This is a digital copy of a book that was preserved for générations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project
to make the world's books discoverable online.
It has survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject
to copyright or whose légal copyright term has expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books
are our gateways to the past, representing a wealth of history, culture and knowledge that 's often difficult to discover.
Marks, notations and other marginalia présent in the original volume will appear in this file - a reminder of this book' s long journey from the
publisher to a library and finally to y ou.
Usage guidelines
Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we hâve taken steps to
prevent abuse by commercial parties, including placing technical restrictions on automated querying.
We also ask that y ou:
+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use thèse files for
Personal, non-commercial purposes.
+ Refrain from automated querying Do not send automated queries of any sort to Google's System: If you are conducting research on machine
translation, optical character récognition or other areas where access to a large amount of text is helpful, please contact us. We encourage the
use of public domain materials for thèse purposes and may be able to help.
+ Maintain attribution The Google "watermark" you see on each file is essential for informing people about this project and helping them find
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it.
+ Keep it légal Whatever your use, remember that you are responsible for ensuring that what you are doing is légal. Do not assume that just
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other
countries. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can't offer guidance on whether any spécifie use of
any spécifie book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner
any where in the world. Copyright infringement liability can be quite severe.
About Google Book Search
Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps readers
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full text of this book on the web
at|http : //books . google . corn/
A propos de ce livre
Ceci est une copie numérique d'un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d'une bibliothèque avant d'être numérisé avec
précaution par Google dans le cadre d'un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l'ensemble du patrimoine littéraire mondial en
ligne.
Ce livre étant relativement ancien, il n'est plus protégé par la loi sur les droits d'auteur et appartient à présent au domaine public. L'expression
"appartenir au domaine public" signifie que le livre en question n'a jamais été soumis aux droits d'auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à
expiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays à l'autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en marge du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par l'ouvrage depuis la maison d'édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains.
Consignes d'utilisation
Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages appartenant au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles à tous. Ces livres sont en effet la propriété de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
Il s'agit toutefois d'un projet coûteux. Par conséquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inépuisables, nous avons pris les
dispositions nécessaires afin de prévenir les éventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requêtes automatisées.
Nous vous demandons également de:
+ Ne pas utiliser les fichiers à des fins commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres à l'usage des particuliers.
Nous vous demandons donc d'utiliser uniquement ces fichiers à des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet être employés dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas procéder à des requêtes automatisées N'envoyez aucune requête automatisée quelle qu'elle soit au système Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractères ou tout autre domaine nécessitant de disposer
d'importantes quantités de texte, n'hésitez pas à nous contacter. Nous encourageons pour la réalisation de ce type de travaux l'utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous être utile.
+ Ne pas supprimer r attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre d'accéder à davantage de documents par l'intermédiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la légalité Quelle que soit l'utilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilité de
veiller à respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public américain, n'en déduisez pas pour autant qu'il en va de même dans
les autres pays. La durée légale des droits d'auteur d'un livre varie d'un pays à l'autre. Nous ne sommes donc pas en mesure de répertorier
les ouvrages dont l'utilisation est autorisée et ceux dont elle ne l'est pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut être utilisé de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation à laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits d'auteur peut être sévère.
À propos du service Google Recherche de Livres
En favorisant la recherche et l'accès à un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le français, Google souhaite
contribuer à promouvoir la diversité culturelle grâce à Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de découvrir le patrimoine littéraire mondial, tout en aidant les auteurs et les éditeurs à élargir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l'adresse] ht tp : //books .google . corn
AiliS VCIrNTiA V
NOUVELLE
BIOGRAPHIE GÉNÉRALE
DEPUIS
LLS TEMPS LES PLUS RECULÉS
JUSQU'A NOS JOURS.
TOME TREIZIÈME.
Dans. — Dewlet.
f
vktLis. — nNKKirmc m: nt^mn mmt frêai», kil J%ait, ^f».
NOUVELLE
BIOGIAPHIE GÉNÉRALE
DEPUIS
LES TEMPS LES PLUS RECULÉS
JUSQU'A NOS JOURS,
AVBC LES RENSEIGNEMENTS BIBUOGRAPHIQUES
RT L'UfDICATlOll DU tOUECMS A COHSOLTBB ;
PUBLIÉE PAR
. FIRIIN DIDOT FRÈRES,
DE M. LE D' HOEFER.
^omr ^rn^tmr.
PARIS,
FlBMIfl DIDOT FRÈRES, EDITEURS,
tMPMiaraU-UlkAWIS OB l'iNSTITDT DK rBANCK,
RUE JXCOI, 5<>.
M DCCC LV.
B(» MT rtneneut k droit de traduction et de reiiroduction » r<lraii):rr.
or
NOUVELLE
BIOGRAPHIE
GÉNÉRALE
Mrns LES nips les plus iegulés JDSQiri nos jodis.
D
* »iss ( Adolphe ), poète néerlandais , mort
ts 14j6. Ob a fie lui : Ordtio de laudibus Eliza-
Arfàt, reçmj^ Amglix; Lejde^ 1619,10-4";
- fivMo/a; occessU vita Elisabethx, Anglo-
roi rrfuur; iliid., Ift3e, in-12 ( ouvrage pos-
. S«»»^«e»t à JOcber. Mlgem, Gelthr -Lez.
tASMSoa D'ASisSBoe ViLLOBON (Jean-Bap-
HKie-Çcspard), célèbre tidiéniste français, né à
Ovbfil, le âmars 1750, mort àParis, en 1806(1).
: Ttt';»r ca b'An«r de Vlllobon était oriifinairc d'E<-
Ut»* r- <••*--« r,ru:*lr^, nommé MIgufl de Anjisu, vint
•• f'.s. - t ii *ii.tr fl#- U reinr Anne d'4atrtrlip. dont
i«i«t **:• ihirs-rr. "son notn. eo pavunt dan» la lanjruc
tw***- : ortl*<iUTapii r* d»* plusieurs manières. Oo
iff-^i* r^nt i-jij» II* iiiemo:rr4 du trmpii, d'>/ncf,
Aa^-r x> #5"* /ia'.w, f>ani%f. \)an% le< Historiettes de
*fc-««tc 4e» ^ejci I. \. p. n). on lit Hanse, et ail-
H» t ^J : I.- Unisse MaH je cruis que dans cen
'^ri>nnji:rr une faute de ropHle et
•* ItM.né' . Il // enstr. Sa femme ét;«U femme de
~Tr» € « .-.* <'%otri'-t»e. et, comme dit I)f I,.i Porte
»rr-. f f?» . rUe entrait au prle-Uleu de S. M. et
. wwK* ;^rt a u rjmtliarité . en Aorte que le crédit
' «tr >Bai««»<t finit par porter ombra(?e au cardinal
^ fwao! le métue ^rlvain y p. ft6 ', •« M'"" de
tot avant *o«tla, ronme elle (aluit aatrefol% eu-
M fr^ î-*^ tfe la reine. %!"• D.in.«e Inl dit de
nêr s % qa'HMf «ortlt et que li reine ne vou-
fcc»^ i^ee elle » relt^ henre-la ». A l'épo-
\ A^ la Frr.nde. M"*** Dans^, qui était liée
iimÊmr%r% -1*^ pr'-nnpjiut frondeur^, perdit la ron-
\ m r*!»-». ^t fut coro(.|eteifienl diSKraclée(.l/em
ûe mvt*er%Ue ; I rttrts de f^up t'atin à Ch. Spon .
dB«saC l'y.Xf apparrnrr. elle ne tarda pas a re-
■ r»rS*r:oo Af fttle priocewe et .1 remplir de
• iB f. «• q-iVlie avait orciipfc auprr» d'elle ;
I «M f'Huiaii»''nt MewMtres de MotteriUe .
<BI %!!kft'> </%ut/tclie leirua a chacune des de-
#r SMTt, Virenne . da Hocher. Kraquemont .
^tmm^^rw. 9^^ f^mis^4 df rhaiiibre ord naire-^, la
•V VÊ a/^ h^T'*, et au «leur h.incé, apothicaire
"■»->, i»,*«0 .nre^. >oi»ant le temolcnai^e de
wmm de r fmstttut, His , p. 35V ; , Micuel
_ ♦^^»r-'î.» • de «< * lontr^ service*, av.il: «»b-
^■ptn êf Qituralit.l" n et de ronfirm.ilun île
■Tf. no*.», r.f^m. — T. Mil.
Il tirait son surnom d'un viHage situé dans le;
cnvironsdecetteville. Envoyé à Paris pour y faire
SCS études classiques, il habita successivement
plusieurs collèges de la capitale. Suivant ses
biographes, il passa du collège de Lisieux à celui
du Plessis, puis il celui des Grassins. Mais pro-
bablement, dans cette énuroération, ils ont oublié
le collège d'Harcourt ; car c'est dans «e dernier
établissement qu'il connut le père de Tauteur de
cet article, et forma avec lui cette liaison d'ami-
son ancienne noblesse. .Son fils (Jean) lui fut adjoint,
et lui succéda dans la charge qu'il occupait a la conr.
Après la mort de Miguel de Ansso, sa veuve habitait
dans la maison des Quinze vingts (Tallcraant, t. VI.
p. 144). Elle avait auprès d elle sa Ullc. femme de cham-
bre de la reine . et épouse d'un nommé Piitrocle, écuyer
ordinaire de la même princesse ( De La Porte. Mémoires,
p. |75\ Cn de se»nh était probablement cet abbi' Danse
dont parle Kussy-Rabulin {Lettres, t. I. p. t85; t. V,
p. t74, MO) Il avait été d'abord membre de la congréga-
tion de l'Oratoire, et obtint du cardinal Ma^arin im ca-
nonicat de la Sainte Chapelle. Suivant la tradition, c'est
lui que Roileau, dans son Ltitrin, a désigné sous le nom
da chanoine Evrard ; ce qui n'empêchait pas qa'il ne
fût Intimement lié avec le célèbre poOte. dont 11 avait
tenu one nièce sur les fonts de baptême.
Les petlts-flls de Miguel de Aiihso embrassèrent la pro
fession des armes. L'un d'eux, capitaine de dr-igons, fut
tué à la bataille de Mochstedt (M. Darier. toin. 1}. I.'aleul
paternel de M. de Vllloison. qui nccnpait dans la hlerir-
chle militaire une position distinguée, avait contracté un
mariage d'inclination , en épousant une très-jolie per-
sonne, mais qui n'appartenait nullcmetit a une f.imille de
gentilshommes. Son Qls , père du aavant qui fait l'objet
de cette notice , resta dans la carrière militaire autant
de temps qu'il lui fallait pour obtenir la crol\ de Saint-
Louis, C était un hounne franc, loyal, qui attsclialt peu
d'importance a la culture des lettres. Il avait peine a
concevoir comment son flis s'était écarte de la roule
que lui avalent tracée les exemples de sa famille, et
comment celle déviation lavait conduit à une renommée
européenne, dont il semblait parta^'cr peu le prestige.
Dne branche de celle famille, sous le nom de Danse^
est depuis longtemps établie dans la Tillcde Beauvais, ou
elle occupe encore aujourd'hui nne position trè^-hono-
rahle.
I
1 ^ i^ t^^
3
DANSSK
tié qui se prolongea tout le temps de k'ur vie.
Le jeune Viiloison si'. distingua |»ar ou goiU
paf>sioDiic pour la littcratun^ surtout po:ir la
langue j^n^cque, uuu iuéinoii\^ pro4ligicU:>i* et
une anieur iurati^aUe pour le travail. Dans les
concours universitaires, il obtenait cliaque année
les premiers prix, princiimlenMDt ceui de ten-
sion grecque .t't de vers latins. Une seule fois
la palinc de la (.oiu|H)sition grecque lui écliappa ;
mais ce fut par la faut^î des examinateurs , qui
sVn rap|)ortèrenltrop à une \eraion latine. Dans
une autre circonstanci', on avait ilonne pour sujet
de la composition lalini' une \ersiou extraite de
rilistoire naturelle deHine, «t remplie dVipret-
sions techniques ainsi que de mots (|ui ne se
trouvent pas dans 1rs lexique^ ordinaires. Les
concurrents, pour la plupart, reculèrent devant
ces difficulU5s, et n'essayèrent pas même nne
lutte qui leur parai.ssait inqiraticable. Le jeune
Viiloison ne se laissa nullement eflrayer par une
ti\che si épineuse. Il aborda de front les oIh
btaclesqueîui oflraitla matière. II tra<luisit tout,
sans hésitiT, sans passer un m-uI mot, et le prix
lui fut décerné par acclamation. On a peine à
concevoir jusqu'à quel point, dans un à)se encore
tendre, il avait acquis une connaissance appro-
fondie des meilleurs écrivains ^r^cs et latins.
Je lui ai souvent entendu dire que dans le cours
de ses études classiques, et avant de quitter le
collège, il avait lu quinie fois les o<les de Pindare.
Fin sortant de ses classes, il suivit, an Collège de
France, les leçons de Capiieronier, professeur de
gre<'.. Poursuivant a\ec un lèle |»as»ion:ié,
une ardeur insatiable, les travaux anx>iu.-is il
avait vouésa\ie, déployant, a peine dan» l'ado-
(escence, IfW talents <t l'cruditiMU qui auniient
'ionoré un homme blanchi <lans les vtcd, s les
pUis profondes, il conquit LientiH l'estime d.>
tous ceux qui le connaissaient, et aripiii une
\êritablecélêl.rilê. Voulant mettre eu pratique le
pri*cepU: de Perse ;
.^cirr liium nihll rjU. n «i te icirc li.i.' «'-Lit aHi r.
d et .lit empressé de communiquer au public
sa\ant un premier fruit de ses doctes teilles.
Par le coiks<.'il d'un profond ênidit, le Sué«1ois
lli<rrnsta.*bl, il etioisilpour objet de ses roclierclies
le IjCXujuc o'AptAloiuna sur Humèrt^s\ù\ était
conserve dans un seul inanusrrit appartenant à
la bibliothèque de l'abtMve de .Saint- Germain-deà.
Prés. Non content de copier avec une exacti-
tude scrupuieu'^ uu texte i;rec li^Mé d'abré-
viations, il r.iccompagn.i d'une version latine,
de commentaires et de prole;;om^ni*s qui ao-
iion^aient une va^te et solide érudition A cettis
4'|K>f{ue, et guidé par les leeons du même savant,
il s'était livréa IVturle de rtiebreu. du syriaque,
de l'arabe, et avait fait dans ce p'nre de travail
de.« progrès rapides, qui excitaioit au plus liaut
IMfint Tadmi ration de son dttcle maître. San^
iliiDl' Viiloison, aî>sorN- par • : ;>i«<:i'in |Minr W
■Il , !'.'■ '.\i*'A |i^.iu( nii[i. ;,.ir 'a si:"te, UN r.n;-
li î'--«tneesacreN^in*<; mai" l.m '■* uit" * Mirli*
Lexique d*A|)ollonius il a pris M)m de consignei
les étymologirs d'un grand nombre de ihoL«
grecs, dont il va chenli.M* l.s origines dans 1%
langue iiebraïqui'. Ce genre de travail, amiuel
dans un Age plus mûr il att.uliait hi*aucoup moins
d'intérêt, témoigne de la ferveur de son zèle |)«uir
des oonnaissances <prit venait récemment d'ao-
quérir. L'ouvrage parut en 1773, et forme deux
volumes in-4*. I/Ac;idémie <les Inscriptions et
Belles-Lettres, qui sVtait fait rendre compte d*ua
fruit si étonnant d'érudition précoce, sVtait
hâtée, l'année précédente, d'appeler dans sou seia
l'éditeur, qui n'était alors Age que d(^ vingt -deni
ans. Comme une pareille distinction était sans
exenqde dans les fastes de cette société , elle dut
solliciter du roi Louis XV mie dispense, qui Ait
acconlée dans les termes les plus honorables.
Si l'on en ci oit Chardon de La Rochetlc, Viiloison
entreprit, en l'année 1776, un voyage dans lequel
il parcourut la Hollande, nne partie de l'Allema-
gne, et surtout la Saxe. Mai;» j'avoue <|ue je n'ai
trouvé aucune trace de cette prétendue excur-
sion ; tout me portt* à croire que cette ass4Ttioa
rqiose sur une méprise, et que notre savant à
l'époque dont il s*ngit n'avait pas i|uitté Paris, et
encore moins la France. En 1778 Viiloison pulilia
uneetlition grecque et latine du roman de Da^th-
ttiset Chl(H*y com|K)sé par le sophiste I^ongus; il
a<y'4im|)agn:i cetou\ rage d'un long et savant com-
mentaire. Toutefois, on doit remarquer un fait qui
a besoin dVxplication. Dans la pn>face, l'édilttur
annonce que son travail offrira de nombreuses
explications et ronjectunni, que lui avaient sng*
gérei's les hellénistes de l'Europe les plus célè-
bres, avec lexiuels il entretenait une ilocte cur-
resi>ondance ; et cependmt ces observations,
annoncées avec tant d'éclat, m; sont [tas en fort
grand nombre. Mais il faut savoir que, dans Hn-
tentiondu savant éditeur, son commentaire de v:iit
a\oir une bien plus grande étendue, l-n libraire
estimable, M. lie llure, s'était chai-gé de puMier
l'ouvrage. Le texte, av^T. la ver^itm Iathie,etail
dija imprimé. Villois<in a\ait n mis les noies qui
C4>ncemaient les premiers cliapitres, et ipii, dit-on,
auraient formé un voinme entier. Le lit»rairc,
épi>uvanté de l'extension qu*avait prise ce travail,
et ( raignant que cette surabomlanre irénidilion,
en auumentant la valeur cornini^n iale du livre, no
nuisit h son débit, s'ailressa à l'un des ronfi ères de
Viiloison, M. Larcher, et lewMijur.i d'engager yuo
ami à resvrrer son commentaire dans les liiniti!i
que réclamait impérieusement l'intelligenc» du .
texte, et à réserver |»our une autre orcasion cette
masse d'observatiims, sans d«)ute fort utiles pour
la philoluicie grecque, mais dont l'alMinilance au-
rait pu nuire au suerè< matériel du li\re. Viiloison
oWla, Irien à n*gret sans doute, et h** contenta île
joindre au texte environ 300 pages de commen-
tairf>s. L*annéi* qui préc4^la crtte |>ublirati(Mi , Vil-
I l-i^in .ivait aequi« la ronnaio-viiii- d'un savant
j eiiîiner-iiji. ut .lislin^ii'-. \V>l!i'hî ..i h et.iit venu
' fair^un Aoyaueà P.tri^, )MNir coilatitumcr lismt*
n.VNSSE
U 1iii>li«»Uiè()ue (lu Roi. Il se pmpo-
.'•• |'<ihlii-r une èiiition (empiète «^t
t'HSl'*'» !•'« iruiTi^stit* IMutarqut*. Viiloi-
-Ait < AnimattifiJt., p. 4 ) ce travail
r«aat biiPiiti'^t p-irallrr : •« Ctti pni-
inm Pt omnêhftx numeris abtotufam
eiUf%t»nem mor dehehimm. h Mal-
H>nt tW noiiibrpux otwtarto a Ma nièrent
ii^ ct^tlp \AiU*. t>ntrrpris^;ct bieti des
ns f ^tip ^pui|ue Irs Œuvres morales
. vn le j«>iir, arnimpuipiée» .-«eulenient
j.^ du romnM»ntaire qu'ivaiC promis Til-
41 a«ait rontracto un maHane parraite-
■rti , qui ili Tait faire le bonheur (l«* 8a
naît *î'*\nninpr M"*" Caroline de îfeu-
ra d« PithiTîerA. Cette jpune personne
• ^l<it^ k^ qualifia qui font lome-
i«m u>\»> une mnnaiManre approfondie
erei-qii«* et tnen d'autres talents,
rnai a«>Y I^ plii* î^rand soin. Chari-
#rBirr finînl, rll<» faisait souvent enlever
k ua plat délicat, et le faisait |N)rter à
r» fvnille. PIHno dMiaMMé dan a la con-
affaire«, i-ll<- était |Mrvenue à aug-
el^auTiNip li^4 ft^Tenus de u maison.
Ieadn*inent son Intéressante com-
i«, |«r malheur, il ne put pas jouir
I do biMihtMir qu'il trouvait auprès
qv^qu^'i ann/es de mariage, dominé
nop* 'ir la lanzue grecque, il sollicita
ra : "-» î . Ji fi»'n!»i**i«iii d'alh'r à Vt-nÎM»
^ - ;■ «ur fiir,' .l.ins la llihlioti)(M|ue
-f T:^;•
Pi-
ir-
î- rr^nll.it."» IMr»jo»nia tniis
'.-. *'i»«riipant a\e<-. anh'iir
^Tiii-M rit< »*| dVn i»\train*
• ?M« qui avaient npfKtrt h
II • n«'»iMpo<ïdou\ voliiriKS
■» V»'i?«i'. -ii:i< II- litn* d'.l-
:. i.»- f ■'•'■■rt-r. imnriu- «m sait, s«'
r M'; •<»• ■■tfi.|M'»-alrir.- »'ii.|i,(i,' ; |c
■k^ urjf iicititit»* {•r«><li;:it'itM> dr
I va ïrrt>'n- It-n;:*, d'aiit«Mir* ;in*f s,
i»;klri«*n«. ?•* -^ nlia^tcs. Il avait
I ■a*' («irtiitii d iiuf \i'r>ioii firco
difl>T»-ntf d#T»'Hp d»'* Spptnnte.
■oft^'-jr^ |i«r''^ .'i Str.isNuir;; en
iOi- j.rtfAïi" <a^.int»* f't d»' lumi-
mt !i ii>!>i*' du IVntat«*iHpii' a
, A'H'f'^n, qui «» rtiari»pa dt'li*
I •mvT'.ij-- p ti'jf. ''U .1 vol. in-K",
gii» «|ff .imtTt** qui «*xcita (11**]!
nnU ! fiiT-'p'' M^.'mt«* iiuM'-ri-
ffjf i •-! •■ diiii fnanu^Trt mer
IrtB* !.• diMt'Iiir Si«N-|*', it nilr.nt
» antr- • » jri -^ inv»'nti*^j»ar jn.
»r^<»N< -i \l'•^ indiii» un»' unis-»'
tf I i, <. !«•* ofivr«-_'«'si|f»
I \ I : MI ■!• *■•■ trf'«»r, vi|)|»..
.,, • . *. I!l'ii-«>i> lui an
.1 d- r«q»i'' nt
I;
important manuscrit, et de le mettre sous presse.
Durant son séjour 11 Venise, U se délassait de
ses laboricuseFi rerhcrches en allant passer une
partie de ses soirées dans les réunions oO se trou-
vait rassemhli^^ la plu** brillante société et où
il était accueilli avec; le plus vif empressameiit.
Ce fut à cette é|>o(iuc qu'il prit iM)ur la littérature
italienne ce goût passionné qu'il acxmservé tonte
sa vie (1).
Villoison avait été invité par le duc de Haxê-
Weimar à se renrire k sa cour. Il accepta avM;
empressement cet honorable appel , et séjourtia
quelque temps auprès du duc, qui le combla de
témoifoioges de bienveillance. Voulant re<im-
nattre â sa manière la brillante hospitalité dont II
avait été l'objet, il adressa h ses illustres hotcs <Ies
lettres latines, dans lesquelles il passait en re\!!(>
quelques-uns des trésors littéraires qu'il avait
trouvés dans la bibliothèque du palais de Wei-
mar. L'ouvrago parut à Zurich, sous le titre d(> :
EpistolaB Vinnriennesy In-^", t7«3. M. Darin ,
avec sa verve un peu éplgrammatlque, s'est égay«
sur ridée qu'avait eue le savant helléniste d'a-
dresser une lettre liérissée de Rrec à une princesse
qui, dit-il, ne se pUiuait t»as de savoir le latin et
encore moins le f(rec. Mais, comme Ta niit ob-
server Chanlon de La Rochette, la duchesse de
Saxe- Weimar, par l'étendue et la profondeur de
ses connaissances, était parfaitement diipie de re-
cevoir un présent de ce penre et riipable <le Tnp-
précicr. Villoison, k la suite de ces voyages, était rie
retour h Paris, lorsqu'une Imprudence fieu excu-
sable le compromit assez gravement à l'f'gard d'un
ami «»t d'un confrèrt'. Le baron de Sainte-Crnix,
qui était alors absent de Paris, eu I7Ki, l«* pria
desurvfîllpr TinipH^^sion de ses Rerhfrcfir^ .^tir
It's M'/sft'rrK r//' î'arjnnisme. Il atrepta vo-
lontiers cMIp tAclie; mais il comprit mal sc^four-
tions fl'éditeur. Il ajouta h r<Mivrane do m>u «mi
quantité do note«, dan>; lesquelles il modifiait ou
ri»ntr«li<ait le»; ass<rtions de l'fluttnir. Knfin , il
insi*ra au milieu de l'ouvraj»»^ uni» dissertation la-
tine <;nr la théologie des sUucicns. Cn morceau,
C4)in|iléteincnt inirtile, et «pii formait dans un ou-
V ra^e français un véritable liors-d'o'uvn', coupait
d'une maniiTO dé<a$j[n'ahle l'ens^'mble du travail
de l'auteur. AT. de Salnto-('roi\ fut outré de» ce
qu'il appelait une infidélité, et réclama viveim-nt
sur oe sujet par une lettre insérée dans le Jour-
nai des Snvnnf s. Tons ses amis, tpii étaient imi
'D P.ii piirl.int hahlliii'llpnipnt In Inn^MW ll.ilirnn" , tl
aTâll, riHiiniP un pMit rroln*. v\ snns j penser. adoplP
raccpiil rte VmUp vt l"< l(lmti^tn''s partlmlirr^ ;« rltr
TillP. Dnp pplltP anpcdntp aph^TPr.i t]r tU'wnlrrr
pomblrn. .ipr^i iirw Intrrriiplw!! «l'un i;rnni iHMiihrf
il'anriiTs. U araH, a si-n Uifii. rM^^crT** le r.ir.tpli^n- an
I tii.'iL'r fju'il .TT.iil ilimiit plit'ii'iirH .iiinp-"* pirl- -i iin«
niMiiirp «trlii'iite \m «■iimiii"r'rpiiif t ■'(• »■• -^
^l,lfii-i»n, «!• rfn<!.int :i la rniipi:;!!'', P-m-.iHra <1 1:»« ■' "
nur tU' Mf.illlv lin »..i|:illliM. .1.- ^nl'I.itN HiM'-'l'I-in I
«appinrhi iJVni, Pt •ti.ml'»-'» .">'P p"^ »'"' l"ii;:ii"
v.r<.i:i'»n pn liiii: ■' i' tliriifi'- •■ n ui'«iiirnl «mi N aU r '
M- -■ •■Tf-T. . ( -i l- \ •■':-'"< lui l'T ■.: ■ M V. •.<>|f|ll. \l'llN
pp l'fiirnp/ :'in r- mrr \''\rr p'tr"- th"^ ■t^^ Tr<lrprnl
|t.ili"n ilp n.i'inn. il n.iMf «If \rm«.iv »
I.
DANSSK
même temps cea\ de VilloisoD , s'unirent pour
blâmer la conduite dn savant éditeur. Il faut
savoir que Yilioison s'occupait depuis longtemps
d'une édition critique du traité grec de Cor-
nutus De Natura Deorum; que dès Tannée
1775, dans une lettre adressée au Suédois
Biœmstaehl, il lui rendait un compte détaillé
de son travail sur cet écrivain et des recher-
ches auxquelles il s'était livré pour éclaircir la
théologie des stoïciens. Cet ouvrage, qui était
demeuré inédit, a été |MibKé à Gœttingue en 1844,
par M. Osann, qui y a joint des notes et des éclair-
dsseroents fort utiles. Du reste, et je me plais à
le dire, ce procédé dont M. de Sainte-Croix avait
en à se plaindre ne produisit entre lui et Villoison
qu'un refroidissement passager. Bientôt ces deux
savants reprirent l'un pour l'autre les sentiments
d'amitié qui les avaient unis jusqu'à cette époque,
et qui se maintinrent sans interruption jusqu'au
moment où la mort vint en rompre les liens.
Bientôt Villoison vit un nouveau champ s'offrir
à ses doctes investigations. Le roi venait de le
choisir pour aller explorer la Grèce, dans le but
prindpaliment de recueillir les inscriptions anti-
ques et les manuscrits qui pouvaientavoir échappé
aux ravages du temps et à la main dévastatrice des
hommes. Fier d'une pareille mission , qui flattait
si bien ses goûts et lui offrait tant de chances de
découvertes précieuses, il eut le courage d'aban-
donner une seconde fois une femme bien aimée et
de s'exposer volontairement aux hasards d'une
expédition lointaine. U trou vait dans cette circons-
tance un avantage faiapprédabie, celui d^accom-
pagner son noble confrère à l'Académie le comte
de Choiseul-Gouffier, qui allait remplir les fonc-
tions importantes d'ambassadeur de France près
la Porte ottomane. Dans la même société se
tniuvaitun poète brillant, trop oublié aujour-
d'hui, je veux dire l'abbé Delille. Arrivé à
Constantinople , en 1785, Villoison , confrère et
ami de l'ambassadeur, fut obligé de se répan-
dre dans la haute société française et étrangère
et d'assister à toutes les fêtes brillantes où les
représentants des différentes cours déployaient
à l'envi leur Inxe et leur magnificenoe (1}«
Villoison ne tarda pas à s'arracher aux plaisirs
de Constantinople pour aller remplir U noble mis-
(!) Je ine rappelle à ce rajet ooe aneedoCe fse Je lai
al entendu raconter, ri qsi a tait excité ckes loi «n ten-
Unenl de lerreor bien kfitime. Uant on bal q«e donnait
le comte de Cbotfleol-OoufBer, U ae tronvalt parmi In
Dombreax invité* one Jeune Greeqoe d'one beauté
parfaUe. d'une lUnire Tralokent anfélSque. Tooa le* amb-
tnata étaient enpretsés autour de cette ataable per-
aoBoe, loi prodlffoaleat les adataUou lea plot fatte«ae«,
M briguaient le plaHIr de danser aveeeUe. Le iesdesaln
OQ apprit que l« peste réfmlt dans la faaUJe et la |e«ae
Grecque, et que le matin même de U fête son fTére. encore
en bas àire, était mort sur ses irenoux, par salle et cette
terrible maladie. Tous cent qui faisaient partie de cette
reur.loo. ceuK surtout qui avalent pressé la malB de la
danseuse , restèrent glacés d'effroi, craignant et voir i
tout Instant surgir sur leur corps des boboM pestilen-
tiels. Hearensemeot cette >nqalétade ne se réaHsa pas ;
et la Jeune Grecque ainsi qoe les danaews ■'éproavèreat
"-•one atteinte du redoutable fléao.
sion à laquelle l'avait appelé la confiauo
Il dirigea d'abord sa course vers les Iles
, chipel. Emtnrqué souvent sur de frêles
bravant les périls d'une mer orageuse ,
taques des pirates, les ravages de la i
i pénétrait partout où il espérait réaliser I
' grands objets de son voyage, la découv
I inscriptions moonnues et la recherche <
nuscrits : on le voyait, la tète couvei
; immense chapeau de paille , accompagn
. fidèle domestique Joseph, qui portait
i plein d*eau et une éponge, parcourir les
gués, sous les rayons d'un soleil ardent
, server avec le plus grand soin si l'on fou
pieds une inscription. Dès qu'tm de ccî
ments s'offrait à uos explorateurs, on sN
aussitôt à laver la pierre, afin d'enlever
qui remplissait les lettres, et à faire re
une inscription qui souvent était restée
çue depuis un temps immémorial. Vtilo
bien des fois la satisfaction de faire eu r
des découvertes aussi importantes qu'ine
Quant aux manuscrits, ses recherclies
complètement infnictueuses ; il ne trou^
part un seul ouvrage , un seul fragmei
écrivain de l'antiquité, pas luèroe im vok
extraits rédigés par ordre de l'empereur C
tin Porphyrogénète. Les bibliothèques de
coorents n'offrirent à ses regards que dt
ascétiques, des ouvrages de contruvers
Je ne suivrai point le savant voyageur
vers de ses courses aventureuses. Parla
fodlité la langue grecque vulgaire, accuc
empressement par les hommes du rang
élevé, Il aimait à se mêler aux gens du
aux paysans , sûr de retrouver parmi i
locutions et des usages antiques, qui
servent plus sûrement chez enxque dans
ses supérieures de la société. U se plaisa
péter qu'il existait une foule de passages
(1) Qa*ll me soit permis à cette occasion de r
nne anerJole, qnl n'a pas sans doute nn grand <
de gravité, mais dont le souvenir t'était consert
Grèce longtemps après le voyage de vuinlaen. C
I étant Bonté sur une peUte barqoc, fut Jeté par
I de vent sur «n Ilot désert qui ne lai offrait |
i qu'une chapelle abandonnée, et pour nonrrltnn
herbes sanvages et des coquillages. Il fallut r
raat trots senaalnes dans une situation si peu at
Le voyageur, on peut le croire, s'ennuyait mon
de aon oisiveté et des tristes aliments qui étal
à sa disposition. Joseph loi disait lournellement . •
monalcnr. qoe nous sommes bien mal tel ; «
étions beaoeoop mleoi à Paris, dans ta me de
Ente. ■« hanard beoreas vint les arracher
triste poattioo. Villoison. épolaé par ce jeàne al i
Memcat prolongé, était à peine arrivé sur le c«
qn'U fnt Invité par des Grecs à on repa« de lu
la taMe Igaralt nn cochon de lait rôti. On le
à VlIkHaon. poor qa*il en choisit le morceau qui
viendrait le mleui. Mate le uvant convive, emf
m appéUt foogociix, et absorbé d'ailleurs par I
la conversation, au Uen de faire drcolrr le pbL,
devant hil, et mangea ranimai tout entier .Sai
de sa dtstraetloa. U tendait son aasiette pour i
nne nonvellc part, kmqoe le désappololemen
fcmmrniani loi réréla qpll veaaii de coosomii
seol on plat destiné pour me nombreuse romps
Il de temps après son retour il
aimahlc qu^il chérissait , mais
le laqoelk il D'avait pu passer
nombre d'années. A la même
e çUndewml'oyage historique
rrage devait oiTrir pour cbacun
parcourus lo docte explorateur
ilete de la Yîlle et de la contrée,
WTOiques jusqu'à nos jours. Les
oondles du voyageur devaient
Dorroboreret «empiéter les ren-
nù par les monuments litté-
«9. 11 n'y avait dans toute l'Eu-
I qm pôt entreprendre un tra-
ique et en surmonter les prodi-
. Voulant apporter dans la réa-
n une exactitude poussée jus-
I slmposa la tiche de relire en
d caicem, la plume k la main,
«le l'antiquité profane etchré-
eillir tiHU les passages , même
extraits du poëte, et voulant offrir à leurs audi-
teurs des narrations parfaitement complètes, s'é-
taient permis de transposer quelques vers, d'en
supprimer d'autres , de compléter ceux qui of-
fraicnt des lacunes. Plus tard un helléniste célè-
bre , Fréiléric Wolf, entreprit de contester Tcxis-
tencc d'Homère et d'infirmer le témoif;na(;c de la
tradition constante qui attribuait à un poëte de
ce nom la composition de l'Iliade et de TOrlys-
séc. Partant des aveux faits par Villoison, il ne
craignit pas de le représenter comme ayant {)osc
la base <le ce système tiardi. Les personnes , en
petit nombre, qui ont connu notre savant com-
patriote se rappellent avec quel chagrin et
quelle indignation il repoussait une assertion de
ce genre. Admirateur entliousiaste d'Homère, il
frémissait en pensant qu'on avait pu le soupçon-
ner de nier l'existence de ce poète. H rejetait ,
avec toute la force d'une conviction profonde,
une hypothèse liardie, qui dans ces poëmes si
réguliers, si magnifiques, ne voyait que des mor-
DANSSK
9
même temps ceux de yilloi<ioD , s'unirent pour
Marner la conduite du savant éditeur. 11 faut
savoir que YUioison s'occupait depuis longtemps
d'une édition critique du traité grec de Cor-
nutus De Natura Deorum; que dès Tannée
1775, dans une lettre adressée au Sué'lois
Bioemstaehl, il lui rendait un compte détaillé
de son travail sur cet écrivain et des recher-
ches auxquelles il s'était livré pour éclaircir la
théologie des stoidens. Cet ouvrage, qui était
demeuré inédit, a été |Miblié à Gœttingue en 1844,
par M. Osann, qui y a joint des notes et des éclair-
dsseroents fort utUeë. Du reste, et je me plais à
le dire, ce procédé dont M. de Sainte-Croix avait
en à se plaindre ne produisit entre lui et Villoison
qu'un refroidissement passager. Bientôt ces deux
savants reprirent Tun pour l'autre les sentimentH
d*amitiéqui les avaient unis jusqu'à cette époque,
et qui se maintinrent sans interruption jusqu'au
moment où la mort vint en rompre les liens.
Bientôt Villoison vit un nouveau champ s'offrir
à ses doctes investigations. Le roi venait de le
choisir pour aller explorer la Grèce, dans le but
principalement de recueillir les inscriptions anti-
ques et les manuscrits qui pouvaient avoir échappé
aux ravages du temps et à la main dévastatrice des
hommes. Fier d'une pareille mission , qui flattait
si hien ses goûts et lui offrait tant de chances de
découvertes précieuses, il eut le courage d'ahan-
donner une seconde fois une femme bien aimée et
de s'exposer volontairement aux hasards d'une
exfiédition lointaine. Il trouvait dans cette circons-
tance un avantage inappréciable, celui d^accom-
pagner son noble confrère à l'Académie le comte
de Choisenl<Gouffier, qui allait remplir les fonc-
tions importantes d'ambassadeur de France près
la Porte ottomane. Dans la même société se
trviuvait un poète brillant, trop oublié aujour-
d'hui, je veux dire l'abbé Deiille. Arrivé à
Constantinople , en 178à, Villoison, confrère et
ami de l'ambassadeur, fut obligé de se répan-
dre dans la haute société française et étrangère
et d'assister k toutes tes f<&tes brillantes où les
représentants des différentes cours déployaient
à ren>i leur Inxe et leur magnificence (1>«
Villoison ne tarda pas à s'arracher aux plaisirs
de Constantinople pour aller remplir U noble mis-
(I) Jp me rappelle à ce rajet ooe anecdote fse Je lai
al cntradu raconter, rt qai a«att excité ckes loi on sea-
tâmeot de trrreor bien Intime. Uaos on bal qoe donnait
le cootte de Cliotfleol-OoufBrr, Il ae trooTatt parir) ir%
BOBbrenx invités une Jeune Grecqoe d'une beauté
parfaite, d'une fleure Yr^iiaent anfréltqiie. Ton« le* aoib-
tant! étaient enipres«é< autour de cetta ateaMe per-
aoaœ, loi prodiffnaleat le^ adolaUoiH lea plo« fatteaae*,
tt biicrnalent |r plahlr de danser avec elle. Le leadeaain
OQ apprit que la peste réfoaU dans la faarille et la Jeane
Grecque, et qoe le matin méaie de h fête son fTére. eaeore
en bas Ace. etilt mort sur se* ireooax, partatia de cette
terrible nsladle. Tons cent qui faisaient partie de cette
reui lun. crut surtoot qui avalent pressé la auila de la
daoM'u^r. rc^tiïreot glaces d'effroi, cralfoant de voir a
tout instant surffir sur leur corps des boboos pcstilea-
tlel«. iieureutement cette «nquletode ne se réalisa pas;
et la Jrane Urerqtte aln«i que les danseurs n'éproavéreat
aunire attetntf t!u rrloutable fléau.
sion à laquelle l'avait appelé la confiance du roi.
11 dirigea d'abord sa course vers les Iles de l'Ar-
chipel. Embarqué souvent sur de frêles esquifs,
bravant les périls d'une mer orageuse, les at-
taques des pirates, les ravages de la peste , il
pénétrait partout où il espérait réaliser les deux
grands objets de son voyage, la découverte des
inscriptions inconnues et la recberclie des ma-
nuscrits : on le voyait, la tète couverte d'un
immense chapeau de paille , accompagné de son
. fidèle domestique Joseph, qui portait un vase
I plein d'eau et une éponge, parcourir les campa-
gnes, sous les rayons d'un soleil ardent, et ob-
. server avec le plus grand soin si l'on foulait aux
I pieds une inscripliuu. Dès qu'un de ces mono-
j ments s'offrait à nos exploratetirs, on s'occupait
I aussitôt à laver la pierre, afin d'enlever la terre
I qui remplissait les lettres, et à faire reparaître
I une inscription qui souvent était restée ûtaper-
çne depuis un temps immémorial. Villoison eut
bien des fois la satisfaction de faire eu ce genre
I des découvertes aussi importantes qu'inespérées.
Quant aux manuscrits, ses recherches lîireat
complètement infnictueuses ; il ne trouva nulle
part un seul ouvrage , un seul fragment , d'un
écrivain de l'antiquité, pas luème im volume des
extraits rédigés par ordre de l'empereur Constan-
tin Porphyrogénète. Les bibliothèques des divers
couvents n'offrirent k ses regards que des liTret
ascétiques, des ourrages de controverse (1).
Je ne suivrai point le savant voyageur au tra- ,
vers de ses courses aventureuses. Parlant avec ,
focilité la langue grecque vulgaire, accueilli avec .
empressement par les hommes du rang le plus ,,
élevé, il aimait à se mêler aux gens du peuple « «,
aux paysans , sAr de retrouver parmi eux des ,
locutions et des usages antiques, qui se coq-,
servent plus sûrement chez eux que dans lesclas» *
ses supérieures de la société. U se pUisait à ré- /
péter qu'il existait ime foule de passages d*kTÎ^^
(1^ Qn*ll me soit permis à cette occasion de rapporter ^^
une aneriole, qui n'a pas sans doute un grand carartif«\
deirravité. maladont le souTenir s'était conservé danala
Oréee longtemps après le voyage de vuinlaan. Ce aavaMl.
étant monté aor une peUte barque, fut Jeté par un roup ^4
de vent sur an Ilot désert qui ne lai offrait pour aii0k\[,
qu'une ebapelie abaadonnee. et pour Doorrltnre ^ê» 4a#
berbea sauvages et des coquillages. Il fallut rester é»^
raat trola semaines daos une situation si peu attrsjraate -^
Le voyageur, on peut le croire, s'ennuyait morteUfny'^
de aoQ oisiveté et des tri«tes aliments qui éUleat atlli)^
à sa dIapoaltkHi. iosepb lui disait |f>urnellement : « Avautt .*?
aKHMèeur, que nous sommes bien mal ici ; que ««^ l^g
étions beaucoup mieui à Parts, dans la me de Blés
BaSa. au haaard beureoi vint les arraeher à •
trtate poettioa. ViUolsoa. épuisé par ee )eàae al dda ^
Memcat proloagé, était à peine arrivé sur le eooL_
qu'y fut Invité par des Grecs à un repa« de noces. *
la Ubie IguraH un cocban de lait rôti. On le préi
à VUlolaoB. pour qull en choisit le mùrenn qui M
vleodratt le mieui. Mate le uvaat convive, emporté pt
au appeUt foogueux, et absorbé d^Uleurs par le feu ê\
la eouversatloa, au Ueu de faire drcolrr le plat, le mêH* ,
devant lulp et mangea ranimai tout entier, fiana a8H\L
de sa dlstraetloa. H tendait son aaslette pour réelMa»^ -
nae nouvelle part, kmqoe le désappolalement é» s^^
comme nsani lui reréla qp U veaaii de roosamaMf à i^^__^
seul un plat destiné pour nae aombreose rompagale. i^ ^
DANSSË
10
M fad avait été
ra^BOB Gfèee y attioda
llaa de r Ar-
aiiBMi«^ttioi,doiitil
laiTincIrafaLlii-
ferakaoeon
I af tiMfa que doi oo-
lea Mwea deeonliOTane
«lavall Miaé qalnipaifidte-
^qidavaiâit
àWMDBMMkiDar
; aHia caHa ca^iactora
Il pafitt Uas démdié que eaa
■Hafolanlénile
dakvlidte
M paB|wéeieax(l). Kn-
, la aortnéa toitiiw et le
OtinàfÊie^ém QdMada PancieiiDe
.Reranu
ide eom-
da fé-
_,jà celte
relatifo an
( aprèa son retour il
I qu*tl chérisMÎt , mais
de laquetta il n'avait pu passer
d'années. A la même
t le pbade son Voyage historique
s devait oiTrir pour cbacun
■'avait panooms le docte explorateur
! <1e la ville et de la contrée,
ibéroMluea jusqu'à nos jours. Les
dU'* du voyageur devaient
ï paiil«om»biireret «empiéter les ren-
par les monuments litté-
tl n'y avait dans toute l'Eu-
I qsà pM entreprendre un tra-
s et eo surmonter les prodi-
Vonlaiit apporter dans la réa-
^ exactitude poussée jus-
tl ilmposa la tAcbe de relire en
r ^ taêeeni, la plume k la main,
t dr rastîquité profane et chré-
|#; rmutuMr toos les passages , même
^ i^fui pouvaient entrer, d'une
eatfve, dans le plan projeté. La
§rmr U tirtU de cette aMertloo.
d jF 1 peu d^aanée*. chargé d'ane
Il rraaçals. explora atec on
du mont 4lho«, ne ren-
mereaaaDt*, les Fables de ba-
poar la prenil^re foU par
«TflA tratt« attfltooé a Origéne. et
^u les aolof de M. Hlller.
vaste ooUectioo de la Byzantine avait été lue par
lui quatre A>ia ; chaque Père de l'Église, anmoiiia
trois fois.
L'aimée «dvaate parut enfin, à Venise, l'é-
dition de rmade d'Homère, accompagnée de
nombreuses olMerratlons empruntées anx gram-
mairiens grecs, de féoole d'Alexandrie. Le sa-
vant heUéniste plaça en téta du poème des pndé-
, rsmpUs de discussions appro-
foole der points lelatife à lapid-
Mogpe et à l'énidltioo grecques. Cette publication
Alt aocoainie avec nae vive reconnaissance par
tonales savants, qnl voyaient pour la première
Ibis s'oQvrir devant eux unemfaie abondante de
reaseigiieiiMBta, aussi pfédeux qnlnatlHidas.
MalhenrBnsemert,UilHitledire,VilloisoneBtratné
dans des voyagea Mntafaia, ne pot pas surveiller
par hd-mème cette édition, qd présente un
aasez grand nombre de fàntea (t). On peut re-
gretter égitlement qnil ait ûdt imprimer les
mots grecs sans lea accompagner des esprits et
des accenta qni leur conviennent II est aussi (&-
cbenx qu'il n'ait paa joint à son édition un index
destiné è reproduire dans un ordbne m^hodique
lea nombreux renseipiements contenus dans
cette foule de scolies. Mais un faiooBvénient au*
quel il n'avait nullement songé lui causa, il fint
le dire, un véritable et long chagrin. Dans ses
prolégomènes, pariant des lùbapsodes, qui chan-
taient dans la Grèce les vers d'Homère, il avait
dit, ce qni paraissait ibrtnaturel, que ces hom-
mes, plus ou moins lettrés, reproduisant des
extraits du poète, et voulant offrir à leurs audi-
teurs des narrations parfaitement complètes, s'é-
taient permis de transposer quelques vers, d'en
supprimer d'autres , de compléter ceux qui of-
fraient des lacunes. Plus tard un helléniste célè-
bre , Frédéric Wolf, entreprit de contester l'exis-
tence d'Homère et d'infirmer le témoignage de la
tradition constante qui attribuait à un poète de
ce nom la composition de l'Iliade et de TOdys-
séc. Partant des aveux faits par Yilloison, il ne
craignit pas de le représenter comme ayant posé
la base de ce système hardi. Les personnes , eu
petit nombre , qui ont connu notre savant com-
patriote se rappellent avec quel chagrin et
quelle indignation il repoussait une assertion de
ce genre. Admirateur enthousiaste d'Homère , il
frémissait en pensant qu'on avait pu le soupçon-
ner de nier l'existence de ce poète. H rejetait ,
avec toute la force d'une conviction profonde,
une hypothèse hardie, qui dans ces poèmes si
réguliers, si magnifiques, ne voyait que des mor-
(I) Uo bellénitte fort t.ablle. fea M. Bast. arait pris la
peine de collatioancr d'un boat à l'autre l'ourrage tor
le manuscrit ortffloal, qol ae troaralt monorotanément à
Paris. Pal eu JadU occasion de voir entre ses mains ce
travail, exécute avec une eiaclitode vraiment scrupa-
leusc. Depuis. M. Imman. Becker a pabUé de nouveau le
S4M)llaste de Vcnlsr. Malheureusement, comme II l'at-
teste lui même, il crut pouvoir se dispenser de relire une
seconde fuis le plus beau et le plu» Important des deux
manuscrits qui avalent été la source de cette publica*
UOD.
I!
DAMSSK
12
c.:Jii\ sir|>arés, écrits |iar diiïérentâ poëU» et
n'iin!:'. ('iisuit(> pimr former un tout complet et
lioino^èno.
CVptMidaDt, la rcTulution de 1789 éclata. Vil-
lois.wi, qui tenait extrêmement à son litre et à
scsliabitndcs de {çentilliomme, accueillit avec une
vive répugnance la manifestation et les dévelop-
pcincnts de cette ip'audc commotion populaire. Et
ici Je puis citer en témoignage les souvenin do
mou lias Age : Villoison venait régulièrement
souper clicz mon père , au moins deux fois chaque
somaine. Dans ces pcNtes et intimes réunions, il
rencontrait d'ordinaire des personnes honnêtes
et pleines de candeur qui , séduites par les pro-
testations des chefs de la révolution, ne voyaient
dans ce mouvement que la réforme des alxis
et Taurorc d'un temps meilleur. VUloison,
iiK'ttint à profit son extrême facilité d'élocu-
tiou, sa logique forte et pressante, sa pro-
fonile connaissance de l'histoire, s'attachait à
détromper ses amis et à les édairer sur des
projets et des intrigues des hommes qui com-
promettaient les destinées de U France. Quoique
je fusse à cette époque un enfont , je me rap-
pelle parfaitement «{nel ettnA j'éprouvais lorsque
j'entendais Vltloison, avec une voix forte et un
accent presque prophétique , annoncer d'avance
les maux mcalculables qui devaient suivant lui
être la suite de cette dangereuse commotion,
et qui, il but le dire, se réalisèrent presque
tous.
On |ieut Mea croini que par snite de cette
antil»aUiie que Villoison témoignait contre la ré v(»-
lution, il se montra peu empressé de recherclirr
les lionneurs , les emplois qu'elle décernait, et
que tant d'autres briguaiont avec la pl»« vivo
ardeur. D'ailleurs, la franchiïie éner^qne avec
laquelle il exprimait rt soutenait ^>a iiléi's d'o[)-
|H).sition aurait pu, dans n*s teinp^ désastreux,
lui cnvr ilts daui^ers n*i'l^. Il M*n»nffnna donc
dans la société de s<'s nond>ri'Ux amis , la |X)ur-
fiuite <le .ses travaux d'érudition et l'accroisse-
ment de sa riehe bibliutlièt|ue.
Villoison , comme le savent les personne^ ,
en iM^tit nomt>re , qui l'ont connu, n'avait, ni
sur sa personne, ni dans son logement, ni
dans son ameuttlement, rien qui trahit des
goûts de luxe. Logé d'abord dans une rue
étroite, celle des Grands- Degrés ^ il était venu
cusuite habiter la rue de Bièvre, dans le voisi-
nage de la place Maubert. La maison où il demeu-
rait, et dans laquelle il mourut , n'offrait aucune
ap()arence, et avait en général pour locataires
des bomines luinnêtes , a{)j)artenant à la classa'
du iieupla. L'afiparteinent iMrcu(iii par lui était
vaste, mais l:»ut y re!>pirait la plus extn^me siin-
plicitil. La bibliotiu'que eu formait le >eul orne-
ment. Villoison 4%ait eu toute sa ^ie un K»)ût
|iaNSionn«^ {Nnir les livri'>. Il aimait a dire que
quand il M'joumail deux iH'ure^ ddn< une >iile,
une heure au moins était employée par lui a
vi.^iter les N)utiquc» de> libraire», le*» etaU;:es
des bouquinistes. .Se trouvant par IVtat de sa for-
tune , et par suite de ses habitudes d'économie, à
portée de satisfaire son noble goût, il recueillait
de tous cAtés, avec une anieur infatigable,
tous les ouvrages que réclamait la variéti^ do ses
connaissana^s, et où il pouvait trouver des ren-
seignements utiles. Sa bibliothèque , une des
meilleures et des plus nombreuses qu'ait pos-
sé<Iées un homme de lettres, offrait , avec une
richesse at)ondante, des tréM>rs précieux sur
la théologie savante, la philologie grecque et
latine, les littératures française et italienne, les
voyages, l'histoire, les antiquités, l'histoire
littéraire. On y trouvait de très-beaux exem-
plaires, achetés aux ventes Soubise, La Val-
lière et autres. Quant aux livres qu'il avait
acquis en feuilles, il ne songeait |)as à leur pro-
curer le luxe de la reliure : il les faisait revêtir
d'un cartonnage solide, couvert d'un papier gris;
le dos portait le titre, écrit à la main, et sur la
première page on lisait : Ex libris D'Ànsse de
Villoison, D'ordinaire, en tête, on trouvait une
note, plus ou moins étendue, rédigée par le sa-
vant possesseur, et qui donnait des détails ins-
tnictift sur le livre cX l'auteur. La littéj^tnri
ancienne formait , comme on peut crohre, la baie
de cette l)elle collection (1).
La figure de Villoison présentait un caiactère
remarquable, auquel il attadiait beaucoup de
prix : c'était une resMMnblance frappante avec
œllo de Louis XVI. Quand il traversait la plan
Maubert, le.s feniines du marché le regardaient
avec attendrissement, et se disaient l'une à l'au-
tre : n Tiens , voila notre bon roi qui passe. »
C'epen<lant, la révolution marchait à grands
pas , et bientôt le règne odieux de la terreur
envahit la Franci*. Notre savant, profondément
afllige des maux et des excès qu'il avait trop
prévus, ne trouva sa sûreté qu'en se réfugiant
plus que jamais dans l'obscurité delà vied'homine
de lettres.
Dans sa jeunesM^ il avait été intimement lié
avec Hérault de Séchelle. Une égale passioo
|H)ur la littérature grecque avait donné naissance
a e-es relations, qui s'étaient prolongées sans
interruption jusqu'à ce que de longs voyages
entraînèrent un des deux amis sur des plages
lointaines. Au moment de la révolution, si
(1) Qa'niirattdit Villolton *'\\ avait vécu dr noire trup».
■'il a «ait vu k« bonnn rt in4|niii<iafa édiUuoa de* ap»
tean urrts et latlM, auifuelin il alUalult tant d*!*-
porUure, tomber* dans un drcri prexjur alHuiii, w vra>
drr a drt prli bfn an dr«tnii« di* kur «akur ri'rlle;
tandis ipie 1rs ainatrurt dr|irn*enl drt Miiniiifs Cata-
Irusrtpoiir sp |-n>enrer de< paiiiphkH, de« rareUra,dM
utirrâ. rt utr«« pi^irr^ qui n uni onjioatreoirnt d'autre
njrritr qar Ir-ir rarrle. i-t qui rn senrral m- M>nt di»-
vrnur« r.irf <» qur ••i>iir avn.r rti* ju«tf>inrnt r«*p'iu«er» à
l'fffqiie dr i nr pnMiratlon! l'n jMir, VilInHun n-cul rn
prc*<-iil. df 1.1 fikrt ilii iiiiiii*lrr dr ia maivm liii rni. uM
r»r.ipiT-i- t.-ii«ri'- «;»■» du «■•liifnr» in-f.-J. du (' 'i-*\ -fpM
dr |j Hibliiillirqi.^ roiili-. il |r|.<in>lit qur, i. aprc'» M«
n*»gf litimrn nrla'. I" mi nr tlonnail pa% un livrr bro-
rt--. i.'.iit* fut tri>ntr iii«tc; r»r pru dr |t inp« aprct
Vi;ioi<i.n r>'Çiit un maj^ntAque rieiupUirr rein* ro vçai^
au\ arm m i!u roi
DANSSE
14
ittetanw, Hénoltde
iàé pnri IH jMolteet en
,af«c fnugéntioala
ée ces Mroces dé-
■iHilrat, tootai lat taMt de li bonne
m fmUtaâaHimftk'yL boodie pour
As loa de fois pMi de dowenry
"MUctaM da 1«MB. dei laaxiiBei
de lA pto ydenet weBM. CNi pente
«fnttpaHft «M, ronpotont
n imBmà «ni* Un jour, tu
de In tenreor, i moatail le per-
tompi'a renoiMrtra
de gnelginii
dn In rémMon. Il ^npproeiMi du
el loi dit s « n peiatt «pie
SM reoonnitt pna? » àh,
qoi ||oorraitTOQsre>
. Qâamtvm awteTi» 9à Uio! Héraolt ne
MfHptr -^♦'Tiriridédaigpiwn^elcon*
WʧÊÊm^ Mrate. Qoeiqnet moU
e,Um^mnmirwmtmU triiU fakOre
k lifi^rikv piUWI fli Bénéril m fou-
ifeam. E dln porter mlête m Té-
loildo li Oouvenlion nftatexpolié de
^ ttitiOioepttQS» VlPoiaûn Alt
liirk^-^^'',etnllt dMicber on utile
lui lÂ, oomne on tait, te
Hb^.-^,aj reroarqpable, eompo-
« dm celle r|e Prootteau , et qui reo-
I autre* ir^ lors littéraires , let livret
^Sâri fi Aïlnm de Valoit, oouverU de notes
^ 4n tt ^ u T T wtet frëret. Viiloisoo prit
I et r iotbèque, qai 'était alors
'.ite, et U te dit à lui-
I pif* t |e •*•• «osMto point d'antre.
» lui irait remis la clef de Téta-
tfé à ft«^ toins. Chaque matin , de
T1ln}f*>T] eotraK dans les salles
i ^ Jn Mbilotîi^^e , 8*y Installait comme
iQÎ , rt y restait sans interrup-
^ li ohH ek>M. Cettdantœt asile to-
^ m OWBt, «««M «MI «itnrft« dt te* Blé-
^^m %»t ^MTïluCe MlaffC, que je oe doit pat
mm^m. 41 i^ rr« cmlt , Tltlolson darant
'>4Ai 9r«v^«^ 4evuil m on«lcr noiriet.
«'^^ ^ p^ iftrt. iDtcnvfi MIT ee qui
»i« M* . Il rr»OMHt ; • iyAai«e de Viiiui-
_^i^^ tmi tt o^Mrrvcr que la France révo-
ptm ««s «Mm fartlde tf«/ qa'en
«Il f.ri«t dr vlUe*, mats de« romma-
ji Inscrivit aor le paiaeport :
p* «nie-rMMii». Cnt le cas de
I # «vf>«. f i-^rn frorofo Certes, cette
_ _ ff^f^ (a aloplollé de pliMleora dea
1^ te irrrr^^ bjU re qui nir fait douter
~ ^'-0^, «>«t ^me ▼llloiaon, qai te plal-
j «irelarcs plaHanlc« dans Irtquellra
i «^«^ B*ca « JaoMU tflt an mot, ni à
littire qu'il lut d'un bont à Taotre one foule te
liTret philosophiques , ascétiques , théologiques,
monumeutt du moyen Age, qui jutqu*aJors avaient
Mappé à tee recherches. Je puit citer en ce
fenre, d*aprèt ton propre témoignage la collection
complète des nombreux oororoentateurs gract
d*Arittote. C'est là également qu'il recueillit liis
notes tavantes déposées par Henri ^ Adrien de
Taloia sor lêt marges de lenra livres. 1| en fonna
on gros folnme hi-4% que la veille de sa mort 11
oflHt en présent à ton ami M. Dureaude laMalle^
êqioord'hui membre de l'Académie des Inscrip-
tions et Belles-Lettres. Pour apprécier le courage
que d^ya YOlolson dans set explorations,
il Ant se rappeler quil passa dans te bibliothè-
que d'Orléans les journées de l'hiver terribla
de 1794-1795, le plus rigoureux de tous ceux
doQt la France a gardé la mémoire (i).
Le régime san^t de la terreur ayant fUt
place à des Jours un peu i^us calmes, Villoiton
rethit habiter Paris , et reprendre le cours do
set doctet travaux. Mait les chosee étaient
bien changées autour de lui. Les aeadén^
«valent été balayées par le torrent réTohitloih
nafaw. Parmi les amis, les confrères de Villolson,
les uns avaient péri sur l'échaCiud, d'autres
étaient morts naturellement, d'autares sa trou-
vaient dispersés. Sa fortune personndie, par
suite de la «déprédation des assipats et dea
pertes de tout genres, avait éprouvé une très-
forte dindnution. D'ailleurs, par l'elTet du ma-
riage d'inclination qu*avait contracta son aïeul,
il avait des parents, que l'on a vus paraître à la
vente de ses lirres, etqiii, très-lionnêtes à coup
sûr, appartenaient à une classe inférieure de la so-
ciété, et auxquels probablement il offrait avec
délicatesse Tes secours que réclamait leur po<
sition. Ivspérant se procurer un supplément de
revenu , il ouvrit un cours de grec, qu'il proposa
par souscription. Mais , dans ces temps désas-
treux , la littérature ancienne était torabéo dans
un oubli presque absolu ; et un bien petit nombre
de personnes ré|K>ndit à l'appel du noble savant.
Je puis citer les noms des élèves qui comi:o-
satentle modeste auditoire du premier helléniste
de l'EiiPope : c'étaient Codrika, MM. Soguicr
de Saint- Brisson, Hase, Jules David , Lcpoge ,
Casimir Rostan, l'auteur de cet article, et deux
Danois , MM. Thorlacius et Muller. Villoison
expliquait les odes do Piadare. Chacune de ses
leçons était écrite; ce qui n'empêchait pas le
docte professeur devjoindre de vive voix à son
explication des développements toi^jours instruc-
tifs. Il est impossible do se figurer un cours plus
(I) Probablement ce i,'fnre d'existence anqurl it'rtatl
voué VUloi.ton contribua à loi sauver la vie. Lm Jncobiox
de la vlU«', en vojant un homme s rnlvrrcr volonuirnnent
dans len Kalles poudreuses d'une bilillothèque, conçurent
pour lui un sentiment il'- pitit* dédal^'neu^v . et supposè-
rent qu'un pareil réfriuie de vie deruitiilt ou un in!t«*n^
ou un être trop coiuplcttMnent lnep:e pour prendre une
part tant hoU peu aetive aux .«ubimies cnnceplions de la
France révolatlonuaire.
15
DANSSfc
16
savant; mais, il faut le dire, il Tétait peut-être
un peu trop. Bien des remarques , qui dans un
commentaire critique auraient été parfaitement à
leur place, offraient souvent uiie sarabondanu*
de détails étrangers à l'intelligence du texte. Kt
il faut avouer que Tinterprétation avanr^iit sou-
vent avec trop de lenteur (1).
Le gouvernement créa ensuite pour lui une
diaire provisoire de greiî mo<lenic près l'École
des Langues orientales vivantes. Dans cette
chaire, Villoison, non content d'expliquer les
ouvra<;es écrits en grec moderne, et surtout la
traduction des Mille et une ynits, donnait a
ses auditeurs «les Icrous de paléo'.;rapliie j;re(M|ue.
On sait en effet jus(|u*a quel point il avait appro-
fondi c«îttp brandie i'ssi»nlielle di* la st-it'nce :
a\iiit, 'hv.ï> !e cours de ses recliercli»*s, lu et
examiné a\ecuneatL'ulion scrujmleuse une foule
de manuscrits grecs , il avait nidigé sur cette
matière un traite beaucoup plus complet que
celui de Dom de Montfaucoti. Cet ouvrage, fruit
des reclierclies de toute sa vie, et qu'il reganlait
comme devant être un de ses plus beaux litres
de gloire littéraire , fonnait un volume in-folio,
qui était placé dans sa bibliothèque à câté de
û Palœogfaphia du savant bénédictin. Durant
la maladie de Villoison cet ouvrage prédeux a
disparu de sa bibliotlièque , et on ignore dans
quelles mains il se trouve actudiement.
Tnc place à l'Institut étant vacante, |>ar la
mort de Sélis ( 1»02 ) , Villoison se mit sur les
rangs, et fut nommé. Comme l'astronome Jé-
rôme de Lalande avait , dans cette occasion , dé-
ployé un grand zèle pour appuyer la candida-
ture du savant philologue, cette circonstauce
pro<1uisit entre ces deux hommes célèbres des
rdatiôns assez intimes. Villoisi>u, voulant cé-
lébrer à sa manière la fête de Lalande, lui
adressa une pièce de vers latins, dans laquelle on
remarque la traduction d'une strophe célèbre de
Lefranc de Pompignan :
5il>aca4qQondaiB »A ripas, gnis iurriia «uieiii
Isnlvoioum incrrpiUtiv. mer adlaribat loaai.
liifciU rjiai. atque liopar «'on.T'-s^a. c-ntjt*
Geiiteiu dispti leiu prnittit peiiitUM|ue jat-rnlmi.
riirtbuK. larthaust;! fuodebJt flottiinj lurh.
Ob^corjffi Uta^Uanv flamtiiJt nllriclbus grain.
Viiloiëon était enfin arrivé a la réalisation de
ses v(ni\ les plus cliers : le gouvernement
im|)érial, cé<bnt aui sollicitations du savant
philologue, venait de transférer sa diaire au
Colk>ge de France, sous le titre de Chaire de
langue grecque ancienne et moderne. Dansse,
désormais tranquille sur son avenir, allait in-
terpréter Homère et les autres poètes de l'an-
(1) l'a de n(K plut «avanla helienUlcs, M Bui««>oade,
dam «a .Vofiee sur V. de yUlniton . dit a crttr nr-
raUoD : « Ce coon nr dara pa«, |e croit, pla« de quel-
q«e« iiMfl«. Le petit mmbre de penonnet qui ataieot
toiuertt s'éloigna tn^ostblraient. et bientôt il ne re^la
pio4 rc^rMinne. «SI ma mémoire a** me Inim^n- |>as le
flitt n est pas présente d une manière pirfjiiement
exacte. Ijes auditeurs de \illiil«in r.r l'ab.indunnèrent
pas; Bals lui-mém^. «nvaiit «t.n rii;ir^ •»% |>rii ^ul«l, »c
iWra au decounseiif ni. • l ^ii«;irn<i : ^rs leçoti^.
tiquité. grec({ue dans cet illustre sanctuaire des
lettres, qui doit sa fondation â François 1^.
Désormais l'infatigable auteur allait songer à la
rédaction du grand ouvrage <|ui depuis tant d'an-
nées était la principale et presque la Aeu\e oc«
cufiation de ses doctes veilles. Tous les maté-
riaux, étaient prêts et classés dans un ordre
méthodique. Quinze énonnes volumes in-4%
d*une écriture extrêmement serrée, offraient
sur chaque ville de la Grèce , sur diaque point
de l'histoire hellénique , tout ce que l'antiquité,
le moyen âge, les temps modernes avaient po
présenter à ses itnmenses redierdies. Je me
souviens avec quelle complaisance il aimait à
montrer à ses amis ce trésor inapprédable de
renseignements si nombreux , si variés. U me
disait quelquefois : « J'aimerais mieux perdre ma
biMiothèque tout entière que cette collection d'ex-
traits; rar il n'existe dans mes livres aucun lait
tant soit peu intéressant qui ne se trouve re*
produit dans ce recudl. >• Il trouvait souvent m
secours prédeux dans son fidèle domestique, le
bon Joseph , (|ui l'avait aocxMupagné dans toai
ses voyages , et qui pariait avec une extrême '
Itcilité le grec moderne. Si Villoison hésitait s«r
la signification d'un mot, sur un usage populaire,
il sonnait Joseph, et lui demandait son avis;
et la mémoire de ce brave homme ne se troovail
presque jamais en défaut
Villoison n'était encore que dans sa dnqiuMto-
dnquième année. l>oué d'ime force d*uàciilet
d'iuie santé robuste , n'ayant jamais connu anciiB
genre de maladie, il semblait avoir devant lui m
long avenir, et |K)uvoir se livrer sans ioqaiélade
à la fierfection du phis vaste monument litténim
que l'érudition eùi élevé k la Grèce ; mais la Pro-
videnc4* en avait ordonné autrement.
Villoi.son était venu prendre possessioQ de la
diaire du Collège de France. 11* se trouvait en-
touré d'un petit nomkire d'élèves, mais toua <
bien déddés à suivre ses leçons avec une imper-
turbable fKlélité 1). 11 avait choisi pour si^el .
de bes explications le Promethce d'F^îdiyle, et, ■
il faut le dire , .<u)n enseignement avait beauouup ;
gagné. Sans cesser d'être un maître profond , B .
avait su écarter de ses interprétations cette son» .
bondance «l'éruditiou, ces longues digresMoas qni .
jadis faisaient perdre un peu trop de vue le texle>
<ie l'auteur. Désormais les personnes même iae-^
truit<'< médiocrement en grec auraient pu au!
ce cours et en n^cueillir un véritable fnût ; n
à pdne avait-il donné qudques leçons, que,
tant du Collège de France, il se trouva
d'une forte jaunisse (2). Ses élèves, qui le
1. On compUlt dans ces ranft MM. Scffuler, nsie.i
Prunelle, bureau de la Malle, et l'aoteur de cet arttds.-^
(t. \ i;oàsnn avait été atteint précédemment d'une aètii ^''
srarlJitiii-, maladie qal, fréquente chef les enCanU, M^
présente ordinairement aucun danger. Il aoraH tft iii.
tenir rluodement, et suivre le régime qoc récbaitf ^
retir lndi^p"sit=on. Malheureusement U n'en ai lia'
p|i-:n d- •cinflanri* danHl.i furce di> son lemperameal,!^
ne I IianK«-a r.en a srs hjbitudrs ordinaires, et panrt
une partie de son temps dans sa salle I manger, «spoa «
'«!
ha hn , rciii^iigêrent à ne |>1uâ sortir, et
tn Iflotft le» précautions que réclamait
k 4^ pmiuîrent de se relayer auprès de
n .'-s «oir^ , tie niAnièri^ à w quMl fût le
pouibli- abaarlDnné à une triste solitude.
4 «l^ ce» attentions, en dépit des secours
jhiertnt , le mal tît des progrès rapi<les.
e coo«titutioQ ^e minait à vue d'œil ; et
«T'jMo deii\ inois de maladie, il expira,
mi i^.*j, san<^ prvisque avoir été alité. Les
ititi W reli;;ion dont il était pénétré le
«nt -Un^ SA «lemière maladie, et il vit
ùrr la mort avec le calme de Tliomme do
a rY>iziiatiiiD du véritable chrétien.
K*ua «tait un bumme d*un savoir prodigieux .
r. <«i ^aste, des littératures et des monu-
or l'aatiquité était loin d'avoir absorbé
rntiçatJOBfi. U connaissait à fond l'his-
lei mOitutîoos des différents peuples,
I «C modemes. 11 pouvait parler, et parler
■ment, sur une foule d'obi^ divers.
le ■emoire loi fournissait k point nommé,
fidélité imperturbable, tout ce qui
dr la matière qu'il voulait traiter.
naae quantité d'anecdotes, de tons
repaïklait dans sa conversation une
dflÉDr de charme. On le Toyait continuel-
i aucun effort, d'une discus-
sur un point abstrait d'anti-
iophie , de littérature, k un entre-
« quelquefois tout à fait frivole.
krai pas que dans sa conversation ,
44f4 ouvrables , il ne savait pas s*as-
rra uu '^rifr r^ijuH^T, raéthoditjuc. Dominé
naoïkiti**! vivt> et par un esprit brillant,
Hfl î^3l'MT)**nt rntralnfT d.in<^ de lont^ucs
vtt«, qui. toutîn^trurtives <|uVI|ps étaient,
io f^u trop df Tobjot de. la <lis<ii>%-
ïïm rc^it* Ui«^i«>nt souvent à désiriT sous
rt'fcrH'-jnnr*rilii "ityii*. Maniant fort hi«-n
■nf . il «r ('iciisait qurlquffois à lancer un
9^ o>ntrt* des pfTftonnes dont il croyait
■ me pU'.XÈdr*' : inaisceN parolivs, plus î^aics
B'nai^:it jamais inspirées par un s<mi-
banc^. Lui-m^roe s'empressait de
m^ a ceu\ iioil avait pu blesser par un
ita ^tfi«ti«|ue; et en général il ne se
if«r personne. Quant à ses amis, il
H con-itamment une vive aiïertion ;
■ iM «"mbarrassait quelquefois, en les
louans*^ , toujours sincères , mais j
pav t.*uj*)ur> exemptes d'un peu I
n *'iirt«*n**sait vivement aux jeunes :
E Qiilincnaient par des connaissances
pnr leur ardfur (xMir l'étude. Il a[>-
I leurs «succès. »*t m» manquait pas
toQ., I,.6 <^'rvicf*s qui i1<i|>endaient
le« Muvr,i,ît-s dont j'ai |wrlé,
I , H •lifTi^rentp» ojMxjucs, plu- i
t.: r-
, r -i'-
. ; fst pr :»
nlili: qu'une
•Tii-ir. cl la
ce 7.:
.-U-
*
DAINSSË — DAJNTAI 18
sieurs mémoires insérés dans différents recutnls,
et surtout dans le Mayastn encyclopédique.
On peut en voir rindication dans la yotice de
Chardon de La Rochette et dans celle de M. Bois-
sonade. Un des morceaux les plus intéressants
qu'il ait donnés est sans contredit son Mémoire
sur la Troade, publié à la suite du Voyage de
l'abbé Lechevalier. Depuis la mort de Villoison,
Malte-Brun a fait imprimer dans les Annales des
Voyages des observations sur les Grecs moder-
nes extraites des papiers du savant helléniste.
Etienne Qdàtremère.
Ifocumenti pmrticuliers.
* DANT ( Jean), littérateur français, né à Cas-
tres, en 1565, mort dans la même ville, le 14
mars 1661. Il fit partie de l'Académie fondée
dans sa patrie, et nombre de pièces devers grecs,
latins et français, composées par ses collègues,
attestèrent les regrets que causa sa mort. Du-
rant sa longue carrière, Dant composa de nom-
breux ouvrages, dont une partie resta manus-
crite; il traduisit en vers français la Philis de
Scyre^ du comte Bonnarelli. Mais le seul de ses
écrits qui ait conservé quelque intérêt aux yeux des
bibliophiles a pour titre : Le Chauve, ou le mé-
pris des cheveux, tiré de l'oraison grecque
de Synésius; Paris, 1631, ln-4*' : le but de cet
ouvrage, assez singulier, est de consoler les per-
sonnes qui ont perdu leur chevelure, en leur
montrant que le mal n'est pas grand : d'après
Dant , les cheveux sont « la plus abjecte et la
plus vile des choses, un honteux excrément;
1 élc'phant est la merveille des bétes, parc^ qu'elle
n'a iK)int de poils ». G. Bruset.
V.iyral. Biographie et chroniqurs castraisrs ; inu,
t. Il, p. 80. - Bulletin du Bibliophile; l'ari.i, 1RS«, p. u
DANT AL ( Pierre), gramm^ûrien français, né
à La Soudière ( Haiite-Loire), le 18 noverohre
1781, mort à Lyon, le 13 octobre 1820. Il était
instituteur à Lyon, On a de lui : Ahrccjd de
V Histoire d' Egypte; Lyon, 1800, in- 12;
Cours de Thèmes rédVjés d'après le rudiment
de Lhomond; Genève et Paris, 1809, 2 vol.
in- 12; r(^imprim(^s avec quehpies additions
à V usage des écoles publiques et parti-
culières de septième à quatrième clnssr;
Paris , 4^ édition , 182'#, 2 vol. in 12; — Les
mêmes, avec les corrigée en regard, français-
latin, à Vusaqe des maîtres; ibid.; — Nou-
veau Cours de Thèmes, pour les cinquième et
quatrième, rédigés diaprés les rudiments
adoptés et recommandés- par l'Université
impériale avec 1rs mots latins en regard à
Végard des commençants ;ParU, I80<), inl2;
3« édit., soigneusement revue et corrig<^e ; Paris,
1823, in-!2; avec les corrigés en regard, pour
les maîtres; ibid.; — Calendrirr perpétuel
et historique, fondé sur les principes des
plus cétèhres astronomes, Copernic , Galilée,
CUvius, Cassini, yeirton. Lu Itire, Lalan-
de, etc.; Paris, IHlo, in-H% ave<', pi.; — Hudi-
inent théorique et pratique de la Langue La^
19 DANTAL
tinc, calqué sur Uumond, etc.; Paris, 1810,
iii.l2 ; 3c édition, Paris, 1823, ia-12 ; — A*(m-
ceau C&urs de Thétnes, pour les quatrième et
troisième ; Lyon, 18 11, in- 13 ; — Epitome Bis-
tortx Francorum, ad jisum tironum lingue
latinx; Lyon, 1813, in-U; et avec les corrigés
en regard , à l'usage des maîtres ; ibid. ; — Le
Petit Levarnen des professeurs de basses
classes, ou traduction des thèmes du rudi-
ment théorique et pratique^ latin et français ;
3« édit, Lyon et Paris, 1813, in-12 ; les mêmes,
avfc les corrigés ; ibid. ; — Petit Cours de
Thèmes adaptés aux règles du rudiment de
Lhomond, à l'usage des huitième, septième
et sixième classes, suivi d'un dictionnaire
français-latin, 2« édit.; Paris, 1834, in-13;
avec les corrigés; ibid. ; — Nouveau Cours de
Thèmes sur ^histoire de France, depuis Vo-
rigine des Francs jusqu'à la fin du règne de
Louis XV, à l'usage des sixième et cinquième
classes ; suivi d'un dictionnaire français-latin
par Masselin; Paris, 1834, iu-13; avec les cor-
rigés; ibid.; ^ Choix de jolies Fables, traits
d'histoire , bons mots et anecdotes en latin
élémentaire ; — Nouveau Cours de Versions à
Ctuage des élèves de sixième et de cinquième;
Paris, 1837, in-13;
<|tterar<1. An frmneê iUt.
^DANTAM aîné (Antoine-Laurent), statuaire
français, né à Saint-Cloud, le 8 décembre 1798.
n Alt d*abord élèf c de son père, modeste sculp-
teur en bois, puis du célèbre BtMÎo. Sa première
statue, Télémaque , fut exécutée (en plâtre) en
1819. 11 fit ensuite L'Asie, figure allégorique,
remporta le second prix de sculpture en 1826, et
le premier en 1838. Envoyé comme pensionnaire
à Rome, Dantan aîné s'y fit remarquer par la
pureté des formes t^ la beauté savante du mo-
delé. 11 revint d'Italie en 1833, et exposa en
183.S : Vn jeune Baigneur jouant avec son
chien ( statue en marbre ) ; — en 1836 : un bas-
relief en plâtre représentant V Ivresse de Silène,
et le Buste de .lf'<« de La Boche; — \ja 1838 :
Vne jeune Fille jouant du tambourin {statue
embronie). Depuis il a exécuté \eÈ Statues du
maréchal de Villars et de Louis-Joseph de
Bourbon, ainsi que les Bustes de*Louis de
France, dauphin, et de Marie- Josèphe de
Basée, dauphine de France, pour la Musée de
VenaiUes; — la Statue de Juvtnal des Ursins,
qui le voH k VhdUk de ville de Paris ; celle de
Dn^neffiie, inaugurée à Dieppe en 1844; —
BalmtH^hristophe, alatueea pierre : à l'église de
La Viliette ( 1846) ; — le Buste du baron Mou-
Hier, pair de France :êu palais du Luxembourg
(1846); — Malherbe, statue pour la ville de
Caen (1^47) : — Le Buste de J.-J. Grandi ille
salon de 1848; — Jutuj-HahadoorSêng, am-
hassadeurda rajah de \epaul, IhisIc ; silon «le
18â() ; — fws nrjwudex ; itji<l. ; — Ednvmd /)n-
puiM ;i!»i.| ;— .V»' de .ï/irA"/ ; iliid. Losowvnii-*'-»
de M. Danton Mné sont aussi remarquables par
— dantau
l'aspect que par le détail d'exécutio
lent un artiste fidèle au\ f ra.litions
écoles. Alfred dk
DœumenU pariiculiert.
; DANTAN jeune {Jean- Pierre)
français, frère du précédent, né à Pai
cembre 1800. II reçut les premiers
la sculpture dans Tatclier de son pè
en jouant qu'il sentit naître et se dé\
penchant à la caricature et à la r
plastique des objets. Comme son fr^
jeune suivit les leçons de Bosio ; api
études à rAcadémic de Pans, il pa
talie, et s'appliqua surtout à l'étude
Il revint en France en 1830, et les pr
tes qu'on remarqua de lui furent ce
Pie Vf II et celui de Boieldieu, qui
1831, mérita à son auteur une méd
seconde classe. Dès cette époque I
mença à cultiver sa disposition à sai
cules d'une physitmomic et à moule
fections et les liabitudes des ligures
qui devait le rendre créateur d'un ge
sans rivaux. Les premières charges (]
ne furent pour lui qu'une sorte de •
de ses travaux plus siérieux. Ses amis
de Paris, Carie et Horace Vcrnci
Ducornel, Cicéri, etc., exercèrent 1
sa verve naissante. Leurs figurines
génieusement grotesques eurent ui
succès dans le monde artistique. 1
davantage, et reproduisit sousde< m
lesques toutes les illustrations cunt«
Bientât la vogue s'empara du nom
et la palme de la sculpture iMuffonn
cernée. Victor Hugo, Alexandre D
vert, Chaudesaigues, du Soinmera
et bien d'autres littérateurs et criti
leurs images prendre ran^; dans le n
tanesque, La musique fonniit aussi
tés : on vit successivement licrion
une comique satisfaction son babit tVa
tout chamarré de notes musicales ;
s'abanilonnant à toute l'expansibilité
Paganini concentrant toutes les faci
àme dans un acconl inspiré par i
puissante et la conviction que Ij i
flexitNlité de ses doigts ne lui feia |
Castil'Blaze sur lu épaules de /;os
statuette rappoUe remix>npoint du t
tous les autres à la suite ; Caraff
IlabcHCch, Monpou; ^\% Martin ^
Santini, Tamburini, Rubini, Ivanq
Levasscur, Dabadie ;les trois têtes
Lemonnur et Thenard, surmonUr
uetti* ; une. série d'artistes aimés du
prtMluits dan^ les i^>les où ils exrci;
leurs rt'jles de pré<lilocl ion : A*^/rr. <l.»r
/*o»i//W,dans LeGannndel\:hs;() r
sou<; les ronh»ttis de yp^*" (;i'»o." «t
chrt ; Prc'irnrk L^tn^:{trr v\ .S", n
haillons fantastiques de Robert Va
DANTAll
r» Ànml^ Àekardt Umu-
\ WÊémtVinp^ dlngéiiieiix ré-
MMudai pertoiuMigH, Teoaiflot
piss épigrammalkinet, ply»
\ pi0 il'aroir élargi pour
I do rivtctiijouté uogrttlot
. U aUa cberaber de
là «m Utant
t ■OOTQlto ère,«t attfiipUt à U baik
lira* MdÊ9 éme$ dêCvmberUmd el
i tmtrd WêiliM9tm$ lard Grtifi
aor It i»e de laiiMi
I ée Claurlearde^ §u^
li; 4f CowM'Ii r«c«teiir pefraUre
Mwwrti ; Ctt»»etf , »ég>itédan> sa
Ml»i SMMe'MAMÀW, nageant
i^iivi tantf Scito, (ôrd Àllon]
■0lp «I Iftflnpaftdeirepréaentanta
1^4» In iiMenit de la/of Akm an*
fe«t à OMiitt c«taina triKs de ae-
■■iJÉnl attaMie ni laphnnenila
mv dn TaiUfTwd olfHt aortoat
. et de groteeqoe iropos»
mira que DanlMi : caUa
t comme onjortiaft flrep-
|L Irineedrndneeloimnianemma
r le cntalogee complet dea
m eérkaim de M. Dantan
i pooftant parmi les der»
B /MU* AT/» de Géu/ia Grlii»
Ldn MMinrA, laaUtoe de Boitl^
Ma à Ruora en 1838, lei bustes de
m KmU^U, exposé en 1844 ; — du
IMn SoH//fo/ .• saloo de 1 845 1 — du
ÉiCiifii it< ; ibid. ; ^ du docteur Jo»
■Inlle; ttiid. ; — du compositeur
pL, ^i* dn oompotitair Cherubini;
' de Lallemand ; ibid. ; — de
\ — de i}05« fhért, artiste dra-f
k Sam^oa, de la Comédie^
ix--^ et Fait fi; sakm de 1848 ; —
' L; ' ilu docteur Clôt- Jiey i
>*4n docteur fllandin; iUd.; —
■ ■ , dKisyptei ibidj -i^ do
Il UM ; — du docteur Blanche ;
litaricei ibid.; —de Cavan^
\ ÊÊta SomhÊur, habile peintre
|-> du compositear Musard ;
ur SJpoHimi , saloo de
Marjolin ; ibid.; — du
{f|| MifiiiM d« Turgot; salon
Alfred œ Lacub.
— J.-a. D^ltsirr, dans /^
B AUfvHIERI, rtfo-
à Florenci^, le S inai ncj,
al êluii daiij» !•: .ii^)«' des
llilll predin* une hriliaiite «les-
anile a Ra\ettn(\ ie i \ st^p-
il, année tuémuraule par uuti
— DANTE 33
édipae totale du solcil« suivant la cUronique d*uD
dea historiena de ]*époque, Jean^ Yilianl.. Poêle,
soMatt publid4e, philosoplie, bororoe d'État et
simple citoyen» fondateur d*un art et d'une langue,
tant^ rundaiiehetii dcM e(térépubiioaine,tantAt
proacHli priMIon mendiaotdana rexil, titéologlen
membre tartiaira d'un ordre religieox et ardenl
apéCrn d*imn tbéoHe ppUtiqne opppaée à la polao
sanee tamporaUc des papes, guelfe et gibelbi, con-
damné an Cmi par on tribunal révolntionnalfei
ponrauifi nomma Mréaiarqua par l'iminialtion et
plané aprèa sa mort Jusque dane le Vatican parmi
les docteurs de TÉgUseï H oorreapond à tout, el
réunit en lui ton* bit ««trimea , tous lea contras-
tée, fti Airtstota fut Vmwiopédiâ vivante de
rantiqnlté (I)» l'immortel Toscan , Jeté dans la pé-
riode orageam dont son opifenalité réfléchit lea
f^caa divarsea» par son existence militante auasi
bien qua par m écrits, offre la personniflcatlon
l« plntoompléto do moyen âga» Uaglerops deml-
perda pour noua à travera aea ténèbres, ressus-
cité dfÎNUa pan par deaiofeaUgirtioo» fer?entea
ou plolÂt porladouble force espaiMlYede lo forme
et de lldéo, il y apparaît comme le (lambeaaqnl
éclaica le paaaé et l'avenir.
D'aprte la trodltlon» on EHaeo, iaso d'une an-
cienne liMailla romaine, lea Frangipani, vint s'é-
tablir à Florence au neoTîèmeaièGte, quand Cbar-
lemagne, apièaavoir rebâti cette dté, détruite par
Totila,roidea(vottis, y appela des colons pour la
repeupler, L'on de aea descendante, né en lioo»
Cacdaguida, qui épousa Alighleni, de la maison
des Aligbieri Fontanade Ferrere(2), auivit l'em-
pereur Courad III danf sa désastreuse croisade,
fut armé chevalier de sa main , et périt sous le
sabre des Turcs, en U47. Ses enfants, lixésdans
sa ville natale, adoptèrent le nom maternel, sans
doute pour distinguer sa branche de celles de ses
deux frères. Le troisième Alighieri, jurisconsulte,
épousa en secondes noces Donna Bella, dont na-
quit notre poëte. Comme ses aïeux, quoique leur
maison eût un chevalier pour spuche, il avait
en)bra&sé le parti guelfe ou bourgeois, au milieu dej»
factions qui divisaient la république llorentine, et
il avait subi un premier exil, vers 1248. Dans la ba-
taille de Monte-Aperto, en U60, les gil»elins triom-
phèrent de nouveau, par le secours du rot Man-
fred, le valeureux bÂbird des Hohenstaufen. Ali-
ghieri était banni pour la seconde fois à l'heure où
Donna Kella mettait au jour un fils baptisé sous le
nom de Durante, changé depuis en celui de Dante,
par une abréviation familière. Guido Novello,
des comtes Guidi , seignenrs du Cascntin, gou-
vernait Florence comme podestat et lieutenant de
Manfred; des agitations menaçantes Toblig^ircnt
d'élire àsa place pour podestàtsdeu\ chevaliersde
Sainte- Marie, ai^^iartenant chacun à l'un des deux
(D \oyei dans cet ouvrage l'article Jriitotê , de
M. Ilorfcr.
j N»Mnm<*!i ausnl MdioieH, Âligi^rl, Maqhl^ri ou
.-tlanirri, ««ukvant ItostablUté commune alors des
de lamilio.
19 DANTAL
tine, calqué sur Uumond, etc.; Paris, 1810,
iii-n; 3« éditioD, Paris, 1823, ia-12 j — Aou-
ceau C&urs de T/iémes, pour les qualrième et
troisième ; Lyon, 1811, in- 12 ; — Spitome Bis-
toriœ Francorum^ ad luum tironum lingtue
latinx; Lyon, 1813, in-12i et avec les corrigés
en regard , à Tusage des maîtres ; tbid. ; — Le
Petit Levarnen des professeurs de basses
classes, ou traduction des thèmes du rudi-
ment théorique et pratique, latin et français ;
3« édit., Lyon et Paris, 1813, in-12 ; les mêmes,
avec les corrigés ; itràd. ; -— PetU Cours de
Thèmes adaptes aux règles du rudiment de
Lhomond, à l'usage des huitième, septième
et sixième classes, suivi d'un dictionnaire
français-latin, v édit.; Paris, 1824, in-l2;
avec les corrigés; ibid. ; — Nouveau Cours de
Thèmes sur l'histoire de France, depuis Vo-
rigine des Francs jusqu'à la fin du règne de
Louis XV, à l'usage des sixième et cinquième
cloues ;êuivi d'un dictionnaire français-latin
par Masselin; Paris, 1824, iu*l2; avec les cor-
rigés; ibid.; ^ Choix de jolies Fables, traits
d'histoire, bons mots et anecdotes en latin
élémentaire ; — Souvenu Cours de Versions à
f usage des élèves de sixième et de cinquième;
Paris, 1827, in-12;
Qoerartl. /«« k'rmncê iUt.
^DANTAxalné (Antoine-Laurent), etatuaire
français* né à Saiat-Cloud, le 8 décembre 1798.
n fut d'abord élève de son père, modeste sculp-
teur en bois, puis du célèbre Bosio. Sa première
statue, Telémnque , fut exécutée (en plâtre) en
1819. Il lit ensuite L'Asie, figure allégorique,
rem|Hirta le second prix de iculpture en 1826, et
le firemier en 1828. Envoyé comme |K*nsionnaire
à Uome, Uantan aîné s'y fit remaniuer par la
pureté des formi's et la beauté savante du mo-
delé. Il revint d'Italie en 1833, et exposa en
1835 ; Vn jeune Baigneur jouant avec son
chien ( statue en marbre ) ; — en 1836 : un bas-
relief en plâtre représentant V Ivresse de Silène,
et le Buste de .m^ de Ui Roche; — Kn 1838 :
Une jeune Fille jouant du tambourin {Biiine
en* bronze). Depuis il a exécuté \eii statues du
maréchal de Villars et de Louts-Jo.seph de
Bourbon , ainsi que les Bustes de Louis de
France, dauphin , et de Marie- Jasèphe de
Saase, dauphime de France, pour le Musée de
VenaiUes; — la Statue âe Juvénal des Ursins,
qaà le voH à rhôtei de ville de Paris ; celle de
Dttçuesne, inaugurée à Die(>pe en 1844; —
Sainte hrisiophe, statue ea pierre : à 1 église de
La Vmette ( 1846) ; — le Buste du baron Mnu-
nier, pair de France :êu palais du Luxembourg
(1846); — Malherbe, statue pour la ville de
Caen (lë47); — Le Buste de J,-J, GranflriUe
salon de I8i8; — Junfj-liuhadoor Sing, am-
basuadrurdit nijah de Mrpaul, bu&ti* ; s ilrn le
I830 ; — f}cs lUnniutes ; il ii\ ; — ty.nvnt />•/-
;«ii#« ; ilH'l ;— .1:»' .'V Mirf. 'l ; ihi.l . L»'.^ o;?vra:;»s
di! M. DnnUm ni né sont dus>i remarquables par
. dantau
rasfiect que par le détail d'exécution. Ils nvô
lent un artiste fidèle aux Ira litions <1es gran<le
écoles. Alfred de Lacaze.
Document* particuliers.
;da!ITA>' jeune (Jean- Pierre), se
français, frère du précédent, né à Paris, le 10 uv
coinbre 1800. 11 reçut U»s premiers principes
la sculpture dans Tatclier de son père, et ce lu
en jouant qu'il sentit naître et se développer so
penchant à la caricature et à la reprôdnctio
plastique di« objets. Comme son frère , Danta
jeune suivit les leçons de Ik)sio ; après quelque
études à l'Académie de Pans, il partit pc 1
taiie, et s'appliqua surtout à l'étude du pori
Il revint en France en 1830, et les piH>miers I
tes qu'on remarqua de lui furent celui du pup
Pie Vfli et celui de Boieldieu, qui, exposé
1831, mérita à son auteur une médaille d'or u
seconde classe. Dès cette époque Dantan cou
inença à c^iltiver sa disposition à saisir les rid
cules d'une physionomie et à mouler les imoei
fections et les liabitudes des ligures, disp*
qui devait le rendre créateur d'un genre uuu
sans rivaux. Les premières charges qu'il exécui
ne furent pour lui qu^une sorte de délassema
de ses travaux plus sîérieux. Ses amis de Rome
de Paris, Carie et Horace Vcrnet, Lépauu
Ducornet, Ciccri, etc., exercèrent les prem
sa verve naissante. Leurs figu > i iics
gcnieusement grotesques eurcm nom
succès dans le momie artistique. i>
davantage, et reproduisit sous de$ Miun
lesques toutes les illustrations couiciopo
Bientùt la vogue s'empara du nom de Diuium
et la palme de la sculpture bouffonne lui fut dé
cernée. Victor Hugo, Alexandre Dumas, Dt
vert, Chaudesaigues, du .Soinmerard, Ttomie
et bien d'autres littérateurs et critiques vit
leurs images prendre ranj; dans le musée à
tanesque, \a. musique founnt aussi ses céléi
tés : on vit successivement lierton étalant avi
une comique satisfaction son habit d'académki
tout chamarré de notes musicales ; Poncï
s*abandonnant à toute l'expansibilité de sa vwj
Paganini concentrant tontes les facultés de
âme dans un accord inspiré par une volt
puissante et U conviction que la mer^eil
flexitNlité de ses doigts ne lui fêta pas d
Castil-Blnze f^ur lu épaules de Rossiïni, (V
statuette rappelle l'embonpoint du maestruf
bHis les aulres à la suite ; Carqffa, Musm
llahmcil, Monpou; ^\% Martin, Lablac
Santtui, Tamburini, Rubini, Ivanoff, ÎS'ourt
Lfvasscnr, Dnbadie ;les trois tètes de Fer
Lemonnivr et T/ie/iarr/, surmontant une
ui'tt" ; une s<Mie d'artistes aimés du public ti
pnHluits ilaiH les lôle» où ils excellaient , <
leurs nMesde pré<îil»»<-llon : Ijg.er, »l;ms Ij'Uts^:
/^^•///W.danft l.eGamni nv /'.. /i.s; O Inj • t ! » r»
«-mis h*N roniettis d»» .V^** (Èi^*oit rt d«» .•/'"■ fm
ciift ; Frc'hrirk fyvi'ntrr ♦•t .S^''*e.t, fou* W
haillon<( fantastiques de Robert Vacairr et
DANTAll
épigramiiuitifiiies» ptyi
|MW fl'avoir éUirgî pour
do rira et lijoulé im ertlot
Il alla flberaber de
là «m tol«t
iMewtaliaèrc,MrttaigiitàUba»
I «lifm. Jju dmc» de CmmàerUm4 el
mm^: lartf WilimgUm» Imrd Grtyi
ii9*M»» «aia «or la a»e d« ItiMi
■>llgMrtii<i tfe Cfmirieanftf, iOk
■riiiv; O^ Co«imII» rocataur papalaira
KfMaaaiti ; CoàMI » ségUiédaBf 8a
Il*nai fBWMrfiiPlAyAW,imMnt
iBfBiari lofil Mlon, tord i/loa)
feMti; al laplapartdaa ryétfwtanU
|pK.ia la i^mal dala/ofMon «o-
à UMlaa certalna traKt da ta-
«ttaMraallaphnneaila
U^mm^ TaUe^roBd aHHt tortoat
Hpia iériaax at da grotatqaa iropoto
iMtiui : calta
CDOMM «B.poriitH firap-
ia aalouviaii ne nom
la catalogaa cowptet dat
ÉBipn al Utimim da M. Dwtan
■■i^BimM poartaat iianni les dar»
St0m^ 4a/a«a-/tar<, da Géu/ia Grill,
|b9,4a Mii<l«rA, laiUUie de Boïel^
WÊiréÊ à Rouen ea l83B,lei bustes Ue
■iirf* âkêmUkU, «xporié en 1M4 ; — du
iMlaele êot^f^id ; salon <le 1S45 1 -- du
^Ih Ciû^mêi ; ibid. ; — du docteur /o*
i^flnàfli/a; ÔiiJ.; — du compositeur
— do eornpotiteur Cherubini;
\ — de Lallemand ; ibid. ; — de
** de ilose Chéri, artiste dra-f
-^ lie Sanuon, de la Comédie-
; — de faitei; salon de liUS ; —
/ ihid.; — du docteur Clôt- Jiey ,-
«-4a docteur Blandin; iUd.; —
lll« paciia dïijçUi ibidi ^ do
I ttâO ; — du docteur Blanche ;
MÊntnee ; ibid. ; — de CaiMia*
i Mma Bonkêur, liabile peintre
; — do oompositear MukarU \
ilaur Spontini, salon de
Marjolm: ibid.; -r- du
|§ naaM|ul*^ de Turgot; salon
Alfred ofi Lacub.
~ J.-l. DH«Cre. dan* U
ro ALIftOIERI, I*(fo-
i à Florence, le 8 mai ncâ,
I aoi«^l etiii ilan» U ^v^fi des
lai 6t prcdire une hriilaiito des-
i csile a Raveom^ le U sep-
iiJIl« aniMM mémoralile par uue
— DANTE 22
édipee totala du soleil, suivant la cUronique d*un
des historiena de Tépoque, Jean^ Villani.. Poète,
soidatt pubUdste, philosoplie, boroine dl!4ât et
«implaoitoyea, fondateur d'un art etd*unc langue,
tantôt rundauahaTs doM oiblrépubiloaine,tantAt
prowrilt prwiioo maodiaotdans Texll, Uiéotoglan
membra tartiaira d'un ordre roligîaux et ardent
apâCra d*uiM tbéoHa polltiqna opppeéeà lapobk
saaea tamtioNUa des papas, guelfe et gibelbi, eon-
damné nv Uni par on tribunal révolutionnaire,
poarsiitfi aamraaliéréiiarqua par rinqnisition et
plaaé ai^ sa moK Jusque dana lé YaticaB parmi
les docteurs de l'ÉgUse, H oarraspond à tout, el
réunit en lui iOM las aYtrémas • tous les oontras-
tea. U AHstOta fot Vênc^lopédiâ tfivante da
l'antiqnité (I)» rimmortel Toscan , jeté dans la pé-
riode ongeoio dont son unifersalité réfléchit las
f^asi dlvaries^ par son axisteofia militante aussi
t4ani|uoparie«éorits, oRro U personnificatioa
l« pIntMmpléta do moyen âga» Umgterops demi-
perdq pour noua à trnrers ses ténèbres, ressus-
cité deiMiis pan par deaiofesUglitioo» fer?enlat
ou plutét pirla doubla força aspnnaiTede lo forma
et deildéa, il y apparaît comme le (lambeaoqoi
éclaics la pané et revenir.
D'aprte la tradition, yn Eliseo, issu d'une an-
deane fiimiUa romaine , les Frangipani, vint s*é*
tabIbràFloreocaan neuvième siède, quand Cbar-
lemagM,apfèaavoir rebâti cettedté, détruite par
Totila,roidaa(voths, y appela des colons pour la
repeupler. L'on da ses descendants, né en 1100,
Caodaguida, qui ^usa Alighleni, de la maison
des Ali^îeri Fontanada Ferrare(2), suivit Tero-
pereur Ck)urad III dam sa désastreuse croisade,
fut armé chevalier de sa main, et périt sous le
sabre des Turcs , en 1 147. Ses enfants, lixés dans
sa ville natale, adoptèrent le nom maternel, sans
doute pour distinguer sa branche de celles de ses
deux frères. Le troisième Alighieri, junsconsuite,
épousa en secondes noces Donna Bella, dont na-
quit notre poète. Comme ses aïeux, quoique leur
maison eût un chevalier pour spuche, il avait
embrassé le parti guelfe ou bourgeois, au milieu (\eé
factionfi qui divisaient la république florentine, et
il avaitsubi un premier exil, vers 1248. Dans la ba-
taillede Monte-Apcrto, en 1 260, les giiielins triom-
phèrent dtï nouveau, par le secours du rot Man-
fred, le valeureux bâtard des Hohenstaufcn. All-
ghieri était banni pour la seconde fois à l'heure où
Donna HeUa mettait au jour un fils baptisé sous le
nom de Durante, changé depuis en celui de Dante,
par une abréviation familière. Guido Novello,
des comtes Guidi , seigneurs du Cascntin, gou-
vernait Florence comme podestat et lieutenant de
Manfred; de^ agitations mejiaçanles roblig^.rcnt
d'élire à sa place pour podestats deux chevaliers de
Sainte- Marie, appartenant chacun à l'un des deux
(i) Vnyex dans cet ouvrage l'arUcle Àrittote, de
M. Iloi'fcr.
î NoimniHaiiMl Âldigieri, Allgi^rl, Matjhleri OU
Jidnieri, suivant llDstablUté commune alors des
de (amlUe.
23 DAM'I
camps opposés ( Catalano et Loderio^o, 1266 ).
Ainsi, dès le berceau, l'enfant prédestiné puisait
dans sa propre famille et dans sa municipalité ,
avec Texpérience des cruelles luttes civiles, les
deux traditions antagonistes qui dominèrent ses
actes et sa pensée, le principe impérialiste et le
principe démocratique. Ces deux traditions se
partageaient le monde. L'Italie, riont la papauté
faisait toujours le centre de l'Europe, après l'im-
mense mouvement des croisades, entrait dans
une féconde période intellectuelle, signalée par
d'imiM>rtante8 rénovations dviles et de grandes
découvertes scientifiques.
L'expulsion de Guido Novello, dont la lieute-
nancc temporaire s'écroulait avec la race impé-
riale déchue, ramena en 1267 sous leur toit
natal tous les guelfes exilés depuis sept ans.
Aliglderi put embrasser son fils et lui donner
ses enseignements tutélaircs ; mais le jeune Dante
resta bientôt orphelin. Heureusement sa famillei»
malgré ses vicissitudes, sans être riche, possédait
assez d'aisance pour lui assurer des ressources
et, s'il le désirait, son droit d'action dans les
affaires du gouvernement. Outre sa maison flo-
rentine, il avait quelifues biens-fonds, diverses
métairies à Camerata, près de Plaisance et de
Pise,ainsiquedes objets mobiliers, dont plus tard
la perte devait lui être sensible. Sa mère. Donna
Ik^lla,qui survécut quelque temps, ne né^igea rien ,
selon les vues paternelles, pour cultiver ses fa-
cultés précoces. Avant de mourir, elle OHifia son
éducation au savant BrunettoLatini (1 ),stH:rétaire
de la république, professeur célèbre, et coreli-
gionnaire politique du jurisconsulte défunt. Dante,
sous un tel maltre,reçut une précieuse impulsion,
et se familiarisa vite avec toutes 1*^ notions scienti-
fiques et morales dont les études embrassaient le
cercle. Toutefois une puissante, une mystérieuse
influence , agissant déjà sur son âme réfléchie et
ardente, y développa ce que la scolastique ne
pouvait donner, le feu rayonnant de la poésie et
du génie, comme d'autres leçons plus profondes
y développeront le vaste sentiment de l'humanité.
Dans sa dixième année, il avait rencontré une
charmante enfant, dont la figure angélique sembla
lui révéler le lieau idéal avec l'amour ; chacun
connaît la Béatrice qu'il a immortiUsée au-dessus
U
fondateurs de l'hospice de Santa-Maria, ainsi que
sur le mariage de leur fille l^atrice ou Bic« avec
l'un di\s Bardi, attestent la véracité biojîrapliiquedn
pit'ux narrateur. Sous Tempire de cette |idssioo,
il traverse une adolescence agitée, en proie à
des commotions étranges , à des phases mala-
dives. Tout enfant, il aime et pense profondément;
il compose des vers qui émeuvent : le mens d^
vinior fermente en lui. A propos d'un scmumI,
ou songe énigmatique, sur lequel il les consulte,
il entame une correspondance par symbdet
avec les troubadours en renom, Guido Caval-
cante , qu'il appelle son premier ami , Cino de
Pistoie, son second, Dante de .Majano, soo Ikmmh
nyme, et autres qui forment les fidèles (Vamow,
Cependant sa famille, suivant l'usage, Tea-
voie perfectionner son instruction à l'univenUé
de lk)logne, nommée Matei' studiorum^
à celle fie Padoue , célèbre par sa primauté
la jurisprudence. Au sortir de sesétudes, il fUtaOB
apprentissage militaire dans les guerres entn
Florence et les \illes rivales. Bientôt se réi*
lise la vision qui dans une maladie lui a montré
Béatrice morte : vers 1287, elle s'était mariée M
riche seigneur Simon di lUirdi, le fils d'un âm
amis de son père; elle expire le <J juin 12ttO, dam
sa vingt-sixième année. Un an après, Dante pabii
sa Vita nuova , èlégiaqiie monodie qui prélude à
son épopée. Si nous en croyons un commeotateor
(Buti), il aurait pris aïon, comme novioiy
I habit de Saint-François. On désigne mêine le
monastèru<de San-Benedetlo in Alpe,
gorges de l'Apennin, comme l'asile où il
commencé son noviciat. Le projet d'une
alMtolue dut lui venir en plusieurs oocasiooa*^
malheur ou de trouble. Des écrivains fnmji
cains affirment qu'il appartenait à leur
dont U |iortait toujours le cordon comme
et il voulut mourir sous cet habit.
Sa Vitn ntiora et ses Canzones lui
acquis une rapide renommée. On 1
communément le Poète y quoique beaucoup d'à»
très écrivissent des vers en rimes latinee c
vulgaires. Une pléiade d'hommes émineols Fea
vironnait : Amolfo, l'architecte des trois priaei
paux monuments de Florence; Cimabué, doati
reçut des leçons de dessin, avec Giotto et le ne
de toute femme mortelle. Nous ne répéterons pas i saisie Gaddi ; le savant Cecco, illustre
l'anecdote, peut-être romanesque, vulgairement
empruntée à Boccace, sur leur première entrevue
dan^ une réunion de famille <*he7. les Portinari ,
leurs voisins, oii Aligliieri aurait conduit son
jeune fils un jour de fête et de printemps. Le poète
a retracé soncha.<te amour dans sa Vita nuovn^
comme un exonle à sa vJNinn future; mais il
ne précise aucun détail local, et lui bisse un Aiûlf
mystique. Quoi quVnai^ntdit certains co:nriienta-
teurset quellesqu'i'n fusMMit li'sallr^arie^ latente:),
cet amour ni son objet ne fun'nt uiir pun- li* tion
Les renseignements r^vui-il.i^ *iiir le< !*«»vt'nari,
.1] #'0f» BRL'HCTTU UTI5I.
et astrologue de Bologne; François lUrfaeriMv
Fauteur des Documenti dWmore; les troalli _:
dours cités plus haut, enfin toute une élite d'et'.-
prit<distin;!ués, dont la plupart jouent un rôlcad 'cz
dans les affains publiquis comme dans Koaépf'
pée. l»rsque Charles II d'Anjou traversa Floreoo
en 128ii. iKHir aller se remettre en possession c :^
son royaume, Dante fut présenté à son royal b • ^
ritier par Brunetto , et prit place dans retcor
que le rninu/ic donna a ce prince pour 'le pr; -
te::er contn' les ligues lio>tiles. Ce fut là ai
début s>iu> le drafieau national. .-. 1
S»^ premières cam|iagnes méritent d*étre iw
tionnec». 11 ^e distingua honorablement à b I • ,
DAKTE
36
te»
o*l«CllNilnlfttnBtti
Vgm VknkiÊÊi, ÉUés arec
nvoyé dM tonte
le - - - -
le priMipal oor|M
t^péÊaaOf «t la comte Bood-
ta» AréIfM. Dtnle mar-
«itM IM €^rv« drTieri dd Oefcbl» dieTde
kmtnàÊTk, ft 3iT«ilia8icM riMueurde Mre
pAe ^» /ipiia«n , c'eil-àAe des eà^iere
tmifm ^(liMltu^partdeLéoirdd'AfeMo,
iMàaôi* dÉtvalfiir lifnMière Hgne, et eos-
<K#^Mé» Iw^itTi^ Oa adi poète hii-nième
»Mnr, dlii# de 1300» oà il neonte aes im-
^MMii» , «ptt» ardr iléerilke «linaBinnret des
ti^pe».*jga*#aHyhjfttee«peftdain les année,
ae M^^itvr jirfi » 4 la erite des diverses péri-
pika éÊ lite«rilliL . Bonee^qnlttleiBêaie
mm^ a'iT^ pu witâté te DiêBM eoQFBge.
■m^ir à F^ par la cMe dDgsliB, pro-
m êkm de O^praM, dëfiendue
U gareison fut
ér se ranire soM eofittioD d*avoir la
m mm€;m^ lea payw» Mlés fookioil la
^'Htedélliil, pftte et tran-
%simiMiipettopogte-eoldat
haaisdeL'^it-
iNi attiées oom-
èi Meata, nereo de Guido
4t bvrtiior^ p^ de la célèbre Fran-
, pm af»r^ impiquemeot assassinée à Ri-
f «wl ro^eore pour compagnon ie
HiaoVt^coiitifSOD noble ami, Tin-
pm Mi àm tnttre dont le supplice atten-
te capitaine général,
, éijit le fameux Guido de
ôifilelier, et père de Buon-
oà 80O cadaTre ne put
le» morts : aotoar da poète
I M*^ffbievano ) les épisodes et
ém se» chants à T«ir.
v«ri 1292, Gemma, delà aoble
iliiti, «km iedier, Corso, tenait haut
«C filial falliaiice loi promettait oh
Le* ducaments authentiques
mm wam nariige et les années qni le
nom se troore inscrit
ém Pmè 1297, sorla matricule de
• H pharmaciens, le sixième
4f fr sa qoalificattoB distinc-
AUdwjii iUfhieri, poetafiorentino.
tmm Tone des classes sa-
^^ ^ vvrra^t ^ chemia des principales
««>- '^^k. [i*Mitm indices oo témoignages
à le soiTre jusqu'à la fin
4 - ,^ ittvlr. Tcxtt en méditant sa Comé-
#!fi l^tin les premiers chants,
proilant cHIe période au manie-
ment des affiiires pobtlqnes. En 1292 avait lien à -
Florenoe l'orageux prieorafrde Giano delta Bella ,
démocrate int^re,qi|i par des mesures Yigonreii-
aes essaya d'établir le gouTememeut populaire '
surdes bases indestructibles, etftît obttgédes*exi>
ter devant les intrigues des factions comme de-
vant les caprices de la multitude. Une de ces me-
sures, connues sons le 'nom d*onioniiances de
jttsikee , rangeait parmi les grands et privait de
eertaines immunités civiques quiconque avait
compté un ebevalier dans sa famille. Le petit-
fils de Caceiagnida devint donc du même coup
un grand et un exclu. Cependant, il ne reste pas
neutre an milieu des querdies où s'agitait aoii
avenir ainsi que le salut de son pays ; il s'exerça
dans lesoomicesà parier cette énergique langne
populaire dontflnoosalégué lemodète.SigMlé
par ses tecoltéa éclatantes, il remplit aveesnc-
oès diverses charges on missions poor te comif-
itey soit auprès des rtouMiques et seigiBeBrtet
voislnea, soit dans les Etato pontificaux. A Fer-
rare, on hii accorde le pas sur les antres ambas-
sadeurs; à Péroose, il délivre des condtoyeoa»
qnll ramène dans la patrie; à Naples, où il re-
noue ses liens avec le fils de Charles II,te prince
Charles-Blartel, flsaavedu supplice un aecnsé
florentin» VaunI Barducd. « ExceUeal roi,
dit-fl dans sou plaidoyer, rien ne te fitft plos
ressembler an Créateur que te miséricorde » te
iostioe et te pitié. » En 1295UTUit à Paris eon-
chirenn traite entre te France et te Toscane (1).
Cette mission servaitde corollaire au traité de paix
négodé par Boniface VIII entre Florence et le roi
Jacques d'Aragon. Dante, à qui Brunetto avait
enseigné la langue d'oil , saisit Toccasion de ce
voyage poor compléter ses hautes études dans
l'uni versité où ses plus illustres compatriotes al-
laient solliciter le dipidme de docteur (2). Une
(1) Plasieun biographes reportent à IS08 mn voyage
en France. Noos apprécierons en ton Heu cette seconde
version: mats lea témolf nagea les plus iiérleot corroborent
tel la relation de Martus Philelphe. adoptée par Pelll.
(1) Les récits du poète-, d'apréH différentes coropanl-
aoua et descriptions topographlqurs, semblent marquer
d'abord un itinéraire gui paMant par Arles, Parla, Bru-
ges et tendres , aurait fini dans Oiford. Aucun docn-
raent précLs pour l'Ani^Icterre et la Flandre ne vient
appuyer cette hypothèse, ni l'indication vague de Boc-
eace à ce sojet. Quant à Paris, les témoignages abon-
dent , Indépendamment du texte où l'enseignement do
Soete SIger, dan^ la rue du Fooarrc, «e trouve cnrae*
térlse d'une façon trop précise pour ti'y pas voir l'hum*
mage d'un auditeur et d'un disciple ferment. Il y est aussi
parlé dr l'excellence de notre arl dans l'entomlnure. La
date forme toute la difficulté. Le pas^ge très net du
commentaire que Jean S^rav aile, érèqne de Fermo, écri-
vait a Constance en Uie,la fl\r. comme nous, entre lt9l
etifss.
« Dante, dit le docte évèque . fut bactirller dans l'nnW
verslté de Paris, où 11 lot les sentences pour le grade d«
maître ; Il lut auasl la Bible ; Il répondit ft toutes les ques«
tloas, selon rusage, et fit tous les actes nécessaires pour
obtenir le doctorat en théologie. Il ne restait plus que
rinrepftoouleeonrentuf. Mais l'argent lui manqua poor
cet acte, et II revint en chercher a Florence, déjà regardé
eomoie un parfait théologien. Noble par sa naissance,
doué d'un srns naturel trés-élevé, il devint alors prieur
du peuple florentin , se init a suivre les offlcea du palais,
nri:llgP3 les < colen, et ne retourna point a Paris. »
27 DANTK
autre loissiuu lui Ait confiée eu 1299. Ce* n'est
plus le gouvernement y maîA la ii>rue guelfe
( la parte quel fa ) qui le dioisit {Kiur M>n dé-
U^gué. Dante est envoyé pour engaf;er Ioa liatn-
tants de San-Genniniano & élire , «lans l'intérêt
ouinmun, un capitano designé en remplace-
ment de celui dont le mandat venait dVxpirer.
Son influence grandissait ; tons les chemins loi
étaient préparés vers le rôle qu1l allait jouer par-
mi ses concitoyens. Les historiens qui n*ont m
dans sa vie que le c^té littéraire 5e sont complè-
tement trompés, comme les érwlitâ et les en-
timusiastes qui n'ont vu que le poète ou l'amant
dans ses iruvres.
Quelques faits né<!liges par tous les biocrnphes
viennent jeter un nouveau jour sur le double as-
pect qu'il ne cessera de parder. Premièrement, il
iigurait au palais du comune dans une fresque
oii Giotto l'avait représenté grave et plein de
jeunesse, au-dessous de Clëinent IV , entre Bni-
netto Latin! , son maître, et Corso Donati, son
parent |Nir alliance. Cette fresque, récemment
découverte , avait dû être exc'cutéc avant son
départ et celui de Giotto pour Rome, entre 1292
et 1295. L'association des trois personnages
guelfes autour du ftape ftvnçais n'accusait |>as
une .simple fantaisie d'artiste, et le {loète-soMat
de Camitaldino, pojmUrisé {mrses Canzones et sa
braAoure, avait sa place marquée d'avance au
capitole florentin. Un second Ait, non moins
significatif sous d'autres rapports, se |)Qssa dans
11* mOme intervalle, eta Dante même pour garant.
Tn jour qu'il méditait, selon sa coutume, dans la
clia|ielle de Saint -Jf>nn, un enfant tomba fortai-
trnieiit dans un des fonts baptismaux. Pour le
sauver, il fut oMigé d»> briser le marbre d'une
de leurs ouvertures. Vn tel acte , Wen que com-
mandé par le pins siin{>le devoir, lui fut souHe-
inent imputé à sacrilé>;c ; et quinze ans après, |N>ur
se disculper aux )eux des fanatiques, il est en-
core contraint d'en donner l'explication. ( En/.,
ch. XIX.) 5e voit-on pas \k le premier signe de
ces liaines téuéttrenses , aclkaméet contre uni)
supériorité naissante, et qui Incriminèrent jusqu'à
ses sentiments religieux .'
L'année 1300, celle du grand jabilé , fut aussi
le milieu de sa carrière, l'année de son prieurat et
de sa vision. .»/ mezut del cammin dl noxtra
vi/a ( En/ , ch. 1 ). Ce m sont point là de vaines
concordances ; sa rie et son poème s'enchaînent
d'une façon indissolul>le anx événements.
C'Oiiniie toutes les républiques italiennes , la
] >POgue tndtqurc «r rapport" bit- n j l'snibat^id^ ânnt
;ar|aii Hulrlphr. pI roncnrdc tT«e h^aatrv* prnbabllitM
lourhant Pachéfrinrnt et «m ^adm peur Ir cr.idP «H>
doriPiir a«anl ann priraral -.rBr. #apr^ le rpinip|ii>M«
IravAil in*>^re p^r M l.rdrrr dan« VHMotr^ littêrairtt
et la Front*, rnnlnufp 'ir« B^nMIrUn*, rpt ^mlnenl
profr4«rur. qui ■*««( antrr qnf S>|rTde Irabintou «dter
de (.nurtrar , drji maître de lUolovIe m i«s«. -u^ ea
ir^ devant le trlbanal de nn^aWlIoa Mabli * SaHil-
(^eniin. mnnrot avant li Indu Xtf^i^tm- «it^rli* •«e*
«iirrr«»rur« d.in« l'eiHeicn'-frent priife^^i^nl rtr< diff ri
nrt ifp|'0«^et aui ilrnne«. cnnae à eriiea de Htnle.
république florentine recelait dans sa constitu-
tion l'antagonisme de ses deux éi'>i..'^nts priroor-
diau\, la munic!|ialitc romaine et l'oligaralile
féodale, c'est-à-dire deux aristofTaties arinm M
disputant un pouvoir électif : rancienue no-
blesse seigneuriale, ou les gilielins ; la riche no-
blesse bourgeoise, ou lesguelfel Ces derniersjafac
lesquels se rangeait le peuple, /a p/c^, étiIflBt
demeurés vainqueurs. Mais les ordonniBOfli
de Giano délia Bella. eu proscrivant à jamais Ih
principales faiiiiltes gibelines , avaient séparé li
patrie en deux camps: les exilés et les cit»1inS| li
Florence extra-muros et la Florence iiitra-mufot.
Les guelfes , une fois maîtres du gouveiuemeotp
formèrent à leur tour deux iMirtis aulagunUlM,
ayant pour diefs les deux vaillants capltalMt
de CainpaMini), il harone Corso Dnnati, am-
bitieux sanâ frejn, aux allures patriciennes, d
Vieri del Cerchi , son beau-frère, parvenu plé-
béien. Un double incident détermina leur np-
ture. Deux familles exilées de Pistoie,
la blanc/te et la noire^ étaient venues se i
gier à Florence, l'uneche/ les Donati, l'autre cbes
les Cerclii. Une rixe meurtrièn^ sViigagea entre
eux, le 1*' mai I300, ^ur la plac<; de la Triniiàt
au milieu des danses publiques. « La cité eutièra
se divisa, dit Macliiavel, aussi bien le peuple que
les grands, ef^ les deux partis prirent les nomt
de blancs et de noirs. Les Cerchi dirigeaient
les premiers , et les Donati les seconds. • Les
fomilles elles-mêmes et les vieflles opinions ae
scindèrent ; de nouvelles alliances suturent par
le changettient des situations et des Intérêts. An
Cerchi blancs se rattachèrent les gibelins reslêft
dans la ville et une nombreuse fraction des po^
polani ; au\ Donati noirs, les guelfes aristocrm
tiques et plusieurs familles populaires. Cliaqna
circonstance mettait aux priMs ii-s faction^ en-
nemies; [)eu anrès l'Airiiire du bal de to 7>*iiil/A,
une collision éclata à la suite d'un enfern-inenL
Le légat {tontifical, envuyi* iHMir rétablir la |iahi,
vif S4in autorité méconnue; la ville fut mise en
interdit.
Le 15 juin 1300, autnilleu de ces disconles»
Dante est nommé prieur, avec cinq collègues obs-
cars. Deux actes y signalent sou passage no pou-
voir. Avant de partir, le cardinal d'Acqiia Aparta,
d'acconi avec les prieurs, essaye de S4* faire ilon-
ner h hnlia, on l'autorité supr^e. pour tenter
une réconciliation générale; un refus presque
unanime repouss4> cette tentative. Citons mainte-
nant la relation de Machiavel, dan^ son Histoire
de Flnrenrr, livre II; sa grave autorité répond
pour nous à M. de SIsmondi, l'un des principaux
écrivains qui ont nié rim|Nirtance |M>litlque de
Dante. - Toute la ville était en annes; les inaglf-
tra1« et les lois se taisaient devant la violence
Wi citoyens les plus sazes et les plus vertueux
vivaient dans Tanxiété. Les Donati et leurs partl-
sms sV(Traf8fenl davantaiïe, |»aree qu'ils se *en-
t.Tcnt rciiins pMi>^nts. l'orsn l)(»n.iti tint dimc
un cunriiiahuie avec les iiulrrs rliefs mûrs et lea
J)AISÏE 30
conclut «te demander au vonuo la foi de ta royale iiiaisoD ?» Le pillaî^o,
•Ni (4rti ; un >
n:. . .iu sans royal pour rétablir l'or-
; l-rm-. -, vi i»ar co iiio><>n rofroner les
i: la'c'iublt^? l't sa deliljeration furent
f aui {•rifur> f>ar leurs adversaires, et
-i"i Lifiir un«' coDjuration contre laliberté.
CKt]«ms avaient le fer à la main; les
nlurii^ ftar los conseils et la sagesse de
1 a •-t.*ttff- r(NM]ue sie^^eait dans la seigneu-
n^nt X*-" peupîo «lo l:i ville. Aidt's de son
<4 J>^4 pitpulations rurales accouraes, ils
Wftf Uff-i* «li^^ d<'u\ factions à mettre bas
.rt ^«inu'TfQt Corso I)onati avec plusieurs
i- rr. nlrer rini|Mirtialité do leur sentence,
•%iTinl «i::t-!fnit*s memltns de la faction
s .^ui r^-ntTi-ri'nt Wentrtl sous divers |»ré-
iWJhW. Ta nui ces membres on remar-
d le plus rhtT du |)oete, Guîdo Caval-
a. ne ptHivant ^lutenir le mauvais air de
tr Texil , i^btint « (irAce : un tombeau
rr. *M il rt'.int mourir. Dante quitta sa
îurp, et de ^s tentatives pacificatrices
villit i\a^ U haine et la calomnie.
IL'*'* ronifi^Dt leur lian , et rentrent à
riU::*-. n'»rtfit«', tandis que Corso Do-
f, ^..'l^ a Rome presser l'arrivé du
Att^-ndu. Dante, t<»ujours regardé
te '!• sa plicdan^e, y est député en
^MT ctHitro-lialancer Tinfluence du
Mi«. Vep* la fin île 1.300, il arrive dans
ii^tt«^, ac-'i'i dr au jubilé séculaire, et en
ffi'.^ff. M'I'-'ji iKir l.*s pom|ies reli-
er •cr;.rt '.in
sr^-i- .
[in>mf-'i»'silu |K)ntife,
; .,»r ■- A (M \\\" 1';» t-il rfvne
= - :':..rii !i!t 1»- \\\)*'<, «-t (ia>'«e
I . II! ■■. I.in^ l'isti)i»-, oii
i- '.t i-.ii "tin: l'-iir liiiimnat:»'.
:-^ !j-|i'i!- .i.:it.'rjî «II* nl»u^■ a!i
: j «rti 'i'\ ;':<inonr»'»'n !;iv<'iir
\ii t: t|i' Il d'iMl»' a>-i'lnt»!LMî
I. îi.eiit (nnjur.T l'orale par
• î.; , N .iti« .nj,rr\-|nirnr'i\''-
.■ . .:rî *•! |i'|.ar>. «lui r.'^t»'?-»
j;»r.: 1 1
S i-'-'f ■'
r t*--i; - !
r«-f ■!■.. î
>.ij ■îîii.i : trop lie pMJS
- r. I«* .-T;:ne[«;jr |iMh<n\,
.=^ |ir»'^ du iHintift', avec
.■i.miT (■«• iiii'ilapiM'llp/a
i
un t:
, I - .
]'• f-rin'e fran<,ai> , dr-
• !.• / iii'tfr*\ Hrpnte ses
■•- .\\ i»-i avoir jun'' de
it i>i't- > (-•i(iiiiiiiii<ili'> , il
'. r !î I' l.*;OI,av«M?,tni.»
!. -r.ai^.ii-. A -^a suitt*
, -i»ri •'jrair»', <t ("nr^o
■'.- Il rr;i:l.;i.;--.
.-. . ;-..l.-. d-ilni-'i-ar
..-. • i:i^ '.«MiiTi-H, Dino
. '".:>. '^Ti-, ■ ■-■■ r: ■ :.-.■■"
l'inaMidie , le meurtre , préludent pendant six
jours à l'inique dé<Tet rendu contre le grand {>oôto.
Clia: iis de Valois fui{»nait do ne rien voir, et lais-
sait faire. Apr^s ces san«;lantes saturnales, de
nouveaux prieurs, tous du |>arti des noirs,
furent installés, le 11 novembre 1301 , nvin: un
nouveau podestat, Cante de Gabrielli d'A{;ubbIo.
Pendant cinq mois que dura sa magistrature,
presque toutes les familles des blancs et des gibe-
lins furent exilées, au nombre de plus de sept cents
hommes ; iMirmi eux ri;{uraient Dante Aligbieri,
alors aml)assad<'ur à Rome, les Cerchi , k*s Ga-
valcanti, Dino Comiiai^ni, et Petiarco dal Ancisa,
père de Pétrarque. Celle première sentence
d'exil fut décrétée le 17 janvier 1302. «» Dans
son texte biirlmre, écrit en mauvais latin mélangé
d'italien, dit M. de Sismondi, Dante i>t accusé
d'av(ur vendu la justice et reçu de l'argent,
contre les lois. Mais le même reproche était
adressé non moins iniquement \ tous les chefs
du parti vaincu. Cante de Gabrielli était un ju{^
révolutionnaire, qui voulait trouver des coupa-
bles, sans sMnquiéter de chercher l'apparence
de preuves. » Outre le crime de prévarication ,
on lui reprochait de s'être op|)osé à la réception
du prince français ; enfin, une sentence a^^ravante,
prononcée comme définitive, le 10 mars de la
même année, le condamne à la peine du feu, s'il
est pris sur le territoire de la république, comba-
rnfitr sic (jiuhI inoriatur !
Danle apprit ses deux condamnations h Rome,
oïl il st'joiirnait encore. En quittant Florence, Il
y avait laiss»'» sa femme «-t ses cin(i enfanls (l) ,
«lont Talné, Jac(|ues, drvait avoir neuf ans, en
oulre d»'u\ jj'unes neveux , François et André
I*()_'ui. Sa r-unille se voyait ruinée , san.=> asile.
La llamrnt' et le piHaj^e avaient dévasté sa inai-
Msnet •;«'< métairies. On avait confisqué le reste
d»* ses biens, «lont un Adiitjari s'était emparé,
(irînma, par bonheur, av.iil eu soin de faire en-
lever a\ant le pillage les coffn's où elle avait
r-'iiffriiié quelques objets précieux v\ les papiers
I «'i* son mari, entie autn'S ses manuscrits c«)n-
I tenant W> se[)t premiers elianls de lJ'Enfvr{V.
' Ainsi, les j;ihelins, alliés avecles blancs, se; Irou-
; vent désormais confimdus dans la même pros-
I cription. llsne forment plus qu'un seul parti , uni
dans un but commun : rentrer à Florence |)oiir
v\\ chasser les noirs t't > reconquérir leur position,
avi'c leurs droits inju^t'inent ravis. Mais ils nVn
i!îirdenl pas moins chacun lenrs diffrrenrj's rt
Irur» alfinitc'-s partirulières; il y a toujours les
Snr/ti ol les Verdi, c'est-h-dire 1rs phHins
ai islocraliques et impériîiux purs , et les jiiln'lins
Mnncs, restés guelfes ou démtXTatiqiies. Dante
.'ipparticnt aux derniers.
1 HiMU aiitroH étaknt morts rn b.m âee.
2 < '• trnlt, !.' l'-nl qu'un i'm r. uiMhH**. ain«ii que I''
ti.iii.'ri' <i l.i jn-t»' (II- :fllr^^■ll'll^^. clcvf^ j- ir **•* >.i.i'.s,
' II- ii^i'ul |.s Miinx-Mlioii. ii< l;i\->r:ibl«'N i\.iîiii'C"» Mir
.' . r -i-ifirls (le l»;iiUc ;i\''r >;i fi-iiunr.
st
DANTE
3}
Vers ld03,les exilés ontéUbli dans Arfzzo,4ont
le podestat Uguocioiie les appuie, un gouverne-
iiieot composé d'uo conseil des Douze ( pouvoir
délibérant) et d'un conseil secret (pouvoir exécu-
tif). Dante y revennde Rome, après avoir visité
Sienne et Bologne, va les rejoindre; il Tait
partie des Douze, et contracte avec Uguccioneone
amitié durable : c*est à lui qu'il dédia son Enfer,
Le comte Alexandre de Romena , vaillant gibelin
de la Toscane, est choisi pour commander les
forces militaires, environ 1,200 cavaliers et
4,000 fantassins. Une première tentative des
blancs gibelins , dirigée par Scarpetta degli
Ordelaffi, échoue contre la forteresse de Pul-
ciano ; son gouverneur, Calboli, lait tranclicr la
tête à dix-sept prisonniers tombés entre ses
mains. Cette cruauté inspirera les paroles ven-
geresses du poêle, dont Can Scala (Bartholomeo)
protège rinfortune. L'année suivante, une tenta-
tive plus hardie et plus mémorable a lieu. Les
nouveaux eicès des noirs, qui ont incendié Flo-
rence, rendent Tinstant propice, et le légat du
pape Renott XI , le cardinal de Prato, en donne
lui-même avis aux exilés. Cenx-d rassemblent à
la hâte leurs auxiliaires, au nombre de 9,000,
et marchent, en avril 1304, contre Florence, où
les appellent des voix amies. Mais, an lieu de
saisir Toccasion , ils s'arrêtent dans les environs
pour attendre le chef gibelin, Toloseo degli Uberti,
qvi leur amenait un renfort. Par un sentiment pa-
triotique , une phalange d'émigrés franchit dès
l'anbe la porte du faubourg San-Gallo et pé-
nètre dans la ville. Des témoins oculaires les
représentent s'avançant couronnés d'olivier,
leurs enseignes déplo>ées, Tépéc nue à U main ,
et venant se dérouler sur la place Saint-Marc, en
eriant : Vive U paix ! la paix ! Si Dante partici|Ki
en personne à rexpédition, comme plusieurs
le présument, il était à coup sûr dans cette avant-
garde; sa généreuse pensée Tinspirait pour éviter
l'effusion du sang. Quelques droonstances impré-
vues, rantipatliie exdtée par les gibeUns, la
maladresse des mesures prises firent tout avorter.
Les malheureux sont repoussés avec de mdes
pertes, et le poète voit se fermer pour jamais
devant lui U cité natale.
Tu proverai si corne ta di êolt
lo patte attrmif e corn* é dmro colle
IM ietndere, e U salir per rattni semlê.
Da pïlB ée rétnnicrr (■ «auras ranertane;
Ta seaUraf cooiblcn U nt «Isr aa baoot
De dnceadre et nooler par l'earaller d'anlroL
Les premiers chez lesquels Dant^ va, en 1.103,
demander un refuge, comme son aïeul le lui an-
Dooœott Paradis par ces vers fatidi«|iii.s, Mint
les Scal^ers, sdgneurs de Vérone. Il v élabore
ses deux ouvrages commenci^ft depuis son exil ,
un traité philosophique intitulé : Le Banqurt
(tiConviio), et celui sur la lan;(ue vulgaîn* : ft^
Vulgari Eloquio. Toutefois il n'y s^iume pas
longtemps : nn acte date du G août 130G le montre
à Padoue , servant de témoin dans une affaire
privée; il y habitait la rue Santo-liorenzo. L^\
Malaspina, grands amis des lettres, furent ses se»
conds protecteurs, et Franceschino, vers la fin
de ia06, remploya comme son ambassadeur au-
près de l'évèque de Luni. Morelk) , fils aîné
de Franceschino , était un chef noir. Mais pour
Dante, les couleurs changeantes des partis p
dont il répudie également les excès, ne riaient
ni ses alTcctions ni ses prindpes. C'est Morello
qui lui rendit, avec de >ives instances poor
terminer son épopée, les sept premiers chants de
V Enfer , miraculeusement retrouvés par André
Poggi dans les papiers dérobés à l'incendie de
sa maison de Florence. C'est à Morello qnH
dédiera Le Purgatoire. La Lunigiane, eocUvée
entre les monts et la mer, lui offre une retraite
paisible. Il y passe plusieurs mois dans la aott-
tnde et le travail. Au commencement de 1307,
une commotion Tarradie de son asile ; Cléroent V,
le nouveau pape siégeant dans Avignon, a dédire
la guerre aux Florentins par son légat. Napoléon
Orsini. Les blancs gibdins se rassemblent cette
fois sous la bannière papale ; mais leur tentative
n'a pas une mdlleure issue que les précéilentes.
Le proscrit retourne dans la Lunigiane , où Ton
perd sa trace pendant deux années (1).
Quoiqu*expatrié, il conservait des amisdant
Florence , et il leur envoyait des messages poé-
tiques, mystérieusement répandus chez les adep-
tes (2). D^ il avait adressé un appd plus dired
dans une épttre latine, dont Léonard d'Armo
dte l'exorde, emprunté à la parole dn prophète :
« Que t*ai-je fait, 6 mon peuple? » Son Cou*
vito, ou Banquet , était en partie compote pour
réfuter les bruits mensongers qui couraient «r
ses premiers écrits , sur ses opinions et sa per-
sonne. Il y insérait ces admirables paningei :
« Ah! plût au dispensateur de runÎYeri!
que la cause de tna justification n'eût jamiiei
existé! je n'aurais pas failli contre moi-roéme;
je n'aurais pas souffert de peine injuste , je veai:
dire pdne d'exil et de pauvreté. Car auxdluyens^
de la belle et célèbre fille de Rome, Floreiioe,>
il a plu de me jeter hors de son doux giro»,
dans lequel j'étais né, dans lequel j'avais été.
nourri jusqu'au moment où j'attdgnis l'apogée,
de mes jours, et dans lequel, si j'obtiens d*âlf,
cette grâce , je souhaite ardemment reposer moe
âme fatiguée et finir le temps oui m'est donoi/
id-bas ; depuis lors j'ai parce en o m
quasi mendiant, presque toute» » Bei<ri'
se parle ma langue natale , lat
(1 u leitTr àtm r-HiriPiii, frère Hilalre, lntéré«
lr« tii3nii«cni4 de |.i blt>li<>lh^iir t.a»reniinttuei
par l'abbi* ¥ekus rn l'jf, raruiile cloqurmofOl la V
de Di Die ail monaMrrr drlCorm m laos, on II et
M eanUce de L'Enfer ao religieux . ami d*Uinie«|
Cfite Irdrr, contestée Jusqu'à pr^«eni ian« prew
coonee deux falU ptHitlU a la fnénie -lat** : laelièiei
de la première pariip •>'* «i>n i>oi-iiie ri »on dcpaft |
un lien mconoo, qui doU être Pirla,
(t Une reprrftrBtalion dr I enfer iionn^c «ar l'Ani
•soi, t'ianee néair de la lenUllve d"* 6/aiict.et le
ner par U ejta«trir|ihr du pont de la Cirr^li. pr«Mive
sa peiMrp râlait toujours pre4«>nte daii« «i «ITie M
:î
DAISTK
34
4;- f^î \ ■.' Lk r.i;-li:Mr, H i|;n' l'i!\jllStice
j:.{atr cuin?»un«-iiit:iit au iÀcs$é lui-mdme. Vé-
nti*lfi»mlj*Mui' sui* trouva, comme le luiTire
t.i3* i^bH rt f»ans gouvernail, entraîné vers dif-
<r^i* porU , ilétruiU vl rivages, par le ¥ent
m\t qac «onnii^ la pauvreté «touloureuM*. » —
• Qvlk fùti** mo saisit . 'lit-il ailleurs, mon infor-
tetf« palhi* , rhaqui* fois qoc je lis ou écris quel-
m dn^ qui concerne le e^MiTemement dvil ! »
FloRBoe Tonnait son autre idole terrestre.
T4at T; ramenait , la haine et Vamonr , la poésie
cf te dUakctiqiie. Même dans son traité phlMo-
9qim iM \Mlyarï Eloquio^ il semait des traits
étèc^igQT et àe satire indsHe. Il avait pour bot
€j jaOifipr la partie capitale de son ceoTre, la
■Bavette lanicne itaUqoe, dénigrée par les pédants,
kl av«n^ et les cnvieni. Qu'on se reporte à
r«pôqnf . Après la confosloo produite par le dé-
iw'iwj>eut des barbares, deux seules langues
««CBbpm Mihaîfttaient eomme liens entre les
pi^li I «nnemi^ , vainqueurs ou vaincus : le grec
pamr I Orint. te latin pour l'Occident ; deux lan-
^f% raorie^ ! A^ec les dialectes rustiques et les
'f*z.t% •!«« jomdeurs, il lui Cillait remplacer Vir-
tf' |>B ritorerra son immense innovation et
v% <a»«'ntM'ables difficultés. DéjA le religieux du
rue • «ni <M Corfo,fn transmettant le prédeux ma-
. s'émerveillait de voir vêtir « une si grande
: d'an lofait si grossier >. Écrit en latin,
k pocne cdt simplement grossi la liste des curio-
•*« thén^ aux érudits; sa transformation en
taKK lolsaîre lui donnait une popularité vivante
«1 Br&.Ttrilt».
^ :• «V'-n^ r*-late, d'après Marius Pliilelpbe et
>«a ^-^««l!**, [a mission et le baccalauréat
V ra France :ivant son prieurat. Mais
■1--'.p2it nullement rasscrtion de Hoc<:ace,
'••■ fiar f>n\enuto «l'Imola, sur son
-iÂii» O'jtrp capitale a la date prf^sente
j*i « acr.^rDpli-iviit la lugubre proc^Wlure
;. "T^ ; i-AT il «^xaltt* é^^alpment le grand
l'^nt .'•• s'jfffjçtsmfs irridiquesexci'
y^^^r "' iri^. *-t loPlrL- du T<*mple, dont il slig-
" .'■ f'^r'ct^ «Ip^trurtpur a\«: unf iinpres-
vmr'i'- . r#-lif li'un témoin ocnlain*. L'é-
^ i^ }'-rtiM-t n'dura pas eu connaissance du
âv..i J4:«*. « i .riini»- If s a litres biographes n*ont
'% '^t^-n du jTt-rnier. Une tradition, mcn-
• ..«- I>n%. fvllini dans m?s Mt^moireSf
^Hk*:- :^ [lartt*- et (injttu liaMt^rent ensemble
■- •: • ^:* T'v*- <ur c»» |Hjint. LVminrnt ar-
1 r- -. •• .l 'U" pfHHiiif, «lut êvid»rininent
T«r.' :-._-. - : '- "-m iini *'\ coîrfMtiiote v<^-
l --î -,: l::ijrittto ÏJitini > avait trouve*
, - .-.,, ■.!r»'-.'l'**pf«»t»*' tinns,»t<»:i>»'rt
T. .-•;... ;.^i»*. *^nri tlftx' n«: pouvait-il
r .■' - .:* înî.ij'---' Mallu'uii'U'.iinrnt
u. I :i X . /'r.'r(;.,ili. \\.
I I. cii-nl V ij.iri-» vi roiir
,■• I ii.-rî i> II- (iiiiitife,
— T. XIII.
•T^k;
tuut était bien chaiip*. Les tier^iciitiouï^, <lii-i;;écs
avec cruauté contre un ordre puissant, n'épar-
gnaient pas non plus les Italiens, notammimt les
Florentins, emprisonnés et rançonnés comme usu-
riers. Les déboires amers que Dante éprouva
s'ajoutèrent à ses légitimes vindictes contn^ la
maison de France.
Des événements d'une importance majeure se
passaient au delà des Alpes. Henri VU de Luxem-
bourg, élu roi de Germanie et des Romains, avait
succédé À Tempereur Albert , assassiné par son
neveu Jean , au milieu du mouvement de l'indé-
pendance helvétique. Le nouvel empereur, d'ac-
cord avec Clément V, annonce qu'il va descendre
en Italie pour y rétablir l'ordre, et ressaisir, en
s'y faisant sacrer, l'antique domination acquise
à ses devanders. Les espérances de l'exilé se
raniment, et il repart en toute hAte. Loin d'abju-
rer ses opinions en se déclarant gibelin, il tentait
un moyen extrême pour les faire triompher; car,
ainsi que lui, les hommes les plus avancés, jn-
lisoonsultes et poètes , frappés par les déchire-
ments des républiques italiennes, souhaitaient
ardemment un pouvoir unitaire supérieur, comme
la seule sauvegarde de la vraie liberté , de la vraie
nationalité; et les empereurs allemands s'étaient
attribué ce grand protectorat dans leurs pactes
avec les r^ubliques comme dans leur longue
lutte avec la théocratie papale.
En 1310, Dante fait ensemble sa réapparition
et sa profession de foi par une lettre solennelle
à tous les princes et à tous les peuples italiens,
lettre dont void les principaux passages : « Le
nouveau jour commence à répandre sa clarté;
voici vers l'orient l'aurore qui dissipe les ténè-
bres de la longue misère !.... Nous allons goûter
l'allégresse attendue, nous qui sommes dans le
désert depuis si longtemps. — Le soleil de la
paix va se lever, et la justice, obscurcie dans les
voies rétrogrades, reverdira devant la splen-
deur... O ma patrie! réjouis-toi! il arrive celui
qui te délivrera du ciichot des méchants. U frap-
()era les coupables ; mais n*aura-t-il nulle pitié?
Non certes; il imrdonnera à tous ceux qui dc-
: manderont miséricorde, «ar il est César... Le
trompera-t-on par des ruses? Non, car il est
régénérateur autant qu'auguste; il ne se vengera
pas des injures. — Vous qui pleurez dans l'oppres-
sion, reprenez vos esprits, car voire salut est
prtxlie. Levez-vous .le\anl \otn' roi, 6 habitants
de ritalic ! (*onscr>e/.-iui iinu-NCuieiiM-iit l'oU'is-
■ ^aiic**, rnai^ h' «inuxnniiiHnl, tout vi\ n'stant
j MlÎMIUlIII»'. ,.
; Cette lettre, si«»née par le chantre «le L'L'n/fr,
' revenu tout hcmï[) sur la scène du monde, dut
■ «oulever bien des rumeurs <lans les <ieu\ tainps.
riorciicp, pour toute n''i>ons«' au maiiitt'ste vi aux
I ines<aj:ers impériaux, arracliaitie-^ aipl<'s di' .es
' monument.«i puMic-^ tt appelait l." s.TOur> du roi
RoÎMMt. Henri, qui n'était i»as rirco i1n hi'.,n 'a
( riche (!r mnu}i'iir\ atteivlait à Lausiinn.', pour
avancer , '\o< n-i'.r.rlv et <l.-l'a:^irul. Danto s'était
36
DANTE
36
retiré cliez iesi Seala, doot le jeune r^etOD,
Can (e G ranH , lève intréiiidement le drapetu impé-
rial. Aiin de mieux préparer les foiea, il y ré^ligc
400 traité De la Monarchie, où il défiait les
deux parts et les deux devoirs du pape et de
Tempe rrar dans le gouTememeot des peuples. Le
poëte écrit C4*tte (bis avec la plume du publiciste
et du légittlaleur. I>ans les analyses ou extraits
publiés, on n*a jamais dté le passade suivant,
qui en donne ailmiraNement la mesure : « Les
dtoyens ne sont [tas institués poiir les con-
suls, ni la nation pour le roi, mais au con-
traire les consuls pour li« citoyens et le roi
pour la nation. Les cités ne sont pas établies
pour les lois, mais les lois pour la cité. Ainsi
ceux qui vivent selon la loi ne sont pas orga-
nisés pour le légisUteur , mais lui pour eux,
selon ravis du Pliiloso|ilie. Quoique les consuls
ou les rois soient 1rs maîtres de tracer la route
aux autres, ils sont leurs ministres par rapport
aa liu; , et le monarque incontestablement le
ministre de tous, car il est ordonné d'avance
dans sa fin et dans ses lois, comme la mo-
narchie, pour U bten-Ure du monde » (1). Ne
nous étonnons |ias si Dante proclamait déa
le quatorzième siètle les principes inscrits dans
le Contrat social et la résolution française : U les
puisait aux mêmes sources, dans le droit romain
et la polifigite i\u Stagyrite.
Cependant l'empereur d'Allemagne entre à Mi-
lan (décembre 1310 ), et y cdnt la couronne de
ter le jour de ri^>if)lianie. Il tente d'abord la pa-
dfiration entre les partiadans les États Lombanis.
Ses fkartisans l'entourent ; Dante vient le baiuer au
pasjtage, et retourne dans les !«olitodes alpestres.
Leur conférence n*a pas de témoin ; mais la lettre
qu1l lui adresse quatre mois après en révèle l'ob»
jet : car tamlis que ce prince s'occupe de petites
^^lerres et s'amuse à se laire fabriquer une cou-
ronne d*or avec les dons des Vénitiens, la ligne
«mnernie, commamlée par le prince angevin,
s'organise dans la Toscane pour embrasser les
Tilles papales et la Lombanlie même. « Pourquoi
tanler? » lui crie la voix ina|iaisable du banni.
- On croit , 6notre soleil ! que tu Tarrêles ou que
tn vas en arrière, et nous nous écrions avec le
lirécurseur : Es-tu celui qui iloit venir ? ou es
ailtfudons-nous un AUtrt*?.... Ke découvre^-tu
point, ù exodient prince, du faite de ta grandi*
altitude, en qud lieu le renard de la corrupiion
secadie, à l'abri du chasseur? Ce nest ni dan<
l*EHdan, anx ondes rapides,» dans le Tibre, ton
tributaire; mais les eaux du fleuve de l'Amo en-
tretiennent ses riœs, et , tn ne le sais peut-être
pts, cet abominable fléau s'appelle Florence....
Elle est la vipère qui ne redresse contre les en-
trailles de sa mère , la iMrebis contagieuse qui
souille le troupeau... Tu doi<% tuer t'h>dre, en
coupant sa tête. « Scripfum sub/ontem Sarni.
Florenee Hait en efTet l'hydre anardiique, la
(•> Kitr. S» unir» irj ' r .«r- (*«oprv« i'mmI. Se l'MV.
1
tôtegueife; mais Dante appelait la foreur des ar-
mes allemandes contre son pay<. « Ne Pcxcusons
pas, diten cet endroit unécrivain (1); car, d'exdise
en excuse, nous serions pent-être forées d*ex>
cuser ses bourreaux. » Nous n'excusons paa.
Les anciens, par une vue profonde , assimilaient
la fatalité au crime, et lui imposdent PexpiatioB.
Toutefois, la république florentine, devant les
périls, s*aperçut qu'dle s*était aliéné trop d'en-
fants, et que le parti de Henri Y1I s'en grossirait
beaucoup. En octobre 1311, die amnistia ses
exilés ; le père de Pétrarque avait d^ià anlérien-
rement obtenu sa grâce. Une danse exception-
ndle en exclut , avec quelques autres chefs gibe-
line, le condamné de Cante Gabrielli. Le priêuf
BaJdo «i'Aguglione , transfuge du parti blanc , In*
troduisit C(^te cUuse, qui servait bien des animo-
sités et de vils intérêts effrayés par le retour du
banni; telsétaientscsproscripteur8.Henri VII, tant
écouter son conseil, court dompter Crémone»
Brescia et Pavie , cités rebelles , se fait sacrer
dans Rome au milieu de luttes violentes , revient
vainement mettre le si(*ge devant Florence le 19
septembre 1312, d, aprèi^ avoir lancé une superbe
menace contn? Robert de Naples , meurt subite-
ment à BiionconTento, le 24 août 1313, sous le
poids du chagrin d de la fatigue, disent les uns ,
par le poison , disent les autres.
Le pîoète , hAtons-nous de le constater, depuis
son hommage passager, n'avait plus rqiaradani
le camp de l'empereur. Après sa missive âm
sources de TAmo, il s'était abrité en diTcn
lieux : dans le Casentin, où il eut h siiufTrir po«r
ses opinions gibdines ; dans la tour de Porciano,
où la tradition le montre trait rcusemeut retenv
par un comte de Romena ; puis à («eues, où Ugpio-
cione, nommé vicaire impérial , le soustrait à k
vengeance de Branca Doria, le puissant meur*
trier qu'il a plongé tout vivant dans son E^/er»
l>onr comble de maux, ù l'heure oii il répandait
son plaidoyer monarchique, la mort de son lié-
ros emporte ses espérances. 11 s'édipsc enoore
dans lombre de U vie errante. Vers l3l4,Daiitt
reprenil U plume de publiciste, dans une lettm
aux cardinaux , lors de U vacancp du siège r^
main pour l'élection d'un nouveau pape. U j '
proteste contre la translation du pontificat dau '
Avignon , et y rappdle éloqnemroent aux princes ^
ecclésiastiques dégénérés les grands e%-êques ""
et les saintes traditions de l'Eglise primitive. <
Cette épitre contient sa profession de foi rcU> '
gieuse, et ceux qui ont incriminé son catlml^ -^
dsme ont volontairement fermé les yenx. « Pow -;
nous , y est- il dit, il n'est pas moins douloureia na
de pleurer Rome déserte et veuve que de voir \
la plaie lamentable des hérésies ... Qu'on neoM . .
fpprodie pas la présomption d'Osée , si j'élèvs ^
la voix pour la vérité! car lui courut à \*9f"^
die ; moi, je cours aux bœufs qui refusent d'obéir -i^
d qui mardient dans une mauvaise roote. CM ^^
rr M. ArtJi«4 ér MoBiOT. MfMr* d# HiMlt.
t dan« ma patrie par ce diemio.
le ne trouvez uo moyen qui
«• à luoD honneur, k ina
rfPMïvGtD'y niardierai pointd'un
li pour centrer à FÏorencc il
%fÀc , jamais je ne rentrerai à
me! lie verrai-je point partout
? Sous qneU cieux ne pour-
Térité? Faut-il pour cela
c» paraisse vêtu d'ignominie
t U ville de Florence ! Non... »
du roi Robert, r(^pond à
i, m 1 une quatrième sen-
« I préoédenles; il servait
ip re, qu'un tercet du
gUt «cyuciNne ( roi de sennon),
vite drooastance la courtoisie
« en hiî par Pétrarque.
d'Cguodooe, renversé par le
} Ca<tracanî, force Dante à se
Il ri*tn^.i«(* en 1316 ie podes-
latines, où il retrace ses osp<^ra!)ros et s(*s mal-
heurs sous des emblèmes |)astorau\, comme le
Virgile de Mantone. Il y achève sa lYilofjie^ et en
retouche les trois cantiques, pour leur imprimer
le «^^oau indestructible. La counmne triomphale
dont il rêve la récompense dans son tiigrati^ |)a-
trîe, et dont Gnido lui destine Thonneur dans
Ravennc , n*attend plus que leur achèvement. Une
(lernièro («preuve, un dernier ennemi devait T)'
poursuivre. 11 Tant bien le nommer : c'est le saint-
office.
Certains urdies monastiques et tous les puis-
"iants que Dante avait attaqués se soulevaient
contre sa gloire. Les haines religieuses se joi-
l^naient uuv haines itolitiques. « Accusa fus est
iixreseos. » Il fui accusé d'hérésie, comme les
anciens philosophes dMmpiété; si Taccusation
fut étouffée dans Tomhre, les documents ne lais^
sent aucun doute à cet égard. On l'incrimi-
nait .simultanément devant lepa(>eet devant le tri-
bunal sacré. C'est alors, comme en témoignent les
$9
DAHrifi
trèft*fameux docteur Dante Aligliieri, en réponse
à roessire rinquiateor de Florence, sur ce que
Dante croyait. » Le péril était imminent, car
CecGO d*A^li, le professeur célèbre dont nous
avons parié, malgré i*appui du roi Robert, fut
brûlé six années plus tard, comme hérétique et
sorcier, devant tout le peuple assemblé. Heureu-
sement cette nouvelle honte fut épargnée an qua-
torzième siècle. Après une courte absence pour
une mission à Venise, dont Guido Novello le
diarijea, et au sujet de laquelle Dooi fabriqua une
lettre reconnue apocryphe , Dante revint malade
à Ravenne, où il mourut au bout de quelques
jours. Il désira être enseveli sous lliabît des
A^nclscains. Par les soins de Gnido, il fut ioliuroé
dans leur église, dont Tauteur du Campo Santo^
ton ami , décorait les murs ; et le laurier qui de-
vait orner son triomphe fut déposé sur son tom-
beau de marbre. On y inscrivit Tépitaphe latine
qui lui est attribuée eit qui résume sa carrière :
« J'ai ctianlé les droits de U aiottftrelite et les oMNidet
•opérteura. — J'alciiaaU, en les pajrcooraat, le PMégéioo
et les lacs Impars, tut qae les desUns l'oot pemls. ~
Mal^ comae U partie de mol-aieaie, passagère IcMmw.
rentra dans de oîeUleors domaines, — et, plu* heureuse,
remonta vers son antenr parmi les astres, — je suis en-
fermé Id, mol Dante, e&Hé du sein de la patrie,—
mol, qu'engendri Florenee, mère sans amour. »
Linscription composée par Jean de Virgile, et
gravée vis-à-vis, exprimait dans son premier
vers une autre consécration unanime :
Tbeologus Dantes anHIas doffmatls eipers.
Néanmoins, douze années après, le cardinal del
Poggetto lança linterdit contre le traité De la
Monarchie , qui servait de charte au parti de
Louis de Bavière, et voulut faire exhumer lea
ossements du banni , comme excommunié. La
sagesse pontificale empteha une telle profimatîon.
Us y reposent encore, et sa patrie, dont Tamour
repentant les a réclamés en vam, lui a fait élever
naguère un cénotaphe dans la cathédrale deSanta-
Maria del Ffore, où sont ensevelis ses grands
concitoyens.
Une série d'anecdotes et de traditions se forma,
comme un romancero populaire, auicMir de la
tombe du poète. Nous n^avons point à rapporter j
ces anecdotes, U plupart connues. Les faits réels
dans sa vie comme dans ses poëroes se confondent
avec les légendes. Nous en dirons autant de ses
amours, brodées par quelques biographes, sur les
ternie^ mystiques de ses rime. Boccaoe, qui avait
conversé avec ses proches et sescompagnonsdVxil,
nous a transrois les seuls renseignements tradi-
tionnelsquenous ayons sur sa personne. H était de
taille moyenne, légèrement courbé vers Tdge mûr.
P. a\ait la d<^marche noble et grave, Tair bienveil-
lant, le visage allongé, le nez aquUinJes yeux assez
;;rands, la lèvre inférieiirr un pt*u saillante, le teint
très- brun , la barbe et les clievcux noirs, épais et
4 1 ijius la pb)sionomie mélancolique et pensive.
Dans toutes s<^ relations, il se montrait courtois
et réservé ; il ne parlait guère, à moins qu'on ne
rinterrogeàt , et |)ourtant sa parole prenait an
besoin une irrésistible éloquence. On die divers
traits de ses préoccupations extrêmes an milieu
du monde. Mélange du gentilhomme et du bour-
geois , il reclierchait le drap fin dans ses vête-
ments ; il mangeait et bavait pen , et à des heures
réglées. 11 aimait passionnément les hoatix-
arts , et se lia plus ou moins avec les artistes re-
nommés de son temps; doué lui-même d*une belle
voix, il se plaisait à clianter dans ses heures pai-
sibles ou joyeuses. Ces heores durent être rares.
Outre les crises de son premier âge, dont parie
La Vita nuora, il Ait affecté, dans son e\fl,
d'une maladie de la vue , occasionnée par les
veilles. Les portraits que nous ont laissés les
peintres ont tous un air de fkmille, et complètent
U description précédente. On y retrouve cefroat
spacieux et ces sourcils puissamment arqués qai
caractérisent le génie, sa face osseuse, assombrie
par les passions et les chagrins. Son masque,
moulé après sa mort par les sofais de Guida,
offre son image la plus fi<lèle. Tonte sa vie y
semble écrite.-£sprit souple et vaile comme k»
personnages éminents de l'antiquité et de la ra»
naissance, il cultiva dans sa jeunesse la musiqM
et le dessin avec la poésie. Ensuite U s'attada
aux sciences naturelles, métaphysiques et soeialei,
ses consolatrices. Philologue habile, comme It
prouve son traité De la Langue Vulgaire^ U a^
▼ait à fond les dialectes italiens, provençaux, §3mA
que notre langued'oil. Un passagede son Bangwi <
témoigne qu1l connaissait trop imparfaitement le <
grec pour lire Homère dans l'original ; cependant '•
son sonnet à Boxon, plusieurs mots grecs, li^ \
breux ou arabes, insérés ou analysés dans ses ^
ouvrages, et certaines parties de ses connais- %
sances révèlent qu'il se familiarisa plus ou moins i
avec celte langue comme avec celles d*Orient U •)
s'hiitia indubitablement à la cabale, sinon par k «»
Kvre du Zohar, rédigé dans le treizième siècle, iln ^
moins par ses maîtres scolastiques et les docteurs .
même de l'Église, comme Albert le Grand* it -^
il étudia les arcanes. Ses œuvres nott! .,^.
sent dlrrécusables preuves. Ce n'e:^» |m» ;'
motif que Giotto Ta peint, dans la diapeUc '
Bargelk), tenant à la main la grenade des
Ouvrages et doctrines de Dante. La
pMe des hommes d'élite , souverains pai ^^
ou la puissance, ne consiste pas seulêf) &'
leurs actes, mais dans les manifestai a^
pensée, qui les perpétue et vit aprè^ ■
L'enthousiasme qu'excita Dante se manne ^
tout du quatorzième au seizième siècle, pai
dation des cliaires établies dans les priii ^
villes itaiiciuics pour expliquer ses poen<cB. m ^
par les spectacles populaires où
sons maintes formes leurs scènes im piu»
vantes. Si son école épliéroère dans Tépopé*
point d'éclat , en revandie il inspira la |
«lepiiis les Giotteschi jusqu'à Michel- A & m--..^
lui doit un art nouveau, appelé Vart daut
Les ouvra jîes de Dante se divis4*nt en d
tics géiH'rales et homogènes, quoit] i
DANTi:
42
' >. r /.i hivhta Toiii mer/il/, son épo|)éec(''lè-
: .: los<?^uvr» diverses, lyriques, pliik>sophi-
in-ipi)htM|uo»y restées enfouies chez les Italiens
tr..v titre iVi»pere minoré. Elles ftjrent écrites
s Y ni lie circonstances afptées ou dans le ban-
«HAinit. arrachées par miracle au pillage et à
4H1. PiUftieurs demeurèrent înacheTées, et
'vwalrnt certaines lacunes dans leur dévelop-
msl . qoriqiies incorrections ou rariantes dans
ivir\t^. «ijot la restitution exacte occupa les
r*avr« éditeurs et scoliastes. Si l'épopée qui
rtfdifsa 1rs résuroe toutes sans contredit à un
irsv mperirar, elles n*en forment pas moins les
et les coroQaires indispensables
■nteUifsence , comme poor les détails
s H le système de Fauteur; elles ren-
CmarM en outre des aperçus d'une haute portée
«PB or ««veioppe scolasiique et mystique. En
ir.^am reouroe, on y «lécourre ces ricliesses mo-
nèn 'iv'f admirait le Tasse et que d'érudits in-
nt à y aperceroir. Comme
r on oposcule et quelques fragments,
I de notre public, nous al-
i les dassaotpar ordre de dates,
famUr qui les relie entre elles et avec TcruTre
rnvipalp ti.Leorscctionoomprend deux séries:
W latiayj itaiiems et les traités ou opuscules
ic/'U. Les yfemiers sont ceux dont il destinait
k Ircivr an vulgûre. les seconds ceux qui s'a-
étaHinC spedilenient aux classes aristocra-
fi9BB:c«' tout est déterminé par des principes
ftv« 4jm ses compositions.
Ovrr'i^^M tt allons. La Vie nouvelle ( La Vita
»-"• . • ^wnk m pro^», niélë de vers, av*H; une
ppv '^;-:M-JltiTP. fut ri rite par le poète à vin^^t-
■I a*. .-l'prim^H» en L'iro, et contient, nous Ta-
•m 't. •• a;irratJim df s4>n arnour pour liéatrice.
M n'vaf > W^^PHl. dont 1rs épisoilcs «ont un
^11 . su ry^sird , URf parole, une salutation ar-
rm .« rHu^'^ , «l»*^ entrevues muettes dans
?>r4-* >>'! •'4n« dp< lieu\ inil«'rmis, des visions
•**% tfvK dp< nombres astrologiques ou
w9^*. «^ rattarlie évidemment par des idées
^<-*^ au <yfiiboli<ine platonico-ciirétien.
' nmonre •niVi intention de poétiser nlic^-
Bwrtt pf) Unin]<* Tuleaire , comme l'ont fait
i* rhip«^e3«. contrairement à l'usage des
« . -t do transfisurer ^ dame dans nne
PM^ zr-*ndios^. La Vitn nttora^ auto-
• Pt.-ans*» . «Vj l'étude psyclioioîîi<|ii<"Iu
w r#?v^l*» *ous des fictions |)aTfois
. n'^ fioînt d'antécédent direct, et, par
VI cxiRim^ fiar <a nature, forme le pro-
y Ui [tfrtnn fommertm.
»i^i ':tm*- , ronipn^nant le-; iKillali'N,
.^ «^yty !> -'t «♦•stme*, ont été publiées m
»• ie« ffimrinf'C^tr^ dans le re<iieil des
«edivi^^'ot «*ntroi^ parties distinctes:
MJ^rxair D^nte a sa dame, soit dans sa
kvter.-t #»**'-l- > ••nlrrrru 1.1 prrniirre tra-
Vita nuovOf soit postérieurement , et qui en com-
plètent la narration ; celles qull composa dans ses
pérégrinations et qui sont adressées à ses idéalités
ou aux objets de ses affections terrestres; celles
adressées à ses amis, connus ou inconnus, et rou-
lant sur des matières diverses, la plupart relatives
aux circonstances politiques et sociales Si le voile
énigmatique dont se servaient les fidèles d* amour
les obscurcit trop souvent, quelques-unes riva-
lisent arec les plus belles de Pétrarque. M. de
Ville a récemment ajouté, \\at d'intelligentes n;-
chercbes, plusieurs joyaux à leur trésor. Mais
tout cela est enterré dans le pôlc-mélc où les re-
pro<tuisent jusqu'à nos jours toutes les éditions
italiennes, les illégitimes avec les authentiques ,
les symboliques avec les littérales. Une classifi-
cation normale, accompagnée des documents né-
cessaires, en les éclairant fera mieux apprécier leur
valeur littéraire et biographique. Nous en avons
donné la division préparatoire avec la traduction
dans notre édition des Œuvres complètes y 1852.
Le Banquet ( Il Convito ), traité philosophique
sous forme de commentaire , dont on possède
les quatre premiers livres, est malheureusement
inachevé. Il parut pour la première foisà Florence,
en 1490, avec le titre à' Amoroso Convivio. En-
tièrement distinct par le plan du célèbre Bafi'
guet de Platon , il s'en rapproche par le but d'en-
seignement exotérique et par d'autres analogies.
Au point de vue personnel , c'était, nous l'avons
dit , une réponse aux accusations dont l'auteur
se trouvait Tobjet. C'est aussi l'explication de
ses poésies, dont il commente trois canzones,
traitant d'amour et de vertu, sur quatorze qu'il
(levait analyser. II y prend pour guide principal
sim père en infortune, Boèce, et convie tous
les pauvres déshérités à son festin, c'est-à-
dire à la connaissance de la sagesse et de la
vérité. Il y déclare que ces |)oésies ont un sens
réel, un sens moral et im sens allégorique ou
spirituel, et que la dame dont il s'éprit , après
la mort de la Réatrice, dépeinte dans La Viia
nuova , est la très-noble dame dont s'éprit Py-
thagorc, la fille de l'empereur de l'univers, la
philosophie, personnifiéie dans ses nouvelles
canzones. Au point de vue général, c'est en
ébauche la véritable Somme scientifique de l'é-
poque. Il y traite alternativement de l'onlre ter-
restre, de l'ordre civil et de l'ordre cx'leste; de
la triple nature humaine ( végétative, animale et
sensilive, ou animée, sensible et rationnelle);
des correspondances entre les cieux et les
sciences (1), des vertu'î et des quatre Ages delà
vie. Il y affinne l'immortalité de l'Ame , la vilcté
des richesses corniptrices, et l'égalité des
hommes, dont les mérites et les aptitudes font
la seule noblesse; cjtr Dieu n'en a pas créé deux
espèces, c^mme des chevaux et «les Anes, et
l'on peut seulement nommer Anes ou brutes ceux
qui ne font pas usa;»e do la raison. A quiamque
(T. Lr% dix S<}rhlrothi (\*\ Znhar c( les dix catégories
d'ArUtote.
43
DANTK
4t
soutiendrait des bestialités ^ciublables , s'éaie-
t-ily par uo fameux argument métaphorique mal
interprété, o il ne faudrait pas répondre avec la
parole, mais avec le couteau u. Ses cliapitres
sur l'éloquence de la langue nationale et sur
l'action providentielle dans Thistoire romaine
ont leurs compléments dans Icm traités DeMonar-
chia et De Vulgari KliHjim. Le Banquet se dls-
tinf^e par ses belles démonstrations, qu environ-
nent des gloses trop proliies , par une antique vi-
rilité de style cl de pensée. On y sent revivre, com-
me un souffle ins[>irateur, tous les docteurs poly-
théistes, catholiques et musulmans , dont il (itc
sans cesse les noms et les maximes, avec ses maî-
tres privilégiés : Hip|)Ocrate,Galien, Ptolémée,
Caton, Ovifle, Cioérun, Lucain, Sénèque,Ju vénal,
Stace, Tite-Live, Salomon , saint Augustin, Denis
rAréopafpte, saint Benoit, Albert le Grand , saint
Thomas, saint François d*Assise, Albumanassar,
Averroès, Airergan, Avioenne, Algazel.
11. Oupraçes latins. De la Monarchie univer-
selle ( i}e Monnrchia mundt ;. Ce traité en trois
livres sur Tordre politique est le plus important
des œuvres diverses. Son titre est emprunté
d'une lettre de saint Irenéc. D'abord anonyme
et mis a l'index , il ne fut imprimé avec le nom
de Dante quVn Iô69, à Bàle. Comme l'expose
son début, il aborde uni! lic*^ alors neu\e, qui
l'ut rarement parcourue depuis avec autant de lar-
geur, et il a pour conclusion une fin pratique por-
mauente pour les société», une fin tout actuelle
au milieu des événement que nous avons spécifiés.
Dante y examijie la mission de la monarchie
(Jans les États et dans le monde et la Ibnne (loli-
ti(iue la plus propre à leur développement n'«:u-
lier Dans le premier livre, il etaMit par toutes
les raisons morales et inaîlieinatiques, selon
i*> lliagjore et selon Aristote, son princiikU ^luide, la
n.Tessilê de Tunité dinrlrice ou d um- monar-
«•!iieuniverM»lle, pour preveuT le»; ronfli^rations.
lidefinir,romme nous FavouN indiqué, la magistra-
iMre tutetairc, en liarmonie avec les constitutions
nationales et localeN, légitimefriCTit appro[)riéi>s à
( haquepeu|)le, à chaque cité. La |»ai\ anuoncêt;
|»ar le Christ et ses apt'itres, la paijr nmrer selle ,
ilit-il magnifiquement, voila donc la perfixtion,
la deru'ère fin vers laquelle le genre humain si*
iliriue. On y marche par la justice, la liberté , la
i-ectituile. Les gouvemeriientsdroit», eVst-a-dire
le;;jtrme»,oppo.^és aux gouvernements oUiqQes,
vont ceux qni dirigent |Kir ces trois chemin^ les
fHHiples vers leur but. — Le second livre , pour
établir la légitimité de IVmpire romain, recherche
l'I définit le droit dans ses trois bases indélé-
biles : Tordre divin, l'oMre social, l'ordre na-
turel. '( Chercher la source du ilroit dans les
opérations terrestres , c'est chercher si elles ont
eu lien par la volonté divine. Le droit diri;:*' le
bien ooramun, et qui dirige le bien commun
marche vers le but du droit. 1^ nature, dans
son tvxwTf ordonnatric*» . règle aussi le droit et
'.■ •■! ■ Mn- I elia'TU' *•?-•. '•^^•:l se< f»rnM,:^ ,.f
l'économie générale. » Ces trois priui ipcsont sanc-
tionné l'impériat romain, élu de Dieu pour avon*
triomphe tour à tour par la vertu , par la dvi-
lisation et par les armes. — Le troisième livre
traite laqnesUon,a]or8 palpitante, de la suprématie
terrestre entre le pape et l'empereur. Tous les ar-
guments reproduits par la déclaration du clergé
de France dans l'année 1682 s'y pressent en traits
acérés. Le polémiste, avec le style enflammé dl-
saie, proclame moompatibles l'encensoir et le
glaive. La direction suprême doit se partager en
deux offices, pour édairer le monde dans sa
riouble voie : le spirituel et le temporel, selou
notre double nature et notre double fin , la féli-
cité ici-bas et là haut.
De h Langue Vulgaire, ou mieux, De FÉlo-
quence en langue vulgaire ( De Vulgari EiO'
quio)(\), traité composé, comme les précédents,
durant les pérégrinations de l'exil, et ina-
chevé, comme Le Banquet. Les deux livres qui
nous en restent furent publiés pour la première
fois à Vicenoe, Tannée 1 a29, en traduction italîeane
{tar le Trii>sin (anonyme ), et dans le texte origi-
nal, à Paris, l'année î j77, par CorbinelU, d'après
une copie manuscrite. C'est le rudiment de la
grande œuvre linguistique et vulgarisatrice ac-
complie par le poète. En suivant la tradition bibli-
que, dans une voie encore inexplorée, sans maî-
tre, Dante remonte à l'origine du langage, dont le
ty|>e parfait a été perdu avec VtAca , et dont bi
division fatale, analogue à notre seconde dé-
cliéance, date de la tour de Babel ouconfusioo.
Depuis lors il suit la dispersion des i<liomes avec
celle des races eu Europe , où il retrouve, fiar
des analogies constitutives , les trois familles
soeurs , les langues d*oil , d'oc et de si , c*i?sl-à-
dire la française, la romane et l'italienne. Puis
il chen:he dans tous les dialectes de son pays la
befie langue [tarfaite , la [>lus clMi^ie et la plus
commune à tous, pour remplacer raucieoiie
langue latine; il en reconnaît partout les élé-
ments à des degrés divers, nulle part le foyer.
Car depuis U dispersion de la cour sicilienne, Tl-
talie, qui avait son siégé à la cour di: Frédéric II.
n'a plus de centre impérial; mais elle a une
communauté, un centre universel , la raison : h! [
sera son éléimrnt régénérateur. Ainsi finit ie
premier livre , 4:ompIet dans son «tnseinble , écrit ^
avec une ran.* \erve satirique et pittoresqui*. ';
lie deuxième 11^ re ébauche , dans son exorde, '<
une poétique générale, dont les compléments se «
trouvent dans divers passage» des ouvrages pré- v
dtés. AdopUnt celle d'Horace pour toute la p*r^ -
tie de goAt , il o elèvv* à des vues plus liantes : \.
« Pour être grand poëte, il faut trois choses : le ?.
don naturel du gitoie, l'acquisition de la sdenoe, ',>
la pratique de l'art. » La poésie est unejlctiom ^
muêicale^ une appropriation du langage figuré >^
ji Cet outrasc, 'uii-ii que rtiDiiii> «ui: .t\.jat Atf V>'mar- ■
ektê , dMt itrc trnniBir pcnlrf idircniriiL Lea lUIlrot m \
rootntèrcfit d'tbord raalbeiKicile, a cjum de *r% crl< t-^
•■■i. ' ; -rTi.-. . ,r\'f Ipiir* ii|'-"ii rs ^• ' lUl
DXÏITE
4n
— ■- ^^ tflésFK^ et ses fM»
_' le v?«s il^' ^^^^'^ liYMgeJi| ol ks
L^ Wvr v-i>l £4'^"^ oaturr^l. 1^ suM
, Il c^ifitieitt, coinmc ft:! [ifemiêr,
dTAiTlKi, liiifir Irl Rdïiîd
I tir ISam,f'c*t'âHljri' stir TMile
frrik «t MéfuM^u oomprfaQeEit î
, en trè^-ptît uoriïl>r*\ ju^qw'fc
|irécîf*tr - ^•. - -^ pïïqiMiît et *^r-
Sftéca'' 1 ■Vitt^(1t)apu-
BttUfll Ejmioli , lîït7; — a^ li'S
as poêli? iMjionuH , Jeatt <ltî Vir-
^ cî àt Vlpf l/arl^. tÀ\r\ %s^ tri>U¥erfl ,
Fr*t^er|îi- flomjcf, j«^iO. Plu*
i ■JiT'firrii I r 1 îrftîr ijiif fint^iilnr puliH*
t cit«94 di?« rragiiit?iifs,onl été
ï rr«téf înconnus ou înacUevt^s,
' Piisfmre des Gufffei ft dti
M #^ Ia TérfUblt^ hitylohre de V\U-
I i|^, H fe mfidtieiir commenta fre fie
wmrtt 4e DédIt , la Ù'wina Cûm-
é, fioar t» |ifemifre tïiîs en 1572,
i et f nilpao r partit jH3uà fe titre de
l ^amU 4tt^^ktrïdi Fiùrmzii.Z\U
^ tm^t^iOt àis Dimna tmamedèa
aw t* rïttgt-nëuirfèiTM* éMon ,. pu-
M pr*ciéiléc ^1)0 corritîieatisire th
►u L'épilliète de Ûti^inaesUd
» dli^-ii>êm<' t «)nif"e un nom în-
4Mt es «ITet divïnc par b ma^
r fWr la forme : c'est [& tbéodîcée
■ I ih ?#r et 1â Won Tair* corn*
, ij«^ l-f^s rannirs, les CfQ^&a*
, t^i^ loiit produite , <ai un mot
. |Q«t êotkr. Soy« le rapport
(ff« <ic7iT.ijn& Tunt vm^i^ de«
^rl itr ro«ib(i de Iï4>île4iu. Un a
, le» tTri Iftian» pktom-
'IpÉED-fntnilii et d«in4 Ic^ vi-
ciflnGdiiEie. M4J« t%Uc^ une
rCvt , oMMkie oooi Tfol^idons d a
if!lo««citpr«»ft«âf!«ti4et lejuge^
FiM «Ir^ l^ffiâ^'ur* les inien\ 1^*
' k ml^ fkirfûtin ; *- £« /WH«e
Comédie mérite d'être lue ^our trait nkoM :
c*eet ItiMoIre des tempe lieilMree de rmUe , te
eowce dee plus belles espreeekme d« dialeelè
toecM , et le modèlede la poésie le plut tublimâ
A lYpiM^iU' uû î';-. (jjili-'ij' Loni!-!i iircii! \ >.i-^'v^-
^\wt^ el toutefois con^ierv^nl erimn* l'esprit de
frtJicliue qu^ont ordinaiiement \m fcmrtMir^a, |iar
défmit de riêlltfxian ( la réïleiîon apptïiîiiée au ttiU
est la mère nnrquedu measoni^ei; dor^, dj^^je^
!eâ poète* né clianlenttiue des clioâeâ véritable»;
ainsi, ^lans lu Science nùuoeUe^ nous avons
étfièU qu*Ilomère est le premier historien du
pagaiiisme. Entiiui» qti* a célébré les kup^pp* I*u-
niqués , a été iticoule&Ublemetil le premier lus*
torien des Romains; de même noire Danle c^tle
premier ou Ton des pf entiers lu?to riens de 11 ta*
lie, Dana La Dit>ïne Comédie, une seule diose eet
du fkûètèj c*esl il'avoir pîacé les morU si'^lwïi leur
mérite dans tVnfer^ dans te purgatoîrfc^ ou dati»^ Ift
paradië, Dîjnt« e*l ritoufière ou , si l'on veut, l*tn-
niusdtiehristiinisme* Ses allégories réfK»ndt-nlat)\
riftlexton*^ tBoraleê que Ton peut ialre en lîtiant un
hbtorien , jiour profiter de» exemftl*^ d*autruL "
Le cadre de La Divine Coî^térficcmbrai^se, [m
»mtû\amm% £*t les personaafes, Im principaux
é?dnementH sceomplb àm% le cycle oi'i Dante a
vécu : rRctroctjon de la maison de Souabe, le*
Vêpreà i!iidlienn«âf les liatallles et les cdm% de
La république lloreiitiue, la révoUitiou de la Flan-
dre^ IWram^liii^seiiierrl de la Suls*^e, ruUjlIliiïB
de i^ordre des Teiupliere, la guerre de^ l»eréa ea
albijiieotseâ el fratricelles, la translation du J^iège
JNipîd à Avignon. SouTerafoement satirique et ré-
formatrice , la grande trilogie Tut en même temps
une réTolutfon dans ta langue, dans la poésie et
dans ndéç : œuvre de colère et d'amour, de rai-
son et de loi, de démolition et de reconstruction,
teo.iBt à VApacatypse et à V Éthique, autant qu'à
V Enéide et à la Somme de saint Tlioinas, elle
est toujours une dans sa multiplicité comme dans
son action; car sous ses allégories, à travers ses
mille épisodes, se développe la pensée mère, for-
mellement indiquée par les écrivains encore plus
rapprochés de sa source. C'est ce que nous avons
cherché à signaler dans l'introduction à notre
nouvelle édition française des trois i)oémes : « Il
y a au fond , outre toute une Idstoire non moins
émouvante que celle des Grecs et des Troyens,
toute une cosmologie de Tuaivcrs et un sys-
tème organisateur des sociétés humaines. >•
Son propre auteur déclare, dans sa lettre à Can
le Grand et dans plusieurs passes explicites,
son enseignement évangélique ou social et son
caractère polisensame»to{k plusieurs sens). Il
a pour aïeux saint Jean, lesPytlia{(oriciens et les
psalinistes, autant qu'Homère, les pln'losofilies du
Portique et les trout)adours, et pour descendants,
sous plusieurs rapports, malgré leurs divergences
radicales , Montaigne , Rabelais , Campanella.
Ce double caractère de synthèse et de prédica-
tion, qui reste à y étudier, constitue son cachet le
plus dietinctir et réstjsne ses écrits antécédents.
47
DANTE
4g
Voici l'appréciation de Cantu, dans son Histoire
universelle: «Nous placerons aussi, dit-il, parmi
les hommes de science Dante Ali{çhieri , qui sut
lout ce que l'on connaissait de son temps et
pressentit quelques-unes des connaissances ul-
térieures, n indiqua clairement les antipodes (t)
et le centre de graTité de la terre ; il fit des ob-
servations pleines de finesse sur le yoI des oi-
seaux, sur le scintillement des étoiles, sur Tarc-
en-eiel, sur le^ vapeurs qui se forment dans la
eoinbostion. Avant Newton, il assigna à la
lune la cause dn flux et reflnx; avant Galilée,
la maturation des fruits par la lumière , qui en
fait évaporer Toxygène; avant Linné, il déduisit
de leurs organes sexuels la classification des vé-
gétaux, affirma que toutes les plantes, même
les plantes cryptogames et météoroscopiques ,
naissent de semence; que les fleurs ouvrent à
la lumière leurs pétales, découvrent leors éti-
mines et leurs pistils pour féconder leurs germes,
et que les sucs mitriti& circulent dans les plantes;
avant Leibnitz , il signala le principe de la raison
suffisante; avant Bêoon,il indiqua Texpérience
comme la suoroe d'où dérivent nos arts hu-
mains ; il fait même allusion à l'attraction uni-
verselle (2). Des commentateurs s'émerveillent
de ce qu'il connut les oonsteUatioos des pieds
du Centaure et de U Croix du Sud ; cependant lea
fréquents voyages des Italiens an détroit de
Bab-el-Mandeb et les planisphères arabes , qui
lui étaient familiers, ne permettent de trouver
là rien d'extraordinaire. »
Dante a fait plus encore dans Tordre scienti-
fique et intellectuel. Avant Vico, il a fondé la
philosophie de l'histoire, tracé les premiers
déments de la linguistique et j^ les premières
bases d'une poétique rationnelle, destinée à re-
nouveler Texégèse de Tart. Théoricien et prati-
cien , il a créé comme types des genres inex-
plorés, le roman psychologique et Tépopée mixte,
la comédie philosophique et sociale. Le Cosmos
du chantre du moyen âge a sans doute vieilli ;
mais ce qui ne vieillira pas , ce sont les admi-
rables beautés de ses tableaux, où revit toute la
création visible et idéale, les étemelles (tassions
liumaines qu'il peint en traits indélébiles.
Peu d'hommes ont d'ailleurs été aussi diverse-
ment jugés. Tandis que les uns passent une éponge
sur son scolasticisme , et en font un poète à Valla
fantasia, selon la manière moderne, les autres le
regardent comme un fervent apôtre de la foi et de la
constitution catholiques. D'autres enfin le placent
dans le Btus^e des Protestants célèbres , parmi
les ancêtres de Luther : ils l'y rattadient par le
tiiple lien d'nne doctrine, d'une association et
d unelamnie secrètes, établies au moyen àite pour
le renversentent de la puissance pontificale et
(DLVt^^m VIrfUe de Salzboar;^ Irt avjlt drja tl-
vhKA aa iMltié*^ stêck, et le lirf* de rhimiuna le
Vlem lodiqae lesjrtlèaie de Oprrnic. •*f.<'me *ir% p> -
thsffortcicm. lre%-coDnu d'Art^lof. i;ui ir r-j^l!'
il ^rUtot" y fait »n%%i altu«iii:i.
Tmauguration d'un empire hétérodoxe. Nous ne
discutons point, nous constatons senlemcnt ces
divergences.
Les doctrines de Dante sont, comme sa vie
et ses œuvres, encyclopédiques. C'est là ce qui
explique leurs contradictions apparentes. En phi-
losophie et en science, il suit d'abord le maître
de ceux qui savent, le chef péripatétiden, poil
son guide spirituel , le divin Platon , les P^es et
les docteurs arabes , les écoles profanes et sa-
crées : c'était le scolasticisme orthodoxe. En rdl*
gion, catholique fidèle, il se prononce pour la ré-
forme disciplinaire et la pureté de l'Église primi-
tive. Il est avec Grégoire le Grand, saint Angn»-
tin. Sylvestre U , Bossuet et Fénelon, contre le
dogme théocratiqiie de Grégoire VII. Sa lutte et
ses armes ont servi les scissions religieuses par
leur coïncidence : il agissait dans un but con-
traire et prêchait une seule communion. En poU*
tique, il défend le principe de la liberté civile et
du concordat entre les deux pouvoirs ; il prêche
la fusion du principe démocratique avec le prliH
Gîpe monarchique ou impérial , la fédémtioii ém
peuples, diversement constitués , sek» le«n
mœurs et leurs climats, sous une force rrntrili
régulatrice. S'il est all^rique comme les pro*
pbètes dans ses écrits , il n'y ma ooiot lÉ
foi ; car il a combattu, so ert P •
elle , au milieu des d^ » «d i
bûchers; il se dédareovi cord m ■•
peau de saint Pierre. U c chrétien , U
damne les schismatiques, iilébéiens on ooiir
nés, et tous ceux qui s'opposent an boni
humain dans ses trois conditions : I
paix, la lumière. Comme rationnab'ste, n <
l'opinion de l'empereur aussi bien que odis k* \
ristote et du pape tempord; mais U appuie te i
son individuelle sur la raison universdle . on \
il subordonne le bien privé au bien | «,
mille et U cité à la patrie, Upatrie à
Cette haute idée du devoir et de s*
inscrite dans tous ses livres , semme «
inspirer son apostolat. Ne lui a-t-il pt« f^n» |
crifié, fortune, repos, dignités, oc oir. bU
N'y oonsacret-il pas ses ter i ,
à tort pour l'unique effet du ns n :t
ses ennemis ? Un passage entièrenraii • i
entre vmgt pareils, dans son traité uciui
Vulgaire, le révèle mieux. « Pour nous, .^
dout le monde est la patrie, comme renn est <
des poissons , quoique avant d'avoir eo des
nous ayons bu l'eau de l'Amo et qoe nou» «
rissions Florence an point de soufTrii
exil pour l'avoir trop aimée, nons ûii»
notre sensibilité et préférons appuyer noirc j
ment sur notre raison. Certes , dans rordt«»
notre satisfaction et de notre i s ma d.
n'y a aucun lieu sur la terre n <
Florence ; mais en parcooraiii les uu^ i
piMïtPS et des autres écrivains , qui ont p h
monde dans son ensemble ou ses détai» » -
rnt<:cnnmt fiar la |>onséc s<ir les diverses p
DAiSTE
50
ntrvi-s , Mir la placfî qu'elles occu-
Ir a l'autre et par rapport à l'éqtia-
' ]ii;£«Hiiis et noiM le pensons ferme-
I (Vrs cootrées et des villes plus il-
4n« Jélicîeuses que la Toscane et
Ml je %aïs originaire et citoyen , et
In aatioDS et des races l'emportent
par U délicatesse et l'utilité de
• Adoûralile oonfessioD, qui ren-
afljoê û profoodes , on christianisme
MBÎ de «a patrie, errant de foyer en
vt aa\ éeoles étrangères, mêlé à
nditioQa et à toutes les sonflrances ,
ifte ft*eat dépouillé de tous les pr^o-
i et de iccie; il eut deveno , comme
le pèlerin, le citoyen, l'apôtre du
est la hauteur à laquelle il faut
apprécier pleinement son génie et
de la Divina Corn-
rdrc chrooologkiue, sont : celle
laiii, 1477; rerue et annotée par
m», I&16. 3 Tol.: celle de Sta-
« 1» e de liandino,
ftm 1 M, lu-o- i celle de 1506,
h Mipographique et le dessin
■ ; celle de Venise, 1544, avec
-^ Vcnitello, et dédiée au pape
de ta rrtfiea, Florence, 1595,
ij Manucf!, Venise, 1502; celle
M ma Cammedia del codice Bar-
r Beeoio stor'ico di Ferd. Arri-
r, 4 Tol. in-4*; celle de Bodoni,
i" rare ■ ;cell»» ilo Rovela, 1820,
> , i*« «e tPOOTp la rfpnxiuclion d'un
fre du Vatican et refsanlé comme
de Bocraee ; enfin , celle de Flo-
^ Tol. in-fol., arec 125 gravures à
brl Atlante iMintesco de Flax-
* Mîlan, 1^22; et le Paradis des-
biis, a Leipzifc. Les Opère mi-
sa Veni^ 'ZaU-, 1741 et 1757.
italien la traduction du traité
y par Marrie Fîcin, quinzième
Jb traita De vulgari Eloquio^
i, seizième siècle. Ces deux
■«•roarrnt dans redition coii)|»lèlc
0. Parmi les traduction*^ fran-
rttt« cellf «le Grangier, m vers,
note», JGOr.;deRivarol, i: En-
i7^: d'Artaud de Mentor, en
Ke, 18n-t:>, 3 vol. in-8";
fiiorce.iu\ choisis en vers ,
,trid. en proM*, tsii ; d«* Séb.
rhvtliioî'iiie, avH- une clef pé-
-orapl»'mentaires, 1843-j:i,
«trations par ^Je\, 1864 ;
*^ nmtveUe^ 18*3; — de
^dn/rr, en vers et j»ar tercets ,
ÎB-ll. — Lamennais, VFn-
^ ; I*<»i rarini li's trnduc-
■ afe rr-\U ^ il'' l'raM'. C'an* et de
Blogel; en allemand, celle du duc Jean de Saye,
sous le pseudonyme de Pliilalètlie , Dresde,
1839-42 ; en espagnol, celle de Vln/erno, par de
Villegas^avec des Con^men Maires, Burgos, 1515.
Le catalogue raisonné des éditions de Dante se
trouve dans la Bibliografia Daniesca , par C.
de Batines , Prato, 3 vol. in-8**.
Séb. RnÉiiL (de Cesena).
Chronlqiie de VUlanl, etc. — Mura tort, Scriptort* Re-
mm naiieamwL — Franco SachelU, NotelU. — Tlra-
boschl. Stùria délia LetUratura. — MachlaveUI. Storia
ai Fionnio, — Ce«are Canta, Storki universale. — Sit«
Boodl, HUL dêt Rèpub. ital. et de la lÀU. du midi dé
FBuropê, — Boccacelo. f^Uae fUtmwt» del /n/.— Mario Fl-
klfo, Gian. MaaetU et FlUp. Rlnonctnl, F'Ua di Dante,
- DIontiil et Pelll, MemoHe. ~ Mblrinl et Ce». Baibo,
Comment. — Parmi les cororoeotaleura et Interprèlea,
on renarque L'OItlmo (anonjme |,BenTeouto d'Imola et
BoU. du quatorzlètne siècle.— Mar«. Flclno, Christ. Lan>
dlnoetle grand Viro,PA</. platonWem.- VeloteUo, dans
son ffpostaioiM. — Blscionl, d.ins sa Dife$a.— l^c Jorlse.
GraYina.danssa Raçioneftoetica, écrlv. des trois drrntcrs
siècles. — Ugo Fo5COlo, Difcorso iul tfsto e su H opi*
nioni diverse, etc. — Roaettl. Sttlto spirito antipapale,
dUqpisiiioni, ete. — Troya, l'auteur d'Bl f^ettro allego^
Heo. — PerUcart» AssoUno etTrltald, dans leurs divers
Èelaircisuwkents. — F. Arrltabene . l'auteur du Secolo
storico. - Gln^uené, HUt. titt. de H t. y i. 1 et ll.-LIbri.
HitUdesSe, math., t. II. - Artaud de Montor, Hist,
de Dante; In^*, iSVi. - Faurlel, Dante orig. de ta lan-
gue et de la iitt, ital.; t vol.. ln-S% 18S4. - Ozanau.
Dante, oulaphU. eathol. au treizième siècle, in 8«, isio.
- Dclécloie, Florence et tes viciss.;% vol.. iss?; Dante
et ta pnètie amoureuse ; 1811, t vol. In-ll. — DrooIlleC
de SIgalas, Dante et Cart en Italie; l voL ln-8«, I84t. —
VlUenaln, Cours de LitL au tnogen dge. — V. Lerlere,
Les Écoles de la rue du Fouarre, t tXI, Hist. tiUér,
de la France . — Ampère. F'ogage dantesque ; àên» la
Rev. des Deux Mondes. 1889 - ch. Labitle. Ortg. de la
Din. Com.; Ibld., mi - Ph. Chasics. Études sur Je
moifen âge; In-iS, 18^6.— Chateaubriand, C«t}<0 ff«
Christ, rt De la Poésie angl. — Lamennais. Esquisse
d'une PAi/of opAle.-Hurobolilt. Hist. de la Cëoçraphie de
Fanrien continent. — L.iiiiartlne . Études sur MiUon. —
Schleuel, Dante^ Prtrarque et Rorrare, réful. du syst.
de Rosetti; dan^ la Rer. des Deux Mondes, Juin, 1H36. —
Aroux, liante A^^ft^ue, etc., reprod.du xjst. de Rosetti;
ln-8», 1M4. — Boiiward , JDanfe est-il hérétique ? Mé-
morial eathol., mars iSSl. — Id., Dante non hérétique ,
8 octobre 1884.
DANTE (Giovani'Bati.Ua), physicien et ma-
thématicien italien, né à Pérouse, vivait à la fin
du quinzième siècle. Bayle le suppose avec
quelque fondement de la famille des Danti Ri-
naldi. Il était excellent mathématicien, et inventa
des ailes artiftcielles si exactement proportion-
nées à la pesanteur de son corps, qu'il s'en ser-
vit pour voler. Il en fit plusieurs fois l'expérience
avec succès sur lclacdeTrasimene.il voulut don-
ner œ spectacle à la ville de Pérouse, et choisit
le temps de la solennité du maria^^e de Barto-
lommeo d'Alviane avec la sœur de (Giovanni-
Paulo Ballioni. Lorsque la Imilc fut assemblée
sur la place publique, Dante, tout couvert de
plumes , s'élança du lieu le plus étninent do la
ville, et plana quelque temps en battant de deux
grandes ailes. Il dirigeait son vol en tous sens,
au bruit des acclamations publicpies, lorsque le
fer avec I(K|uel il dirigeait une de ses ailes se
rompit ; n'ayant plus de contre-poids, il tomba
sur l'église de Notre-Dame, et se cassa une
cuisse. Après sa giiérison, il professa les matbé-
SI DANTE
matiquos à Vtiiise, et mourut Âgé de qnarastcans.
lUinuin, M/unxum IJçustieum, p. IM. — Bayle, Dkt.
cru » Mor^rl. Crmnd Dietkmn. kUrfê^m.
*DASiTfi OU DA5ETI {Gtrolamtt)^ peifiCre de
récole fTéiritienne, vivait au seizième siècle. Il
est sticccsnvemefit dé!;igiié sou* les nums ât
Dante di TiziauoaH Girolamo Oî TisUtno (I),
|)arcp qnll fut élève €t aide da Titien , qui le
i-e^ardait comme étant de sa famiHe. Il D*a laissé
qu'un petit nombre de tableaux, ayant passé
tovte sa vie à peindre ceux de son maitre. Oa
▼oit cependant de lui k San-Giovamri-NMW
de Venise un tatHeau de Saint Came et Saint
Damien, K. B— n.
RMolfl f^Uf ée ^ntoH yeneU. - Ortendl , jibàree-
éario - Tkoni, Maionmrio,
DAXTBCorftT (Jean-Baptiste\ théotogfcD
français, né à Par», le 24 juin 1643, mort dans
la même ville, le 5 avril 1718. Il entra le 8 sep-
temt>re 1662 chez les chanoines réguliers de
Saint-Augustin dans la congrégation de Sainte-
Geneviève. U fut nommé dianoelier de runiv«r!
stlé de Paris en 1680 et curé de Sahtt-Étieotie-
duMont en 1694. Il administra cette église jus-
qu'en 1710, époque à laquelle il se r^ra à
Sainte-Geneviève. On a de lui deux Factumt
pour la préséance des Àugustins sur les Séné-
dictins aux états de Beurgotfne; — Défense de
VEfjlise, contre le Kvre du ministre Claude Inti-
tulé : Défense de la Ré/or malion ; Paris, 16B9.
BÊgUtrtt de tmàbm99 Satmit-Gêmemiâm, — Dopto,
MîM. des Âuttmrt teeU»êa$tiques dm di»êÊwtième êie-
eie, m. - 9lor«Tl, (;rmHd Dirtiimnmirt Âtoterifn^. -
Vdier. Diet. kMortqm. - Richard et Glraud , BibUo-
tkéqMe sacrée.
DâFire-mâiTraLM. roy. DAivn.
«D4.XTBO0AAD DB TRAIXCOrRTou D^ift-
THOi-AKD (Charles 'Nicolas^ comte ), général
françai^i, né à Verdun (Meuse), le 7 avril 1773,
niort à Paris, le U mars 1852. Issu d'nne an-
cienne famillotlc Bour^o^e, il entra le l«r sep-
tembre 1787 à ritcole MHitairede Poot-è-Mous-
son en qnaKIé de cadet gentilhomme, et en sortit
lieutenant d*artillerie. Il fit les oampafines d'Italie
ft d't^^iite, et le courage qu'il déploya à la ba-
tailli^dc^ Pyramides Inà valut le grade de chef de
bataillon. i>e retour en Fraaee, il fut nommé
( 22 novembre 1801 }eolQoH du i^r ferment &m-
tillerie à clieval, et reçut Tordre de se rendre k
l'armée dltalie, qui selmaraH sous les ordtesde
Murât Appelé auprès du %iee-roi en qaalité de
prem{f*r aide de camp, il Tut chargé de la réor-
f^nisalion des années de terre et de mer ainsi
que de celle de» i-ooles militaires, etc. Klevé par
Napoléon au grade de fBf^néral de brigade ( 1 1 lé-
vrier 1806 ^ il fut envoyé pour prendre posses-
sion de la Dairnatie, que le traité de Presbonrg
venait de joindre à la France. En 1809 il fit ,
sous le prince Eogtae , U guerre d'Allemagne,
et se distingua aux batailles de Raab, où il eut la
main fracassée. Homme comte de Tempire et
ili OrUudi, 3Vre ftoo tO(-Mcti:uSr crc'ti »>rr. fait de rc^
dfii% ooaa drnx art:*lr« riirTf'rirt.N.
- DANTI
général de divirion (31 juin ISIO),
tax commissaires autrichiens et hev
de fixer les limites du royaume d*Ii
du Tyrol. La guerre de 1812 a
Danthouard Ait appelé à diriger 1
l*armée do vfoe-roi, puis celle du 4<
grande armée. Créé gouverneur gér
let 1813) deft provinces illyriennes
rendre lorsque la guerre d\Autrich(
commandémeflft de TaNe gaudie de
talie. Ayant adhéré à la déchéaiirp<
Danthouard, quelioufs XVtlt avait t
de Saf nt-Louis (8 jofHet 1814), pni
cier de !a Légion d'Honneur, fut cli
p?dlon des places de Met?, et de M
ploi qu'A remplit pendant les cent j(
de Napoléon pour les places de 1*
1822 dépoté par le département de
siégea à la chambre |)endant cette s
Après la révolufion de 1830, le rc
Nppe réleva à là dfgnflé de pan* de \
A.
jérrkivt'S êe la fmrrê. — FlÊitêê d« In
MUT. - Fiei. et Cmnh, t. KVII, XIX. - .,
Noblesse, tUH,
* UAUTi (Jean ), mathématicien
Arezzo, vers 1346. U a laissé un trai
rismOf composé d'après rariUiroétiq
et une Geometria , d*après des aul
Ces ouvrages n'ont |MHnt été imprimé
cni»evelisau iooé de quelques grand
ques de Tltalie.
TirabOftclii. Storia leU^ (. XI. pw l'A. -
h>çusCodicnm BtbttOlhecm Mêdict Imhtx
p. 11.
»A!ITI 00 DAUTR iîgnace) , m
HMien, né àPerouse. en 1^36, m<
trois ans après avoir êfr nomme r
tri. Entré foil joim;* dans l'oïilro
cams,il se consacra d*abord à IVtudi
matiques, et les professa à Florenci
duc CiHne 1^ hii confia le projet, qi
exécution, d'onh-VAdriatique h la Wl
et lui fit dresser de grandes car
phiques. Danti traça à régfirw do $
Novella , à Morence, une méridienii
Tadmiration des astronomes; il en
une autre à Reloue. Le pape Tapi
pour qnll coopérât h la réforme di
Il fut aussi chargé par r>ré«!oin> XIT
au Vatican, dans la salk* dite dr* f>i
graphie antique et moderne de 1'
%aste entreprise, dans laquelle il fut
fri're Vincento, lui laissa p<Hi de t(M
ll\Ter à d'autn^ travaux, jusqu'au j
appelé il rév«chéd*Alatri. Parmi ci'
vrages, on distingue ses tradurttom
speedrr d'Rudideet de la Sphère de
compagnéee de notes qui ne sont p
rite. Il donne dans soB écrit intitulé
mntenuificheridotte a tavole^ vsuc.
tire eocyriopédique des mathéma
Tnfiféd'e V Astrolabe , Florence. 1 6€
DANTI - DAJîTINE
M
iMtàtortM
|. iftvnr n apBHMnon oe
.déMtedèlaeoai|«-
BbMTTJtai «f ee toi mo-
jflvkninrIlUitofttde
ta yvRpîBâfé Mièwà
6. B.
_ _ , _ m «• ifcflif ,
|#*M)» pdilre Haiknt né àI>é-
L «nrl M IMQ. H élaH frère dl-
-^ >DmLTiMitpnimellilt€o
1 i] lit Milevé wr
r le style de
f pmëH Bm mtitÊL - Owiribll, CtMm
^,- » ' ' ïvjioitte.
un TiTie, de\-emi tràt-itee, <|yl eovUmbSi tmr lei
aità dHitfles «MgnMMoU. Il «ait Ipèlft-fls de
Vietiro Vinceiiko, gentOhomme de Nrànse, k^
Tint nisIbénMIciâii et gniid ocNdMliièiir en u^
cfaMeetoJpe. K« B — #(•
. 4:kocnr»» MmrlM^Mf SfùHurm. - Vauri, rite. -
Oa»bi«l, GMmfigéru^ - QiiibiMBére de <1«I"CJ«
• - />Aére
id4i 11 iUr^
Il GQiMTtwii^^a itr l;\ mai^-
S«yiii^'M4rtr éleWSe
»^ , «rfliltIciU' «t Kij](>U?tir , ffl«
p, «1 1 i30, tnort eïï !&7iï.
• Angi? lûrMfiie u' gnod
Ëirr i îiii \û. tbm «M
► cttt^ï <îu".'i r<*f*if1r (le 8es
ri^ (te* vitf^t Af«^ il rnodela
uto^ tir tumu?!^ dii Jules lU,
ae F^ route ; uti lit sur la
I IPflMiiu Ptrxiihtm^ ad fine
j ^ ftf|* itiiiM^iia-
.«te aoblf>«r v^t tu fltic^he da
rWfcftiilii de Férriu^i' im voit
B% ti)CÉl« Ii«fahTii;iiïv. Vr: sont
» «TBipAun^ qti# )fi it ois ^ta-
en la7] ftor une des
• Fl^ffrHv^ et rrpn'*eiitant
aagni-
?alaî8.
catpté
fr j'i^'i'-'4i''' <ie iiiaries de»
\*fm »t|lf liîp It Mie de i
ti^lanpeti (hilcf^i maiAren- ,
t p^r ■!>& «Ir inpmi et le
r3rdvHr*tiïr*% et le
um irrlitti'iii'. Il fit
|« fol MkfiM^I diarmé qiifl
i, «rjÉIin^ ÏVmfi en Fspa-
r, i rHi^ll fu \t>m à re-
, fwr^fuf^ 4^ h belle
I, «i liie' il « publié
^•Alltl(ntfMRM), MRieprttfn, néeà
I 1491, inede m 1573. Elle te-
Aa sttie doote aom le Mt#i, m m moins
Mul\ndeaeatteilleinriéMTea,caroB raeeii-
iUt dato set IMeanx de ckeValet le style de
eeUcéoete. IWeëM ^oof étoffes ses trois nefeuy
IjfnaàOf Yinceaeô et Gfrelanio. E. B—h.
î^weMI. ItUêé^PmdH invitai.
basTiHB (ifoifr-Françoif), bénédictin de
la poôffliéliMioB de Saint-Maar» antiquaire et pa-
léogr^bei né à Gourieux, dam l'ancienne prfn«
ëipantédeLléie^ ie t*' avril 1688» mortà Paris,
to 3 norembie 1746. Ffls d*an caltivateiir aisé, n
é|iidlalapbiloi9Q|4iieàI>ooai,etftprorQ^ à
râ(|B de TiagHnatre ans, dans Tabbaye de
Salnt-Luclen de BeauT^. nsellTradès lors à
rétode a? ec font rcotralnfment d*oiie véritabto
TOcatioB^et il professait aTOC éclat la philosophie
dans Taobayede Saint- Nloolas de Reims ^lors-
1^^ aaraonreAttdesegsedre àlabolle Vnigeni^
hUf iecaMnil deMMly, archefêipie de BeiniSy
partisan déTOué des JésaKes^ exigea qne ses su-
périeurs l'âoigBassent de ce diocèse. Appelé à
Tabbaye de Saint-<jennain-des-Prés à Paris ,
Dantioe fut employé d*abord à coAlinacr la Col-
lection des DécrétaleSf qu'avait Interrompoc la
mort de dom Constant tft de dom Mopinot; puis
à préparer une nouvelle édition do Glossarium
ad scriplores medix et infimx Latinitatis de
Du Cange, édition dont trois volumes in-fol.
seulement avaient ëté publiés en 1678. Les cinq
premiers volumes avaient paru lorsque Dantine,
toujours par suite de ses opinions religieuses,
Tut exile h Pontoisc, où, tout en coothiuant ses
études philologiques, il s'occupa avec ardeur de
la lecture des livres saints, et fit une traduction
des Psaumes, encore estimée: Les Psaumes tra-
duits sur V hébreu f avec des notes ^ par un reli-
gieux de la congrégation deSaint-Maur ; Paris,
1738, in-8«; ibid. , 1739, in-S", et 1740, ln-12.
Dom Carpentier, que Dantine avait pour colla
borateur, fît paraître en 1736 le sixième volume
du Glossaire, et plus tanl , en 1766, mais sans
parier des obligations quMl avait à Dantine, un
supplément en 4 volumes in-fol., qui le fit accu-
ser de plagiat par plusieurs de ses conflrères.
Après sa mort, cette accusation fut renouvelée
par dom Tassin, qui la lui .avait adressée dès
1756 dans le Journal des Savants, En 1737
Dantine fut rappelé à Paris, et entreprit avec
dom Bouquet le Recueil des Historiens des
Gaules et de la France; malheureusement son
travail relatif aux croisades est resté inédit. Il se
55
DANTINE - DANTON
livra ensuite à la cornposition de VArt de véri-
fier les dates, et il en avait rédigé une grande
partie quand, au mois de décembre 1743, il fut
frappé d*apople\ie. 11 traîna depuis une vie lan-
guissante, mais sans interrompre l'œuvre qu'il
avait commencée, et dont une partie était impri-
mée au moment où une seconde attaque vint
Tenlever,, h l'âge de cinquante-neuf ans. Clé-
mencet et Durand achevèrent le livre de leur
éminent confrère, et le publièrent à Paris, 1760,
in-4^ Il fut bientôt complété et perfectionné par
dom Clément, qui donna la seconde édition, en
i vol. in-fol. , Paris , 1770, et la troisième, qui
parut à Paris, 1783-1792, 3 vol. in-fol. formant
plus de 3,000 pages. MM. de Saint-Allais, Jullien
de Courcelles et de Fortia-d*Urban en ont publié
une quatrième édition; Paris, 1818-1844 , 38 vo-
lum. in-8''. Des exemplaires ont été tirés aussi
in-4'* et in-fol. Les éditeurs y ont ajouté une
continuation depuis l'année 1770 jusqu'à nos
jours, et une partie relative aux événements
antérieurs à l'ère cbrétîeniie. En élevant ce beau
monument de chronologie, Dtntîne rendit aux
sdenoes historiques un service qui recommande
son nom h tous ceux qui les cultivent. Ce savant
était d'ailleurs un homme de biei|, d'un esprit
juste, et d'un caractère aimable et doux.
E. Regnarb.
Préface ea tête de U S* édtt. de L'Jrt de périHêr Ui
d€tet. - D. TSMlo. HUtoirê Utt.éêtm C^m^réç. de
Saimt'Mamr, p. OS. — M. PoUla. Notieê mir D. Muur
DmmUmt, dans U B0vme belçe, t. f, p. MS.
DAMTOINB (Jean-Baptiste), jurisconsulte
français, vivaiten 1720. Uétait docteur es droiU,
avocat en parlement et aux cours de Lyon. On a
de Id: Règles du Droit civtl, dans U même
ardre quelles sont disposées au dernier litre
du Digeste, traduites enjrançais, avec des ex-
plicationset des commentaires sur chaque rè-
gle, etc.; LyoB, 1710, in-4* ; — Règles du Droit
canon, dans le même ordre qu'elles sont dis-
posées an dernier titre du cinquième livre
des Décrétâtes, traduites en français, avec
des explications et des commentaires sur
chaque règle ; Lyon, 1720, in 4*'.
Richard et GtraM. BtHMkèqmê tmeréa,
DASTOïc ( Georges-Jacques ), câèbre homme
politîqoe français, néà Ards-sur-Aube, le 28 oc-
tobre 1769, mort le 6 avril 1794. U révolutfcmle
trouva revêtu du titre d'avocat anx conseils du roi.
Vne particularité assez piquante de sa vie privée,
c'est qu'a était lié d'une étroite amitié avec Ber-
qnin, T^lmi des enfants. Le peu de considération
dont jouissait Danton, ^ raison de llrrégularité de
ses roœort, en faisait à peu près un avocat sans
causes ; cette sitnatloo devait le porter à secon-
der les changements qui se préparaient dans
l'ordre sodal : aussi se jeta-t-il à corps perdu
dans le mouvement tévolntiottnaire Le géant de
l'époque, Blirabeau, à qui Q falhût des hommes
d'actioa, se hâU de s'attacher Danton. Une
grande analogie de penchants et de moyens de-
vait rapprocher ces deax hommes, dont M. Mi-
gnet, dans son Histoive de l
caractérisé d'une manière saisi
mités et les dissemblances." D;
« un révolutionnaire gigantesqi
« ne pouvait lui paraître condj
« qu'U lui fût utile, et selon
« tout ce qu'on osait. Danton, c
« Mirabeau de la populace, avi
« blance avec ce tribun des ha
« traits heurtés , une voix forte
« tueux, une éloquence hardie
« nateur. Leurs vices aussi éU
« mais ceux de Mirabeau étaiej
« ceux de Danton d'un d
« avait de hardi dans les cui
« beau se retrouvait dans i
« autre manière, parce qu'il et
« lution , d'une autre époque,
ajouter un seul trait à ce parai
avait du Marius dans Danton ,
du Catilina dans Mirabeau.
Président du district des
formation , Danton le dirigea à
pour acolytes l'atroce Marat et
Desmoulins, et leur réunion fu
duquel se forma le club des
table exagération de celui des .
époque, où la ré (
matin au soir, m i ui
titude , toujours p k m bar
salle ou au milieu à un carrcfou
tribune ou monté sur ime bom
tant par sa véhémence, quel*
avec ime sorte de bonhomie jo
janvier 1790, le Chfttelet ayan
de prise de corps contre Marat,
lait par les publications les i
Danton osa s'opposer ou
de ce décret Atteint par
il en brava les effets, et ic vu
traint à la révoquer. Quelques
Danton vint à la tète d'une
sections de Paris demander à
tionale le renvoi et la mise en j
ministres de Louis XYI ; mais c
là que des escarmoudies, e
Danton ne commença ré
la suite de la tentative ' u «;>aM
royale. Il adressa alors à La F«'
dilemme: « Ou vous êtes un
« favorisé la fuite du roi, ou vc
« de commander, puisque voi
« pêcher la fuite du roi commi
De concert avec C. Desmoulii
voqua par une adresse la do
narque; tous deux se rendii
de- Mars, déposèrent l'adresse
patrie, dressé pour l'annivei
dération, appelèrent le peupl
joignin*nt k cet appel les àé
furibondes. La Fayette et Bakuj
17 juillet la loi martiale, inireii
DAN
pourftuiti*^ lurciit ofilainée» contre
, rC UantoD, DesmouUnset Legendre
Paris. Daolon y rrparut après la
SMfofciiêe coostituante , et, quoique
d* jn décret pour dettes, il ixamot,
U loi, a £t^ faire élire substitut du
e l» commune de Paris. La cour,
a nnitfir i l'écarter, résolut alors
rt il s« Tcodit. M. de Lessart, mi-
"rs ètnHifières, conclut ce marché,
• Uuitonphis décent mille écuset
la fidèlemeat le» clauses tant qu*il
iH le résultat sur lequel on comp-
pM éiè obtenu, les subventions fu-
MCf . rt, d'auiiliaire inutile, Danton
«v^re implacable; Tannée 1792 le
permaiieote contre le iwuvoir
■r ks ftdérés marseillais arriTèrent
ener le trôoe constitutionnel,
m •«« établit dans le bfttiment des
D les y gorgea de >in et de
h K lO août il les conduisit lui-rnéme
!■ diâteaa. ?ioiis avons eu entre les
de Camille Desmoulins à son
pbe, qui établit que dans cette
n lui faisaient le coup de fusil
Carmusel. Quant h Robespierre
s'étaient mis en sâreté au fond
. «c ministère de la justice devint
tpm de ses succès au 10 août :
I ^71 y avait été porté par un
I. Bientùt survinrent la défection
la pris*» de la ville de Longwy,
<<T>luB. L'alarme ét.iit dans Pa-
iiU''» «Jn tnine rroyaicnl toucher
JHlon, «l'acronl avt^ la commune
, fit îéiK dfs visites gi^nêrajos,
t% armes qui étaient entre les
aiiter<. incarcérer les prêtres
HtouN l»-s royalistes reconnus;
■ i*n comité de défense j»én«^-
t d h> i hffsde la comniune, et
laitst^t qu»*, pour déconcerter
I am^trr l'i-nnemi, il faut faire
es. V On était au \''^ srplein-
■ 2 il S4* prés«^nta, dès le ma-
f Iépsl3ti\e à la t^te des auto-
m rafiiile di>«cours, fit entendre
» trt:inb!ant> sur leurs siv-
I iiwnt, iiit-îï-HieurN, que \ous ;
(^u** la «afjitale a birn mérité •
r. Le camm qur >ous allez j
nmt k r jnun d'.ii.irme , c^>^t
s;jr n*t^ rnripmis!... l'our j
Uri «itt«rr»'r, «ju»» faut-il?... '
yre tir i'f:fii!(}r(', et fou-
:r! • Le> rii.i^<a^n's «li- sop-
tr [i»**! d»» UïitU. . lis nm\-
«•in*^ .■ijin"i, •■! \U 'liin-n'iit
WMnaî'i*'^ '*r{. rrs d.' Paris "
df-^iTi-iiiîji'iN «î'<)i!«an>,
*fw^. i V»r-.Mll«*<, 'l.m- ! I rui' '
TON 58
de rOraugerie. Parmi ces derniers se trouvaient
MM. de Brissac et de Lessart, agents du traité
par lequel Danton s*était mis à la solde de la liste
civile. De Versailles les égorgeurs se rendirent à
Paris. Place au balcon de la Chancellerie, Dan-
ton les liarangua, et Ton peut croire qu*il avait
en vue le service qu'ils venaient de lui rendre
par la mort de ces deux hommes lorsqu'il leur
dit : « Ce n'est pas le ministre de la justice,
« c'est le ministre de la révolution qui vous re-
« merde de votre louable fureur. » Qui le croi-
rait pourtant ? ce fut à ce même Danton que
plusieurs victimes dévouées à la mort durent
leur salut. Il contribua à la délivrance d* Ad rien
Duport et de Charles de Lametb , qui avaient
été arrêtés en province; et en 1793 ce fut lui en-
core qui fit rendre à la liberté le célèbre auteur
du Voyage du jeune Anacharsis, Tabbé Barthé-
lémy, n ne se montrait impitoyable que lorsqu'il
s'agissait de firapper en masse, et souvent les
infortunes individuelles le trouvaient accessible
à la pitié. Ces inégalités dans sa conduite et dans
son caractère semblent tronver leur explication
dans ces paroles, qui sont de lui : « Une révo-
« lution ne peut se fabne géométriquement. Les
« bons citoyens qui soufTrent pour la liberté et
« l'égalité doivent se consoler par ce grand et
« sublime motif. »
Élu le second député de Paris à la Conven-
tion nationale, Danton abdiqua les fonctions du
ministère, où il Ait remplacé par Garât. Comme
il était un des plus ardents h presser le jugement
de Louis XVI par la Convention, un de ses amis
lui représenta qu'elle n'avait \vïs le droit «le s'éri-
ger en tribunal. <c Vous avez raison, répondit-il :
« aussi nous ne le jugerons pas, nous te tue-
rons, u L'cx-ministre de la marine IkTtrand de
Molleville , entre les mains de qui était d»'meu-
rée une lettre autographe de Danton dont les
termes constataient ses anciennes relations avec
la cour, lui écrivit de Londres, où il s'était re-
tiré, qu'il ferait imprimer et placarder celle
lettre dans tout Paris s'il usait de son influence
|)our faire condamner Louis XVI. Danton vil le
danger, et se (it donner une mission pour l'année
du >'ord. 11 ne revint à Paris que sur sommation,
et la veille du jour m l'arrêt fut prononcé. Dan-
ton M)ta néanmoins |M)ur la mort; IJertrand de
Mo[U'\ ille N it dans ce \ ot«' un aeterl'insigne félonie,
et il se hâta d'adresser à Garât la lettre accu>a-
trice ; mais celui-ci la remit oflicieuscment h
Danton, et il n'en fut plus question. Inmiéfliate-
mcnt après la mort du roi, Danton retourna
avec Lacroix dans la Belgique, envahie parDu-
mouriez. On leur remit quatre millions pour
n'volutioninT le pays; ils furent bientùt soup-
rounés d»* sélre appn)[)rié une grande partie de
cetti' soinir.e énoriiu'. Les dépenses exce.^sives
auxquelhs on les vit se livrer à leur retour jus-
tifiai-nt a^se/ CCS accusations. Ils revinrent à
Pari>. au commencement de mars, époque qui fut
ir. irii''-.»par les pnr.iicr. r.'\c;-- de Dumouriez.
59
DANTON
Danton se montra dé>oiié aux intérêts de r4>
géni^ral ju$({u*à ce que sa défectioD et les désas-
tres qui s'ensuivirent eurent rendu sa défense
îAipossible. Alors, pouf détoomer les soupçons
qui commençaient à planer sar lui, et dont déjà
Marat sëtait rendu Torgane , Il revint à ^n pre-
mier rOle en se replaçant à la tète du mouve-
ment révolutionnaire. Sur la motion, une levée
de 300,000 liomroes Ait ordonnée ; il proposa de
dévaster la France en cas d'invasion. « Si les
a tyrans , s'écriait-fl , mettaient notre liberté en
« péril, les riclies seraient les premiers la proie
•> de la ftirenr populaire! >• Enfin, le 10 mars, il
lit décréter rétablissement d*un tribunal criminel
extraordinaire destiné à punir les ennemis de la
révolution à l'intérieur etdont les arrftts devaient
être sans appel. Telle fut Torigine du Cunenx
tribunal révolutionnaire , qui on an plus tard
envoya Danton lui-même à réehalaud.
Le comité de salut public , en .qui devaient
bientôt se ooocentrer toutes les forces dn gou-
vernement, ayant été institaé le 6 avril, Danton
on fit partie à la formation. 1! semblait être alors
à Tapogée de ton crédit; pourtant, il se trou-
vait entre deux écudls: d*an cMé, les Giron-
dins ne cessaient de Tinqirféter en réclamant
avec persistance la punition de ceux qui avaient
Mouillé par le meurtre la cause de liberté ;
d'un autre côté, les purs de la Montagne le har-
celaient par leurs insinuations sur les profits de
sa mission en Belgique. Menacé par les deux par^
tis,il sentit la nécessité, pour s'assurer contre l\m,
de M* rallier à l'autre ; et la prévision du résultat
de la lutte l'engagea h (aire cause cnnmiune avec
le parti de la violence contre celui de la modéra-
tion.D'ailleurs, disait-il, en révolution tautorite
doit appartenir aux plus scélérats. U se réu-
nit donc à Pache et à Robespierre pour former,
en dehors de la nu^jorité du comité de sahit pu-
blic, ce comité clandestin de Ctiarentoo, où Ait
préparée rinsurrection dn 31 mai. Sans babie
personnelle contre les Giroodins,qni le gênaient,
Danton voulait borber à leur exclusion de l'as-
semblée les résultats de cette journée. L'erreur
où Mirabeau était tombé, après le 6 octobre, en
croyant pouvoir arrêter le mouvement révolu-
tionnaire à ce point, devint celle de Danton
après le 31 mai ; ni l'un ni l'autre n'avait réfléchi
qu'il n'appartient qu'à Dieu de dire aux flots dé-
chaînés de la mer : Vous n'ira pas plus loin !
Depuis la chute des Girondins, l'influence de
Danton sur la Convention diminuait de jour en
jour ; on lui reprochait d'avoir déployé peu d'é-
nergie contre les proscrits, et surtout de «i'être
apitoyé sur leur fin. U avait rompu ouvertement
avec la commune en flétrissant d'une manière
énericique les saturnales appelées ft'ies de la
Rntso». « Quand, s*était-fl écrié à la tribune,
« Teruns-nous cesser ces masrarades ? Noua n'a-
« vous pas voulu détruire la superstition pour
« établir l'athéisme. ■• Il faisait en ntême temps
décréter l'établis^enient du tnAritiiif m et allouer
quarante sous |iar jour an>
fréquentaient les assemblées (
tardifs efforts ne pouvaient I
donne popularité : dans les d
fl ftit traité aux Jacobins avec
quée. Robespierre prit alors
de manière pourtant à le coi
un certain point, et surtout à
dépens. Lorsque enfin les exe
eurent été portés au comble |
Paris, Danton et ses amis o
d'arrêter l'action du tribunal i
vider les prisons et de di^sou
salut public et de sûreté géi
voulait perdre la commune, r<
les comités voulaient se déra
Camille et autres modères
s'établit entre Robespierre e1
comités : il leur livra leurs <
livrèrent les siens. La faction
tôt abattue ; l'horreur et le dt
rait hâtèrent sa chute. Danton
phis redoutable. Quelques hon
encore à prendre parti entre
essayèrent de les rapprocher
lieu : Robespierre reprocha à
ces, Danton lui reprocha ses •
parèrent avec aigreur et déso
blés.
De ce moment la perte de 1
Engagé par quelques-uns de
nfr les coups de Robes piern
premier, il s'y refusait en disa
être guillotiné que guillot
d'autres de pourvoir par la
menacée, il répondit , comme
•> Ils n'oseraient!... Etd'ailleu
« ce qu'on emporte sa pat ri
« ses souliers.' » Il ne sortit
dont les effets étaient ceux <
lorM)u1l se vit arrêté chez
du 30 au 31 mars 1794. Laci
à l'armée du Nord, son ému
et son compagnon de débauc
même temps que lui. On les <
prison du Luxembourg ; Dai
aborda les détenus avec cal
«Messieurs, leur dit-il, j'(
t vous faire sortir d'ici , ma
« même avec vous, et je ne
« finira. » Cela devait bient/y
l'entendit alors s'écrier : « C
« que que j'ai lait instituer le 1
« naire ; j'en demande bien
« aux hommes! » La nouvelU
ré|»andit U terreur au sein <
Lf^endre seul osa éifvcr la
pour Danton le droit (VMw v\
son patriotisme. Robespierrt*
gnation, et s'écria : « Il s'agi
• ques hommes aujounl'iiiii 1*
•> patrie; no«s verrons dans
,•■ listel M «^Pt6,
«Ile pnqtk fifii-
IMA de m 9**^
if |n Bon
plWfcÉPtaftii eièi^jxtp htkn ^M-
Ip^mlpVlii 4e gfé ou de fiHC^
■«HfillS foulait pÊrdre, CoinoM
i bar Um ^^ rirprucUe fîi' Imn
>• 0 «loo eus vut été i]c« tnrM
iliiilUttf iur hmtn viocft, sorli
Il <éiiihn. 1 1 U (^ut couTciiir iggfk
W4i tlH|i9a,i)e Ucnni et ijfi
mmm «nplê. .^Ut» Saint-Joil
pi k,HU m rougit pdJi de l6t
mm cm^ëgmétmiTk qalU iiaieiii
; (Jtt Giroii4l»i* «D un mot
ptfti4* Â It ioite de ce
lUnn tut p^ k Vf-
t\m itiptAoniâseruents,
àtmi flfinx Uevm
fci nmiiiitlitrs éîmmi pour
Itotîpiir fui invviK:âbL«nwnt
; j«itr hii non ui Ui VEno!
1^ ik l«milr«\ k tnbmil
U ij^iaft p«fr e» Wii^nevr.
rmi if rc Liâ« «^^^ui-iiTitie fâ
loirrrii^i^ m If »<>d dooi et
£»ii(t î «* Mu tlaneure
t««t tiuH) Oiiiii irivri
le lUHArv^ « ÇiMiain du
U ftp QÉi4|ip|it en rien ni
I aietirktaîl^kt^tedea
KéM «utrea «^(iséi ne gar-
ft^r-uie; ottfï ircutic eux
irkDdn: ke (iraient ^vec un
4 oor BitDiirio ?î^lble sur
è (çitada tris la
ifDC d 4% Bieinbres îq-
Aii Mm»» Il Temine de
ircm^m m^rj, exd*
ik tn sa favfwr. te
11, GoQ^râtiuQ ^e tous les
ijfst r«il4ïmee M^r.tiont à
> ^ibàH. le /l^€ri!t fut m-
VàTféi flp mort - Ori nous
àoio», a gueliitioH !àcbes
|(nll^/Eïl pas ba^ciiipsde
Bobc^t'ïerre,.,. Ro-
LltiAiae pittr^n, ajou-
qpA ponttil itotr assez
ntfff! -
i léchêistn^ le ^ aTiil,
■S L*croii, Fabre d'E-
isa M4e, Philîppêàux, De-
É0l et Bs^rv, too^ <l imputés
Imiiho ûKnniMeiir abbé
pANipN es
im loaodtet daoslaYeiid^imJCspagAol, mi
Danois et deux AvtrloUeoa. U eoMtanoe de
DislHi te aoMttM tttuffBi*^ âtgfltf poineni* An
pied de réehafiuid, le soorenir deaa fHnnielai
■ae eselaiMlta de rappelé et «pMlqiies
; tnaii t se remit itMi-clianip, en di-
sant : ÀttMSf Ikmtùn, point et jiublmet
SfNT If ppfait de rec^T^ k eonp fatal, il dit ta
bovm^ : 7^ HMM/rfroa ipa HifiaMpeKitpU;
Rofaeipiemyàqaftoetle motimmaHU dîetstafç^
tonlot Wjiovlr èee ymx te itappi^^ aoniir
tal. It aeplatt inprli do Pent-Toiaanl , m*
toqré dfa goa^ apfieléa aea gardes dn eorpf ,
et kNra(|iie k dontea^ Ait f^mé wSf k âér-
Mkfiea en ae fipottant lea nabi. 11 «na eiii«!|e
eommeneer ee rèfnt de sang qid dure qii«M
fnois,elaobMÉdM|Qel Park^aatHetonliar
h la roéme pkee où UaraH tu tomber eeikda
Danton. Soft trionmlie dç^ k (irfnelpe de sa
chute': ceux des anf^de lià^'cpil n'àTiknt
Hoiatfi^ avee lot trpHT^rfntâiinioIns dans sa
mort une kçon à kqnàk âa durent knr saint;
menacés à leur tour par k tyran, Us sentirent
qneknrs eoopedefilaildefanoerkaaieaa:en
se aaovant ih luntènst k franoe. CeAitTcn-
Tre 49 9 Orrmidor ; et krm^ ee )oor, dpiriié
pir fea falna êSirt9 ponréoi^^ klenq^
qui éektattanrsonft^plket|yilel«Bt,Bo«
beapkrre éennaail de rage aana pooToIr parler,
«ne ToK Hd eria % Màlkeurmtsl le $anç ffe
DaniùH f étouffe t [M. P.*A. VniuLAn», daaa
TSncdesG, au M.]
On lit dans k 3* Toluroe des Œuvres inédites de
P.'L. Kœderer, publiées par son fils M. Rœderer,
ancien pair de France, un portrait remarquable de
Danton. Comme ces œurres, qui contiennent des
documents liifttoriques deU plus grande impor-
tance, n*ont été imprimées qu*à un très-petit nom-
bre d*exemplaires , et ne sont point destinées an
commerce, nous croyons devoir reproduire l'o-
pinion d'un historien aussi compétent :
f Danton i Figure de dogoe,iangiiin, emporté, mais
corrompu, capable d'une atrocité et point atroce,
aeceMible aux bons sentiments et aux raanvaiss
SToeat sans principes, paresseux, dissipé, aim tnt le
{)taisir ; propre k ane conspiration pins qn*à une
action; d'ahonl sans autro bnt que de se faire
acheter par la conr , ensnite de gouverner la ré-
publique ; amant de sa popularité sans en être aoi-
gneui ; sans instruction, sans principes politiques
ni moraux : sans logique , sans dialectii|ue. mais
non sans éloquence ; jamais de discussion . Jamais
de raisonnements, malA tout ce qui pondait s'enlerer
par nn mouferopnt, il l'enleTait. Il n'avait ni per-
siiadion ni autorité, mais une impétuosité qui fai-
sait tout céder. Il ne battait pas son adversaire sur
le chami» de bataille, mais 11 l'emportait sur un
autre terrain. >
Parallèle de Danton et de Bobesplerre.
c Danton n'a été un grand scélérat qoe pour pou-
voir être tranquillement un bon drôle. Robespierre
59
DANTON
Danton se montra dé>oiié aux intérêts de r^
f^6n\ ju$({u*à ce que sa défectkm et les désas-
tres qui s'ensuîTirent eorent rendu sa àéÊeme
iA)possit>le. Alors, pool* détoomer tes soupçons
qui commençaient à planer sur lui, et dont déjà
Marat s'était rendu rorgane , il rerintà ^n pre-
mier rôle en se replaçant à la tète du rooure-
ment révolutionnaire. Sur la motion, une levée
de 300,000 hommes Ait ordonnée ; il proposa de
dévaster la France en cas d'invasion. « Si les
n tyrans , s'écriait-il , mettaient notre liberté en
« péril, les riclies seraient les premiers la proie
» de la ftirenr populaire! >• Enfin, le 10 mars, il
lit décréter rétablissement d'un tribunal criminel
extraordinaire deatiné à punir les ennemis de la
révolution à l'intérieur etdont les arrftts devaient
être sans appel. Telle fut l'origine du Cunenx
tribunal révolutionnaire , qui on an plus tard
envoya Danton lui-même à l'éehalaud.
Le comité de salut puUîc , en .qui devaient
bientôt se concentrer toutes lés forces du gou-
vernement, ayant été InsUtné le 6 avril, Danton
en fit partie h la formation. 1! semblait être alors
à rapogée de ton crédit; pourtant, il se trou-
vait entre deux écueils: d*an cOlé, les Giron-
dins ne cessaient de rinqiriéter en réclamant
avec persistance la punition de ceux qui avaient
Kouillé par le meurtre la cause de liberté ;
d'un autre côté, les pun de la Montagne le bar-
celajent par leurs insinuationi sur les profits de
sa mission en Belgique. Menacé par les deux par^
tis,il sentit la nécessité, pour s'assurer contre l'un,
de M» rallier h l'autre ; et la prévision du résultat
de la lutte l'engagea à (aire cause cnnmiune avec
le parti de la violence contre celui de la modéra-
tion.D'ailleurs, disait-il, en révolution Fautorite
doit appartenir auxpluê scélérats. U se réu-
nit donc h Pache et à Robespierre pour former,
eu dehors de la mi^iorité du comité de sahit pu-
blic, ce comité clandestin de Ctiarentoo, ou Ait
préparée finsurrection du 31 mai. Sans babie
personnelle contre les Girondins, qui le gênaient,
Danton voulait boriaer à leur exclusion de l'as-
semblée les résultats de cette journée. L'erreur
où Mirabeau était tombé, après le 6 octobre, en
croyant pouvoir arrêter le mouvement révolu-
tionnaire k ce point, devint celle de Danton
après le 31 mai ; ni Ton ni l'autre n'avait réfléchi
qu'il n'appartient qu'à Dieu de dire aux flots dé-
chaînés de la mer : Vous n'ira pas plus loin !
Depuis la cbnte det Girondins, l'influence de
Danton sur la Convention diminuait de jour en
jour ; on lui reprochait d'avoir déployé peu d'é-
neqpe contre les proscrits, et surtout de «'être
apitoyé sur leur fin. Il avait rompu ouvertement
avec la commune en flétrissant d'une manière
énergique les saturnales appelées féfes de la
Rfitsnn, « Quand, s'était-il écrié à la tribune,
« ferons-nous cesser ces masrarades ? Noiisn'a-
« vous pas voulu détruire la superstition pour
" établir l'athéisme. » Il faisait en même temps
décréter rétabKs4ement du maximum et allouer
quarante sous |iar jour aux
fréquentaient les assemblées (i
ttfdifs efforts ne pouvaient I
donne popularité : dans les di
fl fot traité aux Jacobins avec
quée. Robespierre prit alors
de manière pourtant à le cou
un certain point, et surtout à :
dépens. Lorsque enfin les exc4
eurent été portés au comble \
Paris, Danton et ses amis c<
d'arrêter l'action du tribunal r
vider les prisons et de dii^son
salut public et de sûreté gér
voulait perdre la commune, Te
les comités voulaient se défai
Camille et autres modères
s'établit entre Robespierre et
comités : il leur Kvra leurs (
livrèrent les siens. La faction
tôt abattue ; l'horreur et le iU
rait hâtèrent sa chute. Danton
phis redoutable. Quelques hon
encore à prendre parti entre
essayèrent de les rapprochex.
lieu : Robespierre reprocha à
ces, Danton lui reprocha ses <
parèrent avec aigreur et déso
blés.
De ce moment la perte de I
Engagé par quelques-uns de
nir les coups de Robespierre
premier, il s'y refusait en disa
être guillotiné que guillot
d'autres de pourvoir par la
menacée, il répondit , comme
« Ils n'oseraient I... Et d'ailleu
« ce qn'on emporte sa pat ri
« ses souliers.' » Il ne sortit
dont les effets étaient ceux c
lorsqull se vit arrêté chez
du 30 au 31 mars 1794. Lacr
à l'armée du Nord, son ému!
et son compagnon de débauci
même temps que lui. On les à
prison du Luxembourg ; Dar
aborda les détenus avec cali
«Messieurs, leur dit-ll, j'e
n vous faire sortir d'ici , ma
« même avec vous, et je ne :
« finira. » Cela devait bienUM
l'entendit alors s'écrier : « C
« qnp que j'ai lait instituer le t
« nairc ; j'en demande bien
« aux hoinmes! » La nouvelle
ré|»andit la terreur au sein c
Lf^endre seul osa él«*ver la
pour Danton le droit d'étie vi
son patriotisme. Robespierre
gnation, et s*ecria : n H i;*agi1
• qucs hommes aujounriiiii W
" patrie; no«s verrons dans •
DANTON
62
lomhriieruBe prétendue idole pour-
■lin pA, oo si, dans aa cbutc,
I uMrmtion et le peuple f ran-
• nMrUMrvr VtffA de tes paroles,
iwQli à h tribune, et lut, au nom
«apport dilTus, verbeux, incor-
i*la Dis» disparates, les alléga-
■oUi I étaient, selon la lo-
4 de gré ou de Turce,
mtÊa <|u QB «(Ni . perdre. Comme
il htf dire un irprocbe de leurs
^ aion eurent été des titrer
e it sur leurs Tîoes , sur la
H M , et il faut Gouveoir qu*à
MÎB» w u de Lacroix et de
iBiliht «mpie. Mais Saint-Just
M U, n il ne rougit pas de les
» cottpUces de ceux qu'ils avaient
N e pins d'acliamcnient, de:* roya*
Lin des Girondins, en un mot
i4i HH les partis. A la suite de ce
I d'accusation fut porté à l'u-
r» M I des applaudisscmonts ,
■Abe i>wi on dont deux lh>ure6
aslrs k» •«mpatliies étaient (wur
(t ta tfrreur fut irrévocablement
n 4m /our ai- non de la vcktc !
saisi de raiïaire , le tribunal
il traîna {las en longueur.
ivec une assurance qui
wmmx. interrogé sur son nom et
liiatua ri:pun>lit : <> Ma demeure
bH Ir oeant, et mon nom vivra
i-o il<- riii>toin>. " Certain du
■aU.iî ni- !i:-ni^eait eii rien ni
lajur*^. it Urtir jrlaita la tite des
li|«kr. j. i aiitre^ uccuséà ne ;;ar-
d«- i.,«--ii.i'; i-4»u\ d'entre eux
> liri'riidn- li: l'ai>aient avt'c un
■l'une iiianicn* visil)le sur
recbiMicDt ii ::ran(ls cris la
phTre il tlo^ membn'î» in-
■1^. Au dthur>, la feinrne de
W idoUlrc de s* in in-iri, exci-
il put'iie iU sa fa\riir. Lt;
Cl lt4ibes(»it-ri < , in4]iiii't a hon
via Con\intiun qiif t(>usl«*s
iraii-ut l'audiruo* *<i \.\w\\i <î
«» tlrbitN. (e «Ircri'tfut im-
de î^rrf i il*.* mort. < On nous
Daotitn. .. quet'^iio làdies
iM>)Uir>»r)t (las l(>a^lein|iSi!e
UOf Robe»|MtTre.... Ro-
. I/iiifJmc |M>Urun, ajuii-
)ut |>ou^ait avoir assez
a \'tf\i^U\\h\ le .1 a^nl,
, Lëf roi\, Fahro d*É-
srciKile, IMiili|tpe;iu\, De-
t et Bazin*, tiHis liriiutes
ui fournisseur abbé
*T«*4lennaiin, vainqueur
au 10 août et dans la Vendée, un Espagnol, un
Danois et deux Autriclnens. La constance de
Danton se soutint jusqu'au dernier moment. Au
pied de Téchafaud, le souvenir de sa femme lui
arracha une exclamation de regrets et quelques
larmes; mais fl se remit sor-le champ, en di-
sant : Allons, Danton, point de faiblesse!
Sur le point de recevoir le coup fatal, il dit au
bourreau : Tu montreras ma tête au peuple;
elle en vaut la peine. Il périt k trente-cinq ans.
Robespierre, à quicette mort assurait la dictature,
voulut réjouir ses yeux du supplice de son ri-
val. Il se plaça auprès du Pont-Toamant , en-
touré des goujats appelés ses gardes du corps ,
et lorsque le couteau fut tombé pour la der-
nière fois, on le vit rentrer dans le jardin des
Tuileries en se frottant les mains. 11 alla ensuite
commencer ce règne de sang qui dura quatre
mois, et au bout duquel Paris vit sa tête tomber
à la m{^mc place où il avait vu tomber celle de
Danton. Son triomphe devint le principe de sa
chute : ceux des amis de Danton qui n'avaient
point |>cri avec lui trouvèrent au moins dans sa
mort une leçon h laquelle ils durent leur salut;
menacés à leur tour par le tyran , ils sentirent
que leurs coups devaient devancer les siens : en
se sauvant ils sauvèrent la France. Ce fut Toeu-
vre du 9 thermidor ; et lorsqu'en ce jour, épuisé
par ses vains efforts pour conjurer la tempête
qui éclatait sur son front, pAle et haletant, Ro-
bespierre écumait de rage sans pouvoir parler,
une voix lui cria : Malheureux! le sang de
Danton VHouffei [M. P.-A. Vieillabd, dans
VEnc. (les G. du M. ]
On lit dans le 3' volume des Œuvres inédites de
P.'L. Rœderer, publiées par son fiIsM.Ra'<lerer,
ancien pairde France, un portrait remarquable de
Danton. Comme ces nuvre^, qui contiennent des
documents historiques delà pluH grande impor-
tance, n'ont été imprimées qu'à un très-petit nom-
bre d'exemplaires , et ne sont point destinées au
commerce, nous croyons devoir rcprofluire l'o-
pinion d'un historien aussi compétent :
' Danton : Figure de doffiie,unKuin. emporté, mais
corrompu, capable d'une atrocité et point atroce,
accessible aui bons sentiments et aux mauvais;
avocat sanK principes, paresseux, disnipé, aim nt le
plai<>ir : propre h une con^iiration plus (pi*^ nue
r.ieti'in; d'ahonl sans autr»^ but que d«' s»' faire
nrhptrr p.ir l.i roiir . ensiiito rie gouverner \n ré-
puhliiinc : amant île sa popularité s;ins en être soi-
imeiix; sans instnicti«)n, sann prin<Mpes politi.iues
ni moraux : sins lo^lipie . sans dialectiiiue. mais
non sans éloquence ; jamai» de dit>cu>s.oii jainnH
fîe ra"«M>nnement*, mai< tout ce qui pouvait s'enlever
par lin niouvemint, il l'enlevait. Il n'avait ni per-
suasion ni autorité, mai»! une Impétuosité uui fai-
sait tout eéfler. Il ne battait pas son adversaire sur
le ctiauii» de bataille, mais il rem|K)rtait sur un
autre terrain. ■
PnmUflf de Danton et de Rohenpierre.
« Danton n'a été un grand scélérat que pour pou-
voir être tranquillement un iwm drAle. Robespierre
C3
DAJ^TON
n'a été un grantl scélérat que pour être un petit
(lieu dans un niagniUqoe néant.
< Danton fut rénal aooa la monareUe, et rapnoe
dans la république.
< Bobespierre avait touioonété intact, janaiaon
n'avait daigné l'acheter. 11 aurait payé pour qu'on
lui offrit de l'or, pour pouvoir dire qu'il l'avait
refnié.
« Danton avait l'éloquence d'un tribun aéditiedi,
il reut plut que Mirabeau même t Bobespierre,
celle d*un rtiétenr factinu. Danton fit trembler
des gens de pUis de talent que lui: il comprimait.
Bobespierre fut tomours dédaigné, et c'est «qui
lit sa grandeur. Doiton proposait des lois féroces
pour acquérir, a-t-on dit, le droit d'en proposer
d'humaines. Bobespierre , plus habile, né parlait
que d'humanité, pour en proposer de féroces.
« Que la liberté était bien entre ces deuj( hoovnes !
quand l'un U lâchait, elle tombait dans les mains de
l'autre. On crut Danton humain parce qu'U aimait
le plaisir, et Bobespierre vertueux parce qu*il ne
l'jimaitpas!
« Daulonn'aimait que U crapule, qui corrompt la
faculté de Jouir. Bobespierre en avait inmpuissance.
c Danton se livrait, parce qu'il avait de l'esprit
c DAUton eut de l'audace et point de courage t il
affronu les périls de loin, et n'en sut supporter
< Danton avait de l'esprit et des idées, avantage
dont Bobespierre était dépourvu; Bobespierre, l'art
et la persévérance, qui manquèrent à Danton.
« Danton connaissait le mouvement des hisurrec-
tlons populaires ; mab Bobespierre connut mieux
la force de compression.
« Ni l'un ni l'autre ne fut capable de gouverner,
rnn par sa légèreté , Pautre par m pesanteur , tous
deux par leur ignorance.
« Danton uvait étonner le peuple, BobesplefTo
l*teiqniéter.
< Danton se montrait pour adler, Bobespierre se
plaignait tou)ours. •
. Bucbc/ rt Rottt, Hlst. pmrL 4ê la Hév. /r. - MlcbcleC,
tlist, de la BevoLfr. - Thlefi, HiêL et ta Mé9. tr. —
Mlfvrt. llUt. de la Bév. /r, - De UaMrUae , HM. dm
fsiromdHu. - vuUumé, UUUn'^ de la Bé9oimtéoa, —
Baraatir. tJM.dtla ConventéOH.
lDX\TO% (/oifp^ilrséne), écrivain friDçaii,
neveu do précédent, né à Plincy (Aube), le
1"^ janvier 1814. Elève du collège Chariemagne, il
obtint de brillants succès au cooooors géoéni, en
1830, entra à Tlxole Normale, en sortit en 1836,
et fut reçu, en pri^mier rang, agrégé des classes de
philosophie. Professeur au lycée de Versailles
jusqu'en octobre 1837, il fut eo 1840 attaché à
M. Villemain, ministre de rinstmcUon publique,
en qualité de chef da cabinet H se fit remar-
quer dans raocomplissement de ses fonctions
|iar son faitelligence et une intitigible activité.
M. Danton est actneUeoMnt mspecteor de Ta-
cailémie de Paris. U a édité : Cours (This-
toire de la philosophie morale au dix-hu^
tUme siècUf professé à la Faculté des leiires
de Paris en 1819 et 1820 par M. V, Cousin,
seconde partie, école écossaise, publié avec
la collaboratioB de M. Vacherot; Paris, I vol.
itk'9^; ^Œuvres philosophiques de Fénelon,
précédées d'un Essai sur Pénetom par M. VUle^
Mcrin ,ct accompagnée*; d'un avcrtîMcrocnt et de
— DANTZ
notes de réditeur; Paris, 1843
M. Danton a écrit plusieurs boi
le Dictionnaire des Sciences p
publié par M. Hachette.
Doeumenti particuliers.
• DA.^TT ( .... ), jurisconsulte
dans la seconde moitié du dix-s
On a de loi : Draité de la preux
en matière civile, contenant U
de J, Boffleau, sieur de la Bord
présidUU de Poitiers, sur Vart
donnance de Moulins, en latin
auquel sont qjoutées sur
plusieurs questions tirées acs
juriscon suites et décidées p
des cours souveraines; Paris,
1715, même format j — Traité
norijUques des seigneurs dans i
feu M. Maréchal, avocat, ave
droit de patronage, de la pré
bénéfices ; arrêtés servant de ^
les droits honorifiques, et un Trt
par M, Simon; ibld., 1700, 2
1724, in-12.
Adelimc. Sappl. à JOctier. jéUçem. C
DABiTZ (Jean-André) , théol
taHste allemand, né à Sandhauseï
1654, mort le 20 décembre 17
Gotha , Wittenberg et Hambourg
leçons du célèbre rabbin Edzart
zig et à léna. En 1683 il se rend
de là à Francfort; il visita ensuit
TAngleterre. A son retour à Ley
point d'y obtenir la chaire des lan
Après avoir ajourné quelque U
Helrostsdtet Hambourg, il fut noi
agrégé des langues orientales à 1
seur titulaire après la mort de 1
1686. n se fit sortout remarquer |
naissance des langues orientales,
ouvrages sont : ùisputatio de ci
tJi conquirendis proselytis ; léc
— Interpres Hebrxo-Chalda
lingux ikiotismos dextere expli
num Sonet» Scriptur» sensum
dum; léna, 1604, fai-8*; — Àà
clusus,compendiose ducens ad p
Sffriacx Antiochenxseu Maron
nem ; léna, 1689, in-8*, et Francft
— De Hehrmorum Re Militai
ln-4*; — Interpres Hehrxo-Ch
utriusquê lÀngux Syriacx Ai
Maroniticx cognitionem eomp
1689 et 1735, 7« édition ; — Bapti
torum judaicum, e monument
mudicis erutum; ibid., 1699, in
virginismiraculosus ad Esdran
1 700 ; — Compendium Gtamma
et Chaldaiex; Ond., 1706, 3* é
sertatio historico-apologetica %
aerimon'ta st^li reprehenso ; i
— Oraf jo de Tryphone Justinï /.
DANTZ —
Ma; ibid., 1708 ; — Divina Elohim
f Ha les de primo homine eondendo
» ; î&id., 1 7 1 2; — Inauguraiio Chrisii
'uruT wtosaéca decem disserlalioni-
a ; ibid., 1 7 1 7,ia-4^ ; — Programmata
k/èstojmdaieo Sepimanarum abro-
Tocoloén ems toeum/èsto Pentecos-
tf » ; ., 1716-1718;— d*an-
iHHies dans plusieurs re-
wciiimmim Testameninm deUtn-
M. wios le Thésaurus dissertationum
TegiameMtum.
MiCw. Mer., U - JAdier, jéltçem. CéUkr.-
^Ael) f peintre espagnol, né k
• tfves)« Tivait vers 1700. Il
mot afipmidiw W« éléments de la
«« rèàdil >, où il suirit les
,uuaiu rit la manière.
up de tal % dans sa pa-
do dotln: uu couveot du
■ „■„■ ■"•* lUs l^intrt(S espatmols.
( ^ léral anglais, né a
r imc, en 1573, mort en
m mmmm Ics rays-Bas hous les onlri^-^
. CBBle de Nassau , depuis 'prince
à de nombreux engage-
' mer. Il eut le grade de
■B «wr|is de troupes envoyé par
nsoort «nienri rv, roi de France,
-r m braToore d'être ftût chevalier.
m Irlaode, où il fut employé par
»\ et par le baron de Montjoy. A
wt Jacqufs T', il fut nommé pair
Je baron de Dantesev. Charles I^
ii de Ilaiiiby, membre du conseil
iBff de la Jarretière. Danvcrs ne
at on brave guerrier, il fut en-
o|ie éclairé ; il dota l'université
p- acres de terre jiour y cons-
utanique, et fonda un hôpital
• mesbury, dans le Wiltshire.
*»i mphu-al inttionnry.
iJean), gentilhomme anglais,
nrer^, mounit dans la seconde
èoie siècle. U n'imita pas son
■Ole fat intacte. Gentilliomme
"bariesi 1*' , il .siégea parmi les
dont il si^a la sentence de
■ Bc Tît pa.s la restauration des
cation de ses Uens fut pro-
DANYCAN
«6
f ^ MmoUnd. — Nalson , Proe. de
^mtt. r'is, ii>-roi.
s Awtille'D;.
M jume ) . poète français ,
cuit gendarme de la reine
nmine de I.oui^ Mil, «t fut
o;ace en St>rie, en Autriche
le service royal. A bon re-
,.i f-il iiw> a la l.dNl:;!. ,où il
iiB»avMi-.étéiu-lruit <lu motif
CtSii", — T. XHI.
de sa détention. 11 arait, en courant la poste, com-
posé un poème, dont il a rimé jusqu'à neuf cents
vers en douze jours ; cette pièce est intitulée :
La Chasteté , poème héroïque en Vhonneur
du roy et des rtynes ; Paris, 1624 , in-4*. Ge
poème est en vers de dix syllabes, tournés avec
assez de facilité , mais pleins d'hiatus et d'en-
jambements. L'auteur, dans sa préface, se plaint
vivement de la saisie de ses papiers et de son
emprisonnement non motivé.
Chaudon et Delandtne, Dietionnain universel.
IIDANYAU (Antoine-Constant )f médecin
français, né à Paris, en 1803. Il est ancien élève
interne des hôpitaux, et a été reçu docteur à
Paris en 1829. U remplit de 1830 à 1834 les
fonctions de chef de clinique de la Faculté, et lut
attaché de 1834 à 1839 au bureau central. Nommé
chirurgien professeur adjoint à Bicétre , il passa
ensuite à Thospice de La Maternité. En 1832
M. Danyau fut nommé, à la suite d'un concours,
professeiv agrégé à la Faculté ( section de chirur-
gie). Il a épousé la fille du célèbre chirurgien
Roux, membre de l'Institut. On doit à M. Danyau :
Des Abcès à la marge de l'anus, thèse soutenue
en 1 832 pour4'agrégation : on y trouve des obser-
vations très-curieuses sur la métrite gangre-
neuse ; — Principaux vices de conformation du
bassin de lafemme^ trad. de l'allemand du doc-
teur Ch. Nœgele ; «- plusieurs Mémoires insérés
dans les prindpaux journaux de médecine.
Archive* géneratei de Médecine. " Sachante, Les
Médecins de Paris. — lx>uandre et Bourqaelot, La Lit'
tératvre française.
* DANYCAN, famille de Saint-Malo, dont les
membres , à Tenvi les uns des autres, se sont
distingués par leur patriotisme, leur habileté et
leur bienfaisance. Ceux qui ont plus particuliè-
rement droit d'être mentionnés ici sont :
♦DANYCAN iSoël), sieur de VÉpine, marin
français, originaire du Cotentin. H nacpiit à
Saint-Malo , vers la moitié du ai\-septième
siècle, et y mourut, dans les premières années
du dix-huitième. Son père était depuis 1040 éta-
bli à Saint-Malo. Dès 1688 il arma plusieurs
forts corsaires, qui firent avec le plus grand
succès la course contre les ennemis de l'État
Ayant obtenu en 1692 le commandement de
deux navires du roi, il y joignit six de ses
propres bâtiments, sous les ordres de ses deux
frères, Louis-Joseph et Pdul-Servan, s'empara
des côtes de Terre-Neuve, et fit des prises con-
sidérables sur les Anglais. Kn 1698 il fut auto-
risé par le ministre à tenter le passage du dé-
troit de Magellan, et, secondé par ses deux frères,
il réussit complètement dans cette entreprise.
Il arma deux vaisseaux, dont il confia le com-
mandement à deux navigateurs expérimentés,
Fouquet et Ducoudray-Pérée. Ils mirent à la
voile le 26 septembre 1703, et, à leur retour
de la mer du Sud , ils découvrirent à soixante
lieues du détroit de Magellan, dans le S.-E. des
Sebaldes, un groupe d'Iles, auquel ils donnèrent
3
ê7 DANYCAN
le Bom dUet Danyean, ooinme nous l'apprcnrl
le P. Nyel, Jésaite, embarqué sur le vaisseau de
Ducoudray-Pâ^ dans sa relation de ce Toyage,
insérée au tome Vil des Lettres des Mis-,
sionnttires; Paris, 1707. Danycan continua
avec un rare boniieur ses expéditions à ta mer
du Sud jusqu'en 1706, époque où il prit un inté-
rêt dans la compagnie de la Chine, qu*il rétablit
et mit en état d'acquitter ses dettes, alors consi-
dérables. Lorsqu'en 1709 plusieurs négociants,
capitalistes ou armateurs , firent h Louis XJV
un prêt de 30 millions, qui sauva l'État d'une
mine imminente , Danycan y contribua à lui seul
pour quatorze millions. Quelques années après,
il fit au trésor royal l'abandon gratuit et spon-
tané d'une partie de sa créance. En 17 1 1 il forma
avec ses deux frères, ainsi qu'avec Lefcr de Beau-
vais etTrouin de la Barbinais, une société pour al-
ler attaquer Rio-Janeiro, de concert avec Duguay-
Trouin : les vaisseaux Le Mars et Le Chancelier,
de cinquante canons chacun, lui appartenaient;
Us étaient eomniandés par ses deux frères. En
1730, Louis XV, pour le récompenser des services
rendus à la France par ses armements, et pour
lui témoigner sa gratitude du rare désintéresse-
ment qoil avait montré, lui concéda les fermes
de Bretagne. L'année suivante, Danycan les
remit au roi, qui le décora du cordon de Saint-
Michel, et lui fit la concession des mines de Bre-
tagne et do Bourbonnais, dont sa famille eut 11
jouissance après lui. Ces récompenses ne furent
pas les seules décernées à Danycan : il devint
conseiller et secrétaire du roi, conseiller-maître à
la diamhre des comptps, etc. Son immense for-
tune lui avait permis d'acquérir en Bretagne les
marquisats et comtés de Landivisiau , Rieux , la
Thâiaudaye, Launay-Quinart, etc. ; en Nonnan-
die, le marquisat fl'Auiebaot, et, près de Paris,
le comté d'Aligre. 11 employa une itartie de cette
furtune à fonder à Saint-Servan la communauté
de la Croix et le couvent des Récollets. Il fut
aussi l'un des principaux fondateurs de l'hôpi-
tal général de Saint-Malo, qu'il doU, le 16 sep-
teiubie 17 U, d'une rente de quatre mille livres,
et il contribua pour douze mille livres à la cons-
trudioB du séminaire que l'évéque faisait élever.
Ce fot lui aussi qui eut, en 1698, la première
pCBsée de créer une maison de retraite pour les
femmes et les filles séculières. Sa femme et lui
tirent don à cet effet, le 8 juin 1701, des bâti-
ments afièctés à la communauté de La Croix, dé-
tniite en 1793. A sa nnort, ses concitoyens, pour
perfétoer le souvenir de ses actes de Menfai-
sauce et de désintéressement , donnèrent à deux
rues «le Saint-Malo le nom de l' Épine , citangé
pour Tune d'elles, en 1839. en celui de Danycan.
La iiTrfnche de ce généreux citoyen ea mainte-
rmii éteinte.
«OAMTOUi (Umis-Paul), sienr de la CUé,
commanda plusieurs grands corsaires apparte-
nant à sa famille, et se distingua dans diverses
afiaircs avec les Angliis. Il commandait le vais-
— DANZEX
seau Le Mars à la prise de Rlo-Janeir
branche est aussi éteinte.
«DAHTCAïf (Joseph'Servan) f sieur
cher, commandait à dK-sept ans le vai
cinquante canons £^ Oiamant , appaii
son frère Noël; il fit des prises consi
sur les Anglais. En escadre avec o
vaisseau , sous les ordres de M. de Ki
il se trouva à la prise du FouUon et di
Jos^hf de la marine anglaise. En \ùX
manda le vaisseau Le Diamant, avec
fit la course sur les Anglais; en 1701 il
ses ordres le vaisseau Le Martinet, i
euerre ; en 1702, le vaisseau Le Franco
Ul Chine; en 1703, Le Falmtmth,
Pérou ; en 1711 , £e Chancelier , de l'es
Duguay-Trouin. A cette branche appai
capitaine de vaisseau, commandeur de I
d'Honneur, chevalier de Saint-Louis,
mandeur de l'ordre d'Isabelle la Catlioli*
joufd'hui retraité à Brest, après quai
années des plus brillants services.
«DAXTCAN (Julienne), mput dej
dents, épousa M. Le Provost de la Ro*
fonda l'hôpital du Rozé ou Rozais à S
van, dont elle fit présent aux {Muvre
coûta 400,000 fr. C'est aujourd'hui V\U
Marins. P. Levo
Biographie Bretonne. — Documents inédit
dahz ( Ferdinand-Georyes ) , chiru
lemand, né à Dachsenhau<;en,lc 26 octok
mort le 1" mars 1793. Reçu docteur A
il y ou^Tlt d'abord des cours partiel
1791 il obtint une chaire vacante à Tui
et mourut deux ans plus tard. La p)u[)a
ouvrages portent sur l'art obstétrica
de lui : Dissertaiio brevis, forcipum
ciarum historia ; Giessen , 1790 , in-4"
such ciner allgemeinen Geschirhtede
hustens ( Essai d'une Histoire général
tarrhe ) ; Marbourg, 1791 , m-8« ; — Pro
de arte obstetricia .Egyptiorum ;
1791 , in-4* ; — Grundhss der ZergUe\
kunde desungeborneu Kindes in den \
denen Zeïten der Schwangerscha/l (
de la Formation du Fœtus aux diverses
de la gestation); Francfort, 1792, t. I
meistik oder lïandbuch der ailgemei
chenlehre zum Gebrauch fili an
Wuudânzte ( Scméiotique, ou manuel «
lo^'c à l'usage deschirurgions qui comm
Leipzig, 1793, in-8*.
Biographie médicale.
* DA.'iszEL (Etistache), graveur I
à .\bbeviltf , mort à Paris, en 177j. i
plusieurs estampes avec talent, entre a
deux Fils de Kubens dans Vadolesci
près la copie que Daullé a gravée pour
intitulé : Galerie de Dresde.
|U«.-\B. Dictionnaire des firtivfurs. - rUan
Undinr, Pictiannaire uu-.rrrsrl.
* DARZBL {Jér&me)^ graveur Iran
DANZEL
à Abbe^lUe. tintt «q
Misa de* oMlBcon âèret de Bcm
OÊ%ébM z Le Aoi M< / d'après TU-
- Mnu H Adamis^ d*iprèt J. Bétboo;
■il tfadt ,d*ipftt A. Boiioi — Soeroie
pol «M îUscoMrt «HT rimmwtaUié
iv^prii «»oér 6if la ei^; — FâiiM
II-* la Soer^lei éê
l« ITta^è Bvi^a. Eairé daM l'oidre dé
1 à In, ott le noBna m 17M pv»-
dB Mrf^iaà SihiMNirR. Malt êocmé d«
f«r ta liiréiiM de P«li0ft,
>d'<—finit> et malgré iV
tde SeUbowjb <ioi fil anélBr,
feeariÉdMfivwe. a eepattair télé àU
l^n «ffill eoolevée, el ae relira «a 17»
pe^e* aaiattiMaMQiiiGatSeaiNriM-
BM^Uumg iM die èimê-
làleaNiilecMtieMe)}
_ t; — Mii^uuém- Mo-
em »mmUm GiêBà (lefiueace de le
ii ia^tav 4e l'hMnaM); Satabowg.
I ûèêréwMMfitrmindtrTkêQl»'
ta der D9§maiik bei 4m
I (Mee eor U Réforne de U Théele*
k le Dooaeliqiie 9 cbez les CalUio*
, 1793; -^ Der GeUi Jem-Ckrisn
Ukre ( Esprif de Jësus-ChrUt et
; Friboarg, 1 793 ; — /oieph's tôle-
tmm < EH»rit tolérant de Joseph II);
pCBeheit poor les principes de to-
r rcBBpercar Joaeph II cherchait à ré-
W. S.
. — fidlcr. Biographie univtnelle,
F l^rmmçois)f oompoaiteor allemand,
, le 15 mai 1763, niortà Carslruhe,
D élail élè?e de son père , pre-
de le chapelle de l'électeur
fTtèté Voiler. A douze ans il avait
BMirceaux pour le violon-
i it représenter ton pre-
eC en 1790 il épousa Mar-
caaletrioe distinguée, fille du
tre de cette fille. En I79t il
il dirigea à Leipzig et
de la troupe italienne de
\ qoe te femme chantait avec
1 4e Sottone dans Les Moces de
daoe // Matrimonio
; Topera de ce nom. En
> erlitte parcourut fltalie ,
'à Venise et à Florence. La
i roMigea à revenir à Munich,
^m tT99, a Tige de trente-deux
i de puitriiie. Danii , accablé
ça quelques années à son
— DAOlf 70
arltcenefelqa'eB 1S07 qaileeMftela diree-
HoD de la chapaUe do rai de Wwtnberft l'amée
talvaote, la eour de Bade loi èjmX aooordé le
même titre, Il te fixa à GarUnilie^jiitqtt'à te
mort SuiTanlFéUt , « ka compoiltiont reUg|eo<- '
tee ci in^traiDMBteles de Daeii loi ont foil m
AMemagie le léputatkm d*wi aevant imitkte)
malt dent tee opérât il e teavent taeiifié ta
conTenaiieet driinatiqiiea k det elKHs dlnalrp-
mentatioD ou à det JDonbiiiaiaeM hermoiiiqiiee
dépoomiat da chemie de le nélodiet ee qd ett
d'eulant plat étcttoeat qell eemiaitaalt bta Tert
du chaal et qu'il Tenteipiaii à nerveille. «
Parmi set eoeàbraux oavragat, on rameniiie :
Cléopdtre^ mélodiene; Maoheim» 1779; —
AMirta. opérette; Muikh, 17fiO; •* Dm
Thm^ih der Treuê ( U Trioaipbe de la FIdé*
— llté);l>erSy/|»Ae,opéFaiMiiiiiob;— l>feiiU<*
temaciU Shm4ê (L'Uewe de MkiuH)} IM.»
— Der Kfus (U lia|ter)| llelliel^ 1799; —
Der Quaitmann^ Ofwrekle; iUd. ; «^ Mi Mem-
dokani^ opérette; — ipii^émie e» dnUde»
opéra ; Menieli» 1807 ; — Dot frmiet^eU (U
Jubilé), cantet^à qiMtre vow eleitlintre; —
Preis Gotttê^ eaotale; Leipilg^ ia04. Il a ee
outre compote beauooup de moreeMai de dmi-
siqne tacaée » d'hymaet, de cfaenteos, etc.
Féllih ei«enqNM« iaM*«ffMlk<l«i JTMtelws,
DjjmiciL (Dec ab). Foyc& Uftefii.
DAOH (nogew'.françQU), Uiéok^ta tm$r
çais, né à Brii|iiefilto^ 6q 1679» «ort à fiées, le
16 août 1749. Il entra cbei ta i;iiditta le 22
septembre ie99| recul la prAtHae et enteigea le
théologie à Avranchet. Il fut ensuite gouverneur
du petit séminaire de Rennes , puis succet^Hve-
ment supérieur des séminaires d'Avrancbet, de
Senlis(i730) , de Caen (173a),etdeSéei (1744 ).
On a de lui : La Conduite des Confesseurs dans
le tribunal de la Pénitence , selon Us instruc-
tions de saint Charles Borromée et la doc-
trine de saint François de ScUes ; Paris, 1738,
et 1747, in-12; Toulouse, 1820, in-12: cet ouvrage
a été réimprimé souvent , et traduit en italien ;
— Pratique du sacrement de V Eucharistie ,
à l'usage des enjants qui /ont leur première
communion; Caen, 1740, in-i2 ;— Pratique de
lapréparalion et action de grâce avant et après
la sainte messe; Alençon , 1748, in-12: >- Mé-
thodes pour bien faire des cat^férences spiri-
tuelles; pour faire des prônes; pour faire de
grands cathéchismes ; pour bien faire uu
sermon; pour expliquer les cérémonies du
Baptême en P administrant ; peur expliquer
les cérémonie* du Mariage; pomr apprendre
aux nouveaux prêtres à entendre utilement
les confessions; pour faire renouveler les
vœux du baptême; pour faire faire la pre-
mière communion ; pour administrer le saint
Viatique et V Extrême- Onction ^ etc., réunies
en on seul ouvrage; Caen, 1744, et Alençon,
1749, in- 12; — La Conduite des âmes dan»
le tribunal de la Pénitence ; Paris, 1753, in-
8.
71 DAON —
12 ; — Cathéchistne pour les ordinants, con-
tenant des Instructions sur Vitat ecclésias-
tique en général^ sur la tonsure et sur les
ordres mineurs ; — Introduction à Vamour
de .Dieu, tirée de saint François de Sales;
In-lî;— Règlements de vie pour un prêtre;
devoirs des prêtres , etc. Le fltyle de Tabbé
Daon est simple et concis.
Richard et Glraad. BMiothéqtiê smerée. — Quérard,
La France Utterain.
* DAOUD, philosophe arabe, fils deNassir,
mort l'an 160 de l'héfpre (770 de Tèrc chré-
tienne). Il appartenait à la tribu des Thaï, qui a
produit plusieurs hommes remarquables. « C'é-
tait, dit d'Herbelot, un docteur pieux et savant.
Un de ses disciples lui ayant dit un jour qu'il
voulait apprendre à tirer de l'arc, il lui dit :
« L'art de tirer de l'arc est txm ; mîais les jours
de votre vie sont précieux : considérez un peu
avec quoi vous les voulez occuper. »
D*Herbelol, Bibliotkéçuê ertênUUê.
*DAOVD-AL^AiiTA6ifT ( David d^Ântiochc) ,
iiédedn arabe, vivait an seizièine siècle. H i
écrit sur la médecine plusieurs tnités, entre an-
tres : Système de Médecine; — Des Causes
des Maladies et des Infirmités; — Avis aux
' gens sages. On hii attribue encore une Expli-
cation en vers d'une partie des Œuvres d'Avi-
cenne. VAiHs aux gens sages se trooTe en ma-
nuiicrit h la Bibliothèque impériale.
' Ryde. Mmtra Mundi, omet. ^br. PêriUot.
DAoro-VACMA, homme d'Etat tore, mort
l'an 1033 de l'hégire, 1633 de l'ère chrétienne.
Bosnien de naissance, il était devenu beglerbeg
de Roumélie, capitani^acha et bean-fr^ du
sultan Mustapha. Ce prince presque idiot, ayant
été déposé au bout de quelques mois de règne,
Itat remplacé par son neveu Othman. Le nouveau
sultan ne tarda pas à s'aliéner les janissaires et
les spahis, et une révolte éclata le 19 mai 1622 :
elle eut pour résultat la restauration de Musta-
pha et la déposition d'Othman. Daood-Paeha
toi nommé grand -vizir. Il signala les premiers
jours de son administration par le meurtre d'Oth-
man, bien que les soldats révoltés ne demandas-
sent pas on parefl crime. Us trouvèrent au con-
traire dans cet acte inique un prétexte de nou-
Teaux troubles. Le 22 mai, deu\ jours après
l'avésement de Mustapha , les spahis vinrent en
foule devant le palais du grand-vizir» et lui criè-
rent : « Pourquoi as-tu tué le sultan Othman,
que BOUS t'avions confiée — Je l'ai tué, répon-
dit le graad-vixir, sur les ordres du maître du
monde , le sultan Mustapha. » Cette assertioB
apaisa pour le moment le tumulte; mais Daond-
Pacha n'en fttt pas moins destitué quelques jours
après. Sa punition ne devait pas s'arrêter là.
Le 3 janvier 1623, les spahis se rasaemblèreot
devant le palais, déclarant qu'ils ae pouvaient
pas supporter plus longtemps de passer povr
les meurtriers d'Othman, et lommèral Mustapha
de dire sll avait en ellet ordouié la mort de son
DAPHITAS
. neveu. Sur la réponse négative du si
I exigèrent le supplice de Daoud-Padv
' conduit aux Sept-Tours et condamné
^ Déjà il était arrivé au lieu de i'exécul
allait être flrappé, lorsqu'il montra le 1
Kazi-Askers et le hatti-chérif de Must
I avaient déclaré légitime l'exécution <
I Othman. Cet incident arrêta la main
i reau ; des cris tumultueux s'élevèrent
tez! » criaient les uns; « Frappez! » di
autres. Au milieu de cette confusion,
saires enlevèrent. Daoud -Pacha, le coc
à la mosquée du centre , le revêtirent
tan, couvrirent sa tète d'un turl>an d'É
créèrent de leur propre autorité gr
pendant le véritable grand-vizir Gui
^ med-Pacha assembla le conseil pour
• qull y avait h faire dans cette circou
tique : le bourreau, appelé à déposer sur
I ment de Daoud , en accusa les spahis,
, offiderB repoussèrent vivement cette ii
sertion. La plus grande incertitude régn
conseil , qui se sépara sans prendre de
nation. Alors Gurdji Mohammed s'ente
le grand chamliellan, qui fut chargé d(
tion de Daoud- Pacha. Celui-ci, aband
ses partisans, (ut reconduit aux Sept-'
étranglé dans la même prison où il
' même exercé l'office de bourreau sur la
, du sultan Othman.
De Ranmer. Histoire 4ê t Empira Otkowui
j DAOU8T. Voyez AOCST (D').
DAOTZ (Etienne) f jurisconsulte •
! né en Navarre , mort en 1619. Il était l
; et chanoine de Pampelune. On a de lu
Juris civilis , tam textus q%mm glo
Dise, 1610,2 vol. in-foL; Lyon, 1612-
fol.; Milan, 1742, 4 vol. hi-fol.; — Im
pontifiai; Bordeaux, 1623-1624, 2 v
N. AotoiUo, BiblioUiecm Hispana nova, II.
; rérl. Grand Didiomnaire hi$toriqMe. - ftld
i raod. BiUiotkéfMO $acr«t.
i * DAPaiTAS ou DAMIDAS ( Aaçtr
i f(&ic), grammairien et poète é|
[ Telmesse, vivait vers 200 avau» «.-v/
\ port de Suidas, il accusa Homère de
pour avoir dit que les Athéniens étaiet
siège d« Troie. Censeur impitoyable d
hommes, il n'épar sas même les
tendit un piège à k « le de Delphes
mandant s'il retrouvt son cheval. L
pondit qu*il le trou\c { peu <
« Kh bien, répliqua ,■ l'ai
mon !val,jen'eo^ jw« <*m. >
ne ta las à se • , car phii»,
( i< 1 d'AlUl
< r
uOi j.
1
po.
; , c% premiNic du i
le Bom de 'Imcoc ( <
] loi de Magné<i«
^tu domine cette ' , c» >
quelle Daphitas fui crucihc |fu«ii a^u
leA rob dans deux vers que ce critiqt
DAPHITAS
H. D rapporte aussi l'anecdote de Tora-
■bstituant le root€k«pa|(CtftrafM) aa
rs;. Le distiqiM cité par StraboDse troa?e
Mttwtocîe grecque.
• M «oC AiyTat^. — Oceron, 0$ Fmto, S. —
. 1, t. — straboo, XIV. - Bruck, Jna-
DAPPiai
74
Mi' ACB ( Aa^votoç ), général syracosain,
«en 410 afsot J.-C. Derenu un des chefs
b populaire de cette ville, après ta mort de
I. il fut chargé «le commander les troupes
i Syramsains aînaî que leurs alliés de Si-
Italie enToyèrent , en 406, au secours
nie alors aâ^iégée par les Carthaginois.
■B4 battit d*abord les forces qu'Himilcon
■I mardm' contre lui ; mais il ne put cmpê-
k rholr d'A^rit^ento, et penlit*ainsi toute sa
Il fut dé|io£é sur la proposition de
t v<lai-ci, aiu^tf'jt qu'il se fut emparé du
w «prème, fit condamner à mort par
aUte 4a peuple Daphnseus et son collègue ,
mt. SoÎTant Aristote, la grande fortune de ^
Pavait rendu l'objet de l'envie de la
e.
m* ar >«iie. XIII. M, 87, n, m. — Aristotr, PolU.,
Aai^ ), orateur grec, d'une épo-
r. Oo paaaage de lui a été traduit en
îhuê Lupus. On ne sait rien de sa
ouvrages.
-.ovM. Ar F»0. .WnC. IS. - Sahnkeo. ÂéRutU.
«SIS, architecte de Milet, vivait vers
tt J.-4.'. I>e coocert avec Paeonius, il
I ^ \ili** natale un t«>mple d'ordre
,énh^ A Apiil'tm On nesaitricD de lui
mû tnajt (-•«terit>ur«'inpntà Chersiphron,
oaru> atlieva h* templi' d'Artéinis
I E4*lïf^«r. coiiiinenc4* par ce dernier ar-
irATILS Tht^ore)^ (Heôowpo Aa-
w^Tf* un e^citf'siastique byzantin, vivait
rki ilixi^ine siècle de l'ère cliré-
a la cour de Coostantinople
er i.4n:retaire, pnmus a secre-
DfisrritH lui donnent le titre de
|nriqo«'fois de nwfjtsfer. Il écrivit,
iM« , iin^ histoire de Kyzanc^^ , mais
rt^B •!*• rrt tHivrafEe, et il n'en est
(•art lut piention d'une manière
»#s ntrtnbrt-ux f^ril?* th^)kHriques,
«ioi etf" iriiprintés, savoir : un
■- k/aa^irt de la rnain de saint Jean-
xbf a Con^tantinople . en 9à6.
, quand fut (-ejebré lanniver-
rvcvefiK'nt, Uaphnopatès fimnonça
a e1<* trailiiit en |;itin et inséré
yamrtontm • au "^'j aoiU ;. L'ori-
k #11 p»anij>rrit dan^ plusieurs
■I R a .-iru"»!- •'*•• publie. — Les
ui *r*it d.-^ .x trait-, «-n tn-nte-trois
oavraKes de -kaint Jean Cliry-
sostome. Ces extraits ont été reimprimés dans
les éditions de saint Jean Chrysostome , voL VU,
p. 669, de celle de Savillius, et vol. YI, p. 663 de
celle de Ducœus.
Jean ScylUzen, Prâtf, — Cedrène, HUt., p.i. - Fabri-
dw, BibUotkeca Grstem, X. — Cave, Historia litteraria.
* DAPHNUS (Aàçvoc), médecin grec, vivait
dans le deuxième siècle de Tère clurétienne. H
figure dans le Deipnosophistœ d'Atliénée.
Athénée, Deipnosophisùe, 1.
DAPPBR {Offert OU Olivier) f mé<]ecin et
géographe hollandais, mort en 1G90. Il s'occupa
particulièrement d'histoire et de géographie,
écrivit sur ces deux branches des connaissances
humaines de nombreux ouvrages, compilés d'a-
près des sources dont quelques-unes sont d(?v(>
nues fort rares. Le style de Dapi>er eut prolixe ,
et il a peu de méthode ; mais les planches di; ses
ouvrages, exactes et bien exécutées, lenrassureiit
une place importante dansles bibliotbèciues. Otitre
une traduction des Histoires d'Hérodote et une
Vie d' Homère f 1665, il a publié : Beschnjvinrj
van Amsterdam (Description d'Amsterdam);
Amsterdam, 1663, in-fol. ; — Saukeurige Jies-
chryving der Afrikaenschen gewesten van
Egyptetif Barbaryen, Lyàien^ Biledulgerid,
.\egroslant, Guinea, Ethiopien y Abyssinie
(Nouvelle Description des pays africains, Egyp-
te, Barbarie, Libye, Bilédnlgénd , Pays des
N^res, Guinée, Ethiopie et Abyssinie ) ; Ams-
terdam, 1668, in-fol., et \ùS6;— Gedenkwaer-
dig Bedrif der Kederlandsche Mnelschappye
op de Kustc en in het Kviserryk vnn Tnising
o/.S/«a( Expédition mémorable des iN«'eiiau<lais
sur les côtes et dans l'empire de Taisinj» ou «le
Chine); Amsterdam, 1670, in-fol. : c<'t uuviaj;»'.
eut du succès; il a été traduit en an^ilais « l eu
allemanil; on en trouve uu extrait au toiiie \
de V Histoire générale des Voyages; — lir.s-
chryving van het Keisvrryk van Taising vf
Sina (Di^scription de l'empire de Taisinj; ou
Chine ) ; AmstiTdam , 1670, in-fol. ; — Beschry-
ving van Persie (Inscription de la Perse);
Amsterdam, 1672, in-fi/l. ;— Asia o/naukeurige
Beschrgving van het risk des Grooten Mogols
(Asie, ou nouvelle description du royauini; dn
Grand-Mogol); Amsterdam, 1672, in-fol.; —
Beschryving van America en Sudlanden (Des-
cription de l'Amérique et de la terre du Sud ) ;
Amsterdam, 1673, in-fol. ; — Maukeiirinc Bes-
chryving der Africaenschc Eylauden (!Nou-
vellc Desoription des lies d'Afrique) ; Amster-
dam, 1676, in-fol. ; — Saukeurige Beschryving
von Asie, behelsende de gtwesten van Mé-
sopotamie, Baltylonie, Assyrie, Anatolie , ojf
Kleinosie; beneffens eenc Beschryving van
Arabie (Nouvelle Des<ription de l'Asie, conte-
nant les pays de la Mêsoiwtami*' , de la Habylo-
nie, «le l'Assyrie, de l'Anatolie, de l'Asie Mi-
neure,avecunedes(TiptionroTn|»lMede l'Arabie ) ;
Amsterdam, 1()8(», in-fol.;— Mayikeurinf. Bes-
chryving der Eylanden inde Archipel der
76
DAPPER — DARA-CHEKOUH
76
MUldellanaeschc zee ( Nouvelle Description des
Iles de TArchipel de la Méditerranée); Amster-
dam, 1688, in-fol. ; — Saukeurige Beschryving
van Morca (Nouvelle Description de la Mo-
rée, etc. ) ; Amsterdam^ 1688, in-fol. Tous ces ou-
vraj^os ont é\ê traduits en français.
Meokel. BM. hiit. - BiMrt. BiM. Lexic. - BentlMin.
Boilaené, Ktrekemtaat. — Bioç. mté, — Bnch et Ora-
ber. ^U§. Bne.
DAPRBS ou DIAPRES DE BfXMllETILLETTB ,
marin. Voyez Apres (D*).
* DAPYX ( àémtl) , chef d'une tribu gétique,
vivait vers 30 avant J.-C. Comme il se trouvait
en ((uorro avec un autre chef des Gètes, nommé
Koles, C4^1ui-ci réclama les secours du proconsul
Licinius Crassns, petit-ûls du triumvir. Dapyx,
défait, fut oblige de se réfugier dans une forte-
resse, 0(1 il fut assiégé. Un Grec, qui se trouvait
dans la place , la livra à Crassus. AussitiM que
les Gètes s'apcTçureiit de la traliison, ils sVotre-
luèrent, pour ne pas tomber vivants aux mains
des vainqueurs. Dapyx périt dans oa suicide gé-
néral de ses Soldats.
iMon (.ii««lus, Ll. 16.
bAQri.x. Voyez Aqi:i5 (D').
D.%vi-i5i ( Joseph ) , médecin savoisien , né à
Chambéry, en 1767, mort dans la même ville, en
181 ô. II était bibliothécaire de Chamliéry et
secrétaire fondateur de la Société d'Agriculture
de Ci*tte ville. Ses principaux ouvrages sont :
Analyse des eaux thermales d'Aix-^nSavoie ;
Chainbéry, 1773, in-8*'; — Analyse des eaux
de In Boisse; Cbambéry, 1775, in-S";— Essai
météorologique sur la véritable influence des
astres , etc. , trad. de Titalien de Tabbé Giu-
si'ppe Toaldo; Cbambéry, 1782 et 1784, in-4*;
— Topographie médicale de la ville de Cham-
Inry; ibid., 17H6, in-8^: cet ouvrage valut à
l'auteur une médaille d*or et le titre de corres*
pondant de la Société royale de Paris ; — La
Niiliïsophïe de la Folie, détliée à Pinel, 3* édit. ;
Cliaiiiberv, 1804, in-8»;— Traité de Vaccina-
tion, arec des observations sur le javart
et la variole des hit es à cornes , trad. de Ti-
talien du docteur Luigi Sacco; Cbambéry, 181 1,
iii-8^; Paris, 1813, in-8'.
(/uérard. La Frmnee Mtéruire. — Pdlcr, Biographie
mnivertetie, edlt de M. Vl'eiit.
*DAQVi5r (Louis-Claude), orgubte f^-
çais, né à Paris, en juillet 1694, mort dans la
même ville, le 15 juin 1772. Il n'avait que six
ans lorsqu'il Joua du clavedn devant Louis XTV,
qui l'applaïKlit et le récompensa. Dernier, alors
un des mu«:icifn« les plu«i savants de France ,
donna quelques leçons de cnm|»osltion an jeune
Da(|uin, qui écrivit à râ:;o de huH ans un Peatus
rir à fnvnd chrrur et orchestre. On plaça Tau-
fpur Mir une laW.\ afin quTI pot surveiller levé-
ctition de «on o'uvn*. A douze ans, il ««htint
la plaee d orj^aniste des chanoines de Saint-.\n-
toine, et en 1727 celle de l'église Saint-Paul,
bien qu'il ertt Rninciu puir '.tmrurnnt. Que
Daqiiin, dit Kétis, ai» eu uneoxecotion brillanle
et une connaissance étendue|des effets de l'orgue,
on doit le croire puisqu'il obtint l'estime de set
contemporains; mais j'ai examiné ses pièeea
d'orgue, ses noëls, sespièoeade clavecin, et Je
puis affirmer que tout cela est misérable : oo
n'y trouve que des idées communes et une igno-
rance complète de l'art d'écrire. >• On i de Di-
quin : un livre de Pièces declavecin; Paria, 1735;
— un livre de Noëls; — La Rose, caatite; et
de nombreux manuscrits.
La Borde, Euai tur la Muiique. - FitiM, Biotrm-
phie umvertêite 4et Musieieng.
♦ DAQUIX ( Pierre-Louis ) , ais du
littérateur Hrançais, mort à Paris, en 1797. H
était bachelier en médecine, et a laissé plnsienn
écrits médiocres, ce qui fit dire aux critiques
d'alors :
On^oaraa pour le père, on tlffle pour le Û\%.
Le principal ouvrage de Datpiin est intitulé :
lettres sur les hommes célèbres dans ie$
sciences ; — La Littérature et les Arts sam
te règne de Louis XV \ Paris, 1762» S f«L
in-12; réimprimé sous le titre de : Siècle liff^
raire de Louis XV; Paris, 1754, iii-8*.
F^lis. Biographie ttnivrrseile de» Mutieitm,
•ARA-CHéiLOCii, urinoe indien, filsdc
Jehan, empereur du . né en 1616» m
Il septembre 1643. bi - avait < m *
ses enfants le gouvem u uci ic
vinces de l'empire. l>ai« * jc i
vieux monarque , dont il kn«u le Mvun
l'héritier désigné. Malgré son caractère an
et impétueux, Dara-Chékouh était m
plus aimable prince de la faille impéi s. i '
la mollesse corruptrice des cours , hi
ses loisirs à la culture des lettres. Il \nm S
rival revloutable dans un de ses fbères,
tieux et rasé Aureng-Eeb. Cette sourde ii «'
toute menaçante qu'elle était, aurait pu a« ;;•
éclater de loniitcinps, si l'empereur n'eût ^j
pris tout à coup d'une dangereuse n »^
pendant {«lusieurs jours lui enleva tiHiu: i ^^
sance et ne laissa aucun espoir de le *
ver. Darm, par ses onlres, prit aussitôt eu
les rftnt>s du gouvernement , comme s'il
déjà sur le trône. II laissa penser la dIm ,^
défiance à l'égard de let f a.
toute communication aarec eux ,
oorrespondanee , envoyant en exu tuu» t
rahs qu'il soupçonnait «Tètre attachés à
térêts. C'est afaisi qu'il précipita et Cb <
fkiçon Justifia les mesures hostMes aoxqi ■ ^
n'étaient eux-mêmes que trop dij;po8és.
mes de la maladie de leur père, ils pri
rrïédiatpment les armes. Cependant Shair
guérit, et Dara lui restitua aussitôt le ^
nem^t ; mai* V* révoltés r«»(bserent de s' *^
et Dara fut forré demarrlier amtre A>tn-im ^
et contre un autre de se^ îtHvh nommé ^
II prit avec son armée. onmp(»sée de 100,i ■'
valiers, uno po^itiAn tW^-forte sur les rive» • - "
ChamiMi. La bataille qui s'engagra et qui dédM!^
U
DARA-CHÉKOUH — DARAN
78
^ ^. rcnpire mogol, est racontée par les
fe-'-jint* à' une manière très-confuse et avec
îM yuil« r^ id^niment ennpreints de Vcxagé-
*AM unental**. ll« «lisent qiraprès de lon^^ues
fcvutjvf^ de TK-loire et de défaite, les doux
rv^ « fnfiiirmt en même temps , ne laissant
.y «^ TQÛW cavaliers auprès de Oara, et
î^r-r^r !«>>alf>metit autour d*Aiireng-Zeb. Celui-
:nitf dejè penlu toute espérance, lorsqu^un
- ci«offlt retrofErade de l>léphant de Dara
< « ir4.1i«tireuse idée qu'eut ce prince de
:<<.-> iM^i a ^rre jeta le découragement parmi
f« -rm^^ impériales et causa leur défaite dé-
tit* C^ qui M>mt»le le plus probable, c'est
n- . tf-r-^ .V« princes révoltért était partagée
r "71 diii^ion». Celle qui était commandée
«•* M.-kf, 't qui avait à combattre Dara, fut
r. ^^ iv^i- tant d*ini|iétuosité , que, malgré
■^■. - Ci-urac** de mmï chef, clic fut mise en
>***"«^. Iiji-in^m*» blessé ot en danj^er d'(yirc
;-! M.:- «••n allie, après un combat acharné,
f*£ z. • i^ i iitf IfS troupes qui lui étaient op-
pf*f*. H a^t^r», faî^nt un monrementde flanc,
i v«t **a^T Murad, rétablit la bataille, et
^"Bxrta oie Tiftoire complète. Dara s'enfuit,
4 fêtait que se» frères marchaient sur Delhi,
^L#'i* *>^ r^fi à Lahore, où il rassembla
Plie . c. Peu confiant dtins lecouragc
■ , Il se retira au delà de Tlndus ;
H mi^te dauH u position et avec des soU
■M»* --^ ù»n% n'était pas moins désas-
^ Tsm*^ «Ufait** réelle. Les rangs do son
- • •<«i>rrir' nt r.ipidement. Arrivé à Tntta ,
ï 7 .' ■ .' • .i.-'ir .Il lui qu'une |M)i«ii»i''o dv
k.^- . -\ • . -* Ki'i rt<<ant alnr< l'Indus, H
l»»— -!-• ..■ ;r.n-l «If^iTr. il H» jeta dans la
■•t, - ■- '/.^ci- rn\*\ di*ti'rriiina lo goii>erm*ur
i«s:»i..^- ^, ..:i»^-, ft parvint aiONJ a n*iinir
^•'. -- ••.{•'• i;*«"». Mai*» il *»»* laissa [)rendreà
■^ - . ^. tf-ud4it Auren;2-/i>b ; il fut vaincu
n.^'i . • * rhA-^t-dii froiiKerat^. llnVut f>lus
» . .T.-.iu-'f jettT dans le df'-i^Tt.
4- u •••* ^.T^îteiirs y |>êrirpnt. Avec
-♦•-t* il ji^rt Tatta. Au li»"U de passer
t«..rM-. rjirriMi* il rn avait rinti'ution ,
s^^ '■ * : (u:iiin Kirin. chef du vui*;ina«p,
vm,"^ .-* •i'-rn -rt <li'%airsa .>adira iiana,
\Ti.nl- l»jiMM-Khan, qui avait deux
o^^-f iH^ « mort par Shah-Jehan, et «pii
•f».: .Il :♦*!••« I intervention de Dara,
tàêc.' • ^ xi>alhfuri'U\ prince a AuronK-
««^■t 9 •- birt d>-N!in ««tait inévitable, Dara
w>-- r -'*.. î«*nifant li»ut Mm vi)\;j«:e,
j^ ' ,• . -il i ju«" dii!ne, et il c«>n-
»9V :- • '. •" t»*-(»ril jHMir composer
^r»'*. -.- . . .ne nî.ibli' lMNt<;ire. Ar-
>» : ■ ' *\ w r-r il Mlle <\\r un
I '^r- • .fi-. Ce I rurl sj)t'it;n^le
1 . ■ : , i:i-l-î r-n iii.ji:«'«-a-
sr-- . " .il|.' >Milia:i lut tue
- 1- •• ■•"Il : t i !r'7 lui . •■! il
• -. . - . .. . lUiir ■11-'"-"! -1 ii« îl M -
rieuse. Aureng-Zeb vit quil était temps de liÂter
le dénouement de cette tragédie. Pendant la nuit
des assassins s'introduisirent dans la prison de
Dara, qui succomba après une résistance héroï-
que. Nous avons déjà dit que Dara avait cul-
tivé la littérature avec succès; son principal
ouvrage est une traduction pers<ine des Oupanis-
hadeSy livre sanscrit qui contient un résumé de
la partie dogmatique des Vedus. Cette traduc-
tion persane intitulée Oupnek'hat, a été traduite
en latin par Anquetil-Duperron sous le titre de
Oupnekhaf, id est secretum tegendum; Pa-
ris, an IX , in-4*>. On cite encore de Dara les
deux ouvrages suivants : Medjnia dl-hahrem
( Réunion des deux mers), t««tative pour réunir
le brahmanisme et Tislamisme ; — Hadjat-Chè-
kouh (Remède de Chékouh), espèce dVncyclo^
pédie mé<licale qui fait partie des manuscrits
persans de la Bibliotlièque impériale de Paris.
Jon.iUi:iin Scott, History of Dekkan /rom the /Irst
mohummudan conquents and the history Of Hençat
jrom the accession of Alivcrdre Khan to the year
iTfiO.^ - K. Rrrnirr, yoyaqte contenant ta description
des États du firand-.Vogoljde tlndouttan, du royaume
de Cachemire. — D. Janclgny et XaTler Raymond,. imi^,
dans VVuivert pittoreipse»
*DARAn. Voyez Darius Ochvs.
DARAX (Jacques), chirurgien français, né à
Saint-Frajon, en Gascogne, le 6 mars 1701, mort
à Paris, en 1784. 11 s'appliqua de bonne heure à
la chirurgie, et ses progrès furent tels que, jeune
encore,!! occupa des places importantes, dans les-
quelles il se signala. Il fut chirurgien-ruajor dans
lé^ troupes autrichiennes , séjourna en Lorn-
hardie. à Milan, et h Turin, où il avait été aji;!! !-
par Victor-Ainédée 11, (jui lui tit les oITres hs plus
avantaueiiNis pour (pi'il se lixAt dans ses Kla!..
Mais î)aran ne voulait pas renonciT à «^a [>atii. .
Il continua de voyajjer ]umr son iiiNfiinHon. A
Messine, le prince de Villefranche lui CiHirei.j,
en que|(jue sorte malgré lui, iVinpIoi de ( hinîr-
gien-inajor <le son ré^iineni. A celte epocju. ,
une peste afTreijNe <j;n se declaia ^lan^ Me^- ifi-
lui fournit rocc^si«>n démettre son talent et soi;
humanité à l'épreuve. Il pro« ligna ses soins a;:.\
malheureux habitants avec un zèle infalij;aii|r.
Sa sollicitude se porta particulièrement sur le
consul de France et ses autres compatriotes qiu
se. trouvaient» «laris la ville. 11 se chargea de l«'s
arracher au tleau destructeur et de les conluire
sur un vaisseau dans leur patrie. Un seul mourut
dans la traversée, malgré la maladie et la famine
I quisVtaient réunies pour dé<:inuTré(|uipap*. Son
' entrée à Miirseil'ie hit un vrai triomphe, et Us
in-tanre:» pi>ur l'y ret("nir furent hi ^i^e^. (piii
I s'rtshlit dHîis cette \ille, où il se lit u.-ie r.'[Miî.\-
I tion brilla !ite. Sans né;;li-er lo iniU\> parti. >.
! de MWi art, il -'attacha hurtoul an', maïa ii*'h <U-
i la M-s-xie, l)aii> le traitement d»-» reln-ci.s.M--
! nients i\r lurèfre, il propa-:ea l'einploi de.s hor ■
! f/ir:,. roinui a\ant lui, mai^ néji;ié parla plu-
' iMrt«i!'spiatici«-!is. U lit «juelquetem|»> un secret
' d..' leur coiiipo-iiiou, en lc> pre.Muuojl Cimuiic
79
DARAN — DARC
un moyeo nouTeau, et acquit ainsi une grande
renommée non-seulement dans le monde pro-
fuie, mais même panni les médecins. J.-J. Rous-
seau raconte dans sesCon/e^sions (liv. I, di. 8)
qui! eut recour» à lui ; Daran, sans le guérir, le
soulagea: c'est tout ce qu*il pouvait faire pour le
▼ioe d'organisation que Jean-Jacques avait dans
la Tessie. Bientôt Daran fût appdé à Paris en
qualité de chirurgien ordinaire du roi. Sa vogue
s'étendit ; de toutes parts on sollicitait ses soins;
des princes étrangers même vinrent le consulter ;
sa maison ne désemplissait pas; des .gens de
toutes les classes y a (Huaient, et il faut remar-
quer, à la louange de Daran, que les pauvres
étaient traités par lui avec autant d'égards que
les riches ; qu'il leur donnait gratuitement les
remèdes dont ils avaient besoin et souvent même
de l'argent. On portait si haut l'estime pour ses
travaux et ses talents, qu'en 17ôô le roi lui con-
féra des titres de noblesse. Un tel succès ne pou-
vait manquer de faire sa fortune : on prétend
qu'en peu d'années il avait gagné plus de deux
milhoos; mais son extrême facilité, sa confiance
aveugle l'ayant engagé dans difTérentes entre-
prises, il perdit le fruit de ses travaux, et mou-
rut dans in état voisin de la détresse. On a de
lui les ouvrages suivants : Obgervations chirur-
gicales sur les maladies de Vurèlre; Avi-
gnon, 1746, in-12 (réimprimées en 1748, 1751,
1758, I7M);— Réponse à la brochure de
M. Bayer intitulée : Lettre pour la défense et
la conserwUum des parties les plus essentielles
de r homme; 1750, in-ll; — Traité complet de
la gonorrhée virulente; 1756, in- 12; -^Let-
tre pour servir de réponse à V article du Traité
des Tumeurs; 1759, in-4" ;— Composition du
remède de M. Daran pour la guérison des
difficultés (twriner; 1779, in-13.
GUTOT DB FÈRE.
Deacaartt, Lu SUelm tUtérmtm. - BiofrupkU wêé-
*DARAM, fondateur de la secte hérétique
des Dararyah ( Darariens), était d'origme per-
sane, et vivait vers Tan 1000. fl vint en Egypte
sous le règne d'Hakem, et commença à prêcher
des doctrines contraires à l'islamisme. Le prince
l'éoouta avec faveur; mais le peuple, hidigné, tua
le sectaire. Il eut pour successeur llamzeh-ben-
Ahmed, qui prit le titre de Al-Hadg, le directeur.
Ces sectaires proscrivaient différents dogmes , i
différentes pratiques du roahoroétisme, entre au-
tres la solennité du vendredi, les fêtes du grand
et du petit Beyraro et même le pèlerinage de La
Mekke, qu'ils remplaçaient par cekii du temple
de TlMlab, dans rvémen. lis permettaient le
mariage entre les frères et les sonirs, les pères
et leurs filles, les mères et leurs fils . et admet-
taient des principes entièrement oppu^es à ceux
du Koran. Malgré l'appui éclatant que Hakem
( Togez ce nom) accorda aux noiive«ti\ sectainfs,
ceux d ne purent pas jeter tes racines profondes
en Egypte, et après la mort de ce priiice ils se i
Elle éteit fille de
e, native de Voa
KS du Mft. un d«
nd»^
r retirèrent dans les montagnes du Liban, où leura
descendants vivent encore aujourd'hui sous le
nom de Druses.
I) lirrbelot . Bibliothèque orieiUale. - J. 4e Saey, .
Ckrestomatkit arabe, l. II.
«DARBKFBriLLB (Jean-BaptisU- Àuguê-
tin), médecin français, né à Nantes, le S7
août 1750, mort le 17 novembre 1831. Il M
longtemps attaché à l'hôpital de Nantea, et a p«-
blié : IS'otice sur les Pansements ; Nantei ,
1821 , br. in-8^ ; — Programme d'un Cours de
Physique chimique appliquée à Vétude de
Vanatomie physiologique, Nantes, i823*
1826, br.in-8<*; — Un petit Mot sur quelqum
formules pharmaceutiques , à messieurs Im
élèves de VhôpUal civil et mUitaire; Nattes,
in-8* ; — Réflexions sur la cause ordinaireéti
incendies, la possibilité de les prévenir ei Itf
procédés les pltis rationnels pour en arrHêr
les progrès; Nantes, MelUnet-Bialassis , t9M^
br. in-8». P. Levqt,
jinnafes de la Société aead»wiU[Uê de Ifamtm^ t
p. 4t».41f, ri t. III, p. M-«7.
DARC OU D'ARC {Jeanne) (1) , dite la Ah
celle d'Orléans, née le 6 janvier 14tS.
morte le .31 mai 1431.
ques Darcet dlsabelle Ro
Jacques Darc, selon Cl
descendants, était né à b
« d'une riche et i
Un drapier de Trojfco, iiiwii.cu la/a, i i
/. Darc : ce nom patronymique a
subsiste encore dans le département uo i j
et ailleurs. Jeanne vit le jour à Dororemy,
lage ou hameau situé sur la Meuse, aujourdtiiii.
ton de jCoussey, arromlissement de Neufchl
Vosges. DofTiremy fonnait de ce côté l'ex
limite de la Champagne par rapport à la Lor
Ce village était inôine miparti. Ainsi
la chaumière où naquit la Pucelle, rœ
directement du roi de France, et faisaient i
de la prévoté d'Anddot, bailliage de
en Bassigny , tandis qu'à deux pas de
très habitants et d'autres chanmiè
d'une autre juridiction. Ces parti* ,
sont pas sans intérêt pour expli«|uci , -h.
chement passionné que la jeune fille m
quelque sorte, avec le lait pour i ii
Jacques Darc exerçait la pro « _
reur. Il possédait une maisonikatc «vte *
din et quelque bétail. Mais, chargé de J
fants, trois fils et deux fUles. et par u» ^^
de calamités les docuroe *«* "^
le montrent dans un état Vu uc i
fiuniile n'était point de cokMiiuonyronw^;
partageait l'état des popi as
contrée, qui avait pour ^i -
lemont, gentilhomme f u». t^à'}
çut au baptême le nom uc./eajine,e» IM» «PI ^
{V ilAHC est U verlUbk orUiogrtplie tfe r* • ^'
Voyrx lfomreUe% lUeherehet mut ta FmmiUt m
de Jeamm Darr, etc. ,* Pan». Ihuwwllo, liU, to-i . ^_
DARC
h2
i apprit de Si mèra
, Ib Crmdo , à coudra et à fier,
i, à«MV de rôle, les bestinx de
L 4m Ift «oaumme. Le roitoda
Ld0llléB^B.U
»prètderë|jttae.
idelàytBrleooleeiiy
CjrotrtfHgri, cmling^ d^n
le eoBi de VÀTvf6
s*étaidanie
tétait réOé-
», et tenait parfois ses
lan deLEyeétrittrèa-
ilaMaflledeVenieiiil,
ri494, le Baneiafot eafahi
le-pkaries. Dom-
ÉHn, féaiila witiimnfnt à ees ir-
ÛâtmmÊm freatsli. Mais, pressé en
rtaentoe la diMnpagw» snfcjogiéepar
■HiHi ses ■oennHa* uomrBnij enii
IflB ftiBcnia ; tnndb qne Mnef^ tU-
^#ril fteasfysrifWNi. Dana les riiea
' - * llsadencooinHMB»
^ »•?•■
143S » dffcfsss dertes^ éda-
ilgpalèrcnt FÉnirée des gens
Lee haUtsnts se réfogièrent
fcileea de PUe comprise, derant
f deon bras de la Meuse, et
Seof-Clhâteaii. Us trourèrent ao
déTastées par le pillage et
ee ctrooostances exaltèrent
■oie de la jeune fiUe. Son en-
des ardeurs de la foi, s'en-
ae de sa patrie. Elle oonçat
de fiMred'elle-iDéineà la fois
et rinstminent actif de
A l*ige de treize ans, pendant
an jardin desonpère,
qaà rappelait, à droite ,
; le bniit de cette Toix était ac-
darté. Elle reconnut
celle d*on ange, qui lui
pieuse et d'aller en
le royaume. Sainte Catbe-
et saint M icUd lui appa-
irf perlant distinctement et lui
Cee apparitions se renou-
es nettes et fréquentes, et
Dès ce moment elle de-
absorbée dans son
Elle déclara plus tard
i plus durer ^ et que le
à une femme enceinte.
accueîlh't ces ouvertures,
lOBe inquiétude qu'il finit par
exprimer sur le ton de Taotoiité, puis de la
colère. H rtra la nuit que sa fiOe partait en
France avec les gens d'armes do roi. Dès km fl
retint Jeanne sons une étroite disdpfine, et dit
à ses ils : « Sijesaroia qoe votre sorarj^artist»
je foudrois qoe la noyessies; et si fons ne le
Msies , je la noyeroia moy^meame. » Jeanne se
soumit à toot pour temporiser ; maia elle tenta de
se concilier llnterrention de son onde, nommé
Laxart , qd habitait un TlUage Toiabi. La femme
de ce der^er était en coodies : Jeanne aefit de»
mander, et obtfait le conaentement de aes parents
pour se rendre auprès de sa tante et l'assister.
Arrifée là, elle snt persuader à Laxart d'aller
annoncer à Robert de Baadricoort, capitabM de
Vaooouleun , qu'efle Toulait aller porter secours
à Cbarles VH. Bandriconrt répondit à cet aTis
qu'y MIait donnor à Jeanne de bons soufflets,
et U ramener dies ses parents. Ces dernière
▼oolorent ansd » Tis-è-yisde leur Bile , d^ouer
parmi stratagème le dessein qu'elle aTSlt formé.
Un jeune bommerecheidiait Jeanne en mariage.
D'taleUgence aTccla fiunille de ceUe-d , ce jeime
bomme dta par-derant l'ofBoial de Toul sa
tancée on prâendoe telle, attrmant qu'il avait
d'die promesse de mariage et U aommant de
raceoBopUr. Mais Jeanne avait dévoué à la mia-
don qui l'àppddt aa virffnilé comme aa vie.
EBe comparut, fit connaître qn'efie n'avait rien
promia, plaida aon procèa, et le gigna. Deux fois
efle a'échappe de nouveau, ae lit conddre à
Vaoeouleure aiqpièa du capitafaie, et le fottgoa
vainement de ses interpellations.
Cependant la force surnaturelle que portait en
die la sublime enlant se communiquait peu à
peu au dehors. De vagues prophéties couraient
parmi le {leuple , qui leur donnait de jour en jour
un sens plus précis. Depuis phisieurs années déjà,
Robert Blondel(l), gentilhomme normand, pros-
crit pour la cause nationale, dans un poème
brûlant de patriotisme, adressé à Charles YII,
faisait luire aux yeux de ses contemporains cons-
ternés la victoire comme prix find de tant de
sang, de tant de larmes, et leur montrait l'ange
protecteur de la France sous les traits d'une
vierge pudique et tutélaire. Des pronostics accré-
dités sous le nom merveilleux de Merlin an-
nonçaioit que des marches de Lorraine, proche
du Bo%$ ChesnUf sortirait une jeune fille qui fou-
lerait aux pieds les archers bretons et délivre-
rait la France. On a vu que Domremy avait son
Bois Chesnu. Jeanne dle-même répétait tout
haut « qu'une femme (Isabeau de Bavière) avait
perdu le royaume , qu'une fille le sauverait ».
Linvasion du villa^i^e natal, suivie de l'émigration
à Neufchàteau (juin, juillet 1428 ) ; plus tard, la
nouvelle de la situation des affaires et du siège
d'Orléans mirent le comble à son exaltation. An
carême de 1 4 29, elle retourna une troisième fois
à Vaiicouleurs , au risque de laisser son père et
(1) Fo^. ce oon.
S3
DARC
sh mère consternés de son départ clandestin.
Elle rin^ trouver Baudricourt, et lui dit qu'il
fallait absolument qu'elle partit pour faire lever
le siège d'Orléans, et qu'elle irait , « dussé-je ,
ijoutait-elle , user mes jambes jusqtt*aiix ge-
noux ! » Avant de s'éloigner définitivement, elle
se rendit à Nancy en passant par Saint-Nicolas,
lieu de pèlerinage, où elle fitardemment ses dévo-
tions. Le duc de Lorraine Tavait mandée , et lui
avait envoyé, dit-on , un cheval et un sauf-con-
duit. Malade et troublé dans sa conscience (i),
il voulut la voir, et lui recommanda l'état de
sa santé , mortellement atteinte. La Pucelle, sur
cet article , lui conseilla de reprendre son épouse
légitime, ajoutant qu'elle, Jeanne, n'avait pas la
puissance de le guérir. Elle l'exhorta du reste à
l'aider dans l'entreprise qu'elle avait formée. Le
duc lui fit remettre quatre francs d'or, et Jeanne
revint à Vaucouleurs. Cependant le capitaine ,
vaincu par l'ascendant de la jeune inspirée, ou
peut-être obéissant à une réponse de la cour,
avait fini par céder à ses instances. Elle était
venue avec ses pauvres habits rouges de son
village. Jean deNovelonpont, officier pour le ser-
vice du roi à Vaucouleurs , lorsque la Pucelle
le requérait de la conduire , lui demanda si elle
entendait se mettre aux champs dans cet éqni*
page. Jeanne répondit que volontiers elle slia-
biUerait en homme. Là-dessus Jean de Novelon-
pont ta vêtit et la chaussa des dépouilles d*un de
ses valets.
Quelques jours après , les habitants de Vau-
couleurs , suivant 1 exemple donné par le capi-
taine . se cotisèrent pour l'habillef de neuf et en
homme. On lui fournit aussi un cheval, une
épée , une dague , un hanbert, une lance ; en un
mot l'équipement complet du cavalier militaire.
Elle partit ainsi , escortée de Jean de Novelon-
pont, dit de Metz , chevalier ; de Bertrand de
Poulengy, écuyer; de deux sergents d'armes ou
coustiliers , au service de ces rnilitalres ; de Co-
let de Vienne, messager royal, et d'un archer,
nommé Richard. Baudricourt leur fit jurer de
bien et sûrement la conduire; sa foi cependant
n'était pas bien vive , car, au moment où s'éloi-
gnait l'héroine, il la salua, pour tout adieu, de ces
paroles : « Va donc, Jeanne, et advienne que
pourra! »
Le petit cortège quitta Vanoovleors vers le 25
léfiier 1429. Pour arriver jusqu'au roi, qui re-
ndait alors an chAtean de Chinon,il Aillait tra-
tWMT on espace d'environ cent- vingt lieues,
y eoinpria les détoars, sor un territoire coupé
de rhièrei, semé de garnisons , et U moitié en
ptyt ennemi. Jean de Novelonpont, chef de
reaeorte , aiftsi que ses compagnons, étaient des
jennet geos. Jeanne venait d'atteindre sa di\-
septiènie année. Brune, assex grande, forte,
bien prise , la voix un peo grêle, très-féminine
(I) Le doc Ourles délaissa ot Marfoertte de Bavière ,
MNi épouse, lai arait sobstltoe ooe coacublne Domnée
AHMBda MaL
et d'une grande douoeor, Jeanne a
nature tous les attraits propres à
de véritables privilèges physiques
une force inouïe de pudique vu
rent contre ce péril. H ellei
partageait la couche de quei* p
table) femme de la localité, eue
ou lorsqu'elle se désarmait au i
compagnons de guerre , ce qui lui
ment, elle dormait ou demeurait
ses habits d'homme, les chauss
pon (1) étroitement liés n à foison (
D'ailleurs, le sentiment qu'elle
d'abord était celui d'un profond
puissance, insinuante , était irrésis
bien que conduite par ces homme*
moins dès le principe l'autorité
l'initiative de l'expédition. La pe
dirigea par Saint-Urbain, abbaye
la première nuit. Puis elle se ren
presque sans débrider, évitant le:
mins, s'avançant le moins en vu
de préférence après le jour. La
traversé Auxerre, gagna Gien, e
premier poste français; puis, côte
elle se rendit à S^te-Catherine
en Touraine , où elle entendit tro
sécutives. Enfin , le 6 mars le co
sauf, mit pied à terre sous les m
dence royale à Chinon : le trajet a\
en onze jours.
Le conseil mit en délibération ,
lança pendant deux Jours, si on n
pas sans lui donner audience. Eli
troisième. C'était dans l'après-midi
bas : on venait d'allumer les torr
y avait au château de nombre
Jeanne fut introduite, par le co
dôme, grand-maître de l'hAtel et
bellan de France. Le roi , pour r<
faça de manière à ce que d'auti
plus richement vêtus que luifp
le change à la nouvelle Tenue* Mai*
se méprendre ni se troubler, arrit
se prosternant à ses pieds et l'abc
salutations usitées en pareille oc
premières questions, elle répooc
daulphifif j'ay nom Jeanne la P
des deux vous mande , par moy, <
sacré et couronné dans la ville
serez lieutenant du roi des cieox,
France. » Bientôt Charles VII. 8'é<
veau, emmena Jeanne à pari, et tou*
tinrent ainsi quelques instant!^. Le j<
saint de l'année avant la venue «
c'est-à-dire le 1*' novembre i42S.
le siège posé devant Orléans , i<' i
au chât<'au de Loches , dans f>im
mentalement cette prière, que •
l'héritier légitime de la couronne,
.1} Sortes de pamtaton et de filet.
DABC
Mt«B i? ptftwn. - J^ATsrw, dV
j ÛM* mn l'ntrPtLffi
^ fttf , fiitfi i?tpr«4A<Miifiit ces in«
! lin mi Tcii^iKirta t!«-
éê loMW «t mlimtlf Uiiri
dr Savoir fuit
I m p«r~ife»«loc4eisn «le fAeulté^ iU*
i M tsq|Mn <nfci«r^. totifut qu'nn
MHi>n. Cfiitti qB%irtl«iilét<« tf Jin»-
l'nH^^fyié rofilict ÉTI^tiT!» ^ndA
M. l^ «ônrlfifk»fi di* vi^ r?%ftfn<m
n'ïTilmt irmit*^ (tctm If
\ umL il WmI mcAJTv quf;
, _J HK demfèrf mqtiiîiîtloii pet'
nailll ff tiM^ffiomt. €'«Ult IV
m fRk dUblf", w tK lénk du
mi wrtâr ék pfiip P5WT «tip i?ierj;sr.
tapt iMl dn mÀh Amiit consumés
lita^r^,q<]f irriUimt rimpêtlenee
i IMi^ C^Hw VIT m r^«otnt à (yr«
SiÉbiv tf «^ lin %<Tv1i^ altadté 4
il fiipirmllfi qol i^trâlnèrvnt df
Ori étvl i« contpftftAit d*tifi
>, wimtiK^.lFi*nd'A«'
I* «ttin vaii'U^ dnt% iiérautn
âW^H H m Mimàtûfr,
ï Tftuf*, ak Hî^ filt HfvnH^ ti
t é'^mf Annurt* dr isiirrri» ni*^-
t iii#atkxi d^ ïf4 roix , pilr «n-
f Ipée iiMrqtié^ di- dn(| cmh ,
' dpT(nN-f TsuH , <îsin% l^^li-w
' *' FVrbahi ^ eï qui lui fut
i «il *iti*i*t une ïanc*» H une
, q«j jïredàH h U crinlurf*
s, JcAmw ni eiécoter par
' d* Toan , un éktidard
léf flpMfi é^ li«nnuge «Je
t éwv «iig«9 et tenaiit fu
kr» k flégi» d'Or-
L« %ïîî!Jats,manTT^dc
i Irt Rtalf do duc Char-
' A Loodre» d^uii la
Ikcirmclèreduu^ l(^
^ artirtil m iui mil-
dtf »«« f àlnqu«ur¥< Or-
#, I«6f»ftiviiici3ipâu>
wres du midi hp: pouvttdtfit nlïHr I r^anf ifii qu'uni'
f^blêréjii&tnui^, ï!l la perte ^ual^ de tharlet^ Vil
deYWisit ÎTnfiiinajte, Le.-? Aiigbi^ iM>UMferi>Dl ïe
1 oclcibre 1428 unerecoonaiisaiiee anué^ jusque
BOUS ks iDursitt^ (M*1tc villr^ dont lU form^^ren! le
siëge le 13 du raèmc mob. La population tout en*
ti^rç d'Odéaiii, »au.« déception de; classes, ni
iii^m« d*â|;p et de ,%e!ie, sddats, écoliers, bcmr-
geoîi^ femm*!, iridBardSj Hifantâ^ riTâliftèrent de
îèlc, dliit«?lUgeo«* et do courages. Le pHtriotÎKme,
i'iti!r#|îidilé de ces habltajit<ij suprême* dèfenaeurs
d^me nation aHt<^ fjui «émbiait prè^ de périr, fu*
rpnt à la irauteur, de ^Ue lutte grandiose, et
niédteut une place d'honneur «tann rhislolre.
Cepeudant ces H*>ble5 V-fForlii , lu (tant \iiin ornent
contre la foTice et k* dettin, pir»îfi?aienl de¥oir
srirmmlier. !*fèfi de ûx tôOli le |ttssèrcîit m ea-
caniiouciie^ et en auccèi ^opiniâtrement disputés
dp? deux parts. Lé. tSftSfrîer !4îOeutlieu lajour^
nëy dite des fforengB. Ua i^agls^att [mtt \p^ Or-
létaais de fiiire une sortie iwir 1** ni>rd ïwur arrêter
un Cûovol de vivre* de çaréme, qui, e\pétlié de
t*ar!*» ftirivilt m% ai*i^ânt4. La rencontre eut
lieu i*ntre Aogenrîlle et Bftuvray-Sainî-Deuia. Lea
Anfîlaîs nVurateol que «leuv rrtîlle cfnq cents
bommÊ'A, nvalK mirimand^ii ptir Tua de« premleia
rapHninrn de ^n tt^mpA^ ftir Jotin Tal^^taf. Let
Fran^K fiomi liaient <te leur tMé près de cinq
mille eombattants. >Tala trorl mille d'er^tre en i^ par
une eireuuitance ratale , ne lurent «Fancun se-
êouf^ dan* le combat. Lu ftineate Indiscipline et
Li p**tulttnce des Français causèreal dani cette oc-
casfon an déiafttre eomparable, eu égard aui
ci>ri^fMpjenceA de râclïon et [lar l'analogie des
tlrconstances , aux défaites de l*oi tiers etd'Azin-
cûurt. Les An^tais demeurèrent vainqueurs, et
rofït ce qui combattît dan« les rangs opp^ïséi
tomba en Urur pouvoir ou fut tué sur le champ
de bataille. Cet écb*^ Pt naître le découragrinent
dan A râine de^ Orléanais, Ih envoyèrent afor*
une ambassade au dm* de Bourgogne, pour mm-
qurff^a prot^tion et même reconpfiftre auïjeaciîfl
son .-iutorlté Le due fil attendre pendant un ^rand
mois sa réponse , qui du reitt^ était favorable, et
|p§ parlemejiiaîrea lie la ^ lUe ne purent retourner
k Orléans que te !7 avril HW. Mais au moment
oh ils rap|iortar«fii les paroles bretiTel liantes du
due et menaient ainsi rendre le courage 1 leurs
compatriotea, une impression bien luti'ément
puissante avait ranimé la force et l'espoir dans le
&pur des Orléanais „ La Pu celle se dirigeait vers
la ville assiégée, où le bruit de ^ venue prochaine
l'avait préc^Hiée. Le 2<> avril i429 ëtait le joui
Cimvenu de son arrivée. Jeanne écrivit d'at>i:trd
nue lettre au\ Anglais, dans laquelle, au nom de
Dieu, elle In sommait de renoncer à une guerre
injtisle et He retourner immédiatement en An-
gleterre, Son pi Fin était ensuite de se présenter
h fennemi, en plein jour, par le cbeînin le plus
direct, et sur le poïnt où le*i Anglais avaient
réuni le plu* dp forfei, fMiur leur montf*T, ^ans
plus 4le délai, la Bup^oritë de cette puis^aocc
87
DARC
inconnu*; dont elle se sentait dépositaire. Cepen-
dant une pardlla tactiqae dépassait les idées mi-
litaires des capitaines placés sous ses ordres.
Ceux-ci y abusant de Tignorancede Jeanne, la
trompèreAt et la firent passer au delà d'Orléans
jusqu'à Checy-sur-Loirç. Là des bateaux expé-
diés d*Oriéaiis devaient embarquer les raiforts
d'hommes et de Tivres qu'envoyait le roi de
France, ainsi que la personne de l'héroïne. Jeanne,
en découvrant leur manque de foi, s'éleva en re-
proches contre ses lieutenants infidèles. Le vent
n'avait cessé de sonfOer de Test tout le jour, et
les bateaux de la Loire, naviguant à la voile,
n'avaient pu arriver. Jeanne leur démontra par
cette preuve évidente combien la désobéissance
à ses ordres était peu justifiée. Du reste, con-
formément à ses prévisions, les assiégeants,
frappés d'une surprise étrange à sa venue, s'é-
taient , au lieu d'agir, renfermés dans leurs re-
tranchements. Sur ces entrefaites, et pendant
qu'on délibérait, le vent changea comme par
miracle. La flottille de bateaux arriva jusqu'à la
station des troupes ; mais elle était insuffisante
pour subvenir au transport intégral du convoi.
Une portion des troupes fut donc contrainte de
rebrousser chemin jusqu'à Blois, d*où elles étaient
parties. Jeanne, conduisant le reste de l'expédi-
tion , se décida à s'embarquer pour la ville, et le
soir même elle fit son entrée dans Orléans, anx
flambeaux. Elle était montée , comme les chefs
de guerre, sur un cheval blanc , armée de pied
en cap , et marchait au milieu des flots pressés
d'une population qui déjà saluait en elle un ange
libérateur.
La Pucelle voulait commencer dès le lende-
main les hostilités ; mais, à l'exception de La Hire»
qui se déclara prêt à marcher, la prudence et U
sagesse des autres capitaines se tournèrent en-
core en une insubordination déguisée Force lui
fut, avant que de rien tenter d'énergique, d'at-
tendre que les forces renvoyées la vetlîe à Blois
eussent accompli leur retour et rallié les troupes
de la ville. Jeaime ajourna donc jusque là l'exé-
cution du pian qu'elle avait conçu. Le mercredi
4 mai, de très-grand matin, t'approche de ces
auxiliaires ayant été signalée, la Pooelle se ren-
dit an -devant d'eux pour les recevoir. Elle
plaça en tète de la colonne une cohorte de prê-
tres précédés d'une bannière qu'elle avait lait
peindre, et qui entonnèrent le Veni Creator. A
l'aspect de cette réalité inouïe , de cette armée
conduite par une jeune fille; à l'aspect de ces
ministr8i d'un culte qui courbait assiégeants
et assiégflK soos son commun empire, psalmo-
diant cet hymne majestueux dans la langue sa-
crée, les Anglais, consignés par leurs cheft,
laissèrent passer encore une lois, immobiles,
stopélaits , cette apparition , ce renfort merveil-
leux. Les troupes, à peine rafralcliies, se livrè-
rent immédiatement à l'assaut de l'une des forti-
fications on bastilles que les Anglais avaient
pratiquées autour de l'église de Saint-Loup.
Jeanne s'abstint de prendre part ii
à cette sortie, et demeura dans sod
Une fausse alerte la rendait perpic
de lui dire que Falstaf arrivait ave
recrues. Jeanne était incertaine
courir au-devant de lui. Dans ceti
s'endormit. Ce recueillement de
compagne le sommeil lui appo
qu'elle cherchait Un calme i
tour d'elle : tout à coup J*
sursaut; elle appelle son d »
le sang français c à t s. i-u
armer à la I . à rai. <
deux vers , « •
tellement que le icu eu s li,
droict comme si elle ei sceu
avant ; et toutefois oncques n'y av
Son secours était fort opportun,
attaqués dans leurs ret ch
leur surprise, se défeijua <iv<
que doublait l'amer déboîta mêl*
de leurs succès accoutumés. La (
Pucelle vint ajouter une nouvelle
rage des assaillants. A la suite d'u
niâtre, Thomas Guérard, comn
bastille , demanda vainement à
poursuivi dans le clocher de 1
Ump, où l'élite de sa troupe 8
Jeanne, armée de son étendard,
premier rang, en disant ; Au nom
vez-moi ! Le dochor fut pris ap
tance désespérée. Les Français
tuer. Plusieurs Anglais s'étaient r
bits sacerdotaux qu'ils avaient trc
asile. La générosité de Jeanne m
eux ce stratagème. Elle les sauva
compagnons d'armes « qu'on ne u
mander auxgensrf*^ytoe,et lesfii
léans (2) ». Les Français revinrei
le soir dans la ville, après avoir bi
la bastille, ramenant en outre fi
prisonniers. Le lendemain, jeudi (
les hostilités demeurèrent suspen(
fut employé à concerter les opéra
nir. Les capitaines, au lieu de s'
sa direction, avaient résolu de V*
une fois sur leurs dispositions sti
premier mot qu'elle en apprit, J*
leurs desseins, et se contenta de
mécontentement silencieux. Le v<
de Gaucourt, bailli d'Ortéans, vou
un mouvement qu'avait ordonné la
ci au<;sitât l'interpella vivement
a elle le peuple et bour is. <
|)ar sou a» • ob
ment, elle : pre r
(I) Chroniqms de ta PucêUê,
(t) Ibid.
(%. lUoul de Gsoeoart, cberaller, rt
ballII \e% foocUoM d« pi^frt dvtl . rtn
rnminandint de la place. Mata Jeanot
commtaktoo royale, avait le coasmandc
l'aniiée.
tnt )oamëe fut la conquête de la
\QCB4hi« . autrp ouvi^e fortitié ,
hhirriit les vicissitudes de la veille,
mai. Jfannt* se leva et s'anna de
. W a\ait annoncé dès la Teille
ffnit rhauffe et que le sang lui
I nrps. Klle était cependant sereine
Lm T^lkit^ fl'insouinisaion , vain-
ndroci*. avaient fait place à la dis-
<e usiaste. Jeanne tenait déjà
-n le. Au moment de passer
m - combattre aux Tourelles,
rti* sacques Boucher, son lu>ste,
, K kv« il luy dit : n Jehanne ,
•<|p alose , avant que partiez. —
wt*i, rfpuodit la Pucdle, on n'en
jvqiHs au souper, que nous repas-
r datus le pont (I), et ramènerons
1 2 , qui tu manj^era sa part. » L*at-
'«Hlr» commença à six heures du
• pottf principal des assiégeants,
r niars ileii opérations militaires,
n HiMiiéme une éctielle contre une
l'i trait d'ariolète l'atteignit alors,
* part en part les chairs, de la
liato , entre le cou et l'épaule
» HIe - même prédit cette bles-
•ir la femme reparut en elle
: lout son aban<lon. Elle pleura,
l'être fait panser, elle se sentit
:. remise sur pied, eHc ra-
a l'attaque. I/a<isaut dura
9, n la |ilu^ ;!randc bravoure fut
' pirt ri li atitri'. Lf noi'il si* ccm-
ikUt^fil ii'()rlfan< faisait «sonner
■H^, «Ti fftlrc»)»jori<tup*, >'«'(arta
I
«on Ken lanl a un <'(-ii>('r.
erohant daii<« une \\ç!jïv. «'Ile ap-
cumiiiunH:ation <'\tatii)u«> dont
K-. Bi«*nl''>t l'Ili- rf\int, c<»iiiiiia[i-
■yii'jnlf ■)•• n:»ii\eaii U-^ ccln'ilo^,
W li«r««{u«' id queue de m ImIM-
tf»!*^ r- tr.itM h«'meDt«4,cVn s«Tail
CflrfTft. a ^M-inecet urdr.* etait-
r lent ilin^i'ait en cv h'iis !'»'-
Hl*-. Au->it«*'t .l»»aiin»' s'wria :
c doiii'.iN'««>iit toii^a voii> ! ■
■ cxi-tdjt plii^ «i** la part «lis
wf€ff> d':i«' '\ii" l''urs iiii]niti(»ns
■nit»-t îi:-»**-^. \.*'< I raïK-ai'' l'ii-
. avilit la ru< rilt* au iiiilini
ra'i f»r» .1 1-.' "Il a p iur>ui\ri'
■ inttn ntriiti' a son tour,
r\i>, ^^T^ larampa(^(>. Dans
■■« J î»'*'. I«'- An;dais It'xèrcnt
Dt i-n •lfu\ ('i)rp^, l'un Mir
prrjteaii : .
li le pr> i(ii4T |K>int de fni
— , ^CiUa <rr^ uii ;ri«".Jn. -r . nzliU.
DARC 00
mission. Le lendemain de la levée du siège d'Or-
léans, bien que souffrante de sa blessure, elle
partit pour chercher le roi à LochoÀ et le con-
duire au sacre de Reims. Elle fut reçue à grand
fwnneur par Charles VIT, après avoir traversé
en libératrice des populations enivrées d'amour
et de reconnaissance (1). Mais la contradic-
tion qu'elle avait déjà rencontrée de la part des
lieutenants militaires s'éleva de nouveau de-
vant elle , plus grave , plus opiniâtre , dans le
conseil du monarque. La Trimouille et les autres
ministres, peu sensibles à des exploits que cer-
tes ils n'avaient point conçus, et qui troublaient
la quiétude de leurs mesquines ambitions, s'at-
tachaient à enlacer le roi dans le réseau de lenr
égoïste influence. Le naturel du prince ne servait
que trop ces vues, misérablement intéressées.
Un mois se passa en stériles délibérations, en
vains projets de tacticiens. Le roi finit par con-
sentir à se laisser conduire; il imposa toutefois
cette condition, que les abords de la Loire,
encore oc(!upés par les Anglais, seraient préala-
blement dégagés.
Baisant les mains du roi ponr cette concession
disputée, Jeanne reprit aussitôt l'offensive. Le
temps fierdu avait exactement suffi aux Anglais
pour former une nouvelle armée. La Pucelle
marcha droit à sa rencontre. Meun, Jergeau ,
Bangency, Janville furent emportés coup sur
coup. Le 18 juin, la mémorable victoire de Patay
anéantit les nouvelles troupes recrutées, et
commandées par les Talbot et les Bedford. La
Loire était affranchie. L'armée victorieuse ac-
complit le ?.0 juin sa jonction avec le cortège du
monarque indolent. f)e part et d'autre on se
dirijîca vers (iien, lieu du rendez- vous , où se
réunirent douze mille vassaux du roi ou com-
battants. Ces troupes, il est vrai, n'avaient ni
argent, ni provisions, ni artillerie de siège ; mais
il ne restait plus à lutter que contre des demi-
Françnis. Jeanne tenait exactement ses pro-
messes. Moins fidèle à sa parole de roi, Charles,
de nouveau circonvenu, refusait de i)artir. L'a
Pucelle partit d'autorité, et ouvrit la marche.
Arrivée devant Auxerre, que défendait une gar-
nison b<»urnui;inonne, Jeanne se préparait à Ion»
ner l'assaut. Mais La Trimouille, ayant reçu des
ennemis un f»résent de deux mille écus d'or.
M l.«» 2 juin. Charles VII, «Tant de congi^dlrr l'hL^-
rol'W, lui ;irrctrila l'autorisation de pr^n'lre pour armes
nn liia-oii rnipriint^ à relui de «es propres armoiries,
rV«t- I dire nn (îcu d'azur, a Ter une ép^e en pal. accostrc
d*" deux flt'urs de Ils d'or et soutenant la couronne de
Fraiirc (> f.iit, bd» n connu, mais dont on Ignonit l.i
dat*^ et i^'s cirronstancra précises, est attesté en cester-
m'-H, dans un document rpsté Jus(|u'a re Jour Inédit.
« l.e tj' Juin M. <.(:f:C. XXIX. le roy, connaissant les
prouc8««-s (le la Pucelle et *irtoire du don de Dieu, ri
son conseil, donna estant à Chinun, armoiries à la dicte
Jraime p'>iir soj di'corrr, du patron qui suit, donnant
clinc au duc d'*lcuç«»n et a Icrilc Jeanne du siéjçc de
.lerweau. •• Mautlo. Fignret des Monnaies de France ^
ms. Histoirr, WT di* la Bibllothéquide lArsenal, ln-4«>.
ffuillft 40i. wr»o, du t<*\te Le patron ou représenta-
tir-.-i ijcufc de ces .irmolries se trouve f^ravé au feuU-
; t r\l' •; .'( ^ pl.i!ir!.,-s (|ui acrompujrncnt ce manuscrit.
91
DARC
parlemeota «a nom du roi, el la Tille fournit
seulement de livres les troupes de Texpédition.
L'entrée en Champagne fut presque une marche
triomphale. Saint-Florentin ouvrit ses portes ins-
tantanément Troyes opposa ^quelque résistance :
les ministres délibéraient de Iftcher pied. Jeanne,
avertie à temps, frappe à la porta du conseil;
introduite, elle promet qu'avant huit jours la
cité, pressée vigoureusement, aura capitulé.
Pendant la nuit elle fait rq^reodre les opérâtioiis
du siège ; le lendemain, 9 juillet, la capitale de la
Champagne reconnut l'autorité du roi de France.
Les habttants de Châlons, leur évèque en tète,
se portèrent en masse au-devant des libérateurs.
C'est ainsi qu'après avoir traversé en dix-hnil
jours quatre-vingt lieues de provinces à recon-
quérir, la PuceUe amena Chartes VU à Reims,
où il fut solennellement sacré, le 17 juillet 1439.
Citons ici quelques traits propres à peindre
le caractère de Jeanne Darc, où la naiveté de la
jeune fille et le sel de l'esprit gaulois se mêlent
à l'inspiration la plus haute, à l'&me la plus
tendre et la plus noblement douée. Frère Séguin,
« bien aigre homme, » fot un des clercs savants
et subtils qui l'interrogèrent à IN>itiers. U s'ei-
primait avec un accent peu français, étant né au
pays de Limoges. « Quel idiome, dit-il à la Pu-
ceUe en son patois limousin , parient vos voix?
•— Meilleur que le véire!» On connaît une
jolie lettre, écrite par les jeunes Gui et André
de Laval à leurs mère etaieule, ie g juin 1419.
Elle est tout empreinte dn plaisir que ces deia
gentilshommes avaient goûté dans l'accueil de la
Pucelle. Ils la visitèrent à Selles, en son logis.
Jeanne fit venir le vin de l'hospitalité, ijoulant
qu'elle lewren/eraU bUniôi boire à Paris (1).
On se ferait difficilement une Idée de la re-
nommée, de l'intérêt, de l'enthousiasme qû
s'attachèrent à son nom et à sa personne. Dès
(I) L'alcolt était Abm Se Uval, rtnrt dn grand Da-
gveaclia. Par eMrt^late, la PMdle lil avait envoyé an
annaaa S'or ; elle y JolgiiU ce aonipllseat : « G'eaC bien
peUte diOM , et vous ena»r volontiar» envoyé DHeax,
eaasldéré votre recomaandatUm. • Jeanne était tréa-«o-
bre. Ueoboe. la tniUte loi r^^piSMl ; ctta aimait fort
U «orlété dea noblea. U vae dea toemaa elTraotéea «al
abondaient dans les campa Inl était tnaopportable.. A
Cbateaa^Tbleiiy. ayant raaeoniré nnt de ee« araaxvnes
qoi ne tel armblalt paa A m plae^ elte plqaa vcra elle,
et i'écondolalt polimeat Mata ella ea^oaa malna danra
ment vua-vlt d^ine antre, à Satat-Denb ; elle U ebargen
dn plat de ana épée, «n'elle tel briaa aor le doa; e'étalt
l'épér de !»alnteCatbertoa Se Flarbola. Elle ne pondait
pas no« plat sauffirtr let>«raitrf et mmipreenra ,• elle
St taat qne La Bire, panr Inl enmplaire, reforma •••
langae* an point de ne plot renier qmt «on bâton. Elle
même prêchait d'etemple, et fmruU, maU aoa mi manf
était : Par aM» aMrtto ( aMrtte-bAlM ). Le )pnne
doc d'Alençott, prince du aang , fot aoa metllcor aal :
elle rappetalt mom btmm émc , et favatt va pour la
première tola A Cbinoa. Le milea avait eamenéa taoe
deua eoarir la lanee an pt< : r'étall «ne de^ épmivco
de Jeanne. U dnc M Iranva il banne trAca . f ntl Inl
donna an eonrHer. Jeanne ent de Inat t^apn poor le cbe»
val m fa«ttr«»-vtf: elle eaneUalteomaM écayèrr, rt
»'y aMntralt labtlffable. U Pnertte éUit aaw épftoe dcn
bette* araMa. ci. dana «et babit« d'homme eMe St prenve
d'aaa recherche ci d'âne elefance que ae« ennemta. tes
«wleu, n^enrcal pnini honin Se tel Impnler A 4
1429 .es magistrats de Ratisbonne
corps il l'exhibition d'un tableau qi
pour de Pargent et qui représentai!
de la PuceUe. Mous avons vu le
raine la consulter; le duc de Bre
voya son confesseur et un hérai
menter en ambassade. Jean iV. oc
gnac, lui ^vit pour fa
des trois antipapes. u v . OlAi
BsMlt Xlll, U de (
Bonne, vicomtesse uc n
remiète afin d'être i o i :
Bd Les poDulatiuw» p
I h«i ua» lui
11 Ceux qni ne pi
Cl ju ioito iw un oljet qo
. a son annei a ; 'ètement
M» Des de son ctioni,
pas, un enfant nouveau-iie ur
Jeanne, par compassion, vint j eue |
qui depuis trois jours ne donnait
vie, remua, poussa trois cris, puis i
dit qu'elle Tavait ressuscité. Son îd
dans les églises (1); des collectes
se chantaient on se disaient en t
A la guerre elle était intrépide, et
blessée cruellement; mais, exposée
elle ne tua jamais. Elle allait au f<
dard à la main; à la dernière ei
saisissait Tépée on sa petite hache,
revers, à droite tt à gauche^ p
route. En voyant ses ennemis m
elle pleurait, et les faisait oonfe»
« Oncques die ne vit couler ( c\
paroles ) le sang français que ses
dressassent sur la tète. »
s les trésors les plus (
a pour oh es pauvu», »•
f i .Elle récha
fu mmw aens de doucen I
muucécftueb ». ] allait
communier avw jt i ints.
accepta d'être n : dux j ^
naît le nom es mw -. % ries ; j
les filles dn sien propre. En pass<u
elle avait cqhm fai fille de son pe
nommait HéNotte Pouhroir, et Ti
aCTection. Au milien de ses travaux
rhéroine n^onblia point sa jeone
1430, Jeanne écrivit aux aotorito
Ton mit de oôlé une somme de <
devait être donnée à Héliotte pour
roiuicipalité répondit que l'argent «
virait à réparer ses mors, abattus |
toutefi>is, pour V amour et en l
ladite Pucelle, Héliotte fut roariéi
(If'S iiiaipstrats de la ville, qui lui
tre « du pain , un septier de fron
(17 11 eilttc à Pah« une itatnette en
monte très-vraliemblablenient a cette
HUmstraUon da IS Juillet l»4,pa(re W. <
ekéotoçiqme^ L XII (f Ni).
DARC
94
!■ i> •. Umqu'HIe conduisit le roi
4 jviilrl 1 179, (les ^ens de Domreiny
■it I CliAiims {NKir ia \oir |>ass4T. Jean
•'•■«ii\. **m parrain, reçut d'elh' un habit
u Puri-ilc :i^4iC pitrté. Kllelesar-
■M ciKniHf dutrKoift, avec la plus cor-
êf. Lit* ilit a un autn^ Donireniois ,
*Ji Ht nmns nen , sinon tCétre
Pirldtrtspatiiit**< fionnées sur sa re
birdu ti juilirt 1 «211, soD vill.itie natal
^ I prrjitiaité 2) de tailUîs et d'impôts.
^ rvfirdéit souvent les astres, et coiu-
r»!iB!iiem; tes veux se remplissaient
ml 'If lamiei. Plus d'une fois, dans
Mtp i«* piiUtiqaes qui menaient le rui,
«ImM : * Kmployex-inoi , car je ne
cNwH'une année! »
e Reims, la Pucelle entraîna le
p 1^ Pari«, ou elle voulait «pill se
Twl>:m-iit. On nriarcha de la sorte
■few. Ti>ut»*« Ie6 villes ouvraient
■ E^ l'aii^ mfrne du ftour^ui^înon
. ^nt-Quentin. Amieni^, Corlne, Ab-
I P rjpli.* ne •}i"^irait autre « rhose
■^ Tf^f^oir II» rui (Miarlis à s»'i-
wiff a N>i«!%<in'< , If* irres<»!uti(>iis du
n eoTfffn! . Lf rhinr<>lier Kciinut
■rrhr\f<pie fh* Heims, |>lt'in de
tf«pn>prf'i talents dipiomati<]ues,
Ire par de« n^o«i.i lions le pro-
ie. Il fut décide qu'on res-
•fu diK' de liour^M»^n«', buze-
iiances peu sincères, et retenue dans une inaction
ou dans des opérations stériles qui la désespé-
raient. Knfin, X le 29 niant 1430, dit un chro-
niqueur, la FucoUc, qui avoit vu et entendu
tout le fait et manière que le roi et son conseil
tenoient |K>ur le recouvrement de son royaume,
elle, très-malcoutente de ce, trouva manière de
soy départir d^avec eux; et fans le sçeu du
roy, ni prendre congé de lui, elle fit semblant d'al-
ler en auctm ébat, et s'en alla à la ville de Lagny-
sur-Mame, etc. (i;. »
La sublime abné|;atiun de Jeanne n'était nul-
lement altérée. Mais à partir de ce moment elle
fut complètement abandonnée des ministres de
Charles VU; ceux-ci ne prirent mémt^ plus le
soin de voiler cet abandon. C'était, du reste,
toujours la même inspiration, la luômc lucidité
surnaturelle ; seulement ses voix ne lui a[)|)or-
t^iient plus que de sinistres appréhensions.
X Jeanne, lui disaient-elles, tu sera» prisai avant
la Saint Jean ( 24 juin ). Il faut qu'il soit ainsi
fait, ne. t'étonne iK)int; prends tout en gré, Dieu
t'aidera ! » Jeanne obéit, et marcha au-devant de
celle tin tragi(]ue, évidente et inévitable. Pendant
deux mois elle guerroya œmiiie par le passé.
Le '>:i mai 1 i3a, dans une sortie contre les lk)ur-
guit^iions, devant Compiègne, elle se vit entou-
rée, |)res<|ue seule, d'un gros d'ennemis. Jamais
elle n'avait déployé plus de sang-froid ni d'in-
trépidité, î^ retraite lui était coupée. Renversée
de cheval, :iccablée sous la presse, un homme
«l'armes artésien, noînmé le bâtard de Wan-
ii». .-r \ •»n -icna une tn^ve de | donne, suirt du dur de IJourgoî^ne, la fit pri-
*ionnière. Aussit(U Reiiaut <le Chartres, ininJNtre
«K* Charles VM, écrivit une lettre ai)<)iiiinai)Ie,
«'«.nmue dejuiis peu d«^ temps, v{ dont TiinalNse
nous a ete eonservéo. Apres avoir raconte le
l'ail en de> termes que Wai\\i<k on litulford
irt'ij'-sent point désavoues , il dit < que I)i«'u avt)it
soii:i>il prendre Jeanne la l'iicelle, innir ce
•liiellt' «^'t'toii coiislituee en orgueil et (M>ur les
riches habitz <)u'<"lle avoit pris ; et cpi'elle ii'avoit
rai( t ce que Dieu luy a\oit commaiidé mais sa
propre volonté (!>.). •>
trnM\iiiii|iip en crliil i|(> Dui.is (roy. ce nom ), et le
îrtii^rjuii'iil a leur p«nli»rile. Mais Jrannc afflrma, quant
.1 rili-, naroir jaiuiis pris aucune pari à celte conccs-
S:mp.
I \ov Procès de ta rucflU; eic, tome IV, page 'M.
I lirxniifin' ttc Lann^f.
'. I. lOfc (lune trahisni). au projurtin- do la iMirelIe,
pa-»a « t (Iriiinirj iicfulant di's al^rh's, dins «.omplccnr
rii-aip, I l'o'.it di- tn-Hti.»D Main |;imohaid, aulpiir dc«
( hr ..i.ii'S .lf /iritaç.ic reiirodiiih-s dans IcMtruurr
(î'S I 'Vim^'vrtunisrf^ rit-f.irtr qu»- cpttr tradition In u
• f.' i-nni iiiiiii jii-r .1 <:.iiii;iii'-n-- 1 ii 1 i ■■<, .1 1 iii.i . de nnllct,
PT .;.ii\ \i'-i::.ir:% -l-- ectt.- villi*. .iu'••^ l'im dr ijualre-
\inirl-di\-'.r;>t .ms et l'aulri- Ir quatr(-\ln«'l-oii/«'. Os
\i«-iljrds, «l.i{ire>!p chruiii i>i"iir l»rptiMi, Inviiquin'iit a
I •: i'ii df l.-ur rapport drs pi-nlen (iuVu\-m(^mr*sa\aJ<'Dl
«•iitriidu prrferer p.r la l'ucrllp rn IVjjlUe de Saint-Jac-
■jU'-N Je fiuMipiPjrne, lf m.-".!!!» ivt-tuv du Jour ou elle fut
prl^'■.
Jainufrr.i» sur rc point le tiiiioi|{na»jc d'un dnruuifot
.::'• lit : •« I a<lirc Pucclii- r'.tinl Unir ■ au loyis du proeiirciir
: :m «l'ilil CouiiMi'cni', al'cnsrttfUPdu Hmif. «t couchnlt
;-.'. L'
imii-e
fil! i":jtr.
lintH
mur • i 'j.--
*^, •••'.,•
lili' <\'\r\
-i-»ii
t J*.i: . • •. .|t
• . i <
::.;■ -. de
-ou
epl. ■ .. : ^
lilH'.
•!•' !.i i.i|ii
Ld.-,
l. 1 ! . ■:.-
^,.,.1-
»f:ii- Hle>«»ee
:• lî IH.»-!»
^.e 1
î-!li»i»i»rf.
.|ii
wpi' >r.' î i ■ •
. . lit-
cfi.iil ;iu\
a>'
■ii»fi»-r.-- .■■[■,
■nrf.
1 lin d. s 1
ieii-
■e» .1- . :. irlr
■^ M!.
>nr\ifil;
ili.i
Wtr .»:r 'i . »
i^^^\
't lairn'H.'
r .111
du '.1 .
:.-n.!-
■ 1 un t-;;.* <
-t.iit
dd jfic . •
! i.tlii
lit li's the
J[lis
1 i .i»"^! .*
i .
.'iii 1 e"'ni
e je
i. pr'-:».
• i ! .iT'i»'! 'Il- 1 Ile di'
d
. 1-iS.I
i\ se HMiiiir
> -î. ■ . '
;'\
• m !..•
duc
-i .'..
'■ .11
:p-, .'tx.Ml
j.te
I » T.- ■"■:
■:■ siii îi n\i
IM-
i»ar ..-
. 1- I"Mlt
f:it
,t:U[ ..
• 'induite f
.IMS
•* i fijTr
1
' ■ : 1 K«
i'i'.
î d l ■ :
.T. ;
, 'î.- I-r.
\e-
■ OTlIif
•■ 1 -i.r*.
r« i^Pf ;' /Vi. .
-I-; /.
■ ; ^ ' n '-
■Ir
^■M-!- :•--..
• î r rk'-u
n-n
m '.m. : i<«.
1 nr «^iT'^ .
Ion .«r.. [|
. . -
hMI>jl-.
• M fan
1 -.
1 •■«• J- . r
•■ fr .
9S
DARC
aT&H été prise le 13, à la chute da
jour. Paris en reçut la nouTelle à la hdte, dans
la matinée du 25. Dès le lendemain 26 le Tîcaire
général ou Tice-gérant de llnquisiteur de la foi
an royanme de France, séant aux Jacobins,
écriTit an duc de Bourgogne pour éroquer la
cause de Jeanne , prévenue d*a?oir « semé, dog-
matixé et pubKé diverses erreurs contre Tonnenr
^▼in et nostre saincte foy ». L'unhrersité de
Paris y joignit son message, où elle demandait
ao duc • que celle femme dite la Pucelle fùst
mise es mains de TÉglise, pour lui faire son
procès dûment, sur les ydolastries et antres ma-
tières k l'occasion d'elle sorvennea, » etc. De
son odté, révéque de Beau vais, sur le diocèse
duquel elle avait été faite prisonnière, la réclama
dans le même but, comme «a justiciable.
Cependant l'homme d'armes, après s'être em-
paré de la Pucelle, l'avait remise à son capitaine,
Jean de Luxembourg, comte de Ligny, qni com-
mandait un corps de routiers au service du duc
de Bourgogne. Après l'avoir conservée pendant
quelques jours, sous bonne garde, dans son lo-
gis de guerre, Jean de Luxembourg la fit con-
duire à Beaulieu-en-Vermandois, forteresse voi-
sine. La Pucelle, n'ayant donné sa foi à personne,
tenta de s'évader. Deux pièces de bois qui en-
traient dans la construction de la tour donnaient
près d'une issue. Jeanne les creusa , et parvint
à s'échapper entre les deux. Klle était déjà sor-
tie, et se disposait à enfermer ses propres gar-
diens pour gagner le large, lorsque le portier de
U tour survint, et la réintégra dans sa captivité.
Elle fut alors conduite entre Saint-Qoentin et
Cambrai, dans un autre château, qui portait le
nom de Beaurevoir. Les châtelaines étiJent deur
dames d'une haute naissance et d'une grande
distinction; la première, fort âgée, avait pour
neveu, et la seconde tr^jenne, pour mari , le
même Jean de Luxembourg. EUes témoignè-
rent à mittstre captive tous les égards compa-
tibles aTec les lois de la guerre, et employèrent
même leur noWe influence pour sauver ses
jours. Sachant en eflet que céder la Pucelle anx
Anglais, c'était la livrer à une nnort certaine,
elles engagèrent, au nom de Tbonnear et de lliu-
manité, Jean de Luxembourg à repousser les
ouvertures et les instances qui déjà se prati-
quaient, de la part du roi d'Angleterre, auprès
du capitaine. Celui-ci en effet y résista quelque
temps; pois, cédant aux suggestions qui l'as-
siégeaieBt, il finit par vendre l'infortunée. L*é-
avec la fetDme dadlt procorenr, mén tria*' de salatre
ickaa U F^ron ( beraldltlf da MliMiBe tltek]. appelre
Marie Le Boucher, et fatsolt ■oaveot reiever de aon Uet
bdlle Marte, poor aller adTertlr ledit procorearqoe
•e donnaat de frarde de plo«te«n Irabitaos de* Booncol-
toow retpace de sept nol« sept )oon ( dorée du ste^ ;
et fat ladite Pareile prtotr «ar le pont de Marlgay, par
ledit de Lnieaiboarf ... • ( Rotet mansfcrilea et aaooy.
■ea traeéea par J. Le Féroo Mir un eienplave laprtoié
de Jean B<Mietiet,^iia«/^< d^éqmitmUUj In-forio; Poil'em
S«4. BiaBoUi«qae hspdrtale, ftéaerre : L, lit, feulUet
▼êqne de Bean 1 t •
fut l'agent de ev iii«n»e. u es i
de guerre usitées an roya de r
roi avait le droit de se fain; «dj ,
nant un maximum de 10,000 firakiw» - **
sonnicr fait sur l'ennemi, quelle < i
leur estimative du captif, en re
somme au premier occupant Cai
le roi d'Angleterre et de France \ in
de neuf ans ), pour une caution de lu
envers Jean de Luxembourg, a
appoint de 0,000 lirres, oequi poi»
la somme totale de 10,000 francs. Lue a
2 à 300 livres bnds de terre fîit nna
bâtard de ¥ e. . .h
poir par cetic «xi
de tomber entre ic» n ue m» rt«
mis. Elle résolut dom; ue tout ■ wqi»
s'échapper et aller secourir ceux de Cou
menacés du sort le plus cmel. C'est al
s'élança dans l'espace, du haut du •
Beaurevoir, dont l'élévation peut
au moins de soixante k soixante^ix
des circonstances inexpliquées, elle fui
vivante, et k peine blessée au pied
raille. Qtielques jours suffirent p
santé. Puis les Anglais la détinreu» aa
ment dans diverses forteresses » et 1
enfin au château de Rouen, où aU
le procès.
Pierre Cauchon, le p 1 .
drame, était un homme reiui
activité malfaisante. L'un de» «.«»««
nommés de l'université de Paris, U •«
fortune dans \et agitations cabodiienma
partenait an duc de Bourgocne. <
procura le poste eminent d'év
Beauvais, l'une des douze | » r
ce titre, il était encore consciv. r
des privilèges de l'université, q«u l'èvM
cédemment recteur et qui obéissait an
gleterre. Jeanne, poor son mallnni,
trouvée l'ennemie de Pierre CancboM. t
son retour armé de Reims I
fut un« des villes qui suivi m m
qu'elle avait suscité. Le peupiv,
s'insurgèrent contre leur évèque et •.
fut expulsé comme adversaire de la %»
nale, et rentrèrent sous le drapeau de
Chartes VII saisit le temporel de 1'^ m
lat vindicatif emporta dans r II
cette blessure. Il redoubla de icrr
Anglais : ceux-ci , pour entre
montrèrent en suspens le si r*
de l'arclievêché de Rouen, n u|iûn: Ji
Nonnan<lie. Tel est l'homme qoi vint
offrir son concours.
Le 3jan\itfr 1431, des lettnspa
à Rouen sous le nom d'Henri \t •
que la Pucelle serait Bvrèe par les
roi k Pierre Cauclioa et à ses assess
^^ i^C^ ; ^ réder^ant toutefoiii ci c
DARC
itn
k h rmw Hreprendre, si elle n'estoit
wcitnu. CaudM» demanda et obtint
ipitR de Ibuni territoire et Juridiction
KnmmliT dans ce diocèse. Il dissuada
Eiw dr j'université de juger la cause à
M kl M^^ ne se sentaient plus en
tle»miida,inoyeiiiiant salaire, à Rouen,
urovince que Ton croyait mieux
a pr. L'inquisiteur du lieu
• MO oniégue de la capitale, et, se-
^■M,iMuné a IVT^ue ordinaire. Le re-
•raquifution en Normandie se trou-
r boimr Jean Lei naître, lioininc faible
w e le sang du juste lui était un
Wiinr : u lit ^lut Ce qu'il put «Uin de ne
uift il manquait du courage et de Te-
linspour s'en défendre. Après s'ê-
iflfnps, il s'adjoifçnit, par on! re de
m«i, a Caucbon, l'assista, contraint et
i|H loM Icsaites de la procédure, et dis-
■i qa'ua ait su jamais depuis ce qu'il
Uwli|Mft-uns, en très-petit nombre ,
I « de arar dont re jacobin elait
■ a«mple, Jean Loliier, honnête
r df Rouen , qui dès le début ,
w w pruœs, en signala hautement les
I 1 pour échapper à la > indicte
. iB eipre.'^ fut envoyé a Domreniy
t BarnHS pour informer sur la pré-
il reTÏnt, il n'avait rien appris de
wii ne voulu f être en sa propre
de ti^éri- a ce rapport, Pierre Cau-
■•ntri" !e commissaire en in>er-
■it 'riri'fv, mutivni.s homfnf\vi
M p«>rr k"« ir(ii<« de s<i lonpie t't dis-
Éb^v Li .ir-indt* inajuriti* dfs juives
Hf^r ••U*:!. ■oiiiin<* fait t(>i!J«)urs le
lliviim*'''. t I ^^•tlMiic, a la peur et
m^Êr 1^'lif ii;iit.ition ■ 1 ..
■rr .Bt.-rT.';:it«iT»- «'ut li»^ii li* '>m I'»--
• U<lt.'i|>*>il>' du (liAtt'aii , vi \v<
■ . rf sii< tv.ltTt'nt <t |HMi d'inttM-
' ' f a«j.: 'O iiitt'- M.i {T'iiiiofeir ('ni
. ma c-iiirii • "Irr rvaiinnil'-nr. cl»'s
^M hul*«i«r n I .i;>;<arttiMir. 1 1'-. :l1^r^-
.Mnir^B^nt ; ir < ■••>• timi, i-ijnrnl 'U'% '
jM^4n :o-t".- «. .'(•■•■nrlf)! rt b.-ifhrll.-rs .
«*D<t CB arti I U'Nrjti.n-et iniMnr
■iiCi»'« il r I rlrantf^r. Qiiatir-viuïrt-
.u ,i«.- »• I ■ ni M -'lU.iii;- vjét*-
■ ^". li« n •ii.iknt que tmx run-
■• frrvf^ramrcrit r^fuw* rt<* iinurK-r vi
il fciBt MO «^[-ti '^ o.iliit. En roll^(>-
jaitMt i« rnitr M Rn .«> .. u noii-
1 iteiwD"' 1*30 ''Ilf fut II.-- •'Kis lire
tf to ma*, dr :r. Ilr- [xr !r cou. lf%
JlÉik La pro'*' dur- «'■ 'i\r-: »-ii f-\r.rr
•yin ro U r:i-i '.- "t- njr ||r
"■■ "toabrp 'ipti-. ' nn lit Le i->iir
M pli'fl» 2'iir.- rMir»» Tnil i une
— initrthaur :>ni.a i i • rf i •... nw ^
nBiir frotta « 'n j /* .-r »;ri/ iTi nu
_ «il uni ■! "O .l.-r 3..J.-I :■■, i^iii j
_lni !•« I» *r -.*-«.■ t •!■]: ' I iH.r . ' \(-i|- '
m^ pmr ini rr ' i ' » i :.rii '■'■.
vaile en diverses auti'es salles de la même for-
teresse. Les audiences s(^ tenaient une ou deux
fois par jour, de trois heures chacune, et fati-
guaient les interrogateurs cux-mémea. Ils la
pressaient, l'assié^tMient, l'accablaient de ques-
tions subtiles, préparées, subites, surrenant coup
sur coup ; de telle sorte qu'elle leur dit : « Beaux
seigneurs, faites Tun après l'autre. » Ces inter-
rogations |>ortaient sur toute sa vie , sur ses actes
même les plus minimes, oîi ils espéraient trouver
matière à sorcellerie, et principalement sur ses
menreilles et ses révélations. Le réquisitoire ou
acte d'accusation comprenait d'abord soixante-dix
articles, qui, à la fin, se réduisirent à douze
griefs. Jeanne était principalement accusée : d'a-
voir afQrmé qu'elle avait des communications
avec les puissances célestes, tandis qu'au con-
traire elle avait invoqué les démons ; d'avoir
porté l'habit d'homme et exercé l'état militaire;
d'avoir erré en la foi , et refusé de se soumettre
au jugement ainsi qu'à l'autorité de l'Église mi-
litante. Pour tout ce qui ne touchait qu'elle-
même, elle fut sans défense et sans réserve
aucune. Mais on lui demanda, par exemple,
de révéler le signe auquel elle s'était fait re-
connaître du roi : là-dessus elle se montra in-
vincible et inébranlable. ^ Jeanne, lui demanda-
t-on , sçavez-vous point que saintes Catherine et
Marguerite baient (baissent) les Anglois ? — Elles
ayment ce que Motre-Seigneur ayme et haient
ce que Dieu hait. » Autre demande : « Savez-
vous être en la grâce de Dieu? » — Réponse :
« Dieu m'y veuille recevoir; etsi j*y suis. Dieu
veuille m'y conserver! » — D. •« Disiez-vous
|)oint que les pannonceaux ( bannières ) qui
estoient à la ressemblance du vùtre estoient hou-
reux? ». -- R. « J«* disois aux soldats ; Entrez
hardiment parmi Ips Anglois , et j'y enlrois
inoi-inêinc. •• On lui reprochait d'axoir tenu
à la cérémonie du sacre son étendard déployé;
c'est alors qu'elh^ refendit : // avait etc. à ta
peine, n'était-ce point raison qu'il fnst à l'hon-
neur!
L'affaire, cependant, n'a vannait pas au gré de
ceu\ »|ui la coiiduisîiient. L'un des aflidés de
Pierre Caucl««ui, nommé LoiiCleur, qui était
prétiT, fut introduit dans la prison de Jcariiie,
se disant caï»tif «le guerre français. Il provoqua
ainsi non-seuh'ment ses épancliements intimes,
mais encore sa confession. Pendant «ju'il rece-
vait ce.s communiquions sacrées, des scribes,
ajHjstés dans une pièœ voisine, d'où Ton jwuvait
tout entendre, avaient ordre de transcrire ses pa-
roles pour acrroîtrp d'.iMtant les chargeas de l'ac-
cii^itiitn.Knlin, on requit les avisdesconsulteurs:
Siiuf <|uel«pies variantes, ils ((melurent à |>cu près
unaniinenientqu ils la jugeaient roupal»le«ll»érésie
et des autres griels «pii lui « tai-iît imputés (1).
Le ?.i mai Jeanne liit conduite au cimetière
de Saint-Onen. La sentence de condamnation
.1 A'mm. (■OI.R«"FT.T.I s /AOMl'K l)F V
99
DAKC
aTsit été HtwUée. Deux écfaaftads se dressaient
sur la place : Ton servait de théâtre aux juges ,
assistés du cardinal de Winchester et des asses-
seurs. Jeanne monta sur l'autre, accompagnée
d'un prédicateur et de divers suppôts du tribu-
nal. Selon Tusage pratiqué dans les causes d'hé-
résie, le sermon commença. Elle laissa d'abord
le docteur se livrer à toute la fougue de ses dé-
clamations. Tant que les violenoes de son lan-
gage l'inculpèrent uniquement, elle garda le si-
lence. Mais lorsqu'il enveloppa dans ses ana-
thèmes le roi de France , qu'il traita (\*hérétiquê
pour avoir accepté son concours, elle Pinter-
rompit publiquement, et s'écria : « Parlez de
moi; c'est le plus noble chrétien de tous les
chrétiens, et qui plus afane la foi et l'Église! »
Cependant le bourreau attendait sur une char-
rette, dans la rue voisine, pour conduire Jeanne
au bûcher. On lui présenta une formule d'abju-
ration préparée par les récentes suggestions de
Loiseleur : elle faiblit; un secrétaire du roi d'An-
gleterre lui saisit la main; on assure qu'elle
sourit dédaigneusement et traça un zéro en guise
de signature. Par le fait de cette rétractation ,
la sentence mortelle se trouvait annulée. Une
nouvelle sentence fut alors prononcée qui, par
grdce et modération ^ la condamnait à passer
le reste de ses jours en prison , au pain de dou-
leur et à Veau d'angoisse. Déjà la foule mur-
murait : les Anglais firent pleuvoir des pierres
sur les juges prévaricateurs. Le eomte de War-
wick se plaignit, an nom du roi d'Angleterre,
envers CaudKNi et w» assesseurs. fTayez cure,
répondit l'un d'eux : noti5 la retrouverons
bien ! Jeanne fht reconduite dans les fers.
L'un des griefs principaux, le plus grave
même et le plus opiniâtre de l'accusation, por-
tait sur ce que Jeanne avait jugé convenable de
s'habiller en homme. La conséquence de sa sou-
mission fbt de reprendre l'habit de femme, qu'elle
revêtit en rentrant dans sa prison. Trois jours
après, Jeanne, pour se lever, denanda les habits
de femme qu'elle avait qnittésla veille ; mais ce fht
vainement : eHe ne trouva que ses anciens habits
d'homme, laissés à dessein dans un sac au pied
de son lit. Elle faisista, jusqu'à oe qu'une néces-
sité absolue la oontraiçiit à quitter sa couche,
et, n'ayant pas d'autres vêtements, à se couvrir de
ces habits d'homme. Cette soènedlgnobtes violen-
ces ne fut pas fai première : Jeanne avait déjà
le corps et le visage meurtris. Sur ces entrefai-
tes, Pierre Canchon fut mandé à la hâte, fl ar-
riva, pour constater que Jeanne était renckue
(récidiviste). Aussi bien , une nouvelle inspira-
tion s'était fait jour dans l'âme de cette martyre.
Elle se reprochait la faiblesse qu'elle avait eue
d'abjurer. Dès les premières interpellations de
Pieire Cauchon, accoora sar sa prote, elle
rétracta hautement son abjuration, déclarant
ou'elle avait sacoomhé à un instant de défaillance ;
que tout ce"^ qu'elle avait dit, vu et lait dans le
oonrsde sa carrière, de sa miasâon, M avait été
hispiré par Dieu, qui Pavait envo;
l'évêque sortit tout joyeux. Au bai
il rencontra dans la cour le comte
gouverneur du roi d'Angleterre , ac
beaucoup d'Anglais. Farowell, le
chon, en leur adressant ce ooroplinr
langue, et il ajouta : Faietes bonne
est faut (1). Le lendemain les assc
assemblés , et la seatenee déAnitiv
contre Jeanne, comme relapse. Le
mai 1431, de bonne h .1 in
l'ordre des « das
de Jeanne, 0 pi r a
nouvelle, la 1;, te, m
levèrent pObr aiiuri dire uous ses Vf
gîtèrent comme d'une convulsion c
«c Ah ! ah f s'écria-t-elle avec sanglo
t-on si horriblement et cruellemei
que mon corps, net en entier et <
corrompu, soit aujourd'hui c
en cendres ! » Ladvenu et un aain; 1
bard de la Pierre, s'étaient montrés c
pour elle durant le cours do prooè^^
même déployé un certain courage
la victime. A partir de oe moment
donnèrent point Elle se confessa, «
charistie. Après avoir payé oe tribu
de la conservation, elle devmt plus
sure qu'elle s'approchait de l'étemit
A neuf heures du matin, elle quitl
sur une charrette et vêtue d'habit
assistée dlsambard de la Pierre
hommes de troupes anglaises lui 1
corte : tonte la garnison était sur |
s'épaississait. Tout à coup, suivant
d'un témoin, au moment du départ, 1
fait place et veut monter sur la chai
Loiseleur. Poursuivi par le remords
suppliant, implorer son pardon c
que lui, prêtre, avait trahie. Loiselo
mis en pièces par les gardes, et s'en
Incident. Le cortège funèbre se di
lieu habituel des exécutions , la pla
Marché. Trois échafauds y avaient
Le premier était destiné aux juges. «
sur le deuxième, ainsi que le prédic^
ques assistants. Celui-ci prêcha son
la Pucelle entendit tout entier av€
docteur termina ainsi : « Jeanne,
l'Élise ne n te défendre et t
main sécul ;. »
Alors, à 8 i I I. 1
poesèdep »!
en pouvons rei» ; m»
. portée. On INI if
, ouvrit sa boucuc ei o ur «e^ wvi
\ donna à tous et sImiuii ivec lam
testa doucement qne ce qu'elle av)
été à bonne intention, et qne son ro
conseillé aucun mal. Elle finit ei
;t) C*r»t»a-dlre : Time»- tout m foie, n
t fmmtfmU.
DARC —
pitié cC àU prière des issistanto.
n l'intMTornpit poor pronoDoer
jMJÎTw de 1« aentence définitiTe.
iA ia croix. Un Anglais astembla
i de bois, qu'il lia, et en fit une;
tt . et U mit entre ses Tèteinents et
X que prononça Caucbon por-
r rj«gdan>ns relapse et hérétique ,
ncÈwem de l'EgUiie, et te livrons à U
, In priant de modérer Sun jugd-
I, en f épargnant la mort et
m des membres. » Telle était la
êéeaSkère, c'estlntire le Inilli,
n» Vm asaiftantt. Le bailli ne pro-
kUB de jufieintmt. Mais le bûcher
r la pUœ, tout prêt et comblant
iubod. Aussitôt , au milieu d'un
une Toi\ cria : fais ton i}ffice.
saiait de la Pncelle, la fit des-
ier échalJiud, et l'entraîna vers
monta. Cet échafaud, d'une
■r, èUH en maçonnerie, avec une
oloau de plâtre ; un ^raud amas
le soubassement. Sur U
. ua ecriCeau portait en grosses
e y qui s'est fait nommer ia
Me, pernicieuse, abuseresse
lie, supersticieuse, blaspbé-
Icréant de la foy de Jhéso-
. yiiolafttre, cruelle, dissolue,
K diables , sdsmatique et héré>
M, enoutro, ceinte d'une mitre,
. h^fttqfo\ reltipxr y apotlnte,
Ubourrraii init ]•' f(;i] i>ar le Ims du
f Lad «mu. <iiii arcumpa^cnait tou-
■de, de} I iii« au |M»t4'au, Texhortait,
Ihhd^. J*-.innc la lui ntontra, et le Ht
ffMant t«Mit <-** t'tnp^. Isaml)ard de
■rlarMWniii4nd.ition de la patiente,
«Tant !UH» \i'ii\ ta eroix f»n>ce8-
nrt pr^tHi» le rif r^é de Saint-Sau-
oiMnf . «ifin qiie , jusqu'au (l(>r-
I. Hte n<' fienllt point de tut* le
■tcliaiaiid était <i haut et aI vaste
Tfient. L'auoni*' se pn>i<>n-
■ lifnt etA<»ul*-vairnt.roiiiTne
w ia fftiiltitiide. Jeanne conti-
m iiFfisieiix, um entretien. Tar
«nt«ndr»' quelqin'déf tiirante
yuelqu^-^» An^dais riaient; la
l^ouM df I.iiXHnilhiiir;!, (H^ra
d'Angl^tirre, H irautn*«, fon-
I ndant ia flamnie ^a^nait;
I emlir.\<^ la rotif fit» ia pa-
ît di* l'eau; |)ar cinq fols,
Bcie^m. Le feu re<l(Mibiait ;
lemier rri : Je.^us ! F>a
; ellf a^ait re<;<M* de vivre.
Qf* rtief-i, I«» |v>urreau, qiii
raeab les hrandrm*» .nitoiir '>t
nia' h''. Mm «ju»* retl»* ion!»'
• *f«lv.lf ■•• |,i \i«Mi:i* ^ii()|)li-
DARCET
lOS
ciéi et s'assurer par tous ses yeux qu'un miracle
ou une Araude ne l'avait pas sauvée. Puis on re-
mit le feu; les textes rapportent que le cœur
résista à cette combustion réitérée. Enfin, les
cendres furent jetées à la Seine.
Charles VII laissa périr avec une monstrueuse
indiiïérence la victime qui l'avait sauvé par le
dévouement le plus sublime et le plus adminh
ble. Il se repentit peu à peu de cette révoltante
ingratitude (voyes Cbarlrs VU, roi de France),
Aussitôt qu'il fut maître de Paris et de la Nor-
mandie, il provoqua en faveur de Jeanne Darc
une tardive rétiabilitation : la sentence (ht pro-
noncée k Rouen, le 7 juilltt 1460.
Vallbt ob Viriville.
Proeés de eoMmmntditm §t de réhakUtimtton 4»
J tanné d Art, dite la PwlU d^Orlémm, fublUi pour
la première fait d'aprét (m manuicrUt de la BibUO'
théque ro^alê^ tuivii de tous les doeitmaU» hutoriqmt
fv 'on a pu réunir, H aùeompaçnéi de notef et d*Mair-
eiêiêmmUSt par Jolea Quieberat} Parlii« l8»M84f,
I Toiamca tn-S» (i). — Btrthélanjr de Beanrafard, Hit-
Mre de Jeanne d'Are^ etc. ; Paris, I8i7, 1 volâmes
ta-so (I). . Vallet de Vliiftllr. Sonftellët Rechercha
tur la famille, etc. de Jeanne Darcf Parla, DainouHn,
1SI4. ln-r> (i). - Defl)ardlns. f^ie de Jeanne d'Arc,
avec des cartes d^tlroéralre ; Paris ( Plrmln Dldot ) ;
i8S4.tn-lS.
DABGBT ( Jean ) , chimiste français , né en
1727, à Doazit (Landes), mort à Paris, le 13 fé-
vrier 1801 . Dès sa jeunesse U fit à la science qu'il
aimait le sacrifice de sa fbrtune, et U supporta
m<hi)e la tnlsère jusqu'au moment où , devenu
précepteur des enfants du président de Montes-
quieu , il de\mt aussi l'ami et le compagnon des
travaux de cet homme célèbre, dont II fenna les
yeux et dont il défendit les derniers moments
contre les adressions des jésuites. Déjà il était doc-
teur en médecine et versé dans la connaissance
de la chimie, à laquelle il se consacra exclusive-
ment après ia mort de son protecteur, par suitede
la liaison qu'il contracta avec Rouelle l'atné, l'un
des plus habiles chimistes de cette époque, où la
science sortait à peine de son b«Tceau. înitié
à tous les travaux de son maître, Darr^ devint
Wentrtt rnaitrc lul-méîne; sans n^^Ii^^er la partie
théorique de Part , il f>v, livra avec assiduité k ia
IKirtle pratiqiH', et, une fois entré dans cette
vole, chacun de ses pas devint une découverte
e1 chaque décoUNcrie nne con<|UÔte pour l'indus-
trie, l'économie domestique, l'hygiène publique,
l'agriculture, etc. Ses essais sur ia porcelaine,
tant sf>us le rapf)Ort des matériaux (jue sous
celui des procédés de fabrication, marquent une
époque de perfectionnement et de progrès |)our
ia manufacture royale de Sèvres , qu'il fut appelé
(1) Ot niivraffp, pabllé rous les auspices de la Société
rtp IH»'«tnin' de Kranre,e«i la han? première de tout tra-
Tall historique et approfoinli m\t la Pucelle.
/«) L'aiUriir a in^rc .1 la fin ilu lotnc II de rette his-
toire une biblioKnphip qui crimprcnd près rtc .lonzc
cents iriiiicatliins dr inonunH'nta, littéraires nu jiulrc*,
relaUfi \ la Pucelle.
(8 On tro«T»'ra paiii- 1) «le re mémoire la INte rtr «liwTi
autres opu*riil«'« fin même anti-ur .«T.nnt tr.iit à la iMi-
rellc Pt ronlpnmt drs reoherclu"* posliTlciirM »u re-
cueil pubUé par la Sorktf de l'Histoire de France
t03
DARCET
à diriger lui-même à la mort de Macquer. A ces
travaux d'autres succédèrent, dans lesquels Fac-
tion du feu , comme moyen d'analyse , fut par-
ticulièrement étudiée, et d'où r^uHèrent des
changements notables et avantageux dans Tart
du verrier, du potier, du métallurgiste, etc. C'est
en 1770 que Darcet communiqua à TAcadémie
des Sciences ses intéressantes recherches sur
les pierres précieuses^ recherches dans lesquelles
il démontra d'une manière irréfragable la com-
bustibilité du diamant. Il prit part au grand tra-
vail sur les hôpitaux dont Bailly fut rapporteur;
il fut de la commission chargée d'examiner le
mesmérisme ; il donfla les moyens d'extraire la
soude du sel marin , de fabriquer les savons avec
toute espèce de graisse ou d'huile, de calciner
la terre calcaire, de perfectionner divers procé-
dés de teinture, enfin, de procéder avec plus de
certitude dans l'essai des métaux destinés k la
fabrication des monnaies. Ses travaux sur Tex-
traction de la matière nutritive des os suffiraient
seuls pour rendre sa mémoire chère aux amis
de l'humanité, et sa découverte de Valliage fu-
sible qui porte son nom ( alliage d'étain et de
bismuth ) a reçu des applications delà plus haute
utilité.
Darcet ne fut pas seulement un homme de
pratique ou de spéculation rétréde : familier avec
les études de tons genres, il savait embrasser
toutes les faces d'une qu^tion et s'élever aux
plus importantes généralités. Comme professeur,
il a laissé des souvenirs durables , tant par la
variété de ses connaissances que par l'habileté
avec laquelle il savait les communiquer à ses
auditeurs, et par l'admirable désintéressement
avec lequel il consacrait le traitement qui lui était
accordé à multiplier les expériences et donnait à
tous ceuxx]ui venaientle consulter oommunicatioQ
des procédés qu'il avait découverts, et qui entre
leurs mains devinrent la source de fortunes con-
sidérables. Aux qualités du savant et de l'homme
privé, Darcet joignit celles du dtoyen. A l'époque
de la révolution française, dont il avait noblement
adopté les principes, bien qu'elle efti bouleversé
sa fortune, il fut nommé électeur; plus tard,
dénooeé au comité du salut public , il fut heu-
reusement sauvé par ce même Fourcroy qu'on
accusa d'avoir &it périr Lavoisier; enfin, à U
créatioD du sénat, il fut appelé dans ce corps,
où se réunirent tant d^illustrations diverses. Il
avait été membre de TAcadémie des Sdences de
17S4 à 1793, etetpartiedel'Institot National dès
sa formation. 11 fut en outre mspecteur (général des
essais à la Monnaie de Paris et des peintures k
la Manufacture des Gobelins. Il avait, en 1771,
épousé la fille de Rouelle. Set écrits sont, outre
un grand nombre dj* mémoires inaéréê dans le
Rfcudl de TAcadémie : Mémoires sur Paelkm
d'un feu égal, violent et continué plusieurs
jours , sur un grand nombre de terres ; Paris,
1766 et 1771, in-S** ; — Histoire géologique des
Pyrénées; ibid., 1776, in-S»; — d^ notes aux
i e-Josep
«ai 1777. I
Questions naturelles de Sénèque,
Lagrange;Paris, 1778-1 779,7 vol. in
des G, du M., avec addit j
J.-J. WU^frécUkiitarititêiurla FU
de J. Darcet, isoi.
* DÀBCBT (/(
français, né à 1
d*août 1844. Il
et en t» c ae 1 1 te r
nouveu ai uiuee, (
commeuvocs au uoUége ou ncwis
volution avait interrompues. En
vingt -quatre ans à peine, il obtint
la place d'essayeur de la monnaie
il fut employé par le gouvernement
tion des poutlres , en même temps •
de travaux chimiques se rattachant
et aux manuf^M^res. Entré dans c
il fonda ou dirigea plusieurs fabr
tantes, d'où, sràce à ses procédés,
pn A D et à meill
( probation e
^ pen!»es ae i ses premiers
I tèrent ' m pre on
drate oe ide ue i , uc
ficielle, ( de» savons de
! sur le penciAi iient du clicha
I sieurs nAÎnts de — c
' ou me i nar il
: ( 0» » a i lui : I
V' a cie» €
, de K » ; »ei
( irOfiui uuus ucs d
u MU uuiA k d'autres amél
I ( > plusieurs mémoires, p
aiou»ui qui est intitulé DeVAsi
CM» ateliers de doreurs, trïïwsil qu
1818 le prix fondé par Ravrio, et •
i dpes flbrent étendus par l'auteur i
ment des faitrines, des laboratoires,
des soufroirs et des salles de spo
I fl mit U dernière main à un autre
' lui avait été en quelque sorte légué
: Sur ramélioration des aliments
au moyen de la gélatine des os,
sacra beauooop de temps à donner t
des renseigoônents k tous ceux qui
, à lui, et dans plusieurs droonstan
nomiser au gouvernement et aux pi
sommes très-considérables.
Tout œ qu'a écrit Darcet est d
et duM^un de s» raoports est om
uni t ) LLacoU* i
r d< a (
4 fu :» M »^ uiyi
«««.«.•aagcucS I i)ani
uTRidesde produits cbimiquc9«{a'ildi
produisit des aluns dits de Rome ,
semblables k ceux que fournit 1'
époque où l'on ne connaissait p««
DARCET
tlde JASoiidep U tlé-
»«» éwi aleilë, dans Imr plus grand
Mrtit giafttlPiBt de Teàu île cotobi*
■I i dtedBifs k fif^ieiii» eu lei cal-
t 4e Iv. Ce «net eoccéda i?ji f S3â
A éisi. li Mdiao dediiiiiie de TAca-
%aeacm^ Uoliç >«• oottI^ dtéi ,
*F-Ji^ Dtroit : 0«ierij}||ffn des ûppa-
mÊÊàf^i^ûmi Pmm, isië, in^*; ^
n 11%» ^ttr^eott de cuiiini c^aj-
r è pOÊÊOfù^ I ^êparw ioute
éir^ ine^mimdé par
OA p rk, ; Pari», t«13 j —
r $4iiif df^ imin; Parii, IftlT,
C^»nf à JT. fe 6âroii de Ftruêsa€ ,
I 4 atMtf iw#* ifo M Mtauftr rtUi-
^pjfÉwnifiirr i£<t /d ^^^iifiiie «jr*
ItiMirv J«r fi^rt d^ dorrr /« èroftse
éÊ Tô^AlfdMf 4l*9r ri ri« mercure^
I; — #r^^ jur la niim de sfl
nr «r s«r iei prmcipûles mânes de
mr^pt; Pari», ti!î4, in-r j — Ùet*
^mmt m^&ffÊantrte mluàre ou motfcn
fe, ^. ; Pant, lS3*, iuré'', 3^ édît ;
dm régime uUmeniaire des
corner rs ei des grandes réu-
pèptmt en coiumun; 1844-
ï mïï (fes objet» f)*ulilTl« po-
jrtfdi» dans de» recueil»
^ê ^rtâ tt !tfintmfaetmrm. - Néticm
m HAinrs m- DARCHILIS {Jean},
I ik^ii^^ii', oi^ è. yenoiim^ dan» te
Itl^yin^ tiirail probabi«rnient iiu oom^
iil «Ôiinkt Mèck. Uû a de Lui un re-
i|bp^ mm If^rmdt^ de D&idfîmte à
y^lqmjt pi'lilra pèèc**. €e recueil a
M pif Colifii^; l'arifi, I54;i, ici -H''. Le
|ClBM9 ic trouve 3ussi dan» lUirip^-
ktai^ihf de lN>rpati et dù:af, (es De-
Bm /litl<7rtim, i 1. D'aprè* La Ston*
I^ÎPiiâ c^ le in#me que Je^D Darees
* *- «unK^irr du cardinal de
tif dr* rre«sf /iprfj des
i dr FillAdiufi Roiïlu!» Tauru»
i cbd Michel de VMCOgan;
àwftsnt î.
Uravciir françaiii, mort à Pa-
par on granil numbre
: «itr«t autre» : Le Dtpari;
4*AM£iu/rie ; ^l'Mcûnomiê ;
'Mifiiilet ; -- ta BrouàUe^
4e B&naparle^à chevaif
Fr&Rktm , — de Ctii/-
4i Jean^JfiCi^uu Hif^usseau.
OttSimusmife tnàètweni,
m-
— DAIiD joa
Dâ mcir ( Jean-Mapttste) , Uukilogieu rraaçais,
pseudunyme deC4tiHY« (Voff. ce nocu.)
• i»àiii] {Henri-Jmn-Iiijpiislêjt juriflcoo-
suite français , né à Vienne (Isère }, le la no-
veoibre 1773, mort vers Ië4â. Il fut ayocal
k la cour de easâation et professeur à Taca-
démie de légiAlatioti di^ Pari», 11 se fît m-
marquer par U chaleur qu'il déploya ponr la
eam« di^ emi|[^res^ et wiitrliiiia par ^es eObrt»
ju»qL»'en 1*15 à faire adopter la loi d'iodemûité
du 37 arrii 182^. Ou a de- lui ; in4trw:téoH
factie sur les cQnveniwns selon les principes
e$ sur les cmt trais de marki§ei Pans, laOT,
184)9» % To). iu-S" ; — ù€ la ResiUuiion des
bicm des émigrés^ coniidérés s&us le r^tp-
pmrl^ etc.; Paris^ 1814, iû-S*, Min teû jugement à
It fluîle de cette public&tiQU, Tauteur fut acquit^
té, luaia obligé de se retirer de la cour de amm-
lion ; le» émigré» , d oui il avait plaidé U cause,
oofrii-eot une souM-nptiijn destinée à rindeui'
ni.^*r par l'adiat d'un dom&tne; — Ùpinmis
d'itfi Juriscomulfe sur déverses tfuestions
eoHceniani les detteji contrctciées pttr les
émifréê nniéràmremeni à la mori civUe donl
ils ont été frappés et à la con^calton de Imrs
tiens; Pari», 10f0, iii4*'; — Opmi&n d'un
JnriscùnsuHe cùneernonl la e^n^cathn^ la
renie des Mena dés émigrés, et la confirma-
tion de la i^mfe de ces biens par raulmité
royale; Paris^ 1*21, in-S"; — RéJleMons lï/r
les mo^fens de /aire cesser la d\f/érencç (fUi
ûsistedansl'opmion delnmleurdcs btenspa^
trimoniaiLc el les tiens dils nalitinatix^ ek. ;
Paris, Igîi , îu-B^î — Observatiofts sur
le droit de souveraineté de la fYante sur
Saint-Domingue et sur tes droits des colons
souverains de cette (le ; Pan», 1824» in -8**; —
Ùbservatiùns sur le projet de loi d'indemnité
à oecorder nn^ tmigré^ ; Pari», 1826, in-8* ;
^- iHssertailon sur ta question de samir si
les anmens propriétaires des tiens-fonds con-
iques et t?endus rêvolutiQnnaireinentt in-
demnisés parla loi du 37 avril dernier^ peu-
vent être tenus de supporter la déduction
des intérêts des dettes par etLt con tractées
avant ta confiscatiùn et courus depuis ^ etc. ;
Parisi, 1126, in 8" ; — Code Civil avec des nota
indicatives des lois romaines , Cùutumm , or-
donnances, éddset déclaration^ qui ont rap-
port à chaque article ; ou coq/érences, elc, ;
Pari», 180&, tSl3 et ta27, 3* éA.;^ De ta lé-
gislation ancienne et nouvelle concernant le^
rentes /oncières seigneuriales , elc, ; Paria ,
182S, in-S* j — Bu Droit des officiers mlnls-
I tériels de présenta leurs sua:tss€urs à ta*
[ grément de sa majesté; Pari», IS3fl, in-T; ^
Traité des Offices désignés dans fttrtiele m
de la loi du î8 fivnt 1816 concernant les avo-
cats à la cour de ctjssation ^ les notaires ^ tes
avoués^ etc, -, Pari», 1838, in-l^
G4ii9rte km, éet Contait». - Quénrd, M FT* tltt,
^ Su^o. AU méukt oymtffi.
107
IIAHD — DAKEMBKRG
loa
DABD (Jean , liistorion «t traducteur fran-
çai», né à VefMlôine, en 1 585, mort à Paris, le 17
avril l(Ui. La mort d'un de ses amis, frappé de
la foudre à côté de lui, le déeida à entrer, en
1618, dans la Société de Jésus. On a de lui :
Histoire du royaume de Japon des années
i99\ et 1023; Paris, 1627, in-l2; ^ Mistétf
dé et qui s*est paué en Ethiopie , MeUabar,
Rrfêil et es Indes orientales, traduite de
ritalicB; Paris, 1628, in-8»; — Àbréffé trèi"
accompli de toutes les méditations des myS"
tires de la foi du R. P, Louys du Pont, tra-
duit en français ; Douai, 1638, in-8**.
J. Solwfl, mMMkêCU àoetetatU Jmm. — Aof. «t 41.
dv u.cker BUMotàé^uê dm Ecripoint 4ê ta CompagnU
df Jeiut.
* DABDAiii, peintres de Técole bolonaise, flo-
rissaientde 1677 à 1755. Antonio, le plus célèbre
et le dief de la funille, (;lu8eppe, son frère,
Paolo fît PletPO, fils de Giuseppe, |)elgnirenl l'or-
nementet le paysage; le cinquième, Luijci, fils
d'Antonio, fut prêtre et sculpteur; il apprit à
dessiner sous Giuseppe Pedretti et à modeler
dan» l'atelier d'Ercole LeIU. E. B. — s.
MaWatI». PUtmre, Si'mttmré té ÂrchiUtturt di Boto-
fM.
* DABDAMO (Lui'jt), éerivaio italien, fort peu
connu, vif ait vers le milieu du seiuème siède.
Il a laissé on ouvrage mêlé de proM et de vert,
dans lequel il se constitue Tapologiste du beau
sexe, attaqué par de téméraires détracteurs. Ce
livre, intiUUé : lA hella e dot ta Dtfesa délie
Donne, fui imprimé à Venise en 1554; il est
rempli d'aaeodolas et de petites narrations asseï
rurieuse». G. B.
(UiBb4. MikUogr^/U delU NentUc Italkuu ; ISU, p. M.
* UÀBDASUS (Aâpexvoç), philosoplie stoidea
gn*c, vivait vers 110 avant J.-C. Il était con-
temporain d'Antiodiua» U'Ascalon, qui dirii^eait
avec Mnesarque Técole stoïcienne d'Atuâied.
Cu-rron, ^cud .11, n. - Zunipt. l eùêr den Bestand
drr PkiioM, .sckyien in MMen.
* DÀBDA>ir8, sophiste grec , natif d'Assyrie ,
\ivait dans le second siècle de Père chrétienne.
Phil<»>trate le cite comme le maître d'Antiocbus
dM4;iV.
rtiilMtrale, ytt. Sopk,, U, k.
* UABDBL ( nobert-Guiltaume ) , sculpteur,
né à Parts, en 1749, mort en 1821 , élève de Pa-
jou. Kn 1796 11 ftit nommé administrattnir du
musée établi à Versailles, et professeur a l'école
de cette ville. En 1800 il obtint le prix frencou-
rai:ement à TexpodUon des projets pour un mo-
nument coraméinoralif de la pai\ d'Amiens. S«*t
prindpaui ouvraites soni ; Vtrçtnitu tuant «a
jl//e,misausalonen lS\7;^ Hrnn iV pleurant \
dans les bras de la Vteioire, e\po<é en 1814; ■
— une des statues ( L* Grenadier ) de l'Are de
triomplie du Carrousel ; — Apollon étant le mas-
que de Voltaire ; — liescnrtês dfhruuilliint le '
chaos; — enfin, les statuettes en bronze de ( 'onde,
Turennr^ Duçuesctin et Bnyard. E. B— .i.
G»l»el, IMrtiMiiaifv dei ArttêU» dé lf<ùiê /rançaitê |
uu dU-nenviemetucie. '
DABUB!CB. Voy, AinÈllE (D*).
* DÀBOBNHB (...;, théologien et botaniste,
français, vivait dans la seconde moitié do di&-
httitième siède. On a de loi: Traité des /ton mm-
eules : Paris, 1747, in-8*'.
Adrlimt, snppl. à J Adier, Jlltgem. fsUiàrttm-tjÊriem.
* OABDBif MB (yeoff), poëte français, oéàToa*
kHise, vivait eo 1694. Il était docteur en tliéofo-
gie, prit lliabit ecclésiastique, etdevjnt vicaire g^
néral et officld du diocèse d'Agen. Il reinporti
aux Jeux Floraux les prix de Téglantine , de 11
violette (1672), et du soud (1674). E» 1694 1
olrtint le titre de maître et de juge des Jeux« Qb
a de lui t l£ Triomphe de la Violette, poénw}
Toulouse, 1672, in-4''; — Le Triomphe tf»
Souci ; ibid., 1674, et on grand nombre de n»
drigaux et autres pièces de vers , insérés diBS
les recudls littéraires do temps.
Biographie toutomaine.
* DABDi {Bembo), traducteur vénitien, né ven
1560, mort vera 1640. Il apprit les lettretgrao-
ques et latines sous les meilleurs maîtres qoi
possédât alors Tltalie, et il devbt un dei pn-
roiers hellénistes de son temps. U a traduit àt
greo en itdien : Comento di lerocle soprà
i Versi ai Pitagora deUi (COro ; Venise » 1600^
in-4";^ les Œuvres de Platon ; Venise , 1601,
5 vol. in-12. Cette traduction est estimée. Le In-
ducteur recherchait avec soin les aviadessaiMÉy
et imprimait ses corrections à la fin de chnfR
volume; — Trattato di Timeo di Locri MonM '
alV anima del mondo; Venise, 1607, la>IX
L'ouvrage est suivi des Diatoques dits apociy» '
phes, des Définitions, et d'une lettre éotte
qui ne sont pu de Timée, mais d*un aoteorii^
connu. On lesimprime à la findes Œovretdefl^ '
ton, auquel certains critiquât les attribuent 0| '
volume fait suite et sert de complémeal è'h '
traduction de Platon : il contient une table ta'
matières très-ample et très-bien raisonnée.
M. G. V
PonUfilol. B%Sl deir Bto^uemta ittUémna. - AfiriNfï^
BUU de' f'oigarUzatort.
DABBAC (Fran fois ),jurisi'onsiiIte tÂtÊÈ^^
rateur français, né à Sainte-Fo>re, près de Gu#i^
ret, le 19 mars 1736, mort à Paris, vera I7f3.l,^
exerça d'abord la profession d'avocat au prfÉ. '
dial de Guéret, et vint ensuite habiter Paria. I J'
a publié : TVaifé des Injures dans /'or/fiv jhl /
diciatre; Paris, 1775, in-12 ; nouv. MU, M».
des observations ftarFouruel, ibid., 178S, Sml,^
in-12, la seule ntiiertiiée. Darcau a fbnni Bl^
grand nombre d'articles iiniiortants au Mj^J^
totre de Jurisprudence île Guyol. U
aus^i lt« lettres, et il est auteur de divcn i
hidiques dans La France littvraire de l-7M,^ ■
et de quelques pièces de poésie liséréct ét^^'^
YAlmauach des Muses,
1778.
La Frmtkce littéraire de iTes
elei littéraires de ta France.
^DAREMBEBG ( (harlfs-Victnr),
français, eaU né à D^ ; C6le-d*Or), le 14 m,
1768, I77i^;':
£. Regxabd. ^■
D^arwarU. l£SSt ^
DAREMBERG - DARËS
ItO
en médeeme en 1841, après
u un^ thèse Sur tanatomie et la phy-
B^tlêen , il deYinCen 1 843 bibliothécaire
• tl** Médecine, e( en 1845 il fut
raisMOQ m Allemagnf» et en Bel-
r reciMnliir les iiiat<^rian\ d'une Krando
fft médedns grées et latins et d'une
ta litténture et des sciences médi-
^7 et lS48fl voyagea ( à ses frais )
rr pour compléter se^ recherches.
mp époque , U Ait chargé de faire
le Prsncf un cours sur l'histoire et la
-« sriPSKes médicales, et en 1849 il
:e 'if- biblif>thécaire de la bibliothèque
Vpui-» li»r> M. Daremberg a rempli
* r»-it«-m- t-n Angleterre, en Alîc-
n Italie pour la publication impor-
^>dr«.-in^ ^recs qu'il a entreprise. Ce
kTant a pubhV jusqu'à ce jour, dans
B->!<oqur : Œuvres chômes (C liip'
••-i:îioo: l vol. in-12, 1843; a'-éflition,
rt'f«.>Q-tut* et au;;mentée, 1 vol. in 8" ,
sxtèÊfH fie% Connaissances deGaiien
»iMie et lu physiologie du système
V. Pari^, 1841; — Rapport sur une
wiiemayheef en Belgique ; br. in-s",
— Uttfotre etcritv^uedes Doctrines
I de II Penuy par Rosenbaum,
l'alirluand avec des notes; in-8'*,
; — iiisfnire de fa Syphilis dans
, par Riis*^t>aiirn , tmduite de l'aile-
étm iii>tt"i ; Pari<i, 18 îr>, {11-8" ; dans les
!s Miiladirs de la Peau; — Traité
'j. 'itfrt^w n Rh/hs d' Ejthcsr ^\mh\W.
T- f.u^ l'U crit: t'I en franeais , ave<"
bMùci .l.l.-i iii«ti-^; Pari», 1846; iii-8";
I, i>^ 'trafic Pnssionitius; hitnc
wt ûi'-m rf'hr^^ /tru.relfrnsis m
,t\r.. Brt**l.nj.l«#7,in H-;-- Frag-
Cofnmrn faire dr G'ilien sur le.
Plat"», f'uMirs pour la première
€i en frjiji -lis, «iiivi d'un A'xvr// sur
er^ rf-rnme philn.tnphr ; Pan>,
; — Pt^n fff fa Chili et inn des }/r-
ef ia^iny, ^iiivi lï.-s HnpfHtr/s de
i inxrripfiojis ef fU-Vra-f/ffrea
* dr Me'tenne; Pîiri*., ïnipri-
l*i1, in-^': - /.fffrr a M. tr
âur un pas.sfiqr 'u' ('> hr rrh,-.
mmOm de t'i turdpeinr ; dnixit'fne
.1855. br in->»"; yofirr\ pt
miiir.'i't if*ip*'ri/nir drs pmi-
quet de f'Fur"]ir; pn-inièrr
Ti* erws'V \n-|rt»Tr.'. <;iji\ i> »f,in
le Cii!l.-s d. C.rUil it i| ■ scmIî, ^
rrraî" . Pnri^. f'iii>rlriii'rl«' ùn-
\ny\: — f'wr^, nu ^'i./'r,./- /^
V Fhi f-trf ff / ' l.rf,t.'h,);, ,/,^
U*s; i l-r.K»i'ir»*- •'^-'^', Pm":.,
iwuU"^ Irt //»'■' N -'fy Mi.s.\({:, s, • '
Paris, 1860; - Œuvres d'Oriètue; texte grec,
en grande partie inédit , oollatîooné sur les ma-
nuscrits, traduit pour la première fois en français,
avec une introduction , des notes, des tables et
des planches , par les docteurs BusscmaKer et
Darembcrg; Paris, Imprimerie impériale, tsôl
et I804 , 2 vol. in-8° ; — GlosMulœ quatuor ma-
gistrnnim super Chirurgiam Bogerii et Ro-
landi ; nuncprimum adfidem codieis Mazari-
nei ediditf etc. (teite,introd. et notes); A'eiipo/i,
1864, in-8"; — - Œuvres médicales et philoso-
phiques de Galien,tnd\nte&en^aT\ie pour la pre-
mière fois sur les textes imprimés et manuscrits,
accompagnées de sommaires, de notes, de figures
et d'une table des matières, précédées d'une in-
troduction ou études biographique , littéraire et
scientifiques sur Galioi, tome I""; Paris, 1754,
in-a"; — DeSecretis Mutierum, deChirurgin^
de Modo Medendi, lil>ri septem ; Poema Medi-
cuniy vuncprimum in lucemeditum; Neapoli,
1855. in-8'; — Collectio Salernitana, ossia do-
cumenti inediti,etrattati dimedicina appar-
tenenti alla scuola medica Salernitana, rac'
colti ed iliustrati da Henschel, Daremberg et
de Renzi ; premessa la Storia delta Scuola, e
publicati a cura di S, de Renzi ; Aapoli, 1852-
1854 , 4 vol. in-8*»; — Nouveau Dictionnaire
lexicogrnphique et descriptif des Sciences mé-
dicales et vétérinaires, suivid'un Vocabulaire
biographique, parMM. Raigc-Delorme, Darem"
berg, Boiily et Mignon, avec la collaboration de
M. Lamy ; 1 fort volume grand in-8'', publié en
quatre livraisons ; Paris,1851-1855. — M. Darem-
berp a promis de publier prochainement une nou-
velle édition de Celse ( Collectio Teubncî-
riana), '). vol. in-18; de Phitostratr, traité
in«Vlit.S?/r ta Gymnastique, texte, traduction et
commentaires, in-H * ; entiii, les Œuvres de Ru/us
d'Fphèse ( texte, trad. et commentaires).
Journal ilr lu Librairie.
i>%Ki-:s< Aàpyjc .., pseudonyme de l'auteur d'un
ouvraur sur la ruine de Troie. Cle Darès élail,
selon l7/mr/r',uu prélre d'Hepha^stus (Vnlcain)!
Il existait dans l'antiquité une //i^zr/f» , ou n-cit
«le la de.slnjction «le Troie, que l'on n-j^ardail
comme plus amii nue i\\w lespocm.'s d'Homère
et comme l'ouvrage «le Darès, prtitre d'ilrphais-
tus. Ptolemée et KuRtatlie avancent, sur l'auto-
ritr d'Anti(>atT d'Acanthe, que Darès avertit
II«*(lor de ne pas tuer Patrocle. Kustathe ajoute
(jue Darès a\ant pas8<' aux Grocj>, fut tué par
riysse. ('e!c\ènemeut n<* peutavoir eu lieu qu'a-
près la prise de Troie, puis<|ue Darès avait ra-
conté la dj'strudiun de a^tte ville. Du temps d'K-
lieri, Vlli!dri\K\ Darès, que ct't historien a|)f»«'lle
'I»o'jY:a I/tâ;, exi.stait encore; elle passait |H)ur
plnsari(irMH('fpi!T('ilr.rilomère. et I.M.loredr Sc-
%iil.* prrt.-ndqu'c!!.' «tait écrite mw dcsf.-uill,sde
palmi'T. Il ne rc te rien de* cett»* «i-uvre, et il
n'e^t pas f.tcile de s'en faire u:ie idée. Il e\i>te,
il ■■'-( >rii, un ouvra-e l.din qui f.a<se pour être
la traliiction de l7/;^/'.V do Darès ; il porte le
tll
DARËS — DAUGAUD
IHre de Daretis Phrygii De ExcidiO' Trojx
Bistoria ; cet écrit eo prose comprend quarante-
quatre chapitres. Il est précédé d^une prétendue
lettre de Cornélius Nepes à Crispus Sallustius.
Le Pseudo Cornélius déclare que , ayant trouvé
pendant son séjour à Athènes on manuscrit de
l'andenne Iliade de Darès , de la main de Tau-
teur lui-même, il Ta lu a?ec tant de plaisir quH
a réftola de le traduire. L'imposture de cette
lettre est évidente, et ne repose pas même sur
le plus léger fondement. Aucun historien ancien
ne parie de cette production de Cornélius ^e-
pos, et le style en est si bartiare qu'on ne saurait
l'attribuer à un auteur classique. Comme cette
prétendue traduction de Cornélius n'est connue
que depuis le quatorzième siècle, un a cm que
c'était un abrégé du poème épique latin de Jo-
seph iscanus (Joseph d'Exeter), qui vivait dans
le douzième siècle. En effet il y a entre ces deux
ouvrages des rapports de pensée et d'ex-
pression qui feraient croire que l'un est inspiré
de Tautre ; mais les différences et les contradic-
tions sont encore plus nombreuses. Dederich, le
dernier éditeur de V Iliade de Darès, pense
qu'elle est l'ouvrage d'un auteur la^n du cin-
quième, du sixième, ou du septième siècle. Cette
production ne peut venir d'ailleurs que d'une
personne sans savoir et sans goût. £lle consiste
en un grand nombre d'extraits, empruntés à di-
vers écrivains et rassemblés sans aucun juge-
ment Quoiqu'elle ne contienne rien de frappant
ni de neuf, elle fut très-populaire auqumzièroe et
au leixièine siècle, comme tout ce qui se rappor-
tait à la goerre de Troie. Elle fut plusieurs fois
publiée et traduite. On l'imprimait ordhiairement
avec l'oavrage de Dictys de Crète. L'édition
princeps est de Cologne, 1470. La première édi-
tion soigaée est ceUe de J. Mercier , Paris, 1618,
et Amsterdam, 1631, in-12. Les autres éditions
ne firent que reproduire le texte de Mercier ;
telles sont celles d'Anne Dacier , Paris , 1680, et
Amsterdam, 1702, in-4* ; de M. Obrecht , Stras-
bouiig, 1691, in-r, et autres. La meilleure et la
plus récente est celle de A. Dederich , Bonn ,
1 837, hi-8^, avec une intéressante dissertation sur
Darès et l'ouvrage qui porte son nom. L. J.
Ptoléaée, U^pkatU,, I. .- Ea^Ulhe, aà Hom. (>d., XI,
Sti.- Kliea. y or. UiaL^XX^t. — b>dof« de SévIJk,
Or49.,1.4t. - Sailth^lNctiOMryi/CfViàcMl Bomtm
l DAEBSTB (AnMne-Élisabeth'Cléophas ),
historien français, né à Paris, le 26 octobre 1820.
Après avoir successivement enseigné l'histoire
aox collèges de Versailles, de Bennes, et de SU-
mslasà Paris, fl a été nomméen 1847 pft>fe8seur
à la Facolté des lettres de Grenoble, et en 1849
à celle de Lyon. Ona de Id : Éloge de Turgoi;
Paris, 1846, fa-8% - Histoire de FAdminis-
iration en France; ibid., 1847, in-«»; — Bis-
ioire des clnssex agricoles; îbid., 1863, in-8'..
Ces deux derniers ouvrages oot été couronna
par l'Académie des Sdeoo^ nioralcs.
Son frère, docteor eo médecine, est auteur ^
de plusieurs mémoires sur l'histoi
professeur au lycée de Versailles ,
collaborateurs de la Biographie gi
DoeuHunU particuliers.
* DABET (Jean ) , bénédicUa, né
1667, mort le 3 janvier 1736. Son
la constitution Unigenilus le fil
parmi les appelants, et il composa, à I
ces controverses, des écrits bien
jourd'hui. Il s'est acquis un titr*
l'estime de la postérité par la pan
prit aux grands travaux de Mabilloi
le colbborateur intelligent et zélé.
Hiitoire tOteraire de ta Congrégation d
DARBT (Pierre)^ graveur françai
en 1610, mort en 1676. Il lit le vc
pour se perfectionner dans le dessi
gravure.On ade lui environ quatre cei
les plus remarquables sont : Siùnl
le désert^ tenant sur ses genoux
d'après le Guide; — Saint Pierre
prison , d'après le Dommiquin ; —
avec quatre ei^anls , d'après Bl
Tableaux historiques (avec Louis
recueil contenant les portraits des
illustres des seizième et dix-se|
tels que ceux de la reine Anne,
cesse de Condé, de Charles r%
1662-1666, grand in-4°; — une si
Tableaux, gravés d'après Otlio Vu
Doctrine des Mœurs , de Goml)er
1646, in-fol.: cet ouvra((e est très-r<
Daret a pubUé aussi \^ Vie de Rnph
l'italien de Vasari; Paris, 1651, in- 1
trait (très- rare).
Basan, DïClUmMaire des Graveurs. — {
landlne. Dictionnaire univeruL -> Nagic
KûnHL'Uxic.
;i>Am«AI7D (y.-,V.), littérateur
français, néà Paray-le-Monial, le 22 i
Il suivit à Paris les cours du coHégt
gne et plus tard ceux du collège Bot
que, après Waterloo, l'ennemi et
France, le jeune Dargaud (igura<
pagnie d'écoliers qui se rcodirent <a
pour y offrir le tribut de leur sang
1828 d'une maladie dangereuse, il r
vie publique, àlaquelle de solides éiu)
préparé, pour ne plus se livrer qu'au
il occupe un rang distingué. Apre
vres déjà sérieuses, des traduction
mes bibliques, il a abonié Thisto
Stuart a été ressuscitée dans tou
sion, dans tous ses malheurs, iiuu.«
ses erreurs , par M Dai^gaud, qui n'
ouvrage qu'après avoir fouillé le
de ces tragiques événements. Ami d
martine, M. Dargaud s'est souvent
l'abondance et de l'éclat de l'auteur <
lions poétiques. On a de M. Dargau<i
Paris, 1833, in-8°;— une traduclioi
mes de Oand ; Paris, 1838; — une
de yod et du Cantique des Cantiq\
DARGAUB
, - |i4<t ; ^ Lf Oii€ de
^ çl rhciri3<>n imUUqm
{Chnmpk^i^ lit*
il prraMère moitié
Ou ê de ifli I A'^'ïjifl ma
i^, ptsidii U- Jî avril Ibêh^ H
Hii ^ ll*r«eillé; cl U raîonsaii
. i£ »«TTil làSâp «dé de De^
n^ et rfe Claude Bonilace
li pilpitii^r «on fnère , générai
iik fflivï , Darièâ ^ init iï U tête
li, « w Rivtit isftùr^ (I4» la ville. Il
iMb didiéMWe de Ht^nri Ht Ce-
|to«MfiliiÛûit qui pmiTaît t^uscr Ja
Mbiif tTimitml, fié réunirent aux
k» i>Q6te8 ie» plii« im-
i de BioAre-Dami- de
r d'Anf^oiilème, gou*
ni é\Kï\ >îu «et.Qurs
^ ro|aie. Le^ cllief& ii*
fit îetir prctcès nur
onthlaoïiiés, puifr
- DARISTE
114
f-m -\
fn /r«stf «ic %%, lO.
I ÛMiiiiiiçiir ^ , magL^rat et
. né à Moat-iJe-Marsan, le
Mft nt iH>vi?inbi^ I82â, U se
|v tim jinlf^if révoLotionnairv,
^ 4iRi k* bareaui de la ccimp-
1a 1007 X«|Mïl«oo le nqîiima
wm éa «ittipl«8 - Louis X\lil
Ml IgoctîciDfb, et lui donmi ]a
ç» HMÎ l'on de« au-
mialé: U€/msielé
procès veriniu^ des
Ui filles de Paris,
, mpdmmt de la
. — ttatriMpkic d€t Canlêmfft-
' { falaise ), botniae poti-
>l7iO,dècafnté le ?9 jam
'\ ToÉbme, et fut nomme
^iiml-GMHlm^. fJu député
^aiitr A ta C4jR ventlim na-
' m jmrli dâ
la Montagne, alors touIrpuisEyint . 1^ 4 mar» 1 7&4
Dariot fut appelé à siégef ^ Sa ConTention ; imû»
le H juin suiTânt^ sur le rapptirtde Dubarran, il
fut rejeté de celte aî^^emt>lée^ comme fédéraliste,
Dénooci de nouveau par Darti|^oytei pour sa
f4>ivluite après le 3i mai, il fut traduit au trilKi-
nal reviïlntioonaire, Gondamnë a niortet exeeult^
UhMtoTiftûude}^ méikdn français » né A
Pomar^ en Bnurnofene, tm 1 âSa^ mort en L^fîi, On
a 4e lui ■ De EircUmil^us principtùntm tâQ-
morum rt^tms imkmtnâîs; Lyon, Xh^l^ iu4'*;
en frangaîs, î&Sll, in 4";^ Ad Àsîrmttm fu-
ditm/acilLt fn^rodueiin de eîettwnibm priH'
cipiortitn, di^pr^paratiojtemedicamentfirtim ;
L>on^ 1582 , in-i" : lé pri^mier de ces traites
a été traduit en franvAls , Lyon, Ià3?2, tn4'* ; le
deuxième é^j^iement , Lyon» 1^89, in-4"î— Dû-
cmin sur îayoiiiîe^ et trois traités sur tapvc'
pisrtttion des médicmnenis ; Lyon, 1 503, m-4*.
* DAitiSTR { Jean-Baptiste-ÀUffmtc ) , séna-
teur franc^^^i né le 19 juin tsu7, à la M ar Unique.
Son père, médecin des plus disliRgui^ de tielle
colonie, lui fil donner une exc^ïlente éducation.
Doué d'une Intelligence remarquable, d'un e^pdt
Tifvtpénélnsntjejeune Da ri ste consacra s*spr«*
mières années à des études sérreufe* de liltérature
grecque, latine et française. Ses travauit sur lés
sciences agricoles économiques devaient hknt^t
rinîtierà tous les pixiblème^ aujourd'hui à l'ordre
do jour. En lft3i , M. Uariste ^Int &^\ fixer dans le
déiHirtémeiit des Basses-Py renés, qui s*empres5a
de l'admettre au nombre de ses enfants adoptifs,
de !iea ciloyensles plus dévoués et les plus expé-
rimentés. Nommé luaire de Lalongue, puis délé-
gué au congrès vinicole , il devint bientLVt mem-
bre du Gonseîl général , qui pendant cinq ans le
clmislt à rumiirimité pour secréNre. Cm dan»
cette position qu*il épousa la tille du général hi-
FOn l^rnarque. LiOnique son nom fut prononcéi
après la révolution de février 1848, sa candida-
ture à la Constituant*! rallia un grand nombre de
sulTraf^es ; il fut élu le troisième, par 4â,335 voix.
teA progrès du sc^cialisme flans ie départîanent
deâ Basses* Pyrénées n'empéclièreut pas sa réé-
lection à TAssernbléelé^Blative. Il y arriva le qua-
trième, par 39,440 suffranes j mais les tendane*»*
révolutionnaires de ses concitoyens ravertirent
des dangers qui menaçaient le pays, et lui tra-
cèrent la ligne politique qu'il n'a pas c^sé de
suivre depuis. Il y marcba constamment avec le
parti conservateur, dont ri ne se sépara jamais.
11 fainait partie, dans la dernière assemblée, dn
comité de l'Algérie ; U vola pour les deux chambres,
pour la suppression de^ clut^s, pour Tordre du
jour en faveur du ministère dans la discussion sur
les affaires d*ltaUe»contre la suppression de l'impôt
du tel, centre la mise en liberté des transpor-
tés, t'tc. Fidél*! à ses ^ principes d'ordre et de
co&aerratiaD, M. Dariftto n'hâta pas à ie raUîer
tll
DAKÈS —
litne de Daretis Phrygit De Excidio- Troj»
Bistoria ; cet écrit eo prose comprend quarante-
quatre obapitres. Il est précédé d^une prétendue
lettre de Cornélius Nepes à Crispus Sallustius.
Le Pseudo Cornélius déclare que , ayant trouvé
pendant son séjour à Athènes on manuscrit de
l'ancienne Iliade de Darès , de la main de Tau-
teur lui-même, il Ta lu a?ec tant de plaisir quH
a réHoln de le traduire. L'imposture de cette
lettre est évidente, et ne repose pas même sur
le plus léger fondejnent. Aucun historien ancien
ne parle de cette production de Comdiiis iNe-
pos, et le style en est si bartiare qu'on ne saurait
l'attribuer à un auteur classique. Comme cette
prétendue traduction de Cornélius n'est connue
que depuis le quatorzième siècle, un a cru que
c'était un abrégé du poème épique latin de Jo-
seph Iscanus (Joseph d'Exeter), qui vivait dans
le douzième siècle. En efifet il y a entre ces deux
ouvrages des rapports de pensée et d'ex-
pression qui feraient croire que l'un est inspiré
de l'autre ; mais les di/Térences et les contradic-
tions sont encore plus nombreuses. Dederich, le
dernier éditeur de V Iliade de Darès, pense
qu'elle est l'ouvrage d'un auteur la^n du cin-
quième, du sixième, ou du septième siècle. Cette
production ne peut venir d'ailleurs que d'une
personne sans savoir et sans goût. Elle consiste
en un grand nombre d'extraits, empruntés à di-
vers écrivains et rassemblés sans aucun juge-
ment Quoiqu'elle ne contienne rien de frappant
ni de neuf, elle fut très-populaire anqumzième et
au seizième siède, comme tout ce qui se rappor-
tait à la goerre de Troie. Elle fut plusieurs fois
publiée et traduite. On l'miprimait ordhiairement
avec l'ouvrage de Dictys de Crète. L'édition
princeps est de Cologne, 1470. La première édi-
tion soigaée est ceUe de J. Mercier , Paris, 1618,
et Amsterdam, 1631, in-13. Les autres éditions
ne firent que rq>roduire le texte de Mercier ;
telles sont celles d'Anne Dader, Paris, 1680, et
Amsterdam, 1702, in-4* ; de M. Obrecht , Stras-
bouiig, 1691, in-r, et autres. La meilleure et la
plus récente est celle de A. Dederich, Bonn,
1 837, in-8^, avec une intéressante dissertation sur
Darès et l'ouvrage qui porte son nom. L. J.
Ptoléaée, U^pkatU,, I. — Eo^uitae. aà Hom. (td,, XI,
Sti.- Kliea. ^or. i/at,Xl^t. — btdore de Séville,
Ong,l.kl.^ SmUh,iHet»9»ar9^Crtêk€md âowum
MioçTii^hff.
; DARBSTB (AntomeÉlisabeth'Cléophas ),
historien français, né à Paris, le 26 octobre 1820.
Après avoir sncœssiveroeiit enseigné lliistoire
aox collèges de Versailles, de Rennes, et de SU-
nislasà Paris, fl a été nomméen 1847 pft>fes8eur
à la Facolté des lettres de Grenoble, et en 1849
à odle de Lyon. On a de lui : Éloge de Turgot;
Paris, 1846, fai-8»; — Histoire de rAdminis
iration en France; ibid., 1847, in-«»; — Bit-
foire des classes agricoles; ibid., 1863, in-8**..
Ces deux derniers ouvrages ont été couronna
par l'Académie des Scieocf*s morales.
Son frère, docteor en médecine, est auteur ^
DAUGAUD
de plusieurs mémoires sur lliistoi
professeur au lycée de Versailles ,
collaborateurs de la Biographie gt
DoeumtnU partieutiers.
* DABET (Jean ) , bénédictin, né
1667, mort le 3 janvier 1736. Son
la constitution Unigenitus le fil
parmi les appelants, et il composa, à I
ces controverses , des écrits bien
jourd*hui. Il s'est acquis un titn
l'estime de la postérité par la pari
prit aux grands travaux de Mabilloi
le colbborateur intelligent et zélé.
Histoire tiUeraire de ta Congrégation d
DARBT (Pierre), graveur françai:
en 1610, mort en 167à. 11 lit le vo
pour se perfectionner dans le dessi
gravure.On ade lui environ quatre cei
les plus remarquables sont : Saint
le déserl, tenant sur ses genoux
d'après le Guide ; — Saint Pierre
prison , d'après le Dominiquin ; —
avec quatre errants , d'après Bl.
Tableaux historiques (avec Loui:i
recueil contenant les portraits des
illustres des seizième et dix-sepi
tels que ceux de la reine Anne,
cesse de Condé, de Charles P',
1662-1656, grand in-4°; — une si
Tableaux, gravés d'après Otlio Vu
Doctrine des Mcturs , de Goml)er
1646, in-fol.: cet ouvra((e est Irès-n
Daret a publié aussi ïàViede Raph
l'italien de Vasari; Paris, 16ôl,in-l
trait (très-rare).
Basan. Dtelionmaire des Graveurs. — (.
Uadlne, IHetiotmaire univerteL -> Nagic
KûnstL'UTic.
;i>Am«Al7D (y.-.V.), littérateur
français, né à Paray-le-Moniai, le 22 1
Il suivit à Paris les cours du coUégt
gne et plus tard ceux du collège lioi
que, après Waterloo, l'ennemi ei
France, le jeune Dargaud figura dai
pagnie d'écoliers qui se rendirent à
pour y offrir le tribut de leur sang
1828 d'une maladie dangereuse, il r
vie publique, àlaquelle de soliiles élut
préparé, pour ne plus se livrer qu'au
il occupe un rang distingué. Apre
vres déjà sérieuses, des traduction
mes bibliques, il a abonlé Thisto
Stuart a été ressusdtée dans tou
sion, dans tous ses malheurs, nuus
ses erreurs , par M Dai^gaud, qui n'
ouvrage qu'après avoir fouillé le
de ces tragiques événements. Ami d<
martine, M. Daiigaud s'est souvent
l'abondance et de l'éclat de l'auteur <
lions poétiques. On a de M. Dargaud
Paris, 1833, in-8°;— une traductiof
mes de David ; Paris, 1838 ; — une
de yod et du Cantique des Cantiqi
DARGAUD
— Georyef ; 1840 ; — Le. Duc de
ta Framce, et f horizon politique
nrv, Paris 1844 ; — Histoire de
; Parift, 1850, 2 vol. in-ri". V. R.
S< mit Ift^. C'muêrût du Imndi, IV.
iÈJLm. VOff. Dezaluui.
Ki;y. AAGOffiic ( D' ).
b »B ruTA ( Christophe } , lit-
, Ti dans la première moitié
. On a de lui : Novissima
ib : Ai az, Ileletre ser-
rvwK/Huiso; Kaichau,16d9, in-12.
«r. /iaiitf.
u •AmiB ( Louts oc La Motte),
Bçais, pendu le 12 avril là86. Il
BOMil de Marjdlle, et il favorisait
lilODe. Le 9 avril 1685, aidé de De-
t des GoiMs, et de Clau<1e Boniface
le poHpurder «on frère , général
de te ville) , Dariès se mit à la tète
s. cl M rendit maître de la ville. Il
te dédiéance de Henri III. Ce-
ift catholiques ne voulurent
m mue 91 o qui pouvait causer la
iBe ; ih s armèrent, se réunirent aux
.ri reprirent lot postes les plus im-
^ le diàteau de Notre-Dam*^ de
w)-prieur d'Angoulème, gou-
tit, accourut d*Aix au secours
m l'anturitè royal<>. Les chefs li-
rrtte»; on leur lit leur procès sur
■art intmtv^ç, condamnés, puis
Inbraux.
mmfmf. y t^^ — l^t Thua, Historia, lib.
■ ■ ■'•;otrff dP la lA'iuf. I. ':j. — Nui-
«fv j^ pr.,fv-nr«', MI. vw. — Davija,
' M Dtrti'inuturr île In Proirnce.
nr# îri Franrats,\\. 14S.
r [fotHtntffUf , ma0atrat et
■cai« . n«' a Mont-de-Marsan, le
r^i. mort en novembre 1829, Il se
M in anieur révolutionnaire,
lan» les bureaux <ie la comp-
ta 1807 Napoleun le nomma
■ oor dn oHnptes; Louis XVllI
K» ft>ortionN. et Uii donna la
Daniuajuu était l'un des au-
«iviiw* intitule : La Chasteté
et. nu procvs verbaux des
m chez les filles de Pahs^
— ■■««« ; Rome , imprimerie de la
r.
■>» -" Bioçraphù; dfs ConUmpo-
. Vny. V\r.or\i;l.
• ( Blatse , homme [K)li-
■ 1760, décapite le ?l) juin
Toulouse, et tut nommé
c adlat-Gauden^. Klii député
Gan»iiD>- 'lia Convention na-
riée actif djn^ l^ mesures
pour résister au parti de
- DARISTE 114
la Montagne, alors toirt-paissant. Le 4 mars 1794
Dariot fut appelé à siéger à la Convention ; mais
le 11 juin suivant, sur le rapport de Dubarran, il
fut rejeté de cette assemblée, comme fédéraliste.
Dénoncé de nouveau par Dartigoyte, pour sa
conduite après le 31 mai, il fut traduit au tribu-
nal révolutionnaire, condamné à mort et exécuté.
Biographie imodeme — Bioçraphie nouvelle det
Contemporains. — Biographie touloutaine,
DABiOT (r(at<(/e), médecin français, né à
Pomar, en Bourgogne, en 1 533, mort en 1 ô9'i , On
a de lui : De Electionibus principiontm ido-
neorum rebns inchoandis ; Lyon, 1557, in-4'*;
en français, 1558, in-4*'; — Ad Astrorum ju-
diciafacilis Introductio de electionibus prin-
cipionim, deprasparationemedicamentorum ;
Lyon, 1582, in-4*^ : le premier de ces traites
a été traduit en français , Lyon, 1582, in-4" ; le
deuxième également, Lyon, 1589, in-4'*; — Dis-
cours sur la goutte, et trois traités sur laprc»
parution des médicaments; Lyon, 1003, in-4'.
Biog. méd, — Éloy, Dictionnaire de la Médecine.
^DABiSTB {Jean-Baplisle- Auguste) ^ séna-
teur français, né le 19 juin 1807, à la Martinique.
Son père, médecin des plus distingues de cette
colonie, lui fit donner une excellente éducation.
Douéd*une intelligence remarquable, d*un esprit
vif et pénétrant, le jeune Dariste consacra ses pre-
mières années à des études sérieuses de littérature
grecque, latine et française. Ses travaux sur les
sciences agricoles économiques devaient bientôt
rinltier à tous les problèmes aujourdliui à l'ordre
du jour. En 1831, M. Dariste vint se fixer dans le
département des Basses-Pyrénés, qui s'empressa
de l'admettre au nombre de ses enfants adoptifs,
de ses citoyens les plus dévoués et les plus expé-
rimentés. Nommé maire de Lalongue, puis délé-
gué au congrès vinicole , il devint bientôt mem-
bre du conseil généra! , qui pendant cinq ans le
choisit à l'unanimité pour secrétaire. C'est dans
cette (msition qu'il épousa la fille du général ba-
ron Lamarque. Lorsque son nom fut prononcé,
après la révolution de février 1848, sa candida-
ture à la Constituante rallia un grand nombre de
suffrages ; il fut élu le troisième, par 45,335 voix.
Les progrès du socialisme dans le département
des Basses- Pyrénées n'empêchèrent pas sa réé-
lection à l'Assemblée législative. Il y arriva le qua-
trième, par 39,440 sutTrages; mais les tendances
révolutionnaires <le ses concitoyens l'avertirent
des dangers qui menaçaient le pays, et lui tra-
cèrent la ligne politique qu'il n'a pas cessé de
suivre depuis. Il y marcha constamment avec le
parti conservateur, dont il ne se sépara jamais.
Il faisait partie, dans la dernière assenïbléc, du
comité de l'Algérie ; il vola pourles deux chambres,
pour la suppression des clubs, pour l'ordre du
jour en faveur du ministère dans la discussion sur
lesaffaires d'ïtalie.contre la suppression de l'impôt
du sel, contre la mise en liberté des trans|>or-
tés, etc. Fidèle à ses principes d'ordre et de
conservation, M. Dariste n'hésita pas à se rallier
115
DARISTE
à la politique da ehef de Vttaâ. Après' Tacte da
2 décembre, il devint membre de U commisaioo
ooDiulUUTe, instituée le 13 du m6me rooisBur la
propositioQ du ministre de la justice. Nommé
oonseiller d*État par décret du 26 janvier 1852, il
fut élevé, le 4 mars 18ô3, à la dignité de séna-
teur. SiCARD.
Miogra^ki* d« Mêpré$mUa$Ui à i'AttêmhU» légMa-
tkté, - BUtgraphU en gfWÊds corps poUUques Oê
tBtat.
DARiim(Aaptroc ou Aopctato;, en grec, et en
iiâ>rea Daryavesh) (1), nom de plusieurs rois
de Perse, dont voici la vie :
DARIUS I, Als aîné d*Hystaspe (Gustasp), né
en 550 avant J.-C, mort en 485. Il appartenait à
une branche collatérale de la famille royale des
Achéménides; voici sa généalogie, d'après les in-
dications d*Hérodote :
AGÛaubrii
I
CâaJbji
Cyras
Artanmoes
Ryiuspe
Cambyte Smerdlt
= Darius
Xmxéê
Lorsque Cynis entreprit son expédition contre
les Massagètes, Darius, qui avait alors vingt ans,
fut laissé dans la province de Perse dont son
père était satrape. Pendant la nuit qui suivit le
passage de TAraxe, Cyras rôva qu'il voyait Da-
rius avec deux ailes gigantesques ombragean( de
Tune l'Asie et de l'autre l'Europe. Le monarque
perse cmt voir dans ce songe une révélation de
proiieCs ambitieux et même dt complots de la part
de Darius, et chargea Hystaspe d'aller surveiller
son fils. Darius suivit Cambyse en Egypte en
qualité de garde du corps. Lorsque l'imposture
dn mage qui s'était fait passer pour SmerdiA
commença à se découvrir, Darius , qui venait
d'arriver à Suse, s'associa aux six seigneurs qui
conspiraient le renversement de l'usurpateur,
et les dédda à agir sans délai. Le faux Smerdis
fut égorgé, et le sort de l'empire se trouva entre
les mains des sept conspiraleors. A la suite
(I) Ce Dom eu saos ef>alredU un Utre hoooiiflquc; mais
le sent n'en est pat narfilteiMnt conno. D^prés H/ro.
dote, U vrat dire ipctcTK ; ■»!• le teaa do not grec est
inl-oiéiae fert okeeor. Q«eliaea«uM le foat venir d« ra-
dical Ipy (blre),etle prennent dana le leiM de labeur de
grandes choses; mis il dérive pins probablement rie
■tpYM (contrai rHlre),et sifnlle umvermU. Dana le persan
■odeme. acignetir se dit àmrm on dmvb, mot qol a
beaucoup de ressemblance avec le nom de Darius , tel
qu'on le trouve dans 1rs loaenpiloos de PrrsrpuIH (Da-
reirjJk ou DmywtA), car êk n'est Ici ^'nne terminaison
fnaâiieattve. Cette indocUon. Urée des InacripUoos de
Persépolls, est confirmée par un passage de Strabon. Cet
écrivain, a propos des cbangemeouqur les roots éprou-
vent en passant d'une iangiie dans une aoire, prHfnd
qoe àa^UK *^ une corrapUon de Aapui^xti^f ou. le-
Itn la enrrncttMi de Saialai', en Aopiaûn; (liariav).
— DARIUS
d'une longue disenssion, ils
forme du gouvernement monarck
été mise en avant par Dsrius . el
le tr6ne (52 1 ), grâce au t
Œbaràs, qui fit t
convenue entre 1<» u »« xjv*, «
l'on trouve raconté «vtx beauc4
dans Hérodote, est probablement I
parfaitement conforme à l'esprit
persane. L'usurpation du faux S
avoir été une tentative ftûte par 1(
ressaisir leur ancienne suprémati
rateurs étaient des nobles de la P
Mement les chefs des tribus de ce
la discussion des conjurés sur la r
de gouvernement , c'est en grande
vention d'Hérodote, qui a transp
idées D lies d'Athènes. Les i
a DU Bonser à se nartager !'<
1] en c voit u
uicf auc, Js nt!
mais k %, r nocra
nement a» i le
en soit, l'aVciaeili de
triomphe de la suprcmati^ pcnM
nement mou oue. U est vrai q
le pouvoir sou in k leur oomp
001 s Dt leurs oondiUt
lèrcii -e T* mes que U
de pHaïuiie sa s fai
coi^urés, et qu eux s f
cer, pourraient péucurr aw\ \h
lui , excepté lorsqu'il se <
lntapherne,un des sept 8< , i
même cette exception, et vuuiui fo
que le garde de la porte et l'intrui
tissent que le roi était avec une d
Tntapheme simaginant qu'ilt ni
cimeterre, et leur coupa le e <
Darius, craignant que cette vk
commise de concert avec les ciu
gneurs, les fit venir l'im après
sonda chacun en particulier poi
approuvaient la conduite d'lntaph<
fut bien sûr que celni-d avait agi
mouvement, il le fit arrêter, lui/
proches parents, et les fit mettre 1
lors persotme ne songea à dispu
prérogatives du pouvoir absolu , c
gneurs ne figurent plus dans l'histo
gouverneurs de provinces éloign<
nantsdu roi dans ses expéditions
Darius se fortifia d'abord par
avec la maison royale. Il épou&a
Cynis , Atossa et Artystone , el t
du même monarque, Parmys, fille
épousa aussi Pbédiroe, fille d'Ot
puissant de:i conjurés. Il divisa eo
pire en vingt satrapies, dont chac
administration particulière, et qu
monarque un tribut fi\é par lui. O
Hérodote on compte détaillé des si
DAEIim
ira
MM H ÊÊ^mt l^tfM^ , smAim naut
I BÈmàme , nut UaHiu ^tâJl un inar*
n^ , pinz ^1 j iï Ikkni I Mj^^t île ImiL
R|i«Mltft JÉrtortmii/ll ivtil ar-
if lôol Mïut pt^.lwt
làiiviilr d^biMiiina oldetur
mijiifettait 0u$itJ
Ife^l» #uvnpli » ialrt|kr^ tïe 5Ar4e« ,
Éfn^ir M p*fir Pot>crftte fiar un«
lÉHi it ffifolr ci>mrfiii pliisleorii
II ^ %iiaiii#, il m^ft à mort un
iJbvhitey^MtrnK'ar àv Uanîy*
liiirtpiÉiMD fi>srk DoHus. Celui^p
^ tu rnAtrrM d'im n^i^nfwiwM «u
I k ^poliu^ce du fcâtmpf; fi^
pdÉBl coutr« lui. MJib un di!i
• piri înt A K^MpiCT t<» ruille
iis pciki lin «vTps OrutHèi,
M éféiMmrut luI L*ntri
Oi«!»«èdc , ^t atfjnt ftur Ja
tJyidueuia ndée d<!
ik>t t«s libres ttdU de
. ïj*-* diffii^Ti^ts* priuccà
rtfifi|klrc et Ta su: occi-
E êmi é^smàïïm leur doinbatlgii
' âdà iê mer Ëf^ ; mati Cn^-
|fl« tiiktil Hé an^bé«, le pre
^ fMln te* P«f«et , le ««c^nil
f A«le ccûtraJe. Ûftrius
^ le rfcre de Cyrua j cou-
( »fc , il commença
. ît attaqua Samoa,
^ Sylo'ïoo rîaos cetfe^ Ile;
iTttfmi!ntâni^rne!at ar-
~ i ée c^jnfuflfoQ qui
î^ H pfi!pJ!rt^ uni* \\-
Apris wj ftiégé itp vingt
, irici^ au atrab^me i\e
iriit punit- ttê la révfllte*
nllktieti 5I&.
?Ait Édîvif de la fam-
^13 m 5«i. La
tirer Ttîn-
AfTttK'A «1 Méftlp du
y ImwM^ioUf qui rKinootall
t pi&Vii un pfétette ^u'on
Ctésifta , li Utiipè da
k to^srkkitt* a«r k l^ni-
roi cBvoya mu» tcttr«
igmiti , qm ne i^rati (j4«
b«aiicuu[i i^uf nérïmx qm rautre , tum» tniutûni
ijiié Dariu» f^ut de^t raisons plauitihleH fM>hjrf»éûi§*
Irerdana lesateppeédeia Sc)lli(e. Au luomçul tlu
K'eDga|i;er dans tn i^uerre eoatrâ la (.ifèct^ , il ne
V ouïrai ( [la.^ laUi^r ftêrriërt^ lui fA's danf^rcu\
vaiainai piiia il TouJaÙ par la çom^uêLc dis la
Tlirace «ouvrir la jouk^ de la peniufcule hi^llt»-
niqua. U^ déUlla de l'ospéditloA (>r6aent«-4it
aiiiat d'a^SfW graves di m cultes, bien quVlle ait
été ntcont^ îtmguement t«ir lyrixlote, DaHua
travei-gû le lîo^pUure da ThrAop Mjr un pont dé
bateaux , ûm ragf dt^ rin|énU*ur Maudftfcîès de
Soit)Uia> et ûi életer m m^ïmoiris de Min paisagi^
deux GûloiuuîS p où tes noms dm Iribusquf r^m-
poêlent ton amïét* étaii^ut tnaerita en earûtnères
p;racael asByrieus. Dt Ift 11 b'avança k travers la
Tliraee juaqu'ûu Cûuuni^aceuunit du Min du
Danube, où »a flotti.^ qui u\a\i Ji^jiL ri^mauti^ h
Afiure }uaqu'iï cet endroit, avait }i'U »n fit>»t do
bata^yx. l>Ariuft tit pm^or mi\ armée: iln Vmîrty
Gùïè du fleuve, et orduutM aux bulunaik rumpre
le pimt et de luiivre ré\pèlltîoii avec Iê resU
dea t^qui^ia^e;» «Ur la HolU'. Cgè«»ûta d'Er\andre«
qui çommaitdait les MilyléuieoM , lui repréeeuUi
qu'il fallait conâërvËr h {>i>Qtf aûn d'avalr les
mû|en« ilis taire retraite ti ks rircouitaucea
TeiigeiieRt. Alutii Uarlui convoqua les chdê dea
[auiem, et leur aiireaisa ce diacoura * >4 lomeni ,
j'ij cbatiié d'aria a^i iujf l du |>oat ; votci nue
co«irN« â laquelle j'aj IVt lui^aale nœud» :
quand |c aérai mtxà dana la St'ytîiïc^ aycî mm
de ilefaire diaque JMur ua de ees nii^uda. Si ju
ne suis pas de retour loraquc voua les aurez
tûui dëfaiti, voim relouruereK dana votre patrie ;
mais gardez U^ [ïunt juaq^i'à ce mommUik, et ué
négligea rien pour le défendre et pour le mn*
^rverx vou» me rendrez , en a(^aaant aluai, un
aervict; e^s^ntid. » Aprë&avulr dûnnéce^ ordresi
Darius s'éloigna du fleuve, ^i pénétra dau^rîa*
teneur du paya. Les fixante jours fi'écuu lurent,
et un dea ctieTs ionieua, Mil^de, tyian de la
CUeraauèat^ de Thraci^f prupo^ de rumpre la
ponl i ïTUiifi Hialïée &*j opposa. Au montent ou
leichofsionieiiis délibéraient ainai, Tarméeperfie
était en pleine retraite, Uariua n'ayant jamaii
pu amener les Scytlxes à une batalUe avait re-
nouôé k lea puursutTre plua loin. Suivant Hé-
rodote, jl avait [ién^i^ furt avant dans rinté-
neur dupais qui forme la Rua^ie aciuellt! ;Tnata
h récit de rhi^orii^n ne brille ni par la clarté ni
par la vraisemblance. Il parait que lea tryupet
furraes ue manquèrent pai dé livrai i^t u'e^-
liuvèrent paa de trèft^raa^Ws imTtx^^ puisiiue
aprèa avoir repaaaé le Danube Pariuâ put lai^-
aer dans la p^mnsule Ueîtétiique « mui k*
ordrifâde Mégabar.e, quatre^ un (^ mille lioiiuneâ|
qui acbiïvèrent la comiuête de la Tlirac<^ et aou^
mirent la Pœ<inie et la Macédoine- Le roi de
Ptfm trateria ril«Ueflt^nt h Se%ïiï^, récita
queJqut^ tampaà Sarde^i, «t diargea Otanè.^ de
a*etij[iar€r dea plaijca de la mer Egée? , dis THd-
le^xiut et du Boâpivgre qui gardaient euçori^ lour
1
119
indépendanoe.
DARIUS
Les principales conquêtes d*0-
tanès furent Byzance, Clialcédoine, 1^ Des
d*1mbros et de Lemnos. Darius lui-même re-
tourna à Suse, laissant Artapbeme gou?enieur
de Sardes.
Ces événements furent suifis de plusieurs an-
Béesd*une paixprofonde,de50&àS01.ËUefutin-
ternMnpue par la révolte des Ioniens et la pre-
mière guerre médiqne. Les détails de cette
guerre appartiennent à l'histoire et à la bio-
graphie de pluiiears autres hommes célèbres
(voyez AiusTACOius , Hisnéa, Hifhas , Maroo-
mus , MiLTiàne, ARTàPBeiiici ). Darius fut-il en-
traîné à la gœrrepar le cours des événements,
ou avait-il médité et préparé longtemps à l'a-
vance son expédition? C'est ce qu'il est impos-
sible de décider, bien que la dernière opinion soit
plus probable. Darius semble d'ailleurs s'être fait
une très-fausse idée de la force des États
libres de la Grèce, puisqu'il envoya pour les ré-
duire une armée moins considérable que celle
qui avait envahi b Scythie. La bataille de Mara-
tlion (490) lui montra quMI se trompait, tout en lui
laissant l'espoir de pouvoir conquérir la Grèce
avec une armée plus nombreuse. Il rassembla
donc des soldats de tontes les parties de son
empire. Ses préparatifsduraient depuis trois ans,
lorsque son attention ftit détournée par la ré-
volte de l'Egypte et par la rivalité de deux de
ses fils (voyez Xsaxis). Il désigna Xerxès pour
son Httccesseur, et mourut après un règne de
trente-six ans, suivant Hérodote, de trente-et-
un, selon Ctésias.
Deux autres événements du règne de Da-
rius méritent encore d'être remarqués, savoir
une expédition contre la Libye à Tépoqne de
l'invasion de la Scythie , et le voyage de Scylax
de Caryande sur les frontières de llndoustan. La
treiiième année de ton règne ( &08 avant J.-C. ),
Darius ordonna k Scylax de se rendre à Caspa-
tyre sur l'Indns,de descendre le flenve jusqu'à
son embouchure, de naviguer ensuite vers
l'ouest , et de recueillir tons les renseignements
nécessaires pour une expédition militaire dans
llnde. Scylax obéit aux ordres de Darius , et
aborda heurenseroent à un port de la mer Ronge,
le trentième mois après son départ II partit en-
suite pour Suse, et rendit compte de son voyage
à Darius, qui, profitant des avis do hardi voya-
geur, soumit les Indiens. Hérodote nous a trans-
mis le souvenir de cette expédition , qui ter-
mina la longue série des conquêtes des Perses
eo Asie; mais 0 en omet tous les détails.
Darins eut de la fiOede Gobryas, quil avait
épousée avant de monter snr le trtoe , Arta-
barxane et deux antres fils. Il eut d'Atossa
Xerxès, Hystaspe, Adioéménès et Masistès
d'Artystone : Arsame et Gobryas; de Parmys
Ariomanlas; et de Phralagnna, fille de son frère
Artane : Abrocome et Hypéranthe. Diodore men-
tionne encore de lui une fille nommée Mandane.
Les iascripHoat de PersépoHs dans lesquelles
fignre son nom ont été décrites
Grotefend et Hôckh. D'après ce de
beau que Darius s'était fait constr
ceux qui se trouvent sur la oi
Rachmed.
Hérodote, IJI. 'W, t60; IV. VI ; Vil, i. 4
Hem, U, ». - Diodore. Il, •: X, 17:
Joattn. I. 10; 11, S, f, S, tS; VII. S. - Jo
Jud,, XI. S. - Thiriwall , Histon/ qf r;
rtL MM, m ¥9ru Mmutmenta.
DARIUS II régna de 424 avan
Nommé Ochus avant son a
il a reçu des historiens ic
thui (N6(kK, bâtard), i |u1
soixante-dix fils d'A c» I,
Celui-d le fit satrape a njrcanie ,
mariage sa sœur'Parysatis , fille
Sogdien , autre fils naturel d'A
avoir assassiné le roi Xerxès U, t
la cour. Celui-d promit de s'y re
différa, rassembla une nombreuse
dara laguerre à Sogdien. Arbariue
delà cavalerie royale, Arsames
gypte, et Arloxarès , satrape d'A
rèrent pour Ochus, et le pr
gré loi , à ce que prétend Ctesioa.
de se rendre, futmis à mort. Och
tant sur le trône le nom de Dari
pouvoir à trois eunuques, Artox
nés, Anthoûs, etàsa femme Par
deux filles , Amitris , ArtosU, et •
ces, qui lui succéda sous le nom d
Mnemon, et Cyrus. Il eut d'autn
tous moururent fort jeunes, à re\<
trième, Oxendras. Plutarque,citan
aux quatre enftnts de Darius et (
noms d'Arsicas, de Cyrus, d'O
tiirès. La foiblesse du gouv
occasionna de nombreuses n;vu
Arsitès se souleva avec Artyphii
byse. Les Grecs mercenaires qui I
des deux rebelles les livrer
général de Darius. Tous deux fu
sur la demande de Parysatis.
Pisuthnès,en 414, eut précisémc
sultat {voyez TissAPnEaiiE). Le
toxarès, chef des eunuques, n'c
succès. L'insurrection d'Egypte
reuse pour les Perses : Amyrté<
414, régna six ans, et laissa en m
le trtoe è son fils Pausiris, qut^ 1
de reconnaître. Les Mèdes, qui
vers la même époque, furent bi<
Quant aux rapports que Darius
les républiques grecques, loyt
SANDRE, TiSSAPBCaNE.
aétlat. Pertita, U, M. - Diodore
7». lOS. — Xénophoo. H^HenUa, 1. 1;
~ Platarfoe. Jrtmrwnéi 1-
DAAirS lit OU DARIUS Coà
d'Ostanè!(, frère d'Artaxerxès Mi
336 avant J.-C. à 330. Il succé
chus, Arsès, qui n'avait fait qv
TlAnilTS
tn
iMt f liiottta «tfN^ ViUk m pltitôt
^B iftHitÉme df roi i familiarisé
i fir le iVfvHfiî d'Ochuii et «1 Ar-
m Mwraaier par Le poiiaa d'un
M isdb; nuit «dal^i le préTtnt,
i Mii b bfioTafe mortel, DariaR
! Pliilfipfie de Miicédoin^!-
td^ l'empiri^ d^ Per^
' suspendit qiïp peu
I ds pviid-roj : Alt;\afidii«>^
\ Grec^^ franclut Tll^U
|il4l^ÇIAIIDAE Li;GRANIl)«
^ dont il confia
iMnf I lltmnaiileEli<»dien; c'était
ÉMe,<ipibto4tbatafii!er k^laknb
•éi MiflÉtqafag. Il avâjt d^à réduit
tt A la te laiyfipMi ^ Ji PMr
p 11 BBil prtta D«fBi de «et wnl-
mm m iaiâiM{ùsil pu d'iUM f^eriaioe
>: Il Vétatt tnCme fftU an
ebri Iffj Pnurn, sotts lu
k }fa#imiii , fNir la vicstoire
El êimm ctmiimt tingglkr coolie
kl pÉM fkxDAi\ d«t CailiMlnui ;
r «I ti tedfitie d'e«(>ril H l\
m Iv iMBipiliilt ï U mitaJt Jfî hv
I IdM, fi cÉiifnd^nt î! rf!^
ftMjiin de rAth<i||lfn ( h^ri*
I «niel, dan,4 un mon^
MlmmétT^mème Chârtdème
. Aktittlre en alUnt atta*
t ^iB 40,4}ûO iKimuies , rf);ti5
00^ et fddaf irc^rances ;
BÂIc 4 ou jOO,fW>0 iKjTfimcs^
MÉecDirt^ de femmes ^ d'en*
4tnMi4r«p TaîM|u«or «ur les
» afiil pafôouTii et Mtumh VA-
ëfill «tilini»c&t en venir au
a l^ n)f de Perse ^ qui aurait
r mUc aHf!tir ef TaM^ndant de
aviit d'alMHii «agiHuent
I tM ri^al daM Im iptohiefi d' A.^>
Bl, ftir 1t ftif de «iltaHiiiirft,
; pac^ »rriwfT jnmpt'k lui , il
I mtW^ de la Cilide : Ja sao-
n1 le diâtiinenl dt celte
e AUftii la libellé de toute
B*AkT.ai|rîre w*umet la Syrie»
I>afitis ras^iemble àtr*
I cifir>nnes de soldai § ou
aui d'hommes. En
t meilleitreit et tente
j I la TOix
: Ortie pni-
I pttff tme içrande s^n*
I Miil»i««adeft difTérenles
^ à AJe^aniire. D'abord il eé'
» N tn^ f ' i» fleuve Ha-
ll MmUe iii4i|irà ÏFm-
pïm leiî offres HsMtni magniflipips , plu^ i^p*;
prouvaient ses ernmlés H moîn.* elle» étaient àc-
cepléeg : ii Tallait être le vainqueur ou le sujet
d^A le sandre. L« monarque persan croyait que
Ma?ée^ son jçénéraJ, TeÛlait à la prde deji pawïiges
dn Ti^^re, quanrldéjà moins de 50,000 Macédoniens
«'avançaient pleins di* confiance cimtre le mil-
lion d'hommes ras»eniblé» entre Arbëles et
Gaugamèle. Cette fois la ficloire fut un peu plu*
disputée par les Persea, lui peu plu^ ebèreinwt
achetée par i'ennanî; m&h on r^tuarquc du
6^té dejt Asiatiques totiînunt La m^me n^^inenm
à calcoLer lea chances du combat « la m&me
promptitnde à désespérer de la victoire, h cher-
cher te salut dans 1.-^ fuite. Ilariu* êi* |iréci|iite
du char où il paraiB-^ait pLutât en IriârupliAlfur
qu*en guerrier^ abandonna' «es plus belles pro-
Tiûces, sea plu^ riches cités ^ Babyïoïie, Suse*
Persépolis» ne eomiilant mt ms Irésoo* qiip
pour ralentir la poursuite du vainqueur. Corn nie
ill était possible de «e relever d'un p%m] coup^
IMriija prétendait réunir de nouvellrs foreps;
m;ti.4 du fond d« la Baetriane ri ne lui vittt (pjù
de* tratires : Bessus et Nabarïane vnubireiit lui
arracher ce diadème déjà si déchiré par l¥pi^e
d'Alexandre, et, de satrapes devenus aataasins,
consomrûèrenti en r^pndant le sani^ de Darius »
la destruction d(* IVrnpire fondé par Cyrus.
Alexao'lre ne put refuser ses lanncs à h dt'^linf'e
de «on rtïalbeuren\ rivai^ qiti aTaît àrnsi durc-
metit e\pié 1^ igres«ian« de ^cn ^tm contre
[a Grèce. [ Snc. des G. du M. }
iMmlûrr. Arrien, JusUti, Qiittitê Ciirfe ettûtii \t% hU-
* DAftlirs, prince perse /fils aîné de Xerx^s V\
mort en 46j avant J,-C. Artaban et spamilrèsi ,
après avoir assassiné Xemès» m rendirent au-
près trArtaxcrxès, et ar4^asèreiit Darius de par*
ridde Artaxenià*!^ soit pour venger son père,
soit pour si^ fïébarraîiser d*un compétiteur au
trdne^ alla anr te champ à rcipparternent de J3t*
riusp et le tua avec Taide d^Artaban et de quel-
ques g:irdeb du palais.
tléir«t . PtrHem, n. - Diodflrr , XI, H. - Justin,
nu 1.
* DlKlt'Sy prince perae , fils iloé d*Artaxerxfea
Mnémon, né vers 415 avant J,-C., mort vers
G^&â, Pour mettre lin à la' rivalité de ce prince
et d'un de ses frèrea plus jeune* nommé Orhu»,
Artaxentes déclara roi Darius, et hri permit de
I porter la tiare droite. C'était l'Ui^ge en Perse
que le prince déAi^ pour héritier de ia Cfio-
ronnt! ^ietnandât au roi régn^int une ïcrAce que
celui-ci ne pouvait lui refuser. Dariuii pria Ar-
ta\er\ès de loi donner la courtif^ane Aspasie. Le
itH, bien qu'il eût dans son harem trois cent
^\ante CAincobines, ne voulut pas céder Aspa-
aie à son lits, et la fit prêtresse de Diane, pour
la condamner à vivre dans la chasteté le reatc
de ses jours, La colère que Darius éprouva de
ce refus ayant élé encore excitée par Tiribaze,
qui avait reçud'Artaxer\à< une injure duméiiia
133
DARIUS — DARLUC
genre , le porta à ourdir une conjuration contre
8on père. Elle fut découverte, et Darius Tut mis à
inort.
Plutarqoe, Ârtaxtrxèt, M*t9. - Jattio. X, 1, t.
DAAjàfl ou DABiàs {JoacHtm-Georges),
philosophe allemand , naquit à Guatrow , dans
le Mekiembourg, en 1714, et moarut à Francforts
sur-l'Oder, le 17 juillet 1791. U étudia la philo-
sophieet la théolof|ie à Roitock et à léna. Des
oontroyerses tbéologiquet l« décidèrent k étudier
aussi la jurisprudence. Il profeiaa laphilosophia
et le droit à léna d*une manière si éclatante qot
sa renomnoée parvint à Frédéric II, qui lui con*
fera le titre de conseiller intime et le nomma
professeur à Francfort^ur-roder, où sa réputa-
tion le suivit. Dans un discourt sur le droit na«
turel et public, il dit que pendant les vingt-sept
ans qu*il avait professé jusque là ses leçons
avaient été suivies par plus de dix mille anditeurs.
A Francfort il fonda une société savante, qui lui
dut sa principale illustration. Daijès attaqua en
plusieurs points fondantentaux la doctrine de
Leibnitz et de Wolf ; mais 11 se rapprocha beau*
coup de ce dernier en droit naturel, puisqu'il fait
du perfectionnement de soi-roèma et d'autrui la
base de cette science. Il ne met d'autre difTé-
rence entre la morale et le droit , sinon que le
droit n'oblige qu'à ne pas amoindrir la nature
humaine, tandis que la morale foit un devoir
d'y ajouter indéfiniment* La politique, telle qu'il
la conçoit, a pour principe aoprème de procurer
les moyens convenables pour atteindre la dou«
ble fin du droit et de la morale. Kn métaphy-
sique et en logique, Daijès ne s'étoigne pas beau-
coup de Crusiua, qui jouissait alors d'une
grande célébrité. La science n'existe à ses yeux
qu'en matière d'Mées purement rationnelles ; les
idées expérimentales ne sont susceptibles de for-
mer une science qu'autant que des notions ration-
nelles viennent s'y mêler et les dominer. Point
donc de science expérimentale pure. Mais il admet,
à défaut de sdenoe, ime probabilité. La partie
de sa logique qui traite du probable est même
Tune des meilleures. Daijès , comme Wolf, aime
la méthode géométrique en philosophie. L'éco-
nomie politique, surtout la sdeaoe des finances,
lui est beaucoup redevable. Set écrits, qui se
distinguent par la précision et la clarté, sont x
Via ad Veriiatem; léoa, 17&S; en allemand,
1776, in^. Cette kigique ooirtitnt aussi des
MedUationes in logica$ veterum; ~- BU"
tnenta metaphifsica ; léna, 174^, 2 vol. in-4*;
— Hemarques sur quêiques propatélions de la
Métaphysique de Woif; Francfort et Leipiig,
J748, in*4<' (en allem.) ; — LoUirs philosophi-
ques ; 1749-62, formant quatre recueils, in-8*
(onallem.); — Premiers Fondements de laPM-
losophie morale; lésa, 1765 , in-«* (en allem.);
3*édit, 1762, inso; — Imstituiiones Juris-
pmdeniiœ universalis; léna, 1746, in-8*'; —
ObserralionesJuris naturalisa socialis et gen»
/mm;iéaa, 1760, 2 vol. IM"; — Inêroémc-
tion au système de gouvernent*
feld; léna, 1764, in-8*; — Dii
Droit naturel et public (en alh
1762-63, in-4"; — Darjès a donni
Bibliothèque philosophique (eii
léna, 1769-60, 2 vol. in-«°;— A/e
Pandectas ; Francfort, 1 766 ; — y
cipes des Finances (en allemami
— AméHoratUmi dans Véeom
Erftirt, 1754; — Système de Cu
abolit lêsjaehèrei avec avan tage
J.
Sehheht Groir* IfeMroloç., énnèe it»
LBkrè. dêr Cêteh. dtr PkiU, l. vil, p. ;
derKuentU umd ff'Uimuk.t t V, p.
âU§. Bandwmrt dir phil, frUxentch.
Hitt. amp. àet S^tt. de PMI., t* p , t
J.-H. Ficbte. BiUra9Q§ utr CMmnUUri
PkU., f" aol , p. IM.
DABLUG (Michel), médedn
français, né à Grimaud, près FN
mort à Aix( Provence), en 1783
ses études à Lorgnes, et les ter
oratoriens de Marseille. Il entra (
grégation, et en sortit peu après
comme secrétaire , un prince allt
quel il parcourut toute l'Italie et
l'Allemagne. Sa mauvaise santé l'i
quitter son protecteur à Vienne,
Tyrol et le Trentm, et alla joindn
qui venait de se faire proclamer n
prince l'attacha à ta personne ; n
lui ayant été contraire , Darluc •
de lui et revenir en Italie. Après i
à Naples, il s'embarqua pour renti
un coup de vent l'ayant jeté sur I
pagne , il visita cette contrée en te
ses nombreuses courses, son goOt
ces naturelles s'était développé ; i
cclofie les cours de médecine, puis
où il étudia l'analomie et la botani
taud. Ce professeur ayant été n<
du dauphin , Dariuc vmt avec lui
quitta pour snifre le cours dechiii
D'abord i de la communal
D s pr (< le
rera
r
i
uc vrue vi
«JU Jd
8ocîét<
u AiA I of^Ja peu s^v9 dans son
d'un travail asskiu le privèrent de
tinoa néanmoins de professer, ai<
secours du tact et de Todorat ; il
miner peu de jours avant sa mort
vail sur l'histoire naturelle de la I
lue fot un des premiers médecins
l'usage de l'alcali volatil aux fri
rielles dans le traitement de la ra)
avec succès, par le quinquina,
provenant de causes internes, et <
l'usage de la belladone ; il fut aussi
than de Fhioculation. On a de k
maladies épidémiques qtti ont t
DARLUC —
I CatUan et aux environs ; dans le i
dt aiHifcme, Vn,p. 55-66; — Ob- i
u sur quelque* maladies épidé- '
rii nnt regnr dans ta Provence en \
û et tTfli ; méiiM» juumal , t. VI , jan*
, p. A*-:-.; t. VIII, p. 337-373 ; t. XVI,
'î;— Traite des eaifx minérales de
, en Pnrence ( basses-Alpes); k\\y
r;Riri«. MtX.lï^'W, — Histoire na-
f ia Prnrtfnef , contenant ce quil y
\ remarquable dans les règnes ve-
rrai, nmmnl et la partie géopo-
noviod Mannlltf , 1782-1786, 3 Toi.
^nf xur r Inoculai ion, dédié à Ca-
■w<hlf.
l»<Mf4«fM kutariqme 4e la Fronts, I ,
! MU - li.-IL Bouche, dam l'Hittêir* dta
Mra 44 Irntnet. — Qucr.ird . Aa France
inc ' J^nn- Achille Jérôme) ^ jour-
acv. D;ii^jt j PainitTs ( Arif'ge }, le 2
ni>*unit a Pari<, le .:0 juillet 1836.
■ftt > air f^niillp <lf ina;!i>trats. Son
»fl •»« 1*1.1. virtlîiif '!p la r^'volu-
ftn B^ cf^M «îi' rtilamer sos birns,
il ft^ îD^^iItTnfnt confisqués : il ne
■nrer lu'noi* pi)rti()n minime, sous
■■ Mdi« ni) lui rfvait donné une
dus une courdejustiro cri-
; OTOTa ^upprimt^ par la miso en
4i* ISIO. DaiTuaing père se
artisan •ti* la rausi» royale;
nrTp.i-' rf.ci»I<' Normale, ado|»ta
■ poft*jqu'*<lirr»T» ntes, |».'irsuit«- d»»?;-
'■tti -.1 -l-Ti-i^-i-iii ilf prof.'^^rur
l' i-"*-. •. (■\;, • in|«Ii»i aiitjuri *»« s
ij»i.. •■; !,'iî a| jM'l»T. Il rcri^it
wwu*'yf *• ■■ ; '. * 'ifit , i{iii |i.iiut
i^ai d** '^ii 11*- a ijU'li|n<>% j«tiir-
pC'iT.i /' suri eilhinf jnth-
«iv. journal «jui d^- l»'s pri'ini»'rs
sua» •'•udtinn'ition A '>it>i fr.
■ m rS'U !r- itt'i(hf au f'i'tt^flfU-
»o«riipt- --r•■Il•^u^ «l»'s Ni-.iiicrN .|i'S
•*•: 1.- tnhunanx. Son |M»re
I l'anfi^-n (•arli-rniMit une C,fi-
uj . \t tiiil- Diniiairi^ < juriit !
rwT'" r.-tî- ; :jliii<afi.»ii , ri r» |
lo^î. j...'- l%Tttin , l't aMT
r J, ■ fr.i:j< - . il > n-a la iiou-
ÎTi' '•*•! > • -jM' «Mil .n:ssit«-f un
(a fo!j«.. : î- l ïu- .!t ^ r jiists
■ .1. ..;■ . iri.jMrli.iliti- i-t h'
Ut; i»an. 'ii. .ip['«rta «' in^ la
nitr^;-' >- Ai'.^i ^.lin- î 'i-nt
■r bo*' - - -"■' '^ - ' ' Immi ■^
vnC ',"'."î II 'ii-'îAt pa». «iau'^
mt Ut -'-'Vf- -{"ut !■! [<iii<!i( lt(^
B#T '*-f»' ;in.i-r«' iiii|»v>rtantt',
■'il H.-it •!•■ -»'n .La. .il .II'
; 14 rHj..iL.--a If ^'liic iti-ur,
1 dfij». :ï«*_' i.'riU ♦'^ti^l;lll^'^
■:,l |»«-:'li. - •*'! « ■•.■iiii.i:i 'i-
DARNAU 136
tant une mauTaise opération. En 1830, après
avoir pri» les armes en juillet , il se montra un
des dissidents du gouvernement nouveau. En
1832 et 1833, il fut appelé par les propriétaires
du Constitutionnel à diriger ce journal. Peu de
temps mrés il succomba à une maladie dou-
loureuse, Agé de quarante-deux ans.
GUYOT DE FÉRE.
MmutignêwunU particuliert.
DAAXALT (Jean), jurisconsulte et historien
firançais , Tivait en 1619. Il était avocat et jurât
de Bordeaux. On a de lui : Harangue faite aux
ouvertures des plaidoyeries d* après la Saint'
Luc en la sénéchaussée d^Agen, où sont rap-
portées les antiquités d*Agénois; Paris» 1606,
in-8" ; — Supplément à la Chronique bourde»
loise de Gabriel Lurbeo, continuée depuis le
20 octobre 1594 jusqu'au 17 décembre 1619;
Bordeaux, 1610-1620, et 1672, in-4* ; — instruc-
tions pour la conservation de certains droits
appartenant à la ville de Bordeaux; Bor-
deaux, 1630, in^; ^ Les Anciens et Nouveaux
Statuts de la ville de Bordeaux , avec des
arrêts et instructions pour la conservation
des droits de la ville; Bordeaux, 1672 et 1700,
in-4».
UloDff. MM. hltt, dt ta FtttWê, III, d«« STSSi . S'ru6,
rS86. — Biographie dé la Gironde, p. it.
DARXALT (L'abbé Jeem), théologien fran-
çais, vivait en 1618. Il était prêtre religieux de
Sainte-Croix à Bordeaux, et prenait le titre de
docteur es sacrés décrets. Il a été confondu
par Leiong avec le précédent. On a de Tabbé
Damait : Narré véritable de la ne, trépan ,
et miracles de saint Mommolin , auteur de
la translation des sacrées reliques de M. saint
Benoit y du mont Cassin en Italie au monas-
tère de Fleury-sur-Loire, en Can 664 ; suivi
de y f: loge de Bordeaux; Bordeaux, 1618,
in-8"; — Slaluta et décréta reformationis
Coufjregatioïiis Benedictinorum nation isGal'
licana:; Paris, Kiori, in-8".
LrloDf;, Btblioth. hitt. de la France, l, n» rTMetlieit;
m. noS'Bil.
DARXAl'T-lUCrLiRD. Vorjez Ar^ïAUD.
DARNAr, et non dar^ath ( Jacques, Iwron ),
litMitenantpénéral, néh nric\-Ie-Boulay ( Loiivt),
le 8 avril 1768, mort le 3 înar>» 1830, prit une
part glorieuse aux victoires de Spire, deMayence,
de Krancfort-sur-h'-Mein , ainsi qu'à la retraite
(le l'année !-»r Landau et sur Wij>seml)ourji ef-
fwtuée par 1rs Français eu 1793. Kinplnyé à l'ar-
nu'« de Sainbre et Meuse en l'an mi (l7î»i-170j), il
siMronva à la défense de Lon^wyain-^i qu'il rafTaire
dr Lint/, ou, à latcMede 60 hommes <rinfanterie,
'Mt dri;î«»ns et deux pièces d'artilleri!» léjïère,
il mit en fuite plusieu^^ escailrons autrichiens.
Charp* par le p-ncral .Inurdan de pn)tépT la
reliait»' de l'armi'c, qui s'appr^^tait à repasser le
Rhin, il renq)lit sa ruis<«ion avw la [«lus grande
bravoure. Ayant eu, au sieije «le Mayence, la
mâchoire infrrieun' frac.i>Nee |>ar un éclat d'obus,
il |»aN>ii, après (piriques mois de convalescence,
117
DARNAU — DAROCZl
à I*année dltalie , où il se distiogoa aux com-
bats d*OtricoIi, et il combattit les Russes à Noti ;
mais bientôt, attaqué ( 14 décembre 1799) par
les fbrces autrichiennes et russes réunies, Dar-
nao, qui avait attiré les premiers dans les mon-
tagnes Toisines de Notï , fut contraint d*aban-
donner la ligne de Monte-Cornua. Effrayée du
nombre des ennemis qui marchent contre elle,
la troupe de Damau se sauve en désordre jus-
qu'à NoTi. Le danger était imminent. Si l'ennemi
s'emparait de ce débouché, la retraite allait
être coupée à une cokmne française qui se trou-
vait Ters Recco et Sori. Ne pensant qu'au salut
de ses frères d*armes , Damau, suiVi de deux
hommes, s*élance le sabre à la main sur Ten-
nemiy qui, s*attendant sans doute à voir fondre
sur lui la 73* brigade, fuit devant trois hommes.
Le lendemain, à l'afCdre de la Castegna, Damau,
quoique frappé de trois coups de feu , marche à
la tête de ses soldats , culbute l'ennemi, lui en-
lève quatre pièces d'artillerie et lui Mt 1,200
prisonniers. Obligé de quitter le senrice actif,
par suite de l'amputation de la jambe gauche, il
fht nommé gouTcmeur de la ville de Gènes.
Mis en disponibilité le 19 août 1802, il reçut les
commandements des 14* et 20* divisions mili-
taires. Appelé ( 22 juin 181 1 ) an commandement
de l'Hdtel des Invalides , n sot par sa fermeté
empèclier Blucher de s'emparer des plans en re-
lief qui sont une de ses richesses. Le nom de ce
général est gravé sur la partie nord de l'arc de
triomphe de l'Étoile. A. S.
Archives de la çmêrr; — MvniUmr, itM, page tSI. -
MnUlé, Bioq.ét* CêiëbrUés wéllteiref.
DARRLBT ( Benri SfTVULT, lord ; , époux de
MarieStuart,néeB 1541, mort le 9 février 1567.
n était fils de Marguerite Douglas et du comte
de L«mox, qui descendait d'une branche des
Stnarts. H épousa Marie Stuart le 29 juillet 1565.
Ce mariage ftitmalvu des protestants^ qui soup-
çonnaient la maison de Lenaox d'attadiement
an cathoUdsme ; ils allèrot jusqu'à insulter
Damiey. La reine lui donna d'abord de grandes
marques de tendresse, ainsi qu'elle (Usait tou-
jours au début de ses mobiles liaisons; mais il
Ciut reconnaître que Damiey était d'un caractère
peu estfanaUe, et qu'il se dégrada de plus en plus
par la plus grossière débauche. La tendresse de
Marie diminua tout auss^ sensiblement Persuadé
que Rizzio, musicien et confident de Marie, lui
nuisait dans l'esprit de cette princesse, Damiey
réaolnt de le faire périr, et s'engagea par écrit à
protéger contre tontes poorsnHes ultérieures les
instruments gagés du projet homicide qu'il médi-
tait C'estavec l'épée, et en la présence de Damiey,
^peRitzio ftit frappé, en 1566; et pour dégager la
responsabilité des meurtriers, il déclara ensuite
qu'ils avaient agi par ses ordres. Son union avec
Marie ne fut plus marquée que par les victssi-
tndes ordinaires d*une affection qui tend à se
rompre. Depuis le jour où , après s'être fadssé
persnadtrde marcher contre les ooiqorés restés à
Edimbourg, ildésavona tous
la reine ne cacha pins son t
elle refusa, il est vrai, de dÎTo
ladie extraordinaire qu'il fit
tribuée, non sansvraisemblani
l'y vint visiter; il y eut enc
réconciliation , à la suite de
époux retournèrent à Édimb
logé à Kirk-of-Pield, dans un
raison de son état d'indispo
passer quelques nuits dans
placé au-dessous de celui de
circonstance accusatrice, la
1567 elle ne coucha pas dans
ley. Après avoir cependant ps
son mari, elle le quitta à onz
assister au mariage d'un de i
l'on célébrait à Holy-Rood.
tard, la ville fut ébranlée pa
plosion (10 février 1567 ), et
vers la maison de Kirk-of-Fielc
On trouva dans un jardin le <
lui de son page Taylor. Ils m
trace de violence, et cependi
avait commencé par les étran
sentai le lendemain matin au
dit Mel ville, et j'y trouTai le
( il prenait alors la place de Da
de Marie Stuart), qui me dit
fort triste. J'ai été témoin, coi
l'événement le plus étrange q
rivé : cette nuit le tonnerre <
et a brûlé la maison du roi ,
trouvé à une petite distance d<
sans vie, sous un arbre. » Vi
laquelle personne ne crat ; le
pureté inaltérée. Les ministre
de leur côté une prodamation,
sincère. On y promettait 2,0(
ferait connaître les meurtriers
pas les connaître. Poorsuivipa
Damiey, Bothwell fut acquitté
payer la dette de l'assassinat <
piicité de Marie Stuart n'a j
établie ; mais,dominée par Boi
pas les pn^jets de cet homme,q u
droit au forfait On a dté d'el
cette connaissance des proj
ressortirait suffisamment; ma
l'exacte reproduction de ces
table.
lioffard, HisL of BnçL, - Mlf
Stmart. — Darfaad. Uigt. éê Mar
*DA«ocu (Georges), \b4
nien , de l'ordre des Jésuites,
mière moitié du dix-septièroe t
Orius et progrenus coUegii
ClaudUhFolUaniab anno l£
1736, in-12.
Beake, 2V«uyl9., t ■
*DkmocxHFrimçoU), h
mort le 1*' mai 1616. Il retn
DjUUMIATSI
, On A ilr lui i Ùejaipiin rtsum
l^lmlfl çckf0Tum p&U Motdavicum
mtmi lM0piIl4^
m^m. timm§M - fliiter, Jb^<|l. Ht/nQ.
iMTêM ( KoiekaéGmr} , écrî\am et due-
tn^^ii* , kBKomiÂdûA qu« rédte k prêtre
^mat à*% holïîb ucenlûtaDx ^ et plu-
ns écnU du iiiiéiiie gctire. 11 était ^Jabé
hÉn ée HoiçJ^rilMii , et il assista au
M«^ Jfll^^n àkmê^^ ^Ê^^^^ mtX
■^B ffvwi» mnmm ««iBHBy m
■MltB 1113» éimwm iwiMiftitdoBt
Mu' ■ i» il MB «Mdt réfwtatfio pir
i«Éllaofrildeia]MiH
J(U»l)y
li 4i CMeéMM. (MlB kitra â M in.
i»«il7tt,lfoLiB-fBl.
ïïtêbre nur Jkh'
IL
têi ta
. m. i.'m. - n. 8i*im smmi.
i(SlaiH<las)» pdatrefraoçaii,
^Mct «■ 1842. On a de lui detU-
id de nintelé, qui ont para à
I de t837 à 1841. Les priiid|Miax
\s le temple, 1827;
$éeimimi^ 1831 ;— Charles I^r
^â^fÊUmMt peindre par Van Dyck,
t de sainte Geneviève, iS37;
fkmfmmOU^ id.; ^ La Vierge
1 9 id. ; — Le Convoi d'Isabeau
l;^VAnnoneiaiion, 1839; —
\ Enfants f 1840; — Jeanne
lt40 ce peiotre éteit parti
e; à foo retour et à peine
,oà U rapportait on grand
\ pcodut aes excursions,
ipea avancé.
GUTOT os FÈRE.
r-Aru,
BULBPOlX (Augustin) , as-
I ai à TonloQse, le 23 novem-
) li janvier 1802. Bien jeune
i pour rattronomie, et y
KS efforts, sa fortune. 11
s dans sa maison , acheta
ly oofrit des coors, et
remarqaables, dont yoid
ou contemplation
fée iont If mondr ; Pnri^,
B. Ct^t^. — T. Mil.
- DARBilOQ tm
1771 i 10-18 : ccïivre, compûâé pour uoe dame
dont iJ avait été riutdadâDl^ et qui contient les
%uiv!^ des consldlatlans , ^t^ suivant Lalande,
un des meilleur* pour apjiremîfe à connaître le
ciel ; — Obsfirvaiions astronomiques faites à
Toulouse' en 1777; Avipon, în-4\ L'auteur a
publié un second volume à Paris ^ en irë^^et
il donna une suite k Touvrage dans Ifjs Mé-
moire* de l'Académie des .sciences de Tou-
louse et dans VBUioire céleste île Lal^dc; —
Observations de VéiUftse de soleil du 24 juin
1778; ToMloose, 1781; tnuluiles de l'espagnoî,
Toulon sfî, 1 7 SO, în^S", et se trou vent n^tnipriiiiées
dans le Joitmal (te Ph^%iquc , avril Î7ït| ; ^
lettres mr F Astronomie pratique; I78a,
in-8*; son Vranographie a été reproduite à la
suite de ces lettres; — Éléments de Géûmé-
trle; traduits de rangiais de Simpson, 1766,
in-8''; -^ lettres cùsntologiques sur ta cons-
truction de Vumn'ers, tra^luites de ratlemand
de Lambert; Amsterdam, tSOi , avec des notes
fournies par rêditeur. Danjuier était membre des
principales sociétés savantes de TEurope; il fut
oofTCSpondant de rAcadémie des Sciences « et de-
puis associé de rinstitut. L'Académie; dans son
Recueil des Savants étrangers ^ a inséré les mé*
moires suivants du«L à 4:et astronome i Observa-
tims astronomique$/a§te.'i â Toutotueen il M,
avtcde^ n^marçnes sur ta variation du fa^er
des télescopes { t V, 176S ) ; — Oàstrvaiions çé*
n&ale^ des degr^^ de chaleur des différentes
sources de Eagnhfm , pri'ies amc un therinm
mèirede mercure diiHsé selon la méthode de
M. deBéaummrl%.X^iT7A);^ OppoêUUm
de Jupiter, observée en 1760 (id., ib.); —
OdsertHi/éonj sur la Lune(\A,^ ib. ) ; — Obser-
vation d'une éclipse de Lune, faite à Toulouse
le 18 mai 1761 (t XI, 1775); — Observation
de la lune et des planètes pour Vannée 1763
(t.Xin). GuTornBFàaB.
Rabbe, Mùgm^hU 'univ. porUA. dêê Cont§w»f, —
Qaérard, la France Uitérain,
DARRAGQ ( François- BalthatoT), Immme
politique français, né vers 1760, àMont-de-Mar-
san, mort vers 1808. Il était avocat lors de la
révolution, et fut élu en septembre 1796 dépoté
des Landes au Conseil des Cinq-Cents. Le 19
mars 1796 il prit la parole sur la liberté de la
presse, et fut d'avis que cette liberté devait être
illimitée , excepté pour les journaux ; le 6 février
1797 il s*opposa à ce que la discussion se rouvrit
sur cet obj^ A jant comparé les journalistes aux
filles pubUques, que la police doit seule réglemen-
ter, le président le rappela à Tordre, et Pelet de la
Lozère s*écria que jamais la tribune n'avait été
souillée par un aussi dégoûtant langage. Le r'mai
suivant Darracq fit une sortie contre tous les cul-
tes, et demanda qu'on cessât depoursuivre les prê-
tres insermentés, puisque le serment exigé d'eux
devenait ridicule depuis qu'il n'y avait plus de
constitution dvilc du clergé. Il mettait les asser-
mentée; et les insermentés au même niveau ; et
?.««. • DARHACQ ~
cnnsMërant que non n'avait (Hé jainnis moins '
sacré que les promesses solennelles fiiites sous .
le nom de serments, il proposa à l'assemblée le !
rapport de» lois qui presciivaient les serments
publics. « Abolir les serments, s'écria-t-il , c'est
(iiminucT le nomhrf. den faussaires, m Darraoq
Ht d«-créter en fïivcur des indigents un impdt
sur les Ap«^ctaclcs et les bals. Il demanda le réta-
blissement de la contrainte par corps, et après
avoir roinbattn un projet de loi ten<laiit à la ré-
pression des jeo\ , il énonça, à l'appui de son
opinion, que les grandes fortunes étaient les
fléaux des républiques. Le 23 janvier 1797, il
démontra que «< le divorce n*est que l'épuration
heureuse des séparations de corps, dont la né-
cessité a consacré l'usage, et demanda que l'in-
com|»atibilité d*humeur fût maintenue au nombre
des causes de dissolution du mariage. Le 1 1 jan-
vier 1799 il s'opposa au partage des bieii^ na-
tionaux, qui ne pouvait apporter qu'un bien
insignillant à chacun en privant TÉtat d'une im-
mense fortune. Le 12 juin 1799, toujours partisan
de la liberté illimitée de la presse, il voulait que
seuls les journalistes en fussent privés ; « car,
disait-il , les jo«imaHsteft bien appréciés sont les
ronlici's de la politique et de la littérature,
comme à Paris ils en sont les ftarres. Leurs in-
fidélités, leurs écritH, leurs ftlsitirations sont
et doivent être dans les attributions de la po-
lice. » Darracq wrtant du ConsiMl en mai 1799,
y fut renvoyé par son département. Après le 18
brumaire il fut ap|»elé an tîorps Irgitslatif, et s'y
montra partisan dévoué du gouvernement con-
sulaire, puis impérial. Décoré en novembre I803,
il cessa ses fonctions en 1804. Il revint à Mont-
de-Marsan , y fonda une société d'agriculture et
de commerce, et s'occupa de physique et de rhi-
mle. On a de lui : Preuves de Videntite des
acides acéteux et acétique; dans le Journal
des MineJi, t. XI ( 1801 ) ; — Expériences sur
C acide extrait du safre otc oxide fris de co-
balt , même journal, t. XII ( 1802 ).
Biographie moderne — IHoçr^phie nourelle éet Cm
temporaiHf. — Qnenr^, La France Ultemire.
OAiftAGon { François- Louis )f littérateur
français, né vers 1750, nuirt en 1814. Il faisait
partie de la maiMn royale lors de la révolution,
et montra pour Louis XVI et sa famille un atta-
chement qui mit plusieurs fois sa vie en péril.
Il était poète fort médiocre et encore plu!« faiNe
auteur dramatique; néanmoins II avait «kf gran<1es
prétentions au talent littéraire. On a de lui :
ÉpUre au plus illustre de mes aïeux; Paris,
1780, ÎD-r»; — Épttre au rot sur les réformes
de sa matson ; îbM. ; — Le Siège de Jérusa-
/em, tragédie (fragments); Paris, 1781 ; — Le
Suborneur joué, cm tes femmes de bonne hu-
meur, ooroéilie en cinq actes et en vers ; Rennes,
1787; —Le Bon Frère, comédie en deux actes
( fragments ) ; — VAnti-Lalande , ov réfutation
de la lettre du nlèhir astronome Irlande
iur lediX'kuitièmesîéele;P^rh, 1801,iD-l2;
i)ARRIULE
— U Cri du Cygne, ou réfutation tht
Paris, 1806, in-8". Cet opuscule contient
breux fragments de Ricimer, tragédie d
gon refusée par le Hiéâtre^rtnçais; —
nonce, ou la prééminence poétique d\
Corneille; Paris, 1808, ta-S"; — Le
à Paris, ott te critique Salçues répri
ris, 1809, ln-8»; — ïje Tarpa, ou F
préalable^ tragique et comique, avai
à Vart, aux auteurs , au Théâtre- Ft
Paris , 1811 , ln-8» ; — Fers pottr me
bas du portrait de S. M, Vempereur,i
(/e 1810; ibid.; rauteuf publia vers 1*
temps un Épithalame sur le mariage
poléon et de Marie-Louis», et des ver
portraits de Talma, de Comeitte, de C
Murât, reine de Saples^ de Cambact
prince Charles , etc. ; — Ode bellique
Français du premier ban; Paris, I8r
— La Mort de Jacques Motaf, ou l
pliers, tragédie en trois actes et en ver
pièce fort mauvaise, à laquelle le pubU
justice.
Qu«raH. La France lUtéraire,
* DABKRitAG ( Jean ), antiquaire et .
suite fhinçais , vivait dans la première i
dix-septième siècle. On a de lui : Antiq
la ville de Hordeaux; Bordeaux, I62j
Ulonir. BihlMhéqtêe kUtoriqm tle ta Fra
Pnntettr. Il rt lit.
D4ititiGoi« (Abbé Je^n-Pierre) ,
français, né k Lahonoe, près de Bayoni
mai 1790, inort le 17 juillet 1829. il ei
l'état ecclésiastique en 1815, professait
classes à Dax, puis la théologie K Retharr
ensuite n|ip('léà Rayonne pour y remplli'
de morale du séminaire, et <levint su|x
cet établissement. L'abbé Darrigol avait
étude partirulière de la langue basque,
arrivé à en reconstruire le système grar
lorsqu'une mort prématurée, causée par
ladie d'entrailles, vint l'enlererk la sri<
a de lui : Dissertation critique et o]
que sur la langue basque; Bayonnc ( si
m-8". Cet ouvrage a remporté en 18?
fondé par Volney pour le meill * oui
l'analyse misonnée du système gr
la langue basque; et pourtant b
pour concurrent GuiU. de Hnmboldt.
Frllrr. Biographie uniterBelte ( lia >.
• DABBiULB {Jean, baron), général
né k Arudy (Basses- Pyrénées) le 16 i
1774, mort à Berne ( Selne-et-Oise ), 1
t'ambre 18jO. Parrenu ao grade de mm
liant du 7* régiment dloTanterie léfei
Uh}iih| il «itait entré simple soldat le 7 1
i'93, Darriule fit les campagnes de
Tan III à Tarmée des Pyrénées ocddea
Tan IV et de l'an ▼ à l'armée d'Italie,
"nnl;) h TafTaire de Rellune (an v), où,
(11* vingt-cinq ranbmiers du 7** régirr
deux cents prisonniers. DeYcno lieu
DAKHII r.K -
a c4ni|»agDe d'Egypte , par le courage
ail bit pmive tant au combat naval
qu'au aîéHe de Malte, il sat encore
T in liiainps de bataille d'Italie et d*Es-
cn>\n de capitaine (1807) et d'odicier
}*>r ahir île cainp du ((eoérel Augereau
4edi$tiB;;uaà la sanglante bataille de
ku ùegr de Sara^^osM", à 0»talrich ainid
4 dr Sespina. Chrf de bataillon du
a#iit «Ir Ufcne (1811), il fit la campagne
" 1 9 1 3 ' ««Il «lualité de lieutenant-colonel
icÎTD^fit d^ la gardi», et Tut s<ii.'ce;^<iTe-
inee da cuiitmanilenient du «luartier gé-
t emp^^Tur, ainsi que de celui du Kreiii-
mX tuut le Uriipt du séjour dr NaiNilikm
i Appelé 14 avril I8i3) a la t^tt> du
■ent de tirailleurs , il sut mériter .^ur
1^ de bataille de llaulzen, de Lut/en et
le. la rr<«i\ dt* ciimmandeur de la Légion
ar , W titri* de baron de IVmpire nin^i
dr •!•- général de brigade dans la garde
-. QtKiique décoré de la croix de Saint-
pi mi r»ii par la Restauration ilu coni-
ni du d«>partt>ment defi Hautes-Pyré-
unuk n'IieMla fias a se rangt^r sous les
de NafMdeon reparaissant sur le sol de
n fM rharsé. en qualité d'ins^ptiicur gé-
e rnftru<tN»n de la gardr nationale de
MÎqur '\e rori£Mnisati«ui de l:i compagnie
des ecoV* d«* Paris. Mis en non-ac-
I r r d*rs iioorbon<%. il Tnt appelé en
jMniiMin-lfiiient militaire du d<^|>arte-
. A *#»in.* • t d»» la villf d»' l*aris, ri fût
fruîrr.inl ^if-n^ral r» juiil«-t 183'>-, et
- raarr i .« tohrf i ^1". . Mi^ a la retraite
,U»rr:ijl»- !r»"uriit dan* sa terre
A. S.... \.
■•^» .. fH0'^* y- .I'". rioflrn/.Aii ttei (.V
■nr»! — Bif^n l^i Hnntmf* 'lu Jour
.Jtl, prmir- t:*'i*r^ieo, d«' la rare dei
nrrîui-'Tii'- (il* de ljl>arid , vi\ftil
■0wi'V titiiti*'du trei/ièine siècle. D'à-
BratB du t-rriliiinr d'OriMiii, Mir les
nuQ, Il df^int en 12m.> maître <le
dp« (iqielian<. Il prit une part
ms 'pif ie< MontioN de Perse
i^s W* Kliorasan l'tdans l'Asie Mi-
iril Dfjfnrni*. v»-r<» i?84, atab«-k d'\r-
elnu:* Il mourut eu P94J. Son
,>«*rtantr pn elle-même, se con-
ccile de tuu^ \f*i atatM'ks de ^n
«« annalf»* des .Mongols.
têrr é^i Vnnti-it depuis h» Ump» leg
,-.f«'4 TanifTlnn, tnd dn prrv.in par
1*1 f*t-r*l. .j-B. 1«*. In-S«. - Rairhtd-
^ tfr« Vo^jo/i .V la Ptrtt, traduite rn
« . antiquaire anglais, vi>ait
iti^ du dix-huitième sièrie.
im ùf Canirrhury nnd (hr mljoi-
U Londres, i7?7. in-fol., avec
DARTIGOYTE tS4
DABTié ( À ugustin - A lexandre • Joseph ),
botnme politique français, né à Saint-Pol (Pas-
de-Calais), en 1769, mort le 25 mai 1797.
Il vint fUre son droit k Paris, et se distingua, au
14 Juillet 1789, parmi les jeunes gens qui allè-
rent enlever les canons des Invalides pour les
conduire à la Bastille. Il retourna peu de temps
après dans sa ville natale, s*y signala de nou-
veau par son ard(>ur révoluiionnaire, et Ait
nommé en 1792 Tim des administrateurs dn
département du Pas-<le-Calais. Il {«rvint Tan-
née suivante h disperser un grand nombre de
réquisitionnaires qui s'étaient ras*;einhlé'% dans
le thiis de PiMiies et avaient levé r<»tendard de
la révolte. La Conventi m, instruite de c<' Piit,
déeréta qu'il a\ait bi(*n mérité d<*la patrie. Jo-
seph Lelion, <'iivo\é en mission dans le dé|>artt)-
ment du Pas-ile-Calais, le nomma, le 13 Tévrier
1794, l'un des juiés an triiuinnl révolutionnaire
d*Arras. Il devint ensuite secrétaire de Lebon, et
remplit sous lui les fonctions (racrusateur public.
Knvoyé à Boulogne , île nombreuses exécutions
signalèrent son séjour. Arréti'^ après le 9 thermi-
dor, comme tern>riste, sur la dénonciation du ron-
\entionnel GnlTroy, Dartlié fut amnistié parla
loi du 4 brumaire (26 octobre 1795 i, et \int à
Paris, où il fut employé dans les bureiiux de
l'agence de commerce. Compromis dans la cons-
piration do Babeuf, il fut tniduit avec lui devant
la haute cour de Vendôme, et refusa constam-
ment de répondre à ses juges, dont il di'clinait
la compétence. Babeuf et Darthé furent seuls
rondnmnés h mori, eoiiime ayant pre^txpié le
rétablissement de la cunstitutiMn «le I7'j.i. \ii
moment on ils ronniirent ret arrêt, il- m* ['\iï\)-
[►èrerit tons deux le pln-iieuiN miips d:* poignard
en criant : Vive la Hepiibl^iu.- ! Mii^ la tiie^-iiue
que Dartlié s'etail r:iit:' ;ivee. une es|)èie i!e
|M)inron n'était piis tnorti'ili- . on le pansa |)oiii-
je respiMT au supplice. Revenu k lui. il anai ..a
wm appareil, i-t dérhira en sili iire <a !)lessure,
sous lacotnertuiequi le radiait. Sou <a:u, ruis-
selant a llot^i. réNêla enfin A ses ;^ardî.■Ll^ Ir* sui-
cide qui venait di" sVroiiiplir, I.»- cada*. n- de
Darthé fut neaninoin<! {Hirtè a l'érhafand, «t ilé-
capité. Darthé avait viniit-hiiit ans. A. m: L.
: •• Bis, Dtrt. rncfr. dr In t'rtin*'r - .';/f . r^ A|«f ,tf,g
ConUmp. — Hutçr. infuirrur, ^iilt. IMO^. ' tihi* n-.
Htsimrf tri fUrondim, Vjll, îii. — f.r.n i>:- i.i- ( s,,.
ffOir, Hi*t 'tu iHrrrt
PARTliiOYTK Piprrv- \rmnn'1 ),hf.ininepo-
liticjue franrais, né à Lertoure, triort \ers ih'>().
IVputéala Convention nationale en 1792, il pio-
|)Osa , le H (M'tohre de la în^mt- .iniu'i*, d'almlir l«
serment, qu'il ronsidéraif eorniiH' un r«"»;le d»'s ins-
titutions monaichi^pieN v\ inonarale-. A répi>i]ue
<lu pnK'és de Louis XVI, retenu rli"/. lui y.w uiip
grave maladie, il erri%it A ra-N«*inhlé' pour
presser le juiiement et la eon 'ainnation du roi,
qu'il app«'lail le phi$ gnttif! .'es rnvvd'flrs.
Rétabli a\ant le ju^»fii«'nt . ii «i"i!ii|)i'-.s' d'y
pr'*n'ire pail. \<»ta î.\ m-vî ■ iiii:M»rt. ■. l s'njiposa
\ivcinent •! i'app»-* au jieui.ie. \ ;n.i\c à Hor-
185
(leaux par le C4ii:iiic «lo xalut |»ul)Iic, ou vuuint,
a la nouvelle lUs (ivéno:nonts du 31 mai et du
2 juin , rarrétcr par représailles ; niais il put
sortir de Bonleaux, et reparut à la Convention,
oii il Tint discuter l'acte constitutionnel et ré-
clamer des censeurs |iopulaires pour surveiller
les magistrats. Le 26 juillet il fut éla secrétaire;
mais il reçut bientôt une nouvelle mission pour
les départennents du Gers et des Hautes-Pyré-
nées. Il y mit la terreur à l'ordre du jonr, dé-
truisit à Auch les monuments da culte catbo-
liqne, provoqua Taccusation presque générale de
donner aux mcrurs un caractère de cynisme ou
de licence que la fièvre révolutionnaire a pu
seule faire confondre avec la liberté. Rappelé à
Paris après le 9 thermidor, il fu^ accusé, le
l«r juin i79d, |»ar Pérès du Gers, qui lui imputa
de nombreux excès, des dilapidations et une dé-
pravation inouïe de mœurs. Dartigoyte écouta
cette attaque sans trahir aucune émotion, et re-
fusa de se défendre. 11 fut di«rété d'accusation,
puis amnistié après le 13 vendémiaire an iv
(5 octobre 1795). Dartigo>te n'a plus depuis
lors re|>aru sur la scène politique. A. de L.
Le Ba» , IfirL enrye. de la France. — Petite Bioçrap.
Conventionnelte. - tMOterie hM. det Omtemporatns.
*DABTi(ii7BL02iGrE (Jean), médecin hol-
landais» vivait dans la première moitié du dix-
huitième siècle. On a de lui : Apographe re-
rum physiologico-medicarum, contra Carte-
sium piuresque alios, tam physices quant me-
dicin,c doctnrns celeberrimoXf nunc primum
abautore inventorum;V\m, i707, in-12.
Journal de» Satantt, iTOt.
DABTI8. Voy. AilTls(D*).
;DABT0I8 DB BOrBXO3i¥lLLB(FranÇ0iS-
Victor- Armand), auteur dramatique français,
Dé i Beauvais, le 3 octobre 1788. Il entra dans
une étufle d'avoué en 1808, fut (canle du corps
en 18 là, et dirigea le théiàtre des Variétés en
1830. M. Dartois compte parmi les vau<lt'vil-
listes les plus féconds : il a composé seul on
en collaboration un grand nombre de pièces,
parmi lesquelles : Us Maris ont tort, comédie
en un acte ; Pari*, 1813, in-8*» ; — Le Matin et
le Soir, ou la /ianvee et la martre, comé<iie-
vaudeville, enunacte; Paris, 1822; avec Tliéau-
Ion, Cliazet et Kuffène Lamerlière; — Lt Per-
ruqnirr et h Coiffeur, comédie, en un acte, mê-
lée de couplets ; Paris, 182), in-8** ; — .V. Pique-
Assiette, comédii^vaude ville, en un acte, mêlée
de couplets ; Paris, 1824, in-8* ; en collaboration
avec MM. Dupin et Sauvage; — Cartouche et
Mandrin, comédie-vaudeville, en un acte; Pa-
ris, 1827, in-8*; — avec Desaugiers : Le Château
de mon oncle, ou le man pur hasard, comédie-
vaudeville, en un acte; 1827, 3« édition ; — Les
Inconvénients Je la Diligence, ou tnoHSieur
Jionnpenture , six tableaux- vaudevilles; Paris,
I82K. in-8* ; en collaboration avec MM. Franrit et
Thraukin ; — avec M. Vaiiderbiircli : fM Grisette
m/iri^e, cmédif^-vaiiile^ille, en deux ade«; Pa*
DARTIGOYTE — DARU
89.0, in-8";
ISA
ri>, 189.0, in-8"; — Le Flagrant Délit, coiwvtWc»
vau(lc\ille, c:i un acte; Paris, 1841, in-8"; en
col!alK)ration avec M. Biéville. (Voir fionr les
autres pièces, l'article Dartois [ Louis-Armand
rAéo(/orc], et les articles Rochei*ort, ToéàCLO!i,
Leuvek , Vandeiibuucu , etc.)
ÏDABTOIS DB BOUBXOMTILLB (LoWài-
Armand-Théodore)^ frère du précédent, anlear
dramatique français, né à Beanvais, près de
Noyon, le 3 septembre 1786, mort à Paris, le U
février I84à. Après avoir été dercde notainv
il devint sous-lieutenant dans le réginient étran-
ger levé par M. de la Tour d*Auvcrg|ie, |iuis
receveur particulier des droits réunis en 18 IS,
ganlc du corps en 1816, capitaine d'inlkntcrie
jusqu'en 1820 et secrétaire du gouverneur «la
chAteau de Meudon jusqu'en 1830. On a de lui :
Le Père tuteur, ou l'école de ta jeunesse^ co-
médie, en cinq actes' et en vers; Paris, 1822.
in-8" ; — Caius Gracehus, ou le sénat et k
peuple ; tragédie, en cinq actes et en vers ; Paris^
1833, in-8°; —des poésies légères épancs
plusieurs recueils.
IxHiandrc et Boarquelot, /^ Frmne^ tUterair§
poraine.
DABU iPierre-Antoine-Noil'Brumo^
homme d*£tat et littérateur français, b6 à
pellier, le 12 janvier 1767, oiortle 5
1829. II fit ses premières études à l*ÉoôleiBH-
taire de Toumon, dirigée par les OratoricBS. A
treize ou quatorze ans, il sortait de rliélor
après s'être fait remarquer dans les eiu ■
littéraires usités chez les pères de TOratoire.
que destinée la carrière administrative, le
Daru fut d'almrd pourvu d*un brevet do I
nant d*artillerie, et bientôt après d*un
de eommissaire des guerres. Comme il
que dix-sept ans, il lui fallut une dispentai
Secrétaire du comte de PérigonI en 1788, »
oonda ce personnage , chargé de fUre été
dans le Languedoc Tédit du timbre et <l^ U
vention territoriale ; et dès lors on v n
ner de front ses travaux littéraire^ ci icS
voirs de son emploi. Il traduit Cicéron, Té
projette un théâtre latin complet, se pré 1 1
devenir l'élégant interprète irilorace, et à
ans il entreprend une é|>o|)é<* en douze di
Washington, ou la liberté de V Amérique
tentrionale; enfin, il sacrifie aussi à la niodi
temps, en faisant de U poésie légère; mah
tôt il ahamlonne ce genre frivole : IV ri .
son éh'^ment, et ses travaux portent sui
tous les genn*s. C*est ainsi qu'on trouve
manuscrits remontint à cette époque
sur le théâtre espagnol. CependiN ■ ■ •■
bientôt entraîne il;ins la marche des éva
contemporains. Incriminé en 1791 de
club de Montpellier pour ses relations m
marquis de l(<>u/ol, commandant du La
doc, il se défendit avec vigueur et fran
ne laiiïsa rien det)out de raccusation. w
rommi««;tire ordonnateur, il servit en cHti
DAKi:
138
■ i'
I - . ^Av->^ ilf* Brela^K-, (Kui.n i ai idlv. des-
\^r ùu 1-^4 iTiini' descente des Anglais.
nntr aion comme suspect, par suite d*iin
T mMentpnHu : on avait lu et pris au
; e^ttip p)irAS« ironifiiit* d'une lettre écrite
« UB and, et qui ftitintprccptée : » J'attends
amu les Anglais, qui, dit-on, vont débar-
imlAt. •
la Toer Lehas, pri.«on de Rennes, où il
br-H rofiprnié, on le rondaisit à Orléans,
r9*U jusqu'à la chutr de Robt^spierre. On
qu'il employa les loisirs que lui Taisaient
«eroboos politiqu4*s à continuer ses études
mmpoûtioiis littéraires, et tout en tradui-
raop, il paiaait dans sa détention le su-
M cporro do circonstance intitulée : Épi-
man SanX'Culntte, publiée quelques an-
iIbs lard. Ce Snns-Culûtte était le gar-
r^ de le sanreiller ; Daru lui disait :
■os. ta D'en polDt libre, et c'e<t mol qnl le «uls :
npPK. UWn eacer, pareoart toal raniven
le eeUe composition sont ceux de
^ e.
vrù &n régime légal, Daru reprit ses
■s a itires. Sous le ministère de
il avait déjà été le subor-
HMÎ chef de division. Il se-
la guerre que, far une hono-
ttiBwtiM, ee ministre faisait aux hommes
et de rapine. En Tan vu (1799)
■ par Masséna , qui C4)mmandait
K «a ube en Suisse , ordonnateur en
r de Ferrand , dont il sollicita lui-
, a !•- un .vrte de justice, la réintt^;;ration ;
f« u^n« cr (K>«t<>, et parmi des difficultés
^■ibrr, df< qualités qui commencèrent sa
a mentee de capacité et de rigidité dans
»^n>^nt de tous s4'.s devoirs. K.n même
■ V lierait a un travail iufati^able,
rtu-le* k r.»pr>»aipiit ; il tra^luisait les
«' nri*, apn^»» a\oir interprété les
r.pt'r. s, ci comp'^MUt une «l'uvrc dfs-
irtWLj:t»* ; Pot-me des Afpes, inspirée
^■p'il a^.ilt <>ons 1rs ynux.
r cvfT.bat du Saint- Cothard et la Ijataille
le jonn»' rijrnrni^'^aire-ordonnatour,
■ un ju«tt* «intiment d'indignation ,
t^ *Kin d** Ta^'wi.'i^inat des plénipoten*
u4 RMt***r]nt, Bnnnitrr t^i h'un do
if IU»ta<lt. un f'hnnf dr yurrrr,
Riin:<tr'' '!«» Ilntrri^'ur, Franc (»ls de
•pli I.-- t.t inrîtr»* vn inusiquo; et
mit»* «!•• I>r»vi»i à Paris drs chi'fs-
•^"—« d'Italip . fin p'.enita \v Carmen
n*". . r»- Oit la t'aduction do Daru,
c pri«r.' 1. ;jtf. I "'.»S, que Ton a<I<>pta
otîin.'. . P. l'f-!»- .1 Pari* à reffet
r* tnvauT 'i-- l>i < '«rmiii-^ion n<»m-
Tw ;• * • u* \ f» ir u'Ion Irs' la If'ïis-
. UiHi -*' ;i\ri-iirr Iti' matière
Kn-'- . ri.,ii-. dit ^l. Vii-nn^t,
ri r»f«.nî; •♦••'ir lionajartc) nous
avait été rendu par les déserts de TÉ^pte ».
Daru fut ensuite compris parmi les inspec-
teurs aux revues nouvellement créés à côté des
commissaires des pierres, puis nommé inspec-
teur en chef à Tannée de réserve campée au pied
des Alpes, chargé enfin, avec les généraux Ber-
thioret Dejean, de conclure Tarroistice. A l'issue
«le cette dernière mission , il fut replacé dans les
bureaux de la guerre comme secrétaire général
I de ce département.
' Le projet d*organisation militaire signé Rer-
thier, mais élab«)ré i)ar Daru, se rencontra avec le
projet du général Uonai>arte. Naturellement celui-
ci trouvait meilleures ses idées, qu'il soutenait im-
périeusement. Le secrétaire général témoigna en
cette occasion une fermeté que Napoléon recon-
nut souvent depuis. « Je persiste, » disait-il ; mais
en même temps il ajoutait, comme il convenait :
« Donnez des ordres, et j'obéirai. » Membre du Tri-
bunat en 1802, il y défendit les principes de la
révolution, et se plaça par la franchise et la vi-
gueur de sa parole au nombre des principaux
orateurs de cette assemblée. On cite particuliè-
rement le discours qu'il prononça sur Tinstruc-
tion publique, où Ton trouve cette remarquable
et juste pensée, que les gouvernements qui favo-
risent la propagation des lumières ont seuls une
I liante idée de la gloire. Daru prit part alors à
I toutes les discussions d'affaires : système moné-
! taire , cautionnements des receveurs des finan-
I ces, etc. Chargé de défendre devant le corps lé-
; gislatif le projet de conscription, il le présenta
avec assez de vérité comme l'expression du dé-
vrlopprinonl de la liberté politique. Au temps
du projet de descente en Anj^Ieterre, Daru fut
adjoint à l'intendant gémirai Pétiel en qualité de
commissaire général de l'armée des côtes. Ce-
[)endant, ses travaux littéraires ne discoiitlDuaiont
fM)int. Après avoir fait applaudir au Lyc<.« un
conte abrégé de Casli, et dont l'idée se trouve
repro<iuite dans la chanson de^ (Vueux do Dé-
ranger, idée qui n'est autre que celle, un peu con-
testable, du bonheur du pau\Te comparé a l'en-
nni du riche, Daru composa ( 1801 )une Kpitrc
à Di'lille, qui ne fut pas moins gorttée. l'récé-
deinment (1800) le poëte avait publié, en forme
de brochure, des satires ou dialo«;ues en vers ,
sous ce titre : La CliUipddie, ou la ilidorie des
rcputot'tons en littérature.
Cependant Daru reprit ses travaux sur le cx)de
militaire, interrompus par la campagne de Suisse.
Nommé conseiller d'Etat le l**" juillet ISO.î, il fut
appelé sept jours plus tard à l'inlen-iaiK e gé-
nérale de la maison <le l'empereur. Il témoigna
quelque crainte au sujet «le c»s dernières fonc-
tion*?. « J'ai pas.M' ma vie,disn't-il a \\ :iip.'reur,
dans les livres, 1 1 je n'ai pas eu le temps d'ap-
prendre le métier de cowitisan. - Dr- ruirti-
bans! r«'pon<lit Napoloon; i!s ne suif i».»s rares
autour de moi, je n'en manquenn j;im;iis. Mais
ce qu'il me faut, c'ct uiiadminist.ateurécl.uré,
ferme, vigilant ; et c'est pour cela que je vous ai
185
DARTIGOYTE — DARU
186
deauxpar le c(ii:iiic «lo .<alut public, oa voiiiiit,
à la nouvellt^ (Us cvciu':iicnts du 'M mai et du
'2 juin , Tarrl^tcr par représailles ; mais il put
sortir de Ronlf^iux, et re|Uirut à la CoBvcotioriy
oîi il vint discuter Tacte constitutionnel et ré-
clamer des censeurs populaires pour surveiller
les magistrats. Le 2à juillet il fut élu secrétaire;
mais il reçut bientôt une nouTelle mission pour
les départements du Gers et des Ilautes-Pjré-
nées. 11 y mit la terreur à l'ordre du jour, dé-
truisît à Auch les monuments da culte catho-
lique, provoqua Taccusation presque générale de
donner aux mœurs un caractère de cynisme ou
de licence que la fièvre révolutionnaire a pu
seule faire confondre avec la liberté. Rappelé à
Paris après le 9 tliennidor, il Tu* accusé, le
|er juin 1796, |iar Pérès du Gers, qui lui imputa
de nombreux excès, des dilapidations et une dé-
pravation inouïe de mn'urs. Dartigoyte écouta
cette attaque sans trahir aucune émotion, et re-
fusa de se défendre. 11 fut décrété d'accusation,
puis amnistié après le 13 vendémiaire an iv
(5 octobre 179à). Dartigo>te n'a plus depuis
lors reparu sur la scène politique. A. de L.
Le B«i , Met. encfc. d€ la France. — Petite Biograp.
CottVênHonnelte. — (iaUrie hiit. des Contemporatiu.
* DARTIGITBLO!! GUE {Jean), médecin hol-
landais, vivait dans la première moitié du dix-
huitième siècle. On a de lui : Apographe re-
rum physiologico-medicarum, contra Carie-
sium pluresque alios, tnm physices quam me-
dicin,c doetores celeberrïmo%y nunc primum
abautore tnvf n/orum ; Ulm, 1707, in-12.
Jonmal de» Savants, 17M.
DARTI8. Voy. Artis(D').
;DART0I§ DB BOCBXO.^¥ILLB(FranÇ0iS-
VictoT' Armand), auteur dramatique fran<:ais,
né à Beauvais, le 3 octobre 1788. 11 entra dans
«ne étude d'avoué en 1808, fut garde du corps
en 181 à, et dirigea le théâtre des Variété» en
1830. M. Dartois compte parmi les vauilrvil-
Ustes leii plus féconds : il a composé seul ou
en collaboration un grami nombre de pièces,
parmi los<iuelles : Les Maris ont tort, comédie
en un acte ; Pari», 18 13, in-S** ; — Le Mat m et
le Soir, ou la /tancée et la mariée, coméitie-
vaudeville, en un acte ; Paris, 1822; avec Ttiéau-
km, Chazet et Kuffène Lamerlière; » /> Per-
ruquier et le Coiffeur, comédie, en un acte, mê-
lée de cou|>lets ; Paris, 1824, in-S" ; — M. Pique-
Assiette, comédie-vaudeville, en un acte, mêlée
de couplets ; Paris, 1824, in-8*; en collaboration
avec MM. Dupin et Sauvage; — Cartouche et
Mandrin, comédie-vaudeville, en un acte; Pa-
ris, 1827, in-8"; — avec Desaugiers : le Château
de nwn oncle, ou te man par hasard, coiné<lie-
vaudevUle, en nn acte; 1827, 3« édition ; — Les
Inconvénients de la Diligence, ou tnonsiew
lionnventure , six tableau x-vau.lenlltrs; Paris,
182K, in-8* ; en collaboration a\ec MM. Franris et
TlitMuli>n ; — avt'C .M. Vaoderburch : Ija Grisette
«Kin*»^, c<imédie-vaiide\ille. en deux acte* ; Pa-
ri*, lS!?0,in-8"; ■— Le Flagrant Délit, con\i**\ie»
vau(h:viile, en un acte; Paris, 1841, in-A°; en
collal>oration avec M. Bi<^ville. (Voir |»our les
autres pièces, l'article Dkktoi%[ Louis- Armand
rA^o</orr], et les articles Rocuefort, TuÉACto?!,
Leuven , Vanderburcu , etc.)
ÏDABTOIS DB EOIJBNOSITILLB {JjiUài'
Armand-Théodore)y frère du précédeoty anteor
dramatique français, né à Beau vais, près de
Noyon, le 3 septembre 1786, mort 4 Paris, le tl
février I84ô. Après avoir été clerc de notaire,
il devint sous-lieutenant dans le régiment étran-
ger levé par M. do la Tour d*Auvcrgae, imîs
receveur particulier des droits réunis en 181 S,
garde du corps en 1815, capitaine d'inlkntcrie
jusqu'en 1820 et secrétaire du gouverneur da
château de Mcudon jusqu'en 1830. On a de lui :
Le Père tuteur, ou l'école de la jeunesse^ co-
médie, en cinq acti^'et en vers; Paris, 1888,
in-8'' ; — Caitis Gracchus, ou le sénat et le
peuple ; tragédie, en cinq actes et en vers ; Paris,
1833, in-r* ; — des poésies légères épanes dans
plusieurs recueils.
Ijoatndre et Bonrqurlot, /M Ftmne* Ittf eroirw t
poraine.
DABU {Pierre-Antoine-lfoil'BrumOf t
homme d*État et littérateur français, né â 1
pellier, le 12 janvier 1767, mort le 5 septenhra
1829. Il fit ses premières études à l*Éoolc nH-
taire de Toumon, dirigée par les Ontoricas. A
treize ou quatorze ans, il sortait de ihéloriqne
après s'être fait remarquer dans les exerdeei
littéraires usités chez les pères de l'Oratoire. QmI>
que«iestinéà la carrière administrative, le JenM
Dani fut d'abord pourvu d*an brevet de Ventes
nant d'artillerie, et bientôt après «fun crnpW
de commissaire des guerres. Comme il n'avait
que dit-sept ans, il lui fallut une dispense d'â|ge.
Secrétaire du comte de Périgord en 1788 , R ie- .
oonda ce personnage, charg^ de biro exécuter
dans le Languedoc Tédit du timbre et de la sri^ '
ventîon territoriale ; et dè^ lors on voit Dam mn-
ner de front ses travaux littéraires et li» d^
voirs de son emploi. 11 traduit Cic^ron, Tércnee;
projette un théâtre latin rornplef, se préfiara à
devenir l'éléj^nt interprète d'Horace, ot à vi^^ '
ans il entreiirend une épopée en douxc cliaali : ^-
Washington, ou la liberté de V Amérique stp^ '
tentrionale; enfin, il sacrifie aussi à la rnodeîlH ^■
temps, en faisant de U poésie légère; mais Irfa* '
tdt il abandonne ce genre frivtilc : Tétudo al *
son élément, et ses travaux portent surf
tous les genres. C'est ainsi qu'on trouve <
manuscrits remontant à cette époque nn i
sur le théâtre espagnol. C^peÎMlant, fl M',
bientôt entraîné dans la marche des événenaliv
contemporains. Incriminé en 1791 devant Ir.,,
club de Montpellier pour ses relations avec Ir^'
marquis de lUmiol, commandant du Langne':
di>c, il se défendit avec %igiieuret franchise, fr'
ne laissa rien debout de Tacrusation. Devoi-'^
rommics;)ire ordonnat^'ur, il servit en ceflf qw/^'
1 on avitii i\î il pris «I
. d'une
If OQ K« oaodttlaitèOriéimi
I la efaiik< d49 RotMaplHie. Oi
^^Él rm^krjB tea tottir» gin? M
k poitfqfDeft à eaflUnut^r tes
, i piliii étm M «t^utltalen-
if^lf, puhtiéé c^Mlfnta-
Oe s^i Culo/fÊ IkH te i»-
^ df Tt i«rrefllêr; Dâm tddbÉtt :
k ^ »'« pflivt lÉfrc, rt <:>»( mt;<t Ml It frit :
N«^l, Dtri vepitt t«
f fi. Sofi^ te ittiÉMèra de
il atalt ééik «té te «Aor-
«ImT de âlf 14ml 11 m-
» te pMrre i|mt, pira
BBialitrefviuit an
r«l 4i rtpiiie. Es TâHTB (179f)
p«r MA&séi^ , qui âomnuuidalt
ibt ^ Saif^e , ortlooBtteor «a
ir FfrrBiKt , ^mi il solHcifa hii-
ita acUd«ju^ljf^4^, U féintégratioo;
léM« w po«t^, «t parmi rk-« dUBcaltés
, da qitaJiléé qui c^>mmeiicèrent sa
> 4<^ t^pa^M f^de HgidKé dans
t fV foi>$ ï<fô d« voirai. En même
IfTAlt a oEï travail in&tigabtey
tes te rrfmsaktit; tl traduisait les
[4'f|ntf«<:r, apr^ ivoir inlerprélé les
I EpUr&f «t Gompa^t tttit; oearre des-
l#« ^ Poème des ilp&, inspirée
rt avait »aas ]*'« yeux.
Est 4b SAi»l-G<ithard e( la bataOle
te>ëoae eommK^^^rc ordonnateur,
É SB Jo* ieoËmCTt d'rad%nation ,
I ém faaiBsaioat At% plénipoten-
Mtelfal, Bozmier et Jean de
\'ém MmMâfitU °^ Chant de guerre,
tetrr de Ifntéfkyir, François de
,f^ h- M tnetSre en tunslque; et
1^ mIt ém l'eoYCti a Paria des chefs-
«TftAiie , fin exérula le Carmen
t, ee fut la t^Mction de Dara,
rpr^ôéientep 1 798, que Ton adopta
Bmmk Pûiis àl'efTet
r W ti-tvmt di^ te cmnmi tston nom-
1 rij f CmU fifiur fcfonifre la lëgls-
OofV 1» iNr^ sor 4 Kc matière
rmafi- ; « tn^is ^ diL H. Viennet,
rtftfnnaiteur ' Botoa^tarte) noos
BAAU l«a
«nttéte raidn par tes dterte de lH^OTln ».
Jteni M ensuite «mprte pannl tes fwpee
toan «n remes nonveUement créés à c6lé d«
cbmmbsiires deagnerres, pois nomiBé inapeo-
tenr en dwr à rarmée de réserte cHopée «I |M
éa§ Alpes» chngé enfin, «vee tes génteini Ber-
thtef et oiieM, de eoaclare rarmtettee. A rteaoa
de cette demièn nteaioa, B Alt rspteeiduMtet
bomax de te guerre coone seoéttira atfnM
4a Ml iMmHmvimiL
Le proiiet d'orgHtattea nlHteire signé W»-
thier^oMteéteteNTé pnr Oaniy se itncoBtniacfin te
prpiet d« gteénd BoMparte. Ratnrelteinent calni-
d troofidlmeilteiires cet idées, qnHlsonteiMtt I».
pMeoMmem. Le secrélaire général témoigBa ea
celte oecisioo aaefDrroelé que NapoMoo reooo-
BOleoiiveBtdepvte. «Je persiste, »dteait4l; mate
ea Biénie temps n i^jootait, comaie fl coanaaH :
« DoaneideiCfdret, etj'ofaéiral. » MenfaradaM»
ternit ea im, fl 7 déteadK tes priadpec de te
réfdaltoa, et se plaçi pw te frineiitee et te H-
di ii parole an aondire des pdadpaax
de celte aasemUécOa dte partteuiè-
te dtecdoi qgm proaonçi sar llastrae-
ttea pobMqae^otilVmtioafacettaveBirqadito
et Jaàe peniéc, <|Bi iai goofememeato qui tefo-
fteeat te pnpsftftea des tamiteet cat seate oae
tente Idée de te gteire. Dira prit pirt.iinrtà
toatestesdtscassioasd'affoires: syâttenennaé-
tiire, onitloBaenieate des reeerears des iaa-
ces, ete.<%irgé de défendre devant te corps lé-
gbtetirte pr«iiet de conscription, il le présente
iTce assez de ^érité comme l'expression dn dé-
Telopperoent de la liberté politique. Au temps
du projet de descente en Angleterre, Dam fut
adjoint à Tintendant général Pétiet en qualité de
commissaire général de Tarmée des côtes. Ce-
pendant, ses travaux littéraires ne discontinuaient
point. Après avoir fait applaudir au Lycée un
conte abrégé de Casti, et dont l'idée se trouve
reproduite dans la cbanson des Gueux de Bé-
ranger, idée qui n'est autre que celle, un peu con-
testable, du bonbeur du pauvre comparé à l'en-
nui du ricbe, Daru composa ( 1801 ) une Épiire
à Delille, qui ne fut pas moins goûtée. Précé-
demment ( 1800) le poète avait publié, en forme
de lHX)chnre, des satires ou dialogues en vers ,
sous ce titre : La CléopédU, ou la théorie des
réputations en littérature.
Cependant Daru reprit ses travaux sur le code
mflitaire, interrompus par la campagne de Suisse.
Nommé conseiller d*État le l*' juillet 1 806, il fut
appelé sept jours plus tard à l'intendance gé-
nérale de la maison de l'empereur. 11 témoigna
quelque crainte au sujet de ces dernières fonc-
tions. <c J'ai passé ma vie, disait-il à Tcmpereur,
dans les livres, cl je n'ai pas eu le temps d'ap-
prendre le métier de courtisan. — Des courti-
sans ! repondit Napoléon ; ils ne sont pas rares
antoor de moi, je n'en manquerai jamais. Mais
ce quil me faut, c'est un administrateur éclairé,
ferme, vigilant ; et c'est pour cela que je vous ai
I3î»
DARI
NO
choisi. • Daru ti.iv.till.i aio- > en lu'uw teiiip> à
la l<>u'*>latioii et à la roiuptabilité militaires ^ il
|f>rta an t«l &oin 'lans radininist ration des dé-
penses <14^ la maiM>n iinperiale. qu*il « savait, dit
M. Viennet, ci*, que coûtaient les carottes du pot
au feu ». Lr I*' janvier 18i>6 il fut chargé
d'une mission plu'î important»», celle de IVxei^u-
tion du traite dr î'resb'mrg. 11 kuI porter \i^uu-
ri'USi'nieut le poids de res functions multiples.
•' Daru est l>on .1 tout, disait >'a{K>leoni il a du
j:i;!riii('nt. df> iVsprit, une grande capadt(^ de
travail, un corps et une. àme de fer. »
Après la b«ttnillt> d'ieiia, il fut ( liarge de Tin-
tendance général*» de la grande année, besogne
immense, selon Aon expressiun, montant tou-
|ourH comme la marée. Plus tard, il reprit
»PK portefeuilles I ne anecdote , que Plutarque
n*iM>t |)as manqué de citer, ptint assez cette
position laborieuse aup'-es du vainqueur de Tlùi-
rope. lue nuit, la fatigue remportant, il s*eo-
d4)nnit |>endant qu'il écrivait S4>us la dictée de
l'enipiTeiir. Au réveil il s'aperçoit que les bou-
pes ont diminué ; que le jour ronimenc4*à poin-
dre, 4't que ?ia|)Oléon continue lo travail Mir une
table voisine. — « Kh bien, Daru, lui dit IVmpe-
reur, qu'est-ce qui viMis arrive? — Sire, ré-
pond l'intendant général , veuillez m'excuser :
rVst la tn>isieiMe nuit quej' ptsse sans dormir;
laUillunela e:n{»iMle. — La tn»i^ième nuiti Mais
je Ile \eu\ pas iiu*oii se tue ainsi 4 mon ser-
^i<•e. .l'ai ix-sDln de \«iu<:jVnteiidsque vous vouî»
méniigiez ; uUi-z mui^ n|H)St'r. Daru insiste, et
vrut cfMitinuer la dictiv rommencée : •< Tout est
t:!ii. lui ré|Nuidit >a(H)Ièiin :j'ai écrit h votre
place; voila les nrdn-N, v«nis n'avei qu'a les ex -
I -e *''jr, cl maintenant allons nous couehrr. -•
Daru fut charge de l'iAecution du traité de
T'Nitt; il iliri,;ea l'évacuation de Var>ovie et
celle des fltatN prussiens; (mis il fut envovê i-ii
quniité de ministre plénipotentiaire auprès du
roi de PriLsse, Kn'déric-fiuiilaume. .\près les
Kitiiilles 'l»limuhl et de Wagram. il alla joindre
l'empeniir à Ratisbonne; il le suivit â Vienne, et
fut charité d'exécuter le traite de paix ré.^tat
de la contpiéte, et d'administrer les lUats autri-
ciiiens.
Lors du projet de mariage de l'empereur
avec une princesse russe ou une princesse aiitri-
-hieniie, Daru, qui n'était partisan ni de l'une ni de
l'autre, penchait plutôt |Hiur l'allianrt' avec la Rus-
sie que pour l'alliance avec l'Autriche. .A la «ortie
du conseil ou l'alliance autrichienne fut décidée :
A Que p nsez-Tous, lui ilem.iiida l'emiierenr, qu'il
mecua\ifnne d'épouser, d'une princess** ru%.se ou
d'une autrichieone.' — Ni Tune ni l'autre, répon-
dit Daru»— Diable! reprit l'empereur, vous éti->
bien difficile ; i< et le froncement du Si>urcil de
l'emiMM-eur indiqui â Daru que «es objiftiuito
seraient inopportune^». ■ Je m'enaperçus, raconte
le comte Daru, et je in'empre^ui de le rassurer...
.le lui ilifc que la l'rance re^n-tlt-rait s^ins «-oute
l'impératrice Joséphine, et r»'inti're<Mfrait a la dou-
leur aiseparalile d uu si grand sacrifice, mais que
(lersonne ne méconnaîtrait les raisons qui le
IKirtaient à cltercber dans un nouveau mariage
le moyen d'avoir des héritiers directs. La séré-
liité reparut sur le frootde l'empereur, et il de-
manda quel choix il convenait de foire. — Le choix
d'une Française, répondis-jé. Votre trône n'est
pas fondé sur les mêmes bases que celui des
maisons souveraines de l'Europe. Ce n'est donc
|Kis à imiter les autres souverains, c'est à vous
en d.stinguer que vous trouverez votre véritable
gramleur. Vous n'avez pas régné comme eux :
pourquoi vous marier conune eux ? L'union la
plus propre à •ITermir votre pouvoir est celle
d une Française; et pourvu qu'elle n'ait pas trop
de parents à doter, trop de frères à élever à la dt
gnité de princes, toutte inonde applaudirai un tel
clioix. u Mais il était écrit que cette alliance ex-
traonlinaire d'un plébéien homme de génie am
la fil le des Césars s'accomplirait. £n maintes ooc»-
sions , le confident de Tempereur osa lui laire
entendre la voix de la vérité. On sait que l'emplft-
eemeiit de l'arc de triomphe du Carrousel ftitasso
critiqué : » N'est-ce pas , dit un jour Napoléna
à Daru, qu'on dit beaucoup de mal de mon arc de
triomphe.'— Pardon, répondit Daru, j'ai enteada
deux personnes qui en faisaient l'éloge : Votre Mi-
jesté et son architecte. » Quelque temps avant It
divorce, remi>ereur étant à travailler avec «on se-
crétaire, l'interpella brusquement pour Tînlar-
ri>ger sur ce qui arriverait si lui, Napoléon, Ye-
nait à mourir le lendemain. *« Sire, répond Dm^
je pense que te princ4! Joseph prendrait mm
difficulté possession de votre trône , mais qn'cM
lui ferait des condition^. » Devenu ministre se-
crétaire il'Ktat en remplacement du duc de Bat*
sano , charge , par conséquent , de l'enseniUe de
l'administration de l'empire, Daru resta ce quH
était : l'homme mtideste, intègre et désintéraîaé.
Il fallut que l'inupereur réparât, de sa ntain dnaa
le projet de budget de 1812 présenté par Dam
^ollli^<ion faite \iêr ce ministre du traitemeal
affecte à s«»s fimctions. Il s«* montra opfiOBé à la
campagne de 1812. « En Rushc, disait-il, ce ne
sont pas les hommes qui senmt le plus à craiwliv;
c'est la nature qu'il faudra craindn'. » Mais une
fois la guerre entreprise et commencée, il vonlot
qu'on allât jus()u'au liout. » Vous avez voulu cette
ex|)é<lition, il faut l'acliever. Passons l'hiver à
Mosc<Hi, je ré|Kmds des a|)pro\ i»ionneuientii da
rannet\etau printemps nous marcherouK sur N-
tersbimrg ' Ainsi sVxprimait-il au sein du i
sri\ de guerre tenu plus tard au Kremlin; i
après l'incendie il engageait Napoléon de [
hon départ. A l'issue de cette cam|ia(^
treuse, il prépara celle de Saxe avec la même a^ '
tivite ailministrative. Dans les événements trop
connus qui suivirent, il fut toujours {wur les r^ ■■
solutions les plus dignes et les plus |ialTiotii|iifa : ^-
il eût vouhi défendre Paris, et s'uppobaît a b^
translation do gouvernement dans une autre rêsl- ^
dence ; il suivit Marie-I/Niise à Blois , et se i
fit VUiUoire de Venise, mail oVut
4e um êinée, quoique Tuteur y
MUat rfe coascieoce.
«ur|»rit alurs qu*ii nie»Iitait «rau-
un reocontrc dans riii^toitv con-
m tif Tie& aussi lioiioral»l«ineiit et
rm-^l remplii^»- A t<Mites les qua-
D oiojeo et au\ vertus donuMi-
tfnait une bienTfiUaDO? extr^im',
trtiuTrrr*nt m lui un prot(H*teur
que «VTOoé. Voici la liste de
Trwiurtion de V Orateur de Ctce-
- tratluctHin en vers des (JCuvrex
C ; — La Cleopedie, ou la théorie
ms ItffrrtureSy suivie du poème
fe VEpitrta mon Sans-Cuiuffr ;
»-»•; — Epitre à J. Oelitie,
u : Pari», l»Ot, in-8" ; — Sur ta
w-^ri/r, et piuj fHirticutterempnt
a/"tfi ntiltiftire de Francv^ dJA-
» jfiixrrp» lèffislatil; P«iris l.SO'J;
«>• 1IK I oikiii^i ■«.! Il |/i I» %aMM\i |mi k cH^Miv 11 ta i >'-
dactioD du niHiicau code militaire onionné |>ar
le décret du i^*^ germinal an xiii. Le.s seivin^s
ren<lus |»ar Dani le plaçaient au premier raii^: de
ces ailministrateurs liabiles et laburieux que
l'empereur avait luuiiours auprès de lui puur ut -
paniser lei» pays conquis; aussi après la lwluil!'>
d'iena fut -il nomme intentlant du duclie île
Urunswick, de la pro\ince pnis>ienuc d'Ai-
berslAilt, du |)ays d'ililde»lifitn et de la ville •!»
(■o»lar. DaUft ce po^te dillicile, il sut se c<>nrilitT
i'afl'ection des habitant>, et mériter des témoi-
gnages d'estime de la part de la duclies.se «le
iîruudwick. Il fut nommé inspecttiur au v ri-vu<*s
de la garde iiiqieri.de de la première caiii|ta;:ne
d'Espagne ( 1]$08-I809 ;. >ap<»leon lui i-uiifia an
mois de mai 18<)«J l'inteufiance de Vienne et
de la basse Autriclie, le nomma en iHii int'-n-
dant de la couronne à Rome, et lui roiii<ia
quelques mois plus tard le titre d<- liarun. <.1iai;;e
de pre>ider au\ travauv d i*iiilN*liiH«u'inetits ijue
l'empereur fit entreprejidre a KtHiu-, Daiii n'> de-
143
DAKU — DARWIN
Ht
rvéïkiututs «le 18i-4 raiiicucrcnt le hnvon Dam à
Paris, n fut créé cucvaiier de Saint-Louis en dé-
cembre 1814, et nommé eu 1815 iDS|>ecteur aux
revues de la i^^ division militaire; mais eu 1816
sa place d'inspecteur lui fut enlevée. Le souve-
nir reconnaissant qu'il gardait de Teropirc Té-
Joignait d'ailleurs du nouveau gouvernement et
le rappn)chait de Topposition. Rendu à la vie
privée y moins riche qu*à son entrée dans Tad-
ministratioa, il consacra ses dernières années à
d'importants travaux littéraires, que la mort ne
lui permit pas d'achever. Parmi les nombreux
manuscrits qu'il a laissés, on remarque une His-
toire de Rome pendant Coccupation fran-
çaise (1809-1814). Dans ce rédt, plutôt admi-
nistratif que politique, l'auteur s'est surtout oc-
cupé des arts et des monuments. Bien que ce
travail soit malheureusement trop incomplet pour
être livré à l'impression, il n'en a pas moins beau-
coup d'intérêt et contient des documents précieux
pour l'histoire de la domination française en Ita-
lie (1). ~ Le baron Dam a laissé deux fils : l'un,
Jérôme-Napoléon - Frédéric - Pierre- Martial ,
né à Paris, le 30 octobre 1807 , a suivi la car-
rière des armes; l'autre, Charles- Martial,
né à Paris, le 14 avril 1816, est resté dans la yie
civile, où il s'est voué à de sérieux travaux de ju-
rispnideiioe et d'économie politique. L. J.
Aroanlt et ioay. Biofrëfkég des CcmUmporatns. —
Doeumtmti parUeulUri.
l DAEU {Napoléon, comte), homme politique
français, fils de Pierre-Antoine et nevea du pré-
cédent, né en 1802, filleul de l'empereor Napo-
léon I^^ et de rnnpéritrice Joséphine. Au sortir des
études, il entra à l'École PolytachniqQe, où il choi-
sitrarmederartfllerie. Capitaine en 1836, il servit
en Afrique. Devenu pair de France par droit d'héré-
dité en 1832, il porta dignementson nom, et fit par-
tie de la nuance libérale de cette assemblée ; en
même temps il csncoomt à la préparation et àla
discussion des projets de loi relatifs aux travaux
publics, et fut membre, souvent président, des
commissions nommées pour Texamen des pro-
positions concernant les chemins de fer. Envoyé
à l'Assemblée oonstihiante par le département de
la Manche, il y fit partie du comité des travaux
publies. Devenu membre de l'Assemblée légis-
lative, après avoir fait partie du bmeux comité
électoral dit de la rue de PoUiers , il fM éhi
^icc- président par la majorité indécise et nuancée
ilans les rangs de laquelle il siégeait. Depuis le
2 décembre 1851, le comte Napoléon Daru n'est
plus sorti de la vie privée. On lui doit d'utiles
ou\Tages sur les travaux publics. Entre autres :
Des Chemins de Fer et de Vnpplieaiion de la
loi du 11 Jlcin 1842; Paris, 1843, I vol. in-8*.
Jomm» de» Se. — Dwt. de Vtlc iW. -- ir«ar, Mtn,
ki$t., im-ISM.
* DAEUT DK GRAXD-PEÉ { FrOHCOU-Jo-
.1. Celait un* duate auMl le se&ttarnt de Napotéoa;
•I r^Mille det papier* de CamUle. fa'U flldeiMOdrrde
.*»j|iiic-llcidir a« barov Ifn d^ <1oca«e«U mt Toc-
cipaU^n franc>fr»P en Hall'.
' scjihf, général frauraid, m^ a Vain-aà, eu 172»*,
mort à Cliarlevilie, en 17i)3. 11 était lieutenanl
général des armées du roi et commandeur de
l'ordre de Saint-Louis. Il commanda le camp de
Saint-Omer, et fit la délimitation entre la Fram«
et l'Espagne. On a de lui , outre un grand nombre
de cartes et de plans : Mémoires sttr les moyens
de parvenir à la perfection dont le militaire
en France est susceptible; 1787, in-8^, et 1789,
3 vol. in- 8°.
BarlavrI, Dictionnaire histwrique dé ftmeium.
* DAEUT DE GEAHD-PEÉ ( Frédéric -Vin-
cent), surnommé Vahbéde Saint-Urbain , sa-
vant français, frère du précédent, né à Valréas,
le 22 janvier 1738, mort dans la même ville,
le 1 1 décembre 1809. Il fit ses études au sémi-
naire de Saint-Sulpice A Paris, et devint grand-
vicaire. En 1789 il fut choisi pour présider l'as*
semblée représentative séante à Carpentras; lors
du 18 brumaire, il fut élu membre du conseB
général, et accepta la présidence du conseil d'ar-
rondissement d'Orange. Il faisait partie de Vk»
thénée de Vaucluse et de plusieurs autres socîélét
savantes et littéraires. En mourant, il voulut Ht%
enterré au pied d'un olivier pour ^re utile qoMi
il ne serait plus. On a de lui plusieurs néinoim
sur l'économie rurale et politique ainsi que àm
Observations météorologiques , imprhnées dan
les Mémoires de r Athénée de Vauehm,
r* part, p. 40.
Baron de Staaaart. dans Vjtiwtmtack dé Fmrromâ. #0>
rtmç* pour itio, p. ill. - Ad. Anbenaa, JfiHêeê «r
r^ireas, p. itT. - Baf)«vel, DieUotnuHrw UtJwé^méê
* DAECTT. Vopei VuiCEMT-DaAUTT.
DAETIBITX. Voyez AEVIEUX (D*).
DAEWiE (Érasme), médecin »
glais, né le 12 décembre 1731, h t ■
tinghamshire) , mort le 18 août i.
au collège Saint-Jean à Cambridge, et •« i«-
cevoir médecin. Il vint ensuite exercer sa p/m* f
fession à Lichtfield, où la guérison wé
d'un homme opulent le mit en rv|n
Ayant un gofit vif pour la poésie, u ,
cependant as b pi ne pas attacher
nom aux premiers Bd«:M se,danslaa
que les succès du |k ji ssent . a
il arrive presque toujvui», k :! a
médecin. La sienne devint nobiuc
$eu\ concurrent qu'il eUt dans la ville, ac t«
délaissé, ne tarda pas à s'âoigner. Le p
des poèmes auxquds Darwin mit son no«n
Botanical Garden (Le Jardin botanique),
parut en 1781. 11 est divisé en deux parties,
première contenant l'économie des végétan.
seconde les amours des plantes. Le poème,
est basé sur le système sexuel de Lhmé,
I accompagné de notes savantes et étendue*^
nouveauté du plan , l'éclat ilu style, pkrâ
pressions tii^un^es, attirèrent l'atlentioo sur
ouvrage, où tout est personnifié : l'av . i
exemple, est ici la belle Avena. La d
l'atiteur lit , comme l'on dit , école en Ai^
Femmes (A Treatise on
, Londreft, 1797, iD-8% où
itcs règks poor le maintien
t a été tradoit en allemand
n 1832, parle célèbre doc-
Doique doué d'une oonsti-
qoe , Darwin fut un modèle
Icmpéranne. Son exemple
iBdatKNis eorent une salu-
itfieM sur les moMirs de la
avant aon arrivée faisait
latiiA de liqueurs fortes.
t voistn du célèbre Samuel
Dtîoa et le torysme faisaient
iété et le républicanisme
» la Zoonontie, et chacun
a d*une société distincte,
le tendances. Le docteur
première femme, se re-
I» tiemeuivr alors à Derby,
i>^ qu'il avait laissé inédit ,
demanda en vain le titre de colonel des gardes
de Preobrajensk. Mécontente du refus qu'elle
éprouTa en cette occasion, elle se retira à Moscou,
où elle ne vécut plus que daus le commerce des
lettres et des savants; puis elle parcourut les
grandes villes de l'Europe. En 1771 elle visita
Paris et Femey, où elle vit Voltaire. « Elle me
parla quatre heures de suite de V. M. I., et je
crus qu'elle ne m'avait parlé que quatre mi-
nutes. » Ces termes de la lettre de Voltaire à
Catherine ne lui ont sans doute pas été suggérés
par la princesse Dasclikof. Revenue à Saint-Pé-
tersbourg en 1782, elle fut nommée directeur
(ce sont les termes de l'oukase) de l'Académie
des Sciences, ti président delà nouTelle Aca-
démie russe en 1784. Un nouveau ràVoidisse-
roent, sinon une rupture entre elle et Timpéra-
trice, la détermina à ee démettre de ses emplois
en 179C. Elle travailla au Dictionnaire deTAca-
demie russe. Outre plusieurs écrits en prose et
en vers, on a d'elle Toisswkqff, comédie, et im
147 DAStH
diver» endroits les fonctions pastorales. On a de
lui : Exercitatio de origine et auetoritaiepunC'
torum hebraicorum ditfina; Tubingœ, 1728,
Jn-4'* ; — Traciaius de Àuguslinicma Decalogi
IHvisione: ibid., 1733; — Veriheidigung
(DéTense) iniegritaiis iextus keàraiei Veteris
Teslamenti; Halle (en Souabe), I7ft3, In-d».
MuMr. fFifUmè, GéL-Ux.
DASH ( Comtesse ), romancière. Voffêt Sàirt-
Mars (De).
DâssDOEP {Charles-Guillaume) y éradit
allemand, né à Staubitz, en Saxe, le 2 renier
1750, mort le 28 férrier 1812. Après aToir étudié
la théologie à Leipzig, il fit l'éducation des en-
fants du conseiller intime de Ferber, dont la pnn
tection lui valut en 1776 une place à la Biblio-
thèque de Dresde. Promu à la place de premier
bibliothécaire en 1806, il s'est acquis une certaine
célébrité par une érudition profonde et par sa
complaisance à aider les sayants dans leurs re-
cherches. De ses ouTrages nous dterons : Bes-
ehreibung der Merkumrdigkeiten von Dresden
(Description des Curiosités de Dresde); 1782 ;
— Numismatisch'hisloriseher Leitfaden iur
Vebersicht der Sâchstschen Geschichie ( Ma-
nuel historique et numismatique pour faciliter
Tétode de Thistoire de Saxe ) ; Dresde et Leipiig,
1801 ; — /. Winkeltnann*s Brie/e an semé
Freunde mai Zusàlzen und Ulerarischen
Anmerkungen ( Lettres de J. Winkelmann
à ses amb, avec additions et notes littéraires) ;
Dresde, 1771-1781, 2 vol. Z.
* DA8SI ( François ) , secrétaire de Jean d'Al •
bret, roi de Navarre, et de Louise, duchesse de
Valoitinois, vivaità la fin du quinzième el au com-
mencement du sciaièmesiècle. lia traduit d'italien
en français le dialogue très-élégant intitulé : Le Pé-
regrin traitantde Pkonnéle el pudique anumr
concilié par pure ei sincère vertu ; Paris, 1&27,
pet in-4* , gotliique. Le roman de Pérégrin on
Pèlerin est ainsi nommé parce que iaoqoes Ca-
viceo, son auteur, y décrit les voyages pénibles
qu'il entreprit poar la belle Genèvre, et le cou-
rage qu'il eut de pénétrer jusqu'aux enfers. Ce
roman, au commencement d« règne de Fran-
çois 1**, fkisaitles déliées de la jennesie et don-
nait Heu aux prédicateon d'en Nàmer fortement
la lecture, comme dangereuse. Le Pérégrin a été
réhnprimé un grand nombre de fois à Paris et à
Lyon. Les meilleures édîtionssont cdies qui con-
tiennent les annotations de Jean Martin de Paris ,
secrétaire dn cardinal de Lenoncourt ; Paris, 1 628,
fn-8»; ib., 1529, in-4», H 1&35, in-8».
M. G.
U Croli 4n Makie et Da Vrrdkr mbi. frame^ avee te
■otet Se U MoMMyr. - Broaet, Mmumei Jm iMrmért.
DAtuÉ (F.), hydrographe français, vivait
dans la arcfimie moitié dn dix-septième siède.
Il ftit constructeur de vaisseaux pour la marine
royale au Havre. On a de lui : /)rscription
générale des côtes de IWmnitjHe, avec les
- DASSIER
mœurs et usages des peuples qui les
Bouen, 1677, in-8»; — VArchitectw
avec le routier des Indes orientales t
taies; Paris, 1677, ta-4^; — Le Pilo
contenant Vexplication des termes c
narl^tier; Havre-de-Gràee, 1683,
Dut. M09. uAiv. et put. (Alinf. %n«lre); m
♦ DkSHin (Lazare), prédicatcui
vivait en 1685. II était de l'ordre de &
nique, et a publié un grand nombre dt
entre autres : Sermons pour CAvr
1678, in-8*'; — /rf. pour tous les c
de Vannée; Lyon, 1682, 2 vol. in-8« ;
les mystères de yofre-Seigneur ;
Trois Octaves pour le Saint-Sacre
Sermons sur les mystères de la saint
1685, in-8". Les ouvrages de Dassier 01
nis sous le titre de : L'Évangile de U
Richard ei GIraud. Bibtiothique iaerer,
OASSIBE (Jean), graveur suissi\
nèvo, en 1676, mort dans la même vil
tobrc 1763. 11 éUit élève de son pèrr
des nKmnales de la ré|Mjblique suis
plaça en 1094 à Paris, chez Maugcrs.
Rottiers, excellents graveurs méd
r<^poquo. De retour k Genève, en 17u
y î;rava les médailles des Grands Ho
siècle de Louis XIV ( soi\ante-et-d<
dailles,de douze lignes de diamètre), (]
an duc d'Orléans , régent de France. \
ensuite les médailles des Vingt-quaff
'U nffurs les plus célèbres, qu'il présenta
archevêque de Cantorbéry; puis gra
même manière les princifiaux ThMe
Genève, Il visiU en 172S l'Angleterre,
enta les médailles des plus célèbres si
giais et des rois d'Angleterre depuis ^
le Conquérant iM^M^k George II. 11
les portraits de Mqffèi^ de Mazucm
Cardinal Fleury. Rentré dans
1732, il grava les médailles de Lv»t9
du Jubilé de la Ké/ormation ; Cont»
tituta ; Respublica pacata , et du C
Lautrec. En 1738 Dassier fut éhi n
Ornsdl des Deux-Cents de l'État de Oc
1743 il représenta les Principaux Êré
de C Histoire Romaine sur soixante J<
même année il alla à Turin, et y graii
dailles de Charles -Emmanuel ///,
Snrdaignc; de Maurice, maréchal d
de Guillaume , stnthoiider de Hol
de Ferdinand VI , roi d* Espagne, Il
une autre médaille, fort belle, intitulai» .41
qui a été frappée en or. Dassier nc
marquer par l'exactitude et la rapii
travail; il faisait sauter l'acier sou< sr
inents comme un sculpteor le marhrp 1
ciseau. Il n'employait le burin que 1
Ses tètes sont pleines de vio, habilet
néc«, d'un beati fini. Il y a du génie n
vontion ilans sdo H'S o le Homame^
Mélatmnrphoses d*OV'deei dantquelq
UASSIKR
^uB ifutnt téi Cuuiiidérablf ; ou eo
tksciie àtiêîWé flans Senobicr.
iMTf iiff#rafrc iU Genève, 111.104.
Jar^uei^Antoine ) , greTeur suisse,
ne • Gmè%«\ en octobrtt 17 1 à,
■Pie, en 1T&9. H Ait «l'aburd élèf e
fMV^ <le Gerninin. orfèvre «ie Paris.
casuitr l'Italie , afin de se perfec-
le 'Wsin. En I7J6 il gnwA à Turin
! ITUt. rt a Rome la médaille de
.K\'^ï*' en Ai^letrrre comme se-
«k U Monnaif , il y cxMuta les
If HT i' Iri/y.V, de kubevi litisicr,
HûrU , •!•■ L'art fret , de Chester-
M'Hvre . de yolkes , de tfa/Zey ,
f Rnhert l^'al/tole , de IKt//tam
|p Hnus-sioanr^ du prince de
]:kfriUêer Ft'Htiune et de Spencer.
à i Paris la iiie«laiilc de Montes-
cft uor d«-> p-ua Im'IIo» qui se soit
m. Daii»^, diiiiande aSaint-Pi'ters-
fcula les tèli'S île la cztinne BU-
il dacuM/e Schutilo//. La rigueur
tf alten- s:i santé , il s'emlMrqua
nr; mai» il fut fon^ de drharquer
uu u nvMinit, cht*i 1»' comte de
olrat n'avait pas reléiumci: l't la
maétum pért* ; mais ses médailles
■WHioD dans le di-ssin, plus de Hui
WÊmnmmi9€''3el dr la Mttut. — seorbler,
nr» éâ'.m^te. ill. sis
LS Jticques ' , gravnir fran-
•MiDt i>u>'n, [•r»'s Roufi), t>ii iTlii.
likOo 1.1 ^îni^utra IVaii-fortc.
Il p]tjNi<'urN iii-tits Mijets «!♦;
t de « ai'irfU d;ni'» If gt'nr.' <|i»
Met* : t .,r;-,irt Gu ;t)fri. .♦/# -
lAftTKYi Jt'in,. |»hilo>o|)lic
I, Ti^4<l il-int l.i |ir«iiiiiT«' [ii.)iti«*
ièrl»v <»ii a lie lut : S/if'rulum
nanuHnt d^n^U l>il>Iio!lu'«|ue
i^èrr Mijrtt"uuin : Msio ; —
j nuruiH>^; uiiMa^r» in«'-
insères dan> If Thnitrum
\ V.
n.iri •■
,Srrip-';r fn-ii
(■om rr*-4 iof •!•• raili-iiian<l
liée : Ptri f * . .iu;;ui-»tf t't îii«^
t a Str4<ilii>nri:, <*n i V.i'j. H
c^tt** \ill*'. l't > puhli.t un
c-latin . ^uivfut tcIiii-
{Conrafi , iiiaUit'in.itii-ifii
le ?G a«ril ir.ii I. Il p^off^^a
I MTa«biuri! Il roiniiu'nta
cooutrr ilflrii : ttmtiode
im. n/f f'rriirncum /f.
— DATAMK 160
j reyem Unnix;— llteronis Alejcandrini .Vo-
mvnclaturx vocabulorum geometricorum
Translalio; — Isxicuu maihematicum,ex di-
versiscotlectum antiquis scriptis; Strasbourg»
1579, in-8*.
VomHm. De Scient, mmtkem,. XV|. XWI. - WIttP,
IHar. kiog Sax.. Onomatt. lUer., III, 8S8.
DASTroDirs (Wenceslas), savant bobé-
mien, Tivait dans la seconde moitié du seizième
siècle. On a de lui : Dictionririum Latino-Bo-
hemicum^ qu'il ne faut pas confondre avec le
Ijex, Lai.-Germ. d'un Pierre Dasypodius; —
Elegia de uftimojudicio et mundifino; l'au-
teur y annonce la fin du monde |>our l'annexe
1588; — Carmen de terrx motu anno l j8i ;
— Calendarium perpetuum, ad horizontem
Pragensem; Prague, 1591.
Balbmi, Bohemia docta, II.
DASZDORF. Voy. DaSSDOIIF.
* I>.1TAMR ( Aa-caiiT); ) , général perse, vivait
dans le quatrième siècie avant J -C. Il ne nous
4'st coimu que pur quelques |>asftages de Diodore
de Sicile et de Poiyen , et par une notice fort in-
UTessante de Cornélius Nepos. >c Je vais m'oc-
cii|>(.>r maintenant, dit cet historien, du plus
\ aillant et du plus habile des généraux barlKires,
a lexception des deux Carthaginois Aiuilcu' et
Annihal. J'en parlerai avec d autant plus (!<: dô.
taiis, que ses actions sont |)eu coauuts et ({u'il
dut ses succès non pas à de graudes anmx's,
mais à une habileté presque sans égale. ImIs de
l'amiasarc, Ciirien d<Miatiou , «'t d'une l'emnie
Scythe, Datamc lit d'alKjrd |>artie de.s ^r.h>s du
rorpN d'Arta\er\ès II Mnrmon. St>ii pi'rc,
noniiiié gouverneur de la Cilicii*, ayant oW. tue
rians la guerre (.ontre les Catiu<ieii:^ , Dalaiiit',
qui s'était distingué dans <-i>tte expe lition, lui
sureeda. Se taisant remarquer à la ro:.< par ms
talents niililiiires et par sa liiciile au roi, il sou-
luit leN satrapi-D di- Paplila^oitie et de Cataunie,
Tyus et Aspio, révoltés contre Artaxerxès. Ce-
lui-ci lui donna le commandement en clh>f des
trouiN's envoyées contre TÉ^ypte insurgée. Mais
les machinations des ennemis de Datante layant
l>erdu dans i'e.sprit du roi, et IVx^MJsaiit à de
graxes dan;:ers s'il reparaissait à la cour, il se
retira dans la î 'apiNidoc4> , s'en em|)ara, ainsi que
de la Paphlaiionie. et s'y fortifia après s'étro en-
tendu avtH! Ariidiar/ane et les autres s^itiapes
recuites. ArtaUi/e, un desgénéraux n^stés iidéles
au toi, iiiarclia contre le lebeile, et fut com-
plet cnx'nî «iétait. Ta grande réputation de I)a-
taiiM' en;;agea Artaxerxès à envoyer contre lui
d<'< forces considérables; mais Autophradale, qui
le*. c(»ininandait, fut vaincu et contraint de se
retirer. La trahison til ce «pie n'avait pu taire la
force oinerte. Mithridate, lils d'Autophradate ,
f«"i^nil de s'insurizer C4»itre le roi, gagna pai-
ct'tlr révolte simuUv la conhamv de Datanie,
le (it consentir à une conférence, et l'assasvsina. »
On (H'Ut lire dans Cornélius Ne|)os les détails
de ce stratagème. Il {Mirait, d'après le récit de
151
DATAME — DATHEiNUS
cet historien, que Dataïuc mourut afaiit Artaxer-
xès, prohaMement vers 362.
CorneUas Nepot, Dmtawtei. ~ DIodore de Sicile, XV,
91. - Polyeo, VII. ti. M.
* DATAPflBRXBS ( AflEToçîpvTic ), général perse,
vivait vers 330 avant J.-C. Ami et complice de
Bessds, il tut un de ceux qui le livrèrent à
Alexandre , en 329. Il se joif^nit à Spitamène, sa-
trape de Sogdiane, révolté contre les Macédo-
niens. Après la victoire de ces derniers , il se
réfugia chez les Dahès, qui, informés de la mort
de Spitamène, chargèrent Dataphemes de chat-
Des, et renvoyèrent au conquérant macédonien.
Arrico, ^nmkatis, III, M, M ; IV, 1. - DIodore de Si-
cile. XVll. It. - QuinteCurcc. VII, l, <; VIII. I.
* DATHB (i4.), historien aNeroand , natif de
Hambourg, mort dans cette ville, le 23 juillet
1768. n a laissé : Essai sur VhUtoirede Ham»
bourg (en français) ; Londres, 1766, iii-8* ; avec
additions, Hamboarg, 1768, in-8".
Adelm. Sappl. à JSclier, JUç. (itlêkrtm^Uxicùm.
* DATHB ( Jean^ér&me ) , inrisconsnlte alle-
mand, né à Kemherg, le 6 janvier 1702, mort
le 28 avril 1762. H étudia à Leipzig et à Wit-
tenberg, où il fut admis au doctorat en 1724. Il
remplît ensuite diverses (ionctions publiques, et
ftit anobli. On a de loi : Disjmtatio de pru-
dentia Àbigaelis ad 1 Sam., 25, 23; Leipzig,
1733, bi-4''; — De Jure ordinum Imperii ter-
riioriaU drca opéras subditorum; Witten-
berg, 1724, to4».
4 A4elM|i,8appl. à JScher. JIL GêL-LÊXic.
»ATBB ( Jean-AugHste) , théologien et orien-
taliste allemand , né en 1731, à Weissenfels, et
mort à Ldpzig, en 1791. Après avoir fait des
études de théologie à Wittenberg,è Leipzig età
Gcrttittgne, il s*établit à Leipzig. Retenu par les
Kens qui Tnnissaient 4 son beau-frère S. A. Er-
nesti, en 1762 il fut nommé professeor de
langues orientales à l'université de cette ville.
On lui doit une édition revue et corrigée de la
première partie de Tonvrage de Sam. GInssIos
intitulé : Philologia sacra, his temporibus ac-
eomodata, enrichie de notes; Leipzig, 1776, p.
m- 8** ; Glasstns n*étant plus an nivean des eon-
iuiis<;ances philologiques, la seconde partie no
parut qu*en 179d et 1797, en 2 vol. in-8% parles
soins de G.-L. Baner. Son ouvrage capital est une
traduction iofine de F Ancien Testament, ac-
compagnée de notes grammaticales, historiques et
critiques, dont les diflérenU livres furent publiés
séparément depuis 1773 jusqu'en 1789. Cette
traduction se distingne par sa fidélité et même
par son élégance; elle tend avec bonheur non-
seulement le sens, mais encore ce que nous pour-
rions appeler la ph>iionomfte de diacun des
<^rits qui composent l'Ancien Testament. Tout
cr qu'on peut lui reprocher, c*est de manquer
|icut-ètre dan? les li%Tes pociiqttes d*(tJat et de
cokMis. Les notes qui raccompagnent H>nt laites
eo i:i*oeral en vue Je ceux qui n'ont pas à leur
disposition Um» les livres nécessaires à l'étude
lie r.mcien Testament, comme aussi en vue de
coux qui n*ODt pas le tcmos ai «des
ches approfondies et qui v ;ei
une connaissance positive uc œ i \m
les regarder comme un résumé trb»-u
meilleurs travaux sur cette partie < w
théologiques. Cet ouvrage a été ]
temps fort utile à ceux qui conuuo*
tude des livres de Tai ine A oe ; «
aujonrdiini sa lec ne pas sa»
tage. Parmi les aui Dn> de
il font encore citer se» (/j lauC
terpretationem Veteris m «i»an i si
réuniset publiés par L.-P.-K. Ro
zig, 1796, bi-8*. Kl
SchllchtefroU, Ifdtrolog m^dat iokt vm, i. i,
eCralT.
DATBimrB (J re), poète né
mort à ElMng, en 1 ai D*abord moine
baye de Popperii • . il adopta à h
les doctrines des i i, atModouni
vent , et vint se is i ri A
0 laissa ensuite vxxiit pru i««.
les fonctions pastorales , qu u
Francfort en 1 SS5 ; de oettedemNsn: «
il défendit la cause des reHgHmnafafi»
en 1566 U alla soutenir dans les Bajfs
ravalent vu moine, les doctrines de
traduisit ensuite en hollandais, à
mise au concours par les états de
Psaumes de David, quMl adapta à
la traduction fran* t de Th. «k
Marot La version ue i
mière, ait le prix, et fui m^yvoc \ m
Mie jusqu'en 1773. Elle a été ini|niii
zevier; Leyde, 1617, en regard de eelm
nix de Safaite-Aklegonde, qui l'a*
texte hébreu. Dathenus eot \
comme prédicateur et comim vc t
Iwauooup de chefs de secte, n ^^i t^tm^
parole une multitude d'auditeurs , <
on vit s*élever le nombre jusqu'à <
personnes. Il lui arriva de unaadci
1 le p e d'O !««. av>
» I Uv \# I
«|ui puuvaacui ctrtswj ?
au culte catholique, 6% il» u
ces, d'empêcher le nrince u en% ivçfci ■
l'attendait. Il se H da daM V^ l
où il fut nommé et eatm
lecteur, dont il acunni le (
pagae. Aussi exalté daw « «
été en Flandre, flre oôtm^m
à Vreeswyck |
4 Utredit. N«i |wm i t^i ■
tendit pas avte «w ooli i, I n
dont le caractère était p.» tok
tiquer la médecine à Stade, dans le i
le nom de Pierre Montanus. Il eut ■ cts
ralt, à cette époque de sa vie, des vei
retour au catliolicisme; enfin, il termim
regrinations orageuses en veiûnt exer
le^4on iiièilicale à Elbing, oii il
DAT(ih.^LTS — DATI
U4
maoFut^ eu tui aeoor-
L^ii^itft katj.
tliéologii!ii àa
i T€rt te miiku du qu«-
Mi^â iMirfit a m O. H fut moine
ItaÉÉi tff UtOM^, et c'éit de caiie
^0iêftktOùmmom. Après avoir
N^ êê mi^brw Jean Orwlnetsi « il
iMte if»e beiucoup d« mccès là
kê lHUolôgli, D»llievaUi eompoM
iw #f«ri|gES, âûût le plus connu ^
ftin é'J (^«liimi , a été împiim^ à
M|lc» I *-«(, iB4'. C« Uvrc renftîrtnc
i«Ar? d'ùplaïMif parUcullèreK aux
itdffiiâi ; ttim oot été al UquiSf* is v <kî.
gfîrii— i, fpî Icijiirfe rn^qupMinicnt
M Im Ici ouirn^^ da DaUii«^
mnip on tiamtne écbîré iIë
l d« ti icifîitx^ infuse Mnît
R tf un f^rtiïin Jenii,
i tr^âmu au lutin en ar-
ft. — Il y i ai ufï atttriî
aftfrffté ftii dt\*aepljèm«
i; e*«rt ce deniief qui» selon
, ifl déiîfQé dans la titurgia
ftEAUTOIS.
I itorica àê* M^mtfrh
n«#. tr. I. IL -CililoiH£ ût
Âri^lfttloft d« GrtgoHû ) , ma-
Bl«s i3&3,fxioTten t43«(t).
«4 patne , les premîèFe?
H il écfiTil en neuf liTre*,
^^tmt Hisîokredu due de
ti tt de sex guêtres
Longtemps délms^^ ^^t
à floréqce, en 1 73â. Dati
àwa frère Leonardo
rr^Étoons d après Fau-
ea pareille matière.
î épofàe coMiTogra-
lU intércftâantâ
Bttifïtioii et de la géogn-
llaorlo^ ^ poudre, j
Italiques de cei
Une p^iïle carte,
i «aloçirée par b mt^r,
IMJ »c cmtnah^tt ec'-
•i édà du cap floja-
dor i en fait ik t^âmûgrap!ili\ il reproJuîl tonles
lt*jt erreurs qui m renÈonlrent cbcî leiJ f^crlvaiii^^
des premiers siècles du moyeu âge; d'ajjrfs lui ,
la lenre à lu tmmû d'uu T rn dedm» d'un O; il
place l'cufer m a^nlre ïie id turre, et il m donuK
même le diamètre i
$114 lUimrlm « ifiîle nlllii mtgltd,
Kl irrcïtiu, f util «lue iulgUar« it ptniLa.
M. de Santareni a rvproiluit une eu Heu se map-
pemoude (fin ac€omp»gne un superbe man usent
de La Speraf exécuté au quinzième sfède. C'eit
par terreur que Giugueniï a dit dajis la BittgrU"
phic uniVf^ri^Ui' de Mkhaud que ce poème n'ai? ait
jamais été imprimé ; tl en eîtisle deux éditions
^n% date et une daléc de J47S ; toutes trois &ont
eitrémeinenl rare^. G> UmtfNfiT.
£t»m mr VHUtmtê as la Coim»ffrttphU pfndstti tf
mot ffrt <^/f. t. i, p. ut. — nt'BfL, Srtnh n&n — Tif»^«»-
cJil , .V^oria ^fHn L*lUraU*ra îtalitMna.
PATI {Lennardo)^ Ihéoloipen italien, n^ à
FbnméCj ver» 13^30» mort en avrO 1425- U entra
dauti rohlrediw Uorninfcains, et se fit une grande
ri*putation de savoir et de piété. Il fut envofé
m \\m ao contile de Courtanci!. Aprèi a^oir
rempli des missions diplomatiques auprès du
rui de lioh&me eu 1409^ et auprès de l'empereur
Sigismond en 14l3jlfyt élu général de Tordre
des Diimlnicâin» en 141 4* Il a lakséen mm\i%*
crlts pltiàieurd uurrages th^lugtquea, dont on peut
toir la liste dan* Quélif et Ëchard, Les seuls qui
aient èlé imprin^éâ sont : Strmmim quadrage-
simalês de peiitionlbus j Lyon, 151 S» in-S"^; —
Sermones quadmgcii malts de fluffctlis pec-
eat&rum feslinanicr canverii noleniium;
Lyon, lâlB, ia-k*. Leonardo Dati avait composé
awr la sphère un poén^e en tUlien el en o«!tavci.
Cet o<nra|;e, inlitolé Sphirra mimdi^ a été pu-
Uié en 147M^ tk* nVst probobiement qu'un e^i-
tntit du Traité de ta Splière de Sacrobosco.
Qoéilt et tchtTd^ Scriplortr nrdinis /'rrriîrflforiijB,
L Ij, p, 7B*. — nicttarû et UiratiJ, Uiogr'ûphie meref, —
PfUfr. Dictionnaire hittoriqve. — JlrAboichi , Moritt
DATI ( Z-é^n oTtf 0 ), th6:»loglen italien, né à
PlorenGCf en 14oa, mort à Rome, ea 1472. Ajirès
avoir été chanoine de Floreace et ensuite secré-
taire de quatre souverains pontUes, Caliite III ,
Pie tl, Paul IIT, et Sixte IV, il fut nommé en
1467 érôque de Massa, H a laissé manust^rits
beauf^wjp d'ourragea en prose et en vers , entre
autres une tragédie intitulée fi^empsal. L'abbé
Mehus a publié Trente^iroU lettres de Léo-
nûrdf} Dati; Roreiir*, 1743, in-8*.
SilTlna SalïtDl, ru^ et Uônurdo Dttti. en l*te dM
Ijfttrtt df Irunarâa IMii. - Nepi, Scriti. fittrrjtL
OàTl (AuçusHn), ortteur et lustoHen ita*
lH*n, né à Sienne, en 1 4îO, mort dans la même ville,
ie G avril i17S, tlèvedu savant liclléiiiste Iran-
vois Phi!elpbe,U lU d*îs progrès rapides, et jd-
piit A la 4\}nniii»sanf*i* dn pcç et du latin cdte
ÎBS
DATI
de lliétireny de la théologie et de la philosophie.
H avait dans sa jeonesse une difficulté de langue
qui le fit surnommer le Bègue. Il employa pour
s'eu dâivrer les mêmes moyens dont s*était senri
0émosthène : se mettant de petits caillous dans
dans la bouche, et montant arec ritesse sur des
collines, il faisait des efforts pour bien pronon-
cer. En réitérant soinrenl cet exercice, il parrint
à parler avec une netteté et une facilité roer-
Teiileiises. Il professa pendant deux ans, de 1443
4 1444, les belles-lettres à Urbin; maU à U suite
d'une émeute, où périt le duc dlJrbin et où lui-
même courut les plus grands dangers, il retourna à
Sienne. Il ne quitta sa patrie que pour aller à
Rome, sur Tinfitation du pape Nicolas Y, qui
Toulait le fUre secrétaire des brefs. U refusa cet
honneur, qui Tauralt forcé de vlTre à la cour, et
revint à Sienne, où il ourrit des cours de rhé-
torique et dliumanité. L'éloquence de Dati le
fit souvent choisir pour prononcer des discours
latins en public. « C*était, dit nicéron, la coutume
en Italie dans le quinzième siècle, lorsque le latm
n'était pas si commun qu'il l'est maintenant,
de l'employer en toutes les cérémonies un peu
considérables, comme quelque chose d'extraor-
dinaire. Il ne mourait guère de gentilshommes, de
magistrats , d'avocats , de médecins , ou d'hom-
mes doctes en quelque sdence que ce fftt , il ne
se faisait aussi guère d'entrées d*évèques ou de
gouverneurs , ni de mariages parmi la noblesse ,
sans qu'on prononçât à cette occasion quelques
discours latins; et même toutes les lettres des
communautés ne s'écrivaient qu'en cette langue.
Cest ce qu'on peut voir dans les ouvrages de
Dati , où il y ena un grand nombre sur toutes
ces sortes de sujets. »
Dati fut chargé de négociations importantes
auprès du pape Pie II, et parvint aux pre-
mières magistratures de Sienne. Il nuMinit de
la peste. « C'était, dit nioéron, un petit homme,
fort vif, fbrl gai , dont les mcnirs étaient bien
réglées, et qui avait beaucoup de piété. »
Ses ouvrages fhrent recueillis après sa mort
par son fils, Nicolas Dati , et imprimés par Jé-
rôme Dati, cousin de ce dernier, sous ce titre :
Àugustini Daiiif Senensis^ Opéra; Sienne,
1&03, m-fol. ; Venise, 1&16, in-fbl. Les opuscules
rassmblés dans ce volume sont au nombre de
dix-sept; les ptos importants soat : Orationum
JUbri septem; — FraçmaUa Senensium Hip-
tariarum , Ubris tr^us ; — liogoçieus libel-
lut pro conjkiendis epUiolis et orationibui,
phnieurs fois réimprimé sous le titre de i^/efon-
harum lÀbellut.
NtoolM Saatftera, De AmruUm» Dmik; Uèri ém»;
RcMe, nis,tai 4^. - ineeroa, mémoires, t XL. - Morerl,
Gramd Dktêommire SAftorifur. — JOeim'. JHçemomet
nHekrUn-Uxénm, twc le S«pplé»ft tf*AtfeHraff.
DATI (Sicolas)^ médedn et litténteur, fils
du précédent, né à Sienne, en 1457. mort dans
la même vOle, en 1498. Élevé avec l)eaucoup de
soin par son père , il alla étudier la médectne à
Bolo^r. Il pratiqua cette sciene
natHle, et fut quelque temps secr<
puhUqne de Sienne. On a de lui c
imprimés avec les œuvres de son
De Laudilnts BloqueniUe Âuçv
Qtdd reipublicx $crib<un^ quià
nuenses deceat ^ Cannes, « C
est d'environ deux cents vers, est (
ditNicéron.
Nlcéron, Memoim. t. XXXIl. - No
tUmnain lUgUniquê.^ JOcber, ^Ug. C
SappL d'ASelaiiff.
«DATI (Giuliano), écrivain
1445, mort en 1524. IléUit né à
se rendit à Rome, où il Ait pénite
Jean-de-Latran; il devint ensui
Saint-Léon en Calabre. U a lais
vrages en vers, devenus extrême
imprimés à la fin du quinzième é\
ria dk tutti gli He di Francia, s
l'expédition de Chartes Vin en 1
un intérêt historique qu'on ne I
même degré dans La Storia det m
jiftieano, Dati est aussi Taule
cription en vers de l'église de Saii
Iran ( Comineia el tractato di .
Laierano), qui parait inconnue à
graphes et que nous mentionn
de la BIbtiotheca Grenvitiann ,
à Dati qu'on doit également une e
tère intitulé : La Représentation
del JVostro Signor Jesu Cristo, l
présenta nelCdiseo de Borna Uv
on connaît deux éditions ( Rome, l
1525 ) de cet ouvrage, qui manqua
léetiotts les plus riches en livres di
poème sur la description delV tst
suoitempi, Rome, 1494, est
rieux, mais il n'est connu que de u
introuvable aujourdliui. Dati eut
étrange, de mettre en vers un a
quant pour trente années les édip
mobiles , et son travail parut à R
G.
NeKrl, 5criff«ri Fi&nniM, p. Mt. -
tores /7or«iitiJN, p IM. — TIraboKbt , .
teratmrti, i XVII, p. M. - AMlffredl.
tUmvm nomanmrwm ssêc. Xf^.
*DATl iGtorget)^ littéra
Florence , vivait dans la secmmc
xièroe siède. On a de hii : VaU
tradotfo in toseano; Rome, 15:
nise, 1605, in-r { — GH Annali
tradotfi in lingua tatcana; Venis
Paltom. âlM. êeçH r9l§mrUs. ~
FiorenUmi
i DATI ( Chartes U philologue tti
: rvnce, le 2 «tctobre 1619, mort (
; Tille, le 11 janvier 1676. Très-
' connaissance des langues andenn
• pas avec moins de zèle la langue
I fut reçu fort jeune membre de l'A
1 Crosca; ttyfignrasooslenom df
<loiit le prpinln' traiterAlt de
■p, c'eut -k-rfirc dp Torif^m* ,
fi^e* rie ret irl ; le «ecow\
kl Tfe^ «tes anciens pHotres
Ml drs renseignemenlfl asM*z
% enBa, eontienrlriit one llstis
I Ie4 peintres sar lesquels on
dune. Le volume çuïAlé par
("tae aorte d*Miantillon de ce
pi'no 5 traaTe seulement les
r P^nhêsioÈ, d*Apelles et de
' ed /me, gemelie delta dea
r ta mrora amcordia dette
fdiSpagna;Thnoce, 1668,
rico aitm maestà eristia-
r/r; Florence, 1669, ^-4**;
par GwOaome Grford du
I670p iD-4«; — Frammenti
lûiario imperatore , tratfi
dat sign. Bapt. Cosimo
\nh at sign. Emerico Bi-
Datif fut étendu sur le chevalet et torturé avec
des on^es de fer. Il se proclama chrétien, mais
ne fit aucun autre aveu. Accusé de nouveau d*in-
conduite par Pompcius Janus, il Tut soumis à
une nouvelle question , puis mvové en prison.
Quelques Jours après, Anulin le fit mettn* à
mort. Le martyrologe romain Toit mention de
Datlfau 1 1 février; ses actes sont amfondus avec
ceux de saint Saturnin.
BalozePtBôllanduft, jteta Sanetormm. — B«illrt. f ies
et» SainU. — Urourt de Maupertuy. I.êt véritable»
Âctet de» Martffr», II. IS. - lllcluinl rt titraud . JUbtio-
tkèqme »merée, XXII, M.
*AATl!i (AànOiPO^traiôque athénien, vivait
dans le cinquième siècle avant J.-C. Le scoliaste
d'Aristophane le donne pourun d(>s quatre lils de
Carcinus ; et comme le même scoliaste dit dans
un autre endroit que trois des fils de Carcinus
étaient danseurs <lans les chœurs, et qu*uu seul ,
Xénoclès, était poète tragique, on peut en con-
clure que Datis était un surnom donné à Xéno-
clès, à cause de la barbarie ( dotn^pLoc ) de son
r^
159
DATIS — DAUBAKTON
rathon, en 490. A Tapproclic de la flotte perse,
qiii cinglait du côté de la Grèce à travers la mer
Egée, les Déliens abaDdonnèrent leartle, et s'en-
fuirent à Ténos. Datis les rassura, et leur fît dé-
clarer par un héraut que de lui-même, quand il
n'en aurait pas reçu Tordre exprès de Darius, il
t(d respecté l'Ile où étaient nés les deux dieux
( ol duo Oeoi). Ce respect de Datis pour le ber-
ceau d'Apollon et d'ArtémIs (Diane) s'explique
naturellement par la relation syroboUque de ces
deux divinités avec le Soleil et la Lune, qui étaient
adorés par les Perses. Otfried MuUer, ne recon-
naissant pas dans la mythologie hellénique du
cinquième siècle avant J.-C. la divinité du So-
leil et de la Lune, symbolisés par Apollon et par
Artémis , a essayé d'expliquer le passage d'Hé-
rodote an moyen d'une hypothèse peu vraisem-
blable. Datis montra encore son respect religieux
pour Apollon en rétablissant une statue de ce
dieu , que des Phéniciens de son armée avaient
enlevée de Délium en Béotie. Armamithre et
Tithée, fils de ce général, commandaient la ca-
valerie de Xerxès pendant son expédition de
Grèce. Datis admirait la langue grecque, et s'ef-
forçait de la parler ; mais il y réussissait mal ,
et ses efforts inutiles fournirent aux Grecs un
nouveau mot, celui de ddtia|AOc, qui signifiait
ioUcisme oo barbarisme,
Hérodote, VI. U, VT, llS ; Vil, ». — PaonatM. X. ts. >
Soldat, au sot Aâtic — Ott. Mllter. Dor, ,11. s. c. -
TMrtwall . aUiont of Grt^e», voL H. ~ SpaolMla, Je
CuiUwt, Hfwm, ta Del.
* DATITB (Sainte ), martyrisée en 484. Elle
habitait Peradame, dans la Byiacène, et souffrit
le martyre par lesordres d'Hunneric,roi des Van-
dales. ArrétéeavecsafamiUe.quiétait chrétienne,
Dative vit presquetoos ses parents mourirdans les
plus cruels supplices. EUe-méroe, dépouillée de
ses vêtements, lut fouettée de telle sorte, que
le sang ruisseiait sous les verges. Sa constance
lassa ses boarreaux, qui hii arrachèrent les en-
trailles. Ses actes sont joints 4 ceux de sa sœur
Denyse. L'Église honore samte Dative le 6 dé-
cembre.
Vuurû,9tart9roioç$, - RaUlct. Ftef dMiMiUs, III. -
akJurd. et Giraiid, âWUotkique nacrét^ tX, IM.
* DACB {Charles), philosophe allemand,
né à Cassel,en 1766, mortenlS3«. 11 fit ses
premières études au gymnase de cette ville,
et termina ses cours académiques à Tuniversité
de Magdf bourg, où il enseigna d'abord. En 1805
il fut nommé premier professeur de théologie à
IIHdelberg, et conseiller ecclésiastique de l'Oise
de Bade. Sa philosophie subit vers la fin lin-
fluence de Hegel, comme eBe avait ressenti d'a-
bord celle de ScheUing. On y aperçoit aussi une
leodaocc mystique. Ses premiers ouvrages philo-
sopliiquespanirraten 1806, dans lc« £/i«/es qu'il
publia de concert avec Creutzer ( Francfort et
ilci(ielb.,in-K^). On a encore de lui : Judas h-
chariot, ou le wuU par rapport au bien ;Heidelb. ,
I810l8l8,2cah.,4 divis. in-S%enall.;— TA^o-
loçte dnyiU'ifi'^it*' (fe vofrr f**mpt,ff' fégftsm^
dans la science de la foi et de se
ddberg, 1833, in-8®, ail.; — Expoi
dation des hypothèses sur le lib
Daubf publiées avec Cassentime
et d'après ses leçons par le Di
ger; Altona, 1834, in-8% allem.
paux ouvrages sont ses leçons, pu
beineckeet Dittenbeiger, sous le
Vorlesungen, et qui ont pour obj
logie (Beriin, 1838,in-8* )', — Les
à la dogmatique et la critiqu
de r existence de Dieu ( Berlin, 1
Les Prolégomènes à la théologie
principes de T^Ai^ue (Berlin, h
Le Système de la Morale théolc
1840-41, 2.vol.ln-8*};- U Syst
matique chrétienne ( Berlin, 18^
fin du quinzième volume des Li
tenrs promettaient une suite à L
1842.
Roaenkrani. EHuMênmgm tm Cari, i
\n-%; — MarlMlDecke et Dlttenberg*
^orU imngem mebêr été PkU. jtnthrop
UandwôrUrb, der PkU.
* DAUBAIS ( Charles ne Bas<
historien français, né au château
en Languedoc, le 20 mars 1686,
le 6 mars 1777. il publia en 17
de pièces fugitives sur thistoii
lait avec discernement, et qui a
consulté. L'auteur, qui avait réun
bibliothèque, la mettait à la disp
qui cultivaient les lettres, et leur r
vices multipliés. Ses lumières su
été utiles à beaucoup d'auteurs de
le trouvaient tongours prêt à
recherches. B a publié aussi u
historique, qui a eu peu de succèé
SabaUer. Les troit Siècles de la UUe
DAUBAXTOlf {Antoine -Gré
consulte français, né à Paris, en l
cette ville, le 22 février 1813. Il i
à Paris, et publia de nombreux ou
prudence, dont les titres sont : Mar
journalier du citoyen , de l'arb
tntnaux de famille et domestiqu*
in-12 ; — Code des familles, û
des époux, ou recueil de tous ^
Code Civil relatifs aux/ormalit
Paris, 1806, in-12; — Dictionn
civil, ou le texte (fu Code Civil
dre alphabétique ^Pïïns, 1805,
tionnaire textuel, analytique <
Code de Procédure civile et d
Code Civil qui y sont relatifs
2 vol. iii-8* ; — Dictionnaire t
pratique et formulaire général
intérieur et maritime ; Paris, 1
Dictionnaire textuel raisonné ;
maire et des matières du Codt
criminelle; Paris, 1809, in-8*;
Manuel prtUique des Juges de i
nrrfUn-^ rt Aff*»*i/Tç. ffc:
Ml 0AUBAKTON
k^* T ééÊIÊÊm ; — S^^tctpei^ obfm ti
^Êmfmmt «ni Herlf; PmU^ l»Ô4,fc-lS;—
iÊ^Nm-w mtpmW de léçistaUmi çùmimêf'
^9«^Si?ftr7 ; Pm^, întù, î vol, in-r ; — JValli?
fl^piit ém i^'oêtM éiis f-p^mx Cun envers
M»». A tɧmFé à* i^ur» rt^nis^ de in puU*
mmpÊÊmmUëmi matemeiie, et. la minfifUé
4m fwiwiiii 1 fifift, isio, iii-a*; - Trente
M Bn9a§mitÊHU , t&nî civils
A)* 9 iwi l»*ll; — TVi^flF profffi*^ du
i^ÊÊ éiminmtiùm crÈmàmiif^ avifc formules
Afmto If MmiUtin d±i £Mâ H" 314 t)i«; PArin.
liBp t «al;— âppemdàet trudêt TrtMi^ ou le
DittKlIIft
)f poêle fruiçaifl , né
éi Mo pAPdt 4PJ
il,ii|ii«iftr«irvéfAlé
i ilb «"/iiOilir  inileoetm^«ttr-Li>t,
MB 1etn|i» ecifre «es peignes» la
4ilKi ti bdutiqQe, et
Hn »îU ripuifroj^tr nAamnl ; «leaitét le
loi éécocèv uiM? épiiçTiiTimfî en
il Utti* aq ridtailp le mal-
^ L*épigrin)tfti<^, au&attât rf^niël*
Ia vUk; 1a limitiqiie m âé$em-
pmihm pB« Uê pkm âUtia^éê au pays
~yr »olr Se (iftHc, i^t de^innsil «es
Il reorvûl de tioinbreu»^ JnTitatîûDs
\j^§miêm •hptmrn, enircautr^ da duc de
l méétiêr* 9fm Mécène. Daubas^^ oe<
M iitait m lire ni écrire; tous ui
i4wF li« pku loBip, onl été tmproYi^ ;
« fM ^ Mre r^saeilti a été fmprimé d'à-
m dW, «t éipo» CD tB39t »ous ce litre :
d'Armand Dauùasie,
à %lliemmet^mr- Lût ; nouvelle
toén et cottotionnée sur
fmçmeniée de
«Ai «« poète et d'une
m Wf, pir R. e..., ; VÉUcoeuve^sur-
4e lAO pÊ^* Ce« o>tiirre» se
lie *<Hiiif*t3t de madri-
gt rimWipwf , H de direrâ petite
t, flè il jr i |la» de Tz^ice
rde tinessG ;
t'} tiiiit J^ÊtÊt^tÊt pWctâ is»e£ re-
m Mêétêmmf^ me-
f âm fuÊin /rmmi^lêt p lit. - r>nes-
1111.
^ DAUBENTON les
•AOBB. Fofss Bkibi*Dai»i.
mâjmmwmK ( ««tflmmie ),]talte Dranc^s,
■é à Aniflnrey «a iMS, mort «a 1733. Il WÊMt
€B Esp^g^ «a qoiBlé de eonfetteiir, le ni PIrf.
nppe Y. Bttvogréea 1706, par sotte de biJakHiaie
des eourtieiis, Q Alt rappelé ea 171 e. n eut la
iaibleaae de commimigôer an doc d'Orléans ,
régnt de Franoe» le projet d'abdleatk» que lof
«nit eoaflé le roidrEspagne, dans retqpoir qoe la
eoor de Rrance détoomeraK œ prince de sa réao*
hitlon. Le. régent fit passer la lettre an roi, qui
la montra en ^Skaob à son oonfessenr. Odui-d,
ftappé d\ue oommotktt snbHe, tomba à la ren-
irerse^ et moamt pea de temps après. Daobentoa
«faltpvèeliéane asaei de soecès. On a de ha
des Oraittms Jkmèhm et nue Fie île uOmt
ItmçoU RégU ; to41.
▼tttiln; JMtto * iEMif X»". -
imSUdm
fraBça^Béà ]loatfaar(Odla-d^>r),
leS9mdl716,mortle larjanrier lM0.8eBpèi^
qdie destiarit à fêtât ecrtéiliittqne, hrf en fit
preadrerbabltdèsrigededooieaw» etyiroa-
lantrobHgerà se disfiniDerdaMoalle carrière,
oè na onde refait préeédé, fi M fit sentir le
besoin et llmportanee d'études solidas et éten-
dues. Le jeune Danbeaton réponcHt an soins
quePon eut ponrlui;etoooamefl a'^faitplos
risaàappraadreàDOon,fl quitte réeole des
jésuttes de celte Tflle pour Tenfar à Paris suim
les cours de théologie à laSorbomie;mals, tt
flnt le dire, fl n'obéissait que par seumtesioa
aux TokMités paternelles : aussi, dès qu'a recon-
nut la possibiUté de seooaer le joug de la con-
trainte et de se lirrer pleinement à ses pencbants,
fl étudia secrètement la médecine. La mort de
son père, arriTée en 1736, lui permit de marcher
ourertemeot dans la Toie qu'il voulait soirre, et
bientôt fl fut en étet de prendre ses degrés. En
1741 fl rentra dans ses foyers pour y exercer
l'art de guérir et y rirre selon ses goOts, simples
et modeirtes. Buflbn changea cette destinée sans
ambition, en appelant l'année suiTante son ca-
marade d'enfance à Paris et en l'associant à la
grande oeuTre qu'il allait entreprendre, dans
l*faitérèt de l'histoire natureUe , pour Uhistrer
son nom et le titre d*faitendant du Jardin des
plantes, qu'il venait d'obtenir.
Daubenton réunissait toutes les qualités né-
cessaires : justesse d'esprit, finesse de tact,
persévérance et scrupuleuse circonspection dans
les recherches, unies à une rare modestie, à un
dévouement sans bornes et une abnégation comme
fl la fallait à Buffbn, habitué à primer en tout
et à renfermer dans un rOle secondaire celui
qu'A chargeait pourtant de la partie la plus dif-
ficile et la plus aride de l'ouvrage. Jamais as-
sociation ne fut mieux assortie. Il existait,
comme on l'a dit, au physique et au moral,
entre les deux amb ce contraste parfait si néces-
saire pour rendre une union durable : chacun
6
JG.) DAUBEKTON
d'eux semblait en effet avoir reça pn^isénieot
les qualités propres à tempérer celles de l'autre
par leur opposition. Cependant, aux yeux de la
science austère, le st>Ie pompeux et plein de
chaleur de Tun, qui Tentralnait souvent aux hy-
poti lèses les plus poétiquement hasardées et aux
conséquences les plus fausses, lui profitait moins
que la sagesse dePautre, année du compas et
du scalpel, ne décrivant les parties les plus ca-
chées de l'organisation , ne déterminant les di-
mensions de^ êtres, ne comparant leurs formes,
qu*après les avoir vues, revues, touchées et me-
surét't, ne laissant échapper aucune expression
sans en avoir, avec une inaltérable patience,
calculé les portées actuelles et même celles à
▼enir, dans la crainte que l'entliousiasme et les
jouissances de Timagination ne TentralnasHeot
au delà de la vérité. Non-seulement les travaux
anatomiques occupaient une grande partie des
journées de Daubenton, mais il trou^ encore
le temps nécessaire |>our rassembler, pour classer
les minéraux, les fruits, les bois , les coquilla-
ges, entassés sans ordre depuis la mort de Tour-
nefort ; pour remlre, par des procédés de con-
serva lion empruntés k Réaumur et à d'autres
naturalistes, aux dépouilles inam'mées des qiia-
dru|)èdes et des oiseaux toutes les apparences
de la vie ; en on mot, pour présenter aux yeux
des étuiliants et des amateurs tons les objets
recueillis sous le jour le plus convenable, sans
blesser les rapports naturels.
D'après le plan primitif de Y Histoire naturelle,
Daubenton était chargé de la description anato-
mique de tous les êtres qui devaient faire partie
de ce graml ouvrage; mais l'amonr-propre et la
jalousie de BufTon ne virent point avec plaisir
que les savants espéraient plus de profit réel
pour la science, des détaiU scnipuleusemeot
exacts , de la marrhe circonspecte du patient
démonstrateur, que des tableaux élégants et vifs,
que des écarts hanlis du poète. Daubenton,
tourmenté par les tracasseries qu'on lui susci-
tait diaque jour, ne dépassa pas la section des
mammifères. Ce fut une perte immense pour
lliistoire naturelle, puisque ceux qui s'occufieot
des quadru|)è<les ont tiré de cette partie des
choses trè&HUirieuses, sans en Indiquer la source,
et que l'on est tout surpris d'y <lécouvrir quand
on fouille cette ridie mine pour écrire l'histoire
de la sdence. Camper en a fait la remarque, et,
tout en restituant à Daut)enton les fleurons qui
ont servi à d'autres pour se tresser des couron-
nes, il a dit avec beaucoup de vérité : * La mo-
destie de Daubenton ne lui a pas permis de savoir
toutes les découvertes dont il était l'auteur. »
On lui a fait souvent îles reproclit*s, surtout ce-
lui d'avoir trop nvsserré les descriptions, en les
bornant k l'anatomte du squelette et à celle des
viscères, sans traiter îles muscle», des vaisseaux,
de» nerfs, ni «les orpmrs exlérien-'i il.s s»*ns ;
mais, ainsi que Cuvier aimait à le dire à ceux
qui rattaquaient devant lui , •< on ne prouver»
164
« qu*il lui était possible d'éviter œ reproche qt..*
« lorsqu'on aura lait mieux que lui, dans Âe
« même temps et avec les mêmes moyens ».
On ne tarda pas k s*a|)ercevoir de l'éloigoemeni
de Daubenton : le style de Buifon, les efforts
de Guéneau de Montbéliard, de Bexon, de Son-
nint, ne purent combler la lacune importante
qu'il devenait chaque jour physiquement et mo-
ralement impossible au chef de l'entreprise de
remplir. Ce qui mit un tenne k Tespoir «les sa-
vants, ce fut de voir un simple dessinateur
chargé de remplacer Daubenton. Une première
faute en amène une seconde , et c'est lorsque
l'injustice fut à son oomUe que l'on pensa à
réparer le mal : il n'était plus temps, et la grande
œuvre conçue, commencée par BufTon, demeura
pour toujours incomplète. On a tenté |»lusienrs
fois de nos jours de la mettre au niveau du pro-
grès actuel de la sdejice : on échoua, cela «le-
vait être ; les assises du monument gjiganlesque
entrepris au milieu du dix-lHiitième siècle ne
pouvaient suffire pour répondre k l'immense
extension acquise par chaame des divisions du
temple sdentifique. Bu/lbn reconnut |>lus tant u
feute; il eut la franchise de Tavouer, et l'intiinité
des denx anciens amis se rétablit entièreineol.
Quoique Daubenton eût cessé toute coo|)ératioB
avec son ii^uste ami, il ne négligea point ses inves-
tigations ; il enrichit les fastes de rhistoire natu-
relle de vues nouvelles, de découvertes impor-
tantes. Le premier il appliqua la connaissanre
de l'anatomie comparée à la détennination des
corps fossiles, et ouvrit ainsi la véritable roule
pour retrouver les annales perdues des révolu-
tions géologiques du globe, il dédara en 1762
que l'os ridiculement attribué à la jambe d*ua
géant, et que l'on conservait au ganle -meuUe
sous ce nom , avait appartenu à une girafe^ et
devait être l'os du rayon. Trente ans après, il
eut la satisfaction de voir sa conjecture vériRée
sur le squelette de la girafe envoytT par Leva9>
lant au Musée d'Histoire Naturdie de Paris. Ce ,
qu'il écrivit en 1764, dans les Actes de rAeadr-
mie des Sciences, sur les dUTérences qui S4*(umit
l'homme de l'orang-outang, et celui-ci du som-
met delà création, est aiijounl'hui démontré par
l'orang-outang qu'on a pu voir dans les iliflv-
rotes ménageries. Ce fut aussi Daubenton qui '
déci >u vrit le premier la petite lame élastique adh^
rente h la coquille du tur(>o perrrrjdixde Linné»
que le mollusque at>ai^se en sortant et qui re- i
IMvod sa |>lace dès qu'il rentre. Ce fait , unique *
dans les fastes de lacoochyKolaide, n'a pu élé i
conteste depuis ; mais on le dte san^en niMmaer ■
le premier observateur . >,'
On doit encore à Daubenton de profondes re- ^ :
marques en physiologie végétale et en agjrioullurt. ^'
La mméralogie lui doit le savant Hau). Il a shh ) ^
gulièremenl contribué k l'amélioration de Ms , ^
laines, et l'art du lM*rger a reru de lui tous les .^
élément» de la plus hante proN|ierite. L'un M '^
peut oublier ses heureuses tentati^e^piMir Ah V
DAUBENTOiN -
ikjB en Frauce d<: U ract* des inéiiiiu», ni
r» Ic^on» qu*il duuiia «Udi» l'ixolc N'étéri-
l\àUort. Utt Dombreux articles qu^il a
«Il deui Eacjdopédieft, surtout à Tf/i-
rJir méthodique f oot répandu de larges
luiiiir.t4i\ Mir le» 4iivers(>s i>artieb de
naturdfc. Quoique né avec un tempe-
, uiUe, Uaubenton boutint lont^temps ses
* uccupation», et U atteignit sou seizième
*«■& iDfinDitM douloureuses. Le travail
twr lui un aiuuMsmeut plutôt qu*une tàclie
fur , Butkiueat tourmenté par la soif de
u Uil faire tant de bassesses, ne nour-
ni pnj^U d'ambition ni désir de gran-
q^ usent tous les ressorts <Ie la vie et
i •uuient transiger avec l'Iionneur, son
ne ouola paisible. U entra dès 1744 à
nie ik» Sciences, et fut nommé presque
4 ganitf ••t démonstrateur du Cabinet
Âr .Naturrlle. Dans la suite , il devint
«ur au OiOe^e de France. Lors de la réor-
m àa curps scientifique après 1789, il
Kk a rinstilut , et inauitenu comme pru-
Mhnim-ir^T"" au Muséum d*Histuire
; tfilîn, l'un des premiers il fut nommé
IV Âi »enat cuosf rvateur à la fin de dé-
I ITM. Cette nomination Teffraya telle -
niée «de voir quelques diangements
, a sr» habitudes , décida sa mort.
• oot été déposées au belvédère du
>lMles.
ifrinàpanv mémoires de Daubeutuu,
wc : sur tti manière de diatnujuer
rMtes pirrr^A pncieuses; clans le» Mi-
me rÀC'i'iftti'e des Scttncvs , I7â0; —
9potn>inrs;'ibUÏ.,l7b\\Sarliili(jui'ur
miouie; lïÀà., 176:i; - Sur l'Albâtre;
,^^ ^ sur /*■* Mu.S'intKjuvj, et en pnr-
r sar un^ e\p*rc^ de Musaruigne qui se
m FraHff, tf ^ui n'a pas ét<: remar-
ia ua/ur'iJiftfi :tbid., 17jO, a%ecdcu\
— Sur léfi cà/tuces-Souns; ibid., avec
,5 star •/«• . os et 'fents remarquables
çratiffrur ; ibid., l7o'2; — Sur le
■r à9 la Humihotwn et .sur le (vm-
<Aes f!>éi^s a latnt ; ïïÀd., ITCA; —
tltom des héles a laine ; ï\àk\.^
— le r^qime le plus nécessaire
j^ (Jan» lequel l'aulfur détermine
rKBcrs ce qui est relatif à Icur.o-
. wi^T \mi\^^**i\ . •l*Hi> W^ yh' moires de
'Ofiii' df ni*'i* eiue , ,ttm. 1777-78;
rwmé/i^s tes plus neeessaires aux
jv«c piaBcb., \biô.,\n9;^surle$
ss ; dan« le> Henunres île VA-
■sa if «s , 1777; Sur les pur -
ur les tfétes a laine ; dans les
^ Six»^t^ de Médecine fànn. 1780-
Jh efinceltnt^^url'Are.iturine
la ptrrrf appelée Œt l -de-pois -
■ — Sur t* grand os gui a été
wnwdams f'ftns, et sur la con/or-
• DAUBKJNTOJNKE 166
, tnatioH des os de la tête de^ cétacées; ibid.,
. 1782 ; —Sur les causes qui procurent trois
I sortes d'herborUationsdans les pierres; ibid.;
\ — Instruction pour les bergers et les pro-
'■ priétaires de troupeaux, etc., avi^c notes de
; J.-B. Huzard; Paris, l782et 1821, in-8»;— Sur
\ la pierre à lancettes; avec fig., dans les Mé-
moires de V Académie de Médecine, ann.
1782-83; — Sur le premier drap de laine
superfim du crû de la France; dans les Mér
moires de V Académie des Sciences, ann. 1784;
Pari», 1784, in-8*; — Tableau méthodi-
que des Minéraux, suivant leurs différentes
natures, et avec des caractères dislinct\fs,
apparents ou faciles à reconnaître; Paris,
1784 et 1801, in-8*;— Mémoire sur les indi-
gestions, qui commencent à être plus fré-
quentes pour la plupart des hommes à Page
de quarante à quarante-cinq ans ; Paris, l78â
et 1798, in-8"; — Sur la comparaison de la
nouvelle laine super fine de France, etc.; dauF
les Mémoires de V Académie des Sciences, ann.
I78Ô ; — Sur la pierre de Poix, Pecbstein des
Allemands; ibid., 1787;— Sur Vorganisation
et V accroissement du bois; ibid., 1790, avec
trois planch. ; — Sur la couleur des gemnies ,
dans le Journal des Mines, lY, ann. 1796; -
Plan des expériences qw se font au Jardin
des Planter sur les moutons et d'autres anï
maux domestiques^ dans les anciens Mémoires
de l'Institut, I, ann. 1798;— Observations
sur les caractères génériques en histoire na-
turelle; il>id. ; — Moyens d'augmenter la
production du blé sur le sol de la république
française par le parcage des moutons et la
suppression des jachères ; ibid.; — Catéchisme
des Bergers, etc. (ouvrafitcposth.) ; Paris, 1810
et 1822 ; — Des articles dans le Journal des Sa-
vants et diios la Collection acadi'.mique de.
Dijon; et des Éli^ments d'Histoire Saturellc,
lestes manuscrits. [A. Tuiébaut uk BbKNKMU,
dans VEnc. des G. du M,, avec addit. ]
li. Cuvirr, Notice tnr la y te et tes Ouvrufirs de Dau-
btnton; d.iDS ici Mém dt l'Institut, l. III, p. 69.
i>Al'BK.>iTOX ( Marguerite ), rornancitîre
ttauçaise, femme du naturaliste, nc<^à Moiithar,
<*n 1720, morte à Paris, eu 1788. Vlliii |>uhli<i un
roman intitulé: Zelie dans le T)\^{rl : Paris.
1787,2 vol. in 12; ni)uvelloetseulf.Hliti(j!îa\ouée
l>ar l'autfur; Paris, IH^.'l, 4 vol. in-r.>; Paris,
1 8 'i5, 1 2* édition. Ccttecoin|msition, quoique assor
taibl«> , ne manque |)as d'intérêt.
)'.;ibhc. Stippl. i 1.1 Biitg vnic. et portât, des Cuntemp.
- I^uriiol. Jiutrn. de lu lAbr.
M>An{KNTOX.\'B OU uxuKTiToysK{Jeanne),
a|>iM'l»'r par la Chronique de Saint- Denis Pie-
uoimkDvi KENTo>,hérétiquefrançaise,né«a Paris,
brùlei' dans la môme vilhs le i juillet 1372. Elle
se mit, comme, prédicatrice, à la tftte d«»s lur.
lupins owfrhes de la compagnie de pauvreté,
s(H:taires issus dos frérots vi des bénanl». Ces tur-
lupins s'ctaiiuit foriiio dans les montagnes du
G.
ï«7 DAXTBENTOlfNE —
Daupbiné et de la Savoie, d*où ils s'étaient ré-
Iiandus en France et en Allemagne. En 1372,
Jeanne Daubentonne, entraînée par leur morale
relâchée, se joijuiit à une de ces bandes, et de-
vint l)ientôt un de leurs plus actifs missionnaires.
Elle affirmait « que les femmes avaient reçu de
Dieu le don de la prédication aussi bien que les
lioiiunes, >' et enseignait « que pour marcher sur
les traces des apôtres , il fallait que le chrétien
fût pauvre, déchaussé et presque entièrement nu ;
que quand l'homme était arrivé à un certain de-
gré de perfection , il devenait impeccable et pou-
vait sans crainte assouvir ses passions et accor-
der à son corps tout ce qu*il demande ; qu'il n'y
avait que les imparfaits qui pussent s*en trou-
bler et en avoir honte, la sensualité étant, dans
l'état de grâce , soumise à l'esprit et i la rai-
son, etc. » Les turlupins réduisaient tous les
devoirs de la religion i une oraison mentale ,
allaient nus, et commettaient en public les actions
les |4us indécentes. Génébrarddit : Turelupini
cynicorum seetam suscitantes de nuditate
pudendorum et publico coitu. Nonobstant
ces extravagances profanes , ces sectaires afTeo-
taient de grands airs de spiritualité et de dévo-
tion , t afin, remarque Gerson , de se mieux in-
sinuer dans Tesprit des femmes et de les faire
tomber dans le piège de leurs désirs impudiques *•.
Les turlupins parurent en France sous le règne
de Charles Y. Viguier et quelques auteurs pen-
sent que le nom de turlupins leur fut donné des
mots latin turris et lupus , parce que ces héré-
tiques vagabonds se retiraient dans des tours
abandonnées ou dans les forêts , et y vivaient avec
les loups, quod ea tantum habitarent loea
qux lupis exposita erant. Quoi qu'il en soit,
ils furent excommuniés par Grégoire XI , qui in-
vita les princes clirétiens à les anéantir. Traqués
dans leurs repaires comme des animaux sauva-
ges, un grand nombre d'entre eux fut massacré
sur la place ou brOlé vif dans les principales villes
d'Allemagne et de Belgique. On ne déploya pas
moins de vigueur pour en purger la France, comme
le prouve la pièce suivante, rapportée par Dn
Gange. •> A frère Jacques More , de Tordre des
Frères Preacheurs , inquisiteur de la province de
Frauce, pour don â lui filt par le roi, par ses lettres
du 2 février 1373, pour et en récompensation
de plusieurs peines, missions et desprns qu'a
eus , soufferts t*t soutenus en faisant poursuite
contre les turiu()ins et turinpines, qui trouvés
et pris en ladite province et par sa diligence
pugnis de leurs méprentures et erreurs, pour 60
francs vallant 10 libres parisis. » Gagoin dit
qu'à Paris ■ on brusla Jehanne Dtnbentonne et
un antre avec elle , qui estoient les deux prin-
cipaux presctieurs des turiupin^ ; mais cettui que
sans nom mettons , comme il fut trespassé en
prison avant la M^ntenc** de sa crémation, k ce
que son corps no pourrist, on le garda quinie
juurN deilans un tas dt* chaux , et au jour déter-
miné iHMir sa punition fut l>ruslé sur la |4ace de
DÀlJBERMESmL
166
Grève ». La Chronique de Saint»Denh rapporta
ce fait dans les termes suivants : « Le dimanche
quatriesme du mon de juillet l'an 1371, en la
place de Grève k Paris, l'habit et les livres des
turelupins, autrement appelez et nommez la
compagnie de pauvreté, furent condamnés de
hérésie par les inquisiteurs ; et ce jour forent
condamnez deux hérétiques , c'est à sçavoir un
homme qui étoit mort dans les prisons de
l'evesque de Paris, durant son procez, seize
jours ou environ ^vant ladite condamnation, et
une femme appelée Pieroime d'Aubenton, de
Paris. Et ce dimanche furent ars audit liea de la
place de Grève i Paris l'habit et lc« livres. Et le
lendemain , jour de Inndy, fhrent ars en la plaee
aux Pourceaux , auprès de Paris, hors la porte
Saint-IIonoré, la dicte Pieroime et ledit mort,
qui toujours depuis sa mort avoit esté ganlé m
un tonneau plein de chaux, i*
Alfred ùE Lacaze.
rhrtmique de SaM-Denls, ebap. xxxrv ■
Elenekus Hmresium, UU Turlwp. - Gaalker, SUelê Xir\
— Hmnant, HUtoift des Ueresin, IV. rr4. — 1ht Onfl^
CloMêairr, M Tmrlup. - Roh. r^piln, HUt^ Br. XI. -
Da Tlllrl . Chroniqmt dt Franre. - GHié^nté, (Jiwmic,
— P. de llrrrnUU, f'itte Htntifieortim Bommrnormm, mg,
— Srrouifte, ChrmiiqMf françtiUe, II, ttt. - Mefar,
Jnnai. Flandr., Itb. Xlil. fol. IM. - Vétrral Âkrɧê
ekrmototfique, lli. tfT. - Bayle, DUiiotmaineriiiqmi,
Stanoom, Histoire ,tes Français, XI, Itl. - PlnfMt.
dam rEnryelopedie theotoçiqut, XII.
DarBBRMBSTiiL (Antoine), homme poli-
tique français et fondateur die la secte àm
théophilanthropes , mort à Perpignan, en 1 80S. Il
fut élu, en septembre 1792, député do Tiini à 11
Convention nationale , et ne vota pas dans le pi»
ces de Louis XM, pour cause de maladie. QmI-
ques mois plus tant le comité de saint pahHe te
contraignit à donner sa démission, comme |«r^
san des girondins; nuis il fut rappelé en I79&,fll
proposa, le 24 octobre de la même année, de Wra
graver sur le sceau de la répobKqoe une rad»
entourée d'abeilles, ce qui fut rajeté « pirrr qf ^
dit un membre , les abeilles travaillent ponr «M '
reine, qui ne fait rien, et que cet emfalène ae N^ <
trouve dans les armes de phuienra des rois dt
la première race, dits rois fainéants ». D«k \
bermesnil après la session de la CooveotioB d» *
vint membre du Conseil des Chiq-Cente; I m .
sortit en mai 1797, et y fut réélu en mars ITM^ '
après avoir été dans l'intervalle oomnûsaadn dn f
Directoire exécutif k Alby. S'étant oppoaé m «^
coup d*État du i8 bnlmaire, il fut exclu dn derpi U
législatif et détenu quelque temps dans te GIÂ-^l
très singnlarit4>s, il se proclamait disdpte daiM*t/
ciens mages. On a <le lui : Extraits d'un mtmmj*^
erit intitule: U Culte desadorateurs de mten^**
contenant des fragments de leurs differeaû ^
livres sur Vinstitutuin du culte^ lesokserwn^^
ces rcUçieuses^ ^instruction, les precepies if l^i
Vadoration ; Paris, an iv (1796), in-S*. Ce 1
DAUBERBiESMlL — UAUBIGNT
170
iàlitrtiii éMThéopiiBMttiio-
iMftiM*atoo«il796. Gv^piîre»
4i Mb, ftffla alMl de roaTnce
I t«Oiifm, ^<iC,«l-fl,Mlon
>»MiMHia WqrtGtftot,dia>
a « cnil Ibmié à Puis
r«idi&
LjMlMfrakd'aMeMco
litvipéliil de temps
lidHitdeli
•£0«i0-JIM0 TkLLàiif),
rie,a6à8ihl-Jiiil(Pi-
r«Kln MMI^, m laot. n était
pffaai^M pukinmt da Péris , et se
MK pnnisrv ratif^ pâmii les déneera-
I IMl le eûar» de la pmnière léfola-
fita ; t it ptiftie du etitb des Jacobins,
^Iprii f*t™j ^ pl^i^ ardents, n con-
I âta Jnon)^ du f 0 aoM : ce fbt
itr«ot k îôumalkte Solleeu sar la
V^BÉtaw, à la tét« d'une patrouille siippo-
wf^^ttt k fit «reief et ftifMiiier dans un
da Tlfiinje flji^n Aird de Danton,
r éfvMt apfèi le to MiM, Tim des mem-
rér<)4Dtknui»in'. Acrnsé par le
d*iiii toi considérable commis
t ëoith poUtii|oes arrêtèrent
Wwn la fia de 1793, Daubigny
! de la lierre Boocbotte,
I çmnM rérolotioBnaire
Aecoode fois de toI
ée rOiee, m 1793. Daubigny fut
ne ; «I après le 9 thermidor il fut
. Co 1795 Bourdon de l'Oise
; Daubigny allait encore aToir
ae Mit lorsque l'amnistie du 4
la Hberté. Apfès l'affaire du
I i» n ( M ééeBDbrt i ftOO ) , il se vit con-
i des jacoUni que Bonaparte
ot qtd sT)tt été ourdi par les
ij fat déptjtrti; ckttx lies Séchel-
peo de ti^QH»* après. Sa veuTc
. ^ Gmi*rU àuimiquê des Omiem-
' { Pierre ), prinlre en miniature
liP^H»àlnis d^octobre 1793. Élève
d'Anbry, Il exposa pour «a première fois en
1822, et depois cette époque ses ouvrages ont
i0Dré à preeqne toutes les expositieM. Parmi
les nombreuses miniatures deM. DMdiifiy, qoi
déoèleat me étude approfon^e des naltres,
es feoMurt|tte leaportraita de ir^ de HaieeerieU,
de M. et de M-« Alfired de Timr, et da gteéeal
Goorgand.
JMTffo.
; »AUBi«iT (ir^, née Amélie Baiim),
peinlfeeB ninfatnre, fomme do précédent, nei|att
à Paris, en 1795, et obtint une médaille d'or de
tmirièBfieclasseàlasnItederexpoamende 1834.
Parmi seeprodnctiOBS, on nBBarqMles poHiMs
da due dïMéant et de 1^ GiW, «spoeée an
salon de 1837. A. S.
jÊTCMmMê wÊt JRlMIt iMt|MIWMBa ^ JNMHMflNi parvl*
miitn.
2AAmi«HT (GAarfei-FraMpois),p«jsagMtt
français, graTenr à reeo-forte et sur bois, né à
Paris, lel5févTierl8l7. IferendePlBrreDin-
Mviy, fl visite à dix4ian sm lltaUe, et à son
retour en Franee fl eipoea, an saloo de 1838,
une Fue lie régUiû de fioire-Dame de ParU.
Parmi les prin^pales produeUooi de cetartiile,
on remarqne : les Bords ;d0 ia rivière éTem-
Uns; -^Vw delà Seineà Ckarmitm;^Ut
lies deBeuuu;^ LaSHM àBefont.OMirÊÊL-
tre tableaux ont été aoquis par le ministère de
rintérieur. An nombre des loOes exposées ani^
divers salons, nous signalerons (saloo de 1840):
Saini Jérôme, paysage; — Vue ttrisedans la
vallée d'Oisons ( Isère); — ( 1841 ) Vue prise
sur les bords du Piéron, Sassenage; — (1843)
Vue prise aux environs de Choisy-ie-Roi ; —
(1844) Carr^aur du Nid de FAigle , for^l <^
/'on^oine^leoti; — (1847) Vue prise en Picar-
die; ^ Vue prise au bord du Ru ( Yalmon-
dois); — Une Chaumière en Picardie; —
( 1848) Les Souches, vue prise dans le Morvan ;
— un Champ de blé; ^ Les Bords du Cou-
sin, près d^Avallon ; — Vue prise aux envi-
rons de Château-Chinon ; — ( 1850-1851 ) Vue
prise à Champlay; — Vue prise sur les bords
de la Seine; — Soleil couché; — ( 1852 ) La
Moisson : appartient à la liste civile ; ~ Vue prise
sur les bords de la Seine : acquis par la liste
civile; ce tableau est au Musée deNantes; — (1853)
Étang de GilieUf près d*Optevoz ( Isère ) : ce
tableau, acheté par Tempereur Napoléon II!, est au
palais de Sainl-Cloud ; — Petite Vallée d'Opté-
voz ;— Entrée de Village. Ck>rame gravcurà l'eau-
forte, M. Daubigny a enrichi plusieurs ouvrages
publiés par Curmer, tels que Le Jardin des
Plantes, U Revue des Beaux-Arts. La galerie
du Luxembourg possède de cet artiste un cadre
de treize eaux-fortes, parmi lesquelles il s'en trouve .
une représentant Une Tonnelle, dont les figures
ont été gravées par Ernest Meissonnier. Ses des-
sins sur bois se trouvent disséminés dans VU'
lustralion, le Journal des Artistes, etc.
A. Sauzat.
^«7 DAXTBENTOlfNE
Daupbiné et de la Savoie, d*où ils s'étaient ré-
IMdidus en France et en Allemagne. En 1372,
Jeanne Daubentonne, entraînée par leur morale
relâcliëe, se joijuiit à une de ces bandes, et de-
vint bienUM un de leurs plus actifs missionnaires.
Elle affirmait « que les femmes avaient reçu de
Dieu 1k don de la prédication aussi bien que les
hommes, » et enseignait «t que pour marcher sur
les traces des apôtres , il fallait que le chrétien
fût pauvre, déchaussé et presque entièrenient nu ;
que quand l'homme était arrivé à un certain de-
gré de perfection , il devenait impeccable et pou-
vait sans crainte assouvir ses passions et accor-
der à son corps tout ce qu'il demande; qu'il n'y
avait que les imparfaits qui pussent s'en trou-
bler et en avoir honte , la sensualité étant, dans
l'état de grâce , soumise à l'esprit et à la rai-
son, etc. » Les turlupbs réduisaient tous les
devoirs de la religion à une oraison mentale ,
allaient nus, et commettaient en public les actions
les plus indécentes. Génébrard dit : Turelupini
cynicorum seetam stuciiantes de nuditate
pudendorum et publico coitu. Nonobstant
ces extravagances profanes , ces sectaires afTeo-
taient de grands airs de spiritualité et de dévo-
tion , '* afin, remarque Gerson , de se mieux in-
sinuer dans l'esprit des femmes et de les faire
tomber dans le piège de leurs désirs impudiques ".
Les turtupins parurent en France sous le règne
de Charles Y. Viguier et quelques auteurs pen-
sent que le nom de turiupins leur fut donné des
mots latin turris et iupus , parce que ces héré-
tiques vagabonds se retiraient dans des tours
abandonnées ou dans les forêts , et y vivaient avec
les loups, quod ea tantufH habitarent ioea
qux lupis exposita erant. Quoi qu'il en soit,
ils furent excommuniés par Grégoire XI , qui in-
vita les princes entretiens à les anéantir. Traqués
dans leurs repaires comme des animaux sauva-
ges , un grand nombre d*entre eux fut massacré
sur la place ou brOlé vif dans les principales villes
d'Allemagne et de Belgique. On ne déploya pas
nioinsde vigueur pouren purger la France, comme
le prouve la pièce suivante, rapportée par Du
Cange. « A frère Jacques More, de Tordre des
Frères Prescbeurs , Inquisiteur de la province de
Frauce, pour don à lui (ait par le roi, par ses lettres
du 2 février 1373, pour et en récompensation
de plusieurs peines, missions et despens qu'a
cns, soufferts et soutenus en faisant poursuite
contre les turiupins et turinpines, qui trouvés
et pris en ladite province et par sa diligence
pognis de leurs méprentures et erreurs, pour 60
francs vallant 10 li\res pariais. » Gagnin dit
qu'à Paris ■ on brusla Jefaanne Daubentonne et
un autre avec elle, qui estoient les deux prin-
cipaux prescbeurs des turiupins ; mais cettui que
sans nom mettons , comme il fut tmpissé en
prison avant la Mntence de sa crémation, k ce
que son corps ne pourrist , on le garda quinie
jours dedans un tas de chaux , et au jour déter-
miné pour sa punition fut liruslé sur la place de
— DAtJBERMESIf IL
166
Gr6ve ». ÏA Chronique de Saànt'Denisnfiptxtè
ce fait dans les termes suivants : « Le dfananche
quatriesme du mois de juillet l'an 1371, en la
place de Grève à Paris, l'habit et les livres des
turelupins, autrement appelez et nommez la
compagnie de pauvreté, furent condamnés de
hérésie par les inquisiteurs ; et ce jour furent
condamnez deux hérétiques , c'est à sçavoir un
homme qui étoit mort dans les prisons de
l'evesque de Paris, durant son procez, seize
jours ou environ ^vant ladite condamnation, et
une femme appelée Pieroime d'Aubenton, de
Paris. Et ce dimanche furent ars audit Men de la
place de Grève i Paris l'habit et les Uvrea. Et le
lendemain , jour de hmdy , ftirent ars en la place
aux Pourceaux , auprès de Paris, hors la porte
Saint-Honoré, la dicte Pieroime et ledit mort,
qui toujours depuis sa mort avoit esté gardé m
plein de chaux. »
Alfred OB Lacazb.
ChmniqMf de Saint-Denit, cbap. xxxtx. -
Efenekus Hitmium, uu Turlwp. - Gastler, SUelêXtr',
— Hrrtnaat, Histoire des Heresin, IV. rr4. .- fhi On«i^
Glossttirr, Ut Tmrlup. - Roh. Gapiin, Hist., Bv. XI. «
Da Tlllrt . Ckroniçmt de France. - Géaéaranl. Ckwmie.
— P. de nerenUh, ntse Pontificomm Rommmormm, f>L
— SrcooMe, Chromiqtie françtiise. II, 641. - Mfycr,
jénnal. Handr., Ilb. XIII. fol. Ml. - Vétrral. jttHfê
eknmoto^igue, III. nr. - Bayle, Metkmmaireeritêrm.
Stanoodl, Histoire des Français, XI, Ifl. - PtofMt.
dam rEnn/elopedie tkeotoçiqme, XII.
DAVBBBMBSNiL (AtittHne), homme poli-
tique français et fondateur de la secte àm
théophilanthropes , mort i Perpignan, en 1 SOI. B
fbt élu, en septembre 1792, député du Tarm à II
Convention nationale, et ne vota pas dans le pi»
ces de Louis XVI, pour cause de maladie. QÎmI>
ques mois phis tard le comité de saint pahBe la
contraignit k donner sa démission, comme paH^
san des girondins; nuis il fut rappelé en I79&,el
proposa, le 24 octobre de la même année, de firfra
graver sur le sceau de la répntiUqne une rveka
entourée d'abeilles, ce qui fut rejeté « pireeqne»
dit un membre , les abdiles travaillent ponr mm
rdne, qui ne lait rien, et que cet emUèow m
trouve dans les armes de phuienre des roia
la première race, dits rois / i ts *.
bermesnil après la session d< I nr
vint membre du Conseil des < ^-x, ^ f
sortit en mai 1797, et y fut rééiu en Um*» 1
après avoir été dans l'intervalle commi
Directoire exécutif k Alby. S'étant o|i|ii
coup d'État du i8 bnlmaire, il fut exclu âk ^
législatif et détenu quelque temps dans te
rente Inférieure. Rendu à la II è, U ae :
dans son département, où il 1 1
C'était un esprit ardent et r
très stngnlaritt^, il se pro ;
ciensmages.Ona<lelui: a^ttuMutémm
erit intitulé: U Culte desadorateurs w i
contenant des fragments de leurs différn
livres sur Vinstitutton du culte^ les
ces religieuses, Vinstruetion^ tés précti
Vadoration; Paris, an iv (1796), in-r.
m
DAUBKRMESiNlL
i à la Société des Théopliîlanthro-
pH,4|«ic rêooîuaiinieduBaceo 1796. Grégoire,
«am év«qiic de BkMs, parie ainu de TouTrage
et iiwihfrmfiafl : « Ge lÎTre, qui est, dit-iJ, selon
riatav^à la lob m Emeologe et un Rituel, se
de prières ci de manvaiaeft poésies, k
teaipiiBlIca oa renoontre qoeUpies idées
»inlci. DaahernmBil asaoraK qu'à Gaittot, dans
me petite aaaodaliQB, éiaicat usitées ces sima-
^9t% théuryguci. Il en avait formé k Paris
mt de MpC à luiit pcrscanes ^ qui, dans un kieal
nr in Bac, eat ■eôf ou dix séances. Au milieu
éf rannrtaBeal» sur un trépied, était un brasier
Ml jeCaH on grain d*enoens en
et eette cérémonie se répétait de temps
« aotic peadaat Indurée de la séanoe. Dauber-
■lafl lu^iill i|M set sectateurs s*a(^»elassent
ifcwnrfmpp^Aifaf, et leur manuel Tut d*abord
■priiie, en vcadéodaire 1797, ayec cette quali-
, qa% ayucupéient ensuite pour en Cure
ua« Grtaam» UMttn eu Stctn rêliçiêuêe». II,
a^^pfci» m i^r M > ' \ OmrmMaimellt, - Biographie
•armicai*. VofezAmcvé,
Bkvuwwr i Jean -Louis-Marie Villain),
knme poiîtiqiie français, né k Saint- Jiist ( Pi-
cvfc ), mort anllea Sécheiles, en 1801. Il était
m iTW9 procurenr an parlement de Paris , et se
montra aac pramiers ranga parmi les démocra-
IB dMs tant le cours de la première révolu-
ém fraaraise : 0 Bt partie du club des Jacobins,
•É i 1^ sifmala parmi les plus ardents. Il con- i
tffcapm^ftammffltàlajooméeduioaoâticefut >
km -iQi. imciKitrant \e journaliste Solleau sur la
fhrr V^n>i*'Vmf*. a la t^ d'une patrouille suppo-
«» r.vanOi», le fit arrêter et enfermer dans un j
pv^ W« Champs- fJys^. Ami de Danton, !
DY dt'Tînt, après le 10 août, Tundesmem- '
do trbuiul révolutionnaire. Acrusé par lo '
tr* Riklaihl d'un vol considérable commis ;
an G«rV-M«at)le, ses amis politiques arrêtèrent :
Ib poo'Mift/'S. Vers la fin de 1793, Daubigny !
!■ a^ooit au ministre de la guerre Boucbottc, j
ft dff^mt memlire du comité révolutionnaire j
A «a •^rtMM. Aciosé une seconde fois de vol
tennUio de l'Oise, en 1793, Daubigny (ut
e ^-quitte ; et après le 9 thermidor il fut
dVru^ation. En 1795 Bourdon de l'Oise
»i «ii- flou v*»au ; I>aubi{niy allait encore avoir
rf— -lu iD^m«' fait, lorsque l'amnistie du 4
■r^ iui rt-D-tit la lib**rtf . Après TafTairc du
iW aa i\ ?4 drcembrt' 11)00 ), il se vit con- ]
parmi crux d^s jacoltins que Bonaparte
l'on com{'iot qui avait été ourdi par les i
le^ Uaubi«ny fut déporté aux Iles S4k:hel- '
M i n»unit peu de tempi après. Sa veuve I
BMidKftte. '
^■u Ûtet ^mr^c. dr la hr anrr — Biographie mo-
r, «u. «' i*^ — t'Olêrif hutorique tUs ConUm- 1
•# BXT Pirrrf'', peintre en miniature '
m,v» a Paris, à la fin d'octobre 1793. Élève i
— DAUBIGNY 170
d'Aubry, il exposa pour id première fois en
1822, et depuis c^tte époque ses ouvrages ont
figuré k presque toutes les expositions. Parmi
les nombreuses miniatures de M. Daubigny, qui
décèlent une étude approfondie des maîtres,
on remarque les portraits de M™* de Marescalchi,
de M. et de M*^ Alfred de Vigny, et du général
Gourgaud.
Documenti partie.
l DAUBIGNY (M^, née Amélie Dautbl),
peintre en miniature, femme du précédent, naqujt
à Paris, en 1795, et obtint une médaille d*or de
troisièmeclasse à la suite de Texposition de 1834.
Parmi ses productions, on remarque les portraits
du duc d'Orléans et de M"* Grisi, exposés au
salon de 1837. A. S.
jérchivêi dêi Mutées impériOÊix. — Doeumgntt parii-
eulien.
^DAUBiGNT ({7^rfe5- François), paysagiste
français, graveur à Teau-forte et sur bois, né k
Paris, le 16 février 1817. Neveu de Pierre Dau-
bigny, il visita à dix-buit ans Htalie, et à son
retour en France il exposa, au salon de 1838,
une Vue de l'église de Notre-Dame de Paris.
Parmi les principales productions de cet artiste,
on remarque : Les Bords de la rivière d'Où-
lins; — Vue de la Seine à Charenton : — Les
Iles de Bezons; — La Seine à Bezons. Ces qua-
tre tableaux ont été acquis par le ministère de
l'intérieur. Au nombre des toiles exposées au^
divers salons, nous signalerons ( salon de 1840 ) :
Saint Jérôme^ paysage; — Vue prise dans la
vallée d" Gisant ( Isère ) ; — ( 1841 ) Vue prise
sur les bords du Fiéron, Sassenage; — (1843)
Vue prise aux environs de Choisy-le-Roi; —
(1844) Carrefour du Nid de V Aigle y foréi de
Fontainebleau; — (1847) Vue prise en Picar-
die; — Vue prise au bord du Ru ( Valmon-
dois); — Une Chaumière en Picardie; —
( 1848) Les Souches y vue prise dans le Morvan ;
— un Champ de bié ; -^ Les Bords du Cou-
sin ^ près d'Avallon ; — Vue prise aux envi-
rons de ChdteaU'Chinon; — ( 1850-1851 ) I'mc
prise à Champlay ; — Vue prise sur les bords
de la Seine; — Soleil couché; — ( 1852 ) La
Moisson : appartient à la liste civile ; — Vue prise
sur les bords de la Seine : acquis par la liste
civile; ce tableau est au Musée devantes; —(1853)
Étang de GilieUy près d'Opfevoz ( Isère ) : ce
tibleau, acheté par Terapcreur Napoléon III, est au
palais de Sainl-Cloud ; — Petife Vallée d'Opte-
voz ;— Entrée de Village, Comme gravourà l'eau-
forte, M. Daubigny a enrichi plusieurs ouvrages
publiés par Curmer, t«'Is que Le Jardin des
Plant eSy h Revue des Beaux- Arts. La galerie
du Luxembourg possède de cet artiste un cadre
de treize eaux-fortes, parmi lesquelles i! s'en tn)uve
une représentant Une Tonnelle^ dont les figures
ont été gravées par Ernest Meissonnier. Si*s des-
sins sur bois se trouvent disséminés dans L* Il-
lustration, le Journal des Artistes^ etc.
A. Sauz-vy,
171 DAUBIGNY — DAUCY 172
AfthimênMuÈéM impérimux, - D^wmmktt paru- . tre à ComnioïKle et cnsaHe profesMur df |)h{lo-
cuiurs, ! Sophie k TAcadémie protestante de MonUubao.
«DACBioif-DBLisLB {Josêph), poète fru- Le l«r aoM 1658 n abjura, dans la cathédrale
çais, né à Cafttres, le f^r mai 1734, mort dans la i ^^ cette Tille, entre les mains de réTê<|ue Ber-
même Tille, le 21 août 1822; il étudia le droit j fj^i^^ ^ hq miKen d*an conco«irs immense de
à Toulouse, ftot rcçn avocat, et remplit à Careas- curieux. Les catholiques, pour Taire valoir lenr
sonne et à Castres des fonctions judiciaires ; il j nouTelle conquête , Tantèrent fîéhasHen Pauhub
cultiva la littérature, mais il s'en tint, dans ses 1 comme un homme aussi disthifnié par sa science
compositions poétiques, au patois méridional, | q,,^ p^^ ms mcpurs, tandis que les protestants,
kliome doué de beaucoup d'expressions piltores- i po^r atténuer sans doute cette perte, déclarhmt
ques et gracieuses, dont une main liabile sait faire i q^e c'était un homme d'une très-petlte portée
un heureux usa^e. Parmi les écrits de Daubion, ,j'esprit.
restés en grande partie inédits, on distingue un ♦jy Dacbcs ( Chartes ), probaNement pe-
petH poème badin, Lous CatmleU /arcits (Les ^.^jg ^ pwteor de Iférac. H éfaH mhiistTe m
Choux farcis ), et une imitation enjouée du Mt- p^^^^^ ^ ,^ révocation de l'édlt de Nantes : il
santhrope de Molière, imprimée en 1797 ; elle ^^ ^^^ ^ Londres, où II (ht nommé pasteur,
a le privilège d'amuser tri^s-fort ceux qui com- ^p^ ^^^^ souscrit k la confession de foi de l'É-
prenncnt le dialecte dans lequel elle est écnle. ^.^ anglicane. TI mourut au commencement dn
Ntyni. Biographie et ckrtmurws eattroi$e$, ttik, aix-huilième siècle. En outre d'un commentaire
*• "• P- •^ ^ - ^ de r Apocalvpse, on a de lui : Pro testimonio
DAFBrs (U fcmille des) a donné pendant ^.f^^.. j'/^i ff^, jgj„ chrisfo HM il, —
phisleurs générations des théologiens à U^ise ^ _^ RrnWi pro/«.f ione ; Lon^lini, t70«,hi.«*.
réformée fhuiçaise. Us plus connus sont les na^prcamp a inséré dans son édition de Jonèphe
ftnivants : ! cet écrit, destiné à défendre l'authenticité du pas-
*l. Daotis [Charles ), né vers Ut milieu du | ^^^^ ^j^^jf ^ Jésus-Christ dans l'Histoire des
scizièinesiècle; il ftit d'abord ministre à Auxerre, juifs de Jotèphe, livre XVin,ch. iv.
et ensuite princiiMil du collège tl'Oranjse. En ' MkA\e\ fliooLAS.
I«00 le conseil de la rillo d»^ .Nîmes le mit à la j Kjmon.SpnoHeinatianuux. - MM. Haag« l4t m
tète de son (t>llége des arts. 11 quitta le poste proiestante.
trois ans après, pour reprendre la direction dn ! DAVCOUm. Voy. Barbiir n'Acooua.
collège d'Orange Enfin, on le trouve une vhig- ; davcofr. Voy, GouAan D'Aucounx.
taine d'années plus tard ^empli^sant le^ mêmes | ^ i>ArcoiJ»T ( Bonaventure ), géokigue fra»-
fonclion*. a ?5érac. C'était un Iwmme versé dans I çj^g n^ ^ Stenay, vivait en 1633. Il a fait impri-
la connaissante des langues classiques. Il a laisse i ^^^ ^^ ^^ ouvrage, devenu trèa^re ; il est la-
quelques jiièces de vers latins, iin|>rimées en i jjj„|^ . DH^^norum et cœtestium ineené^
tète de différents ouvrages dr théologie de cette | ^^^ ginçHlares Causte et HisforUt^ dédiée
«•poque. ! charies de Lorraine, abbé de Gorze; Naacy,
II. Dai-bvs Charles ) , fils du précéflent, né ,^33^ |„.i j, L'aoteur y expose •« qn'ootre la mr
à Auxerre, fut longtemps ministr** a >'érac. l Méditerranée et la mer Cas|>ienne, il y a um
Outre pliisienrs pièces de vers latins iinpri- très-vaste ourertore souterraine par le mojca
niées soit en tète de ses propres écrits, soit ' <|p laquelle les eaux se communiquent d'uoe
dans quelques ouvrages des tliéokigiens protêt- ^^^ ^ l'autre; qnll y en a de pareilles dans te
tants de son temps, il a laissé trois traités de Méditerranée , où les eaux se perdent, quil y a
controverse : V Échelle de Jacof» , ou In doc- „„ ahlme très-profond sous le p<»le ou les mers
trkne touchant le rrai et unique médiateur | ft>ngoufhrent : qne dans les eaux soulerraines
des hommes envers Dieu, à sçavoir Jésus- | ji ^ trouve despoissims tout noirs, dont on ne
Christ , contre V intercession^ Vadoration et \ peut manger sans danger de mort; que dans les
Cinrocntion des anges et des saints, etc.; ■ eaux qui Mmt en l'air, on voit de petits poissons
Sainte-Foy, 1626, hi-8*, de plus de douze cents ' et de petites grenouilles ; que le cours des aitrs
^é^\ — V^f*ionitiimedes Moines de la pan- . e\^\\ autrefois différent de ce qu'il est ^^ —
vretéet mendicité volontaire, vouée etprati- | d'hui; que le soleil et les planètes passaient pv
qu^ contre C Écriture Sainte, l'orthodoxe an- ■ |a voie lactée, mais qu'ils ont quitté cettç raolt.
tiquite et la saine raison ; in- 12 ; — Betlarmtn parce q.i't'lle était trop étroite. - En partant ta
réforme, ou la jM%t\tlratton de la croyance des feu\ souterrains, des volcans , il dit que ces km
iglises reformées ; ïhM, in-H». Le premier de gonl la cause des treinbleroents de terre. 11 M
ces ouvnges est un \a<t«» arsenal d'arguments croit !«? que le déluge puisse être arrivé nata»
contre PÉf^ise catlioliqiio : Ddillé, Cianie. Jurieu nll.iupnt, parce que rien ne se «létruir te sol-
et plusieurs autres contnivr-rsistes n'ont pas de- mèiue, elf.. Dom Calmet donne une rapide am-
daigné de lui faire de nombreux emprunt. iy<if de l'ouvrage de Danoourt.
*ll!. DAUaCt ( Séhashcn\ né en 1613, petit- iwta CaliMt. «iVmrWf u^ lorraine. - Rlchsrd HQI
fib de Vmcm principal du collège d'Orange . et rmd. BibUotk^^fue smeree
neven du pasteiird.> N.T.ir. Il fut daN>H mini*- ' * n%rrv on n'ArxT < Jean \ htstorv^
DAUGT * DAUDET
liMft «a IIM. a «Étt «• rMra te Oor-
>^ il M «HlHMHr émàam Vnaçolt l*r
■ht «L Oa %U M râkrégé êi Épi-
fim _
tu
^fc §Êm d'Mt Mtloin uaffcndle qui
pBgiMnr kwiat let aotres. Uae Hort pré-
lil tampècbft fie terminer ce gnmd ou-
li^l a'm eoodoit que jusqo'aa règne de
e, d foi a pour titre : Historia
et prmfmatica Romani ImperU
pTfMnnciaruMf una cum inêé-
»«Meii/tf kierarekiSB eecUsias^
\ fnèmiu êcnptorkbus congesla^ oh-
enîKU amcta; Wurtxbourg,
, Il t M 4 Tol. iB-4«. Le P. Grabner
«■fané cette histoire iini?eraeUe,
\ et CmmpendèMm kistorueuniver
i iâÊpent et Beelêtix chrislianm;
r J^«L ii-t*. GmroT db FÉac.
),tliéolo«iea protestant, né à
I, le M teptenbre 1654, mort à
1733. Il étudia U théolo-
16S0 en Angleterre,
, exerça qoelqne temps le
, et oocopa durant ? ingt-
ëe commis de r£ciiiquter. A
■ne partie de sa modeste for-
de charité, et Tautre à
On a de lut diverses
, 1730, in-8*.
>. ninMre protestant et Ktté-
à Marreiols r Lozère^ en 1 68 1 ,
vie 11 mai 1754. On a de
tari l« ovrngesMifMrts, psUiéi «mie tisiteJi
Vnmxfioê : Vie de ÊHchét de CérnmlBi, ÈrwL
de Cespa^nol de Maifant y Meor; AmleM.,
1740, 1 fol. hhlS;'- TraàU de ta Foi H dm
dmoin des ehrétUm^ traduits du iatm â$
Mni€<;Am8lerd., 17M, in-t); — IHsopiinr
Aifforlfiies, erittfMct ef potUh^imsur TacUê
par Qardoaf trad. de PaM$taU; Amalent,
1741, S vol. hk-lS; — INfOoicrt kistoHqam at
patUiqnmmr SattoMtê par Qardon,trad. de
VaM9t. ; sntaon de lim, 1759, t toI. itt-tS.
CMlB tndnetioa et ti préoédente ont été réunifli
etpatiHéet à Paria, Tan ii ( 1794), 3 toI. iii-8*;
— SWftta CapUotina^ PuèlU VtrgUU Maro-
nis poenuUioH , imterpntatione et notli Uioê»
tratum ; Oxonii ( Amaterd. ), 1 736 , hi-6*. C'ett
iB entra dMié contra la balle I/nifiMilMf.
Balhi, d'apria Barbier cl Bmnet, il ooopém à
il iMtetiott de la Bibliotkique kistartqaa, da.
pda 1733 Jusqn'en 1747. M, 11.
MM, HMi, £tf rrmm ptetêttÊHÊtg.
B'AIÎftBBARD DB PisOtSAG. VOff. Pi-
BOaSAC.
»Af»n (LoutÊ-Pierre), ingtoienr-fiteira-
phe ftwçiiay Dé à Nlneiy vert la tin du dix-aep-
Hène aiède, et eonmi prinelpaleinent par pi»-
alêura écrits sor le aadvdn raielattr lea aalf-
aanoei, les mariigei, lea makdiei, les toy»-
iM, elc, des roembrea delà ftunllle royale» dont
il se M rastoriographe oAideux. SetonTrayst
ofll pour titra : Betatkm de la eérémonie dm
sacre et eeiwrennement durais de celtes qut
ont suivi et de tout ce qui s^est passé pendant
le voyage de sa majesté; Paris, 1722, in-4*;
— Explication des emblèmes héroïques in-
ventés par M. le chevalier Daudet pour la dé-
corafion des arcs de triomphe érigés aux
portes de Reims lors de la cérémonie du
sacre de Louis XV; Reims, 1722, in-4*'; —
Journal historique du voyage de AI''* de
Clermont, depuis Paris jusqu*à Strasbourg^
du mariage du roi et du voyage de la reine;
CbAlons, 1725, fai-12; — Épilre historique à
la reine, sur sa maladie et celle du roi en
1726; Paris, 1726, in-12; — Discours pré-
senté à la reine au sujet de son heureux
accouchement et de la naissance de deux
princesses; Paris, 1727, ln-12; — Histoire de
Vauguste naissance de monseigneur le dau-
phin; Paris, 1731, in-8* : c'est une description
des fêtes données à Paris et dans les provinces,
avec un recueil des discours prononcés en cette
circonstance ; — Journal historique du pre-
mier Voyage du roi Louis XV dans la ville de
CompiègnCf de Couverture du congrès con-
voqué à Sotssons^ etc.; Paris, 1729, in-12; —
Nouveau Guide des Chemins du royaume de
France; Paris, 1724, fa- 12; — Mémoire ins-
tructif concernant le canal de Conti; i>aris,
1733, in-4'' : ce canal devait amener une partie
des eaux de l'Oise i Paris, à la pofate du baatira
de raraenal; — Nouvelle introduetkm à la
176 DAUDET — DAUGIER
Géométrie pratique; Paris, 1740, 2 vol. m-12.
On t eooore de Daudet une Carte de la route
de Paris à Reims et des Cartes des diffé-
rentes routes de Paris à Compiègne^ de Corn-
piègne à Soissons, et de Paris à Soiuons ,
dressées pour leservice du roi, à Voeeasion
du premier voyage de sa majesté à Compiè-
gne et de la ieituedu congrès à Soissonsdans
le moU de juin 1738; Paris, denu-feaiUe,
ainsi qu'un recueil de plans ^ de graTures sous
ce titre : Les plans de la ville de Reims, sa
vue du côté de Paris ; Plan de Féglise cathé-
drale; Représentation de la cérémonie du
sacrede Louis XV :U tombeau desaint Rémi;
Le tombeau de Jovin; La marche du roi de-
puis JS'oire-Dame jusg^à Saint-Remi; La
porte Bazéeet le dessin de la porU de Mars;
U vUlagede Corbeni, avec le plan de Véglise
deSaint'Marcou; La route depuU Versailles
jusqu'à Reims et celle depuis Reims Jus-
qu'à Soissons, passant par Corbeni; Paris,
I7M, in-fol. M. N.
Ulooff, Bibt. JUf#. éê te Ptancê. — Doe. pmri.
DAUDBT (Robert), graTeur français, né k
Lyon, en 1737, mort à Paris, le) jidn 1824. 11
était fils d*nn roarchaiid d'estampes , et Tint k
Paris se perfectionner dans la gravure sous les
leçons de Balecbou et de WUIe. 0 travailla k la
collectioQ dite Galerie du due de Choiseul;
Paris, 1771, in-é**. Son œuvre se compose de
quatre-vingt-deux pièces, parmi lesquelles on dis-
tingue: Vue du Port c^'Os/ende, d'après Sol-
vyns; — Les Ruines de Palmipre, dans le
Voyage en Sffrie de Cassas ( Paris, 1799, 3 vol.
in-fol.); — Passage du Pô par Napoléon,
d*après Carie Vemet; — Marines, d'après Jo-
seph Vemet; --Batailles sous Louis XIV,
d'après Vander Meulen; — Six Pagsages, dans
le Musée français de Robillard et Laurent ; —
plusieurs planches dans la Galerie de Flo-
rence; dans le Vopage à Naples de Tabbé
de Saint-Non (Paris, 1781-1786, 5 vol. in-fol.,
417 planches, et Paris, 1828,4 vol. in-8*,558 pi.);
. idem, dans les Monuments de Vindous-
tan, par Langlès ( Paris, Didot l'alné, 1812-
1821, 2 vol. in-fol., 3 cartes et 144 pi.); — ^
Promenade du Prado à Madrid, pour le
Voyage pittoresque en Espagne, par le comte
Alexandre de Laborde (Paris, 1807-1818,4 vol.
in-fol., 280 pi. ). Cette gravure est le dernier ou-
vrage de Daudet; il avait quatre-vingt-deux ans
lorsqu'à l'exécuta.
Hiibcr, Mmmmeidet Curieux^ VIII. IM.
DarDisfiBR (Pierre). Vogez Acnicrica.
DkVDîn( François-Marie), natnralisie fran-
çais, né à Paris, le 23 mars 1774, mort en 1804.
n était fils d'un ancien receveur des finances.
Privé dèssen enCuice de l'usage de ses jambes, il
dut seooodaoïner à une vie sédentaire, et s'adonna
àl'élBde de l'histoire naturelle; et, aidépar sa
ferane, charmanlff créttore, qui partageait set
0oûts et tes tratnn, il publia un grand nombre
176
d'ouvrages précieux pour la science. Daudin mou-
rut avant trente ans : sa femme l'avait det-ancé
an tombeau. On a de lui comme écrivain ei de
sa femme comme dessinateur : Traité élémen-
taire d^ Ornithologie, ou histoire natwr^la
des oiseaux-, Paris, 1799-1800, 2 vol. iB4%
30 fig. ; — Mémétres et Notes sur des espèete
inédites ou peu connues de mollusques, éê
vers et de xoophytes ; Paris, 1800, bhfi*, avne
4 planches; — Histoire naturelle des Jlai-
nettes, des Grenouilles et des Crapauds ; Pft»
ris, an XI ( 1802), m-4", et fai-fol., 38 pliTlwi;
— Histoire naturelle générale ei partieuHèm
des Rq>tiles, pow faire suite à PHiitoifê Mh
turelle de Buffon; Paris, 1802-1804, • tuL
in-8*, fig.; — Tableau du divisions, Joiif-
divisions, ordres et genres des Mammifères ef
Oiseaux, d'après la méthode de Laetpèâm^
avec Tindicaiion de toutes les espèces décrttm
par Buffon et leur distribution dans ehtÊewm
des genres; Puis, 1802,in-18;— OtoerMrMMff .
sur les Oiseaux rangés dans le genre Hbh
gara, avec la description d*une espèce i
velle, trouvéeen Afrique, insérées dântle J
tionnaire des Sciences natuf elles; IfiOt,
tome 1er ; _ Description du Vautour de ^m-
dichérg ; ibid., avec pi. ; — Description dm feh
pinambis onié;ibid., 1803, tome II, v
^ Sur une Chouette funèbre, observw-m
de Strasbourg et de Colmar; ibid.: —
cription d'une nouvelle espèce de i ■■
à Porto-Rieo, avec pi. ; ibid. ; ^ 1/e ■
dun Guêpier et d'un Martin-Pécèumr <
frique, avec pi. ; ibid. ; — Caractères de i
trois genres qui composent V ordre de$
diens; Magasin encyclopédique, eam, t
tome VTI; — Mémoire sur une distri ^
méthodique des mouvements progressif
animaux; dans les Annales du Musé
toire Naturelle, 1 804, tomelll ; ^ J ^
de la PiC'Grièche à gorge rouge , ; — i ^
tice sur les familles des Coluriem; wis \
cherolles et des Tourbes^ «vee pi. ; ibid., t ,
Maçastm fncfciopéélqm. — laMe, Wo>wipJMt i 1^
vertelle dtt ContMqwroliu.
DACAB. Voget ACGE (D' ). ^
DArGiBB (François- Henri'EugèRe,^ U^
amiral français , né le 1 2 septembre 1764, ■
texon, département de Yanduse, et mort k
ris, le 12 avril 1834. Il entra dans la m
1 782, fit plusieurs campagnes dans 1 e. a«
lieutenant de vaisseau en 1789, etok
k la faveur duquel il vint à Courtezoa, uu m
fiance de ses concitoyens l'appela ii rem«dk
fonctions de procureur de la commune. '
dans la marine en 1792, il fut le 5
Tannée suivante chargé des foneti k
général de l'escadre commandée par le dur-
ral Morard de Galles. Le zèle qu*il déplovn.
péril de sa vie, pour aider le général en
comprimer la révolte sur les bfttiroents da
cadre m put le préserver d'une d
DAUGIER — DAULLÉ
litr ^^ «olot public le rappela bientôt à
D« p^rl*- irappoîntements et de servi-
- lafiiuiiie de vaisseau le 1*' germinal
iBT«^ ilu commandement âeLa Pro-
D p«rticif»a aa\ combats des 29 prai-
■SMlor, cl sur laquelle passèrent, dans
lecTft journées, Villaret, son mijor
il, le représentant du peuple Topsent,
Kàn\ aîdea-iniôors. Villaret-Joyeuse
afv pour aller rendre compte an
iftéeft : « Je vous expédie, écri>
K ^nKiion , le capitaine DÏuigier ; si
■ m oUkier plus distingué et qui
k laiPBto et dlostmction, je tous
D^. • Plos tard Villaret-Joyeuse lui
■oovcUe marque d'estime en le char-
emvoyer, avec quatre frégates,
tân bÉtnMBts marchands de Nantes
L Bfcoatré à rentrée de la baie
pnr nne dmskm anglaise forte d*un
et ferais frégates, il Tattaqua résolu-
fne ses propres équipages ne Aissent
Mes que de noTÎces, et fournit ainsi
à les moyens de se réfugier dans la
■luii soccessÎTement commandé les
Se Jupiter et Le Batavedans les ar-
le rocéan et de U Méditerranée ,
foti de Lorient les fonctions de
.tfnH ne quitta que pour aller siéger
■id fut conçu le projet d'une
Mi rre, il présidait l'une des
■KT» pour l'armement de la flot-
■^dait le bataillon des marins de
me U dïTiâion du Havre, avec laquelle
' p!aM»>ur« combats. Il parvint à
fU jntarte du Havre a Boulo-
m oMiiiiiandeincnt d'un de» quatre
4e U O'ttuUi», et n'iioussa lesatta-
i d^ renri«*riii. >a|x iléon lo cliargt^a
rtr la mt-r Adriati<iue, sillonnée ;
ï< •'t ru3<ii^s. Otte mi&sion
r reçut l'ordre d'allpr pren- |
•rwcnt des marins de la ^arde, ;
tter Boulo'^e {tour se rendre
dont il contribua à amener .
,r..*iQd<» <iv la paix de Tilsitt. I
mtri 9U siec<* de Stmlsund et à
le Ru^ien . il fut appel(> à servir
d'L.«pa;:n<r, ou he rf^uni.Nsaient .
ijr> autres rorps de la pan le.
ErtioQ <\t' Madrid, il <<\i\\\{ »«n
(■ '1^ M"» rii.iriris, le corps «i'.jr-
«'tfpoflt. Dans M)n r<^-.it <ie la
-«e alUylt'u. le Mi juillet iSo.S,
ttoirr de la Guerre de la
^ av I r^nd li4>mma;;e en ct*s ter-
narine de la canle et de leur
w it>t , dit-il , arriva la der-
pxançais . le bataillon des ma-
E^Ntaine de vaisseau Dau- i
! trois cents hommes, mais |
U crainte ne pouvait '
178
faire broncher. » En 1809, après la convention
d'Andujar, qui lui laissa la liberté, Daugier re-
vint en France, résolu à prendre sa retraite;
mais Napoléon ne voulut lui accorder qu'un congé,
et le nomma préfet maritime à Lorient : « Je
« sais , lui dit-il, l'éloge que les généraux enne-
« mis ont fait de tous et des hommes de fer
« que vous commandiez ; cet éloge d'un ennemi
« en vaut bien un autre, monsienr Daugier. • La
première {Restauration le fit contre-amiral, che-
valier de Saint-Louis et comte. La seconde lui
confia successivement les préfectures de Roche*
fort et de Toulon, et le nomma conseiller d'État,
directeur do personnel de la marine, membre du
conseil d'amirauté et vice-amiral. Appelé, en
1816, par le département du Morbihan à le re-
présenter h la chambre des députés, réélu en
1817 par le département du Finistère, et en 1819
par oeloi de Vaucluse, qu'il représenta jusqu*en
1830; il s*y montra constamment le défenseur
intelligent des intérêts de la marine.
P. Levot.
jireMvet et jénnalet dé ta wutrine, — Fastu de <a
ijégUm d^Honmmtr.
DACLBT-SGHAB. VoyeS DOULET-SCHÂH.
DAULiB» DBS LANDES (i4nifr^), Toyageur
français, né à Montoire-sur-Loir, vivait dans la
deuxième moitié du dix-septième siècle. Il servit
dans les bureaux de la Compagnie des Indes, et
accompagna Tavemier en Perse, en 1664. U se
brouilla avec son compagnon , et revint seul en
1666,parCk>nstantinople.Il repritalors son service
d'employé, et la Compagnie le nomma direc-
teiH* de son agence à Bordeaux. Il parait qu'il y
fut ti^moin d'actes qui choquèrent ses idées de
probité austère ; car il donna sa démission ( 1 6G8 ),
puis il s'occu|)a de rédiger la relation de son
voyage, sous ce titre : Les Beautés de la
Perse, etc., avec la relation des aventures
de Louis Marot, pilote réal; Paris, 1673 , in-4'',
ave(^ cartes et figures. Les cartes de cet ouvrage
sont mauvaises, les figures assez intéressantes ,
le texte fort médiocre, surtout quand on le com-
pare avec celui de Chardin et de Tavemier. Ce
qui est peut-être plus neuf, c'est la partie de Ti-
tinéraire qui ou\tc le livre (de Paris à Tunis).
Daiilier est un voyageur sincère , froid, et qui
se d(i(ie rie tout enthousiasme irréfléchi.
G. L-J-N.
Lelonfp. Bibl. hist. de la France»
nkVLLÛ (/fflw), graveur français, né à Ab-
bo\ilK\ en 1707, mort à Paris, le 23 avril 1763.
Il n*çut les premiers principes de sou art d'un
religion \ de Cluni, et vint à Paris se perfection-
ner dans l'atelier de Robert Hc^cquet. Daullé
gravait avec un égal succès rhistoirc et le |>or-
trait. Il devint membre de l'Académie royale de
Peinture. On a de cet habile artiste : La Made-
leine au d(*sert, d'après le Corrége. Cette
gravure fait partie du Recueil de la galerie de
Dresde ; — ^ Diogène avec sa lanterne , d'après
l'Espagnolet, même recueil ; — Quos cgo^ d'après
179
DAULLÊ — DAUMAS
Robens, même recneil ; — Les deux' Fils de Ru-
bens, d'après ce maître; — Portrait de Pierre
Mignard, d'après hii-méroe; — Portrait de îa
comtesse de Feuquifres, fille de Mlgnard, d'a-
près Mignard : ce portrait est regardé comme
le chef-d'œnvre de Daullé; — Portrait de Gen^
dron y femeox ocnliste, d'après Rig^ad ; — Por •
trait de Maupertuis, d'après Toamîère; —
Portrait de Jean .Vfirrfer^f, graTfur, d'après
Pesne ; — le Womphe de Vénns, d'après Boo-
(jier; — Us Quatre Saijoni, d'après le même;
— Portrait de ^f"« Péiissier, d'après Drouais;
— VAmouTy d'après Vaa Dick; — Portrait du
Prince Chartes-Edouard, etc.
Baun. metUmnairê des Grûmrs.
davltahub. Voifez AOLTâinm ( Marquis o*).
DArM {ChrUtian), énidit allemand , né à
Zwickau, 1p 29 mars I6tî, mort le 15 décembre
1087. Après avoir commencé ses études dans sa
ville naUle, il se rendrt à Leipz^en 1631 poor
les continuer; mais denx fléaa\, la peste et la
guerre, ravageaient alors cette ville, et Daiim dut
revenir à Zwickao ; en 1633 II retourna à Leip-
fig, d'où il se rendit dans d'autres villes savantes,
telles que îéna, Géra, etc. Revenu h Zwickan, il
fbt nommé régent du collège de cette ville le 12
mars 1642 et recteur le 21 juillet 1662. Il donna
dès lors tout son temps à la composition de ses
écrits et à ses fonctions. Les principaux de ses
nombreux ouvrages sont : De Cousis amissa-
rum quarumdam lingu<v latin» radieum;
Zwickan, 1642. Ce livre n'était que le préhide
d'un dictloonaire général de la langue latine d'après
les racines, prt^jeté, mais non exécuté par Fao-
teur ; — Strenx, seu vota metrica varia car-
minum génère; Leyde, 1646, in-8*; — Ver-
siculus ex Anthologia Grxca latinis hexa-
metris plus trecentis redditus; IbH., 1652;
— Casparis Barthii Soliloquiorum rerum di-
vinnrum libri XX; ibid., 1655, in-4* ;—CiaU'
diani EcdicU Mamerti De statu anim» UM
ires y ut et Hemue Pasior itemque Paeêani
Parxneticus ad pœnitentiamy atm Barthii ani
madversionilms;\ïM,, 1655, in-r ; — WillheU
mi Tritomis Àremorid Philippidos likri Xtty
sire gesta Philippi Augusti versitms heroieis
descripta, cum commentarU) Casparis Barthii;
ibid., 1657, in-^" ;— BpUtolarum Ciceronis a
Johanne Sturmio selectarum libri très, cum
bret^ilnts argumentis et noiia; Ibid., 1657; —
Paiponista Bemardi, GefstensiSf sivt de Vita
pritata et aulica litnri duo vertibus Leoni-
ni» scripti; ex bibliotheca Thomx Reinesii,
nuncprimum edidit Christianus Daumius,
qui et duo carmina Watonis Britanni aâjecit
cum brerilms notis ; ibid., 1660, in-6* : Daum
croyait par erreur avofa* édité le premier cet ou-
vrage, déjà publié à Cologne, ea 1504 ; — Dio-
nysii Catonis Disticha dcMoribus adJlHum,
grsece a Maximo, Ptanude, Josepho Scali^ero,
MatthjeoZouberoetJoh. Mgliogermanicercro
ex mente Josephi Scatigeri et Casparii Bar-
tkiia Marîino ùpitioexpressa, et
dem interpoUsHs a Christiano D
1662 et 1672, in-8* ; — â/o/éi /'âiHir
animadvereiombus Casp. Barthi
Daumkmis ; ibid., 1664, in^<* ; -
meditationes in festum Nati\
Christif ex Pain&ii operibus co
1670, in-4'> ; — Bierongmi grsec
Trinitateei Gennadii patriarche
nopolitami Opmscula ; item Hieroi
tismOf eum notis et prm/atione
In-S"; — FabmlK CamerarUy et
aliis carminé redditarum et al
darum et notis ; Leipzig, 1679, in
rici SeptimellensiSfSeu pauperis
dialogus de diversitate fortum
phUe consotatione ; Leipzig, 1080
renoe, 1730, in-4'»; — Bénédicte
trocori De vita B, Martini lib
mon ad ^'epotulum, et Bpigran
B. Martini apud Turones insc
FrancLfci Jureti, Casparis Bartt
derid Gronovii et suis notis rea
tianus Daumius; Leipzig, 1681,
dit Nicéron, a mis en tète la \\»v
poètes qui ont écrit sur des snjeb
les éditions de leurs ouvrages » ;
Daumii Epistotse latinx ad Johat
cum HekeHum, editm a Joht
Gteich; Dresde, 1697,in-4«;— Ch
mii Epistolx philologico-critia
viros D. Andrxnm Bosium,eic.\
— des manuscrits conservés dam
que de Zwiekau et portant sur div<
tamment rhistoire littéraire.
Uleéron, M^m , XXX, 114 et mIt. —
vid KUtoria lUetûrmm €t fifjmnatkm
inkrmkn { Metchlor- Joseph- i
néral français, né le 4 septembrel 80
vaillants soldats de la répoMiqne et
choisit la carrière des armes, dans li
en 1822 comme engagé volontaire.
Heotenant en 1827, on l'envoya à I
mur, d'ob fl ne sortK qu'après y av
études à la satIsfKtion de ses mattr
le trouve en Afrique. Placé sous I
maréchal ClauzH , Il fit les cam
cara et de Ttemcen , qui lui vaiu
citations honorables et ladécorati<
d'Honneur. A cette époque, M. I
prenant qu'il y avait un rOle
pKr dans notre nouvelle colonie ,
dier l'arabe et les mœurs des pei
afinde mieux connaître leurs beso)
dHter les rapports qu'ils devais
avec les Français. Ces études U
loin, et furent le principe de sa I
Après avoir été de 1837 à 1839 <
cara , auprès de l'émir Ahd^
•ion délleate, dont il 1 m
ftat ohar^ par le gêné ue u
riger les affiiim arabe» luu»
DAIÎMAS -
SMit «le rdoi-ci. I>njx ans après , le
Qynà \f plaçait à la léli' de la po-
H aiïatriH iadiitèoe^ ilc toute l'Al}^
piwlPiin|Mirtaiit, M. Damnas r<Midit
nalrté appircién |iar tous les
mBfr\ On pcnt niéiii« dire
ém nn Domux arahea, dont l'u-
VMrdU ncoanne, est une oHivre
mfrr: iipput donc lé^citimement
l^amtf. I.r« nombreux» cam-
t If» artiiinft d'éclat qu'il y ac-
vtappnfofs (lar dn» promotions
«M la hifrarchie militaire et dans
I Lmiil'HdWieur, dont il est an-
mAfar. Après la prise d'Abd-
■bre in\7 1 te générai Dau-
m- Phi lippe d'une mis-
de l'eroir, alors en
■ni , à Toulon. Rentré
pour cuinmander deux colon -
• ■Noarttre des triknis réroltées,
efÏDt en France au mois de
tai I moif après il était nommé
de TAiftérie au ministère
.«i u c e de se foire remar-
iul aollicitude pour les in-
iMdmas n*tf8t pas seulement
kH un administrateur habile ,
d'un talent consacré par
HiwntBd Les Chevaux du
■ fp« de temps à une troisième
9% fspaimol et en allernano,
*« incontesté. On «toit enrore
phhkifrurstraTaux in»erés dans
â»mz Mondtx et dans la Hevue
ivm d^mt IVoiirncration suit :
f Qctufl (tf ia siKu-tv nrahe ,
1/ ef df la Irgtsitition qui la
r ; - - /^ Sahara algé-
■■■fi»/ii^ty !/>'.<, ntntisttques et
il rryton %ud des elahlisse-
Ahft-rt*' (VU collaboration
BcH ; Paris, 1845; —
»— ' fi u des historiques (en
Mkarj; Paris, 1847; —
■■ i^imerfiire d'une cara-
H payi des Megres ( en col-
MHRie •!•• rhancel . ; Paris,
■ BTj ei t'oufumrs de l'Ai-
ïérfH. ; - i'rmnpes gtnie-
e; Paris, IS6o, 4-elit.;
lUemand. A. R.
■■
■AT.
m^fredn-tc ■ , philosophe
r^ I*» 6 mars iS(»n, Il
«a ville natalo, dirigé
lAlT il .M» rendit à Tu-
-m d'abord rn train** t«ts
il 4'pn détourna ttien-
p«iJ«>v)phie. Apres avoir
, iJ alla continuer
D AU MER
182
ses études à Jieipxi}^. Après avoir pris à Municli
en 18^2 le grade de licencié, il de?int professeur
à Nuremberg. Obligé, par suite d'une inflamnna-
tion des yeux, de suspendre ses cours, il profita
de ses loisirs pour composer des ouvrages sur
les matières objet de ses prédilections. Les
principaux sont : Urgeschichte des Menschen^
geistes (Histoire primordiale de l'esprit humain);
iieriin, 1827; — Andeutungen eines Systems
speculativer Philosophie (Programme d'un
Système de Philosophie spéculative); Nuremb.,
1831 ; — Philosophie^ Religion undAUerthum
(Philosophie, Religion et Antiquité ); ibid., 1833 ;
— Ziige zu einerneuen Philosophie der Reli-
gion und Religions geschichte ( Esquisse d'une
nouvelle Philosophie de la Religion et de THi»-
toire de la Religjk»); Nuremberg, 1835; —
Die Geheimniase desChristlichenAlterthunu
(Les Mystères de l'Antiquité chrétienne ) ; Ham*
bourg, 1847, 2 vol. ; — Se^^iia , poëme; Nu-
remberg, 1837 ; — Die Glorie der heiligen
Jungfrmi Marie (Ia Gloire de la Vierge Marie),
poëme; ibid.. 1841 : ces deux ouvrages ont é^
publiés sous le pseudonyme d'Eusèbe Emméran ;
—DerAnthropologismusund Krlticismus der
Gegenwart ( L'Anthropologisme et le Critîcisme
du temps présent); Nuremberg, 1844; — Die
.S^imme der Wakrheit in den religiôsen und
con/essioncllen Ksemp/en der Gegenwart ( La
Voix de ia Vérité dans les luttes religieuses
confessionnelles du temps présent) ; Nuremberg,
1845 : cea dernières pr>ductions ont été publiées
sous le même pseudonyme; — Religion des
nnten Weltaltcrs (Religion de l'ère nouvelle du
monde); Hambourg, 1850, 3 vol.; — Maho-
tned ; Hambourg, 1848; — //r//î s; Hambourg,
1846-51. La philosophie de Daiimer incline au
[lanthéisme de Schelling et de Hegel ; il conçoit
l'histoire de l'esprit et du monde comme celle
d'une môme chose qui a ses périodes, et qui n'est
au fond que celle de l'esprit. Voici comment il
esquisse cette histoire dans le Programme d'un
Système de Philosophie spéculative : «« La pre-
mière pério<le de l'esprit est celle qui a précédé
le monde. L'absolu était alors dans un état d'en-
veloppement, sans conséquent, sans antécé-
dent, comme sans conscience de soi. Le premie:
pas dans le développement qui s'opéra au sein
«le l'absolu fit naître l'esprit al)s*>lu, Dieu, c'est-
à-<lire l'esprit doué de conscience et do person-
nalité. I^ conscience amena Tidée, qui elle-même
se déroula sous fonne d'idée du monde, mais du
inonde encore en Dieu. Cette idée du monde en
Dieu produisit une sorte de dualité, qui devint
à son tour une raison d'être pour autre chose,
c'est-à-<iire pour un autre degré de développe-
ment. Celte raison ou principe ne se distini^ua
pas d'abord de l'intelligence qui la conçut, de
la raison comme faculté. C'était l'état d'innocence.
.Mais du moment où cette distinction s'opéra, la
raison se détacha pour ainsi dire du raisonnable ;
elle devint moi, et se trouva par li séparée de
183
DAUMER — DAUMESNIL
rabsoki. Ce (Ut la diute ; mais cette chute ne
Ait pas si entière que la raison ne se oonçoÎTe
encore par rapport à l'abaolo; il y a donc là une
médiation , firnit du Ferfte, on de la raison abso-
lue, qui reste comme un moyen de salut. Ce-
pendant ridée du monde, deyenue un principe
en Dieu , aboutit 4 la création du monde, qui
est la seconde phase de l'esprit absolu. Cette se-
conde phase présente elle>méme de nombreux
degrés, qui sont autant de déTcloppements par-
tidis, et qui conduisent à une troisième et der-
nière période. Ces phases sont représentées par
la formation snccessîTe dn dd des Aies, du
système solaire, de Tofpnisation terrestre, de
l'homme primitif. Afec l*homme primitif apparaît
la première religk», le panthéisme de la nature.
Le second Age du monde et da Thumanité, TAge
historique, est celui de la diversité des peuples
et des religkMis : le pagsnisme d'abord, le ju-
daïsme ensuite, le christianisme en troisième
lieu. Le pagsnisme présente trois phases : les
religions de la nature, celle de lart ou l'hellé-
nisme, en6n runtrersalité romaine. Le judaisme
n'a pas cette dirersité successive; mais il pré-
pare cependant le christianisme, qui a lui-même
trois moments bien marqués : le rhriatUfffTm^
primitif, ou les fondements antécatholiques , le
catholicisme et le moyen-Age, le protestantisme
et la dviUsatîon moderne. Toutefois, ce sont en-
core là des points de vue étroits, des religîons
particulières, qui doivent foire place A la religion
absolue, an royaume universel du dernier Age
du monde. Mais cet état religieux des esprits
serala transition au monde absolu, à la grandeca-
tastrophe cosmique, A la transformation de tontes
choses.» —Malgré la ressemblance qu'on trouve
id avecla philosophie de Schelling et de Hegel ,
Danmer avoue quil ne saurait donner une forme
scientifique aux doctrines de ces deux grands
maîtres. J. T.
Kraf . AMyeto^ PkiL Uxieom. - CcmventUtomi-Ux,
D4ITMBUIIL {Pitm, baron), général fran-
çais, né A Périgyenx (Dordogne), le 14 juillet
1777, mort A Vfaioennes, le 17 aoêt 1933. Engagé
dans le n* régiment de chasseurs A cheval, il
se distingua A l'armée dltafie. A U bataille d'Ar-
oole, Bonaparte, saisissant un drapeau, s'était
élancé A la tête des grenadiers en s'écriant :« Sui-
ve! votre général. » An roilien d'une mêlée af-
freuse, il est renversé dans le fleuve, et allait
périr, lorsque deux guides se prédpitent dans
î'ean et lui sauvent la vie. Ces deux guides étaient
Danmesnil et Mnsy. Pendant Texpédition d'E-
gypte, Danmesnil se fit aussi remarquer par plu-
sieurs traits de courage et de dévouement. A
SdntJean-d'Acre, lorsqu'une bombe tomba aux
pieds du général en chef, i se jeta entre lui et la
bombe. " Qud soldat !» furent les paroles que lui
adressa Bonaparte. Nommé lieutenant le 18 juil-
let 1800 et capitaine le l<r jnillel 1801, Danmes-
nil se distingna dans les guerres d'Autriche, de
Prusse et da Pologne ( 1805 A 1807 ), où a obtint
le grade de dief d'escadron. A la bataille
gram , il tomba frappé d'un boulet A Is
gauche, au moment où il criait aux solda
garde : « Charges! > et le même boulet
roide mort son ami et camarade Mns]
mesnil, couvert de vingt-trois Uessun
nommé général de brigade le 21 févrio
d gouverneur du chAtean de Yineeu
marssuivant. £nl814 il refusa intrépidei
rendre cette pinceaux sommatioas des gi
ennemis. Un article de la capilnltfion
ris ( 30 mars 1814 ) ordonndt que tout
térid qui se trouvait sur les haotonrs c
nant la capitale serait remis la Isndem
alliés. N'écoutant que la voix de non pntri
Daumesnfl profita de la nuit, aortlt an
cent dnqniinte chevaux, prit canoasa
caissons, et an lever du jour il failrodnii
dans U dtaddle. Irrités de cette .«nda
parlementaires sont envoyés A VincoH
somment DaumesnO de restituer A llnni
ce qui] avait pris, le menaçant de le ftfn
s'il reftise. Pour toute réponse, Danm«
montra un magasfai qui contenait l,800,fi
liers de poudre, enitfmitant ces roots :« Ki
je oommencerd le premier A vous frirai
d nous .muterons cnsemirie. » Ayant cdi
la place A Louis XYIII, reconnu rai di i
il quitta Vincennes, d fut envoyé conÉ
d'armes A Coudé, où il resta jusqu'A lll
de Napoléon, qui lui rendit le soh- mêipa <
arrivée à Paris (20 mars 1815) legoufVI
dn chAteau de Vhicennes. Lorsque lH
revinrent en France, ils trouvèrent caOM
mesnil sur les remparts dont ils tftnû
osé approcher. Essayant le mèmeiyitAl
timidation qui leur avait d md réaMi^
précédente , ils sommèrent denoutewÉ
nil de se rendre. Cest A rette mmÊÊ
répondit ces perdes dignes d'un SpafUdi
vous rendrd Vincennes quand VOMÉ
rendu ma jambe. « BlOcher hâ éoNI
pour lui proposer trois millions sH fiNÉlj
Vincennes. « Je ne vous rndrd peel
que je commande, « répoi '
je ne vous rendrd pas non plna voira j
défont d'autre rkiieue, die aervim r
enfonU > (MonUeur, 1815, p. 1606). i
retraite le 9 septembre 1815,1
pdéau commandement deVinocnenl
1830, en remplacement du
marquis de Puyvert, d obtlnl (V i
le brcvd de lieutenant générd. Void i
trait do sang-froid chevaleresque fie f
les ministres de Charles X avaient^
dins le donjon de Vincennes \
populace vint demander A grands criai
il (allait ou mitrailler le peuple on I
assassinatOubliant tontA Infoiadf
lequd la Bestauration l'avntt laiaaé,!
quil court en s'opposant aux vo«i i
exaspérées, Dauroesnil se présentât^
DAUMESMIL
' dË : ■ ToQi se sayez donc pas
■I tn M'iffirtiemigit qn*à la loi?
K»«' ne DM Yîe. » Ces simples
Dagoère si exas-
■ iM raaiia ci wi retire en criant :
tkiHKfde bw! > Le général Dauraesnil,
hiton. Boomt à Vincennes , à l'âge
Le 90U?emeincnt de Juil-
■ ■ des députés de voter
■ 4 A I i à la veuve et
riMs àa unM Cette pro-
I j fct «dors «muMUue, et co
I I 10*00 accorda à la veuve
a 1ère de trois mille
mr,9t .1 ). A. SAOZAT.
■««fnm. - rattw dt ta Légion d'Hom-
■^or ar if faMTcl Doauwfiill, par M. le ro-
i îAmMiMMl *i M octobre ItU. — rte
wJf éÊ mmU Dmuwmntt, dtt U Jambe de
^ >■. »»J. ~ FiOulm tt c'onffvtflM. t XIX.
fSf. AOKHIT.
m^d'Joiepk-Marie^ comte db),
iiies gteéraux autrichiens du dix-
Mqwt CD 1705, et mourut en
les traces glorieuses de son
a^ et de son onde, qui tous
Jans les armes, Il
■IF pir la victoire éclatante
C (le 13 juin 1767) sur Fré-
ApR» s*étre distingué contre les
*'*4 à 1719 ^ «Mnme major général ,
dans la guerre de la
App lu poste de grand-
• a u; de ses succès mi-
'm avec la comtesse de
neae icic^a cn 1757 (seconde
rre de sept ans) au rang de feld-
Si en 1766 Frédéric avait
I MfWOMtz en Bohême , et, vain-
s'éCait emparé de la Saxe , et si
irAce à la mort héroïque du
I Prague , la victoire si chè-
■vait rendu maître de la Bo-
t avec des forces supé-
r % conquête , en lui faisant
MUS ^Dglante défaite. Aussi
iremier de l'ordre de Marie-
fjtrioe créa en souvenir de
■■roée. Mais la fortune de la
t capricieuse, le traliit à Leu-
I son tour contraint d'aban-
itlfrM*^, que les Autrichiens
rmvtî^Oï. Cependant a Tat-
Ie31 octobre 1768), Daun
, cC il aurait indubitable-
I mn^ ennemie si le prince
iBleur inexpliquée, n*eût
s combinaisons btraté-
, riclii*^. Au milieu des
L9« il força »ncore le 21
le PiusNlt'n^, cornmiiîi-
P a r:.**ttrf Ui^ les anrus
»« I einbrt: iTt/) il était "^ur
— DAUNOU 186
le point de vaincre à Torgau , lorsque, poor son
malheur et celui de ses soldats, il ftet blessé et
obligé d'abandonner le champ de bataille aux
Prussiens, électrisés par le courage irrésistible
de Ziethen, leur chef. Enfin, en 1763, la paix de
Hubertsbourg, conclue au mois de février ,
ayant mis fin à la guerre entre l'Autriche et It
Prusse, Dann, rentré dans la vie privée, mourut
au bout de trois ans. On reproche souvent à ce
capitaine, aussi brave que drcouspect, renommé
encore par ses heureuses réformes dans Tinfante-
rie, d'avoir manqué de ce conp-d'œil rapide et de
cette vigueur d'exécution qui caractérisent un tac-
ticien consommé ; mais on oublie que, gêné dans
ses plans d'opérations, ^ responsable de ses actes,
il n'avait pas, comme son rival, l'initiative de ses
entreprises. On pourrait toutefois le biftmer à bon
droit d'avoir poussé trop loin l'esprit de tempo-
risation, et de n'avoir pas tocjoors su tirer parti
des avantages remportés sur l'ennemi.
SuCKàU.
Laden, DêuUeki Gnekiekte, - A. Haoderaon. Mlé-
mainof Damn, nn, lo-s*. — Archeoholi , HUtoire de
te Gmrrê de Stpi Ans, - DoeuwMiUt particulier*,
tiiaaot partte 4et arcblvet da prisée Xavier de Saie, dé-
poaéet A la préfectare de Trof ea, parmi lea arcMTea dn
d«parteBBent de fànbe.
D AVHOU ( Pierre-Clcntde'Françùis ), homme
politique et historien français, naquit le 18 aoât
1761, k Boulogne-sur-Mer, ville où son pèra
exerçait la médedne, et mourut le 20 juin
1840. Le jeune Daunou entra, par la volonté
de son père, dans la congrégation des Pères de
l'Oratoire, dont il fit partie jusqu'à la suppression
des ordres religieux, et plus tard, en entrant
à la Convention nationale, il cessa d'exercer
des fonctions ecclésiastiques. Il professa la phi-
losophie aux collèges de Troyes et de Soissons ,
et débuta dans la carrière des lettres par im
discours que couronna l'Académie de Nîmes
( De V Influence de Boileau sur la littérature
française; Paris, 1787, in-8*»). L'année suivante
l'Académie de Beriin lui décerna le premier ac-
cessit pour un Mémoire sur Vorigine, Péten»
due et les limites de l*autorité paternelle
(Berlin, 1788, in-4* ). Au mois de septembre
1792,1e département du Pas-de-Calais le nomma
député à la Convention nationale , et lui donna
pour collègues Camot et Thomas Payne. Les
temps étaient difficiles pour le courage, le talent
et la vertu : Daunou les fit briller avec éclat dans
ses Considérations sur le procès de Louis X\ I.
Dans son opinion sur ce grand procès, il déclare
et soutient avec talent que Louis XVI ne peut
être jugé par la Convention ; et, s'appuyant des
autorités de Montesquieu et de Rousseau : « Vous
ne pouvez, dit-il, être à la fois jurés d'accusa-
tion, jurés de jugement, }\me?> non respon.<uibles ,
juges non récusables. Hors desf<»rme8judiciaires
il n'y a p»iint de juj^ement » il n'y a que j;uerre
et vengeance. Nous «levons quelque atteut>ou^
du moins , à ex? que l'on dira de nous. Si les na-
tions vous contemplent, Irjzi^îuteurs, ne donnez
187
DAUNOU
• Dans
doue pu on grand scandale anx nations !
m compliment de son opinion, il s*écriait,
s'A eût trop bien pressenti l'avenir : « Citoyens,
▼oHà comment naîtront la pitié , le ref^, la
terreur , les accusations contre la Convention
nationale, et tous les éléments de troubles, de
haines et de discorde dont les aristocrates, \o9
royalistes, les anarchistes, les faitrigants et les
ambitieux , et tous vos ennemis intérieurs et
tous les tyrans étrangers, vont s'emparer de tou-
tes parts avec la plus meurtrière émulation, etc. >
Il ne voulait pas que la Convention cédât
aux cris des (actions qui se «fisaient le peuple :
« Quant aux betions , plus ou moins obscures ,
phis ou moins Intrigantes , plus ou moins im-
puissantes; quant aux agrégations partielles qui
agitent, qui divisent, qui assansinent, et que l'on
s'obstine à nommer le peuple , elles ne sont pas
plus le peuple que les manis ne sont la nature
et que les reptiles ne sont funivers. » Daunou
vota pour la détention et le bannissement à la
paix. Un de ses premiers travaux légUlatife Ait
son Essai sur f Instruction publique (1793,
hi-8* ). L*anteur y demandait rétablissement pn>-
gressif dans les départements de bibliothèques
publiques, de dépôts publics d'histoire naturelle,
d'antiquités, de tableaux, etc. ; l'organisation d'é-
tablissements publics d'éducation pour tous les
Ages , et celle d'une école primabe par chaque
population de mille habitants. L'auteur voulait
qu'il y eût dans les écoles des élèves entretenus
par l'État , des récompenses accordées aux in-
venteurs, aux savants, etc. ; il demandait que
la république contribuât aux dépenses des so-
ciétés savantes et qu'dle encoorageât les grandes
entreprises d*faistniction , comme voyages , expé-
riences, éditions, etc. Ce travail fut suivi d'an
Essai sur la Constitution; motion d'ordre
sur te travaU de la constitution (séance du
26 avril ) , et de Remarques sur le projet pro-
posé par le Comité de salut puMie (1793, trois
brochures hi-8*).. L'autenr y examine les prin-
cipes sur lesqueU l'éUt sodal doit être finidé.
Son projet est divisé en cinq titres, partagés en
douze sections et en 168 articles. Plusieurs dis-
positions importantes de ce projet sont passées
depuis dans les chattes des gouvernements le-
présentatifs.
La Convention s*était partagée en deux gran-
des fractions : les hommes sages et modérés, qoj
cherchaient h retenir la république naissante sar
le penchant de Panarchie , et les hommes de
violence, qui l'y précipitaient. Daunou signa les
protestations des 6 et 19 juin contre laioumée
dn 31 mai, et fut compris dans l'arrestation
des solxante-ome s^iatafares. Après le 9 ther-
midor, il rentra daus la Convention, et en fut élu
secrétaire le 21 décembre 1794. Il fit rendre un
décret relatif à llmpriroeric nationale et à l'envoi
des kMs. Le 2 avril 1795, la Convention ordonna,
sur son rapport , qui fut publié , l'hnpression â
trois mille exempUiren de la célèbre Esquésie
du tableau historique des pr
humain , ouvrage posthume de
être distribué « dans toute Tel
publique, de la manière la plus
tion ».
Nommé membro de la coc
chargée de rédiger les lois orgdu
titution , Daunou fit ( mai 1795 )
les moyens de donner plus d'i
vernement. Bientôt il présenta
constitution de l'an ui, dont
seul rapporteur, et prit souvei
la discussion concernant la Dédai
la division départementale, le pi
nidpalités , l'état dvil , les asseï
la division do corps législatif c
Torganisation du pouvoir exé<
sabUité de ses membres , etc.
élu président de la Convention
après membre du comité de sa
tôt il fit décréter, comme articli
llnviolabilité de l'asile du citoyi
Toujours membre de la comn
il fit un rapport et présenta un
les élections. Nous ne pouvons
ses travaux législatifs, dont 1
imprimés par ordre de la Con\
dernières séances, la loi sur
rinstniction publique fut encc
Daunou (oct 1796). Enfin, U te
conventionnelle par son rappo
vellement du corps législatif (c:
Élu memkwe du Conseil des <
fut le premier présitlenl. C'esl
et qui fit adopter l'établissem^
thèque près du corps législati
premier président de Tlnstitui
nonça le discours d'ouverture
de ce corps illustré depuis
éminents. Le nom de Daunou
à l'organisation du tribunal auj
cassation. Au nom d'une coinr
salent partie Siméon, Treilhard
Manc, Daunou fit, le 26 nov. i
suivi d'un proiet de loi, qui fu
répression des délits de la presse
il proposa des peines contre la
tahKssement d'un journal officie
breux et utiles prufels que IX
nous citerons ceux qui fi\ai«3
assemblées électoraks, la com|i
législatif, et celui qui ordonna l
archives des papiers du Chat
conseil le 20 mai 1797. Après av*
des travaux de la première an
et après avoir prononeé au Ou
loge du général Hoche, U fut cl
rectoire d'organiser la républiqi
rendit i Borne, en qualité de c
nonça bientôt rfaMtallation de 1
Mique, revint en France, et fi
Bcrtholio. Réélu « Conseil d<
DAUNOU
100
1791, Haï ftit nommé président (20
'al a cHte aiyiilé qa*U répondit, le 1 8
erinslitut (Bitaiibé),
CM» I une d«« dernières lois de
ite 0 w an IV ), ce dernier
è li bun K lumpie-rendu des tra-
t leodant la troÎMèroe année de
■Km; Mige <}ui Bc b'ett pas main-
■i dort le regKtter, car il eût fait cun-
MBeataU France le progrès des
■ iiti.k! inoufcmcnt des lettres,
ItaB la sUiistique de la mar-cbe
I rtvulBliuQ du 18 brumaire, l>au-
Benbre de la commission lé-
• ie le Conseil des Cinq Cents
lai K qui prit part à la rédac-
I «Hh I de Tan Tin. Il refusa la
iflcr ■ ciaty qui lui fut ofTerte par
«Ni, et entra dans le Tribunat.
pdMi on discours, la bataille de
i' adades honneurs nationaux
■V <M général Desaix. Il comlMit-
ifo tribunaux spéciaux, se montra
m oppiM aux projets du nouveau
i hit compris ( mars 1802 ) dans
nation subie par un corps qui
lis le premier consul de Tavé-
a, baooou reprit ses fbno-
ic à biUiotbèque du Panthéon,
tm is travaux, restés inédits.
I Anuly^e des opinions di-
i9n^iHé Je l'uiipnmertfy 1802,
ionotre sur ies ti actions au scru-
-4*. Auri)«^>(le hei»t**iiibre l8o4, il
éàùi \d g.irdf «les archives du
i|rfu^ Uni 1807 / ii devint ar-
irc A cWte époque, ii mit en
lublu, avt-c nue savante intro-
9^€d^i' Anurcftifde /Wo^Me,ou-
n'avait pa» t-u 1** b^rri|)s de ter-
« in 8 ' . L'aniif n conseilltT au
i« Fnran'l , qui avait mis peu
**in hspnf de V Histoire y
K «ifilles npinimiK 1«^ travail de
OTtinuation n** fut |)a^adop-
m ehari2>' H»* «l«mm'r a i'ou\ rage
luiti^ {•|-j<« di;:n»' (J«' M)n tra-
■rtJtre m \>^i''Jmm exrHlente
«m C'jmpfetfS de Bni/tuiu;
ttÊA eu .'i vmI in-8" et 3 vol
Hng^!» qui «*» ont été Taits
B Mip<*nurîté de cette e(U-
c ^K vie abré»îe4> du ftoete,
7»7, Sur le carart(\re et
m Je Botie/2 liy les variantes,
^ tOOÂ l^s doruiiients hiv
: .'• htt>lioî2raptiique<,
i^Ai-: Î...II3 des auteurs
,- jflJO/ |>arut,*ans
^^fortfjHesur la Puis-
sance temporelle des Papes ; 1 vol. in-S^ : ou-
vrage remarquable, oii la critique est sans pas-
sion, la vérité cherchée de bonne foi et produite
sans déguiL^ement. La 3*" édition de ce livre,
avec (les corrections et des additions, fut don-
née en iBil, à l'imprimerie du gouvernement,
2 vol. in-S**, et détruite en grande partie vers
1813. Uafbier dit, dans son iMctionnaire des
Anonymes , que n cinquante ou soixante exem-
plaires tout au phis en ont été conservés ■. Une
4* édition (Paris, 1818, 2 vol. in-8<') offre des
additions importantes ; mais plusieurs morceaux
de kl 3^ ne s'y trouvent pas : il y avait alors la
censure de hi Restauration. En 1811 Uaunou
donna sur la vie et les ouvrages de M.-J. Ché-
nier, qui avait été longtemps son collègue et
toujours son ami, une fort bonne Notice, repro-
duite depuis à la tète des œuvres complètes de
cet écrivain. Ginguené et Daunou suppléaient
assez souvent Dacier, secrétaire perpétuel de la
classe d'histoire et de littérature de l'Institut,
dans la rédaction de V Exposé annuel des tra-
vaux de cette classe. Les Exposés de 1814 et de
18 lô sont de Daunou. Cette même année il
perdit sa place de garde des archives du royau-
me ; mais il fut nommé principal rédacteur du
Journal des Savants. Élu député du département
du Fûiistèi-eeii 1818, il siégeait à la diambre, lors-
qu'en 1819 il fit paraître son Essai sur les ga"
ranties individuelles que réclame Vétat actuel
de la société, 1 vol. in-8°. Le titre seul de cet
ouvrage annonçait déjà son importance ; l'époque
où il parut, son à-propos ; le civisme éclairé de
l'auteur, son mérite et son utilité : aussi cet Essai
a-t-ilété plusieurs fois réimprimé (1822-1825),
et traduit on espagnol ( 1826 ). Nommé profes-
seur (lu cours d'histoire et de morale au Collège
de France, Daunou prononça, le 13 avril 1819,
et fit imprimer son discours d'ouverture. Son
cours fut très- suivi, et il le continua Jusqu'en
1830, époque où, ayant été réintégré dans ses
fonctions d'archiviste du royaume, il crut, |>ar uu
rare désintéressement, devoir se démettre de sa
chaire. Toujours infatigable <lans ses utiles tra-
vaux, il composa la notice histori(}ue sur Gin-
guené, qui précède la 2c édition ôeVHisfoirr lit-
Uraire d'Italie ( 1824 ). Il rédigea |K)ur l'édition
des CEuvres de Im Harpe 1 1 826 } une notice très*
remarquable sur cet écrivain. Kn même temps
il s'cM'cupait de travaux législatifs et faisait des
rapports à la chambre des députés dan^ <liverses
sessions. Nous ne citerons que le rapport du 22
décembre 183t sur le projet de loi concernant
V instruction primaire (in-8** de 67 pages);
car il n'est pas inutile de remarquer <iue, dans
une période de près de quarante années ( 1793-
1831 , le premier et le dernier travail de Dau-
nou dans les législatures nationales ont eu pour
but l'instruction puWique. Réélu à Brest eu
1828, il le fut encore en 1830 et en 1831, et ce
n'est que depuis les élections de 1834 qu'U re-
nonça à faire partie de la chiunbre.
191 DAUNOU -
DiiiiiM liit appelé en 1831 à rAcadémie des
Sciences morales et politiques , et U succéda eo
iaa8 à Sylfestre de Sacy comme secrétaire per-
pétuel de TAcadémie des InacriptioBS et Belles-
Lettres.
Eafin, Daunoo a pris part à la rédactioD de
plusieurs ooTrages périodiques. Ea 1788 et 1789,
il fitinsérer plusieurs articles de littérature dans
le Journal encyclapédiqu€, U rédigea la partie
des roâanges de philosophie et de politique dans
La Sentinelle de Louvet En 1797 il entreprit,
avec Camus et Bandin des Aidemies, de ressus-
citer le Journal des Savants^ qui, publié sans
interniption depuis sonancieone origûie (1665),
avait cessé de paraître à la fin de 1792. BCab
ks temps étaient encore peu bTorables aux
sdenccs et aux lettres : la continuation du jour-
nal ne dura que six mois ; elle n'a été reprise
qu'en 1816, sous la direction de Daunou.
Parmi ses travaux plus récents, on remarque
sa collaboration à la continuation de la Collection
des Historiens de France, par D. Bouquet, et
de ceUe de VtiisMre littéraire de la France,
et son Cours d'Études historiques (ouvrage
posthume ) ; Paris ( Firmin Didot ), 1842 et
suiv., 20 vol. in-8<' , publié par MM. Taillandier ,
Dehèque, etc. — Peu d'existences littéraires ont
été aussi honorablement remplies que celle de
Daunou. Tous ses travaux présentent un but
d'utilité publique. U a eu le rare bonheur de
traverser plus de quarante années de révolutions
et d'orages politiques avec l'estime, au moins
secrète, de tous les gouvernements, de toutes
les liM:tions,de tous les partis; toujoun âevé
dans l'opinkm publique, io«ûoun simple et mo-
deste, mais ferme, invariable dans ses principes,
à la tribune, à l'Académie, dans les chaires d'en-
seigpiement, comme dans sa vie privée, l'envie
s'est arrêtée et la critique s'est tue devant la
renommée de ses talents et de ses vertus. [ Vil-
UDUVB, dans VEne. des G. du M. ]
à B. Ttm»wêkr, DoemmtmÊt èferm^Mtmêê nw Dam-
wms F»rt^ »•*»» »»-••;- ■«•««<. Itottet, aaot les Mé-
t V. — 9«laCe-BMV«, Êmm à
tIM, «t i^MtraNf i)uiifMi»trBlii,t lU. - Victor L»«
drrc Jf oCic« «nr Amumv.
• OAuraiH ( Âu^ustîm-Anme ) , Utténtenr'
françiis, né àIllort,veral769, mort le 24 juillet
1812. Uteroiinadans lecoUége desOntoriensde
Niort icsétadet,qn1lavatt commencées à Poi-
tiers, et devint proiwiwir d'histoire à l'École
«strate des Deax-fièvrea. D avait une grande
Muté pour la poérie, et a laissé un nombre
d'ouvrages très coifctérable, mais en général
asses médidcpes, malgré les passages élevés qu'on
y trouve d'espace en espace. Os n'ont pas été
imprimés» et sont réunis pour la plupart dans
U bibliothèque publique de Niort Les plus di-
gnes d'être cités sont : un poème latin en dix
chants, intitulé Pietatium liberatumiFoUiers
délivré);'— Le Ju^emmU de Paris, poisnt eu six
chants, égilenanten Utio ; — une Traduction, en
DAUSQUE
ven Utitts, du Télémague de Féa
Sèvre ftlortoije,poéme en deux chan
radis réservé aux Amours, poème i
et de vers ; — Xe Jugement dernier , i
que, en dix chants. Dauphm avait
une tniduction complète de D
français. Il composa en outre un yw
française en dix-sept chants sur La
de Poitiers; — plusieura volumes d(
gitives; — des Cours d^ Histoire c
moderne; ^ un Cours de Gramm
Cours de Mythologie, etc. Alex.
Briquet, HUtotn dé la vUU de Kfiort.
DAVPMiH (Pierre ). Vogei Del
DAURAT. Vog, DOEAT.
DAUAB. Voget Aumn (D' ).
* DAvmMM (Louis),
à Milhau (Rouergue), u.^.
le 10mail728.Ilétaitnbu»Atf> ^
mais fit abjuration, et prit I dk n
le couvent des dominic ue sa
Il vint ensuite à Paris, et y londa la
de pénitence nommée Sainte- Valèr*
Germain), dans le but de reçue
filles que la misère et la séduction
la débauche. On a du père Daurè
protestante détruite var elle-\
calvinistes ramenés j leurs seu
à la vérUable foi;i . i ,
gravé le portrait de Cc < jr r
unquatramdupèreL j, s
BérIUer de FetprU da grand nint Do
Par ao aavant écrit 11 eoofood rbéréii
il fiilt la fwm ao Tlee, et, plein de
Donne an aeu fragile un asile aiaor^
Éehard, ScH^9om ordinii PnedictUc
— aichard et Otrand. BWéotké^tu sacre*
*BAl (AflMptanc). R
r I r.-c. ( o
u .u la
le»i
l'arbice i
contre le»
• j4Nièse. Daui
del'HeU
. i IMMI.l
■ p t;rb^
e« Km u ( m t.
tomba loi-mbuicd«u» une whooscm»
avec un grand nombre de Perses.
Bérodote. V. ll«-ltl.
DAIJSQUB ou BAUSQITBT ( CloS
Dausqoius, né à Si^nt-Oroer (1), k
1666, mort le 17 janvier 1644. Ilentn
pagnie de Jésus; mais il quitta cH
1610, et devint chanoine à T6uma]
grande érudition, connaissait pdu
littérature de l'antiquité, et étaR bon
néanmoins son style est alTecté, obf
pli d'archaiames. Dausque a
ment plusienn cordeliers, qui
saint Paul et saint Joseph avut*
(DlInonMàTMmny.CMMele d
apr«a loIRUÂaM et Gtraud dmn« la B'bU
DAUSQUE
!e venire de leur mère. Oo a de lui :
^Ummensis episeopi^ ffomiliœ, trad.
arec mAeé ; Heidelberg, 1604, in-8<',et
Zl, in-lbl. ; — Scutum duplex^ alte-
Virg, Aspri-CoUemsu ,aUerum Justi
àwertus Agricolam Thiaeum^ Scotum ;
•10;^ Hoixin QuintiCalaàrilla^'
I, fli Cotnf Ai SnHnuri 'iXiou dDifioaiv;
U l§U,iD-8'*,etLeyde, 1734;— Corn-
aiM SUtum HaiteumDeBello Puiiico»
Paris, 1618, iii-4*; — S. Paulisanc-
n Miero^ extra , tu m/o, en cœlo, liln'i
m, 1637, iD-8**; — Ascia concUiaàuli
irni; Arra*, 1629, ûh8^; — À\ JosepM
eaito rxira uierum , teu Binociium
* F. Petrum Marchantium , Aftno-
Liao, 1631 , iii-8*; — Spongia libelli
MStum Minorifarwn; ibtd.; ^ An^
m»que Sermonis Latii Orthographia^
mdVnierii Pro&i Motas ;ToaTnàyf 1632,
d Paris, 1677, in-fol. ; — Terra et
wm irrrm Jiuciuantes juxta Audoma-
.; Paris, 1633, io-4<', et Paris, 1677,
- Oratto de D, 1%owuB Aguinatis Torre
I cinguio; Douai, 1635, in-4'*, et
«■•crits relatés dans la Biàlioiheea
»-^r«p atàlimtkrea Belçica, pan prima, p. m ;
w _<wpMiiii«f I ■■! Uonoru. — Ateffambe,
. SattÊtmtia Jau. -Bajrle, Dictionnaire eri-
jMfct. Ji^fÊmtaÊU ées Sarunt$, I. N<* 4ts,
— ^■■■«M?. Eputola ■• ce, ad Vots. - Vot>
■toff^ cap. IT. p. ». - Diip!a, Tabte det
wt dm àix-sepOème siéeie, p. 1S88.
•SB ( Joseph ), compositeur de
i«, ne a Givet ( Ardennes), le 24
fJèTp d'A-lani pour le piano, de Catel
nur l'harmonie et la composition ,
KcrSk^ifr^t-nt, a llnstitutjes deuxième
aimU prii. Lea ftuooès de ses études
iiter «fd prtTniers pas dans la carrière
tii] rVb fut pa^ ainsi, l/auteurd un
wact*>H, intitule /l'o^rr/ Cuiscard^tX
I knet«*rops a TOpéra, lui remit son
m iift* la partition : Daussoi«uie ne
wnjr Tauditiun a laquelle il avait
rtf ^Hoiie la inusiqut' d'un opéra en
■ Viranet , /. e fa ux Inquisi teur ;
■mir^dupoeinf'lerait rejeter, et le
du j^nioe compositpur est perdu.
\muer suivante, en 1818, Tadmi-
Fcirlnu |f» cliargpade faire la mu-
»pera pij>tliuni** de Marsollier ;
o'ta ^'-i partition , la pièce fut
■cw«. #-t définitivement rejetée.
tribulations du m^me genre, 1
■rtiat a faire représenter en 1820 i
en on acte, ispaxie. L'ouvrage i
EX», quoiqu'on tnmvAt du mérite
. Uau^*^igDe réu^f^it mieux dans
^t du reste. celui démettre
a^ f«ri«* de la Strntonice de
1 auJ^Ni , comme él^ve de ce "
— DAUVET ij)i
compositeur, pour terminer la partition de sn
Valentine de Milan, qui fut jouée ayec succès
au théâtre Feydeau, en 1822. Deux ans après .
Daussolgnedonnaà TOpéra Les deux Salem, en
uu acte, pièce qui offrait peu d'intérêt, et qui
n'eut qu'un petit nombre de représentations.
Quelques déceptions nouYelles le dégoûtèrent de
la carrière théâtrale, et quoiqu'il lût professeur
d'harmonie au CkMiservatoire, il se décida k
accepter, en 1827, les propositions qui lui furent
faites pour la direction du Conservatoire de Liège,
emploi qu'il occupe encore aujourd'hui. L'Ins-
titut de France lui donna un témoignage do
souvenir et de regrets en le nommant, ea 1834,
un de ses correspondants , en remplacement de
M. Me)erbeer, qui Tenait d'être promu au titre
d'associé étranger. Guyot nE Fère.
Fétis. Bioçr, vnioer$$lle det Mutieient. — jtnnuaire
dramatique belge, laM.
DAirrHBTILLB. Foy AUTHETILLE DRS Amoi;-
RETTES.
DAUTRBAIT Voy, AmtLEkV (D*).
DAUTBR6NB. Koy. AUTERGNE ( D' ).
* DAUVET (Jean), magistrat français, ne
vers 1400, mort le 23 novembre 1471. Il fut d'a-
bord envoyé ( vers 1435 ) à Rome et à Cons-
tance avec un caractère diplomatique par le
roi Charles Vil. De 1441 à 1443 , il fut attaché
à René, roi de Sicile. Nommé procureur général
au parlement de Paris en 1446, il s'acquit un
rang historique par le r6le qu'il joua dans le
mémorat>le procès de Jacques Cœur. Ce fut lui
qui dirigea personnellement les poursuites. Ja-
mais peut-être magistrat investi des fonctions
<iui consistent à faire éclater la justice et la vé-
rité ne manqua plus gravement à ses devoirs.
Jean Dauvet déploya rentre l'accusé, innoci^nt,
une activité di^ne d'une meilleure cause. Vers
1454, il fut député par le roi avec Louis de
Luxembourg, comte de Saint-Paul, Louis de
Beaumont, maréchal de Poitou, et Gui Bernard,
archidiacre de Tours, vers le duc de Bourgogne,
pour réconcilier ce prince avec les Gantois, révol-
tés. Louis xr,au mois de septembre 1401, le
nomma président du parlement tle Toulouse,
|)uis rx)mmissaire an\ états de Languedoc en
1463. Dauvet fut également employé par le roi
dans ses démêlés avec son frère Cliarles, duc de
Berry, lors de la ligue dite du bien public. Ces
divers services lui valurent le poste de premier
président du parlement de Paris, par lettres
patentes du 7 novembre 1465, poste qu'il oc-
cupa jusqu'à s^à mort. Jean Dauvet avait épousé
Jeanne Bnudrac, fille de Bureau- Boudrac, .sei-
gneur de Clagny. secrétaire du roi. Do ce ma-
riajze descendit une nonibreuse li^inée, dont les
membres oc-cuiȏront de hauts eniplois sous les
noms de comtes des Marais , seij;neurs de
Rieuc, etc. Jean Dauvet et sa femme furent inhu-
més à Paris, en l'éulise tie Saint-Landry, leur pa-
roisse. Ce monument curieux, où se voyaient
leurs eftigie» sculptées, «ubsistait encore vei-s
' ♦ «.» ^= r.. — T. MU.
195
DAUVET — DAUZ
106
1789 ; il a été gra^é ptr Millin, dans le tome V
de ses Andquiiés nationales. V.
Cabùtet des Ulres, BibUo!li«que Impértile. dealer
Dcmtftl. — Histoire genéali^giqm de la couronne. —
Pierre Ctemcnt, Charles y II §t Jacques Cour ; isss,
In -8*.
DÂiTTiGNT. Voyez AunoRY.
IIAITXION - LATATSSB ( JeoH' Francis ) ,
TO]fageor et agent Traiivais, né à Saint- Araitle,
près Aucli, vers 1775, mort en Bafière, en 1826.
Il se trouvait à Saint-Domingue, dans les pro-
priétés de sa famille, lors de la révolte des né-
i^res, et faillit y perdre la vie. 11 erra ensuite
plusieurs années en Amérique, vint à Paris, et
Ajt attaché en 1813 à rétat-n^jor de la grande
armée. En 1814 il portait le titre de colonel,
et Tint offrir à Malouet, alors ministre de
Louis XVIII, de Taire rentrer Haïti sous la do-
mination française. Ses offres furent acceptées.
On lui adjoignit un nommé Draverman, de Bor-
deaux, personnage obscur, et un aventurier espa-
(;not, Agostino FrancoMedina, se disant aiiiai
colonel au service de France. La mission de ces
agents devait rester occulte : aussi se rendirent-
fls à Saint-Domingue sur des bâtiments anglais.
Ils devaient se borner à sonder les dispositions
des principaux chefe hiltiens « sans affectation ,
promesses ni menaces ». Pour réussir dans one
liareille entreprise, il fallait autant de prudence
que d'adresse. Loin delà , Dauxioo-Lavaysse prit
tout d'abord le titre d'agent principal du ministre
de la marine et des colonies, et mit si peu de
mesure dans ses rapports avec le président Pé-
tion et le roi Henri ( Christophe ), que ce (lemiw
fit arrêter Franco-Medina, et le tradiisit devant
tn conseil de guerre, comme espion et agent pro-
vocateur : condamné comme tH , ce malheureux
mourut en prison. Pétion , plus généreux, se
borna à expulser Dauxion et à le faire recon-
duire à Kingston, d*oû il revint en France. Le
10 janvier 1815, 1** Moniteur publia la note
uCidelie sm'vautc : •< Le ministre secrétaire d'Etat
de la marine et des colonies a mit; souit les yeux
du roi des lottn^ insérées dans les papiers pu-
blics, et qui ont été adressées de la Jamaïque, sous
les dates des 6 juillet et 1^' octobre derniers ,
aux chefs actuels do Saint-Domingue, par le co-
lonel DanxioO' Lavaysse. M. Dauxion, dont la
mission toute pacifique avait pour but de re-
cueillir et de transmettre au gouvernement des
renseignements sur Tétat de la coloQte, n'était
nullement autorisé à fisire des communications
aussi contraires li robjet de cette mission. Le
roi en a térnoigné son mérontentemeat et a
ordonné de rendre publique sa désapprointioo. »
Quelques jours avant ce dé»aveo formel ( le 3
janvier) Dauxion avait été nommé adjudant-com-
mandant. Il conserva ce grade durant les cent
jours; mais il fut destitué a la «lemnde rentrée
des Bourbons. En aom 1817, il fut accuié de
bésamie par une dem«>i<ellt> Lafitti'. qu'il avait
épousée à la Jamajquf* m l?9T..La cour d'assises
«le la Seine prononça ' t nulliff^ de «i» mariage, et
cnodanma Dauxion à vingt ans de travaux fbreés.
n obtint la commutation de sa peine en celle da
bannissement, et se retira eu Bavière. Il avait été
un des premiers rédacteurs de la Biogrup/iie «né-
verselle des frères Blidiaud. On a de lui: Vojfoçê
aux Uei de Trmidad^ de Taltago, de la Afor-
guerite et dans dimneg parties dé Fenesii*-
la, datu VAmériguê méridionale; ou Cifci
physique et statistique sttr ces régions^ awm
des considérations sur Vaecroiuement ei te
(iéooi/eiice de la puiuanee contineniaU de
FAngleterre; Paris, 1813, 2 vol. in-8», wnc
eûtes; — Les Princes rivaux, ou mémoim
de mistress Mafg-Ànne Clarke, favorite du
due d* York, écrits pareHeméme, oà Vam^
teur dévoile le secret des intrigues du due de
Kent contre le duc d^ York, son/rire^ tFHl. éb
l'anglais; Paris, 1813, in-8*.
Altro» I
Wattez, ProrU historiqm des «V^foetaflMu Mfiv to
France et Saint' Dominçuei Parte, ISM, In-S*. - Qai-
rard . La France lUteraire. — tioçraphie des ttfimmts
virants. — Caterie kistoHçue des ConUi
— àioffrapkie jsomvelle des ComtemporaiMM,
•ArxiROR. Fbytf Auxnoii (D*).
* Dàvz (Jean- André), orientalisb al
gien allemand, né à Sandhausen, vil y
Gotlia, le l^i" février lC54,et mort «• «cui,
décembre 1727, d'une attaque d'apople^û'. ^
s'être fait recevoir maître te arts à Mi
il se remlit à Hambourg, pour étudier 1 1
sous le savant rabbin Esdras EdxanU. IL
ensuite quelques universités de l'A)
les écoles de la HoOande et de Ta
pour se perfectionner dans la nawuJiaBi^^ii
langues orientalca. De retour de «aa to;
résida pendant quelqve temps à Biteie» «
bourg et à HelmstBdt, et il se fixa «nlla à
oA il obtint une chaire de languea uria
Plus tani il fut nommé professear de m
Dauz est surtout connu dans l*hislinrB i^
littérature orientale par son système
maire hébraïque, système dont Tidée p
n^ trouve dans un ouvrage de Jacq. ^
intitulé : Pundamenta puncittationis 4k«*
sancfr : Groaing.,ieM,in-8'*. nrfc
maticalo, désignée sous le nom œ i nhu
rorum, a pourbut d'exptiqiiarlei
vu>Hles, qui oonstitiient une uo» i |
difficultés, pour ne pas dire la plut ktm»»-
rulté, de la grammaira hébraïque. Il
d'abord dans un ouvrage intitulé : iViiev
bulHtnsanctumscriptnrx Veteris Tetiam
lÀngnam Hebraicom enucleans ; lé
in-ir., ouvrage auquel il dunoa plw Mrth
développemeat&copsidérabl6s,et qu'A | i
ce nouveau titre : Utterator Ebrxo<'*»mm
plenam utriusque lingusc Veteris ! !i
institutionem harmoniee ita ir^ w,
cuncfa Jirmis superstantia funm
innottscant setentijke; iéna, imM, iii-v-.
second*? partie, qui contient la syntaxe, a*
ttiipritnéf séparément. sou« re titre : intê
DAUZ — DAVAnZiLTI
198
ad tfÉmriiMMi
k fiie Indagamhim.
iMytollfésiilet,Mitté|wréiB8»oiteQ
■om; UWÊBknnS» Uderaièreptr-
M l.-O. Ttapen it pmttre ifcedet
n 17SS, itt-4Mie tjitènede Unis i
PBNdlBMiMBldefaiInsiieliébniiiiM
^ItiBéB rièdedinierjUcoiii-
éÊKà k êftn liiiiilowé qatodScfani*
\ i|o'oo pooTiK retl-
I héMkfM d0 laeonpirti-
M.Tater€n
^dMMltpréfiMedetft
»( Ui|«., t7«7, hKS>;S«édlt,
«HSit ée Dm : loMiHimiff «frti-
PjS^éolttf fBTM et €0111006
L^ nu, iD-T; é'Mt UM
) l -*- Oom/Mllallflll
t er Okaidalemt Un»,
} — Ot M toal fit là les aeali on*
i; ■• pM6 M Mire QB grand
lus étendoet
Mrdee painti de pliHoiog^
letd'iBtiqiilléi
■ ffcflpoD CHHMBeeonve les
itMeigraiid intérêt
d*êtreétadléspar les
Mldiel IficoLAS.
i êiSfr*0ë Professomm Jênentium.
m étr Sfàri/UtUmr, t. III et !▼,
C=2
), JoriseoQialte et nuthéma-
CB 1763. Il lit partie de la
^, et fut admis pour ses oon-
dans la Sodété royale,
au iijet des arcs ellipti-
-Friars, il Tut appelé par le
à dooner son opinion sar
On la trouve consi-
tÊSfozine do mois de mars
de W : Une traduction anglaise
Cardinal de Retz; 1723,
à Congrère, qui encoura-
; — Vfndication of the
I eMd Stuies annected to
ement of the
KMate/), ingéniear firançais ,
■f nr. n B*est connu que par
I s rArsenal et ma^azin de
fmmiemuspltaieuri bemix
i amsid^rafioTu et ques-
,VëaHeQT appartenait à la
^ dt avall prix part aux guerres
de répoqm ; nMfo fl n*t |Hmdttit (pNae eompiii*
tioo déonée dlddesnemret.
Letoag. ÊW, AM. 4ê Im Fr.
•ATAHBâTI BOmCHl (JMfJMrtf )» Btléni-
teor itaiieB^Bé à FloreBce, leae mûI U39, mort
le 20 mon 1606. 11 exerçftleeoBUBeceeàLyoB
d'abord et mmiMio dans se ^Btrie, sans Béffyvc
les étndes Uttéraires.Se8 auteortAivoritétatail
Dente et Tadte. Il afifeetait dans son style et
même daas sob langige one eitrteie fioneitleB.
n était memlKra de racodéinie des iJlera/i, sans
le Bom de il 5Ue»/e (Le saeB6ieox),etfl«ndt
pris pour defise ob ceide de tonneen tTec eet
deox motit aMetkUf Areilm. Lee tletti ehro-
BlwHiyri MifiêBs ^tiiwt Poléet de ses <
élBdes, et 0 essaya de tnasporler dai
mgn les grieee etroriglaillléde leor I
DiTaBnIl est sorloBt oobbb ptr sa tradoetta
de1Mte9|pBlillé6àVeBise,l6&8, lB-4^;éll6a
éléréimpfinée à Padooe, 175ft, « vol. Ib4*; à
Baosiaoy 1790,3 ^. lB4*3à Parii,3 toI. la-lS.
Daiaaiall est pamaB à anTpaeser la eoBdsioB
si ttttée detMile,Biaia c'est anx dépeaa de b
dartél Volel sar cette tradoetiOBle Jagemeat,
beaoooop trop séfère, mais carieux, de Bafllet:
« IlalUtaBSsi.ditoeeritkiQe, ane tradncthia
HtfieBBed^tMile, lués^seleale VHIorio de
Rossl, d^ne nanièreà Ma crofre qo*ll afaK
TOido conoBipre et falra périr la parêté et ré«
légmoe de la leagne da pays, poor ralfienolssa-
ment de laqnelle lesantares OB^kiyakot tons
lenra soins et leur fadustrfe; ear II y a fUtea-
trer des expressioas et des termes si Tieox etsl
éloignés du bel nsage, que eenx qui n*ont que
les premières teintures de la latinité entendront
plus aisément Corneille Tacite en bk langue, que
les Italiens naturels qui savent la leur n'enten-
draient cette version de Davansati. Desorte qu'a-
près la mort du traducteur quelques personnes
jndidenses se crurent obligées de mettre les ter-
mes latins de Tacite à cdté de l'italien deDavan-
zati, pour servir d'explication et d'édahcisse-
ment à la traduction. Les Floreotlns même, qui
passent pour les plus intelligents dans la langue
du pays, témoignent qu'ils sont souvent obligés
de recourir à l'original latin pour pouvoir dé-
chifiy^r la copie italienne. » Davanzati dans sa
traduction avait denx buts': 1® de montrer, contra
Tassertion d'un traducteur français, que l'italien
était plus propre que le français à rendre la con-
dfiion du latin ; î** de faire entrer dans la langue
écrite un grand nombre de locutions populaires
ou de remettre en usage les vieux mots passés de
mode. Son oeuvre, trop obscure poor être regar-
dée comme une interprétation de Tacite, a le
plos grand prix pour tous ceux qui s'occupent
de philologie italienne. On a encore de Davan-
zati : Coltivazione tascana délie viti et d'al"
cuni arbari; Flerence, 1000 et 1621, in-4*. L'au-
teur accorde beaucoup aux influences lunaires;
mais en revanche il est assez exact dans ses no-
menclatures; — Del Modo di Piantare et eut"
195
DAUVET — DAUZ
106
1789 ; il a été gra^é ptr Milliii, dans te tome V
de ses Antiquiiéi nationalet, V.
CtUfiMet des titres, BibUotMque Irapért-ile, douter
Dcwtêl. - Hiitotre gtnéalt^ffiqmê de la cituronne. —
Pierre Clément. Charte» ^U et Jaequei Cœur; isss,
In -S*.
•ÂUTIGNT. Voyez AmnoRY.
DAITXION - LATATS8B ( JeoH- Francis ) ,
▼ojfageoret agent Traiiçais, né à Saint- AraiUe,
pris Audi, len 1775, mort en Bafière, en 182«.
U se trouvait à Saint-Domingue, dans les pro-
priétés de sa fluniUe, lors de la révolte des né-
i^res, et (liillit y perdre la vie.^ H erra ensuite
plusieurs années en Amérique, vint h Paris, et
ftjt attaché en 1813 à rétat-n^jor de la grande
armée. En 1814 il portait le titre de eokmel,
et Tint offKr à Malouet, alors ministre de
Louis XVlir, de dure rentrer Haïti sous la do-
mination française. Ses offres forent acceptées.
On lui adjoignit un nommé Draverman, de Bor-
deaux, personnage obscur, et un aventurier espa-
(;nol, Agostino Franco* Médina, se disant aussi
colonel au service de France. La mission de ees
agents devait rester occulte : aussi se rendirent-
fls à Saint-Domingue sur des bâtiments anglais.
Ils devaient se borner à sonder les dispositions
des principaux chefs hiltiens « sans affectation ,
promesses ni menaces ». Pour réussir dans une
liareille entreprise, il (allait autant de prudence
que d'adresse. Loin delà , Dauxioo-Lavaysse prit
tout d*abord le titre d'agent principal du ministre
de la marine et des colonies, et mit si peu de
mesure dans ses rapports avec le président Pé-
tion et le roi Henri ( Christophe ), que ce demior
fit arrêter Franco-Medina, et le tradvisit devant
tn conseil de guerre, comme espion et agent pro-
vocateur : condamné comme tel, ce roattiearenx
mourut en prison. Pétion , plus généreux, se
borna à expulser Dauxion et à le faire recon-
duire à Kingston, d*oû il revint en France. Le
10 janvier 1815, le Moniteur publia la note
oCidelle suivante : t Le ministre secrétaire d'Etat
de la marine et des ookmies a mis sous les yeux
du roi des lettres insérées dans les papiers pu-
blics, et qui ont été adressées de la Jamaïque, sous
les dates des 6 juillet «t 1** octobre derniers ,
aux chefs actuels dt> Saint-Domingue, par le co-
lonel DanxioO'Lavaysse. M. Dauxion, dont la
mission toute pacifique avait pour but de re-
cueillir et de transmettre au gouvernement des
renseignements sur Tétat de la colooie, n'était
nullement autorisé à fisire des communications
aussi contraires li robjet de cette mission. Le
roi en a témoigné son mérontentemeat et a
ordonné de rendre publique sa désapproIntioB. »
Quelques jours avant ce dé»aveo formel ( le 3
janvier ) Dauxion avait été nommé adjudant-com-
mandant. Il conserva ce grade durant les cent
jours; mais il fut destitué à la seconde rentrée
des Bourbons. En aoât 1817, il fut accusé de
bigamie par une demoi<HI«* Lafitti*. qu'il avait
épousée à la Jamaïque en 1 79T..Iji cour d'assises
«le la Sefoe prononça ' i nullité d<> re mariage, et
cnodanma Dauxion à vingl ans de travaux (broét.
11 obtint la oommntation de sa peine en celle du
bannissement, et se retira eu Bavière. Il avait élé
un des premiers rédacteurs de la Biographie tmé-
venelle des frères Midiaud. On a de lui: Voyagé
aux Ues de Trinidad, de Tabago, de la Mat»
guérite et dans dUfêrseg parties dé Venetuê»
la, dams V Amérique méridionale; ou essai
physique et statistique sur ees régions^ oiae
des considérations sur l*aecroissement et te
décadence de la puiuanee continentale de
rAngleterre; Paris, 1813, 2 vol. in-S», av«e
cartes; — Les Princes rtoaux^ ou mémxàru
de mistress Mafg-Ànne Clarke, fnnrite du
due d'York, écrits par elle-même, oà rou-
teur dévoile le secret des intrigues du due de
Kent contre le duc (T York, son frère, treâ, de
l'anglais; Paris, 1813, in-8*.
Altro» M LacAzs.
WaBez, iTM-ù hittoHfm des .V^foetafiMu mUrt la
Pramce et Saint' Domifiguei P»rU, ISM, tn-S*. - Qai-
rard . La France lUteraire. — Bioçrapkie dm nomwta
virants. — Coterie kiatffrtçue des Ctfnttmpniminê
— àiographiê uomveUe des Comtemporai9S,
OArxiROR. Voge% Auxiron (D').
* DAFZ (Jean-André), orientaliste et théoto-
gien allemand, néà Sandhauam, village prêt àe
Gotlia, le l«r fé>Tier 1C54, et mort à léoa, le SO
décembre 1727, d'une attM|ue d'apoplexie. AfKèe
s'être lail recevoir maître es arts à Wlttashsi^
il se remlit à Hambourg, pour étudier rhéfarai
sous le savant rabbin Èsdras Edzardi. n viitti
ensuite quelques universités de l'AHemagM at
les écoles de la HoOande et de TAngleterre,
pour se perfectionner dans la nanaiiniuuj dea
langues orientalca. De retour de aaa voyaget, i
résida pendant quelqve temps à Btéme, à Han-
bourg et à Hehnstndt, et il se fixa «nlla à léaa,
oA il obtint une ehairede languea iirinifilfw
Plus tani il fut nommé professeur de tiu^iiffg|ft
Dauz est surtout connu dans lliisioére da k
littérature orientale par son système da (
maire hébraïque, système dont l'idée [
se trouve dans un ouvrage de Jacq.
intitulé : Pundamenta punctuationis ,
sanrtr ; Grooinu. , 16&4,in-8*'. G n^ic^ iM
maticalo, • s le i je ogtt^na i^
rort(yfi,apuuri lexp^ a ageoMBbw
voyelles, qui < uo» itkue gjrm >j
difficultés, pour ne |m» «m » df ti
culte, de la grammaire htutm u i ^
d'abord dans un ouvrage ii » : j i^
butum sancturnscriptursE reteris S cw ^
ÊÀnguam HetMraicam enueleans ; Ti
in-8"., ouvrage auquel il doaaa plw
déveioppemeat&cop«idérablas,et qoll pkutm m
ce nouveau titre : Utterator EbrsBo-ChmIéeâ
plmam utriusque lingusc Veteris ^
iff5/if«fioiiem harmoniee ita ff»
cuncta Jirmis superstantia fknuu.
innot^xcant scientijke ; Uni, law, in-a-,
seconde |iartie, qui contient la syntaxe, i ^
ifiipriinéf séparément, sou« ce titre : intmp ^
d'être étudiés par les
Midiel IficoLAS.
• H.frrirtm Pro/etsorwM Jêntmium.
m éer 9ÊàHfl&Hamr. t. III et IV.
TV). et nuthéma-
lort ■ /VM. ji ut partie de U
Icrir. M \ pour ics oon-
»< i« Sociélé royale.
■u ï des arcs ellipti-
li-Fr^a, il Alt appelé par le
■ à doaner soo opinion sur
■tante. On la trouve consi-
M 'fosme do mois de mars
B <k nu : Um tradoction anglaise
^M Cardmai de Itetz; 1723,
b e à Coo^rèva, qui encours-
a: — VMticatitm qf ihe
i ihflet annected to
f ine rmeement 0/ <^
leui'» soins oi leur iiiuuacrro ^ wr » j o icuh eu-
trer des expressions et des termes si Tieux et si
éloignés du bel asage, que eeux qui n*ont que
les premières teintures de la latinité entendront
plus aisément Corneille Tacite en ^ langue, que
les Italiens naturels qui savent la leur n'enten-
draient cette version de Davansati. Desorte qu'a-
près la mort du traducteur quelques personnes
judicieuses se crurent obligées de mettre les ter-
mes latins de Tacite à cdté delltalien de Davan-
zati, pour servir d'explication et d'édaiicisse-
ment à la traduction. Les Florentins même, qui
passent pour les plus intelligents dans la langue
du pays, témoignent qu'ils sont s«)uvent obligés
de recourir à l'original latin pour pouvoir d(^-
chifiy^r la copie italienne. » Davanzati dans sa
traduction avait deux buts': 1** de montrer, contre
I*assertion d'un traducteur françaiit, que l'italien
était plus propre que le français à rendre la con-
cision du latin ; 1** de faire entrer dans la langue
écrite un grand nombre de locutions populaires
00 de remettre en usage les vieux mots passés de
199 DAVANZATI
todire una ragnaja e di uccellare a ragna ,
ouvrage resté kingtempe inédit ; Florence,
1790, in-S"*; — Sctsma d'InghiUerra; Rome,
1600, 'm-S\ Dans la secoude édition donnée à
Florence, 1638, in-8° , on a recueilli les trois
opuscules suivants : Sotisia de* Cambj ; Lezione
délie Monete ; Onuione in marte del gran-
duca Cosimo F,
NJrl.n MrTlIirc**». l'inrirothrca. — Jihilo Nrprl, fttorin
degli ScriUori t'iorentini. — RaiUrl, Jugemrnis dff 3rt-
ttmts, t. I. - TlrabiisrJii. Storia defla Ut. It.il.
DATAKZATI. Voy. De\ANZ\TI.
DATAHZO ( Jaeapo ). Voy. Atanei ( D').
DATArx ( Jean-Baptiste ), violoniste et com-
positeur français, né dans le Dauphiné, vers
1740, mort à Paris, le 22 février 1822. II vint à
Paris à l'âge de vii^-trois ans, pour y continuer
ses études musicales, et se livra à la composition
avec assiduité. Ses productions obtinrent un
succès de vogue. Il exerçait un emploi dans les
bureau 1 du ministère de la guerre, et devint chef
de division à la chancellerie de la Légion d*Hon-
neur. 11 éUtt membre de la Société des EnlanU
d*Apollon. On a de lui : Lettre iur un instru-
ment ou pendule nouveau qui a pour but de
déterminer avec la plus grande exactitude
les d\fférents degrés de vitesse depuis le pres-
tissimo jusqu'au largo, avec les nuances im-
perceptibles d*un degré à Vautre^ imprimée
dans le /oMma/ encyclopédique, juin 1784;
— Théodore, opéra comique en deux actes; Pa-
ris, comédie italienne, 1785; — Vingt Qua-
tuors pour deux violons, alto et basse; —
Cinq Concertos pour violon ; — Douze Sym-
phonies concertantes pour deux violons ; —
Deux Duos pour vkUon et violoncelle ; — Sir
TVios pour deux violons et alto ; toute cette
musique a été publiée à Paris, de 1800 à 1810.
Vél\â, Biogrmpkiê wmiveneiU det Mmtieitiu.
DATE3IASIT (Guillaume), poète anglais, né
à Oxford, en février 1605, mort en 1666. Son
père tenait le cabaret de la Couronne, où , an
rapport deWood, Sliakspeare venait parfois se
reposer qoeJques heures; et sa mère, liée avec le
grand poète, était une femme renommée pour
son esprit et sa beauté. Après avoir reçu m pre-
mière instruction chez Edouanl Sylvester, qui
tenait une école privée, Guillaume Davenant con-
tinua ses études au collège de Lincoln à Oxlbrd ;
cependant il n'y prit point ses degrés, ses goôts
le portant dès lors vers les prodnctioos de l'i-
magination. Ausortir du coUége il entra en qua-
lité de page an service de la duchesse de Ridi-
mood, pds à celui de lofd Brooke, qui lui té-
moigna beaucoup d'attachement. Ses premières
Oiuvres datent de l'année 1628 ; elles eorent at-
sei de succès pow qu'il obtint , à la mort de
Ben Johnson, le titre de poète laoréat Accusé
au mois dp mal 1641 d*avoir tenté de soulever
l'armée contre le pariement, il fut arrêté li Fe-
versham et reUché après avoir fourni cantioo.
Il s*; retira en France, ou il séjourna quelque
— DAVENANT
200
temps. A son retour en Angleterre, il fiitiiomnu'
lieutenant général d'artillerie par aon pratectrrr
le duc de Mewcastlc, à qui ce choix d'un poëti'
pour un emploi qui n'a pas d'analogne an Pv-
nasse, attira quelques plaisanteries. En 164.1»
pendant le si^e de Glooester, Chartes l'r cn^a
Davenant chevalier ; ce qui ferait supposer que le
poète semontra assez digne de son grade, fl re-
tourna en France lorsqu'il vit perdue la Gaue de
U royauté; et par un de cet changemcpts atia
fréquents cliez les hommes d'imagination, il
passa à l'Église romaine. Il trouvait aoaai àoelle
conversion son intérêt, puisque la reine Henriette-
Marie d'Angleterre lui confia l'importaote mis-
sion d'aller conseiller à Charles l^ de coBteotir
à l'aholitionde l'épiscopat; U eut le toride traiter
légèrement cette question en présence d'im prince
qui envisageait sérieusement et avec ouiÊàêtaHA
les matières de ce genre, et qui le renvofa tort
confus du non-su(ȏs de sa mission. Bmaa k
Paris, il se mit à composer son poème latitole
Gondibert, qui occupa fort la oour de U rém
d'Angleterre; mais ce sujet, si intéreasut qBl
fût, ne pouvait rien pour lairecesser sa àéÈniu,
qui allait croissant ainsi que ceUedeaaiitreeparti*
sans de la même cause. U résolut alonde OMMr
en Virginie un certain nombre d'onvrien plaeia
dans la même situation , projet utile, et qoi «il
mérité de réussir; mais le navire qni porttit Oi-
venant et ses compagnons (ht pris perdes vais-
seaux du pariement Ramené en Angletorie et
d'abord emprisonné à 111e de Wight, DmwmI
fut transféré ensuite à la Tour deLoadrea, d*oà
il ne serait sans doute sorti que pour eateaJw
prononcer sa sentence de mort, al raoteor àm
Pwnadis perdu n'eût Uiteroédé poor lui ; eepe»»
dant U ne recouvra sa liberté que deux aoiplH
tard. Ces! alors que pour vivre, et n'ayant ^
la ressource d'écrire des tragédiet et dca eoiiié-
dies, dont la représentation âait alors défaMhHb .
il composa ce qu'on a appelé des /nlerloiiiMMls ,
(Divertissements); c'étaient des opéras eoÊçm „
à la manière italienne, et auxquels DnvcHUl ^
adaptait des caractères empruntés en géoéni an J
piècesde Corneille. L'entreprise ■'était ^Mk^ ^
avecraustéritéàUmode, et<afin,dilWood,fH ^
cela s'exécutât avec décence, sans giuiaièmiel '^
sans profanation, Jean MayDard,serffailèilohMll ^
phisieurs riches bourgeois se portèrent répai-
dants k.Cedétail peint les temps. AprèslareilM-i
ration, 00 ooneéda à Devenant nn nnufw
vilége. pour la formation d'une trc c
tragiques et comiques, son*
Jacques duc d'York. Ce fut , •
que que Davenant rendit à um ser^
service, lorsque œ poète fut a son toor
aux vengeances politiques. Devenant
jeune encore, un accident oui altéra ses i
d'abord asseï beaux : il pei le i
de ses reiatioiis avec v n wc, «p
œpencUnt figurer dans p e die Cm
6fr/. On pense bien que KMc%i^ • Um m
f « àm sarcasmes des rîTiax oo des
v iioeto. Quant à Gondibert, quoiqiiPîl
né Ucritiqiie pendant plus d*an siècle,
len piès oublié : c'est le sort desoeoTres
incBt le mandais goût et l'eiagératioD.
ml, le poème de Gondiberi offre en
«■droits des sentiments nobles, poéli-
fiprimés Au tempsde Gay, GoRdi6er<
la pour que ce poète ait cru devoir
er mii; suite en trms chants. Davenant
Minr mérite de contribuer à relever le
sériais et a 7 introduire certaines amé-
n. avait été lié avec Dryden, qui
jtfMmmm Omomienaêi. — Binor. Brittuuiica. —
artCM* Pottâ. — CaaibeU, Speeim,
DIAST ( ChariBâ ), jurisconsulte anglais,
de William Davcoant, né en 1656, mort
■ 1 7 1 4. A dîx-neof ans il écrivit une
■e Circé; I is il ne poussa pas plus
I en ce ire. Il se tourna vers
, m le titre de docteur de
ne «.Muuridge. Il Alt plusieurs fois
■ • an parlement, en 1686, 169S et
iriqMti il Tadjoignit à l'intendant du
de la conr, pour Texamen des pièces
. I rinterét des bonnes mœurs.
I , sous le règne de Guillaume III,
r upposHion aux ministres et au
■ «c ^iasa nommer, sous le règne suivant,
BBéral des importatioos et exporta-
posa sor divtrses matières d'intérêt
ouv ra^e^ qui aiijotird'hui encore peuvent
» 4VW fruit. Son prinRiftal ouvrage
sMwy on th€ probable met hods mnkiny
e aamer m the balance ojtrade ( Kssai
ide« probables <|uî pcuvt'Dt assurer
iMT l'iv^intAceilans la halano^ <1u rom-
.^/milrv», iGl^, 1 \ol. in-8'\ Bien que
la sjfttenir» in^rrantile, l'auteur n'adop-
Vn b^ théiiries (ie^ prtibaas de ce
SM Tf/ulait qu'on vt-UIât attentivement à
dn conimerte; mais il pensait qu'il
MT avec une extrême réserve des pro-
, ks restrictions , même dans les re-
iea rentrées dont la balance serait
cet ouTrag<* de Davcnant aipsi que
its ont été reunis et éilités par
rorlh, ««uns ce titre : The political
:uU Works nf Char les IJavenant ;
Béé», ivol. in-8'.
.. Xmt ém l Èe^»n. polit,
'CGMtiiattm^,^ tradiicteur anglais,
ée sir William Davenant , mort
^ paris, en 1681. Il fut élevé à
prit ««s Hegrés en 1680, puis il
te». On a de lui une traduction
,, d*? La Motlie Le Vayer
B» B*^^^ ''^ latins. Un accident
■ irs : il i»^ noy^ ♦^n >e livrant
I > exercice do la natation.
DAVEiNAÎMT — DAVENPORT 202
, DATBNANT (John), prélat anglais, né à
Londres, en 1576, mort le 20 a\Til 1641. Il était
fils d'un marchand, et fut élevé au collège de la
Reine à Cambridge. 11 prit ses degrés en 1609, et
se fit bientôt assez remarquer pas son savoir
pour que Jacques f le désignât comme membre
du synode de Dort en 1618. Kn 1621 il fut
nommé évêque de Salisbury, mais en 1631 il
encourut le mécontentement de Charles 1'*^, en
soutenant devant ce prince la doctrine de la pré-
destination. Les mflpnrs de Davenant étaient
exemplaires. On a de loi : Prxlectiones de duo-
bus in (heologia controversis capHibus; de
judice controveriiarum primo ; de justUia
habituali ei actuali a/^ero; Cambridge, 1631,
in-fol. ; — Bxpasitio Epistolx D. Pauli ad
Colossenses ; Cambridge, 1639, in-fol.; —- De-
terminat'iones qumstionum quarumdam theo-
logicarum; 1634, in-fol.; — Animadversiones
upon a Treatise lately publis/ied by S,
Hoard, and entitled : God^s Love to mankind;
Cambridge, 1641, in-fol.
Rote, New bioç. Diet.
l DkYKsnii {tienri-Jean-Baptiste) , ad-
ministrateur français, né à Paris, le 12 janvier
1789. Entré en 1812 dans les bureaux du mi-
nistère de Tnitérieur, il dut, en 1844, à ses longs
services et à ses lumières, la place de chef de la
division de l'administration communale et hos-
pitalière. En 1849 il fut nommé dnvcteur de Tad-
ministration générale de l'assistance publi(|ue à
Paris , emploi qu'il occupe encore aujourd'hui.
! M. Davenne a publié : Recueil méthodique et
\ raisonné des Lois et Règlements sur la VoiriCy
I les alignements et la police des constructions ;
i Paris, 1824, in-8"; nouv.édit.,ibid., 1836,2 vol.
in-8"; — Régime administratif et financier
des Communes; Paris, 1840, in-8**; nouv. (cin-
quième) édit., ibid., 1844, in-8" ; — Législation
et Principes de la Voirie urbaine; Paris,
1849, in-8". Ces trois ouvra{;e8 jouissent d'un
estime méritée. M. Davenne a été l'un des colla-
' borateurs de Y Annuaire historique universel
I de Lesur, de V Encyclopédie du Droite et du
' Dictionnaire général d'Administration ; Pa-
\ ris, 1849, gr. in-8'' de 1627 pag.
Ë. Regnard.
Beuchot, Journal de la lAbrairie.— DocutnenU par-
ticutiert.
DAVR.iPOKT (rAm/o;)^f;), théologien an-
' glais, né à Coventry, en 1598, mort en 1680. Il
I fit ses premières études dans sa ville natale, puis
' il entra au collège Merton d'Oxford; deu\ ans
plus tard il vint à Douai et à Ypres, où il changea
de religion et prit l'habit de franciscain. Il re-
tourna ensuite en Angleterre sous le nom de
Saint-Clair, et y devint chapelain de la reine
Henriette. Il prit alors une part active, ardente,
et dans l'intérêt de la communion romaine, à la
polémique religieus<» du temps. Durant la guerre
' civile, I)aven|K)rl fut obligé d.' mener une vie er-
k ranle; on le vit se fixer tantôt a Londres, tantôt
2208
DAVENPORT — DAVESNE
904
à O&foix). Après la lestauration, U ftat nommé
cbapelaiii de la rdoe Catberiae 4e Poriugal ,
épuuse de Charles U, puis gteéril de Mm ordre
en Angleterre. Il a laissé des ooTrages de tiiéo-
loî(le, aujourdlmi oublléi.
Rom. Iftw. bioç. Diet.
DATBRPORT (John)f frère de Cbristoplie,
théologien anglais, né à Coireotry, en 1&97» mort
à Boston, en 1669. Il fit ses études à partir de
1613, et deTtat nn lélé paritain. Après avoir été
mhilstre à Sahit-Étienne , Il fhit à Amsterdam.
Il retint ensaiteen Angleterre, d*où U s'embarqua
pour r Amérique, où il remplit également des
fonctions sacerdotales. On a de Ini : ^A CoiecHûm,
coniaining thé cMtf hêodi o/the ekristiam
religion.
rmc. Nêtf, Htf. ina.
* HATBRPORT ( Rieharél'À{fred )j eicen-
trique anglais, né en 1777, mort le 18 janrier
l«52. Quoiqoll s'occupât de littérature, sa fin
Alt plus remarquable q«e sa vie. H demeurait
dans Brunswick-Collége, Park-Street, Comber-
wcll. On le trouva mort dans sa chambre, tenant à
la luain une floke de laudanum. Ses gémissements,
entendus par ses toisins, avaient engiigé à en-
fooeer sa porta. A rarrivée du médecin, Daven-
port eipira. On trouva dans sa chambre à
coucher de nombreuses fioles de laudanum : il
avait rhabHnde d*en prendre de fortes doses en
é2rivaat. La chambre présentait le phis étnnge
aspect t partout étaient entassés des livres, ma-
nuscrits, tableaui, pièces de monnaie andennea
et antiques, le tout recouvert d'une couche
épaisse de poussière. L'appartement de ce per-
sonnage excentrique n'avait pas été nettoyé
depuis plus de onze ans, et il n'y avait pas de
vitres aux ienètres. On a de Davenport une
Hittoin d'Amérique; — une Uuioire des
Indn ; — et d'asseï beaux poèmes.
Mvmtng^Pou, janvier IMI.
* DATBABorLT (Jean'Antùin€\ homme
liolitique lioUandais, mort à Saint-Menges, en
août 1793. Il avait été obUgé de quitter la Hol-
lande on 1787, à cause de ses opinions répubU-
oaines. Il se réfugia en France, et fut un des fon-
dateurs du club des Feuillants, à Paris, en 1791.
Il fut nommé adminiMrateor du département des
Antennes, puis député de ce département à l'As-
seraUée législative. H devint l'un des membres
les |>liis courageux du parti constitutionnel. Le
27 novembre 1791, il pressa l'Assemblée d'exiger
des tiédeurs tie Trêves et de Mayence la dis-
solution des corps d'emiizrés qui se rassemblaient
chea eux. Le lo décembre il s*op|iosa à la
mise en accusation du cardinal de Rottan, parce
que, comme prince de l'Empire, il avait le droit
de lever des soldats. Le 8 janvier 1793 il fut
nommé président. Le 7h il émit l'opinion que
Temiiereur LéofioM voulait moins déclarer U
guerre à la nation française qu'à U philosophie,
et demanda qu'on laissât aux lumières le soin
d'édairerl'nnivors. Il défendit ensuite U Fayette,
et paria le 21 juiu avec beaucoup de foroe eoBtre
les insultes fUtea U veille à Loob XTL Lit
1*" juillet il ftt rendre un décret répresair contra
les sociétés populaires. Le 13 il revint ur les
attentats du 20 juhi, et insista pour U punition
de Pétion et de Manuel. Le 13 août suivant il
doona sa démission, auMOfuit son départ fijiir
l'armée, où U venait d'Mre nommé coèonel. La
23 Thnriot rendit compte à l'assemblée qna
Daverhoult, ayant vouhi passer à l'étnàfery
avait été rencontré par des moissonaeurs pite
dn village de Sahit-Mendès (LorrahM) , et «iH
s'était brttlé la eervelle au moment où no allait
l'arrêter.
Ottodos et neliBilM, mo-
— Biographe nomwtUÊ 4e» Cm^
hittoriqmêUiC
BiotrapUê
liomiaifv imfMrMl.
BATBniB (François), éerivahi lllomfaiéi
né à Flenrance, vers la fin du règne d'Hen*
ri rV; on ne connaît exactement ni la data 4n
sa naissance ni celle de sa mort, et l'on saHpeud»
chose de sa vie. Sa tête parait s'être dérangea <i
bonne heure ; il adopta les extra vagancea du bhI-
heureux Sfanon Morin , qw* se donnait comasa la
Messie; mais U réussit à ne pomt figurer daaa la
procès Mt à ce malheureux, que le païkaufl
condamna au bûcher en 1647. A Pépoqne da k
Fronde, il s'érigea à son tour en chef de aad^
prêcha une nouvelle religion pour iOB prapn
compte, et, dans ses prédications, Il ne prélaidril
à rien moins qu'à remplacer Louis XIV aur le
trAne de France. Dans un de ses noinbi«a« opa^
cules il s'écrie, en faisant un jeu de mola av aoB
prénom : «Il est trouvé! il esttroovél la PraMt
a un François qui la convoite, et lequel Dlen, 4e
sa souveraine puissance et autorité royale, étt
roi de ses provhices. » Ailleurs il annonce poar
l'an 1666 la fin du monde. Mis en
par l'autorité ecdébiastlque, remis en
sous caution avec ordre de garder le sUenee, I
fût deux ans après faicaroéré pendant quira
mois. Anne d'Autriche fit de nouveau tomlNt
ses fers , donnant ainsi preuve de beaucoup iTiih
dulgence; car Davesne avait osé imprimer» s
parlant de cette princesse : «« Elle aladouoearda
tigre etiadébonnaireté delà vipère. > Abofdal
les sujets les plus délicats, il prétendait proovflr,
par des exemples tirés de la Rlble, que Loob ST
ne pouvait être le fils de Louis XI 11.
Davesne s'avisa un jour de lancer un défi, qa
ne fat pas tenté de prendre au Kérlenx : • Ap|
le rardinal, la répente, le duc d'Orioaiik.
coadjuteur et ceux qu'on estime les idns i
dans U monde. Faites allumer une t -.«
qu'on nous y jette dedans, et que cehil «
san« lésion de la flamme, comme un |ni -v^
nouvelé, celui-là soit estimé le protégé tir
et qu'il soit ordonné prince des peuples. • <
audacieux rêveur avait |iris le surnom d» i^
>f ^e, parce qu'il avait été éhi de Dieu,
pour donner la paix aux peuples. Ses pamii
ont presque tous pour but de
DAVESME
fat Dteo M ■ ittribaée « de ta soof e-
mnrr et aolorité royale ». Davene
itm imprimer ea 1649, &0eC51, Tingt-
trvoie écriU difTéreaU; il D*en existe
paa «M avale coUection complète. Des
itaa lui ont attribué La FolUique du
rmUmni de ta vmmancé^ autorité et
a pnmce» ; c*( erreur : cet écrit,
Dardeald loratiqiietaiUeiin
rt I ie fort avancée
NT If 2, est 00 anden
; tKvim uu «walre la régence de
t ^ incaë ei muùù jugea de dreons-
■ B dcu troubles de la Fronde. Les
la» nechercbfttt» en raison de leur sin-
les < ito de Dafesne; la BibUotbèque
poMède Tingt-trois; il seiait (asti-
la liste de leurs titres. Da? esne
■V pvs DM pièce de théâtre, qu'il ne
foetlkNi de faire représenter : elle
: Trahie sainte^ dîTlsée en trois
-fl ,el quatre actes) ; c'est on Yrai
de eeax du quinilème siècle, et
par on st-rroon rimé que pro-
«tf fauteur. Circonstance étrange,
ftlMorde a été imprimée à trois
t : en 1653, en 1660 et sans
I que Davesne ne fit lui-même les
QMioos,car il luieôtétédiffidlede
or disposé à spéculer sur la Tente
cwrt. L*n autre ooTrage de ce lana-
Èe de ta Justice de Dieu^ 1650,
prudisetion dramatique en trois
▼r» : Combat d'une âme avec ta-
ux est m divorce. Jamais |)wsi«*«i
me c»*ll« de I)av(»i»ne rnerité qu'on
I n'dTaient ni rime ni raison.
G. Bkcnet.
r-^"». ' "WtM - p ] M-TiwA. Cntntnqitr
C«« ffvffi» .'fi.,'!' '//■ M lif \niruine.l I,
***!. autour dramatique français,
«■ 171 4. m<jrt en 1742. Il vint se
rtiDourut illT>(lropisie, a vingt-huit
^es obiinr«'Jit beaucoup <!*' succ«>s
tt de S'fO époque. Paniii ses ou-
ea, ceux qui furent le plus ap-
Mjt frère ingrat et Arlequin ap-
pA^ , oomediea en vers lihreb et
\ au Theétre-ltalirn en
■mil. .VoCierinir tei Utfrrafmrt de
^tonttiUfjn.^ relipeux |K)rtu«ai.s,
w-iziri.'^ «'tau coniniencoiiieiit
wn.hr. Ji lit II' ^ ovaire dr Jeru-
a uor rriation aous et* titn' :
crr'j yattcfti r fO'in^SUflS JMirtl-
iÀ40inr.-,', /'i.in I '; ihi<)., i:>%(>t
tr^ w^ .1 iJouiie une inlitioii,
HisrueiiUr , LibUmne, IGS.'i,
— DAVID Ml
réiiiiprlmée en 1732. Les premières éditions de œt
ourrage sont très-rares. M. G.
Bruoet, Mantui du EAhrMr:
* DATBZAN {Jean). Koyes Atbear (D*).
DATiD, nom commun à plusieurs personnages
célèbres. Noua les diviserons en deux catégo-
ries; l*one comprend les prfaices, l*àntre les
sa? ants littérateurs ou artistes.
I. David ^princes.
OATiD, roi dlsrael, guerrier et prophète,
né h Bethléem, l'an t074 avant J.-C., mort en
1001 . Son père Isaï ou Jessé lui donna la garde
de ses troupeaux. Le jeune tierger trouya dans
cette occupation le moyen d'exercer la vigueur
du corps qu'il avait reçue de la natkire et le
loisir nécessaire pour développer d'autres dons
plus heureux encore, ceux de la musique et
de la poésie, dont il nous a laissé d'admirables
monuments. Plus d'une fois les animaux féroces
venaient insulter son troupeau, emporter un de
ses béliers; David courait à eux, les attaquait
à son tour, luttait corps à corps contre les lions
et les ours, leur arrachait leur proie d'entre les
dents , les étouffait en les serrant étroitement
dans ses bras. C'était par ces victoires quil
préludait à celles qu'il devait remporter sur tous
les ennemis de sa nation. Sans autre maître que
son génie, il apprenait à manier les divers ins-
truments connus dans cette haute antiquité, et
les accompagnait des chants que lui inspirait la
contemplation des merveilles de la nature. L'é-
tude particulière qu'il semble avoir donnée à la
harpe lui valut ses prodigieux succès auprès de
Saùl, dont lui seul |)0uvait calmer les fureurs.
Dieu l'avait choisi (Hiur le substituer à ce prinœ.
Davi<l (>taitdansâavingt-<)eu\ièine année lorsque
Samuel reçut du Seigneur Tordre d alItTlui confé-
rer l'onction royale ; et déjà le prophète avait in.^-
tniit le monarque qu*il était rejeté d<i Dieu et qu'il
ne régnerait plus sur son peuple ; mais le décret de
la Providence; ne de>ait s'exécuter que huit ans
après. Jusque là le jeune héros était destiné a
de cruelles éprouves. Il s'était fait connaître de
Saul par s;i victoire sur le géant Goliath C'était
un Philistin, dont l'insolence 6urpa:isait encore la
forœ extraordinaire. 11 venait tous les jours
délier à un combat singulier les braves d'Israël,
et personne n'osait se mesurer avec lui- David
seul osa se pn^entcr, sans autre arme que sa
fronde. S'adressant à son ennemi : n Tu viens ,
s'écria-t-il, avtn: l'épée, la lance et le bouclier,
te re|H)sant sur tes propres fones ; mais, moi, je
mets tout'' ma (VHitianee au nom du Seigneur
Dieu des armées, défenseur d'Israël, auquel tu
o<es insulter. » Ce-la dit, il s'avance contre le
géant, et fait jaillir de sa fronde une pierre lancée
avec tant <radresse et de. vigueur qu'elle va le
frap|)er droit au milieu du front, qu'elle en-
tr'ouvre, et s'y enfonce si profondément que ce
vaste corps chancelle et toml)c renversé par
terre. Sou vainqueur s'élance à l'instant sur lui,
207
DAVID
3ti8
et, de 5a propre épee, lui coupe la tête. L'a^pett
«io ce tropliée répandit à la foi» la coosiema-
tion flanfi le camp desPhilifttinSy qui ne songèrent
qu'à fuir, et l'allégresse parmi les Israélites, qui,
sortis brusquement de leurs tentes , se précipi-
tèrent sur 1m fuyards et les taillèrent en pièces.
Mais cette victoire, due au brillant exploit qui
Tarait précédé, pensa devenir funeste à David.
Le peuple avait fait éclater sa joie par des cbanls
dont le refrain était : Saiil a tué 1,000 ennemis ,
et Darid en a tué 10,000. Ce parallèle alluma
dans le oonir du roi une jalousie implacable.
Saiil lui avait promis pour récompense l'aînée
de s<4 filles en mariage; mais, infidèle à sa pa-
role, U la donna à un autre. Ce ne fut que long-
temps après qu'il parut consentir à lui faire
épouser une lutre de ses Allés, moins peutrètre
par le sentiment secret que cette princesse ma-
nifestait en faveur de Davi<l que dans Tespérance
de voir son non veau gendre succomber aux em-
bûches quli av%it concertées perfidement contre
sa vie; mais, grteeà son courage, David se sauva
de tons les dangers. SaUl le poursuivait toujours,
malgré des actes de générosité qui auraient dû
toucher son ccrar. LorequMI était dans le désert,
David aurait pa deux lois se défaire de lui :
Tone dans une caverne où ils s'étaient rencon-
trés par hasard , Tautre dans sa tente, où il
s*était endormi profondément ; nais David se con-
tenta de ûJre connaître à Saul que sa vie avait
été entre ses mains. Une mort funeste vint enfin
terminer Ifs jours de ce malheureux prince.
Vaincu et blessé par les armes des Pliilistins , et
craignant de tomber vivant entre leurs mains,
Saiil se perça lui-m^me de sa propre épée. Quel-
ques écrivains juifs ont essayé de ju&titier ce sui-
cide : l'Écriture Sainte le condamne en tennes
exprès ; le livre des Paralipomènes dit que Saul
rnoonit dans son iniquité ponr avoir désobéi aux
comniandementa du Seigneur, en consultant
unemag^enne, an lieu de mettre sa confiance
au Seigneur. C'est pourquoi, ajoute le texte
sacré, le Seigneur le frappa de mort et trans-
féra son royaume an filsd'lsai ( 1 Parai. ^ x, 17 ).
David le plaira; il fit plus encore, il le vengea,
et tira no chfttiment sévère de ceux qui, poor
fiiire leur ooar an nouveau prince , se vantaient
de l'avoir débarrassé de son plos cruel ennemi.
Il fut une seooo'le fois sacré à Hébron , l'an
10.S4 avant J.-C. Cependant Aboer, général des
années de Saiil, ayant formé un parti contre
lui, rénssit à faire reconnaître poor roi Isbo-
scth, quatrième fils do prince mort; mais ce
général ayant été tué, toot Israël proclama
David. Le noovnau roi voulut signaler son avéne-
meoft par nne conquête importante , celle de la
capitale des Jâmséens. qui en avaient fait une
place forte et répotée imprenable ; c'était Sion. ;
David l'assiégea, s'en rendK maître, l'augmenta
d'one nouvelle ville, qui fut nommée la Cité de
David, et qu'il rendit la pHis forte place do
paj* : ce fiit là qoll fixa sa dcmeore. H j fit
transporter l'arche, et forma oèj lors le des-
sein de bAtir un temple au Seigneur ; maia
il ne loi fot pas donné de rexécoter : IImni-
neur en était réservé à de ploa pacifiquM
mains. Les peoples voisins s'étaient alarmés 4ê
sa poiaaanoe; les Pliilistitti, ces étcneia <••
nemis do peuple de Dieu , essayèrent enoors àê
la combattre, et se répandirent dans la plaiM
qui s'étend ilepois Jérusalem jnsqo*à rrtlîrtmi
David s'avança contre eux ; ce ftat dans ontdfe
ces marches qo*on jour, pressé par la soif» I
dit : « Oh ! si qoelqu'un m'apportait de l'cM qoi
est dans la dteme de Bethléem, prêt de la ports
de la ville! » Ces paroles furent entendues 4i
trois de ses phis vûUants soldats, qoi partimt
secrètement, passèrent à travers le camp ém
ennemis , puisèrent de l'eau de la (Aferut et Vt^
portèrent à David. Ce prince admira leur eo^ .
rage, mais il refusa déboire, en disant: « A Oin
ne plaise que je boive le sang de ces brtvos, qprf
m'ont apporté cette eau au péril de leur viol ■ '
L'attaque fut onlonnée, et la victoire eon
David était au comble de la gk : il i '
vaincu les Philistins, sul^uguéles w '
si^jetti l'idiimée et la Syrie, nu
tion an delà de l'Ëuplirate. is i
actions furent obscurcies par son « >
Bethsabée et par la mort d'Urie, mm *
Dieu lui envoya le prophète Nathan la *
senter son double crime. Le prophète i i
mission. Introduit auprès du roi : •« 11 y a i
« dit-il , dans une certaine ville deua I
« Ton ridie et Tautre pauvre : le pabvn
« pour tout bien une brelNS, qu'il aimtit
• sa fille ; il la faisait manger à sa tabifa. i
« dans sa coupe et dormir sur s
t étranger étant venu voirie riche .
« voulant pas toucher à ses bre' ■§ •
« britiCs, qu'il avait en grand nombre, |
« 1er son hAte, prit la brebis du panviv,
« servit à Têtranger. » Il n'av pas oes»
parier que déjà le roi , éveillé p«r i
justice naturelle, s'était écrié : « •
« mérite la mort ! » Le prophète
homme, c'est vous-même! • Doviu ro
normité de sa faute; ses regrets s m
exprimés dans plusieurs de sas pmmtm
maux que le prophète lui avait prédits «■
tion de son iniquité ne tardèrent pas à n
sentir dans sa propre maison : le fils de
tère mourut au bercean ; David se
de fuir devant Absalon , ,
contre hii. Pour mettre U ' s n
il déclara son suce oai n.
sacrer et c r, 5 les o
nias, son . i d*. 1
mités, il Ulu^l w mÀ\
née de «ge et i« oc 1
i auA royani irai ni
UOUdU».
C'est une question parmi lei
est l'auteur des Pêaumes^ an 1 3 um
DAVID
310
• I
iif^
cmvi
1
i
*• "i*»4B««
vvué
Uwm^UmamàmDêr
liBdeMiw-
Mltoitoefti
oo
MMir»
m
■^ .IMt
■
• ;
-
H»C U«
f
. .^•oaai
icei*
■ ■wi «ift
ïk
t» ,1
WB
mm i 1
i?re
vWf le S6i-
ideDtTid
lA^cM parTap-
«s rid iëiutpfo-
m ie m B pour
Ite on ire niunaiil.
mmo <Ure que •« C Écriture ,
^tê tfen haut , surpasse émi-
■dioasdu géoie de lliomroe, le
■ l'cmp e sur tout le reste «le
» do sujet autant que
^té des tableaux
ijuu». Tout s'y trouve,
« 9«i plaît. C'est le lirre de
les les sttoatioos de la vie.
loide, Aloëe , Pindare , a
p 00 ne ressent aToc
wo céleste, qui pé-
— ice et les plus vives
I .inspire jusque dans
ï deoij harkiare de nos
ossibie de s'en dé-
fa prendre la lyre de
mmvn hd et s'unir à ses
iU4>!i, évèque de Ma-
». on Jf . ] — M. de Saulqr
•o voyage en Palestine,
— HiM, Êcelêt. rêL Test.
r., L II. p. IM. - Jaoob
Oeqallya iotéreaaait qo5 let moalM dea pclita dynaatoa,
uVHMéUpIna foi^oors co gnerre «ntre ma, et te dMridi
H » de de l'AnBéoie» lonqtt*na ne le léwiiaiiicrt pas
Mré- pour les défendre eontre 1m TurMoacMlro les
inM ««■ Grecs. iMnrid paaia tas demîèrei aiméM depsla
Mv- ia3ê à gnerrayer eoalre Abooliewary énlr 4e
• V T^iwiB,daBaUiralléederArm]Le.OBeoinillfiMrt
pea les délaile de eette latte ; OB Mil aenkaMol
que David à l'époqae de sa mort élitt eu poe>
sessioB de aa pruM^até.
lMntll«ëar.^nMaif.
de plusienrs rois deGéoryto:
Dmitf /, ils de Bicnt I, r^pia de «&& à MO;
David il. Ois d'Adranaasé U, régaa daas la
preniàra partie da dixième sièele de féro
chrétieMiey et ftit rmnpiaeé par soa aevea
Gonrgen 1; DaM /F, fils de Temedr» monta
sorletrûMcollM; JknddV^watim 1371;
Miécf VI régasH co 1M7; David VIIi^ênkA
m trûM co 1500» al moml ea 16S0. Tons ees
rois ont fort peo mairqaé daas l'histoire , à l'ex-
eeptioo de Ikwkl ///(aefesrartide/^i^aprés).
mkwim 111, saroommé le fart et le Â^jkara-
leur oa le CtmHruetaurt Aides plaa graadsrois
des Géoivkos, meorol selon Sarouel d'An! et
IbMl-Alliir ea 1124, selon Isa traditioBS géor-
H^snnss co iiao. Soo père» Geofiee U, mort en
1009, kd laiesaplalM des droits an royaume de
Géorîieqiiees r^yanmemlme; carilafailété
dépoÉUédeU plus grande partie de ses tiaU
par les SeldJoukides,d^ maîtres de laPemeet
de l'Asie Mineure; et son autorité ne s'étendait
plus guèrA que sur les montagnes d'un accès dif-
ficile. Pendant toute la durée de son long règne,
David s'occupa à réaliser ses droits; favorisé
par les dissensions qui s'élevèrent entre les fils
de Mélik-Schah, sultan des Seidjoukides, el aidé
de rOrpelian Ivané , sbasalar ou généralissime
héréditaire du royaume, il reconquit |)eu à peu les
États de ses ancêtres, et menaça même la ville
I de Tiflis , qui appartenait aux musulmans. L'é-
mir Ughazi , prince de Mardin et Mélik-Tho-
gril, qui possédait l'Arran et Nakidcliévan,
s'avancèrent avec une armée de trente mille
hommes pour s'opposer aux progrès de Da-
vid. Celui-ci , à la tète de quarante mille Kbip-
tchaks, livra bataille aux princes alliés devant
Tiflis, détruisit la plus gran<le partie de leurs
troupes et fit quatre roUie prisonniers. Sans
perdre son tem|)S à poursuivre les vaincus, il
assiégea Tiflis, après en avoir ravagé les alen-
tours. Cette place résista pendant un an ; mais
eue finit par être prise, en 1121 ( àl5 de l'hé-
gire), et fut mise an pUlage et brûlée. Aupara-
vant les Géorgiens avaient condamné au sup-
plice du feu deux envoyés des assiégé, qui ve-
naient demander une capitulation. Ces actes de
barbarie doivent être sans doute imputés plutôt
aux farouches auxiliafa^ de Davkl qu'à ce prince
lui-même ; car David était doué d'un caractère
généreux , comme le prouve sa conduite envers
les habitante de la ville conquise. Il les traita
Ti ne orientale, né
b. ii< filsdeGagik,
«•les, et fut sor-
c \ parco que sa
urs occupée par
cor et de moins
911
DAVID
comme ses andeM 8ti|ets, leor aeeorda dfrert
prhOégee, respecta leurs coutumes et leur reli-
^00, et défendit aux chrétiens de vexer les mosnl-
mans. Après avoir délivré sa patrie des conqué-
rants étrangers, il soumit tont le littoral de la mer
Noire jnsqn*àTréblzonde, la plupart des provinces
mil formaient Tandenne Albanie, enfin n»e partie
de TArménie avec sa capitale, Ani. An momeot
de sa mmt, il était maître de presqœ tontes les
contrées comprises entre la mer Notre et la mer
Caspienne. Les Géorgiens le vénèrent comme un
sabit, à cansedesgrandes victoires qu'il remporta
sar les infidèles. Il eut pour successeur son fils
Ttmedr (Demetrins). Bbautois.
M. Defrénery, Trad. de frmg. ëibn-éi-jttkir, tfau te
Jnumàt Jêimtiquê, lS4t. toi. I. - SuInt-MarUa. MéM^
iur rjrmêAiê, vol. I. II. et ooot. é41t de VfiisU du Bai-
Swkpin de Uteau, cootio. par M. BroMet. t. XV. XVI.
— KlaproUi. P^oifoçt dmnt le CaucMê et m Géorgie,
t. II. — TchaoïUUaa.i/itl. dTJnméuiê, U UU - SémnH
S'AnI, Baiio Temporum/ MUtn. iStS, la-4*. - Sibt«4bD-
al-OJouzl. Mirât Ettéman, ou Miroir des Tempt, eo ma-
Buse. — Mathiea (TÉdcase, BéeUdëIttprtmiir» Croisade,
bATiDi, roi d*ÉC08se, mort le 24 mai 1153.
Il succéda à son firère^ Alexandre I. Après la mort
de Henri f, roi d'Angleterre, il se mit sur les rangs
pour lui succéder comme héritier légithne du chef
de la race saxonne ; mais H se désista de sa préten-
tion en faveur de rbnpératrice Mathilde, dont il
défendit les intérêts contre Etienne de Blols, rival
de cette princesse. Dirid «vahit deux fois l'An-
gleterre , mais il Iht balta par Etienne dans la
plaine de Gotoo-Moor, à la journée dite de l'É-
tendard. 11 fonda six évêchés et rétablU phisieurs
monastères détruits dans des temps de gœrre.
Les historiens contemporahis sont unanimes dans
l'éloge qu'ils font de ce prince.
Buctaoan, Hlst. dTÈcûm. - ÂHd» véHUr Im dmUi.
DATin II BRrcB. Foy. Bkim:!.
DATID GOMHiEHB, dernier emperenr de Tré-
fitonôe, mort en 1466. n enleva en 14&8 la cou-
ronne à son neveu Alexis V, fils de l'empereur
Jean IV ou Calo-Jean. U époasa en premières
noces Marle-Tbeodora , de la maison des Théo-
dore princes de Crimée. Il se maria ensuite avec
Hélène on Irène, fiUede Matthieu Cantacuzène et
petite-fine de Jean VI Cantacuzène, empereur
de Constantinople. Les demien empereurs de
Trâ)izonde n'avaient pins qn*une ombre de pnis-
lance, et il suffit démordre de Mahomet Ilponr
enlever tacooronne à David Comnène, en 146).
Il fot transporté avec sa fiunille à Serres, près
d'Andrteople, et misa mort au bout de quelques
années, avec sept de ses fils. Deux de ses en*
fonts seulement survécurent à ce massacre; sa-
▼ofa* ! Georges, le plus jeune, qui adopta, dit-on,
le mahométisme, eut la vie sauve , mais on ne
sait ce quil devint; Anna, qui eut aussi ta vie
sauve, et qui épousa un chef turr.
PaUaerayar. Ctêekiehtê éi$ KmtêÊriMuwu T<m Trape-
* DAVID, /!ro/i ou empereur d*Aliyssinie, mort
en 1401. Il était OU de Séif-Arad, et succéda à
SM (rèra aine, Weden-Asferi. David eut à soû-
le
tenirpa i
Edden , I a Al • ( qi
laissa pi» i A ^curéti
tAntde repo», «itqui e» livoir reuuu
1 musulman fanleijoddant , mourut m
mo de 1 ille. David trmnra un eon
sSaad-E .finèreet»u
» I < [ de I
hr '* rcB noe Amh
nu, • je de I I . fik m I
son peume. et réumi ■ ) la |
qu'oc ore àku» «es eouinmo. —
tohvaet ran es chrAHeBs:Saad
défoit,se I o^ A
courut l'a . j i
bientôt d'e». «w^ice; • w
pas à se fBDdre. quaiiu «a » « n
Ch M un inin eaché \mr ètt^um
UL îSaad-BddiaAiàtiM
M ..oueDa* I
ue V I pro I . 1
se. VKi
n lui
des églises à
suivante; son
Maertal. OUtUria RêQum i$tamUêeorum «i
«te, etc.; Leyde. — », lii-i«. - A. lIoM ttm.
jib9Ulni§, dau ri mt* ^UI»r«jtiM. p. tS.
* DATID l'Ah ).Bé
mort vers lo«v. uo i
i507, et comm «
de son aïeule , < jéraWioe u .
sinie était alor» ti nent pr
Turcs; Sélhn I" couv la mr-
vaisseaux , et s'était emparé de (Km .
Sonakhn et ZéiU. Hors d'éUt ée réais
janissaires, que leurs mousquets et leur i
rendaient presque invincibles , la ooor
nie résolut de demander des secours a i
nuel , roi de Portugal. Un mar i
nommé Matthieu, fot chargé de e i
luiremit des lettres de créance, < -«
on donnait an jeune empereur «o
« David aimé de Dieu,culonne ôt
et de la lignée de Juda, fils de Da , m
mon, fils de la colonne de Slon, < le
menoedeJacob,fi]sdelan le e
Nahn , par la chair, emi Je
haute Ethiopie et de t i
pendent : roi, etc. ; » ou imm^ii m
iHe chrétien d'Emmanuel contre le*
« afin , dtt la traduction nalveqne Jcn i
a laissée de ce curieux document, qneflii
et totalemi'nt ^it miso en ruine et cxtc
de dessus la face de la terre cette ven
Maures infidèles, et que les dévot* pré
dons sacrés qui sont envoyés et portés a«
sépulcre ne soient par les cl dé
Toutes les paroles que de par n i
Matthieu , notre ambassadeur, «suinta-
comme de notre propre personne, et ^
foi comme à nous-mème; car il
DAYID
ai4
verwBÊBMff de notre euur, eC pour
puur Yuui lemuiJer. En ootre,
i ptaUr de doniHY et joindre par
é iosIUm ànciR llls, on bien tos
k . cf ferait chose tr^s-agrétblêà
1 trèA-utile. N«>a8 voua fai-
i tviioni que si nous pre-
I de enjoindre noa foroea et
««iiÉei cfMMnMe, oons aarona
t de i) foreea i)aatantea
•n p nptemeot détruire et
«B * sainte foi. Mais
I |M?» » cil tant avant en
rn^HlH I a la marine, que
tie poavoiB iDciire armée sur mer,
» ans D'aroas aocone puissance. Par
lam lenîc nécessaire lacoi^ionction
S qui êtes très-puissant en
■viômei ; et si vous voulei armer
ie eucrre, aoos vous donnerons à
(feomirons toutes choses né-
f en très-grande abondance. »
■ onir If s Abyssins, après
v»c iriAraues l'empire de la mer,
n («in possessions maritimes.
iriver à la cour d'Emmanuel
M de tribulations. Le roi de
avantane de TalUance pro*
■vB baaaoi d'éftardvp et en-
e solennelle à Da-
rn lai le clief ; il ét4Ut
I onpereur abyssin une riclie
de damas de tenture , une
«u'«fJours, un calque doré,
lUerie, une mapp«Mni)nde et un
M««B lept moi!i <ruQ voyag*^ très-
assftdt- portugaise arriva au
dont les tentes innoTnbrahleii
le immense. L'au^lionce fut
F «olenoite, l« i""^ novi'inbre
■yrtervune se fît d'abord en-
ie» ouurtinvs de drap d*or, et
< la bienvenue ; puis les
I donnt*, laissèrent voir
Mio •>« main une croix etiii-
Aear accueil aui Portugais,
• cna&mrt* dans leur appui.
o'nit pas de «uite. Dès
rwn . Francisco Alvarer. et
qgi avaient accompa^iné
» cK^erent d»*< rontrover«*es
fcren\ points p'»r le^}ii»'U
••r cr-ll.» dFlh^t.pif . On innn-
t d'aiçreiir, (in** la froideur
ivr«>^r«*nC aux ttonnes
nt^di<«ait a IVtr.inutT
c *ol df l'AbvKMni»* d'en
Saif nn «rfthlopi^ cfaknt
•p«. Ils V t>rifel«-nt \f nom
•ce et I^ur ncn'*i«c aialml
jamais sortir. Malgré rurgeoce de aon retour
en Portugal, Rodrigo sollicita vainement pen-
dant six années la permission de partir; il
eût probablement, comme son prédécesseur
Covilharo, terminé ses jours en Abyssinie , ai les
progrès des Turca n'eossent forcé David à tran-
siger avec la coutume, afin de preaser lea ae-
ooors portogals. Il l'adreasa aussi âo pape par le
ministère du chapelain Francisco Alvarex. En
avril 1520, doB Rodrifo de Lhna quitta enfin
Masaouah (1), en compagnie d'un ambassadeur
abyssin ; mais il a'écunla douieannéea avant que
des forces portngaisea pamsaeot en Abyssinie.
Pendant ce temps, Mohammed le Gaucher,
prince mahométan de Zéila , envahit les phis
belles proTlnoea de Tempire; lea armées chré-
tiennes forent défoites : les villes d'Amhara, Ti-
gré et Axum forent brûlées, et les beaux monu-
ments que lesenroyéa d*Emmannel avaient ad-
mirés nV>ffiraient plus que des ruines. Lea islamites
escaladèrent le pic d'Amba-Gescben , plateau de
roc situé au sommet d'une montapie , et taillé
à pic comme un mur ; on n'y parvenait que par
un sentier escarpé, gardé puissamment le jour et
la nuit. C'était le séjour des princes de la fa-
mille impériale; Ils y étalent retenus jusqu'à la
mort dn eonvenrin régnant; alors on foisait des-
cendre son successeur de ce nid d'aigle pour le
placer sur le trûne : de la captivité la plus étroite
il passait subitement an pouvoir absolu. Maîtres
de la prison impériale, les vainqueurs massa-
crèrent tous les princes abyssins. Contraint de
se r(^if^erdans les montagnes du Samen, David
y mourut de misère, ne IsIssant à son successeur
Cîaudius que quelques rorbers arides et une poi-
gnée de soldats découragés (7).
AlHed de I^acazk.
Marmnl-Caravujol. Dfiûriprion gênerai de ^fricu, I,
f rfp. XX. - PnnI Jo»o. Hittorta, lib. WIII. ~ Francisco
Alvarex, f'erdadeira lt\formuçao ilo Prrgte Jnûo dax
Jnilitis — DainlSo i Oorz , Fldet , BdUjln , Moresque
jf-thinplum - I.ndolph. HUtnria .Kthioplea, - Ferdi-
nand IVnU. U Monde enchanté i Cotmoyruphie et hi»'
toire naturelle /antaique du motm Ogeavêc la légende
du Prettre Jean.
U. David tavanU^ littéraleun, artUiet, ett\f par
ordre chrunologiquc
DATiDDB!iBR&Bii,pliilosophe arménien, vi-
vait vers la fin du dnquième siècle de l'ère chré-
tienne. Né dans un village du Douroupéran,
nommé Hertlien , Héréan , ou plus communé-
ment Nerken, Il était, suivant Neraès, cousin
gtTinain de Tilluntrc historien Moïse do Kbo
rèn»', et il florissait vers 490, selon le ténioi-
prwge (le Samuel, autre chroniqueur arnu^nien.
Il mourut vers le commencement du sixième
sièeli' ; il fut un des jeunes gens que saint Sahag
et Mesrob envo>èrent aux écoles grecques pour
M Pelilrtle siluép prt^i delà rôle Nord de. l'Abyft-
(I) l.en prtnrlpaui détails de ret artlrle sont empruntés
j I '•icrllrnl ou\raKP s"»" l'AbyMlme de M. A. Noël Des-
\('ririr<. m onvra^r fait partie de VVnirert pittoresque,
J/rigue, III} Partk, FIrmIn DIdot (rèret, 184S.
31$
DAVID
y piilfer les himièreft qm firentalorade rArmé-
nife fine nation mdépenidante et fort supémoreà
tontes oelles dont elle était entourée. H Tint
étudiera Athènes sons Syrianns , préeeptenr de
Procins et un des phikMopbes éclectiques qui
essayèrent d'accorder la philosophie de Platon
afce celle d'Arktote. I>aTid profita beaucoup à
cette école. Par le savoir et par la diction, ses
ounages grecs ne sont pas indigpes de Produs
hn-mème. Rentré dans sa patrie, fl se consacra
uniquement à la philosophie. Du moins sonnom
ne parait pas une seule fois dans les agitations
politiques dont l'Arménie fut alors le théâtre.
Bien que David se soit aussi occupé dethéo-
kigie et de philologie, qu'il ait composé des traités
religieux et une grammaire arménienne , il est
surtout reroarquâ>le comme philosophe. Voici
une liste de ses ouvrages philosophiques, pres-
que tous manuscrits, rédigés en arménien : Dé-
linUions des principes de Umies choses; —
Fondements de la PkUosopkke ; ~ Apo-
phihegmes des phUasophes ; en arménien et
en grec : Commentaire sur Vlniroduciion
de Porphyre; — Commentaire tur les Caté-
gories d*Àristote; en grec seulement ; ^ Proie'
çomènes sur les Catégories d^Aristote. On a
de plus de David des traductions des ouvrages
suivants d'Aristote : Catégories^ Bermenéia ,
Analytiques (premiers et derniers ), Lettre à
Alexandre sur le monde ^ Us Vices et les
Vertus, etc. Plusieurs des commentaires de Da-
vU ont été traduits en arabe et en hébreu.
David était resté à peu près inconnu jusqu'au
moment où M. Nenmann publia, en 1829, dans
le Nouveau Journal Asiatique^ une étude très-
intéressante sur ce philosophe. M. Barthélémy
Saint-Hilaire hd a consacré une notice étendue ,
dont nous dterons les dernières lignes :« !<es œu-
vres de David, dit-il , hidépendamment de leur
valeur propre , en ont une antre, toute relative,
et qui n'est point à dédaigner : elles sont, dans
lliistoh^de la philosophie, nndesanneaoi de la
longue chatne inteOectodle qui unit Pantiqutté
aux temps modernes. David représente le mou-
vement philosophique de la Grèce se propageant
en Arménie, et contribuant pour sa part à celui
que développèrent les Arabes un peu phis tard.
Retrouver dans un monument authentique FéCat
des études philosophiques en Arménie à hi fin du
duqnième siècle, c'est presque, ce semble,
cdaquérir une nouvelle province à l'histoire de
la philosophie. L'Arménie jusqu'à présent n'y
figurait pointa ce titre, et pourtant die le mé-
ritait : eDe vivait à cette époque de hi vie philo-
sophique de la Grèce. ÈOe étudiait , comme
Athènes elle-roémc, comme Alexandrie , comme
Constantinople, Aristote et Plalon. En un mot,
elle prenait rang en philosophie, et si elle n'y
ioua pas un rAle éclatant, il feot en accuser les
circonstances et Ifs difficultés des timps plus
encore que le génie de la nation. La gloire de
David sen de
Sophie, comme il le représentai
d'Athènes. »
On trouve de lo fir
m^nliiires dans 1 n
bliée par l'Ac» e L
des éci de lu^on
de io \ ci f. m i
, t/Ol. VIUO
C/Tois. bcur« au patriaruac
av 9 ses écrits, ont pi
18*» r.
VIT. «juia, Mimein sur Imf^i4 0t
Uovu., .>arls I9n.^ne$ckiektê drr J\
teraliir;Ulpilff, IIM. p. IS. - Sttkltu
éHU» tJUmtwra Jrwmmm s Venexia. tS!
date, BÊCkÊTckêt tur l'âgé tt l origine
teltaM ^Arittotêi Paris, 18tt. - Di
Seimees pkitoiophiquês.
DATiDiiiGBTâs (le PapMago
g|en byiantin, vivait vers 880. Il s
par son attachement au patriarche
ses attaques contre Photius. On a
5. Ignatiipatriarchm, grec et latin
Concil, de Rader; Ingolstadt,
Apostolarum XII ; Bncomia lï ;
in Marcam evangetistam, in m
Marig, in exattaHonem S. Cru
gorium theotogum; Oratio j
Hgaeinthum Amastrensem mu
ces opuscules ont été I lavec
Utine par e iVoi
ritfm;Pa io/z,i .: — 0\
in inclitx 'tg\ ic$
avec les i ueX v
Christi . tg. jnu. »•;
ln-8* ; — a*st%Mrt—^ ' fpha
est perdu, mais puure <
servi pour rédiger aoo Uistoria
— lÀlfer pro sgnodo Ckalceo
versus Bfistolam régis Armen
propablement l'ouvrage de Nice
xanoe ; —Commentarii in Oregoi
Teirasticha et Monostieha : c'
l'oeuvre de Ificétas Serron; le
Venise, 15«3, in-4* ; une traductioi
primée à Imola, 1588. On a enoor
cétas quelques hymnes et divers <
Cave, Hinnrim UUraria, - Fabrfti
Crmra, toL VU.
»A¥1D EL-ROl, c*est4 S Da
appelé aussi DAvm bl-Da I'ui
lèbres de ces imposteurs «ni
trompé les Juifs, en se fotsant ]
sie, vivait vers le milieu du «t
Or^pnairedeGhamarie, dans la a
à Bagdad, sous le savant Hasdai, pi
tivité, et sous Jacob, chef de hi
cette ville , qui fail apprirent à 1
ou loi mosaïque et les traditions I
fbt initié en o* à tous les roy
baie, et, fier <M3 le^.qnii
dé ^ ses
le seAi uu iT te
Is ne détouniaieot David
chefs «les synagogueH et
(pli le régulaient comme
Qg leurs eflbrts pour le
deroir, sans pouvoir y
Bipa après , ZinaMin oo
partie de l'Arraënie et
rrompit le beau- père de
une récompense de dix
ma son goidre pendant
B sobstaDoe le rédt de
ffoi parcourait lOrient
Tëoemeiit Oo peut voir
de cet imposteur d'après
iles, qui ne diflèreut de
inesdétafls. FeUer^dans
*ile , a oonfondo ce David
IfesMe, originaire de l'A-
M Maie, persan comme
it le même nom , souleva
( Ie4 premières années du
dre des Frères Mineurs, mort en 1272. Il était,
an dire de Trithème, très-vorsé dans les Saintes
Écritures, et, selon Marianus ( livre II des Chro-
niques de Vordre des Frères Mineurs)^ ins-
truit dans toutes les sciences. On a de lui trois
opuscules latins, imprimés à Angsbourg, en 1593,
dans le tome VIII de la DiblMhèqw des Pères
de Cologne ; Tun traite de la réforme de Thomme
extérieur, l'autre de la réfonne de l'homme
intérieur , et le troisième expose les sept progrès
d'nn religieux. C'est à tort que les éditeurs de
saint Bonaventnre ont attribué à ce saint les
opuscules que nous venons de citer, et qui do
reste dans la pluparMes manuscrits portent le
nom de David d'Angsboorg. Scloo les Chroni-
ques Saxonnes, la mort de ce cordelier aurait
été révélée à son ami Berthold pendant qu'il
était en chaire. S'adressent aussitôt au peuple
qni l'écoutait, il recommanda David à ses priè-
res, et récita en même temps les paroles de
l'hymne pour la fête d un confesseur : Qui pius
SI»
DAVID
rédH&A tow les Joon de rané»; impriinét à
Coutaolteople en I5U , it à Yoiite en 1570;
~ Un traité dt l'Anna inttrcalaire ; ^ des
Tabies astronomiques; — nn écrit sur les
ÉqMinoxes et Solstices,
tartoloecl. MM, rabbbL - OnMti, HUttif 4ê» InifM,
* DATiD BVBBiii , appelé anaai Dàt» Lam-
LEm , (knatiqne juif, vWaità laftn dn qninztènie
et dans la première moitié dn seitiènie siècle. On
asaorait qu'il restait fréqoemmentjosqa'à sixionrs
sans prendre aucune nourriture. Il Tenait de l'O-
rient, d*un pays qu'il disait situé an delà delaTar-
tarie. Il annonçait l'arrirée dn Messie pour Tan
1500, et en 1499 il ne cra^nH pasde soutenir en-
core la réalité de sa prophétie; il prétendait aToir
reçu la mission de conduire U» Juifs dans le
pays de leurs pères , et 0 prenait en conséquence
le titre de chtf de formée d*israeL Les Juifs,
entraînés par ses discours, abandonnaient toutes
leurs aflliires, et se préparaient à rentrer dans
la Terre Sainte, lorsque Da^id se vit obligé
de déclarer que Dieu, irrité par leurs péchés,
avait retardé l'aocoroplissement de sa promesse.
Les Israélites d'une partie de TEnrope cherchè-
rent alors à fléchir le oourrouxdu Seigneur par un
jeûne soleoud , et David continua sa propagande.
Le pape Clément VII, qui fevorisatt beaucoup les
Israélites, aceueUlH avee distinction David Ru-
beni, qui, étant allé ensuite à Lisbonne, parvint
à ramener au judaïsme Sakmioo Malcho, qui
s'était fait chrétien et qui remplissait les fiyao
lions de secréUire du roi de Portugal. Saiomoa
devint habile eomme orateur et comme écrivain,
et fut d'un grand secours à David. Ils se trou-
vaient tous deux à Mantoue lors dn passade de
Charici-Quint dans cette ville. Salomon ayant
eu la folie de demander une audience à Tempe-
renr, pour lecoofertir au judaïsme, Tobtint,
mais n'en sortit que pour monter sur le bôcher.
David fut saisi en même temps et envoyé en
Espagne, où il mourut au bont de quelques jours.
Sa mort ne détrompa pas les Juifs, qui longtemps
après croyaient qu'il revenait toutes les semai-
nes pour visiter sa femme, établie en Italie.
Al. ROMKEAU.
«. HUtoin éei Jmàf» . Uv. VII, cb. xxix . f «.
4» rMtUoM de Roltrrda», iTtT. - BjrLolord, MMi*-
thtem roMtaéM. t. IV. ^ Ml. - Wotf. BMmthecm Ht-
èrmiea, L III. ^ IM». - BmbmI. Us Ju^s éroeetéemt,
troMème farcie, MS« »••
»A¥i» DB roau, granMairien et nédeda
juif,néen 1 515, à SpoMe , mort vers leoo. Il
piéinidait deaoeMire d'nn des cbefa des eaplife
hébreux tran«port<Hi âe Jérusalem à Rome par
Titns, H fon)|i(ait pannt ses anréires Ktie le
S.iint, ;^iir Ir tmiilieau ditqnrl on s^nit vu. dit-
on, briller des frax miracnlenx pendant sept
nnlts. David ayant trouré le manuscrit d*ui
dictionnaire hébraïque appelé VAntch ( bien or-
denné, mis en ordre [alpliabétique J; , composé
par Nathan, un do w^ anoôtres , fils de Jédiiel
de I^lmis, et chef do la synago;;ue de Rome,
ideRabui
. d^
oesdel
A
■ IMS
1 ou>
.*ï
id
ae vta
iZ.
i
qnl vivait an ec
résolut d'en o i
et mit ce proje» « «: u n y ut tan
seulement les m jcunwjk, mais mtbn
d'origine éfrai ; «|0i fisurent dans les i
des rabbins. to%M/dt ce l.vavaitd«l
les dictionn
et dans les
cqfnpris «
titre de C<
J€ la n
Ce B, M? I u ii« mem u«
fut tuipiimé qu I ol.ll sera «
utile aux persoum» qui ma livrent à T
l'hébreu rabbiaique, non-seulement à
l'étendue de sa nomenc . ii
qu'il est plein de » » ■» .
térature des Juifs «m a^oi» c%iiu4 II
due 9 quil exerça avec honneur dani
villes. L'évèque de Chiusi hii ayant
tréedesondiooèae,où U était
foulede personnes, il passa à R
dans la suite pour se rendre à % cmw. <r-
mina sa carrière. CM dans cette ville
posa, pour se consoler de ses propns
un disooun italien sur la misère de li
le moyen de Téviler. Reconnaissant Ap
favorable qu'il avait reçu à Venise » il
traité pour prouver che le comstith
netkiHesono divine, e che ha pron
per bocca delprqfeta di conservarm «»
republica^ c'est-à-dire « que les
tiennes sont divines, et que Dieu par ■
du prophète a promis de oonserrer OM
république ». On a aussi «le David un i
SenuM Affeeiihus ; Venise, 1588. in-f*-
traductkm en italien de l'Ecclés
ouvrages de médedue et de lu
jouit d'une réputation très-1 iter,
tous les rabbins celui ra ■
vent dans ses écrits la «i
quil baUtait Ai. »
SaiMKC. UiaMw^ éêtJmifi, tiv. vil. Hi. Xi
lUrtoloerl . mbilotkfta raèbimUm «flMM II» ,
imt. HUtMrê ée$ Itraému éêpwU tê tmr
chmèétt jmMe*f» miSomn. - Mnstm^lm^
cMml. III* fêtU€. - Mardochi^ SjismI Gl
grajtkU in Jmteurs Jmifi 4ê t Italie.
DATiD • Lucas ) , jurisconsulte et
né à Alten&tdn , en 1503, mort à K(
aoAt 1683. Il étudia à Leipzig, où il j
et se convertit au proiestanlisinc en i
nommé roDS(>i1ler et aste^scur de la c
( iairc deKœnigsbergpar.Ubertl"
Da\id travailla quarante années •
de PruHsr, dont il n eut que le t
Mer les matériaux; les < lii
sur ce sujet se trouv Awt •
tlièqiie royale de K «^
Arsold, UUtori» étr nmmmtikerfUektm 9
« DATID ( Jacques ), poHe et théol
«fli-!. ne au Pii\ ^n VHsy, vivait «m |. , ■
DAVID
333
m^ mtrwqm imagintA Vinjtms
§B êmf$r^m flÊTritu la vê nernt^T) ,
mf9 iê k tn^^tê, i, «Tl, - Cbâurioa et
;|Mn1i ttMdii frmaçaift ^ né à
litMO lipoUléiin titre intïliilé -
I telf, c«]3ff7iiiiil /ef tùusu^ si-
wimmU cùTf ifiçetiâ; ensemàie
il nrv tff /â malùdi£ populaire
^ te*li. OiEt outnci» dédié ia ccnnte
■l^pecii y^ f4ixt ffmnds dog^ de
^M$ MllMttld da Bdi , Bardoa
^■Mt tHUar «I iQtrrH t^mx
wfM^L Dtftd ne se conleoU pas
■Mr teon él^t4 pn tèt^ de soii
rruid hjTiT «vrc^A un
, il U^ test iprè^ lïiiQ
d# i*i9té, ac«ompait%Qée
,y qo! oontkiièfeQl fire$que
: «f^ tjv'a elle la prind-
Waïf II 1 1 4ti /Jmâirfin.
btlpef v^ à C<Hir-
I, te 9 aaût l«0.
d« JéSûitM en
rv€t«ar de* collèges
el 4r Gukd ; ses nom-
Nuot écrits en bljn
rrthfffhHf k c-àossé des
On remarque ; r«-
I ée JidH ehriêtians
êJrJitindL^f fn fla-
Marrmnx Ecdê-
à^creUcum; ibid.;
r«itift; — Labyrin-
Jt^n^i <9^ SpoitSà^f
; AûTers, 1607
IjfiiéUi^tù natDând^
ria«; An Ter* p 1607;
— l'^rldifrrliim ri-
H^teiûe, Miifl de
rwm ;ilji<i,, iD^B** j *- Excubitor cantfa arioimp
incantatùres et similes mal^cûn, enflainandi
Boifi-ic-Doc, îm% in-8";— Speeu/tt .V//. fï^fll
aliquûndû vider ê destderanti eancinnata;
AnTert, 1 û 1 0, in -8** j — Besp i ra cuiu m pro bu t-
Hentê musio A'omtorum; Vpre^, ifiio; —
àmpuianda qum rmdis et stirps e^i mato-
mm; AûTer*, 1C12, ln*8", etc.
ViJÊfê kùdtt, OièHotAf^cu BtiQlcSi part ivimuda*
«tV — Alcçimtie, BiùliatAeca Serif^tomm SanMatU
* DâTi» Tzto.i, rabbin , natif de MoJèni?,
TÎTaîl à la ftn du tcîiième et m mtmnm*
Ëetnetit du dh-sejitlème siècle. Il tnantrti bcnu-
c©up de *èlc pour la propji*ya1ioti de sa Ijwiru*
en Italfe. On « de lui un petit rltctbtifinire îjif^
breu italien tntitnlé ; Dsvur tiwut c'c*t*à lilf»
ffr^iïfft fronuwi, $e\i dicHortfiriûlum i^ûCffffU'
lorwn communinm , cum ilafica hiierprrfa*
nime; Veniac, leOfi, in-4*; Nimprimi^ plusieuri
foîà depuis. M. O,
Bdttt»lo<e|, mût. ra^inim.
DâTin aA'COHEN ( le priirê Safardi-de-
lara ), utant i»bbîn, né à Lara ( Efipagae), âu
coinmeiiceiiKyit du diii-septième sîède , et mort
àllambourgt en 1674, Il futctieidela synagogue
d'Amâkrdijm et plui tard de «^lle de Hambuurg.
H fut dépo&é de cm fonctions parce qu'on le
^upçonnaitf dit- on, de vouloir embrasser le
cliri.^ltanlsrae. On prétend même qu'il ëç sentit
fait chrétien ai la mort ne l'arait pa& frapii^
inopinétnent. Il est probabi«i que ce ne sont là
que de siniplefi iopposilions. Da^id ba-Colien
aanit eu tûot le tctnpt de Ae convertir au cTirii-
tianumc s'il en avait eu ]ei dt^ir^ car il m mou-
rut qu^à la suite d'une longue miiiijdje; rien dans
ie$ écrits ne fait découvrir ce penchant vers It
rdi^on chrétienne. Tout %ott crime m\ yt;ux
de «es coreligionnaires fut 6m^ aucun doutu
d'être moma lanatigue qu*eux, parce qu'il éiùïX
plus instruit. On a de ix^ ral»Nn : De Cotn^c*
fiiénita vocatultimm rahlfmk&rum cmn gr^*
çis, mque mojc imam partent ^ née nan aHa~
mm Hngmtrum mtr&pî^arum^ ^uam mle-
rîMftoa citeras dàsthixti^ rociÈ^M*; Amsterdam,
l&3i, in'4^. Il avait complété cet ouvrage par
an autre mr te même sujets qiû est resté inédit;
— ^€ni(imQ Àhen-E^rcÊ de qtmlmr liiteris
EhetH; Lu§A, Bat., iftàS, tn-ë°. La texte b^breu
d'Abe(KE£ra eat aocomfMgsé d'une rer&iùu la*
tine. et de note» en bébreo et eu latin ; il fut tiré
à part avec le^ noies en hébreu. — Corona
Saeerdoium; Hambourg, 1667, in-foL C'est un
dictionnaire taltoudico-r^bbiQJque; il n'a été
imprimé que jusqu'à la lettre Jod» et David
n'avait pou<^ son travail qiM juftqu'à la lettre
Reseh. Il était consacré à cet ouvrafse quarante
an«. Ea lùiB il en publia à Amsterdam un «pé-
cimen sous ïe titre de Civitas DûPid. D»nA c«
teiiqne, Im mots talmudiqu^ et rabbîniifues
mnt mit en regard des termes correapondanla
1
^
338
DAVID
des langoes orienUfes et de quelques langues
de rOcddent; — Tratado de Mnralidad y Re-
gimiento de la Vida die rabbenu Mose de
Bgypto (Traité de morale et de rè^e de la Tîe
par Maîmonide); Hambourg, 1662, iD-4''. — un
Abrégé du Traité des articles de la foi diTÎne de
Maimouide, réduiU à dix chapitres; Amsterd.,
i6&4, in-4*; — une traduction en espagnol du
chapitre de la Pénitence du Reschit-Kokhema
(Principes de la Sagesse, par le rabbin Êlie de
Bidache, disciple de lfaimonide);Lugd., 1M6,
in^* ; — une traduction du chapitre de la Crainte
de Dieu du même ouvrage; Amsterd., 1633,
in^*. — Dafid ha-Cohen laissa un assez grand
nombre d'ouvrages manuscrits , parmi lesquels
on cite principalement un Recoeu d'Apophtheg-
nés rahbiniques, un Cheii de sentences mo-
rales et un Dictionnaire des Synonymes de la
Langue Rabbinique. Micbbl Nicolas.
G.- H. GctifaM. ifiofta PhiMoçÊrum Beèneormm. -
Woir, Bmutthêea l/eftnro, t. I, p. ttt; t. III, p. tts. —
J. FOnt, BibOotkaea Judniea, L II. p. «S et m.
DâTiD (Jean)f canoniste français, né àCar-
cassonne , TivaH en 1872. Il était commenda-
taire de l'abbayedes Bons-Hommes près Angers,
et (tat envoyé en mission à Rome par Louis XIV.
En mourant il eut la singulière k^anté délaisser
la plus grande partie de sa fortune, qui était
considérable, à la maison de Soubise, dont il
avait été longtemps llntendanl, et donna le
reste aux pins grands seigneurs àt la cour. Les
principaux ouvrages de David sont : Du Juge-
ment canonique des Étêques; Paris, 1671, |
in-4*; ce traité , dont l'esprit est nltramonUin, '
a été attaqué par le père Qoesnel, Jacques Boé-
leao, Jean Gervais, et quelques autres théolo-
giens français; — Réponse aux Remarques de
M. de Lttunoff sur la Dissertation du concile
plénier; Paris, l«71, in-T. De Lamioy répondit
i cet écrit par VBxamen de la préface de
M. David^ ete. ; Paris, 1672, ii^r.
Ddpin. Tmblêée» Jntêmn êccléiUuiitwmém dix-iep-
tUm0 gtéeU. - BvMor, Rxtmm trit^m éat DieUom-
nmir^i hUtori^mi.
DâTiD (Maurice)^ historien français, né i
DQon, en 1614, mort dans la même viOe, le II
novembre 1679. Il était d'abord avocat an par-
lement de Dijon, et se maria à Marguerite de
Thésot, dont il eut plusieurs cotefts. Deventj
veuf vers 1660, a embrassa l'état ecclésiastique,
etdevint, en 1 663, snpérieur du monastère du Re-
Itageà D^, pois promoteur de Tofficialité de Lan-
gres. On a de lui s Animadcersiones in obser-
waikmes ckronoloqicas Possini ad Pachime-
rem; Di}on, 1679, te-4*. Ce livre est devenu
trts-rare; Fleory, Tboinard, Boivin, Fabridus
en font un grand éloge. — Cinq Lettres adreé-
sées à Du Canfse sor PHistoire eedésiastique,
imprimées dMs les Mémoires do Brups , U«
p. 406.
FabffklM. KMfoUmi nrtecn^Vl,km. - PsplHoa, M.
MioiaéffiM étÈ Jmumrê 4ê êomrgoçnê, I. i« - Iw^
Mer, Kramêm crUiqur da éirtionmairet Misfrifmm.
DâTiD (Charles), graveur
Paris, vers 1600, mort vers li
que par son talent et ses oeuvres, [
les on remarque : Les Cris de R
seixe copies dans le genre grotec
Villamena ; — Un Homme qui lit
got sur son doigt, d'après Callot :
bizarre est fort rare et d'une ex
rieore; — . La Vierge et C Enfant
ronnés d'anges, d'après Chan
grand nombre d'antres sujets et c
Camille Proeaodni, Ternpeste, A
Frank Mathieu et Paul Bril, Voi
Brebiette, etc.
Buan, mctionmmirê des Cravemrt,
DâTiD (Jérôme), graveur fran
précédent , rivait en 1633. Il it p
son frère, et travaillait soov d'i
près dessins. U s^ouma loi
y exécuta bon nombre ne
forte. On remarque de lui : ] mn
les t^, roi d'Angleterre, d'H
femme, d'Anne d'Autriche, reint
de Gaston, duc d'Orléans; au Cm
chelieu, ete. : presque tous ces
sont à cheval ; — V Assomption t
d'après Camille Proeaodni ; — L
Rosaire, d'après le Guide; — Ecct
près le Gnerchin; ~ quaranten
représentant des églises, des totm
autels à Rome, d'après les dessii
milanais Montano; — Une suite
historiques pour l'ouvrage de Tomi
sieurs tètes de philosophes sur ses
sins , et divers autres sujets, d'apri
cou, Chuide Vignon, Brebiette, eti
BaxjD, DietiomuUr» des Grmvêmrt.
* DâTiD ( Claude) , béoédidhi
galion de Saint-Maur, né à Dijon, e
le 6 novembre 1705. fl composa v
V es sor des d'é n
I : I i
I » Arc vue, cw i
yiM! ve suint est l deS )
portent son nom. Ccuc « i »
les uns, appuyée par les ku^uém, i
une asset rive controverse; aui«
nion soutenue par dom David
abandonnée.
Tnsl«, HUMn UUérmtn d4 U Cù
Saimt-Mamr, p. m.
DâTiD ( Louis-Antoim) , ;
i Logano, en 1648, mort vers i
livré d*abord à l'étude des bellr».
qoenta à MUan les écoles du *
Procacrini, et à Bologne
il passa ensuite à Rome, vm u |ic
talent par une étude atsidoe des r
it connaître par un i il nor
très-ressemblants,
villes d'Italie, et p h t
son passage. Il a | « ko
B4vro
Î30
on vvlt 4t lui à V^mitaï, ûmA Té*
t %^ml^BjÎ9tÉtnt^ Oui Naiéi'iié^ don! fa
K ^ pas MÉBttaHe, ilèoèk iitl imil4t«ur
fta. pitt» ipw #aiQua autri^ d^^ Proci£*
mÊÊÊÊ mm Ê^/omtk i^wrtm^ tMvUï «vail
il Mi ipiitfiriim d'nn« rie «lu Curr^^e;
■— iaiHH«piriwhfdMiée;
»Mft* W«i Im «r les «rtab iirtl-
métm^mfmwtÊmdÊmmmm.
ïé^^mmtri
to» BièGc^, en iJ'Sl .tn^tiûit
ÊHtm pimaaiHmmdm iknii M ftteHh
pli^Mi «fte ni#<rf#t^ fie Bcfitri; 8 M
^■Éitàtiiifi^HfiJirnï i7.>7lenBb0rà
m iémvtAuu mêâkatk. tJ ^'y
II. iM î7U tÂmâémh âi^ Ohfraigteda
m Mém^ért? ée D«fid $mr te
- «f <f^ irtiiter Ifs oMi Amt
i#ti c»rpt, fji 1770 fl nn-
mÊà pv i*Ac»ii^wàt 9mr te
les c^n/nF-eMpt Anur
I «■r;pt autre$ quê ta iêU, lM
\ Dvriif plnâieurï procédéty
i^ «Ire aolres iwn "
es MîPfa uténm. On 1 de
BoÉvidii^ ^ ntcimcke» sur
ftFés kg Ê^née et mut let
tâmU niaiif^êMent à la par-
ïMi; PïMfe, t7eî, io 12; — DU-
te qu*U t^nrient affaire pour
\§mf^tmêr h tait du femmes;
r nî tHXf *îw<*rfcitâoB a été coa-
b Sùdei^ et n^n^m ; — DUsertaiio
i; Pwis, 1764, btÀ*; —
I MT U métantime et Us wages
% 1757, ÏD-t): oamge
ffea Sd fonces de Rouen;
I IMT la €ynu£ (h [apesanteur
ffm'tiie n€rus présente; Pa-
— ÙUsm-lafiGn 3ur la figure
' Uilre de La Condamàne
i t*^ k4lrr ; Ptm, 1771, In^;
^ Is .Vit f ri/ ion tt de CAccroisse''
I #ane i»Ui^tmmi stur Vusage
liât; ibid ; ~ îHssertatitm
mamt^ement tt du repos
ï ekirurft^aîft i Paris, 1779,
tionj tur une maladie des
êm tmm de nécrose; Paris,
ém
/meph)^ tliéolof^ fran-
\ àc Bê^ntx, mort i
ï tTli. n ét^ tttdi^Iier en théo-
logiis-de U ïnaffton d *oc'tét<? d'Harcourt à Paris*
tl da^ot eniuite profe^^ar du «x^ïlé^e de Mon-
tûîgu et diâaQtnede Sajn^MaroeL On a de lui : ^
Kéfumion dustfstèmed'unpàîiùâophe carié'
êiên qui a préiertdu dérfmntrer géxyjiïétrique-
ment ta possimiHé de la présente réeUe de
Jpsm rhrul dam f'F:u'h(iri^.rt<' : V\m%^ HîV
li-ix U Im «wil OnU rtMd afi WinU V
eanmif CMfift.
■MRS iTMiM»
«t«H
I, »é à lis (
fil, _
)» In s 4Nfflir
Tflfopl0ttjnnelt7l7.ll
hfcuUlei
■nr la crtinni des eilitci à ftuihi i
eeni sDen Aillm i«r te <llii4epijîlis»t7«i-
1771, in-T; IfiraoBet uas» in^; -- dM«
XeMfW i«r te FIfMj Us, t77»>177i, lihr; —
XiMv fir le MeAeri^ lis, 1776, in-T; —
OMIiire Al MffAw* enteteen/Als, l719jÉ'r.
Ta rr— r< wmrirtn
»ATi» UB iAnnr-«BomfiBS (/ami^/iMyyA^
il/ea:<f ), phiMogne françeia, né en 1769, à Saint-
Claude, en Franche-Comté, mort à Artiois, le 30
mars 1809. Après s*étre fait reœroir avocat, il
acheta une charge de conseiUer au grand con-
seil. Il se lirrait à des études de botanique et
allait publier une Flore du Jura, quand la révo-
lution le força à se réfugier eu Alleniagne. Ses
travaux prirent alors une nouvelle direction :
en lisant U Monde primitif^ Court de GébeUn,
n conçut Te^wlr de retronver la filiation des
langues depuis le berceau du genre humain. Dans
ce but, il se familiarisa avec les diflérents idio-
mes de TAsie et de l'Europe; U les analysa, les
compara entre eux, et rédigea ensuite son tra-
vail, que malheureusement sa mort rempécha
de mettre au jour. Charles Nodier, son ami, au-
quel il avait légué ses manuscrits, a donné un
aperçu de ce travail important dans ses Prolé-
gomènes de V Archéologie. David de SafaitGeor-
ges a publié les ouvrages suivants : lettres de
CharMte à Caroline pendant sa liaison awee
Werther, etc. , traduit de Vanglais ; 1787, 2 vol.
in-12; •— Histoire des Rouge-Gorge, trad.
de Tanglais de miss Trummer ; — Histoires
faàuleuses dutinées à Véducation des enfants
dans ce qui regarée la conduite envers les
animaux, trad. de l'anglais de misa Tkvmnicr;
1789, 2 vol.in-i2; — Poésies d'Osman et de
quelques autres bardes ftnàvUe» de l'anglais
227
DAVID
228
(avec I^banme); 179ô, 3 vol. in^; cet ou-
vrage est estimé ; — Fathom et Melvill, tra-
duit fie Tauglais de Smolett; 179G, iii-12 ; -- àÊé-
moires sur les tourbières des arrondissements
de Saint-Claude et de Poligny, dep. du Jura,
et Mémoire sur les antiquités celtiques et
rofnaines des mêmes arrondissements; Af-
boiSy 1S08, in-S^. Ginror de Fère.
Frilf r. DietionnaUrt hMiriqvê. - Qoerard, La FtoMoê
littéraire.
DATID ( François-Anne), graveur et éditeur
français , né à Parts, en 174 1 , inort dans la même
viil«\ le 2 avril 1824 11 <^tait élève de Lebas,
devint graveur du cabinet du roi, et membre
des Académies de Kerlin et de Rouen. Il a tra-
vuilhl protligieuseiiH^t, et a publié un nombre
iminenw dVstampes destinées à orner des livres
qu'il éditait lui-même. La plu|iart de ses gravures
s«> ressentent de la preci|Htatian avec laquelle
elles ont été exécutées, et sont peu reclierdiées.
Les princi|)au\ ouvrage» de David sont : Les
Antiquités tf Herculanum , texte de Svlvain
Marérhal; Paris, I78iv-i803, 12 vol. in-4<*, ornes
de 864 grav.; — Histoire d'Angleterre, repré-
sentée en figures, avec un Précis historique, par
I*ftoumeur et Tabbe (ruyot; Paris, 1784-1800,
:i grav.; et Paris, 1818, l vol.,aver30grev. ;3 vol.
in-4*', 3 grav. ; —Antiquités étrusques, grecques
et romaines , avec leurs explications, par d'Han-
rarville; Paris, 1786-1788, .s vol. in^** et in-8%
MO gravures : cet ouvrage ne manque pas de
mérite; les premières épreuves ont du pri\ ; —
Histoire de France, représenté»' |wr figures,
accompagnées d'un Précis historique^ |tar Le-
tourneur et l'abbé Guyot; Paris, I7h7-17%,
5 vttl. in-4% 140 figures; et Paris, 1817-181»,
3 viil., avec IK) gravures; — Muséum de Flo-
rence, avec une expii«uition, par Mulot et.Svlvain
Maréclial; 8 vol. in-4*, avec 6:i3 tigun>s; —
Éléments du Dessin , ou catéchisme a l'usage
de ceux qui se destinent aux beaux-arts;
Pari*, 1797, In 8"; — Proportions des pi ux
hellfs figures de V Antiquité .etc., avec leur
dei^rription par NVinkelmann; Paris, 179i, in-4'',
avec 90 plancbes; — Histoire de Russie, re-
pn*srntée en l.'iO gravun^, d'après le< des-
sins de Mionnii, avec un frerui h is fort-
que, par Blin de Sainmore; Paris, l7S^lMûâ,
3 vol. in-4« ; — Traité de paix définitif entre
S. M. r empereur, nu de Hongrie et de Bo-
hême^ et ta république françntse , signe û
Lunérille le 20 plunAse an ix, précède du
Message des consuls au Corps leotslati/ et
suivi du Traite de Campo-Formin ; Paris, I bol ,
in- 18, avec 6 planches; — MunumentA inédits
de r Antiquité, i-xpliquts par WmktHmann H
Pantin de« Odoards; Paris. 1809. 3 «ul. iD-4",
fig. : — Faits tnèmorables de S. M. i empereur
,Sapoiéon le Grand; Paris, 6 gravures, in-
fol. ; - Histoirr ifr Franct mius ■ cniptre de
Mapoleon, refirfsentt^t- en loi» tigur««s, avec
un t«*\te de Goyot «>l Sylvain Marerlial; Paris .
4 vol. iu 4*^; ^ Lti Bible des enfants, repré-
sentée en figures, avec le texte de V Ancien et du
Piouveau Testament; Paria» 1816, in- 12; —
iAvres historiques de C Ancien Testament ,
oriiés de peintures orientales gravées; Paris,
1819, in-8<', 30 planches. — Portrait de Char-
les Jtr^ d'après Yandyck, etc.
Broort. Mamuel du Ubrain, -Habcrt, JT^mmI éêt
Curieitx,
DAVID (Jacques-Louis), célèbre peintre
français, né à Paris, le 31 aodt 1748, mort le 29
décembre 1826. Son père, ancien commerçant,
ayant péri dans un duel , un oncle, nommé Bu-
ron, architecte, qui était aussi son |iarrain, piit
soin de lui comme de son propre tils. Placé au
collège des Quatre-Nalions |K>ur faire ses études,
il éprouva un accident grave: uneiderre lancée
avec force par un <le ses condisciples Tatteigmt
au visage et lui ca^^sa une dent : il survint une
tumeur, contre laquelle les ressources de la chi-
rurgie turent i]iii)uissantes, et qui, en déformant
se& traits, lui occasionna un embarras de pro-
nonciation qu'il conserva toute sa vie. L'in^itind
de l'art se développa en lui dès l'enfance. Comme
il dessinait sans cesse sur les marges de ses iivrea
j di' classe, un de ses professeurs lui en prit m
I aiubi crayonné, le remplaça sur-le-champ par m
autre exemplaire, et eut occasion de lui taon
trer le premier dans la suite, après ses prenioi
succès dans la peinture. L'artiste fut sensible à
C;e préc4K'e témoignage d'estime.
Huron destinait son neveu â l'architectnrpy ofc
il iKluvait l'initier lui-même et suivre sesétndn:
mais le jeune homme vouhdt être |)eintre. .
quelque temps de discussions et d*épreka
l'oncle demeura convaincu qu'il ne fallait
combattre davantage un pencliant qui se n
festait par des indices aussi prononcés ; ro^M
ini*re ^e^istait encore. Liée |»ar le s^n^ an
meux lloucher, premier peintre du roi,
I chargra un jour son iils de lui porter
Pemiant qui> l'artiste en faisait Ulectuic, ic
boiiuiie examinait avec une curiosité toutt
ticulière lebauche d'un tatriean sur le clw
CWte attention fut reman]uée par le peintre,
conversation s'engagea , à la suite de li
IkuK-htT cunsejitit à soilicittT M"c Davi» p
ceila enfin. Da^idfut installé dans l'atelifv 4i
i fiarfut. Celui ci lui enseigna, comnH*
I disait plaisamment, à casser une jamoe ■
I ett*gan(-(*. Mais Ikiudmr était déjà vieux; il
d'aillrur» liumme d'esprit , et il ne pnuv
diasîinuler les concessions qu'il a i
goOt du siècle ; il eut la génenpuse | dboi
mettre a Vien la culture du talent de
Vien ne tanla |»as ntm plus à r^^
en David un talent ium'. ■ Il a deviné Icrt. r
sait -il, et il voûtait que le disciple ir
loin que le maître. Sedaine, ami intime oi
miilr, oC4-u|)ait un ;«pparieintnt au Louvre,
ipialite de secrcUire perpétuel de TAc
d'Arehiteilure : il v donna un I
DAVID
aao
.nrîliBl |«r U chec lui !• kiDuble aiiibi-
Hw loft quelqne jour dans le palais des
■ titre penaonei. David avait vingt-trois
mé il entra en Kce |ioui le grand prix de
U hri fallut renoaveJor dnq fois ia lutte,
l'iufructaeuse iiMie du quatrième oon-
ip iliiirapoir s'empara de lui au |)oint qu'il
r«M>lutMNi tie se laisser mourir de faim ; et
ri il. ait s'acooinpiir lorsque Doyen et Se-
^ l'aTaient deviné, réussirent à l'en dé-
Biené a la vie par le même amour de la
lui en avait fait faire le sacrifice, il con-
I fliyve suivante (I77ô) avec une nouvelle
et rvfoporta enfin le grand pri\, objet de
s %(m\. Cette année même Vien fut re-
d^vcU^ur de K Académie de France à Rome,
■BOia avec lui son élève lauréat. A leur
la capitale des arts, Yien exigea de
wAtesso que dans les preiiiiers temps
miamr il ne ferait autre diose que dessi-
il d'après l'antique , soit d'après les mal-
id^ii»». liT pensionnaire (»béit avec une
r defiaiic« , craignant qne la lenteur de
iMcfa* De refroidit son imagination et sa
ravage qu'il fit à Naples avec un jeune
« antiquaire, artiste lui-même. Quatre-
V, détermina sa conviction. Ses
reaf , et il devint un autre bomine.
> , il » écriait à cbaqiie pas, de-
•• J'ai ete opéré de la
■re de ces nouvelles i<lées , David
pour pHndre librement et sans in-
MM f^^sfr *fr Sainf-Hfn'hy pour le lazaret
. L •i|i{»ariti<)n df cA ouvraj;;e lut un
■ L^ :i|>piautlis^friient< éclatèrent de
ptfH piinqi^r ISiittikni. président (le r Aca-
k jaib: l.ur. einlir.t<«^.t l'artiste et le pressa
1/' rftft «1 Loriie. Mais l)a\id avait
n+ «iii il fi'iW tlttis sii destinée de re-
ït* frant.ais.* En iTM-til était de re-
II \ ♦ \« iita le Hf/isoirt, qui le lit
m I \> ^deiiiie de Peinture connue
^ Mf^ri *i'H*'rtt}r, <pii suivit, le fit ro-
Nniciru !.•• iicenient an Louvre, que
ivaît fiit prps^ntir. lui ayant été
i««Tnt un ateli.-r dVlese^. Kn I78i,
en faÎA.Ht partie, ayant oMenn le
mr \t talileau de A// (' (mauve une ,
irormipagner a Rome ce disciple
fmmÊJX dVjiou'ier M' •■ r«Toul , MPiir
eanpai^Don^ dVtudes en Italie. Il
lui M jrunf' feiiiine, et em|N)rta
Iran de* Hnrarex^ composé à
de l«* peio'lre <u)u» la triple ins-
. d»-'» M>ii\enir* et des cliefs-
e f^cita rentlioiiïiasnie; le>
nt, la jfunfa^s** romaine jon-
K» appro<-lie« d«* la mai.->on oii
- Ri-^fpjt a VII nous, lui dit en-
li, >ous si»re/. mon surce-;- j
■ fraorai^^ fut tiMirh'-. mais il .
résista encore à ces nouvelles instances ; Tartista
octogénaire, qui mourut peu après, lui légua sa
palette avec ses pinceaux. David fut proclamé
le régénérateur de l'art. L'exposition des Hora-
ceg k Paris y renouvela les mêmes transports.
Louis XYI vit le tableau, demanda un pendant,
et lui-même^ dit-on, indiqua au |>eintrc le sujet
de BrutuSf qui fut achevé en 1789. Dans l'in-
tervalle entre ces deux productions, David avait
cxocubéy en 1787, pour M. de Xrudaiue, la^l/or/
de SocratCf et en 1788, pour le comte d'Artois,
Les Amours de Paris et d'Uclene.
Là révolution éclata. £u 17iK), l'Assemblée
constituante chargea David de représenter I«
I Serment du Jeu de Paume. L'année suivante,
un décret du 28 septembre ordonna que le ta-
bleau serait exécuté aux frais du trésor et qu'il
ornerait la salle des séances législatives. Kn
' 1792 l'artiste fut nommé député de l'aris à la
i Convention. Cette nouvelle position l'exalta. Ro-
' main dans l'Ame, le peintre de Urutus se crut un
Brutus , et , juge de Louis XVI, il trouva tout
simple, dans ses convictions républicaines , de
condamner un roi à titre de tyran. Sous la répu-
. blique, il fut le principal ordonnateur de ces
I grandes solennités nationales qui rappelaient les
' fêtes de la Grèce, et dont, suivant son expression,
' le peuple était à la fois Vornement et l'objet.
Les programmes de ces fêtes présentent toutefois
', des conceptions, bizarres et des détails d'un goAt
; hasardé. Il rêvokutionncAt (c'était le mot) tout ce
qui piiuvait agir sur le sens de la vue, change^ant
jusqu'aux figures des cartes à jouer. Il projetait
une suite de costumes non-seulement pour les
fonctionnaires publics, mais pour les simples
cito)ens. 11 composait dans la forme antique l'u-
iiifonne de Tl^lœlc de Mars. Quoiqu'il eût {)eine
à suffire a tant de travaux, il trouva le temps
de peindre Michel Le Pelletier, assassiné par le
^arde du corps Paris, et Marat expirant dans son
Itain sous le poignard de CliarlotU^ Corday. Ces
deiiv iiibleaux, destinés à la salle des st'ancesde
la Convention , furent exposés sous un portique
I improvisé au milieu de la cour du Louvre, et la
vériti* et l'énergie de pinceau qu'il y a déployées
eussent siifîfi pour en assurer le succès , qui
|K>r(a jusqu'à l'enthousiasme l'exaltation qui do-
minait alors. Le jeune Uarra, Irappé à mort dans
les champs de la Vendtn;, devint aussi l'objet
d'un tableau , qui resta en ébauche ; ct'tte
él)auclie est sublime. David prit souvent la pa-
role a la tribune de la Convention dans rintérèt
deN aiis; mais il mêla i»ou\ent aussi aux idées
justes, aux sentiments ele\ es du grand artiste, le
lan^iii^e «lun tribun, étalant «les maximes philoso-
plii<|ue^ et de ssouvenirs de l'antiquité. Sa par-
ticipation aux actes dua»mité de silrelé générale
et ime protestation de dévouement, plus irréflé-
chie que ninc^re, adressée à Robespierre la veille
du 9 thermidor, attirèrent sur lui apr«^ e^^tte
joiiinéeles p'Ius rudi>s attaques et les <lenoncia-
tiitns les plus violentes. I)a\id subit deux déten-
8.
227
DAVID
228
(avec I^baiime); 1795, 3 vol. îd^; cet ou-
vrage est estimé ; — Fafhom et Melvill, tra-
duit de Tauglais de Smolett; 179G, iD-12 ; — AÊé-
moires sur les tourbières des arrondissements
de Saint'Ciaude et de Poligny, dep. du Jura,
et Mémoire sur les antiquités celtiques et
romaines des mêmes arrondissements; Af-
boiSy 1008, in-S°. Gcyot de Fère.
Frller, DietionnaUrt hitfriqvê. - Qoerard. /ii fVoiiet
iUteraire.
DATiD ( FrançoiS'Anne), graveur et éditeur
français , né à Parts, en 174 1 , inort dans la même
litU*, le 2 avril 1824 11 <^tait élève de Lebas,
devint graveur du cabinet du roi, et membre
des Ac^démieA de îieriin et de Rouen. Il a Ira-
vuilU'r pro<Hpeusei lient, et a publié un nombre
immense dVstampos destinées à orner des livres
qu'il éditait lui-même. La plufiart de ses gravures
S4* ressentent de la précipitation avec la<]uelle
elles ont été eiénitées, et sont |)eu reclierdiées.
Les princi|»au\ ouvrages de David sunt : Les
Antiquités d* Herculanum ^ texte de Sylvain
Marérlial; Paris, 1780-1803, 12 vttl. iu-4<*, ornés
de 864 grav. ; — Histoire (V Angleterre, i^epri^
Bi'utée en figures, avec un Précis historique, par
[j'toumeur et Pabhe Guyot; Paris, 1784-1800, j
3 grav.; et Paris, 1818, 1 voL,avec 30 grav. ;:i vol.
in-4*',3grav. ;'ylii/i^tii/é«^/ruJ9iies, grecques
et romaines , avec leurs explications, par d'Ilan-
rarville; Paris, 1786-1788, ô vol. in-4" et in-8*,
.'100 gravures : cet ouvrage ne mantfue pas de
mérite; les premières épreuves ont du prix ; —
Histoire de France, représentée |wr tigures,
acc«»inpagnées d*un Précis historique, |>ar Le-
tourneur et Tabbé (îuyot; Paris, I7h7-1796,
5 vttl. in-4% 140 figures; et Paris, 1817-1819,
3 vol., avec 90 gravures; — Muséum dr Flo-
rence^ avec une explication, par Mulot et.Svtvain
Maréclial ; 8 vol. in -4* , avec 6.i3 ligures ; —
Éléments du Dessin , ou catéchisme a V usage
de ceux qui se destinent aux l^eaux-arts ; {
Pari*, 1797, In 8"; — Proportions des plus
hell PS figures de l'Antiquité, etc., avec leur
deî^rription par NVinkeimann; Paris, 17M, in-4°,
aver î?0 planches; — Histoire de Russie, re-
présenta en 150 gravures, d*après Ie< des-
sins de Mionnet, avec un Précis histori-
que, par Blin de Sainmore; Paris, 1799-lNOa,
3 vol. in-4«; — Tratfé de paix définitif entre
S. M. r empereur, rui de Hongrie et de Bo-
hême^ et la république française^ signe ù
Lunéville le 20 plunôse an ix, précède du
Message des consuls au Corps leqisluti/ et
suivi du Traite de rampo-Formw ; Paris, 1 bol ,
iii-18, avec 6 planches; — .Monuments inédits
de r Antiquité, expliques par Winkebnanu et
Pantin des 0<loards; Paris. 1809. 3 vol. in-i", i
tig. : — Faits tnémorables de S. M. l'empereur 1
Kapoiéon le Grand; Paris, b gravurcb, in- ,
fol.; Hisfoirr iff Francr suus I empire de
yapttleon, re|»re»enle<' en lâo ligures, avec
un texte de Guyot et Syhain Marerlial; Paris . !
4 vol. in 4*^; — /^i Bible des Enfants ^ repré-
sentée en figures, avec le texte de V Ancien et du
nouveau Testament; Paris, 1816» in-t2; —
Livres historiques de C Ancien Testament ^
ohiés de peintures orientales gravées; Paris ,
1819, in-S*", 30 planches. — Portrait de Char-
les /«-, d'après Yaodycky etc.
BroDct. Manmel du Ubraàn. -Habcrt, JT^mmI ém
Curieux,
DAVID (JacqueS'LouU) , célèbre peintre
français, né i Paris, le 31 aodt 1748, mort le 29
dtxx'inbre 1826. Son père, ancien commerçant,
ayant péri dans un duel , un oncle, nommé Bu-
ron, architecte, qui était aussi son |tarrain, pi il
soin de lui comme tle son propre lils. Placé au
collège des Quatre-Nalions pour faire ses études,
il éprouva un accident grave : une pierre lancét*
avec force par un de ses condisciples Patteignit
au visage et lui ca.ssa une dent : il survint une
tumeur, contre laquelle les ressources de la chi-
rurgie lurent iiiq)uissantes, et qui, en défoniianl
scb traits, lui occasionna un embarras de pro-
nonciation (|u'il conserva toute sa vie. Llnnlincl
de l'ail se développa en lui dès Tenfancc. Comme
il dessinait sans cesse sur les marges de ses livres
de classe, un de ses professeurs lui en prit un
ainsi cravonné, le remplaça sur-le-champ par on
autre exemplaire, et eut occasion de Im' mon-
trer le premier dans la suite, après ses prrmiers
succès dans la peinture. I/artisle fut sensible à
ce prec«>ce témoignage d*estime.
Unron destinait son neveu à rardiitedorp, oii
il pouvait l'initier lui-mémo et suivre ses étwlfi;
mais le jeune homme voulait être (leintre. Apiès
quelque temps de discussions et d'épreuves,
l'oncle demeura convaincu qu'il ne fallait pM
combattre davantage un penchant qui se mul-
festait |)ar des indices aussi prononcés ; mais b .
mère i-e>istait encore. IJée |»ar le sang an fa-
meux lloucher, premier peintre du roi, ele
chargea un juur non lils tle lui porter une leUra,
Peniiant que l'artiste en faisait UliTture, le je«M
homme examinait avec une cnriosité toute par» '
ticulière lettauche d'un tableau sur le rhevaleL '
CU'tte attention fut reinan|u<^ |iar le peintre. Vwe ^
conversation s'engagi^ , à la suite de laqnelle -
Uourlier C4msentit à solliciter M"** David, qnl ''
ccfld enfm. David fut installe dans Tatelier de ton
(tarent. Celui ci lui enseigna, coiiime David le 'i
disait plaisamment, a casser une jambe avM" V
élégance. Mais Uouclier était déjà vieux ; il él r
d'ailleuri Iwmrne d'esprit , et il ne ptmv m
disMinuler les concessions qu'il avait
gi>iU du siècle ; il viii la génennise |iensecaci«i%
mettre a Vien la culture flu talent île David. <*
Vien ne tanla |ins mm plus à m-^nmiHm
en Da«id un talent iuné. " Il a deviné Tart, ■ 4h' -
sait-il, et il voulait que le disciple irut plB -^
loin que le maître. Sedaine , ami intime de h ^ -
mille, uC4.-u|iait un itppartement au Louvre, em Wf.
«lualite de kecretaire perpétuel de l'Acadéalr ^
d'Arrliiteclure : il y donna un lo|femivit an jem^-
IMVIB
•r
ftr , 9%jriÊMii %m U «l««a lu) lu MiMbtf aiubi-
pÊÊé Û Ê^m wm iw fimif 1i* itnuiil (irix de
dctii dm k lutte.
ilti ifuJAirii'tritr cuq-
ir« ar lui nu (ifiÉiit lîti'ii
irtr «I» filiiii \ et
|0rft|O« D«|«i «t Se-
Ntinatrrnt k l'en dé-
a la v|« |Mr le m^iiu^ ànHiurir<3 la
ctail Ml bi£« lt^èitrilk4% tl dou*
ttli ItefiaipriK, objtd de
«■ MMé« mm Vim ftit tfe^
^ff ktiràal. A leur
!■ oipllali «te>n arb, Vlt'it ««^ti^ île
■ «i IliftH autjv diti^ qui^ liesni-
l'aoUfoe, loàl d'a^ ki mal-
Ijp parioMilre aMt wne une
, mifpia&t ^ae h katëiir île
«B reikoi<lll mtrn iEimginatttia fit li
i}ii*îl fit a îlapl«t ivic uu jftine
, 4Tlial« lef-tnêiiKs QmUi^
il i dsdai iio Jkutfti h^mms,
ê ^*êmkài à cUaqim |sa«, ile-
«Tii ma «péré di* Im
«I iifti io-
r>Mf4* ^r .^4tliiMïocÂ, pmnr k lixarel
L'apfkAnticHi di* 01*1 uuvrap lut uii
Lm ifjfilAudiKm^nHfnt? tk^atèrent dv
Puoiftfe BattunJ, pr^îdeiitde TAca-
hLiM^- rDiliF^**;* Tartiftlc et le fifensa
d Rrtme. M«1k Ptvid avatl
Ml dîna aa d«stfaée d« re-
. In Ifsoij était de riv
I f ri^éciila le Beiisairê, (\qï h^ fit
TAradimie 4c Pdnture eomrnf
! ^Mmtâr^ f^ iul^it, l«^ tit re-
Èm kfintiil m Lou Tr^f que
dl fai pwjBgnflf, M ayant ét^
ni m ali*tjer d él^ve^. En 17 1114,
B CûMft paHk, afant «btenu le
- li taUeatt de tji ÇiinaMétfme ,
i Romff ce diàcipte
M*'* Péooul, ^ïor
d'étodei en lUIie. Il
I lii M i«iine feiEime, et empuila
tâBB fie* Horacf^^ eumpô&é É
» dl# fepiMrectfnf la triple Int-
L» 4«» aOttfMîrK et de» djeli-
«fri^la t'entkHtfiaiime; l^t»
> |0» apffocJiei de b rïMrâon ou
Héa^a a«n: nom, lui dit m-
ÊmÊmèi Ikt tmiriir, rMsiii il
régiâta e^uooi-i I ces DfjuvËUes iùsimo^ ; V&iUë
i»ctugéoair(s qui ntourut pm aprè», lui lé^ii.i i
paletle aTtic^e« piace&u\. I>àvid fut prml
le fé»(éoénite«r de i*art. L'«xpOâiliân des //on
ces k l'aria y reniiuvda U^a inÊmeà IrMiâporl
LcruU XVt vit [a tjdiieau, detnainb un piindaiit,'
Vit Jui-jiiâiiii^ dit-on» iudiquii au {jn-iiitre Je iujei
dé Mm tus, qm M ai:bcvé un I7ëi>. Dauii l'in-
tervalle entre ces deux pri*ductiaiLs, David svait
€XËCUli^ m l787>pi>urM. de Trudaiue, U Mort
iie Socraie, et m l7ëK, ixiiir le ciinde d'Arl*jls,
Les Armuru dt^ Péris ei dlJckm.
La révolution edala. Eu 171K)p TAg^etnblée
«anâtitijant^ï diar^ea Uavid d^t représenter i^e
Sminent du Jeu de Paumtr L'auJiéi; ^uîTante,
un d««rist du 2S septembre ordi^imit que le ta-
bleau serait e%.écuté aux. frai» du tré^r et qu'il
onie^wt la «alJe dea aéancej l(^i&lativ€£, Eq
1792 raitifte fut Domme député de Pari» a ta
CaitTaitîan. Cette ûou telle pysilion l 'exalta- Ro-
tnaiû daus Vàm<i, le peintre de liiutui» s^ erut ua
Bmlui , at , iuRc de Louu XVI, il trou* a tout
attnpli.% diuit» MîJt itiuvictiuns répjdjjicaiuet», de
C4rtjdamuer un mi k litre de tjran. Sous ta répu-
blique, ïi fut k {irtneipal urdonuaieur de ces
gntwief sulenaité» nalîuoalcs qui rappelaient les
Gbtua dii la Qrècet ist dontt iuivaiit&on e\prtf.^sion,
iBpétipU éiûii à ia/otë torntmtut et Vùhjet.
l«s programinc^ iki cea tétés préseutenl toutelbia
dé& conc^ptiûQât iijzarreâ et deà détail a d'un g;r)iH
lyisardë. Il r #t<ûtoion/faj^ (c'ét^t le lunt) b>ut tM
^ pf)uvait agir «ir le êm^ de la vuu, cliaugtfjuit
jusqu'aux figurai des cartes â jouer. Il pniji'liiit
une suite de coetumea noo-seakmeot pour les
fonctioniiaires pubUcs, mais pour les simples
citoyens. 11 eomposait dans la forme antique Tu-
niforme de TÉcole de Mars. Quoiqu'il eût peine
à soffire i tant de travaux, il trouva le temps
de peindre Michel Le Pelletier, assassiné par le
garde du corps Paris, et Marat expirant dans son
bain sous le poignard de Charlotte Ck)rday. Ces
deux tableaux, destinés à la salle des séances de
la Conveation , forent expoaés sous un portique
improvisé an milieu de la coar dn Louvre, et la
vérité et l'énergie de pinceau qu'il y a déployées
eussent suffi pour en assurer le succès, qui
porta jusqu'à rentbousiaame Texaltationqui do-
minait alors. Le jeune Barra, frappé à mort dans
les champs de la Vendée, devint aussi rohjet
d'un tableau, qui resta en ét>aucbe; cette
ébauche est sublime. David prit souvent la pa-
role à la tribune de la Convention dans l'intérêt
des arts; mais il mêla souvent aussi aux idées
justes, aux sentiments élevés du grand artiste, le
langage d'un tribun, étalant des maximes philoio-
phiques et de ssouvenirs de l'antiquité. Sa par-
tidpatioB aux actes du comité de sùrelé générale
et une protestation de dévouement, phis irréflé-
chie qne sincère, adressée à Robespierre la veille
dn 9 tliermidor, attirèrent sur lui après cette
journée les plus rades attaques et les dénonda-
tiens les plus violentes. David subit deux déteo»
8.
331
DAVID
las
tiuus à peu de distance Tune de l'antre , la pre-
mière de quatre mois, la seconde de trois. Pen-
dant la preniière , sen élères préientèrent à la
CkHiTcution une pétition signée de tons pour
demander que leur maître flCÉt mis en liberté. La
seconde ne finit que par le décret d'amnistie du
24 octobre 1795. C*est alors que l'artiste rentra
dans ia \ie privée et se renferma dans son atelier,
d'où il n'aurait jamais âù sortir.
Déjà, pendant sa seconde détention au Luxent-
1khii>(, le paroxysme rérolntionnairt; commençait
à se calmer. David charmait Tennui de sa prison
par la pratique de son art. II dessina au lavis
plusieurs de ses compagnons de captivité ; il fit
le portrait de sa mère, qui le venait voir tous les
jours. C'est là aiiA<;i qu'il crayonna l'esquisse du
tal)l;'au desSahines. Sorti de prison, il oonitnanda
la toile à Anvers ; pendant le temps, assez long,
qut» la ci)ni«xtioo de cette toile exigea, 11 fit lui-
inf'.'iii^ des étudias d'après le niodèlV, dans râte-
lier do ses élèves et concurremment avec eux ;
cVM ce qu'il appelait se retremper. Les Sabines
Turent suivies des Thermopytes, et lorsqu'il pré-
parait dans Léonidas un pendant à Komulus, il
fut détourné de son travail par llMimme extraor-
dinaire qui entraînait tout dans sa sphère d'acti-
vité, par Bona|iarte. Quand ce dernier comman-
dait en chef Tannée d'Italie, il avait fait à l'artiste
kl proposition de venir dans son camp pour se
soustraire aux agitations politiques, rcToir la
terre classiqiie des arts et peindre la gloire des
années françaises. Après le traité de Campo-
Fonnio, il désira connaître personnellement
le peintre. L'entrevue eut lieu, et il fut question
de faire le |K>rtrait du général. David lui dit :
« Je vous peindrai l'épée à la main sur le champ
d<* bataille. » Ronap;irte répoiidit : « Ce n'est
plus avec Tépêe qu'un gagne les batailles; je
veux être peint calme sur un cheval fougueux, h
Crtte poi.tiqnc représentation ne se réaiii^ qu'au
retour de Man'ngn. Par suite des vicissitudes
de la guerre, le portrait du héros français gravis-
sant à cheval le mont Saint- BemanI orneauûour-
d'Iiiii le musée de Beriin. Proclamé empereur,
Napoléon nomma David son premier peintre, et
lui rommanda quatre grands tatileaux pour dé-
corer la salle du TrOne aux Tuileries, LeVouron-
nttnentf La Dut n but ion dfs aigles dans le
Chamjhde-Man , V intronisation à Soirt'
Dame et L* Entrée à V hôtel de ville. Tout cela
était grandiose, impérial ; mais la gloire y avait
remplacé la liberté. Les deux pnrmieni sujets
Seulement ont été exécutés; le |ieintrene fit que
de»siner les esquisses des deux autres. Le Cou-
ronnement étant achevé après trois ans d'un
travail assidu, l'empereur l'alta voir en grand eor-
téce. Il loua l'auteur à diverses reprises; pois,
levant son chapeau devant l'artiste , il lui dit :
« iMvîd, je vous saine. > ~ « Sire, répondit
David, je reçois votre salut au nom de tous les
artistes, heureux d'être celui à qui vous Ta-
dressei. »
Longtemps diitraft par les demandes eolo^
sales de l'empereur et par on grand nombre de
portraits, entre lesquels noua dierons oelni
de Napoléon peint en pied pour le marquis de
Douglas, et celui du pape Pie VII, chefa-d'aeuYre
dignes de l'école romaine, Darid se remit enin
aux Tkermopyles. Le tableau ftit terminé en
1814. Mais une nouvelle révolution avait en Hn
par le retour des Boorbona, dont ses antéoédents
le rendaient en quelque aorte l'ennemi person-
nel. Il lui fut interdit d'expoaer son ouvraite an
salon ; mais tout Paris l'alla voir dans l'atelier.
La catastruplie de Mont Saint-Jean ayant ramené
les annéi's étrangères sur le sol finnçaia, Dirid
s'attendait à son sort : il ne tarda paa en ellei à
être banni par la loi du 16 janvier 1816,afec m
gntul nombre d'autres conventionnels , et U aBa
s'établir à Bruxelles. Avant son départ, dans h
crainte que le tableau du rOMfoiiRemtfii/etoeM
del<i £>U/rt^/ion<fesai$f/e«n'en88entàsonfriir
des passions politiques, il arma sa main de ciseau
et coupa lui-même chacune de ces peinturée em
trois bandes, suivant les contours du dessin, de
manière que les parties essentielles ne fnaaettl
pas endommagées. Heureusement réparés et ao-
quis par Louis XVIII, les deux tableaux aoat an-
joiird'hui dans le musée de Versaillea.
qui alTecta le plus vivement l'artisle fnti
mination de l'Institut. Moins attaché à i
il aurait pu trouver de puissantes rnninlafliMM
dans les hautes prévenances dont il fut l'olfiel
chez l'étranger. Le roi de Prusse lui fit birelaa
propositions les plus avantageuses pour qu'il aMt
se fixer à Beriin : il le remercia. Le îrért dn rai
lui-même, dans un voyage quil fiti Bmullea^
vint le trouver, et lui réitéra les instances royn-
le^ : David fut inébranlable. Mais unccnnaulatfai
réelle pour lui fut lliummage d'une médatte
frap|M*e en son honneur, au nom de l'école taH
çaise, et qui lui fut portée par Gros, ton illustra
di^ple. Il en fut attendri jusqu'au! s.
Plusieurs de ses élèves et de ses aihn un
visitèrent; plusieurs l'engagèrent à rc s
Méin(»ires. Il goûta cette idée, et oui mmm
même ce travail ; mais il l'abandonna II i.
sant qu'il ne convenait pas à un cbei u e
quand il avait iùi une révolution dans I art, u
écrire, ses ouvrages devant parler poor
Dans son exil, il termina VA maur ri Ptffché.
bleau qu'il avait commencé à Paris puur
Sommariva. Il entreprit et mit à fin uni* rq
tiondu ronron nemen/, qui fut exputée à \
dres et en Amérique. U peignit en daiii
grandeur naturelle Lf$ Adieusde Telrtmmfwu
d*£ucharis et La Colère d'Achille, Il ex6
le sujet de Mars désarmé par Vénus. Gaa i»
peintures furent exposées dans pluii
de la Belgique an prufit dcn pauvres,
oenia une mé«laille à leur auteur. Le oc
ces tableaux seulement a été«vn en FrahiDr
vid fit aussi à Bruxelles plusieurs portralte.
l'été de f83&, U loudM
DAVID
234
T«rJiiitos, il fut dix jours saiiA
e ; pais les sens lui éUDt revenus , il
mg art avec le même feu qu*ea pleine
I ut HNM ses yeux une épreuve de la
le» Tkermop^ies , sur laquelle le gra-
avoir son arâ. David la lit placer
pareomut du doigt les diverses par-
a«rti»pe, et, arrivé au principal pcrson-
I n'y a que moi, dit-il, qui pouvais con-
iMe de Léoaidas. >* Ce furent ses der- ,
iroée* : il eipira, à TAge de soixante-dix- ;
e artisle, David fut invariablement atta-
prmcipea do beau selon les Grecs et les
; oiaia MiQS Tinfloence d'une opinion
rtdilée. relie de l'idéal, il tenta quelque-
i^^hfrir aur la nature vivante, en pla-
« elle et son imitation Vintermédiaire de |
e aBtiqiie; sonftyle sVn ressentit, et
typea de beauté, rapp<^llent un peu la
tm marbre. Mais dans s<^ derniers ou- i
! dans ceux de Canova , on re-
! à une Térité plus naïve. Sa
! et forte ; il n'imposait pas ses
il dirigeait son enseignement
u<>fioaitîons naturelles de l'élève, ce
les talents ai nombreux et si variés
coole, Drouais, Girodet, Gérard,
,, le comte de Forbin , Granet , Lan-
r , Ingres , Drolling , Léopokl Rô-
le statuaire, Dupré et beaucoup
I erateur de l'art français, il fut le
i^iotr^^de son c|N)qne. [Miel, dans
tr. du .V , avec addit. ]
4^$ értittet. — >aRler, Muas .1U9.
£/y Bt'.-jrap'ixe dti Confrmp — toupin,
i«cg«" iJfui* David ; TarlA. IRr. — MIrl.
wj.-L. l**r%d; x^i* — Ufiec.luir. />aridet son
kl» ••■
# hnrlts-l^ruiS'Julci iJiUdu prc-
Mùsttf français, nt* a Paris^ li: lô fé-
. nxift a Paris, h* T^ janvier 18j4.
eflo^rr daa.s radmiriistration, il fut
Lite d'élève vice-consul à Civita-
kwd, puis di^viot vicp-consul à Otran-
ct 80u»-preft't a .Stii(k' , liouclie<;-dr^-
I, po^te qu'il occu|ki jusqu'en ISli.
■ GrecA^cn lit lC,(*a qualité de prutcb-
publsqup de C'hio, il <'{K)Usa dans
ne ••! bt-lle Gr««que, et y ouvrit un
Atore française, qu'il continua à
mit a 1620. R«'venu à cette éi>oque
-4 n le, en 1 83 1, professeur &up-
r grecque à la F;icult<.' des lêt-
1 rrrnplit jus4{uVn 1840.
^u&i«-u''s ouvrages sur la lan-
werat, dont il ronoais>ait bien la
^'il parlait avec facilité : £uv-
ÙJSAtai&A; Tn; 'l>Àr,v'.xf;; xai Tpai-
^■irmTf/ lAuaoTi;, ou /'nraUèle
'jauguts ijrec'/i/i's oucienneet
I, laî»'. in-H" ; — Vif /iode pour
fm€ Grecque mofUine; Paris,
I 1821, in-8^ et deuxième édition, ibid., 1827. Il a
i laissé en manuscrit, et complètement achevé, un
I Drctionnaire Français-Grec ancien, que tous les
! hellénistes qui en ont eu communication von-
! draient voir mis an jour. A. P.
Doeumenti partieuUen,
«DATiD (Pierre), diplomate et poète fran-
1 çais, né près de Falaise , en 1771, mort à Paris ,
, le 21 juin 1846- Sa famille, quoique peu fortunée,
! l'envoya fort jeune à Paris, où il compléta ses
! études, et fut admis au nombre des rédacteurs du
, Moniteur universel. Entré plus tard au minis-
tère des alDiires étrangères , il s'y iit assez re-
marquer pour que Talleyraiid l'envoyât à Milan
en qualité de secrétaire d'ambassade près de la
rép«iblique cisalpine, puis de là à Stuttgard. A
son retour, il fut nommé cliargé d'affaires d'abord
près le grand-mattrc de Ifalte, ensuite près le roi
de Naples. On l'envoya ensuite comme consul gé-
néral en Bosnie, où il résida pendant plusieurs
années et rendit de grands services à l'armée
française d'Illyrie. La Restauration employa Da-
vid comme consul général à Smyrne ; il y resta
sept ans, et fournit au gouvernement des rensei-
gnements précieux sur le commerce levantin.
Pendant l'insurrection grecque, il déploya la plus
grande énergie; il sauva plus de deux mille
Grecs, les nourrit et leur procura des moyens de
transport. Sa conduite obtint l'approbation géné-
rale: les Hellènes lui offrirent un sabre d'hon-
neur; le roi Othou lui envoya la croix de Tordre
du Sauveur et le gouvernement français l'éleva
au grade d'offîder de la Légion d'Honneur. Envoyé
à la chambre des députés par le département du
( alvados ^842), David monta plusieurs fois à la
t ri Imnc^wur reclamer la protection française en fa-
veur <les chrétiens de Syrie et le rétablissement
<Ie notre influence en Orient ; ses discours étaient
ceux d'un homme (|ui possède à fond son sujet.
Ma1;;ré ses nombreuses occupations, il ne né-
}{ligea(>as la culture des lettres; entre autres ou-
vrages, on a de lui: Im Bataille d'iéna^ poëme
en trois chants ; Paris, 1808, in-8» ; ^Athènes as-
sicijc.e, poëme; Paris, 1827, in-8**; sous le pseu-
donyme de Sylvain Phalantée; —L'il /exandr^^ie/e,
OH la Grèce vengée ^ poëme en vingt-quatre citants ;
Paris, 1827-1829, 2 vol. in-8''; sous le même
pseudonyme; ^Réponse à la pétition du sieur
Marc Vigoureux contre V administration con-
sulaire du Levant; Paris, 1828, in-8<*; —
enfin , un grand nombre de documents précieux
sur rorient. A. Jadin.
Moniteur dm M Juin 1846. — Docwn»nti partieu
lier».
; DAVID (/>icrrc-/can), célèbre statuaire
français, né le 12 mars 1789, à Angers (Maine-
et-Loire). Venu très-jeune à Paris , il commença
à se faire connaître dès 1809, époque où il obtint
de l'Académie une médaille d'encouragement. Il
remporta bientôt le prix du concours (un bas-re-
lief représentant Êpaminondas ), et alla se per-
fectionner à Rome. De retour à Paris, en 1816,
S3ft
DAVID
1S6
ii ftit chargé de la statne du Cratid Condé, la-
f]w]\v figure anionnlliai dans la cour d^homieur
du château de Venailles. Dès 11125 a répuUtion
de M. DaTid était faite; le à août 1826 il fut
liommé menilire de rinstitut (Académie des
Beaux-Arts ), et le C décembre de la même année
lHX>reMeur à ^l^cole de Peinture. En 1S31 il com-
mençait le» magniRqiiea sculptures du Panthéon ;
en 1848. élu |»ar le département de Maine-et-
Loire repréi^entant du peuple, il venait sié|cer
dans l'Assemblée constituante. En 1861, exilé
momentanément de la France, |Mir suite des évé-
nements de décembre, ii alla visiter Atliènes et
enricliir cette terre classique de ses chefs-d'œu-
vre. M. ilavid est panni les sculpteurs modernes
celui dont les ouvrages rappellent le plus les beau-
tés de la statuaire antii|ui'. t Si la statue de Marco
• i?of^rii (oeuvre de M. David i, dit M. Gustave
« Planche , était enfouie à vinjst pieds de prolon-
« deur, aux environs d'Atlièn<<« ou de Marseille, je
n auis sûr qu'elle tromperait ta sagacité d'un anti-
M quaire.... Dans tous les traits du visage de ses
« statues, ajoute le même critique, il y a une vie
« si abondante, une liarmonic ai pure, une lof^
u que si parfaite, qu'on devine difiicilement la
•t différence qui s<^re le marbre sculpté de la
« réalité vivante; mais pour peu qu'on prt*nni'.
« la peine de omiparer le buste au UKidele, on
n s «perçoit bien vite que le mérite princi|ial de
« M. David consiste à interpréter la nature pour
« lutter avec elle. -
De son piupre mouvement, et souvent à ses
frais, M. David s'est toujours occupé de faire
revivre s<ms sou habile ciseau les traits des
hommes qu'il croyait avoir été utiles a i'hu-
manilè. C'est la ce qui explique en partie la re-
nommée qui s'atlaclie à son nom. Voici ses luin-
ripaux ouvrages :
I. Bas-reliefs : A'pflmtnon/^M, aujourd'hui au
musée d'Angers ; Marches militaires, pour l'Iiù-
tel de ville de Paris; Box-relif/'s sur bots,
pour le palais de Fontainebleau; Trophées
d'ormrx turques, et autres; HoiaillfA de
ficurus et d' Héliopolis, pour Tare de triomphe
de Marsrilk; La yangatum et Le Commerce,
a la douane de Rouen.
U. MeilailUius de grandeur colossaJe : Rom-
get de llsie , Gohter, Condorcet , rosimir
PHrier, Capitaine Miel^Baraguag d^Nilliers,
Marvchal Ltfebvre, Grenier, peintre, M^d^A-
Inrantès , Lemtraer, ikiumou, Duiong, Wil-
hem, c<inipo>iteur, Irrs liernani, iie^ifjrtjg
Saint'HUaàre, Manuel, Keratry^ et Mtres.
ni. Ituttes : ijofoyptte et \Vn%hn\Q4nH, salle
du congrès aux fjats-llnis; ihdt*mthriand ,
Ijamartinr, et \ ictor Hugo, à Pari**; Camille
Jordan^ an Père-Lachaise; Béranger, a Pa-
ris ; JVeriJM de Ikmag, M. ; Vtsronti, antiquaire,
à rinstitnt ; Baron Desgenettes, Laet-pède . à
Paris; Dr Cana, à Dresde ; D^ Percv, Bamm
l'ortal, à l'Académie de M«*decine ; Ln Bevel-
lière-Lepeaus , à Paris; Grr^rt (aarieaévé-
que de Blois), à Nancy, «'t Haïti; Mcuau^ltf
de Lnborde, a l'Institut; Rouini, à Paris;
Gœlhe , h Dresde, et Weimar ; Ladg St^dneg-
.Vfir^f/n, eu Irlande; fyan^ii §^r et Louis ATI,
au Havre; Jérémie Beniham, en Ani^leterre;
Dr Hahuemann , à Paris; Adam Mickiewicz,
ibid.; Fenimore Cooper, à New- York; Raoul
Rochettc, Box, Boulagdela Meurike, h Paris;
l>umont, à Genève; De. Jussieu, Daunou, a
rinslitut; Sièges, Lakanal, Joseph Chenier,
au Ttiéêtre-Français; André CkeMer^ à Paris;
Lamennais, à Paris; Aragn, il». ; llumbolùt^
à llerlin; Rauch, statuaire, ib.; VAbbi^ Hau-
réau , i Angers; De Traeg, à Paris; Augusie
Leihière, Ib. ; De Briquepille, à ChcriMUg;
Adam Billaud, à Nevers; Jean Bouvet ^
à Clamecy; Henri II, à Boulogne-sur-Mer;
Volneg, Paganini, Benélius . etc.
IV. Statues : Corneille, à Rouen; Cuvier,
a Montbéliard , et au Jardin des Plantes ; Am^
hroise Paré, à Laval; Paul Riquet, à Uéucrs;
Giitfenberg, à .Strasbourg; Armafid Cai-rei^ à
Saint- Mandé; Bi'-hat , à Bourg; le roi Bene^ à
Aix, et à Angers; Cardinal CAfceriu, à .Mayenne;
Jean Barf, à Dunkerqiie; Je/feison, à New-
York ; ijarrey, au VaMle-GrAne ; De Btlmas,
archevêque, à Camfaray ; Racine, a La Ferlé*
Milon; Catimir Uelavignf et Bernardin ^
Saint 'Pierre, au Havre; VAtfàé MonigazûH^
à Angers ; Philopamen , aux Tuileries ; TYi/na,
au Tlic^iliu l rançais; Dombasle, à Nancy.
V. Tombeaux et monuments : Général Fog^
au Père-Lacliaise ; GoMVion SalJt/-Cyr, ibid.;
ManchalSuchet; Tombeau de Bœrne, liUen-
leur allnnand, ib.; General Gobtrt, Ui.; pals
le Monument élevé, dans la ville de Cainbray,
à la mémoire de Fénelon, et le Mausolée dm
Marco Botzaris, à Missolonghi, monumcal
d'une simplicité si toudiante, dont l'inteur lil
hommage à la Grèce, qoi veMit de renaître à Ii
vie. J.-L. F.
/Hrf i'iiiii«ffT éê te C0i»rcr«atM». — Bio^rmpkàtÊ ém
t:onlnmpiiramâiUmMtres, — Momiteur de IBM, pane fÊÊK
— fHistivr l'hnrlie. PnrtraUi fTjrfUtet, lomr II, pairn
r.;, «s. KT.
; BATI B ( Félicien ) , musicieii oumpusilciir
français, né le 8 mars 1810 , à Cadenet (Van-
ciuM- '. Son père, qui s'occupait «le mosiquti ta
amateur, Ini enM*igDa les premiers éêéments 4n
cet art , et il lige de sept ans el demi le jeoM
Davifl entra à la inattrise de Saiul-SaiivMr
d'Aix, où ses parents étaîont allés saGaar; k
beauté de sa voix , TintHligence avec. UqneHa I
interpn>tait les (puvrcs des grands mattras la
firiMit bientU remarquer. Il était alors d^uap
que \o chapitre de la mélro|iole snbvtet m Ms
d'éflnration des enfants de chtror qui «faîMl
fini îeui lemp< k Saint-Sauvenr ; à quinic aH
Kélicien David fut placé chef les jésuites d'Ahu
On y faisait beaucoup de inasique an\
nies rHigieos^s ; il y tenait le preniei
de viohm. et fiit ainsi à hiNne de ri
les heunvses dispoiHions dnat U aaliirel^i
DAVID -
Il avait ilix-hiiit ans lorsqu'il Miiit de cet
^•^M^rnt. OrpliHin et sajis fortune, il se
rfl attendant mieux rh(*z un avoué ; peu
Ti^ ipre« il i*ntraeomnir second chef d'or-
7r au ilM-atre d*Ai\, et 4»htint en 182» la
•V nwiltn* de ctiapelle de Saint- Sauveur.
>4u« lif ile«ir était de vtmir à Paris; mais
-^alivT c*» rêve de son imaipnation , il lui
l 'ir rarvi*nt , et il n'en avait pas. Un de ses
«. «lui >Hii<sait d'une certaine aisance, con-
'« ^m beaucoup de résistance, à lui faira
»«<rt>n dr cin'fuante francs par mois pour
r 'ians w»^ étudia pendant son séjour ilans
pÉtalc ; et au ruminHiceinent de Tannée t830
nfnix ytunt' homme, pHn de confiance
! tver.ir. arrivait a Paris. Panni les inor-
i «fc* musique qu'il avait écrits à Aix pour
irr de la metfftpole , s«^ trouvait un Bea-
-v ; d le montra a Clierubini , alors direc-
dn Coasenatoire, et son admission au
e des el^ e» de l'établissement fut aussi-
waâet.. M. Félicien David entra d'abord
ta cftaMe dliarmonie de Lesueur ; il travaill i
le coatre-poînt et la fugue avec M. Fétis,
; oins lard la classe d'orgue de M. Be-
b^nt de terminer promptement ses
■ an*«ait en outre des leçons particu-
RHter. In .4i'e, rerum, un Louda
antre<f prwluctions attestèrent
KB pr««r^ dan« la science. Malheureu-
D de tes travaux, son oncle lui
■.-«ji d <oup ^a pension ; il fallait vivre,
I p'in** <î 1«> jeune artiste priuvait siiflire
w^m*- *n donnant «pif'lqups leçons d'har-
t *t 4^ pi-^irvi. Au moi-i dr d'-rembre 1831,
^ (••n^'-r^ itiiir»- pour «^'cnn^lcr sous la
4W< «.kint-'*{rn<»ni»'n4, 'ioiit il avait clia-
^wnt ambrai -^ l»** dtvtrint's , pt écrivit
■t V«i« !•?« h>rMne'> <]u'iN pxerutairnt dans
iHnil^ .}, M>-nilnK)ntant. h' Sommni de
t La n^n^^ff** isfrpt^ qui pins tard
Il ta ^^ilt.t•]t<* fortunr du fh'srrt, fimt
rmi»'l d»- rps hymnp<i, qui fut ()ublie
4^ \n «i*riH*'. Lor-» d»» la disf^^rsion
vHï!*'^'» . M. F«*liri»*n David suivit
mrHi2i<»nnair»''i qui s»» rt-ndin-nt
rm ^•▼mt a ParK au mois d*a<)rtt l K\h.
«••în firt dp fairp tyaver, sous W
-fte» nri^ntnl^s , Ip-* chants qu'il
pendant «#-< v(iyai{p«> ; mais (vtte
■ eut (i^'int W s noces qu'il en atti*n-
da froid a* rnpii fait a son œuvre ,
tid «^ rMira a la cani|>a^p, chez
«. «^ ^ v^ut p'mdant pjn<%i»nirs an-
^an* la retr.iitp ft n-iolemt'nt ,
■ «r rar^-- .i|ipariti«»ns k Paris. (V-
itM iJ ht »-\i»rul»*r ail concert Va-
«vfnph -fil- a {zrand orrlipstre, et
. an r«in(>*n Musard. un nonrffn
vfs \ v»-nt. (f'ii lui valurent des
. iTkU* n ''I di' rrs tri(tniplii*'i qui
rvvnT d un arti-te. Il publia en-
DAVIDIS 3SS
I suite des mélodies d(r divers genres, telles que /^
I Pirate, L'Ange rebelle. Les Hirondelles, etc.
£nAn, après une longue série d'infatigables tra-
, Taux, de luttes incessantes et d'amèresdéceptions,
I l'ode-symphonie du Désert, exécutée pour la
{ première fois le 8 décembre 1844, au Conserva-
! toire , révéla tout à coup au publié le talent, jus-
qu'alors inapprécié, du compositeur. La grâce
et la distinction des mélo<iies, la clarté et l'or-
donnance des idéei* , une connaissance parfaite
des eiïets d'instrumentation, le fini des détails,
tout concourut à l'éclatant succès de cette œuvre.
Le Théâtre-Italien s'empara de l'ouvrage, dont
les nombreuses représentations ne firent qu'aug-
menter la vogue et portèrent rapidement le nofai
du compositeur <]ans toute l'Europe. L'oralorif»
de Moïse au mont Sinai, qu'il fit entendre Tan-
née suivante à l'Opéra, fut moins heureux ; mais
le succès de son ode-symphonie de Christophe
Colomb , exécutée en 1847 au Conservatoire ,
n'est comparable qu'à celui dn Désert. VEden ,
mj^ère représenté à l'Opéra, succéda à Chris-
tophe Colomb ; depuis lors il a donné à TO-
péra-National , aujourd'hui Théâtre Lyrique,
La Perle du Brésil, opéra dans lequel on re-
trouve le cachet d'individualité et les autres qua-
lités qui distinguent les ouvrages que nous ve-
nons de citer.
L'tPuvre musical de M. Félicien David se
compost^ des productions suivantes : soixante
romances, lieders, nocturnes et mélodies de tous
(genres ; cinquante morceaux de piano de divers
caractères ; — douze nonefti, pour instruments
de fuivi-e; — quatre symphonies à gran<i or-
dicstre ; — vingt-quatre qitinfetfi, \h)mt instru-
ments a cordes ; — IjC Désert, ode-symphonie
en trois parties, au Conservatoire ( 1844 ) ; —
Mtnse au motif Sinni, oratorio en <Ieu\ parties,
à rOp«Ta I mars 1840 i; — Christophe Colomb,
( od«'-syinplionie en quatre parties, au ConstTva-
I toire ( mars 18-47); - Dou/.c mélodies jMMir violon-
. crilept piano, publiées en I8i7; — ///iV/en, inys-
î t<Tt', en deux parties, a l'Opéra (1848); — La
\ perte du tiré'sil, opéra »'n tniis actes, représenté
' au mois de novembre 1 85 1 , à r(>|>éra->'ational ; -
Album religieux, compose de six motets, publié
I en 18.VJ; -- Im Hirrhe harmonieuse, coWwXhm
' de trente cbriirs de divers genrps, à quatre voix
d'lH)mme, piibliei^ en 1 Rô'» ; — Htjmne à la Pair,
grande scvne avec soli et cho'urs ( inédit ) ; —
f.o Fin du Monde, opéra en quatre actes, c-om-
pléleinent terminé, mais non représenté.
I). 1)f.n>r-Baro!<.
mnqrtivhx" <!,' Fflieù nP-vtrl. pnr M. SrlTain Salnt-
I iifiiMi* — J. (IN^rtiiriie, DicUnrtruiire de la ConverimtUm.
S*" t^diiioo. -- 1,(1 l rtiiiC muucale.
DAVin GAXZ, historien juif. Voyez Ganz.
I>AVID <>KOR<iK \JnriszK Votjez Gkohcr
David.
i> w I ni s 1 Franco is ), théologien hongrois, né
vers i.Mi», mort dans la forteresse de I)ewa,en
Transylvanie, le r> juin l.)70. Il était ministre so-
239 DAVIDIS
dDiendansU Polo^oe quawl, en lô63, Georges
lUaiulrata, loédecm appartenant à la même secte,
ftit appelé auprès de Sigismond de Transylvanie»
et l'emmena avec loi pour faire accréditer dans
cette contrée leurs communes opinions reli-
gieuses, filandrata sut proiiter de sa position,
qui lui permettait de pénétrer dans les intrigues
de la cour, et il fut si bien secondé par le savoir
de UsTidis, que par leurs eflbrts réunis ils
gSgnèrent le prince et la plupart des grands à
leur parti, répandirent leurs» doctrines dans toute
la Transylvanie, et obtinrent pour leur secte la
liberté d'y professer publiquement bes croyan-
ces. Daviilis fut alors nommé surintendant des
églises sociniennes de ce pays. Il entra cepen-
dant bientôt en lutte avec les cbeis du parti re-
ligieux auquel il appartenait : repoussant les
inénag^ients que Fauste Socin avait cru de\oir
garder, et exagérant sa doctrine sur la présence
de Jésus-Christ jusqu'à des conséquences iné-
vitables, il s*opposa avec beaucoup de clialeur
au culte que les sociniens lui rendaient coi^me
à riutcrccsseur des liommes auprès de Dieu, et
il enseigna que Dieu seul doit être l'objet de
notre adoration. Au fond, ces sentiments étaient
ceuK de Fauste Socin lui-même, qui pensait aubsi
qu'il valait mieux s'adresser directement à Dieu
que de prendre Jéfius-Clirist pour intertvsseur
auprès de lui. Mais dans la crainte que ce dis-
ciple indiscret ne compromit encore plus la secte
avec les autres communions protestantes , Socin
et avec lui les principaux cliefs du parti unitaire
se prononcèrent avec force contre Da\idis, qu'ils
appelèrent un semi-judaisant. On cbercha cepen-
dant d'abord à le ramener à des opinions moins
prononcf^ïs. Blandrata y employa toute son éli>-
quence, et finit par appeler à son aide Fauste
Socin, qui se rendit exprès en Transylvanie en
1573, mais qui ne fut pas plus heureux. Davi-
dis reste inébranlable. On eut alors recours à
des mesures de violence, auxquelles n'auraient
pas dft même penser des hommes persécutés
dans presque toutes les contrées de l'Europe et
par toutes les communions chrétiennes. Sur leurs
instances, Davidis fat jete en prison en 1679 , par
ordre de Christophe Bathori, prince de Transyl-
vanie, et c'est là «pi'il finit ses jours, «lans un âge
avanoé. Sa mort n'arrête pas ceiienlant la con-
troverse quil avait soulevée. Il laissa des disci-
ples, qui défendirent sa doctrine et qui causèrent
de grands eomiis à Fauste Socin et à ses adhé-
rents. Les plus ooosiderabifs des partisans de
Davidis furent Jacob Paledogue, del'llede Chios,
brûlé à Rome en 1695, pour cause de religion ;
Christ Francken,qui continua la discussion avec
FauAte Socin, et Jean Somnw, docteur de l'aca-
démie de Clanscobourg. Cette subdivision des
sociniens n'acquit jamais nne vériteble impor-
tance, ni par le nombre de ses adhérents ni par le
mérite scientifique de ses chefs.
Outre quelques écrits publiés en commun
avec Blandrate pour foire triompher leurs opi*
- DAVIIIS 340
nions dans la Transylvanie, on a de Davidis un
petit volume, comprenant trente thèses contre
Blandrata, et publié en 1678, in- 12, et deux au-
très pièces, contre Faute Sodn, dans un reoueil
intitulé De/ensïo Franc. DavidU; 16ao, in-a*.
Micliel XicoLAS.
G. Haooer, Historia Eeclesiarum TrmmM9ivaniK -
C Sandiua. BtkUolheca yéntitriniUtriorum, - UvtlUa-
fcr. Spêriwtêm Hunçuriae htt^ratm,
DAViDOWiGH (Pau/, bsroo DE), général
autrichien , né en S«?rvie, vers 1760, mort à
Comom, en 1820. Il fit ses premières armes avec
distinction en Bosnie, contre les Turcs, de 1789
à 1793 ; il combattit les Français dans les Pays-
Bas, et se fit remarquer en octobre 1793, à Mar-
cliiennesetsousMaubeuge. Devenu fdd-roaréchal
lieutenant en mars 1796, il passa à Tarméc d'I-
talie , et y rendit des services signalés. Le eom-
hatdn 29juilletsur rAdige,lesanairesdn8an 13
octobre entre Borgo et Bmssak, la prise de Trente
le 4 novembre, les attaques des châteaux de r~
MnoetdelaPietra,dont il sVmpara le? dur
nm% , enfin la bataille de Rivoli , dans lu.
il fit prisonniers les généraux Florella et VaRdp
furent les occasions où il se distingua purtiai-
licrement. Fji 1805, employé sous l'archidyo
Charles en ïtaHe , Davidowich fat muilliuHé
honorablement dans les rapports du prioee» d
fut envové en juin 1806 pour apprécier lesdii»
positions' des Serviens. Il revint ensuiteà VImm»
et obtint sa retratte en 1807. Kn 1809 H M
nommé gouverneur de Comora, et oonsem en
fonctions jusqu'à sa mort.
Hiograpkte fMdtrne. — BiogrophU ëtrançén.
* DATIB9 ( ^. ) , orientaliste anglais , né dHS
le Hampshire, le 28 août 1811, mort te iS Jdl-
let 1832. Veuve lorsque son fils unique ■'■fdt
encore que neuf ans. M"* Sarah Dnvidc a^
pargna rien pour cultiver les dispositions
cocés que montrait le jeune DaTids. C
étudia les langues anciennes. Il phUoiw
les sciences abstraites, et à quatorze aas II «
<léjà publié quelques opuscules. An latin, ■
il joignit la connaissance dn françait, de
mand, de l'italien, de Tarabe, du penan,
turc. Il profita de son séjour en Orient dqv -
sembler les matériaux d'une gramn
et en 1832 il publia cette gr ire, •
tantinople. Le sultan Mahmoim
dédicace. Maiscet ouvrage était à p ■
que Davids succomba, épuisé par ■ ««ci
travaux , n'ayant pas encore atteint m i
unième année. Sa mère reçut, avec la Du
de sa mort, les remerctmenta dn raltaa»
éloges sur l'ouvrage de son fils, rexpreadok
ses rc^çreta , et nne bague enrichte de dui
L n ami de Davids adressa un exempiairu i
grammaire à la Société Asiatique de
1836, M** Sarah Davids fit eUe-niêBM
dudion française de cet ouvrées, qui
Londres, en un TolaroeiB-4* , et qu*elk
mi Loiiis-Pliitt|ipe. Gcvot ds
n. UATcla de Ta»«7, 4am le Jmr, Jumtnm, f......* *
ftS
DAViMCni
^tNilt éÊX» lu wx!of)4e moîlié
ée Miiiset « il eul Fin-
iïat P^mtm H k tîlre Uc ir;^
i Iji chiriiif* à Pm$t
On a àt lui ; Philn-
(rrum m Pf/ri Sift'^rlJiJ
/ï A < loMùph i CM pnype^
i*; — PikcvmatiiM êtfi ptkcân é
m aie émiA oei ouvrage, tort r«-
Mwoe di 11 |)fii|ite» dont il at-
'Id - Jfâria } , piMf ArnéH*
I«Û8. à ri4ttdjuffi,
1^^ aVÉsi d*«voir .ica>mpll
Sa funiHc ^t^it |>i ti (or*
c iiiftnftj Lucri-t»4 tiion-
léittde ; dte
|stoiilélédi^tniiU;dte
aoleim, * Eitecuni-
oopîmt(« dit un
coulakîit »i r*i-
'pfii& d'aii« fûU le déitr
éoire; quand dh
irait dabôut «l n'enti^ait oj
préceoleft. Elle «'in*
Mfffpp» 4iA<^ ^^^ éiàkni
Um ^at^tpies-iins pcrur lei^
die détrui&âil le pi tu (^r^iiui
tilo riftqoajt èouTwit
â caii^ de ftft
d'aa poémii
fois tel
et rré»-
Sa «Bfé aTftft touioars
TétiMli? f kâ stimulation
ét% ploi iTnpfx'ssiOfï-
de«iinip(i»ilii3us, parmi
» dooU, une
Uo choix fut
tf 6it Diii&ti j(mrà!4ew-
Dùvià-wn. Lea dé-
fi de riû^ipéficnce se
lïiaUil ja de t 'invea-
MUetdiei avec cette
EXa ni ttOfi $œa r, dnot
ftd*ime Uçon
G, BflOîlET.
l8S8.atol^
B d^aulres
tfoorl» I
^«ittait,!
imdoétate, «le te «mm IM, à
(iteMBit)»déeéMetel5]
rmlIfMdanwft <
dMflfBtei
,cBe M
4m WVji €l afin Ié
AMèi wnk
à Ifevv-Taiftetdntto
yetmètXfoIrpiMé te^
l^nBoo panfe oa àoii antiBMB a i0||çBMr (M nCTa^
da poIMM; cB6 tK y^ÊÊt m fti ifaa da iiii-
da IfÊêm et OBffdrilpBMMÉc Sai
éfé iwmHmcI wflMUèa pv ni
MÉBÉdM Irvtag, qoly
aJoM«WMltoelio|nv*iipw. lyadwptt-
amia niTM ioit mi hm iBaritei hmIi ■ y as a
asHl daMn WHei, €lp qmàqmwâltmÉlkuÊt-
tfMiM dM pMili al d« o»|MlrialN, I iMt
MoaMim qÉ'bi M Iknil pM L
à a« derita rtte ■'dteteBt jga dy > i
ps nérfiBP sM^éillÉUê ^kin MléiÉlra
rf aSa afiit Tian plaa ^pn ut flMRl In iVNi»
o. r
êftkê km JN« Jrivmi Haafdiw/
•M. ~ ^Mflfiwitr JN>iiw^ tai. Lxn* a. m.
* PAT» ( ida» ) , polla aoglaia 9 tI? an Tert
la ooiniiiaiioeiDantdu<|aatonièBBaiiècla. Onaa
sait à paa près rien da sa Tia. Il a laissé dirars
oaTrages co rtn^ aoBtairos daas on maoïiscril
sar Tâin qna posséda la Bibliotliè(|iia Bodlayanna
à Oxford ; en Toid las titras, tniWts co français :
La BataiUe de JénuaUm^ La V^ de Moimi
Àiexis^ Les Quinte Siçneê avant le Jagewuni,
La LamentaiUm des Ames; fl tet y joindra
das Fitioniyoompositiood'aa fsnra ral^iaax.oà
la roi Édooard n ast loué a^ao ampiwise. Ces
diflEérento écrits n'ont point été publiés, a il Ikul
oonvenir qo*Us ont pan da mécila. Waiton avait
attribué à Davie nne Vie d^Àlexandre, en Tcrs»
oùlesciroonstanocs Cibotenaas, narréas dans la
Ticux roman français d'illaaMnidre sont fré-
quemmcnt rcprodoitcs: msis ea poème, d*iuia
étendue asea considérable , et qd rérèla qnd-
qoa balfileléy est reeonna aiqonrdlMii pour être
d*nn antre autenr. Il a été imprimé dans la
I^ Totoma dn RecoeH da Wdwr, Snglish me-
trieal Romances; Edimbourg, 1810, 3 vol. in-S*.
6.B.
WartoB, BUionf9f BnfOMkFoêtnffmê^t, il, p. t.
*PAT1BI« (JaeqiÊes)^ célèbre oeaUste fran-
çais, né à U Barra ( Normandia), le 11 août
1696, mort à Genève, la 30 septembre 1762. Il
commença ses études cbinirsMet à Rouen,
cbei soQonclay a vint las acbaf er aoQS Boodoa,
943 DAVIEL —
à THdtel-Dieu de Paris. En 1719 on détaeha de
cet hôpital un certain nombre de jeunet chirnr-
(pens pour aller en Provence eombtttre la peele.
DaTid acce|fta cette roissioa avec courage et la
remplit avec intelligence. Pour léooropenaer set
services, les magistrats de Marseille Kagrég^rent
au corps des maîtres chirurgiens de leur Tille, et
le roi lui envoya une décoration spéciale portant
rimags de saint Roch, avec la légende : Profil-
gâta peste. Daviel se Axa il Marseille ; il y devint
ctiirurgien-majord'une galère et professeur d'ana-
tomie et de chirurgie. L'Académie de Chirurçede
Paris le mitau nombre de ses membres associés.
En 1728 il se livra entièrement à Tétude des ma-
ladies des yeux. U réputation qu*il sacquit dans
cette branche de la chirurgie le fit appeler suc-
cessivement à Lisbonne, à Modène, à Gènes et
dans plusieurs antres villes de iltalie. Ce fut
dans le cours de ce voyage qu'il obtint son agré-
gation à rinsUtut de Bologne. L'Académie de ;
Toulouse lui avait d^ ouvert ses portes. En
1746 il vint exercer à Paris, et obtint la pennis-
sion d'opérer aux Invalides. L'année suivante,
ayant à traiter une caUracte qu'il ne put ahais-
S1T avec l'aiguille destinée à cet usage, il prati-
qua Textraction du cristallin, méthode qui a pré-
valu depuis. En janvier 1749 David (bt nommé
chirurgien oculiste du roi. En I7â0 Oalla à Man-
heim |H>ur la princesse palatine, et y rendit la vue
à quatre personnes de la cour. En novembre
1752 il fit deux cent-six opérations, dont cent
quatre-vingt-deux réussirent En 1764 le roi
Ferdinand VI le manda en Espagne, et lui fit
des ofTrf s brillantes pour l'attacher à sa personne ;
mais Darid préféra rentrer dans son pays, qu'O
quitta cependant encore une fois pour guérir à
Munich le prince Clément de Bavière. Ledépéris-
ftement de sa santé l'obligea à ralentir son zèle.
Vainement eut-il reeoors aux eaux de Bourbon
et de Genève, fl soeeomba à une paralysie du
pharinx. H venait ^¥rt associé anx Académies
royalesde Bordeaux, Dijon, Londres et Stock-
holm. Son portrait a été gravé par Devoge , en
17&6. On a de David : Uttres sur les Mûia- '
dits des Yeux; Paris, 1748, In-ll; — deux [
Lettres à H. Van Dermonde^ sur les atan-
tages de Cop^rettion de la cùtaracie par ex-
traction; Paris, 175«,itt-n; — Mémo&e sur
une nouvelle méthode de guérir la cataracte
par extraction , inséré dans les Mémoires d§
CÀcadémke de Chirurgie. CCI ouvrage a ré-
pandu roperatSoo 'le la cataracte par Textractioo.
On avait dé}à extrait des eristaflfais opaques, do
onveri la oomée afin d'évacuer du sang ou du
pus flanché derrière die ; mais ces opérations
n'intent eu Heu que dans quelques drcoostances
partkrulièrea; David n'a donc pu imagraé le
premier qve Foo pût fhkt sortir le cristallin à
travers la oomée, maitH a le premier établi cette
opération eonne li pbis avWlageuse : 0 a eoB-
irrti m méthode et soumis a àe^ rè{;fes un pro-
filé jusque f& peu usité et exécuté sans principes.
DAYIES
Mêrtwfê 49 rnmet de ma. — iMim
4e tisi. — Jmmti ém Sm^antë, - n«
iaMédêetm. - A4dlUoa à li iMtn si
ûam k» QETvvrM â9 Diéêrti Ptfls ( I
; DATiBL ( Àffired), Jurisoont
Rrançais, petit-nevea du précédeui
le 3 mars 1800. H suivit d'aborf
l'École de Droit de Paris . t
Bouen et y exercer la pro «n
plaça bieutAt dans les ptr (rs
ordre, dont il devint < w su
Ayant marqué dans roppusition
vemement de la Bestauration , il I
août 1830 , premier avocat gén^
royale de Bouen; mais en 1833
ainis, entrés en même temps q\
ministère public, ayant été révoq
sa démission, comme pour protêt
mesure qui lui paraissait réaction
au barreau de Bouen , fl se clia
fois de la défense d'écrivains polit
dédara, dans on plaidoyer impr
qu'il n'était pas r^ublicain. Pro<
à Bouen, en fihrier 18:>0, il Ait, le
de l'année suivante, appelé au n
justice, qu'il quitta peu de semaiD
reprendre f a place de procuretir )
è la dignité de sénateur le 19 juin
vid a échangé, le 31 odobre sui^
lions judiciaires contre le titre d<
si^lent honoraire de la cour impéi
Il est en outre membre du conse
cette rille et du consdl générai
férienre. Ses ouvrages ont pour
men de Vordonnanee du )0 ni
concernant Vordre des avocats
décembre 1822, in-8*de 64 pages (
pin, avocat . Cet opuscule est rq
la 5* édit. des Lettres sur la p
vocal y de Camus; — Traité de
et de la pratique des cours d*eai
in-8''; 3* édit,ibid.; 1845, 3 v
le travail d\m légiste expériment
tière ddicate, remplie de d] ull
naissance à des litiges coo
M. Isambert, avocat f sur ta i
duelle sous Canden droit nor
1827, broch hi-8*; — Commère
dun avril IBkSsurlesirrigatio
in-8*. M. David a founii aussi d
Revue de Législation et de Juri
fl est l'un des auteurs du Diction
d'Administration; Paris, 1849
1A27 pag. E.
B«>iicbul. BikUograpkki de l« rroin
pmrtimhwrt.
DATIRS (/eem), maître d'éc
anglais, mort vers 1618. fl i
renommé pour son talent de
sa poésie. On a de hii: Anatomg
tnre; 1639; — l*e Pilgrim
Wish of fnsanitjf.
9AT1M (John), Jurise
DAVIES
346
■. 1^ ft nsbiiry, flans le WilUhire,
vnferv liM. Il fat élère da Queen'ft
JM, d'os il pMsa à Midille-Tcmple
ettoh. Q sf M rraiirquer dès Ion
«s peti eommunes que
nr c 1ère qui amena un jour
«4 ' , pour insulte enTers
■ LoBora. Il se retira alors à Ox-
Mptiile yoaee tHp%um^ imprimé
fà II H rotation comme poète. Il
I ^ ion aTpnture a adouci son
1 < L'idrersité, dit-il, a ralmé mes
:p na raison, réformé ma to-
■«■mn pn^ and irawa elfar,
II «fl ■■« rcctirj*d mj thonirtit.
iMile A oMenir la faveur de la
en poMiant ses Hymns of As-
h arjofltich(*<i, montés, il est
■ yrique, maîA écrits avec élé-
■ imtra dans la société du Tem-
m lorte de rétractation ; la même
t^ÊÊT au parlement et prendre une
H dHMt<» relatifs à la suppres-
fS. À rdTenemeni de Jacques r*"
fli solliciteur puis pnicu-
j des As!«i<Mïs d'Iriande.
■ Ce» diverses frmctions John
«tfrvice aux justiciables, en
de rëfalité des lois au\
d rn ATaicnt été pour ainsi
en 1607 il accom|tagna le
plu«it*iir« ïounii-es judiciaires,
1*^ il putiila un conipte-rt^iMlu
- 4r NÀlishury. Revenu en An-
i|i M nrt rtiist<»riquK <les artes
T nrlin !••. on il fut ren\oyé
iM 'TU^r*' L<'> ri'<tuitats de w,
«m ri)n«i::ii«"> 'lan^ un un\rago
• 1?. C't-t.lÛt 4 rt-|M>qU** il*', id C4»n-
parl^Tivnt iriandai^^, fiont il
il ^v^nkt^r K II ï>'> po>a en
dt* la oiur; nuis il soutint
Ifa^ ^Df^risi»* Ifs iiiti>rêt.'^ ir-
H»ent •ia<liiiJiii*'t ration ino-
iBKM*^rf. NornUM- iiicrubrc
5#nir t"a-ll«' tmder-Liiu* en
({'ï^ -iir l^< alTairts d'Ir-
rï»i/ir^d'Anni»'tPrri', il mou-
u avait fpf'iiM' uiif tilio dp
riquant du don'fvpropliKie,
^mr a ^«n mari qu'il mour-
ir fut ysi'^ li^uri'ux comme
ri M tillf 'Ut r<'Nprit oxaité
mvmsr'^ nit'ntionn»"*, on
i^thf^ f'Hr cnusvs why
■rien sHf9-1t*'*i find hmaght
tke crown f t I-ngland
0/ If I « ^nj* »//'.« À nppy
vrait*^ r;iu«*«". de laiion-
■r à U f ouri'nnv dWnfïie-
rfu rai > ; 1G12; — A
Déclaration eoncerning the titU of Prince
of Waies; 1614 ; — Tkê prime reports ofca-
ses et nuttteri renolted and adjuged in the
kmg's courts of irland; Dublin, 1615; Lon-
dres, 1618 et 1674, in-fol.; — Abrégt^ des
onze livres des rapport» de sir Edouard
Coke; liondres, 1651, in-12, écrit en n*ançais,
puis traduit en anglais; — Jus imponendi vec-
tigalia, etc., ou preuve de la doctrine relative
aux douanes, au tonnage et pondage et aux
impôts sur les marchandises. Le recueil de
SCS ouvrages eji versaété publié en 1773, in-8*,
et fait i)artie de plusieurs oolleotlons, notamment
de celle de Chalmers. Le recueil de ses ouvniftes
en prose a paru sons ce titre: Historicai Tract ^
bg sir John Davies, en 1786, in-8®.
Bioç. Brit. — Alkln, ««n. moç.
DATIKS {John\ théologien et antiquaire an-
glais, vivait encore an commencement du dix-
. septième siècle. Il eut pour premier instituteur
• à l'école de Ruthin, William Morgan, depuis évè-
que de Saint- Asaph ; il étudia ensuite à Oxford.
Au sortir de ses études, il se Kvra à la théologie,
et devint recteur de Malloyd , puis chanoine de
I Saint-Asaph. La théologie ne l'absorba cepen-
dant pas entièrement ; il cultiva encore avec suc-
cès les langues grecque, latme et hébraïque. On a
de lui : Antkqux Lingux Britannic», nunc corn-
. muni ter dictx Camlnro^ Britannicx , a suis
. Cgmrxcœ velCambriœ, ab aliis Wallix, RU"
dimenta, etc.; 1631, in-4* , ouvrage fort intéres-
sant pour la linguistique ;^/>fcft07iariMm Jiri-
tannicO'Lafinum;iù32M'fo\.;un Dictwnarinm
LfUino-Rritanmcum , commencé par Thomas
William, en 1600, et complété |)ar Davips, com-
pose la première partie de cet ouvrage; — Ada-
guilîikfannica^ and Authonim Hrifannicontm
lyomiita et qiuindo Jloruerunt ; 1632, iiupriine
a la suite de l'ouvraj^c précédent. Il prit |><irt
aussi à la rédaction (le la traduction galloise de
la Bible.
Wooi, ^theti. Oxon.
i>AViK«i ( yoy^n ), littérateur anglais, né à
Londres, en 1679, mort en 1732. Il étudia suc-
cessivenipnt au Charter- House, puis au Queen's
Colleue de Cambridge. En 1711 il fut appelé par
réve<|ut> d'Kly au rectorat de Ken-I)itton, puis
il obtint une prel)ende à Ély. La mort ne lui
permit i>as de réaliser le projet qu'il avait ronçu
de publier les «euvres philosophiques de Ciré-
ron. Les noh'S dont il a enrirhi plusieurs ou-
vni;'es classi<ïues témoignent d'une Korieiise
rounaissaiice de Thistoire phiU)Soi)hique et en
outre de Ix^aucoup d'érudition ; mais souvent il
va trop loin dans ses jugeiuents. Ses |wq)iers
furent détruits dans un incendie: Davies ;ippli-
qua surtout son érudition aux o'uvres de Ciee-
ron, et ses éditions du ;:rand orateur romain lui
assurent un juste renom. On lui doit : Mn.nmt
Tyrii Disxrrfntiones ; f:,T(^-\^\in, 17i»;j,in-h", et
17Ï0 ([losthume ), in-8*. Tout le travail «le navies
i sur Maxime de Tyr se retrouve dans l'édilion
nt
DAVIES - DAVILA
<i6 Ratkê ; Ldpiig, 1774 ; — CietroHU Tuseu^
lanx; 1709, in^; — MinueU FeUeU Oetavka:
1707, 1712, IB^"*; — Ciemxmis De Ifaiura Deo-
rum ; 1718, ia-S*; — Céceronés De Divitiaiitme
ci De Fato; 1731, 1730,18-8*; ^ CiceronU
AcademUa; 173&, 1738, io-8*; — Cieeroni»
De Legilnu; 1727, iii-8*; — CieenmU De A-
iiiMa;1728, 1741. Le texte a les notes lie D«-
Ties se retroof eut aussi dans l'édition des Œuvres
philoiophéques de Cicénm par M. Rath; ^
C, JulH Cmsaris qum exetant amnia; 1708,
1727, in-4*. Ces notes sur raateor des Comnen-
teires noatréinipriniées dans te César d'Ooden-
dorp; 1727.
Kow* tftto biOQ» Dtct,"^ itéo§m^Hiti AriIflMilcs»
DATiBS (Samuel), théologien américain, né
en 1724, danslaprorineedeDeteware, mort en
1781. En 1759 il eut te présidence dn coUéy de
New-Jersey , et il garda ces fonctions iosqn*à sa
mort. On a de hri: Sennoiu, pnbUés à Londres,
en 3 Tol. in-8*.
RMe. ITêw MofrvpMMf DitfNMorf .
DA viBS (Thomas), comédien, libraire et écri-
vain anglais, né vers 1712, mort te 5 mai 1785.
nétodteàraai?erslted*Édirobourg, etprit ensoite
te direction d'âne troupe de comédiens. Pins
tard il se fit libraire; mais comme cette pro-
fession ne loi réussit pas , il rerint k celte de
comédien , qnH exerça quelque temps à Lon-
dres et en proTincs. Une satire décochée contre
loi à Poccasion de son mariage avec une kion-
nète Icmme, par Churchill, hii fit encore dé-
serter te scène et reprendre en 1762 son éteft
de Hbraire, faisant ainsi de sa rie quelque chose
dassez semblabte à une ptece de théAtre. Mais
il était loin encore du repos: sesaflkiresaUèrent
mal, et il fit banqueroute en 1778. Ce désartre,
dû anx circonstances plutôt qu'à sa faute, ne tel
entera pas les sympathies des amis que lui
arait laite llKinnètete de son caractère. Le doc-
teur Johnson en particulier lui fit obtenir de
Sberidan une reprèsentetion à bénéfice au théâ-
tre de Drury-Lane. Il renonça dès lors aux deux
professions où il avait peu prospéré, cl embrassa
celte des lettres, qui d'ordteaire ne mène pas
mieux à te fortune; cependant elte réussit mteux
à Thomas Da?les, et hii donna une certaine ré-
putetion. Ses ouvrages sont : L^/e qf David
Garriek: 1780, 2 toI : cet ouvnge eut plusieurs
éditions ; —puis à des dates diverses : Dromolte
Misceliamies; — Jfanofrt ^ M. Hendersom;
— À Revéem o/ lard CkesierJUldTs Charac-
ier$; ^AlÀ/eqf Massém^er; — Lives qf
Dr. Eaekard,sirJokm Davies ami M. LUia,
en tete des opuvres de ces personnages.
DATIKT DB MXCBMBZ, général agéomètre ,
savoisien, néà Thonon, en 1734, mort à Casai, 1
enaoAt 1799. Il vfat de bonne heure à Turin, où *
fl apprit kt mathHnatiqwes sous Lagraoge. Ses
succès forent tcte que l'Académte des Sdenees
deTnrinrappetedattssceraugien l778etqne<
terolde Sardi
armées et
e.Da
tel
fut M un ) Ou ue tr<
gouveruciiient |juur avoir rendu
rir Viitefiranche anx Français. Il |
reçu des ordres supérieurs doi
sorte. Quoi qu'il en soit, Q fut
un an à Turin, et demeura <
mort de Daviet, on a avance «
ses mémoires scientifiques n'
des inspirations de Lagrangc^wi
éclairdr, car Lagrange n'a jamais
réclamation à cet égard. On a d
nufire sur les logarithmes des *
çatives ; inséré dans le tome I''
nea Taurinensia; 1780; — Écl
sur les quaniités imagimiiress i
tome II, 1761 ; — néeii d^une i
dante éclatée sur la tour du/a
franche; dans te Biblioteca ol
1789; — Prineij ntat
coni^, etc.; Tu i .ui-4*:
manuscrits sur 1* ei
^BATISHOH I I;,
teil, poète f AeaUPUj
en 1830. Il K H< i^t de docw
avocat en te sémwusussée du Pu]
diferses élégies, stances, canti
ches,etc, réunis en trois livres, i
lÀt Vetapade^ ou délicieuse ma
mage de Nostre-Dame-du^i \
Velaff ; Lyon, 1830, te-fi**. < lui
versification est mauvaise,
peux événemente du Vetey, r»
diges dont ce pays a éte le thési
l'histoire des hoounes célèbres qu
Uloi«, Mm. Aùf . éê Im rrmme^ I. n
doa «t DeUsStoe, iWrtia— airt tmitm
iMkTiLâ ( ffenfi-CalAeriii ) , hii
né te 30 octobre 1578, anx enviroi
mort en 1831. Ses ancêtres portaiei
tetitredeconnét delltedeC
avaient leurs Son i
rite , fut ol ne I
prise par te. i, i9/u,c»p
biens. Ilserél d.uu^àPndc
en Espagne, o« aâ b Im s
était riche et
pasuu'ilyaittr s |i
pui il ne I er àw «
I .e déddhc
■ rance; Catherii
KcucH iavorabte^ an«
iw «tant né peu après, il te I
et dès qu'il eut al
année , li ramena du Sacoo y
on UétaUné, à Paris, oè U m
La reine mère ou, selon d'autres
parmi ses pages; après leur mort,
DA?1UL
nriçF 4€ âixAttûî tiu ^ éfNKtiie à
B êM. •enicc dïtenii IV. U i« duk
StnettOctu- «4 dAnilÉlu. A la
tati^ <l •« renJîl I P«dMte,
ptoirfrt pinift iirtaquA Aiit»itût
s.t
, <|Eii •vaîeol
|Ék Cil 4ttd qo'tl eut â P^nm m
kmtmÊiglm-k V«ai»Ct oli il rnint
■■M. Ift fêmMÊmm fut «i «4its-
ïloAiItt'Ui éUicel Ci»»-
lie tumulte dis la %ki
li^ o^rdl pdnt ««iâé de Ira*
p«d aotnge; il le lit «ôÀo |Mi-
M^ «tac Ci titn : /li« jona detU
L|4ùilNlli»«fltS<m»iiiitëti^
1» Ifnpffneris rajilCp ldi4,
\ ÊÊLpÊtUe de la ciiUc?€tioti
,liÔ7,0vol.m-s'*;
^ftfPtbtt^MAUet deGros*
l)*lî*7,foniie3T0l.iti-4-,
clfiirf de France cat
mr ii àtiTmèrt mûttié du
I »»#!f)Ét «liAgérer sa rakur
rit Aiciie nog que ïf^ hiïttoi-
Mfitiii. Leitylc, saii«
I4t étt deo)i écriTamSt
g MOI être auid
t ed rie jùïlcK$4> ni dVIévO'
iftetnir à b cmir dt? Fraii<:«
i|f«nu»« lui aviU Tait %tiir
^i'Miecdui(f4 î hIU4i^Î mofuiAlt-
^ «m oatrH^** A traven
Davik a tu il*
ip«ir OMhenoede HédtciA
i ûot Irrnc»^ un plus beau
i#3Ulf«t; il ett moiat Ino-
I te r»t«, DèfiU est tout à fait
li^Mvd , Si ce «ens qu'Q eiT¥>
ÉteHU» q^* q[)*iU ^^nt, ft
" ' ' *4f rvmià. u SAtnt-
r pM on ieiii eri d'in-
' le récit par la ré^
I Hâe lt*il«A \»uk'iice*i
Vtu dr tfunj»*
■é à Alla» Mrtci HQ^^NMI éilwjlb
y«»iiltp te waÉilDiwi^wa tiMÉhiH»
à «ttB #0fM «tfn< tefcénM»
triai il Iw Jtailn. QmM éMkt m mmm
Cm^HmÊ jMT iilKrot «iM #«* Mwin»-
■. àMnku tm, WÊm mifnmt ht. m. - UMi.
»âTii.â (DmMfnKMMeo), MteiiMB pÉ-
nrrlM. aé à Gvyagol, Mrt & 17IS. tt Yim
ftwiner àPirii ni mrtbeM oiWÉirf fWitnira
■atonlte , qnH t«BdR 800^ rtm. Ail7M II
IM appelé à Madrid pour y créer vn minée dliift-
toire oatareUey dont flftit nommé dhteleiir.Da-
Tila se roR en rapport arec tontes les autorités
espagnoles d*Earope et d'Amérique, lesinTitant
à lui faire parrenir toutes les curiosités que l'on
pourrrit rencontrer dans les districts soomis à
leur juridiction. Par ce moyen le musée de
Madrid derint rapidement un des pins complets
du monde. Dafila fbt élu membre de l'Acadé-
mie d*Hist(iire de Madrid et correspondant de la
Société royale de Londres, de celle de Beriin, etc.
Le catalogue de son cabinet, rédigé par Rome
de Lisie, est fort rechercbé des naturalistes, fl
est intitulé : Catalogue ifStéwuOIque et rai-
sonné des curiosités de la naiure et de Part
qui composent le ealHnet de M, DavilUf arec
ligures en taille douce de pinaienri pièces qui
n'aTaient point été grarées; Paris, 1767, 3 toI.
In-r.
awodon e( DeUadloe, DieUmm, mimntt. - Fcile r
MHethisL
PATILAT rAPlLLA ( FTo-ittfgiMKno ), his-
torien mexicain, mort en 1004. U prit à Mexico
niabit de l'ordre de Saint-Dominiqne , le 19 nu-
Terobre 1579, et derint prieur de la Puebla de
Los Angdos à Tascala. Son zèle catholique et
son éloquence le firent choisir par Philippe lil
pour mettre de théologie. Ce monarque, en 1 699,
le créa archerêqne de Safail-Domingne. On a
de DaTila y PadOla : Uistoria de Usprwlmeia
de Santiago de Jftoien de la ordm ie Pre-
Ml
dleadores; Madrid, WM, iii4% et Bnixolles,
î%7b, iofol.; réimiiriinéetoui le titra de : Varia
UisUfHa delà Nttew SspanafFloridaiVû-
ladolid, lA34,iiirfol.
Gonsalei IMviU. TUtaot.MelM. éê ta* iMdimt, I, MS.-
LDpea mtL §en^ pw» IV, Mb. «, ». 7». - ObUUil, Têo-
troàîr UtÊTOti. - X. ADlooto. BiUUttkmM HispmiM
novm, 1, 171. - Ètfiué.Serl9tùf9t orMUf PrméUa^-
mas lUtM*
DATILA. FOftf AtlLà.
D'ATILBR. VoSfM ÀTlLIft. 1
PAViic {Félix), romander et joanialiite
français, né à Saint-Qoentio, m 1807, mort m
1836. Bien jeune encore H it quelque» vera in-
aérés dans les journaux de Saint Qocntin, et
remiiorta un prix de poésie proposé par la So-
ciété des Sdences, ArU et Bellea^Lettres de cette
TiUe, sur le liège de 8aint4)ueBlin en I&&7. Mal-
gré le peu de succès qu*eut son roman intitulé
Woiftkftm, ou la Tomr aux i/mpt, fait en col-
laboration a? ee Heuri Martin, et publié soua les
noms de F. D. et Imer, Oqnitta un emploi qu'il
afaitdansleeoinmeroepoorTenirà Paria secon-
sacrer à la Uttérature. U, aprèsquelques articles
insérés dans le journal Le Figaro , il réussit à
trouver un éditeur pour un roman intitulé Le
Crapaud, épisode de la guerre d'Espagne.
Après la révolution de 1830, U retourna à Saint-
Quentin pour y f(Mider un journal, auquel il donna
le titre de Guetteur, Un second roman, Us deux
Lignes parallèles, quMl At paraître dans cette
Tille, n*eut guère plus de succès que le premier.
Décidé à suivre la carrière de romancier, il vint
se fixer dans la capitale, où il donna successive-
ment : Frère et Sœur; — V analyste , ou une
séduction; — Une élection en province; — Ce
que regrettent Us femmes (c'est la réunion
des deux précédenU) ; — Bistoired'un Suicide ;
— La Maison de CAnge, ou le mal du siècle
(c'est son meilleur roman demceurs; lemaldu
siècle , selon lui, est Tarobition de sortir de sa
sphère et de vouloir s'élever au niveau de plus
^and quesoi) ;— Une Fille naturelle,règne de
Henri II;— Une première Inclination. Il ter-
minait un autre roman, ayant pour titre : L'Idée
naturelle,qauià il fut atteint d'une maladie grave.
Sentant sa fin approcher, il voulut revoir sa ville
natale, et se fit transporter à Saint-Quentin,
où il mourut, n'ayant encore que vingt-neuf
ans. Davin avait de l'imagination : ses romans ont
de l'intérêt, mais on y voudrait plus de vigueur
dans le style. Outre son poème sur le siège de
Saint-Quentin, U a puUié: Poésies sanquenlinoi-
«es;Sainl-Quentin, 1813, in-T de 112 pages; —
Las Casas, poème en trois époques, counionék
Saint-Qoentin en 18)9; Saint-Quentin, 1830,
ni-8* de 78 pa§et. Enfin» a a inséré divers mor-
ceaux de prose et de poésie dans plusieure re-
cueils, entre antres une ÉpUre sur les Jé-
suites, qui fil quelque bruit à l'époque de U
ResUuraliun. Gmen nn Fànn.
UM4»iUe, Mémmktn éé te i«cMi dê$ SdêmcM, JrU
H Btit€*'Uttn$ de SaUUf^eMiim, ITTlllS. - Umn
drc Cl Bbiintwltfi, iMttrai. — • — ■'"'*■
DAVILA •** DAVIS
«BATUl iJeam^^SagUiêiê) .
né à Carapofgiann, an iMl.
étitit très-Wié dans llii «
donnait à c se 1
loisir que hn i m ^
due de Modène le d v
Dan» un âge a oe.
déslastique. i : j
Dissertaiio; , i/Su, in
in-4*; aveole ji 5 des Baim
lianleri, qui était aon neveu t c
ae trouve insérée dans presque
tiens des œuvres de Vallisnieri; •
usu chinx ; imprimée dans le
lerie de Minerwa ; — Epîstol
rium, dans les œuvres de Val
parle d'une source qu'il avait
dont r«au était claire ou tn
ciel était serein ou couvert.
TlraboccM. BkbL Modeneta.
«UATI02C ('/tf/ien),helléni
Auxenre , vers 1615 , mort à F
fit sa théologie k Paris, et fût
sous-chantre d'Auxerre. Il devii
derde Saint-ÉtienneHies-Grés
Apologie pour Épicure; Parla
La Philosophie deSocrate ; i
PaplUon. BMiotkiqu* dêt ÂmUur
l.ebe«r, Mémoirts pomr mrvtr a
«( dPiU d'Juxtrre.
DATinosi. FoyexAvmoii (
DATiS (Edwards), chef i
tiers, vivaH en 1093. H s'était
Frères de la Côte, ou flibustie
Msait partie de l'équipage de J
timent de trente-six canons, ooi
Cook , sous les ordres duquel
Hom, et fit plusieurs croisièr
du célèbre Dampier. Lorsque J
dans les lies Gallapagos.
remplacer. Renforcé < w
français, il pénétra dan» ■« me
navires, et commit de grandi
côtes du Pérou. Battu près de
esc^re de sept gros vaisseaux
continua pas moins ses dépré
vembre 1084 , il dânrqua avec
devant PayU , qu'il réduisit es
siège de six jours; de là il sec
quH , qu'il attaqua sans succès
arrêta quatre liâtiments march
du fleuve : l'un était charfEé c
iiibriquesde Quito, et les i
un millier d'esclaves, lia »
de ces dernien , et per
: nner leur roule. En 16b9 , n
cantons fertiles, s'empara de q
• BMfchands, et vint se pourvu
î Realqo (Guatemala). Dnmpii
. époque pour suivre le eapitaia
prit U mer le 27 août 1685
I aienrt villes ior les eOles du
0A¥1S
3â4
arakttt » «vm: c<lli«
I» k liiile ^finUf* d*^ *«rvir
ti limèi (ie rOcéiA rnuiral . qui 7
bfMB H d«ft I0fl«i*» en «botiilniKMs.
è^ mÊÊ M eomincocenii^tit de I ^17,
IWilt S»l. AiTîté par îr 20' de
iHhaik, ilditc^oorril uu Ilot ^bluo-
ijiM à l'M^ tuie duiliiê (f t? imuUun
teët|iiApfkiiiirGi}ttntUiftniO@ pLujt
pr éi^ai» tor« ^flie clmliiiâ d'ilci
«m itiM* 1faUi«ineat fiugj|«.*^iH![i»
i^ÊÊÊ €l autre» oÉléUre^ cm? i§i-
p^Nfeè en tm ilAiù U Utitude
Es M Inr « â tévilé k {ïréAi^cis.
làiMi Wii», mmém fc bord de
plft« Mttlf0lé4«ti* w nfilaibo 1»
KJÉ^Urtigr. Quoi iiu'il ta &t)U,
I «aie éc m^aUmms wr lefl
ifVlaeifliito au$irniU ii« tlayh».
I j^r» de nul que: trfiift
lis uiui La
, pour mr-
Datfi fzïlt k cap sur q^Ur
i qst k t6. L«« flibuë tiers ,
uA. IN avaient fait uu bu-
qoMtft^ DiiUe piastres en
t i|UAûtllé oùmidÊraljle éa
ÉHreamnebandii^ Hi^q*
I ilti|uliléf dont iLîi «\i-
L%rtivÉe de D%yï* ne fut
E«[i«0idii TiDreut en force
Hai^ JU o'o&èrerit rien
twfftét M^H jour* âe m^Dfjetjvres
t llrailkurs , 1^ flibustiers mi-
Vt pfimiilÈri^ ei »e^ r^tnbdr-
I D«f1» a*«at p«â coopéné Â la
,i m'm mÊ. fÊê Aote» npart
i W ^ f#iifiirit tcf ffèi» de
i ii ffv«èi' k théâtre d« «e»
t ifli nttcbpr à Juan* Fia--
H'-irn , muuma sar l«a
a itaiw la mer de^ Au-
I cdoiftlèU'^ dea tti-
I k roi d'A^ugiéterre,
iMitarfire^r. Dailâ
I liÉrft ea mai J6ag : il
< è Ptiilarlelpliie, et
itta nn âge aran^é^
r «/ eo^tfdM Imvitt «te* ;
f '«9 d^4p I V , cHap X2U< .
mnUt fi grareur an-
r Gall4?a.€D l&^O. Son goAt
ilr b«rao« bpure. Il «ut
ijfjj-;mah les maiïTâJs
lie rie drmier lifenl
i* *•CJ^^*^^ Lïfe drooi»'
lf»t a fSitJouer la livrée.
Mrei^ Il y eut oocaiége
Ift printure^ A eou retour m Aagh*
lam» fl môit tour à toiu-, ai avec une épl^
iy It ftvin et le pinceau* Cepeuffaxil i^cls
tpios tiomiuefidesiUiia Leurs que â^
.| «iri y remaiHpo am i^uite d^ porlr^ilii
MliorifMi , diittioé» en queLqtii^ iortiï & faire la
CM|tmpitftte4t ceu& de Cooiier : eeLui-ci avait
prta à ttoht dt reprôduîro ie& tiaît^ des pfmd-
pm IwttMW de Crauiwiill^ Ddvis, âu cou-
if p6igpll ieÀ meiiibr^ â& la fafaîlle de
■l^«.MlLgré ce iMe, à l'avéneraËDt de
-III9 on ¥ît IvliHKitiî D.jvi> a]ii>ier à
It pliM dt li. lita'di tmrtl é^. Bttrfi » «4*
da aMTiMi nijrte cHi Mnid iM faviifw- 1
IteArtiilv amkjmtau ittetaci; 1072^4^
rmft» d^q^ le ttéa^ ^' mmim Jfoiir
tayiM; M7ft;— 1# fdiNfMiJMMIj - Uq
^ect iMM, Apik CMmclit imY>m Jfsfiki t-
Uk» Soijili MnlMib 4l^lfièB AlfpRM|i;à Paris,
Miras (Aw«^MMriifi)ttMologtoo«i#iii»
■é à inwlMr, «I nia, aurl m. iJU. Il Ait
étevd à Bdlm dnt 1» lliMa9«^ ^oà il M X»
BanM d'OsMU Q» ade W t
^ M^Mf# jritlflvy ^ M« JDip-
AU^IAf JoMos Jfiipifv. Otttt
«Mfw loi nM «M idpoMt 4e k part da oé»
dendènfoil.
DA¥i8 (/o*»), eélèiMne netigateiir anglais,
né À Saodbridge, près de Dannoutii (I>e?oii-
shire) , tué prte de Patane, sur la c6te de Bfa-
lacea, le 29 déoeinbre 1605. Entré fort jeone
dans lacarrièremaritiine, H mérita, pai ses ta-
lents, d*étre désigné par le gouvernement an-
glais, en 1685, pour commander une expédition
destinée à la recherche da passage au nord-ouest
do continent américahi. C'était lldée dominante
de cette époque. Parti de Darmooth le 7 juin
atee dent barques , le Sun^kine, de cinquante
tonneaux et de vingt-trois hommes d'équipage ,
et le Jtfbon-SAine, de trente-cinq tonneaux,
monté par quatre-vingt-dix hommes , Davis était
le 19 juillet au milieu des glaces sur la côte occi-
dentale du Groenland, par 00^ de latitude nord.
Les bruits formidables produits par le dioo des
masses flottantes qui les entouraient époiivau-
tèrent les équipages des deux petits bâtiments.
Qu'on (te figure en effet des lies mouvantes de
deux cents lieues de long sur cinquante de large,
c^est-à-dlre phis grandes que l'Angleterre et l'E-
cosse réunies, poussées Tune contre l'autre par
la violence des courants, se heurtant avec un
hratt semblable à celui du tonnerre, an milieu
du silence de ces aflVeuses solitudes, et l'en
pourra se faire une idée de VéttnA qui dut saisir
les compagnons de Davis. Peu familiarités d'ail-
Uê
DAVIS
leur» tTee ces terribles tcènet , ils se voyaient à
chaque Instant sur le point d'être i)ris6>, sans
que ni le ooonge ni IliabOeté pussent leur être
d*aucan seeoors. Ce qui rendait le danger plus
imminent, c'était un brouillard te&emcnt intense,
que les naTtgatenrs ne pouvaient distinguer le
haut de leur mâture. Davis n'en continua pas
moins k s'avancer au Nord. Le 10 juillet il dé-
couvrit uneterre cooronnée de hautes montagnes,
qu'il nomma cap de la Détolaikm , à cause de
raspeet lugubre qu'elte présestaK. Les glaces
Tempèchèrent d'aborder. H s'âoigna eo tirant
vers l'ocddent, etdéoownrttle 19,à 64* lS',une
terre au nord-est et plusieurs ttes asses fertiles.
Il mouOla dans une baie, à laqueOe il donna le
nom de Gilbert; il y trouva un peuple très-pa-
cifiqne, de moyenne stature, ayant de petits yeux
et pas de barbe. Des relations s'établirent entre
les Anglais et les naturels, qui, charmés des
danses et de la musique qu'eiéciàaient les équi-
pantes des deux bâtiments, commencèrent des
échanges. Davis reçut d'eux des peaux de veau
marin et des fourrures de plusieurs espèces. Les
habitants paraissaient sans défiance: Us vinrent
en grand nombre sur trente-sept canots à la ibis,
et ne tentèrent Jamais de commettre aucnn vol.
Les Anglais prirent par curiosité cinq de cesca-
noUi et quelques vêtements. Ces vélementsétaient
fiUts les uns de fourrure, les autres de peaux
d'oiseaux, ornés de leurs plumes et travaillés avec
beaucoup d'art Davis Ait surpris de la quantité
de bois flottant quil vit le long des côtes. 11 ren-
contra même un arbre entier, ayant soixante
pieds de long. Il trouva aussi de nombreuses pier-
res ponces (1). Lel" août il continua sa route
au nord-ouest, sur une mer sans glaces, et arriva
le 6, à 66* 40*, devant une montagne dont les
flasct briUaient comme de l'or ; 0 l'appeU Mont
Ralékgh^ et mouUladans une belle rade, qui reçut
le nom de TWiiess ; il n'y trouva pas d'habitants,
mais il y vithetncoup d'ours blancs, dont il.tua
quelques-uns. Le 6 il longea cette terre, qui
s'étendaH à l'ocddent, et si^iaU le cap Dier,
la baie &£xeter, le cap WaUingkam, tourna
au sud ; le 1 1 il atteignit l'extrémité méridionale
de la terre qu'il côtoyait. Cette pointe fut nom-
mée le cap de GooTs-Mercif, parce que Davis la
considéra comme le point qui devait le conduire
vert le passage cherché. En effet, à l'ouest de
ce cap, il se trouva dans un détroit sans ban*
quises, laiige d'environ dix myriamètres dans
toute sa longueur. Lintrépide navigateur se crut
â l'entrée de la mer qui communique avec l'o-
céan Pacifique. Ce qui le confirma dans cette
croyance, c'est que l'eau avait la couleur et l'ap-
pnmce de celle de roeéan. Il s'avança dans ce
détroit (qui porte caeore le nom de Davis )res-
(I) H a été MMlaU qae tet b«ta f«e roa troave Smm
en «■liée* fteM^Bt éc la taie tf*fM«m, oè les frasët
•a • apporte ■! es f awlMé. Q«aaC
Poratcr pCM« qMlM vlesMal
\à m^m WÊ*éÊtê m aataM le'fro^allécfMl-
^ar voIcmi yalahi, éêmtaré taesnao.
naoe de trente
,etti
n t c
1 KB 14.
<
\ i
1
d
ctuuuTr
h-
;«uii
idu| ,11
i
., quil*:
X» • / ;
vem 8*étant
B du sud d
dereoren lechef i
u
ITl
aD 1
b
V B ra b
▼03
av Hiu» ma unira», uuire iCS t
SAtne, et le Moon^Shine, le J
seau de cent-vingt tonneaux, et
pinasse de dix tonneaux. Il déoc
méridionale du Groenland le l.
de latitude nord et 47 de k»
méridien de Londres. Mais o
glaces ne permirent pas d'en
visa sa flottille en cet endr
Sun-SAineetle Iforth-Starw
couverted'un passage entre l'Yc
land oriental. Lui-même explor
dentale de cette dernière contr
descendit dans une lie, dont les ha
tirent avec bienveillance et lui
peanx de veau marin, de ceri
blanc, du poisson sec et qi
vis fit construire une pfaïasse ue i
pour visiter les passes, trop él
deux autres bâtbnents; tandis qi
cupaient de ce travafl, les natnr
en foule; chaque jour ils av«
de quarante à cent canots -. ^
sieurs des Ea aux a
précédente, wael
la joie de se nsv* u«»i
pris à connaître i uc» •
iS < BS iTec t CUu
V. »va 1 «irs d^
les I I an », >
pay» « D ui i, h
jusqu'il 1 xu , et u% <|uan
dans le éeir ifu'il avait décou
cédente; il reooimut < ; la
vait le mont e & w
lies entourées «1 hc>-iM
glaces, plusct n. oel
vinrent arrêter sa mbvii» »,
rencontra une masse flottui^
n'essaya même pas d*en <
craignant d'être taxé d'cv
est-il qu'il la côtoya treize joui»
qui arrivait après avoir pûsé sa
était si froid, que tous les asrès
navire furent gelés : les <
d'aller phis loin. Davis r
est, et
(t)
DAVIS
268
ati' ii'1t% et ru'^deluiigitude occiJentul(\
(^-s iïi!ise:iii\, il poursuivit f^OQ entre-
U pijMSie avecqudqui.-s marins de
ont- i il $e mit eii route le 11 août,
Um^ uo «letruit qu'il suivit l'espace
•"^ lu^l» liâmes jusqu'à uu Ki'oupo d'iles
l'Hina, ainu qu'au détroit, le nom de
XM'.'. Après être parvenu au 69" dtv
tituJe , arrête de nouveau par les
rpj(»i:uiit ses équipages; mais dans
e ia température avait compl^^tement
Lis An^iais fiouflfrirent même de la
tX ramt tourmentés par <les mous-
al la piqûre était très-douloureusi!.
f^ine rlialeur est un des pliénoinètK's
i (dadiles; OD l'explique par la grande
iirefeTatioodes terres vers le pOle Nord.
un det rajons du soleil sur la surface
<k tts terres et leur croisement en
Jirectioas produisent une chaleur
•quelquefois pour fondre le goudron
L. Le même fait n'a jamais été re-
ki régions polaires de l'hémi-
h* Uaviï rentra <ldns lajpleinc mer,
ton • il se trouva à la liaiiteur de
%Êr lurr découverte, qu'il prit {Mur le
darrchait depuis ôi longtemps; le
wtaf. au midi ne lui |)arut (|ii'un
U était résolu de s'a\enturer sur
I ne des vents contraires lobli-
a l'ancre. Il se préparait h par-
.a uaïa^t rnvoyc dans uue clialmipt^
f pour pren«Ire du i)ois?on lai.^^sè sur
■r««p'iine troufie d.' naturels anon-
ik'.-nt d'- n»."» ln's î-es mntrlots Deux
le> trr.i^ .iiilre5uri«*veiii«*ut hlessi-s.
wr : uri'* tt'iu; ■!«' vio!.'[ite, (foi aclie.va
■tî f-» .■ j'.i'p.i^'''i, et !•• 11 ^ep^'Inbre
•I un ^t-Lt iioutst-uonl-oui'st iK)ur
«irl AnJ«*t»Tri', diml il vit les côtes
I au attnxw n* l'infiit •l'tH'tobre.
lii'ir • ,i\ • ntiiri's ir,i\ :iii>nt pasatïaibli
ard. ur .1.- Davis, rt in'il(;re C4' se-
a demeurait pif in d'espoir, ('on-
; fiar triKivrr le passaiît^ (pi'il
t f'jis, ilpri>iM)s,i une troisième
M pjHqn** p»*im' a trouver des
: jrr ti'} r■'U^^il-il qu'en leur fai-
■■ il^-tiomriiueinciit dan^ la p^hc
, Le l'J zii-ii i >^7. il partit (xtur la
iT«- tr-ii? ('ftiN l>âtiin<Mits, le
wdliSfih^th ■!»■ I)arriM>utli et Vlfc-
C>* d-uv df'rniiT:^ rtairnt ar-
. li mit it ri:MTi- le is juin
■k-n^le d Arn^Tique, «lf(a»*ha
«"/i? fKiur la p^flu', et N'avan<;a
K mâqu'a ~j i? -iflal., <i-iil >i-
pe Snuu'i''*'^':'!. Il dirigea ^a
mam : m<«i>. .irri'-t*- par (l>-^ ban-
I iinl par l- v.-nt du noril de
nmi I.- ■ ■ ,-li"<' l il .ip«T..'!Î if di'--
trente myrianiètres ; il y débarqua sans obsen'cr
rien i)c nouveau , et se borna à donner des noms
à certains lieux qui n'en avaient pas. Le^ glaces
Tempêchant de passer outre, le 29 juillet il ga-
gna la pleine mer, navigua dans le détroit de
Frobislier, qu'il nomma dHroit de Lumley^ dé-
couvrit le capWarwicJc, et traversant un large
golfe, arriva, par Cl" 10 de latitude, près d'un
promontoire, (pi'il appela cap Chidley, 11 est
donc constant que le détroit qui porte aujour-
d'hui le noind'//i/rf.ço« fut réellement découvert
par Davis. Après cette découverte, Davis cAtoy a la
côtedes Esquimaux jusqu'au 62**, où, ne trouvant
pas les deux Mtimcnts pécheurs auxquels il avait
donné rendez- vous dans ces parages, il rentra à
Darmouth, le 15 septembre. En arrivant en An-
gleterre, Davis écrivit ce qui suit à un de ses
amis : « J'ai été jusqu'au soixante-treizième
degré de latitude , trouvant la mer ouverte à
quarante lieues d'une terre à Tautrc. L'existence
du i)assage est donc très-probable, et il est facile
de s'en assurer. >»
La guerre entre l'Angleterre et l'Espagne vint
diriger l'infatigaiblc Davis vers un autre but. Il
accompagna, comme vice-amiral, Cavendish dans
son deuxième voyage dans la mer du Sud. Partie
de Plymouth, 20 août 1591, l'exiiédition, qui se
composait de cinq navires, aborda dans la baie de
San-Salvador (Brésil ), pilla la Placentia et Los-
Santos les 0 et A décembre , et San-Vinccnte le
!>1 janvier. Elle se porta ensuite au Sud, et en-
tra le t4 a\Tildans le détroit de Magellan. Après
avoir vainement essayé de franchir le dangereux
passaiîe , les navires se séparèrent le 2î) mai , et
Davis résolut «le continuer r»*ntrepris«>. Caven-
dish et les antres capitaines revinrent on Eu-
rope avec, le Ihsir et la /ilnrfi-I'iunacc. Il re-
lie ha an port Désiré, on il demeura jiisqti'an (*»
août, puis il entra de nouveau dan^ le déhuiî.
Arriv»^ il l'ilc ■l.sPiniîouins.il (it saler \in;;t l\ir-
rils de phoque-;, et le 7 il reie.it a la voile. Le 12 il
fut jeté par un eoup de vent de j'e<t er.lre jsl»-
sienrs iles incoimnes, situées à en\iron cin-
quante lieues de la c^)te à !>>{ et au non! <hi
détroit : elles ont été nommées Dnvis'a Southern
ïslnnds (1). Davis laissa ces îles le 19, et jeta
l'ancre dans le détroit, qu'il traversa au commen-
cement de septembre ; mais il y fut rejeté. Deux
autres tentatives pour tlébarquer dj.ns la mordu
Sud ne furent pas pins heureuses; Davis n'\int
alors mouiller le .'i octobre au |>orl Désiré. Il y
prit quatorze mille i»in};i>uins pour faire des pro-
(1) On cnnl qu'Anirrlc
150». Ijnor.iiu si rllrs f.'
npnl. Apr«^^ I)..\l<, cll< s
cli.ird n.-dikirit. (|l]lll>^llli
rri I lio'iniMir ilt? i;: reinr
StroPj7 i.'onnc \»' riiuii ne
5*pare T'-h d-iix pr.in'li
par Ir^ \n<!l.ils .1 tixil
rcviir-, p.ir ilrs n;ivl_'«rr
Iff l-i"» W^Tt-r, rtp<;.ilr-t-
l ■ v.'iwx .î.- MnUmni
l'on riii ' '*♦.■■•; ■/
Vcspuri' avait lonj;6 ces lien m
^aif-nl <ui nnn parllc du conti-
fiirrnt revue» en in'.»'», par l\i-
imirii lit ijiiit'ii'iMaifimSand,
I la ibrth. I.c capitaine .-mcljlfi
l';.!kl;!riil-' hanncl nu détruit (jiil
'.lies Ik-.. (:<• n( III fut aîipiiqiiC
l .irrlilnd. l.-r 1""" «'11-» fiirrnt
S.itnt Malo, et l«* !■: juil-
MalM, T <1»»«.r»'n'Ht ri leur «lontia
lit I ij l'ilr;- i\i^'> niiMt I' oî«»
SM
DAVIS
leur» tree ces terribles tcènet , ils se voyaient à i
chaque instaiit sur le point d*ètre i>ri&6>, sans
que ni le coonge ni HnbQeté pussent leur être i
d*aucan seeours. Ce qui rendait le danger plus
imminent, c'était un liroviUard te&emcnt intense,
que les naTtgatenrs ne pouTaient distinguer le
haut de leur mâture. Dayls n'en continua pas
moins k s'arancer au Nord. Le 10 joillet il dé-
couTrit uneterre cooronnée de hautes montagnes,
qu*il nomma capde la Désolation , à cause de
Taspect luguhre qu'elte présestaK. Les glaces
rempèchèrent d'aborder. Il s'âoigna eo tirant
Ters l'occident, et décownrfit le 19, à 64* lS',une
terre au nord-est et plusieurt tles asses fertiles.
Il mouilla dans nne baie, à laquelle il donna le
nom de Gilbert; O y trooTa un peuple très-pa- |
cifiqne, de moyenne stature, ayant de petits yeux
et pas de barbe. Des relations s'établirent entre
\e% Anglais et les naturels, qui, charmés des
danses et de la musique qu'exécutaient les éqni-
p«igcs des deux bâtinients, commencèrent des
écliangcs. Davis reçut d'eux des peaux de veau
marin et des fourrures de plusieurs espèces. Les
habitants paraissaient sans défiance: ils vinrent
en grand nombre sur trente-sept canots à la fois,
et ne tentèrent Jamais de commettre aucun vol.
Les Anglais prirent par curiosité dnq de cesca-
notsct quelques vêtements. Ces vêlements étaient {
dits les uns de fourrure , les autres de peaux
d*oiseanx, ornés de leurs plumes et travaillésavec
beaucoup d'art Davis Ait surpris de la quantité
de bois flottant qo'Q vit le long des côtes, il ren-
contra même un arbre entier, ayant soixante
pieds de long. Il trouva aussi denombreuses pier-
res ponces (1). Le 1" août il continua sa route
au nord-ouest, sorunemer sans glaces, et arriva
le 6, à 66* 40*, devant une montagne dont les
flasct brillaient comme de l'or; 0 l'appeU Moni
Jto/dg/k,etmouilladans une belle rade, qui reçut
le nom deTWne»; 0 n'y trouva pas d'habitants,
mais il y vithetncoup d'ours blancs, dont il.tua
quelques-uns. Le 8 il longea cette terre, qui
s'étendaH à l'ocddent, et si^iaU le cap Dier,
la baie d'£xefer, le cap WaUimgkam, tourna
au sud ; le 1 1 il atteignit Textrémité méridionale
de la terre qu'il côtoyait. Cette pointe fut nom-
mée le cap de GooVt'Merctf, parce que Davis la
considéra comme le point qui devait le conduire
vert le patiage cherché. En effet, à l'ouest de
ce cap, il se trouva dans un détroit sans ban*
quises, laiige d'environ dix myrtamètres dans
toute sa longueur. L*intrépide navigateur se crut
à l'entrée de la mer qui communique avec l'o-
céan Pacifique. Ce qui le confirma dans cette
croyance, c'est que l'eau avait la couleur et l'ap-
pareace de celle de rOeéaa. Il s'avança dans ce
détroit (qui porte cacore le nom de Davis ) l'es-
(I) Il a été MMtoie qae tet b«ta ^•t roa irMive Smm
cw oitiéc* fteM^Bt 4m tofc>le<*H«<aoa, oètogiMéi
%m^m raaért^w Im '«ptortMl es fMMllé. Q«âaC
Ms jlwni piacM. Pof»Ur km« fv'^rtlM vteaMal
rMMtfff.i«MliMi «■*«««• M ••lMtle»fro4aaiécfMl-
4«« volcM ¥ilil«, tftmrar« taesnao.
pace de trente myrfanètrea, et tr
manraes d'unpassane: les 14, 1
ce t lMi rlvanea. roua i
» i loav
; ai •• Il au
OU II 8e ai
!'• B I- n
«w uial-o , Se Tit
d'awu^ de BPure i6 vue I
il arriva saban sauf à DamhK I
bien résolu de revenir mènera d
rageuse entre )•
Da I .< le V01
eiei
le
a
& ,
Je • ) , Ci
I de K &. Il déco
kucrKiHjnaiic iJu vivculand le \[
de latitude nord et 47 de kmgi
méridien de Londres. Mais cette
glaces ne permirent pas d'en a|
visa sa flottille en cet endroit
SuH'^hine et le North-Star an
cooverted'un passage entre ITcel
land oriental. Lui-même explor
dentale de cette dernière contn
descendit dans une lie, dont les I
tirent avec bienveillance et lui .
peanx de veau marin, de cerf
blanc, du poisson sec et qudqu
vis fit construire une pfaïasse de t
pour visiter les passes, trop
deux autres bêtiments; tandis ^^
cupaient de ce travafl, les natnr
en foule; chaque jour ils avaia
de quarante k cent canots; ils n
sieurs des Esquimaux qu'ils av
précédente, et lisse témc
la joie de se revoir; mais
pris à connaître Vn ues m
glab échangeaient avec
vols. Davis envova i i
les plus hautes
pays k une granue
jusqu'à 66* 20', tTi m
dans le détroit qu'il av
eédente; il reconnut que la t
vait le mont Raleigh ae comp
lies entourées d'une r très-i
glaces, plusc dér. oe
vinrent arr
rencontra utut^muvc: m
n'es iii |N» u'en donner
c umie taxé d'ex^
e»i-ii «|u II la côtoya tr loun
qui arrivait après r lé
était si froid, que tt» »
navire furent i «aiulpi
d'aller nhis % vim
(DfrOaMMMMrélM^
ce. Ih
iran
uvCOU'
BAvrs
258
w» r^aamB%t il poursuivit ^<m entre-
li pk»mÉâ avec i|tie]<]yc:s mmm de
INÉ^É 11 «v nit eti rûtitcf Le ît oûAt,
^A» «n i}ét/^ tjùll Kiilvit Ti^jïfiace
i jtu^'à um isroupe d'ïfes
ii'«]a dUroit, le num «le
brf. Apri» lire ptnmti »u ait tk-
~r, mfMà de rootçau par 1^
I II loMMiir» ftfiit ismnplél«!ji»!fll
U» Aapik ioaflHreot nciême «te la
â fefieat tMniic!«ité« par d«4 iiious*
■I 11 pi^re étAli lrÉ«-<loQbisri'USi%
ÊÊm clttlnir eil ba â^ phénotnèue^
0téÊàmi <n TiSpliqiii; fiu* i^ gruude
irWniivié«» If rrei rers ta p6le Nurcî.
féM fif OSA àa âoLett Kur la âurfâce
ÊÊM iâffs d ktir crulseiiieijl en
fR'odaJseiit onc chuhiir
ail pùur fondre le goudron
! fait o*a jainJiiâ été rt'-
l*olàirie* lie î'héiïu-
t i Mc timitk à U bJititcnr Je
r Mcsmrmie^ qu'il i»rit jKiur le
dt 4«|ituA ^ laogtflmpsi h
i màM m lui parât cfiiuii
Il ffiiiiba «te l'Avmtijrcf sur
ém JtnU oontrairci ToMl-
I rraere* Il ne pr^r^t à par-
ft m^ttjé danâ uite cbaloupe
r ^is^rc du poif^a laissé s^ur
tPOQpe de naturetâ af^ou-
|éei£dicâsefimati>loLâ Deux
I irotb «u|fmipièr«uteDt LlesSi^.
ï me tcBitiête rblmte, qni acbera
s, et k i I septembre
i fîiid'tMi«st^iLord'Oueâl paar
r, dont il lit les côl«^
Qt d'octobre,
t D^vaicflt pas afMbti
rie 0iTi*, et maj^^ œ se*
plein d'éSfioir. Con-
r tiniitf<r le pa^sa^t^ qui!
i, il proposa tmi* tmisième
IfiK pruie à trouver de»
r réoftsit'il <{û'eD leur fai-
nt dons 1a pèche
l\g7» il partit pour la
Imti peél« bAtimentii, k
' d« Daim oulinil reli-
ât 4eni. diimierii étaient ar-
fl kHt à l^ao^re le 1 H joip
• é'àménqni^^ déLadia
epour la pédif , et s'avança
iî't- tî^delM,, oûilsi-
rSdi»*^^^'^'^' il dtngea sa
■tfété par des bao-
par k r^M du nord dâ
Lp ""i» jiifllel fl aperçu! le âé-
i, i|a'il penjoiila ïesîiace de
trente myriamètreâ ; il ^ débarqua sans observer
neu de noutL'aUi et se tx>ruaà do^nc^r des noms
à certains lieux qui n'eu avalent pas. Lm ^accs
renipêLbaut de passer outrt^ , k su juiîïH il ga-
^a la pleine mer, na^ifîud dans le dÊtruït de
FPobhliÈ-r, i|m1I nomma dHroii dv Lumlf^^ dé-
coairrit le eap Warwids^ et traversant uu larg**
gûlfe, arriva, par fll"^ 10 de lalitadt.'» prèç d'un
promontoire^ qyll appela cap rhidîrtj. Tl l'^t
done constant que le détroit qui porte aujour-
d'hni le nom dV/i^rfîOH fut réelln m eut découvert
par Davis, Aprî^A cette déi'^avûrtè, Davis côtoya U
côte des Esquimaux jusqu'au ^'î^^oùjneirouvîint
pas le^deu^ liÂttmentâpCelieurs auiquel^il avait
donné rendez- vou« daus ces parai^es^ il rentra a
Darmoutbf k 1 5 septembre. En arrït^anl en An-
gjeterre, Davis écrivit ce qnî suit à un de ses
amis : « J*ûr été Jusqu'au soixante- treizièrïi*^
degfré de latîtudo^ trouvant la mer ouverte à
quarante lieues d'une terre à l'autTC, L'o^îstenci;
du paaaage est donctrèi-probaïile, et il est facile
de s'en assurer* »
La guerri^ entre TAii^eterrc et T Espagne vînt
diriger rjufalîj^ïlc Davîs vers u» an fît* hutU
ac^omp^^^naf comme vice ^amiral, €4venrll3tî dn»^
^on deiî\ièine voyage ^àm la mer du Sud. Pinm
de Plymoutb, 20 août 15U1, rexiiéditSon, rftii m*
composait dp cinq navires, aborda rlaris la baie tle
San-Salvador (Brésil }^ prlla la tMaitrulia et Lo^-
Sautosles £» et f* décflmhre, et Sftn-Vinc^nte lo
^t janvier. Elie &e porta ensuite au Sud , et en-
tra le t4 avril daiifi le détroit de Ma^^ellan, Après
avoir vainement essayé de franchir ïe dauRcreux
passage , les navires se séparèrent le Î9 tpai , ti
Davis réî<olut de continuer l'entreprise. Caven-
dtsh et le^ autres capitaines revinri.mt an Eu-
rope avec le Dt*4ir et la Ifliick-Pijujûce. Il re-
lâcha au port Désiré^ où il demeura jusqu*au g
aoât, puis il entra de iiouveau thm^ le détroit.
Arrivé à nie deâ Pingouins, il fit saler vîn;»t bar-
rils de phoques^et le 7 il remit h {a volte. Le 12 il
fut jeté f»ar im coup de vent de l'est entre plu-
sieurs tlc:* inconnues, slluées k environ clu-
qaanle Heues de la eôle à l^ei^t H au nord tbi
détroit ; elles ont été uommérs iJavia^s Southern
Itlamis (!). Davis laissa ces lies le 19, et jeta
l'aiicre dans le détroit, qu'il traversa au commen-
cement de septembre ; mai^ il y Tut rejeté. Deu\
autres tentatives pour débarquer dans la mer du
Sud ne furent pas plu!^ Iieureuse^; Davis revint
alor» mouiller le 3 octobre an port nér,iré, 11 y
prit quatorze mille ptngouius j^our faire des prch
(I) On er»ii qu'Amt'rie VnfHacc iviit tonipé cm He» en
l»e», Ifînûrarn §1 tl\i* fnhfflrnt ou nfln pirUe ^n eonlt-
nenL kprH DnvU, eICcs lurent tt^otn en liDV, p»r Ri-
en l bnrinpiir iIf b roinc jîja^ijfrlli, te cii>lUlue afi^lat»
StnfinR donne (i^ îmitn ûe PALkiariil-rhirmt-l an d*ir(j|t qui
sépare cm d*«i prlnclr'ald liés. t> tuitu Toi Afvpltqne
pir lei Aflfflah ,i lf>iil ( arcJilprL iitt r.ttf\ eiki faîrnl
fCtuei par dn naTi£itciTi> (k SaintMilo, e| if ta ïuM-
let vm Pofé^, rteSitftr-HAlo* 7 deneectmi r| Jeur <lnnn«
le imiTi 4€< lHuiimineM, ii%î t*^tnl * rgMf it't ^\i\itatvOitl*»'*i*i
S€9 DAVIS — DAVITY
▼Miont, d nuit à la mer le 22 décembre poor
retoaraer en Europe. Ayant reUché à la o6te da
Brésil , treize de ses hommes furent tués par
les Portugais. Four comble de calamités, les pin-
gouins se putréfièrent, etdesTers longsd'un pouce
dévorèrent les provisions et même les habits :
les hommes de l'équipage en étaient attaqués
dans leurs lits au point de ne pouToir dormir :
la plupart succombèrent à une espèce de typhus.
De soixante^ie matelots ou soldats que Davis
avait au départ de l'Angleterre, U n*en restait plus
que seiie quand il arriva à Bear-IIaven ( Irlande),
le 1 1 juin 1693. En 1&98 Davis passa en Hollande,
et conduisit une flotte marchande de Middelbourg
aux Indes; il fut de retour l'année suivante, et
adressa au comte d*Essex une relation détaillée
de son voyait ainsi qu'un vocabulaire du lan-
gage parlé à Acbem. hn 1601 il était premier
pilote de la flotte commandée par Lancaster.
Kn 160511 s'associa avec Micheiboum, etilséqui-
pèrentdeux vaisseaux poor les Iodes : leur voyage
fut heureux ; mais au retour, ayant enlevé une
joocque, sur la côte de Malaoca, à des pirates
malais, ceux-ci revinrent co force pour la re-
prendre, et Davis périt dans le combat.
Davis est justement considéré comme une des
illustrations de TAngleterre : son courage dans
les dangers, sa constance dans les revers , son
habileté dans la navigation, lui ont mérité une
place distinguée parmi les grands navigateurs. Il
a fait faire un pas immense vers la solution
du problème, si longtemps diseoté, du passage
nord-ouest; c'est ajuste titre que Cowley a dit
que le détroit auqyîél a été donné le nom de
Hodson a été de fait découvert par Davis , dont
le nom est d'ailleurs resté justement attaché à
celui qu'il avait traversé sous la latitude nord la
plus éloignée. •< Si les glaces ne l'eussent pas
empèdié, ajoute un savant moderne , il eOt pro-
bablement fait les découvertes qui plus tard il-
lustrèrent Baffin. » A unpoint de vue plus |M>sitif,
les expéiiitions de cet illustre navigateur ne sont
pas moins importantes. Indépendamment de ses
découvertes , Davis a acquis des titres sérieux
à la reconnaissance de ses compatriotes : il
donna un grand essor à la pèche de la baleine.
La relation de son voyage de découvertes,
publiée dans Hackloyt (Foya^, etc., t. III,
p. 103) , parait avoir été rédigée par Da^is lui-
même. Un extrait de son ouvrage intitulé : Thé
WorléTsh^drograpMcal £>escriplioii,etun ré-
cit de son vojage aux Indes orientales en ISM,
setrouvcntdans Harris, Collection o/Voj/aç€s,
Alfreil M Lacaic
Bioçrmpkéa nrUmméea. - Hacàtajt. NartçntUmt. ni.
— Pwtliac, PUyrtm. I et IIL — U Béae, Tkê iMt
yo9m§* of Tkoma* i:arméitk, «tc^ IV, dup. ▼! «C wu.
— Hanta, CAttUet, or ro^mfn» - V«i Teo»e, Htstotrê
fêmérmit de la marine. H, rr». - LéM Galibrrt et Clé-
ment Prllé. jiMieterre. émb rOmimn pmorrtfme^ II,
«t. - lie«b«roiich rowley. r,en. Hist. etf Tra9. — Pcrtfl.
I ml f>fn(<. U C4mie d^ la ffavifoUaa, U et in. -
\'i::. »jnl-J.»hn, r*^ /.irr» of iKiekrataâ Trmretent
Londres, i^ii-i-Qî, I »ol. In-it. - Frtdenc l^rroii.
Uve* €md f^ogafêt of Drake, CavendU
pier, etc.; Bdimbarv, ISSi. la.ft.
DATI8 (Rowland), théologien ii
dans le voisinage de Cork, en 164
collège de La Trinité à DubUn, il de
doyen de Cork, puis vicaire général
On a de hii : i4 Utter (o a Fricnd,
his ehanging his religion; Lon(
fa-4«; — The Truly catholic am
gion , showing thvt the eslablisi
in ireland is more truly a tnembe
tholicChurch thon the Church of
— À Letter to the pretended An
une réponse à la récitation de l'ou*
dent par O' Brien. Cette polémique
quelque temps.
âoM, New bioç.Dict.
DAT18 ( Williams ), voyageur ai
en I6â0. 11 était chirurgien à bor
ment anglais qui Ait pris par les 1
habita quelque temps l'Amérique C4
écrit la relation de sa captivité. On
ce récit des documents curieux sur l
avoisioarit le fleuve des Amazones.
Purctu», Pilçrlm. — Robenton, Hist.
DâTisi ( Urbain ), mathématicie
à Home, vers 1630, mort vers 1
i élève du fameux père Bonaventurc (
suite. On a de lui : Trattnto délia
\ le pratiche per quelli che deside
I tarsi in essa e col modo di/ar l
I leste ( Traité de la Splière , avec
! pour ceux qui désirent s'y exerce
I manière de tracer la figure du ci
I 1G82, in- 12. L'auteur a mis la vie r
j naventure en tète de l'ouvrage, a
I face.
Fon tantôt, BibîUfiêca ûêif Éloqurnvi
DATisoN (/eau), controversis
i lict*ncié en droit, vivait vers le mi
! zièinc siècle. On a de loi : Miroir
I auquel on pourra voir les profes
I vraie foi et les discerner d^avec iei
de la fausse doctrine ; Lonvain ,
! l'auteur y excite le pouvoir séculiei
le fer et par le feu ceux de la religii
Du verdier. MMMMff«« française,
1 DATITT ( Pierre), seigneur de
I historien firançais, né à Toumon (^
! 1673, mort à Paris, en 16J5. Il était t
' ordfaiaire de la chambre du rui. 0
États et empires du monde par
' Paris, 1616, hi-fol.; réimprimés soi
Description de P Univers fPvis,V
augmentée par F. Ranchin , Paris,
. in-fol. ; revue et augmentée encore
Rocole, Paris, 1660, 6 vol., in-fol. C«
C(ini|>ilation mal choisie, que les
n '»>nt pas améliorée ;— Ori^wf rfe /w
l'c c/tevalerie de toute la cbrcfi
statuts, armes et devises, f^t par
méê
11
DAVITY -
dé FkarribU
àemsdela Ro»
déeou9trt€dê
ûÊmtncmade ia ra*
tftoHMir d$ jfojifjwor
( — JtfttI CÊrigin é$
Éhrmm; Piris, lesft,
igrai
«MrtorMlM
Us mrfrat deD»*
Iftttftdt: L$M Drm*
A. Jamm.
«ilMi 4« ta IMNrfliCfaii 4«
0, JlirtfOOQ4iïltc H lEîlgif
1 11 «0tti 17%.^- D fut rTÇD Qt^eil
^ dfrrtat «I ie^a lubâtitul do
êm ptrlameul ii« r^.-tii* vitte,
pWÊâ îMmt , •i'uiif viJit*^ érv
pUrlM é^l« A M»» Itirnii^M.
~ iMtir ra tlrotî traa-
i. It Tetuutd'ètT^ [loiirra
! de émnexilkn^t Ion»
Dt , I 1 A^K? de it»ry»iit*)-tix
i ilff M, «]« Siiat-€c>ur«6t,
e. tl a LuMW^ î 7Yait/s sur
t ê» £>ro<tyranf«ij, a i'usage
fn€ et dfi autres pays qui
ïïpgiimiUJii cjfr Dgon , «ivec les
ri^Dy«(Dj 17^1 ei mn. ^uiv.,
rcf oc d 4«g|ii<Jitéi- par
, il^ïîm,^ ToL iii-4°:
[tfi mrtfag^T le lrou%ait avant
L h iilitiiitliè4iU<i de TuDi^ersité
du éM£y de Bùurgo-
l mii€ aux Tr0iiés du îJroxt
r f #^ii#»r, r.» Ute des îi^aJUi wr
iPAv^rrr (i) ( ùma-mco'
|iJ ^■ir<i if <* Ikt rtitifi^Mt iiDDée
r I* aîar«Ëfb4l m par
br^c ïinirfutp, (jul pa-
rler é« 1 ariorf «l'Êiriptf. m
«•crtre If iîoifin f oce-
pir fwfr a»MHintBCe dit fDirr'chal
1 . t^^Mlt ll««»irT, *«i»frr, /<«!-
F • I tf ^ffffw luw r«pHnî»<^ noua
^«•-r w M^/tiht, mrt* rMi rioda
DAVOUT 989
Uu),dM d^AmmtmàU prtM» dVkûlliil, nué-
chai dePraMe,niaiitmcNiligoern,iiéà AoiiMU,
pfèsIlo3F6rs, 6i Bovqgone, la lOiiiai 1770, mort à
Parii, it i*' Jub 1813. Etoféàintoole de Brienie»
fl B'avaîl qae qafoia aat lonqo'B en lorllty 4t
entra oomme «NM-iieatMiaiit aa régfnMDt de
GlumpB|pM<aval0rie,le2 ttfrier 1786. QMkpfli
awite après (tt Mptombre 1791)t00to vott
eiHrdeMaaioadu3*ré8liMirtde toloalatm
da nmm dantrcrméoda Dmnooiiex^et daaa
lasnBéeal70a, 1791 et 179», général de Mgide
anaraiéea de la MoeeHe et da Bbio. Ses talenli
et aon InlNpIdilÉ le imtdMiiiiMrper Meram.
qni kH eenfia dea eommandMients tapertanta ,
el à qei H nndll dea aentoeaalinaléa, |>arliciip
UèrenMMt an paaeaiiMlUiin pie M atnffl 1797»
DafonlaiilfitBoniiiaHeenlBTpte. naeAtre-
nanpiarpfaiiiearaMadaMla banlaetdaiia la
iMaaeÉgyi^ et eoniribn» pniiMmDMità la Yie-
loifed'AlNmUr. DerelonrennipoeafecDeiaix»
Il ftit nonmé linéni de dfTiaiiin la 9 Jvillet 1800^
eommandaot en chiCdea grenedieni de la garde
coneriaira le 98 nafaafarn 1801» d naiMal
d'eQHrfielel9 bm| 180«.£nl80§il reçat lecom-
mandeoMntdatroialteieearpedeUgraBdearinée,
aiec le^Ml ttprtt me part #orien#eaia mémo-
raUaafletoifead'UlB, d'Aeaterlila, dléna^d'Ey.
lanetdeMedlaod.flraçBt,parMraapatateada
2 jQfllfltieas, le titie de dne d'Aoerelmdt, en ré*
«empenee delaa8vaBta^'maaœnfie^*ll«Tait opé*
rée in-éê de ^ YJllagB, toImi de léoa, avee la
droite de l'armée française, et qui lui domia la
f ictoire le même jour ( 14 oelobre 1806 ) que Na«
poiéon remportait ccUe d'Jéna arec la gauche de
l'armée. Le titre de prince d'Edtmuhl Jui fut
donné &ur looiiainfi de bataille, dans la campagne
d'Autridie, le 9.H novembre 1809. Après la ba-
taille de Wagrain, où il fit des prodiges de
valeur, le prince d'Eckrouhl, nommé comman-
dant en Polof^ie, gouverna ce pays avec im des .
potisme outré, qui lui mérita les reproclies dn
l'empereur; mais il ne cliangea point pour cela
de système. Dans la campagne de Russie , il
battit reiincmi à Mohilow; et à la bataille de la
Moskowa, où il fut blessé et eut plusieurs
chevaux tués sous lui, il donna de nouveIi<>s
preuves de sa bravoure et de son liabileté. Après
la retraite de Moscou , il établit son quartier gé-
néral à Hambourg (30 mai 1813). Bientôt il y
fut assiégé par l'ennemi victorieux. En vain, \)iiv
des attaques réitérées et des sommations me-
naçantes, les années russe, prussienne et sué-
doise cberchèrent-dles à s'emparer de la place
et à ébranler la fermeté du prince d'Eckmnbl,
leurs menaces et leurs efforts furent également
inutiles. Ce ne fut qu'au mois d'avril 1814, après
la paix, qu'il consentit à remettre la place, non
aux généraux ennemis, mais au général Gérard,
porteur des ordres du roi Louis XVIII. Pen-
dant la première restauration, il vécut retiré
viUioru dé Bouriênne ecntre h mmréêkal Uavout,
par liAVciur fils l'tc.
9.
5(51
DAV013T — DAVY
clan* SA terre Je Saviguy-sur-Orgc. Après le re-
tour de V\\o d'Elbe, ap|>clé par Napoléon an mi-
nistère de la guerre, Davout, de concert aTCC
l*empereur, organisa en trois mois Tannée fran-
çaise sur le pied où elle était ayant les éréne-
nients de 1814 , et créa d'iromeoses ressources
roaitatres pour la défense dn pays. Après le dé-
sastre de Waterloo, il reçut le commandement
général de Tannée réunie sous les murs de Pa-
ris. Le 3 juillet il se disposait à HTrer bataille à
Wellington et à Bldcber, et toutes les chances
de succès qu'un général en chef peut préToir lui
étaient faTorables, lorsqu'il reçut du gouTeme-
ment provisoire Tordre de traiter avec l'ennemi.
Ce même jour il signa à Safait-Clood la cooTen-
tion de Paris, d'après laquelle Tannée françaiae
devait se retirer denièfe la Loire. Le maréchal
fit sa somnissioo au gouTemement royal le 14
juillet , et quelques jours liprès il remit le com-
mandement de l'armée au maréclial Haodonald,
chargé de la licencier. Quand il eut oonnaissanoe
de l'ordonnance da 24 juillet, qui proscriTait les
généraux Gilly, Grouchy, Eicdmans , Clau-
sel, etc., il écrivit an maréchal Gouvion Salnt-
Cyr, ministre de la guerre, pour demander qu'on
substituât son nom à celui de ces généraux, at-
tendu qu'ils n'avaient bit qn'obéir à ses ordres.
Lors du procès du maréchal Ney, Davout, ni-
terpellé sur l'extension que devait avoir la con-
vention du 3 juillet, relativement au prince de la
Moakowa, répondit avec coorage qne si la sûreté
des militaires qui se trouvaient alors à Paris
n'eût pas été garantie par les alliés, il n'aurait
pas signé la convention et aurait livré bataille.
Davout vécut jusqu'en 1818 dans la disgrâce des
Bourbons. On alla jusqu'à faire enlever son por-
trait de la salle des maréchaux aux Tuileries. Il
rentra h la chambre des pairs le 5 mars 1819, et
se rallia par des actes non équivoques de roya-
lisme k la cause de la Restauration. A. S. .t.
yiet. H Cmquêtes. - Biographie des Ccmtemp&raku.
— Jrehivts de la guerre.
DA^r ovr ( LouiS'AleTandre-Kdme'FrançoUf
baron ) , général français, né h Étivey ( Yonne ),
le 14 septembre 1 773, mort à Rovières ( Yonne ),
le 3 septembre 1820. Frère cadet do précédent ,
il prit une part active aux campagnes du >'ord,
de Rbin et Moselle, du Rhin et d'Egypte. Le
coorage dont il fit preuve tant aux sièges de Malte,
de iaffa et de Saint-Jean-d'Acre qu'aux batailles
de ChelTréis et des Pyramides hii valut ( 10 dé-
cembre 1799) le grade de chef d'escadron. Rap-
pelé par son frère ( 10 juillet 1800), il lui servit
d'aide de camp, et fit la campagne d'Italie, où il
eut un cheval tué soos Im', an passage du .Min-
do. Les services qu'A rendit à Austerlitz , léna ,
Eylauet Wagram, le firent nommer baron de Tom-
pire ( 15 août 1809) et général de brigade (6
août 1811); Tétat de sa santé le força de quitter
le service et de prendre sa retraite, le 25 novem-
bre 181.1. n BKMirut à TAge de quarante-sept
•M. A. S... V.
AreMMê éêlm fMrri. — FaUêt dé la
nntr, t. V.
* DATAB (FrançoU)^ théologien
curé de Minière vers la seconde t
I septième siècle. Voyant avec doule
I s'^rer dans des voies profanes ,
I donnernne direction plus chrétienn
I à Montaqps deux soi-disant t
I nocenee reconniie, 1670. U anno
I pré(koe qu'il a voulu « procurer de
: tissemcnts esporés des espèces qui
I primer aux lascives représentatioi
I moderne ». Sea pièces, mal rimée
I l'idée et le style, d'une naïveté
I CoteloffiM dé la btbUoOléqmê drwMai
i SolHiMê, L II, p. it.
j ^DATRSOZ (Charles- Joseph
; belge, né à Uége, le 10 septembr
I en 1822 Tnn des fondateurs de h
Sciences natnrellet de Liège, et m
I pharmacien en 1825. En 1827 il fut
fesseur de chimie et de- minéralogie
dustrielle de Liège. £n 1834 il d
senr au collège de Liège pour la c
siqueetTUstoue naturelle. UétaitcW
laSodété des Amis des Sciences, L
de Maéstricht et de celle des Sdenc
de Paris. On a de loi : Leçons sm
logée et la Chimie ;lJégd, 1828-!
sur la constitution géognostique
vince de Liège; Bruxelles, 1833
trois planches* Ce travail aétè cour
par l'Académie royale des Sciences
très de Bruxellea.
Mmaleê 4ê t Académie 4» Sciences et
de BnÊTciles, IX. — UietUmnairt des .
Belgiqmt. — Comte de BecdellèTre-Hami
liéçtâise. 11, itS. — mogrmpMe genéraU
DATnisifT. ro$f. AvBicinr.
* DATT (iVico(ai), littérateur fi
le Maine, vert 1520, mort en I5oo
diacre à Soissons. H a traduit de T
: l'espagnol plusieurs ouvrages de p
' au jour un de cet livres dont les t
étaient alors un appât mis au jour po
Le Psallérion de l'âme dévote au s
quel elle peut exercer et maintt
: sées en contemplation ;Pàm, 157(
! aussi un traité d'un tout autre genr
nière de semer et faire pépinières
vifflif. L III, p. lis.
< DATT {Sir Humphrg), célèbre
glais, né à Pentanœ, dans le cq
nouailles , le 17 décembre 1778 , r
le 28 mai 1829. Sa famille possn
domaine à Varfell , dans le diocèse
A Tâge de seize ans, il perdit son
Davy, qui avait exercé Tétat de seul]
i et sa mère (née Grâce MUIrlt) i
■ de cinq enfknts. Pour subvenir à Ici
DAVT
«IlidoMHrdncft.
et" mm 9ÊptH,qà htm
é9CktmleétLKféUkr.
tlii«l€oaprtilelifTO;el
1 le» luulihm de Lnfétàtr^
\à
, et M aongei dès Ion
■I nooveea pliBi d'études ,
JfH pfès foutes les eonnifestiioes
1k. li Mile des discossicoA qu'il eot
Ml, 1 te coBsacn tout entier à Té-
|MWc. • Ua haliile phvAiden doit,
perœr avec une scie. »
ses fM-einiers appa-
i de Terre achetés k un
avec de
Ifipe, et âTec ne seringue dont
dinugiea d'un navire fran-
I, entre|jiiscs à dix-
•liiet la détermination
iMBt nBpHes les vésicules
^(0mmtUêquata),ét il consUU
i qoe les plantes mari-
iles pùates terres-
sons l'in-
racMe carbonique pour
à leur respi-
travail an doc-
IBS son recueil pé-
io phjftical and
primeipailj/ /rom the
Beddoes, ancien
à roniversité d'Oxford,
i épistolaire avoc La-
rà Eristol un établisse-
1 d'inMtiiution pneufna-
lifiie,«nitpoerlMti
trafail de H. Dary était intitulé : iKcioyt o»
ÉkêkêÊifligiUaaâikêtmMmûiimuqfUgJUf
wUh a mtm theory qfrmpkraHm: imikêg0'
nmwhtm qf oapypm pa* tmd tk§ camei qf
ikê têimars pf oryate MkM (Eeaaia sur la
» la Inilni ft les eonUMitQBs de U
I, ama «M «Mieile tMofid de la n^il*
; a«r la ffaiiaito da su aoqrfltee et Isa
emaada taiwiaiatiii daa earpa wpokiMa).
« Cas tiiaia, dit aon MnJota, sifaat dirtiiH
gué, aam la déhit dlM ai|^ iMurdi et orisM &
■s portnt à la inia renimliita de U Jeoneaae ft
d« iMa» af«a les fHllléa et IM détala de nm
et de fMra. » IMdasa féwiliit de a'MtadMT la
Davlea Gilbert ( ^ «MBédâ ptoa tttd à H. Daiy
daas là iiMdeMa de U SodUé royale de Lopi-
draa) de aigoaiiir auprta de rapathieairo de
si^ Par be^ear, l'unihlMifa aa ^^-^^^'^
paa Bien 9M <)• » ^Mrin de «dai qa*a qiiall-
ialt de pÊmÊft m4$i.
La Jene Daty ^élMt diM à 1
etaetaidaiMbalilnr MTlil rattealloB da
i7W il it dea «spérieDoea
sor la p» niirmtM (praloiyda d'aiota) et ea
poblia lea féeoilala aaM lefitn da Aaseordlei»
cAaaiécal mui phiiotopkkiui _ tfiWftffy - concai^
mng nitraui ^Me (md Ui mpkralUmi Lon-
doo,1800, fal. iii-«<* (traduit daaa les 4n]ia^
de Chimie, t XU, p. 306;; XLII^p. 33 et 276;
XLDI, 97 et 324; XUV, 43 et 218; XLV, 97
et 169). L'anteur y décrit, d'une manière fort
dramatique , l'efiet que produisit sur lui la res-
piration de ce gaz : il perdit d'abord le mouvement
des muscles ; il voyait cependant et entendait tout
autour de lui ; mais à mesure que cette asphyxie
augmentait, il devint comme étranger au monde
extérieur ; une multitude d'images nouvelles se
présentaient alors à son esprit, qui s'élevait à
des théories sublimes. Quand un ami Teut éloi-
gné du bocal où il respirait ce dangereux gaz,
on l'entendit, revenu à lui-même, prononcer gra-
vement cette sentence de l'idéalisme : « Rien
n'existe qoe la pensée: l'univers ne se compose
qne d'impressions , d'idées de plaisir éi de souf-
france. >•
La découverte d'un moyen qui devait varier si
étrangement les jouissances uniformes de la vie
produisit une sensation immense en Angleterre,
et bimtOt sur le continent. Le nom de Davy fut
dans toutes les bouches , et cliacun voulait res-
pirer le singulier gsz auquel on attribuait la pro-
priété de mettre les uns dans une extase délicieuse
et d'asphyxier les autres au milieu d'un rire in-
extinguible, ce qui lui valut le nom de gaz fU"
larant, Davy ne s'en tint pas à ses expériences
sur le protoxyde d'azote; il essaya encore
sur lui-iiième la respiration de l'hydrogène car*
967
DAVY
boné , de fadde carbonique , de l'axote , de
l'azote et da tiioxyde d'aiote. C'est lant doute
à cet imprudent zèle pour la «dence qu'il dut
l'état Taiétodinaire dans lequel il languit jnaqu'à
la fin de sa Tie.
Le comte Rumford venait de créer à Londres
V Institution royale. D'une bomear peu aecooi-
modante, il s'était brouillé areo aoD professaur
de cbimie, le docteur Gamett, et aoBseait à lai
donner un stjccesseur. DtTy fat propoeé et an-
cepté. Son air enfentin et ses manières un pen
provinciales lui attirèrent d'abord un aoeœil peu
favorable. Mais dès la première leçoa (le 3ô avril
1801) il sut, par la chaleur, la vivacitéet la clarté
de sa parole, charmer ceoxqui étaient venns
l'entendre dans la petite chambre qn'uo lai avait
assignée pour ses cours. Aax laçons suivantes, il
fallut élargir le local pour oontenir un auditoire
nombreux et de plus en plus eottiousia.smé; et
bientôt le Jeune professeur devint l'homme à la
mode dans la capitale de la Oraude-Bretagne.
Tant de succès oMeaus à un âge où l'on ne
commence qu'à entrer dans le monde lui
donnèrent des sentiments d'u« orgueil légithne :
aspirant ank titres et aut tiunncurs , il fut créé
successiveroeut chevalier et baronet (eu 1812).
Depuis 1803 il était déjà membre de la Société
royale de Londres; trois ans après il eu remplit
les fonctions de secrétaire, et à la mort de Jo*
sepb Bancks , en i8)0 , il (ut élevé au poste émi-
nent de présidentde cette illustre compagnie. De-
puis 1817 II était associé étranger de l'Institut
de France, qni dix ans auparavant l'avait cou-
ronné , an moment où la gnerre avec l'Angie-
tprrc était dans touti» sa violence.
Pendant vingt -cinq ans, Davy travailla sans
interruption pour la ctiimie. dont il avait été
diargé par le bureau d'agriculture d'enseigner
les applications. Ce ehimiate célèbre eut la bonne
fortune d'avtiir rencontré on principe ou un a^ot
put!tsant , qui «levint entre ses mains une véri*
table mine de découvertes. Ce sujet vaut la peine
d'être traité avec quelque développement.
Les i>hénomènes de l'électrieité avalent depuis
une cinquantaine d'années viveroeat occupé les
pliyridens , lorsque l'apparitioD de la pile de
Volta ( tt>y. ce nom ) vint tout à eoup exciter le
zèle de tous les savants : chacun voulut easayer
sur tontes sortes de substaaces œ simple et mer-
veilleux instrument Rien de plus instructif pour
le philosophe qui réflédût sur lliistoire des
sciences, que œ conflit d'opiaiona ou de tliéo-
ries contrah^ que l'on vit alors surgir de
toutes parts : aux erreurs la préséance, la vé-
rité ne \ient qu'après. Cariisle et IfichoIsQa,
plongeant ( en 1800 ) dans l'eau les fils métalli-
ques filés aux deux pôles (posMf et négatif) de
la pile, virent avec surprise du gaz oxygène se
dégager au fil positif (*t du gaz hydrogène au fil
négatif; en même temps il se montrait un pen d'à-
dde d'un côté et iralr<iU de l'autre. Dans la m6me
ice, Ritter en Allemagne, modifiant un peu
I cette eipérieBee, obtint les
I Mais il en conclut que Toxygbuc •
sont de l'eau eombiné^avec les dei
Dios d'aotrea expériences , où Te
la comronnication oitre les det
quelque fibre animale, ou même a
il apparaissait toujours de Tacide
fil positif : quelques-uns en avaiei
cet adde était un sous-oxyde d't
1803, Hisinger et Berzelius 001
l'action décomposante de la pile >
espèoa de oorps, et qu'elle fait tou
Ica addea au pôle positif et les i
négatif.
Davy suivit toutes ces expérience
vive attention , et les répéta de t
des piles plus puissantes, ou autrera
Il panrint ainsi à démontrer que loi
pure, oa n'en extrait que de l'hyi
; l'oxygène , exactement dans les p
I ces deux gas se comliineat pour fon
I et que. quant aux acides et alcalis
; se produire, ils viennent des iropu
! telles de l'eau. Cette fois la véri
! jour : soumettant ensuite beaucoup •
I au nême agent de décomposition, il
; muler cette loi sur laquelle Berxeli
I sa clasaiiicatien, savoir, que Vqffin
: n*€it autre que Vénergie des pi
I triques opposés. Davy publia en 1 80
; de ses expériences dans un mém
I Leçons Bakériennes^ ou On 50.
ageneieso/eleetrieitjf(Philosopf
I XCVU ) (1). Ce fut ce beou travaU
I le prix de l'Institut de France , (
I |*rogrès du gahranisine. Mais un t
i éclatant l'attendait
! Depuis quelque temps il s'était éle
dans l'esprit des chimistes sur la t
; alcafis fixes (potasse et soude ) et d
I Unes (chaux , magnésie, etc. ). l>è.«
I sier avait émis ThypoUièse que œii
I raient bien n'être que des oxydes
I par les moyens ordinairt^. Pour l«i
on avait l'analogie de l'alcali volatil,
i letveaaitdedéroontrerlacoaipoiÀtM
' doaaées eueouragèrint Davy i |
tère qui couvrait la plupart des cuq
réputés sinplea. Ici encore la pila lui
traînent et de guide. U l'essaya d*abi
tasse en dissoluth» aqueuse; après
il tenta rexpérieacc sur de la potastk
solides , légèiemeat humectes d'eai
grait les deux pôles ou fils iermir
forte pile; iieadant qu'au pôle pos
festait une elTcrvescenoe, il vit, a h;
apparaître au pôle négatif de pc
d'un éclat argentin. seml>lables au 1
globules ne tardaient pasà secoiivrii
(t Trsd. dan« les Jnnale* de Ckitnlf.
et m; Journal de PhftiqWy t. LX
WMA. *rft, XXXV, pu tt.
DAVT
lènipott-
I «ar tai ^ralB dto AfflMox tagié-
i»ienlcilit Pot fcjin tamlwr
m kffMéÊêt, a AUnt répé*
I, «I «Mirtrar qo6 tes BMH
tae wmtiwmciitBi hy>
td'oiygtee. (Tait
r Iwrt de doute qoe
» d ioode) tOBt de véri-
B on se eoBOBissait ilon
, il assiiniUi, par une
hardie, le potassium et le
t wUtaux, Cette grande dé-
, daus les séances des
1807, à la Société royale de
Mi travre consignée sous le titre
phemomena of ehemieal
i hf êieetrieitif » particularly
\ «/ the jbced aikalies , and
* ikê new substancei which
, dans les TransactUnu
B,Tol.XCVin,p.l(l).
twm champ nooTeau s'ouvrit aux
I chimie. La découverte du po-
I il songer aussitôt à la pos-
ât des terres alcalines
^ Les premières tentatiTes
B des produits tout
l ses expériences, sur
I et Bm^ios et Fontin , en-
I recherches, c'est-à-dire en
nt humectées et mè-
i contact avec des glo-
se procura des amal-
I le mercure par la
IqBlldéoouTrit le baryum,
fraaçal«e d.ins le* jén-
1,9. tH et ttS, et dam la BM.
le MtrmHmm, le ûÊÊtkm d I0 i
m quBtilé tiès-pcllliy i «t màf mtlt nifc*
•nte pov awalrar que Mt coffs riaiilas» wtt
tin, qu'Os iont phM pwinN que rcw» M»-
ifldaa d'oxyginn » al qrta anlhiiÉ •• pt m
\,kmtitkYmm^m Ma
Dwpy, 4ai«e loi aoft Mnd
" ' OMftftlA
de'
de b natore» lile que lac tranhlenHlidfttM%
lac «elatas. te aéralilhaa, hi laniHihMi éa hi
(t).»
léteirtent
enneneontaettfienM
monhiqne, Dnvy tM k
perdra te twii qnaHi éêtàà
«on d'une qnaniflé de t
iJ7 <te Mn poids. OeHe «pMaMe hd
Pidée que l^nmioniaqne enaai penrralt avoir pe«
heae un métal dont Iteele et rhydwgtoe (M-
mente de rtamienteqne) ffemplirateiant rmf-
glne. Pula, per weeerte dWnWiii, wpftepei
quelques ehimisteTifinti, ii eedemndaft ai HqF-
drogènene aerift pna hi prindpe de hinélaBte*
tien, et ai te oxydée ne ae lèluhalaul pna à dea
eemhinaiwnedeheeaenfeB Vmm(l).
Aprèa efoh* extreit te nélinft dee eleafie «t
dee tenea , les etuninae entfepnieBC enari drr*
soler te radtenx dea aaidee. Levotiier était
posé en principe que le gax qu*Q atait déeooTert,
en même temps que Sdieele et Priestley , était
l'élément nécessaire de tonte les substances
acides , ce qui valut à cet élément le nom d'oxy-
gène , c'est à-dire générateur des aekdes. Il fut
réservé à Davy de renverser la fameuse théorie de
Lavoisier, qui avait déjà contre elle l'exemple de
deux acides ( l'hydrogène sulfàré et l'adde pnia-
sique ) exempts d'oxygène. Le corps que Scheeie
avait obtenu en traitant l'aeide rouriatique par
l'oxyde de manganèse, et qu'U avait noromMi acide
muriatique déphlogUtiquéf occupait alors les
principaux chimiste. Voyant que ce corps, dis-
sous dans l'eau , dôme de l'oxygène , sous l'in-
fluence de la lumière, BerthoUet en conclut que
c'était un composé d'oxygène avec l'adde mu-
riatique , et il lui imposa le nom d'oeicfe muria-
tique oxygéné. Quant à l'adde muriatique ordi
naire, c'était, d'après la théorie de Lavoisier, ad-
mise par BerthoUet, uneeombinaison de l'oxygène
avec un corps particulier encore inconnu.
Si cette explication était exacte, rien n'aurait
dû être plus simple qoe de reconstituer l'adde mu-
riatique en enlevant à Tacide muriatique oxy-
géné (déplogistiqué de Scheelc) son oxygène.
(DDr. DaTj's, TÀfe of iir Hmmpknf, vol. I, p. WI.
(I) An aeeount of tomo anaIpUeai reêtutrekês on the
nature of certain botUês, partieuUnrlff the alkaUes. ete. ,
lo i la soctété royale de l^ndres» le il dée. IWS: publié
dans le« PMlosoph. Trasaet . t. XCIX, p. IS; trad. dans
les Annale* de Chimie, U LXXII, p. SH, et LXXIII, p. S*
Î71
DAVY
MM. Gay-Lossftc et TheDird l'essayerait, mais
jamais ils ne rénssirent sans y avoir préaiaMe-
ment lyouté de TeaQ ou da rooiiis de rhydrr>-
gène. En présence de ce phénomène inattendu,
leur embarras tut extrême, et nons laisserons ici
parier îeorflhistrecollègiie, G.Caner:» L'eau, se
disaient MM. Gay-Lusue et Thenard, est donc
on ingrédient nécessaire à la formation de Ta-
dde muriatiqne ; mais comment se fait-il qu'elle
y adhère avec tant de force qu'on ne poisse
l'en retirer par ancun moyen ? Ne serait-^% point
seulement par on de ses éléments (par l'hy-
drogène) qo'elle oonooort à former cet adde?
et l'oxyg^ qui se dégage dans cette opération ,
et que l'on croyait proTcnir de l'acide muriatique
oxygéné, ne serait-il pas simplement l'autre élé-
ment de l'eau? Alors ni l'acide muriatique oxy-
géné ni l'adde muriatique ordinaire ne con-
tiendraient d'oxygène : œ ne serait que le pre-
mier, plus de l'hydrogène. Cette pensée leur
Tmt; ils l'exprimèrent même à la fin de leur
Mémoire (1) , comme une hypothèse possible;
mais Us n'osaient la soutenir en bœ de leurs
▼ieux maîtres ( BertboUet, Fourcroy, Chaptal ),
pour qui la théorie de Lavoisier était devenue
presque une religion (2). >•
Da?y n'eut pas les mêmes scrupules : il adopta
hardimentriiypothèsedeMM Gay-Lussac et The-
nard, après avoir démontré dès 1808 que le po-
tassium rois en contact avec le gaz acide muria-
tique produit de l'hydrogène et une substance
tout k fait identique avec le moriate de potasse ;
que dans le même cas l'adde muriatique oxy-
géné ne donnait m oxygène ni hydrogène, mais
simplement do moriate de potasse (3). Ces ex-
périences dédsires , toojours répétées avec le
même soccès, l'amenèrentenfin à condore que le
corps le mohu complexe était prédsémeot celui
qu'on avait jusque alors cm le plus composé; en
on mot,kioe l'adde moriatiqoe oxygéné était un
eorpa smiple, qoi combiné avec l'hydrogène doB-
neiait l'adde muriatique ordmaire. Ce corps
simple, gueox, il Pappela chlorine (do grec
X)wp6c, à canse de la cooleor jaonAtre de ce
gaz), nom qo'on changea plos tard en chlore ,
qu'il porte encore apjoard'hoi. La hmiière était
foite; tootes les réactions josqoe alors inexplica-
bles s'expUqoaient natoreilemcnt, mais la théorie
de Lavoisier était sapée par b base:il ne fut phis
permis dedooter qoe l'oxygènen'est pasréicment
oniqoe de la comlwstiuo, et qo'il y a des acides
{hfdraeklei),àeMMAs(seU Aoloides ) uu des
bases {chicn>ba$es), dans la compositioo des-
qods il n'entre pas on senl atome d'oxygène.
Cependant, malgré l'évidcooe de ces laits, la théo-
(0 Vémotrês dêtm Société dr^rctml, t. Il, p iil.
i%) iMti9r,iloç4 4e Humphrf tfarf, daoslcs }tem. de
Vlnstitut, t. Xll, p t». naer ittt.
(S) Htmmrkn on tke orfmmriatie œid. Us natmre
amd eûmkimmiêong, and on tke eUment$ of tkê mmrimtie
Midi la i la SocMIé royaii* <:e l^ndrr«, le It Juil.rt t»M.
Iaipr.né é»n% les PkilM. Ttrantact , t. ( , p tai; irad.
dan» k» ^tnmaki 4e Chimie, t LXWl, p. ttt et ift.
riedeLavoidercciiwfaiieaoïahieax!
poor la renverser irrévoGablement, i
décoo verte de l'iode , sobslancede prop
miqiies analogues è celles du chlore. \a
doctrine deDavyne fat universeUenx
qu'environ dix ans après les expérience
dix ans, n'estce pas tout on siècle
sdenoe qui marche à pas degéantPLc
qui soivircnt les traces da gmd chii
^s ne tardèrent pas à s*apercevoij
cette roote était féÔMide en découvert
Davy n'eut pas seulement la gioin
trente4eox ans ondes créateursde la c
deme, il servait aossi l'homanité par I
de la lampe de* mineurs ^ qoi porte son
andens savaient d^à qoe les mbes ou ga
terraines sont qudquefois remplies de (
nauts, tels qoe l'hydrogènecarbonéoo l'I
raèléd'one très-petite quantité d'air, dt
l'asphyxie et des explosions [terriMes i
d'one BammcUnedeces expioskins arrii
danslaminedeFelling, en A] terre:
tant plus de cent oovriers p ent
constanctfs affreuses, qui ép«Hi
hommes de ce pénible métier, ou
ipropriétaires de mines de houille s'oi^
fit un appel è la science de Davy pour |
retour de pareâs désastrM- Le prutilèn
sait d'une solution bien ilezemi»
inflammables de faire e saon au
c'était demander pre i*i
pendant ne désesfiéni p ; u se uui
analyser les gat, déte ■ ies propor
lesquelles leurs mêla délonneot , <
le premier qœ la flafu.»w ne sepropagi
des tobes de petite dimension oo à t
mailles étroites d'un réseau métallique,
pour lui un trait de lumière; après qn
sais préalables, il parvint à oonstruir
appaôvil, fort simple, composé d'
métallique , entourant nne lampe o
l'air détonnant ne peut, sans aucune 4
qu'étemdre la flamme, et même alors
platine tourné en spirale au-dessus de
éteinte suffira par son incandescence
les mineors tant qo'ils pounxmt se
dans un air aossi peu respirable. Te
lampe de tkivt/ , qoi depois son inv<
1815) a conservé la vie peut-être à di
d'ouvriers. Dès ce moment on crut tou
au génie de cet homme extraordinaire
me servir d'pne comparaison de Cuvie
commandait ose déoooverte comme i
une fourniture ». L'Angleterre dépen
lement des sommes considérables pu»
ration de ses vaisseaux, dont les don
cuivn» étaient rongés par Teau de mer
invité à y porter remède : l'incoropa
miste , qui vit dans ce phénomène t
<HectTO-€hiinique, imagina do neotral
électrique du cuivre par de petits c\o
dont un seul devait préserver de la d
DAVY
274
I pied curé de cuirre. Des na-
é^reA cette méthude allèrent un
eviarent mos que leur doublage
% fat enToyé à Maples par le
depuis George IV, qui prenait
I deroulonent des manuscrits
'^ chimie donnait l'espoir de h-
; mais l*efTet de la carbonisation
manuscrits rendit inapplicable
W ramoHîssement : Davy dut se
ition de quelques moyens pour
b parties et les étendre plus par-
ie l'avait Tait jusque alors. Mais il
fw^»* fMMir faire connaître la na-
r» dotit se serraient les peintres
quriques écailles détachées des
u et il'Herculanum lui suflircnt
r, a l'aide de l'analyse , ({ue ces
prê» ausfu mkiiibreuses que les
A plupart empruntées au rèfçne
iir^paration parfaite. Le voisi-
■>«vint pour liii l'occasion de vues
I funoatioD des \olcans et l'état
».
temps, la santé de Davy
iTOond et un troisième voyage,
■9e a Florence et à Rome n'eu-
à llicureuse influence quVn at-
^Mft. Pendant ses pérégrinations
ire , son esfs it ne demeura
pu<a ses Consolations en
urrmers jfturs d'un philo-
Jofier appelle •« INiuvragc de
• . L'auteur y d«*\elo|i|n', sous
u^uf>« , d**^ (N^n<«t'>'s suMiiiit's sur
rttp*re liurii.iinr , >Mr If sort qui
. Mir ),t '!• «tiM itiuri <!< -^ liiiliitrs de
Il .ïiiîirri».iTii»*iiî, l'ir. ('♦• fut la
ru un li^riitiiMu irii .'iUait s'ftciu-
Tiv**a(i'-iie\«-. il fxpira >ut>itr[iient,
m «n*. d.in^ l.i nuit <iu l>!i au
• Uh tir.i> de .s«>n l'rj^r»' Joliu
HB rpuu<^ M*" Vfuv»' Apn('c'«' ).
h ann-irr dr ^m mari. M"'' Davy
s plU4 f»Ci»udt* »'ii r»*r»ultals.
H déjà cite <>, on a de 11. Davy:
•* mtmt tjpernnenfs ajifi ubser-
OHUht lient parts nf certain
Imbies and thrir opf ration in
»Aitej. Trrinsfict., t. XCIII,
1. Journal, V. •> h; ; Bihiwth.
;— -In A'ioxiut uf a new
NirbolMm, J"Hrnnly IV,
■ntoa., VII, ".'ih; Annales
*1JI, .Vil; -- .1/1 Acronnt <\f
' txperim^nfs (m 0 mniiral
Hi» iMV'n^hirr . r- !iyt\hi\g
^■rrwf r f\f -..lit -i i:^ -f a !»hi-
principally 0/ alumine and water ; dans les
Philos, 'Pransact., XCV, ib^> , Biblioth, brit.,
XXX, 303; Annales de Chimie , LX, 297; —
On a metfiod 0/ analysing stones contai-
ning afixed alkali, by means 0/ the boracic
acid; lu à la Société royale de Londres , le 16
mai I8IÔ; imprimé dans les Phïlosophical
Transactions , XCV, 231, et dans les Annales
de Chimie^ LX , 294 ; — Somc experiments on
the combustion oj the diamond and other
carbonaceous substances; lu à la Société royale
de Londres, le 23 join 1814; imprimé dans les
Philosophieal Transactions ^ CIV, 557; dans
les Annales de Chimie et de Physique, 1, 16,
et dans la Bibliothèque britannique, LVII,
126; — Memoria sopra un deposito trovato
nel Bagni di Lucca; imprimé dans les Atti
delta Reale Academia Neapolitana, U, 9, et
dans les Annales de Chimie et de Physique,
XIX, 194; — On the state qf water and aeri-
form matter in cavities found in certain
crystals; lu à la Société royale de Londres, le
13 juin 1822; imprimé dans les Philosophieal
Transactions, CXII, 367 , et dans les Annales
de Chimie et de Physique, XXI, 132; —Ob-
^vations on the appearance , etc. ; dans le
Journal 0/ Royal Institution, 1803 ; dans la
Bibliothèque britannique, XXII, 335, et dans
les Annales de Chimie , XLVI , 273 ; — On the
cause 0/ the changes 0/ colour produced by
I heat on the surface of steel; dans les >l;in.
I of Philosophy , 1, 131 , et dans la Bibliothèque
i britannique, LV, 157; — Some observations
' of the formation of mists in pnrticular si-
i tunfinns ; lu ii la Société royale de Londres , le
1 9.j février 1819; imprimé dans les Philosophieal
. TransactUma, CIX, 123, et dans \%^ Annales
de Chiuve et de Physique, Xff, 195; -- On
! application of liquidsformed by the conden-
I sa'irm of gazes as mechanical agents ',\\i -a \^
, SiHiétt* royalcMle Londres, le 27 avril 1823;
I iin|»rirné ([^wsXws» Philosophieal Transactions ,
\ rxill, r.)3, et dans les Annales de Chimie et
, de Phtisique, XXV, 8«>;— notice of some
, observations on the causes of the galvanic
lie de Onev»* un prix «jui »st j phenomena, and on certain modes of in-
lii an"*a IVxperic-mvrhifiii'iuft ; creasing the pnwers of the galvanic pile nf
Vofta ; dans le Journal de Nichoison, in-4",
IV, .137, 380 (»t 39'i; — An Account of some
galvanic combinat ions for med by the arran-
gement nf single metallic plates and fin id s
analogous to the new galvanic apparafus of
Vnffa; lu h la Soc.iét(^ royalo d«' Loiidrrs, \o 18
juin 1801; imprimé dans los Philosophieal
Transactions y XCI, 397, et dans la JUblin-
fhdgur ttritrnniqw.' , XVII, '.>37; — ?icw aiia-
hj'icnl Rcsearchca on th' nature 'f certain
bo'lies : 1" further inyuirtes nn the action
of potassium or nmjnonifi and on the anabj-
.<■>* nf (unnwni 1 ; T m f'i siJphur nnd p/'Oy-
phnrcs \ T tiir'inn'tcmu^ m it*-r \ V ):iur.:-
tic acid; lu a la Société royale d.? Londres, les
Î71
HM. Gay-Lusttc et Thenanl rc&sayèrtnt, mais
jamais ils ne résissirent sans y avoir préalahle-
ment ajouté de TeaQ ou du moins de l'hydm-
gène. En présence de ce phénomène inattendu,
learemlnrrastut extrême, et nous laissenms ici
parler leur illustre oollègae, G.Cnvier : « f/eau, se
disaient MM. Gay-Lus8ac et Ttienan) , e^t donc
un ingrédient nécessaire à la formation de l'a-
dde muriatique ; mais comment se fait-il qu'elle
y adhère avec tant de force qu'on ne puisse
l'en retirer par aucun moyen ? Ne serait-ce point
seulement par un de ses éléments (par Tiiy-
dro^iène) qu'elle concourt à former cet acide?
et Toxygène qni se dégage dans cette opération ,
et quci*on croyait provenir de Tacide muriatique
<>xygéné, ne serait-il pas simplement l'autre élé-
ment de l'eau? Alors ni l'acide muriatique oxy-
géné ni l'adde muriatique ordinaire ne con-
tiendraient d'oxygène : ce ne serait que le pre-
mier, plus de l'hydrogène. Cette pensée leur
vint; ils l'exprimèrent même â la lin de leur
Mémoire (1) , comme une hypothèse possible;
mais ils n*06aient la soutenir en face do leurs
vieux maîtres ( Berthollet, Fourcroy, Cliaptal ;,
pour qui la théorie do Lavoisier clait devenue
presque une religion (2;. "
Davy n'eut pas les mémos scrupnk's : il atiopta
hanlimentriiyputhèsodo MM Gay-Lussac otTUe-
nanl, après avoir démontré dès 1808 que le po-
tassium mis en contact avec le gaz addc muria-
tique produit de riiy<lrog^e ot une substance
tout à fait itientique avec le muriatc «le |iot;isÀe ;
que dans le même cas l'acide muriatique oxy-
géné ne donnait ni oxygène ni hydrogène, mais
simplement du mnriatede |K>tasse (3). Ces ex-
périences décisives , toujour<i répétées avi-c le
même succès, l'amenèrent entin a l'ondure qiio le
corps le moins complexe était précisément (vlui
qu'on avait jus(]ue alors cm le plus composé; en
un mot,'que l'acide muriatique oxygéné était un
corps simple, qui combiné avec l'hydrogène doo-
netait l'acide muriatique onlinaire. (V mrps
simple , gazenx , il l'appela ehlorine ( du grec
X)ci>p6;, à cause de la couleur jaunâtre de ce
gaz ), nom qu'on changea plus tard en chinn' ,
qu'il iiorte encore aujourd'hui. La lumière était
faite; toutes les réactions jusque alorii inexplica-
bles s'expliquaient naturellement, mais la théorie
de Lavoisier était sapée |iar la base : il ne f>it plus
permis de douter que l'oxygène n'i*st |»iis l'eli ment
unique de la combustion, et qu'il y a des acides
( fiydraeides ) , des sels ( seU halouler. ; uu des
bases (chlorobases), dans la com|N)sitiou «le;»-
quel* il n'entre pas un srtil atome ii'oxysène.
Cependant, malgré l'eviilenc*' de re» laits, la tlieo-
..(> 1/^moirM itela .'^oci*tr iX ./nbfi/. ( i;. (. * t.
t <.avier,it/o<7^ '!«■ /l-miphry Pur y. '-ml-. Vf; 'Ir
/ /rif filHf, t. XII. p l*.anni'f i«JS
S HttHnrht» on Ihr orv/niriit'.- 'iri4, i»; -..tltr^
and civmbinationi, nnd nn tkf fin-t^nt* '-f t*.r -.nvri'itte
iiHi/; lu a h Snnrlr rnjjl' .0 I ■■;• ir -, 1« \*y. : i-io.
liDpr.iD^ djn4 1rs Phi'm. /rar.*-i ' . l ( . , i : . ni
ûta-s kl .innalfi dt lAii/.i'-, t i.\X\i. r in "i 1».
DAVY 271
riedc Lavoisier conserva de nombreux partisans ;
|K>ur la renverser irrévocablement, il fallait la
découvertede l'iode , substancitdc propriétés chi-
miques analogues à celles du chlore. La nouvelle
doctrine de Davy ne fnt universellement admise
qu'environ dix ans après les expériences de 1810 ;
dix ans, n'est-ce pas tout un siècle pour une
science qui marche à pas de géant? Les. uvanl*
qui suivirent les traces do gmd riiimisle an-
glais ne tardèrent pas à s'apercevoir eoinfaien
cette route était féconde en découverte*.
Davy n'eut pas seulement la gloire d'être à
trent^eux ans imdes oréateurtde la chinie mo-
derne, il servait aussi l'humanité par rînvealîoa
i\e là lampe (les mineurs f qui porte ion nom. Lee
anciens savaient déjà que les mines ou galeries sou-
terraines sont quelquefois remplies de gai délOM-
nants, tels que l'hydrogène carbouéou l'hydrogèoe
mêlé d'une très-|)etite quantité d'air, détermiiiaiil
l'aspliyxie et des explosions .terribles au oûolacl
d'une ilamme.Unedeoes explosions arrivaen Ul\
danslaminedeFclling, en Angleterre: en un Im-
tant plus de cent ouvriers périrent dans des cir-
constances aiïreuses, qui épouvantèrent Imm lai
hommes de ce pénible métier. Un c éà
4>ropriétaires de mines de houille s'o
fit un a\t\ie\ à la sriencc de Davy pour par
retuiir de pareils désastres. Le prublème ^m
sait d'une solution bien diflîcile : empêcLer de
inllammables de faire explosion au co
c'était demander presque IMmpo w. vr «w
pendant ne déses|»éra point : il se e c i
analyser les gaz, déte prouor n
lesquelles leurs mélange» ue& . fe» d
le premier que la flamme ne hcpivii
des tubes de |)etite dimension ou L ^«vcn
mailles étroites d'un réseau métallique. Ce fal
pour lui un trait <1e lumière; après auekiDai
sais préalables, il parvint à oonst
apimrpil, fort simple, composé u
motallii|ue , entourant une lampe u «
l'air détonnant no peut, sans aucune bx
qu'éteindre la flamme, et même alore uu
platim' tourné on spirale au-dessus de In bu
éteinte suffira |»ar son incandescence à éd
les mineurs tant qu'ils |NHirront se m
dans un air aussi peu re^iiiraUe. Telle <
lampe de Davy ^ qui depuis son hivei
I8t j.i a conservé la vie peut-être à de» ■
d'ouvriers. Dès ce moment on crut tuut yivam
au génie de cet homme extraordinaire; el
me ser% ir d'une comparaison de Cuvier, ■ •
cot m Mandait une découverte oouimc à t
une fourniture ». L'Angleterre dépci
lement des sommes considérables pi rm
ratiun de ses vai>seaux, dont les duu
ciii^ ri' étaient ronges par l'eau de mer. wjr
în\ ite a y p(»rter remède : Tincompar *
j iiii«le. (]ui \it dans ce phénomène une ■
' r'iM-trix-liinn'jue, ima'.nna «le neutraliser ■
oiirtriqiii* du c uivre |tar de |M•tit^ rious de
' dunl uu t»eul devait préserver de la dé
DAVY
I pied CAiTé de corne. Des na-
aprèft cette méthode allèrent en
e¥iarent uns que leur doublage
274
y rot envoyé à Naples par le
(Wpnis George rv, qui prenait
I dérouicmeot des manuscrits
La ctûmie donnait Tespoir de h-
; mAu reflet de la carbonisation
manuscrita rendit inapplicable
1^ raiDoHissement : Davy dut se
itkm de quelques moyens pour
ofe parties et les étendre plus par-
ie l'avait Tait jusque alors. Mais il
< •> pour faire connaître la na-
dont se serraient les peintres
4 que^ écailles détachées des
n d'Herculanum lui suffirent
r, a l'aide île l'analyse , que ces
1 près aussi nombreuses que les
ir U plupart empruntées au règne
e préparation parfaite. Le voisi-
devint pour lui l'occasion de vues
lonoation de-s volcans et l'état
vr.
lue temps, la santé lio. Davy
heeood et un truisièine voyage,
mat a Florence et à Rome n'eu-
urcose influence quVn at-
Pcodant ses péréi^nations
B , son esfs it ne demeura
nraiw^a ses Consolations en
10 derniers jfturs d'un philo-
e Covier appelle « l'ouvraj;»* de
I. L'autfur y d»'velo|)|M', sous
or^ , «1t-H {wns4'«>s suhliinrs sur
■ esp'^r' tiuiii.'iint' , >".r le ^urtiiui
, *nr i.i li-«tiiitti(>[i (li-s iiiilli«Ts de
fftt-vt auliriiiartii'iit, «'te. C'*' fut la
rd"un iIitiiUm:! qui ;ill;»il sVtt»iu-
i«êa<ir-nè^«', il •'\|»ir.i >nl»itriiu'nt,
iHU 4n>. M-m-H l't nuit «lu 'J.U au
entrr l'"« \'Ta^ de son trèrt* Joliu
MO epùo*»- M""" vi'inr Apneco).
n-TO'.ire di- -Miu mari. M"'*" Davy
principally oj cUumine and water ; dans les
Philos, Transacl., XCV, ibr,,Biàlioth, brit.,
XXX, 303; Annales de Chimie, LX, 297; —
On a metfiod of analysing stones contai-
ning afixed alkali, by means of the boracic
acid; lu à la Société royale de Londres , le 16
mai 1815; imprimé dans les Philosophical
Transactions , XCV, 231, et dans les Annales
de Chimie, LX , 294 ; — Some experiments on
the combustion oj the diamond and other
carbonaceous substances; lu à la Société royale
de Londres, le 23 juin 1814; imprimé dans les
Philosophical Transactions, CIV, 557 ; dans
les Annales de Chimie et de Physique, 1, 16,
et dans la Bibliothèque britannique, LYII,
126; — Memoria sopra un deposito trovato
net liagni di Lucca; imprimé dans les Atti
délia Reale Academia Neapolitana, U, 9, et
dans les Annales de Chimie et de Physique,
XIX, 194 ; — On /^ state ^f water and aeri-
/orm matter ira cavities found ira certain
crystals; lu à la Société royale de Londres, le
13 juin 1822; imprimé dans les Philosophical
Transactions, CXII, 367 , et dans les Annales
de Chimie et de Physique , XXI, 132; —Ob-
^rvations on the appearance , etc. ; dans le
Journal of Royal Institution, 1803 ; dans la
Bibliothèque britannique, XXII, 335, et dans
les Annales de Chimie , XLVI , 273 ; ~ On the
cause of the changes of colour produced by
I heat on the surface of steel; dans les i4rara.
I of Philosophy , l, 131 , et dans la Bibliothèque
j britannique y LV, 157; — Some observations
I nf the formation of mists in particular si-
j tudfiotis ; lu à la Société royale de Londres , le
! 7:> février 1819; imprimé dans les Philosophical
i Transactions^ CIX, 123, et dans \%^ Annales
1 (le Chimie et de Physique, Xïf, 195; -- On
! (ipplication of liquidsformed by the. conden-
! sufirm of gazes as mechanical agents ;\\ik\à
, StH-iHô royîilft de Londres, le 27 avril 1823;
I imprimé dans \ef^ Philosophical Transactions ,
'; CXIII, 193, et dans les Annales de Chimie et
. de Physique, XXV, 80;— ISolice of some
observations on the causes of the galvanic
d^ On#»v«* un prix qui <*&t 1 phenomenn, and on certain modes of in-
xperirnrt' «liifiiique ' crensina the nowei
aa*i '1 l
I ilu4 f»'Ci»nd«'cn n'>ult.its.
i dejacitè>i, i»n adt>ll. Davy:
f mfaie 9jpmments and ohser-
amstU lient pnrts nf certain
ombles and thtir opération in
mPhtlos. Transmet., t. XCIII,
, Journal , V. ? »«'► ; Ribliofh.
lal; — An ÀToant nf a new
boisctn. Journal^ IV,
tan.. Vil, l'iO; Annales
A 301: - An Acrount nf
h zxpenm^nts on n miucral
■ £#ervn^/iirf . v n^i^'ing
creasing the powers of the galvanic pile nf
Voifa; dans le Journal de Nicholson, in-4",
IV, 337, 380 et 394; — An Account of some
galvanic comhinations for med by the arran-
gement of single mefallic plates and fluids
analogous to the new galvanic appara/us of
Vol ta; lu à la Société royalo df Londrrs, !•• 18
juin 18iH; imprimé dans h»s Philosophical
Transactions y XCI, 397, et dans la Jiihlin-
thdquc hritnnnigiiCy XVII, :>37; — ycw ana-
lyfic.nl Hesearchrs on th" nature <f certain
bn'lies : T further injuiries nn the action
nf potassium or nmmnîiin nnd on the annhj-
S'S nf ammoni'i : T rn f'r sffphur arid phusi'
[ phorcs ; T rarh.niarrnwi m !t'rr; V mur,-:-
' tic aci'.l ; lu a la Soci»'té royale de Londres, les
275
DAVY
2 février et lA mars 1809; imprimé dans les
Philosophieal Transactions, XCIX, 450, et
àxoAlà Bibliothèque britannique, XLTV, 42; —
On some of the combinations of oxymuriatic
gas and oxytjen , and on the chemical rela-
tion of thèse principUs to inflammable bo-
dies; lu à la Société royale de Londres, le 15
novembre 1810, et imprimé dans les Philosophi-
eal Transactions, CI, 1 , dans les Annales de
Chimie, LXXVIU, 298, dans le Journal de
Physique , LXII, 358, et dans la Bibliothèque
britannique^ XLVII, 34, 245 et 340; — Some
experiments and observations on a new sub-
stance which becomes a violet cotoured gas by
hcat; In à la Société royale de Londres, le 20
janvier 1814, et imprimé dans les Philososophi-
cal Transactions, CÏV, 74, dans les Annales
de Chimie, XCII, 89, dans le Journal de Physi-
que, LXXIX, 153, et dans \a Bibliothèque bri-
tannique , LVI , 248 ; — Further experiments
and observations on iodine, lu à la Société
royale de Londres, le 16 juin 1814, et imprimé
dans les Philosoph. Transactions, CIV, 487, et
dans la Bibliothèque britannique, LMI, 243;
— On thn safety lamp for coal miner s , with
some researches qfflame; Londres, 1815, in -8^
— On the firelamp of coal mines, and on me-
thods oflighting the mine so as to prevent
ils explosion; lu à la Société royale de Londres,
le 9 novembre 1815, et imprimé dans les Philo-
sophieal Transactions, CVI, 106, et dans les
Annales de Chimie et de Physique,}, 136;
— On the corrosion qf copper sheathing by
sea water and on methods of preventing this
effect; lu à la Société royale de Londres, le 22
janvier 1824, et imprimé dans les Philosophieal
Transactions , CXIV, I, dans les Annales des
3Iines,X, 149, ei dans les Annales de Chimie
et de Physique , XXVI, 84 ; — Addifional
experiments and observations on the appli-
cation of electrical combinations to the pré-
servation qfthecopper sheathing ofships and
to other purposes ; lu à la Société royale de
Londres, le 18 juin 1 824, et imprimé dans les Phi-
losophieal Transactions, CXIV, 242, dans les
Annales de Chimie et de Physique, XXIX,
187, et dans les Annales des Mines, XII, 214;
"Report on the state of the manuscripts of
jtapyrus found at Herculanum ; dans le
Journal of Sciences and the Arts , VU, 154 ;
— Some observations and experiments ot the
papyri found in the mins qf Herculanum;
lu à la Sociélé royale de Londres, le 15 mai 1821;
imprimé dans les Philosophieal Transactions,
CXI, 191, et dans le Journal de Physique,
XCni, 401 ; — Some experiments and obser-
vations on the colours used in painfing by
the ancients; lu h la SoaVté myaîe de Londres,
le 23 février 1815, et imprimé dans les Philoso-
phieal Transactions, CV. 97, dans les Annales
de Chimie, XCYI, 72 et 193, et dans la Bi-
bliothèque britannique, LÎX, 226 et 236, LX,
129; — On the phenomena of \
la Société royale de Londres, le
imprimé dans les Philosophicat
CXVIil, 241, dans les Annaiei
de Physique, XXXVIII, 133, et
thèque universelle , XXXJX, l
nia,or days of fly-jishing , in
veria/éolu; Londres, 1823; in- 1
ofagricultural Chemestry in c
tures for the Board of Agric
1813, in-4'*; trad. en franc, pi
Migneaux , Paris , 1820, in-12 ;
par F. Wolf, avec des additions
lin, 1814, in-8»; — Elément
Phylosophy; Lond., in-8*, 181!
chevé) ; trad. en franc, par Van M
1813, 1816, in-8''; en allemand
Berlin, 1814, in-8<». Peu de temp
Davy avait communiffué k divc
expériences galvaniques sur la to
ger-Seidel en a rendu compte da
cher, t. III , p. 1 , et suiv.
Thê annual Bioçraphy and (Ibitut
p. M. - O. envier. Èloçe de tir //, />
moir«$de ringtitut. IKSO, t. XII. p. i *
Sciences). - jobn DsTy, Mrwoirs
I Hmmpkn/ Datffi Lond., ino. ln-8». -
•Mrfr» of the life of sir H. Darp ; I>oi
1 Ayrton, UfêofOr H, Davv: Lond.. ii
Retm0 eme^eiâpédiqmê. ann. iAt«. toi
Klreevvky. HUtoirt des Ugitlateurs ci
ItW, In -8». — IHê Zeiînfnnst^n ; \jf%
vol. VI, p. lOT. - Pennf- Cvelop*fàla.
DATT DE CHATIGXé ( Frai
architecte français, né à Paris , I
mort le 17 août 1806. Il fit ses (
chez les oratoriens , et son dn
acheta ensuite ime charge d*audit<
des comptes. II a beaucoup écrit
ture , quoique aucun de ses proje
cuté. On a de lui : Projet d'um
publique de Jurisprttdence ; Pa
— Projet de Fontaine des Must
— Projet d*un pont triomphai
in-8' ; — - Plans, coupe et élevai
en fer d'une seule arche de cent
deux pieds d'ouverture; Paris,
Leçons d'un Père à ses En fan
de sentences et dépensées mora
des meilieurs auteurs latins
Paris, 1801 et 1806, in-12; — .V
construction des ponts en fer,
în-8*'; — Colonne de Vempire
projet de colonne triomphale
Sapoléon le Grand, restaurait
narchie sous le nom dr Vrm\
Paris, 1806, in-8*; — Rapport
ciété libre des Sciences , /.effn
Paris, sur un ouvrage intitul
lidité des Bdliments ■; par Cli.-
i h.Fr. V»rl. yotice nerrotnnt-ive sm
r^ ( haH^ne . I*^. in-*^. - Cha.j on ri
tiammaire mnicerseL — Quénrû, La n
DATT. Voyez Du Piuro?!.
DAVYDOW - DAT
S7â
r, âtf? A ltiM«<iï« m 17S4« mort ii
«Un» U cAtAlf'rki itf la picAi m
tUsmimî ik tamiuc}» et ^t prt
■fi^pwj •!» iH^o en inoa lA
I V mi f^ tnfnmitnxl^^mfmt it'tin
Wm^ A t« lêlf liuqiir^l il OfH^A pJu
»Wite^ dool il M? fit eiiAUJli? Hik
( imirioiiques év Swi*
|iÀ^ woiUA dititknt im
m Him 4e llQY«sîon Jfw âJIiéft en
NMBé«ûlaid m l«lé d icénéiaJ*
k tht I*1A k 1SI7 U combittlt en
m h **âtef%iiîméêgk^é m IR31
i!l M lin* m pide d« Heotenuil
lli Tfriftê 4tl1Vliiét TOUÉ, iM
«riMiadnlt pMi 4o «ûlM
pli» fé^ÊÈnâi^ et m^ pMtidimi ,
Ifitt tl^ froee», (*«t le Pfiimfftihi
iîiflu Sm MlnH (ic^^ifi, HîitJn^s,
liBlii, ltoo%pmt ri 'un t-ilrnt
! lie lui . S«mi*nirs de la
i Èêi^m } ; » EMfit â'uM tâiécu-lf
eorpifrtiiMtOlrfi^
' èetmtmYi de tf()u|Mïs
imiiH^ifs^ tnoft If; I&
f lie, qu'il fNHfEnit m
r^qulttiiitnanjnié
» lui valurmit
t èômp4|pie. D TisitA
IpAar^ aunéM à Biint-
i*é en
k à Ombn4l{î4* «
Inn piT Ml Miae pour
I fl êff^m de nriflûD-
kinelïdfi du Pfirmiii
1$ fB«k Cl? ^ifuîel ni? bi
lldiOitvfnu!-
HiWCi iw^
\ rrrndl d'âbscrva-
rnrrî lia* écriTain-^ griîcs.
nc#èmi* toui !i?4 fioê*
r mtfqniâB n'eut fiii wm
\ A- U«wfi tt'ltiiît rwmt^ii'iï
i^in; »<*& éoiUttift le ^tcrtèrcnt, vX H «« relira
à If Êfiwortli , oéi U avait (Kiiir luiiquc «liKtrarLiao
de 8« proniefiereik bafôig.
t»AWBl 4 Sir tri/^iafMji ), pj^lit èia^ÂK m k
BraiTilT«fi,en 1671, mort m 17'M. M <*fudià à 0\*
font, eu ira 4Îan& les witrii», ri nbtinl U i liA^g^t ib
Tk^e-chBoct'Her dp runlifPDiili d<^Cnmbrid|g*.^ «l de
f;ha|ï«lain duroiGuJllciumtv.liji m!^il fut iiomiué
recteur @t dti^en de Boekiag, dani le c^iul^
d'H^s«i. Aravénenientdeïarane Annr» Il ili^^int
on des eliAptilaîns 4f. cd^tf^ADUTer^ioéf j^itifir^»^ do
laquelle il fut Ictlinucnt en fnvcur qu'eltft lo
Domirui év^uede Che^ster<m 1707, pin* ftTdie*
Téf^uedTfcjrk ; ilocruim te «égp jytiîii'à m \m%\,
U ftil en grand renom tomtne prétl ira leur ; înaU
il dut fi€â i»uocè.« en ee ï^i^nre biin plus k {q Usiuté
de sa flfore qu'à son ta1«d. On a dt; lui ; /"A*^ Ann*
tomy nf Athêism ( Analûinîe de i'Athi^ipvmfî)^
poiïmc; 1693; — Tfie Ùutfitts of ikr Cimei i
— Sermom preaehed apon uverai o«c^-
iiùHs^ etc. Ces ouvrages et d'autres fioithumai
ont éM réunis en m recueil^ 1733 » 3 voL
ln-«*.
fîtàç. brit.
UAWOftDj jihiloaopliiîTïiUBiiliïwin. Voy.BKmm.
DAWKON { Jfàn )f iTialliémâticlen et d^jrur-
gteu angliiU, ni^ ii Gamlakvdanâ rvuritsiure, ea
î73i,tn<irt en 1820. Dj?fttiii6 ^ tft driiurHie, il ne
délouma ,*k o«tle cArri^ni pour aJlei' proffAser
]m mathi^matiqucft li SétibuT^h. Il wi M e/miuiltt e
par dir^rses |kilémiqii«»p nolamment aw&ù Èmm'-
son^ au sujet de TaGaJysede Nevvton^ âf w Stcwart
mr la dlat&nce du Soldl ^ enfin ^vec VVitdbore
mf Iê dépgement de ïïmâeA upérô par les vais-
aeau\ en mmïTetnèot. Û» a en ouîre de lui
nu traité sur la doclrtne de la néceteiïé pldUwû-
pldqué f dirigé eiatilrc Pnesll^y,
ioto if 00. biag. Dirl.
nAVf uavft OU nàiB {jQhn)^ impHmeiLr
angtak^ né à Dulwicbf dans ta comté de Sufîolh,
en J !^n^ ritort le 23 juillet 1&84* Sf^ ifnpreH4imns,
nonittreuscs et supérieures à tM^& de m^ d*:van-
d€r»f hii ont Tait donner quelquefoiâ, ainsJ ([u'à
Grafïfjn» le nom de Plantm de l'Augl^^terr*!. U
introduliit l(* premier Templor du caraclère
âavtm^ et fit usag« au»ai de l'italique ^ quelque^^*
uns de &âs \Utm »ODt impriméâ en caractèroft
romaini. On prét^d même qu1l ^«aft &eâ
pç|ficoD«. ïl fut encouragé par larcbeieque Par-
ker, qui estituait m lui son mérite supérieur
a t«ttd des autres imprîmedri^ et Ames rappf:)rtê
que comme 11 dcYint riolie, il i'xdta iVnTi*^
de se* confrères, qui djerctiaîent à eiara\er
la Teutc de ses livre*. Day M admis le pri'nii(.'r
parmi les mpmbrf^ de fa^aocïatfim lîe» llbrui-
tu f Charter* X Compimif ) , et aprèn^ af «ir fait
partie dn bureau pr^ndant quatre aa^, il M
élu président en ïâflo. Il fut Tun des clvarn-
pions |ps plus ardent?! du prottsilantisme. La
pUî^iArt fîrtsen IWre^ portent un eïTttklèmè qni,
t-ii>fnnnémrnt*iï goatdet'épu^jue, oflre uni«u
279
DAY -
de mots sur son noia : on y voit rAmoar éveillant
on jeune Irarome et lui laoutrant le soleil levant,
avec ces roots : Arise, for il is Day^ ce qui signilie
éveilleZ'VcuSy car il fait jour; or en anglais le
root I^oy, qœ portait rimprimear, signifie >otir.
Ses principales impressions sont : Cosmagraphi'
cal GUuse, in-folio, 1559, par Cuningham, très-
bien imprimé en caractère italique, avec des gra-
vures en bois représentant des siijets de méàini-
que, et le portrait de Tauteur la main posée sur une
sphère, et un livre de Diosooride avec cette di-
vise : *H {UYdXY) c08ou|iov(a oOSevl fOovctv : c'est une
grande jouissance que de n*envier personne. Le
privilège pour cet ouvrage est accordé à Daye pour
toute sa vie et garanti pour sept ans ; s'il est
réiropriroé, il ne pourra l'être qu'avec la révi-
sion correcte d'un savant de son choix ; — Fox's
Acts and Monuments; un vol. in-fol., 1562,
contenant un grand nombre de gravures ; on y
volt riiorrible supplice de Jean Hus, celui de lord
Cobhani , de Richard Hun, de Tyndall, de Lam-
bert, et de plusieurs antres personnages brûlés
vifs à Smithsfidd : on croit y voir le portrait de
plusieurs de ces personnages. Ce livre est très-
rare et très- recherché; John Day l'a réiropriroé
en 1570et en 1589; -- Thepoorman librarie
iiTMxo|iou<jtîov, ouvrage volumineux et indigeste,
qui n'offre aucun rapport avec son titre.
Son fils, Richard Day, qui lui succéda, im-
priroa peu d'ouvrages, et établit la distinction
entre l' iet le j, 1' t< et le t^. A.-F. D.
Anet et Ubiliii, Tvpovrapkicat jéntiq^iUei of Grtat
BrUain, t IV.
DAT (rAofiuu), philosophe anglais, né à
Londres, en 174S, roort le 28 septembre 1789.
Son père, quil perdit lorsqn'Q n'avait encore
qu'un an, lui Uissa un revenu d'environ 1,200
liv. sterling. Après avoir reçu ^a première édu-
cation sous les yeux de sa mère, il alla conti-
noer ses études à l'université d'Oxford , où il
resta trois ans sans prendre de degrés. Après
s*ètre bit recevoir à Middie-Temple, U entra an
barreau. Il se roit ensuite à voyager en France
et ailleurs. Troropé dans une preroière alTection,
il se prit un jour k élever deux orphelines, dont
il destinait l'une k devenir sa femme. Son plan
d'éducation était en partie oonça dans les idées
de Rousseau, dont Thoroas Day était grand ad-
mirateur; mais ses élèves nerépoodh^entpas pré-
cisément k son attente; cependant il les maria
et les dota convenablement Loi-même époosa
en 1778 Esther Blibes, femme d'une grande
distinctioo; il alla se fixer avec elle dans le
comté d^Essex, où il présida des meetings qui
avaient pour ob|et l'opposition k U guerre d'A-
mérique et la réforme parlementaire. Son amour
des innovations causa sa mort : il fot précipité
du haut d'un cheval qu'O n'avait pas voulu di-
riger de hi roanière ordinaire. Ses ouvrages por-
tent sur les. matières philosophiques et d'édu-
cation, qui Toccapèrent toote sa vie. On a de
loi : The I>9ing li'eçro; 1773, poème compote
DAZiLLË
en compagnie avec Bicknels;
Légions y poème dirigé cont
mérique; 1776; — The Dei
riCGy poème; 1776; — MefU
présent state qf Bngland ai
of America^ pamphlet en prof
en Angleterre et même en Fi
soooès; — Sandford and
d'éducation en trois parties ; i
nière partie a été traduite en
quin.
Biog. Bru, — Pamv CgeL
* DAZA (Fra Antonio)y
rien eoclésiastiquo, né à Van
1625. U prit l'habit de frandsa
du couvent de Vdlladolid, m
vince de la Conception et cor
de son ordre auprès de Grégoin
Quarte parte de las Chronii
de S, Francisco y sive confi
Minorum a Marco Vlgssipon
au roi Philippe ni; Vailadolid
Uistoria de las Llagas de S.
drid, 1612, et Vailadolid, 1617,
sor Juana de la CruZy de la i
San-FrancUco; Madrid, 161
in-4*'; trad. en italien par 1
Padoue, 1627, in-8*; — u-
tuales para los que viven
trad. en italien, par Antiodoo
et 1625, in-I6; Afilan, 1643; -
purisséma Concepcion de ^
Madrid, 1621 et 1628, in-4<'; -
aventurado P.-F. Pedro Re^
1627, in-12; trad. en italien/
Ocampo, Milan , 1634, in-4''.
WaddUif . SeripUtm ordinit Min*
Aotoalo. BUfliotk. mtpana nova,
BibHotkeea eeeUêiastica ( dlx-n^pt
P. Jean de Saint- Freaçoto. Btàitotà.
• da:
Bo
poui
àNâi ,
» lors Ùt r c
1 »
L iiA
iiuc
le
e»i » » de pu
rendu uu public de» yièces léç
pert de Monclar et de tous let
rivés en Provence à Voccasion
jésuites; Anvers, 1763, 2 vol
sant disait « que ce livre eût ir
// est temps de partir » ; — i
1764, in-12; — Compte-rendi
comptes'rendus aux divers p
cédé d'une Réponse décisive c
dont on a chargé les jésuilt
in-8*.
CbaadoD et Debodloe, IHetiom
Quertrd, La Frmmcê littérairt.
DAZiLLB { Jean ' Barthél
français, né en 1733, roortii ]
n eut pour professeur en
Petit, et entra en 1755 dans U
DAmXÏÏ - DEANÎ
Sflf
t7à0J
^ f^ii>çiJ¥«>& en Am6-
boiiibtrdeîiimt tic
1 177# i Ital Bonmié méd^^ein hooo-
E;UmtraduMtdaiis
dtamusc* réfonmes,
ed pw Hua kmguepTs-
t et eïpG«é âu retour
li reviDt en France en
î êê ploaifiirs TninÂîODâ bygié-
1 iBi protMan mérktîoTtatrâ fran*
1 4» lui : Ototn^loiii iur /rj ma-
m PwitÊ» mr Fanûijf$e des eaus
tpmr ÊÊTtér et çuide auxjminei
H ektfwfêfms ; P»m, |77C, \n-È\ d
ri. m^ ; Dtiilk fàil <I«s réA«ï\i4m!t
■■ tm k^ Onu** es la mortiUlé
ii*d> portiir remède;—
lîéf f vr Zei fraal<ufi#f dtâ
mi ûmi^tiée m\
» fM At Ift lopopjiphtp m(^*
EtorAnérfaiise; — ùbieiTadùns
» iv h êigmié des fenimei en-
I ar la Mpitmtx d*pnir€ Itt tro-
i.t:m <f I7!>î, iii*S*. Selon i'aaleiir
t |ar 11 «appresêion de la
, ttnie de l'iiîipf^sbn su*
il fut ea Qulre
rde Tàbua des
i d fipMtu^uJies. Ci*ttp (ter-
loutent mafirra^e par le
dan^ l^!ï armées.
M. G.
_#>. poite UtiQ îïiodpme, né à
it47t),Bior1 e« 1^8, enseigna atee
ina»dan^ Kd tilk natale. Sei
î — Epicfàia <l pmmaia
là la lofuniçe de$ kttr«s
» t349,tA-S"^ QQflqnp.^ entres
it éÊÊ in$é-rtm éasiM un recnalt
. tjk bih' kïthèque Lan rentienne
<lo m^rœ ant^tir on poème
pi m'mtî pâ« été pubtîés.
M. G.
I «fin «eckaiuijtij.
le-ur françâb, né ^
i« Sflii/- VvrXf Û a
i^pl^&!ïdegEÎPté«t
mais cnas ^n nom
fKsrili, partknIîèrfm^Dt
du Mendf" , ©il Ton
ilarrl H facile rfc ses
^•î
ïKWïitner dircctf^ur du petit UiéAtrii Re^uïiîat'chJii*,
d ce fut ïiioriu'ïitîuiéfTii'ijl \mm l'iï qnc cause do
ruitlt*. iVÎ. Dt'afJtlé l'fit Ir Ûls d'uii itïiipi'tîtcup d^'s
Ports. Sa inère, stinr du g^^néral Dcfrancf ,
avait d'abord épou&o M. de LosianRcs, et eut de
et? mariage un fils qur, sous le nom de eom(*ï
Alexandre de LoFitânges, a longtemps &igti6 et
dirigé le joumÂl Iji Qu^tkditnnc. La mère de
tuaïJatne Dcad dé était ûUe deChompré» auteur
du Dictionnairti de la /ïifr/f, et elle avait eu
pour toarî 1« docteur Defrancc, médecin de
l^École militaire de Ikbats , meinbr« de ta Con-
tention et fl'autr£:s assemblées politique^^ Cette
dame composait des Ter& |;racieuv^ et $*étai| fait
connaître par quelques irnitationâ poétiques d'A-
Dûcr^n et dHonce. J. B.
Doeum. partie,
BKkGmxnr DRSânCT-MAKTin iGuîchard)t
écrivain français, mort en 1639 (l). Il occupa d'a<
bord un emploi de commis cbez ïe contrdleur géné-
ral des llnanc^ Barbia. Aruauld d'Andilly l'ayant
recocûinanik! â C.idenet de Lu j nés, il s^acquit la
faveur de (îg fafori eu le servant avBc Jîèlewintre
ie maréchal d'Ancre, dans diverses c^>mfitîAïiiom
et îiégodaiion». Étant devenu veuf, on lui pro-
posa de le faire arriver à l*éTéché d^vrein, s'il
voulait entrer dans le^ ordres ; mais il préféra
un s<K5otid mariage et les intrigues de la poli-
tiqni* aux <ïignit^ et à !*état ecelé^isistifîue. Il
Ht nt'anmoiu^ paraître beaucoup de xële mntrt
les calviniste*» ce qui fit dire au cardinal de Ri-
chelieu que ail avait terrassé l'h^rési^, Deagcaot
avait donné le premier coup. Du re^te» ses hi-
triRues finirent par tourner contre lui ; après
avoir reçu les faveurs de la rr^rtiine, il en
éprouva les caprices, et disgracié, il re^ut
ordre de se reltr^sr en Dauphiné, où il mourut
premier président de la chambre des comptes,
Deageant a publié des Méftwéres envoyés au
cardinfiî de RicMieu ^ qui furent impriraéi
à Grenoble en 166S par ft^ fils. Ces mémoires
manquent quelquefois ûe fidélité dan* tes faiHet
preeqiifï toujours d'élégance dans le style; mais
ils c^^atieiineïït plusieurs particularités remar^
HiiabiesS sor les dernières années du rèijne de
Henri IV jusqu'au commencemrat du ministère de
Richelieu ^c'estA-dire jusqu'en 1024. On les trouve
réimprimés dans les Mémntrei particuliers
pour rhUtoire de France; 1756* 3 voLï in-iî,
GUTOT PR FfeftE,
Dneuartf , Siàekë HUérisirH.
ncJL^l (Mare-AniGineU dit le père Ptici-
fico, prédicateur tâ\ théologien italien i né h
Brescîa, en septembre 177.^, mort k ? oclobre
1824* Destiné à Téta! ecclésiastique, il embrassa,
trfei-J4'une encore» Tordre de» Fnnctseains. Il
fût admis à professer la philosophie et la théo-
logie dans diftt^rentcs maisons de «on ordre.
En fhùl il alla précber h Ferrare. où îl eut un
brillant succès. Dans ses aermons , il aimait
(i) m non tn&, ftjmmp on Fa «erlt pMf itrmr àaiu li
mo^^ unit' ilr^i trèr^i^ ^U chaud.
»s
DEANI — IIEBAT
sartootà rappeler les perséGotkMis det premien
chrétiens, le courage des martyrs, le triomphe
(le la religion , au milieu des obstacles qui sem-
blaient devoir arrêter son essor. Les discours
du P. Pacifico sont nombreux : 17 sont impri-
més; 240 sont restés manuscrits. En 1815, le
pape voulait le nommer à Tévèdié de Zante;
mais il s*y refusa par esprit d'humilité, se con-
tentant des titres de ooBsulteur de llndex et de
définiteur ^éral de son ordre, qu'il oonsenra
jusqu'à sa mort Gutot ns Fèbi.
Vtbbé B«raMl, JT^m. d§ ItNffiM §t d» MoraU, fuUL
i Uoûéae.
* DBBACQ ( Charlm - AUsandrê ) , peintre
français, né à Paris, le 12 mM 1804, mort dans
cette vfUe, le 2 octobre 1850. 11 entra dans l'a-
telier de Gros, et suivit en même temps les
leçons de l'École des Beaox-Arts. Parmi les
nombreuses prodoetloiis de cet artiste, qui
obtint une médaille d*or de seonode classe eo
1831, et dont chaque oeuvre porte le cachet des
plus sérieuses étiidea, oo remarque, outre
beaucoup de portraits t ( salon de 1831 ) Tentth
ilon de saint Antoimê;-^ Jeanne d'Arc visitée
dans sa prison par le wmie Jean de LÂgny-
Luxembourg, qui Favaét vendue aux Anglais ;
— ( 1833) Marie Stuart quittant ta France:
ce tableau est à la vénerie de S. M. Tempereur;
— Mort de ihiçuesclin ; — Le Jeu de Boules ; —
(1834) Mort de Jean Goujon^ au moment où
il termine la sculpture de la Fontaine des
Innocents;-^ (1835) Épisode des troubles
de la Fronde;— Faust au moment où la vue de
Vempreinte laissée sur la terre par les fers
d'un cheval lui fait concevoir Vidée de r<m-
prfmfn'f;— (1837) Bernard Palissy brûlant
ses meubles pour alimenter le feu de son
fourneau : à fa Manufacture Impériale de
Sèvres; — (1838) V Enfance de Montaigne;
— ( 1839) Mort de Molière : le moment repré-
senté est celui où llllustre comique pronoDoe/firo,
àsMLeMaladeimaginaire;--(\%kt!i)Louis VU,
fempereur Conrad et Baudouin Fil, roi
de Jérusalem, délibérant, à Ptolémais, sur
la conduite de la guerre sainte : Musée de
Versailles ; — I>ef pêcheurs trouvant un ca-
davre au pied de la tonr de Nêsle; — (1842)
Saint Antoine; — Sainte Geneviève; -- Red-
dition de Tripoli : ce denrfer taUem (Wt partie
du Musée de Versaines ; — Marguerite de Bour-
gogne et Blanche, sa sœur, convaincues d*a-
dullère, sont emmenées prisonnières au Chd-
teaU'Gaillard ;'^ (iSiA) LEnfaneede Callot:
Musée de Nancy ; — (1845) Prisé deSmyme
par les cheraliers de Bhodes : Musée de Ver-
Milles. Debacq, qui , outre la peinture à rhnile,
a produit nn grand nombre de charmantes aqua-
relles , fut un des plus constants collaborateurs
du journal V Artiste, qui la veille même de sa
mort publiait un de ses dessins. A. Saczat.
Àrrhirr» de In éirrction des Mtmtees iwtperutUT. -
Documents pnrticulien.
dbbâst. Fofes BaiT.
; DEBAT { Jean-Baptiste- Jo
teur belge, né à Malines, le 16
élève de l'Académie et de Chaudel
à Nantes, il y exécuta des sUtue
pour la Bourse de cette viUe, le fr
tel de ville, les statues de Saint à
Paul, et Saint Jacques, pour
et 60 bustes pour la bibliothèque,
exercer son art à Parts, ob il fit d'i^
Sébastien, pour l'église de S
tue en marbre du chancelier a
pour la vUled'Algueperse,
thieu, statueeo pierre, pout
ras. Au salon de 1824, on vu uc
colossale. Mercure prenant son ép
cher la tête d'Argus , et une autre
endormi au sonde la flûte par
au salon de 1827, une statue de l
groupe des Trois Parques ; — à
une statue équestre de Louis XIV
de Montpellier; — ea 1833 , Péric^
des récompenses aux artistes : Ji
leries ;— ea 1 836, nn groupe de £.a v<
en 1836, une statue en bronie du
une statue en marbre de Charles
le Musée de Versailles, et le modèl
de La Vierge et renfant Jésus,
en marbre plus tard ; — enfin, en
quillage , statue en plAtre. On a a
bay plusieurs bustes d'hommes cél
corent divers édMoes publics. I
médaille de première classe en 18
ration de la Légion d'Honneur en 1
StaUstifUÊ de» Beaur-jértt.
l t^KUkY {Jean-BaptUteJoêep>
français , fils du précédent , n<^ à
aoOt 1802, élève de son père. Il
premier grand prix en 1819. Seii o
cipaux sont : Thésée décovrrat
son père avait cachée ( salon de
Génie de la Marine (sakm de 18:
au mUieu des docteurs , bas-relt
pour le maitre-aatel de Saint Sulpi
Esclave, statue en marbre ( salon
Le Génie de la Chasse, groupe ( i
-^ ma Hallaii, groupe (salon de 1
Repoê du monde, statue en mar
1840); — Le Tourment du mom
marbra ( salon de f 841 ) ; — Sain
liste enfant, statue en marbre (
— Sainte Amélie faisant Vaum
(salon de 1843); ^ la statue du
bronne, pour la ville de Nantes , r»
a été eiposé au salon de 1840;— /
tagne , statue en marbre qui décor
L4ixembourg i salon de 1847 ) : — i
tnès-conaidérable élevé k la mémo
chai (htdinot à Bar-le-Duc ; — Ln
dont à VAmoyr, groupe eo msrl
1 86.*}) ;— la statue en marbre «hi Ma
DKBAY —
k liiUârt At VtTiÛWti ( UléliU* salOQ ).
kbm} \t-naia>- on ce moment (1854)
•ib <i; Mt T'i: ^(///i', (jui (toit C'in; placiH;
mt. 11 a reçu eu 1H36 uiif médaille
n di*M: et Udecorutioo de la Légion
cfl 1»J1. GllOT Di: FÈHE.
■ âa êima-jru. - Bensetgnemtnts par-
Âupute'Hyaeinihe), frère du pré-
rt Kulptcur français, oé à Nantes,
1»-!. A iieioe Age de ente anK, il
! kuttr culo»sai de Louts AI7//|K>iir
VF <K> >joI«s, rt fxpusa au salon de
I4t>dr M) ' <!.• Brosse et <lc M. Kt-né
I fiTTir. A l'i)(i' de s<*izi- ans, il rntra
ia UniQ (iros, et <*\<.>cuta, Mir
4u i::Mi^tre de l'intérieur, uno
r rip.uf'vt de Charles \\ dapns
UOe rp(*> eit placée dans la Kati is-
iwdr Mint-Iiemà. Kn 1822 il nia-
lunÉi* {.ri\ di' p -inlure , et l'année
AU. Ie;:rinil pii\ : le sujet du c^n-
i^iynit ao\t;nt découvrir le corpx
■w/ rrru-A.'iit celui de Cliitem-
wijir Inriiiine une copie t\o Ui
ma, ij'ifire^ !•• tiaron Gros, il partit
*( ir^ tr«ii^ rn\ui!« buu:essit'> ({u il
irf. t>i[iijM-ut lit» Mil'.tndr dans
mue, furutniec unt panl livre ;
Wohf.i dans Vilf dt Lemnos;
■■4'a{ire4 («aïo-Kolo. Cette dcr-
oaitfinps place** dans la (lia-
B <{•> Bii^^iiv \h' nlour a l'aiis
4ia «aî'in di* ihJl Lucrvcr sur
lur 't I " fn . i :" tal)li- lîi. «pii
.j . .' 1 . \.ii.,is«.ii' . . •■t
:i-. '. .... I •■- . :. rit.i .i .'.njtiur
m > : '1 ■ . I-i'.-.*. \ I iri::" <li-
> :v.' ii-p!i'M'rit»' a « li.i-
':,• i" :i:'ri- , M»il < «iii.hn'
■•■ri\ ■••i ii-liu'iri[ij'' <à-
f '» î n .'-t , i''C h s I II-
.M.
H/fjjr. . # ..
iTT.' : tr liihlian.
kf'Ulij}!--. .1
>.iîit reui piiiMi-uiA
; .«'rniH il 1 .' .pi«>i-
.lin- .1 .
1 'T!.- Iii^tm \\]t'i\n
at ^^T' :<ir
^ >:a >ai-'ii «'' \n\nh
tlÇijj u
J..J /.'.•(M-y/i*'"'/»/**'
W'i* >
• ; Mi< h^.i.i; 1 i'!ii-
:-ri -iir : • <• l-iiliMU
' . ' s*\\ / nhints.
iiur^- 1
. . • llî- 1', d".l|i!«'s
»;..:i «if-
i«. ■l»-uv aui.'Uiiii^-
■t Lii'>.t>i
• : :i /;./'/! /-. .//.s
<Jr M.r
/:i,/ii ' f/i i/»'
« Henr. l
/// r . ,-.' i, .,u
. i^V..
,. l//..'r'. s/(.i
'uaFf*
.; . /.} : ftt ni.i ' 'll-
••:.'i' -•
. •/* N tnf-
•«rwii •
. . /. /,. n, ,h
DEBËZIEUX 386
I Dreux : ce tableau, commaiidé par le minutre de
I rintêrieur, esta Dreux; — [\^^) Sagesse et bon»
I lu'ur; — Inconduite tt Miscre; — (1848) Le
Vieillard et les trois Jeunes Hommes; — te
premier et te dernier quartier de la lune de
miel; — ( 18àO) Execution de ^/"^ de La Mé-
teyrie et de ses filles à Mantes , en 1793 : au
musée de Nantes ; — La Religion chrétienne et
ses Hienfaits. M. Debay est encore auteur du
tableau représentant Les vingt-quatre Vieil»
lards de V Apocalypse : église de Saint-Pierre à
Chaillot. Comme sculpteur, on doit à cet artiste :
Le Berceau primitif d^ Eve et iAs deux En-
fants : une reproduction de caï groupe en marbre
a été exécutée en 1850, pour M. le prince Demi-
doff; — le Mausolée élevé à la mémoire de
M. Aftre , archevêque de /*ari5;— le Tombeau
en marbre de M^* la comtesse de Damas,
au rhâteau de Hautefort ; — la statue de Per-
rault, i>our l'une des Açadcs du palais du Lou-
vre. A. Sauzay.
Archive» dei àiusiti impéfiauK, ^ Doatmenti pur-
ticutiers.
DEBAT (Caroline' Louise- Emma Péni-
ONON^Miuc), peintre française, belle-sœur des
précédents, née à Paris, le 24 mars 1809» morte
dans cette ville, le G septembre 1832. Élève de
son père , M^x* D<*b3y, dont les œuvres se li-
rent remarquer tout h la fois par le channc de
la composition et par la fraîcheur du colons,
exposa au salon de 18.31 : Christine de Suède
chez le Guerchin ; — La Mariée de village ; —
Jeune l'ille endormie ;— Sujet tiré de la Pri-
son d*Édimhi)uru; — Henri IV armant che-
val ter son fila Louis Xtlï; — La visite au
tnednni. Ci'lti' arti'iti* , fiont If^ drlmîs étaient
>[ I ivIu'S «i'avciiii'. niouriit «Ir la pnilriin», à l'àj^e
di* vlîi-t-iioiN ans. A. Saizay.
trchim lies Muse- < imj'' naux. — Dovtnnents par-
tf-lItftS.
DKURLLK. ]<u/. îiKl I.K ( Dl,).
()Ki;i-:lloy. Vtnfcz Ui.m.oy.
*I>KKKS (Liiras-Jarobson), naturaliste et
pM)^raplie danois, né dans l'Ile de Falstcr, en
li.->3,inorh'n UiTt». Pasteur à Tliorshavi-n, dans
lili* iU' Stroi:i i , la [)rinci[>aliî <le l'archipel l'eio;',
il dtrn\it It-s phénomènes de ces |)ar;u(i'S, m |>4>u
connus et >i euricnx [uir les iNisaites i\u\n\ y
d»'cou% n-. Drîh'S eut une vie a.ss*'z aj;itée; il d*»-
\int prisonnier de•iSn('MU^is,(|ueRoscolmais^iln^es
rharnièrenl as-.e/. |Mjur qu'ils lui rendissent sa
liliiTte; îriOlé pins tanl aux troubles suscites jiar
!.■ , vexations du préuM des Iles Féroé, il |irit
p.iMi runlre e<' roiutiunn.'iire, dont il denian<i:i et
(tlitint la l'iinitinn. Mais une r.u-tiDii qui tenait
j.i.or !■' pie\<"«t lit épnejNrr a Deli-s des miiuis
«jiii .tlteuer.'Mt >e- jiMiis. L«* prineipal <)U\raue
'!,• i»-'" l's est : /-'.I n // nsi rufn , ou Farscnus
. ; /!»' fitrinsfn\ huilniijiicKS livshnvflse ; Co-
penli.e.iUr, irr.'J, in-i".
N\.iii' et Kr.Tf'.. D-nifk .VorsA. I.iiiratnr IjCTiion.
»s
DEANI — IIEBAT
sartootà rappeler les perséGotkMis des prenûen
chrétieiUy le ooarage des martyrs, l<^ triomphe
cic la religion, au milieu des otMtacles qui sem-
blaient devoir arrêter son essor. Les discours
du P. Pacifico sont nombreux : 17 sont impri-
més; 240 sont restés manuscrits. En 1815, le
pape voulait le nommer à Tévèché de Zante;
mais il s*y refusa par esprit dlmmiUté, se con-
tentant des titres de coasulteur de llndex et de
définiteur séoéral de son ordre, qu'il conserva
jusqu'à sa mort Gutot di Fèbi.
L'abbé B«raldt, jr^M. d§ ItNffiM §t d» Mormtê, f«M.
A MoAéa«.
* DBBACQ ( Charlm - AUxandre ) , peintre
français, né à Paris, le 12 mM 1804, mort dans
cette ville, le 2 octobre 1850. 11 entra dans l'a-
telier de Gros, et suivit en même temps les
leçons de l'École des Beaox-Arts. Parmi les
nombreosM prodneUoiis de cet artiste, qui
obtint une médaille d'or de seonodc classe eo
1831, et dont chaque oeavre porte le cachet des
plus sérieuses étadeo, oo remarque, outre
beaucoup de portraits t ( salon de 1831 ) Tentth
(ion de saint Antotmê;-^ Jeanne d'Arc visitée
dans sa prison par te wmie Jean de LAgny-
Luxembourg, qui FavaU vendue aux Anglais;
— ( 1833) Marie Stuart quittant ta France:
ce tableau est à la vénerie de S. M. l'empereur;
— Mort de Duguesetin ; — UJeu de Boules ; —
(1834) Mort de Jean GouJoHf au moment où
il termine la sculpture de la Fontaine des
Innocents;-^ (1835) Épisode des troubles
de la Fronde;^ Faust au moment où la vue de
Vempreinte laissée sur la terre par les fers
d*un cheval lui fait concevoir Vidée de Vim-
prfmfHf;— (1837) Bernard Palissy brûlant
ses meubles pour alimenter le Jeu de son
fourneau : à fa Manufacture Impériale de
Sèvres; — (1838) V Enfance de Montaigne;
— ( 1839) Mort de Molière : le moment repré-
senté est celui où llllustre comique prononoe/ûro,
dans Le Malade imaginaire ;--i\%kt!f) Louis VII,
fempereur Conrad et Baudouin III, roi
de Jérusalem, délibérant, à Ptolémals, sur
la conduite de la guerre sainte : Musée de
Versailles ; — I>ef pêcheurs trouvant un ca-
davre au pied de la tour de Nesle; — (1842)
Saint Antoine; — Sainte Genepiève; — Red-
dition de Tripoli : ce denrfer tableau (Wt partie
do Musée de Versailles ; — Marguerite de Bour-
gogne et Blanche, sa sœur, convaincues d'à-
dultère, sont emmenées prisonnih'es au Chd-
fMM-Grrf/torrf ; — (1844) LEnfaneede Caltot:
Musée de Nancy ; — ( 1845) Prisé deBmgtne
par les cheraliers de Hhodes : Mnêée de Ver-
Milles. Debacq, qui , outre la peinture à rhnile,
a produit nn grand nombre de charmantes aqua-
relles , fut un des plus constants collaborateurs
du journal L* Artiste, qui ta veille même de sa
mort publiait un de sesdessins. A. Sauzat.
Àrrhire» de la éirretéon drt Mtmieei iwtptrwmx. -
iHKumfnt» particutirrt.
dbbâst. Fofes Bamt.
; DBBAT ( Jean-Baptiste- Jo
teur belge, né à Matines, le 16
élève de l'Académie et de Chaudei
à Nantes, il y exécuta des sUtue
pour la Bourse de cette ville, le fr
tel de ville, les statues de Saini P
Paul, et Saint Jacques, pour
et 60 bustes pour la Ubtiotbèque.
exercer son art à Paris, ob il fit d'à
Sébastien, pour l'église de Saint-A
tue en marbre du chancelier d
pour la ville d'Aigueperse, et ui
tMeu, statueeo pierre, pour la
ras. Au salon de 1824, oo vit ue
colossale. Mercure prenant son ép
cher la tête d'Argus , et une autit
endormi au sonde la flûte par
au sakm de 1827, une statue de I
groupe des TVoii Parques ; — à
une statue équestre de Louis xn
de Montpellier ; — eo 1833 , Péric
des réeompeneu aux artistes : Ji
leries ;— eo 1 83â, nn groupe de £,a .
en 1836, uoe statoe eo bronie du
une statoe en marbre de Charles
le Musée de Versailles, et le modèl
de La Vierge et Venifant Jésus,
en marbre plus tard ; — enfin, en
quillage , statoe en plfttre. On a a
bay plusieurs bustes d'hommes céJ
corent divers édMoes publics. 1
médaille de première classe en 18
ration de la Légion d'Iloftoeur en 1
StatUii^Uê dêM Beaux'Àrtt,
l DKUkY {Jean-BaptUteJoêep
français, fils du précédât, n^ k
août 1802, élève de son pèro. Il
premier grand prix en 1819. Sex c
cipaux soot : Thésée décourrai
son père avait cachée (salon de
Génie de ta Marine (salon de 18.
au milieu de» docteurs , bas*reli
pour le maitre-aotel de Saint Sulp
Esclave, statoe en marbre ( salon
Le dénie de la Chasse, groupe ( i
— on Hallali, groupe (salon de
Bepoe du monde, statoe en mar
1840 ) ; — Le Tourment du mon
marbra ( salon de 1841 ) ; — Sniî
liste enfant, statue en marbre
— Sainte Amélie faisant Vaun
( salon de 1843) ; ~ la statue du
bronoe, poor la TiUe de Nantes , d«
a été eiposé au salon de 1840 ; — ^
tagne , statue en marbre qui décor
L4i«etnboorg i salon de 1847 ) ; — i
très-coosidérable élevé k la même
chai Ottdinot à Bar-le-Duc ; — Li
dont à VAmottr, groupe en msri
1 863) ;— la sUtoe en marbre du Mn
DEBAY —
iiU9tf« «i** Versailles ( inéimr salon ).
i\ t*'niiiDr en o: moment (1854)
(,'. .,t mi li /JiCf qui <loit ùlre placée
. 11 a r«%'u eu tti36 uui? médaille
lâ"^ «rC la décoration dt^ la Légion
lAJl. GliotdeKèhe.
m ëtmuX'JrU. — AeiueignewiênU par-
[U'juste'Uyaetnthe)^ frère du pré-
» rt KuJ pleur français né â Nantes,
:^. A |i^ine âge de onze ans, il
tle ciilus^dl de louif xyiil\wur
lie .Naotn, et exposa au salon de
» tU M>'*' df HroNse ot de M. René
vre. A i'^e de seize ans , il entra
I LariMi (irus, et exécuta, Mjr
«lu i::ini»tre de rintêriour, unn
îÇ/^u /"■ el de i:hniUs \\ irapr«*s
Oe coffie est placée dans la sae.i is-
de Saint- l)f ni». Kn 18'22 il reiii-
tfnw; |<r'.\ df p-inture, et l'aiiiU'ir
J . I« ^r.ind prix : le sujet dit eon-
■II //«f iTov"»»^ dévouirn' le corps
rt rrronfiif relui de Cbjtem-
» avilir leniiine une copie <!«• La
, 4'A|ire% ]•■ twron (iros, il partit
Cl lr> triiiN ett\uiH bucces>it.s «{u'ii
ke I ' r'ifjijsfnt de MilftaUv dans
wi tj-sin'Ht fil ec une pant livre ;
émamouTif dam Vile de Lemno^;
féed'apr»** r;aio-Folo. Cette der-
liC kxuttuips placée dans la clia-
la A'- K>»«n>. De nluur a Paris
laao -«al'iii «le ik:h LHcrvce sur
r«r
\-.:tf '* t
fl' . « :• tj
bir.ni. ({iii
\ . ■!
1 ■ 1 vi l:.
i".u'-, .-t
J'-i'- ! -. 1 f—
. ;. nt.t
.t l'.tu'i-ur
r > : ..-•■■
ill-H".'. .\
,..Mi;-.lr
M. !.. ■ .% :ii
: ivpi.->i-
•.t.' a rlh,-
Wll .. !,.'î,.
..■i..î^...>
'it Mii:ii||i'
4r^ Ulx-.t i\
. '. i»-iiiar.|;ii' sa-
Ji fnf! f't
. n .'■»■. »
>fl (t s t 11-
itaij' . i /.
|T'i7 : ..
' LiMiau.
'tiitii (M- . •t\iiiit rt-rii
piii^iniis
brlazit.-» . (■
; .rini-i.
1 •■-.Imi.nI-
^dan'- .1 ^
.1 Ti'- lii'.
toi [iji'Hii
et*-!'. :•:
. .:u >a«d
• - • 1' |i (tiii.-^
elKJi /-'•
/ •■/ /."lus
'i'In'-hpf
M'«^ >
i. t •itii \f^.\M « •■!ii-
■J.- i ,:.
■.-riiiir :
r.' t.ii>l«-.iil
AT • •».''»..
; . f .sr*
/ h lu ut s.
ilMr.- 1
.• tMit- r
, d.ipit's
■ M; -.I <ir
... .leu^
auiaDiiJN-
M Ui.lr. <.
.! ;i Ito
'«1./'» (1rs
1 4r IH..-
; /Il
// « vui de
^ #lf/ir i
/// ' '
r-: . ji lin
i 1'.%',
.- .\n.!
>'•■ N-'r.?
-I^/Vr
.[. i,i. tu
m.' l'-n-
Wph'h 1'
: - - /•/■'"
.,.. ■•■. dr
:-/-*
. ' A .'
'■ • :^éV ;
»c;i* -'
■ '■/ s lu*-
Il 1 . . ; ■
, . .— /.
■ t,:.U. il,
DÊBËZ1EL1X 386
I Dreux ; ce tableau, commandé par le ministre de
liotérieur, esta Drt*u\; — {ï^^) Sagesse et boU'
heur; — incundmte et Misère; — (1848) Le
Vieillard et les trois Jeunes Hommes; — Le
premier et le dernier quartier de la lune de
miel; — (1850) exécution de 31*^ de La Mé-
teyrie et de ses filles à liantes , en 1793 : au
musée de Nantes; — La Religion chrétienne et
ses hienfaits. M. Debay est encore auteur du
tableau représentant Les vingt^quatre Vieil»
lards de l'Apocalypse i église de Saint-Pierre à
Chaillot. Comme sculpteur, on doità cet artiste :
Le Berceau primitif d'Eue et Les deux /in-
fants : une repro<1uction de ce groupe en marbre
a été exécutée en 1850, pour M. le prince Domi-
doff ; — le Mausolée élevé à la mémoire de
M. Afjre, archevêque de Paris ;^\q Tombeau
en marbre de ^«^ la comtesse de Iknnas,
au château de Hautefort ; — la statue de Per-
rault, pour Tune des Açadcs du palais du Lou-
vre. A. Sauzay.
yirchlvei d»i àiusiti impériaine, ^ Documenti pur-
iicuUen.
DEBA V ( Caroline - Louise - Emma Péni-
CMONyMiue), peintre française, belle-sœur des
précédents, née à Paris, le 24 mars 1809, morte
dans cette ville, le G septembre 1832. Élève de
son père , M^u Debay, dont les œuvres se H*
ront remarquer tout k la fois par le channc de
i la composition et |)ar la frafclieiir du colons,
! e\i)osaau salon de 1831 : Christine de Suède
\ chez le Guerchin ; — La Mariée de village ; —
j Jeune Fille endormie ;— Sujet tiré de la Pri-
I son d' Édimbourtj; — Henri IV armant che-
nilier son fila Louis XU! ; — La visite nu
inedfcin. Cetti' arljsti* , «lont Ir»; dèlniîs étaiiMit
, ^i riihes d'avriiir, inounit d»* la pMitriiie, à l'à^o
d»' v!:j^t-iioiN aïis. A. Saizai.
irchiir; ilrs Musc'^ 'inj'-rtUHT. - Docinneuts pur-
■ txiiihfrs.
I UFIIRI.LK. i (HJ. îiKl I.K (Dr).
DKItKLI.OY. \'0[IVZ IU:i.I.OY.
"DF.KKS {Lvr<iS'Ja('(ibson)y naturaliste et
p'ojiiaplie danois» né. dans l'Ile d«î Falstor, en
hr.l3»in')iien UiTf). Pa'^teur iiTliorshiiVen, dans
l'ileili' StroiMi, \\ principale de rarclii|n'l l'ero.',
il «lirri>il les ph»'nt»inèn«'S«ie ces [mragis, si |m'u
«onnus et >i euiienx par les Iwsailes (pi'on y
■ dreiMiMe. Di'ih's eut une vie ass4V. a«;itée; il d<»-
>int|iri-onni«T<le-;Sn«''iois,<iueResconnaish«inres
. (Iiaihièrenl ass.-z |H)ur i\\\\U lui rendissent sa
litHilr; inèlé plu-» tan! aux troubles suscités jiar
!.. \ «'Nations «lu pre\ol des Iles l'eroe» il |«rit
paiti < DUlre ce liinctionnaire, dont il demanda et
obtint la iHinition. Mais une {'.utioii qui tenait
|.iiii:- 11' pM'\n* lit eprouNiT a I)«'li-s dr-i ennuis
iji.i ;d=ii'U«'ri:it ^i'^ jouis. I.i" «tiincipal «)U\r.i:n;
'il- ;»■■ «'N \->\ : i'.ivin rcsi raffi ^ ou l\i rstrur^
..> ///• ftiroisht,, linihtiuijtits liislinvrlsr; Co-
penli-i'^iUi-, ir.":i, iri-i '.
N^ii.:'. «■» Kr.iC. Ih'Dfk \i.rik. I.Utratur U'Tùon.
287
DÉBËZIKUX — DÉDORA
nEMéxïEVX ( Balthazar), jqriMxmsolte
français, né à Aix, le 24 juillet 1055, niort dans
la nièroe Tille, le 22 mai 1722. Fils de Jean-
Baptiste Debézienx, avocat lu pariementd'Aix,
il fat reçu en 1679 avocat da roi an boreaa de?
trésoriers de France, nommé consul et procu-
reor en 1692, et président de la chambre des
enquêtes du parlement de ProTence en 1693.
Sa probité et son savoir lui valurent l'estime et
la considération des personnages les plus distin-
gués de la Provence, tels que TarUievéqued'Aix,
Cosnac, révèque de Bfarseille, Yintimille, et
celui de Toulon, Chalucet. En 1718, il fut un
des commissaires nommés avec le maréchal de
VUlars pour examiner Tusage qu*on faisait des
revenus de la ville de Marseille. En 1719 il se
démit de sa charge en fiiveur d'Alexandre Debé-
xleux, son fils. Il laissa un reeueB mamacrit des
arrftts rendus pendant sa présidence; ce recueil
a été imprimé à Paris, 1750, fai-fol.
Morerl, Grand DkUotmalm kUtùriqmt,
DÉBOinfAiEB (Lmàs), théologien firançais.
né à Ramerupt-sur-Aube, en !6.., mort à Paris,
le 26 juin 1752. Il entra d'abord dans la con-
grégation de rOTatofav ; mais fl n'y resta poiot.
Lors des querelles religieuses qui de son temps
agitèrent TÉglise, il s*éleva fortement, sinon
comme janséniste dédaré, du moins comme
appelant, contre les convnisionnaires. Il pu-
blia successivement les ouvrages suivants : L'E$'
pérance, poème qui a remporté le prix à
'nnUouse en 1714; 1714, in-8*; -^ VlmUa-
tion ,(ie JésuS'Chrisi , tradttction nouvelle ,
avec des réflexions et des prières , par L. D. ;
Rouen et Paris, 1719, petit in-12 et in-18; cette
traduction a eu plusieurs autres éditions : Pa-
ris, 1731, in-12; ibid., 1735, in-12, avec fi-
gures dessinées et gravées par l'auteur; 1740,
in-12; ^ Parallèle de la morale des Jésuites
et de celle des payens; Troyes, 1726 , in-S"* :
l'imprimeur de cet ouvrige fut rois à la Bas-
tille ; — Chansons sur Pair des pendus , à
rencontre des Gensinistres (les jésuites) : 17..,
fai-12; — Examen critique, physique et théo-
logique des convulsions ; 1 733, en trois parties,
in-4* ; — Les Semaines évangéliques, qui con-
tiennent des r^/lexions pour chaque jour de
tannée; 1735, fai-6*; — TraUés historiques
et polémiques de la fin du monde et de la
venue d^Élie et du retour des Juifs ; Amster-
dam (Paris), 1737, 1738, in-6*: cet ouvrage,
plein d'érudition et publié sans; le nom de l'an-
tenr, est attribué à l'abbé K. Mignot par Bar-
bier, dans son Dictionnaire des Anonymes;
— Les Leçons de la Sagesse et la Défense
des Hommes; La Haye (Paris), 1737. 1744,
3 vol. ln-12 ; — Alexicon, ou la défense pré*
tendue des sentiments des SS. Pères repous-
sée; 1740, in-12 ; — Ss%ai du nouveau conte
de Ma Mère roie, ou les enluminures du
Jeu de la constitution (en vers); 1743, fai-S^;
— La Rrlighn chrétienne méditée, ou le
véritable esprit de ses maxih
P. Jard, doctrinaire) ; Paris, 174:
— V Esprit des Lois qtiintessencii
ni-12 ; — la Vérité de VHistoi)
de Rome; 1754, iii-4*; — La f^
voirs que la nature impose à i
mes; Paris» 1756, 4 vol. inl2. 1
notes à l'ouvrage de l'abbé Fleury
treiDela Liberté de l* Église gai
ainsi que la préface et les notesd
édition des Remarques sur les pt
reurs du livre intitulé : De Va
veautéde FÉcriiure Sainte, par^
GUVOT
Gro«ley, Im Trofmu illustres. — Dcj
eles UUeralres delà France. — Felle
historique. — Qtnrà, La France lUU
DftBORA , c'est-à-dire AbeilU
juive, vivait dans le treizième sièc
Les Israélites après la mort d'Éh
rent cequi déplot à Jéhovah, et 1*1
à Jabin, roi de Canaan, qui r
d'Hatsor. Ils gémissaient depuis ^
câblés sous le poids de la senritndi
bora, femme de Lappidoth, reçut c
de les délivrer. Elle fit appeler Bi
binoham , de Kédès en Nephtali ,
rassembler sur le Tliabor 10,000
tribus de Nephtali et deZabulon p
Tennemi. Barac y consentit, mab
que Dâwra marcherait avec lui. L
alla donc le trouver à Kédès, et bi4
riers d'Israël se trouvèrent réunis
tagne. Sisera , général de Jabfai, a|
nouvelle à Haroteth-des-Hathoris,
réunit sur-le-champ toute rarmé<
vint camper avec 900 chariots <
les bords du torrent de Kison. i
profitant d'un subit orage, s'éland
duThabor, et mirent en Auterarmé
dont ils firent un massacre horrible
ne s'en échappa pas un seul h
l'expression poétique du livre
lui-même, oÙgé de s'e à pia
la tente de Jahd, l'avo
du lait mêlé de ai ue ur
dou dans la e. Um\ u
pourc er iri led'lsiadl
meux < «di njriue le chapil
des /iiyu. un nioroeaa, qu'<
reguder < ; le phis bean
des Hâyreux , cuie représe
peuple jusqu'à ce qu'elle se
bora , pour être la mère u i»rw
avec amertume les tribus qui m
armées |K)ur la délivrance; béni
toutes les femmes Jahel, qui a frap
peint avec un raffinement de I»
freuse du général vaincu, cl rrprt-
tement après, la mère de Sisera,
regardant par le grillage de m (tu
quoi, dit-elle, pourquoi s«»n clmr^
DEBORA — DKRRAIA
200
Pourquoi les roues du son altchî^i;
*» si lenU'Hient ? Les plus sa^es de sva
knt rf poDiIu , et olW aussi se répond
I* >'a-t -il |ias trouvé du butina faire
'.T.- uni* jiMine tille, deux jeunes fdles
■r (*u«rrrier ; les vêtements de couleur
ufDU brodils pour Siscra ! » Puis,
it brusquement ce sarcasme sanglant,
âs^ Inroine en souhaitant qu'ainsi
•«i> Wa ennemis de Jéhovah. Telle est
I* «ie cet hynme magnitique, que le
imjt#^ dans le psaume 68, mais <lont
jttriudre la sublimr hauU^ur.
• fi«it mention v^^t^è^t i^xxy. H)
IvlKjn, nourrice? de Rvbi'cca. Klle
rtlifl. ou on l'enterra suus un chône,
irlf £if»n Bneouth, le Chêne des
/«9'ff, cb. IV rt T ; (ienese, rli. xxxv, M.
•ère -i' Il /\y^j»' df% ftfbreux. 11* partie.
l»r««DB Jjirkvn«, Herméneutique Mcrtr,
1.
«ES ( Jean ) , conventionnel fran-
Bs la Marche, f*n 17:'>9, mort v.n 1834.
et U révolution il exerçait dans s<»n
ifaMion d'avucat. Nomme nu>iiibre <}(*
ion par l«* département de la Creuse ,
tamôar* «les opinions modérées, et
voter dans le procès de Ijouis \V1.
éi Conseil des Anciens sons le Direc-
«mme en IHOO prési<lent du tri-
ibon. Il fui admis à la n>traite
^■pèw» <.'<siirnifioHj«i7/r.
b 00 snAli ' Micotns dc ), \utèie.
■ tr^iif'.a*' nit^W. Ou m* >ait rini dt'
W. Iiaprt'N d<irnKri.il, v.\">i !«' inéinr
•»Je>iriii;i'*.|f Hraia doyen du cli.v
<irt<* [l'iin i-n ( li:ilii|ia;:iic, dont W
I a ■ 'U- un»* l«*tlri* »*\i>tant sous la
liv?. .1.1/»% !■■ ('.irlulain* «Irstomlis d»'
*- >ar *ritf I .irijrrliirf, rt nuf un pa»-
ÀL- l«ii-:i.i-i!i»'. VjjKfdn'c liffrniin'
tchnirHM'V* lili {"'Il liypotlH-tiiiur de
k; ik^u» ta < itérons, laiitf dt> rfii<t>i-
> autlH'nti«{U»'!« : - ï.n dnliant sou
imr •J"A»\i'r;ni»*, ar('ln*\é<iih' d«»
4 orflatup' l'^t marqiii.»* «Mitr»* h's
24*f, Iv |M>ftt' f'iit ( oiiiiaitro ipie
r»* ilf ttiij|is qut'les copies <iv
«M? rr(»an>lri'; oi. rcla nuinpic-
»> pu«t»-ri* uff a crilr de la mort
H cr n l'^t [ia> doiii I>rial (pii
"bSrT^.'itioii, mais >('uli'm('iit
luifii)*' ^*-i'> du poem«\ ou,
■ort. W \'Kf»*\'- -".l'xprimr ainsi :
I qi ni ftt.-l*-4 h'.t «t-rt rt t
nort daa*« «-i '|i! i:anti'-iini(iii<>
wr I :"i', il ptr;i:l:M -ans doiiti*
• de- la i.-i:»i....iii.i:i i!i' s n
■p»*: ai'itr * n\'-"n Muvanî- an«»
or il f«ut t> •■!. • '-r .lu p>.«ti>
,•*;;. — i -.m
} rvX âge. avancé, |K)iirqu*il ait pu traiter do jeu-
j muse florissante l'âge mrtr d'un liomme de qua-
i rante ans : un poète ûgé de trente ans «c serait
sans doute exprimé diiïéremment. Si l'on admet
CCS conjectures, Nicolas serait né vers 1160; il
aurait atteint Tàge de quarante-deux ans à la
date di! l'an 1 202, qui est celle de la charte de
Nicolas Debraïa dont on cite l'existence au Car-
tulaire de Champagne, et Ton voit qu'à cette date
le poëtc aurait eu l'âjçe compétent pour stipuler
des intérêts au nom de son chapitre. 11 suivrait
encore de ces diverses combinaisons que le chan-
tn.' de Louis VIII aurait été contemporain d'A-
dam, clianoine de Saint- Victor. >• Le sacri^ <le
Louis VIII et le siège d'Avignon, précédé de
celui de La Rochelle, font le sujet de tout ce qui
nous reste de l'ouvrage de Nicolas Debraïa in-
titulé Gesta Ludoixci VI II. Le poëte raconte
successivement le sacre et les fêtes qui furent
données en cette circonstance dans la ville de
Reims, dont il fait remonter l'origine au frère
; d(i Romuliis. Par une espèce de paganisme pro-
! pre aux poètes de la renaissance, et que l'on
j s'étonne presque de trouver dans un auteur du
moyen âge, il désigne Dieu par la périphrase de
souverain de l'Olympe, Hector OlympL Après
les fêtes données pour son sacre, le roi fait une
tournée dans ses États. L'auteur alors saisit l'oc-
casion de susciter contre ce prince les génies
infernaux. Il passe ensuite en revue les ducs,
les comtes , et trouve l'occasion de caractériser
diversement les peuples qui leur sont soumis.
Il continue |)<ir la description de la ville d'Avi-
gnon, dans l'état où elle était avant que ses
ancieimes et doubles fortifications eussent été
rasers. Los A\ignonais {^rvienncnt ù séimier
de l'armée myale le cx>rps de troupes commandé
(.ar W CA)U\U' de Saint-Paul. Celui-ci evliortf srs
soldats a se dft'iMi<lrr vaillainm«*nt vt a mourir,
s'il l« faut, on Urnschn-tions. 11 inôlo a mmi dis-
cours d'asM'/ sinuuliors jeux d<î mot.s; il dit entre
autros clioses a se?; soldats :
... Mors ca f»'l.\ ■
<:i;jii.> (lat lu.i;»
Sept jours après, les bourgeois d'Avignon se
rendent à discrétion ; les fauteurs de la trahison
sont pendus, mais la citadelle continue à résister.
Le roi en ordonne l'assaut, et le comte de Saint-
Paul y succombe, au moment où la vicloirie lui
était assurée. Ici s'arrête ce qui nous reste du
poème de Niœlas Debraïa.
Cet ouvrage, qui contient 1870 vers, ofire quel-
que intérêt au point de vue historique; le style,
maigre des expressions barl)ar»;s, est assez cor-
rect |)our le temps, et la versitiration offre parfois
une harmonie sonore qui rappelle les vers de
Ciaudien. André i)udie>ne I»- lit imprimer |>our
la première ImIs, mais <ru!i<' inaiii«'n' défectueuse
et peu compli't'', daiis ^on ein«piieme volume des
Srrijiffircs /hsfoi /.!• Franrnnnn co.rfanfi, ^iir
un manuscrit d- la bibliothèque de. .lean de
Besiv. i)om Krial en «lonna une -^ei-onde édi
10
387
DÉBÉZIKUX — DÉnORA
nWÊÉXiBVX ( Balthazar), jurisconsulte
français, né à Aix, le 24 juillet 1055, niort dans
la roème ville, le t2 mai 1722. Fils de Jean-
Baptiste Debézieux, avoeat lu pariementd'Alx,
il fut reçu en 1079 avocat du roi au bureau de?
trésoriers de France , nommé consul et procu-
reur en 1692, et président de la chambre des
enquêtes du parlement de ProTence en 1093.
Sa probité et son savoir lui valurent Testime et
la considération des personnages les plus distin-
gués de la Provence, tels que rarthevèqued'Aix,
Cosnac, Pévèque de Blarseille, Yintimille, et
celui de Toulon, Cbaluoet. En 171R, il fut un
des commissaires nommés avec le maréchal de
ViUars pour examiner l'usage qu*on faisait des
revenus de la ville de Marseille. En 1719 il se
démit de sa charge eo fiiveur d'Alexandre Debé-
xieux, son fils. Il laissa un reenefl manuscrit des
arrftts rendus pendant sa présidence; ce recueil
a éte imprimé à Paris, 1750, fai-fol.
Morrrt, Grand Dktimmmire Mflorifw.
dAbonhaiee (LouU), théologien français,
né à Ramerupt-sur-Aube, en !6.., mort à Paris,
le 26 juin 1752. Il entra d*abord dans la con-
grégation de rOTatoire ; mais fl n*y resta point.
Lors des querelles religieuses qui de son temps
agitèrent TÉglise, il s*éleva fortement, sinon
comme Janséniste déclaré , du moins comme
appelant, contre les convnlsionnaires. Il pu-
blia successivement les ouvrages suivante : L'Es-
pérance, poème gui a remporté le prix à
TïnUouse en 1714; 1714, in-8«; -^ VlmUa-
iion de Jésus'-Ckrist , traduction nouvelle ,
avec des réflexions et des prières , par L. D. ;
Rouen et Paris, 1719, petit in-12 et in-18; cette
traduction a eu plusieurs autres éditions : Pa-
ris, 1731, in-12; ibid., 1735, in-12, avec fi-
gures dessfaiées et gravées par Tauteur; 1740,
in-12; — Parallèle de la morale des Jésuites
et de celle des payens ; Troyes , 1726 , in-8* :
llmprimeur de cet ouvrige fut rois à la Bas-
tiDe ; — Chansons sur Pair des pendus , à
rencontre des Gtnsinistres (les jésuites) : 17..,
ln-12; — Examen critiguCf physique et théo-
logique des convulsions ; 1 733, en trois parties,
in-4* ; — Les Semaines évangéliques, gui con-
tiennent des r^/lexions pour chaque jour de
tannée; 1735, in-T ; ~ TraUés historigues
et polémiques de la fin du monde et de la
venue d*Elie et du retour des Juifs ; Amster-
dam (Paris), 1737, 1738, in-8*: cet ouvrage,
plefai d'érudition et publié sans, le nom de Tan-
teor, est attribué à Tabbé E. Migoot par Bar-
bier, dans son Dictionnaire des Anonymes;
— Les Leçons de la Sagesse et la Défense
des nommes; La Haye (Paris), 1737. 1744,
3 vol. in-12 ; — Alexicon, ou la défense pré'
tendue des sentiments des SS, Pères repous-
sée; 1740, hi-12 ; — Essai du nouveau conte
de Ma Mère COie , ou les enluminures du
Jeu de la constitution (en vers); 1743, in-8*;
— La RriiffhH chrétienne méditée, ou le
véritable esprit de ses maxin
P. Jard, doctrinaire) ; Paris, 1743
'^ L'Esprit des Lois gttiniessencii
in-12 ; — La Vérité de VHistoir
de Rome; 1754 , in-4*; — La R
voir s que la nature impose à t
mes; Paris, 1758, 4 vol. inl2. 1
notes à l'ouvrage de l'abbé Fleury
tft'.Dela Liberté de VÉglise gai
ainsi que la préAoeet les notesdi
édition des Remarques sur les pi
reurs du livre intitulé : De Va)
veautéde C Écriture Sainte, par>
GUVOT
Groaley, Les Troytnt illiutre». — Iles
cl» littéraires delà France. — Fclln
historique. — Qaérard, Le, Frtmce tUtt
DftBORA, c'est-à-dire Abeille
juive, vivait dans le treizième siée
Les Israélites après la mort d*Éhj
rent ce qui déplut à Jéhovah, et 1*1
à Jabîn, roi de Canaan, qui régnai
d'Hatsor. Ils gémissaient depuis v
câblés sous le poids de la servitude
bora, femme de Lappidotli, reçut d
de les défivrer. Elle fit appeler Ba
binoham , de Kédès en Nepbtali ,
rassembler sur le Thabor 10.000
tribus de Nepbtali et i
rennemi. Barac v c « i
que Dâiora ma i^ u
alla donc le trouver a A.é ci. i]
riers d'Israël se trouvèreui léuni»
tagne. Sisera , général de Jabfai, a|
nouvelle à Haroteth-des-Ifathoris, <
réunit sur-le-champ toute l'armée
vint camper avec 900 chariote ^
les bords du torrent de Kison. L
profitant d'un subit orage, s'élanoè
du Thabor, et mirent en Aute Tanné
dont ils firent un massacre horrible,
ne s'en échappa pas un seul hoi
l'expression poétique du livre bil
lui-même, obligé de s'enfoir à pied
la tente de Jahd, qui, après Tavoi
du lait mêlé de quelque d
dou dans la tempe. Ce ^•" i
pour célârer te triomphe o.
meux cantique qui forme le
des Juges. Dans un momib, «|u %
regarder comme te plus beau d
des Hébreux , elte représente l'état
peupte jusqu'à ce qu'eUe se soit lei
bora , pour être la mère d*isrm
avec amertume les tribus < m
armées pour la délivrance; ur
toutes les femmes Jahd, qui a frapj
peint avec un raffinement de loûn^
freuse du général vaincu, et repris
tement après, te mère de Sisera.
regardant par le grillage de m f
quoi, dit-ehe, pourquoi stn di.ir i
UBORii-
immam de «m attelage
IFJLaiplMiageadetes
I9 il alla aoasi aa répond
t sH*»» paa taMfé dtt butina faire
»? MM jMÎa ila, daox jeaneafillea
■flHnlv:laav<laMBU decoolear
Il »-... Poia,
<Fi'aiiiai
iaaléteffiii.TaDae8t
a4a mt hjwiii iigiiniia, <|iie le
ilapaannaôSyinala dont
lia ■
(Cièic, xxxT» 8)
ïdeBébeoca. Elle
» «ft aafairtain aow no chèna.
(■■Li^tv cCTs Gnte; ch. xxxt. t.
9AÊmf9éBtgéÊMaikmut, II* partie.
PM Umm), camatioiiiMl frao-
Bii liMtfK tt 17âe, mortea 1834.
jahiiiaMiiiB M eiai^t daaa aan
hrihB dRMacat. Raouné membre de
|Rpr la éipartiBMBft de la Creoiie ,
Min daa opiaiaM aMMiérées» et
(lapnaAadeLooiaXVI.
laa AMkM aonala Diiee-
\ m Itoo pfééàÊÊà da tri-
à la retiaite
aU (Nieoias m), poète
I alède. On ne sait rien de
»iyaprèa domBrial, c'est le même
ide Braïa doyen du cha-
I Champagne, dont le
idté une lettre existant sous la
ileCartnlaire des comtes de
ï oonjecture, et sur un pas-
iW-flDéroe, V Histoire littéraire
\ un peu hypothétique de
\ la citerons, faute de rensei-
£n dédiant son
t d'Auvergne , archevêque de
est marquée entre les
, le poète Uii connaître que
I de temps qne les copies de
Ifdpandre; or, cela marque-
l^fHlCrieure à celle de la mort
> ca s'est pas dom Brial qui
ichaerration, maia seulement
vers du poème, où,
le poète s'exprime ainsi :
• l^i^ al faUln aia «ororcs
( aorcDtc jiiTent.i.
aaa sa quaraotc-nnième
I 11 paraîtra sans doute
I éft k compositiou de son
renriroo soixante ans
t bien MippoMT au po4*le
, tÉmfm. — T. Mil.
isns,!
DKBRAIA 990
cet âge avweé, iMNur «ibH ait ^ Inttar de jMi-
ntuefloriatênie riga mûr d*iin IwaMiie da qua-
rante ana : an poète âg6 de treataaMae aérait
sanadoute exprimé diCréraBunent Si l'oa admet
ces ooojectures, Nioolaa aérait né Tara liaO; il
aurait atteint Tlga de quarante^leiix aaa à la
date de l'an 1202, qd eat ealle de la charte de
Nioolaa Débraîa dont OD cite rexlateMa an Car-
tnlaire de Charopaipi^ et l'oo voit qn'à cette date
le poète aurait en FAgd compétent pour at^ler
daa intérèta au nom de son chapitre. 11 auimit
encore de cea diveraea oomfainalaonaqoe le chan-
tre de Looia Vm aurait été conten^porabi d'A-
dam» chanoine de Saint-Tietm*. » Le aacre de
Louia vm et le aié^B d'Avignon, prénûé de
celui de IialUwfaelle, fiwt le ai^ctde tout ce qui
nona reate de l'onvraga de NIcolu Debriia ht*
tituléGaato JMdopiei YJIi. Le poète raconte
aucoeaaivemant le ancre et laa lètea qui fhrent
donnéea en cette droonatance dana la ville de
Rehna» dont 9 tUt renonter l'origine au frère
de Romnltta. Par une «pèce de paganiiine pro-
pre aux poètea de la renabaanoe, et que l'on
a'étonne preaque detroover dana un auteur du
moyen âge, il déaigneDien par la périphrase de
aonverahi de rCHympe, Meciar Oii/mpL Aprèa
leafttea donnéea pour aon aaarclevoi Uà une
tournée dans lea âita. L'anteur alora aaiait roc-
cation de auadttt contre ce prince lea g^ilea
inUsmaux. Il paaw enantte en revue lea dnca,
ka comtea, et trouve roccaaion de caractériaer
diveraement laa penpiea qui leur août aoumia.
Il continue par la deacriptkm de la ville d'Avi-
gnon, dana l'état oà eUe était avant que ses
anciennes et dooUea fortifications eussent été
rasées. Les Avignonais parviennent à séparer
de l'armée royale le corps de troupes commandé
par le comte de Saint-Paul. Celui-ci exhorte ses
soldats à se défendre vaillamment et à mourir,
s'il le faut, en bons chrétiens. 11 mêle à son dis-
cours d'assez singuliers jeux de mot» ; il dit entre
autres cliuses à ses soldats :
Mon ea felix •
Cajus dat nornus cternc praemla viUc.
Sept jours après, les bourgeois d'Avignon se
rendent à discrétion ; les fauteurs de la trahison
sont pendus, mais la citadelle continue à résister.
Le roi en ordonne l'assaut, et le comte de Saint-
Paul y 8nocomt>e, au moment où la victoire lui
était assurée. Ici s'arrête ce qui nons reate du
poème de Nicolas Debraîa.
Cet ouvrage, qui contient 1870 vers, offre quel-
que hitérêt au point de vue historique; le style,
malgré des expressions barbares, est assez cor-
rect pour le temps, et la versification offre parfoia
une harmonie sonore qui rappelle les vers de
Claudien. André Dnchcsne le fit imprimer pour
la première fois, mais d'une manière défectueuse
et peu complète, dans son cinquième volume des
Scriptores Historiée Francorum coxtanei, sur
on manuscrit de la bibliothèque de Jean de
Besly. Dom Brial en donna une seconde édi
10
291
DEBEAIA — DEBRET
ikm, augmentée d*ime centaine de yen, avec
quelques mites sommaires et quelques eorrec-
tioos da texte, dans le XVm* toI. do Recueil
des Historiens des Gaules el delà France,
HuMrê Mtérairt de la Fra$ice, t XVUI. p. M.
DBBEAVX ( Paul Emile ), poète français, né
en 1796, à Aacemile, mort à Paris, le 11 féTrier
1831. Il commença toot jeone sa réputation de
cliansonnier, à Tépoque où les années étrangères
campaient en France et où le pooToir s'at-
tachait à comprimer les élans du sentiment
national. Ses refrains patriotiques, où fl y avait
plus defkilité que de correction, plus de Terra
que de délicatesse, trooTaient rarement entrée
dans les salons, mais étaient répétés en chceur
dans les ateliers et dans les chaumières. Cepen-
dant quelques-unes de ses chansons, telles que
La Colonne^ Soldat^ fen souviens-tu, n'étaient
pas indignes de l'approbation du pdMc. Mem-
bre de toutes les sociétés chantantes , mais sans
place, sans protection, il eut à soutenir contre !
la misère des luttes pîénibles, où il eut besoin 1
de s*armer de toute sa gaieté naturelle pour '
ne pas tomber dans le découragement. Les per-
sécutions du pouToir Tinrent encore le mettre !
k d'auUes épreuTes : appelé à comparaître pour |
ses diansons, il alla pcâidant quelques mois ex- •
pier sous les Terrons le tort d*af oir fait rire le {
peuple aux dépens des ministres. La Tie de ce !
pauTre et joyeux poète ftit courte : il mourut à
trente-cinq ans. Béranger luia consacré les stro-
phes suirantes :
Le pM? re 6aUt a HMé eoaae as* oaibre,
0«t>reJojeoMel cHért aos boos Tifaata.
Set gaU irfratM toos egaleat ea sosbre,
Plevra d'acacia qa'éparpUleat laa veada.
liabraax dU aaa rtgiia uur la focnelle,
MU l'orgoe eo tralo et le cbœur des faobourga,
It nmlant roi de gulagaette ea gaiagnette,
Da paaTre peuple U eteou ks aaMMva.
U lofealt aa ffraaler.
Le Unpt aa bratt Set fèiet eal? rautet
RSpall. ripait HiaMt da chatuoanter.
Teaait fM? er : le boli aMuiquaU a rstre ,
U Tttre aa aord étUieelalt de iearai
Il greloltalt, aiala u bum lulâtre
Da paatre peuple aUalt adeher laa plean.
Blea )eaoe, bélasi U dcaecad daaa la la«e ;
Je rai ooadalt oà ?teat J*iral deiaaUi.
GbaaUat aa loin, det boreara i folf taaaae
▲ai aoira peaaera iVaetaebaieat eo ehearia.
CéUlrnt tet cbanU que dt«alt leur IvreMe,
Cbaou qur Irura flh tauroat bien rajeunir.
De aoD patcage eat-ll aa rai fol Maat
▲a pauvre peuple au al doai tauvcalr t
Les ouTrages de DeLraux , la plupart de chr-
ooDstance, méritent peu d*étre roeotioanés; fl
sufSra de dter id son roman, aussi médiocre que
Kcendeux, intitulé U Passage de ta Bérésina,
petit épisode d*une grande histoire; Paris,
1836. 3 Tol. in-11 ; — Chansons complètes de
P.'Èmile Debraux, augmentées d^une notice
et d'une chanson sur Dtbrauxpar M. de Bé
ranger-, Pam, 1833, 3 toI. în-S!?.
Le Bas. Mrtirmnnin encfc. dtUFrwmoe. - aabbe eC
Bol^loUa, fftogrmiMd fMrfoMva au Ci
Louaodre et Bourqaclot, Em tMUn
DBBRBCiiriTS ( Jean ), théolo
▼iTait dans la première moitié di
siède. On a de lui : Exercitatiom
de scientia Dd; Franeker, le
Joannis Thaddmi Conciliatoriw
Utrecht, 1058,hi-12.
Roraojl, Mem. Ounçttrim.
DBBBBT (Jean-Baptistê), pé
né à Paris, le 18 STril 1768, i
Ters 184&. Il entra fort jeune da
Louis DaTid, son parent, et 1'
Rome. De retour en France en
porta un second prix de pdntore
appdé sous les drapeaux , lorsqu
nombre de quelques élères de 1'.
mis à l'École des Ponts et Chauss
Tenir des ingénieurs. A la formai
Polytechnique, il fut du nombre <
génieurs qui en formel le prei
bientôt on le nomma pnn j
la figure à cette même écmc u n
la palette, qu'il aTait abandonnée de
années, et l'on Tit de lui, an sakM
tableau, Aristomène délivré pai
MU, pour lequd il reçut un pr
prix. U exécuta ensuite des pdntu
dans des maisons de luxe bAties à
d'Antin par Perder et Fontaine, et <
1804 que le public Tit un nouTd o
artiste, Le médecin Érasistrate d
cause de la maladie du jeune A
1806 il eut. à l'exposition un tables
Napoléon saluant un convoi de i
chiens, qui fut acheté par le corp
anqud une mention honorable fut
le rapport pour les prix décennaux.
ensuite, au salon de 1808 : NapoU
un brave de Carmée russe, àTilsit
Napoléon haranguant les Bava
1812 : La première distribtUion da
de la Légion d'Honneur dans Vé
valides; —en 1814 : Andromède
Pertée 11 fut un des artistes désij
pour aller former un institut des
Rio-Janeiro, résidence de la cour de
tirée au Brésil. Les éTénements pol
lèrent de dix années l'inauguratioi
blissement, qui produisit cependai
résultats. Dehret pendant son séjoi
exécuta plusieurs talileaux pour
autres : La Revue militaire pasict
de la cour à Bahia-erande ; — l
ment des troupes pour Monte- Vidt
trait en pied de don Pedro; ^VAo
don Jean Vl;^ Le Portrait en
JeanVt;^ Le Débarguement dt
chesse autrichienne Léopoldineà
— les Plafonds et une partie des Fr
leric des bfttiment.4 du tn'sor dt» la <o
Jandro, ouTr^se interrompu par
DCBRET -* DEBET
SÙ4
\§ê éê rflocffliliflféow
m rmir du BréaU}
^■. .Mille dû UuehtmÊ
P If de
)m - I et
t • i ISJU li )
Mil m
««9 an» dont le
■•r* N 9, le 9* en
n/. M FàftB.
J
iMille),méde.
eiiTreMM^diM
#Mfwibral78ê,
U llieséCiidet
dodeweQlSM.
deaoHt^m tMl-
.itroiife I
mi di
: < 4
WÊÊiêdtm€f FdMê Uvë I Wy
. le duel et U ma-
. .«.. t»^;oiie3*édi-
1^44 ; — Thérapeutique
^Uspécittujcde la plu-
I ciinrittçfies; lS4t, in-S^ ; —
crtModaxefà Vusage des
; — £^ai «ur la Théologie
rit avec la physiologie
s spécialement destiné
I i HMiT. édit, augmentée,
mf 9ur la Physiologie hu-
duetion aux éludes
me $a théologie morale,
H , ouvrage destiné
i mma. êéwUnaires; 1 S44 ,
année ;— Théorie
Mf ei de la Géologie;
mMaly tique et synthé-
des éléments morbides
réede de Montpellier);
defea Frédéric Bé-
tmcrapentiques de la
-«■mgeqoiâ obtenven
raeadémiqiie. J. B.
• di théolope ,
iJes quatre
jk. uj« wi oondie de
ih^Ktiom à porter les
féiiemwkent, avec paix
d^e$priijjaiê U Uberté kUérimni Piris, 164a»
i^^i^Br^eiiguiUoméaimtrVêtaiderÊU'
gioiè dMIéewM, elo.; Pttrit, 1614, iB-T.
M. a
Um»f, BUL âm CaUêtêéê Wm
Voyet ]
;T IJêan-Àniainé), bonoM dttit tai*
«ek^néàVenrint, en 1700» mort à Paris, ipi
1834. n était atoeit, et avait publié plulnn
écrits SB fkveor de la révolntloo , lorsqu^es 1 791
fl Alt éln dépoté à rAsseiiiUéa légMattv«> Pw
de membras de eetle assemblée i
pibrfotlsnie pbss aideat qoe le sSsB. a 4
la l«'jaavlsri79a, toi
prisses hnçth énigréa, et le 16 do
mois il fit décfélei* ^ne MoMMory irava do rai»
par le Mt de soD émhntioo» était csoaé avoir
abdiqoé aoo droH év«itMl à la fésBooe. Ce fis*
sor sa proposHioo <p» l'Aescmblée teadit le dé-
cret par leqMleDes'sttriboalteiiChiaiveBaaBtot
sans le eoncoora de h saaelb» royale le droit de
la pabrie en das^v. QoelqBes Joovs
H avaR appajé la i
àkdtosoieUoodehL
foi. Le « août U demanda on déerot d'à
tion coatre le fénéral La Fkietley poor avoir
M déiftéraraM armée car les événemenls
da 10 laiis. n prit mm part aoUvo à ceox do 10
aoftt, et qoehines Joon apièa proposa h créa-
nos dHm oorpa de 1,100 tjnMiflidee, desHnés
à aBer atlaqoer inavidneneaDcnt* et josqoe sor
leor trâoe, les rois qoi avaleat formé une
eoalltioa coatre la France. Eééhi à laConveoUon
nationale , Debry opina, dans le procès du roi,
pour la fonnation d*un tribunal d*Etat, pris hors
de rassemblée, qui eût eo à juger tous les crimes
de contre-révolution , quels que fussent le nom
et le rang de leurs auteurs. Ce vote semble in-
diquer qu'il ne reconnaissait pas à la Conven-
tion le droit de juger Louis XVI; cependant, il
vota ensuite la mort du roi sans appel et sans
sursis. Depuis lors jusqu'au 9 thermidor, il ne
reparut que rarement à la tribune, pour provo-
quer des mesures contre les émigrés et faire dé-
créter la translation des restes de J.-J. Rousseau
au Panthéon. Accusé de fédéralisme, et ayant
protesté contre le ooup d'ÉUt du 31 mai, il faillit
être arrêté avec les soixante-treize girondins qui
furent emprisonnés pendant plus d*un an, et qui,
par la protection de Robespierre, échappèrent
aux ultra-révolutionnaires. Mais après le 9 ther-
midor il reparut sur la scène. Envoyé en mission
dans les départements de Yaucluse, de la Drôme
et de TArdèche, il revint bientôt après prendre
part à la discussion de l'acte constitutionnel , où
il fit insérer dans la déclaration des droits
l'article suivant : « Tout traitement qui ag-
« grave la peine déterminée par la loi est un
« crime. » — A l'expiration de la session Con-
ventionnelle , Debry fut nommé au Conseil des
CUiq-Cents, et présida deux fois cette as-
10.
295
DEBRY — DEBURE
semblée, à laquelle il fut appelé à trots re-
prises différentes : il y revint aux sentiments de
républicanisme prononcé qu*il avait fait paraî-
tre à l'Assemblée législative. L'adresse du Corps
législatif au peuple français sur la journée du t8
fructidor est de lui. En l'an vi (1798), Jean De-
bry fut choisi avec Roberjot et Bonnier pour
représenter la république au congrès de Ras-
tadt. On connaît la sanglante catastrophe qui
termina leur mission. Jean Debry échappa seul
à rinfàme guet-apens où ses deux collègues per-
dirent la vie. Laissé pour mort par les assas-
sins , après avoir reçu treiie coups de sabre, il
parvint cependant à gagner la demeure do baron
de Goertx, ministre de Prusse , qoi prodigna an
blessé tous les soins qu'exigeait sa sHuatkm. Ren-
tré en France, lorsqull fût rétabli de ses bles-
sures, Debry figure au 18 brumaire parmi les
députésqui secondèrent les projets do général Bo-
naparte. Il fut pendant quelque temps membre
du Tribonat, et le premier coosol le nomma en
l'an IX (1801) préfet do département do Doobs,
qu'il administrait encore en 1814. A la première
nouvelle du rétablissement des Bourbons, Debry
parut à l'une des fenêtres de la préfecture, le
22 avril, une cocarde blanche à son chapeau,
tandis que ses domestiques, par son ordre, en
distribuaient aux fonctionnaires publies. Il de-
manda le registre des actes de la préfecture, y
fit inscrire le sénatus-consulte qui rappelait le
roi, et signa le premier. Il écrivit ensuite à Mon-
sieur, comte d'Artois, poor lui offrir l'hommage
de son profond respect et de sa soomission
et pour le prier de lui accorder la liberté de finir
ses jours <lans la retraite. Pendant les cent
jours il fut appelé à la préfecture du Bas-
Rhin. La seconde rentrée des Bourbons loi fit
perdre cette place. Compris dans l'ordonnance
d'exil rendue contre les conventionnels qoi
avaient voté la mort de Louis XVI, il sollicita
vainement de Monsieur la permission de rester
en France, et se retira en Belgique. La révolu-
tion de 1830 lui rouvrit les portes de la France,
fl mourut à l'Age de soixantè-quatonre ans. On a
de lui : Essai sur C Éducation naiionaU; 1790,
2vol. in-S^'^^ÉlogedeMiraàeauj 1790, in-A*";
— Opinion sur la constitution de 1793 ; in-8* ;
— Catéchisme des Élections; 1797, in-8«.
Ttàen. Hitt, de la Rév.fr.-\je Bas, Dktiommmirt m-
ef/e. de te Fra$te€. - Itabbe et Bol^stta, Blofrmpkie do
CcmUmpcrmim.
DBRURB (Guillaume-François) , bibliogra-
phe, né à Paris, en 1731, mort le 15 janvier
1782. n exerça avec distinction la profession de
libraire; son père et son grand-père l'avaient pré-
cédé dans la même voie. Debnre rendit les plus
grands services à la science des livres; jusqu'à
hii il n'avait pas existé on répertoire raisonné
(les ouvrages rares et des éditions prédeoses;
11 se consacra à remplir cette lacune. A l'âge de
Tingt-quatn* ans, il fit paraître un livret intitulé :
Muséum tfpoçraphicumjUrékUés^pea d'exem-
plaires. En 1783 0 mit an jooi
Inme àtthBibtiographie instrh
de la connaissanee des livres
liers; le septième et dernier te
travail parut en 1788. Une pai
est néc^sairement bien arriéré
le goût des bibliophiles a subi d
tiens; des livres fort recherchés
sont maintenant dédaignés ; d'aut
n'accordait que peu d'attention ,
des joyaux les plos précieux. E
rares ont été découvertes ou
mais à l'époque oà elle parut
instructive était chose tout à i
fut extrêmement utile. £Ile p
consultée avec profit : elle décrit
ges prédenx avec des détails qi
nulle part aussi circonstanciés. (
ont été relevées; nuiis est- il po
glisse pas des méprises dans
étendu, toochant à toutes les
les idiomes, à tous les points d
raire? l>ebore fut chargé de la
l>elles bibliothèques qui furent li
res parisiennes pendant le dix-1
en 1769, il publia le Catalogu
Gaignat , 2 voL, qui se joignent
phie instructive^ et qui présen
d'une bien riche réunion de livr
Catalogue des livres, de M. G%
fond^ 1757, in-8*, est égaleint
recherché.
Debcec l'alné ( Guillaume )
cousin germain et associé de G.
blia, en 1 783, le Catalogue des l\
La Vallière; V partie, 3 vol. in
ample collection d'anciens livres
jamais été formée ; la vente ^
465,000 firancs, et, d'après la
éprouvée de pareils ouvra{;es , c
vendue aiyourd*hui rapporterai
grâce à la concurrence qu'elle f<
le monde des amateurs dMropres!
lauroe Debnre avait épousé une
broise Didot l'alné; il eut pour
suite poor socœsseors deux fils
son honorable réputation. l>ura
premières années du siècle, les p
délivres prédeox furent confiées
les catalogues qu'ils rédigèrent <
acrapnleux, one connaissance p
biiographie. On peut citer les cata
de 1804; de CaUlard, 1808; #Yri
1810; de Larcher, 1813; et i
comte de .Vac-CarfAjf 1815. 5
tinguèrent aussi comme éditeui
d'importants oovnges, durable
rénidition française : noos ment
ment les travaux de M. SOvestr
laniQue arabe et le Co/aioyiie dei
en 7 vol., rédigé par M. Van Pra
de cette immense BStliolhèque
DEBUR£ — DEGAEN
leiiAim,6lilt i-
■Mfwle<|ai
cBiiisoBdet
agnttdjoor;
écrite itBa.
Uê êmt tièm
FtoderMre;
le 15 jiBfiar
aM;illiimlt
»• MfbfftlitadraHé
Ittt, apradolt II mhubm
149,700 ft«n. M. Dabm t'é-
à
t mMBèiépftede toixaBl»-
-VAVSsm iJean-Fran-
jftère de Goflltiime
> fMHimhw 1741, mort à
ItlS,
.Oiiadelai:^. âf. 7. S. Boe-
tpàHoêophicOf libri quin*
r iTreml/a; Paris, 1783,
I efl un peendonymede De-
tMamuei (PÉpiciète, extrait
iSAffien; Paris, 1784, 2 toI.
r ^um Solitaire à un acadé-
! Mr la nouvelle version
\tMhiMre des Animaux d^Aris-
*; ^ Les Amours pas-
tel ChMf trad. du grec de
^I7f7, mV; — Aptfre dédica-
' f œnstiluante, imprimée en
^ en lêle da !f ooTeao Testament
p« Sangrin ; Paris, 1791-
iâtm- tmiv, êi fort, eu Conttm-
f (JmM'Guspard) , artiste dra-
^■éàRewkoiin (Bohème), le
(le ISjutn 1846. Il était un
I Jni^rt qni parcourent le
e, et posent leur
^li troorent quelque argent
douleurs qui auraient
Ib plus énergique, le pau-
nn on but certain ; il
i aux préceptes
et il y réussit.
ff pemmnà^iR mime, qui
prononcer une
perole.]
ina«|M esteriDé, antaiait le poblio t il le I
rife quad U aoariatt , pleorar qoHid il eiiiqfait
ne Imei eaastii|Be» fln et nflkxir,
ànerdyiwiaietet gnetteor, nmipa de
▼iBdtoidir et mtHdeiDL, gomnMiid et foolo, tofr*
Jean Mumit, te^om intéraMot, il étail n-
doledeaea^itteyqoiioeoiBiit ealbiile poor
n^pltadir, chèque eoir. RoMeoloMirt Oebih
nen Jooitnlt deaa lépBtetloii de mime» de
enUer éldt diM tonlei ke bovefaee : on Tiabdt
•» proliilé, aa doQeeor de ceredlre, rÉméDHé de
les mceveetde eoD eiprit Geidien de la Airtnie
dtt théitra qal loi était eonlié, fl l'edministi^
afeeoneproblléeieraplaire. Aussi aa mort Ihit-
elle ime doolenr pubâqne sur le bonleviid da
Temple, oà sa ié|«tetloBéCaritben établie sow
tons les f^iports. A. Jamh.
HitMr9⧠iMmrêem. par J. iaate. *- Golsrif tf«
Mcan (CAarte*JlBlM0»-INdorf, eomte),
fléaérsl français, néàOesB, le taanfl nea, mort
à ErmoBt, dans la vallée de llQalmoreBC|,le 9
ssplemim 1833. Isso d^me taule boaotalde,
mais pea flmriséede la fMtve, U potdltàrige
dedonaesM son pèn^ onl oeeapaltui mftdftsfft
emploi an bidlliais de Gmi. H «fait élé destiné
anbarreen, mais son tnclJMtinn naturelle le
porta Tors te profession dans laqueDe il derail
slHastrer: m 1792 il flitéhi par ses ooncitoyens
sefgoitHD^ de la dcoxième oompagpile des
csnomiiers da quatrième betaittonde volontaires,
et quelques mois après (janvier 1793 ) il ^ait
adjudant-sous-offider à Tannée du Rhin. H ser-
vait sous Kléber, lorsque les événements de la
campagne de 1793 forcèrent ce général, déjà cé-
lèbre, à se renfermer dans Mayence. Decaen par-
tit avec les braves qui s'étaient distingués dans
le siège mémorable de cette ville, pour prendre
part aux guerres delà Vendée. Il y senrit comme
officier d'état-n^jor auprès des généraux Cau-
daux, Du Bayet et Marceau. Quittant en 1795
ce pays, qu'avait désolé la guerre dvile, pour
revenirsous Kléber, à l'armée de Rbin etMoselie,
il recevait du général Hoche une lettre qui fai-
sait honneur à l'un et à l'antre: « Pars, mon
cher Decaen , lui écrivait cehii-d ; va à un poste
honorable, et sers bien ta patrie. » Decaen prit
une part glorieuse à la campagne de 1796, pen-
dant laquelle, à vingt-sept ans, il fut nommé gé-
néral de brigade. Il se distingua prindpalement
aux batailles de Rastadt , d'EtUingen , de Neres-
helm, d'Ingolstadt, et reçut les félidtations du
Directoire, qui lui vota un sabre d'honneur, que
lui remit Moreau.
Après le traité de Campo-Formio, Decaen passa
à l'armée du Danube , sous les ordres de Jour-
dan (1798), puis àTarmée du Rldn (en 1799), et
fut l'année suivante promu au grade de général
de division, que lui avaient mérité ses glorieux
services. 11 contribua puissamment, avec le
2ÎI9
DEGAEN — DECAISSE
300
général Ridiqvanftc, au gain de la célèbre
liataillp de H<>lM>nlinden, et prit (lart à toutes les
grandes alTairesqai amenèrent, Ie8jan\ier 1801,
le traité de Lunéville. Nommé en 1802 , par le
pn'mier consul , capitaine général des {w^isessions
françaises à Test du cap de lionne- Kspérance, il
partit de Brest avec l'amiral Linois, le 6 man
1803, et arrita quatre mois après devant Pnndi-
chéry. La situation était des plus critiques; la
guerre avec l'Angleterre était imminente. Il reçut
ordre de se retirer à rile-de-France : là pendant
huit années (de 1803 à 1811 ) le capitaine géné-
ral rat à lutter contre desot>»tacles de toutes na-
ture^, qui lui fournirent Toccasion de déployer un
courage et une perséTéranee admirables, en
même temps qu'une capacité administrative su-
périeure enœrti à ses Udents militaires. Il appro-
pria, eiilesmoftitiant, des lois nouvelles aux be-
.soin> df la colonie, qu'il duta d'une foule d'utiles
établissements; Tile-de- France eut teileiiicnt à se
féliciter des bienfaits de cette législation, <fu'elle
stipula plus tard, dann un article de sa capitulation
avec les Anglais, qu'elle continuerait, même en
passant sou< une domination étrangère, u être
H'gie par le Code Decaen. « îa' général Uecaen,
diimit le baron Lacuée, a ta chambre des députés,
le 27 janvier 1834, a presque fait oublier dans
rinde les Dupl('i\ et les Labonrdonnais. »
A peint? rentré dans sa patrie, après la reildî-
tion de riliMli* France, il fut nommé, en rempla-
cement de Macdonald, au commandement de
Tarmée de Catalogne. Il s'y diàtinuua, comme
toujours, par sn valeur et son austère prot>ité.
De retour a Paris, il reçut presque ausiûtdt l'or-
dre d'aller prendre leconuiiandement en ch<>l de
l'armH» de lïolhinde. La Restauration, voulant
s'attacher le général Decaen. lui confia la 1" di-
vision militaire et le pminut au grade de grande-
croix de la Légion d'Honneur. Knvo>é à ikinleaux
au cuminencetnent de» cent jours , il capitula
avw Ciau^tel , et reçut quelques jours après de
rcmiHTfur, qui ra|>|>e}a aux Tuileries, Tordre
d'aller se mettre a lu léte du curp;! d'ubser%ation
<les P\ renées orientales et île prendre lecorn-
luandenient de la neuvièmi* et «le la dixième divi-
sion militaires. A la nouvelle du désastre de Wa-
:erioo, il vit si* soulever contre lui la populace du
midi, qui se sii;iial.-iit à cette tri-te é|)<ique par des
aetes d'une férocité sauva:ïe , et il eût ete mas-
sacré à Montau ban sans l'intiT vent ion du niarér luil
Péri^HKMi. Arrêté vers la fin du mois d'octobre,
Deeaen vécut loin du momli' et des affaires, pan-
^ïv apris avoir occupé dans l'Intle une place «mi
il lui eût été facile de s'enrichir. Rctin> à Kr-
mont, dans la vallée de Montmnn>ncy, dans une
mo- leste demeure, ou s'êcoiilèn*nt en paix les
trei/e dernières années «le sa vie, il fut emporte
en IS32 par le fléau terrible qui, parti du fond de
I'AnIi', frappa alors un si grand nointire de vic-
times. Le gên^'Hil De« aen a laissé des M»f noires
intt^reHs.mls, que f.i famille est dan< l'intention
di" puMie»-, C. Ilirir.U'.
ytetoireM et Cmiqmétm ési Ftamçmu. — Tbirn. /tiS'
toirê du Cotuvlat et de FEmpire.- Dkâcomn wrmumeet
a ta eàawUfre det depntëg, le Wt mal fm. par le roare-
cbal Soult,ei le rt Janvier ltU,par MM.CharleR Dapln.
Baude. Maufutn, le baroa Laeuee. -- BioçrapkU du
gênerai Decaen , par M. L.-B. GaaUer, Caeo, itio
; DRCAiSRB ( Henri ) , peintre français, né i
Bruxelles, le 27 janvier 1799. Élève de Girodel
et de Gros, il obtint une roédaiUe d'or de
deuxième classe en 1828, et exposa au talon de
1827: MUton aveugle dictant Lu Parodia
perdu à tes JUles: lithographie par Léon
Noël; — Une jeune Fille à safinUre; li-
thographie par Léon Noël; — Une jeune Mu-
lâtre tenant un errant : appartient à M. Dîdot ;
— Le Père malade ;— Le Mari malade : galoie
du duc d'Oriéans; ~ Marguerite de Vaioig
sauvant la vie à un protestant : lifte dvUe;
litliofraphié par Léon Noël ; — (1831) Us der-
niers moments de Louis Xil il anpalaiade Vcr^
sailles; liUiographié par Léon Moâ ; — (1833)
Les Adieux d'Anne de Boleyne à saJUle EU'
sabeth : adieté par le prince de Ligne ; ^ ÊÊst^
de Mont pensier écrivant ses Mémoires rUile ci-
vile; — (1835) Henri de Lorraine, due âe
Guise, nu milieu des ligueurs :au châlean d'En;
— Mater dohrosa : à Bruxelles; gravé pv
H. Gamier ; — (1836) U Christ descendu éê fa
croix; gravé par 11. Gamier; — VÀnfe§m-
dtcn : ce tableau, gravé par Bouquet et placé dai
un cabinet fie la reine Marie- Amélie, a été tnw-
porte après le sac des Tuileries au palais de
l'Assemblée législative; « François i^à Jfa-
dnd; — (1837) Henriette de France, raiac
d'Angleterre, reçue nu Louvre par ànm '
d'Autriche et Louis XiV: liste dfile; » '
(1838/ La Méditation delà Vierge; — ffnMf
de Charles VU à Rouen : au Musée de VrnJ
les;— Une Baigneuse; — il839; La CharUé: -
an musée de llainbourg; gravé parSixdenien;
— Le Gtolto gardant des moutons : au Cenla "
des Arts; — (1841) L* Adorât ion des Ber§erëi
— Françoise de Rtmini; gravé par RoUet ; — '
i\SA2) institution de iffrdre de Saint^eoM^dO' -
Jérusalem: musée deVersailles;^ (1843) Pto» '-
Jnnfl pour le palais du Luxembourg ; . ( lAM)
i.' Education du Christ : a l'église Sainl-hnl 41 >
Saint- Antoine ; — Prise de Marrah ; mucée éê
Versailles ; — (1846) Les Joies matemetia ; ^ > >
(in'i') Conversation;^ La Disruse de bm
aventure; — (1848) Boni/ace de Momtftr
eln chef de la qoatrième croisade : Rsto
vile ; — Une jeune Malade ; — ( 1 849) .Sicsa
nu hain;— Dei-nîère visite de BapliaH à
ntehir; — (1850) ije chancelier de VH&ih
jiendnnt la Sainf^Barth/lemy ; ^ VAsm
tinn dr In Vierge ; — ijouis XiV et M^ dk a
Vnlliire ; — (18J21 i.e i}auphin dans la pi
du Temple ; — Jane shnrr. Outre cm luilem. i
sp font remarquer par une grande cor
«le fle»siii et un coloris vrai, on «loit enookva
artiste: Cn Factionnaire grec trouvant emt
rivan*' le corps d'une jeune Jillede Chioi r—
racàisiiE
implorant
Jéimmt dm StuarU;
; — À^ar €t iimaêl
---ia
êm plm iUmirm en-
— Imqtuh
de Paris;
ImpHUi enAmCf,
diBnmNM.
mfA
impértmuji.
■MB (MMp»), MiiMefttDÇiis, Mn
WmÊL MiaààInDUlit, ^7nmn iao7.
M» liiBÉiff M élwlM à 1* Athénée de
% I^MMlstf à nrie afeeaa ftunillet
iMAln ffihÉHV» ie«i la dinelta de «M
Ifa^iteMliiaqaittalaiieiirtuiepwir
KliM»4tr*oeiadellédedM,de I823à
ha 1 M mMflitnlaé ^ren l'étade
is Mm»r%{tmd*ùMbtt 1894) an
l«aMWn NMndlaeB qnatté d*éM?e
»de Bm6» alors pio*
et son tateUi-
.deMiriwI,
rleascniSy mwdes
idelaealtaredallif
sranlesemll. AdHw
I Art chargé de la chaire
es 1848 aa oot"
Vf poU de la chaire
agrioote établie pendant qneique
de Frence par un décret da
[ pfonaoire. Set travaux loi avaient
» portes de rAcadéiuie des Sdeooes
i mrale), le 19 avril 1847, en
; de M. Datrochet, et le 17 avril
à M. de Mirhel comme profes-
I aBllBSéiiin. Oo a de M. Deuaisne :
Miqua et phjfsiologiques
r; hKl*, 10 planches coloriéesy
h à r Académie des Sden-
i; — Recherches sur le Ra*
I Mmrmai éTÀgneutture pratique,
i — BUiaire de la Maladie des
i ; Paris, in-8», 1848 ; — Mis-
fji agricole du Riz, en collabo-
i; 16 planch., in-fol.; —
I et physiologiques sur
' ÊÊCkerckfs sur le parasitisme
Histoire de VIgname de
atas 1 ; — Sotice historique
iJnsieii;— Mémoire sur la fa-
I ; dans les Archives du
MKh., 1838 ; imprimé dans le
i élnogers; — Recherches
l pkftioiogiques sur le déve-
I, de Votule, et sur la
S9«l ; hi-4*, 3planch. ;dans
leReciidldeafaTiwfw u 1 1» •
sur les ÀMtkéridim et Im Sporu do fiMiftMi
Fueus;'^Mémokre9urlmCoraUtnmi'^MÊt'
èarU Tlmoremii DemrtftiOf fai-4% êplaneli.^
Étudm «Mf quolfum ponrm do la/aimUlo dm
ÂeetépkÊdém ;^ DeteripHom dm Âêeléptadém
el «lit Piantoftnémi dans la Frodrmnm de
DeCandotte; — DetcHpItoii dmgonrmai^
mifoponmm^ Ptoadaii oi G^rim^Êi», dm
§rmpedm AfMminém$^PUmtmdoCAra^
Me Memremo rémtUm par M. P -£. Botta,
r* partie f mmpremtBÊi Im Âlgum^ Im Foti§^
rmotim ifcepodiaeéii; daaa ka ArciMoit dm
Musémn; fai-4% 4 phwdi.; — Etsaà nar mm
Ctam^/Uaikm dmAI§me et dm Polffpéen
eale^^rm ; — PUmim ÀiioHcM quae in Un-
dia eoUogH F. Jaeqmmonti Paria, itt-4", FIr»
mhiDIdoC: oethaportantonfiag^comnenoépar
par M. Gambeoaedea, a été terudDé par M . Do-
ooine^ qai an a pnhMé 110 planefaea. ûntiaeea
ménoires, M. Pfriiwa a doMé^ on lonbn
oonUdénMe de détails botanlqnea dav le re»-
tamenFlorm Senegêmkémf les /«oMsatloeC»,
fNdiUéea par M. B. Palwit, et les analyoea
de tons lea pahniefa do l'aieUpel indien, au
nonhre de phM do loiiMto, pnUéea dans la
Mmmpkim, A. 8.
;DBCAim (Pierre), médecin beige, finàre
da préoédent^naqoitàBnnottea, lo It mai 180».
Il Alt attaché (oelofare 1810) en quafilé d'affider
de santé ao oorpe des volontaires (hmçals
commandés par le général NieOony et obtint le
grade d'aide-inijor sur le champ de bataille de
Berchem. Socc^veraent médecin de régiment
(25 août 1837) et médecin de garnison ( 1848),
M. Decaisne a publié les mémoires suivants :
Essai sur les corps étrangers développés
spontanément dans l'tfrticulation /émoro-
rotulienne; 1835;— Choix d'Observations
chirurgicales; 1838;— lettre à un confrère
parisien sur Vophihalmie régnant en Belgi-
que ; 1 84 1 ; — De /a Phlébite considérée comme
cause de la phlegmatia alla dolens; 1841;
— Sur l'application de l'eau froide en chi'
rurgie; 1841 ; — Remarques sur la réU'
nion immédiate après les amputations ; 1843 ;
— Observations pratiques sur tes plaies pé-
nétrantes des articulations ; 1844 ; — Sur les
données fournies par Vanatomie patholo-
gique à la médecine pratique; 1847 ; — Mé-
moire sur les causes de V ictère; 1845; — De
remploi de la pommade au nitrate d'argent
dans le traitement des tumeurs blanches;
1848; — Des plaies des articulations et des
tendons; !851; ^ Sur les moyens d'éviter
les amputations et les résections osseuses;
1854. Ce mi^tnoîrea été couronné à TAcadémie
royale de Médecine de Bruxelles. Chevalier de
Tordre de Léopold (1834) et de la Croix de Fer
(1835), reçu docteur h la Faculté de Louvain,
M. Decaisne est membre de TAcadémie royale
803 DECAISNK
de Médecine, et professeur agrégé à la Vacuité
de médecine de Gand. A Saizay.
HenteignemenU portieMliên.
URCAMM. Votjez Camps et Uescaips.
UK CAXDOLLB. Voyei Candolle (De).
^DBCATim (Siephen), marin aroéricain« né
le 0 janTÎer 1779, dans le comté de Maryland,
mort le 22 mars 1820. Il entra en 1 798 au serTioe,
et ne tarda pas à se signaler par son intrépidité.
Une frégate américaine, Pfiiladetphia , ayant
échoué sur un rocher, avait été prise par les
Tripolitains; le jeune Decatur entreprit de Ten-
lever ou de la détruire dans le port ou elle avait
été conduite : il se jeta dans une barque avec une
poignée de volontaires, et le 16 février 1804,
entrant à la faveur de la nuit dans la rade de
Tripoli, il attaqua la frégate au milieu des bâti-
ments qui Tentouraient et des batteries qui
croisaient leur feu sur elle; ne pouvant emmener
le navire dont il s'emparait, il le livra aux
flammes. L'année suivante, il dirigea une nou-
velle attaque sur Tripoli ; il enleva à Tabordage
plusieurs chaloupes canonnières. Sa fermeté
dans un périt extrême lui sauva la vie : luttant
corps à corps avec un oflicier tnrbaresque, il fut
renversé, et son adversaire brandissait un poi-
gnanl pour le percer; Decatur détourne le coup,
saisit un pist()|t>t qu'il avait dans sa pO' he, et,
quoique renverse, il parvient à le placer contre
te front de IVnnemi qui se penche sur lui ci
qu'il i*tend roide mort. Lorsque plus tard la
gurrrc éclata eritn» l'Angleterre et les États-
Ijiis, Decatur reçut le commandement d'une
frégate de 44 ranons, et il fut l'un des officiers
qui infligèrent à l'orgueil britannique des revers
humiliants. Le 2j octobre 1812, il rencontra la
frégate de 38 canons lAt }tacedonien ; après un
combat adiamê , le bâtiment animais, dêmAté et
désemparé , fut contraint de se rendre ; il avait
104 tués ou blessés sur un équipat;e de 290
hommes ; son antagoniste n'avait qui* :* morts
ci 7 b!e>sés. Cette difTerence énonne, qui .«en*-
pn»ii:iKit lian:^ plusieurs rngai^elll('nt^ tlo In iihmih»
é|NH|ue, venait d«' ce que les Amérirains eiHiii.iient
à d(*s canonoiers liaiNles des iMUclies à U-u d'un
gros calibre, tandis que les Anglais, négligents
après une longue suite de succès, avaient un
matériel insuffisant et des matelots peu exeras.
Plus tard, Decatur fut moins heureux : le i j
janvier 181. S, ayant sous ses ordres la frégate de
44 ranons Le Président, il sortit du port de ik>s-
ton en dépit d'une escadre anglaise qui le tenait
bloqué : poursuivi et atteint par plusieurs na-
vires, il succomba aous des forces inégales, et
fut pris à la suite d'une résistance opiuiAtre.
Cette défaite ne nuisit point a re.stiiiip qu'il
avait inspirée a ses ntncitoyeas. Li* retabliase-
mi^nt de la paix l'einpécha de ret)rendre un ser-
vice actif; mais il lit partie du conseil qui diri-
^•'nit li's niïairi^ do la mari ni >. Quelques critiques
;i:iiere<i qu'il dirigea si.r la ci induite d un de >es
collègues, le commo ! tj U^r>>;i, furent l.i cjum:
304
pistolet; Decatur y trouva la
— DEG.AZES
d'un duel au
mort. 11 réunissait les conditions ({ui forment
le grand liomme de mer : constitution robuste,
activité infatigable , courage extrême, dirigé par
un jugement éclairé et par un coup d'ieil sûr.
G. B.
Cooper. Navat hUtorg af thê UmiUdSlmtn.^ Jaaci,
Naral UUtùTf o/ Créât Britain.
l DBCASBS (Éiie, doc ), célèbre bomroe d'État
français, issu d'une famille de magistrature, «t
né le 28 septembre 1780, à Saint-MarUiHlii-
Laye, sénéchaussée et présidial de Liboume
(fiinmde), dont son père était lieutenant parti-
culier. Le jeune Decazes, qui avait oommcaoé
ses études a l'École Militaire de Vendôme en
1790, les termina en 1799. Après avoir débuté
avec succès dans le barreau, il i^usa, en
1805, la seconde fille du comte Murairc, pre-
mier président de la cour de cassation, fat
nommé juge suppléant au tribunal civil de la
Seine, et peu de temps après jug^ titulaire.
Appelé à La Haye en 1807, par la coufianeeda
roi de Hollande, mais forcé par «l'état de aa
santé de rentrer en France ii la fin de eetia
année , il reçut du roi Louis-Napoléon le lilre
de conseiller de cabinet, avec la direction des ii-
téréts particuliers <!.> ce prince en France. L*o^
cupation de la Hollande par un corps d'araaéa
impérial détermina le roi à akidiquer, en aait
1810, en faveur de son fils et à s'éloigpier de aea
États. Le comte Real raconte dans se» .V
que fempereur n'apprit le lieu où son
s'était retiré que par une lettre écrite qrinn
jours après son départ par lui à M. Decaui il
que la poste avait interceptée. M. Decaiea aa
rendit auprès du roi à Tœplitz , et raooooBpmHa
pendant plusieurs mois en lk>hème et en Aolri*
che. Revenu de (iratz en Styrie, en jai
181 1, il fit partie, ramme conseiller, de la
mière fonnation de la cour impériale de i
"Vers le même temps, et sur la demande d<
dame, mère de l'empereur. Il fut nommé
taire de ses conunandements. A Tcpi wa
Restauration M. Decaxes présidait h» >
de Paris depuis trois ans. La réputation
était acquise l'avait fait désigner et présen
le procureur général et par le grand-juge pi
place d'avocat général à la cour de <
comte Real, dans ses Mémoires, expl
refus obstiné de l'empereur d*adoDter
sentations, (|u'appuyait l'archic
la continuib' des rapports de M.
le prince Louis-Napoléon depuis son <
M. I>ecazes fut nommé enjanv
taine dans la 2* lé<^on de la garde
prit |i.irt avec sa compagnie à la dé
Mtu> Montmartre et à la 1
Aprè> les événements politiqw» « t
1 8 1 *, il Fe rallia au gouvernement oon v
pniinia |ar la déclaration deSaint-Ouen, i
;:Mre bientùt après par la charte. Conv«:
iiut' a^seroblée géniérale de la rour n»)
ISI4
... 4
DEGAZ£S
ao6
L I
I n
deliGi-
rai, lai rappela le
pottee-Lea
latran*
àUgHdaMtio-
CmtcfeeeeltelUfale
■I à aaaarer rexéeutioo
qiri praaoaçait la disao-
h pratéger l'entrée do roi
6a iMlBnléi érlnoén trois
■ 4e Jon apvèa, B Ait
, à roecMiao dîme pré-
Bit ittf la per-
àl'Élyaée. Après
de WflKfeBlaiice sur
àluiftlredi.
Yen eetteépoqne, le
*idwd'OtraiilB»iiiidstre
tMt deaotaMl»4iait pefBomies
MMÉr TOTire de ipiitter Paris.
elJlUriMiH le «ombre des
iJariwirtnà trenta^rait,
HntHMloilesdeTant
MlBrlaftaiiee.M.De-
rayer de la première
aotresœux do eomte
dl de Be^iamm Coostant. Au
friaael Labédoyère, qoi avait
I iè i s'était pas inquiété , pour
anlt été reconnu dans la dili-
Nkkr de gendarmerie, arrêté
|4i cdm-d à son arrivée, et
de police, où M. IXecazes
de rtaterroger. 11 en fut de
Hej, arrMé dans le Cantal
Wjliiliii do pays. L'esprit
polioe cette arresta-
» de Paris et, il fout
lui-métne,qui
de France. L'arresta-
, qoi avait précédé
nivie de saoondam-
■arts pour obtenir sa
dévouement de madame
4a son mari. 1^ appre-
:. Decazes, devenu
(2tsept. 1815) :
que c'est nous! •
l;portéeeoe(retàla
dé|Nités par M. de
i de Barbé-Marbois
en à la nomination
de proposer une
es deux ministres
èi pays. La fermeté du
IdKàM.
raitti
rectiolinelle de Didier sur Greaobla Alt one oeea-
sioodMaqoesTioleatasetdeapliiBeQiitndiGlQbva
eoBtre le miniair» de la polioe. M • Deeaaesaffail
réclamé, avant févéMnent, l'àiyiwtation de
la gmiioii 4a GfCMiOe, dflMandaiÉ bÉm
4|B'à défait d*aati«i tioopea vm bataOta de la
garde Ht ettvoyé de Paris ; ea ftalla pvéaeMe do
la léilbtt de l'Hénott qoi saim la tflla. Le niai
OQ raeeeptatk» de la demanda de 0rAoe4d foel-
yeMMs des eoodamiiés n'était pas dans les
aUriNilioos dnndnbtio de lapoKoe,!
dMS eelleadn mloMio delajostiee, et la 1
de la dédaion qoi bt priiene pent «trei
qn*à reiagéiatioa des rapports mUilalrea.
L'ordonnaaoe dn 5 septeOEdm lllft mit in à la
lotte d'one ehandirs qni ae prétandaii pins rofê-
liste qne le roi hrinnême. Aeeneillieavoeraoott-
nalssanoe an dedans et eonteiee an delion,
eette ordonnance Innagorala FhMBoe oonstitn*
tionnelleetpcépin la Ubération do territoire.
En proeiimant qn'aneon article de la ebartnno
serait' modifié, eDeavët eute delà chambra
leadépoléaàgésdenioins de ^oaraateaas. M. De-
estes n*cn avait qae trenta-shi ; il Art élevé à la
pairie avec le titrade comte. Ladiiposition royale
qnl conférait eetto double dignité rapporte folm
des deox de IL Decaies avait reçn des lettns do
nobiene de Henri IV,en l&96« «ponr avoir, étant
maira de LiboornOy dit ce roi, chaise aoa scfcta
rebelles de notn ville de SafaMCmOion ». Yeaf
depuis dooze ans, M. Decazes éponsa , en 1818,
mademoiselle de Saint- Aolafare, pelite-fllle par
sa mère du dernier prince régnant de Nassao-
Sarrebruck et petite-nièce de la duchesse de
Brunswick-Bevem. qui obtint de Frédéric Vf,
roi de Danemark, la transmission du duché de
Glucksberic en faveur des nouveaux époux.
Quoique nommée sous l'empire de la iirôme
loi électorale, la chambre nouvelle donna au
gouvernement une minorité de 40 voix. MM. lo
maréchal Saint-Cyr, Laine, Pasquier, Mole
avaient été appelés dans le cabinet en 1 8 1 6 et 1 8 1 7 ;
une nouvelle loi électorale étendit le droit de
voter à tous les imposés de 300 fr. ; elle aug-
mentait le nombre des électeurs, mais en con-
servant le renouvellement par cinquièmes et la
réunion des électeurs en un seul collège. Une
autre loi, pour régler le mode d'avancement
dans l'armée et assurer le sort des officiers,
fut également votée l'année suivante; la con-
fiance qu'elle faisplra contribua à la bbération
du territoire, qui fut évacué à la fin de 1818.
Les deux renouvellements survenus dans l'in-
terv'ile avaient appdé à la chambre, sans
changer toutefois la majorité, des noms tels
que ceux de La Fayette, Manuel, Benjamin
Ck>nstant, considérés comme les représentants do
parti républicain. Le cabinet se divisa : M. de
Richelieu se retira, après avoir vainement tenté
de former un nouveau ministère. M. Decazes ,
qu'il pressa de rester après lui, refusa de le
SOT
DEGAZES
remplacer à U préakleiice da conseil, maisac-
ce|itaplas tard le ministère de Tintérieur, auquel
il donna une nouvelle yie. Son premier acte
ftit le rétablissement de rexposition quinquennale
de rindustrie, qui eut lieu en 1819, avec le plus
grand éclat, au Louvre ; il renouvela les courses
annuelles de cheTaui, établit un conseil gé-
néral d'agriculture, et réorganiha les conseils
généraux du commerce et des manuftM^tures.
Une société générale pour le soulagement et la
moralisation des prisonniers , placée sous le pa*
tronage du duc d*Angouléme, devait se réunir
deux fois par an. Un conseil général, auquel
avaient été appelés vingt-quatre notabilités de
toutes les opinions , avait la surveillance des
prisons de Paris et du royaume, divisées entre
MM. le duc de La Roclidbucauld-Liancourt , le
comte Daru , le vicomte Matliieu de Montmo-
rency, M. Denjamin Delesscrt, M. le duc de
Broglie, 5f . le baron Pasquier, M. te duc d*Al-
bufera, M. Guizot, etc., etc. Enfin, le Jartlin des
Plantes, indépendamment d^autres subventions,
reçut une dotation annuelle de 20,000 francs,
heureusement maintenue jusqu'à ce jour, pour
renvoi des naturalistes voyageurs dans les deux
mondes.
Le rejet par la majorité de la chambre des
pairs, sans discussion et contrairement aux
conclusions de la commission, du projet de loi
Toté |iar la chambre des députés pour la percep-
tion provisoire des trois douzièmes de Timpôt, en
attendant le budget, força le roi à briser une op-
position systématique, qui tendait à arrêter la
marche du gouveruemeot et à le faire à entrer
dans les voies révolutionnaires. L'ordonnance
du 5 mars 1819 introduisit dans cette chambre
soixante nouveaux pairs, choisis en partie parmi
les plus grandes illustrations de Tempire. Toutes
ces mesures du gouvernement n*empéchèrent
pas les manœuvres des partis , et Télection d'un
nouveau cinquième amena à la chambre des dé-
putés le conventionnel Grégoire, nommé, assu-
rait-on, par rap[K>int de quelques membres de Tex-
tréme droite. Le roi fut effrayé, et exigea des mo-
difications à la loi des élections ; ladivision des col-
lèges par arrondissements et le renouvellement in-
tégral eussent suffi aux exigences, comme les évé-
nements postérieurs Pont prouvé et comme Tarait
proposé M. Decazes l'année précédente; mais les
ministres et lenrs amis se dirisèrent : M. Pas-
quier remplaça le général Dessoles aux affaires
étrangères ; le comte Roy, le baron Louis aux
finances. M. Decazes eut la présidence du con-
seil sur le refus du duc de Ricfaefieu. Un projet
de loi mixte fut adopté pour les élections, et la
majorité lui paraissait conquise, lorsque survint
I attentat de Louvel. Les ultra-royalistes cher-
chèrent à tirer parti de ce crime, et s'efTorcèrent
d'en faire retomber sur M. Decazes la respon-
sabilité. Une accusation, aussi absurde qu'o-
dieuse, portée à la tribune par M. Clause! de
Coossergues, vahit à son antear l'apostro-
phe de eaUmuHaieurf que lui
Saint-Anlaire : « Son^, dit-il,
« il faut que vous obteniez la t
« cazes, ou que la Tôtre reste (
« mie!» L'arnitiéduroi nepouvi
par de telles attaques; sa confiai
la même : il avait repoussé art
mande d'éloigner son ministre
ne pouvait consentir à être le se
besoin de pacification. Sa saot
térée, ne lui laissait plus la forci
cessaire pour soutenir des lutte
aussi ardentes. Il céda la présid
Richelieu et le port lille de
comte Siméon. Le roi, vt t té
manière éclatante que se»
pas changé, éleva le comie
de duc , de ministre d'État, ci
ambassadeur à Londres. M.
sorti (hi ministère simple cheval
gion d'Honneur. Trois mois pi
une promotion d'officiers de cet
inscrivit le nom de son arobass
Decazes fut compris peu après r
tion des chevaliers de Tordre d
à Toccasion de la naissance du di
Ce ne fut que sous le règne de
qu'il reçut (21 octobre 1841 ) le gi
la Légion d'Honneur.
A la chute de ses anciens collé
de Richelieu (décembre 1821), M.
l'ambassade de Londres, et resti
dant la vie du roi son bienfaitei
cussion politique dans la chambre
le rt^e de Cliaries X, tout en év
rait pu avoir le caractère d'une <
tématique, il ne négligea aucune n
tante de prendre part aux d
chambre, et il contribua à de nou
tioDS, notamment dans les lois <
le Code pénal militaire; il partici
lois du droit d'aînesse et du s«vril
l'faistitution des quatre jurés snpi
des deux jurés suppléants. La
1830 le trouva éloigné de Paris,
qu'après le départ de la famille
exprimer au fbtur roi le vœu
llntérM du pays comme dans it
ccpfàt que la ré^ce. Le trône a'
la veille; le gouvernement provi
cette solution la seule possible. C
jours après au Moniteur^ dans k
des séances de la chambre des |
du duc Decazes : « Je déplore p
R catastroplie qui a frap|)é la l
« j'eusse voulu Téviter au prix de
> mais en présence de faits ac
« vois qu'une ancre de salut po
« je m'y rallie. ■ Il avait toiiIu re
toutes les combinaisons ministéri'
ccpta quatre ans aprt^ que les fnnc
référendaire de la chambre des p:
DECAZCS --• DÉCÉBALE
•li
bflli éiiilMli, te MÛMhèqne,
fcijillwrltjBgièiLOTCTibwitg,
ttMMIIi imrite pépUère» où nit
iimliiii rfcik <K f%nei, gai féa«
P^AmIMIi tf^WB siiiioo flKtrt*
iMphiiaiCMiaia mn <k OMe-
iMiHifMM^Mi rkoHmi <k m
M>lfcÉ>»raifii1et la oraiz
tliflMi «nfetaé k tMver k b
lakw *iar pt^i «Mon,
Hl flp ■■H d d'En pouvoir répo-
Mk iVile iM tote ot rkppto-
l«MiÉiiéni letqiifane pro-
ti*n«lftra oomneiiMgistnit,
NtaatfiMiHt de eoor d'asaites ;
Ital «A fi* OMiM dM bommw
iJL&Mlrtii. dei baMiM, de
WmméÊÊÊm detetodéléme
mûm ifÊÊHmiit rapports dèe son
l«Mb; Tëéf&a et te no-
^bdk ot tonne en même
de ressoofoes et
\ tel iliMiitMiBei dilBeBes.
^nlea entre à te
oabXTHIàtese-
» etfrt a mpae de mnière
Pli de eee eennos, il est
ébnager eox pertis et à
In lechefoiié reUteneedes gens
lldhiitàtetribane : « Que
tml pv te charte oa à la charte
élpteraent le bienvenu. »
rioo , consacrée par Tonlon-
it hors de pair f âeion «on
t le roi qui ravait reudue,
B ^ te hri avaient conseillée , et
tes adversaires eu\-
i iôjte, par leurs attaques, d*en
leur. L'agriculture, les
: reça de M. Decazes,
rfanpulftion la plus
é pendant le reste de
ses efforts les plus
. La métaUorgie Ini doit
s, les Fùrges
( fl y a trente ans, dans
le de f AveyroQ , et
eommnne de 4000
ide lenr fondateur.
le et centrale fl'A-
\ teapériale d'Horticul-
i dlionneur, il partage
ce qop la politique
te retraite à laquelie
\ de 1848.
i de GIncksbprg, né le
B te Légion d*Honneor,
la catholique,
r èharabelten hdMvalfe dn roi de DnMraMk, ml*
mstre pleiiy^ReBiteife et enfnyé eoitnoidtiiiff e de
Pïanee auprès des eoon d'Eepa^ie et da Porto*
sal an momest de te léfoIntkNi da 1848« a qaltlé
tesaflWraa " ' '
père.
-UBii^MS.
m UêttùHmê 49 imm lMa4NM»w.
B Réal al éa «M «« iMco^ M. ie
. ^ ^«*^liii««aw'.-»tTirtibeaa,«ii.
4« énw AiiÉMr. - iatli^ «fH. * to JnlMir.
»ÉGÉSâUi(i) (Anélakc), ni des Iteaia, ai
dans te pnarier iièate da rko efarétteoM , mort
eBl05.IIAitpeniteat de teafaes aonéee, aow
DomM— etaoaaTHijaB^tepteaeiUepiemuilat
teplMiirmidafelaemMmldaaome. S'étantsl-
0MiM da bona heure par aoa eonrage «t par aea
haUtalédaM tontes tes partteada l'art nttUaIre,
il Métoré au trAnapar teaoaiferate répnnt*
Dooraa, qoiahdlqwi ai sa ftrenr. LIMoemeal
ont preiNÎtaneat lien en di. La noovaan mo-
narqnatramaa iMiitflt te Dannhey atteqna «t
eidaTa tes poilea «faaaéa des BooMkia, déit «t
toa Appfaia MriBM, geofamaBr de te MMa ; et»
portant partant te dAfaitaftea, Ba^empand^n
graad naaAre da Yltea et da lUteraaaes faqpor-
Rona D'kvaM pas da dtflaBs aar cette te-
t mate aona tnyooa par gnelym lignea
doTMite aomMen eHa tequiétett tea Bmnatai.
«Laadvénamwte poUliqMa.dit aetldiloriai,
foretewt hieMtda parier dTAgHaete; aon non
ne devait-il pas être pronooeé teraqna tent
d'armées pérteaaiettt dans te Mette* dans te
Dade, dans teGennante, dans te Pannonie» par
l'imprudence ou te techeté des généraux, lorsque
tent de forteresses, tant de gamisonB tombaient
an pouvoir de l'ennemi : an point qu'il ne s'a-
gissait plus de conserver nos frontières , mais
les quartiers de nos légions et nos provinces. »
EfTrayé de ces calamités, Domitien se rendit en
lUyrie, en 86, avec toutes les troupes qu'il pot
rassembler. 11 en oonpa le commandement à
Cornélius Fuscus , préfrt du prétoire. Ce généra]
n'avait pas d'autre mérite que de s*6hre prononoé
un des premiers pour Vespasien contra Vitel-
lius. Il n'avait étudié te gnenre que dans son
palais de marbre et an milien des pteishrs de te
cour. En apprenant les préparatifs de Domitien ,
Décébale lui offrit la paix, roaU à condition que
les Romains piyeraient aux Daoes un tribut an-
nuel de deux oboles (30 cent) par tète. Lesmaltres
du monde n'étaient pas encore asses dégénérés
pour accepter une aussi insultante proposition.
Tandis que Domitien allait à Rome enrayer le
(1) Le mot DéeébaU éUlt probablement parmi les
Dacen un titre boaortflqae équivalant à celui de chef oc
de roi, palaqve noua le foyona porté par plosleura
antres cbefa daeea (TrebelL PolUon, Trigint. T^rann.,
10). Le personnage que, d'après Dion C^mIiis, noun appe-
lons Décébale, est nommé Uiurjtanetu par (>ro%e et
Dorphaoeus par Joroandés ( le mot dace devait être
Djorpo» ou Dorpan). Ce nouveau nom n'est probable-
ment aiistl qu'un titre, roinme on le voit par la termi-
naïf on pan, qal dans les langues slaves stgoifle chef, roi.
311
DKCEBALE
sénat par de sanglantes exécutioiift, Cornélius
Fuscos traversa le Danube sur un pont de bateaux
avec une nombreuse armée, formée en partie de
corps d'éUte. Après divers combats, dans quel-
ques-uns desquels il eut l'avantage , il fut vaincu
et tué. Les Daœs enlevèrent aux Romains une
aigle , des armes, des machines et beaucoup de
prisonniers. Cette nouvelle rappela Domitien sur
le Danube. Au lien de marcher en personne contre
les Daces, il s'arrêta dans une ville de Mésie,
au milieu du luxe et de grossiers plaisirs, tandis
que ses lieutenants éprouvaient de nouvelles dé-
faites. De temps en temps quelques succès arrê-
taient la marche victorieuse des barbares. Dion
parle d*nne grande victoire remportée par le gé-
néral romain Jubanus près de Tapées. Décébale
fut complètement battu, et on yit sa résidenoe
royale tomber entre les mains des vainqueurs. Le
premier de ses lieutenants, Yézénas, ne se sauva
qu'en se glissant parmi les cadavres, et ai fei-
gnant d*ètre mort, jusqu'à ce que les Romains
eussent quitté le champ de bataUle. Cette yfkr
toire n*eutaucun résultat Domitien, fatigué d'une
lutte prolongée , et alarmé des pertes qu'il venait
d'éprouver dans ses guerres contre les Quades et
les Blarcomans, (ut contraint de soUkHer la paix
qu'ilavaitsourentreAisée. Décébale, qui lui aussi
avait des pertesà réparer, s'empressa d'accepter.
If éanmohis, il ne voulut point Tenir en personne
trouver Domitien : il hii euToya son (ïère Djegis,
ou Degis , avec quelques prisonniers romains ci
une partie des armesenlevéesàPuscus. lùa retour
de cette soumission illusoire, Domitien envoya au
roi barbare un diadème» de grandes sommes d'ar-
gent, de nombreux ouvriers pour tous les arts
de la paix et de la guerre , et s'engagea à lui
payer un tribut annuel. Bfalgré d'aussi honteuses
conditions , il ne manqua pas de mander aux
Romains cette paix comme une victoire. 11 en-
voya en même temps les ambassadeurs de Décé-
bale au sénat avec une lettre de soumission que
ce prince lui avait écrite , ou que Domitien lui-
même avait supposée, comme un le crut généra-
lement. Le sénat décerna le triomphe à l'empe-
reur; mauvaise comédie, qui ne trompa per-
sonne, car on savait que les triomphes de Do-
mitien étaient les preuves les plus assurées des
vidoires de ses ennemis. La paix avec les Daœs
tai coDcHie probablement en 89, et le triomphe
de Domitien dut avoir lieu l'année suivante.
Depuis cette époque jusqu'à l'avènement de
Trajan , en 98, la paix exista entre les Romains
et leurs belUqueux voisins. Le Danube servit de
fimlte aux deux empires. Décébale mit à profit
ces dix années de |Miix pour affermir son auto-
rité sortes peuplades delaDade, pourrecoler
les frontières de son royaume et pour les proté-
ger par des forteresses. Il s'efforça aussi de dis-
cipliner ses soldats à la manière romaine , et
d'introduire parmi ses sujets barlMures les arts
des peuples dviltsés. C'était dans ce but qu'il
avait demandé à Domitien des ouvriers et des
artistes romains. On dit qu'il olfiit i
aux Juifs que les conquêtes de T
chassés de Lu Judée. Noos ne savons
sèment rien de certain sur lestentati
baie pour civiliser son royaume. Le:
très-rares d'ailleurs ettrès-insuffisai
période de l'empire romain ne parle
baie qu'à l'occasion de ses luttes ooni
et Tnjao. Cequ'll fitdans l'intervalle,
que par ooqjecture. Maître des Carp
à-dire des gîtes aurifères les plus rie
rope, il put facilement se procurer d
des armes, et l'on vit qu'il n'avait pa
temps, par la résistance opiniâtre qu'
plus grand homme de ouerre que I
eussent possédé depuis ts César. <
Trajan refusa < «Ténc
tribut convenu ; rre
Daces n'éclata < m < leme ai
règne, enl'an lOi. Le peu que Ton
guerre se trouve dans Dion ou plu
abréviateur Xiphilin; il faut donc ne
ce récit confus, tronqué et fort
Trajan quitta Rome dans son quatri
lat, et conduisit en personne son a
les Daces. Une rencontre eut lieu
gauche du Danube, à Tapées, ch
taille déjà ire i victoire
Les Daceh < vre
Sansuneré oequio cuer
Ceux-ci euneni lant de messes. <
nant à mant pour le i
donna ses I » | « u«
Décébale, v^^icuacn pOUk»!
Romains, demanda la pa»». ^ Trajan
pour traiter des conditions Licin
Claudius Libianus. Ces négociatio
tirent à rien, et Trajan, s'engage
dans les défilés des Carpathes ,
Sarroazegethose, capitale des Daces,
Ludus Quiettts, commandant de
maure , y arrivait d'un autre côté ,
dispersé les Daces. En même terapi
Décébale et une des villes daœs le
ftarent prises par le général romain
cébale , se voyant investi dans sa c
subir les conditions du vainqueur. <
Xiphilin , commanda aux Dnces de
anoes, leurs machines, et les ouvrier
travaillé à les laire, de lui rem
leurs romafaift, de démolir les fo
en Dacie , de rendre le pays qo
et de tenir pour amis et poorehiKi
le seraient des Romains. Déoéfatle ai
à Trajan subit ces conditions-là ,
oTor, et se prosterna à terre pour
jan étant retourné à Rome, les dép
cébale furent introduits dans leséna
les armes bas , joignirent les mains
des prisonniers, prononcèrent que
pour as&urer la compagnie de leur «
conclurent la paix , et reprirent lei
mJCÈBKLE -- DECEfifBRIO
SU
I
à*m tnltéha-
• BMdHxaMétoBA'sttaidatt
^ ItiNnérail à Tr^n-
èilntt6deptlz,cia1l
» ^rt iwifiit iM dé-
~ , yiil fortiteit set
d*6itrardaM
lepayt deoeia<|iii
M
I pnpb raouiiii, en 104»
IttaiMrelicoemen
r le toi» à m géaé-
B^w^ pif te forces
itoiittia, flem Ywonn à la
&» MM fi1ti>m périr p«rh
ipIfMi iMititiiiii qt^ afitt AD-
BifHr riiMiiiiir. Cen-d d*o-
[ÉJ^à ftwêoÊkmf parce que ras
■eliiiie MupçoD , fl
1^ «( «Tait OQoCèué
edelkT^M-lirittira
tfmpriMMiiiflr.Apfèi
IdeetTQirdeloilet des-
r» I écrivll àTniian poor lai
ttaHKrtéà Loof^s, mais à
ilonaîDS se retireraient ao delà
t^ÙBÊi les frais de la guerre.
ai Icnnes TSfçues , car s'il tenait
\ de Loofiaiis , il ne Toulait pas
i fiberté. Looginiis, qui deri-
i aaa tnaltrr , Ten tira par une
: il se fit apporter du poiM>n
pMS, aprf*; avoir rois cr. der-
1 renvoyant au camp romain
t «Nivelle DéfQOciation, il s'em-
i ^p«dre un otage aussi pré-
auMîtAt un centurion
rà Tnyan le corps de ce
i si on Toolait loi en-
I refusa, et retint ntéme
de 104 à 106 à jeter on
1 1 90]f. Apollodoee et Tra-
léê 9m eôté foire de grands
sur cette seconda
* de Dion est encore plus
e: ilsecont^'ntede
avec plus de pru-
r d^vdenr et de prompti-
i en effet, et rem-
9. Pline en parU» ainsi
r à BU d>? M>s amis qui
Tmriaif ttlUraleflqirtdNapoêMi «Tomm
ponrriei mtan lUra, dK4, que dteb» la
gnerre oontra les Daoaa : où tramw-t-on od
sujet plus noavetiiy pina ficbe, plus éteodOp
plus saseeptihie de tous laa oraernenta de la
poésie, et où lesplas oouttantea Térités aieni
ptas l'Mr de billes? Voua ?oaa
des flenveo an nflieu de caiiipi«vM
sèehea «I arides; des po^ bitk sur des ri^
ilères oà f«m n^m acfatt point eaoore ▼«(
des armées campées am* la dme de montagnes
lnaceessifalea;imroi tosûonra plein de contaee»
fefoé d'alMadooMr sa capitale et la tIo. Voni
nooapeiadrei deux trioinpliea,dontron aélé
le premier <pi*on eOt remporté aor nne natta
Jusque là inrincflde; Fantre sera le dernier. »
Void sur MO événemenig, dont Plineparlo en ter-
mes presque épiques, le lee rësnmé de XipbHln :
« Trijan réduMI enfin les Daeas sons sa puis-
sanee par des exploits d'une videur «xtnordio
naire^qui ftataeofmdéeparoeiladeaesaoldattf.
Quand Déeftale tU que oon paya et son paiaia
étaient d^ en la puissance des vainqueurs, et
quIlcottraitrisqttedelDndwrTifentrelsnrsmalnSy
il se donna la loorii» aprèa quoi sa tète ftil portée
à Rome. Les trésors du prince tafaieuycoaiistant
en or, en argent, en pierreries et autres meubles
précieux, fiurent décomerts par un de ses plus
intimes amia, nommé Blcilia, prisonnier de
guerre, et trouréa dans dea cavernes fiétes
expfèa le long du palais, aous le lit du fleure
Sargetia (anjourdlni IlstriB onio Strinr), dont
le cours avait été détonné pour cd elfat par des
esclaves, n y eut aussi de ricbea habits trouvés
dans des cavemee creusées par les mêmes es-
claves , que Déoébale avait en la croanté de faire
assommer à Theure même, de peur qu'ils ne
trahissent son secret. » Sur les événements qui
suîTirent la mort de Déoébale et sur la coloni-
sation de la Dade, voy, Teaiab.
Léo JOUBCET.
Dtoa Caftttns, LXVII.e, aTce iei notes de Reinunis,
T, 10: LXVIII. cil. -Tacite, jéçricola, M -iofénal.
5a<.,iv.- Martial, V, 8:VI,7«.-PllDe,4|Mfl..Vl|.«f;X,
le. — Suétone, DomU,, : — Batrope, VII, 18. — Entébe,
Chrmi, — Zonaraa, XI, tl. — Oroie, VII, 7. — Joroand«a,
Bu Gêtarum, 18, — PeU Patririas, Bxetrpta I.êçatiO'
num, p. ts, edit, IM. — Bngel, CcmauHt, de lYaJ.,
fxptl. ad Danubinm ; Vienne , Itfi. — Mannert, ilet.
Traj., imp. ad Dan^MMim, çntm, ITfS. — Tlllemont,
HtÈtoire des Empêntan, t II. - Pranke, Gfuhiehte
Trufarn, issr.
DECRMURio ( Uberto)^ érudit italien, vivait
vêts le commencement da quinzième siède. Élève
de Chrysolaras, il s'acquit de la réputation en
traduisant du grec en latin plusieurs discours
de Démosthène et de Ljsias, et les lettres de Dé-
mosthène et de Platon. Il composa qndques trai-
tés philosophiques, intitulés : De Hepublica, De
Modestia, De Candore, De morali PMlosopfUa,
dont aucun n'a vn le jour. 11 commença une
traduction de la République de Platon; die
fîit achevée par son fils, Pierre Candide.
^abri( tiM, nUtlintheca medin et injimfe fjitinUatU,
815
I)i:CEMBRlO — DECHAMPS
t H. - TlrabOMbi. StùHm éêUa LUtsratwra UtUkma,
t. VI. p. II.
DteBMBRio ( Àngelo), Utlér&tour italien, fiU
<1u précédent, mort vers 1504. Né à Vigevano,
dans le duché de Milan, il devint célèbre dans
les lettres et les affaires, et ftit nommé ambas-
sadeur du pa|)e Jules II auprès du duc de Milan,
n a?ait dédié au pape Pie II, vers 1462, un livre
intitulé : lÀbri septem de Politia HUeraria, On
voit dans VAthenxum Eruditorum Mediola-
nensium, de PhiKppo Pictnelli , et dans le Mu-
séum Nwarrense , de Lazare-Augustin Cotta ,
que cet ouvrage fut enlevé de la Bibliothèque
pontificale pendant reocopation de Rome parles
soldats de Charles-Qoint. La Politia litteraria
de Deoembrio fut publiée non pas à Bàle, en
1527, comme le prétend Cotta, mais à Aogsboorg,
en 1640, in- fol.; elle ftit ensuite réimprimée avec
une dédicace à Alphonse II d'Rste, duc de Fer-
rare; Bàle, 1562, fai-8*. Dans le prologue du
quatrième livre, Decembiio déclare qu*il avait
composé im traité De Reiigionibus et Cscremo-
niis ; — un poëroe. De Matronali et jEconomico^
en cinq livres ; — un panégyrique en vers héroï-
ques De Vita et Morte ditH Caroti; il s'agit de
don Carlos de Viane, fils de Jean II d'Aragon. On
attribue encore à Ai^eio Deoembrio des notes sur
Ausone.
Fabiictot, Bibtiotktca mêdim «C inibiue f^Mn.
- TIrabotelU, Storim éêllm Utttratmrm ItmHmnm,
t. VI. p. II.
DKBMBRio (/»ierr0-Caiiittd«),litlérateur
italien, frère du précédent, né à Pavie, en 1399,
mort à Milan, le 12 novembre 1477. U fut secré-
taire des brefs soos le pape Nicolas V, vert l'an
1450, et succéda à son père Uberto Decembrio,
dans l'emploi de secrétaire des ducs de Milan. 11
eut beaucoup de part aux bonnes grftces des
princes d'Italie qui aimaient les lettres, et parti-
culièrement du pape Nicolas V. Ce fut à la prière
de ce pape qu'il entreprit la tradoction d'Appien,
et il lui en dédia les premiers livres; il adressa
le reste à Alphonse, roi d'Aragon et de Naples :
cette tradoction fut hnprimée à Venise, 1472-
1474. Linseription gravée sur le tombeau de
Pierre-Candide Decembrio porte que le nombre
de ses ouvrages s'élevait à cent vingt-sept, non
compris ses opuscules ; presque tous sont restés
inédits. Fabricius dte les suivants : Res gestat
Francisci Sfinxix IV; -^ EpUotme Roman»
ilistoriœ; -^ Peregrina Historia; — VUx
(Uiquot Vkrontm IliusMmm; — Descriptio
Mortis Darii; — UM X PUttomis De Repu-
blic»; — Oraltoii«tel EpistolM CLVll^eamà-
nuscrit, dana la bîliUolhèqne Ambrosienne ; — les
CoMM^loirtjde Jules César, tnMiuita en italien.
On a imprimé de Deembrio les ouvrages sui-
vants : Appiami ÀiêJMmdnmi De eimlibu* et
extemis Romtmorum Meiiis ; Venise, 1472,
1477, in-fol.; — Une traduetton italienne de
Quinte-Curee; Milan, 1418; Venise, 1535; —
Vita Philippe-Mari», dutis Medioêanensis;
Milan, 1A25, et dans le t XX des ilemm llii/t-
carum Scriptoru de Muratori.
core dans le même lecueil dcui
Decembrio; savoir: VUa Fram
^ Oratio m/unere Nieolai Pie
FabrichM, MkH&tk9m mêém et it
tu. — nrabOKU. Storia deUa L
limna.
DÉCKifCB (Deeentius Magn
main , mort le 18 août 353 de l'i
Frère ou cousin de Magnence, il
par ce prince après la mort de Coi
et nommé consul l'année suivant
tant dans la Gaule contre les Al
fut déMt par Chroidoroare, clnri
Les habitants de Trêves proli
nement pour se révolter, et re
tre dans leurs murs le césar ^
la mort de Magnence et se vo><tu
nemis, sans espoir de s'écliappcr
Sens. Les médailles qui donnent
titre d'auguste passent générakinc
pour fausses. Sur les médailles
nom est écrit Mag, ou Magn. ut-
ne sait s'il but lire Magnus uu
Selon Eotrope et Zonaras, Décent
de Magnence, et d'après Zosime
cousin.
AarrHos Victor, De Cm^ 4t: Epit.,
X, 7. - Zoaaraa« XIII, S, t. — Amnlr
6;XVI, It.
DBcaAMM {Étimne-Agard).
; DBCHAMM (Adolphe), homn
né à Melle, le 17 juin 1807. Apre
jusqu'à la révolution de 1830 de
sophiques,qui le rapprochaient de
de Lamennais, il se rangea de|
publidstes orthodoxes et catholi
populaire par sa collaboration au
Flandres et à V Émancipation <i
ftit nommé membre de la second
la ville d'Atii en 1834. Il se
lors autant par son talent oratoi
intelligence des mtérèts commeit
trids de son pays. On remarqua t
pération à la loi de 1835 sur l'en
périeor età œHe de 1838 sur Toi
communes. Gouvemeurde la firo
bourg sous le ministère de Theu^
charieé <leux ans plus tard do \
travaux publics dans le cabine
M. Nolliomb. Il fit hâter alors I
du réseau des chemins de fer belu
hua è la fusion des doctrines lib
liques. En 1845, à l'arrivée de M.
aux alfûres, M. Dechamps eut I
aflaires étranfoères , qn n garda <
le cabinet catholique de M. de
doit les traités avec l'union douan
( 1 847), avec les Étata-Uttia, avec la
foin avec Naples et fai HolUnde
venu fthnpie représentant , M. Df
tinué de «éjcer sur le< ba»r« de 1
tholique. H avait fondé en 1837, «i
raCSAMPS
Mam tjnmrrê féitumni), éeri-
itf à Lfn, «1711» sort 011833.
Mite ^ b përtm à VtiuM det
•attaobé^iaedet
lédioMoi 4e eette villa.
I !• in frti àè tai ileniM, 1*6-
*t "^ ■ • de^
I doot
iqiritta Wcooi*
Éi» 4m b raMIe à rétede des
iHBlVMM ItnvaiUaà MMvnfB
Ém ■'!•» Il latffM to jwioyrèi
*Mi 40 te Jtei^Mire •< ite te
iMa^Mi«4a 4m riÉPP/iilkNM gué
Mp0 «I r/lolto^LiOQ, et Piris,
lia MÉiddlii: Hi INfCOMTf
laaMHllM AiK0f»6l« star ceitê
fmiFÈmJluêmêdsIapeiHtun
elc;
rmdii à
UJ^. Mimimi Ljm» ISIO,
^: GVTOrwFtlI.
.^i-
MTta vfet lice n*esl
hpMuiiiB de 8eiBt-Midiel-
Éeacé per des eDMmb ao
I à eubir une rude captivité.
mm dont il reste des écrits
, idiome des plus remarqua-
: le* langues des autres coo-
1^ après AYuir donné lieu aux
•^vraisemblables, après avoir
i deHumboldt, ouvre
DteddifRcileaux in-
^et de retfaoographie.
ide la langue tMsque étant
i et d'uni excessive rareté , il
} ton mettre à la dis|K>sition
r de eet article a-t-il in-
r tâttMltme de Bordeaux,
\ de* vers de Dechepare,
I exécutée par uo Bas-
■). Ce qui nous reste de
\ vokimc de 28 feuillets,
( François Morpain, en
. qu'un seul exem- '
impériale, enré- I
6194, P. Ces poésies ,
A
itioBS bien distinctes; \
I i^^ets de dévotion, sur |
In jofcement dernier ; '
et parfois un peu i
t^tmtmesy Amoureux
— DECliilTO a»
•ÊcrH^ÉamurmuiiÊimm^iMJmmikUimBÊi^
ser,lAJ)^MfmUémÀmmÊtmKtJ?M^iilim»'
rablê^ etc. On penl s*éloiiBer de foIriiBi eedM-
aiaitiqaa tnitor de pireilt iB|eti el ptrfsb m
Uiaaerallerà det McÎBDCtt ehoquirt»; mtitaii
fleUème tièele en étiil paa âttdle «i fidt di
Wmtdance, al on tntre eaid, mattra FmiçQb
Rabelaii^ se pennettril, •aMiéfQlterillâ«Mr
ni la Titte^det aaittee bieaantra
aUtoqne leti«ri§4aiitidapofllel
6.Bi
JeméirjietULéÊi
DBLâneTB (609ry«f},
.iiéTeri nM^gnttii^
tliiécB 1794. ifégodnt à La BoèheOB, fl flit
nommé eB 1799, par aoa départament , dépoté •
8iippléaalàrAaMmbléeUribM|v«iPal»» àé-
œmbre 1792 député dn même départmwt â
la GoBveotkm mtioaile. Dina le prooèa de
LooiiXyi»UaepnNM»çapaiirlafdcliiaioa etla
bamiteflroant à la udx. U Mtaeha aa parti de
la Gironde; loraqall le fil noferaé par cehri de
UMontagae, dans leajowaéea deaSl mai, l^'elS
joiBl793,MMi-aeQleaMBlfl ripaleaprotestatioM
contre les aelai de la OonTcotlai» mais il doma
sadéBBtakm» i4 derlrlt une lettre éMffjkpia à ses
commettants contre l'eipalsIOD des Glrondtais, n
ftit alors mb hors la loi, et parrlBlqiielqne temps
à se dérober aux rechmlies; mais fl ftat décon-
Tert parnndcsescoOègnesenmIssionytradalt
devant le tribunal crimbiel de son dépaitaMHl^
condamnée mort et exécuté le a9nlv«aeaaii
(8 janvier 1794). Sa veuve obtint, le IS Janvier
1796, la râiabilitation de sa mémoirB et la resti-
tution de ses biens.
Babbr, BohJollB, etc., Btographlê «idv. «t port, du
Contemporains.
* DBciAxrs APPULBi vs, magistrat romain,
vivait vers 100 avant J.-C. Tribun du peuple en
90, il intenta à L. Valerius Flaocus une accusa-
tion dont on ne connaît pas l'obijet précis. H ac-
cusa encore L. Purius, un des triiiuns de Tan-
née précédente, qui s'était opposé ao rappel de
Metdlus Numidicus. Ce fut probaldement à cette
occasion qu'il déplora publiquement le sort de
L. Appuleius Satuminos et de ServUius Glanoia,
et essaya de soulever le peuple pour ven|er leur
mort. A la suite de cette tentative séditieuse, il
fut condamné à IVxil, et entra ao service de Mi-
tliridate.
Valère Mailioe, VIII, 1.- Appleu. imi . cir., I. R5.
DBC1AN08 APPULBICS, fils du précédent,
vivait vers 80 avant J.-C. Chargé d'une mission
en Asie Mineure, à Pergame et à ApoUonie, il
fut accusé de violence et de rapadté par les ha*
bitants de cette dernière ville, et condamné par
le préteur Flaccos, fils de Valerius Flaccus. Ea
59, Dedanos se Tengea en se joignant à D. L»-
iius pour accuser Flaceos.
Ctccron, Pro Flacto, nU.
«iiBciANCS, (C. Plautius)t général romain,
vivait vers 330 avant J.-C. Consul en 329, avec
L. Kiiiilius Maniercinus, il futcliargé deconti-
815
DiXEAIBRlO — DECHAMPS
t H. - TlrabotcM, StùHm éêUm UtUralwra Uatkma,
t. VI, p. II.
DteBMBRio ( Angelo), Utlér&tour italien, fiU
du précédent, mort vers 1504. Né à Vigevano,
dans le duché de Milan, il devint célèbre dans
les lettres et les affaires, et fut nommé ambas-
sadeur dn pa|)e Jules II auprès du duc de Milan,
n a?ait dédié au pape Pie II, vers 1462, un livre
intitulé : lÀbri septem de Politia lUteraria, On
Toit dans VAthenœum Bruditorum Medhola-
nensium^ de PhiKppo PidneIK , et dans le Mu-
séum yevarrense , de Lazare-Aogustin Cotta ,
que cet ouvrage fut enlevé de la Bibliothèque
pontificale pendant l'eccupation de Rome parles
soldats de Charles-Qoint. Là Politia iitteraria
de Decembrio fut publiée non pas à Bàle, en
1527, comme le prétend Cotta, mais à Augsboarg,
en 1640, infol.; cUe fbt ensuite réimprimée avec
une dédicace à Alphonse II d'Rste, duc de Fer-
rare; Bàle, 1562, in-8*. Dans le prologue du
quatrième livre, Decembrio déclare qu'il avait
composé im traité De ReligUmibus et Caremo-
mis ; — un poème. De Matrtmali et jEconomico^
en cinq livres ; — un panégyrique en vers héroï-
ques De Vita et Morte divi Caroli; il s'agit de
don Carlos de Viane, fils de Jean II d'Aragon. On
attribue encore à Ai^eioDeoembriodesnotes sur
Ausone.
Pkbileiiis, BibHotkêem mêdim §t infbiue fMtin.
- TIrabotelU, StoHm éttlm UtUratmrm ItmHmnm,
t. fl.p. 11.
DBCBMBBio (/»ierr0-Caiuli(i«), littérateur
italien, frère du précédent, né à Pavie, en 1399,
mort à Milan, le 12 novembre 1477. U fut secré-
taire des brefs sous le pape Nicolas V, vert l'an
1450, et succéda à son père Uberto Decembrio,
dans l'emploi de secrétaire des ducs de Milan. 11
eut beaucoup de part aux bonnes grâces des
princes d'Italie qui amiaient les lettres, et parti-
culièrement du papeNieoUs V. Ce fut à la prière
de ce pape qu'il entreprit la traduction d'Appien,
et il lui en dédia les premiers livres; il adressa
le reste à Alplionse, roi d'Aragon et de Naples :
cette traduction fut imprimée à Venise, 1472-
1474. Linseription gravée sur le tombeau de
Pierre-Candide Decembrio porte que le nombre
de ses ouvrages s'élevait à cent vingt-sept, non
compris ses opuscules; presque tous sont restés
inédits. Fabricius dte les suivants : Res gestx
Prancisci Sifbrcix IV; -^ EpitoHU Roman»
nisforix ; — Peregrina Historia ; — Vitx
aUquot Virorum lUusirmtm; — Descrkptio
Mortis Darii ; — UM X PUttonis De Repu-
blica; -^OmiMêtet EpùiolM CLVIJ.ea ma-
nuscrit, dana la bililiolhèqne Ambrosienne ;— les
CoMM^loiresdeJulet César, traduita en italien.
On a imprimé de Deembrio les ouvrages sui-
vants : Appkmi Àlexamdrimi De eHnlibu* et
extemis Romanorum MeUis ; Venise, 1472,
1477, in46L; — Une traduetton italienne de
Quinte-Curee; Milan, 1418; Venise, 1535; —
Vifa Philippê-Manx^ ducis Medioêanensis;
Milan, 1625, et dans le t XX dca ilemm itaii-
carum Scriptores de Muratori. On
core dans le même lecueil dcut ù\
Decembrio; savoir: VUa Franciu
^ Oratio tn/unere ?fU»lai Picini
FabrldiM, MkH&tk9m wuém et iM»
tis. — rtrabOKM. Storia deUa Utu
lUna.
DÉCBNCB {Decentius Magn,),
main , mort le 18 août 353 de Père
Frère ou cousin de Magnence, il fu
par ce prince après la mort de ConsU
et nommé oansul l'année suivante,
tant dans la Gaule contre les Aleman
fut déftdt par Chroidoroare, chef d<
Les habitaists de Trêves profitèrent
nement pour se révolter, et refusèrc
tre dans leurs murs le césar vaincu
la mort de Magnence et se vo>aut »
nemis, sans espoir de s'écliapper, il
Sens. Les médailles qui donnent à <
titred'auguste passent généralejoent
pour fausses. Sur les médailles anti
nom est écrit Mag, ou Magn. Decn
ne sait sll Ûuit lire Magnus ou
Selon Eutrope et Zonaras, Décence <
de Magnence, et d'après Zosime il
cousin.
AnrrHin Victor, Ot Cm^ k%: Bpit,, 4!
X, 7. - Zoaaraa, XIll, S, t. — Ammlra I
6;XVI,it.
DBGBAMM (Étimne'Agttrd). F<
; DBcaAMM (Aéoiphe), boronie t
né à Melle, le 17 juin 1807. Après s
jusqu'à la révolubon de 1830 de tn
8ophiqiies,qui le rapprochaient de l'éc
de Lamennais, il se rangea depuK
pubKdstes orlliodoxes et catholiqu
populaire par sa collaboration au J
Flandres et à V Émancipation de I
ftit nommé membre de la seconde c
la ville d'Atii en 1834. Il se di
lors autant par son talent oratoire
intelligence des mtérèts commerc
trids de son pays. On remarqua yun
pération à la loi de 1835 sur Ten^
périeur età œHe de 1836 sur l'oriM
communes. Gouvemeurde la |iro c
bourg sous le miniilère de Tbeu\
charieé deux ans plus tard du pivr
travaux publics dans le cabinet
M. Noiliomb. Il fit hâter alors U <
du réseau des chemins de fer beHoes,
hua è la fusion des doctrines libéra
liques. Kn 184^ à Farrivée deM Vi
aux alfùres, M. Dechamps eut la <i
afliMres étrûfQères , qnH garda en
le cabinet caHiolique de M. de Tti
doit les traités avec funioB douanier
(1 847),avec les Étata-Unia, avec la Pr
fnia avec Naples et fai HoNande (i:
venu simple représentant , M. Det^
tinué de Méfeer sur le^ lianrs de I op
tholique. Il avait fondé en 1837, de i
I
(JMm-VNHMiiil), éeri-
àLfM,flil7il»aortCB 1833.
«I b përtm à VÈuM 4«»
ddisMet 4e eette villa.
* -^ ■ Ntiittt dô^S
MBent» dool
qiritta Woom-
hraMIeàrélwledet
iHAliaM Itmaillftà m ont ngB
Ib «B uni, «M le tilK : Éindu
êm «r f e, ew Irtleew to propre»
49 Im ttaitMre $i dû la
mmêtèméêiréwoiMofuquà
«I r/loiieiLioQ, et Piris»
ft aMrideW: Hi IMfCOiiri
■flUAM kmnnbU mr €et$$
eit rto/mnci de iapeUUure
rmuiu à
a»
U^
GvierwFtii.
h
,vi.
I evta vie, liee o*eel
I de Seiat-Midiel-
dee eBBenit ao
y fl «■! à eubir une rude captivité.
r 4ai«an dont il reste des écrits
iqoe, idioaie des plus remarqua-
eevtc k* langues des autres con*
t,«l^, après AYoirdonné lieu aux
•flBBiBvniscmblables, après avoir
■ ~ "" ï de Humboldt, ouvre
iBte et difficile aux in-
I le phUftlogpc et de rethoographie.
idofis de la langue tMsque étant
L et d^ne excessive rareté , il
lée les mettre à la dis|K>sition
1 rnlear de cet article a-t-il in-
I éÊ iàtademàê de Bordeaux,
\ At% vers de Dechepare,
I exécutée par ud Bas-
B). Ce qui nous reste de
I petit volome de 28 feuillets,
i François Morpaio, en
OM qu'un seul exem-
iMMinlMque iinpérialr, eiiré-
► Y, 6194, P. Ces poésies
A
. portiuns bien distinctes;
to saiets de dévotion, sur
r anr le jugement dernier ;
ii<u^ et parrois un peu
r4les femmes. Amoureux
— DEClAfITO
1er, Xa XNidMile il#i iMMirw», X*. .
rablê^ etc. Oa peats*éloiiBer de voir «a eetîd-
aiaitiqiie traiter de pireiU n^eti et perfoli wik
laliaerallarà dai McaMna choniAiitBt; intit aÉ
fleUème fièele en âaU pea diffidle «a fidt da
bteaaéaacey el oa tatre earé» aiattra Fnaçob
Babeiait, 86 permetlÉtt, aiai lévolter ai la «mr.
BiUvitte»des aailKee UeaaatieiaeBt réprAi»'
aibleiqae lea van g^aatida poêle'
6.E
Dotmm, lapilli. - JeU» de tdeU. éê i
WUflBIBAinL DBLAP16TB l9êOrg9$),
honaaa pQlilii|aefriaçalf,aéT6fB I76099iittii^
tlaéen 1794. NëfioeiaBt à la Bachene, fl Itt
nommé ea 1799» per aoa déaartanMBt i dépalé •
8appléaatàrA86emlilé6UribM|v«»pal»eB d6-
eembre 1792 député da même départemeet â
la Coareatioa nxtioaaie. Diai le procèe de
LoniiXVI^iliepnNMMiçapoarliféclBiioa elle
beaateflrooDt àla pdx. n •'attacha aa parti da
la Giroode; loraqall le fil reaveraé per celai de
UMoBtagBe,d«i8 leejoaraéea deeSl mal, felS
juia l793,aoa-6ealenMet fl iipalei prolestatiOBi
coatreks aelei de la CoaTcÔHoB, miii II doana
aadémiaaioB» c4 éeriTH ane lettre éaergiqne à tes
eommetlaats contre l'expolaloo des GiroiidiBe. Il
ftit alors mb hors la loi, et perriatqaelqae tempe
à se dérober aux redimliM; mate A ftit déooa-
Tert par on de 868 coOègoee en mission, tradaH
deraatletrilmnal crlmlael de soa départeratal^
coadamaéàmort et exécaté le 99aiTtt8eaaii
(8 janvier 1794 ). Sa veave obtlat^le lijaavisr
1796, la léhabilitatioa de sa mémoiTB et la resti-
tution de 868 bleas.
Babbc, fiol^ollB, etc., Biographie tihlv. «t port, du
Contemporains.
* DBciAXUS APPULBi vs, magistrat romain,
vivait vers 100 avant J.-C. Tribun du peuple en
90, il intenta à L. Valerius Flaocus une accusa-
tion dont on ne connaît pas l'objet précis. Il ac-
cusa encore L. Furius, un des trifions de Tan-
née précédente, qui s'était opposé an rappel de
Metellus Numidicus. Ce fut probaldemeot à cette
occasion qu'il déplora publiquement le sort de
L. Appuleius Satominm et de Servilins Glanoia,
et essaya de soulever le peuple pour veager leur
mort. A la suite de cette tentative séditieuse, il
fut condamné à l'exil, et eatra au service de Mi»
thridate.
Valère Maiiioe, VIII, l.— Appleti. Uel , cit., I. ns.
DBC1ANV8 APPULBICS, fils du précédent,
vivait vers 60 avant J.-C. Chargé d'une inission
en Asie Mineure, à Pergame et à Apollonie, il
fut accusé de vialeoce et de rapadté par les ha«
bitants de cette dernière ville, et condamné par
le préteur Flaccus, fils de Valerius Flaccus. £n
59, Dedanus se vengea en se joignant à D. L»-
lius pour accuser Flaccus.
Occron, l»ro Ftaceo, M».
MiaciANUS, (C. Plautius), général romain,
vivait vers 330 avant J.-C. Consul en 329, avec
L. Kinilius iMamercinus, il futcliargé deconti-
819
DECIANUS — DEaO
nuer la guerre contre PriTemum , tandis que
son collègue fut envoyé contre les Gaulois, qui,
selon certains rapports, mardiaient contre Rome.
Mais ces rapports ayant été trouvés faon , toutes
les forces romaines forent dirigées contre PrÎTer-
num, et cette Tille fut prise. A son retour, Deda-
nus obtint les honneurs do triomphe. Il essaya
de foire adoucir le châtiment que le sénat vou-
lait infliger aux habitants de Privemum. Selon
les Fastes consulaires, C. Plautius Decianus
fût encore consul Tannée suivante; mais Tite-
Live mentionne à sa place P. Plautius Proculus.
En 312 , Plautius Decianus fut censeur avec Ap-
pius Claudius ; mais après avoir exercé cette
charge pendant dix-huit mois, il s'en démit pour
'obéir aux prescriptions de la loi jEmilia, tandis
qu'Appius Claudius reftisa de se soumettre à la
loi, et resta seul censeur.
TIte-Uvf. VIII. «), n ; IX. M, SI. — VaWrf Mailne,
VI. t. - FronUD, ne ^«wrif.. 1, S. - Dlodorr, XX, U,
* ifBCiMics, nom d'une famille originaire de
la ville samnite de Bovianum. Les principaux
membres de cette famille sont:
* DRCiMi vs ( Numerius ), général samnite,
vivait vers 220 avant J.-C. n tenait le premier
rang dans le Samnium, par sa noblesse et sa
fortune. En 217, il rejoignit avec 8,000 fantas-
sins et 500 chevaux Tarmée romaine commandée
par le dictateur Q. Fabhis Maximus. En tombant
à rimproviste sur Tarrière-garde d'Annibal , il
décida en faveur des Romains la bataille, pres-
que perdue par llmprudence de Minodus , maî-
tre de la cavalerie. Deux des retranchements
des Carthaginois furent enlevés , et ils perdirent
«,000 hommes; les Romains de lenr cMé en per-
dirent 5.000.
Tkte-Uve.XXII.M.
* DKGiMiirs ( Caius ), ambassadeur romain ,
vivait vers 180 avant J.-C. En 171 iKut envoyé
en Crète pour demander anx habitants de ce
pays des secours contre Persée de Biacédoine.
Nommé préteur en 189, il fut charieé avec deux
autres ambassadeurs romains d'aller réconcilier
Antiochns et Ptolémée. A cette occasion, lui et
ses collègues visitèrent Rhodes, ior la demande
même des habitants de l*tte, et à lenr retour à
Rome ils firent un rapport fovonble anx Rbo-
diens, et Ici disculpèrent dn crime d'avoir été
TKc-Uvt, XUI, M s XUII. 11. IS; XUfi If; XLV. 10.
•■ciMiirs ( Caius ), qoetteor romain, vivait
^crt 60 avant J.-C. n appartenait an parti de
Pompée. En 47 il fut chargé d'occuper 111e de
Cercina et de préparer des subsistances pour l'ar-
mée des Pompéiens ; mais à l'arrivée de riiistorien
Salluste, alora Hentenant de César, fl quitta IHe
Immédiatement, et s'enfUt sur un petit vaisseau.
C'était probablement le même que C. Dedmius,
ami d'Atticns.
Cé«r. BeU. 4fr,, U, - Océroii, M. JU^'iY, it.
BRcio OU MMacs (Philippe), joriscommlte
italien, fils naturel de Tristan de Dexio, naquit à
Milan, en 1454, et mourut à Sienn
1535. Il étudia les belles-lettres
natale. Envoyé ensuite auprès de
time, nommé Lancelot, profess
Pavic, il étudia cette science s(
et ses progrès furent tels qu'à
se trouva en état de renseif
obtint à Pise la chaire de droii n
Dedo était un de ces disputeui
fatiguent les esprits les plus bien ve
dant sa réfNitation s'accrut à un
fut chargé de professer les lois
connu pour ses bons mots, il le fu
haut prix auquel il évaluait sa se
plaignait-il d'être mal rétribué. 1
non plus en harmonie avec ses ér
prudence, tels que Solin, Acoolti. F(
ce qui le fit passer d'une loc
notamment de Pise à Sienne, roi
Rome, où il fut nommé auditeur <
nocent VIU. Il aurait voulu alors
l'état eodésiastiqne ; mais sa 1
permit point de dépasser les pr
En 1502 il fut appelé k professer
nique à Padoue, et en 1505.
Louis Xlf , qui le rev cm
les Vénitiens le laissèreui «ncr à
montra à la hauteur de sa reoomi
ce qu'aucun professeur n'avait eu
traitementde 2,000 livres. Mais àp
ment Deciopaya son tribut à la mai
Consulté par Louis Xil sur les ro<
tance à opposer à Jules II, il opin
nionà Pise des cardinaux mécooten
se rendit dans cette ville pour y
rection de cette assemblée ; cette
valut d'être excommunié par le pa|
Pavie, survenue ensuite, l'obligea d
ville, où sa maison et sa bibliothèque
à la soldatesque; peut-être même
dix ans, eût-elle été l'obiet de
vainqueur sans le dév* at u
chargées de la garde devettc
tenta de hii enlever ce qu'eue |
France, où il vint cfaerdier un asik
le titre de conseiller au parlement
de professeur è l'université de Va
leçons attirèrent de nombreux écc
en Italie et appelé d'abord à Pise, il
dre de François I*', se rendre à 1
sé|our lui déplut parce quil y était
retourna donc à Pise, puis àSienne
Il s*était fait construire à l'avano
de marbre blanc, dont le style in
lieu è des plaisanteries. Les di
dans ses ouvrages portent soa
cependant qudques-uns de ses
jurisprudence sont estimés. On a (
tuentaria in DecretaUs; — C
Pandeetas et Codieem ; — Coh»*
mentarius de RequOs Juris, Ces
ouvrages ont été annotés par
lil
I éddeoxde Msineni-
rie la mm Deeia •ont
),iMHMaPÉtai
laat 1.-CL Éli Mnid dapemple
L. Oiliilii, cotri ramiée pré-
il Bérir «M jB(0Bn«t C. Grac-
• é^Mlni ctto^Mt. 0en tns
lé pvélnr «riiiîiB« Dass Fener-
p^ I dtoaaa grièfeaieBl le €0B-
■Mb oi «a eelefant pat devant
^noinçat Le eonml, irrité,
lanr et défendit en peu-
leaaeteajodldairaaàee
La ImAm de cet deux
à iaa Bolilii ploe grayee
Celait Seannis qui
àffendfeeonfae C. Grac-
iée BManrea les phie rigoa-
rtalnemeat les
Gmofoes. CScéroD
d^■l erateor <|iii rira-
If. Folrios FlaccuSy ami
9 «I c^eit probaUenient à œ
M aDasion le poète Locilius,
pBfllt qui nous a été consenré par
Mb Jli#^ir. lUmgL, n. — Ttle Uve,Epist.,
fBOimt, II. ». tl. tl; BrutuSf ts ; Part.
Lurs, général campanien,
t J.-C. Le sénat, en apprenant
» coToya poor garder la Tille
restée fidèle , la huitième
t Campaaîens et commandée
Lee soldats et leur chef,
habitants de Rbegium
I lea Mamertins, s'étaient em-
commirent nn
Us attaquèrent les
pendant une ftte solen-
«n eipolsèrent tous les
( pour eux. Dedns,
> rebelles, essaya de se
les habitants de Rhegiom
là Pyrrhus. Cette exruse
ipnr le sénat, il se déclara
, et fit cause com-
Cet état de choses
e jooît pas longtemps
; d*un mal d'yeux
1 à Rbegium, il en
là Htnirn Celui qu'on lui
. — T. XIII
DECius in
amena était, aana qaa ka maMaàlva dnlym
s*en dootaaaent, nn anein habltaalde Bbe^^tam;
il rangea leacoocItoyeQs delà manière airirante :
il posa aor les yeox de Decios un en^plUrecor*
roiify qn*il lui ^lym ft^twiife n
mais faifaimUe; pois il partit en hd i
dant d'attendre aon retour poor lever rkppaiefl.
Dedoa anirit eette preaeripticii pendant <|nel-
qneajoors; maia enfin^neponvant phn aupporter
ka inlolérables doolenn que hd caniait œt em-
plâtre» Ul'enleva, et reconnut qnH était svepgle.
Malgré sa céeité^ Dedna raata, à ce qoll aeaa-
Ue, à la tête dea aoUato lebeilea; maia la ten-
de Rome alMt bientM lea atteindre. La
C. Geanciua inveatit Rhegiom en S70. Le
aiégeae prolo^eant, leaRomaina eurent à aonf-
fkir de la disette; nuda Hléron,qoi réipiait anr
lesGren deSlePe. et qd éUdt d#à raUé dea
Romaina, lenr envoya dea vinea etmèmedea
aoldata. Edin, la Tflle M priée d'aasant, malgié
U réaiatanee déampérte dea Gampanietta. Ceux
qd reetaient de la légbn coopaMe mrent diai^
de chalnea et oondnita à Rome. Scion Den^a
d'Halicamaase et PaalOraaay le peuple les con-
damna à mort Selon Valtre Maiime, ce Ait le
aénat qui prononça la eotenoe» et qui la fit
exéeaterimalgréroppoaitiondn trtonM. Flaocns.
Tèoa ftnent déeapitéa ; U Alt défendu d'en porter
ledenily et même de leur rendre lea demiera
dendra. Lea aneiena dtoyena de Rhegiom Ai-
lent rappeMa dana leur patrie; fia rentrèrent en
poaseasion de lenra biens, et b Tille Alt dédarée
libre. Dedua se toa loi-mênie dans sa prison de
Rome, à U Teflle dn sopplioè.
Appleo. SawmU. — IModore, Fragm., I. XXII. — Tfte-
Ufe, Epitt.y it. 11. - Polybe, 1, 7. - Valère Maiime,
11,7.
DECIUS oo DKCB (Cailla Mtssius Quintus
rr((;aiius Z>eciiM),empereur romain, néen 191 (1)
après J.-C, à Bubalieon Budalie, village près de
Sirmium.dans la Pannonie inférieure, mort en
251. Il fut le premier de cette longoe suite de
princes que l'Illyrie fournit à l'empire. On ne sait
presque rien sur la première partie de sa carrière.
Après avoir été, à ce qn*oncroity gouverneur de la
Lusitanie sous Maximin, vers Van 236, il vint exer-
cer sur le Danube, en 245, un commandement
militaire important. Quatre ans plus tard, Phi-
lippe le chargea de rétablir Tordre dans Vannée
de Mésie, désorganisée parla révolte de Marinus.
Dèce refusa longtemps cette tâche, et ne Tac-
cepta qu'avec la plus grande répugnance. Enfin,
vaincu par les instances de Philippe , il fiartit.
Son arrivée au camp, loin d'apaiser la révolte,
la rendit irrémédiable. Les soldats , persuadés
qu'ils ne trouTeraient rimpunité que dans nn
changement de règne , placèrent Dèce dans Tel-
temative d'être égorgé ou de se laisser procla-
mer empereur. D'après Zonaras , ce fut Tépée sur
la gorge que le lieutenant de Philippe accepta la
(1) CeU la date de la Chronique <f Alexandrie, D'aprM
Aori*H«n VlPtor. ru r^nfra'rr, Hèrr «rraU m* m toi.
Il
S38 DRCIUS
poarpreimpériile, et se dirigea sur ritalic. D'a-
près le inAme liistorien , il (k^rivit à Tempcrcur de
ne rien crai:idnset qu'il était déddé à ()c|)oscr les
insignes du pouvoir suprême aussitôt qu'il |K>ur-
rait le faire sans danjcer. Pliilippe, doutant de la
sincérité de nés protestations pacifiques , marcha
cintre Tusurpateiir, le rencontra près de Vé-
rone, fut défait et tué. Ces événements se pas-
sèrent vers la fin de 249. Le rèi;ne du nouveau
prince dura deux ans et dL'mi , et fut rempli par
la guerre des Gotlis. Ces bartiarcs, (|ui appa-
raissent pour la première fois , comme des enne-
mis redoutables, sur la frontière nord-ouest de
reinpirc, passèrent le Danube sous le comman-
dement de Cniva , et ravagèrent la Thrace. On
trouve sur leur invasion d'assez nombreux dé-
tails dans Jomandès, Zosime , et les fragmenta
ùi;D(^xip|>e; mais li:s récits de ces historiens sont
si contradictoires «{u on i>eut à peine entrevoir
la vérité. Dèce a|>aisa iKabord les troubles qui
agitaient les Gauler; il parait même qu'il se ren-
dit en personne dans cette province. A son re-
tour en Italie, retenu à Rome par les travaux de
fortification qu'il y faisait exécuter et peut-être
aussi par des pnxK'cuitalious politiques, il envoya
contre les Gotlis son fils, qu'il avait detlaré césar.
Cniva vint attiiquiT a\ec soivante-dix mille
liumroes la ville d'Lusteriuin, sur le Danube, dans
la iMSse Mésie. KtfiH)uss4' par le général ( depuis
empereur) Gallu^, il se replia sur Nicopolis, dont
il fit le siège. Il en fut chassé, soit |»ar l'empereur
Dèce lui-même, soit |4us probablement par son
fUs , passa le moût lleraus , et essaya de s'em-
parer de Phi !ip|Kj(N)lis. Le jeune Dèce l'y poursui-
vit, et vint camper à llérée. Pendant que les
Romains se reposaient dans celle ville, ils furent
att^tqui-s à Titriprovistc par les barbares , com-
plétiMnent défu'ts , et furix's de se retirer en dé-
sordre dan^i la Mésie. Les Gotlis se rendirent
maîtres de Piiilipp(»polis, firent un butin im-
mense et un grand nombre de prisonniers, et |ié*
H»*! feront dan^t la .Macédoine , ou les appelait le
;!ouvem«*ur de celtr province, L. Priscus, qui
vi'nait d»» se fairo proclamer empereur. Ces fi-
elleux événements, qui se passèrent proltaMement
dans le< derniers mois de 3M, décidèrent l'om-
pereiir h «[uitter Rome pour venir au secours
des provinroA ravacêj^^par le^ Gotlis. Si l'on en
croit ZiiSime , Dece vainquit ces liarhan's partitut
ou il les rencontra, et leur enleva le butin qu'ils
avaient fait. Lts im^tlailles de cet empereur nnn s
apprennent en elTel qu'il conquit oii plut'U re-
conquit la Daciu sur les Carpien« liabitants
•les C'arpatlu'S ). Pendant o* temps Claude fer-
mait au\ (fdths l'entri-.' ilf la Grèce. Lch har-
)m;i-s seruMent a]or> a%oir repris le chemin rlu
Danube, dans l'intMita'on de repa«^r le fleuve (!) :
Dt^c diargea Gillui de les en empêclier, tandis
3S4
I. An Uni de />aiiii6«, Zotln^ dU le TmimU Ctut vW-
leifini-i.'. uQ^ •■rrrtir. Btrn loin Ir «'ft'-odrr Juiqu'tn )
raoaS . :K)n '. l'emplrv rouuln .:'«tt^i«:>a>t méuir p<i |r .
bbr>iltieue Uoleii'rr . cl «'•rrélji; lu T»ri« :iiiiiftter.)
que lui-même les poursuivait. Ltê Gotlis, ae
voyant pressés de tous eûtes par les Romains ,
ofTrireut de rendre leur butin et leurs prisonniers
à condition qu'il leur serait permis de se retirer
ches eux sans être inquiétés. Cette propositîoa
ayant été rejetée, les Goths attendirent de pied
ferme l'armée romaine. D'après Zonaras, Gallos,
qui tialiissait secrètement ses compatriotes , ia-
diqua lui-même aux barbares les positions qu'ils
devaient occuper, en même temps qoll donnall
à Dèce les plus perfides conseils et les phM
fausses indications. Le jeune Dèce fut tué dès la
commencement de l'action, qui s'engagea près
d'Abricium , vers la fin de novembre 7h\ , et
son père y trouva la défaite et la mort. Voêd,
d'après Zosime, le récit de cette bataille : ■ Les
barbares se divisèrent en trois t>ande8,ft pla*
cèrent la première en un endroit à Topposlle «la-
quel il y avait un étang. Dèce ayant tué usa
grande partie de cette première bande, la secoode
accourut fiour la soutenir; mais celle-d aytilt
encore été mi«e en déroute, la troisièroc [
aux enrirons de l'étang. Gallus fit dire à 1
de le traverser pour aller combattre les
bares. Comme l'empereur ne connaissait pas la
pays, il s'enfonça avec son armée dans le V
et fut à riieurc même accablé des
barbares , sans que lul^nêmc ni aitonni
pussent s'échapper. •>
L'administration de Dèce fut
actes qui semblent n'avoir aut
eux , et qui cependant éroai uc
pensée conservatrice et réparuito.
romain était alors en proie à une<r
tenait A dinix grandes causes ; la oorm i
iiiffurs et la ruine de l'andenne rd i. I
remé«lier à ce douNe ma], Dèce ii
revivre la censure et de réprimer
iiient le cliristianisiiie. Le rélablitecu
censure eut lieu avec une grande
lIuiIk du nouveau censeur avait él^ ■
nat, qui désigna à l'unanimité Va a.
se trouvait alors aux lionls du Danuhe .
lie l'empereur. Dèce, dit Z le. ne
héjiatus-eottsulle qui déo h
iciien , convoqua toute su ouur, m
rien lui-même. Au miliea de c \ t
des liommes les plus considérables de i
on lit la liKture du sénatus-ronsuile,
ajouta : « Je vous estime ItcureiUL,
de ce jugement du sénat et de oel
témoignage de son aflediun. Chatgw }iam
crnsun* de tout l'univers , i|ue vuvs a a
n-publique romaine , comme an seul hai
mérite de ju^er nos mcnura. Vans h
qui doivent rester dans le sénat, tous i
l'ordre équestre son ancien éclat; voaa
le cens , vous assorr rez la peroepUoo
et vous en feres la réparUUon; tow
connaissance de l'état de la re|
aurez le (nnivoir de faire il«*« luis; \um
druit de jugrr de ravanceiiu'iit des
BKCnm
» naglsirati ; ttffn , vqux jy^^f^rt'ï tout
: le priMlÊi d»» Kurm^ fiu*|il«
nce|ik^ te rui fl4<t Mcri-
lim pmm. Qtfm iMa^t qui aetennit pàn
itov iipldlelloii f 'f^Ti^ctTïniiit ih ïiv^riier
s , • Cep pftrd^i Jr Uèee indiijiwttt
w^ÊÊÊn ; iBii* eilte aiaKwtnCtjre, dont
âmm €tÊB0an fui épijitoi^« m ymu*
miBmim H* Il McÂitéi«iiiÉÉ«. Qutot
iig« fM Hèfii «Qipinfi êtm U niAtne
i ■ ^tÉmê iMf Ivantii 4l« ce princfi unt
, to ràrintitnbrni* Avait
U iTjiit uni! hierBrrhii
»,il tenait de» réuaioci^ f»u>
fwrtkulicrs |Kiur
1 1 ft tlWMM ma êmiiélé dans
,« ÊméÊm ftM. 11 f avait U île
<|ul if propauJt de
bwlitatUiOi rantaiiif».
Cf)mmmça-t-<^1<^ di^ fftvé-
iitii fui çuraouiid^ «!t tK»Mr
1 éilU. On y foU, au
iireSi faelion ré-
Ot ptâc« an 10
i Ji i'étêt|ii« âe Borna Fa*
Lplt pfîioo rt^it4<!iiiL de
IAa^înn«r eî l« dUcre ^ï-
iTee Ka vie *3iJfi,
et de J#n]%aft;(]i p(i;u-
imiâ Â de8 loHums, «t
Iiuaé4»cra lés^ctirétiem,
piM lard «Ile devait
UÉMwarmdu i^ammie*
Il dû f»dii*é« plus ou
t lit demkr Hip^lîcCt t^ls
k m^ymê mmsmù pour
1 4 b Pdiifûii do l'état. Ces
ne ^uvèreot p«i
iur k oorn de Déce le
nt é» «ivtiit* Sei efTorls
ld« Roroe
a,ft ifô rudea
t-itnbiinldta Danubf;,
Carfulhiis «I t\t VUttunA,
r#a#
tttAH prtdjabte-
nmA J.e U était
- DECKER "V^H^iH" :r2ft
l'itfte, //i*l. /lf<|., ÏXÏIV.tt'- SiUïf, Ciifa^«viiJ v¥rH/l-
du scilièmc aièdc. Il était \ïé d'amitià iviw Tiu-
teur de Ja Jérmuhm dfiittue. Un n t\f- luj i
Acrifiandaf trA^éflle; VeoîtM!^ Ifc$2, i«-i2,
Dscilîs ( François \%^vmi PApSiffiol^ vivait
d«ns U ftcixitid*.* mmiié du i<*iiîèm<* sif^<!l<^ l'ro-
rf^^rtir ili^ rlràtoilnue à Ytilcnc^, il lil tic* «f-
fort» pi^yr împfïscr A km élève» le gûi!il diiâ
éf.nvi^insde l'antiquiU On a de lid ; Oralitj de
scienfit^rum H àeademim YnkMimv iauûi'
bitâ; ViNdcr, là^T/iM"; — Oratkt pti(Htm$
juraiii pro munere ûrttiorio Mutis nupft
condifù mwhûtutkci^; ïbiJ., th\% m-r
UMLiiri, i#RT£i OU TERTZi {Jmn)^ joriiscûo-
jiuilc hongproiâ^ vivait d^ua la accoude moitié du
seiîïèîne siêc-le. Il étudia k Tolua, Debrr'aîta et
Claustïubmirg , et ^es progrès furépt td» qu'Ji
^a^a l'appui d'au aotitr^, WuirpHji tiauNt qui M
procura les moyens de voja^er k V^fhngtv m
ïai coniiuut rédiicatinn d'uu fiiâ { ciVjtt a1q§j i|tj0
Dédua put parcourir la Moldavir, la PoJa^Cj la
Prusse , la Marche et la Poméranie* Sesi priuci-
pnux uuvrages auut : Hodœporkon itintriâ
Ttan$iflvanieitMoldiiui€i, Bmsta, pomtv; Wll*
tenberg, 1S87, in-4»; — Synrogma itismu-
(iù^um Juris imperlalis ac kiutigarici, ete.;
ClauaenhouTig, 1593» în*4*; — Jrfû^m latîno-
HungariCfi*
UQriDjrh, ar#Mâr fiunç^r,
DiSCirs ( /oi«f-£aui4 ), hiJtoricn âUemandp
vivait au s«i/ième siècle. Il fui iecr*^ taire du roi
Sii^isnionil dt? Pologne. On a de lui : De Te-
itisiaiiàiLî Pt/lmontm ; —De regh Siglsmmidi
temiioriàiu. Ce» deux, ouvrages oui ^té puUiéâ
eoÂemble  CraeoTîe^ l à^ 1 ^ in<ful, p et dans Fïslor,
Sct-ipf. But. Paion.^ IL
nBCKRfi, {Âdùiphe}^ navigateur hnUandaii*,
d'origine li-ançaise, aé à Strasbourg, vivait eu
lfl39. n *ntra an sênicé de ta Hollande , i?t fut
eapgiè <>ii I6î3, comme tapitaine des arruejj
(commâfidant des troupes de débarf.|UFiiient),
dans l^êxpétiition conduite par Jacques L'Tfer-
ndle et de*tioéiî a <*idev€r le Pérou aux Espa-
çais, Cdlp e\ pétition, compoîvée de ânaia
Taia^caux, appareilla l{^ ^9 avril Ifiia^ etl« ar-
riva le 7 février }û7k devant le détroit de Ma
gellan ; matB, lon^temti* contranée |wir de» vents
«unirai re,4f elle ne put embuutiuer ce détroit;
colorant alort laTerre-de-l Vu, eîleùrriv**dans Li
rrerdu Swd par le détroit <le Leiuftin% tout rtt*
cemrnenl découvert. Apr*^ avoir C4>uni de nom*
brrux dangers, les HollaindaU parurent te 7 luiiî
If 14 éetant Catlao, où lia tniufèrenl trmk
v3Ji«eau)L espagnnlD. Sur le cunteil ûiï t>edii^r,
L'Hermiie n'hÉHita pas à attaquer, rualgré ^il^^-
i
327
DECKER
a28
galité de ses forces; une lutte terrible s'engagea.
Les Espagnols y perdirent viiigt-«ieii\ Taisseaux
coulés ou brûlés, et les Hollandais deui seule-
ment; mais les Tainqucurs étaient si maltraités
qu'ils durent renoncer à un débarquement im-
médiat. Après s*6tre raTitaillés sur les côtes du
Cliili, les Hollandais revinrent devant Lima ; et,
malgré un feu de cent canons, ils brAlèrent en-
core à leurs ennemis dix-neuf caraques, un
grand nombre de frégates et un galion. Decker
se distingua dans cbacun de ces combats. Mais
les Es|»agnols ayant reçu de puissants renforts,
les Hollandais furent contraints à la retraite. Hs
remontèrent alors vers la ligne, s'emparèrent de
Guayaquil, incendièrent la ville et les vaisseaux
qui s*y trouvaient, et emportèrent un riche butin.
Pour la troisième fois ils se présentèrent devant
Lima, et y détruisirent dix-huit bâtiments ri-
chement diargés. La mort de L*Hermite empêcha
de suivre ce succès. L*amiral Van Sdiapenham
lui succéda ; et Decker eut encore à (me, sous les
ordres de cet habile ofDder, de nombreuses
expélitions. Après avoir ravagé les côtes espa-
gnoles jusqu'à Acapulco, les Hollandais vinrent
se rafraîchir, le 2fi janvier t«25, à Tlle de
Guaham , puis à Mindanao et à Batavia. Decker
y débarqua avec ses troupes, et y demeura jus-
qu'en novembre 1627, époque à laquelle il fut
rappelé en Hollande. En 1629 il était à Stras-
bourg, oii il publia le Journal de son Voyage
(Meusel, Bibi, histar,, HI, H* part.). Il {tarait
qu'il en avait donné ou laissé prendre une
ré<laction à Fltzer, gendre de De Bry; car ce-
lui-ci publia cet abrégé en latin dès 1628, dans la
XH' partie des Petits Voyages de son beau-père.
L'édition la plus consultée est celle que donna,
m lC3t, le continuateur des Grands Voyages
de Do liry ( Math. Mùrian, Part. XIH, sect. x ).
Nous n'avuns pu consulter l'édition allemantle ,
et Canms, qui l'avait cherchée pour la oolla-
tionner avec celle de Mérian , ne la connaissait
pas non plus ; mais il est à croire que cette
dernière était une traduction, autorisée par
l'auteur, de celle de 1629. On la trouve encore
en français dans la compilation des Voyages de
la Compagnie (hollandaise) des Indes orien-
tales ; ITOJ ( t. IV, p. 663 et suiv. ). — La re-
lation de Decker est fort remarquable, par les
détails nouveaux et cnrieuv qu'elle renferme.
Outre le but {«litique , dont nous avons parlé ,
l'expédition en avait un autre, celui de chercher
un passage plus avantageux que celui de Ma-
gellan pour doubler l'rxtrémité sud de l'Amé-
rique. Ce but au moins fut atteint, car la flotte
pa«sa par le détroit de Lemaire; en outre, la
géofn^phie s'enrichit de notions précises sur
iJivers points enconr peu connus de la Malai^ie.
( Voyez L'Hekhitt t*t ScnAPENBOi).
yoftnnei lié to CompaQnie hollandaue des Iniitt
orientain, pjMlm. ^jo Tenjc. //h foire centrale dé I
la Marine, III. !
* DECRBR i Charles ut ' . p(lMirt«tt* all«*- •
mand,néàBerKn,eii 1784, mort le 29 juin I84-*.
Lieutenant dès lAOO, il prit part aux campagnes
de 1800 et de 1807. Des déboires qu'il éprouva
ensuite le firent passer en 1809 au sen'ieedu
ducdeRrunswick-Oels, qu'il suivit en Angleterre,
où il resta jus(|u'cn 1813. A cette êpot|ue il ren-
tra dan.^ l'armée prussienne. En 1813 et 1814,
il assista avec le corps d'armée de Kleist aux ba-
tailles de Dresde, Kidm et Leipsig, et ne prit
pas une moindre part à la campagne de FraDce
en 1814. Major en 1817, et profeaseurà l'Éeole
d'AHillerie etduGénie en 1818, U eut ea 1821 la
direction d'une division do Barean topopaphi-
que. H s'éleva encore dans la hiérarchie Jus-
qu'au grade de général-major, qui! obtint m
1842. Ses principaux ouvrages sont : iliuicAleii
ueber die Kriegfûkrung im Geiste der ZeU
( Vues sur la conduite de hi guerre seloo l'eiprit
de l'époque ) ; Berlin, 1817, ouvF^se oonçu tei
les idées de celui du général Ro^ûat intitrié :
Considérations sur VArt de ta Guerre; — Me
Ge/echtstehre der beiden verbumdemm W^f»
fen , Cavalerie umd reitendê ArtiUerie (ta
Tactique des deux armes réuiriet de la GavaMe
etdel'.\Hillerieà cheval ); Berlin, 1819; — far-
sueh einer Geschiehte des GeschûU ««mm «Mf
der Artillerie in Europa (Essai d*iiM BkkB/n
du Tiret de l'Artitlerie en Europe); BerliB, ltl9;<»
Lesebuch fur unter-of/lziere umd uddMam
des preussischen Heers (Livre de L i
les sous-offiders et soldatsdc I i :
Beriin, 1836, et 1846, 2* ( ;— i/cf <ta
Krieg im Geiste der nei a Ai
(La Petite Guerre an point oc vue
actuelle de la guerre ordhiaire): ■ ■•;d
1844, 4* éd. ; — Bonaparte*s i cMvy ^
tien ( Campagnes de Bonaparte en ilalte) ;
iS2&; — Ergànzungstaktik der F^idar i
( Tactique complémentaire de l'A on <
pagne) ; Beriin, 1 834 ; — rdk^ der am
Infanterie, Cavalerie und Artillerie i
des trois Armes, infanterîe,caTalerk tx
Berihi, 1834 ; — Schiachten und tkamwu
des Siebenjàhrigen Kriegs { B
panx fUta d'armes de la Guerre ne :
Bertin, 1837; — Algérien und dtv i i
Krtegfûhrumg ( L'Algérie et la goen" - -
fait ) ; Beriia. 1 844. Decker avait knik
avec Lilienstem la feaille hebdomadaln u
( MilUxrwoehenblatt ). et phn Urd , ■
riacy, le Joamaldes sdenœ.artcthiil >!
Guerre ( Zeifsehrift fur Kumst^ Wiem
und Geschiehte des Kriegs ). On
des caries et des ooiiagea d'édac
DICKBm OU DBCKBBm (C od).
gien néerlandais de l'ordre des ^cm
1620. Il professa an ooDége de la i
Heidelberg, H pobHa divers traMéa da
On a de lui : De Papa romano et i
mane ; — De Proprietatibus . k
a. ▼. *
raCUa -* DEœilBEROUSSE
(«Mit»
t y ê«pM anUtaflto de b OMT ptlft-
m
si
«iii
«ApitMlivnrMMi
~ UMrafiillmriié.»
^mʧ9lmm lêrotoipiut
«lUéCfffortiifiMR
ei ekromoiofiea'
Pirii,iaM,3T0l.ia-4'>;
. XII. ~ De Hacker, iSi6/. «Ui
k (/eau ),Joriflcofisalte allemand,
fim Meowle moHié da dix-septième
, i docteur en droit à Strasbourg
rHe de b chambre impériale
W : CtmjeetWdB de scriptis
frapkiM et supposititiis ,
i ItTheairum de Flaccios;
s,UbTiII;—DePace
rum data ; — Monu-
tmmeraliM antiqux;^ Vin-
' \ etjustitia reijurUque ea"
\ complètes de ce joriscon-
ft à Francfort, 1691, et à
[«ft 1723, iim*.
r(Jatfrtf), compilateur fran-
* ' ' I siède. U était prêtre
. On a de loi : Dictionnaire
ii Fhîs, 1746, 1768, 3to1.
itft Iftomos Kouli-Kan^ roi
17&t, in-il ; - Table gêné-
I cwKcnices dans le Journal
1 iéàiUon de Paris, depuis
\ d'm Mémoire Ms-
têhtuesurUJmenmiém f gpwift (par !>■>
poy ); Puis, 1763^, 10 ToL tahl\
DÉcuns. Foffs. Gun.
(BiMol^JfieM)»Jario-
ellMiiMiie pûlWqpMliniçiis, né à n-
» pfiètdeLjon, le 3 Knier 1754,
uoHàPiriêyle 13 mm 1841.11 étaitti le toi
à Greaolib, el devint imeel an baBHege de
Vlme; eomme fl e'«idt niQatré» non au» <|M|.
9pm cnttMNiaiiHne» perttnndesTéftMnei vMn»
niées elon per l'opinion pnbliqne» il ftU en-
voie per le tien état de réleclion de celle
vtteàrteanbiée des trais oidree do Denpiitaé^
qui se lintCB 17BS à Romans, poor rédl^ la'
nonfeUe eonititiitiQn det états de oatte pio-
finoe. Étn en 17M dépnlé suppUantà b Oen-
TcnHon nationate» et membre dn diractoire dn
dépertcmcnl de riaère, 0 ae pranooca ooQtro b
aangbnte Joonée dn 31 mai t7«3» et ftit UeaMC
ifrèi deaUtné de b seeonde de eestmettont
comme modéré. lSnJnifletl7M,a Tint sié0erà
b Ckiniention, et ^kH b aesiiQn entft, per
soite de b léébetion des deox tbre, en Gonesl
dee Anetens, dont a dut sortir en mai 179é. Bee
eoBoilof ans Pejwt ebn lééhi à b mène
assemblée» fl en derfat seerébire, pnb piési-
dent , et prit «ne part fbrt active à ses trwranu
Après b ta bmmafare, H fbt nommé président
da tribonil eiimbd de llsère; meb il piétfm
à cet emploi celd de membre dn bnreen de
consultation et de révision^ comité de juriscon-
sultes que Merib de Douai avait crééani
tère de b justice, pour préparer les réponses du
ministre aux questions qui lui étaient soumises
par les tribunaux sur des matières de législation
ou de jurisprudence, et rédiger des rapports au
gouvernement sur ces mêmes objets. Il fit en
outre partie du conseil du contentieux des droits-
réunis, dès rétablissement de cette importante
administration. Ayant perdu ces deux places au
retour ^u roi, il fut pendant les cent jours
nommé conseiller à b cour impériale de Paris;
mais la seconde restauration le fit rentrer défi-
nitivement dans la vie privée. Quelques années
avant sa mort , une cécité presque complète te
priva des distractions que l*étude apportait en-
core à sa vieillesse. Dans des notes sur divers
membres du Conseil des Anciens insérées dans
les Mémoires de Bourrienne, t. fil, p. 143, Re-
gnaud de Saint-Jean d*Angely s'exprime ainsi
sur Decomberousse : « Beaucoup de talent,
aimant le travail , éloigné des intrigues , incor-
ruptible. » Ajoutons, nous qui Tavons connu,
que c'était un bomme modeste , désintéressé,
d*ime raison libre de préjuges, et d'une grande
douceur de caractere. Ses principaux ouvrages
imprimés ont poor titres : le Testament dé
r Aristocratie mourante ; 1790, in-tl ; — le
Codicile de C Aristocratie ; 1790, in-12 ; — U
Siège de Florence, ou la Nouvelle Heloïse,
tragédie en cinq actes et en vers-, Vienne, ûo-
8SI
DKCOMBRROUSSE — DECREMPS
333
réal an m , in-S"; - Asgill , ou le prisonnier
anglais , drame en cinq actes et en vers, an n,
in-8", <Iont un épisode de la guerre de rindépeii<
dance de rAniériquc a fourni le sujet; — La
Mort (le Michel Lepclletier, traieédie en trois
act(*s et en vers; Paris, an t, in-8*, pièce rare
et curieuse ; — La Marche triomphante de la
iiberté, épUrt à un ami; Paris, an yu, in-8*;
— Code Napoléon , mis en vers français, pu-
blié sous rinitiale D; Paris, 1811, in-12.
E. Regnaud.
Biog, noifv. de* ConUmp. - U Courrier fronçait,
du 11 man IMI — Gazette dm navphiné, da te afiil
lS4t - Bièi. drawMt. de M, de àoinmu. — Doeumemti
partieulieri.
ÏDKCOMBBRorssE {.François-isaoc-Hya-
cmthe), fils du préo^ent, auteur dramatique
français, né à Vienne, en Daupliiné, le 3 juillet
1786. H occupa à l'administration centrale des
dioits-réunis un emploi, qu'il perdit sous la
Restauration. 11 fit représenter à TOdéon, en
1809, Le Mariage de Corneille, et, en 1813,
Le Tcmporiseur, oomédi/es en un acte et en \er?i,
que le public aocueillK froi<lement , mais dont
la seconde offrait des vers d'une excellente fac-
ture. En 1814 il donna sur le même théâtre Le
Bourgeois gentilhomme ti Le Médecin malgré
luif qu'il avait mis en vers, le privilège accordé
au Théâtre-Français ne permettant pas de jouer
sur une autre scène les ouvra(;es <le Molière. En
1818 il puUia LVltra^ ou la manie des ténè-
bres, et en 18 19 Le Ministériel, ou la manie
des dîners, comédies |)olitiques en un acte it
en Yers, dont la représentation n'avait pas été
permise par le ministn> de la police. Il a fait
jouer en outn*! sur l«'s tliéAtres de Paris divers
4m\ rages, i>anni lfsi|U(*ls on n^narqur : au Théâ-
tre-Français, Judith, Iragé^lie eu trois acte» et
en \ers, 1825, fort supérii»uri' à relie de Boyer;
— à rOiléon, avec D'Aulii^ny : Le Présent du
prince, ou Vautre Fille d'honneur, comédie en
trois actes et en pi ose, 1821, dont le smxès fut
complet ; — au théâtre de la Porte-Saint Martin ,
z\ec D'Aubigny et Merie : Le Lépreux de la
vallée d'Aoste, mélodrame en trois actes; 1822 ;
~avec Jou»lin de La Salle et Alphonse : Jane
Shore, mélodrame en trois actes ; 1824 ; — avec
M. de Cliavangfs «'t Augusti* : Ije Docteur d*Àl-
tona, méiodrameen trois actes; 182 j ; — Au Pa-
norama-Drainatiquc, avec Pichat- Ali,pac/tu de
Janinn, melo'lraine en tmiN ncli>s ,182:2, qui eut
do nombreuses représi-ntitioiis ; — avec D'Au-
bigny et Carmoactu' : Le Pauvre Berger, drami*
en trois acles; 1S23. M. Di'Otmberou^^e t^\ en
outre auteur de Jésus-l'hnst ou CE uwjilc
poétique, précédé d'une X"/'i7re à Chdteau-
brtand; Pari<^, 1843, in-8", imprimé*' en i-ncre
ruuce. 11 a publié qui>lques-uns ilo se^ ouvi-a;;i*s
MMis le nom tVHyu'inthe et qnolqueN autr^^s
souscirlui il** Montbrun. L. Ri.i.NARn.
Hin-i. ainir. /f p-trtnt. tirs ( on!- mp. — Bibl. tlramat.
*'• M 'îf ' i.'iinnr, — t)nnr<^ntt pi«-firii.'i^ri
inrxMMnr.iMVSSK,\lejriS' Barbe- Benoit),
frère du précédent, auteur dramatique franrais,
né à Vienne (Isère }, le 13 janvier 1793. II êtiulta
le droit à Paris, et fut reç4i en 1818 avocat à la
cour royale de cette ville; mais il renonça Irieii-
tAt à l'exercice de sa profession pour se livrer
exclusiv(*nient à la littérature, il a depuis 182.i
fait représenter sur les théâtres de Paris soixante-
treize ouvrages , dont ?oid les principaux. 11 a
donné au Théâtre- Françait, avec M. Fnigence :
L" Espion du Mari, comédie en un acte; 1833;
— à ropéra-Comîque, avec Ancelot : idt Sainte-
Cécile, opéra-comique en trois actes; 1844; —
au Vaudeville, avec Ancelot : Varni Grandet,
comédie en trois actes ; 1834 ; — avec le même:
Vouloir c'est Pouvoir, comédie en deux aetei;
1837 ; — Le Serment de Collège, coniédie en
un acte; 1838; — avec M. Jules Cordier : la
l'olka en Prorinee, vaudeville en un acte; 1844;
— avec M. Brisebarre : Le Chapeau ^h*^ eo-
mé«lie-vauilcville en un acte ; 1847 ; — au Gym-
nase-Dramatique, avec Bayard : Urne Bonm»
For/une, comédie-vaudeville en un acte; lasi;
— av«>c .M .M. Scribe et Rougeroont : Sateoisg, am
Vammtreux de la reine, comédie en denx aeleB ;
1834 ; ~ avec MM. MélesTÎUe et Aatier : U
Capitaine de rfff.fjeffii, vaudeville «n trah Mica,
1834 ; —avec M. d'Épagny : La Fllte mai éèe*
vée, comédie-vaudeville en deux actes; la»;
— aux Variétés, avec Ancelot : Madame ^Ef-
mont, comfNlie en trois actes; 1833; — Bfw
le même : La Consigne , coroédie-vnKlevMB m
un acte ; 1833 ; — au théâtre du Patai»-Bo|ii.
avec Bayard : Frétillon , vanderille m dtaq
actes, 1834, ilont une chaa<ton df Hi'raBgii ■■■M
fourni l'idée première, et qui eut un graml IM-
ces; — au théâtre de la Porte- Saint-Naitto ,
avec M. Antîer : L' Incendiaire , ou ta cure et
rarr/ievéché , drarne en trois artes; 1831 ; —
à l'Ambigu-Comique, avec le même : Le Cttcker
de Fiacre, mélfMlrame en trois actes ; IS35 ; i—
avec G. Drouineau et A. Béraud : Le fbu^
drame en trois actes; 1829; ^ an théâtre d|
la Gaieté, avec M. Aniier : Le Fils de Louiwam^
drame en trois actes; 1S29^ — avec \e même :
Le Marché de Saint -Pierre , drame n dnf
actes ; 1A39. E. Rbcmab». ,
eibt. dramtat. de V. de Soleinme. ~ DœmmetOM pat
tteuiten.
nmcBmuKM (Jean). l'oyesCoMies (De).
DECRBMP8 {Henri), écrivain Ihorah. ■!.
a Beduer, dans le Querry ( Lot ) . le t*"
1 74 f,, mort vers 1 «?G. Après avoir fiiît ses i
au eollége d«* Totiliuise, on le destina à Tétil «
<')<Kia>tiqup; mais il se découla tdrnlM âa I
tliéolotn**, »'t préféra chercher fortune â
l..i<(«é de l'atli-ndre , il se mit on jonr en i
et (larrounil h piH une partie de la Fn
Il |ia<isa i*n«uite en Alleinane , dans lea I
Ra«, en An^'lrtern* , fit des exnirsion^ i
et enfin n*vint a Paris, aussi pauvre qu'il <
parti ("Hait en THî; h cette époque
prits étnîent préoccupés des sciences i
OECREMPS
t» eC Mesmer araient mise» en to- •
, par «1rs iiMycns empruntés à la '
4 la ph?s^iie, à Tadresse de ses .
ait de nombreux spectateurs , avec
pstifEieux, qui avaient le plus grand ,
vmpA, qui avait derini^ une |)artie ■
IM , hTiafdna de les révéler au public '
r«ice qu'il fit paraître en 17S4, sous
Ca Magie blanche dévoilée^ 1 vol
re, qai evdta la curiosité, se yendit
il Alt traduit en anglais, réimprimé
, rt l'auteur, Tannée suivante, y
■île nyant pour titre : Éclaireisse-
Uft n la magie blanche , 1 vol.
ompMflnent, qu'il appela Testament
^hnrp, pro/enseur rie phyxUjue
B vol. in-8" (2*éilit. en 1780, in-H");
il fHibUa de nouvelles suites à sa
:iir« sous les titres suivants : Let
ires de J^r&mc, ouvrage conte-
de tours ingénieux que de le-
.; Paris et Bruxelles, 1785,
c9 bois; et Codicile de Jérôme
r acmr de Buite à la Magie bian-
D-l*. Cet ouvrages ont été réunis et
trait volumes in-B**, et furent en
dans le Dictionnaire des Amu-
MtQues de V Encyclopédie métho-
, les graves événements de la
B«« vinrent mettre fin au suci-^
de Decremp^, qui prit le parti
■ liOiidres pour y donner des 'eçons
^4^. .S<*s iilées rcpublicaini'S ,
rtiamfr^t»»»"* , le firent r-xpul^er «lo
; il rpviij »^n i'r.mro, l't <!• di-rlara
d^K «An^-''ulolt* -i : il voulut ini'iiic,
r apprrn lr<- 1 <i«tri»iioinit', et publia
oc ii^ri' {-irtant !•' titn' d ■ : Ln
w<-Hhtfv^** , pt*mnr e,%sfn sur irs
faciliter Vfftide de Cusfnmnmir
une reroiuhon daus l'enseifjnr.
a, an ir. in-i?, avec lia. LalRmle
CM d«»r'f irtivr:ij", qui ni''t vn ffl"(.t
è la \*tT\tf d's ii)trlii^''iKt's los
Éaa; l'auteur, par p\t>rnplt\ sans
^Ir rri'ft ungfr, dernontrc claire-
dr* rrfstirt'r la 'ii^tanre de la
e ef ï^,^u^e )ps monta pies de la
i sr« •:vTnnn<tratîons une r-ir!**
t«Te vH«' il»* la \\\n*\ , fiction
[u^llr il cxpliqih* rinctmnu
:rTnnp- faidit au'»«i| un rours
•f* hn-'ii" ani.'! I -•• |M»nr l">
■« Dr>-T>anl. «lu i.-t«'. .1 pHilAi:<T
»p r^-nilre ri»nii»l( .• kW I'mifs
rrvv^w'i'in, ilvï-rut ilan-^ l'olx-
en !•*?:•. il parut . ricon* un
i D**tf7rnmnr rhimif/uf\ ou
îiywet ! sur 11? pl. i/iit tr-
'XMâiremtnt /»'< erpt^ru m m jxir
mg^n^* ^' ♦''' /"■' '"1*^ •! ■ ff
pti i*-nfifint Mnyihiv (a tlun-
— DECRte 334
rie des phénomènes en représentant le jeu des
attractions par la convergence des lignes ^
ouvrage élémentaire, auquel on a ajoute pour
les étrangers une nomenclature chimique en
six langues et pour les comtnençnnts : 1^ un
vocabulaire contenant la définition et Véiy^
mologie des mots techniques; 2** une série de
tableaux synoptiques qui représentent les
préparations et les parties proportionnelles
des produits; Paris, in-4°. On a encore de De-
cremps : Le Parisien à fjondres , ou avis aux
Parisiens qui vont en Angleterre^ contenant
le parallèle des deux plus grandes villes de
r Europe ; Amsterdam et Pdris, 1 784, in-8", avec
fig. et carte ; — Lettre à M. de Jouy, membre
de Vlnstituty sur un article satirique de sa Bio-
graphie des Contemporains \ \%t\.
GCYOT DE FÈRE.
I\abb«, Biographie. — Deeremp^, Àvls, h h fln de %\
Seienre ians-culotUée.
DRCRès ( Denis, duc), amiral français, né n
Chauinont (Haiite-Mamc), le 18 juin 1701, mort
à Paris, le 7 décembre 1820. Kntré dans la marine,
en qualité d*aspirant-garde, le 17 fé^xier 1779,
il mérita, par son zèle et son intelligence pré-
coce , d'être fait ^arde au mois; de juillet de Tan-
née suivante. EmUirqué sur la frégate //? Ri-
chemonf , faisant partie de Tarmé:' navale aux
ordrps du r^mte dt> Grasse , il participa à tous
les combats que cette armée eut à soutenir, et
se fit particulièrement remarquer dans la jour-
née du 12 avril 1782, en portant sous le feu de
rennemi une remorque au vaisseau Le Glo-
rieux , enti^rernont démAté. Cet acte d'inlrf^pi-
dité, auquel Le Olnrïvux dut son .-^^alut , valut à
I)e<•,r^s le Lirad»' fr«'iisoii:nt\ Pass(^ m f.'*ttiM{-alitr^
sur /•.■ \inii/)/ii\ il prit pirl , l- l". fi v-:.t i7«.!,
au (om'-at lan< l'H •' r.îi-.î !V'';^'.t'î. /. • '';//. 'e
v\ L'Avipfntr'i'r s*irn;r.rèn :it 'lu -. ■i-S"iii aM>
filai»; // WjO. Piorihi a!i ::r;«'lv î !! '=:t.'r:;int i't\
vaisscr..)-:! 1 :.'':., '.': \y\- a ii;- "M ' \' ''■. A\,-;t
<'t^d('!;»rlicd('(\lt.'rr.'.:.;tv *^\\Y L" yifiuphr/û fit
cliar^i' , p:-':«l.uit Iroi.- an îris ('t»ns<'cuti\('s , -li;
di\er-i's rnK^ion' d.M '^tiaih-e, dont l'iiiu; avait
|M)Hr but spi'Cial <! ' «ii-l'-rîtiiiiT s'il existait râi-
iVinfnt d»'s lafs d.-* i iî-Hn^* à La Trinité cspaj;;iole.
I.e'joiirna! dî' -.•; t\, •!.'•: ations obtint les élojjrs
du inank-lial dr Castrirs, alors ministre de la
inarin(\ Uc-n-^ »ta't rndwnpit'' drpnî'^ le mois
de février 17Î/1 ^u" lu Cijhvlo, (oiîimf major
d«' la division r'iîr.:r.an!l<v par M. di* Saint-Ké-
lix dans j-^-; iniT-^ de l'Ind.* , lor-'p!- n-.ttc divi-
sion, cr.é^.int «'«I \in' d.' la cmî' d-; Mal.ihar, eut
«oiiiiai - inr» .!<• •', f"vr ■." iTO^.qu'îiii l'Aîin»» ni dr
COI. r »(■!<•.' r:-.».i'.;ai •, «aptun* | a: li'-. ^îa..ill<,
«'■taitainar"n«''.-.oLiNl>'!M!î Cniilaht». I)t'rn«< pmi! i<a
(l'.rilev. r !• • !:.i\ir' a lah.»rda.:«'. Du nnî^nlj^-
niPtit d.' 'î. d;' S '/n! T- liv . \\ .-.nii,''. tr :=s ca-
P'iî , rt n;.r.iit r.j'»;i:t, a la mrl t«-:i'h;;'î; ', le
i 'ItM î! («iMÎiir.', il j'ïi.a a ••oii bor 1 hmv. ^rs
r..;- -n*» , ■.'. «m ji t.: a la :n- r «:M!îon I.V» Ma-
i.ilî. N \\\v !.• pari.'":.-: ; . it 1»' n-.n.na aux a^xla-
335
DëGRËS
3S6
mations de la di?isioa. Venu en France, an mois
d'octobre 1793, pour exposer au gouvernement,
au nom «le M. de Saint-Félix , la situation de
rUe de France et demander que de prompts
secours y fussent envoyés, il apprit, ù son arri-
Tée à Lorient, le tO février 1794, que, promu ca-
pitaine de vaisseau depuis le mois de janvier
1793, il avait été destitué, peu de temps après,
comme noble, {lar mesure de sûreté générale.
Arrêté, il fut conduit k Paris par la gendarmerie ;
mais relâché presque anssitAt , il se retira an
sein de sa famille, et y vécut ignoré jusqu'au
mois de juin 1795 , époque où il fut réintégré
dans son grade. Peu de mois après, il fut nommé
au commandement du vaisseau Le Formidable^
qu*U conduisit de Toulon à Brest. Promu chef
de division en 1796, et contre-amiral en 1798,
ce fut en cette dernière qualité qu'il commanda,
sur la firégateLa Diane ^ Tescadre légère de Tar-
méenavale aux ordres de l'amiral Brucys. Chargé
à l'attaque de Malte de protéger le débarque-
ment des troupes, il eut un engagement très-
vif avec les galères de l'ordre, et se trouva même
assez dangereusement compromis sous le feu du
fort La Valette. Au funeste combat d'Aboukir,
où il était placé à l'arrière-^^arde de la ligne, il
essuya pendant plus de deux heures et demie
le fendes Anglais, et lorsque après l'explosion du
vaisseau amiral V Orient, le fou eut cessé sur
toute la ligne, il se rendit .successivement à bord
du Mercure et de A'/feMrfMjr,faisant partie dos
vaisseaux qui s'étaient mis au plain après avoir
coupé leurs câbles et s'être èloi;;ni'< do L'Oric/i/,
pour ne pas être incendiés. Son intention était
de |K>rter son pavillon sur l'un d'eux, Ln Diane
ayant eu son gréement criblé et ayant perdu ses
ancres; mais leurs avaries étaient telles, qu'il
ne leur donna aucun ordre, qu'il laissa les capi-
taines libres de leur roanoeu^Te, et qu'il retourna
à bord de La Diane, Cette frégate, obéissant
ensuite au signal qui lui fut fait, suivit Le Guil-
laume Tell à Malte. Le général Vaubois y com-
mandait en chef, et, sons ses ordres, le contre-
amiral Villeneuve commandait la marine. Tous
deux confièrent le commandement des avant-
postes à Decrès ; et lorsque après dix-sept mois
d'assauts réitérés des Rosses et des Napolitains,
les forces françaises forent resserrées dans la
cité La Valette , il reçut l'ordre de sortir avec
Le Guillaume Tell , à bord duquel furent em-
baïqués mille hommes et environ deux cents
malades, pour aller faire connaître on Franco la
situation réelle dellledeMalte.. Il out à poino ap-
l>areillé,le 29 mars 1800. àooie lieores du soir,
que les postes de terre occupés par les Anglais !
firent feu de toutes parts; vers le milieu de la I
nuit, la frégate La Pénélope lui appuya la cliar.st*,
et à cinq lieuresdu matin le vaisseau de ù% U Lion
l'attaqua à portée de canon. Deux fois, sur l'urdn^
de Decrès. on avait tenté de l'abordor, i-t il avait
été forco de fuir vent arrière, après a\i)irtt'' tniîs-
roahraité, quand Le Foudroffant , de 86, étant
venu attaquer Le Guillaume Tell^ La Pénélope
et Le Lion, qui avaient répare leurs avaries les
plus importantes, revinrent à lacliirgc. Pendant
deux heures Le Gui/Ziitime Tell lutte contre une
frégate et deux vaisseaux ; il est entouré d'one
ceinture de feu; set mâts sont abattus» son gail-
lard d'arrière est jonché de débris, la moitié de
son équipage hors de combat, et l'amiral lui-
même est renversé de son banc de quart» cou-
vert de Uessurea par une explosion degirgoot-
ses. Enfin , après plus de huit heure* d*uiie lutte
acharnée et glorieuse pour le pavillon binçaiéi
Le Guillaume Tell fut obligé d'amarrer. La vie-
toire coûta cher aux Anglais , car La Pénéloft
seule put amariner Le Guillaume Tell et le re-
morquer jusqu'à Syracuse ; quant au Lion et au
Foudroyant, ce fut à grand'peine qu'ils pa-
rent atteindre Muorque, où ils reUdièreni eos-
lant tMS d'eau. L'ennemi ne put se dispeiscrde
payer son tribut d'admiration à rhénw|ue insis-
tance du Guillaume Tell. « C'est peot-èlra,dift
le Chronicle naval ^ l'action la plus chaude qau
jamais bâtiment ennemi ait soutenue ooiilrac
de S. M. britannique. »
Lorsque Decrès revint en France^ h
consul lui remit de ses propres s i
pense la plus ambitionnée alors,
neur; et après l'avoir oc
préfet maritime à Lorie&i c%
l'escadre de Rochefort, il l'appela» au moit i
tobre 1801, À remplir les fouctioos de
de la marine, qu'il exerça pendant U
de l'empire. Cette adminiNtration» trop
dénigrée, a été jugée à travers le pii
amùtions déçues, des intérêts fi i
bien rapprêcier, il faut se reporter a «s
la marine en 1801 , a ce qu'elle était dei
1814. Lorsque Decrès prit le portefeiu»:.
se Goro|K>sait de cinquante-cinq m
quarante et une frétâtes ; les a eu
vides, les ressources nulles, et , p d L
malheur, la tounnente révolulioa mw
Iroduit partout le désordre» !
malversation. Decrès ne ploya pa» mnumi
du fardeau : il réoi)sanisa tous les
amuer les muaitioas dans les ports» •
des chantiers, <les vaisseaux, et sa pêne
activité, seooÎMlant la pensée de celui
décrété la continuation des travaux ur
bourg et conçu ceux de Kew-Dep, de 1
pies, d'Anvers; son activité, disons POÊm»
para tnu« les mo>ens de restaurer la
et d'assurtT son avenir. Il niisftt aa
exiisences les plus immédiates» ea aiv
éi|uipant ces milliers de navires qui d
exécuter la descente m Ang rre. c
re\pé<1ition de Saint-Domingue ; >
porsonnel maritime sur des bas»
RoNtauration s'est vuecontrainte de wv
.lucmrntnnt le matériel do la flotte d'une mçoi
qu-. inaUré S4*s |iert*^«, i-Ii«' comptait eu I8U
trois vai»eaux et cioquante-une rrégitas.Si
à llMMMMde
rf«ilii|Miéàdlri08rd«
ilttem-
I à ■tMMW jet àé-
I laoïiiMfii'm
#wi poritfeMIe de
. Mtojfv ei Y*Leeoo,
li povr apprécier complé-
. k voie importaat qu'il a joné,
r ae Rporler à aa propre ooirea-
«nit qw eel tiooinie, parfois
i dea attaques dont U était
' U dn^rin que lui causaient
i tooiioors, dans la trans-
i (leaplns importants étaient
t)» aitaiié de llionBeor de son
Èm emmne la fraude troo-
^ qni ne pactisait arec
i qa*eUe Alt. C'est
r attait l«-m6nie de son
; Mékvé le aomai ig04
et eonUé dlionneurs
! en 1814, et
I Ita cent joors. Rentré dans |
reitaoration, il périt
déterminée par des I
mm Yalet de chambre |
Maa de son lit, espérant i
Ideaonroaltre il déio- '
I vol considérable qu'A |
P. Letot. I
k).
DEGKOIX a3a
ttÊmçÊh.wéktMnÊê^m liM^MOrtàlMa»
le lOtnil 1M8. Ueilift en ItU dmroidra
des Jéaoil», détint |m»fiBaaeiir de pbHoaopliie «t
de beUea-lettm à Oliàk»a4ttf^., ptdaraelear da
coUéga de eelte fille. Ob a de kd : JUi «driloMe
Verne , em Vidée de la fêrfeei^mi dmu VéUà
dm9emei§e^mfeoq^ÊmmUile§eeduvemee
diUjtêfMéêiparlemrHdntetéiMÊtiW, iB4^
• étlm Légion d'Honiuur.
I «vcc le minutre de la
et moraliste
«MKfiurog^arddtecleetinéeiBiGlnraauihL
▼ifiit an eoDunenoeoMDt da siooâd aUde de
rère chrétieaBe. Adrieo le ebargea d*ealef er le
ooloaae de Réran placé devant le paWa InpériaL
D^^INTèa Spartien, pour tnaaportar octte neiaè
énonae, U llUlai employer Joaqa'à fiagt-qiiatiia
ëléphaota. On M aail liai de pkM an cet ar^
tiate. Son Mtt n'eal PMI même bien certdo,
pniaqaeleacritiiiBeaBaeBl danalelexiedeSpar-
tien : JkiafiaMiiif DetrkmuipPmtrkunu^ JDe»-
ttitÊmu el Demeirtanue. Uieim dteafee bea»
eonp d'ék^gaa un Décriant aopUate de Pitiaa.
«Mcaiira» ottder nmaia» fhatt an oom-
mencement da piwaler aièda da Fèncbréttenae.
11 oommaiidait ona place forte ai Afriqiia pes-
dant naavrradtade XMftriaaa^enl'kBio. CTé-
tiil im biava el hnidi addat Ao tten da a'e»-
fermer dana aa foitereaae» il ptéaeata, avec va
tièaiietit nombra de aaUali» bt^Éffle au lé-
fnttéa. Grièvement Ueaaé dèa le eomneoeemeÉl
de l*aetta»U cooabettitJniiÉl la ourt
TMlte. ^iM., ni. M.
•■CROIX ( 1^^. )» MYaBl fr«i«ai*> né à Ulle^
▼era 17)5, mort en 1815. On a de loi: Phfiioh
Chimie théorique f en dialogues; Lille, 1768,
in-s*"; — Avis instructif d^^^ père à ses en-
fants ; ibid., 1770, in-12 ; —Étrennes aux jeu-
nes gens ; ibid.» 1772, in-12 ; — Tables des Com-
binaisons les plus connues en Chimie; ibid.,
1772, m-B^; — Analyses de Veau d^une fon-
taine minérale située à Saint-Fol en Artois;
ibid., 1788, iu-a».
<juérard, LaFramcê UtSértUrA,
DEcaoïx (L,'P.)9 littérateur français, né à
Lille, Ters le milleo da dix-hnitième siède, mort
dans la même ville, en 1827. Avant U révolution
il était secrétaire do roi et trésorier de France.
On a de loi : Almansor^ tragédie en dnq actes,
en collaboration avec Vieillard de Boiamartin
{voyez ce nom); — VAmi des Arts, ou justi-
fication de plusieurs grands hommes ; Am-
sterdam ( Laie) ; 1778, in-12; — Stances irré-
^lière% sur le Spectacle de Ulle , ou étren-
nes à M. Branchu, directeur de ce théâtre;
Lille, 1819, in-8^. Decroix a donné ses soins à
l'édition des Œuvres de Voltaire feite à KeU :
il est Téditeur du Commentaire sur le théâtre
de Voltaire par La Harpe; 1814, in-8**, et
(avec M. Beucbot) des Mémoires sur Voltaire
et sur ses ouvrages , par Longchamp et Wa-
gnière. On doit encore à Decroix quelques articles
de la Biographie universelle de Micbaud.
Quértrd, La ermncê lUtêraire,
889
*DBCTAiiBS(AiicTé9iK), ittytbotiriphe grec,
d*tiBe époque toeeitaine. Ph. Pârthcohlt le dte
m 8uJeC de Thistoire d'IIarpalyoe. On peut en
ocmclore qu*il avait écrit sur dea sujets mytho-
logiques.
Pinhenlat, ErU., il.
«DKCTion (AtitrUiiv), grammairien gnc,d*une
époque inoertaiDe. H avait éerlt sur la Couan-
dra de Lyoophron un oommeotalre cité dans
VStymologicum magnum,
£fyM«/. MOf ., aa oiot 'Hmo;.
dAdalb (AaCSoXoc). On oonnait plusieurs
sculpteurs grecs de ce nom. Le prem^ appa-
raît dans les traditions helléniques comme la
souche de la race héroïque des Dédaiides h Atliè-
nés, et lui-même, arrière-petit-flls, suivant quel-
ques mythographes, du roi ÉrecliUiée, est le
type ou représentant de Tart plastique pendant
une longue époque de Thistoirc des arts en Grèce,
comme il est aussi le père des arts chez les Cre-
tois. Le nom de Dédale, dérivé de dstSdXXeiv,
travailler artislementy fait déjà supposer une
allusion mythologique, et les ^aditlons qui se
rattachent à ce nom confirment cette supposition.
Cependant, hien que ce personnage soit évidem-
ment mythique, il occupe dans liii^toire de Tart
chez les andens une place trop considérable pour
pouvoir être omis. Nous rapiiorterons donc sa
légende telle qu'elle nous a été transmise par les
historiens et les poètes de Tantiquîté. Dédale eut
pour père Métion, fils d*Eupalamus et petit-fils
d'Érecfathée. Sa mère se nommait Alcippe, Iphi-
noé ou Phrasiroède. S'élant adonné à la sculpture
avec le plus grand soceès, il instruisit dans cet
art les fils de sa sonir Calot, Talus et Penlix,
et jaloux de rbabfleté de ce dernier, il le tua.
Condamné à mort par Taréopage , il s'euftiit en
Crète, et obtint Tarnitié de Minos et de Pasiphaé,
pour hH|uellc il construisit une génisse de bois
et le Labyrinthe. Ea se rendant ainsi complice
de» criminelles amours de Pasipliaé, il s'attira la
colère du roi Mino», qui le fit enfermer dans le
Labyrinthe. Il en sortit grâce à la rrine, monta
sur un vaisseau qnVlle lui avait bit préparer, et
f'enAiit avec son fils Icare. Tons deux furent
poussés vers nne fie an\ bords escarpés. Icare
ayant voohi téméralieiiienC gravir les rochers du
rivage, tomba daat la mer, it te noya (1). Llle
rt) !f ow rahrow le rMt de DMort . Ott volt foc ctt
imwtwi a tuyé, d*tprta !• t^tae trtwhémtre, 4e
Mlliier eoe kypoUrtM proulqae «t t ratieablaMc à b
DECTAIHES — DÉDALE
MfWKle.pareacat poétique et Hi>(hM^. Oo «ait qntWe
rtt cette léfcatfe. RHeM pn«on«ler aTec Icare par m-
BM, Déiale enajn 4*éekapper par lem aln ; U tt dea aUe«
A auii Sl*,al ka attadM aree 4e U dre-, mmn lare tvunt
trop approche d« aoleU, b cire anlt par se fonttrr, rt
fl lOHiba daas la nier.<|«f reçat de «ni le «mr t'Irmrîemnê
H e«t rarleni 4* cnoiparer A rbfpodièae kistitrtqme de
Modore reipHeatioii ifa^olifiif 4« hiAmc nytbe par
iJuek^lDt ^itrolofia iS.D'aprèarcieralaf.Dédaleétalt
Bo ertnà a«troBomr, q«l ft part 4r aoa «atotr a «on flb;
■kxN erlof-ri ayant vobIb ^eiercr 4e la roBiuitMaore de«
pbrnoaièBra pfeysttfaea |im4«*A la sdeoce dea n.*«lérr«
traiMceBdanU de la nature, lo«ka 4aaa m aMme de
4UacBJte*.et per4lt ta rabioa.
oèse paasanet événemeat prit le
la mer voistoe s'appela mer d7
Dédale, désoM, fil wUeversIa
sur les doinafawsdu roi Goeain:
avec erapresiereept. MfaM» l*y
il périt daw un piège que l«i
Dédale fit pour son royal prot
nombre d'gufiagea énuméréa
passa, an rapport d« mène h&
de ses jours en flldle. Les ouvi
Dédale par les aneieM sont trèt-
dterons seoleniflBt les plus fanp
an Crète, la gteiaae de Paaipha
et une statue de Diane Rritom
près de Mégare, le Colymbetlira
par ob le flenve Alabon se dt
mer; près d*Agrlgente, sur un r
resse, répntée imprenable, et di
mer les trésors daCoeahis ; une
de Véms snr la mont Éryi ; en
pies d'Apollon k Capoiie età Cu
le betv prapylée du temple de
phis; en fiéolie, à Thèbes, une i
une autre de Tn>pbonius à U
statues encore dans divers lie
Toutes ces statues étaient en bo
I.es inventiona et les perfecti
bnés à Dédale se rapportent à h
Bique et à la statoaire. li pasii
tenr de la sde, de la hache, d
navires. « Dana la statuaire, dit
passa tellemeQt tous les mortHs,
venus après lui débitèrent sur
ÎÊiàn, disant qu*il avait lait t\e%
blés à des êtres vivatits par le
marche et enfin par Ions les
eorps. Dédale en efTel exprima
ses statues le regard, les mon^
bes et ceux dea bras. Les artÎ!*
ffréeéilé faisaient les statues av
mes, les bras pendants et collés ]
m\ yen des Grecs le grand m
c'était d'avoir donné à des rruv
rente de la vie. Phis tard son n
à desautomatea artlitiels, en s
pressions merveillenaas prodnite
ges. La matière qu'il employa c
Ait le bols; un groupe de danse
pierre Manche ponr Ariadne , et
nias, fidt seul eneeptîon; mais*
pvie snr trois ven d'Homère, •
assez dottletix , et llnterprélatio
a été contestée par de savants c
nex. F.n tons ea*. si Homère a n
sculpté fiar Dédale, Il n'a rien
l'ur laquelle il PavaH été, et si n
tel que le dérrit Pau«aniaft /
pierre), il devait ^tre d'un artïMt
à Tépoque assignée à Dédale pi
grecs.
Si on cherclie quelles sont len
couvrent les Csbles et les trail
DKDALR —
ficrtor , on trouve que soua le
» 1^ ^rivainK ^rfcti pprsonnl-
n^r^ ili^TdoppeTnents de rarchi-
■nilfitiirr, |)articullèrement chez
1^ l'ré(f»i<«. Les plus anciennes
■ml attritmées aux dieux et ap-
Passant de la mjtlioloipe à
vovmit la sculpture naltàe de
mnières Idoles n'étaient que des
de pierre , adorés sous le nom
linitéa. Ln perfectionnements
3on«f«1èmt d*aboid à exprimer
coliers de chaque ttivinfté. De \h
IrèK-anrieDS artiMes de terminer
me t#1p , par un buMe. Mais cer- ,
» \)eu%ent être représentés par •
seulement, et exigent le corps .
r. Dans les premiers essais i
vprésentations entières, on '
te bois, comme plus facile j
inrtTe ; 00 les orna de dra- |
va le* pHgnit des plus vires
k «n sortes d'ourrages que l'on .
renient le nom de da:dft).a, |
n» de Pausanias. La dis- :
I de ces statues étaient |
par le savoir borné I
■uw. ctfrtime on le voit si for •
s sculpture éf^tienne,
< prescriTaient l'usage
««crées. La période re-
1 ae I>édale est celle pen-
9 émancipa |)our ain^i dire ,
|ffe*rnl»'< . et donna aux sfa-
va« natnrfilps t>t vivnnto^. A «v
■rti«ti';ij** npondit un frojrr's
li y< arts rrif-raniiims. \j-, |i-
i^« .f#» ! 1 ji^nivlc 'II* I)fi!.^!.' .
1^ ptr.in-j**r^ siirlf^ liio'.-rrs
I là dp« iMit^sfion* iiifiirili<,
irtirli* hii*2ra(ih)']uo m' nn\\<
nivul^r. I)'a;trfs la rhrorin-
•mUiM'''. !a p^tiVhIo de [KiLilf
ptjerlp ivant l>ri*fhn*lii'nn»',
I plusïpiirs •ifèrîe*» ; Ii-s phiî*
ndiquent TFlsxpte rominr
(1 '. Le j!«ire de sculpture
Mnhen Re {lerpétua a ver
l«'au nnqiiiéme sie<'lt* avant
éCai^t app*»'»"* î)^diih'ipx,
^« desf»»niï.int^ «li- I»i-';ii<',
bérédif.!frf lî.ins r«'»t.n:n's
Bêrop i'rait un Ih:'f'"fr.
^ritnnii* -'-nî l*. -. 1 .hn
5jn<, K'i'Iti-ii* irMii'-rio-,
On<ita- «l'I.LiiMf. iHi\\o
«■an: iSr 'i** ''• n >-ri- ' i ; ' :s
n «■"."♦>. ' ■: ..■:■»■ ::,,ii:«r'-,
r TV»r TJ • ' ■ " Ti _' ■■I--
iPw* f «. .'• /ff^'i i <■ . i: r lit •*■
I m l»?^ tr -• 'iiT".
DKDEKINA 343
Icare, Dcflale eut encore, dit-on, un autre fils ,
lapyx , père des lapyp^. Un dème de la tribu
Cécropide à Athènes portait le nom de Mdnlide.
Les néotiens célébraient tous les sept ans de pe-
tites et tons les soixante ans de grandes iîHes
en l'honneur de Délaie ( SftidfliXttft) ; mais nous
n'avons point sur ces fêtes des notions bien po-
sitives. Koos savons seulement qu'il en existait
sous le même nom dans plusieurs pai ties de la
Grèce. L. J.
lHodorr dCxSicUr. I, 64, 97; IV«M^ 76,Tt. - PailMIllai.
I,M:1U*.||;III,I7} V.aiiVII.4;V|II.IS;lX.>,40. -
H^fffn. Fabul.t Sf, 40, 41. - Ovide, Mtt^ VIII. - Hcsjr-
chiiis, au mni *lxipio;. — Pline, IIM. Nat.yu, M. —
Strnbon. VI. ~ Thiertrii, Bpoch. - SmlUi, Dieiionarf
9f Crtêk mnd Roman Bi09r€^]ità%^
XtÉDALB, statuaire grec de Sicyone, vivait
vers 400 avant J.-C. Il était, d'après Pausanias,
frère et disciple de Palrocle , lequel , au dire de
Pline, vivait vers la quatre-vingt-quinzième
olympiade. 11 érigea dans VAlU$ d'Olympie un
tropliée pour les Kléens après lenr victoire sur
les LacédénfMinicns dans la guerre de 401 à 399.
On cite de lui, entre autres ouvrages, une statue
de la Victoire et celles de plusieurs aUilètes vain-
queurs aux jeux olympiques. Arrien, dans un
passage cité par Eustatlic, parle d'une fort belle
statue de Jupiter qu'on voyait à Nicomédie et
qui était l'œuvre d'un Dédale né en Uithynie.
On a conjecturé que cet artiste était postérieur
à Alexandre le Grand.
PaiiHiilat. VI, fl. 3. «: X,f. - Pline, XXXI V, 8. - kr-
lirn, Âp. Kuttath. ad Dionyt. Perieg, — Tlilcnich,
Epoek., p. it. • Slliiff, Cataioçtu Jrtijleum, p. ic^nt.
* DBDKiLE^^ii OU DSILE5I (Jean), critique
néerlandais , vivait dans la seconde moitié du
dix-septième siècle. On a de lui : Observatïoues
pnrficr; Anvers, 1688, in-8"; Kicf, 1691, édité
par Mi>rliof.
DFOEKixn (Frrr/f'ric), liltérafeur allemanrl,
né^ >Vustadt,en i:>:>M,inorten l.M/8. après avuir
rciiiftji les l'onclious «i'iiisiHr.teur dis t^^lisis [)ro-
te.slanfosrlu (Iiorè>c de Lubeck. Il eKt auteur de
quelques ouvra};es en vers allemands, compléle-
nient oubliés aujourd'hiu' ; il mit en vers latins
le Catéchisme de Luther, et il composa une sa-
tire , également en vers lutins ; c'est le seul de.
ses écrits qui ait eu de la vogue, mais elle fut
considérable.Cet ouvrage est intitulé: Gro6ian}/.v,
Dr viovum simplicitate libri III, in grntmm
ommum ntshcifafis nmantium conxcripti. Il
s'agit d'un individu fort grossier, et dont le.t
travers S4»nt exagérés à plaisir, retracés avec
coinplaisauce , afin d(! donner ain^i des leçons
«îi- r.,:uenance et de sa\M;r- vivre. C'est nue
iiMMii' «î :ns le geniiî de celle dont plusiei'i> au-
t"u: ^ . «1 notamment Swift, ont fait u<age (le|iil*i.
I.:i iremirrewiition, iTanclort, lji)4, ne contient
que di'u\ livres, et c'est déjà assez \h)UT une
|il.iiv;u)tiTie (|ni ne g<igne |N)int à trop se pro-
lunuer; [•lu'itard l'ouvrage reçut des additions, et
il liit -'luvf'ut réimprimé en Allemagne et en
Hi>llan>ie; il luit i){irtie de la collection intituié'C :
343
DEDEKINA - DEDEULY
DeHcim Foetantm GemuMùrum. On en eon-
mtt deux traductions anglaises , 1605 et 1739 ,
et plusieurs Tenions allemandes , une entre an-
tres publiée sous le nom supposé de Galato, en
1752, avec l'indication de Kamtacfaaka. Noos ne
croyons pas qne le GroiHanui ait jamais été
traduit en français. 6. Ba.
Joerdciu, LBxieam éêutêeker DiekUr mU ProtmUUn,
t VI. p. %%. — Hegel, GêuMehU i» twmitthm LUU-
nUur, L III, p. M».- Borrtei^ De PoeUt LaiiMii, p. Itt.
-'QnaÊt^JMr&uektiim'uUgemêtmeniMêrarffesekiekU,
t. III, p. tri.
DBDEKiifD {C<mstaHiiH'Ckrétien)f litté-
rateur anemand, natif de Reinadoif, flrait en-
core en 1697. n se fit surtout connaître par ses
poésies, quil se contentait sourent de signer de
ses initiales. On a de loi : MaHnissa mnd S<h
phonisbe; Leiptig, 1654, in-8*; — Ekebe-
lrK^( Déception matrimoniale); 1654; — Ve-
nuS'Troedel (Friperie de Vénus); 1658; —
Mmnner reçieren ( Les bommes gouTement) ;
1658; — Wekber fèluehren (Les femmes en-
fantent); 1658; — HeiUge MyrUnblœHer
(Feoilles de myrte 8afailes);ibid., 1665, in-n;
•— ^'eugeUilicMe Sehauspiele (Comédies spi-
rituelleft nontetles); Dresde, 1670, in-8^; —
FtmidêihUtid'TraMerspM Uber dU Gûburi
y em ( Oiant de dooleur et de joie sor la nativité
de Jésos ); ibid., 1670, in-T ; — Heilige ArbeU
Uber Frntd und LM deraUem und neusn
Zeit in Musik bekwehmien tehauspielen an-
gewendet (Étude sacrée sur les joies et dooleore
des temps anciens et modernes, mise en mosiqoe
poor en Ikire des opéras ) ; Dresde, 1676, in-8*.
On voit figurer dans ce travail : Le premier pécbé,
le premier fritridde, le sacrifice dlsaac, Samson,
Jésus moonnt, Jésos vainqoeor, Tétoile de
Jacob; — Salomons Lehrvarsehri/ien in
gesaengen verjasst (Les Enseigoements de Salo-
mon mis en chants); 1696, in- 13.
JfeoMcMer, Dt PoeL Genm. - WcSiel, lAêétréiekt,
I, ir.
DBDBLâT 00 DB DBLLBT B'AfiiBE (Claude-
Pierre), câèbre poUidste fruiçais, né à Ro-
mans, en Danphinéy le 15 décembre 1750 (i),
mort le 4 août 1827. H soivit d'abord U carrièro
des armes. A dix-bott ans , Dedelay entra dans la
compagnie éco^^saise des gendannes du roi, et pu-
blia à vingt-deux ans un abrégé d*bipptatrique (2),
(I) Il appartenait à la faaUle en aodeaa tHgnenn de
Ilrilejr. q«l avalent pria et flairent par piirter Balqae«eat
le OOM Se ee AK^^lné dana le paya de VMid,Mir lea borda
da IM de NenfeaSUi. Wadaol ptoatean lenéraUeM les
diilelalaa de Dette/ avaleat porté réonla les ooma de
IWley et de ^«mu. Aaneai élMt la noaa de leurs ascd-
trea,a partir de G«ilUaMBe d'Atoesa, 40e le denUer baron
d»BaUvay<, «Mt an coaaMoreaent de ce slède, déclare
être le tioHliiïi flla de Mbert, aetgaew d B«u«ajé en
If?» et ISM. Ce OditeMBC, aM» deote poor ae dla-
ttagacr de aea Mgm, avait pfla le mm de âaof « ; d'oo
U réaaile qm to Caaille de Deliey, qoi n'eU piaa aa)oor-
dlMri repréacatée 4|oe par de«t aeole* brandira, cellet de
JlaneieanH etd'Avalie (celle d'Aiher étant étrinle),
eooUnoe •'aatiqoe aul«oo f EaUvajre iJrekirtJ ténéa-
Utçtquê$ et MtforffiMS 4ê Im nobUise é§ franco, par
Uteé» toaac VIII. a farUcle : D» Dttlêf tJtnetu .
(I) l^wiyaclM tmn court #Alppefoaiie ou amafomiê
qui hd valot le titre de correspc
demies de SaiBt-Pétersbuurg et d
quitta le service avec le grade c
sevooadèilorsàrétode de 1'
l'économie politiqae et des finan
sit anx «nvirons de sa ville ni
do Péage, de nooveaux modes de
résultats qoll en obtint amené
de révolution pacifique et lot
dans les régk»» d*alento«r. En 1
sait les fonctions de maire de Rc
assista à GreDobiCy en juin delà n
premièreassemblée des trois ordr
de Dauphiné. Le zèle avec lequel
abus qtii pesaient prindpaleineo
des paysans fut regardé comme
le ministère dans un moment où d
talent sur plusieura points du Da
par de (aux rapports, le gouv
contre lui une lettre de cacbet.
fermé au fortde Bre8oou, près d
1788; maisil en sortit un mois Sj
clamations de l'assemblée des tr
nis à Vizille. DedeUy étaitrun di
membres de la noblesse du Dau
de cette province nouvellement
qoll fat élo dépoté soppléant
néranx; admis plus tard oomim
rendit à rAssemblée nationale c
fl s'occupa principalement des
du cadastre et de l'agriculture.
1790 il vota contre le commera
dans b crainte que d'avides
s'entendissent pour en tenir le
Le 12 mare il présenta des vues
sation de Tordre judiciaire, et pr
la discussion sur remplacement
le traitement et les attributions
manière d'obtenir la réforme de
n énonça et posa, dans ses diso
octobre de la même année, œl
damentale, si lëconde en résultai
agricoles bien administrés, «
cbit le fisc n'est point le plus <
qu'on s'cflîMnoe de retirer par
foncière, mais bien plulét les in
que le fisc peut obtaiir et par
rects et par les profits du oomn
dants des récolles qoe le goove
qoera nécessairement si le culti
par llmpdt, acquiert de ^ai^anl
suite de son aisance, se livrer i
source féconde de la prospéri
prospérité to«voura croissante
stimulée, et dont les résoltati
autres brancbes de l'admfaiistn
ment incalculables. »
Le premier il a pi>teenlé, avecd
pirent la confiance, un tableau i
(lii revenu net effectif de la Frai
du cheval, et la potSalople, «
trifue : Parte, tTTT, Hi-r.
leplM«
_ _ )■•
il^iri ëilllB^|oOTi Aire
dtlli^^direolet
1790, M plu 06-
povIaFnMe,
ntis tor des
des cûiq
rswnnpM^elré-
de soixante
■MiMS do priBdpal de
iqÊB le comité proposait
Après la CoQStitaante»
trarsai agricoles. Et telle
t IjDohislt dans tout le pays,
] pendant la terreur.
I li partis dn DaQphiné qu*il ha-
i prodie dans le départe-
B afflcnlture si perfectioo-
Cifllile de certaines terres
s jnsqne là comme stériles,
I de ses méthodes d'assolé-
I proportion.
i rtpMflif par ses écrits con-
I prsKrès qne Fesemple pra-
' set trafan. Une de ces
it Mappori mr les moffens
f dipu le district de
tàramélioration
iMiStatUtique du
tf, par M. Delacroix ;
Icn 1797 an Oonseil des
l tfj aeaapet d'agricoltore,
té» imiees. n fot nommé
lleSl aTril 1799. Il passa
i 1799), an Corps
t le7 mars 1800.
e par le Corps légis-
rcûosul pour entrer an
tpmclafn^ membre le
I9dé6flnbreiaoo.]lliti
laLégtadnannetf, àlai
de Ml Mdn^ at raçnt le titre da «nnte dâ renpim.
Nommé pair danaMa par le rei, Ia4 jiÉiliU,
Il Ail appelé par l'enpm» dna la abanbre
des asBl Joon ; il s'apposa tivenwt à k prapo»
sillon d'teospler r Acte addMonsi MM «UBMi,
al ft rvnofsr à «w aonaMoa la Oanenia
pOafri^dHiikpié-
iBdéiiL An ralow de Looli XVm , roib
da vri da 4 aoÉt têlft qà wsldéreil
kapain daFnMoaiHt
kpiÉrk;llyftitféirtSyéparréiaoMtteediiit
■ovamkPO 1619» Il était dmate de SÉkt-lfr
«M al da SakI-Iarii. D«à aauUl par rifs» k
surtoot par seskifls al kasMSida taiau» Il ra-
V^^ftCTi^ fflfl wMiÉ (Ira qiwattnns pftmqaiit H è
siéger à k chMdire 4ia pobi.
La Yk de Dedsky d'A|^ lU aoBHBO QA kag
saere aaaportkdasafvkBaaldaiaarefWis
à dea tnvan d*MHIé pÉUiiia^ ^ davmatet
des seoovs pféikn pasrka auvikia mm as*
▼rage. Il foada al doken kMMiAks 1 1* « Iwa-
pke,S* pnaéeokgpairito, ai*VM dltlifcHon
peodaal ndtardansk aoiMaBMdaBoaig-de-
Mige^ prèa Iliflmiaii, 4* «i nfOMi da k vakor
da 4000 fr., BoiUé en rentes , noWé en blé, de-
Tant aHmeotar nna caisse da saeoiin pour les
paorres oofrien de k ^Ok de Romans et do
Boarg-de-Péage, dans les moments de chômage
00 dans les cas d'accidents on de maladies. Cet
iiomme de bien moanit k l'âge de soixante-dix-
sept ans, sans laisser de postérité. Le comte
de Delley de Blancmesnil, chef de la branche
cadette , représentant aujourd'hui la maison de
Dciley.
Ùiogr. d€t CotiimtpormUu. - DoeumMU parUeuliên,
* DBDEiTX ( Jean ), théologien français , né k
Saintes, vers 1530, mort vers 1000. On a de Ini :
Antithèses de la sainte Buehariitie et de la
Cène des modernes; Lyon, 1571, in-8".
M. G.
Do Verdior, Btbi, franc.
* DEDRAiN ( René )t joriscottsnlte français,
né k Nantes, Ters 1530» mort vers 1600, exerça
k profession d'STOcat an siège présidial de Ca-
bors. lia laissé un Commentaire sur les ordon-
nances de Moulins faites par Charles IX \
Paris, 1500, in-8*. M. G
U Croix S« Miloe, ai6f. franc.
* DBOV (.... ), médecin botaniste français, Ti-
▼ait k MoolpelKerdans la seconde moitié do dix-
septième siècle. On a de lui : 2>e rdme rfespton/es,
de leur naissance, de leur nourriture et de
leurs progrès ; — Essai de Physique; Mont-
pellier, 1682, hl-12.
Jimrnnl des Savanti , iMl.
343 DEDEKINA
Delieix Poeiarum Germanomm. On en eoa-
mtt deux traductions anglaises , 1605 et 1739 ,
et plusieurs tenions allemandes , une entre an-
tres publiée sous le nom supposé de Galato, en
1752, avec l'indication de Kamtschaka. Noos ne
croyons pas qne le Groàiamu ait jamais été
tndnit en français. 6. Ba.
Joerdciu, Lexieam dmiiâeker thckUr wU ProêoUÊs»,
t VI. p. is. — Hegel, Gê$ekiekU é» tmmittkm lÀtU-
rmtur, L III, p. M».- Borrtei^ Dt Ht§U» LaUniM, p. lit.
^QnaÊt^UkrtmektitieruUgemsmen iÀtêrarçescMidUe,
t. III, p. tri.
DBDEKiND (Cmutomiin'Ckrétien) ^ Ktl6-
ratenr allemand, natif de Reinadoif, Tivait en-
core en 1697. n se fit surtout connaître par ses
poésies, qu'il se contentait soorent de signer de
ses initiales. On a de loi : Mfuinissa und So-
phonisbe; Leipiig, 1654, in-8*; — Shebe-
lrK^( Déception matrimoniale); 1654; — Fe-
nuS'Troedel (Friperie de Vénus); 1658; -
Mmnner reçieren ( Les hommes gouTement) ;
1658; — Weiber fèbmhren (Les femmes en-
fantent); 1658; — HeUige Mtprienblœtler
(Feuilles de myrte saintes); ibid., 1665, in-l3;
— ^'eugeistlicke SehauipieU (Comédies spi-
rituelles nouTcUes); Dresde, 1670, in8<'; —
Fireudmhumd'Trauenpiei Uber diê Gélmri
y em ( Oiant de dooleor et de joie sur la natinté
de Jésus ); ibid., 1670, in-T ; — HeUige ÀràeU
Uber Frnid und LM deralUn und neuen
Zeit in Èfusik bekwehmien $ehauspielen an-
gewendei (Étude sacrée sur les joies et douleurs
des temps anciens et modernes, mise en musique
pour en ùân des opéras ) ; Dresde, 1676, in-8*.
On Tolt figurer dans ce travail : Le premier pécbé»
leproitefritricide, le sacrifice dlsaac, Samson,
iàus mourant, Jésus vainqueur, l'étoile de
Jacob; — Salomons Lehrvarschn/ien in
gesaengen ver/asst (Les Ensetgoements de Salo-
mon mis en chants); 1696, in-12.
JfeuMcMer, De PoeL Genm. - WcSiel, lAêétréiekt,
t,ir..
DBDBLâT 00 DB DBLLBT B'AfilBE {filaude-
Pierre), câèbrepuUiciste français, né à Ro-
mans, en Danphinéy le 15 décembre 1750 (i),
mort le 4 août 1837. H soivit d'abord U carrière
des armes. A dix-huit ans , Dedelay entre dans la
compagnie écossaise des gendannes du roi, et pu-
blia à vingt-deux ans un abrégé d'hipptatrique (2),
(1) Il appartenait à la faaUle 4et aodeaa •t\^tmT% de
UtIlejr. 4ol avaleot pria et flalrett par putin oalqae«eat
le OOM Se ee iH;^la6 tfaaa le paya de VaBd,Hir Ira borda
da Ise de NeafeMlel. Wadaol ptoatean leûéraUeaa les
cMlelalaa 4e Dette/ avaleat porté réonla lea noms de
IWley et de Âmmu, Aaneai élMt le mhb de leurs ascd-
trca,a partir de GnUlaMM d'Aaoeaa, 40e le denUer baioa
d'Batovayd, «Mt a« coaaMoreaeat de ce slède, déclare
être le tioMèiw lia de Mbert, aeltMW d BcUtaye ea
If?» et liM. Ce OditeMBc, ataa deole poor ae dia-
ttegacr de aea Mraa, avait pria le bmi de kmt%* ; d'oè
U réaaite 4M to Caaille de Ddiey, 9«i D'eU ptaa aa)oor-
dlMri reprdaeatée fuepar de«% aevle« braorlir«, eeUet de
Jlaafeadil etd'AvaHe (ceUe d'Aiheretaat étrinte»,
eoollime •'aatiqae aul«oa f Eauvajre {Ârckirts ténia-
ioçtqnm et kUtori^mt de Im nobUttr de franco, par
Uteé» toaac VIII. a fartlcie : Dt Ottlêt d-Jsnens .
(D t^mfwetut d^um cwr» ^ktpftiomit ou «Mrfoaile
- DEDEULY
qui lui valut le titre de correspo
démies de Saint-Pétersbourg et d
quitta le service avec le grade d
se voua dès lore à Tétude de I';
l'économie pobtique et des finan
sil anx environs de sa ville na
du Péage, de nouveaux modes de
lésultats qoll en obtint amenèi
de révohàion pacifique et Ion
dans les régions d*alentonr. En i
sait les fonctiotts de maire de Ro
assista à GrenobiCy en juin delà m
premièreassemblée des trois ordn
de Dauphiné. Le zèle avec lequel
abus qui pesaient prindpalenien
des paysans fut regardé comme
le ministère dans un moment où di
talent sur plusieurs points du Da
par de (aux rapports, le gouv*
contre lui une lettre de cachet,
fermé au fortde Brescou, près d
1788; maisil en sortit un mois a|
damations de rassemblée des tn
nis à Vizille. DedeUy étaitl'ondc
membres de la noblesse du Dau
decette province nouvellement <
qu'U fut élu député suppléant
néranx; admis plus tard commt
rendit à l'Assemblée natioiiale o
fl s'occupa principalement des
du cadastre et de Tagnculture.
1790 il vota contre le commerce
dans la crainte qne d'avides
s'entendissent pour en tenir le 1
Le 12 mare il présenta des vues
sation de Tordre judiciaire, et pri
la discussion sur remplacement
le traitement et les attributions
manière d'obtenir la réforme de
n énonça et posa, dans ses disoc
octobre de la même année, cet
damentale, si lëconde en résultai
agricoles bien administrés , « <
chit le fisc n'est point le plus <
qu'on s*cfliMnoe de retirer par
fuBdère, mais bien plutét les in
que le fisc peut obtoiir et par 1
rects et par les profits du oomn
dants dM recolles que le gouve
quera néoessaireroent si le cnUi
par l'impôl, acquiert de raisan
suite de son aisance, se livrer à
source féconde de la prospérii
prospérité to«voure croissante
stimulée, et dont les résnItaU
autres branches de radmmistn
ment faicalcolabies. »
Le premier il api>teenlé,avecd
pirent to confiance, un tableau i
dd revenu net effectif de la Frai
dm cheval, et la
~ , rm.
<*.«
DEOF.LAT
lAtiSfail
«r te
teplM«
_ _ )■•
àlliipâlnM
il^iri diillB^|oOTiAlre
MÎHtadMBfUaecalii
li fteywteprt à ren-
de lli^^ direct et
I apiéMidéydMM
1790, M plu 06-
ioMpevIaFriaoe,
itis tor des
des cinq
r^RBpoty et TO"
de Mlxaote
idopriacipel de
tqae le comité proposait
Aprèila Coostitiiante,
tw traraai egnootes. Et telle
1 1 JpoiiUlt dans tout le pays,
l tefoiété pendant U terreur.
I li partie dn Deuphiné qu*il ha-
i proche dans le départe-
sagricnKaresi perfectioo-
Cifllite de certaines terres
ftjeaqne là comme stériles,
I de ses méthodes d*assole-
I proportion,
per ses écrits con-
I pfiKrès qse Feumple pra-
> ses traran. Une de ces
E Bappori nnr les moffens
i dams le district de
i àraméKoration
là Statistique du
tf per M. Delacroix ;
«I 1797 an GoQsdl des
iTy occuper d'agricnltuTe,
Je inances II fut nommé
lest avril 1799. Il passa
1799),aaCorps
le7niars 1800.
per le Corps légis-
coosol pour entrer an
proclama membre le
l9déeenbieiaoo.Dlit
la Légta dnennetf , à la
idi
idMida
deœl eidie^et raçntte UtrodeennftBderenpira.
Nommé pair de FtaUNe par tend» te4 jiriftUliit
Il Ail appelé par l'enpemr dans te ehnatev
des cent iaoïs ; Il aVippÎMa tfvcHMat à te pnpo-
sillon dteseptar r Acte adMoiiiMlnM euBMi,
atane des npréseiriMtei ea fBi, dHn la pré-
aeraeirt tedéiaL An iitew de iMte XVm » rep.
•légé daaste elmdvedaa eeit Jnm tel flt pôdn
tepeirtefllyftitrtirtSyd par rérde—ttee doit
■ovemtepa 1919. Il éurit chevalter de Satet-lfr
chel et de Satel-Iarii. D«à aMBitt par riiMl
surtoot par seateags et teasMaoÉa taiau» Il ra-
. ,„.. ' deeaTte à
•léger àte
La Yte de Dedetey d'ii^ Ad
sacra oaeparttedaeaftaIwieeldaieawfeBtts
àdee tiavan d*MHIé pÉUiiiB^ qal definateirt
des ieeoara préeteui pear tea aatriers ■■■■ oi
Yn^IlfoadÉatdoteen taanMddee s !• mlMe-
ptee»S* nBeéeote9italte»ai*VM JlehfcHwi
qootidieHie de 990 aoapea trèa-aohitantteto
pendant ndterdaiate eMnanadaBenif-de-
Mege, prèaleaMas,4*nni«mHideteTatear
de 4000 fr., Boltlé en rentes , noWé en Uéf de-
vant aHmenter nne caisse de aeeonrs punr les
paorres oofriers de te vOte de Romans et do
Boarg-de-Péage, dans les moments de chômage
00 dans les cas d'accidents on de maladies. Cet
homme de bien mourut k Têge de soixante-dix-
lept ans, sans laisser de postérité. Le comte
(le Delley de Blancmesnil, chef de la branche
cadette y représentant aujourd'hui la maison de
Dciley.
Ùiogr. d0* CoHÉtmformUu. - DœmmmtU pûrtioulien.
* DBDEITX ( Jean ), théologien français , né à
Saintes, Tera 1530, mort vers 1000. On a de lui :
Antithèses de la sainte Buehariitie et de la
Cène des modernes; Lyon, 1571, in-8",
M. G.
Do Verdier, mbi. frtmç,
* DBDnAiif (René)^ jnrisconsnlte français,
né à Nantes, vers 1530, mort vers 1600, exerça
la profession d'avocat an siège présidial de Ca-
hors, lia laissé un Commentaire sur les ordon-
nances de Moulins faites par Charles IX;
Paris, 1506, in-S*. M. G
u Croix d« Miloe, Bibt. franc,
* DBOU (.... ), médecin botaniste français, vi-
vait à MoolpelKerdans la seconde moitié do dix-
sei^ne siède. On a de lui : De Fâme des plantes,
de leur naissance^ de leur nourritttre et de
leurs proffrès ; — Essai de Physique; Mont-
pellier, 168!K, hl-12.
Jimrnnl de» Savanti , iCtl.
347
DEE — DEERING
i>KB ( John \ TiMunnaire «t alchimiste afiglaië,
né à Iioodres, le 13 juillet 1^27, mort en 1G07.
Il était fort jeuœ eneora lorsque le dé«ir de s*iiiip
truire le porta à Tisiter les pays étraoKers. il se
reudit dans les Pays-Bas, ets^maà Paris^oùil
professa quelque tcmiis les iiiatbématiques. L'ex-
altatioa de sa tète et la volonté d*acquéffir de la
réputation le menèreat à étudier avec ardeur
l'astroIogM et la cabale. 11 a'y fit un grand nom;
et cunime à cette époque rinfluesee des attrat
sur les destinées liumaiiies mt trouvait goèra
dittcrédules, Dee lut raifanlé coinnie ua onde
par des personnagiss tite-kiaiit plaeés; oa It
cliargea de fixer le jour le plus heureux pour le
courunoemeot de la reine Elisabeth. Celle souvo-
raiue se montra kMÛours bienveittante pour aoa
astrologue, et malgré sa parcimonie habituelle,
elle lui accorda souvent des secours nécessaires.
Dce eut le mallieur de laire connaissance avec un
nommé Éilouard Kclley, qui prétendait avoir
découvert la pierre phUosopbale» et qui était tout
simplement un fripon plein d*inpudeoce. Us se
rendirent ensemble en Pologne, en Hongrie, en
Allemagne, où ils restèrent six ans ( de 1&«3 à
1689), menant une existence afcntureuse, tantôt
fort bien accueillis par des princes cré-.lules,tant6t
citasses comme d«i imposteurs, vivant alterna-
tivement dans Topulenoe et dans la détresse. Les
deux adeptes finirent par se brouiller : Dee re-
vint en Angifllerre, et bUgna la reine de ses de-
mandes d'assistance : on vint è son accours, maia
on lui fit surtout des promesses qui ne furent
)Kiiut tenues. Indigné de œs mécomptes, U son-
geait à retourner sur le continent, lorsque la
mort lefrappa x il était pliisqu^odogénaire. Cin-
quante ans plus tard , Mério Casaubon, le fils
d'un érudit célèftire, mit au jour un gros in-folio
intitulé : Relatiom JUièle H véritable dé ce qui
s'est passé durant longues années entre J.
Dee et quelques esprits. Le manuscrit autotira-
pbe avait été arradié à la destruction ; tombé en
des mains proianes. Une dut sa conservation qu'au
hasard. Ce recueil d'extravagances n'est re-
marquable que par les ineptiesquil renferme ; Dce
prétend qu'il possédait un miroir où se muniraient
âcA apparitions, où sn lisaient des inscriptions
magiques, révélatrices de l'avenir. Ce miroir est
encore conservé dans uns oolleetion particu-
lière; c'est un moroean de verre volcanique
taillé en rond, d'un beau puH ; il a perdu, oomme
bien on peut croire, ses propriétés surnaturelles
Dee était d'ailleurs un de ces esprits cherclicurs
que touimente le besoin d*aocroltre leurs con-
naissances ; il avait formé un cabinet de oiriosilés
rt'marquables et une béUiotbèque noinl»reuse
pour l'époque. Ces coUedions furent en grande
partie détniileset disperéées pendant ses voyage».
Il travailla par ordre d'Elisabeth à la rcfonne du
calendrier; il écrivit un grand nombre d'ouvrages
sur l'astrologie, la diiiiiie, lanavigstioii. On en a
hnpriiné quelqucvuns à la fin du jieiuème siècle;
les autres gisent dans de grandes bihliolbèques
de l'Angleterre. Il ptratt d'aHlenrs
s'adonnant aux sciences occultes, e
de la transmutatiun des métaux, D
cabinet britannique à'observatew
autres cours de l'Europe. Les \
mystères des tables tournantes dev
naître en indek précurseors,
< ait-a. sousd«
uoiu ttoo ao ra» « voix Hr>
e.s ie<
( XTYMHV sÀùrjf f un d • été édil
«nx frais d'une association ( la t
dêiff) qui s'oecnpe à tirer de \\
menu rsialiflià l'histoire des fhiis
dans la Grande-Bretagne. Les ouvi
sont : PropsBdeumata apheristie
stantiorUms quUmsdam naiurx w
Aoritmi;Londres,15&8,fai*12;- .1
glfpMem^ad regem Bonumorum
num; Anvers, 1504, ln-4*; •— .
ejrimhim dméis UrMni mathen
superjlekerum divisionitus ; Pe
Parallaticse eomfnêntationis ptu
cleus quidam ; Londres, 1 &73 ; —
graphica Amerieœ^ Africss, régi
poium nrcticum sitarum^ l&HO; <
tés sur des sujets de géograpliie, <
<le religioo. Méric Casaubon a p
grande partie des écrits de Dec ave<
préface ; Londres, 1659, in-fol. Ce
rare. (
IHeSnUlw rUaJokmmUDm, p. t-tM
ErmiUvrum yirêrftm; Luaarf*, l'oi, m
(ietckickU der meiuehUckam Sarrhe^t,
l«ic«ron, Mt/motrfi^ 1. 1. p. lit. -Beloe, .
termturt. t. II. p. m. — li'hraell. ^tmêi
tun.r»h* lSU,t IKp.tl«l-St - I>ib4t
IH% p K* - Tanner. BHUUHkeca Bn
nicm; l4)nilr.-«, 17»t, folio.
DRK (Arthur), alchimiste i
prMdont, naquit à Mortiac, dan5 ■<
juillPt 1 579, et moumt à Nor^icli, ai
lembre 1051. A son retour de la I
avait soM son père, it entra en is
de Westminster, puis à ceJiit d'(
étudia la médrdne, quil vint e\erc
Interdit pour défkot «le titre lé{?il
des Médecins, il dut se retirer 5 Mai
ren'l't eos-iite en Russie, où peo'
ans il eut le titre de premier méi!
Revenu en Angleterre, H occupa k
près deCliaries Irr. Après la mort iv
s'attaclia aux idées et à la personne «
Jean Hunniados. l>e soncAté, llchr
|ihilocopbale, et mourut dan< !n mi
lui: F'Kinthisrhymictti ofc%/rMj
!iclenti<e ingressum, progrf!i%Hm
exp/kans; Râle, 1575, ln-8'*;Pdr
moçra^kU mêétcttif. - #Jo«, /lier. 4e
Aihin, fermerai Jhnf.
DRKMSG ; Charles ), médecin
dans to Saxe, vivait dans la premiè
(Au§uêie'Jêan-BaptisU},
i,«É a Lille, le n juillet 1767,
iêÂ3. D*4honl notaire à Paris,
s* malheureuses une partie
«isdt ^neique temps retiré à
MO séîimren Ani^eterre, qui ne
t TÏOi^-ciiiqaïUy il publia, avec
I ioa Éil4, plus de quatre cents vo-
lirtea, qui ne se rcsNcntcnt
I on du travail , et lui ont
I tatiou ineritce. Par-
b «■ Kl ue surtout celte dt*s
rr Svint et une partie des A'o-
On loi doit, en outre, un
«,l7ttO,«t 1806, in-i2};
ut Cour ei V Intérieur
najMléon ; Paris et Londres
k" ^- <j!ifiJise Jourx à Lon*
;Parfe,E>nifry,f 817, in-K";
I lonrirrx; Paris, Kyincry,
Anmt a Londres ; Paris,
il fut accusé d*aYoir dirigé Tinterrugatoire de
Tacciisé dans un sens favorable. Il prononça
n<^anraoins, avec la prcfti|ue unanimité do ses
collègues , la culpabilité du roi ; mais lorsqu'on
délibéra sur la peine, il vota |iour la détention et
le iNinnissornent à la (laix. Il avait répondu affir-
mativement & la question de l'appel au peuple,
et son vote fut également favorable au sursis.
Dans la journée du 31 mai, il proposa qu'on
appelAt la municipalité de Paris à h barre, pour
y rendre compte de sa conduite, et attaqua vio*
Icmment la Montagne. 1^ 2 juin il re|M)ussa
l'accusation portée contre Lanjuinais. Le 11 du
même mois, après le décret d'accusation lancé
contre les Girondins, il prit leur défense, et fut
accusé d'avoir corres|KMMlii avec les députés fé-
déralistes , qui organisaient la guerre dvile dans
le Calvados. Obligé do fuir, et bientôt après mis
hors la loi, il se retira dans son pays natal, et y
resta caché jusffn'nu 9 thermidor. Rappelé dans
le sein de la Convention le 8 mars 1795, il se
montra em pressé à seconder le mouvement réac«
361
DEFERMON — DEFF AliD
iDoins hMtfleeoatre ceux de l'ouest Cette roaoi-
fetUtioo de seotinieots répabUcalos ne leprésenra
pas da soupçon de royaUsme. A U dôtme de la
session oonveotionneUe, il entra an Conseil des
Cinq Cents, et fut appelé, en mal 1796, aux fonc-
tîoBS de prMdent II remplH cette troisième mis-
sion législatiTe comme la première, en travaUlanl
assidûment dans les comités. A sa sortie da Con-
seil, en 1797, le corps législatif l'ékit commissaire
de la trésorerie, et Bonaparte rappela an conseil
d'État, après le 18 bmmaire. n en présida U sec-
tion des finances pendant tonte la durée du con-
sulat et de Tempire. Orateur du gouTemement
dans les occasions où U s'agissait d*impM, U fit
preoTcà U fbU d'babUeté financière etde dé-
▼oneroent à Tempereur, qui le nomma d'abord
directeur général de la dette pubUque, dont il
poursoifit incessamment la réduction, qoelque-
fuis même avec trop de rigueur; et ensuite
ministre d'État en 1S07. Plus tard il fat nommé
comte et grand-officier de la Légion d'Honnenr.
Lorsque des jours sinistres se levèrent, à la fin
de 1812, Defermon conscrra tout son lèle pour
la cause impériale, dans laquelle il Toyait la
cause delà patrie. Ce Ait lui qui, dans la séance
du sénat du 3 avril 1813, fit décréter une levée
de 190,000 hommes, à prendre sur les conscrits
des six années précédentes, ainsi que Torgani-
srtion de quatre régiments de gudes d'honneur.
Malgré cet eflort et tant d'autres qui le suivirent,
la drate du trône impérial ne put être évitée.
Mais après cette catastrophe Defermon n'fanita
point tant de flatteurs qui applaudirent à la dé-
chéance du maître qu'ils avaient enceasé. Fidèle
à Napoléon, il rentra dans la vie privée en 1814,
et reparut après le 20 mars 1816 dans le conseil
d'État de l'empereur. D fut à cette époque
nommé directeur général de la caissede l'extra-
ordinaire, envoyé à la chambre des représentants
par le département d'IUe^-Vilaine, et après
Wateiloo fl insista pour Mre proclamer Napo-
léon Il comme sonverain de droit, par le seul
fidt de l'abdication de son père. Louis XVUI,à
son retour de Gand, le comprit dans l'ordon-
nance dn 24 juillet, qui le Ibrça de quitter la
France. Delennon se relira alors à Bruxelles,
oè U résida pendant quelque temps. Bentré en
Fnnce en 1822, U y vécut éloigné des aUaires
Jusqu'à l'époque de sa mort
et JMf , JiifrapAit mot. étt Cmt->
rAM»(JfarieMiViCBT-CBAnnoii»,mar- |
qnhew), finnne eéMre, née en 1697, morte ,
à Paris, le 24 septembre 1780. Issae d^une fa-
nille noMe de Bourgogne, mien apparentée que
riche, mademoiselle de Ctiamrond fit son édu-
cation ao couvent de La Madeleine de Treneile,
rae de Charonne, à Paris. Dooée d'une rare in-
tefligence,cBe se fit remarquer dès l'abord par
nudépendance ci le o8té frondeur et sceptique
d'un esprit qui fot IVxpmsion la plus séduisante *
de la société du dix-huitième
dix-huit ans, die entretint un
très avec son directeur, auqii<
ses doutes en matière de religii
efTorts de oefaii-d furent loin <1
parents, raconte Walpole, alar
timents religieux, loi envoyèrei
sillon, pour s'entretenir avec c
intimidée par son caractère,
raisonnements, mais se d m
de bon sens; et le prélat lui ,
esprit et de sa beauté que cIk
sie. » Ses parents la marièrent
quis du DeAand, mariage de |
qui tourna mal et fim't par ui
sait queUe licence régnait ak>r
santé, recherchée, madame di
dans tous les excès de la gel
pour avoir été maîtresse du ré}
U suite s faire oublier cettt? |>ei
vie, et songea à se remettre a
réconciliation s'opéra ; mais le :
ne fut pas plus tôt fidt que ses ai
rent, et les époux se s^tarèrent
récidive produisit le pins fâche
en croire mademoiselle Aïssé, •
aventure fort au long et fort d
marquise (1).
Froide, parsonndie, rongée p
rable, elle se jette dans le toui
avec ses amies, mesdames d
Châtelet, de Maflly, de b F
pable d'amour, elle n'en sent
besofai d'une affection qui b d
sans doute à cela qu'il faut .
son avec le président Hénaul
qu'à la mort de ce dernier, en i
chaleur d'âme et que lliabitud
qu'un sentfanent très-profond,
vaut, rapporté par Grimm et
la marquise et Pont-de-Veyle .
coeur sec, avec lequel elle viv
ans dans nne intimité de tous i
en deux mots cette 1
Veyie, depuis que nov» •
jamais m de nuage dans nuirr
madame. — N'est-ce pas parce<
aimons guère phis l'un que l'an
bien être, madame. » Le joui
de PontHle-V^vlft, son
Marchais; oa ^
dece vieil : « ; fé|i
mort ce s ■ ucuic^ : sa
Ma. » Et die sou
«j ;, c c»i-«-dire fort bien; <
guuiuisndc, ajoute La Harpe. L
hors plus décents , une condoi
firent oublier des erreurs qui i
femmes du plus hMit rang. Soi
l*bnportance de sa parenté (1
(1) Cotrttptmdmnee êê wmdtmtoit*
(VI 8a wnmà*miHr Hall om* docir
DEFFilND
IS4
«Ih; h riTOitftfiliffi Mpériorlté
pmu imÊtÊt trop teditpmabte
m pMit 9ÊÊ fil—ltflii rëpopge «g
ii iMI «M 4m hiMiéei de la eour
•ft li dsdMM da MaiW| refoiiie
B dtaMta aprte la dore leçon
I airt, rènInaSt une petite
de poites anaeréoii-
. Ceet dans lloti-
^^eBe meontn made»
il dtele nadttne du ChA-
mm âB Mm Bemiade. Voltaire,
MB fhapflrtMMe d'nne pareille anméy
■ ydwcawiaei et n'épêrpuL rien
'* an part. Il U éerirail en 1732 s
IftHUil Inrineneet irotre «é-
B%iai pis da Ma la cteertenio;
■aU 4» JaMn «BX grina da Totre
«m da foIre et^; fUles des
pariei-inoi
als q«1l n'a-
atyloiprod^pianlles
0l as pnee, ce qoi n'en^êdia
1 4a1a tiaitar parfois arec one
' 17iS qn'eOe com-
id*km malqnl,eB
j M fat pas sans euaqpen-
dfe et poor la aodété.
rdeftet irréparable.
y éerfraU-eOe en mên
r de Urjw»; on roe krae de
( qae ^Égnerais-je à me dé-
t je sens le malheur de ma
avait alors dnqoante-six ans.
ftdt en Bourgogne de 1752 à
Dsffuid était ailée se retirer
de Ssint-Josepli de la me
j aan appartement était composé
I oÊÊà qne s*était réservé jadis
ede Montespsn. Cet appar-
ï trooHt dans Tenceinte du
i son accès par une cour
1 à la marquise de re-
Tootel'éUtede
siècle, grands sd-
f ministres, écri-
il, les M irepoix, les
,laad'AlgoiUon,lesBaur-
, Vaitaife, le président
,GlBraocMi,D'Alembert,
IHial, son frère, s'étaient
I le petit sakm de la roe
XT. Brteniie, arelie-
Ml4e Lo»tele,etq«l
I Ses eoadlUom tl cri-
Ce nit en 1754 (|n*ella a'kttadia Mil* de iMpi-
Mae (nof . ee aoaa), en qnalM de laaMoa : Isa
prcniifea ttBeea de caHa aaaaBBHaaté. ferai
agréaUeaponr fouies danx. Las Msia da »«•
dame do Defltod m ae lasaatat paa da la M-
cHer aor aa demoMla da cannapia; ania eat
engooeomit ftit pem-ètre roriglna da la i
tanigenca qoi aommeoça à ae dddarar
eflea. Déiania, Jatooaa, alMltta» la I
frisait qoe trop asBlIr à nadenwiaaila da Laapi-
nasae aa aopériorllé allloëgalllé da ieora cen-
(mioaa.D\Hiaolraeôlé, madeaaoiaala da Laa-
redwaaatt à la
se
tt*onbllait paa
et ai alla
qn'elle ne postait
lea mênsea armas laa aaopa
qn'eOe veeevirit, etaqoe Joor la Tenin a'anaaaait
dans aoBoonr» atqoelaqoaftiaaant aaaellMa
poor ae aonModra^ éHe nalalaaait qoa trop
Toir aa déaafltellaa atlapoida do Joogqid pe-
sait aor elle. Apièi onaaoflHMBMtédVxIateee
de dht annéea, aHea aa aéparèraot» an lM4y pnr
onddatqoldMaaeni'
" del
à la tèla deaifoèU « 1
lyAlembert ; «s prirart fldt et eoMe fo«r aitob et
déssrlèieot la aalao da la nia SalBl-DaBdniqtte.
llP*doDellluidnarooliBaJainBi8:4«Mid,ani770,
on M anoBça la mort da aa rivais, aie ae oon-
tenta de Are : « EHe anrait bien dû noorir
qofneaBa plo8Mt;Ja a'taiiiB pas pardo ITAlena-
bert » Ce IM taola aoo onton taèhre. Walpole
était fort attaché 4 madame do Mtad, et Ht
pInsieDrK Toyagsa à Parla mdqoement poor venir
voir et embrasser sa vieille amie. Leur eorres-
poodance , qui parle de toot, qui s'étend aux
infiniment petits, mais infiniment intéressants
de cette société si spiritoellement frivole, est un
recueil prédenx à consulter. Madame dn Def-
fand n'aimait pas les philosophes; lorsqu'elle
trouve l'occasion de leur décocher on trait bien
dirigé, elle n'y manque guère. A tel ptiilosophe
qui se vantait d'avoir détrait ant/oréi de pré-
jugés, elle répondait : « Je ne m'étonne plus
pourquoi toqs nous contas tant àtfaqoU, » Elle
e(kt bien voulu avoir la foi du charbonnier, mais
eOe n'y pot parvenir. Dans la maladie qui l'en-
leva, le curé de Saint-Sulpioe vint la voii^ elle lui
dit : « Monsieur le cnré, vous serez fort eontentde
moi; mais flsites moi grâce de trois choses : ni
questions, ni raisons, ni sermons. » Agée de qua-
tre-vingt-trois ans, elle s'éteignit apite qndques
jours de maladie. On cite de madame dnDeflbnd
une foule de reparties, dont la plus célèbre est
celle qu'elle fit sur le miracle de saint Denis :
i Vous me demandes mon mot de saint Denis,
cela est bien plat à raconter, mais vons le voulez.
M. le cardinal de PoUgnac, beau disenr, grand
conteur, et d'une excessive crédulité, parlait de
saint Denis, et disait que quand il eut la tête
coupée, il la prit et la porta entre ses mains.
Toot le monde sait cela; mais tout le monde ne
12
355
sait pas qu*ayant été martyrisé sur la inuntaf^ne
de Montiiiartre, il |>orti sa tétc <le Montmartre
à Saint- Denis, ce qui fuit Tespace de deux gran-
des lieues.... Ali! lui dis-}(% monseigneur, je
croiii que dans une telle situation , il n'y a que
le premier pas qui coule (1) ». La Correspon-
dance de madame du Dt'fl'and avin: D'Alembert,
le président Ilénault, Monti^squieu, la duchesse
du Maine a été publiée en tSOQ, 2 vol. in-S". Ses
LeUresà Walpole, depuis comte d'Orford, écri-
tes de 17GG à 1780. auxquelles on a ajouté celles
écrites à Voltaire de l7ô'J à 1775, pubiitH?s d'a-
près les orignaux , dè|>osés à Strawl)err) -Ilill ,
IKtruri'ntà Londres, en 1810, 4 >ol in-12. M. Ar-
taud, de 181 1 a t812, en publia une édition revue,
corrigée et iliminuèe ; ci'S nmtriations, e\i;;ées
par la censure impèridli*, feront préférer, malgré
li-s soins du nou\i'l éditeur, l'ivlition di' Lon>lres
a Id sienne. Gustave Di.^noihi:sti:kkes.
yuticf. cxt lûtc d- •'J Cormi-oittt-inrf nvev lf^.iipol'\
- Corn fiMndanre de Im. Ilnrpe. i. J, II, III. - ''nrr-s-
funitittnre d*- Crimai, t. 111. ni:1 . iX. \. — i.orr.tpoU'
danctda / uUatre.— âlemoirts df .Itarufiniet- -SMn'.--
Hcuic, Cdutcrus du ÊAindi, t. i. — JtMH-Jirques Ro :<>-
si'.ii:, r«)»/rJticiiS.. \\\. XL— M.idatnr i!>.> r.cnm. .W«-
rnoirtfi, t. NI.
DKFOiiis ( M':;i- Pierre)^ tliéulogicurranvais,
né h Mnnlhrison, en 1732, i;uilloti:.é le '.>àjnMi
179«. 11 entra dans la conïçréiutiou de Saint -
Maiir h rft;;e de vingt ans, et lit proression à
l'abbaye de Saint Aliyre de Clermont, le 2K auùt
1773. Sis supérieur?» le charcèrent de travailler
avm* dom Coignac, son ami, à la nouvelle e<litioD
des rancîtes des (i nul es , commencée par iloiu
Ifer^in et doin BouvotU*, continuée depuis \kir
dom Labbat, qui ne put eu pubiir*r qu'^ le pre-
mier volume. DefuriK renonça bientôt a celte
entreprise |M>ur se livrer a la défense de la ri-li-
;*ion contre les tncréilules et à d'autres travaux
littéraires. Quoiqii'il se lût <lès le ctiiniiimcc-
meiit déclaré contre la r«'\olution, il lut aci'u<«;
d'avoir nintribué a lacunslitution civiledu dcr^e ;
il se justifia par une lettn* adressée a la iiazt'tte
de France. Arrêt»* a cause de la prolession »le
foi que n intenait celte lettre, il fut suci»'S.Ni\«'- I
ment enfenné à La Force, au l.iixeinbouRt, a la 1
Coiirienii'rie. Traduit de\aot le tril»unal ii-\o- !
lutÎDiuiaire et condamne à mort , il tut ctKi'r.iit ;
au ï'uppiif e avei- phiéieurs femmes, iju il wuou- '
n,;iM pendiiul toute la R)iiti\ .Arriti* au pifl de
l'eciiafauil , il 'leinanda et olitint d élii> Luitli»tiiiè
le deniii-r, afin de pi ni voir e\hi)rt»*r tout«*s Itrs
virtiinf» qui <ie\ aient iMre fxè€ule«*< avant lui. Il
a pfi'-i!^. i,r Ihvmdr ttf ht rehgiwi rhrftvune
ven frr des jo/ • '. w m ^S'irj.-J. Hn a^senu ; v p: / ;■-
ttede la rêftitr.hnn d*fCwi/v i )iar Andn>. lnÉ»lii»-
Uiecairi' de M. «l'Auneiifleau : Pi'>, l7r.i.iii-i'.*;
— Prê<ervfift/ pt.ur les fide.(.\ contre les
iophismes et les ttnptetes ùts tncndults^ uu
r I.- .Irr I Wilpjl- 'u • Jii.n I'". L • '. c' r qn. j ùil
•nul CD pirUnl dr i'i«inioit«l oa«raire «ic M >iil'-^i..rij
q«w LEtfnt d€t Lou eUil d« ietpnt sur Irt ivu. t
DEFKAM) — DEFRANCE 356
ron développe les principales preuves de la
religion , et où l'on détruit les objections Jbr-
mées contre elle , avec une réponse à ta lettre
de J.-J. Rousseau à M. de Becumoni , ar-
chevêque de Paris; 1764, 1 vol. ÎD-IS; — /m-
portauce et obligation de la vie monastique ,
son utilité dans t Église et dans l'État^ pour
servir de préservatif aux nutines et de réponse
aux ennemis de l'ordre momutique; Paris,
1768, 2 vol. iii-12 : œtouTFige fût réimprimé
sous le titre de mémoires pour tes ordres reti'
gieur contre 1rs principes de la commission
établie en 1768; Paris, 178l>, in- 12; — £xpO'
silion de la doctrine de V Église sur les vtrtus
cb rélien nés f contre les articles que M. t'évé*
que du A fans a fait signer aux PI*, de VO-
ratoire, et examen apologétique du P. Du Ver-
dter, assistant du Père général de VOraioire;
eii France '.Paris:, 1776, in-12 : cVst un écrit
très\iolent, dans lequel la coogrégatioa de TOn-
toire et M. de (irimÂldi, évèquf du Mans, mbI
également maltraités; — Plan de rff&mu^
motivé y présenté aux états généraux par les
fidèles citoyens de la bonne ville de Paris;
ournifje nonochevé, écrit en 1787, 1788, 1790;
3 vol. in-H**; — Œuvres de messire Jacques»
Bniigne Bossuet , nouvelle édition, enridiie d'iw
grand nombre d'ouirages de l'auteur non
encore imprimes, Paris, 1772-1790, 19 vol.
m -4*. Cette édition, rommenc4« par l'ahbé Le-
•]u> i: . fut continuée par iH^fori^ et doni Ooîgwc
et terminée par le libraire Lamy. UeTuriane Bé-
gligea rien pour compléter la collectiuu ilet (En*
vres le Bosquet ; il y ajouta des scnnonsinétlito,
iiue foule de lettn« précieuM*<, et cette Bible et
Vit IV sur laquelle Tabbé di* Flfury êcii\it, k«mm
la dictée (!e liossuet, Im notes qui servirent da
I .i>es aux ComiiH'ntaires du prélat sur VÉai* ^
turr sain/r; - Sermons et Oraisons fumè^ "
hres de M. Ho^suet ; Paris, 1772-1790, 6 toL
in-i*. r\ 17 vol, in-r»
Rabbr I'* nnKuiHn. Bu>grnphte unir, ef p«rf. *f i:mt- ^
tfmp-rain*. — Qiifr.ird, La t'r. UU
• DEPos ( Dtnid ), jurisconsulte françn, al ^
à Castres, vers i.i70, mort vers t050. Il renfM ^ j
pendant quarante ans les fonctions de iniitifllwr 't%
du domaMieroyalel de ganle les arcliive^aiicnnli
de Castres. L*^ rerlierches auxquelles sa ptaoeilW
sujétissait jiHirnelleraenllui doiinèrvnt l'idée Ai' .
ouvrage quil publia a T«)ulouise en lOU : 7MM /^
du comft lie Castres^ des seigneurs d'kc&im0t^^*
des droits fi-odaujc quf. Sa Majesté a «imi>/
tumé d'tf prendre et tei-er; ce livre a*takpft,\^
exenqtt d'envnrs historiques ; il rcnftwn it^'*
pendant des détails qui pour les fjeo» dn §Ê$*;.^
c«^nvrvent enoire di- l'inti-r^t ■! ■'. ^^
Nt} fJl.ili"-. ri-. 4 K •.' i-Arohi^iirf raJlraiSM.I llafkf *'■>
DKFRAMf .K ^ Jean-Clauùe , , Ikmqdm poMUl ; «*
français ué a Vassj, en Chani|iagne, em 1711»/'
iiMirl a Nantes, I? G jJ!l^il■^ ISO* .\prfes ^ *
0('cu|ie la plaC'' de iiielcvin île l'htide royiln A
litain* d.- l{*'!<ais en Cliairipagne , il M wmÊÊs^^
'H
nnuiiGE —
deLMriiXVI
gag Cl», et
te vMMrfittlra du Dinso-
detpoftMelniet-
t8oedb«Glmaela
et
yb*-*. , i iaudt Jmmtc Cummà )»
Ititp n é,«iiU«r
ctix! 4i euiiw^ II* iHNtale avec
'mmçiÈtê^ drifffè» li IrAiliicUûn €■ fiùÊÊ
^ H a««e disi iMitÊ& i]e cfi lidUàlle;
M, to-ir. M** OeiHMi»ii roumlgiMl-
m i rjli»«Mdl <to ITifm et airtra
^9 aoirc» 4«« litittall(viis des 0dm
ly^tilM , àm unru H ta Mu-
. «u^ iii*. tMit, ii^ert. tf*
(/Mn-^jrofi^-iitfo^Af, comte),
_^ ib (j« 1â précédrak, oéà Vaisy
>/le 3 1 «^i*ctti>r«^ 1 77 1 , mort àÉpi-
M laa*. Kntré ( \*' juiilet 1791 )▼»-
f«' t>»ti*ft^ ile Seific-i 1 Marne an
^r Mii»iatr« Ar Hf^tiais, jl passa suc-
wm^lkr^^^Kwml r 16 du méine mois)
licft Mirt« de Paris, caipitaine au
(3 juin i7»4)e(adju-
tfHfiple (t^itiio 179Ô).
évL nord , <!<* Sambre et
In i^ TOI**, fï*4lkniago^, M Mayence
bc^ ■ t «e rfltilngnâ a la bataille «le
Ml ^r*M dfi f^iéiiérat de brigade,
^ gllinljml dif difibioQ ( f* at»ût 181 1 )y
ï ij^Aiitrûrlie, de Pnuse, de
I il % au nNkalai-eûnsulte qui
t* di> Tesupennir. Appelé
ij à ftyceéder 4ii iéne mt Despinoy
^ijt^t i\^ U p)4t€ éii Paris, il
Liuî ju»(|a'i!ii 1920, où
^ ^ iriiiijfi'r i:a>alcadoiir da
m^ riiar^ dr dti4*rse8 iiispec-
.0 lot «oii8«nfé ear le cadre
ro lS3t* lAiûm di^ ce général
rare et trfoBflM le 1 Ëloile, eôté
A. Saozat.
* ymm àê la l,i3ff<oii dtHom-
gK^^rm^àét Sn Cs9Um:^or»ms, — Dec-
^^iH^ - rttf rt tûnç. - BmSUt. éêla
T {Charim), mkmlatiate fran-
! ^^
mSFBÈmBKY
«Éb» al àC«Éi<U, toi lénirtrH iÊn. HëMb,
detSIOàlMS»! ■ . ^^
ahiaer
fltl
riMolie ta «alita de ririi en aaià ae m-
4m. niM te birtde fiilMir la llta da rWta-
fil ^Bi ywrift whawr tf «mi maailn ■oift^dt
~ taéftaBBintefsIfaiiHitOTé-
^nof« l«B du
de la teR% il* paMé m «THMl aonbra dâ
tea, de tainaHiM flt^ mtaoirÉl niattb à ta
ptats aliiiin et aililliii CM tnvanXy «jpi
BMMtwBiréteBdaaetiayaritatacMiailfWta
de rMear, loi wt ptainré an nag <
pamIleaariHtaiita; Q etldepoia IBi^i
hra de li doeMIé AtaUqni de Paris. ^ a de
laii mÊMmdmSuUmièéhltKàarêaihfÊr
JlIrtaoMr, taBfejMTwni» MDtaiM^iiito tfè aata
tatalfiiiy» §é^§rmfk^^um et pmu»ifiqmm;
Paria, %Uï^pmk\m-9^\'^aumreduBiÊi^
Èuu gtatrtta, «arfuaUi iNi AMse< eaH^
de ÊÊItkkmdf ùwOtàU m/rmiçau M- oe*
MMik di nata Mit. «r M«Mè^ » tarli» IM,
ia^; et diM te itarMl Jalalififa de Piarii,
ti4i» 0, et idIMl ^ ««««ira «il taWMl-
aemi^ de Mta 0ri(rif.t tata*. al fpiifr.;
Parti» ii45,i»r}'*- JMiMfvta'^/taïUii
dia taVita, Pttii, tilt, ia^i àt dna te
Joiim. JaiaU» Ii47; — Yopagm d^ibn^BêHm
tmh 4mm UfPênê et tau lUiia eenlrale,
cKlfYriM de roN^mal arsta^ frod. e^oônMil.
de notes; Pote, 1148, Id-8*; — Mémoire sur
les énUrs AZ-Omera, Paris, I8ii, in-4°; et dans
le tome H de la r* série des Mémoires présen-
tés par divers savants à V Académie dès Ins-
criptions et Belles-Lettres : — Histoire des
Seldjoukides et des Ismaéliens ou Assassins
de CIran, extraite du Tarikhi Gutkteh ou
histoire choisie d'Hamd-Allah Mustaufi,
trad. du persan et aecomp. de notes hUtor,
et géogr. , Paria, 1849, tn-a"; et daos le Joum.
Asiat, , 1848 et 1849, 1 ; — Fragments de géo-
graphes et d'historiens arabes et persans
inédiU, relatifs aux anciens peuples du Cau-
case et de la Russie méridionale , rrod. et
aecomp. de notes erUiques, Paris, 1849, ia-8*;
et dans le Joum. Asiai,, 1849, is&o, U, et 1851,
I . _ Voyages d^Ilm-Baloutah dans VAsie Mi-
neure, trad. de Varabe et aecomp, dénotes Mst.
et géogr.; Paris, 1851, lii-8» ; — ITialoire dit
Khans Mongols du Turkistan et de la TYans-
oxiane, extraUe du Habib essiier de Kkou-
démir, trad. du persan et aecomp. de notes ^
Paris, 1882, III-8»; et daos le Joum. Asiai.,
1852 ; — Voyages dribn-Batoutah , texte arabe
aecomp. d'une traduction par C. DeMmery
et le docteur B.-R. SangolBeAti; Parts, in-T,
L I, 1853; H, 1854; le Hf toaie paraîtra pio-
ehaiaement : cet onrrage (Ut partie de la Cto/lee-
tk>n d'ouvrages orientaux publiée par la So*
12.
DEFAÉMERT - DEGENER
359
ciéié Asiatique ; — Àchfer et Djéida, anecdote
extr. et trad. du Béharistan de Djami;
dans leJmtmal Asiatique y 1842, I, 1844» 11;
— Première |>artie d*im Mémoire historique
sur ta destruction de ta dffnastie des Mozza-
fériens; ibid., 1845, 1 ; — A'otice sur Ahmed ^
fitsd^Abd-xtlah-al'Khodjoustani ; ibid., 184S,
1; — Recherches sur trois princes de Nicha-
tour; ibid., 184C, 1 ; — Recherches sur quatre
princes de Hamadan, et Notice de Vouvrage
intUuié The Uistory of the Atmohades, édité
par Dozjf; ibid., 1847, 1; ~ Recherches sur te
rcyne du sultan seldjoukide Rarkiarok ( 48â-
498 de l'bég. ; 10921 1U4 de l'ère C); ibid., I8j3,-
—Aouvettes Recherches sur les Ismaéliens ou
Bathunens de Syrw, plus connus sous te
nom d'Assassins, et principalement sur leurs
rappiufs avec les États chrétiens d'Orient ;
18»4, 1, et 186 j, I; — plusieurs autres articles
d une inuiuilre étendue : dans le Moniteur ( 2G et
29 janvier l8âi). Le Constitutionnel, les Mou-
veltes Annales de Voyagis et VAthaneum
français , des notices d*oiivrages ou des obser-
vations pliilolofpques et liibtoriques. La plu|)ai-t
des morceaux publi<^ dans les recueils précé-
demment cités ont été réimprimés par lauteur,
sous le titre de Mémoires d^ histoire orientale ,
suivis de mélanges de critique, de philologie \
et de géographie : Paris, lbi>4, in- 8", partie r**. î
Ce recueil contiendra en outre huit articles in-
édits, b. BCAUTOIS.
Document» pmrticmlien. — Erpoie dei tire» fHm-
t^uet de M. C. D^remerp; itn. l frudlr In-t*. — Iknj.
Heeherchf M sur rtititoire d'Espagne, p 11 et il .Serip-
tornin Âratmm tari de ^bbadidis. - Tomber^, Ibn-et-
Mkiri Ckrtmtam - Wnglit. TranI» of Ibn-Jnbnif. —
tr. Nlchel» H§ekerckeê snr le» rto/fet de sote, d'ur et
d'arpeut, I, S. — Quatrpm^rr, JuKriurnt «ur Vlhstnirr
des .samanides, Jonmat des Sntantt^ ll^T. — R. Doit.
Appr^iAUon du Memmre sur les émirs Jl-Omn^t.
dins le Journal Âsiat., isiS, 11.
DBGArLLE ( Jean - Rapt ix te ^ , încenipur
français, né à Attigny, le 6 juillet 1732, mort à
Honfleur, le 13 a%ril 1810. 11 était in;:énieur de
la marine militaire, et se trouvait à LouiÂboun;
(Canada) en 1758, lors de la prise de cette ville
par les Anglais. Il eut assez de bonlieur et dV
«Iresse pour échapper aux vainqueurs, et attei-
gnit Québec après de nombreu-^es fatifpie*. De
relour en France, il fut nommé professeï ir d'hy-
drographie an Havre , devint correspondant de
rinstitut et membre des Acailémies de Bouen
et de Caen. Cest à DegauUe qne l'on doit la
construction des petits pliares élevés sur les
jetées du Havre et de HonOeur. On a «le lui :
Vsage d*un nouveau calendrier perpétuel
astronomique et WÊaritéme; Paris, 176H, in-S"*;
— Construction et usage du stllomètre, ins-
trument destine à observer en mer te sillage
des ratsseaux; 1782, in-8*; — Instruction sur
ta manière de vérifier tes boussoles; 1803,
iii.8" ; . Mémoires sur les travaux du port
du Havre et sur te gisement des côtes qui
Venvironnent; in-4»; - Smveau mogen de
860
vérifier la hauteur du soleil; iii-12. Deguille
a aussi fait paraître un grand nombre de Cartes
fort estimées, entre autres celle cf ei Côtes de ta
Manche.
Biographie univerioilgetportûtiv* dits CmUmporuin i .
- Dictionnaire urlveraei, MIL tfe IBt. — Querard, tM
Fronce tUteratre,
DEGBKB. Vog. GeDI.
DBGBS (pron. DGCOEmi) {Charles^Ferdi-
nand ) , mathématicien danois, né le l ce novem-
bre 176C, à Bmnswidi, mort le 8 avril i82j.
Son père était musicien, et violoncellisttf de
Torchestre royal à Copenhague; il y amena son
fils en 1771. Celui-ci suivait dès 1783 à rmil-
versité de Copenhague les cours de droit, puis
di* ttirologie et en même temps ceux de lin-
guistique , «le philosophie et de mathématiques.
En 1792, à l'ouverture des concours académi-
ques nouvellement institués à Copenhagoe, il rem-
pi>rt4i deux prix , en tliéologie et en matliéina-
tiques. A peu près à cette époque il fut précep-
teur des jeunes princes Christian (pins tard le
roi Chr. VIII) et Frédéric-Ferdinaiid , enfants
du prince Mréditaire Frédéric, grand père du
TiH actuel de Danemark. Yja 1798, reça dodeor
en philosophie, il professa aux lycées des villes
d'Oiiensee et de Viborg la pliysique d I
matiqnes; il obtint en 1814 to chaire de i
matiques à Tuniversité de Copenbagne. OolfC
un grand nomlire d'articles et de progrannacs ds
collège , on a de lui : Dissert, qua existeatia
racui cvincitur; Copenh., t791; — > Pdtéaga-
giske Aphorismer ; ibid., 1799; — De i
qua analgsin atque sgnthesin intercédai^ c
ibid., 1812; ^ De Analogia motus i
siti progressivi et ggraiorii, ubique ana-
Igseos subsidio adstruenda; ibéd., ISIS; —
Canon Pellianus, sive tabula simplieigH"
mamxquationiscetebraiiuimxy ^ax ' + 1
solutionem pro singutis numeri dati valorem
frits ab 1 usque ad 1000 in numeris rattomO'
libus iisdem integris exhibens; ibid., Iil7;
— plusieurs mémoires dans les Actes de tm
Société des .^kiences de Copenhague^ et dan kg
Mémoires de V Académie des Sciences de SaâiU»
Pétersbourg. P.-L. MAnm
Bnlew. ForfdtUr-ijnieom.
DKGEff «A on DBGif BR ( Jean-Hwrtwsanm I.
médecin allemand, né à SchwdaAirt- le
juillet 1689, mort le 6 novembre 1756. 1
jurisconsulte distingué, il It ses prem
des dans le gymnase de sa ville na . «^ (^
rendit à HaUe en 1706. Il s'«loana k
la jurisprudence pour plaire à son pèr--
devenu lifve |iar to miwt de eelni-d, il
dier la médecine et la chimie à Rirenbo»»-
Jean Junker. Il termina ses éhides mi
Utrecht, et obtint dans cette Tille le do
1717. Il exerça successivement la méi
Fberfekl et à Nimègne, ou il reçut
bourgmestre. On a de lui : INsscv^i*
notobili quodam casu/ebris peteckiaLm
m DËGËNËR — DKGER
pteali ; tiredily 17 17, 10-4" ; — Dissertatiode
362
tvfa^tuiens hisiorÈamnaiuraiemeeiiHtum
wèaihfttitiim, ^lu in muUis Europm regio-
nftti €t prmctpme in HoUandia repertuntur,
s iifMi looo UMurptmtwr; Utrecht, 1729,
M-; tni. en allemand» Francfort» 1731,
vr, ifaid., 1760» m-ir*; — Histcria mediea
u ipaUma bUioso-âmiagiosa anno 1736,
:tf .Vcomojr» f f lA vicinis eidem pagi* epi-
3f«KC grauaia /hU. in qua simul cortkcu
i^menilbœ ei radiciâ jaiap , novorum reme-
ù»wB oJKitf yscn/ericortfni, Reclus et prx-
aaita expianaiur ; t'trécJit, 1738, in-H<*;
Uarai, 17âO. ùi-8*; Utrecbt, 1704, in-8*; —
iorfaU Cbàêrgenses; qf korl verhaal van
n minérale gezand bron in de gra/schap
't kenlgkkegd Ubbergen; nimègue, 174ô,
B-«*. DcfBencr a ausii publié quelques Memoi-
f «s da» les EpkewÊêrides des Curieux de la
hÊture H àâMà kt Mediciniiche Abhandlun-
>(■. impriméet à Breilau.
êÊoç^MMkm WÊeéaesle,
» [Chnslophê'MartmJtmxonhE),
1653. Après avoir combattu
1 JlArm^ne, en Hongrie et en Bolitoïc sous
Tilly, et plufttard dans les Pays-
, il entra au service de Gustave-
cC battit en 1633 les Impériaux de-
B, qu'ils a<^ég^ent. 11 fut défait à
■a taer par Jean de Wertli, en 1C36, au nio-
^Mt OD il amenait des trou|ics auxiliaires à
U«a«xni.Ce prince luîoinferaleîçradoiiclientc-
zisi n-arai de la cavalerie allernan'ic ; c'ost en
•f> h.xjy- qutf Dr4:i'nrel(l prit jvirt ausiésc d*I-
= o -.''^'J 11 rt-fut «»n<»uit»* «In roi !♦■ titri*, créé
-.■ :l. *.- ^..wn♦•l^î«■^t•ral<ll*stn>u|M'st•t^anf•^^es.
•i '-•- .. /.■rul».:llit |Miur Vi-iÙM», tuillacn pitves
<- *• : ->jpr I ri^iin VIII, l't -i*- lit r«'inan|iifr
pr « Ts-ur '\Aiï «li'iil'i).'! coiilrr li's Turcs,
'«»i^ .i 'i.i'in.t i-n riftiiniM'n^iP une chaint^
'« r* «.&- ibnlaill'* a\f«' «rttc It'^iMidc : JJal-
iCks t^'^-itt*- tutatti. Il quitta l<' mtvjci' de la
*9^T-;c a la «uit«' dt? dixMfiitiuionLs avec lo
■à l>i.'D.ir-lo Ki.srolo.
ri.i.D /rr 'i;i//;i//i,lilsdu précédent,
: 4 ^ «►!:;-■, '-n l71n. In ruiJii de feu lui
Bv«>» j %ur 1 di\-h»iit ans; nial^'rè ri^tte
'.: '-repu K*.-» funrtJonsd'rnn.^eilh'r «le
fT^ri, («alatin-i. <'lfiitch.ir',:c deplu-ii-urs
t* *-j— -^ -î'- ^i'iillaunH- prince d'Orange,
'A V U «ir.iri'l'-lin-t-uinf. F.n liVj;i il
4ui U *ill'- •MI'-idHUîr;; jKir hs Fran-
^b ..-: i> '.riiî'i a%*'i Imnianiti.', et im le
1 »^" '-r»»* ^u*«'--;.4ril«.'.
'^ rff.Ln V' ; r j * - S 'i il n H f - Ao wisr , ba-
a , lii- •!*• CliriîtMphe^Marlin «le Dt^um-
* likfr*^ nvTSinatique de Charh's-Louis,
ptijtn. r.-.'jft»- !•' !H mars ir.TT, Vrnuc
'lA <iiur d" (.'* prince rt n«Hnmre fîllc
• de i>Wtr1«>. n»^e prin<;eî>î>*Mle He^Ne-
pn! dan*» le «-«pur de IVI^'cteur la
place de réponse Icgitime, dont les manières froi-
des et hautaines causaient à Chariet-Louis au-
tant d'éloigneinent qu'il éprouva de sympathie
pour les grâces de la jeune Degenfeld. Lesdeua
amants oorrespondfarent en latin, ce qui, en sup-
posant un style plus ou moins dcéronien, témoi-
gnait d'une rare érudition chez une femme. A la
suite de cette correspondance et de scènes inté-
rieures d*une cxtrôme violence, où d'une part
l'élcctenr s'oublia jusqu'à souffleter l'électrice
en présence de nombreux et illustres témoins , et
où, d'autre part , l'épouse outragée alla jusqu'à
tenter de brûler la cervelle à sa rivale, les deux
époux se séparèrent, et le 15 avril 1657 le prince
Charles- Louis se maria de la main gauche avec
Marie-Susanne-Louisc de Degenfeld, qull créa
comtesse et qu'il perdit après une longue union,
au moment où elle lui donnait son quatorzième
enfant.
Conver»ationt''Uxieon.
* DB6E5IKOLB ( Charles Frédéric) ^ théo-
logien allemand, né à Weissenfels, le 12 juillet
1682, mort en 1747. 11 étudia à Leipzig, devint
diacre en 1716, archidiacre en 1723 et pasteur
à Stolpeuen 1729. Ses principaux ouvrages sont :
Grùndlic/ien UnCerricht von den unterschie-
denen Kircti- Regierungcn Colles im Allen und
i\eu€n Testament aise in Compendium dcr
Kirchen-historie (Enseignement approfondi d«>s
directions de Dieu dans le gouvernement de
rÉ<îIise,d'aiirès l'Ancien et lu Nouveau Testament,
ou Compendium de ri listoirede l'Église); Etautzen,
1716, in-8"; — Kurzc Einleitung in die poli-
fischc Htstorkv insgemcin und in die sa-chsis-
ihc insnndx'rhcM (Courir Introduction a rili.s-
(oire politique eu p'iiéral et à l'histoire de la
S.ixeen particulier); IMrna, ITHi, in-8", et 173t,
iiiS'; — i'nftru'cisuu'j (Ivr christ lu hni Hc-
liijnni iridcr die Athvi:i'fny MtUn'Kilisfi'u^Ju-
di'H , Turlicti und l/pulm i Déinonstratitui
(Ir la religion chrétienne contre les atliéea, les
matérialistes, les juifs, les Turcs et les païens; ;
17:î2, in-8-; - Grundriss der Théologie
^Principes de la Théologie) ;I)ivsde, 1731, in-8''.
AOi'liiiiK. Suppl. iJ.IiirliiT. .-///«//'i;.. Crlehrhn-I.'xicun.
l DKUER ( Kniest), iR'intre allernanl, nr a
lîockeneni (Hanovre), m IHOî). Il apparîi nt a
l'école. Je Dusseldorf. Api os a voir fait s<^s \y. « .".■i i-s
éludes .irtisli(]ues a l'acaflénne de Bi'riiii, 1 al]a
a Dubseldorf, ou il re^'ut les leçons de Guillaume
de Schadow. U lit ensuite le voyage d'Italie, on
il séjourna pendant quatre anm^s. Il revint en Al-
leina^e sur l'invitaticm duromtedeKurstenberg,
({ui lui pro|)Osa de peindre à fres^pie, av»xr le (en-
cours dautn»*; artist4>sJV>gliseSainttv\i>ollinairc
à Rema;;e.n sur le Rhin. I/onivro fut menée à
bonne fin en 1851 ; elle fonm* un des monu-
ments de l'école de Du^seMorf. Le roi de Prnssc
confia a De^er un autn* travail dart» celui des
I>eintures muralesdi. eliàteaiiile Stolzenfelz. Cet
liabile artiste est devenu f)rorfsseur de peinture
et membre des Académies de lîcrlin't de Muoicli.
363
DëGëR —
CA>nr€rsat.'
Nafflrr, NeiwA Mtç A Aiu(.'.-/.«rir.
union .
* DBGRORGE ( Frédéric), écrivain et législa-
teur ft'aaçais, ne ea Westphalie, *\e parents fran-
çais, en 1797, morten juillet 1864. Il semonlrade
bonne heure un des ennemis les plus vifs de la
monarchie. Dès 1819 il publiait, <lans le tome VI
de la B\hl\otMque historique, un article où il
sVIcvaltavcc force contre des excès commis par
lesrt'îicliDnndircs du département du Pas-<le-Ca-
lais. Dans la même aunee, une brochure qu'il pu-
blia sous ce titre : Ce qu'il faut faire, ou ee
qui nous menace y le fit condainner à 2,000 fr.
d'amende et à deux moià de prison. Il avait fuit
paraître aus^i , avt-c M. Ganja, une autre bro-
cluin', intitulée : Les Accents de Iti liherfr au
tomheau de Mapolèon Kn 18:>3 il fut con-
damné à mort poui avoir st-rvi imi Ksp3}ine avec
la |>arti constitutionmM ; il se réfutîiaà Londres,
et y fut le corres|)ondant du journal Le Gfohe
et de la Revue encycioj}c'fique. W donna plus
de lâOartirli'spolitiquos, sc!entiru|neselIitl<Tai-
resà ceK publications, travaillant (>nmémf temps
A uni;rand nombre il«> journaux anglais et a deux
rt*cnel|s espagnols. Ses articles princi|)au\ nnl
pte réimprimés à Lomlres l'n 18?.7, rt fornu'nl
un volume in-S". IV retour en Franc**, il a fon(!i'\
a Arras, un journal (M)litiqui>. sous le titn* du
Propagateur Mi'yynr. VU \\ Prnrfrês)tiH p-^-'h-
Cahns. Il a pris part a la n-i'action du journal
Le hnn Srns^ et ptiblié en is.T? Les Fetnme.s
piyèfrs franco I ses (ht tfi.r-srpfirme siècle, un
vol. in-S». M. |)"î:ror.:i' a f.iit pr.: l'u' d*.» rAs<r:nbîér
cous^iluantp dr iH^Kpistpra la dissolution d-T.'
coip>. ftni ael«* riind«'> «^l'iivrair s. Il "st mort
a IVi;; de rinquanto-scpt a:!*., alJi'îil •îi'imis
phisii.'iirs mois d'une paralysie !«'s m iiibiv». in-
fi'rieurs. ('it\0T ni Vr.ur..
statistique des lettres. — Ren$etU'fmfnti ytrfi'u-
ttrrt.
* IIRGIIF.WIE7. ( Genrtjes ,, juiiscouMilte
belî*(>, né à Gand, en Ifijl, mort à Liilt*, en 17 i5.
Il était a l'Age de vin;;! ans avocat au ronsi-il
proxinrial d»' sa ville nat^ilo; un i:' \oit >-iisuite
dés 1078 fixé à Tnumay, rxiTiant sa profes-
>ion près du parjonn-nt qne If* roi de Krince y
a^aitf'tabii. Ciitocourdo ju^ti«r ayant été, après
la |N-ii\ d'I'trHrht, translrns* à D<»uai, Dp^lie-
i>i.'/ la suivit dans ci-ttt* villr. !i y jouissait d'une
juste considération , et fut nommé réfen»ndaire
lionoraire près !•» parlt>inHnt rt conseiller du
n>i de France. Il parait avoir \m^<** -i-s ih-mières
années à Lille. Il était le doyen -Irsaviirats lors-
qu'il mourut, âgé de quatre-vingt-quatorze ans.
De^liewiez a publié : Institutions du Droit
heigique par rapport tant aux dix-sept pro-
vinces qu'au pays de Liège, avec une méthode,
pour étudier ta profeuwn tC avocat; Lille,
1738, in-4*; Bruxelles, 175H, 1762, 2 vol in-8".
iV livre, qni dénote une va«te érudition W une
;:rand»» connaissance des afTnin^s, a fond«* la ré-
de l^tatMf. n aviK rédigé no Corn-
DEGHKWIE7. 30 4
men taire sur la Coutume de Tburnay, et un
Grand Répertoire ou recueil des arrêts du
parlement de Flandre; ces deux ou\Tai;es,
dont les manuscrits paraissent perdus, Mot
mentionnés dans les institutions. Les écrits de
Deghewiet fonncnt l'une det principales sources
de l'aociea droit national de la Belf^ique.
£. Rlisnard.
Biblioth. roy. tic DrasrUM, Munuserit n* 1C,4M,
p. 180. - J. Rrttr. Code de Cancim droit Mgiqur.
* iiRGLAXD ( Jean-Vincent'Y'r''s ), méilrcîn
<i botaniste français, né le 'iO janvier I77:i, à
Rennes, mort le 19 février 184!. Il ét'.i'fU a
Montpellier, visita l'ouest et le nori ilr \a
France; il fit dans les départements méridionaux
des recherches qui valurent à la Flore française
quelques espèces nouvelles. Nommé en IftO:^ ) pro-
fesseur fie mathématiques et d'histoire naturetn' nu
lycée de Rouen, sur la recommandation deCu\îer,
ii revint' à Rennes vers la fin de 1807. Sa vMIe
!î liai- 'ni a\ait fail un»' pr.i;:«,^it'M i .ju'il s'em-
pr-s<a irarrt'ptiT, ci-llo il- r-^laurer le janlin
des plante* et d'y professer la botaniqno. Si*a
pn*::ii"r soffi fut d»» ret:onstituer w janlin. H
oinrit ensuite tlos cours de botaniqur pend.int
Trié, et dt* ininiTaio'^ie ou de ziMdt^jsie pmidant
l'hiviT; ce doulî] » »*nseij;n'»mnnt mntinua jus-
q-i'-n 181.», i'i)oqui* diî la suppression du Mn-
s.Mi:n à R-.TiRp<. !)n a i\v I)c;:land : — fji sf^t
I ctrcule-t-ellr dans tes plantes à rinstar du
I sntiff dans certaines classes d^annnajix? thèse
I inaugurale; .Montpellier, ISOO;— De Caneï'
■ hvs G'dh t hidiçenis Tentamen : cM opuscule
; r-^marqiiahle a été ins^^ré «lans la sec<mde é-lîlinn
«II» la r^fre /ranratse di' M, I/»ise!i'ur Desloîi-
champs ; une monoi^Tapliic inôlite ^îp^ Grami-
nres de lu France. D^^land était sur le point
de tenniner nue Flore du départ eini ni d'lll<*-el-
Vilaine, lorsqu'il est morf. P. LrvoT,
Hii^jriifihi^ tret'* vp. — D'^ '/menti inuti*.*.
nvXwOLx ' A' «</;<• V., tiléolopirn italien, né
à Gènes, le ,10 sqdrir.bre !76t. mortl» 17 jan-
vier I8!>ti. H M'Iixrade Nmn-' hnir© à l'étude
de toutes les brandies -Ii- la Ilirultti:i<'. Lois-j'i-,
en 17!M , rAsN4*nd)ièe n.itioii.i'.e fiit ijeci le -n
Fraiire la nouvelle etmsliîid'on ri^»le du»iei-;;e,
C"\W mesure trouva desappr^liateurs e:i il,i!î.',
dauN le centre même de la ratholirité. ri De^^U
sVii!pnss.i d'a<lrehV'r un<» lettre d'aïUirMon au
cierge asse.rmente. Intimement lie avec <;ré'('oire,
ancien évéque de iWois, il l'accompaiou ra An-
Rieterre, en lloilasile et on Allernsf^ie, et ne la
quitta «lu'à Strasbourg, pour retoum«*r da
patrie. Afin île |)er(iétuer le soiiventrde leur i
et adoucir le r.*;;ret tie l'absence , ils convinml
que le dernier jour de chaque mois, à se|it I
du matm , problèmes siinullaoément de
Dieu, ils demanderaient l'un pour l'autre te
MTours spirituels. Plusieurs pt^raonnes, qtt
r^nnurent ci't aeroni, prirent mutuelle^eot n
ensablement semblable, et il en résulta une asM^
dation d'individas dispersés dans l'Andai rt
WQimWIBE - BMBIflOlS
, et i|tti , nnji l'Êirt' jamais
mdl^v^Mqufstiu'itl à&i téOKti-
lliie. Or nHiiur m IUii«t
01» ftiaié# à (>êii6i |>ar 1o
_ Ha pitWfé ûm mftmm en
liiftiili poift||i(3o^«er/rjMJf in (ouvn&gfti
, 1797' 1791^ 1 7oi. b-4' i jldi^rcbe
: U rfoclrin« <if rf^^i^ie ^
MÊmêfiémi sopra ia vpràlà
pr«e*9 mafïmvmûu K. P. fât»-
; lAill« te-f*î — l*ûncirn ciprgt^
l ym§0 par tui é»iqm dltatke ;
ï iéiiire d*um p'i ' à
îftmmçmM sur ie tv^ * /« j
léFcmt komm^ ct'k^r^; PAm, i«i I,
tra Mail l#« (»r»^JÙiliïiit Agicr J i
eiûDlre la a»aAti1uti(ia,
Cei ottvmiB» ^ont «uhh
tm mmoM'fit m Traité
tl avAil (Jbuaé
I, fit. \u\a IMf { Notice 4e
»m»r3fC^rR5 , uiâjiuiiimt et
4iA^ Df' i Airas, en 17*4, mort
r li «i3lifcf« IS39. AvocAt ^lislJDgué à
^ aij% roncUoa^ de substitut
«I, l>ui> A c4iUç% ck cûnwUJer
r 4<* t*rHmi, H était en même l^ni[^Â
1 wmàdpêi H rhj ct»lis<riï TJar-
1b ili7 0 M -ipi^l^ à la chambre
I fAT rarriaifiMcro^at d'Hesdm ( Pas-
. A f Tii% «vee le tMé lauebe , notatiH
r de Doiui, ï\ refusa ce^ liifti>
ter iQO toitépeadâiioe; marn
et 1830 U (»&M «1 qualité
MF rOjAle di* FiHâ ; it ¥OU
•or la liberté 4e Ia preâst; ^
t ili k Pf>t0pi(!p vt pour le
(kivijfcr. Gt'tDt tii; FEUE.
^iijaâatf )t iMadef fr:ifiÇ4irfl,
11, f rrilt «â commeiM.'rriii!nt «ie
i Mf ii €&mfiUUUU oùmmuT'
mtm s £â Temm du livras
i mAmwUe méikatln ^ênsei-
Un\i^ rfrf iirrfi en umi»^ e^
fie ; i %ïê^ in-ê' l cet uuf ra^ a
l'é4Uiofla ; le fïli de
H* flBe bâdiHibii «o e^pupolf
ilit C&âii9« ; — ÂriihmUiquê
^tJ^titfM^^ àém»niTét duni t&UM
H éam $m divtnês &p~
rlii^
pHeaiêom; im^4i4r ; fm^mt i«M,«l 1^
tra : ArMm^Him coÊmarciai$ mmli^ ê$
déwmmiréê êmm $et.(^^9$nm opfi/ifaeiÊm
aux vnaçu du coMUMm Hit la bspnp^;
iat9» a vQt In-T; •- Jataiie0 ^n^rofoxiii-
|i<(/fé0» on «élMè jMiir oftl«)iir lom loi JMif ,
oijui 91M <tofu CiniêrvalU <f«fwi à r«tilr0b
la MaiM« géMéraU dm cpmfiim feiNW «n
dmi^i» pwrttê,«êù,i tW^ t vol., avae «n ti-
bietn; -^ Is Çhmifê §ilm Ji^Ùrʧe$€Ml^
ftf^ elc; IMt, iii-8*;aie fie édif. «» tm^
fm-Bf*;^ VwJt'MKttm du C«Mi«ipa3i <•, tte;
1806t iM»; intSi édtt., aou^tftra: HommI
iki OOTMWTCi, an Mi^MMewm du commua
M jMT^Ie dMiMa aiviÂfiiée à to ccmyilaMiilé
tf'im rm$9mr péndnU; ISW» ki-r ; — U
Temiêduià8ru$énénJéié$^tma9i$muB.né'
gaeêat^ë M aus campiMu; 1809, IM*; *
IVoil^ de la walmur imMatèque m argmi;
1809, 1 iNdlete-plMo; — Taèlêllu du Né-
fociaaiêm tonotatU ka diauê iffêlèMuacifulM
dupmÊpluMm»trçami$i 1816» i»4*; *— Dt
FAwoMiigêdupartlmdmMuuir luamir»
métàodu;mi,im^ébUpÊ^fSê;-^ nmudu
làoru duMaUrudefùr§u^dlCi I814,fah8*i
r éditt CD 180, khT; * Dt te Italie dtt ii*
ffruduÀ$eiitê deCkoofê êi du Cuirtien de
Ccmmerui 18S8, fm-^. 8qn ito a lémdHm la
Utnd'Éiudu emmirekOu toi difwi tnilét
ipédain pobttét par MB fera.
Gvm BcPftu.
DBARA1I6RS OU DBS6RA1I6B8 (Michel)^
théologien français, plus conna mus le nom de
Père Archange, né à Lyon, en 1734, mort dans
la même ville, le 13 octobre 1822. 11 entra dans
Tordre des Capucins, émigra à Tépoque de la
révolution, et s'adonna à la prédicat^tn lorsqu'il
lui Tut permis de rentrer en France. Après quel-
ques années d'une vie inquiète et errante, il
mourut à Lyon, à ThOpitaldie la Charité, où des
personnes pieuses l'avaient fait entrer. Les ou-
vrages, d'ailleurs fort médiocres, de Degranges
ne se distinguent guère que par la viTadté et
quelquefois la violence des opinions. Cependant
M. Mahul est trop sévère lorsqu'il dit : « Le
P. Archange était plus royaliste que le roi et plus
ultramonlain que le pape : ses brochures Mnt
ce qu'étaient ses sermons, de yéritables capuci-
nades. » On a de lui : Discours adrusé aux
juifSy et utile aux chrétiens, pour les con'
firmer dans leur foi; Lyon, 1788, in-a"; —
Aperçu nouveau d'un plan d'éducation ca-
tholique; Lyon, 1814, in-8*'; — Réflexions in-
téressantes sur le Génie du Christianisme ;
Lyon, 181 à, in-8'* ; ^ Précis abrégé des vérités
qui dittinguent le culte catholique de toutu
les sectes chrétiennes eî avouées par VÉglisede
France; Lyon, 1817, in-8*; — Explication de
la lettre encyclique du pape BenoU XIV sur
367 DEGRANGES
les usures, par U R. P. Mkhel Archange,
préire capucin, ancien professeur de théoUh'
gie, suivie de quelques réflexions partie»-
Hères de Fauteur; Lyon, 1822, in-8° ; — Dis-
ser talions philosophiques ^ historiques et
théologiques sur la religion catholique; Lyoo,
1836, 2 vol. ia-S**.
Mabul, jénnuaire nécrologique pour l'aïuue Uts.
DECRIVE (Charles- Joseph), littérateur
bdfgfi, né à Ursel, en Flandre, le 24 octobre 1 736,
mort près de Gand, le 2 août 1805. Après avoir
étudié la philosophie et le droit à roniversité de
Louvain, il se fit recevoir avocat au conseil de
Flandre en 1760, Tut nommé conseiller le 26 mai
1775, et avocat fiscal en 1794. Uftit porté parles
suffrages de ses compatriotes au Conseil des An-
ciens le 23 germinal an ▼ ( 12 avril 1797), comme
représentant du département de T Escaut, et y sié-
gea jusqu'au 18 brumaire. 11 consacra ses der-
nièros années à la composition d*un ouvrage qui
parut après sa mort, sous le titre suivant : Iai
République des Champs-Elysées, ou le monde
ancien; Gand, 1806,3 vol. in-8°. Les opinions
|)arado\aIes ou extravagantes soutenues dans
ce livre sont assez curieuses pour que nous en
f lisions quelques mots. « Degrave , dit M. de
Stassart, profondément vrrsé dans la connais-
sance de rhistoire et des langues anciennes,
.s'était occupé trè<;- particulièrement de la my-
thologie, et ses loisirs Turent employés à débrouil-
l(.'r ci'tte scirace , qu'il considérait comme mal
«joiiiprisc i;énéraleinent. U crut avoir découvert,
sous le voile des fables m>ilioloL;iqut's, des vé-
rités inconstc^tables. Accueillant ro{>inion d'A-
ribtote que la Grèce devait ses institutions reli-
j^icuses à des peuples regardés par elle comme
Kirbarcs, et se rappelant qu'aux yeux de quel-
ques autours Homère et Hésiode étaient non pas
c;recs, mais Atlantes, il rechercha quel |MHivait
rtro le sol de l'Atlantide , et d'induction en in-
duction il fut conduit à croire que ce aol est celui
de la Flandre, où s'était formée une république
d'iiommes éminemment justes, de sages, et dont
1i*<; anciens avaient fait les Champs-Elysées et
H.nfer, lieu d<: l'initiation d'Ulysse aux m>^>-
ti nr». D'après s(*s convictions, e\primees sans le
plus léger doute , Circé n'est autre chose que
l'oniblèiue fit: l'Êglist- clysêt^nne; l'Elysée est le
iierceau d«*s arts, des M-ienc<.>N et nommément
fie la ni)Uiolope; k-s U>Mvno, ou, si vous Tai-
mei mieux, li>s Atlante^, ont civiU»e les anciens
peuples tels que les t4Eyptien> et les Grecs. Les
dieux de la Fable fioat tes emblèmes des insti-
tutions sociales do l'F.Usée; lii voAto rëlfsteest
le tableau de ces in.>tilntions H tW la philosopliie
de> législateurs dtl.u)te.s ; l'aide f rieslr est I'cih- |
blême des fondateur^ de lu natii>n gauloise.
Quant aux |K)eles HoiiH*re et Hé<»iode, ils sont
originaires de l'Atlantide, c'eat-à-dire de la Bel-
gique, de la Flandre.
• P.«ron de i»U»Mrt, ^ot%cft &Ufgraphtqmei
* OE«BiBi ( iierrais ^ , béné'Jiclin de l'abbaye
- DEGUERLE 368
de TIroo, diocèse de Chartres, vivait ver» la Tin
du seizièiiie siède. On a de lui : Les Armes du
chevalier chrétien et le vrai refuge de laui
bon catholique; Paris, 1675, in-8". M. G.
Du Verdler, BibUotkéquMjrmifaiMe.
DEGUÂ DE MALfBS. Vog. GCA (Dk).
DBGUBELB (/ean-.Var<e->'icoi(U), littéra-
teur français, né à Issoudun, le 15 janvier 1766»
d'une famille noble, orighiaire de rirlande , mort
à Paris, le 11 novembre 1824. Après avdr hit
de bonnes ' études au collège de Montaigu, U
débuta dans la carrière littéraire par quelque!
poésies insérées dans VAlmanaeh des Muses et
par un volume de poésies erotiques intitulé Les
Amours, où il a très^ieureusement imité plu^iem
poètes latins. En 1701, lors delà rébellion de
quelques anciens nobles, au camp de Jalès»
ce fut lui qui rédigea, soua le nom aupposé
de marquis d*Arnag, une proclamatîoD qol II
beaucoup de bruit à cette époque. H Ait iMH^
céré à TAbbaye , où il était eneore Ion
massacres de septembre. Il trouva '
ment un de ses condisdplea dans le
cin de la prison : celui-ci parvUit à fwrachv
des mains des t>ourreaux« Sous le Diredoira^
Deguerie fut un des rédacteurs du JMnortel
avec La Harpe, Fontanes et l'abbé de Vmedkk
Fontanes, qui avait apprécié son mérite, le II
nommer professeur de belles-lettres au nollégaée
Compiègne en 1801, et successivement profeMew
de rtiétorique au prytanée de Saint-Cyr et pro-
fesseur de rhétorique et censeur au Lycée Bo-
naparte, où il resta jusqu'en 1809, époque k h-
quelle il fut élevé à la chaire d'éloquence fnofaiM
de la fkculté des lettres de Paris. Sa modesde
lui fit refuser remploi de proviseur du coDégi
Louis-le-Grand, qui lui fut offert. Ses oofr^gai
sont : Les États généraux des bétes, 1790 (ano-
nyme); — Les Amours , imitation en vers des
IMK'ten latins ; 1 794 ■ anon. ) ; — Eloge des Ptr-^
ruques, enrichi de notes plus amples que It
texte, par le doctiiir Ackerlio; Paris, 1799, hs-ll;
il a été traduit en hollandais, Amsterdam, ISOI,
in- 12 : c'est une débauche d'érudition dans h*
genre de V Éloge de la Folie d'Erasme; — '^
Guerre civile , poème , traduction libre de
tronne (en vers français); Paris, 1799, !■ s
réimprimée à la suite du Locain d'Amar
vier, isic, 2 vol. in-t2, et dans le IC* lînv
Classiques latins publiés par I 3 ^
in- 1 2 ; — St raton ice et son p m, au «
Ifortraits, conte qui n^en es* pas un:, *i
Phryné devant V Aréopage de P ■ à
comédie , etc. ; satire faite à l'oecashm t
trait épigraminatique de M»* Lange, que
avait exposé au salon de l'an vu 1 1799} ; —
cours sur la Grammaire générale, etc. ;— a
néidede Virgile, traduclutn nouvelle» ovfc
texte en regard, par M, Jf.-.Y. Deg\ le.
blkee d'après les manuschis autogrum
V auteur, et précédée d'une P^itce bu
que et littéraire , pai
DEGUKRLE
>l. ia- 1 3. Cette traduction, fidèle
, tre^-estiméc. On a du même
tic4P Hir Léonard, que Campenon
I fait paraître aussi ses Œuvres
fJ ; I vol. îii-8*.
GUTOT DE FÈRE.
wr / - Jf-JV. D^uwrlÊ, dans la tradoe-
t^mU'TimcythéSj économiste et
Mai A, né €111794, mort à Neuilly-
» juillet 1861. Il ataitété délégué
^f^MCftCft iieotenantHxiloncL de la
ft Éa la ^réé natiouale de Paris.
Im ColonéeM ti ta Meiropûlê le
M€tti U SMâcre tndiçène trésors
rat m§^F§Cliiiure,énuincip(ition
wÊ ««« ^oismàes et abolition de
•ar**, 1839, in-S* I« proscrii^
actes, avec Pr^éricSouUé Paris,
^* 'i ''m>^'it: du jeune dye
-^ Petite Méiéréotogie du jeune
. qoeiqoes brochures sur la statis-
fat le fandalear du Journal La 5e-
A. Jaoui.
[Jeam'lkivid), peintre hollandais,
mt 1604, mort à AuverSp en i&74^
e 1 lé les fleurs, les fruits et <lc$
■e faatiisio. II r^u^^îi^sart sur-
josqa'à faire illusion, la trans-
«ju do cristal. Il forma dMiabiles
odftvfsfîl!» et Abraham Mi;;non.
-^ e: pttt. fy,.
\Guillnutne \ |>oolo fraiu, ais , né à
% li2t'. itîort vpr> 1601. Il alla sV-
Pats-Ba^i, où il mit au jour un
♦•n vt^rs «'t «^n prose, mhis ce
aeîfcttihle et /ructuvimc de la
mioirr ff^ i^rfu contre fortune ;
. i»>r. IMktis a traduit en franv^i^
pTC" ••! latin^.+TiiTt» âutmjiVhi*-
l^an f tir\ M><.tome où ce Père
■1 a'est hlt^f^r que do soi-mAino.
M. G.
', gtiri./^air. — nrunrt, Manurl du
'Abratvim • , viti<!ult»»ur allr-
4 pr^rni^r»* rMuiiièdy l'iîx-Àr'ji.'.
• d* lui . W^inèuchlem (fier
m L«> livre du Vin. ou de l.i vi-
, 103»^, in-"*'; rf-iiiiprinu'* dan*>
«cmumi-r dr Ht'fnrjrdd Rnhr.
aaKj J6ch*r. .4U-éf.m.f;ileh.-ljrx%enn.
H t\fn-i #i«r'i'/ .iiifdi'fin allf-
ié «nt-ritt' riioitit' (11) dl\-hui-
«c ; Uii'*-*!»-' ii)'*<i Ni ixi-iiin^^t'n,
ilqrfhîiiti'- Otitr»' (K'iiodihrcux
bJiiMir»|oaniauv df rn'll,on
â Aguy wMU indifen Ab-
4i d'un trait»' rornpiet sur
. rtc , HHiiibtapdt -;
— DEIDIËR S70
1770 ; — Versuch einer vottstxndigen À bhand-
luny von dem Mapwurm und deuen Anwen»
dung in der Wuth und Waswerseheu (Essai
d*un emploi de la larredo hanneton contre l*hy-
drophobîe, etc. ) ; Leipiig, 1788.
lumiH lSicg/ricd-GuiilaumÊ)f musicogra-
phe aljiïmand, né àAltona^ \&2h février 1799. Il
til !W^ premières étiiJes à Plocn, étudia à Leip-
zig, de 1819 à lS22jajuri s prudence, qu'il aban-
donna pour la musique el «partout pour ta théorie
et rhistoire musicales. Un heureux concours de
circonstances favorisa ce penchant pour un art
qu'il affectionnait. Dehn composa aussi divers
écrits sur la musique. On a de lui : Theoretisch"
praAtische Harmonie lehre ( Enseignement
théorilicO'pratiquede rharmonit;); Berlin, 1840.
Dehn continua en outre de 1842 à 1848 le journal
CascJ/m, fondé par Godefrol Weber.
DEi Jea n Maptis ie ), généalogiste italien, né
à Florence, en 1702, mort dons la même ville, le
15 février 1789. Il fut directeur de VArchivio
secreiùdn prince Ferdinand réuni auxarcliive^
du grand -duc, sous le titre de Sfffreiaria vec-
chia. Il mit dans un ordre lumineux la plupart
des archives de Florence, et forma les arbres
généalogiques de plusieurs familles illustres.
TfpalUo, ëtaçr. iiei îtai, tiiuMn.
REi rmc^/i;^), peintre de Técole florentine,
né à Livoume, en 1774, mort en 1838- Il a sur-
tout travaillé à Sienne, où il a peint la voûte de
I*egli&e Sainl-Li'ôiiurl, et décoré la rhapelle du
palaiii Bianchi et (telle de la confiérie <le Saint-
Roch , construite en 1816. K. I>— n.
oiuâg'nidll, Cénni storicoartistici di Sieiiii.
DKIDIKR (Antoine), médecin françiiis, mort
le 30 avril 17iC. Tils d'un chirurgien «le Monl-
pelli<'r, il f'it ro(;u docteur à rnniversité de celle
ville en 1091, et cinq nns plus tard il fut appelé à
professer la chimie. Sa conduite a Marseille du-
rant la p4'stede 1720 lui valu! le c«rdûn leSaiiit-
Miclu'l et son ;i«lmijï'itHjri dan^ U SïHîîêtd royale de
Londres. Kn 173?. il quitta la djaire de cliimie,
qu'il occu|>ait depuis trente-cinq ans, pour venir
exercer à Marseille les fonctiooë de iiK^decin des
galères. Si s outrag^^iS sont QujLstio de tempe-
rameniU MontfielHer 70ê,in-B^;—lJisser'
ffitio de hnmmi us MonfpeJlicr 1708, in-H";
Plnjstnïofiîa trthifs dissertûtumUfits com-
prehensa; Montpellier, 1708, in-8*»; — Dis-
sertatio de morbis internis capitis et thorn-
riK vfftntjjelUer, 1710, in-s'' f:xpiicniiù
mtffenfffis, setjsntiontim ; Montpellier, 171."»,
in-8°; — Chimie raifumnee, où l'on tdchr de.
ddcouvnr la nature et la m^mièrr d^aritr dex
remèdes chtmi/ptes 1rs plus en usa^e en me
decmect m chirurgie; Lyon, 1715, in-12; —
ïnstitutionesmedieœ heorcticas,physiolo^iam
et patholoQiam compttttentes Monljiellier,
1710, in-n ;-- Ergn rnbiei caninx balneum ;
Montpellier, 1722, in-i*; — Expérience* iwr
871
DEIDIER — DE1MAI«N
la IHle et les cadavres des pestiférés; Zurich,
1722, in-4<' ; — Dissertai de morhU venereis ;
Montpellier, 1723 , iii-8* ; m fnnçaU , par De-
vaax, Paris, 1735, m-12; — Theoria morbo-
rum internorum capUis^ thoracis et abdùnù-
nis, absque supposUUme spirUuum anima-
lium; MontpcUicr, 1723, ln-«* ; — Dissertalio
de arthritide; Montpellîer, 1726, in-ë*; —
Abrégé complet d*Ostéologie ; ATigpoo, 1737 ,
\Q'i2; -- Matière médicale, tAc.; Paris, 1738,
ishi2;^AnatomieraUonnéeducorps humain;
Paris, 1742 , iii-12; — Consultations et obser-
vations médicinales ;Pms, 1764, 3 vol.in-12.
Éloy, Dictionnatrê dé la Médecin*, — Bioç. meélc.
DBiDiBE (L'abbé), matliématiden français,
né à Marseille, en 1696, mort à Paris, en 1746.
Après avoir fait ses premières i^tudes dans le
collège de l'Oratoire, il étudia la tliéolo^pe cliez
les Jésuites, et fut ordonné prêtre. CYiargé de
professer la philosophie au séminaire d'Aix, il
s'occupa spécialement de mathématiques II
quitta le séminaire , pour devenir précepteur des
enfants du marquis d'Ha\Té, et fut ensuite nommé
professeur d'artillerie à l'École Militaire de La
Fère. Des infirmités précoces Payant obligé à
demander sa retraite, il obtint une pension de
1,200 fr., et vint finir ses jours à Paris. Ses nom-
breux ouvrages lui assurent une place distinguée
parmi les mathématiciens de son temps. On a de
lui : Lettre d'un mathématicien à un abbc, où
Von prouve que la matière n'est pas divisible
à /'i/i/îwi; Paris, 1737, in-12; — VArithmé-
tique des Géomètres; Paris, 1739, in-4*; — De
la Science des Géomètres; Paris, 1739, in-4**;
— De la Mesure des Sur/aces et des Solides
par V arithmétique des infinis et les centres
de gravUé; Paris, 1740, in^*» ; — Du Calcul
différentiel et intégral; Paris, r40,ln-4*; —
De la Mécanique générale; Paris, 1741, in-4»;
— Du Par/ait Ingénieur français ; Paris ,
1742, ln-4*; — Éléments généraux des parties
des Mathématiques nécessaires à C artillerie
et au génie; Paris, 1745, 2 vol. in-4''.
nutoirt de* liomwui iUustre* dt >a Provence.
* DCiDiica (Georges), écrivam transylvain,
natif de Tecken, vivait dans la seconde moitié du
seixième siècle. 11 étudia à Strasbourg jusqu'en
1 592, et devint professeur ( lector ) à Hermano-
Ktadt. Ses ouvrages sont : Analgsis libri M
Ethicorum Aristotelis, ad Vicomachum de
quinque habitibus intellectus; Hermannst.,
1589, ln-4* ;— Bodatporicon itimeris Argento-
ratensis, insignhtmque aléquot loeorum et
urbium cum Humgarix, tum rtro maxime
Gemumix, descriptiones fluviorum item ae
montium quorumqueappellatwnes historias
denique nonnullas attaque lectu non iti^
cunda continens, poéne en vers hexamètres;
ibid., 1589, iB-4*'; ^Carmen in laudem prim-
cipés SigiMmundi Bathori; 1591. in-lbl.; —
d*aatres poèmes latins snr divers sujets.
Hancr, Script. Uwng. — ll«r«ajrl, Mem. Umag.
DBiMÂHX (Jean-Rodolphe), m
miste hoUandais, néà Hage ( Ostfri:
1743, mort te 15 janvier 1S08. OrpI
de quatorze ans, il fut élevé par se
Jean Thierry , célèbre prédicateur,
manuel, pharmacien à Amsterdam,
rent étudier la méileGine à Halle. R*
13 avril 1770, il s'établit la même an
dam, s'acquit de U réputation coi
teur de la vaecfaie, et devint si
chef du grand hôpital, président <l
dical et roenibre de la société Con
bertate , h laquelle il présenta 1
ses travaux. Les expérieni-es
attirèrent bientôt toute son attentir
avec ses compatriotes Bondt , Nie
Van Froostwyk et Lauwerenbun;
dationd'expérimentateurs qui s'est
si célèbre sous le nom de Compaq
mistes hollandais. Ce furent eu
vrirent le gaz oUfiant, en fais
dilore sur l'hydrogène bicarboné ;
des reclierches fort intéressantes
du mercure dans les végétaux ,
binaisons du carbone avec l ht,
Vacide nitrique et les nitrates
ranalgsê de Veau au mogen de
sur les oxgdes d'azote, enfin sur l
sansVoxggène (1). Cette associât
était pour la Hollande ce qu'était
France la Société d'Arcueil; et «1
celles publia ses mémoires dans u
cial, la Compagnie des CliimisteslM)
les siens en français, sons le titre d
physico-chimiques, trois cahiers ,
1793; recueil rare et recherclié : i
hollandais qu'en 1799. G rAce à la lu
mortels travaux dcLaviiisier, le frai
langue des chimistes comme elle <
des diplomates.
Deimann fht chargé, avec les prol
manns de Leyde, Driessen de Or
lyk d'Amsterdam, <le la rédaction
maeopxa Hatava, imprima à
en 1805. Il s'occupa aussi do pliiU
un zélé parUsan du système de Ka
cha le premier à introduire dans
son pays. A l'avènement du roi Lu
en 1806, au tnine île Hollande, il fii
mier médecin de la C4»ur. Ce roi,
sillets, avait une estime particulii
mann; on raconte même qu'il •
le portrait dans sa chambn' de 1
des portraits de Frédéric 11 et de
tia Bonaparte. Outre les Bechert
chimiques, auxquelles il contribui
mann : Dtssert, de tndicalione
ratim; Leyde, 1770, Ui-4*; —
sur V Électricité (en boHawlals) ;
1779, fai-8*; — Sur Vusagt du
(1) Voy. JmmmiM de CkirnU, t. V.
p. lU; Jenmmlde r*ff<f«<. C. Xi.iU,
DEIM.VIVN
ee par rAcadéinie de Médecine
; — Mémoire sur la nature
câlins , on collaboration avec
tiA-yk, >iiewland et Bondt, dans
iystque , juin 1792, p. 409 ; —
ekkiu*j der Kritiscke Wysbe-
rage phiioftophique ) ; Amster-
F. H.
êc* êurJ.R, Dùimmnn; Antterdam,
. £ioQt tfr D€ivMnn\ Ibid., 1S08. -
\^rrr dc"^, littérateur français,
T^ I5T'">, mort vrrs 1018. La
:*o ïrillon !v fit admeUn» à la
ito de Valoiii. La littérature fut
ccu|)ati(>us les plus constantes ;
us'rin/if , Lyon, 1601) célèbre
liante, r»*in|)orlée sur lis Tnrw
itrirhe. C'est unt* relation vorsi-
l'fue:* épisiMlesde che.\alerii' et
;u«p trop lrtn;;<; le tout est fort
eur sans doute se dégoAta de
•; Tach'-va i)oint. H fc. montra
gicr dans son Académie de,
*rvrrr exacte et rc.juise pour
rrf'itif»n* du bien dire ; Paris,
prbrii\ et prolixe, Dcimier om-
ittiri* pratique dr son trii)])S ;
K>r.i ju-licieu-ii"» ; ses con'iiMls.
épo4ii«"«. riieritent encore dVtre
i. Peu dîs{M>sé à s'incliner dc-
ocUetn (Moraines, il repn>nd dans
fti* «"t .ii:tr»»siH:riv;nn'i alors cé-
!i^n*ibl'"^. di'-i hiatus, fli»<; cn-
rii-:»'!!-. «lu «'Il n<' lolrrr pliis.
ffiiurn»--!»* lït'iriiinr, h's if/iis-
Ifrl. /-■■ f'ri'.frntp'i'frsfrffn'^
I,fi r. ^j.it, L'i'rrtc'fi Mar-
». a*' m»'rit':;l ]iA^ do sortir di'
^\*\i< <iT.s7\vr TiinNiT.
^j'.' ^U'- ji-i- :iyi^, ' I. ■ j •■ '.2-'.
Kl% .ft -.ii-I.nniA i, .iUÎ .ui-
■ukl. nv-i Vi>'n!>r. vn iTUi.Suii
rt Di'îjJn- il.ins (fit*' \!ll««; il
• twiij'ijr 1» « n.rriM's fnnc linii»;.
i» an-,.î' ';ii - Louis l).in!iarii-
di;-lii«'l:'juf itdi' lilt«Taturc
t . IW ISTî a IMil il fut
r«.kci:i \ I f iit-àtrc lie i<i cour.
■ ijZ'-a. a\'-< aiitaiiî 'l'Iiabiletc
l^'l»- ; I L îtiT.iliin' ■ Jfihr-
r .. >f^ •» u\r'-s «iLHiiati-
îsft piT.'.iitfint'nt a<i.i[>t<-i-s
a un »t) !•■ lii«'n ♦•N-ve, ont d»-
r**. On a df loi : Drmim-
t Po''M«-^ dramatiqurs ;
r; Virnni', I.S?7.<)nrc-
■«naril : Dif* rfrsr/ifeirrfc
f,; florrt/>t ; dos FUId
tUuofr,; -- /:nr^fmids-
ikh-i'2»- : Vi»-Mn»", IS:»»» ;
»flH i nmi.'tzu'j • Le«i
— DEISCH 374
Fiançailles de Farchiduc Maximilieu); — //euis
.Sac7/5 ; Vienne, 1 829 ; — KunsUerdramen (Dra-
mes artistiques) ; Leipzig, 1845, 2 vol.; —
Skizzen ciner Beise (Esquisses de Voyage);
Vienne, 1831 ; — Gedichte ( Poésies ) ; Berlin ,
1 844 ; — Erzàhlungen und .\ovcllcn ( Contes
et Nouvelles; ; Pestli , 1840. Les œuvres drama-
tiques complètes {Gesammeltc dramatische
Werhe) de Deinhardstein ont été publiées à
Leipzig, 1 848-51 , 5 vol.
Conrrrsationt'/jexicon,
* UEiSLKis (Georges-Frédéric) f juriscon-
sulte suisse, né à Altorf, le 18 décembre 1G9G,
mort le 11 mai 1757. Il obtint le grade de li-
cencié dans sa ville natale. 11 hm rendit à
Halle en 1716, retourna à Altorf en 1718, fut
reçu docteur en droit en 1719, devint profes-
seur a<zrégé de droit, puis assesseur à la Fa-
culté en 1730 , et professeur titulaire en 1730.
En 1738 il fut chargé de professer les Insti-
tûtes de Justinien, en 1740 les Pandectes,
enfin le Code et le droit canon en 1744. Ces
emplois si importants ne Tempéchèrent point de
s'occuper de poésie dans ses loisirs. Ses princi-
paux ouvrages sont: Dissertât io de fratisitu
hfjpolhecx tactix in bonis iutoris ad h.rre-
despiipilli; 1734 ; — De testamento irnti va-
lido\ 1747; — De vera indole Vellejani ad
urorem mercatricem pro marifo mer ca tore
intercedenfem appticata; 1751; — De lie-
mrdio revis'wnis et transmissionis acforum
iu causis appel la f)ilibus non ejccluso; 17 ô2.
Srodtm mn. .\eufs CU'hrfen Enropa.
*nKlo<.iirs (Ar.îoxo;), historien prec de
P^()(•onn^s^^ vivait prolKiblcment dans le sixième
•ii(>(lc avant ,L-C. Dcnvs d'IIalicarnasse le cite
parmi i'.s plus anciens historiens j;recs, et le
d(»nnc comme antérieur «î Hérodote. C'est pro-
hahlement le. même que le Deiochus (|ui, mi rap-
port d'Iltienne de By/.ance, ét.iit né àC'yziqne et
avait écrit un ouvraj;e sur sa ville natale (Ihpl
K'jC'^xo'j:. Ce litre est souvent cité par le sco-
jj.iste d'Apollonius de Rlio:les, qui ne le dési;çne
d'ailleurs «pi'nne seule fois sojis le nom de
Ar.io/o:. Partout ailleurs il l'appt^lle AtiiXo/o; ou
A-.-ioxo:.
r»"iiv-« :ilI.iluMrn;i^M*. Jiid. dr Thiieyri., S, 5. — Kllonnc
.!i« nv/mrf, .iij mnt Aà{i.'!/ot)ro:. — ScollaMc d'xpoMo-
iiiiis II.' nhoilr^, I. 9«1. if.'î, 97", 9^-, 9S9, lOV, IMÎ, 1063
1 ■n'î; II, W, 10'-..
OKIROX (Jacques), archéologue Irançais, né
a Nimes, vers le commencement du dix-septième
siècle , mort dans la même ville, en IG77. On a
de lui quelques ouvrages histori(]ues, inexacts et
IKMi inqwrtants, entre autres : Des anciens bâ-
timents de yimes ; Nîmes, KkiG ; - - Les An-
tiquités de la ville de Mmes ; ibid., 1663,
in \".
Lr V. Iclnii.', IHct. hitt. de la France, III, éd. Koii-
!rir.'.
i>Kisrii i Jean- André) y médecin allemand,
îMort à An-isUniri;, vers 17S0. Reçu docteur en
1 7 i l , ii W'\ no'iimè ineiii');-.' du Collé^;!' des Médc-
176
DJEISCH —
dose! médeein pensiouié de la fille. 11 t*oecQpa
surtout de l'art obstétrical. On a de loi : DiMer-
iatiode neeeumia inpariupneienuUuraUim'
iiruwuntonimappiieaiione:6tnaboiarg, 1741,
in-4*; — Kur%e und in dtr Erjakrung ^e-
grtmdeie Abhondlung, dass weder die WeH'
dung nock engUsehe Ztmge i» alUn geburU
fmUen ver MuUer und KMler sicher ge^
brawchei^ noch dadurch die schar/en Imtru-
mente gmniUeh vermieden werden kônnen
(Traité ooocis et basé sur TeipérieiiGe, démoo*
tmt que ni la Tersion ni le fMcept anglais ne
peoTent être toHJoors empiojés aTec sûreté pour
la mère et les enlants dans les accouebements, et
qifils ne dispensent pas absolument de l'emploi
des instruments trancbants; Augsbouig» 17S4,
bi-8* ; ) ^Dissertaiio de usu euUrorum atque
uneinorum sdndentium eximio m pariu
prxtematurali nie versione foetus , nec ap-
pticaiione Jtfreipis angiicanm, vet Leoreti^
terminando, sectionisque auarex, matre
adkue vivente insiihtendjB , seeuritaie atque
utUUaie; Scbwabaeb, 1759, in-4*; ^ un mé-
moire sur rinoertitttde des signes de la concep-
tion, dans les Êphéméridet des Curieux de ta
nature; — une traduction allemande du Traité
(filna/omie de Verdier; Augsbourg, 1744, in-«**.
BiograpMë wUdiCQU.
DEJÂI7EB (/ecm-iTfieBBnEiic), auteur dra-
matique français, né à Paris, en 1761, mort à
Pari» , le b octobre 1799. Pour obtenir que les
comédiens italiens le traitassent avec quelques
égards, lorsqu*il leur présenta ses premières
pièces, il avait joint à son nom le titre de ba-
ron, quoiqu*il ne fût que le fils d'un marchand.
Mais apf èi ses premiers succès il quitta cette
qualification, dont il n'avait plus besoin. 11 a
donné un asseï grand nombre de pièces, tant à
la Comédie-ltalicDne qu*au Théètre-Feydeau. Les
principales sont : Les Époux réunis , comédie
en un acte, en vers; 1789; — Vincertitude
matemettéf ou ta chose impossUfte , comédie
en un acte, en ven ( 1791); — Ferdinand^ ou
ta suite des Deux Fages, opéra-comique en un
acte; 1790; — i/mise de Vatsan , comédie en
trots actes; 1791 ; — - Le Faux Betton, ou te
négociant de Kantes , un acte, en vers; 1791 ;
mis depuis en opén-comique, avec la musique de
Kreutzer ; ^ Lodouka, ou tes Tartares, opéra-
comique en trois actes, musique de Krentser;
1791 ; — Les Quiproquos espagnols , opéra en
deux actes , avec ariettes , musique de Devienne
( 179g) ; — inèogène , ou ta gageure indiscrète,
opérA-oomique en trois actes, en ven; 1796; —
La Dot de Sujette , opéra-oomique en un acte,
musique de Boiddiea ; 1797 ; — Mtontano ei
Stéphanie, opéra-comique en trois actes, mu-
sique de Berlon ; le troisième ade de cette pièce
lut refait en 1801, par Lesouvé; — Asiganax,
opéra-eoniqQe es trais actes, marique de Kreut-
zer; 1801. Dns ses pièeet, qui la plupart ont
eu du succès» oa trouve peu dlnwitfk» , nais
DEIA^ET
elles offireil de
anbutmorid, i
lOT m
IsèK aUfruMit éêt Cmamformkt
rie-Virg
MyBéeaj »€al797.<
x.oèssoai veoausla'
sa I t m
v% UN « ue Ml rue «
Arts, %fUÊ ne uaucuiait pas à Tenl
Ufamilleét ioflsfareuse^c>rla ]
dootlanaii es b av4
1 œ I i
lée lil hum; ■ I
DC uu vdude , «
uHuu »ur ic iieroeau de loui
Viiginie, I i I
sesparentft. » '*.
sa au»r ëlnèo ^ jioucbes ), d
ropéra, la gentikw enfant débuta
Capucines avant d'avoir accompli ti
quiièmeannée, et y créa le r6led« i
seule, EOelatsait sensation et <
ce vait cinquante francs par n i, g
et les bonbons du public. Le couv
le théâtre des Capucines disparu
place à la rue de la Pai&« et le peti
saut se vit réduit à ei m^
remplir des rûles < et oi
chœurs, la JF^iVo^ ?.« La
dormant, est en < toncla <
importante de v i
sa camarade, . Vert-m: . j
peu près du roeme «ce* a
une double re m i
fit une oourke
mais Brunet ne I wpri
sous sa main. Pi , a« id
sot ne firent p uv placc • ia
s^était fait appUuuir pourtant daf
d'Absence, àcâtédeTieroeUn,d*0
et do Bosqmer-Gavaudan. Dcjazet
teroent à la rue de Chartres, où
double chagrin d'être reli > <
rôle et toujours traitée en p
eût sHze ans environ. Un iwssi
présenta pendant un mois de relâ
de réparations è la salle. Une par
se rrunit en société pour donner q
sentations à Orléans. Gonthier, &
tenay étaient len chefs de la car.
ne put ou ne voulut pas être du ^
tite Virginie prit sa place dans la <
r^lea sur le théâtre. C'était la
qu'elle quittait Paris, qu'elle se
trcase» dans oae petite dMMbre k
4Êé
i sfticBl tmtoat
48 M trooTer un
\fi&mÊik €f<mlt pÊT Imr catre-
hàl^MpHr y RHvBr ceqa*oa
mL Mm w$Êm 4% Lym M on
IMMts «tb a4i^ le M»Hed6
eaiobwttc,qu*U
— DEJEAH
disi^iés et Ibs dfffJÊêf cpiwiK
oratainde tÊÊé, de ait d^te eobiléifl
ITS
ftfble qu'eue
àBMdwunefit
M^ JHM «Irtee |*M a*eeqoli et
liiliB qm M. Mmre-PeIreo>
MMnAi GynMte <inBMtk|iie
i^MftMpel|iieI»4«t, qvi
I, criée an teOle
.niUlettai
kàliflâMeUeBtiMF^,
■tavia lent à poiot pour
il« Junte &ncr, le Jto-
,im WtÊMê nmrwmnd€^ u
tefiepCtcLe d-derent
il Um le eeetonie
leit te iféelaBté de CCS
m ImMi de cea-
icet caplei, pour
i ReitTCBiitéSy
BmH tV em
îdÉeé VÉcoUde Biienne,
iUFUs de CNùmme. Mais c'est
I Peleit-Royel que MUe De-
t ice plus beaux triom-
1 cvéelioBs sont sans nom-
I rôles de
i éa Samdff, Frétillon , La
SopMe Ârnouid , Le
f Mm Damseuse de Venise ,
tfMiaAil//es,etc;en tra-
^ Mm FUIe d$ Dominique,
Lom$XIl,Les
pMm Êimr^uis de Létorières
iprwmitréi Armes de Ri-
BD^ieiet, par sa grâce,
14e bon 0oet s'est élevée
M. Donneuily
i le lort de se séparer de la
I ton tbéAtre et
mntt tmoan les succès
GentU'Bemard ,
t, La Douairière
détaUsnrUTk
Boos esqois-
■t les
absurdes dont
( d'aimer la ne
etfbrt
eOefttforti
La plupart deel
hri attribue eeoft wmI de pwe brranlioa. U
eonrenetfoB de !!■• Dijaul eil iae, tpMteéDe s
personae ne tt et ae raeeete arien qaVBe s
Biato eËe troofenlt de aiatfvalt abût et bonde
ii société Inttroe qoieoaqae tleadralt dèfànlcle
aa mot trop iaceareaial Oe qa'oaa dM demi»
f%st réloge qaVMi a pa ftto de sa boalé, de sea
fauBiaaité» de eee aelss aaMbran de tdaiftl-
seaccSoB aamar pcolhad delaftmOlei esseoias
toiicbials poar sa fieiBe «ère et poar
atoéop ToAà ae qn'éa Beat aU
âdeVà
/ei«r. » aaMoort, £f ^ifrsffMC * iBqUasil ~ 1
deas la seeoade awltlédadli Mlièiat rtètle. Il
fot cbeaoiaedeSeiBt-Maral à Fnla. Oa a de kfk
introdmcilmàlaré9oùUlmiémPa9ê-Ma$H
à rkUtùtre dm iProetaces-OMet; IM^ t7M,
W9.cmi
♦aaeBâ» (.,.)» chhBistefraafili, vltaUdeas
laeeeoodeiBoiiédadfaL-baitlèaHriècle. Oaa
delid ; naUéndmmédêiamtiUlmikmf mm
un TraUé dn Cdman; Paris, 1768» ia-ll.
âSelttor, SappL à JSdMr, ÂU9, Gél^Uxie.
*DBjBAif (... ), médecin (Irançals, Wraitdans
la seconde moitié du dix-buitièine siècle. On a
de lui : Règles et observations sur les descentes
ou hernies; Paris, 1755, in-12.
Aditlooff. SappL à Joclicr. jiUêg, CêL-Uxic
DSJEAN ( Jean-François- Aimé , comte ) »
général français, né à Castelnaadary (Aude),
le e octobre 1749, mort k Paris, le 12 mai 1824.
n Tut soccessiTement employé dans dirers postes
du génie militaire jusqu'à Tépoqoe de la réTolu-
tion de 1789. Ses talenU pour l'administration
militaire lui assuraient un avancement rapide :
il parvint de grade en grade jusqu'aux premières
fonctions de son arme. U remplit diverses mis-
sions importantes sous le comMilat, notamment
k Gènes, oà il résida près de deux ans comme
ministre extraordbiaire et président de la eon-
sulla diar|$6e d'organiser la république llgu-
rienue. U fut appelée Paris en 1802, pour remplir
las fonctions de ministre de radministration de
la guerre, qu'il conserva jusqu'en janvier 1810,
à l'époque où il fut nommé grand-trésorier de
U Légion d'Honnenr. Quelque temps avant sa
sortie du ministère il avait été promu à U dignité
de premier bispecteur général du génie ; l'empe-
reur y lyouta bientôt celle de sénateur. Dans ces
diverses fonctioas sa conduite fut constamment
bononible. Après l'abdication, le géaéral Dijean
S70 DEJEAN -
adhéra au gouvorocineBt provisoire, et remplit
ejisuiteavec plui^dczéli* que do succès la mission
diflicîle de commissaire extraordinaire du comte
d*Art(iis. 11 fût nommé successivement à son
retour à Paris pair do France, gouverneur de
ri:co!e Polytechnique, et pn^ident du comité de
liquidation de Tarriéré. Mais ayant accepté de
Napoléon sa nomination à la pairie des cent jours,
il futcloigiic de toutes fonctions pulriiques au re-
tour dos Bourbons, et ne rentra qu*en 1819 à l'an-
cii'imc cliainbredes pairs, où il s'est constamment
montre l'ami des libertés constitutîonnellis. En-
tre autres ouvrages, le général Dejean a laissé :
Description d*un nouveau moyen proposé
par le directeur général des subsistances
militaires^ et mis en essai à la manuten-
tion fies vivres , pour la conservation illi-
mitée des grains; Paris, sans date, in -8",
de 10 pages ; — Économie publique; résumé
de toutes les expériences faites pour cons-
tater 1(1 bonté du procédé pour la conserva-
tion illimitée des grains et farines ; Pari* ,
182 1, Bachelier, 40 pages. Cette i)rochuri> a êt<>
rédigée par M. le chevalier Saiot-Farc-Bonlcuips,
mais vue et approuvée par lo général Dejoan ;
— Mémoire sur la manière d'ejctraire et de
pvvparer la tourbe dans les provinces de
ilolltmdc et d'I'trecht, dans le tome XV du
Journal des Mines. « Dfjeaii éUll si'mblable, - a
dit i" général Haxo dans son ologe funèbro, ■. a
" ('.'S lioiiiiiies qur l'antiquité préi^Miti' à notn^
«^ admiration, é^nlcnu'nt propres à la ;;niTre et
•I a rndiiiinii^tration i1«' l'État : grand dans le
« public et grand dan^ son intérieur, i-
llAio, ElxHjf fnnébre lU Drjrau. — MoniUHr du S Juil-
li't r.S".. - I.c Bu. Dlrti'iftnJtrt encpci. 4f la Frairt
* DRJBAX ( Pierre - François .4j/7W>'^,
couiUï , général et entomoli triste français, tiU dj
préctilent, né à Amiens, en 178<», mort en l'»';'.
Il M> distingua dans lesguen-es de l'empire, no-
tamment aux batailles de Ligny et de \VatrrI«.'o,
de\int général de briga«le l'ji i«lo. aide de raniî»
do r»nnpereur en 1813, général tle ilivi-i»»n !i*
3 mars 1814, fnt exilé apnS 1«*8 rent jour< , rt
rapiH'lé en 1818. 11 succéda à la painr dr son
|iéri' , et ne fut remis en activité dan^ l'aniwv
qu'en lH3vi. Il fut nommé grand-nnicier ile I.t
Légion (PHonneur en 1833. Il a publié en IR.'îs
des Obserrationx sur Vnrdnnnance de ï**?'i
relative à la cuvalerie; et diver* onvrag»'«»
d'hi>toire naturelle, savoir : le Cnfalotjt/r dr <a
collection dinsecles; 16?1 et IH3.3;- //i«'^iin
générale des C'oUoptrres ^ 1 8? V I s.l9 , 7 \ olunn's
in-8° ; — Iconographie et histoire nafurfllr
des Coléoptères de VEuroite , avi^ Boisdu-
val et Aube (1829 et années suivantes), avec
filanclii's coloriées. Cet ouvrage a été continué par
y.. Ai:l)é. — Le oonte Auguste Ui^ji^an est le
pér<' de M. le comte Dejean, conseiller d'Ktat et
membre de la chambre îles dépotés sous le
n^^e de Louis- Philippe.
nuuillrt. DkftoiuMlrf AifCorifW.
DÉJOCES
D^OCBS, en grec AT;tôxr,; ( 1);)
rai, en sanscrit), premier roi des M«
Hérodote, qoi ledit fils de Phraorle, vii
avant J.-C. D^ocès, voyant le désordr
dans son pays, résolut de s'y faire pn
Il se fit une grande réputation de vt'rlu
et de justice, et devint juge d*uu villa^
blit une administration régulière , qi
bientôt florissant. Les autres l>our,!ai
narchie n'avait cessé de désoler, coin:
tourner leurs reganis vers Dejorrs %^
dre iKMir arbitre dans leurs diiTércnd*
Phraorte, sentaut qu'il était flevenn
ble au peuple, pen^a qu'il riait len>|:
son projet à exécution. Il feignit d'i
|)ar la foule des affaires qu on veui
mettre de tontes parts, et se démit •
lions de juge. La licimce qu'il av?it
primée ne tanla pas à renaître, et le
trouvèrent en proie à de telles mis^*
ras34^mblèrent pour aviser aux m<i;
médier aux désordres. Les émissaire
représentèrent à l'asseinhleo que IH
roi était le seul remède efficace. I)t*j«
Les .Mède^ n'eurent pas k regretta
qu'ils avaient fait. Lemonarqu«sapn
vironné de gardes et d'un appan-il
pour inspirer de la crainte et du w*
pliqua à civiliser son |)eiiple , publia <
gtrments et fil bâtir l-xtutane ilu
sthann,^é^'\\ de chevaux, fn Ran*i'ri
par ses se|)t enceintes concentrique
s«*ptJén)e n'ulermaii le palais v\ l
Les murailles de eliacunc de eesencei
di* coideurs ilifTiTt-nt*»* , qui srr^ai
lili'Mifnl à ilistin^upr les di\er(esra|p;
bitants de la villr nouvelle, ce qu'Hér
«Ml effet a entendre. Mous de%ons rap
h'urs à ce »«ujet que le régime «le>
{Nirlirulier aux An as ou Ariens dor
rtui> nt un rainfju, H tpie rlucunt* df
dii'nms avait |M)iir symbole uni* coule
i'v qui leur a\ait fait ihmner le mitn
varan i ou roult-urs. Héroflob* ajout*
ces, après avoir forcé une ]iarlii* di* la
à |M'upIer la ^ille nouvelle, se m»
inacfvssil»!*» et |M)ur ainsi dire in «îhIi
jets, qui ne |iou\ aient communique
i]u*a(i itMi>i*n dr plai'ets, H que ceo*
a> .lient Ir pri^ile;:.' de rab(»rd<Y m
ni rin- ni crarher m sa présence , rér
irailleurs n'était |ias |>articulitT aux
d«' la Medii>. l>éjocès, S4? livrant l
riMivn* di> civilisation qu'il >*eim
u 'entrai ifil aurunt* guerre |»endanl ti
lit' son règne, qui fut di* rinqii:mle-tr
laissa le trAne à son fils Pliramlc nu
dont il est |tarié dans la Rihlc sou<
pharad ' 3aM\U, 1, 1 ). ïjn autnn i
s*accordent |ias ^iver llcniilote an su/
ces. Ctésias, qui ne le mnnme pas, fait
ou sept rois dans la Merfie avant l'n
O^JOCËS - DEJOtJX
m
mêmi
MlÊlÊêtf
mm l.-C., nort rm 40
^ — jmBM oMf HQfi ^nnfci
l^ifc 7y»i> PhiTgle les géntf*
BBfc» ^Mvyn& dB Mi MffMMy Iq
talv Mpb ^ vol, pfbndileniéBt
^Bhm w^ m wustî A HMMAUCy
ItMlMi H kiiM AnirfBie. Ap.
I^BjWi^ If^ JBl6lli6 ^tt6 PMlpéo
itt»Mtma «»h IkTCw «et
MW^PBBfrwHct oraHi dnftiitrM
^■PvvsnMf tosto 11 MMiftenf*
■la tt| il, pMdiiitijy CtBéWtt
' Ml nvMMfci (te li
^ qbMb proviiw d li Q-
>mm*mn, et ■
j lDiMp6 Oieéroû Hih
lyflUiiHtplin nfiuwiliii.
. D^etÉTiM MMt 11 enté
liMiBeliri après la bataflte
lui teim l« titre de
tftrarcMe et son
rMHhrldatedePer-
^, roi de Ctppadoce. Le
I pîrt rentrer dnns ses États,
1 de Bmtos et de Cicéron,
t auprès de César. Accusé
lor d*iime tentative d'as-
r, Dejotanis trouva dans
défcjueur, et l'accusa-
le. Ce qoH n'anH pu ob-
éB dielatear, De^otarus
I ée Fiihie, et recoayra
lli Bwrt de César, au prix
( 1,113, 560 fr.)
i reotraliM dans le parti
^; «ait il moiirvt proba-
Kdè PtilHppei. 11 eat pour
In, fè se«l de ses fils qui
"'rfK, H avait Eut mourir
Hawrlion est vraie, U
I été éloges que Cicé-
Oe priiice était fort
wt ipwide importance
',fÈ,i%i Pompeimi,
U. - Clcéroo. /*ro
U; /rci fVuMi/. VlII.io.-
Cfe.. XIV, l: trutut.U;
wr. Mm^^ la. - Appten ,
m,n%, tl. -Cwjr, Bet.
Mo. CMriM. xui. tt.|a.^ MiM, jJ^V ^aSk
MBIOTABlRi n , roi «l€lM», fto«l «M-
eetseur do préeédort, ^IviR Iran M ra^ i.^).
Dès mot li mort de ioM pire , I reçot le mm
de roi, probe&leneiiltveeweMvfiiMéCaddM
deterrilofew. Ofeirod M eoale som lis «t aoû
royatart dais II CHWe. Di« It |
Afllo^ et Oelafe, I sa défllm dUoid poer H
la teta»e d'AHiM. H e«l pev Msesaear S8«
flIsAmyiitas. HisMfflTO'pelMIideD^olmal»,
portant le iiiÉM MM et smoiMDé Mll0de^
phe^ IMIedendsrnldePiplilivQiie.
CMtmt, 44 ML^ ¥, n^ iS| MIL, XI, w, o. -« Ma-
tarqar, .i#iMM.«as, St. - JNsaCiMiMfe L, iSi U. &.>
BBMOX («tende), leulpleur flreefiis^ ai
ea 1731, à VadMM, Plis Afffaois (iivm), «nii#
Paria, es llte. Se tadHe élitt p«im, el il Ail
la^B , pois dMS ao petn» phii babUe, k Load-
boia à Ljoo; el i ftfAd^àeppriaà mwiar le
oiaeee, qvand, daat oa foyafè qall dià Mar^
aattle, si Toeallea hri Uk lévéUepar le vaedas
cfaefo-d*Mffe da PagsL U perviatàibraéde
travail à itedr
Mpartit
poar Puis, eà il ealia daae l'atelier de GaK.
fauuae Ooosloa , el eà U ee Ufe d'uae bOinM eçQi-
tiéaveDsoaeealMre Pierre Jaiiea. Ses pragiès
ftireirt rapides, et bdiUéisartont par 00 s^our
b Rome de sIk wnées, Ba 1779 11 fut admis è
l'Académie de Peinture et de Sculpture, et
donna pour morceau de réception un Hamt Sé-
bastien mourant. De ce jour de nombreux
travaux lui furent confiés; il exécuta succe.ssi-
vement une statue de Catinat, eu 1783, un
PhUopœmen et wi Achitte colossal, et un
groupe également colossal d'Ajax entevant Cas-
sandre, exposé en 1787. U fut cbargéde iaire le
modèle d'une Renommée qui devait être placée
sur la coupole du Panthéon, mais qui ne fut ja-
mais exécutée en bronze. £n 1800, il sculpta
pour l'une des salles du Musée du Louvre deux
bas-reliefs représentant La France accompa-
gnée de la Victoire, et Minerve distribwint
des couronnes ; la même année il exposa un
buste à*Alexandre, Ayant donné le modèle
d'une statue colossale de Desaix, destinée à la
place des Victoires, et cette figure ayant i*tc
coulée sans sa participation, il (:n conçut un tel
dépit, qu'il se retira dans son village^ où il resta
quelque temps au milieu de sa famille, et depuis
cette époque il ne parait avoir riea produit d'im-
portant jusqu'à sa mort D«joux était membre de
rinstitut depuis la création de cet établissement,
professeur à l'École royale des Deaux-Arts.
K.B-H.
Gabet. DicUcmnaire du JrUêtm U fécoU frtmçmUê
au dix neuvUwu siieU,
DBJOUX DB LA CHAFBLLB ( /HeiTe }, théo^
S8S
DEJOUX — DEKEN
logieB français» né en 1752, à Gènes, mcftà
Paris, en 1835. Sa mère, qui éUM Française, hii
rendit notre langue familière. 11 fbt reçu mi-
nistre prcytestant à Tàge de Tîngt-trois ans, et
alla ajourner quelque temps en Angleterre et à
Bâle. Le savant Court de Gébelin l'appela à
Paris, pour Taider dans ses grands travaux d*é-
mdition, entre autres à son Mande primitif^
à son mcHonnaire des Origines latines^ aux
Origines grecques, et h ï Histoire de la Parole,
S'étant ensuite établi à Genève, Dcijoux dir^
pendant quatorxe ans, avec soooès, un pension-
nat, et se distingua par son talent oratoire dans
laehaire protestante. Mais lorsque, en 1794,
quelques démagogues renversèrent le gouverne-
ment genevois, Dcjoox se montra dans les rues
eoiffé du bonnet rouge, après avoir publié une
brochure intitulée: Exposé de mes principes ré-
volutionnaires, dont on trouve un extrait dans
les Archives du Christianisme, année 1826,
n* 255. En 1803 il fut nommé président du
consistoire de Nantes. 1! fbt privé de cette place
en 1816, par une ordonnance qu*il sollicita, dit-
on, lui-même à cause de l'ékH^nement que com-
mençait à lui inspirer le protestantisme. Dans le
bot d*étudler à fond la religion catholique, U
alla en Italie, qu'il avait d^ visitée en 1 773 ; mais
bientôt un riche Anglais le détermina à rac-
compagner en Ecosse, où il demeura sept ans
professeur de langues anciennes à Tlnstitut de
Dollar, près de Stirling. Lorsqu'il revint en
France, il se décida à faire son abjuration entre
les mains de rarchevèque de Paris, dix ans
avant sa mort, le 1 1 octobre 1825. On a de lui
les ouvrages suivants : Le commerce, les scien-
ces, la littérature et les beaux-arts expliqués ;
Genève, 1801, in-4* (c'est le prospectus de son
pensionnat); — Prédieationdu Christianisme;
1803, 4 vol. fai-8" ; — La Providence de Na-
poléon; 1806, hi-8*; — Discours sur la guerre
dans ses rapports avec la civilisation; liantes,
18l0,in-8*; — Seconif INseoicrsficr la guerre;
fUiùtes,t90i,\ik-è»;— Troisième Discours sur la
guerre considérée dans ses rapports de légiti-
miiéetrelativement aux triomphes récents de
la grandearmée, surtout à Véclaiante victoire
de la Moskowa, prononcé le 11 octobre 1812,
à VÉcole réformée de Nantes; liantes, 1813,
in-8*; — La Vertu glaHjUe^ om le triomphe
après la wuurt^iseours prononcé le 21 janvier
1815, pour Fanniversaire de la mort de
louis XVI; Nantes, 1815, in-8* ; ~ Lettre sur
ntaUe considérée sous le rapport de la r«/i-
fioii;Pari8, 1825,2 vol. in-4t*;2*édit,ea 1836,
pobliëepir saille. Ces lettres, outre le nom de
Pierre UCh^pelle, poUeeieMid'EusèèeAdhé'
ituur CUMon, personDape sappooé; PMenr y
fbit on gmd âoge des ordres refigienx» des papes
etdelcnr|{oovemeroeBt. Guvqt on Fftne.
rodet, fl obtint le grand prix
1817. Set prfaidpaux ouvrage
guérissant des aveugles et d
Ueau qui décore TégHse Saint-V
I Paris; --Saint Fiacre refusan
! ee tableauest à Saint-Sulpice;-
' représentant: les Solsoni; au pi
! — £a Gtterre.* peinture d'une d<
j vre, dite du Conseil d'État ;—/:«
Musée du Luxembourg; -^
I Michel' Ange ; -^ Girodetp^n
! ^ Saint Agnan invoquant le c
\ <f Orléans, assiégée, etc. l^el
à la suite de l'exposition en 18z
GUT
StaUtUgm dm BeamX'JrU. - Jo
jirU, 100. ISM.
iiBKBH ( Agathe), femmean
née le 10 décembre 1741,
d'Amstelveen, près d'Amsterdi
novemlire 1804. Elle perdit de
parents, et fut élevée dans un 1
lins, où die puisa dansles préc
des Remontrants les principes «i
qui se reflètent dans tous ses
socœsslvement demoiselle de
Blarie Bosch et d'Elisabeth Wol
femmes lettrées, avec lesquelles
plus grande intimité. C'est er
elles, et surtout avec U demie
composé la plupart et les plu«
ses ouvrages. Ce qui étonne en
gathe et son amie avaient des a
tralement opposés ; car la pren
et sérieuse, et oelle-d vive,
espiègle. L'une et Taotre » r
les créatrices du roman hw
de leurs ouvrages de ce genre, «
Historié van WillenLevend (i
laume Levend ), Amsterdam, 1 7
et Historié van Sara Buroerhi
8araBurgerhart),Ani3terd 1
les critiques de leor I §•< i
des tableaux de i i
iQstea8e,dea i
sitoatioBS
(
nés d'après
1 :
uei
premier an
mcumA.
de leurs m
qoe Les
pour J
.
?rivUég
vin.
«te fiv
a au «
: i
1 d*Abn
(Brieven i
Abrmn
i
3 vol.;— tmrtVOll
i A
des camptfÇBes (!*«
POO
stand), U
Haye, 1
m. qui
* BBJlTlxn ( AVançoéf-ImHj), neiatre finn-
•çais, né vers 1788, noit en 1844. Flève de Gi-
sons pour les entots ( MJtwrfx
ren). Agathe Dehcs ne s'est pi
- moomtpeodejonrs après le déi
I M"» WoUr. [Snc. des G, du M
DEKKM — DELABOEl»
FMMHMMlMiiii, tHatt
riède.Osade
liiiUmUrO'
|ly«im oneMitk»
i»^,etli«i8-
tt. 6.
I, en 1666.
detoapèreyBdge
npiMeiKNireame
48 boone Iwaredet db-
;MiiMMipèra.<|iri le
B*ea tial pu oomple.
tout
;H apprit
ilHHMy plu tard,
«aaoïpère réUi-
de kfiniille,
k peint de iea ooeopa-
idelapoéiie. Seapre-
MlatiuM de JMmie
I itormio»). Aee tmvafl il fit
"~ , de JoTéBal,
,oadlB-
{FmUdiehtm)
t), ■MbsarUmt la
é» Pàfomr^ (Lof do-
.. ' le pttdaat du
Mb te #blto d*Éraiiiie, et on di-
■éAI FMdredi uiknt, ou saint
tOi ae AA que sur les instances
I «iii que Deàker consentit à
. poétiqiM» : ils ont para à
le titre de Poésies.
l«i a paMié une aooTelle édi-
"tpttcêa inédites (Amst., 1702,
I oompU^ des poésies
par Brooerius Tan >i-
ï^MxtrtUes poétiques ( ibi-
*). Ua choix de ces poésies
i van nederduiische
i; Leyde, 1823; et un
s VBpigrammatiS'
^;Arosterdani,1821.
".]
; ( Thomas ), poète an-
I et de Jacques I»''.
A rdfvd de sa biogra-
I MMre, taotM seul, tantôt
s autrrs auteurs con-
liHd. Webkter et Rowley.
I pièce : Le vieux
foriunatus ) ; une de
Whore^ titre dont
\ est iaBpo<isihl<' , est um»
< càariï - T. MI.
rëpoqne.
IfiG
atfttflipéadaa Jtar4«-Jtol» 4e
looÉbiaBi ëcriliaatifinH^ qvi-ooii*
de rialMt m iafltima/aorti-
reatdoranttNHlaanadelaplMMde Msfcer;
aeotdeTîflidéBiêléaafee B» Jolie», ai U»
éebaagàreiit btadeatanasaM. CoBine Mtar
dramaliqiia, Oekker m'a «ikaélé c» réputa-
tion ; M a cepoidMt él6 Jvgé attao plaa de finriar
paroi critiqiie moderne, qàadildeM: «Bafalt
av le caradèca éM Idéea phM jMlea que la plu-
part de sea ooalenaforaiM; H eoospraait les
TacllatloM del^uprit fanak; aeapenooMiM
ne marelMBlpaativalaindadnMeaiaatoar'
nefàdroitaoaàfMMte;ilaa'atiandonwtàla
natare et à leara panioM, et iU 1
- INbdlB, AMsry f^tif aapiMiiiep». -^ Col»*, An-
Fa|f.UBaMa(Di)«
(Aiiiri-#y«i09ia»ooBriB) «d-
Béiil Awçais^aéà DVon.le 91 dtaaibra ITM,
vort le 3 léfrier tML 0 enHa dmpla toUat
daMle&6« de U^e, et ftit #1(1791) Heotanant
de k eoinpi0Bte dea^olfatahrea de la CMe-d^,
afeelaqoelieMaafeBdRàràin«edeUFk]fetla^n
eoiidiattUàlUMinialwn(t7aMil7n); qMiqaes
moto aprèailtatehaivé par legMndCarlaaaftdc
marehercostrelMllaraeilItto, qatafideot prie les
armes contre laCoBYeirtieB. La flelQireqn^a rem-
porta sur eux an TÎOage de Lepfai près d*Aix lui
valut legrade dégénérai de br%ade. Mis par ï^-
gommier à la tète de la i'* division de Tarmée
devant Toulon, il contriboa puissamment à la
prise de cette ville, en enlevant à la baïonnette le
camp retranché des Anglais. Emplové ensuite à
Tarmée des Pyrénées ocddoitales, à la tète de
ces soldats qui avaient mérité en Vendée le sur-
nom de colonne infernale, il s^empara (25 juillet
1794) des redoutes de Biviata et de Vera» et le
l«r août suivant de Bera, de Bersat, d'Aya, et
enfin il battit complètement le général Filan-
gieri dans la célèbre vallée de Roocevanx. La
paix étant faite avec l'Espagne, Uelaborde passa
à Tarmée du Rhin, que commandait Moreau ,
traversa le fleuve à Nenf-Brisacb, s'empara de
Brisgau, et prit possession des villes frontières,
abandonnées par les Autrichiens. Général de di-
vision depuis 1793, il occupa la ligne comprise
entre Oggersheim et Germersbeîm, attaqua ( 16
décembre 1799) l'ennemi devant Philisbourg,
lui enleva cinq pièces de canon et lui fit 1,000
prisonniers. Désigné pour se rendre en Por-
tugal ( An de 1807 ), il reçut de JunotTordrede
marcher contre im corps de Tannée anglaise qui
venait de débarquer à Figuères,N*ayant que deux
bataillons du 70«, lâO chasseurs du 26« et 5 piè-
ces de canon, il se dirigea sur Leiriar ( l'i aoOt
1808'/, prit position en avant du villasiedc U».-
S8S
DEJOUX — DEREN
logiai français, né en 1752, à Gènes, mcftà
Paris, en 1835. Sa mère, qui était Française, loi
rendit notre langue familière. 11 fbt reça mi-
nistre protestant à Tàge de Tingt-troîs ans, et
alla s^oomer quelque temps en Angleterre et à
Bâle. Le savant Court de Gébdin l'appela à
Paris, pour Taider dans ses grands travaux d'é-
rudition, entre autres à son Mmuie primitif^
à son tHUkgnmaire des Origines latines, aux
Origines grecgues, et à YHisMre de la Parole.
S'étant ensuite étabU à Genève, Dcjoux dir^
pendant quatorxe ans, avec soooès, un pension-
nat, et se distingua par son talent oratoire dans
la chaire protestante. Mais lorsque, en 1794,
quelques démagogues renversèrent le gouverne-
ment genevois, Dcjoox se montra dans les rues
coiffé du bonnet rouge, après avoir publié une
brochure intitulée: Exposé de mes principes ré-
tfolutionnaireSf dont on trouve un extrait dans
les Archives du Christianiswîe, année 1826,
n* 255. En 1803 il fut nommé président du
consistoire de Nantes. 1! ftat privé de cette place
en 1816, par une ordonnance qu'il sollicita, dit-
on, lui-même à cause de PékH^nement que com-
mençait à lui inspirer le protestantisme. Dans le
bot d'étudier à fond la religion catholique, U
alla en Italie, qu'il avait d^ visitée en 1 773 ; mais
bientôt un riche Anglais le détermina à l'ac-
compagner en Ecosse, où il demeura sept ans
professeur de langues andennes à l'Institut de
I>ollar, près de StirUng. Lorsqu'il revint en
France, il se décida à faire son alquration entre
les mains de rarchevèque de Paris, dix ans
avant sa mort, le 1 1 octobre 1825. On a de lui
les ouvrages suivants : Le commerce, les scien-
tes, la litiérature et les beaux-arts expliqués ;
Genève, 1801, in-4* (c'est le prospectus de son
pensionnat); — Prédieationdu Christianisme;
1803, 4 vol. fai-8" ; — La Providence de Ka-
potion; 1806, hh8*; — Diseourssur la guerre
dans ses raffporls avec la civilisation; liantes,
1810,fah8*;— Seconif INseotcrstur la guerre;
fUmteSfXWiyin^l—Troisième Discours sur la
guerre considérée dans ses rapports delégiti-
miiéetreUUivementauxtrtomphes récents de
la grandearmée, surtout à Fécloianterietoire
de la Moskowa, prononcé le 11 octobre 1812,
à VÉcole réformée de Nantes; liantes, 1813,
in-8" ; — La Vertu glariJUe^ on le triomphe
après la wuni^discours prononcé le 21 Janvier
1815, pour ranniversttire de la mort de
louis XVI; liantes, 1815, in-8* ; ~ Lettre sur
ntaUe considérée sous le rapport de la reli-
gkm;Pnk^ 1825,2 vol. hK8* ; 2«édit, en 1836,
pnbliëepar saille. Ces lettres, outre le nom de
Pierre UCh^pelle, jfOiimieMid'EusèèeAdhé'
ituur CUnton, pcrsonnimi suppooé; l'auteur y
ftitungmd âoge des ordres refigieux, des papes
etdelcar|{ouvemeroeBl. Guvqt du Fftne.
rodet, fl obtint le grand pri
1817. Set prfaidpaux ouvrai
guérissant des aveugles et
Uean qui décore Téglise Saiirt-
I Paris; —Saint Fiacre refuse
I ee tableauest à Saint-Sulpice;
I représentant :I^Soisoiif: au
I —XaGtterre.'panture d'une
I vre, dite du Conseil d'État ;—Z
' Musée du Luxembourg; -
I Michel'Ange;^Girodetpei^
! — Saint Agnan invoquant le
\ dtOrléans^ assiégée, etc. Pet
à la suite de Texposltion en Ifi
Gi
StaUtttgm dm BeamX'Jrts. - .
jirU, 100. 1S4«.
( Agathe), ferome-a
née le 10 décembre 1741,
d'Amstelveen, près d'Am<(ier
novemlire 1804. Elle perdit d
parents, et fut élevée dans un
lins, où elle puisa dansles pn
des Remontrants les principes
qui se reflètent dans tous se
successivement demoiselle <j
Marie Bosch et d'Elisabeth W*
femmes lettrées, avec lesquello
phiM grande intimité. C'est •
elles, et surtout avec la « n
composé la plupart et {
ses ouvrages. Ce qui étuui>e n
gathe et son amie avaient des
tralement opposés ; car la pr«
et sérieuse, et celle-ci vive, o
espiède. L et Tautre sont
les » du roman h*
de I » uuv » de ce ire,
Hurie VOn «rtd
Levend), as u i
m nntorie van t i j ^r
gara h^ «u«ro,
las c i WB r iMiys s'ac
des I inceurs plein
uoi I hts fines et
» et de
im c g» iwuarv^ ilS D
* »BJiTiKm ( PrançoiS'Unds), peintre finn-
•çaU, né vers 1788, noit en 1844. nève de Gl-
} 9^ ^ri
• w» J »
Ai là aies .1 B u AS
( hrwcvcn van * tfiu El
3 vol.;— trois ▼« ieC
des lainpagpfii ( kmsuvimn m
stand), La Ha3re, 1782, qi
comme dasaiqnes dsM leur gf
sons pour les entots ( Uede\
ren). Agathe Dekcu ne s'est
mourut peu de jours après le d
MM Wolff. [Bne. des G, du
DEKKM — DfiLABOEl»
riède.Osade
,9i9mmÊb prélude
f| IM, iM, i»^, etii«i»-
6.
tlwaredetdb-
ipèra«qiri le
B'«Q tfart pu
^pluttnl,
detoipère l*èbli-
tpatatdeMSooeopt-
»^lepoéiie.SQftpiie-
' ~ Il one ptri-
de JMmie
I itoriiiia9).Aee Hvrafl il fit
poéCet datti-
,oadift-
{FmUdêMm)
n, Mb svrtont U
A PAimhee {Lo/der
le pcsdaat du
I UFMedtjnuoef et on di-
Yemdrtdi saint, ou saint
I ae AA que sur les instances
■ris que Dekker consentit à
i poétiques : ils ont paru à
le titre de Poésies.
itm a paMié une nouvelle édi-
"tpièeêa inédites (Amst., 1702,
I complu des poésies
par Brooerius Tan M-
%éPMJB»rtiees poétiques ( ibi-
*). Uachoix de ces poiésies
van nederduitsche
i\ Leyde, 1823; et un
VSpiçrammatis-
k;Arosterdani,t821.
.]
. ( Thomas ), poète an-
I et de Jacques l"".
regard de sa biogra-
a,tMtM seul, tantôt
I autres auteurs con-
, Wcbiiter et Rowley.
pièce : Le vieux
! forismatuM ) ; une de
Whore^ titre dont
I art ÎBiposMhlo, ost une
l'époqae.
servent «Msm da rMérâl flu
reat doranl tNHia ana da la
aaotdaTiftdéBiêléftafaa Bn
186
q^Qon*
aorti-
ai ils
, Ukknt a'agakaélécft
tioQ ; il a cflpoidMt été Jagé «faa plaa da finraar
par oBcritiqiia moderne, qaiadildaM: «Bafalt
av le amdèca 4ei Idéoa plaa jMlea qaa la pin-
part de aaa aoalenaforaiM; H amijprwaif les
vadllatioM oeiaipnt hnaMw; aeapmonMirit
ae marelMBlpaataraiafindadnBBeiiaftoor-
aer à droite ou à fMMlK; ila a'alMBidaMflBi à la
aataraaià laara hmIbbi, at iUi
~ DlbdtB, miisry 1^ tas AiilM ilspf. - CMUir, ./a-
yay>UBBMa(Da).
(Aiiifi*#lvn09it9aoBriB) gd-
Bénd A«içais,aéà D^oa^la 91 déanabra 17«4,
aiort la 3 léfikr mu n aatoa dnq
daaa la &6« de U^a, at ftit éin (1791) I
de la eompagate des volfBlahpet de la CMe-d^,
afee laqoaliaMaafeadRà nraéedauniietla^ n
oombattHàlIlMiBiatea (IToMd 1798); qaelqaes
moto apr«ailftitehai«é par legMratCMeMmdc
mardiercoatrelMllarMilItto, qaiatfidaat pris les
anne80ontralaCoaYealiaB.La fletairequll rem-
porta sur eox aoTlDage deLepia près d*Aix lui
valut legrade délierai de br%ade. Mis par Du-
gommier à la tète de la i'* division de Tannée
devant Toulon, il contribua puissamment à la
prise de cette ville, en enlevant k la baïonnette le
camp retranché des Anglais. Emplové «isuite à
l'armée des Pyrénées ocddoitales, à la tète de
ces soldats qui avaient mérité en Vendée le sur-
nom de colonne infernale, il s'empara (25 juillet
1794) des redoutes de Biviata et de Vera, et le
ler août suivant de Bera» de Bersat, d'Aya, et
enfin il battit complètement le généfal Filan-
gieri dans la célèbre vallée de Ronoevaux. La
paix étant faite avec l*£spagne, Delaborde passa
à l'armée du Rhin, que commandait Moreau,
traversa le fleuve à Nenf-Brisach, s'empara de
Brisgau, et prit possession des villes frontières,
abandonnées par les Aotrichiens. Général de di-
vision depuis 1793, il occupa la ligne comprise
entre Oggersheim et Germersheim, attaqua ( 16
décembre 1799 ) l'ennemi devant Philisbourg,
lui enleva cinq pièces de canon et lui fit 1,000
prisonniers. Désigné pour se rendre en Por-
tugal ( fin de 1807 ), il reçut de Junot Tordrede
marcher contre un corps de l'armée anglaise qui
venait de débarquer à Figuères.N'ayant que deux
bataillons du 70«, 150 chasseurs du 26« et 5 piè-
ces de canon, il se dirigea sur Leiriar ( 14 aortt
180R;, prit position on avant du Tillas:ftd(î Ui-
387
DELABORDE
lica , et quoiqull no pdt opposer qiie 1,900
hommes k 4,000 eimemis commandés |)ar lord
WdliDgtoD, il tint la Tictoire indédsâ jusqu'aa
moment ou, bletsé, il fut contraint d^opérer sa
rt^traite en bon ordre. Ce beau fait d'armes lui
valut d'être éle?é à la dignité de comte de l'em-
pire. Etant passé( 1812 ) a Tarmée de Russie, il
prit le conunandrment d'une division du corps
du duc de Trévise, et le conserva jusqu'à son
retour en France, époque à laquelle il fut nommé
gouvemt*ur du chAtMU «te Coiiipiè(*nt;. A la
chute de l'empire, il reçut de Louis XVIU la
croix de Saint-Louis et le commandement de
la dixième di\i6ion militaire. Le retour de
Napoléoii lui semblant être une nécessité de
iqioque, il se rangea sous son ancien chef, fit
arrêter le baron de Vitrollea, qui remplissait à
l'ouiouse les fonctions de commissaire do roi ,
ai'burcr le drapeau tricolore, et publia une
proclamation dans laquelle il appelait tous
les habitants à se rallier à Tempereiir. Cette
marque de souvenir engagea NapoÛon à se l'at-
tacher en qualité de diambellan et à le créer
( 2 juin 181 j } pair de France. Destitué à la se-
contlc restauration , le nom de Laborde fut
IMMté sur la liste de ceux qui , selon Tordonance
du 24 juillet 18tà, devaient être poursuivis.
Mis en jugement par contumace ( septembre
1816 ) devant le 2« conseil de guerre de Paris,
M*"' Delaborde publia un mémoire jiistiiicatif ,
dans lequel elle soutenait que Tordoonance
royale qui prescrivait les poursuites contre La-
borde ne pouvait designer le général qui s'ap-
pelait Delaborde. Le conseil de guerre, lieureux
de saisir cette équivoque, renvoya le général
de TaocusatiMi. Son nom est inscrit sur le côté
est de Tare de triomphe de l'Étoile.
A. Haciat.
t la gtum. ~ f'a«f«f d€ Im Lt^km H Honn. —
riet, tt Ccnq., t. IIJ, \|, Ml. XI. XV 11. XVIèl, \1X.
XXIV. — Bioçrapkte dtt Caniêmporaitu — HriinuB,
./fin. &t09rmphique - Mtmit. muic. 18», p. 3Vi.
; DBLABOEDB ( Bfnri^ vicomte}, peintre
français, fils do précédent, né à Rennes ( lUe-et-
Vilaine), en mai 18U. Élève de M. PaolDelaro-
f he, Il reçut les médailles d*or de deuxième et pre-
mière classe à la suite des expositions de 1837 et
1847. PannI les meilleures productions de cet ar-
tiste, on remarque: (salonde 1836) iijar dans
If désert : au musée de Dijon;— (1837 ; Im
Conversion de saint Augtistin : ce tahlenu est
placé dans Téglise de Raismes, près de Valea-
cîennes ;— ( 1 838; Arrestation du comte VgUin ;
( 1840) Apparition de Bcatruc an Dante;
- ( 1841 ) Prise de Damiette par Jean de
Brienne; -'{\i<\2) Offrande à H ygie;-{\»^3
Les Chevaliers deSatnt-Jea/i tteJvrusaU m rc-
tahl usant la religion en Anntnie; —Lafirtse '
de Damiette : le tableau dtrs Chevaliers de Satut- '
Jean et celui de Jntn de linenur .\ota irs
murs d'' iMjmtt tfr, i\\\\ n'a (Miin^ ete f\p<i«>.
Tint {urlif île h s^ilt* 'Ic^ ('r.i'<«iii ■ .m Mum^* .
- DELACROIX 388
de Verittllet ; — (1847) Dtmtt à la Vmma : ce
paysage, orné de figures, eat an palikde SainU
Ckiud; — Le Repos» environs de Florance; —
UChrist ei la Madeleine i^(i^%) Le Christ
acceptant sa pouiem à la eue des eiees hn-
mains : oet deux tableaux iont dans la cathé-
drale d'Amiens; — Vérgile en Campanief —
(I8d0) le Christ acceptant sa erois; répétiUoa
avec quelques chanfjiements du taUtM «posé
en 1848 ; — (lgÂ3) Saint Augustin mu Ut de ea
fnère : tableau acheté par le ministère &ÈUL
Outre plusieurs portraits, qoi font partie de la
galerie historique de Venaillia, eeC arfiito
a encore produit un eertafai nombre do tahleMn
et de dessins qui ont étégravés on HChognphMi
par MM. Le Rouge, Léon Nn«l, Dollel, 1 "
et Dlanke. A. Saukat.
éireki9êiéet Mmtf» «np#rto«r. - Ovataiiili par«^
DBLABOBBB. Vùf. Làl (Dk>.
DBLACBOII. YO^X L r
DBLACBOII ( Jacques- nm i, JH
suite et historien françnis, né k I . le m
1743, mort à Versailles, le 9 r« il I
è Troyes , oà son père ooonpniK
conseiller du roi et d'elllcier des
il se destina à l'étude et è la prawioo or
risprodenoe, et se fit meevoir
une part active aux queielie^ <
de la eoar, elfit revivre Le9p
créé jadis par Marivaux. La faimn
le procès avee le oomte de
alors l'attention publique
au mémoire que LIngnek •—>
tre en fliveiir de ce g
frayer de la répéta i de i
rroix engagfe le eonu
cause de ses clients, il m pr
étendues comme jurieco
quable talent dedisciisaiou.
gnalé au publie, il vH ta
fluer chei lui. 11 publia un
marquise de Gony, piMi? la rosière <U <
pour la marquise <le i iris, airar de
il défendit les Juran . et fit
avait condamné Abn
travaux firent à Deiacnn» t
lante, et VoHeire lui écrivit p »
son mérite de juriseonsuHe et u«
hanii par ce suffrage, Delacroix \m
flejnons morales iur la dmliaaém
contre l'usage de la torture et les nen
de la procédure aient en vignenr. 1 1
incriminé par la magistrature, déni
privilèges, Alt In avec emprese
blic et couronné par rAcedéini* r
commencement de la révolution, h
Lffcee un cours de droit iHiUic. a • ^
procè< de Louis XVI. U entreprit de peum
( ■ prince ne devait pa< être mis m
• .1 liiut an innin.-i i^ii'il n't tait ]>a« *n«^
1.1 C'invfniitiii. H d(Mel«ip|'3 ren prin ■
M
DEIACROIX
noo
u aiireuées A la Confcntion, et
daa» Le Speefa/ntr français.
» et iinpnidonted publications le
i«vant le tribunal révolutionnaire.
apr^s le 9 thermidor ; tlêfendii par
wlFa), il tut acquitté. £n 179â
jug«* au tribunal civil de Seine-
CB I800 au tribunal de première
enailtcs, et occupa cette place jus-
Ni il fut admU à la retraite. On a
m de J.'J. Ronsêrmt à M. de
xhevé^ue d'Auch; 17d4, in-12; —
avocat au parlement à un avo-
«r des aides de Mont pef lier; —
I chevalier de Couthieu; \m9,{cT-
3 Tol. hi-12 ; — Lettres d*Aphy à
17«7, in-tî; — /^ Spectateur^
rno et Paris, 1767, in-12 ; — 3fé'
Ki**irr ; Amsterdam et Paris, 1709,
fires d'un Phitosophe sensible'j
' Mémoires d*vn Américain; Lau-
et Paris, 1770, îvol. in-12; — Ar
Vnnçaks; Paris* 1771 à 1773, 0 vol.
• à 2, Doits ce titre : Peinture des
Bàecte , OH lettres et discours sur
n^Hs ; Amsterdam et Paris, 1777,
Wpérite du Commerce; 1774. in-4";
U n et Doftr les mœurs con-
ues Etats; Bruxelles, 1776,
vac J-J- i7ou»e/iii; Amsterdam,
— Le portefeuille du Physicien y
isant et instructif des actions
«es animaujr; Paris, 1780, 7. vol.
ttons philosophiques sur Vo-
; trt^ih^atton ff sur tes moyens de
^melqu^^-nns de^ nhas quelle m-
dain -t Pari^, 17 si a 178:1, j vol.
en alifin.in'1, N'iremltt'rf;, 1783;
■c ramener l'ordre et la srvonti'
tÊête; Pari». 1783, '} \ol. iii-H"; -
W bi t'ntte prurlifiine de^ rtnts
mr l^% ^'f'j&fs qui (ffiiettf tfêire
Jton ; Prtri^, I7x«, in-1? ; Cn-
fique rt l'usoye dv tous tfs ei-
Pari<. l"s:», in-s ; - LWmi
1790, in-H ; - To'lrnu des
tes prtnnpanr Htnts de VEn-
-f ^It^'■.l7.'?'^/■#/|//^,•Pari«^,1790-
r ; eH ourraj-'. ()iii a ru «lua-
« Iradiiit en a!liinani! «•( m
%M.-j!e ûV ia Cf-tt.stifutinn eivUe
l, 171M. in-^ ; — Dtifens'- dr^
wmencamf ' ou de In nécessite.
Injij/e< f>iiut:,trs f-'nt ntiuver-
warJ. Adnms. trad. av('<; di's lio-
ns; Pari*, 179?, 2 v«»l. in- 8";
Jrhnrnis stuts le qnurrrne-
; 1794. inV ; — /^ s perla-
it ta r^-x-df'tvm; l^ari*", I7.».i,
Ka< dr r'tjrntrer li yrtnn'v
• /••••r '.'nmlj'r nucst^ rn-
I V. m-'* : }l'nifr\if/ni ■/
considère dans une république; Paria, 1798,
in-8' ; — Les Dangers des Souvenirs ; Paris,
1804, 2 vol. in-S" ; — Réflexions morales sur
les délits publics et privés; Paris, 1807, in-6*;
-~ L'Instituteur français; V&ris, 1809, in-8*; —
Tableau historique et politique de la France
sous les trois premières dynasties Jusqu'au
Siècle de Louis XIV; Paris, 1813, 3 vul in-8*;
— Le Spectateur français sous le gouverne-
ment royal; Paris, 1817, in-8"; — MéditalioHS
et Souvenirs du Spectateur français ; Paris,
1819, in-8'';-» Ktrennes morales, suivies de
lu conversion d*un démagogue; Paris, 1823,
in-8*;— Lettres du Spectateur français aux
électeurs du département de la Seine ; Paris,
1823, in-8*'; -^Lss Adieux du Spectateur fran'
çais au monde politique et liltéraire^ suivis
d'une description de la Grande Chartreuse
et des moyens de la repeupler de nouveaux
pénitents; Versailles, 1823, ^-8"*; —Le Mora-
liste du XIX* siècle, ou dernier adieu du Spec-
tateur français; Paris, 1824, in-8<*; — Opi-
nion d'un ancien pubticiste sur Vindemnité
qui doit être attrUmée aux émigrés ; Ver-
sailles, 182Ô, in-8°; — U Missionnaire eond-
liateur^ pour servir de suite au Moraliste
du XIX* siècle ; Versailles, 1826, ïn-^^;— Let-
tres aux Parisiens sur les mouvements tu-
multueux de la capitale ; l*aris, 1827, in-8'*;
— Lettre d'un ancien magistrat à M. de Chd-
teaubriand, pair de France /Versailles, 1827,
in-8»; -— Le Réveil du Spectateur français;
Paris, 1829, in-8''.
Xrnault rt Jna.T. Bioçraphie des Confemporatnt. -
Ilnbhr, Roisjiklln, etc.. Btnqr unir, et port. i/« Cnntnv-
pnruitu. — Qucr;»riJ, l.u France Utttraire.
*i>ki.A(:roix .Mcolas ), Iiommc {)olitiqu<*
*'t arcliPDio^uc franvais, né à Montblaintillt;
'Meuse), le 11 drct^mhre 178j, mort à Valonre
( Droine -, Ih 7 juillK 18*3. A pi'in** sorti d« IK-
coicCVnti'ali*, où il avait fait se> études, ihle-
vint, en août 18^2, chef de.s bureaux di» la sous-
pn^U'cture de Nyons ( Drrtme ), «lont unfrènî du
r4)nvontioiincl Pon< (de Verdun ) était sous-pré-
f«'t. Kn 1810 Ip préfet du département, I)es-
corchcs do Sainte-Croix, qui avait pu en maintes
rirconstances ap[»rérior sa viv« intelligence el
M»s précieu'ies capacités administralives, l'appela
.!ans SOS bureaux, d'alH>rd comme rbef de divi-
«•nii, puis on quart é d« so(T<''tairo intiru»'. Il y
ri'sta ponilant touti' ia diin'o flo l'i inpiro, ot ce
fut lui qui rédijjea srui touto la rorre<pondance
dan> les inoiiH'nts les i)lus diflirilos ou ce dé-
part einpnt se trouva plao'*, nntainim'nt lors <ie
riiuasion dran:iëri' et drs opérations militaire'*
di: 'lur. <l'An^oulémo. Nouiiné ru iiuii iSlfi dé-
f)utj'' do la l)r^)!in" à la ehainbro dos ^epré^on-
tant<. il y prit part .*i la diAcii«»sion «lu proiot et
'It^'laralio!! dos droits ««t à colui du projot d Artiî
n>n-titutionn<'l. Il faisait partie do la réunion
il». !• |);iî'.'-, p:itrit>tos h laquojlo I)u{>unt i <le
rr.iir»' soumit I" projot <lo s» inomurablc dé-
13.
391
DBLACROIX
clarttieo des droite. EnAn, il signa la protesta-
tion du 8 juillet 1815, après s'être tu reruser
rentrée do Palals-Bourfoon par les baîonaettes
étrangères. De retour à Valence, Delacroix s'oc-
cupa de la composition d*un grand oa?rage sur
la statistique et Thistoire d*un département qui
était devenu pour lui une seconde patrie : son
Infill, publié en I8t7, lui Talotles pins honora-
bles suffrages, et peu d'années après les Valen-
tlnois, qui le regardaient désormais comme un
enfluit de leur cité, l'appelèrent dans le conseil
municipal, puis l'élurent maire le 2 septembre
1830. Le gouvernement l#confirma dans ces fonc-
tions. L'année suivante il fut nommé membre d«
conseil {général, et officier de la Légion d'Honneur.
Enfin, de 1840 à 1843, époque de sa mort, les
électeurs du l^arrondissementdela Dr6me ren-
voyèrent à la chambre des députés, où il siégea
constamment dans les rangs del'opposîtion cons-
fitutionnelle. — Comme liomme politique, Dela-
croix a laissé peu de traces de son passage aux
affiures; il n'avait pas cet brillantes qualités de
tribune qui éblouissest la foole; mais comme
historien il a donné à um pays adoptif un ou-
vrir qui seul est on titre de gloire aux yen\
de tous les amis des sérieuses études et des sa-
vantes investigations. Noos voulons parier de
la 2* édition âeh Statistique de la Drdme, pu-
bliée en 1835. An lien de se renfermer dans les
étroites liroi(j>!s de son titre modeste et de se
borner à de s^w^ies nomenclatures, l'auteur, re-
culant les bornes de son sujet, s'est élancé dans
le domaine de rht^toire et de l'archéologie : il y
déroule les annales du département depuis les
temps antérieurs à la domination romaine jus-
qu'en 1789 ; pais, enfmnt dans des détails pluit
intimes, il lait la chronvquc particulière des
villes, villages et châteaux, aveo l'indication des
raonnmente, des curiosités, des inscriptions
antiques , le rédt des traditions populaires et
la biographie de tous les hommes remarquables
du départemcat. Cet ouvrage, que Ton doit re-
garder comme un modèle, où tout était à
créer sans l'aide <le travaux antérieurs, où une
multitude de faits, de légendes, d'inscriptions
antiques ont été sauvés de l'onbli ou de la des-
truction , lui valut la médaUle d'or Montyon au
concours de 1835 et une médaille dlionneur de
la Sodété françaifte de Statistique universelle.
Delacniix fut correspondant de l'Académie des
Sckenoes morales et politiques et de la Sodélé
te Antiquaires de France, et membre d^ gmd
■ombre d'académies provinciales.
On a de lui : i\'otiee biographique $ur M. /.-
M, Rapuond de Saint-Valiier ( Valence^ hnp.
Bore! ) ; Ia-A*, 7 pages: c'est nn tirage à part de
la Revue du ikmpkimé, 1. 1;— Rapport au nom
de la commtssiou des crédits eTtraordïmakre»
pour iecnurs généraux ( impr. Henry, 1841 );
in-8^, 7 pages; — Opiniom dam ta diieusêêon
du budget du mmistère de V intérieur, orga-
nisai wn des mnxetis dé pr^/Mwiv ( impr. de
PanckoQcke;; hi-8% 4 pages ; — Ci
Statistique, thistaire et les antiqu
portement de la Dréme; Valence
Montai, 1817, in-8*, 493 pages ; la !
été publiée sous le titre de : Statistiq
portement de la Drame; Valence, B
F. Didot, 1835, in-4*, de mi et 690
sor cet ouvrage on rapport de M. <.
Ilnstitut ), in-4*, 4 pages, et un dei
par M. JuUien (de Paris ) à la Société
tique universelle; Paris, Bdin, 1836
14 colonnes. An.
Mo^. fiort^ine eu Ccmtewtporaùu -
H0mwt£$ du Jour, — Docwmemti tneditt.
DBLAGAOIX DB GOXSTAHT (
homme politique français, né en Chai
.1740, mort à Bordeaux» en 1805. A|
ger à la Convention nationale, il se t
pendant les premiers mois de la sessi
assemblée. Lorsqu'on jugea Louis XI
j l'appel au peuple, et se proooDça pc
sans sursis. Membre de la PUine, il
la discussion du protêt de coostHot
'■ par Hérault de Séchelle. Chargé d
■ missions dans les départements, il s'
avec plus de modération qne plusie
collègues. A son retour an sein de la (
il osa paraître incliner vers un syst
rigoureux que celui qui régnait ak
mandant des explications sur certain
; lions de la loi des suspecte. Mab le
• salut public ayant lait obaerver, par l
Robespierre et de Cootlion, que le m
mal choi» pour les exiger, Delacr
quelque sorte s'excuser. A la chute
, pierre, il se joignit aux plus violents
riens, et se laissa entraîner dans le i
de réaction contre ceux dont il avait
actes et les votes. Il reprit son rùle
cain en 1795, lorsqu'il vit cette réacU
trop menaçante; il s'opposa alors i
tion des biens aux ftmiUes des vid
révolution; et, tout en se pronon^
liberté îles cnltes, il renouvela U
d'autrefois contre les prêtres catholi
secrétaire du Conseil des Anciens et n
relations extérieures jusqu'au 16juill(
voyé ensuite en Hollande comme a»
il y favorisa la révolution démocrati<]
Au 18 brumaire, il abanilonna fie n
principes répubticains, et ilevlnt si
préfet des Bouches-du-Rliûne et tW
llab<>«. Salàte-acavr. elc eionr^hU n
pmrtatir0 den'.tmtewÊporaimf,- t^Me Mo
rrnttouiuU: ~ fittrie éêt Cwftiipaffci
\ miLACBOix ( Ferdinand'Victm
célèbre peintre français, fils du préeéi
d'école, aaqnit è < reo %
Paris, le 20a«Til i oua
lée par plusieurs aociocHi «c» - <
un domestique qui le pOiMn lomli
dans la mer ; ils durent la vie l'un ri
courage de qurli|ue< matrlol<. li^ur,
DELACROIX
394
f
I irrit an berceau du jeune Delacroix,
» Hû cau»a des blessures sérieuses,
il Venipoi«onna avec du vert-de-gris,
laisaé à sa portée. Sorti sain et
mières épreuves de 11 vie, fl
. Ht des étoîrles complètes, puis se
ievrs bons articles de critique
• dans divers recueils littéraires,
; Ael-il nge et son Jugement der-
M vue des Deux- Mondes, tome XI,
> . u apprenait alors la peinture dans
e Pierre Goérin, quoiqull ait Men dif-
de la 1 Bière du maître. En effet,
L croî\ rompit avec Téoole
, Cl ae IV' Imt un fleure nouveau, qui,
BlîoQ , na^ui le nom de romantique.
fere toile » Dante et Virgile , parut atf
1911 1 1 i : elle souleva autant d'entbou-
■e d'amère critique. Parmi les articles
inspira, il est peut-être curieux
celui de M. Tliiers, qui alors es-
dans les colonnes du Constitu-
» tableau , disait-iV, ne révèle
■^w, favenir d'un grand peintre
ic Delacroix, représentant Dante
h! fliur £>ifèrs. C'est là surtout que
arquer ce jet de talent, cet
riorité naissante qui ranime les
IMQ découragées par le mérite un
acfv de tout le reste. Dante et Vir-
par Canm. travcr^^ent le fleuve
n K^dent avec peine la fuule qui se
nr de la barque piiur y pénétrer. Le
_,«pvtoe vivant, a lliomble teinte des
D^. l'ouronn*' d'un soinhr»* laurier, a
de U rnitrt. L«'s riiallunin'ux ron-
■ vc9iin*T «Kemelli-iuent la ri>«^ o()iM)M^e
a U harqiif : 1 un la '>ai>it en vain,
e par un m4)uvi*im'iit ti^p rapide , est
hr^^aui; un autre IVinhrasse, et re-
mmC «es pied» ceux qui veuh-nt ul>«)rder
; deux autres serrent avec les dents
lenr échappe. 11 y a la rèi^oisine et
de l'enfer. Dans ce sujet, si \uisin
on trouve c»'penr1ant une. sévé-
con* f nanf e locale en quelque
>c le dessin, auquel des ju^es sé-
fgm avi<is ici, (lourraieiit rei)r«H:her
4e Boblr<.se. Ijc pinceau est Iar^(>
noltnir airnpie et ri;:ourt'u<e, quoi-
. Lautinir a. outre rettf iniagi-
qui ("st niiniiiune au {leintre
ti«atn. i'Wti* iinapnatiiiii de l'art
sn quHqui* <orte appeler l'iiiia-
ocSiÎD. Il jettt* «es ti^urcs. le»
à Tolont»- AVi-c la hardiess*» de
U frron lite de Riitvns. Je ne
>ajr d^ prantN arti^tr> me saisit
eUbl^au ■ j > r«-lrt)u\e r<'tt«' puis-
ard-ut'. nuis natuHk, qui
cède sans efl'ort a son propre entraînement, u
— La seconde œuvre de M. Delacroix fut le
Massacre deChio{i):'i\ est justement considéré
comme un des plus dramatiques tableaux de l'é-
cole française du dix-neuvième siècle. Un autre
critique, M. Thoré, porta sur ce tableau le ju-
gement suivant : « En présence de ces jeunes
Grecques demi-nues et foulées aux pieds des che-
vaux, de ces cadavres meurtris, deces cbairs pal-
pitantes , de ce sang, de ces larmes, deces dou-
leurs, de ces résignations, de ces abattements
et de ces rages ; devant cette foule où les enfants
pressent le sein de leA*» mères expirantes, où
les sœurs s'embrassent, où les époux sont vio-
lemment séparés de leurs femmes, devant cette
confusion éblouissante de lumière, devant ce
contraste entre les splendeurs du ciel orienta! ,
le calme de la nature et ces inexprimables an-
goisses de l'homme; entre Thorreuretla l)eauté,
entre la mort et la vie, on est enlevé dans le
monde poétique, car il y a tout un nouvel aii,
fond et forme, sentiment et expression. »
Depuis cette époque, M. Delacroix ne s'est pas
reposé; sa verve infatigable a créé successi-
vement : £n 1826 : le doge Marino Faliero,
décapité sur Vesealier des Séants^ à Venise ;
« La Grèce sur les ruines de Missolonghi^
allégorie; — en 1837: Le Christ au Jardin
des Oliviers : tableau qui décore l'église Saint-
Paul à Paris; -^ Justinien: pour lu salle du
conseil d'État; — L'Apparition de Méphislo-
phèlès à Famt; — Un Pdtre de la campagne
de Rome blessé^ se désaltérant au bord d'un
marais; - Vn jeune Turc caressant sou
cheval ;— Mif/on aveugle dictant Le Paradis
perdu « ses Ji lies ; — Sardanapale mourant
au milieu <le ses femmes, guon fgorfje ; ce
tableau fit impression : il donnait une i<iee vrai-
semblahl«' du luxe <le l'ancii-n Orient et de sei>
voluptés ; ou a reproché avec raison à l'auteur
d'y avoir prodi;;ué les détails, mais la couleur
en est fraîche et abondante ; — en 1821 : Le
Tasse dans un hospice de Fou%;— Kn 1S28:
Le Cardinal de Richelieu officiant dans la
chapelle du Palais-Royal : le prélat est repré-
senté entouré de ses ganles; — en 18'2U : Le
Combat du Gtaouret du Pacha: acheté par le
Musée de Nantes ; — Ac Giaour après le combat ;
— plusieurs petits tableaux et quelque^ por-
traits exposés à la galerie Colbert ; — en IH-'iO:
La Liberté guidant le peuple sur les barri
cades : c'est une des toiles les plus chaudes, les
plus colorées d'Hlu^ène Delacroix ;on l'a ap{>elée
une magnifique exagération ; ce tableau est
au Louvre; - en 1831 : Le Meurtre de Cevé-
que de Liège, scène empruntée au Quentin
/)Hnmrr/ de Walter Scott; — Le Sanglier des
Ardennes y épisoile du inénie roman; — Deux
Tigres de grandeur naturelle ; - Boissy
d'Anglas à la séance du i"^ prairial an lu.
!K*. 14 rLC*»!* iti Luxenibcnrg.
(1) Ce tableau ett également au Luienbourg-
395
DELACROIX
386
En 1S32 M. Kogèiie Delacroix tut attaché
à une inîMion (|ue le ^otive rocroeot envoyait
uu Maroc; il étudia en artiste la partie M^ptcn»
trionaledu sol africain, et en rapporta, outre
URL* suite tli* Vues et i\v. Costumes e\|K>»6> au
salon de 1832, des Sonvenirst qui sa traduisi-
rent plus tard en compositions pleiMS d'ori*
ginalité et dlntérdt; — en 1833 : Chartes-
Quint touchant de Vorgue dans te monastère
fie Sainf'Just, et (|uelque!(por/raiM, entre autres
f«lai de M** Du(fevnnt {Georges Sand), en
homme , presque de profil, avec une cravate né-
gligemment nouée autoiir du cou : ce portrait
a été S4iuvent gravé et litliographié*, — en
1834 : Fji Mort fie Charles le Téméraire après
In bataille de ynney ; — Le Couvent des Domi'
nicains à Madrid ; — des Scènes Mauresques ;
-' Les Femmes d* Alger (0 ; ce tableau a été
jugé une merveille de couleur ; c'est lo meil-
leur ouvrage de M. Delacroix : la critique, tout
en reconnaissant le charme du calme volup-
tueux qui règne dans cette toile , a fait remar-
quer que l'artiste, fidèle à sun système, avait
là encore sacrifié les lignes d** la oompositkin ,
la correction du dessin, la bt^auté et la not>le8se
des caractères à des efT'ts produits par l'oppo-
sition de trois ou quatre tons «iclatants, harmo-
nisés plus ou moins heureusement ; — en 1836 :
Le Prisonnier de rhillon ; ^ l^es ffatehe^;
— Le Christ an Calvaire ; — en 1830 : £.0
Martyre de xaint Sébastien;^ en 1837:
Lrr liât f ni If de Tnillehoitr'j ■ jiour le musée
de Versailles; — en 1838 : Medée (2;: cette
toile produisit une vive vnsation. La mtigi-
ricnne est re|)réiientée au moment ou, apr^
avoir empoisonné Creuse , l'aïuante de mui in-
iitM^W épotiN, elle fuit lo {xti^zuard à la main,
^errant ses enfants ilaiis s«'S bras , reganlant en
arrière, i-t prMt*, si Ja<^on qui la poursuit rat-
teint, à lui laisser \)OUt dernier adieu les membres
lacérés de ses propres enfant» : la fi^uri* est ren-
due avec cette èucrglf iin|irtiieuse qui carac-
li-rix* le pinceau de M. Hugëno Ui.'lacn)i\. Le
ror(ts de Médée est frapp(Mrunf vive «i iili-ini-
lumière, tandis qui' l(* front et lo« >eu\, aiiiim-s
d'un mouvement terrible, sont complètement
dan^ l'ombre. On a bUmé sévèrement la séche-
resse et la dureté de cette ligne olMcure se dé-
tachant sur un tond luminenv. Le visage de
Meiee, haletant, exténué par la fuit«* et U fureur,
•M d'une laideur re|)«>u>^aiite : mais l'impression
générale de la composition est vivi> et pni>sante;
- Les Conrulsionnaires de Tanger; — i^e
Kaid:— L*intt rieur d*une Crmr à Maroc;
troiA esquisses plutôt i^ue ile< tablcsiux fini« ,
mais résumant très-Hen titut«*> les qualités tt
tous les défauts du peintrr; — en IK39 . Clrrt-
patre se prrpnnmf à la nv^rf ; li,:ure à mi-
corps «'t A*' crandf'.ir naturello. Cle«f>atri« . a^-
M*p 11» menton aT-;.u)" * ir <t nu in. lont^^inple
: *lij«r- i.i. i.M'l.. ■■•■■ ■
■ ljtfi«^.i .■»'!if-l' -.Il ,• ■„■ -. t .r I illc
un ptoier de figues apporté par une eacUve. Un
devine te sujet en apercevant un aspic qui s'en-
roule dans les fhiits : la tète de Cléupatre a de
la iiuUesae; l'expretsion de la phyiiuaouie est
vague; les yeux sont dénués de transpareDce :
on devine l'indécision devant la nsort; mais les
bras et les oMins sont d'une inoorrectna ex-
trême, le ton des chaire est ternei les délitts
ont de la négligence» et les oooleure soat d*va
eflet peu agrâUe à Toeil ; — UamUei amtem-
plant le crâne d'Yoriek^ esquisse bien ooos-
posée, dans laquelle, sauf qoelques négUywi
de dessin, l'attitude des fi^nres est parfUtemcot
en hannonie avec la sombre roélMioolie da siyet;
— en 1840 : Lo Justice de Trqjani — cb
1841 : La Prise de Constanitnople par tes
latins; — Vn Naufrage , rémmisœnoe di
Radeau de la Miduse^ mais avec moins d'am-
pleur et de mouveineot que dans l'nnivre de
Gérioauit. Un bon critique, M. Peisse, en rendit
ainsi compte ( 1 ):« Un ciel sombreet bas, un fisU
silence, une mer sans rivages, dont les largM lois
se déixHiIent jusque dans les dernières profoodeon
de l'horizon , et sur oetle mer une barque shT'
chargée d'hommes à demi nus, en proie en ler^
reurs de la mort, au désespoir, aux fur«n ée h
lUm, procédant avec une sinistre réguleiMaa b*
tal tirage qui doit donner Tun d*eux à devant
anx autres; la barque ne vogue plus, csr h ti*
monier a, lui aussi, abandennc le gouvenril pov
prendre part à l'horrihle scrutin ; elle lotte m
lia!<iard, ballottée par le» vagues. L'impresiiou de
la peinture oorrespontl à la oonœfilioo, elle «I «
profonde et saisissante; mais die résulte ONiMk '
selon nous, de l'action paiticulière dool 11 -«
han]ue est le théâtre et les naofragte In
acteure, que de leflet général de tristesas. ia <
terreur et de désolation répandu sur le ll« éa v
la scène > ,* — Cne noce jutve A Maroc ; — M . ,
1846 : L'empereur de Maroc sortant de MB -^
palais;— La Mort de Mare- ÀurèUi acMé ^
par le musée de Toulouse ; — Une SihffUês^ <^
Cne Tête de Madeleine-, — en t846 ; i
enlevée par les estlares du templier
Giuihert au milteu du sac du chdt\
Tnrquilsionef scène tirée de VIvankmm ^*
sir Walter Srott; — Les Adieux de
et de Juliette; — Marguerite ai |*"
Un Lion, aquarelle; — En 184^
Delacroix fut promu an grtde d* air
l^e^ion d'Honneur; — en 1847: àje «
cnn.r ; — Exercices mil itf lires des "
catns ; — Corps-dt^arde à Mequines;^
siciens juifs de Mogador ;— Vnt Odâl
— on 1 848 : Ir Christ nu tomtfeau ; — _
Vnhhtin et dr Faust; — Mort de ï
Srlfimhanques aralvs; — I'm Lion i
# Htrr : — Cn Lion deittrnnt nnechèvre
•jxw* Delacroix olitint a cette expo
m**-Iailli» d'or île première Hasse; —
,1) Uuif u Arrair àii Dnu M»néu
BBLA£»plX
rj —
éféi§Êt ào^M
[;^«[||MOi
I MÊ^tÊBêiàêSêtlÊÊtÊâ du
1*1 Miii Bourbon,
1131
lia
,XfiirtwfriirgotL7iMgta-
4t et «k» : i'ortiite •
«lit
i;Moalki9ii*
d'aelioa, ottranl
ol4e plot
Ofdiaoiro}^
OlUQOMOpitPO
aux ttUrénit^
^«kooQfoWaok
>Xit Ckmmfê É liftées,
«m do it*A^«r do
éomitfdekfBvétrodo
in^éMoUêêT'
témuuMêousêiieà^mr
êm Codes --kVWM
> olleo poadontifi d'uno doo
■tffféiiwtiBi VaUMre d^tier-
flMlMis divioités; -» an Loo-
ée U flilerie dite (C Apollon,
i s ce plafood représente Apollon
i aerfiaU P§lhon; — à réglue
l M Marais : U Christ des-
: ^ à réglise Saiat-Paol :
I de$ Oliviers ; — à Saint-Sul-
i tfif SaUUS'Àuyes ; — celle des
r ; — à SaiDt-Loois au MaraU :
Idlocroiff, etc., etc. Soo ouvrage
; «al oo tableau all^orique déoo-
l ée WML de ? Ule. A cette Ion-
beancoop d'importantes
\ à dîTeraes épo<iues par le
aotrea on morceau reniar-
dê la Vkrge. Aucun
: sièdo n'a certainement
; oarraees que M. Eu-
poot rétamer ainsi le ta-
«rtifle : le mouvement de
\ éirgique et naturel, Tcx-
\ el Traie, la couleur y
la proAision d'un talent sôr
rfi cet tooclies de couleur
de loin , ne le sont
■e présentent à l'ail rap-
\ d*efupàtemeots sous I<i-
^Htîocte des objetd, tout
\ diipsiralt. (Test là riiicon-
vénivil 00 procédé de pdittnre du H. EofËtio
Maoroby el cepeadanl \mim% artiittc â*â pré*
pOffé «?00 pius de fioiu i&a [)4lettJï; ou dirait
cailodte pdntre d'ar<àbeS4|Ufs«, lanl la pmtii«
dei ioM y e^t variée. Malgré <^ m\ii cïlr^me^
il. EOgèilO Ddacfuitp même fomme ecM^Hito ^
lOltOFa plOfr puisAâol qu'h^innimieyK.
It. X«i|ènc DeUcroiv a ooUidiort' au Ptaiarque
^WSfÊiê. U a iliuitfé de dj'i-^pt lîtlHjgrapla^
io traitoottciin du Faust est Ckpthe» |ittr Albert
MapiM*! liSâ, m-P; rj iausA^i publié cJi liilâ UAfi
Omia dé Mtlk>^aphLff« insplNH^s iw l'Hamist
Ot te JÊt^tf de ^hihipeare.
])onsimarflel6iiiiér6,0B)aflM fOM^doolt
Acpiioilef i)»iMPjr(^Ufo«»entraltaiitde Qiwi*
léoMJurlo JeoMyliL CiMtoeOtficrolxé^iliItt
inr do lamo boieo loa piMipoo de oo qp^'oji
doH Oirtradfe par h beau dam k» arU. I^
JdOIOMe Am eoQiidérâtJoa>4, la (\nm*ti «l^^ aper*
^, la clarté et la netkU' d'un sljk préavis et
édmol Bi^UâlL^ot  un liaut degré le sti^ntimânt
pntfmà dont est pëoC^trt' M. Dt'lacruîx lorsqu'il
podode Haptiaeli de Mjdie)-AUi$e tilàn tuui tes
gronda m^ytrea poar iMquett il »'«ét toujuurs
ÉÉblM plein de ^énéraliuu,
Xhî Smï paâsjifi* d« cotécri! i^ira miru-s mui-
pfMdto cùHiiiiBOt M. OélMSlttlft OBtMd oèsprfch
d|pe#,tton pOidSiao moili«ioéidiislro,nalo
on tlgntttrtt ft ^ <îomfftiMf diaoo cba((tto éâ4(L
dana cha^oo mawo Io tjpo du boan (i).
« Mhns a va lliriie ot les «Miaaii I
par an instinct wopériaor k tfim loseieôiplest il
nrriint desoontréssoà s'flooendre la bomti, et de<
insare flemand. U tfonve la bonté da peuple et des
apétfOs , bommes rimplei, dirts cette Péehê mimcu-'
ItfMM où il nous peint le Cbritt disant ^ Simon t
• LaiMt le tes fllen, etsnis*aiai ; Je te ferai pècbeur
(Tbommes. » Je défie que l' Homme-Dieu eût dit cela
à «s disciples si bien peignés auiquels il donne
rinstiUition ches Rapbael. Oans ^admirable composi*
tioii , saosoette dispositton savante qui place le Christ
tout seul d*nn côté , les apétrcs rangés ensemble on
fece de lui , saint Pierre S genoui recevant les clcr» ,
nous serions pent-é(re choqués d'nn wriahi apprêt
dans les poses et dans léâ ajnstements. lubens, par
contre, présente des lignes briséss et décousues, d<vs
draperies sans élé^nce et jetées comme au hasard,
qui déparent ses sublimes et simples caractères : il
n'est plus beau par ce cûtë.
• Si Ton compare la Dispute da Saint-Sacre-
tnênt de ftaphael an tsbiem des Noces de Cana de
Pau! véronèse, on trouvera cbei le premier une
harmonie de lignes » oae grAoe d'invention qui est
■n pteisirponr les yeux comme pour l'esprit. Cepen-
dant, les ffioovemenis oontrasiés des tigures et la
graode recherche des formes en général introduisent
dans cette composition une sorte de froideur ; ces
sabils et ces docteurs ont Talr de ne point se con-
naître, et chacun d*enx semble poser là pour l'éter-
nité. Dans le festin de PanI vérontse Je vols des
(1) Let senttnirnu exprimés si bien par M. Delacroix
ioDt du rrstf totalement conformes i ceai qee notis
atoas entrnSn prr>fnMer à M>n naître I^oiilt David ; eC
crpendant t'oo sait que la ligne qu'il a suivie est dia-
nelralemeot opposée a celle de soo élève.
A. F.-D.
399
DELACROIX — DELAIRE
400
horames comme je les remontre autour de moi , de
figures et de Imipéramenti variés , qui conversent
et échangent des idées , le sanguin prc^ du bilieux,
la coquette près de la femme indifTérente ou dis-
traite, enfin la vie et le mouvement. Je ne parle pas
de Tair, de la lumière , ni des effets de la couleur,
qui sont incomparables.
« Le beau est- il également dans ces deux ouvrages?
Oui, sans doute , mais dans des sens différents t
il n'y a pas de degrés dans le beau; la manière seule
d'exciter le sentiment du bran diffère. Le st)-le est
aussi fort chex les deux peintres, parce qu'il consiste
dans une originalité puissante. On imitera certains
procédés pour s^uster des draperies et balancer les
lignes d'une cooipobition : on cberdiera les types les
plus purs de la forme . sans atteindre en aucune
façon le charme et la noblesse d'Idées «le Raphaël ;
oti copiera des inod(>les avec leurs détails de nature
ou des n*cherches d'effet propres i. produire l'illu-
sion , sans rencontrer cette vie , cette chaleur pré-
sente partout qui forme le lien de ce magique tableau
des IS'oces de Cana,
«Quand [)avid témoignait l'admiration la plus vive
pour le Chritttm croix de Rubens, et en général
pour Ict peintures les plus fougueuses de ce maître,
était-ce à came de la reHcmblance de ces tabtom
avec l'antique, qu'il Idolâtrait?
« D*oti vient le charme des paysages flamands? Ui
vigueur et Hmprévu de ceux de l'Anglais Gons-
table. le père de notre école de paysage, si remar-
quable d'ailleurs, qn'ont-lls de commun avec ceux
du Poiisnn? La recherche du style dans oertataii
arbres de convention des premiers plana, ne dépare-
t-elle pas un peu ceui de Glande Lorrain ?
«on «e rappelle œque dit Diderot à ce peintre qui
lui apporte le |)ortrait de siin père, et qui . an lieu
de le représenter tout simptenient dans ses habits
de travail r|| était coutelier). Pavait paré de ses plos
beaux habits : • Tu m'as fait mon f irre des diman-
ches, et je voulais avoir mon pcre «le tous les jours. •
Le^ieintre de Diderot avait fait comme presque tons
les peintres, qni semblent croire que U nature s'est
trompée en faisant les hommes ciuiune ils sont ; ils
fardent , ils endimaHchemt leurs ligures. •
Alfred de Lacaze.
Mereey, dans la Revuê de» Deux Mondes, mal isat. —
De I^nméalt , Calerte de» ConCemporaéns xUustrm, Ti.
— UosUve IManche, i*ortm%iê de» âtiuU» conUmp.
DBLAGBOii-TRAi.^TiLLB ( Josepk ). juris-
consulte et légiilatear françaii , ne le 37 jan-
vier 1749, à Chartres, mort à Paris, le 28 dé-
cembre 1831. Après avoir Cait de bonnes études
à Venddoie et à Lyon , il Tint à Paris , s'y livra
avec ardeur à l'étude du droit, et fut reçu avocat
en 1774. Cependant il plaida peu ; mais la répu-
tation qnil s'était acquise comme jurisconsulte et
la conaaîssanœ partait» qu'il avait des diverses
coutumes qui faisaient la léfcislation particulière
de chacune des provinces de la France lui amenè-
rent un grand nombre de causes importantes,
pour lesquelles il rédigea des mémoires ou des con-
sultations. Il fut bâtonnier et doyen de» avocats
de Paris, et envoyé par le département d'Eure-
et-Loir à la chambre des députés; il y siégea de
1819 à 182.1, au centre gauche, et y présida
comme doyen il'àge. G. d. F.
BnuetgnfthenU partfHlwrs.
DBLAHArT ( .Mcohs-Jt'Seph , hi^toriell fran-
çais , né à Yvois-CarigMn, dans le Laierobourg,
le là décembre 1702, mort à Brieulles-sar-*
Meuse, le 17 man 1774. Entré en 1718 clans
l'ordre de Prémontré, il fut envoyé à Fabbaye
de Belval, près de Mouion , où il professa la
tliéologie pondant plusieurs années; il demeara
dans la suite à Tabbaye de Mureanx, diocèse do
Toul, et mourut dans la maison qoe sa congré-
gation avait à Brieulles. C'était un rdig^n
exact à remplir ses devoirs, aimant Tétude, et
dont le caractère ne manquait pas dladéfieB-
dance. Comme un grand nombre d ecfifsiaa
tiques dont les lumières n'étaient point don-
teuses, il ne vit dans le livre de Janaeaius qna
la doctrine de saint Augustin, et il reAisa de si«
gner le formulaire. Il a laissé manuscrites : iii-
nales civiles ei rehgienses <PYviAp-CarȤnmi
et de Mouzon^ publiées avec des augmenta
lions ei carreclkms , par M. LÉcuf , oacém
abbé général de Premontré; Paris, 1821.
in-8". Le laborieux éditeur a Joint à cet nimip
une notice sur Yvois et Mouxon.
C. Rbcujuib.
L'Éc^, JfHie9 ntr KHc^ù». DÊlakmmt, en iMa tfn
jânmaim cta. «C nHç» d^Ywoi^Cmngnmm «f da Msmsm,
DBLABATB ( Gsnl/uttme-A'icofoj ), gmveor
en géographie, né à Paris, en 172&, ONrt em
1802. Il fut élève de son père, graveur 8tHK
obscur, et du géographe Delisle. U aéà h §»•
vure topograpbique , et fonna une nombraMt
école, à laquelle appartiennent la ptapait ém
artistes qui de notr« temps ont porté cet art
à la perfection. Delahaye a gravé loutea I»
œuvres de D'Anville, ime partie de ceUcs éê
Robert de Vaugondy, les cartes des ounpafpMt
de Mailiebois en Italie , la cartt'^ des Alpes pir
Kourcet, celle du diocèse de cramhray, ceta
du pays de Vaud et de Genève par MilM;
enfin les belles caries des forêts de FoalriM* .
bleau et de Saint-Hubert. C'est hii qui a «Mf
mencé la carte des chasses du roi , vérUièlU
chef-d'cpuvre de gravure lopographique, qà ^
a été contmuée par J.-B. Tardieo,
d'Houdan et Glot.
Naflrr. /Vomi ÂlifOMinm KûMttter-LuiemÊm
; DBLAiRB {JaequeS'Àufwtte). o
teur de musique ft^nçais, né à Mou]
le 10 mars 1795. Il montre dès son •
plus grandes dispositions |iour la ikniM
onze ans il taisait une partie de sei-ond
dans lurchestre du théftf re de sa ville i
et bientôt il composa trois duos p
Après avoir complété ses études i
un cours de plûlosophir, qu1l ■
ans, il fut envoyé à Paris pour i v
cours de droit; mais loin d'al
sique, il organisa îles concerta «j ommcvrab
rail à toutes les ivnnions musicales, écrt
morceaux , et f^ décida, pour se perfed
à prenilre des leçons illuinnonie chei '
pu!;* cliez Rcicha. Cependant , reçu avi
{lartagea son temps entre le barreau et sa
DBLAAB ^ DELALAUI
4tS
IWfMMM»Mflt
fièi4iVi0by,«i
«■ IIM «11837 «ut «I
lBié#M»doS«iirt-
I 18Mè
,IL]M«b«Mpirt
4«rare«intuiUdB
lOi : AMMfn éêtapÊÊë"
émâmm»-
r? flB.; «- «» 184t : OAmtw
I * |0 CMNMinloii dk«rfdi0 <i«
f'Ji» In ftir te jw^ojiriM
k ii%a g OiwrMf tomif iw ohm-
■l« «I «a(^ tf» Stator d0
1,1 «dooBé des articles aux
F /i^re des Beaux- Arts et
fdeM. Félk.
GOfOT DC FiRB.
roy. BALUJaiB.
r«f . OoorTALOif.
t(ClMMfe), Imniaiiisle et jurift-
fl à Paria vers le mibeo
elle fit une grande répa-
re! aooéloqoeDee. Ilpassatt
( de son temps.
le PanéçfTique de
t, fs-ll, et le DiMovrs de
1«83, in-12. Ces
I d'être lues,
»par d'autres,
r Miloo est acoom-
, Ô6 letradocteor expli-
■ilea de Rome qui De
\ dÉ Mtre barreau.
k* M. G.
I II.-
t-Akoloi), scfilp-
1S32, âgé de
I tel aMoibre de raodemie
. Ses principaux ou-
:àré|fteeSahit-Micolas-
ètalt|-M»a
doot la modèle «I piilra ««t H ptWi te» Laxfl».
biMr% cl dont temarilm ««t a« nwate de Boiw
deaux;— X*iifN0Hreri>!ifdW,9nHipecBn
aomoatedBUaiBriiowrf;--leaha«l«t«a
de Puget, Kari D^Mi■» Bc
oomm«iidtep«rlallal««Mte;
h colons do la pteee Voadôiiie «iau
nraçoth *
DRLAIITSB (»Êtmt)^
né à I^aigiPea» iknKt ^«ra la in do i
de. Il tel pendant iBUgM «fMKtféateri delà
chambre dD paftaattt InmaiM à CUtena. On
a do loi : Ito tÈife perpêiuêi ite fwwplre
fhmçaUparrétmrtHtééêeeêÉm^ ùh wé-
wtnUfOMoeiJiÊU^i ùum oveorlNfoi^ «le» i IMt's
— Deux ÛUcown MDweiictfi Ar te tkwHètc
dejwike Uànt à Ckélmu; tMi,!»^} »
reMoriteif fimiml mogiilmtef mu^^kHê,
isptkUFtH&B MpfenMiteio ù» M^etKpMw Mstee»
reoùd diçnÙatmneaMeêUmiUdmitùmfmmn
ereeto writiteii M«fmtl$ ùnltaA^ juirli
fttriuiqu9docêort$9p9ftkàgogkt;Vêibf^ 1M9;
— Deux JHieomn flrmçuli mt U$ tf ieenei
occwntutu ei néee$$Uéi de cê iêmpe; Piria»
leio. bhT; — Pnmut pUm eu mml-ite-
|Md.^Ymçaât ^Pftrie, tel t, te4*.
I^IMiet mtÊt&Êtm» nWÊm tÊÊ M rfVHIPtb
0ii«âJunrauL ¥4f* Oeunu.
; BBLâlITRB (£0lfif%;«WKJMlM), ^t-
▼enr fraDçab,aéèFariB»le&aEnl taoo.ÉItee
de M. Forster, il obtint une médaille d'or do
troisième classe en 1833. Parmi les productiona
de cet artiste, on cite : Salon de 1824: PwiraU
de Picorr/, d'après M. Deveria;— 1827 : Méiabus^
roi des Volsques, voue ses filles à Dkme, d'a-
près M. L. Coignet : cette gravure est une des
planches de I^ourrage intitnié : Galerie du
Itu;em6o«r^, publié par Noël;— 1833 : UneChas-
seuse, d'après M. L. Coignet ; ~ Hereule corn-
Initiant le fleuve Àchéloûs^*aprhs le groupe
exécuté par le baron Bosio; — 1848: Raphaël
et la Fomarina^d'àpréê M. A. DoTeria ; et enfin
le Naufrage de la Méduse, d'après Géricanlt
Cette dernière planche fait partie du àtusée pu*
MiéparM. Filhol. M. Delaistrea gravé plusieurs
suites de vignettes pour les Œuvres de Voltaire,
d'après Desenne ; pour les Œuvres de Rousseau^
d'après M. A. Deveria, et enfin le portrait de
P. Corneille 9 d'après ce dernier artiste.
A. Savxay.
archives des StMséet UmpérUMx, - DœumeiUs pmrH-
euliert.
l DBLALAiH ( A, -H. JuUs ), imprimeur-
libraire, né à Paris, le 31 janvier 1810 , succéda
à son père, qui en 1808 avait réuni le fonds
de Barbou à celui de Lallemand. L'aïeul de
M. Jutes Delalain, Auguste-Nicolas Delalain,
était libraire à Paris en 1704. On a de M. Jules
Delalain: Législation de lapropriité littéraire
et artistique , 1 862; in-8*»; — Loi sur renseigne-
DELALAm —
.AU
lêi aetm tégUlmi^^ et la JurispnuUnet;
deuxième édition, 1854, publiée tons les
deNauet Maiain; mai^ c'est pir modestie que
M. Jules Dekdiin a i^ovlé le pscadoByme Aon,
qui est le nom de sa mère.
•KLALâHDB {Françoii), fef. LâUMiM.
OBLâUiMMi (Pémrê'Àmê9im€)9 laiwaliste
llraBÇiis,aéà Versattles, le 27iBani7«7,mortle
27 juillet 18t3. Fort jeune il ftit employé STecson
père an Muséum dHlstoére Naturelle. Use livra
quelque tempsà la peinture, et exposa au talon
des paysages et des tableaux d'animanx dans le
«enrede Berré. Mais MentM le foût pour lliis-
toire naturelle remporta; il s'y adonna entière-
ment, et ftit attaché eomme aideniaturaliste à U
diaire de Geoffroy Sainl-Hilaire. H suivit en
I80S ee professeur, qui s'était rendu en Por-
tugal par ordre du souvemement pour y &ire
des recherches sdentUiqnes. En 1813 Delalande,
envoyé dans le midi de la Franoe par l'adminis-
tration du Muséum, en rapporta une riclie col-
lection de poiesons et de mollusques de la Médi-
terranée. En 1816 il aeooropagna le duc de Lu-
xembourg, nommé ambassaileur extraordinaire
an Brésil, et fit dans ce pays une ample moisson
d'olyets précieux pour l'histoire naturelle. Mais
son voyage seienàfique le plus important est
celui quil fit au Cap. fl y arriva le 3 août 1818.
Accompagné do jeràe Verreaux, son neveu, qui
avait à peine douse ans, il pénétra suecesslve-
roent daiM le pays des Hottentots, le il novem*
bre 1818, puis dans les provinces de Bei^-Ri-
vière, le S juillel 1819, et enfin dans U Cafrerie
le 1 novembre de la même année. Il reendUit
dans ces trois excursions une des plus belles
collections aoologiques qu'aucun voyageur ait
JamaisfUle§.« EUeseeomposaH^ditU^lo^rapAée
«fiiivene/ledes Cantemponrims, de treiie mille
cinq cents individus, appartenant à plus de seise
cents espèces différentes. De plus, il avait formé
un b^bier de plus de six mille individos, com-
prenant neuf cent vingt espèees de plantes, avec
les graines et les oignons de deux cent quatro-
▼ingt>qu8tro; et ramassé trois cents échantillons
de minéraux très-intéressanU pour U géologie.
Parmi les animaux quil avait reeueillis, on re-
marquait le rUnoeéros à double corne, qui man-
quait abaoHment à la oolleetion du Muséum, et
d'autres rhinocéros; un hippopotame avec son
:.quelelle, qui kà av^l été également désigné
comme nécessaire à la sdenoe; une girafe et
troia bakines, que dea coups de vent avaient
jetées sur la e6te. 0 eu a soigneusement rap-
porté foules les pièces, grosses,moyennes,petites,
les plus petits os de l'oreille, les teons, généra-
lement enfin tout ce qui concerne le système
osseux, et quil était important de conserver,
pour qu'on pM étudier plusieurs points de Tor-
l^anisation de fC4 grands animaux. La science
qui s'occupe do ror^^aniMtioo comftarativp de
toutes les races liumafaies, l'anthropologie, n'est
noms UC9 peuplaiH» «w
I »
petit coin
bi ^i^
tro %^ vu
d'. vahith.
de Mi tj it BHT, et lui a»
mx panm a«s naturalistes
Il s'occupait activement de
ue «on voyage, lorsqu'il mourut d
latignes. On a de kil le Précis W
lioféê Bomne'Bsp^vncef entre^
du pmoermemeni, lu àrAcadéini
le 16 juillet 18)1, et imprimé dai
des MémotrmduMuêéum d'UisU
Divers naturalistes ont donné le
Umde à phisieurs espèces du
quH avait le premier lait <
laSbcei
le Dlet.étê
* BBLALAMM (Jêan-Morit
français, né le 6 février 1807, i
des-Boi5 (Loire-lnlérieurp), mort
21 novembre 1861. Il entra dem
devint eu 1839 professeur d*hi<4
au petit séminairo de Nantes , où
études. Pendant les vacances, il
curnons botaniques, dont les pri
tats sont consignés dans les Amm
eMé aetidémUfue de la tAÀt
ann. 1 848, pp. 310-144 ; 1 840. po.
pp. 261-380. Dons ces di
part, l'auteur décrit eniro «uu
aeaule, Veuphroêia FlaubêriU
Jusslri, Vcemamlhe LackenalU^
avait cueillies dans laCharfnijyinC
na aussi des détails plehM<! lé
vnef/otftoû/e,^ la tr ee
ronsdeS es. i
sin;n m i
H9d^ et M.
Islande av u
deUL
Il
k
ifOCICV
mu êU
l
I une «.
Is.
bMMv notice snri
travaUl
de iSaiiiiH^>»w«»-o<
déjifou I
la o eue *
f / grvy hwqmv ne rcu^Nf , pi
U avait pvbhé en 1b«« une Criti
lis tique de Savenaïf , par D
tur les i4ftmbeoux tnuwes u
lé«ué à U Société aead luc
naire dr Nantes sa
ti<ms. Au nombre tm • vt
un herbier contenant I u
0UULA1C1IE-
■oinrdie; c^atl
ivtet
P. bifov.
ff^ifttir M.ltMlnréil«^
,.«.^.)« MÉMe» BéàPirto»
jiLHHrt ltl»jriMMt7.Di-
w «l4sltan#itMMQl àlUt-
,ift fiMteftAieoMdls«pé-
■ii^a»rMqaild«M MdiTer-
Jwlv vipiïtittMdt drotturoi
triaL Avaal «a oocaak» de
IM te IMitittaooloiiiale éCatt
S 4WI dUflUe dt eoDftiiltor tl
MMhnn dowBiMU dont eue
HPHcm dix aouéfti à raêMin-
r iM WMlrÉi^eBUdoiitlw
^u ;i l t le rr i nxJ J < » & à J 'État
^4ift ia^*!'. Ce n.'caeil , qui a
Mu* fïa« »«>« Cuit)-
I M» if^wittoa , fut pyblii
! tîtr« rlw : Co^^c dei f /^J-
m FtaMe. L*oftlr« que
Huné mlrtï^e ^uî le
I iii4tiickdii)iie 1 1 éclairé.
v), bofume politique ffsn-
vliiiw, eu îJlH, Fils d'un
[ rot, il acMÛl «^niialtre
I ao tv, I] fut alors»
I dci iectîon^ de
e. 11 dirigeait
l^lfdlftkr, qui téiDol|;iiâ
^«oerflle; lorsque \m
» g*: iiréAentèreiit pour d »*-
m bi composaient lortircnl
«Tenoef et crobènent le«
la ehefa répablf-
I uaïf aute.Cnrnfiam-
iwOQ miltUlre. IL téu^
I Hrritalkn ffea partît
r ^ou ju{(,eiD^iit.
i^^tf au Jtmrmt drs ùt-
6 l^eot <le5^ dor,lrliies Kiiuvent
LfQvuyépar ledépar-
kfltalifie des députét ,
tpriodpe^UbériMJx.
t jpiriui dtûa le Jour-
a2.,%I. Ddalot â puNîé
h^ fon/iamen iules dû
r; ïai4, îll-ft\
«IIM.
1 1 il «a^Mf K
DKLAMAIIA
Mdle iamf^ ai àparl^ la »| MMra I7tt,
mort « «vffl 1134. Aifi tTont «o parloncat
de Paria « 1774, U M taidi pMiU'l dW^BMr ;
ftiranl «Oaa de la aoHliiaa d^fif , MPniB d^H
duUère» «I data naivripa de Ifirahaa^ aaftra
de remw» iMW da tUmwMî qâ pèwa»
le fttie d'iiaé ém kmmm m
tenaaAna deaateflk ^
alMe de aépamtai de ear|« et de liM». Aprèa
la iiPIWlrfDDd» pwfaBMili» « I790|ivtal
la leIraHe, aaaa pfcndie aiMQiia part aa»
de k léfetattpAt MM «MiMar
la i^piikion 1^^^ éprwUTaît poui* fi*^s lirindpe*.
llaltit?n 1703, fiar*ïjîtpdu rcfmqifïl lil *te rédi-
ger un méti^oirc d^noneiLltf omtrv uu ^râfifl
HWibredi^ l>«n^cmiie& nt^tnnUleii, initn^ mirvfs ôon^
treAnKPtmdil'Alleray.arïcicn lîmil<n*int dvil Jl
Ait mil en prisop, et nVn milît qu'après^ U murt
de Jioto«pierre. il ne n^rit JV%(>rdiM! de ga pro-
AilNm qu'en Î79l^ et rlevint Uâloniilvr de son
oidr«. Comme tei il fut uppe^ li* 14 iivnl IHGû,
à prononcer rornison fuuèl>r(!« d^ «ou conTrère
XronchH, l'un den iMCm^rurs 4c Uiuis XVI;
6*41811 ea pcdaMMe di4 iHiata Ametkioiiabpea de
rtefdfe, el il ■'« eipitaia m nobia sw aduM-
ratleapowleeevagedè eeU <|iil «mil teiilé
d'arraebar ranfoite vieHsM à lea bonrmax;
mya ii y ijoHto fAoge dà hém «d «anR Mft-
cre et régner. RapoMoa, ^prldaiit le méifie
4a>iiieiitdeDelaiiiaIle»leD0iiinaaa 1807 mem-
bre da eoniett de reDadgaernent de l*Eoole de
Droit de Paria; en 1808, conseiner à TÎe de Tu
aiTenlté, lors de la création de cet établîsse-
mmt; et en 1811 conaeiUer d*État. H étaii
attaché à la section du contentieai, où ii se fit
remarquer par sa vive pénétration et son extrême
facilité de travail, fio 1814 il se proiMmça pour
le retour des Bourbons. Aussi fut il compris
dans la réorganisation du conseil d*Élat H en
lut éliminé par Napoléon, revenu de lMled*£lbe,
qui cependant lui laissa ses IboctioBS au conseil
de TuDiversité. Il reprit sa place au conseil
dÉtat à la rentrée da roi, qui le nomma en
outre inspecteur général des écoles de droit
et commandeur de la Légion d^Honaeiir. n fut
chargé de défendre dans les chambras, comme
commissaire, des projeta de loi importants, tels
que ceux sur la suppression de la liberté indivi-
duelle, et sur la presse (1818); sur les pensions
ecclésiastiques (1821); sur le règlement déGnilif
du budget (1821); sur le budget de 1824, etc.
Intimement lié avec Bellart et de Sèie, ses an-
ciens collègues au barreau, ceux-d Taidèrent à
donner un avancement rapide à son fils cadet,
Charles Dblaiullb, qui, né en 1792, était pro-
cureur général à la cour d'Angers , lorsqu'il
mourut, en novembre 1828. Delaroallepère a foit
imprimer les écrits suivants : Éloge de Suger;
Amsterdam, 1780, in-12; — De r Enterrement
DELALAIN —
I, mpUfUéê éi Commentée par <et moi^fi, .
lêi aetm téçislmii^ et la JurUprudencê;
deuxième édition, 1854, publiée tous les noms
UeNeuet Maiain; mai^ c'est pir modestie que
M. Jules Dekdiin a i^ovlé le pscadosyiiie Aon,
qui est le nom de sa mère.
•BLALâHDB (Fronçoiê). fef. LâLAMW.
DBLAUiMMi (Pémrê'Àniaine)^ laiwaliste
llraBÇils,Béè Versattles^le l7iBani7«7,mortle
27 juillet 18t3. Fort jeune il Ait employé a^ecsoD
pèrâ an Muséum dHlstoére Naturelle. Use livra
qnelqua tempsà la peinture, et exposa au talon
des paysages et des tableaux d'animaux dans le
«enrede Berré. Mais bientôt la foût pour l'Ut-
toire naturelle l'emporta; il s'y adonna entière-
ment, et ftit atlacbé oomme aide-naturaliste à la
diaire de Geoffroy Saint-Hilaire. Il suiTit en
1808 ee professeur, qui s'était rendu en Por-
tugal par ordre du souTemement pour y foire
des recherches sdentUiques. En 1813 Delalande,
envoyé dans le midi de la Franœ par l'adminis-
tration do Muséum, en rapporta une ridie col-
lection de poiesons et de mollusques de la Médi-
terranée. En 1816 il aeooropagna le duc de Lu-
xembourg, nommé ambasiaileur extraordinaire
an Brésil, et fitdans ce pays une ample moisson
d'ofcjets prédeux pour ll^sloire naturelle. Mais
son voyage seientifique le plus important est
celui quil fit au Cap. fl y arriva le 3 août 1818.
Accompagné du jeune Yerreaux, son neveu, qui
avait à pHne douse ans, il pénétra suecesalve-
ment dans le pays des Hottentots, le il novem-
bre 1818, puis dans les provinces de Berg-iU-
▼ière, le S juiBel 1819, et enfin dans la Cafrerie
le 2 novembre de la même année. Il reendllit
dans ces trois excursions une des plus belles
collections aoologiques qu'aucun voyageur ait
Jamaisfldtef.* Elleseeomposait/iitU^lo^rapAte
nniverteUedes CantemporaiMi, de treiie mille
dnq cents individus , appartenant à plus de seise
cents espèces diffiérentes. De plus , il avait formé
un herbier de plus de six mille individus, com-
prenant neuf cent vingt espèees de plantes, avec
les graines et les oignons de deux cent quatre-
vin^quatre; et ramassé trois cents échantillons
de minéraux trè»-intéressanU pour la géologie.
Parmi les animaux quil avdt recueUlis, on re-
marquait le rtdnoeéros à double corne, cpU man-
quait absolument à la ootteetion d« Muséum, et
d'autres rhinocéros; un hippopotame avec son
:.qQelelle, qui kà afdl été également désigné
comme nécessaire à la sdenoe; une girafe et
trois bakines, que des coups de vent avaient
jetées sur la e6te. 0 en a soigneusement rap-
porté lo«tos les pièces, grosses,moycnnes,petites,
les pins petilB os de l'oreille, les teons, généra-
lement enfin tout ce qui concerne le système
osseux, et quil était Important de conserver,
pour qu'on p6t étudier plusieurs points de l'or-
l^anlsation de ce^ grands animaux. La sdence
qui s'occope de roryanîMtioo com|>arative de
toutes les races humaines, l'anthropologie, n'est
JiU
laOuo. u a rappuns I I
des peuplades de ce» < ism,
sont aussi remarquable» |mi leui
petit coin de l'Abique australe
bizarre conformation. » Deialand<
dix mille insectes appartenant à
tr»>ving|-denx espèces. Ce voyagi
d'aussi beaux résultats, vahit à Dt
de laLégioud'Honnenr, et lui as
distinguée parmi les naturalistes
que. Il s'occupait activement de
de son voyage, lorsqu'il mourut d
latignes. On a df e Précis W
sap de Somne'B re . entre
dupmvemi \i'i
le 16 juiUet I02I. a «
des Mémoirmdv »m a dt»tt
Divers nataralisM» uut donné le
Umde à phisienrs espèces du
qu'il avait le premier lait conn
nabbe SI loliism> mwgrmfàiê mum
le Diet, éêê Seêmc. mmL).
* mmLALàmmm {Jean-Maru
français, né le 6 février 1807, i
des-Boift (Loire-Inlérieurp), mori
21 novembre 1861. U entra dam
devint en 1839 professeur c
au petit séminairs de Nan «w
études. Pendant les vacab«», il
cursions botaniques, dont les pri
lats sont consignés dans les Anm
ciété aeadémkiue de la Loit
son. 1848, pp. 210-244; 1840, pp.
pp. 262-380. Dons ces divers mk
part, l'anteur décrit entre autr
acaule, Veuphrasia FlauUriéi
Jusslriy Vcemanthe t^nckenaUi,
avait cueillies dans la« renle-lnf
na aussi des< d*hitérèl
vrs§laucoiàe, iv rouvée
ronsdel Uat
sin ; 0 u tuf tooi soi
H9dtç fhn ue» du Mort
Islande a outre à la Soo
de xive une Notice
sur ^euji nsM^i èotonistê
réunis a si t mi
I nodce
tmva I H
de Sttfiic-uiMMW-oe» • aw I
déjifou m
la DOOVtuo ouu Hi Mnc*n/nna
et géographique ue Bretagne, pi
U avait publié en 1849 un^ rriti
tis tique de Savenag . i
tur les tombmms «v« 0
lé«ué à U Société ■ ft
naire de Nantes *• 11e
tkms. An nombre uv
un héritier
attaché à iii J« ' pouBei/ier J'U?: ^^^las^.
407
DELAMALLE — DEI^iMARRE
de iHa Mértt ou refiexiom sur ies cérémonies
des funérailles , le soin des sépultures et sur
la moralité des institutions civiles en géné-
ral; 1795, m-8"; 2* édit., en 1796; — Essai
d'institutions oratoires, à Cusage de ceux
qui se destinent au barreau; 18ie, 2 fol.
m-8^;2* édit, augmentée, 1822, 2 ToI.in-8*; —
Delà FUiation et de la Paternité légitimes,
et particulièrement de la règle : Pater est
çuem nuptim demonstrant , d*après let arti-
cles 312 à 318 du Ckxle CMl; 1817, iB-8«; —
Considérations sur le projet de /aire juger
les procès sur rapports dans les tribunaux
civils; 1820, 24 pages in-8*; — IHseours sur
ce sujet : Déterminer et comparer le genre
d^loquence et les qualités morales de l'ora-
teur du barreau et de Vorateur de la chaire;
1821, brochure in-4*. Ce discours remporta en
18201c prix d'éloquence décerné par l'Académie
Française ; — ses Plaidoyers choisis et œuvres
diverses^ 1827, 4 toI. in-8**, avec portrait On
y trouve, outre ses plaidoyers , ses discours dans
les deui chambres, une tnuiuction de l'épisode de
msus et Euryale, du IX* livre de V Enéide ; —
la traduction de la V^ partie du livre de VOra-
teur , de Cicéron ; — V Eloge de Troncket ; — nne
Notice sur Ger^ier, etc. On conserve à la Biblio-
thèque des avocats la plus grande partie de ses
manuscrits. Gut«r db Fcki.
farquia^ IHicourt aux funtrmlUt défi. 'C Deiamaiie.
— FtMirnel, Uittùirt éfi jéroeati dm parltmeml de #*»•
riê. ~ Doemmemti parUeuliêrt.
ORLAMARGliB (Charles- François), géo-
graphe français, né à Paris, en août 1740, mort
à Paris, le 31 octobre 1817. Il se consacra à
renseignement de la géogra|>hie, et publia les
ouvrages suivants : Aperçu historique et géo-
graphique des Quatre Parties du Monde;
suivi d'un précis sur Vincention et la per»
fection des cartes géographiques; 1790, in- 8*;
imprimé aussi à la suite de la ir« édit. de son
ouvrage mtitnlé : Dej Usages de la Sphère ,
des globes céleste et terrestre, précédés dun
abrégé sur les différents systèmes du monde,
suiiis de la description et des usages de la
géographie, du dénombrement des constella-
tions anciennes et modernes et de la des-
cription de la sphère mouvante daprès le
système de Copernic ; 1790, in-8*; la 5« édit.,
en 182â, in-8*, avec planches; ^ Tableaux géo-
graphiques et élémentaires; 1794, 4 feuilles
lA-fol.; — Recherches historiques sur le gou-
vernement politique , civil et militaire des
Momains; 1806, fai-8*; — aSouvcI Atlas por-
tatif de la (Géographie ancienne, pour servir
à VinteUigencedes auteurs anciens et guider
dans la lecture de Phistoire, composé de t9
cartes, y compris celle de rttinératre histo- i
rique des conquêtes d'Alexandre, lesquelles \
viennent à Vappui d'une description nt^gra- \
phique et historique des difftrenfis rvgions i
de V Europe , des peuples et des Itrux ^^« j tus '
remarquables, précédé de quelques mohotu
analytiques sur ce que les Romains enteu-
daient par provinces, municipes, colonies^
préfectures , etc.; 1809, grand hi-8". Cet allM
n'est autre qœ celui de Robert de Vangoody ,
revu, corrigé et ada|^ aux noorelles dhrisioM,
qu'avait publié Delamarcbe en 1790; — An-
eription géographique et historique des peth
pies les plus renommés de V Europe imriftnm
et des lieux les plus remarquables; pré»
cédée d'une iniroduelUm analytique sur to
prérogatives des citoyens romains, sur to
différentes dénominations et les pritoUêqee
accordés aux peuples alliés, vaincus eu ue-
lontairement souwùs; description ace »
gnée de notes, qui, avec certains détaka
tructifs , appelle pour ainsi dire en
gnage tous les auteurs anciens sur
elle se fonde , etc. ; 1809, ln-4* de
Cette description est jointe à l'atlas im»
dont eUe fait partie; — Atlas étémentakr^ «
posé de trente-trois caries, revues- —
gées et augmentées tant des nomni ,
couvertes que des nouveaux chant
htiques; précédé des instruc ni ^
ques et historiques; ou desertj i
du globe terrestre suivant les m
les différentes parties de la tt»wm i
avoir soit avec le ciel, soit entre dto,
avec Vhistoire; Se édition, 1820, i»4*; —
trait de la correspondance entre la
Klostermann, ancien libraire à
tersbourg,et moi soussigné (Delana
8 pagi« in-8" ; — Revue chronotogiqm^
gétique de la correspondance entnt w>
Klostermann et Delamarche; Il .
in-8*'; — idée de la Sphère; 182^,
Son fils, DcuuiAECBC (Félix), ■
un Atlas de la Géographie auci
moyen dge et moderne , adopté par ■■
d'instruction publique; 1829, graad iB-4<'.
cartes. GovoT M 1
Querard, Lm Fr. IUL
*DBLAMABRB (GuUlaume),
humaniste français , né vers 1470, •
en Normandie, mort vers l&SO. 11 eam
tat ecclésiastique, et devint eor
silé de Cacn. Les langues aw ■
familières, et il passait pour ua ocà
élégant La plupart de nss ouvi
été imprimés. On a de de» oum»
tant en prose qu'en ^ , i ■
1514, et qui ne donne» iMs
nion lie son esprit. D c • i
tion du poème grec uo s
de Leandre et d'Hère, •«««. u %
tine; Paris 1528, bi-8*.
1 a cruii du i
bBLAMABBB ( Lotlls- GCTBOts),
fidnçais, ne en ITM, à Mello, dans k
i»is, mort a Taris au mois d'octobre Iha*
d\oir rté p«'ni1ant plusieurs <
Dette retraite Textrême modi-
. CtsX alors qu*il se livra
« un étwles historiques et litté-
Torigme de ses {;rands travaux.
9 tfadoctioas assez étendues d'ou-
, grées p italiens et anglais; non
de retirer de ce travail aucun profit,
iHé Cacilep rnais dans la seule vue
son instnictioa. Il commença
motif, à se livrer à Tétude
latiques. Il vivait seul, obs-
. BHu beoreui et libre, sans autre
cflf* de r^de. Soo temps, seul
MédMt, lai restait tout entier; au-
Htyae n'iaterrompait ses loisirs;
e fortifiait diaqiie jour, et crois-
de rastrfMKHnie et des let-
irc le génie; elle appelle
dissipe le désir présorap-
iOMuiAée hâtive et vulgaire, et
rafP!» immortels qui feroot l'ad-
f .«» nw^rite de DebimbrA
temps les recherches les plus étendues , forma
le dessein de perfectionner tontes les tables a.s-
tronomiques, et consacra sa vie à Tétude et à la
description du ciel. » Dès son début dans la car*
rièrc astronomique, il parvint à construire les ta-
bles qui font connaître la marche d'Uranus , pla-
nète alors récemment découverte par Herschell.
En 1790 et 1792, il remporta le prix de TAca-
démic des Sciences pour ses tables d'Uranus et
celles des satellites de Jupiter, il présenta à la
même Académie les tables de Jupiter et celles de
Saturne. Ces vastes travaux le firent nommer à
Tunanimité membre de l'Académie des Sdenees,
au commencement de 1792. On lui confia ainsi
qu*à Méchain le soin de mesurer un arc du mé-
ridien depuis Dnnkerque jusqu'à Barcelone.
Cette vaste entreprise, interrompue par les trou-
bles delà révolution, ne fut achevée qu'en 1799.
Il serait trop long d'exposer id le caractère ,
les difQcultés et les progrès de ce travail. Delam-
bre, qui y eut la plus grande part, en a écrit
lliifttoire: c*est < s son oiivr<ur<^ nii'il faut chftr-
'»'■ f
u
411
DdAMBRE — DELA19
un peut dire qn'aoeune aotre applicatioa des
sdeoces n'est comparable à celteHâ , et n'oftre
le inéme caractère d'exactitu^le, d'utilité et de
grandeur. C'est le jugement qu'en ont porté
toutes les académies de TEarope, et Topinion de
l'Institut de France fut solennellement exprimée,
lorsqu'on lui proposa de désigner Tapplication
la plus importante des fldences matbéroatiqnes
ou physiques dans le cours de dli années; les
suflragcs unanimes décernèrent ce prix à Pau-
tcur (le la Base du Système métrique. • Va 1795
Delambre fut placé parmi les astronomes du
Bureau des Longitudes, et entra dans la première
classe de l'Institut de France, dont il defint en
1803 secrétaire perpétuel pour la partie mathé*
matique. Nommé par le premier ooosid inspec^
leur général des études, il organisa le Ijcée de
Moulins en 180) et celui de Lyon en 1803.
Dans l'année 1807 il obtint au Collège de France
la chaire laissée vacante par la mort de La-
lande, son maître et son ami, et Ait nommé en
1808 trésorier de l'unirersité impériale. Cette
place fut supprimée en 1815, et il fut admis
à la retraite. Un an auparafint il avait puMié
son Traité d'Astronomie théorique et pratique.
« Un enchaînement des plus lieureu\ y rend
fKile et presque populaire l'intelligence des
résultats les plus suMiroes; chaque page y
porte l'emprainte de rinventioii et du génie, et
l'eatenderoent se récrée et se délasse à suivre
dans son ensemble cette série de formules élé-
gantes, de démonstrations iagénienses qui n'ap-
partiennent qu'à l'auteur. « Le dernier travail
de Delambre ftitone Hiitotre de V Astronomie.
Cuvier, dans un discours prononoé snr la tombe
de Delambre, a jugé ainsi cet important ouvrage :
« Avant lui rhittoire de l'astrasomie avait set
temps fiibuleux , oomme l'histoire des peuples ;
des esprits sapeHIciels n'avaient pas su la dé-
gager de sa mythologie; loin de là, ils l'avaient
embarrassée encore de conoepUons fiintastiques.
Delambre parait , et sans ellbrt il dissipe ces
nuages; lisant toutes les langaes, connaissant à
fond tontes les sources, il prend chaque fait où
il est, il le présente tel qn'fl est; jamais il n'a
besoin d*y snppléer par les coBJectnrcs et H-
magination. Nulle part, dans ce Kvre d'une sim-
plldté si originale, il ne se sobstitne aux per-
sonnages dont il raooBle les déconveitea. C'est
eux-mêmes qu'il tsH parler, et dans leur propre
lahgage. Chacune de Icnrt idées se montre au
leetenr comme elle s^est montrée à eox-mèmes,
revêtue des mêmes tea^ea» entoorée du même
cortège didées préparatoires et accessoires; on
la suit à travers les âges et dans tous ses déve-
loppements ; on en voit naître à chaque siècle
comme des générations didées nonvelles, et
ainsi se forme et se eoroplèle, en qoelqoe sorte
sons nos yenx, cette sdcMe admhvUe, pre-
mière création du génie de l'homme et celle qu'il
hii a été donné de porter le plus près de la per-
fection ; et ce qui dans ce grand oovnge n'est
pas moins prédenx ni moins rue que ce
sition simple et entière des faits, c'est o
bité scientifique, si l'on peut s'exprim
cette recherche pure de la vérité, que
détourne de son bot : ni les jalonsies tu
ni ta considération des personnes, ni ces
parti qui sont venues troobler jusqu'à l
du ciel. »
Les ouvrages de Delambre sont : T*
Jupiter ei de Saturne; Paris, 1789, i
Tables du Soleil, de Jupiter^ de S
d*Vranus et des satelliies de Jupitei
1792, in-4»; — Méthodes analytiques
détermànatUm d*un are du méridief^
1799, fai-4*; — Tùbles trigonométriq
cimales, calculées par Borda, remu
mentées et publiées par Detamhrt
1801 , te-4*; — Tables duSoMl pubi
le Bureau des Longitudes ;Pnis, 180
— Base du Système métrique décimal
sure de Fore du méridien compris t
parallèles de Dunkerque et Barcelam
téeenî791et années suivantes bot I
chain et Delambre, rédigée par
Paris, 1806-1810, 3 vol. Ui-4*; — j»
torique sur les progrès des sck i
matiques depuis 1789, et sur leur
tuel, présenté le ^février 1810, j
des sciences mathématiques et pi
Vlnstitut; Paris, 1810, in-4''; — < r
tronomke^ ou leçons élémentaire» u
mie théorique et pratique; Paris, \h\
— Astronomie théorique et pratiqui
1814, 3 vol. in-4*'; — Tables éeliptic
Satellites de Jupiter; Paria, 1817.
Histoire de r Astronomie anci v
1817, 1 vol. faM'»; — Histoire ae ^\
mie dumoyen dge; Paris, 1819, in-4' ;
toire de P Astronomie moderne; Pari
2 vol. in-4» ; — Histoire de VAstrom
dix-huitième siècle, ouvrage posthun
par M. Mathieu; Paris, 1827, in^*»; -
mémoires dans les Recueils de l'AcsA
Sciences de Paris; de l'Académie de
l'Académie de Turin, de l'Académie o
bofan.
Poarier. Él^çt é» Dêimmèrf éB9ê On JIM
rÂcodemU r«f«lt éti feiamrm, l IV. —|
J9Hie9 tmr jMwikv/ éam la JtaMM «m—
t. XVI (ana. ittt). -Eabbe. B9l4oUiH etc.
et port, âtt Contfwipcrmims.
DBLAMBT. Foy. LaHCT.
DBLAH (François' Hyacinthe), <
siste français, né à Paris, en lt7^
Rouen, en 1754. Dt »r dA Sorbooni
noine de Ma,ilpa ersoovr
la consth s Unigern wi W m.
nions ian lui û^
ces, ei » rvB ■ I
nonça a »o
lui : i v/ur (tu piun ycncrui «c » o
convuis9ons; 1733, in*4*; — D
théologique adressée àun l4
■a/es <fe France le fit élire en
, od il vott oooftUinment
MrcuHme. Après la M«sioii de
S il oeciipa à Lyon la
ue l'AcaHéinie; maiii une
M joaméf du 20 jnin 1792,
irammtt au roi par rintermë-
ée Poix, le força i quittpr crtte
1793 à Néroodeen Forez,
■ >. Il 5 ftit arrêté bientôt
on (A entionnel J» vogue , et
■ priMNi tJps Recluitn de Lyon,
Tm 9 themMor. Sous le Dir^c-
« cbam <le léfdtlatioa à l'École
le • et d'autres emplois dans
C I otte époque qu'il eut le
iMi Direeloire le rappH de
oit le 18 fructidor. Lors
I asym , par Riiiapartc , de la
1^, Detandioe rédigea avec J.-
mai ff^ Lynn et du midi.
m-s", — tttsfoire; loiv, i voi. m-ir; — iwc-
moir» MMioyrapAi^e* e/ littéraires; 1816,
in-8*.
Mitaal, y/nn. nécrol., 18M.
; DBLANDINB DB iAINT-BIFBIT (Jér&me),
fils du précédent , né à Lyon, le 14 septembre
1787, se Toua, comme son père, à la défense de
la monarchie et aux travaux littéraires. Investi
par Louis WIII, en 1815, des fonctions de com-
missaire extraordinaire du roi dans les dépar-
tements méridionaux, ilcomliattit aux côtés du
duc d'Angoulême , et fut blessé au pont de la
DrAmc. A son retour en France, par une ordon-
nance qui mentionne le courage déployé par
M. Delandinc, le roi lui conféra le nom de Saint-
Esprit f en faveur des services qu'il avait rendus
au duc d'Angoulême dans la nuit du 15 au 16
août, lors de la captivité de ce prince au pont du
Saint-Esprit. Depuis la chute de la branche aînée
des Bourt)ons, sous laquelle il a rempli plusieurs
missions lionorables, M. Delandine de Saint-Es-
prit consacre ses loisirs h la culture des lettres.
416
DELANGLE - DELART
jeune , il se livra avec zèle k Tétade do droit, et
débuta avec succès peu detemiM après au barreau
de Paris, où il se distingua par les princi-
pales qualités qui constituent Toratcur. Avocat gé-
néral à la cour de cassation de 1840 à 1846,
et procureur général de la cour royale en 1847,
ce fut lui qui, en juillet de la même année,
dirigea le procès criminel intenté à Parmen-
lier, Teste, Pellaprat et CuUères, au siû^ de
Taflaire des mines de sel gemme de Goubenans.
Quelques mois après , il présida k l'instniGtion
du procès criminel du doc de Praslin, qui eut
un si grand retentissement en France et à l'étran-
ger. En 1848 M. Delangle fut au dépoté par le
coUége électoral de Cosncs ( Nièvre) ; il fiysait
encore partie de la chambre lorsque la révolu-
tion de février éclata. Destitoé de ses fonctions
par le gouvernement provisoire, il rentra au bar-
reau, et se rallia k la politique du prince prési-
dent de la république. En 18S0 il fut nommé pré-
sident du bureau d'assistance judiciaire de la
cour de cassation , et acquit de nouveaux ti-
tres à Testime publique et à la confiance du
gouvernement liln 1861 il devint membre de la
commission départementale et municipale du dé-
partement de la Seine et de la vUlede Paris; enfin,
membre de la commission oonsoltative défini-
tivement constituée par décretdu 13 décembre.
L'année soivante, il Ait appelé à présider la
section de Tintérieur, de rinstrocUon publique
et des cultes, au conseil d*État. 11 fut aussi l'un
des commissaires chargés de représenter le gou-
vernement dans la délibération du sénat relative
ao rétablissement de l'empire. Nommé succes-
sivement procureur général de la cour de cas-
sation et premier président de la cour impériale
de Paris (30 décembre 18^2), il a été réélu le
lendemain, jour de son installation, président de
la commission municipale de la ville de Pa-
ris. Un décret de la même date lui contera la
dignité de sénateur. M. Delangle a publié
Traiié sur les SœUiés cammerciaies, en 2 vol.
in-8* ; 1843 ; — divers artidea de jurisprodence
dans la GautU des Trilmnaux; — Plaidoyer .
pour le eowUe de Perregaux, pair de France^
contre la Banque de France et M. Laffilit
(1833); — /Mfeoiirs prononcé à Vomverture
des cm^érenees de tordre des opocats, le 24
novembre 1836 (imprimé par ofdre dueonseil
des avocats ). SiCAAn.
Mêçrê^kit dêi MmmiÊmn.
DSLAHHU (/eau), historien français, vivait
an dii-huitième aiède. Religieox de Ctteaux, il
proCBiBa dans phisienrs maisons de cet ordre, et
ftit nommé bibtiottiécairede Clairvaox. On a de
M : BUtoire du ponti/hai d'Eugène 111;
Nancy , 1737, in^; — Histoire du Ponti/icai
du pape innocent II; Paris, 1741, in-12. De-
laanes eontinna l*histoîre de son ordre , mais
cette continuation n'a point pam.
i>éetiomm/tirf kUt. €t crit. — <^«nr4. Im Frann tu-
DBLAHO (Amasa ), voyagen
Doxbury, M assachusets ( Etat
vrier 1763, mort dans sa patrie
Mea dès l'âge de quatorze
riiM militaire, et se trouva à
contre les AruHAts. il fit ensuit
ges dans l< lique c
tUles,et » ^e en 178:
( ksacou I. Il s'occupa
cw ce fut
MoisfjuitimScêSf raagpiilwnK; tro
cents tonneaux, sur lequel D
Canton en 1791. n y rencontn
Loer, et l'accompagna dans un
lies Peiew, de la Papooasie <
En 1793 Delano visiU l'Ile I
de l'Inde. L'année suivante ii ■
trie, où il demeura Jusqu'en 1
quHIe il fit un voyage de circv
lequel il relâcha au Chili, au«
dans l'urdilpel Sandwich, en Cl
Bonne-Espérance. Ce voyage m
la fin de 1802. En 1805 Delano
fit de nouveau le tour du moi
toucha au Cap de Bonne-Ëspérai
de Van-Diémen, la Nouvelle-G
gnales côtes du Pérou, traversi
aborda en Chhie, et fut de reto
encore plusieurs voyages aux l
nombrrâses fatigues ne lui pi
richesse. Delano mourut dans \
fortunée. On ade lui: A Piarra
and Travels in the northem
hémisphères, comprising thrt
the World; togelherwith a r*
anddiscoverg in the Pacific Oc
Islands; Boston, 1817, m-r*.
estimé; il contient de nombre
ments concernant le commerce
Alfi
DoemimgBi» iMeéiis
DBLisiT ( Patrick ), théo»
en 1686, mort en 1768. Issu «.
obscure, il fut élevé an collège
Doblin, et devint professeur dj
ment; il en sortit en 1724. S
avec le docteur Swift et d'.
parti tory lui nuisit d'abord «w|
teret, gouverneur général d*
finit cependant par loi accorde
ta cathédrale de Saint-Patrick
lany entreprit sans succès U
joornal périodique intitulé Lt
deux mariages assex ridies lu
certaine fortune, et en 1744 il •
de Doron. On a de lui : Herel
with candour, or a faxr en
stnse and use o/ the several
presslg declared or s^fJicH
ke giren to wsankind from t
DFXANY -
to bt/ound in the Bible, etc.; 1732-
,3Tol.y — RejJecttonsupon Polygamy
nttouragcment given to that prac-
if ycnptures u/ the old Testament ;
in hnsiortcal Account ofthe li/e and
Ùa rwf ^kïng of Israël, in terspersed
tous conjectures, digressions and
tonsi l7-«0-l742y 2 vol.; — Sermons
lOi dut tes, sermons on the opposite
'44 ; ^ Esuiys tovxads evidencing
€ origitini of Tiihes ; 1748; — Obser-
tpoH lord Orrery's Remarks on the
ftritmgs 0/ doc tor Jonathan S wi/t;
Ah humble Àpology /or Christian
ry; 1761 ; — Eighteen Discourscs and
'lONt Mpon vnrious very important
sfing >uhjects; 1766.
IT .Mary', artiste anglaise, femuie da
t ttie lie lonl Laiudowiie,iiee à Conlton,
bire, tn 1700, morte m 1788. D'a-
rvr A un ncbe et vieux gentil lit >mnie de
I, dk* épousa, en 1744, Patrick De-
coonai&sait depuis loni^trmps par
■dance «le Swift. .Vprè'^ la mort de
I, elle obtint de George ill une
■B jww livres et un logement à Windsor.
m correspoodaDce avec les liomnu>s les
H de ton temps. On a d'elle une
rf ioo de 980 plantes , très- bien
prapAirai Dtetionarf.
kCE . Gtit^laui' François-Marte- Jo-
mà*it français, ne à Arras , le 8 dé- j
i.jT. nii»rt If 13 décembre 182j. Il se 1
I IcUt rcc!i*siastii|UK : maison lui <»t- j
I ef'ta lin finploi au collr^io Louis- i
Loti il » •«Lftit distingué commt' Hève, et |
amer^ liu proie^^sorat. Apres la ré- 1
i |ir«)ïr^>a li's h-lI«s-li'ttn'S et les lan-
I « I l^oi<' .Normale et plus tanl
;^ié^in. Kntin, «*n ]8iu, il futappclir
a chiUf d éloquence latine a la fa-
t*,il la iiiins^Tva jiisquà sa mort.
m iH-ii /.' Nouveau Sti.cfe de in
>'. 11 alaic«e eu manuscrit une
■ fcTAitr itf lOrnteur^ ib» Ciceron;
■ dr Qnintilien; un ouvrage intitule
de la Bt^itf , fl leçons f^reo^ues
er d^ Morale, rédipi'es avec
, aoui avf« >'<>el, W Connone^
l.^ons fntnç'nses de Littera-
rnU; — les Leçons latines de
I ut ru4)rale ; - i«»s Leçons lati-
t, et M Manuel du Rhetoricien.
Gl'yot de Fcrk.
MC^Bar:.— ru iloc^KC ^ux fiiner.iillc«
Oner*f. l^j /rancir itttfrurt.
K \ Jacquts-iiuiUauiiu i, mo-
»- a Li>itii\, lt> VJ aoOt 1794.
Bf!d«dn'- iuiiit;iiir, tut «mploye
■ a IVipitaJ d*- Saiut-Qii.^iitiii . rt
•* a coitK — .. xtii.
DELAEBRË 418
l'hôpital de Loorctne à Paris, entia au Yal-de-
Grftcc, et reçut le grade de docteur le 20 mars
1817. On a de lui on grand nombre d'artides
ou de mémoires, parmi lesquels on remarque :
Hystérie occasionnée et guérie par la frayeur ;
dans le Journal général de Médecine, t. I*%
2^ série, 1 8 1 8 ; — Douleurs abdominales suivies
de la sortie d'un ver ascaride lombricoide par
les voies urinaires, même joamal, t. II, p. 366,
1819; ~ Hernies étranglées guéries sans opé-
ration de débridement, par apposition de ven-
touses; dans \e Bulletin deVAcad. de Médecine,
t. ICI-, p. 159 ; 1830-1837 ; — Mort subite occa-
sionnée par la rupture des vaisseaux de la
rate; séance de l'Acad. de Médecine du 22 fé-
vrier 1836; — Déclaration en faveur de la
liberté de dicussion en matières scient^ques;
dans le Journal de Chirurgie de M. Malgaigne,
novembre 1843; — Persistance de la vie du
fœtus quelque temps après la destruction
du cerveau; dans le Bulletin de Thérapeu-
tique, t. XXY1I,461. M. Delaporte est maire de
la petite ville de Yimoatiers (Orne) , et corres-
pondant de l'Académie impériale de Médecine.
Doannentt partievUers.
DELAKAM ( François ), graveur anglais, né à
Londres, en 1590, mort en 1627. Il grava au bu-
rin les portraits des personnages les plus célè-
bres du seizième siècle. Ces gravures, fermes et
nettes, sont fort reclierchées, bien qu'on y trouve
de rincorrection et du mauvais goût. Le plus
remarquable de ses portraits est celui de John,
évéque de Lincoln. L'œuvre de Delarani est
très-considérable, et doit, malgré d'assez grands
défauts, être regardé comme un monument de
Part anglais au dix -septième siècle.
Mrutl, Dict, of Knçravers.
DELABBBE ( Antoine ), naturaliste français,
né à Ciermont, en 1 722, mort en 1 8 1 1 . Après avoir
terminé ses études médicales à Paris , il revint
s'établir dans sa ville natale, en 1749, et entra
dans leH ordres. 11 consacra ses moments di*
loisir à l'étude de la Iwtanique, dont il avait
puisé le {{oût à l'école de Bernard de Jussieu. Il
fit auj^si de ruriou.ses recherches sur la géologie.
Non content d'établir à ses Trais un journal bo-
tanique, et de faire des cours publics, qu'il ouvrit
en 1781, il parcourut les montagnes de l'Auvergne,
et publia pour Tinstruction de ses élèves le cata-
\o<i\\v dos plantes qui y croissent spontanément.
Il était membre de l'Académie de Dijon, et cor-
resiKMidant des Sociétés de Médecine et d 'Agri-
culture d(; Paris. On a de lui : Disset talion
sur rarcade et le mur formés par les eaux
minérales de Saint- Alyre; Clermont-Ferrand,
1768, in-S"; — Dissertation sur le serein de lu
ville de Ciermont- Ferrnnd et des environs ,
lue dans l'Assemblée des Sciences, Arts et Belles-
Lettres de cette ville, le 25 août 1771 ; in-8°;
Discours sur Vutilitr. et la nécessite d'un jar-
dtn botanique a Clcnnout-Fcrrand, prononcé
(l.m^ la inérn»* A<iseml>lée« le 9 août 1781; Cler
14
419 DKLARBRE —
munt, 1781, in-8*; — Essais zooloyiqucs, an :
hislvire naturelle des animaux sauvages
quadrupèdes et des oiseaux indyj^nes; de ceux ■
qui ne sont que passagers ou qui paraissent
rarement, et des poissons et amphibies ob-
servée dans la ci-devant province d'Auvergne;
Clermont-FemiDd, 1797, in-8°; — Flore d'Au-
vergne, ou recueil des plantes de celle pro-
vince; Clorrnont-Kerrand, 1797, in-8-. La pré-
face contient Texposition d«^s inethixles de Tour-
nerort, de Linné, de Durande, protf.sseur a Di-
jon, et de Juftsieu. L'ouvrat^e se termine par des ;
observations sur les propriétés des filantes iné- i
dioinaJes. extraites des levons et dicti^rs de Ber- |
uanl do Jussieu. On y trouve la description du '
lac de ravin, près de la ville de Bresse. Cette
première édition n^est qu'un simple catalo^ue
descriptif, |)ar onire alphabétique. Delarbre
améliora considérablement son ouvrage dans
une si>conde édition, publiée sous ce titre : Flore
de la ci-dvvanl Auvergne, ou recueil des
plantes ubscrrtes sur les montagnes du Puy-
de-Dôme, du Mont- Dore y du Cantal; Rioin,
iHOi,? \ol. in-H"; •« étlilion, dit l'auteur, augmentée .
d«' phibii'iirs p'nres ou es|W^c«^, avec le« carac-
tères, la ilesciiption, la durée , W temps de la
flor;tiM)n et de la iii.ituraiiiui des fiuitis, la sta-
ti<Mi. etc. ■■ I y\i\< r*-tl»» &»M:nudf éiliiiou le* plantes
Miiit iliir.te.H a\fC i»<>in et tla»>ees il'apres une
melitoili' qui ne diP.ere de celle de Tournefort
que i>^ir quelques améliorations. On a encore
de Delarbre : Essai topographi'/ue de la pa-
roisse de noyât ; hssais to/mgraphiques et
d* histoire naturelle du M mit -Dore et des en-
virons; ^tssnt injmgraphique de Clermont-
Ferrniid et de quet;-ues autres endroits de
In l.imoijne d\\uv*'rgne; dans les Mémoires de
la Soviet e de Médecine de Paris; 17Kj, 1797;
— Mémoire sur la Jormation et la distinc-
tion des basaltes en houle de di/fertnts en-
droits d'Auvergne ; dans le Journal de Phy-
sique de 1787.
Dictionnaire HMnrique, cru. et ùUfl. -Rabbi-, Bol«Jo-
llii. ne, IHnçr. nrilr. et port, des Contemporains.
(^u<'r3r>l. l4S t'runtr Utttratrt.
\ iiRLAROCHR {Paul), peintre français, né
à Paris, en 1797. Son père était Tun des estima-
teurs dos objets d'art présentés au mont-de-
pieté. M. Paul Delaroclie se livra d ahonl à l'é-
tude du paysatie, et nmctHirut en 1817 pour le
prix de Rome ; mais il reconnut bienlAt que ce
genre de peinture n'était pas sa vocation, et
entra dans Tatelier du baron Tiro^, ou il ne tarda
pas A sedistin^nier. Suivant le* préceptes de son
illustre maître, il s'eloipia complètement du «tyle
^rec , mais n>ml>rassa pas pour cela celui de la
Renaissance : il parvint a se créer un j:enre mixte
entre l'école classique et l'école rvjmantiifue. N'é-
coutant que ses inspirations, M Pacl IVlaroche
sut s*approprier ee qu'il y avait de bon dans les
deux doctrines oppo«é«»^. Sa iieintun* con^^titue
en qiielqw* sorte IVIet-tisme de l'art, c'est a -dire
delahociie 4so
qu'elle est rexpression de rortlre' d*Nléeft qui
semble dominer notre société, et qu'elle résume
les projprès faits par Part depuis le oonunence-
inent du dix-neuvième siècle; aussi les amateurs
de comparaisons Pont-iis sumommé le Casimir
Delavigne de la peinture actuelle. Les débuts
de M. Paul Delaroche furent à la fois fiérieuL
«'t brillants ; sa réputation grandit rapiiletnent :
il la dut sans iloute à son mérite Ikirs de Ugae,
mais 1 lieureux clioix de ses sujets n'y fut pas
étranger, lui 1832, le 3 nofembre, il fut Dom-
mé membre de l'Institut, et depuis protessev
à rixole des Beaux- Arts. Les plus impor-
tantes de ses oeuvres sont, en suivant Pordre
de leur apparition : en 1819, Sephthali dans
le désert; —en 1822: Joas dérobé aux bour-
reaux par Josabeth, Dans un compte-reada da
salon, \L Tliiers disait de ce tableau: «Lalaote
est ardente, les expressions sont fortes, mai^
exagérées; un seul gnMpe, celui des deuxenfiuls
égorgés, est fort beau ; mais il est ficbeux que
le beau de ce tableau soit caché dans le food •;
- Une Descente de croix; ^ eo 1824 : .Soiiif
Vincent de Paul prêchant en présence de U
cour de Louis Mil pour les ei^fants oAw-
donnés (gravé |)ar Prévost}; — Jeanne dTArt
interrogre dans sa prison par te cardimai de
Wiucht^ter (gravé a la manière noire par Bey-
nolils,; —.Saint Sebastien secouru par Irtaez
ces trois toiles valurent une mctlaiUe à lev met
teur ; — Ftlippo Lippi, qui , charge de |
une \'ierge pour un couvent, devient i
d'une religieuse qui lui senaitde i
iH2ri : La Mort d'Augustin CarrœÂe:
Miss Macdonald portant îles secours au
tendant Charles- Edouard après la dé,
de Culloden { gravé à la manière Min
Reynolds); — Im Mort d'Elisabeth.
d'Angleterre, production pleine d'i
dignité 0) ; — Cne Scène de la ouiiu'
thelemg : le jeune Caumont recueilli Ve
parmi les cadavres; — en 1827 : La p^
Trncadero, commandée par la liste d
tableau fut l'objet de beaucoup de c
« L'artiste, dit un spirituel biographe iz|, .
été oblige de rendre d'imagination V !t
siège fie nuit, des feux de tMtlerie «■
lune , If tout se mirant dans le « dm
enfin, quelque chose île fort dilBÙK; •
- iM Mort du président Dur* i .
deuxième salle du conseil d'État ; — Cru .
trait enf/teddu Dauphin (ducd'Ai
- un plafond du Musée Charles a.
Dclaro<-be rec;ul la croix de la LégiiHi d'H*
26 avril 1828; — en 1831 : Les Knti
donard . souvent refiroduits par la gra
iilliogniphie; — Le Cardinal dé ihcA
^e Hhône, conduisant au supplice <
et de Thou ; — Le Cardinai Ma
i CjUtr l»i! : rsl •clurll^inpot an ^met êm
1 M de I.oBéolr
DELAROGHE
t , formiDt pendante, et gra-
M» \Mrtnl9 lontdeTenus populaires ;
'; te Portrait de If ^ Soniag ;
: i. r^mweil contemplant le cadavre
i /«**. « Il fallait» dit justement M. de|Lo-
it te içoOi, toute la convenance, toute
qai cancteriie te talent de M. Paul De-
ur !^ tirer arec iMiibenr d'un pareil sa-
ent peindre aanftexdttfr rhorrrur,à un
npaliMe avec l'admiration, un cercodl,
roril an roi décapité, devant ce cercueil
iMName qui a fait trancher la tôte
ci qui d'une main profanatrice soulève
âa œrcocil pour contempler le ca-
ictim^ ? Et pourtant M. Ddarochea
iruduire un navrais qui intéresse sans
; — En 1834: Le Supplice de Jane
tabteau est nn chef-d'œuvre de senti-
Bt et dVxécution pittoresque; quel-
» ont cependant trouvé une cer-
MNi prétentieux^»* dans la pose des
et la mhmttedes détails. Quoi qu'il
. cal impotsiMede contempler cette
éprouver une vive émotion ; — Sainte
cm n (gravé par Mercuri) est
ar» premiers peintres italiens de
■ce; il était destiné à= servir de mo-
le vitrail de la clupellc du cliâteau
— Gaiiifct^tudlant te mouvement de
! d'un effet cliarmant do des-
nr ; — en 1835 : La Mort du duc
K nvre pleine de simpiicitc et de
a fait dire à de Ixms jiines que c'é-
iière en peinture. •« L'intention du j
^ Lf normand, s»» recèle dans la
rw «tf»ul*'\.'int i.i portière, t't remariant
le \'*rik «i s(.»n l'nncini est bien mort ;
f^ TT'Mn- ^viiii'nti- dan« la manière
k enurî ■>*••■ <l.>nt les ;i».i-sins s'i^car-
laK-i'^r y*rr an mi I .in-'Mnpiissi'nient
^. M.ji* I»* p»*intrert'pivn«l toute sa
è '.l Tr.'-ntrr Jf nubU' radavre étendu
le du titliifau. M. Delarorlu' n'a rien
plu* f-rrn*' ni de mieux rendu que
.; en 1.S.17 : Charles /♦'»* insiiUr
iotdnfi 'ans un corps -de -garde
Arliille M-rlinet : re tableau, pen^é
, ojrnj-t'ië avec li.d>ileté, e>l peint
c^ierhlant il !.'ii>Hi> h dé^'irer plus
el d-- *!»•: — Straffnrtf marchant
•/ ^-ent vnr iyiU'', nrchev^ juc dv
■ - ^ siinfe r,ril, ; - - de 1838 h
^frat' f*" y.Guiz^ff (pravé par Ta-
in port.r.tt en pir/f dp .SnjHdénn
p d*- '>r«-n.t MiT< de !a panle et
■Mii« ^^n < ibinet de travail (l'>
aUeau. eyfruic d'è\>r*."s les ron-
de >aplt*% , Camline f <*onîtesgi'
, «*or d»- l'eTri[KTeiir. appnrtii'nt
^aD<)^if II. «t >f iiouM' en An-
.rfh*» traviiillait «lepuis IS.T a
h ««^ l'h^mirx.le du l»;:|.iis de^
— DELARUE 433
Beaux-Arts. 11 termina cette leuvre capitale en
1841. Dans cette vaste et belle composition,
Fauteur a su dérouler Thistoire de l'art depuis les
temps antiques jusqu'à nos jours, en représen-
tant dans on seul cadre les grands artistes de tous
les siècles, peintres , sculpteurs et architectes.
Malgré le nombre des personnages, qui dépasse
quatre-vingts, et la diversité des figures et des
costumes, rendus avec une grande fidélité histo-
rique, tout est groupé avec une harmonie par-
faite. Le coloris est sobre et riche à la fois, et la
pureté du destin ne laisse rien à désirer. Cet
immense travail a été gravé par M. Henriquel
Dupont;— en 1861 : JLa Reine Marie-Antol^
nette après sa condamnation à mort.
*c Le caractère du talent de M. Paul Delarocbe
est une exposition sage et naturelle du sujet, une
grande vérité d'action, une expression savante et
juste, enfin une exécution séduisante , tant sous
le rapport de la couleur, qui est toujours dans
ses tableaux brillante et harmonieuse , que sous
celui du rendu des étoffes, des cliairs, des
moindres accessoires, auxquels il apporte un soin
si minutieux parfois, qu'il va jusqu'à nuire à
l'ensemble en détournant l'attention de l'objet
principal (1). »
M. Paul Delarocbe est oflicier de la Légion
d'Honneur depuis le 8 mai 1834. Il avait épousé
la fille uniquede M. Horace Vemet, morte en 18-^5,
d'une fièvre nerveuse. Alfred oe Lacazk .
Jrehire» du itttuée. — I>e Loménic, Ga4erie df* dni-
tfmporuint Utuslres^ \ll. — Vllel, Heruc de$ Deux
.VondM. dccembre 1841. -Revue de Paris, 1R91 et 1834.
DKLARITE tit non DE LARCK ( l/abiié Ger-
rais), historien français, né à Caen, en 1751,
mort eu 1833, fut un des plus savant» ln'iuines
de notre époque sur rhi>toire du inoM'n i\;ie. Il lit
ses (ludes à l'université de Caen, dont il devint
un «les professeurs. Il s'appliqua «sptT.ialeinent
au\ antiquités nationales et à l'histoire de la
Nininandie. Depuis dix ans il travaillait à eetle
lii>t«)ire, et en a>ait conqK).^^ plusieurs xoluiufs
encore nianuscrih, lorsque la eonstitulion civile
du cler^ié fut decrélée par l'AssiMiiblée eousti-
tuante. L'iini\ersitéde Caen protesta contre eet
acte, et Delanie, comme >es collègues, se refusa
au serment [>n'>ciit. ()l»ligé de s'expatrier en
17V3, il conlia ses manuscrits, ses nomlireuv
matériaux au comte il«^ Malban, chez lecpiel il
\ivait coMirne jwofr-seur de son lils.. La terreur
arriv»' ; le comte e';t eiïraNé «le l'idée (pie ces
papier'i d'un prosctit, dans lesquels se trouvent
à chaque pa^»^ les noms de roi, de rojauté, si >ou •
vent mal interprétés alors, peuvent servir depré-
textt' aux bourreaux contre lui, contre son lils,
et il Imit par se déciiler «i ji'ter au feu \iii\\ de
feuiiU^ précieuses, IVuils lie si lalM)rieu.'es n^
cberches, de si utiles travaux. I/autciir. retiré
en Angleterre, travaillait à conq)léler son «»'ivr,i£;e,
lorsqu'il apprit cette peite irréparable; alor- il ne
siwTupa plusq.i'd,' l'Histoire littéraire du moyen
: M. s,.\r r. (Un- If'r.-rj/W. drs Cf'if du Monw.
14.
4U%
DELARUE
4S4
Age et <ie lliiftonre dvile, Uttéralre et eodésias-
tique de la ville de Caen. Sod éniditîoa le lia en
Angleterre avec unf^rand nombre de savantude
celte nation, et le fit recevoir à la Sodfté royale
di*s AntJquairesde Londres. Aidé de rinfluence de
cette Socic'tc , il put M (aire ouvrir tons les dé-
p«H6 lilierairfs , toutes les archives historiques ,
duut les Anglais se montrent si jaloux. Ce fut
dans celles Me la Tour de Londres surtout qn*il
trou\a un grand nombre de précieux documents
qu'a\ant lui nul étranger n'avait eu la permis-
sion d'examiner. Pendant six ans il travailla
constamment huit heures par jour dans ces gran-
des ai-chives anglo-nonnandes. Sous Louis XV
Al «le Oréquipi) les avait compulsées, par ordre
du gouverneiiirut ; mais il s'était borné à copier
les titres îles pièces qui pouvaient intéresser la
France, et rie.i lie plus. Delarue copia plus de
4,000 pièces sur le commerce, la marine et les
arts en Kranie pendant les douiième, trei-
Mèiiic, quatorzième et quinzième siècles. 11
trouva aussi dan^ les grands députa publics de
l'Aiigleterri' une intiuité de manuscrits français
enlevés a laFranD- sous les règnes de Charles VI
et de Charles VU, et qui faisaient connaître
des trouver*^ des onzième , douzième et trei-
zième s=èclt:^, presque tous inconnus a la France,
et qui cepnidanl étaient les pères de notre lit-
térature. Il lit l'analyse des ouvrages des anciens
poètes , en cofiia les morceaux les plus impor-
tants, et transcrivit même en entier plusieurs de
ces inanufHïrits. Passant ensuite en Hollande,
Ik'larue y lit les mêmes travaux, jusqu'à cequ'en-
fin, ver.s 1798, il put revenir en France, où il ap-
porta sa riche collection. Il s'occupa aussitôt de
composer Toiivrage que ses découvertes loi
avaient fait concevi>ir et qui manquait â notre
littérature. L'abbé Millot avait donné l'histoire
des poètes ou troubiklours de la France méri-
dionale; l>elarue entreprenait C4'lle des poètes
ou trouvères de la France septentrionale. Mais
il vouhit t>ncorc i^outer de nouvelle> richesses à
c« lies qu'il avait recueillies, et pour compléter
son travail il remua tous les iiianu<crits du
moyen A^ie qui se trouvaient en France. Il ob- ;
tint de pouvoir fouiller dans toti< nos dèi^ôts -
publies, et la carrière ^'agrandissant de plus en
plus , il la parcourut pendant trente ans avant '
d'oser mettre au jour Min ouvrage. Il est vrai
qu'.iy.int re|)ris ses fonctions de professeur d'his- ,
toire dans l'université, en 1808, il eutià s'occu-
per aussi des travaux quf nécessitait cet ensei-
gnement. De son côté , Kaynouard explorant ;
les richesses littéraires de la langue romane,
exhumait de TouMi les troubadours ; ses recher-
ches excitèrent l'attention de l'abbe [>elarue, et
ces deux littérateurs erudiU se communiquè-
rent leurs découvertes et leurs iliner^nts sys-
tèmes, mais sans poa^oir s'entradre; l'un sou-
tenait que nouh trnons tout des troubadours :
idiome, poésie, rnni-ins historiqufs e! |>r*^ue
nnln» riTih«atii»n. F. '.il»' •• f><»l«nip .ittribii^it n*
conquêtes de Fetprit homain à ms trooTèret; et
comme son omTage n'avait pat encore paru, il
soutint avec force ce système dans un mémoire
lu à l'Institut en 181% et imprimé en 181&. Ce
ne fut que vingt ans après ( en 1834 ) qu'il pu-
blia,en trois Tolumesin-8°, ce qu'il appeliitenoore
avec modestie des Essais historiques sur Us
Bardes, les Jongleurs et les Trouvères nor-
mands et anglo-normands. Il y développe ion
système en attaquant celui de son adversaire dn
midi. Qu'est-il résulté de ce oombat entre les
trouvères et les troubidoun? Beaueonp de lu-
mières nouvelles sur nos origines litténires.
deux bons ouvrages de plus et une solide gjkiire
pour les deux rivaux. L'abbé Delarve, d^à
membre de la Société royale des Antiquaires de
Londres et de l'Académie de Caen, fut élu mem-
bre correspondant de l'Institut. Outre ses Essais
historiques sur les Bardes, les Jongleurs ei
les Trouvères, il a publié des Recherches his-
toriques sur la Prairie de Caen; 1837, brocb.
in-8'' ; plusieurs mémoires sur le commerce de
Caen depuis le onzième Jusqu'au dix-septième
siècle, dans les Mémoires de la Société d*À§rf
culture de Caen; de nombremei diisntathim
dansles Mémoires de la Société rogalede Lon-
dres,àans les Magasins et Revues d'AngMme.
On a publié de lui après sa mort : Hémotres
historiques sur le palinod de Caen ; 1141 ,
in-8°,de 20 pages ; — Recherches sur Im li^pii-
strie de Bageux représentant la eonguéte ée
r Angleterre par les Normands; 1841 » In4*
de 116 pages ( une r'édit. avait paru en 1814);
— iVoureaicx Essais historiques sur In véllf
de Caen et son arrondiuement , eonlanmil
des Mémoires d'antiquités locales et les am*
nales militaires, politiques, religieuses de
la ville de Caen et de la basse Monuaudis:
1842, in-8*. GuTOT ne Ftan.
p. Djfid. Jifnuctsur r;. Deimrm^ûun le JTMilHP :
due drrpDibre itST. — Bioçr»^iê eu CmUewtptrmiÊSm
— La t'rancr UtUnirt.
^DELAnrB iAmédée-Joseph,, aicfafledt .
français, né à Lille, en 1790. Élève de Huyot. '
Alavoine et Giiénepin , il fut nommé archilMli ,'
de la ville de .Mézières ( Ardennes ; , et ctéeoli , '-
dans cette vilks et dans le département un gmii
nombre d'édi6ces, tels que rhâtel «le Tiltev I* ^
palais de justice, la maison d'arrêt , la caaoM " ■
de genilarmerie, l'école des frères de la di»;.^^
trine chrétienne, à Sedan; le palab de ÎHtiaî/'c
et riiôtel de ville de Rocruy ; la maison d^nl|'''-
à Vouzien ; des mairies et des écoles en divmg^
localités ; des egli>es à Hautes- Rivières, Féohi^ ; S^
rai, Harcy, Auvilliers, Pourm-Saint-Remy» ii^ '/
Il a fait les restaurations de la cour d*aadii| '^
à .Mézièrt- £ , du pilais de justice et de la i
de correction à Retlid, de l'église des <
Béuédictiii^ a .Mouzoïi, de Fhùtel de
Charieville. Giior ne FftM.
jénntaire des jértutet fiançais. ,
iiKi.«RrK. r»v. \.\ Km «hi .
DËLAiOUCHL
Voyez Latocoie ( De).
•va. Vofe* LATOim (De).
•m {iMtU-FrançùU)^ littératear
né à Paris, l« fl a?ril 1727, mort le 6
1807. 11 ftit longtemps iroprimeor-li-
imprinia entre antres ouvragen le Ta-
Meri Paris, 1771, 4 Tol. in-4*. Dda-
slira ensoite du commerce, et consacra
a la littérature et aux arts. Il s'occupa
•OMaC de la Ctaioe, et recueillit sur ce
faale de partîGolarités curieuses. On a
oorra^ea snifaots , tons anonymes :
et ytmreiies parisiennes ; Paris, 1750,
re rare, tiré à nn petit nombre d*exem-
- Catalogue des livres imprimés et
ils de ta bibliothèque de M. Lamoi-
vee une table alphabétique des au-
fn anomjfmes ; Paris, 1770, in-fol. ; tiré
«uoiplaires. L'édition en trois volumes
e pour la Tente en 1791, a subi des re-
nte amndéraliles ; — Suite et arran*
les volumes d^estampes connus sous
!e Cabmet du Roi, imprimée sur Ce-
Vaterre en 1727, in-fol., ef réduite
' ; Paris ( sans date ), in-S"* ; tiré
i; — Essais sur F Architecture
MU, sur leurs jardins, leur» prin-
médecine et leurs mœurs et usages,
mote% ; Paris, 1803, deux parties en
••". tiré à 36 exemplaires seulement.
1Stmmmir0 de» ^énon^mes. — Qui^rard. Ijt
•S Pierre), sieur H'A>|^lliers ,
ijqtM* français, né a Tz^s, en iô75,
é pi-^t^. **n IG29,au château rrAy^al-
wA. «Hj il a\ait *'\e envityc |)our faire
\ ée (Ad«iv'phit^ . il m- li%ra tout entier
itarv. rutralne (lar Sf<» ^oût.s et M)iii-
4ltr^ un p»'u trup vivement par un de
I, Robvrt [kflaudun, aumônier «hi roi.
V a dr certain . c't'>t qu'il fut un assez.
¥i qu' <iuan<l. retiiiirnê dans sa
ij n*- lut plu<; sâm** i iiilluence tl's
ma on* 1^. il «rut le bon e^^prit de re-
|ra*au\ littenires d<ms le^^queU il
le MBCr^: uu du moins s'il iw re-
idB amour rnaiheurfuv |»our l.i |»ot>-
«f«5»* d»' n»* plu-» li\r»T s»'» iir'>-
^ulrntf*. \*'T^ ni .'.s il >Urr«'d.-» à
liarc^tlf juge temjori'ld.' \'r\(^-
« d*? lui : Po*af contenant t1'v.r
iM^ ytQrtijrf (if saint Srhasfiru et
^ Dutnf , poem*', rtulantjt .«, etc. ;
I . in-1? : c»- que re volume n-n-
cufKUi. c** «ont quelques petites
rompi/V-'r- d'un quatrain v\ d'un
■vait ni»mm«-N demi-onnct?, et
eiee^ é \*'ivT une pla'V» durable à
- Mai*. •\\\ C"lli't»'t. ri)in:in* tout
indBP f.tjr'- N/arn-rie di'sprit, |)as
«•sa lrTn{-<« ne Voulut riianliiT >ur
■>'■■ Wn qL' -f^n inM*:)titip , dont il «^«'
DËLAULME 436
vantait hautement paHout, avorta entre ses
mains, et il ne se rencontra point de demi-sonnets
ailleurs que dans ses œuvres (1) »; — VArt
poétique français , divisé en cinq livres ; Pa-
ris, 1598, in-16. C'est le meilleur de ses ouvra-
ges. Quoique contenant plus d*une idée erronée
et empreint trop souvent d*une vanité juvénile,
qui va jusqu'à pousser l'auteur à donner ses
propres écrits pour modèles, cet Art poétique n*a
pas été sans rendre quelques services, soit h la
la langue française en général , soit à l'art dra-
matique en particulier. Il contribua pour sa part
il mettre un terme à la pédantesque affectation
des Baïf, des Jodelle, et de plusieurs autres
poètes de s<»n temps , qui employaient sans cesse
des mots nouveaux , tirés des langues anciennes
et peu oonfunnes au génie de notre langue ; edfln,
il contribua à débarrasser Tidioine français des
lettres que l'étymologie y avait introduites et qui
no se prononçaient pas. Un des premiers, De-
laudun proposa de ne plus faire monter sur la
scène des personnages allégoriques ; et, reprenant
le précepte d'Horace, il s'éleva avec raison con-
tre l'intervention, dans la tragédie, des dieux et
des êtres surnaturels. L'insistance qu'il mit à
établir ce deraier précepte est d'autant plus mé-
ritoire qu'il s'était servi lui-même dans une de
ses tragédies de ce faible moyen de dénouefneut :
il confessa sa faute , tout en esi^yant de l'excu-
ser; — LaFranciade; Paris, 1604, in 12. Ce
poëine, qui est divisé en neuf chants, en l'Ium-
neur des neuf Muses, et dont le fond ne vaut pas
mieux que la fonne , est accompagné de notes
pleines d'(^rudition , mais dépourvues de toute
rrifique. I/al>t)é fioujit as>ur»* fju'rlles appar-
tinrent à Roh'rt lielautlun, qui voulut mrichir
«le sa savante prose les vers de son neveu.
Michel NiroLAS.
l.jhbr Gou}v{, Bthliotfitqnr fruticfiiti , f. XV, — Bi-
blioth. du Theâtrr français depniM ton origine ' pir
Marin ), t. I. - fiistnirc litU'rutre 'tes 3' if »ir«, 1. 1.
DBiJkTL.NK (Ktietnic), dessinateur et {ira -
veur français, né à Orlêtns , en i:>20, mort
vers 1596. C'est à Straslxnirg qu'il cultivait l'art
de la gravure , |X)ur lequel il était plein d'une
anleur et d'une [>assiun infatigables. Au<si a-t-il
pro<luit uu nombre dépitées In^'s-conNi-ieiable,
la plupart de petit format, et rxee.utées d'apn^'s
les propres dessins de l'artiste; Iles sont re
niarquahles par la facilité de l'in-ntion, la li-
g^reté,re\lrômedélicate'isedu burin, Le^ (ijinres,
quoique d'un dessin parfois incorrect, >'int tou-
chées avecgoîtt. Les estampes de l)i !:n'li)o sont
ordinairement signées Sfephann.s F. . ! autres
fois elles portent uu .S. ou leu lettres . . /'. Les
plus estimées sont: l' Histnirr th VAm-Vi'. Tr:^-
tament; — trente peliteNpi^vsd»* lia\.'rs; trente-
petites pièces en rond;— Les Douzn MoisileVan-
nue; — Les Trois Grâces;— Lr Serpeittd^ii'
min, d'après .1. Cousin: -descopi«*s en petit de
Marc-Antoine,représcntiuitZ// Murt de Goliath ;
V « oli^lrt. ViMOun du iimn^t, p. Il
427 DELAI3L1SE -
— U Massacre des Innocents ; — Uâ Travaux
dUvrcuU; — Alexandre faisant enfermer
dans une cassette tes œuvres d'Homère, etc. ;
— Léda, d'après Micliel-Ange ; — L'Enlèvement
d'Hippodamiey d'après Roaso ; et pliuieurs t^ellea
frises et sujets d* histoire ancienne y «ir ses
propres dessins.
Itioçrapkie orleanaiât. — Naglvr, .Veuet jiUfemêines
Kûnstlrr-t/'Ticon.
DBLArxAY (Pierre Py-Poulain ou Pipou-
tain ) , grammairien franç^us , aé à Paris , vers
1670, mort ver» 1730. Il est connu |»ar un petit
traité îjrammalicHd piiMié souslo litre de Méthode
du .sieur Py- Poulain de Launay, ou Vart
d'apprendre à lire le fnniçats et le latin ;
Paris, 1719. « Ceux qui ont proiiié de cet ou-
vrage sont louables, dit l'abbé Goujet. Il est cer-
tain f|iron refonnant queltiui's idi'es de cet au-
teur, ('t en en pcîrfectionnanl quelques autres, son
ouvraj»!' ne pourrait être que très-utile aux coin-
menr^inls , |K)ur la prononciation surtout et pour
rorthugntpbe. Quand il pri'stuita sa métliode en
17 m â l'abbé Bipnon, ce savant, après l'avoir
e\aniinee , y trouva de fort grands avantages,
el applaudit' au lèle et aux vues de Tauteur.
Cotte mélîiodc eut en>u;te d'autres approbateurs '■
distingués |iar leurs talents el |)ar leurs lumières; i
et rexpèrienee a inontn' depuis que l'on pou- !
vaîl s'en MTvir a^er beaucoup d'utilité.
taOU]fU nihltoth^qur/rançaiiff i I, p. UT.
in:i.Ai'3iAY ' Pipti'ilnin < , graimnairien fran- i
çais, fds du préeedent, né a Paris, vers le com-
mencement du dix •liuilièine siècle, mort a Paris,
le C mars 1767. Il cherclui à populariser et à ap- ,
pliquer la nietho«le de ^on p*»re, et publia dans i
ce iiut les ouvrages suivants : Méihnlf puur I
apprendre à tire le français et h ft/h:, par
un système si atse et si naturel qu'on yfnt j
^^iiJi de progrès en trois mois (pCen tn.is
ans par la méthode ancienne et ordinaire;
Paris, 1741, in-12; — L'Anti- Quadrille; Pa-
ris, !74n, in-H; — La .\ouvelle Méthode pour
apprendre la lawjue latme , par un moyen
M facile qu'il est à la portée d'un enfant de
cinq à six ansqui sait lire; Paris, 17ô6, iu-8".
JtMrnaldfx saranti^ •nnee 1T41. ~ Annte litttratrê,
t V, p Ui.
i»KLAr3i AV dWngtrs ( Joseph ) ,bomme |m>-
litiqiie français, né «i Angers, eo 1746, mort le
.> avril 1 7!» i.ll était rds d'un procureur au pnSidial.
S<*< opinions au commencement de la révolu-
tion le tirent nonuner successivement commis-
saire prè> le tribinial du district de sa ville na-
tale, en 1791 « et député de Maine-et-I^tire à
r\sscmlilè<' législative. A son arrivée à Paris,
il réclama S'>n admission ilans le club des Jaco-
liiiK. el s>- lia avec les ir.eml>r -s le» plu:» arlent.s
du |iarii démocratique. Placé a l'extrême gauche
de l'Assemblée, il appu\a toutes les me^ur«*s vio-
lentes qu'on crut dt'voir prendre contre les ad-
versaires de la révolution , et présenta . a la
M'ance du 30 juin 179? cette rooti«Mi : M n'y a
' plus qn*Hn princii»e qui doive i:uid.T les e-n-
DELAUNAY 428
« voyés du peuple, on priuciiM que je Toudrais
'• voir graver dès ee moment, en caractères
« profonds et ioeflaçables, sur le mur du aaac-
« tuaire des lois, et dans les termes suivants :
« Jusque après l'extinction de tous les foyers
H de conspiration el la clôture définitive de
« la révolution de Pempire, Us rtpréseutanU
• des Français , dans leurs déterminaiions
« répressives contre les conspirateurs et les
n pcrturlMteurs de Cardre publie^ ne consul-
u /ero7t^ que la loi impérieuse et suprême du
N salut public. >> Delaunay voulait loalever U
question de la decbeani« , qui menait naturelle-
ment à celle de la répuUiq'ie. Ce fut eneore De-
launay qui demanda qu*on fiermlt an\ prètna
de se marier. Après la clôture de 1* Assemblée
législative, Delaunay entre dans la ConTention,
ou l'avaient encon» appelé les suffrages de ses
com|iatriotes de Maine-et-Loire. 11 prit plaoeà la
Montagne , vota la mort de Louts XVI, eonbil-
tit le scrutin épuratoire qne les Gfrondins
voulaient obtenir, se fit remarquer an 31 mai
parmi les défenseurs des sectionnaires insanvés,
vota !e 2 juin pour l'arrestation et la B«e ca
accusation des vingt-deux. Depuis ion I ne
s'occupa guèn* plus que de questîi
re<. Le ?.f> juillet 1793 il fit ordonner \\
des scellés sur les ma<9sins de la Compagnie dA«
Indes, et le 16 octobre il fit décréter la suppres-
sion de rette compagnie et la vente de ses mar-
eiian'li><es. Traduit au tribunal r<*voliitiOBnnhv
a\ec Chabot et Ikizin', comme prévewi dlavoir
falsifi4> un décret de la Convention, traftqné île
<^s opinitms, et spécnlé sur les oompaimieB
financières aux dépens de la république, H AU
ntndamné, et mourut sur rérWaud le &
1794.
l*efite Butn, Crmrmf. — AroMK, Jo«y. cte.
,.hir luiHveUr dfs CmUemporaing.
DELA r 5i A T jeuue ( Pierre-Marié ) , m
français , frère do précédent , u à A
m 17.^:l . et mourut en 1814. A«<
ville, il fut élu en 1790 prncntcur-*
dr>p.-irtement de Maine-el-Loin>. Nommer
fie la Convention deux ans après, il s^at»
li-!rti delà Plaine, et manifesta sa tcad&
iii(M]éranti<me dans toutes les que m
menën'iit a la tribune. Il %ota la w
r.oui< WI et son tiannisseuieni a la k« ,
iHjTira VAmi du Peuple commtyiéi
tature et le fiilla-^; et ce fut sur son
Marat fut décrél«> d'accusation, i
iiiissinn danft Pou est , il s'y pt ^
g«»neral Ro<«i:giol. et prit part imu» m
mSiixiations qui apaisèrent momentafa
triMilles du Poitou el de la Bretagne, i—
therniidor, Delaunay fut porté au ooi
reté générale. Après la cMIure de 3oai
il entra au Conseil des CInq-C H
.S.1 miftSion législatÎTe en 179*/ , |
membre du tribune de caii^alion. A^v*
le iH brumaire, à la présidence dn IriUi
DEUlUNAY
Ml, M «ut alli«r m
dtamigMiit m
«M la poliiiqiiB i0Ble
iMOléni MBuaaPiMDfh
d«lftiéil(M»d'itaMMir,
4eronhre
tUnditai fMMttoat
à k eow inpériiae
4tiai«l8
i,BéèTéort,«il7M,
iiU. Miwé Mppiéwl à li
1 iÛpi apte» la ai mid, i*ï 01
fsHot à l^Mira m 17»». fl
' dliiloir» osturf n«
r ffltev eipiiNa quelque»
r€Mérm mB» mtuwfiie
de im km^m p'êtqm H de
! |Mf riMtitHL
, L 4, ^ fV iU.
|#i pioédaat, naquit à Toun, fn
rJelâîi M&xuti de rEieeiricitê;
. — smr UM dolmen ^ manu-
r» pfèi de Fonl-ie- l-ojf , et .Sur ia
- Mar* t ifioitaiiieal «uppoaé ro^
i «t Ljui««*âi$ , daoi b t lil
ii*Jcad^nti<E Cf //içKf.
t tciny ) , minériUigiste néerUih
vivmit aioi>r« en l^o^. Ati>-
ilcaUîviiteefï^ulaiit les scit^nct's.
m Mgkbmn^U iai vaJutp en
trjICMiéiiikde celle TiUe, Dé-
lia mioae Gooipiipiie en I77û,il
aa iTil au ido de L* Académie
Mpift^ait à la toéiiie époque les
p^^rjT da ttjùmï dea financer des
ara Héfti^aires iQ^érés
i 4t i" académie du Hru^eilcM ,
£10- r^rkàaiqué des an*
I jrrettu éê Plme; Sur la
0Ê «aumu M&mle nom de
om pterre d'aiMo; Sur lu
i^ Swt f origine de£ /as-
ém propmeeê belçégues;
I A tncoré tfe lui i Mémoirt,
f fiMificin : La pratique des
f« ÀMçUterre ui^eUe amn-
[ â^tiCàÊmeni? Quel &i en ^éné'
lli^iei pi^mpi H k plus efficace
mfmf^Uemeni défri-
^im, itt-è" ; — uae traduâion
fié, mmwmûUnt du Tyrol d«
ITTft ia-*"; — KnJ^ai ^ar
^Q^tm pèmàmr
îétmmi
VàHMn noêurêUe dm rocto; Pétenhmrg»
i78a» ia4% a BnodDaa, laAme «(e, la-lîs --
MUtérahgiê dm ÀnOmUi BnuiUaa, tÈfi9,
mmtitm fA09é,m anMiUtt. - lAtttaatfar,
WLAiniAT. Koy. hkvmkf (Da).
MH^imi . Foy. Uoaar (Da).
; BBLATAL ( Piirr9-£a«li)b peiatrt lir^içiilY
•éàParia,la«7aTiill790. «èfada GiroM,
M débala ao aakai da laia par daaii fihkawr
aiaat poor anM»!*»' l^^4^Mtd0lftfiMrrii
dalle#ifaeUéd par laHmMéée rmp»èw $$
4a ?UêlUu9t ifam da paadaur aatonUai d
l'antre (deniiHntttra) ; IVMia^tce dam êm
oasU d*É9tfpê$* Is lalop da laiS aat da Idc
Orpkdê pmiUaU da omÊOaam avfk Eur^dim,
dtidFmriraUmjàÊddu9éMénUd$Su0a9.ùa
mmnnakiiii d# daaa cai taUcaui leaquatttéa
d*iio aoiariataal d'teaboadatttnifeiir» «I la tataat
da Jauaa artiita loi ntérita d'aiia oompris daai
la pam oonkre da aanx qu'un décret da aa fi^
nier iai4 eumpta da la aoaacription. Cunti-
nmnt aea trafau, il expoia «woesaifaoMnl lea
tahiaanx raiTaala : MéièMê momiraMi àPrkum
Im prineipauM ek0 de Varmét dm Gnm^
iak» de lau; — SoUil Xante malada^ at-
iawrédêsa faaUiU, salao de iai7| -- Cm
CroUédam Vé^Hiô de la SaiMlê-CkapOU^
même aaloD :aa damier talileiii eat dana la
aliapcUa de la marina à Breat; — La portrait en
pied du murquU de Laroch^quetein : ce par»
trait faiiMÛi partie de la coUeciioa dea Hénéraux
Yendéens conimantlée par LouU XVI il; •*-
Sainte Clotiide exhortant Ctovis à embroi»
set la religion chrétienne ^ saluo de 1817:
église Saint- Louis à Versailles ; après cette exposi-
tion la médaille d'or fut décernée à M. Délavai;
— Portrait en pied du maréchal de VioménU^
salon de 1819; ce portrait, d'abord placé dana la
salie dea marécliaux, fait actuellement partie du
musée de Versailles; — Minerve protégeant
lea arts: conserré au grand Trianon : — La
Justice, La Force : cm deai figures décorent
la chambre à cooclier du roi à Versailles; —
fferminie chêz le Vannier, salon de 1821 ; —
Psyché abandonnée par VAmoury môme sa-
lon : musée de Grenoble ; ^ Jésus et la femme
adultère, même salon: église Saint-Leu à Pa-
ris ; — Treize à table, même salon ; — Le Dé'
part de lobiez même salon. En 1842 M. Delà-
>ai exposa un tableau très-curieux : Portrait
d'un Chinois, dont toutes les parties sont exé-
cutées a^ecdes couleurs provenant de la Chine;
ces couleurs n'ont subi aucune altération , et on
reconnaît la supériorité de plusieurs d'entre elles
sur les ntUres; telles sont les [aunes . ce ta-
bleau eatau muséede Versailles;— Au salon de
1824; L* Adoration de Jésus : cathédrale de
Saint-Mak) ) ; — au salon de 1827 : Saint Louis
après la bataille de TailleOourg : commandé
par le ministre de la marine pour la chapeUa
481 DELA VAL —
de l'Ecdc de Marine, et transporté à Brest
après la dissohition deoette école ; — Saint Maxi-
miiien et saint Bonose r^usant de sacrifier
aux idoles : égUse Saint-Êtienne-des Grés. En
1825 et 1826 on a placé dans Téglise de Saint-
PliiUppe du Roule et dans celle de Saint-Len les
tableaux de Jésus et saint Philippe et de Saint
Charles Borromêe^ commandés par le préfet de
la Seine et parle roi à M. Délavai, qui exécuta en-
suite on grand taMean de sept mètres sur quatre
mètres ayant pouraujet yt Serment de Charles X
au sacre; — àu salon de 1831 : Soitite Juliette
condamnée à périr par le feu; — le portrait,
en pied du d%tc de Bourbon y prince dont il était le
peintre ; » au salon de 1834 : Télemaque abor-
dnntVilede Calypso; — kctMàd 183ô, Péveril
du Pic partant de V auberge du Chat- Botté; —
eu 1 83G : Un Calvaire . — en 1837 : £^ Viergv et
V enfant Jésus : église de Vannes ; — Un Christ :
«atiiiNlrale de Saiut-QueuUn. On a encore de
M. Délavai : Saint Faron donnant la cofnmu-
nion à un aveugle ; — Sainte Céline recevant
(te sainte Geneviève V habit de son ordre : ca-
tliédrale de Meaux; — Saint Louis portant
lohjlamme en qualité de croisé : commandé
ea ifriO pour le musée à Versailles ; — l/enri IV
à Vdge de quinze ans ; — Sainte Catherine
d* Alexandrie; — Un Christ : demandé par
TarclieYèque de Paris ; — La Vierge et Venfant
Jésus : Saint- Pliilipite du Roule; — Ixi Vinge
iM/erceda/</; enfin, une foule de portraits im(K)r-
tants, tels que ceux des amiraux WilUuniez,
Kmeriau, Lemarant, C'iiviilier; «les généraux
Montricbard, Valin, Hubert, Petleport, Caiiipy ,
deCroisy.etc.; ceux dn vicomte Duboucliage, mi-
nistre delà marine; deMarduel, cure de Saint-
Rocli ; de l'abbé de Genoude , de Chateaubriand ,
de madame de Saint-Cyran, de lainarquiso de
Saint-Furget , de lavicomtesscideLa Villegootier,
fie mailame Annand Ikrtin, du vicomte et de la
vicomtesse de LaBoulla>e, du vice-amiral Ber-
geret, de lord ExmouUi, etc.
GUYOT DB FeBE.
statut%qut éêt Bmux-Arii. - Journal des Ifratu-.
.irU, elc.
bBUkViGXB ( yecin -François - Castmtr ) ,
t^îlëbre poète lyrique et dramatique français, »e
HU Havre (Soioe-lnferieure), le 4 avril 1793,
mort le 11 décembre 1843. FiUd'uii (*stimable
( omiiien;ant, Ca>iinir lMa\i;:ne n'annonça pas
dès son enfance les succès i|u'il devait obtenir plus
tard. Quoique doué d'un esprit vif, il éprouvait
be.;ucoup de difliailté à travailler, et pcn<lant le»
prenrères années de ses études, au lycée Napoléon
àPjris, il se fit plus reman^uerpar son application
que lardes triomphes. Vers Tige de quatorze ans,
nne lieurcuseré^olutions*o|ièraon lui. ( 1 il devint
rapidement un tles meilleurs élèves de ma tfiiip^.
Il manifesta un goût marque |MHir la |MN->ie, it
fit confidence de ses premiers t'<«^ai& a Min fren*,
(ii:miain. et a un de fte^ eondinriple?, qui r Ma
t«'"ijiHif^ snn .uni. l.uiï'Mii- *irii». .. 1 '1 isM. «in
DELAVIGNE tns
événement, considère akint comme un buiriiear
public, la naissance du roi de Rome , fuui*nil a
Casimir Delavigneroocasion desefaireconnaitre :
il composa un dithyrambe, qui attira sur le jeune
rhétoricien Tattention générale. Avant cette époque
quelques esaaia de Casimir avaient été présenlét
à Aodrieux, qui, fidèle à son liabitude de détour-
ner les jeunes gens de la carrière des lettrei ,
avait répondu : « Ce n'est pas mal ; mais, croyei-
moi, il serait plus sag^de se disposer à faire soa
droit. i> Après le dithyrambe, Andrieux diaaicei
d'avis : n Voila qui est bien dilTercnt , s'écria-
« t-il , il ne faut plus le tourmenter : aucoo-le
« moi; il ne fera jamais que des Ter)s,etj'eipèra
« quil les fera lions. » On a dit qu'à propos
de cette pièce, présenté à Tempereur dans une
visite au lycée Napoléon,et invité à déclarer quelle
récompense il désirait, Casimir avait demandé
l'exemption de la conscription, et que sadeoMnde,
accueillie d'ailleure, lui avait valu le méconten-
tement du souverain. M. Germ le,
dans la notice qu'il a écrite sur » , dé>
ment fonnellement cette anecdote, u
Casimir ne dut d'être soustrait à la cume ■
qu'au dévouement de ses jeunes oom ims
du HAvre, qui le certifièrent al t de
Casimir Delavigne était en i
de cette infirmité, qui disparut in» i
ne dut point a sa première cuvre ■■
d'une audience impériale , il en retira d» -^
un pn>fit plus réel. Le comte Français de
alors directeur des droits-rénnis , ve
jfune poète, et lui donna un petit
son administration, en lui recomn
venir que le dernier jour de diaquc j
rencontrait dans l.*4 bureaux à une ^
que, il le renvoyait en disant : « :
<> mtr, allez travailler, et ne venea pas id pt
•I votre temps. Si je vous ai donné bU
« c'est pour que vinis ayez bientét le
1 vous en passer. » La famille de Delà
rait pu faire les sacrifices nécessaires ^^*mx
pât se livTer à son goût favori. La géoén
Français de Nantes était donc un t . ■»
cieux ; aussi Casimir lui en gardn-i-a i
vie une profonde reconnaiasanee. Pour
la bienveillance qu'on lui témoignait, ■
lut de se présenter aux concoure acadéa
La première pièce qu'il oompusa dans i»
fut un épisode épique ayant pour titre d
les XII à yarva. L'Académie ne lusen Mai
vrage digne du prix , mais, y
qualités fioètiques , elle accorda a i m
mention honorattle. L'année sui'
rentra en lice pour le prix propusc • un p
Sur lu dt couverte de la vaccine VtmlaBl t
Sun sujet en connAissanoe de cause, il d
d«'.-i e\{>licaliiins >cienlitîqups au dod -
M.'t , ft accompagna ce savant prat
vaccinations autour «le Paris. Le p »
siiiiir Dela%igi)i' fut remarqué pouk mv
«•■> t.;l'|iMu\ : nf.intnoins, le prix lui erh
r ne fut jamais infidèle à cette
t%. M ToiiL, qui revendiqua la pre-
or du drapeau de la révolution,
mi* tard salua, la première aussi, le
gUMir de ce même drapeau. Les
îraMS, Waterloo et la Dévastation
*t ni pas tout d'abord imprimées ;
qoHque temps manuscrites,
rs de danger à (aire preuve de
LvT-ïque enfin an éditeur osa les
gnées d'une troisième , Sur le
— «r après le départ des étran-
t\ ires furent enlevés en
r. I vcrii de Delavigne répon-
M ment auversel que l'é-
I méiiacuan« les r^^ns ofÛddles.
(^irr, anden fonctiimnaire de
*» ministre de Louis XVIII, appela
t icône poète, et le nomma bi-
chancHIfrie, où il n'y avait pas
^u'. ('asimir arcpta cotte fa-
1. ra\«*ur Ivien iifilo fn
plissait la salle, une foule nombreuse stationnait
sur la place du théâtre, et ses i^laudissements
Taisaient écho à ceux des spectateurs du dedans.
Picard se jeta dans les bras de Delavigne, et lui dit
avec efTusion : « Mon cher Casimir, vous nous
M sauvez, vous êtes le Tondateur du Seoond-Tlié^
« tre-Français. Jouissez bien de votre succès. Vous
« ferez sans doute encore de plus beaux ouvrages ;
« mais vous n'obtiendrez jamais un pareil triom-
« phe. » Ce n*était pas en effet seulementlajus-
tice rendue par un public ému au mérite de Tonivre
dramatique, c'était l'élan de reconnaissance de
tout un peuple pour riiomme qui l'avait consolé,
relevé et vengé ; c*était nn de ces inexprimaMes
entraînements que ne retrouvent jamais deux fois
ni 1(! même homme ni la même foule.
Souïi le coup du refus déguisé du Tlié&tre-
Français, l'auteur des F^M Sici/é«wwe.ï avait
commencé un ouvrage destiné à livrer ses juges
aux railleries du public. Mais l'&me du poète
n'était capable ni d'un profond ni d'un long res-
cf'iilirnnnt ^.'«nft nhftnilnnnpr iu\%\ Aiiipt il rnrinil-
415
« iiienl frappi^ d'une lèpre inonUe, luttant cuu-
«t trc sa defttinée ; et je foudrais en inéiue
•* temps que mon mijet me permit de déployer
« tout le luxe de la poésie orientale. » Ces idées
le conduisirent à coiiiptkser Le Paria. Il y tra-
TailUa?ec passion, et donna un soin particulier
au style, surtout u celui des cliœurs, que Ion a
•ooveot rapprodics de ceux tïAihalie. Le Pa-
ria fut joué le 1"^ décembre 1821, et ne reçut
pat) du public un moins favorable accueil que Les
Vêpres et Les Comédiens, Conune œuvre dra-
matique, A«' Paria est inférieur aux It^pres;
mais ce défaut ost compensé par Téclat et IV-
lévationdelapoèsie.Ii'auteury plaide inagnitique-
menl le piincipe de IVgalité native de» liomineb ;
estait là une thèse |)ou faite pour plaire aux
esprits qui gouvernaient alors l.U France. La
censure avait déjà avant la représentation mu-
tilé r«jpuvre du |KMfte ; ce n'était point aSM.'/ : on
lui fit payer son succès par la sujipri'ssion de
ce modchte emploi de hibliolliécaire de la chan-
cellerie qu'un ministre plus éclaire lui a\ait ac-
conlé. Cette misérable vengeance émut \ive-
ment le puMic; le duc tl'Orleans, alors f.mpre»sé
de saisir toutes les occaMons de se montrer liUrral,
offiit à Casimir Uelavi;*ne la place de hibliuthé-
caire du Palais- Royal. - Le tonnerre, (!cri>:i:t-il
t< au fNiete, est IuiuIh' sur votre maistin ; jf \ous
» olTn^ un apparti'i lient dans la inieiiu". > Le
poëte accepta riiospitalité si ^racieust'iiu ui pro-
posée, etcon»er>a toute sa \ieci'tle moiif>te po-
DËLAVIGiNE 4^
l'elof^' oblige de sou ubacur preili«:ei>»eur ^ le
oomteFerrandy, Ddavigoe montra la valeur de la
conscience en littérature. Comme il était lui-
même la vivante démonstration de ce principe »
il trouva pour le développer de nobles et digues
accents.
Les suooèa dramatiques n'avaient pas fermé le
cœur de OeUvigne aux émotions puliiiquea.
Entre Le Paria et sa réception à TAcademley
il avait eu des cliants pour les grauls événe-
ments accomplis autour de lui. Les premîeri
tressaillements de la liberté en Grèce et en Ita-
lie , la mort de Napoléon , de lord Byron , do
général Foy lui avaient inspiré de nonvem
poeiiu'Sy auxquels il donna 1<* nom de Messe-
menne^t déjà consacré par la voi\ populaire.
.Malgré les sentiments exprimés dans ces dl-
ver»es pièces, le roi Charles X voulut rdreadi
de munificence envers le nouvel académicien :
il lui lit offrir |iar M. de La Rocbelbucaald nnt
pension de douze a^nta francs, qui fut i
avec fermeté, mais sans Oïttentation.
vigne ne voulait rien adapter d'un ponvelr
qu'il croyait ennemi dvs libertins inibliqnei^qnV
a\ait déjà combattu et aurait peut-éire à cooi*
liattre riicore. L'opinion sut gré an polie
d'un ilésiutéreS'MMnent qui à celle épeiiBe d^à
n'flait pas chose commune. L'écrivain était nr-
ri\i> au but de Min aiubiti4>n littéraire, la
toyen avait fait son devoir: Uobvi;*^ie ■
droit de laisser quelque ler^ps refioser
et il'alier clh*rchfi- M>Ub le ciel d'Italie lu
sition. Presse par quelques-uns des grande ura
teurs d'alors de rechen lier l'honneur d'uni* elec- | plus dou\ ot des loisirs que lui nommindhii
tion parlementaire, sollicite par ses compatriote» perie.UM>ment sa sonte aflaiblie. Il partit ei
du Havre d'accepter la can«lidature dans u-tte | tant le plan et le premier acte compoaé.
ville, il s'y refusa avec persévérance. Voué tout j non écrit, «le la tragèilie île / is Xif <
entier à la culture des lettres, il n'amhiliunnait
que les triomplies littéraires; et, détournant ses
pas (ie la trltMine politique, il alla lu'urti-r aux
portes de T Institut. Deux fois il s') présenta, et
deux fois il se vit repitussé pour faire plac4' a des
prélats. Une troisième vacance étant survenue,
il ne voulut |»as reproduire sa candidature. « Cette
n fois, dit-il , on m'op|x>srrait le pape, j- H vou-
lut du moins si* venger, mais de la seide ma-
nière qui lui con\lnt, fiar un nouveau triomphe.
Le The<1tn*-Franrais, ri*grett<int ses ri;:ueurs ims-
MHhi, venait >(MMitan«-ment si; mt^ttre a la di<|)o-
sition du jeune et victorieux écrivain. Dela^ij:ne
n*iKHidit noblement aux démanhes faites près de
lui : il comfiosa V École des Vieillanls^uix Taima
voulut avoir le princifial rOle. On sait quel suc-
cès (»btint cette cometlie, jouée le (î décembre
1H'>3 AcAtédu grand artear tn«gique. M'''' Mars
apportait toutes les sé-lucti<m> île Sun tal«'nt ; l'es-
prit, la finesse, la grâce du langage, l'intérêt
dr.im.itique, l'art des coritéfliens, tout st* reu-
nis>ait |MHir ravir les surTra^*"» du public. L'Aca-
démie Française ne res-Ma pas plus Uinglemps au
sentiment général, et aursilAt qu'une nouvelle
vacanre se pruiluisitr elle numnia Delavigne.
La réception eut lieu le 7 juillet 182j; a|>re»
avait iiromis le principal rôle à
l'absi^nce du poète, la mort eui|w 1
Après un an de séjour en Italie, DeU' n
a^ec sept youveliis Messe niennes^ q— •
pas le succès des preceJentei», suit que i
jets eu fussent uioins po|>ulaires , soit qtt.
la faveur publique se tournât vers dee
d'un genre pius aventureux. Les .Vouoeilrh
ivnivunes n'en sont pas moins r
et |Nir le fond des idées et par le n a
pression. Laissant inaclicvec U pikiM: o
cee poui- Taliua, Delavigne écrivît La P\
Aureite, jouée le 6 mors 1828, ooméJi»
de finesse et d'élèqanoe, mais liien I
tion, et ijui de t.iu« les outragea uv
fut le plus froiilement accui?illi. Il •»
bientôt de cet échec par U tragédii
Fatiero, écrite po:irkf TbéAIre-F
transportéi* , par suite de quelques
distribution, au théâtre de la Porter
ou elle fut représentée le 3u nui II
aloridans tout le feti des grande! q«a
raires dont furent marquées leaden
du la Re>taaniliun. Sans a*êlie cm
ress«M* d U liberté |e>lili(|ue . 1*
\i veinent etnu.* île la guem
DELAVIGNK
4:}8
mttqyrs. La mérité ilu (mblic se
poar ffti\-d, et Irurs tentatives au
ml tcHL< leA applaudissements de la
wlmettrp toutes leurs hardiesses,
Tronnatâsait qun certaines de leurs
Paient fondées, et illps acceptait dans
I? Mw fcoùt. .Marina Faliero fut son
rn ift^MH^ des règles de rancieone
I £rui<l et lé^ntime snccès couronna
Li;7»*r. chargé du principal r^le, y
tiWnt «pli tit penser à Delavigne que
kail rfrv rtvnplacé et li* i»orta à ler-
:t Y/. M<*is avant l'achèvement de
cran 1 ërmeineot s'accomplit. La ré-
Joiflet r»»nversa Charles X, et laissa
tr VfK h* duc d'Orléans. La victoire
'amnkvt enfin le drapeau de la rcvo-
I pmnait étri» p<»riiiis di' croira qu'un
•rriîaW*» litiertt' allait cominemer pour
tVfavinne dr>nna à rin^urrection son
Paru i^n II'*, qui un moment partiigea
a p*np'*» avw /.n Mar^eUtniso^ et
ibuFf-mnéf» par des motifs qui n'alté-
bm r -«time dont jouis^iit Tauteur. 11
outre Ln Srmn'me de Paris et Le
o-frr*\ Qiioique b-j-n -niH'rii'ures à La
p. ce5 deux pièces eurent moins de
«i!. iH^TJsne r^ist.îaviv fiTineK'à
OTtin^^i qtii lui f;iri'nt faiti'^ d*accep-
vtfnns politiques , et se remit à ses
< en '-.'prenant Lnuis XI. Vers
*! Ifti*. Il rponsa M"** Élisa de
; «va't conn'ie en Italii- et |)Our la-
« 'I nrii nn- nIv.- symp.ithie. A la
p»-. Il i' ■' 'ir\»\ siimul»'!' parl'i'xernple
»•*•*■ \\ î'.i'l^iqii-, r>si\a ili' »'af-
\*'mz !■' î» nu"^!'". <'»t «■•."ii.'mrnt
i»^-." I- tttrs ,r : lif KoM-iu^ko rt
«r-, \\ir l'-s Ï^^Io^ai^ rliaulèrenl
r»^ -1 T» r.-, i.iiiittatA li(>ri>i<|ii«'s on
«erra! jn- ■*'• la :,Iujiv. Lo^ti.s XI fut
nr' \^.i* : .*n an .jprns. If i.S mai
iBH U j'--m.tTe r»*pre>«'nlation dts
■'£-'f 'r'^.r / . r|iii' flr> iiesitation<> de
un îD'iin»*Mt retar-hre. (.'rs deux
t-ntriit plus franr hument fn-
■w-il^-» \ii<i'<» «hainatiques, eurent
a*. Ju"pi' la Dciavii^uc n'avait
fW» : l:i i-if^ip viiihlait <^tre sa
S-i -mtf s'it.Hil dit»Te«î de
» iui t'it (iri-M rit ; il v* relira a
Htfi^i- ■ î »-*i irjisantf retraite, qi/il
ir»^ lit* \.-rn'»n : Kun* , <ur un
■Ifc^ Tr'\\^ -i l.s ,l,.s .1,- la SHne ,
qui -1 -<'-:i i. ..i ju^ prtu lltfuve.
âl !•■ -••îi 1- :c,t::»'i a son ircre,
« i.-'m;.«i*.- un t-MiiïiMlie en
■ ^1 iii-ir.ip.iMTail i:i«>i:io'Ii'tra-
«rtji'i' • •!'.;• i'ii .-. ! au inili«'U
iieU»»^ il «cnvit iMni Jwm
-«:■'!: .^.tulir- is.i... .'t qui fut
nai thomplir^. Cc n'avait été
là en (pielque sorte qu'un |)a&se-toui))s ; la
malaiiic ayant celé momentanément, Delavigne
revint à la poésie, et donna le il) avril t83ti Vne
Famille au temps de. Luther , tragédie en un
acte , (pii obtint un succès tionorable. Moins de
deux ans après, le i"^ octobre 1838, fut repré-
sentée La Popularité^ comédie eu vers, œuvre
méritoire sans doute, et qui n'est pas indigne
<le sou auteur, mais d*un genre Tîeilli et hors
des halâtudes du public. L'année suivante Delà-
vi<me prit sa revanche par la Fille du Cid, tra-
gédie eu cinq actes, jouée le 15 décembre 1839, oîi
lii poète, renonçant aux nouveaux cfTets intro-
duits dans le drame, retourna au pur genre des
maltre.4 de la scène française, et rencontra des
inspirations qui rappellent le style de Corneille.
Malheureusement, des travaux aussi persévé-
rants avaient achevé de ruiner la santti de De-
lavigne. RHuit à ne plus sortir de che/. lui ,
il s'oirupait cependant encore de nouvelles
compositions, Le Conseiller rapporteur^ co
médie en prose, représentée le 17 avril 1841;
Chnrli's VI, opéra, qu'il fit en coUabaralion de
son frère (Germain, et qui fut exécuté le lâ mars
18i3. Knlin,il préparait une tragédie, Mélusine,
où il Sfï proposait de tirer parti du fantastique, et
qui était son (cuvre de prédilection. Il Tavait
com()letiMncnt achevée dans son esprit, mais il
n'eut le teiufis d'en écrire qu'un acte et dpmi. Le
mai qu'il avait jusque alors combattu éncrgique-
ment prit rapidement une allure menaçante.
Delavigne avail été obligé de vendre sa maison de
La MadeltMue. Scribe lui oiïril son habitation
(le Montalais. Le poète alla y passer (piohiues
mois, puis se renlit au (hàlean «le Saint-.fu>t,
d'où ila.in^ssa dr si tuucliauts adieux à La M.ide-
loinc, siluiN' vi.>-a-\is, sur l'autre rive d«' la
Sein»'. L'hiver s'ap[>rochail, et Delavigui', crai-
gnant (pie l«'s rigueurs de la saison n'a^^ra-
^as.st'ntla inaiadir, coiKentit à retourner en Ita-
lie. Il (piitîa Paris le 2 dt'cembre 18é3; arrivé
à L)«)i), il ne put sup|)orter les fatigues du
voyag!',ct se mit au lit. Le 11 drceinbn', tandis
q\u\ , d'une voi\ d< raillante , M'"' Delavign»* li-
sait un roman de W.ilter Sœtt pour distraire
leiiialale, Delavigne cessa d'écouter, munnura
cjuelques vers , et, laissant retomber sa tf^te en
arrière, s'endormit de l'éternel soiiuneil. La
nouvelle de cette mort prématurée causa une
éuiotion générale. Le corps di' Delavi^rne fut rap-
|K)rte à Paris , dans sa résidence d»; la rue Ber-
gère, II" j ; le 19 dî'cembre la dr^pouille mortelle
du p«)ele fut conduite au cimoti«;re de l'IIst, ac-
compagnée par les plus hautes notabilités des
lettres, des arts, de la polititpie; nue voilure
vile > rerirési'nlait la royauté; la po|)idalion se
pre^>ait sur le ï)as^a^e du cortège , manifestant
sa syn)ï),i'!iie et son estime |>ar une attiluih' re-
cMcill:-' et des paroles émues. Ile n'était p.w se;--
le{i;ent rhoimête homme, le citoyen courai^eux,
!'■ poète éiiiinent (hmt la foule suivait les funé-
railles, c'était celles ip'Mu'.'s de l'amour des lettres,
415
DËLAVIGiNE
4;u»
«f iiienl l'rappi^ d'uoe lèpre inonUe, luUanl cun-
«t trc sa destinée ; et je Toudrais eo iiiéine
« temps que mon sujet me permit de déployer
«• tout le luxe de la poésie orieotale. » Cei idées
le ooiiduisireot à composer Le Paria. Il y tra-
▼ailla avec pasï^ioii» et donna un soin particulier
au style, surtout à celui des clianirs, que Ton a
•oovent rapprodics de ceux d'At/ialie. Le Pa-
ria fut joué le 1"^ décembre 1821, et ne reçut
pat) du public un moins favorable accueil que Les
Vêpres et Les Comédiens. Comme iruvrc dra-
matique, Ar> Paria est inférieur aux Vêpres;
mats ce défaut est compensé par l'éclat et IV-
lévatii>n de la poésie. I/auteur y plaide magnitiquc-
menl le principe de l'égalité native de» hommes ;
cV'tait là une tlkèse pou faite pour plaire aux
esprits qui gouvernaient alors i,U France. La
censure avait déjà avant la représentation mu-
tile l'ieuvrcdu |K)ète; ce n'était point assez: on
lui fit payer son succès par la suppression de
ce modehte emploi dt> hibliutliêcaire de la cliao-
cellerio qu'un ministre plus éclaire lui a\aitac-
conli'. Cette misérable vengeance émut vive-
ment le fHiMic; le duc d'Orléans, alors t:mpre>S(;
de saisir toutes les occasions de se montrer liU^ral,
(»(Tiit à Casimir Delavi'^ne la place de bibliothé-
caire du Palais- Roy al. « Le tonnerre, (Tri>ail-il
H au |N>ete, est toiiil)ë sur votre maison ; j<- \ous
•' oITn' un ap|uirteinent dans la mienu". > Le
l'eloge obligé de sou obscur predcoeikÀCur ^ le
comte Femiid/, Uelavigne montra la valeurde la
conscience en littérature. Comme il était lui-
même la vivante démonstration de ce principe ,
il trouva pour le développer de nobles et digues
accents.
Les suooèfi dramatiques n'avaient pas rerroë le
cœur de Delavigne aux érootious iKiliiiques.
Entre Ije Paria et sa réception à rAcadémie,
il avait eu tics cliants pour les gramU évco»-
ments accomplis autour de lui. Les premiers
tressaillements de la libertt> en Grèce et eo Ita-
lie, la mort de Napoléon, de lord ByroB, du
général Foy hii avait-ut inspiré de noaveHx
poèmes^ auxquels il donna le nom de MesMé-
mennrj, déjà consacré par la voix populaire.
.Malgré les sentiments exprimés dans ces di-
verties pièces « le roi Chartes X voulut riireade
de munificence envers le nouvel académicien :
il lui lit offrir |iar M. de La Rocbelbucaald ■■•
pension de douxe cents francs, qui fut i
avce. fermeté, mais sans oiUentatiun.
vigne ue voulait rien aarepter d'un ponvelr
qu'il croyait ennemi des libertés puttliqaeSyqnV
avait déjà combattu et aurait peut-èlre à om-
liattre eucttre. L'opinion sut gré an polie
d'un dèsiutére.ss«Mnent qui à celle époqne d^à
n'était pas chose commune. L'écrivain éUit nr*
ri\e au but de son aiubiti«>n littéraire, la ei-
poete actypta Tliospitalité si gracieuseiinui pro- { toven avait fait son devoir: Dolavi;aie se
posée, et conserva toute sa vie cette moile^tc po-
sition. Pre >sé par quelques-uns îles grands ora-
teurs d'alors de HHïhen-lier l'honneur d'une élec-
tion parlementaire, sollicite par ses coin|>atriote»
du Havre d'accepter la can«lidalure dans cette
ville, il s*y refusa avec persévérance. Voué tout
entier à la culturt! des lettres, il n'ambitionnait
que les triomplies littéraires; et, deloumanl ses
pas de la trllMine politique , il alla lu'urtt-r aux
portes de Tlnstitul. lieux fois il s') présenta, et
deux fois il se vil repi)u&sé pour faire plact' a des
prélats. Une troisième vacanex* étant survenue,
il ne voulut |kasrepro<luire sa canditlature. « Cette
« fois, dit-il, on m'opposerait le pape, i* H vou-
lut du moins s*.' vtMi^er, mais de la seule iiia-
nièro qui lui convint, par un nouveau triomphe.
l.t* Tlie«1tre-Krani;ai», regrettant ses ripieurs [las-
sées, venait siiontanèment so mettre a la dis|)o.
sition du jeune et vii-torieux écrivain. Delavigne
ré|N>nilit noblement aux dérnarrlies faites pivs de
lui : il coiii|iosa L'École des Vieillards, nix Tahua
voulut avoir le princi|»al rôle. On sait quel suc-
cès obtint cette comédie, jouée le 0 décembre
1M'>3 AcAtédu grand artenrtr.-igique, MX'* Mars
apportait touti*s les séiluctions de son talent ; l'es-
prit, la finesse, la grAoe du langage, l'intérêt
dr.imatique, l'art des comé«liens, tout se reu-
nissait |M»ur ravir le< sufTra^i»» du public. L'Aca-
démie Française ne re>Ma pas plus longtemps au
sentiment (général, et au- sitôt qu'une nouvelle
vacance se produisit, elle nomma Delavigni*.
La réception eut lieu le 7 juillet 1826; après
i droit tle laisser quelque ter^ps re|io
et d'iilier chercher m>us ieciel d'Itaws lu
, plus doux et dis loisirs que lui rommeadau
perieitoejnent sa saute adiiiUie. Il partit r
tant le plan et le premier acte composé.
uou <^rit , <le la tragi^lie île Louis XI ^
avait iiroiuis le principal rôle à ' m. !
l'absence du poète, la mort eiu| I
Après un an de séjour en Italie, DÎmi n
avec sept SouveUvs Messe menHcs^ q— •
pas le succès des précédentes, suit que
jets en fu5sent moins |)o|mlatres . soit q\m
la faveur publique se tournât vers des
«l'un genre plus aventureux. Les MouveiUi,
se mai nés n'en sont pa> moins
et par le fond des idées et par le iim
pression. Laissant inaclievec la |Houe &
cee pour Taliiia, Delavigne écrivit La F
.ture/ie, jout'e le 6 mars 1828, ooim
de fine-sse cl d^éle^anoe , mais liien I
tion. et <|ui de t>»us les ouvrages uv
fut le plus froidement accueilli. U sn
bientôt ile cet échec par U tngMîe
Fiihero, écrite po:ir le TliéAIre-F
transportée , par suite de quelques
distribution, au tliéâtre de la Porter
ou elle fut représentée le «10 mai il
aloràdans tout le feti des grandes q^iril
I raires dont furent marquées les den
lie la Restauration. Sans s'être cm
ressee d la liberté |»oliliqQe. 1*
I vivement et nu.- de la gucm«e
DELAVIGNR
4:)8
ttquts. La mérité ilu public se
ar rfti\-cî, et leurs teotitives au
1 tons le» applaudissements de la
rhnettre toute^i leurs hanlicsses,
connaissait que certaines de leurs
lient foniléi's, et iilf's acceptait dans
son ffoùt. Mnrino Faliero fut son
n dt^tMm des règles de l'ancienne
!*ranil et lé^timc sticcès couronna
L.i;7f"r. chargé du principal r^le, y
leni ']iii fit penser à DelaTignc que
il ^tre remplacé et le |)orta à ter-
XI. Mais avant l'arbèvement de
-an ! i-Trnemenl s'accomplît. Laré-
oillet ri^nversa Charies X, et laissa
'-«* le duc d'Orléans. La victoire
iima«t enfin le drapeau de la reve-
nue ait être permis d(> croire qu'un
ifaU^ litierti' allait cx^mmencer po'ir
HaTÎnne donna â l'insurrection son
p-isien»'*, qui un moment partagea
ppop-f avec Ln }fnrsemnis<\ et
«n<f«»nn<^> par de^ motifs qui u'fllté-
ar-^«time dont jouissait l'auteur. Il
notre Lu Srmahte de Parix et Le
rrr/!*. Qiioiqueb'en Mï|M»rieures à La
ces den\ pièces eurent moius de
I>lavi2ne n^ ist.» av<M- f«»rmpt<^à
«ces «pii lui f;irt'nt faiti"; îrciccep-
AS politiques, et se remit à ses
•mrr^ en rt^ïrenant f.onis XI . Vers
e \^?y>, il rpousa M"** Élis.1 de
iva^t connue en Italie ot |>our la-
ri^nru lin- >ivi' •.ymp.ithi»\ A la
:, M P •■ •1T\*\ Nliîiiul*-!' parr«'\rMnple
? el *■ il î'.i'I^iqti»', «'^M);» de s'af-
V^^z '1- l.i nus-îf. Ct-l •■•."ii.'inrnt
•• 1«- !)i-< il ! t\v K»)Miu'»ko oi
■r. )LJ'- 1'"^ r'il«):iai^ chautereut
H» •l'iU'» r.-. t ,.|iiii.-it> héroKpics ou
■•nt qu- .!'■ I«i Juin'. /.o.(/.s XI fut
rier I vV* : '.n au apn-s, 1.» i. S niai
U pr.'ia.ere rt'presi'nlation des
mnunir i . \\\t* lil•^ liesitatioub de
mnineui relarlee. lN\s deux
••ntrait plu* franrh»*ment ««n-
«rjle'^ vijir> •lraiiiatii|ues, eurent
M. Ju-^qui' la l)piavim)c n'avait
I : U iMtfsi** hemliia-t ôtre sa
Sa -ïRlf s'«'l.tnt ditt'réi» de
ft lui lut fi:vM rit ; il se retira a
Hiipî" -t fh triiMUti- retraite, qu'il
■vs de \rrM>in ■ Kure , sur un
IIh rrMi-» ■l I. - fl.'N -le la Seine,
[ui li-Nf «':i l\\{ jiis \\\\i\\ ileuve.
■It- «ifi ;.: ict!')'! .» -ou Irerc,
^ oiîiiiH»"!- lUi" «iiiivflie en
m îuiiiiqitiNerail l:l•>lU^<Ie(^a-
cji.i'- ♦■.•},';• l'h .-. . î.iu milieu
iKUe<« il eerivit Inm Junn
■ ■si: .K.ti>Ur- IH.i.,. et i]ui fut
nu thouplieH. Ce n'avait été
là en (pieique sorte qu'un i)assMî-toinps ; la
maladie ayant cé^lé momentanément, Delavigne
revint à la poésie, et donna le 19 avril 1836 Vne
Famille au. temps de Luther , tragédie en un
acte , qui obtint un succès honorable. Moins de
deux ans après, le l"^ octobre 1838, fut repré-
sentée La Popularité f comédie eu vers, anivre
méritoire sans doute, et qui n'est pas indigne
de sou auteur, mais d*un genre Tieilli et hors
des halHtudes du public. L'année suivante Delà-
vi^c prit sa revanche par la Fille du Cid, tra-
gédie eu cinq actes, jouée le iSdccembre 1839, où
lu poète, renonçant aux nouveaux effets intro-
duits <lans le drame, retourna au pur genre des
maîtres de la scène française, et rencontra des
inspirations qui rappellent le style de Corneille.
Malheureusement, des travaux aussi persévé-
rants avaient achevé de ruiner la santé, de Dc-
lavi>;ne. RHuit à ne plus sortir do chez, lui,
Il s'occupait cependant encore de nouvelles
compositions, Le Conseiller rapporteur, co
mé«lie en prose. Représentée le 17 avril 1841;
Chnrlos VI, opéra, qu'il fit eu collaboration de
son frère (sermain,etqui fut exécuté le lô mars
1843. Knfin,il préparait une tragélie, Mélusine^
où il se proposait de tirer parti du fantastique, et
qui était son ceuvre de prédilection. 11 Tavait
complètement achevée dans son esprit, mais il
n'eut le t(?mps d'en écrire qu'un acte et (lemi. Le
mal qu'il avait jusque alors combattu éuei-gique-
ment prit rapidement une allure menaçante.
Delavigne avait été obligé de ventlre sa maison de
La Madeleine. Scribe lui offrit son habitation
de Montalais. Le poète alla y passer <|ue](|ues
mois, puis se ren-lit au (hàteau de Saint-Just,
(1*011 ila.ire^sa th) si toucliauts adieux à La .Made-
leine , situé»' \i.s-à-vis, sur l'autre rive delà
Si-ine. L'hiver s'approchait, et Delavigne, crai-
gnant que les rigueurs d<» la saison n'aggra-
^as.^entla maladie, consentit à retourner en Ita-
lie. Il (piilta Paris le i» décembre 1843; arrivé
à Lyon, il ne put 6up[)orter les fatigues du
voyagi'.et S4» mit au lit. Le U décemlm', tandis
que , d'une voi\ défaillante , M"" Delavigne li-
.siiit un roir.dn de Walter Sc»)lt pour distraire
le malade, Delavigne cessa d'écouter, murmura
quelques vers , et, laissant retomber sa ti'^te en
arrière, s'endormit de réterncl soiiuneil. La
nouvelle de cette mort prématurée causa une
eujotion générale. Le corps de Delavigne fut rap-
|K)rté à Paris , dans sa résid(>n( e de l.i rue Ber-
gère, n" j; le 19 dî'cembre la dépouille morti'lle
du |M»éte fut conduite au cimetière de l'ICst, ac-
compagnée par les plus hautes notabilités des
lettres, des arts, de ta polilicpie; une voilure
viMe > représentait la royauté ; la population se
pressait sur le f)assage du cortège , manifestant
>a syrnp.i'ljie et sou estime i>ar une attitude re-
ru"ilii ' et des paroles énujcs. Ce n'était pas mm '-
lecK'ut riioimète homme, le citoyen courageux,
I" poète éiiiinent dont la foule Mu'vnit les funé-
railles, c'était celles ir.<>mes de l'amour des lettres,
DELAVIGNË
« luent frappé d'ime lèpre nK>nUe , luttant cun-
« tre sa deatinée ; et je voudrais ea inéroe
« temps que mon siiûet me permit de déployer
• tout le luxe de la poésie orientale. » Ces idées
le oouduisireot à composer Le Paria. 11 y tra-
TailUavec passioo, et donna un soin parUculier
tu style, surtout à celui des cUceurs, que l'on a
sooTeot rapprochés de ceux à'Alhalie. U Pa-
rla Alt joué le i" décembre 1821, et ne reçut
pas du public un moins favorable aocuei] que Les
Vêpres et Les Comédiens. Comme œuvre dra-
matique, Le Paria est inférieur aux Vêpres;
mais ce défaut est compensé par Téclat et Té-
lé vation delà poésie. L'auteur y plaide magnifique-
ment le principe de Tegalité native de» hommes;
c'était l une thèse peu faite pour plaire aux
esprits qui gouvernaient alors |;U France. La
censure avait déjà avant la représentation mu-
tilé Tœuvredu poète; ce n'était point assez: on
lui fit payer son succès par la suppression de
ce modeste emploi de bibliothécaire de la chan-
cellerie qu'un ministre plus éclairé lui avait ac-
conlé. Cette misérable vengeance émut vive-
ment le public; le duc d'Orléans, alors empressé
de saisir toutes les occasions de se montrer libéral,
offrit à Casimir Ueiavigne la place de bibliothé-
caire du Palais-Royal. « Le tonnerre, écrivait-il
« au poète, est tombé sur votre maison ; j<: \ous
*i offre un appartement rlans la mienu*.*. » Le
poète accepta Thospitalité si gradeuseinoul pro-
posée, et conserva toute sa vie cette modfitte po-
sition. Pressé par quelques-uns ties grand:» ora-
teurs d'alors de reclierûier Tliooneur d'une élec-
tion parlementaire, sollicité par ses compatriotes
du Havre d'accepter la candidature dans a'Ue
ville, il s'y refusa avec persévérance. Voué tout
entier à la culture des lettres, il n'ambitionnait
que les triomphes littéraires; et, détournant ses
pas de la tribune politique, il alla heurter aux
portes de l'Institut. Deux fois il s'y présenta, et
deux fois il se vit repoussé pour (aire place à des
prélats. Une troisième vacance étant survenue,
il ne voulut pas reproduire sa candidature. « Cette
« fois, dit-il , on m'opposerait le pape. « Il vou-
lut du nnoins se veni;er, mais de la seule ma-
nière qui hii convint, par un nouveau triomphe.
Lf TliéAtre-Français, regrettant ses rigueurs pas-
sées, venait spontanément se mettre à la dispo-
sition du jeune et victorieux écrivain. Delavigne
répondit noblement aux démarches laites près de
lui : il composa L* École des VietUards^où Talma
voulut avoir le principal rôle. On sait quel suc-
cès obtint cette comédie, jouée le 6 décembre
1823. A côté du grandadenr tragique, \|ii<* Mars
apportait toutes les séductions de son talent ; l'es-
prit, la finesse, la gr*ee du langage, l'intérêt
dramatique, l'art dès comédiens, tout se réu-
nissait pour ravir les suffrages du public L'Aca-
démie Française ne résista pas plus longtemps an
sentiment général, et au^^silM qu'une nouvelle
vacance se produisit, elle nomma llelavigne.
La réception eut lieu le 7 juillet 1826; après
l'éloge ohligjé de sou ubacur pr
comte Ferrand ), Mavigne montra
conscience en littérature. Comm
même la vivante démonstration d
il trouva pour le développer de ta
accents.
Les suoûfea dramatiques ii*avaiec
cœur de Delavigne aux émotioi
£utre Le Paria et sa réception
il avait eu des diants pour les
ments accomplis autour de lui.
tressaillements de la libertt^ en Gi
lie, la mort de Napoléon, de lo
général Foy lui avaient inspiré
poèmes, auxquels il donna 1<* no
niennes, déjà consacré par la vc
Malgré les sentiments exprimés
verses pièces, le roi Chartes X vo
de munificence envers le nouvel
il lui fit offrir par M. de La Roclu
pension de douze cents francs, q
aviH: fermeté, mais sans UNt(>n
vigne ne voulait rien aa:epter
qu'il croyait ennemi des libertés p
avait déjà combattu et aurait pei
battre encore. L'opinion sut g
d'un désintéresstf*ment qui à cclt(
n'était pas cliose commune. L'ecri
rivé au but de son ambition litt
toyen avait fait .<on devoir : Dcla\i
droit de Uisser quelque tcnp^ n*}»
et d'aller chercher »ous le.cii*ld'lt
plus doux et des loÏMrs qut* lui roi
périeuseroent sa santé aflaiblie. Il
tant le plan et le premier acte c<
non écrit, de la tragédie de Lout
avait promis le principal rOle a Ti
l'atfcsence du poète, la mort «au|
Après un an de séjour en Italie, Ik
avec sept IS'ouvelles Messeniemies
pas le succès des précédente*, m
jets en fussent moins po|mlaircâ ,
la laveur publique se tournât ver
d'un genre plus aventureux. Lt^s .V
sàmeunes n'en sont pas moin^ r
et par le fond des idées et par lo i
pression, laissant inadievee la pi
cée pour Talma, Delavigne écri\it
Aurétiet jouée le 6 mars 1828, o
de finesse et d'éléstanoe, mais bien
tion, et qui de t«His les ou%ragi:
fut le plus froidement accuHlli.
bientôt de cet échec par la trag^
Falitro, écrite pour le ThéAtre-l
transportée, par suite de quelques
distribution, au théâtre de la Port<
ou elle fut représentée le 30 mai I
alors dans tout le feu des gracies <
raires dont furent niar«|uées les
de la Restauration. Sans s*êlK «a
ressée d ■ la liberté {loUliqne , r«
vivement émue île la guerm «entre
ACILAVIGHB
■\*<i^ H \f^tn U^ûUthtf nu
que ct*H*'iie« 4e léurf
éi mem KffM. Jfnrtiio tahttv M mm
^ U^. dMifi 4a pr(nd|ul r<^1ê, y
ÙÊÊmH^ tpiî Ht p^fiKTT à f>rkT}]i^nc rpii;
^B Wnp ftTn^gkmsé H li* portai à trr-
4«e d^Orlf'Am. I,ji victoire
I k flr»ipivi« àft la r^vfi.
. iffi» permi» tl«? crotrr iju'uiï
» Bi»»ft6«lt«llcomim'!H4?rnour
ir,4|iii DU mcimf^nt pAilji{>m
La Mfir$r*flni$f ^ H
r |ttr^e« mollf?i qui n'ilté-
I f M4lni« ilaot }ôtiiti«Aii L'auti^tir, 1}
lolre £/t J^moèft^ fi^ PttrU et £«
|Kêtf^ rtir^nl ïHoin* do
iipil bi Ibrent M^^ tTACcni»-
I, et »e rrmit à »*s
lânt LùuH Xf V(trs
I»), il rpoiiM M^*' ÊlîM *1e
( i»n Ttalîe ^t imtT It*
► viTo KTWipïhlr, A la
rimpe, «litniilÀ^ |iarri!\cmpLe
U M^q^c, c^3>.t rit! ^'jtf-
lir \m flûMie, Cf.t événemiml
? le ihté kr^ de ICoî>ciasko et
r, qiœ let Fnloii«i& chaatèreat
» Cip* 4^iOfttbatii hériïiqueA Où
f itf k «gloire, Lcfuix Xi fut
I AIï ; un w après « k L a ruai
at d«i Jaé«ilAtiûii& de
■OMil tfilirdée. Ces df«uii
I «tfnM piM |ï«iietiem£o t eu-
r» dfumaliqueA, eurent
Il Dela»'iftiïf n'aFâJt
k poé^ s^bblAit être m
U MOlé ft*«tut aJlérée de
, Itti M procnt; H se relira à
>rt cfurmani? retraite» qu'iJ
4^ V«nii»D (EUira), mr m
1 de Mm iBJidloa k son Titre ,
I à mm^iùêet uq^ tx^inédie en
I Ivlo^psersH \mmà de tri-
' t aiÎA Mée^ rt au mili^^
, il écHiil lÂtn Juan
\ fe i: DcMiiT ]i»33, et qat fat
lmiiiptie«. Ce n'avait été
là en 4Ml«Ba mli fi*tta
niMietp«iloÉlèi
milpt à I» pt^^W» «1 4iM».le 10 mil t«a6 ÂM
FfmàUê md iêmfê âe.Mmtkert tm|Mi»«ii.im
m»Ê, qui «Mil m totsèi ImmohUi^ BM» dt
i|a«i éoitet «I fri itail fit Mlp9
dttosMlw; wit««B0HravMII«ÉlM|
jjjfaettdwiafliwjaiiéetoir iniMliiJ Hl^ëù
itiwtte»] "
MlftflMtto
dtknètJwiçÉMtli
qui lappeUait k j||le 4i OoiMMe.
4t nriscrla «Mlé dfr E^
fl ft'oeevpitt myijirt «mon de Mimil«i
Le CimiêUkr rÊffùrttiur, to
iMMuIti? «fiUlMl}
CkBorieg VI, ifto,Vtt H m fuBilnritifti dt
M» fitoGiiniai«,fl|fri Moédiité k Ui
IM. Eiiio»apftf|mÉtt OM fngélie» i
oàfl te prepûiftil de timr piflliaiMwtifBe»^
qpii était Ma wmd^pitfaMllQiiL II l'a«dl
comiÉtteiiiwt «rtmÉi dnt «■ «vrii, «iit il
n'eutlaUmps d^4flri(e<|«VMi«ck«ldeiai. M
«il qitfU aftitJMqieiioi» fOMliiHii <n>itg[qM
■Mal pril rtffr^fiiwt m» tHwt wwiiçwln
MavipM «fattélédWgft det«Kii« laniiisttidt
U MadeleiM. «ciihe lid «flfirit •« bftfaitatkNi
deManUliit. Le poèli «Ha y passer quelqnet
mois, puis se rendit aii chAlean de Sainl-Just,
d'où il adressa de si touciiauts adieux à La Made-
leiae, située vis4-Tis, sur Tautre rive de la
Seine. L'Ui?er s'approchait, et Delavigne, crai-
gnant que les rigueurs de la saison a'a^ra-
Tassent la maladie , consentit à relonmer en Ita-
lie. Il quitta Paris le 2 décembre 1843; arrivé
à Lyon, il ne put supporter les fiitigaes da
voyage, et se mit au lit. Le U décembre, tandis
que , d'une voix déraillante , M"^ Delavigne ii«
sait un roman de Walter Scott pour distraira
le malade, Delavigne cessa d'écouter, murmura
quelques vers, et, laissant retomber sa tête en
arrière, s'endormit de rétemel sommeil. La
nouvelle de cette mort prémaUnrée causa une
émotion générale. Le corps de Delavigne fut rap-
porté à Paris, dans sa résidence de la rue lé-
gère, n" S ; le 19 décembre la dépouille mortelle
du poète Tut conduite au cimetièra de l'Est, ac-
compagnée par les pbis hautes notabilités des
lettres, des arts, de la politique; une voiture
vide y représentait la royauté ; la population se
pressait sur le passage du cortège , manifestant
sa symp^'bie et son estime par une attitude re-
cueillie et des paroles émues. Ce n'était pas seu-
lement l'honnête homme, le citoyen courageux,
le poète éu^inent dont la foule suivait les funé-
railles, c'était celles mêmes del'amourdes lettres,
DËLAVIGNK ~ DËLBEÛQ
499
au culte de ce qui est beau , Trai el bien. Après
avoir raconté la Tie de l*écriTain, nous defons
faire connattre le caractère de rbonune. !loiia
anpraoteroo» les lignes suivantes à la notice
publiée par BI. Germain Delaviçie. « Casimir
«< était un de ces hommes rares, à Tépreuve de
« la crainte, de Tintérèt oo de l'ambition. Aucun
« danger, aucune séduction n*aurait pn le poos-
« scr à un acte qu*il aurait regardé comme blâ-
n mable ou lui faire abandonner ce qu'il croyait
« noble et juste. Beaucoup ont connu sa
N bonté , mais bien peu ont pu se faire une idée
« de toute l*énergie de son âme. Honoré de Ta-
« mitié du souverain , jamais il ne demanda rien
« pour lui-même; mais , sans crainte d*être im-
« poHun, il demanda bien souvent pour les
«< autres, et jamais il n*éprouva un refus. Son
« cœur était ouverte tous les sentiments tendres ;
n aimant avec passion le travail et la retraite ,
« les réunions intimes de la famille faisaient tout
<c le charme de sa vie... Toujours animé d'une
« noble émulation , jamais il n'éproava un senti- ,
« ment de jalousie pour ses rivaux ; il applau- i
m dissatt avec transport à leurs travaux quand
« son goôt était satisfait; dans le cas contraire,
« il gardait le silence Casimir avait on mode
« de travail qui lui était particulier. Quand,
« après de longues méditations, il avait arrêté un i
m plan d'une manière définitive, il l'écrivait,
« maisensuiteil composait son onvrageentier sans
• en écrire un seul mot Lorsqu'un acte était i
« fini , il me le récitait; si je hii adressab quel- !
m qoea observations critiques, U faisait descor-
« rections , et par une disposition singulière de
« sa mémoire , le vers condamné s'effaçait, et U '
H était remplacé par un vers nouveau, sans qu'il j
« y eût jamais erreur ni confusion. • I
Après la mort de Casimir Ddavigne , sa ùi- ;
mille réunit en un volume , sous le titre de '
Derniers Chants, nn certain nombre de petits
poèmes écrits et puMiés à difllérentes époques , :
avec qoelqiies antres jusque alors niédits, et de ce
nombre un acte et demi de Métusine, Ce recueil
était précédé d'une notice biographique par
M. Germain Delà vigne, k laquelle nous avons
fait pour cet article de fréquents emprunts.
1.05 Œuvres de Casimir Delavigne ont eo de
nomlireoses éditions. Les meilleures éditions des
cravres complètes sont cdies de Fume, 8 volu-
mes in-8*; Paris, IBkà;^ de Didier, fl vol.
in-8«, 184fl;— Charpentier, 4 vol. in-12, 185t;
^ Didier, 4 vol. in-11, 1854; —Didier, 4 vol.
in-18, 1854. Le 18 novembre 1848 un buste
«le Casimir Delavigne, par David d'Angers, a
été placé dans la première cour du collège
Henri IV (lycée Napoléua); le 10 août 1852, sa
statue en brome, par le même artiste, a été
solennellement maognrée au Havre.
FfédéricLocK.
GcTHMlB Delsvifae. N^Ucêmr Cmêkmir Itoterifnr, em
téle Se M* OBwertM. - te Sas, DkUmmmtrr wmc^etopé-
4^H« éê tm fraam. - Bakbe, Btêfrt^U et» CmmUm-
^•r'Mns. — mm§mtti^ ^metr»$tm, t XV t. p. ist, cl
t. XXII. p. lin — Mêeamrt éê rêct^ttim <
■euve et u MepÊf ^ M. VIelor Hafo
iMl da ts Séeeaibfv
;i A¥i f^ • auto
que I in
le 1*' ri 11 à» e
Napoléon , «» de sous uo
dn mobiHer de m couronne, aw
succès littéraires de son frère, il
la carrière dramatique. M. Scribe a
laborateur le phu habHnel; et c'est
de ces deux auteurs que l'on doit
debelles on charmantes pièces, <
prindpales : A l'Opéra : La Mw
iipéra, cinq aates; 1838; — Roberi
opéra, àn^ act«s , 1831 ; — CkarU
cinq aeU^; 1843; avec son frère C
repéra Comri|uc: La A'ei^e, oulen
hard , opéra^aittique , quatre
Le Maçon, opéra-comique, trois «;«
La Vieille, opéra-comique, un i
àl'Odéon: Le Valet desoni y
unacte; 1816; — an Vaude
vaudeville un acte; 1811 : ce lot
pièce des deux auteurs; » Thibaul
Champagne, vaudefiUe historique
1813 ; — Le Bachelier deSalama
die-vaudevillCy deux actes; 1815;—.
buU, comédie vaudeville, deux acb
au Gymnase : Le Colonel, oomédii
un acte; 1821 ; — Le Mariage en
iS2i;—Le vieux Garçon el la pei
\Htl;—V Avare en goguettes, id.; Il
rUièreM. ; 1824; U Diplomate,o
ville, deux actes; 1827 ; — Le baru,^
id.; 1828;— les AVm0eaiur/etcx(/er
Ifosorcf, comédie- vaudeville, un act
Allredo
iMetiommairt de la Convenmtton. — Ai
rcrwilf f ( ^rtaTiw de» ConUmforatm
Jottmmt ée ta librmln.
OBLBBCQ ( Jean-Baptiste ).
tampes flamand , né à Gand, i
1840. Directeur d'une école d'ruMi
qu'une médiocre fortune, H se con
vent aux plus rudes privations p
une passion qu'il conserva toute
de rechercher les anciennes esti
vouloir prouver que la gravure
fut inventée en Flandre avant les e
rentin Fhiiguerra, avant même les
primées en Allemagne et qui por
1466. Il appuyait son opinion mt %
épreuves portant des dates du trH
mais dont on a toujours contesté f
A ses détracteurs, «pendant, Q opf
nuscrit latin du quatorzième s>M
de l'ancienne abbnye de Sntet-H
où se trouvent , à la place de t
centaine de gravures an burin , r%
talent , l'une surtout, repréaeatant
dans le style de Mairtin SrlKn e
mot» : actttm Gandnvi. Dribeo
d*te
■fcunMBiiiBit la
449
IM 4fttBnéMr.L*éeiitaf6
Hk foiltfnaicaldeliiB
1 « liiMt qM les gri-
isftitsàGurM-
pMepndeoctM»
} JM IM de GbiH ^
MtoIWirMdMirde
ihdJon qae Ion da
'«itenvet «ywt é(é
W poor 8> rendis
LaTcntea'cfit
iBiiiaiiqnd*ltrt
A§tè$ M mort, aa ool-
à|lwde ^pûOO pièoM,
.^teiip M liéAypoar y étra
iMtUndierGlié^dé-
CBtra au-
\,HJétus
\ Jmm, cheft-d'cMivre
II
et amidePé-
lÉVMft pat ëlé reeadlUi.
I qae
t Féirarqme;Ytù\u, 1607,
de SeooGcio se trunTe dans
LéoD AlUod en a
sa RaccoUa de*
que du Vatican et la
I de ce poète plusieurs pièces
, — CrcMteacBi, Storia délia
, Al if fini /Komtf iiU.
s), Mstorien français,
% 1S40, mort le 8 féTrier
j Ddbene , patrice flo-
I Buoaeorsiy iltémoigna|dès
iadination pour Tétat
tMdiaye d'fiaute-CkNnbe
I plus tard contre celle de
Henri III ^vAque d\\lbi,
atec beaucoup de sa-
it. On adelui:
I ef oero dueum ori-
tsintuique regum
nCapeHdeducia, hàer
îbÈl/whA*;^ Trac-
Marchionum Go-
tSoKtijEgidiietThO'
ilMl, 1607,10-8*'; —
tapralt Capeti orùjine
l éi§miiafem réiçiam;
liwMàParli,
Lyoo, IftM «t 1606, IM": — BiJ^M Mlfif^
hjmt, 1602» iB-4«; Paris, 1606, to-4*. te M a
attrBNié, nab àtoft, lot Ititrm à d^Épermmi
1589, fo-13, TkdeiitpampbkilaDfcvcardela
L%u6. Alplwntft Pribeiie eol poar toemaanr à
neffii. fifiBld ^ywtprig pût à liiéfvlle do4i6
de MûfitoMinMf ,. IM tonoé ét'WÊÊUbtt 16 FMdea.
Apvè6 la Bsort de Mchetai, n fovM
oè I moaral, ea 1661/
mMÊ4inflÊt, emUêm tMtHma. '
mile ftaBçaii, d'origiBefliHémtt, oiàLyon,' m
l&64,mort«lil61S.neBtrâ debdràelMMrami
terriee, et 6'jrdiiliQgae. Il IttUfliié in ri4r *
U AociieUeea 1673, loif it Beoiim eaPiotofla,
et itrrR iOM lee 4m6 de Gobe il de IfqfMM.
neoatriboaà la ideoadBtflos d*Bevi IT tfii
■H!iHHe|B , ei appona wi iw , twiipe i
LaFère, Pabtelatfea da pape. BteH HT^
àlMlMieleeomerdereidMde SitaMIkM,
elledétipiapoBr tire dwfaller de Foidn da
SaiiA-Esprit à la prandère pranolioa. U mort
eeuie de ee prioee cmpédia Mbeoe d'obtair
cette r
UùiHU iirmié meUMumêfê âiitifiew.
MHJMWB ( Jltelietf ), tifl
■é à YéroM, le M mal 1749, mortie 7 dé-
cembre 1825. Se dettlniot à la ntghtHitQre. fl
étodia d*aboid la juiiipradeBOé; malt k la mort
de ton père H ahaidomia celle earrièri, poor
s'adouier à la Vtténtore et à riyroiMmie. Alhi
de te fomUiariter a?e6 le latin, il tradoisit dans
cette langue I ^Élégie de Thoinat Gray Sur un
cimetière de village et la Description d'un
jardin anglais par Pfndemonte. Il fit aussi
plusieurs traductions d'auteurs latins : celle de
Columelie établit sa réputation, qu'augmentèrent
encore les traductions des Géorgiques de Vir-
gile, de quelques Épitres d'Horace, des Dia-
logues de Cicéron Sur la Vieillesse^ des IVoces
de Thétis et de Pelée par Catulle. Les plus im-
portants travaux de Ddbene concernent Tagri-
cutture. Son Mémoire sur une nouvelle ma-
nière de faire le vin obtint le prix à TAcadé-
niie de Vérone; il en reçut un second pour sa
Dissertation sur la culture de quelques
plantes oléagineuses , qu*il proposait de natu-
raliser en Italie, U remporta encore le prix
proposé par TAcadéroie de Capo-d'Istria Sur la
culture des oliviers» Une médaille d'or fnt aussi
accordée par la Société des Géorgophiles de
Florence à son mémoire sur la manière de
suppléer è la rareté des bois et de corriger
les inconvénients auxquels sont exposés tes pays
trop boisés. Ëlu en 1797 secrétaire perpétuel de
TAcadémie d'Agriculture , de Commerce et des
Arts de Vérone, il prononça les éloges de plu-
sieurs membres de cette Académie. On doit en-
core à Delbene deux mémoires sur l'agricul-
ture, en (orme de dialo^e entre Virgile et Roiior,
443
DELBENE «
publiés dans lex Annales de V Institut d'Italie ,
et uae dissertatioo Sur Vorigine de l'ampki-
théâtre de Vérone,
Rabbe, Bota|ono, elr.. Biographie unirertêUg et par-
tuL dee c'iii— ijurtiim.
DSLBKSL ( Pierre ), homme politique fran-
çais, né à Moisaac, département de Tam-el-
Garonne.en 1764, mort tcts 1832. . H soi^aK la
carrière du barrean à l'époque de ia rérolutlon.
Nommé en 1791 procureur de la Commune, il
abandonna ses fonctions en 1792, pour 8*eor«ler
comme volontaire. Un patriotisme si désinté-
ressé lui mérita d'être éln membre de la Con-
vention. Il y fit i>artie de la Plaine, et vota dans
le procès de Louis X\l pour la mort avec sur-
fais. Envoyé en 1793 comme représentant du
peuple à Tarmée du nord, il y rendit les plus
importants services, notamment h la bataille
d'Hondschoote ( 8 septembre 1793 ). Après cette
affaire, Delbrel suivit l'armée à Lille, où il ap-
prit que la place du Quesnoy s'était rendue aux
armées coalisées, qui avaient déjà en leur pou-
voir Condé et Valendennes. Cambrai et Boii-
chaln, dont lesgamisqns avaient été très-aflaf Mies
par différentes sorties, étaient les seules places
qui pussent arrêter la mardio «le Tennemi. Sen-
tant do quelle importance était leur conserva-
tion, il résolut d'y introduire de nouvelles trou-
|ics ; ejitreprise difficile, puisque ces villes étaient
entourées de tous côtés par Tarmée ennemie.
Il part avec un hussard déguisé, qui lui sert de
guiile, traverse le pays occupé {lar Tennemi, et
arrive heureusement à Cambrai , resoin k se
renfermei dans la citadelle, si la place n'offrait
plus de défense. De là il correspondit avec !a mu-
nicipalité et les ofliciers de Boucliain, et ranima
leur courage. Cependant les ordres qu'il avait
donnés furent fidèlement exécutés; nni> première
tentative n^eut aucun succès, mais à la seconde
on réussit à faire entrer six bataillons a Cam-
brai et un à Bouchain. Ce trait de dévouement
sauva CCS deax places, dont la perle aurait eu
les plus funestes conséquences. Rappelé bientôt
après par un décret de la Convention Jl fut presque
aussitôt envoyé dans les départements du midi,
pour y o|iérer une grande levée de chevaux et
organiser la cavalerie des armées d'Italie et des
Pyrénées. Désigné ensuite, par décret spécial du
9 fructidor an ii (2Aaoôt 1794), pour aller rem-
placer près de Tannée des Pyrénées orientales les
représentants Milliaut et Sonbrani,il prit part aux
conférences qui amenèrent la capitulation du fort
de Bellegarde, la seule des places ftrançaisesqoi frtt
encore au pouvoir de Pennenii. 1^ 27 bnimaire
an D ( 17 novembre \7S\^ eut lieu l'affaire de
Saint-Sébtstien, où le gteéral Dogornmier perdit
la vie. L'armée se trouvait sansclief; Delbrel en
prit momentanément le comnundement, et pn**
para, par ses sages dispositions, la victoire rem-
portée le 30 du même mois parlegéné'^Pérignon,
quil avait nommé pour remplacer le général en
chef. La capftniation du fort de Saint-Fernand. de
DEI^RUCR
Figuièrea, qai le rendit averdixn
la prise des places de Bouton et d
les suites de cette brillante affi
l'Espagne à signer la paix à Bâle,
an m (22 juillet 1796).
Delbrel, n'ayant pas été con
oonventionneli réélus an nouveai
tif, rentra dans ses fbyers apri'
la Convention, et devint prési«Ier
tration de la ville de Moissac. En
l'assemblée électorale de son <!
fut élu député au Conseil des Cir
occupa principalement de léglslati
se distingua surtout par son op})
tème rétrograde do Directoire. C
tion et sur son rapport que fut r
19 fructidor an n sur la wnscr
Lors de la fiimeuse séance du
5taint-Cloud,il monta l'un dt*spren
pour s'opposer aux protêts du tiénei
fut en conséquence du nombre de
députés exclus du corps légi
qui furent condamnés à la drfn
arrêté des consnls provisoire^ d
mois. Mais il parvint à se soustn
décret en se cacliant; Murât lui
un asile, et obtint peu de temp;
en liberté. Delbrel se retira dans
ou il fut nommé commandant (
tionale. Nommé en 1808 présiik
de première instance de MoisMC
place à la seconde restauration. I
jours , il revint siégn' à la chan
sentants. Condamné à l'exil par
vier 181 A, Il se retira en Suisse, i
datée du 11 mars 181 R, et portai
eu fausse application de la loi
1H16« lui permit enfin de rentrer f
après une carrière si active et
n'y obtint ni emploi, ni penswi
La piété filiale put procurer quf
ment à son sort.
Arnanlt, Jouv, etc.. Bioç. nnuv des
DCLBR^GK ( Jean ' Frrd^
l'atné, théologien allemand, ne à
22aont 1708, mort Ie4 juillet 18
étudié la théolope à Halle, il fi
gynmase dans sa ville nnt;ile et i
De 1800 à 1809 il dirigea l'édiica
de Prasse, et fut nomme en<«ii
ronseil privé. Il remplit enco
plois ; en dernier lieu il eut la soi
«hevêchr de Zdtz.
t'nnrfriarioHM-Îjninm.
DRLBR«r.ii ' Jean-Frcfirri
philo^phe allemand, frère tfn
Mafsdebourg, le 12 aoOt I77?,iiv«
1 8 1 s. An sortir de ses étud«*«. qu
179i^ à 1794. il fut hi^titutrur pri<
oîi ilcoanut Klopilork. En IS09 i
berp en qualité de convlller d
U y oeeupn la cfai
DELBRUCK
iietioai aulognes rappelèrent
I IBI6 et à Bonn en 1818. Ses
«*« » MMit : Xenophon zur Ret-
r tfkrc/s ytetmhr gefahiieten Ehre.
oodéfciiM de u réputation attaquée
r i; Bonn, 1829; — i>er rerewigle
her ; eiii Beitrag sur gerechien
ly destelben ( Feu Schleienna-
ment destiné à le faire apprécier à
L ) ; Boon, 1837 ; — Reden ( Dis-
1831 ; •— Ergebnisse akade-
rm^àungen ( Résultats de recherches
ni ; Bonn, 1S43. La TÎede Delbriick
par >iouloTias ; Berlin, 1848.
Thomas), musicien français , né
1 1 7 M, imift à Paris, le 0 janvier 1 82K.
rt ivaiw eomme musicien dans un ré-
de dix-bail ans il se rendit à Paris,
e d'Ozjp pour le basson, tn 1790
nîftieilre du théâtre de Monsieur,
l'emploi de premier basson avec
Mme profe&seurau Consen'atoirc
et Pana, à Tépoque de la fon-
ctak»liMeittent, il y resta jusffu'â
». ■ t-n beau son , dit Fètis , une
I s et pure, étaient les qualités dis-
U a^.cambre; mais il manquait en
xe eCd'exprtfAsion. ' Cet iirtiste
*M somates avec uccumiuigiitment
iuoM pow dtux bassons ; Paris,
itfos, ibidem ; Paris, 1798 ; — Con-
m^ââon prutcipat, avec accompa-
wtknfre; I800.
^Qiif «nir. J'i yttttiruiis.
.K \ of..r'JowpU, i»K Ciivjii'-
ra irtfi*. -jo. ne a Douiii, W lo uiaii»
it a>i\ aniKVs du non! , de la Xn-
taMuTK*- f-t M-'U'M*. Sf dJNliiipia au\
n*!T"i r( tl'-uru*^, et ;<<i^iia a la
cnm i*- icrade d«' ntlofiH ainsi
m 1^1 rmi 'If* iVii)(»irt*. LaiaM' ( 3 mai
ici Piur<i 'îp 1 luuiercs ', (atalugno)
buf»m<^. il rf^Mtij<%«a io^imu Ls-
e»pi*!-iU'-nt ra\ltdill*'r la place; et
fre». a 1j t^te de >a |K>tit«' lroii|K>, i
mn>i d^ ^-t.iriKld. Il fut promu |
.' a*i pradf lie ut'nfial île hri-
tu riirriiiijnileiiieiit di* l'avant- i
orpéd*' 1.1 ;:n:i.le armée. I.à en- \
*!-* r»-n }»•■■ l'> plu* ;;rands mt- !
nflt di- Bukfn, a*ec «|uatn* «om-
Je liaD". il mlhdta \tu)0 Russes
apr^ un*" liitti* des plu< acliar-
ÉÊ r*rt'' \kiT Ii»qil»'l le l.'i*' corps
c** ■l'-l>tnfNTeiir >'a|>ol«>on, i
wmr fut itta/tw ■ 17 mars IM;»' I
■ad^ par le dur île Bfrri, puis '
«trfl au l" i.iirps d»» lariiH-e i
de dh-f 'rft..r-riiajor «eneral, ]
aVIU le titr.' 'le vicomte. Mis i
iMôt lti3<J;. il fut définitivement <
— DELEAU 446
admis à la retraite le 11 juin 1832. Le nom de
ce général est gravé sur Tare de trioinplie de
l'Étoile. A. S.... Y.
archives de la vnerrt, - Malll(^« Biog. det Cétib
miM. - rut. H Conq., t. X\« XXI.
2DELBAIT (IS'icolas), médecin Irançais, né
À Vézelise (Meui'tlic),le 29 arril 1797. Son aïeul,
son onde et son frère furent chirurgiens mili-
taires, et lui-même suivit cette carrière en 1814,
1815 et 1816. 11 vint ensuite à Paris, où il reprit
ses études médicaleSyCt fut reçu docteur en 1818.
11 alla exercer quelque temps en Lorraine, et
les maladies de 1 oreille devinrent le si^et de aet
études particulières et de st^s expériences. Il lit
voir, par plusieurs cures heureuses, quil est
possible de guérir des sourds-muets de nais-
sance, et publia à ce si^et un Mémoire sur la
perforation de la mambrane du tympan
( Paris, 1822). Vers la même époque, il adressa
à l'Académie des Sciences un Mémoire sur Vart
de sonder la trompe d'Eustache; un autre
mémoire, intitulé : Description d*un mslru"
ment inventé pour rétablir Voûte dans plu^
sieurs cas de surdité; puis il publia, en 1826,
un écrit ayant pour titre : L'ouie et la parole
rendues à Honoré Trézelj sourd-muet de
naissance; — en 1827, de Nouvelles Observa-
tions de guérison de sourds-muets ; — en 1828,
im Rap/Hirt sur tes personnes qui ont recouvré
Cuuie [tarses soins;— un Tableaudes Éléments
de la Parole i — un Mémoire sur les causes et
le traitement du bégayvment. Ces travaux ol>-
tinrent à leur auteur deu\ prix: l'un en 1820. le
second en 1832, décernés par TAcadémie des
Scii'uce^, qui deciiia qu'une somme de 0,000
francs stTail allouée annufllrment au docteur
IHeau [K)ur les frais de traitement et d'instruc-
tion de qualn; jeunes sourdâ-iimets confites à
ses soins sous la surveillance d'une conunission.
L'Académie C4)n6erve dans ses Archives un autre
Memoirt'iW, M. Deleau, sur remploi des dou-
ches d'air drnfi le diagnostic, le pronostic
et le traitement des maladies de Voreille
moyenne. Plusieurs publications suivin>nt celles
<|ui avaient fait connaître les intéressants travaux
«II* ce metlecin. Kn \oici les titres : ExposC
d'une nouvelle Uaclijlologiealphahé.tique^ in-
dispensable aux personnes qui veulent com-
tm'ncer l'instruction des sourds-muets ; 1830,
in-«'; — Introduction à des recherches pra-
liqiiis sur les maladies de Coreille qui occa-
sionnent la surdité, etc.; 183i, in-8"; — Ex-
trait trun ouvrage intitule. Traité des Mala-
dies de iOreilte nviijenne qui engendrent la
snr.i'ifc: «tc; 1830, in-S**; — i\ouielles Re-
cherches physiques sur les éléments de la
parole qui composent la langue Jrançaise et
sur leur applicatam à ta yourefte Dactijlo-
loyie alphatictique, etc. ; 1838, in-8\ Il a lu à
l'Institut en 1H48 im Mémoire sur la culture
des prairies cleveeSy mémoire qui est inséré dans
/>'r///^irrt/e7/r, numéro d'avril 1843; —en 18;)0
443
DELBENE —
publiés daiis lex Annales de V Institut d'Italie ,
et une dissertatloa Sur Vorigine de Vampki-
théâtre de Vérone,
Rabbe, Botalollii, elr., Biographie Mnirtrmil» et por-
tât, de$ CMtemp&rtOmt.
DBLBKBL ( Pierre }, homine politique fran-
çais, né à Moissac, département de Tiarn-el-
Garonne.en 1764, mort vers 1832. . II suivait la
carrière du barreau à Tépoque de la rérolution.
Nomnx^'cn 1791 procureur de la Commune, il
abandonna ses fonctions en 1792, pour s'enrôler
coinmi; volontaire. Un patriotisme si désinté-
ressé lui mérita d'être élu membre de la Con-
vention. Il y fit partie de la Plaine, et vota dans
le procès de Louis XVI pour la mort avec sur-
sis. Envoyé en 1793 comme représentant du
peuple à Tarmée du nord , il y rendit les plus
importants services, notamment h la bataille
d'Hondschoote ( 8 septembre 1793 ). Après Ci'tte
affaire, IMbrel suivit Tarmée à Lille, où il ap-
prit que la place du Quesnoy s'était rendue aux
armc^ coalisées, qui avaient déjà en leur pou-
voir Condé et Valencienncs. Cambrai et Bou-
cliain, <1ont lesgamiscns avaient été très-a(1aiblies
par différentes sorties, étaient les seules places
qui pussent arrêter la marche de Tennemi. Sen-
tant d(> quelle importance était leur conserva-
tion, il résolut d*y introduire de nouvelles trou-
|ies ; entreprise diflicile, puisque ces villes étaient
entourées de tous côtés par Tarméc ennemie.
Il pari avec un hussard dé;aiisé, qui lui sert de
gulile, traverse le pays occupé par Tennemi, et
arrive heureusement à Cambrai , resoin h se
renfermei dans la citadelle, si la place n'offrait
plus de défense. De là il correspondit avec la mu-
nicipalité et les ofliciers de Boudiain, et ranima
leur courage. Cependant les ordres qu'il avait
donnés furent fidèlement exécutés; une première
tentative n^eiit aucun succès , mais à la seconde
on réussit à faire entrer six bataillons a Cam-
brai et un à Bouchain. Ce trait de dévouement
sauva ces deux places, dont la perte aurait eu
les plus funestes conséquences. Rappelé bientôt
après par un décret de la Convention, il fut presque
aussitôt envoyé dans les départements du midi,
pour y ofiérer une grande levée de chevaux et
organiser la cavalerie désarmées dMtalie et des
Pyrénées. Désigné ensuite, par décret spécial du
9 fhictidor an ii (26 août 1794), pour aller rem-
placer pri^ de l'armée des Pyrénées orientales les
représentants Milhautet.Soubrani,il prit part aux
conférences qui amenèrent la capitulation du fort
dr Bellegarde, la seule des place«i françaises qui frtt
encore au pouvoir de Tennenii. Fat 27 bnimaire
an D ( 17 novembre 1794 ) eut lieu faffaire de
Saint-Sébtstien, où le général Dogommier perdît
la vie. L'armée se trouvait sans eiief ; DelbrH en
prit momentanément le comnundement, et pn**
para, par ses sages dispo<itioas, la victoire rem-
portée le 30 du même mois parlegéDé'alPérignon,
qnll avait nommé pour remplacer le gênerai en
chef. La capltnlation du fort de Saînt-FernaDd. de
DELBRUCR
Flguières, qui le rendit avcr.dlx m
la prise des places de Bouto-i et d>
les suites de cette brillante affi
l'Espagne à signer la paix à Bâie,
an m (22 Juillet 1796 ).
IMbrel, n^ayant pas été (^>it
conventionnels réélus au nouveau
tif, rentra dans ses foyers apri*
la Convention, et devint prcsiilei]
tration de la ville de Moissac. En
l'assemblée électorale de son H
fut élu député au Conseil des Cin
occupa principalement delégislalii
se distingua surtout par son opp
tème rétrograde du Directoire. C
tîon et sur son rapport que fut r
19 fructidor an n sur la conscri
Lors de la fameuse séance du
Saint-Cloud,il monta Tnn dt*s prem
pour s'opposer aux protêts du ^énei
fut en conséquence du nombre de
députés exclus fhi corps législa
qui furent condamnés à la dépc
arrêté des consuls provisoIriK d
mois. Mais il parvint à se soustrt
décret en se cachant; Murât lui
un asile, et obtint peu de tenip*
en liberté. DHbrel se relira dans
ou il fut nommé commandant c
tionaie. Nommé en 1808 préside
de première instance de Moissac,
place à la seconde restauration. 1
jours , il revint siéger à la clian
sentants. Condamné à l'exil par i;
vier 1816, il se retira en Suisse, l
datée du 1! mars 181t«, et portai
eu fausse application de la loi
I H 1 6, lui permit enfin de rentrer e
après une carrière si active et si
n'y obtint ni emploi, ni pension
La piété filiale put procurer que
ment à son sort.
Arnaiilt, Taiiv, rtc. ^«09. nANr des
drlbrCck ( yean • Frrd^
Talnn, théologien allemand, né à
22 aoAt 1768, mort le 4 juillet 18:
«'•tudié la théologie à Halle, il fu
gymnase dan» sa ville nat.de et 1
De 1800 à 1809 il dirigea l'édnca
de Prusse, et fut nomm«* en«ir
conseil privé. Il remplit encoi
plois; en dernier lieu il eut la sur
rhevêchr de Zeîtz.
f 'on rerta fion t - tjrritem.
DRLBRt^cii ■ Jean-Preirrii
philosophe allemand, frère ifti |
Ma;ïdebourg. le 12 août 177?, iiw:
lHi>. Au sortir de ses étudi*«.qu'
1790 à 1794. il rut mMituteur prii
où ilconnut KIoptIork. En 1S09 i
berg en qualité de conseiller d
U V oeeupn la
DELBRUCR — 0ELBAU
àli
eêgteénl «tt
VtMk.
imk Mmié i8ii.8ei
Kr:i.
?'
( FM BebMeriM*
1 ItMn appf*:ief à
. Itt7;— tMlèiKDIfr-
IMi.UtkdeMlvttak
i84S.
iMftltonodilkPirit,
rtehMicMi.aingo
•▼6C
raa OoMMfiloirt
* fipo^M de !• ftw-
^ & j mtijtiaqa'à
ilMqotfiléêdii*
»C«I artiste
Mt fStfOWkMQUffmtIkî
i}Pirityl79i; — Cou*
l; 1000.
\ ( Vhetpr'Jùiephf db Chahi*-
» Dé à Don», le 10 tnan
da Bord , de la Mo-
I fli Meuie, le disUogua aux
et Fleiiniii, et gagna à la
le grade de colonel aioai
1 lie fempire. Laissé ( 3 mai
\ dm Figuières ( CaUlogne)
il repoussa 10»000 Es-
fiTitailler la place; et
^à Is lite de sa petite troupe,
4» SaarfleM. Il fut promu
» de général de bri-
de ratant-
I le grande armée. Là en-
re les pluf grands ser-
i, a? ec quatre Goro>
, B colfouta ?,000 Russes
I WÊÊ latte des plus achar-
ptf leqod le I3« corps
I derempereor Napoléon,
lin attaché ( 17 mars 1815)
pv le due de Berri, puis
I ta 1*' corps de l'armée
F d*état-m^or général ,
lit ilr« de Tioomte. Bfis
lltiaKfl ftildéintiTenieot
pwré t«r raieéi
mUSS
T.
mo§^ te cém.
tranttfiy M
I as §WmVL -r 1
wMêL - rêH.UCmt., I* XXt UL
;»BUUIJ (Mealot)» i
à VéMiiw) (Bl<m1lw),to 39 avril I7«r. Sêp i
smoMleet aoa ftère ftiiiat ahJrniglMii bbW*
Mm, el hil-Biflme aiMIcette ewrièn aii 16U.
1815 et laiê. a Yinl coMitte à Piria, oà il leprlt
a«i étadet nédkaltsel Art ravtt doeteur ea igig.
Il itt* eiarcar «Ntae tMnpt «a IiomiBa^ «ft
1« nMadlea da ranlle âevlMBl le a^al da ai»
étodea partiealièreteC de ses espérimei. n II
▼oir, par plosieors eoiea taunaiea^ «H aal
poarible de guérir dai ■ooniariaaili de ftab-
aaaea» et paMIi à ae a^al aa JMMoirv w la
pmfinraiUm éê te éemknam eu
( Paria, isn ). Ymli nAne dpapw, il i
à rAcadémladaa Scteaeaam JCiMoirv mr f^
de umdeir te Iroaipi é^Muskieke; m wOn
Bémoire, iattlalé i Dmcr^iOH dVa iMsinf-
«Nen^ inwwté pour rétMîr Fmiiê datispim^
iiêufê eoâ de tmÉUéi paît i paMIa, «a ilM^
aa écrit ayaaipoar titra tXVtffo êi l^peoMU
rmdhm à Henoré Tréteit somà'mmt éê
aaiaaaaea; ^ea 1SS7, de lkm»êliêi Oftferea-
mmÊdê9méh9iméê9murdi'mu€U;'^m lllpi
aa i^pi/ierl aar lai ^eraoajiat fui ofl^ rflaoaard
f oaièporMif «otea;— va TabtêoudmÉléWÊaa^
de te Pmnlêi — aa HémekteiwlMemmiè^
le iraiiemeni du ^^gaïf entent. Cea traraox ob*
tiarent à leur auteur deux prix: Fan ea 1820» le
seeoad en 1832, décernée par ràcadémie des
Sciences, qui décida qu'une somme de 0,000
francs serait allouée annuellement au docteur
Deleau pour les frais de traitement et d^instruc-
tlon de quatre jeunes sourds-muets confiés à
ses soins sous la sunreillance d'une commission.
L'Académie coosenre dans ses Archives un autre
Mémoire de M. Deleau, sur Vemploi des do«-
ches d'air dans le diagnostic, le pronostic
et le traitement des maladies de Voreille
moyenne. Plusieurs publications suivirent cellea
qui avaient fait connaître les intéressants travaux
de ce médecin. En voici les titres : Exposa
d*une nouvelle Dactylologie alphabétique, in-
dispensable aux personnes qui veulent com-
mencer l'instruction des sourds^nueis ; 1830,
in-8" ; ' Introduction à des recherches pror
tiques sur les maladies de Voreille qui occa-
sionnent la surdité, etc. ; 1834, in-8*' ; — Ex-
trait d'un ouvrage intitulé Traité des Mala-
dies de l'Oreille moyenne qui engendrent la
surdité; etc.; 1836, in-8*; — Nouvelles Be-
cfierches physiques sur les éléments de la
parole qui composent la langue française et
sur leur application à la Nouvelle Dactylo-
logie alphabétique, etc. ; 1838, in-8^ Il a lu à
l'institut en 1848 un Mémoire sur la culture
des prairies élevées, mémoire qui est inséré dans
Le CtiZ/ivoletir» numéro d'avril 1843; —ea 1850
447
DELEAU — DELEN
on Mémoire sur le traiiemenl des plaies de
tête; — enfin, en 1864, il a (ait connaître à l'Ins-
titut une Nouvelle Méthode de Dessèchement
des Marais, en rapportant son e&périeoce sur
le marais de Lâchant, près de Nemours (Seino-
et-Mame), entièrement desséché par lui en 1850,
et quil a transformé en 100 hectares de prairies.
Noos poufons encore citer de M. Deleao des
Lettres sur Véducation auriculaire et orale
des sourds-muets qui recouvrent Vouie,
lettres insérées dans le jonmal Le Gloàe en 1836
et 1827. M. Delean est membre de rAcadémie
de Médedne et médedn des orphelins pour les
ihaladies de Toreille. Goyot m FÈas.
ijoeumtnti partieuUêrt.
OBLBBOB. Voy. DOBOB.
DBLBCLOT {Jean-Baptisie'Joseph),\umaoe
politique français, né à DouUens, en 1737, mort
Ters 1810. 11 embrassa ta carrière do barreau,
montra le plus Tif enthousiasme poor hi Résolu-
tion, et fut nommé en 1792 membre de hi Con-
Tention nationale par le département de la
Somme. 11 vota la mort du roi atec sursis.
Après le 9 thermidor, il se signala par son ar-
deur contre les débris encore menaçants du
parti terroriste, provoqua la mise en accusation
de Joseph Lebon et la démolition du local qui
avait servi aux séances des jacobins; cepen-
dant, au 13 vendémiaire il fut conduit, par la
crainte du triomphe des royalistes eiLSspérés, à
demander l'élargissement des démocrates. Il
ne s'y fit remarquer que dans les discussions
relatives aux étaÛissements de secours publics,
et sortit de l'assemblée en 1797. Nommé com-
missaire du I>irectoire près le tribunal de Doul-
lens, il fut appelé au Conseil des Anciens en
1798. Il se montra favorable au coup d'État du
18 brumaire, et fut compris ao nombre des dé-
potés qui composèrent le nouveau corps lé-
gislatif. 11 n'a plus figuré depuis sur la scène
politique.
iltofrnipAto wMv. tCf^rf. éêt CcnUmpormi$u.
^DKLÉCLUZE ( Etienne- Jean ), littérateur
français, né à Paris, en 1781. Destiné d'abord
è la peinture, il suivit l'ateKer de DaTid. Un ta-
bleau d^Andromaque, qu'il exposa au salon de
1808, lui vahit la grande médaille. Quelques an-
nées lui avaient suffi pour se fidre un nom re-
comroandable comme artiste; cependant, en
1816 il abandonna la peinture poor les lettres,
et fut chargé de la criti<pic des ceuTres d'art
dans le Lfcée Français ; de là il passa au Mo-
niteur, pois an Journal des Débats , UMÛoors
poor la fédacUoa reiative aux beanx-arts. De-
pois longtemps M. Deiécloxetravaflle à un grand
ouvrage qui doit présenter le taUean général de
la renaissance des lettres et des arts dans le
moyen âge. De nombreux fragments de ce tra-
vail ont paru dans la Revue de Paris et dans
la Revtœ des Deux Mondes. Roger Bacon,
Rayroond IaiUk, l'architecte Mootreuii, le voya-
};«'iir Marr.^ Pi»lo. Sihiu; l*ifr.»lomi::i !• «îif.ln-
m^, L 1
l'Ario iMi vt:
lest lO nauMctcA, iciHwi i
figttrcut dans cette ene. 11 a
outre, les ouTrages suivants :
Traité de Peinture, contenant l*
du dessin, du modelé, et du eo
leur application à rUnUation e
à la composition; précédé d*un
tien historicité, et suivi d'une bit
plus célèbres peintres, (Fune bibl
d*un vocabulaire analytique;
hi^2,avec nn fhmtispice Uthograph
de V Encyclopédie portative); -
selle Justine de Lyron , noui
Le Mécanicien du roi; 1832, b-o
tican , extrait de lettres écrites
1824, l83^,itk-9' i-- La Première C
nouvelle; 1836, in-12; — Florent
cissUudes (121&-1790); Paris, 1837
avec une carte; Bruxelles , 1837, ;
^IS'otêcesurla vie et les ouvraçet
Robert, suivie de la description
tableaux de ce peintre - L\
napolitain; — La Madone de i
Moissonneurs ; — Les Pécheun
tique, gravés par Z. Prévost-,
avec 4 gravures et nn portrait; —
de YinÇ'Li, nouvelle chinoise; 18.
28 pages; — François Rabelais {
1841, in-8* de 41 pages; — Don
1842, 2 vol. in-8*; — Romans, eo
velles; nouvelle édition, revue et ec
fai-12; — Grégoire VU, Saint Fr
sise, saint Thomas d'Aquiu;
in-8*; — RoUmdf ou la ekeva
2 vol. in-8* : dans oet oovrtae l'ai
chéà u a est
riter mam Hi • • o» à
tion. Il «uui I
ques Hc sont i ^ ubc pw
grossière deSM«»é uwMnH|ues, qu il
kmé è embrouiller; enfin , il accuse
d'avoir introduit dans nos OMBors u
effrontée et l'usags barbare du dui
duxe a été Tun des coUaboraleurs •
des Villes d'Europe, du DtctHm
Conversation, du livre des Ce9
Plutarque français, du Journal
auquel il a donné des articles litté
Revue de Paris , de la Revue Fr
donné aussi, en 1843, om traklnctii
Auova de Dante, in-11» et a publié
volume htfilnlé : louis Davéd, i
son temps, souvenirs, Gotot i
D§eumtmt$ pmrtiemtiêrs. — Ck. LmM
raturt comUatporittMe.
UULKM (DyrcAonrUerrf vah]
landais, né à Heusden, en 163&, mocl
fut élève de FraoçoU Hais, le eélèli
portraits, qui rivalisa presqu'en ce 9
foîiic Van l>>ck. Son «.«.fit piur ï'jr
DEUm - DELBSSEET
» IPta Barpt d'AflÉoine Ptfamède,
■• d dtalrat. Tort la fin de
lii i II— jilia, fin Ti1imlii,n j
p <iy Moorat Dépote (|Qe
I fn'a aeoonWs à
e,l6M«iée do
I é» âendeietprododioDs :
\ CoMiemMée d0s
i PiCfTB Sitt*
wm TÊkiêtm tTardUteeiure
Mmm9pMs m»ptêdelaP4dXf
f^ ÛB XModora Boofemuott y cC
t^aw rmês pbisiiun pcM*
■ppi^iMleMoalfe debdpta-
iMilt mlMe feore, et les por-
tl«l4b M fnine, à Rotterdam.
iMn M«t ea iéoéni U» inis;
i mA iMidkMe» b penpedife
^ J. K.
()y IHtéraleBr bdge»
^ileditiltàriioi-
1 dUnrd asbarraao
i la carrière
idepois km tous ses
rèriHidadelliistoifeet de
n oeeope adueilenient
de lé0itioD et de coosol
I à Londres. On a de loi :
\ le Bom^ précédée d'un ré-
de Flandre^ depuis les
fwemUs; (sans date) in-8'' :
icaportie de la traduction do.
te Bon, fittte sur le texte
i dléiosérée dans les BoUan-
i de Tiel'Ulenspiegel , de
et amusantes inven-
, dédiée aux Hblio-
i de rapprochements
• ce personnage
amieurê qui en ont
as principales éditions
, 1935, in-r> de 90 pag.,
ity réimp. en
|i»-tf, arec des additions bh
t pswes par Laoters ; —
éê Bruges^ depuis les
^jmsqu^au dix-septième
plm^i — M^ Traditions
Lille, 1834, in-8%
p tradvii pour la pre-
\§tpcU Jlamand du dou-
'J.^M. WUlems^auç'
\ ce qu*ont écrit au
du Benard, Ro-
iBnudle^. I83ft, in-8»;
— Visiofi éê f\BN48lM, f0tt$ «ysMiia 4»
trehêèmc si^; Itoée à 100 mémSiûfm^ me
la Sodété dot BifaBopUlea de Nom; -> i« ^tf.
glque Uluttrée parldarti, teeedeMm U Im
lettm; 1841 p io-0*; — Ootoie dm ÂriUiet
InvgeoU d^iiJ. Vam Effdt jmquB oi^Soiir-
d^/ud; -. JOe rorigine des Hmumdi^ eme
une esquisse de to Uitérature Jlummde ; la-
Ce à Geodp m iOU, par le haroa Eeier-
; — la Châsse de saMe Hfirsule, grùwée
au irait par Ch. Ongkêna^ diaprée J. Itan
KBgp afee teste; Bnnelk»» 1841» gmid MM.;
— /laseiiplloii blbUogn^^kifuê ei omIiim
ifim liori imifuep g%a se trmt9ê au Hih
sée MiannêpsÊ, par Mdaee Mé TMelanami,
OoaiWp Toifc^reetp 1840^ nid IB^ ; ~ Jfo.
caronaane» on «élsiipei de ttitéraiure mm-
earoniquedes d^ffUrents peuples de fMw^e;
Brifglàim GsMla (ftap. de Copeietp à Paria),
t8&3p In-r ; — (M Flmîders, SfeL« éoila en
De eoooert a?ec M. Gostafe Pweet, de Bor»
deaui, M. Delepierre apoldlé en outre Me eol-
leetion anottyiiie aoaa le titre de JUbhojkègue
miiopMtoftieétieuse, tirée à 60 esflnp.ppoor
le oonunereep aooe le pieedof me des frères CM*
ll80dé;in.n. Fno.
DBLEOPin ( Pierre^fMks), aicfaMectc Utob-
çaiSp né à PariSp le 11 oelobre 1760, moit en
18S5. n était Issa de trois géBénUona d*afdd-
tectes distingoés. Maasard était en de ses aneê-
tres. Il alla perfectkmiier ses études à Romeet
dans quelques antres contrées de l'Enrope. A
son reto<ir, la ville de Paris lui confia divers
travaux. Le marché des Blancs-Manteaux est un
de ses ouvrages. Il a été membre du jury d'ar-
chitecture de l'École royale des Beaux-Arts,
membre du Conseil des bâtiments civils, etTuu
des membres de la quatrième classe de l'Institut.
Ha publié en 1818 : Le Marché des Blancs-Man-
teauXf suivi du Tombeau de Newton ; 1828,
in-fol., un texte et 15 planches.
OtnroT DE FtEB.
Rabbe. Biùgraphiê contemporaine,
, * DSLBS8KRT ( Etienne ), financier flrançais,
chef de famille , Tirait dans la seconde moitié
do dix-huitième siècle. D'âne ftmnille protestante
établie à l'étranger à la suite de la révocation
de l'édit de Nantes, mais revenue en France en
1735, il se fixa h Paris sous le ministère du car-
dinal de Fleury, où il se plaça bientôt au
premier rang des capitalistes et des cliefs d'en-
treprises commerciales. Il ne se fit pas moins
remarquer par ses fondations philanthropiques
et par le concours qu'il prêtait à celles dont il
n'était pas le créateur. Il institua deux écoles
primaires à l'usage des enfants de la religion
réformée, fit établir la première compagnie d'as-
surances contre l'incendie et la Caisse d'escompte,
dont il fut administrateur. C'est h Etienne De-
15
Ir^sf rt que Louis XVI confia le sota d'employer
plusieurs millions, qu'il lui «Tança h cet effet, à
rck»vpr Ip commerce des soies, frappé dans sa
prospérité pAr la guerre d'Amérique. Ce philan-
thrope éclairé recevait chez, lui les contemporains
que distinguaient leur génie ou leurs vertus.
Ch. Duplo, Discourt prononcé au Conservatoire des
ÂTts et métiers, - Moniteur, lUl.
nELEBSEWf (Benjamin )f industriel, finan-
cier et pliilanthrope français, fils d'Etienne I>e-
lessert, née Lyon, le 14 féfrier 1773, mort à
Paris, le f mars 1847. Il n'eut qu'à marcher sur
les traces de son père pour se faire un nom dans la
finance, et dans Tindustrie; seulement il agran-
riit sous ce double rapport l'héritage paternel.
Il Tisita d'aboni arec son frère aîné l'Angleterre
et TÉcosse. « £dirobo«]rg alors, dit M. Charles
Dopin, était dans le plus grand éclat de sa gloire
scientifique et littéraire; elle méritait à juste
titre le beau surnom d'Athènes du ?iord. » Il
sufHt en effet de dter les Hume, les Robertson ,
les Adam Smith et les Stewart, pour justifier
cet éloge. Les deux derniers écrivains surtout
témoignèrent à Benjamin Delessert la plus
grande bienvef'lancp. hn AniKleterre, il fut in-
troduit auprès de James Watt, qui n |H>rtait è ce
moment à la perfection, ajoute M. Ch. Dupin,
1«* grand établissement de Solio près Birmîng-
liani , dans lequel pendant sa Tie il a construit
un ensemble de machines à vapeur équivalant
a la force d'un million dliommes. Watt s'occu-
pait de faire servir l'invention qu'il avait tant
perfectionnée à la mise en jeu des mécanismes
d'Arkvrriglit pour la filature du coton : il com-
mençait la grandeur de Manchester et l'opulence
de l'empire britannique. » Bei\jamin Delessert
eut le bonheur, pendant un tiers de siècle, de
compter le créateur des machines à vapeur
parmi ses amis. A Windsor il fit une autre pré-
cieuse rencontre, celle de Deliic , corresponilant
de M">« Etienne Delessert et auteur des Lettres
xur ChisMre de la terre ^ qui initia le jeune
voyageur à la grande question de la conciliation
des faits géologiques récemment acquis à la
science avec le teite biblique. A son retour en
France, Benjamin Delessert étudia quelque
temps à Vtcolc d'Artillerie de Meulan, d'où il sorr
lit avec le grade de capitame ; il fit ensuite la
campagne de Belgique sous Pichegru , et fut
noouné aide de camp du général Kilmaine. Il
se distingua en plusieurs rencontres, {larticuliè-
rement au tàé^ de Maubeuge ; nommé comman-
dant d'Anvers par intérim, il allait s'«-l«*ver plus
haut dans la hiérarchie militaire , lorsque son
père, emprisonné pendant la terreur, et à la suitf
de la mort de son fils aîné, ra|ipela Benjamin pour
lui confier h direction d'une maison déjà haut
placée «tans le rnomle commercial et financier.
Jeune encore, mais priidnit et ferme, il justifia
la confiance paternelle; aurisi se trouva-t-il en
roesun* de figurer en tète des capitalistes qui
fvent au pritnier consul un pr^ de douze mil-
lions deatlBét à lappléer * la ptaute dn IréMr
public; il n'avait pas tmta a» que, par me
exception qui donne une idée de la nrtoriéia
qu'il avait acquise, Il fut nommé régnlde la
Banque de France, et II garda peadeat près il'iui
demi-siècle «s «Mietfcms. On loi dott en partie
l'adoption des prindpea de prévoyaDee qai pié«
sident aux opératioDS de cette grande IwIIIbUm.
L'industrie proprencat dite ne dot {lea meiM
au zèle inteUigrat de BovaBBin Deieaaert. Il al-
lait apprendre à la France à se paaser de cer-
taines denréea do dehors, dea ancres d'febord,di
coton ensuite. Deleiaert étafaUt en laoi àPiiay
une raffinerie de aocre, oii on ne ae c
d'introduire les procédés les phu perfUta <
alors, mais on y mK en uaa(Be &^
ments nouveaux ; « on y fit, dit
les Dupm, on habile enolol de
ménagea plus avantagi i «
mélasses égoattées de» ro s oè
surre; on ménagea leur 00» » i
canalets jusqu'au réservoir o ik
tard vingt-et-une autre nflnbnoi fl
blies dans pli^eors provinces |
ti'ur de celle de Passy. 1^ prerniv^.
l)oli"«.*iert sut extraire en srand el
cristalliser le sucre ii e: il
» betterave jatme, c ic i
le« autres. ïtapoU^n \ii i w
décora Benjamin Detessen de m k
d'Honneur, et en 1812 il le nomma
pire. Benjamin Delessert ne f e
faire gagner sa vie à l'ouv H
le moraliser : c'est ainsi qu h
ment dans les ateliers le
cette source de désordre ( » ■.
rieuse. Ce qu'il avait fait puur le I
t reprit pour le coton ; il établit une
■liJe pour prouver par l'appUcatk»,
fait n*marquer M. Charles I i. la
pour la France de mettre elle
!(*<« rotons que réclament ses umm». «
rinqiiante ans, continue ce savant ( tf
ftu rnnservaMre des Arti et Méhen
les fabrications ftançdaes oA le e
romme matière première mé »
d'être citées Aojoonl'hol tes n
raises mettent en «ravre p m
lions de fïanci , de
jusqu'à la mouu , . a
?(éannK>ins, les icab c
I-'rance même msai m;
grandes, puisque des bu mninn» ne i
mes de coton brut mis an ooTue
lien la totalité des ex| bc
en poids net 1 millions oe
L'étude de te bolaaiqne e»«
relies et les œuvres phUanthrof:
les délassements de Bei^amin «
«ait à peine au moment oii J.-J. wm
loenriiil pour sa sœur. M"' l)eies<eft.
M'*'« Gautier, un heriiier iiio<lej>te, m
DELESSERT
b t»iMlii tfol 1» flmtlt. EirtU
iDdfMiit, ri4 lu^iiii«r tkfiiilah
b 4« BinfunJQ Dtkttiert «e de»
IMmâ, On mi Japn pàreeiMl
I é(tpl-idi«:l#âet lierbler s'av|-
iaf«« oilliirlkpiit rtmnitt^ptritoi
■ vofifnr» 447aiipft ou flnn-
il« ftniiulrti ptHÏû^iié, Italt ptr
|i Iwlitiri ii^etatu, fbrmant m
[m rua euffifrtiiti de,ooo âBpèoM.
[ » «titft une Mhttof hèqu^ de ba*
ft lê« OUI ffij^ (iiibLiéâ BUT eelle
ÉIft |«ft ^^n^lr* H tlaOÂ toutes foi
lêt$ mmmm é» plaotes, Il éfort
il^ialoglqtt^ 4 uâ Toa oind|h
Um^A, «OlKHTÎâéâ eaUiOOO
riiimiiHfi I>3n0 coqiinietiMD
Hli tHMgji'Mttwif tpéd^l feNlin
a^pms sdeiiitfiqnei I
«û |k«)tflle stiKHpdi. Left
Dflr«Mrd . ftewnti» légttik
, oot pHn l>iif£»iKefimC io-i
ém Stàrnti'^, *lom n ftit ruft
to Iwlanlquc ot 11 ooo*
deulL publieitfcMM
leteuift fiïmecîufat; la
imnti têitctéf pUÊnÊth
|trA j^/flm r^ tefér-
, Il n(r7»4R driinêatm
i»l4uwî; Piris t«20-
4*f coiit^anl ch&ciin 100
Dalnl que le (irf^ 'la liTre
\t vmâHè leieMtN^ aux sa-
le c^ Q^wn§L$ a |iour ofa|et
1 po«r tltrp : Jïfrt**'lf rfc ro-
if#cr*lfti /Mir Lamnrek dans
ié d*A ÂntmotUB âant ver-
JiçuréMi Parif, ia42, gr.
€l on î*^\lei expUcatif
B«9|)efnift Del^i^sM en-
iei 4^ïff|>risi?-i littéraires
ofi («riit dt4*r f»3rml les
ffBfr r i»itiïr^fliif du doeteor
If in^ih. S* tmaU position
«eaÂSirêrîitpt iiii\ grands
poliliq^ c{mt4*infH)raine.
adN t»# Ia 3* I<^ion de la
, nvik (Mtrkïttq Dément
Urifij^fr, il fui ilestitaé
fTaliTli» par Luai^^ XVm,
«ffid^ tU* la Lé-
hyfTMiiiaBi i1«« fnti^r^ts oon-
1^ toQialtffif « fivmrne mero-
a 4ii oMictl t^nH^ «lu com-
« !■ d^nit<)li«»o en 1815
i; pKi« df ISI7 h 1824,
JUlu t**oi^ <Tfi(ia^Ulim fno<lé-
Parmi I»*» pri>po-
aeenaMMtffiteÉi
Mile qai tadall à rtelir la peiM de wMl a
futa afec tes ttl déiwlée doit l'on^ettii»
arnem rexplosloB des éf àMmsDts de liao.
I^o«me pliHeolliroplqMaa«4'Mlittlép«UI*
que déenoneat Me autie flwe de sa fie : ovin
qu'il coBtribaa à moraliser lès igeissi eo da*
maadant la soi9i«BsieBdes lolsrlee etdes jess,
oaM dsIleMere lafandalieD de aocMée el
étaMIseeiMBU pUtatturepifiMS de pl^foyaMa t .
osBe delà 8oeMtéd*BMiiin«BaMat peur l<faitot
trfe iMlleMia et eslle es la OalMe d*épaivi%
doalisuifil peddaol ti^l sm le de? «lappe-
ment A sa ummI aa eon^lalt ea Fiaaee aaa
calisée d^épatpe, f eseédsat saseaihle tê» ni.
lioas. 8a deiaièn peasie M aaasaMs àiéaMi.
seraa aetadeiiliafclSMeB: Bdesllaaaaea
de 150,000 fir. * impartir ea limtsde iO(
eaiN» 8^000 oafffers. Lee I
dai caJweed'éiiatiM hdf
podrqaUnMeaa
seaieëpNaflMi ei§U4imi
ctUsêes d'épargné, Uae é»
tooehealee de .
doaaer dee M«anes aOK i
les hopitaax et aa&(
proelie d'atolr appajé lai
sfcmoa aa nioiasde ladiadwilieadsiloiirsda
Ilapa se tromper saraaeqiaelieadealeaa^a
pes cacora la aeiaHea ; mais M esl étideattate-
coa mM dlahamaailé ae peasaU §êêl» m
cette occasIoB Bei^amln IMeeeert; peat-ètre
pensait-il que cette donMe meeare dlmiaueF&il
te nombre et snrtont la raortaNté de ees malheu-
reux enfants. Outre les ourrages cités, on a de
B. Delessert : De$ Avantages de la Caisse cTd-
pnrgne et de prévoyance; Paris, 1835, in-18;
— Almanach de la Caisse d*épargne et de
prévogance offert aux déposants du sixième
arrondissement de Paris; Paris, 1837, in-18;
— Le Guide du Bonheur; 1840 : lifre souvent
réimiirimé et qui mérite d*ètre In ; •— Fondations
qu'il serait utile défaire; Paris, 1847, in-8«*.
V. ROSKNWALD.
Son frère, Ftan^s, longtemps chef de la
maison de banque Delessert et député, fut mem-
bre de rinstitut, administrateur des caisses d'é-
pargne, régent de la Banque de France. Il pro-
tégea aussi les sciences et les arts. — Son fils
Benjamin^ né en 1807, Ait membre de l'Aswnn-
blée constituante, et s'est signalé par le zèle tra-
ditionnel de sa fimille pour les arts et les sciences.
La photographie, qu'il a efioouragée des premiers,
lui doit de précieuses publications.
Disc. pron. au Comerv, dêt Àrti et StéHert, par M.Chiir-
iei Dupm , wn. — ftotUe iur M. 8a\f, Dêteitert^ par
M d'Arffittt, dans le Journal dêt Êamomistes^ XSklt
na. — FloureiM, dam les Mem. de l'Âcad» dee Scifucm,
l DBLBssBaT ( Gabriel ) , homme poKtiqut
français, frère de Benjamin , né à Paris, en 17MG.
Capitaine- ailjoint de laganle nationale de Paris,
J6
pliii teril adjudant-commandant soitt les ordres
des maréchaux Moocey et Masséna, et du général
Durosnel , il se signala à>la liataille de Paris, le
30 mars 1814, et au combat de Saint- Cloud. Il
fut ensuite jusqu'en 1830 un des associés de la
maison de banque qui porte son nom. En 1831
il obtint le titre de général de brigade de la
garde nationale. Successivement préfet de l'Aude
et (rEure et Loir, où il exerça aei fonctions avec
autant de lèle que de modération, il fut ensuite
de 1H41 à 1848 préfet de police de la ville de
Paris. M. Gabriel Delessert était un administratenr
intègre , dont tous les partis estinient la loyauté
du caractère. L'administiation municipale lui est
redevable de plusieurs améliorations importan-
tes. On a de loi : Collection officielle des ordon-
nances de police de 1830 à 1844 ; Paris, 1844,
2 Tol. in-8^
Son fils, Edouard j né en 1828, aaooompagné
M. de Saulcy dans son expédition h la mer
Morte. 11 a publié: Foyo^e aux villes maudi-
tes et Six semaines dans File de Sardaigne;
]8ô6, in-12.
Leur, jinm. hUt, isn-iSM. - Diet. d$ la Convert.
DBLESTAfiG ( Louis-Charles-Sicolos ) , sta-
tisticien français, néàMortagne, le23aTril 1766,
mort en 1830. il fut nommé en 1801 sous-préfet
de sa ville natale. On a de lui : Chorographie
de Carrondissement de Mortagne; Mortagne,
1803, in-8" ; — Notice statistique de la sous-
préfecture de Mortagne , pour servir de suite
et de rectification à la Chorographie ; Mor-
tagne, 1810, in-r.
Querard, La France iUtéraire.
DBLBSTiiB OU OBLAITIIB ( François), au-
teur de mémoires sur la révolution rrançaise, né
à Ncufctiàtd, en Normandie, en 1766, mort en
1798. Il entra dans les on!res,et devint princi-
pal du collège de sa ville natale. Ayant refusé
en 1791 de prêter le serment exigé des ecclésias-
tiques, il fut forcé de se réfugier en Angleterre.
11 eut l'imprudence de rentrer en France, et fut
déporté à Cayenne, où il mourut. Il laissait des
Mi'iiioireà, qui furent publiés par son neveu, sous
IX' titre : Six années delà révolution frnniaise^
un précis des principaux événements carres-
pomiant à la durée de ma déportation , de
1792 à 1797 inclusivement ; Paris, 1819, in-8 '.
Aime GuUlou, Martyrs de la Foi, t. I.
*OELBSTO?i , en latin DBLBSTBMrs ( Hu-
gues ) , vivait dans la première moitié du dii-
septième siècle. On a de lui : 4* ux>T*^ ; Paris,
1&99, in-8''; — Discours français sur tes di-
verses occurrences et nécessités de ce temps ;
ibid , 1610, in-8*.
AdrIuDc. .sui)pl. â JAcImt, Mlçtmi. GêUhr.-l^i.
DELBrzB ( Joseph' Philippe' François ), na-
turaliste français, n** à Siateron, au mois d«* mars
ITô.'i. murl â Paris, le 31 (Krtobrt- 183:*. Nornmé
en 179.'i ai ii'-naluralist*.* au Mus^m d'Histoire
Natr.ri'lli', ih'lttizi' io:ii'< unit ave* li*. [•:■ fr*-
»^ir< il- ri'l «labli^MMiii'Dt ;i I.i n-laii.iui i' <
Annales du Muséum d'ffUtoirê AUvrefle. Il
ent bientôt le tort de négliger lei prcniera tra-
vaux pour 8*Bdooner à une sdenoe aussi eoi^ee-
turale que le magnétisme animal. L'enttioiK
siasme de Ddeoie pour les rêves de Detlims el de
Mesmer a été tourné en ridicule par le agiiiiluel
critique Hoffmann. En 1hi4 Deleoie fat Boauné
censeur du Nain Jaune. En 1828 il devint Ufalio-
thécaire du Muséum d'Histoire Raturalle. Oa a
de lui : Les Amours des PlanteSj^poénftem qnn-
tre cbants, traduit de FangUis de Darwin ;Piris »
1799, in-8«; — £m Saisons de Tkampêm^
poème, tradoGt. nonvelle, précédée d'nae aottse
sur la vieet les écriUdeoetaataor; Paris, 1801.
in-8*; — Eudoxe, entretiens sur Vétuêe dm
sciences, des lettres et de la pkUoÊoplikn
Paris, 1810, 2 vol. in-8*; — Bistom chtk
du magnétisme animal; Park, 1811. 1 '
in-8*; — Réponse aux objoetiom a
magnétisme; Paris, 1817, iB-8*; — ju ■
routeur (fun ouvrage intitulé : S
et prestiges des Philosophes du n
siècle; Paria, 1818, in-8*; — >f0w«
cription du Muséum rogal a lioin t r
relie ; Paris, 1823, 2 vol. iii-8* ; — a
pratique sur le Magnétiswte an is i
1 875, in-8'' ; — Lettre à messie i
de V Académie de Médecine r m ■
réalité du Magnétisme ank ; ! i
in-8". On doit encore à Del j
tjces et dissertations insérées «Hit m
du Muséum d^ Histoire Naturelle t -
nombre d'articles dans les Ai iv
tisme et dans la Blbliothi^fWÊa
les rapporta généraux des tnvaKA « ■
Philanthropique, des article» ilténira
fiques dans plusieurs joamam. ^
Rabbe, eic , Bto§rmpkie 4u Cmt&m^arwimÊ^
DBLBCZB. Voyez FaAxnis.
DBLBTBB ( Alexandre ) , Kltéral
né aux Portets ( Gironde }, en jaavi» ■
Ie27marsl797. Ilfitsesétudd %)ttn.
et eut le dessein d'entrer dans i
en porta l'halrit dans sa jeaneair ;
délivré des liens monastiques, fl ■
se fit distinguer parmi ce qu'on appuw
philosophes, et après avoir été d'^ae
outrée, il alTecU W . b I
nommé membre de U \Aiir
vota pour la mort du rui Loun a v ».
179S an Conseil des Andena, et fat
de l'Institut , cUsm des Sdenœi
litiqoes. On a de Deleyre : Ana%^mm
losophie de Bacon, avec sa vie,
glais; Amsterdam et Paris, 17&8. a '
• Le Père de Famille, eo
trad. de l'italiea de Goldoni -,ri i
^ Le Génie de Montesquiom; a
1758 et 1762, in-12; — Lepéfilaèi*
médie en trois actes, trad. de G -
^f Aortr, docteur régent à la ta
Arn- ('Tilnm. 1~77. in-l? : ^H plknan
DELFAIJ
le Jommai des Savants et dans le
itammitirm de» jémomi/mes.
Dom François), MbétÀof^ tnn-
uM, «■ AuTorpie, en 1637, mort
B t676. n eBtn dani la congrégation
■r, d te 6t connaître surtout par
t^Œuvres de stthii Augustin, Voici
ftit publiée. Amauld étant
m M|uc de l'abbaye de Saint-Ger-
fta pour 7 oonaolter un manuscrit de
, on ▼mt à parler de Tédition de
ma il recomnit les imperfections et
bêBédîctina à en entreprendre one
a&-ci goAlèrent son conseil, et char-
DcUm de préparer Tédition. Il fit
s 1670 an Avis pour faire connaître
el «viler les savants à l'aider de
es et de leors manuscrits. Le général
Mieil il ris , en forme de lettre dr-
leda 17 octobre 1670, dans toutes
4e Tordre, afin que chacun contri-
«■Cfvprise, qui devait être si utile à
■ DelAa k'j appliqua de son côté
dcnr dont il était capable; il en
en 1671, et il avait d^ fort
■onqu'il fut forcé de Tinter-
nlKia VAbbé cmnmendatakrt^
-e l*otage de donner des béné-
wiride , H publié en 1673, in-12 ,
I de Bois-Franc. Delfau fut exilé
ca besàe Bretagne. Il périt dans un
le rmdant a Brest pour y prêcher
^ àr saiut<* Thérèse. Il avait com-
poityjte ihi cinlinal de Furstoniberg,
• l>ar Ifb troupe><le lVm{Hfreur, et
K , imir ri»i de Pohïgm* , qui, après
cftte couronnt», m» retira vn
e de Saint-f>pnnain<1es-Pres.
f Uetchu^r , historien et homme
I, n« au rhâteau de Leognano,
de >'aple!4. le f ' aoiU 1744,
wfli juin 1835. 11 api>artenaità
les el des plus riches familles
fee avoir fait à Naples de hril-
■■ voyaieea dans les pays voisins
te» connaissances en éc4)nomie
«hnieist ration. Bien qu'il soc-
les lur« d'études littéraires, il
I y^iËirr d«^ ouvnmes qu'à l'â^^e
ans. Ses mémoires sur les
du riz et contre l'institu-
Grnsaa furent favorable-
iF roi de >af»les, et ref»an-
■E D parmi le.s savants et
ife •»«iie. Ami d'une liberté
le rtfbmer les abu^ en évitant
\ qui n'amènent trof) >ou-
àes opinions liN^nles le
■ I . U rfT'ivivra la liberté lors
idi nnanme de Naples p;ir les
- DELFliNO 468
troupes françaises; mais il reftisa de fUre partie
du corps législatif de la république parthéno-
péenne. Après la chute de cette république éphé-
mère, il se réfugia dans lô petite république de
Saint-Marin , qui Tadmit au nombre de ses ci-
toyens et dont fl écrivit les annales. Rappelé à
Naples par Joseph Bonaparte, qui lenoroma con-
seiller d'État et président de la section de Flnté-
rîeur, il fût an retour des Bourbons maintenn
dans ses fonctions de président de la commis-
sion générale des archives du royaume. Les
principaux ouvrages de Delfico sont : Saggiofi-
losofico sut matrimonio; 1774, in-16;— M-
dizH di Morale: 1774, in-16; — Etogio de
F.' A. Grimii/cfi ;Naple8, 1785, in-4»;— Rieer-
ehe sut vero carattere delta giurisprudenza
romana e dei suoi cultori; Naples, 1791 et
1815, et Florence, 1815, in-S®; — Memorie
storiche delta Republica di San-Marino ; Mi-
lan, 1804, m-4*; traduit en français par M. Au-
gcr Saint-Hippolyte, Paris, 1827, ln-8»; — Pen-
sieri SH la Storia e su Fineerteixa ed inutv-
lità delta medesima; Forll, 1806; Naples, 1809
et 1814, ln-8'; — tfuove Ricerche sut Bello;
Naples, 1818, hi-r*; — DeW antiea numis-
matica delta eittà d*Atri netPieeno, con un
discorso preliménare suite Origini Italiche ,
ed un appendice su e Pelasgi e Tirrenl ; Te-
ramo, 1824; Naples, 1826,in-fol. Delfico a aussi
laissé plusieurs ouvrages inédits, panni lesquels
on cite les suivants : Su ï dannï el terremoti
délie Calabrie net 1783; — Discorso siUle
sciense morali ; — Suite origini ed i pro-
gressi délia Sodelà^ ossia saggio filosofico
sulla storin del génère, umnno; — Sngli an-
tichi Confiai del regno di xSapoli ; — Sulla
Vita e Vifalifà.
Groproiro dr KIlIpph Dclflro. Délia Fitae d9lleOpcrB
di M eu hinrre Delfico. libri II; T<>ramo , 18»8. — Tl-
paldo, lHofjraJia deyti Itat. iUust., t. II.
DRLPi.vo (Jean), doge de Venise, mort
le 11 juillet 1361. Il appartenait à une des plus
illustres familles de la république. Knvovi^ en
qualité de provéditeur au secours de Trévi^e,
assiégée par les Hongrois , il parvint à se jeter
dans cette place, et la défendit avec suc(As. Sur
ces entrefaites le do^c Gradeni^o mourut, le 8
août 1356. On avait besoin d'un homme de {guerre
à la tête des conseils de la république, les suf-
frages se r(^unirent sur Jean Deltino; mais il était
enfermf* dans T révise, et il devenait diflicile
même de lui faire parvenir Tavis de sa nomina-
tion. On demanda un sauf-conduit au roi de
Hongrie, qui le refusa; mais Jean Delfino |»arvint
à s'échapper. Son gouvernement ne fut qu'une
suite de malheurs. En I3à7 les Hongrois enle-
vèrent presque tontes les places de la Dalmatie
et (le riNtric, et les Vénitiens furent foro's d'im-
plorer la paix. Le roi Louis de Hongrie exigea que
la république renonçât pour toujours k la Dal-
matie et rendit toiitt»s ses places depuis le golfe
de Qiiarnero, aii-«le<isous de. Fiume , jusqu'à Du-
469
DELFIIfO
raua, qui est prêt» de l'entrée de l'Admlique.
C'était demander 1« sacrifice d'un littoral de plus
de cent lieues et d*une multitude d*Ues el de
ports. Si dures que fussent ces conditions, les
Vénitiens se décidèrent à les accepter, et le traité
fut signé le 18 février 1358. U fut stipulé qne le
doge cesserait de prendre le titr« de duc de Dal-
matie et de Croatie , et que s'il arrivait que le
roi de Hongrie eût à soutenir une gueire mari-
time, la république de Venise devait loi four-
nir, aussitôt qu'elle en serait requise, une flotte
de Tingt-quatre gslères, dont il payerait l'amie-
ment et l'entretien. 11 était triste pour Jean Del-
fino d'avoir été élevé au dogat pour avoir le
maltieur d'attacher son nom au traité de Zara. 11
en ressentit un violent diagrin. Il perdit la vne,
et mourut bieatùt après.
l»jro. fltstoire de Im RtpuMi4jue de FnUê.
DELFiMO ( Pierre ), Ihéulogien italien , né à
Veniiie, en 1444, mort le 16 janvier 162à. U eut
pour professeur de langpe latine lliabile philo-
logue Pierre Parleonl de Rhnini, et s'appliqua
d'abord avec beaucoup de «oût et d'ardeur à
l'étnde des belles-lettres et à la lecture des au-
teurs profanes; raaia il les abandonna bientM
pour les auteurs eedétiastiquei. Il entra à di&-
huit ans dans Tordre des Canaldules- Son mé-
rite et sa naisMAoe relevèrent rapidement aux
premières dignités de son ordre: H en fut élu vi-
caire générai en l47tt et général en 1480. Les
soins et les embarras inséparables de cette charge
l'en «légofttèrent au bout d" quelque temps, et il
voulut s'en démettre. 11 en fut empêché par le
cardinal de Sienne, son ami intime ii protecteur
des Camaliliiles. Mais («(le démission, qu'on ne
voulut pas accepter alors , on l'exigea plus tard
de lui Une des congrégations de l'ordre des Ca-
maldules demanda en 1^3 une réforme d'après
laquelle Delfino devait renoncer à sa place. Il
s'y refusa, et sa résistance suspendit quelque
temps cette aflalre, qui recommença à s'agpter en
1513. On adopta akwv u des principan points
de la réforme proposée, et celte décision fut
approuvée par le pape Léon X. Deltino résista
encore quelque temps, et ne donna sa démission
qu'en 161 S, après avoir fouvcmé l'ordre des
Cainaldules en qualité de foiéral pend ml trente-
dnq ans. On a de lui : BpèsioU; Venise, tà24,
in-lbl. Ce recueil, divisé en douae livres, ne con-
tient que les lettres écrites par Delfino pendant
acB géoéraltL Lui-même a pris soin de les revoir,
pour faire plaisir à Jnoqnes de Brescia, canal-
dule, prieur d'Odena dans le Trévisan. Ces let-
tres sont eitnitiieitifnl rares, t*t cette rarecr fait
leur pins graïul mérite. • tllrt ne sont coosi-
dérahles, dil Iiutour «lu Memûgiana^ ni par
la didion, qui est enti^etii^ut iiMjnarele. ni |iar
l'imfiortauce des faits, si un en excepte trois ou
quatre, tell«t que celle du 13 juillet 1^» , à
Pierre Rarocd, évèqoe de Padoi.e, loucliant un
orage qui flt bien du fracas dans la chambre
d'AleMisdrr VI; une autre, on il ritp; »>:;•• t'his-
! toire du supplice de Savonarole d
I un peu dilTérente de celle de Jean
, delaMirandole.Leslettresdecette
fort clair- semées. Les trois quarts
de bons reHsieui de l'ordre des C
ne contiennent qn'niie morale fr
I drcoBstancea peu intéresaanles ; >
I 342, ^tus é» edIUU desideranti
I CamaUulemsikus emM MabUloi
I trouvent dans le tniisiène tome d
I PP. Marlenne et DwMd, intHnlé
Scnpiarumei Momumeniorum €
ris, 1734, in fol. Ces lettres ne soi
téressantes que les premières; il
plupart que des détails d'affaires
peu importantes; — Oraiio ad U»
tiJUsem ir. , à la suite des lettres
Ce discours ne donne pas une gr
l'éloquence de Delfino. Un trouve <
des PP. Martenne et Durand une
ntbre de Delfino par Fabbé Eusèl
contient des particularités corieusi
Mleéron. H«moirti pomr tÊtvir é /*â4i
me$ Wuâtres, t. XV.
OBLFixo ( Frédéric), méd
italien, né à Padoue,en 1477, luut i
ville, en 1547. Après avoir exercé
Venise avec tant de succès qu'il I
magie, Delfino remplaça, en 1531,
lu^u dans la chaire d'astronomie, e
place jusqu'à sa mort. On a de lui
et rectum aqux maris, subtiU
disputât io; — De Motu octacœ
Ànnotationes in tabulas Alph
Liber de pfutnomenis sublunari
nomica jmrallaxi; les deux pn
traités seulement ont été imprin
1669, in-fol. ; Bâle, 1677, in-fol.
PafMdopoli. HUtorim fifmnoH» Putmt
- TtnhcêeUt àiÊTim dHi» Lêtttrmtmr
p«rt>e I.
DBLFiHO (Joseph) , amiral vé
vere 16&0. En 1464, pendant la gpM
et de la Turquie, il fut durgé de |
sage des Dardanelles avec seize va
galéasses huit s. 11 t(
cêté de lAi I t •«
barbaresques, i « 1 1
détroit Le 6 iâéjM,H>itf
Constantii ouixante-quinii
seaux Inn». u doana ai ÙLU
bat ; mais, soil que , ■ lU i
courants ne leur pcrmueent pu
la liune, do*iie vaisa et six
emportes loin du < ii. L'
d<u\ ga.èrvs. « , » t»
K4'au\. Cette itooriMia ae 1*
tf^ir fenne. oi de aes i
bientôt enl4 iwr i v«
mis. Une dc9 res mmxunmm ap
défense. Deo& ireux sanlèrfc
atetdeoxgale
•
àtVÊmêêm'
Bt toutes paraître 1 tlfréciif, eu f730; iuaîs délié
M m poctilC pat
' ' )dê
les prtedpatos,
i o«f«t an déva*-
Dms rété de 1714 Co-
ie de Romaoie, Modon,
u poaToir des Turcs,
reconquéraient si facile-
9 afec sa flotte rôdait au-
, se j^résentant toii^ours
I places, qui ne lui donnaient
ijnlcr des secours. Tantôt évité,
1 fm k ca|rftaB-pacbay sans ja-
^ bttaiOey 11 laissa prendre
» Oérigo, fit «auter les for-
tapTff d ramena enfin dans
i a'avait pas combattu. Le
^ qn était le premier cou-
, s'eo prit à Delfino,
i étrepnoi.
ih P«tt« itaëen , né à Ve-
làMfeie^leQOjaiUet 1609.
de Jérôme Grade-
fl loi auGCéda, et
I en 1667. Il composa
t tragédies ; Cléopdtre ,
I Sans être exemptes
, AtTiraboscbi, Hles éga-
1 0m styk et la C4>n<luite de
(.Al «ède iirécnleot. » 11
fhHer. U ( Impdfrû fut
fois dan» le toI. 111
,friB'«failàMdiHNMi-
lilmeiolttdeoaat
i wb IfipWy Tlt MMHra
1 4NiflHB vSa Virafef aoBomaii"
. «I iiMaiéa par Me toite
tMéantodioMdeei.
ilrailpIwbaMÉiaeaol.
édition, (mît mr nue îmmijA^ copie, i!5t fort
défectuetiBe. Ciiinino t^n doun^ utie eucel Lente ,
d'ajirèfi ks naanuscrtlâ ori|^qau%f avei^ya di^
cmiT& apoiogdlique de ces triii^dk'& par le car^
diual UeUimj Uii-fii^me : Le Tiagtiiie di Gia-
<r4$t4(/«i«i § cardènuk; col diaiùgo uiXtlûg^h
1^0 MV atifore non ptû Uampuiù ; f adaue,
1733, icranij i(i-4^. OûaeDCorede DdilaoSÙi^
le recutîl intitulé t MiâcHitmte 4i V€ttit optirei
VcnuM*» 1740, t h « L'auteur, dit TiràboflcUîj s'f
litcmlrv trèi*'ïeraé dmi la jjbiloâopUie wiodeme,
amiA rcati(icj"f eutièri^raent aux (in^Jug/és *ie Taur-
deuHe, Ht le htyle iiVii e>it |jds ^tij-^^i tiuble
oiaoaanMOMiqoeealiiidaaealnigldlea. »
•nwbcMbi, Jtorto <1iB iMim'mtmrm lîêëmu, UMIH,
MO^MIO (/MUf/ilMrr#),lliM)#Hiilallw,
né à firaiflia« oinoQ, jmC en 1770. Il «iNtti la
ttiéolQ^a» et te droit à TMtoA. et ftà J
cfeé>piib« de SiMpIémel te » da lii : // <
#<• #» IMa. o H« |0 i«Mf<tf«aa4flii« iMÎ^
ffMo, HmMꧧiaim tMa JàèMm .éé «w
imHfêo mUtriaU, MkmêmaCimimIfiXIih
Brasda, 1760, 1767; — Bni^mummêoim M
UfTOfcm ilven êUtem» ptr f\fmmr$ U
cl0rQ,êmMm OM etio « >Wa(è éi çotùkUa^
séMf dêi siêimm frof^oiêê Mf.tmfÊr. M
litre MttotMio DêiikUM^télÊm \m i^f^ê-
eoli êciemii/ici êJU9lo§ki de flakpra.
iHctUnmttirêkiêtmi§m$^ttiL€ttm, '
" DKLFiNo, en latin DelpMnus (César-
Pierre- Michel), pubUciste italien, natif de
Parme, vivait dans la seconde moitié du seizième
siècle. On a de lui : De Summo Romani Ponti-
fiais Principatu, Venise, 1647, in-4'»; -- De
Proportione Papx ad concilium ei de utro-
que ejus Principatu; Parme, 1550, in-4*.
Catalogué de la Bibl imper, de Paris, -> Adolnf »
Mipf 1. k JAcber, Mlçem. Cttekrtm-ijtxioê».
* DBLPiHO ( Dominique), encyclopédiste itar
lien, vivait dans la seconde moitié du seizième
siècle. On a de lui : Sommario di tuUe U
Beientie; Venise, 16ôô, iD-4*.
Adeliing, Siippl. à JSclier. Mlçem. GeUkrtm-lexietm.
OELPT (Gilles DE). Voyez Delphts.
OBLPT (Jacques Willeiiszooii , c'est-è-dire
/Us de Guillaume), peintre boDaDdais, né à
DeUI, en 1619, mort le 12 juin 1661 (1). 11 fit
(1) C'est le dernier repréeentant d'une lotdrcMaDtr
UmiUe d'arttotes , à propoe de laqof Ue let biographes
lOOderan ont commis d'étranges coofiuiODu. qol provien-
œnt de ce que toiu ont mel copié Detcampt, qui aT«U
lui-même awe% mal traduit r.ampn-Wcferman et Hou-
bracken. Ainsi l'antcle de la Biographie Miehaudj édi-
1 00 1819 . eiit conçir de telle surtc qui* Jacqur» . ni* rn
1619, Kcrait mort m 1<^01, cest-à-dire du tmll aiHi avant
•a nai^^MOce, et »c- trouverait être a U fois «iin propre
grand père et sdo pr<:pre pellt-flia. 1^ premier dont Hou-
braciiea et Caiopo Weycrman fanent menltun est Jac-
ques Wilieina O'Ul. buii peintre de portrait, qui peignait
à Deift eu is9t Le\>r\i\M G'iUrie de$ Peintres Jltimandt,
hoUiiudais tt allemands ) iraus/ornie celte date en telle
de ISTO. pri%e probabieroeul dans Oeftcauipa . qui la met.
un ne vill pourquo», en innrt^ de l'article MllectlC qu'b
463
DELFT — DEL1LLK
duf 800 art de tels progrès que ses oeoTres, dit
Campo-Weyerman, purent être comparées à
celles de son grind-père. Il peignit en pied et
de grandeur naturelle les écheTins et prévôt» et
les maîtres des corps de roétiera de Délit. Ces
tableaux, peints d'une manière magistrale, furent
endommagés par l'explosion d'une poudrière,
et replacés par Jacques, près de celui de son
graod-père, dans le musée de Délit, après qu'il
les eut Clément r<^parés. Jacques fut conseiller
et maître de port de Delft, et y mourut le 12 juin
1661 , ainsi que le prouve Tépitaplie dtée par
Houbracken, et qui f^it gravée sur le tombeau
que la veuve de Jacques lui lit élever par Pierre
Rijks, mullre sculpteur. Nous regrettons que
cette épitaphe touclumte soit trop longue pour
être rapportée ici. J. K.
beic^mii^ , HnubrackrD , etc.. feintres koilandau. —
Docvments inettUt.
* DKLiBr.RATORB (Mcolo), peintre de Té-
cole romaine, né k Foligno, vivait dans la se-
conde moitié du quinzième siècle. En compagnie
de Pietro Maxiaforte, il peignit en 1461, pour
régUse Saint-François de Cagli , un beau tableau
qui leur fut payé la somme, alors considérable,
de cent qninxe ducats d'or. L'n autre tableau, sur
lequel on lit le nom de iSteolo, et que la res-
semblance du style lait attribuer à Deliberatore,
se trouve dans l'église de San-Venanzio a Ca-
merino ; il représente sur fond d'or trois petits
sujetséfangéliqoes,et/^Jia-CArti/ jur tncroix,
entouré de plusieurs saints. L'inscription
est ainsi conçue : Opiu A'tco/ai fuligHatt;
MCCCCLXXX. E. B~!«.
Colucd. AntkckUm Pûme. - Uiul. Storia pUtorie:
" TIcoui. Duiommno.
* OBUCAOO (Antoine), littérateur portu-
gais, natif d'Alvito, vivait vers le milieu du dix-
septième siècle. On a de lui : Adagios portur
gueses reducidos a lugares communs; Lis-
bonne, 1661, in-4% et 1786, in-8^
Barbou Maehado, BM. LuiU. — ^«maMiio dm BibL
IJUU., I.
* DBLiGADO (François), littérateur esfM-
gnol, vivait dans la première moitié du seizième
siècle. On a de lui : Los très libros del caval"
lent Primateon y polendos su Hermano,
romarre i toute la fanillr. 4u leDip« de Deicaoi^ . on
conirrvall eocorc d^ni lr« Butet dr fkrin 1rs retlet dN»
tableau riA Jaenuo Willrma avjtl r^nt Ira fortrmit»
^u»ê eompatmiê ^mrqutbuMtên. Ce Libleau, eodoa-
mage par leiploaion d'unr poudrière, le 11 nctnbrc
IIM . tat féparr ptg It pciii-flu dr i aolev Jac^co-
IVilIcma dratlna dr bonnr hrnre aui aria set frnb flb,
Cornrllie, Horh et UuiUauae. l.rbrnB, fonnaot iia fc«l
Bum de« drui prcBlert. fait Jae^me»'f^tllem$ p^re de
ComrUU et Moek, CorarUk l'ame . aprta at olr rrça de
noo perr le* premiera el^menU dr la prlolarr. arheta
l'étaile de ana arl tout ta dlrrctloa de ( orneille « i^rne-
Hua. de llarieB, de«iat. an dire de ■oiibraefcro. un hom
printre dam te genre tramçmtIU. le M-rond , Ai rii, fat
UD habile p<»rtralthte. Uuillanme . le ir»talénie . ae livra
a la irravure en laillr doore, et f acquit od^ kibilrte
qui fait rrrbrrrher eneore. dM De«caii>p«, «e^ planrt.n
par le« amairuri. Il ep"0«j !• fille àr M*ct\el MXerftrit,
bonpetntrr dr purtnilt, liont kl irraia ir« prinr pa|f« pro-
dactloo«. t/cat ée ce marnSf que asquil, en ICI t. ce
Jacques U'Uleoniooa.
hijos del emperadm' Patmerin de OHm, frm-
duzidos da griego en rowtanee castelUmo; ▼•-
nisc, 1534.
Cordna de Prrcel. BmU. des ilOMtfiu.
OBLicHBBKs (Jean-Poui)^
nrançais, né en 1763, à Aubenai (Ardèdie)» i
dans la même ville, le l*' déeonbre IMO.
Jurisconsulte et litteratcur distingué, il M ne»
cessivement maire de sa ville natale, praeurav-
syndic de son district, administrateur de mi
département, députe au Conseil det Cinq Ceali
et présirlent du tribunal de Privas. LesaotiguHit,
surtout celles de son pays, furent l'obiet parti*
culier de ses études. On a de lui les disaertâtiofle
suivantes : yotice historique du départemmtê
de VArdèche; — Dissertation sur le bmmiv-
meiif de Mithras gui existe à Aoury-SoM-
Andéol; — Dissertation sur VUereule fn»>
lois^ dans laquelle on indiqué au bomr§ é$
Desngnes le premier monumnU qui MfiÊi
élevé par les Romains. Il laisiia CB i
quelques ouvragées sur la pliilologjte 4
sur les idiomes de la France i ' "
Revue emtyrtcpediqm .t. XXT. p. tfll-
* DBLIGADO OU OBU» ADO f PtaUpÊli), |
et médecin espagnol du aeiiième siècla. n • I
un opuscule intitulé : El Modo dit '
legno de india oecidentaUy saiuitfÊTU r
a ogn% piaqa e mal ineuroàHé, ei Jl {
el mal françoso (La manière de ae airvir ii
bois de rinde occidentale, remède aelatrira pi
toutes les plaies et maux incnrabietp cC feag
rit le mal français) ; Veniae, 1629» iB-4% Il
rare. M. &
Braoel, MmimH du iMrmtn.
DBL6ADO (Jean-Pinio)^ poêle \
vivait dans la première moitié dn #««.
siècle ; il appartenait à la religion itra
réfugié en France. U composa un voIhuk
qui a pour titre : Poema délia reina 0
Lamentaaon de Jeremia, istoriada
varias poesias (Rouen, 16)7. |*.
qu'il déilia au cardinal de a
Wotf. MMI'rfA Ueêr.
* DBLOADO (....), comroa
Pepe Hdlo , fameux tanréMior >
1770. Il fût tnédansundeoea Wniiii
aux(|uels il aimait à se livrer. On a de
romaquia, 0 arte de toréer a eabaii» -
Madrid, 1804, in-8*, avec 30 & 1
1 Union, Memmii
j DBLILR-BAFrSBAV. Vog
DBLiULB ( L*abbé Jaequtm ; , p
né à Aigues-Perse. cb Anicnne (!■.
173R, mort à 1 . le 1" i
naturel , il n'eui m 1 b
viafgfere de cent 6 1
On le plaça an tau le 1 »
r rinvrmne e«t fémnae ea lU
naitre (ian« ica iBwpti
ApolimarH, r| piM lard GerWrt, I
val: r d'A^ija. I»eaiii, NarvoMrl, MÉttill M
> l«are hbtortea de Banale.
k »
de
ce t
xyie pinii a propos, uans
M dii-4iiiitième tiède, Tétude
loet, les controTerses, la po-
dct Dovateort s'emparaient
«M. et le DoMic demandait
^ection dans
vives contre les
esprits supérienrs
:rrègne de ce bon
^ Takitre siècle. Le public
le talent qu'un moyen, et
w ■■ riDdolgence pour les for-
00 coBuneoçait à B^apercevoir
pcrJBCtioB n'est qu'un talent
in dciMieis cheft-d'cpuTre de
s n'avait jeté nn Tîf éclat ;
iMsaé de mode , la poésie
le Bombre des écrirains
■uie : les admces exactes,
puâoaophiqnes occupaient le
■ ; mais aocun poète ne retrou-
1 isrand siècle. Au milieu de
rappanuon a un Trai laieni, accuaun te nouveau
poète, et la voix imposante de celui qui tenait à
bon droit le sceptre de la littératare pria l'Aca-
démie Française, h Tinsu de Delille , de donner
le premier fauteuil vacant k l'interprète de Vir-
gile, qui Tut en efTet admis sans opposition.
Louis XV n'approuva point l'élection, en allé-
guant la jeunesse de Delille, qui n'avait que trente-
deux ans. Ce prétexte cachait un motif qu'on
n'osait avouer. Deux ans plus tard Delille fut
réélu avec Snard, refusé comme lui; il succédait
à La Condamine. L'existence aventureuse du sa-
vant voyageur fournit à la poétique imagination
du récipiendaire un sujet dont il profita habile-
ment : son discourv de réception obtint un grand
succès. Delille n'était alors que simple professeur
de troisième. La Harpe acquit beaucoup d'honneur
en faisant publiquement remarquer l'inconve-
nance du contraste de la haute élévation du poète
avec ses humbles fonctions, qui l'obligeaient à dic-
ter des thèmes aux enfants. On l'appela au profes-
sorat du Collège de France. Il ouvrit avec éclat
467
DEULLE
sait plrimanupt de son régime tutétaire; et |>our-
tant TactiTité aaos repoK de l'esprit françau , soo
ardent désir de nouveautés lui faisaient cares-
ser des idées de réforme et de perfectionneiDent ;
il s'abandonna aux inerveilUnises utopies d'un
siècle qui, rassasié de bka» réels, en rêcberctiait
le coinpitoient dans les illmiions. Interprètes des
sentiments publics, toutes les oiivres littéraires
prècbaient la réforme. Le poème des Jardins
n'était guère militant; il n'invoquait en vers liar-
monieux que Tinnocente réforme des bosquets
symétriques et des avenues droites ; mais la
renommée de l'auteur, la nouveauté du sujet,
attirèniit l'attention univen»eUe. Cette production
origMi^e d'un graml talcut protluisit une vive
sensatioii : on la vanta avec cbaleur, ou la cri-
tiqua sans mesun». Quoiqut* cette œuvre eAt aug-
menté nos richesses poétiques, il iaut l'avouer,
l'ensemble en est défectueux , plusieurs parties
en sont faibles, un peu luminunes; mais elle
brille de lieautos du premier ordre.
Panni les littérateurs de la dernière moitié du
dix-liiittièine siècle, nul ne fit plus ample récolte
de gloire et de faveurs que Delille. L'un des
princes français, dont l'intelligence ne s'élevait
pas dans les réfpons littéraires , mais qui avait
le sentiment de la considération due aux arts,
le couiUï d'Artois, fit donner au poète des Jar-
dins l'abbaye de Saint Séverin ( bénéfice simple
de trente mille livres de renie). Delille passa de
la gène à ta ricbesse, sans clianger de ton , de
moRurs , ni de goût ; il a fidèlement peint son
caractère dans un des poèmes qu'il publia
quand la tempête révolutionnaire lui eut enlevé
ce qu'il devait au prince; sa reconnaissance
s*accrut envers son bienlaiteur auguste et mal-
heureux.
ic fat 9êunrt toofftmp*, mm orciMcr te» ëirai .
Je fut rlcbr un iKonirnt. ua» tire plus bt-urru».
Je me vit entoure de Jouisunces Taion.
D'OU laie enbarraMaaU 4e traeai et de peine».
A won prmiirr élaC te dciUa m» reoëa ;
J'avati blrn peu pagne, )'ai donc bien peu perdu.
Les temps qui précédèrent la catastrophe de
1789 furent l'époque la plus heureuse de la vie de
Delille : son esprit, son caractère étaient faits
pour la société d'alors. Ses manières de l'homme
du monde, son facile enjouement, son esprit
piquant et vif, sa causerie aimable, W faisaient
recherclier par les homme* les plus distingués.
Chaque cercle se le disputait; cl hû, toqiour>
prêt à pa)er sa dette, répandait à profasion des
traits d'esprit, comme l'arbre sème ses fruits dès
qu'il est seooné. Quoiqu'il eût de la justesse et
de la solidité dans le jugement , il se livrait a
une insiwifJanfy juvénile, qui cachait l'iimnrn'^
de mérite sons une tenue d'enfant. On admirait
son talent , mais on se divertisbait de Mm naïf
abandon. On l'a \n parfois, dan» sis promenadt^s
sans but, rencontre par «le'« perKonn*** eiiipnrs*
sëes de lui parier et qui le dM-idaient à iiKinter
dans leur voiture. Tout vut'u'T a la r4)nver<«ation,
qu il animait de ses saillies, il ne k'a|N.'rce%ait
qu'en dcecgndMrt de voitim qnit étar
à la campagne. Là clioyé, tété, ot^
des dames, «pii exerçaient un grand
le poétique abbé, il oubliait le rapt
procurait que de l'agrément, et il vi
abandonné à un doux rêve.
observateur du monde qu'il a si b
seiulfelait exister dans une sptière a
Iroissements de ta rivalité et de ren%
ses principes de loyauté et de ktiei
conservant la dignité de l'homme d
savait avec un tact exquis ménager I
d'autorité qui pouvait troultler son i
montel a justement dit :
L'abbé DeUlte. avec mmi air enfant .
sera toqjour» da parU triuiu|ilunt.
Cela fut vrai jusqu'au jour oii à
événements le forcèrent de faire t^
On ne riiange point le caractère, il
les grandes crises et les atlaq<ies d
retrempent rime amollie. Delille I
bientôt L'art difficile de la causerie, le
délicat et noble avaient été révélés
dans cette société d'élite parisienne
gcr n'imita jamais qu'imparfaiteii
La célèbre M** GeoflTrin, dont lei
le rendez-vousde tous les persooi
par le rang et le mérite, eut la ne
dans ses débuts l'aimable poète ; «le
à son indigence des secours qu'il n'ac
et dont il a dignement consacré le sa
son dernier poème.
Aa& offre» de ta bienrai«ani-e
Ma flérr pauvreté ne ronienUl Jamau.
Mal« en ri-fnajM tea bleiUaim
J'ai yardé bij rrconnalusucc.
Delille se fit de puissants et generci
comte de Choiseul-Gouflier le decids
dans son ambassade à Conatantinopic
ce voyage d'Orient que le diantre d
uaiion s'iiis|iira à l'aspect de lieui
en poésie et en giands souvenirs J
demeura une année entière sur les ri
phore, exprimait son admiration pou
contrée dans des lettres que la Franc
le plus vif mterèt. Chaque jour, dis
jeûnait en Asie et dînait en turope.
IMîUe revenu à Paris %il uni-
d'elite se presser à ses ONirs. on sa
tique reproduisait dans ses récits 1
enchanteurs qu'il avait admirés. Si
grandissait sans cesse. Mais Toragcd
l'anaroliie Miccède à l'ordre, le Irûa
tuuk les droits. Ions 1» titres a
détruits. Delille perdit sa fortune, t,
ce rrvers a«ec la sérénité inaiterabli
ilimt le» asfiiratiiHis s'elèvvnl biin
rivantaui'^ maliTieU. Aucim |AJU\uii
lui ra^ir ta rfiioiiiiitèe; il se «u) ait
«fnviiMniie de ruine»; il ne plaignait
trie. Ceiieiwlant. traîné devant li^ i
tre» feanclant^ «le la ilemaiBugie, hm
le perdre ; mais il fut i
DEULLE
pOWidft «M terri. !
• de i'adier à
i;W,«oCle«NH>
It fMe explraiile. De-
fAt «S «MpMecM ^|M^
^fm MDTWilt H Ff 8110e
I iHMrfe, «M tt eoir de nMor*
r 1» fdMteeoMBt de f ifirv M-
IbiiiéletriyM.
ituiiUfto^ MiliMfluii [i, iniiiit
jfaie hiiy M ■ fJMrtii de le di-
Icny^ <
■ IM regard'* pateratlt,
aui riTrfl elranffèret ,
étn lamorteU !
dans ces Ters entendre
hii et wfl complices, fut
foSe Teogear anticipait leur
Ép, dit le président ; mais le
ftm de pafaHer ces vers : on
)ear etinrciiable. L*aTertis$e-
Ce diewe élaK meoaçant :
I Mëte imposa «ans doote
m DrIiHe traversa impané-
Mfngir, il semblait côn-
es létrir les an-
I de le terreur, Delitte te
ftk I lenmiie se versioo de
•tiès-loogterops. puis-
es à Voltaire. Cet
i de beautés et de
les paraphrases,
lièles, Tabsence trop
coloris antique ont
eéfères, à des cri-
eoufcnt exagérées,
admirai le par la
ïtÊfL pfesqee impossibl«i
de les
Oei
M» Iqwme mq/Um^ fite m p«|
r en» MMéfMMrIew peitai. Dise
tnaevieer
le peMire «■■ pammmmf
meiièradetfedir.eea
,àle«iB.
9
'I
;, il ■% pM
raeeart do t&m, le eri pvetad do
I^IflM, de eeb ci|iraHieM vfvie et
le eondeioo pttlofeeaM leliee le
BMsvfef W^MAne le RNe
dethief lee MeMMe^fl hâê
desMto; fl pfile tMp è VI^Blto, el M loi en.
domttaedonepee téfânàtÊâi Uleeeltèfe
soos ime liiimliiili ehcaieiii. Metgri eee
8i es ■> Htnmm pee le
do poae mmaÊÊf m j
t iMiiiÉii fm U
iê eeMe dee vee^ «i.
Apele ne «Mie te ïïéÊJâmm kmMM,
e'y tfeofÉttà répoqwdtt ^eiBkeidesaevt âù le
Ibrtfliene d'HnidiigBB. On e dit q«e le poite, nm-
lant contempler le terrible spectede des ftireors
delagoerre, venait le soir sur les bords du Rhin
suivre du regard les sWons flemboyents des
bombes. Un de nos deriveins, aussi remarquable
par la puissance de sa raison que per la noblesse
de son caractère , le comte Deru, crat devoir
disculper eo beenx vers le poile du reproche
qu'on lui fit de cette epperence d'insensibilité.
Le comte Dem n*a cédé qa*an prender mouve-
ment de son oœnr, droit et généreux ( Il n*c pes
asses compris que TbouMne le plus lensibley qui
ne supporterait qu'cvee dooieur l'espect d'un
malheur indivMoel, âhm eeddent isolé, n*eet
point ému de la même manière par le tableau
des grandes cstestro|[ihee, des moovenients des
armées et des flottes. M pitié en loi est alors
doflsioée par des sensetions conftiaes d'étonne-
ment, de grandeur et d'edmiration ; et d'ailleurs
le talent aime à se repeftre des scènes quH doit
reproduire< de sa paisible sphère il eiroc à con-
templer les agitations de la foule qu'il déplore et
qu'il évite. Koo pas que les maux d'aptrui aient
pour lui des charmes; mais il pense comme le
grand philosophe poète :
Suave aarf oiagoo tarbantibiM cqnora TcntU
B terra maroiim altrrias spectare labereuL
Dans toutes les pauses de son exil volontaire,
lo poète trouvait des inspirations; il aciievait
alors simultanément plusieurs ouvrages. £n leoo
471
DELILLE
H publia V Homme des Ckamju (i). Ce nonwe&a
poème fit beaucoup de brait; les criHqoes Aireal
nombrettaes,8é?èreset8ouveot juiitea; le plann'est
pas inis^euMineot oooço , les épisodes n^inspi-
reot pas un Tif intérM; les détatts deecriptils
laissent refroidir le lecteor. Le style est moins
ehllié, moins Tif, moins par <|iie dans ses pre-
miers potaies. L^aotetir semblait gM6 par le suc-
ées et par l'absence d*émoles de sa (broe ; il te-
naU alors le sceptre parmi les poètes, il ne sen-
tait l'aiguilloa d'aucune rifalité. Ce ne Ait que
quelques années plus tard qu'il tronva dans Ché-
nier un rÎTal di^ de loi.
YerstM3 paratle poème de £• />i^ flBOfre
inspirée par les souTcnirs des désastres dont
DeiiUe STait été témoin et victime. Malgré de
nobles sentiments, des tableaux frappants de
▼érité, des épisodes faits pour éroooYoir les onurs
Ijénéreux, Tensemble du poème est froid ; il at-
triste plus qu'y n'émeut; la poésie manque de œ
souffle qui maîtrise les audileors et les associe
aux sentiments du poète. Ce poème aagmenta
peu les titres de t^foitt de Ddille, mais il donna
un nouTean retentimement à ion nom.
Dès 1795 la France avait repris un peu de calme,
et des hommes d'on mérite distincaé conçurent
l'idée de rassembler las débris diiperaéides aca-
demies. Demie, encore sur la terre étnngbre, re-
ftisa de se réunir à ses confrères ; le ferment réro-
hitionnaire bouiHonnait encore, el la France aux
yeux de DeHUe n'avait pas de gouTeroement.
CenelM que quelques années plus tard, sous
le consniat, qu'a vint reprewire à llnstitut sa
place glorieiise.
Cbaiigé de trésors emprvités aux littératures
étrangères, DeHUe publia d'abord son Paradis
perdu. Cette traduction, eu, si l'on veut, cette
Imitation de l'un des beainx momnnents du g^ie
moderne, étendit notre domaine poétique. La
France manquait d'une véritable épopée ; le seul
poème de Voltaire qui faitte de grâce et d'esprit
avec l'Arioste est trop empreint du ton Ucen-
deux de son époque pour tenir la place où n'a
pu se conserver La Hemiade, Dettlle transmit
dans notre langue tout ce que répopée a de
grandeur et de naturel , d'éclat et de simplicité,
(I) ■ Mt Ml eSte d« taleat Se DdUte f«l acnlc Ses
éloffrt d*aatâBt pUn graad^ qa'U eat fkm rare d'atolr a
les Séeeroer a^loiirS'lMi. Nul TertMealear dc« teapa
andeia et noSenMa a'efale reieaSM Sa tea eoMaïa-
asoeca irtnitllsm, et M a«( Ica SéTclofycr avee ne
précMM MtrreUleaae. SU duraw rorellk fv la cmm>
laate batMoale da veri» 0 ptett a reapffti par l« bon aeaa
fi*en art aSr ry trasvar. Il wTtatL paa «w prodwilaa
Mtwdia fsV M SécrtTt avee l'eiactlfSa «m aavaM
Sa prafeMlM. TmI eat ceavenable. lo«t ea Jaate. loat
art Mes dit. Buffoo et Cutter ont piM é9 prvfoodew,
nata Ua •'•■C paa éU plas loto tfaaa la aévdre eapoaUlaa
Sea fana t i ■> i rtcs à rtpreaSro. Toirtoa Ica coapart-
tloaa ê9 ea grsod poète adrlteot l'élofe «oe oom toi
adrcaaooa; et ail bit ■leoK adaiirer ea eôCé de aon ta-
leat daaa te poStoo dea 7>a<« Mpaat , c>al ^oe le tnjet
te ptfttlaH SavaMate. Moa Janea ecrtvatoa. k'ib
naaieat UelUle . apprcodrateat à coMultre cottbiea eat
Jwtek ma Sa Mlmi Saw Ic«mI H eat «t qM to vrai
aeof eat atotoMe el bcM. A. Fil.
' de terrible el de tovdiantUpoèt
U variétébarmoniettse, la fralcbe
ces inventives de sa verve, p
nieuse imititioQ la cbaleur et n
ginalité; l'interprète ne se tr
, débuts de son modèle, tt s
guise, s'empare des beauté», wt
' s'élève à UbMrtenrdn maître et
à la trivialité, à la plaisanterie fr
casmes satiriqses et mesquins 00 (
parfiDis du plus bant de son vol.
dans plusienrs pmagei s'est \
fidélité servUe , d'une soumissioi
goût, il lant reconnaître que dao
tion d'un immense labeur, il a négi
du premier ordre, vérita m
que l'habile traducteur àerait r
conservant tout leur édat; il a «
lassitude, et non par impuissance
Au Paradis ptàrdu sncoéda bi
de ^7mâ9ijialéon,si9et vaste, ou I
sure; l'auteur y neint tout ce qui
qu'il a senlL oa » aue hii a
n Ml D< . Il ae nas
Unwrurvaunuaa la a n»
abandonne sa verve i m m
invoque ; il prend avec eL^ «un
obiet Les images, les pensées, I
s'enchaînent sans méthode ; is
jours tenu en haleinepar le eu
se livre volontiers à l'essor k
des vers, l'attrait des épiauucs,
d'un style qui s'assouplit à tous
sent malgré de nombreuses inégal
de L* Imagination n'a point d'ans
littératures anciennes ou étranger
création de l'époqne, et toute emj
et de l'esprit français.
Les Trois Régnât de la Nature]
Ce poème avait occnoé Delille |
années: dans la kM série de u
nhén ohyi «.lesépisod
i Dclilh
un* ms e r ; « trop l
trop pi lu La Bot
Cut pekiirv ic iniit d'un re
la Ibèi tm toor de fbroe o
De nombreux titres dt f*
béros qni du d de l'abnne i
Meaitr ^Tanceàlapli
tioo de api M de Mospé
épiaitlesoc er
lents; il r- H ;
génie. U - hW^i
Le poète, vu so «bt*
cécité, viv MHBS.ow m'a
qo'il n'asf à la : ■«■ • d
C ' B H . u s'
k r, < I
ItEULLB - BEXJNIEES
les d0foira que loi
qa'eltepoHitt;tM
474
Mf W66 MM rapSO*
!■■ «modeste IhM-
^«isefelirailàlt
U
I Bomà
JUtodispeose
) tMié P^NWse de te
soJJIpMiyef le cmrde pof*
iils ses «iprit Dttaral ne
lèr^taMedes
iqrfrifidIéteféeàM;
l^ifSe ne tarissait
Ile iiliis de rers possible,
se TCiidait alors cinq
elle le tenait soas clef,
, et lui dirait en
-DelUle, if faut battre
^ Machère, hn repiquait \e. poète ;
linppe trop souTent cette mon-
foorflMuse. »
ma, ParseTal*OnuidinaisoD al-
vWle à leur confrère , logé au
ersonne ne répondant à leurs
Us appelèrent : Delille re-
et Icar cria : Je ne pois
■Me a emporté la clef; atten-
Ift rentrer. En effet M^ De-
1 4t la proTisîon , le panier
t les illnstret» Tîsiteurs.
I la poésie, et Delille
de Phèdre. M— De-
> de la distraction qu'on
1, 8^ approche prédpitara-
~ By nuls d*an ton à être
sdooe : neToyez-Tous pas
( de Ters; ib vont retenir
t, iisne Toleront donc
i Delille, Irrité et confus.
de la bouche même
I Uen la singulière éâa-
I gravi poétp. Mais cotti'
M rifB ni les
dans Demia l^moiir dntmfiiL U m po«fittp«s
éerire; mais MntaMitflMtaseot ses T«t, qui
dletnllàktBdelajMBBfe.Et ItlS» w a»
ifUlsnntrt^MpaMiaXtfOMiMnalioiiy potaM
ouren Iftres. L'Épiteent de k iiMiaeriè, la Imb
ton» raiprit da U aoeiélé frmgiiae m po»-
qnepari'ta tepto
da sÉè^e..
L el liik Mite k pnëak ftH aoBveid dé-
à ses légèits iMfaisssa;Ja ?k «ingiii à
dtPapt.
(Test «ne giOerJe qtf'OB |
eli|nl TOQsl
tamort <
litdiMtioii da VMmA mr f Ai
Cette sBf fe atait^
après k saeoèa des CWsryïrifit» «t Vkm Êmâ
k tradnelloii da «êoM aBTfSfp essayée fat
Fontanes; DelUte as léekout petat k pfkiM«
sott qn'fl ait Ji«é soB enm Msune pan «tik à
sa reoonunéa, seit qnH a*att. apavga «MMS fl>
TaUtéiéeUedaiisktakBldafMnsa. Dalilk
monrul en 1813, dsBs tMUréckt de aa lépttk-
ttoa, qd n*afatt paaaesaéda a'aeeroltra dapok
on deraMèek. Il nH eo Topwk «nra dasaripr
tlT; mais Uabnsa de sa kelllté, el aas Imitatmrs,
dépoonma da son talent, fonnèrant nae éeole
qui décrédite la poésie didactique. Spirituel,
harmonieux , mais trop fécond , U n*eut guère
d'originalité et de verve qu'en imitant. Delille
tient une large place dans l'opiaion publique : on
loi accorda trop pendant sa vie , depuis on le
déprima à Texoès. Il subit rii^justice de la
réaction; cependant, il vivra autant que notre
littérature, mais dans le Pantliéon poétique il ne
siégera que parmi les denû-dieux.
Db POIWBVIILE.
B«rvUIe ( SuioC- Albin ). Êto^e éê /. D9ttUê; Ptrts.lSrr.
- Uoffaj, Éloçê de J. DeliUêg Parte, isii. » Sainte-
B«uve, dans la Rwtme du Deux Mondes, f août iStT. ~
GiapeDon. Êloçe de DelUle, dtecoart de réception à l'A-
ead. Française, 181S. - Boaetiarlat, Comn dé LUtérU'
tmre, t 11. p. t-sis. - JaUeft,iri«foire de A» PôéêUJttm"
çaiêe à Fépoque impériale,
DKLILLB. Vog. LtlXB (Db).
«DELiifiEaa (Jacques 'AnMne^Marie)p
vice-roi de Buenos- Ayres, né à Niort, le 6 fé-
vrier 1756, mort en 1810. Son père, /aeTtief -
Louis- Joseph, seigneur du Grand- Breuil, avait
servi dans la marine , et Marie Delinlers entra
lui-même dans la marine espagpiole après avoir
Ait partie de Tordre de \telte. Étant parvenoau
grade de capitaine de vaisseau, il fut envoyé en
ndssion à Alger, et ensuite dsns TAmérique mé-
ridionale. L'Espagne était alors en guerre avec
la Oramlc-Bretagne ; une cscacire an^aise, com-
476
DEUNIERS — DELISLE
mMdée par ranfral Ho we PoptanmMTOt devafll
Biiénos-Ayres en jaîn 1806 , e( débarqua omê
ceott bommM, soos les ordres da général Bérea-
ford, qui mit en fuite Tarmée eqiagnole et fit
son entrée dans la TîUe le s jnilleC. Delinieri se
trourait alors à Monterideo; il rassembla les
miliees do pays, lina ao\ Anglais on combat
acharné, dans lequel il leor fit sobir des pertaa
trèsH»nsidéraMes,etse TitMentflt appelé an sa*
cours de Boénos-Ayres par les habitants , qni
supportaient aree peine la domination anglaise.
Delinlers s*empressa de répondre à leur désir»
s'embarqua snr sa fiottille, marèba sur Bnénos»
Ayres, somma lecoromandairta^MBd'éTacoor
la plaoe^ et sur son reAis eonnnen^ Tattaque. La
résistance fut opiaiitra; mais l'enemi fîit obligé
de capituler (il août 1907), après avoh* perdn
plus de quatre ceots hommes; il taissa an Tala*
qneor seize cents ftisils, Tlugt-six canons et
quatre obiisiers. Noos defoM jouter toutdbis
que les efforts de Mfaiieri tarent admirable-
ment secondés par la populrtion ; car on vit les
femmes ellea-mémes prendre part à fai lutte.
Sobremonte, alors rcTètu de fai vica-royauté, se
trouvait à Monterideo ; le peuple demanda avee ;
énergie son remplacement par DeKniers, qui fut I
éleré à cette di^ité. L*année soiTante (13 fé- I
Trier 180S) les Anglais s*eniparèrent de Monte-
video, après afoir fliit suWr an\ Espagnols une
perte de plus de trois mille hommes , et se pré-
parèrent à marcher sur Buenos- Ayres, après une
sommation è laquelle DeUnier» répondit qu*fl
éta» détermhié à se défendre jusqu'à la dernière
extrémité. Le 1" juillet tes drâx armées se
trooTèrent en présence, sous les mors de Rué-
nos-Ayres. Les Anglais étaient au nombre de
dix mille, et Delhiiers en avait sept mille à
leur opposer. La Ntte Ait sanglante et la perte
des Anglais fbt plus grande que celle des Espa- I
gnols ; cenx-d pourtant Inir abandonnèrent le
champ de bataille, et rentrfcreat dans la ville, oè
ils furent Uenlét assiégés. Les généraux White-
locke et Auchrauty enveloppèrent entièrement la
l»lace, et y pénétrèrent par plufûeors points à la
fols; mais ils trouvèrent partout une résistance
opiniâtre, et forent forcés à la retraite après une
perte de quatre mille sept oeats hommes, dont
doue cents svaient été Wts prisonniers. DeK-
niers put alors dicter des conditione è WhHo-
locke, Auquel 11 restait h peine dnq mille hommes.
Left Anglais s'engagèrent à évacuer dans un dé- i
lai de deux mois la ville de Montevideo et tout i
le Rio de la Plata. Cette victoire mit le nimble !
è la réputation de DeKaiers, qui reçut du roi i
d'Espagne le grade de brigadier des armées. 1
Mais d*ardentea aspirations à la HbeHé et fc Vhh
«lépcndance commençaient à agiter rAreériqoe es- :
pagnole, et les passions populaires ne pouvaient ,
céder même devant la reconnaissanee. Deliniers, \
qui venait de sauver les habitants de Roénos-
A>rc6, vit se former contre hii un parti puissant,
dont le principal agent était Xavier £lio; il pi>u-
,««•■ le
d'une foem civile, ei »c v
La paix se fit entre l'Esi et
14 Japvier 1809 La v|ioieaa
ses colonies aroéricun» des prl
tèrent l'exploskNi révohitionnaire.
maître de l'Espagne, et le iv*
time avait cessé d'inspirer k r
vînœs espa^Mles étaient sourdein
DeUniers avait recouvré l'autorité
an nom de FerdfaMud VII, lorsqi»
traie d'Fspjpwi envoya un noo
doo Batthaaar de Glsneroa, charfo^
Delinlera^qn'il venait remplacer, le
de Buénoa»Ayres, et de lui enjoit
temps de s*emfaarqner pour Tl
mers reconnut son sneoesseur ; i
de quitter l'Auiérique, et se retira i
il vit trientdt arriver Guttières d
Moreno, Sant-lago d'AUande et V
dri^ne, proscrits par le nonveav
L'arrivée de Cisaeros avait produu
tement profond ; mais ce méoonte
purement révolutionnaire. Delinien
la portée de ce mouvement, qui aU
ment à TatMiication forcée deCisne
en profiter pour rétabNrdans tout<
l'autorité royale, gravement compi
sembla en conséquence un corps <
hommes, tandis qu'il laitiait bloqi
Buenos- Ayres par une escadrille (
sans avalait organisée è Montev
petite armée était composée d*
aguerris, qui se disperaèrent <lev
imposantes envoyées par la juni
naire, et il fut foft prisonnier. On I
Boénos-Ayres avec les antres che
lorsque Juan-Jose Castelli se rem
supérieur, an-devant de Hlhistrc
rencontra /26ao0t 1810; prèsdu m<
et qu'il fit fusiller avec ses compa|
tune. La junte s'était déterminée
parti vident, dans la crainte d'un
populaire en faveur d'un homme *
lent supérieur et qui avait si bien
colonie. Al. B*
WardM . Tatlmm caro—toglfii» é*
l'jémériqm^i n v«L ln-t«.- PcrdinMd
/frr* et le f«rfl9iMf.— .Hafoei, E»§mii
pntUlqmet «f ttatittiqm» et Buennt-
OriQMi. irifMrv éê la wittê é* Mort.
t mft»'9miei êmMioé^tm Mmtm ; éamt I
DBLISLB. l'OfeZ lASUL ( Dt).
* BSLiOLB ( Jetm ), alchfaniste pi
les opérationa firent grand bruit ei
la fin 'n règne de Louis XTV. Il
domestique d'un philosophe qui i
disait-on, la pierre phlloaophale . e<
l.4Nivois Tordre de quitter la F
^ssina son maître en Suisse,
^ubMances ilont il disait usage, ei i
\ «"nce déguisé en ermite. Vers l7oc
lÉI IM^^ TarMfflet;
«ntlalltaieonr.il
É irii tnpMB tropitiflii*
_ I 91 9B IHUUOUV
[tMiié««HteàPirit.EB
iif«r«t1ÉfMe pMhMMMe,
Et jbiriMtt *lr M • w M MHIa
J|^^^^^ a^ J^- »» d^^^^M^Jott k ' ■ ■ ■■■I ■
i éaril iMMrMé de M rédsftfr
raXiSLE — 0ELIU6
4M
entre ■ cersctête flefy
Éto Mte. Brfkrméà li Bnnie ,
I ôêtËtpoit nifieiix^
f^ es HqipQnm nw ■
1 o« ivflvcwr te MNiil Mtae eepièi dei
y tfeli trajp à uraflHt dHt leiMMlidÉmbnë »»
Oa » délai : 4rléfiilii «ovÉM^f» eonéée eotral»
Mte^^Paiie» 17», et At^int m8,ifr4* si
' eonédli, ifoi est Me grande tQgiÉ8^ eei
am pIMr; die eàt lemMtode
aree tel hrees ipMiièrae qote avait Jedéetjii-
qa'atonear te TMitm4ttH«rt; ^ n»on te JM*
«(MAroKoonédteaitrobafltee»av«eproiq9ie |
PMte, 1711, te4*» iras, In-ll, 1730, fn-T, eT
" pttéaeirréeea»
O. B.
k^ fUotegkn français»
'_ 7«¥en !«90, mort
^ fwvter 1766. Apiès a?oir
i qaattlé de tolon-
1 4e bonne heure, el en-
Bénédietiot de
{^ n tniètenitei bomanHés,
hielo^adïbord à fabbaye
'lâodIçdeSelnl-lfaorlee
labbédeSatet-Léopold
tUiViede M. Bugy,cal'
\'dk-ëe9amt capitaine dans le
t: Nancy , 1731, ln-12; —
r dogmatique touchant
r Vaumône ; XeurchAteau ,
* de la vérité du mar-
ikibaine^ pour servir de
Ml critique du minis-
iey,l737, fa.8«; —Hiê-
1,1741, fai-ê»; — Vie de
ùk'e de sa translation
1745. fa-»*;— ffiS'
de Saint'Mihiel
en porte le nom, pré-
ons préliminaires;
L— Jaif touchant les dis-
r on doit être selon le
iMéoloçie; Paris, 1760,
^Aniii qaelqnes autres on-
I, et cHés par dom
féê Lorrmbiê.
MlÉvmknK (Louis-
né à Soze-la-
\ (Itenphfaé ) , mort en
était d^ne bonne
l'étal terminer sen études
Sfa» l*arooar des
• te fintîl rpnoncrr an
If ttiMtrf . Maigre
1,17», In-rti
mande par tel idées phlen
ttent)^iifl0fvin m JftMfîief îterS^ tef»!
Farte, 171>;^£eJdnfna<rtfteHlt;teay-*£e
#%weon, on iet oyestfe/teeem», eomédteai tnte
aeleBfafeeprelOBBe;9arte, 1716 et 1731, In-ll!
tedteiogoedeeelte eenédto elt ftaneet natttrtlj
entnteaeles,eMnlamèddiaiTen; I791,et I7t4^
in-ii : eette plèie n^èM aneon enoeèa; -- Bmâ
sur Vmmmt^frùprê; PaHai 1736; te«a* x m.
poème eenttent an ginnd noaÉbia de fers Ina*
rensement tournée ; -^ÀMUii^ tti^Mte ; Parti»
1739;— le Knteli4«reur,a6ni6iNeenlntenilei»
en fers ttbres^ Paite^ 173S, khll; «- Zat eeh.
priées du Cmmr 0 d9 tS^trti, i
M^llteooboni ; Partes 1739; * JCnl
<fef £on^fn(tet| 1740|taHll(^ VMUra wi
Poésies, contenant t Xe JBertjjiBr d^âmpkrfseï
Arlequin astrohguêfÀflêgiln erémi-Mofoli
pln/iiearfl antres oomédtes on dranei et qneiqaes
poésies fbgitifes; Paris, fa-1). A. Jamn.
P^tte Bibliothèque du Tkêdtr». - Ubtrpe, Le J^eéê,
* DBLISLB ( ), littérateur flraaçais, sur-
nommé Dbuslr Nobl ou Dbuslk Cocplbt,
mort en mars 1784. Son esprit agréable et sa
facilité pour la poésie légère et dans la chanson
lui Talurent les surnoms do Noil et de Coti-
plet. Ses qualités aimables le firent soceessife-
ment pensionner per M. le due de Choiseol, te
prince de Rohan et le comte d'Ailots (députe
Chartes X). Lee IMU satiriques de Deliste
curent une grande fogoe à la cour et dans les
salons de Paris; il n'en reste qoe quelques-uns,
imprimés dans les gazettes et recueils littéraires
du temps. Dellste en mourant araît lai^i^é an
Mémoires au eomte d'Artois ; ite contenaient ,
dit-on , des anecdotes fort curieuses ; soit à cause
des érénemente politiques, soit pour tout autre
motif, Ito sont restés inédite. A. Jamm.
noemmenU partuntiiên.
DBLivs {Christophe TRAOcorr), mfaiér»-
légiste allemand , né en 1728, à Walhausen, mort
le 21 janrier 1779. Il appartenait è une temilte
protestante, dépouillée de ses biens dans les
guerres du dernier siède. Après afoir lui-même
scrri quelque temps , il se prit de passion pour
|p> <^ttides minéralogiques. AVienno, où il seren-
470
DEUUS
dit ensuite, il secoorertit à la reiigioo ea&oliqiie,
et devint soocessirefnent eflstyear, inspecteur
des mines de Hongrie, professeur de rAcftdémie
des Sdeoces à Cliemnitz, et en dernier Heo con-
seiller au département des monnaies d'Autricbe.
On lui doit un nouveau procédéd*extraction do cui-
vre et U découverte d*iue mined^opale en Hon-
grie. Sa santé, altérée, ne lui pennit pas de pous-
ser pins loin ses travaux ; il mourut à Florence,
où il avait espéré se rétablir. On a de loi :
Abhandlung von dein IJrsprung der Gebierge
undf etc. (Traité de TOriginedes Montagnes);
Leipzig, 1770, in-8*;— AnleUung zur Berg-
baukunde, tic. ( Instrust pour Texploitation da»
mines) ; Vienne, 1773, in-4o, avec planches; tra-
duiten français par Sdireiber, Paris, 1778, S vol.
in 4<*, avec planches. Cet ouvrage vahit à Taoteor
la laveur de riropératriœ et les fonctions qu'il
occupa.
Meatel. Gtlehrîfi ihiitteUamd. — MfoKO Àcta Àcud.
Plat, CMrtoi,, i. VII, Appesd., p. m.
DBLius ( Henri-Frédéric ), médecin alle-
mand, né à Wemigerode, le 8 Juillet 1720, mort
le n octobre 1791. Fils d*un mfaiistre évangé-
lique, et destiné lui-même à la carrière théolo-
giqoe , il y renonça pour les étodes médicales,
qoll préférait. Envoyé d*abord an gymnase ré-
cemment fondé d*Altona , en 1738, il y étudia
pendant deux années. Il s^ooma denx autres
années à Halle; après s'être arrêté quelque
temps à Bcriin et avoir visité les universités de
Leipzig et d'Helmstedt , il revint le faire recevoir
médecin à Halle. Il exerça d*abord sa profession
dans sa ville natale; nommé ensuite médecin
pensionné à Bayreuth, il quitta cet emploi deux
ans plus tard pour celui de cinquième professeur
de médecine à Erlangen. Sa réputation croissante
loi valut dès lors de nombreuses distinctions :
d^ membre de TAcadémie des Curieux de la
Mâture, sous le nom de Démodore II, il fut
nommé président de cette compagnie, avec les
prérogatives attachées alors en Allemagne à ce ti-
tre ; c'est-à-dire quil fut créé comte palatin, notrie
de l'Empire, conseiller et médecin de l'empereor.
Ses nombreux écrits, peu his ai^oard'hui, sont
pour la phipart des oposenles acadérniqoes
on des articles de jonmanx. Les principaux
sont : Dissertatio de consensu peeioris cum
if^mo ventre: Halle, 1743, ta^"»; —Amœnita-
tes medicm eirca easus medicopiracilcas haud
vulgares ; Leipzig, 174S-47, décades I-V, in-8" ;
— Kudera terrx mutaiionum partieularium
testes possiMes pro diluvil universalis tes-
tilnu non habenda ; Leipzig et WolfenbuttH,
1747, in-4'' : mémoire curieux, qoi setrouveaussi
dans le tome IX des Acta phgsico-medica de
rAcndémie des Curieux de la Nature; — Pro-
gramma de theoria et sfctmdo in medihna
usu principe, sensationem seguitur motus
sensaiiemi proport lonatvs , conformés con-
veniens; Erlangen, 1749, in*4*;— Uissrrtatio
de theorin toni^ magno medinnr incremento;
fbid., 1749. iit^%^CataUpsisù
simihistoria, causa, euratio; il
— Theoria appetitus ;}M.^ 175
madversk:nes in doctrinam de
tono; sensaHone et motn corf
ibid., \7b2ja^\—Disserlatiodt
îb., 17&4, in-4*; — Oro/to de n
rum in rem medicam et phgsico
in-4**;— Dissertaiio de hgdrop
centesi imprimis féliciter cura
in-4'; — Dissertaiio de purpura
cum diarrlusa et fluxu hemorr
1768, in-4*;~iVoiiiiii/ia ad mal
driacum spectantia;î\Aà,, 17S7,
eff cA«fiiia(namoiiii«;ibid., 175(
sertatio paihemaia graviora
cultu oriunda; flrid., 1759, in 4'
tio de revoluiionilms morbosi»
^-4** ; — Animadversiones non
tumfacilioremspectaHtes; ibid.,
Thèses exuniversa medicina di
1738, kk-A^i^Dissertatiode met
mastieaioriorum usu et prsa
1768, in-4<*; — MedUationes ;
micK sxcuti ingénia accomoi
1768, fai-4*; — £iiii^e Heo^ocA/t
tersuchungenwelchedas Gesck
gung und der Geburtshm i
qoes Observations au s^jet «k
l'accouchement); Nuremberg, i
Naehricht von dem Nutzen t
der Salsasche vum Duengen d*
Wiesen und zum Vortheil i
Land und Bauergueter ( De
l'utilité des Cendres de sel pour
champs et prairies et pour l'avs
maines de tous genres ) ; Hil
1767, io-8*; — Dissertatio de m
nitri infebribus putrides et m
1772, in-4<>; — Dùsertatio de <
vera et spuria ; ibid., 1773, in-4<':
de paralgsi utrimque brachi
scarlatinam:ï\Ââ., 1773,in-4%<
de visceralibus et therapia stt
approprianda; ibid., 1773, in-4°
neœ semiologiM pathologiae, s
BoerhaacH institutiones semic
prxlectionibus aeademieis
ibid., 1776, in-8*; — Primcipia <
Hermanni BoerhaavUinstitmt
digcssit, auxit et prarêeetionit
accomodavii; ibid., 1777, in-8*
qut datr phgsieo-miediea ; ibid..
Fragmenta quxdam phgsieo-
1779, fai-4°; — MeUtemata qm
medîC'iad universam wuduinù
ibid., 1779, in-4*; Sgnopsis im
mediànamuniversamejusquel
roriam,* ibid., 1779, in-4»; —
ritidis cujusdam et propositk
chtmico-mediejc; îïÂà,^ 1780, it
medtcinx extempnronex et di
DEUUS — DELLI08
\i;fm., 1780, I7t9 Véêûh tna^/âftêw^ m m fmi
ttiêstpê" tomlo rapport ds li i
palAal^0ricofé9i hanmiqMi al de la i|yitm dmieritt wéi
;Mftvl7tt»li-4*;— Jrwlff i les piilittiis de r '
•ii/^iAMfko- I tdMt peo 11 lévérilé d^B «nre de I
le eeirfkMnl mélodiqiie M le «yielt I
qaed'tae maolère eeeoadaiie, et lie i,^
delmw leurs imn m conyosiieyr ^â^dettrlt
diM le sMe flD^b iIlBelleHeinl* Delihllerfs
penit; eee métodhuriciwmi at Mfeellei^m-
^pnOes k iFoix dUeiioa et celle de miêtmt
8efait-Anbfai4oalal«iliiB MMTenetenM^iée-
iifeBt tons les MiflrByii Dene m imuBMMl
rétrograde nnk aMMiqiie W|bre» kpnnièra
reprticiù<km éÊPrUmm^Mm téÉMde
Mi4l7aft,ifr4*;— Su- triooopbe pour fftsiBnr. Bi iaoks de den eu
mmuammê- Mk-MMe doMM en Théltn^FlqrABni qwiro
fUd., I788»i»4*; «tresenfriges» lewiêiÊM Ckâtmm, aitwkeo>
tm^ L'0pérm4)imaqw, mm êdli^VùiHiêêi
le Folel , en QB ade» et /oefMSft on nMt te
M^eff, entrok «des. Do«é d'aï eirtelève deu
etkeik/eeeoBqpositeiirs'élsitiUdeMiihNn
nik;«ilMiren moir aenltalt M «tie id-
senr^ kraqn'oB soir, refcoaat cbes M epiès OA
dîner qatl était MteTeeplMievs deees eoaipa-
trktee,fltoiiibaévaMMldaMkne8ekMtoM[é.
Les soins qaH reçut dsM oae BMiseB
flveiitiiiatfles;llavaiteeieéde flrve.
n ne setroaTattsarlid aneoaelndleatloBdesea
nooi ni de sa demenre» k poVee tel l
Jours à ddeovnirqd il était — Dspjrfs k I
deDdkMvk, on ar^résenléd^cei
levr deux opéras en trotoeeteoy laMoUoiém
Marais (1800)» et la Foutue JHrifne (I80S);
mais, Boit qu'il n'eût i^as en le temps d'y mettre
k dernière roam, soit qall eût produit tout ce
que la nature lui aTalt donné d'idées, ces deux
derniers oorrages n'eurent pas le succès des pré-
cédents. D. Denne-Baron.
/Mcatf« pM/ofopMfiM 10 germinal an VIII. Ifotiee »ur
Dtila- llarUi. — fCvvrcf d'AUx, Dtivai, NoHee $vr U
Priicnnier^ t II, p. Sti. - Petit, Biographie mmlrtr-
êM9 de$ MmtMeM.^Dietionnaire de laCvuxtenaiion,
( Ctottde ), historien ecdésûtttiqne
\ par riatenr en six ksel-
1778-1790, in-4«. Dellns a
l&gAektAmdemàmNa-
\mFfuM»ekBSammf
«Mf dsr Natut'
1766-1788, 8 vol. iii-«*.
{ AMninlftie ) , musicien
s, né à Marseille, en 1768 (1),
aire dltalie, mourut à Paris,
• Ses beoreoses dispositions mu-
de bonne heure, et è
I il avait d^ fait représenter
I de sa vîHe natale un grand opéra
.0 partit ensuite pour TltaUe,
I aa, poorsoivant ses études tous
naltres, notamment
r^kirti^itS^es^^t I îï?°i!îfiiîf ^^^^^ ï^^
^Tnk^f^ A^ uu^ dX 1 dix-septième siècle, mort en 1099. On a de lui :
I valurent des succès, Ddla-
etse rendit à Paris, oè
B avait été recommandé è
ttki-ei terminait alors sa
i do Pruonnier, ou la res-
llnait anlbéâtre-Français;
rk Jenne artiste, dont la phjsio-
les wawlèfvw vives et origi-
i de k confiance, le dé-
> sa pièce en opéra-comique.
i U aassiqoe, et l'ouvrage fut
• 1798, sur le Théâtrr-Fa-
dn talent du oomposi-
d'opportunité vint
I de l'ouvrase. Depuis
'uliê éti MttsieUru,
m I7«*.
Histoire ou AnliquUés de féiat monastique
et religieux f oà Von traite de VinstUut de
ceux qui ont fait anciennement prqfession
de la nie religieuse dans le christianisme, et
de la conduite des personnes de Pun et de
Vautre sexe qui ont fait paraître quelques
traits de la profession religieuse dans le ju-
daïsme et dans la gentilité; Paris, 1699,
4 vol. in- 12. A la fm du 3*" vol. on trouve k Vie
de don Jérôme Marchant y général des Char-
treuxy avec une table chronologique de tous
les prieurs de la grande Chartreuse jusqH*en
1099.
Richard et Glraad. ftibliothiqtie sacrée. — l<clnng,
Bibliothtque hiytorUiuit delà Franety «diu Footettfr.
* DELi.irs ( Qiiintus ), homme politique et
hîstoripiî roînaiii, vivait vers 50 avant J.-C. Se
16
4«3 DELLIUS -
trouvant en Asie pondant les troubles qui suivi-
rent |p meurtre Oe César, il so déclara (I*abonl
pour llolabella; il passa ensuite du cAté de Cas-
btus , et finit par se joindre à Marc-Antoine. Il
alla, de la part <)e celui-ci, porter h CléopAtre
l'ordre de se rendre a Tarse en Cilicie. On ron-
nait les suites de cette mission. Kn 36, Dcllius,
que si's affaire^ avaient ap|>elé i*n Judée , vil
Alcxaiidra, fille d'Hvrcan et veuve d'Alexandre;
il lui fit compliment sur l'extraordinaire In^auté
d(* se*« deux enfants, Aristobule et Marianne, et
lui conseilla dVnvoyer leurs portraits h An-
toine, déclarant que c'était le meilleur moyen
de {(a^niT la bienveillance du triumvir romain.
En 3'f. lorsque Antoine se pré|»arait à marcher
contre TAnnénie , Mlius prit les devants ptHir
all«T raîîsïirer Arta\asde.s et lui iwrler des pro-
messes trompeuS4>s. Lors d»* la rupture d'An-
toini' et d'Octave, Dellius ft Amy nias furent <:har-
j{és [>ar le pnMnier de »*• remln* »*n Maceiloiiie
pour y faire des levée'* d'auxiliaires ; mai.s a\ant
la bataille d'Actium Dellius abandonna Antoine,
comme il avait al)an<lonné successivement l>>-
lab(*lla et Cassius. On prétend qu'il fut |)Oussé
à cette dernière trahison |>ar crainte de Cléo|iètre,
dont 11 avait tonmé en ridicule la manière de
vivre. A partir de ce moment il cessa de ti^urer
dans l'histoire. Il avait écrit un récit de rexfté-
dition d'Antoine contre les Partîtes. Cet ou^ni^
est complètement |R'rdu ; on i;:nore même s'il
était écrit en (j^ih: ou en latin , mais on a fies
raisons de croire que le récit de i^tte jïuerrepar
Plutarque est enq)runle a Oelliusi. Du temps
lie Sénèque , il existait plusieurs lettres tres-li-
cencleuses de Dellius a CltHipâtre ; e||e> Mint
p4>rdues aujourd'hui. Ce Quintus Delliu< est pm-
bablentent le même que le lvliiu< a qui Horace
adressa la troisième tnle de son second li^re.
hioti (:.lv^|^l'», XI.IX,:i9;t..lt.n. \ riliiu* iMl^mi-
lin, 11 . S4: — Jif^pphr. intiquU. Jmd., W . i. - Hu-
tarqiir . 4nttmitia, ffi. -■ Znn.irA* . X . » - .s^nrqur
/V riemmt., I| 10
* DBLLO, peintre florentin, né en 137^. mort
en l\2\. Il ne put rtre élève d'A^uiolo fiaddi,
comme le prétendent plusieurs historien^; il
n'avait «pic t|uinze ans à la mort de re tnaltre,
et Vasari nous apprenti que jusqu'^ cet Age il
ne s'était oc<Mi{ie que ilr <c.uipture. Il s'ailunna
ftartlcilfe rement a (N'inilre des liahuts et autres
meubhs. et de ta \irnt ^ans doute son habileté
P'iur les |tetit('< fit!ure<. .\u<sl ne connait-nn de
lui qu'uni* spu'i- |N*intnre a fre>que en camaïeu.
Jticof' hrnis.\(t»f F^nu, >ur la iiiuraille m'ciden-
taJe dur/}i'i«'rii tfrttv iti* Sainte -M. nie -Nouvelle
de Florence. Dans le riȏfne cloitn-. l'ai il n rrc-ilo
nous a laîsM* le|iortrait de Deijn, smiK la tî^ure
de Cham ilans r/rre.«c//^ .v,»i . Hjen .|iif dessi-
Dateur as^iez m«N|iocn'. Dello fut apfH'le t*nKs|ia-
gnc. ou il obtint une »:ran«1e reputatitm. v\ fut
fait chevalier. 11 y mourut, à rftjse de quaranti-
neafan«. i- M-n.
Va%ari, <'ir«. — l^nxi, \tnria pitt**rtem — faotoif .
.Vvorii //widd «il Firtnte.
' DEÎ.MACK 484
DELi^x ( r.. ), médecin et voyageur fran-
çais, né vers ioi9; on ignore l'époque de sa
dort. La lecture des voyaises loi inspira le ilésir
de voyager à son tour. Le 20 mars 1 668 il
s'embarqua au Port-Louis, et, après afoir f^
joumé une année à Madagascar, fl se rendit à
Surate. En 1671 et 1672 il visiU la côte du Ma-
labar jusqu'à Cananor. Rerenn à Surate, il réso-
lut d'aller en Cliine,mais il ne poussa pas au delà
de Daman. Dénoncé à l'inquisition |iar le couver-
n(*ur de cette place, qui était jalon \ de lui, Ddlun
fut arrêté et conduit à Goa, en 1674. Après deui
années de détention et de tortures, riuquisitioq,
n'ayant pu obtenir de loi on aven d'hérésie » lé
bannit des Indes , confisqua ses prupriélês et le
condamna à cinq années de galères en PortHgal.
U fut mis aux fers et embarqué en 1676 ; mais le
capitaine de vaisst^au les lui ôta , le traita avec
humanité, et le débarqua a San-Salvador, quil
quitta trois mois plus tard punr être conduit à
Lisbonne, où enfin le grand- inquisitenr lai ren-
dit la liberté. Kn France, où il vint cnsulln, i
efierra la médecine a\fc asses de dîitinclioa
pour être attaclié au prince de Conti, lon4|ue ce
dernier, en 16H6, se nuditen HongnOi Son sort
d«*puis cette époque est resté inconan. On a de
lui : Hfiation d'un vo$nge /ail am* imdtM
oriftitaéfs; Paris, 1685,2 vol. in-ll; — IfttUe
des Maladies partictiltères auxpa§i oricîi-
tmtx et dans la route; Amsterdam, Ittï,
in-12, et aussi à la fin du ir volume de Ton-
vrage précédent ; — RelaUon de rimquUUwm
dr(im\ Leyde, in- 12; Paris ( Hollande >, lêM,
in-1?. Ct;tte relatiim a été refondue, aaaa le
titn' : Voyntjes de M. Del ion , avec ManlaiiÊm
df Vlnqwsihon de Goa\ AmsierdaM, ITM^
in- 12.
Hinaraphir medieaie.
*nEKMACR0U DALMACK(|>P/miuHU on
ma Uns \ (irinre romain, vivait vers ,
J.-C. FIN de Constance Chlore rt de w
femme, Flavia Maxfmiana Theodora, i
fV^re 'fe (*4»nstantfn le Grand. C
le titre de censenr, qni était reitnnw: >
Mi <le|iuis que r«>mpereur Dèce avait •- i
le faire n'vîrre, et qui Agora alors pc
ni«*rc fois au mimbre des diisnilÀ rou
Delmace fut chargé de faire en
conduite de saint Athanase, k \ w
d'Arsenius. évèque d'Hypsetif. u
bablement avant Tannée 335
Tiilrmnnt HUt. âet Emp., L |V.
DRL%iACP. :' Flavius Julint
[irinci' romain, lils du pr^fédi n o
II fut élfvê à ?Varboane par les . ov
FA^ufière. se •listingua en me^ I
volte de CaliKerus dan« Itledf C «prr , ■«
f*n^\i\ en .133, et créé cé«ar àrix
son oncle. Constantin le Grand, d( ■
•lÎK.'nt |e< tr<i».irien«. le eanrtAre n le»
Il |i.-irt.i):<-a le wrt des frères , des ne*
•le« principaux ministre^ <lr Cm
- . bELMAGfi
0Pê k* mlâmU Jifift^ t.i mnt «li^rc
rt ÈMùriien* pt^n^eni i{u«€i^Mt lo tiEYiui^r
» fii fté duiiiil èti XBf «t iiiï lui ëlli i-
4* Dfilmait\t$t nvtv les
i^iide pràncrfi juptniutn^
Gtfî#».«i lî34pnnDrt te 17 féyHiT ISIii.
tl fut ciftut^^ ^ là j^ttgion (vitiïollqtic
b m I?i3, mpreaant les préfloim dfe
b^ U rmlirvfii rétlt erdésfastiipie,
Maol filaih^or» années mx m^mom
tali0tt4«4 ââHei, H fut a|r|K'k- eii i TgS,
bi*4ocf>a|iali1, A proresser Ja Ihédo-
ISar, nt*tTl I^H ^ iiluifCiirscontmver*
I «bi Iji nnwiîir 4c la fw.uîfr f\vi hMa -
Hif , oe»Mi ri* t^tj 'Il Jiïftf ^ f ÎA I i . j I k s » . / V 7 ^ j .
I r^iimm; SïeûîMî, (730, itl-S", Ëfl
Mil âonîrîftiir :^ V^'Mum àMCnthé-
kGa»rfi7i <-< a rintîi-i Je t%0
PL #i «^' ' [irrl Ta délense^ ofi
l> « tl«^>i<t^«^t PratmVimti de fo-
Méeît 'î>iT*j hahitr j iui$ aussi à Hn-
""lort omtriigi*, If 4t)noa uni.^ pr*)fi?ii-
1 «ftfulft le pape, ^ar son tcaïa-
qui- ïf r>i*o i|iJ*TÎ fkO^j^Mail fût
1^ jemu':^ gens (Jyî Toiid raient
mooailérc 4e Saint- Cenott , A
GtnoT ûÊ Ffene,
M ^ paéie re!f|peTi\ françaîg ,
»►, rn 1733 , ïnort h Montaq-
î*"»!^. Il i^tra flans ta congre-
i f!< L\ lïfKtriné iltrétîeniie. Après
■Il rtiH<:iri4ii# 4iQi direts collèges
1 rai nrimi fil eurt «te la pflTOisée
Vïlk'-lîonrbi>d h MflTitauban,
1, é%^Pf Ûe Moolaubai}. IL cvï-
I» |ï*>é»î* fftlroe et Trançal^ ,
k tilmt A r^iiao4re les maitimea
_fitlaiar, fin t 4« lui : An Ar-
pmÊtifriiii ttffhio; Montauban,
' ' <f «I qmUf cKaDtn est une
pftéttqiif 4o Pàsfomt 4e
- fVifc/«<:(»/îw m i?fri de t'imi-
Vkruf; Montauban , t7Si,
^ putrii^ aprè* là mort
t kwgt#mps ïgnor^ ; elle a
r par M. Oiésime Ler^>y^ qa'i
I ^<i>ff^ les p?ii4 remarqua-
I V ^ Ofié»tnie Utoj, CùrmmUs
'ftnmfoéÈ-Berfrand) , hommo
fîolkUquc franco N ,t»é ay \ i^ivïnm» lî^; 1 Qi)lni)R««« m
i 7^/4, myrt ¥«f « istw» U fut uuunm^m { 7\i l d^jwit^
*i l'Ai«emb)ée yi;i«)atlvi^(i.w le<té|i*4rlem(îiit de [a
H.mk^Garaiitt<3. U travailla don^^ fu cyuulé m(^
liUurc» i^t fat revêtu des Awiflionii 4e »j*«;rétaîr^»
k. a:, irtjiYier 1791. ChuT^t *Hf*fi le lû aofkt,
île ptïfler è rarcaée fiu nurtl k hqu relie tifli
tkïlii du iû d<^:Uéance du rai, ïl ?i'Jicquî!ta tiyec
tUt de «4 rakikin ; et &ei cou>iïm 1 > -^nii^
fi^reot tacUi^mt iîac4>it4uît« t*Ai \^ .la
tJnoTejilion rvallontJe, Il y &ii^^fin, pmM lus Mm-
lagiisirds, et vota Jâ niori du roi, mm appei el
HNns fmr'iïii. Il présida Jft t^oQvgsiâoa du ^ au 1$
.ivHÏ 171*3 Tut appi^U^ plusieurs fuiâ ^14 vtm}M
de fftiutpbhç rifaût le M mm et a^prè^ k nilw*
riiidur. DtiDij «elt** journée lïfut un rïesRïx drinit^^ji
fjue rilssemblée adjoigoil à tïarra* puur rfi.ir<;la>r
V4}uin* Hentiol ri la Comnmût». Ccp^ndiint, il ne
(arda fia» à â'a percevoir i|ue la inoi1 di^ RoJiea-
pierre alliil entraîner la cJjutc de tous les mit^
vhf'ts, de b Montage • fient rc au pf'trvlté de ^-
luî public ikn!v J»!s prpiniei i^ jour^î de la r* artion,
el porté encore à la présidi^ace dç la Soctiïté ut^j
Jacobine, il craigtiit i|uece naouvemeut ne s'èten-
drt jusqu'aux réî^uhiîcaîn* d'opinions avancées.
ilaHaqtiadèsJorsaTec vbli.'oce ]<»^enQ«mïsdeJà
Monlagnef miMiaça li's réaeleuri» d« f& miuisue mfç
tiannie ^ et. pit^po^^ un projet de police pou^ 1^
Wîdétéa pt>j;>nlairea. Cependant, an 1" praîrial
il rï^prit littft Attitutie tio^tiU; ojntre 1^ dernî^n
menibreti du parti dt; la Monlagne , el la Con-r
Tejitiô» le chargfta encore du commamleineiil
des irou]>«â qui dispersèrent lt& jniur^?i. tl
passa m octol}r« i79b au Coa^ll îles Ancien s ,
3f obtint successivement les tïonueui-& du secré-
t&riat et de la présidence, et ce^^^a d'y sié^i^r ea
]79S< U n'en fut point et i miné cepj^ndatit , e4r
êOQ nom y figurait encore dans TâlnianacU 4e
t'an¥ni(l799).
i»KLVâi {Anmne'GuUlawm}, générti
IVançais, né à Âtfontat ( Corrèze ), le 2 1 Juin 1 7ft»,
mort à Leipzig, le 3i octobre 1813. Entré élève
à t^Ec-Ajle royale Militaire ( 3 janvjer t7&i ), U fut
nommé stius^iieiitffîaat le t« août 1764, pasâft
Iwuteuant dan» la g^danneôe nationale (23'
dm^ion ] te 19 juin 1 791 , fut élu le 14 septembre^
par ses compatriotes, chef do 1"^ baiaiUon
4e la CorrèK, et bicplAt après ék\i au gn4e
de fénértl de brigade, puis à celni de gé-
néral de dmiion. H aertit eoauite dana l'armée
du Dord , et ae diitingua k la prine des forta
Orliiem et de CrèTocŒur. En 1769 il coin-
manda une divîsbn de î'àfmiée d'Italie, doutfl
eut le commandcnnentproviaoireiuâqu'à l'arri>^
de Sciierer. L'année suivante il était à la vSifi
d'une dirr&ion de t 'armée du Rbtn , bous Ses or-
dres du général Moreau. U bravoure qfi'Il dvuii
déployée à Casâan^, à KJkgen, à Saintt^ude, k
Magnanoyà Moësldrcà, àBad^tadi, âBeld4iaiuii
et à SalkmxA, permettaient mtsne à la France d'ei*
48S DELLIUS -
trouvant en Asie pendant les troubles qui salvi-
Tcnt tr meurtre de César, il se déclara d'abord
pour Dolabella; il passa ensuite du cAté de Cas-
sltts , et finit par se joindre à Marc- Antoine. Il
alla, de la part de celui-d, porter à Cléopâtre
Tordre de se rendre â Tarse en Cilicie. On con-
taalt les suites de cette mission. En 36, Dellius,
que ses afraire<; avaient appelé en Judée . vit
Alcxaiidra, fille d'Hyrcan et veoTe d'Alexandre;
il lui fit compliment sur Textraordinaire beauté
d(> ses deux enfants, Aristobule et Marianne, et
lui conseilla d*envoyer leurs portraits h An-
toine, déclarant que c'était le meilleur moyen
de {gagner la bienveillance du triumvir romain.
En 3<'i. lorsque Antoine se préparait à marcher
contre TArménie , I^ellius prit les devants pour
aller rassurer A rta varies et lui porter des pro-
mcs.se8 trompeuses, l^ors de la rupture d'An-
toine et d'Octave, IMliusetAmyntasfurentcliar-
ff^és par le premier de èv. rendre en Macédoine
pour y faire des levées d'auxiliaires ; mais avant
la bataille d'Actium IMlius abandonna Antoine,
comme il avait abandonné successivement I>o-
labella et Cassius. On prétend qu'il Tut poussé
à cette dernière trahison par crainte de Cléopâtre,
dont il avait tourné en ridicule la manière de
vivre. A partir de ce moment il cessa de tigurer
dans l'histoire. Il avait écrit un récit de l'expé-
dition d'Antome contre les Partbes. Cet ouvrage
est complètement perdu ; on i^uiore même s'il
était écrit en grec ou en latin , mais on a des
raisons de croire que le récit de cette ;merrppar
Plutarque est emprunta» à Dellius. Du U^mps
de Sénèque , il existait plusieurs lettres très-li-
rendeuscs de Dellius a Cléop&tre ; HIes sont
perdues aujourd'hui. Ce Quintus Delliu^^ est prf>-
bablement le même que le Dellius à qui Horace
adressa la troisième «vie de son second livre.
Dion CiMliis XI.IX , » ; t. , It , tS. - Vrllciu» Psirrro-
tut, 11 . 8&: — Joftèplir. .intiqmU. Jmd., X\ . t. — Plu-
tirqiir , ÂntoniUM, fS. - Ztmam , I . »■ — Séoéqne .
IV ClemtnL, 1, 10.
* DBLLO, peintre florenthi, né en 1372, mort
t*n 1421. Il m* put Are élève d'Aienofo Gaddi,
comme le prétendent plusieurs historiens; H
n'avait (|ue quinze ans à la mort de ce maître,
et Vasari nous apprend que jusqu'à cet âge il
ne s'élait oGcu{»é qup de sculpture. Il s'adonna
parliculiprement à pein^lre des lialiuts et autres
meubles, et de là vient sans doute vmi habileté
pour l«s {letitps figures. Aussi ne connalt-on fie
lui qu'une seule peinture à fresque en camaïeu.
Jacoh bénissant Emu, sur la muraille ncriden-
tale \\vLChwstro rerdr «le Hainte-Marie-.NouvHIe
de Florence. Dans le même rioltn'. Paulo l'o&'llo
Doui» a lais.sé le portrait de Delhi, f^m^ la figun*
de Cham dans VIrressrtie .V#>r. Rien «|u«» dessi-
nateur assez médiorrp, Dello fut appelé en Espa-
gne, où il obtint une grande réputation, et fut
Ait cfaeviUer. Il y mourut, à vifae de quarante-
neuf ans. K. lt-\.
VMari, f 'ite. — Uau, Mnrtm péttcriem — Faatoifi .
iVnom fmidm éi FUrmu.
- DEUIACE
DELLOX (C. ), médecin et
çaifl, né vers 1549; on ignon
■tmort. La lecture des voyages h
de foyager à son tour. Le
s'emberqua an Port-Louis, et,
joumé une année à Madagasa
Surate. En 1671 et 1A72 il visi
labar jusqu'à Cananor. Revenu i
lut d'aller en Chine, mais il nep<
de Daman. Dénoncé à l'inquisiti
neur de cette place, qui était jalo
fut arrêté et oondnH à Goa, en l
années de détention et de tortui
n'ayant pu obtenir de hii un a\
bannit des Indes, confisqua ses
condamna à cinq années de gai*
Il fut mis aux fers et embarqué
capitaine de vaisseau les lui M
humanité, et le débarqua a Sa
quitta trois mois plus tard poi
Lisbonne, où enfin le grand-int
dit la liberté. En France, uu i
exerça la médecine a^i-c asse:
pour être nttacbé au prince de <
dernier, en 1686, se rendit en H
depuis cette époque est reste ii
lui : Helation d'un voyage j
orientales; Paris, 1685,2 vol.
des Maladies particulières t
taux et dans la route; Am
in-12, et aussi à la fin du ir
vrage précédent ; — Relation i
de Goa \ l^yde, in-12; Paris .
; hi-t2. Cette relation a été rel
titre : Voyages de M. Deilon , i
d^ f*lnqnisifion de Goa ; An
in-12.
nicifrapktf medieaie.
*DRLMACB0UDALMArB(/)r
matins ). prince romain, vivait
J.-C. Fils de Constance Chlore
ft>mme, Flavia Maxfmiana Ttieud
nrère ffe Constantin le Grand. (
le titre de censeur, qui était rei
Mi depuis que l'empereur Dèce
le faire revivre, et qui figura al
nlère fois au nombre des di^
Delmace fut chargé de faire iti
conduite de saint Athanase, ac
d'.\rsenius, évèque d'Hypsetis.
bablement avant l'année .135
TillemoDl . HUt. 4et Bmp., L |V.
DBLMACK ( FlavHU JuHu
prinre romain, fils du préréden
II fut élevé è Narbonne par les s
Exsupère, se disthigua en meti
volte de Ca!oceru<(dan« 111e de C
Consul en 333, et créé césar dei
son oncle, Constantin leGrand, <
tVi<t*j\i le*; historien». If eamrtèi
Il partigea le sort des frèn*^ .
fies principaux injaiitif île G
i
^-iB*» tft iêtmckHtt.
Trsapni Bertrand, , honinu;
t àe tli^ïuftiu^r k peu- dii lîh,
i Alt cemul «m .^33, lit il« lui allri-
nï I** miixi iJe iMlmaiiUA <hi , mais
rg^lui lîi- ùidmaiiïijf a\'w. leà
|M0r H de printytpi JuveniuHs.
■•' M-'- I ^
lâàit . . , tlMH,|,,^u<„ita.
I âin^, *^ 1 r34 «imirl te 1 7 fév rier 1*2 L
, a fDt acmf «Tti h h rrJEgon rf^.ifhtilîipj!-
^Mia^i<|iM' «II» «a rtjle naCiih i
Hr tt 1753, enprenaiî! les [i,
|ivtillClfl<f^ Ii4llfc!*,et fui j[>[» I*' iri 1 7«3^
■i-4»eté9fkild,àpn)raséer l.i théofo-
K»'. lf|Mit iksrt A pJusFtMirji (montra ver<
■■lilHBMit h çdk to l^ë Armi^alen»
UqM ii»ifi«Ttir Av^ h f^iuUJ. ,1.. r^>f^)(f}.
.; ... .';c /rjf
1780» in*r. En
iitifin du rathé-
ir« prit b (li'tîense ; un
i thê^f^t^n Prmiecaontâ de U-
t ^enu hahitjT, mh mm\ k lin-
(ort inivr*ftr, If ^onoâ ufto (irofe*-
^ qol tatJâfH k pai*. Par sou !<*sta-
quip Ir peu i|ii'n (josséffifU mt
r ks jctax-s frrii i^uï 'foodraîent
noii«*fér43 de StjDt'iSrnoHf i
GptOT l*E FfeltE.
? , pO^t^? relîg^ïx fraoçaî» ,
itr, rri 1731, mort à Montui-
IT**, tï pntmdanslii congré-
I lie ïà rîtidftne clirétieone. Après
§H djHoHture dans divers collèges
f i féî tKmnaé ctiré de la paroisse
Ylllr 'Barbon h Montauban,
» #tiqO« rfe Montaubaii . Tl cd-
Ift po^f ïalmê et fran^mm,
'a répandre I*î* mavùae«
— - (^ i de Jtii : An Ah-
I^Ny*' ^' q/^io; Montatiban,
__l^Wi»* «1 quatre chanta est une
MMbiw- firt#t}q«*- do Pn^forml de
■^^^'-f^irtil ; BfflmtauhaTi , î79l,
, publiée iprèa la mort
f l0fl«tnïip& Ignorée ; effe i
F p«f M, Qné^Eïiê Lerof^ qai
i les pT«m ffmarqua-
uulo^H
17^1 in
eitjent Je l#i
politique fiiwçah,né aux luvîroiBchvToiâlo,
tliiï^ îïÉîjiiïKrii 1800* U futniïïnïoiicii 17^1 i.^,
a l'AnaiJiïibléc I^^*latJ¥*5 piir Inrïéfiaitmtjentc..- .„
lîiairc* et Tnt rcvétii iioa foeictioti* de ^eir^iai^
II? tUjmner I7na« Cluirg^, aprè^ le lo aoAtJ
de porter h Vmaéti du nonl j^ fjouvi"lli> nfiy^
ck'lk de la déchéance du roi, il s,*aciqufiïji jvefti
it\t de sa mibstûn ; et ses coriïmt^tUHl*» a^iproti^^
^*renl tacUrnii^nt S4 rjonduite en i<* r*V4itku/jt -J»iâ
Cûntention nalïuiiale. Il j ^ii^gn^ parmi le,î^Mr»i^j
lagnank, et vctljt la mûri du ro^i wiu^ apjMîl ^
sao& surnia. Il présida la Convention du ^^ uti il j
;ivril 1793 fut appelé plusieur» fui» uti iom|^.
de mïotpuïjîic avant le 31 mai et aprè* h^ ti tl^^r' !
luidîir, Dansiceitejûunjéeîlfut un -lessh (îi jmti*^ \
f|«i* ras*ranJik<5 a^i^rgoil à îiîkrr^H |iyur mirc-ljiff
4:onlri! Henrîol ri ta CtirniHune, CirjHïndaiil , il ne J
tarda pas à s*aperrevoir qu^ la djoïI 4i' Ro1m?«^
pierre allait entraîner la duite d<- (ou-s le» autrçi i
idiefÉt de là Mootai^ie, R<"ntru au i :*iinîti' de sa- i
lut public thm les fir^jîpps jutir^ de îh i*victTOa,
et porté encore à ta présid^nee de la Société dei
■lacobiiw^ U craignit ^mm mouTetnml ne séten- i
dit Jusqu aux repli bti cal ns d*of>iQiaiis avancées^
U altaquadès lors avec Tjoi^nee le^ enaemisdela
Montaipie, rnejmça les ré^cteup.4 de ta munsnena-
tiQnale , et proposa un projet de p^jliee p*jur lei
M>cifiti*s t»ùpulaires. Çepetiilant, an t*^ praîiîai
d reprit une attitude he4lili* maire It^ demJtsra
tJiODibre* du parti de la Moaïagu* . et ta Vaa^
vention le charn^a encwjre du coninvaîidiHiiHtti
dcâ troupes qui diiipersèreû! les insurgé.^ tl
paasa en octobre j 795 au Conseil des Anciens ,
y obtint succeasivement 1*^ honiu uxi du secré-
tariat et de la préaidedce^ et ce^sa d'y slégt^r tju
1798. U n'en fut pomt éliminé t^p^-udaut^ ear
ion nom y tigumit encore dans l'iilmanach de
l'an vnj(l7»9).
Le BjIv DieL mcf t^i, 4ê ta ff^atte*. - moqraphie 4m
DSLMAS ( Antùkm- Guillaume J , Kénértî
(ïmnçais, né à Arg^tat (Corrèïe), le 2i juin I7«a,
tnortà Leipjîg, le 31 octobre tSl3. Entré éJère
il'Keale rojale Militaire ( 3 janvier 1781 }> il fut
nommé sous-lienknaat le IH août 17^4, paiàa
lieutenant dans la gendarmerie oationaJË (23"
dïTisiou j le 19 juin 1 79 1 , fut élu le (4 septembre,
par ses compatriotes, ctief du t** btailJon
de la Corrète, et bientiH aprèa élevé au grade
de général de bripde, puia h eeluJ de giê-
néral de division. Il senrit ensuïto dan» l'année
do Oflrd , et se distingua k la prii*e des forte
Orthëm et de Crèfecwur. En 1799 tl com^
manita une division ilc Tannée d'Italie, dont II
eut le 00 mmaodcti>entpri>viAoirejuâqu'à l'arrivée
de Scherer. L'année suivante U était À la tHe
d'une division da Farmée du Bldu^ nous le» or-
dres du général Moreau, Li bravoure qr/j] avait
déployée à Cas^iiano, à Engen , h SainW'.I^miîc ^ à
MagnanOjà Mœskirck, uKad^tAfit, o ï^oirMlni^ua
et à Saltonia, permcttuent eooore a in iraneed'es-
16.
487 DELMAS —
pérer de longs Henices de ce général, lorsqu'une
disgrâce inattendue TenToya en surreillance à
Porentruy, où il resta jusqu'en 1813. Les biofp'a-
phcs ne 8ont pas d^accord sur le inutirqui la
proToqua : les uns TattrilMient à quelques motA
piquants ailressés au premier consul relative-
ment à la oéréfiionie qui eut Heu à Notre-Dame
lors de la signature du c«>ncordat;d*autres, è un
duel qu'il eut avec le général Destaing. L'entrée
de Tenneini sur le territoire de la France, la perte
de tant de généraux morts sur les champs de
bataille l'engagèrent à ofTrir son épée. Napoléon,
qui oublia le passé, aca>pta les services de Del-
mas Mis à la tête d'une division du 3' cor])s
de la grande armée , il culbuta les Prussiens à
Desiiau , et tomba mortellement blessé à la ba-
taille de Leipzig, où il mourut Le nom de ce gr-
néral , gravé sur les taMes de bronze du palais
de Versailles, est inscrit sur l'arc de trioiiiplir
de rttoile. A. S....Y.
jirektves de la gnerre. — Dictionnaire drt Sifç^s f
Batailles. - yii.tuirt* et Conquêtes.
DRLMI5IIO. VO^, CaHILLO.
DBL^OXT ( Déodni ou Dieudonné) , peintre
flamand, né à Saint-Tron, en 1581, mort à An
vers, le 2à novembre 163i. Il était d'une famille
riche et considérée, qui lui lit donner une édu-
cation complète et variée, et ne le destinait au-
cunement à l'art. Outre les langues , il étadia
avec su(t*ès l'arpentage , l'astronomie et même
l'astroUtgie. ll«iul>rackeii reproduit, d'après de
Br>e,des faits qui se rapportent évidemment
à Delmont et a Rnbens : non-seulement élève ,
mais encore intime ami de ce dernier, Deltnont
l'aocomiiagna dans son voyage d'Italie. Une telle
direction et la vue des chefs- dVeuvre m* con-
tribuèrent pas peu à flévelopiier m-n heureuses
dispositions et à lui faire acquérir parmi le:^
artistes «le son teiiips une plac4> li«>noratile. Ano-
bli par I*' duc de Neiibotirg, dont il fréquenta
la (oiir, • t [tar It* nù il'K^j ^lune, auquel il <i«dii
dans >i jî-'uncsçe rendu d»'s mtvîccs, en qualité
d'Ingénieur militaire , Delmont se vit en outre
comblé |»ar ce drrni.T prince de faveurs et .Ip
bénéfices. Ceii\-ri lui ayant été rontestës f)|ii-.
tanl, le roi nn dé-t.iiima pas d'en écrire per-
sonnellem«*nt au prince - cardinal Fenlinand
po'ir que Delmunt frtf rèintruré ilans «i-* 'ïrolts
( llodlii-dt ken . lue IHtrt» latim* di- ri!i».t s?^. « iti-f
p:ir Curnille de Rr^e, donne au tatfnt •!•' IMniunt
itr . el ■ -i> ipi'' l'i'U ne |«ut attribuer à raiii::ri .
quifid on examine sa Trnnufigurat'mn , iini
e\î*le encore à Anver». I.a nol»l •»*.*<» «li- la oom-
posilîon , la rurrectiiNi du des<.în . un" rnuliMir
rliaude et une louche haniif si>nt di-s qualite-
quî rachètent quHquesimperfectinns ,)e<1riaii
On y reconnaît en f^Hnm<' nu «1i:aie iti^scipl'^ <1-
Rubens. J. K.
Ho'ibriCÉ'ii tineumvf^fie^Het i^^int^-^f M inm ât.e\-
nsUiOTTK { Henri'Florrnt . Iit»''vatiir
néerltndais . né à Mons, en 1779, nv^rttn i: •
jnr,. >-,.uirc n Mons . il fnt nmnmé biNiotli. •
DELOEUVRE 488
caire de cette ville à U nMirt de too père , et
ensoite archiviste de la province de Haioaut
Avec M. René Chakm, son ami, il fonda U So*
clété des Bibliophiles de Mons. L'Académie de
Bruxelles l'admit au nombre de ses membres.
Les ouvrages suivants ont été puMiéi par lui :
Me* Pensées » ou petites idées d'un éerivaàm
étroit; Mons ( Bruxelles ), 18.., in-12» de 64
pages ; — Des Femmes, éloge comme il y en
a peu, ou plutôt comme il g en a beaucoup
(resté manu^rit, on imprimé il un très-petit
nombre d'exempUires); ^ itecAercAei hUto-
riques sur Gitle, seigneur de CMn et de
Dragon; Mons, 1825, in-S*, de 59 ptflet eC
3 pi. ; — £1 doudou ein si plat Montais gue
curie' deV dire, facétie en patois surleeombrt
dit le Luneçon, qui s'exécute à la Kennesw ; im-
primée plusieurs fois dans un recueil ayant pour
titre : Des Morceaux choisis sur la Kermesse
di Mous; Mons, 1826, 1834, etc., in-12; —
Le Réveil ; Mons, 1830, in-8* de 8 pagM^ Hiltay-
rambc, signé un Belge , sur la révolutioa de fia-
gique, dont l'auteur fîit on zélé partisan;— U
Candidat à la rogauté, vaudeville; Bnnel-
i les, 1831 , in-H° (avec Emile de Pny clSéinle-
' Rousselle ) ; — Fac-Simile du Saint Bemardim
> </e 1454 , première estampe gravée sur èois
avec noms d'auteur; Mons, 1833, ia-Cri. de
4 pages;— Scènes Montoites, calligrapkiêÊt
par Anatole Oscar Prudhomme ; MoM« I83I.
76 pages, in-8* ( tiré à 160 exempl. nimiérolés);
— Règlements pour le jeu de la Gaiockes
Mons, 1834, petit in-8* de 12 paioes (facétie dMS
le patois du pays ) ; — yolice sur le générai Im
Hure, dans U Bévue Belge, tirée è parte M
i exempl.; I8j0, in-8*; — Voyage pittortequê c€
, industriel deKuouV t*Chouk,eit,; 1834.
' de 30 pages ; — yolice sur Philiberi
•; Itère de rauleiir ) ; Valendcnncs, If , w-o
18 pages; — Les Tournois de cjiaiii
poème du treizième siècle, aree notes ek c
menliitres, par Philibert Delmotte^ pmè
I par »on fils ; 1834, in-8*, avec fig. ; » Oow
nement du pags d^Hagnaut depuis te ta
de l'archiduc Allert (1621); .MoBS, Il
) hi-8* ( avec René Chalon); ^ .Vo/icf èéofra^
. que sur Robert Detattre, connu sous le i
de thland de Lassus, Montots; Va
' 1836, in-8*, avec planches. Il avait |nri*wv
Biographie Montoisr ; mais quelqiies aol
stnileroeutont paru dans les Archives duIH^
|iublièes à Yalenciennes.
Gmror i
lioérard. i^a ttamee tutermiww-
DKLŒi'VBR {ktienne-Xarier).
et auteur dramaliqi:e français, né '
assassiné le 24 avril 1817, <lans le
de Maine-et-Liiire. II s'était de
reîiri' du théatn', ou il a Iais5é p«-u de MM'
commf acteur; et «i «on num a érj
l'ouhli, c'est grtee à quelques -
écrits, qui fnrrni imprima; sa i
DELOKUVAE - DKLORME
4M
ido public. Voici m»
— j Deux Booi i,ea-
1 I . ; — 1«
9t nu
a
Onaue i
de procurer »
r^uuaué d^eamnéeeuaire
I7«7, !•-«•;— De riT-
rm Je taquedue romaiM ;
w^fêid^UM canal de déri"
:i79ê,ia'9^;— De rsxeel-
m t'OÊememt et de dérivaiion ;
tre présenté aux maires et
r* ; — Poésies diverses;
: — Les yoces de Diane et de
re, 1778, iii-8*; — Les Fu-
w«. religieux de la Trappe,
I bâm ; Londres, 1775 Jii-8'';
Tue, en trois actes ot
Tc, I / /o I" ; — L'heureuse
ra troM «des el en vers libres ;
i' ; — Liste froide , comédie
Hbr s; Genève, 1778,
nmo ux , comédie en un
|7èu. r. — UFinan-
» et en ver»; Paris,
vyc? de Chérutnn , co-
M «a proee; Paris, 1785,
fe de Panehette? comédie
•ote; Paris, 1785, tn-8** ; —
%fttsiùns de J 'J. Rous-
^ !•; — Discours sur
têêc a été Vinjluence de
notare française; Nîmes ,
■il cette inflaence è 7éro ;
bsions; — Histoire
I ire Romain , depuis
wîtin , pour servir de
fitp^intions (fe F Empire
c<; les, 178i, in-S**; —
aiion de Carrière;
— Système de
»• lit I.
A. «A
u«C yMt - QiMnnl, Le Prtmei
r),8iiliqwdra,p t
le 3 min 17S3, «
«■a ,àF ae
i» > I de ^ s.
d
put; Paris, ttl8, fat-T deM pi«w; -^ Syii-
tèmeducrédUpMie particulier à la PraKee,
fondé mm te minUiire de M. Corveito^ m
1816; Paris, 1835, iii-4* de 8 pa^es ; — Jfofefif
éTexécutkm t^icàtHetau iffitàme du créiU
pubUc de la France, éto.; P»^9 1835, M*
de • pafBs. M. NioaLAS.
. StÊÊtiitle, M«r«if de la Prmuê, Gerâ, - Jtftt Trif
itar-aollMid, JMMM «M «M» tf0 Jn«Mk - «M. ML
* MLOR ( riM0<M) , tbéolo#SB protestaiitp
né vers 1535, à Montsaban, et aftort àem estia
ville, CB 1850. U Art pastarel professeur dlié-
breo à raeadémle protealatate de sa tiUe natale.
On ade lai denx scnoeBs : VÀmkOMsade dm
Cielf au $ermon pour Fouverture du synode
proeindai tenu à Caetree le 3e noeemire ei
Jours suivante tan 1837; Montanbea, iei7,
peitt !»«• de 107 pe^es , elIeSaci^ cfa />iM,
ou sermon sur la première à Timothée^dLwt,
verset iû,faU à Ckarenton devant la tenue
du synode nationai; 3*é(Ht.; Meolanhaa,
1638, peut in^ de 116 pages. IL Niqoms.
M. mcolM, /liaL 4ltt. tf0 JVfMi.
: »Bi^B» ( IVi^ile ), pobMiMe flnuKais, né à
Avignoii, le 35 noveottbre 1815. Son père et sa
mèn étaient pfotestents.Il étadia aneollégede
Marseille de 183i à 1837, el réd%ea d'abord,
comme la phipartdesesconapatrfcitBS lettrés, ts
SémapkoredeManeiUe. Varna Paris en 1837,
UeoUabora an joomal Fer/-Fer^, et futcbargé da
fenfllelon littéiaire da Messager . Rédacteur en
cbef du CAoriMiri en 1843 , il quitte cette posi-
tion dix-bult mois plus teH, pour la reprendre
en 1848. Après une nouvelle interruption lors des
journées de juin de la même année, il redevint et
reste un des rédacteurs habituels de celle feuille,
que Ton peut considérer comme le meilleur re-
cueil satirique des mœurs de notre époque.
M. Delord publia dans le même intervalle (1837-
1848 ) des articles dans plusieurs autresjoumauiL,
Le Siècle^ Le Courrier, Le Peuple et dans Les
Français peints par eux-mêmes , etc. Sous la
verve comique de ses articles du Charivari se
cache une pensée souvent profonde, rendue dans
un style correct et élégant. On a de lui : La
Fin de la Comédie , i^èce représentée sur le
théâtre de TOdéon en 1854; Physiologie de
la Parisienne; Paris, 1841, in-12. V. R.
Doc» partte.—Loaandre et Boarqnelot. I.a Litt. /ran-
çaise eontemp. — & Teiler, Blog ttet Jfmmulitteâ.
DELORMK ( Charles) , médecin français, né
à Moulins, en 1584, mort le 24 juin 1678. Son
(>ère, Jean Delorme, né en 1547, mort en 1C37,
fut premier médecin de la reine femme de Hen-
ri 111, de Marie de Médias, de Henri IV et de
Louis XIU. Il céda cette dernière place à son Els
en 1826. Charies Delorme voyagea en Italie, et
s*y fit tellement admirer, que le s<inat de Venise
lui conféra gratuitement le lilre de noble , titre
que la république faisait paytT à cette épo<|ue
100,000 ccus. Delorme rentlit di» très-prands
services lors de la peste de Paris, en in 1 9, sin&i
491
DËLOR^IK
4M
qu'au siège du ^ liudieilo , où l'année était ra-
vagée par uiie dyssenterie cruelle. Ce célèbre
luàedn , aimé et estimé par le cardinal de Ri-
chelieii et le chancelier Seguicr, loué, comme
Bon père, par |e caustique Gui Patin, exerçait
8oq art arec tant de désintéressefnent , que
Henri ly dit un jour que le jeune D§lormê
gentill^mmait la médecine. » Ctous ne pou-
vons» , dit la Biographie médicale^ juger de son
mérite, qui m bornait peut-être à bien connaître
le Jargon et les Intrigues de la cour, car il n'a
^rit que d'insignifiants opuscules académiques. »
()n a de pelorme : MeXeKodavEisi ; Paris, I6(y8,
in-8*. C'est on recueil des tlièses qu'il avait sou-
tenues à Montpellier pendant sa licence.
I/abM Saint-Martin, Moyens facUrt et éprouves dont
.V. Detnrwtt i>«f servi ponr virre prés 4e rmt anfj
Pans, lC8t, hi-tt. ^Êiogrmpkie médicale..
DBLORMB ( Philibert) , arrhitecte français,
né à Lyon, vers Tannée 1518, mort en l.î77. An
commencement du seizième siècle, Tltalie chré-
tienne était narvenue au plus haut point de sa
splendeur. La n^iiahisance, qui avait fait brille r
d'un si vif éelat la patrie de Bramante t*t de Ra-
phaël , projetait au loin sa lumière. Partout Tan-
fiquité était remise en honneur, comme ati srin
de l'Italie. Les mines imposantes qui rouvrent
nos provinces méridionales étaient devenues
l'objet d'une curieuse attention. Sans sortir de
sa ville natale, le jeune Delorme put déjà diriger
ses premières études vers rarchit»'Cture antiqne.
Électrisè |)ar ces débris inspirateurs, il {tassa
les Alpes, dans la vue dVxplorer sur le sol clas-
sique, à Rome surtout, les restes de l'art grec ou
romain , et de «e fonner sur les grands modèles
de l'art mutlerne. Il n'était Agé que de quatorze
ans. Pendant son sijonr i Rome . il rt^cherrha
le commerce des hommes instnitf> , non-seule-
ment dans l'arrhiterture, mais dans toutes les
sriencfs (fui s*y rapportent. Il s'attachait de pré-
férence k la reoom|)osftion raisonnée des édifices
anciens. Dans cette syntiȏse arrhitfdurale, il |
choisissait les problèmes les pln< compliqués, et,
suppléant par son génie au\ données qui hii
manquaient, il rq>rodnisait des monuments dont
l'histtHre n'avait bissé que lie-s descriptions va- '
gués ou 'imparfaites. C'est ainsi quil prouva
Tevistenre de la construction célèbre, mais alors i
révoquée en doute, de Gains Scriboniu« Curion. ;
On sait qu'elle consistait en deux va<>te< tliéAtres
de bois, assez éloigné^ lun de l'autre pour que >
des repn^<enUtiuns difierentes pusM'nt y avoir
lieu en même temps; a un signal <l«»nne, ce*
deui hémicycles et leurs nombreux gradins, mo
hile.s sur un pivot, se rapprtM-haii-nt pour m* n*-
joindre en un vaste am|»hitbeÂtre « irrulaire , ou
des combats de gladiateurs et do bétes féroces
s*''xéf.utaient devant les mêmes spectateurs, qui
.IV lii'ut changé de scène sans chanfçrr de pUce.
I)r)«tnne en fil un modèle, où l'on pat reconnal-
tn- ti>ute la portée de son esprit inventif. Ces so-
liition*i difficiles conduisaient naturellem«*nt l*'iir
auteur vers l'examen apprufiandi desino)eas pra-
tiques et vere les applications de la sckiioe à
l'art. Effectivement il excella dans le Irait ute*
métrique et dans la coupe des pierres; le pre-
mier il réunit en un oorps d'ouvrage ki* inelliodea
pour l'appareil des pierres ; il enrichit ces iné-
tbodes de procédés nouveaux ; il iaventa tout ua
système de charpente. Un amateur puissant eC
éclairé, Marcel Cerrin, cardinal de ^nte-Cruii,
qui depuis devint pape, sous le nom de Marcel U,
témoin de ses efforts et de ses succès, se lit mm
protecteur; il le reçut dans son paVùs« el cuntri-
kaia lui-même à sua instmction.
Riche des trésors de l'antiqnilé et de ses |iro-
près découvertes , pelorme revint dans sa patrie
en lâ36. Il coDstmisit à Lyon plusieun bâti-
ments. On y admire encore, rue île U Jiiiverie,
deux trompes en saillie situées aux angles op-
posés d une maison et liées par une gjilehe em
arcades. Un onlre ionique orne tout le tystèuM,
et montre la science habilement iiaie à rwt.
Étonnés de ce résultat nouveau pour eux et fien
fie ce talentné dans leurs mura, aesoon|ialriaiti
le cliargèrent «le construire le portail dèl^lliiis»
Saint-^izier; mais il commença seulwMWt cil
ouvFïi^c , que son départ subit fit suapvdra. H
qui n a jamais été repris. Le cardinal du BÂv»
qui lavait connu à Rome, l'emmena à tarit^M
le pn-senta à la i-uur. De ce moment le jciui
arclàiterte fut en évidence. La coniauct éai/k
rbunora Francis V lui fut continuée par HcMi II
et par Catherine de Médicis, qui, «pria li nMit
de am époux , lui Conféra l'intendance de an
bâtiments. Suus ces princes amis des arts»!
exécuta beaucoup d'imfiortants travaux; wii
un graofl nombre de ces édifices n exlilenl plua
ou sont dénatures.
La cour en fer à cheval du thàteuu de FeilÉ^
iichleau fut suu début dans las
royales. Sur se^ {dans furent élevés le
Meudon , auquel U travailla
le Primatice; ci>lui de "iiint MauT ilrs rneitL
commencé pour le cardinal du Bellay et eapii
«U'j.uis par la reine; celui d'Anetp préseal du
Hi-nri 11 à >a mallreske, Diane île Poitiers. Ml
pn-mier, ii-1 que Uelurme l'axait bâti, U
terrasse eu briques subsiste seule; les dcui 9$^ .
très ne sont pins que «les ruines : la princip4f*-,
porte du «lernier, heun^UMSiiuiit «aiitee du W^ J
dalisme Te\i»luUonnaire , est un des ^ t i»»^
omeiiicnt» de l'txole des ikeaux-Arta. Cil aflfw ',
chihTte lit <ies re|iaratious considérahlca au (
teau de Saint-Germain et à La Muette, i
de plaisance dans la lorét. A VUU
le iNirtique de la chapelle du para lui i
une invention dont l'art a tait depuis f
cations fréquentes. Lk difficulté de w |
des n)loniies d'un seul bloc, qull
diercher au kùn, à grands frais et ew (^
perte de tem|is, lui fit prendre le parti êê i
poser celles de ce portique avec {
liourt, dont il rerouvrit les Jointa par im I
rflv^t qu>U« D'eu a at^ourirbiii, |>ar
neares et d'autrfs dcpeuilaoces.
Uclonirt? lie IVutreprise; mais
m ^u«- ia partie cfntral«\ c'ebt-à-dire
la roilKni, ks* dn\i\ i^al^rieii cunti-
kur% pi»rtiqu«-A en aruvk'b suniH)n-
Mr», ft Ir:* fh-ux a^ant-curps qui tor-
;aknr«. KpauoiMip <!(' |iarties de l'ar-
»nnaliv«* unt di»|»aru, |»ar suite de
*. «Mitinn!» ft raccordi-nirnls exécu-
IV. L«iuiH XIII et Luiiis \l\ . Le
Ijpo o'a iiiRM'n'e dtr Delunnc que
wmT . ciinipiH«<* de (mloniu'S ioniques
Mteln «cijlpttf^, en marbre bur la
m» Mir W jardin, l'n escalier en vis
>4|'rFu«n» ii«* ctHipe tWs, pierre», était
ilf«*4u IkAtiraent, ilans remplacement
Del il a éti^ démoli en lCi>4,
■faut la vue du janlin. Les <lrn\
'séa\, av>^ leufMleux ordre-; super-
«aii|iM-, l'autre corintliieii. s<int de-
^ pnf^ t'-l« «inlU étaient dans l'ori-
de leurs toits. Les énormes bois nécessaires à
ce.s f:ouvertures, com|K)sées uniquement de gros-
ses pièces do charpente, épuisaient les forêts de
leurs plus beaux arbres, embarrassaient tes com-
bles et fatiguaient les murs. Pour remédier à ces
inconvénients, Delorme imagina un nouveau sys-
tème de cliar{>ente , réunissant la .solidité et la
commo<}ité à la légèreté et à l'éconoinie. Il en
causait un jour avec Henri II à table; mais l'in-
veiitiiHi l'ut traitiH^ de chimère par les courtisans,
et h> roi ganlant le silence, TartiMe. avait résolu
de n'en plus rien dire. A quelque temps de là,
Catherine de MtMlitis voulut (U)nstruire un jen de
l»aume dans son château de Monceaux ; mais elle
fut effrayée du devis de la cliarpcntc seule. De-
lorme saisit cette occasion pour reparler de son
[MHK-éde. L'épreuve en fut faite au cli&tcau de La
Muette, et elle réussit sous tous les rapports. Ce
procédé consiste ik substituer aux fermes des
roiirlN's en planches de bois blanc, tel que sa-
pin, peuplier, tilleul, etc., les moins lourds et les
iiKtin^ chers de tmis les l)ois. Ces courbes, nia*
495
DELORMK
(Jante, pcui, eo cas de dé^iMdaliou partii^lie, ^tre
oiilerée et mnplacée sans aiïecter Tensemble.
D'ailleurs, les courbes peuvent être disposées en
oîpvc, plein (intic ou cintre surbaissé, c'est-â-
dirc qu'elles sont susceptibles de toutes les formes
employées pour les ToAtes les plus élègautes; et
le dessous des toitures étant dégagé, on peut en
tirer parti pour riiabitatioii et pour la décoration.
L'extérieur i)eut âtre couvert suivant une cour-
bure pamile à celle de l'intérieur; il peut l'être
au^si «n parties de toit à surface plane a^ec des
brisures de cliaqae câté, ainsi que les deux pi-
▼iUons de La Muette en offiraient l'exemple. VoiUi
bien la mansarde, laquelle, comme on Toit, porte
le nom d'un ardiitecte qui n'en fut pas l'inTen-
teur. Mais le Téritalile inventeur a laissé le sien
a tout le système, qu'on appellera dans tous les
temps couverture à la Philibert Delorme.
Afin de propager les nouveaux prindpes de
charpente dont la connaissance devait être d'une
utilité générale, Henri II avait chargé l'anteur
d'en établir les règles dans un ouvrage spécial,
qui a pour titre : Mouvelles Inventions
pour bien bdtir et à petits fraii; il est com-
posé de denx livres, et lait soite à on autre
ouTrage, formé de neuf livres, intitulé : De
C Architecture. Principalement recommamU-
ble par les préceptes relatifs à la coupe des
pierres et à la conduite du l)âtimont, « où l'auteur
était plus consommé , dit Chambrai , que dans
la composition des ordres , » ce traité contient
en outre, sur la partie morale de l'art, d'excel-
lents conseils, auxquels l'autorité du talent et
de rexpérieoce donne le caractère d'aphorisme».
Tn senthnent religieux, exprimé simplement,
règne dans tous les écrits de Philibert Delorme,
et lorsque sa pensée s'iMance vers Dieo, le grand
et supernaturel architecte, son style s'élève
avec elle, il préparait un second volume de ses
cruvres; il devaK y disserter Sur Us divines
proportions et mesures de l'ancienne et pri-
mitive architeeiure des Pères du Vieil Tes-
tament^ accommodées à Carchitecture mo-
derne. De nouvelles notions sur la science du
trait et sur la coupe des pierres, une théorie gé-
nérale sur les proportions des ordre*, divers
traités concernant la perspective applique aux
traces graphiques, l'emploi des machines, la
«-«mstmction de« ports de mer, relie de ponts
d'une seule arche Mir de grands llcuve<i de foo
DU ?0-'> toises de largeur, telles (levaient Hw les
principales matières de ce volunn*. l'n «Aaiiifn
détaille et anpriifondi du Pantliéoii de Rome i*t
de plusieurs autres monuments antiquo<, une
deFc-riplion ou plutiU une lii^tnire du (lalais di'>
TuiliTies, un précis de la mai^rm qu'il in-ojetait
pour lui me de la Cerisaie, et d'autrr« \\\^i. de
diverses sortes, tant pour les grands «pie |M)ur
les petits, devaient le compléter. La mort le frappa
liendant quil mettait eo ordre ces matériau \, au-
jourd'hui perdus pour Part et pour l.i ««cieoce.
PhîNhert IHoime nV«i (wi< à l'ahri de toute
critiqu«! : ses écrits soot par intervalles dilAu et
obscurs, ses profils manquent qnelqurfois de
correction ou d'élégance et ses dessins de clarté;
mais son génie a exera? une puissante influeiMie
sur son siècle et sur le goût de ses contempo-
rains. Il partage incontestaMement avec Jean
Bulland et Pierre Lesoot la gloire d'avoir adapté
l'architecture antique au climat et aux lenrurs da
la France. MUIzIa a dit de lui : ^ Il mil tous >es
■ soins à dépouiller l'ardiitectiire de ses babils
« gothiques et à la revêtir de ceux de l'anlique
« Grèce. » Cette justice rendue par un ardiitecle
étranger à l'un des créateurs de l'architetturo
française nous dispense de tout autre éloge.
[ M iiL, dans VEne. des G. du Jf ., avec i-ddit. ]
MlUila. MéwtoiTM sur Im Jrckitectet aiic<ni< cl mv
dtmêt. • Le P. Coloua, Lei LfonnaU tUtnêt tir mu-
wtoirê. — nofrron. Fies des .érehitfrteg aunem H
tmoéernes. - Nsiricr. Ntuet mttg. KmmtU.-Uxie. - CaMrC.
NiÂicé mr Ph, iMorme.
* DBLOUIB (F.), poète français, fort |ieu
connu. Il donna un exemple d'ontrecoidaace
qu^on a revu depob chez d'autres rimeurs. CrH-
gnant, dit-il, qu'on n'imprimât à soninso et qu'on
ne lui dérol>ftt les ven» qu'il avait composes m
collège avant sa dix-neuvième année, il prit Je
parti de les publier lui-même à Lyon, en IMS :
La Muse nouvelle, ou Us agréables divertisse
ments du Parnasse, est accompagnée de por>
trait de l'auteur. Delorme annonce que le bancM
ne lui permettait pas de visiter souvent hdoo-
ble montagne; il aurait bien dû avoir la umHiiiu
que personne ne se serait avisé de venir lui dérober
ses sonneCi, ses élégies, ses satires, ses épignet-
mes, ses madrigaux, tous vers d'écoëer îmi^
ble de mieux tkire plus tard. B.
Vlollet-Uduc^ Bibiialkèquê poehqme. 1. 1. ^ «S.
DRLOB.«B ( Marion ) , courtisane o ne
dix-septième siècle, naquit en 1612, k ^ —
en Ctiampagne, et mourut à Paris, ca lAauu i
était encore fort jeune quand on la vit p
dans le monde pour la première fois, et
der aux brillants succès 1*
tard. D'une beauté peu a . c\i
spirituelle et capricieuse c n
tint facilement les boront rAUfnv ■
foule de grands seigneurs «|iie fréqiioa
amant le fameux libertin Des Barreaux. !•»
parmi eux qu'elle eonnnt le marquis de
Mars ri ), qui, par la passion vive «I i
qu'elle lui inspira, mit le sceau è sa
naissante.
A cette liaison se rattache une aiieodoli
piquante, dont Rirlielieu fut le héros, t
de Marion, il lui lit une ci>ur des plus ««>«
la beXie naltresse du favori do Loui^ X
contenta de rire ili^ i>a umquêtc sans } rèpa
Xéanmmns, Cinq-Mar<, inquiet, rspiraiil la >
traire à de sendtiaUes |N>iirsui!e> , rej
l>niit qu'un iiiariai;r secret le> unissait uc *«
tat ne répoodif pas à son attente; carie
md-eruvrr.- oo Ir
D£LO&ME — WLORT
«M cAto 4M Anrair à lutter piw
m» Il tWl-priMBt màalttat, et
IMHi à k aéMira de CfaMi-Mars.
1» IMI «• 9M FMI iTait de dis-
Clft arfeenee qoê p« les takoU,
ÉritaMMl die loM les cnaute <|iie
rioH deiin»
làm primât^ det eoar-
eeprlle» qui
Mt «ipatainil les atteotioM de
li Jnr. fléirile, caifiëe ptr ses
teiMiali, flHe oublia m
rtane U taiiée, ei remplie,
», ai Aipiiie, qoefcpie bril-
t et JéAMew areltoct ceie
Mi IneéediM eette Toie» ne
I il, fov wwHMlr loo opa-
h M voyoaè preadre toor à
D, SilBt^Éfremoiidy
, It dMvalicr de Gnunmont, le
» etc. Opendant cette Togne
, que son esprit lui
IMB galMtcries, reçut le contre-
i qui Tenaient de
de Loiiit XllI, la régence
I fit les troubles de la Fronde
ftcaradère aux splendides
idela place Royale (1);
i de la politique aTaient
i léfères, iMuiales et
. Marion, pour ne pas
, les suifit sur
i part très-actîTc à
t la minorité de
lors de Parrestation
neor de l'envelopper
I SB iMçant contre elle une
t odcoteiirs de cet ordre
▼eoait d'expirer
L. R.
mC frélenda qoe cette
et f»e Marfon Delorne a
tam aiB-lMiUéme sierle. On a
Im AiVirterre, épooM un riche
isfre» «M Te«?*fr. tut de-
riaara, Sost te ctief Pépoasa ;
■M Cmi procurear fiscal dt
■ ; foc dM« noe tIelIleMc
e et rédolte à uoe ciltére
XUL
m IFkm-Cimidê'JftmiçoU),
i^ Bi^^PMlSeBnts. tièfad»
Girodet» fl eoinpoia, pow fOB début, on onmiB
Importait, U MmriiBtAM.qfâ pHotao ados,
de laio. £à 1814 " nrrm tn ntnr tiMnin, Im
Mort de Sérp ti LtaMâni — es 1817, Mm
SéiurrêeiêmdêUMUttêJÉSn, «d est ai-.
Jourdtei illfliteede flahMMi; -tu aatadi
1819, Jénu^kria ^^tnUimU dmu te
de Paris; — «n 18», CépMê mUe9é par
_i — «.1833,&i|iAofMtelèPikaoii TmIs
^'eUi vénal/ ife cMUipoMr; ^ es 18M, jhw.
cueiltoii/ lt>hiil d0«dig; -. es. 1886, X«
MadêUàM mtùmbêmdê JénuhCkrUt; —
eo 1839, Adam ei È9$ aprét ter MoMa-
muc»; _ eollQ, n 1860, £e iUspot 8» i^VplA.
M. Morme Ait di8r||6 m 1847 do ddoonr k
chapelle de U Vier«B de SalnmteTait^ <
qui Teoait d'être iMterde. CM artiite ne i
Ue pas s'y être asses pÉiétid do eanelèn nft-
gieox et aobfo qoe ees peiDbHes apraieirt di
ifoir pour se lier a? ec rarchUeetiiro aerfouo
de Sdut^Sonais. U a raça om méd«Dle de
deoiième dasse, «M neotte iMmonUe ol 11 dé
DOfatiQB de h» I^glkm dlteoenr.
GuVOTJNlFÈftl.
DBu>RT(/<K9icei-iii/oijie-idHeii, baron),
I général français, né à Arbols (Jura), le 16 oo-
I ferobre 1773, mort à Arbob, en 1846. H ft*eni^
I en 1791, dans le 4* bataillon des volontaires na-
tionaux du Jura, et fit toutes les campagnes de
la révolution. A Tarmée d'Italie, devant Man-
toue, à la bataille d'Austeriitz, où II reçut plu-
I 4ieurs blessures, Deloii donna des preuves d'an
I rare courage ; il Ait nommé colonel do 24' de dm-
){ons (r' mai 1806) , chevalier de l'empire avec
I dotation, en 1808. Cette même année il passa à
I l'année d'Espagne, se trouva à plosieors sièges
lit batailles, se distingua particoUèrement à celle
' de Puente del Rei, où il enleva vhigt-cinq pièces
de canon et tous les bagiges de l'ennemi dans
ime charge des plus brfflantes et des plus bar-
I ilies. Le 23 mars 1810, avec la T compagnie de
son régiment et le 4» bataillon du 3« d'infiuiterie
légère, il mit complètement en déroute, à Ven-
•Irell, l'avant-garde espagnole ; le9 avril, à Villa-
F'ranca, il battit une colonne ennemie et fit pri-
ritréme, elle est lldée de «e recenuModer à Ninon de
LenelM; malt que le meatager qol a'étalt charné de sa
demande loi ayaot, à son retour, asaoïieé qne Ninon
I venait d'expirer, elle noamt de ultltMttiejit, a plux de
<Taatre-Tlnt-dtx an» (1706). Un antre récit la fait ?l?re
luqu'i cent trente-quatre ana, et lie aa aort au & Jan-
vier 1741. 11 n'a d'autre rondement qne l'exiatrnce d'an
acte de déc^ d'une Umint morte à cet âge tnr la parotfse
\ Saint Paul i Parla, aoua le nom de veams en troMèmu
. noces de Lebrun, Ces conjecturée, qol ne reposaient sur
I aucune base solide , sont aojoordlurt tout i fait abao-
donneea et ne Bérlteot aoeoiM eréaace.
49U
âounier le oolooel qui la commaiidait ain&i ^oe
8cpt autres officiers. Une autrefois, une divisioB
italienne (ut sauvée par Delort, qui arrêta se|>t
escadrons espagnols avec un escâulron de soa
régiment. Grièvement blessé dans cette ctiarge,
il faillit rester sur te champ de bataille. Le jour
de l'assaut de Tarra|$one, il poursuivit des fuyards
jusqu'à la mer, et les sabra sous le feu des
croisières anglaises. Ces services forent récom-
pensés par le grade de général de brigade, qui
lui fut donné le 21 juillet 1811. A la bataille de
Sagonte, Ddort culbuta l'ennemi , et mérita d'être
dté avec de grands éloi;es dans le rapport du
général Soult. A la tête de Tavant-ganle de l'ar-
mée d'Aragon, il seconda avec habileté le général
en chef lors de Tenvahissement de Valence. Le
21 juillet 1812 O'Donnel attaqua inopinément,
aviH*, douze mille hommes, le général Delorty dé-
taché à Castalla, où il commandait Tavantgarde
de l'armée d'Aragon, forte d'environ deux miUe
cinq cents liommes. Mais k mouvement de re-
traite Alt exécuté si habilement, et suivi d'une
charge si heureuse, que toute la Hgne ennemie
fut mise dans ks plus grand désordre, et que le
général anglais Roche fut forcé d'abandonner
l'attaque du château dlbi. Cette aflaire fut une
des plus brillantes de la guerre d'Kspa^^ie. En
juillet 1813, le général Delort, chargé de couvrir
la retraite de Tannée de Suchet, se distingua
surtout par la précision et la vigueur de ses uia-
nœuvres. A son retour en France, il fiii employé
dans l'armée qui devait s'opposer à la marche
des alliés sur Paris, se trouva à la bataille de
Montereau, et força, sur la route de Melun, qua-
tre régiments à se rendre prisonniers, après
avoir sabré lui-même leur général. Napoléon le
récompensa de cette action d'éclat en le nommant
général de division /février 1814). EniaiSDelort
contribua, par les betles charges des cuiras&iers
qu'il commandait, au gain de la bataille de Ligny.
Deux jours après, il fit, à Waterioo, des efforts
inouïs, et reçut un coup de feu et hnit balles dans ses
habits. Après la seamde restauration, il fut misa
la retraite. En 1430 il fut n^inis enactivité, fntHu
membre de la chaiiibn* des députés par le départe-
ment du Jura, devint aide fie champ du roi, et fut
pnMnu en 1837 aux dignités de grand'croix de la
Légion d'Uonneur et dt» pair de France.
Fm$tfs d9 ta Ugion é'Htmnnr, L IV. - FUtoiret
et ConqmêUs, t X, XI rt mIv. - U Im, Dki. ettcfc. de
ta Framee.
l DELORT ( Joseph ), historien français, ne à
Mirande (Gers), le 17 novembre 1789. Fils d'un
avocat au parletnent de Toulouse, il vint jeune
a Paris, et l'abbé de Mœtesquiou, son compa-
triote, le it placer en 1 814 dans les bureaux du
ministère de l'intérieur. Il a publié les ouvrage
suivants : Mes Voffoges auxEnvirous de Parité
en prose et en vers; Paris, 1821, 2 vol. in-8*;
— Métnoire à wiessteurs lu mem^rei de la
chambre des députés^ pour provoquer une loi
sur les propriétés littéraires et des récom-
DELORT — DELQY
penses en/aveur des ^vaj^{s^
et artUtes; Paria, 1822, ia-r,
tique sur t histoire d$ Charles
Soret et de Jeanne d'Arc ; Paris
•— ffisUnre de Vhomme au im
accompagnée de toutes les pU
ques ; Paria, 1826, in-8" ;— U\s
tentlon des philosophes et des $
à la BastUU et à Vincennes ,
celle dé Fmquett de Pelisson e
avec tous les documents auihen
dits; Paria, 1829, 3 vol. in-^".
■abbc et Itltlo!!». «tCL, Awf mniv. t
ttuip. - Loiundre ft Biiurqnfioi , /^ l.
çaUe. eontsmpormlnê,
DBM^T (Jean-^aptiete-Àimé
çaia, né ea 1798, à Ptancber-Bas,
dans les Vosges, mort à Saint Étic
1834. ^ Toute sa vie, dit M. Sa
semble qu'une longue école buis
fit de bonnes études au lycée de
vit ensuite les cours des (acuités
de Strasbourg , et prit le grade
droit. U commenta dès râoles<
une vie vagabonde et aventureuse
trop long de décrire toutes les <
loin, le même critique ajoute :
n'avoir conçu de bonne heure la ^
un pèlerinage ; partout où il sen
il y allait; partout où il trouvait u
séjournait. Aussi dans ses vers
nés! Il croyait naïvement que I
oiseau voyagieur, qui n'a qu'à bec
et à gaucbo, partout où le {Mrten
repris et réalisé do nouveau au
siècle l'existence du troubadour
teau en château, et payant son ^
son. Rousseau vojageant à pie^l
encore, un misanthrope allier et r
monde ; il y avait pourtant du Jea
ton dans Deloy, ce fantassin di
c'était surtout , et plus ftimplernei
dour décousu. U allait donc >ans
demain, quand un jour, à \m>;t-e
maria; comme La Fontaine, il ne «
être longtemps souvenu. » Il m.*
du ménage et du petit inagaNin ou
de se conAner, et partit pour le I
Cette puissante culonie venait de ;
sa métropolie; elle était gpuverne
dro, qui ne portait encore que les»
règlent et de défenseur peqtélue! «1
qui fut bieutiM proclamé anpemir
à la cour du jeune prince, Delo> I
nal intitulé : VEstrella Brasfteti
Brésil), qui devint le Moniteur
don Pedro. Le poète français, qui
vatt le portugais avec uae reiitar
pubHa dans son journal un profetd
et ce projet fut, dit-oa, ado|ité par
parles représentants du Brésil
que Deloy devint gratUbomme ne
mLOT -
rii tlndn da ClmaX, A ii^rt i^e»
t^^iwilMl Him tu mérita fju iioèt^
Qipllpie C'^ qu'un imai àii^yekr he$
■Irv « i»i« ripfffU ir tfhwn. ,
V«^ll a^c F*É»I« Uin Tien
»il9 ! • C^
■■■■14 |â rfk«r ^t ji'ouplLrF^
|a«^. Ml f«Wt* ■! *d •M'rniiletir i
^ Ht kafito «itft ««Me ^Jleô^ n«tt~
f rilliJirii*nili# of «ij*i<:rt
mW^éÊ runnvfii r
i if tç peine \r» mctm 4ca
I pwlm, ut U jilupart
. dr, ,, ; i ■ '\r
r4$ àim Mam, fui
i aii« rMiille |KiliUi|uc
I Çtfvi/^ ifr t'raiidie* Vomir
Sésjui€it iV . On a ^ti- lui ^
|tfr4x^li^% 4 'une (ol^^^luc-
iîLyrto, 1827, 10- r; cet
p 11 ]>ri^flrikr volume de ia ^^
fadémtf procmaale; inaia
, mitrf-pmc par quelques jetineâ
Ljmy n'alla p^b pliiâ loii^^ — -
f« po<âiM*« p04^ibuw^ pubLié«â
:; t>w ei Paris, 18^10,
jg tn tel* J« f-emit'
:n$A-M'r&^inU artist* el
I a f^m, en J77â, iiiorl l«
; Cna p^ triN^vir pour kâ
|#aliir«l 4««aioa1«ur, el dé-
■ OfM* .*éri*» rf'artk'ks
lit' teii#i^ da&t l<* Jri?r-
UMe, BalDolla,ela^
4a tt MU , 4rftl^4cbtii.ei
DELPEOB «RI
roéfONii^ iicji Qmrageê de p^kniurt^ maîpîuté
^ WfV!9¥y^ ^xpoJn^-% au l^mire^ eninU; Pari*i,
IfH, U(5» iq-ri on£t! livnii^ns. Li; {inncipal
ommga àir, Delppcii rj^t uniï iconoi^rophie cUâ
Ctmtmfarain.^, ilonl il avait mnça \^ plmi H
réd%6 le prospectus ç était um mihrXim de
porMti nibùgi'âp^Uié^t AVDC ûimmjk-ai; Hic lut
onnmciBCii'r mi IB33. iVntrëprl^MSr intr.rrohipuet
pw U W>rt df^ t>i^tisi¥îtL| fut eoûlinuËc par sa
Anpçait, 116 àlénlom^ «11777, iMftld M Mh
to^ i$3». imm mm% U tM à Mootpelltar
fidm «w étqta ilié4k«K et là WwlAt w db-
positloiH brUiaftici le inat nniniaer. A peiae
doreur aoiuédefliae (lIOl), ttoipiitiaQa prU
80» eMpr; w pri||(|M à Tooiloiiii defi^
delepi^K trè^-étencNie» etlet eomt yartieiilleni
qiiV fUsait, cttlvia par va aorobcwK CDdUtoii%
iâ mirait bieiitât «a pienière ligpe. VoMiadci
OMMoùrs tubviitait anoore à MoatpdUer : la
chaire de eUnvgle eiiniipa tiat è nqmr» et
Mpeeik» qd aràl pa éladia eaoove aes ea»*
aalaBapoea par no e^oar è Faria., m préeesta
cqtmm coaaQcroal avco Fate «I MaaiiQè^ lea-
quela da^ la aoat aaaë diiUa|o6i par leara
Uaffirt; Il eol llioiuMQr da Ifcai^orter inr aea
adrefM^ (UU). Maeé anr ca fpwd tWâlra,
U employa aea aotea, fOB aellfilé^ te taient apé-
ci^l ^ lea Taatea ftwnaiiiaaBCW dont U était
doué, à reloTer la chirurgie de l'école de Jtfont-
pellier de l'espèce d'abâtardissement où elle
était tombée, instruction profonde, sagacité de
diagnostic, mémoire lieiireuae, talent de la pa-
role, liabileté de la main, Delpecb possédait tout
ce qui constitue un grand chinu^n et |)arti-
culièrement un professeur de clinique chirurgi-
cale ; en un mot, son enseignement parvint à un
tel degré de développement et do perfection,
que non-seulement il eut la gloire de restaurer
la chirurgie à BlontpeMier et de peupler le midi
d'opérateurs distingués, doot il manquait alors,
mais encore de faire rivaliser la clmique de llié*
pital de Saint-Éloi, dont il était devenu chiror-
gien en chef; avec les plus célébrée do teippa.
Cependant ni les travaux d'un enaeignement
suivi ni les fatigues d*one pratique étendue ne
pouvaient suffire à sop étonnante activité et à sa
soif de connaissances : i| trouvait encore du
temps pour des études profondes et pour ré-
pandre au loin par ses écrits les lumières que
ses travaux, sea observations et ses réllexiona
lui fournissaient chaque jour. H publia suocea-
sivcjiient im grapd nombre d'ouvrages : le pre-
mier, qui parut en iSlô, fut un mémoire sur la
Complication des plaies ei ulcères connue
sous le nom de pourriture d^hâpilalt ouvrage
dans lequel, faisant jouer ua r6|e moins impor-
Unt à l'humidité, U attrihue la prtecipale <
49U
âounier lo ook»el qui la commandait aiosi ^oe
sept autres officiers. Une autre fois, une diviào
italieuDe (ut saufée par Delort, qui arrlta sept
escadrons espagnols avec un escâulron de soa
régiment. Grièvement blessé dans cette ctiarge,
il faillit rester sur te champ de bataille. Le jour
de l'assaut de Tarraisone, il poursuivit des fuyards
jusqu'à la mer, et les sabra sous le feu des
croisières anglaises. Ces services furent récom-
pensés par le grade de général de brigade, qni
lui fut donné le 21 juillet 1811. A la baUille de
Sagonte, Ddort culbuta Pennemi , et mérita d'être
dté avec de grands éloges dans le rapport du
général Soult A la tète de Tavant-garde de Tar-
mée d'Aragon, il seconda avec habileté le général
en chef lors de Tenvahissement de Valence. Le
21 juillet 1812 O'Donnel attaqua inopinément,
avHc douze mille hommes, le général Delort, dé-
taché à Castalla, où il commandait Pavantgarde
de l'armée d'Aragon, forte d'environ deux miUe
cinq cents hommes. Mais k mouvement de re-
traite Alt exécuté si habilement, et suivi d'une
charge si lieureuse, que toute la ligne ennemie
fut mise dans ks plus grand désordre, et que le
général anghiis Roche fut forcé d'abandonner
l'attaiiue du château dlbi. Cette aflaire fut une
«les plus brillantes de la guerre d'I^spagne. En
juillet 1813, le général Delort, chargé de couvrir
la retraite de Tannée de Suchet, se distingua
surtout par U précision et la vigueur de ses ma-
nœuvres. A son retour en France, il fiii employé
dans l'armée qui devait s'opposer à la marche
des alliés sur Paris, se trouva à la bataille de
Montereau, et força, sur la route de Melun, qua-
tre régiments à se rendre prisonniers, après
avoir sabré lui-même leur général. Napoléon le
récompensa de cette action «f édat en le nommant
général de division /février 1814). EniaiSDelort
contribua, par les belles charge des cuirasuers
qu'il commandait, au gain de labataille de Ligny.
Deux jours après, il fit, à Waterloo, des efforts
inouïs, et reçut un coup de feu et huit balles dans ses
habits. Après la seconde restauration, il fut misa
la retraite. En 1M30 II fut n*iiiis enactivité, fntHu
membre de la chambre fl«s députés par le départe-
ment du Jura, devint aille de champ du roi, et fut
pnMnu en 1837 aux dignités de grand'croix de la
Légion d'Uonneur et de pair de France.
Fm$tea d9 ta UçUm é'Himnnr, L IV. - P^ictoires
et CoftqmêUt, t X, XI rt mIv. - U Im, Dtd, ettcfc. de
ta FraMTtf.
* DELORT ( Joseph ), historien français, né à
Mirande (Gers), le 17 novembre 1789. Fils d*un
avocat au parletnent ite Toulouse, il vint jeune
a Paris, et l'abbé de Mœtesquiou, son compa-
triote, le it placer en 1814 dans les bureaux du
ministère de llntérkur. Il a publié les ouvrages
suivants : Mes Vofoges auxEupirous de Paru,
en prose et en vers ; Paris, t821, 2 vol. in-8* ;
— Mémoire à wiessieun lu mkemàres de la
chambre des députes^ pour protoquer une loi
sur les proprittés littéraires et des récom-
DBLORT — DELQY
ptJues enjaveur des mavoj^^t
ef artisUs; Paria, 1822, ia-4
tique sur thutoire de CharU
Sorel e4 de Jeanne d'Arc ; Pa
•— ffisUnre de Vhomme au
acoompagMée 4^ toutes les i
9iie« ; Paria, 18)5, in-8%— h
tension des philosophes et da
à la BasiW^ et à Vmcenni
celle de Fiu/quei, de Pelissoi
awec ious l^ dodments auth
dits; Paria, I92tt, 3 vol. in-^".
aabbc et M4o!t». ttCL, Awf muit
ttutp. - LoiMii4re et Bourqufioi . fj
çaUe. eontsmpormlniÊ.
DBM^T (Jean-J^apiiste-Ait
çais, né ea 1798, à Plancber-1
dans les Vosges, mort à Saint c
1834. «^ Toute sa vie« dit M.
semble qu'une longue école b<
fit de bonnes études au lycée c
vit ensuite les cours des facult4
de Strasbourg , et prit le grac
droit II commença dès Tadol
une vie vagabonde et aventurei
trop long de décrire toutes le^
loin, le même critique ajoute
n*avoir conçu de bonne heure I
un pèlerinage; partout où il s
il y allait; partout où il trouvai
séjournait. Aussi dans ses ver
nés! Il croyait naïvement qw
oiseau voyagieur, qui n'a qu'à t
et à gauche, partout ou le |>orl
repris et réalisé de nouveau
siècle Texistence du troubadoi
teau en chAteau, et payant son
son. Rousseau vo)ai;eant à pi
encore, un misanthrope allier e
monde ; il y avait pourtant du J
ton dans Deloy, ce fantassin
c'était surtout, et plus simplei
dour décousu. Il allait donc sai
demain, quand un jour, a \'m^
maria; coiiime La Fontaiin', il n
être longtemps souvenu. •' If t
du ménage et du petit inagaNÎn
de se confiner, et partit pour I
Cette puissante colonie venait r
sa màropolie; elle était gonvei
dro, qui ne portait encore qii<* h
régent et de défeniteur pen>étue
qm fut bieutiU proclamé einpen
à la cour du jeune prince, Delo
nal intitulé : VEstrelln Brastl
Brésil), qui devint le Monitei
don Pedro. Le poète français, q
vait le portugais avec une reii:
pubHa dans son journal un pn^
et ce projet fui, <St-aa, adopté |
par les représentants du Brésil
que Deloy devint gentilhomme
BILOT-
fié tÊtàn itu riiri«|. A prt ces
is^t^ÎHtol Ht^o 4U mérite du poète»
p ipM marqiii! b plué bcilbnt et
«iP«||^ ftt ^Vm pe«it appeler «^
Il WtSW^ém 9^ ferii ai^TËabl^
Il nWiHï^ I la Cuis SOD t^ent ^
■H^^OHi 4«ii« |<t« yrui û'imc rriinr f
WHP4 ta roAT >.
9
tsuii.'ttics?:
«irifc rnçor ni/u-
î
,Umm^*
WM«, « M» kdl<« rt dut'».
I a»r 4o «ton Pàrif ' 'I
Ml Imii 4e qiiittr. n. ;
f , Il retinl <îttFr,^i
r r<ilMâKflt^i ^a fombaltrc:
^4e «îi^nâ Maria, fut
I WQr (èuiUi* polt|]i|Uç
I «te franche-VonUc
I pffm^ ToLutne de là Ui-
piovmeuile ; mais
^*f **^ par ijuelqnes jéiinei
11^3 pii^ p\wi loin; »
e» pt>iittiume!^ pubiiée4
îi L)iWî i^t Paris, IH-IO,
tf«M ta Jtirrif0 du f'artt,
iè^iii* m I77ë, mert l« i
trÈ«-vîf fKjur les
t daiiinitettr, et 4é^
l«r une iérk d'iirtkles
iên, iai^f*^ ^Mi* Ift Mer-
OBLPEGB «RI
roéfomU t/^'f ûatn'ëffu de pêiniuré^ uculpiuu
^ ffruffB^e €îpmét au Lomrn eniE\^; Vêùi^
If 14» iftô, m-â", onz;Ë tivraJsana. L4^ pririotp«[
omrrifa 4c Deip«ïf ti c^t udl' iromMjtuphic des
CcmtmftporQinn, dmi il avait tûtt^u le ^i\m t^t
réd%6 l0 proH>^ta^ C'était une CJ>llcr:liOD de
porMtt IrUKtgraptiiéë afec î^caiiuUé^ï die fut
onmBMJff'n tm Iêl3. ytvtrcprke, Intertutruputt
pir Ù W>rt ilo Ucliiftc^, iut ooatmuée pai- sa
I, le t. I itfi»« hflt)« »^
MMbke,9ÊmBÊm,tm^ WafiypÉii winnMlilKe >aii.
Anpçait, «6 àlénlom^ «11777, BMNTtte M Me
to^ iSâtS. JeoM CM»n il iM à Mootpelltar
fidm «w étqta iliédIkvK et là WwlAt w db-
IwsitloM bvUlaMci te imt ranini^er. ^
doreur M nédetriae (laoi)» n QipiitiaQa iNrtt
80» eMpr; H pri||(|M à T^MloiMa defiiUc9 pm
deln^^ trè^-étencNie, etlet eomt partieiilleni
<Iii1l fUsait, cttlvi» par VA •omlimiDL CDdMoii%
te ndi^ btentdt «Q pienière ligpe. i.'maifrdct
owmurs tubftivteit cnoore à MontpeUter : te
chaire de cUmigte ottniipa ttet à nqmr» ft
Mpeeb, qid arail pa éladra evoove aes aa»*
QaiâBapo^, ^ 00 aéjoor è Faites ae préaeste
09«>mi coAaQCTQil anq Fate al Mamlt» tea-
quate da^ aa aoat aaaë dteltejiiéa par leara
Imifin; Il eul llioiiiiaQr da Ifaai^arter inr aea
adveonira (Uia). Maeé ior ca fpwd IMAtie»
U aropteja aaa aotea, sottaethilé^ tetekai apé-
ci^l qt lea Tastes iwmaiiiaancaa demi U était
doué, à retever te chimrgte de l'écotede Mont-
pellier de l'espèce d'abAtardissemetit où eite
était tombée, instruction profonde, sagacité de
diaguo&tic, mémoire heureuse, talent de la pa-
role, habileté de la main, Delpech poâsédait tout
ce qui constitue un grand chirurgien et |)arti-
culièrement un profeaseor de clinique chirui*gi-
cale ; en un mot, son enseignement parvint à un
tel degré de développement et de perfection,
que non-seulement il eut te gloire de restaurer
te chirurgie à BlontpeMier et de peupler le midi
d'opératevrs distlngiiés, doot il manquait alors,
mais encore de faire rivaliser la clinique de llMV*
pital de Saint-Éloi, dont U était devenu chirur-
gien en chef, avec les plus célèbres du temps.
Cependant ni les travaux d*an enseignement
suivi ni les fatigues d'une pratiqua étendue ne
pouvaient suffire à sQp étonnante activité et à sa
soif de connaissances : il trouvait encore du
temps pour des études profondes et pour ré-
pandre au loin par ses écrits les lumières que
ses travaux, ses observations et ses réflexions
lui fournissaient chaque jour. H publte succes-
sivement im grapd nombre d'ouvrages : te pre-
mier, qui parut en 1815, fut un mémoire sur te
Complication des plaies et ulcères connue
sous le nom de pourrUure d'Mpilalf ouvrage
dans lequel, faisant jouer ua r6te moins impor-
tent à rhumidtté, il attrihua te principale cauaa
SOS
DELPECH — DEÎ.PnXIS
de cette grave complication à rcnta^iscment des
malades et aux émanations perspiratoires. En
1815 parut en même temps à Paris et à Moot-
pelUer son plus important ouvrage : Précis des
maladies réputées chirurgicales^ 3 vol.in-8" ;
huit ans après ( 1823), le premier Tdome de la
Chirurgie clinique de Montpellier, recueil de
mémoires, la plupart d'une hante lro|x>rtance et
remplis de cet esprit droit qoi caractérisait le
talent de l'auteur. Ddpech, tout en élefant sa
science à un degré ias(|ue alors inoonnu à Mont-
pellier, n'abandonna pourtant pas l'esprit de son
école, et se montra médecin et physioloigiste avant
tout. Ce volume contenait principalement des
obsen ations sur la ligature des artères, les frac-
tures , la syphilis constitutionnelle , les pieds-
bots; le premier il détermina d'une manière
précise la véritable cause de cette difTormité, le
manque de longueur du tendon d'Achille. Dans
le seconil volume de la Clinique, pubKé en 1828,
on remarque surtout le beau travail de Delpech
sur l'inflammation, sur la formation des dépdts,
la découverte de la memlvane puogénique et
colle du tissu inodulalre. Ayant senti toute
l'importance de l'orthopédie, trop longtemps né-
gligée, Delpech ouvrit une maison spécialement
fiestinée à la guérison des diflorraités, et publia
en 1839, en 2 vol. in-8", le fruH de ses observa-
tions, sous le titre de: VOrthomorphiepar rap-
port à respècehumaine^eiic^En 1829etlft30
il rédigea, à lui seul, le Mémorial des Hâpitaux
du midi;— en 1831 il fit paraître un TVoi^^ re-
marquable Ihi Choiéra-Mcrbus. Il avait aupara-
vant publié une traduction de l'ouvrage de Scarpa
sur ranévrysme, et, en société avec Cosie, un
travail Sur le développement du poulet dans
Vosuf, On remarque daos les écrits de Ddpech,
malgré quelques déftuU de style, de l'origina-
lité, delà prédsioB et des éclairs de génie, ce
qui donnait surtout à sa parole use force per-
suasive et un eotralnement presque irrésistible.
Delpech vH sa carrière ooîipée par un horrible
attentat : il fut assassiné en plein jour, à un âge
oii il devait bire espérer à la science de nouvelles
découvertes. [ CàvaLir ne BaAoaoïiTy dans YBne.
des G. du M,]
DBLPHiMim {Àttius Tiro), rbéteor gallo-
romain, vivait an quatrième siècle de l'ère chré-
tienne. Il était fils du rhéteur Patère. 11 jouit
dans son temps d'une immense répiitation,oomme
on le volt par ces mots de saint Jérôme : Om-
nés Gallias proêa versuque suo illustravit
ingénia. Aqioard'hui il ne nous est connu que
par les éloges d'Asioae et d'Ammien Marcdlin.
Le peu qoe l'on satt de sa vie a été recueilli
avec soin par les auteurs de VBistoire lifté-
raire de Pramce, « Dès les prenûères années d«^
son ftge, disent ces pieox compilateurs, il réussit
à faire des vers; et O n'était pas encore sorti de
reatewe lorM|a*ao de ses poèmes reropoHa le
prix clhri aMa « des pitnien rapgs sur le
Parnasse. BientAt cet heureux succès
de phis hauts desseins : il • it 1
poème épique, et l'on c i
n'avait plus de disposition < a»
sorte de poésie. Heureux su se
cette douce et tranquille oocopatioi
ses. » Delpbidius était, àeequ'fl semb
radèrehiqnietct ambitieux. Ue id
reau, et en 3&8, pour se i il
vant Julien, alors c ,!
de la NariM» < i m» mu
ue iwufant le
0:«Qoelcoopi
wD oeat f
t?i
V : « CA q
liC» •
ble.t'B
s
T]«i lU
sej un
r
.0 :t
qv
cel
009.
Sai
pen
rev<
I imputait. D
I s'écria avec
césar, ne pa
j denier ses a
! cette réponse c
I passera pas p»"-^
I cusé »? Delphi ^»
! de cette action,
i se jetant dans le p
I nomme pas
I se révolta sous
I prières de son
I oroiets x,
I, ei se mit I
; qi ;. £i » ca aetr i avec 1
in si on eacr «si
pviauis; et ilefti firls
' rhéteurs du quatrième Hcoe sll I
' par une mort prématu*^. H m
dit saint Jérôme, que
, veuve et sa fille embtwwer ic
i mais elles tombèrent d
Hanistes, et furent - dM peratf
atteignirent cette secuï. M v per
. tation, car on l'aocosa àb • s
PrisdlKanus. Quant à bi mère, ap
da, elle eut la tète tranchée à Trèvn
« Son supplice, dit dom Rivet, Ait d
par les chrétiens les mieox fautrail
de l'Église et par les païens même. • P
d'entre ceux-ci, qui écrivait qodq
après, ne s'arrètaat qu'à la proie
rieure d'une vie plut ansière que 1
prisdllianistes, entreprend la justifie
crocia en ces termes :« Qnels étaien
crimes atroces de cette daoM venve
tre poète, qui méritaient qu'on te trri
plice avec un croc? On ne Taocnsait
trop rdigiense; on ne hd reprochail
gried attachement an cuite de la Div
AMOor. - kmmUm lbrw«ta, L XVII
Salai Jérôat. Âé a$ém»m, - UiaSUn
trmmet, I. I,p. t.
»BLI . Vi VO.
DBL^arB { u on Gil
théologien italiea , ti l&OO.
hridus il était doct jc ourboune <
la théologie à p> 1507. Girj
merveilleuse •
r^pdle an d^i
VAeUJiMIilémàli
HkOvldhm
t$m pœmltemikh
j rwv* tiM date, dMft
lili^ii-4MlMiladédi-
km
mtrUU; PMk* 1507;
d'oM fa-
de VÀwrmra, de
dont
âr/(èf de
L4l «If. lfllliillirfi«. 1. 1, PL ML
i(ite»),tMolofieB
i siècle.
UeMim
lellHfle BBlueB de Wenne.
f muktiûfïa : rnlmnr_
W ^^^^tW^Wtimtm g m mm n f^m^^
Metêetlx; ttid.
DELRIEU
U Fnaoe. Ue eehM à t
lacomeiiMieedctaeileureenegeetlqâreMé^
ttoratioii per le« ewiiemwti Airait «ml ke
o^ets de eoa atteirtloa. Me 1774 i ifiit im-
poité d'ASKletare m troopein de
d'an* MMi rlAiniaa r
tud il eioate dae nMaoe. pur le
iieea»el esdeaMit lemoyei de iDraer dee
Uitpartfdiwrtovlle
qoli mnH m ee pnwMner.
ii'iiiiMiloriilQn dee neee rhTrriBiei Ail dpie*
naal le e^el de eee eelM iotel^aiU et lii V»-
MnêeM ane mtfdeBe d^ dëeaniée per leSo-
délé rayele d'Afriealtve de Pirie, qoi IMidl
en riag de lee iMnbreeeerreqNMideiit».
fl Alt on dee iMidatem de le Soeiélé d'IfteU
tare deBoologpe. Onedelniit im Jfteotre «nr
tédueaUm du trmtpmuxj 1791, ia-8*; —
ê!fmU,BmryfDeier^piio»,t^po§r^fklpiÊdu
dUiriei de Bamlognê-^mr^MÊr^ de tom efri>
euUwre el dm iMOféiu di tamUionr: 1791^
ia-r. 0. BB F.
(/M|rtMt-i4JI-
i,flé le n octobre 1778,
t IMS. HfM erocet, procu-
idatrikoMl de Figeec,
ict dépaté. 11 te retira de la
I pev 9€ KTTcr plus librement
.11 était membre d'un
saTeate». 11 a mis au
Statistique du
, 9 leL m-4\ cooroonée par
cl TAcvléoiie des lus-
I; — Biêfraphie de M, de
CB 1924 par la Société
I MT r histoire de Pae-
r; IMO, 2 vol. in-8";
I d€9 Cuites y couronné
(TBte ehrétienoe, in-l8;
r é'UxeUodunum; Ca-
GoTor DB FsaB.
1), agronome français,
, mort dans la
à ragri-
; ft MBhetIre la routine,
lies améliorations
( et la sdeoce loi
artificielles molU-
, rextcDsioo doB-
, de nouveaux
idée fourrages et
riae, la culture ea
de., tels sont les
\ ■ corkliH le minl de
I cwiMupsnian.
CMMIBTBAt. Fop.
{Étimm9->im€pk^jB$nimé)t a»-
' w«ab» aé ea nai^ BMii le
îese. H oecapa d*ebe9d à VenriHai
aae pieeede fégeat de fhéterifw Jaeti'ea 1793,
et aoae l*enpire U fut aoainé eW de haraa
à radmiaietralion dee douMee. A ee laart, le
Miaifltre de Halérieur aoeoida à aa Teata aa
secours de daq eaaie firanes el aae peasioa Tia-
gtee de six eenU ftaacs. Dès le débat de sa
carrière poéli(|oe, Deirien, qui a'eutjamaie d'o>
pinion bien prononcée, fit des ven de droons-
tance : en 1793 il publia des stances qu'il adres-
sait à la Montagne , et en ISll il chanta la nais-
! sance du roi de Rome. Ddrieu composa une
I immense quantité de pièces de Uiéètre ; mais sa
I réputatioa ne fut fondée que par la repr^entation
! de son Àrtaxerxès, en 1808, et per celle de
I son Démétrius, joué en 1815, et qui ijouta en-
i eore à sa renommée. Si on a remarqué de beaux
• vere et une intrigue habilement ooaduite dans
! la première de ces tragédies, U est-Juste d*ob-
' serrer aussi que Tauteur n'en a point tout le
! mérite; car VArtaxerxès de Delrieu rappelle
; malheureusement l'oeuvre qae Métastase com-
I posa sur le même s^iet, d'après Crébillon, et
! ri4r/axerxèfdeLemienreae parait pas étranger
; à cehii de Delrieu, dont le dénoûment rappelle
; un peu trop VHéractius de Corneille. Malgré
i tant d'imitatioas, Delrieu n'en obtint pas moins,
sous l'empire, une pension de deux mille francs,
que le gouvernement de Juillet réduisit à douze
cents. Sollicité de mettre des notenà sa tragédie
à'Artaxerxès , Delrieu ne voulut point d'abord
y consentir; mais pressé plus vivement, il Ut ce
que l'éditeur lui demandait, et on assure que
dans une seconde édition il Ait obligé d'ailoudr
les louanges que , dans sa consdenee d'auteur,
sa pifcft lui panissîtit intenter. On a encore de
507 BELRIEU -
loi : Arsinoûs, tragédie en trois actes ; 1791 ; —
Adèle et Pauline; 1792; ^ HarmodHu et
Aristogiton, opéra entrota ftctes; 1794; ^ £«
Philosophe soldat, comédie en trois actes;
— Le Pacha du Caire; — La Fille du Grand-
Mogol ; ^ Les Deux Lettres, opéra-comique en
deux actes ; 1796 ; — Delmon et Nadine,
opéra-comique en denx actes; 1796 ; — Candos,
ou les sauvages du Canada, opéra-comique
en trois actes ; 1797; — Le Pont de Lodi , fUt
liistoriqoe mêlé d*ariettes, en un acte; 1797 ; —
Amélia , ou les deux jumeaux espagnols,
drame en cinq actes et en prose; 1798; — Le
Jaloux malgré lui, comédie en un acte et en
Ters; — V Impromptu de campagne, opéra-
comique ; — Les Pères supposés, ou les époux
dès le berceau, comédie en trois actes et en
yen ; 1 802 ; -> Michel-Ange, opéra-comiqne en
on acte ; 1802 ; — Ie« Ruses du Mari, comédie
en trois actes et en tcts; 1802; — La Préven-
tion paternelle, comédie en un acte et en vers ;
1804;^ Florestan, opéra-comique; 1821 ; —
L'Éligiblf, comédie en un acte et en Ters, en
collaboration avec MM. Sauvage et Mazères;
1821; et Léonide, qui fbt représentée peu de
temps avant sa mort. Fressc-Mo^tval.
Mofiit. «titfr.,SBor.ltM. > Qaérard. Aa Franre lUt.
DEI.RIO ( Martin-Antoine ), ttiéologien néer-
landais, né à AuTera, le 17 mai 1561, mort à
Louvain, le 19 octobre 1608. Fils d*un gentil-
lioinmo espagnol, il étudia à Lière et à Paris au
collège de Clermont. Plus tard il vint com-
pléter ses études à Douai et h Louvain. Reçu
bachelier en droit à Louvain, Il fut admis au
doctorat à Salamanque. En 1575 il fut nommé
sénateur au conseil souverain du Brabant, audi-
teur général de rarmée en 1577 et vice-chan-
celitT, enfin procureur général en 1578. Les
troubles auxquels les Pays- Rat étaient en proie
lo déterminèrent à renoncer à ses charges et à
entrer le 9 mai 1580 dans la Compagnie de Jé-
sus à Valladottd. En 1589 il fut appelé à profes-
ser la philosophie à Douai et plus tard la théo-
logie morale à Liège. Quatre ans plus tard il de-
vint professeur d'Écriture Sainte à Louvain. En
IfiOO il alla à Gratz, où pendant quatre années
il professa la même matière. Il revmt ensuite à
Salamanque, de là à Lonvafai, on il mourut Ses
principaux ouvrages sont : în Caii Solini Polg-
historem Notm; Anvers, 1572, in-8* ; — in Caii
Claudiani Opéra Notx ; Anvers, 1572, in-12 ; —
In Seneese Tragedise Adversaria ; Anvers, 1 574,
in-4" ; — Miseellanea scriptorum ad univer-
sum jus civile; Paris, 1580, hk-k"* ; Lyon, 1606,
iD-4*; — Sgntagma Tragocdix Latinjr, seu
fragmenta veterum tragicorum et L. Ann.
Senec.r Tragœdix, cum commentariis ; An-
vers. 1593, ni-4*'; Paris. 1619, in-4*; — Dis-
guistfionum magiearum iÀhn sex; Louvain,
1599. m-4*; traduit en français par A. Dq-
chesne , Paris, 1611, fai-8* ; ouvrage qui a eu
de la oMxtté, mais où ranteor se montre ex-
DELYAUX
trêmemeil crédule; — S.
mata, emm notis ; — Notx «
cadum TW Lkvii; Sahit^^erf
la soKe d'une édition de Flor
Ifteéron, JftfM.. L XXil. -Val. A
DBL 80LB(yoié^). Vog
DBLI7€. Yogex toc ( De ).
DBtrstB (Charles ) , mnsi
Paris, en 1731, mort vers t79(
flûtiste à rOp^Comiqne en
senter le 18 aottt de Tannée s
comique hititulé : V Amant y
ouvrages sont : VArt de la f
Paris, 1760, ouvrage fort inf
QnantZy publié qndqnes anné
Lettre sur une nouvelle t
la gamme-, Paris, 1766, petit
de Romances historiques , t
ques, tant anciennes que nu
airs notés ; Paris, 1 768, in-8°, c
erreur à Laqjon, dans le Cal
lière, n*" 15109- Ddusse éU
d'instruments à vent. Il exé
flûte double, qu'il appda flû
elle était composée de deux
dans un même corps, et sur
exécuter des duos. Cette invc
vdée des anciens , comme on
ques passages de Pollux , de
Ihénée, et par plusieurs bas-r
FMlt, Bioçrapkie vnivtnetle éa
* DBLTArx {André), e
Jurisconsulte belge , né à Andei
en 1569, mort à Louvain, le ;
Il professa la philosopliie , puis
à Tuniversité de Louvain, <]
fois recteur. Oo a de lui : Pan
maria et methodiea explic
D. Gregorii papx /.Y; Louv
1640, fai -4" ; Lyon, 1673 , in-4'
in-4" ; — Bditio nova ; cui ac
Sehnorremberg Commentât i
ris régulas ; Genève, 1759, in-
ciis, li&rilV; Malines, 1646,
par les souis d'André Ddvai
lement de Malines, et ne%eii
vaux, qui a lataaé de nowbren*
Paquot donne la liste , était Ti
dont les ouvrages étaient auti
vent consultés. Son portrait
François Van den Steea.
mère-Antfr*. MUiorWM MM
DBLTArs (Remi'Benri'
français, né en 1748, mort
1823. Il fut élèvede Moèl Lcm
plusieon gravures importante
on remarque ( Salon de 1802 >
etfffiue, d'après Rnbena ; — U
et Uandre, d'aprèa Hariet : —
çois Aicoii;-.(1804) d.
«46eilBr«l; — (18IO)Qi
0BLVAUX
■»# — j
ïmmtâ
tfl, la Ml
i 4i mmn i éê VUiirê , de
éê Ckâimmkrkmd,
MMÉnda parMti
ià rérii, IB 7 jepteiijbre 17«3»
ÉBi.ipai»le99oelofan 1331.
HI«riN|p Mnârln, défini 4oe-
iHfi« I78QI li ptoeedlapéié
Mk Fatal .!■ léfphrtiMi^.li
HH.^firfBfeMn de li inaitM
I friHi IM» da rétaUilMmeBi
%povMeiV«ieiUede P»-
iMto IML Rpittié doyeii ea
ta Ih4» mm li RestaratMHi,
l,ad|JQiiitaa
t.Jiieinbredf
lire ua
l(l),elcntt
M ai dae de Bordceai ; puit^
"I rofif de ripstniç-
■aedof^ieB ioat
I de tae partie da
Itaileelimeble^niaû
idepertf; leema-
ialta«i,et tt était aiuei
k^nedeeeeélèTee. Ile
é$Dr9U cMl/rançaU;
ilM^S - imsiUuies du Droit
mfaàêi Paris, 1810, 2 vol.
^tad., 1813, 2 Tol. iii-8"; —
Ptaaaia, êêamdum ordinem
tMtataN , cum notis ad tex-
1^ 4mMÇMe cum jure gai-
wmmpositiM; Paris, 1814,
1, lt23, in-r; — Cours
lendeax parties, dont l'une
InsMuies de Droit
le troiiièine édition
r aar œ^ Insfitutes ;
titre, 1834,
k caeore oe dernier ou-
clarté, et long-
treipttcation de toofea
les autres sont
B. Rbchahd.
Ste nouvelle dm CfM-
t âur ta réê tt IM
Uitorien belge, né
le 18 noTeinbre
I, petite ville
eummmneê, sli^nalee
pla« «plrllnels pain-
to^ml It aooNM né-
— msucms m
de la priaciptaé de Ué^e, U oiiOifiWBB
diae la Coair^ptal de roratoirt?.. U deviut au-
pértar de la aiaiiea do Ttiuin , puU âi^iâtant
da prévdl dee taiJiwiis w.ï1loue^ , et enfiti, de
retoar à Meai^ H Ail plu^ii^um (oi^ élu h ta dî-
galté de préfdt UnMnait uue: via retirée ai s^tu-
dieaae, èle*éfidt temti une biDliothèque a.s4ei
aonfareaie^ de«t il ^posâ en faveur de. in^ eoa-
fktaa de la ntaoa fi'' Moii«^ ^ dsktin Eaqtidb il
tenata aeaioaiiy k.VAgt de soixanlp-quaturïê
aat. Oa a de lai : ffittotrê §i^néraie du ilah
nauif cle.| ]ieaa»47i8, ê roL în-li, ouvrago
eatteé» «nîqae laal écrit. £* A*
aaLa^aa {AieMtM'iosepfu baron) , géné-
ral fraa^aia^ fiL^ d'un ma^him d'AurlIlac,
aé daaecitta Y\ïh,U 7û mari n:^, tué en
Basile^ le M octobre iS\2* Il ^Vnicagea en i7«Ji,
daaa Tob des batAtlli>Tiâ d« volonUires Au Cm-
tal,et Itoiabfttmé tkuteaiint lU ^enajti«.Ta l(! 8
Jniliel 17t2;U fit en cetie qualité leâ cain[iagQes
de 1792 et 17y3, à l*arm^e des Pîr^jjét^.* onen-
lldea. L*aeti?ité et y& talent» qu'fl montra lut
Tahiretity le 16 octobre 1793, Je brevet de cajjî-
taiM. fia brUlante Ciou^ulle au combat de la Jon-
qidèny oà il fut bles^^^é d'uu coup de feu à ta
eailc, le Si e»eptetnbre t794, lut mérita lei
élogea da fÉiéral Pérîgnoii, A peine rétabli de
eeHeUesearey H rejoignit son corps , et vint se
sigaaler aa aiége de Roees. Le 10 mal 1796 il
se fit mnarqiier an célèbre ^lassâge du pont de
Lodi, et le 30 on le vil pita^er \m périh àti
braTes qai traven^rent audaâen5emt3nt le Min-
cio 8008 le fea meurtrier de rennenû, et loi en-
levèrent les pontons parqoés sor la rive opposée.
Après s'être particulièrement distingué pendant
toute la durée de cette campagne, Delzons fat
fait prisonnier à la tète d'un détachement qu'U
commandait, dans nn engagement qui eut lieu
près de Mantoue. Échangé huit jours après, il
prit une part active à raJfairedu 17 novembre,
près de Rivoli, où U fut blessé, et reçut sur le
champ de bataille le grade de chef de bataillon.
Désigné pour faire partie de l'expédition d'E-
gypte, il s'embarqua et rejoignit en mer l'es-
cadre de l'amiral Brueys. Le 2 juillet 1798 il
pénétra l'un des premiers dans Alexandrie,
enleva le 21 les retranchements d'Embabeh,
et reçut pour prix de son coorage le brevet
de clief de la 4' demi-brigade, n avait alors
vingt-trois ans. Delzons se prononça fortement
contre la capitulation d'Alexandrie , et rentra
en France avec les débris de l'armée expédi-
tionnaire. Après la paix de Presbourg ( I8O0},
il reçut l'ordre de se rendre en Dalmatie , et con-
tribua, sous le commandement du général Mo-
IHor, à la levée do siège de Ragose, où s'était
renfermé le générai Lanriston avec sa division.
En 1809 il commandait la lyrigàde de droite
dn corps de Marmont, qoi devait évacoer la
Dalmatie pour rejoindre la grande armée. Il dé-
iii
DELZONS —
dda la Yicloire de Bilay, et cootribaa par son
élan au succès du combat de Znaîm. Après la
ftjgnatiir(*dutraiW de Vienne, m 1809, Délions
Alt chargé de l'orf^i^tiou delà proTÎnce flly-
rientie d« KarbUdl c^tle importadti^ mî^ision,
dont H i'âcquittJi avec lék, loi Talul, le 15 fé-
▼rier ISll Je grade de gaufrai de diTt^ion ainsi
que dei lettres de fterrice qm lui doanaïent le
commandotnent m chef, par iniérim^ de Tar-
inéed*m7rie. Appelé en 1811 À lamiëe d^lta-
He, il tt sons les ordres du pnocêTtce-roi lia
fêle de la ir« divisioa dn qaatriènie mrp^ la
campagne de Russie, et s« distingua surtout
anx {ouraées d*Ostrowno et de la MoskoTa. Le
54 octobre , pendant la retraite di» Fannée fran
ç«M, il M charRt^ de ^'emparer du fms^p^ de
la Loujaj qui détail raciliter rocciipatioo du point
impoHant de MaloiarosUwîti. Les ponts &yml
été détruits , Mions k& fil immédiab^roetst ré-
tablir, et panrkit à y Wre pas*er ^a diTision.
Arrivé sur la rive fcrache II d*)ane aussi l^t
l'ordre d*attaqiier leRhauleori de la TÏHe» et sVn
rend tnaltn* après uîie Tife réil^lance. Cepen-
daut une grande partie de rarmée rus^ 8*étant
dmi^ sur ce pdnl, ï<^ répmcnts qui l'occu-
paient en furent blenlM chassés. A cet instant ,
le prince Eii(çfene donne Tordra à la diTiskm
Deb.ons de reprendre ix ville , qui Tcoair d*élre
abandonnée; le général voolant augmenter le
eourage de ses troupes et les enïeTer, s'élance
à la tête do sr régimertt. H reçoit le coup mor •
tel. Yoid cofutnent M- de Sépur, raconte cette
tnort (I ) : « Après atoîr frwodii la Louja sur un pont
* étroit, la grande route de Kalouga entre daos
« Maloiaj^sla*itïp en suivant le fond d'un raTÎn
« qui monte dans la tille W Busse* remplts
« saknt en wassece theiniu creux. IMirtn<i et
« iea Francs s'y «ifonceul tête laissée les
« Bui^^^ romtius. sont renvf-rsé*; il» oèdeut
« et bientôt tn^ t»«kintieltes brillent &ar le* hau-
m tenrs. twiF^ns se emyiuit certain de la Tk-
« toire , l'annonça. Il n'arait plu» qu'une en-
« ceinte de bàthnenta à envahir; mais ses soU
« ,1 1. ! . ciU-nl uns .\TriiK4% li ï*"^ tttCijiur.f-e 'lu
« geste, de la Toi \ et cif- *tïn e^en^ide, loTi&qu*BTîe
■ balle le frappe au front eî Tétend par |prft\
« On Tit SI lors 4on frère (It) se jeter stjr Int le
« ODUvrir de son corps » el Toiildr rarrscher du
n lieu de la m^^lée mti% ttne «ecoodr b^lk l'at-
« teignit lui' m^foe «t tons deui expirèrent en-
« semble. Le féfléral tïn^mm fut enterré le
lendemain, 35 octobre sur le eJiamp de iMtaille
où fl avait gJArleu«tnnrjitcomb<itiu« Le nom de
ce général est in«erit »ur les talriesde broose du
palais de Versailles ainsi que sur Tarr. de
frfoinpbfide l*Êitulr.
r«el0«Mf «f Cim^tÊmt, — De S«f«r, C«M«f m éâ la
kmVÊM (/«m), peintre français, né à
(I) Nmpolém «i In nrmté^ nrmH m tStf .
DEMACHT
llanbettse,en 1499, morten 150
On die de bû des portraito et
croix.
met. Biê9. «alv. et piU,
PBMACBT (Jacques 'Frai
français, né à Paris, le 30 avril
Umèroevffle, le? juUlet 1803
négociant peu fortené, qui le
ptiarmadeu : il y p^t?isa i|ae|qi
entra au Uhoratoîre de rHôtel-
sa maitrise. Il oufril bienlAt é\
maille commerce avait peu d'j
il préférait I» Kttéralure et l'éUi
Nommé d'aboni pliannAcicn en
militaire de Saint -î>enis , il devi
pharrnade wn traie des bôpilau
la place de censeur, Demachy
aiTi anciennes idées et n'accepi
c»np de répufcnaoce le^ d^^ui
il n'aviJt IMS contribué auis
oontre la réforme chimique et
On a de lui : Aoureotix Malo
Paris, 1755, in-H; — Eram
BOUxâePassfj Pari», 1750, il
ehimiqne de* eaux de Verbe,
in-tl; — Éléments de Chimi
de Jnnker ; Parts ^ i7j7-ly*jl,
Di^a^f niions chimiqtia^ tn
de IMÎ; Pari*, I?59,4toI, în-J
ekimigues , traduits de Tallem
Paris, 176?, 3 vot m n fm
mi principes Hétmrntatres d
préMtniés wus un Jour noue
2 wL to-a* procédés cm
méihodiquen^ni ei définis; F
Taf ileof y a ioint une Nouvelle
nuisons mi rappùrts pour ta
fnmiutx df CfûmiP;^ Écom
nntiôni ximpiet ei fatiirs i«
ta médecine, ett.» artc Pont
in-12 ; — Recueil de disser
ehimUfuet: Paris, 1774, in-J
Dislillnteur des Eaux-forU
in-fbl., trad. en aUeniand pai
mann; Leipsig, 1784, 2 vol. in
leur dV{iH-de-Plê^ le Fahric
le rtébUant ou le Cafetier- 1
lis, 177à, in-fol., 16 plancfae<i
noMoiude R. Bertrand; Paris,
1 1 piandies : traduit en allen
Hahnemann, Leipaig, 1785,
VArt du Vinaigrier; Neuf
Paris, 1785, 1814 et 1810, !
) pliidies ; — ynmie/ tf « P Ac
r8S, *> vol. m-i H r\i«l«
cliy une foule A*- poé«if^ épnr^
lolinnqueAoïi Wm-fm^rtst ei d^^
iiijMTés dan* le Mercure,
Muscs et antres rfcnefls sem
roirr.
LÏMItMl
DÉMABE
<t4
~ IftqiwMèÉi
Il était,
et «vtit 0Mreé li
ndMtde Ini-
itoû
toMDfir«i»d'A-
pMT HqMlidéBO-
, i at pomnàt pm
t «• MMle • «t ^pê porté «tr
flétrit Mm fopeéd'obéir
.t'éarie élo-
à ee ao-
gnde OMOto-
I, MéttâÏÊ coaMte et radmi-
t iilMiMnHi, qa'ABlIpiler di-
^plBOic|My seinlilable à
latMieaMpliia qoela
» UflilM Airtipater disrit :
Oénade ni rien faire
• ueoMide et Ftedoo, ces
fl fmnrana, ewesi
l'on ett
ictmpeeléy l^ntre rhutr»-
Démade sMaqna na-
»4W4a pwlieaiitraire, à Démos-
en 349, presque
I de ea dgaiei , ne finit qi ravpc
1, à l'approehe d*Antipater et de
et ses amis quittèrent
* proposa le décret qui le con-
i la bataille de Ctiéronée il tomba
i Macédoniens : Philippe célé-
par va banquet. Aa sortir de
I vefoe ses prisonniers , non sans
paroles de mépris pour les
I décria alors a^ec autant d'es-
. • Roi I lorsque la fortune
I , n^as-to pas honte
e ? » Philippe, qui Tenait
erbégémonie, c'cst-À-dire
à Agaroemnon dans les
aonprit la flatterie conte-
de l'orateur ; il lui en
I satisfaction en lui donnant
de présents. Il fit
I les prisonniers athé-
I on traité d'alliance.
at d'ailleurs une cause
9 le boa root de Démade
^La aianîère dont cet orateur
B, ka présenta qu'il reçut
\ j/im en pins à la cause
I de ATj|X£^5rç. f^opei
Ld^^flf'ur.;. -t iVtsrIrn. 11.
ctfisia. ^ T. \iu
ni
plat tari de
desdkNDu LeaAftéBtaMiMrifliitpaii
béa aii0Bbi§ pour an pelter à aae|
tliéoee, et Déiaade Ibt ieeoaé 4a [
lUégele. IleQtbeaaiépoBdre: « Jeaei
anteordeeedéopll; la gnem fa^Dolé» etVeat
liiaaeed'Aieiiadreqnla'eatehiigteéarécriia,»
nmiiatlmi É\aiit pat BMiBiaeeaaIlla, et Dé-
made eipia son adoMoa par nae anaide de dix
taleaf8(&5,700 fraaea). LeM le pina maniant
deaa TiepoNtiqae IMaaat éonteetM 0* fl par^
▼fait à aaofer aea proj^ adfenabfea dali «lève
d'Alexandre. Ce priMto dcnwididt qa'ea Idllffit
lea ontenrs eoapaMea dPkfoIr tMÉli le peiple
eeBtrelatlacédeiBe.lteétrieatlMdtoadte,etda
ee aombie ae ffûdiFaMrt LyeafHM et ,
On
déelara qne lea iarilBBra iMaaiéa par Atouaira
de?aieat aeiéaisaer à toBMNt, qatleailatdali
f^pnbttqae était à ee pnx. Déaiealiwaaypaf ^pn-
qaea paralea babflea, détoan» IMmeit le
peuple de eetle eraefle iMaflda, narW ladi-
qaer quel parti fl MMBt pfeaifa* DiaMaa aiava
moala à la trn»ae. lea enleura comproads
aralent acheté soa aaaMaee aa prix de eiaqla-
lenta (17,8ftO Prm»). 0 peopeaa ledéerat «ti-
rant, qui ooneiHaH toat :« Leaerataandéaipéa
derfont être mia ea JuRBaHat, et eeiQaAaéfèie-
BMat poaia a^Ha aoat tiaaiéa eaapaHea. » Oe
décnt fot wiÉé aur-lexehanpf et Déaaide tat
chargé de le porter kd-mêaie à Ahnaadra. €e
prince, se contentant de eattesonmiaaioa, phn
apparente que réelle, nMnslata pas sar aa première
demande , et le procèa contre Démosthène et ses
amis ne fat pas même entamé. En 313, Démade,
mal^ sa vénalité bien connue, eut Tadministra-
tiond*une partie des finances athéniennes, pro-
bablement de l'argent destfaié au spectacle
(Oecopixév). Les Athéniens Toolant appliquer cette
somme aux affaires politiques , il les en dis-
suada en faisant appel à lenr amour pour les
spectacles. Bien qne la loi défendit de pixidnire
aux Dionyjiogtiesdes danseurs étrangers, sous
peme de mille drachmes d'amende pour ciMCun^
Démaile, étant chorége,ea fit, dit-on, paraître cent
sur lethéAtre, et paya l'amende pour chacun,
ce qui fit une somme de 100,000 drachmes
(93,000 francs). On oompread qu'aveede pa-
reilles prodigalités Démade avait souvent be-
soin d*argcnt ; il en demandait sans scrupule à
tous les partis. Lorsque Harpalus vint h Athènes
( voy. DiUfosTHÈNB ) , il se laissa gagner par lui ,
et fut l'objet d'une deuxième condamnation; il
parait qu'il en encourut encore une troisième,
et finit par être frappé d'faicapacité pobtiqne. En
322, à l'approche d'Antipater, les Athéniens,
alarmés, lui rendirent ses droits deettoyen, et fen-
voyèrent aTec Phocion auprès du général macé-
donien pour implorer la paix ; quatre ans plus
tard , ils le députèrent encore auprès d'Antipater ,
17
DÉMADE — DEBfAlIDRE
315
malMleai Mêeédoioe, pour dcmtiider qoe la
garnison niaoédoaieiuie (ùi retirée de Muoyehie.
Antipater se montra fl*abord bieo disposé ; mais
ayant trouvé dans les papiers de Perdioeas des
lettres que loi adressait Déroade , et dans lea-
quelles il le pressait de passer en Europe pour
attaqtu^r le régent de MaoédoiM, fl ordonna de
tuer l'oraleiir athénien , aprèa aYoir £iit massa-
crer sous les yeux du inalheareux père ion fila
Déniées. Plutarque attnbiie à Caasandre oe I
double meurtre.
L'élocutionde Déroadeélait fbrt aéglifQée ; maia
ses discours étaient pleins d'énergie et seméa de
ces vives images, de œs traits piquants et inei-
Aîfs qui nwnquent rarement leur effet sur la
multitudtï. Il improvisait tonjours, et» d*aprèa
Cicéron et Quintilien , il ne laisaa ancun discours
écrit ; cependant onroitpâr uo passage de TzeCièa
que du temps de cet écrivain il eiiatait plusieora
discours attribués à Démade. Nous avons sou
son nom un fragment étendn d*ttn disooon
(sept dM6sx«ftia<) prononcé en 326 , et dans
lequel Démaile défend sa conduite sous le règne
d'Alexandre. L'authenticité de ce fragment est
douteuse» bien que Im. Bekker l'ait trouvé dana
six manuscrits , et qu'il soit imprimé dans les
coUectiotts des Oraiemrê Àiii^ues d'Aide Ma-
niice, 1&13; d'Henri h;stioMe.lô73; deReiske, |
1770; d'immanuel Bekker , Oxford et Berlin,
1823. Anger Ta traduit en français. Suidas at-
tribue eneora à Démade un ouvrage eur nie
de Uéloa et sur lea calants de Latone; mais il
est lilen difficile de regarder l'orateur attique
comme l'auteur d'une pareille productioo , et un
ne connaît dans l'antiquité aucun écrivain du
même nom à qui elle pui&se appartenir.
L.J.
8«td««, M Bol An|idi8YK* - DtoSove Se Slrile, X\l,
r; XVII, 11; XVIII. 11. iK - Dinarquc, Contra Dewtoê-
tktttem^m; (^ntra Àrtttoçitfmem, 1* - flaurfue.
DmmOÊtkéne, S. IS, il, tS. Si, )l; Pàocton . I. M; S'rtt-
crptm rtipmbiiece §mrmidm, tS; ^pophtkegmaUt. —
PaoMnUs . VII, 10. AU«o<e, Il , Vf, XIII - Ktico .
f'ar Hutor^ V. it; XIII, If. - TifUè*. ChU.. VI. t«. -
OrSTM. l>rmlor, ft; Bmtm,9, -QototUico. II. 11 : XII.
10. — S»\lv» Kioplrleu». 44vtru Math . I. IS; 11, ». -
Asla-Gcllc, XI, 10. — Rubakco, Historia crtttea Oruto-
mm Crarmrmm, p 71. - VnrtMf^Di Demmdf;ljfiptig,
1T«. — J.-Ti. HaaplBMMi, IMsp«lsfi» fM Omimé. M iOk
trihmt. fru9Wtemt, ; mrmi. tmmUâmitmr Gsro. ITSS» taH4*.
rcliDprlmre dam les OrmUru Sr a«l)iàe, |V, f. U%, -
Il Lbordy. tHs»friatin d9 Demaéê •raforv Âthenienti:
RnHo. IS14 tes*. -Wcstermatio. fitmk dé Criêcà «f-
rrdtutmkÊiî.
* dAmacuras (AiuiOYÔp**;)» écrivain grec,
d'une époque incertaine. Deoys d'Halicamaaie
le cite en même temps qu'Agathylle , comme un
écrivain qui a'accordait avec Céplialuo sur la
date de la fondation de Rome. On ignore si
Démagoras était poète, comme Agathylle. Il est
souvent cité par les grammairiflM.
Drav* d'il JliroTMMT 4utiqtiil. M^mmm. , I. Tt. - Befc-
ker. yfmttétta. p. tn. - BadiiMna. jimftd., I, «S. -
C Millier. HuimtL0rmm Gnemrwm trm^memtm, V iv.
* DBMAHI8 ( Éiienne Achille ) , peintre
Irançais, ne à Paris, m ISOl, nH>rt en la^J.
Enlevé an milieu de sa carrière, au oom
;de aaa saooèay eel
pendant une plaee ici. Elèvs
mère, qui
croireàfOB
casse par
eo faire une
atcondan
» Il
an aalon on petit taUeau de
«est NnUi et nn beau portrai
matique Roogemont. Aprèa
très portraiU en lltt» il eut
nu ouvrage plus important
thé dea PiûmnémrSf de Goop
lauéiê inmàani $mu conm
forée, à la mêdê la luiU
êa$a§ée mUre lewrJUUie ch
<Aér». Un édHMir tt graver o
«ois Cirwd. U Haie civile coi
Demahia une pelilB bataiUe (i
châteaux royaax. Après quel<
posés en 1836 , U fit admettre
un sujet tiré dn /oce^yn de L
mooMirt nii locelyn reconnaît <
pagnonesl une femme. Le Hnr
artiste : dea chagrins de casor
une mort préroahiréa. Go
Joitmmi éÊê Êmmr ArU,
PUAiMiB (A.), gramma
dans la prwiièpe partie du di'
mort en 1006. On a de lui :
tÉloeuiion française ; Paris,
Il y a des exeroplairea de la
qui portent pour titre : IHct
des règles de la Um§ue Prt
de 1770. Cet ouvrage fot r
soina de l'abbé deFontanay \ J
in-S».
Encli. la Frmmot UtUrmkrt.
DSJiaiiDAB (Claude- Fri
cit^n français, né vers 1728, è
Franche» Comté, mort à Par
am. Curé è Donnelay, il coi
à la mécanique, et inventa u
attendait sans doute la gloire <
qui le ruina sans le tirer de Tobsc
à\Qc succès quelques applicat
cédé sur la Marne et dans le p
demanda une indemnité à W
tuante. L'Académie des Sdenoe
répondit « ne
mandre e urs Ih
et t sa mi
pfcui «
pOUv«ii rsn; vc <
d'une utiUlé asMsi p
compense oonsidék«Mc. * Toui
put obtenir, ce IM, an 1802, un
ctmts francs sur la cassette du
frerU à** fUctâdé TcSM Dtm
m M dêcmnvrtt tS «mr «Mmf «^
P ns, t7fS« kl S*. ^ Lc^onoa. #«•
. nMcvrff tf« r«èèf Otmu^ûnm $•»
ih f in \ If '.% ja'-r- r l'9t,f f Itsr
il uit.H.t de* .\citm£t» — Vl<»:<
V'fA^-iMlifvri, l III. r t«P
i
DEifAlf DRE — DEMAnm»
^ltMMnli23. Il «D-
I, «I Ait aonmié^ apHM
M8
vmikMiai laeiiif
%^%tm M cMATttte, et Ait éki
• STM. Mé yoidtirt la tw)>
Jl Mfril tes iMKlioM de
fl tialf;! iêQùmtUÊdh
ï ^k% it^tim, M éml l« adt»
Mi Jm» tss 4Piiiiltf <f« la JM-
ib JU. L'uyu^ iUiffMlt tt àanm
mmmm luti* «4'*c(iUèiBt8»iui«Ni-
n i Pttris . rJ fiti BonBiéiraad'
I ^H ttiuit ilr qiiitt». 8a bMté
ravaMi rail k^aiiaaap alisar da
I,, fni iu»i4kttt pUmetmar êomttth
m iW iVfNAcofia} raatorité •>
ia i4r , DMwadm a?ait
ï jjatfanimrfataiiHMdka
b» ânn (itafPiMîi, «ipaBdii par m
m*â ÊêmâêamrsimÊdWÊMttnh
in ifi JitaïKa»» rateliMMaiil
I i»^fi«^f rf«i aneieiu fnréirm
, H Atthittt^ Jl Deiaaadra loi-
Ml publia) ûmK oavrapt da
fl #1jiit linii; ils ont pour
l# ,U(îrmge dês Prvte$'
! juriff Dévorce; Bataa-
. ti^ffr^pAi» wii*. et porL ém
I ÈTinçab , fÎTait au dix-
I mtj^ 'Um les ordres» et fut
' ÏÛt iti- Ck»rée en Afrique.
ȣ/# fiutoire de C Afrique
2 Tul io-12; Tauteur
ld^4/Hf itr française tout
r li cip Blaae et la riyière
^tii» Ikrriaaet eût visité
!« k eantréedont il parle,
I pm à€ clioses originales
! au P, Ubat; — Parat-
frj ri iïês Religions de
\ lîêa. h Tiil. in- 12 : Bari>ler
A initnge, et croit que
Mé q^ti le Prospectus.
i\. t &y. HcFOUOH.
KtH).
r), iarisooBsult^
\ 1789. Il est
! Faculté do
i àprkl plas tard prési-
dentdii tribwai da aradln iMlna» da te-
▼iara. U éladia la diatt à tait.ctaa Wn^
cafoir es 1860 afoeat à la «onr knpéiWa.
Nommé en 1819^ à U «iitod*BiieQMo«r«,pi»'
fesMur luppléMit à U FaeallédaPaiii» ftAita»
I82t appalé par te NoinanmMili TeBoiriir l'taM
das abtfraidaCada Cifi da WMivaUa eréittea*
Ka 1848 tea éteetova d» départaMot da
IlSm rawrvflraiit il'iiaamUéa aoMlitaairia.
oà, par aasaolifllé. aia ka/trMm at la didk
ture da laa atprtt» il aa nmdlt iDfl vMa. n pifl
pvtàtodiMMteR d»teHJatdaKMiiiNtto
et des décrate nlaUfi à la tr^yidatian
iosoiféi, à la aMaaaritkm do Jaqft ^
d^éparsaa al an Ma d» tréaar loMa» à la
a» a^MT daa étoinjgi m
Fraaoa. Appelé par laa
élecieiiraàMra partte dafAMJiliMaléiMatfvii
dopiiiatdaloinh
yu . _
tetif à la traa^arlBltea daa iMiyli de JBte
▲loérte, tat lappaalav da te
i^ da l^iaaaM d« fdqwliUBiia da
la nprdeaota»! MU» Pfat, al il av la I
àt pateraitéascaadaaéparalieBdaaarpawa
propoaitiQB qqi daopa mlimiBB à la tel da
a décemtere 1810. U prit aaiai la panda awte
prajeldatei argaaiqua da reM8%aeMBt» pi^
eida te mmmterino chargée daraïamiada pi»
jel da rtfefàea hipoQiénirei et il as npport
«ur leepropaiHteMda MM. Wala«ct8ahflBlêlMr
teadaotàte eoppraiiteB dateMTidttte. M. Da-
MNHHi par aea dorlte ;<|Da par
Il a pobHé I ProproNima du
Cours de Droii cMl firançttU^ lUt à te Facalté
de Paris; Paris, 1830, 3 vol. te-8*; r édit,
ibid., 3 fol. ia4*. Remarquable par sa clarté et
sa concisiooy cet oayngfi , destimé aux étudiants,
est Ton des meilleurs guides qu'ils puissent sui-
vre ;— Cours analytique de Code Civil ; Pa-
ris, 1849, tomes I et iC ia-8*. Cette expKcatioD
du Programme aura environ aeuf volumes. Au
simple énoncé des queationa traitées dans son
cours oral, Tauleur a subetltaé des solvtioas
brièvement motivées. M. Demante a publié aussi
divers articles dans Lu Thêmu, VSnqfclopédie
du Droit, et dans te Revue française et étran-
gère de UgislatiOHf etc.
Son fils, M. Auguste 'Gabriel DaiiAirra,
mé à Paris, le 3 mars 1821 , est devenu en dé-
cembre 1850, professeur suppléant à la Faculté
de Toulouse. On a de lui x Questions et exer-
cices élémentaires sur les examens de droit;
Paris, 1850, in- \S ;-— De la ùoi et de la Juris-
prudence en matière de donsUiont déguisées;
Toulouse, ItôS, in-S''. Il est collaborateur de te
Revue critique de Législation. E. RacNARO.
Jrehivtt de la Faculté de Paris,
* DBN AMTi V8 ( Christophe)^ poète et rousi-
coarapbe allemand, vivait encore en 1831. On
a de loi : Threnodist; Frcyberg, 1020, in-8<*;
— isagoge artis Mnsicw ad incipientium
17.
519
DEMAI9T1US — DÊl^lARATfi
eantwn aeeommodata, en latin et en alleintnd ;
Freyt)erg et léna, 1656, in-r*; — Luitinia
poetica; 1646, isÈ-S^; — Tentoriumde GlobU;
Dresde, 1662, in-4*.
Idelunff, Suppl. à JOcli«r, Jttgewi. GêMHen'Lnieim.
DÉMÂR ( Claire) f femme de lettres française,
née Ters 1800, morte en 1833. Après avoir pris
«ne part assez actiTe à la propagation du saint*
sfmooisme, elle se suicida. On a d'elle : Appel
d*une femme au peuple sur Cqffranchisse'
ment de la femme; Paris, 1833, ln-8*; — Ma
Loi d'avenir, ouvrage posthume publié par
Suzanne; Paris, 1833, in-8^.
Louaodre et BourqMlot, La UttérmL cmtemp^raimê.
* DB9I ARÂTA, priiioesse syraeusaine, morte
en 214 ayant J.-C. Filie de Hiéron U, roi de
Syracuse, elle époosa Andranodore, on des tn-
tôirs de HiéronymCy petit4Us et soeoesseor de ee
prince. Après le meurtre de Hiéronyme, elle
conseilla à son mari de s'emparer du ponroir
suprême. Andranodore soiTit d*alwrd les con-
seils de Demareta; mais le oœor Ini manqua
bientôt. En vain sa femme « lui rappela, dit
Ute-LlTe, ce mot répété tant de fois par Denys
le Tyran , qu'un roi ne doit renoncer à la ty-
rannie que lorsqu'on le tire par les pieds, et
Jamais tant qu'il est à eheral {pedibus trac-
ftim, non insideni«m equo, reUnquere ty-
fw^nidem debere) ». Mtipé ces paroles éner-
giques, Andranodore lirra la citadelle aux Sy-
racusains, et renonça an pouvoir. La république
Alt établie, et le peuple par un de ses premiers
décrets ordonna que toute la famile royale Alt
mise à mort. Demarata fut égorgée avec âa
nièce, Harmonia, femme de Gélon.
Tite-Uvp, XXIV.fli-«.
DÉMARATB ( Av)|ji^ipocToc ), quinsième roi de
Sparte de la femille Eurypontide, régna depuis
environ 510 avant J.-C. jusqu'en 491. Il était
fils du roi de Sparte Arislon. Les dreonstances
de sa naissance influèrent tellement sur le reste
de sa vie,qu*il est nécessaire de les foire connaî-
tre. Ariston s'était marié deux Ibis, sans avoir
d'enfknts. Du vivant de sa seeoade lémme, il se
fit céder par une ruse , dont ou peut lire le rédt
dans Hérodote, la lemme da son ami Agétus.
Celle-ci avant le dixième mois ( lunaire) mit an
monde un enfant mâle. Ariston siègent avec les
épbores pour un jugement lorsqu'on lui annonça
cette naissance. Aussitôt, se rappelant la date
de son mariage et comptant sur ses doigts le
nombre de mois écoulés, 3 s'écria : « Cet enfant
n'est pas de moi ». Ijes épbores, qui entendirent
ces mots, ne semblèrent pas y attacber grande
importance, et Ariston Ini-mène, oubliant bien
vite ses premiers soupçons , •'attacba vivement
k Vntkni qui venait de naître , et lui donna le
nom de Démarate (désiré du penple^ par allu-
sion aux Tcpux que le peuple avait faits pour la
naissance do jeune prince. Cdoi-ci répondit i
l'espérance du peuple et à l'attacbemeot de son
père, auquel il succéda, probablement vers .sio.
D'après Paasanias, il partagea i
rbonneur de diasser Hippias d'
tarqoe nous montre ces deux pr
ensemble la gnerre contre A
se fit remarquer, dit Hérodote,
leté et son courage. Seul de toi
Sparte, fl remporta aux jeux ol
victoire à la course des quadrigi
fat brusquement interrompue par
qui s'âevèrent entre Ini et son o
ci ayant tante une expédition ce
Démarate, qui l'avait aocoropapié j
nsfasa d'aller plus loin, et en d<
signal de Uretraiteaux alliés d<
manquer l'entreprise. Furieux de
etdel'écbecqnienavait la
ne sonoMi nbia qu'à i e r w
s'enta s «» w^fc u
ci s lui
V9\ MM J n.oaroies
uuMiéeS uciwS KN C
timité de la nitssanci oe ùcm
longues discussions sur ce t i ,
feire devant l'orade de Delpbra. i^
parCleomene.se prononça oo
fbt exclu du ne. I le! «
assistait i G ii
magistr Leof ty«np
lapliMe oi< nvofa<
l'bomil on u p
après avoir étc rui. D na
lui «ur ui bœuf, et, m
sac<cc»< les mains de sa Qia
lui dire i« vérité. CeUe-d Ini
rédt d'où U résultait que
d'Ariston ou du demi-dieu Abvm
rate, qui avait craint un moment (
dire de ses ennemis, fils de 1
taire paître lésinas (èvovop06« /,
les paroles de sa mère; et conv
de 1 ou t mi»
esoem r le tl . T
p %. %) V
f I « Li», I ■ MtmcJ]
Pw^ une fuite rfcimfc à k p
ena. O se rendit en A*-^ «
■bien accu à ■• «
r c: le
yns lomrr! q r • roj
S| B. et ■ ^1
Véncmbu» ué r I . kiu jk
para à envalm »à w^at,
tment avertir aes c
Bsorocnt il jouedam
qui semble moina appur
llmagbMtion d'Héfudole.
battre les
DËMARATE -
\ qo'il traînait après
ivvuir les déMstret qui menaçaient les
'csllc I s (iu*on hii Tait jouera la revue
ae, . j y»vies, STant la bataille
tt nui , et dans la plaine de
re bvBue a qodque chose de
. « B foe 6ctiie, elle n*est pas indi-
r uMw l'histoire. Dieéas, Athénien
mA kl Pertes , se trouvait avec Déma-
de Tbria quelques jours avant
oe amm^ . Il vit tout à coup venir
Il de poussière comme au-
■ ver une armée de trente mille
■H Ailien du tourhiUon 0 entendit
■die sacré d'Eleusis, le mystique
n» owvTixôv 'la»xo^)- I>éniarate, qui
«ax mptères d*Éleusis, de-
cMÎi cette dameur. « Puisque l'At-
• rie, répondit Dicéus, cette clameur
qne des dieux; Us quittent Éleu-
i->.aBa0 des Athéniens et de leurs
«ers le Péloponnèse, mal-
MB «erre de Xeriès; s'ils se di-
e, c'en est Tait de la flotte
> ^ I B Aciievait-H ces paroles, que
va BD nuage qui fut emporté à
■Asqul Salamlne, et les deux
■• X prodiffe comprirent que la
Aa serait détruite.
k en récits merveilleux, on ne peut
s n'ait en elTet prévu la dé-
wm a qu'il n'ait donné à Xerxès de
■data conseils. H en Ait récompensé
ipenU>4 de Pencame, de Teuthrania
, que sa famille posséilait encore
jLenophon. l'o de se^ descendants,
-^ la hlle d'Ari*>tote, lors(|ui^ ce der-
itamé**, H rut d'elle deux fils, Pro-
irat«*. ^i l'on en croit une anecdote
-m*' dutiirqu»', D»*rnarate\i>ait encore
•loclf vint , en t66, chercher un
de Perse. L. J.
.. M, M--0; VU. S. IM-IM. t09. tSi,
m, - P«>i«ini>s 111. '- - Plutarqiir, J)e
Tàtmut., c. 19. - Xenopbon. Hellm.,
«n, t. r. - Oirrlrd Mbllrr. Dor., I, 9.
TB, citoyen de Corinthe, lié par
U famille de Philippe, roi de
vrrs 340 avant J.-C. lorsque
oijla aver. Philippe à roccasion
7-IOKri avtT Cleopâtre, en 337,
entr*; le père et le fils , et fit
iBncT a revenir a la cour de Ma-
OEMARËTE
699
«H écrivain d'une époque incer-
Dsr Plutarque. C'est peut-être
irdes T^viu^rj-^va, ouvrage
■ï m tra^édi*' nvrqne, mentionné
Jpiaftdrie. <\n\^*- <t le srolîaste
^ Bhiid«« Plutarqw citi' aussi des
»1«» sur le- rivières, sur la
I jirradîe.
PlnUrque, fartM. Jf ta., M ; 0# Ffm,, IX. * Stlnt
Clément d'Aleiaadrle, Protrept,, S. - Stobée, FIoUL,
XXXIX, ti. W. — Seoliatle d'AppoUooluft de RkodM, I,
41. ittt. - Fabndiu, BibL Crxca.^ Il, 1S9,M4. » Vm-
•liu, De Histor, Grme.
«DtoABATB, écrivain Spartiate, vivait vers
120 après J.-C. D'après Planudes, il répliqua à
l'épigramme d'Adrien sur la conquête de la
Grèce, en inscrivant au-dessus de cette pièce
on vers du discours d'Actiille à Patrocle. Lors-
qu'on reclierclia le nom de celui qui avait osé
toucher à l'épigramme impériale, il répondit en
. parodiant un vers d'Archiloque. « C'est moi, le
soldat bien cuirassé de Blars, etc. »
El|ù |jLiv cùOwpyptoc *Evua>(ou icoXc|uaT^ , etc.
Cette histoire semble tirée d'une note du ma-
nuscrit du Vatican, qui ne donne pas cependant
le nom de Démarate.
Planadcs. .tfiiUloJogta. — iteobt, Jd JtOkolêvitm,
. Il, ne.
{ DtaARATB , prince étrusque, d'origine grec-
, que, Tivait vers 660 avant J.-C. Né à Corinttie,
I et appartenant à la tribu des Baochiades, il avait
I acquis d'immenses richesses dans le commerce.
; Quand la puissance de sa tribu eut été détruite,
vers eô7, par Cypaelus, il «^enfuit de Corinthe,
et vint s'établir à Tarquinies en Étrurie. Au
rapport de Strabon , il avait avec lui une suite
nombreuse et apportait de grands trésors. Ce Ait
assez pour lui donner d'afcord une grande in-
fluence à Tarquinies, et enfin la royauté de cette
ville. D'après les historiens anciens, il se fit ac-
compagner du peintre Cléophante de Corinthe,
d'Eucheir et d'Eugramme, savants dans les arts
plastiques, et introduisit dans l'Étrurie en même
temps les l>eaux-arts et la connaissance de
l'écriture alphabétique. Il è|K)usa une femme
I étrusque, et eut d'elle deux fils, Aruns et Lu-
I cumon, appelé plus tard L, Tarquinius Pris*
Ctt.v(Tarquin l'Ancien).
TIte-Ltve, I. U. — Drnyn d'HalIcarnuue. III, 46. —
Polybe, VI, 11. - Slrabon, V, Vlll. — Ciceron . TutcuL
ÇuKsr., V, r. — Tacile. ^nn., XI. 14. — Pline. Hitt.
nat., XXXV.8, 11. - .NIeb.ihr. Histoire Romaine. L I.
— Mncaiil.iT. Latrt of anrtent Rome.
Dé.%iARES (Josse)y philologue flamand, né
à Anvers, en 1590, mort k Maubeuge, le 13 dé-
cembre 1637. Il entra chez les Jésuites, et pro-
feR<«i longtemps les lettres grecques et latines.
On a de lui : Q, fforatius ad usum et castos
mores juventutis accommodatus , cian notis
et hrrvihns commenfariis P. Jodnci Demnrcs ;
Cologne, 1648, in- 16. Il laissa en manuscrit un
Onomasticon gr^c-latio.
Fopprna, Bihltotheca BeUiica.
*n#:M ARÊTE (Ar,|AaprcT]), princesse syra-
cusaine, vi\ait vers 480 avant J.-C. Fille de Thé-
ron, l> ran d'Aprigente, elle épousa Gélon , prince
i\o Syracuse. Au rapport de I>io<lore de Sicile,
rlle obtint de son mari , après la grande victoire
d'Hiinère, qu'il accorderait à des conditions mo-
d«^r(^es la paix au\ Cartha^jinois. Ceux-ci, par
RTonnai'isance, envoyèrent a D^?mnrète ime cou-
ronne d'or de la valeur de cent talents. La prin*
519 DEMAI9TIUS
eantum aeeommodata, en latin et en alleintnd ;
Freyt)erg et léna, 1656, in-r*; — LwédnUi
poetica; 1646, in-S*" ; — Tentoriumde Globis;
Dresde, 1662, in-4*.
Idelunir, Suppl. à JOctoer, JOgewi, GUtkrtêm-LtTieon.
DÉMÂR ( Claire), femme de lettres française,
née Ters 1800, morte en 1833. Après avoir pris
ime part assez active à la propagation du saint-
sfmooisme, elle se saidda. On a d'elle : Appel
éTune femme au peuple sur FttffrancfUsse'
ment de la femme; Paris, 1833, in-S*"; — Ma
Loi d'avenir, ouvrage posthume puhlié par
Suzanne; Paris, 1833, in-r".
Louaodre et Bourqaelot, La UUérmL amUmp^raimê.
* osa ABATA, princesse syracusaine, morte
en 214 avant J.-C. Filie de Hiéron U, roi de
Syracuse, elle époosa Andranodore, on des tu-
teurs deHiéronymCy petH-fils et soeoeMenr de ee
prince. Après le meurtre de Hiéronyme, eUe
conseilla à son mari de s'emparer du pooroir
suprême. Andranodore suivit d*abord les con-
seils de Demarata; mais le cœur hn manqua
bientôt. En vain sa femme « lui rappela, dit
Tite-Live, ce mot répété tant de fois par Denys
le Tyran , qu'un roi ne doit renoncer à la ty-
rannie que lorsqu'on le tire par les pieds, et
jamais tant qu'il est à cheval {pedUms trac-
ftim, non insideniem eguo, reUnquere ty-
rannidem debere) ». Maljgré ces paroles éner-
giques, Andranodore Urra la citadelle aux Sy-
racnsains, et renonça an pouvoir. La république
Alt établie, et le peuple par un de ses premiers
décrets ordonna que tonte la fiunile royale ftX
mise à mort. Demarata fut égorgée avec âa
nièce , Harmonia, femme de Gélon.
Tite-Uve, XXlV.flt-M.
DÉMABATE ( Av)|tépeRoc )» qululème roi de
Sparte de la fanùUe £urypontide, régna depuis
environ 510 avant J.-C. jusqu'en 491. Il était
fils du roi de Sparte Arislon. Les dreonstanœs
de sa naissance Influèrent tellement sor le reste
de sa vie,qu*il est nécessaire de les foire connaî-
tre. Ariston s'était marié deux Ibis, sans avoir
d'enfknts. Du vivant de sa seeoade femme, il se
fit céder par une rose , dont on peut lire le rédt
dans Hérodote, la lemme de son ami Agétns.
Celles avant le dixième mois ( lunaire) mit an
monde un enfant mâle. Ariston siégeait avec les
éphores ponr un jugement lorsqu'on lui annonça
cette naissance. Aussitôt, se rappelant la date
de son mariage et comptant sur ses doigts le
nombre de mob écoulés, 3 s'écria : « Cet enfant
n'est pas de moi ». {.es épbores, qui entendirent
ces mots, ne semblèrent pas y attacher grande
importance, et Ariston Ini-mtoe, oubliant bien
vite ses premiers soupçons , a'attacha vivement
k renfknl qui venait de naître, et lui donna le
nom de Démarate (désiré du peuple )t par allu-
sion aux Tcpux que le peuple avait faits pour la
naissance du jeune prince. Celui-ci répondit i
l'espérance du peuple et à l'attacbciDeot de son
père, auquel il succéda, probablement vers 510.
— DÊl^lARATfi
I s ]
nippMi
14UC uuus uamurv uCS dcu?
ensemble la guerre contre
se fit remarquer, dit Hérod
leté et son courage. Seul de
Sparte, il remporta aux jeux
victoire à la course des quad
fat brusquement interrompue
qui s'âevèrent entre M ^ m
ci ayant tenté une exp^ m
Démarate, qui l'avait acoomp
nsfasa d'aller olus » et
iisnal de lai bux
o» ue B 4 iV«» cié 1
ne »
I
CIn; !■ Il
ds
cée, fcf
t I
qn m. rsuversc
ce l ivec L
iOc I I
1 ATUHOn, |wrO
» ucp ongtempi, co
ue la iMiàsanee de Déi
flwu^ues discussions sor ce
feire devant l'onde de Delphc»
par Cléomène, se prononça coc
fbt exdu du trOoe. Peu de temi
assistait aux jeux G ]
magistrats, Léotychioe iva
la pliMe du roi dédiu. nvoy
l'humilier, o u uoovi
aorès avoir < rm. rate
I t
CuuT ; oc sua loauU
lui. Il mm:i xpuf , et, mel
sacrées • n» inains de sa n
hii dire m vérité. Celle-d loi
rédt d'où U résultait que Di
d'Arislon ou du demi-dieu As
rate, qui avait craint un morne
dire de ses ennemis, fils de 1'
taire paître lésines (é>voyopg6w
les narolesd^ u mère; et coi
de 1 b ou t« ai
espéra r le tl . 11 q
prête 'orac
retira « r.iM, | « £0
par une fîiite rainue à la p
loyens, il se rendit en A^-^
rius.nfbt1
et y exerçai
prévaloir Tordre t ri
Sparte, et( ■ s d
Xerxès ao œ aes f
vénement ue t j . Lorsun
para à envahir m 9 I
Iment avertir ans o ï
moment il joue dans b
qui scmbfe moina ifi^—
llmagmation d'Hérodote. < t
battre les (
SÊMARATE — DEMABETB
^ art MMtt tprèt
Ir IM MMbw «ri IMMCÉM les
ivMt^ita M M Jooarà k refae
ciafltliMiflle
p,«tdHHilipWMaB
afMkiMchotedB
tnoÉM^eatteclMMV
i; ai ipilltMii tln-
mémàMÊkméLébkmn
I tovedt I«ièt; tlb w «-
•» cte «I flril dB la lotte
la
kÉM «laOètpréfa la dé-
lit fÉVaM doué à Xmèsde
.Doi ftrtréoomiMMé
ide Pergpme, da Teathrania
ftmille possédait encore
B. Uo de ses descendants,
i d'Aristote, lorsque ce der-
I etcol d'elle dea\ fils, Pro-
. 8i l'oa en croit une anecdote
t Démarate ▼ivait encore
en 466, chercher un
fmi Ivrae. L. J.
, U-Tt; ¥11. I, ISl-ltS, tM, tS«,
WÊmtnaK IIU T- - PlaUrqne, De
L, c «. - Xéflopboo. Heltên.,
. — 0IMc4 Mttlkr. Dor„ I, t.
tefBB de Corinthe, lié par
tadDe de Philippe, roi de
n 340 arant J.-C. Lorsque
k aree Philippe à l'occasion
I arec Cléopâtre, en 337,
b« le père et le fils, et fit
ràratenirà la coor de Ma-
1 d'âne époque inoer-
Cest peut-être
i Tpflrr^pMfAxvot, ouvrage
î grecque, mentionné
j Stchée et le scoliaste
. Ptotarqoe dte aussi des
les rifières, sur la
XXXIX, M, as. -aoibMis a'ApvolMiw «e iksii^ L
^mémkmkrm, émMhk apartiato» ihm w»
1)0 apite J^. 0'avi«a PlBttodea, U répHniB à
l'épf^MHM i^Aàtkm tw la eonqoéto ib la
Gffèaa, m kmainal M-daaaoa de oelto pièea
fi wa èa dteDO» d'AcWUo à Patroda. Iion-
qnVMi lachereha le w» de calai <|iii avait oaé
ta«dMr à répipwwe Impériale» i lépaDdtt as
PÊtMmim f«ad*Afdifloqiie.«C*eatBMi»te
aoMet Ita «rimaé de Man, ete. »
Elfd fh dMpvMc *B«uiAiav«oXi|M«T4c» ete.
Oelto MUrfraaaaMelMednneMiedama-
«MritdnTWlBaB^qri wbi
U^MÊ.
iOO ciaflt iM3. HéàGafMha,
ririnmidaMle<
QMMd la prissaiiee de aa Mm ent été <
nn 657» par OjpaekM » I ifMUl de 4
et iM s^étebHr à Tvqdriea a
deStralMû^flafall acveeM mièaoite
fonae et apportait de girawla tiéaofa* OeiM
aaaa poor ta! dowMr d'abord ne graade Ih
flMBee à Tanpriniaa, et eofia la royaolé de eette
Tlllo D'aprte ki Maioilciii iimiImmi, Saeitao-
eompagoer dn peintre déophaaite de CkHtethe»
d'Eodieireld'Engraraine,iaTaBtadaBS leaarta
plastiques, et introduisHifaBisl'Étmrie en même
temps les beaui-arts et la connaissance de
l'écriture alphabétique. Il épousa une femme
étrusque, et eut d'elle deux fils, Aruns et Lu-
cumon, appelé plus tard L. Tarquinitu Prit»
et»(Tarqufai l'Ancien).
Tlle-Uve, 1, U. — Denyt dUaUcamane, III, 44. -
rolybe, VI, n. - Slraboo, V. VIIL — Cle«roii . TtucmL
Çumt^ V, 17. * Tacite, ^wi., XI. U. - PHne. HUL
nat., XXXV , s, It. — Ntebohr. HUtoirê Bomainê. U I.
- Maeaaiay. Lawi o/mteé&iU Home,
DiMÂBBS (Josse)y philologue flamand, né
à Anvers, en 1590, mort à Haubeoge, le 13 dé-
cembre 1637. n entra chez les Jésuites , et pro-
fessa longtemps les lettres grecques et latines.
On a de lui : Q, Horatius ad usum et castos
mores juventutis accommodatus , cum notis
et brevibtis commentariis P. Jodoci Demares;
Cologne, 1648, in- 16. H laissa en manuscrit un
Onomasticon grec-latin.
Foppena, BWiotkoea Belgiea.
*ntMkmkTtL (AYuiopéTT)), princesse syra-
cusaine, vivait vers 480 avant J.-C. Fille de Thé-
ron, tyran d'Agrigente, elle épousa Gékm, prince
(le Syracuse. Au rapport de Diodore de Sicile»
elle obtint de son mari , après la grande victofav
d'Himère, qu'il accorderait à des conditions mo-
dérées la paix aux Carthaginois. Ceux-ci, par
reconnai!(8ance, envoyèrent à Démarète une cou-
ronne d'or de la valeur de cent talents. La prin-
52S
CCM6 sjrèouuàne fit frapper en mémoire de cet
éTénement de« roéilaUleé d^argent falanl dU
drachmes attiques, oa cioqaaute Urrea (Xltpa)
de Sicile, et qui portèrent le nom de demare-
tion. Après la mort de GékMi, elle épousa Po-
lyzelus, frère et Miccesseur de ce priooe.
Modore de Sleile. XI. M. - Mtas, OL, Mi - Rcsy-
ehlus,au mot ATULoprrtov. - iiekol. la PloC. Of.. il,
l.ft. - jinnali iêW lit êi Cêrrtu^ Jfvàmi^ ?tL II,
p.tl.
* DUAMIB. V&ff, UaMMB.
DÉMARQPB (A<|Ut^Oc), géBéTil •JVMMnÉI,
eis de Pidociis, Tirait Tera 410 a^ant J.-C. H
fut un des généraux qui allèrent pindre Itcow-
maiHlemeot des loroea auxiliairas •yraonsaiBet
dans la Grèce, à la place d'Hermocrale al daaca
collègues, lorsque ceux-ci furent bannis. A son
retour» il prit une part importante aux affaires
publiques, et devint un des plus fermes adfer*
saires du pouvoir nalaaant de Denys. U Ait en
oonaéquenee misa mort, vars 40&, i Tinstisation
de ce dernier, en même temps que Daphnsus,
et peu après qoê Denyt ent élé nommé général
aotoerate.
TbM7«de, vin. tS. * KéBlfil, «eOMéM, I, I. ^
WMIurt, Illl, M.
»BaAr«RB(/ean), Uttéittenr français, né
à Sedan, le M février 17U, looii à Yvoy-Caii-
gnan,eB 1801.11 ftt ses études chea les Jésuites,
enlm dans leur ordre, et obtint la ebaire d*htt*
roanités au collège de Meti . Plus tard U em-
brassa l'état eceléiiaatique, fut nommé vicaire de
Balant prêt de Sedan, puis curé de Cbauvency,
dans le ducbé de Luxembeui^ Une requête pi-
quante, en vers , qu'il adressa à rimpératrioe
Marie-Thérèse , lui valut de cette princesse un
caileau de oent dneats U ne tarda pas à passer à
U cure de Givet, où il parvint à mettre ses ser-
mons à la portée des soldats de la pmison , en
prenant dans Tart militaire des comparaisons et
des arguments en flivcur de la morale ebi^
tienne. Enfin, Il obtint la cure de Gentilly, près
de Paris, pois le prieuré de Cliablis. La révolu-
tion le priva de ce bénéfice ; il fut même arrête
quelque tempe. On a de lui : Onksom funèbre
dêH.U wynréekai de Beliê-UU; 1761 , in-T ;
— Oraiion funèbre de dom Mtnné'iifjieur^
abhé€Orbal; 1766, in-4«;— u MiiUaire
chrétien ; in-12 t ce sont des fragments de ser-
mons prononcés à Givet \ — ÈfUre en vers la-
Uns , sur lujeuxdêwiêk ei de reversi ^odreê-
$ée à Cabbé Séyuin ;— Lee Piaumu de £>a-
vid mis en vers latins. Cet ouvrage est resté
inédit
naSbe. B«l-|oUn. etc.. Êlnrm^h. wMv. «t port, dêê
ConUmpttraùu.
DBJnAirronT (Jacques- BenoU), vaudevil-
liste français né à Abheville, le 17 mal 1745,
mori i Paris, le 10 octobre 1819. Ha donné au
théâtre du Vau<le\ine, en 1793 : Lr Peht Sa-
crutain ;—La Première (f es Damfsdetn llnlle;
— GtUtst'Hpé : — Arlcqum Joseph ; — Lr (or-
do.imtr alivuiand ; «— Manjot la raolue; —
DÉMARETR — DEMBARRÊRE
la Maîtresse d'École, parodie de
avec Ducray-Donénll : La Taverne ,
la Caverne; — avee Chatet : k
inU^ncorcte,pirodiede .Wsanthr
pensif; —en 1805: Une Matinéede
frin; —en 1809: Hyacinthe R^
trouve phisieurs chansons de
le recneU des Dtners du Vi
était un des pins JoTêoxi >
nabbe. aotsJoU*, de, Bioçrm^»ie «Mv.
CoiUemporatns.
DBaiBABBisR ( Jean mtsàB) . iq
çais,néàTarbes(IIavtei rr
1747, mort à Paria, s n
(1768) avec h M^
l*Éoole du Cl ue u im u
nieur deux ara pmn capitaim
devint (1791) o uxMnt do génie
talent qu*n dépmjs lors de la d «
ciennes hii vaJut le crtde de <»
avee lequel il alla servir en ^
tions qu'A prit an combat de (J
1793), etgrfteeanxqnelles legeoe^
Santerre remporta k victoire aor lei
commandés par d*i In T
vatarent (16 r i i k le
dedIvision.A] mwmr li
deroneet, 0 p k d
Gommânden no ■ A «1
ftat pins tara i p
lions me le ».ai
à la M«Mi Var.
voir ni iur)
> ,Demb en»
Sou» un nnl dCS • A
émioents qu'il av nei
temps aux plus hn i •
février 1805, il reçut irmrenvo $«v
1808.8'étantjointaux membrebuuséi
rèrentau sénatos-oonsnlte qoi proooa
ancede!fapoléoa, Parabarrêre, quel
avait appelé à la pairie le 4 jnhi 1814,
membre de la chambre des r>sir4 fon
poléon pendant loi ours
seconde ■• n ■ uej*
des « I rent te uu
u« r. 14S Bomoe oe gteéi
sur I «re uo in k l*Éloiln, ol
est auteur de : o* u'ceU swr les
verses de la scient mUiimre^prîm
swr Cinjhienee de celiee fui tsp§
Ferme du génie, brodnirein-S* ; l /a
historique du maréchal de Vaubai
Projet de changements à opérerdan
des places fortes ; Paria. t8l9, in^*
jirtMwm 49 Im çm^rrÊ, - t^ifU «C Cm
BéOfr-ipkte dti t^mirt éê PrmmÊe • 1 1. r-
éê ia UQêtm d ttnmmmr. - Mtmitwmr tf«
; DRMBiXAnK Henrg), gfoé i
dhtié le palatinat de Craeovie, le lo
En 18<»9, il s'enrôla dans le h* i
r(ia<s»'urN à dmral, commandé par
uoininc lieutenant âi l'ouverture dt* Uc
MDOAB&tEE
I itfl W«fOMfW. fil
i fcMBtaa llitiAtâilU: (iéI4paEi8»eC
Mb k>r% de riMeinoa de MafiQléoa.
. lâu flttk^ te» tarrii êit PologBe, fl
iaifcdip««ièli diète. Apièi la rtfo-
I Al îi OOTimtirf^ 1830 , Il de-
rtt 111 «'otsHÉtaaft
. Rooiiiié dief de
%mmÊimÊ^àmMkw^tênkb$lÊBÏÊ»
,éiUir, de Ubw. Après
r le Reiew» Il tel es-
lie «Mlipd,etfttoQte
e;l pril péri e«& bétail-
Ipèa WÉae, de Peoiewiet, de
i eiécota «œ né-
à tn-
i»ei eififai; à Varaofie
de la Jeie uhrenelley et
eaaele eetfael que tous
kMMMtfrilédelaieMe».
;étéreii-
iraofidceHoo-
I em Ttarquie » d*oè ii re-
I èMrli. L. Caottuo.
»tf te rfêkmmtmt de ittt, fr Straiewkfl.
i {Âibêri), écmwk polooais,
nnlêkO, Uétailderonlredet
iÉWtiM à BoBM une Huioria an-
Pologne, U publia :
I çKi «e fOfiX distin-
I ^ régMs de Stgû-
Ferdinand //;
•VMiiMrê dé Pologne^ regar»
iê phu imcUn ei U
^|¥aftofie,ie3d.
L.CB.
f9 pMiomaiêÊt »T
40 iififawmtf ///. par SUr-
_L — D9e. pmrt.
I ( UmU-Matthieu, baron ) , gé-
*^-^ B poloiMJs«; , né à Gora, en
l(Espagnc}Je 12 Juillet
I grade rfe niijor dans le régî-
» dont son père était oolo-
" \ après avoir inotfleinent
lance de la Polofpie, en-
, î(19réTri<T 1795), en
r dnilal-maior attaché à l'arniée
i Ue la légion polonaise
(5 ifffl vm), ■ illee eintni dee A»ee,
dltelle^elpriliiMglorieaee part eux TieMne
de Rovl et de Manloiie. Apiîa avoir longaé en
Anidrtae, aooe lee oidraa de KochambeeQ, le
grade d^a^odanlgteéril, Dembowski rentra ea
nnttice, Art emploie daaeU deoxiteie dirlsiea
de dragons, et H eneeesslvement les eémpapea
de la grande armée (iso^ et d*Espagae (leoo).
Il eedMmBaaapaaeaiBdaTme: le premier
Il trawaa on gDé qnH avait été c£u«6 de raeon-
nattre; Il sedMognaanai àlabalaffledMIeeana,
eèàktête de la eanderfe il dédda de la vie-
tolre. Général de brigade (8 Janvleriaio), il Ait
elMugé, à la tèle dtee bi%sde eompoeée des 34«
et 40* régbnenta dlnftttterie de Ugne, de pro-
téger la leIraHa de rarmée Atnçaisey qui te-
nait d'éfacoer lettUage de Arroyle-liolfaNe :
OembowskI, qol nmil que i.aoo rmmnm, ne
trouva lnopfaiénieBtatta(|tjé par £i,Dau An^âb et
3»000£apaipiob9 eomiMJii1i% ^isi lu géném\ IJIU,
Botgaédetocitseeonré^ Ia iHi^iUuit âait «kspttiJî
déftonrageentee, et cenen fant li^ g^ni^raf rmriçatH,
pofaant nne nonveUe Ibrcu ckn« h\ da%«2r« raitue
sa troupe en carrés^quly tout m haltanl^nrir^tmite,
sontkiÎBflnt vaUlainment k^ choc» rélUré&ile la
eavalerie ao^aisey qui n^ K^arréta que (mjut ^r-
mettre à rartIUerle et à nufaiikHe fstia|;iioliï de
mitrailler lee soldats flraûo»tg. M^l^ru ri^ntinnc*
disproportian du nombre , N cou i bât iluralt déjà
depoSs près de einq heur »'^ ^ i i^r ^^ i u 'i i n r^ > U n " l ?m-
g|aîs»touebéde la eondolte béroiqnedea Français
et voulant épargner eeux quicombattalentenoure
envoya un parlementaire pour sommer le général
de se rendre. « Alleadire à eelui qui vou^ envoie,
« répondit Deer.bowskî, quil nous reste encore
« des eartoucbes et dei baïonnettes , et que nous
« ne nous rendrons pas. » Cette noble résolution
donnant une nouvelle énergie à ses troupes, cel-
les-ci parvinrent à passer laGuadiana et à rejoin-
dre ainsi le cinquième corps, qui était commandé
par le comte d'Erlon. Après avoir de nouveau
combattu en Espagne, Derobowski, qui venait de
recevoir (1819) Tordre de passera l'année de
Russie, mourut à VallaJolid, au moment où ii se
rendait à son poste. A. Sauzày.
OtcoareeilM, Uist. de* (Généraux /tançais.
DBMBOWSKi ( Jean ), général, frère du pré-
cédent, né à Gora^ sur la Wistule, en 1 773, mort à
Milan, en Italie, en 1823. D*abord secrétaire d'I-
gnace Potociû, grand-maréchal de Litbuanie, il
prit part aux guerres de 1792 et 1794, comme
vokMitaire. £n 179& il se réfugia en France; en
1796 il entra dans les légions pokmaisea, puis au
service de France, mais il u'y resta pas long-
temps, s'établit en Lombardie, et termina ees
iours à Milan. L. Cn.
Biographie de» CoMmnporain».
DBMBOWSKI (Ignace), écrivain et poète
polonais, né vers 1770, mort vers 1830. En 1806
il fit paraître une excellente traductfon de La
Henriade de Voltaire, et réussit mieiix que les
autres traducteurs, tels qu'Euièbe 6k>waoki et
52S
DÉMARETR —
CCM6 syracuMîiie fit frapper en mémoire de cet
éféoement de» roédiilleé d'argent falanl dU
drachmes attiques, oa cinquante Urrea (Xl^pa)
de Sicile, et qui portèrent le nom de demare-
tion. Après la mort de Gélon, elle épousa Po-
lyzelus, frère et successeur de ce prince.
Modore ée SlcMe, XI. M. - Mtas, OL, Mi > Rcsy-
cUus,au mot ATULopénov. - sebol. Ui PioC. Of.. il,
l.ft. - jtnnati ëêif Itt M Cmrrttp, jitmkmi^ ?tL H,
p. SI.
* DBHABSTB. V&ff. UaMMÊ.
DâHARQPB (Aé|Ut^OC), géBénl •JVMMnÉI,
eis de Pidocus, Ti?ait Ters 410 a^ant J.-O. H
fut un des généraux qui allèrent pravlre le co«-
maniement des forces auxiliaires eyraensaiMB
dans la Grèce, à la place d'Hennoerale el de aee
collègues, lorsque ceux-ci furent bants. A son
retour» il prit une part importante aux affaires
publiques, et devint un des plus fermes adfer-
saires du pouvoir naisaant de Denys. U Ait en
eonaéquenee misa mort, vers 40&, à l'iattisation
de ce dernier, en même tempe que Daphnans,
et peu après que Denye ent élé nommé génénU
aatoemte.
TbM7«tfe. vin. tS. * KéBlfil, «eONMCM» I, I. -
WMIort, Illl. M.
mmmkfJQmm (Jean), littératenr français, né
à Sedan, le M lévrier 1714, inoii à Yvoy-Cari-
gnan,eB 1801.11 ftt ses études chea les Jésuites,
entra dans lenr ordre, et obtint la cbaire d*htt*
roanités an collège de Meti . Plus tard U em-
brassa rétat ecdéaiastiqne, fut nommé vicaire de
Baient près de Sedan, pnis ouré de Cbauvency,
dans le ducbé de Lnxembouif. Une requête pi-
quante, en vers , qu*ii adressa à rimpératrioe
Mario-Tliérèse , lui valut de eette princesse un
caileau de oent dneats U ne tarda pas à passer à
U cure de GIvel, où il parvint à mettre ses ser-
mons à la portée des soldats de la pmison , en
prenant dans Tart militaire des comparaisons et
dM arguments en flivcur de la morale ebi^
tienne. Enfin, Il obtint la cure de Gentilly, près
de iniris, pois le prieuré de diablis. La révolu-
tion le priva de ce bénéfice ; il fut même arrêté
quelque tempe. On a de lui : OraUam funèbre
dêM.U maréchal de BeUê-Uiê; 1761 , io-8* ;
— Orabon funèbre de dom MfMmê-îifJleur^
abbéd'Orbal: ntb, in-4'';— ue MUUaire
ehréiien ; in-is t ce sont des fragments de ser-
mons prononcés à Givet \ — ÉpUrê en vers la-
Uns , sur UsjeuxdewUk ei de reversé ^odreê-
sét à Cabbé S&fuin ;^ Les Psaumes de Da"
vid mis en vers latins. Cet ouvrage est resté
inédit
naSbe. B«l-|oUn. etc.. IKyfA. mMv. §i port, en
Comttmpnraim»,
DBJn âirroRT ( Jacques- BenoU ) , vaudevi I -
liste français, né à Abhenlle, le 17 mai 1745,
mort à Paris, le lO octobre 1819. Ha donné au
théâtre du Vaudevillo, en 1793 : U Petit Sa-
cristain ;—La Première des Damrs de In Halle;
— G dits dupé : — Arlequin Joseph ; — Lr (or-
dontutr alicmancl : — Margot la rt'soltie; —
DEMBARAÈRB
la Maîtresse d'École, parodie de
avec Ducray-Doménil : La Taverne ,
La Caverne; — avee Chaxet : A
miséricorde, ^ÊXttài^àe Misanthr
pensif; — en 1805: Une Matinéede
frin; — en 1809: Hyacinthe R
trouve phisieurs chansons de Demi
le recneU des Dtners du Vaudevi
était un des ptosjoreax oomires.
nabbe. 8ol)i)olf4, de, ^iPfrapMe imlv.
Contemporains.
^EMBkmmtmn l Jean Mimle>.
çai8,iiéàTarbe8(Ha«tei Té /
1747, mort à Parte, le a r» i
(1788) avec le grade de 11 e
l*Éoole du Géfrie de un
nieur deux ans i ■ . iniib uu»
devint (I79Î) cora Au mtoHe
talent qoH déploya lun» «n! la défens
ciennes hii valut le crade de chef
avee lequel il alla servir en 1/ i.:
tions qu'A prit an combat di C
1793), etgrfteeanxqnelles \ofsami
Senterre remporta k vidoirasnr w
commandés par d'Aattchnnip le T
vataremt ( tt Mfrier 1798) m i
dedivision. Après avoir bi
delVMeet, 0 nnaaa à « J*
Gommâodem s db i a t
ftat pins à p di r^ 1
tiens II ni n mÊn
à la ) POTii ém^ . a c
té barrlèra^ oo
Auiri mbarrèra In d
sous un fcû ne% pins meurt . i
éminents qnMI avait rendMl
temps aux nios hantes i
février li «Urecoth i««o
1808.8' ntl Kteuu,
rèrentan im-comuiic qdi proikui
ancede oiéon, Dainbnrrère, quel
avait appne à la pairie le 4 jnhi 1814,
membre de la chambre des pairs for
poléon pendant les Hirs.Réint
seconder ■•m idei*
de 1 70
« f. 14SI u OB à
sur I j M il I «
CS( \iTwa*u f a*ceU MMt êéS
Mrwsaae Is Êciema Htetèft^prim
iur rimfhtenee de%; « fui appa
Formé du génie, bracmrain-S* ; 17C
historique du maréchaide Vauba
Projet de changements à opérerdan
des pinces fortes ; Paria. 18 19, in^*
jirtkkm$ é9 tm çmérro. - t^ieU et C&m
BéOfr-ipkie iêê tmin éê Ptmune • 1 1. pu
éê la Uçum d tjtmnmr. - Êtomltnr et
l DE.iini!fMi{ Henrg), uNiéral
dans If palatinat de Craeovie, le inj
En 18<i9, il s*enrAla dans le H* i
i-!ia<viir<( à rlieval. commandé par
uoininc iicuîenant è Tuu vertorr df la <
MDOUB&lERK
é« W«fOMfW. fil
dv ralMfkjiflon ^ MaftoléM.
se* lem« «n MogM» fl
àiftdiètiî. Aprè•laféfo-
^ ^9 nori^tiibn' 1830 , n de*
Chef de
,éiU«»daKiiBew. Après
ktorleRmw^lltelM-
iit aii%|Mi,«tft toute
i^iprilpirtanLbilidl-
Ipis WÉM, de Pooiewiet» de
i eiécoU «M né-
i^et aifim à Vareofie
ds le Joie nifenelle, et
que tous
lie pétrie
;été
l<i '
leenofidceHiNH
ea Ttarquie , d*oè ii re-
I éW^Êh. L. Caottuo.
de itttf Hr Straiewlei.
I (Âiteri), écrifaia polonais,
PWtieéO. UétAiideroniredet
ril 4 Aone ooe Hutoria an-
tré ea Pologne, U publia :
I ^ «e toni distin-
I ^ répMJ de Stgù-
fmmperêmr Ferdinand II;
•ffUUêoiare de Pologne^ regar»
m I Teftofie, 1033.
L. Cb.
I par BenlkoMftj z
rJmSÊitêÊ éê SifiBmmd III, par SUr-
L — Dec. pmrt.
llUmU-Matthieu, beroo),gé-
* ' ' \ polonaise, né à Gora, en
(Espagne), le 12 Juillet
de inijor dans le régi-
» dont son père était colo-
li, après avoir inutilement
î de la Pologne, en-
(19 février 1795), en
• attaché à l'armée
I de In k'^ion polonaise
ignde (
' d*ttil-n»ior i
— - ramovwi 06
(ft •frOim),lillliiHipe|MedeiAl|pee,
dltall^elpriliiMglorieaie part eux Tidolres
de Rovl et de Mantoiie. Apiîi avoir iQiigpé eo
Amdrlm, mmm lea oidraa de Bectemlieeii» le
grade d^a^oduitgteéral, Dembowsld rentra «a
nraiice,ftd employé dus la deoxiteie ditieloo
de drtgoBs, et H aneéeeslirement les eauipapM
do la grude armée (IMO) el d'Eipegiie (1800).
Il' aedMmBiaapaMaiBda T^e: le premier
fl treirena QD gDé qttU «fait été ctargé de reeoo-
■attre; 11 sedMBgoaamai àlabalafltedMiMaÉa,
06 àk tête delaotnéttieil dédda de la vie-
taire. Géaéndde Mgade (8 Janvier laio), il Ait
elMugé» àla tète dteo lN%ide eonpoaéo des 34«
œ 40*réginMnta41aftiilerfe de Koe, de pro-
téger la retraite de raiiniée frinçaiae, viÀ ve-
nait dTévacoer levUliMe de ArTojfto-liolfaNa :
Dembowskl, qoî nVrtil rpic r,30u liummf^p se
trouva inopùiéineQUttar|ué p^t iï,ooij Augiais et
JjpOO Espagnols , commandés [jar le général HtlL
Boignédotoat^t>cour!î, ta position élait desplu^
déflonrageanleaj à CM'{\im\\m\ {<? général rrjîiç^ts.
puisMitnne nouvelle fûrce ûm^ U ifaogar, fùiinl
sa troupe en carré>i, qui, tout en hâttao; m rrtraitd
sontiffliaflHt vailUmmânt \m djocâ réitérés de d
eavalerie anglaise, ^nî ne ^ arrêta que \ymvt ]h>n
mettre à rartflkrie et k Tinranti^rie esjtjj^^rïli^ iJt
mitrailler lea soldat.^ fraoçais. MaJ^m î'éfii^rtJid!
disproportton du oùiabre , \k «oiobai durail t\^
dspirii près doeinq heurp^i» lorsqu'un colood ;it%-
gliiU» touebédo te eondoite béroiqoedea FfinçaiiS
et voulant épargner ceux quieomhattaiént encore
envoya un parlementaire pour sommer le général
de se rendre. « Allée dire à eelui qui vooi envoie,
« répondit Dembowski , quil nous reste encore
« des eartoucbes et des baïonnettes , et que nous
« ne nous rendrons pas. » Cette noble résolution
donnant une nouvelle énergie à ses troupes, cel-
les-ci parvinrent à passer laGuadiana e4à rejoin-
dre ainsi le cinquième corps, qui était coromisndé
par le comte d'Erlon. Après avoir de nouveau
coinlMttu en Espagne, Derobowski, qui venait de
recevoir (1819) Tordre de passera Tarrnée de
Russie, mourut à VallaJolid, au moment où ii se
rendait à son poste. A. Sauzày.
OtcoureeilM, Uist des Généraux français,
DBMBOWSKi ( Jean ), général, frère du pré-
cédent, né à Gora^ sur la Wistule, en 1 773, mort à
Milan, en Italie, en 1823. D*abord secrétaire d'I-
gnace Potociû, grand-maréchal de Litbuanie, il
prit part aux guerres de 1792 et 1794, comme
volontaire. En 179& il se léfogia en France; en
1796 il entra dans les légions pokmaiaee, puis au
service de France, mais U u'y resta pas long-
temps, s'établit en Lombardie, ettennina ces
iours à Milan. L. Cu.
Biographie de» CûtUewtporains.
DBMBOWSKI (fgnace), écrivain et poète
polonais, né vers 1770, mort vers 1830. En 1806
il fit paraître une excellente traduction de La
Henriade de Voltaire, et réussit mieux qoe les
autres traducteurs, tels qii'Eoièbe SIowmU ot
527 DEMBOWSKI — DKM£ÏK1US h'IH
Jean <. Iiodani , profesiain à l'unÎTersité de , qui ont fait dire que rimaipiiatioa de PanoelMe
Wilna. L. Ch. | étail sage et féconde en coin|)ariuon de celle de
/» einucut» fr.rticutters. ! Demeste. On A de lid : lettres au docteur Ber-
•i>EMBOW8iLi(^doiiûrrf), écrivain, Dedans ! nard sur ia chimie, la docimasie^ la crystalF'
le iMialiiiat .le IMock, Yere 1810, mort t»n 1846. " lographke, la lithologie, la minéralogie et la
tji 1844 U publia un Abréyé de C Histoire de la ! physique en général ; Paris, 177», 2 f d. ta- 13 ;
LU ff rature polonaise, et prit part à la rédac- j traduit en allemand , Saint-Pélenbourg et Leip-
tion de plusieurs journaux politiques et littérai- j zig, 1784, in-8*.
rcs. En 1846 il fut Tun des plus actifs <lans U • Biographie wtediemU.
conspiration polonaise, et se montra le plus éner- ■ DÉMÉTRiASiri ( Avu&ircpMtvéc ) , rbétenr de
gique lors de Tinsurrection de Cracovie de 1846. | RaTenne, père du oélètyre rti^tmr Aspashit , vl-
II rai>bit partie de la procession que les liabitants > Tait sous Tempereur Aleicandre Sérère, en ns
de Cracovie organisèrent, dans Tintention d'aller ! après J.-C. II n'était pas moins distingué oonmi
au-<1evant des Autrichiens^ pour prouver à ces | mathématicien que comme rhéteur,
derniers leur innocence et pour arrêter s'il était i ^ phJiMtraie. ru. sopku . ii. ». - Saïut, n ■■!
possible les massacres de Gallicie; mais les sol- . 'Aouôvuk.
dats autrichiens tirèrent sur cette procession dé- DéMÉTSirs (Ar.|ii^o;), nom eonmiB à
sarmée, etDerobowsLi y Ait tué Tondes premiers, deux catégories de personnages greet:
le 24 féTrier 1846. L. Cnoozio. , n^m^t^us. ».-i»^««
DocumentiparticuUeri, ^' ^^àt^élnus pnnces,
* DBMBAS. Deux statuaires grecs ont porté ce DéMÉTSivi Fofiorcéle (Ai||ul)tpioc IMiap-
nom : Tun était de Crotone; il fit en bronze la xtittc >, c'est-à-dire Assiégeur de wiUeif fli
statue de son compatriote le célèbre Mllon; ; d'Antigone,né ena38a?antJ.-C.,mort«alttll
l'autre était de Clitore en Arcadie. Les Lacédé- Ait appelé de bonne heure à jouer i
moniens, après une victoire , eun*nt n-cours à ' tant dans les guerres qntsniTimt la awC pvé»
lui pour les oiïramies qu'ils voulaient faire au maturée d'Alexandre le Graad. AsaodéàlapoS»
temple de Delphes ; il exécuta en airain les sta- , tique de Min |ière, il le servit aver- im d<wi—t
tues de Minerve, de Meptune et de Lysandre. ' qui ne se démentit jamais : 6d
Miiig. catatogut .4rtiSeum, p. ni. i dans œs temps de bainea et dec
DBHBLMATBR (Conrad), théologien aile- i quea. 11 n'avait pas seize ans loh ■
mand, mort le 27 janvier 1740. Il était de l'ordre ' pagna dans sa fuite secrète en »• .
des Bénédictins. On a de lui : Chronicon phi- ; ligue formée contre Perdiecaa mu> i
/osopA i eu m ; Ingolstadt, 1737, in-4'*. | que son ambition devait un jour im -kt i
UtgtXhauer, Hut Mcr.ord. S. Bêned. | lui- même. Il fit ses premières . «
* DBMB?iTi ( Ladislas), théologien hongrois, 1 ries hétaïres, dans deux i si
natif de la province de Trente. Il professa les j en Médie , et contribua , par auuafu t
belles-lettres, et laissa: Orationes texdrcim; j toire. Aussi, quand Antigone reprit 1»
Tymau, 1742, in-S"; — Meditntiones ex sa- \ domination qu'il avait combattus chez P
cris lit ter is et SS. PP. sentent iis in omnes | ne rrai>^nlt-ii pas de l'opposer au plus
Dtmini totius anni dies eoncinnatx ; Pm-
bourg, 1760, in-8**.
Horaoyl. Mem. tiung.
nKMBRTiLLB ( DoffiinîTtfe) , confpirateiir
français, né dans le Bigorre, en 1767, guillotiné
le 31 janvier 1801. Il nit employé, en 17V4, dans
les bureaux du comité de salut publie. Il devint,
en 1 KOO, l'un des chefs de la conspiration de Ce-
racchi et d*Arena. Il mourut avec sang-froid
ainsi que ses coaccusés, après avoir inutilement
tenté de s'empoisonner.
it9éA,pM0ntfc.é0iaFrmmtB.-^Jh\eruUutatr, ' Malgré les oomeils de sei
du CmuuM et et tEmptr», i . . ■ ■
•DBMBRT (^nfoine), nïédecin, né àAbbe- t^***T,^T/ïï!:2ÎIÏ' 'li^:
ville en Picartie, vers le ^mencementdu sei- ! 1^"'"^,i ^^TÎ^^
zièmesiède.llestauteurd'unopusculeintitulé: î '*V^J^,T^"^jl\!^
>.n/./o.e«n/re^P«.e; Paris. l^5.^U.8-. < :;rù'f la^^ ^als^S^
D. vrrdler el I . Crot. d. M.li». /I.M. /^*.f. * «I^^V^ »"j ^ .^'^ f ""« ^
MSBlTB (Jean), chirurgien liéfleots, né « - f"'?»^' ^*^**^* ^!!' u '
1743, mort en 1783. Il était 5.in.rgie.i dans les " '-^"'^ ^^T.^"^ îï^iL Z
troupes du prince de Liège. Lachimie était soo • '"'^^^T 1^x1^1^11^?^^
oocuVTtion bvorite ; mais die ne lui suegera que " ^^ »'^"**^ »*'"^' ^ "^^ »™"*' ^
des hypothèses Ihvoles et des opinioa« biiarrea, ! ,t nab-rqw.
de ses ennemis, pour surreiller sa
Asàuré du concours de Séleu u«
maque, que les prétentiona à*
raient encore plus que lui , Ptol i
c«*ndu dans l'Ile de Chypre, et
ment sur la Cdide, il en a |ina
•*t ra^aue le territoire. A re^ir nuoreuB.
triu< s'elanre du fond de la Cvi^-S*
dfjà Ptoléroée étaH rentré m ]
bientôt, appelépar Séieo -a
et vint placer son campowis m i
Malgré les conseils de sei i
lie le voir se mesurer seul • rc « tm m
lu g)'mnase d'Alexandre i • ; *, Dén «
lie le rombattre. « Il rénnit tons letao
« assemblée générale : tout troaUé m
« rer d'un des forU de Baby-
I m ra|ipeU sur les bordft de la
Booe, Lysimaque et Ptoléroëe
« Jl 1 n'était qu'âne trêve : tous
I néenler les cooditioos, et chacun
I les imposer aux autres. Le
■ ./« (); etJloTSsion de I^onidas,
Plolénée, enCilicie, rouvrirent
|à les viDes du littoral étaient
imasse allait succomlier. Démé-
M^las, et, poussant la guerre avec
ItmUÂ forcé à évacuer le pays.
no fils enflant ses espérances , ce
. soQs le prétexte d'enlever
ww lion de Cassandre et de
u u y établir la sienne. Déiné-
d*Qne flotte de cent cinquante
wmt à coup, avant inéme qu*on
MA dénart, parut devant le
» en libérateur. « On le
■ *^JF**'» f'* '
mandement de Tannée et de la flotte, et vint
établir son camp devant Carpasie. En quel-
ques jours il eut pris jd'assaut tontes les villes
de la cMe; il se porta sur Salamine, rencontra
au pied des murs Ménélas, qu'il battit , et mit le
siège devant la place. Ptolémée vint à son se-
cours; mais Démétrius Tempècha de joindre ses
forces à colles de Ménélas, dispersa sa flotte dans
uiK' grande bataille, où se heurtèrent plus de
trui< cents vaisseaux (voir Diodore , traduction
de M. Hoefer, t. IV, p, 159 et 199), le vainquit
une deuxième :ois sur terre; et Salamine lui
ayant ouvert ses portes , il demeura maître de
la Tille entièreet d'un immense butin (en 306). Cet
éclatant succès lui valut le titre de roi,quc son père
lui donna en le prenant lui-même : il fallait le
justifier. Antigone avait résolu d'envahir PÉ-
gypte ; tandis qu'il s'avançait à travers les dé-
serts, Démétrius» à la tête de la flotte, suivit
les côtes. Mais à la hauteur de Raphia il fut
assailli par une violente tempête, et, pour comble
Aa «maIKa»» l*Xmitrtn«¥A mnn/ii«^if rl'ikaii \ #aI
527 ilKllISUVVdlVl — L>Jt.Alll.lHlU5
Jean (.'lioddiiî, prufeMeun à runÎTeraité de .
Wilna. L. Ch. j
/'• ctnuattg p'irtwuHers. \
' iiEMBOWSiLi ( Edouard ), écrivain, né dans !
le i>;iJatinat île Plock, ▼€» 1810, mort on 184C. !
Vm 1844 U publia un Àbréyé de C Histoire de la {
Littérature polonaise ^ et prit part à la rédac- |
tion de plusieurs journaux politiques et littéral- ;
rcs. En 1846 il fut l'un des plus actifs dans U -
conspiration polonais, et se niontra le plus éner- ,
gique lors de Tinsurrection de Craooviede 1840. j
Il rai>bit partie de la processioo que ie< liabitants i
de Cracovie organisèrent, dans rintentiond'alter !
au-<levant des Autrichiens» pour prouver à ces j
derniers leur innocence et pour arrêter s'il était i
possible les massacres de Gallicie ; mais les sol- 1
dats autrichiens tirèrent sur cette procession dé- <
sarméc, etDerobowsLi y Ait tué Tun des premiers,
le 24 février 1848. L. Cnoozio.
Documenté partlenU^n.
* DBHBAS. Deux statuaires grecs ont porté ce
nom : Tun était de Crotone ; il fit en bronxe la '
statue de son compatriote le célèbre Mlloo; |
Tautre était de Clitore en Arcadie. Les Lacédé- i
monieos, après une victoire , eurent n-cours à \
lui pour les offrandes qu'ils voulaient faire au
temple de Delphes; il exécuta en nirain les sta- ;
tues de Minerve, de Meptune et de Lysandre.
SlUlg, Catatogut ^rtiâeuwi, p. ITt. i
DBHBLMATER {Conrad), théologien aile- !
mand, mort le 27 janvier 1740. Il était de Tordre \
des Bénédictins. On a de lui : Chronicon phi- '■
/osopA ici/ m ; Ingolstadt, 1737, m-4*. |
ZtefelbaucT. /#i«f Mrr.ord. S. Bêned. j
* DB!iiB?iTi ( Ladislas), théologien hongrois, I
natif de la province de Trente. Il professa les j
belles-lettres , et laissa : Orationes sexdecim ; i
Tymau, 1742, in-8" ; — Méditât iones ex sa- \
cris litteris et SS. PP. sententiis in omnes
Domini iotius anni dies eoncinnatx; Près-
bourg, 17G0, in-8**.
Horaoyl. Mtm. Hunç.
RRMBRTILLB (Dominique), conspirateur
français, né dans le Biçorre, en 1767, guillotiné
le 31 janvier 1801. Il Ait employé, en 17«^«, dans
les bureaux du comité de salut i)ublir. II devint,
en 1800, Tnn des chch de la conspiration de Ce-
racchi et <rArena. Il mourut avec sang-froid
ainsi que ses coaccusés, après avoir inutilement
tenté de s*empoisonner.
I e Bat, DM. tntfe. éê la Frmmeê. — ntcn, UUiotrw
du CmumUa et ée rBmpirw,
* nB.^BRT ( Antoine ) , médecin , né à Abbe-
ville en Picardie, vers le commencement du sei-
zième siède. Il est auteur d*un opuscule intitulé :
Antidote contre la Peste; Paris, 1&45, in-S".
M. G.
Do Vfrrilcr et I j Croit do Malor. ffiM. fr%mç.
PBMBBTB {Jean), chirurgien liégeois, né en
1743, mort en 1783. Il était chinirgieii dans las
troupes du prince de Liège. La cnimie était son
oocnpatioo favorite ; mais elle ne lui suegéra qne
4m hyputbèset frivoles et des opinions bigarres.
qui ont fait dire que l'imagination de Paraoel^ie
était ià^ et féconde en comparaison de celle de
Demeste. On a de lui : Lettres au docteur Ber^
nord sur la chimie, la docimasie, la crysiai'
lographie, la lithologie, la minéralogie et la
phg$ique en général; Paris, 1779, 2vol.iB-12;
traduit en allemand , Saint-Pétersboorg et Leip-
zig, 1784, in- 8*.
Bioi/ntpkie wtediemle.
DÉMÉTRuarB (Av)|iY|tpi«v6c), rbétcv de
Ravenne, père dn célèbre rhéteur Aspishis, vi-
vait sous l'empereur Alexandre Sévère, en ns
après J.-C. II n'était pas moins distingué conmi
mathématicien que comme rhéteor.
PhilMirale, F%t. Sophit , U, n. - SmUt, aa aal
'AoicôffUK.
DénéTBirs (Ar.pi^o;), nomeomniiB à
deux catégories de personnages grecs:
I. Démélrius princes.
oÈMtrmîfm Polioreète (Ai||Uîtpiac I
xTrnac', c'est-à-dire i4isi^evr de % i.
d'Antigone, né en 338 avant J.-C. p m m
Alt appelé de bonne heure à jouer
tant dauA les guerres qui snivirekk m m ara»
maturée d'Alexandre le Grand. Asn
tique de son père, il le serait avec m
qui ne se démentit jamais : fidélkio
dans œstempsde haines et de<
ques. Il n*avait pas seize ans
pagna dans sa fuite aecrètn en mum
ligue formée contre Perdiccas lli
que son ambition devait un } ni
lui-même. Il fit ses première» ■
des hétaïres, dans deux cambats »
en Médie, et contribua, par son aru
toirt*. Aussi, quand Antigone reprit les pu"
domination qu'il avait combattus d
ne rrai}:nit-il pas de l'opposer au p»»
de ses ennemis, pour surveiller ses monv
Asàuré du concours de Séleuons et <U i
maque, que les prétentions d*An i
çaient encore plus que lui, Ptolén.^
ccndu dans Tlle de Chypre, et sa port
ment sur la Cilide, il en avait pris m
Ht ravaiie le territoire. A cette noavette,
trius s'elanre du fond de la ' Ifr-Sy
déjà Ptolémée était rentré en : la:«
bientôt, appelépar Sélenens, iëi
et vint placer son camp dans k»
Malgré les conseils de ses amis, ypm »
de le voir se mesurer seul contre «on
du gymnase d*Alexandre(l)»,DéBi
de le combattre. « Il réunit tons les •
a asi^emblée gênêralu : tout
I monta à la tribune. L' i
'= aperçue lui cria d'une hruic a
« courage , et anssiUM le plus g ■■
m t.iUit avant même qne le bom
« nrilonni^ La fierté et la vivacité an
m «a liante taille, sa riche armure, i
L
»,à..
i>i*:mktkil's
530
ne cbofte d'inipo»dnt, t-l qui gagnait i
n M fftTeur (1). • II eut <1 ubonl Ta- |
'lik «Iruite, qu*il commandait; i»ais I
|nr Sèleocus et Ptulmec, privé du j
MU eWphaDtA, abaDdoimé par son
il fut Ini-inèiDe forcé de quitter le
■tûlfe. n courut s'enfcnner dans les
>tb , oo Ptoléinée lui renvoya ses pri-
fc« fr^jCfTgf* : « Ce n'est pas , disait-0,
Hm dépouilles que nous sommes en
: AntigpBe, mais pour les proyinces
Douft eoIcTer contre toute justice. »
avait à cœur de reconnaître une telle
U raftMmMa une nouvelle armée en
tombant à l'improviste sur Cillés, que
ivail détaché contre lui . il le fit pri-
se »i^ mille de ses meilleurs soldats,
I rendit la liberté sans ranvon; puis,
r son père , qui avait voulu lui laisser
car de œs représailles, il recouvra
Mr left villesde la Syrie et de la Phé-
1). Pto e, battant en retraite, était
-ujMime : Déinétrius n'osa 1*7
; nw» il fit une incursion dans le pays
tbéenHf dont Antigone redoutait
puar ses nouvelles provinces. Une
rtive avait édioué, par rincapadté
lui-même de Pétra , Dé-
I du désert que des promesses
rkhe butin. Son expédition dans
4 l'était révoltée en faveur de
jvA plus heureuse : il n'eut que
»« rer d'un des forts de Baby-
I m rappela sur les bords do la
kBtia^'De, Lysiinaqu** vt Ptolémt^e
r «» .il t n'était qu'une tr^ve : tous
d e\ft*utpr les conditions, ci chacun
\^ imposer aux autres. Le |
■ma -f* ? ri l'invasiou de Lconidas, '
« PU>U*mef. enCilicie, rouvrirent
ia 1^ villes du littoral étaient
camasse allait succomber. D^w^ i
ipjn^las , et, (Hiu>sant la ^ueri ' avec ;
bwntM force à évacuer le |»ay8. i
oo ftU enflant ses espérances , c? |
e, sous le prétexte d'enlever
wuiînation de Cas<^ndrr et de
prit d"y établir la sienne. I)f*mé-
* d'une flotte lie cent cinquante
■Mt a roup . avant même qu'on
MB départ , parut devant le
lit on libérateur. « On le
«K, debout sur le tillac de
«1 II faisait si^c qu'on <^e tint
Mon l'ecoutât. I.orM^u'il eut ob-
e. n fit puM'er \h\t un héraut,
. qu'Anticone l'avait envo>é
es pln« f.ivi trahies p<jiir chas-
.\\\. •!
^ a
« ser la garnison macédonienne et leur rendre
« l(*urs lois ( en 307). » Uémétrius de Phalère fut
r(Tx>nd!jit avec honneur à Thèbes ; le gouverneur
macLMlouien s*était retranclié dans le i^ort de
Munycliie : Démétrius Tassiégea, s'en rendit
maître, et alla cliasser la garnison de Mégare.
Trompés par ces apparences de liberté et par les
présents d 'Antigène, les Atbénlens prodiguèrent
à leurs sauveurs intéressés les témoignages
de la plu.s déplorable adulation : on leur dressa
des autels , des jeux furent institués en leur hon-
neur, deux tribus nouvelles créées sous leurs
auspices; les députés qu'on leur envoyait prirent
le nom de tbéores , comme ceux qu'on envoyait
k Delphes; les fêtes de Bacclms furent célé-
brées sous le nom de Démétrius; on en vint à
consulter Démétrius comme un oracle. Démé-
trius répondit à ces ovations en épousant Eury-
dice, de la famille de Miltiade, quoiqu'il fût déjà
marié avec Pliila, fille d'Antipater. 11 aurait fa-
cilement oublié dans les bonneurs et les plaisirs
les desseins de son père : il était né pour régner
sur cette Athènes dégénérée , où ses qualités et
ses vices, son penchant à la débaucbe et son
goût pour les arts trouvaient une égale satis-
faction ; mais Ptolémée ne lui laissa pas le temps
d'y faire un long séjour. U avait jeté dans l'Ile
de Chypre une armée considérable, et menaçait
de nouveau la Cilicie. Invité par son père à re-
venir en toute hâte, Démétrius aborda en Ca-
rie, tenta inutilement de soulever les Rhodiens
contre le roi d'Egypte , prit en Cilicie le com-
mandement de l'armée et de la flotte, et vint
établir son camp devant Carpa.sie. En quel-
ques jours il eut pris Id'assaut toutes les villes
de la vMc; il se porta sur Salamine, rencontra
au pied des murs Ménélas, qu'il battit , et mit le
siège devant la plac^. Ptolémée vint à son se-
cours; mais Démétrius l'cmpécha de joindre ses
forces h celles de Ménélas, dispersa sa flotte dans
une grande bataille, où se heurtèrent plus de
trois cents vaisseaux (voir Diodore, traduction
dp M. Iloefer, t. IV, p, 159 et 199), le vainquit
une c!eii\ièin<' iois sur terre; et Salamine lui
ayant ouvert ses portes , il demeura maître de
la ville entière et d'un immense butin (en 30C). Cet
éclatant succès lui valut le titre de roi,quc son père
lui donna en le prenant lui-même : il fallait le
justifier. Antigone avait résolu d'envahir l'E-
gypte ; tandis qu'il s'avançait à travers les dé-
serts , Démétrius , à la tète de la flotte , suivit
les cAies. Mais à la hauteur de Raphia il fut
assailli par une violente tempête, et, pour comble
de malheur, l'équipage manquait d'eau, à tel
point que si le mauvais temps eût duré un seul
jour de plus , tous les hommes auraient péri de
soif. Il eût voulu débarquer à la première em-
bouchure du Nil (la bouche Phatnitique) ; mais
l'entrée était gardée par des barques chargées
de machines de guerre et par une armée rangée
en bataille sur le riva«:e. Forcé de se replier sur
le C4unp de son père, il y trouva le désordre et
531
DËMtTRlUS
lu découragement : les soldats désertaient , les
oflicion Toulaient se retirer. Anti|;one se décida à
reTeoir sur ses pas, laissant à Ptulémée la
traD<|uille possession de TÉgypte. Cependant,
Démétrins ne se tenait pas pour battu : il se
n^jeta sur l'Ue de Rluxlf» , dont la conquête eût
enlevé ik Ptulém('>e la plus utile tte ses allianc<?s ;
mais ses promesses et ses menaces échouèrent
également deTant U fidélitédeé Rhodlens. Ce fut
alors qu'il fit construire la machine appelée Hé-
lépol$^ dont Dioflore nous a laissé la descrip-
tion, et qui se trouve exactement représentée
snr Tnn des monameots faussement attribnés à
randeune NiniTe (!)• « ^ b>sc, dit Diodore,
• était carrée; chaque côté f<irmé de poutres
« équarriesjointes ensemble par des crampons de
« fer. L'espace intérieur était étage par des pliin-
« cliesy laissant entre elles environ une coudée
« d'intervalle , rt destinées à porter cou\ qui de-
« vaient faire jouer la machine. Toute la masse
« était sii|»|)ort«*c par des roues , au nombre de
« huit, grandes et solides ; et afin de pouvoir im-
n primera la machine hiutes sortes de directions,
« on y avait a<lapté <lcs pivots mobiles. Les
M quatre angles étaient formés par quatre piliers
« légèrement inclinés en haut, et de manière que
« toute la b&tisse était partagée en neuf étai^e^t.
« Le plus bas se composait de quarante-trois
« planches, et le plus ék^é de neuf. Trois côtés
« de cette bâtisse étaient recouverts extérieure-
« ment par des laines de fer, pour les garantir
« contre les lorclies allumées. Sur le quatrième
« côté, faisant face à l'ennemi, étaient pratiquée<,
« à la hauteur de l'étage, des froétres propor-
« tiunnées aux project les qui étaient lancés .<ur
« l'enneini. Ces fenêtres étaient garnies d'au-
« vrats, fixés |)ar des ressorts , et ddrrière le^-
« quels se trouvaient à l'abri les hommes qui
« lançaient les projectile*. Ces auvimls étaient
il formés de pe«ux courues ensemble et bourrues
« de laine pour amortir le clioc. des piern'^ hn-
« oées par les litliubules. Knfin , à cliaque éta;;e
« étaient deux large* échelles : l'une ser\ait
« pour monter et apporter le^ munitions neres-
« saires.ot l'autre pour descendre , afin de ne
« pas troubler la régularité du service. Los
■ hommes les plus vigoureux , au nombre de
« 3,400 , furent choisis pour mettre en mouve-
n ment, du dedans et du deliors , cet immense
« appareil de guerre (3). >• Mais il ne jiut cn-
taner les nnrs des Rhodiens , héroïquement
dëfenilus(en 304). Une députatîon des Athéniens
vint à temps , pour l'honneur de Déntétrius , im-
plorer son secours contre Cassandre, qui trnait
•V Tolr \n û^>\ mnanlrM admaM % l'trideniir par
M. Hoefn*, mk il pr<«Tp d'un* nani^rr {•ernn^t ••r-. p r
IrtnteSMjncifiHeti l'.il!«»1«pe!nlufMPi"n ri.-»
troMirrt fOf 1'*^ m inuT^nts notamm'iit % I .« "• *'• r» <»-
l<»po|p. dor.l r«BT^n!:.in dT- d«- 1*1 n soi dfBitNne né-
inotrr. p. |0 '«qtM* 1^4 rii<n«^ j-TOii^rrl^t aiii rniinin^
de M <ii-i%i itl n'appirifiH-^'ii pt* ^f ■^oiirairnl apr-irt--
iii . ■ I r i[ itjlr i^»- 1 1 mr-»* *»*irirn . drinillr rn • r
if |iiA«n-- \X. 91. ' MJ - l\ p. t»k,tle !■ 'r;:cl -a
de M lin r> r.
leur ville assiégée. IMmetrins n'avait c
Grèce qu'à regret : il s'empressa de c
avec les Rhodiens un traité par lequel ils
geaient h servir .\ntigone contre tous se
mis, exeepté contre le roi d*Êgyple , et i
vers Athènes. Avec sa célérité onlini
chassa Cassandre de TAttique, le |mi
jusqu'aux Thermopyles , le vainquit, et s
d*Hérac]ée, o(i 6,000 Macédoniens passs^n
bun camp. I/Aftîque et la Béotie affram
entra «Inns le Péloponnèse : Sieynne «^ai
pér par les troupes de Ptdémée : il ach
retraite ; et pour la fortifier contre l'usi
étrangère. Il la fit transporter sur une ^
voLsine, m elle prit le nom de Démétriai
gare, Corinthe lu! ouvrirent leurs porte
gollde et l'Arcadie, excepté Argos et M:
se rangèrent sous sa protection. Il revi
de son triomphe à Athènes , où l'attende
nouveaux honneurs. L'opistliodoine (|ei
du Parthéooo ) lui fut donné pour palais;
content de livrer k ses <lébauches le te
la déesse vierge , Stratodès fit élever de
à ses courtisanes. Les lois les plus sar
rent violées en sa fliTear; on changea
des mois pour qu'il pût subir de suite lo
cérémonies de Unitiation aux grands H
lits mystères. Il épuisa la sénilité des
jusqu'à s en moquer amèrement : un i
^tit ifi-inander sans délai niie sonune
trntb plus i\v 1 .?so,no<i fr.\ et qnaun hi
recueillie à grand'peine, fi ordonna de b
à I.amia et à ses autres courtisanes , afin
s'en achetassent des pondres pour leur
Te] était riiomnie que la Grèce, duot
naissance s'égarait , venait de proc
li<Niinc à C4)rinlbe, comme autrefuta n»
Alexandre. Ce titre cependant > ^*
inquiéter ses rivaux ; il afTeclaii i w
eux k' plus Krand mépris. • Il se rw I
m teincnt, dit Athénée (t), de ceux q
• naient à tout autre qu'a s«)n père ou
« titre de roi; et fl aimait à voir des
« faire à sa table des libations à Dén
•s k Sêleucus capitaine des éléphants, i
'. inée amiral , à Lyshnaquc garde du
n Agathocle, son fils, guuvemcnr
Quant à Cassandre , qui lui demandm
il lui avait répondu qu'il eût à se livr
con«lition, et fl semble qui! ne
même plus. Ce fut pourtant Cas rc
pnx ha encore une fois eontrv -i \
toiH leôiéritiers d'Alexandre. Lj-
leiicus ayant ofiéré en Asie la joncimu «
troupes , se trouvèn-nt m far^ %Vk\
rp<ius en Phrxdi'. I^* xieux roi pi
diMaipieti-i^s iiluHon< de «on lî!<. ' n
•I tait di' di^'^ipiT celte nouvelle Hgue avr
n de facilité qu'r.m' pierre ou le moii
•t di*per«e un^ vulf.» i|e moineaux ■
il M. I'.
ŒlfÊTIlins
B«i ««p^r&ne^. Dé-
itor I Js poarviilti^ dé Lïsimjiqiie;
k for Ir dlamp <\f! r^tâJtkJt
l|llff«|f#tiiytr leoïmbat ni nau-
I Ai^iAMu». qrii, k>«4rTnéf  la main
I f i- ; itt partout ftes y rnii^
■ m^-" L H }, U fwTf e de r Asie
In viÉsqu^ufi (^p&rui^reiit^ était
I MOT Mn^UA qu« la mort êe
H Sm^t à tui même, lit animent
Main Éf AAtt|;oti« , ft av^âit heu ren-
ié «cÀ c|c»>^ini; mau Ci(*tte ^îriN!-
ftAowiâftlr<* : H n'iTaîl dé l'umlil-
\i VmptÛ (le tu lie, qui i^q préjmre
^{lnliètf , Jd R^iqiiArt. Auji!>i à
^ ifeamlocyM^ ^ «on humeur ^vvn-
laâftlVtU ; ili^tall In-
ir, lUrfCKjl en fat** 4e srs
«it pîuft hal^lliM que TuL
41im4 en mimfi temps
^ , Il fur ti iiéJlté de^ AtUd-
If êevjg cmiil i«i Taîii«iut, son
Mdirnlf^, ||^lf'U^
i 11 Ittoieui' â^n CyclAilt'â
[f qu>lle éM déciiîée â
éàjii *« mot*.
;«ao||pr â y rentrer ite Ibfci*^
I Cnrnithê, f rtïprtt son
il ckif^w ter^ 1a Thracc, Il
m. H im fJats dr iy^i-
i«i4érni4c. Séleireui H Ptol^*
fit, pin» Tdâîn qQVox di' TA-
«i •* flt «nf Imp tarigf part
pMt : âUKAl fais »^^fT1f- 11.(1
#» AJl«, à td tête de
ii II THII rvcomtnkf- nans li;
Si é« t.fi^nïAlTU(^, ijoi, t'at-
Ir ibft* * "^ mifrnn*r fn
égoleroent Séleiictis
fieoofâièi^nt A? ec lui : L'un
fftftif lui tfi^nnàla fttpnnp ;H
roi tf Ai»e , saa£ doute
Il aiw!^ ^»' î^ai^ Étflt^, et Am^\
Hg loam^ contre Lysrmaque.
^ |«« : Vlmeii^ r^jnrfiTtalt la
itti la rai-lwï*'f Dfinn^tnns re-
Mii^ , H flt tnîoir iMii 4ff»ït!t snr
: IkBnrtfttK T mit ^nmifion;^
mm 4l Hit iH<f ^r d<? l'Asie, il
tl i^pénlt s^ fWaMfr I
iliLjcIiarè» niraït pndt^
qui di^tmi^^it une -
«m »f4ear : n'osant
Metaèiii*, oô '
#• iMIt^m qui 'ni fcrça '
tt reTtot aa^ié^er '
AtbèOM : Il flMlMi» «éiÉMI Mwlêl à hiw
«liileMilm^loaltlraiH
■ttdHMto
ipnrat m Mn 60mi m r v
liim 4tom^flMnMld8lli
lui MflMMrMtMeaM(M M), i
S aMIIBBKT IIB CBHV riOTHnRMr ^ il ' UMMinMI
nB pOHirtft MMlflMf tM^li M #tt loiijoMi
kl nmn de si «^«iMj «I M «Ml #«|i»
4|tte t^^iffiiMMlde hrf arill màtfté wtê ^
d'Aile 9 êl PloiAw0e nto de Obypra f i
èM M fMOMM Mue éii le IiMm
I ■imMioDDery 4|Heue m nsMi w <
A|M«eiimefftdeoiiiiBdmf/ '
nvé le
lervloei tue fiifilede lêi
fu&tnOM ee i
im flère» M II cilndfe «rt Wndl flie te-
lelii de M Mermiik} « diM la cMlile
ilMBerotfÉt iMi ilMeMdeertaMiêBide
MB toj'âiïi, il teiilif eitoi WtiMqWi del'aiii»-
iliMr. MiiélriiKi te prMeti éltetPtae de Me-
cédefne dêneureiit tieent » Il y tel porté pef ta
flttkMi, quidétestaitta fiunittede OMaendre et ai-
maft de prédiledioti eelte d*Afitipater, dont il était
le cendre par sa première finnme, Ptiila. LaGrèee
recomiaissaft ao^ai la domination de Démétrias :
H Mtut qoe llièbM, pooaaée par eet esprit de ré-
sistance proToeatrioe qiod l'ifill Mt prendre et
détruire déjà tant de IMa, essayât de t'y sous-
traire : il n'ent pas plnstAt ftiit approelierlesnia«
chines de ses morallles qu'elle se rendit à dis-
crétion. Pen après, tandis qu*il marebait contre
Lysimaqne, qoi menaçait ses Étals , elle ae ré-
volta de nouTeaa : H ta prit, ta Mtt encore
aTee humanité, mata il y mit gmtaon. Ces
f^ierres en Béotfo et dhrereoi eampa^eo en
Épire et en Étotta remplirent te oemmencemeiit
deson règne. Oe (M anrsionr d*ttnede osa expé^
dltlona que les Athéniens, dont renthonstasme
ne connaissait pins de honies, vlnrenl à aa m*
contre couronnés de fleurs , hrAlMrt de renoms,
et chantant un hymne qu*Athénée mmm a co«-
serve : « Les antrea dieux demeurent trop loin
« de nous, ou ils n'ont pas d*oreilles, on ils
« n*e\iâtent même pas , ou ils ne s'ooeupeat pas
« de nous. Pour toi, nous te voyons id présent,
» non pas fait de bois , non pas tait de pierre ,
•> mais réel et vivant ; et nous t'adorons.
vt) ^Of. PTâHHirS.
536 DRMËTKIUS
Détnétriuft se trouTaità retrait en Grèce; il
n*a8pirait à rien de inoins qu'à reconquérir tout
Tempire de son père. Une armée de 110,000
hommes, une flotte de cinq cenU vaisseaux , la
plus belle et la mieux équipée qu*on eût jamais
Tiie, semblaient justifier ses espérances. Informés
de ces préparatifo, Séleucus, Ptolémée, Lysi-
maque, organisèrent une nouTelle ligue, et sol-
licitèrent Pyrrhus de (aire irruption en Macé-
doine par l'Épire, tandis qu'ils y entreraient de
leur cAté. Démétrius n'ignorait pas qu'il s'était
aliéné les Macédoniens par son faste et sa hau-
teur ; il se plaisait a les mortifier. Un jour, en
sortant de son palais, il avait reçu un grand
nombre <le plaoets qu'il aTait serrén dans uo pli
de son manteau : arrivé sur le poot de TA^ius,
il les jeta dans le fleuve. Les robes de pourpre ,
les manteaux brodés d*or, le double diadème
dont il se parait , blessaient leurs habitudes de
simplicité barbare; et, ce qui les indisposait
encore davantage , il les surchargeait d'impôts.
Aussi, dans la cr«hite d'être trahi par leur» sym-
pathies pour Lysimaqne, qu'ils aimaient comme
nn des plus vaillants soldats d'Alexandre, il les
mena contre Pyrrhus. Mais à peine eut-il placé
son camp devant celui du roi d'Épire , que la dé-
Tection commença : une révolte éclata; il s'en-
fbit en hâte à Cassandre (Potidée), d'où il re-
passa en Grèce. Il y eut bientôt réuni une autre
armée. Athènes, qui était retombée de l'enthou-
siasme dans la peur, l'avait encore une fois aban-
donné. Désarmé par les prières du philosophe
Oatès , il renonça à s'en emparer, et préféra
tenter de nouveau la conquête de l'Asie. Il obtint
d'abord quelques succès : les villes de la Lydie
et de la Carie se rendirent votootairement;
Sardes ftat priae, et quelques ofliders de Lysi-
roaque passèrent avec leurs soldats dans son
camp. Mais il n'eut pas le temps de s'afTermir.
Poursuivi par Agathocle, il remonta en Phr)gie,
dans l'espoir de faire révolter l'Arménie et les
provinces de la haute Asie. La famine, la peste,
qui décimèrent son armée, le forcèrent i renon-
cer à ce dessein, et le réduisirent à demander
asile k Séleucus. Après bien des hésitations , le
roi de Syrie lui permit de se retirer dans la Ca-
taonie. Emprisonné dans œ pays sauvage comme
nae bête féroce, Démétrius s*en échappa, pénétra
dans la Syrie, battit Séleucus dans plusieurs
rencontres; et ces suooès relevant son courage ,
il résolut de lui livrer un combat décisif. Mais
SOT le champ de bataille Mi soldats passèrent à
Séleucus y et bientôt il ne rc«ta plus aubmr de
Ini qa'nn petit nombre d'amis et d'offiders, avec
lesquels il s'échappa. Il voulait se percer de son
épée; on le détermina à se rendre. Séleucus le
traita avec honneur, lui assigna une pension
considérable poar subvenir à ses besoins , et le
leurra quelque temps de Tespoir d'une pro-
chaine liberté. Mais trop heureux de le tenir en
sa puissance. s*il fi*nna loreille aux ofEre» de
livsimaque. qui vouUit le faire as«i«sioer, il ne
M6
fut pas moins sourd aux sdlieilaliona de <
qui demandaient wa rétablissement sur le trône
(en 286). Démétrius finit lui-même par prandra
plaisir à sa vie de débauches orientales : enfemé
dans un vaste parc, rempli de bêtes huves, B
se livra d*abord à la chasvi avec ardeur ; piria
il s'abandonna à des habitudes da mollesM,
à des excès de table, qui abrégèrenl sa vie. ■
mourut i Pige de dnqnant»dnq ans ( en 283). —
Ainsi devait se termhier la carrière aveaturanii
d'un homme dont llnquiète et stérile amfaNtal
avait fatigué ses propres partisans, lasdevabera
inutilement avec lui. Doué d'un génie i
remarquable dans nn temps oà une
pouvait donner un trtee , il joignait am
tages extérieurs, qui atth«nt les
des peuples, tontes les brillantes quâKÎéi qà
les conservent; mais son impatieBoe da iMt
repos, son agitation désordonnée, et ivIhI
son amour eflVéné du luxe et des plaialn. esA-
promirent ou gâtèrent toujours le aneoèa da Hi
plus belles entreprises; si bien qnlaprtB qm»
rante ans d'une activité et d'nne i
comparables , il s'éteignit m roi I
et frappant exemple de la
monde à cette époque, et du i
qu'on y fUsait des pins vastes i
plus grands talents. A la suite de |
volutions, Anti(!ooeGonatas,son f
trône de Macédoine , que sa portérild (
jusqu'à la défaite de Perséepar lea r
iorli^
3
PloUrqae. riê ée OmMrtof §i éê offrir- -
dore. XIX. XX. XXI. - Appira. Pmêtim. - Il
XVI. - Mttéoé". VI. 17. - Pnlybe, 11, 41 ; IK. t^
«.inla^, jtttiquft, I. I. 10, U. M; VI. IS. ^ Api^
riaca ). IT. ik. - RoIIId ( Uitt. ét»c.), VIL -
dfi LoQ^ât», par Chaiapolllnn-FlfeM.
* D^ÉTRirs le Beau ( 4i)|ii!icuac ô K
un des deux fils de Démétrius PdHoi
portèrent le même nom que lenr pèrci %
280 avant J.-C. Par sa mère
Ptokmée Sotor, U était frère d\
Il épousa d'a'oni Olympias de ii
eut Antigone surnommé Doaoa,<
tard le trône de Macédoine, t
de .Mag»s, roi de Cyrène, sa viMie. .
désirant obtenir du secours contre 1
voya en Macédoine offrir la mak
Bérénice et le royaume de Cyrèneà
Celui-ci, acceptant avec empreu
proposition, se rendit à Cyrène, et ^
son autorité sans opposition. On
de temps il garda le pouvoir;
se fit haïr par ses manières ar
' polaires et par son a
j belle-mère. Irritée d'une par i
jeune reine Bérénice le fit an uer.
■ bras d'.\rsinoé. D'après une «iqîed
i bable de Droysen , ce fut ce DéméCrinn -
' comme le prtiend Justin, le fils d*An
1 oata<, qui n'poui^sa l'invasion d*A
' pire en Macédoine.
n. ML — BMèbe. Ârm^ I, pp. irr. im. -
■# JMrVVni. p. fltf . - Drojseo, HeUen.^ 11.
rs II, roi de l^Iacédoine, fils d'An-
, né ¥er8 278 avant J.-C, mort
I Miccèila à son père en 239. D'a-
. il s'était distingué dès 266 oii 26&
d'Ale\aiidre d'Èpire, qui avait ea-
«duiM. Mais cette victoire a été at^
9c plus «le Tnisemblance au fils de
Folioroèle, par Dniysen et par Nie-
II aux êréoeroents du rè^ne de Dé-
, ils àoni ai imparfaitement connus
pas fadJe de »e former une idée de
K de ses talents. Il suivit la poli-
an père en entretenant des relations
ree l«s tyrans des principales villes
pour les opposer à la ligue
e t«*raps nous le voyons engagé
■cfTC C4Nitre les Ëtoiiens, qui avaient
e avec les Acliéens Ou ignore les
I expédition; mais on sait qu*il
k possession de l'Acamanio. Bien
1 giar les Béotiens et par Agron,
triuH UiesH gagner du terrain
. ■■ rttsuya une grande défaite en
Aitre If* Dardanifns, tribu barbare
■or i -ouest do la MaciHloim^ ; mais
m Ile époque de son règne se rap-
h\m ment. Démétrius avait d*abord
p, tillt* d*Antioclius Soler; il la
im pour femme Phthia, fille d'Olym-
lanilr^ d'aire.
nu »«.\X.5. - Jl*t|n, XXVIII. I.- Drov-
^11 - Tittù'ihT. KlHw Schr^ft. -Thlr'l-
» Vtll. r M - .schorii . (f^sch i.riechen'
Vin . prince macé«lonit'n , (ils de
r. roi df» Marédoim*. ne »*n '.><>7 avant
;m . Il ^tait (lour Td^^f le cadet de
> ; fnai'« il avait sur lui l'avantage
' feriim«' légitime, tandis ijueTau-
' m^-r.; un»- conçu l)ine. Après la
LVOioepliali-K , il fut remis, <|uoi-
a Fiainiiiius comme otage, et
I 11 > .ippht à craindre et à
HHiifiji». Rendu à sf>n pt^re après
rantiochus, il ne tarda pas a être
■Doode foi^ a Rome, ou il fut ac*
m Dius grar.>}t' r.t%eur. La (losition
d«tr- tres-dinicile. L«*s voisins
tadtant que If» ennemis <lc ce
i«arahl*':nent eroutes a Rome, v
■Uiwlr'' 'le lui. I)emetrios paillait
• ces rM-riminations. Lesénat,qui
lit. U r.-ii* nja «'Il M.ic<^oine a\ ec
char,:!"* d'»'\aiiiiiier sans éclat
■ wi'd |Kju\ait y avinr de \erita-
i itioflo ilin^ei'^ contre Phili|)[M\
firvnt avet; plaisir le rel<iur
p rrcardaii'nt niicme Tlieritier
i R nwri'nn*' , «t IVrsee <Tai;:iiit
«ir Im f. hMîif ^ ;i\,Mif plus
DÉMÉTRIUS .V38
d'espoir de parvenir an trftne qm par le crime,
il calomnia son frère en toute occasion, et per-
suada au roi que Démétrius n'était qu'un agent
des Romains. On peut lire dans Tite-Live le récit
des coupables manœuvres qui préparèrent la
mort du plus jeune fils de Philippe : nous racon-
terons seulement Tintrigue qui en Ait la cause
immédiate.
En 181, Philippe envoya sous un prétexte va-
gue de nouveaux ambassadeurs au sénat. Ils
devaient, d'après des instructions particulières,
sonder la disposition des esprits à l'égard de
Démétrius et s'informer de la conduite qu'il avait
tenue à Rome pendant son séjour. Les agents
dont le roi fit choix, Philoclès et Apelle, étalent
des créatures de Persée. Philippe partit ensuite
pour explorer le mont llémus. Il emmena avec
lui Persée, et confia Démétrius aux soins de Di-
das, gouverneur de la Péonie. Celui-ci, s'insinuant
dans la confiance du jeune homme, apprit qu'il
songeait à se retirer chez les Romains. Il en
donna aussitôt avis à Persée, qui en fit part au
roi. Philippe ordonna d'arrêter Hérodote, ami
intime de Démétrius, et de garder h Tue ce jeune
prince. Philoclès et Apelle, à leur retour, pré-
sentèrent au roi une fausse lettre de Flaminius,
par laquelle il le priait « de ne point savoir
mauvais gré à Démétrius de quelques paroles
imprudentes qui avaient pu lui échapper, que le
jeune prince n'entreprendrait jamais rien contre
(es droits du sang et de la nature ». Cette lettre
supposée semblait confirmer les accusations de
Persée contre son frère ; le malheureux Hérodote
fut appliqné à la question, et mourut dans les
tourments sans avoir chargé son maître. Philippe,
tssez cniel |K)ur vouloir la mort de son fils,
n'osa pas l'ordonner publiquement. En partant
de Thessalonique pour se rendre à Démétriade,
il chargea Didas de le délivrer de Démétrius.
Celui-ci ayant conduit le jeune homme en Péo-
nie. lui donna du poison. Deux esclaves de l'as-
î-assln, témoins des soufTranc^'S de Démétrius,
IN'loun'èrent entre des couvertures,
\\A\ht\ \MII. M; X\, 13; XXIII, U; XXIV. I-S, 78.
TU. l.iv.'. WXIII. 18. 30; XXXIV, SI; XXXVI, 35;
XXXI\. 31. ;7 s:); XI^ 4-15, S0-t4. - JluUn, XXXII, S.
-- Zonann. IX. 29.
UFM KTHirs 1'% roi de Syrie,sumommé Soter
( loïTT.p ), le Sauveur, né vers 187 avant J.-C,
mort en 160. Il était fils de Séleucus IV, Philo-
piitor^ et petit- (ils d'Antiochus le Grand. Encore
enf.int, il fut envoyé à Rome comme otaj^e par
son i)ère, et il y resta pendant tout le règne
d'Antiochus Épiphane. Il s'y lia intiineincnl
avec riiist«)rien Polyln». Après la mort d'Antio-
chus, en 164, il demanda au sénat la pennission
de retourner en Syrie et d'occuper le trône, d*»
préférence à son cousin Antiodins Kui>ator.
Voyant que se> deinandes étaient rejeléivs par le
sénat, il s'enfuit secrètement de Rome, par les
conseils < t avec Passi^tance de Polybe, et .se
rendit avec une siiit«* |)eu nombreuse à Tripolis,
daii^ la Pii<'iii(ii'. I.es Svriens se d<'flarèrent
536
DÊHÉTRIUS
Démétrius se trouYaità rétroit en Grèce; il
n'aspirait à rien de moins qu'à reconquérir tool
Tempire de son père. Une année de 110,000
hommes, une flotte de cinq cents vaisseaux , la
plus belle et la mieux équipée qu'on eût jamais
▼ue, semblaient justifier ses espérânoes. Informés
de ces préparatilii, Séleucus, Ptolémée, Lysi-
maqne, organisèrent unenouTelleli^ie, et sd-
Kdtèrent Pyrrims de faire irruption en Maoé-
doine par TÉpire, tandis qu'ils y entreraient de
leur cMé. Démétrius n'ignorait pas qu'U s'était
aliéné les Macédoniens par son fiute et sa hau-
teur ; il se plaisait â les mortifier. Un jour, en
sortant de son palais, il avait reçu on grand
nombre de placets qu'il avait serrés dans un pli
•de son manteau : arrivé sur le pont de TAxins,
il les jeta dans le fleuve. Les robes de pourpre ,
les manteaux brodés d'or, le double diadème
dont il se parait, Uessaient leure habitudes de
simplicité barbare; et, ce qui les indisposait
encore davantage , il les sorcfaaiigeait d'impôts.
Anssi, dans la crafaite d'être trahi par leur» sym-
pathies pour Lysfmaqne , qu'ils afanaient comme
un des plus vaillants soldats d'Alexandre, il les
mena contre Pyrrhus. Mais à peine eut-il placé
son camp devant celui du roid*Épire,qiie la dé-
fection commença : nne révolte éclata; il s'en-
Ain en hâte à Cassandre (Potidée), d'où U re-
passa en Grèce. Il y eut bientôt réuni une autre
armée. Athènes, qui était retombée de l'enthou-
siasme dans la peur, l'avait encore une fois aban-
donné. Désarmé par les prières du philosophe
Cntès, fl renonça à s'en emparer, et préféra
tenter de nouveau U conquête de l'Asie. U obtint
d'abord quelques succès : les viOes de la Lydie
et de la Carie se rendirent volontairement;
Sardes Ait prise, et quelques olfiden de Lysi-
maqoe passèrent avec leure soldats dans son
camp. Mais fl n'eut pas le temps de s'afTermir.
Poursuivi par Agathocle, U remonta en Phr>gie,
dans l'espoir de fliire révolter l'Arménie et les
provinces de U haute Asie. La lamine, la peste,
qui dédmèrent son armée, le forcèrent à renon-
cer à ce dessein, et le réduisirent à demander
asfle à Séleocus. Après bien des hésitations, le
roi de Syrie lui permit de se retirer dans la Ca-
tnonie. Emprisonné dans ce pays sanvage comme
nne bête léroce, Démétrius s'en échappa, pénétra
dans la Syrie, battit Séieucus dans plnsieure
meontres; et ces suooès relevant son courage ,
fliésdut de hii livrer un combat dédsif. Mais
sur le dMfip de bataille aea soldats passèrent à
Séleneusy et bientôt U ne resta plus autimr de
loi qu'un petit nombre d'amis et d*o(ficien, avec
lesquels U s'échappa. 0 voulait se percer de son
épée; on le détermina à se rendre. Séieucus le
traita avee hoooeur, hii assigna nne pension
considérable pour subvenir à ses besoins, et le
leurra quelque temps de l'espoir d'une pro-
chaine liberté. Mais trop heureux de le tenir en
sa puissance, sll ferma Toreflle aux olEres de
Lystanaque, qui voulait le fiûre assassiner, fl ne
■ (ut pas moins sourd aux soUicitatii
' qui demandaient son rétablissement
) (en 3SS). Démétrius finit hil-même |
I plaisir à sa vie de débauches oriental
I dans un vaste parc, rempK de béte
se livra d*abord à U chasse avec ai
fl s'abandonna à des habitudes ai
à des excès de table, qui abréger en
mourut à Page decfaMiniîite<inq ans (
Ahisi devait se terminer la carrière i
d'un homme dont llnquiète et stéri
avait fatigné ses propres partisans ,
hiotUemeot avec lui. Doué d'un geu
remarquable dans un temps où q
pouvait donner un trtee. fl joignait
tages extérieurs^ qui mt les
des peuples, tontes les m 4
les conservent; mais son
repos, son agjtatioo désomuunct: .
800 amour elAréné du kixe et des p
promirent ou gîtèrent toqjoora le k«
plus belles entreprises; si bien qi
rante ans d'une activité et d'une
comparables , fl s'éteignit en roi
et frappant exemple de la dén»
monde à cette époque, et
qu'on y (Usait des phis «
plus grands talents. A la aui^e »• p
volotîons, Antigooe Gonatas,toi . i
trône de Macédoine, que sa p(
jusqu'à U défiuie de Perséepar m
PtoUrqse. rtê éê Demétrims m éê ^f
dore. XIX. XX. XXI. - Applem Pmatim. -
XVI. - AthéDér. Vf, 17. - rotybe. 11, 4t ; I
nnlat, AMintn^ 1. t. It, tl. M; VI. it. —
rUea ), IT. S4. -> Solllo ( lliêL Âme.'i, VI
dei LaçideSt par ChaaipolUoii^Flteac.
* DàMÉTUVS le Beau ( àm,'hnt»
on des deux fils de i Poli
portèrent le même nom i
280 avant J.-C. Par sa umsft rw
Ptolémée Soter, fl était frère d'Aï
11 épousa d'a')ord Olympias de tjvi
eut Antigone miné Doson, qui <
tard le tl ue . Apr
de BlagM» nu de Oj . » veov)
désirant obtenir du s^ o t\
voya en Macédoine \r
Bérénice et le royaume oe vjrew; «
Celui-ci, acceptant avec empresse
proposition, serenditàCyrèiie,ety fit
son autorité saos opposition. On ippM
de temps fl gprda le nonvoir; mats <
se fil haïr par ses m nés arrogant!
polaires et par son o e crir
belle-mère. Irritée d'une d le o
jeune reine Bérénice iia
bras d'Arsinoé. I
bable de Drov8en,cc Nn 'n i
comme le pr d m a.
DÉMÉimUS
m
»K,if.Mnr, tu.-
m nrnà J.-C., «ort
à mm fère co sa». 0**.
dès 166 M 116
,<|ri«flit6B-
46
6tKr 10»>
darà|pM46W*
W6ldte46
lliiMIUp6tt-
d'éq^oir d6
à Ift
l66 ÉAoUiMy q«i afiM
On ignore Im
l MiiiODiittqe*!
66 pu- Agroa,
du
) tribo barbare
tde la Macédoine; mais
I deaoarèiiiM te rap-
ÔiMtflriiia afait d*aboid
lillodiM8oier;flla
»Pttiria.iUed'Olyin-
id'tlpira.
i»ss.a. - Jwitn, xvnn, l.- Ony
.-- IMMIr. MMme Sehrift. -TMrl-
9. «. — Sckoro , Gnch. Griêekêm-
, rnaoD maoédooien, ûh de
4e Maeédoiiie, né en 207 avaiit
I ttl. 0 éiitt poor l'âge le cadet de
■fa fl aTait sur loi faTantage
IM légHiiney tandis que l'au-
t ose ooocobine. Après la
il fiit remis y qaoi-
9 y apprit à craindre et à
Isdn à too père après
, a ne tarda pas à être
Irii à Rome, où il Ait ac-
^«ide faveur. La position
trèa-dilBcile. Les voisins
que les ennemis de ce
éooatès il Rome« m
dehii.DéroétriupaïaSt
iteiBirinatioBS. Ueénat^qm
liianroya en Macédoine avec
d*eiaminer sans éclat
ait y avoir de vérita-
dfarigées contre Philippe.
avec plaisir le retour
comme l'héritier
et Fersée craipitt
hâ ériiappàt. N'ayant pins
iiynpfrleertiiB^
icaiiott, etpar-
i air rai qoe MnéMw flTéliit <|oSm agMt
tfei BoiMiDa. Ob peot Ira dna HMive le récit
mon cni pnH jeQ&eaie 06 nBnpp6.B0Ba iBona-
FMri§n qvl es M la cmea
g06 de soBTcaox ambaaaaflsoiB as Mmfi 406
Sfifart, d^âw66 dee lilroijiioûi paitJuyJlènet
la ilhyiwtllw dc6 c^Kte à régHd do
IMBBéMoa et éWbroier de la aandirile «ill «lÉlt
feooe à Borne pendtat aoa i^gowr. Le6 agHÉi
doatle Toifll diûfac, Pblloclèc cC ApdCt^
dcecraatctrea de Peviéa* Pid^ppa fttfftt 4
pour aiplaffw la oMMil Bémaa. H <
hnlNvaéCy etoonla Démélilni ac acisi d6]N-
dM,0o«fenMird6laPtai6.CeiaM,8lMiMiMt
la nnniiCMii da laamiiwimmi^ apiprit i|v*B
à ae^nttrar cImk lèa KonaiBa. IIcb
Miiatafl6àP6néa^<|BijB tttpnrtaa
ici. PUNppe oïdcMia d'iaf
IntiiBedeDéniélriiMy et de (^
prtaee. PhOodèe et Ap*, à lenr w^uur,
acatèreut an toi laie ftoaia lellia da r^
par laquefle 8 le priall « da ae poiat onafar
maotaia gié à DéDuélilBi de gaeigaai panto
Improdeatea qol avalent pa M échapper^ I|B6 la
Jenae priaoe a^eatrapreodrall JaBaiii rionocalre
lea draHa do 8Mg «t dé la aidara ». Oatfa Mira
Peraée eoatra aoa frère ; le mattwaraaat Hérodote
ftit appliqné à la qoeatton, et moanit dans les
loorments sans avoir chai^gé son maître. PliUippe,
>ftsez cruel pour vouloir la mort de son fils,
n'osa pas l'ordonner publiquement En partant
de Thessalonique pour se readre à Démétriade,
il chargea Didas de le délivrer de Démétrius.
Celui-ci ayant conduit le jeune bomme en Péo-
nie, lui donna du poison. Deux esclaves de Tas-
sasftin, témoins des souffrances de Démétrius,
l'étonflèrent entre des «ouvertures.
Folybe, XViil, m XX, it; XXIIl, fV; XXIV. i-S, 78.
- TlteLIvc. XXXIU. It. M} XXXIV, &t; XXX VI, 8S;
XXXIX. S4, 47. SS; Xl^ «-IS, W^. - Justin, XXXll, 1.
— Zonaras. IX, 0.
DÉMéTai va 1*% roi de Syrie,8Bnionmié Soter
( Itarf^ ), le Sauveur, né ven 167 avant J.-C,
mort en 150. Il était fils de Séleucua lY, Philo-
patar, et petit-fils d'Antiocbus le Grand. Encore
eafant, il ftit envoyé à Rome comme otage par
son père, et il y resta pendant tout le règne
d'Antiochus Épiphane. Il s*y lia intimement
avec lliistorien Polybe. Après la mort d'Antio-
cbus, en 164, il demanda au sénat la permission
de retourner en Syrie et d'occuper le trône, de
préférence à son cousin Antiochns Eupator.
Voyant que ses demandes étaient re jetées par le
sénat, il s'enAiit secrètement de Rome, par les
conseils et avec Pasalstance de Polybe, et se
rendit avec une suite peu nombreuse à Tripolis,
daus la PlM^nicic. Les Syriens se déclaràrent
6t9
DÊMÉTRIUS
imroéfliatenieat «o sa ikveiir, et les enfants
d'Antiochus furent saisis avec leortntenr, Lysias,
|)ar leurs propres gardes, et mis à mort. Aus-
MtiH établi sur le tr6ae de Syrie, Démétrius
dierciia immédiatement à se oondtter la faveur
dos Romains, en leur envoyant noe ambassade
avec des trésors consîdéralitoB, et eo leur livrant
Leptine, qui, sous le règne précédent, avait assas-
siné l'envoyé romain Cn. Octavina. Aywt ainsi
réus&i à se faire reconnaître comme roi, il en-
treprit de ri^er sekm son bon plaisir lea affaires
de rorient. Il chassa de Babylone le satrape
Héracliile, qui s'y était rendu trèa-iropopolaire.
Les liabitants de cette ville donnèrent par re-
connaissance au nouveau roi le somon de
Soler. Ses persécutions contre les Juib poussè-
rent ceux-d à se révolter, sous les ordres lie
.Tudas Machabée. Le général juif battit Mcanor,
lieutenant de Démétrius, et oondut un traité
avec les Romains, qui déclarèrent la Judée indé-
pendante* et défendirent à Démétrius de l'atta-
quer. Il enoounit plus tard l'inimitié des Romains,
eu cliassant Ariarathe de Cappadoce, pour lui
substituer une de ses créatures. Le sénat prit en
main la cause d'Ariarathe, et le rétablit aussitôt
sur le trAne.
Pendant que Démétrius se créait ainsi de tous
cdtés des ennemis eitérieura, il s'aliénait com-
plètement le nrur de ses sujetx par SCS prodigalités
et ses débaucbes. Dans cet état de choses,
Héradide, pour se venger d'avoir été chassé de
llabylone, mit en avant un imposteur appelé
Râlas, qui prit le nom d'Alexandre, et se donna
pour le fils d'Antiochus Épipliane. Cet usurpa-
teur éprouva d'abord plusieurs édiecs; mais
ayant obtenu la puissante protection des Ro-
mains il ivçut aussitôt des secours d'Attale, roi
•I<^ Pergame^ d'Ariarathe, roi de Cappadoce, de
Ptolémée Pbilometor et des Juifs commandes
|uir Jonatbas Macchabée. DémétriuH livra bataille
à son compéliteur, et nul^é des prodiges de
valeur il fut vaincu et tué. Il avait régné onze
ou douze ans. Il laissa deux fils , Démétrius
Nicalor et Antiocbus Sidétès, qui dans la suite
montèrent tous deux sur le trône.
Polybe.XlXl.lt, It-t); XXXII. 4, S,M. XXXIV, i».
l«. - Appien, Sprimea,iê. 47, rr. — Piodore Se Siellr.
t:Tetr. f'mirt.. «XX 111. — Jotfphr, ^«(«f t«d..\\\, lo ;
XIII, t. - 11U.Uf«. Epm,, Kl.fl. XLVII. > JmUii.
XXXIV, a ; XXXV. i.
DàMirairs ii, sumoamiè UKaiw (N'imp
Twp), roi de Syrie, fils du précédent, né vers li».
mort en 12a £nvo)éti Cnide fiar ««m père, a IV
poque de llnvasioo d'Alexamlre Ualas cn Syrie,
il échappa aux mains de l'usurpahsur. Après la
mort fie son père, il passa plusieurs aiuiiMrs dans
l'exil. Mais bientôt. Râlas s'étant rendu, par sa
faiblesse et ses vices, odieux â tous see suiets,
l)4^iiiétriiia résolut de reconquérir le royaume de
S> ri4>, et assembla dans ce but un eorps de iner-
ci-naii-es crétois,aveG lesquels il di-liai-qua sur
li'S côtes fie Cilicie, eu lîH «lU liT. Plolci:iee
Piiilometor. qm nciuitait avei- une année le»
provinces méridionales de la Syrie, st dédara
aussitôt en bvenr du jeune prMendaBt, et inl
donna pour femme sa fille CléopAtre, déjà ma-
riée à l'usurpateur Râlas. Les forces eonbi-
Bées de Démétrius et de Ptolémée prirent poe-
aeasion d'Antioebe. Alexandre, qui s'était r«*tjitf
en Cillde, revint les attaquer en Syrie, el
eonpIétenMBt défldt, sur les bords du I s
▲■oporaa. Ptolémée mourut des suites des
inreBreç>iesdaBaoeeonibat,etBalas,qui »>
rMigUè Abas,en Arabie, M mtsaacféi »
compagnons de fuite. Déroétrhis prit, à U -
4eeeltevleloire,letitrede Nicalor. Se vi
délivré de l'usurpateur, et croyant n^voh-
è enindre de la part du roi d*figypCe, ili
doua aux vices les plus grossiers. £n
temps quH se (Usait délester des Syr
craautéa, il lieenddt ses troupea, e»ai
de toute son année qu'un corpa die
eréloîs. Cette conduite engagea un m
dote, surnommé Tryphon, an ira «■ ■•
comme prétendant au trône, k 3K'
d'Alexandre Balas. Tryphon m 1
Jonatbas Machabée, et par ■
maître d'Antioehe et d'une ^maài
Syrie. Démétrius, désespérant de t
provinces on voulant raasemhler <
nombreuses pour attaquer Ralaa, as i
lencie et à Rabylone, et entreprit une •
contre les Parthes. Aprèa dee ri
succès et de révère, Il se I i w
stralagème,perdlt toute son a e nu
fait prisonnier. Suivant kp\ n .
voHe de Tryplion fut postmruiis m
Démétrius ; mais l'opinion coni 1 1
tïryv des Machnbé€Â ) est plu» pn»
métrius fut relégué en Hyn
d'ailleurs amicalement par le i
.Vfithridate ( Arsares II ;, qui Ini w
Rbodogiine en mariage. Après la ^mm% «p
thridate, Démétrius fit pour s'édiappav
tentatives inutiles. Pendant ce temps.
Antiochns Sidetès, ayant chassé TiHur^
s'étant soUdenent établi sur le trône, d
guerre aux Parthea. Le nouveau
Phraate, rendit la à D
pensée que lesd i w
et que les Paribea w t
de l'invasion syrienne, liv^
dit pes tout à lut à PeaiNir
tlie. Antiochus ayant été tué i
Ueinetrius se rétablit sur le Ir&Mr,
une captivité de dix ans, et s'y ma
de Phraate. n ae crat aaaci fon p
l>rendre une expéilitîon contre l'I Mn
fut forcé d'y rraoneer, à r^use d.
le ses sujets et de ses soldat*. I
iita pour lui opposer Ale\an«lre h . i
li: roi de Syrie et le força de
C'IcopAtrr, ne pouvant oublier le nwfi
m.in avec Rliodogiine, refusa de le ■«
Pt'di^naiH. Il se réfugia a Tyr, d il y
DtMiJBxns
•è i.«M9ril de t'Uipper ,
I IriMM den tts» SétouGoSy
•*• UOéùçÊàn, M Antio. !
CtojpM. MnélriH n porte i
«telemiede/rkaloryceox ';
MiMtl^M. Ptf lesditet i
«ft imII qpMM ferait frap- î
p«Aal « ciplivllé qa'aTAiil i
pÉigl Mtèrtwmàiactpti-
■I 99m «e tfore lièHiiiiie
|t.UI, IX -• mo^aft de flkilt,
SUL * hw^im, S9Htm,9hm, -
My HntBmé EwcMnttf ni
I M MHl l.-O. à M (11M14
lÉlto). Il 4M le qntrième
taMMtlIe pelMb de Dëaié-
^tagMmedfikeqri iohri.
iHfcBi Gmw«« H fut éleMi roi
■lyrir. per PtoWmée Uthifre,
He linort d'Aotiodiiiii EMé*
j^mm Mve Philippe se perte-
I de Syrie. Lee Juibréde-
iBlre leur
»teootfut»e(
titt^
CTpfciii riinii iii liiiBii II!
ptanfrèm. StreloD, floaver- !
IWIpoer PteUppe; il assiégée |
lu eiMp» et le force par fomioe
Ipeiiea. Le prisonnier fut en-
%^ rai des Partbes, et termina
H ceptinte. Les médailles que
, trèe-importantes pour
I raie syriens, ne portent
If flêals elles donnant
Mi de JAeoi, Philopator, |
» Mmrfêiés , CaUiniau. |
SilL la, 14 ~ Bekel, IHct, I
, DtfâTfgfitii imr Im duràe \
ëtM les Méwi&lrtt de rjea-
I Beetriane , régna pro- j
i.-C. jiisqu*en 165. Il I
fterès Polybe ,quand I
lidi ien territoires d'Eo-
eoa ils Démétriosy
la pair avec le
.charmé de la lieauté
( homme, confirma Eu-
é, et promit une de i
\ DéMétrtes. Les antres !
i sur ce prince |
Il parait, malgré !
r, que Démétrius |
t frAae de Bactrianc et |
, fltrahnn !p mentionne !
i flirnt t\r xasli»^ 1
fidt^
indiquer eitec prècrsion retendue d^ c«â con-
quêtes. JuitiBaaoonlralfe J'^t^pdle roi rks lndP4,
et noue le nontie Gusant la guerre à EucrsitidèE,
roi de BaebrIaM!- Mionnel a cnnjector^ qu'il j
ayaiteo deux Dèra^triuSp rua ûh d'EùjtUydème,
l'antre roi deriBde gepteotriuriale^ maie U n'êst
pu néceisalre de retounr ^ cette hj(ïotliè»e»
On peut eipKqjKr TaiiserUon de Justin eu sup-
posant qoe tandift que Démélrtii fabatt dùs t^n-
qnétesdins raiidoastan, Elijcrttjdès, un de ses
▼assenx on peoMlre m â^ ae.4 lieutenants, se
réfolte et se rendit lEnfépendaïit. Ceji ém\ prin-
ces peofsilêfair Mgie en mime tme pe»^
dent nn grend nombre dfeniiéei. CeetpraheUt*
irieot à ee Démétri ne qn'eppertlenl te Iboteta
de U TlUe de Pémétriade dne l'AiiehvIe, PMP-
tiennëe per Isidora de Obemx. Le ihwnli^e
de son règne est, oimmeeeHe de tons lee nte
de
M. Reonl-loehelte. i monte enr te IrtMiN^
MrK XI. te. - «Mite. XI. II. - JoNn, Xli» •• -'
iijw» Hifterte âmi crmmm e^iw—t *> liiait
net. ikaaifUm âm mééatnu enUfVHL stvpiteMteL
TOI. VIII, p. 47S. ~ WtlMo. ./rine.--lMMi.âÉMK
Dtaérniun somommé tAiMu (Mptf }»
grammairien grec, d\me époque teeertafaie. On
cite de lui un ouvrage intitulé TIcpl AtaUKrfxou.
n semble aussi avoir écrit sur Homère.
Etymùl. mattn., au mot MdXctf^'* " Apolloolm Soph.
au mot: *OirfltC6fUvoc.
* DéMÉTEirs de Tarsê, poète grec, que
Diogène Laerce mentionne comme ayant composé
qnelques-unes de ces pièces qn*on représentait à
la suite d*une trilogie tragique, et qu'on epp^t
j^o/yrt^ttes, parce que des Setyres en éteieni
les principaux personnages. Diogène lui donne
r^ittiète de TVirsi^tie, ce qui e teit croire à
quelques savants quMl était natif de Tarse, tan*
dis que d'autres ( et entre autres Casaubon ) pen»
sent que oe nom désigne les auteurs d'un eertete
genre de compositions. 6« Bumer.
Fabricioa, BibUotkeca Crmem, L XI. p. Mt.
DéMéTniue, poète épique grec, d'une époque
incertaine. Du temps de Diogène Laerce, il ne
resteit de lui que trois vers sur les envieux. Ces
vers sont aussi cités par Suidas, sans nom d'au-
teur.
Dloirèoe Laerce, f , St. — Siildat, au mot ^dovA.
Aux Démétrius littérateurs que nous venons
d'énumérer, nous ajouterons les suivants, dont
on ne connaît £uère que les noms : DÉsiéTnios
rovvit£«To< , nn des commentateurs d'Homère ; —
DéMÉTRits d'IUon, ai.tour d*une histoire de
Troii* ; - DÉn^TiULR , auteur «Kune hîstoîro des
6t9
DÊMÉTRIUS
immédiatemeat eo sa ^Teur, a les enfants
d'Antîocbus furent saisis afec leortntear, Lysias,
par leurs propres gardes, et mis à mort. Aus-
MtAt établi sur le trône de Syrie, Démétrius
clierolia immédiatement à se ooncitter la faveur
des Romains, en leur envoyant one ambassade
avec des trésors considérabtos, et en leur livrant
Leptine,qui,sousle règne préoédeBt,availassas< ;
sine renvoyé romain Cn. Octavina. Ajairt ainsi |
réussi à se faire reuMmattre comme roi, il en- i
treprit de r^ersekm son bon plaisir les aflaires >
de rorient. Il chassa de Babyloue le satrape
Héradide, qui s*y était rendu très-iropopolaire. '
Les habitants de cette ville donnèrent par re- i
connaissance au nouveau roi le swBon de ;
Saier. Ses persécutions contre les Juifr poussé- •
rcnt ceux-ci à se révolter, sons les ordres de
Judas Machabée. Le g^al juif battit Nkanor,
lieutenant de Démétrius, et oondut un traité
avec les Romains, qui déclarèrent la Judée indé-
pendante* et défendirent à Démétrius de Tatta-
quer. Il encourut plus tard rinhnltié des Romains,
en cliassant Ariarathe de Cappadoce, pour lui
substituer une de ses créatures. Le sénat prit en
main la cause d'Ariarathe, et le rétablit aussitiM
sur le trAne.
Pendant que Démétrius se créait ainsi de tous
côtés des ennemis eUérieurs, il s'aliénait com-
plètement le cœur de ses sujets par ses prodigalités
et ses débauches. Dans cet état de choses,
Héradide» pour se venger d'avoir été chassé de
Uabylone^ mit en avant un imposteur appelé
Balas, qui prit le nom d'Alexandre, et se donna
pour le fils d'Antiochus Épipliane. Cet usurpa-
teur éprouva d'abord plusieurs éebeos; mais
ayant obtenu la puissante protection des Ro-
mains, il reçut ausiiitm des secours d'Attale, roi
<Ir Pergame^ d'Ariarathe, roi de Cappvioce, de
Ptolémée Pbilomêtor et des Juils commandés
(tar Jonalhas Macchabée. Démétrius livra bataOle
à son compétiteur, et u\^é des prodiges de
valeur il fut vaincu et tué. Il avait régné onze
ou douze ans. Il laissa deux fils, Démétrius
Nicator et Antiochus Sidétès, qoi dans la suite
montèrent tons deux sur le trône.
Polybe, XIXI. 11. It-tl; XXI II. 4. i,M; XXXIV.U.
1«. - Appten, Jifrteca,M. 47, C7. - Dlo4eiT Se SIdir.
ETftr. /"«fri.ixXIII. - JMéHip, ^Nflf /iftf..Xlt, 10;
XIII, t. - 11U.|j|f«. £H(., XLVI. XVni. -. JMUa.
XXXIV, S; XXXV. I.
DàMiraiiTi 11, surwMnmé Pikaior (Kim^
T«p), roi de Syrie, fils du précèdent, aé fers Ifiè,
mort en 125 Envo|éti Cnide par son père, à Tê-
poque de llnvasioo d'Alexandre iUlas en Syrip,
il échappa aux mains de l'usurpateur. Après la
iiMM-tde son père, il pa^sa plusieurs années dans
re\il. Mais bientôt, Balas s*étant rendu, par sa
faiblesse et ses vices, odieux i tous ses sa^ets,
Démétrius résolut de reconquérir le royaume de
S)rie,etassembladattscebiit un eorps dr ner-
cenairps crétois, avec lesquels il di^tiarqua sur
li'S côtes de Cilide, ru 148 ou 147. Ploleiiiee
Philométor, qui occupait aver one année Im
provinces méridionales de la Sfrie. i
aussitôt en tkveur du jeune
donna pour femme sa fille deupainr,
riée à rusurpateor Balas. Les force
Bées de Démétrius et de Ptolémée pr
eeasioB d'Anliocbe. Alexandre, qui sV
en Cittcie, revint les attaquer en Syi
eowplétemeat dé&it, sur les bords <
▲■oporas. Ptolémée mourut des suites
enresreçiies dans oe eombat, et Balas,
rMugM à Abas, en Arabie, IM naaaan
eempegnons de fuite. Démétrius prit,
deeettevleloire,letitrede Nicalor. !
délivré de l'usoipatettr, et croyant n*
à enMre de la part dn roi d*figypte,
doua aux vices les plus grossiers,
temps quH se (Usait détester des Syria
ennutéa, il tieeoelait ses troupes, eti
de toute son armée qu'un corps de m
eréloie. Cette conduite <*Bgagea un ee
dote, sarnommé Tryphon, à mettre
comme prétendant an trône, le fils, eneo
d'Alexaadro Balas. Tryphon etitlnt ;
Jonathas Machabée, et parvint è i
maître d'Antioehe et d'une grande |
Syrie. Démélrios, désespérant de ram
prorinces on voulant rassembler da
nombreuses pour attaquer Balaa, se n
lencie et è Babykwe, et entreprit nae i
contre les Parthes. Après des n
soooès et de reven, il se 1 i i
8tralagème,perdlt toute sont nec
fait prisonnier. Suivant Appvti ei .
voHe de Tryption fut poirt^rieure « u
Démétrius ; mais l'opinion contraire >
fine des Machabées ) est plus prot
métriuA fut relégué en Hyrcanie, n
d'ailleurs amicalement par le roi des
Mithridate ( Arsaces II ), qni hu de
Rhodogune en mariage. Apre» la iiw
thriilate, Démétrius fit pour s*écliapper
tentatives inutiles. Pendant ce temps,
Antiochns Sidetès, ayant cliassé Tnsur,
s'étant solidement établi snr le trône,
guerre aux Partbee. Lan* wo de
Phraate, rendit la lib « i>
pensée que lesd i as o
et que les Parthes m t
de rinvaaion eyri . Msm
dit pas t k ■
tht. i m
IV leui% »ets*yniali
ç. d m » asaci Ibit p
iir rv expédiiMM contre PÉgypv
fn» luiVfe tf 7 monecr, à caose de fai <
<le ses sujets et de ses soldats. I I
fitapeor lui opposer Ale^Landrel^ ■,
le roi de Syrie et le força de S
Cléopètrr, ne pouvant onbKer Irn^rii
m^ri av(*c Bliodogiine, refusa de le i
Ptolémais. Il se réfugia k Tyr, d U )
de
I iwné
lesditet
ni frap»
l|0'ftf«llt
l«UXflll.t.l«;ZSIII»
J fti
U 'M.
I M parti-
m 9yrW. AMM^uib réda-
WBBier eoBtra leur
iteootfut»6(
■ «^yoQfiiifreia
MtlaiigMldi
fe i» floaver-
RM- ; il assiégea
, e vn^gà par fainiiie
&.C prisonnier fut en-
I nés Partiies, et termina
▼tté. Ltff inédaillei que
M^H^inifiartiiiiti^ pnur
» uMi ivrien», ne porU^nt
ma, elkft doont^ni
de i i, phélrfpalQr,
tt, ti. - Bekel, Met.
,^.j«rfaf<tii nir Im durée
jÊm les Méwt&trtt de fÀra-
Miêm'tMtrei, 1, M.
. régna pro-
j.-v. u*en les. Il
■ lrè^ rvJybe «quand
«91 territoires d'En-
aoa ils DéfnétrioSy
ïifr la vaH avec le
A I
I , c ui eu- I
. ri pruiiiii une de j
Les antres |
iftms sur ce prince |
». If |,.i.^.:, l::^..^- I
er, qup DêTri^tnus I
vJoe t|f Bacirianc et i
Xrahon 1^ mentionne !
firent th' \asli»s l
I conquête!^ dans llnde «epti^itriofiate » maii sani
I miiîqucr atéc précision rélendye de ces coa-
; quHeij* JuitïD au contraire l'iif pi'lle roi dr« Indes,
I et nou^ le TitOt&tre Taisatit l3 guêtre h Lucfâtiiiès»
i roi dt Baclriane. Mionnet a conjecturé qu'il j
: avait eu deux Uétnétriiia , l'un flls d'Eutliydèine,
i i*autre roi dt rjtuîe septentrionale ; mois îi n'est
< pas nécessaire de recourir à cette hypollièse.
I On peut expliquer J'afisertian de Juatin fU snp-
I p^iint que tandis que Démélrius faisait de» «."Ofi-
■luêteg rlani^ rHindoustanp Eucratidès, un do ses
TftKâaux ou (»eut-èlre un de im lit^utenantit^ se
révoltu et se reudif indépendant. Ces âm% prln*
CCS peuvent afoir régné en tnéjne t^imps pen-
dit un grand nombre d'années, Os^t firoba blâ-
ment à ce Démet riim qu'appartient ta foofjalioii
de la ville de [MmtHriade *Jîi»s l'A radins îe, inen-
tioooée par Isidore d« Cluirax. I^ dironoloine
dé 6on ri'^ufî e*t^ comme wNe de Jnos hn îofi
de liactrianfï^ enfrêrnemitit înceflftlne, Setûri
M. Haoul-Roch^tp^ Il monta »ur le tr<!^ne en
ÉÎM), et Ln lA^ d'après M. tjumni. Il T%ia pç^^
habtement «nfirai vingt ou vingl^cinq ima^ï||
l'oll'bf, XJ. S4. - S4r«bon. XI. 11. - JiMlIn, XU, IW
ftlTCfp fiift^ri» ài^iii f^rm-nfuM Hnttrinni. - Mloft*
nrl. lk«rrlipl<4)n tiCf'f mfdititirt mitiiiutitt mifplémmtg
vnt. vyt, ji 4TH. - iwn<<iii. Jrinna. ~ l^upo, aetch.
tttr fiuftr, Kdni0m. ^ A»«il-aitch«l(«^ Svmrmni 4të Se-
»iH£Tftic&ro^ de Gréorçk^ %'pges, Te»
néaéTaiVe gurnommé TAtMhiêiPu^il)^
grammaiii^ij grec^ d'une époque incertaine. On
cite de lui on ouvrage intitulé lîtpî AiaiejcTixou,
îl sonblf; aus^i avoir écrit sur Hom6re.
etifmût RM^m.p au taot M^^. — Apotloiilis 9<ipl»»
au not:: *Ofra;Côl*tv«K:.
* lïÉMéTftir!! âê Tarâe, poète gnec, que
Diogène Laeroe mentionne comme ajant cotiiposé
quelqueii-une$ de ces pièces qu'on repH^enùît à
ta suite d'une trilogie trjtgiqiJf?^ et qu'on appt'lait
.^a^yri^WfjSg jinR^! qut5 des Salyn^s en étaient
les principaux personnages. Diogène hri donne
répiUïèt€^ da Tisrsique^ c« qui a lait crut r^ à
qutdque^ ^vaoljà qu'il était Datif de Tarse, tan-
dis que d'autres ( et rntre autres Caj^tibdti [len-
Mot que oe nom désigne les «uteura d'un ei rlain
^eûre de compositions. 6, BuniET.
DÉnÉTiirSy poétç épique grec, d'une époque
incftrtaine. Pu temps de Diogène Laerce, il ne
restait de lui que tmis vers ^ur l-s envieux. Cee
vers sont au^si dtés par Suidas, aana non d*au-
teur.
Dloffène Laercc, V, St. — Suldat, ao BOt ^ovA.
Aux Démet rius littérateurs que nous venona
fr*ininnj'^n-r nou5 ajouterons les tuivants, dont
on ne coonaft guère que l^é noms : Déx^^rnios
rovvit£«TO< , un é^ comiuPiilateiir dHomèrc ; —
DÉMÉTRics d'Ilion, atitour d*uDe histoire de
Troie ; - DÉin^Tiiirs , auteur d'une histoire des
548
DEMÉTRIUS
rois lies Jidfii ; — DMÉnuos drodetsa^ tuteur
d*im ooTrage sur m Tille natale; — DéHérarcs
de SagaUusus , auteor d'un ooTrage intitulé
napOovtwxâ ; — DiMÉTRics de Salamine^ tu-
teur d*un oQfTtge sur llle de Cypre; — Déaé-
nuDS de lYézène, grtmiDtirieD grec dté par
Âtbëoée. C'est probablement le même qui, tu
rtpport de Diogène Lterœ, écrivit contre les
sophistes. On trouve dtns VÀnUiologie deux
distiques d'un certtin Démétrius sur la Vache
de Myron. On ne stit tuquel des nombreux Dé-
métrius cités plusbauton peut les tttriboer; —
Dârénuus auteur des Pamphyliaca ; — Dimà»
Tiras tuteur des Àrgoliea ; « et I>ÉHtTnios tu-
teur d*un ouTrtge sur l*Égypte, intitulé IIipl tdv
xfltr' Atyvirtov.
Vottios, De HUtorieit CrmcU. - C. Miner. BUtori
€ùrmm Grmeorum frm§mmtm, t. HT. - Sntth, DteU^-
narf qf Crêtk anâ ilOMon Biaçrapk^,
* DéMérucs , poète tthénien de It vieUle
comédie, Tivtit dtns le cinquième siècle tvtnt
J.-C. Les nrtgments qui nous restent de lui con-
tiennent des allusions évidentes à des événements
toeomplis entre It 92* et It 94* olymp. (412-
404 tvtnt J.-C.D ; mtis Hs font mention aussi de
Séleucus et d'Agtthocle, ce qui fertit vivre Dé-
métrius vers It 1 18* olympitde (308 avtnt J.-C.),
c*est-44lire cent tns plus ttrd que l'époque in-
diquée ptr le plus grand nombre de fragments,
n n'y a qu'une seule manière d'expliquer une
pareille contradiction, c'est de supposer, avec
Clinton et Melneke, quH a existé deux Démé-
trius poètes, l'un de l'ancienne, l'autre de la nou-
Telle comédie. On peut donner à l'ancien Démé-
trius les £(xsXid ou Itxt^ , cités par Athénée,
Élien, Hesychius et VStymologkon magnum.
Au second appartient indubitablement le frag-
ment de rApeoicaYiTTK » puisque cette pièce,
comme on le voit par ce fragpient même, est
postérieure à 299.
Cllotoa, Fmst HtlL, anoée IM. - Htloekc, Frof. Cmm.
Grme^ I. pp. tM-M<; H, pp. trt. tiS: IV. pp. nt. m.
* dAmétaifs, Statuaire grec, vivait vers
400 avant J.-C. Pline dte de lui ooe statue de
Lysîmacha, qui ftit prêtresse de Minerve pendant
soixante-quatre ans; une statue de Minerve qui
reçut le nom de Musicate (Mouoixii), parce que
les serpeuts qui couvraient la télé de la Gor-
gone résonnaient comme les cordes d*nne lyre,
et une statue équestre de Simon, le plus ancien
auteur qui ait écrit sor It cavalerie. Noos savons
par Xénophon que Simon, auteur d*nn traité sor
It ctvtlerie, IlepC 'iinnxj'^, pitçt dtns l*Éleusi-
nom d'Atliènes un chevtl de brome, sur le pié-
desttl duquH ses propres ouvrtges étaient indi-
qués en reKef. L'Éleusioum Ait liâti par Péridès.
C'est donc dans les quarante ans (430-390) qui
séparent Péridès de Xéoopbon qu'il laut placer
Démétrius. Hlrt voit dans un hts-refieT du musée
Rtni à Venise une copie de It statue équestre de
Selon Qnfntflien, Démétiiut fot bUmé de
s'ttttdier dans ses stttnes à It rsasemblance au
point de manquer tnx lois du 1
InUement le même que Démékr
dont la statue de PeUichus est d*
cien. Ce critique, faisant allusion
nous avons parié plus haut, aoi
un statuaire d'hommes, et i »
de dieux (oO Otoicoco( nç &U ov^
Pline. XXXIV, s. - Xeaopboa. Ilcpi '
Lsclea, PkUof. - BIrt, Gêxk. éer ei
Dteéraiirs de Bwianee^ dI
patétiden, vivtit, à ce v
trième siècle tvtnt J.-i>. \jct p
même que le Démétrius disapie
dte de hii un trtité Sur les Poëi
Foémes^ llc^ flotitrâv ou Ilipi I
sont peut-être deux ouvrtgss d
critiques tndens ne dtent rien d
mtis on t découvert à Hercultnun
de deux de ses traités stvoir : III
TviOévntv iioutav, et Ikpc t% IloXt
11 n'est pts impossible que ce nhik
d'être un disdple de Criton,
sièdes plus ttrd et eût été uo
qui cherchèrent à dissutder C^
se tuer.
MogAne Lêtree^ V, n,— AU>«Dée,
Plolarque. Cato Mlmor, «S. — P^olta
p. 109. H. (fOiford.
* DÉMéTRi V8 , trchitecte grec
Ueroent dtns le quttrième siècle
s'tssodt à Péonios pour temûnei
pie de Ditne à Éphèse, que Cbe
commencé deux cent vingt tns «
vivtit probtUeroent vers 340; r
ne peut êtrefixéeavecœrtitude. V
Senms Dkanm , c'est-à-dire Hiéri
^),esdave sacré.
BéMBTftiiTS de Pkalire, ora^
né dans le booiK de Plialère, veri
( 348 avant J.-C. ), mort vers
d'un certain Ptumostrate, qui «v
dans la maison de« son^ et de 1
gré l'obscurité de si moe, il s
mières dignités de u l Diadi
Tbéophraste, H a a m
que le remarque k
quenœ. il déliuta < » < ierc
325. A cette époque m» ortavurs i
morts ou vieux. Le jeune Dénéli
demnt une répotttkia briOante.
alors au parti démocratiqne ou t
et fttt forcé de s'csfuir d'Athènes
ville tomba au poovoh'd'AntintIfr.
de Démétrius, se stavt à Egine
Hypéride et Ar licos. Toos tr
rent dan^ le t '.â*A . comm
sacré. Ils en
pater, qui le nuunr. m^ nos
à U perte de auu frère e% nmdit
honneurs à sa mémoire, qn'on le
rhonorer d'un enlle divin. SoH q
fftt fondé, soit phitOt que ce fût on
tai Mer tout espoir 4e relouràAtt
OAMÊTEIUS
£S
I ^M nmiM CI INiiitd6
ÂtMUpHr
, aoSlêèllM-
lytëflbtnwpirlftMIe
dt tnnto*
kd oifoyèMl
„_ ItpifaL :li ob-
de Ift^rflte» de lent
eldelem
eivMe.'OB ûOtakA
taixBÉbeede
ij^eeiflMH
»le '
de le réiMbHiiM.
àPéaétriMdePlMH
(levae peitet dhi enéee.
r IM bMMe loii» 60 il aeMh
Ihitaà rtpftaor le
lilMffefMe del'Élet, et miMM
Réelle YOeirtliaée de mwUee
per In leeritae qu'elle
iiMi ejwmyiieei
tf^edttOeéwm, De
faÉMn,eleite«BlRe eeDe d^A-
^^ijil Hdetiepenem»
BelfhHHMde kUiety teii élo-
Bl pmnrffv moaln, ainsi qaH
bi, ^M le diieoan aTiit aotaet
bfMvcneBMBl que les annesdans
jB le eeet-quiaiièfpe olympiade , il
InBÉnneel de la po|Nilation de
)m Imnm être de Tingt-et-im mille
élfenger», et quatre cent
i U phikMopliie spéculative
y et sot la produire an grand
1 arec le tnniolte des af-
tragédies était
canse des grandes dé-
Poor donner an peuple
L et cependant litté-
rsnrletliéâtrepardes
Sa douceur,
ans beeox-erts, le
r la persuasion an Heu
traffediondes Atlié-
f dtt-on, trois cent soixante
MtqnH y avait de jours
. Yemo a dit :
MaeliM
d*Atbénée, que
de eon administration
ySelivraà tous
Mais Athénée
«M coolbsion et aroir
!n. — T. ini.
Ami
enptèidePtnMlrtaleffii|donta(^
r«dlié et li enlMDe»«l^le eheipi» <
de la fÉfMoB des Mi de eoa voyttMM. Lee •»-
qnl triHiiit de le ■■ywÉé et d«piiiiiwii1>
etde leeHra; €v fl y ftramni dee vallée
qneleeoenIlianeB'oeMi pee dire en Jtli. >
MM
deees
lémée? Puw qne eeW^ ftt ti in^ M iÉDilt4l
pes qa'eUe fM tredvtte Feboee ftdie, à cMse dn
grand nembredeJaift qelMliwmlaiilàlleuii-
drie. U traduetli» partMe du Feniateitqve
put donner lldée dHnie traduction complète de
la Bible. Llroroense dépét de livies désigoé sous
le nom de bibUotlièque d'Alexandrie comprenait
réellement deux établissements distincU : la
bibliothèque du Serapeum , fondée per Ptolémée
Pfailadelphe postérieurement à la mort de Démé-
trius, et U bibliothèque du palais, laquelle datait
de Ptolémée Soler, et dont l'orateur athénien pot
être l'adrohiistratenr. Ces deux bits a'eol done
rien dlnvraisemblable en eox-mêows ; mais il
feut recoDualtre que les historiens proftnes n'en
disent rien, et que les éerirafais eeeiésiaitiques
n'en parlent que sur la loi de la UUre d'Ails-
téas, c'est-à-dire d'ooe pièce éfidenmient fausse
et fabriquée.
Démétrius Téeol peisIMemeot eo Égynle pen-
dant tout le rè^M de Ptolémée Lagif^ ; Pto-
lémée Philadelpbe, que son père était choisi
pour sncœssair» malgré l'avis de Démétrius et
au préjudice des fils d'un premier lit, fut à peine
monté sur le trône qu'il priva le conseiller du
roi défunt detootes ses dlstfaidions, et le relégua
dans une province de la haute Egypte. Déroétriwi
languit quelque temps dans l'exil, et mourut (k^
la piqûre d'un aspic.
Démétrius fut le dernier des orateors attiques
dignes de ce nom ; ses discoure portaient» au ju-
J8
647
DÉMLTIUUS
«48
gement des andeos, des marques évidentes de
décadence. Ils n*avaJeut plus rien de la subUmité
qui caractérise ceux de Démostltène. « Démé-
triusy dit CieéroD, fut le plus ssTant de tous les
uiateurs d*Athènes; mais, moins exercé au ma-
niement des armes qu'aux jeo\ de la palestre,
il charmait les Athéniens plutAt quMl ne les en-
flammait : ausf^i était ce do Técole paisible du
savant Théophrastc, et non de la tente du guer-
rier, qu*il était sorti pour braver les ardeurs du
soleil et la |>oussièrc des combats. Il altéra le
premier le véritable caractère de réloquenoe, et
lui ôta son nerf et sa viipieur ; il atma mieux
paraître doux que fort , et II le Ait en effet, mais
d'une douceur qui pénétrait les âmes sans les
émouvoir. On };ardait le souvenir de sa diction
liannonieuse, niais il ne savait pas, comme Péri-
clès, laisser raifniillon avec le st^ntiment du plai>
sfa- dans Tâme de ses auditeurs. » Les ouvrages
de Démétrios, presque tous composés en Egypte,
étaient très- nombreux. Diogène Laerce en énn-
mère près de cinquante, n Par la quantité des
livres, dit il, et le nombre «les lignes, DéfnétriuB
surpassa presque tous les péripaléticiens, parce
qu'il était savant et exiièrimcnté en chaque chose.
Ù composa des ouvrages historiques et politiques,
des traités sur les poètes, sur Part oratoire à
l'usage des orateurs et des ambassadeurs, des
recueilsde tables (AoYfitv) ésopiqoes, et d'autres
livres en quantité. » De tant d'ouvrages il ne
reste qu'un petit nombre de fragments. Le traité
De VÉlocution (lltpî 'Ep|ir,veîa;.-, qui est venu
jusqu'à nous sous le nom de Démétrius de Pha-
lère, est probablement l'œuvre d'un rhéteur
alexandrin du même nom. Démétrius avait écrit :
.Sur ion AdministnUion ( llc^ Acxutciac ) ;
— Liste des Arthnntes ('Apxôwwv 'Avaypaf^n!;
— Sur la LrgisiaiiOH athénienne ( llcpi ti);
'AOi^vriei NopoScatoc );—Surla Fortune c licsi
Ti); Tùxr^ )- Ce dernier traité contenait sur
les révolutions des empires un trfes-beau pas-
sage, que Polybe nous a conservé. C'est le phis
remarquable de« fragments qui nous restent de
Démétrius de Phalère. Après avoir raconté la
défaite de Persée et la chute de l'empire de Ma-
cédoine , Polvbe continue ainsi : « Je me suis
bien souvent , à ce propos, rappelé certaines pa>
rolestle Démétrius de Phalère. Dans son traité
Sur la Fortune , afin de «lonner aux hommes
noe preuve manifeste de l'inconstance de cette
diTinilé*, il se reporte au temps oii Alexandre
«léCmisit Peaplre des Perses, H dit : « Sans ooa-
sulter une longue suite d'années, une longw
série de géoéntions, en se renfermant dans les
cinquante ans qui se sont écoulés avant nous ,
OQ verra snffisamment l'humeur des|Kitique de
la Fortune. Pensez -vous que kI à la première de
ces cinquante années un dieu eût révélé l'ave-
nir aux Perses et aux roisde Perw,aux Macé-
doniens et aux roi« de M4cédnin<* , il< eussent
pu croire que dans cet espace de tnnps péri-
rait jusqu'au nom même de ces Perses , dont
l'empire embrassait la terre presque calièrep d
que lesMacétioniens, jusque alors inoo«Hia,doiBi-
neraient sur l'Asie.' La fortune, eette iaconitanlc
maîtresse de notre vie , qui change loula dwsc
contre notre pensée et signale sa puitiancc par
tant de coups imprévus, me acoibley en tnns*
portant l'empire des Perses aux Macédonien^
avoir fait entendre à ces derniers qu'elle levr an
prête la jouissance jusqu'au moneni un il lui
plaira d'en disposer autrement » C'est ce qui
s'accomplit en la personne de Persée. Démélrins
a prophétisé cette révohition eomute inspiré par
un dieu, et moi, que non récit m conduit à odin
époque où fut ruiné le reyaumo macédonien»
après avoir insisté sur ce grand événenentconma
je le devais, en ayant été témoin oculaira. J*ii
cru ne pouvoir mieux finir ce récit que par des
réflexions acoommodées an sujet cl pur tes p^
roles de Démétrius. Ces parâtes sont à jnonavis
plutôt odles d'un dieu que celles tl*«n homme s
cent cinquante ans d'avance Déuétrius n piélit
exactement ce qui devait arriver. ■ L. J.
IMugene Lacrcr. V, s, là, TS, m. — ÙkSi^ #'«r. Hirtsr.,
111,17} IX,9:X11. 4S. > Uodore de Sldli^ ZIK. îS. -
AtMnir, V|, XII, XIII. XIV. - Folybr. XII. Il - Hs-
Unne. Demetfims, S. f : 0e JMIto. — Uavi #1
MMe, nemarckms. S. — Ctccroa. tr9MmbtHÊ,9;i
%^9,tti De Oratore, 11, SS. fl7i O» f •■!».. ¥«flL- i_
uncn. X. 1. - Fabrictat. BMMkecm GnemX M. V^lHi
t VI, p «S. é4. de nartet - Bmmmj, Fit mMmsÊma
éé l'katén, daM lei Memmrtë éë r^depddMs ë0 !■»•
crîprioju, t VIII, p. ir. - H. Dobrn. De FiUdkr^n
Drm^trti /-halergi; KIrl. llfS. Im". • Têtéff, r
Âl^ramêr. MÊmtêum, p». IS, H. lU — CnsaM, Um
KtSIioCA., p. IS. (Km ISII rSciiklBM ffWÊB M ac^
Bit au coocoan yor Etude sur Dtmatrim : k pit_
reioport<^ par M. Lrfrapd. )
DéMÊTBirs d'Apaméeen BHh$n^ n
grec. On ignore à quelle époque précise il a
Mais cumine il apiiartenait à la serte d*iiér
on conjet-ture qu'il vivait au traisîj »
deuxième siècle avant J.-C. Il est souvcai
Cœlius Aurelianus, qui nous a ronsrr^ é ho
et des fragments de plusieurs de scsouv
quelques end roits on lui donne te sumoiii
leus , au lieu AWptimeus ; mais c*e»t
d«s œpistes. « On reconnaît, dit b hiu^
médicale f dans les fhigmcnts de ses on
que Olius Aun'lianus nous a oonserv
traces manifestes de U dislincti
Gaubius essa)adansla suite d*e
liémurriiagies. Cœlius atteste qa'n i ■
cuup occupé de la plliolopc générale,
n'oublierons pas de faire remarqueroha
metUit |M>int de difTérmoe esse ,
pleurésie et la péripneumonk; suiiam
deux prétendue» maladies ne sont que dci
dirrèrents d'une seule et loénieafleolten. •
(De Compas. Medieam. sec, gem., IV. 7
d'après Héradide de Pont, un Déo
Bithynie qui vivait vers t
deuxième siècle avant J.-C. \j « p
le même que Démétrius d\ c.
Cslltti ^areliaDot, Ar NerUi acMiu. III, |S|
fru rkrùnicù. II. fl; V. f. . Stranm. H» jtK.
- gioçrupkU mtéicûle.
DÉiMÈTRlUS
5M)
mt'S lie Jijfzancc, histurieii {iror,
2M avant J.<C. D'après DJo|;ène
ait composé deux ouvrages, Tun eu
sur la mipvtion des Gaulois d £u-
: l'autre contenant Thistoire de Ho-
rlftlM' , d'Antiociius Soter, et <Ic leur
»n fn Libye.
•ce, V, t-1. — SchnilJt. De Fontibut vetc-
m -9 erpeJ. (sullorum. — C Mbtler, //<«-
r. irum f-ra^mmta, I 11, p. 6».
irs dr l'haros^ g<^n(^ral iliyrieD,
1 1 avant J.-C. 11 était ne à IMuiros,
3 mer Adriatique. Lorsiiiie la guerre
ift Roiiiaiiis et les IIU liens, il était
e rt-s 'UTniers, et avait n-yu de la
le c(»riiniandenient de Corcyre. II
hîâon G«*tte Ile aux Romains, et leur
ide et lit' eonseillfr pendant tout le
pHition. Après la défaite et la sou-
WnVà , il obtint pour ])n\ de ses ser-
inde partie des Etat? de cette reine.
\ ietnblent cependant n'avoir eu ja-
•ootiance en lui. Il s'allia ensuite
« 1mm;u p roi de Macédoine, etl'as-
0 e&peditiou «.outre Cléoiiiène. Per-
«'était ainsi assuré le secours puis-
câJoîae , et que les Romains ne
ponir son manque de foi, occupés
t Bar lea Gaulois et par Annilial , il
eux no grand nombre d'actes de
Romains envoyèrent aussitôt t>n
x>osuJ L. .-Einilius Paulus, qui
m furleresses de Demetriiis, lui
»9 et Itf* Tor^a do s enfuir aii|'.ri\s <lc
i do Maredninc. Lr priner décliu
de s:!i \h* a la rourii'- IMiili]ipi', et
cipal ri)(i<.i-illfi. ].(>> Romains (le-
vain -oïl exlra-îitiun. C»- tiit par
ruiltf'i»** «I' •l'tfiiiiin.i, ;\pi^^ la Ui-
asûm-'iir' . .t «MiM'iiM •' iiiic ;iiliaiH-(>
1 ri il d»-r!ar.T la ;:iii'rri' aux Ko-
\\i< t-t.i't <ri h .>iii;i)i' li.'tbili' ; mais
bar-lii'^<" t\\w lif iu^nurnt, et
■ p<i4i- .1 vIdIit la l)oniii' loi et la
•ir I*lii!ip;>'\ il lit rontn- la «ita-
uye tr-fitalivi» triniTaiv. drfns la-
i. in.K. I«.l». \. JOl.l'.-., 10-«; MI. 11.
m^iUtr.^n - Tilr-Livc, XXIl. 83. - J'iv
^f P '^ iS^tH:, d'une é|rm)ue in-
par f^èue LaeiT4>. C\>t [»eut-
le Dernetrius dont (Kirle Dio-
m To::oyp3;o:, peintre de pay-
a mait k P.ouic ^tr^ ir/» avant
l'appello (M-intre alexan-
■^ 1»,«. — m»dorr i> SIcilr, XXI. 18.
.V, l. - SU'». Cntalo'iu% Àrtifkmm,
i***!» , LMtrt a M. .'ichorn, p. fTl.
^Alexandrie , philosophe
a 1 , vivait vers lào avant
i h^axjc \Aie de lui un ouvrage sur
!« rriX#^ ^rrrefiïir. ,. On trouve parmi
les ouvrages attribués à DémétnuH de Plialère
un traité Sur VÉloculion ( xcpl '£p(jiT)veîa< ) ; mais
ce traité contient des expressions qui ne peuvent
api)artenir au siècle d'Alexandre. Beaucoup
de critiques Tattribuent à Démétrius d'Alexan-
drie. Il est écrit avec beaucoup de goût; et
comme il cite toujours les meilleurs auteurs,
c'est une source précieuse pour l'histoire de
réloquence ^^^cque. Il fut imprimé pour la pre-
mière fois dans les Rheiores Grxci des Alde« ,
l,â7j, et réimprimé parJ.-G. Schneider, Alten-
bourjî, 1779, in-8", etiwr Fr. GoUer, Leipzig,
in-8". La meilleure édition est celle de >Valz ,
Khctores Gra.ci, vol. iX.
Diug^ne Lacrce, V. 84. — SmiUi, Dictionarif of (Jreek
and Jtoman Biographe.
* DÉMÉTRIUS de Bithynie , poète grec, dont
y Anthologie a recueilli deux épigrammcs sur la
vache de Myron ; on ijmorc si ce personnage
est le même que le philosophe stoïcien Démé-
trius, qui était aussi de Bithynie et qui fut élève
de Panetius; il vivait 120 ans avant notre ère.
FabriciuiK Bibtiotkeca r;r«ca, t. IV. p. 471, «dit. de
HètleB.- iicob, Jfot» Md Àntothotodiam, t. XIII, p. MS.
* DÉMÉTRIUS deScepsis, grammairien grec,
vivait l.so avant J.-C. H était issu d'une famille
noble et riche. Contemporain d'Aristarque et de
Cratès , il cultiva le môme genre de littérature
que ces habiles philologues , et éj^ala presque
leur réputation. 11 composa un ouvrage très-
étendu « souvent cité par les anciens et intitulé :
Rcrue Troyciine (Tpwixo; A'.âxoffjjio; ). Il conte-
nait au moins vingt six livres. C'était un rx)m-
' mentaire historique et {^éo^iraphique du second
', livre de l'Iliade , où soiil eiuimjTées les forces
de.s Troy«'ns On rapi»elle (jiielques fois le Scep-
I sien , et d'antres fois tout simplement Démé-
trius.
ninL'rn- I,.ifTi"e. V. R». -- KliiMinpde RyzaiiCP, au ludt
I ^'.Avvv.ov. - stiabon. IX. X, XII, XIII.'- Hurpocratr,
.•..i\ iii.»ls 'A'/yîoiîiOVjb'^YU/vifia;. - Vi.îMliis, Itellitt.
, r.r.i-'if.
'ni.Miinnvs d'Érythrér, écrivain grec,
vivait i)rol)al)leinent dans le premier siècle avant
! J.-C. « Le |>oëte Démétrius d'I^Tvthrée, dit Dio-
uènc Laerw, écrivait fur des sujets variés
, TToixtÀoYpiço; iv6pu);ro; ) ; il composa des livres
(riiistoire et de rhétorique. Selon Suidas, il était
contemporain du grammairien Tyrannion.
DloRiMii» Larrcf, V, RiÇ. — SuMns, m mot Tuf^avvîwv.
*iiÉMÉTRirs, philosophe grec platonicien,
\ivait vers Si .ivant J.-C. Ha!)itant Alexandrie,
. bous le rè;:ne de Ploléméo Denys , il refusait
de |»arti;ier l»\s habitudes voluptueu.ses et effé-
minées de la cour. Il fui aauséde boire de l'eau
et «l'avoir paru aux Dionysiar/ues sans costume
de femme. Pour le punir de te double méfait , il
fut condamné à boire en public une grande quan-
tité de vin et à s<* montrer en habits de femme.
C'est probablement le même que le Démétrius
mentionné par Marc-Aurèle. Gataker l'a confondu
avec Démétrius de Phalère.
l.ucicn bf Calummia, 16. —Marc-Aurèle, VIII, ts.
18.
551
DëMÊTRIUS
*déiii6trivs, rhéteur grec, originaire de
Syrie, Yifait vers 80 avant J.-C. Il donnait des
leçons de rhétorique à Athènes. Cioéron, pen-
dant le séjour qu*îl fit dans cette Tille, fut on
disciple assidu de Déroétrius.
Ciceron, Bmtus, tl.
DÉMÉTRivs, affranchi de Pompée, né à Ga-
dare, en Syrie, riTait Ters 60 avant J.-C. Favori
de Pompée, il amassa des richesses qoi, sekxi
Plutarque, s'élevaient à quatre mille talents
(environ 20,000,000 de francs). Après la con-
quête de la Syrie, Pompée fit rebâtir sur sa de-
mande la ville de Gadare, qui avait été détruite
par les Juifs. Une anecdocte racontée par Pln-
tarqne donnera une idée du crédit de Déroétrius
et de Tusage quMl ai faisait Caton (d*Utique),
déjà célèbre par sa sagesse et sa grandenr d'âme,
alla visiter la ville d^Antiocbe , qui faisait alors
partie du gouvernement de Pompée. 11 marchait
à pied selon sa coutume, et ses amis le suivaient
à cheval. En arrivant aux portes de la ville il
vit une foule de gens vêtus de robes blanches ,
et, des deux côtés du chemin, des adolescents et
des enfents rangés en haie. Caton, qui crut que
tous ces préparatifs étaient faits pour lui, et
qu*on venait par honneur au-devant de lui , en
fut très-mécontent, car il ne voulait aucune cé-
rémonie. Il ordonna donc à ses amis de descen-
dre de cheval et de le suivre h pied. Lorsqu'ils
eurent rejoint cette troupe, celui qui réglait la
fêle et qui avait placé tout le monde, étant venu
au-devant d'eux , avec une verge à la main et
une couronne sur la tête, leur demanda où ils
avaient laissé Démétrins, et à quelle heure il
arriverait Les amis de Caton écUtèmt de rire ;
et celui-ci s*écria : « O malheureuse ville ! »
Pompée augmentait encore Vaudace de son fa-
vori par sa patience à tout souffrir de lui. On
dit que souvent, tandis qu'il attendait les con-
vives , Déroétrius, rabattant sa toge sur sa tête,
se mettait insolemment à table le premier.
PluUrqnr, Ptmpeims, (0; Cato Wilnor, It. .- JMépbe,
^fU., \1V, 4; De BêU. Jmd,, 1. T.
*DéMéTniV8, acteur tragique, mentionné
par llesychius , vivait dans le premier siècle
avant l'ère chrétienne. C'est probablement le
même Démétrins dont Acron parle comme d'un
« SpsiMCToicoioc, id est modulator, histrio,
actor /abularum. > Horace le traite avec mé-
pris et l'appelle un singe. Wefehert voit dans le
Démétrins des satires d'Horace un simple pro-
fesseur de déclamation théâtrale; d'antres cri-
tiqdes y trouvent le SidBen Démétrhis Mé^s,
qd obtint de Jules César le droit de llranchiie à
Rome par l'inflneaee de Dolabella, et qui est
souvent mentionné sous le nom de P. Corné-
lius.
■djcblM. aa MOI 4i|l^itpcoc. ~ Arroa, Je HoraL
Jtec U tt, IS. Tf. " mmchttU De HùrmL OMrvcC.
uàMrrRirs de Magnésie, historien et cri-
tique grec, vivait dans le premier siède avant
J.-C. n fignredans la correspondance de Cioé-
ron et d'Atticns. Il envoya à eeM-d, sur la de-
midide du premier, un traité Sur
neprOt&ovo(ac), que Cicéitm désinnt
Un autre de ses ouvrages , souvent ci
anciens , était à la fois historique et ci
traitait des poètes et autres auteurs h<
( Hcol ôuju^iyjbiN icotvrcâv xai ourypaa
ouv . fort , aut q
T< 6r I c na
tCi M un;
ex j cnv « I rites.
SS. 7t,llt; 11, It, tt; V, t. 71, tf ; VI. 79, I
lt9, tSS; VIII, S4 : IX, 18.», tt; X/IS. Pluta
decrm OraUrmm. - DénocUièoe, 18, r. ts,
pocraUon, au mot'looâoc. — AUeiKv, X. —
tlcaroasse, DHmmrckmt, L
I * DéméTRi US , médedn auquel Cal
' le titre d*archiater. Comme ce titre
! venté que sous le rÈçie de Néron , oi
I surcr que Démétrins ne vivait pas
I prince , et on ne saurait par conséqur
j fondre avec le précédent
! Galteo, De jhUUL, 1,1; De 7%êHaeû,a
I SirICb, Dietimtar^ 9f ^tnUquUiet, aa mot >#i
I «DÉHéraiiTS d^Àdramytlium, i
Txion y grammairien grec, viv au
\ ment de l'ère chrétienne. On
I naît ce surnom : c'était, dH
I misunvoldansletempiede.
Il vécut tour à tour à Per;
! et appartrot à l'école criti«|uc d'Arist
; est cité comme Tauteur des ouvrages
I 'E«YTKTueU'Oiinpw;--'EWTVK«U
— '£TV(toXoyo6|icva ou "EiMpAXorta; —
'AXs^ov^ctfv AtaXàcTou ;— 'Amxal lîm
on a un petit nombre de fragments ; -
verbes grecs terminés en |u.
S«l4te«, a« Bot Ami)tpiOc. — DIoffèM
Si. - AUiésée. II. p. M; III, pwSk-Scbot. Ji
jtv^ lS«t: ilM., 7S. ISI, tH^ IMi. IStl, lOTT.
«DàMÉrnirs, surnommé Chgtra
sopbe cynique, vivait à Alexandrie, dai
trième siècle de l'ère dirétienne, sov
reur Constance. 11 fut mis à la tortnn
suspect de pratiques coupables. Il suf
tourmentsen véritable phUosophe, ctf
libeHé. C'est lui probaUement que r
JuKen mentionne sous le nom de Chyl
AniBtea Mareelltai. XIX, U. ~ i«la. Om
1 n 4 m
lo Autva I (frac i
1 et D ic j B ■
HO A lia |#
■c H ruwMâis ; la p
a en Lombardie, v^a
hiTi. 21 feuill
on en conn
pi z u
rea<
P '
ona J
et àii
rare <
lairei
àei
i nouvelle, «■ y j^inn i n uh
risleLnberti;On'kpM
DÈMÊTKIUS — DE MEULEMEESTER
654
|ui a |ieot-^re le plus fait imprimer
paUie derechef cette courte épopée
iB manuscrit de la biUioUièque Aa%é-
«ne ;, «Q 1823, dans les Miscellanea
kbbes |iar MM. Friedemann et Seebode,
re. Demélrius Moschus est l'auteur de
t deé Ai6tiiâ attribués à Orphée. Quel-
» opu&cules de lui sont demeurés iné-
G. B.
Crmeu ilhulnbus, lT4t, p. SU. — J. Ch.
auwi da Ltbratre, t. III, p. 466.
rmirs surnommé le Syncellc , métro-
r Cyiique , Tivait vers le milieu du on-
Je après J.-C. Jean Scylitza et Georges
e Dumment dans les introductions de
ra^e*. II écrivit a ne exposition des b<î«
» Jacobîtes et «les Chatzitzariens, im-
ec une traduction latine dans VAucta-
nm de Combetis. On trouve un traité
auteur dans le Jus Grecco-Homanum,
ave. Quelques ouvrages de I>émétrius
e\btent en manuscrit dans les biblio-
e Parif, de Rome et de Milan.
rRirs Cydonius , théologien grec, vi*
wcMide moitié du quatorzième siè-
le à Tbessaloniqne ou à Dyzaiice, et
lui vint probablement de ce qu'il
«uuM f kvSctfvr, ) en Ch'te. 1/empereur
B , qui lui était fort attaché, l'é-
nrs places de TËtat. Lorsque ce
«0EB « emb^a^se^ la vie monastique,
I rCMûlut ausbi de quitter le monde , et
L eotrerrnt dans le mi*riie cou\<'nt, eu
la «>uite, Ik'mct ri 11.'» quitta tompo-
■ctQ {•ay^, <-t ^^'tablit a Milan jHMir
iancuf • t la théDlu^^ie latines. Il ter-
ioiir<. dan" un munastere «ir* Crète. On
laie dr •.^ niort, mais «m sait <}u'il vi
•o : i«4 , l«rrsiiui' Maiiut'i Talculo^^ue
e tr>*«n*^ ; ^ar nous a\oii!» une lettre
mt lVin«-triii> a IViiiiMTeur à l'of-casion
►lit. Deinetrius f>t Tauteiir d'un
•le traiti'-> .<*ur des sujets tliéolo-
e^; la |ilu[>art n'imt jamais cte pu-
t mÊiàsi traduit iiln>ieurs ou>ra^es du
Parmi ceux lie s*'?» liv^^^s qui ont
■. vriid \*'^ ['lu-* imiiurtmts : Deux
Méir« a >ic»'phure (î rémora s et a Plii-
rtS tn>uv»f .1 la suiti' du >i(-r[)liure
■ci. U'i^m; l'.iii^, 170), in-fol. ;
r c'e»t une i-iiniutation ^urtcux ijiii
feBe« * Thi -•aloiii'iuf |>eii«l.int les
1343; elif a f-U: reimphin ■«' dans
ftplian»- (htr ('«Miii>i-ti>, en lôSo,
-Mfpvsr^r^ :.'.;, di^C'Mir- ailii'soe aux
4MUU*r'« qu'iK tint a i.r.ii'ulM' de la
; il a •-'.•: i(it|*riiiir <l.i:i^ \' Anchir.
, II. i::.'l ; — :.<ir ( 'l.'ijiohs,
màM, ffr.i- -l" HP |,a> !l\,.;' H'iW.
; puUir.' ildn< VAH'.t. ."N«»f. d«'
ôavaTov, publiée par R. Seller , Bâle, 1553 ; réim-
primée par Kuinœl, Leipzig , 178C, in-S"*; —
Une Lettre à Barlaam sur la procession
du Saint-Esprit; imprimée dans les LectUh
nés antiqtue de Canisius; Ingolstadt, 1604,
voL VI; — un traité contre Grégoire Palamas,
publié pour la première fois par P. Acudius, dans
ses OpuseulaÀurea Theologia Grxcx; Rome,
1630, in-4''. Le même recueil contient encore un
ouvrage de Démétrius contre Max. Planudes.
Fabriciuft , Biblioth. Crœca, XI. S88. - Uve. Hittoria
liter. — Wbartun. jippend. A Cave, Histor. lU.
DÉMéTRius pfiPÂNUS OU PBPÂNO , théolo-
gien grec, né dans Tlle deChio, vers 1C20, mort
dans la seconde moitié du dix-septième siècle. En-
voyé à Rome, en 1637, pour y achever ses études,
il y donna des leçons de grec. Il entra d'abord
dans les onires; mais, par des raisons de santé,
il obtint d'être relevé de ses vœux. Il retourna
dans sa patrie, et s'y maria. L'époque de sa mort
est incertaine; on sait seulement qu'il quitta
vers 1655 l'Ile de Chio avec sa femme et ses
enfants ; on suppose qu'O péritdans un naufrage.
Tous ses écrits théologiques étaient destinés à
ramener les Grecs schismatiques à la religion
catholique. Ils furent découverts à Chio par le
consul anglais Stcllio Kafaelli, qui les adressa au
cardinal Henri Stuart. Celui-ci confia le soin de
les publier au savant Amaduzzi. Ils parurent
sous ce titre : Demetrti Pepani Domestici ChH
Opéra quœ reperitintur ; Rome, 1781, 2 vol.
in-4° ; une traduction latine de Bem. Stepliano-
polos , préfet du collège des Grecs. Le premier
volume contient les traités suivants : In illud
I Syjnholi ; Credo in iinam sanctam, catholi-
I cam et apostolicam Ecclesiani; — Démons-
! (rntiva Methodus de Processione Spiritus
I Sancti etiam ex Filio. Le second contient : De
I mdfjnoet trcmendo Sacramentosacrx Eucha-
I ri.s7i<r ; — De Purgatorio Igné ; — De Indis-
i sididnUtntc magni matrimonlï sacrnmenfi;
— .S. Athanasii fidei catholicx Pro/essio ; —
Triumphus catholicx Fidei. On trouve à la (in
du second volume deux lettres inéilites de Jean
Cciiuncne et une de Manuel Comnènc.
\nïMV\u.\tPrf/ace entête Ao^Demetrii Pepani (tpira.
DÉM^.TRirS PÉPAtiOMÈïfE. Voi/ez Vkvk-
<:oMi:Nr.
DÉMÉTRIUS DIMITRI OU DMITRI. Votfe:i>
Dmithi.
• KEMKrLEMERSTER ( Joseph - Charles ) ,
graveur belge, né à Bruges, le 28 avril 177 1 , mort
I»' ;') novembre 1836. Fort jeune encore il devint
l'un des élèves du célèbre lU'rwick, sous leciuel
il étudia trois ans, et (|im le compta au nombre
de ses meilKurs disciphs. \in 1806 il se rendit
à Rome, et il y trouva un protecteur /èl»'» dans le
peintre Suvée, directeur d(î l'École française.
Dou*' d'un talent [)alient et exact, llemenle-
mecsl«'r t^opia à l'aquarelle une des fresques des
Loges de Raphaël , Motsc sauve des eaux ; il
rendit ce •:hef-<r(iMj\ re avec une vérité frappante,
655 DE MËL'LËMEËSTER - DcMEUNIER 560
avec une fidrlitimiiiutieusr; encouragé par les publication a été reprise par un libraire de
éloges tpie d'iiaknles connaisseurs donnèrent à . Bruxelles, qtii a Tait Tacqui^ilion de* dessins et
son travail, il conçut le projet de dessiner à Ta- dos cui^Tes laissés par le t*ravenr bni^ieois. Ces
quarelle, en imitant scrupuleusement le ton et i gravures à l'éclieUe du neuvième des fresques
refTct de la fresque , les cinquante-deux si^ets j originales, sont d'autant plus prérieus<*s que len
bibliques (|uc Raphaël a peints (ou fait {teindre ' outrages des années et la nature même île ces
par ses princi|)aux élèves ft d'après ses dessins ) | fresques condamnent l'onivre fie Rapliarl a une
dans les travées de Tune des galeri<?s du Yati- • destruction prochaine ou du nmins a «les altéra*
can ; ces aquarelles devaient ensuite être trans- = tions teJes qu'on ne pourra plus y •ii^uvrir la
portées sur le ruivre au moyen de la gravure. Le \ jKînsêti du maître. Demi'ulcnieestiT fiait désin-
temps, rhuiiiidité, ont ainr)rti ou fflace l«^cou- ' t^ressé, régulier dans sa conduite, mais fruscep*
leurs de ces admirables imNiuctions : l'artiste ' tihle et défiant ; il s'im.i.Liiiiaît !«aits ce^se qu'os
belge passa dotizi' annci-s h les étudier dans voulait lui dérohrr le fruit de m*s fiéniblrs tra-
leurs moindr(>s détail>, à les n-prodiiiie exacte- I > aux, et qu'ouatait la prétention de partager a\ec
ment et trait pour trait. IVrrlie <;ur une it:belle lui i'honixnir d<' repnKluire Hapliael ; il s'ailiar-
de \ingt-cinq pieds de liaut, il nVut de|H'ns4'es na à vouloir aelicviT smiI une entreiirise culos-
et de regards (|ii«' pour Ttruvre de Kapliael. sale , qui exigeait le secours de plusieurs talents
Cette échflli^ étjit devenue {Nuir lui un domi- réunis. <;. Bri'M.t.
rih'; il ) faisait la >iesti' |K*ndaut les îii-andi-s' i»r Reffiuiirr^. ;,■...•*. r. ,i.-ii,ii»/;»/i -m rfu ai«iopAi/f
tliali'UPft, «'t il .s'y attachait alors au iiio\en d'une ■ ^'y»" i- 1. v- «*'* «"i t », i-- »n-«i.
courniie. On i>eut ju;;er quelle lut sa ilouleur \ uÉHEr.^lER ou desMKI'XIKH ou DESBI'-
lors(prun(* mesure admiuistrativr, pnmMpiceiiar M ERE ( Jcan-Mcntas ;, législateur et crrivaia
quelques «nvii-ux, ordonna renle\i'mfnt de Te- ' français, né en Iranebp-Comté, à Norrrol, le i j
chi'llr. I/artiste rut Irsprit d ailrcsser a !a reine I loars I7;il, iiiurt l»* 7 février IMI4. Après avoir
de Nipli's, ftMumrdu n»i Joaeliim,trois rouplets fait de Umiirs elu'h's, il vint a Paris, mil au
en a>sr£ mauvais français, dans les«jueN il lui ' jour quelques tss;ns liltéraires, a l'aile di s-
disait d'une (m^oii imprévu»' et originale qu'elle quels il obtint leinplni de siTrrtaire du aunte
ét.é.î Uiuneet Ik'IIi* rt qu'il n'avait d'espoir qu'en
SI prolerlidu. !'•• iiian-t «ruu genre étrange dé
Iiuliiit aiuni :
Je :.i".-i'de iiiir rrheili* dr boti,
Jr i'OH»p IV iiiir iThHIr
1.1 l.r |lf»*T !• l'IllH. f iTOI'.
«ilWT- ...I?-- rhi-si' ,;.i P,li-
de Pn)Vi'nre, qui |:' lit eu même temps Dumuier
eonsiiirp>\:d. Loi-><|iie eoinmença la re\oliiti«in,
il adopta les opinions |)olitîques «pii trioa|ibè-
rent en 178'.i. Le tiers état île Paris le DomBft
depiitf aux états généraux , ou il prit une part
active aux ;.ruides réfonnes qu*o|k'ni oeltc
aoM'iohIée. Plus instruit que U-aucoiip d'antltt
H obtint lui ph-iu surces. Le |)ape IHe Vil vint ; d>' ses enllègues dans les quf^ions d'écoBOBit
piuait'urs fois \oir tra\ailliT crlui qu'd appelait TMilit=tiu«' . scieu<:(^ alors |k*u répandue, il Si
it'rtistn dilla sriio. Nommé {lar le nouveau \ utile dans les romités, qui le cbobumit loa-
i»i lies |\s}s-lîaN proleo<>eur de •:ra\iireàr.\ra- ^ent |N>ur rapporteur, et fut successif cnwt
drinie d'Angers, il m* voulut aerrpter cette place . «pp»-!»* aux i>>nrti<ins ili- Mtretaire H de
ijn'apres avoir emploie i-neon* diux années a di-nt. Il Miit i i'upnjiin ilr la majorité loi^
rarh('\einent de m»s affuareUr^. l.n 1819 il n-- qu'elle mtii-prit de ri'viser le nouveau
\ lut en llelgiqui-, |)0ur s'(Hcu|>er de la seeonde | ronstitutiiM.nel iprelle avait d'abord arrHé. Plé>
|i:irti<' de son u-uvre, la pravuiv. H lanra un sid.^nt , il rap|N*la un jour a l'ordre TabbeMury,
l.:n>piTtus qui fut hi^n accueilli; pns'iu*- tous qui traitait d'indeeente la tl* mande qu'aTi
1rs oitiiverainn rt li'N |HT«onna::es |p^ plus émi' faite l> s rnméfliensfraurais d'être admissibles a
Hi'Mis de rr.uM|)e !i;:iireri'nl parmi les sous- rifi- en-pluii publics comme |e> airtn>% ritnyri». p
tii):><. In is?;» p;irut • u i • iili iiret en tailii - foure | •^ii-urs fuis il insista sur la neces^^ité de i
le nreiiiicr rahier di-. f- . ; Il s»* ion pi.^a't de r '«iHinsdiles île leurs actes \t*% ministres (
«p:die r^lanqi'^ n. n:i:[ .i:.mi - chi» une d'un lr<-: iuients de l'auturite. Il demanda qoe Té .
texte expiieatit': • n \ ;idi-iir.i im prn'Mé d'eau- sion des i" ifuitir U" fit i 'lî | r "liîlT millini^
fuite et d-> buiin qui ii-pii.dui>-iit iiiir\i-Mleuse- | \nta la mise en activité immédiate do jurjr» il"
l'ienl le genre île |iemtnre du iii.h!M,\ Deinrule- fit décréter celle du tribunal de cassatioa. 1^ '^
meester alla in iK'^'i se lixer a Parî-i. |«onr se » mar-» 1791, eluirgi^ de pres4*ntrr, au »
riin«.ierer rxchjsivement a l'oinre qu'il «'Vtait î comité de ainstititt ion, le rapport Mir i'o
iiiqH)S4'M', rt qu'il ne pouvait faire ii>ar€lier tin:i «lu miniMên*. il drveloppa avrc bc«a
•juVivee lenteur, aloux d'y mettre si-ul la mail ! île tup-f 1rs motifs qui deraient Caire il
1 1 de la |)orter au plus haut de'.:n' de perfiprtion. | l-^ ainis d<K libertés fiubliques sar h uétm
l.n tR.'iO. la mort \int le frapper presipie subi- ' de dirlarer re>|Minsables des actes dm p
teinrnl, dans un voy agi* qu'il faisait a Anvers; il I executif les agents d'un nû invio
avait donne le neiiviinne rahier de^ planriieft en t après avoir exposé les vues du cmdmb
coult iir et le second seulement des gravures, (caranties que la puissance legi^alive av
Après qiielques années d'interruption, cette belle I d'exiser d^« dê|iositair«& île rautorile am
DEMEUNIER
3 crut d«Toir réclamer |K)ur ceux-ci une
Itlierté d^actkiD qiii leur permit de ré-
ta Imdanc* anarchiquc des passions in-
ir« et de roainteoir l'ordre. Le 14 juillet
il r^fioodait à Prieur <le la Marne, qui
<t a ce que le poufoir exécutil' pût ja-
T rendu au fui, et forcé de s'expliquer
<i«s questions, il dériara que les co-
: coasUtution et de revision présentaient
taux cas de dédiéance autres que ceux
neM dans l'acte constitutionel ; il ajouta
rtide exprès de cet acte [)ortait m6me
Umift \VI n'acceptait pas purement et
leat la «m^titution, il serait dédiu du
ip 26 août il fit un nouveau rapport, au
» cranitM réunis, sur cette question : Les
!• dtf la raroille royale seront-ils éliipbles
Ktioiis et emplois qui sont à la nomina-
. pTDple ? 11 conclut en disant qu'on n'y
^ d inoonvénient, mais demandait, tou-
fiie In princes fussent exclus <lu miiiis-
<i«vi#ioode l'acte constitutionnel terminé,
' dcclara que , quels que pussent être
■niienti ti^oe croyait |>as nécessaire d'y
r, et qu'il s'efforcerait d'en défendre
> fondamentales, m^me lorsque la
la république. Cependant, après
ke r Assemblée constituante, ayant été
lircctoire du département de Paris,
I la résistance que cette administra-
enlatives du parti républicain, et
I suspension de Pétion des fonc-
; es le 20 juin. Il donna sa dé-
rr: ft-^ lollèKues lors de la réinstalla-
rr^D, un mois avant v. io noiM. Il ne
lakH^aoriint' |>.xrtaijx itilaircs publiqui ->,
aux Ktat'<»-I iun , un il rc^ta ptMidant
s rf-MiJutiDiiiKiiro ; il retint en 1790, !
•B i"'i- «nr la list*^ <l«-s r«iii«lidats au i
L«ir>« •!«• i or^aiiirv^ilion du p^uver- |
BuAS'alAir»' . Hf^naihirtc le lit entrer au
au il v«>(a cunsUinmeiit «mi faveur de |
L«' '-'S jiinvirr 18(m> il fut numrné |
c< un .:ii aiire- pn-ienlé f)ar scb |
aDBirnf (vtn-ii'iat au sénat, ou il fut <
»■ |4n%i''r lSi».\ Plu- tard l'empc- |
d»- 1a -eniilnrrrir tie Toulouse et le 1
ïandfur île la Légion d'ilonueur. |
• pu! ii'* un ass<'/ ^rand nombre '
prinLJp-^U'rnent des traduetions de i
^ voici W."* titrt'S ; Vnyagk* au pôle |
' rn 1""3 /«; i unstnnCDi-Jeiin
oitdf i'aiijiii-. if\u parKIeuricu;
•: — Eînt ni'if. jofUtf/uc et gène-
mit, ou hiittnit' iks conquêtes et
tration dfs Indts anjtaises, irzd.
ii7i. 2 vol. iii-s ; — Esprit des
\ mes ft • f! J/' rrn ts peuples ;
, ^ _. yi,\;:tji tn ^tcite et à
.nm-V^nz}. de liryilun»-; I77fi, 2 vol.
ï *ol. in- 1? ; - - f. s i sur le grnie
mère, tr^d. A- \\\i\\:\. <U' Wood;
— DKMIDE 558
1777, in-ff*; — Histoire de la Décadence et
de la Chute de VEmpire Romain, par Gibbon,
trad. de l'angl. par Démeunier à partir du 4*
vol. ; le commencement est de Louis XVI , sous
le nom de Leclerc de SeptChènes, et la fin, de
rantwel et Mari^ié, revue [Kir Buulard; 1777-
9;'ï, 18 vol. in-8";— Voyage au pôle austral
et autour du monde en 1772 et 1773, écrit par
John Cook, trad. de Tangl. ; 1778, 6 vol. ia-B";
— Voyage aux Moluques et à la Nouvelle-
Guinée, fait en 1774, 1776 e^ Mit, par le
capitaine For eM, trad. de Tanglals; 1780, în-4*;
— Histoire des Gouvernements du Nord, trad.
de l'anglais de WiUams ; 1780, 4 vol. in-12; —
Nouvelles Découvertes des Russes dans l'Asie
et dans V Amérique, trad. de Coxe; 1781, in-4»
et in-8**; — Œuvres de Cicéron, traduction
nouvelle, 1783 et 1789, 8 vol. in-12 (les 4 pre-
Kiiers vol. sont seuls de Démeunier) ; — His-
toire des Progrès et de la Chute de la Répu-
blique Romaine, par Adam Ferguson , trad. de
l'anglais ( avec Gibelin); 1764, 7 vol. in^" et
in-12 ; — Troisième Voyage de Cook, ou voyage
àVocéan yad[/!gue, etc., trad. de Tanglais;
1785, 4 vol. in-8*; — Essai sur les États-
Unis; 1786, in-4**; — Des Conditions néces-
saires à la légalité des étals généraux ; 1788,
iji-8*; — Avis aux députés qui doivent re-
présenter la nation ; în-8»; — L'Amérique tn-
dépendanle , ou les différentes constitutions
des treize provinces; Gand, 1790, 4 vol. in-8**;
— Voyages et Découvertes à l'océan Paci-
fique du Nord et autour du monde, en 1791
et 1793, par le capitaine Van Couver, trad.
de l'anfilais ( le 3*" vol. est trad. par Morellet ) ;
17î»y, 3 vol. in-4". On lui attribue une traduc-
tion de l'anglais dd Code des Gentoux; 1778,
in-8". GUYOT DE FÈUF.
i;;iM»e, Biographie des Contemporains. — Moniteur,
itr:>. i:91.
DKMIA (Chartes), tliéologitn français, ne à
Dourj^-en-Hressc, le 3 octobre 1636, mort le 26
octobre 1689. Nommé en 1603 arcliiprétre de
Bro<<;e, il fonda à Lyon les petites écoles, et il
«•n »î«;>int directeur général en 1672. Encouragé
par le succj^s de o^tte institution, il en fonda en
1G76 une analogue pour les jeunes filles, sous le
litre de Communauté des sœurs de Sanit
Charles. On a de lui : Remontrances à 7nes-
iieurs les prévôt des marchands , cchnins
et principaux magistrats de la ville de Lf/nn,
touchant la nécessité des écoles pour l'ins-
fri-ifion Jrs vnjnnts pnuvrvs ;\.\im^ KiHO; - -
/.f." lifanh"i (fr saint Charles linrrnmte.
I '.ihl.r t.nloii. f'if f.V .V Ihmin, iu^titu'enr ilfS
tiiurs tte .Sntnt-l harirs, tutvie de l'esiirit de ret iimti-
iuttt iViinv histoire (ibrnn'f ilr *on pnniirr patron saint
i ftarhs Hnrminr'-; I.jnn, l««îO, ln»~. — Richard cl iii-
mimI. /UhUni/ii'qur savrce.
* D^.MiA.NrscLAi'Dirs, Romain, vivait du
temps de Néron. Il n'est connu qu'i» «anse de la
|>art odicuM* (prii prit h la mort de L. Velus
Anti^tius. Celui-ci, prmonsul d'A«ii«', l'avait fait
569
DËMIDË — DËMIDOF
ÔUU
emprifloniier pour sm ermie8. Déinianos,de con-
cert avec un affranchi nommé Fortunatus l'ac-
cusa auprès <le Néron. Cette accusation valut à
Demianus d'abord la liberté, puis une place au
théâtre parmi les viateurs des tribuns.
Taate, annales, L XVI. lo.
* demigibu ( Jean ), érudit grec, né à Céplia-
lonie vers I5ô0, mort à Paris, vers 1620. Il étu-
dia la langue latine k Rome, voyagea dans toute
l'Europe, et fut employé à diverses négociations
par les princes de Mantouc. II se rendit à Paris
ob il se lia d'amitié avec l'avocat général Servin.
Sa prétendue connaissance des adenœs occultes
fit croire <iu'il était initié à la secte, des Rose-
Croix alors fort en vogue en Allemagne et même
à Paris.
Nie. Brythréet, PUtae. l iwutg. UlM$t.,c Its. - Morért,
fjrmnd Dietiannairv kittoritue.
UKMiDOP, famille noble russe, dont les prin-
cipaux membres sont, dans leur ordre chronolo-
gique:
Dehdof ( yUU(a)f d*abord simple forgeron de
Toula, étabUt à Néviansk (district dlékaterine-
bourg), le 23 avril 1699, la première fonderie
de fer de toute la Sibérie (1), où cette industrie
est aujourd'hui si florissante. Pierre le Grand
ayant reconnu son talent, l'avait nommé à cet
effet commissaire impérial ; et il fut si satisfait
de la gestion de Demidof, qu'en 1702 il lui fit
don de l'usine avec toutes ses dépendances.
cette usine servit de modèle à toutes celles qui
ne tardèrent pas à animer les solitodes de l'Ou-
ral, dans le gouvernement de Perm, et qui en-
suite y créèrent d'immenses richesses. Mikita
reçut de la reconnaissance de son souverain des
lettres de noblesse.
DumoF {Akï^fi ou £ryactii/Ae),filsdu pré-
cédent, employa des ouvriers allemands à ex-
ploiter les ikhes mines d'or, d'argent et dt
cuivre des pays de l'Irtysch, del'Obî supérieur et
de l'Altai. En 1727 U établit une usine sur le
lac KolyvAn, dont le nom fut attaché dans la
suite à tout le district. Cette exploitation devint
et est encore aoijourd'hui d'une grande impor-
tance pour le pays. Le gouvernement russe ré-
oompenM les eflorts de l'actif et intelligent mélil-
Inrgistrt en lui conférant le titre honorifique de
conseiUer d'État.
Doinior {Mkiia AkinJierUeh), fiU d'Hya-
dntbe, continua les exploitations commencées , et
dès l'année 1744 il put annoncer au gouvernement
qu'il avait obtenu 25 pouds et 18 zolotniks d'ar-
gent, sur 233 pouds de minerai (2). Le lavage
d'or de NUnii-Taghilsk, lur la pente asiatique de
l'Oural, déoMvert parNIkita en 1725, est encore
aiqonrdlMil l'un des plus productifs de tous.
Outre l'or, on y lave aussi beaucoup de platine.
Dnunor (Procope AkinJUvUchu frvre du
yvn. Brauna, dMt aon rùgmge, 1. 1, p. sis. lenblc I
rrveodlqiicr pow Ttyiià b prtortti: I
V 1.1- povl i^fioad • t' <* kilot.: 1^ antf»fnU à •
précédent, fonda en 177'i, à Moscou, une ocolf or*
commerce destinée à offrir une instruction cnin-
plèteaux fils des marcluiwU rnssc^s. En 1800 cet
établissement fut trantféré à Saint-Pélersbourg,
où il a été compris au nombre de ceux auxquels
llmpératrice Marie-Fonlorovna vouait ses soins
parUcuUers.
Dninop ( Paul'Gngonevitck ) , oonsin da
précédent, né à Révd, en 1738, mortà Siinl-Pé-
tershourg^en 1826. Il fitdanssajennesaedegrHMls
voyages dans toutes les parties de l'Enrope, sor-
tout pour étudier l'art du mineur à Freibcfc, dans
l'ErigeMrg , et pour s'instruire aux leçons dt
Linnédans l'université dUpsal. Les sdenoes nato-
relies formèrent son étnde fkvorite. Afin de s'y ft-
vreravoc plus d'avantage, dans llntérM sortonl
de ses vastes expkillations, il forma, dans sa
maison de la Slobode aUcmande, à Moscou, m
riche cabinet d'histoire naturelle, anqnel, entre
antres, celui de U comédienne CUfanm scrvtt
de base; et il convertit les
cette maison en un jardin botanique, i
détruit, mais riche alore en planteicC i
arbres exotiques. L'université de I
de lui en don la majrare partie deee<
il V fonda aussi une chaire pour sa i
prédilection. U ville de larosUv lui éâkUl^tÉÊ
ûemido/, fondé en 1803, sous le noMd'lfMMe
ou & École des hautes Sciences , el qri «a^pi
dans l'histrnction publique un rang à pdM In-
férieur aux universités. Demidof étsÊL i
des principales sociétés savantet de
et conseiller privé. L'empereur afaH Ml 1
le dessin dans le Caiaiogue ifsfrtwnftfg à
livres de la Mliothèque de Paul DemAdqff^à
à Moscou, 1806, in-4*. { Bne, des 0.éuM.]
Ccmtenmt.'Lex.
DEumor (yieolaS'Pnkitiieh)^ nr
cèdent, néen 1774, mort en 1828. 1
service, il se distingua comme aUcos <
Potemkin, dans la guerre e 1^ i
tant il épousa la ce
nommé conseiller privv n le i
reur. Le goût des braux-ai u n i
turelles lui fit cflftreprendrede noi vi
il fit voyager aussi desouvriers el aninu;
mines pour se perfectionner dans lea nra
étrangers. En 1812 il fit U pwm k b
régiment tevé k ses frais. PuiifiteT < s
ctcélèhreaa delabluaax.M finnuBj
cabinetd* «n b Inni
dont il dUM rUblVCTMlC UC M . Il
quelques ouvrages, réunis bi s
eules d'Économie polUiq^m m «m<
1830. Il laissa deux ÎM; Paul et i
mier mount k un âge peu nrancc
Met. de te Conwr*. - V. muer. JfWIn mm
priTM de Xteotm» Dtmiêaf^ Parti. tSIS. IM*.
: DBMinor (iffolole, oomle), s
fils du précédent, naquH a 1812. \\
en France, par les soins d\n prêtre
DEMIDOF -
s Biadt. U s'est toujours distingué
^énèrenx. et intelUgentpour les lettres
es. &41 Vopaye dans la Ruuie mé-
î la Crimée par la Hongrie^ la
la Moldavie , Paris, 1839 et 1841,
, avec atlas, est le fruit d*uii voyage
1 entrepris par lui avec le concours
I artistes et savants Français. C'est
MtmctiTe et sérieuse; et quoique dé-
tpereur Nicolas , elle ne lui attira
iMthies du tiar, qui témoigna pour
ruent ( l ). Lecointe Demidof épousa,
tf esae Mathilde de Montfort, fille
Napoléon et de Catlierine de
1^ L.'engagefnent qu'il avait pris à
ion de bire élever dans la religion
is 1rs enCuts à naître de cette union
a Mwrce de Tanimadversion publi-
He, et loi fit perdre sa place de cliam-
mnerrar, auprès duquel il avait dû
er. CÙK] ans plus lard les époux
ie corps et de biens, par const'nte-
ans avoir eo d'enfants. L'empe-
eunca alors nue le comte Demidof
de une rente annuelle
lO p T.
r«i es pays doivent à M. Anatole
■n ilundaticms utiles ou philan-
« ce nombre on cite une maison
\ travail pour les filles pauvres
inoccupées, établie à Saint-
;; on hApital créé dans la même ville
MO.OO') roubles; l'institution d'un
>.•> » roubles papitT fiour le meil-
errit rn Un<,:ue russt' , prix qu'il
OOK •It's Srienct^s de Saint- PrttTs-
n«»r. Int* fabrique iIp soie établie
w^ San-[>(>Dat<i, près de Floronce,
lan^i la i irrulation, et valut à
«or U part 'lu {:rand-duc de Toscane,
■ivi*. L>\|'l<ritation intelligente des
■t Oural est une de ms principales
*»e. [Euc.des G. du M. avec a(M1.
wB^r. -4jai|ri .ir KulUrp , I.e tiar yico-
Tmm. DuHA[Ki.
HPaul), hi^turil'n {ntlonai.s,
. vers 1 jW, iiKirt ^ers ICdi"». Son
êê de In Polngnr .s'.irr»*::te a
ut publiée a LuM'k, en 1020.
■vec soin «-t suivant la iiirthcHle
BAÎT» Martin KronuT. L. Cri.
- wnl . par B* .ilk>'U«ki
Airaiv-j-;'^; ;, [HH-te j;rer, d'une
. On n** ronoait <Ie lui qu'une
'Anthiil<#iii* ^re<'riue.
- Jicbs IV. 121
•t l'iiijour- monlre drvdu»;
:A...^9m tfe la forrr** acluHie d'(»rlrnt
'"* •'«•Urrr d.n«"iti..a «Ir l>tiiprrrur :
JWJJÎ*** ^»*ft MjjeiK. fcrivait-il. \\\mf ,
■■■«■r, rr-p Leurcui il cIlç daigne ntl-
DËMOCKDE 6G2
DBMiiB (Germam-Christophe-Godefroi)^
poète alletnand, né le 7 septembre 1760, à
Mublbausen, mort le 26 décembre 1822, à Alten-
bourg. Après avoir étudié la théologie, il fut
nommé correcteur au gymnase de sa ville na-
tale , et en 1796 surintendant ecclésiastique dans
la même localité. En 1801 il passa à Aitenbourg
avec le titre de surintendant général, et y de-
meura jusqu'à la fin de ses jours. Il s'est fait
connaître comme romancier moraliste sous le
pseudonyme de Charles Stille. Ses principaux
ouvrages sont : Der Pachttr Martin undsein
Vater ( Le fermier Martin et son père) ; Leipzig,
1793, 2 vol. ; 3» édition, 1802, 3 vol ; — Erzàh-
lungen (Contes); Riga, 1793, 2 vol. SesécriU
populaires respirent une douce piété et une
saine morale, il publia encore : Sechs Jahre
aus Karl Burgfelds Leben (Six années de la
vie de Charles Burgfeld); Riga, 1793; —
Abendstunden (Heures du Soir); Gotha, 1804,
2 vol. On a aussi de lui des Sermons et des
Discours, qui ont été publiés plusieurs fois à
Gotlia et à Neustadt. U a surtout acquis une
grande réputation par des poésies variées et par
des citants d'église, dont le langage, est à la fuis
noble et touchant.
Conversat.'Lezic.
* DB.<iiME {Guillaume» Louis), jurisconsulte
suisse, né à Mublbausen, le 20 mars 1801. Il
étudia à Leipzig et à léna , devint avocat à Al-
tenbourg, et professeur àTubingue. On a de lui :
Annalen/ur deulsche und auslxndisehe cri-
minai Rechlspftege (Annales de la pratique du
droit criminel allemand et étranger); 1837-45;
— Buch der Verbrechen (Traité des Délits),
Leipzig, 1851, 4 vol.
Conversât. -Ux.
* DÉMOCÊDK ( Ar,fioxr,6r.(; ) , célèbre médecin
de Crotone, dans la Grande Grèce, fils de Calli-
phon, vivait dans le sixième siècle avant J.-C.
Il appartenait à l'école de Pythagore. Ayant été
obligé de quitter la Grande Grèce lors de la ré-
volte des Crotoniates contre la secte philoso-
phique dont il faisait partie , il se retira à ^4;ine,
et y exena la médecine. Jl reçut du trésor pu •
blic un traitement annuel d'un talent ( 8,600 fr.
environ , d'après la valeur des monnaies dÉ-
gine). L'anné<^ d'après il se rendit à Athènes,
oii ses services furent payés cent mines par an
(lu,l:)0 fr. environ;. L'année suivante il passa
dans l'Ile île Samos, et reçut un salaire de deux
talents ( 12,175 fr. environ, d'après la valeur des
monnaies attiques). Lorsque le tyran de Samos
fut saisi et mis à mort par Oroétès, gouverneur
de Sardes, en 522, Déinocè<le, qui avait accom-
pa^ué Polycrate dans ce voyage, fut saisi en
même temps et conduit prisonnier à Suze , à la
cour de Darius fils d'IIystaspe. Il y resta quelque
temps relégué parmi les autres esclaves. Un
jour, Darius s'étant démis le pie<I en tombant
<le cheval, et ne trouvant à sa cour personne ca-
pable de le tiaiter, s'adressa au médecin grec, qui
568 DÉMOCËDE -
le {^érit promiitement. Quoique temps aprè*;,
Dé[norèt1«^ ne fut pa<ï moins heureux on ti-aitant
la reine Atossa, ftiïime de Darius, <rnn ulcère
qn*clle portait au sein. Ces deux cures valurent
au môïlocin de Crotone de («rands honneurs et
des ricliosses consHérableft Cependant il d^^sira
revenir dans sa patrie , et pour obtenir la per-
mission de quitter la Perse il offrit d'aller ex-
plorer los cAtes de la Grèce , et d'en faire con-
naître à Darius les endroits faiblis et faciles à
attaquer. Il partît en effet avec quinze Perses
char.:<*s de le surveiller. Arrivé à Tarente , il
pn^vint le roi Aristophilidc, qui fit saisir les
Perses comme espions et pennit ainsi à Dénio-
cèdc de s'enfuir. Les Perses, mis en libert<^, le
poursui>irent jusqu'à Crotone, et demandèrent
inutilement qu'il leur fût rendu. Il resta dès lors
dans sa ville natale, et s*y maria avec la fille du
côlùÎTe athlHe Milon. D'après Suidas, il avait
écrit un livre sur la m<Mecine. Il est aussi men-
tionna parÉlirn et Jean Tzet/ès, et Dion Cassius
le nomme à c/ité d'Hipporrate , comme l'un des
diMi\ plus célèbres médecins de l'antiquité. Dion
Clirviostoiiie l'appi'lle par erreur i)rmf>fiocux.
llrV.» «tf. IlI.lSi.f», 137. - Hifn, rnr /Htt.,\Ul.
17.— Jean rzclc^ lltttor.^ iX.S. - hinii Cxs^iih,
WWiil. H. h.uiitJirvnost'iibr, /;is^erf. y, /Jr lm%i.
— SmUh, liirt-o-.aru nf f.nck ant lloman Ihography.
i>É>!OC.il.%iii:s ( Ar.pLo/apr,; ) de Leiironoé,
orateur athénien , neveu de Démosthrne, no
vers ;j:,n avant J.-C, mort vers 273. lils de
La( liôs et d'une s<rur de Déinosthène , il hérita
de-« sentimonts iwitriotiques et d'une partie du
f^ônie oratoire de son oncle. Vivant au milieu
do riri.'on<tnnros encore plus difficiles, il ne sut
|i{i.-> toujours se maintenir dans les liinitoN d'ime
saao|>olilîqiie et d'uuo saine éloquence, et pou:;sa
qui-lquofois I.i lilKM t«* du lan^af^o jus4|u'à la té-
iiiorito, jusqu'à la déclamation. Ses viï.lontos in-
vectives confre Ant ipater et Cassandre ro\|M)-
sèrent à la haine du parti macédonion et à îles
calornnios que Hii-itorien Timée nVut pas hf>nte
i\o ronsi;:ncr dans sos ouvrables, ot que Polvbe
:i léfiiti'o^ en ronilant hommaj^e au caractèn- de
Di-iiH-eliinv-i. rrini-H, apri'< la mort de sonon-
r]\ s»» frtmv.i niitnrelloinent placé à la tête du
p:irli patiinîique. Son services politiques sont
ôiuimi'ii's il;«ns «m décret rondu snr la pmposi-
tiiin «11- sfiu prrtpro fiN Lâchés, et que l'autour
dos Mes drs dij- Ornfrurs nous a conservé. Il
est à |HMi pro*i imiH)siibio d'établir la chronolo-
pio dos actes de D«>mocharès; nous suivrons en
les exposant l'ordre adopté par Droy^n.
DéuKKiiarès panit poin- la première fois sur la
scèno politique en .'{22, lorsque Antipater de-
manda qu'on lui livrM Di>mostliène et los autres
onnemis df la Macéiloine. En vain lo jeune ora-
loiir so présenta sur la place publique If man-
toau de guerre sur le do« et Tepee an o/^lé,
|)Our montrer comment il fallait rép«)ndre aiix
insolentes somraaiions'dii Marédnnien, lo peuple,
abattu, se soumit . et la mort des dorniors dé- .
fenseur< do la liN rlo athi>nienuo fut ^oloo sur la i
DKi^iocnAR]t:s sê4
proposition de Démade. Pendant les quinze an-
uées qui suivirent, Démocharès vécut dans la
retraite et probablement dans l'exil. Démétriut
de Phalèrc gouvernait alors , sous la sucralnelé
de la Macédoine. En répandant le bien-être an
sein d'Athènes, en y protégeant avec éeJat les
arts et les lettres . il tâchait de faire oublier à
ses compatriotes que naguère encore ils étaient
libres, et qu'un siècle et demi plus tôt ils étaicHt
le premier peuple de la Grèce et les vainqueur*
de l'Asie. Démocharès a porté sur cet homae
d'État un Jugement qui les peint tous les (
Il avoue que Démétrins fit régner Tabn»
dans Athènes ; nais en veillant snr le 11
de cette ville , veilla-t-ii également sur u n
sur sa dignité ? Ne fut-il pu le serviteur un
sandre? Peut-on lui accorder d'autre inérile
celui de bon administrateur? Lorsque 11
éminent qu'il jugeait avec tant de aé
été chassé d'Athènes, Démocharès re
dre la direction du parti patriotique, h »w
en 303 pour avoir voulu s'opposer an\ }
teries que Slratoclès proilignait à
Poliorcète, restaurateur de la <
rintervalle, il soutint énergiqu
proposé par l'orateur Sopliocle |^ i
mont do<; philosophes, dont les
vaient d 'on or ver le patriotisme atî
ami de Zénou et des stoicteus; maïs ii rei
Tliéopiirabte et les autres di«d d
comme des partisans de la Mact^i ■■
li^zarchie. Revonu h Athènes an Cman
de la piètre de quatre ans ( 397-294 ), vmm
quelle Démétritts Poliorcète lecuuvra m p
rinfluonce qu'il avait |M*nhie à la bat c
A!is, il répara les murailles d'Athènetnp
la ville de vivres et de munitions. la dcn
année dir la guerre, il fut envoyé
d'abord auprès de Philippe, fils r%
de Cas<;andre, puis auprès d'Antipi
même prince. On trouve dansSénèqi
mière de ces roisj^ions, une anecm
olle est vraie , ne donne pas une idcc ■
eeuse de la imlitesse du diplomate
Philippe ayant d«*mandé aui a
qu'il pouvait faire d'a^réatile pi m i
" C'est do vous penilre, » répowiit P
parole brutale, que Sénèque bUror n
lippe dédaii^ia de punir. Ranni de no»
l'influence de Laclian-s et du parti o^e
DémiK-harès retint à Athènes sens i
de Dinclè<, en ?S7 ou ?86. Il fut c
mini «t rat ion des finances. H parvink i
les dopen<4>s des réduction^ imiiorw
?R?. il se H'ndit on mi<«ion auprès de V
et iditintdo ce prinre nu sulisî.ie
t;il«*nt* ■ 71?, ROC firancsV VtTS lo i:
d fit on^over au rot d'I-jfvpte une
q>ji rapiKirta aux Athéniens riwin
• ?78,oo<3 fr. \ Kn 280, souR l'arcl
gias, il pro|»osi de oinfêrer de* h«
nels à la mémoire île Dëino ■&
UbiOCaAllËS — DËMOCRITE £66
fpovi^rac (fl Mullirlt «w iMit MHkm^ wtt i
flt QM Mlinl digne de a pHrietfti» litaiirl^
1.-1
L.J.
, p^ hTT. fcl KMt £ll«i sur IMMA-
lii«tOTi«ii9 grecs. Il
rà^pvrt^v^ <!«]( !^ Iroure dans
p #vqf«Uikf de Phyi^alce ou
liMlidehri qall avait écrit
1 V4ilr d«oi Déruodè» ua his-
I Tille dloflje que Plme appeHe
l igt plit» coqnue ftooa le nom
» £« Tàmnfd. Jmd, ».- slriUun.
v^ attiéiileaf f if ait ver»
de Tbéopbrasle, il est
'noir défetidu ï<» enrants
«mire Ifft calofniïle$ de
i^lmie. IVrestait encore, à
■fl^p** rho^ de lui du tpinp^
iTsif-/', poisse CP «'HUqiJP loi
Eps iiassait pour Tonvrag^
t et StiJ^as râppètleiit Démo-
O0it ïs mÈnvc que Démo-
ITMl J.-C.
«f^ û ?à lipàv «Op. - Plut.
rennarquaMe, mort
TTT* 3Ûf aTaat J**€. Poor
de Dém^triy^ Po-
iiiie chaudière d'eau
qui nouf a tran^inî^ ce
ton rik:tr fkar ces parole»
fi e^l rîiftn lie de (Mnser-
antilhetiqae : *AvaCia
' le tUMn de ByiieMe; U iMà
à la 70* olrapiMle (§00 mb
ftfn«7i-€. ). Oetgtfele m^Mt caMB que pr
«M; MMri «4^ dehwH IMnliim dee «vin
ëradito qal e«l Ml aor rawdiioioi^ flnoiM
des rsebenhet iftéctile^ G. B« '
>wmadMtte. LÊUm ê m. Saèmm, Svnilêmmà m
teurittiéita» Oi de fieiMe, iM& fm ttO
«faat JM}. OenfaiipofiiB de Démoettiène» Û
ieel<
nat iwrtie de
e&Tojëeà PtriUppe pour weevofr aeei
à Toocasloo da MCédeee pitoee «peetai Alh^
pegnèrait DémoatlièBe à llièiiee^ poitf eoBBioTO
reUaBce dee IhëlMte et dee Alhéiii eonlre
Ptdlippp. Aiistole MoeacoMorf^ n de aei
disomira.
OéOMMtMQe, D9 Oormm» - ArMole, Mktt9Hça,nh «»
* DénocRàTB» pUkMoplie gne^ On n'a
poiat de détafla aar aoo eon^; «Mis m crott
qa'U Thrait à répoqne d'AflfBaté, ctc|B*ilappaiw
tenait à la aecte pytbagoriokiinai U oomposâ
dea aentflooee nonlBa» qid Booa aoot perraoïiesi
etqni, jointea à cellea de DémophOe et de Secui-
dus, furent publiéea pour la première foia à
Rome, en 1638, par Lucas Holstenius; elles
ont reparu accompagnées de notes, plus longues
que le texte, dans les Opuscula mythologica,édi'
tés par F. Gale et dans le recueil d*Orelli, Opus-
cula Grxcorum sententiosa^ Leipzig, 1819,
in-S**. J.-M. Fleischoer les a fait réimprimer à
Nuremberg, en 1819, en y joignant une traduc-
tion allemande. G. B.
Fabrirliis, BiblMkêea Graca, 1 1» p. 8M.
DÂMOCRiTB ( AiQ(ioxpito< ), Célèbre philo*
sophe grec, naquit à Ab'lère, en Thrace, selon
Apollodorc dans la 80« olympiade ( 460 avant
J.-C), et suivant Trasylle dans la IV olympiade,
et mourut dans la 105^ olympiade ( 357 avant
J.-C , dans la m(fme année qu*Hippocrate ). Ab-
dèrc était une ookmie de Mllet, ce qui a foit
donner à Démocrite le surnom de Mitésien.
Son père, indifféremment nommé Hégésistrate,
Damasippe ou Athénucrite, fiit, dit-on, assez
riche pour recevoir chez lui Xerxès lors de la
grande expédition desPerses contrela Gièce (1).
On prétend que le roi de Perse laissa au fils
de son hAte plusieurs mages pour précepteurs (2).
Quoi qu*il en soit, Démocrite dépensa son patri-
moine, estûné à phis de cent talents ( plus de
jj0,000 fir. } en longs voyages, qu*il avait entre-
nt Valère Maxime, VIII. 7.
(t) INoffèiie LMree, FUa Dem,
M7
DÉMOCRlTfi
prit pour satisCure sa curiosité et 8*iiistniire.
Dénocrite visita en efTel une partie de l'Afri-
que el de l'Asie, et pénétra, seloo quelques-ans»
Jusqu'à l'Ethiopie et à l'Inde, pour conférer stoc
les gymnosophistes (1). Au rapport de Diodore, il
résida cinq ans en Egypte (2), et d'autres écri-
Tains le dtent parmi les Toyageurs qui avalent
visité le plus grand nombre de pays et s'é-
taient liés {avec des savants de tous genres (3).
Dans ses pérégrinations, il consulta les Chal-
déens, les philosophes perses et les prêtres égyp-
tiens sur les secrets de leur science, et s'acquit
bientôt une grande renommée, qui le sauva peut-
être de la note d'infamie qu'il aurait encourue
pour n'avoir pas su conserver son héritage.
Les uns admettent , les autres nient son sé-
jour k Athènes. Diogène Laerœ rapporte, d'a-
près Déroétrius, que Démocrite vint à Athènes ;
que, dédaignant la gloire, il ne chercha point à
s'y Csire connaître, et que, bien qu'il eût occasion
de voir Socrate, il ne fut pas connu de ce philo-
sophe. Aussi dit-il : « Je suis venu k Athènes
et j'en suis sorti inconnu (4). » Suivant un autre
auteur, cité par le même Diogène Laerce, Démo-
crite ne serait jamais venu à Athènes ; « en
quoi , lyoute le rapporteur, il parait encore plus
grand , puiaqu*il méprisa une ville si célèbre, et
fit ainsi voir qu'tt ne cherchait pas à tirer sa
renommée de la répotatlon du heu. »
On raconte que Démocrite se fit admimr
d'Hippocrate perdes observatioas d'une sagacité
extraordinaire. Durant une visite que le célèbre
médecin de Cos lui rendait , le philosophe en-
voya chercher du lait, et après Tavoir regardé.
Il dit que c'était du Uit d*une chèvre noire, qui
avait porté pour la première fois. Hippocrate
était accompagné d'une jeune fille. Démo-
crite la remarqua : « Bonjour, vierge, » lui dit-il.
Puis l'ayant revue le lendemain, il la salua par
ces mots : •« Bonjour, femme (s). » Les artiques
ont beaucoup discuté sur la posâbiNté de ostle
pénétration, que la phipart traitent d'imaginaire;
mais les raisons qu'Us allèguent me paraissent
toutes très-ftibles et mal choisies (6).
(I) Qe^ De Fimib., V, it. SCnbos, XVI.
(I) IModore, I, M.
«) ÉUea, f'mr. HUC, IV, m. Dioff. Ueree. Cléscat
é'Aleiaadrte. Stnmmt^ 1.
(f ) Mot. Ucrce, f^iê éê Dém^erUe.
rS) moff. Laer.. iHd.
(S) « tt ctt poMlbte. dtt Bayk. 4M la Hrteét la vtrsWIé
proéalte goclgar cluag—eat Siat rnlMrar àm ptnom-
•M, et U art poMlbte qo'ella a'aa prodalte aaoao. Cet
éat cfcatw eppoi^ti état potilble». ■■ypoao— q»e éâm
%Ê laU «TsM cbÉfrt Mtre, et qwk a'a pott* qVttaa Mi»
Il y att BM emMté ^artlealière «al <UpcaSe ée la aolr-
eaar et éa la prcaiMra portée, Mr>4«U poailble à ■•
hoMMB éa eoBBaUre eette qmêmttt !• rtponùê qae eda
M i»afall pas haportMe ; aaks le m arolt pM qae |w-
qald aacBB Iiobibw Mit parvaM à ea dcfre de ooaula>
MBca. Oa «It «•e les aaeillet oat ■• ttecraeseat a«o
la poac <— aaltre rire ploilfaw perifseï gai «'•ppro-
rbeat des racbe». «Met qal oal goèU Sepata peo le
plalilr vcaérteo- Il n'y a rira U «al do toit probable ; rar
lr*orvsne«tfetlaseelcsMot al déieataga'aae éMaaalloo
«le rorp—calea qol a'exelle polat Se iWMiHaa Sans aa
tipHHi peat Ifftlar rsSacat êm abrtHai tt Sca Iimii. •
D
I
Ce*
Ce»
phe
que Platon n
non le maltris. «u
( HoSçnç)dà
simple à <
tnrehum u
génies, si men
brouillèf
Soc
; cependant, il «»% « i
i parlé dans aucui
u étrange à l'égard
D lilestd'autj
1 inoe.
Oll BU
.etNcwioU)
pour se a
klatan deli
d»i
ed
< liuur I «
taiacMii « jusqu'à crue ac»
de son auvcÂaire (i^. j xmet
raient-Os pas usé du même procéo
de l'autre ? L'analogie permet ai
rancune des grands esprits est sil
des esprits inédiocres est bruyant
On sait peu de choses sur les
de la vie de Démocrite. Tous lesi
qui en parient nous le présente
pour la science et amoureux de
il vécut pauvrement, après avoi
son bien, et fut recueilli dans «
son frère Damaste (3). Ttinon, •
ses impitoyables satires tousses*
ne puts*empècherde rendre justic
qu'il appelle plein de prudence et
ses discoure.
Suivant une tradition, rappo
et Angu-Gelle (4), Démocrite sk |
pour mieux se concentrer dans
qui ne lui fit pas perdre son e^jot
talent k saisir toiiyoure le cdté c
humaine, d'où viendrait, dit-on, u
verbiale de rirt comme Dealer,
Il mourut à un âge très-avancé,
cent-neuf ans, selon d'autres à qu
neuf. On raconte qn*il prulong
approchant du pain chand de se
rant les trois jours de la lète de <
sa sœur avait voulu assister (6). c
frappèrent en son honneor des
élevèrent des statoes en bronze.
Sjfstème de DimaerUe. Vén
niant le mouvement, le vide et I
êtres, avait posé en principe, Vm
bU, c*est-à-dire l'abaoln. Dérooo
Maia la acieaea -éa Déowcrlla aai^a
abcttrs ». Baylc part éa là paar trM
fltta, art. DeaiaerMe. )
(I) Oa dte beaacoop tf'katfca eteaplo
m- ica arUdea MaiaaUto et Cmkmr,
(I) U cberdull. éM-M. aa» ban é
éaaa Ica atffulerea. IMof . tA
(l)Oa raeoate
teMqalprhrattdeiai
kar palrlaalBe. i lat écraat aea acei
vracc Dé VVmimn, at qam fot aaHU
(4) de.. De nmièm», V. ts. Aal»^;«lr
(5) Seaènae. Ha Ina, 11. te. lOkn, ^
(•. Bcnalfpt, dté pm Dlaitat Uer<
DÉI10CR1T£
S70
i fw le vide mid bicB que
il » «I «es k Mitfèn en AvWble,
Ub «Mis l>i«i*à dee Unilet qui
M dMMW («101»), c^Mlà.
» iirfhWMM, Uiftfcttèlet ( de
I
^IWegtmi Leerœ:
ieMi lee fiilMsipee de
«Ov AiM};leiit lereile
Icteuronl
el«ii«tiVerf).
iri M s'aBéentiL lei
wâtÊÊm à lliiel en graadeor et
■i tewittenart dent l'univen,
t elMi tove lee eorpe coocrelB
|0.I«in»reMi9 reiret la terre
ft «Mpeeée de qaeiqiiee atomee
HMCtlmpteéCnbletàcaiiee de
IaséM et le hne eoBt ftHinés de
«triM (fo^) et de nDtelU-
iles dioees que
at«P«vd*%Mlc
c). Tool te ftit par la
l), le «eafcneot gyratoire
IMIIecaMe de la «éoëratloQ
I (S). Le ia de» aetloM ho-
de fine (cCeutOs), qol
aeene qoelqiiM*tiii8 Toat
I caiiMy ci»tte tranqnOUté
i ékiipée de la crainte,
ideloate antre passion. Le
^p6|U|ta) sont PœnTre de
k ki aloaies et le vide existent
t
I de le procorer une idée exacte
ide Mnocrite , d'abord parce
■te que des frafcnients inco-
lee que ees fra^nents nous
r dea auteurs qui étaient eux-
ippoi oo à la réfutation d*une
\ ■'aTooa plus la rJef. Enfin,
et de confusion, les
(les eut telleinent délayés
MeiioDs et commentaires,
#eB suivre la véritaUe
ril. il résulte des passages
liepoÎBtdedépartdu sys-
respeoe, c^est-lhdire
I fooctaatlon do teite jrrec.
Ml par taosict indocteon,
$t tm hfêf «devra ta ovy-
dkip, iips, Y^jv* tlvou yèç
"îv ovtfrî^iioeTa (tous Iw
, rtlr. te terre. Car ceiu-là
•tû»et},Je propote de
ttw4v friip, OSoip,
Inr 11 aeéne toQtea lea
e c« Moa? emeat f yra-
Ina ta
le plein et tevide,lHffiet raotn expUquMl li
dhriaibttlédete matièn et te poa4Wlé& nMW.
Tenent : teot ee qoi eal ne dMtee qse |«r te
figme^ lee rapporta, et te pteee deiitoMB eirti«
eux (1). Le npport et te pteee iea eloMB m
âéaneirtf duBgBit per teor novwMBt La aate-
aenoe ou te mort dee eeipe ceapoeée tint à
runioa ou à te eéperettoa de tane ëUae^^
doutte poidaert prapertloMé ou fotane (S).
Cependwt» Il teni adaeeUve qMiqw eteiee de
prinKir, d'étenMl i eu JJiwMJBf roritfÉe, ce
aenitdienlMrte rBMiuwifiBiMt ée HuM fl).
Démocrtto ue e'ert poe uetteMit exfHqoi à
l'égard do aoufeiMut eu gteëral, qu*l pentt
afoir eonaldéié eoane élenMl, et dost il tete-
eatt deoMéte prlneipe s fl fttealtprérider te Au*
aard(Tux4)àteeoéBlteBduiBOude(4), et ne
Msait teterrerir te aéeeeaité que dam tee pMr
Domèaet pertteoHera. Se doetrteeaur lee Mo»
met, «iunofaOeedeleurMlnnetqreat recttuu
mounnieni teittel per ou cte» (nknd) » («.
u'apaséléeiuedooteéliei^ièreàtetliéodedoi
eet ce etewprieaocdtelp'Eat^ oue ioneporti-
eoUère dee éMoMute (pis omx«<iM), te Xiféc
(raiflou aoofciaine). rèvArni (néeeeaité) ou te
nature HratimmêUê (fil«racf6e^) (0)? ToQà
m qiin nn nnni nnt pei dj Wm cliiiTOiMif oomi
qoi nooa oui tnuamte quelqnea aogMHto de Dé-
mocrite. CoufonnéaienI à ea doeiriney « que te
aemblabte attire te aenbtebte » (dout e'eet
eoiperé de Boe Joanflehofemaan» te créeleor de
llMMnéopethie ) , te céièfare pfaBoaoplie d'Abdèro
avait admla on rnooreoMUt oedltetoire oo cir-
culaire, résultet d'une forée d'attractioB et de
répulsion (7). On sait te rôte que joue cette force
dans le syatème du monde des saTaato modernes.
Esquissant U sdence de Tunivers, Démocrite
enseignait que les mondes, dont chacun est en-
touré d'une enveloppe particulière, sont en nom-
bre infini; « les uns sont Bembtel>les, et les
autres tout différents entre eux ; il y ea a sans
soleil , et d'autres avec plusieora soleite; quel-
ques-uns sont encore près «te leur naisianoe, et
d'autres ont atteint tout leur déreteppement;
d'autres, eufin,déclinent ou périssent par leurrea-
contre avec d'autres mondes. Lea aoitecea de
(1) ârUtote, H0 Geiiê»ut. •tComffUoiu, ht; Pkfs,,
IT. 6 ; MttaphUn lH. •. VU, t. MMlarqM^ Jévert. Oh
M., 8.
(t) Arixidte. De CmuTÊt. et Cttrru^ I. S.
(S) ArIM.. Pkfi., f III, t ; De Cm, Jniw^, 11, C
(4) Il raatdono«r aa oM Twfi le eew de ika«rrrf r
C'était on t(ffH dont la caoae 4U1I eaeore Indétermloée.
Déaocrite atUehalt la plw iMùt* Inportanoe à te re-
cherche de* cauae« : Je préfère, aonilt-n dit, à to«t rém-
éré de Peraet ta découverte d'une vrate eaïue ( Enaèbr,
Prtcp.mamo., XXIV, t7).
(i) Simplicios, Phfi., fol. 74 .• dnUvnrs &tO(ia %ktii%
xtviTa6ai.
(«) Stobée, Eeloç., 1, IM, SM ; If, p. SU, 410.
(7) Stobée, Betoç., 1, 394. Ari(AOxpttoc fv yévoc iu-
viiocwc ta xoxtt icoXu^ dcRtfaCvcxo. Co«p. Olce-
ron, Dt Natura Deormm, I. t4. et Ontoa Bnplr.,
JHv€rivs MatJtêwu, VU. ir.
571
DÊMOCRITE
ees mondes sont formées d'atomes ronds, an-
solaires ou crochus (i), » En psycholo^, il
admettait que l'âme est dans le corps visible et
palpable on corps très-délié, impalpable (aâfid
Tt Xi«TO|up<c )f « pareil à ces corpuscules lumi-
neux qu'on Toit quelquefob s'a^ter dans l'air. Ce
sont ces atomes légm de l'âme qui mettent en
mouvement et entraînent tout le corps : Us sont
sphériquesy comme ceux du feu ; c'est pourquoi
l'âme développe de la chaleur dans les corps
animés. Cette âme mobile est emprisonnée dans
chaque corps oonmie un globule dans un grand
▼aisseau : elle tend sans cesse à en sortir par le
canal de la respiration ; mais pendant la vie l'air
l'en empêche : elle ne s'échappe qu'au moment
où cette importante fonction vitale cesse, c'est-
à-dire à la mort (2). » C'est probablement à cette
théorie que Descaries a emprunté les mouve-
ments mécaniques de ses esprits vUaujc. Dé-
liiocrite accordait une âme non-seulement à
l'homme, mais anx animaux et même aux
plantes, à cause de la chaleur dont leurs corps
sont pénétrés (3). Quant aux phénomènes pure-
ment intellectuels, il les range dans le même sys-
tème matérialiste atomistique, par la raison que
« l'esprit grandit et vieUlit avec le corps (4) «.
« L'âme intelligente (voO;), disait-il, a deux
sources de connaissance (TMtfftTK Svo siaiv
IScflu), Tune légitime (irviiatT)), l'autre obscure
(oxoriT)). La vue, l'ouïe, l'odorat, le goût, en un
mot nos sens, forment la source trouble ou obs-
cure de nos connaissances : des eflluves se dé-
tachent du monde extérieur, pénètrent par les
pores des organes de nos sens , et vont se ré-
pandre dans l'âme. Ces efDuves sont les images
mêmes des obijets qui s'impriment dans l'âme :
mais comme elles ne nous font anisi connaître
que la superficie, elles ne donnent pas une con-
naissance profonde, complète, légitime des cho-
ses : ces images sensibles (tldwXa) ne font naî-
tre en nous que des opinions ou des apparen-
ces (5); c'est amsi qu'une surface polie iieut
nous paraître blanche et une surface raboteuse
noire (6). Ce genre de connaissances est le résul-
tat de l'action combinée du sujet qui sent et de
l'ofaiet senti. 11 finit là où commence la connais-
sance pure ou légitime des phénomènes non sen-
sibles des atomes et du vide (7). En somme, il
se plaignait souvent de l'incertitude des connais-
sances humaines, diiant que nous ne savons rien
absoluinent ; que la vérité était au fond d'un puits,
(DUeSTQB, jttmâ.. Il, 17. M. Plirtarque, tM HseiUt
PkUm^ II. 7 ; Artatsle. De Cmto, III. i.
(11 Artrtotc JM jStUm», l, t, l^hi Dt Cmio. tu, ki De
MnptrmU, 4> Seitat Umç»r\tm, jédrtn. .VtfO., VII, 116.
(5) Anitole, IM Ptmmiit, I, l. PtaUrquc. De PlacUit
pM.. IV, a,
(4) Platwqae. De Soiert. jtmiwL, M; De TWiula SmmU..
n. Slobée. SerwL, CXVI, M.
(S. seit. Eap.. jiéwernu MmllL, VII, Itl : dbnp
vG|ul>Tat |Aàv iIiMB xot doldCtm xà alodiird, «Ox
ion U Mtrà âX^tetov TsOto.
(6) Artetote, De Sentu, 4.
(T) Scstu Kmp^ Jévenut Mata,, TIl. itr-iis.
et que nos sens tâtonnent dan
Ritter,dansson HUMredel
Vémocnte,prHmàqae le
raie était on égoisme étroîl
principe renouvelé par Helvcw
losopbes du dix-huitième sièc
jugement est contradictoire ave
ftugments que l'histoire nous a
Ainsi, Dénmcrite prescrivait (
l'âme que le corps, et surtout, <
précepte d'un égoïste , de ne c
injustice et de ne pas même ei
Il recommandait le respect de
dération en toutes choses, lea
vrai. « Lliomme, dit-il, vivra d
▼enablement, quH fera moins (
saoce dans des choses périssai
la colère, l'envie, l'amour des
brité inquiète et vaw'teuse ; il
mariage, le coit trop fréquent
à une courte épOepsie, et le
eafimts, parce que toutes ces j*
gères troublent l'équilibre, 1
l'âme. Enfin, il blâmait , ce au
bien étrange aux Grecs. 1'
parce que cet amour ex(
naître que le moNéfe e/i/ker vSi
De toutes les idées de l'antiati
dernière est sans 9dit
plus hardie que je ou . *
et aussi à Socrate qu'eu ic^i
Les ouvrages de Démoun
breux et tous écrits en diale
à Abdère. Embrassant toutes
connaissances humaines, la phi
thématiques, la mécanique,
grammaire, la musique, ils t
classés en tétralogîes, comm
Platon, par le grammairien Thi
sous le règne de Tibère. Dam
que dte Diogène Laeroe,on rem
De la triple Génération (Tpi?
Enfers (riepl Tdv ht 'Afiouj,
quilliU deVdmê (ncpi E09v|iJ
DeseriptUm du monde ( Mrr«^
La petite Description du mo,
Moi&o; ); — La Cosmographie
Des Planètes (IIcpl t^W lUa
la Nature de tBomme ( flipc dr
— Des Causes célestes ( Alna
Des Causes de tAir ; des Cau
et des Plantés ; des Causes
de la Géométrie; des Nomkrt
Année; CVranograpkke; de l
la Poésie ; du Chant; de» Pro
griculture; de la Tactique,
écrits eurent un grand ratcntÎMi
Jcud-, IV, Semtmt MmSHcmT.
(t SCoMe.Sprai. .i.ti;||LS^ m
li:X.fT:XT11.0iIK,fl.
I
»#•
NI
II
•• 8o€iéié
r)»«iiiH8
AbdetUm
r.Le
a. * Itckcr, iiisL
. ^ ri. p. a». - TnM-
jit.1.1 (éiMtdeWcatft).
— Otfffers, ÇiuriUoiiM thmo-
la-4«. - A. Franck, 5irr le*
§t nr u* doctrines, dans les
. Jm Jfmef, itM. -
tiagoguê, oa pseudo-
rpoqiie incertaine après
sopbes d« Técole d'A-
i-Empire, qui ne se
V de probité littéraire,
w à défaut d'idées,
ue rantiquité. Ho-
/i »te, tous ces grands
picauiers siècles de l'ère
iliasteSy et par des al-
> plus d'nn Grec peut
lorsque le Pseudo-
ccst id le cas, de faire
y ao'il a voyagé en
, a ié aux mys-
M u déliopolis, et
itnde declioses
au Démocrite
rie n'est plus
r issi fii-
-«.
au
méttfB \ Tkj^vixai Ty}c
Oral., It 11, ».
lOCRlTÊ S74
SttDi; TixvTj;), Il ui pmlmycîiM^rit c«nit^m(*oriito
de Zo!ïime oy d'OlyinplcKU^ri!. Un u lU lut un pt^Ui
traita iotilulé £« Physiques et ΀& Mffi^îiqutx
(<ï>yfftx3txai îVtwTiî«i;en many*crit à la liîlil Un*
fkli taie), dont FiiiLmi'nli dv Verotii' a dotmé âu
wiicièïiii) ftiôcie uoti trailyclîùûIallnc»a*jJoijrd*liul
L'^nteor ^Msoile fjpB le iMRn éttU nttrt
avant que lui, loo AdpliB^ aie en le tribbede êe
pufBdaaamfômm kaotaM^fliéMlitleréffo-
qoerdee entes pour 11rierroi^t-r sui i> ^ Mirt^ts
de fiii aicré; <|nebaa noBent où U éua occupé
à ff^nto l'iMim M^qae de rëvof^tion , le
mettre» aorli de ee lonbé» s'éUil préâeaté tout
à coup et loi evattedwefé. cm parole^^ : << Voilà
donc la véeonyienee de tonî ee qm j^^i £ait pour
voos! » Démoertte oaa lui fiilrc pluâiem^ queik*
fions; et» entre âîÂn^ I lut ^N»Mdli<eûmineiii
U foiiaitdlHM»m et eombiner entre elles tel Bft*
tores. Pour tonte rfl^blMiei le îàÊKtté'rétÊIflk :
« tes lirres sont ditas le lenple. » tMès lès
rediercbes de pénoertle ponr Mmer ces !•
Très fhnnt imidlei. Qnâqoe lai|n après, ee
philosoplie se icntft an tettple ponr anMer à
une grande Me. CbM à taHe aine (
composaient rassenblée » fl tH nnn dee <
du temple s'ertr'oufrtr d*èle4nèmè. Alors
Pémoa^, s'étant brissé ponr nguder en»
roiiYertnfw de la èolÎMmej j aperçait lès llttes
Indiqués par le jnattre. Uik Hn'y ▼ttantrseiioe^
que ces trois phrsses : la Ntiurfi m reloua
delà Ab/ifre(*HfCom;(f64ii vlpucnn); la
nature trUm^^ de la natureUfùa^TÎs^fûaiy
vixa); la nature commande à la nature
(i^ fCoicTi^ fV9tv xpdiu). fions fttmes Tort éton-
nés, lyoute Démocrite, que toute la doctrine
du maître fût renTemiée en si peu de mots. »
Pour faire de l'or, Démocrite («In^ixà xai Blaïa-
ttxà,&Is. 2326 ) conseille ra9iaya//ii( primevère)
et le suc du rhapontic ou de la rliuharbe du Pont
(^novtixov ). U indique encore une foule «l'autres
recettes pour faire de l'or. On n*a que Tembanas
du choix ; voici une de ces recettes : « Prenez du
mercure, fixez-le avec le corps de la magnérie
ou avec le corps du stibinm dltalie , on STec
le soufre qui n'a pas passé par le feu, ou avec
l'aphroselioum ou la chaux vire, ou Talun de
Mélos, ou l'arsenic, ou comme il vous plaira;
et jetez la poudre blanche sur le cuivre: alors
vous verrez le cuivre perdre sa couleur. Versez
de la poudre rouge sur l'argent, vous aurez de
l'or ; si c'est sur de l'or que vous la projetez, vous
aurez le corail d'or corporiâé. La sandaraqoe
produit cette poudre rouge, de même que l'arsenic
bien préparé, et le dnabre. La nature triomphe
de la nature. » (Ms. 2325, foL ll.de la Bib.linp.)
On reconnaît là, m^\ffé l'obscurité des ter-
mes, deux poudres de projection, dont l'une ,
Uanche(Yald Xtuxi^, ), a la piopriéCé de bUnchfar
le cuivre : c'est évidemment l'aisenic blanc
( acide arsénieux ) ; l'antre, rouge ou jaune, qui
est proLaUement le dnalve ou nn solfbre d'ar«
575 DÉMOCRITE
senic, avait, suiTant ropinion des adeptes^la firo-
priété de transformer l'argent en or, et Tor ea
corail d'or ( xpMox^paXXoc ). Ce ooraQ d'or, qui
est ailleurs appelé coquille d'or (xf^uooxoYX^Mv),
«lait le cbef-d'orayre de Kart, parce qne, d'après
la croyance répandue, avec un seul grain de
cette composition on pourait se procurer tout
d'un coup une grande quantité d'or. F. H.
p. Boefer. HW. de te CHmiê, 1 1. - lUoiiMrttssreea
U la BIbL Inp.
DiMOCKiTB, poète éi^grammatique grec On
ignore l'époque où il vécut; mais ce qu'il y a de
certain, c'est qu'il fut antérieur à Diogfcne de
Laerte, qui le loue et qui le regarde comme un
poète clair et fleuri. 11 ne nous reste de Démo-
crite qu'une seule épigramme.
Dlogène de Uerte. Il« 4t. - BraiMfc, jiMlêcU t. II,
p. sto.
DKMOCBITE DB SICTOITB. KoyeS DâMO*
carrE.
«DteoDAMAB (AmMidiAOK), hlstoneu grec,
vivait probablement vers 300 avant J.-C. 11 était
de Milet ou dUalicamasse. D'après PUne, U était
général de Séleucus eT d'Antiocfans. U avait, à ce
qu'il semble, composé sur F Asie un ouvrage géo-
graphique, qui fut d*un grand secours k Pline le
naturaUste. U est aussi dtépar Etienne de By-
zance. C'est probablement le même Démodamas
qui, selon Atliénée, écrivit sur HaUcamasse.
Plloe HUt, /Vol., VI, i«.-. âtteooe «e Byzasce. ao aot
'AvTtoaa. - Atbénée, XV. - C. MiHer, Frutmtnta
HUUtrieorum Craeeorwm, L II. p. U4.
dAmoitrb. Voy. Moivae.
^DEMOLOSBB (Jean-ChorieS' Florent) fjo-
risoonsulte français, né à La Fère (Aisne), le
32 juillet 1804. Après avoir étudié le droit à Pa-
ris, et y avoir obtenu le grade de docteur, il Ait,
en 1827, nommé, avec dispense d'Age, professeur
suppléant k la faculté de Caen, A U suite d'un
concours ouvert devant celle de Paris. En 1631
il obtint , encore à la suite d'un concours , et
avec une nouvelle dispense d*Age, une chaire de
Code Civil A Cara. H est devenu doyen en 1863,
et a a été deux fois au bâtonnier de Tordre des
avocaU. M. Demolombe a pobUé un Cours de
Code Civil , Paris, 1845 el années sniv., ou , avec
un nouveau titre. Cours de Code Napoléon , Pa-
ris, 18&4,' tomes I à X, in-8\ Les tomes XI et
XII sont sous presse. Cet ouvrage, qui contien-
dra un traité complet sur chacun des titres du
Code Napoléon, doit être mis an nombre des
meilleures compositions modernes sur le droit
dvfl. L'auteur a fourni aussi divers articles A U
Revue critique de Législation et de Juris-
prudence. E. Rkhabo.
Doemmttdi pmrUeuHên,
^vimon (A%m#v), historien grec, vivait pro-
baMcment vers 300 avnt J.-C. On ne sait rien
de sa vie; mais comme un de ses ouvrages a été
réfuté par PhUochoms, on a cooiectnré que ces
deux historiens étirient contemporafais. 11 nous
reste teBlHfes des firagpMBtt desoovrages sui-
vans de Démon : 'At6(c (TAttîque); — llipc n«-
— DÉMONS
poi|uâv (Sur les Proverbes): ^
(Sur les Sacrifices), l r
deDémon mx i
demus, 'Aioméiv remq. ^ra$n
CUtodemi j;Leipcig, I8n
nière phis comp narC. etTh.
mtnta hisiorieo lrtecor\
tIV,p.626,«««.
PtataniM; TkMtmt, IS, ts. - AUiteé
■n «OC TpnoidcTSpic. - SMttk. MHUc
mMdHùman JUoçrapkf,
«DÉMOH, orateur athénien, ▼<
avant J.-C. Ffls de la sœur de
se distingua lui-même comme o
tenait comme son onde au p i
nien. Après la mort d'AleiAnarv
rappel de Démosthène. Le décret
enthousiasme et le retour de l'ill
un triomphe. On n'a pas d'autres
vie; on sait seulement qu'il eut u
Phrynion.
PloUrqu, DemtMkêtt» VT. - AUiéa
* DBMOiiAX, philosophe grec, i
Chypre, florissait dans la premi
deuxième siècle de J.-C. H vécut
fut pour le peuple grec un ob
Lucien, qui l'avait connu , a ecni
tète et Démétrius le Cyiûque a^
maîtres, et ee sont eux sans doute
inspiré ces belles paroles : « Von
tre vertu toutce que vous retranc
sirs; » mais il connaissait et air
écoles philosophiqncs,sana marque
pour aucune. Esprit cultivé, noon
des poètes, exempt de faste et d
dindulgence et d'alTeclion pour k
jours heureux de leur être utie,
par là même des Cyniques, parmi
range ordinairement Arrivé à un
ce, il se laissa mourir de tehn. (
tet.êtiU.
*»BMORM» (Aiipévnroc), p
athénien de la nouvdte ooniédîe,
quatrième siède avant J.-C. On •
d^ule de ses péèees ( 'kxjùrnnoç
*Axi>Aoç), dont Athénée nous s
fragment
MetMfce, rnog. Corn» Onse^ 1, Mi;
1 «s(/( .éeriv
ftiècie. t o . JOmnv
de ( I
tCUr» M» I u c« pew
dans la Cmxw;, | «|
généralement, on m mm w» |4i
Les deux ouvrMKB a«*ia nrfsan
I mcnt.dei mgH
lev i ùa l
urioy««u I
et tout^e* Mil
rien et de se^ *
LaSextessence
■vfscrj
fsr sme noBMlit/ipifi d
MMMiéde
DÉMONS*-
tàqofllle
;fteoirt été
èllMoirade
l6CiraBClii8 fNtéiMidiMy
tèrMlre vu «opliigoiiri
trap 4|mlte p6iiflé6 ft
:peaMtreqii'àré-
) Henri IV et
Yûulant
•lifiM de cacher ton
léebile ebacere, dont per-
let mystères.
G. B.
»I.II,».1IS.
il (CiMrff), lei^sor dVédicoiirt,
0»,wék AwiiMi, m IWt,inort après
f«ea«Ber do rai an siège bailliai et
U vMp iTAmkm. Oo a de hri :
ImaâmiSf tatU en acelamatUnu
RLfita mn»4éda$MtU}ns, dédiés
wSmWÊmm ; ieS8,iB^. Cetoimafle
; ee liffv ^MColigtMy on de
il «1 Umre saikiqw. « Le
i Mllenient à son
pleins de verUags
,«É lilDiMgB et la satire, la
I il la piélé semblent se dis.
I ca pins manrais Ters.
i à Henri d'Orléans, duc
, è Catherine de Gonzague de
t ce dac, à M. le duc d'FJbeuf ,
k b Tille d* Amiens , à M. le
( et à la duchesse sa femme, et
. Le deuxième lîTre est un mé-
ift les sujets en sont peu Taries.
ire qae les mariages de M. le
s ci da roi d'Angleterre Char-
Bfnrirftr Mirir lie France, fille
r de Louis XIII Le livre
sommé parce qu'il est oom-
\ de pièces où Vauteur, se lais-
I nmpétuosité de son zèle, rc-
qa'il croit avoir aperçus
n dit assurément des choses
la vérité; mais il les dit
: tant d'impolitesse que le
plos qu'il n'instruit. » Dans
qui suit ses poésies , Dé-
avoir fréquenté le Par-
I de M consacrer tout
idemagirtrat. Il parait qu'il
■6 connaît aucun autre
t/rtmçmUe,
nnle), général français,
naort à Paris, le 8 mai
de la garde du roi , il
nriee, et remplit sous le
■la. — T. XIII.
DKMOFHILK 578
général Mofèan lettaeHona d-UgvdMtgfaéral
à rarméede Bhfa et Moeslle. U eoadatta bril-
lante qnV tlnl an pneasts dn lUn à Omriiwim
M raériln la lettre.MifMiie : « Le Ueelûira exé-
« eotir a obserfé, eito]fen ndlfodant général, <pie
« Tow TOM étii trooTé à la tila des pnnrieri
« débarqiwnwh an pnaaags dn Bhbi. Celte eih
«traprfoeaéléeiéeiitéeaTeeantBirtd'aiidneeqne
«dliabilelé. > Étentpaaséen l'an TB(17W)à
r«mée d%l?élie« fl battit rennemi dani II val-
lée de Disaentia etàCoire^ctldenlefa deux
dnpeaox et deox pièoee dWiHerie. n M
âeré an grade de général de diriaion le 21 dé-
cembre 1805, en récompense dn eenraga quil
arait déployé à la bataille d'Ansteritta, on B Itat
blessé. Sénateur par décret dn 19 mai 1808, puis
eomte de roaipira(18a8), il se distfagonà la ba-
taille d'Ecfcmihl, oh il ent un cberal taé sons
hd. Ayant 9àtéték Udéchéaaee de|lapoléoa,le
comte Dément Alt nommé pair de Franee le 4 Jnfai
1814, et par l'éhiignemeat oà fl nsia des affidns
pendant les cent jours, celtafHgnitélui ftitoon-
senrée sous la seconde rsetanntioap «piila rendit
héréditaira daM sa fiHnUle, par letlite patentes
dusmai 18M. U nom de ee glnénl est gravé
sur l'are de triomphe de rÉtoBe, eèté est
A. %.
Àirtkkm4éki9mm.''PmiÊtdtlmU§iméram'
n«iir. - f'M. «e CiMf^ t. VU. Tll^ X. - JWWla tft to
(fronde arméê^ i"* et SS* MklUM. - MmÊUur, ISSS.
p. Mi.
Fop»]
* ntmowmAME (Aqpofévnc)» éb Mégilopo-
lis, philosopheplatonicienetdIscipied'Aicésilas.
Lui et Ecdème (tarent les principaux cheft de la
conspiration qui délivra Mégalopolis de la tyran-
nie d'Aristodèroe. Ils aidèrent aussi Aratus à
rendre la liberté aux habitante de Sicyone. lis
furent chargés pendant quelque temps de l'ad-
ministration de Cyrène, et Philopœmen dans
sa jeunesse cultiva leur amitié.
PluUrque, PMlopmmen. I. - PolybcX.M.
* DÉMOPHiLB (Am&éfiXoc), historien grec,
fils d'Éphore, vivait vera 320 avant J.-C. Aux
▼ingt-neuf livres de l'histoire écrite par son père,
il en ajouta un trentième, qui contenait le récit
de la guerre sacrée, depuis la prise de Delphes
et le pillage du temple par Philomèle de Phocée,
en 367, jusqu'au siège de Périnthe. Selon une
conjecture vraisemblable, ce Déroophile est le
même qui , d'après Phavorinus , accusa Aristote
d'impiété. On sait les liâmes qui existaient entre
ce philosophe et les disciples d'isocrate, parmi
lesquels on compte Éphore et peut-être Démo-
phile lui même.
niodore, \V|, u. — soldat, •■ mot "EfUdCOÇ. —
Athénée, VI. - Voiiloa, De hUtoHeU Grme. — C MBl-
1er. Praçmenta Historieorun Craecorum , t I. 6i ;
C. Il, M.
* DteoPBiLE , poète comique de la non-
velle comédie, vivait probablement vera 300
avant J.-C. Il n'est fait mention de lui que dan)
le prologue do VAxinnria de Plante. Ce poète
19
Ô79 DÉMOPHILE -
(lécUre qu'il a tradaft sa pièce de T'Ovoy^ de
D<^mo|iliile :
Haie nnineo grsce est Omaçoi ftbalc;
DeoMphlIiM scrlp^lt, Marou vorlit barbare;
Atmariam volt e^sc, s\ per vos Ucet :
tne^t lepn<« iartiuqaf In bic comirdta.
( Le nom de cette pièce est en grec Onagos : Dé-
roophilc l*(k;rivit, Marcus la tradait en Utia;
elle s'appellera IM 5 inaria , si yous le permet-
tez. Il y a de la grâce et de renjoaeinent dans
cette (X)inAh'e. )
Mcinecke fait observer qu'à en joger par la
grâiv ol renjouement de VAsinaria, il n'y a pas
Uni tli» regretter la perte de T'Ov^y»;.
i'tiiite, ./Minaria, prol. v. îS-i«. - Mdnekp, Frag.
< ■•/«. /;r*r..I, p. 4tl.
* néMOPHiLB, philosoplie pythagoricien ,
d'util* époque incertaine. On ne sait rien d<» lui.
M écrivit un ouvrage intitulé Riou eep^rcis (Gué-
ri son «le la Vie . CVtait, romme on le voit p.ir
le titrpy lui traité do morale pratique. Nous en
avons quelquH^ extraits réunis sous le litre de
rvwuLixi '0|AO'.a)tiaTs (!map«»s ^.momiques); on
|)eut juger p;irces fragments, trop courts, de l'ex-
cellt'nre de tout l'ouvrage. (V qui nous en reste
a été publie |M)ur la pn^rnièn? fois |iar Lucas
Ifolstcnius, dans sa collertioR dis aiR-ii'ns mo-
ralistes; Rome, 163H, in- 8» ; Leyde, 1639, in-l2;
ensuite |Mir Gale, dans ses Opuscufa .\hjtUo-
logica; Canterbur) , 1670, in-8»; Amsterdam,
1688, in-8"; avec l'édition de Ma\ime deTyr,
Oxford, 1677, in-12;et avec l'tpictète de wil-
slein Amstenlain, 1750, in- 12. Les fragnn-nls
de Déinophile ont été réimprimés séparémint
par J. Swedberg, Stockholm, 1682, in-8', et
plus correctement |iar J.-A. Schier, Leipzig,
1754, ln-8", et J.-C. On-lli dans ses Opttsr.
Grxc, If/, sentent. , Leipzig, 1819. in-8".
Saslth, IHrtirmar^ nf ilrtrk and Homan Binçraph .
DRMOPBiLrs. Voyez Dahophilus.
DFMOPHOIV. Voyez DlMOHBOX.
* DétioPRorv , général alliénien, vivait vprs
ioo avîinl J.-C. Selon Oioilore , il fut nu des
di>u\ t!énérau\ que les .Athéniens chargèn ut par
un dé<:ret d'aider les Thébains a reprwdn» la
Cadmée. Ce ré<'lt est jusqifà un certain i^oint
ronfirmé par Dinarque, qui fait mentitm d'un dé-
rrel proposé à cet eflet par Cepliahis. Au rap-
jKirt de Xé:iophon , cepeniiant , ce fut «ans ordres
et sous leur propre rpsponsahilité qu»» IfS deux
généraux .Vthénieos vinrent au secours di*s Thé-
liains. Bientôt aprè<, suivant le même l.l^torien,
les Athéniens, par crainte des Sparliatt», n>n-
damnèrent a mort un des deux gém raux .et ban-
nirent l'autre, qui s'était enfui afant lejuc^ment.
Iii-.'l rf . XV, K. - iMnarqur. l'ont, Ihmn . Xrno-
pbon. //ff/.. V. «. - Pliilarqu^. r^tnjndat. U
* niNOPBTLAX {Jean), poêle latin mo-
derne, né à Gar.-I, «m I.S02. mort a L>i»n, pu 1528.
Il était religieux du mont Cannel. On a de lui :
i"hrtsfnmnr,.m: (innd, in-4" <an* indiration de I
d.ili' t un piMMfi • i-n «Tostii'hp* «nr la | .i>-
^<-<«ii :i ('•mikI (lit }h-ul rtvrt>tl»'' que Ih-mopliw '
DÉMOSTHÈNE £80
lax ait oonsacré à un usage auui puéril des ta-
lents poétiques assez remarquables; — Fomas
chaldaica^ israelitica caiachesis^ landn
lucis, Erotema religiona, CarnuH de Fiaih
dria. Ode in Christi Domni noiaiem, de
Virgine beaia^Ep^ammatum lUfer.Twi^ «s
opuscules poétiques furent publiés à Lyun » 1&I7.
Fabrldna, MMtoCSfw wêêéUê H iM«* IcNiHtalIt.-
Valére André. MMtoCft«« MgiM.
DiMOSTiisiB (AilMoft^viK), l'un des mH-
leurs généraux athéniens pendant U guefre dn
Pékiponnèse. En 425 afttt notre ère il se lra«-
vait à la tète de Tannée combinée <ies AthéaicH^
des Messéniens de Naupacte ei des autres alMi
'de la république. Il voulut s*emparer de rÉtoKr,
de TAmbrarJe et de la Lencadie ; mais le manque
d'union entre les alliés fit échouer cette expédi-
tion, et Démosthène éprouva même un vérifla
désastre en Étolie. Il répare cet échrc par le •
rsfte et l'habileté qu'il déploya dans la 1
<le ?raupacte,où il avait été obligé àcm\
Il put alors reparaître sans I ■
Athènes. Peu après il s'embarqua ««a: m
comp«)sée en partie de MesiéniflM, 1
sur le rivage de Pylos, rebâtit en sii
ville, ruinée par la guerre, et en lit ■
redoutable. Les Lacédémoniens a^n
forces vinrent l'y attaquer |»ar 1 r s
il résista avec une habileté cw ■
forces supérieures. L'ennami, * , ,
lue retraite honteuse; et le s4m» «^ ig
liAtant de demander une sosp ^
livra aux Atliéniens comme | « ;
soixante vaisseaux qui devaiebi cu« ;
les négociations. Démosthène «nit
k sa patrie les moyens de condbrv
avantageuse; mais le fougueux CMoa, *
fluence était alore dominante à Atbè»
imiH)SMMe le rétaMisscment de U paix.
^rda |Ni« moins les vaisseaux ^
iKKtilitt's recommencèrent. œ
:! P> los un grand nombre dr «am
iiie> il'iiiifl laine implacable contre
l.ur causèrent pendant le coure de
plus grands prt^juiiices, par leura ■«
invasions. Le général athénien oJ Ci
nouveaux triomphes , ravagea
ponnès^, et rendit tout à lait dé^
tion des ennemis. Il s*enipara Omnc ■■
le port le plus important des M
fut moins heureux en B6 W<
tion« politiques qui divisa c «n
forma avec les habitants 1
Chéronée,deSiphaatd' «sm
piration qui devat mettre
partie orientale de la Béokiv,
livrer la ville même de Thèbes. h w h
parer île DHium, et se trou «■
cette ville, loniqu'il le vit a ur pv 11
luins, qui mireit ion anncc
' '«mbal acharné. Peu après ixric
•rilr.^ Nfiarte A AllN*ae!>> •'• . IMu^
DÉMOSTHtNX
ia>
tmKmtêmtkOêm aaeonsde
«e déAite ptr l*im-
Eoflqrdène et Mé-
sor l«6 oôCm de
I taiiaeMix portant
.IMMtedi»-
I «xtrâne, 4|iii toi fol
Dstfatee, an
i #«B eanetère hardi tt im-
k de narciwr imniédiatement
é. Xb cmmS dea «énéraox opina
lift mK aainate il attaqua le fort
diabofd trais dittdons
nais 8*ftaiit
ilbrtifcationflavaa-
ll à coop arrêté par on bataillon
Ml avoir aflUre à Tannée enne-
Ira, lea Atliéalens tonmèrent le
< aHaniiili par Inir arrfère-iarde,
IjaftmoDiMia. LegMral l^cédé-
■ liiÉlft cnanHe sur enx à flm-
Wte Meoraplèle» et Déinoetliène
0ftMle iftrtie de 9cn soldatsi. On
■tomne; des maladies
les bibles restes de
à qnitterU Sicile. On
à taDbsrqoement, lorsqu'une
i ifllraicr letrop superstitieoi
liaputli arant la fin du mois.
^iirte totale de Parmée et de
ément, ftirent
)et rautre. Ce Ait ainsi,
» do doéron , qoe la marine,
) d* Athènes, Tint Taire naa-
t de Syracpée. La retraite par
impossible*, il fallut songor
rà un port où on pftt
Ëoa one nouvelle flotte. Mais
se mirent en mooTcmcnt,
de tons cùtéft par i\e» cm-
se, s'étant ^aré dans les
* I ftrrifape-garde, fut «'nveloppë
iFolyieliam, au sud de S^ra-
^^ aTec un courage héroïque,
*impos«)IUe, il sr perça
i fl ne sr tua pas, et fut fait
I bientôt le inôine «tort.
1 que ces deux gé-
ipnr les Syracu<uiins. Timée
i ae doonèreot la mort dan^
le sort qui leur était
A. BoîiîiRiu.
^il ?IL - natarqu", JlHbiadet ;
la plos grand des ora-
s de U tribu Pan-
, la 4' année de la 9S'
%lt TWpfort fortuit qui cil<le
B (d^po; oeévoc, la fnrr^
t à 11 etnte dcmocratlqne.
I f^im populL
olymp. (1) (385 airant J.-O.), «oqarSardMRBW^
Dexithée, mort à Calaorie, la 16 du mit dn
pyanepsion, la 3* année de la 114* olymp. (10
noTembre (2) 311 arant J.-O.). Le père de Dé-
mostbène laisaa en moorant une ^wf%OéoMé,
fille de Gyloo, et deux enlSuits» DémoathèM, qpd
avait alors aepi ans, et one Éle^ qd n*eB mUL
qoecinq. Data lea demiera momeata de sa fta^
il confia la garde de aa fisume et de aea entala
ahai qne la geatloo de aa fortune coiiiiitaDtemm
eapital et en oae vaste lUirlque d*épéea, à trala
tnteora : Aphoboa, fils de fa senir ; OéroophOD, fli
de son frère; et Thértppide» son ami d*calbBC«» à
oooditk» qne le nreoder époiaeriil sa vente
avec on dooahe de fio mines (7^14 f.); qoe le
second éponaerait aa fille quand elle aénot no-
bile, et recevrait une dot de deot talenta
(11,123): TIaélîppIdedevatttmieber nmérêtdte
capital de 70 mbm (6,4liS f.) Juaqul ee que
Démoitliène pMaât dana la daaie dea komnea
lUta (8oKi|ttt9id tU M^) p ailmiarteti qd evalt
Ueoà riiededl&-hnltatts. Lea deux pfemien
tuteurs ne se aoomlrotf pas eut preacrlpltaw
du leetament» et tous trois» ctt d^ dea feoMi-
tranoea delà toUle» a*enleadlrOBtpo«rdlaa^
00 poor s*approprier la phia graade partie de
rhérii^^ qoi s'élevait à ploa de 14 talealla
(77,fts3 r.)» et quHme aaga admlniilrdta ao-
rait pu doubler pendant la mbwrilé de Mnw-
thène. Lorsque celui-ci attdgpiH râ«B viril, fl ne
restait plus que 70 mines fe,48S f.)» e'est-lnffre
le douzième de la propriété laltféepar son père.
La honteuse conduite de ses tnteora exerça cer-
tainement une grande influence sur le Jeune Dé-
mostbène; elle développa en lui ce sentiment
passionné du juste et de l'injuste qui caractérisa
toute sa vie; elle lui apprit à ne pas compter
sur la protection des autres et à chercher son
secours en lui-même ; elle fortifia llndépcndance
et la vigueur naturelle de son Âme, en le mettant
de bonne heure en lutte contre ceux qui Fen-
touraicnt; enfin, die dirigea toute radlvité de
son esprit vers l*art oratoire, seul moyen qui
lui restât de se faire rendre Justice.
De ce que Démosthène Ait dans son enfance
en butte aux malversations de ses tuteurs , il ne
faut pas conclure qu'il ne reçut aucune espèce
d'éducation. Lui-même, dans le discours Sur la
Couronne, se vante d'avoir fréquenté les mefl-
'T) Tonehant fiso^ de la naltMOce de n«aio«thène •
IM ren^HffnrmenU roartm par les aneleaa tMl forteoii-
tradlrtolrea. Denya d'IlaUcaroatae le ftft oattre SaM l'an-
néf qal précéda la ItO* olvmpiadf , c e^t-à-dlrr la 4* as-
nr(> de la ft* olymp. (Mt a?tnt l.-C). Salvaat Aohi-O^lie,
DéaoaUiéfle éUU dana aa vtafflMrpttèiat aBOée lera^aM
composa aet dlaennra contre AodroUon et TloMcrate,
leMiuels appartiennent â l'.m SM; alnal la nalaaanee da
gr/ind orateur tomberait en ttS on eft M^ < ette dernière
date a été adoptée par atnioo. D'affèa lea #^le« ée$ dix
OraUun, Dénosthène naquU mmu tVcbooUit de Deii-
thée, c'eftt-a-dlr^ en SS8. Noos Dona arrétooa à cette
date a?ec le* hlitortens et le^ crltlqvee lea plot récents,
Berkcr. Rœckh, WeitemaM, TMrtwall et antrea.
'St Non» Mlfona lea caleals néoéraleawot adol^.
M. Vœmel place la Bort de OénoatMse to U octobre.
19.
Ô79 DÉMOPHILE -
«lécUre qu'il a traduit sa pièce de T'Ovor^ de
D<^mo|iliiIc :
Haie nnnien grsce tut Onaçoi fabule ;
nenophiliM icrlp^U , Mtrcat vorlit barbare ;
.-isinariam voit essr, «.i p^r vos Urei :
tnesC Irpoi iodusqar In bac enmirdla.
; Le nom de cette pièce est en grec Onagas : Dé-
roophilc r(^rivit, Marcu.^ la traduit en latin;
elle s'appellera VAsinaha , m tous le permet-
t«v.. 1) y a de la grâce et de reqjoaement dans
cette (^mé«]ie. )
M(ini*cke fait observer qu'à en juger par la
gràc»^ A l'enjouement de VAsinaria, il n'y a pas
liiii U* rogreltcr la perte de T'Ovayôî.
i'rjiite. .iMlnaria, prol. v. i*-i«. - Mrlnek^ Frag.
i-ih. f;r.vr,,l^ p 4tl.
- iiéiioPHiLB, pliilosoplie pythagoricien ,
irniif^ <^|)oque incertaine. On ne sait rien df lui.
Il t'friwt un ouvrage inti(ul<^ Bîou etparcis (Gu<^-
v'iMm de la Vie . Otait, mmme on le voit pir
le liln», un traité d«» morale pratique. Nous m
avons quelques extraits réunis sous le litre de
IvwpLixà 'OiAoïûfiSTs (Images «znomiques); on
))eut Juger par ces fragments, trop courts, de l'ex-
cellence de tout louvrage. Ce qui nous en reste
a élé publié f»our la prornièrr fois |»ar Lucas
Ifolstcuius, dans sa colliYtion des an<'ii>ns mo-
ralistes; Roin«, I63H, in-8'' ; Leyde, JO.'i'J, in-l2;
ensuite |Mir Gale, dans ses Opuauln Mytho-
iogica; Cantcrhur) , 1670, in-8»; Amsterdam,
1088, in-8"; avi-c l'ê«lition d.» Maxime df Tjr,
Oxford, 1677, in-12;et avec iLpictèle de Nvil-
slein Amstenlam, 1750, in- 12. Le* fragtiMnls
de Démophile ont été réimprimés séparément
iwr J. Swedberg, Stockliolm, 1682, in-8', et
plus correctement |iar J.-A. S<hier, Leipzig,
17»4, in-8", et J.-C. On-ili dans ses Opttsr.
Grxc. tf/. sentent., Leipziji, 1819. in-8".
Saith, IHrUonary t^ (Irerk and Boman Bionraph .
DRMOPBlLrs. Voyez DWOPHILI-S.
DKM0PH03I. Voyez Da«oi>iio:«.
* Dé\iOPRO?K, général alhénifn, vivait vers
ïoi) avnnt J.-C. Selon Dioilore , il fut iiii dp* '
ih'iix nénëriiux que le» Athéniens chargèn ut i>ar ,
un dé<:ret il'aider les Thébalns a reprendre la j
Cadmée. Ce ré<it est jusqu'à un certain pi)int I
eonfirroé par Dinarque, qui fait mention d'un dt-- >
fret proposé à cet eflet par Cephalus. Au rap- j
l>ort de Xénophon , ce(»enflant , ce fut *an* ordres
et sous leur propre responsabilité que les deux
;;enéraux Athéniens vinrent au setuurs des Thé-
tiains. Bientôt ap^^<, suivant lemetne l.i^torien, |
les Attiéniens, par crainte des Spartiates, nin- I
damnèrent a mort imdes deux gérn raux .et ban- !
iiireid l'autre, qui «'était enfui avant lejup>n)eut.
' I Tf. XV. V.. - IMn.irqur. Vnnt. Ihmn - Xrno.
Pbon. HeU.^ V.*. - PliitjrqiK. P^toptdti*. u
* niMOPHTLAX [Jean), pttete latin mo-
'leme . né à GaR-l, t^n lo^î, m.>rt a L>on, en 1328.
Il était reJigimix du mont Cannel. On a de hii : ■
t^hrisfnmftr.'iin ; <;.iii'l, in- i 'ian* indication de !
■l'd»' t un piMMîi • en aernstii'lie* «iir la |..in-
^:«*ll iCiiiiM (lii |h-ul le^rel|e> i|ue llenili|lll>- '
DÉMOSTHÈNE £80
lax ait oouacré à un usage aussi puéril des te-
lenU poétiques assez remarquables; — Famax
chaldttica^ israelitica eatachesis^ ÊJnuim
lucis, Erotema religionU, Carmen de Fiam-
dria, Ode in Chrisii Domni naialem^ de
Virgine beata,Spiframmatum iiter. Tous oes
opusculespoétiques furent publiés à Lyon, 1M7.
Fabiicloa, mbUotà^m wêêéUê H Ui^ma taflaifcCff.^
Valére André. MMtoCft«« êtigicm.
DiMosTBàxB (AtiuxrftnviK), l'un des Mil-
leurs généraux athéniens pendant la guefre da
Péloponnèse. En 415 avant notre ère il se Iras-
vait à la tète de Tannée combinée des Athénicm^
des Messéniens de NaupaOe et des autres «IMs
de la république, il voulut s'emparer de rÉIotfe,
de l'Ambracie et de la Leucaflie; mais le nunqoe
d'union entre les alliés fit échouer celle expédi-
tion, et Démosthène épiYNiva même un vérMiUi
désastre en Étolie. Il répara cet écbec par le oon-
rage et l'baMleté qu'il déploya dans la i i
de >aupacte,où il avait été ob de m i r.
Il put alors reparaître sanw • ■
Athènes. Peu après il s'emtMrqu* ■• famu
composée en partie de Messe . i ,.-.
sur le rivage de Pylos, reb
ville, ruinée par la guerre, ek en m
re<loutable. Les Lacédérnoniens a^«v __ ■
forces vinrent l'y attaquer |»ar terri
il résista avec une habileté cons ■ ■
forces supérieures. L'conemlp ' gn «
lue retraite honteuie; et le
liAtant de demander une suai c
livra aux Athéniens comme e oe h
soixante vaisseaux qui devai i
les négociations. Démos uc «
à sa patrie les moyens cie cd
avantageuse; mais le' fougueux i %
fluence était alors dominante k a %,
imjHis^iMe le rétablissement deU |m«.
gHrda |ka< moins les vaisseaux cancoi
Ihistiliti-s recommencèrent. Dénioill
:( PvliMun grand nombre de MeWnifs»,
i!ie.s li'uiie hdine implacable contre \» Spm
ii'ur causèrent pendant le oonrs de n
plus grands préjudicn. nar leurs «»
invasions. Le général i oblinl c
nouveaux triomphes, ra < (■■
ptMinèsp, et rendit tout à uui iicm mtk
tion des ennemis. 11 s'empara «■
le port le plus im|M)r1ant des
fut moins heureux en Béoiie. b^..
tion« politiques qui divisaient c
forma avec les habitants les piiu
Chérooée,deSiphaet d'OrehoB i-nr
piration qui devait mettre cattv «éS
partie orientale de la Béotie. cl nar
livrer la %ille même de Thèbes. Il ^
parer de Delium, et se trouvait cminB
cette \ ille, lorsqu'à se vit attaque par II
iMins, qoi mirent son aimée m dénMk:
> «mbat acliamé. Peu après une tr^ve Ah
"r:lri' <|iarte et Allii-ne» ■ i '** . Mu^ \mm.
DÉMOSTHÈNE
589
ut eoToyé eo Sicile au secours de
unit «le i^ubir une défaite par l'Iin-
M-< ciillè;!ueft, Kuthytiètne et Mé-
iMth^ii*^ aborda sur \vs côtes de
solxante-lrfize Taisscaux portant
« iU". tl«*bariiuern<'nt. Nicias sti dis-
iia«- priKlrucc i'Xtreme, qui lui fut
u prèjudidal»lo. Déinostlièoe , au
t JiMiv d'un caractère hardi et im-
nupo»a do marcher hniiiéfliatcmcnt
iMf. Lf ronsf il dfs {généraux opina
fe» la nuit suivante il attaqua lo fort
I rulbuti d*alK)rd trois divisious
«renient canii>ccs, mais sVtant
i \e* dètourK des fortifications avan-
Hit a coup arr^t«^ |wir un bataillon
fant avilir affaire à l'anniHî l'niic-
S^re , l»'*< Allienii'ns tournèrent le
nt .ittai|U«'a j»ar leur an-ièrc-ganlo,
lit pa> reronnus. Lv pj^ncral lacnh'"-
fw tomba ensuite sur eux h rii:i-
îétûte fut complète, ctDihnosthèiir
» sraude («artie île s<s soldats. On
dans l'automne ; des maladies
w rnaient les faible^ reste-' de
Il ftinpT a quitter la Sicile. On
rr a IVn.barquemrnt, lorsqu'une
e Tint effrayer le trop supe rsliti<îux
» départir avant la fin du mois.
U perte totale de Tiinnéo et <le
iqué«*ft simultanément, furent
» run«» et l'antre. Ce fut ainsi ,
x|ue >lf Cicéron , (|ue la m.irine,
niipire d' Athènes, vint faire nau-
î piirt d»' Syracise. La retraite par
ormai« imjKi:»sili|e; il fallut s.nii.T
g trrr*' juà>|u'''i un port ou du yM
renforts •):! une nouvi-lle Hotte. Mais
Biéni* n-» -e mirent en mouvenM-.-it,
eoup^ d»* ti»".-» c'-t»"- ï)ar «1 ■> ciii-
rstben-'. -Vt.uit ••■^:ri' .In-» les
,-vcc r.irri*»re--:i--l-. fut ■ nviv.hp.-
|p P./.j/.î;m:m, .= = : .i.l :!r <v>-
i\\ .\\-i 'lîl riMl" U- h' : 'l'IUr-,
iKf^i*tan^.•■;||p*lv^^L^•, il >; jur-a
}•» il n«^ * ' 'u < pa-. ■ i !'..( î liL
-jirou^a Irtt -ilA* h* !iî-MM»- <«>it.
us ;,-«-u»<-i:' iji."' I - 'eux lc-
ipoes ja' I"^ S}r.'i!i-.'.:M-. Tit.ire
au'iî'» ^e 'Sonnèrent la inorî ilan^
*mut II- -'«rt qui l»'ur était
\. |:..NM \' .
b.V, VI. Cl %I-. n.l.ir'i. ..//-l'i'iM.-
!'. I*"
plus
. 2ran«l
1 de.^ i
»ia-
rvjBia.
«I^Mli
F de |;t
trilMi 1
'.IM-
. U^. Il
l 'l'
«nn»''
d,- |;i
I^S**
Miisariui-i^
r.M i-
■rt î -:
t.j....
\ f
jBtoiuft^i^
1>X'
i; ';0:/
i:. '< '
1 ■■ •ffm^vn'^n!
^ Il (
riii».- #1.
•M.'-.rr.iti
'n- .
• «lM«Mr-»'^:
■n"
iHlMH. 4niiii
lif*'-.
liÉifc'il
. 'irff I
Mtartffl; < (!
!.. . /
tm po:
ii'i.
ol}inp. (1) (385 avant J.-C), sous Tarcltontat de
Dexitlu^e, ujort à Calaurie, le 16 du mois de
p>anepsion, la .T iinnéi^ de la tl4* olymp. (10
noveînl>re (?.) :i'?.7 avant .T.-C). Le père de Dé-
mostlièue lai.ssa eu mourant une veuve,Cléobulé,
fille do Gylon, et deux 4>nfants, I)(>mo.<(thène, qui
avait alors sept ans, et une fllh% qui n*cn avait
que cinq. Dans les domiers mo:nents de sa vie,
il confia la ganle de sa femme et de ses enfants
ainsi que la gestion <le sa fortune, (■x)ns{stant en un
capital et en une vaste fabrique d'éi)ées , à trois
tuteurs : Apliobus, fils do sa s^rur; Dcmopbon, fils
de son frère; et Tlièrippide, son ami d'cnfanre, à
condition que le premier épouserait sa veuve
avec un douaire de SO mines (7,414 f.); que le
second éiK)userait sa fille quand ol!e .serait nu-
bile, et recevrait une dot de di>ux talents
( 1 1 J 22) ; Tliérippi<le devait touclier Tinté rét d'un
capital de 70 mines (0,488 f.) jusqu'à ce que
Démosthène passAt dans la classe des hommes
faits ( £oxi|ia9ia et; ivSpac) , admission qui avait
lieu à l'âge de dix-huit ans. Les deux premiers
tuteurs ne se .soumirent pas aux prescriptions
du testament, et tous trois, en dépit des remon-
trances de la famille, s'entendirent pour dissiper
ou pour s'approprier la plus grande partie de
l'héritage, qui s'élevait à plus de 14 talents
(77,863 f. ) , et qu'une sage administration au-
rait pu doubler pendant la minorité de Démos-
thène. I^orsque celui-ci atteignit l'Age viril. Il ne
restait plus que 70 mines (6,488 f.), c'est-à-dire
le douzième de la propriété laissée par .son père.
La honteuse comluite de ses tuteurs exerça cer-
tainement une grande influence sur le jeune Dé-
nioMhène; elle dévelo[)|>a en lui ce sentiment
passionné du juste ot ;îe i'inju.ste qui CKirartérisa
toute ^a \ie; elle lui apprit à ne pas compter
.sur la protection des autres et à chercher s<m
secours en lui-iiuMne ; elle fortifia Undépendance
et la \i):iiiMir niturello de son ûme, en h' mettant
de Ivoime herre on lutt«î contre ceux qui l'en-
♦'uiraiut; entin, elle dirigea toute l'activité do
M)n (■^■>r* vers l'art oratoire, seul moyen qui
lui restai .! ' >e faire rendre justice.
De ( ' i]u;^ Démosthène fut dans son enfance
en hutte aux ï:iahersatij)ns do ses tuteurs, il ne
fuut pas ( onclure »iu'il ne reçut aucune espère
dVducatioii. Lui-même, dans le discours Skv hi
('ounuint', m; vante d'avoir fréquenté les njoi!-
I Touchant rannrc rie la niliwancp de Oèmoslhftnr •
IfH rrntHirnrdirnt» foiirnU parle» nncleni sont fnrtcon-
tr.fli. ImrPH. I)«>njji<riI:i|ir-iriiaMi> l»- fait nallrr dau<* l'rin-
rie<' qui iTcrfil I ".« ioo« olviii;Madi' , <• fst-n-iiii'- Ij V* an-
n- ^\l' l:i t9« olymp. (Wl atant J.-C). Salf mt aiiIu-jî«II",
IV'mn-kUici!'- i^t.iil il.ii'H xa vinirt-M-ptièine anné^ lonqoM
riiiMUMoi M'« dlscxiim cnnlrr Androlmn cl TiiruM'rat* ,
li-'-qui-ls .ipp.irtirnnrnl :i l'ii 3B5 : aliwJ In tuM%nncp du
pr ">l nrat*'iir li'mt»er:iit m W^ ou rn SM, • rtt»* dernière
d lie a ilr iilnpir^r r>ar Chiitnn. D'à: rès \r* f^'irs drt dix
itratturs. [>i»iiiostri^iiP naquit ^ou« l'archonlnt de \U'\\-
Itii'»' . (■ ist- •du- ru 3'».'. Ni'U- nou« arrétuot a ce te
dat»* aviT II"» hut-TM-ns ri !r« rrltlqiiM le< plus r**CPntH,
H»N \fT, If" kh. \Vc«.lrrniann, Thiriwall et «utre».
V Nmu" siiitoun \vs r.ilcul-t g^n^r<lr:iient .idniis.
M. \<riiji'l pl.irr |.« mort l'c DiMin-théne au r. orlubri-.
19.
583
DÉMOSTHÊIŒ
leores éoolefl. D'après les Vies des dix Orateurs,
il eut pour maîtres Isocrate, Platon, laée. Il se
peut que Démosthèoe connut et admira Platon,
mais rien ne prouve qu'il suivit ses leçons ; rien
surtout n'autorise à transformer , comme l'ont
fait certains critiques, le grand orateur en phi-
losophe platonicien. Son éducation oratoire par
Isocrate était déjà un point en litige parmi les
anciens. Selon quelques-uns , Démosthèoe n'au-
rait pas reçu les leçons du rhéteur, mais aurait
étudié dans ses livres. Cette assertion même est
très-hasardée. Les œuvres de Démosthèoe et
celles d'isocrate n'offrent aucune analogie. D'ail-
leurs le premier, dans son discours Contre La-
cri^iM, parle avec mépris de l'école dn second, et
fait assez entendre qu'il n*en sortait pas. Isée
passait pour être particulièreiDent versé dans
les lois relatives aux soocessioos; DémostfaèDe,
désireux de connaître avant toot cette matière,
dut naturellement s'adresser k Inl. Les disooors
Contre Aphobus et Onetor, premiert essais de
Démostbène, sont si bien dansU manière d'Isée,
qu'on peut les regarder comme inspirés et peut-
être en partie composés par celuinâ. Aux leçons
de ce maître habile Démosthèoe joignit l'étode
des grands auteurs attiques; il s'eflbrça surtout,
si on en croit Denys d'Halicamaaae, de s'appro-
prier certaines qualités éminentes de Thucydide,
« la vivacité, le nerf, la véhémence, ce ton
mordant et austère, ce sublime qui remue le
coeur ». Lucien, renchérissant sur Denys d'Hali-
camasse , prétend que Démoathène s'imposa la
tâche, aussi bstidieiise qu'inutile, de copier huit
fois le livre de Thucydide. Zosime va plus loin
encore. D'après un bruit qui courait de son
temps, dit-il, V Histoire de la Guerre du Pélo-
ponnèse ayant péri dans un incendie, Démoathène
en aurait fait ûiire de nouvelles copies en la dic-
tant de mémoire. De pareilles anecdotes méri-
tent peu qu'on en tienne compte. Fant-il prendre
plus au sérieux le fait suivant, rapporté par Plo-
tarqoe ? D'après cet historien, Démosthène encore
enfant eut pour la première fois le sentiment de
sa vocation oratoire en entendant parler Calli»-
trate dans l'affaire de 111e d'Orope. « Le aoooès de
Callistrate fut prDdiglenx , dit-il ; Démosthèoe en-
via une telle i^re, quand il vit l'orateur reooo-
duit en pompe par la fonle, qui l'élevait an dd;
mais fl admira plus encore l'empire derélogoepce,
laite pour tout soumettre et pour tout captiver.
Aussi, renonçant aux antres études et anx oœn-
pations de l'enfance (toc iccn^cxic Suttpittc ) , il
s'exerça par des efforts assidus k eomposer des
discours , dans la pensée que hii aussi compte-
rait parmi les orateurs. » Cette aoeedote n'amil
rien d'invraisemblable, si elle n'était contredita
par la chronologie. Les débats an sujet de Ile
d'Orope eurent Heu en 366. A oHte époque Dé-
mosthèoe. d<jà admisdans la classe des hommes,
étudiait depuis plusieurs années Tart oratoire,
pour s'en faire une arme contre ses tuteurs.
Aussitôt après avoir atteint sa minorité, Dé-
moathène asiigBi en redditfioftd
tnteile Aphobns, Démophon et
Ceux-ci trouvèrent des dédinatoii
des remises, et traînèrent l'affain
pendant pins de deux ans, malgré d
arbitrales favorables au plaignant. 1
sous l'archoBtat de Tnoocrate, Dén
sa plainte contre Aphobns au tril
chonte, se réservant le droit d*ii
reflles actions contre Démophon <
Aphobns fht condamné à paye
(55,609 f.) à Démoathène, et cdi
possession d'une partie de ses bii
nouvelles chicanes de son adversai
niers incidents aussi bien qn*à Tac
se rapportent les trois discours a
et les deux contre Onelor. Dans
essais on remarque d^à les traits Cl
de râoquence de Démosthène , sol
vigueur d'argumentation, gravité
y remarque surtout, en quelques li
engagement que le jeune orateur
le peuple : « Voos ne savei pas <
ce que je poisètrepour l'État; maii
je ne lui serai pas moins utile qo
La victoire que Démoathène v<
porter était d'autant phis gkMîeusc
k lutter non-aenlenent contre les
phobus, mais aussi contre l*hisaf
propres moyens physiques. Très-f
plexion, ayant la langue embamai
courte, il remédia à ses défauts i
travafl le plus obstiné. « Void, di
traitement quil y appliqua, oomi
de Phalère prétend l'avoir appris é
Ini-roème, di^ vieux. Sa la^pie eo
gayait : il lui rendit violenimcnt i
se mettant de petits eaUkwx dans
en prononçant ainsi des tirades
exercer sa voix, il montait d*«ne
sur des lieux escarpés, rédtant, é
d'une halrine des momMx de
prose. Debout devant un grand i
tait cbex Ini les hanH^nes quil
sées. Quelqu'un étant venu le
cause, lui raconta qu'il avait été I
répondit Démoithèney onne t'a ries
tu dis là. > Le plaignant alors, rcnif
n Quoi, Dteosthène! s*éeria4-a,
lait! — Oh!
reconnais les accents d*nn
tant il était convaincu qne le le
contribuent puissamment à la per
sa déclamation plaisait à i
mais les gens élé«Mts(ot
que son action manquait dei
vité,et de ce nombre était Dénétifa
Les biographe» et les rliélenrs MMa
coup brodé aur ce thème qui prili
ments ; mais le Mt, tel que le ra
trins de Phalère» d'après I
est i
ÛiMOSTHtNE
I3ft4,
is'étilt
rtatépvlMpliiftîiidi-
> ia ranplir ooov»-
» le frappa an vi-
Pyoniriaquaa,
t à la MIa da cboBiir.
tiMpliÉita(icpa6o3di)
t pM Ctt iwter là. Le Milfrage
l tevoraUe aux
I de 1,000
r 1) eaatreeeiai qui ayant intenté
I W la aootenait pas jusqu'au bout.
» n'eut pas )ieu, et Démos-
i pas le Tigoureux discours
! contre Midias, et que nous
ae reproche à Démosthène
■nte moyennant 30 mioes
» ce désistement oomiue un
, Ffcilarqoe a reproduit cette im-
e, d'un ennemi po-
By aH aoeqpta cette somme,
WMne nn dédommagement
i preuve que Midias se
mais il est plus probable
a y ce ne Ait pas à prix
eaoe et pour ne pas en-
eostre le parti redoiita-
t le dief. Enfin, son désiste-
si intri-
r ai Ibrtnne , son éloquence,
\ k l'année et dans l'admi-
r de f es juges des délais
t aaaoopie, en dépit de
i de son ayen tacite.
de loi réclamait toute
. Il ardt déjà débuté dans
4'oa objet iDjustemeot
, tactUm
k carriàra polSiiM par aea ^
tocnte ea 3Sft, eootn la loi de LepIlM el ooite
ÂndnitkMiett366.L'eatinie9ftiénle dQiitfljod»>
lali dèa Ion étaH tela qoa. malgié toot la crédit
de Mldlaa , tt ftt CMdfamécn 354 dans la ^^pÉHé
de menibra da ciomdl (peu^LeMc ) ^P*! vnM
oMenaepar la aort, et que l'àmiéa anhranla 11
cQBdnialt, ctt quitté d'ordiaMorof, la lAéorie
ikNi nm^e anx Jeux de JnpHer Né-
Sott iclhre partidpatliMi inx ilbirea pu*
ait altealéa par leadiaeoiin qoH con-
poMàcetta époqaa.&i364 II a'opposi à Tei-
pédiUoB pnieléa coitra Hle dÎMée , et Oy
prit part aoQsleaoïdraadaPhockMi. La même
anéail praMMici m dlMoura Sur lèf cfotief déf
arflial0Mri(Il^ evmiafiAv}, diaa lequel il dia-
anada lea AthéiiaMde leur Mie idée d'eotan-
preadremie sMmooHiie la Perse. Le jeauL
oratow, qoi étilt d<ià ia homme dttat, redoo-
tait ponr ai patrie li poiaaiiioe craiaMale delà
Maoédoiae^clfl ae foolait plaqua lea Athé-
nkaa nmtot lenra throea daaa «ne Infte aaaa
opportutté et aana rénillata poaaflblea. Son I
poUtlqae ae révéla ptaa cT ~
le diaeoiiri PPir Iflt Jft^lqpofliai»y>i
eB363. LBaSpirtkleavi
galopolia,tar aBdeoM vmaali émudpée par lea
IhébiiBa, réetamakiitleaaeooiira d*AthèDea. M-
DBoathèMa a'éleva contre cette daminde. « Li
tâche de l'orateur, dit le aoollaste, préaentiét
de gnvea dlfflcnltéa : fl parlait ponr des Greoa
qoi, dana one gnerre encore récente, avaient
eombattai contre Athènea; il a'opposalt aux L»
cédémoniens, aînés de cette répobOque. An re-
proche d'inconséquence, au mauvais renom qu'il
allait peut-être attirer sur sa patrie, se joignait
le double danger de protéger des alliés de ThèUes,
et de s'aliéner les Spartiates, dont les Athéniens
allaient avoir bientôt besoin pour reprendre Orope
sur les Thébains. Malgré ces difficultés , Démos-
thène combine si bien son plan qu'il ménage La-
cédémone, rapproche les Arcadiens de la répu-
blique d'Athènes, et ne fortifie pas les Thébains,
tout en soutenant leurs alliés. La question seule
de la protection d'Athènes sur l'Arcadie était
déjà très-épineuse. Que fait l'orateur? Il arrête
Lacédémone, en ne lui permettant pas de s'a-
grandir aux dépens de ses voisins; il arrête
Thèbes , en attirant ses alliés vers Athènes.
S'il embrasse la cause de Mégalopolis , ce n'est
point en haine de Sparte ; s'il résiste à cette
dernière viUe, ce n'est point en accumulant
contre elle les reproches. Au-dessus de ces
intérêts secondaires , Démosthène place l*m-
térêt de sa patrie : fidèle à son système, il ne
plaide véritablement que la cause d'Athènes. »
Toute la pensée de ce remarquable discours se
résume dans les lignes qui le termhient : « De
toutes les manières , il hnporte de ne pas aban-
donner les Arcadiens et de ne pas laisser croire
qu'ils doivent leur délivrance à eux-mêmes ou à
d'autres qu'à nous. Pour moi , j'ai parlé sans
Îi87
nilMion , saus haiii- o 'rsoiini'lk pour aucnn
fios deux peuples. J'ai «msuIW votre intérêt
N(> sdcrifie/ pas l«>s Mc^alopolitains, ne laissez
jamais le faihle à !a merci du puissant. >• Nous
avoii> ini^Liti' sur cr discours, paro' ipi'il fut la
pri'inièrc in<'iiiirpstatioii rcirttanti; de ia politique
de Démostliènc : Athènes , selon lui , devait 8«
placer au-dessus des mesquines riTalités qui di-
visaient les villes lielir niques, et di venir ainsi
la protectrice dos États faibles. La même poli-
tique sage et élever lui inspira le discours sur
la lit)erté des lihodiens (351). Ceux-d ne s'é-
taient >tiustra{ts à la suzeraineté d'Athènes que
pour tomber sous le joug d'un gouvernement
oligarchique et sous la domination de la veuve
de-Mausole, lliabile et ambitieuse Artémise,
reine de Carie. Ils venaient maintenant récla-
mer le secours de leurs anciens suzerains. Atliè-
nés, pour punir desvassaiA ingrats et rebelles,
n'avait qu'A les abanilonner à eux-mêmes. Cette
politique dictée |)ar la rancune sembla petite à
Démosthène; il soutint qu'il était de l'honneur
et de llntérét d'Athènes d'accorder le secours
demandé ; qu'elle ne pouvait sans honte et sans
pt'ril laisser partout autour d'elle la liberté
périr sous les coups de l'oligarchie. " Je m'é-
tonne , dit-il , qu aucun de vous ne considère
que si Chios, Mitviène, Rhodes et pres4pie toute
la (irèce se rourbent soijs li* joug, notre pnipre
gouvernement e4 en péril, t*t que si tous les
peuples subissent cette ron-^titution , il n'est pas
|M)ssible qu'ils laissent che/ nous la démocratie.
Les oppre*iseurs savent que la liberté n'a plus
d'autres soutiens que vous, et von^ êtes \miT
eux une inenare ].erpétuel|t'. qu'ils vn-.îdn'nt
sii|iprimer. O'ori final re les hornint's qui mm Met-
tent rinju.«tiee doivent être rog.ïrdés st'ulement
comme les ennemis île ceux a qui ils ont fait du
tort ; mais les hommes qui renviTsent l«' cou-
vi-memenl lllire de leur pays pour y si!l)stituer
l'oligarrJiie sont à mon avis les ennemis com-
muns de tous les amis de la lih«*rté. D'ailleurs ,
Athéniens, il est juste qui* vouq, peuple libre,
vous éprouviez pour tout peuple malheureux le
même sentiment que vous vondrie?. lui inspirer
si , re qu'aux dieux ne plaise, son sort devi-nalt
le notre. Vainement dira-t-on que les Rhodiens
méritent leur infortune. Le moment est mal
choisi pour nous réjouir île leurs maux. Il faut
dans la prospérité montrer une grande bienveil-
lance aux malheureux, puisque l'avenir est voilé
pour tons les hommes. • On ne sait quel fut le
succès «le ce-i éloq .mtes paroles ; on croit mêmt-
que les .\th(^nier:s. priH)ecuj»és »le leur cnj-rre
contre la Macéiloine. ne purent donner aux Rho-
«liens un Sifo;:rs efficace» et que l'oligarchie se
perpëtu.1 dans ritte H.»
L'anm^prêcé'îfnle ;i\rfit vn couïmenrer une
lutte qui ne de^ait linir qu'aviv la vie de ï>é-
niofttlii^ne. Cet orateur pr-monra en.Ti'* sonpr'*-
iiiier dJMtuirs cimlri- |Miiliît|.". î)é« 3:»S jr- roi
de Macédoine avait e'-ij.î. •■■ >::r li»»; »»o.*e«<Tons
DËMOSTHËNE 688
d'Athènes dans le nord de la mer tf/tt • en s'eut
parant d'AniphipoKs, de i^ydna, de Polidéci r(
de Méthone ; puis, ponr dissiper les alimiet dei<
Athéniens, dont il redoutait la puluance» H leur
avait prodigué let promesses , et n'avait pas
l)Oussé plus loin ses conquête» en Tlinre. Tandis
que les Atliéniens réparaient leurs fonx«, épui-
sées par la révolte de leurs alliés, Pliilippe pn>-
fita de la guerre sacrée pour s'immiacer daia
li*s aflaires de la Grèce. Sous prétexte de porter
un dernier coup aux i*tioeée&s, il eaaaya de flnn-
chir les Thermopyles, en 353; nuiis ti fnt re-
poussé par le général athénien Nausidès. l'oor
taire oublier cette tentative mallieureiua et les
craintes quVIle a¥alt excitées, le rusé monarque
s'ensevelit pendant plus de deux anaà Mla, sa
capitale , ne se montrant occupé que de plaisirs.
On le voyait entouré de peintres « de acniplcura,
d'architectes, de comédiens, de bonllana.
d'hommes perdus de débauche ; on ne parlait
plus que de ses rkn, Démoethèna ne dntinn
pas seul que derrière cette inaction hypoeriioaa
cachait une ambition formidable ; m^ aeni 8
osa le dire hautement k la tribune , i
Ira les dangers de la titualion et i
remèdes. 1^ première Phtbj^ique (Sai) n^
I>as d'autre but. L'orateur preaae ses omdkdfftam
de mettre résnIAment la main k Vaunê^ èb M
plus fterdre le temps en lamentations anr le psaai
et en hyi)otl lèses sur l'avenir, msia dt ■
immédiatement la guerre en MaoédolM, i
vet lient pas avoir à la repousser ans ]
thènes. Il marque avec la plus gr
le nombre de soldat « et de vaisscans néee
à cette expédition, ainsi que les moyens de «
nir aux frais de la guerre, i^nfis , Il n'épsryns ■
h ceuT qui l'éeoutent les parolea aévères ri
prophéties menaçantes. « Pour vous.
, Athéniens, bien que vous posa i dh
I plus {Tiip4>sante< de la Grèee m
> grosse infanterie, en earalerie, en ■««•
I n'avez jamais junqn'h ee jour, tout n ^
• tant beaucoup, tiré proAt d^kncM de m-* «
- tages. Votre manière de eomlistire 1
semble tout h Mt au pngilat des barbarr». i
I d'eux est-il frappé , il ne pense qn*an a
' vient de recevoir; le frappe-t-on wSOÊknf
porte aus«itAt la main ; mais parer les eouM
porter à son tour, il ne le sait et a
■ (latie. \insidevous:spprran-voii«i i
«'st (*ans la Chersonèse, décret poni^ »
Ctiers4inèse ; aux Thermopyles , décret p
Tltermopxles; sur quelque antre point.
l'oure; . voo< monter . vous deaceai
«nite. Oui , vous maweuvrez aoos seb *>
n'arrêtant von«-mêmes aucune mesure
importante, ne prévoyant absolument h
' tendant la nouvelle du déssstre d'hier im
jounrh'ii. Autrefois, peut-être, vona i
iiniiunmient xous conduire ai ; mais
a|iproclie, et eiige une autre m «
Si tant il'éioqueitrr H de rai«oa iMt
DÈMOSTHENK
s'en prendre à l'orateur, mais à la
loses. Le» républiques grecques, en
irremé'liable diÀSolutioii intérieure,
at niutuHleinent lorsqu'elles ne se
it |»as avec fureur. Au milieu de ces
€ trouble et de désorganisation , les
avaient resjtaiai une ombre de leur
xnioatioD. Us M>ni;eaieut à reconsti-
nlérteratioa bellénique , dont ils au-
oonuiie au temps de Cimon et d*A-
cbefs et les protecteurs. Démosthèue
le !«« pousser vers ce but élevé; mais
mAn' il aurait fallu une suite d'ef-
les descendants des vainqueurs de
de XtTXèA n'étaient plus capables.
i\ oisiTe<« discussions de la place pu-
ftipant \*^ revenus de l'État en fêtes
et en pompes théâtrales , ils se ré-
iiveinent et à demi aux fatigues et
rcs de la guerre ; ils opposaient aux
ildats de Philippe des menrenaires
», niai pa>és, mal commandes et
aionrs vaincus. Se laissant abattre
T«rs, ils »ukNssaient la paix; mais
it-«lle conclue, que la trouvant trop
achetée ils concevaient des projets
«t formaient des plans de caiiipu^ue.
■nt te résigner ni aux humiliations
■■ anx sacrifices de la guerre , ils ne
■sais celle-ci en temps up|>ortun et
imais pleinement de lautre. Daus
de découragement et d'ardeur,
il tour à tour pour chacun des
•r di!»i tu talent l'influence a Atliè-
«I liant 1.1 preitoudriaïuv tW la Ma
f un (ait ai(-oiii|»li, (tniNait qu'il
kT %i>l»nUiireiiii-nt, de peur d «Mre
■ «nbir ; i! «jeinaiidait fil liuMiu' t«'iiips
neraJDt-lr |x>iiti<pie, 'lU lifu «Irtre le
r Ipo», dfiintif |>M\ii'>;;(' (l'un petit
Télaît Ir parti oligan liique, ilont VUn-
le chef iiiU'f(rr rt dont l-!M-liiiii> lut
éAoquent »'{ \t'iial. Le [Miti dèiiK»-
DetfMiT'tlK-m' diri>:ea |N.'ndant trente
\r [H'u{>it* riMi*>or\ât a>ee les
m vs an« »^tri ■^ les trailitin» {(.itrio-
■ fail leur grandeur, «lu'il .se
M* protectinir de la Grète et
iriv d" son «#r et le son hanjj
H. r> U !;Urte d.-> Ktats Iir|]<>l
»'x H«vf,'i>^ et nohjfs pa-
•pii r\i>i; i-iit dcvard eux
-t d, lil«Mre, l.'s Athê-
• riîli'U-i.isiin- riii.nn'ijr
it.** ior-it ; l'j.iis jiMir ar-
*T* p.ir i
■ orai-iu.
de g!..- .'
.i\.i
tn.
Ibient
Vt» • î '■•it:-
Ut «f - :*• ! -I
d'Atiie:.— .
M.
: I lippt-i'l'-
irai de nA-f i> M- -
tl
lit ']\\\\ des
I. ifiii 'intiici'
:..■!■ di - n '«)-
tn>p l.ii<i\rs
! i:ii ^ «!> II"-
réparer sa défiiite des Thermopyles et préparer
de nouvelles conquêtes, tin 34*J il attaqua Olyn-
the. Cetteville, naguère ennemie d'Athènes, était
maintenant son uniqoe point d'appui dans le
nord. Sollicités par les Olynthiens, qui leur en»
Yoyèrent trois ambassades , înstafnment pressés
par Démostlkène, qui prononça à vjf sujet les
trois discours connus sous le nom iVOlynthien
neSf les Athéniens firent partir des troupes
pour secourir ià place assiégée. Cestroupis, com-
posées de mercenaires, furent battues,t^t Olynthc,
livrée |>ar ses propres magistrats, tomba au pou-
voir de Philip|)e, en 348.
L(^ roi de Macédoine faisait toujours marcher
de pair la guerre et les négociations. Désirant
I>our le moment ne plus avoir les Athéniens
contre lui , il exprima pendant le siège d'Olynthe
le désir de faire avec eux la paix et même une
alliance. Après la prise de la ville , il renouvela
ses oflrcs iNtcifiques ; en conséquence le peuple,
sur la proposition de Philocrate, lui envoya une
ambassade, dont Démostlièue et Eschine tirent
partie. On ne connaît pas l'ubjet précis des né-
gociations ; elles portèrent probablement sur les
Phocéens et le« ThéiNiins, alors engagés dans
une guerre d'extermination. Les Athéniens, alliés
des premiers, demandèrent sans doute qu'ils fus-
sent compris dans le traité de \m\ et d'al-
liance. C'était plus que Philippe ne pouvait ac-
corder, car il avait déjà résolu la ruine des Pho-
céens ; cependant, il dut tranquilliser les am-
bassadeurs athéniens par dt^s promesses, tout en
leur Taisant entendre que ses rapports avec
TltelM's et la Thessalie ne lui permettaient pas
de se déclarer [>ubliquein«rnt en faveur des Pho-
céens. Au retour de Déino.stl>ne et ôv. ses col-
lègues, la paix, discut«>e dans deux assemblées du
peuple, fut votëe, Manctionuee et jurée ui pre-
senc des ambassadeurs de Philippe. Kschiuc
rcproclia ilepuis à Déinosthène dVivoir tellement
presM* la < (inclusion du traité de paix . (|ue l(>s
Athéniens n'att(*ndirent mêmt? pas l'arrivée de
leurs alliés, invités a prendre part aux délibéra-
tions. Il seiiihle t'tranufr (|ue le chef du parti de
1.1 ijucrrc ait étêen celtt^ mMUtsion le plus ardent
pro'n deur de la paix ; r'wn cepi ndant n'e>{
plu.s explicable que cette apparente contradic-
tion. Dans la [>ensée de Démosthène il y a\ait
(pielqut^ chose de pis que de prendre u:i i..-iu\ais
parti, c'était de n'eu |>as prendre du tout. Il
e'it filiaux valu continuer la {guerre : mais
puiMiu'oii était résolu .i la |>ai\, i! fallait la faiie
iiiiniediatcriient. C'était le snil moyen d'ai-
lêler les con(pi(Mes de Philip|:e dans la VU'v-
•■ini-^. -l.' Tlirace. C'lM<pic Jmuf de retard coù
t.iit unr /oitioii de ttr-iloire aux Atliéniei's on
.: (eiMs .l'iés. pour îiieltre un t»nii.* a-ix .-n.-
].i-ti'ie«-iil , •:•• Pli.iî'î'e, il fallait (ju' .eî'.-l-ci
iùl le ..lus tôt (ossible mis en demeure -e
j'.ir. r le tiaitr. i.-i m' rnanifi'sh''r' ut la trahisi-ii
't la Miî..!:!.- tlTM-hine et de son parti. Coiiiine
il :■■.•!. = :■:•■ lit dan^ la nouve'le ambassade en-
691
DÉMOSTHENË
59)
Toyée à Philippe pour U ratification du traité ,
ils voyagèrent avec une extrême lenteur, mal-
gré les instances de Démosthène. Arrivés en
Macédoine, ils attendirent tranquillement que
Philippe fût revenu de Thraa'. Près de trois
mois se passèrent ainsi. Philippe à son retour
difTéra de prêter serment jusqu'à ce quMl e6t
acberë ses préparatifs militaires. Il partit alors
pour la Thessalie, accompagné des ambassa-
deurs , et ce ftit à Phares seulement qu'il jura
le traité, d'où il exclut formellement les Pho-
céens. DÎémosthène au retour des ambassadeurs
dénonça immédiatement la trahison d'Eschine et
les projets du roi de Macédoine ; mais Eschine
parvint à calmer les craintes du peuple, et lui
persuada d'attendre les événements. Pendant cet
débats Philippe franchit les Thermopyles et ter-
mina sans coup férir la guerre sacrée, qui durait
depuis dix ans. 11 convoqua aussitôt après les
amphictyons pour délibérer sur le sort des Pho-
céens, obtint la présidence de cette assemblée,
et fit rendre contre les vaincus un décret d'ex-
termination. A cette nouvelle les Athéniens cou-
rurent aux armes, et y appelèrent les autres
États de la Grèce. C ette démonstration belli-
queuse intimida Philippe, qui rentra en Blaoé-
doine en demandant seulement aux peuples de
la Grèce de conlirmer son admission dans le
conseil amphictyonique. 11 tenait surtout à ob-
tenir le consentement des Athéniens. Le peuple
fut appelé h délibérer sur cette importante pro-
position ilans la 3' aniu'e de la 108' olympiade
(3î('» avaut J.-C. }. Démosthène se prononça
nrtttinent pour lo maintien de la paix. « Il ne
fallait i>as la faire, dit-il en résume, mais puis-
qtiVllt» «îst faite il faut l'observer ; c'est pour
nous un moyen de réparer nos forces et d'ac-
quiTir des alliés. Ne donnons pas aux am-
phictyons vendus a Pliilippe un prétexte de dé-
rrétt'r la {;u«Tru contre Athènes et darmer œn-
tre elle tous les peuples de la confédération hel-
léiique. » Aux personnes disposées à brd\erde
|ia relis dangers (wur disputer a Philippe un titre
ifCus4»ire, qui n'ajoute rien à sa piits^anci* rtvlle,
l'orateur fait remarquer que « Atliènes . (mur
conserver la paix , a cédé Orope aux Tliebains ,
AmpliipoUs à Philippe, Cos,Chios, Rlioiles à
la Carie ; et aujourdîiui elle braverait une j;;iierre
terrible pour un privilège chimérique , pour une |
ombre dans Delphes f » C'est par cette allu- |
sîon, trivialement énergique, au proverbe bien
connu sur l'ombre de l'âne ( xi p*. Avgm oxiô; ) que j
Démosthène termine sa harangue au sujet de la
paix. L'orateur, on le voit , ne cédait pas à Phi-
KDIW sans mauvaise humeur et sans rudoyer
les Athéniens. Il fit retomber sa colère sur ses |
collèfones d*ambassaile, et en particulier sur Es-
chine ; mais ses véhémentes accusations n'eurent ,
pas de résultat, et le peuple, content d'avoir
frappé dans Philorrate un traître abandonne par
le parti oligarchique' lui-nW^me, mit Fscliine
hors de cause. Quant i la paix , les Athéniens,
on n'en peut douter, suivirent le oonseîl de Ué-
mostliène , et ne protestèrent r»as contre le titre
d'ampbictyon décerné à Philippe. Celui-ci n'était
pas homme à se contenter d'un titre honorifique ;
il aspirait à Vhcgemonie (commandement en
chef des troupes lëdérales), et attendait que les
circonstances lui permissent de s'en empirer.
Les Lacédémoniens lui en fournirent rooniion,
en essayant de reprendre leur ancien empire lor
Messène, Argos et l'Arcadie. Ces ÉtaU poritail
plainte aux amphictyons, qui chatigèreit FU-
lippe de les défendre. Sparte à cette noovcBe
se liâta de réclamer le secours d*AtlièQes (l'*aB-
née de la 109* olympiade» 344 avant J.-C).
Sur les événements qui suivirent
ment , nous n'avons d'autres i
la deuxième Phiiippique de DéDBOitiMBa'cl
l'argument de Libanhis, fort iropoitant an poM
de vue historique. « Philippe, dit ee i' '
envoya une députation aux Athéniens
plaindre d'être accusé îà\
Grèce de s'être engagé enver» cu& i i
messes nombreuses et impor
ensuite violé sa parole. 11 niait et > i
et ce manque de fol, et vonlait 4|a'
sentAt les preuves. Argos etMesaène i
même temps que Philippe envoya
sade aux Athéniens. Cn deux
gnaient qu'Atliènes favorisât les 1
oppresseurs du Péloponnèse, et «|u
tile aux Mcsséniens et aux Uirtfhi i
battaient [tour la liberté. Les An ^
embarrassés pour répondre À i «
deux villes. Alliés de Lacéd , i
ri doutant la ligue des Argicn» et uoi
avec le roi de Macédoine, iit ne
pendant déclarer que le bon dr b»
des Laceilémoniens. Quant à Philippe, i
leurs espérances, il n'a du moins
cune promesse formelle. En ttfU, ■
enga;:é à rien, ni dans sa 4
la voix de ses ambassadeurs ;
ques Athéniens avaient bercé le p
pérance qu'il sauverait la Pbocfate «h
des Thébains. Dans cet oonionc
Démostliène présente les i i
faire, et il s'engage à les
réponses ne furent protHun at |
sautes , puisque Philippe fit
hassade de moflifier le traité
vorable aux Athéniens: mais eea i
vagues n'étaient qo ven d
core une fois la ^ d*J
de Macédoine vo< k ooni
créer une marine, a | v
s*empara de l'Ile d* ,
session d'Athènes, timiuoo w pov
rates. Les Athéniens envoyètcnt •■
ambassade en Macédoine pour |
nèse. Philippe tout en
penlu leurs droits sur cette Ile *
rendre, mais à titre de don, d nue
»P-
DÊMOSTHÊNE
idtv^Bflnr, en dépit
• Liimii * winoii
idtk'ClMnoiièie
id( tai ptrt da
tmifia f,qà lawnii to Thrace
» riHMiHnee de M ^ea^BT pir
ni éê MMédoiM éaMi aux
ils, daeaMa leur fiiiénl dtee
■bit la fÉfau Lbs ontmndo
p MdMiliiènBl eoatn Dio-
AmU 4bW fit •éfènoMot ponL
MHlft» dHM le dbcoors Sur
r^aeLaBarpefesude eonmie
aMUMUgiMi. « L'orateur, dit
pila dtfiaie eor den moyeas :
^4a Uepllke a^ riai dli^atte.
1^ ACoaMBie lee piemièrat hoe-
Tla pabL par Ms toititiTee sur
i) oal dipcadd'Atlièoes. 2*11
Mrt^ de k fépoUkpie
i et de BoMder eette tr-
j Pkflippe à rentrée
roraiear exliorte lee
Bp et aeeaie arec énergie
lajaitioe, la Ibi des
; Athènes et la
j Démostlitae paria
r cen^aiDcre les Athéniens
lia gaerre. On ne connaît pas
i lieu à cette troisième
> le remarque Libanius,
s eneore rompu onicielle-
I le violait chaque jour par
. Un grave événenient
i Ciusse. En 34 1 Philippe
BMrinthepour attaquer By-
t déjà dans l'antiquité rim-
[ fa'dle eonsenre encore au-
I s'en emparant conquérait
I militab^ et maritime; il
I de la mer Noire,
î^dTaÉ Athènes tirait presque
Athéniens ne pooraient
_.iif«t laisser s'accomplir
il;enr les instances de Démos-
i à cette occasion sa gua-
II ircnt partir immédiate-
qui en reçut le
roi de Macédoine à
(deeloi de Byzance,
i eonqoétes dans la
m une fois les Ma-
I — vrc* de Dénotlhène,
■• It croit libanlut t€
lote dM eôlM da rHtaipeHl (1** «►
née de la 110* dyiaplida, 340 av»t IMS.).
Bien qœ la paix lit fHBiae de Mt, k I
n*étaH pat eneoia dé
à Athènes poor mpi
tife ; laib ta^rifHneaaeeiMMWonde aaparole et
rantoritéqaeW dûMHknt aea réMHtes Tieloina
nepmentfleneeatoerétoqwacedePéBwathèae,
qaidansionMfeMiniiir la lallf«tf8PMin)e,
tout les lofti da ni de MàeédeiBflr,
leiTioea, rtoJdJJen, d les qaaMét
doi fendaMntee pnnee le piasiaaQn*
table ennflinl de la "
la Gfèee,
sarea proprea èla
denvenle leate de
la «aerva et Totor lee me-
atealadandèniri-
Phflippeae
de
paad-^^bordàcetle^
n aatalt ^pie la '
tarderait paa à é^Mer <
T^sistaUpMdefhNtt.111
à tea prêjeU aor la Gfèee , d enbrcprK aae ei«
péAtton contre lea Bejlhea; mala landla qaH
a'enlbnçalt dana lea réikaia lea plaa iaexplaréaa
delaThraee» EeeUneM prépanll aae aeea*
don de ae mêler eneore me Ma daa aflalraa da
la Grèce. An prtalenpa de 340, cet eralanr, ipd
aatistaHàraaaembléer
lité de pylagora, rendit an déarat centre lea
Locriena d'AmphiMa» acooaëad'afofr oeeapé ane
terre consacrée à Apolkm. ïm Ampiiiariena ne
se soumirent pas an décret» et lea arophictyona
convoquèrent une assemblée extraordinaire pour
délibérer sur le châtiment des sacrilèges. Dé-
mosthène prévit les conséquences funestes d*une
nouvelle guerre sacrée. Il persuada aux Atlié-
niens de ne pas envoyer de diputés à rassem-
blée extraordinaire et de protester par leur
absence contre les mesures qui pourraient être
prises. Les aropbictyons n*en votèrent pas
moins la guerre contre Amphissa, et en confièrent
la direction à TArcadien Cottyphos. Celui-ci ,
soit faute d*énergie, soit è dessehi, ne fit rien
d'important. Les amphictyons à leor prochahie
session, en 339, lui enlevèrent le commandement^
et nommèrent Philippe général en chef des
forces fédérales, avec mission de châtier les
Locriens d*Amphissa ainsi que les États hellé-
niques qui prendraient leur défense. Le roi de
Macédoine fit usage de ce décret avec son acti-
vité ordinaire, et envahit le territoire d*Am-
phissa, tandis que Démosthène mettait tout en
oravre pour arrêter cette marche menaçante. Si
Philippe avait la majorité dans le conseil am-
phidyonique, les États qui composaient la mi-
norité, quoique mférieurs en nombre, étaient
supérieurs en puissance. Leurs forces réunies
pouvaient ressaisir l'hégémonie, qu'une majorité
vénale et intimidée venait de livrer au roi de
M acédohie. Ce ftit à amener cette union qœ Dé-
MS
DEMOSTHCIIE
nKWthtee consacra toates les ressources de soo
génie politique et de son mervelUenx taleot
oratoire. « Ambassadeur près des yiUes de la
Grèce, dit Plotarque, il les ai{?iillonna si vife-
roent par ses discours, qu'elles se liguèrent
presque toutes contre Philippe , rassemblèrent
quinze mille hommes d'infanterie et deux mille
cavaliers , sans compter les milices de chaque
Tille, et founiireot avec empressement des
contributions pour Tentretien et la solde des
mercenaires. La Grèce était ainsi souleyée et
dans Tattente : après que les Tilles de VEn-
bée et de TÂchaie, Corinthe, Mégare, Leu-
cade, Corcyre, se furent conlMérées, U res-
tait à Démosthène la tAche Ur plus pénible,
celle d'attirer Thèbes dans cette alliance. Voirios
de TAttlque, les Thébains aTaient des troupes
exercées, et leur réputation militaire effaçait
alors celle des autres Hellènes. II n*était pas fa-
cile de les détacher de Philippe, qui leur avait
rendu de si grands services dans la guerre de
Phocide, ni de les rapprocher des Athéniens,
avec lesquels ils guerroyaient sans cesse pour
des questions de frontières. Mais Philippe,
enflé d*un succès obtenu près d'Amphissa,
entre soudain dans Élatée. et s'emi>are de la
Phocide. Parmi les Athéniens, consternés , nul
n*08e monter à la tribune , nul ne sait quel avis
ouvrir ; le silence et l'anxiété régnent dans ras-
semblée. Seul alors , Démosthène se présente :
U conseille de solliciter opiniAtrémcnt les Thé-
bains; et quand il a, selon sa coutume, relevé
par l'espoir les courages abattus, il part pour
Ttièbes avec quelques autres ambassadeurs Athé-
niens. Philippe y députa pour leur résister les
Macédoniens Amyntas et Cléarqne, avec Daochus
le Tbessalien etThrasydéc. LesThébains ne se
dissimulaient |)as le parti qui leur était le plus
utile ; chacun d'eux avait devant les yeux les
maux causés par la guerre de Phocide , et leurs
plaies saignaient encore. Mais, suivant Texpres-
sioo de Théopompe, l'oratenr, de son souffle
puissant , alloma dans tous les cœurs le n«)ble
amour de la g)on% , et répandit sur toutes les
autres consldêratioos de si épaisses ténèbres,
que les Thébains, rejetant crainte, prudence,
reconnaissance néme , embrassèrent avec en-
tbousiaame la cause de tai Justice et delaHberté.
Cette œuvre de Téloquence parut si éclatante,
ai prodigiense, que Phffippe envoya sur-le-champ
des hérauts demander la paix , et que la Grèce
entière se dressa soulevée vers l'avenir. Les
chefe de la Béotie, aussi bien que les gAn<^u\
athéniens oivaient les ordres de Démosthène ,
devenu à Thèbes non moins que dans Athènes
l'âme de toutes les assemblées populaires; éga-
lement cher aux deux vilit*s, il exerçait sur Tune
et sur l'autre non pas une autorité ii^usto et in-
digne, comme l'a dit Tbéopompo , mais Tin-
fluence la plus h^ptime.» L'espoir que le grand
orateur fondait sur l'union des Grecs ne se réa-
lisa pas. Les alliés furent eoinpleteinf nt défaits
à Chéronée, la? deraétagHnioi
la 110* olympiade (3 août 338
sista àcettefûnestejoumée plut
d'État que comme guerrier : i
n*avalt aucun commandement
pas vraisemblable qu'il ser«
simple soldat On ne voit pas
les alliés élaleot en pleine àém
sur le champ de bataille poui
prendre par les ennemis , au
d'Athènes. La captivité ou la
tbène , voilà en effet ce que de
sans de la Macédoine et de I
crut pas devoir leur donner c
et, accourant à Athènes, il |
une résistance désespérée. Le
cette énergie qu'aucun désastre
tre, le chargea de régler la
troupes sur les remparts , de
truction des retranchements <
approvisionnements. En quel<^
d'activité, et en y consacrant
fortune, Démosthène mit la vil
de défense, que Philippe ren
l'emporter de vive force ou
poser des conditions humiliai
traitait les Thébains fort durei
les prisonniers athéniens san
conla à la ré|mNique une paix
Bien que la conduite de Di
la bataille de Chéronée eOt r
du peuple , qui lui en donna o
feste en le diargeant de prono
nèbre des guerriers tués dai
cependant la victoire de V
lement enhardi le i : x*
en ayant l'air iiei rr le
|»atrie, en faisaii ni toc
lité sur l'auteur de 1« rre.
parti ne se mirent pas o mmtrâ i
sèrrat contre leur grand ri\-al
syoophantes, tds que Sosiclès,
thos , Aristogiton et autres, qui
légalités, de malversations,
pareilles calomnies n'étaient
mais elles étaient un dêsagrén
ras. Pour couper court à toutt!
tions, les amis de l'orateur i
mander pour hii une récom|)
tout son passé d'une édatanlf
conséquence Ctésiphon pro^toç
une couronne d'or, au M^k\
grandes Dionysiaques, et do pi
mosthène recelait cette r^on
sa vertu et de ses bienfaits
att)énien. Eechine rdeva co ^
macédonien; il accusa Ctfsipbc
un â^Tti illéga] par U foniM
(i: Us A'tei 4tâ 4*s Ormtrwn
fuite de l>r»oithèoe dn dfUil»
poerils répète* par Pliotla«. Il f%\
pelrr Ici.
INBMOnBkNB
I Mpoir di neouTrar too
1 0ipl)pHrs wptrifint» mk
I |MMr appiltr Im Graot
pde Mafillet ralitioiit
L'ipfirMiMi d'AleiMMra
iffÉIft bniM|ii^
d tes AtMniatt
Déniot-
imtaoxs'npoftr
'^qiiede pi-
le ils de Philippe, et
«f olr M le moitié du
I ftit-U «IbiiGé
les biiterei,
lécMi. Excitée pir
iteplottiNrfnMidaiitle
I TArtedlef Afgoe,
) montrèreat mit
I lev CBfoya à tes Me
Il oepot pet
dee teeoors ploi
'WAkmaân et li dettnie>
pfeHt il à ertte tentatlTe d*er.
MlMMi ie soumit. Le vain-
B ^pe ton les etiefs do parti
PfcMuil BTiéa. Phodoo, ap-
I^M d^Alnaiidre, déclara da-
mènè et à ses amis qa*ils «le-
va mearir. Le peuple cependant
^ Il perte de ses d^ensenre , et
Pi par ton adroite intervention
flVieédofne. Non-seulement le
i pardonna aux Athéniens,
ï de s'appliquer aux af-
1^ « cer a^l lai arrivait quelque
à eox de (gouverner la
d'on ennemi est le plus
r conseillée par Démos*
} par ses défaites même,
le les républiques grec-
ri die eAt réparé ses
ir, ao Heu de les oser
cC l'accasation d'Es-
jàb baUUIe tout trouvé
»4>idiTiiaient Atliènes. Ce
années tftoait toute
I enfin i>n 330. Mai-
ci d'éloquence, K:^
I ayant t^té reje-
nés des suffîmes,
ciloronie, et fut en
k feiil. Le discours qui
■éoiorable triomphe
oo phit^ ridéal de
CPM rMa *i pfcM pu
mis aa-deaNMdeloaalaaMtveaonleiifBydaai
dHui IM
dertaift pwaniÉ len^ill dlMule Jt
dedroit; poli, aWnaiit peaèpc» àiMMini qpV
nrft laa jQi» i'Mliwwr, i 4qbm 4m le
retle ia ioo dlMiMn m IftMMiorà Êtmêth
typeidéÉJgnMni^HMMtMpfHa» <|BVMiMpMt
U parti oMgweMipM, qaà
dMMiapariOMM ~
dëMe» prit « iftaMiM doq iM pk» tard. Su
315, Hirpakii, WwlMUHt Mdèle d'Atosairfni»
a'teAiit de Babflon aviD lai trëiofi «HÉéi à M
gBrde(a,000 taleatitprèi de 18,000,000 deflr.)
et 0,000
cap Téoare» I aa t
m leai viliiBWi» d demadi w aifli. Le U
aeeotder e'étalt ranpn ame la Mntfoiw. Bé*
moathèpe, qui — erat paa Icwmiiit imm ëaaa
fetafdaDa qm parcwa astaHMliOf ptopoaa do oa
pM recifoir Harpelaa al dei
pour laa raifitiiar è Alanwdw. Oa
pana paa, do raolM da» aa« ÉMMlilai et aiM
loiiiui wm I ëpuiiia poilllf a I HarpilM, tai i "
flia dcac
DénoattièM, de fldio
ta fti#tir. tar aaa anlnOitaa anfvtawt PM-
tonèfie, BaatwMit d'Alaïaiidva, el daa éari»^
•aitea eotoyéa par Aatlpatar pov iddanar l'eip
traditioii d'Harpaloa. LlntarfanHoQ daa eofoyéa
macédoniens donnait oa tout antra caractère à
cette affaire. Athènes, en chassant ou en livrant
Harpalus , semblait céder nooà Ujinlioe, mais
aux injonctions d'an mettre. Résister était hi*
sensé , se soamitttre était honteux. Dans cette
déplorable alternative, Déroosthèoe crnt devoir
garder le silence. Lea Athéniena tout en ayant
i'air d'obéir Uissèreat Aiir Harpaloa. Lea émia-
saires macédoniena demandèrent alors une en-
quête sur les orateurs accuaéa d*avoir reçu dea
présents d'Harpaloa. Démoathèoe, que ion silence
avait rendu suspect, ap|ioya le projet d'enquête,
et demanda lui-même à passer en lufatmetA, La
peuple nomma dhL aoouaataora, et le procès
dura six mois. DémoatlifeBe prétéata la défense
dans un discours af^oardlMii perdu. Son ékn
quence fut hiatUe; l'Aréopifi le déclara coupa-
ble, et le condanma à une amende de SO tar
lents (278,045 fr.)- Comme sa fortune ns hii
permettait pas de payer cette somme, il se
trouvait par le fait même condamné à une
(I) Voici le leile de Cleéroo : iiU ^mm prteitUiêÊe
dfTlmvs cmUrU, kn iUa pro Ctmiphtmtê oratUme lançê
optima, gummitsut m primo , dêiniiê , éum tegibtu dte-
putat. pregtut, post gensim ineedêtu , Juêicêâ ut vMtt
ardrntet, in rêliquU ertuttooit uudaeim,.. tmprofêe^
oratio in eam forwiom, qnm têt tafita i» mentitm
fuutrU, ineluéi He poteit, mt wuijw «iof»*»! ia mu
requirwtw. t OrmL, VIII, SS. )
â99 OÊMOSTHÈNE
prisoa perpétadle ; mais les magistrats faTori-
sèrent son évasion et le laissèrent quitter Hbie-
ment Athènes.
L'Aréopage avait pronoooé sor de vagues pfé-
somptions, et non sur des faits préds, pinsqne
les historiens les plus hostiles an condamné ne
sont pas d*aoGord sur la «>mroe qui] aurait reçue ;
elle était de 20 talenU (ltt,2IS f.) selon les
uns , de 1,000 dariques ou 3 talents ( 1A,682 f. )
selon les autres. Cette contradiction montre asaet
que l'arrêt nindiquait pas de chilfre précis. Phi-
tarque, qui rapporte trop complaisamment les
accusations de Tbéoporope , aroue que Démosr-
thène a pn être calomnié; mais le doute n'est
même pas possible en face du passage snirant
de Pausanias : « Démosthène s'est justifié très-
au long lui-même, il l'a été aussi par d'autres, en
ce qui concerne les richesses qullarpalus avait
apportées de l'Asie ; mais je vais rapporter ce
qu'on a dit depuis. Harpalus, lorsqu'il s'enfuit
d'AtlièneSy s'embarqua, et passa dans Tile de
Crète, où il fbt tué peu de temps après par les
esclayes qui le servaient; d'autres disent qu'il
périt victime de la trahison d'un Macédonien
nommé Pausanias. L'esclave qui avait pris soin
de ses trésors s'enfuit à Rhodes, y lut pris par
Philoxène, Macédonien, qui aTait d^ demandé
que les Athéniens lui livrassent Haiinlus. Pfai-
loxène questionna cet esclsTe pour savoir les
noms de tous ceux qui avaient reçu de l'argent
d'Harpalus. Il écrivit ensuite aux Athéniens des
lettres où il faisait l'énumération de ceux qu'Har-
palus avait soudoyés, et des sommes distrilMiées
à chacun d'eux ; mais il ne nomme point Dé-
mosthène, qui était pourtant le plus grand en-
nemi d'Alexandre, et par qui Philoxèoe lui-
même avait été graTeroent offensé. » « La Pro-
ridence a donr permis, dit éloqoemment
Niebuhr, que cette infâme calomnie fût aussi évi-
dente pour nous que si nous étions contempo-
rains. » (1) Ce qui est en question, ce n'est donc
pas l'innocenoede Démosthène, ee sont les moyens
que ses ennemis employèrent pour le perdre.
Sans doute il n'est pas CMtle de démêler, à plus
de deux mille ans de distance, les filsd'une intrigue
qui pour les contemporains eox-mêrocs fut em-
brouillée et obscure ; cependant, si on rapproche
avec soin les témoignages kiistoriques, on arriveau
résultat softant: Plusieurs orateurs avaient ac-
cepté les présents d'Harpalus. Appelés à rendre
eooqitede leur conduite. Us inculpèrent Démos-
thène, pour trouver grftce devant le parti macé-
donien, alors tout-puisiant et beaoooop moms
intéressé à saisir les Trais coupables qu'à frapper
(I) Oa « aecwé awrt DésotlbèM de rétre rtnâo à U
r«ne. M, aelM r«pr«irto« tfePtaiarqae. dr ê'ttn
biné eoalar S foed par l'or de Saie et d*EcbaUM.
AlnMdre Ireava à Sardea la cfreapoedate de i'o-
ralrar aTee lea aalrapet da grasd roi et U Uttr des
aoaiBfi teacaan q« U avait reçw*. Ce ralt proove
^■pliiMial fM le* eltéigreeqaei pow faire la fverre à
FMSppe réetoBèreat lea tobtideade la Pêne et qoe
DéwoiOièn €■ fM le dépoaUtfr* et te dMrfbdlcv.
le grand euMui de a'oGgudne
eratique, effrayé par la présem
macédoniens, abandonnason ch<
graphe anonyme dit formeUem<
niens condamnèrent Démosthèi
lexandre (orOtoO luctéYVMo^'A)
Démosthène passa le tempsd
lène et à Égine, non loin des &
quH ne pouvait robinier, dit
des larmea^Déoonngé par les ti
U en vint àrogretter d'avoir coi
afbiires pnbli^pMa. Quand des
naient le visiter, il lesdétoumai
« Si dès le principe, leur disait-i
tré deux rootes, l'une menan
anx assemblées nationales. Ta
certaine, et que j'eusse pu prévc
leurs inévitables pour l'honmM
jalousies, calomnies, comhats,
tête baissée dans le diemin de I
couragement n'était qoe pasc
mourut au commencement de
mort fut le signal d'une insur
Athènes, fidèle à son anctennep
la tête de cette nouvelie ligue» et
l>liant l'mgratitnde de ses ooo
aux ambassadeurs atliénlens,
eux les TUles du Péloponnèsf ,
prendre les armes. Les Athénie
dévouement, le rappelèrent, sui
mon de Pœania , son neveu, l
pour aller le prendre à Égine.
manquât à la solennité de a
para^, tous 1^ magistrats ,
suivis du peuple entier, vinrent
l'escortèrent jusqu'à sa demeui
moment, dit Dtoiétrius de M
thèoe, levant les mains au ciel ,
journée si gjk>rieuse, qui le ran
trie plus tionoralilement qu*Al
devait cetaecueil à la volooté
citoyens, et non à la vîn^ence.
meuraitsous le ooids me aux
pie ne pou a t.
Le peuple c i i a
orifice annueia^u eu
pour ce soin les cic le
montait son amende, uc» é
dèreot avec une telle
de Démosthène, qu'il cui • pe
prendre part On signale oepa
au camp des alliés quL sous lei
thène, assiégeaient i 1er
général ** * ■■> moi
place. Les
sur Léo n ko
fut leur I
vi«uon,anmoiaden
tant rapM c
OÉM08THÊIIE
if
m
traofèffwt dADê l*iin-
etMs adhé-
Le larfi oHgiurehiqiM,
àmorC,
(acffteaibre ) de 11 raêoie
Mat^MlerAitdeeedé-
Mi péril démocietiqiie. Lee
" 8*ëlaiait disper-
^éWl rélli«MàOaiiirie,
AitUee» eofo jé à la
piiélndaat le temple aTce
neéAMieM, et proposa
eea eiBe d de se rendre
qttll ne loi serait
•onrit de mépris à
alla s'asseoir à Té-
ses tablettes,
son poinçon à sa
soBiMliitodelort.
tsar ses ge-
f croyant
» sa ftiMesse, et
4n My loi promit encore
rcveeAnfipaler. Legrand
inisr métier d'Âr-
Hile-toi mainte-
i de cette trafédie» et
sépulture. Pour moi,
mie! je sors TiTant de ton
ne laisse pas d'a?oir été
cC les Macédoniens. » Il
llssoallntpoarraiderà sortir du
saTail-il dépasjié Tautel, qu'il
qnH s'était empoisonné,
* de dire de quelle manière.
I prétcDilirent que le poison
d*aotres dans
porta à sa bouche.
il tira d'un linge et avala
poar de l'or. Ces récits
eertains donnèrent Heu à
Les dieux, dit-on, pour
rè 11 lérodté et ao\ outrages
*, M avaient envoyé une mort
. D avait soixante-trois ans.
plus tard, le peuple
de son neveu Dé-
statue de brome (2) ,
r va b««-rettef aQUqoe, en
■ éetmhtn ■oienU do smnd
mt. ë«o« l'aUllode àt la Bé-
r r«a croit être l'aotel d« Ncp-
iMi la Maio iraache II tient an
rira genoux. Andes-
m\
C5H£
flO£
Ssinr éé l'Art amti^w, X, 1,
Wf"^ t. i, p. S40.
I Poltreiictr, fut crtgée <oas '
et décrétaqoeMiédesataallè'Mnttàpaiw
pétoité noorri dans le Pnrtanée. On mtft sir
le piédestal llnaeriptionsnifinte :
8lt«enMttM,eMMMkbèae, ■■• firss 4|ilt à tsn
J— rtateMaftBaelSsrtw e'sati '
Ledéerat
4|n'à nona. C«t,
pins belétofs de
pins ancien doflnm
snriegnnd
pièce importante» que les
pélentes»BacUicl6.
antiientiqnc:
« Décni du pm^U aMnim
ia mémoire de
MsdeLaeMs^de
moalUne, ils de ]
dePoBanin, une slafaM de bramn sur lai
pubH^ie, et pour l^klsé de ea Innlle» à 1
kidroitd%lrammi«i Pijtui^a et dee
ImostfcèuB a i
le peuple aIMnicn daaeal
fidt8,dtsea€0MeBa,et(
tnneanbiaaderititlla'<
huit talenta et une triiime lonqua le peuple dé-
Uml'Enbée; une entra triiimn longue Oé-
pUsodoreflt Tofle ps
sième, lorsqu»CI«rèaet ]
par le people à Byianee comme fteéranx ; 8 a
raelieté plusieurs citoyens fldta prisomders par
Philippe à Pydna, à Méthone, à Olyntbe; U a
été chorége Tolontaire quand la tribu Pandio-
nide manqua de choréges ; il a fourni des armes
à de pauvres citoyens; préposé par le choix du
peuple à la réparation des reospîurts, il a ijooté
aux dépenses trois talents de son bien et payé
les frais des deux tranchées dont il a fortifié le
Pirée; il a donné un talent après 1 abataille de
Chéronée ; on talent pour acheter da blé pendant
la disette ; par ses conseils, son éloquence, son
dévouement, il a fait entrer dans l'alKance de la
république Thèbcs , llâobée , Corinthe, Mégans,
rAchaïe,la Locride, Byzance etMessène, réuni
pour la défense d 'Athènes et de la confédération
une armée de dix mille fontassins et de mille
cavaliers ; déterminé dans une ambassade les
villes liguées à fournir une contribution de guerre
de plus de cinq cents talents ; il a eropéclié le
Péloponnèse d'envoyer des renforts à Alexan-
l'archontat dr Gorglas (tSO avant J.-C ). Pinaantat la vtt
près de la statue de roratenr Lycnrfrne. Selon Vlaeontt,
c'est la Déme qui eilslalt rncore dans le portiqoe de
Zeuxippe, à CoostanUnople, an etnquième siècle de lére
chrétienne, et dont cLrhtodore a donné une dcscrlptUm
( jéntkoi., II y. Celte sUtae a probableneot servi de
modèle aoi nombreux bostea de Bémostbène qol aons
restent, notamment A U statue conservée ao musée du
Louvre, et dont la tête seule est autlientlque. Les traita
ée la flRure et le front carré annoncent la force; U
pbyslononile, auatére et triste, porte remprelnte det
travaux et lirii souris qui remplirent et conamnèrent la
vin du gratta nrateor.
G03
DÉMOSTHÈNE
(Ire contre Thèbet; fl a eoDMiOé au peuple bea«i-
ootip d'autres résotutions honorables, et a mieux
soutenu, par son administration, l'indépendance
nationale et la dénM>cratie qu'aucun de ses con-
temporains; banni par Poligarchie, quand le
peuple eut perdu sa 80u?eraineté , il mourut h
Calaurie, TÎctime de son zèle pour la cause dé-
mocratique. Poursuifi p^r les soldats d'Anttpa-
ter, il demeura Jusqu'à la Ai fidèle à son ardeat
amour pour la démocratie, sut échapper au\
mains de ses ennemis, et à l'approche de la mort
ne fit rien qui fht indi^^ie d' Athènes . i*
Plusieurs illustres écriTsins modernes, Heeren,
Niebuhr, Chateaubriand, lofd Brougham, rtf/ur»
dent Démosthène comme le plus grtiid homme
d'I^tat de Fantiquité grecque; d'autres, au con-
traire , mesurant le mérite au succès , et donnant
tort au vaincu, lui reprochent d'avoir engagé sa
patrie dans une lutte inégale, an Heu d'accepter
Vhég^monie de la Macédoine. Même en admet-
tant que la suierahieté decettepuissaace fttt une
ntr^ssité historique, Démosthène Ht bien de ne
|)AS la subir sans résistaiioe et d'en retarder Ta-
vénement par une lutte opiniâtre. SI Athènes de-
vait tomber, il était digie d'elle de tomber en
combattant. Le génie politique de Démostlièie a
pu trouver des juges sévères ou injustes, son génie
oratoire n'a trouvé que des admirateurs. Proclamé
par le plus re«loutable des rivaux de Démostliène,
loué avec enthousiasme par le grand orateur ro-
main qui régale presque sans kri ressemttler, con-
sacré par l'admiration unanhne de vingt siècles ,
ce génie défie à la fois la critique et la louange. Sans
recommencer un éloge fait mille fois, nous indi-
querons rapidement par quels moyens, par quelles
combinaisons, l'orateur atteignft ce haut point de
l>orfection. Noos avons dit quelles difficultés il eut
à vaincre, et comment il y parvint. Habitué à de-
mamler m» inspiratloos à l'étude Kà la réflexion,
il s'abstint dimproriser, et ne parla jamais sans
préparation. Le fond de ses discours est un
amour passionné d'Athènes, de tout ce qui pou-
vait raffermir sa lilMTtè au dedans et contribuer
à sa puissance au ddiors. Le bot qiill montre
à ses concitoyens, c'est llndépendance de la Grèce,
se gouvernant librement sous la protection fl'A-
tliènes ; les moyens qoll indique pour y attein-
dre Hont toujours conformes à la politique la plus
ferme, la plus sensée et ne vMeat Janulsla jus-
tice. Ses arguments, très-forts en eux-méntes,
parce qolls s'adressent auv senthnents les plus
généreux, reçoivent une force nouvelle de la ma-
nière dont ils MNkt disposés. Présentant son su-
jrt sous la ferme la plus claire et la phu saisis-
sante, écartant toutes les objectioot possiMes
par de courtes et décisives réfutations, eacbat-
nant les preuves de telle aorte qu'elles ft lurti-
Hent mutoHIemeat et vont toujours en progres-
sant, Torateur marche à son but avec un calme
.irresi<tit)le. Cette force suprême, qui pour tout
doinpt«*r ii'a p.is liesuin d'effurts viol**nts et n'em-
|iIo:t* que 1rs mouvements les pins simples et les
phisfadl
de Demi ouuuiie ui
Phidias. i x i orateur, wiume kucs. i
une exécuoon achevée igoute encore
de la oooceptioo, a met dans ton
Cetb» dernière qa est moins fac
cier que les autre». a force des ai
leur vigoureux end nous 1
peine, il n'en est <iea <
langage. Peut-être 0 »
Denys dllalieamasse n cui |i luiu
lyser en détail, de les faire rcMvitir 1
ment Pour admirer le génie de Déo
suffit de Inie ses diaooara ; pour saisii
et pour aiBsi dire les roset de son
les étudier dans le tFÛté de Deoysd'll
intitulé ilipi ti^ XtxTixiK Aif)|Aoe6ivou
pouvons en donaar ici qu'un extrait
Le rhéteur grec distingue trois sortM
celui de Thucydide, grand, élevé, 1
les ornements dont le discoure tst •
celui de Lysias» pur, exact, serré , vr
Le troisième genre, créé par Thras
fectionné par laocrate et Platoo ,
entre les deux précédents, plus
plus orné que Pautre. •> Démos
après tant de grands hommes, a'
idée du style oratoire, qu'il ne s'.
d'eux en particulier, tous lui ,
cres ou imparfaits; maisdiokH
cun d'eux avait de meiUeiir etdc piua
sut composer on tout dont résultait
même temps magnifique et simple,
naturel, figuré et commun, austère et o<
étendu, gracieux et sévère, afiéctoef
ment, tel enfin que le Protée des pot
reissait sous toutes sortes de I ic
d'Halicarnasse s'occupe en
des mots et de Tbarmonie m m
dans des détails technique» ^lii t*
près h Ulangne grecque pour être icf
Voici sa conclusion sur ce point « Il 1
période de Démosthène qui n'ait sa m
cadence marquée au coin de la |
sie, sans que «soient des vers, uc
déÂut dans une œuvre oratoire. *>
Avant Denys d'Halicarntsse é
coup de rliétoure t'occupèrent «m» v
Démosthène, mais leore comif taira
dus. D'autres s'elTorcàrent de llmtter
unes de ces hoitations, telletqnc le .\«t
et le 'EpMTtxôc longtemps altrihue«
thène, se trouvent dans le recueil de i
11 ne fuit pas rangier parmi ces oop
moins hafattet le Discoun sur Hi
premier contre Âristoçifon, ceux co
cniie et contre .V<^ra, prodoctiutts
ountemporains insérées à tort parmi I
de Démostliène. On trou tet ait san.< de
c«>urs impurtants poornateMgeocr de
danft les eommentaires écrits «ur hri pi
IxNigin, Hermofèae, *f
DËMOSTHÈNK
eo«
éon, GymusNU et autres ; mais
pra de cho«e. Nous on sommes
point au\ insignifiant os siolics
nouft 8ou« li^ nom d'L'Ipion et aux
Libdnius. D'après Flutarque et
tait tie leur temps soixautt^-^inq
K>»tb«De ; il ne nous en rest^ue
apliitAt soixante, si on endédiiit la
pl't; encore quelques-uns sont-
ou (lu moins d'une authenticité
utre ces harangues, noas avons
l'orateur cinquante-six exordes
utii.'cs, et six lettres, qui très-
so:;t pas lie lui.
[»^iDo»tl)ène se trouvent dans Kïs
>raf*'urs nt figues publi(^s par
lrnD<-, T^>lor, Reiske, Dukas,
BaJteretSauppe, A. -F. Didot,
obfier. Quant aux «Citions des
stliêxie srui, le» principales sont
fnî*o, lj<'i;'le Kâle, |j32; de
• \:A3; de Mord et Lninbin,
W.Jf , 1 j:2, M)uvent réimpri-
irii, lT>l;d'» Seliaîfer, Leipzig
!. 9 T..!., in-8'. Les jle»ix pre-
ie trxU», le troisième la tra-
B «ix dniTiiiTà des notes ( ip-
et lie» in<lex ; de W. Dindnrf ,
. ♦ol., in-<» .
iliMTOur^ le DérnoMliène, avt-c
Uk lur«qu'iU ont Hr- imprinx's
tuarle au.il} «<" île ri'ux ifui n'ont
tt dan.* lerouraiit «le larticl''.
tUttJHfi. — fuse ''irx '{niti^
M .■•;•...:.• •'- V::iU,i I <
. ^kV-r. f; - ■:-.. > ■ .
tifi-j'r. L jiij. :■'•*. :- ■.
fiFr- . r ir. : ■• . >''■•.
pi^r. :<■ {'•■•^ •■- 's ' ■
c** -.. - l;. ■'• ^
riti-î- - :■'.'■. ■, .- ! .!
■I. L-.:in: '. .-.' .- .1
le Ur: - ■:.■.-: - :' ! - -. -
e» Xi...- 1.- •. •: 1 ■ ■'
iaa»l^ /' ' f
Lp. . ?• ■
d-H-'
(de'.'
Ji
Bnickner. C.H. Frotscher et C.-H. Funkliinel
out donné une bonne édition des Olynihiennes;
Leipzig, 1834, in-8*.
3. Discours .Sur la Paix ; composé en 346. Sur
la question si ce discours fut prononcé oui oa
non, consultez Becker, Philippische Reden, et
Vtrinel, Prolegom, ad oral. De Pacc. André
Downes a donné une édition de ce disours,
avec nn savant commentaire, Prxlecliones in
Philippicam De Pace; Londres, 1631, in- 18.
6. //* Philippique : prononcé(îen344. Consult
Vœmel, Integram esse Demoslh. Philip, II
apparetex disposilinne; Francfort, 1828. Cette
opinion a été oorolMttue par Rauchenstciu, dans
Jnhn's Jahrb, toI. XI, 2, p. 144.
7. Sur lialonèse: prononcé en 343 ; regardé
comme suspect par les anciens eux mêmes et at-
tritmé h Hégésippe (Libanius, Argum,; llarpo-
cratJon, Etytn. mag,; Photius, Bibliot. ). Weisko
a essayé de revendiquer ce discours pour Dé-
mosthène, dans sa Disserlalio super oral. De
Halon.; Lubben, 1(K)8; son opinion a été réfu-
tée par Becker, Seebode's AivAJr.,pour 1825, 1,
I». 8^4 ; Phitippische Reden ;et par Vœmel, Os-
tenditur Hegesippi esse oralionem de Halo-
ne.ço; Francfort, 1830.
8. Ilcpl târ/ 2v Xt^^ov:^T()> (Sur les affUres de
la Cliersonèse )â: prononcé en 342.
9. ///' Philippique : prononcée en 342. Con-
sult. Vfrmel, Drmosthenis Philip, lil habitnm
esse ante Chersonesilicatn , Francfort, 1837;
L. Spencel, Vfber die drille Philip. Rede des
Dem., Mnoidi, 1839.
Uk \jà /l" PAi/i;};)i7ri^ appartient à Tannée
.'Jil. Les nornlireiis^^ rt^pétitions que onti^-nt ce
! -nur- ont inspire;! li»';ïuroup de critiqufS dfs
1 -iN-s s'jr vjn r-iiithi-ntiriti'. (Nmsult. B»^k<T,
I 'f' . . /!f'l''ii.\\'.\l.\*-rr=^if^ji,Oro/.P/4i/ip.IV
î'-mn^fh o'';r//'/ir/7^ir; Gronint'U**, î»»!*.
.«■./..ur* .*. nf.ftortt' a j'ann^-e ;ti'». On I»* r»-!ard*î
_■• ;. r:i"i!.' htJ'-rnrt.r af*«if r%plieain':qijeUI*'t!r'ï
l'I/ ; :•*• -jui !- { '^^.l-. r«i»'-n'hnt l*"li./oiir,
•i • • 1.1- iw\i2Ji^ d.- Ix-rr:«i-fljen- , «-t U Mtre,
: •' -d ri'iM-i^is- , i*4T ta pf-ri^lon, î^-\4,x\t\ a la
•';'i'.'i» .ri : ■ l'hîlipf»*' -V»4jt hft\M\^: 'J'in* le
-.- ..pi.»- Z;! '.-. O>n^oit. h^.t.\Lf.r, phiiip R^-
M. \ iff^s d%st«^r% politiques.
il:s T. -i:-.-,.: . ? <r f*% r^ format puhli-
■ ■:: .• -••■ -. . -nri-*: 'jV;
.-•.''.•■' \ .- : .'• ii ^r.ir.v* *'.\t.». 'î*i. c
..• -^. :-. :>.. /. try.'^.. I r.- i- ;.<r4ll
.. '.:■- -r, ;-.,-• :- --o-.v.-. >' '/fi
. : --. •«•'.'. •■.•-- .n î >.'//.'• *'V'*''
■: . -■ '..-A ,-. • -I.-I ^' r'f.--» -> .*r
■ -■ ;,.- -^ •■ . ^'- * -r.i/. '.•• , .1 *t
^; • ■ . - . ■ •-. '..• \f-.:f ' -^ i *^r#-
607
DÉMOSTHÈNE
soldées. De tontes les dflapidatioDS, la plus scan-
daleuse était le salaire alloué à ceux qui assis-
taient aux représentations théâtrales. Une loi pu-
nissait de mort quiconque oserait proposer à la
tribune de rendre au senrice de la guerre les fonds
si abusivement attribués au théAtre. Cest pour-
tant ce que tente Démosthène avec autant d'a-
dresse que d'éloquence. CousuH. Wolf., Proteg,
adLeptin., p. 124; Schtefer, Apparat. crU.f l,
p. 08G.
13. ricpl av(i(iopiâv : Sur les classes des ar-
mateurs ; prononcé en 3b4.
Nous avons dit plus haut par quelle pensée
politique ce discours fut inspiré. Non content de
détourner les Athéniens de fahre la guerre à la
Perse, l'orateur indique comment, si la guerre
leur était déclarée à eux-mêmes, ils poon-aient
la soutenir. C'est, dit-il, en améliorant le senioe
roaritUne ; et il propose de le réorganiser sur un
nouveau plan, qu'il développe dans tous ses dé-
tails et dont il (ait connaître tous les avantages.
Ma^ la sécheresse inévitable des détails tech-
niques et des chiffires , « ce discours intéresse
encore aujourd'hui, dit M. Stiévenart, parce
qu'il présente dans un homme d'État de trente-et-
nn ans le réunion rare de la modération et du
lèle, d'une prudence éclairée et d'une noble
fierté. » Consult. Amersfoordt, Jntroduet. in
Orat.de Sffmmùr.,hejdte, 1821 (réimprhnéedans
VApparatus de SchcTer), et Parreidt, Disputât,
de Inst. eo Athen. eujus ordinat. et cornet.
in orat. Htpl Ivmi., inscripta suadet Demosth,;
Bfagdehourg, 1836.
14. Ticip McYoOomliiTdv : Pour les Mégalo-
politcAns; en 353.
15. nip(tiic*Po8iMvOcuM«< : Sur la liberté
des Rhodiens;ea3b\.
16. Ilcpi Tô&v icpèç *AX4ay8pov owdipiAv : Sur
les traités avec Alexandre; te rapporte à Tan-
née 325, inaisilaétéreooiimiapoa7phe parles
anciens eux-mêmes.
Antipater, régent de Macédoine , avait commis
des actes qui pouvaient passer pour une vioUtion
manifeste du traité conclu à Corinthe entre les
Grecs et Alexandre. Anssi on orateur athénien
monta-tO h la tribune, en 325, pour reprocher
aux Macédoniens d^avoir enfreint le traité et
pour appeler ses concitoyens aux armes. Ce dis-
cours a été compris à tort parmi ceux de Démos-
thène; Libanius l'attribue à Hypéride, Upien
àHégésippe.
Discours Judieiaéres.
17. IIspl otéfoyou : prononcé en 330. Il existe
de nombreuses éditions de ce discours célèbre.
Les principales sont celles de Befcker, avfc les
icolies. Halle, 1815, Berlin, 1635; de Bremi^Go-
tha, 1834;de Diasen, Gcettfa^, 1837 ; deN. Lan-
dois, Paris, 1844, in-11. L'authenticité dfspiNxs
Judiciaires et diplomatiques contenues dans le
discours Sur la Couronne a été révoquée en
doute par Droysen {Ueber die Aecktheif der
Urkund. In Demoeih. Bede 9*
le Zeitschrift/Ardie Alterth
réimprimé séparément, Berifai
F.-W. Newman (Classical J
p. 141-169), et défendue par >
séiie de programmes coron
ConsuK. encore sur ce discnors
Comment. Mstoric. et chn
mosth. orat. De Coron.,
Wolper, De Forma hodirrna
DeCoron.^ Leiprig, 1825; et L
Comsnent. de Demosth. orai
Prsestantia,UeaÊCt 1832.
CetadnrfraUediscoarBaétéaoi
les principales langues de fEur
eiemie traduction frmçalse est <
vair ; shnpie et d'une fidélité litt
parfois à la dipiité de la tribu
et les plus estimables sont ce
gouiro,] . 1834. CC de M. S
1840. Y travail <
Il ae aue' ft. •
lier, lié «• qUc |Mir rc
rcnirme de bon U tentée pa
Le ton 0 Bct i It presque
e au V de I
,C
oc t . »
lo. uipi TiK ncptoiNioïc : .
catUmsdel vussôife/praM
Escfaine av«ii trahi , ainsi que
collègues, les intérèto d'Athènes
sade en Macédoine. Démostbèn*
en 343. Ce procès n'est pas ni
hante trahison ( ilovrrtXia) , e\
en reddition de com (c»n
dusious de l'orateur s
tout en appefamt sur la
le plus r^iNireux, il nb w c
l'application de la peine de imnl
lente attaque, dictée d'aUeurs pa
légitime, mosthène, avec m
groupe les de manière à
bibles pré& as en un «
preuves. La dT ir f
aifibassades es e
avec une 41 b uvf» |
éqdUMe.
19. Iltpc tf|c &tt>s(ac Kpèc Al
immunités contre Lrptine; p
D'après la coofttltntion aihéi
riches de rempli*
charges»!» i)le8
ses. Pai 1 oof A
thènesdccr à 1
patrie, V\ vu b%
Xfia) étaî» eu pidniei •«
taient multIpBées à l'exeU. Ira
redite, elles passaient aoni I
opnleoits, tandis qne In
les fortunes raémocrea. r au
DÊMOSmÈSE
(ittflpié Mit 10*
èr«VHir.Uloi
ideB»-
IM Ml 4t OMiipe. Tovtctt
idtkloideLtfpliMetle
I» i iwiili ^ yétt
i «Éft ig^mtii : Ccmir$
I, M» d 18»; pir Mmmmo,
r,|IWIe,lt3î- Voy-
MéUmrkêiMtse der JA*
.4tr MêrU». Àkadâm.
C<mir€Àih
l'aBBéeaftS.
fortaatde
a*afait pis tofll-
delêiotte.etllii-
4tlaMtrioe8*élait6iM
et Diodora»
Diodore.
prooèt. Ce dto-
it ptr Fankbinel;
: Contre Aristocrate;
' aax affaires de la Cher-
înrae , fol composé pendant les
I de la goerrede Phocide. L*o-
» aiuil proposé on décret en fa-
I d'Orée, intrépide aventurier
rdaClMnolilepte, fils de Cotys,
t était ainsi conçu : « Qui-
poorra être saisi dans
i attés. Si un État ou un
) à son arrestation , qu'il
, » Eotbycrate, riche Athé-
y attaqua Aristocrate dans
l ptr Démoathène. L'orateur
r^n le déeret d'Aristocrate est
1, ^*y ert contraire à l'État;
I lao d'avoir droit à une ré-
tétêÊnfmA. Cedisoours, ter-
I de toutes les lois con-
î#Affilacrate, est l'un des plus
, Od ne oonnalt pas le ré-
, De Charidemo
Contre Timocrate ;
\ par Arcbâiins et Ly-
i. ^ T. ini.
iHUdeetportaBltnlsi
cICffMBiln/rHiiti
da 1
IMI
I » iM tn* dtfpvMa iet n-
MaîMt daa dépMi» prapaia «M loi <
lÉttMidflUwidwtffiaQrdeiMBMiréwgipoa*
diirti pw kMMdMà IteUDiMin» dpi
TloMierali d'afdr prapMé wi loIflHWa, fiMh
tfairttMsi«Mrtliderttit» eteonMcofllK
kd àla peiM danMrt. telgMin <|idlB M rime
da pnwèk Tof . BIOBt, i>f«|i^pOM. i» i)0MOfM.
om. €. nmÊcm.; Mh, ins.
lompparttaHWl à vM époqw poilértaRveè 3S8.
dipièidedfatilMrti,etprlfée»eoMé*
de aeadfoiiadadlofai, éhida laMpor
d» oMBl npanttn à la trllMan,
M aeeua m eerlahi Arliloa de Tnétf MÉnwnt
porté sur te une dea dâdtem de rÉtat. AriHoii
ftit défeodu par Lyeupie el par Oémoaaièiie.
LyeoifM paria lepremler. Sm dteconrsy aijoar-
dlml perÂi» eooleiiatt piotafatenent te défeote
propi«neatdite»ta>dteqwl>ànoitiièiie,pieiiant
le teng^se de raocQBatkm, dénosee Aristogttoo
comme ooupabie d'aToIr cofMitf te loi qui te oon-
damne au silence. Le second plaidoyer que nous
avons sur le même sujet pentètre considéré comme
une sorte de réplique. L'authenticité de ces dis-
cours , surtout du premier, a été révoquée en
doute par quelques critiques anciens (DenysdTHa-
licamasse. De admir. vi dict. Dent., 57 ; Harpo-
cration , aux mots , Suaçiç et NcaX^ ; PoUox, X,
1 55 ) ; et soutenue par d'autres (Liban., Argum,;
Photius, Bibl.). Les critiques modernes en géné-
ral les regardent comme apocryphes. Voyez
Schmidt, dans son édition de Dinarque^ p. 106,
et Westermann, Qvuist. Demosth,, m, p. 96.
26 et 27. Les deux discours Contre Aphobus ;
prononcés en 364.
28. npôc 'Afo6ov, !|«v8o|uipfvptdv : Contre
Aphobus, pour faux témoignages; est regardé
comme suspect par Westermann, Quxst. Dem,^
m, p. 11. Voy. Schômann, De Jure public.
Graec.
29 et 30. Les deox discours Contre Onetor,
Bœckh en révoque en doute l'authenticité , dans
son Économie politique des Athéniens, Voy.
Schmeisser, De Re tutelari ap. Athen, ; Frei-
burg, 1839.
31. Ilapafpari^ np^ Znvéas|uv : Déclinatoirf
contre Zénothemis; postérieur à 355.
Démon , onde de Démosthèoe , s'était emparé
d'une cargaison de blé, que revendiquaient un né-
nn
DÊMOSTIIÈNE
godant athénien nomnié Protuft et Zénothémk ,
courtier de commerce. Zénotiiémls éleva mie ré-
clamation judiciaire, à laquelle Démon opposa cette
fin rie non recevoir rédigée par Démostlièae.
32. npi;'AiraetoijpiovicQcpaYpaçnfi: DécHnataire
contre Apaturius; d'une date taeertaine.
L'Athénien inconnu pour lequel Démostlitae
composa ce plaidoyer était appelé en garantie par
Apaturius de Byzance , comme a'étant porté âiH
tion pour un certain Parménon, condamné à pi^er
vingt mines à Apaturius. L'Athénien mis en cause
répond qu'il n*a pris aucun engagemeat vis^i-vls
d'Apaturius, et quil n'a pas répondu pour Par-
ménon.
33. np6c 4»opviiar»a, mpi tevcCou : Contre Phor-
mion, pour argent prêté; prononcé en 393.
Phormlon , négociant , avait emprunté à Ckry-
sippe vingt mines, garanties par desmardiandises
déposées sur le vaisseau de Lampis. Ce vaisseau
périt dans un naufrage, et Phormion, se regardant
comme libéré , opposa une fin de non recevoir
aux réclamations de son créancier. Chrysippe ,
dans ce plaidoyer composé par DémosUiène, at-
taque ce moyen de défense comme illégal et dis-
cute l'affaire à fond. Voyei. Daumstark, Pro-
legom, in orat. Demosth. ado. Phorm.; Hel-
delberg, 181 A.
34. Ilp4c Hf^ AoxpcTouicapQrfpoi^nv : Contre le
déclinatoire de Laeritus; discours d'une date
incertaine , et dont l'authenticité a été révoquée
en doute par quelques anciens.
Laeritus , élève d'Isocrate et frère d'un certain
Artémon, dont il avait hérité, était attaqué par
Androdès, créancier d'Artémon. Laeritus oppo-
sait à cette demande un déclinatoire fonde sur ce
qu'il n'avsK pris aucun engagement vis-à-vis d 'An-
drodès et sur ce qu'il avait renoncé à la succes-
sion d'Artémon. A cette fin de non recevoir pé-
remptoire , Démosthène , ou l'auteur, quel qu'il
soit, de ce plaidoyer ré|iootl assez faiblement et
se rejette sur la mauvaise foi de Laeritus, dont il
raille le talent oratoire, puisé à l'école so|ihistique
et artifideuse d'Isocrate.
36. Tffip ^op^twvo; iraperfpotf y; : Déclinatoire
en faveur de Phormion ; appartient à 350.
l'iionnion, d'abord esclave, puis commis de
Pasion , banquier d'Atliènes, obtint que celui-d,
on se rftirant des affaires, lui cédât, à titre de
lociiti«>n , Ml banque et une inannfactare de bou-
cliers. Pasion, avant de mourir, légua à Phonnion
par teblament sa femme avec une dot, et la tu-
telle de Pasidès, son plu<^ jeune fils. Apollodore,
son fiis aîné , était majeur. Quelques années plus
tard , Phormion renonça k la location, et les deux
frères rentrèrent en possession de la banque et
de la fabrique. Après avoir accepté un rèïzlement
de comptes fait par arbitres, et donné à Phor-
mion une dédiarge, A|H>lIotlore Tattaqua comme
n'ayant pas rendu compte de tous les fonds qui
lui avaient été confiés par Pasion. Dêinustliène
oppose à cette poursuite une fin de non rece-
voir, Ibndée sur œ qne Apollodore avait dcn\
fois déchargé Phonnion des corn
; eonfre />viif«iiertM; postérieur
CSe plâMoyer roole snr one alfi
coropBqnée, très obscure et sans n
mêle la thi de non raeevoir
fiMid,ee qui 4onte eMoreiii>
doyer.
37. npèçNnueiiurxov x«ISf«oin
DéeHnatoHirt etmirt Nmuinun
piike; d*one dite hicertafaM.
Maosimtqne cC XénopHhe atta
les tribontox les quatre fils et h
toBchmos, leur ancien tuteur, quo
: sions reiatîTes aux comptes de
ététerminées par une transactim
paravent. Ariattechmos oppose a
recevoir à cette réclamation la?
passages de ce plaidoyer se trou'
le précédent.
38. Ilpi; Boi«dTèv , mpl toO M
'. BceoluSf pour usurpation de no
: 361 ou 360.
Mantias, Athénien,avan deux fi
j sane nommée Plangon. Ces ito, d
I dtèrent Mantias devant les tribun
i dèrent à être reconnus. Mantiai
pour assoupir le débat, etfitave
I tioos suivantes : le serment sei
I courtisane; elîe ne raeoepleralt
i adopter ses fils par un onde i
devant les juges Phmigon prit m
(lès qu'il loi eut proposé le semu
se vit donc forcé de reconnaître le
11 fit pour eux le moins qu'il put :
inscrits dans sa sedion , l'un s
Ikrotus , l'autre sous celui de Pai
ferma sa porte. Il avait aussi u
nommé Mantithée. Après la mo
BoBOtus prit le nom de Mantithée ;
ne consentit pas à se laisser <lér
nom , et dans ce plaidoyer ii dem
tus ait à re|»rendre le nom que i
Mantias. Il a été attiiboé à Dina
ques anciens. Voyez. Denys <
Deinarchus, 13; Ikeckh, Urltu
Aff, Seewesen^ p. «.
39. llpècBouMÔVy^icèf icpoixi;|i'
Bœotus, pour la dot maternell
Les fils de Plangon, dont il a eè
le plaidoyer précédent, prêt
mère avait apporté «ne dot. ei
en tenir compte dans le ! i
tindis que Mantithée revcnuii
la dot de samèrv. Un arbitre chu»
acoonl prononça en laveur di
Ikputus et Phanphiie appelèrent
tenre , et Démosthène composa
Mantithée.
•iO. Ilso; £7:o*j8î«v,vcip «poiKÔc
dtas, pour une dot; d'une date
Il a'affi dans cepiëilu|i d
BftMOffftlEMB
«i«lffV
» du texte des
de tueeesftk» et
» des deseeodants de Bo-
. Voy-Boor, Prolegom, zu
uik, gegen Mukartatus;
ffctç/i toO xXVipou : Contre
\ ficecesilo/i ; d^iiae date in-
ftfbire de succession.
I #Afislodèiiie et descendant an
I dTEoUiyiiiaqoe, plaide contre
hMI Léocrate avait été adopté
1 fiU d'Eothymaqoe. Le fils
Iklé^ditéderadoption^et
I im ioo père la succession
(AvfidooK) éUU le dMlt
ké A HHipBr «ne UturgU
de la rejeter nr ua eulre,
I U wipporler, 0% ce eat tfe
p «c le«n Meai respecUb.
t «"icfiittUM deu liUiTRlt
ibc wr% aialu. et l'antre
k It cHcycB •ennié de blre Vé-
" MitéC M
I Mibir lut-
t prAUieot «er-
I iSilHinwi ee leera Mena.
lilMVi iMmr llBfentalre
La aentCDce
U 0*7 avait point
MO adversaire
riMifeeate oade aecbar-
d'AnlMB, à «lié
44#U.LflléMa
èiiÉe(
rertmiiMit das toM leÉ» dMb; M
606ûtf» par 1i «mAM» des MaaiM #
dèilnmMLMifÉsa
eaud ëmn. màHkwuà t^È^ > t
M» «Mlei
dbd&s»
der
aoioHCCRMPiilMi» MB père, *•]
iMrwtl
pUMétepoorilto
nH^idittéM
i^'v.
•Midei pir ^ totaulu dt eat i
«hMidié dp prnrfsr disoMurt flSTitf
Im. Bekkar. T«y. a-D. Bssi, IMalriii i» A^
mmUL mnA. tog<ipif».; BefAe^ 11».
4e. Uipl EdIpfM xfld MKHSidÉftw 4mft8|Mp>
tvpi^ : sur SverfUi et MneeSMuM, pmtt
fimx têÊUÂgnagm; pmWiWr à 3^.
Uta armateur afliéÉieB tfiit m autorisé è
opérer âne saisie dans la iiiiisoB de Théoplièine.
Pendant qu*il y proeédait , Théophtote engagst
avec lui une querelle qui dégénéra en rixe. Les
deux adversaires échangèrent une assignation ju-
diciaire, chacun d'eux accusant l'autre d'avoir
frappé le premier. L'armateur fut condamné sur
les dépositions d'Evergus, frère de TUéophèroe,
et de Mnésibuie, son parent ; maintenant U accuse
les deux témoins de faux témoignage, dans ce
plaidoyer attribué à Démosthène. L'authenticité
en est contestée par Harpocration, aux mots *Ex«-
XCorpow ct*HTT){Aév7iv ; par H. Wolf, par BcBclib et
par J. Bekker. Voyex Scfanfèr, Appar. crU.,
V, p. 216.
47.Ka?à *OXu|&inodâpou pXtfiK: ConfreOfym*
piodore, pour réparation de dommage; pos-
térieur h 343.
Deux beaux-frères, CalUstrateet Olympiodore,
se disputaient l'héritage de Cooob, mort sans e&-
(knts , héritage réclamé aussi par d'autres préteo*
dants. Les beaux-frères oonTinreot que cehii des
deux qui gagnerait partagerait l'hérita avoe
l'autre. Olyropiodore gagna , et garda tout Ne
pouvant rien obtenir par les voies decoodliatias^
Caltistrate poursuivit son beau-Irtre devant les
tribunaux. Un long exposé de toutes les relalioM
existant entre le plalgoant et son adversaire
pendant le premier ^our d'Olympiodore à
Athènes, pendant son absence ( il était parti
pour la guerre) et à son retour; les preuves tes^
20.
eis
tiDumiale», quekiueftarguiMnto,
l'utation, une violente sortie oontre unecooiti-
sane qai avait rendu Olympiodore infidèle à set
et^^agements , une prière aux jugea : Toilà les
parties les plus saillantes de ce plaidoyer, où le
récit occupe plus de place que l'argumentatioa.
48. Ilpôc Ti|i60cov, (ncèf XP^^ Contre Thmo-
thée, peur wie dette; se rapporte aux années
comprises entre 3A3 et 354.
Le célèbre général Tiioothée arait plusieurf
fois emprunté de l'argent an banquier Pasion.
Après la mort de ce dernier» Apollodore, son fils,
i^claroa le payement des dettes à Timothée,
i|ui prétendit s*ètre acquitté dans les mains de
dtoyens que le créancier lui avait désignés.
Apollodorein8iste,et établit quatre dettes qui sont
encore, dit-il, èUcliargedu général. 11 le prouve,
selon Tusage, par des dépositions, des argu-
ments , et par Tinduction qu*on doit tirer du
serment refusé par l'adversaire. Une violente
sortie oontre la mauvaise foi de Timothée , une
prière adressée au tribunal composent la péro-
raison de ce plaidoyer. 11 est regardé comme apo-
cryphe par Harpocration , au mot Kaxortxvtùv;
par B€eckh,et par Bekker ( Voy. Scbaefer,
Appar. cr\t.,y^ p. 264), «t défendu par Rumpf.,
DeOrat. adv. Timoth,, Giessen, 1821.
49. Ilpôc lIoÀvxXca, icspî toO èuitptnpapxritiOTo; :
Contre Volyclès, au sujet tVune triérarchie;
postérieur H 3fil.
Polych's , nommé pour remplacer Apollodore
dans la chargo flispendieuse de triérarque, n*é-
tait entré en fonctioos que longtemps après Té-
poque fixrâ ; et Apt^lluilorc avait ete forcé de
continuer le service à ses frais. Ce dernier ré-
clame contre le retardataire toutes les dépenses
qu'il a été obligf} fie faire depuis l'expiration de
.Sun mandat.
50. Ilcpi ToO CTSsivo'j tt;; Tfir^apxi** - '^'"* '^
couronne navale; après 361.
Les AUiéniens, ayant besoin de vaisseaux ,
avaient décn^é la mise en prison de tout
triérarque dont le navire ne serait pas en état
d'appareiller au commencement du mois sui-
vant , et promis une couronne d*or au comman-
dant dont la trirème serait le mieux équipée et la
première mim; à llut. Apollodore obtint cette ré-
compense. Set collègues la lui disputèrent, par
des motifs qui nous sont inconnus. A|K>llodore
leur reiHNvlit parce pUiiloyer, où il prouve qu*il
a mérité la couronne prumisi* au triérarque le
plus dévoué et le plus e\}iéf}itif. Ce discours est
regardé comme suspect |>ar Becker , DemoitK
ah Staatsmann und Hedner, p. 465.
5t. np&c KâX)iincov : Contre Callïppe; pro-
noncé en 364.
Callippe, orateur influent et agent des Héra-
rléotes, réclamait ilApollodore, fils de Pasion ,
une somme d*argent déposée diez ce banquier
par Lycun , négociant d'Ilëracléc , et sur la de-
nuimlf de celui-ci , mort depui», remise à Céphi-
si<w)e. 1^ défendeur n'avait qu'une proposition
DÊMOSTHÉNE
oourte lé- i à prouver : là
banque n'était
616
dépotée pnr Lyeoo à li
au
et
ti
U le prouvie par cinq raisou,
récapitniatioa rapide , il demande, an mb de li
justice et m non de ano père, qoe le Iribonal
prononce en ta fivenr.
52. npôc NixércpoETOv, nipc xSn 'Aptloiiaiaw Av-
SponcôSMv : Contre NieostraU , twr ta udaoeM
d*AréthuHu$ ; d'n
ApollodoredéDOBoeNioostnte <
qoelquet esclaves de son frère AiéChuaint, défai*
tenr insolvable de l'État, et fruttmt Mtri la
république d'un bien qui lui appartenait D'aprèt
les lois athéniennes, ti le dénonciateur gainait, fl
recevait les trois quarts des bient déooncét; al
perdait, il payait une amende de mille dndÎBMt
et était à jamais eidu de U tribune. ApoBodoie
demande qu'on ne le confonde pat avec let dé-
nonciateurs ordinaires ou sycopjiantes, U vem
seulement, dit-il, se venger det torts de Kieat-
trate è son égard, et abandonne an trésor la lé-
compense promise. CedisoourteilragtrdéeoHae
suspect par Harpocration , an mot Xwrnpnrt.
53. Ksrà Kovmvoc alxiac : CoNfre COMB^OV
mauoais /roé/emen/i; proooooé en 343.
Cn citoyen nommé Ariston, d^^ ikn cl
jouissant d'une certaine aisance, pocte |
pour mauvais traitements, contre nn i
non et contre set fils. Let bits qnl i
un tableau trèt-curieui de (
de la vie athénienne.
54. n^ KaUixX^oi, fUfH X**P^ ' ^
liclès, pour un emplacement ; d
taine. Le client inconnu pour leqkici
écrivit cette défense avait nne tcm ««■
celle de Calliclès. Cn chemin se ^ .
petits domaines, situés d «. I-
tombée des montagnes av«» laii
dans la propriété de Calliclèt. Cdiu-vi.
dommage au voisin , le cite devant un ■
IMur avoir bouché un canal destiné à fac
coulement des eaux , et coodut à mîBe
de dommages-intérêts. Le défendenr t
prouver d'abord qu*il n'est pas ctoae
mage, ensuite qu'il n'y a ancone p
entre le dommage et llndemnité rédaiiKsr.
55. Kaxà AiOfvuaoSwpou pXôCr,; : Camit*
j/rétention injuste de Dionysodore:
329. 11 s'agit d'un Dionysodore <
une somme d'aiigent et ne voi
tous les intérêts.
56. 'Lfcnc tKpèc Eu^ouXîdiiv
Subulide ; poslérîenr à 346.
Un Athénien, nommé Euxithée. a^
de la liste det citoyent .
cision, qu'il attribue à -v u cm
mande sa réintégratiuH. ne p
aucune conclusion oontre mbniidc.
57. Koià Ocoxpcvou Mti^ : Pt
Thtocrine ; apparticat à 325.
Epicharèa pourtnit Tbéncrine , qui
condamner son père à
Appei
SKM06TBilf£
iditelii.Cteéii«Mn«il
M DiMrqpie. ( Vvy.
, 10; rjffif-
B;BwpoQn-
e s Amfrt JVtora; te fippoite
rdet
Bf wWOld MCHV69 IplHB
liloi^,iMidetp(faeB
d'époMer des
^D0 Rterâ 6rt étftBûfjtni
5, rtiMMif MT fa Jeuette €t
mat, IqrfttelitrlbiiiieiKniry
|lHe ApoOodim , à h Mf ton
I «M fei»pèra,pliis â0é, ptat
Ifciiiiii Mb, et ptas Mté oootre
; ftriH to pBfdfe. Apofiodore
1 à IBM étmgàrB d^
toute te Tie de
.etdomiete
, La bamgoe se termine par
) eoAtre fteeaaé» et par
de coodam-
eoopaMe coTers
B. lM0ra» si elle fut con-
' dans II serritiide;niai8
I flil aeqoittée. Ce discours est
I apocryphe par les critiqoes an-
Yoj. Denys dUalicamasse,
dîd. Deni., 57; Phrymeos;
Tifi^OL, AY){t01C(HV)T0Ç,
[*9mnn,^, Kê^idc; et Sduefer»
idrapparat.
iH$eomrs funèbre ; se rap-
I il est certainement apo-
De admir, vi
t^ 44; Ubanins, Argum.;
AlYtlSat et Ktxpoiciç;
• ; WHiaa, an mot Asi\i^Joa^évni;
, fb 3&4 ; Westermann, Qwest,
VantlMiiticité de ce discours a
r» Dea»otih. als Staatsm,
IfV Krtger,dans les Archives
reux; est, comme
apocryphe. Cet éloge
dn jeune Épicrate,
t dl0Be dn grand orateur
Voy. Denys d'Haï., Ad-
44 ; Ubanios, Argum, ;
BibUoth.; Wester-
,llt70.
paidotéf]
citeteBBahBiilB: l.AifO
&ipséc(DeBysd«al.,iMiîar«*.,n)$~S.biè
Métevioc (WÈOL^mL^ 53;Haipoe9MNB,wiiMil
dcxaeTstev); —3. Opic Ho^bÛMCMv «syipay^
(Bekker, iHieed., p. 90); —4. Bhpk Xpuafan
(Athénée, Xm) : e'aalpfobaUeDMatteaêine^ie
l*!à«QSiovi« tOf On^, martinmiéa pir JDaai|B
d'BaL dansBOB J^p«fl.«iiM«sI, 13, UeniiiM
le mCma ihétonr, dans aoa gs^adteir, »tiiid.
Hem., 67,' déctere 400 oa dentor dtoaoma aal
apocryphe );--&• IIipItoDpdi IxasOMa *ApinA«v;
apocryphe, Bairant Defltya dTBaL, Ito odinlr. «>
die^.Demoftft., 57;— 0. KaRàAi||idBoii(BBkkar,
AJMcd.f p. 33è). Oneslnovo prahaUBmenl
on fragmenl dana Aieiaadre, De Migmr,, p. 478,
éditWab;— 7.IIp6çKpK(«v«i|ilfeOii«cm4p^
porac ( Barpocnfloa, ao awl BwwMppa):
Denys d*HaL en léfoqne f» dooto rMhaptieilé;
- 8. Ticèp ^vjtépMv : ce n^élaft pcobafateDMot pas
un ouvrage de DénMsttèBa (Snidaa, an mol
'Aim); -— 0. *riiip lotrOpoutUcénifpanlk i^pèc Xb*
pa»H*o»; c'étaitrcHmedeDtoBiiiua, bbIoo Oalil-
maque, dttf par PhottH, MAolib., p. 401.
DéBBostfaèneaélétiadritM trèHPraod noadm
œ row« naos ntaBow louies hs mbbnb uo rjEu*
rope^PannileatradnelenrsallemaBdBonooinpte;
RelBke, Boner, Gottsched, Bfiderar, flcheflU,
Hefane, Bêcher, WMand, Twiedh, Lnden,
Seiler, Raumer, Schwabe, Nlebuhr, Kortm,
JÉeohs^ete.;— Farad tes BdteH: CMfone,
FfgMued, l^erra, PteMIa, NtoM, llbgbeit,
SetecU, Cesarotti. — Parndtea Aimtete: WyhMNi,
Dawson, Portai, Frauda, Leland, lord Brong-
ham ; — Parmi les Français : Jacques Perrion,
Jean Lalemant, Louys Le Roy, Jean Papon,
Genrais de Toumay, Guillaume Durair, François
de Maucroix, Jacques de Tourreil, d'OUvet,
Gédéon Le Cointe, Millot, Auger, Gui, Charles
Dupin, Bignan, l'abbé Jager, Ploogoulm, Stié-
Yenart. La traduction de M. Stiévenart, publiée
à Paris, 1842, in-8*, est plus fidèle et plus
complète que toutes les précédentes ; elle contient
d'intéressants parallèles de Téloqnenee antique
avec réioquence moderne : chaque discours est
précédé d'une hitroduction et snifi de notes his-
toriques , littéraires et critiqoes. M. Plougoulm
prépare un grand tra?aO sur te lutte de Démos-
thène contre la Maeédofaie. LAo Joubert.
Pliitarque, DimoiUunat; rUm dêum Orat, — Denys
d'HalIcaroasM, Dt aéHUr, vi 4ieL Dewuutk.; EpUtota
ad jitiumêum. — libaBlos, jérgum. in Orat, Demotth,
- PboUiu, aédfioMMo. — Suidas, au mot Av)iioa0^vv)c.
- Ludeo, EiMOM. DtmMth.» 4t. - Oeéron, Dt Orai.^
III, l6;anKM, as. — QolnUlleii, XI, S. - HUderlcos.
OraUo de vUa DmiMttkmUif WItteoberg, IMI, In-e*.
- Hier. Woir, rUa Dmnoitkenis et jEteh^ni»; Bile,
lS7i,la-roL -Schott. ^itm paraIMm Jristot. êiOê-
moUki Anven, I6OS. - Pabrtdai, BiM., Grmea, t. Il,
p. «M, édlL Haries. - Beeàer, Dêmoithenêi ai> Staatt-
mann und Bedner; Halle, 1816, t toI. la-S*. - Zlramer-
mano, Ditiertatio de DÊWUMthên» retptibUem Mke-
nientis oM/Ministro/or» / Bertlo, litl. In-S». — Weatar-
mann, QurnstUmes Demoêtheniem { Ulpzlf , t8IQ-iaS7.
- Bôliaeke. StudUn an/ dem CêMête dtr Mtisekm
Mdner ; Bertln, 1S4S. - CUotoo, Fmti BeUmUM, *
619
Morbrre. De Intifnio Demnsihenit, dint w» ffpmtevla
$cUc:a ; ISIT. — (i. dr Rocliifort, CotuUeratim tnr
DeutOitMM, considéré comwte orateur H comme poli-
tlqw, quatre mémoires. Aam le recueil de l'Afadente
dei InirrtptlOBK. t XUIl et XI.VI. -Schottcn, INffirf-
titio de DemoitAêniM eioqumtûB ekaraeUn^ Ctrecht,
ins, In <!•. - Edinbnrgh Heriew, n» 61 et 71. - Thlrlwall.
Mitory of <;rtece.
DÉMOSTflê.^E de BUhyrUe, Mstorien grec,
d'une époque incertaine. Il avait écrit un ouTragc
sur la Bithynie, en dix livres au moins (Bt9v-
viaxs ), ot un autre sur les fondations des vDIes
(Kt;7C'.;). On ne sait si cetti^ dernière composition
était en prose on en vers. Il était plus ancien que
Pohhistor et l'olybe, comme on le voit par les
paroles suivantes d'Etienne de Byzance : " Po-
i>histor dit, «l'après Démosthène, que Chaloée
esi une ville de Libye ; PoIvIkî le reprend, etc. ■
Mais plui^eurs critiques doutent que Ar.(jLo?Ocvy;;
soit ici la véritable It»çon, dans ce passade d*É-
tienne de Ityzance. Le poCtc Eupliorion avait
a)iiipos<> contre. Démostliène ou adnssé à Dé-
iiiuslliëne des vers dont il nous reste quelques
fragments, publiés pair M. Bfkkcr. M. Meineke
I)ense qu'il s'a^t dans ce |>oéme d*K'.ipliorion fie
riiistorien Démosthène de Bithynie. (."est une
simple conjecture, qu'aocun témoignage des au-
teurs andens ne contredit on ne confirme.
Ùirnne «lr By/anrc, aui mois KOJCÔ; , Msv^wÀoC,
Tdpoc, Toûoôç, TrJiJir/Tffôç, A^c^xvfoEÎs, 'Aûtsxti.
- BekktT, jérnêedota, p 13SS. - Mriseke, De EnphO'
riom, p. Si.
*DÂMOSTBJt!iRr/e TArocf, grammairien grec,
d'une époque inoertaiBe, Suivant Suidas , il avaM
(Trit un ouvrage sur les poêles dithynmbiqoes
( lltpl Si0ups|t6oicMâv ), une para^rase de 17-
liade d'Homère et de la TMogonie d'Hésiode
et un abrégé de l'oomige de Damagèle d'Héra-
clée.
Snldaii. an Mot AvtPM^évr^. — Wettenna«n. Qtunt.
l)em., IV, p. M, M.
* dAmOSTH^B le Petit ( àr^yjuaUvnz à Ml-
«poc ), riiéteur grec, d'une époque iDoonooe. On
ne sait rien de sa vie. Quelques fragments de ses
discours ont été publiés par M. Bckker.
nfkker, AnerdUa, pp. ISS, IM. 16<. ITO. ITS
DinosTBfcsB de MarseUtt ( AiiiMc^svr.;
ô MsvToXiwTT,; ) , médecin grec, né à Marseille ,
vivait vers le premier siècle de l'ère chrétienne.
Il est l'auteur de plusieurs formules médicales
qui ont été conservées par Galien. Quelques
critiques l'ont idriitifi»* aver Démoslhrm' Thila-
lèthe. 11 est quelquefois désigné simp^finent {ur
<on surnom de Massahotn ou Mnsstlirnsis. Ce
qui nous reste de lui a été recneilli par C.-G.
kulm.
fialicn. De Compot Medéemwi. sec. peu . T, Ik. —
.\erlu<. IVpt.— C-C Kftba. AdéUam. ad FJtarh. Mrdi
for veter. « J, A, robriciofxhtbiivm.
DÉMnSTBfavr. rniLALÈTBF. ( Ar.iiOcOfvr,:
ô (|H)i2>.r.^; ). uédi-cin grec, viiait prolsibli-meat
<.u commt»cement de l'ère rliretienne. Kiève
d'Alexandre Ptitlalèthe, il appartenait a l'irule
'le méflecine fondée par nérvphOe , et se rendit
surtout célèbre par «on habilfîé rommeocutiMe.
DÉMOSTHÈNE - DÉMOrZ
Il écrivit un ouvrage sur le pouls, dté pa>
tien, H un autre sur ïn nmladfes des yeir
existaient encore, à ce qiTil semble, da
moyen âge, rorfs dont il ne reste anjou
que des extraits ronservés par Adîns H
dltpne.
rriiiiin, /V Diffêr. Mtb., iv. «^ - soMb. Déet
0/ tireck mud Haman AtovrMjiAp.
*D^osTBK3iB, jurisouosulle grec,
qualifié de préfet du prétoire dans ime ooi
lion que lui adresse Pempcreur Justin n
en ô!>9 et :>3J, Jii>li!ii mi lui adresse plu
constitutions reriieillÎ4H(surle code. Les écj
ce légiste ne sont |>as venus jnsi|u'à nous
vraisemblalilc qu'il a existé un autre Démofil
plus anden que le préfet du prétoire ; c'c
lui que Thallêe, écrivant vers 636, appel
lustre mémoire.
Morireull, Uittoire du Droit bifunti». L i, p.
* l>ÊBOSTRATF. ( AsiiôffTçaxo; ) , s«*
romain, vivait prubaÙemeut dans ie p
siècle de Fère diréticnne. D'après Suidas, i
composé un ouvrage sur la pèclie, en vin
livres, 'AÂ'.£ut'.xs, un autre sur la divinati
moyeu de l'eau i. lle^ i^i ivj'^pcrjftsvn
(''est piobablement le même dont PNne c
livre dliistoire, peut-être d'histoire natt
et le même ausai que Démostnte d*Ap
auteur d'un uuvragie Sur les Fleures • ||i
taiiûv ), dté par Philarqne.
Suidas an mot AoBlÔorporoc. — > PBor, HM
XXXVII, 6. - Plutarqae.He nkn*iif. tS. - ^
Demttor. ^«rlt.
* DftnosTBATB, orMteur «iea. Ce
ta proposfUoB qa'AldMade, v Lan
forent placés, avec des mufoin
teie d'une expédKion
parafft avoir joué on rAlc wt «■«> ■
cnwdmwpfilitiquesdf répwfii^, me pnéte 1
le met en mène dans une eoroéidie iBtttnli
VrnK-
PInlarqur. fie d'Alrm^de, - BrtiBkCB.
crtttea tiratorum Ctmorum^ p. zlvi.
* DixoTÉiAi, écrirate grK, à IVfKard
on sait stnileuieol qu'il avait écrit Sur /» /'i
des d'Egypte un traité dté dans VHistot
relie de Pline.
r me. Itift. .VcU . XXX Vtl, IS. - Frmç. Cner ,
1.1 RIM. ?rrc4ae de %. A.-Flnala Didot.
némenz dr la ballb ( L'abbé ), litli
français, né h llnniny,ca Savoie, vers la fia <
septième sIMe, mort à Paris >ers 174?. I
dans les ordres , et Mint me cure il.iw
du diocèse de Genève qui appartenait aini
France, il fit insérer dans le .Vonrrr I
d'une nouvelle métlio«le df> notation pniir
sique, qui fut approux'é par racjilpia
Sciences en 177ft. Le système di moli i
tait à supprimer la pôrt^, et ^ nr *«*
quo d'un seul raractère de d
sitJiin verticale, horizontale 6ii iociiiki-
S'«n«, indiquait le degn* d'élévatiou m
t'etli* invention n'i'lait pas non vrle :
t>T, rn iGOi.^Miidt. eii 1 607, H le père ao
DEMOTZ -
aTAîmt pra|MMé d'analogues. Die fut
ttaquée dans on opuscule intitulé :
5 tir ta Méthode d'écrire la musi-
Orinotz: Pari», 172(i, in-12. Démotz
>ar uii«ï brochure qui avait pour U-
te a in eniiifuv dp .V.... contre
I systttne de chant par Af...., pré-
IT^T, iii-12. On y trouve les appro-
A<3dmiif de» Sdences, de Campra,
iult, de. Lallouette et de phisieur»
BA du temps. On a eucore de lui :
B ptain- chant selon un nouceau
ex-couii^ très-facile et très-sûr;
. la- 1 2 ; — Breutaire romain, noté
ourrau système de chant; Paris,
. • - Méthode de Musique selon un
Mleme ; Paris, 1738, in-s°. Brassard
ivstèine, et fit voir qa*iJ ne pouvait
ft une Lettre en forme de disser-
DemotZy sur une nouvelle me-
ttre le piaîH'Chant et la musique;
. iih4'.
avAétf mmverieiie des Vusieieru.
• Pierre ), in61ecin oculiste fran-
ncille, en 1702, mort le 26 juin
lia don apothicainf do Marseille,
élodcK a Avignon, et les acheva
tre->atioDS à Paris. 11 Hit reçu
jroiMf à Avifcnon, et revint à PariK,
ht pnt pour buppitiant dans l\nsei-
raBatomie. Après la inurt Je Du-
ioUinC la place de démonstrateur
ivaiiinet d'histoire naturelle du
i; rnais il ne cun^<T\a a^tte place
^>. Il allait retourner dans sa
c k durtf-ur .\jituine Petit lui pro-
'lan-^ M*< tra\au\ anatoiniiiiiiS
I' «piTialerrifut des mniailicn <ioK
ft^ txiia ari'tt'- hranctic (if la iiié-
at ii« rnMle<:in-0( iiIInIc de Louis \V,
MOCi^«e!«-rari île l'Aradriiiio royale
i <C d^ ci>rr*'<pondaut de U Sorit^*^
— dffff r<-'v«fnfit-nMfrent ses travaux.
c^'^eur royal. On lioit à l)e-
reniar«|ues int«^ressante.s sur la
ird.' la \w dans l'homme et
vw» lui qui di->Nina toutes les
m aux r*-cherrh«*» d'Antoine Petit
Mr rifii iiu eoq d'Inde, du hilH)u
urilf fl de la tortue. Il prouva
■ r«t fkiH 1.1 rontiniiatioii de la
■M dt^-uuv' rte d.- !.« i!n'T!il>r.:ne de
rtl aiiparîient .i heinoiirs. Il a
e» '"•pifii'^r.i lies iiie«ierins sur la
na--nse !'djli«it',i:'iH.' »îaif un»' des
^r l'art T!i<-ii«-ii'. <>n .-i de lui :
mm {'a* nli-r, tijl, .!■ laiijais du
P.»ri-. !" :". rî P.einis. i:;,2,
' ei OhservntviUs dr //.• So<'irf'-
ydimtjouro, tra.j. de l'aiiL'l ils;
. I fOl. tTi-r.\ ;<Vi^ IL.; - L's.-.'t:
t mafureifi .■'..• /• ■..■.-:. i...,./'/..
- DKMOURS 639
' trad. de l'anglais de Henri Baker; Paris, 1741
et 1744, in-8% ùg.; — Description du ventila'
leur, par le moyen duquel on peut renouve-
ler facilement et en grande quantité Vair
des mines, des prisons, et des hôpitaux, etc.,
trad. de l'anglais d'Éticnnc Haies; Paris, 1744,
in-12, fig. ; — Méthode de traiter les blessures
d'armes à /cm; Paris, 1745, inl2; — Table
générale des matières contenues dans V His-
toire et dans les Mémoires de r Académie des
Sciences, tomes V àiX; Paris, 1747, in-4''; —
Dissertation sur le mécanisme des mouve-
ments de la prunelle, où Von examine quelle
est la structure et la manière d'agir des fi-
bres droites de Vuvée; dans le II" vol. des Sa-
vants étrangers de l'Académie des Sciences;
— Essais et observations physiques et litté-
raires de la Société d'Edimbourg , trad. de
l'anglais; Paris, 1759| in-12, fig.;— Transac-
tions philosophiques de la Société royale de
Londres pour les années 1736 à 1740, trad.
de ran<;lais; Paris, 1769 à 1761, 5 vol. in-'i**;
— Lettre à M. le docteur Antoine Petit , en
réponse à sa critique d'un rapport sur une ma-
ladie <Ie l'œil, survenue après l'inoculation de la
petite vérole, contenant de. nouvelles observa-
tions sur la structure de l'œil , et quelques
remarques générales de pratique , relatives
aux twiladies de cet organe; Paris, 17C7,
in-12 ; — Nouvelles Réflexions sur la Jjame
cartilagineuse de la cornée , pour servir de
réponse à la lettre de M, Descemet ; Paris,
1770, in-8" ; — Observations au sujet de deux
animaux dont le tndle accouche la femelle ;
dans les Mêtnoires de C Académie des Sciences,
année 1778. Dcinours a en outre publié des Mé-
moires à consulter, qui se trouvent dans le Traité
îles Maladies des Yeux, de son fils, Antoine-
Pierre Demours; Paris, 18ls, 3 vol.in-8", planch.
r.ii-s«*»'au, •lall^ la Biographir médicale. — Quérard.
/.-; / laïur littéraire.
i)KM<»rRS ( Antoine-Pierre ) médecin et
oculiste tVaiivais, lils du précédent, né à Paris,
le 10 <le('end)re 17rr;., mort le i oetohre isao.
Il tit s*'s etude> sous la direction de Houvart,
l)eslM»i>.. Lorra> et autres médecins célèbres , et
se eon«a<-ra particulièrement a iVK'ulitiiiue. H
lut reçu «locteur en médecine ïi Paris : son ha-
bileté le lit nommer oculiste des rois Louis XVIIÏ
et Charles X, membre honoraire de l'Académie
de MiHJeeine et chevalier de la Légion d'Honneur.
();i doit a iJemours plusieurs dérx)uvertes utiles
(l;ln•^ i.i UH'decine : le premier il lit l'emploi de.
la belladone \Mi\\T dilabT la pupille et empêcher
lalliéniu »' de la marpe pupillaire de l'iris à la
(a|i>ule du cristiliin. Il fît aussi Tessai de la
l:r-;:foii xis, \i laquelle l'exiK'riejice lui fit renon-
v»'v. Sun plus îirand litre à la reconnaiss,mrp
l.uîiiain- est d'a\oir osé pratiquer ro|)éralion
di- la pui ille artificielle . opération qui a rendu
lii \ue il un certain nombre d'aveugles-nés.
La \ie .lt* Oemours Tut abrégée par un mal-
633
DEMOURS — D£M01
heiirdoinestique : soo ÛU unique se noyadans une
partie de plaisir,(aite en canot surit Seine. Antoiiie»
Pierre Demours a laissé : An Betina immediO'
tum visionis organum; Paris, 1784, in4*; —
Mémoire sur Vopération de la cataracte ; îbid. ;
— Mémoire sur les filaments, taches moifileSf
globules , et loUes d'araignée qui paraissent
voltiger sur les peux ; imprimé dans l'andeo
Journal de Médecine, Tenier, 1788; — 06-
servcUions sur une pupille artificielle ouverte
tout auprès de la sclérotique; Paris, 1800,
in-S**, avec planch.; — Traité des Yeux, suiri de
la Description de F Œil humain, trad. du latin de
Sœmmening; Paris, 1818,3 toI. in-8",aTec atlas
de 81 plancli. ; ^ Précis historique et pratique
sur les Maladies des Yeux; Paris, 1821, in-8*.
ReveUlé-PariMp dans la GazelU médicaU de Paris .
S DOTembre IBM. - Qaérard.La Ftaneê tUtérairt.
DBMOCSTIBR ( Charles- Albert), poète fran-
çais, né à Villers-Coterets, le 11 mars 1760, mort
le 1 mars 1801. Fils d*un garde du corps du
roi, il lit ses (études au collège de Liiienx, et
suivit pendant quelque temps la profession d'a-
vocat, qu*il quitta pour se livrer à la littérature,
près de sa mère, qui habitait la campagne. Doué
d*un caractère doux et aimable, d'une humeur
gaie et facile, il eut un grand nombre d'amis,
parmis lesquels on distingue CoUin d'Uarleville,
Legouvé, etc. Heureux près de sa mère, qu'il ado-
rait, il composa dans sa solitude un grand nombre
d'ouvrages, qui eurent beaucoup de vogue , mais
<|ui sont empreints d'une afTéterie dont il Ciut accu-
ser plutôt l'époque à laquelle il écrivait que l'au-
teur, qui a sacrifié an goAt duAioment. Demoos-
tier devint membre associé de l'Institut, de la So-
ciété Philotechnique, de celle desSdenoes, Lettres
et Arts, et de l'Athénée des Arts à Paris; et cha-
cun applaudit à ces distinctioDS, car tous ceux
qui le connaissaient l'aimaient Deux mots don-
neront une Idée de son caractère : il disait sou-
vent, en pariant du bonheur qnll éprouvait à
passer ses jours près de sa mère: « Le souvenir
des services qu'on a rendu? à ceux qu'on aime
est la seule consolation qui nous reste quand
nous les avons perdus. » Il mourut jeune, d'une
maladie de poitrine ; le jour même de sa mort
il écrivait à une personne qui lui était chère :
« Je n'ai plus la force de vivre, mais j'ai encore
oeUe de vous aimer. » Le plus important et le
plus connu des ouvrages de Demoustier a pour
titre : Lettres à Emilie sur la Mythologie. Ces
lettres, mêlées de prose et de vers , parurent en
1790, et obtinrent un grand succès, surtout auprès
des damesy anxqucUes elles racontaient d'une
tÈçtm gradeuse» bien que souvent trop préten-
tieuse, l'histoire des dieux de la Fable. Ce genre
de style est tout à bit passé de mode ; mais an
milieu des ineorredions qu'on peut hii reprocher,
«m trouveçàetlàdesidéesin0éneuses;et ense
rqMNiant à l'époque où il a paru , on peut com-
prendre le succès de ce livre. Ce succès a duré
phis longtemps qu'on ue devait le croire , car co
1837 iMi ïà iec
sepli e K
gravbi m «fc
tugais 1 -r. r , I
Cartas v i ïtia sobiv u aJgt
1819. in-12: il en existe aussi i
1 ai le. On a encore d
ue « 0, (j
i », i/vO r. p uev
cuMits, «nteurn i]
une fokc OM» itueuc, d&u»
eunesse esi
< UM nt n'excuse
iiMu i: — cei ciltate\
aimouib, V actes <
an n (179«;, r. • pièc
un graÎMl suoeb» Mir le iw -e
une époque oè Tonnei
drconstanee ou des dn
an^ voulurent reconnamt» u«n
mable le portrait de l'auteur, et
ces vers :
Bt qnaS U pdgDlC l'bonme aUna
n était detairtMa Blralri
— L' Amour /ilial, ou la jambi
comique en un acte, musique de
pièce, imitée d*nne Idylle de Ces
oore en provlooe; » Les Femm
trois actes et en vert; Paris, an
et 1803): des épigrammes, des n
ques scènes de sentiment firen
pièce un succès brillant. Dans i
tenravoue qu'il aime trop les f
bien connaître; cet avis a été |
sieurs critiques. Lesagréments
laient pasasseï quelques sitnatio
L'auteur le comprit, car après la
sentationil supprima d scèi
ralt avoir voulu démont c'
éprouvent toqjours le bu<
Ttet et qil TOM ÉMiit ett poar ^
Vooa «Isa aieaz lovflHr q«c 6*
Dans les scènes suonriroées on
mes e I lir < pUces pi
¥ vaut au nier
ucvt I I ir e
OGuaculCai «^
propos deoetteconiédie,«iwa u
une anecdote asset piquante,
représentation 11
forée à un de ses 1
— LeTotéraMt,emlatoÛra9n^
^ietue, comédie en cinq actes et
an IV, (1796), i»r. Onn'a retes
qui pourtant art dntoeeès, qnc
Oc»o«iptolMiHI«i
Mm frtm. Je «wa prie, «a «n^
Les autres onvn^BS de DeoMM»
LibfnéduCkUr9,V^Êm; 1^
DËMOUSTIER
i la caM%pagne^ ou le misanthrope
Délie en trois actes et en vers ; Paris,
S , m-S**; — Le Divorce , comédie en
A en vert; Paris, ans u et xi( 179 jet
ophronyme, ou la reconnaissance ^
(ue en un acte; Paris, an m (1795),
«rs de Morale, en prose et en vers,
ConMolalions, roman philosophique ;
rie du diX'huitième siècle, frag-
s; — yoUce sur la vie et les ou-
JtfkM du Bocage ; — Le Voyage de
- La Première année du Mariage ;
Sur la Mature; — Nouvelles
milu surCWstokre; et des Poésies
Iris, I80i à 1809, 3 vol. in- 18. Los
s» n'ont jamais été imprimées :
uc Julie, coaii^ie en un acte et en
Paria, opéra-comique en un acte ,
irdia de Saint- Pierre; — La Chau-
nme ; idem ; — Constance, comé-
adM et en vers; 1792; — ii^/ièse^
deujc espiègles , opéra en trois actes ;
tu et Campaspe, grand opéra;
■d LUhtfttld, comédie en cinq actes
' Paris, oi^én;—Macbelh^ idem.
iOlutier a coopéré à la ré<laction
ics Muses. Ses Œuvres complètes
m 1804; Paris, 2 vol. in-8^
a « fol. în-12. A. Jadin.
«CMffM éTMM Homme dé (ioût, 11, flOI.
,^JU ManM€i dm iJbraire.
{Guillaume), théologien écos-
■■ ireizième siècle. Il fut recliercbé
ent poiir s*étre montré partisan des
; I mood Lulle. On a de lui : Kxa-
Ea'jm. LulUi Artem, imprimé
Ml. BMd. et iV- -^^tat.
Gtorge i , polygraphe anglais,
. ot 173rt, mort en 1818. Il reçut sa
HNi ilans sa > illc natale, d'où il se
miidre et plus tard à Edimbourg ,
titrf tle membre de la Faculté
•l»m avoir vi^ité le r^jntinent, il
, qu'il quitta (lour la députa-
il fut appel** en 17C2. D'abord
[n, en<^oite de Pitt, il se rau-
re de la réeeuce, du cùtë <)e Fox.
■ vie publique en 1790, uc s'oc-
ravaux agricoles, et donna Tun
lir de la pisciculture. On a de
fi^ Ihe mmjntlic Mountains nj
M travaux dan:» plusitfurs recueils,
MK/iORS of the Royal Society uf
s VAgrtcultural Magazine,
Speeehes) prononcés au par-
mat;, thfulogien fcussMtis ,
s, Ie23aui)t 1 j79, mort •
■ij. I)'apr<*s sr.> propres ri'<.'its , ,
IMirieme des vingt-huit enfants i
— DEMPSTËR 6M
de Thomas , baron de Mnresk , et de Jeanne
Leslee; il prétend aussi que le 23 août, jour de
sa naissance, fut {KHir lui , dons tout le cours de
sa vie, un jour fatidique. Ce fut, dit-il, un 23
août qu'il sortit de sa |)atrie, qu'il fut reçu doc-
teur en droit, qu'il fut admis à l'Académie de
Nlmcs, qu'il gagna un procès considérable à
Toulouse, et qu'il fut mis au nombre des pro-
fesseurs de Pise. On volt que Dcmpster croyait
à l'astrologie. Ce n'était pas le seul trait de res-
semblance qu'il eût avec Cardan. Comme l'il-
lustro savant de Pavie, il éprouva de grands mal-
heurs domestiques; un de ses ft-ères fût écar-
telé à Utrecht. Pour lut, il commença ses études
à Aberdeen , et les continua à Cambridge , au
collège de Pembrocke. Vers l'âge de quatorze
ans, il passa en France, où il se donna pour
un catholique romain zélé, persécuté par ses
compatriotes {Mur cause de religion. Quel-
ques seigneurs de son pays l'aidèrent de leurs
libéralités , et lui fournirent de quoi continoer ses
études. La peste l'ayant forcé de quitter Paris ,
il se retira chez les jésuites de Louvain, qui l'en-
voyèrent à Rome. Des raisons de santé et son
humeur aventureuse le ramenèrent en Flandre.
Il aciieva ses étndesà Douai , fut reçu maître es
arts et professa quelque temps les humanités à
Tournay. Pressédese produire snr un plus grand
théâtre, il se rendit à Paris avant l'âge de dix-
sept ans. Malgré son extrême jeunesse, il se fit
recevoir docteur en droit canonique, et fut
chargé de U chaire d'humanités au collège de
Navarre. Cette place ne put fixer longtemps l'in-
constance de Dempster. Il alla professer les belles-
lettres à Toulouse, la philosophie à Montpellier,
l'éloquence à Mimes, voyagea en Espagne, et
devint le précepteur d'Artus d'Épinay , abbé de
Redon, depuis évéque de Marseille, fds de
Saint-Luc, grand-roaltre de l'artillerie de France.
Congédié |)0ur une querelle qu'il eut avec un des
parents de son élève, il alla en Ecosse pour
tâcher de retirer quelque chose de la succession
de son père. N'ayant pas réussi dans ce projet,
il revint à Paris , où il professa pendant sept ans
dans les collèges de Lisieux , des Grassins, du
IMtMïSis et de Beauvais. Il lui arriva dans ce dcr*
nier collège une aventure qui peint son caractère.
•I Dempster, dit liayle , se piquait de grande no-
blesse. Quoique son métier fût de régenter, il ne
laiss^iit pas d*ètre aussi prompt à tirer ré|)ée,
ot aussi querelleur qu'un duelliste de profession.
Il no se pass<iit presque |)oint de jour qu'il ne
le battit , ou à coups d'épi'e ou à coups do
poing ; de sorte qu'il était la terreur de tous les
régents. Grangier, principal du collège de Be^u-
vais, ayant été obligé de faire un voyage, établit
Dempster pour son substitut. Celui-ci exerça
justice sur un éC4)lior qui avait porté un duel à
l'un de ses camarades, et lui fit mettre chausses
bas, et l'ayant fait charger sur 1rs épaules d'un
gros drôle, il le fouetta d'importance en pleine
classe. L\\:ulier, i)our tirer raison de cet affront.
633
DEMOUHS — DËMOUSnEK
«M
hciirdoinestitnie : son lils unique se noyadans noe
liartie de plaisir,(aite en canot 8urlt Seine. Antoine^
Pivna Demours a laissé : An Retina immedia-
ium visionis organuni; Paris, 1784, in^'; —
Mémoire sur V opération de la cataracte ; tbid. ;
— Mémoire sur les filaments , taches mobiles^
globules , et toiles d'araignée qui paraissent
voltiger sur les peux ; imprimé dans l'ancien
Journal de Médecine ^ Tenier, 1788; — 06-
scrcations sur une pupille artificielle ouverte
fout auprès de la sclérotique; Paris, 1800,
in-M", avec planch.; — Traité des Yeux, suivi de
la Description de VŒU humain,tnA.âu latin de
Sœmmening ; Paris, 181 8,3 toI. in-S** , avec atlas
de 81 plancli. ; ^ Précis historique et pratique
sur les Maladies des Yeux; Paris, 1821, in-8*.
Rrvcillé-ParUe, dans U (iazeUe medicaU de Paris ,
B DOTembre IBM. - gurrard./^ frottée lUttraire.
DEMOVSTlEm (Char les- Albert), poète fran-
çais, né à Villers-Coterets, le 11 mars 1760, mort
le 2 mars 1801. Fils d'un (;ardc du oorps du
roi , il fit ses études au collée de Lisieux , et
buivit pendant quelque temps la profession d'a-
vocat, qu'il quitta |K>ur se livrer à la littérature ,
près de sa inère, qui liabitait la campagne. Doué
d'un caractère doux et aimable, d'une humeur
içiîe et (acile, il eut un Kiand nomt>re «l'amis,
parmis lesquels on distiufcue Collin d'Harleville,
Le};ouvé, etc. Heureux pr^s de sa mère, qu'il ado-
r.iit, il composa dans sa solitude un grand nombre
d'ouvrages, qui eurent lieaucoup de vogue , mais
qui sont empreints d'une afTéterie dont il faut accu-
ser plutôt Tépoquc à laqufiile il écrivait que l'au-
teur, qui a sacrifié au goAt duimoment. Demoos-
tier devint membre associé de Tlnstitut, de la So-
délé Philotcchnîque, de celle des Sciences, Lettres
et Arts , et de l'Athénée des Arts à Paris ; et cha-
run a|)plaudit à ces distinctions, car tous ceux
f(ui le connais.<;aient l'aimaient Deux roots don-
neront une Idée de son caractère : il disait sou-
vent, en parlant du bonheur qatl éprouvait à
laisser ses jours près de sa mère: « Le souvenir
fies services qu'on a rendu* à ceux qu'on aime |
est la seule consolation qui nous reste quand j
nous les avons perdue. » Il mourut jeune, d'une ;
maladie de poitrine ; le jour même de sa mort {
il écrivait à une personne qui lui était chère :
<i Je n'ai plus la force de vivre, mais j'ai encore
celle de vous aimer. » Le plus important et le
plus connu des ouvrages de DemousUer a pour ;
titre : Lettres à Emilie sur la Mythologie. Ces j
lettres, mêlées de prose et de vers , parurent en |
1 790, et obtinrent un grand succès, surtout auprès '
des dames, auxquelles elles racontaient d'une
Uçoa gradMise, bien que souvent trop prêten- i
tieuse, l'hialoire des dieux de la Fable. Ce genre :
de style est loot à fait passé de m'hic ; mais au
milieu des incorrections qu'on peut lui reprocher,
<« trouveçà et là des idées ingénieuse»; et en se '
reportant à l'époque où il a paru , on peut com-
prendre le succès de ce livre. Ce succès a dure
phH longtemps qu'on uc dorait le croire , car en «
1837 les Leiires & i^méiM oomptiient déjà dix-
sept éditions, presque toutes de Inie et ornées de
gravures; de pins, elles ont été tradbtte« en por-
tugais par J.-P.-B. Primiera, sous le titre de ;
Cartas a Bmilia sobre a Mgthologia ; Paris ,
1819, in-12 ; il en existe aussi one élégute tn*
ductkm anglaise. On a encore de lui : Le Sségê
de Cyihère, poème en vers de linit 'syBabet;
Paris, 1790,itt-8^Cepoémedevaitavoîrdi&-l■il
chants, mais l'autenr n'en a publié que six : 6*84
une folie asseï spirituelle, dans laquelle IloMp^
nation riante de la jeunesse est dépeinte, nuis
dans laquelle l'esprit n'excuse pas touiom la
mauvais goût; — Le Conciliateur, ou fAoauH
aimable, comédie en cinq actes et en Tort; Paris
an n (1794), in-8*. Cette pièce obtÎBteB I7H
un grand suooès sur le Théâtre de la NMoa, à
une époque oO Ton ne jouait que des pièees de
drconstanee on des drames bien noirt. r
amis voulurent reconnaître dans X'Ifo
mable le portrait de Tauleur, et loi i
ces vers :
Bt qnaod U pcigDlC t'boiome alfluMe.
UMaIttf
— V Amour filial, ov la jambe de i
comique en un acte, mnsiaoe de G»
pièce, imitée d'une idylle ^etan»,
core en proviooe; ^Les t c
trois actes et en vers : 1 . hi» d
etl803):desé s<
ques scènes de Bcuuuioit w.
pièce un snooèa brillant. »
tenr avoue qu'il aime trop ws
bien connaître; cet a a été ^n»
sieurs critiques. Les i k» du i
laient pas assez quel » m b.
L'auteur le comprit, cari s m
sentation il supprima ocux ;
ralt avoir voulu démontrer, t ni
éprouvent tot^oors le besoia d*êtra
Toat ee qai tous éaml crt pour vwn ■
Vooa aliBea nieas loarfrtr qac ir ■• pi
Dans les scènes supprimées cm vo
mes faire retenir des plhcns p
unhommeooE éand Ttaun
dévoles séduire sur cl
ger du chocolat ji m
sions ne sont pa» • i -> ism i
comédie en chiq ad» c% ai ^ :l
proposdecetteooaiédie,i|ui U
une anecdote asset piquante, rcv
représenti i il prêta oAcs
forée i le r^
— Le ioêcr ;.
gieuse, oo
Miv, (I
qui pounanK
suivants :
Dei
«
U
la ■ I
. \Miiia I OBI
rtlaim
Mm fr«rc. je vwa prtr. «• «ii^l i
Les autres ouvrages de
Liberté du CMin^ poème; I
J1EIKMD8TIER
i6l«Dir«i; Paris»
, IM^;— !• INior00, eooédte en
M mt; Virfs ^M B et n (1795 et
|Érm«f, on te ffconimimwcg,
• MOB Mift; Parii, «am (179&),
PfétJJMli^eagroeeetqivers»
;«- JMte fMT la fl« «/ (et ou-
pw eu Moeagé} — 10 Foyo^e <i0
Mm Frmtâinamiét du Mariage;
i Jfer la Jfmiurê; — Nouvelles
MUêêurtMàiioire; et des Poésies
li^ laM à 1809, 3 vol. iol8. Les
lÉM ■'Ml ImmIs été imprimées :
liJiiilit»eoaiédfeentm acte et en
purtUf upénrtouâifi/b en on acte,
iMb di ftMt-Pfem; — la Chou-
mai U8» f — Cmuianee^ eomé^
eolMten; 1791; — .Agiles el
ïMl^teyOpéraentroisactes;
ma ai CaoÊfUMpe, peaà opéra;
ItJirilflfrfrftirrr'^ en dnq actes
^Hyto, apér»;— JftiedelA,idem.
ncoopMà UfMaelion
9.8is Olfvres compléles
%m 1891; Paris, 2 toI. iih8*,
.in-ll. A.JAM11.
I de Goêt, 11, Ml^
^ miPSXEE
iguiilaume), théologkn écos-
* " BSiède. U (M reebercfaé
r 8*être montré partisan des
1 Lidle. On a de lui : Exa-
LuUii Artem^ imprimé
HUaorge)
0, polygraphe anglais,
ï 1738, mort en 1818. 11 reçutsa
dans sa TÎUe natale, d*où il se
i et plus tard à ÉdimixMirg,
re de membre de la Faculté
savoir visité le continent, il
^ qnH quitta pour la députa-
I en 1762. D'abord
, cnsnitede Pitt, il se ran-
tit In régence, du côté de Fox.
I pnfafiqne en 1790, ne s*oc-
Lasriooks, et donna Ton
i de la pisdcottnre. On a de
[H^ wuigneiic Mountain» of
I plusieurs recueils,
ioflAe Bogal Society 0/
TÂghcuUwrai Magazine ^
f ) prononcés an par-
s), théologien écossais,
pie 23 août 1679, mort
» li*après ses propres récits,
t des Tingt-huit enfants
delboa», toon 4a Maniik , et de
Lealee; I pfétaKl «Bail qne la 23 aoil, Jov de
sa neiasanee; ftit poor M 9 dans tDOlle eem de
savie, «iJom'IMIdlqBe.OelM,aiNI, m23
aoôtqnH sortit de sa patrie, qnV Artnçndee-
lenren dratt, qnH IM adaris à riendémie de
Nlroea, qoH M"^ v pcoete nnwHéiièlB à
Téulooae, et4»Mttii ani
ftiseara de Phe. On volt qae 1
à rastinlogle. Oè n*<lait paaleaenl traitderâa-
sembianœ <|nil eit atvee Ckidan. Goenne m*
lustre savant de Parle, U épnam de t
henra domestlqBes; on de ses fMnsi flrt écmv
télé à Utrecbt. Pnar M, I eau
à Abeideea,et leseoiittnaà
collésB de Peobrocke. Yen PÉge de <
ans, Q passa en Fnaot, ei I ae
nn catfaolliine romain léM, awiéonlé pareea
oompatriotea pour oanae de vdIgjhHL Qnel-
qnea adg^nra de son paya IWàmati» ienii
Bbéraméa, etJBtfonnÉwntdayoliiiBtlnBM aea
étndea. La peste hqfantfNeé de qriHv Paria,
fl se retira efaea leaJésoMea de LeatalB» ^ foi»
vojirail àBneee. DeaiaiiOM de aanMetaes
n acheva ses éladesàDoaal, M vetnmaltra èa
artsetpinftaoaqnèh|ne tuâfê lesInnaBiMià
Tbnmay* Presaédese prodolre aaroi piaa grand
théâtre, 0 se vendit à Paria avant l^ifodadte.
sept ana. Maliré aon extrèBeJennme» H m 81
reoevMT doeteur en droH emnMl^pMi et 8Ét
chargé de h chaire dlunaaniléa an collégo de
If avarre. Cette pteoenepnl dxerlonglemps lin-
constance de Dempster. H aBa prof esaer les belles-
lettres à Toulouse, la philosophie à Montpellier,
réioquence à Iflmes, voyagea en Espagne, et
devint le précepteur d*Artns d'Épinay , abbé de
Redon, depuis évéque de Marseille, fils de
Saint-Luc, grand-maltrede rartillerie de France.
Congédié pour une querelle qu'il eut avec un des
parents de son élève, U aUa en Ecosse ponr
tâcher de retirer quelque chose de la suooenion
de son père. N'ayant pas réussi dans ce projet,
il revint à Paris , où il professa pendant sept ans
dans les collèges de Lisieux, des Gressins, dn
Plessis et de Beauvais. Il hii arriva dans ce der-
nier collège une aventure qui pefait son caractère.
« Dempster, dit Bayle , se piquait de grande no-
blesse. Quoique son métier fût de régenter, il ne
laissait pas d'être aussi prompt à tirer l'épée,
et aussi querelleur qu'un duelliste de profession.
Il ne se passait presque point de joiur qu'il ne
ie battit, ou à coups d'épée on à coups de
poing; de sorte qu'il était la terreur de tous les
régents. Grangier, principal du collège de Beau-
vais , ayant été obligé de fiiire nn voyage, établit
Dempster ponr son substitut. Celui-ci exerça
justice sur un écolier qui avait porté nn dnel à
l'on de ses camaradea, et hd 8tmeltre chauiaes
bas, et l'ayant bit charger sur les épaules dte
gros drôle, il le fouetta dlmportanoe en pWne
classe. L'écolier, pour tirer raison deeetafinott
697 DEMPSTËR
fit entrer dans le collège trois gentilslioinmes ât
ses parents et gardes du corps. Dem|»ster fit ar-
mer tout le coll<^, coupa les jarrets aux che-
vaux de ces trois fardes devant U porte do col-
lée, et se mit en toi état de défense, que ce fut
à ces trois messieurs à lui demander quartier.
Il leur accorda la vie; mais il les fit traîner en
prison dans le clocher, et ne les relâcha qu*a-
près qupl'iues jours. Ils cherchèrent une antre
voie de se venger ; ils firent informer de la vie
et mœurs «le Thomas Demi>ster, et firent ouïr
des témoins contre lui. C'est pourquoi il se re-
tira en An{;lcterre , où il trouva non-seulement
un asile, mais aussi une beJle femme, qu'il amena
avec lui à Paris, lorsqu'il y revint. Allant un
jour par les rues avec cette femme , qui montrait
à nu la plus belle gorge et les pins belles épaules du
monde, il se vit entou ré de tant de gens que la foule
les aurait apparemment étouffés tous deux , s*i]s
n'eussent trouvé un logis à se retirer. Une boauté
ainsi étalée, dans un pays où cela n'était point en
pratique, attirait cette multitude île badauds. Il
passa les monts, et enseigna les belles-lettres
dans l'académie de Pise , sous de Ikmis appoin-
tements. Un jour en revenant du colléjïe il trouva
qu'on lui avait enlevé sa femme; «'s propres
disciples avaient pr6t« la main à ce rapt. Il s'en
consola en stoïcien. Peut-être ne fut-il pas fàclié
qu'on le (lélivrAtd'un trésor de si difficile garde. »
D'après >iicéron,ce fut à lUilogne, où il profe»-
sait <léja depuis plusieurs années, que Dempster
éprouva a^tte disgrâce coi^ugile, et il la sup-
porta un peu moins philosophiquement que le pré-
tond liayle. On dit même qu*il en m^mnit de cha-
grin ; mais ce fait n'est pas bien prouvé. Dempster
fut enterré dans régtise de Saint-Dominique, a%'ec
une pompeuse épita|ihe. Goraioe il faisait partie
de TAcadémie delta à\oUe, son oraison funèbre
fut prononcée au sein de cette com|>agnie par
Ovidio Montalbani. On a de lui : Curippt ,
A/ncani grammaléci. De laudilms JtutiMk
minoris Àuffiuti^ lilfrk quatuor; Paris, 1610,
in-8*; —Musca redivivai Paris, 1611, in-S" : c'est
un poëme sur une mouche qui reprend vie après
avoir été noyée; — Tragœdia, DecemviraiuM
abroçfiius; Paris, 1613, in-12; — Antiqui'
tninm Romanarum Corpus abiolutiuimum;
Paris, 1613, in-fol.; — /:tcitef io Pro/euomm^
$ève prx/aiio nolemnis habita Pisii pnsiridie
kai.Hoiremftrisltih ; Pise, 1616, in-«*; — Ban-
dum Medkeeum; Florence, 1617, in4*; —
Troja eirusca^ sève Gantelia ser, Frtderico
L'rbinatum diici decursa; Florence, 1616,
in>i* ; — fiammijt^ sioe prstftttio solemitu ha-
bita 9 kai. movembrii; Bologne, 1619, in-***;
— Scotorum Seripiorum yomenclatura ; Bo-
logne, 1619, 1622, in-4'* t œ n'est qu'une
simple liste des écrivains dont Demp&te r parle
phis au long dana ton Historia eeele$ia»ttcm ;
on y trouve tous les débuts que mmk relève-
runs dans ce dernier ouvrage ; -~ Vlyssis A idro-
vandi Qundrupedum omnium bisulcorum
— DENCR
Historia^ colli$i e^pia a Je
Uinverio^ absoiuta a Thomi
Bologne, 1C21, in-fol.; — Apf
(ariam ScoOeam, lihri duo;
in-4*; — Kipouvoç x« UtXôi
vianif AccursH ei aliorum in
institufionum; Bologne, 162:
fiedicti Aceolti De Belio a cht
barbaros gesto pro Christ i ji>
dxa recuperandiSf lib. IV; I
in-4°; De Iripliei Juramento , .
/ori ex libro X Anfiquitnftm
cap. 3; Bologne, 1623, in-s
ecclesinsfica gentii Scntnnt\
lk>logne, 1G27, in-4**. DompMor
l'impression de cet ouvrag»; , ot
soin d'achever l'édition. On >
toire fort curieuse de sa vie, ocri
et que les éditeurs ont continuée
Quant à V Histoire rcclésiastig
superficielle et trè«-|)cu exacte. ^
vrage le jugement de ilaillet : «
ster fdt habile d'ail kurs, il n'en
plus droit, ni le jugement pli
conscience meilleure. Il eût
les savants fussent lxo<«ais ; il :
de livres qui n'ont jamais été
pour relever la gloire de sa |>ati
mis diverses autres fburU^ries
parmi les gens de lettres. » Ce m
critiques que font de lui Ussorii
.Sandius , Nicelas Antoine , etc.
rjMMwn. Cm. binç. Oirt. - Ntr«
kammrgiHm»tr9$A XX Mil. - Bj«1''
torique et rrilifuf. — Baillet. Juç*-
I. Il, p. S'.
DK!f A ifnn ( Pierre ) , jiiriseo
né à Strasbourg, le 1'^ mai l.iCI
berg, le ?0 septembre 1610. Il a
famille que les guerres de reli
s'expatrier. Docteur en droit en
seiller du comte palatin, il repi
en Pologne ei en Ani^erre. Il
senr auprès de la rhanrfwe jndi
Ses principaux ou%Tages sont :
sire narissimi Juris comprndii
1600, in-4"; et HeidHberg. If^v
sertin juridietitmis eamerr i
versus senatum Spireusrm ; H
in- 4* ; — Assertio de tdoio Hat h
1603, m 4*" ; onvraeo en réponse
Hat tenais de Ju«tc Lipse.
AHim, ^'»fir F.rmHitar.
IIF!IATTRffninror.f\ lli^ol
né k LiiTiy, le 9j janvier intMi.
était curé de Saint-l>ferro-en-( hid
cèse d'Auxerre. Il a paraphrase
d'opstraet, fie Conrersume Prc
\\\n* intitulé : idée de In C
P^hewr ; 1732, 2 vol. Ib-I 2.
«C rrillf N«.
* oi'Jic& {.Jean ), IbéoKogico
DENCK —
iptist«*s, orifpnaire dn Palatinat,
IÂ28. I^>rs«le son séjour en Suisse,
s Joctrines anabaptistes. La con-
1 avait «tes lan;!ucs hébraïque,
i<: |iii valut Femploi de correcteur
lie* Ratander de RAie ; il s*y ac-
tii- tlO-Irolampade. De Bâicil alla
'Hiberj;, |iour y diriger un établis-
Uicthin |lul)llqu(^ Mais en mèrne
dkjsitit pu» de laisser percer ses
ia|pti<U>s ; il donna aussi à entendre •
il' ilialdo (*t le<i damnés pourraient '
ro< i]a<]«|uc jour. Ordn> lui fut '
quitter >'ureiub!'r«; et do se tenir
distauce di* cette % iile. Il se rendit
s,*j cr^a lies partisans, appelés
mon Ktg nés , a cause de l'opinion du '
t des d«*inon» et de leur rêbabili- ■
. Oo lui fit quitter encore Aiigs- 1
ips tocalités. Après quoique temps !
Tante, il mourut de la peste en
o • <^s erreurs , comuie cela a
tu deruîer inonu-nt. Ses ouvra<;es
>che Verse (Vers ^rccs;, dans les
9. de Maittaire; — Was gcrcdt
:hr»ft sQtjt Goff thue itnd mncUe
s (Sur ce qu'il e;st<lit dans l'É-
D fait le bien et le mal); 1626,
nie». s Wtflrrruj', Protestation
iu \ Appel, pruU'station et aveu de
' bourg, 1526, in-8"; — Aile
. tie^^reischcrs prache (Tous les
Hjr le texte hébreu ) ; Wonns,
!.•* /•ri'- - \\ili. H'titrifrir zur
m-4ienrgrs . i»''\olutioniiairobelî;e,
KK\. Il fut iin iiiornt'nt à la t^te
«ui ••n l^.■l^^ ^'insiiriîJTfnt à Lou-
rvt^rn^iwnt rtahli. On lui dnnna
s^it'iyeff»^ df L^Miv-oin, rt riH"^rne,
lérirav , il ^'afTiitila de diver» titres
r au\ n*vu«^H , général » bour»;-
ard ri>I«»n#*l dr Va îiarde civiiiiie.
* du (-li:i;Tin que lui avait
[O'^nt Hiihj. inabrè un sauf-
ui , par |p lii'utenant-rolon«'I
ùkx la fK>pular#» aux port»**; de
ïbr»- lS.'i"'. f'e suicide a l'oc-
rabh*. qu'il l'rtt voulu pri'V»»-
:eneTi sr*é desefi v-ntiiiu'nts.
— ■!! ifj fl*-i-^$
(•^j. littérateur français, u*' k
Pwin, le? nivvendrt» I7»r. La
K fat If pr-^'iiiiT n^'nn' <«.<;i> U^
nui«. i|U"i|rit' «e^ li(|:.»:i-. n»'
ot«Wirat»-*'< *. *ion <*;1.' l'hi -n
ileAplu^ Tn»-d'«»rri'- .uii.p:-i ';;i
r^. L'«-l'" n* liîi r"i;->"t j- .-.
»i Jor* ««n pTi'i»' . iî ';■• lu* »';. :
gai l'a fait érli.'ipfM-r -i l'o-r li.
Mç vs !i:'itjr^ ««f' |M'iriî •\.',\--
DENEUX 630
ses écrits. Partout on y trouve Tempreinto d'une
àinepure, sensible cl résignée. Cette philosophie
modeste lui fit sup|)orter courageusi'mcnt les
traverses d'une longue carrière, que l'indigence
reuflit souvent bien pénible. On a de Denesle :
V Étourneau^ ou les aventures du sansonnet
de ***, poème héroi({uc; 1736, în-1?. : ce poème,
imité de F^rZ-Zer^, renferme quelques détails
agréables; — Le Curieux puni, poème; Paris»
1737, in- 12; — la Présomption punie , ibid.;
— Adieux aux Mitses ; ibid. ; — V Aristippemo-
dernej ou réflexions sur les mœurs du siècle;
Paris, 1738, in-12; Lié-c, 1757, in-8",et 1764,
in- 12 : cet ouvrage est unepAle et froide imitation
des C (irait ères diî Théophraste ; — Cerbère ,
allégorie; Paris, 1743, in-8**;— Orfff sur le
Mariage du Dauphin; 1745; — Les Préju-
gés du public; 1747, 2 vol. in-12: cet écrit
est empreint d'une saine murale, solidement
établie; — Examen du Matérialisme; 1764,
2 vol. in-12 : ce livre eut un succès mé-
rité, maigre le style diffus dans lequel il est
écrit ; — Lettre sur le Nouvel Abrégé de l'His-
toire ecclésiastique rfc.V. Vahbé Bacine; 1759,
in-12; — Riponse à la lettre iCun quaker^
adrcss4^e sous le nom de Philippe Granunc ( don
Clément), à l'auteur des observations snr le Nou-
vel Abrégé de Vlfistoire ecclésiastique; ibid.;
— Analyse de l* Esprit du Jansénisme; 1760,
iij.t)j _ Les Préjugés des anciens et Jiou-
veaux Philosophes sur la nature de Pâme
humaine; 1705, 2 vol. in-12: — Les Préjugés
du public sur T^owwetir; 1766, 2 vol. in-12;
-- i:pifre platonique à Thérèse; et quelques
autiv^ picres intén'ssantes. A. Jadin.
I»«*sr%s:irts, Us Siècles Uttcrairef. — Dict W07. pitt.
iiENKCX ( Limis-Charles) ^ médecin français,
né à Ibîilly (Suimno;, le 23 août 17r>7, mort à
Paris, liî '.>8octobre 1810. Parent de Baudelorque,
son jiremitT inailre , il étudia la niédec-in»^ sous
Ieî> auspices di' ce praticien célèbre , et fut reçu
maître en chirurgie à Amiens en 1790. Nommé
l'H 17î)2 chirurj-ien-major du 3'bat.iîl!)ndes vo-
lontaires de la Somme, puis chirurî^îen en chef de
la 2'i«<l«Mni-!)ri;:ade d'infanterie, il revint exer-
cer sa pli): -ssion à Aiiiien-* en 1705 , où il resta
jusqu'en I8I0 en qualité «le chirurgien des hô-
pitaux et de professeur d'anatomîe. Médecin
depuis 180'i, il avait donni' à sa tlùse le tilre
suivant : Essut sur les ruptures de la matrice
pendant la grossesse et dans ravconrhement.
De 1814 à 1810 il fit des cours particuliers sur
la matière ob>t<''tricale. Nommé dans le cours de
la dernière ann/'o accoucheur d«* la duchesse de
Heri y . il a^s'sta .]'.iatn' lois c-'ttc princesse.
A partir do la nai> ..inc <ie M' de I-erry, les
fa\'Mirs hoMoriîi'iu-' serépan'îireiit sur Deneux ;
il obtint en outre !•• titre «le médecin-adjoint de
La Maternité, l.n l.S?:5 il fut n[)i»e!è à la chaire
nonvtlleniint < rei-e nour lui de clinique d'a<-
couchenient. Il sortit de France en 1830, et
n'y revint «pi'en 183:^. Tl d«'livra alors une der-
68f
DENEUX — DENHAM
niera fois la duchesbe de Berry, prisonnière à
Blaye, et se rendit avec elle en ItaKe. Il rerint en-
suite en France. Retiré, vers la fin de sa carrière ,
à Nogent-le^Rotrou , il n'apparut plus qu*à de
rares intervallet» à Paris, où U Tint fisiter quel-
ques rares et vieux amis. Ses ouvrages sont :
Sur les Hernies de VOvaire; Paffis, 1813; —
Sur les Propriétés de la Matrice; 1818 ; — Ob-
servations sur la terminaison des grossesses
extra-utérines et sur les hémorrhaçies uté-
rines; 1819; — Sur la sortie du cordon om-
bilical pendant U travail de Fe^/àntement ;
1%20 ; — Recherches sur la cause de C accou-
chement spontané après la mort; 182S.
Journal de la Librairit.
* DE?iPBR {Jean-Henri ), surnommé Jatis»,
naturaliste et alchimiste aQemand , mort le 13
décembre 1770. On a de lui : Vemunft ^"^^
Er/ahrungmaessiger Discours, worinn ûber-
haupt die wahren Ursachen der Fruchtbarkeit
wic auch Scheinursachen der Vn/ruchtbar-
kdt der Erden abgehandelt sind (Discours
rationnel et expérimental» où Ton expose les
causes de U fécondité ou de l'infécondité des
terrains ) ; Mittau, 1740 , in-4* ; — Betrachtun-
gen uberdie Cometen ( Observations sur les Co-
mètes );Blittau, 1770, in-8*.
GadebaMHi . Lte/oend. MM.
DBSiBAM {John), poète anglais, d'origine
iriaMlaise,néàDobliii,eo 1615, mort enl688(l).
£n 1617 il Tint en Angleterre avec son père,
nommé baron de l'échiquier. En 1631 il entra en
qualité de pensionnaire au collège de La Trînité
d'Oxford , où, au rapport de Wood, maîtres rt
élèTes le considéraient comme un songe-creux
(dreaming ) de peu d'étoffe, plus occupé des dés
ti des cartes que de l'étude. Ceux qui le ju-
geaient ainsi étaient loin de supposer qu'il pût
jamais enrichir de ses ouTrages le monde litté-
raire. Reçu bachelier es arts trois ans plus tard,
il entra à Unoohi's-Inn, où, entraîné par sa pas-
sion, il s'appliqua an jea bien plus qu'aux lois.
11 perdit assec d'argoit pour que la chose arrivât
enfin aux oreilles de son père, qoile réprimanda
et menaça même de le déshériter. S11 ne se
corrigea pas tout d'abord , au moins fit-n sem-
blant de rentrer dans la bonne Toie en écriTant
unEa8aisnrleJeu(£fMf «jxM Goniiiiy ), qnll
montra à son père, et où il faisait ressortir les
fâcheux résultats quH pouTait produire. Après cet
acte de contrition, le jeune Denham ne joua plus
jusqu'à la mort de son père, sunrenue eu 1638 ;
mais alon Pamourdu jeu le reprit, et il y perdit
pinsieurs milBers de livres sterUng» dont il venait
d'hériter. En 1641 il publia une tragédie intitu-
lée : TheSophg, qui eut assea de succès pour
que Wood dit de son aoteur qn'H avait éclaté,
comme la réfaelMoo dlriuide, lorsqu'on s'y at-
tendaitle
il) IMS é'ffH CMaen,
Mlf I M cela pêr ta Jtofr.
latf. Rom iSipUn la tfatc fsc
I, W rWlÊtÊ^ %^VCtt^ÊtttUm
On trouve dans le prologue d<
jooéedans l'hôtel privé de Black-Fi
passage que voîd : « Messieun
comédiens qui parient ), si la pièc
faites-nous la grâce d'attendre
représentations avant de le faire
vous saura que la perte en retoml
et non sur l'auteur : H n'écrit ni |
l'argent ni pour se filtre donnerd
n'aspire point à la réputation de
se moque des applaudissements
Pourquoi Denham écrit-il donc ? d
être. C'est qu'il n'avait rien de ;
comme vous à présent. » Denhaii
momentanément dans les charges
son élévation aux (onctions de fç
Surrey et de gouveraeur de Famb
11 quitta ce poste, pour lequel il a*
tude , et se rendit auprès du roi à
fit paraître son ouvrage le plus
intitulé : Coopères Hill ; Oxford, 1
1650 et 1655 , in-4'*. Ce poème i
suffrages ; aux yeux de Dryden il
modèle pour la mijesté du style. •
Denham, dit-il dans l'ouvrage intit
the Poets ; ce vieux poète Imteux,
tion est fondée sur le Sophy etsur
a menait avec lui plusieurs II
tout haut que rien ne se vent
ses terres. Bfàis Apollon Im uw
encore quelque chose, afin de dis
çons que la cour av ;ue le poën
Hill, tant vanté. * n i œuvre d'ua
qui en avait eu res
ne se montra pak
Hill, dans sa Fw c« uc r? ■/mi«vj
dans les mêmes regrets Denhai
« Ici Denham, s*écrie-t-il , fit en
tueusement ses premières chansc
chanta pour la dernière Ibis : O péri
quelles larmes le fleuve (la Tat
t-il pas à la vue de triste p
lorsqu'dle passa ars bordi
cultivant les c rv> « tio
mêlait aux préuoi iti vi u*
enl647afut a
auprès du roi, piuwuuci de i «
llugh PeCers se laissa désa r
peraiit à Denham de voir te mm
qui lui conseilla « de ne plus faire
que pendant qu'on était jeune d
rien de mieux à faire , il était pem
à cela; mais une outtid on était
choses plus \ W
se Ut I u nu m
pasà le uc
pr uc Dc fMt «in vite «flc I
ne pa^ & w|» parole. Il i
dép«i»de minuoooort, le roi 1
demeurer secrMemcnt a Londres
de sa oorrespondanoe secrète a
mais récriinre deCowtey, qui >
DEUHAM
flttoiiMmt
-* taaxtsk
UiinLl
S<MM Imt •Mfaig à
Mipaar tonl, I ivrlitai àm»
IfL aAramdM^lMtramiié-
Mm gkM pir lat parteft qvll trait
la. ■ M MMlMmnFiwrèln
i«aUitMft
te
* io Btia Ion do
lalonàlipoéiie,
pndi « ptoee. Lm déugi^
làteMlie 4te fleoond rot-
Imps la raiaoo.
r ae |Mnril an i^iel de Des*
I ^ M pas dlMÎiBeQr à aoa
pwiU*^ 't M iîyelMunoa, quelle
jjÊÊm a f« lil valoir ee qa'aneuie
■nft aBuaaer («Aal|irovoeafiofi
IfltodàwMiiojwwôcaMm can
I pas de temps après la
savlaMWideCowley,qo'il
^ualM— peftiM, (fâVbooofn
sa on autre*
rexeiciee de ses
i à Wesndaster» entre
r, Gowley et Spea-
B, Oenham est on des
\({me qf the/athers
; «pae WaUer la voie du proj^ès
toiaie anglaise. Outre les ouvrages
%€m poêle : Tht Destruction o/
lêM;— Cato Major; A new
; A Panegyric on gène-
} True Presbyterian ; Londres,
i certain qoe cet écrit soit sorti
; — Directions to a
I qu*au sujet de Tou-
î — Clarendon*s Honse ivar-
\ Directions to a Pointer,
i qoelqoes antres écrits.
\ de Denham ont eu plu-
! a été publiée en
iartde 1719. V. R.
k— J*ho«oa, Livei. — Cbalmerfl,
" t yomvea» Diet. Mit, «I
Fof . DnoN.
l-Jf(Br1a-(7arto), historien
al731, mort en 1813.
I, où il prit rhabit ec-
qoelque teinture de
qu'il y rencontra
1748 il entra dans
sa ToBiversité de Turin ;
■dras H fat, en 1753,
oÉ.àprapeaéeli
irétogadeapfêlNft
tMe/Walâmb I
Vm
(éadlea : fl Ivi
deealétB^i
deaëeolea»aftdnltrél
- - WMdea
B IfmÊBT rMMnM* ApNt
i* vu i7vo§ la flBafle '4ie' floaHw qb
théola^e à MlM, iMlmdaii laa doolea raya-
lea, et '
cKHMMMBa ea aa ilnloilfio an <
liavde tarta. D^à 1 ' aiaft pofeHé m dârtt
fhéahgiqM : CB ITiO a il pMaMn M Moaiirv
fur les vidaftlMiaffilt telMMraliifV. U Ht-
Blàn dont a a'BipilMrft Mr ToWn M iWna
n aamama BOfteil date paii de crioM
( Toir £r'£f oHMne ans ^vofaMlia éctUf chapltfa
r). Mte aiaft fen^ pnfèl d'deriro
tnpriaeptasYaalery UtoMMar. b 176911
pablialapraBlerndnMdet*Jfiff0iff îles Ai*
mlMlkNia é^tUtUe^^A IdinÉht la èMn da
liiéloriqoe an eaHéaia aupériSBr da-ftvta« IXa
•■ apvèa, lonqna parat la aeeoad toloae, i
— la cWra ffdnpainn lliilwaii et da
0mqae à rttdtinilé; to trolaièwia»
eo 1771,001 m cnad aHoèa; Baaia])»-
niiia ayait fldt I
àFloraiee, i
aoines ( DelV Iwiplêgo deilê Pmwm» )\ m
l'attaqua eonuM coopaUe d*tefïràelta à la loi
quidéfendà tout PlénMMrtais de rtatidraim-
primer en paya ébaager saaa la paradasIoB dea
censeurs de Tnrin. Le lifre fat supprimé, l'a»-
teor exilé à Veroeil et privé de aa chaire. La
protection de son ami l*^M>é Costa d*ArignaD,
devenu archevêque de Turin, le fit rcTenir dans
cette ville. M. de Cliambrier, envoyé de Prusse
à Turin, ayant appris qu*U se proposait d'écrire
les révolutions de rAtlemagne. l'engagea au nom
de Frédéric II à se rendre à Berlin. Denina ar-
riva dans cette ville en 1782, et fat immédiate-
ment nommé membre de l'Académie des Scien-
ces; cependant, il ne plot jamais à Frédéric II.
Quelques ouvrages qu'A publia en Allemagne
n'y eurent pas un grand succès. Sa vie s'écoula
exempte de vicissitudes, à travers lea goerreset
les bouleversements de la fin dn dix-huitième
siècle, et Tannée 1804 le trouva à Mayenoe, où
le vit l'empereur Napoléon, qui, an mois d'octo-
bre suivant, le nomma son bibliottiécaire. Cette
place rappela à Paris , et il y demeura jusqu'à
l'époque de sa mort Le seul ouvrage vraiment
remarquable que Denina ait composé est V His-
toire des Révolutions d'Italie ( Délie Bevo-
luzioni dltalia ), 3 vol. in^**, traduite en
français par l'abbé Jardin ; Paris, 1771-75, 4 vol.
in-12. Cette composition, d'ailleurs peu remar-
quable est d'un style si supérieur aux autres
écrits de Denina, que ses nombreux ennemis
n'hésitèrent pas k dire qu'un savant prélat ita-
lien était l'auteur de cet ouvrage, auquel le pro-
fesseur n'aurait fait que mettre son nom; celui-
ci^ en repoussant cette imputation, avoua qn'il
685
DEMMA — DENIS
avait souvent consulté son aini Tabbé Costa
d'Arignan. Denina avait repris dans sa vieil-
lesse le projet d'écrire rtiistoire du Piémont : il
en composa trois volumes, qui n*ont point été
publiés, mais que M. Frédéric Strass a traduits
en allemand sur le manuscrit italien. Les Aévo-
lutions d'Allemagne parurent à Florence, en
1804, 8 vol. ÏTkV\—LaRuuiade ^Beriin, 1799)
est uiic espèce d'épopée consacrée à la gloire de
Pierre le Grand et, à ce que l'auteur prétendait,
trafluite sur un original grec inédit VEsMoi
sur la Vie et le Règne de Frédéric //futausd
écrite Berlin et publié en 1788. Outre les oavim-
ges mentionnés dans cet article, on a de De-
nina : De Sludko Hieolagt» et de norma fidei»
Turin, ilb^i^ParlamentoOHaviano; Lac-
ques, 1763; — Bibliopea, o ski Carie de corn-
por /idri; Turin, 1776; — la SiMIa Teiito-
nica ; Beriin, 1786 ;— Apologie de Frédériell
roi de Prusse sur la préférence qu*U parut
accordera la Uttéraiure française; Paria,
1787 ; — Discours sur les progrès de la litté-
rature dans le nord de V Allemagne ; BerlÎDy
ntS;-^ Guide lUtéraWe; 1794, 179â, 3 voL;
— Dell' uso delta lingua /rancese ; BerUn«
1803; — z;a Clrfdes Langues^ ou considéra'
lions sur Corigine et la formation des tan'
gués; Berlin, 1804, 3 voL — Tableau histo-
rique, statistique et moral de la haute Ita-
lie; Paris, 1806; — Istoria delC Italia occi-
dentale; Turin, 1809, 6 vol. [ EncgcL des Gens
du Monde, ]
TlpaMo, BiograJUi dêçll Italimai Uhutri, t. IV. —
il^/leMi VémoTM sopra te yUm • le Optn ai Carf
Denina; Panue, 17M, lo-lt.
DBSII8. Voy. Deios.
DB.^is, roi de Portugal. Vogez Durs.
DEXis ( Guillaume ), hydrographe français,
natif de Dieppe, vivait dans la soDonde moitié
du dix-septième siècle. On a de lui : Tables
de la déclinaison du soleil et des principales
étoiles du firmament; Dieppe, 1663, in-4*; —
Traité de la variation de C aiguille oi/iuim-
/^r;ibid., 1666, in-4*; — fart de nauiger par
les nombres et sécantes ; ibid., 1068, in-S** ; —
Vart de naitger dans sa plus haute perfec-
tion ;ib\d., 1673, in-4*.
l^lunK Itiàtiotkique AifforifiM éê la France.
* DENIS ( Jacques ), jurisconsnlte et poète
français, vivait k Paris dans la seconde moitié du
dix-Si'ptième siiède; il a laissé une comédie en
trois actes et en vers, Us Plaintes du Palais, ou
la chicane des plaideurs; Paris, 1G79 : c'est
une satire mordante et vive, bonne à faire <x>n-
naltre les inœars des gens de chicane à cette
époque. 11 existe deux comédies rvstéin» incites
du même auteur, lequel se vante d'avoir été ho-
non* dos suffrages de messieurs Corneille ' Tlio-
iiui!^ sans doute ) et Boursaut ; elles ont pour titres :
Le Salmigondi comique et l'Amour apothi-
caire. G. B.
Cutaloqut dé la hitUotkeque drammUq^ê d€ M. d9
JoMww. tll.^li.
DBSiis ( Jean-Baptiste ),
né à Paris, dans la première
tième siècle, mort le 3 octol
la médecine à Montpellier, et ;
A son retour dans la capitale,
fesseur de philosophie et de
obtint le titre de médecin c<
de Louu XIV. Le roi Charles
Angleterre, et lui offrit la pla*
decin, oaarchUtre; Denis rcl
France.* Peu de médecins, dit
dicale, ont défendu la transfu
chaleur que lui ; il la pratiq
sur les anbnaux, mais inèii
fut vraisemblablement le prci
cette expérience dani^reuse;
sujets quil opén étant vc
veuve attaqua les expériroen
et le pariement, qui se saisit
un arrêt portant défense de l
transfusion sur les bonunei
leUre à M, de Montmor ti
périeuces de la tran^fusii
Aommes; Paria, 1668, in-4*';-
une folie invétérée, qui a
peu par la transfusion du .
in-4*; — Discours sur t
ciaire et sur les horoscopes ;
-^ Recueil de mémoires et o
arts et les sciences, prése
phin pendant Vannée 1672 ;
Denis tenait chez lui des conf
où l'on traitait prindpalemex
des mathématiques et de la i
sonnes habiles dans ces sciei
régMlièreroent ; mais on n'en <
vants qui n'étaient d'aucune
Ces conférences contunencèrei
continuaient encore en 167?.
cette espèce d'académie, publ
suppléer a\i Journal des Save
mentanément cessé de paraltn
dans le tome III de la réimpn
des Savants; Amsterdam, l>
lation curieuse d'une f on ta
Pologne , laquelle, entre a
a celle de sutvre le mauve
et de s'en fiammer comme ft
de guérir diverses maladie^i
la vie jusqu'à cent anquan
plication des propriétés c
Antoine; Paris, 1687, in-^"
sais de Denis sur la tran.«fu»i
sous fonne de lettres, dan» k
vants, et traduits en an(;lais <
tions philosophiques.
Jomrnmldm SavamU, l«Cl. ICTI.
hutmrique de la Mééeetne. — Bta
• DU» (Jean-Bapttslr^,
mè vers 1676, mort vers I7,
détails bien précis sur les circc
Après avoir été McrMaire de
DENIS
6S8
M&sa à rétimger, et il se mit à
nbredeceslibelllstes que lesim-
rrs employaient à la composition
rîquFS ofi tontes les lUoires de la
uédiirtes sans ménagement. Tout
tre» Drais spécula mr le scandale
kMnnIe; il publia les Mémoires
la Cour et du Clergé de France;
de), 1712, Tol. in-8".Celit)clle,
^étand que Bossuet était marié
ivec maileinoiselle Desvieux de
M liTralt à la contrelnnde, qu'il
es rcTenuspar des moyens illicites.
Se Louis XIV avec madame de
: raconté avec des détails dont
été reconnue depuis; ce qui mon-
DenU était bien informé.
0. B.
Mf il ), géofoaphe français, vivait
■il bon graveur, appliqua bon ta-
■pblr, et se fit distinguer dans ci'tte
à Mit nombreux ouvra{>eson doit
graphique et raisonné de i^ii-
»fl, in- 1 2, avec 42cart«*s }— Ca/7<'i
via, 1761, atlas in4° : cet atlas se
icpC caries; elles représenti*nt la
t MHU les ra|iports particuliers;
de U population, de la minéralo-
i»aiff$e de la France^ ou recueil
lei provinces , avec une ex-
ta^mandes et réponses; Paris,
'Géographie ff es Dames , ou aima-
4fiie et historique; Paris, 1764,
— Empire des Sohpst's^ atlas ih*.
l'Ci, in- 12 : f.V'ît un atlas du
« urs jt'Siiito; il fi>t firt (urifux,
trtt-iocori.iilft; — Cuuir mtjn/ ,
tre tr}'-'jrr!f,fn^fitf' itts ijrnmivs
ans Vffh's ; l'ari-, iTtii, 2 \n\.
icbe*; -- yi-tpfumoii'if phrj-
jue et rnntht mnluitiv ; Paris,
i — TabUa't ('pogifififiif/ue des
*Wl«; Paris, l•^iî^ in-8' ; — Ifi-
f 'i'uti nrrnttfhssi'mcnf de
nte lieues de la ville de
l'TT, ? ii»l. in-r.>; — l'rtris
topogrnif'tffHt du dincvsr de
■KV /*f**r.jir*-.
iel . l>!!'tiif^i;i[>hi' «-t piM-ti' al-
i irjit»-::.! r." I "■•.». a Sclianlin;!,
iVi«ti:i'-. M-"'< ••■;.tÉ*inl»i.' I8<»0.
cs^tu!'-^ au •^••[ninair.- <lrs Jé-
I entrain îT^T il.m^ I»'uronln*.
Oiimrni' firrln- «t |H^iîiij;o^u«^
ani.*»*» \i'i«v- ■■! «•.Ii«lfs lui
■a pla<»* lit- |i!ijti->cur <io '.
oine li: • •.•,iu r<illi;:i« «!«•
r. l.i :" ; on lui tonfia
H— fOlhe.ju- «le Gart-lli. L«» |
lise et yK>Ti uT'Irc ajant •
été supprimés, Joseph II nomma Denis en 1784
second conservateur et en 1791 premier conser-
vateur de la Bibliothèque impériale. On remar-
que parmi ses écrits t Merkwûrdigkeiten der
Garellischen Bibliothek ( Curiosités de la bi-
bllutlièque de Garelli); Vienne, 1804, in-8*' et
in-^"*;— Wiens Bucfidruckergeschic/Ue bis 1 660
( Histoire de Tlmprimerie à Vienne jusqu'en
1560); Vienne, 1782, et supplément, 17U3, in-4'*;
-^Emleitung in die Bùcherkunde (Introduc-
tion à la bibliographie) ; 2* édition, Vienne, 179&-
96, 2 vol. in-4®;— C'odices manuscripli theolo»
gici bibliotkecsB Palat. Vindobonensis latini
aliarumque Oceidentis linguarum; Vienne,
1793-1802, 2 vol. in-fol., en six parties; —
Ossians und Sineds Lieder (Chants d'Os-
sianet de Sined); Vienne, 1784; 2* édition, 1791-
94, 6 vol : c'est une pâle imitation de la poésie des
anciens bardes;— Michaelis Denisii Commen-
(ariorum de viia sua lÀbri V, en allemand ;
WintL-rthur, 1802.
Bionrapkien iiË$UrrHcki$ckêr Dickier {Vi\n^y^Yi\K
(Ift ptiete.4 aulrlchti-ni ) ; vol. t. cabker 1 , p. S7 et nuiv.
UK9IIS de Gênes (Lc#ère), tiicolugion ita-
lien, ué à Géncs, en 1636, mort en 1695. Il entra
dans l'on Ire des Capucins, et publia un ouvrage
intitulé : liibliothecaScriptoruni ordinis Mino^
rum S. Francisci Capuccinorum ; Géncs, 1680,
in-4''; ibid., Iû91; Venise, 1747, in-ful.
Bernard de Bologne. Bibl. Capucc. - Cléiocat, Bibl.
Cur., VII.
DENIS DE LA NATiTiT^s , navigateur fran-
çais, ne à Honfleur, en 1600, mis k mort en no-
vembre 1638. U se nommait Piorriî Berthelot.
Il prit en 1614 la carrière inaritinio, et lit œinme
no\i(:e plusieurs \oya;;«'s v\\ KurDp*» et à Tcrrc-
Nt'uve. Kn 1019 il partit {Muir les Iiidt»^, sous l<>s
onln*s «lu m'ut'ral Dcaulicu ; s<in vai»«s«*:!u fut
brùh* par les H(»llan<lais à .loiatra, et lui-iii(*ine
pas'^a <lans la inariin» |M)rtu;!ai-f. Y.n \m\) il
fut rhar;»»* drconjluin' une flotti' di-^tinér àdr-
Mo<puT Malacca et à a«;ir contre U» sullau d'A-
clu'in. Dans ctitlti caïupa^uc il lit < onnais<.ance
avec le P. PliilipfR'dt» la Saiute-Triniti', et entra
dans Tordre des C'amies déchausse-; , sans
pourfcint renonc(T à IVlat luilitiiire, car «jnel-
qui* temps après avoir prononci' ses a«iu\
il conduisit une oscailre portu^aiso coiilro les
Hollandais, et prit part de\ant (ioa a un coinlxit
naval <{ui dura trois journées. V.w 16:{8 il a< -
coiiipanna un ambassadeur portugais en\oye «'i
Adiem ; mais le 2.> o«'tohre, à peine dél»anp;é, il
fut ^ai^i avec ses compa;;nons de vo\a^e, et mis
à mort après un mois de souffrances. On a du
P. Denis des Cartes et «les yntes remanpiaMes
[Mr leur «'xactitude.
l'prmr.I l'r Kulncnr, Bihl. Capucc
• DKMS ' l'erd'numd i , littérateur et biblio-
(rraplif français, est né h Paris, le \',\ aortt 1798.
Son i)ère, employé supérieur aux .\tTaires étran-
pères, le destinait à la diplomatie, à cet art on
la parole ne sert (|u'à voiler la penî*ée; doué
d'une intelligence laborieusi' , le jeune Denis pré.
639
fera rélade dei làim^^ Familier avec k s.
les laognea orlt^nlalëâ «t néulftlincs , M. m
sut puii^r Av«f profit aux «ources féoP«^ei «
4imejitèr«:Qt 94^* tâlenU d énkiit e| c ^
9itplie. Il alla m Hré^tl e^i étiuiia le» «fs
en plkikMopkie et le^ re^goun:^^ àc la oiniuev^ en
•aTsat. A son retour, il certTÎt ThUtiiire de cet
anpireet de la plus grande parliÊ des autres pro
^toces de T Amérique jneridioaale; chucune de
ses pubUcaliooâ obtiol un suc«è.^ mérité. U y
apprt^e avec une grande sagadié le caractère ,
Icâ ccHilufnes, le^ art$, les qualités et les dé-
fauts ÛK ces peuples européen» trmspQrtés ^oos
le climat qui l^ur donna comme une existence
nouvelle. Les événements ptiliUqufs îuteTïlirfot
à M. Dms les Tûyages du Levant ^ que militait
ion goOt otiAenrateur Son temps lut utitemeAt
employé à des ceaTies jmportanteA, qui lui ont
Tain les distlnetions de p]usîe4jrs ^uYememenlj
de TEorope et de l'Ainéftque. Ce modeste écri-
vain est un des cDnservateura de la célèbre bt-
bliothèqiie ^e Sainte-Geneviève , OÙ ses connais-
sanoes variées^ rendimt dlm^xirtanl» services aox
jeunes ^en^ i^tudleux qui trouvent dans M. De-
nts uu guide dont le caractère bienveillant fait
miiiii'r les consdïs. Ses traviu\ ont pour titres :
Le SréMiltOU Mitolre, mcsun, usages et
fmtftm*^* d^s habitants de ce roi/tfttme (en
société avec M. Hipp. Taunay); Paris, Nepveu
îft'>1-1ft*»?,* ▼*>! if^-8%fig.; ffuénos^Aifres
ri le Parafua^; AUtoH-e mœurs rnagt^ ri
ecutumfs de reite partie de PAwiériqm Pa-
ris, Nepveu, 1823, 3 vd. in^tS La Guî/nne,
ou histoire, mcturs usnçe$ H coutuff^â des
habitants de cette partie de V Amérique; Pa-
ris , Ncpveu , 1824 , 2 vol. in- S ; — ScèTttJi de
la nature sùhs les tn^^u^^ , ei de leur in-
Jtuence sur la poésie , suivies iJe Camoêns et
Jozé tndio ; Pa rk , J anet J fl2 i J n ^ " —
de C Histoire du Brésil, suivi du Résumé de
VHistoire de la Guyane; Paris, 1825, in-18 :
cet ouvrage réimprimé «i l &27 et contrefait en
Belgique, a été traduit en purtun^ à Rio^ie-Ja^
neiro; — Résumé de VHutmri dt Buénoê-
Ayres, du i'.jj^^vJiijy et dei prttv^ncei delà
Blata, tuivî du Résumé de VH^toire du ChUi^
avec des notes; Paria, i^T^ iô*t8; - Résumé
de tffUt&ire lUiéraîre du Portugal suivi de
rmitoirê làttéraire du firé4ii Paris, IStit
in-18 de plus de 000 pages; î'auU'ur préftarr (me
2*édit, en 3 vol. in-8** ; — André le Voyageur,
kisMte d'un marin Paris, I8î7, iu-t», â^res
de Devéria. On peut lire sur ce p«tit volume ce
qui en a été dit par M. .Satnle-Beuve , prétaee
de Paul et Virginie; il a été réimprimé format
in-S** en 1840 ; Jsmatl Ben Kat^r, ou la
découverte du i\&uvfau Mîondt; Pari^ 1829,
Svol. in-12 l*^H,* Ckia^din, H19; Atlas
de In lAH&atureeipagnitlf, lAÎênsU Collection
des Atlas de fi'^v ^ i. ^ 7^^. de Nancy;
Pai:^, 1831, 1 voL MiA,; — Atlas de la lUlé-
rature portugaise; ibid., id^in-fol. ;— Tableau
Mi «. êtcHtiqm
( Bv • • cm Si M TaHg
A . ft iii/Ciuntcv atlecm
de roitralagie, des
mê la kabbale, la,
irv. c , etc. r Paris, 1830» in-j:
tr p dA rsiieyclopédie
I rdi x^UBroi
oviaai 10] m ^ de tau
PariSt i< . Ib I L
livre, f a I ■ H
* u 3 II
AT te C% TQ
m: , de A(Kn, a piuv ches s
tcrUs à nUniatures^danslt
uwc la peinture m4>derm k la I
do Manuel dit Peintreel du Sculi
dans lequel on traite de U philos
L.-C. Arsenne; Paris, 1833, ii
Souui ; Parii, GosseJln, 4*3â, * n
détruit en partie par un incendie;
Xuiï de S(m-^ est une cûntûiuatioii
le» sdeocea ooculies Le Brési
santpaiiie di^la c<)lkclkinde TC/i
qm ; Pam, DnJol, lsa7»in-8%
1840, avec additions ; — Càrx^Hi^pn
gués de Ct*spagrie et du Portttg\
siède; Paris, 1839, 2 vol.in-8*;
de la régence d^ Alger, k in
Rousse, cliruniqui- ambc
bliéesur lio nmousM^ntilt; w
iiree un appendio; et des nuic» \ e
Sander Ran^ç;) Paris, 1837, 2 vol
et cartes; — Camoëns ei ses Coi
suivi de la traduction de Poésies
tèle de la tratliiciiou ée^ Lusiadt
Foumier et Desanles; Paris, G<
portr., in-8" ; — Notice surlemei
vers, entête des P'** mal
laot, publiée avec des notes de
M. Ferd. Waçiica; Nevers, 1842
^.; — Le nimde enchanté, cos
hisiotre naturelle Jantoîtiqiies à
Paris, 1843, m-3î; U l^ortugtd,
tidotielï niverxfilforejgi^; P
in-8* k 2 colonnes, fig. : — Ae «h
vigaiion; Paris. 1847. I* :
136 pages, a a a bu
bronze exé |
Toulon; ~- une jav vrm ril
Rouen en 16M), suivie d^nnfr c
siècle, roulant sur la onobMr
fiii^ du Eréùl et desi po i
4e Chriilovani \'a »; m tw
grand in-8''; — i \re t
tabac en France, m de» g
migues de J#. D niwi Paris
18dl,in-8«; — . «ii^lef,
18j2 : ce travau ■ w ré li
ouvranB intitnié /^ jzm âge,
docteur, M. Fard. as a pnbiie «1
DENIS —
éém dnmt 4e Gomas, PkiMBUde
é; Pttii, LadfMIt, 1833,111-
» «MM^SNrm des lliéitnt al-
», mfÊ^jÊÊàf elt.; deii dîmes
» r Itoan tf9 Cof Iro» de Fcnrairay
r, fÊflêmàmiMi, 1336» gruid
», «mi. 4e le Ciroyrq^ .Sro-
» iee ifMolcf lièf F<^F40e«.
Wj, iiMi 4 à 6 f^ia^. M. PenL
umtÊm liifiMé à le lime te l^iMa;
i 11 Ampm de MHt, à le Amie Jlte.
; kSÂHMê^m Jmtmai dn Va^agtt^
9m MiimrmtMêf Me H eeinndee eol-
m he flae tehotlMu. de le NaumUe
■eallBe ertfdee eoneeneiit les Porte-
■H.1 «eoMpnMeaii ^ind tnreil
MiMu Bete, eeC taMiible et lélé
I «iltM Me édttifMi diamaot des
dinu Im JwéU de la
DtP***.
9), e^Mome frençeis,
^eeliéàPlffiSyle 26déoenibre
(«odesMlyeéedeVer-
ïk rÉeele de SatnMïyr, d*oè fl
le btr régioMot de
mpegne de France,
I le «Bile de le braille de Moote-
I fil partie de rarmée de la
' à Paris, il chercha dans les
) distraction aux tracasse-
I qui Tenaient assaillir les ofTi-
e. Ct fut alors qu'il fit repré-
ie en un acte et en vers, ioti-
^ ou rami du mari. Mais il
le carrière du théâtre, et se
i , pour se livrer à des travaux
ï maire d'Hyères après les jour-
il eottsacra ses loisirs à Tintro-
i de plusieurs plantes exo-
ee 00 remarque le tef {poa
belles espèces d'arau-
I Japon, Vêlais ^ineensis,
r de le NooTeUe-Galles du Sud,
6, etc. Vers la fin de 1833,
IpDbikatîon d^un toIuoic in-folio
pittoresques et statis-
rtement du Var, livre resté
1 le partie relative à Hyères
i a été imprimée en 1841, in-8°,
Baylc sur Tinfluence
»;3^édit., 1863, in-8''.— Kn juin
^ fut élu député du Var, et
Ile discussioo de plusieurs pro-
, U fonda, de concert avec
i Be9ue de V Orient ; Paris,
P; c'ert on recueil fort estimé
, ^isiM. — T. XIII.
DElflSOT
etiitleà4
aei9Der anrréletderOriML ten tofin de IM
et ea eMHDfliienMat de 1M6, Il vWe rAl0Me,
et de reloar à le cbenlm» il <
aëeaoeedeel7etl3jaii1
aetioB les plue eewHMhtei etleagieiiHrte qirfkin
vnHàéik tHmm, «elgM les î"^ "'
ikmàmi
Dùêmmmtt tmHJÊmUmrt. -^ mnHmmkm es êm ftp-
mrâÊtlùm jSmnfimmt),
DBiiit4wr IJeam-m^mu), JmrheeapBite
freaçeie» né à Inm, pièe de Oïdae, le !«' ooto-
bre 1713» mortà Pu^ le4 léfrier 176&. S éWt
depole 1739 proeorenr en ChâtekC de PeriB,
kincpll fitperattrenneC^ttec^ioii (téii^dffieiu
nouvellêi ei de noUmu reUtiivei àlaJyaU'
pnuimtee: Parie, 1754-1766, 3 toL fn-lS;
5*éditloi^ibid», 1771, 4 foL ln-4* :ooTO9B lut
•eae méibede et lempH de cKilioiie ineudee.
Oemne et Bejaid en eoameMèraat, mr on
nooTeenpIen, nne édition, dont lee nenfpranien
Tohmee tnmi pnbfiieà Perii,de 1783à 1790,
leM^detionempéeMmit l'edièfHMiit dn Im-
Tifl de ceeaaEvante avocate. Le iene IX, le der-
nier qni ait peni, finit an mot BffpoîhèqfÊê. En
1806 et 1307, Celeoge doHM, eooe le nêne «re
et le même format, lee tonee X àXin et vii^
et^me fonfilee dntome XIT, pour eenrir deeos-
Hnoetion et de teble eopplénenteire enx nenf
▼olumee de Camnaet Boyard. On doit en ootie
à Deniaart : Almanach de» Plaldeitrê; Parie,
1746, in-12, et one édition annotée dee Àeies
de Notoriété donnés au Chdtelet de Paris sur
la jurisprudence et les usages qui s'y obser-
vent, par Jean Le Camus; Paris, 1759, in-4^.
De Yaricourt, lieutenant civil, ami de Dem'sart,
a revu et publié de nouveau cette édition; Pa-
ria, 1769, in-4*>. E. Reckàrd.
La France tittirairê de 1719. — Camus. Bibliothique
choisie des livres de droit.
* DB5ISB0U DE!f TSE (Jean ). Voyez DnnrsE;
I^loDR, Bibtioth. histor.
DE?iisoT (Gérard) f médecin finançais, né
aux environs de Chartres, vers 1520, mort en
1596. Il étudia la médecine à Paris, et fut reçu
docteur en 1548. Pendant près d'un demi-siècle,
il exerça la médecine avec un grand succès. On
trouva parmi ses papiers un manuscrit en vers
grecs et latins sur les Aphorismes d*Hippocrate.
Jacques Denisot, son petit-fils, le fit imprimer
( Paris, 1634, in-8''), avec quelques épigrammes
du même auteur. On a encore de lui : Non ergo
solius thoracis adfectus indicat respiraiio ;
Paris,! â49,in-4'* ;^Ergohystericisvena!sectio;
Paris, 1573, in-4'»; — An hemorrhagUe unHu
generis remédia? Paris , 1574, in-4" ;— Ergo
vero mnnia,melancfiolia et phrenitisfaeilius
ut fiunt ita ct curantur; Paris, 1686, in-4»;—
Ergo facilitas nutrixomni viventi necessaria;
Paris, 1587, in-4°.
Bioqraphie médicûlf.
31
64S
DKNISOT * DEMMAN
DBVIMT OU DBHTSOT {Nicolos), poéte frut-
çtà%f Dé au Mans, en 1515, mort à Paris, en 1569.
SOD père, Jean Denlsot, bailli d^Assé , était avocat
an pirésidial du Mans. Il se fit d'abord oonnattre
comme adroit dessinateur, et prit part à la con-
fection de la carte du Maine, qui porte le nom
d*ADdrouet Du Cerceau. Son premier recueil de
▼en panit en 1545. Il le pid)lia sous cet aaa-
gramme : par le comte tPAisinoyi. Aussi quand
il parut à la conr et devint un des iamiHfirs de
François r** , celui-ci dit-il plaisamment ; «« Ce
comtéd'AlsinoNs n^estpasde graml revenu, puis-
qu'il nVst (|ue do six nuix. » On peut croire qu'il
quitta le Maine |M>ur aller faire liriller son talent sur
un plus grand théâtre, vers lam^e année 1545.
Toute la iu)ur (U> I-\mtainebleau le connut, et le
trouva ;;ai ('on)pa;;nun. Cepen<lant, s'étant rois à la
suite d'une daine de haut rang, dont U*. nom est
inconnu, Deuisot s'éloigna bientôt de la cour, et
se rendit a Londres , où il fut chargé d'enseigner
les lettres et le^ m<vurs françaises aux fiileii d'E-
douard Seymour, protecteur du royaume. Il re-
parut en France sous le règne de Ilejiri II, et
devint un des» amis de RunsanI , de Joacbim du
Ikîllay, de BelUiau, de Joilelle, un des astres delà
pléiade. On agite e^tte question : ?Iicolas Denisot
est-il le pHMnier qui ait essajé, sans trop de suc-
cès, d'accretliter eu Franco les vers blancs et
mesurés ? Pasquier raconte que Denisot fut en
cela le malheureux imitateur deJodellc. C'est
l'opinion qui nous parait la plus vraisemblable.
Nous ne voulons pas dire assurément que De-
nisot fût incapable de cette audace ; loin de la :
c'était un novateur téméraire, qui donnait volon-
tiers dans tous les excès de la nouvelle école. Poiv
s'en convaincre , il suflitde lire quelques stroplies
de ses Cantiques ou de ses .Voë/i, autrefois goûtes,
aujounl'hui justement ouMiés. Il aimait d'ailleurs,
|»ar instinct , les |)érilleuses entreprises. Il pré-
tendit un jour restituer à la France la ^ille de Ca-
lais, oituiiée |)ar les troupes anglaises. L affaire,
on le voit , n'était pas de médiocre importance.
Ayant |)ënétré dans la ville ,11 en leva le plan le
plus exact , et le transmit au doc de Guise. 1^
place fut assiégée en janvier 1558 ; et sor les
instructions de Denisot , elle fut prise, il aurait
peut-être été grand capitaine, sll n'eût été
méchant poète. On a de lui : Aoe/s par ie
comte fi'AUinoifs, présentez à madamoffseUe
sa Yalentine; Le Mans, 1545, in-H; —
Cantiques du premier ad venement de JetuM-
Christ ; Paris, 1553, in-8* (1). Thomas Tanner,
dans sa Bibtiotkeca Britannieo-Hitprmiea, loi
attribue on volume de vers latins en l'Iionneur
fll!>douard VI, conservé en manuscrit à la biblio-
thèque de Westrofaister. 5<a Croix do Bfaine
(1) Os caaCiqne^ . iDfdk>cm mminr poMir , offecat
parfoti un nncièrf plUom^e« à cjuie dr« âHBÏi* de».
rrl9tl(« q<if Drainot arruaalf.et qal dp povTalrat HvCIr
que d'une intln liabttu<>f> i manier le pliera* on W cnjum
•Qtant qi!** 1« plumr. I.VdilHia oiicmjil-- ra fort rere;
ii*h II m I • II- f.i t ni i-*i- ii.ir r. huî.-- ««i-n tr>*«> •«*•(-
/m r. tlrrf ;i un petit nonihrr d'p|e«plaire«.
oompte ptnni Mt on vm on téoff if e
n'est pas parveau josqa'à nous. On
oore qoeiqnes - unes de ses pièc
éptrses diuM les raeoeils àa teii
eomme on le toppote, inséré que
diM VHepiaméron et diat les Con
vnmtan des Périers? Cda n'est pi
ment étabH. il a formé le recoeil pc
tnre : Le Tambeau de la reine Ji
Paria, 15&I, iD-r.
U Crois au MaUM, MèUutkéfu» frm
Vettflw. mkUUkéqm. - PMfoIrr, lUeUn
- Ch. Nodier, Itatie* tmr Bammv dft hf
de aei OBkHvnw. ^ KoTcr, Hvfhې tmr l
vrmçeMH èa/mmUUMa tHeêUi AniiMf .«i
4é ia Smrtke de ISll. — t. llawtaB, Hut>
du Maine. L III. - RaUiery. Bullêtut d
f Série. lS4t, p. US.
iiB?rMA9r( rAofiia5),diinirglen et
anglais, né le 77 jufai 1733 , à Bake^
comté de Derby, mort le 26 noveiii
était fils d'un pharmacien ; à l*àge d<
ans , il se rendit à Londres, et y pa
à étudier l'anatomie et les opér
gicales. Il entra ensoite dans la i
resta jusqu'à la ooncinsion de la pai?
revint alors À Londres , suivit avec
leçons de Smellie, et alla s'établir à
après avoir obtenu on dipkVme d«
d'Aberdeen. Revenu à Londres au ^
que temps, il Ait protéfp^ par Cave
Drake , et vers 1770 il commenç
avec d'Osbome , des leçons d'aa
qui attirèrent un conconrs nomb
teors. n publia snr le même sujet t
qui oirtinrent l'aocDril le plus fsvo
vint médecin aoooocheor de Itiôf]
diesex et memlire de la Société
dimbourg. On a de lui : An Euay o
Ferer; Londres, 1768, in^**;trad.
Altenbotirg, 1777, in-»»; — Xn Eu
rat LatMur ; Londres, I7R6, in-S" ;
tion to the Practice in Mtdwi/n
1787, l795,in-8*; traduit en alleiiu
Jacques R<emer, Zurich, Leipzig,
en Â^nçats par Jean-François Kuyn
1802, {n-8* : « Cet ouvrage, dit t^
médicale f est regardé comme dai
gleterre; mais il est faiffirienr *
rapports à celui de Baodelocqae
risms on the Application and ns*
ceps and vectis tu preternahtr
Londres. 1788, in-S*; ibid., 1817, ii
leetion qf engravings tending t
the génération and parturitio
and of the hwmm speciee ; U»
infol. ; ibid., 1815, in-fol. ;— Engr
nferine Polgpi ; LooAnes, 1801 , in-<
rafinns on the rupture o/ the ui
shufftes in infants , and on the m
I...n'!res 1818, l»-8**; — Ohserra
•f '>^raifcfr; Londres, fsii.h
. fl il. ' "M/ rffi *i >■;» ij«W<lf Ht •».iJ
DENMAN — ORNNfe-BARON
Vi
Il
aitotSjdBM 1779; morte
m le WoffthMiiptoa, le 22 sap-
Il flto d^n des nédeciDs de
■ÉM Ml édiMirtk» etfirKses
p èê OHoMIge, en 1800. H
te Me d'à eedëiiMlIqiie de
rouet, dont il eut
■le, émâ. mm «et sonréen à leur
Me ctt leH. Pea eprte «OD meriege,
^rneraleedele prelMoiidaberfeeii
n HbR «m peiticetter dei lords
ft ftVM^lHi et do doeleiir liO-
* <•!• * j>"tt ff«dement ecerédHé
et dijpeié eoi eonmimee pouf le
Mhen. HeByMderopposHIoiiooiitff)
BeBlOff 9 B eonhettltln tH. bIBs firo-
" OdoaetlordCastlereegh:
de troubles et de eoitt|Are-
idbetaer la preise, dont flftit
les plus hebfles , ainsi <p»
qn'ott toulaiteBtrsfer.
tÊÊUKt d4k graide, lorsque le rs-
pémHf es 1820, de la femme de
■I. JefHde George IV, domia lieu à
lîlMen : Deoman ftit admis comme
BëâMr}|Mrla prineeese, tandis que
IhJiiefiimimf iifiriT Lors deTélee-
' fri aalTlt rkTénement de Geor-
Hl M éto dépoté de Rottingtiam,
latte des plus acharnées. La
deson rang; mai«
par Denman, Broog-
_ ftit lietorieose des intrigaes
H dé ropposition de son chance-
i occasion, les noblefi traits, la
Me, et rémotioa qui animait Dcn-
beaocoup au triomphe de
radmîni«tration de tord liJ-
pot obtenir les honneurs ao-
mais la cité de L.ondres ,
iffira le poste modeste de corn-
^ est le premier pas dans la
le dlé. 5kNift l'administration de
ftit créé attorney gênerai
), et eo cette qualité il soutint
Alemort de lord Tenderden, en
chief'justïee, ou président
iiRoi,etenl83iéleTéàla
it Ini qoi prononça la Fa-
s le procès de Stockdale
«•«lilamagistratare anglaise osa
prifftégB inimité réclamé par
I es CiTeur de son im-
la justice sur la polî-
tes principes <1e
lins cette circonstance
^rdiendes libertés de
ss fonctions judiciaires
«fec une dignité qui auj;-
nagistratun'. S il n'av.i'f
d'an homme d*État, et si
(M6
ItanlnNmfteaeoneB W'fBBiltd*iiiiaTQeatv
tootlenettde feoooBMtUdronmdeseeiiiliBih
pour la TérMé, la sbnpliollé ^
n était, dit le Hmci, le réfennatear des abus et
remMBoide tout œqol portait ternir Téeletoa
de aœ bMtHrtlons. 8oi|
réielaTaie desAlHeaina «ait doi*
mMpeadon,elllrélef*aTee aidenrcoft!-
trek craaoté et najastiee des peMeiienrii d'ea»
daTCB et contre les oltaiea ^n^eOes eanaaleai i
Ilimnanitéetàla religion. 11 oontrDma mdpeam-
à la réforme des lele erlnrimlieai àmA
prltnallieBfei I BMrtbit «eii^
Joarsla enneede latoléreMeel de la Bberti
refigleneea» ee mqnlra lAé peor PauéUorilta
de ftestmetlen pepnMw, le JMfcalDn dee ea»
neiseenees, «I l'InmaleiamÉiei eunpaMni. On
Jortapradeneeen la ]
poète fNuiçale, aé le e aiflaaatee 1780, è Paria,
mort dans cette fflle, le 6 Jnlniiiê. ne uiiine
d*mi riche négDdnt de le eapIMe, I IM miede
bonne benra en eolMtBde llafHm.Lea é«én»t
menU de t7«8 InleiTempIfent éaa premières
études , Bnla sa nainre peéUqne ne se leieii pas
ettebir par les pféeeeopatloaa qal deariaakait
alors la France. Au arilta da beahiefi«aanl
général, fl étudiait Homère etlMto, appfemétle
grec et Iliébrea, cnltindt la imulqoe etdere-
nait le digne élère de Dnportsor le TloloDcelld.
M.AlexandreDomasi*appellemipod^ecAarmait^*
il cite de lui, entre autres, comme on modèle de
grâce ot de suavité la pièce intitulée Le Zéphyr ,
qui fut inspirée par le tableau de Prudhon. « Ce
poêle, dit M. Sainte-Beuve, est du nombre de
ceux qui ont su être classiques sans convenu et
avec originalité. «On a de lui: Héroet Léandre^
poème épique en IV chants, Paris; 1806, 1 vol.
in-12; — Elégies de Properce, avec quinze
élégies traduites en vers français, des fragments
d*un poëme de David etd*aatres poésies; Paris,
1813, 1 vol in-12; — des tradoctlons en vers
de fragments de Virgile, de Luca!n et de
Claodien : dans ce dernier figure le charmant
poème du Phénix; Guirlande à Mnémosine ;
recueil d'élégies, d'odes et autres pièces; Paris,
1822, 1 vol. in- 12; — La Nymphe Pyrène^
ode suivie d'autres pièces , téiles que : Le Cou-
vent. Zéphyr e et Flore, Le Lézard, etc.;
Paris, 1823 , in-8° ; — J>4 jP/«<r5 poétiques,
contenant quinze idylles, avec notes; Paris, 1825,
ui-12, — Élégies de Properce, traduites en
vers français; Paris, 1825,in-12: cet ouvrage
comprend cinquante-huit élégies, précédées
d'une notice sur Properce; — traduction en
prose de Properce -, Paris, !839; —traduction
en prose d*Anacréon, avec notice (Classiques
grecs de Lefebvre); Paris, 18^41 ;— traduction
du roman ji^rec de l'Ane, de Luchis de P&-
21
64S
»Bins«T ou DBHTSOT (A'ico/af), poète friB-
çais, né au Mans, en 1515, mort à Paris, en 1569.
Son père, Jean Denlsot, bailli <l*A88é , était avocat
an préiidial du Mans. Il se fit d'abord connaître
comme adroit dessinateur, et prit part à la con-
fection de la carte du Maine, qui porte le nom
d*Androuet Du Cerceau. Son premier recueil de
▼en panit en 1545. 11 le publia sous cet aaa-
gramme : par leeomte d^Atsinoyi. Aussi quand
il parut à la conr et devint un des familiers de
François r** , colui-ci dit-il plaisamment : «« Ce
comtéd'AlsinoNs n'est pasdc gran<] revenu, puis-
qu'il n'est que do six noix. » On peut croire qu'il
quitta le Maine |K»ur aller faire liriller son talent sur
un plus grand théâtre, vers la même année 1545.
Tout« la a)ur di' l'ontainebieau le connut, et le
trouva «ai ('ompa;;non. Cepemiant, s'étant rais à la
suite d'une dame (U\ haut rang, dont le nom est
inconnu, Deiiisot s'éloigna bientAt de la cour, et
se rendit a Londres , où il fut chargé d'enseigner
les lettres et les» in«rurs françaises aux (illeii d'E-
douard Seymour, protecteur du royaume. Il re-
parut en France sous le règne de Henri II, et
devint un des ami<% de Runsanl , de Joacbim du
liellay, de Belleau,di>Jodelle,un des astres delà
pléiade. On agite (xtte question : 3Iicolas Denisot
cst-ii le premier qui ait essayé, sans trop de suc-
cès, d'accréditer eu France les vers blancs et
mesurés ? Pasquier raconte que Denisot fut en
ceJa le malheureux imitateur deJodelle. C'est
l'opinion qui nous parait la plus vraisemblable.
Nous ne voulons pas dire assurément que De-
ni.^ot fût incapable de cette audace ; loin de là :
c'était un novateur téméraire, qui donnait volon-
tiers dans tous les excès de la nouvelle école. Pour
s'en convaincre , il suflitde lire quelques strophes
<le .ses Cantiques ou de ses A'oë/i, autrefois goûtes,
aujounl'hui justement ouMiés. Il aimait d'ailleurs,
l»ar instinct , les |)érilleuses entreprises. Il pré-
tendit un jour restituer à la France la \ille de Ca-
lais, occu|iée |)ar les troupes anglaises. L'affaire,
on le voit , n'était pas de médiocre importance.
Ayant pénétré dans la ville , il en leva le plan le
plus exact , et le transmit au duc de Guise. I^
place fut assiégée en janvier 1558 ; et sur les
instructions de Denisot , elle fut prise. Il aurait
peut-être été grand capitaine, s'il n'eût été
inécbant poète. On a de lui : Soëlz par le
comte fi*AUinoi/s, présentez à madamojfselle
sa Vaienfine; Le Mans, 1545, in-H; —
Cantiques du premier advénement de Jésus-
Christ ; Paris, 1553, in-8* (l). Thomas Tanner,
dans sa Bibliotheca Bntannico-Htl}emica , loi
attrilMie nn volume de vers latins en llionnenr
d*f!>]ouard Yl, conservé en manuscrit à la biblio-
thèque de Westminster. 5<a Croix do Maine
(1) 0% GMOKiqut^ . mMiocm mmiDr potttr , ofbvai
(Mrfota «n cannèrf pUtoreaqae, à caute det dM»lb de»-
crtptlh Q'if Drni»f>t arcuinalf.et qui ne pMTalrat HvCIr
qiie d'une matn tiabttar^ i manier le pinceau ou k erayoa
lotant qi!** h plume. I.VtliUun orlffinai ■ rU fort rare:
naU 11 ni .1 . Il" f.i i m HV" u.ir r iin*»-. «•(■•■n trM-«<>i-
/ii* e. ttri^** .1 lin f>i*(it nonihr^' d'eteaplatret.
DENISOT — DENMAN
oompte ptmii sMmvm on Uvrede
n'est pas parvenu josqn'à nous. On
oore qneiqoes - unes de ses pièce
ëparses diiBS les r«coeîls da ti
eomme on le aoppose. Inséré quei
dans VH^fiaméron et dans les Corn
aventure des Périers? Cela n'est pa
ment étabH. Il a formé le recneil |ki
tnre : Le Tembeam de la rekne k
Paris, 15&I, in-r.
U Crois d« MaUM, BlèiMMfM frm»
— Ch. Nodier, Notice tmr Bammv df» /Vi
Se tet Ob'mrrw. — RoTcr, IfoNet ntr U
vrmçesHtafmmUUjiBmeêtMS thuttot;4m
éê ia Smrikë Se ItlS. — t. Hawtas, Hutc
du Maine. L III. - Rathery. BuiUtin <it
f térle, lS4t, p. US.
DR!! MA9r( rAomos ),diinirglen et
anglais, né le 77 juin 1733 , à Baken
comté de Derby, mort le 26 novenil
était fils d*nn pharmacien ; à Page de
ans , il se rendit à Londres, et y pas
à étudier Tanatomie et les opérati
gicales. Il entra ensuite <!an8 la n
resta jusqu'à la conclusion de la paix
revint alors A Londres , suivit avec i
leçons de Smellie , et alla s'établir à \
après avoir obtenu on diplAme de
d'Aberdeen. Revenu à Londres au U
que temps, il fut protéfp^ par Cavei
Drake , et vers 1770 il commença
avec d'Osbome , des leçons d'ace
qui attirèrent nn concours nomhr
teurs. n publia sur le même sujet dt
qui olrtinrent l'accoeil le plus favor
vint médecin aoooocheor de lli^
diesex et memlire de la Société
dimbourg. On adelni :An Bssay on
fVrer; Londres, 1768, in-8*;trad. <
AMenboiinî, 1777, in-»»; — Xn Essi
rat Lat>our ; Londres, 1786, in-S" ; -
tion to the Practice in MtdH*(flér\
1787, l795,in-8*; traduit en alleiiuu
Jacques Riemer , Zurich, Leipzig , l
en français par Jean-François Kuysl
1802, {n-8* : « Cet ouvrage, dit la
méxiicale, est regardé eonune des*
gleterre; mais il est faiffirieor so
rapports à celui de Baodelocqne •
risms on the Application and ttse
ceps and vectis tn preternahtrc
Londres. 1788, in-8*; ibid., 1817, in-
lection <^ engravings tending to
the génération and parturition
and of the hwmm speeUs ; Lon
in fol. ; Ibid., 1815, in-fol. ;— Kngn
ufrrine Potgpi ; Londres, 1801 , in-A
rations on the ruptnrt of the ntt
shufftes in infants , and an the mi
T.m'lres, 1818, in-8**; — Obserrat
"r '>^raifcfr; Londres, l«li.in
1 rt--:i. ' 'lli-rfi,' *.|i)or<l;iMr#ir fil fut"{
j kl'' mnliraU
DENMAR —
^0hHMi)i ûUbbn ivocit et
ib^aitetSjdBM 1779; morte
4mi le WoffthMuptna, le 23 sap-
U» était flto d%D des nédeciDs de
. n tanrin MB édooirtk» etfirKses
«li^ at OHoMIge, en 1800. H
Iè04 ta Me d*eB eedëiiMlIqiie cle
>■ Ml &m taowet, dont il eut
hil», émâ^ ene «at sonréen à leur
Mo ctt ItH. Pea eprte «m miriege,
ftftfteNlee de ta pralMoii da barreen
L fl ItM «m peiticQtter dei lords
et WnÊÉÊÊÊn et do dodeiir l/^
M IMtl était rudement icarédllé
I il dlpilé mn eommones pour ta
hrahiM. Memta^deroppogHkmcontre
Meatar^y B oonhetttleB tH. bIBs pro-
nerOdoaetlord CasUere^li :
de trooUes cl de ouuspfrê-
idbitaer ta preiee, dont iiftit
__ tai plus hebfles, ainsi <|Qe
liedtaeHsioii» <|n*ontoutatteBtnfer.
tÊêUÊ d4k8raide, lorsque ta re-
^ÊÊÊâmm, m leio, de la femme du
George IV, donna lieu à
. Deoman ftit admis comme
'}partaprinee88e, tendis que
— mi>«w<Ms«t. Lors deTélee-
tfà aairit l'kTénement de Geor-
M éto député de Rottingtiamy
latte des ptas acharnées. La
ieetamueursdeson rang; mal«
■oqfsfltfie par Denroan, Brou^-
^ ^ ftit ilctorieose des intrigaes
«t de roppositkio de son chance-
occasion, les nobles traits, la
et rémotion qni animait Don-
it beaocoap au triomphe de
Tadministration de lord El-
put obtenir les hoancurs ac-
s ; mais la cité de Londres ,
le poste modeste de corn-
est le premier pas dans la
taciié. Sous l'administration de
fut créé aitorney gênerai
„ ), et eo cette qoalité il soutint
A teroort de lord Tenderden, en
1 dUe/-fwt(iee, on président
doRoî,etenl8a'iéleTéàla
Ait lui qui prononça la Ta-
mk le procès de Stockdale
.tamagistratoreanKlui&e osa
privUége inimité réclamé par
a es CiTeur de son im-
^ ta justice sur la poli-
hnotanent les principes <1e
dans cette circonstance
gardien des libertés de
BS fondions judiciaires
Sfec une dignité qui aug-
kttmatnstrature. S il ;rava<f
d*un homme d'^Jat, et si
ORNNh-BARON (M6
Ita nbwfMeueoMMi tai fanilt d*iiii avoeat •
touttamottde reeoQMrttadranmdeimtaliBih
ttaM , eoB amour pour ta TérMé , ta sbnpliollé ^
ses mntarta, etaes rtHMHatliwia eoueeieiietautefc
n était, dit ta niNcl, ta léfennatoar des ataia et
l'emMBoide tout œqolpoufalt ternir l'éetat on
dimtaoer linflwnce de aoe tasfttntloi». 8qi|
aYeraioa pour réadavaiB des AlHealna ^alt de»
femwunepeadoa,etfl8*élef*aTee aideurcoft-
treta eruanté et rtajasitae des peMeiaeuri f ear
ctaTes et eontrelesoltaMa ^n^lles eauaaieBi à
l*bnmanité et à ta religion. 11 eoutribua Dulpaaift*
maut à ta réforme dea tata erlmlmlieai deol
Samuel BMuBly prltrtalltattfef I SMrttat tau^
Jours ta emede tatoléreMeet de ta Hberti
refigtauaaa» ee moidra aéU peur ftanélloiutai
de Wnstruettafc pepuhtae, ta dMiiiDU dee ei»
neeoMBett'de lui »«■ «m^p apéetal WÊt ta
Jurtaprudeneeen ta ]
( JfenvvfleffMi * jRetaf/ ^
poMe fNuiçata, lé te 0 eeptaaatae 1710, è Paria»
mort daaa nette fflte» te 6 Juta IIM. Via inique
d*ia rtahe néioetairt de ta eapM^ I Ait mto de
bouMbeure an eofléfade Itaftfie* Lea éfémh
mente de 1718 lulerrompifeaft eia
étadea , mata sa nature peéliqie le se 1
eAf abir par les ptéeeeupattaw qui C
alors ta France. Au ariltau du '
ijjèoéftàf fl étudiait iMmèra ettaaM» appreiunle
grec et llkébreo, cnltindt ta tmulqoe etdere^
nait le digne élère de Dnportsur ta Tloloncelle.
M.AlexaiMre Duma8i*appelle nnpoUecAaniMm^;
il cite de loi, entre antres, comme un modèle de
grâce et de suavité la pièce intitulée Le Zéphyr,
qui fut inspirée par le tableau de Prudhon. « Ce
poêle, dit M. Sainte-Beuye, est du nombre de
ceux qui ont su être classiques sans convenu et
avec originalité. » On a de lui: fféroet Léandre,
poëme épique en TV chants, Paris; 1806, 1 vol.
in-12; — Elégies de Properce, avec quinze
élégies traduites en vers français, des fragmente
d'un poème de David et d'autres poésies; Paris,
1813, 1 vol in-12; — des tradodlons en Ters
de fragments de Virgile, de Lucain et de
Claodien : dans ce dernier figure le charmant
poème du Phénix; Guirlande à M némosine ;
recueil d'élégies, d'odes et autres pièces; Paris,
1822, 1 vol. in-12; — La Nymphe Pyrène,
ode suivie d'autres pièces , telles que : Le Cou-
venf, Zéphyre et Flore, Le Lézard, etc.;
Paris, 1823 , in-8° ; — Les Fleurs poétiques ,
contenant quinze idylles, avec notes; Paris, 1825,
in-12, — Élégies de Properce , traduites en
vers lançais; Paris, 1825, in-12: cet ouvrage
comprend cinquante-huit élégies, précédées
d'une notice sur Properce; — traduction en
prose de Properce; Paris, !839; —traduction
en prose d'Anacréon, avec notice (Classiques
grecs de Lefebvre); Paris, 1841 ;— tradudioa
du roman ^rec de L'Ane, de Luchis de P&-
91
Itfa.
647
DENNE-BARON — DENfŒR
tras; Paris, 1841 ; — traductkm eo vendu Cur-
saire de Byron; — tradiidioD toitneUe, d'après
l'hébreu, et en Tcrs, de plusieurs psaumes de
DttTÎd ; ~ Fragments d*un poëme â*Àlarie, ou
Us Qoths au quatrième siècle ; — Jérusalem ,
ou le Christ au mont Golgotha ;-~ La Vierge au
bois ; -^ un grand nombre d*odes, dithyrambes,
ballades et autres pièces, insérés dans divers re-
cueils ou restés inédits; — enfin, plus de quatre
cents articles dans le Dictionnaire de la Con-
versation et plusieurs notices dans La France
Littéraire.
L« Mercure d« Frwnre. — Quérard, La FranctlUté-
ratre. - Phllarète (.hatle>. DUUonnairt da la Comver
$afum -- \ltK liamar. Journal Le âiom$§U€taire df« 11.
16 et r Juin ISM. — Suie* JiinUi. Jotimat et» Débau
da i9iuin iRii.- riliustratUmàn 14 )«lo iNi.-Salute-
Beuvr. le Moniteur nniverml do 4 »oÉt lIM.
* DB5(!iB-BAR05i {M^ Sophic), femme du
précédent, a publié les Aventures surprenantes
de polichinelle, et a fait insérer dans la Galette
des Femmes t dans divers keepsakeset recueils :
V Alexis fX la Pharmacopée de VvgBe, traduites
en vers ; Alix , traduit de Tanglais; L* inquisi-
tion, Wallace^V HigMander^Le Fils de Crom-
well, La duchesse de Montmouth, Alexandrie
ou la vieille Egypte, Palmgre, Les Contrastes,
La Petite /Ule enlevée. Bonne et mauvaise
Éducation , et diverses pièces de poésie. Le
Dictionnaire de la Conversation loi est rede-
vable de plusieurs articles.
U* LUtëratêwr» françmU cowfwijiorwiiu, eoatlMâ-
Uon d« La rramcê iUterair:-DieUommmire éê la Cm •
verMaUaa, r édidoo. ilM.
; »BHiiB-«ÂROK( fffn^ZNetidoiiJi^), fils des
précédents, compositeur de musique et littéra-
teur, né à Paris, le 1*^ novembre 1804. Entraîné
par son goût pour la musique, il étudia beaucoup
cet art, et reçut les conseils de Cherubini.
Des morceaui de musique religieuse quMI fit
exécutf r dans les églises , des romances, dont
plu<iietirs eurent du succès, furent ses premières
I roducUons ; il écrivit ensuite des airs et des
morceaux d'ensemble pour diverses pièces jouées
au théâtre du Palais-Royal , notamment pour
celle de Vert-Vert. En 1847 il publia, dans Ton-
vrage intitulé Patria , une Histoire de la Mu-
sique en France, qui n*est que le programme
d*un grand travail quH s*oecnpe de terminer.
II a donné en outre un aperçu général de Part
musical dans V Enseignement élémentaire, et
de nombreux articles msérés dans divers rscodlty
entre autres dans la Nouvelle Biographie géné-
rale publiée par MM. Firmin IMdot. Parmi
ses productions musicales, on connaît : Une
messe à grand chtrar et orchestre; — 0 qtiam
suavis , pour voix de basse avec aocompaipi»-
ment d'orgue, violoncelle obligé et contrfhtiie;
— O salutaris Hostia, poor solo et cfacsor,
id. ; — Hymne à grand chceor; — des cbœnrs
à quatre voix sans aooompagiMment , écrits
poor rorphéon; — une marche religieuse penr
orchestre; — des airs et morceaux d'ensemble
pour les pièces de Vert-Vert , Uog le Charpen-
tier, VAleâve et antres i &
du Palais-Royal; — >n b c
amours , btrauroUe ; — hoire-l
Secours, nocturne à deux voix;
avec chueurs, et plusieurs antres
chonir ; _ des valses et diverses a
pour piano.
La France mutUaU. — U» Uttérat
coniinaatlon de /m Ftmmce tUtértdre.
éê la CoMMnafiMi, t« Mltloa, liu - .
baU des 19 inan lin rlSI déceabre tM
DKHNBB (Balthasar), peint
naquit à Hambourg, en 1686, et m
même ville, en 1747. A l'âge de I
une cliute qui Testropia pour U vie
de se tenir constamment assis dé'
le goût du dessin. U reçut les pn
à Altona, chei un maître appelé A.
à peindre à l'huile à Dant^ loi
cntx>reque quatorxe ans, puis set
C'est à Berlin qu'après avoir renoi
que temps à la pehitnre, dont le \
paraissait pas snflisant, il eut Toi
prendre les études qu'il aimait,
extraordinaire eng^iea successive
princes du Nord à l'appeler pour
leurs portraits. L'empereur CI
4,700 florins U Tête de Vieille j
par cet artiste, et qui se trouve
dans la gslerie imp^iale de Vienn
cer dans une chambre dont O a
La TéU d'un Vieillard, qu'a c
même prince, comme pendant ou
trait, n'est pas moins estimée,
de ces deux tètes, on regarde o
leures productions son propre pu
de sa sœur, placés dans b galeri
ainsi que le portrait de la damt
mère du savant enfant de Lubi
plus précoces enlants qu'on connah
dans quelques-uns de ses portraits
d'exécution des costumes, qui
conteuta même quelquelbis de lair
d'autres. Denner réussissait ansi
production des frvits, des fleuri
ture morte. Il n'a transmis à ]
de sa manière de préparer la M41
à ses oorrediQBi.
Mnck et Gnbcr. Mi§. Kme, - Hafi
KâmML-Lexte.
»BiniBA (Jean-Ckristopke), 4
dinstrumeats, né àLeipiig, le 13
mort à Nuremberg, le 10 avrtt n
fabricant de oorpt de chasse et di
n'étatt âgé qoe de hyft ans lor
s'élabUr à Nuremberg. Il apptuw
à confectionner les Instimnents d
se distingua bienlM par ion I
prindpakmeol étalent préIMo a
très facteurs allnnands, On lui d
qu'il Uiventa vert 1090 tek» le»
d'autres vers 1700. CetInstnmienI
litéde son et le mécanisme n'ont d
DENKKR -• DEKON
660
rt, proure Ifmagiiiatkm de «on auteur ;
6da pas d*abord tout le mérite de cette
e, et ce ne fut que soixante ans plus tanl
ge de la darinette fut adopte dans les
^ranoe, Gossec fut le premier qui
iwis la symphonie. Denner eut deux
II& dignement soutenu la réputation de
D. Oenke-Baron.
9§rmpkie mUvtrMtl» eu MMiicUnê, — Le
«Mtf « dé IM Muaqm.
BT. Voy. CififEnT(D').
Jean ), poète et critique angUia» né
16&7, mort en 1734. Son père
Après aToir reçu sa première ins-
I éoote d'Harrow, Jean Dennis entra
la coD^ Caïus de Cambridge pten
iaity-Hall, dans la même universite,
il rot reçu maître es arts. C*est vers
ne qn'ao rapport de Baker il se serait
NipaMe d*une tentative de meurtre
e nef» camarades; mais rien n'établit
de ce fait. Au sortir de ses études,
r e et l'Italie. A son retour, se
hwK^sioa d'une petite fortune, qu'il
Acl«*. il briltad'un certain éclat, et se
m DolabUites politiques et littéraires de
■Btoiiiroent avec Drydt-n, Wicherley,
Ca ^Te. Cette* vie de di8<(ipation
L ■ rherctier des moyens de dub-
diime. Cependant il obtint, grâce
I oMation du duc de Marilwrough,
jî, qui hii faisait gagner 120 liv.
ice l'atteignit dans ses derniers
rfcft -mp^ plu» alor« le malheur d'être
3écîte. I>enni» *e rendit aussi célèbre
-rtr»» » nfore par «"s t'\ceiilrinlés ,
xoupronneux et >a vanité, qui at-
:e?*du ri'licule, que par ses écrits,
»-<jns, surtout les «i-iivres en pro>e, i
r^l. Les traits qu'on cite de sa |
Hissi nombreux que cuiiii(|ues. Sa j
riiaçaiit était si notoire et s'était ré-
A si excentriques, qu'il se crut sé-
oacp d'extra<litiou lors de la am-
■i\i}Ttrecht. Comme il témoi^ait
de Marlb(»n>ugli ses inquiétudes à
d et plus redoutable ennemi de
mmdt «piritufllement : • Votre cas i
■^■i désespère que \ous le supposez.
Ir bit pre>quf autant de mal que
cais, et je n'ai pris moi-même au-
KHirecliap[>er a Inir v«'n^eance. »
fcà Français prit dan< l'esprit de
rtioBS (i'unf monomanie. Voyait-
do bord 'le la mer un Mtirnent
I Auatajt [Miirit qu'' < e nt' fut pour
■ Derv)nne. \ol taire a fait allusion
bie dr I)*-nni<> a propo* «l'une
wr^asp en France puMi*-»- par ce
* — , dit f)*'nni< ilan-* le pa^^a^e
, *ous fairi* un jM>r trait jii>te t^i
lÎA ; et pour çommenc4T je
vous dirai que je les bais mortellemeni Us m*ont
à la vérite très-bien reçu et m'ont accablé de ô-
vilites; mais tout cela est pur orgueil : ce n'est
pas pour nous faire plaisir qu'ils nous reçoivent
si bien, c'est pour se plaire à eox-mèmes. » Ce
ridicule sentiment dut se faire jour dans quel-
ques-uns de ses écrits, notamment dans sa tra-
gédie intitulée : Liberty asserted (La Liberte
raffermie ),repTé8e&tée en 1704.En 1709 il fit jouer
une autre pièce appelée Xppittf and Virginia, à
laquelle se rattache le sooTenir d'un assez plai-
sant épisode. On entendit retentir dans oe drame
un tonnerre de l'invention de Dennis. Appius
and Virginia n'eut qu'une représentation ; mais
si la pièce dut être mise à l'écart, il n'en fut pas de
même du tonnerre, dont Dennis reconnut, à son
grand scandale, l'emploi ailleurs, et particulière-
ment dans Macbeth, Comme critique, Dennis ne
manquait ni de goût ni de pénétration ; on cite
particulièrement son Bxsay on Critieism ( Essai
sur la Critique ). Il attaqua sévèrement le Caton
d'Addison: celui-ci ne répondit pas; mais Pope,
dont il critiqua V Essai sur V Homme, lui ri|M)sta
vivement dans La Diweiade; Dennis a publié :
Select Works; 1718, 2 vol. in-S"; — Oriqinnl
Letters familiar, moral and criticnl ; 2 vol.
in-8*. V. R.
Btna. Brit. - Gentl. Moaai, XXXVIII. MS . I XV. .
D'iRraell. Calainitlts of 4uthftrs.
DBHOM (Le baron Dominique Vivant i, ar-
tiste français, né à Chàlons-sur-RaAne,le 4 janvier
1747, mort à Paris, le 27 avril \S'>h. Membre
de l'Institut de France, directeur général des
musées et de la Monnaie des mé«lailles, oflicier
de la Légion d'Honneur, chevalier d»*s ordres
de Sainte- An ne <le Russie et de la Couronne de
Bavière, Denon a été successivement «îipliMuate,
aiHste, administrateur. Sa longue carrère se
trouve ainsi divisée en trois périodes bien dis-
tinctes.
Ne de parents nobles, qui le déclinaient à la
mafflstrature , il vint de bonne beure à Paris
pour y faire son droit ; mais il avait |>eu d'incli-
nation pour les études graves du barreau ; on
assure même qu'il attachait de l'importance à
une prophétie dont à l'Age de sept ans il avait été
rohjet de la part «l'une bohémienne : cette
femme lui avait annoncé qu'il ferait une rapide
fortune à la c^ur. Quoi qu'il en soit , un goAt
inné pour les beaux -arts et la littérature lui fît
bientôt déserter les bancs de l'école, pour s'a-
donner à des études étranjîères h la carrière qui
lui avait été destinée. Il rechercha les artistes,
les hommes de lettn\s, fréquenta les sj^ectaj-les,
et composa même une cx)médie, /à' hon Père
^ Paris, 1760, in-12^ qui fut jouée. crAce au
patronage de Dorât , mais avec un médiocre
succès. Lekain disait à ce sujet ; « C'est la comé-
die de ce jeune auteur couleur de ros«* (jue nos
dames ont reçue. » Doué d'une imagination vive,
d'un esprit gai et malin, contant l'anecdote avec
une grâce parfaite, aimant les femmes a\ec en-
651
DENON
tliouala&ine, Denon obtint des s'iccès ({uc ses
ainis o!it singulièrement exagérés. La comtesse
Albri£/i etlt'-in^mc a dit ilo lui, assez ëtrau^e-
ment, qu'il était armé de^ hommes, *t (luoiquMl
lufaido^ tVmiiics u.Lejniiie Donou reclie rrhait
QYi'C unn ardt:ur qui ressemblait h un pressenti-
ment toutes les occasions de >c trouver sur le
passage de Louis XV. Ce prince sVn aperçut à
la (in , et un jour l'ayant fait approcher, it lui
demanda ce qu'il voulait : Vous roir. Sire! De
cette circonstance, frivole en api)arence, date la
fortune de Uenon. Le roi lui accorda Peiitrt^
des ap|>artements et desjanlins, causa «^oiiveut
avec lui j;ur des objets d'art et de littératULf* , et
le prit eu ufTection. M'"'* de Poiiipadour avait eu
entre autres capriees c^Iui rl'.ippn'ndre à graver
sur pierre dure. Son royal amant avait rassemblé
pour lui plaire un riche cabinet <le intMiailles et de
pierns j^raviVs ; il en donna la direction à Deuon.
Celui-ci acquit en cett' circonstance de nouveaux
droits à la bienveillance du roi, qu'il sut amu-
ser, dans des moment» de lassitude et ilVnnui ,
par des explications ingénieuses, toujouis en-
tremêlées d'aneolotea piquantes. Peu de temps
après, il fut noiumé gentilhomme ordinaire du
roi et, presque immiNlIatement , gentilhomme
d'ambassade attaclu* à la légation du roi à
Saint-Pétersbourg. Il partit avec di»> dépèches,
et ne s'arrêta que quelques instants à Pots-
dam, où il eut rhimneur d'être présenté au
graïul Frédéric. Arrivé à sa destination, il y
obtint des succè» de société, (jull lit servir habi-
lement aux affaires de l'ambassadeur, baron de
Talleyrand. A la mort d(> I^mis XV, Il alla join-
dre M. de Vergennes en SuMe, et iVconqtagna
hienti'it a Paris, ou ce diplomate vint prenrin' le
poilefeuiile des afraire> t-trangères. Kn I77j, le
ministre lui confia une mission près de la Con-
fi^lération helvétique : Il s'en acquitta avec bon-
heur. A son retour, passant à Ferney, il y sol-
licita une audience du patriarche; et comme
celui-i'i faisait quelques difllcultés pour le rece-
voir, Deuon lui lit dire qu'étant, ainsi que lui,
gentilhomme onlinaire, il avait le droit d'en-
trer partout. Voltaire goAta la plaisanterie, et
admit sur-le-champ le jeune diplomate. Bien-
tôt aprèrt on vit paraître un iMirtrait de Voltaire
et une composition connue sou^ le nom «le Th-
Jeùner Je Fcrwy ; de^«-in «'t {zravure, Oenon
était l'auteur de tout , et on peut voir dans la
correspondance do Voltaire que re grani hom-
me, qui avait tant de falble^sis, se scandalisa
fort d'avoir éti^ représi^nté plus vieux qu'il ne
cn)yait l'ètn* et «lans un costume qui le faisait
r, ssembler a un- eaiicature. Ilnvoyé à Naplis
»uprès lie raiiil.'a^s.:,Î.Mjr lointc -le Clennont
.rAiiiboi''e, Deuun -ièjtnima dans celte villi- pi»n-
ilaiit .se(>t ann^'i'- . «raN^nl comme «ecretairi»,
ii!ii.s f.ipl . •niio.e I ti3r.:e d'alTaires. pendant toute
ciîli' |niiu'h' il 'lépl^y. iiîii- r.in' ar?i*ite; fnus
leà Jus|iint> qu'il !:•' donnait fki^aux aflhins, il
li'> rons.icra aux Kanx-arls. L'Il.die lui four-
nissait de sublimes modèles, qu'il sut et
profit. Il se jierfecliouua dans l'art d
apprit à graver à l'eau-forte, recueillit l
quantité de dessins et de gravures, el(
cette précieuse collection d'antiipiité*^
faire la consolation de tum vieux joui
de Saint-Non ayant il cette époque vc
du Voyage pitioresque de Maples ci
Denon se diargpa non pas, comme <
|)ar erreur, de faire plusieurs dessins A
ouvrage, mais de diriger le» artistes e
Italie pour cet objet et de prendre par
d<iction du texte; quelques contest.d
eut avec l'abbé de SaJnt-.\on rfnj;a;
{Mandant â publier son travail separei
partie de l'itinéraire relative a l'Italit'
tat>> parut dans les mites de la tradur
çaise du voyage de Swinbiime, et
rxuicerne Malte et la Sicile tit rohi<*t d'i
qui fut imprimé dix ans après ( Vnya
OU et à Mntte^ pour faire suite «.
de Strinfntrne dans le% f>e».r-StCife}
[)«' Naples, Denon vint S Rome, auprès
nal de Rernis , et eut l'occasion de •
d.uis le cenle de <*et ambassadeur, pin
S4»iiveniins de TCnrope ainsi que In
les plus éclairés de la ca|Ntale du mo
tien. A la mort de M. de Vergeanes, i
pelé a Paris M 787 ) : ee fut la tio<ie »
diplomatique, et dès lors il s« «ohmct
ment à celle dejt arts.
Dentm brigua et obtint llmimear d*^
\ l'Aradémie de Peinture. .Son Iftre d'à
ipii est certilnement l'un de ses plu« i
ouvrages , était une cranire à l'eau-fr
If gj-nn' de Rembrandt , représentant
fiou des Bergers , de Lnra Ginnianr
après il entn*prit un second voyage
où il s<ijouma cinq années. La rer*
trouva à Venls<*, dans le cercle deM"« d
obligé lie quitter cette ville, il passa si
ment n Florence , à Bologne et en Sl
ayant appris que ses Itîens avaient été f
et son nom porté sur la liste des éi
prit la courageuse détenni nation df
Paris même faire tète à l'orage. Il eut If
rl'y rencontrer le peintre Da^id, qui I
amitié. Pa\id avait pmmis de fair^ l>
•]-> nouveaux costumes répuMir:dn: :
« îi.-ii jea lie les :;raver, et cette cumpl.i
' .lut '!Vtre rayé de !i liste de* émigp^
i .: .1^1 n'îiii.'-i' !••< principes d« la réT^»!r
i:.i"I'-r.-*tion. il en traversa t'eûtes U-^ ph
Il 1 il . I «.lis sans dangiT. Knfin ce \m
..:'r.i"t pi'iit-^tre dire cet instinct, q
î.'Uiour-i ;:'i! '•'. Il' («'►rta a -^'attaih-r a
f* >iL'i|Kirte. «pi'il avait connu rlief M"«
!i irnai-i L'»\i»-ïition dF-stpte aianl
|:je, iViiin «d'iint d'en faire partir,
piiurini uni*ni»M\i|le orca«>i<in de ilej.!
n* que srm amour |io'tr les arts a^.iit
reux cl dlntréplde. Il fit arir lV<i'x
Mie
tH
•QQ porte-
fois
de
e«r letemlB qoi allail defenir
etaehefer peMUement
le ta ée lynant De letoor
DENON — DENTilTUS
artieteliil«e,liei
ti8aa,eBriiélé,fl
qd le wwrait» el
I Mfeto ( l«eB) le n9ë§9 4am ia
te telle ifXple ( 1 voL grand fai-fol.,
; eaea aplnrieiin ëdllkiiis
) ;c'eeteoR pies beea titre de
arGliéoiofBe et
■le p«blkelioo, qol hii
~ I de la patrie
ém iméméti, et qui aerTll
àUma^ii-
r riHtltDld'ÊgyptB.
lie nonmia âhreetear
pa «Miae et de la Mooaaie des mé-
■ta 4|M a œeapé jastn'en 181&. ki
aia taMèOM pëifode de sa ^rie.
lÉMaaKes ée OeMa entniie grande ia-
m lia Mërtm , at par euartqacat sur
IfcWwpaeeM de learafolr donné
trop exefattivi
pour le ehel
defldre frapper les
al d'diefer la GokHuw
ï d'Autfkke, d*£spa-
et jamais son intrépidité ne
créait enrloot dans les aeax les
^«■r les ebamps de bataille, qu*il
r ; aea talent semblait gran-
Ce ftit lai qui désigna à reni-
ai obfetft d'art qu'on clioiftit
ahapay» poar«n enrichir le Musée du
PtilS» après le second retour des Bour-
idans la wie prirée, ne ft'occu-
i les honneurs de son riche ca-
ebaMtuelle,8oa inaltérable gaieté
haieureose que l'âge ne refroidit
i(B le projet d'écrire Phistoiro de
tempe les plos reculés jusqu'à
I eoUcetion lui en fournit à peu
alériaui. Les dessins en dirent
r dliibUes artistes ; le texte seul
'; al Denon allait j mettre la main
tli snrprit. M. Aroaury DuTal a
, qui a paru , sous le titre :
fArts dudeiHn chez les peu-
\que modernes, recueiiUs
, pour servir à Vhisioïre
par ses soins et sous
\ eipttqués par Ainaury Dn-
B carrière, a été tour à tour
s Unis XV, de M. do Ver-
MeBemis, de David , de Ho-
~ I BeHhamais et de Napoléon .
\ i^mie physionomie riante
e heureux, élégant écrivain, I
Denon a doMé plus 4e traie eenta gmTnrea»
Ifinni Ineprllm nn rtnnnriln mm gftiÉaliiiml
à eiler rmnme les pina maanpmiilee « Jéêui
Ckriti sur Im fmmuÊ de ki Viêt§e, dlipaès
Amribil Omiadie;— les lions» d'épiés Qmnrals
-— ZeAoii8amartfaifi»d*aprta Bembreadt; «^
JCeUmraati 4aF« FoUer;— «nlTfwuIMpMiw
de Yander-Wrida, eli. [ €. Fam, dMM fJÉ*
cye^ daf^.éu M.]
aabbc, ail^iMi, etan iHpi ■pÉU miivtn^UÊtt fWf«>
ém Cù^tm/H^onams, - Coupin, NêHcêsw Omm: daos
ta Btmmé€meitcl9$éâiqm» iSM^ t. XX^, p.lS^t.
DnoAn (/oson). V09. Noaas (Da).
•UTJJID {Jmm), théologien «en«««ia» dn
dhL4mftièBM iièele. U pablia des aatraila dn
Yieox et dn K envean Xestamenl aona le titra :
AecMi/ é€ pu9&fe$ de PÉçrUwe SaMêg
OeBève, 1730» io-a*'. Son flis iottei^ né en 173a,
pnhha ira onirra^a Mtnlé : J^toi de /«riiyr»-
ëmee erimànêUe; Genève, 1736, a toL in-8*.
uuMTàum (Pierré'^édém)^]
nerols, né en 1750, ontI en 1730. H étudia la
théologie et prêcha avee dietinction ; malt une
saaté très^lblble le força de rinoooer an miabh
tèreéirangéHque. m Afecdee paaiiene Irte-tivee,
dH Senabier, tt eut onaerpe teèe-fréle, et ftd ei-
posé à mille ohoea qu'une âme Avîde reieent à
peinedanslasoeié«é,malsdontebacon fiait «ne
plaie profonde à eeux qui eont doaés d'une ei-
cessire sensibilité et d*un grand amour-propre. »
Le mallieureox Dentand mit lui-même fin à ses
jours. On a de lui : Relation de différents
Voyages dans les Alpes de Faucigny^ par
MM. D* et /)**; in-8°. Dentand est l'un des
T0\ageur8etDeLuc l'autre; — Mémoire sur ia
culture des arbustes dans lej dunes; mé-
moire qui obtint l'accessit de ia Société de Har-
lem, en 1777. Dans le<; Lettres sur Vhistoire
de V Homme et de la Ten'e , i>ar De Luc , on
troure les traités suivants de Dentand : Hc-
flexions cosmologiqum ; — Remarques sur les
Dunes; — Remarques sur Vétat de l'air; ^
Remarques sur la chaleur. Dentand obtint un
accessit à l'Académie de Berlin pour un mémoire
sur cette question : £si-U utile au peuple
d'être trompé, soit qu'on VinduOe en de nou-
velles erreurs , ou qu'on Ventreiienne dans
celles oA il ettP
Scnebler, Hittotf lUtérairê de Gtnéve.
DRN'TATva aiciNiua. Voy. Sicunus.
* DEXTATrs {Marcwt Cvrius), général ro-
main, rivait vers ?.$0 avant J.-C. Son surnom
lui vint, d'après Pline, de ce qu'il avait une dent
en naissant. Cicéron l'appelle un homme nou-
veau, et il descendait probablement d'une &•
mille Sabine. Tribun du peuple, il fit de l'oppo-
sition à Appius ClatKlius l'aveugle, qui, présitïant
665
DENTATUS — DENTONK
en qualifé d'tnterrex (roi par intérim) les élec-
tioDft des consuls, Toulait, en dépit de la loi, dé-
clarer nuts les votes donnés aux candidats plé-
béiens. Consul en 290 àM\c P. Cornélius Ruli-
nus, il marcha contre les Samnites , et termina
par une victoire éclatante une guerre qui durait
depuis quarante-neuf ans. A la fin de cette cam-
pagne Curius Dentatus ne combattit pas les
SalMns avec moins de succès , et obtint ainsi
deux trioiupbes dans la même année. En 275
Curius Dentatus fut élu consul pour la seconde
fois. Pyrrbus venait de quitter la Sicile et de
rentrer en Italie. Dentatus se porta sur le Sam-
nium, tandis que son collègue Cornélius Lentn-
los marchait sur la Lncanie. Après un combat
acharné et longtemps douteux, il remporta sur
Pyrrhus une victoire complète, à Bénévent. Le
camp du roi (ht pris, on tua deux éléphants^ et
sur huit qui furent pris, quatre Airent réservés
pour le triomphe : « Jamais, dit Florus, triom-
phe plus éclatant n'exdta Tadmiration des Ro-
mains. Jusque là Ton n'avait vu derrière le char
du triomphateur que les troupeaux des Voisqoes
ou des Sabins, les charioU des Gaulois, les
armes brisées des Samnites; nais cette fois on
voyait parmi les prisonniers des Molosses, des
Tbessaliens, des Macédoniens , des Brutiens , des
Apuliens et des Lucaniens. On admirait parmi
les dépouilles , de Tor, de la pourpre , des sta-
tues, des tableaux, tout oe qui fUsait la joie et
l'orgueil de Tarente. Mais ce que les Romains
regardaient avec le plus de plaisir, c*étoicnt ces
él^>hants chargés de tours, quik avaient tant re-
doutés. Ces monstrueux anhnanx marchaient
la tète baissée, derrière les coursiers vainqueurs,
liomme slls avaient quelque sentiment de leur
captivité. » Élu consul l'année suivante, pour la
troisième fois, DenUtus acheva de soumettre les
Lucaniens, les Samnites et les Brutieiis,qui avaient
continué te guerre après la défaite de Pyrrhus,
^ il se retira ensuite dans une ferme du pays
des Sabins, où il vécut avec la plus grande sim-
plicité. Ce hit dans cette retraite qu'il fit l'acte
de désmtéressement si souvent cité. « Les Sam-
nites, dit Rollin, qui avaient pris Curius pour
leur patron et leur protecteur, députèrent vers
lui les principaux de leur nation , et lui firent
offrir des présents considérables pour l'engager
à les aider de son crédit dans le sénat et à leur
fUre obtenu- de favorables conditions de paix.
Ils le trouvèrent à la campagne, dans sa petite
maison, auprès de son foyer, assis sur un es-
cabeau, qui prenait son repas dans un plat de
bois. Tbut cet appareil foit asset connaître de
quoi le repas était composé, fl n'y avait d'admi-
rable dans cette maison que le miltre. Après
loi avoir exposé le sv^ de leur dépntation, ils
hii présentèrent l'or et l'argent que leur répu-
blique les avait chargés de hii remettre entre
les mains. Os connaissaient bien peu Curius. 11
leor répondit d'une manière gradeose, mais re-
ftisa constamment leurs off^res, et^oota, avec
une noblesse digne d'un véritable R
trouvait beau « non d'avoir soi-roë:
mais de coounander à ceux qui en
beaucoup ».
Dentatus n'est pas moins connu p
tructions que par ses victoires bur Py
les Samnites. En 272, pendant son <
bAtit un aqueduc (Aniesuis vêtus)
à Rome l'eau del'. .Les dépenses
vertes par le dans la gi
Pyrrbus. Il de ni de
Réate,dansla S* .enuca» •!
Velinns, au mo)» «l'un ean«f •
qui aboutissait à la rivière de i \
sait une chute de ceat^quarante pieds,
est encore célèbre aqîounrhni, sou:
cascade de Terni ou deUe Marroore.
TIte-Uve. EpUamê, UU. - Polybe, II,
III. tt; IV, t. - lirtroye. U, S. - Plorat.
Mailne. IV, S. - Ptatarqur, Pfrrkmg, i
Imp., I : Cot Sr^., t. - ntaciifM NmL, J
4. - ZoMTM, VUI. t.— OcéroA, Bmc, il
It. 1€ : De itopuif., III, tt; Oê jtwdrit^ I,
CaraNMi. I, 11, tr. . aoBI». BitUérê
i.-B. Wcatplial, IMê CMwpef i «m Mom^,
«DurroHR (ilNlonéo), sculpta
vivait dans la seconde moitié du
siècle. Phisleurs de ses ouvrages s
mais ceux qui restent suffisent pour
un rang distingué parmi les scolpti
temps. Cîoognara a publié la statue <
Capello à genoux devant $aini
groupe de Dentone, placé ao-dessns
principale de l'église Sahite-Hâène-c
vail d'un style très-large, exécuté t
marbre, en 14M. Dentone avait se
en 1464, à Santo-Andrea délia <
mausolée d'Orsato GiuiiinkamL
QcoffMra, Starut daila ScmUmru.
DurrosiB (GiroUnno dit 1
italien, né à Bologne, en 1 5
parents pauvres, il Ait dam m
dans une filature. 1 4<
quand fl entra • jv n
après avoir tow no^ quetqw
de dessin de L aw Spada, aua
servi quelque t€»nio de modèle,
pas longtemps i hs de I
en étudiant la iv« p
de U règle Ui . il
seul les r ^mhv «
spedive um% »ue^
lio. D aiA I Uam « Xw
perspedifc vatK^ du wmo ih
qu'aucun antre peintre :e
ses architectures feintes « I
illusion. U <
peintre de déc ». ^
biles . ids
F j» . w i et 1
b vri MS I iiddivCI
C4 uc notues. I » taru, A s'asa
Michèle Colonne, e^ traviBla avec
mort j
DENTONE -- DENYS
^ ^S^^J^f!""^^ "^ ^^^^ Bombai» «le.» JfiiH^iti
I ( FnatfoU-Xavier), inis-
■» aé à LjOB, en 1M4, mort à
1741. Il entra dans Tordre
rt an watCTi «Bx miaêiona delà
\§ÊÊ9 PinMin. Son caractère ai*
pilllMiMMit» se» nairfères doo-
^ M iWil» wt reetime et ralfec-
» 8 éafifil en diinois on grand
mips ponr la propagptioB de la
in Êtm a4onr en Chtee ponr étn-
«as in la poioeiaine. n obtenra
■nna» AMeniion la manière d*é-
■nlrlnaYwaèiQie. DentrecoOea
Iniéaaltal in aaa reeherdiea à sea
I cnlratf part an poblie.
lettres dans
et dans la
bfeeiiMdn F.DnlMldepInsienra
BrtNatvn JEvfrntt (Fmn tmeim
nma搤mBfammMT9 d^4U99r
mwin àiolêfomrawotruiiê
mé m phuaèomkmtê; ^ Vàri
I kmreux en éiéatiuant
i; — JHaiofmêoU un phi-
têm sênitment sur ro-
î;— Extrait tTun
I toui la dff'
hFtédérie^ baron), géaé-
^iTMdwim, le 35 jnillet 1766,
pà ■ it SCS études àléna, et passa
A rdpoqne de la guerre de Tindé-
■ analité d'aumônier du régiment
retour en France, il devint
Bde Landau jusqu'à
i de la Convention, il
i les défMirteinents du
, Pendant le 8i<^e de
quelques actes arbitraires
i et les autorités civiles, mais
nt à la dérenae de la
pi fat arrêté par l'ordre des
I et Baudot, et ne fut rendu
I In 9 them^or. Rentré dans
I cette époque, Dentzell s'é-
» les terroristes, et combattit
1 dei Anciens, où il siégea
le parti réactionnaire. Il
I fcaRpirc en qualité d'oflicier
. L^humanité avec laquelle
jnis Ini valut des décora-
\ 190(9 Alexandre lui conféra,
Nia, le tMre de commandeur
§ie rantorité à Vienne, il
nne médaille d'or en
En lAf3 il fut
i€Î baron. Il fut misa
6S8
HjMVA
«DBNTAV, en latin bnnrAi.»iniou»ni4i«-
ovn lRoberl)fftMog^trmçtk^iMtiâtm
la seconde moitié dn dix-sepHène riède. On
a de lui : AolOMa^efisto Cathedra^ $êu An*
fAorno^eni itou jNmJil/leinii dêpiUai H auetO'
ritas im suam dlmce$anam FonUilams PMb,
1033, in-4*; — VUa soneff Cloriln ptio FM>
coisliio; fléd^ 1033, ln-4* ; en ftnnçals, Rouei^
IMS, in-8^; ^ HoUo JfartkmamuhBrHamd'
eus; Ronen, lano, MUL, ivtpaiia; la s«pv
tie, intitniée Flmilcto Nmmamnkm, est restée
manuscrite.
Letonf. JfSI. MU. JS ui#lr^ éd. FootsUe.
Norrn (Ata¥toc), nom i
dasacs» princei, sflMff, el ésrinaiMy ele»y fir
fnnolen» tyran de Syiaonao^ ■é^iam
ran 430nvairt Jésna-ChrlsI^dHBBnaanUn dfe-
tingnéo, aH tat an erain Cteéran, mort e* aoo,
n*était, selon Dlodoi«»qHteaimploiirelBer,doln
pins hnroble condition. Quoique an aoit de aaa
origine, tt Alt hri-méme l'Meur de an f
par fatterle penpln, ponr s'en nndra
Agrigente Tenait de tomber an poifnir dea Oar^
thagfaioia:leBSyfacnsain«9qul cmignoleHllemêBM
sort , étalent mécontenta de lenra générini , mrii
flshéaitalentencore è lesaccnaer. Denys, montant
à la tribune, demanda quila ftaaaent châtiés sana
délai. Condamné par lea magistrats, Il trouTa
dans rhistorien Philiste un riche et puissant ap-
pui, qui lui assura Timpunlté, en payant ses
amendes. C'était encourager son audace : il pro-
posa aux Syrar^isains de placer è la tête dea
afTaires des citoyens sans fortune , sous le pré-
texte que plus rapprochés dn peuple par leur
condition, ils le serviraient mieux. Élu parmi
les nouveaux magistrats, il appela d'abord snr
ses collègues les soupçons delà foule, en aflbc-
tant de ne pas se rendre à leurs conférencea : fl
n'y prit part que pour faire rappeler les bannis,
qu'il voulait s'attacher. La révolte du peuple de
Gela contre l'aristocratie lui fournit l'occasion de
consolider son pouvoir. Maître delà ville, il fit
condamner les plus riches, vendit leurs biens,
eu distribua le prix à la gsmison , et promit aux
! siens une double paye. Le jour où il revint à
' Syracuse, le peuple câébrait des (Mes publiques.
A la nouvelle de son retour, la foule, qui sortait
du théâtre, se porta à sa rencontre, et lui de-
, manda ce qu'il avait appris des Carthaginois.
Denys, habile à profiter des circonstances, ré-
pondit qu'il n'en arait pas de nouTclles; mais
qu'il était bien plus inquiet de voir la ville se
livrer ainsi à de folles r^ouissances, au lien de
surveiller les perfides menées de ses magistrats*
J Kndn , frappant le dernier coup, il déclara qnll
Ëk^
659
DENYS
aimait mie<ix se démettre de ses fonctions que
de passer pour complice des traîtres. Le lende-
nuin la multitude, excitée par ses accusations,
le proclama général en chef, avec un pouvoir dic-
tatorial (406).
Son premier soin fut de doutiler la solde de ses
troupes; mais une armée était un point d*appui
trop mobile : il résolut de se (Sûre donner une
garde, comme Pisistrate , et il y réussit par les
ro^mes moyens. Appelé à Leontium, il avait
établi son camp dans la campa(pie, " lorsqu'au
1 milieu de la nuit il fit répandre Talanne par
« ses domestiques, et jeter de grands cris, comme
« si on avait voulu attenter à sa personne. En
« même temps il se réfugia dans la forteresse
« de la ville , où il passa la nuit en allumant
n des feux et en appelant auprès de lui les plus
« braves de ses soldats. Dès le lover du jour la
« foule se rassembla à Loontium. Denys vint
« lui-roAnie raconter les détails de cette préten-
« du« conspiration , «*t il persuada à la multi-
« tudc de lui donner une garde de six cents
« hommes, quil choisirait Inî-mème (1) ». Dès
lors, jetant le masque, il se rendit à Syracuse,
dressa sa tente dans le ?laustathme (qiuirtier du
port), et se proclama » le tyran de sa patrie ».
Son mariage avec la fille d*Hermocrate afTermit
sa toute-puissance : Daphné et Démarque, dont
llnfluenc^ sur le peuple lui portait ombrage , en
fbrent les premières victimes.
Il se hftta de tourner l'ardeur des Syraciisains
contre les Carthaginois. Tmilear assiéjreait Gela. |
Les habitants se défendaient avec courage : aidés i
des enfants et des femmes , ils relevaient pen- .
dant la nuit les pans de mur que le bélier avait •
renversés durant le jour. Denys se porta à
leur secours : ThaMIeté de son plan échoua contre
la vigoureose résistance des Cartliaginois. Sur
ravis de se^ officiers , il renonça à leur livrer
une nouvelle bataille; mais pour ne pas encourir
le reproche d'avoir abandonné les Gélé«»ns, il
les força , ainsi que ceux de Camarine , h sortir «
de leur ville et à se réfugier h Syracuse. La vue
de ers malhetireux , jetés su hasard sur Ira '
routes, fit éclater le ressentiment do Parmée
contre Denys. Apre** avoir tenté de ras«;asstnrr,
la cavalerie prit les devants pour aller k Syracuse |
exciter une révolte. Denys , à la tète de ses j
troupes d'élite. sVlança h sa poursuite, brûla |
les portes de la ville, quTI trouva fermées , et !
massacra ceux des cavaliers qui (Ircnt résistance ; 1
les autres se réfugièrent .^ Etna. Quant aux !
mécontents de Gela et de (*amarine , il les po- I
voya à I^eontium ; puis il conclut la ])aix ave«-
les Carthaginois. Il en profita |)our asseoir sa
tyrannie sur «les Iwises plus soK*Ycs. Il s'établit I
dan< II' quirtier le plus facile à di^Widn*, appelé '
riî»», s\ fortilia,et Hrva :iu fiiHifu une cita-
delle qui pAt lui siTvir d'asile; «»nfin. il «i par-
tagea les habitations entre ses mercenaires et des •
(I) Moéort ti\n Xltl. rlup. xcr, traHH'-fi'
m. Hotfrr, t. III, p. -I»i.
R de
étrangers. Le plus important était
Syracusains en haleine ; il entrepn
duire les villes favorables aux Ca
marchait contre les Herbésinéens ,
coup une nouvelle révolte éclata
fomentée par les cavaliers bannie
toute hâte , Denys s'enferma dans I
assiégé. Privé de toute communie
campagne, abandonné de ses m
voyait encore Rhegiuin et Meji&ine
soutenir lesrdielles, et sa tète étai
Il pensait à abdiquer. Pbilistus Ti
« L-n roi, lui dit-il, ne doit sortir de !
par les pieds ». Résolu dès lors à $
demanda seulement aux Syracusai
sion de sortir de la ville avec les m
temps il appela secrètement les (
son aide. Le dévouement de ce:» i
division qui se mit parmi les révol
prudences, lui eurent bientôt rend
le pouvoir. Il traita les vaincus av
Dérosité ; mais pour prévenir de n
lèvements, il leur fit enlever leurs a
qu'ils étaient à la moisson , entt
d'un second mur, et augmenta le u
mercenaires.
Sous la perpétuelle menace de c
de ces complots, Denys était dev
neux et cruel : c'étaient des étran
maient sa garde; il ne sortait jama
sous sa robe une forte cuirasse,
admis en sa présence qu'après ave
Ses parents mêmes lui étaient snsf
son frère , en hii faisant la descript
rein, prit la hallebarde d'Un soldat |
le plan : Denys le réprimanda ave
tua le garde qui avait pn^é son ai
sa sonir, qu*il avait mariée à Polyx
aussi plus d'une fois sa colèn* i rot
La chambre quil habitait était ê
fo<:sé qu'on passait sur un pont-le^
il haranguait le peuple, c'était di
tour. Les plus innocentes plaisan*
punies comme des menaces. Cn <
syas , ent le malheur dp songer qu'
la tète et l'imprudence de le dire :
mourir, en disant qu'il n*y aarait
nnit sH n'y avait pas fiensé M jonr.
la même rigueur un barbier qni s'et
riant, de porter tontes les semain
sa gorge; et pour ne plus confier
étranger, il appritè ses filles à M h
avec des coques de noix. Il sacrifiai
rons josqu*^ ses amitiés les plut ten
jeune de ses favoris, I>on, était U
i\ remettait son épée qnand il y^n»
pnump. l'n courtisan, mal in^pin
imir : t Voil^ donc quelqn'nn a qui
conti«^<*. " Léon ayant «ouri , !>en;
fp faire nxnirir. Trois fols il en di
troi« fois il le révoqua ; la crainte II
porter : ■ O Léon! s'écria-t-il en
DËSYS
ri « tâm et Pto-
n ué SI nèfc. Gnix
«n lUee jetés
I M des
• de
i>.^
M BVS le vyptf ou «7-
é plos d*ime
m :iiisisl1il8-
R -t-ellepis
* oiet, la
H rr sa Tie en
Btte ee ne fut pas sans
"et personnel qn'il en-
( il ne chercha à rainer
i des Carthaginois ni
«*• Syracuse. Un oracle lai
MÎoPC , qifil mourrait le
emi dIos fort que lai ;
■o m nférieur aux Car-
j* rs raisons pins s^
. iAT secret de sa poli-
er la guerre, qui, en
«Dâ contre Tennemi corn-
aéeoDtents de se retourner
reot , car s'il ne détruisit
ose. ce n*est pas moins
ncement de la
j r» «vi^ rapidement
« Ttjisliiage inquiétait sa
se, Leontium(403), il
i« oréparatifs contre les
s les points «le la Si-
r lesKpipol<'.,(en
m\ traraux avec ses
a des ouTTiers, qu'ils
r journée une partie
n fondait au pi«Ml de
iroe partie de ses
ientaliv<» ;!»» Rhr-
■C dite furent mit - mort.
ghun, qni
NttM si
(IMÉSfllSS
repritnssiMC (en 300). U file M, dil OMm^
traosntmée es sni fsito sÉinery 0^ tiviImhiiI
oeroroe eiaiHDMisvesewvnininDSHStgrMSy
carlhafslMto nliiM, iHMipÉrlft praMSsedte
rMieadrfre: féO/W> henBJws, nJÊÊà ébmh
qoes et deeoaMae, 14/NlO etriiMMS» Ml
OODBKRIlliie lloi VfoQIS nnHI MBfM|WM M I
d'an SB ; et «^eit à «Us 4'
llvreiitloii de teeslipalls et de !•>
Denys oVpilt pkH qâ^ 1
la Sicfle 7 eoMourvt d'Mle^iiàM I il les IfMrisM,
pins pvéfeyittls <|w IssBMf^sMy WeBfOfèfwS
aTee empressenseal des «nllWrai M Pépooss
qn1lleiirataltdsnHidée(eiilM). AprèsteeëM»
bratioD de ses Boees ^ paBdaBi ns^mmb ■ flfsn
prod^am SyneiisiiM IssUmUm ettstMeSy
il coBvwma tmeassendilli gfciéreleet sspyeto—
des CSrthagiMls. KepUiie ^n-Bfndtdeiidbes
propriétés que qiraqiies*VM v ewws sox puisé*
diie«t à fiyrioBse nrit leeenMe à renUMMMlismi»
qiriMBinpldemeBtlesvilleHTilslMS;etUsBlSt
CirthigMs et nMaMsu fbml ispaliés de II
Sidle. Carthaffe élilt prise« dépm^ : lapesli
Tenait de déeinief ses nefssMlfes* DeBys^ffO*
Mut deees afiatsgss» Ttatavee 13^000 Imhhms
et 300 Tiisseiaii établir soo MraLsptiM dswHt
Moihye, laelerderÉryx, qoltfslt toofoméléle
centre des opérations des Cirtkaghwis. Pais, à
la tête de quelques troopes légères» Il paieenimt II
Sicile, ratageant les territoires des filles demen-
rées fidèles à l'esnemi. En fain ImHear tenta une
diversion sur Syracuse pour arracher tes forces
de Mothye. Dcnys, pressant le siège, força les Mo-
thyens dans leurs derniers retranchements, et mit
la place h feu et à sang ( en 397). Mais il (ut rooina
hetireux dans la campagne suivante ( en 396).
Tmilcar, de Leptine h Panorme, vahiqnear, mar-
cha sur Syracuse. Denys, campAautour d'Égeste,
était éloigné de ses troupes ? il n'eut qoe le tonps
de se Jeter dans sa capitale. Imilear fhit der-
rière lui étahifr son eamp aux portes de la filie,
et s*y fortifia. Déjà le peuple, exdlé par Théo-
done, appelait de ses tcruh Tenienii, et bravait
le tyran. Mais la peste ftnt à son aide; le désor-
dre se mit dans Tarmée ennemie : il la dispersa
et hrOla la flotte. Il lui eOt même été (acile d'a-
néantir de ce conp les foraes d'ImHcar; il aima
mieux lui fournir les moyens de se retirer avec
le petit nombre de soldats qui lui restaient : c'é-
taient des ennemis qofl tenait en réserve aux Sy-
racnsains.
N'ayant plos rien à craindre des Carthaginois,
il tourna ses reijards et son ambition ver» l'Italie.
L«N Rhépîens venaient encore de provoquer ses
nrme<< , en attaquant Messine, qu'il avait fortifiée
r^n ;{')'4 }. Oenys battit leur général syracnsain,
Hé!oriA,et il songeait à passer le détroit pooratta-
q<HT Rhof*Tum ; mais il voulntd*Sboid s'assurer de
66S
DENYS
Naxos, son alliée. Il fut mis en déroute par les
Sicoles. En 393 il reprit raTantage sur Magoo,
qui y avec quelques troupes carthagiiioises, sou-
tenait les rebelles; et il alla, avec 100 trirèmes»
brûler un quartier de Rbegiom, mais sans poaroir
la prendre. 11 eût même retrouvé l'année soi-
▼ante, à Agyris, ToccaMon de détruire Tannée
carthaginoise qui afaK voulu profiter de son ab-
8eDoe;mais, fidèle à ea politique, il laissa BlagoB
remettre à la Toile, malgré une double révolte de
ses troupes, fatiguées d'une guerre sans résultats,
et il se oontenta d^ealever Tauroroeniom aux Si-
cules : c'était un nouveau pas vers lltalie, dont
il convoitait toujoars la conquête. L'énergique dé-
fense des Rhégiens, soutenus par cenxdeCrotone
(en 390), le rejeta encore une fois sur les cAtes de
la Sicile ; mais plus heureux, en 399, il battit leurs
troupes réunies sous le commandement d'Hélo-
ris, assiégea Rbegium, qui se rendit, et rasa Cau-
lonia. L'Italie lui était ouverte ; mais tandis qu'il
était allé s'emparer d'Hipponium , les Rhégiens,
qu'il ruinait par ses exactions et par le s^four
prolongé de ses troupes , se révoltèrent (388 ). Il
investit leur ville , les réduisit à la famine, les
priva même des herbes dont ils se servaient pour
fiyre leur pain; et s'étant emparé de Pb^îon,
leur chef, il fit noyer son fils, en 387.
Toutefois, il poursuivait dans ses guerres on but
phis élevé et plus digne de son ambition, que
souillaient ses cruelles vengeances. 11 voulait, pé-
nétrant jusqu'à la mer Ionienne, y établir sa domi-
nation et s'assurer le chemin de la Grèce. C*est
dans cet espoir qu'il avait fondé, sur les bords
de l'Adriatique, laooloniedeLissus,eten38ôil
aidales Pariens à en établir une autre, dans lllede
Pharos. D^à son nom était connu dans le Pélo-
ponnèse , où il avait contracté alliance avec les
Lacédéroooiens. La soumission de Rbegium lui
laissant la libre disposition de ses forces, il in-
tervint directement dans les aflaires des lllyriens,
et les appuya contre les Molosses, qui avaient
chassé leur roi Alcétas, son allié. Ce Ait une oc-
casion de fiûre passer une armée considérable en
Épire. En même temps les Gaulois , qui venaient
de brûler Rome, lui offraient knr amitié en 385 ;
et il se voyait maître de lltaHe. Ces projets de
conquête n'aboutirent malheureusement qu'an
pillage du temple de Jupiter à Dodone et de celui
de Cérèsen Étrurie. C'est sans doute vers le même
temps qu'il s'empara des trésors du sanctuaire
de Proserpine à Locrea : « Voyei, disait-il à ses
courtisans , en revenant avec un vent favorable,
comme les dieux protègent les fanpies ! * D^ fl
avait dépouillé les temples de la Sicile, etsurtont
celui de Jupiter Olympien à Syracuse. Le dieu
était revêtu d'un manteau d'or massif : O le rem-
plaça par un manteau de laine, « parce que
l'autre était, disait-il , trop froid en hiver et trop
lourd en été ». Il avait enlevé de même à la sta-
tue d'Esculape sa barbe d*or : » Apollon son père
n'en ayant pas , il n'était pas juste que le fiJs en
portât -. L'emploi qu'a fit de œs dépouilles est
sa meilleure justification. « n ai
« truire dans le port des bassins •
« contenir deux cents trirèmes ; V
« ville était plus grande qu'aucuM
« entouraient les villes grecques;
« vastes gymnases sur les bords
« enfin. Il ne négligeait rien de ce
« vir à l'aocroissenieot et à
« Syracuse (1). »
La guerre qu'il reprit contre le
ne lui liasse pas le loisir d*élendre
en dehors delà Sicile. Les villes qv
encore aux Carthaginois , séduitei
la gloire de l'administration de Deo
visiblement à la révolte : il les y d
Carthaginois, ayant réuni toutes
confièrent à Magon le commanda
armées qui devaient agir simultaM
et en Italie. Leur défiiite près de C
gpn lui-même avait succombé, les
mander la paix ; mais Denys y
condition quils évacueraient la
bourseraient tous les frais d^U g
cèrentà leurtêtelefiUdc son.
mort de son père à C I
Siciliens restèrent sur > <
parmi eux l'un des fnsro» ue
mandait l'aile gauche de i*armée ( «
victoire rétablit les afCûres des Ca
paix ayant été de nouveau i
nys commença par enlever,
Entelle, Sélinonte, et mit le imw
lybée; mais informé que le chantit
ginois avait été brûlé , il crut n*av
craindre *. il renvoya donc ses i
ments à Syracuse, et vint, avec les a
possession du port d'Éi^x. Il y I
une nouvelle flotte de deux cents n
Carthaginois avaient armée à la
de ses vaisseaux n'échappa. Ce n
qui suivit ce désastre qa*Q sucoo
gnard de ses sujets, selon Jut»
par son fils (vof . Dnnt U jeune
tarque et Cornélius Nepos. Pline pi
traire qu'il mourut de joie ; d'ani
péranee. Le rédt de Diodore ji
dernières opinloas, en les condu
Denys serait tombé dans une eravi
suite des ftstins < I offrit i
nenr de sa 1 0 ic
la
ire 1
\ km utiS |H
Uaim pli
a oe onii
:. «lui pr
lesp ou opi 1
aucun ny < oii h v
Philoxène \ m «
franchisea >« mé
pièce de «er w^qiéÊtb m <yra
mandé sou «pinion dans un fi
main, il fut tiré de prison, et ■
(1? Diùé^n
ULtlL
. r?. la, umêmun
BEOTS
rtai §vâBSf €0 loor
iGirrièmB». Cette
gje tyna^qri M perdomu; et
lÊtUÊÊÊB ni h^Omisit eoneiller
K teMipeet^ k mérité. Denys
MToi e^etlieiitibie,ttr6-
•i#«HMHt « ^olto loi Mtitait
pi i dMUe MM nOrtleiMs à
■■»« fMlt fn PUoièae tMIIU
. 0 a>ii ftitpMdeiiiiiiie
isfrilliHléàfMirdeTii-
t i^étibfr. DloB y
le fkfesf àst
I loM C0n i|ii eppfo-
É9 H^fiHiy ■ Sfiit ta pemiMloB de
\ le ti^éeof» D te flill* <|m
teurrimedeDe-
\ chive ftvwt toote
i tyrannie dtne
iMpetrie. Vkh
||i^pf1fleâleHiMre«a mirebéet
I M prtx de ^fml nÉMB.
I te ctfiitifiie do naTire
] ifiit ordre de
sO(bflalNMrderaK(l).
i^pn OeRyseoilhnttta iniisiqiie
I cnal da tHre de poêle <|d1I se
tjaton. DèeaesOiTaH
I des déclematenra
prapre frère 'niéeiide , trec
liiieiit préscnler an coneoare.
* de kon oofttuines ébloait d*a-
i Grées , mais ils trooTèrent la
I; te teBdémain , dans la course,
I, et, pour comble de mal-
; qui loi rapportait ces tristes
) sur les oMes de Tarente.
t à b jateosie le mauvais succès
I deox ans après on second
.Ce second échec loi fnt plus
i qoll en oonçnt tût telle,
de see amis h mort,
i coupables de porter en-
I fidèle général, et
da nombre. Ces fa-
efbot comprendre comment
ide sa joie, quand il apprit
i Athènes le prix de poésie.
1 pas celle qui demeure
. Drays l'anden a bien mé-
i te Tyran, que loi a hilKgé
ft ses croantés n*ont
( qoll rendit à sa pa-
I eor tes Carthaginois et son
ttfte était, dit Polybe,
•a 11 se aiéfiiffe pu Deojs,
«la'il n aurait «ûre-
P«it.^trc ne fut-ce
da philosophe.
«65
radminlteB qa*H iupMC à
qu*à part Aiôhoete» tm
▼aHperaoBMàtei
goufernenuBl et Vvî de ta gBerre.
Deoyeatail eo plaeleuri fa
filte d'Hermoente, avait pArf daot 1
tefvée par te eaiatefte ayneyMtae^ en 40ft. B «i
^pooaa ploa tard dem à ta fata » DorUe et Aita'
tomine, qnlaivrint ine éffiàb parte aon aflbo*
iMiB. finen rappone qne rnne le mtKWmm m rw-
Biiée , et il tronfait fMtre à een nkNnr. 11 esl
d'ArteloBiiqM, qri était aoBor de DIm («oy.
Dww), denEdtay IPppaftaoe et Htaéna ; den
Mea, Sephfonnie et* Aiélé* Dofide tai donna
Denya tajenne, qpd hé meoéii. Qnian».
DIodnra ée SteOs, Bf rés XUI (fi,Ht«q.XXIT(7sC
9^),Xf{$, 7.ia,u,i8,ii^ IT. n, n);i>»<aKtwi
éêm.Umtmr^ tw— Il et OL — WKsigaa. r^éê»m
(akS.s.T.ia}. wartla,lx.-MaaraMln(l»a,i«.
-CoradlM irepos, r^U1i^Êti,rkiêmU»$fS^'%^
glkM). -Oetfroa, A» Jfaiom AMToai cm, «k. — LittNB
aeriitaa»!
Mirm fo/èioie, tta de Denya ftneta et de
Dorldey aoeeédi è eenpèraen S$8 vmk Ment*
Ghriat* Pfntarqne eCOofwBni RépoarMenHni^
d^^prèa Ttattée» d%fvlr Mlé ta nort de eM
père» dana ta enMe qoe Dton ne praittt de
aea deralera teatanta pour ^cnpnw de ta eh^
ninatten. Cette aaaertten nepmtt pie fandée
( oop. Dbmtb VwmIM) X lea Syneuataa teiiaè-
lent d*enx-inéniea entre aea ntaha te aonrenrita
pooToir, par raeonnaiMBee peotdlre povr Ml-
mfaifatratfon de Denya, dont fia eommençatantè
sentir lea Uentaita, peut-être aossi par conflanee
dans on jeone prince qoi inaogorait son règneen
délivrant 3,000 prisonniers et en supprimant les
impôts pour trois ans. Mais Denys ne tarda pas
à démentir ces espérances. Après quelques cam-
pai^nes sans succès contre les Carthaginois , il se
hâta de traiter, et la même année il .profita des
avantages qu*fl avait remportés sur les Lucaniens
pour leur imposer ta paix (en 359). Quelque temps
auparavant, comme s*fl eût songé ^ exécuter lea
grands projets de son père, il avait fondé en
Apulie deux villes qoi devaient offrir aox bâti-
ments marchands one rade sûre contre les cor-
saires de la mer Ionienne. C'est à ces deux oo
trois faits qoe se borne lliistofav extérieure de son
règne. C'était mofais la paix qo*il cherchidt qoe
Toisiveté ; cette apparente douceur était, aimnd,
de la mollesse. Son père, dont llmagination soup-
çonneuse voyait partout des ennemis, l'avait tou-
jours tenu éloigné des afflEdres : Denys le jeone
était arrivé an pouvoir sans expérience, et il man-
quait de cette énergie qui quelquefois y supplée.
Il fut bientôt assailli de flatteurs, qoi, excitant
ses vices et ses mauvaises passions Je plongèrent
dans la plus honteuse débauche. Dion entreprit
de Ten tirer. Ses vertus, son faifluenoe .sur les
Syracosains, sa parenté avec Denys lui donnaient
te droit de Taider de ses conseils : la proposition
qo'n avait faite d*armer cinquante galères, tors
de la den)i^rc guerre contre les Carthaginois,
007
DENYS
avait encore augroeoté son crédit A force d*en-
tretenir Denys des hautes doctrines de Platon , il
finit tiar hii inspirer un vif désir de voir le philo-
sophe. Platon, qui se souvenait de la perfide
hospitalité de Denys l'ancien , n'était pas tenté
d'en renouveler l'épreuve ; mais il ne put résister
aux instances de son intime ami (voy. Lettres
de Platon, 3) ; et Taccueil qu'il reçut dut l'en-
courager dans ses desseins. Un char magpiifique-
ment orné l'attendait sur le rivage ; et s'il faut
en croire ÉUen, ce fut Denys lai-m6me qui voulut
tenir les rênes, après avoir offert aux dieux no
sacrilicc pour les remercier de b faveur insigne
qu'ils lui accordaient En quelques jours le tyran
changea de condoite : l'étude des sciences et de
la philosophie, en l'arrachant à la mollesse et à
la débauche, semblèrent élever et purifier son
âme. Platon le pressait de rendre la liberté aux
villes grecques et de rétablir le gouvernement dé-
mocratique à Syracuse : exalté par ces discours,
Denys en vint à déclarer publiquement qu'il avait
la tyrannie en horreur. Grande Ait la terreur
parmi les courtisans : l'exemple du prince , le
goût de la nouveauté les avaient un instant en-
traînés aux leçons de Platon ; la craioti* que De-
nys n'échappAt à leur influraoe les réunit bientôt
contre lui. Mais il {allait d'abord éloigner Dion,
son appui. Dion avait jadis écrit aux magistrats
de Cartilage de ne pas traiter avec le tyran sann
qu'il fût présent aux conférences : il espérait
contribuer à rendre la paix plus solide. Ils l'ac-
cusèrent de trahison : sur l'ordre de Denys,
Philiste, qu'ils avaient (ait rappeler de l'exil (voy.
PniusTE ) , le conduisit un jour, seul, aux bords
de la mer; U, il lui lut ses lettres, et sans écouter
sa justification , il le fit monter sur un vaisseau
qui IVmporta en Italie (en 360).
Maift son départ , loin de ruiner l'influence de
Platon , ne fit d'abord que Taocrottre et l'afTer-
inir. Denys ne voulait pas le laisser partir ; non
|Nis seulement qn'il craignit son alliance avec
Dion à l'étranger, mais II s'était pris à l'aimer
d'une amitié presque jalouse. Sous prétexte de
lui faire lionneiir, il le tenait enfermé dans la
citadelle, afin de l'avoUr constamment près de
lui. Là , il ne oeMait de l'entourer des plus pres-
sants égards ; il voulait avoir plus de part que
persomieà son estime : il était prêt à lui sacrifier
toutft qu'il possédait , l'empire même, s'il con-
sentait seulement à ne pas lui préférer Dion.
C'étaient tous les jours des scènes de violents
reproclH^, d'humbles repentirs , et de réconci-
liations bientôt troublées. Tristes contrastes il'nne
Ame faiHe ; « Il brAlait d'envie, dit Plutarque,
« d'entendre Platon et d'être initié aux plus hauts
« secrets de sa philosophie , et il en rougissait
« devant ses courtisans, qui cherehaient à l'en
M détourner comme d'une étude corruptrice et
« fatale à sa puissance. >' Cependant la guerre
qui survint le força à renvoyer le philoMplie en
Grèce; mais ce ne Ait qu'après lui avoir fait pro-
' nellrc de revenir; il t'engageait en retour à rap-
peler Dion. Platqnabonladoiiepi
fois en Sicile (3&8), pour affiroalbr
horrible Charybde, comme il le d
(lettre 7). Biais l'amitié de Denys
un assex sûr rempart contre la bail
Usant. Un jourqu'U l'avait renvoyé
bre, en colère^ des gardes faillirent
Denys le lauvi ; mais Arrhytas , qui
comme cautkMi de la vie de Plalôu,
de demander son retour. Denys n
de le retenir; mais, to^jourt inquk
gnage qu'il pourrait porter contre
Grèce, il le combla de présents (l)
Il semble même qu'il n'oublia pas
ses leçons ; mais, pur une illusion i
intervertissait les rôles t il prétenda
Platon qui s'était toqiours opposé a
sèment des villes grecques et au ré
de la démocratie à Syracuse, et av
surance que Platon dut se disculper
courtisans ne lui laisaèrent pas lu
étrange reste d'enthousiasme et de i
peine eurent-ik ressaisi leur empire
retomba dans les désordres les |
Il restait souvent ivre pendant oee
et ces excès ayant aflaibli set yenx«
que des courtisans à vue basse, qi
guaient pas même les mets placés i
Ces débauches et les violences
rent portèrent bientôt au comlMr i «
des Syracusains.
Ce fut alors que Dion, qui avai
tyran tant qu'il le savait entre le
Platon y irrité par le traitement qu'
bir à sa femme et à son fils , se dec
la guerre en Sicile. Il partit de Zn
deux vaisseaux de transport et huit
cenaires ( Diodore dit mille / ; maii» i
débarquée Minoa, qu'il vit accourir a
Sicaniens et Sioules, Grecs de l'Ile et •
marcha sur Syracuse, qui hii ouvrit
et y proclama la liberté. Cependant
à Caulonia, en Italie, à nouvelle •
volution, il rappela P . qui croi
flotte dans les p te ncr Adi
ordonna de revi I v
tandit qu'il t'y ra
côté. Il y arriva sep» ji op i
phale dé Dion. De llk uh il ac
de» négociations avec les Syn
\on plus conMdénble» d'entre cu« a
rompant tout k coup l'annitlloe, fit \
1.1 tête de set tfonpet rangéet en I
combat acharné se Hvra dans I
stade. Ralliés par Déon» les Syr
foulèrent jusque dut la cHadcUe 1«
i: « Platon, tal abalt-U, Je crota que tfe r
f.r* i fMir que noo* ayoM It tMBfA ry pei
PlHtarqm*. Diam, flt.)
'.!) lUiMiietmaP*!,
DENYS
iJ iiilliciU uiii' uoovi'Ue trêve; mais
m itarJr coût ri' le» perlulii'Mli' iVnjs,
M ircntourei' UdUtlello «l'un mur in
k:pui^ iJ lui (iéclara qu'il o«' traiterait
l'ii aurait atulique. Denys se soutint
SêMv. pf inc : il envoya des députés
r lOi offrir ilabonl la moitié du sou-
tiir, puiiK l'abandoQ de rautoritê eu-
la dta«1elle à l'élite île ses Uierct;-
namlt^ par soo lils Apollocniti; , et
McrMrment pour l'itaiie , empurtaut
Dr* et l*'S ornements royaux. Ktait-il
€C Dion qu*il garderait l'Italie et
>cniC la Sicile et Syracuse, exc-i-ptit
ont Apollotrate demeurerait maitie,
^^rtr L'unielius >'ei>os? Un t«>i |»ar-
B ïaTraiMffnblable : toujours e^t-il
CB Italie, a Lucres, que llenys se
ne l'avait pas in>tniit : son prtv
670
qui se maintint deux ans. Après bien des
révolutions , Denys parvint eiifin lui-même à se
rétablir ; mais ce ne fut que |)our renouveler ses
violences. Son caractère s'était ai;;ri dans cette
vie de |>erpétuelles débauches : les Syracusains
appelèrent un libérateur. Ilic^tas, roi de Leontium,
auquel ils s'adressèrent d'abord, leur amena des
secours, mais avec l'intention de s'emparer lui-
MKifile voulait s'emparer de sa per- | même de Tautorité. Ils demandèrent donc à Corin-
I, ia Jfîfaiteet la mort de Pliiliste ayant I the, leur métropole, un chef capable de lesgouver-
«■iere> espérance.-; du tyrau, il coulia ' ner sans les asservir : le sénat leur envoya H-
moléoii, qui avait poif^nardé son frère Timopliane,
accusé d'aspirer à la tyrannie ( i*oy. Timoléon).
Cependant Hicétas assié};eait Syracuse; mais
manquant dr \i\n's,il avait résolu de se retirer.
l)rn>s s'eliuira à sa poursuite, attaqua son ar-
rière-Karde , et engagea le combat. Hicétas fit
volte-face , et , poursuivant Denys à son tour,
il rentra dans la ville, dont il s'emitara : il ne
nvsta plu^ à Denys que le ciuarticr de l'Ile. Trois
jours après , Timoléon vint al)order à Rhegium,
échappa, par une ruse, aux Cartliugînois , sur-
prit et diâ|»ersa au |>as de course les troupes
Vtahjir 'ian^ la citaddiu; et ! d'IIicétas, et vint camper devant Syracuse. La
«ur ie-i Lij4-riens la tyrannii' ■ Sicile se déclara unanimement pour son libéra-
teur. Denys, intimidé , lui livra la citadelle , et
Ni'n^M^ea à partir pour le Péio|N)nn^t>e. '< C\n>t
« aill^i, ajoute Diodore (1), qu'il pi'nlit, i)ar son
'< indolence et sa pusillanimité, ci'ttc fameuse
» tyrannie que son père se vantait d'avoir cun-
•( solidée avec des chaînes de diamant. »
Comment aciieva-t-il sa carrière ? Réfugié à
C:orinthe , il atTecta , suivant Justin , de vivre
dans la condition la plusobscure, |>ourse livrer
plus librement â ses |Nissions honteuses. Vêtu
«I • liaillDiis , il allait s'enivrer dan** les tavernes,
fl prenait |)laisir a rivali-rr <ri\ro^inerie avec
\r> \t\u» <Ii'kiU(-iir>i. La ini^Te le réduisit enlina
'luiiMir- tji's h'^Miis de;:r.iininaire \Hmv être tou-
jours. a)()uteJu^tin, >s4)ii^ les \eu\ de ceux quile
rrai^ii;rrnt , «t s«^ faire plu^ in<''priï»er en<'ore de
o'iiv qui n«' le r,raij;naient jmis. la erudit alle-
mand W a «'ntrepri.N «!<• l'eUacer de ia li ^t«' des
iii.utri.s dV'cole, c-ununc il le <lit lui-môme
dar^^ Ir titre d'un mémoire publié en 173:î. Mais
c» '^t uMi' traditiun fondée sur le ténuùgnaj;»' de
pn-Mpu- tous le-s auteurs anciens , et »lle na
lit'M par ellt' mi'^nie qui dé>lion<)re Denys.
Qu'il ait ^oulu, coiiun»* !•• «lit CictTon , avoir
incoî-.' qneliprun à qui il pAt romm.mder, >• ou,
<■•' (]ui parait plus '. r.u', «ju'il ait inieuv aimé re-
riiurir aux plus linrii}il«'s n'^sourets plutôt <]ue de
l»'n îrr- la main, il n* semble pas du moins
ju'il M>ittomlN>hi Uis dans l'estime puttliqueque
lustin h- ferait NUpp<>««er, puisqu'il fut at.<'Uï>é
• laspirera la royauté. I.î puis , eoinmi'ntronei-
l:«*r un ju;;einent »«i .sé\ére aM-e rae<'.neil «jiie lui
lit Philippe de Maei'tloini' ■* fout barbare qu'il
t fi: Inr'-. XVI. 7ft, tra lii-'ttnn d" M. Il nef ^r, III,
■trbai^ser par le< .Syracusains. .lu.s-
reov* 'l'* ( i-.i'^ii'urs crimes qu'il n'a
et AtlieU'-' , >{ui v complaît trop
lijtr'* M:an4laleus«'S pour meritrr
n «TU >ur |)arole , racontent «pie ,
k 4c Jè(»-iuill<'i li's citoyens les plus
M lit miHirir i-t df'^bonora It'urs
wmr- l\\\'-^. (;«'•« l^'heti'>> ne M)n1 pas
> •»ut»' qiif les harlMies ri-p:»'-
^■tn- îl- ipff-. .t\"ir \i.»li'|j- 1. t:!!!.ts
i ■!• !*- ..-. !• ■ l.'iiiiri- ;. III ,• «:.-
r»iii ■ ■
trp \\.
i'iii-- 1
• it.iir '
iiii ;i.
pr-. I
-t ..ri y
;h\
la
.'t : :-
;iti <t!.iii..:i •,•
awijr t'll.;.l.:-- • ,
i l.'Urs rrriill. - »
1. I>« Il\ - IH-Tllil
'•■_ri. , -I 'iii iti-.
«^-- \ p. iii»* ;
JpflUiJmrt.T il
i!ri\i-
\ r»'>pni:
i Loi r.'.,
\i\ri"s «'t di's
i^tir»--. Vtt.'tfpii* a riîiipro-
•M . N\->iii^ *" I* luttiî ; li: i-s
i'r- n-i * .
r «crajt r* :i :u i..
D toilN- iitt*-.
i jiiiur !■ T ■■(■■
ii;h»' :■ r 'ii! '•
>u'a..-..! I-
ar-n Tiv t , li
; V.- ...:i !.: :■
iesm'r. . rM'rr -
pTfUr «
il ^M-iit ! • l.i .--
ultn- de- la \il.. ,
n.' tôt .irri^f a
.".l-^MT. M.li^ drj.i
.". >\r.i( uiaiu^ ;
(.'■uxitir : I>ii»ii
• 1 .1' : l« .(pr»n le
i -.înf I.ii-rMMiie
qu'il .tvi;- ..m •
-. Cll>-i 'I 1 (..IM-
■L -. (Il iN.MtlI.-
.iMi- ' |lii.\>.
. lin.- .
i:.t» F.i.i^tn!- ' i Itnsphrlhim, in quii Dm-
■ rt r.srijr"i'itnrn numt'm trutni^trurutn^.
007
DENYS
avait encore augroeoté son crédit A force d*en-
tretenir Denys des hautes doctrines de Platon , il
finit |*ar hii inspirer un vif désir de voir le philo-
sophe. Platon, qui se souvenait de la perfide
hospitalité de Denys l'ancien , n'était pas tenté
d'en renouveler l'épreuve ; mais il ne put résister
aux mstances de son intime ami (voy. Lettres
de Platon, 3) ; et raecueil qu'il reçut dut l'en-
courager dans ses desseins. Un char magnifique-
ment orné l'attendait sur le rivage ; et s'il faot
en croire Êlien, ce fut Denys loi- même qui voulut
tenir les rênes, après avoir offert aux dieux nn
sacrifice pour les remercier de b faveur insigne
qu'ils lui accordaient En quelques jours le tyran
changea de conduite : l'étude des sciences et de
la phil'Mophie, en l'arrachant à la mollesse et à
la débaiiclie, semblèrent élever et purifier son
âme. Platon le pressait de rendre la liberté aux
villes grecques et de rétablir le gouvernement dé-
mocratique à Syracuse : exalté par ces discours,
Denys en vint à déclarer publiquement qu'il avait
la tyrannie en horreur. Grande Ait la terreur
panni les courtisans : l'exemple du prince , le
goût de la nouveauté les avaient un instant en-
traînés aux leçons de Platon ; la crainte que De-
nys n'échappAt à leur influraoe les réunit bientôt
contre lui. Mais il fallait d'abord éloigner Dion,
son appui. Dion avait jadis écrit aux magistrats
de Cartilage de ne pas traiter avec le tyran sans
qu'il fût présent aux conférences : il espérait
contribuer à rendre la paix plus solide. Us l'ac-
cusèrent de trahison : sur l'ordre de Denys,
Philiste, qu'ils avaient (ait rappeler de l'exil (voy.
PniusTE ) , le conduisit im jour, seul, aux bords
delà mer; U, il lui lut ses lettres, et sans écouter
sa justification , il le fit monter sur un vaisseau
qui IVmporta en Italie (en 360).
Mais son départ , loin de miner l'influence de
Platon , ne fit d'abord que l'accroître et l'afTer-
mir. Denys ne voulait pas le laisser partir; non
|Nis seulement qu'il craignit son alliance avec
Dion à Tétranger, mais II s'était pris à l'aimer
d'une amitié presque jakmse. Sous prétexte de
lui faire lionneiir, il le tenait enfermé dans la
citadelle, afin de ravohr constamment près de
lui. Là , il ne œsaait de Peiitourer des plus pres-
sants égards ; il voulait avoir plus de part que
personne à son estime: il était prêt à lui sacrifier
toutft qu'il possédait , l'empire même , sll con-
sentait seulement à ne pas lui préférer Dion.
C'étaient tous les jours des scènes de violents
reprocliei; , d'bunibles repentirs , et de réconci-
liations bientôt troublées. Tristes contrastes d'une
âme fail4e : « Il brfilait d'envie, dit Piutarque,
« d'entendre Platon et d'être iMtié aux plus hants
« secrets de f^ philosophie , et il en rougissait
« devant ses courtisans, qui cherchaient à l'en
« détourner comme d'une étude corruptrice et
« Citale à sa puissance. » Cependant la guerre
qui survint le força à renvoyer le phiiosoplie en
Grèce; mais ce ne fut qu après lui avoir (ait pro-
' netirc de revenir; il t'engageait en retour à rap-
peler Dion. Platqnabonladoiiepfl
fois en Sicile (3&8), pour allironte
horrible Charybde, comme il Ut
(lettre?). Mais l'amitié de
un assexsûr rempart c i
Usant. Un jourqu'U l'a* u^
bre, en colère^ des gtru» I.
Denys le tauvi ; mait Arrh , i^
comme caution de la vie de rott
de demander ton relonr. Denys
de le retenir; mais, tiNÛourt inq
gnage qu'il pourrait porter oont
Grèce, il le combla de présents (
Il semble même qu'il n'oublia p
tes leçons ; mais, par me illusioi
intervertissait les rôles t il préUaii
Platon qui s'était toqiours opposé
sèment des villes grecques et au
de la démocratie à Syracuse, et >
surance que Platon dut se disculp
courtisant ne lui laissèrent pat
étrange reste d'enthoutiatioe et di
peine eurent-ik rcstaiti leur empi
retomba dant let désordres les pi
Il restait souvent ivre pendant de
et ces excès ayant aflaiUi set yen
que des courtisans à vue basse,
guaient pas même les mets placé
Ces débauches et les violences qi
rent portèrent bientôt au comble
des Syracusains.
Ce fut alors que Dion, qui a^
tyran tant qu'il le savait ratre
PUton, irrité par le traitement c
bir à sa femme et à son fils , se d
la guerre en Sidle. Il partit de ;
deux vaisseaux de transport et ht
cenaires ( Diodore dit mille / ; inai«
débarquée Minoa, qu'il vît aooourii
Sicaniens et Sioules, Grecs de l'Ile i
marcha sur Syracuse, qui lui ouv
et y proclama la liberté. Ce)
à Caulonta, en Italie. A la duu^w
volution, il rappela Philiste, qui ci
flotte dans les parages de la mer i
ordonna de revenir en t4wte hâta^
tandis qu'il t*y rendrait loiHnêc
côté. Il y arriva seplionn apiit I
phale de Dion. De l*lle nù U se r
des négociations avec let St iti
|f*s plus considérables é r ruv
rompant tout à coup 1 se.fi
\a tête de set tnMipe^
combat acharné se H«i« imim
stade. Ralliés par Déon» les Sy
foulèrent jusque dMt la dlndclle U
IN PtotoB, M «mM-II, )c crota ««« é
nr« . nmt dtm Mm de mal St mm
M)plip«. - A Dm oe piMit, • M rtpom
n o «ujf t» dr ciawwMll— à rtMécait
ri.c*« (liiur que ihmm afoM lt iMifA Cy I
PlMtmr^t, Dimk^ n.)
tt) IUlM(latu«aP«|.
DEMTS
r tedliMIe dVanmria-
ttpiii WdédaniiBllM traiterait
ïïmÊÊÊÊL iMfiéL Bfloyt te loiitiiit
|i«nB peiBetfl emFoya desdéyiitée
r W iMr d'atari bniottié do soo-
ii,pïi rilMiiiiw de ritttocfté ea-
MMplifiBlliilft'ttBfenrde saper*
flifiuiMUaaMrldePWttsteaiaat
idBtjna,llooafia
ï à VêÊU de eee neiee-
■■ilifveai «• Apellocnte, el
fMilnHt pQV lUiBe 9 eaiportant
— ^iwiiirti raiaox. ÈtaitrU
p» «ra ^ pideratt lltalie et
iBritfeiflWiet ftjnane, exiieiité
tmattrey
»Ilepoi?Uotdliier>
toi^oon e8t4i
Mb, à liOem» que Denyt ee
»ftait pee iaetrait : aoo pra-
rtUUir dans la dtadeUe; et
av les Loeriens la tyrdnaie
par les SjneosaiBS. Jus-
di plosieim crimes quil n'a
iftÉÎée, <|ai le oomplalt trop
pour mériter
•itv parole, neontent que,
les dtojens les plus
et déabooora leara
Ces lâchetés ne sont pas
ilaaie que les Itartiares repré-
: après avoir violé les femmes
ijkaj%, ki^ Locriens leur onfon-
~ I aignilles entre les ongles et la
leor cliaâr en morceaux et f)i-
Ims on mortier. Strabon se
fa'après les avoir étranglées
et on jeta leors œndrcs à
t certlin que Dcuys mérita
aîi ann «le rè^ne, sflon Jus-
t Difxlore, av»T plus d'exac-
is,eo3j{t.
COBsenré le désir et Tespoir
A pcJne arrivé à Locres,
des vivres et des
Attaqué à llmpro-
Ny^ius fat battu ; mais
Utaa Miît, il sortit do la ri-
reada maître delà ville »
«ehâte, ne fût arrivé à
feorle repousser. Mais déjà
parmi les Syracusains ;
it le ponvoir : Dion
rival, Héraclide,qu*en le
iba bientôt lui-même
ire? qa!! avait ame
CaUip«s chef du com-
TtéAn la plaro, an bout de
, fnr»- aln«* «le ÏVnys,
itaMtaaà ai
révohitiQM, Deays pirfiirti
rétablir ;mMaèe M Alt qi
Tioleneea. Som enradèra s'éïait ai^ri <
vie de i»erpëtoelle« ilébâueltc^ : les Sy
appelèrent un libérateur. Brçétiï^, roi ckl
auquel ils s'adressèrent d'abord, leur i
secours, mais avee rinieiiliun de s^'emparar liil-
mânkâderautûriié. Ils demandèrent dcaeàOoril*
tbe, leur métropole, un ctief capable de lesgDOfifw
ner s&os \m asservir i le sénat leur aavofilf-
matéon^ qui avait pùi^^ardè son frère 11nMI|lliafliè^
acGUS4i d'aspirer k la tyrannie (lo^. tmonÉfmh
Cependant Beélas atsiteitt Syraease; mais
manquant de vl ires, fl vrm résûia de ae nllrar.
Deays s*élança à sa poonnils^ attaqjia aoa àr»
nèn^/Ktàê'f et engagea le conbat. Hioélas U
Tolte-fiMe. elp ponnnifant Denja à son fonc^
fl rentra dus la Tine, dont fl iftompara : fl ae
resta phn à Denif qoe le qnaifler de nie. Ureia
jonre après» Tfmoléontlitabonierl^lhègkiiai
échappa» par nne rase» anx CarthagMs, snt*
prit et dii^ena an pas de oonraai les troopea
d*HioélaSft et vint cancer devaal^yraooae. Là
SicUeae déclara oaanlnMBMnt pour aonlfliéni-
tenr.Denaff, hdimidé» Kdflna lacMeUe»el
s'engagea à partir poar le Pâpponaèse. « Cesi
« ainsi, ijoote 01odoro (1), q^ peidft» par aon
« Indolence et sa paiWinimité» cette ftmenaa
« tyrannie qoe son pèra ae vantait d'arolr ooîk
« aolidëe avec des chaînes de dianml »
Comment aehen-t-fl sa canrièn ? BéfhgjW à
Corinthe, fl affecta» saîrant Justin» de Tivra
dans la condition la plosobscore» pour se Uvrer
plus librement à ses passions bonteoses. Vêtu
de haillons , il allait s*enivrer dans les tavernes,
et prenait plaisir à rivaliser d*ivrognerie avec
les plus débauchés. La misère le réduisit enfin à
donner des leçons de grammaire pour être tou-
jours, ajoute Justin, sous les yeux de ceux qui le
craignaient , et se Caire plus mépriser encore de
ceux qui ne le craignaient pas. Un érudit aUe-
mand (2) a entrepris de l'effacer de la liste des
maîtres d'école, comme il le dit lui-même
dans le titre d'un mémoire publié en 1732. Mais
c'est une tradition fondée sur le témoignage de
presque tous les auteurs anciens, et elle n*a
rien par elle - même qui déshonore Dcnys.
n Qu'il ait voulu , comme le dit Cicéron , avoir
encore quelqu'un à qui U pftt commander, » ou,
ce qui paraît plus vrai , qu'il ait mieux aimé re-
courir aux plus humbles reMowrces plulêt que de
tendre la main, il ne semble pas du motos
qu'il soit tombé si bas dans Festime publique que
Justin le ferait supposer, poisqu^il Ait accusé
d'aspirer à la royauté. £t puis , comment cood*
lier un jugement si sévère avec l'accueQ que lu!
fil Philippe de Macédoine ? Tout barbare qu'A
(1) Dtodorc, XVI, 70, traduction éê M. //0<^, ni,
119.
«- M. Heomann {Epistota ad JIOfjMMffaim, in 91111 Dkh
finiluf, SiriiUvrex^iêtrreçatnra numéro magiitrorum).
iJè^t
«71
DENTS
était, Philippe aurait-il admis à sa cour un
tel débauché? Ce n'est pas que cette hospi-
talité de Philippe soit ime justification com-
plète : la Tieillesse de Denys est loin d*étre pure,
et le rédt dlSlien» en s'accordant arec ce-
lui de Justin, lui donne bien quelque poids;
mais il ne faut pas oublier que Justin écri-
Tait sous rimpression de la haine que Tanti-
quité avait rouée anx tjrans , et qu'EUen avait
toujours en vue un idéal qa*fl ne pouvait certes
pas trouver dans la vie de Deoys :c'est ainsi que
leurs exagérations s'expliqaent D*aiUeors Justin
le reconnaît lui-même, dans nne phrase qu'il
est bon d*oppofer à ses aocusatiotts : « Denys ,
«dit-il (1), imitait les vices des autres plutôt
« qu'il n'était vicieux. » Là, ce me semble, est la
vérité de son caractère : « J'avais hérité, di-
sait-il à Philippe, qui lui demandait comment il
avait pu perdre un empire qne son père avait si
solidement affermi, « J'avais hérité de sa puis-
sance, et non de sa fortone. » La fortune de
Denys l'anden , c'était la fermeté inébranlable
de son caractère» son faifiitigible activité, qui se
portait sur tont : ses seules débauches avaient
été de mauvaises poésies (3). L'âme de Denys le
Jeune n'était pas aussi fortement trempée , ce
qui explique rempire de ses courtisans ; mais
die était plus élevée» plus noble. Moins cruel
que son père (roy. DAnon et Ptthias) , quoi
qu'en ait dit Justin, dont le témoignage à ce sujet
porte complètement à faux (voy. Uippàrlxijs), De-
nys le jeune hit aussi moins avide; et tandis que
Denys le Tyran avait pillé les temples de l'Italie
et de la Grèce, il avait envoyé, lui, aux temples
de Delphes et d'Olympie des statues d'or et d'i-
voire (3). n aimait les lettres et les arts : au rap-
port de Suidas, il avait laissé quelques écrits,
qui nVtaieut |mis sans mérite, notamment sur
les poésies d'Épicharme. Mais surtout il aimait
à récompenser ceux qui les cultivaient. CVst <
ainsi quil donna nn talent à Héiieon de Cyzi- {
que , qui avait prédit nae éclipse de lune. Il ,
parait qu'il voulait accabler Platon de ses pré-
sents ; et s'il ne fût pas toi^urs asses maître
de lui-même poor mettre à profit les leçons
du grand phUosopbe, il faot loi savoir gré de
l'avoir ahné avec tant de
(t) XXI. V. t.
(S^UajowqMPUHpH lai
MO père avatt e« l« loWr Se < ,
• Il le* eo»poM, dit Deayt. am ècarea f«e
pMMM à noaa Slvertlr. •
(S) Ces aUlnca fsreat ealeréea daat le vojafe pw IpU-
cnte. q«l Baoqaalt d*aiireac po«r aakTenlr aai beMto*
«etea troapea. Deayt le )emM i'eo plalfalt aaéreiaest
éam «ae lettre fae Modore rapporte fXVI, 17, trm-
émeham 4e M Utfer, III. p. \kl.) « Atapt mm ggmat ti au
m pêupie é'Mkimet.— Je ae Sole paa Yoa« écrire, en too«
m ioolialtaat aahrt et proapértt»; car vcat êtes Ses ta-
« erUéfca tar terre et tar aer. Voas aves pria et coa-
• vertl ea aNMaale le« offreadei qae J'avaia ea?ojée«
• aoi ateai, et Tav* a?ei alaal coaaito aae prafaaatloa
m eavira les plat traaSa det dteai. Apalloa de Delpèet
« et Japlter roiyaiplra. • U% Atbèaleaa lai répoadJreot
qaM tollalt >'occaper de U aaaillfe dca aaldau avaat
de t'accapcr det dtavs*
avait-il trouvé dans ces U
le disait à ceux qui se moqu
Sophie, « le secret de bien 1
^ « tune ». Enfin, le meilleur
été porté sur lui est peut-être
phétique de son père. Il avait <
de Syracuse : le vieux despi
mandant, hii demandait s'il
tendu dire qu'il se fût ainsi <
Jeunesse : « C'est, répondit le>
« TOUS n*étiex point fils de roi
« Denys, tn n'en seras jamaii I
après son départ , Ttmoléon
magistratures populaires; Sy
vrésa liberté : de là, sans u*
rapportée par Pline, que le jo<
barqua ponr l'exil, l'eau du
amertume.
On croit que Denys vécut e
et on raconte que dans ses d<
s'étaH bit prêtre de Cybèle
Grèce en demandant l'aumûi
déesse : on ne sait pas au j
mourut.
DIodore de Sldle. Itrre XV et :
m Htmftr, toaM IlL - Plataroae, •
de Dtom, — iatOa, chap. si. — Éiiea
LMtm àê PUgtwn.
DKNTS (A(ovuoo()de Milet
dens historiens grecs, vivait ve
D'après Suidas, il était oontempi
Milet, qui florissaitversâlO. On
le titre d'im de ses ouvrages qu
nus, c'est-ènlire à Tannée 485.
histoire de Darius fils d'Hystas]
Suidas lui attribue encore un
Ta |utà Aaptidv, en dnq livres
Perses (Ilepatxd), en dialecte
là trois ouvrages didérents ou
mers ne font ou'un seol et 1
sont la 001 1 du proMli
|M neut 4 avec certi
1 ilri t r
0 "'^ aux lyj
e encore à
mfinnfue^ \ \v»à)^ des 7rv»
trois livres; un Cycte MUori
une Dncripiiam {ntpiicfimi) u
mais ces ouvrages penvînl fa
à diflérents auteurs.
Safdat, aa aaC AiOvOmoc. —
Uomtri, I. p. SS. - lerlufij. dr-
apt k I*éné9éiê «t daaa taa aalfa
^9laofâe..4t, p. SM. - Welckcr. .
p. n.-C HAMcr, £fbltricaraai Cn
t. 11. p. t.
DBKT8, I i
Euxin, né
fils de Cl .< »M
SAuve
céda à auu iren
ladestmcUop
.1 I n
wMÊàm
OtlITS
l0diM;fl «fait
lil^et IdMthaà
«i^Cflll
«rAnUgooe. n
cnpot-
Eb 306, qwnd
primt le tilro île
Il monnit bta-
êt Alliéiiée» il était
fm d gros. Cet cnboo-
nr M eMMflrme maladie
, le ph» deux et le plot
âe 350 à 300. n
ctOéarque, qoiloi
(TMlfe.
,0)XX,m -AiMMt,xn. -iiM,
I).
KttfilrtfqNVtfe» était Juge
iil Paul parut denit ee
L 17» T. 34. n embrassa la foi
pfèa d*aBcicB8 auteurs, il ftit le
TAlbèiies, et fl souffrit le martyre
b'ApBitir dn ueaTÎème siècle, il a été
i écrJTains ignorants aTec saint
ie Paris. Sa fêle se célèbre le
ri t^rte toos son nom plusieurs ou-
i aaiourdlMii bien reconnus pour
cinquième siècle, par un
Arinea mystiques du pla-
. Cet ovTragea sont : le Traité
1, le Traiié de la Hiérarchie
I ta mérarchie ecclésiastique^
dix lettres sur des su-
k il de morale. Chrétien sincère
\ de aea écrita, le pscudo-Denys
\ néohfU 9^fstique les limites
t te foi, qÉH cberche à rattacher
I li ptaBosopUe des Alexandrins,
lllatarpffétafioo des Écritures une
pMe aocone des règjies de la
■fHMit usage de la théorie
i aoH dea Hms bibliques, le
li acDS aDégoriqne , théorie
( ki écrite d'Origène. Il re-
néo-platonicieiis; il a
B » iear ratépris de la science
▼ers rbifini et
I maître de prédi-
a. GÈftiM, — T. XIII.
On ^
dstéritriii
àtoostea
ilè6tei»et^iMill
e74
itfn anpièadi
tadoebfliie dé ce
aveetaibi
idoAte
di Qis MfTCi ^pri ioat
deaefaMi
ldii«agei
Uprarflraédl-
tloé graeqoi de Dfl^ff pirat à Kaiii, ai tSti;
eOefbt anifte dephislm MÉrea, pamileiqMto
on dbttagniy pour te beafllé di Peiécàtteo»
ieli qoi dona GaOanM MoNl, ligîp i»^ ;
«itead'Aafera, l68i,dePiil^li4«,itdi Variai^
1755; tootea^deiixTOlnNii»^^
tnl hm lémÉtett fort nendTCBii di
itdiBotei.]
été Impiiméii. n <
M.Parlwyi, 1844, bi^, pidoédéi d^ I
ductioa, o6 bemioi^p d^allMti et di (
Biple. ffiWtûfMiBi âêt Jm^Êmn t
>> as, — jiMiiiuft-omUM, n§ m
Hêêê. iss^ la>f.-aimr, asêoin é» i» mîmi^lê
ûktéUmmt, t II, p. klt.km. - TMlMroC, IMiMrw de
râeoU d^Âltxandrtêf U III, p. 1». - Bakr, Gtsek. âmr
Bom,Ut, *mKm9iUÊ$Ztttta9r.^UMaitt,D$slÀ9rt$
du fÊêudo-Dêmpif Parte, ISIS, li-S*. 110 p.
* DBNTS (Saint) » ap6tre de la France et pre-
mier éTéqoe de Paris, martyrisé dans le troi-
sième siècle. Il ftit euToyé de Rome Ters 2àO pour
prêcher la foi chrétienne dans les Gaules. Après
s'être arrêté à Aries et en d'autres endroits, où
son zèle lui attira diverses persécutions , il ar-
riva à Paris, où il fit de nombreux prosélytes.
Pescenniuaon SidnniusLescenBius, qiii gouver-
nait alors pour les Romains cette partie des
Gaules, ordonna que Denya fût amené devant
lui, ainsi que deox autrea chrétiens, le prêtre
Rustique et le diacre Éleothère. Ce magistrat
ayant trouvé les trois compagnons fermes dans
leur foi, les fit tourmenter très-cruellement et
enfin décapiter. On attribue à saint Denys ou à
ses disdplea te fondation dea églisesde Chartres,
de Senlis, de Meaux, de Cologne, etc. Grégoire de
Tours, Fortnnat et lea martyrologes d'Occident
rapportent que Denya avait souffert une longue
détention lorsquH Ait décapité avec Rustique et
Éleuthère;qQe les corps des brote martyrs furent
jetés dans te Seine, mais qu'une femme les re-
cueillit et lesenterra auprès dn Ueu où llsavaient
perdu te vie. Leschrétiens bâtirant nie chapelle
sur leur tombeau. Les restes de ces safaite fbrent
renfermés dans trois châsses d'argent et portée
ensuite an lieu où s'éleva depnis te célèbre ab-
ri
A^bL^ J. 0
biye de Saint-Deny», longtemps la sépulture des
rois deFrance. L'authenticité des reliques des trois
saints adonné lieu à de longues et singulières con-
testations. D'après Rictiard et Giraud et autres aa-
teurs ecclésiastiques éclairés, il n*y a rien d'as-
suré sur le temps précis ni le lieu du martyre
de saint Denys. Les actes de ce saint, écrits vers
la fin du septième ou au commencement du liui-
tième siècle, ne méritent aucune autorité, n'étant
fondés que sur des traditions Tulgalres. Une
curieuse tradition, conservée dans l'Eglise grec-
que, fait de Tapdtre des Gaules le même per-
sonnage que saint Donys rAréopagite, premier
évéquc li'Atlti'iU'S. Quoi «lu'il «-ii M>tt, l'Église
romaine honore <aint l>i'ii)s <lt' Paris le 9 oc-
tobre. ÏAi nom (le <«' siiiit M>nait de cri de
guerre au\ l-rauçaia, «[ui cliar^eaiont ou se ral-
liaient aux mots <it' JlunfJiftfC SuiHt'Df/iysI
Gr6goirr de Tour», ilist., iib V.— Fortunat, ï\t. II. —
f.alUa Chrlttiana, I, M3. — l>Mioehar«t, ChritUanœ
institutvmii PropuçmeUio . etc.« llb. II. eip. xriii, MQ.
- Umqiict, Uistoriu Kctltnue fiaiticanst. -Dr 1 junuy,
J)c t)uobus Dtonifsiit. - Gérard du Bols, Histoire de
rfinfi»r <tr Paris. — Tillrmont , Memolrei pecin,
nKXVS /Saint), évèqoe de Corintlie, mait
danft la seconde moitié du deuxième siècle de
iV're rhrétîi*nne. 11 se distingua parmi les prélats
(l(* »m temps par sa piété, son éloquence et la
sainteté de sa \ie. Non-senlcinent il veilla avec
le plus »nnô M)in «ur son propre diocèse ; mais
il !t*o€cu(»a avec beaucoup de zèle des antres
provinces et communautés religieuses , et leur
adro^sa de fréipiontes épftres. Il mourut de la
mort (\cs martyrs , en 178. Aucune de nos nom-
breuses épttres n'est venue jusqu'à nous ; mais
Eo^ièbiî nous en a conservé les titres et un petit
nombre de fragments. Dans l'un d'eux Denys se
plaint que quelques-unes de ses épttres avaient
l'té interpolées par des hérétiques, qui se ser-
vaient de son nom pour appuyer leurs fausses
doctrines.
t'a.r. Ilist tu . I, p. U
nRXVS Saint), pape, né en Calalire, mort
en ?G9. Il suceétia en 259 à saint Sixte 11. Saint
KasiU; appelle Denis un liomme illustre par l'in-
tégrité de sa foi et par SCS vertus de toutes sortes,
(■e |)a|>e possédait une si profonde connaissance
des <loctrines de l*Ég|ise, qu'il pouvait servir de
règli* a un concile «ecuménique. La ville ile Ce*
sarèe , dan<i la Cappadoce , ayant été saoeagée par
les bariures , il envoya des seeoars pour racheter
les chrétiens de l'esclavage. La bonne harmonie
qui existait entre Denys de Rome et Denys d'A-
leiandrie fîit sur le point d'être altérée. Cdui-d
ayant réAité avec vivarite l'hérésie de Sabdlius,
fut accusé de tomber dans l'excès contraire et
dénoncé à l'Église de Rome. Le pape ^rivit à
Denys d'Alexandrie , H se trouvant satisfait de
sa réponse, il le Justifia complètement devant
un condie tenu à Rome. Il eut pour suocessenr
saint Félix l**.
Plittnj. HWorim Pmêtifkmm. - ArUsd. //iifoirr rfri
inmrrrmimi l^onUftê,
* DBXvs - « '«^xandrie r Saint -. théo|niEitf>n grpc.
né à Alexandrie, vers l'an 200 de l'ère 4
mort dans la même tUIc, en 16S. Sei [
étaient païens, et occupaient une place émhwnle.
Il étudia les dodrines des diverses sectes Ihéuto-
giques, et fut ainsi conduit à embruier le chris-
tianisme. Origène, qui (ht on de ses nultrfs.
exerça protiablenient sur loi one grande in-
fluence. 11 était prêtre depuis qoekioei anérs,
lorsqu'il rcmpkiça en 232, comme dief de l'é-
cole théologique d'Alexandrie, Héndas, qoi ve-
nait d'être élevé an patriarcat de cette Tille; et
après la mort de ce dernier, en 247, il fat dés^Pé
pour son soccessenr. Pendant hi penéenlioB des
; chrétiens par Dedus, Denys fat anfal par des
, soldats et condnit, probaMencnt poor TÉbo
, mis à mort, à TopÎMirfs, petite ^Wê artre
j Alexandrie et Canope. Il a n«mt< litwftnc
' avec beaucoup de détails comment U fat i
vré. 11 eut encore plus h sooflHr en 2S7» [
la |>ersécution que l'emperear Valërlan
contre les chrétiens. Denys confessa onvertemuit
sa foi devant Émilien, prMet da préMin, et fat
en conséquence exilé à Cépliron, dhtrirt ie la
Libye. Il fut forcé de K'y rendre iwr In rtiiy
bien qu'il fût alors dangerensen» mataéc
Après nn exil de trois ans, l'édlt de i n fa-
veur des chrétiens loi permit de à
Alexandrie, où il combattit de toutes «■ i
les opinions des hérétiques,
contre Sabellins , il poussa d k<
laissa entraîner vers l'eitrême un
quelques opinions incompatibles avac
ortliodoxie. Il reconnut sa bote (!
adressée au pape sdnt Denys. et •«;
manière à satisfaire le con i cb i
avait rassemblé à ce suûd. Ib • ^
cile d'Antioche , pour y dîspoirr • i
Samosate , il en fat empêché par
les inRnnités, et écrivit au «hkiic
sur le suûet de la discussion. id^i
a été mis au nombre des »: on «
iète le 18 octobre. !lous i d^i
qu'une église d'Alexandne èm
composa un grand nombre d'ouv
giques, consistant en épltm nd
des églises et des communantéi
il ne nous reste de tons ses éct»» «p-
ments, conservés parEnièbe et i j
toriens ecclésiastiques. On pi loi^
une liste eomplète de ses on' ^ i
terons seulerooit les i n
.Sur les Prameues, iWta. c
pos : il nous en m i
considérables^ — Uki ouv m
contre SabeUIns, adreiaé
on en trouve de nombreb^^
écrits de sa \ itii» H de
ouvrage ad éaj i •«
sèbe en dtc i m . Ltm m ■
C4»ntiennent «m- i eu% t i
de saint Denys un , .,
re.t«*.l^lui aétértvw | U
DE.NYS
678
:iruM , I. Ilf, p. 4tkl, et par Simon de
, i!(»:ui', 1700, iii-loi.
tMona fitteraria, p. n.
III. iJtmft poêtf». rhéteur», etc.
im /le Colophon, écrivain grec, d'une
aeertaine. Il fiibiiqua, de concert ayec
ia Zopyre, quelques ouvrages qu'il pu-
e nom de Ménippe le Cynique,
i-ftrrce, VI. l«>. - ScoUaste d'Arixtophane,
Bt.
TBdf Corin/Aé, poète grec, d'une épo-
taÎDC. Il composa plusieurs ouvrages
;r«cs, telA que Conseils pour fa vie
ut. Sur ies Causes { Alita) cl des Mé-
ficc'j.llécrint en prose un commentaire
He. Suîilascîte aussi de lui une dcscrip-
frire; c'est probablement l'ouvrage de
riégièie. Quel(}ues critiques lui ont cn-
bii«> un poenie intitulé A'.Otxdi, qui pa-
; appartenir à un autre Denys.
■ mal ^tovvOlO(. — l'IuUrquc. jimut., i7.
\%d'Arqn$, historien grec d'une époque
f. 1 Clément d'Alexandrie le dte à \
utr de la prise de Troie. Denys est
mé par le scoliastc de l>indare.
r, aMonr'TMn (iTMcorum Fragmenta.L 111.
Mmomme Chalcus ( ô \aXxov; ),
Bor atbéoien, vivait vers 4i>0 avant
■oin lui %int de ce qu'il avait con-
vAipatriotes de frapper de la iiioii-
re piiur faciliter les transactions
*. >oun no savons rien de ses dis-
• s«b poésies, <'t particulièrcineot ses
&(iu««rat lui-nlioniu'es et citt'i-s par
m. Lr- fiapiitnt< qui nuus restent de
■rtuut I »[>[.• irt a il(< lestins ( a-^^nzo-
Uite U.^fi:>' M'A ineîapliures outrées.
siTet |i<ir o- i]ui nou^ reste <le lui
il à irif\tM les pt'titL'S choses par
et d»"» imj;:es iioinpcii^es. Un
UPjue nouN |)eniit't de préciser
- uqu«*ll** il \ivait. D'ap^^^ cet his-
ivait dans s;i maison un nuinrné
K donnait lin-mènn.' [K)ur le tils de
;, chef de la colonie attiqne qui
■e dv Tliuriuni en Italie. CVtte
de ♦■ii. L«s frai^rnents <le Denys
•ecueilli^ par M. IJergk, Pocta:
p. 432.
u lil.l - Aihcoec. X, X\. - Fliit.irque,
• Beitrâçf sur firirch uml Hom. Ut.,
'. dan« le Mf.rtn. Mut. pour ine.. p. 49».
fe/, i-< Tivain ^re»-. vivait vers
f jlft .i\ant .l.-C.'. Il composa
dont il n** rf «ite plus que des
elle/ ilivers autears de r«inti-
'ïïA K»rvi de j;uide h Diodore de
2u:iît i^nni ses écrits le
■e, «lîvi*^ .^n Si'pt livres, le Cycle
liMnJr.' di» Troii-, «te. Les tra-
s par îi's nnrii-n* p«Mfrs. qui
furent dans le principe les seuls narrateurs des
«événements, formaient le fond des ouvrages de
Denys; et c'est ce fond que la critique moderne,
en Allemagne surtout, tourne et retourne en
tous sens. Athénée fait deux fois mention d'un
\ Denys de Samos, qu'il qualifie de Cyclographe,
I mais qui parait devoir être distingué de Denys
de Milct, quoique des énidits aient cru que ce
I n'était qu'un seul et méfne personnage.
Creazf r, tiistor. Kunst der CHeeken , p. iM. — Fa-
briciuh BibUotà. crma, t. IV. p. 4M. - Wdeker, Der
EpUche Cfchu, p. 80. - WeâteUng, ad Diodorum Si'
culum, 1740. 1. 1, p. Sto, tas.
* DESTS d'Argos, statuaire grec, vivait vers
480 avant J.-C. Il exécuta avec Glaucus les ou-
vrages que Smicytluia consacra à Olympie. Ce
fait indique l'époque de la vie de Denys, puis-
que Smicythus succéda en 476 à Anaxilas, tyran
de Rhegium. Denys fit pour sa part quatre
statues de la lutte de Bacchus, d'Orphée et de
Jupiter. Denys d'Argos était aussi l'auteur d'un
cheval et d'un cocher en bronxe, consacrés à
Olympie par Phormia de Ménale, contemporain
de Gélon et de Hiéron.
PauMDlu, V, M, 17.
* DE9IY8 de Colophon^ peintre grec, vivait
vers 450 avant J.-C. Contemporain et imitateur
de Pol)gnote de Thasos, il l'égala presque pour
la délicatesse du pinceau et l'heureuse dispo-
sition des draperies, mais il resta bien au-des-
.sous de lui pour la grandeur. D'après Plutarque,
la peinture de Denys était fenne, mais elle sen-
tait trop le travail. Aristote dit que Polygnote
faisait les hommes pins beaux qu'ils ne l'étaient
réellement ; que Pauson, au contraire, les fai.sait
plus laids, et que Denys les faisait exact»'ment
ressemblants. Il .semble cpie ce dernier peintre
inanfpiait (l'idéal. Ce fut sans doute pour cette
rai>on qu'il fut surnomnié ainsi (|ue Déinétrius
peintre d'hoinines ( Anthropographus ). Il
est vfiii <|ne Pline, d<> qui nous tenons ce fait,
l'explique autrement. Selon lui, ce surnom fut
donnt- à Denys parci; qu'il peignait .seulement
dos hommes, et non des paysages. Mais c<^ n'est
pas la seule ei reur qu'ait fait commettre à Pline
ri^noranœ de l'art dont il parlait.
IMlnc. XXW, 10. -Kllrn, far. Ilist., IV, 3.- Pliitar-
qiic. TimoL.'ye..- A rislote, P(v»f., s. —Smith, /;*r</on/iry
off.rri'k and Hnman Bioçraphy.
* i>K>'TS de Sînope , poète athénien <le la
comédie moyenne, vivait vers .350 avant J.-C.
On \ oit par les fragments de ses pièces qu'il
était plus jeune qn'Archestrate, qu'il flori.sRait
vers le même temps que Nicostrate fils d'Aris-
tophane et qu'il \écut jusqu'à l'établissement
de la snpn'inalie macé<lonienne en Grèce. Nous
avons h's titres et quelques fragments de plu-
sieurs <le ses pièces, savoir: Axo'/7iÇÔ|jl£vo; ;
Hs'Tiioç^ôpo;, *0(jL(i>vu[jL0i, Ai[t6;, Id^ovïa ou £(o-
Tcipa. Meursiiiset Fabricius ont eu tort il'îttri-
buer k Denys les Ta^dtfx«t* C'était une plèco
d'Ku[>oli<t.
Mnnrk''. Fraomenta (Unrnicomm Crœfornm, I,
pn Vto, ;3n; III, pp. Rk7-5M.
22.
679
DENTS
* DBmri snmomiiié lambus, poète grec, tî-
Tait yen 300 avant J.-C. Son surnom lui Tint
Je ce qu'il composa surtout des ïambes. Suidas
le mentionne parmi los maîtres d^Aristophane de
Byzance. Clément d*Alexandrie cite de lui un
vers hexamètre» et suivant Athénée il écrivit
aussi un ouvrage sur les dialectes. D'après Plu-
tarque, il fkisait autorité en matière de mu-
sique, d'où l'on pent conclure qu'il était l'auteur
d'une Histoire de la Musique dont Etienne de
Byzance cite le vingt-troisième livre.
Soldas au mot 'ApMTÔfOVTK. - CléB«t «TAleun-
dhf, Stromata, V, p. ru. - Piataravc, De Mus., il. -
ÉUeone de Byxanee, «a mot Tfipcui.
* DENTS (THéraelée, philosophe grec, vivait
h la fin du troisième siècle avant l'ère chrétienne.
Il eut pour premiers maîtres HéracHde, Alexi-
nus et Ménédème, dont il adopta les idées. Plus
tard il s'attacha à Zenon et aux principes du
stoïcisme. Enfin, à la suite d'une maladie dou-
loureuse, il abandonna les doctrines sévères «lu
portique pour la philosophie, plus îndulfEente ,
qui plaçait le souverain bien dans le plai«ir ou
dans l'absence de la douleur. Ce cliangement
d'opinion lui fit donner le surnom de McTa6ê|u-
voc ( Transfuge). Tant qu'il resta stoïcien, il se
fit remarquer par sa modestie et la pureté de
ses manirs ; mais plus tard il s'abandonna à
tous les plaisirs des sens. A l'âge de quatre-vingts
aus, il se laissa volontairement mourir de faim.
Diogène Laerce cite de lui plusieurs ouvrages,
dont aucun fragment n'est vt^nu jusqu'à nous.
Cicéron lui reproche de mêler des vers à sa
prose et de manquer d'élégance.
Iilofréae Uerce, Vil, 1M, HT; v, M. - Alh^n^. vu,
p. ISI ; X, p. 497. - Ladffi, ilii Âenu., M. — CeoMhn,
1S. -. CiceroQ. ^caâ,. II, tt ; IV fin., V, si; II, 11, U.
* DRNTS de MityUne, surnommé Scffiobra-
chion (SxuToCpsxùtfv), le bouclier au bras, vivait
probabieinent au commencement du pn^mier siè-
cle avant l'ère chrétienne. D'après le témoignage
d'Artémon, cité par Athénée, Denys de Mit>lnie
était l'auteur d'un ouvrage attribué à l'aiicit'n
historien Xanthus, de Lydie, qui vivait vers 480
avant J.-C. De cette assertion on a conclu, mal
à pn)|)os, que Denys vinit lui-même vers le
cin({uième ou du moins vers le quatrième siècle
avant J.-C; car pour corriger, compléter ou re-
voir l'ouvrage de Xantlius, Denys n'avait pas
besoin d'être son contemporain. Suidas lui at-
tribue un potee .Sur V Expédition de Bacchus
el de Minerve (ii Aiovvvou xsi *A9iivâ; orpatix)
et no oomfBe en prose .Sur les Argonautes
( Ap'xwmnvttâ ), en six livres, adressé à Parme-
non. Il était probnUemcBt l'auteur du Cffcie
historique itlÀribué par Suidas à Denyt de Mi-
let. Le looliisted'ApolloBins de Rhodes dte son-
vent les itr^onauf i^es ; mais il varie parfois
iiir l'autenr, qu'il appelle tuitot Denys de M Uet,
et tantM Deaya de M itylène.
DiodoredrStdle. III, M.!*. - Welcker, Drrtp. €9-
r/Mf.p. iT. — C. Hailer, /IMonconiM tirwcormm
Fmqmemîm, t. II. p. T. - Sollb. JMrtiofMrp c/ Crrfft
and Komun Btoqrapkf.
DBHT8 dePergawie^ ssnomië TiUfiftie.
vivait vers le oommenoemeat de l'ère cfarélienae.
Strabon le cite comme un rhéteur, no historien
et un logograpke, c'est4-dire un écrivain île
discours. 11 fut l'élève du rhéteur Apollodon*,
l'un des maîtres d'Auguste : Wciske le reganle
comme l'auteur de l'ouvrage Sur U Subitmct
Ilcpi 'r<)wuc, gMnlenient attrihnéà LoQgiB; mais
les raisons sur ksqndlea il t'appole iosttrès-
Wctake, Âd UugiM., p. ltS.-We«enMBB, CtÊCà. tf.
CrfccA. 5«rMttt.
DENTS deSkdon, grammafatai grec, désigné
quelquefois simplement sous le Dom de Sido-
nins, vivait probablement dans le seenod riède
avant l'ère chrétienne. Vena peu après Aristar*
que, il parait avoir fondé i son exemple, mais
avec moins d'édat, une école de critique. Le
Scoliaste de Venise a Eusiathe le citent comme
un des commentateurs critiques d'Homère.
VarroD, Dt iÀmotM Latimm, X. IS. édR. «e MWrr. -
DaDMe de VIRolaoB. f»i-oiifOWf •««•■. thmd^
p. x«ix.
* DENTS d'Alexandrie^ grammtirin fnr,
fils de Glanons, vivait dans la accumis asiyé du
premier siècle de l'ère chrélienDe. Il ieorit a
Rome depuis le temps de Mémo jnaqo^ erim île
Tn^, etdevhit secrétaire et hifaKodiéntaa des
empereurs qui régnèrent daaa llnterals. Il M
aussi employé dans plusieurs Mnhniiadei filèvc
et successeur du philosoplie Chérémoi. I fiil
le professeur du grammairien Parthwii.
Suldaf,au nolAlOVÛOlo;.- AtMséc. XI, f
• DKSiJ%de Thraee, gr
vait vers 100 avant J.-C. Son |«nr, . ^
Thrace. Lui-même naquit à Alexai r. c
Suidas, et à Byzance, suivant d'autici
On l'appelle aussi quelquefois Deays U
parce qu'il résida quelqoe temps dwa c
et y donna des leçons. Denys fut le plot «
disciple d'Aristarque, et il
lettres à Rome du temps de F
avec une grande distinction. Oo «
une Tcxvr, Ypoitiianx^ (Art dl
petit ouvrage qui devint danli
rition , et qui a servi de hMe • »
philologiques , à tant de
lies, et presque i tous les oav
sur la grammaire pei
ctimprend combien uo iivre «w w
les croies dut éprouver de
bien il dut être abrégé, élb . •
interpolé enfin de tooica lea
quoi les manuscrits de W yro;
nou< posiéilotts dilArent ugnuco^
U est même douteux qne ce traité >
que chose de sa forme o ak.
pour la première fois par F« m.
biioth. Grxea < IV, p. M de eî
11 a été réimprimé, avec des m
par Danssc de ViUoi
nise, par Harl«ia, AimvcM. «
dus (VI, p. 311 delà nov <
ikil
».
DENTS
■, p. W. 11 exltte imetnh
dècic deBoCroèracl
iftéléimfalMe
\Jhid^ Itao.LiOQflqMurai-
MMi il éê tete me Booi par-
ie r^ftwiUrlté de ce denier»
I de Doqrt de Thraoe. Ce cri>
|Hi phnienv peengn d'Homftfe»
Jftwll pv ta clldIoM do flooiiaste
il ■• eeâlie pie eqMQdaat eroir éerit
riorraiilMrderniad^
t le Bfie eontie CiiCès »
r(8v ke quesHtée). fl
affr uBtreiténipl
(8v k tece ta eeeorte
friiataqMlqiiefBie attribué à
ijaMitfleil ptaeqnedonteia
eafi cnid'ftpfès qoelqnee
ideeepoéte. Ob cHae»>
( de Deajs ta MtXIrai
i) d ai Km sar Rhota.
MpmiM conticiit quelques
iiheetfatfcms Mtr les étymolo-
rexpUcâtk» des auteurs. Le
pi ai Daqra de Thrace , c'est d'avoir
Iparense impulsion aux études
, cl d*aToir cootribué à l'intelli-
dlfonièfe.
I Aiev69lOC. — Orafeabao, Ceseh, éêr
' lèm." SMltli. Dictiananf of Gnek
1 grec, qui Tivait à Rome en
11 était contemporain de
ria de Cj^qoe. Pline dit de lui
rti étaient après Lala les plus
léi leur temps, et que leurs ou-
] les pleries de peintures.
, XXXT, 11.
1 grec, Tivait vers ôo
t fla 00 élève du grammairien
m ouvrage sur les
, qni comprenait au moins
I cÉt soovent dté par Etienne
r Hvpocratioo.
~. - Salta. Dieiioman of Crêàk
e, célèbre historien et
I certain Alexandre, naquit
; Ters Tan 700 de Rome
ï ne pouvons indiquer la
■Me , parce que les té-
■Mi manquent. Photius,
Aanm. aa MlètàÊikèfUêt eoiâ» M«
de noniqov qprtifai amériew à I
et à Appte* Danya MNHia
seo .dreMoloyii rowoliie » 1, 7, qoH ai i
à Bcina an «Meo de la liT nljMjiiili (m èi
RoiM, 19 «fairt /.-C), et qoV y pam irtagl>
deex ioa^jMqifà la pMkalioBde aosni
oofiay Mitififii, NMi oe anoaa ca <|b V di>
la Ueo da ai BQfft PeâdHil aoB aéiaor à laiio
\\ se Et une grioïkî ripulaUim rùiïijue criLniue
et comme historien. Oo peut alFirtiif^r, Iju^n qu'il
n'existe à qp ëujrt aucun témoignage furriid ,
qu'il avait commencé par «nselgner la rliétorique
dans sa ville natale ^ et qu'il conrinua d'exercer
à Rome la profession M rhéteur ; c'est eu que
prouvent le» ouvrages qui notts re&tent de lui.
Tout C'a réuMïfisafit tes matériau k de soa Archéth
lagie romaine^ il sentit le t>e&oin de raaiiaer
rétude des pands modèles de l'antiquité grec-
que , et il puMiâ sacce$sïf*?mi*ntpTu&ieur% traitis
împorT/!iit^ il' rll^:t^:^r!l]yt" H év critique. Rhéteur
et fsrammairieB plâfll qoepbloaoplWy Daayi
métaphyskiBea de Part 8ea MUa aoil itt Bom*
farede neuf; eafoir: L UêçH auvMeusc dvopiniv
(Sur rarrangHiMnl daa mota). Oel oana^a,
adressé à Rnflia MèKttni» fila d*ini ami de Be^fi»
ftit protiaMerogBt conipoeé pfdint laa ptenlàrsa
aimées da téloiir de ee denier à Rome. Hdgiré
son titre spécial, i^eil m Térftable traité de IM
oratoire. « Là, dit M. Gros, tout rasaemUéea
une foule d^obeenratioiia aar le méeanisnie de
la phraséologie grecque, et des détails sans les>
quels bien des finesses de la langue seraient
perdues pour nous. » Il existe deux bonnes édi-
tions séparées de œ traité, celle de G.-H. Schae-
fer, Leipzig, 1809, in^; et celle de F. GoUer,
léna, 1815;— n.IIcplTÛv àçyaiwt ^rrrépwv Ono-
{ivy)(iatt<r|&o( (Mémoires sur les Orateurs). Ce
traité se composait de six parties; nous atons
seulement les trois premières sur Lysias, Iso-
crate, Isée. Des trois antres parties, qd trai-
taient de Démostiiène, d'Hypèide et d'Escbinc,
il ne reste qu'un seul fragment, considérable,
mais défiguré par de nombreuses lacunes; il est
intitulé : nepl XfxtixfSc Avi|AOO^<vouc dnvotntoc
(De l'excellence de l'élocution deDémosthène).
S'il est Trai de dire que Denys d'Halicamasse,
dans sa critique, appréde mieux le style que les
pensées des auteurs quH analyse, nous devons
remarquer anssi que sa bonne foi est constatée par
les nombreux exemples qu'A dte à Pappui de
sa critique. A.-G. Becker a donné nne excellente
traduction allemande du fhigroent rdatif à Dé-
mostbène , arec une dissertation sur Denys con-
sidéré comme critique littéraire; Wolfenbimd et
Leipag, 1829, in^» ; — m. AeCvopxoç, très-bomie
étude sur les traités et la vie de Dinarqne; elle
sert de complément à ToaTrage précédent; »
IV. 'En^oToXi^ irpo; 'AiHMfTov ^ç&vn (Premièro
GL
688 OK
Ldtre à Amiiioas (1)). Dans ce traité raateiir
prou vc que la plupart des disoonnde D^mosthèiie
sont antérieurs à la Rhétorique d*Aristote, et
qu'ainsi le grand orateur d^Athèocft nedoit nVnau
philosophe de Stagire. La Lelire à AmméuseA
d'une grande importance pliilologique et histo-
rique. ?(ous remarquerons cependant que, d'a-
près les recherches de la critique moderne, le
jugement que porte Denys sur Pauthentidté des
huangues attribuées à Démosthène a bien peu
d'autorité; — V. tltçX \u\iL'fysuK (Sur l'imitation).
Le livre complet de ce traité était probablement
'riro^vrii&ocnviiot nspi tiS; (ti(if,9£(i);. L'ouvrage
original est perdu; il n'en reste qu'une espèce
d'abrégé, sous le titre de Tûv &pxsM«v xpcocç.
On y trouve rapidement passés en revue les
lioctes grecs depuis Homère jusqu'à Euripide,
les pi-incipaux historiens, fols que Hérodote,
TUuc><lide, l'hilistus, Xénoplion, Théopompe
et enfin quelques pliilosophes et orateurs. Quin-
tllien a souvent copié ce traité; aussi Frotscher
l'a-t-il inséré dans son édition du dixième livre
i\éV Institution oratoire; Leipzig, 182G; —
VI. 'K7ci«To).f, Kpô; rvatov Uo\fLirr,w^ ; lettre pour
justifier les critiques que Fauteur avait Taites au
sujet de Platon , et que Pompée avait trtAinées.
La dernière partie de cet opuscule est très-mn-
tilée, et n*appartit>nt peut-être |>as à Deny.s ; —
Vil. Hipl ToO Ho*jxv&'2o'j xapaKTiipo; xxt tûv /oi-
icwvToC mrfrpsfcw; l^cotidrc^v. Ce traité (Sur le
Génie de Tliucydide et sur les traits caractéristi-
ques de son style) fut écrit par Denys sur la de-
mande deQ. EliusTubérun ; — YUI. llepl tôîv toO
Bovxv^^«» •SioudtTtiiv (Sur les Expression^ |Kir-
ticuliëres de Tliucydiile). Cet opuscul**, a<ln*ssé
à Ammêus, Tait Nuite au pn^rédeiit. l'ne bonne
édition de ces trois derniers traités a été publiée
parC.-G.Kruger, sousle titre de : hionysii His-
tnrioçrnp/iica, id rt/ épis fol a- ad Cn. Pom-
pcium^ Q. ^£lium Tuberomm et Ammaum;
Halle, 1833, in-S**.
Sur les deux plus grantls génies du siècle de
Périclès le subtil rhétetir d'Ilal-camasM' |)orl«
un ugement étroit, injuste et inénie Taux. A Pla-
tun il reprodie de st.' perdre dans le vague, <iiiand
il \w au sublime. Mais comment le critique,
pour qui tout le mérite d'un ouvrage était dans
rarningem«iit des mois et des membres d'une
iN'riode, aurait il pu apprécier et compremlre
l't'nllioU'*iasine, nous dirions presque lins|iin-
lion de Platon , le dernier des Grecs qui ait été
à la fois poète, philosophe et orateur .' Denys
trouve de l'olMtcurité dans Thucydide, et m cela
il ne se ti'ompe pas ; mais cmire que ce grand
historien ait visé avec aflectation à être «ibscur,
certes c*e<t rendre peu de justice â cet e>prit
profond et réfléchi. Denys voulait que l'historien
s'att:. -*iàt H plaire au lecteur, et qu'il fnmlAt >a
réputation sur le plaisir qu'on trouverait en |p
il ■ ( ■• utrc nrê^ irnnTr p«« ûtn* l^< ni.iriii«rri'« r| -h
utu dr Premier* IsUrr. il vtaitntl i-r-'-^tr- mi") . -f
NTS 684
lisant . {ii!ic>dide, au oontraire, roécoBBO el
maltraité par ses contemporains , n'éerlTH point
son ou^nragc pour disputer la vopie da nwiiieat,
mais pour k^gaer à tons les à^ un trésor im-
périssable. Thucydide ne désespère pohrt de
: l'humanité, comme on l'a dit : Il lui idreiie
des exhortations et l'édaire par mie morale
empruntée h l'histoire. Il renoiice à la gloire
qu'il aurait pu obtenir de sea contemiNmins
ponr en devoir à It postérité une phis Mfe et
plus durable. On comprend ahisi les i le
son style énlgmatique et sententieo \, et • i a-
voir à l'excuser, nous l'admirons en : »r
dissent IX. Tixyn fn^^^ {p^ l'Ariur.
Cet ouvrage consiste en douie, on , eeka
autre division, en onze chapltrei». oa'ancon i
logique ne rattache les nns aux rs . et
semblent réunis par hasard. ( %\
une collection de traités de divers kiic
ques^uns, entre autres le neuvième, ;
vraisemblablement à Denys, qui , au i
de Quintilien , avait écrit on Manuei ■» j r«-
rtque. H.- A. Schott a piiMié une exi édi-
tion du Téx^ ^r.Topix^ , avec des pr i
et des notes; Leipzig, 1804, in-S". -<
soient les défauts de Denys comme c
manque de profondeur philosophique « ymp-
jugés pour ou contre certains auteura. « té-
tude attentive des traités que nout v m dlè-
numérer est très-utile aujourd' i
mieux que lui n*a développé U
prose grecque, envisagée, non oumM
duit de la sfiontanéité do génie,
ri'sultat du travail et de l'art %*
Denys que nous apprenons à oomp m
immense étude il fallait chez les Gtwm Jn
de Périclès {tour arriver à bien ^rire en |v
'( Nul aussi bien que Denys, êmt.
Jean de Millier {Uistùire umi 7e,
c. VI), n'a remarqué les d
et des orateurs grecs. L'étuuo «d «h
indispensable à mini qui veut nianx ci
ies beautés de ces airiinira et fonner mm
sur les meilleures noies. ■
Kn 1808 M. G. Âmati e&saya fi
1 Denys d'Ilalicamosse le Tratte du SMam-mm
I Lonpn ; mais cette h le fnt demris
I tée en France par M.
ttnirrrsrllr y article ton^kn /,
divers rritiqu<^. et en Italie ^mr
riémiMit d'Alexandrie et Snidas i
iiuvrage historique de Denys, inli i .
nu yjnmixi. On ne sait pas rxi
triait le sujet ; <« sait aeulcaMta pv i
Etienne île ISy/ance qu'il en m m
on ( iiiq livres, pprdu aujoard i ■
r«i':ivre originale.
I.C ;:ran<1 iNivrage historique awn
trHalîcarnas>e consacra plos de ¥i
vil' est intiliilê 'Pttt^rlxr, 'Apx^ulft,.^ m
i't'iiV t'i'Uflêilt' iHI 1H/l7•fr^* nMMiJ
' >ir \ tn*il.''t nit^iiir^ r|p Hmn^ 'lefMiik
DENYS
6M
JiMqu*à U 3* tODée de la 128*
époque à laqueHe oommeiiçait Voa-
Dtybe. De ses vingt livres il ne nous
sàer que les quatre premiers. Le
lëfignré pir plusieurs lacunes, nous
Ta TâB 312 de Roine. Plusieurs fraf;-
liTTet XII à XX nous ont été conser-
M extraits que fit faire Tempereur
Porphyrogénète, dans le dixième
lits qui soot connus sous le nom de :
'jegationum ou Fragments cTOrsini,
le Virimie ei Viiiis ou Fragments
p publiés par Henri de Valois, et Ex-
lemtentUs. Ces divers fragments ont
s chronologiquement et placés à la
te XI* par les éditeurs modernes.
e Denys était de (aire comprendre à
iotes grecs que l'histoire des Ro-
d'une origine non moins illustre
importante, indispensable même
. Il «^âft étudié à fond la langue la-
■aiifiait toutes les anciennes clironi-
tnditions; il s'était mis en rapport
M hommes distingués que Rome i)0s-
. Ecrivant pour les Grecs, il nous a
les antiquités romaines une foule
■^ nous chercherions vainement
rieo! ns : aussi son ouvragi> a-t-il
K ^ ue importance critique que
•i^ife. Toutefois sa prédilction
!p ou peut-être cette tendance pour
■eturênement inhérente à l'esprit
à nous donner comme his-
Ks KraditJons fahuleust^s des premiers
h . Jeaii d« Miillor nous hcinblo
jKu de mois If résultât Mo> n'clhT-
I sur le d»'gn^ de croyamr (juc iim^-
di:»ant de M>n Archrologic :
ruiiuiinf , écritr dv».'<- ♦■l«*j;anrf et
trop Mie, trop complète, |)our
» frasiiit'Dts extraits de-; Annales,
populaires, ne .^uflisent pas pour
tabl4*au\ si arheM's. 1/auieur doit
rempli beaucoup de lacunes.
peux de la roustitution de Rome
ivfc éloqupnt'4» et vérité. Seule-
cst tro(> orateur. - FMiotiusi, qui
■ uavrace en entier, lui reproche
tylf rechenhé , \isant à la non-
■tfomure'^ in-i^jlitfï.. Il loue cepen-
(in.plirîte de la narration, qui
suile de nfits «-ntreméles de
ions, lesquelles rej)Osent et
■>i lecteur. Mais, ajoute-t-il, les
»îi et tnip jMMi rnena;zée3.
d«»me*» «int relevé dans le I
mm n«»riilire de latinismes, \
■ |iriiu\e au n'<ti' que l'auteur
tedeosement sur des sources
Mvrag^' pid>ii*- -le Dcuns «l'Ilali-
ridocti«'nl.ili'i»*.lisiin in f>rn.
logie romaine fUte par Lapus Biragus sur un
très-bon manuscrit de Rome; Trévise, 1480.
Glareanus donna de nouveau cette traduction,avec
quelques corrections ; Bâle, 1&32, 1649. Le texte
grec fut publié pour la première fois par Robert
Estienne, avec quelques-uns îles traités de rhé-
torique ; Paris, 1546, in-fol. La première édition
complète de Y Archéologie et des ouvrages de
rlkétorique est celle de F. Sylburg; Francfort-
sur-Ic-Mein, 1586, 2 vol. in-fol.; elle fut repro-
duite, Leipzig, 1691, 2 vol. in-fol.; et avec un
petit nombre de diangeroents par Hudson , Ox-
ford, 1704, 2 vol. in-fol.; J.-J. Reiske en donna
une édition nouvelle et estimée, bien que déparée
par un grand nombre de corrections arbitraires,
Leipzig, 1774-1776 , 6 vol. in- 12. Tous les traités
de rliétorique, à l'exception do T^x^'^ ^yixa^vdi et
du Ilcpt ouvOcotfoç ivo|ifltT«ov, ont été publiés par
M. E. Gros, sous le titre collectif d'^jram€7i cri-
tique des plus célèbres écrivains de la Grèce^
accompagné de la trailuction française, de com-
mentiiires et des variantes des manuscrits de la Bi-
bliotlièquednRoi; Paris, 1827 et 1828,3 vol. in-8^
C*esttà un bon et consdendeux travail. On estime
avec raison, pour les remarques, la traduction
française du Traité de ï^ Arrangement des
Mois donnée par Batteux, Paris, 1788, in-12.
lj(i& Antiquités romaines j depuis Reiske, n'ont
pas été publiées à part. Kn 1816, M. Ang. xMal
crut avoir trouvé dans deux manuscrits de Milan
Tabrégé cité par Photius. Il publia sa découverte
la même année ; mais en Italie MM. Ciampi et
le comte J. Leopardi, en France Yisconti, en
Allemagne M. Struve, prouvèrent jusqu a la der-
nière é-vidence que ce prétendu abrégé n'était
autre chose «juc des extraits pris du grand ou-
vriigc , comme, ceux que l'on connaissait déjà.
Kn IS'^8, M. Mai lui-inêine sc rangea à cet avis,
et n-iiupriina dans le tome 11 de ts» ur.inde col-
hrtion iii-4" ces extraits, tirés probable! nent des
F.jrcnpfn de SententiiSf que Constantin Por-
[)li\rogénète avait fait recueillir. Un manuscrit
du \'atiran lui fournit encore plusieurs fragments
nouveaux. MM. RichschI et Sauppe en pu-
blient |H)ur la Bibliothèque grecque de A. -F.
Didot une édition plus complète que les précé-
dentes. ; li. DE Si.NNER, dans YEncycl. des
Cf. du }f.y avec de nombreuses additions.]
Fabriniis, fiibt. r.rxca, IV. - F. Matlhil, flttltcur.f
W.ii.-nhcr>r,i7T9, liJ-4«. - Dodwrll, Dr .£tate Di/onis..
dnns l'i-dlttnn de Rehkff.-C-J. Wrlsnirina, De IHonvxU
//alir. ruaft Srriptit; Rinteln, 1S37, in-V». — Hii»^/«,
J>e l)wny$ii Mal. nta et Inçenio,- Hcriin, i8'*^, m V*.
- VUi» LorrH, De DinnysH Hat. Judtcio df Platonis
oratione et çrnere dicendi ; Trèva, 18W. In-l». - Ph.-
K. Srliiillri , De Ihonusio Hal. hittoriro, prmcipuù kii'
toriu'juris fonte; Heldelbrr», 1811, »n-4 . — >n Inqniry
tnto the crédit due to Dioni/^. of Hal. ai a cntic and
htitnrinn ,- dans l«* Class. Journal, vol. XXXIV. — Krli-
jier. Prar/at to ad HUtorioar., p. It. — Mebubr. ije-
rnus sur l'Histoire romaine.— VisconU, dans le ^oiir-
nal des savants. JiiJn 1817. — Stnivr. Veher die von
Vaiautqefun'l. Stûcke des Dionfi. non Haiie.; Kœ-
mu^brrc \(^io. tn-Ho : rt un IrtTail Inpnrtant du même
aiiU'unl ins Ich .4nnales philologiques dcJahn. 18S8. 8^ca-
tijiT. racob-». dansL'rscb r» Urnber, iltgem. Encfci,
687
DËMYS
688
* DBHTS de Miltt , rhéteur grec, TiTiit au
Gomnieocemeiit du deuuèine siècle de Tère cliré-
tienne. Élève d'Isée rAssyrien, il se distinj^ua
par rélé|;aaoe de ses discours. Les cités d*Asie
te comblèrent d'bopQeurâ Aiîrim te nomina
préfet d'une province comidérable, releva au
rang do dievalltr romain, et liû doaoa une place
dans te mtisàâ d'Alexandrie. Pendâul quelque
temps il eaâetj^Qa la rliétoiique à Le&bos. H
mourut à Éplièse, dans un âge avancé, et fut
enseveli sur la place publique da cette ville- Phi-
lostrate nous a conservé quelques spedmens de
M>n Uknt oralûirc.
Ptillost»te. f'iim Sophiitarmm, I, M. ~ Dloo Casitui.
I.XIX,3.
* DK.^vs , poète et sophiste grec, cooterapo-
nûn rîe l'euiperrar Adrien <m a de lui quelques
épigraiiuncs »"( 4^<'!i\ îiynme^adrcs^'sàla muse
Calliope et à A(K>llon. C\% ëcrtU ont été insérés
dans les Analecta de Hrunck , t. II, p. 253, et
dans tes Lyrici Grxci édités par M. Boissonade,
p. 37.
larette, Mem. de r.éead. dfs intertptioms, t. VII,
Jicolit, liot^L Pmt cpijframmtiticoTum. flurfcts^
Ckmicai Jo«rTUtl, U XXIV. p.r4.
DEHis (i?/iia, rhéteur grec, né à Halicar-
nasse, \i^aiL vers 20 de l'ère chrétienne. Mu*
sicien très-liabilc, il ocnrit placeurs ouvrages
sur la musique et son hj^^toirtr. On croit qu'il
descendait de l'ancien Denys d'HalicamaJi.^
auteur de Y Archéologie romaine. Nous ne sa-
vons rien de sa vie ; quant à ses ouvrages, ils
sont tous perdus maintenant ; on lui attribue les
suivants: *ATTiKà àvôfLUTiKfdktioan^fe des mots
,itti<jues en cinq livre*, dédié a un certain Scyn>-
nusi. Pbotiu!^, qui loue beau coup cet ouvraiçe et le
regante comme trè$»uli1c prétend que Tauteur
en avait donné deux êditiou» et Tavait con^idé-
ralili'jh* al aiijdiorè dans la s^onde. C*s dem.
éditions i^istiif-nt encore, à ce qu ii f^emhle, du
temps de Plwtius. C'est probablement à cet ou-
vrage que Denys doit d avoir été surnommé
quelquefois i*i4//icisfe. Meursius attrihue à Éthu
Denys un livre Ilcpt dbtXtTeiiv pi^iÀtùÊV «ai tptÂi--
^wofiivbsv XçIccÉïv, publié par Ald<* Manuce, Ve-
nise, 1496, dans le volume intitulé Hord Ado-
nidis ; c*est une hypothèse ^an:^ fondemeM ^
Mmsmn^ Iv^Qpb^liistotre delà musique, si trente^
Kjx livres, avec les vies des citluiristcs dt»
joueurs de flûte, et îles poètes en tous genn»
— lHl4|ttxà <i:îôviv^t*«Ta^ en trcote lÎTrrj
llmN?iic$i; «»fi*^a ^ feitç^Scii ; en ringt-d^n t. Ji vrr*
— un ouvrage en cinq livres sur lei opinions
avanf^^ps par Flalân au s^jet de la musique dans '
PhoUM. BIèUak., eo«. IR. - SaMjt. M Bot Aior> !
oioç.
^ DBXTltfe ByzAMce, poète grec, vivait pro-
bfthlet lient lin le dea\ii'^rii« *iècie ém ^reclifé-
tienne. Etienne de Ujmo^ie ci SoUat te citent
comme autmr d'on 'Avéïr/v^; B^axéçm Suidas
lui donne ailleurs te titre de poète é|Hque, et pré<
tend qu*U écrivitdcs poëstes étegiaqnes (Mvoi).
Quelques historiens pensent qne Denys de
B>/âncd>l k ihéuR que Denys te PériégNe;
mais ce^f te opinion ne rrpoM; que &*ir mwaster-
tion de Suidas. f^AviîiXûu; B&^népo^ tt nàÀi. ai ur
existe complet usqu'âuseodèoieÉlcte* put»qui
P. Gylli, dans son ouT rage Sur UMosphtrrt Éê
Thrace^ en a traduit en latin une partie c^n^ldé-
ratde. 6.-J. Vossius s*en praoïra un fragm«E^
que son fils J&â;ic copia dans la Nbliotlt^qur dt
Ftorence. Ce IVagînent e«t aujonnilmi tout eeqd
nous reste de touvra^ de D<?nys, Il ft été tai-
prim/^ dans te CûhsL chrisf, de Da Cange^dMi
les Geoçr miner de Hud«^, dans h ^IMto-
theca Grwca de Faliridus, IV p. 664, noie 1 , et
dauR les Gcùyraph minorestU A.-F. Dido!, t IL
Srnltli, tHctiofiMn ofCrrtk and KommM MtfT^pAf.
• DEi^fs philosophie i^picuri^n , vlTiit Te»
200 avant J.-C. On ne s.ait rien de lui, ùmm qa'ÏÏ
succéda à Polystrîlcî dan* la dlrffiii^n ^v Ki^'^e
d*Épicure, et eut lul-mâme Basilidc pour ne-
CÊSÂËur Bru€kcr]'ae4}nrondu av ce u.i phBoaophe
itoicien sumommé Mtt^£purf«;^qiiiabeiidoan
J'éooledu PorUquc pour celle de Cyttoe.
Dkvèiie Utrtt, Vil. h; X, U.
DKXTS surnommé le PMégèie^ dVprts it
description de la terre, Ittpi^t^cns vf»; nk.Rf»
(H^phe grec, vïviît probablemeni ven le ^H*
trième siècle do Tèrc chrétienne. On a biH-
coup discute sur la date et sur £a |4tr^^ V
Denys, Ixen que tous les crtlique^ ^ ^ 4
à le placer après l'ère clirétiennc et eoM lei
empereurs romains. C'est ce qn'oo pcot i
de plusieurs passages de te Périéiè$e
par exemple du vers 355 , où l'antcar i
ses &vaxTc; , c'est-à-dire de set sou s. i
iju i i] e I ir u t * à i 'i '1 1 ■ I ijî i > i u diu n « m^i . J|
k Mvoir quels empereurs Dcnu de
ce passaiçc* Quelques critiques k* ['h'-r-Tr «
rèpie d'Auguste, d'autfca sou5 cdui de
d'autres sous Marc-Aurète el Le ve^
d'autres, enfin, sous Septime SiH'èrc «
EustaUve, qui le commenta. léiJ
Vépoque s laqudle il viv ^.«a n m
été en partie? disâipée* par rif in^, ic «
<klileur de Den^rs. D'après tes o de pev
rUnft la Pérté^èfe^ d'aptt» tem m
m vers 730^ enfin d^tprÉs le i
du pœme « ce critique mndot qne 1
soit dans U seconde moitié du f
de rèf« cLrélîcnne , soit
quAlrièfi>e. Quant à son pays
pmM'. if après la manière entlvou
[inrl' ^ ^. MefçRheba*(tcn ^
p*'Ograplie était ttt' k B^uoceoti
mais Eustathe et te sroliastete
ArrMi I
qiueni sHttpl^i!
Deays C4NiUent ux»a
mètres de toute la km i
L'auteur parait «uivre {
tiuos d'ÊratoMliène. Ce poèibey écrin
rtt.i
«te
DERYS
I
tjwi toi inricinii
pilMM doux intouf
k SJnmtiftoB Prii-
^•a iééM te ptraphnièrait
liti fri odUBCMora; ctoB • de ptaf
ifrtMi ww pnifkme gpoociiidct
I^^UtJ^ iMi*, ifw «Mtndiidioa
t flS pOSBMf wtmÈtf
CtUièÊUiqu» étlif
léndHisat Poète
;PHf|p 15fl^iii4Dl.
rEMWhe, les eeoliee
; eefc dfÂidioD 9 dtM
.»MbRi,i713,iii-8»tIV;
Ittt, iB-r;ceUe de
;, ttSI,lB-f . Cette dendère,
IHBlBf toe pcécédfiBfWt
eaeieni^desefaatee
ift Ht «xceieate Aaeertatioo
nenoateDe
îlfeegiM de A.-F.
lyEMtetbeattribiieea-
toi on? n0M raivante :
et Bfwwfnrig Lee Bamaçotà
deBjiaace.
LW»».»* t.lT, p. M, édition de
■npiÎMiiftffr chmAm, int, 1. 1,
«y kiitorieQ grecy qui tiYait
1 3M «TiBt J.-C. n composa
I dee TiOes oo ouvrage en cmq
lé par toi andeoa. 11 est d*ail-
, Cnmsorum Fraçm., L IV, p. IM.
r ( Sxàguus ) , théologien grec,
\ de l'ère chrétienne. D'après
I lé en Scythie ( probablement
' I Jtode). Ami et condiscipto
t à Rome, moine ou abbé
i eétobre par son érudition,
I k Ifaéotogto et to droit canon.
i «Sfrages : ColUclio sive
xmtUtkutieoTum : c'est une
I ifMtoliqnes et des décisions
^ de Coostantinople, de Chal-
» a été publiée par Juste!,
iil dias la Biblioiheca Juru
f;— ColUctio Decretorum
\ a Siricio ad Anasia-
, Paris, 1628, m-S% et
rcajumict, tl, p. 181;
CprilU ei coneilii
I Nuiorium, traduite
to par Jnstel avec les
i;— Bpisiola Pas-
i, traduite en latin ;
lettrée pascales de
ietàBoikUace,dans
■ m^^mmmuK OB m JMKtfUèM I^KÊfêmÊM m dl
ea kfti; pÉHUe daM toi fUm fifiMW, ptor
Héribert Soatvjidy àMCHn^ ICifty Ittt^ kh
^BflêMm fMMtai dêJUê, M ânmm^
ei aittrm aâ Damàmm^pp Àfktmmi» rniT Jto ■
Mrum0plscefo,tnMÊmm tolb; etaaasl
inpriniéesdaM ratttosdeaeHmtfidePiiMhM»
par Tliomfifaliird;BonM, 1630^ to4*;—6ri»
gorH If^ssmd JDe Op^fklo BMiiiili ttèer»lM
OuoiéMnakommat, titdvil eo ktti; BOe»
ises; ColQgpi^ 1S73; il du» toi iîMlieto di
IfabiBoB,! n^f.ii^ BUimiêimmiUoàli
etqtUiMS.JàmmUBapiliim aUtmtUoûkàaiê,
^«oi eoMChlpIa, IridBtteeB tatta ; piliMi pif
Dofriiiii, à to fis da JtaeMuê de MpUi 8.
/(Miiuiit#fl9lifl»;Parii»iaift,ta-4*;— CpelKi
patclwfif omionM» XCVIi. DtM ce tiiMé
Denyi TCoovfda to qrcto paiod de Ttotor,
Ytotofte oa ^felitfai, d Iroiivi «i périodedi
&32 ani, (pd conoMiçdldiM tanéede noear>
natioD, txéi à rcn de 8mm 768. Hab to Mto-
•aMi de J.-0. paratt avoir m HeBoaalre «li
phii tM, eo 749. OÉBsmdapiHtodetoctaré-
ttonlé adopta to période dtoojatoBMy iurlmt à
pirtirdohoittèmedèelit etreeld^qRèiDeoji
qa'oocikderèreeliréHeBMyiMi paeà pvUr
di tomortdaChrtot, eommi eTéltfl d^riterd
l'usage, mato à partir de ia nbsanee.
Gave, BUtarU Nfmvta, y. Mt.
roencemeat do ciacialènie sièete de Tère due-
tienne. C'était on homme d\uie grande piélé. H
était diacre. En 410, lors de to prise de Rome
par Alaric, Denys fht au nombre des captifs ; mais
ses vertus et son habileté médicale le firent
traiter par les barbares avec beaucoup d'égards.
On trouve dans Barooios son épitofiie en vers
élégiaques.
Baronlas, Jnnah eeeU, à l'anDée 410.
DBNTS d'AntiochCf sophiste grée, >iTattpn»-
bablement dans le cinquième sièete de l'ère (Àré-
tiennc. On croit qu'il était chrétien , et que e'est
à lui qu'est adressée to dix-neavitoie lettre
d'Énéas de Gaza. Lui-même passe pour Tanteur
de quarante-six lettres que nous avons encore.
Ck)gnat en publia une traductioa totine dans ses
Epistolx Laconicx; Bâte, 1554, fai-12; elle
fut réimprimée dans le Thésaurus Epistolarum
Laconicarum de J.Buchler;ieoe, in*12. L'ori-
ginal grec fht publié pour to première fois par
Henri Estienne, dans sa collection des Épiires
grecques ; Paris, 1577, in^*. Meursius mcUne à
attribuer ces ÉpUres à Denys de Milet, mais il
n'apporte aucune preuve à l'appui de cette asser-
tion.
SmlUi. Dlctêonartf of Grtek and Romtm Mlograpk9,
* DBBIY8 d'Egée, inédcdn grec, vivait pro-
bablement vers le neuvième sièete après J.-C. On
ignore s'il était lui-même médecfai ; mais il éerivK
un ouvrage intitulé Atxwaxd, dans tequd il
601
DENYS
discataH (UfTerentes question» ino<licalcs. Ce
livre comprenait ces chapitres dont Photius ( Bi-
blhCh. ) nous a conservé les titres. On compte
encore dans l'antiquité treize médecins qui ont
porté le nom de Denys. Ils sont trop peu impor-
tants pour être mentionnés ici. On peut eu voir
la liste (Uns Fubricius et Kulm.
Fabriclus . BMiotkeea (irœrm. - Kuhn, ^ddUamen-
ta ad Etenchum Medirorum vtUrum a FaàrMo fa M-
bUotkeea Grœca eiMbUmm, fa^rie. XIV. p. 7. — SniUi,
iHetinnarg o/ Creêk and Homan Bioqraphff,
DKXVS/f rAnr/ret/x, théologien belge, né
à Ryckel, dans le pays de Liège, en 1394 , mort à
Run*nioiidcJe 12 mars 1471. Reçu maître es arts
à Cologne , il fit proression dans la Chartreuse
de Ruremomle , et consacra toute sa vie à la
composition de savants traités religieux qui hii
valurent le surnom de docteur extatique. Lui-
même a donné de ses écrits un catalogue qui
nous a été conservé par Trilltème. Ils s^élèvent à
plus de deux cents; nous citerons seulement
ceux qui ont été hnprimés; savoir : Cominm-
tara in unirersos S. Scripturx libros; Co-
logne, 1633; Venise, 166U; Lyon, 1079; —
Enarratio in Hymnos aliquot veteres ercle-
siasticos , à la fin des Commentant ; — Corn-
mentariusin lihros ! VMagistri sententiarum;
Vt>nise, l&8i ; Cologne, ]&3à ; — Commentanus
in S, Dionifsii Areopagitx Opnrn ; Cologne ,
l.i3C; — Summn fidei orthodoxie ; .\nvers,
1569; Venise, 1672; — Dialogion deftde ca-
tfiotica, libris Vill; Venise, 15GR ; — De Doc-
trina et rcfjulix vitar christiaji,r tihri II ; Co-
logne, 1577; — Monopanfon, seu liber ex
omnihus episfolis S. Pauli, secundum argu-
menta digestus; Lyon, 1547, in- 10; Paris,
1551, \û:i[ ^'m-W* i — Liher de. quatuor hominis
novêssimis; Delft , 1487, in-4" : res quatre der-
nières choses de Thomnie sont la mort , le ju-
gement di'mifT, \c> peines de TiHifer et le;; jiues
du riel. Denys soutient dans o't ouvrage, entn*
autres choses, que les Aines du purgatoire ne
sont |MS silres de li'ur salut ; ce doute a été Fé\è-
remi'nt bh'^iné |)ar IMlannin; — Collitquitim
de pftrfii'it/an judicin animarum^ imprimé
iï\ ««c \\ni\ rap' préc/tlent ; Cologne, 1 69 1 , 1 598 ; ^
Pnruphrnaticn Redditin aliquof operum Cas-
si'ini; dilogne, \ù40\ — Fnarratinnesin Joan-
nis Schohisfici Clitiincem; ibid.; — Inflamma-
tnrium divi/n nmoris; Cologne, 1605; — De
('on rrrsion e perça t or is Spéculum ; A lost , 1 4 73 ,
in- i* : cjet ouvrage fut réimprimé à Louvain, 1 577,
a VIT les six opuscules suivant^ : De areta Via
Salut is et Cnntemptu Mundi Tractât us ; Spe-
cu/um Amatorum Mundi; De Cravitate et
enormitate Peccati ; De Fonte Lucis et ternit a
f/*, decotumprrcordiafe ; Dialoguspntruni
a l Cnnunicum ; — Spéculum heatx l'i/.t et
humatiii VitA-; Nuremberg, 1495, in^"; —
Scalo! epentnteuchus ; Anvers, 1556 , in-16 ; —
Contra A Icuranum et sectam m > : h um if,cam,
Ithrt V; Cologne, 1533, in-S"; — ;;• r.. > ■ '; rnrfo
nelln co^trn Turcos, dégénérait vnu ilio ee^
lebrando,el contra vUia supersti
— De Vita saeerdotaU recte i
Anvers, 1532;— De omnium (
ttatum institutione g prolapshn\
matione; Cologne, 1559.
Trlttiéiue. ùê ScripL eee., p. 17C.- n
tluca Latima meé, êi ta/. jBLy I. II. -
UUrarim, f. Ml.
DBHTS (/ocfiftfi), pdntn, né i
1645. On ignore la date de sa mort
Jordao», il se rendit de bonne liei
où, selon Hoobrtcken et Campo
il étudia surtout Raphaël, le Guide
diel-Ange, tous les grands maîtres
saient alors la gloire de la Pénin.<«ul
tkmdu monde. A celte étude, • la
puisse faire un peintre, ■ dit DeK
gnît relie de la nature et de Tantiq
Denys ne pot échapper i nnlkii
de ritalie, et, comme benucoup d
trioles, il y ouMia les traditions c
Rubens avait lignées à sa patrie
vanche il arriva rapidement à se |
des meilleurs peintres de sa patrii*
réputation lui attira les dons et h
duc de Mantoue, qui ne consentit q
laisser aller pendant quelque tetiip
Après avoir peint le grand-duc, sa
courtisans , Denys sVmpressa , au
engagement, de retourner â .Manloi
breux tableaux d'histoire dont il c
de sou protecteur augmentèrent en
et la faveur dont il était entoun
Pourtant, le souvenir du pays nata
sur presque tous ses compatriotes
rer de lui au milieu de ses sncoi
quatorze ans de séjour en Italie,
INHir Anvers , malgré les instanre
Mantoue, qui ne le laissa alk»* que c
neurs et de présents. Au rapport (i
le prince y joignit •• la permissioo
écrire et la distinction de nxe^oir
temps des lettn^s d'on souverain •.
Denys lians sa patrie fut un triom
ti«le< et amateurs d'Anvers lui tire
mtiiouMaste, et ci*pendant An ver
aucuw production de Jacqm's De
prématurée qui vint peu de lenip»
cet arti'^te, au milieu de sa gloire .
et de ralTerlinn de tous, fut seule c
appan.*nte insourianop de ses cov
llescamps dit avoir lu de Jacqon
Ecee Hnmn enlit*rvment dans le
Dyck ; un Poriratt d une cou
Fpusi', et peint si large, et avec %m
qu'il semble l'ouvrage d'un seul
Portrait de Pentme, orne de va<»e
de fniits.el soigneo^eioent termine
(I Ijt 'lalr de ITOS, auicocc par Slrtf, t
hjb!p; Il r«l d'jiilfun le trol bHHTnpbc
I Oli VripitqurraU mcorr ^r le f
i|iie DcDV ai m Halu-. et :rpcu dr In
lui rf>'ii! ta din« «un i»y*.
DENTS - DEPARCIEUX
694
û, toa deiaiii lu'i paru fin et correct ,
v Tifoomise et Hère. Ces trois tableaux
a teser une grande idée de ses ta-
■
Dlms ^ Jacques ffé^enwni natif
.ntfrede Van Aalst, peignit les plumes
u «Yec une telle ardeur, disait son
ill oubliait ce qu'il y avait dessous.
. /'•« M« ygimtns. — Slret, Diet. hiit det
'2i»çlcr. y'uet Mlg. Rûfat.-Uxic.
M DB3IIS ( Micolas ), administrateur
t a TcMjrs, vivait en 1G72. 11 Tut nommé
■iTemeur «i lieutenant {«onéral pour le
toPAsions françaises dans le Canada et
I j ««jouma quarante ans, et devint
de l'e^paoe compris entre le cap
n Gasté ; mai* le^ divisions qui sépa-
irioa-« empêchèrent Denys <1p linM' .m-
^ se» irnmeDses propriétés. Un incen-
bea (leraîêres ressources, et W t'orra
France. On a fie lui : Description
jme ei historique des côtes de VA-
rpUnirionaUt avec C histoire nntu-
B«j; Paris, 1G72,2 vol. in-l?. « L'au-
P. Cbarl^voix, était un homme de
rùt fait un très-bon etabli^stMnent
rfle-France, s'il n'eftt point été tra-
entreprises. Il ne dit rien qu'il
m ■ii-nirrni*,et tout est érrit demain
• On trouve dans le tome l'c une i
eiacte de tout le pays qui s'é- !
ivîère di' Penta^oet, en suivant .
«u cap ilv^s Rosiers, <iui t*st la pointe
•|r IVi.jI*» irhiin- lîu fli-nve Saint-
#- ïTi. ni vnliiirif jiiiiipvi'inl riii-^loirc
;i»r-Tri. [.i)-». «'t «n ['Mrliriilirr tout
1* '.j \»Ww •*■■ l.iiiiitru'. l.'.Hit'-ur
*!■"» vii'. ix«'^ 'l«' «'"^ f'i'ntn'"-, «l«'
e*pr<»i i« î'-îj-'l" I' iy«.,'I«»< .i!i:in.iii\,
feau .f ■!■ !.t .;!! :!ii.r -l- '."-i-. Il y
le^ traii< |j:^t"ri'in«'< îmui liant Ic>
Be>«i>i*-nt» haTir.ii- m Ai;iili.- rt
\. i.t I,.
htfAir« > '1 "i .-.rr .'/■-/ '/riri. I f-
rr .artï«t»* tlainan'l. n^^ a Mon-*,
I ^iînl-!)fnif. on iT.'U. il inaui-
!«*#■ *'»n J«»i^t |Muir W< arts et
«ar jr* tn^ail dn t.*r. Il .-r i»«t-
•-t \ pari*, ri l'utra «mi U",'m)
N I! n !'. r'.\ qil.ilit»* ili' ruin-
^Mi/n n'>:l:^-^)lt !•<. !ai<]Ut'^ qui
■tr un r«nlr.it ri\il a r\»ner
K d'iiMi* rvrl lin-' r.in.;n';;atioii
•^'l^s ^i|['-ri 'i:r-. Il \rnit pin-
ans i\ in^ i .il»|i.i\.' il»' Saint-
Jf, iljt J"l"..7»i'I",i, niuuue h>
Il fr»- j.ril % a.t .ti.-n Iranre.
f«» a|q»r«vlM' ili- la 'Nli'-»'«"^se,
ir in rr^fi «i<Hi.i<i
tmf JM"|iir« . M»
. .in-KT' un »-•
'-lit f-ki-J'-iuiiidit
de la beauté, de la perfection de ms ouvrage.
C'est à lui qu'on doit la belle grille, la suspen-
sion des lampes du chœur, la balustrade, les
rampes du grand escalier, la clialre du réfec-
toire, et la plupart des autres ornements en fer
«le l'abbaye de Saint-Denis, qui sont générale-
ment estimés des connaisseurs, et admirés de
ceux même qui n*en sentent pas tout le prix. Il
a fait encore la grille de la cathédrale de Meaux
et celle du chœur de Tabbaye de CheUes. »
ChaadoD et nelandtae, Dirt. hUtortquê.
DKXTSB (Jean)j philosophe français, vivait
au dix huitième siècle. Il professa la philosophie
' au collège de Montaign. On a du lui : La Vérité
, de la religion chrétienne démontrée par ordre
' géométrique ; Paris, 1 7 1 7, In-1 2 ; — ia Kature
expliquée par le raisonnement et par Vex-
' périence; Paris, 1719, in- 12. L'auteur avait
' composé tout un cours <]e philosophie ; les deux
I traités que nous venons de citer sont une portion
de e^ grand ouvrage.
Barbli^r, Kxamen det DM. hltt.
iiKRYSE {Louis -Tranquille), littérateur
français, né dans la seconde partie du dix-sep-
tième siècle, mort en octobre 1742. Il était pro-
fesseur de grammaire et sous-principal au col-
lège de Navarre. On a de lui : Une traduction fran-
çaise des Fables de Faeme; Paris, lC99,in-10;
- une traduction en vers français des Fables
> <le Phèdre ; Paris, 1708, in- 12.
QiiLTjrd, La France Utterairr,
* bKODATO UA Li'c:t:A, peintre de l'école flo-
rentine» peignit en 1788 un Christ sur la croix,
place dans une eha|>elle de la villa des arche-
\ tiques <le Lucques. IC. I>— x.
M.i//.iro>j. f.mdn di Lwcn.
DKI'AKCIKVX (t) {Antninp}^ njathèniaticien
Iraiirais, nr Ii* 18 oetohn* ITO.'î, au liarn:*au de
('.■sm)u\ i arrond. dT/ès'., et mort à Paris, le
•> 'it'pteinbre ITOS. Tilsd'un pauvre aj;rinilteiir,
il sj'rait peut-être re.-^té dans i'huinhle position
d«* son i>ère, si ses dispositions pn'roees n'a-
\ai«nt irilcressr en sa faveur un protecteur de
sa famille, qui le lit entrer .lu coll«''î;r de Lyon.
Il s'y distingua par de rapides pHU^rès dans h's
scient t's exacte»^, et dès qu'il eut terminé ses
études , il se rendit à Paris, où il trouva dans
MMu;car\iIle un ami qui se plut à lui l'arilKcr
relti-l.' de»; liantes mathématique^^. C'ep-nMant, il
était dan< le plu- ;:ran«l «l»'*nrtment. Ti'imperi; use
neres<i!<'' le força de tirer |vartî inimédialement
de <«> c«»nnaissanres : choisissant l'art <(ui lui
était le plus accessible , il se fit constructe r de
ea îrans ><»laire<. Il ne tarda pas a se fair* re-
manpierdans ce métier, qu'il exerçait en sa\ant.
f.a pH'cision lî.» ces radrans le fit rechercher,
«'t hientôt il trouva mi'' sorte d'aisance dans le
pro luit de son travail. 11 aspira dès lors à <!es
Miccès plus (lignes île lui : quelques ouvraws qu'il
I \oltatri' ri li- ytfrnire h- trtinrr tir.vrnl |ii« IMr-
nnix ; !•• niMii vrnt.ibic ilo « c s.n.inl c»l i ':'ui ntic ii'»iih
■luMions iri.
DËPARCIEUX - DEPAULIS
publia le placerait au rang des hommes émi-
uents dans les adeooes. £■ flteéral, c'est à des
appKcatioiis des sdeoces à des ol^eU d'utOilé
puiiliqne qu'il consacra ses écrits ; tous ses tra-
▼aun eurent du reste le même but C'est daas
cette inteotion qu'il inteota plusieurs machines
propres à simpUfier ou à perfeettonner des pro-
cédés employés dans llndustrie. H faut indiquer,
entre autres, la presse pour la Imbrication du
tabac qu'il fit exécuter sur la demande des fer-
miers généraux, la pompe qu'il fit construire à
Amoufille et celle quil atait foite pour élever
les eaux à Crécy.
Dépardeux était d'une remarquable sim-
pUdté de caractère: il ne sut jamsisoe.que c'est
que l'intrigue ; il était sans ambition , comme
sans vanité. Aucun autre savant de son siècle
ne fut pins digne que lui du nom de dtojen phi-
losophe, que hii donne Voltaire dans V Homme
aux quarante écus. Le géomètre qui est un
des deux interlocateurs de ce conte ingénieux
n'est autre que Déparcienx , et les calculs qui
s'y trouvent lui sont en général empruntés.
L'Académie des Sciences de Paris l'admit au
nombre de ses membres ea 174ô ; plusieurs
autres académies firançaises et étrangères s'ho-
norèrent de le compter parmi leurs correspon-
dants. La seule charge quil ait jamais occupée
fut celle de censeur royal, emploi qui lui valut,
avec ua très-modeste traitement , un log^nent
au Louvre. Ce respectable savant conserva toute
sa vie lesouvenir de son humble origine et des
obstacles qu'il avait eu à surmonter pour ac-
quérir les connaissances qu'il possédait : il vou-
lut en mourant payer ce qu'il regardait comme
une dette de la reconnaissance, en alTedant une
partie de sa modeste fortune à la fondation de
prix en livres pour les écoles de Porte et de
Saint-Florent, villÉj^es voisins du lieu de sa nais-
sance, où il avait appris à lire et à écrire.
On a de bii : T^BMetas/rofiomiçues; Paris,
1740, iA4*; — TraUéde TtigonoméMe reetUi-
gne et ipkértque , sicipie d'un traité de gno-
monigue et de tabUi de logarithmes; Paris,
1741, ia-4*, fig.;— Estai sur la probabilité
de la durée de la vie hufmaine^ d^oû fan dé'
duit la manière de déterminer les rentes via-
gères, tant sinm>les qu*en tontines; Paris,
1740, in-4^ Cet ouvrage, qui fonda sa réputation*
a un Supplément , Paris, 1760, in-4*, dans le-
quel U ^onte quelques développements et quel-
ques laits nouveaux aux considérations préien-
tées dans VSssai. HaBey, dans les Tables de la
vaieur des annuités et des rentes viagères
(en anglais), Londres, 1686, in- 11, avait cher-
ché le prender ce qu'il y a d'accessible an cal-
cul dans le jeu en apparence si irré^ulier et si
bitarre de la nature par rapport à l'existence
humiiae. Déparcieux alla plus loin; en outre
des applications qu'il sot bire de ses calculs, il
eut sur son devancier le mérite d'établir des
I cotre les lois de la mor-
talité dans les diverses classe
verses proHessions; — JYeis
possibilité et lafacHUédPi
r Estrapade de Faris les et
d'Yvette; Paris, 1763, in-4
in-4*«Ces mémoires^ qui furent
ces publiques annuelles de l'Ac
ces, Ihrent fcvoraMemfnt aco
quigoMafortoepci^et» et qui <
tovvours avec pWsh', dans ces
tifiques, les utiles discours de
phûteurs autres mémoires dai
FAcad. des Sciences de I7â0
Mi
lachMaoBt, Mémoêrm «Mcrflf» t.
p. is : L m, ^ lis, t IV, ^. 111, u
— MtêremnâêPtmon, t7«,oetobn
per CrMUU«m 4ë FoncAy, dam r
dês Seimcni itm. - UiU. UtLd*/
DApAmoBUX (Antoine), i
dent, et comme toi habile m
à Cessoux-le-Vleux,en 17S3y
23 juhi 1799. Appelé à Paru
pour perfectionner ses études, d
loin, U fit en peu de temps de i
dans les sciences exactes, qu'à 1
U fut chargé de l'enieignemcnl
Dans sa séance du 16 avril 179
sur le rapport de Daunou,
livressur In Ibodsqu'eUeavaiiT
penser et encourager les savani
Sou nom, le trofaJème sur la li
le rapporteur, venait après ceui
thélemyetdel'érudHBrunck. L
des écoles centrales, il fut nomi
physique et de chimie du 1
clarté avec > ^xk»
généralabc en
des Annui*c* vu u«» vcm»» à
1791, m-4*; — DUsertation
d'élever Peau par la rotaiio
corde sansjln; Amsterd» 178
sertation sur les globes t k
1783, in-8*. U laissi
1 On a ndiin
P é douv
uc WB, M6 asChlIuv
iMuireuc, «wawcs dont U ne c
dût séparer Fétude. imnre
due, et n'a jamais b
trouva dans ses piui œ ■
I d* B Ml
JVIH. MM,
;dvaijus (Alesis*Josept
médailles fran(ab,B6 à Paris, I
ÉlèvedeM.Aiidrienotde Cart
sous ces deux maîtres de 181<
les nomureuscs neBamcs qu u
vers salons, et qui toutes aed
grande élude de l'art, cm n»
Louis XYUi^-MÊTti
DEPATOJS >• DEFUR
éÊ CMtti, pov la 0ÉMd
i;— (lMl)ile*éfefiieii#
Ml * Mrli; -- (18S9) MMlèle et
m ém fmim AMrMi d$ tmnf^
iikOBMlMl à Mt tfiMe «M
i«ii à rio* 4» BeMsAito.
A. SAnàf .
Bhkomiiiepiitt.
^ ai à WÈÊà. dnt rA«iMit, It
liii — t à tMknm, te § décaitt-
«■» MiM ie la i^foloUoo, il
g tTM fto-fiéridert de radml-
léÉ^HlHMiilde Lol^Garoiiiiey
i)M |Mr npréMBler le même
% fàmmÊÊét légMIaUre. H ne
pmÊA^mÊÊÊom, élue prit âo-
pfijfte aMf«tfi.Pwléesl79ft
^■^^ '"1, 1 s'oempa eaoore ipé-
; de la kHerie. U ftit
I»|Im léléide Bonaparte
ili>i—ilfii,et obtintpoar
nne pbee de téna-
antSU. On a de lui:
I praUque, ou itutruc-
fiffdbéref;180e, in-8*.
• «aiv. et portât, des
\ IJmhBi^ittê), artiste et ]it-
i àBeimsJe 25 octobre 1761,
1 1S33. Après avoir pris à Pa-
priatere dn célèbi« paysagiste
En dans Padministratioii, et
lia latte de ses jours dans les
I de la Seine. 11 ne con-
iWffr les arts, et prit place
\ leaplnsdistingoésdelaca-
I s OfbÊkm iur la destina-
îde donner au Muséum
nent des artistes et
I heaux-arts en France ;
1 •• fkéorie du Paysage^ ou
mr les blutés de
HnUer et sur tes
tfer pour réussir
i; Paria, 1818, in-T; ~
tf ou considéra-
ta reMAssoHce des
imx-kuUième siècle.
re ims. - Qnérard.
-HitAerf Simon),
efrMUiii, né à Reims,
ta Hoirffanriop, au mois
pittsieors on-
▼ngeSy dQAlfMl|MMlM îMlWMlil. Mft'êi
lui : hn JMifdMi warf^nm cbrrlfrft» a« f'
eneib, de.; ReÉni» mft,te-l»} — «MMiv
de$ l(làmfirmgÊ$,mrÊtmU,ék.iPmiÊ^ 1790»
3 toL i»^; 1796, S mL, afae la eoi4kw«tfiNi
par Hée 4e £a KoeWto) 18», 8* di^ 1881,
4tdd., par Byrite; 1841, «a.ddlL; — is Mtâé
ife rjrifloire^ à ficiift, aie., eiBllHé al mil an
Joor par J.-f . Méa de U IMMe s 1891, 3 V8I.
te4». U lÉaarfèndWoBdbillMiéa t IMId
fier rmilild iê fAiflairi «f te rfyjgt tfa
CMtuM al flMMMma/ Balm, 1787* Ost appn^
dieea été aaBttnijM«É'« 1898 par née data
Boebdhtal glBéàqri»^ 1897,1^^
rsfQ, Mi wrtBHtÊ ustmrturÊm ^ Lmsbém tt BommmhIi
l4lX4IMr«tMint mnCmvi.
(/am-MMi), frtit al bfelb-
' , Bé à GMes, prèa de Gex,
le 18 maia I798^njil d'ifeoid ]
rtiélork|Be a GbamMry, pa
aoeèie de Beiegr; I 8if awjaiKdlMl'éféfia de
Gap. Ob a de ki leapaUieattoM aniiMlni: na
de MoiMi AmOÊÊêt é^équê iê Mêlh^, de.,
sohrle de jNtef fuii^kimus Bavg, 1818^
ia-r; — F<a tfa saM Artmê, éwéfm iê
saietf: Bons, 1880, faH8* (pawia mmstàè-
pie des fkmMes eMtimmm) ; «- JTiilaira
Aa^iotogl^iiada JiftHep, aureeiiaildàrviaf dàr
saintseides IHenkewreuM wét doit caiHocte;
Bourg, 183S, 2 Tol. I11-8P. Oea troll oatiagea
renfénnenl beaneoopde aotai .piddeaiee inr
l'histoire du dâpartoment de TAln ; — JHiserta''
tion sur Pemplaeement du mwr çue César
fit construire près de Genève pour s*opposer
à VinvasUm des Helvétiens; 1831, in-8*; —
Essai sur les mœurs du peuple dans le
pays de Gex ; 1 833, in-8* ; — Notice sur saint
Lambert et saint Roland^ abbés de Chezery ;
1834, in-8*; — Notice sur M. N, Foumier,
évéque de Montpellier: 1835, in-8*; — JSlio-
graphie des hommes célèbres du département
de CAin : il n'en a paru que 2 toI. in-8*, im-
primés à Bourg, en 1835 ; — De la Cathédrale
de Belley et de sa reconstruction; 1838,
in-8*, avec une planche représentant la façade
récemment construite; — Notice sur Pierre
Camus , évéque de Belley^ ele ; in-8*; —
Vie de saint Àmoud, évéque et patron du
diocèse de Gap; 1845, in-8*; — PrécU hUto-
rique de la maison de sœur Benoîte, ber^
gère de Saint-Étienne éPAvinçon; Gap, 1851,
in-8*; — Histoire hagiologique du diocèse
de Gap; imprimée à Gap, 1852, in-8*.
G. DU F.
Journal de la Librairie. » Doeum, part.
*DKPRi?r (^iftorha, l'ancien), théologien
allemand , né à Sisaegall, en LiTonie, le 20 aoOt
1652, mort le 2 décembre 1708. B étndia à Ros-
tock, Hetanstsedt et Leipcig, derint recteur à
Riga en 1880, et bêentôt aprèa prédieateor à
lemsal. Rappelé en ICOO à Riga, il y 1
199 DEPKIN — DEPLAKCHES
<U¥«^rscs fondions eccl^iastiques. On a iln lui : quatre personnes, Maiyunite
De Cognosekbilitate; Kostock, 1074, in-A*»; —
De Mundo; ibid., 1675; — CottgeheiligU
Evangelien-Andachten ueber das ganze Kir-
chen-Jahr in hundert Sonnetten (Méditations
évangéliques pour toute Tannée ecclésiastique,
en cent sonnets); Riga, 1681, in-8''.
GadebOiich. Litjtaend. BiU.
nKPhkCit (Guy- Marie), écriTain français,
né à Roanne (Loire), le 20 juillet 1772, mort
dans la même Tille, le 16 juillet 1843. Après
avoir été quelque temps soldat et commerçant,
il se livra tout entier à la culture des lettres et
de la philosophie rcli^euse. Il était lié avec
Am|ièrc, Ballanchc, Dugas-Montbel et le duc
Matthieu de Montmorency. La vkacité de ses
opinions religieuses et monarcliiques le rendit
très-hostile à ce. qu'on appelait les opinions li-
bérales. Il Alt en correspondance avt>c Joseph
de Maistrp, qui lui soumit avant Timpression
Mm fameux livre Du Pape. Deplacf persuada à
l'auteur d'adoucir quelques passages du livre, et
surveilla Tédition, qui se lit à Lyon. Déplace
pas«e aussi pour avoir contribué à la rédaction
des Mémoires sur fa guerre de la Vendée en
181 :>, par le général Canuel , Paris, 1817, in-8*',
et du Pélrrinage à JèrnsalerHy \at le P. de
Céramb, Lyon, 3 vol. in-S". On a de lui : Exa^
men de la nouvelle Cn tique des Martyrs, in-
sénr dans le Journal de l'Empire; Lyon,
1810, 10-8**; - Observations grammaticales
sur quelques articles du Dictionnaire du
mauvais [engage corrigé; Lyon, 1810, in-12;
— De la Persécution de CÉglise sous Bona-
parte; Lyon, 1814, in-S";— Apologie des Ca-
tholiques qui ont refusé de prier pour Bo-
naparte comme empereur des Français;
Lyon, 1814, in-8**; — Messieurs Fahvier et
Saineville convaincus d'être ce qu'ils sont,
par P. Boorlier, maire révoqué de Saint -An-
déol; Lyon, 1818, in-8»; — Lettre de Jean
Barbier, impliqué dans la conspiration du
S juin 1817, r» .V. Charrier Saineville; Lytm,
1818, in-S**. Déplace composa encore quelques
autres brochures sous le voile de Tanonyinc.
On peut en voir la liste dans l'onvrige df Col-
lombet cité en source.
F.-Z r^illonbrt. Ifotirt tmr fiuf -Marie Deplaee ^
tnirie dr .«^iif Uttm intditti dêJ. é» Mai$trtf I jron,
IU$. lii-8«. - SalDte - Hruve. Portrattt Mtertures,
vnl. It.
DKPLA.^CHBS uu DUPLA!CGHES ( Jean ) ,
poète français, né h Nouailk, dans le Poitou, vi-
vait vers la fin du s«4zième siècle. Il pri*nd dans
SOS ouvrages \e^ titn*s de sieur de Cliastelier et
de la Ba^tonnerie. » Le premier u<^iî:'\ dit l'alibé
Goujet, que Deplancbes fit de la poésii* fut pour
ran)tHir,et, suivant le mauvais goût de «un temps,
il ni' >«' contenta pas de temlres sentiments, il
Si* l.iissa entraîner au\ expressions liaurieuses
-1 â re< images indéceates doot ses contempo-
rains ne se faisaient pas plus de scrupule que
hiî. 11 chanta successivement sa passion pour
Isal
rine, et Frandne. Il parait que les dis
surtout eurent une grande place dai
Il les rechercha Tune après Tautre
et ce ne fut pas faute de soupirs ,
lions, de ténioignages de tendn^sse.
tions de sincérité, si ses voeux n
leur eiïeL La première moumt je<
regretta avec le même excès qu'il I
Il avait soupiré an moins trois ai
Isabelle surprit ensuite son alTecI
semble dire qu'après quatre ans t
de tiésirs, elle fnt mariée à un au
qu'il eut pour Catherine et Franc
passager. A sa passion pour Margt
douleur qne sa mort lui causa, il a
qoante-quatre sonnets , sans comp
chansons, des stances, un discours
autres petites pièces, il n'y a que vii
nets pour Isabelle, quelques stancM
son. Catherine n'eut que des acroi
ques madrigaux , une chanson et t
et Francine, aussi peu avantageuseti
n'obtint que quatre sonnets , dn
chanson. i> Après avoir ainsi p*^
muses profanes, Dcplanches emli
clésiastii|ue,devint prieur de Cou
de Sainte-Rarlegonde, et cultivani i
giouse, ilprit pour devise: Mortah
Pour faire pénitence sans doute
amoureux, il composa, sous le titre <
une suite de cent trente-etHmestaBi
femmes. Voici, selon Govjet, à qm
« Se trouvant en bonnr compapiie à
chez la vicomtes^ de Saint - Amand,
la conversation s'égaya au sujet de
en fit réloge, et Depîanches se m
phis que le reste de la oompnglie
ntigyri<te. L'excès avec leqad H les
on le lui témoigna; il répondit qi
dire mille fois plus de mal qui n'e
bien. Et pour le prouver il com|;
sogyne , ou stances d'un ennemi
et envoya cet écrit à la vicointf
Amaodf'le là mai i:i86. I^ dan
pièce comme un liommage que li
poète lui faisait : efle le fit invî
voir, et lui envoja en même temka
doré et un cheval pHooa. Le p
dez-vous, et fut bien re^. Onk
mais à condition que l'anteur ferai
I en composant un PMlogyne. Le
! mit, lit cinquante stances en fcvear
- reçut de la vicomtesse en quittant ^
: poicnard don* et une rme île di
: n'avons point le Philogyne; le |i
- premlluî-mèmeqn'illejeUanfru.
, lit dans le .Viso^yne avait déjà éU
I Les autres poésies de Deplaoches
I (puvres chrétiennes H
sonnets sur des sujets w&i
i des psaum«*s i, 6, 50, dj, hG. ■ ?
DKPLANCHES — DKPPING
709
eRoél «t difenesépitaphes. Le /?«-
vomfùitiqun de Deplanches fut
pi M MTcu Joacliim Bernier de la
un. 1611, in- 12. L'éditeur a né-
Kf des détails mv la vie de
aiiipu Dtème indiqué la date de
Gi^CiMtoCMtM/raïKaiM, t. XIV. p. n.
liliitfr. AtMtC/Uf M tfii /'oifou, l. III. p. se.
IM {Charles- François y baron),
il, M à Êdanm ( Haute-Marne ),
'>/*, mort à Saint- Dizier, le 29 août
^796) de r£coIe de Metz en qua-
M (lu génie , il {tassa à Tannée
h«i ra au siège de Mantoue, aux
ii le ^ fie Saint-George s , ainsi
» «t Piave et du Tagliamento ;
■V Mire |Mi de de Tarmée d*Égypte,
M * de capitaine le 33 septembre
ir m France après la capitulation
. il loyé à rUe de Ca<l7and,
uEiMwr de la Légion d'Honiu'ur
Appelé ;1806y ou qualité d'oHi-
e auprès de Nai>uléon, il fut
I ipen»e de& ini|>ortants services
a Aiisteriitz et à léna, promu
' m BT^Ie de cbof de bataillon. Le
% d«u\ missions iinpor-
H » reuip«?r!'iir des Fran-
r iMiuu de l'empire ( 15 août
I son cabinet, et h le diar{;er
détaillé sur les embouchures
et de l'Elbe, ainsi que sur
|ue de la Baltique à la
■M «u K> ade di* colonel ( 7 octobre
ifftMrna m Russie, et tout attaché
ab«n"t d<* l'eiiipen-ur, il :i*>si.sta
moksA fX di> Moacou, ainsi qu a
1 Moskuwa. Oflicier dt^ la Légion
12/ janvier iHl.i ,, il rovut le corn-
ie au .1' corp"^ de la grande
, ri prit un«> i>art activt> au\
n et de lUnt^en ; général de
ft IHli, il fut chargé de la di-
■ Paris 11 août ;, et il con-
MNià le titre d'inspecteur per-
I IS2G. Nomme lieutenant gêné-
il paA<«a dans la f section
jorg<*Deral le 19 août 18 «2,
itf France en 18i6.
A. S - T.
c — ftiitei d* la Légion d'I/nn-
igmel. i»i». piirc wts
irgei - Bernard )^ célèbre éni-
e illefiiao<le, né à Munster,
à Paris, à j-eptemhre 18j3.
I8u3, en coinjiagnie d'un
rnnique but de visiter
VII eririibi»*n de rr»4iijrceR
à quii:on>i.:t^ airn.iit [las-
na If projet de s'y éta-
9cr en 1H*»7. P'aN>rd, il
se livra à la carrière de l'enseignement ; c't'st là
qu'il eut occasion de s'apercevoir de ce qui man*
quait à la plupart des livres destinés à la jeu-
nesse, et il écrivit pour elle un livre 0(1 il a
déposé le fhilt de ses nombreuses lectures,
les Soirées d* Hiver , qui obtinrent beaucoup de
succès; on les traduisit dans la plupart des
langues de l'Europe. Les Merveilles de la Aa-
ture en France Âirent composées dans le même
but. L'étude de la géographie était & cette épo-
que peu cultivée ; un savant, étranger à la France
comme Depping, et qui s'était, comme lui, fixé
à Paris pour faire son chemin dans les lettres,
Malte-Brun, voulant propager le goût de cette
science imi>ortante, fonda les Annales des Voya^
yeSy dont Depping fut un des collalwrateurs les
plus actifs. En même temps il travaillait au
Magasin encyclopédique de Millin, et com-
posait plusieurs ouvrages de géographie et des
récits de voyages, entre antres celui de Paris à
Munich. C'est dans cette dernière ville qu'il avait
fait connaissance avec le roi de Bavière, qui le
chargea d'acquisitions d'objets d'art pour les
collections de Munich et pour celle du comte de
Rcchberg, éditeur de l'ouvrage Sur la Russie
( I8.'i9, in-fol.)» dont Depping a rédigé le texte.
M. Solvyns, ({ui avait aussi (entrepris une publi-
cation de luxe. Les Hindous (4 vol. in-fol. ), le
chargea d'un travail de ce genre. Mais toutes
ces publications n'étaient que le prélude d'autres,
plus imi)ortantes.En même temps qu'il collaborait
à une foule de recueils littéraires de la France
et de l'Allemagne ainsi qu'à plusieurs journaux
politiques {Le Temps, Les Annales de Vienne,
La Gaz. d'Augsbourg^ de Cologne , etc. ), il se
livrait à de sérieuses études d'histoire, d'ar-
chéologie et de linguistique , consacrant une
partie de ses nuits à un travail opiniâtre. La
connaissiince qu'il a\ait faite à Paris de deux
célèbres |)oëtes du Danemark, Baggesen et Oeh-
lenschlîeger, lui donna ren\ie de s'initiera la
littérature scauflinave, et il possédait à fond les
lan^îuesdu Nord lorsqu'on 1820 l'Institut mit au
concours la qne««tion des Expéditions mari-
times des Mormands en France nu dixième
siècle. Depping se mit à l'œuvre; il a lui-même
raconté dans ses Soux^enirs avec quelle ardeur
et qnel<iinoiiril traita ce sujet difficile; le prix
lui tilt <lécemé. « Jamais, dit M. Manrv dans sii
notice, jamais succès ne fut plus loyaletm nt con-
quisjnniais la brigue et lafaveurne deniriiièivnt
plus étrangères à un concours académitpic.
I/auteiir du mémoire couronné, qui u'a>ait guère
été encore ({u'un traducteur ou un compilateur
intelligent , s'annonçait c/>mme un érudit s<''rieux
et nn investigateur infatigable. » Ce mémoire, im-
primé en 1H2C, et retouché par l'auteur en 18»'i,
traduit sur-lt>-champ en danois et en su<^ois, lui
procura l'amitié de l)aunou,run des juges du ron-
cwurs , qui l'engagea à se mettre sur les nmgs
|M)Mr l'Institut, Cep«'ndant, malgré le succès des
yi'iwnnd^, qui furent sui^is <fe V Histoire du
708
DEPPWG
Commercé entre le Levant et VEurope^ éple-
ment coaram^l 828)^ Us Juifs au mofen-é^,
mentHmiiée très-hoiiorableiiieBt (1829),l'atitnir,
doué d'une modestie rare dans Botre8Îèeie,Tifaiit
éloigné de tout ce qui sentait rintrigne, ne pot y
panrenir, et se vit préférer des eononrreati dont
les titres étaient moins nombreux que les sient.
« Dans cette dreonstance» disent avec raison les
auteurs de La France littéraire^ le ph» à plain-
dre ne nous paraît pat celui qu*on a dédaigaé. »
Toutefois, le laborieux éerlTain, Tooé dès
lors aux sdenœs bistoriqaes, ne se découragea
point n donna une suite aax Normands, en
composant riTisloire de la Normandie. Ayant
eu occasion d'étudier la littéiatuie espagaole
pour une Histoire d'Espagne, qui ne HÔt mal-
beoreusement pat acberée, à cause des rigueurs
de la censure impériale, il édita un Romancero^
qui fut réimprimé à Londres; un petit lirre Sur
Us Mœurs des différents Peuples (dans VBncf-
clopédie portative ) obtint le rare bonneur d'être
traduit en arabe ( Le Caire, in-4'*), ce qui n'em-
pêchait pas Depping de fournir de nombreux
articlesàdespublieationstellesquela Biographie
universelle des frères Michand, VEncffclopédie
des Gens du Monde, VArt devérifier les dates,
le DictU^nnatre géographique de Killian , etc.
Membre de la Société des Antiquaires de France
etde U Société PbilolerJinique, dont il a enrichi
les Mémoires de curieuses et sayantes notices ,
il fut nommé en 1848 docteur en phfloaophie de
la faculté de Munster, qui était Hère de le comp-
ter au nombre de ses enfonts. Depping édita,
dans la Collection des Documents inédits,
le Livre des Métiers d*Ét. BoOeau, quTI a
fait précéder d'une excellente dissertation sur le
commerce des Parisiensan treizième siècle. De-
puis dottie ans il avait entrepris, pour la même
colleetion, un laste ourrage sur l'administration
de Louis XIY, qui devait présenter ce règne sous
un jour nouveau; il avait compulsé pour cela
toutes les pièces manuscrites conservées aux Dé-
pôts de la guerre et de la marine, aux Archives
et à U Bibliothèque impériale; fl commençait le
quatrième et dernier volume quand la mort l'a
frappé.
Void les titres de ses ouvrages historiques :
Histoire générale de C Espagne, depuis les
temps les plus reculés jusqu'à la fin du
dix-huUième siècle ;^uu, I81t,3 vol.in-8*;
trad. en italien par Beocatini (Uvonree, in-8*);
— MUtoire des Expéditions marUimes des
Normands et de leur établissement en France
au dixième siècUilTédSL, Paris, 1844, in-8*.
n y en a nne traduction danoise par Peterson
(Copwh^M, 1844)et nne soédoiae par A.-B.
Collin(SlocUwlm, 1818); — Les Juifs dans le
moyen dge^ essai historique sur leur état
civil, commercial et littéraire ; Paris , J.-R.,
1834, in-r (traduction àDcasande, à Stottgard,
1884 ); — Histoire du Commerce entre le Le-
vant «f r Europe, defuit les croisades jusqu'à
la fondation des colonies d'
Imp. roy., 1880 , 2 vol. In-
la Norwumdie sous le règ
le Conquérant et de ses su
la conquête de rAngleten
nion de la Normandie au re
(1088-1104); Rooen, 183&,
Règlements sur les Arts ei
au treizième siècle, et conn
lAere des Métiers d'Etienne
pour la première fois en eni
et urne introduction ; Paris,
trodndion, qui est une disse
sor llndttstrie de Paris au
été tirée àpart; — Geschicht
Mûnsterer und Coetner it
Frankreich gegem HoUand
tanta de Mtknster et de Colog»
contre la Hollande ), 1871-18:
in-8*; tradutten boOandaia |
Amheim, 1841; — Corre
nistrative sous le règne di
le caèinet du roi, les secrt
chancelier de France,eic. (
de la Collection des Docu
r Histoire de France ) ; Pari
53, fai^«.
Parmi sea ouvrages de
graphie on ranaïqne : Vojff^i
châtel en Suisse, fait de
1811; Paris, 1813,in-ll; —
dans un vogage de Paris
1814, in-8* ; — La Suisse, t
bleau historique , pittoreu
cantons helvàiques, l*édit
in*8*, avec pi. ; trad. en alk
in-18; — La Grèce, descrii
que de la Uvadie, de la
1813, 4 vol. fai-18;trad.enaiie
collection Mimiatur-GemMU
de la Jeunesse; Paris, 1* édît
in-ll ; — Aperçu historique
Coutumes des Nations; ibid.
VEncgclopédie portative âe
— L'Angleterre, descriptioi
pographique; 1* édit , ibid.,
pi. ; trad. en allemand par
vol. fai-ti; — Les Soirées c
tiens d'un père aivec ses ef^
les mœurs et Findustrie i
de la terre; 3tédK.,ftéd.,
trad. en angM dans la Jm
Uailea, Londres» te-11; en
Icas, Crsfold,183l»te-t8;
ooni, sons le titre de : Tuiw
1838, 8 vol. iB-ll;ot
et en Belgique; — Ifernn
Nature en FruMce, ou a
qu'elle offre de curieux et
le rapport de Fhietoire m
Pvis Didier» 1848, hi-Tii
OnvraflBadtMlIntwc :
DEPFING - DEEBT
ton Jki-
mit wu iradUkm du
t iiknulaiif oM^kh
Wf II I I I ei ^ramçaU'rù-
' ia»,te-r(liréeàpellt
l^rit ptr ttifBr; IrfMidnt»
pùfmiiin» dé
I id^ «A IM BOlM 4t Al-
(U17, te-13)mil 4lé
.ILDeniiiigatrt.
r, ele. n a ang-
1 VBUMn de
I (Itll, S f<ol. in-r),
ii nniMrf dt$ Voffag€$ àt La
mm (1«> iii4èL);iaratodo
||»4i «Mrile; Arfi BM iBtrodiwCiQft
Ittiriigto diHord) daM TITifr. ite
H Ai UovMl; éiilé etamotédaM
da Batt^ DftderoC, JCa
yjrallaf m^èmruHUê Trmmms
(Ân-JYétfëric), médedn afle-
■M la seconde partie du
By OBortdaDS la même Tille, le
7. n cotra dans Tordre des Jésuites,
t cinq an<: à Erfurt et à Wurtz-
mite de son ordre dans celui
n abandonna ces derniers pour
le, qu*il étudia à Erfurt.
de pratique, il obtint en
I Tille la chaire d'anatomie, de
dhfanie, détenue vacante par la
I a de loi soixante-cinq disserta •
il Toir la liste dans la Biogra-
%iJmm)f joriaconsolte français,
^1660, mort le 4 mars 1029. H
ï d'oriipne écossaise; son
I il pelBer en la prévôté royale
' étodié à l'université de
at ao parlement de Dijon,
iat la charge de procorear
I te comptas. Profondément
k lois etsortootde la 000-
MWK beore de ses fonc-
IjMI Aa, Quoiqu'il eAt eu onze
i éteint aujourd'hui.
I restés manuscrits,
du duché de Bonr-
ntaires/aifs svr
fMÉa da ai MfViy cnl AitMnlIi
ir toi iolM da priilif BaM»»
i cillln : LttCeufwmê dmdmkéâê
ftmi 1717, l»4».
aéàMomobin,iitH!ifiar
l77l»BortdaMla alM fOo.lasSjmte
IHO. teadoki xH/Mêdumakim. ca-
médtioiciaqiilaiilaiTWi; FHriivlMi,itt-a%
— VMmtnmHîmar dé' «ortayat, iiMëdto ai
traiiiel0ic(«Tm;ïteia, ltlS»M-r ;--ClD|Ntb
in^édii oïdaq idn; Fuii, ttl3» IfrT; —
ifanH MWêlBMtttmiédÊtm twit artiiil m
▼en; Xaoliyii, ttli,ia-ri — Ote «Mr la
rdf (TWif liTiial rfff la f falift dTJftari JFj Mai
taobiB, lilt, faHI*} — U PnÊKtmt mgh
poié.taMSmmmudiédLA
monral fwa 1341; aoi bobi TMtaMa aal Ahua-
Fatah-AM, maiaioafriMl-pèiapoftettidiAda
DeraUm ca Al-DarUBi.Oinno aitaialiat^fl a
aÉ9^a. — T. xuf.
des oJaeaaXydiipoittOQaitdiafpiirtaa. La bi-
bliothèque de l*E8corial poaaèda on mamiaerit
de cet ouvrage orné de peinture». Comme mo-
raliste, Derahim;a écrit un traité De la Supério-
rité de Vâme iur les agUaiions des sens,
A. B.
Hadjt-Kbalfa , DéeouverU dê$ pmtéet touchant let
livres et leâ genres, • Michel Catlri, Bibltotheea Ara-
bieO'Uispsna Kseurialêntis.
DBAAND (François ), Voyez DaRBAim.
DKUBY (Jacques Starlet, comte db), homme
d'État anglais, né en 1596, mort le 15 octobre
1651. Après avoir oombatto pendant plusieurs
années pour la caose da Charles 1*', fl se retira
dans rile de Man, et s'y maintint jusqu'en 1650.
Appelé en Ecosse par Charles n,fl se fit jour avec
500 cavaliers àtraveri 3,000 hommes, com-
mandés par le colonel Lilbome. Fait prisonnier
après la bataille de Woroeater, il fut décapité
à Bolton. Sa veuve, Charlotte de La TrémouillR,
se réfugia dans Tfle de Man avec une petite gar-
nison, et 8*y défendit vigoorensement. EUeftat en
Angleterre la dernière personne qui se soumit
aux républicains.
n urne, Hlstorf of EnçUuid wnâer the homsê 9f Stuart.
l DBEBT ( Edward'GeoJfrojf^wJith STARLai,
comteuE), homme d'État andais, né le 29 mars
1799. Après avoir étudié à Etonetà Cambridge,
il vint siéger à la chambre des communes sous lo
nom de lard Stanleif, comme représentant
de Stockbridgo et plus tard de Windsor, de
23
707
DERBT — DERCYLLIDAS
Preston et da comté de Lancastre. 11 ne m fit
coonattre comine orateur qu*à partir de 1824 ; il
défeadit alors avec talent et habileté U ooaa-
titatioo de la haute Église d'Angleterre con-
tre mie motion de Hnme. Il visita cnsoite
les États-Unis, et à son retour, en 18)5, il
épousa une fille de lord Skebnersdale. Décidé
dès lors à se mêler aux albires do |iays, il com-
mença par rétode des matières coloniales, et
pour se mettre au coorant des lois qui régis-
sent cette partie do service pabKe, il accepta
un assez mince emploi dans l'administration des
colonies. Il procéda de même pour arriver à la
connaissance des alTaires d'Irlande : il snivU
dans ce pays en qualité de secrétaire le marqon
d'Anglesey, vice-roi, et s'acquit dans ces fonc-
tions les sympathies du parti national irlandais.
En 1830 il fut appelé par le mhiistère Grey à la
secrétairerie de llriande et au conseil privé.
Qooiqu^fl se fût attiré par la vigueur qu'il dé-
ploya dans l'exercice de ses fonctions le ressoi-
timeot d'un parti d'abord Umt disposé pour lui,
il ne laissa pas d'améliorer en Irlande llnstitu-
tion du jury et l'instniction publique, en même
temps qu'il donnait aux ressources matérielles
du pays un développement qu'elles n'avaient pas
^core eu et qu'il en faisait disparaître les
loges orangistes. L'exécution du bill de réforme
qu'il avait soutenu en 1831 contre Robert Ped
lui permit de pi»céder à l'abolition des dîmes ir-
landaises. Au mois de mars de la même année,
il remplaça lord Glenelg au département des
colonies; il fut chargé, à raison de ces fonctions,
de présenter au parlement, dans la session de
1833, et de défendre devant la chambre des
lonis la mesure tendant à Pabolition de l'es-
clavage. Bientôt fl cessa de suivre ses collègues
dans leur politique réformiste; le parti pris par
la majorité du cabinet dont il était membre de
laisser au parlement la décision au s^jet des pro-
priétés de l'Église d'Irlande ledétefmhia à donner
sa démission (1834), en même temps que sir
James Graliam, le comte Ripon et le duc de
Richmond. Il refusa en novembre de la même
année 1834, époque de la retraite du cabinet
whig, de faire partie du ministère tory ; mais
an mois d'avril 183&. lors da retenir dos whifi
aux aflaires, à la suite de l'adoption de la clauês
drapproprtiuum par la chambre des comaMi
set, mesure qni avait pour conséquence la vio-
totioa do priodpe de l'intégrité des proprMés
prolestanles en Irlande, le conte de Deity en-
tra défiiritlfCBMiit dMis les ranas des totim
Amsi s'explique son oppositioB an
Bfelbmirae, dont U coatriboa à ancaer la chute
aoroobrf'BOÉt 1841.0 fit partie alors, comme se-
crMaire d'État pour les cohioias, du cabinet Pmà^
et défendn avec habUelé les mesnras preacntéca
par ce ministre. Cependant^ il se prononça
contre la snppretëoa da droit d'entrée sor les
e<réalas,at<« 1844 emUrp U dimlMtion de h
taxe sur le socre, et l'on sait
voulait au contraire la liberté «NUi
il amena à la fin lo t imbe. An
dot-tt se démettre àc
crise mfaiistérielle oe w
IleombattHavecéM yUMisMr
durant la session «..vanteyla i
mesures qui avaient amené n ret
net Devenu membre de la chamli
le titre de comte de Derby» pari)
père» il ysootint la canse dca proi
et attaqua en général la poUtiqne
alliés les whigi. 11 fit surtewt nu
de leur coodolte via-à-vis de 1*4
ainsi qu'an mois da juin 18S0
avait déterminé an sniietdelaqn
eût amené la chute da nriniatèi
contraire de la chambre dM ce
avait balancé le résultat. r«
février 1861, à la suite de
de composer à son è
noncer à celte missiuii, parce «|u j
■ pas un seul homme poUtiqiie in
a entrer dans un cafainat pretectii]
[ seul témoigoe de la popularité des<
: tible des idées de sir Robert Peel.
whigs, revenus aux aflaires, s'é
oomte de Derby put enfin, au m
1862, constituer un cabinet dans
poUtiqoe; mats ce fut une vaine t
politique sans édio dans le pays
la dissolution du ministère et <ies
lui donnèrent dans la chambre d
une mi\|orité hostile, il vit rei
tion d'indemnité poor l'agrk n
pertes que lui avait fait rprao
des droits protecteurs sor les cér
; tira de nouveau, en décembre 18
à un ministère de coalition, coi
Aberdeen, Russell , Pabnerstus
- downe.
AmmmaL Bêgiitêr. - Ijcsw. .#Iiii. Ai
; DRBBT (Edu r-Henrf , lord
aîné du pré né le 2t jaiik
bute au pa 1860. et
l'Inde en ISoi. u -s
département des . rt»
de la COI lion on kw^
avait la p I ». ■ uc loi
ffesiOMren o/ tm f-iméèmt l
. dres, 1849.
iT. FoyesF
LOI (êitmmf, I
I , né en lêM* wot% te 19
I 1841, H
Ona del
ittiMi Grmmwmiicm GrMCjr to U
tXf onvrafe qnl a été ionveat
.MM.C0C.
I^Éiynalianc
l WÊ^mèmt i
DfiketLLIDAS -
il «m 400 afttil J\*c, Eo^cjyé sur
lit 4U prlnl€iiip« de 411, pour exciter
Ï»^|ità it1fljiurg«>rcoatre Albènes,
A'enijiir^f d'Abydûâ et de Lamp-
(lemléro tUh M presque immé-
,J«|vHii« fm îc« Hhémem , sous let
■ ^^' » &i 399, Di^rt.yùidas lllit
pffalmhron dans le Oom-
\ wà^yé^ k protéger lèl
(ifM contre re* teètee. Dès ioD ar-
■TmQla^çp d« lajakwsîe qai régmK
■b«te fi TtBJ^h4»rQe pour dhrlier
lll ATiit A combattre, «t ayant fiiit
leîe le dêraîir, il marctia i^ur l*£oBe
^ piT Mutrotbaie. 11 ataM une
rofitrp ce Mtïape, farté mie
^t môigifr ttne puni don nml-
^ était harmoAte (\'tSbjàoê
de L^rsaiwtre, 0an* rÉolle, Il
1 1« liuJt Jours , i!t ^'empara des
, ?f# ïoo^nt pas sitrtltarger le»
: dans leur piya, n
t entr«ljnt son armée
^ ^ , de39H, il qnitfil
ft i«! rendit ^ Lamp saque, oè
ipirtîit<« yinreat te l^ffidter
Ib AdflSiik de tes troupes, et
foU était continué dans son
Àpfifeiiaiit d^ mêmes oem-
SI Cfecs de la Ctterâooèse de
: mrajé une Émbmsade à Sparte
^ aH«^ coûtre tes bifbarei^ votBins,
c eoDdum une trtfe atec Phar-
4-s Kurope, et Ht élever on
r^mt^gef la péninsule A &on retour
a&Ait%;ea Atamé*'» dont quelque»
avaient pris poMeAsîon, et il
nlfTi* nop Tf{;oureu<^^ défense.
ïnMral «partîate avait été cii guerre
sml; Tnai^ »"û 397, &ur la de-
, d par Tordre '^^^ ('iihores ,
Ëi Cêîv*, où C4>nimanilaft Tissa-
c catrapcâ réyoïrenl leurs Toroes ;
: V àutff , AU Heu d en vrnir à on
Le» Spartiateâ demandaient
tGTWt d'Asie , leiï Pr'rsesde-
des troupes lacédéirio-
Rai rial ifn Asie prendre
t CB ctiEf des Spartiates, et dès
lllt reléfDÀ sur le «eeond plan.
1 dî^parmlt tout à Tait ite l'his-
i ilBlt brutal et rapsce , ce qui
nm de Setfthe et de Sl-
», Il aimait peu à servir
1 0 pr#linit te* j^nerres en Asie,
t par kn hiirrill rations auxquelles
l»Sl^« n. « niiUnjur, l^fcurçui, il.
écTivain pMleeephique,
n avwft éertt na voln
DSatQUELlîYllE né
:wh^ a» lapMto«m^4ft FMml
ire sor le fittéa; AMaidl «I»
ni.hM
den Kfies iiM f eira Jàifti i
Faarldaib HiJtrtitota (AMw.ai. I
in, ni.
* DBBCTLU»», sealptenr p«64 PNm net?
tionaede Wdeai
àAMMdMileBjaidlMiei
«•ucf lAUi^ morlaiveQ».«ifattpraliiM»f
OMit Ten 300 «nu i.-C. tan kt tttm.H 1m
Angmwla detiiiivniiM aotnata «la loi f 'Apta*
Xci(é(SarAfi9oa):-^1nAixA (Sur l*ttalle};-.
AhnXmé (Sur ràoUe); ^ Kt(mk (FoodaQflM
dtsatUlet); -» tooipmi (probahtoiat anr hMl
lUiteB nialivia «K Satym) ^- Hspi 'OpAr (tar
les MoDtasBM);— ntpl AiO«M (Sur ka Piem^.
Melnek* fa identlié, probalikBMKt àlort» «vie
rantenr de la comédie dea Néetei.
Watoreq», PmrêiL pitre, t1,M;l»i/«afili, i, Mb
t», la. - auieiiéei ni. - aMNa» a'ajMaadrir« jtn»-
mata. - MelBeià» ommr^aWem^^eanm #VnlM-
nuR.^ C Mance, afiiMrisoivai ommv^km j
c IV, M6.
MMCTLirS M MUCffLLCS (<
AipmiXXec), oratayr atliéoleB, vivatt vera 3a0
avant J.-C. H Ait avee EaddM et DémaethèM
on dea dix ambaRsadenra envoyée vera PliUlppè
pour traiter de la puK en 347. L'anaée fuivantei
les mêmes ambaaaadenra le rendiroil à laeoor
de Maoédoine pour lea ratiiealiQM du traité.
Uerqrlim fienn encore dans l'Smftaïaaile eah
voyéeàPUKppe lorsc^uH marchait aur les Hier-
inopyles. Derèyhis l'oraleur est peut-être le
même que celui dont Phitarque parle comme
d'un général dans sa Vie de Phodon.
Démosthene, De falta I.eçat.- Eschlne, D^/alsa Lsçat.
— C. Nepos, Phoc.y t. — Oroyfteo, Getch. der JVocV»
Alex.
DEBKQUKLBTNE ( BaUfiazoT - Antoine ) ,
énidit français, né à Dijon, le 27 juin 16C3, mort
le 27 février 1734. Il était conseiller aux reqoèteb
au parlement de Dijon. On a de lui une Letirt
au P, Lempereur Jésuite f sur le Dyptiqtiedé
M. de La Mare, dans les Mémoires de Trévoux
de 1721, p. 1673. II laissa en manuscrit les on*
vrages suivants : Éclaircissements sur lès
endroits les plus obscurs de F Écriture
Sainte; — Apollodore traduit en français,
avec des remarques; traduction française du
traité du cardinal Bona intitulé : ManU"
ductio in œ/tim;— et âe$ Méditations latines,
I attribuées par qnelqoes-nns à saint Augustin,
I et par d'autres à saint Bernard. Dcrequeleyne
I possédait une riche bibHotbèqne et une b^lla
I collection de médailles.
Papillon, BM des Âuteurt de Bourçoçnê,
I DBiiBQrBLBTiVB {Cloude ), littérateur fhm-
çaîs, né à Dijon, le 28 décembre 1655, mort an
mois de mars 1734. Il était curéd'Esborrcs, prèa
de Saint-Jean-de-Losne. D composa un asseï
grand nombre d'ouvrages poétiques; on n'a im-
primé que le suivant : Concert des dieux pour
le mariaçe de 8. A. M. M. têdue de fjor-
23.
DEREQUELEYNE •- DERHAM
711
raine, etc; Dijon, in-S*', sans date. On aejicon^
(l(ï Ilerequdeyne : Exercices de Piété, tirés
des ouvrages de saint François de Sales,
pour tes pensioh noires de son ordre de ta
Visitation de Sainte-Marie ;lÂion, lC9'i,in-12,
et 1717, ibii].
Papillon, Bibl. des jéuteurt de Bourgogne.
*DKRESKR (Àntoine-Thaddee), théologien
allemand, né le 11 mars 1757, mort le 16 juin
1827. Il entra encore enfant chez les Carmes ob-
servantins, sous le nom de Thaddée de Stiklamo.
i^n 1783 il alla professer à Bonn rherméoeutique
t'I la littérature orientale, et en 1791 il fut nmnmé
^icaire épiscofial et professeur de théologie à
Strasbourg. En 1797 il y fut appelé à professer
la théologie à Heidelberg; plus tani, en 1807,
il devint pasteur à Fribourg, et en 1810 il
alla remplir les mêmes fonctions à Carlsruhe.
A partir de 1811 il professa pendant trois an-
nées la théologie au lycée, et fut régent au s«^ !
ininain» de Lttceme ; mais les controverses dans ,
lesquelles il fut entraîné réloignèrent tle (u*s
fonctions. Après avuir passe quelque teiiifis
dans la vie privée, il fut nommé en 18lfi conseil-
ler ecclésiastique et professeur de philosophie
et de tliéologie à Breslau. Ses ouvrages eurent
un certain reteutissemeut. On a de lui : 5en-
diingS'Geschichte Jesu { Histoire de la mis-
sion de Jésus ); 1789; — Deutsche lirevier/ur
Sfiftsdumen, Ktastcr/rauen und çute Chris- ]
ten ( Bréviaire allemand des dames de cliapi- ;
trc, femmes cluttrèes et chrétiens lulèles);
Augsbourg, 1792, 4 vul.;— KathotiMKis Ge- '
t>etbuch (Rituel catholique); Heilbronn, iSOH; |
— Grosses Bibtischr^ Erfmuuntjshucft au/ai le
Tagr des Kirchenjahrs (Onrntl Livre «t'Illilifi-
cation pour tous les jours île raiinre eoilesias-
tique); Heilbronn, 1810, 4 vol. in-^".
Conrtrsationt l^nc**n.
DRSHAM {Guttlanme ), philosoplie et théolo-
gien anglais , né à Stou^htmi, pn*» de Wurces-
ter, en 1657, mort à l'pminster, en 1733. Il
Ciimmeiiça ses études ù Blockley, dans son pa)s
natal , et les aclieva au collège de La Trinité à
Oxford. Il entra dans les ordres en 168] , fut
nommé Tannée suivante vicaire de Wargrave ,
dans le comté de lterks,et en 16S9 rerteur dTp-
minster, dans le omnte d'Kssex. Consacrant une
grande |nrtie de son temps à l'étude des mathé-
matiques et» des 8cienr4ïs naturelles , il ilerint
membre de la S<M:iéte royale , et enrichit les
Transactions philosophiques de trenle-chiq mé-
moires, qui roulent pn*sf|ue tous sur îles Mijets
HTienlitiques. Il prouva, entre autres, que le
t)rutt pulsatif qu*oa entend si souvent dans les
vieilles lioiseriea, et qu'un désigne vulffûrement
sous le nom à* horloge de ta mort, est produit
par des larves dinsectes. Plusieurs uavraRes
.^ientiliquet qu'il publia lui acquirent tant «le re-
|ulati<m que l'université d*0\fonl lui envoya en
l7:io undipMme de docteur, en le dispensant des
formalités d'usage. l)<*|Hii« 1716 il avait été
713
nommé diapelain du prince de Galles et cha-
noine de Windsor. On a de lui : The art^/leiai
clock-nuiker, a treatise o/waieh amdctock,
worli shewing to the meanest capacitif tke
art of calculatinç numbers to ait sorts of
movements; the wag to atter etock-worà; to
make chimes, and set tkem to tnusKoi no-
tes; and to cateutate and correct the wiotions
qfpenduiums : c'est on ouvrage de la jeanessc
deilerham; la troisièine édition est de Londres,
1714, in-12; la quatrième, ibid., 1734^ in-4"; il
a été tradnit en Cimaçais, Paris, 1731, in-12; ^
Phgsko-Theotogy, or a demonstratioM ofthe
being and attribufes of God, fnm Mis wwks
on the création; Londres, 1713, in-S* : cet on-
vrage, qui eut trois éditions dans U piemiètc
année de sa publication , a été traduit en fran-
çais par Bellanger, Paris, 1726, in*8*; ibid.«
1729, in-8"; et iwir Êlie Bertrand , Paris, 1760,
in^**; Strasbourg, 1769, în-B"; en hollandais,
par Abraliam van Loon, Leyde, 1726, ia-4''; en
allemand, llamliourg, 173u, in-8"; Urvsdr,
17Ci, in-8*; en suédois , Stockholm, 1736, in-fl*;
en danois , Copenhague, 1769, in-4*; * Astro-
Theologg, or a démonstration e/ike èeinf and
attributes oj a God fromasurveg e/iàeàta-
rem; Londres, 1714, in-8« ; traduit es aHoMnd,
Hambourg, 1728^0-8**; Ibid., 1732, in-«*;Ud.,
1765, in-h*; en français, Rotteidain, 1730, Int":
CCS fleiix ouvrages sont composés de aaiie wr-
mons, que Dertiam prononça en 1711 cC 1712,
lor.<iqu'il fut appelé à faire les discuors cnnnni
sous le nom de Fondation de Bogte, « On ne
peut guère, dit la Biographie merficaie, les
Gonsitlerer que comme des compilations ; mris
l'auteur a toujours puisé aux lionnes aonms, M
avec beaucoup de discemenMiit. On s*aperîat
même fort souvent qu'il avait obsené avec at-
tention la natun*, et de temps en
couvre des ol)S«Tvations qui lui i
telle est entre autres ladtrouverte des si^
et septième satellites de Satunie. !
prouver l'existence , la puissance r» m a
de Dieu par la contemplation da
la nature >; — Christo-Theologg , or ■
monstration of the divine autkoriig
Christian religion ; Londres, 1730, in-fc-.
bam a encore ajouté des noies ans onv
d'ËJéaiar Albinus sur les oîSMOii et lei
d'Angleterre, et revu les ifisce/loaM
Londres, 1 726, 3 vol. in-IT. Il a pol c
sis mtthodica Arium et Ptseiutm œ mam
Jean Ray ; Lowlres, 1 713, in-8* ; ~ i
cal Uiters àetween the tate I
aiuf %ererat qf hts im tus <
natives and fore r«;i i,
~ The Philosopm^ut HXffcrêm
sercations qf Hobert MÊooke; Li i<
Btblintheea tMt., ifrU ITSS. f . ttS. -
rml 61091 apkiemt IHciwmmrf.
DiniiAM (Saninel), médecin
:il DERHAM -
lCM,<taos le oomt^ de GlooMter, mort \o. 2G août i
|«I9. U fit Mft études à Oiford, et fut reçu doc- I
k« m médfoiie en 1M7. Od a de lui : iiy- <
inkpa pkàioMopMea , or an account of
llwmtçUm Watert in Warwickihire; Oxford,
lus, »-8".
■teic (Giiie$)^ historien (huiçais, né à
$ailC«NiloiBb( arrondissement de Saint-Malo'),
<■» U première partie du fliv-huitième siècle,
«••1 1 JcTS#>y, pendant IVmisration, vers 1790.
k 'Uii diicteur en tbeoloipc, prieur de Notn*-
Vkm* du ctiAteau royaJ fie Fougères et vicaire
nrral «la dioeèse de Dol. On a de lui : HU-
'•i'^ eeciêsiastique de Bretagne; Paris, 1777-
i'^^ôTol. in-t2. 1 Cette histoire, dit Miorcec de
krMancC, fisC précieuse pour la province. Klle
•!* rtriie avec feu, la marche en est rapide ; elle
«Mriiae, naloré l'emphase oratoire qui s'y fait
*rt<|ueiSoM trop sentir. On reproche à Tauteur,
4v^ r«ioo, d'avoir vonln expliquer par une
lUGQ^ qu'O n'cnteiidait pas tous les noms de
•m\ et tAUs les noms de saints , de princes et
("'•Aqpi^^ des quatrième, dnqoième et sixième
vrt«k. Quel abus à eet égard n'a-t-on pas fait
^ wért fauipie bretonne .' Un étymolo((iàte brc-
im a a-t-il pas prétendu traduire l'hébreu et
««u» Ir» lanffoes par la sienne, et y retrouver
M nnsmr* de toutes les nations ? A 1 en croire ,
aâHB partait le bas-breton, et le Paradis terre;;-
brMat a Qoimper-Corentin. » Sans chercher
^^'a «lud point cette dernière obstirvation s*ap-
Jkitr a tVric, U buRît dt* dire que m m Histoire
«r^«idjf»7ur, riiallieureiis(*iii(>ntiniicii<>vée, of-
*»«Br.ir»- 4iij.iiiririiui de l'intérêt et |H'iit Hro
^Mi^ âTei" fruit.
^f" t'Kerijnri. yoi%re tur les Êerivdint et let
\\u E inntird \ th»'ol(»;]nt'n ant^lais. i\6
^ rtwwW «If K<*nt, dans la prnnièrc moitii'
<■ »tiirfii«- *ie«-l.-, m«»rt «*n lirfi. Il fut élev(*
*cn^** d'i Christ a Cambridge, et devint pn»-
:r '\.\n< cet ftabli^vrncnt en IJGH. 11 fut suo
"îï.'T*t rwtPiir de Pluckl«'>\ dans h» diocrse
■«j*vt#r(. r li.-iiw>lain du duc de Norfolk et
ttir^ dr Chard^toke dans la cathédrale
Kr\ II se lit un*? «rande réputition par
■^«r. «on f'\*yf\\k*'TU'o ft sa \igueur dans la
'. On .1 d#- lui : .1 Spnnng refit rai nt
vBv|/ariiA untruths; i;)6s, in-i' • «'rrit
aaL'- !•■ |»api>tr Maniins; - - Lecture nr
QH H^.n •/ part «'/ ttn' lift h chiipter
ifHtflf f-, thf //W;ref/?s;Londn's, i:).si.
. di» Di'rinu ont «^t»' nHin'il'.is
f* Wl\ Ht J»
îi9j. in-*»'. Sij rorn'>piMnl mn» hmt
i^ «-■ trouve dans les» Ànu files di'
T Al^*'rf'Frnnt'niK, Uinn . pn'i.d
ar a Cl.iir\.i:i\-I«'«-Van'lir. • .Iiir-i , !.•
T i:v., inorl l.- :. ' janxi'T r-.'l».. «Mirti
4u repriitnit ■lv> t::jvd»'. liinr lises
. I
DERIVAUX 714
(1789), il passa ( 2 septembre) dans la garde na-
tionale soldée de Paris, qu'il quitta ( 2 janYier
1793} pour entrer brigadier dans la gendarme-
rie. Le courage qu'il déploya aux armées de la
Moselle et dn nord, où il se distingua prindpa-
lement aux aflaires d*Arlebec et à la prise de
Menin, lui valut ( 15 février 1795) le |^e de
lieutenant au 1*' bataillon de Sa6ne-et-Loire,
puis celui d'adjudant-major (29 juin suivant).
Étant passé aux armées d'Italie et d'Egypte , il
fut promu au grade de chef de brigade comman-
dant les guides de Tarmêe d'Orient le 18 février
1800. Frappé de dix-sept blessures à la bataille
d'Héliopolis, Dériot, auquel Tétatde sa santé ne
|)ermettait pas de rester en Egypte, revint en
France, et le premier consul lui confia (21 jan-
vier 1802) la place d'adjudant supérieur du
palais du gouvernement, l'éleva ( 30 décembre
1803) au grade de colonel titulaire de la 23* demi-
brigade d'infanterie, et le nomma (30 novembre
1804 ), sous-gouverneur du palais de Fontaine-
bleau, [)uis de celui de Versailles. Deriot fit les
campagnes de 1805-1806 à la grande armée et en
Dahnatie ; mais ses nombreuses blessures ne lui
permettant |»as de soutenir les fatigues de la
guerre, il fut mis 6 la retraite le 9 mars 1806.
Le repos ayant rétabli sa santé , il fut relevé de
sa position de retraite, et n*çut (20 janvier 1808)
le grade de ctief d'état-major de la garde im|)é-
riale, avec laquelle il fit la ciimpagne d'Espagne,
sous les onires du général Lepic. Général de
brigade dans la garde impériale (C aoAt 1811) ,
chargé de l'instniction des dé|)ôts de ce corps,
puis général de division (2i décembre 1812), il
fut attaché à la personnt^ de Napoléon 1" , en
(lualitê de chambellan, le \i> décembre 18i:>. Mis
en retraite à la llestaiirati(»n» il reprit pendant
les cent jours son service dans la jîanle iiniMTiale,
se dislinuua dans la campajine de France , et
fut definitiveriient mis à la retraite, par ordon-
nance du 9 septembre 181,). Le nom de ce gé-
néral est gravé sur l'arc de triomphe de l'Étoile.
A. S.. ..y.
Archives de la guerre. - f'irtoires des Français,
f. V, — Fastes de la légion d'Honneur. — Moniteur,
iOS4, p. m.
«iiERiTAUX (Le baron Achille), général
français , né à Senones ( Vosges ), le 'n mars
177f», mort à Nancy, le r» septembre 1843. Il as-
sista au siège de Mayence, et après la prise de
cette ville il fut dirigé sur la Vend<*e, ou il s'il-
lustra par un trait d'humanité qui iiu>rite dVtre.
r.-jpïH>rté : une femme vendéenne, «pii avait \n
f)érir son mari à ses cAtés, atteinte elle-même
par une balle , expirait tenant dans ses bras un
enfant, qui poussait des cris déchirants; émn de
pitié à la vuf* de re !»(M*ctacle. heri^aiix. ne con-
sultant que son cfi'ur, se pnrifMte en avant, et
arrache a une mort cerl.iine le petit orfibeliri ,
dont il voulut se cliarger. et aurpiel il prodi^iua
depuis tous les soins d'un père i\). Nonuné
1. su'n ij r. «.iJunlioD, une l'ircc qui rappelle ce fait
7ir> DEaiVAUX
scu^-lieutenaDt en récompense de m belle oon -
iluite, Derivaax prit part à toutes les guerres de
Tannée de Rhin et Moselle, fit partie de l'armée
d*Hel\etic, se distingua dans les campagnes de
Van \ii et de Tan nu (1799 et 1800), et parvint
:ui grade de capitaine. Fait prisonnier en Polo-
gne (1807), il recouvra sa lit)erté après six mois
de captivité. Tut envoyé en t^pagne, oii sa bra-
voure en maintes occasions lui valut snccessive-
niont les grades de chef d*escadron et d*adjudant
général (colonel). II l\it ensuite attaché à Tétat-
TMjOT de la cavalerie du corps d'observation d'I-
talie. Mis à la demi-solde après les évenciuents
de 181 0, Derivaux se retira à Commercy, et de-
vint maire de cette nllo jus<|uVn 1819, épo(|ue h
laquelle il Ait appelé au commandement des dra-
gons du Calvados. En 1821 le roi lui conféra le
titre de twron , et après !a nivolution de Juillet
Louis- Phi lippe le nomma maréchal de camp, et
lui confia le commandoinent du département de
TAIlier. Eji 1840 Derivaux fixa sa résidence à
Nancy, oii il mourut. Cii. H.
J. NÔllrt-F.ib«rt, La îjnrraine militair*.
DEBJAVI.XR. Voy. Drkzwi^e.
DKRLiMti {Cfiristiau-God^rot), littérateur
A poète allemand , natif dllolmstiedt , vivait
dauH la seconde m«)iti«* du dix-huitième siècle.
On a de lui : ?inchnhmunijen ri fier Die h ter
i Imitations de nobles Toctesi; lA'ipzii;, 17j3-
17.">7, in-8"; — Scfihffen zum Vergnûgen
/Ouvrages récréatifs ; ibid., 1757, in-8": —
pi-tt'jrammti tir darix /iathrrsfnflietisibiis ;
IlaIlHM>taHlt, 17j:i, in-V ; — Dissfrfnliones sur
dert si:jet<» d Vru'Iilion ; celle n-lalive a lla\innn,
éviVjiie d'{|ailH.TNtiedt, intitulée i'tunmrntifriu.s
rie J/i-nnone episr., etc.; IlelinstiCvH, 17 17, con-
ti"nt une notice sur la hîliliothèque fondée dans
cette ville .lu n«'UvièMit' siècle par ce pn-lat.
\'l*'liinj,'Mip;ilriiieiil a Jm'h'T. .Hlg^ninu t tirirhrtrn-
/.'Xl«*./W.
DKRLlxci (Jean - Théophile}^ théologien
allemand, né à Aschersieben, le 14 février 1697,
mort le 'il juillet 1771. Il visita une grande par-
tie de rAlIemasiie, fut mini.*<tre et in^pi'cteur du
;!Mnnas<; à Halhe^^taeflt. S»'s principaux ou\ra;ses
S4»iit : f)fCo»xurfufliuv pro/intu'ndtani4fmnla
npud rrteres; llaili', 17»0, iii-i"; - he Scrris
littvrntis ; îNd. : l'autrur entendait par U les
enclaves »tigmati<^'s par un fer chaud ; — De
More i n tu en 'li sdti m of > re* us t ixs t mo ; ibid .
\i|<'||jritf, Mi:i(>h-iiii-i:i I J • 'i - . ///';. f.elrh -l.^rvwn.
UKRVOi). l/iy. i'oNNim Hottir.ckiy .
* DER.xts I . .. , fn itlirrn'iticien français, vi-
vait dans la sixondi* inoiii«* du dix-huiiiêine
siècle. On a de lui : Tnntt' tle% changes étran-
gers ^ contenant le fMW nu Ifi valeur intrin-
s^ue de Vern de soixante sols de France
rein tipr ment aux mon noir s de change des
principales ni les de V Europe, depuis 7.1 U-
• 'lé Jouée lAHfftrT.p* au (î? nni*' : as* prlllr «tatnrtte
••a brunie Ir ra^tpf li<' ^«■■«^iieiil : rWc f «t aa]A«r4'lMl
Irèa-rar^. L<H»«-I*titlip'»r fit avait «n^ «iir «ati |kiir*i'i A*
•ri'. v« .1 HfiiHlT
- DRRODOll 716
vres U marc d'ar§eni «loMioytf Jmqità
M> /ivres; inciusivementê (lie) Vespikeatlmk
des arbitrages, aveeieurs caUuUpomrUmUi
les places; Paris, 17M, in-4*; — Pariiés
réciproques de la Uvre nuwséram oh et
compte, instituée par Vempereur Ckartewta'
gne, proportionnellement à VoMgmentaikm
du prix du mare d'argent arrivée de§miM
son règne fusqu*à celui de Louis XV; ibid.,
1744.
Jnnmal de» Sarants, ITU.
*iiRR.\rssox c PkiUppe j, juriaouRMlte
français, vivait dans la seconde inoitié rin dix-
septième siècle. On a de lui : Traité de la sub-
rogation de veux qui succèdeni au Itms ti
place des créanciers, oà sont traitées les ques-
tionx ardues et d\ffciUs de cette mahère ;
Paris, 1G86, avec des annolitîoRS par Koarerof ;
~ Traité des Propres réels et conventiomuA^
où sont traitées tes questions noiabUs du
droit français; t714, iii-4% 3* éditiaR; •
Traité de la Communauté des Biens; ^ TfaUé
du Douaire et de la garde noble ou bom^
gfoisr.
Journal des SarantM, ITOI.
DERODOX ( David ), théokigpefi protoilaal«C
philosophe français, m* à Die, tlans le DtapHaé,
vers IGOO, (*t ini)rt à (ienève, en 1664. H pffoimi
la philosophie a Orange, à Mines et à Genève, ob
il fut obligé de w n^tirer, en 1 6C3. PvtifiaR dicidÉ
des fonnes «le la philosophie scolastiqne* iadiRMl
d'aiUeurs vt* r.^ Ws opinions de dasseadi, il te dé-
clara nintre le système tle Descarte.«, qui tmuvR
cepemiant un ;'.s<.f/ grand noinbn» de di<(cipiei
fiarmi les tht*ologien<» protestants du di\-np-
tièine Méric. Il eut même sur quelques [
du cartésianisme do» di>cu«Moas 9a»n
ave<- ipielques-uns de i;i*!« dernier*, entre i
sur l'idée de la conservation des
dt'rc* Cf)mme une création continuelle, avec J
}Um, qu* fut plus tard pmfessenr de |
à racailèiiiie protestante de i^laurcM. 0 a
lai<s«> 1.1 réfiutation d*un très-babîle diilfrlicwR
Cette re|nitation était inème «i bien établie de
son temps i|u'un jour le pri*&i«lent d*nne IhèM,
dan< une acail-roie dont on n*a {ns oonMTiv la
nom, se trouvant pouMe à bout par ua
nkeiitateur inconnu, Tapostroplia de ces » .=
Tu rx Dinhoîus nut Derodon .' C*é
DeriMlon. I^ controverse avec l'Écli^ic-
lui offrit une facile occasion tle lairett m-^
h^ts en ce genre ; il en profita pow «oin
les points controversés ua assci graRd Ro
d'ouvrages. I^ réimpression d'un de
vres intitulé : Le Tombeau de la
bannir du royaume, en 1663. Il se i
Genève, ou il mourut bientôt . \m m
rodon : Quatre ratsons ptmr
doit quitter la H, P. R. : Pari«, n
Senebier ne parle pas de œ livre,
bien n*étre pas de Derndon; mab ia ■
•t'im .«iitrf. tntîtniè : Qnnfr^ rttisttmm «m r«
DËRODON -
tfr Vmdtarisiief du purgatoire, du pé-
fh^imel et de la prédestination ^ sans
ictt, laeiv in-S* , OQTrage que iM France
uantt Mippose être une réimpressiun du
IfMt ; — DL%puiatio de supposito in qtta
ma kaetenus inaudita de Kestorko fan-
orthodaxo et de Cyrillo Alexandrino
ne episeopis tphesi in synodum coac-
mçunm hjtreticis demomtrantur^ ut
TipturxSacrx ir\failtibUitas asseratur;
ort Orange •, 1645» in-8". Ce livre, fort
tbtido\o, fut k>rAlé en 1658, par arrftt du
de Toaloune; — Le Tombeau de la
; y T«^, 16 j4, in-8" : cet ouvrage, plu-
t'jc!» ii*imprinié et traduit en anglais,
«, liiTJ, iii-8 ',ct en allemand par Hubricb,
1689, in-8°, et 1698, in-8% fut brûlé par
du bourreau, le 6 mars 1663. L*auteiir
ni et le libraire condamné à mille livres
de, a la perte de son privilège et à dix
fatinnissement ; — Dispute de I^Eucha-
Geneve, 163à, in-12 de 468 pages, avec
lie 10 pages adri»ssée aux pasteurs et
. qe rii^Uise de Paris , et une table de
; — hnpute de la }tcsst',ou discottrs
t paroles : Ceci eut mon corps; Genève,
»-l2 de 218 pages; — Ixi Lumière de la
I opposée ans ténèbres de l'impiété;
', ie47p iii-12 'le â76 pages. Ce volume se
« de deui traites, dont io premier a ét*^
a part , sous ce titre : V Athéisme
I, traitv démontrant par raisons
cJ qu'il y n un Dieu ; Orange, 16 '>9,
jl pat;^<, et a été traduit en allemand ,
I , 17 JJ, in- 12 ;— De Existrntia Dei;
ivoi, m-i . ('V'%t prob;iblement une trad.
le L.Vhtisme cunvnincu; - Ijygka
ta; C**ne* i*. I tvy*, in- » ' ; et sous cet autre
PkilftS'iphi't (Ontructn; (ien., 1(>81,
c'est i^ de^i'liippeinent de la tjogica res-
meîaphu^Mifi ; Oranjse, ltt:)9, in-s'; —
Wm r^filis •/#' nnte rrnli; Mmes,
f- ; — Oispiitatio de bbertate et ato-
I, lOft**, in-.H". Ce volume renferme
, l'un d»» I >'.* |iaces sur la liberté, et
«c *» «ur les atomes; on le»» trouve sé-
"w iraîion de Onev»»; ruais c'est la
« «ier un nouveau frontispice; —
m Phi/i>soj,hi.{ ;f;rn., 1663, in-H";
r;>ansnoin«lelii'u »•! sans date, in-4'*: I
«•»•• su\ ;itt.ii|ueH d«* Jean Bon; —
wBo rr t'A'ifrnff.qiP judiciaire ; Ge-
l ; l.'i Imonsfanfs; (ienève,
. v«« diffen-nts écrits de Derodon
. apr^ *a m» ni ^ni^ ce titre : Dav.
vperaomni't; Genève. 1664 et 1669,
^ >«pretiiipr \olumH contient ses trai-
phii- et le -i^Toii.l ceux de theo-
Mich»'l Nicolas. i
— «!■-• '.; •i-i7»j«- #r rrit. ■ SrnrblT, |
>C«*r. —II. '.-m tu. //!»/ /|^//j /'Ai/o '
— Itffer.t ll.p :«5i>'. -- M*I Usa;. /.// France I
DÉROZIERS 718
DBRoi {Bernard'h'rasme), général bava-
rois, né à Manhelm, le 11 décmbre 1743, mort
en 1812. Entré trèt-jeune au service militaire,
il obtint un avancement rapide. En 1792 il était
major général de l'année bavai-4i;ie, qui Je e«ii-
cort aveclei Autrichiens et les Pru^biens de. ait
envaliir la France. Sous Tempire , ioraqui^ ta ita-
vière se fut alliée à la France, il commanda
avec distinction un corps d année i)avarois qui
fut placé tour à tour tous les onlres supérieurs
des marédiaux Bemadotte, Lefebvre etGouvion-
Saint-Cyr. Blessé mortellement à la bataille de
Potolsk, le 18 août 1812, il ne survécut que dnq
jours à sa blessure.
Ilabbc. Roliijnlin, rtc, /tiographiti univ. et portative
des Cvntemporatns»
* DEROUiE ( Charles ), chimiste et mécanicien
fi-ançais, né à Paris, en 1780, mort en 1846. Il
dirii;eait avec un de ses frères la pharmade Ca-
det-Derosne, etût avec lui, en 1806, des recher-
ches sur l'esprit pyro-acétique que fournit la dis-
tillation de Tacétate de cui\ re. En 1H08 il réussit
à blandiir le sucre brut par divers procédés,
entre autres par l'alcool à 33''. En 181 1 , mo<U-
tiant les découvertes d'Achard et d'HermstaxIt ,
il parvint à reth^r quatre (>our cent de sucre des
racines de betterave, et présenta à la Sodété d'Fji-
couragement un pain de sucre de betterave ratliné.
Kn 1813 il trouva la fabrication du noir animal
par la carbonisation des os, et appliqua le char-
bon à la décoloration et À la purification des sirops
de sucre. En 1817 il établit avec Cdllier-Blu-
menthal Tappardl distillatoire continu, demeuré
la base de tous les appardis évaporatuires.
Ayant observé que le sang frais desséché à
baàse température forme un produit sec , avec
toutes les propriétés de Talbuminc, il s'en servit
(H)ur la clarilication des jus et des sirops sucres
et aussi comme engrais puissant. En 182j De-
rosne s'associa avec Cail, mécanicien intelligent
et expérimenté ; l'usine qu'ils construisirent à
Chaillot devint bientôt une des premières pour
la constniction des machines a vapeur et la fa-
brication des locomotives de chemins de fer.
Durant quinze ans toutes les machines employées
par le roi de Hollande pour Tépuralion du sucre
de SOS fabriques dans les colonies furent égale-
ment fabriquées par Ch. Derosne. On a de lui :
Traite complet sur le sucre européen de bet-
teraves , trad. de l'allemand de Fr.-Ch. Achard ;
Paris, lsr2,in-8". A. m: L.
\. FciiillPt, dani le Ihetionnairf dr lu Conrersnti-ù.
DKROSSi (Jean-Gérard), \oij. Rossi.
ii^.ROZiRRS {Claude )y traducteur français,
né à Bourges, vivait dans la première partie, du
•itizièine siècle. On n'a de lui que des traductions
savoir : La Vie civile, traduit de l'italien de
Matthieu Palmieri; Paris, 1527, in-b"; — Dion,
historien yrec. Des faiciz et gestes insign^''
des Homaiiis, reduicti par annales et consu-
Ififz , commençant au consulat de Lucius
Cfdtft rt f.ncius Torqun/us (durant lequel
719 DÊROZIËRS —
Pompée le Grand fil lu guerre contre les
Hibériens el défil MUhridate)^ et conlinuanl
de letnps en temps jusques à la mort de
Claude Kéron; premièrement traduit du
grec en italien par Messire Micolas Leoni-
cène, FerraraiSf et depuis de V italien en
vulgaire français; Paris, 1543,Jn4bl.,cliez les
Angeliere frères. Cette traduction commence au
37e livre et finit au ô8«. Le texte de Dion n'était
pas encore imprimé en 1542, et Déroziers ne fit
que traduire la traduction italienne de Kicola
Leoniceno.
Iiu Verdter et La Croix 4b Matoe, BibiMMéqmes fram»
çaiies.
UEBEAif D et noD DBRAND ( François ) ,
architecte et mathématicien français, né en tjSS,
dans le pays messin, mort à Agile, en 1644. Il
entra jeune dans l'ordre des Jésuites, mai« il n*cn
continua pas moins de se livrer à ses études, et
professa les mathématiques dans K's collèges ilc
son ordre. liJi 1619, Louis XIII ayant donné aux
jésuites dos terrains oocu|)é8 par les fossés et les
murailles fie l'ancienne enceinte de Paris, la
Société résolut d'y faire élever une église sous
rio\ocation de saint Louis. François Derrand et
Martel Ange, jésuite lyonnais, présentèrent chacun
un projet. Celui de Martel Ange était une imi-
tation de l'église du Jésus à Rome; celui de
IVrranii au contraire était entièrement original,
«•t obtint la préférence. La première pierre lut
|N)sée i)ar I^ouis XIII, le 16 mars 1627. Terminée
en 1641, l'église fut dédiée le 9 mai de la même
année, et le cardinal de Ri<;helieu y célébra la
pn>mièrc messe. La façade, élevée en 1634, aux
frais du cardinal ministre, est sans contre<lit la
partie la plus remarquable du monument ; pliu
importante que beaucoup d'autres, où Ton ne
retrouve point ce lu\e et cette surabondance
d'ornements fie tous genres, qui constituent un
des caractères distinctifs de l'ardiitecture des
jésuites, elle doit être consiflérée coimne un des
f |)écimens les plus curieux et les plus intéres-
liants pour l'étude du style de cette époque,
lorsqu'on jette les yeux sur cette façade, on est
frappé de Tanalogie de sa disposition avec celle
de l'égliite de Saint-Gervais ; mais dès qu'on passe
à la comparaîjion H à l'analyse de ses parties, un
est bientAt forcé de reconnaître combien sous
tous les rapports ronnvre de Jaci^ues de Brosse
l'emporte sur cellede son concurrent.!!! cependant
la façade de Saint- l4>uis,enooresurcl)argée d'orne-
ments, a été defHiis kieaucoup himplitiée. On peut
la voir telle qu'elle était <lans la monograpliie pu-
bliée en 1M3 par le P. Derrand lui-même; cette
planche a été reproduite dans h*s Monuments
anciens et modernes de Jules Gailliahaud.
Derrand a écrit un traité intitule : VArt des
traits et coupes des voAte%, ouvrage tres-ulUe,
roire même nécessaire à tous archittctes, mai'
très maçons^api areilleitrs, f ailleurs de pierre,
r( gènérnlfmtnt à tous ceux qui se mêlent
de Carc/Utecture, même militaire ; Paris, 1 6 ï3.
DËRTHOMENSIS 7S0
in-ful. Ce traité renfenne tout ee que .PIiiHhert
Ddorroe et Matharia Jonsie avaient écrit déjà
sur cette matière ; mais il oooticnt en outre beau-
coup de principes et de moyens d'exécution dont
l'auteur n'a dû la décoaverte qu*à ses profonJi^
connaissances en mathématiques. Une nouvelle
édition de cet ouvrage, avec des additions im-
portantei aélé donnée en 1728 par Lame, andn
membre de TAcadémie d'Architecture.
£. Bretox.
Qujlreniére 4e Qulaey. Dietiounaire d'Ârtkaeelurt,
— J. Uailliabaud, JUonuatenti untten» et mfirrmn,
^DEBRiBS ( Rotnain-Marie ), ingénieur fran-
çais, né à Quimper, le 1" juin 17S0, mort à Paris,
le 30 janvier 1844. ?i'étant encore qu'élève des
ponts et chaussées, il fut attodié aux travaux «le
la route du Mont-Cenis, et cette gigante$4|ui! en-
treprise fut tenninée sous sa direction. Employé
plus tanl comme ingénieur en chef dans le lie-
partemcnt de Maine-et-Loinr il a exécnlé de
beaux travaux dans les marais de TAuthion et la
construction du pont dr* Saumur. En 1833
le gouvernement lui confia rétaUissrmnrt des
routes stratégiques de l'ouest, qull termiM eu
moins de quatre ans. On lui doit, sur les travanx
accomplis entre Lans-le-Roun; et Suie, un mé-
moire p«)rtant le titre modeste de:. Vo^ioeMiteri-
queet descriptive sur la mute du Moui-Cenu;
Angers, in-4", de à6 pages, avec quatre laMeHi.
Cette notice rerifi*nnc des détails hUlonqnrt cl
archéologiques sur la ville de Suze, etsc f
|»ar les réponses de Tauteur à quatone <
que l'Institut lui avait adressées sur la I
la géologie et la minéralogie du Mont-Oenîs.
P. Lktot.
A. de BtoU, dam la BivjrapkU brttonme,
DEiiT(Gî/^rr}, traduclA.-ur français, b6 à
Bourges, vivait vers 16jO. La Croix du MaiM
lui donne le titre de/r^re (c'est^ànllre idîgieBx),
et l'appelle en même temps « théologicB et en-
teur, |ioete français, et entendant bien b h^
gue italienne ». On a de lui : £•« Souia» du i
naturel de Vhomme, contenant sept
gués , qui est un traité touchant lajosdut^
tienne a V encontre des Jutfà, traduit de fiti-
lien ; Lyon, l&âS, in-16; ~ Traite de TAiiiu*
lite, trail. de l'ital.; Lyon, lâjâ, ia-i6; — idm
Somme et fin de toute la Sainte Maitmre éw^
youveau festament , avec uneépitre de j
Jean L'hrgsostome, de ta manière de
Dieu; Lyon, 1&68, in-16; Paris, t&Àïl, in-S\
La Croit da Naior et liu VrMirr, BèH
çauÊÊ. — Bruort, Mmnmel dm Ubmin.
•OBSTiiosiUSis (ilmrf/<'e),ennitede!
fie Siiint- Augustin, vivait au quatorriènifii
a imprimé sous son nom, en U75, un Wrn •
troooinic et de dironolope intîtalé : Ratm
rum caiendarumMiti'n et nonantm mensi
Mention est laite d*un moine du même ci
du même nom, ipii, ne a Plaisance, vm 1
profe<iNa la tlwulogir a Paris, et acquit «le la
pull t -on ro!nme pre licateur. Il est rn ~
BERTHORERSIS
)f
■é dut la
iëèàe,ttortle6iMn 1716.
■lasnvvâ laMwncnoQ |M0Dit6 06
ÉfMlorl Mw tooleTalIlM dtiit
nPHhnAer etForiter
à b vivoNe iM dllioliqiies dn nord
d'âéoMBUlié-
fttè éprooforde grandes
» et reprirent le che-
LMfroiftciiefrjaooUtet
; lar la Tille de Lan-
lyTiOe éminemment
rft«i aecoefl plein d'entboa-
lia p«1ie de la population ea-
talartda lOBlee parts ponr gTM-
t se borner les socoès
' les jéuéranx dn roi oommen-
Ces denders résolarent
de Preston. Ceax-ei,
I sopërienr à odui des
l qu'one démonstration
" rent à eapitoler.
* et le eolond Mscldntosh se
ly et ordonnèrent aux clans
et de se soumettre. Les
de Lancastre parvinrent à
ts les Écossais, au nombre de
il bits prisonniers. Le nom-
; n*était pas de plus de
eootenance de Derwentwa-
( répara oe que la capitu-
lil de peu béroique. La du-
I et la comtesse de Derwent-
CB sa fa? eur ; mais leurs
WÊÊk soeoès. Soixante mille
p ) fiirent oflertes inutilement
k.irii. n fut décapité à Tower-
- Uon Gillbert rt
Sam VDnivtn pUtoresqué,
#AVI3IB ( Gabriel' Ro-
. né àKasao^le 3 juillet
1816. Fils d'un major
t quelque temps
En 1762 il entra
tdePreobatcliinâky;
' le dessin et les
la protection du
lia ftCBtrer à l'École des
ts ooBtre le rebelle Po-
de tes talents arriva
- DES AOULIEBS
Jii8qii% Iftepëntrioe
anx pta iMBlea ta
91S
TMiotlerfléDértf da
l'empire en 1800» il M Mmné nfatelradalft
ja8lieaeiil80t;«abcal803lpril«M iteto>
tion Um aitranrtlBrira p<wr « houMaitiTé
attikliadBsiMMemrs : laVii démit pow a<^
peut la eoMidénrmMM la poils le pins ranmu
qoaUada timpada CUlMriM H. te dtopaml
ses odes oritoa iotfiiiléea s il INSM, lapins eoMM
et la ptabele, tradoits diM pmqoa tovlea lea
langues;— Za CAtcls If eoii/--r^ifloNijia, aiBi»
DiM sas oMmaa an pveaaaa remarqua : a ivund
<is la iVidtia lyrijwe; --- UM OMsr^iliMi lo|w.
gr(iqMqMêdu§aiaern§mmté$ TamèomJkn^
wina fotuBboBpoilaymabil airap abuaé da
rallégofia. SesoBUfrsa complèifla anlélé pubUéaa
à SaiBt-Pétarsbong; 1810-1816, 5 '
Oîto, UkrèÊHk étr mmittki
* DM kwsiXMMM (/«m)» théologkû pralm-
tant da régVsa ^Attr^, pi«a ia La RoeMIa.
▼ivait an dix-aepti«k aiMa. te ivMira lea dalea
précises da sa usimoca et de sa mort. La
réTocatiooderéditdalfaiiteala te^àa'exfler
d'abord à Gnenasajr» poit en AaiMana. Es
161» fl prit les ordres daM rÉgUia at^sMona^
et se flia à SwaHow-Streat, ipi'tt qÉttta pour
établir à Islii^^, grand vflligB Toisli da Lon-
dres, nue éoolay ^*B dirigea afOGSoeoèa Jmqu'à
sa mort
Biar. iM Prmncê pnint«miê, .
DBS AOULIBM ( Jêa»-Thé(^U\ pbysldes
et mathématicien fraaçaiSy ils du prcoédent, na-
quit à La Rochelle, le 12 mars 1683, et monrut
en Angleterre, en 1744. Né en France, peu de
temps avant la révocation de Tédit de Nantes ,
emmené en exil à Tige de denx ans , Des Agu-
Uers ne connut jamais sa patrie. Son père fut
son unique précepteur, et dès Tâge de di\-sq>t
ans il partageait avec Ini la direction de Técole
d'Islington. Mais un goôt prononcé pour les
sciences devait éloigner le jeune Des Aciers da
renseignement primaire. A la mort de son père ,
il abandonna l'école , et se fit admettre dans l'uni-
versité d'Oxford, où il reçut en 1709 le grade de
bachelier. Les sciences furent dès lors Tunique
objet de ses éludes. Le savant professeur KeB
ayant quitté la chaire àtphUosophie naturelle
pour celle de Tastronoroie dans la même uni«
>ersité, Des Aguliers, qui n'avait alors que vingt-
sept ans, fut désigné pour le remplacer. BientAI
après il entra dans les ordres, et obtint par la
suite le titre de chapelain du duc de Chandos,
puis du prince de Galles. Cette position, jointe à
son mérite comme savant, le mit en évidence ,
et bientôt on le voit faire à Londres on cours
public de philosophie expérimentale. Ces le-
çons étaient suivies par un nombreux et brillant
auditoire ; on rapporte même que le prince da
Galles, depuis George II, et sa femme la reine
Caroline y assistaient régulièrement. En 1663|
79$
DES AGU LIEES — DESAIX
nn Anglais, riche et UTunt, Jean Galter, lYaH
fondé à Londres une diaire publique de mécMJ-
que, et assigné h Robert H oolie, l^illostre prMé-
eesseur et l'antagoniste de ?(ewton, une peasioo
viagère, mus la condition de faire des lectures
on leçons publiques sur les diverses parties de
b physique. C*est sans doute œtte chaire qu'oc-
cupa Des Agiiliers apr^ la mort du professeur
anglais. Notre physicien parcourut ensuite la
Hollande, od il fit, comme en Angleterre, des
cours publient, qui eurent beaucoup de succès. Il
y connut Tastronome Hnyghens, Tanatomiste
Ruysch et le médecin Boerhaave, et compta, dit-
on, le philosophe S'Oravesande au nombre
de ses disciples. Il y avait alors en Angleterre,
comme en Hollande, un mouvement scientifique
très-prononcé; Tastronome Halley, le physi-
cion linyle, le naturaliste Ray, Hooke, que nous
avons déjà nommé, et beaucoup d'autres sa-
vants non moins célèbres, tels que Derham,
Rradiey, Bumi*t, etc., imprimèrent aux sciences
uni' vigoureuse impulsion, qui se communiqua h
la Kranci' vers la fin du dix -huitième siècle.
Au-dissus dt' tous ces noms plane, sans rival,
ct'Iui de Newton. Des Aguliers eut le bonheur
dt' prendre part h ci' grand mouvement ftcienli-
fiqiio et riionneur de se<ronder Newton lui-même,
dovi'iiu vieux , dans ses expériences et dans ses
déiiM»n<trations. On sait que les théories et les
découvertes du grand matliematicien nVtaient ac-
ressiMi'S qu'a un petit nombre de savants tlVIite,
qui sVn disputai«>nt l'interprétation. Des Aguliers
fut surtout chargé de vulgariser par dos expe-
rienr^'S bien faites le système de »wton sur les
mouvements céli^tes , et les cours publics qu'il
fit à Londres ainsi qu'en IloUamle n'eurent d'au-
tn* iHit quo de pru|»ager les iftées profondes de
iw iHiissnut géomètre. On peut voir d'ailleurs,
par la liste romplète que nous donnons ici des
ouvr<iges puhlli^ par Des Aguliers , le caractère
éinineinment pratique de l'esprit de leur auteur :
Sermon préchr à Hamptoncourf , devant le
Di Cioorge I'T; 17 I«; — Fire impror^d, hfing
a netv mefhod of building chemtiifs, so as
/o prevent thrir smoking; London, 1716,
fn-H»;— Physico-mechnnicfil Lecturf s ;Lon^.,
1717. 'in-l7\ ^ A System nf expérimental
philosnphy provrrt by mechanics, as shewn
af the puhfic lectures, in a course nf expéri-
mental pfiilosop/iy, by J.-T. Des Aguhers ;
Lond., 1719, ^l-4^ publi«» «ans la participation
de l'auteur; — .1 Course of expérimentât
PtiUoxophy^vit/t 32 cnpperpfnfes; I»nd., 1725-
1727, in-i"; 1734-1745, ? vol. in-4*; nouvelle
édition, 17fi3, 2 vol. in \* ; trailuit en français par
Pezénas, Paris, 1751-.*»?, 2 ^ol.in-i"; — T/ie
Newtoninn .Syj/rm./ipoewi; Westminster, l"2«,
in-4"; — Dissertation sur Velcctricite des
corps /Bordeaux, 1742; trailuit en anglais, I7i?,
in-8** (ouvrage oonronn<^ par l'Académie de
Ronleaux\ Des \guliers a en outre traduit
•Ti an;*l.its : le Ct.itr% de \lii*ti-f*wtitfues d'Ora-
Dun, la Jfécaiii^w deGanger, k
des ^mcxde Miriotte, U DiMseri
sur la médecine d« Piteaim, 1',
à la Pkltùsopkie memiontenne
sande (Lond., 1730), dont wie sr
parut à Londres en 1747. U a iloi
deauème éditioo des ÉUmenis di
et de Diopiriqueàa D. Gre^ary, è
diee cootflnant : An Account qf r
lescopes; Loadrea, 17&4, in-8«. En
dans les Transactions philosopki
1716 à 1742) beanouopdemémoin
sur la himière,letooulenrs, les varia
mètre, la résistance de l'air, ladens
le mouvement perpétuel, la figure
formation des nuages , l'elaslicilé, h
lance, lliydrumétrie. 11 fit aussi d
curieuses sur la coliésiun du plom
le magnétisme, l'électricité, elc
H. Fb
1^ Père Arcère, HMoirv de la Hœàé
Fruntee protestante. — Welu. tiutoin
français.
DESAIDES. l'ours DCZÈDE.
* DESAILLT ( , comte'.,
çais , né à Oisy (Pas^le- Calais), U
17G8, mort le 22 mai 1830. Solda
ment d'infanterie légt're, il prit
1792) au combat du camp de Mai
de Dunkenpic (9 septembre 1793
sous les onlres de Pichegru , a k
la Hollande. Ayant quitté Tarmée
Meuse après le passage du Rhin i
Majence, il l'ut dirigé surl'armcv
roiirage qu'il montra, tant au pas
rneulo qu'à la prise de Gradi<ra ,
mars 1797 ) le grade de chef de h
s'être de nouveau ilistingué an cr
Castellana ' armée de tapies \ u
Italie, et eut un iheval tue sous Ii
de la Trebbia, à la suitede laquelle il
juin 1799} chefde brigade. Wertingi
Austerlitz , Kœnigsberg l'ayant de
à même île rendre d'éclatants serxi
le nomma comte di' l'empire en IK
de brigaile (8 juin I809 }, à la suit
de Tliann et d'Eciinidil. Employé
Rus>ie ' (li^it^ion Gudin ), il contril
de Smolensk ; mai» à peine âgé
quatre ans. il dut être mis à la re
1813), par suite d'une trfessnre qn'
lèvement île Valutina-Gura, bl
fracassa la cuisse gauche. Le doob
est ^avé sur Tare de triomphe d<
i
Ârckwrs de la nmerre. - /'érf. et
— FasttM Ile la Léçiùn ë'Oammemr
DB8AIZ nB TBf son ; Lnuii
toine\ célèbre général français,
176ft, au chttean d'Ayat, prH de
Tergne, mort à Namgo, le U
père appartenait à la bonneetanciei
la province, mai« n'avait qn onr nu
■ors a aira«^ijnar)( , vivaiii iian.s
loat k maire, M. de Diotrich, ami
- fUiC le centrr. 11 y C4)nnut lo
Doma^ , qui avait rt^rii la iiiis-
tp«1eiv[)riiiier it*s truuhlfs dont
F. La, eoinme eo d'autres
lulte'^ populaires et des jm^II-
I fiaient déjà la triste i-diim*-
rwupition qui deitouilhit le ^oumm-
' H (it fton autorité. iVsaix ,
par l'esprit stNlIlieux et
piH «ojait dansTarmée, dé^oûti;
■ qoiitt et fie répTiS^ion oii il était
la Uplacf de commissaire des
it pour destination sa province
■va M famille et l'entourage où
ment e\a((érés et intolérants
■s politiques, que ïAetkXfiX il rent ra
B, ocMimie lieutenant dans le 4(i''
o lencait ; il devint aide de
I r«t- i;ro2lie,rliprd>tat- major
r. qui rnrnniandaitl'.irmri'dn
•re r.-nrontn? son cheval fut
a repas>ser le nmn , u se iii9nn«^a oans ips di-
verses aiïaires qui sipialèrent le retour ilf' la
victoire sous les drapeaux frauçais. Tandis qu'il
se dévouait ainsi au senrice de la patrie, sa mère
et sa so'ur étaient mises en prison par les jaco-
bins d'Auvergne. I^ gloire et ravancement de
Desaix les scandalisaient; ils é<;rivirent a» co-
mité de salut public qu'on ignorait apparem-
meni que I>esai\ avait deux frères et quinze f»a-
rents f'inigrés. Desiiix Ait sus(»endu; Picliegni le
rtM».lama, comme le meilleur général de son armée,
Sainl-Just même fut de cet avis ; mais les autorités
de Strasbourg , irritées de ce que De«aix s'était
refusé à exécuter leurs ordres rigoureux contre
les paysans <]'Alsac4> , ac4-.usés d'avoir bien ac-
cueilli les Autrichiens, envoyèrent leurs agents
pour rarréter ; s<i division se révolta, chassa les
ag«*nts, et <1éckira qu'elle voulait conserver son
général. Pichegru avait été placé à latMe del'ar-
m(M> du nord : Desaix semblait désigné pmir lui
succéder dans le commandement de l'armée du
Rhin . mais il ne lui fut |)Oint donné. Pendant
l'année 179'i. le fort de la iziierre fut au nord.
7tt
DESÀIX
AHemagne. Jamafe les armée» n'avaient été aussi
mal aiffM-ovisionnécs , jamais l'administration
militaire n'avait eu moins d'argent à sa disposi-
tion : les vivres, les munitions, les cbevaox
manquaient Cette campagne fut malheureuse, le
siège de Bfayence fut levé , Manheim fiit repris.
L'année suivante fot glorieuse, par les victoires
dltalie. La mardie des armées do Rhin et de
Samhre et Meuse devait concourir avec les opé-
rations du général Bonaparte , qui serait parvenu
aux débouchés du Tjrol par lltalie en même
temps que l'armée du Rhhi y arriverait par la
Bavière : alors les trois armées réunies se se-
raient avancées sur Vienne. Cette armée était
commandée alors par Moreau, qui avait succédé à
Pichegru , soupçonné, main point encore con-
vaincu , d'intelligences coupables avec le prince
lie Condé. Le mauvais état de l'administration
militaire retarda jusqu'au mois de juin le passage
du Rhin : cette grande et difficile opération Ait
préparée par le général Desaix ; elle eut un plein
succès. Jamais victoire si importante n'avait
coôié si peu de monde. Ce fîit le commencement
de cette campagne célèbre où Moreau , après
avoir combattu et vaincu presque chaque jour
l'arcliiduc Cliaries , pénétra en Bavière jusqu'au
Lech, tandis que Jourdan arrivait à Ratisbonne
par la rive gauche du Danube. Mais le Directoire
n avait pas confié à un seul et même général le
commandement de deux armées qui devaient
opérer ensemble; de là résulta un grand revers
de fortune. La retraite de l'armée de Sambre et
Meuse Ait malheureuse et précipitée; elle Uissa
à l'armée du Rhin la difficile entreprise de rentrer
en France, en se défendant contre toute Tarroée
autrichienne. Cette retraite lit la renommée mili-
taire da généial Moreau et grandit aussi le nom
de Desaix, commandant de l'aile gauche. Les
Français ne conservaient plus sur la rif e droite
du Rhin que le fort de Kelil ; Desaix fot chargé
de le défendre. Les fortificatioui étaient en mines ;
il les répara en toute hâte. Ce fut sous l'abri
imparfait de ces remparts, qu'assiégé par l'armée
autridiienne, il résista pendant plus de deux
mois, au grand étonnement de l'Europe entière,
contre les efforts de rarchi<luc Chartes , arrêté
ainsi devant une liiooque , tandis que le général
Bonaparte achevait la conquête de l'Italie. An
mois de janvier 1797, Desaix pot encore con-
clure la plus iMHiorable ca|Ntulation : la garnison
se retira sans autre condition que de livrer le
flVrt, en ne laissant ni canons ni munitions.
Ao mois ifavril 1 797 l'armée française passa de
nooveoo le Rhin ; cette opération, plus difficile et
plus périlleose que l'année précédente, fut en-
oore eonçoe et préparée par Desaix , qui com-
manda Vuméù pendant quelque temps. Cette
fuis le passage, exécoté aodadeiâement et de vive
force, fut one bataille f^mnée dont toot llion-
neur ref int à Desaix. Il v fut grièvement btessé.
Trois joors après arriva la nouvelle de l'armistice
de Léobes, conelo par la fénénl Booapnrte.
Desaix passa trois mois à Straaboc
sa Uesaore fM goérie, entouré d(
d'attachement et d'admiration : les
trichiens profitaient deParraistice p
visite et hri montrer tonte la eonsid
avalent pour son mérite et son c
pendant il s'était épris dVnthousi
général Bonaparte. Ses triompb»
sooverafaie qoH s'étaK donnée, c
du géme guerrier avec le génie |
proclamations retentissantes , avaic
gination vive de Desaix. Incapable
timent d'orgueil et d'envie , sans
se placer sur la même Ugne, il m
tacher à sa destinée età ses des
juniet 1797, il se flt d
du général Bonaparte, qm, mnt
Milan, fit mettre à Tordre de l'ànm
« général Desaix est venu voir Tan
LesentretieBsdo vafaïqoeorde ï
rent sur Desaix une séduc i
déjà commencée : Bc
fiance entière, lui m ne ic pne<
ses projets ou ses i ons si
' l'emmena avec lui • r«awx«no c
courant des difficnltés oo des pr<
godation qui allait être terminée n
Campo-Formio. Desaix. en i
du Rhin , se trouva i
destitution. Ahisi * ; . u «
naissance des papier» sa t
trichien qui prouvaient les r
avec le prince de Coudé. <
eu aucun résultat; Pichegru n a
le commandement. Moreau, IVm
pensèrent qu'il était inutile de dén
den général et d'exposer rarmée I
tion de police ; le Directoire ne I
de cette découverte. DesaK c
général Bonaparte : après le lov'^
rectoire reçut de Moreao onetai
et les paiiiers saisis ; il n'en demri
suspect , et le commandement de
donné au général Augerenn. L'an
Bonaparte préseita Desaix d'om
voulu que l'armée do RI i
ordres : on hii confia teol
ment de l'aile gancbe.
Peu après, lorsque «
peosement annoncé la lorm ■
d'Angleterre H le dessein d'une <
dtoven Bonaparte fot nommé géi
le citoyen Domh, rlief d'état-maj
lOi
avec one ext ) dea nr
emban
œnte i
prit du « niB;iirB
diffieuh». rw cM«yer 4'en %ni
fUhi m gonvenMmenl ploi fiart c
one admimstraHoa mieux réglée
qwle Dfaneeldn. Vm
msAkix ne
et de aéiérté; jwii MHMMl«i«il-# m
l'annéo «ttdKBfl toi boids du ML Gè ftrt dm
i«lril
^ïtféÉiiléfwk
• , iottiil M ciré d«i ptitioM
■MirtMtfMdttlM àiaeloi«M
limBi'iinrtmltàwcmuMtftl
éterilMMiriintda Diredoire dI
' > Hgilrtlft ; «d n'était dliport
""" Le» gé*
Bail •• «IwsHdt de sonder
«■telalle pcMée s obéir m
I M M M afiportttit ni aA-
««ItféWtreqiritde rarmée.
NMnvle Diraetoira eût été
lMnli;dte «mit inluUible-
lifllid lion qne le général Bona^
idMMIéet ion désir de
là oienler un projet qui
on» depob que,
I d» ridiinlkine, il aTaU jelé
tapédition d'Égjrpte. De-
le eommaDdement
tàSoineetdansles
i csnqnii ettranfèmiésen
I ienénénl Bonaparte avait
t, nnespritde méconteo-
et de séditioa s'y était ré-
t qo'aTait éclaté la plus grave
I nnlilaires ; les troupes avaient
fine à quitter le commande-
Bdofféoéral Gouvioo-Saint-
■sià rétablir l'ordre et l'o-
• d'année. Pour décider la
■mander Desaix à se laisser
hVeecbia, il ne fallait pas
sur les soldats unie à
iCkmvioQ-Saiot-Cyr. Le convoi
ta la voile le 24 mai 1798,
\ le 30 imn, et fut rejoint le
qui portait le général
, la division Desaix débar-
1 n'empara d'un des forts qui
I de la vUle. Mais la prise
nn fait de guerre : après
s, le grand-roaltre con-
» Tordre et à l'occupation
fonçaise arriva devant
; Airiandrie fut emportée
B, commandée par De-
I Mit La route suivait la
eétaH brûlante,
les soldats mou-
I se déooara$!eaient. On
rlMT épét aTec désespoir ;
I de paàence
ponr kt
lacavaMndis]
il le
balonneltai.Le31JiiNMli<
le pnniièce à le
^violoirelInnLeCMraàl'i
him-Bey se relim fers le désert de ^fie; I
red-B^ranontelavelléedn ML Dearis §ai
chargé de le snlrre dans cette #reellqn il d^
chever le conquête de Itgjplie. L'eneée fran-
çaise n'oecopeit eneore qneleDeUeelle '
Egypte. « Nul n'éUit pinspropreà C
«pareBle eipédWiNi; personne ne le
« avec plus d'aideer* leune» la i
«passion; insatialie de glotaif il
« tonteceUequinBlsciitatleehéeà leeenqniledei
« lieux dont le nem retentit danerUBlaimdspuie
« Tiflgt sièetoi. Asseel nom deThèhse elde m-
« ke, son cœur pa^pMeil dlmpittana. • Ainal
parle de DesafaL Rapeléen dane tee dMéesde
Sainte-Hâène.
Desaix ne se troeapeit pue dane eetteeiv^
leneede gltohe; kcBnqnUe de la hinle Égypie
est k plus .been sovrenir attmlié à son nom.
Les obstacles qnll wnoontfsit à dmqne peu»
les dangers qd sersnouveklsBtteoiksJenn,
k témérité inkUgabkde tfonred-Bey, de contt-
noelsGombetSyk tiiéètre de k guerre porté à
cent lieues du Caire , sans autres ressooremque
celles d'un pays étranger à kdvilisation : teUes
étaient les difficultés et les misères de cette guerre.
Desaix en triomphait par une iooonoevable acti-
vité et une extrême prudence; adoré de ses
soldats, il ne se bornait pas k maintenir k dis-
cipline , il donnait à l'administration des soins
éclairés et assidus; s'occupent à prévenir on
à atténuer leurs privations, ils les partageait
lorsqu'elles étaient inévitables. Respecté des ha-
bitants , ils le nommaient k stUian Juxte, Dans
l'armée chacun le comparait à Bayard, dont il
avait la vaillance, le désintéressement, ktran-
chise. Sa vie semblait raccomplissemeot d'un
idéal qu'il s'était proposé. Aux talents mffiteires
il joignait le goût de s'instruire, k désir d'aug-
menter et de varier ses connaissances. Il s'était
embarqué sur k NO le 25 août 1798. Après avoir
remporté des victoires opiniAtrément disputées
à Sédimah et à Ramanhoute , après avoir conquis
le Fayoum, province ferHk, arrosée par une dé-
rivation du Nil, Desaix parvint jusqu'aux rokes
de Thèbes, de Dendera , k 11k d'Ékpbantinc, et
ne s'arrêta qu'aux cataractes, sur k limite de
l'Ethiopie, ayant rejeté Hoorad-Bey et les der-
niers débris des mamelouks en Nubk. Cette
campagne avait doré huit rook. Alors il s'occupa
à soumettre la haute Egypte à une administration
régulière et à établir des relations padflques el
ik
7ai
DESAIX
Gonnantes avec les tribus arabes. Pour continuer
les liabiludes commerciales de cette ré(pon et
assurer le parcours des caravanes, il se rendit
il Cosséir, sur la mer Ronge. Cependant» de
grands événements s'étaîeot passés à l'armée
d*K{ç>pte. La flotte française avait été détruite à
Aboukir par Tainiral Nelson, et le retour en
Franœ était devenu impossible. Les Mamelouks
dlbraliim-Bey avaient été ditpersésdans le désert.
Le général Bonaparte, après avoir établi son gou-
vernement en Egypte, comme sHI eût vouin y
fonder une souveraineté bien ordonnée , avait
(*mmené la meilleure partie de son armée en
.Syrie, poursuivant ainsi l'accomplissement du
grand et chimérique dessein de transfonner et
de renverser Tempire ottoman. Sa fortune avait
édiouè devant les remparts de Saint- Jean-d 'Acre,
oii les Anglais étaient venus secourir Djezxar-
Paclia. Il fallut revenir promptement en Egypte
pour combattre une armée turque qui allait y
descendre par mer. Cette armée fut vaincue et
détruite à Aboukir, le 2à juillet 17U0. Aussitôt
après le général Bonaparte, ne prévoyant en
Egypte qu'une guerre diéfensive, sans esiiuir de
becours de la métropole, ayant appris le renou-
vellement de la guerre et de la coalition euro-
l»éenne, les revers des arm-es françaises, la
perte de l'Italie, les frontières menacées et la
détresse du gouvernement directorial, œmprit
qu'en revenant il trouverait le moment opportun
pour hauver la France , s*emparer du |M)uvoir,
recommencer une nouvelle série de victoires, et
réaliser les rêves prodigieux de son imagination.
Aussitôt après son retour de Syrie, il avait
mandé le général Desaix; mais le temp»
manqua avant qu'il pût arriver du fond de la
haute Ég)pte. Le général en clief s'était em-
turque pour revenir en France : il aurait voulu
emmener Desaix avec lui, et sans doute il avait
le dessein de l'associer à ses hautes de'i>tinées.
Aussi, ce ne Alt pas à lui, comme l'année
l'eût souhaité , qu'il laissa le commandement ,
mais à Kléber. En partant il lui envoya un
sabre oii étaient gravés ces mots : Conquête
de la haute Egypte. « Elle est due, lui ecri-
« vait-il , à vos bonnes dispositions et a votre
• constance dans les fatigues. Recevez, je
« vous prie , cette arme comme une preuve de
« mon estimi* et de la bonne amitié que je vous
K ai vouée. » Fji même temps le général Bona-
parte écrivait i Kléber : « L'intention du guu\er-
« nement est que le général Desaix |iarte pour
• l'Europe dans le courant de novrmbri', a moins
• d'événements m^jeurt. »
après la bataille d 'Aboukir le général Bona-
parte avait eu la pensée de négocier aver le
granil- vizir le retour de l'armée française. Puis
il n'avait pas attendu une réponse à cette pro-
position, et il était parti. Kléber donna suite a ce
projet. Sir Sidney-Smith, qui avait encouragé et
ioutenu la résistance de Saint-Jeannl'Arre, m
rendit «upr^ du crand-viiir, prit le titre de mi-
nistre plénlpolentlaiiu de la Grandi
s'empara «le la négociation.
Kléber avait le désir de ramène
France, et s'en était ouvertement
qui rendait la position moins liono
cier ; il chargea de cette triste tâche
saix et Poussicigue, administrât
Desaix n'était point ifavi» de (j
mais Kléber ne voulant pas être m-i
de cette grave détermination , il
d'y associer le général Deuix, q
que nul autre l'estime et la cuntianc
La négociation fut longue et difti
tisme des Turcs était plus intrait^
gueil des Anglais. Desaix eût vuiil
conditions qu*il trouvait ilures et
il envoya un aide de camp cliarf
Klétwr qu'avant de mettre son n
rdl traité, il lui demandait de lire
gissait d'accepter, ^t Je ne donne
sait-il, ma signature sus un or
Cet ordre fut envoyé à Desaix, s
bération «l'un conseil de guerre I
généraux. Desaix, indigné de leur
pour le général en chef, signa à n
assez que le gouvernement ai
sir Sidney Smith, à qui H n'a
de pouvoirs, et que Kléber, se rrv
aveuglement, mit à Tordre du jour
insolente de l'amiral Keitb, gagi
d'Héliopolis , dispersa lanuée tnr
quit l'Egypte. Desaix était parti w
aussi liU après av«ùr sa i
gfKâation. Il était à Luiu u i
muni de saufs-conduits du grana-^
Siduey Smith. La traversée fuldidii
étaient contraires, il fallait éviter
napolitaines. On relAdu d'alnnl à
forcé par le mauvais iemps de se
côte de Sicile , Desaix y eounit ni
menaçant que celui de la tenpèle
tjon sauvage et fanatitée contre le
se précipita du rivage : les passage
massacrés s'il étaient descendus a
En vue de la cûle de France.
d'H>ères, un brouillard épais fitli
ment au pouvoir d*iuie frégate ang
le sauf-conduit fut présente, en
missaire anglais donné pour eaa
remontra quelles étaient les pro
Sidnej-Sniitliy le capitaine de la fn
rien écouter; il disait que 1*
seul le droit de délivrer des saui»
saix , sur sa demande, fut oomlui
ou se trouvait ramiraS ; il ne fut
mis à le voir. La réponse fut dur
!>* ^wnéral Disaîx fut jeté «tans i
étaii>nt entasses des solilat» françi
de guerre. I.iir 1 Keitli , pn raillri
française, lui IH dire que. cooum
vingt sous par jour. > J
• \e% MamekMiks.avtfx ir«.'%rwir>
DESAIX — DESARGUËS
784
es !laîrft du Darfour; ils respectent
u s. Je suis avec mes soldats, et
j/isauM ue rien que du manque de foi. »
ilndre une réponse de Londres, et
\é dora trente jours Le 3 mai ISOO
n<a a Toulon ; dà qu'il eut subi le dé-
i I lOQ impatience par la quarantaine,
MUT l'armée dltalie, et arriva par le
uni et le val d'Aoste au quartier
io, entre Tortone et Alexandrie ,
I . Il rot reçu avec les témoignages
■Mtfla irainitié et de haute distinc-
prinirr consul le montrait aux soidats
■ ||0( aisurede la victoire. Une grande
iatieikionvr ; Desaix fut cliargê de com-
ei\ divijkions iSoudet et Monnier. Le
nfot l'ordre de s'avancer sur la route
k tt ntaawni le premier consul ignorait
iKCBrii antricliien qui avait assié^^é et
>«iu se joiiftdre à Tannée de
■ ■cdipNt Alexandrie ; c*était à prévenir
m qoe ks» troupes commandées {>ar
il destinées. U était déjà à quelques
Ht direction, et rien ne lui aunon-
K ni l'approclie d'un corps autri-
iTl crut entendre du côté d'A-
cMVt répété du canon ; il se décida
i R m lieu ou l'on combattait. La
I nencé de gran<i matin; Tar-
■e • it avancée jusqu'à la ik>r-
I AJeiauflrie; elle avait été re-
itiaions Victor et Lannes avaient
nsees en défendant les \ iliages de
■■r Castei-Ceriulo. L<' premier consul
1* retraite. H le j;eu«*ral Meias , te-
[■jur;vuuiei-, i-tait rentri* a (iènes,
I cral Aj(.-Ii >uivre le iiiousciiient
B tain<'iis. Lf premier consul avait
•'•wlri; 3U fcener.tl L>e«idi\ de rove-
fil arnver rdiil»*-ile-camp Savary,
ica qu<f i^T* ili vivions de Desaix
lUdrdi'-I'^rce»-. L» gênerai les de-
ï« a^oir cuulére a\ec ie premier
à ce qui K'etait passe et quelle
I , il rrtnurna a la tête Je ses
rvpreuilre r()fren>ive contre les
, formant une formidable co-
■t dtf .Maren;;o à SanJuliaoo,
■tfore le^ Français. Ce tut en
T village que Uesaix [Mjrta les
ie de la division Bou<iet; lui-
■euvieme re;cimeot d'infanterie
CD avant d'une eminence cou •
le séparait di>s Autrichiens.
roclie de r»'nnefiii quand ,
iinait a cette attaque une vi-
n encore augmenter l'élan ,
ler auoi'ur; il tomba sans
eî san4 qu'il pût en mou-
éran*.-' «^-un-e do la vic-
mrme que le général
L-iiarg»' di* cavalerie, qui
rompit la colonne tutricliienne et fit qu'une ba-
taille perdue devint la glorieuse victoire de Ma-
rengo. Au moment où Desaix était tombé , offi-
ciers et soldats, animés d'une doulooreuse colère,
encouragés par la perturbation que la cavalerie
portait dans la colonne ennemie, avaient engagé
le combat qui était d'abord devenu une mêlée.
Personne n'avait songé à relever son corps.
Rien avant dans la soirée Savary vint recher-
cher les restes de son général ; il le retrouva
parmi les cadavres qui couvraient cette place
tant disputée quelques heures auparavant. Ses
vêtements avaient été arrachés par les pillards ,
mais il était facile de le reconnaître à ses cica-
trices et à sa chevelure noire et abondante, rat-
tachée par un cordon. A la clarté des torches ,
les soldats apportèrent ce corps au quartier gé-
néral ; les joies do triomphe de Marengo n'é-
touffèrent pas les regrets que la mort de Ùi'saÂx
répandit dans l'armée. Le premier consul ne
manqua pas à honorer la mémoire du compa-
j gnon d'armes qu'il estimait si liaut; il parla
dans ses bulletins de cette irréparable perte; il
prit pour aides de camp ses aides de camp, Rapp
et Savary. Une médaille lut frappée en l'honneur
de Desaix ; sa statue devait être érigée sur la
place des Victoires ; des cérémonies solennelles
furent ordonnées , des oraisons funèbres furent
prononcées, un mom.mentfut élevé, par sous-
cription, sur la place Dauphine à Paris.
Panni tant de funèbres honneurs , aucun ne
porta un plus grand caractère que le choix du lien
assigné pour sa sépulture, n A tant de vertus et
« d'héroïsme , je veux décerner, disait Napol(k)n,
u un hommage tel qu'aucun homme ne l'a reçu.
« Le tombeau de Desaix aura les Alpes pour
« pié<lestal , et pour gardiens les reli^iieux du
« Saint-Bernard, m De n....TK.
Le roiiile Bt-kcr, Étmir hittorique sur Dftair —
Ftetoires et Couquétes. - Hiographir des Contrmjto-
raint. Thl»*r«. Histoire du Consulat. - Oi* Cour-
eelks, Hist. des Ceneraux français.
* DKSANI ( Pietrn)y peintre, né à Boh>{îne, en
159.^, mort en 1657. Ayant aidé son maître,
Leonello Spada, dans les travaux qu'il exécutait
dans l'église de la Madonna délia Giava de
Reggio , il se, fixa dans cette ville, oii il a laissé
un assez grand nombre d'4mv rages estimables.
Unii. Storta pittorira. MalvasiJ, Felsina pittrice,
DKSAR(;€RS {Gaspard) , matheinatirien
français, n«i à Lyon, en 1693, mort en I66'.>. Les
biojîraphes et les liistoriens de la science n'ont
jwint assez apprécié ce savant, que M. Poncelet
appelle le Monge de son siècle, qui tTit Descailes
pour a«lmirateur , Pas<îal pour émule, et qui , par
ses belles conceptions, doit occu|)er une place
importante dans Ihistoire des mathématiques.
Aussi avons-nous dû, par de nouvelles recherches
sur ses travaux , essayer de combler cette lacune.
Desar^ues , qui appartenait à une famille dis-
tinguée, suivit d'abi»rd la carrière militaire;
il se tmuvait an «iiége de l/.\ Bochelle avec Des-
7S5
DESAEGUKS
ctrtet, qni dennt son ami. Après la pitx, il quitta
le service, vint à Paris, et cultiva avec ardeor
les sciences matfaématiqiies, entouré de l>eacar-
tes, de Fermât, de Pascal et des savants les
plus distinfçués de Tépoque. II s'adonnait plus
particulièrement an& méàx)des de la géométrie
pure , tout en prenant part aux qnesàons d'a-
nalyse qui s'agitaient entre Deseartes et Fermât,
et même aux systèmea et aux discussions phi-
losophiques de ces deux grands génies. II traita,
soit sous les considérations de l'espace, soit par
la théorie des transversales, quelques-unes des
propriétés do triangle et dn quadrilatère , en ima-
ginant à cet effet une notation higéniense à l'aide
de laquelle il réduisait la multiplicatîon et la di-
vision des rapports composés, qui se reproduisent
à chaque pas dans cette théorie, à de simples
additions et soustractions de quantités. On peut
en voir un exemple dans une petite note placée
à la fin de quelques exemplaires de son Traité
de Perspective, publié en 1048 par Bosse. Des-
argues consigna ses travaux dans quelques
ouvrages, qui malheureusement ne se trouvent
plus, et dont void les titres : Méthode univer^
scUe de mettre en perspective les objets dom^
nés réellement ou en devis, avec leurs pro-
portions,' mesures, éloignetnent , sans em-
ployer aucun point qui soit hors du champ
de /'oifpra^e, par G. D.; Paris, 1636, in fol. —
lirtmiUon' Projet d'une atteinte aux événe-
ments des rencontres du cône avec son plan ;
1C39; — Brouillon-Projet de la coupe des
pierres; 1640; — Des Cadrans, ou mopen de
placer le siffle ou Vaxe ( inséré à la suite du pré-
cédent). Ces traités étaient fort peu développés.
On pense qu'il existait plusieurs autres écrits de
Desargoes ; mais les quatre précités sont ceux
dont Descartes , Fermât et Pascal ont fait Féloge.
Descartes vante surtout ta métaphysique et la
généralité des conceptions de l'auteur. II écrivait
au P. Mersenne, en 1639, au ssget du premier
ouvrage de Desargnes : « La laçon dont il eom-
« menée son raisonnement en l'appliquant tout
« ensemble aux lignes droites et aux courbes ,
« ei4 d'autant pins belle qu'elle est plus générale
« et semble être prise de ce que j'ai coutume
<« de nommer la métaphysique de la géomé-
n trie, ce qui est une science dont je n'ai point
« remarqué qu'aucun antre se soH jamais servi,
« ftfaion Archimède. Pour moi, je m'en sers tou-
n jours pour juger en général des choses qui
« sont trouvables, et en quels lieux je dois les
« trouver. » Descartes ajoute qu'on ne doit pas
telteroent s'y fier qu'on se croie dispensé de toute
e^pte de démonstration; que, par exemple, en
appliquant les mêmes raisonnements anx liiçaes
droites et anx courbes, il tant prendre garde
qu'il n'y ait rkn qui appartienne à leur diflérenee
R|)écifiqne. Il paraH bien évident, d'après cette
lettre, que Desargnet avait deviné et connu
llntention qu'on ponvaH donner aux principei
élémentaires de ta théorie des transversale5 , en
les
indtatinctement I
lignes droites et anx li^es ooui
de Deseartes pi ou vent qu'à l'ép
tbode des coordonnées venait à
Desargnes cherchait à hnprimer
de ta simple géométrie une g
n'a reçue que beanoonp plus tai
cours d'un grand nombre de sav
Pascal,qnis'e6t aidé des précept
pies de Desargues , comme il l'ai
dans les Essais sur tes Coniqh
grand éloge de ee géomètre, et ci
Pn^t des Comiques une prop
peUe merveiUeuse, et qui en <
une propriété géoénle des six |
nique, constitue une véritable
courbe, et se pr6te à une foule
et de ooroUaires. Cette proprié
théorie de l'faivolution de six i
grand rôle dans les méthodes ré
métrie. LdbniU parie aussi de
les Acta Eruditorum de hei\
dans sa correspondance avec
une des conceptions de ce géor
rattachant à ta grande loi de coi
ctple, un ami de Desargues, J
graveur et professeur de persp<
mie royale de Peinture, a heureu
conservé les idées nouvelles d<
la perspective et sur ta stéréo!
fait une science nouvelle. L'ens
perspective était livré à ta routiui
attira l'attention du grand géo
partie si importante des arts du
argues trouva les movens pra
l'orthographie, ta | les objets
visuelle h Taide d i échelle pc
sur les r uiqoes. Av
on peut m c vu
dlmaginabon , et iw i
lyser tant sous le i
portions, positions rêîitives et i
jeta à représenter, que sous l
représentation elle-même; en
cette épreuve le peintre peut c
jet imaginé , soK sa représentai!
timent. Linventenr étoMlit mén
coloris ; il établit les rapp i
entre te géométrique des foi
que des couleurs, et donna
de représenter géométriqn^ni
objeta. Bosse a développé U .
deDesargnes sq
dans ceux qui lonrtitres :
selle de M, u tmtes
perspective par i ïinMl co
tral, ensemble p pf i
fortes et fi iwern»,
Paris, 164fc, o • voi.
plancfaes; — Lu rfww^ne tfk i
par M. t)esmrguÊ$^ pemr In et
en architecture; l*ariSy 1643, i
DESARGUES — DESAUGIERS
7IS
r»Lil
ma à
fmimneltê de netar-
€i ptmr pUteer Im kmtres
mum tairun» ioMres; Paris,
Une note qpait Des-
dMB €es oinmges
y sobI donnés sont
••Lanéliiode de penpeelhre
Boise pour les oours
bffilt à celle époque : elle
il fet adfenaires. On sait per
mLaffira procédaient sur
» qui correspondait «f ce
do ces otOes décoo-
que ce Alt à celle
vit les lyiieanx si bien dégn-
Lorrain , de Gérard Dow,
«t de tant d'antres qui
rexemple de la per-
UnetradocUonlial-
dé PerêpeMfe de Bosse d'a-
«vnKrépnndn la méOiode en
» et WBttam Gorrée, dans
àFÀMÉ de la Peinture^ reoon-
décooferte de Desargnes
d*aBe importance et d'une
quideraisnt bfare rejeter
Mais d^Dn antre cMé
d*adfersaires cMitre
«t conire leur auteur. C'é-
Ldtaas aoa TraiUéde la Cmipe du
B^sipialeleslibelleaet
d'un Hrre intitulé :
ipffifiK néeeuaàre à tout pein-
k far «a Parisien , religieux de la
m éê JéMUM , qoi déclarait que la doc-
I était CuiMe , trompeuse, inin-
1 n*cn était pas même Tauteur ;
inn areliilecle nommé Curabelle,
I des Œuvres de Desar-
» «M d'un autre libelle intitulé :
I de Desargues employée
I de ses Œuvres, On Toit dans
e Desargnes avait ofTert à
la bonté de sea principes
k pierres par une gageure de
|Hi ne ftit acceptée que pour
' Oambelle : un acte fut rédigé
ina ne pot s'entendre sur diver-
ti s résulta, entre les parties,
i an parlemeot de Paris.
inel ëlat quand parut le second
1; Bosse partagea les persécu-
r avoir défendu et professé
s lai fat faite de l'enseigner
t% rAcndémie. Ce fbt sans doute
que DeAargues quitta
1 Lyon, sa ville natale,
s'oocupant à éclai-
i ans leçons les ouvrier.^ qui
r la coupe des pierres, soit
; le nom de Des-
toraqne iMlf. de 1
bert et Ponoslet Ylnrenl, presqu^te
temps» rappeler ses berna tnvanx. M. do MoB-
tabOTt, dMB aoii Traiié complet de la Pelm-
twre (18»-29), a wm-aenlement payé mi Juste
trflmt d'élofles à ce séemètre» nais encore 11 hri
a emprunté an théorie pour la penpecti?e,
comme étant préftrable à tonte mtre, k pins
ineénksnse, la pina daireet kplQS sftre. M. PO»-
câtijéaMmmTYaiiédmpniMriétésprqleeiives
desjlgurm (1812)» en appelant Desaignes le
Monge du dix-êepiièmê siècle , sipiale les aer-
▼icea reados par bd à la géoeaétrie. filin M. M-
cbd Chastes, eas'ocenpantde son Aperçu kisto-
rigue sur les Méthodes de Géoméine^ dé-
dare qne les documents qnil a reeneOUs hd
ont conibrmé lejufBement de M. Poncaiet snr
Desargnes. H reconnaît qne c'est à ce sa-
vairt qu'est due nne partie des méfliodes en
usage aqjonrd'bni dans la coupe des pierres, et
l'faitrodnction des principes rigoureux de la 0to-
métrie dans la pratique de k perspeotffo.
M. Chasles, qui déplore k perte des écrits de
Desargnea, a
1845, à
c^ia. — T. XIII.
l'Acndémte des Sdeaoes afoir troufé chef un
libraire le BnmilUm'ProJH dm Comiqum,
copie manuscrite qui, d'après une aoleyparatl
avoir été (irite en 1679, dis-cept ana s^ k
mort de Desargnea et quaraale ans après k
pubUcattoB de l'ouvrage; ce qnisemblerBlt prao-
ver que d^à cet ouvrage était fbrt rare. Ce ma-
nuscrit porte les mots Es Mhs Skker. Or»
d'après VHistoére littéraire de la ville de
LgoHj par le P. Colonia, RIchery chanoine de
Provins, devait publier une édition complète
des Œuvres de Desargues, projet qui malheu-
reusement ne s'est point réalisé ; on doit croire
que le manuscrit provenait des pièces que Richer
avait réunies. M. Chasles, en ajoutant quelques
antres renseignements , engageait l'Académie à
Dure une démarche auprès du ministre de l'ins-
truction publique pour qu'on parvtnt à retrouver
les divers autres ouvrages de Desargnes. Cette
démarche ne paraît pas avoir eu de résultat.
GmroT DB FÈai.
Colonta, H lit. iittér. de ta viU» de Lfon, — Bosse, o«-
▼raffcs clté«. — P. de MonUbert, TrtUté de la PekUure.
- PoDcelet, Traité des propriétés projeetlvet. —
M. Cbatifs. Nott à rdcad. des Sciences, ISM.
DESAI7DR.4T. VoyCZ SAUnRAT (Db).
DÉSACGiBns ( Marc-Antoine ) , compositeur
français , père du chansonnier, né à Fréjus, en
1752, mort à Paris, le 10 septembre 1793. Il
apprit sans mettre la musique et la composi-
tion. En 1774 il rint à Paris, et s'y lit connaître
par une traduction de l'ouvrage de Mandni sur
l'art du chant. Desauglers obtint à cette époque
l'amitié de Gluck et de Saccbini, qui lui donnè-
rent d'excellents conseils et le guidèrent dans
la carrière lyrique. Plus tard il s'enthousiasma
pour la révolution, et composa les airs de plu-
sieurs hymnes qui eurent alors beaucoup de
vogue. \A musique de De^ugiers est naturelle,
24
aLprwsife, set chants pleins de verre etd*origina-
Uté. DsaTait prendretoos les tons, et s'élera jus-
qu'au sablime dans la messe de Requiem qu'il
oompoea pour les obsèques de Sacchini ; mais
son harmonie est généralement inoDrrecte. Son
caractère, moins flexible que son talent, était
d*une rudesse Acheuse, qu'il déguisait sous le
nom de/rancAise provençale. On a de Desau-
giers : Réflexions sur VArt du chant /Iguré
de J.'B. Maneinif trad. delitalien ; Paris, 1776,
in-8''; " Le Petit Œdipe, opéra, un acte (Théâ-
tre-Italien); Paris, 1779; — Florine, paroles
d'Imbert, opéra, deux actes (iUd.); Paris, 1780;
~~ Érixene^ou V Amour ei(fant, pastorale, pa-
roles derabbé de Voisenon, retouchées par Guil-
lard (tiiéâtre deTOpéra); iUd.; — Les deux
Sylphides , opéra en un acte, paroles d'Imbert
(TbéAtre-Itaiien); Paris, 1781 ;^ Les Jumeaux
de Bergame, paroles de Floiian; Paris, 1782:
cette pièce eut un grand succès ; la romance
Daigne écouter Vamant fidèle et tendre et
quelques autres airs firent longtemps les délices
des salons parisiens; — V Amant travesti, un
acte, imité du Muletier de La Fontaine, paroles
de Dubreuil (Théâtre de Monsieur); Paris, 1790;
— La Prise de la Bastille, hiérodrame, exécuté
dans régKse Notre-Dame, le 13 Juillet 1790, et â
l'Opéra, le 23 décembre suivant ; imprimé à Paris,
1794, in-4'; — Les Rendez-vous, opéra, deux
actes (Théâtre Beaujolais); Paris, 1790; — Le
Médecin malgré lui, de Molière, arrangé en
opéra-comique par Marc-Antofaie (le fameux
chansonnier), fils putné du compositeur Peydeau ;
Paris, 1791. Les auteurs avaient enchâsse d'une
manière * fort plaisante dans leur pièce l'air
rérolutionnaire Ça ira, Desaugiers a composé
un grand nombre d*autres opéras qui n'ont pas
été Imprimés; tels étaient : Mirzelle , un acte,
paroles de fabbé de Voisenon ; •* Écho ei yar^
cisse, un acte, du chevalier de Laurès ; — Cad-
mus, de Quinanlt;— PhiUmonet ITaticii, de Se-
daine, musique de Monsigny, retouchée par I)es-
augiers; —Pagamin, Idem.; — Bélisaire^
opéra en dnq actes, paroles d'Auguste-Félix Des-
augierSyCtc. A. Jadix.
Âlmmmaek éts Spêctaetm, ITM a ITM. — /McCioiuMire
dês MuMieimu.
DBSAr«iBB8 ( Mare- Antoine» Madeleine ),
fils du précédent, chansonnier et auteur dra-
matique français, né à Fréjus, le 17 novembre
1772, mort à Paris, le 9 aoOt 1827. Amené fMt
jeune k Paris, il fit ses études au collège Mazarin,
o& il eut pour professeur de rhétorique le cé-
lèbre critique Geoflrojr. Sa famille le destinait à
l'état eoclésiastiqae ; mab son père, compositeur
habile, reconnaissant en lui des dispositions
précoces pour la poésie, l'encouragea à suivre
cette vucatiun ; c'est ainsi que dès 1 âge de «ingt
ans il débuta dans la carrière dramatique par
une cumeilîe en un acle tt en vers qui ubiint
da swoès sur le théâtre de la rue de Bondi en
1792. Les scèoes sangiant*^ qui désoUient la
France à cette époqaa aflUgènat Thcnmt le
cœur sensible et généraux du j
et l'engagèrent à ipiTie à Salnt-E
de ses soNus, qui venait d'épouaer un ookm de
cette lie. Il ne défait pas jooir HPflP*"r* du
calme qu'il allait chercher si loin de sa piàriect
auquel il sacrifiait son tienrhuit naturel poor la
littérature et le théâtre. A peiM étalMI étaUi â
Saint-Domingue que la ritoUe des wàn ëctala
et que de nouvellee seènea, plue iir^n-ttn et
plus terribles, si c'est poieiUe, que ealki «il
l'avaient eng^^ à s'expatrier, mirent aee juws
en danger. Bavait pris lai armes oo«|ra le* jn-
sui^;mais, fait prisonnier, il aUaitâtremaisa-
cré, lorsque sa jeunesaep M ptifàonnenie vive et
animée , son éloeution pleine de rapnrties pramp-
tes et ^ies, même au milieu da péril, désarart
rat la férocité de ses vaiaqiieunp qui U iaiisà-
rent la vie, et le plongkrent dans an eaohot d'aï
il parvint à s'échapper. Après aua anivée «ai
ÉUts-Unis, une terrible malidk a^da i
ses jours en danger ; échappé UM I
mort, mais dénué de tout , il tira parti da t«M
que son père lui avait donné, rt prninen II |dÉM
en courant le cachet pour vivre. Malpé Hat di
périls et de tourments , tant de péltpiliBi |Ih
sombres les unes que lesaatiae^aagdilABelV
hendonna pas, et il la nsMoa aa EkHMili
revint en 1797. Il se livra alom liml ■<■ i wm
gottt ponr la littératnia et le théâtfe,Mdtll»i
sa carrière fut une soite aaa hdanMaVPdL
succès. Bientôt il se fit eoanalire par de» i
dies, des opéras-comiqnee, inft«tf par dai n»^
devilles, qui turent des obe44'ainii é*m$iM
et de verve , et qui firent lçmiclfiu|is ti lurtiva
du théâtre des Variétéa. Blaieki
quel il excella, dans lequel il lÉC I
est celui de la chanson de 'aI4p,
grivoise, bacliique, satlriqui
maligne causticité. Les chai^
ont eflaoé celies de ses pfï^<lviieiiri-ai«^
jourdjiui encore on a da |4*iis(f I k*
Peu de ckianàonniera ont aUéni oHlr f^ia«
cette franche gaieté, ee nalurd i
ont peint comme Uà
tiqué d'une mai
ridioule« de tontes les i
channantes leçons de phisi »i>iiie
et parodié avec pins d'aH'rit m d'à
« Deuugiers, a dit aa de m\ oale
était la chanson pirsnaaiii 1 U k wéà*^
sonnier comme La riinlriii ' *€ fctk
Quelques personnes oal f^. Iv
lèle entre lui et I
sortir leur mérite reipectH^ f '
ils ont deux talents Idea Â
deux genres dans lesqaele « f ^
prennierssansse HOife, aai «•«t.
rable talent de Bémi^H- a*ê
talent de Desaugfers. Chaoi
oàilbriUe.eti'éclatderuBc
de l'antre. Dena^wa avait
; sourire fin
.Tun lOytOUtyjUS-
lui doBnfttftvwqail appelait
iflevhffsiquede
WK» «Je I t le monde,
é aoe
u o » I
■uMI ai%iat uu CMifi e«
ressuiur uiuii»
< . Un vers agn»-
c ca reyrai;
( asoniitt |<eur
b^vftau »«>ù Tondian-
■■ n 8» défait être le
•i .- C Burtoat en relisant
• a AnuranAoB qu'on
pr de son
Je wam , i« n
Jfl bo» nnlrffatioini. ii
OD diofx oarmi tous •
ras II es < uu
on Ȉ 1
P •
fe, < il • p
— t«* ei \ di
M rrtitê f "^ Mo a vo»;
r m i ris; ^ £a Ar( ère
■ Eosoffme: — Fértune
ov toujoars
«a M lea
"MM «Il o 018 des UUT 9S,
I qui f cuoient d'ofc du
w« caiie/ Buteux sur la rcsiale
rce firent les délices des salons
■M. Président de la Société du
. c*est pour les dîners qui en
mbfps qu'il composa la plupart
Ce ftit là aussi que Béranger
'-tft applaudissements des joyeux
d* Yvttot. Les soucis d'une dl-
deraieot être peu compatlMes
mdantdeDesaugiers, qui al-
ine le tracas des afftiires ; ce-
rré, directeur du Vaudevile,
■ de prendre dv repos , crut
e r les intérêts de ce théâ-
«T itéàmèmed'appréder
e», qu'à Tauteur qui mal-
i , par ses qualités person-
m mm caractère, consenré Tes-
i ses confrères. Sous cette
m VaudeTiUe prit , grâce au
des pOTrages, un essor qui
de oe théâtre : le public y
t CiTorisait les efforts de
■r tous ceux qui l'aimaient,
11, lorsque après cinq
'oodation du théâtre
>int porter un coup î
M nouveau adopté au I
74S
Gymnase, |e ^llcoè• des ebannaDis oimagM
qu'on y Joua, la mode, enfia, qui prit cette m-
trepriie tons sa protection, tout irint trou-
bler la doooe existence da YandefQle el desoii
joyeux directeur, t'abtndon du publie, la balu^
des recettes, amenèrent dans liiAériear do |â
troupe des dirigions intestines; rieo n'éteUpIpi
contraire an carMtère ooaefliant de Dèsntg^ \
il se fiitigoa, et se démit de sa direç&Q9| i|p
gmnd Mendiée du théâlre. Il avait Mell pf^
mis qn'on ne Xl rmeodratt pins; mai^ eè l^
sop bon cœur, sa noblesse de caindèrB, ne m
laissèrent pas la (Isree de reftisèr les oflines a|
d'écouter les prières des actionnairea, des actenrt
et des auteors, et il reprit, an contentement de
tout le monde, ses fooctioiis de directeur. Mais
la crMop 4u tliéâtre des Rooreantés vint de
nouveân ibire tort an Vandefilte, et le retoor de
l'ancien directeur Ait pour ainsi dire sans eM,
et ne fht pas sans inilnence snr sa santé. A cette
époque il oomineoça à ressentir les premiers
symptâmss de Is maladie à la<ra^ u dcYalt
succomber. Après de lonnie^ soufflrances, fl sup-
porta l'opératioo de la lithotvflle; son état parât
s'améliorer : on te croyait saoré, Son ami Brasier
lui ayant adressé des couplets pour le féliciter
sur sa ooDtalesceiice, Q réponffit par une cban-
son pleine de Térte et de g4ptë, ^ans laqnelte
fl demandait comment fl se (IHsatt qn'on hdeftt
Jeté la pierre à loi ani n'avait fUt de mal à
personne. La terre de cette chanson rassora
ses nombreux amis; mais cet espoir ne Ait pas
de longue dorée : le mal, un moment suspendu,
reparut. II fallut pratiquer Topération de la taille,
qu'il supporta avec courage; mais un spasme
nerveux l'enleva en quelques minutes; il avait
cinquante-cinq ans. Jamais homme de lettres
ne fut autant regretté : la douceur et la bonté
de Desaugiers étalent connues de tous. Ne sa-
chant que lui reproclier, on lui fit un crime
d'avoir chanté les Bourbons ; il ne répondit à ces
reproches que par des chansons dans lesquelles
jamais la moindre personnalité n'avait pu blesser
personne. Aussi ses obsèques eurent-elles lieu,
comme ou l'a dit alors, devant un peuple d'amis,
et il fut sincèrement pleuré par toos ceux qui
l'avaient connu.
Ses ouvrages pour le théâtre sont très-norq-
breux ; voici les principaux : Le l^tament de
Car lin, un acte, envers (Théâtre de la rue de
Bondy); 1 799 ; — L* Entresol, vaudeville, un acte
(Théâtre des Variétés); 1802 ; — £e Mari in-
triguë {Ihiil); 1803;— C'c</ ma Femme (ibid.);
U04 ; — MijlordGo, ou le 18 brunuiire (ii>W.);
— Le Quartier d'Hiver, ou les métatnor-
phases (ibid.); 1805; — Avis au pttblic, OU
le physionomiste en d^aut, opéra-comique en
dt^ux actes (avec M. Souriguîère), Théâtre-
Feydeau; 1806; — Le Mari intrigué, comédie
en trois actes et en vers (Odéon); 1806; re-
pris*' en I8:>0; - f;;i Dîner par victoire, un
a(lc( Vaiidevilic); 1807;— Le Valet d'emprunt.
713
011 le sage de dix-hmt ans,
acte et en prose (Odéon) ; 1807;reiniAe en 1821 ;
— Ils sont chez eux, ou les époux avant le
mariage f opéra-comiqae en un acte; 1808; —
Les trois Etages, ou Vintrigue sur Cescalier,
yaudeville en un acte Variétés); 1808; »
M, Lagobe, ou un tour de carnaval (ibéd.);
1809; — Manon la ravaudeuse {'ûÀà») ; -^ Le
JDiable en vacance, ou la suite du diable cou-
leur de rose , opéra-coroique en on acte (Va-
riétés ); 1810 ; — L'Heureuse Gageure, comédie
en un acte et en vers ( avec M. Gentil, au Théâ-
tre-Français ); 181 1 ; — V Appartement à deux
Maîtres, vaudeTÎIle en un acte ; 181 1 ; ^M. Vau-
tour (ibid.); 1811; _ Bayard à La Ferlé,
opéra-comique en trois actes; 1811 ; — Cadet-
Roussel esturgeon, vaudeville en un acte; 1813;
— Le Diner de Madelon , vaudeville en on
acte, tiré d'un conte en vers de Desaugiers in-
titulé Rien qu^une; 1813; •— V Hôtel garni, ou
la leçon sintjulière, comédie en un acte et en
vers (Tliéàtre-Français, avec M. Gentil); 1814;
— V Honnête Cosaque, ou croyez cela et bu-
vez de Ceau, vaudeville; 1814; ^ Les Deux
Voisines, comédie en un acte et en Ters (ThéA-
ti^ Français); 1816; — i>5 petites Danaides ,
parodie en cinq actes et à grand spectade de
ropéra, remis au Ttiéfttre par Auguste-Félix Des-
augiers. Cette parodie , faite en oollatioration avec
Gentil, eut plus de trois cents représentations de
suite au théâtre de la Porte Saint-Martin, et fàt
reprise plasieurs fois, toujours avec un égal
succès ; 1817 ; — V Homme aux Précautions,
comédie en cinq actes et en vers (Odéon) ; les
représentations de cette pièce furent interrom-
pues en 1820 par la mort de Tacteur Perroud ;
elle a obtenu un grand succès. Beaucoup d'autres
vaudevilles joués aux Variétés et composés en
collaboration avec d'autres auteurs, mais presque
tous avec Gentil, ont attiré la foule au théâtre des
Variétés; — Taconet, ou le réveil de la Cour-
tille; ^ La Chatte merveilleuse; — Le Ma-
riage extravagant ; — M. ÙumoUt; — £'0-
gresse; -»- Jocrisse aux enfers ; — Monsieur
Sans-Gène, ou les amis de collège (au Vaude-
ville); — Pierrot, ou le diamant perdu; —
La Mégalanthropogénésie; — Le Petit En-
fant prodigue ; -— Monsieur Pinson, ou je fais
mes farces; — Le Bûcheron de Salerne; —
La Petite Provence;— Le Jeune Werther, ott
les grandes passions; ~~ Va-de-bon-arur ; —
Les Couturières; — Pinson père de famille.
11 faut ajooter à cette liste un grand nombre de
pièces de circonstance , qui ont disparu avec les
anniversaires qu'elles célébraient, et qui témoi-
gnt'nt des opinions politiques de Desaugiers, qui
avait trouvé dan« là famille alors régnante des
approbateurs. Il obtint en 1818 la croix de la
Lo^ion d'Honneur ft une |)ension Hur la cassette
du roi. Quel qu'ait étt» |i» sucrai de «»^ ouvrages
dram.itiquc< , Mn vmlaltle titro île ^oire (*st le
riTUi^ll de V. rhan^ifi;; v\<X là qn'im trouve
DESAUGIERS
744
Desaugiers dans font i'éctat de tOB talMl; là fl
n'a point de collaborateur qoi puisse revendi-
quer sa part dans le snooèi, il est tout à loi. Il
rassembla ses chansons sous ce titre : Chan-
sons et poésies diverses; le l*' toI. In-i8 parut
en 1808, le 2* en 1812, le 3* en 1816. Ces vo-
lumes furent réimpriméi en 1823 ; Paria, 3 vol.
fai-l8 ; le libraire Ladvocat en a puUié une char-
mante édition, qni paml en 1837« 3 ¥01. lihlS.
A. Jamh.
«Kict cimâ»
pomlmirm ds te Frmiee. — IfeÛtê mr Dnmu§tiri ptr
Brailer. kuiérée daat la dernière é«ttlM 4c ms «■«»
▼IcqMl, daM le Jpmnml dm DéèmU, tl aoèt l«l.
*»UA1J«1BU {Augmstê'FéUx),^^gkÊÊÊ»e
etKttérateurfrançait,f^èreatné dn pféeédenl, né
à Fr^, en 1770, mort après 1836. Hnlvailh
carrière des lettres, et avaitéerit phnieor» pièees
dont son père oon^iosait la mmique , knqâ'm
1791 il ftit nommé sccrétairede Mfptioa à Bone,
puis en 1793 envoyé en DtMiMrii coame pre-
mier secrétaire. Il devint eonaol général à Oi-
penhague, où il resta vingt ans. Il oMiH an m-
traite et la croix d'Honnenr en 16t&. DepiiB ■
ne s'occupa plus qne de UHératore. Om esnasB
de lui : Ode sur la descente pn^feêéê m âm-
gleterre en 1798; — La Paix, ciflMs; 0»-
penhague, 1802, in-T*; — La OMn ém «r-
méesfrançaises,ou la tfùUiimêcoaiUtÊÊ^dlÊÊtL
héroïque; 1809, in-A*;— Canietiê pmÊtlmme
de Louis XVill, 2& aoM 1814; — Firyinit,
tragédie lyrique, trob actes, wmsiqnn is T
Paris, 1823, in-8*. Cette pièee cnt dn Msels
Cantate pour la fête de Ckmrêe» JT. 4
vembre 1825. Desaugiers a renis an
avecdes diangements, en 1817, Lee
opéra, et en 1819 Tarare, opta ^
chab, qull réduisit en trois adca.
sente an théâtre de l'Opéra pi m «-«■
qni n'ont pas éléieceplés; tetoa
tragjédie lyrique, dnq actes ; 17s/
Achille ;\lVJ',^La Mort de Pot^w^:
— La Colère d'Achille; 1616; ~
Léandre; mène année;' Sapko à »
id.; — £ef Ftfs du Se&mamdn;
dinde et Sopkromie, wmsiqnn de Pavi
1818; — DÀu^on; 1816. A.X
*DBnAiJ«iBM {Jmlêe^oeepk).
français, frère cadet desdcox pr
k Paris, en 1775, m en avril
successivenient aeeonu
Copenhague, charfé ^ ■•
MeUembourg - Scfavrern , -*
Prusw et en HoUande, et i»— r
commerciales au ministère «ne
res jusqu'en 1841. Il avait mmé
de conseiner d*ttBt et la
Légion d*Honnear. On ■ oc n
relations politiques et c ne
riens peuples de TAfrUgtw, I
DESAUGIERS
A. JAom.
a
rv;, né à
ftL €ki lo/aj r% Ter» 1740.
ta à roniTcfsité de Pao,
noura eoan de médediie
reça docteur dans
■ Paris, aacista aux
f feu un Ibomefort, et ae lia
■nédedat du temps. Il
la médedM à Bor-
de ta mort; maiaà
■0 reparaît plus sur les
wô Barômax, « Cest à
vww médhcaU^ qu'on doit la
tliode de tntiter les mala-
wms 00. Il eut le ooo-
- DESAULT
746
t a
c.
jes uraère» m
■«ilB dtfi ton absurde hypothèse
I s. qu'il attribuait à des
On a de lui : N<m-
*ani la santé ei les
wwfmmtei; Paris, 1727,
rMMvoii sur le$ maladies vé-
Mme wUihûde de les
r ée bamche, sans risques et
tftec deux disser talions ^ Vune
Vautre sur laphthisie; Bor-
1 2 ;^ Dissertation sur la goutte
de la guérir radicalement,
d'observations sur les ma-
imMtes du d^aut de perspira-
>72&, ia-12; ibid., 1728,in-12;^
mr la pierre des reins et de la
9 usethode simple et facile
e sans endommager les or-
; Paris, 1736, in- 12. « Desault,
>^ médicale t recommande Tu-
réges en boisson, en douches
néme en lavements. Il croyait
de ses méthodes de trai-
I feignait d'y croire. Quand
mmut treoto ans la médecine
_i croit au pouvoir de Part, mais
très-petit nombre de cas. »
r itUtorique ds la Médecine. —
t-Joseph), chirurgien fran-
■■ piy-Vemais, village près
•«ioroté (Haute-Saône), mort
Appartenant à une famille
fd à l'Éi^ise, il étudia chez
■m particulièrement dans les
ws, <lont il donna quelque
QoÔt impérieux IVntralna
»yiTra tout entier, d'abord
sous la diraetioQ d'mi pnliein dt mm Tfllaga
(à la Msdiffiiisteû et bttrliisr ), pds à IliApttal
mlKtiire de BtfMrt Ayait aoaa les yemi de nom»
bnax sijels d'obeerratk» » il acquit seul une
ommaissaiee approfondie des plaies dteses à
fm. Après avoir passé trais ans dans cette Tille»
O Tint è Paris, en 1764 , sirifre les cours du Ool-
lé^e de Cliinirgleet la pratiqae des grands bôpi*
taux. Ses prof^ foreot si rapides quHput Ini-
mème ouTrir en 17M un cours d'anatomie et
de chirurgie. Ses profonta connaissances, son
exeellente méthode attirèrent l'attention du pu-
blic et la Jalousie de ses conftères , qui, se pré-
valant des privilèges de la Ftenlté, firent dé-
fendre à DesauH de oontinnCT son cours. Le
jeune homme (M forcé, pour éluder la défonse,
d'emprunter le nom d'an médecin qui lui donna
le titre de son répéUtenr. U trouva d'alllenrs
une généreuse protection dae La Màrtlnièn
et Louis. D'après Descnrot, « la gtele de De-
sault l'kvatt foit dépasser les fimites qu'avait
eues Jusque alors fenselgrieroent amtani^tae :
fl venait de créer on noovean système, qui em-
brassait des considérations Josque-là négligées.
La forme, b grandeur, b position et la dîlrac-
tion des parties du corps humain en étaient les
principales : en même temps qn'il démontrait
une de ces parties à ses élèves, il les entretenait
des maladies propres è chacune d'elles. »— «Sor
ces principes, dit INchat, reposa U méthode
d'enseignement de DesauR. Elle créa en France
l'anatomie chirurgicale, et (ht le premier pas que
Tart lui dut vers la perfection. Les objets qu'elle
embrasse sont immenses. Cest un vaste oidre,
que des lignes saillantes séparent en plusieurs
autres cadres secondaires. Dans l'un se range la
conformation externe; à Tautre appartient la
structure ; un troisième embrasse les propriétés ;
le dernier est réservé aux usages : chacun se
subdivise en plusieurs sections, qui s'enchaînent
sans se confondre et se succèdent sans empiéter
sur leurs limites. De leur réunion naît une for-
mule générale, applicable aux organes de tous les
systèmes, oflhmt à chaque point de leur des-
cription une place à occuper, indiquant ce
qu'on omet par les vides qu'elle présente , et
laissant à celui qui l'a parcourue le tableau exact
de tout ce quil faut apprendre sur chaque par-
tie. » Après plusieurs années d'enseignement,
Desault, enhardi par son succès, tenta dans la pra-
tique ce qu'il n'avait josque-là démontré qu'en
théorie. Ses travaux ont exercé une si grande
influence sur la science diirurgicaie , qu'il est
nécessaire de les exposer; nous ne pouvons
mieux faire que d'en emprunter le tableau au
plus célèbre de ses disciples, à Bichat : « De-
sault , dit celui-ci, proposa le bandai;e de la cla-
vicule. L'impossibilité d'une conformation régu-
lière dans la fracture de cet os, avouée imr Ilip-
pocrate, semblait être devenue depuis lui un
axiome chirurgical. Les inutiles eiïbrts des pra-
ticiens l'avaient confinné; et alors plus de rai^
7A7
DESAULT
74(1
sonnciiiontii (étaient accaroulc;; dans rëoo)e pour
l'expliquer que de rerherclies pour Tester.
Desault conçut qu*OD y parvirn^lrait en calcu-
lant sur les puissances du déplacement la ré-
sistance de l'appareil , et que puisque le ftagroent
externe était entraîné en bas par le poMs de
répaule, en devant et en dedans par l'action
musculaire , on devait en mfimc temps que sofi-
tenir l'épaule tirer ce fragment en dehors et
- en arrière. L'extension continuelle lui offrait cet
avantage. Il se servit pour Texécuter du bras
fixé sur un coussin en forme de coin , qui , en
le rapprochant du tronc inférieuremont , IVn
écartait en haut et avec lui le fhtgment externe.
L'exactitude des résultats prouva tientôt l'avan-
tage dt; ce moyen, et Part, si longtemps insuf-
fisant sur ce i>ointy arriva du premier coup à sa
perfection. Peu réi^andu encore dans la pratique,
Oesault était obligé de confier à des mains étran-
j^res l'essai <le ses proctSlés. Le premier succès
de son bandage fut obtenu h la S.ilpetrière. 1/ex-
périence confirma la pn^mière fois , à Bicéfre, la
prééminence du couteau droit qu1l proposait
depuis deux ans do substituiT au courbe <Ians j
les amputations, fondét* sur la facilité plus grande I
<le couper les parties en les embrassant dans
une moindre étendue , sur b |K)ssibilité de re-
trancher alors rinstrument interosseiix , en ré-
trécissant la lame du couteau droit, et sur Ta-
vantage d'être libre d'une main dans le procédé
opératoire. Il avait a^tabii la ligature immédiate,
oubliée chez nous depuis Paré, longtemps avant
qu'en France aucun praticien l'eût mise en usage,
et sans savoir qu en Angleterre on eût écrit sur
l'inconvénient de lier immédiatement les vais-
seaux. Alors aussi il ainçut rini;énieux projet
de placer en certains cas au-dessous des tu-
meurs anévrisinales la ligature île l'artère,
projet qui offrirait peut-être les avantages nom-
breux d'épargner toutes les collatérales supé-
rieures, d'être praticable souvent là où la mé-
tliofle ordinaire est impossible, d'al)réger, comme
celle de llunter, les douleurs «le l'opératioD, et
d'en H'udre, comme elle aussi , les suites moins
fâcheuses. Le traitement des fractures du col
de l'hiimérus, objet dans ces derniers temps
d'une foule de rer herches , lui dut un appareil
moins embarrassant que celui de Moscati, o«i
llmmolulité du bras et de l'épaule , plus assurée
i|ue ifans le bandage à dix-huit chefs de Petit,
se réunit k la facilité de varier, au gré du chirur-
gien, la direction du corps de l'os, vi qui, mieux
calculé que celui de Paul d'£gin«*, sur les causes
<lu déplacement , assure i>ntre les fragments un
routact moins inexact. Il i-mprunta do son Ikin-
dage nouveau pour ladavicuK' ce qui mani]uait
h la perfection des appareils anciens ilestinés à
rontenir la fracture des <liverses portions de
iHUHiplate, et reprwluisit pour l'avant-bras
If 'S eomprcAses graduées de Petit, injuMement
négligées par les praticiens , et plus infllnidi-
qu^'mi^nt appliquées par lui que par leur ri'|«»bre
auteur. » Cet ensemble de tnnn et de décou-
vertes plaçait Desault au premier rang des chi-
rurgiens fVançais. Reçu en 1776 membre du
Collège de Chlrargjle, H ne tarda ptt à être appdé
à r Académie royale. Nommé en 1782 cfafaiirjcini
en chef de La CbaHU, il peiftctionna un an-
ciennes décoovertes et en ttt nn grand nomfere
de nourelleft. En 1788, la sui fîftamè de chirar-
gien endiel de rHMH Dien vlnC à vaqner ; Dt-
sault l'obtint, malgré la redootable eonearrenee
de PHIetan; et peu après, la mort de MoroM
lui donna le titre d'une plaee dont il exei^
déjà tontes les diaiiges. FIum ertte pnsition tn*
périeure, Desault pot donner resHM- à m
génie et déployer les reaannrMa d^na esprit adK;
fécond et judideax , inventant è ehanue I
des méthodes et des procédés
s'appropriant par dingénfen
ceux qui étaient déjà eonnos. kjvmtM qnl
créa la première grande école de le cfr
nique qu'on ait vue en Fraiee. j itm
membre dn comité de santé mill -. ■
de grands services dsnsoette plate, ui
lequel il s'en acquittait ne PempCcta t» c i
arrêta eninme suspect, le 28 mal ITM: »
mations qui s'éievèrent de
nèrent le comité de nfirrU
la liberté apri's tmis jours «-« i
lors de 1*0 isationder
y fbt I ni
Chinir^«;aiv , qu n r 1% \
ment. Il était dans wu» IV
toute la force de son talent
fVappa presque sabitement. La
quelleilftitenlevép Idu»
lies soins au mail um i de Low
naître des bruits ti si»
jamais été confirmé». m
fondement affecté par la ji evmi-
dès ce moment 11 ne fit ^
la nuit du 29 mai 1795 !■ ■«
ataxique, qai débuts par > «
lence lit présager les nbh nlub
et le l" juin H expira, « |
et un ans.
A une bonté réelle, à ose véi
Desault joignait une extrlme ^
de roideur dans le carad^ ; m
avait cependant une grande puii
tliode li'enseignemeni devait étr^: i
en juge par les excellents et noml >
qu'il a formés. D'alDeoni, Il n'a ]
Tout ce qui porte son nom fui d«
amis ou par ses élèves. Tels le i
Maladies chirurgicaif» , |
sault ; — le Journal de Chiru
chat, à partir «le 1791, ett w r
iD-8" ; -^ les Œuvres cMnCryio ue
publiées par Bicliat en l798Kr/9*.3*
Sa thèse i)e Caieuto yesiar
Résumer les travaux de ■ rs .
son influence sur la d i
DESAULT-
L ^J. M. 1^^ g, ii^M»»
' omb m DQfim
fri SIM wt pn^M^ritra. Û sM^rdl tlL^kile de
I' 9ÊÊm «1 vul paiot di* fbi^arff^ , ni ^urtcot de
fiÉpr, «miaei il n'ait hïiprinié boa cAciiet.
r lit r^âatoaik Aflctt* 1*1 t^iuscitiicteosè,
tt n'i a pAEi dt? chirurgie^ familier
I ai Init^fitevt 4efl fr iictufi^i H <It s loia-
ftoii^ êagfè qut^ ttirnirgjteo
■t , Il n^tr^^ît daiis <Ië juslei llnâtes
fmiy d« ofïiafaiM lî^éntiitos , ea métnc fempe
IKt« ^X^r* de iia>uwUt^, Eiifint ^ réflsAit
^ vfH âvia Hé ait ju«<|ii â lui el m pounif
ài^rÉKtaet (HMi fiuiA la oature , il îAérKa
^Ik» ^licf #9 enttf Idie ^olé Tmiiçai^* qiria
ÉMilMrttitciilfiificriiti^iHi^tb^uf^ aux uraÈétà
aâkfniqw dviecl qyi ft>st pliici« tiS haut
tai NiaiMe iki «mmuI» eçtti^r. [ VEnc* d. û> du
[ d»Meil»reiiÉ«* acMitiuoA. ]
iNiamiy, a^iH te if^gittin Mcf.
#«CiB «M- ta Hi «f^n itrm
DESBIliLOM
710
rof . Arru (Di).
i>t telvaii frunfafcii
fÉA làiO» luftrtfetii 1710.
il'ifiTi>eMt, m«î« Muis par-
lée rMtniëp^ ^i'^nl ilmis la
ii^ I1utdj|vi'ftc«. On .1 fil* loi :
f Uë àtunmtJii Vàri^^ i703,
_ j «iktrail oa f^Jutôl o^pié de la
dv wÊriu* humât fif% de M. K^prit,
réiiKi(irjiiif^ f fuibr aotrea
. filibé (le tkJIqpirfk^ ; Amster-
p-tî; — X^J Pnnapei nutnreU
tÊÊéêêm Pém^MÊ ; Mari», 17 1 à, io-l 2 :
iid Ml DWina ta moitié de cet ou-
nt» pyillé pir un LaecDau Mtu^ le titre
\ de M^iUe tt dt Paliîtque ; Lyon,
h I î. t« i Pn n €tpes nafti reh du Droit
|4i ^mltit^mê furent réimprimés par Dreux
, avec un diécoum prélimuiairË très-
vil. %lUt 3 YoU ia>t3>
cr«. rf«f Ûk-t. - IHcttOHnatrt dét
fcmiPam. r^y. Baaieaui (Dbs).
laFm D>«ii), lftt*rat*?«r fraorais, né à
i.ru, mort fRT» I7ft0. Reçu avocat, Il
■ pmr qiidquw njman* Itcencieux,
pàaf k i^tin)?.««e di' routeur; ce
*-Tfmpi des MotÈtqnciairf^s^àYtc
PrtUftw dft H«r^-op' Zoom et san«
li'tt : e*ff| ttji TTCtiHI 4(? ii)nte8
i; — Jé^Af^ ; AmiU'p'tafn (Paris),
. ii-fî; ^ ^iar,• Amiti*r*Tam ( Pa-
' : ffonfo4j-Jojii*pA Tntn^MR),
iaéletajanTitfl7i1«/ICbA-
f I iBi Benry» mort à Man«
• (TiS. t! entra rhn l<w iéAuites
ir,M fif n iii pfT»fip«*<vrat, *^t ^près
avoir enacjgaé to ihétertfM àO», k 1
à U nèebei à Bo«f9M» tt M.am9é «jfflHié
Iiaëa4e-0raiid, à Paiii, où fl Rata q^ ÏM.
Lmdalatii|ipnMtadeajéiiiitea,eB I7^,il
raAtsa de prêter leMment ai^ [
partomeatt et aa rélbgia pièa de l'é
tia, qoi loi doma one place an ob^éfë de
MaBhciin, eny ^ontaat mia peulon. Hmoiinit
daM oelta Tille» laiaaaiit na testamoit en Yeri
lalia^par laqoalU lignait aoxp^ de la ooa-
giépllon de Saial-Laaara^ leigiiebaYaieiiiTeiii*
placé les jésoitea danstePalatinat, sa bibttoO^.
que, qui était nombreuse et riche en lima rarea,
mais avec cette oooditiop, dictée nar la rëooii-
naissanoe, qua le prm dé h MttoOiKlIito de
râectear pouttaTt y preàdéë leà Kma ^ fol
conTiendralènt DeAtOoils iht séinMnIiné le là
Fontaine laiin et le dernier » ItoÉMtMi.
Son style partic^^edta (^aàm de PhèAv Mdiia
à celles de Térence, tfès Aatedra iSÉfOrii;et tt
maidère offre ràbandoa et U boidilMé de LU
Ftebine. Seaoonagea étUJt : iHtf9iil^ JMi^riiea^
/i»HXr.Lesciaq|wwagif^|irfflte^
un grand socoès, foMl imprittêéa en f7MI.
à Glascow; eil 1757» à PtHsj (n 1767 M
cinq dernière^ Itareiit Inmronéaa 1 HiidfeBliEi.
oA parut fédMon éobpèlé, éii ITêl» s ^.
taiV» avec Aures él mM. (TM MriM
la plus redMfihs : riuilM M Mf-taiêW lalÉ t^
doction eA firàM« ^ dM AMa; llihiieijai.
1769, 2 Tof. lAWl; - Uitre à Ptêrùtt, ad
<ipolb^ de rXppendh A DHa Aé Jômkeft
1706, in-12 ; . Nowméuù ÉètàtMééèmeHiU
sur la vie et les ouvrages de GHttUntme Poe-
tel; Liège, 1773, in-T») — Histoire dB la tie
chrétienne et des exploits màUtcHres de Mad,
de Saint' Balmont ; Liège, 1773, in-8® ; — De
fmitatione Christi, Hbri quatuor ^ adveram
lectionem revocati, et auetori Thomx a Kern»
piSyCanonicoregulari SanetiAugustinif denmo
vindicati; 1785, in-fT. Cette édition, qui resti-
tue scrapidensement le texte primitif, estrecber»
chée ; la savante dissertation qui raccompagne
tend à prouver que Tauteur de limitation est
Thomas à Kempis ; — Phxdri Fabularum JBso-
picarum liM quinquej cum notis et emenda-
tionihus Fr.-Jos, DesWlons^ exejus commen-
tario pleniore deswnptOs; Mahheim, 17S6,
in-S"" : le commentaire dont les notes sont tirées
est resté manuscrit; — Ars bene valendi, etc.;
Heidelberg, 1788, in-8« de 66 pages, poème
en vers iambiqoes : on y trouve une longue ti-
rade contre Tusage du café, du thé et du cho-
colat, d'éloquentes plaintes sur la décadence de
la langue latine, etc. ; — Miscellanea ppsthu»
ma; Manheim, 1792, in-8**. Ce volume f&it suite
à la belle édition de ses fables. Il avait compoaé
une Histoire de la Langue Latine, qui est rea*
tée manuscrite. Gutot ob Fèeb.
DeMmarts. SUeltt tUtërairu. •- Feller, DUt. kUL «
Rabbe. Biographie contemporaine. — Qnérard, Lé tTn
littéraire.
751
DESBOIS — DES BOULMIERS
7&S
»liBOl8. Foy. Chesiiave.
DB8BOI8 DB r<m:hbpobt ( Éiéonorê'Ma'
rie ) , prâat français, né à Paris, eo 1739, mort
eo 1807. n fut docteur en Sorbona«, vicaire gé*
néral deLa Rochelle et caré de Samt-Andr^ d^
Arts à Paris, «ifin évèqut coofiliUitiomiel d'A-
miens. Il &i^«e« mm à l'Assemblée législatiTe,
et fut un des rédâcleura des Annales de la Re-
ligion qU mémoires pour servir à FMsloire
du dU£-huitéèm; $ièck. On a en ootre de lui :
Uitrts pastorales ei mandements; Parit,
1800, in-8*.
DB8BOI8 DB ROGHBPORT (Louis), méde-
cin français, né à Paris , le 9 iK:tol»re 1 7 hO^ tnori
dans Ja même riJK, le 2e janTier 17»6, Après ses
premières étadcSp il fit à Saiole- Barbe un oDurs. de
phUo«opbie; à TÎiigt-deuï ans îl ^ présentait ait
coDcoursouTeTt par la Faculté de Méiccine |K»jr
l'obtention de b réception grain i le. A la mort du
concurrent quiavait remporté le prix, Desboë Je
remplaça. A tr^te aiu il devint niédecio de U
Charité. Le j^recnier il j ouvrit un cours de cli-
nique, d'où sortirent de^ élÈTes distkigua, entre
autres Corrisart Oa a de lui Cours t'iemen*
ioire de madère médicale^ mivi d'un précit
de l'art de formuler ; Paris, 1 7 89, î vol. tai-8*;
ouvrage po&thuiD6 , publié par C^rnsail ; 1818;
1 vûi. in-S% avec di^o aunmcntalioiis, etc., par
Lytber-Wiii*low. De*bois de RodieTort a laissé
manuftcrit Cùurs sur les nmladie^ des fem-
mes du enfanis, des grands^ des artistes.
l DssvoBfjps ( i nidifie) , gnTeur sor pier-
res fiucA et sculpteur français né h Paris, le
ISodobr^.^ I79j- Él^vedeM- Cartdll^r il obtint
les riïédailie^^ d'or de 2*= et " dasaie en 1833 et
en 1843. Parmi «es nombreuse productions on
dte : (Salon de i9%%) Jeune Paire jouant avf€
un chevreau; — (1834 La Madeimnt pleu-
rant sur le corps du Christ : à Téglise Saint-
Laurent : — ( 1827 ) Àdimante foudroyé :k To-
ringeiie du fténat; — 5ctifî^e-6e/ie)?ièt« à l'é-
gUsi galj)t'GenDaio-de«^Prés ^ ^ (1â3 I) Daphtm
et Ckiùé , poupe m plâtre d 'après le bama Gérard;
— (11*37) U christ annonce sa mission aux
hommes : à Téf^se de ?*4o&t^Daftit^iL-Urette
— (1840) Sain/eylnne, riKidètf^eu pPtre pour
reluise do la Madeleine; — Saint Bernard,
statue modèle en plâtre : au musée de Versailles;
— (1841) V Histoire et La Science : ces deux
statues en marbre sont ^^ans la rotonde de la
tiU>(K*l(AviUi ihi ^Liàl' - %M) ititue an gé'
SÊùni baron De Bîanmonî marbre commande
par la ville de Gisors ; (ISj3) Pandore ^U-
tue en marlire. Parmi ses wxsàttea% bustes, ou
remarque ceux de Henri de ijiroch^fu'jtie-
lein, Henri Sthe/ftr Grttffrofj Saint- Hilaire,
Arnault, Mane*Thf^rHf, femme de l-ouis XIV :
au Musée de Versailles; Dupuytren; Taini-
rai De RIgoy; Silvestre de Sacy; enfin cdui de
rempereur M apoiéoB ill, exéealé d*apiè8 nalBre.
A. Saouy.
Ârekivêt âet MmOm iw^ftimur, - ihitmwmmU par-
tlruUtrs,
^DBSBORDBâCX {Pierre- ftonçaii- Ftédé-
rie ) , médecin françaiji , m k Catm^ k 18 mars
1783, mort dans Ta même ville, te ib juillet 1831.
Reçu docteur à Vuni^ ersîté de C**^ , il fut chv^é
d*y enseignt^r la ttiérapeutiqu^. On a de lui :
Nouvelle orthopédie^ ou précis sur les dtf-
for mités q%ie Fon peut prévenir ci comffer
chez les enfants; C^icu, lios, in r . iks-
$€r(ation sut la cause directe du / - jmI-
miiwes que régnent {^ptdémiquemr , Sw
rope et sur les iNOfSiu de s^ff soustraire; 1818»
fai-12.
Th. |rtite<iii»DiifBeiaaf , JTtiiet
M. Ùrib&ràêaux ttcfi, IRi, Is-t».
* 0Es«oiiiiE8 {Guillm y
cala, natif de Bordeaux, vit
moitié du i^dilèaie siècle. D a i i
français le TraUé delaSa^
crobosoo , et il y a ic mv
taire ainsi qu'une p c, vu il a*
ver que rastrologje est très-utile; r.
in-8'*. n est en outre autenr i o
tulé : La Déclaration et
nommé conomètre^f^ ; I
Do VeNkr et U GraU d« Matai, i
fOIMflr).
de 1%
»BB
religîeet français, me '
Il entra dans la ce
se fit coonaltre par
aoos le voile de 1^ • ia
Manière de préeker ; nw i
La Science du Salut^ rmÊ^imJÊt
patoles : 11$ a peu à r. on «« «
tique sur le nombre am s:
fai-n ; publié aoos le |
tincourt.
IM trmmem HUêrwin,
nvji »ô^v%irM% {Jeam-AMpuste^ë
littérateur fran^i^ né à Paria, 1781.
dans la même ville^ en 1771. H i la i
im Bou tvniejt ^ . et s'ei an
légère, oh il par i i
goûta de l'état > < ■
parcourut Id peine» cuurau i
d«? j " re accueillir. H'^v^— » im j -^
revint k Paris, et fit de II latan:
par J'r:> luJii^Uïi^ jfriiÉs tn' mmt
Des Ooutmif r& érri ava
mais k goût dei
jici (mvrei ; tùa fii
incorrect. On ne <t |m» wb |n» «
moralité dans les éems de cet aaÉav
plt>( - ' < >.'. angottt de soBtHBj
ry >[m r\piii|tjr la vogue fahéwèw ém
duclioo^. Un a de lui : ÈpUre à
Prince; Paris, 1780, in-8«; — Aionm
mal j pense , ou histoêrt ém Ji
IM •«•
-I.
DES BOULHIERS
.• LiadrWy 1761 et
1r Art trte-reclierclié,
; — lei Soirées du
peUlées d'une Jolie
li : cTeft une satire peu
le QBtlt époque ; — Iie
, «r-»-vOiiiiqiie, mi acte; Pa-
ri — le» on let effets de la
de VamUié: Londres et
a ^ [7; réimprimé aoos le
wwn ueC Amour; Amsterdam
^ ToL iB-12; — De tout un
wimKUUJË de la campagne; Pa-
iordeaiix,1776, in-12 :
rariéa, dont <iaekp]es-
aveatares
rcg «unfww dO SoUm*
»iT«i. {21 — Le Bon
xdue f de S
, KT^iquee^U 'aUree H
Mxmme; î^nadn» et Paris»
iiion et : s, comédie
. i767,ia«8 :
« «MF fcut fewtfft«ewi^^
I ] 1769, 7 Tol. iii-12|:
cent aToc gaieté, ooa-
m «R» nitees représentées sur
ooe : même de ce
T voûte des notices
es sur les principaux
4 uui égayé la scène ita-
uu Théâtre de VOpéra-
. 1/69, 3 Tol. in-12 : cet ouTrage
des auteurs et Vaualyse
t^sm i761 : c'est nn ouvrage ex-
I consulter pour les biographes ;
Jee Théâtres ; Paris, 1768, 2 toI.
le. reine des Topinamboux, ou
f conte allégorique ; Paris,
ooolmiers a composé aussi
Iles ne méritent pas d'être
A. Jadin.
m.
Fof . BaoesB ( Charles de ).
Marie), artiste dramatique,
1/64. Son père, Robert Des-
ii «, etcomposi-
tt«ec ftucc<ss un opéra de
; : Les Trois Déesses ri»
re enfance, Marie Des-
. A Tâge de six ans on
M» uwoplets devant Louis XV,
eiJp était accompa-
dame Dugazon, le jeune
devint plus tard Tun
orchestre de TOpéra-Co-
es commença sa carrière
des Italiens , situé alors
put profiter des exem-
DESBUREAUX
764
pies qœ hd domutai chaque aoir CaSM^
Clainrâl, Laniette, Trial; des coosetts de Se-
daUie, de MonsigDy, dePhiidor, de Gféliy. Ble
tint successivement remploi des petites fiUes»
puiscekd des travestiee^ des anooreoses, appe-
lées àoetteépoqœ' Dn^osoii-Clnriefi, les mè-
res DogasoB et cnifai les dnègpMS. Pea dMIstes
ont siiiTi avec plus de perséféranee la Toie
hiérarchique, vole eieeBeate, qd permettait an
artistes de changer d'emploi avec Tâge et d'ac-
quérir les qualités qd ne pouraienl manquer
de les rendre plus chers an paUc Marie Des*
hrosses se consacra spédalement aux eome-
fdres et aux doègpes après la reIraMa de madame
Gonthier. On ne sinrait oobHer Isa nieeès
qu'elle obtint dans LaFUeéu ymage «oMn,
La Journée aux Âveniwne^ LuUy et QiulmmU,
La jeune Femme colère, La Dame Mm«
ehe, etc., ete., et surtout dans Jaéis etÀ^fouT'
d^hui, rta^ftm et Mat, Le TraUé mut, La
Caoeme et Ma Tante Aurare. Ce qd dislingBa
toi^oors le talent de madame Deshmsea,eefti»
rent un naturel , une netteté, nne sonorité d'or-
gane, qd ne l'abandonnèrent jamais dans le
cours de sa longue carrière. On peut dire qoe
l'histoire de l'Opéra-Comiqoe se résnne dans
cette actrice, qd pendant dnqoante-hdt années
fit partie de tontes les sociétés qd ont exploité
ce genre ;national. Madame Desbrosses donna
sa représentation de retraitecn 1823.; mais sur
les instances de l'antorité, et encouragée par les
sollicitations de ses camarades, elle se déter-
mina à prolonger sa carrière dramatique sept
années encore, jusqu'en 1829, où elle abandonna
définitÎTement le théâtre. Madame Desbrosses,
actuellement Agée de quatre-vingt-douze ans,
jouit encore de toutes ses facultés intellectuelles,
el elle aime à se rappeler les différentes phases
de son existence, les témoignages de bienveil-
lance et d'intérêt qu'elle a obtenus dans sa lon-
gue carrière. Ce. o'Argé.
Documents particuliers.
DESBUREAUX (Charles-Frauçots , barou),
général français, né à Reims, le 13 octobre 1755,
mort à Paris, le 26 février 1835. Sorti (21 avril
1784) sergeot-fourrier du régiment de la Reine
infanterie , il fut choisi par ses compatriotes pour
commander en qualité de capitaine la garde
nationale de Reims, qui voulait (1792) s'opposer
à riuvasiou de la Champagne. L'activité qu'il
déploya dans cette circonstance lui valut (1*^ oc-
tobre 1792 ) le grade d'adjudant général chef de
bataillon, et la bravoure et le talent dont il fit
preuve aux armées des Ardennes , du nord et
<le la Moselle, le firent bientôt nommer général
de brigade (16 août 1793) et général de division
(20 septembre suivant). Après avoir pris une
part active au déUocus de Maubeuge et à l'at-
taque de Charieroi, il passa k l'armée de la
Moselle, et fut chargé, à la tète de 16,000 hom-
mes, de débloquer Landau et de reprendre les
lignes de Wissembourg. Envoyé ensdte à l'armée
T55
DESRUREAUX — DKSCARTES
(le Sambre ef Meuse, le général Desbareaux, qui
avait la mission de défendre le pays compris
entre la Sarre et la Moselle, et de se jeter dans
rhionTille, avec ordre de défendre cette place
iusqu^à la dernière extrémité, fit un grand nom-
bre de prisonniers, après aToiir emporté de Ti?e
force le pontde Consarbmck, qoe défendait une
formidable artillerie. Admis an traitement de
réforme (19 juin 1795), il fut rappelé an service
le 23 juillet 1799, en qualité de commandant de la
12* division militaire, et remporta plusieurs
sTantages sur les Vendéens. Admis de nouveau
à la réforme ( 20 février 1801 ), fl fut mis le 21
novembre suivant à la disposition du ministre
de la marine, qui lui coafia le commandement de
ra seconde expédition de Saint-Domingue. Rentré
en France (10 avril 1803), il obtint le comman-
dement de la 7« division, et fut créé baron par
lettres patentes du 15 août 1809. Maintenu dans
le atmmandcment de la V division, lors de la
première restauration et pendant les cent jourx,
le général Desbiireaux fût définitivement mis à
la retraite le 4 septembre 1815, et mourut doyen
des lieutenants généraux. A. Saizat.
Archive» de la gurrre, - Mvlllé, CéMritét miMni-
res. — fiel, et Conq.^ t. XXtV. -- MonUeur Hnv^rul^
1«I8. p. Ul.
* DF.SCALIX ( François ) , poCte français, natif
d'Aix ou Provenco, vivait dans la seconde moitié
du srizièine slède. Il a écrit dans le goût de Ron-
sard, et, comme fi arrive toujours, il a exagéré
les défauts du maître. Le style de Descalis four-
mille de néolo^Htnes, de locutions surannées,
de mots barbares , et il est d*one prolixité in-
supportable. On a de lui : La Lyttiade, poème
en st*pt chants, oîi sont racontées les amours
d*Alcoste et de Lydie; Toumon, 1602, in- 12:
Touvrage est dédié à Duvair. La L^dinde est
suivie de quelques petits poèmes tirés de la
FaWi», et qui «ont : ÏM Mort d*Fcare; — Mars
Amoureux; — La lymphe Écho rendue
mueftf. par Junnn ; — Céphale déguisé pour
surprendre sa femme, Procris; — La Méta-
morphose de Myrrh^t et In rengeance que son
fits Adonis en tira. La hjdiade trouva des
admirateurs |>armi les Iteattx esprits de province.
L*un d'entre eux a écrit que La tydiade l'em-
porte sur V Iliade. Ce qui doit étonner, c'est que
Duvair ait nrrepté la dédicare d'un poème qui
bles«p la pudeur. M. G.
fioiijct. mht. franc., t. XIV.
DF.ACAMM {Jean-naptiste), peintre fran-
çais, né à Dunkrrque, en 17l4, mort à Rouen,
en 1791. 5eveu de Louis Coyp«*l, il reçut de lui
ses premières li-çons de des<in, et ^int se perfiT-
tionner à Paris. Il se fit bientôt connaître, et fut
i-riiployé an tableau du Sarre de Ijouïs AT.
QuHque temps aprè<i, il s'établit à Rouen, et y
fonda une école particulière de dessin. Elle ne
tanla pas à être érigée en école pubUqu«? et gra-
tuite, et Descamps vn fut nomuM» tlirecteiir. Pro-
f(*«s<Mir habile, il ne nianquait fias de taknt
comme peintre, et sel libleaux. d
flamand, Itarent estimés an dti-1
Aiynordliai il n*fst' plus èomiD qu«
ouvrages, dont le prHicIpal est : i
Peintres flamandi, allemands et .
r^ris, l75S*è3, 4 Toi. in-S*, avec*
gravés par Fioqnèt. Cet oavrÉge, éa
nière triviale et inoorreete, est d
rieux, et mérite, malgré de nombre
titudes, d'être ooniulté. On a encore d
Sur rùtUité des établissements d
fuites de detsin en faveur des mé
in-8*; — Voyage pitt&resqite de
et du Btabant; Paris, 1769,
planches et une carte. Cet o«i«
considéré comme une snile des I ir
très flamands f dont il a letdélkuti
lités.
De SiHRialions ÉIo^ê ée Dttemmpêj dan
de rAeaéêwdr à» Hoarm,
DKSCAETBS OU ftB8 QrABTH, .
/e.fttff OU De Quartis {ifené), a
sophe et mathématicien fyançaîs, né
petit bourig entre Toors et Poitiers
l.'>96(l),mortàSloclbofan, le il I
Fils de Joachim Descarfes, andeB
s'était dfsttegné à tadéféose de PoM
en 15A9 par les hognênoCs, Il fti
élevé dans la rHiglon cathoUque (2^.
santé débile, dont 11 portait les germe
sance. « fl avoit hérité de sa mère,
une tonx sèche et une pâle <
juMp'à plus de Tlngt ans , Cl 11
<|uf le voyolent arant ce ftempb-M
noient à mourir jeane (3). • fl IM <
nonrrKe, qui ent grand soin de h
montra reconnaissant : il poorvot pi
subsistance de sa Tieille Doorric», e
jusqu'à sa mort une peBskm viager
se fit de bonne heure remarquer p
tiable curiosité : il roulatt sarohrln
effets de tout ce qu'il voyait ; anssl m
il coutume de l'appeler son phitos^i
ans il (ht envoyé an eMf^ Se La 1
par le^ Père« de la rompasnif de j
MiV de Henri IW 2 janvier iGOi ) '
taMir en France. Le Père Cliarirf ,
temps recteur de ee cullégr, s'étiR
ment eharpé de l'éducation df* son ieq
ne rouMia de ^ vie. Le jfnn^
rapides progrès dans la connais
et de rhistutre. On aurait dit i|u«
de son état vaMnfinalre , fl étdt |
'D II ii«MN a rtlt MMiKfv tal-«««» te y
MiMaBcr, |Mr na«MMre4«'U ait é Uwt
d'aa portratt ces mmU : Katm m mitmm
*• paive qar, dlt-U. )'aTjl« if rmea paar le
nHTopM.a rfrrenr tfmfsH* n« «caiMr cw
oa paèliv ir Jovr «le U aannac* dr %vkH
Irl. fia de Desemrtrs, I. I. ^ 1. 1
lî f^ind II momriil, t SloclLhnlai, oa
«an nlrilt bipfHlilrr, qa!! ivallt if«n«ri
pnria i\rc lu<, roBsr itoar IrMaicnrr df
1 Piillrr t:iitoe *fe De§eûrUg^ L I, p. l
DESCARteS
TM
t Ito «ilM MlÉlt. ■ Min'éiotopflr»
■ ■HTli<W<H<iliil>HI,<|Be>»letMiW
I HItf BVNI €Kl 60BilB6 11116 ttiUftf •
r IM plat boMiêle» §m en riMei
iS f*« M^aileari, tails tmett»
MÉto, inli^Mdlettf Acnoiisdécoli*
hi lliMiiM de lettfft peuèM (1). »
■iM €MBr8 M-imnii <|ii6 * oob
it 4M i\<i%i«rt àJÊB le coUéy , a
— ^ ■ - m ■■ --■ I I ti ■■ » Jà^m
■n iOW Ml Bfm ^pf UftlKK 001
te miHB kt ph» cnHeose» et Mé
IL» It mit Merfdagoét pourrez
ï p0Me; liitfe M tors B «tait flolh
fétoqjiMiétef tapoMetoDtmi doa
IbIOI dw te frirft de i*éliHle. « Gèoi,
It W MMoMMrt le irtmlbrt «I qui
ifen fcm pttÉéeMfi»^ >«*i'««M
HM|rfMeiy fieflveiit fcMjottrs lé fiifelii
ft ^pTBs pffOj^oeeflty étfborft uafls flê
RNi Uminn eC ffank B^ettflMbl
le iliite>li|ai. tt«Nt(|M<»tlw
H^ V ^Kʧ iFe<nietiicn et de duocear
^iPBi veife Ne nenieiirs pœmy
^<tqi leor M ineoaiia (3). »
, fl M^portlM d^ font ce qttt
i^prflt'éMC profoeée, savoir ee
laliefttatfe. 0 »'aperçat que
yeacwdtlH! dMH lée éeolee
^Mppiffldre lesdÉMes <|ia Toik
m WÊntf MBS iQ^BiiieQi ds œnes
• tei fwécepiee de Ci lof^qne M
liqMrt trft»4ioos, mais il les
» (fautres , noiffibles ou
t, disoH-il , autant de peine
1 statoaire en peut avoir à
■■e Minenrc d'nn l)lo<i de
int encore ébauché (4) ; » et
i ofn préceptes de la logique
les quint fimeuses règles (|ui
^ il sa fMIosophie. Il fut de même
feaselgnetueut de la morale , et
Il ffonnnia lof-inênie les quatre
i H régla ra vie : 1* d'o-
i qwtnmes de son pays, coq-
êtÊÊB laquefle Dieu TaTait fait
■BK eC résolu dans ses actions,
I coBstamment les opinions les
fois qu'A s'y serait déter-
PBt frts-certaincs ; 3" de
soi-Tuème plutôt que la
I désirs plutôt que Tordre
F persuader que rien Q>st en-
pooToir que nos pensées;
ï d'oecopation le phis coutc-
i raiaoo et d^avancer dans la
— Desrartes fut en-
1 4t b physique et de la mé-
taphyiiqae <|li'eBtai iBWPlhiii k MeotedeLt^
Flèdhft. Le spectodto des perpéliidMidMsIdeBeei
<(âé pftseulë la ptiSosopUe to it mmreBHd*
mébié. n AyMt appris, dirtlMI» dèt to «Mis
qu'on B6 sfaamit ite iBMgteer de si éiraB|S
((oiti'Sftéléatvicépai qiielqu*Biidesplrflosupii6Sy
je flHd PB clioMr BB giiia« detdles opiokMs Bi«
parossBiil pt^iflSttiKBi â Mst des antres. CM
es (jpk ni'n oMI§S dnis la snlto de IM DfBjfer bb
chemin nouteatt (1). » La derUM aOBée (1619
(le SO0 sé}onr à U melie M o«H»erée èTétode
des fttathénMtkpies , pdBf issqudles & moBtraR
me Apflluds ê&trndnfinnire. Ce qài te èhBmilt
|iM(k4iB§femeBt dSBS c^Se eidde^ eeUtt rétf-
dBMB des axfcNBSs » 61 il «"MoBBAt * es ee qtfeli
n'ettt SBesre risB bSII desSBs BS pIM refevé '•
— Un éooher qnl lÉisoBaitt ainsi Ses rBdMMI
uemt nnre nMSueiuefli ueinu a aea iBenrea œ
qallaerBHâkJoBr.
Le Père prtM^sl at«K, ptf* nMB ds sMM»
dtepsBSé scB ^6 dSS prBttqpes de ^àitOfl^i
DeseiTtee sB pfotti poBf ippSOANidfar niiliMM
el l'^raalsrse des géoiBlIres. U ptfH fttt JSBne riB*
Utade de flraïuffler te mafiB, et « é^t Sun MB'
tfaiéeade soBit, dfCBsiOefyqQe bobs somttMs
redetables deee qoe son cMlta tirodnif depMB
inportndt dans la pUosopIde et daB6 iSBBufli^
matkfBes (i) «.
An moia MM Itflî, IteSMrles 4Altta fs eol-
legs de Lalll^e^, et eudieriiljo^^
mattrss on leapèctiietfx et réodriflSissSnt Sovt6"
ttir (4). Dèa son entrée dansteflniMie lirM SasÉim
par le doute : désesfi^fâM d*iiSqilSrlr paF ses tra*
Taux d'esprit une caBMtfsSdnee elalfe et assurée
de tout ce qui est utile à la Tie , Il fut tenté de croire
toutes les sciences yaines, ctreUon^ à l'étude des
lettres. Il passa llifter de tel2 à 1613 à Rennes,
montant à cheTal , faisant dies armes et méditant
sort petit Traité de VEsctime. Il se rendit ensuite
à Paris, où il rencontra, entre autres Camarades
de collège, Mydorge et Mersenne, qui Tenait
de prendre Thabit des Minimes dans le couTent
de Ifigeon. Il Técut retiré dtos une maison du
faubourg Saint-Germain, trouvant ennuyeux le»
divertissements dfens lesquels on aTail Cherclié à
l'entraîner. Bientôt, las de son nouTeau genre ilt
vie, il résolut d'embrasser la carrière militaire;
et Comme la France était alors dhriséc par des
factions civiles , il s'engagea au scrTlce de la
Hollande, et à la fin d'aTril 1617 il vint, en
qualité de volontaire , rejoindre les troupes du
prince >Taurice de Nassau , alors à Bréda. Dea-
cartes , à dire vrai, n'eut jamais de goût pour le
métier de la guerre, et dans une de ses lettres
(I! Discourt dé la Méthode.
(1) fié d9 Dnearte», t. I, p. ».
(S) Ralltet a montré qoc W»c»rtet ne vtel point, comme
on ra prétend», achever ae» étude» à Perla au colISge
de Ctrrmont {t^ie de Detcartes, t. I, p. tS).
(*) « ir dois rendre cet honoettr ft mes maUres, de dire
qu'il n'j a Heu au monde où Je loue que la phlloaophie
a'enselifne mieut qu»» U «ëche. * Uttresde Detearm,
t. II. p. 389.
7I»9
DESGARTES
il attfnme lui-même cette n^lotioa beUiqnetue
à l'effet d*uiie chaleur de foie, qui s'apaisa
par la soife. « Pour moi, dit-il , qoi considère
le métier de la guerre en philosophe, je ne l'es-
time qu'autant qu'il yaut, et même j'ai bien de
la peine à lui donner place entre les professions
honorables, Toyant que l'oisifeté et le libertinagd
sont les deux principaux motifs qui y portent
aiyourd'bui la plupart des hommes (1). » C'est
dans la ville de Bréda que Descartes se lia d'a-
mitié arec le célèbre Beekmann,à l'occasion d'un
problème de mathématiques , publiquement af-
fiché par un inconnu , et que le jeune cadet de
l'armée résolut en moins d'une henre , an grand
étonnement du mathématicien hollandais. Leurs
relations durèrent, presque sans intermption,
jusqu'à la mort de Reekmann, en 1037.
Peu soucieux de se mêler aux querelles reli-
gieuses des arminiens et des gomaristes , Des-
cartes employa ses loisirs de garnison à écrire
un traité latin sur la musique : il en confia le
manuscrit à Beekmann; quelques indiscrets co
prirent une copie, et publièrent l'ouTrage (en
1618 ) , à l'insu et au grand déplaisir de l'auteur.
Ce traité eut un grand succès : il Ait plus tard
plusieurs fois réimprimé , pnis traduit en anglais
et en français. Yen la même époque, Descartes
composa dire» écrits, hiédits on perdus, et
indiqués dans lluTentave de Channt (2) , tels
que : ConsidératUms sur les Seienees en géné-
ral; un fragment Smr V Algèbre; DemoeriUa^
ou pensées fugitires; Expérimenta ^ on recneii
d'obserrations; un disconn faititulé Otgtnpiea (3),
ou recueil de Considérations nuUhématiques ,
sous le singulier titre de Pamasstu.
En 1618 éclata la guerre de Trente Ans. Des-
cartes, qui aTait entendu parler d'une colttsk»
sanglante arrivée à Pragne entra les cathoKquei
et les protestanU, quitta le serrioe de U Hol-
lande, et se rendit en Allemagne. A Francfort,
oô il assista an couronnement de l'empereur Fer-
dinand n , il apprit que le dnc de Bavière levait
des troupes destinées à agir contre l'âectenr
palatin Frédéric Y, que lé parti protestant venait
d'élire roi de Bohême an pr^udice du nouvel
empereur. Le jeune philosophe n'hésite point : il
s'enrôle comme volontaire sous la bannièr» du
duc, proclamé général de U Ligne des catho-
liques. Sa compagnie faisait partie des troupes
qui étaient dirigées vers Donauwerth et Dilling,
pour tenir en haleine les protestants sons les
ordres du duc de Wurtemberg. H passa l'hiver
de 1619 sur les bords du Danube, et vit i'année
suivante» à l'assemblée dlJlra, te due d'Angon-
(l)LÊitnt%%àmLlL
(t) A la Mort de Deteartea, Oust, amhÊmtitm à»
fnmet ea SméU. fM eharfé pt 11 rdM CMrtlM à»
érmter l'hivraUlre Se* pêpktn talnéi pu nuifc phi-
losophe.
<S) Ce peut érrtt de do«ie paftt, qai a TahMaical
cierce retprit det MMIorhUcs portait ca MTge : XI M-
wemtèrU ifn » empi jittttM^tn/lutéMmtmtmm iwgiiiH ari»
lême, chef de l'ambimde français
tribun puissamment à Farmistioe ooi
let 1620 entre te duc de Bavière et
d'Anspach, général de FUnteo des
Descartes prolongea son séjour à Uteo
l'amitié du matbéroatiden Jean Fa
te solution inattendue des proUèroes
nier lui avait proposés. Ce fui, dit-oi
époque qiiH coaçot le plan de sa n
losophte et qu'il inventa, par te i
parabote, « Fart de construire d'une
nérate toutes sortes de probtemes
duits à une équation de ftrob ou <
sions(l), «cequlle
troisitaie livre de sa «yemNccne.
Yen te fin de septembre 1619 .
tit dlJlra pour se rendre en A a
faitervalte, te duc de Bavière a I
trer les protestants rebelles
d'Autrfehe sous Fautofité de
était parvenu y en Bohême, à
avec celte du comte BnoqQoy,
valent alora pinsien
Descartes arriva auprès du due peu di
te fameuse hatailte de Prague (7 no^
gagnée par les cathoUques sur les bi
vottés. U ne parait pas que Deseartoi
part active à cette bataOte : ce qui
plus que toute antre dioae, c'élal
Pragne les histnunente astraMii><Aue
Brabé avait dit tr» rterdn m
teisdeFemnereui ..oinbe. mV
totin tes a . k e
D . el ] m o
< 1 • E
kMw à NoaSa, «m aAnv, «a COft
suites, ce globe ftit^ea 1633, tna
penhagne.
En 1621. i
Bavière p
de Buoquuy , i in
ravi» liiulvîla r..* ^"«1
les ate réTwiMjrf s6mb i *
m Imo m rtc
oouné I
«luro «1 ^xfjmgcf don» nso puys «|u ■
encore visités. Il s'appliqua, cmêêêê
même. « à examiner tes cours dei
Ma oenoancs de<
di" • en Bs.à ree
uvue» <|« â voyoi» I
lions et de eoutaoNt dilérantes cl)
qu'il appelait te grmmé livre ém m
cherchait te scteMe quil déaespér
aiOenrs. Mate, à ne ransidégtr
(DBaUlrt, Kli^UMMftat. L LTH
(f) DU€omn 49 te JUdtÉad».
i^.
DKStIA
ti, il ) ifÊST^Î bientôl alitant ili» <1i
f m «wtlt rf(itMin|tié (Mirmi 1^ q^iniims
pàcft, d le |i2iM irdili! pT<ynt qull n**
ftbyfWBltoma (HAit h <îp né ri#Q croire
44 d* m» iinint a'Milêler de m que |
^fa efMjtomê M avoient autreTolâ per- '
)ir ^Bilté ta flûni^«<> v«>r» la fin dt^
nit la Moraïie et la Silésîe,
à Breslau, visita un«
, la Mai^« de Brandi ehour^,
ôAIës lie la Baltique , le ducUé
«t te Hotftdn, Veri) la fin if«
I ê^amliarqiu #ur rObe à framtnurg,
n fMi dirait le meltre à terre ilûtis ^
li^^'Q Tonlait aussi visiter \e& côtes ,
I ^r^i. Lu tnariniLTs, çrofyant qy'îU
tv i an ^tnuii^T Ifoinnint Leur langue
émm h pa|«^, ïlètitiéraient »ur le
» rtl|WMifllm\ 4« ras««<imi»er et de te |
Df»carte«, i}ui jui^ue là |
ÛAm un coin du navtre, I
, tif» ion ègéti d le» tneoaça , i
, iJe le« pi*rt*r sur llieure s'ils
Drtte lortie inattendue liîtir fit
H II observa e^n cetta
dt terreur que peut faire
iur une âme liasse.
bM rW*erae Ifilt-I62î à La Haye,
R|»#UI« Kénéraui de la Hollande,
nalr» t#li>i(;tft]r palatin qui , après
I Pfm?»^ . ^ft venu «e réfuRier au-
il» Maarkf d'Orangi? ,* son onde
I milita i!i3$ufte le» pays-HaNi espa- j
i-IÊm lierre afee la Hiilbnde, n^ ^'ûT- !
^Ipei jttof» A Bruielles, ou finfaiite ;
pmde Tarchidac Albtfrt, tenait sa
Ifli Frmnce jar Rouen ; et comme '
iÈgw rxrafé par une maladie conla-
^A%e« mr Rennes , où 11 arriva
m^ 'fvm k milieu de mars imi «
» CaïiAênee de ses foyers. Mis en
il HfB lie m mère, aitiié en Poi-
Mi aa TJe raisatMinde, en reven^at
fi ta 1ï<>uT*fl Têrs la fin de février
rir >^ bfuil qu'il »*était
daa^ ta c*>nfrérie des Rose-
d'informe r &es amis que ^
ca Allema^çne , Il iTait
naicttfitrer ce» Rcjse-Croiit, '
wrl»? d'alclilmiftles n^était
Ad n4ftnbre âe% afriis qu'il
à revoir Huit le P. Mer-
niïl^fTalle qaitté îîeTer»
ï<* cflUTent des Ml*
air « i*t qui utit^aît alora
CQBaoMsnlaire sur les iîi prs-
. . , « k" H*Tc»uti^ onif* une
I
RTES 701
roiers t-liapitt^ d« la Genèse. Ce octminentaim
contenait, entre mille sujets divers, un ehapltru
sur le.-^ Ro9e-€roÎTL. Dcacarte^ arrif a A tenip^ pour
y apporter quelques eurrectioni»» ce qui énj;ii^iM
plus tard le P. Merftennedans une poLéiuique vIo-
tenfff avect Eobt»rt l-^Uidd et d*aiitfej» okliimistea
de Tt^poque- Desc^rleâ fut phis que iaiiKU>i m^
Md^ «or le clioiii d'iio (îenre de vie confortnt! à
fes goûts. Le» mattiémdtiquea lui (iâraî:»Kaient
une occupation inutile, surtout fti on ne lesaj*-
plique pas h d'autres choses ; et il Ae vantait
d^avoir sî bien oublié la division et rextractîon
de la racine carrée , que pour foire usage de coa
calculs il aurait été obligé de recommencer Té-
tudede rarithmétique (t), La géométrie eut plus
d'altrail pour lui. Cepemlanl pins tar^, im iûM,
il disait de lui-même •• que flepuisplus de quinr^
ar» il Mmit profession de négliger la jgiéométrie,
et de ne plut s'arrêter jainaia h la solution d'ait-
ctïn problème qu'à la prière de qudque ami (1) -.
Cet aveu est au moins &iopLler dans la bouche
d*nn des créateur* de la géométrie moderne
Sans «toute il ne pouvait discouT^mir de la
vérité des nombres et des fifçureâ; mais son es*
prit exigeait autre chose : il ai»rait souhaité qu'on
loi eiHI montré le^ raisons pour lesquelles tel
U4j[iibre ou telle figure géométrique était ainsi et
pas autrement, et qu'on lui eût fourni îeH moyens
d'en tirer led conséquences. 11 y foyait même
quelque clio&e de plu« qu'inutile ; il croyait
« dangereux de s'appliquer trop *éricusemt!nt à
ces dùioonstrations superficie liea^ que t 'industrie
et rcxpérience fooraisfieut rooioa «ouveut que le
hasard, et qui août plutât du ressort des yeux
et de Vimagination que de celui de Tent^de-
ment (3). >»
Après avoir pasié environ deuîL mots à Paris «
H revint, au commencement de mai 16!J3, auprès
de ses parent» â Rennes , VMidit ses terres en
Poitou , et reprit le cours de ses voyages. Il
choisit cette fois l'Italie pour but de ses e\rur-
sions. H partit eu septembre 1624, entra eu Suisse
par BAle , d l'arrêta quelque temps ilans la Va]^
teiine , dont Louis MU réclamait ators la pos-
session au rot d'Espafne en eiéculioo du traité
de Madrid.
Le marquis de COi'uvres, à k tête des troupeis
ffc^nçaisei, battit les tepagnolsetles Autrichiens,
et réduisit toute la province en tuoia^t de deux
mois. De^càries continua sa roule par le Tjml ,
vit ^ Venise la fameux cérémonie des épuusail-
les du doge avec la mer Adriatique, accomplit h
Lorelte un vteu qu'il sVtait imposé durant son
séjour en Allemagne, et arriva à Ronu!, ver^ la
fin de H324, pour Touverture du jubilé que le
pape Urbain VIII venait de proclamer* Au com-
mencement du printemps de j 625, il quitta Rome,
et fit son vo)fa^ de retour par Floreare, oii II
[!} fj^rtrr éûiHt ta IftSA, t 111, p. étî,
{Il md,f% BitHtl, t IL, p. III,
|S) Or«caneti, De dIrrrL inumàt rrpmlSi BalNetp t H,
p. nu
703
0£SCART£S
n*eut pas, quoi qu'en aient dit quelque» biograplies,
la satiaCKstioo de ? mr Galilée. C'eat kii même qui
nous l'apprend, dans une lettre au P. Merseane :
« Pour œ qui est de Galilée, je tous dir«i qnm je
n'ai jamais eu aucune conversation aTec lui, et
que par conséquent je ne saurois avoir emprunté
aucune chose de lui (1). » 11 n'avait pas encore
passé les frontières de la Toscane lorsqu'il ap-
prit les nouvelles de la guerre qui venait d'éclater
entre la république de Gènes, alliée du roi d'Es-
pagne, et le duc de Savoie Charles-Emmamid ,
soutenu par le roi de Franœ. U arriva à Gavi au
moment o6 cette ville, après on ooorl siège, se
rendit au connétable Lesdiguières, commandant
l'avant-garde du duc de Savoie ; il s'arrêta dix
jours à Turin, et rentra en France en passant par
Suse, après avoir fiait quelques observations sur les
Alpes de la Savoie. Ce fut en cette oocasion qu'il
crut avoir découvert la cause du tonnerre, et
pourquoi il tonne plus rarement l'hiver que l'été.
« Les neiges, disait-il, étant échauffées et appe-
santies par le soleil , la moindre émotion d'air
étolt suffisante pour en fiûre subitement tomber
de gros tas que l'on nommoit dans le pays ava-
lanches, ou plutM iavamekeSf et qui, reten-
tissant dans les vallées, tmitoient assex bien le
bruit du tonnerre. » U ooiûecturait de là que le
tonnerre pouvait Tenir de ce que les nues, se
trouvant quelquefois en aaseï ^and nombre les
unes sur les autres, les plus hautes qui sont en-
vironnées d'un air plus chaud tombent tout à
coup sur les plus basses avec brait (2) ». Nous
savons aujourd'hui que cette conjecture , qui pou-
vait satisfaire les météorologistes d'alors, est tout
à fait erronée. Les explications qu'il donne des
autres phénomènes qu'il avait observés dans les
Alpes sont ingénleoses d« raisonnenest, mais
éf^ement fausses.
Après son retour es France, Dcaeartes ent
l'idée d'acheter une charge de Hentenant général
en province, celle d« ChiteUerault; mais son
ignorance du droit et de la chicane l'en dégoAta.
Il revint à Paris loger chei un ami de son père,
Le Vasseur, seigneur d*Étioles ; et poor un gentil-
homme aisé , U vivait asseï modestement : « Il
ctoit servi d'un petit nombre de valets, il marchoit
sans train dans les rues; il éloit v«lu d'un shnple
taffetas vert, ne portant le plumet et l'épée que
comme des marques de sa qualité de geaUlbom-
me (3). » A force de délibérer sur la choix d*an
état, il s'affermit insensibtaoMit dans ta
de ne s'assujettir à aucun emploi et da
tonte sa vie à cultiver ta raison et àrs'avaBoer de
toot son possible dans ta connaissance de ta vé-
rite, suivant ta méthode quV s'était prekcrite (4).
Dans te loisir de ses méditations, fl vtaita ta cour
du roi à Pontahiehiean : fl y retrouva ta tegat
du pape, te fwiiMl BiriNriri, qu'A avait
(t)LearM.t. Il,», m.
(1) jyuité da MeUorm
(8) BrilH, L I. ». tSi.
(«) Mwowff iê ta MUM.
connu à Rome ;U ftt des exeanion
et en Puiteu, et awgmmta te nomi
talions, parmi teaquellea on remar
Hardy, Beaone, Jean-Baptiste Mo
bieuf,de Baliae» Beaugrand , Sar
Marandé, Pioot, elc, gens de robi
ou savante.
Descartes mûrtasaiC te plan d
philosophte, lorsqu'il apprit, en a
mort du célèbrB chancelier Bacon,
avait entrepris de restaurer les sd
moins Vlnsiauratio magna que c
du philosophe anglais : MulH perh
augebUur sden/to, qui cnoourai
dans sa tAche. Les années 1626 et
s^our à Paris, 0 tes employa en
à ses recherches sur Toptique. Son
était parvenu à lui taflter des vci
formes, convexes et eoncaves; <
voulaient asstater à ses expérienoei
de Le Vasseur devint btentâl une
démta. Ces réunions lui funat laip«
s'y soustraire, il quitta fortivene
alta au paysd'Aunta voir te siège de
Après plusieurs mota d'abaenoe. il
vers ta fin de 162$. Les ass
et de heaui-esprite se m be
capitale : les plus m e w
nonee du pape et o cvi
C'était des centres œ mcttea •»
sophte aeotasliqneet péripalétieteni
pressé par ses aods, s*y rendait que
rmountrait entre mân» te mrtm
et te chimiste Chandonx.
Lesdiseoursqn'il prunooeadans o
fbent répandre te te la
fbndemento d'une non ta
reconnaît coopabte d*» po»
contribué à ee bruit :«C««irf ai
pour avoir confessé pins i nt
gnorois, que n'ont a ■ de
ont peu étudié, et poor ■
sons que j'avata de de m
ses qne les antres
Poursera <■ nav
Intdea iMSûmiiieBeii
pritcoi i.choteitteP
son corrCTpuwiw, e te m
àrabbéPteot,etai . à h
ta ■
ttétudes. A I 1^ il .
testettresdem ■
retraite et de <
Four justifier sa nsw ■. «
« En cette graade 1 m ^
n'y ayant
n'exerce ta
attentif à son profit, qi
tonte ma vfe sans lire
if>
(I) DUeomn ée ta JMàarfc.
OESCARTES
7i»
y.
nmm tfae ^nm poorria ftire dans
■!> iiT^ co^Mdère PM «utreraent les
denfit les jeax, que je
f/brnt 'tju] j^i: |rgvi¥i'TJl daD4 tos forèU
i^o\ ijuj I [>aii»eni, 1.4^ bruH même
KM o'inlifrruiji|il {>ai (ikib nies fèvoies
Fcttiii dt ^u^lqut: mi^M^ji If (1). —
IIma. DmarU^ *e retim d;i|is |Ui ^m lit
m\ fwrM i1^ Fr^neker» viiJe
iEiO ttulvcmité, fondée ^ j^Si : il
, v{ tn>\va lui tais?>âil one liberté
V0\Mr^Ke 4i! sa. vt^g\^}^, Ce M là
Ttt« iy pJi^ diï i'auteL «es prok»-
tratiitkr ( m maiwmu i>e( éUh
fk l'»iU\M du pore bunufai poqr |a
(Hif^ iV' '^ii B<»ut de %H mois y fl
l»ilf rUiïci, (là il i^aaâa l'Uirer et une
€ <k fano^ tÊ3o, n résulte de $Jk
m0 tga'U tm^tn 1^ oeqf prpimers
ÉÉHotir PU Hall^nde ii tleR méâmkiDS
Eé <1« Dku i?ï (>elle de nulr^ àmê, Q
|p tes rftJi^rth^a mr la dlpp^rique.
|piieip«fti^liiîj(»ob&ervè à ^me 1^
" drriitl r'ocai4ioo de soû Traité
n tjj «^Tiirit ail p, Mersepne, es
SI fi«j1i*r d ptTâoiuie f perof qaH
piililic C4iuimi< un éciiantfllon
(ly, V«r& U mêioe époffant^
dv rAtiftlQinii; i*l de la me-
lOail unir ftaade ardear, aHant
es Jour» c^£ un bûiidier pour y
iàoMu\^ et dé ïâ U Taibdt apporter
l«4 pArËc» des corps t]uMI voulait
(i/. Toiil &Ëla S4Î rattachait à
gÉoéfâl^ « L'c&prlt, disait-il,
dn ten^i^T^iiaenl et de la disposi-
fp«, ê*tl e»t posâlhLe de trouver
fd rcpde les liuraTôe^ plus sages
laïque idj )« crois qu« c'est dans
l'ça doit k chercher. 11 est yral
i| maittlcJiânt eu oââge cootient
taril TittUtté M>Jt fort toasidérable.
aii«uia des^'iQ de la iné-
le, même parmi ceux
4|iii a'ai oue que tout oe
icoi auprès d« f« qui resis
i>%en)pterd*uDehifiiiité de
œrp» fiutf de l'e.4prit , et peut-
M-jw— — "' de la vieiUesâe, si
s ^miuiftjyuH-e de leurs causes
paÉdr« diiDl la Uïiiure nous «
A«iâti4>t 4|)reA MU irrivée eo
trooa^ amsmUêMmœ avec
••) vv« I IL -tat^ U i^rulr r jltcDun da Traita
, t li letL n.
ims pwmi U r Bekmsim, et se II» d^sm^ vm BfMi fit
tTec aotant de li- d'autres prafiosseon de l'nniTefiilé de Le|de.
qui s'étatent empressés d'«4(Wler ses doctrfaiee^
Sa correspondance stsç le P. Merseyie, qui
TbtteTisâereBHoU|nde,estreinmi»U par
les «ytiibrcux problèintfs de inîitliérïiiitiijiiea et
de physique que les deui J*avants aiids se piaî*
hfiiexjt à échanger entre eux. En i&ao liescârkA
apprit la mort de Kepler, dont le* é<rils ne toî
iiv nient p^» été îxiulileâ, Dan^ là mèuie ajiuée \î
M m vite potir un viiyage  Constantintipte en
cûintupic du GOïiUe de Mardie^i^Je, qui venait
d'être noiitfué atiibaasadeur prèES de la Porte Ot^
touiaoe; mai& Descarte» a'y refusa, et ht uq
voyage eu Ang|et4îrre, ce que Uaillet conjeetui^
d*iioc lettre m P, Mersenne, où il parle des ob-
servatiuus qu'il Ût près i^e. Londres iur l'aiguilla
^iiDanti^e d'un cadran (1). On ne sait pa^ exac^
teintant en quel heu ti pafisa l'année J&a3| noall
eu 1Ç33 ou le trouve à De venter j de là il reviolt
â Afnhkrdam , où i| résida paidant 1634, Dans
cet intervalle^ il étudia Pastronomie (2), el aelieva
son Traiiû du Monde , où il devait parler d^
monveqi^it de la terre.
Deseartes renonça à llmprassiqa dq ce frailé,
à la noQTeOe de la coadamnathm deGafilée. Oa
a beanooop tlâmé le célèbre p|i&ûaop)ie de q*»*
▼oir pas en en cette drcopstyic» le CDorage de
ses opinioiis, et d'aTohr moptré one défifqioe
peu méritoiie ani décUons dii saint-sMgiBt eoii"
te^tables en matière d'astronomie, fn elfet» st
correspondance atee le P. Mersenne ne taissa
pas malbeoreosement de doute sur la défUllanœ
et la posOlaoimité égoiste de Tantenr du Dis^
cours de la Méthode. « Je m'étois proposé ^
dit-il, de vous envoyer mon Monde pour vos
étrennes ; et U n'y a pas plus de quinze jours
que j'étois encore tout résolu de tous en envoyer
au moins une partie, si le tout ne pouvoit être
transcrit pour ces temps-là. Mais je vous dh*aj
que m'étant fait enquérir ces jours passés, k Leyde
et à Arasterdam,si le Système du Monde de Ga-
lilée ne s*y trouveroit point, parce que j'avois
appris qu'il avoit été impriiné en Italie l'année
dernière , on m'a mandé qu'il étolt vrai que le
livre avoit été imprimé, mais que tous les exem-
plaires en avoient été brûlés à Rome dans le
même temps, et Panteur condamné à quelque
amende; ce qui m'a si fort étonné « que je me
(i) Uttrm, ton. II.
(1) L'aspMt éê la voût* «CoHé» le U\mU imé»an vers
rastrolof ie, SJasw par noe S« ••• lettraa an P. Htraenne,
où U dit ; « Je «ala deveou at hardi que J'ose Boalate-
nant chercher la cause de la iltuaUon de chaqoe étoile
fixe. Car, encore qa*ellea paraissent font IrréffollèreiDent
epartes çà et là dans le elel, Je ne donte powtant ras
qoMl n'y ail entre elles •■ ordre nalarel qol est régulier
rt détennfné. La eoBn«lasaoce de eet ordre est la clef et
le fondement de la plus haute et plus parfaite sdeaee
que las bwBaes pelsaent avohr touchant les choses om-
térielles, d'aotaat qae par aoa oMjen on poorrott con-
Dottre a priori toutea les dlrierses larves e| cescBcea
des corps terreetrea» au ttea qat sans elle U non faut
* contenter de les deviner a potUrioH et par leurs ef*
fets. m t 11. Irttrv ers BalUeC,t. I. p. SU.
7«7
DESCARTES
tuis presque résolu de brûler tous mes papiers,
ou du moius de ne les laisser voir à personne.
Car, je n'ai pu m'imaginer qu*un homme qui est
Italien et, qui plus est, très-bien Tenu du pape, à
ce que j*apprends, ait pu être criminalizé pour
autre chose que parce qu'A aura sans doute touIu
établir le mouvement de la terre , que je sais bien
avoir été autrefois contesté par quelques cardi-
nanx. Mais je croyois avoir oinl dire que depuis
ce temps là on ne laissoit pas de renseigner pu-
bliquement, même dans Rome; et j^avoue que
si ce sentiment du mouvement de la terre est
faux, tous les fondements de ma philosophie le
sont aussi , parce qu'il se déoKmtre par eux évi-
demment, n est tellement lié avec toutes les
parties de mon traité, que je ne Ten saurois déta-
cher sans rendre le reste tout défectueux. Mais,
comme je ne voudrois pour rien an monde qu*il
sortit de moi un discours où il se trouvât le
moindre mot qui fKHt désapprouvé par rÉgjUse,
aussi aimé-je mieux le supprimer que de le faire
paraître estropié » (1). — Dans une autre lettre,
également adressée au P. Mersenne (janvier 1 C34),
on nt ces passages, non moins caractéristiques :
« Toutes les choses que j'expliquois dans nKm
traité, quoique je les crusse appuyées sur des
démonstrations très-certaines, très-évidentes,
Je ne voudrois toutefois pour rien au monde les
soutenir contre l'autorité de l*Église. Je sais qn'oo
pourroit dire que tout ce que les inquisiteurs de
Rome ont décidé n*est pas incontinent un arti-
cle de foi pour cela, et qu'il fout premièrement
que le concile y ait passé; mab je ne suis point
si amoureux de nos pensées, que de vouloir me
servir de telles exceptions pour avoir le moyco
de les maintenir. Le désir que j'ai de vivre en
repos et de continuer la vie cachée que j'ai com-
mencée lait que je suis plus content de me
voir délivré de la crainte que j'avois d*acquérir
plus de oonnoissanoes que je ne désire par le
moyen de mon écrit, que je sois Ocbé d'avoir
perdu le temps et la peine que J'ai employés à
le composer » (2).
Voilà Descartes, l'homme du moment S'il
avait pu prévon* que le développement de sa doc-
trine de libre penseur le poserait on jour comme
le chef du rationalisme, le plus rode ennemi de
l*Églis^ il aurait à jamais brisé sa plume, à
moins, ce qui est peu probable, quil ne Mt pas
de bonne foi dans son orthodoxie.
Le séjour de Descartes en HoUande se proloo-
gea jusqu'en 1649 : dans cet intervalle, il com-
posa ou revit presque tous ses travaux. Il résida al-
{V IjÊttrm da M «ovembre lOS.
m Battlet, 1 1. ». Mt-t«T. L'éclat qm M raflMrt tfe Ga-
mee dans tovte rsoropc rsfacea tes prMicatcarv pro-
IcsUaU à 7 prcodre ptrt : pow It prcarfén f «la Ut le
UnuvèreaC, Saaa cette dreoaaUMe. ute et aeatlaeau
avrc IM loqalittrara ramilBa. Dcaeartca ratrevoTAlt tfas*
eet accord U poaaIMIté da tftoflw de ta doctrtoe de
Galilée. « Je DC isla polat fSeiié, dtt-U m P. Mcraesse,
9Be lea Blatatrea folatoeat cootre le ■Maveaeat de ta
terre : eeta conviera peot-ecre Me prédleatevra à fip-
prouver. • Baillet. t I, p. HS.
lemativenMmt à La Haye, à Deveni
Amsterdam, à Hâriem, à Utreeht, à
mais son séjotn* fil vori était à Egmon
dans les environs d'Alkmaer. U fit a
une excursion en Danemark avec
sienx,soo disciple, et entreprit troti
de France (en 1644,1647 et 1648) :
second voyage quH reçot du roi i
trois mille livres, et qu'il vit B. 1
conseilla de Ciire des expériencea
leur de l'air. En 1 638 ent Ben le fam
tifiqne an si^et do ttvre de Ferm
fMs et minimiê^ et De Invention
Unearum curvantm, où l'on v
calcul infinitésimal. Fermât, le pi
thématiden de son temps, a'
en guise de cartel à Descaru».
sentir l'omission de cette matière
métirie, et qu'A avait trouvé poui
des lignes courbes un proôédé
celui que Descartes avait indiq
lettre an P. Mersenne (1). Mydc
furent dans ce duel les seconds
Pascal père et Roberval s'étiiea
Fermât Les témoins on rapporte
Paris; et les deux antagonistes n
Toukmse, l'autre à E^nond. Le
avait été choisi par Descartes pc
La victoire parut douteuse, ou, si
d'influence exercée par l'ar \ ë
côté de Fermât ; car le P. rseï
Bonça point. Descaries et i
taient jamais vus auparavaai, uv
leurs amis, el le premier insii
réconciliation s'étendit aossl jibi
Gonds, qui seuls s'étaient battus |
d'écrits indsife. Voilà ce qu'on
1er la fKiix des géomètres :
les maîtres, mais non entre n
Descartes eut à soutenir d'atitrei
avec llntendani Petit, n s«\jet de
avec Morin, sur la huaière; avi
sur la géostatique; avec BolKrval,
de la 1^ appelée U nmUiU (2)
(tXUIIre8Sdat.nL
(f) Cetu BfM «t tac
)oaq«'ê ce qoe par le resfcaKM coati
•oit rereao * terre apcèa aa loor eal
daos ertte d«ialtloa U bat aappoarr «
cercle parfait, te daa aa polat de ta
ta tarre aa ptaa aid. U r. Merwaoc a
teiapa eMaye, a»la talafi at. df ré*
mes qal ae nttacèeal t ce «caveto t
avec ta llpK circataire. U ea propoM
i Eoberval : celal-ci ddaoatra qae Te
lette t%\ tHpte de ta roac qal ta fora
rotmlm an roolette. Il ptafuaa de Tap
oa c^cloidê». Le P. Merieaat deralt ra
peadaat na aa, et propou daat cet
Ubmt à toaa te» jiiMUm. TaUice qa
Mta H croyaU qaH ea avait défâ <l« qa<
■eat daaa ta correapoadaace eatrr
f . Mer*eaae. correapoadaace qai ataii
a Roècrral '■ de ta aac «uerrltr 'V ^i
DESCARTES
770
êêmêêUfft àUtracht; enHii^nse
" itbitaTcc les sectes relisieiises
(1). Ptniii les ptctisans oa disciples
pn fotel iOQ s^ov'ea HoUande» il
9 Lmy 00 Regios, profeMear à rimi-
rairadil; Bloemttt et BaoniiiSy pr6tres
■i; UtHÈ, MO* de Schannaiis, Heern-
!a célèbre prin-
■y etc. Panni les Unes
pour les soumettre à sonjoge-
I nsBSvque le Traité des Coniques de
Mil (2), le Irttté deDesargnes sur les seo-
, la Ivre /M Cive de Hobbes, etc.,
et les ouvrages de
» et religieuse.
;«i'lC46qî»iacélàbre reine Cbristine
^aloviAfléededixHMnranSy manifesta
it MMrttrs personnellement Descartes.
MsvaJI étévlTemeat piquée sur le rap-
M «i «vait bit rambassadeur de France
ate, M. Channt En féirier 1647 elle
naacartaa, qui loi avait d^ dédié ses
I et mioaopbie» une dissertation Sur
*, ^ M plu tard publiée par les soins
idKi ne ea ftit si satisfaite qu'eUe
éa lairtea les particularités de U vie
■^ « M . Dcacartes , ditHdle à l'am-
ir 4a Wttmot, est» autant que je puis
pr. aal éeril et par la peinture que vous
' "^ ^ \ fcanreux de tous les boromes,
aa acnble di|pM d'envie. Vous
r da rassurer de la grande estime
lai (3). » La reine lui soumit
, à savoir : si le monde est fini,
la awnuiia bien , etc. ; les réponses k
m hn inspirèrent an Téritable enthou-
k 27 février 1649 elle lui fit, par
! de Cbaont, marquer le désir de
F H d'elle, pour apprendre de lui la
Dèa qu'ellecoanat 1 intention de Des-
CBToja en Hollande raroiral Flem-
— r la conduire A Stockholm sur un
ifttat Mais lorsque Tamirat, qui ne
l eooaattre officiellement, se pré-
I , celui-ci , naturellement dé-
i s*embarquer, sous prétexte qu'il
réponse de Tambassadeur de
llatcrvalle, Cbanut fit un voyage
m retournant à son poste il
* par la Hollande, à Egroont , pour
i kaà nOustre philosophe. Mais le
à Pari A s'étant prolongé,
craignait Tarrivf^ de Tbiver,
t le l*' septembre 1649, et s'em-
avec son fidèle domes-
. Avant son départ il mit
■t l«l-né«ie<|iie l'honneur en
tctàBobervai.
lll ■!■ RilUet. t. II.
I cralrc qae SUtoe Pifcal. ilon un
ai rMrtnar de ce traité : U Pattrt-
maamaiU^ i ii nai iiur '.
céNf.R. r XIII.
ordre à ses allUres (1) , ceaMne si avait eu
le pressentiment de sa fin procbaiae, et» A fai
prière de son ami Bloenurt, Il laissa Cilre son
portrait par ua peintre. H arriva à Stockfaobn
an commenoemenl du mois d'oetobre; il des-
cendit cliex madame CSianut, qd attendait le
retour de son mari. Le lendemain de son arri-
vée, û alla présenter ses hommages à U reine.
A la seoonde entrevoe, qol eut tfeu le sorkode-
main, Oiristine lui offrit des titres de noblesse
suédoise et une dignité dans le royaume; mais
Descartes reftoea poKmeat ces olftea. Prsnant
alors des mesures pour oommeneer ses la-
çons de pfaOosophley la reine choisit pour cette
étude la première heure après son lever, et
pria Descartes de se trouver daas la blbUothèqae
royale tous les matins à dnq heures. Chris-
tine le dispensa en même temps de tout le cé-
rémonial de ooor, dispense qall avait fiUt de-
mander comme une grâce par llatennédiaire de
son and l'historien Freinshemfais. Mais avant
de commencer leurs exerdœs du matin, elle
voulait quH prit un mois on six sensafaies pour
selunillariser aveclesmœorsdupayset le ca-
ractère de ses habitante. Ses lettres à U prin-
cesse ÉHsabeth et à l'abbé Picot témoi^Mntde
raconeil Ikvorable quilavatt reçu de la reine :
« Je me crois, éerivatt-fl, piutdtè Paris qn'è
Stockholm, » Cependant , nn mois après, il était
déià fMgpié de rolsiveté dans laqodle fl était le-
teau par la reine, qni ne semblait Tavoir firit ve-
nir que pour la divertfa*. La cour n'était occupée
que de r^ouissanoes pour lèter la paix de Mnns«
ter, qui mit fin à la guerre de Trente Ans , oii
Descartes avait fait ses débute. La reine, ne
pouvant obtenir de loi qu'il dansât des ballete ,
I engagea à composer des vers français pour L
circonstance. On dit qu'il s'en acquitta d'une
manière très-heureuse (2). Il était du reste lui-
même .très-jaloux de ses succès , et il voyait
avec dépit la reine étudier le grec en mémo
temps que la philosophie. On rapporte que
s'étant trouvé à une des leçons que le docte
Isaac Vossius faisait à la reine , il lui échappa
de dire qu'il « s'étonnait que Sa Majesté s'a-
musât à ces bagatelles ; que pour lui, il en avait
(Dm II diRpOM deai coffret de ses hardea et de se«
papier* pour la Suéde , et do rette 11 flt une malle, qu'il
envoya en dépôt ft Leyde, chez M. de Hopglielande, avec
une lettre, du M août , pour le prier de faire ouvrir In
malle en sa présence et en celle de M. Bergben , •■«
premières nooTclies qftftt recevrait de sa mort. Il loi mar-
quait dans one autre lettre, qnll avait enfermée dans
la malle, qu'il n'avait pas voulu faire de tetUment,
pour ne donner lieu ft aucune dispute ; raaii qu'il lala.
sait à ses héritiers tout re qu'ils pourraient trouver en
France qui loi appartenait. Il en exceptait seulement
trois contrats de «msUtutlons de rrnte^ qu'il avaR trans-
portés à rabbé Picot depuU deux ans , et qui pour celte
raUon ne lut appartenaient plus, il leur abandonnait
nommément la succession de son oncle maternel, mort
depuis un an; mal« Il le«r St dire quflls n'avalent rien
* prétendre de lut dans toute la Hollande , leur décla
rant qu'il n'y laissait rien qui fit à lui de la valeur d'un
testoo. » (Balllet, f^ie de Dttcariet . t. II. p. ne. )
'V Ralllet. t. 11. p. 891
35
7«7
DESCARTES
sais presque résolu de brûler tous mes papiers,
ou du moins de ne les laisser voir à personne.
Car, je n'ai pu mlmaginer qa*un homme qui est
Italien et, qui plus est, très4Nenvcnu du pape, à
ce que j'apprends, ait pu être criminaiizé pour
autre chose que parce qu'A aura sans doute youIu
établir le mouvement de la terre , que je sais bien
avoir été autrefois contesté par quelques cardi-
naux. Mais je croyois avofar om dire que depuis
ce temps là on ne laissoit pas de renseigner pu-
bliquement, même dans Rome; et j'avoue que
si ce sentiment du mouvement de la terre est
faux, tous les fondements de ma philosophie le
sont aussi , parce qui] se déoKmtre par eux évi-
demment, n est tellement lié avec toutes les
parties de mon traité, que je ne l'en saurois déta-
cher sans rendre le reste tout défectueux. Mais,
comme je ne voudrois pour rien au monde qu'il
sortit de moi un discours où il se trouvât le
moindre mot qui fKHt désapprouvé par rÉgjUse,
aussi aimé-je mieux le supprimer que de le faire
paraître estropié » (!)• — I^^^ ("^ ^b% lettre,
également adressée au P. Mersenne (janvier 1 C34),
on nt ces passages, non moins caractéristiques :
« Toutes les choses que j'expliquois dans mon
traité, quoique je les crusse appuyées sur des
démonstrations très-certaines, très-évidentes,
je ne voudrois toutefois pour rien au monde les
soutenir contre l'autorité de l'Église. Je sais qn'oo
pourroit dire que tout ce que les inquisiteurs de
Rome ont déddé n'est pas incontinent un arti-
cle de foi pour cela, et qu'il fout premièrement
que le concile y ait passé; mab je ne suis point
si amoureux de nos pensées, que de vouloir me
servir de telles exceptions pour avoir le moyen
de les maintenir. Le désir que j'ai de vivre en
repos et de continuer la vie cachée que j'ai com-
mencée lait que je suis plus content de me
voir délivré de la crainte que j'avois d'acquérir
plus de oonnoissanoes que je ne désire par le
moyen de mon écrit, que je sois Ocbé d'avoir
perdu le temps et la peine que j'ai employés à
le composer » (2).
Voilà Descartes, l'homme du moment S'il
avait pu prévoh- que le développement de sa doc-
trine de libre penseur le poserait on jour comme
le chef du rationalisme, le plus mde ennemi de
l'Église il aurait à jamais brisé sa plume, à
moins, ce qui est peu probable, qu'il ne fÉt pas
de bonne foi dans son orthodoxie.
Le séjour de Descartes en Hollande se prokia-
gjpû jusqu'en 1649 : dans cet intervalle, il com-
posa ou revit presque tous ses travaux . Il résida al-
m Battlet, CI.». t«S-t«T. L'éclat qm M raflMrt tfe Ga-
mee Sans tovie rsoropc rsfacea tes prtMicatcarv pro-
IcsUiU à 7 prcodre ptrt : pow It prcaUén f «la Ut ae
UnuTèreiC, Saaa cette dreoaaUMe. ««la et aeatteeau
avec lec loqalattewa rosalat. Deaeartca eatrefo^Alt tfaaa
eet accord U poaaIMIté da trtoflw et 11 dodrtoe de
Galilée. • Je DC i^ polat facM, dtt-U m P. McracMc,
qtt lea MUrtatrea folatoeat coatre le ■w^e^eat de la
terre x cela romrlera pe«t-ecre Ma prMICitevra à fsp-
prouver. • Baillrt. t I, p. tst.
temativemcnt à La llaye, à
Amsterdam, à Harlem, à Utreois m
mais son séjour favori était à Egmon
dans les environs d'Alkmaer. 11 fit a
une excursion en Danemark avec
sieux,soo disciple, et entreprit troii
deFrance(en lA44,l647et 1648) :
second Toyage quil reçut du roi t
trois mille livres, et qu'il vit B. Pi
conseilla de Ciire des expériences
leur de l'air. En 1638ent Ueole
tifiqne an si^et do lim de Fen
fMs et minin^^ et De Inventiow
Unearum curvantm, où l'on v
caleol infinitésimal. Fermât, le pi
thématiden de son temps, avait en
en guise de cartel à Descartes,
sentir l'omission de cette matière
métirief et qu'il avait trouvé pi
des li^MS courbes on prooéue
oehd que Descartes avait indiq
lettre an P. Mersenne (i). Mydo
furent dans ce duel les seconds
Pascal pèreel Roberval s' st
Fermât Les témoins oo r o
Paris;et les deux ant n
Toukmse, 1' à ] ww. Le
avait été in i icaries pc
La victoirb po hw , ou, si
d'influence < oe ] i « jé, d
côté de FeruM» ^ car •« P. 'sei
nonça point. Descaries et rc
taient jamais vus ra t, ucti
leurs amis, et le P>r t Insist
réconciliation s\ oi lu*
couds , qui seuls » c««a «i |
d'écrits indsife. Voilà œ quua
1er U fKiix des géomètres : H
les maîtres, mais non entre k
Descartes eut à soutenir d'autre
avec llntendani Petit, n s«\jet de
avec Morin, sor la huaière; a*
sor la géostatique ; avec BolKrvak,
de lal^ne appelée la nmletU (1)
(l>UllreSSdat.llL
(fl) Cette BfM «t tel
d*aac rose, <
)oBq«'ê ce q«e par le realfiet coati
aolt rereaa * terre apcèa aa loor eal
daai ertte detaltloa U faat aappoarr «
cercle parfait, le daa aa polatde la t
la tarre aa plaa aai. U r.
tempa eMaye, a»la i
mea qat ae rattacèeal ê oeaMavcMeai
avec ta llpK circalaire. U <
S aokenral : cetal-d df oatra qw r*
lette e«t triple de la rooc qat la fora
rolala cm rooleUe, Il pfapaaa de l'ap
oo cfcloidê». Le P. Merieaae deralt ea
pcadaat na aa, et propou daaa cet I
Ubmt à loaa le» ftiaHm. TaUice qa
Mto H eroyaU qoH eo avait defà <l« qat
■eat daaa la correapoadtace eatrr
P. Merveaae. corrcapoadaore qal ataii
a Roècrral : de là oar «ucrrllf -v ^i
::artes
770
àUIredit:
Use
U UÙ UUCipN»
acyow eu floUaade. il
Df 8 à
1
Cy cncuns |i
f a o m toumettre à son joge-
m I Traité des Coniques de
u),ie^ ieDesargnes sur les sec-
te M%Fe 1^ CHm de Hobbes, etc.»
et les ouvrages de
^ K
i \an r il*
m\ H»nes.
Il aie \ivoiiR»i |in|uoc sur le rtp-
'ambassadenr de France
1 t. En féfrier 1647
ly uni iTait déià é
j os i» une
I uee ivB
I iiU sal lie qu
rtic» de û Tw
Hww:» r uJt-elle à Tam-
B, est, a oue je puis
■E d oar te D e que tous
1 f^ les hommes,
u ie. Vous
Wm r 1M3U
107. ■ La lUI DVUlUli
.1 oir : si ic uioode est fini,
Mcn , etc. ; les réponses à
UH (itrèrent un Téritable enthou-
wt 7i leTrier 1649 elle lui fit, par
de Cbanot, marquer le désir de
d'elle , pour apprendre de lui la
I qu'elle connut rintention de Des-
i>ja en Hollande Tamiral Flem-
conduire A Stockholm sur un
\& lorsque Tamiral, qui ne
wanutre officiellement , se pré-
BS , celui-ci , naturellement dé-
m s*embarquer, sous prétexte qu'il
p de Vambassadeur de
e, Cbanot fit un voyage
rvwamant à son poste il
la Hollande, à F^gmont , pour
iH /illostre philosophe. Mais le
t à Paris s'étant prolongé,
^ l'arrivée de Thiver,
I 9C|ftembre 1649, et s'em-
aTCC son fidèle domes-
a. Afant son départ il mit
MBMHMt lal-né«ieq«e l'honneur en
■tctêBobervai.
jaimvtrws Riiiiet, t. II.
I cralrc qae SUtoe Pifcai, ilon un
de ce traC^ : U Kaltrl-
1 1 11 ml tW
AéNf.R. r XIII.
ordre à ses allUres (1), comme al avait m
te presacntiment de sa fin proebaine» et, A te
prière de son ami Bloemart, il laissa teire aoa
portrait par ua peintre. H arriva à Stoddmbn
an oommenoemeol dn mote d'octobre; il des-
cendit cfaex madame Chanut, qd attendait te
retour de son mari. Le leademate de son arri-
vée, il alte présenter ses hommages à te reine.
A te seconde entrevue, qol eot âa te soriende-
mate, Oiristinelnl offrit des titres ^ aobteaae
suédoise et une dignité dans te royaume; lute
Descartes reltosa poKment ces olfrea. Prsnant
aters des mesures pour commencer ses le-
çons de pfaUoeophfe, te reine cboisit pour cette
étude te première heure après son lever, et
pria Descartes de se trouver dans te bibUothèqne
royale tous les matins à cinq heures. Chrto-
tine le dispensa en même temps de tout te cé-
rémonial de coor, dispense qall avait teit de-
mander comme une grâce par natermédiaire de
son and l'historien Freinsherofais. Mate avant
de commencer leurs exerdoes dn matin, elte
voulait quH prit on mote 00 six aemafaiea pour
setemiliariser avectesmmorsdnpayset te ca-
ractère de ses habitante. Ses tettresà te prin-
cesse ÉHsabeth et à l'abbé Picot témoifpMntde
l'accaeil tevorabte qnll avait reçn de te rrine :
« Je me crois, éerivatt-fl, piotâtà Parte qu'à
Stockhobn. » Cependant , nn mote après, il était
d^ià tetlgné de roteivetédanateqodte fl étaH re-
tenu par te refaia, qui ne semblait ravoir teit ve-
nir que pour te ^ttvertir. La cour n'était occupée
qne de r^onissanoes pour Ater tepaix de Mims*
ter, qui mit fin à te guerre de Trente Ans , 011
Descartes avait fatt ses dâiuto. La reine, ne
pouvant obtenir de loi qu'il dansAt des ballet<i ,
l'engagea à composer des vers français pour L
circonstence. On dit qu'il s'en acquitta d'une
manière très-heureuse (2). U était du reste lui-
même, très-jaloux de ses succès, et il voyait
avec dépit la reine étudier le grec en mémo
temps que la philosophie. On rapporte que
s'étant troové à une des leçons que le doct^
Isaac Vossius teisait à la reine , il lui échappa
de dire qu'il n s'étonnait que Sa Majesté s'a-
musât à ces bagatelles ; qne pour lui, U en avait
(1) « 11 dinpou deoi coffret de ses hardei et de sm
papleni pour la Suède , et do rette 11 tC one malle , qu'il
envoya en dépôt i Leyde, chez M. de HoofTlielaade, avec
une lettre, da M août , pour le prier dt faire ouvrir In
malle en sa présence et en celle de M. Bergben , anv
premières noorelles qo*!! recerratt de sa mort. Il loi mar-
quait dans ane antre lettre, qnll avait enfermée dans
la malle, qu'il n'avait pas voola faire de testament,
pour ne donner lleo i aoeune dispute ; mais qu'il lais-
sait à ses bértUers tont re qu'ils pourraient trouver en
France qui Int appartenait. Il en eiceptalt seulement
trois contrat<i de «msUtutlona de rrnte% qu'il avatt tram-
portes i rabbé Picot depuU deux ans , et qui pour celte
raliton ne Inl appartenaient plus. Il leur abandonnait
nommément la succession de son oncle maternel, mort
depuis un an; maH 11 leur tt dire quflls n'avalent rten
i prétendre de lut dans toute la Hollande , leur décla
rant quil n'y laissait rien qui fit à lui de la valeur d'un
teston. » (Balllet, rte de Dfteariet . t. Il, p. ne. )
■f' Balllet. t. 11. p. 891
35
771
DESCARTES
77t
appris toiit son soûl dans le collège, étant petit
garçon; mais qu*il se savait bon gré d*a?oir
tout ouMié lorsqu'il était parvenu à PAge de
raison ». Un semblable discours était fiiit poar
blesser profondément les érudits nationaux, et
devait paraître au moins étrange à la reine. Ce-
pendant Christine ne lui retira |)as son estime ;
ollo re<loiibia, au contraire, d'instances pour le
lixor dans ses États, et alla jus(iu*à lui oITKr, par
rinterinédiaire de Chanut , une riche seigneurie
dans la Pomi^mnie, dont le climat était plus doux
que C4'liii de la Suède. Mais une maladie de Tam-
ba!%<(ad(Mir retanla la négociation de cette afTaire,
et dans cet int»TvaiIe Desrartes tomba lui-même
malado, par suite d*im refroidissement. Ses visites
nu rhàleaii étaient devenues plus fréquentes de-
puis (|ue la reine Pavait chargé de tracer les sta-
tuts d'une Académie des Sciences à Stockholm,
académie dont, sur Tinsistance même de Des-
raites, les étrangers devaient être exclus. Ce
fut en rentrant chez lui , à la sortie d'une des
conférences au sujet de cette nouvelle fondation,
que Oescartes fut saisi de tous les symptômes
d'une pneumonie. Malgré sa fièvre , pi voulut ,
pen<lant la fôte de la Purification de la sainte
Vierge, communier dans la chapelle de VhMel
dr ramb{is.sade. Le soir il fut obligé de se mettre
au lit, qu'il ne quitta plus. Voici comment le
grand philosophe, qui ne voyait dans la philoso-
phie d'autre utilité que de perfectionner la
méf lecine et de prolonger la vie , sut se gouver-
ner dans sa maladie. Il ne voulut d'aliord ad-
mettre auprès lui aucun médecin : la reine lui
envoya alors le docteur Weutles, praticien
habile , autant qu'il est pennis de le juger
d'après ses prescriptions. Celui-ci apprit, par
la bouche de Clianut , que le malaile dès le pre-
mier jour n'avait voulu prendre ni remMe , ni
nourriture, ni même aucune tisane on autre
boisson ; qu'il avait pres<|ue toujours été assoupi
ju.^qu'à la fin du second jour sans sentir son
innl ; que <lans les intervalles de son réveil on
lui avait proposé la saignée comme un remède
niM-essain*, mais qu1l l'avait toujours refu.«ée,
ne croyant avoir qu'un rhumatisme. (1) • Ce fut
le troisième j«Mir que le doctenr Weidles vint le
visiti*r, par onire do la reine : il lui trouva de
l'inllamuiation dans les pounHm», accompagnée
il'une lièvre vioh'ute , et ju;;ea avec raison une
saignée nécessainr. Mais le malade, qui avait
raisonné son mal et le remède , rejeta obstiné-
ment Il saignée , alléguant que « cette opéra-
tion abrège DOt jours, et quil avait vécu qni-
(1) B»iiM. t 11, p. if. \ c«Ue occjKion , qii'U mr ^oU
prrniis Oe f»lrr miiulU'e iifi d«taU curletii et auUi^n-
iiqiii* «iir U drniièr ■ iD'Ixdif d'an pliilo*oplie éf alenrnl
•-<'lè!»e rt rumpainotr dr II* <m arte». Fr.incolt de Laawn-
iMt. attciit de \» «aladic ( une pleuretle qii l'esleva,
ft'i-i tt |M-reaatJe qa'ii afaii la Kunllr reiiio>itre a l'ea
Inmac, et U voubU j tOQle force faire partager %m eom-
vtrtion A eeai qol rcntoorascat d^* soIih; Il ne fallut
r i-ii inoink que l'aatorlté d'oH de Qa« ploi iubilci pro-
f'-^4eur« dr la Faculté de Medmii^ dt Parta poar lai
faire chanfer d'af H : uni" ai' r. il '-'ail Aej i trop tard.
rante ans ta santé sa» la Mre (t) ». Le qua-
trième jour, même rénifitaiice de la pirtda iMh
lade, qui dans les moments de délire disait
aux assistants : « Utukan^ éptrgnei te ung
français; » et il renroyi le médecin « pour
mourir avec plus de oontenteracnt ». Dins \r^
intervalles de luddtté , son ami rambasaadenr le
conjurait de céder ; mais te malade répondait inva-
riablement « qu*il fallait attendre que te mal fini
en maturité, pour délibérer sur les moyens >. Le
dnqiiième et U sixième jour U Bène alteignA te
plus haut degr^ d'intensité; eite diminua te ten-
demain ; enfin , te huitième Jour te délire ataM
cessé. « Le malade reconnut, dit Bailtet, qnll sV-
tait trompé; U marqua Ueause de son erreur, ri
il ténraigna sans détour à M. et M^ Cliannt
que la soumission quMI avait pour les ordres de
Dieu lui faisait croire que ce souTeraln artHre
delavieet de la mort avatt pennis que son nprt
demeurât si longtemps embarrassé dans les M^
nèbrcs, de peur que ses ralsonnenwts ne se
trouvassent pas assez eonibrmes k te <
que te Créateur avait de disposer de sa ^
conclut que |>uisque Dieu lui r
libre de sa raison, il lui permetUn «e
ce qu'elle lid dictait. Cest ponrqi m
saigner de son propre mourement pkr ■ "ta-
gien de M. l'ambassadeur, vers tea k ■«m
du matin (2). > Mais cetti p
tard, et par cela même bti v—
après le malade envoya â\tt a v ■
rait réitérer te saignée , « sur ce "»
secrétaire de l'ambassade, el
de M. Tarobassadeur, lui avaion i
qu'on lui avait tiré n'était que ..••..
médecins voulaient s*y oppoi
congédia tous, et fit chercber Sun
père Viogué. Six heures après te
gnée , il poussa un sangloC qui i ■
respiration entrecoupée; en mêiBB
|)Cctoration devint diflicite et mêlée ims i
le soir, il demanda qu*on M flt inAiaer «■
dans du vin pour se proenrer an «
ment (3) : c'était se oo«. Le ^i
Weulles en jugea aii rvii
pouvant vaincre l'oi on ou
l'atiandonna k son son. a
augmenta; vers te matin te n ne bb
parer par son domestique de» | . ■
qu'il craignait que ses b» «r
sent s'il continuait à ne p^^ pi-' <
Ions, et s'il ne donnait de roocoi h ■
mac et aux risoères pour I a
leur état ». Après avoir ma
eut vers trois *iearesdu
ments de rahne qui précaocm mv
rainaison fatate; pendant 1 at
porier du Kt dans un tentoM, ■>
laillanoe, et une benrt après I v
(I) Bailiet. I. II. p. M«.
t) l»Hé., p. Ht.
,hnm
m rascAUTics
i MM tfil BlOlt*
edoi
twm UkuinmaUrê lt)i
Ile Éirëdiptter dnt te lépnHaredet
lÊÊÛÊ -^
da définit, te fit
I PcB «Btemit tes étnngnrt
èt»ie$€eiMlres
ta»ni«hfttital-ÉtteoDedolloBt à
Mkn iniyliOMinBtteByMrteproiNMHii»
* Jm. CMater, déeréti te traottelteB deteeii-
1800 aHes
I des Mommieiito firaa*
tdi8P«tite-AiiKiittiiu;
I de cet étebiteMMOt,
te M révTter 1819, àum
Ri» niiiirniiiiiïii 'fil Vt(K où oa tef
HMOTW llMoriptiM teliM de Ghuiat
npill IB p«lnil Inei per ion ^idpte et bio-
p|te, lÉBilt DMirteitTaiC te teflte petite,
BMm ffftei^ te me 9MM, te nmit terie et
i^ete
I JaM|B*iai tourcite (2),
BMipeo proMMote. Sabtriw^
i à bteartilr ? en qoanuild»
ifleouiBMBçaàfifre
itm tel en trou? a quatre
I de te pemiqiie eomme
iteiriuimee ctantret maux
IWdtA Mtiralte; ilteiTait
, il «I eeateatait d'un repas fni-
i aax Ttendes, ooroine
r, et ateuit partteulièreineot
œufi ooaTés depuis
Il restait lontcterops au lit,
» ea toute saison et en tout
, il méditait coudié, et ne se
fi'à deni-eorpa par intervalles pour
Lorsque ses amis lui par-
I et àe$ richesses qu'on pou-
r pnr te moyen de l'esprit et du
k«l lemr dteait qoe poor ee qui le regardait
r, • son içenre d'étude n'était propre
ai et i s'attirer des ennemis ;
r tnvallter à sa ibrtime il falteit écrire
àtm tea préiugés du vulgaire, et non
i de tea combattre (3) ».
i wt s'étett jamaîa marié ; mais il eut
I une 6lte naturelle, ap-
) (nésà Derenter, te 9 juillet 1635);
là te faire éteircr avec soin en France
I de madame du Troncbet, lors-
de te scafiatine. à TSf^ de cinq
aatpiMtirdU reiorCliiicUM ib-
Daoft Bn Cf rtlflcac figné
It date de isie. elle rreonnatt que
tmtilêmé à 9m vioriemte rontfer
LU. p.iat.
Se pttet les cbeTCQX tpUUs tvr le
-^ MS—riwl cbet le* payiins Im*.
774
•m; fl te ptenm aTecteadreaie, et r|)péte à eea
amteqiiete perte de eetto ei^nttai afrit emé
teptei grand regret qo'fl eûtJnMis aiBidi de aa
Tte(l).L*aiiibasaadeBr (huiçabà Stoefcotea it
rteventairedespapterade Des6arte8,etteseBfeya
enFranceACIerseUer, son beao-ftfre. Le batoao
qui tea apportait de Booen chavira près do port
de r$C0te à ?4m f rbns \e voi^iiia^f; du Lm~
Tre ) : ces papiers, fnfernîâ^ daDS une caL-cie,
realèraU trak jûuirâ au Tuod âe resu, au baot
desqneteika hs relrouv«t à quHque dtstauccde
l'endroit ou U^ batf'^u àVâU ^n. Puur \^a faire
sécher, ou la^ éUmiH dans (îcs ciiambrea nérte«^
et ee travail^ coniié à éa;^ domns%«i4?jf ne put
se filîre sam beaucciui* de âé^ttiN*. Ce désordre
est surtout sertis i Me thm tes Lettres^ qai fbrart
pobUéea par Cterseiter, Parte, 1857-1667, 3 toI.
iA-4«;noaT. édit, 1734, 6 toI. fahl2.
(hnfra$e$ de Deiearies. — fteonl été poorte
première Cote recudllte et pabHéii en tetfn k Ama-
tenMm, 1870-83,8 fot hh4^; édKés en 189S-1701
et 1713, 9 vol. te4«, et k Pafls , 1^34-39, 13 toI.
fn-13.N.Oonsto enadonnéene noufelte éditten;
Parte (Lefraalt), 1834-38, il vol tn-8*. Vu
choix des ôeorrea de Deacarféa par M. Jntea
SteMn a para en iai^3. Parte (Charpentter),
etnn antre (Œuvr^ morale eiphlhiopMqiteg)^
par Atené Martin, rétenprkné en 1865, Parte
(Firmte Didot). Voici une analyse socdncte déa
écrite les pins connus et k plus sdàf ent râra-
primés de Descartea.
iE:isate de PkiiatopMe on DUeours de la
Méthode. Les quatre traités qui composent ces
B*sai9 parurent ponr te première fois à Leyde,
1837, in-8* , mais sons un autre titre que cehil
quç l'auteur avait envoyé au Père Marsenne pour
l'édition qu'on en voulait faire à Paris. Ils furent
publiés sous le titre définitif de Discours de la
Méthode pour bien conduire sa raison et
rechercher la vérité dans les sciences. Plus,
la Dioplrique, les Métérores et la Géométrie^
qui sont de^ essais de cette méthode; în-4'.
L'ahbé (le Courccllesen fit une traduction latine,
revue par Descartes; Amsterdam, 1844, in-4'*.
Le dessein de DescaHes n'était pas d'y enseigner
toute la méthode, mais « de n'en profioser que ce
qu'il estimoit suffisant pour faire juger que les
nouvelles opinions qui severroient dans la Dlop-
trique et dans les Météores n'étofent point
conçues à la légère et qu'elles valoicnt peut-être
la peine d'être examinées (2) ». Le r^lèhre
Discours de la Méthode, qui renferme la lojrque
du cartésianisme, commence par des considéra-
tions générales sur les sciences. L'auteur établit
ensuite les prindpales règles qu'il avait chercliées
pour son usage dans la conduite de sa raison. Ces
règles sont : » r de ne recevoir jamais aucune
chose pour vraie que je ne la connoisse évidem-
ment être telle : c'est-à-dire d'éviter soigneuse-
ment te précipitetion et te prévention , et de ne
(1) Raltlet, t. 11. p. S»-M.
(t) r^tret de Detcartef, t. I. p. Il«.
25.
776
coropriiiHfre rien de plus en mes jageroenlt que
ce qui se préseateroit si clairement et si distinc-
tement à mon esprit que je D*etisse aucune oc-
casion de le mettre en doute; V de diyiscr
chacune des difficultés quej*examinerois en autant
de parcelles quil se pourroH, et qu'il seroit re-
quis pour les mieux résoudre; 3^ de conduire
par oi^re mes pensées, en commençant par les
objets les plus simples et les plus aisés à con-
nottre, pour monter peu à pen^comme par degrés,
jusques à la connaissance des plus composés , et
supposant même de Tordre entre ceux qui ne
procèdent point naturellement les uns des autres;
4° de foire partout des dénombrements si entiers
et des revues si générales que je fusse assuré
de ne rien omettre. »
C'est peut-être moins le philosophe que le
géomètre qui se révèle dans ces règles de con-
duite appliquées à la recherche de la vérité. L'au-
teur établit ensuite quelques maximes de morale,
qu'il a déduites de sa méthode. Puis, par une
série d'arguments puisés à la même source, il
s'attadie à prouver l'existence de Dieu et de
l'àme humaine, qui sont le fondement de la mé-
taphysique. De là il anive à traiter successivement
diverses questions de physique et de physiolo-
gie , et essaye de faire ressortir la différence qui
existe entre l'Ame de l'homme et celle des bétes.
Enfin, il donne quelques indications qu'il croit
nécessaires pour aller plus avant dans la recher-
che de la nature, et il finit en déclarant que
toutes ses vues ne tendent qu'à l'utilité du pro-
chain, mais qu'il est « très-éloipié de vouloir
iamais s'appliquer à ce qui ne peut être utile aux
uns qu'en nuisant aux autres, ne demandant
pour toute reconnaissance à ceux qui doivent
profiter de ses recherches, que la liberté de jouir
de son loisir sans trouble *.
L'apparition du Discours de la Méthode fut
un événement. Ce discours a été considéré avec
raison comme la logique de la philosophie de
Descartes; et les traités qui suivent en sont
fomme la pierre de touche.
La DiopMque est le premier essai de la mé-
thode. L'auteur l'a partagée en dix parties, qui
sont autant de discours sur la lumière , sur la
réfraction, sur l'oril et les sens, sur les images
qui se forment au fond de l'cril, sur la vision,
sur les lunettes et la taille des verres. Son but
était do montrer que par le moyen de sa philo-
sophie on |>eut facilement arriver à la connais-
sance des arts qui sont utiles à la vie. C'est dans
ce traité que Desrartes se sert de ses orales
pour la résolution d'un curieux eC difficile pro-
blème optique. Ce problème consiste à déterminer
quelle forme doit avoir la surface qui sépare deux
milieux de dilTérente donsité , pour que tons les
rayons qui partent d'un n>éme point soient ren-
voyés par la réfraction dans un autre ou rendus
parallèles ou divergents comme s'ils venaient
fl'un point donné. La solution qu'en donne Des-
cartes est complète : elle va jusqu'à comprendre
DESCARTES 776
les cas où la réfraction se cbaa^B m réiexion.
C'est dans le traité d'Optiqme que Deaearteii
faidique , entre autres , le rapport constant qui
existe pour le même milieu entre le ainns <te
l'angle d'hicidence et le siont de Tingle de ré-
faction. Ce rapport se trouve àéj^ nettement
indiqué dans VOptiea de Kepler, publié en 1004 ,
et bien avant cet homme illustre dans wm traita
d'Optique de Ptolémée, encore inédU (La Bi
Uiotbèqoe impériale en possède co mamiiarit nnt
traduction latine ). Ce n'est donc pas à Deacartes
que revient, comme on l'a soutenu, llioonfur
de cette découverte.
Les Météores forment le aeoond cHal de la
méthode. Le traité est, comme la précédât, di-
visé en dix parties ou chapitres. L'auteur y perle
des corps terrestres, des vapeurs et exhilaiaons,
du sel, des vents, des nues, de la phrfe, de la
neige et de la grêle; des tempêtes, de la Coudre,
de l'arc-en-ciel, de la couleur des unifes, des
cercles ou couronnes qui paraissent quelquefois
autour des astres ; des parliéUet ou apparilluus
de plusieurs soleils. Ce traité des Météores M
composé à l'occasion des partiéliea oiiaervte à
Rome au mois de mars 1629. L'anleur y 4auue
le premier une explication ratio— clic de | '
mène de l'arc-en^iel.
La Géométrie, en trois livres, fonaeli^
nier des trois essais delà méthode Je 1
L'auteur mit peu de temps à le coiupeagr : I ré-
crivit , comme il le dit hri-même dans UM Mw
au P. Mersenne, pendant qu'on toqiifcMH tes
Météores. Il s'y proposa de hàrt oasmpnmikr
par voie de démonstration qaH u trauré beau-
coup de choses qui étaient ignorta avaaC W;
et en insinuant qu'on pouvait eu déeeufiii beau-
coup d'autres , il excitait implieHemat les hoa-
mes à la recherche de la vérité. On loi repro-
chait , comme à Aristote, d'avoir étéubaoer à dae»
sein. En effet Descarles lui-même Mchcrehe fm
à s'en excuser : •« J'ai omis dansiut Ci^amefiii,
dit-il, beaucoup de choses qui aouinittt y
ajoutées pourla ^Milité de la p TimH
je puis assurer que je n'av r «
sein, excepté le cas de
Mié. Mais j'avols prévb «|ac «cr
se vantent de sçavoir tout n*aoralv> — ^
de dire que je n'avois rien écrit qi h
sçu auparavant , si je me Itesae ra la
telKgible pour eux (I). » Dans mt
il ajoute : « J'ai t . par La vp^rwmm
Les Météores, «m
est meilleure quts h jc «
prétends l'avoir d « ««mi
Ce traité parut, twioinc k» < « caaHa.
bord en fïwiçais ; rauleur se abrvn 4e c
phitôt que du latin , • parce que cm ,
qui ne se servent que de leur raison ■
toute pure jngpranl mieux de mes opUMi
ceux qui ne croient qu'aux Hmt mekm ».
(t) ijttrtt L m. f, «ai.
I SCARTES
778
r d'à ral-
k là m «M» < ri c
tllB.. ■ lèm uuvvri I
en I I fKH, i «le Ve%
. i la niMHMi toujours acui-
té la courbe elaoo
i rangé daoa
MM p «a qa'oa ne
K »■■ %— i^rfMw d*iiu luuuvCu oontinn par
toc aa . et on les «pindait méco-
8 aa Céoniétrief cette er-
ant luii^ <listiiictîon plot
7 «BKnKHnétrUiueii etleaautrea
^i). I ivales de Deàcartes sont un
■>— "« les p luablcs do son génie
MA ! «^ mhU uc» UMirbcs décrites à l*i-
■c a et de l'hyperbole rapportéea
toatea ses découvertes
■r ' nu le pins de plai&ir et '
a I s importance, c'est 1
puni minationdestan- i
1 « I B les pruUèniea, |
> iMMwS en f{ il n'en est ;
— lâ ihii é ,etc'est
■ I m JteTwu ui 3 la SOlu-
séDoqne, reriwti s'occupa i
oeiir DM. et l'énonça dans i
( «rs L La querelle |
lia m> V les deux grands !
4 si Descartes eût |
t l'eût remplacé '
yimrs de la Méthode est la logique .
pliikMophique de Descartes, les
-w en sont pour ainsi dire la dialec- ,
parurent d'abord en latin , sous le {
B/ionei de prima philosophia^ ubi
twtmliaet anima: iminortalUate, etc.;
IJoly), 1641, in-8*. En 1647, le duc
EB donna une traduction française, j
■ ^ par l'auteur, qui (if au texte
h tts. Descartes avait travaillé à
I ant ans , et il ne se décida
I 3 de quelques théo- !
» at du P. Merseone \
zy. il le divisa en six médita- '
!• |rtremière, il indique comment ,
douter de toutes choses , jusqu'à
oade meilleurs fondements dans
mme «ox que uous Connaissons jus-
n m "C que Tutilité de ce doute '
rer de toutes sortes de pré- i
I t esprit des sens, et à faire
BB plus douter des choses ({ue I
— 'UHaues être véritibles. Dans la '
a. il fait voir que Tes prit, usant ^
N r de toutes chose.-«, ne peut i
\nmvit de sa propre existence ; !
•m aa covbes fat plas tard roodlOée '
iffela iet ooe» algébriques, 1rs autres
. 1 1, ». tM et nlv.
de là le Ikmenx axiome de coyi/o, wgo sum,
qoi hii sert à distiiiguer les diMes qui relà? eat
de l'esprit de «Bea qnl appaitieooeiit aa eorpa.
Et pour soivre l'ordre des géomètres, il esaaye
d'abord de donner une Idée bien nette de k nn-
tnre de l'esprit humain , distincte de eeOe du
oorpa.
Dana la troisième Méditatioo, il exptfqne ateei
an long son principal argument poor prunrer
l'existaoee de Dieo.Il la déduit de lldée d'undtra
infini et sonreraineroent parfait. ~ Danala qofr-
trième Méditation, il montre que tontes les ehoaea
que noua oonoerons fort clahremeot et fort dis-
tinctement sont toutes Traies. H explique com-
ment par la nature de l'erreur il n'entend point
le péché qni se commet dans la poursuite du
bien et dn mal, mate seulement Terreur qui se
trouve dans le discernement dn Trai et dn foui.
Ainsi , Tantenr a sotai d'aTcrtir qu'il ne Ant point
appliquer ses raisonnements à la foi on àla con-
duite de la vie , mais seulement à cellee qd re-
gardent les vérités spéeulatiTes, et qui pouvait
être connues à l'aide de U seule lumière natn-
relle. Cette distinction saava lephiloeophedes fou-
dres de l'Église. ~ Dans la cinquième Méditation^
il explique la nature corporelle , et revient snr
l'existence de Dieu par un nouvel argument, dont
la difficulté se trouve levée dans ses réponaee
aux premières ofagections. Il e8sa7ed*y Aire vofar
comment la certitude même des démonstrationa
géométriques dépend de la connaissance de Dieu.
~~ Dans la sixième et dernière Méditation, il dis-
tingue l'action de l'entendement de celle de Tima-
gination, eten Indique les caractères essentiels. Il
montre que si l'àme est distincte du corps , elle
lui est néanmoins si étroitement unie qu'elle ne
forme avec lui qu'une même chose ( unum quid).
Il expose ensuite les erreurs qui proviennent des
sens , avec les moyens de les éviter ; enfin, il exa-
mine les raisons desquelles on peut conclure
Texistence des choses matérielles, non pas qu'il
jugeât ces raisons fort utiles pour prouver ce
qu'aucun des sens n'a jamais nié, savoir qu'il y
a un monde , que les hommes ont un corps, etc.,
mais parce qu'en les considérant de près on
arrive à se convaincre qu'elles sont moins évi-
dentes que celles qui nous conduisent à la con-
naissance de Dieu et de notre Ame : celles-ci sont
les plus certaines de toutes les connaissances de
l'esprit humain.
Descartes fit suivre ses Méditations des Ob'
jections qu'on lui avait laites ou qu'il s'était fait
adresser lui-même. Los premières objections
avaient pour auteur Caterus, prêtre à Alcmacr;
les secondes sont du P. Mersenne; les troisièmes
de Hobbes, disciple de Descartes ; les quatrièmes
d'Arnaud; les cinquièmes de Gassendi; les
sixièmes de divers théologiens et philoso2)hes ;
enlin, les septièmes sont de Descartes lui-même,
sous forme de Dissertations touchant la phi'
losophie première.
Les Principes de Philosophie parurent en
779
DICSCARTES
780
latin, à Arosltulan; (Ll/.cvier;; Kt44,ui-8". CVt
ouTrage, qu'il voulait d'abonl intituhT Summa
PhUosophix , ei quil délia à la princesse Elisa-
beth, fine atndc de l'électeur palatin Frédéric V,
comprend quatre parties : la première expose
les pnncipes de la connaissance humaine, qui
ont été déjà développés dans les Méditations. La
seconde contient l'explication des premières lois
de la nature, les propriétés de la substance, de
Tcspacc , du mouvement , etc. ; la troisième
traite du système du monde , du ciel et des corps
célestes ; la quatrième, enfin, renferme ce qui est
relatif à la terre. C'est dans cet ouvrage surtout
que Descartes expose sa fameuse doctrine des
tourbillons; il y montre comment les astres ont
pu se former au centre de chaque tourbillon ,
comment les planètes et les comètes se sont en-
gendrées, comment elles se sont placées dans
les tourbillons où elles sont descendues, et
quelles sont les raisons des mouvements régu-
liers et irreguliers , etc. Parmi les autres écrits
imprimés de Descartes , on remarque le Traita
des Passions de l'Ame , rédigé en français, vers
lG4t:, pour madame Elisabeth, princesse palatine,
et public à Amsterdam (Elzevier), 1649, in 8";
et les Hcyles pour la direction de Cesprit,
cpuvre posthume, publiée pour la première fois
en latin, en 1701, par un anonyme; c'est sur
ce texte que M. Cousin et plus récemment
M. Aiirié Martin l'ont traduit en français.
Le Traité de C Homme et de la formation du
fœtus est un onvra(;e également posthume ; il fut
publié quatorze ans après la mort de Descarte.^ par
les soins de Clerselier j Paris, 1664, in-4'. C'est
là que l'auteur expose sa célèbre doctrine sur les
esprits animaux, qui S4>nt pour l;:i un certain
vent très-subtil ou plutôt une flamme très-vive
et très-|Hire. « Ils viennent, ajoute-t-il, du ci-ur,
par llntermédiain» des artères et api-ès s'e^^tre
divi>és en une infinité de petites branchies et avoir
com|iosé ces |)etits tissus, qni sont estendus
comme des tapisseries au fond des conravités
du cerceau, se ras8emt)lent autour d'une cer-
taine |H*tite juande ( l), située environ le milieu de
la substan<!0 de ce cerveau , tout à l'entrée de
ses ronra\ ités , et ont en cet endroit un ;:rand
nombre de petits trous, par où les plus subtiles
parties du san;; qu'elles contii*nnenl se peavent
«'•couler dans celtf nlande u.
Pour le Krand philosi)|>he qui voulait tout
fonder sur révi<lence et la certitude Interne,
les mouvements de la vie se ré<tuisaient à un
mfVanisine hydraulique, et il s'explique là-dessus
catégoriquement : ■■ A mesure, dît- il. que le? es-
prits vitaux entrent dans les concavités du cer-
Teau, ils passent de U dans les pores de sa sub-
stance, et de ces pores dans les iierts, où selon
qu'ils entrent ou mesme seulement qu'ils tendent
à entrer plos ou m'^ns dans les uns que dan« l<*s
'f . Qaotqu'on m aiiilti et rep< rr iIcihik thv^; i» 1:01
4c U çlandê pinêalf» èuli de U a'0n«f« 9ttuitatrr. nnr
autres, ils ont la force de changer la Igure île*
muscles en qui ees neris sont hisém, et par
ce moyen de AJre moiiToir tons les membres;
ainsi que vous posvei l*kvoir tu dans les grottes
et les fontaines qui sont aux Jardins de nos roys,
que la seule force dont l'ean se meut en surtant
de la source est suffisante pour y mouvoir di-
verses machines et même pour les 7 faire jouer
de quelques instruments ou prononcer quehfurs
paroles, selon la diverse disposition desluyiis
qui la conduisent. Et vérilaMrment Toa peut
fort bien comparer les nerfs de la madixi» liu-
maine aux tuyaux des maddnes de ces fon-
taines; ses muscles et ses tendons aux antres
divers engins et ressorts qui servent à les mou-
voir, ses esprits anhnaux à Teau qui teSTemnr»
dont le omr est la source et les concavités du
cerveau sont les rq^irds. De plus, la respiration
et autres belles actions qui lui sont natnreUcs et
ordinaires, et qui dépendent du cours des esprits,
sont comme les mouvements d*une lior1o{K on
d'un moulin que le cours ordinaire del'eM peut
rendre continu. Les ofc^s extérienn qd par
leur seule présence agissent contre les ùraatt
de ses sens , et qui par ce moyen la défanhent
à se mouvoir en plusieurs diverses AçonsiclDn
que les parties de son reneau sont dispoiéa» sont
comme les étranjzers qui, entrant dans 1
unes des grottes de ces fontaines, <
mêmes sans y penser les mouTeroents qdi s>
font en leur présence ; car ils n'y penventj
qu'en marcliant sur certains carreaux I
disposés que, par exemple, s'ils
d'une Diane qui se baigne, Hs la feront carher
dans des roseaux, et slls fiassent outre ponr la
IKiursuivre, ils feront venir Tert enx on Hff-
fune qui les menacera de son trident; on s'il
vont de quelque autre costë, ils en fiermAaorfIr
un monstre marin qui leur vnmira de Ubié
contre la face, ou choses semMafales» Hton k
caprice des inf^ienrs qui les ont MiBS ; fli aBli^
quand rdme raisonnable sera ai eelte nacUK^
elle y aura son siège principal dam le miinn,
et sera là comme le fontafaiirr qni doit Mrr da»
les regards où se TonI rendre tons les tayanx da
ces machines , quand il veut exciter, «m anpei-
rher ou changer en quelque fiçon leon moaiv-
ments (1)».
Tout cela n'est pas sérieux : personne ne cf
plus aux esprits vitaux de Descartes, nesi
qu'à ses tourbillons. Quel démepH
règles |N)ur la reHierrtie de la t^
cartes , grâce à son dé<lain p(
çeurs, n'avait pa« ignoré lliiiitoirr œ»
il se serait rappelé queœ qni pi wn
frh-t rident peut n'être phn <
grande erreur.
Un mot en tenninant mr la 1
De>cartcs, quieutdès aonappa m
j>arti«ans que de détracteur^. Crt|ui cnfr«ci«r
. I i.n-.v,* >*'■ f**»tnr*^». p.^n-n* P»T»i«i
retprttdeDeieartes,
riMn m M-mème, me forte
<fri dwitlie ptr OM Tlgonreiue
}fut fti f^itÊÊBn écè raieoiui6BDeiits,
wéam ptr les diânme de llma-
n iibetilMf à tevle Mttre aolorlté.
là €il eeprll breton^ ^1 àéljk ftYant
éMtetraédaDs AbeUard » oomme
et Clilteiubriaiid.
OB spedicle aeisiseant que
nD^ne eux prises aree le
;B)atoeespectide ne dura pas
~ Deaeartesdit aoeomtneoce-
dêla Méthode : « Je saTofe
nojra de parier Trai-
datiMlea dnaes, et de 8eM«
,ils*aiiiK>iioeydBiis
\% el satirique euniiiie le
andeiis et le fondateur
Mais, hétas! eette
•il UMMt le sort de «es aînées. Quo
, Desearles n'a point
BBélkodee,et8llaétabli
éê me JcmaU recevoir aucune
y è moine qu^eile ne sott
évidenie, fl a émis en même
aniniani sur tonte la phy-
série de doctrines
DËSCARTËS — DkSCHAMPS
MT ài Mtorsiarf ;
Jloii4«i, i«r ûiwmtrt
ISS
soo flunenx aiioine
ffflH^ihw Ji sais... • C'est nne formule qui
^•■téi rnihinui Iramalne une Idée éridem-
d*abord die isole l*homme dans
tout hri-méme fkit partie; elle le
an oioditions qoi renvironnent, milieu
nécessaire, inséparable. Puis, la
de quelque façon qu'on la re-
né pourra jamais donner à elle-même
réelle : elle nt^ la reçoit que du
e\IAriniry en se complétant comme la
qu deTient unité par l'addition de ce
M sranqve. Il font que la pensée prenne
dire corps par les mouvements multi-
#racte H de la parole , pour quePhomme
son eiistCDce dans Tespaoe et dans le
ainsi un élément essentiel do pro-
I ftiioaie de Descartes deyait conduire
inexacts. Mais il trouvera tou-
partisans nombreux et passionnés,
IlilSe l'instinct de nos aberrations, cet
■é qui laisant , de Thomme le centre
s, rapetisse Dieu et rétrécit Tunivers.
F. H.
V^êt éê ao«j4r»r DtsrarteM ; Parh, 1691, S vol.
rUwKtu, Cartenti Compendium ; Paris,
'[•T. Hist. PhiloMph, — Trnnrmano,
)k»e. — TlHMDat, ÈUute dr DesearieM;
ird, êtoç€ de Detcart^t ; 1765, in -a»
S«lat Chaai.od, Elo^e de DetmrteM. —
ÉÊ Dgâemr'e». ■■ Bordas- Onmoultn, U
_ Tw\*, \%»y. ï fif. .w-H* f conrnnnc par 1
•liiviiin. Sur la PUUo$o.>'ii*- > i^texifinie .-
!• ?•. - D. ?li.' ir-J. Ptu-urt- .." '..h >rff rnre '
IsAiSWitoij
— Ganter* /»M0Bftw.
•BscâCMMw Fofts CAninis(Dn).
BBMBMBT (/soM), nédedB IhMBÇiia, nék
Paris, le 20 avril 1731» nMUt le 17 oelobn llif.
Il s'adonna de bonne benra à Tétnde des Té^é-
tanx» et profita des savantes leçons de Ouha-
mel-Dmnoiieeao. A dlx-hnlt ans. Il arobrassa
U profosaioo médieale, et l'exerça toute sa rie
avec distinction, sans négliger ses éludes fo-
Torites. On M doit dans l'anatomie de Tcell,
la découverte Importante de la membrane qui
eonttent l'humeur aqueuse et qui revêt la partie
intérieure de la cornée transparente. Sa modestie
Calait soo savoir. On a de lui : Catalogue dee
plantée du jardin de MM. les apothicaires
de Paris^ suivant la méthode de Toumt(fort;
Paris, 1759, in-8». On a encure de Desceroet dea
Observations sur la Choroide , Imprimées dans
le tome Y des SavanU étranfers de l'Académie
des Sciences. Il a fourni de nombreuses obser-
vations pour réditioB du Traité des arhres éi
arfmstes qui se cultivent en pleine terre ^ par
Duhamel- ûumoneeau; Paris, 1800-19, In4*.
Barbier, Bxmnen dêt DleUomnairês. — Rabb« Bota-
jolio, etc. Mofrr. «iNv. et port. 4$» Ctmttmpormim.
^ DEscMAMM (^tu/ocAe) , dit Motn^ poète
français, né vers 1320, mort au coismiencemeat
du quinzième siècle (1). Eutecbe Descbamps n»*
quit à Vertus sur les Étets du comte de Cham-
pagne. Il possédait ^u\ environs de sa ville natate
un domaine appelé Les Champs, qui fut brûlé par
les Anglais. li tira de là et conserva le noin de
Deschamps. H dot h son tehit noir et halles
le surnom ou sobriquet de Morel , qui équiva-
lait alors à Texpression populaire de moricaud
(petit maure). Notre pocle fit ses études à l'uni-
versité d'Orléans, et s'y instruisit dans les arts
libéraux ainsi que dans le droit civil. II prit vrai-
semblablement dans ces deux facultés le grailo
de licencié, qui était dès lors exigé pour remplir
des fonctions judiciaires, dont nous le verrons
birnlôt revêtu. C'est d'après ses écrits qu'on a
pu déterminer quelques points de sa biographie.
Il parconrut l'Egypte et ih Syrie; il demeura
quelque temps en captivité cher, les Sarrasins ; il
lut attaché à la personne de Cliarles V et de
Charles VI en qualité d'huissier d'armes ; il de-
vint gouverneur du chftteau de Fismes et bailli
de Senlis; il servit daus les guerres contre les
Flamands et les Anglais , mais sans avoir beau-
coup h se louer des (hveurs de la fortune. Ses
(1) Quatre lijrnie et fénéraclon
Av vpii de roy» depuis qac Je fus nés :
PhUippe, Jrhan. «Iharle en sticceaaion
Le cinqulesmr ; Charle.i, sojn fils alnaoez.
Réfrna après.
Ain^i Vrxprime Bostaehe Deschampit, parhot de lui-
même. Le* rnit qu'il désigne Ici nodI Philippe VI , qa|
monta siar \c trône en IStS . Jean II , Charles V et Char-
les VI. L.1 dernière trarr directe et précise que Ton ait
df sou cxl.-ttcncp rsl nnr rpltr»* adressée à Ku^tachc par
rtirf^tlnp de Pl^an. en «lalr «tu 10 frTrier IWS (1M4 nou-
»« au »t\lr. -- V
7M
DËSCHAMPS
784
\ fareni ravagés et incendiés ( I ), et les plain-
tes qu'il adressa au monarque restèrent sans
résultat. Le mécontentement qu'il ressentit donna
à ses vers un caractère caustique et mordant.
U attaque arec Tivadté les travers, les ridicules,
les vices de son époque; les courtisans, les {^us
de guerre, les magistrats, sont également Tobjct
de ses critiques. Il parait ne pas avoir trouvé le
bonheur en ménage ; aussi retrace-t-il avec verve,
dans son Miroir du Mariage , le mauvais côté
du nœud conjugal; d'après lui, quelque femme
({ue Ton clioisisse, il n'y aura que repentir. Les
écrits de Descbamps fournissent parfois des ren-
seignements historiques sur les principaux évé-
nements dont il fut spectateur , tels que les dc-
honlrvs de la Jacquerie et le rétablissement de
TautoritéduroiàParisen 1358 (2). Son Art de
dicter est un traité de rhétorique et de prosodie
française qui mérite encore d'être consulté, et
plusieurs des fables mises eu vers par La
Fontaine se trouvent dans le vieux poète. Des
ballades, des rondeaux, des apologues, des allé-
gories, le DU des quatre offices de Costel du
rop à Jouer par personnaiget , le poème sur
(1) yoff. la ballade éa neaM publie par M. Crapclet,
Poesiêê morales dTEustoekê Ùtêekamfi, page 41. Les
dàiaitres caïuéi à la France par la Ruerre des AORlato,
rt dOQt le poH* avait soufTert pro arl$ et/oeis, lut ln«-
plréreot plâ« d'une plèat éê vers emprrlole d'no vif et
amer reMentimcnt. Nous citerons un covplet de la bal-
lade MilTante, comme echanltllon de ces passlont d'un
autre âge et de la manière da poCle :
BmIUuU de Ut fTophêtiê de Merlin sur la dettrwetion
d9 l'jénçleterrê.
Selon U Brut de risie des Céans.
QiU depola ftit AlbloBS appelée.
Peuple maudit, tardis en INeu créana.
Tardivement dwlsllattlaé.
Sera l*i*le de tuas polns désolée.
Par leur orgueil vient la dure Joanée
Dont leor propbéU Nerlla
ProïKMilca leur rolerense la.
Quand il rscrlpst : Vie perdres et terre)
Lors rooatreroBt e^tranglei et volslos :
jém trë^ps Jadis estait Cf Àmçletarret
Par arNt du parlement de Pana, en date dn M mars
ISM. Boitache Descliamps obtint la eondamnatlon de di-
vers Individu)! qui avaient «nvaM et pUle malgré h siu-
vrgarde royale « on bustel de franc aleu. estant à GIvry
rt appartenant au dit MortI ■. La cour lui alloua pour le
fatt la somme de SM (r. à Utre de réparation et dommages
rt Intérêts, sans préjudice de la peine criminelle envrrs
le roL Euatache Desdiamps fat égalemcat attaché au
service dr IjotM due d'Orléans (mort en IWJ , avrc le
titrr dr conseiller rt oialtre d'bStrl. Par lettres doonéea
a Abbevtlle le it avril im. ce prince accorda an poète
«ne lltiérante de doq cents franco d'or « tant ponr eonid>
dératkm des bons services du dit Kvucbe.que ponr ac-
eruLwemeiit de martage de sa fllle ■ ; acte appartenant
a M. Bordicr ). Enslacbe Descbampt e«t revêtu drs mê-
mes qualités dans une foUUnce miginale de ta btb|t«»-
tbéque dn Louvre datée du T eepUmbre iMt. rtlaUve
à un recueU ae poésies InOtnlé U Uvre de pélertmaga
de vie kawiaime, etc., qu'il avaU cédé ou vendu an due
Lnnls tfX>rléaM. Les reglslres du parlement conUennent
en outre an solet d'BusUcbe Oesdianips quelques an-
tres détails on partlmlantés. On pourra s'en pmrnrer la
C'innalsaance eomplèteen rccoarjot auv indlcatloos M
bliocraptilques par lesquelles se termine rct article — V.
lt^ On y trouve anssl des reoselimemrnts d'une prerl»
sion trè«-in4trucUve sur le ro4tu:iic, le m>ibH.rr et tout
ce qui tient a la vie prlrti- de rciuxfi'-. - V.
le mariaget resté inachevé, eteofU|MMé de plot
de 13,000 vert, tds sont les priadpan écrits
de notre auteur. M. Crapelet a publié pour la
première fois, d'après les maBuscrita de la Bi
bliothèqne impériale, les Poésies moraies ei his-
toriques de Deschamps, eo y joignant tu pfédi
historique et littéraire sur cet écrivain; Pute»
1832, fans**. Ce volume présente tu cMx
bien (ait dans des cocnposltioiis trop noiiibreiMes
pour être imprimées en totalité. M. Praspcr
Tarbé a derechef fouUlé cette mine, et il a mil
au jour en 1849, sous le titre d'ŒfCi^ret inédites
d^Bustacfie Desehamps, deux volumes qui cou»
tiennent un choix de pièces historiques ( l ), préoé-
dées d'une introduction et accompagnéesde aoles.
Malgré ces deux publications, il s'en fiuit de
beaucoup que tous les écrits de Desdianpa aient
été livrés au public, puisqu'ua seid
(n* 7219) offre 1774 baUades, 171
17 épitres, 80 virelais, 28 farces, <
et traités divers, 17 lais, etc. L'uspresaioa de
toutes ces pièces n'est pas prédaéncnt lu be-
soin urgent; cependant l'autear ne meo^N pM
de mérite; il montre plus de variété dMsIea
formes de la versHkatk», plus d'ahondiece deas
les pens(*eb que Charies d Orléans, bica plot cé-
lèbre que lui ; mais il linit par devenir OMue-
tooe : il ne ^au^ait prétendre à otiupi r wme
place très-distinguée dans l'histoire de la NU
turc franraiMf, et les ékiges que lut [
les éditeurs qui ont pris la peine de <
ses manuscrits ne doivent être adnis qu'avec
quelque réserve. G. B.
Aaynouard, Journal dos Tw—fi, — » WSÊ, — fliÉi^
Ledue, MftHoCMfiie yoMfue, L I. p. S4.- U Mn *
IJDcy, La êtbtkdkéqme de CMarIm 40rlêamÊ,m, PMK
nidot. IS4I. in-f". — legMrcs «■ pertem— * ftrt^
Plaidoiriet eiriles : Registre 111, f* ttê wh^ 17 Jita
lMl;U»ldemM01, registre V. M«S. If Mil OM ; fdt-
fres et arrêts : reglslre XXXI, ^ km WH^ ■€■» ÉsÊÊi
Criminel, regMre XII. ^ tel, iSmnrt la^ H Pi
rie» eiriles : Regtstre Vlli. folio M vtfW. Il fluil
* DKSCMAMPS {Giltes)^ tti
théologien français, né à Rouen , 1413.
Il étudia d'abord Ji la rue du Fi b, m
senta enstiite à la Hoeace in kiruy#a #ai/«.
l'université d*Ortéans. Son père à ecMi
adressa au papo une supplique riméc Ica i ■
obtenir pour Técolier d'Ortéau on o^»-
qui lui permit de contimier aea étadea en
logie et d'avancer <lans la carrière de V i
Gilles progressa en sdenee, si ce ■*
gnité. Jean Jouvenal des Undns, <
toire de Chartes K/, l'appelle m m>
leur en théologie. En I39S, suivant i
Précis historique et tittéraire sur AUMn
Deschamps ^ Gilles fut cbnisi, avec lea
savants prêtais et les plus flhiitm pr
nages du royaume, ponr aœonpagMf les
de Rerry, d'Orléans rt de Bonnmpe,
par le roi d'aller 4 Avignon poiler an pi^K
noit XIII le vu^ de l'assemblée dn ckf|k>
(I t'srrel r*-* (iJérfs r.n trouve onebeUnée cftaalce f
m», et loUlolee : ^ané reaiendra natra ra§ é J
DESCHAMPS
786
Nk; po« mettre fin au «diUme de VÈffiie,
Cet DcKhMiif» porta U parole dtns le oon-
•c«if, ft eut pour adversaire le pape lui-même.
llifKore employé dana plusieurs occasiona
^ifliiitii ou aoleiiiielles pour défendre les
a* H IH Kbertéa de TÉgliae de France : mais
a K foit pas qu*il ait occupé des postes émi-
ncée U hiéfarebie ecclésiastique. Y.
iMi«. êttat. dm CoUé§ê de Navarre. - Leufant,
ar tm Ca^iia de Piêe. - G.- A. Crapelet, Poesieê
mtm^Bwttaaàa De$e»mmj^, itn, lo-t*. page lo.
' MKmuiPS ( Martial), médecin français,
9Êtéi Feripieux , tI? ait dans la seconde moitié
ft miMmL siècle. Il fit ses études à Paris, et fut
imar ra I&73 médecin onlinairc de la maison
* tAe de Bordeaux. Ayant été attaqué par des
«ÉBi m mu voyage qu*il fit dans le Berry, il
imsto MO aventure dans un livre intitulé : ^15-
tar in§tque ei miraculeuse d'un vol et
loi, etc.; Paris, 1576. Cet ouvrage est
1 Cemtemplation chrétienne et phi-
m amire ceux qui nient la provi-
■V . m. Jean Danrat Ta mis en vers la-
c traduction ne se trouve point
r^—jKiwTtMiV Histoire tragique a eu plu-
■ar 00 1*^ même augmentée et fal-
f les noms des personnes et
V i|iie les dates. La même année
■ wii«rage de Descbamps, on publia
t m I suivante : Martialis Campani
mibus divinitus liberati. Mon*
M. G.
t /ramçaiêe , avec Ict
«I U UoamÊje.
■M^XBCrs {Pierre), jésuite et
français, né à Nantes, mort le 20
>• 4. «m a de lui : Axiomes eiangéliques,
es y'xureau Testament; Paris, 1647; —
t de fjnnd et les Cantiques, avec
itiiA latine; Parii^, 1648; — Axtomes
-•rj .7IUC p-7 rotes de Jes us-Christ et des
a. Pirii, 1CÔ9.
Mk Ta%* drg .4uUvri rcrletiaitiQues «IT" s-«cle\
*■ - l.r&ir : et iilrjn 1, liihliothe'jue sacrée.
avp!i . François- Michel Chrétien),
viiMti*;u«' français, m* près de Troyes,
Bh#rt a Pariï, I»* 10 novembre 1747.
Hjfuin»' , anrien capitaine de cava-
• iM |nur [larrain le ministre Loiivois ,
' ». I)'at->ril destiné à Tétai ecclé-
■ r»i^>oi.a birnti*>t à cette carrière, et
braif^Ance «Ir ca\ alerie. Mais dt^goûté
>.i!«>ili'it.t<'n l7<i;inn emploi dans les
> :•* fat t\ikti\ 171?. qu'il (uminença à
^ p^-M. . il lit ri'présenter le 2ô jan-
unttrui-tii- fi\ cinq actes, ayant pour
' • dl'tt'fur, qui olitint du suceès.
•mr fut m^im» traduite en anglîtis par
■'»pr^*^tt^ a Londn'> dans le courant
Ur»»ou rn 17?1 premi»*r commis du
K>T Pàri^-Diivenify, il se trouva
•'i rirlj<* [M»'jr r''ni>ncer h toute esjKïce
•i«tr-- |.i |i|,Mo ril»f, on a de lui : An-
tiochus et Cléopdtre, tragédie en cinq actes;
1717; — Licurgue, tragédie (1731), non repré-
tientée ; — Artaxerxès, tragédie (173.S), non im-
primée;—Jf A/a*, tragédie; 1739; --Réponse à
VÈpitré à Uranie , sans nom d'auteur ni de
libraire; — Examen des Réflexions sur les
finances et le commerce de M. du Tôt ; LaHaye,
1740, 2 voL in- 12. Le ton prétentieux de cet ou-
vrage a nui à son succès. A. Jadin.
Le Mercure galant, nara 17M.
OB8CHAMM (Jocques), écrivain religieux
français, né à VirunmerviUe, dans le diocèse de
Rouen, eu 1677, mort le 1*' octobre 1759. Il était
docteur de Sorbonne et curé de Dangu en Nor-
mandie. U laissa en manuscrit une Traduction
nouvelle du prophète Isàie , avec des disser-
tations préliminaires et des remarques; elle
fut publiée en 1760, in- 12.
DfsesaarU. Les Siècle» iUterairei.
OBSCHAMPS ( Claude-François ), instituteur
des sourds-muets , né à Orléans , le 10 avril 1745,
mort en 1791. Il fit ses études dans le séminaire
de sa ville natale, et entra dans les ordres. Mais
quelques tracasseries qu'il eut à essuyer, dit-on,
de la part des jésuites Tempécbèrent d'exercer
le ministère ecclésiastique. A cette époque, l'Es-
pagnol Pereira jouissait d'une grande réputation,
par le succès qu'il avait obtenu dans ses efforts
pour améliorer la situation des sourds-muets. Il
était même parvenu à faire parler un de C4;s
malheureux. Cette espèce de miracle scientifique
décida de la vocation de Descliamps, qui se con-
sacra désonnais tout entier à l'éducation des
sourds-muets. Malheureusement sa métluMle, em-
pruntée à Pereira, était en contradiction avec celle
«le Tabbé de rÉ(>ée; et comme ce dernier avait
toute la vogue , Deschamps resta dans l'obscu-
rite, et mourut pauvre. On a de lui : Lettre à
M. de S.... (Sailly), capitaine de cavalerie ^
sur l'insfitutinn des sourds-muets; Paris,
1777, in-12; — Cours élémentaire d'éducation
des sourds et muets; Paris, 1779, in-12 : cet
ouTrage fut attaqué dans un opuscule intitulé :
Observations d'un sourd- muet sur le cours
élémentaire de V instituteur ; — Lettre à
M. de Belle- Isle, secrétaire des commande-
ments de >/. le duc d'Orléans jwur servir de
réponse aux Observations d'un sourd-muet ;
Paris, 1780, in-12; — De la Manière de sup-
pléer aux oreilles par les yeux, pour servir de
suite au Cours élémentaire; Paris, 1783, in-12.
Ijcs hommes lUustrts de COrleanait. - Qiicrard, /.m
l'rance littéraire.
DESCHAMPS ( Joseph-François- Ia)uLs ) , mv-
decin isiançais, né en 1740, mort le 8 déc«Miil)re
182'i. D'alnml destiné à la prAtrise, il abandonna
bient<M celte carrière jxmr l'étude de la iiM'^le-
cine. Arrivé à Paris à l'Age «le dix-neuf ans , il
suivit les leçons de Morcau , et fut admis en
1764 à ri^Uole praticpie, où il reïn|K>rla les pre-
miers prix fondés |>ar Houstet. In an après, il
I obtint au concours la plac^^ de gagnant -maîtrise.
787
DESCHAMPS
ou cliii-ui Kil'ii piiiicipal de La CtiariUi. Au bout de
siv ans de pratique, il fut rt^u membre du Cpl-
\ége de Cliirurgie. Aussi modeste que laborieux,
il vivait très-retii^, aoconlait gratulteinont ses
soins aux pauvres, et ne songeait jias plus à sa
réputation qu'à sa iortnnc. Il Ait nommé suc-
ct^sivement chirurgien consultant de Napoléon,
clururgien en chef de l'hôpital de La Charité,
et membre de l'Institut. Ses dernières années ne
Turent pas heureuses ; il éprouva de tIFs chagrins
domestiques, et mourut très-pauvre. On a délai :
Traitf* historique et dogmatique de V opéra-
tion de la taille; Paris, 1796-97, 4 vol. în-8".
" On ne. trouve dans ce traité, dît M. Brainne ,
aucim Tait nouveau, aucune amélloratioa impor-
tante ; mais il présente avec exactitude et cûrté
l'ensemble des travaux dont la lithotomie a été
l'objet jusqu'à Tépoque où l'auteur écrivait, m
Le quatrième volume est terminé par des obstT-
vations sur les anévr>smes. L'auteor y traite
|)artirulièrement de la ligature des grosses artè-
res et spécialement de celle do l'artère poplitce ,
que Deschamps pratiqua le second en France
d'après la roéthoîde de Hunter; — Traité des
Maladies des Fosses Nasales et de leurs sinus;
Paris, 1803, in-8"; — ime Traduction des
Transactions médico-chirurgicales, i'^r vol.,
181 1, iD-8°. Desdiamps a fourni aussi divers
mémoires au recueil de la Société de Mc<Iecine.
Rabbe . Botojoltii , rtc , Biovrapktê unit, tt port, du
Contemporains. — Ch. Rratnnr, Ut Hnmmet Ulustrti
de l'<}rlêanais. - Ijè Biographie mrdienU.
IIP.SGHAMPS ( Jean-Ma.'ie ), littérateur
français, né à Paris, vers 1750, mort en 1826.
11 s'est acquis un nom distingué dans les lettres
et dans les afTaires. Sous l'ancien régime, il oc^
cupait un poste honorable au minlMère des af-
faires étrangères. Quau'l l'empire vint rempla-
cer le gouvernement consulaire, l'impératrice
Joséphine le nomma secrétaire de ses cominan-
dements ; attaché ensuite an cabinet de Tein-
pereur, il en sortit à l'époque du divorce , |M)ur
suivre la fortnne de sa bit*n(ïltrice. Deschamps
a traduit de l'anglais plii«teiirs romans justement
relêbres : Simple Histoire , /^ Moine , Les
Mystères dTdvlphe.ei Camille. Comme au-
teur dramatiriiie, il a donné au théâtre du Van-
deville plusieurs pièces çui se distinguent par
le naturel et la fh&nche gaii'ié. En void la liste :
en 179?, La Revanche forcée ; — Piron arec j
Si's amis; — en 1793, Le Poste erarué ; — •
Poinsinet, on que les gens d*esprit sont bétes;
- - et dans les années suivantes : ijes Ef/vts au
Porteur;— Le Muet malgré lui; — Charles
Rivière- ihi/resng, ou le mariage impromptu ;
-- en I79«î : avec Dcsprès : Le Scelle; — Dt
Succession; — en 179 S : L'ne Soirée des Deux
Prisonniers \ — avec Andrieux, en 1792 :
AlhertfOu la rrpuUviue de Lucques; —avec
MM. Després et Ségur ji'une : Le youreau Ma-
gtisin des M'Hlrnirs ; — tii ITti»*: Molière à
l.fjo*i : - /.'• V • trft 1 ' " /'/•»■#*;-- au*c I
Barré, Radet, DesTootainea et Desu
Pari; — avec DethoGhereti et d
aîné : U Portrait de Fitlding, De«
contribué antsl à arranger poor la aeèn
péra le pasticcio oo oratorio de .Sa m
mfna sa carrière littéraire en donnant
dnction en vers du Barde de la Fb:
poème italien de ^onti; Paria, 1807
des G. du M.]
l DBSCMAMM ( Émilê ), lltlératear
né à Bourges, le 20 février I79l. Au »
écoles, U entra dans radministralic»
mainet, ob aoo père occu|kan un c
Paris. En 1812 le jeune l>csdiain|is
la Paix conquise, chant poétlqve , <
l'attention de l*enipere«r MafiQléoo.
et 1815 il eonoonrot, comme offider àt
nationale, à la défeoie do fort de V
sous les ordres de l'héroique nénéral
nîL En 1818 il fft jouer an Second
Français Selmanrs ei Florian, oomi
actes et en vers, et £e Toitrde Fû\
en on acte, qui obtin
1823 il fonda, en cofiauur^ ■ «««c
amis, La Muse française, lï m pavallK
et soot le titre : Le jeune Moraiute du
vieme siècle, les plècea publiées iky
dans La .Muse française. En 1817 I
comme ca|iitaine d*état r de
nale à la dernière revue p i \
il improvisa sur le terrain i» lar a
prophétique dans bqoele H i
eiénements ultérieurs, y ooimn» m ■
de 1830. Cette oomplainle ne Ml dm
elle courut manuscrite et
gieux. La même année il
rean de première classe d
En 1828 M. Desdiamps pyuiM m ooa
çaises et étrangères , exceO i«i
qui fixa l'attention de toi n n
|)oraine française et él i
diictions on remarque mju i «v
Aimant les lettres^.M. Deio k
jours consacré les heures de uk/Ic
laUsaient ses fooctioos. Doué â'um
et d'une souplesse de talent rare», B
avec succès tous le& genre». D*ua c
do'i\, facile, il a toui< vécu es n
cales avec le« écri i
contemporains. On « uc ».
des françaises et étrangéreê; ■ i
in^**; — Poésies complèiehi > n
hi-8". — Son théâtre ae oooBOar
beth, Roméo et Juliette, I I
Shakspeare; Paris, 1842 ; — #-uu
ches ; \ 2 poéfucs, 1 8&2 ; >- Selnoiir». <
trois actes et en vers; 1818;— Le \
reia\ comédie en un acte, en o
avec Henri Deiat^Hidie ; 1819;— f^
Muzartyopcramdnqaclet; l8Ji:MC
avir M. Ileuri IHaze ; — SIradella . op
iuieN : I -.:(<-, : ni o^llaboration avec I
mm irmi
^mkfmiàm^lmnmm^twm.
I « Il mmÊà, H, h^mii
I iM If ^fn
,b f miA ruL |I'jU»H »u*
d'irtillefk. il M iiliin
!*t««p, firïifi'»rEr « IWata
Oo A *!<' ttU [ Es^ai sur
du frourf tif SfilHt*lmip^
n^iimaff§, par ftn t'y-
* ^m»(-L&iip^ t^i âf^vt fôffiïtr
qui n't poini iiani ; —
Yi%laimrr fil t^^r aire f(e Mfart ti
^Év«r>- ^î tur (^â r cotes é^ariU-
nre ifr fiel/ùri, mort fn
ï^tranliourg; 1816, m- 12.
wait-ar : un** fliMertaiton
caitùm de /a t?i/;<! rfe
t étui fi frariàlkrir en
^îr^ d+in % V i Imtt tme h
t-ni, , et luw? itistinre de
■ e, «loat le lïiaoUi^chl aulci-
a 11 bibtÎ4jllit>|t]^' (iubUqu4?
0« à <k Itt ; ira£0rtii é§ Cûiittmnm, a^Wh
Jhoim ei Grandt^ ftrctro de$if n&màrr^
traémidm de sv antèpéa Itm^na mtaiânft ««
remajfce easiellant} p(tr Hapm #1 Cerv^ra,
BarceloDe. 1616, in-r.
LrldBie. ili«/«rTjii««tt# àutitri^tm , III, #4ll FoKtHI*
*i»E»C0RSiâC iJmm), M^^eur de Bâ^oa*
nettCf pnele franctii, m^ m Ga$ea8iir, Tcrs 1^70^
Ou ad^ kii . iM Chn^hmh^ ou potme $twn
çQHiiuuiff Vhàshare tiiknie dm f'rinc* df tû
Pie; Pam m 13, iQ*r«
^yKSCORRiAi: {Samuel)^ jtirisoiinHyUi;
rraiiçjib, viT&it v«i^ k mili^^u du d4|-»*^l*i»^UM^
ilède. Û» a (te lui : lEfCH^lf de$ éiiin^ «/»?(#-
ralîoffJï, rirrélf et rè^l^mfuU du parifmmê
Tmiimtfaine^ »it rfcuttl dts noluhirs H «^n-
^iiiiènei quefiHons de droit éfni d^adftti par
urréa du parltmrnt de jQUhm$t , |M>r Oé-
rauld d« ftl^yuanJ ; Toultiiiiis {lhi^*X vol. in f(di
» G.
DKSGomcHKi {MarèrLoiiU^mttrt, mar-
quis de SàWTE-Cnot» ) , homme ^MïHliqun Iraii"
çajjs, (Jt* à Sahite-Citib, en ?ionniuidii% Ir 17
leptcmbrf 1749» nmrl ïo 2 ni*j>knilïrn IH.iO Ar»Hm
avoir résilié quelqut^o aiim^ei» mqn-fa -lu i^
éiéiiàt" de Lien*", t-ri (|UAlil<^4>iivi>><i *!«' î Tiuct,
tl lui noinru^^, i*ii mil* tTIJI, iiiiuinit*» (Hiii*|Mi*
titiilîiiïf 11 U cciiir il*" Poliigjiiv Mrtift a|H»'* In
ri*volulti»n du iu «*iù| il riful ékt K*iu?wn(*-
791
DESCORCHES - DKSCaOCHETS
ment polonais Tordre de quitter YanoTie; I ie
rendit à Veniite comme romistre de la républi-
que française au commencement de 1793, et de
là à Constantinople ; les intrigues de la Russie ,
de TAutriclie et de l'Angleterre , rendirent sa
position très-difficile , et il céda bientôt la place
au noiiTcl ambassadeur français , Yeminac de
Saint- Maur. En 1798 , Descorcbes Ait nommé
pour la seconde fois ambassadeur en Turquie ;
mais sa nomination resta sans effet, par suite de
la guerre qui éclata entre la Porte et le gouTcr-
nement français. Appelé le 2 décembre 1800 à
la préfecture de la Drôme, n fut maintenu par le
roi dans ses fonctions en 1814. Pendant les Cent
Jours il fut nommé préfet de l'Aude. Révoqué
à la seconde restauratioD , il vécut dès lort
dans la retraite.
Rabbe, BoMloUa, etc., Bioy. wttv. êtport, ém CtmUm-
porains.
DBSCOURTiftRBS (/eon-Zoï^A), missioii-
naire et voyageur français, né vers 1740, à
Goux-les-Usies, près Pontarlier, mort à Rome ,
le 6 août 1804. Il lit ses études k Besançon, en-
tra dans les ordres, et fut nommé vicaire à Bel-
fort Il quitta cette position , vint à Paris, et
entra dans la Compagnie de Jésus comme mission-
naire. 11 fut désigné pour le royaume de Loango,
et partit de Nantes en mars 1768, avec un autre
prêtre , Tabbé Joli. Ils arrivèrent à Cabinde à
la fin d'août. Leurs collègues du Loango , dé-
couragés, venaient de retourner en Europe. Des-
courvières et Joli ne suivirent pas cet exemple ;
ils s*établirentdans le Kacongo, et apprirent avec
rapidité la langue du pays. Protégés par le roi du
Kacongo , les missionnaires firent de nombreux
prosél3rtes ; mais Descourvières ne put résister
au climat, et revint en France en janvier 1770 ;
son collègne l*y suivit bientôt Dès qu'ils ftirent ré-
tablis, ils reprirent leur entreprise, et s'embarquè-
rent à Paimbœuf, le 7 mars 1773, avec quatre an-
tres missionnaires et six cultivateurs. Os abordè-
rent le 28 juin sur la côte d'Afrique, et se reodtreot
aussitôt à Kacongo ; Os y furent très-bien ac-
cueillis , mais cette fois encore le dimat les eoo-
traignit k renoncer à leur oravre. Descourvières
revint en France en 1776. En 1779 il ftot nommé
procureur général des missions françaises de
Chine. 11 se fixa à Biacao : son séjour n'y fut
qu'une longue suite d*avanies; il fut enfin ex-
pulsé par les naturels, ca 1788. De retour en
France, U émigra en 1793, et alla terminer ses
jours k Rome. Le père Descourvières avait re-
cueilli de précieux documenta sur les divers pays
qu*il avait habités : ces travaux ont servi utile-
ment à la coii4wsilioa de plusiem bona ou-
vrages. Outre un DMionmaire et une Gran^
maire KaeongaUe^ il a laissé une volumineuie
correspondance, dans laquelle Proyart a puisé
son Uistaire de Loango, Kaamgo et outrée
rojfanmes ftAfriqm; Paris, 1776, in-12. Les
volumea II, Y et YI du Recueil des nouvelles
lettres édiJUmtet, Paris, 1818, 8 vol. in-is,
contiennent de
Descourvières.
Qoérara, £« /IrmetlMMrsIrit, Tl. S
DBSGOUSV (Cetse-Huguêt)^
fii/ttf, jurisconsulte bourguignon , i
sur-Saâoe, en 1480, mort vers 1&40
étudié successivement à Paris, à
Pavie, il fut reçn docteur en dro
vingt-deux ans, résida quelque teni|
qualité d'assesseur du podestat, pi
fesser le droit canon à Montpellier
enfin en Espagne, où flibt nommé f
seil royal. Il oompoea plnsieurs !
droit, comme il nous l'apprend
« Avant et après mou doctorat, dj
obtenu en Italie k b de vingt-d
écrit ( sans parier de i notes sor
les docteurs du et du <
rei
ie lOfiSfNIkil
orit
M pii
des ouvrages <
m'ont dit conii
s'occupent de
de Desooosa :
Barth. i l
ouvrage* •
' parut à Ly< «»a km
' suivie de deux on « « •,■11
I en lettres g I . I&13,
Clausulispruroga iw.-j . tai
I Repertorio de todtu c r
I tiÙa^ alnreviadas y f-a aas emj
j pertorio deeisivo; ' . tS4?
! Consitia de rébus *ws mw.
\ tiàus et juriseom < im
i tum qujiesiiis;L] lo/u &
■oMiaar, HiêMn ém c «■■iiiMnf ■ «
I Bnmrçogm, * PapUtoa. MMMAéfM^
P.
nota - Merérf ,
DB80 /< Sê-HUi
de la même qne le p
la première ■*■ dp
cbanoine de * md. el
letitredepr Icf
Il publia la pi <
Théocrite
Jérôme i «uc <
imprimé ai i,
date (en ISU, ■ccqi'
aussi une édition des 1
rOme. Moréri lui attrOme^
vaut, en vert français : j en
France, nouveHemetU o a
Jofeux retour du rot moite stng \
contenant ses grands promssms
sacre et couronnement jMSfu'à pi
de 8 fieuOles.
Moréri. CrwU meClMMalrv àMMHfa
liiitttÉf wt dn AmUmn 4ê Bêwgmm.
mmÊcmfKMwn (Don Ci
frunçak^ né kYer&mt'nn ïmn .
n entra dans la vmpi^km éot
Gtany.On a de M : Etàm^seupMn
mAs, ckristiana^ retigkûa ; Paris
ORSCBOCHETS - BESEINE
m
• WimrUn, Urmikocm-n (Don
^ tmâ I VetTfun» v*'r* b même épo-
a lt73, t fourni ph^tpurs mémoire
» IV li 11 CnUtn chhitiana. Il a
ÉM imweirjit iïoe UhMn 4ee ab-
tau#fni 4k Mets.
MEii^Lix ( f rânfïlfl-/lnlO}lltf-^^-
lilllllKAÎs, nmrt presqui^odogénalre
HlîTftl 1^76^ ïl f^l &ucc«fmecfipnt
9 ài kkantoirea de Rouelle , pro>
NMi âécDenUire et applicfuéft à
iiM« éo emiMât gt^éral Je» nvaau-
IfÉk, On II») dort pïusieara* obscr-
lÉÉpc* iiDpoHAntes suy^ le rapport
MlàfMkiae» invenHofi.s utiles ; ce
)Ê U fOUÊÊT «oupçonna que TaJun
iirtkrCtqui jma^aa dt' ii>Htre un
liiHÉt  iu&pen^lon dans Tean où
Ml ÉÊKm puor le bliâuciiiment, mé*
f^MiUnll I t ntJle d<^uTet1« de^
iniift. A lut Rtft due l'idée de mm*
pli k prricMA d\'}fi4lffte dei alraliâ
^ rflKtromtdit ciannu »otis Iî^ non,
i^p ddot II éîmMi remploi à TéTa-
f ftnt étt Tlnaîgrr! ^ et dont iJ ût eu
Hiw mitre propre à évaluer la (otot
iÈméÊ éiùfmo emp\<ïyém dans Im
|KA m duil aii^i Je premier et
Blfrif«î*lii4uanef le» iudtcatïons
MBiltàMVtat è distiller, raiamhie
fJiaaK ft dr^» perfecttounL' cet
} mtk V]âém première n'en apfiar^
HK k hrMToimiïtfi^ dûDi on vante
|%iMtf , U i^^ndc forcir d*e^prtt et
I lïiSieiliAncc. 11 a lahsé les uu*
■Il . 0ÊM^mpttùfi et tisaçe du Ber-
^mi tiutrunifTif d'éfn-euve pour
irilfiw liquide , poitr f indigo et
mmftmtsê^ avec d€i okterpa-
Wt é€ fraver k verre par te qa%
p»^ m^ii*fnrt faUant suite à lari
mù eu ctto^en Ber t halle f; 1802,
^ C<« trait du Jmtmnl des AHs ei
I, «sifu rt Ânnaies de TA f mie,
JhfÉ^Jtir tâkniimitreei autres
ir«f « au ,fur /e poifmitTê
?rt aupTu, |^^'î'i,m-»%
»(1i I ■• ^4tt. «^t de 18 ta Celle do-
Ri ht.% Annales de Chimie,
»|i $CS^ mmaérù du Btilletin de
ni)-^— Eslfjmpéilaçe
t^n" ée m pagi?» ; «
* )Wié*enN*r /e* btés^
Ito^ «MiM , ^r^, de imite alté-
àméétJ^^dûms des hâtimenU
itoi «pMcm^r «I iR^^j ctn^leuj^
Mil» ardtnmrrêf sans surteit-
m «aniju >yiïu ^t<« Vïntérëi du
I^JM* di l« |Mie« «t iin« planche ;
^ Notice sur la feimêntatiùn pintust, et spé
cialemmi sur celle du cidre ei du pttiré ; e\*
traite d^ Annales de t industrie; I«Î2, îiiH"
de 24 pagej, GrioT de FÉJtE.
R*bbe,ttc., »io9. emt*mp. - Qoénrdt 'J» #'nbim
URSUOSSAT. Fo^e^ BàUMS.
nEsriHR ( frmiçois -Jacques) t libraire et
voyageur français , né à Paris, mort è R<ii»n.s un
t7tS. Il pareoiimt plusieurs îok le mtdt de ta
France et riLalic ^septentrionale j U ««; Itxa à Ktime,
ùii 11 ouvrit un e4>mmeree de librarrie. Deseioe
it'o€cu|faft avec succè^i de littérature et de géo-
graphie. On a de Inr ^ Dfscriptian de la ville
de Rome, en faveur des étrangers; Lyon, Iftûû;
in-4*, et 4 voL in-n ; réimprimée avec addilioa»
con8idérable«, sou» le titre de Rome nncimne
e/ morfrrtte; Ley de, 171 J, 10 vol» in-l2. Cet ou-
vrage est estime pour «on eitactitude. La première
partie en est empruntée à PubJlus Victrjr et à
Se^to» Ru fus. L'auteur y cite loyalemi^nt butes
les sources dans le$gueUes it a puiâé se& docu-
menta , SOLO dont tant d^écrivalns ^ difi[)ensent
actuellement ■ — Bibliotheca Siusiana , ou ca-
talogue de la blMtotàèque rft4 cardé fiai P.-L,
Sliisi; Rome ■ Iftâû, u^" ; — Tamle delta Geo-
graphia; 1690, in-foU : c'est k recueil des cartes
de Nicolas S^^son, e& trait de V Atlas de Géo-
graphie ancienne; — Nouveau Vot/age d*!-
tatie , crmienani une description exacte de
imites les promnces , tiile.^ et liem^ considé^
rabîes et des villes qui en dépendent; Ljon^
1099, 1 voL in-l7«
nnivtrTatte, &ûii. WcUk.
tiasBi^iB {Louis-Pierre)^ sculpteur fran-
çais, ne à Paria, en 1750, mort en IB27. U étu-
dia la sculpture seut et ftan« maître , rempiirta
le gi^nd prix en 17»0* m î7Bù il fut abrégé à
Tancienne Académie, et fut nommé statuât re du
prince de Conâé, Son dévouement pi>ur la fa*
mille des Bourbons ne se déiuentit pai» jusqu'à
sa mort, et même fjcndant la révoiuïion^ au péril
de sa tête , U ne laia<^ écliapper aucune occasion
d'exprimer son opinion. Sou?i la Restauration^ ij
eofupoi*a le projet d'un inonument à la mémoire
du duc de lîerry, et commença pour la rhapelle
de Vincermes le mausolée du duc d'E.n|îhren, *pïi
fut terminé par Durand, son neveu. Les prin-
dptux ouvrages de Dei^me sont les bui^te^d'//^
Imse^ iVâbaiinrd et fie WmcktiPmnrtj e\fjosé
en 1800; — ceux du Cardinal du tiellotf «t de
tAhbé Sic&rd, et la Stotue de Thouret , ïm\i
buste de Pie VU, 1*0»; — le projet du Tom-
beau du cardinal du Beiloy, A Notre-Dame,
iSoa ; —la statua de D-Aguessetsu pour la farade
de la chambra; des dé|Mrtés, 1 814 ; — enfin en t H21 ,
La Btenfmsance répandant ses dons sur les
vieillards et Iji Maternité^ has-relieis. On lui
doit aof^si les has« reliefs de la chapelle du caU
vaire , dons î'éiglise Saint-Boch.
795
DESEI.NE — DESESSARTS
Gabet, Dietiannçiirt des ^rtitte» tU Féeolt frmhçaUe
CM dix-ueuriime tiéeU,
DKSBNïiB {Alexandre- Joseph) f (leasiiiateur
et peintre Trançais, né à Paris, le 1*^ Janvier 1 785,
mort le 30 janvier 1827. Affligé d*une maladie
qui le mettait dans l'impossibilité de partager les
jeux des enrants de son âge,il s'amusait tout jeune
à fetiJIIeler des livres à images, que son père, li-
braire, mettait à sa disposition. Ce passe-temps
développa chez renbnt le goûtdu dessin. Le talent
qu'on découvrit plus tard en luienfç^iea Robillard
et Filhol à lui confier les dessins des deux pobK-
cations rivales qu'ils faisaient paraître d'après
les tableaux du Louvre. Dès cet instant. De-
senne consacra sa vie à composer une immense
suite de dessins ponr un grand nombre de clas-
siques français. Parmi ses productions on
remarque : 6 vignettes et l portrait pour les
Œuvres de Boileau, édition Lefebvre; — 12
vignettes et 1 portrait gravés par GIrardet pour
les Œuvres de Racine; — 18 vignettes pour les
Œuvres de Molière, publiées in-8* par Letebvre ;
— VoUairey 70 vignettes et 10 portraits; —
/.-/. Rousseau^ édit. Lefebvre, 10 vignettes;
— Beaumarchais , édition de Roox-Durfori ,
fn-3?. ; ^ Demoustier, Lettres à Emilie, in-32,
1 4 pièces; —Bernardin de Saint-Pierre, édition
Méquignon- Marris, in-8*, 7 vignettes ; — Lamar-
tine, poésies , édition in-32 , 9 vignettes et 1 por-
trait; — Florian (oeuvres complètes),- édition
Renouard,in-18, 80 vignettes; — Œuvres de
Delilte, 3 rignettes gravées sur cuivre, et 16
culsHle-lam|)e gravés sur bois par Thompson ; —
Walter Scott, romans, édition in-S"*, 44 vignet-
tes; — Collection de 3A portraits en pied, for-
mat in-32, publiés par Janet. A. Sacz4T.
Ârrhivrt de» M tuée» impétiauT. — Mahal, jânntutire
IW-, p. 177.
DBRBRIS 00 DBSBR1G1I78 { Joseph- tnno^
cent ), prélat hongrois, né à ïfitra, en 1702, mort
es 1765. Il appartenait à nne andenae famille, et
tel fut s«)n goAt pour les belles-lettres qu'il se
trouva bienUVt en état de les profiesser dans la
congrégation des Écoles pies; pins tanl il ensei-
gna la tliéologie au séminaire de Raab. Appelé
ensuite à Rome, il y fut élevé au cardinalat. Il
utilisa son séjour dans la ville pontilicale es
recueillant dans les bibliothèques les matériaux
nécessaires à ses travaux sur l'histoire de soo
pays. Knvoyé par Renott XIV en qualité de léffit
anprès de Constantin Maoroeordato, bospodar
le Vnlachie, il se fit remaripier dans cetle mission
par ses efforts bien pins qoe par son raecès.
A son retour en Hongrie, il alla se fixer à Wo-
riczen, où. malgré une faible santé, fl continua
avec ardenr ses travaux littéraires. La polémique
qni s'engasea entre hii et le P. Pray. jésuite, an
sitiel de l'origine des Hun9 et des tnrks, et qui
dura jusqu'à sa mort, fit grande sensation
dan*« le monde littérale. Ses prfncipsux ouvrafeet
sont : TractatuM ad probnndam piaculannm
^ommarum existentiam; Raab, 1738. in-H ' ; »
Ijipis ttHQtthtris, tirr pr.rnnfin ph^iicn /Ao-
mistica, elc.;TyrMa, 1741, iB-4'
tiiteraruM in Hnngaria, ac :
tatê diCÊceiiqne yurtensi, ini
1743, in-4* ; — De Initiis ac
garorum Cammentaria^ qui&u.
jUnem HM seeundi insiçnê o<
manuscriptum ex Vaiieaua b
promptum hactentu desiderata
tome I, in^bl. Les antres vohim
et dernier se succédèrent à Ofeo,
ioos les titras soivantë : le lome I
de Scffthis, Àmazonibus, Hunn
fiSf eui accédât alphaheticum
tome II : AtMa, videlieet ^usqi
proximia ; le tome III : Hunna,
tum chronologie H natiipo ord
le tome IV et dernier est relat
d'Attila et à des sojels divers i
l'ensemble de l'œuvre : Mistor
diœcesis ei cicitaiis VaeteHsis
bus sgnchronis; 1763, in-fol.
Horanyl, Mem. U%n§.
BBsèsB. Vogez Séze ( Dt ).
BBsmARTS ( Alexis ), eonti
çais, né à Paris, en 1687, mort
n entra dans le» ordres, et adoi
jansénistes. Il prit une p
disrossions soulevées par la i m
Itat, comme on disait alors, iru
de cette balle. On a de lui : ^eni
Thomas sur la crainte; 1735, i
de la venue d*Élie; 1737, in-r
des saints Pèrej et des aut
sur le retour futur d'Eue r»
ble intelligence des Écriturts ;
Suite de la Dtfense des salmti
anciens Juifs sur ta durée des
— Dissertation oà ton prouve \
n'enseigne pas que le maha{
rompu lorsqu'une des partte
religion chrétienne; Paris, 1761
Un autre Dmcmmits (Jean-i
nommé Poncet, frère du prMd
dans les ordres, H écrivit sur les
pinsieors opiiicales, dont on pont
l'abbé dHébray et dans Quéran
I L'abbé dUebrail. iM Frmmr^ Unârm
U ). — Qurrard. iM rrmmct iUUrmète.
' >' BKSBMamf Omit DccmA't
dien français né à Lamtres, ci
Baréges, en brumiire an n ' 4
reçut une bonne édocatluo , .
de praroreur, et l'cicrça qoef»
sa patrie. Veau à Paris pour
ooodnisU à la Coaiédie>Fruçaikr
tliousiasmé, et résolut de se Wi
vendit soo élude, et iTeséaya sar pi
de pravinee. Il ne tuda pas a ^4
talion dans les «nplois eonnas «
nations de rondeurs^ étj^ntm
teaux, H de ^riMei. Il était à
I la CmnMie-Franf aise . «in* l'a^i
0ESESSART8
798
pitf maplAerr fk»nneral. Deses^irts dé-
mUf cl tfe LaoL^ , du Tulfur^ il Ait «e-
Fttrtt fc7T3. iha«5S4rta éUïi (extrême-
Pî I y y lui m véiitalile tali^nt poqr
||<rliv iti imbïk ma obésité. Quand il
IP dit farlti/c» Il f&llait ooe Ubk fidte
Hi|« Il AV«it aussi un rauteoU
flMir u Uillt; ; un jour que par onbU
liaiiTait miji un fauteuil ordinaire,
I im j prçoitrË gartit^, et j demeura
. 9m0- 4M« puuf l« ilélivrer il faillit le
Êk maÛUÊ cl cisser im braa dn
, à Ja grande gaieté d^ speclataurf.
Mrl»ioi pnbaaptQt prodigieux avec
Ifei (|ï1l Jottàil éUîi des pluji dirertit-
hi JHsalt éias Petit- Jeaa, des Plai-
P^ ■ V : ■ t^ n i :% shiî5 aiîd ï te 11 rs , Celait
hiMfMUtdMe la iMnefioji de
MdiIMMiiMa. Deaeaaartay repré-
^dMaaiiliiiiiMiilfeMitaoiUciter
PB èi |n#9, «E<éfiiié /MT if^e (cm-
lu II fOfaal on ma^itiBt si bien
llMe^priH M EamraieQl aur le aort
Éhh iM Adieax, aa contndreb 7
IplIllaB de la mUère générale.
l|iMiHiii ttJeBneetMartaiDTttla^
MWiiBéde aea camaradea, quoi-
P^HlipMioia impatieinincot leora
l^pr ta noDStrueiue oorpulenoe.
MM ariMiit a'Mre dit une joyeuse
IMerDeieaaarts. Lorsque la ména-
\ptÊà Tonique éléphant qu'elle poft-
PHi alla prier DesesMrts de venir
Bli niaiitre, pour 7 jouer un pro-
iftpfMl a avait besoin d'un compère
llKHVti f consent, et s'informe du
M Ml prendre. « Mets-toi en grand
I Ci censé représenter
I fMà Deseasarts en habit noir
\ crêpes, des pleureuses, etc.
I liniitm : « Monseigneur, dit
hFmnçaisea été on ne peut
t du bel éléphant qui fai-
In Ménaferie do roi; et si
i la consoler, c'est de four-
de reconnaître les
Mire camarade Deseasarts;
I de la Comédie-Fran-
* pour lui la survivance de
I difficilement le rire
I du pauvre Desessarts.
\ Dugazon en duel pour
bois de Boulogne, les
l'épée à la main.
j*épnMive vraiment un
avtc toi; tu me pré-
t; i*ai trop d'avantage :
p II pvl>^- A ^^ i>^^i il ^^
de aa poche un morcean de craie, tr«oeun rond
sur le ventre de Deeeûarts^et ijoote « Jeteqx
être loyal : ^pna ka eoopa portéf en debora de
ce rond ne oompteroiil paf. » I4 coUwe de Des-
easarts petinlpascontre cette IMtie, et le duel
bouQon se termina par on d^eûner que l'impi-
toyable iHigaion rfndltpUM bootfon encore. La
paix Aûté,il prend ka derânts, ordonne le repas
cheiuti r^sUurîïléUr, ou on riK riiOiitad que par
une ^ï\éc Tort élroitt% et s'y teu^l âvt'C ses ca-
martifîi^'i avant Theure iufli<|uét% s îiiiï^ attendre
son Goavjvejjrîudiiai; Il fait s^r^ trapus chacun
se metau\ renéireïj pour jouir de Temliarrasde
Desessartâ. Cdui-ei arrive euJin, d ^trouve
arrêté par le ^*cu 'rispace gu*^ lui ofTro la porte.
Tandis <|u*il se toonpente èl se toomè en tons
sens pour entrer,0opàion^sesamislepn»sent et
rexatentenlul présentant les mets les phis friands.
Après àToir bien jod de son Impatience et de
ses eAbrt^, on ent pktié du pauvre affamé, et le
d^eûner UA ij^êOiforH dans on local pins acces-
sible. Ces depx anecdotes ont fourni le si^et
d'un Joli vaudeville int^ Le Duei ei le Dé»
jeûner, Desessarts était aussi gourmand que
TOfafie : son prodigieux app^ rendait à re-
nommé de sa grosseur : fl mangeait en im repas
ce qui auraH suffi à quatre hommes. Aussi ses
transpirations étaient-elles si abondantes, qu'a lui
fallait changer de linge d'heure en heure. En
1793, de fréquentes oppressions firent craindre
pour sa vie : les médedns loi ordonnèrent les
eaux de Barégea; 0 reçot dans les Pyrénées la
nouvelle de l'arrestation en masse de tous ses
camarades de la Comédie-Française, n fut si sen-
sible à cet événement, qu'A en mourut suffoqué
presque instantanément.
Desessarts était fort instruit; il avait une mé-
moire et une présence d'esprit à toute épreuve;
une bonhomie mêlée de rudesse , de la gaieté
naturelle, du mordant : tels étaient les principaux
caractères de son talent. Il excellait dans les
comédies de Molière, mais était moins bon dans
les pièces modernes ; cependant il a créé avec un
talent incontestable un grand nombre de rôles, en-
tre autres celui du oorote de Bruxhall dans Les
Amants généreuXj de Rochon de Chabannes.
A. DE L.
ÉUfnneptMarUinTnic,//i<toir« du Théâtre-Français,
III, 108. - Lemazurier. Gaiêrie hittoriqut det Aetetnn
dm Théâtre- Franfaii. — Rabbe, Biographie portative
det Contemporain». ...
DESESSARTS ( NiCOlOS -ToUSSaitlt MOYNE ,
dit ) , littérateur français, né à Coutances, le 1 e*" no-
vembre 1744, mort le 5 octobre 1810. Compi-
lateur laborieux et infatigable, mais inexact et
superficiel, il fut avocat à Paris , puis libraire
éditeur de quelques ouvrages, et auteur de plu-
sieurs autres; tout en s'occupant de littérature,
il continua de se charger d'aCTaires contentieuses,
particulièrement auprès de la cour de cassation.
On a de lui : InstructUm sur Cordonnance
civile ei criminelle; Paris, 1773, in-8"; -—
Causes célè^es, curieuses et intéressantes
799
DESESSARTS — DESESSAAT/
de tottles les cours criminelles du roffoumê
avec les Jugements, etc.; Paris, 1773-1789, 196
vol. in-12 ; — Les trois Théâtres de Paris^ ou
abrégé historique de rétablissement de la
Comédie-Française^de la Comédie-Italienne et
de VOpéra; Pari», 1777. in-**; — Choix de
nouvelles Causes célèbres; Paris, 1786-87, 15
Tol. in-n ; — Essai sur V Histoire générale des
Tribunaux des peuples anciens et modernes,
ou dictionnaire historique et judiciaire, eon-
tenant les anecdotes piqttantes et les juge-
ments fam/eux des tribunaux de tous les temps
et de toutes les nations; Paris, 1778-84, 9 vol.
in-8° ; — Emile et Sophie, ou les époux désu-
nis, mélodrame en un acte et en prose ; Paris,
1784 , in-8*» ; — Procès fameux extraits de
r Histoire générale des Tribunaux,^.; Paris,
1786-89, 10 vol. in-12; ^ Procès fameux jugés
depuis et avant la révolution; Paris, 1798-98,
10 Tol. in-12 : il n*y a dans cette collection
d'antérieur à Tannée 1789 que les procès do
généra] Lally , de Stniensée, et de la reine de
Danemark Caroline-Mathilde ; — La Morale
de C Adolescence; Utrccht, 1783, ln-8» ; — Dic-
tionnaire universel de Police; Paris, 1788-90;
8 vol. in-4''; — Préceptes sur le Beau et le
Sublime; Paris, 1798, in-12; — Règles et
Exemples sur la Prosodie française^ sur la
versification et le siffle figuré; Paris, 1798,
m-12; — Nouveau Dictionnaire bibliographie
que portatif, ou essai de bibliographie uni-
verselle, précédé de conseils pour former une
bibliothèque peu nombreuse, mais choisie;
Paris, 1798, in-8' : onvrag^ fort médiocre, re-
produit en 1804 avec on nouvcao frontispice, et
sans antre addition que quatre catalogues de bi-
bliothèques, d'un homme d*État, d'un juriscon-
sulte, d'un militaire, d'un ministre du ailte, par
Alex. Rarbier; -^ La Vie et les Crimes de Robes-
pierre et de ses principaux complices ; Paris,
1798, 2 vol. ln-12 ;— La Vie et les Crimes de
Philippe, duc d* Orléans (Égalité) et son
Procès; Paris, 1802,in-18; — Abrégé des Vies
des Hommes illustres de Plutarque; Paris,
1798, 3 vol. in-8''; — Nouvelle Bibliothèque
d'un Homme de Goût, ou tableau de la litté'
rature ancienne et moderne; Paris, 1797,
3vol.in-8°,etStippl^m^^en 1799: cet ouvrage,
peu digne de son titre, fut refooda par Tanteor
et par Alexandre Bartiier, et reparut , Paris, 1 808-
1810, 5 vol m-8"; — Discours sur rétablisse-
ment et les progrès des lettres en France
jusqu'à la fin du dix-huitième siècle; Paris, I
1 800 , iii-8* ; — Siècles littéraires de la France,
ou Nouveau Dictionnaire historique, critique
et bibliographique de tous les écrivains fran-
çais morts et vivants jusqu'à la fin du dix-
huitième siècle ; Paris, 1800-1801,6 vol. in-T,
et Supplément, 1803. Cet ouvrage ofllreqoelqiies
articles curieox ; mais b phipcrt sont pleins
d'omissions et d^errears; — Tableau de la
police fie Ijnmhrt, imprimé dans les Mélanges
historiques et politiques sur l
Paris, 1802, in-8*; — Galerie t
grecs et latins ^ ou tableau des et
quenee chez les anciens, Desett
an Répertoire universel de Juri
Goyot, Paris, 1775, 17 vol. iii-4S
et an Dictionnaire de Jurisprudt
Cffclopédie méthodique. Comme
publié on asseï grand nombre d*oa
antres la Bibliothèque orientale d<
Paris, 1781, 6 voL ia-8*; — Les
Aeyrac; Paris, 1799, in-8*;— Le 7
riginedes Romans de Hoet, suiTi <
talion sur les romans français ;
in-12.
Rabbe. Bolii)olta. d
CotOêmparainê. — Qoériri, îm Ftmmee
DB8BSSARTS. KoyeS HnBlRAI
DRS BSSARTS. Foyes EMAKTt
DBSsnARTZ(/eini-C/ ).
çais, néàBragelogne,prèsaci i
1729, mort le 13 avrO 1811. h cc
études à Tonnerre, et vint les acbr
collège de Reanvais. Il se fit rans
en médecine à la Fkoidté
ensuite à Villers-Cotterets n a
connaître par le lèle qoll déploya
épidémies et par les mémoires q«
la Facoltéde Médecine de Paria, i
des membres de cette sociélé, ■ i
tear en 1769, nommé professcar
en 1770, de pharmacie en 1775,
1776. « Desessartz, dit h Bioer
cale , mit autant d'ardeor à m
mation de la Société fo • "»
Vicq-d'Aiyr en mit 4 ■ ir
vrai quMI craignit que t
un foyer de haines et m
progrès de l'art ? Ifeat-i pat pins |
se montrait toot simpiemeat ialoox t
de la Faculté qnH pr «t <
voir sans ombrage (
scientifique s'élever àcmc « «
la tenir dans Fombre?
créé, Deaeasaili en devM I
TVoi^^ dé rÉducatkm eorpon
en bas âge, cm réi w mra
mofens depr
aux citogens ; r , i i-
allemand par «^ «^
1763, in-8*. ( oav s. qw
coup' p a
valuta KWia Bi cuÊBua
. Discours A • «^Mm wFê de m
blique de la F&cutte me i
Paris,i778, iB-4*;— rUn
soutenues m 1779;! i/79.ii
posé des jMj I j
1779; Paria,! //v i^— i wm
in-4*; — ^leeette ff*a
— #lofe dé ; I téé
Extra tt de ra .^mtce %nr le*
DESESSAKTZ - DESWMNTAINES
f7W, ia-T;— Oftseri
80fi.
H I mU ont réan* en n b
/àtiil 1» ;— i na
»!■ . m: 1 y'i .—
^ J ie(#Ti j II I ^5"^
I précMp*té6$$
^ a > let donyvfs dêia i tê
\ — Sur tes vrioara m
f ammt Is 00f <!« I ? : 1 ,
t pliM le » ' ni-
fii« Il • «
aè V y 1 frire» cj/
«• n vHn^uc; Paris,
■r. ■ ''«woredoânéime édi-
Uê de Ctrflieiiier, avec
kl
■ < Jean-Umis ]
iouo.Ffl8
I amateur, et
iH|u0 à dIos dev
IMM co 1791 V
« (ta II ue
. et < Ml «
i7t». . B» M
le if de uureauy
ues lio8|iicea.
1^ était oensenr
, uu au Théàtre-
, r en» hietytn^ant, oomédie
»»r^, en 1784 : cette pièce,
im I i; — Le Mariage secret f
«ift aac», eo vers, en 1786 : « c'est,
la mdUaire pièce de l'auteiir ; on
comte de Provence, depuis
• en la plus grande part à cette
Q§e secret, nous a-t-on raconté ,
rd ; le comte de Provence l'ayant
cor même au premier gcntii-
«aadhrectiondu Théâtre-Français
, flola reçût; elle Tôt alors par ordre
A Jouée avec succès. » Desfaoche-
m ooe quinzaine de pièces, jouées
wen de succès et non imprimées;
4 :hansons , des contes ,
ae l'anglais, etc.
ne mtograpkie unirert. tt port, des
>iérsrd . îja France Mtéraire.
ftançois ), révolutionnaire Tran-
X, eo ]7ô5, guillotiné le 4 >
149 mars 1794). Il était mar- !
dÉBt sa ville natale, lorsque
n ae rendit aussitôt à Paris,
« ée faire remarquer par son
;. Il fit partie de la So- !
j wcuufiça successivement La '
6^ Doraoariez , et fut un des !
né après le 10 aoftt. Les •
— T. XIII.
GirmidiMleilreDt décréter «HMile dtawtatloii;
malt ee décret (M Ueofttt a|»ièa rapporté, nm
tard, Detften, coatateen d'aToir formé, atee
Hébert et Anacbarafa Ooeti, on oonélé qai
eompronMtiyt la répabUcpie par dea neoéea
oltraréfOiatkMMiriiea, UrtehiiBé dea Jacobteaet
tradoil ao trlbiinal réfolrtoanaire, qui le eon»
damaaàmort
BoclMs «I awn, irifCoirv pmHînmmtmirê é$ te MÊWOiu-
BUVonAnns (***), KttéfiteBr flmçaia,
qd Thrait dana la première iMiitié do dix-aep-
tièrae alède , et qo*OQ croit oatir de Caes. On R'a
aocooe notloB aor aa aaiaaanoe, lea emplola et
répoqœ de aa mort H n*eat eoaao qoe par lea
pièoea de tbéâtre, qol aont tootea au-deaaooa èa
médiocre» aooa le rapport do plan y de la coadotte
et de la^eraifleitioo. La prôniète tatBurtmé^
don, cmVUUutrefkraU, tragl-coaiédie; Paria
( ThéAtre-Françaia), 1637. L*aateor fidt ainaipar-
lerArcbélaayrQidela Troode»reprociiaiit àaa
fiOe-Paaitiiée at eoadnite «fec Earymédon, le
YoatMoOrttlMtatlrttqMiMI llvaat«4alt|
OMrtra •■ père, poar loi, voai pram bi paraît.
Il bUM IbreiMiU et U bWMha et te Mio.
WL toot cela ^cs vow paaM pMr koo dCMClo.
8a eoBvenattea crt la màmm tuoeeiee^
Bp parief eeMCMeM, ercK fl
Maître ce baaa alfMB, fi
y m dlNoon dMHWeat. aaM pen de iMpi «M.
Certea, on paieO ttyle aérait mieox placé dana
la booche de Gorgiboa admooeslant Cathos oo
MaddoD. OnleToMana aeatragi-comédiea,I>es-
fontaines n'approchait pas plos de Molière que de
Ck)meille. Après cette citation, il ne reste plus
qu'à donner le catalogue des autres ouvrages de
Desfontaines : Les heureuses Infortunes de
Céliante et Marilinde, roman; Paris, 1636,
ln-8«; — Orphèse, ou la beauté persécutée ,
tragi-comédie (Théâtre-Français); 1637;— La
vrayeSuiteduCid ;ïb\â: ;—Hermogène;Mâ.,
i63S;^L* Inceste innocent; Paris, 1C38, in-8*;
— Bélisaire, tragi-comédie; 1641;— JL«Ga-
lantes vertueuses, histoire véritaj^le, arrivée
pendant le siège de Turin ; ibid., 1642; — . Al-
cidiane, ou les quatre rivaux, tragédie;
ibid., 1643; — Paraphrase sur le Mémento,
horoo; Paris, 1638, in 8"; ^ Porsida, ou la
suite d'Ibrahim- Bossa y tragi-comédie; Pa-
ris (Théâtre-Français), 1644 : Ibrahim- Bossa
était une tragédie de Scudéri; — Saint-AlexiSy
ou Villustre Olympie^ tragédie; ibid., 1644 ; —
U Martyre de saint Bustaehe, tragédie; ibid,
1645; — Villustre Comédien, ou le martyre
de saint Genest; ibid.; — Villustre Amala-
zontha;P9iiA, 1645,2 vol. in-B'' ; -^ Bélissante,
ou la fidélité reconnue, tragédie; 1647; — /^
véritable Sémiramis; iWd.; — Le Poète chré-
tien passant du Pamaue ou Calvaire ; Caen,
1648, in-8".
lérh. Dictionnairt dff ThéOtret. - BUttMkique du
Théâtre Français.
80B ucarun
DBSFOlfTAi3iKS(/^err«-fyaiiçols Gutoot),
critique fhmçait, né à Rouen, en l6Sâ, mort le
16 décembre 1745. 11 Ht se» études chez les Jé-
suites, entra dans les ordres , et professa avec
succès la rhétorique au collège de Bourges. Ap-
pelé à Paris en 1734, pour trBTaiUer au Jour-
nal des Savants j qui était tombé dans un grand
discrédit, il parvint à lui rendre quelque éclat ;
il publia ensuite, soit seul, soit en société avec
Fréron, Granet, Destrées, etc., plusieurs recueils
périodiques, panni lesquels nous ne citerons que
Ae youreliiste du Parnasse et les Observa-
tions sur les Écrits nouveaux. On repfxwhe à
Tabbé Desrontaines d'avoir manqué, dans sa
critique, de modération et de politesse ; on Tac-
cuse de précipitation et de partialité dans set
jugements et de morgue tranchante dans ses
décisions. La querelle de Desfontaines avec Vol-
taire a intéressé toutes les puissances, comme le
dit d'Argcnsun k Voltaire dans une lettre iné-
dite quo (lossèdc M. Ch. >'isard, et où il ajoute :
M N'appréhendez pasde ne les avoir pas toutes pour
vous. M Les jugements que Desfontaines avait
émis, principalement sur les écrits dramatiques
de Voltaire, blessèrent au vif ce dernier, qui lui
déclara une guerre implacat)le. Voici comment
ils sont appréciés par un critique judicieux,
. Ch. Nisard : « Les jugemeuts de Desfon-
taines. pour être la plupart du temps justes au
fond et même modérés, n*en étaient pas moms
maladroits. 11 avait eu jadis dt^s relations assez
amicales avec le |)oète ; il lui avait eu depuis des
(tbiigations considérables, lesquelles seules eus-
sent dû le désarmer. Peu estimable du côté des
mœurs, il avait eu le malheur d'être accusi'\ d'au-
tres disent même pris en flagrant délit fl'un crime
(|ue les lois punissaient encore de la pHne du
fou, commuée par humanité «n celle des galères.
Mis en prison pour ce fait, Desfontaines écrivit
a Voltaire, et implora sa protection. Voltain»
.sVntremitde bonne grâqie, et obtint qu'on étouf-
fât rafTaire. Desfontaines l'en remercia par une
lettre la plus expn^ssive et la plus pleine de re-
connaissance. Cette lettre subsiste ; copie en fut
adressée à M. Hérault, lieutenant de police,
lorsque, attaque avec une violence inouïe par
Dosfoutaiues dans la Voltairomame, le |Niete
voulut taire voir au magistrat l'étendue de l'in-
gr4titude de ral>bé par la grandeur du ser^'ice
qu'il lui avait remiu Desfontaines fut oblige de
désavouer son libelle; il n'ècliappa à un pnjcès
criminel qu a ce prix. CV>t c«* qui fait que Vol-
taire repéta si souvent, et non sans quelque raison,
qu'il sauva des galères l'ablv Desfootaiiies. Du
reste la guerre continua de |»art et d'autre, mab
avec plus de prudence d«* la |iart df De>fontaines.
Aussi deuieura-t-il liientât acraUé sous les niops
de son antagoniste. Il mourut peu d'années
après, b
L'abbé Desfontaines so recommande d'ailleura
par la facilité et la pureté d>* son sl>le ; mai^ la
repi«lité a%<T laquelle il lr:i% aillait r«'m|>érhait
iAlil£9
de donner à i
tenue, et l'exposaità tomber dans la platitude. Ses
ouvrages sont, outre ceux que nous avons cHés .
un Dictionnaire néologlque^ nne tndoctioa
de Gulliver f et nne traducHoa de V Enéide^ qà
est encore assez eatimée anûonidliai. X.
Barbier. DM. éM Âmomwwmê. - Dt la Porte. VCtgrU
de Cabbé Detféittatiuêi nvr, 4 voL ta-lt. — C llluri.
Ui Ennemis de rottmirt, — Lt Bat, IMcC. tmtyt. éêlm
t'Tanct.
DRSFOZCTAisrBS ( Jteii^ Looicn ), Ulèbw
Tcn la In
de 17S1, {
naturaliste français, aé en
de 1751 ou vers le
l)onrg de Tremblay (llle^-^ ).
novembre 1833. Il
mémi' de sa naissance, et,
incapable d*aborder sérieoteneat le^ i
sciences. Ce jugement par twolmir ■
sans appel. LVnfant entra au h
où, mieox eondnitetjalootde i i
horoscope qu'on avait Uré dt m
{larmi les meillcnri élèves de ■■
sortit après avoir ftdt d'exeeUettlai
ouvrages qnll putiUa en témi
soin. On y trouve à «m trèih^ ■ ■ o
et la pnTisioB, qualités ram, e ■
latm descriptifs que trop de ■»
et qui pourtant a ses degrés im f^
reçu docteur en médecine à l'àfa m i
Entraîné vers la botawqoe par
dMe , que favorisaient
rang desquels il est jte«-« mc
nier, dont il devint l'ani.
membre de fAcad ! m «■
même qui suivit sa kva amé
suite de travaux peu u
bientôt cette haute pi«fiiTv «
époque on admettail à TAes
gens dont la capacité éUil eeb»
dans l'ebpéranœ qo'ila t'effioraenii ■
le choix qu'on avait Ml d*c«s. i
chanceuse de procéder doMMil k ■.
des membres jeones, Qiri im ■
vaux une activité mer . a«c i
lustrer, Irès-vIf
décida Desfbnhmm • r
ration en Barbarie, denon m va
poli jusqu'à celles de
qui jusque alore B*a
D' Shaw. On loi acw ^
et il partit, encooragé i
consulà Alfoer, qui loi
ficace, et qui tint paroM:. l. j
instnictionsauvoy
Ce voyage fut hem m».
la régptA de l'Afrlqae i ■
voir, des bords de la rairr ji«^ otf«
wmmités de TAtlas, dont I
méridionales pour s*i
limite:^ du désert de Sal
do}^ qui se portaient *
trrritulri> {Mor y n
lelB
DeSFOf^TAINfiS
Ii4mk «liiii «M tat ce voyiiBi DttifoaUi-
■iftni ifcMliÉN réooHt de pUntee, dln-
«hiel Aaln^pi, Mtoal tolgpeQeenieiit tout
•frf piMmi ee npf^orter âax seieiioee nato-
|*^ à rUiloiff» el à la géograpliie. U relation
km wsÊ^p omU^ à LpBto XVI, qui s'était
iMMÉ^i vaf^fDV» Art iierdue par ce rao-
■pi;#nnwnil s'y es av#it paa de copie,
lÊtmptl étrepsUiéet rko n'est plat regrel-
UHikia^ véri4iVie que Touraefort el ooa
«ÉM NMI, i cil lateié dm doemneoti utl-
Imtm ta howiifi •( mr les dioses, et nous
«riiw pi tirar w Pirti avantageux de oee
— I^MWKi» dfwt kt premiers temps de
» 4a rA%iria. QaelqQes fhiginents
Mt été publiés en 1930, dans
a€Â i&§a^u; mm t-e n'est guère
dà ibnilrk, et Desfiuitaines
ni d*ariMr caufié les délvis de
iêm «oeuQ soin, ci a?eo
I, qui en altèrent le sens.
m iJ&h âTec dit matériani
1% fl se mil &vfc ardeur an ira*
nittapr au Jardia des Plantes
k Mta )« ^(mDà pour snooes-
1» Lemouiùer. Cette nomination
ideiii f<eai^ «t le Jardin derinl
k à ràcaciémie des Çdenoes,
rélaiiUe eonurie uae classe de
, i 114 privateiLn fcHa éjcvé a laprésidcnoe
9 cc à k direction de l'adminis-
I dn llM#«tn 4 Htatoir^ Naturelle. Il atlei-
hÊDs qu'âucuo ijuident remar*
B le cour« de ses travaux,
r Wl il«ft tibJi[ieDt£ de récréation.
iMarcà * tkut il eiail J'ami, ii perdit
f les dcmiérec intié^ de sa vie, et il
la raBoavitlre au tact le« plantes qui
rle^sdesierrei; oe pouvant voir
, qu*il connaifbiit ^i tûen, il vou-
m towcber^ oornme si elleë eus-
es à ics caresseâ. Desfontaines
I rip ^'environ quatre- vingt- on ans ;
fufî tdnl, et laissa une fille,
nièrvi MUidftudes, qu'il unit
I à MB neveUt l^géakur des ponts et
t était aimé de tous ceux
, el toos le» jeunes lx>tanistes
kur carrière aJl«î«Dt lui demander
ff des eooourageoients. L'auteur
r hd aiiet heureux pour re-
iMS et Im aulrei. Cet illustre bota-
imt gpwide doocetir de caractère et
kéj ccfieiKUnt, il retrouvait
^ et II U p*Huâi dans son
i des pnmves éclatantes en
Ils piHedo la plus sanglante de
êm dtoarchei pour arraclier les
hoMBd ta Uiérilicf sux fers et à la
eoib la parole de cri homme de
r épi6qii^ défARtreo^ rbéroisme de
i€ 4a dcf ooemcAl loochut parfois les
eœorales pins andanis ; tal aanUmeildlio-.
manfté n'élslt pas ételirti II n>-*mfilett^ el i
n'était pas rwa qu'il se réfeillAL CpMidé^
comme pratesenr, Desiontaines portait m
diaire la simplicité de tangage qu'A avait kàra
de la chaire dans ses conversatfons. U ne visait
point à l'etblp mais sa parole était claire; el
comme U savait beuicoup, U apprenait beau*
coup à ses auditeurs, t'éoole de botanique^
qu'il s'ellbrçait de rendre correcte, loi prit beaib
coop de temps. Us catalogues qu'il pidilia sont
de véritables ouvrages, dans lesquels ont été dé-
crites plusieurs pianles nouvelles venues des
pays lointains. Peut^tre eùt-y produit des tn»
vaux plus considérabies s'il eût donné melaa
de temps à la tenue des collections des plantes
vivantes; mais ii était avant tout homme da
devoir et de eonscjcnce. U vie de labeur da
DesTontaines emfarqsse près d'an demi-siècle »
s'étendent de 1716 à 1833. Les s^els qnV
traita appartiennent snrtont à la botai^ue dea-
cr^ve, maie non aiclnsivenent On fai doH
en loologiet un JMnpire fur fiMl^tfet «(pè-
cia Notii;alfai d'oéseotup liai od^ai 4$ Marba^
rie, inséré dsM les MÉnoirea de l'Académie des
Seienasa en 1717 1 — en botapiqna Utténfara »
un travail j§lttrriÉfèr0dai£n<Ao;iAeifaf, inséié
dans le même reenett Tannée suivante;— en pfajr*
siologie végftaleelenorpnographiexdesOèeer-
voliMU êwr IHrriiaHliié dm or$aMm êesntêk
d\m grand nombre de plantes, et des OtoerMi-
tUnu tur VmfmnitaiUm ei raccraiiMêment dm
Ma, même reoneil , années 1797 et 17S8; enin ,
on Mémoire nar Por§anitaiion d«$ monooo-
tffiédonêSfOU piantesà unejeullle séminaUf
dans le tome I**^ des Mémoires de rinstitutf;
— en botanique appliquée : des Observations
sur le chêne ballote, ou à glands doux,
du mont Altos, arbre commun en Espagne,
où il a très vraisemblablement été trans-
porté par les Maures durant leur longue oc-
cupation. Desfontaines est le créateur d'un grand
nombre d'espèces et de genres nouveaux, décrits
dans des mémoires isolés, courts, mais sub-
stantiels, insérés de 1802 à 1814 dans les Annales
et dans les Mémoires du Muséum d'Histoire
Naturelle. Le principal ouvrage de Desfontaines
est la Flora Atlantica^sivehistoriaplantarum
qux in Atlante agro Tunetano Àlgeriensi ères-
cunt; Paris, t778, 2 vol. in-4»; avec 260
planches gravées. Il est dédié au professeur
Lemonnier, amkco carissimo , fautori opfimo.
Une préface, dans laquelle l'auteur trace les li-
mites de son voyage, et où l'on aurait voulu
qu'il en indiquât au moins les incidents, pré-
cède le corps de l'ouvrage. Il J est dit seulement
qu'il a recueilli, dans un séjour de deux ana
exécuté en Barbarie, non sine molestiis et d^/Ji"
cultatibus, 1,600 espèces de plantes, rangées
d'après le système de Linné ; il s'en trouve parmi
elles environ 300 jusque alors non décrites. Les
descriptions sont très-bien faites, et penvent servir
36.
«07 DESFONTAINëS — DESFORGES
de modèle encore auiourd*bai ; elles sont parfois
accompagnées d'annotations importantes. Les
gravures, exécutées pour la plupart sur les des-
sins de RedoutéySODt très-bonnes» et reproduisent
fidèlement, et souvent même arec élégance, le
port de la plante. On y voudrait trouver plus de
détails analytiques; mais Desfontaines était à
cet égard de l'école de Toumefort, et nul ne
faisait ni'cux alors. On lui doit encore Fragments
du Cours de Botanique et de Physique végé-
tale ^ imprimés dans la Décade philosophique^
années 1794 à 1796 ; — Descriptions de plantes
rares qui ont fleuri en l*an X dans le jardin
et dans les serres du Muséum, cinq articles
publiés dans les Annales du Muséum d* Histoire
Naturelle de Paris, tom. 1 et II ; — Choix de
plantes du Corollaire de Toumefort, gravées
sur les dessins d'Aubriet ; onxe articles ( dans le
recueil cité plus haut, tom. X, XI et XII ;, réunis
en un volume in-4": c'est une dette qu'il a
voulu payer à la mémoire de Toumefort; —
Histoire des arbres et des arbrisseaux qui
peuvent être cultivés en pleine terre sur le sol
de la France ;2 vol. in-8", Paris, 1809; —trois
éditions succestivesdu Catalogue du Jardin des
Plantes de Paris ; la dernière en latin, sous ce ti-
tre : Calalogus Uorti Parisiensis , eum adno-
tationiàus de plantisnovisaut minus cognitis ;
in-8*; Paris, 1 829, avec un supplément, qui a paru
eo 1832. Tel est l'aperçu rapide du résultat de
cette vie de labeur, et il en est peu qui aient été
mieux remplies. Les titres de Desfontaines à
l'estime de la postérité sont très-légitimes, et re-
posant principalement sur la publication de la
Flore Atlantique, dont le mérite a eu pour juges
et pour admirateurs les botanistes qui ont ex-
ploré l'Algérie et qui se sont trouvés réduits
à glaner là où Desfontaines avait moissonné.
Enfin ce botaniste a le premier, et dès 179A,
présenté un mémoire sur l'organisation des ino-
noGotylédones, travail dont les iilécs neuves le
placèrent très-haut dans l'opinion îles savante ,
et préparèrent sur ce même sujet, plus appro-
fondi , une foule d<' mémoires qui valurent à
leurs auteurs une célébrité à laquelle il semblait
les convier en leur ouvrant une route nouvelle.
Trois genres ont été consacrés à la mémoire
fie Desfontaines : Fontanesia, par LaBOIardière,
l'un de ses meilleurs amis ; Desfontainia, par
Ruiz et Pavon, et Desfontana appliqué par Arra-
bida à une plante du Urésil. Il > a même un
genre Louichea, créé par Lhéritier dans la fa-
mille des chénopodées. Ce botaniste, voulant
payer à Desfontaines sa dette d'aflection et de
reconnaissance, et trouvant d^ en botanique
des Fontanesia et des Desfontana, sévit réduit,
faute de mieux, à se ser^ ir de l'andeB nom patnK
nymique de Deafontaines pour créer son genre.
h. FÉE.
Binçraphif de* JVaturalMti, dan^ le Diet. mir. des
ArirHiYj naturtlUê. - ttoe. part.
DRSr09ITAI.%B9 LA TALL^.R. Vog, L4 VauIF.
delM-
gondole votele» cC «mil
808
* DESPOftOBs (...;, chanoiM à ÉliupM, lit-
térateur français, vivait vers le miliea du dK-luii-
tième siècle. 11 oecopa nn instant ratti-nliun pu •
lilique par des extravagances duel il Ait phii
d'une fois victime. iSn 17MI il fit paraitrk «leux
petite volumes, qui devaient soulever et soulevè-
rent contre lui Tindiguation et tes foodm ec-
clésiastiques. Ils avaient pour titre : Avantage^
du Matiage, et combien i/ est néeeMMairr ei
salutaire aux prêtres et aux évéquet de ce
temps<i d^épouser une fllle chrétienne, t'a
arrêt du parlement coodanna l'ouiiagn i être
brûlé par la main du bourreaa. Quant à lenteur,
il fut mis 4 U BasUlle, d'où U fut transféré dans le
séminaire de Sens. Grimm 40Ote que, pour prou-
ver son attachement 4 sa doctrine, Desfons»
épousa une fille chrétienne; ce qui paraK être une
plaisanterie. Les loisirs que lui procurerai ce*
deux résidences forcées lui permireul d'étailîer
à fond l'amour des hirondelles : il les d— U avec
une verve si désordonnée, que l'on arrêta la fafaK-
cation de son poème. Il se jeta alora àam U
mé(aniqoe.Sa première idée fut de doaMr «ks
ailes à un paysan : il l'emphimade httte aa\
pieds, le fit monter au haut d'un cfcMhercI Iw
dH de i'élancer haHimenI dans l*e
liomme ne fut pas de cet avis, cl i
ter l'aventure. Ce fut ators que l'a
eut recours à «a
une souscription, dont II avait fixé le <
cent mille francs. Les fonds ItarEol Ma et 4ifn-
sés chez un notaire. Il fUhil bien a'eiéclw. U
chanoine se foit alon porter par <
sur une hauteur, près d'Etampea; le i
donné, la gondole est Kvrée à <
au lieu de décrire dans 1
tele, die tomba lourd à terre, ftÊKtàwa^ li
nouvd Icare, qui mt i|i Doar watt Mgtei
contusion au rouoc « On ne o « JMuaia la
chanoine comme sorcier, dit i
quil sait de magie se réduM à hc
simple : il a fabriqué une eapèeuai
sier, il l'a enduite deplnmea, 8 U
d'un parasol de plumes ; il »> «* «m
rames à longuet pinroea, et fl iv, I ai
ramer, de se souteair < dira as
traverser. Lerairade ub •«m|>^ em
mais il peut se foire eMore, et la
noine se soutient malgré aa c -
comment l'abbé Gattani mtaàmi é
pinay. en réponse k t
trelenait fort au I i i
matrimoniales e% «&■'
du chanoine :« If mrc «an*
trop de place dans voln:icure,«i b»
les airs. J'aurais mieux aimé il
de déUils sur Giddica ou «r i i
m*a fiût cherdier nov i
aiment le mari) » rti -w
de Saint-Pierre, i r. t !^
votre dianoine ; |wu i ww ka
radères aiment le liimHHue,
DbSFORGRS
810
ixéà
er: fiflR
p. Les
de Médidt, Henri IV, etc.
le fluMliqiie est heuren lon-
» idta; il n'Unie pas à 8*en
ne tmagnOllte tant qo*nne gon-
mH hommes ahnent le tu-
MTft'Mi dâassent qu'en en-
B n encore plnsTlo-
oc I les tempêtes la
a nt — Je
v^Mct • , màé-
d^me luroe pnaH|0ti
M dhiB homme de? 3
§9 svwgore; une uMwume
nomme et on homme dM-
is. n
et
r« est uu z«
oere-
ftausu», |Nu uu entre
sdelatentatife
.1. Un
1 1713
,1. m iriil. — Corrttpon'
tewtmdamê d^Épbmff
• éÊ^miê, à l*arUcJe t jimomr du
hfMm et LecM). — Ji«MoirM m-
Ctfl.
1 çais, né ?ers
Arrêté en 1749,
ux pour le roi. il
Au qt fuini 'Vl.
. cuu ui ooiui ii6l,
rrux pnsoonier, Goani sa
c% iO donna pour secrétaire à
m merécfaal de Broglie. Desforges
eoœmissaire des guerreà. Avant
, Q aTsit publié les opuscules
m dival secrétaire, comédie en un
«n, rq>résentée à Paris en 1737,
e soifante ; — une Critique de
r.ris, 1748, in-8<>; — I^atilica,
on crUique de Catilina; Paris,
MtmtÊirti »§erH», — Quodon et De*
j. — terr. tt eHtifM.
{Pierre-Jean- Baptiste Cnou-
•■r français, né à Paris, le 15 sep-
k 1 is,le 1 3 août 1 806. D'après
i 1 adultérin d'une riche mar-
in célèbre docteur A. Petit.
c oc bonnes études, commencées
!t acherées à Beauvais, sous
I B et Thomas. Dès l'âge de
mA ueux tragédies sur Tantale
•# de Jérémie. Ce fait est ar-
mm ; mais on doit constater
B , il avait d'évidentes dispo-
! grande verve et une riche
i fut fort agitée ; des liai-
iventurcs scandaleuses nui-
cs études, et comprimèrent
resaor de aoD talent Le docteur PetKrouhit kd
fUreappreodrelamédediie; maiseelteiclenoe
était trap iérienee pour aoB eaprit mobOe. Det-
forges eisayi emoile de la peiatnre» et niifil
quelque temps les leçoM de VtaL Là eMore II
s'arrtia démit les difflcoHét dn TéritàUe art» et
n'écouta piss que sa passiOB pour le plabfar. Son
esprit, sa THadIé, ses talents hii procnrètait la
ronnsleennfn do gmlquAi jeunes sdgMurs,doul
il contracta les gotts sans afolr le moyen de les
satisMe. La ruine de son prolecteur et la mort
de son père putatif le Ibreèrent à dierefaer des
ressonroes dans le trafaH U ne tronra rien da
mieux à Mre pour subsister one de copier de la
musique, et traduisit des ariettes italiennes à
douxe tinmcs la pièce. Il renonçaàcotte ressource»
peu lucratire, pour entrer dans les bureaux dn
lieutenant de police;hi posWonn'étaft guère phM
heureuse. Desforges, qîd arait lUt rnrésenter
arec beaucoup de succès enl768,surle mettre de
ffloolet, une Ikrceintitnlée : il ton dbol ton roi,
se décida à monter sur la scène. Il débuta le 25
janrier l769lilaGoméAe-Itailenne,dansles rôlss
â^amcfureuXy appelés àcotteépoqneles CkOrvai,
du nom de Tactenr qd afait le mieux rempH ce
genre jusque là. Bien iUt, d'une Hgure agréable^
Desfoi^ges fbt bien accueilli dn pubUc Quoique
reçu aox Italiens, 11 s'enrôla pour Amiens» dans
une troupe ambulante, courut la prorince» ton- '
jom^ plus occupé dlntrignes et d'sTentures que
de l'étude de la partie créatrice de sa profession.
Rien n*a donc iainais rérélé en Ini un grand co-
médien; mais comme auteur il s'est toujours
maintenu à un rang distfaigné. En 1778 il donna
à Bordeaux Richard et d^Erlet, comédie en
cinq actes et en vers ; cette pièce eut du succès,
mais les alhisions satiriques qu'elle renfermait
contre quelques personnages de la cour en firent
défendre par le garde des sceaux la représenta-
tion à Paris. Desforges fut attaché an théâtre
de Marseflle vers 1772, lorsd'une scène sanglante
qui eut lien à Toccasion d'une représentation de
Zémire et Azor, scènequMl adécrite STCC intérêt
et vivacité dans son roman du Poète, et dans la-
quelle le parterre soulevé contre l'autorité ne fut
réduit que par l'intervention de la force militaire,
qui tua on blessa plusieurs spectateurs. Desfor-
ges s'était marié en 1775, durant ses courses dra-
matiques. En 1779, entraîné par son inconstance
naturelle, et peut-être aussi par le récit des fa-
veurs dont l'impératrice Catherine II comblait
les acteurs français, il partit pour Saint-Péters-
bourg avec son épouse. L'impératrice lui accorda
en effet quatre mille roubles de traitement et
beaucoup de loisirs. Ne jouant que rarement , il
employa son temps à la composition de plusieurs
ouvrages dramatiques, dont les manuscrits Ini
furent fâcheusement volés lors de son retour en
France, en 1782. Depuis cette époque il quitta
h; théâtre, et se consacra exclusivement aux let-
tres. Sa femme demeura au Théâtre-Italien, sons
le nom de madame Philippe. Desforges divorça
811
DFLSFORGES
813
a? ec elle (i), et se remaria (2) peu après. Parmi
les nombreux ouvrages de ce littérateur, on cite :
Lu deux Portraits , comédie en un acte et en
Tert; Marseille, l774,Nantes, 177&,et Paris, 1783,
in-S** ; — Richard et d'Erlet, comédie en cinq
actes et ea vers; Bordeaux, 1778, et Toulouse,
1779, in-8<* ; — La Voix du Coeur^ divertisse-
ment en un acte, mêlé de chants et de danses, à
Toccasion du passage de Monsieury comte de
Provence (depuis Louis XYIII); Bordeaux,
1778, in-8'*; — TomJonesà Londres, comédie
en cinq actes et en vers ; Paris, 1782 et 1786,
in-8" : cette pièce fait (tncore partie du répertoire
du Théfttre-Français. Voici le jugement qu'en porte
La Har|>e : « DMfonceK, qui avait pris son si^et
dans le roman de Fielding, doit sans doute beau-
coup au romancier anglais; mais c'est en homme
d'esprit ({u'il a mis en œuvre le fonds qu'il avaK
à faire valoir. La marche de la pièce est facile ,
\es situations sont intéressantes et bien ménagées;
le dialogue est rapide et animé, le style en géné-
ral ingénieux et facile ; beaucoup de jolis vers
et |)en de mauvais goût; les principaux carac-
tères sont bien soutenus ; celui de loni Fellarnar,
qu'il s'est rendu propre et qu'il a fort embelli,
lui fiiit surtout honneur. » Cet éloge de La
HartMî peut s'appliquer à toutes les productions
dramatiques de Desforges, et fait parfaitement
connaître le genre de talent de cet auteur ; • Les
Marins^ ou le médiateur maladroit^ comédieen
ciu(| actes et en vers ; Thédtre-Français, Paris,
1783 : cette pièce n'eut pas de succès ; — Théo-
dore et Paulin , comédie en trois actes, mêlée
d'ariettes, mu>«ique de Grétry, représent6î le 18
mars 1783 : cette pièce, malgré le cliarme de la
musique, n'est pas restée au théâtre;— Le Tem-
ple de r Hymen, comédie «pisodique, en trois
actes et en vers , représentée le 4 juin 1783 ; —
L^ Epreuve villatjvoise , o|)éra-bi>uflbn en deux
irles, musique de Grétry ; Paris, le 4 juin 1783,
^1-8" : cette pièce, qui n'est qu'un remaniement
'le Théodore et Paulin ^ fut jouée fort longtempa
'l fructueusement; — Iai Femme jalouse , co-
ïm^lieen cinq actes et en ver<; Paris, 178.>, 1812
'ît IH17, in-8» : celte cumédte offre un grand in-
'érët, de l'action , des caractères bien tracés, uu
sl> le facile ; on la revoit avi« plaisir; — V Ami-
tié au Village, coméflif fu tn»U acti's et en vers,
mrlée irarielte< , mu.Uque de PlUliilor, n'prc-
seiitrele 31 tnlubie 1T8.»; —i-eo'for et Liuiig-
fia^ ou yovogortHt sauvée, drame en tn)ls actts,
représenté le 3oct'ibrc 1780; Paris, 1787, in-8 ;
- La Heneontrt iitiprenie^ compliment ilra-
matique en un acte et en vers ; Pari*», 17>6-1787,
in-ï*";— Tom Jones et Fellamar, suite de Tom
./owf.v à L'tndres, comrtlii* ou cinq et en vers,
joure en avril I7H7; Paris, 178>, in-h': cette
suite est Ixcn iuférirure a la preiiiierc |»artie; - -
h'A Promesses de Mariage , opéra-€uinii|ue en
deux actes , musique de Lebrcton, représentée
• iiElieBMrnl tm Itli.
le 4 juiUet 1787 ; Paris, 1787, iB-8<* : oel opén
est la suite de VÊpmtoe viitageoUe ; — CèM-
rlne et Victor , ou tes éptmx am fterreoM, e»-
médie en trois actes et ea vers, représentée Is
21 octobre 1788; Paris, an ix (ISOI), io-8*; --
Jeanne d'Arc à Orléans , drame hisloriqne eu
trois actes et envers, mêlé d'ariettes, refréscalé
en mai 1790; — Joeonde, opéra en trois actes,
musique de Jadin, représenté sur le théâtre de la
foire Saint-Gemain, le 14 septerobra 1790 : le
succès de cet opéra s'est prolonge jusqu'à nos
jours. — Le Sourd ^ ou Vanltcrge plane, oowé-
die en trois actes, représentée sur le tbéitre
Montansier, on 1790 ; Paris, 1793, 1794, I79â,
1799 et 1824, in-8* : cette pièce, qui «nridtit le
théâtre qui la représenta, fut payée dnquaute
francs seulement à son auteur; ~ La Per-
ruque de toiiie, comédie en trois actes, joute
sans succès sur le même tliéàtra; ~ I.'X'.
pouse imprudente^ comédie en dnq actes et en
vers ; 1790; — (iriselidu^ opéra m trois actes,
imité du conte dlmbert, représenté enjamier
i 1791 ; — U Tuteur cétitfataire ; 1791 ; — Atu-
helle , ou tes crimes de la fiodatitéf opéra en
i trois actes, musique de Jadîn; Paris^ 17M,
in-8*' : cette pièce eut une grande vogp» lors de
! ses premières représentations ; — La Merté H
VErf alite rendues a la terre^ opéraea Ireisades,
: avec Sicard; Paris, 1794, ln-8" ; ~ U Mamuei
I d'Épictète et le tabieau de CéMt, tai. da
grec en vers ; Paris, 1797, fai-4* \^LeiMariifth
toux, comédie en cuq actes cl en mt , Jaaie
sur le Uiéâtre de la République, en 17fl; - la
Poëte, ou mémoires d*un homme éo iettrm^
écrits par lui-même; Paris, 179h,4 voL h^ll,
Hambourg, 1799, 3 vol. in- 18, et Paris, 18 19, S «oL
in-12.retouvragee8técritavec «aegiwakttrfis
mais il est fteheux qu'elle ait été dépf lét à i«^
produin! h^ écarts d'une jeunesi
cbée. Les tableaux de Desibrges ont loale h i
leur qu'une imagination vive peut dooMr i
réminiscences de la vérité; lien «'a
sa fougueuse licence, alla ménofre de sa i
ni l'honneur de sa scrur. On a quciqnefah
paré Ja- Pocte a Fauhlas : l'aianlage nede à
l'finivre de Louvet, qui, par Pâéisanoa
le clKiix «les personnages, s'est pra |
donuer l'immoralité de ion siijet ; — a a« n
Eugénie, ou la Surprise con/» f.
de deux en/an ts d'une nuit iTerri
jHirnils; Paris, 1798 cC 1799» 4
- Edouard et Arabelle^ ou VeHtoe ■« i
tune et de r amour, ourrage Être des u
secieti de deux familles amg ;
1799, ? vol. in-i;; — Us Mitte n S^
nir.i , ou les veillrrs conjugales , tw^weil
nevinfes réritable>, galantes, sériemset, A
fnMues,cumigues, tragiquâs^ matiomalôe^
Paris, 1799, 4 vol. in-12, et 1819, S vol : 00 •
cueil contient plusiei;n aventnres del'aalffar: -
Adelphine de Rosianges^ ou tn wén i
fr' p'itnf épome.
19.
— teMe, ne.» Bé9§rmpH0 fOT'
(à ),Doètei
mi\fi iCi ] I * (■
;77^ i pow ■nrCTWJC* à
uc»» M euraii aucun sucoè».
mwm sont son aoni, il A'aYîu, f en
r««iisl «Ml prose et en vers MNU
m TTëU de la VUfne, Les noé-
m, umnDés nar i rck i,
t onr 1 m rcure • i
I 1 MS œc DS d'
u »
4 H p m; ji'U c/iai f/KMl/, «i
Ksn so Un envoyant T^fùloérv éê
JLMil
I li «Éh Mfllralc a «oM sur sot rivet;
0BH 4hM|ft Parts ■•• iMiaft •iUatlves ;
■li«i Mcaawodcr
- iilwiBi d iVrt de ptotre,
' -«a pied» ée ta mose dhrtoc
w écrllt. eofiiito de mon repm;
JfMMt raèlat de net Inveai ;
. mnti héraliie !
piHifiitseprolong^T iodé-
«fiiîtta le masque, et fut
lia adorateurs. Ce singulier
-^ M^et de la Métromanie , chef-
I . On a de lui: Poésies de
19 fde ia Vigne; Paris, 1736,
» françaises et latines sur la
-vp-Zoom; 1748, in-12; — Œw-
ei en prose; Amsterdam, 1769,
1^^. — MIorcec de Kerdanet,
j la Bretagne.
VX ( Edme-Étienne Borne),
vomée, général français, , né à Vé-
, le 72 avril 1767, mort à Paris, en
iji t nt de Couti infanterie le
m vé serî»pnt le 3 octobre
E auSaiiies, étant en gamison à
d*un tel oonra^e en dissi-
l înMirrectionnel, que les au-
loi offrirent une montre d'or
n^Tés ces mots : « Au brave
■ Cl que h* ministre de la guerre
ieutcmant l«- 26 d«Tenibre 1790.
icnent au erade de lieutenant co-
r 1791.», il fut en\oyé à Saint-
r Tendit des services éclatants.
ire entre la république et
i de cette puissance enva-
■iiM* de Saint-Domingue. Le
■NtleaattdquH, et gagna, le 22
de Saint Mirlii^, lapins sau-
les Antilles aient ^ardc le
^FORGES - D£SFOUAN£AUX 814
en manuscrit aoaTemr. Un décret de la CkuiTCMlkMi, éûiiâf^
ferusalem, déU' oembre suiTaiit, le oonAnna dans le nng de
envers de Mé- finéralflnelief. AeooséeiisaitepirSontliooaxel
I ont été publiés Pnlverel, pour avoir renvoyé un bataillon d*Ea*
12. A. na L. iiagnols auxquels la liberté avait été promise, il
fut mis en jugement après quatre mois de eacbol^
et acquitté sor-le-diMnp. 11 se disposait à reve-
nir en Franoe, kursque le Port-au-Prince Ait a^
taqué par une flotte anglaise. Alors, reprenant la
comnanderoest. Il battit les Anglais» qui ae aao-
Tèreot à la Jamaiqua. U s'embarqua ensuite pour
la France, sons pavillon neatra; mais une fr^ita
anglaise arrêta le bAtimcnt Vous les passagers ,
bors DesfMimeaux et ses deux aides de camp,
se laissèrent séduire, et passèrent dans les rangs
ennemis. Les Anglais profitèrent de l'abseoce dn
général poor attaquer de nouveau Saint-Doroln-
gua, et cette fois ce futavec des succès rap^.
Le Directoire exécutif, sur l'avia de Truguet»
confia à Dasfbumeaux le commandement d*uae
nouvelle expédition. Des chefs noirs, qui avaient
combattu sous ses ordres « lui offrirent leur nié*
diation près des troupes rebelles, et le général en
chef eut bientM une armée de 28,000 bomroea,
qui força les Aurais d'évacuer iSaint-Domiague.
Le 7 jniMet 1797, tt Ait décrété an oorpa Wgpsia-
tif que le général Deafoumeaux et son armée
avaient bien mérité da la patrie. En 17M U tat
nommégouvemeur de la Guadeloupe, et en moins
de deux ans U la rendit à aon ancienne spicndeor.
CSene fut qu'après son départ qneleaAnglais osé*
rsBt attaqiMr cette colonie. Revenu en Europe,
Deafoumeaux reçut dn premier consul le com»
mandement des renforts envoyée en Egypte. Il
s'embarqua en 1801, aur L'Africaine; mais
cette frégate fut prise par les Anglais dans le dé-
troit de Gibraltar, après un combat des plus
meurtriers, où l'intrépide général vit périr ses
trois aides de camp, son frère, son neveu, et où
hii-méme fut blessé à la poitrine. Il revint en
France prisonnier sur parole, fut promptement
échangé, et reparut encore en 1802 sur la terre
d'Haïti. On sait combien l'expédition du général
Leclerc fut malbeureuse; elle ne fit qu'^^jouter à
la gloire de Desfoumeaux , qui ne commandait
plus en chef. Partout il fut victorieux, et conserva
seul son artillerie, en s'attelant lui-même aux
pièces. Cependant Maurepas, Christophe, se
soumirent, et peu après Toussaint-Louverture,
que Desfoumeaux avait battu plusieurs fois, se
rendit. Aussi , lorsque le brave général reparut
devant Napoléon, ces paroles flatteuses lui furent
adressées: n Vous vous êtes bien battu, vous
<( avez fait de grandes choses ; je m'en souvien-
I « drai. » Cependant il fut oublié, parce qu'il ne
voulut jamais devenir courtisan. Éiu en 1811
député <le l'Yonne au corps législatif, il fut
promu en 1813 à la vice-présidence de cette a^
I semblée. 11 fit partie en 1814 de la chambre des
' députés, en 1815 de celle des représentants, et
, commanda lors de la seconde invasion les
L troupes qui occupaient les hauteurs de Mont*
S15
DESFOURNEAUX
martre. Quoique mis en non-activité le f aoM
1815, et admis à la rptraitc le 30déoemt>re 1818,
Il reçut de Louis XVIII le titre do eomte. Remb
en disponibilité le 1*^ anil 1820, il rentra défini-
tivement en retraite le 19 août 1831. Le nom de
ce général est inscrit sur Tare de triomphe de la
barrière de rËtoile, c6té ouest
archives ée la çvem. — Le Bat, DUtio». nevei. éê
la Franc;
DB8POURS DB LA GBBfBTIJUiB (CHotIm^
François ), écrivain janséniste français, né à Lyoo^
vere 1757, mort le 31 août 1819. Élevé an col-
lège de Jiùlly, et imbu de bonne heure des prin-
cipes jansénistes , il consacra sa fortune et sa
vie -à soutenir la doctrine de cette secte. Il se
inoutra partisan zélé des convulsions, qui après
avoir fait^scandale à Paris, vera le milieu du dik-
liuitième siècle, se sont mystérieusement perpé-
tuées jusqu'à nos jours. 11 regarda la révolution
comme un ch&timent inOigé à la France et an
Itourbons pour avoir persécuté les disciples de
Port-Royal. H se prononça contre le ooncordal
de 1802, et refusa de reconnaître la nouvelle or-
ganisation de TÉglise de France. Cette opposition
le fit enfermer au Temple pendant sii mois.
n Malgré son exaltation, dit la Biographie univ.
des Contemporains , Desfoure ne donna point
dans les condamnables excès de beaucoup de
convulsionnistes ; ses moeura furent toujoura
pures et même austères. La plus grande partie
de son temps s'écoulait dans le jeûne et dans la
prière : la conversion du peuple juif au christia-
nisme, qui est le grand but de Toravre des con-
vulsions, le préoccupait fortement, et il porta
son xèle si loin qu'il fallut toute Timprobation de
sa famille et de set amis pour le détourner d'é-
pouser une jeune Israélite. Dans les dernières
années de sa vie, divisé d'opinions avec ses frères
et ses amis , en proie au diagrin et à l'exaltation
de sa tête , tombé dans l'indigraoe la plus pro-
fonde, il se retira cbei une vieille demoiselle de
la ville de Lyon, et y mourut, à Tàge de soixante-
deux ans. il ne voulut recevoir les secoon de
la religion que d'un prêtre dissident : aussi le
clergé de sa paroisse s'abatint-il d'assister à son
convoi. Mais ses partisans en firent un saint; ils
se -disputèrent ses vêtements, se partagèrent ses
cheveux , et conservent reiigiensement ses reli-
ques. » On a de lui : i>s trois États de V Homme;
178S, in-8**, sans lien dlmpression ; — Protesta-
tions contre tes catomnies; Lyon, 1788 :
c'est une réponse à un écrit du P. Crêpe, do-
minicain de Lyon, intitulé : Aotion de C œuvre
des eonrtifsiona et dej secours , etc. ; Lyon ,
1788, in-12; — Recueil de predictimis intr-
ressantes , faites depuis 1773, par diverses
personnes sur plusieurs événements in^r-
tants; Lyon, 1792, 2 vol. in-12 : c'est nn recueil
de préilictions faites par diiïémits ronvnlsion-
naires. Celle de la scrur llolda (M'^ FrtHiUn)
sont particiiKèrement curi«*uses, et se rapportent
presque toutes à la révolution. Qwlqiies-unes
— DESGALLARD8 816
ont été démenties par révcnement ; d'antres, par
exemple celles qui oonccment le fcnverKmrnl
du trône et la mort de Louis XVI, sont en con-
conlance avec les laits postérieura, mais elles
sont loin d'être claires et explicites ; — ilris aux
catholiques sur le caraeière €i les signes des
temps où nous vivons, ou de la conversion des
juifs , de r avènement intermédiaire de Jésus-
Christ et de son règne visible sur la terre ^
ouvrage dédié à M. l'évèque de Lcscar (M. 4s
Noé ) ; Lyon, 1795, in-12 i^Àhrégéàe^Vomfnfgs
de Montgeron intitulé : t/s vérité des mifntfai
opérés par Vintercession de M. de Paris ef
autres appelants; 3 vd. in-é* ; — Eeemeil de
prières; Lyon, in-12; — la vérUable Gran^
deur, on constance ei magnastHaété de
Louis JÇVi dans ses maux^ dans ees Hem
et dans sa mort; Lyon, 1814, in-T.
aabbe. Bogota, ctes Jlifi^an Mi». €t pmt. ém
Ctmttmfrmim.
OKStiABBTs ( Robert), théologien f ris.
n«* à Ancemont, dans le diocèse «le Vcn
iri20,rnortàBreuil,prèsdeCc y,lci.
1678. Rentra dans la eonj da ^mw
tins de Saint-Vanne. ApriW «vw
seipié la théologie dans l'abbave «« ■->;.«■«
de Toul , il fut nommé pr de 8
à .Metz , et visiteur de la ou ■. ■
de ceux qui contribuèrent ic |ni» a jm
sciences en honneur parmi les 1
essaya la transfusion du sang Sbi
amis à Paris; mais comme il ne <
à sa découverte , des métledns ai
proprièrent. Desgabets écrivit an
l'Eucliaristie, qu'il tenta d'expl ^
idées de Descartes. « II sonhaiias
mer, trouver des i d*ex^
tère ineffable suivant mu i w« ■
philosophie. Ses t r«, « ■
donnât quelque al a la ' se
lui onknnèrenl de ti»! : «
particulien sur le si^et dv ■ séA
fense d'en écrire à qui qne e«
muniquer sesnonvellies
ni par paroles ni par •
dommages de la «
touchant l'Euch luc,
fectibilité des cr res. a
de Retz , alora rc
conversations n
Presque tons ses onuagu sob»
crits. DomCahnelcnadonnénnc
et détaillée.
Don Calnct. aiMMMfM lMT«aw.
DBSGALLAnDS (Ateolns), «n hlin i
lins, théologien prolcslMt, né vcn lUO
vers 1680. II devint citoyen de Genève
Pasteur d'une église de
fut envoyée Pari^en ISV
çaise à Londres en lâêO, assista an «
Poij^y avec son ami Théodore de Bèae , «.
IVgli«e d'oriéou en 1M« , cl prMda le
• sa
>àCi
la
■V«SC WQ%^
f. h
DESGAïXAEm
Ittl. tmî^JlU tdnt âe Navarre
r MM ftéMmimkV. CjUvio estimait
pOmfe, it Vwm pri» pour m^sér-
t«» niannéé» de France. On a M
^ iPmriit* ^i tollêçiê «;tu, (tdper-
W9êi Thtotùçttitrà oifumnifis dtt*
r«, I&4&, îa-g*j — JVfl*/<! de ta
^««, l64M**r î- IVûif^ centré
- Lafûrmt de pûlice eccié^im'
9Û iamdres en Ctçiufjrauftme;
* J!lv <et dÈ0àm Mêêeitte d€ Jetui^
*t iet nmmÊamsf Ariëm ; Ljfoo,
ludi A indlK ttl frnn^jiis Jca
firi*<le Ctivift i TtêéU iur Éfmc ;
^ Cùmmtmtaàrê Mur l'i'Jxodei
^ Traité sur la dàviniié de Jé-
mirt iéi orif nj ; OriéaDS, 1 565,
té «hhI uae édition év sainl tréQé«
e litort : D. irfn.ri, ^Ucopi Xw?-
r% *«i f<M f«mçiie «e/t?ers«i
^Mf^mm VnUnitm d aliùrum^
■ÉM aittrkac emendain; liddUis
fptnrt pohn^runi , opéra ei dUh
i Gmitoâii, una çum e/usdcm
^ air eo î770, morte vu 1797. Son
I Étijl âfp ilêîàmf p^imqa'iMiè
^AnICMOe île Garcioâ et iJ«
eBàurcet. La Jeune M)'^ Des-
de [xklamatidn, «t aui-
fôçofi4 di- Mole, A rlix>
I I là Cotnéflie-Fraoçiisé ,
1* k r6k il AUilide (de Ba-
fut bnlUnt et mériU ; elje
un éfpkJ talent Zatre^ CH-
Èà Hérotmiqué , Hyprrtnnèi -
le#, Jlon^m^rH /ni^^.et fut
§Bwmée dk fat reçue au nombre
à El 1791, Mi'c" tïe&^rciiiB lit
^■M qui formèrent la troupe 4u
ft^yniqyftf îiiedtf^ Eiftiellen, tous
bfiiilfcuil ëC Dorfeuillfi ; fou ver-
PÉiicBl lieii h 17 avril I79.'i, par
ipHumkMi 4e fit^nri 17//, tra-
ftr« ll<^ l>«*yanm* y remplissait
|^Sr|isoiur, et M coulttr bien de»
lid» MiirtiîJc,'jf«'/fi«je, tlan5 la
lii^; BéA^tmm^, ijan^ Othrlia
iÉÉil p 4i!na Âhîtfar^ et uu liïrEnd
ittM «le lïKiiïidnî importance,
ÉMlfiC»! pu idie^ dii^ at»it la
«t ké traita irré|:uikr« ;
kl Toti ta plus tourfi^nte,
illi plu« fl*-^itiîr; too* w.'* mouve-
iMlftCil» et noU^. ïkmç d'irne
•- desgï:pîettes
fïtS
sensibilité pmfunde, éllâ ««eeIJalt a peint) rc le»
tourment» de l'amuufi i>arce qu'eilc trouvait
dauji jwn âriifi k» m^uU iitenb t)u'dle tendiilt liur
U iti^ui:^ Cetta exirémt! t^rïfiidblHte tui fut funeste t
éperdûment amoureuAC d'un homme qu'elle crut
InMèle, die «« perça de troiif. ix>iip& de polirnant,
Deâ soins efnpusâséb la re^ndirt'Ut ix U vie; maiâ
aprè* une longue convileAcenoï , eHe comu^rva
une telle faibh^^!^ de ifoitrme, qu'au muindre
elToK èIIê craebalt le ^Mig. Bientôt eJle M hm^ôa
de prentlre un ct>agé i^'t de se retirer à b cain-
psgût. Là, ttUe habitait une maJâon û^oléu : ries
voleura &*î introït oisireut pendant la nujt^ {gar-
rottèrent Ml^^ t>e^m*i;in& ^i ^i^ feiiunes , el l«a
enferri>èrent dan« unt* cave, afin Atf piller phi s à
leur arse. Ils tou lurent ent^uite tuer leur^ cap^
tires pour apurer le aocnit du leur crimij; mats
le» accents {taUtétiques de M>î^ Desgarcmâ désar-
mèrent leor férocité ; il* lui laksèrent même le
portrait de sa lillef quoiqu'U fût eniouré <le bril-
lante. Cependant vingt^tuatre luurea t'écouIfTent
arant que les viaimes {lUàHllt Mm entendre
leur» cria; quelque:» paysans accoururent, et
lea délivrèrent. I^ea étuciUoni 4e celte scène
terrible ébranlèreiit tea orpne^ diïait>lîfr de
M'^*^ l>e£gliit>inâ ; sa raUon ^'ég^rapCt elle muuiuit
folle quelque temps après. En juillet ta3!)
MM. Marie Aycard et Vandcrbuck lirent repr^-
leuter m Va nie ville uni* pièce iutiluîée iff'e Dex^
farûins, Bien que octte piècti rt^poiiil auT un
épisode peu hiàloriquii de la vie de eette wtèbre
tfâiËlédienne, elle obtint du m&:è». A. Jxiiin,
Ktitunrc't MirtAlJiirUk, HiëtMndu TÂidttr' Fronçait,
DKiiGEseTTKS {Nic^lo^-Rmé Dtraicuf , ba-
ron), médecin français, n£ à Alençon {Oïm\, le
23 mai 1702, mort le 3 février iH37. liU d'un
mocAt au ]>arlemeot âa Rouen , il lit ses i^tudes
à la communauté dt^ Sainte- Earbe, an coll6(|te Du-
plessi^f suivit les cours du Collé|i;e de Franc*;, et
s'adonna avec ardeur à Tétude de la médecine^
Devenu, en 17^2, [iosse«seur d'un modique béri-^
taiîe^ il se mit I voyager, vitita l'AnglebTrft et
toute ritalie. En 1780 il fut reçu docteur à la fa-
enité de Montpellier, H m ûi connaître par quel-
ques ou vraj;es renuirquableâ, i|ul le lirent nonnuer
membre corresfiondânt de T Académie de Méde-
cine. It partit en 1793' pour rarmée d'Italie, avec
le titre de miklecin onlinaire Bientôt û fut nommô
médecin en drief, place qu'il occupa jumju 'en t'm,
U s'était déjà fait une f^nde réputation de sâ voir,
de couraiïe et de dévouemenU lorsque fut drtidée
l'expédition d'Egypte* Aussi lkjna|)artc s'em-
pres»â-Ul de rattacher comme mèlecin <*n chef
à l'.irmi^p d'Orient. La mission de De,<nenettes
était diflif^tle; il la remplit avec, hahtlcté et cou-
rage* Arrivée en Éfîypte, Tanni^ éproui^a les
eflel!^ du climat : des «ymptûmefi de (x^stc se dé-
clarèrent, et un décioraieement mël^ de déses-
poir comniençait à a 'emparer de l'armée* H im-
fKirlait de faire ceitser ocHc ter r^^nr» qui m ag-
gravant Ifts mau% pbyshjucs pnraly&ait encore
toute force tn£»rak\ licagcnetUi» dmuia alori
819
I^exomplp rPun dérouemout licroîqae : par iim
floubli* piqurtî faite dans Taiof et au voisinage
de l'aisselle, il sMnocula, en pn'sence des soldats,
le pus d'un bubon pestilentiel. Cet acte de g«^né-
ri'use témérité i-aftsiira les malades, et un f^nd
nombre guérirent. Laissons ici parier le docteur
Parisel, qui vi-iita lui-même l'Egypte , pour y
étudier la peste : <• Desgenettes ne démentit
point en llgypte la n^nonm^ée (|u*il s'était faite en
Italie. Dès stm entrée dans la contrée nooTelle,
apr^s avoir réparti ses collaborateurs sur les dif-
férents points qu'allaient occn|ier nos armes, son
premier soin fut de les inviter, par nue instruc-
tion, àrétudede<ilieu\, des liommes, des travaux,
des aliments, des habitudes, de la terafiérature et
dis maladies , afin de préparer, par une suite de
topoiîraphies mé«]icales , l'exacte description de
toute rtvjypte. De là sont nées les curieuses to-
pographies, et les notes , et les mémoin*» qu'il
a pid)li<s dans son ouvrage, kous les mmis de
leurs auteurs; car, loin de tenir dans Tomiire
!es savants et niurageux médecins de Tarmée
d'l\g>pte. il aimait h les parer de leurs talents,
roiiiine il aimait h reconnaître et à proclamer
h'urs s<*r\*ires. Suivant Dt'sgenettes , la peste
est comm«> attarliée au sol de la basse l-i^^ypte;
elle y «st endémique, mais elle peut se trans-
mettre par voie de contagion. Un joijr Rerthollet
venait de lui exposer %ei spéculations sur les
voies que prend le miasme pestilentiel pour
|)én(^tier dans l'économie. Selon BertbollH, la
salive en est le premier véhicule. Ce même jour,
un |)estif('ré que traitait Deagenettes, et qui
«illait mourir, le conjura de partager avec lui
un reste de la potion qui lui avait été prei»-
crite. Sans hésiter, De^geoettes prend le verre
du malade, le n>mplil et le vide : action qui
donna une lueur d'esfioir au pestiféré, nuis
qui fit pAlir et recider d'horreur tous les assis-
tants : siTonde inoculation, plus redoutable que
la premién*, de laquelle I>esgeiiettes semblait
lui-même tenir si peu de compte. »
Desgenettes. revenu en France vers la fin de
f HOi , fut nommé d'abont mé<tecin ea dief de l'hô-
pital militaire du Val-de-Grtee, et ensuite, es
180i, inspecteur gênerai du service de santé
des armées. Kn 1K4);> il fiit envoyé ei t^pagne
pour observer l'épidémie qui Vumre précédente
avait nvagp Cadix. Malaga et Aiicttile. Il suivit
les armées framaihes ea Vnitise , en Poi(»tne , en
Espagne et dans la malheureuse campacne de
181 !>. Pris par l'ennemi dans la retraite de Russie
(10d6oembrel8i2 , il demanda sa litierté à Alexan-
dre, comme un droit que lui avaient acquis ses
soins pour le» soldats nisaes, et un uka««- im-
périal lui remlit mm-senlement la liberté, mai^
une escorte d'honneur, «xiiriposee de msaqui'« de
la garde, qui l'amena jusqu'aux avant-postes fran-
çais, le 2& mars I8I3. Employé 4e nouveau 'lans
la ram|tagne de Drvsde, il fut (broé, apre^ U
bataille de Leipzig, fie s enfermer dans Tiir^u,
et ne pat revenir a Paris <*u 181 4, qu'au oom-
DESGEl^ETTES
meacement de mai. Il eut alors à
qoes persécutions, et la chaire de |
joint de physique médicale et d*hy
calté de MédediM, que le Direct)
donnée en l'an tii, en récompense d
dulte à Jaffk, fUlKt hii étn^ enkv
Cent Jours H reprit les fonctions qu
oées sous l'empire, et se trouva à
qualité de mé«t«cin en chef de l'ar
garde impériale. A la aeconde re
perdit cette double place; il fut c
placé en 1819 dans le eonseil de
mées, et quelques mois avant la n
léon re fut lui que l'on diargea il«
médecins qui (levaient se rentlre
lène. Destitué en 1813 de M |ilace *
il partagea llionomble dIagrÂee d<
Dubois, des Chaiissier, etc. L'n le
fomenté par des individus étrange r>
avait eu lieti à Torcasion d'un disco
par lui à une distribution des prix d
tique. Ce tumulte, qui n'avait rien
servit de prétexte à la dissohition d
sa réoi^nisation, qoe l'on prénu
main. Après la révolution de I y I
genettes fut nommé (14 D0<
lO' arrondisaement, emploi quii i
qu'aux élections municipales île II
derin en clief des Invalides, le 1 n
célèbre méflecin mounit à Vèfr
quinze ans. Au milieu d'une vie •
'le voyages, par les fliligues de ■
occupée par les soins d'une
lion, Desgenettes avait trouvij k-
un grand nomiired'oufiagM. En vv
Tentamen phffsiologicum de vmm
cis; Montpellier, 1789, in-8*; —
sur nHepHthuieealeuimtMes âam
de Médecine , Ckintr§ie et Pkmn
cher , juin 1790; -i-. Oàierwaimm
cuUé d'afuorber que anuerre la
raixseoMjr l^mphah^mes mmrèa <
(immanx ; dans le même J« u I
tteules pontés de Cabdon
à Vdge de teize à dÈx*»r/M um
mal am/ormée; dans le mèmeion
dans la Gatetia dé Parmo^ 1791
du Mfstrme mèsorèant on Ifmpka
1792, fai-ll; . Jffc*. Gwardi
ongiMf nerri tJi/erroalnlis ; Paris,
— Oiuerrtttoms ntr Vensex^nf
yn^/eri ne praikqtte dama les Mpt
Tnseane; dans le Joumnl de Mi
juillet 1791; — Précis d^ne du^
.V. Oirardi et des reckercÂes d
fnntana sur Fun^ine du mer/
dans le même joonul, 1793; -
nmérales sur ruhièté de CAmmi
neUe , en particmiier , êa r
yi'*remce ef la méceuiit ■
hfnhle^ en France; dans ir
1793; . Uître de K. I>. Ite»^
DESGSIIËTTES
dm iMcyeliyMiçiie, sur
■ •« mmtrêau de €tm$uiiation
n à têceùÊiom des travaux
•• éttÊ mièets ariijieiellêt de
k tâim eneifelapédiquet
1 — deeine miliiaimt
4tmtkk t de Farmé9 d^i"
, «#117 fci-r s — OUerwUoH s^
.amwmiadit pédkeuiaire ; dam
la petite 9iroU régnante^
m oa Gain ( aree une tridiie*
, ptr doa Raphaël); Le
> -• — Opuscules; Le Caire,
«■ * «et eofnpoeé en partie
l'Aotair à la Hé-
» Il flrt leftHyfatenr; —
mit mr rUTméê d'Orient ; Parie,
éÊSL aBpnenlëe de notes et
akétktue^ Paris, 1835, in-S^";
-M wrineipaax tmvroQes sur
Tournai de Médecine,
de Corrisan et Leroai,
; — Mfoeours prononcé le 0
^ Temvertwre des cours de
« de Paris ; Parii , 1810,
dans les maladies
t de Médecine de Cor-
1^ CXI : c'est la trad. de
nM eanm et pabHës à
; — Éloges des Àçadé-
cr, pohHéa pour senrir à
% dans le dix-buitième
!• ; — Discours prononcé
iai4, pour Vmtverture des
tUé de Médecine de Paris;
' nlone de .Y. Hatlt^^ prononcé
ffcine de Paris^ le 18 no-
r ; — Essais de Biographie
? wêédicales; Parié, 1820. Ce
ron cent-dix notices biogra-
s grande partie sont ex
rtêphie médicale. « Ces no-
forment une |)artifî de nos
it à rbistoire de la médc-
et à sa pratique, à la des-
^idémies, à Hiygiène
c^ enfin à la conservation
I de guerre dans «îivers
p biographique sur D. Co-
«. mtr le chevalier M. Rossa ;
K Moscnd; 1830; — Etudes
' rfes hommes illustres
i empereurs romains;
— Souvenirs de la fin du
H du commencement du
moiresde R.'D.'G.;Pir\s,
^ : rimpression du tome
par la mort de l'autour.
iMmii dÎTers articles à la
f des frères Michaud, au
Tf des Sciences médi-
- I»SGRAJfGE6 «n
caiOÊ, Ml Journal keèdomddaéreda ÊÊédMm;
enAn, tt a fédiié Faitiela i^t/adana r^ncfcl»-
pédiê moderne de MM. Ffmin Didot.
a<tfitwak éÊê Cmêamwamim. - DktL es te Ccm-
Mrfattoii. - l)i»araettes, Soumnlrséê la M d» dig-
kuittèmê sUeti tt ê$t commmiemêitU Ah àixiuuviim§,'
t roL - PkrfMt, Él9fê 4m Wmàèn$ * rAeod, é$
UiMMiumwmru (imatee), anUleela françaii,
né à Paria, en 1663, mort daaa la même TiUe,
le îo mai 17)8. Ifoinwé ep 1674 penaionnaire
du roi à rAeadémie da Mm^ « f^ pria par lea
Alflériena en allant par mer en Italie; DMiia ayant
été échangé en 1676, ttae mdil à Aome, oh,
pendant un séjour d'enriron adMmoia, il étodk
a?ee aideur lea monnnenli Milipai qui a'of-
fraient à set refirda. De rater en France, il
détint aucoeMiTement oontrèienr dea hitioienla
du roi à Chambord, pnia à Paria aidittectB du
roi aYecune penaion de déni mBla Mvm» et enfin
profesiattr à l'Académie royale d'Anhitectnre, à
laptaMiedaLahin.Onadahii: Les Mdifkes aw
tifuet de Momedessinét al manirëf très^ezae-
tement; Paria» 1682, in-fiiiL; nonfdle édition,
ibid., 1779» ki-M., mofa» bella et oMlna astlméa
qoelapreraiàra;lêaplanchMqni y eontjointea
sont de Lederc, Lepantre et natrea gra?enn
oéièbrea« Leraque llmpreeek» de cet ooTrage,
poUié anx frais du roi, fbt terminée, Colbert
fit présent de Tédition entière et des planches à
Deegodeta. Aprèa la mari de cet baMIe areM-
teete , Goopjr §t paraître . arec des notes, nne
pattie de aës leçons pnblH|neB, ions le titre de :
Les Lois des Bâtiments suivant ta Coutume
de Paris; Paris, 1748, 1768, 1777, 1787, in-8»;
Avignon, 180Î, in-8». E. R.
Préface en tétc des AoiJ dêt Bdilmentt tttitMnt la
Coutume de Paris.
DKSGorTTES {Jean) ^ littérateur français,
né à Lyon, selon La Croix du Maine, et dans W.
Ik>urbôoDais d'après La Moanoye, vivait dans le
seizième siècle. On a de lui ; Le premier livre
de V Histoire de Philandre surnommé le Gen-
tilhomme, prince de Marseille, et de Passe-
Rose, fille du roi de Naples; Lyon, lô44,
in-S*"; — Lucinn, De ceux qui servent à gages
es maisons des gros seigneurs et bourgeois ,
avec une oraison dudit Lucian contre ta ca-
lomnie ; Lyon, 1537, in-16 ; — Le Roland fu-
rieux, composé premièrement en rime thus-
cane par messire Loys Ariosto, et maintenant
traduite en prose française', Lyon, 1544, in-
fol : c'est la première traduction de l'Arioste qui
ait été faite en France. D'après La Moonoye,
elle est probablement Touvrage de Jean Martin;
Desgouttes n'en fut que l'éditeur.
Du Verdier et U Croli du Malae, Blbl, frmaç.
DEKGRA?fGB8 {Jean - Baptiste) ^ médecin
français, né à Mâc(m,cn 1751, mort à Lyon, le
23 septembre 1831. Reçu en 1779 membre du
Collège royal de Cliirur^ de Lyon, il obtint en
1788 le grade de docteur en médecine à l'uni-
versité de Valence. Nommé en 1793 chirurgien
S33
DESGRANGES — DESHAlTrERAYES
en chef de l'année de L>on, alors insonsée ooolre
la ConfentioD, il écliappa avec peine aox proa-
cnptions qui suirirent la prise de cette Tille» et
se réfogia dans le pays de Vaud. Rentré eo France
en 1802, il revint à Paris, où il pasaa le reste de
ses jours. On a de lui : Lettre à M, Proêt de
Royer sur les moyens de rappeler à la vie
les enfants çni paraissent morts*nés ; 1779;
— Dissertation inaugurale sur les tumeurs
fongueuses et fongosités de la dure-mère;
Lyon, 1779 ; — Réfiexions sur la section de
la symphise du puhis ; Lyon, 1 781 ; — Mémoire
et observations sur Vintroversien et la rétrO'
version de là matrice; ce mémoire fnt cou-
ronné par l'Académie de Chirurgie de Paris en
1783: — Sur Vemploi de V alcali volatil dans
le traitement des maladies vénériennes; 1786;
— Mémoire sur les moyens de perfectionner
les établissements de secours pour les noyés;
1790; — Adresse patriotique aux officiers de
santémilitaires de PHelvétie ; Lausanne, 1797 ;
— Mémoire et observations sur la vaccine;
1803 ; — Observations et remarques prati"
ques $ur V administration du seigle ergoté
contre l'inertie de la matrice^ dans la partU'
rition; Montpellier, 1812.
J.-P. Polntr, ÉIOÇ0 Mstoripu de Dt$§rmn§§9{ Ljoa,
ISSl.lO-to.
DBSGRANGKS ( TibuTce MJ PÉEOiJX) , pittre
français, né en 1678, dans le Ben7, mort à Cas-
tellane, en Provence, le 29 novembre 1728. Ap-
partenant à une famille noUe et ordonné pittre
à Orange, il se consacra tout entier à la tâche,
aussi méritoire que pénible, d'accompagner les
galériens dans leur tr^ de Paris au ba^ne. I^es
latigues de ce genre die vie abrégèrent les jours
de Desgranges. Il portait le titre d'anmânier du
roi pour les galériens.
GaMiilcr. iMytt^tlm tMirM de M. de Soamm.
DBSGRAif«n (Le P. Michel). Voyez Di-
CRANCCS.
DBSGBATISRS(i4lCgi»fill-ClfflMfeLE001fTE),
officier et écrivain français, né à Paris, le 7 mai
1749, mort le 20 novembre 1822. Nommé gen-
tilhomme d'honneur du prince de Conti en 1770,
il suivit ce prince dans Texil après le 18 fructi-
dor, n reparut en France à diverMs reprises,
pour y solliciter l'eiécution des engagements
contractés par la nation à l'égard du prince de
Conti, à titre d'hidemnité pour ses biens confis-
qués. En 1813, pendant un de ces voyages, Des-
graviers fnt arrêté avec sa femme et détenu un
mois au secret. Le prince de Conti le récompensa
lie ses services en le nommant son légataire
universel. Ce fut à ce titre quil entama un mé-
morable procès contre le roi, acquéreur avant la
révointioB du domaine de TUe-Adam sur le
prince de Conti , et dont le prix n'avait pas été
entièrement payé. Détwutéen première instance,
Dcsgraviers gagna sa cause sur l'appel ; mais il
succomba en cassation , à la mérité , dit-on ,
d'une seule voix. Ceux qui seraient curieux de
connaître lesdétafls du procès peu^
le recueil publié sous le titre d'iljt/
chevalier Desgraviers contre le i
sonne de son procureur; Paris,
dans lequel on a rassemblé toutes 1
bllées à cette occasion. On a de li
valet de Hmier; Paris, 1784, in-
de vénerie^ on Fart du valet de
dPun traité eur les maladies des
leurs remèdes, etc.; P■rl^ 1810,
parfait Chasseur, traité général
chasses ; Paris, 1810, ln-8*; — JU
Fête, pièce à l'oeeasiMi de la fête <
1810, in-8*'.
Rsbbe BotoJdUa, etc., mnfrmpkin «nir
C&mtêwtponU$u. — QMnrtf, Lm />«aef
*nEaQmos{GuillaumeU tliéok
mort vers 1680. H a laissé un Trai
féssion auriculaire ; Paris, 1568,
U Cmsda MftlM, Mai, frmmç.
•BiSROOAis ( ....), gremn
à Magnyà eo 1703, mort, Pari#, K«
Il était professeur an ooUéne ro
On adehn : Les i m
louse,176G,io-8*.t «VF
tions, dont la deruicro est ^ »
Desgrouais eut sooveat des
l'abbé DesfoBtaines,contrel h|
chures aiyounThni oubHéet.
DetcMarU, StieU$ lUtérmirm,
DBS€IIBABOI8. Voy. GoiUMB
DBUAir JMM {MiehelrAM
Roi7x).o français, née Coi
Hono «oePo AflAiOaei
mort«j lefl I 1
Fou Dunéli NNuiadir i
les I ori »• R
breù, w Bi ,1 e. ife
174& ■«
rempla^ /akr ■ >i
de profetocui* d^araoe an v ■
a de lui : une Leiire adreeê^ m
Stuart sur la chronologie de ^•%n
Mercure de décembre 17&^ ; — La
àM.dcFMtesewrVhiiMrevérk
phelin chinois de la VÊOison de 7
méeen 17&5,àlaanilederOr|iAelu
de Voltaire ; — Doutée mut la dis
A/, de Guignes qui a pour ttlr
dans lequel on prouve que les
une colonie égyp e : Paris, 1
Mémoire sur les u de t
dans VEneyclopA e Un
1767. DeshMtcnyaa
avec de GuigpMB, une «»«▼•
JUxions sur Corègine de rmNVH
cession des omeiemM peuples.^ <
rainé (1747), 1 vol., iM% et en
P. Grosia, VMiàtoirê §éménUe m
trad. dadiiMMspartoP. lUIa.
Goi^rt. J/«Moir0 àiêUrÈgmt» H Utun
Wjr de franc* — g«cnri« Le framer
m Cou 1111 F3I L*« ).
tathSapiktf) , dit le flomam ,
, né I %mmi^ m 1720, mort à
rl«r tlûb* Il reçut !<!« im^mier^
I père, suiTÏt eofuiilft les leçons
^fnaoot , puiii celkiit de llou-
ilbrrt^ eoj»ic par la llm^frapfiH
mtâ ^ - Ii«^liay$ n'était encore
'il 6t le Ublt-au refinisénlant
Ptêitphùf X k& amaleurii et les
bt dèà €« début qui' DcsLiyt
$km grand !i euccè?^ En I75i il
r pfix Je rAea^k^mie de Peîn*
^ Im procura l'avantage d'être
têkr de Vànloo ( comme élève
I ), DslùfA reçut penilant troU
boit trti«te.,^. Le firemier des
mposM dani cette école repré-
ijUiâ ; k lecood, psifché éva^
sn»e^ Ctphale entêta par l'An-
tmde VAnnoncintioN et de La
ImtKpma pour réf^ise de Snint*
^ MHit dn lu^me tfinpÂ. Rome»
MiÉi det trmto fran^iset^ eus-
jMBCdM cMi^'œiiTre immor-
iteUi ntat», élwl In première
pour Urft talents : c'était lit Jiêu*
mwiàî le« admirable» moil^le^ de
Nle« |»rodtictionâ Mirtie!t du fAn-
I ^piâ« k pontiâi^t da Léon X,
lléotte doi k mère patrie do
hillte d'être âoipé des bords
IWiiilvft so? ceuï do Tibre. L'«-
Jt le travail prirent ^'Ulfl le Taire
iDÉlâArolie qui te fouaumait
H F*ti>:» il épousa la fiJie atmie
i» psnU* de l'Académie s'ouvi i-
I jM. S41D ubieau de réception,
M Vénus vertant stir le corps
msmcr dirtni, pour ie garantir
|ÉA jvfsé dif^ed^ grands mal*
d'année cjtie lea ta-
t an Loui're n'ajouta&sent à
) ebiite funeste, et qui
tofit à coup détruire
i qnTI raUait conci voir. Il
|e« tâbleaci^ repré^ntaot
W*t Àniiope^ Le C^mifdeCom-
mi Hdiraiv qui ne leur sont pas
df»e«rer convaix^u de ma ta-
« éi Maint André est auivâi un
}$êÊ, pw réneripe de dessin, l'é-
likiHiiwI^ de î'exéculinu. Muh
!■« die D^bavs , Il iiVii û&i au-
i iilre déplorer sa perte qup
mmti numramt. Il règne dans
I wms npreteîoft et une vérité
MIbb de iouf le^ connaisseurs,
ril b vîgikmr d^ l'eipres^km à
hi fMe. » Le mn^^^ de Rouen
un tabip I» *iv*
La CkatHé ramiinff
DESUOULIÈRES
venn piipuluire intitulé
ou (a piéié Jtlkite.
Cil. Hic. c««tiUiH LBttfUiMPii» i'kéfiHihmwtiPèri',
1785, In-ll- - Gullbcrij MfBttHr^t hiiyirniiHqHft tur
if* hommfi rrmarqmaùttt de im ,%«inetmfrritHrf, ï,
in ; notifit, 14 9 ï,
* DKSHEnitiKam LEâTRîfiiiTAms (4.-X.),
jîénéral français, mort le 3 février 1734, l»su
d'une fa mi Ile no Me, Desherbieriif qui étAit Câ-
pi laine depuis ITS^J, Ht la campagTH^ d'Ita-
lie ; et le courage qu'il y déploja l'éleva bien-
tôt au i^ade de pténéral de bripde. Sa vie, qu*d
avait e\po!îée tant âe fob pour la ijloire de l,i
répuMique, ne put faire oublier qu'il était noble»
S*oaaRt cep*^ndantpas le traduire devant le tribu-
nal révolu liunn aire mhh la «euie inco libation d(r
ce crime de naigi^ance, on Taixusâ rravoir voulu
livrer à Tennemi un po$te qu'il commarid*iit.
C'est en vain qu*il somma i»ea accusateursi d'ûp-
puyer par une seule preuve la tâcbeté dont on
raccusait^ c'est en vain qu'il retraça les services
qu'il avait rendus i^ la cause républîcaiueje tribu-
nal révolutionnaire le C4>ndamna, te 3 révTi4fr tldi^
à porter sa tête snr l'écUafaud . A. S. , . . t .
DBSHiiDLiRitES ( Aniometlê ntr LtciEii ne
La GAnn« )> femme de lettres, née à Paris, vera
IG34>morteLel7 févric^r ïùm^ Elle était lîlled'un
ancien chevaUer noble , qui fut succe$Ai vendent
maître d'bôtel dea retnea Marie de Médici^ et
Anne d'Autridve. Madem«ji»eyede t^ Garde avait
été tfcetireusement douée de la nature, tant pour
lea qualités du corps que pour G^?|les de Te^prit ;
profitant de aes heureuses dlj^poiitiouâ, ses pa-
rent* lui donnerait tooteii sortes de maîtres, et la
jeime [tile apprit le latin, ritalten et re^pagnol ,
ainsi que la musiqne, la danse, réquiiatiun,
en un mot tout ce qui formait alor^ une édu-
cation complète pour lea lUlcs de qualHé. La
jeune BU ne tarda guère à devenir pœte ; elle
étudia la prosodie française sous le poète Hes-
naut, qui n'est i^uère tM>nnu aujouni'hui que par
son élève. A l'^ de dit-huit anet^ mademui-
selle de La Garde é[ïoufta Guillaume de La Vm
de B^ïisfluérin, ligueur De» Houlières, qwi dana
les troubles de la l 'ronde embrassa le parti ihi
prince de Condé, avec lequel il fut obligé de sor-
tir de Franc** jhhi de t^mps après &<jn mairia^e.
Retirée thez se* parent»!, sy» jeune ép<juse j vi-
vait dans la retraite, et étudiait avec pasjtion ta
phllosopluede Gassendi, lor&qu'eïie dut aller re-
joindre son mari à Rocroi, puis à Bruxi^llew, où
le prince exilé i'était réfugié. Elle se vit il son
arrivée reçue à la cour, et entourée de louiez
sorte* d'hom muges ; parmi ie$ plusempresêés de
*es adorateurs , nous ne cilerons que le gr^nd
Condé , qui en fut , dit on , fort amoureux, et
auquel elle résista au^t l«en qn*à tous les
autres. Emprisonnée au château de Vîlworde,
pour avoir sollicité vivement du gouvernement
espagnol le payement du traitement arriéré de
son mari ; sans autre confiai ion que Ifl U^turc
827
DESHODLIERES — DBSIDKRI
de l'Écriture Sainte et de» Pères de l'ÊgHie,
madame Deslionlières languit pendant huit mois
dans cette situation', et ne recouTra la UlMrté qoe
par un coup de main de son nuuri, qui reniera
et la reconduisit en France , où une amnistie loi
permettait de rentrer lui-même.
Il est peu de noms plus connus qoe oehii de
madame Deshoulières: elle Tut liéea?ec les per-
sonnages les plus célèbres de l'époque, les La
Rocheroucauld , les Corneille, les Saint- Aignu.
les Montausier, les Yiyonne, les Flécbier, etc. Ce-
pendant ses œuvres sont presque entièrement
tombées dans Toubli. On ne oonnatt goère d'elle
que la fameuse idylle dtée dans tootes les poé-
tiques :
Dans ces pri» teurlt
Qn'arrose la Sctoe,
Cberehez qol Toat méfie,
Mr5 chères brebis
On Ta accusée, mais sans fondement, d'avoir
emprunté aux Promenades de Coutd le sujet de
ce petit poème. Msdame Desboolières n'a pas
laissé moins de deux gros volumes de vers, églo-
gues, idylles, odes, élégies, épttres, chansons,
ballades, madrigaux, bouts-rimès et rondeaux;
elle n'a yraiment réussi que dans le genre pasto-
ral ; ses idylles ont de la grtoe et une certaine
mollesse de style qui ne s*éloigne pas trop du
naturel ; seulement sa poésie ne s*élèf e pas asseï
au-dessus de la langue habituelle ; quanta ses bal-
lades, elles sont naïres et ingénieuses.'Elle s'essaya
aussi dans le genre dramatiqoe, et composa deox
mauvaises tragédies, Genseric et Julet-AH"
iaine, qui lui firent donner leoonseil de reloor
ner à ses moutons ; une comédie, ayant pour titre
Les Eaux de Bourbon, et un opéra de Zaroa»-
tre, également médioeres. Dans la fiuneose qae-
relie des anciens et des modernes, elle em-
brassa le parti qoe défendait Pemoll, el ceci,
joint à lliqustice qu'elle montra pour Racine,
peut-être par suite d'une admiration excessivn
pour le grand Corneille, hiiattim la haine de Boi-
leao, qui prétendit la pekMlpe dans ces vers :
CMtone prédewe,
Keste de ces esprits )a4t8 si rfaoïwKs,
Que d'an coup de son art MoUèrc a dIKaaés.
Do reste, madame Deshoulières peot se omiso-
ler de la malice do poète, car personne ne se vit
jamais phis looé, plus aimé, plus célébré qn'dle
ne le ftat; et en regard des vers de BoHeao elle
put mettre ces vers, qu'on grava an bas de son
portrait, en tête de ses onivres , qni rendaient
asseï êdèieroent l'opinion iiténérale sor son
compte:
SI Corittoe en beauté tat célèbre autr«^rots
SI Ses vers de PIndare elle rffiça la gloire,
Qsel nof dolveil tenir an temple de nranire
i rt lers qne tn vas Ure ri les tratls qne m vols?
Noos ne devons pns ooblier de mentionner
qne l'académie des Rieovrili et l'académie
d'Arles s'honorèrent de la compter parmi leun
membres. Madame DeshooHèrêft passa presqne
tonte sa Tie dans li paoïrralé,
qoe six années d'osé pension •
Loois XiV loi arait neooidée,
d'one pièce de vers à an looangi
Paris, d'an canœran sein, don
toi pendant dooie années. Ce
longue et donàoorense malndi
Desboolières fit ses meOleares
aotres ses réflexions morales. <
looange qoe jamiia ans travnox
détoomèrent de ses devoirs, et •
se montra époQse fidèle, ami*
aosai tendre qu'éelairin. «
• françaisesqoi ont cultivé la pc
« en parlant àt madame Dei
« celle qoi a le pins féoaai , pn
« dont on n releno le pins de
vres complètes de madame Des
poUiéesâ Paris, 1797, lYoi.in-1
in-8**. La première de ceadenx é
tée la rodileore.
tollatre.iidtirde LmiU Xtr t U
- T. dn TlUet, U Pmfnwiu frmkfmi
•BMOUUàASS ( ilNlèéf
fiBedelapréoéi
a laissé ansd «m vom, qm om
soHedeeeoxde samèrn.!lons
ji
f . moi
•î» V
de*
et U
« n*
« d«
P
1 1
« quand je joins dans nn ttonc
« aux siens, je ne fcia qne «nin
« henrensedelenrprooHnrpnr
« qnils ont de passer a la po
avoir obtenoen 1688 le I idei
mie Française p ^moede
de Saint-OfT, sm» ot
des fficovro/t à ht] •«vnn
de la maladie qni «van
tombeau.
I m 1
néài I
tième nie u
Fioravanti. «• jc i
de San-Piero rb : .>otmi
sieurs aut\ iib^««#, et à Snii
U Saint àoMM U déteri.
TMMMl, GMde « FMMn. ~ t-Nrf
r. '
s le-
M (U P.
italien, neai ma.
1733.nappar
fit partie d'oh» -idta
■ eavw«
1711. Il d É
a.Hsi
l/l«. Ui
>qi
o it^
1
«V«l
1 «
DESIDERl — 0ESILLE8
CSMlMoiir.
«Hèi owit fert HMMe; U ne put
■ voyage qn'onMl t71S, eturhra
IHtt, fVedn Bontu. Les nisiioii-
■I Mord pM-fUlMMit reçus, même
«(ofêtnedo ptfth mtis ploi teid
HUMteommeeipiQBe, nrlaiié-
ét fiiiiwiii wârdmiiii, qui erai-
IfenlMirttt mmmewimi. Deri-
ilpatai rinltatB de eette jyouele,
Khtjn IMM Lassa, capitale àa
pvrita earaars 1716. L*ardem> de
»Ma pas à M aUéser respiit de la
I des ditenes rellgioos,
Malgréde
I, a tm ferme Jusqu'en 1727,
Klè pape BeMlt XIU enit de^
iBmpe,ctlQi kin défesse
taWM. Desideri ««cita raine-
»IÉiesp«elBS; ses requêtes (brent
visêêeift papal. Oa a de M pla-
lUrtesdaMlea isiireiétt^/Umtei,
idtanli mbihiktea.PisU>hmitis
ïtË MMi eanpto de ses divers
MlMaaMre des régpou qai n'ont
iMnn par encan antre Européen ;
M» MBnrset rbistoire poor s*oe-
MMa. n a anasi traduit en latin
iMsrin; é'esl la «Me du Thi-
■•1 km irolnmes par Joukaba.
méê Derfderi sont restés dans la
yà enléy de la Pro|>iigande h
t; Farte, itM.
Bl Jérôme ), artiste italien , roort le
■L B coHiTa les beaux-arts et la
iplastenrs poèmes, on a de lui :
m, éetia PUiura , Scoltura e Ar-
mmBkmu; Bologne, 1767, in-4**.
IfcJMif-.
ML SBTTI09IAHO, SCUlpteur
0, en Toscane, eu 1457 ,
I f 48ft. Il ne pot être élève de
1 Un avait pas encore
\ H se forma par l'é-
( , après avoir appris dans
mécanique de l'art. Ce
matbeureusement que
) le court espace de temps
à nés travaux , on ne peut
i pa s'élever an talent qu'il
! mausolée de Carlo
I etsecrétairedela
ument, placé parmi
ylePantliéondcFlo-
\ par le moelleux du
t4ifaiéeution, et la richesse
un des plus beaux
I quinzième siècle. La
I près la même que celle
^llneelo, par M. Civitaii,
dans la cathédrale de Lneqnaa, on du tombeau
de Tartagni, par Shnon de FteroMa, à 8aint-Do-
miniqne de Bologae. Dana l'on coansa dans les
antres de ces monnments noua voyons dans une
nicëe, dootle fronton contient la Vierge entre
deux angesyla figure èa déAnrteonehée snr nn sar-
cophage posé snr nn sonbaseemest C'est surtout
par la ricbesae de l'omementatioÉ da l'urne et
la présence des denx petits génies qne l'ouvrage
de Desiderio se distingue dee anboa.
Les mênsea qnaHlés se retronrent dans les
sculptures de Desiderio à rMel du Sainl^aere-
ment, dans l'égtfae deflatat-Lanmit, où l'on ad-
mire snrtoot le petit enfent Jeans bénisaant. On
doH encore à cet artiste pinalem baa-ffeUeA
placés dans la galerie de Florenee; nne belle
base qni dans le même mosés supporte le beau
Baecbns éfarosqne de brome; à Samia-TrinUa^
la statue en bole delà JfCMiaMM, qui M ache-
vée par Benedetto da Mi^iano; à la fiadia, sur la
route de Flomoe à Jlesola, une balle ehaire;
enfin, nn buste eonMrté an palais pobfic de
ForH. C'estè tort qne Vasari, Boigbfaii et Bal-
dinnceltel attribuai nnsal le f^Mn^en» <ie la
BimkÊmrmuB YUUma à Sateto-lfnie-Noovclle
de FloroMo. Oe momnnent Alt senipte par Mat-
teo Roeeilni, en 1467, l'tenéa mine de te nais-
sance de Desiderio. B. BnnoN.
Yatarl, rite. -BaMtouoil, jraHiM; - aorfhM.H
Mip9M, - aeogowntSiofim étUm Se^itwrm. — Tlcoul.
BUionartù, — Fantttul, Gu^Oa M Hrmuê,
DBnDBnioa. roy. Dicraci etDmm.
* DisiLAÙa (AtcrCXao;), statuaire grec, d'une
époque incertaine. Pline dte de hil un Doryphore
et une Amazone blessée. On n'a pas de raison
pour admettre , avec Meyer et Ott. Mtiller, que
ce nom est une corruption de Ctésilaiis. Au con-
traire, Y Amazone blessée du Vatican, quo l'on
regarde comme un ouvrage de Cté^{Iaù8 , paraît
être copiée sur V Amazone de DésUaùs.
Pllnr. Hiit. NaL, XXXIV. 8. - Eon. KmutbtatS, pour
1840, n« it
* DRSiLLBS { Antoine- Josepk-Marc), né à
Saint-Mak) , le 1 1 mars 17ê7, mort à Nancy, le
17 octobre 1790. Il était officier dans le régiment
du Roi infanterie lors de la révolte de ce ré-
giment et de ceux de Mestre de camp et de
ChcUeauvieux, qui formaient ensemble la gar-
nison de Nancy. Desilles , qui était alors en
congé dans sa famille, ayant été informé par
un de ses amis des actes d'indiscipline et de
violence qui venaient d'être commis, ne voulut
pas attendre rexpiration de son congé , et se dé-
robant aux larmes de sa mère et de ses soeurs,
il courut partager les dangers de ses frères
d'armes. Un moment comprimée par l'énergie
d(* M. de Bouille , la révolte éclata de nouveau
(juand le gt^néral de Malseigne vint, d'après ses
ordres , faire une enquête à Nancy. Obligé de
se. sauver k Lunéville le 9 aoOt, M. de Mal-
seigne rentra le lendemain dans Nancy à la tète
d'un régiment de carabiniers , qui le livrèrent le
1 1 au\ insurgés. Dès que M. de Bouille reçut
8S1
l*oHre de mardier sur Naœy, il se rendit de-
vant cette ville avec six cents grenadiers,
quatre k»ataillons suisses , quatorze escadrons de
cavalerie, six cents gaides nationaux, et hait
pièces d'artillerie. Arrivé le 3i août, il reçut trois
députations desquelles il avait exigé la mise en
liberté de M. de Malsdgne et la sortie des trois
régiments qui l'auraient attendu hors de la ville
et lui auraient livré chacun quatre coupables.
Ses dispositions d'attaque avaient eu pour résul-
tat l'exécution de la première de ces conditions,
et une partie delà garnison défilait vers la prai-
rie qui lui avait été assignée , lorsque Bouille,
trompé par les apparences , et ignorant que le
reste de la garnison s'opiniftbratt à ne pas se sou-
mettre , changea son ordre de marche, el de ses
deux colonnes d'avant-gsrde n'en forma plus
qu'ime seule pour entrer dans Nancy . La tète de
cette colonne, composée de gardes nationanx et
de Suisses, n'était plus qu'à trente pas de la
porte lorsqu'il lui est faitimé en termes inju-
rieux de ne pas avancer. La lutte va s'engager,
quand Desilles veut la prévenir. S'adressant à
sa compagnie, qu'il n'avait pas voulu quitter afin
de la surveiller et d'arrêter ses excès , il l'exhorta
à la soumission; et voyant quil A'csl écouté ni
de ses soldats ni de la popnUce, il se précipite
au-devant de la bouche d'un canon : « Ne tira
pas! s'écria-Ml, ce sont vos amis, nos frères!
l'Assemblée nationale les envoie : voules-vous
donc déshonorer vos drapeaux en faisant feu
sur eux ! » Arraché de ce canon , il se cram-
ponne à un autre , et s'assied sur la lumière.
Quatre coups de feu l'atteignirent aussitM. Foulé
aux pieds des combattants, il fut soustraitàune
mort immédiate par un garde national, le brave
Hflener, qui lui fit un rempart de son corps. L'hé-
roisme de Desilles fut admiré de toute la France ;
Louis XVI hii fit remettre U croix de Saint-Louis,
et l'Assemblée nationale, par l'oigane de son
président, lui adressa des féUdtatiûni. Les
corps constitués de Saint-Malo suivirent cet
exemple ; et lorsque l'intrépide jeune homme eut
succombé à ses blessures, sa ville natale célébra
en son honneur un service solennel. La ville de
Rennes s'associa au deuil de celle de Saint-Halo,
comme l'atteste V Oraison funèbre de nos frères
morts à IVancy , prononcée dans Véglise de
Toussaints , le 8 novembre 1790, par Bar»
thélemff'ùue Champion , prêtre, gardien de
VMpUal Saknt'Méen^ précédée du procès-
verbal du service solennel que la garde no-
tionale de Rennes a fait célébrer le % no-
vembre 1790, dans F église paroissiale de
Toussaints, pour M, Desilles el nos autres
frères d^armes morts à Nancg pour le main-
tien de la constitution; Rennes, R. Vat fils,
1790, in-8* de 27 pag. P. Lsvor.
I.'sbbé MaseC, Btofrmpktê en MtOomimi eémrm
DBSiHO ( iliuelnie ), théologien alleniaMl,né à
Amberg, le ISmars 1899, mort en 1773. Ilcntim
ôm% Tordre des Bénédictins en 1718. U iirofcssa
DESnJL£5 — ISÈSiaË
quelqne tcmpa .à Fretsingen
dorf. Ses priBci|Miix ouvrag<
nie^Aoditf etmtracta kistor
— Cagilaikmes de vitabt
tes, 1727, gr. !■-«" ; — For^
Ingolstad, 1737, in-r ,et Mu
CompendhanErudUionis ;
— index Poetieus ; Amben
AaclM«.aiii9l.èJ6GlMr. All^
•Buim^Gns {GuUlc
français, né à Toulouse, vi
xième siècle, mort vers
TraUé de Ut Peste, plus
paralgsie el deusparado:
traduit du latin de Laurent J
in-8";— Examen des élépho
recueilli de plusieurs bon
leurs grecs, latins , arabes
1696, petit fai-8*;—£e{:Air
extrait de Gui de Chanliac;
— Ostéolagie^ ou histoire
corps kusnain ; Bordeaux ,
DÉSIRÉ (irliM). écriv
Normandie, vers l'an 1600,
qu'on suppose, car son der
de 1678, etle trépas seul pot
d'écrivain. 11 embrassa la |
tique, et se jeta avec ardeui
alors anssi active qu'achanM
réforme était ardente; il lan
tants une foule d'écrits en vf
lesquels il s'occupe peu de r
tbéoiogiqoes, mais où il aco
ries, les images grotesqw
surtout les ii^inrea. Son zèle
manier la phune, il voulut
pagne, Philippe II, au seoc
français. S'élant mis en mai
adresse à ce prince, il fotarr
par le parlement de Paris i
son. Il aurait pu être oom
faveur spéciale, aux gilèrea
traité avec uni nignioe n
oc r «
OOV
pc 1 ne i
do< eût»
raii lun 1 ffln uc u
r
ses prodmwins, <
p U
trente. U suffit éo%mtt wcà
uns da cas onvi
. toc
bien mérité, etqnb
mettre cheades 1
B
point : Usm
joun
Dieu,publ j
nsie
1651:— l>s jj
ide^M
lai 1 'i
h
166»;— i
,'(
partaull ia9/:«»â«a
wèarmotsH gmemou»
» ae I
Thèodoskenne; 1674
- L
DÊSIRÊ —
i€ Itmagê (nom quil donne aa\
; — Ma loyauté eonscieaeleuse
fers. date. Irrité de
BÎ ■ tradi u que Marot avait
.A ré fit paraître £e
m Hieux chansons
luiéespar
mm i% \ a«irte de pâ-
li àDavîdqa'à
w w'u:wnna du CheVQ'
•« 9wm%*nêwUler terrestre^ for-
BOT de piss de sept mille lignes
■s «t tt «■'ri y a de singolier, c'est
la boncbe dn cheuia-
I • ti contre
M se r le
1* iu uiuBOak
cc-
. Ito» \
e
ta t , ju
uré
0 «esta invu
écrits
pwjfiléiimxuo.
6. BMm
iJffri-
sac
io-
-.-II.
t. II.
Wtmu^U-Miehel, Ticomte
I caiSyBéàViCtenAtt-
1810. n était oon-
aa bailliage de
I *-wv K sur Fori0ine
I ^ [ ; Paris, 1769,
— A (Ml rwr tef paffs de num-
fjrxHdSf ou essai sur le
'w «» • mfrmMliure particuliers aux
i^^iagfnes d'Auvergne; Paris, 1774,
;— Mre d'Auvergne, première partie ;
ncore qoelques ooTrages de plu-
m àf! cette famille; saToir r Panti-
t er ta reine Marguerite^ duchesse de
son arrivée à Paris en 1682, par
nnères, bailli de Morat et lieutenant
r'Avilac; Paris, 1&82, in-8°; — Dis-
f la tenue des conciles, sur une dis-
un religieux de Saint-Fran-
t, 1594, in- 12, par François Des-
du précédent. Le P. Lelong
oQTrages historiqaes menus-
listrières, aïeul de François
mmL de te Frmnet. - Qvérard, La France
S (/ooii), médecin français, plus
e Bom latinisé de Jlortensins ou
ié près de Laon, tcfs le commence-
ème siècle, mort en 1649. Il pro-
ies bamanité<( k Paris, au collc^gc
Lemoine, et s'appliqua ensuite à
Milfdne. Reçu en 1619 docteur à
H lectne de Paris, il en devint le
iki. il étudia avec ardeur la langue
f. MHOQti. CÉîlLn - T. \nt.
DESJàRDINS Ui
grecque, et a*acqait eomme pratideû jue im-
mense r^Mitatk». On prétendait qoe la mort
seule pouvait résister à son art, eton lui appli-
quait, pnrallttsion àson nom, ce Ten de l'éeole
deSalenw:
GoBlra Tlm Bortisaoa ait aecHeiaieB ak iMrtIs. %
Éloy, JMetiomuHrê Miiirif m es Im Méiteim.
DBUABDnn (Jacques), général ftançab, né
à Angers (Malnfr^l-Loire), leO léfrierl7S9,tiié
àEsto, le 8 ftrriarlgOT.Sorti sergent (S février
1790)du régMMntdeVimais,oùilélailentié sol-
dat le8déoembre 177^ De^ardins, de retour dans
ses fbyers, se vona à Unstmetion de la garde
nationale d*AngBrs, qd le nomma sooœssifement
adjudant général (& août 1791), etUeutenant-
eolonel. Ce fbt dans ce dernier grade qnll At
( 1792-1793) les campagnes de l'armée du nord,
et la bravoure et les talents qnUmontraà Jemma-
pes et à la prise de Namur lui valurent le grade
dégénérai de brigade (3 septembre 1793), et
Tannée suivante (19 man 1794) celui de général
de division, dont fl avait préeédemment rempli
les fonctions an siège de Maubenge. Pendant
quH commandait la division droite à ramée du
nord, un arrêté dn comité de salut public, en
date du8 juin suivant, le désigna pour prendre en
cbef leeommandement de rarroéedes Ardennes.
Attaché tour à tour à eeOea dn nord et de Bata-
via jusqu'au 33 septembre 1801, Il Ait rais en
disponibilité. Rappeléan serviee en même temps
que décoré de Tordre de la Légjkm d'Honneur
(11 décembre 1803),ilftit env«^an camp de
Brest, où il reçut la croix de commandant de
Tordre, le 14 juin 1804. Désigné pour faire partie
de la grande armée, dont fl commanda la 1'* di-
vision du 7* corps, il fat tué à Eylau. Le nom de
ce général est inscrit sor ies tables de bronze du
palais de Versailles ainsi que sur Tare de
triomphe de TÉtoile. A. S r.
. Archives de la guerre. — Biographie des ContempO'
raiiu. — M* Bulletin de la grande armée.
DBSJAEDIJfS ou BAVttABRTBN (Martin
Vàti den), sculpteur hollandais, né à Bréda, en
1C40, mort en 1694. Venu jeune à Paris, il fut
reçu membre de l'Académie de cette ville. Ses tra-
vaux loi méritèrent une fortuneconsidéraUe, qu*il
laissa à son fils . Celui-ci ne marcha pas sur ses
traces ; il acheta une noblesse que son père
n'avait demandée qu'à la supériorité du talent.
Le temps et les révolutions ont presque détruit
les œuvres de Martin Desjardins. On cite parmi
celles qui excitèrent l'admiration des contempo-
rains un bas-relief représentant Hercule cou-
ronné par VArt; ^ La Statue équestre de
Louis XIV, érigée jadis sur la place Bellecour
à Lyon; — Les groupes en pierre exécutés
pour le portail du collège Mazarin, et représen-
tant les Évangelistes et les Pères de VÉglisc
grecque et latine; — U Soir, représenté allé-
goriqueincnt par une Diane menant une le*
vrettc ; — La Statue en pied de Louix Xi V pla-
cée h rorangoric de Versailles ; — Le Monument
27
-••■nit des ilcoMsrft
des »i**'*»?tnlme déteatlon Aan» jf J^orrfo», «
«ne asset tonB«Wtj j,^^* «>?»*».;^ de PM*».
Vv
816
lande. •• l»"V''„a«eii P» . ,j U
di»«"ef P**J^e , re« rf
•wndw»'"**' „.
, ootrtïP 5 et _ ni. *
ftoOl cl ^"^J^i el reren^^- ? :« 40 Ce recueil
A,nsl«dam . « ' ». ^.^ ^ ^ to-l«^ ^lÉpw
trafic ** , Aaiffcié^*^^» ^. iflfft*^*''
^eur le» » P*^*"
t m de !•»«*•,, • I"
i
1
r|re««
• (
r
DESLAURIERS
qa^prts afoir joaéàToa- '
ver» 1606 , et qali entra
M de iiTgogne. Doué
. fl fit déli d
se
Biilt p«» i uruliai dans
xj époque de acuri IV etcelle
nmarqnabies par la pablica-
de Hvreta plus que Hcé-
I 1 -peo décents, mais
le m gauche jusqu'à
I lU temps). Deslau-
la voie de Hmpres-
dn haut de ses
m jbar» «u toi ^ . LCS FOtUaisiêS
— DESLTDNS
S38
coHim pifuieurs dis-
I i mes ei proloffues
^ r ressèment, ce li?re
■ bt: A reparut en 1613,
ibiD • «u K t lultanément sons
â L^ « A : de 1612 à
I de fois tout
. I « ua Haye, en
oe 1 »;, à Cologne (fai-
M i709i» en 1741. Les titres
1 toi^ovn les mêmes,
i 'uuvent; et tout amateur
cambille bien complet
OQ doute Toinmes divers,
à as procurer et qu'il payera
- Yu u6 beaux exemplaires de ce
les s*étever en vente publique
I. An milieu de bien des folies,
1 ,e Muvent des choses senâées
^ferais, qu1l était obligé, coinmo Ra-
rîr d'un voile. Il parodie les syno-
Sesd*états, où chaque parti ca-
•cÀ iotrÎKues sous les grands mots
et d'intérêt de la religion. Il met
aogprilIeH disputant contre les cuisl-
irihot être écorchées par la queue,
«4 grenouilles prétendent l'être par
ioB n*est pas fort difficile à saisir.
■cafnfaiUe alléchant les acheteurs,
Id nirent son nom en tète
I u «voit point coin{X)sés. On
frwtMmment sur le voyatje d'Es-
^ktions grotesques pour 1619,
es Résolutions, etc. Ces livrets
iqœ assez plats, très-recher-
lie singularités bibliographi-
Gustave Brcnkt.
'"Ubiblum, l II. p. 181. - J.-Ch Rra-
Hrr.l 1 p. 47?.
Antoine ) , théologien flamand ,
1&90, mort à Mons , le 11
s la Compagnie de Jésus
e les humanités, et se fit
swuune prédicateur. Son talent
mr du cardinal-infant, gou-
-mj^-Bu, On a de lui : Traité
sur lu sttMomt de la passion de iV.-5.*J.-C'. ;
-- De ÀngeHiutelariseuUu if/e^ia, Impiiméà
lasoitedQ poêmesniTant : De Cultn B. V. Uarim
BlegiarumiÀàrïtres: Anvers, 1640,in*12;—
Elêgiœ de Amore Jesu; — Histoire de fins-
tUutUm, règles t exercices, et privilèges de
raneienne et miraculeuse Confrérie des Ckth
rUaMesde Saïnt-Élog ;TwnÊà , 1643, bl-lS.
ra«iot, Mémt^fm f9mr ienir d f MMoér» ittiérûirB
eu Ptteê'Bms,
DBSLOU (/aon)» théoloifeB flamand, mé à
Toomeberay dans le diocèse ée Stint-Omer, ven
1568, mort Je 11 Janvier 1656. Après avoir
acheté ses études dans les Pays-Bas, U entra
dans Tordre des Domhiicains, vinten France pren-
dre ses grade* académiques, se fit connaître
comme prédicaieor, et fut élu provincial de son
ordre en 1610. Sorti du provindalat en 1623, il
Iht appelé à Besançoa, où la confrégiation du
saint-office rétablit inquisitenr de U foi. ht P.
Destoixeu reropHt les fonctions vingMuiit ans. H
se retira ensuite dans les Pnys-Bas» et y mourut,
dans un coufcut de domfaiicaini. On e de lui :
Exercices spiriiuels pauUmê la célébration
de la sainte messe ;DonÊàfiti7tim'i2; — Spe'
culum inquisUianis BisunttnSt q^ vicorlis
et offkiarUs exhUfUum; IMIe, 1618, ia-T ; —
Jus canonicum pro o//fde sanetss InquisitUh
nis; imprimé à la suite du précédent; — L'in^
quisUeur de la Joi représemté; Lyoa(Besan>
çon), 1634, in-8».
Qaètir et Échard. Seri^taru mréiniU Prmdieaioriun,
— Paquot. Mémoires pour servir à l'IUitoiré Mtéralre
des PagS'Bas,
DBSLOK (C/^ar/es), médecin rrançais,né dans
la première moitié du dix-huitième siècle , mort
le 21 aoAt 1780. Mé<]ecJn orduiairc du comte
d'Artois, il devint l'élève et ensuite le rival de
Mesmer. On a de lui : Observations sur le ma-
gnétisme animal; Londres (Paris), 1780, in-12;
— Lettre à M. Philip, doyen de la Faculté
de Médecine; La Haye, 1782, in-8". On lui at-
tribue des Observations sur les deux rapports
des commissaires nommés par le roi pour
V examen du magnétisme animal; Pliilddel-
pliie (Paris), 1784, in-4".
Biographie médicale. - Quérard, Fm France iiUé'
raire.
DRSLVo?fs (/«in), théologien français, né à
Pontoise, en 1615, mort à Senlis, le 26 mai
1700. Il fit ses études à Paris, embrassa Tétat
ecclésiastique, et fut reçu docteur en Sorbonne.
Le n septembre 1638 il fut nommé doyen et
théolojzal de Sentis , et passa sa vie dans cette
ville, partageant son temps entre Tétudc et les
devoirs de sa profession. En 1656, n*ayant pas
voulu souscrire à la condamnation d*Amauld,
il fut rctranclié, avec plusieurs autres docteurs,
de la Faculté de Sorbonne, œ qui ne Tempteha
pas (le conserver son titre et de prendre ceux
de doyen de la Faculté et de senieur de la
maison de Sorbonne, lorsqu'il se vit le plus an-
cien des docteurs, quoiqu'il n*ait jamais été
27.
839
DESLYONS — DESMAISEAUX
840
n^tabli sur les rôles de la Facalté. ÂTaot de
mourir, il régja lui-même ses ronéraillcs, (.om-
manda son cercueil et composa son épitaphe,
rapportée in extenso par Nicéron. On a de Deë-
lyons : Enlèvement de la Vierge par les Anges,
homélie, etc.; Paris, 1647, in- 12. Ce sermon fut
censuré par Nicolas Sun;;aln , évéque de Seo-
lis : Desijons on appela du mandement de son
évéque ; après plusieurs discussions , un arran-
gement inter?int : Tévéque leva sa censure, et le
prédicateur fit paraître comme écUirdsMment
du sermon incriminé : Défense de la véritable
dévotion envers la suinte Vierge, etc.; Paris,
1651, in-^**; — Lettres à M. Amauld, en date
des 29 juillet et 10 aoAt 1663 : ces deux letlrcs
sont imprimées «ians le second volume des lettres
d'Arnauld ; — Discours ecclésiastiques contre
le paganisme du Roy boit; Paris, 1664, in-12 ;
une seconde édition porte le titre de Traitez
singuliers et nouveaux contre le paganisme
du nog boit i X"* Du Jeûne ancien de F Église
catholique la veille des Rois ; 2"* De la Royauté
des Saturnales, remise et contrefaite par les
chrétiens charnels en cette fête ; 3" De la
Superstition du Phœbé , ou de la sottise du
febué; Paris, 1670, in-12 : Maître Nicolas Bar-
tlii'lcmy, avocat à Senlis , y répondit dans VA-
potogie du Banquet sanctifié de la veille
des Rois ; VsLm , 1C64, in-12; livre très-rare;
— Oraison funèbre de très-haute et très-
puissante dame Diane Henriette de Budos ,
duchesse de Saint-Simon, etc.; Paris, 1671,
ln-4* ; — Discours à M, François Rouxel de
Mesdavy, archevêque de Rouen ; Paris, 24 sep-
tembre 1673; — Réponse aux lettres de
M, Arnauld, doctetir de Sorbtmne, au sujet
du procès de Perrette Dcslyons, religieuse de
Port-Royal, contre son père, François Deslyons,
sieur de Thcuville; Pari», 1684, in-fol.; —
Éclaircissements de ^ancien droit deVévéque
et de Véglise de Paris sur Pontoise et le
Vexin français, contre les]prétentions des ar-
chevêques de Rouen et les fausses idées des
Aréopagites, avec la réjutation du livre in-
titulé : Cathedra Rothomagensis in soam dlœ-
Gc&anam Pontesiam ; Paris, 1694,in-8<*; — Let-
tre à M, de Bragelongne, doyen de Sentis;
Paris, 1698,in-4*' : dans cette lettre Deslyoos s'é-
lève contre TintroducUon de la musique et des
instruments dans les cérémonies de Té^ise; —
Critique d*un docteur de Sorbonne sur la Ré-
ponse de M. de Bragelongne; Paris, 1698, in-4*.
Outre ces ouvrages, Deslyons a laissé en manus-
crit plusieurs traités sur des questions ecdésias-
tiquet et une oraison funèlire de Louis XIII.
NlcéroB, Uémoint, etc., XI. Slt A S4t. - Ahbé U-
rlrre. BiblMkéqmê 4ê ÊUekelH. - Morni, Crmmd Die-
tlêtuuUrt klttariqmê. - UUtmg . AlMMiUfiM àigU-
nque 4ê ta Frmmct, I, a* Mil; |V, &•• IMU, tl,llt, et
48, ira.
OF.sLTO?is. Voyez Deslioxs.
DKKVAMi.n (Joseph- François 'Edouard de
CoiiscsiDLEi'), poète français, né à Sully-sur-Loire,
le 3 février 1722, mort kParlt, le 25 Iërricrl76l.
Filsd*un magûtrat ft d'abord destiné au harrran,
il préféra la carrière des lettres. On dit que la
présence de Voltaire, qni vint visiter aoo pèrt, ne
contribua pas peu à enflammer Fimaginafion du
jeune Dcsmahis et à décider §■ voeatkM. Ses
premiers essais eurent Tapprobatioa de Fauteur
de La Henriade, Des poMes fbgptivtti le irai
d*abord remarquer, mÀson premier et éelalat
succès Alt sa pièce intitulée VimperHttemi, ou le
billet perdu, en un acte et en vers, jonéeca 17M.
La versification en est belle, H t'y troirra des dé-
tails piquants; mais la trame n'en est pent-élre
pas assez solide. « Vlmpertinemt , dit ta Haipe,
pétille dVs|)rit, mais aux dépens du natenl; Is
vers sont d*nne tournure spiritoele, d
ment adaptés au dialogue; le style n*eit
moins que dramatique. La pièce CffI une <
tation sur la fatuité, un recueil de maximes d
d*épigrammes ; il y on a d'assez Jolies poor i
désirât de les trouver ailleurs; il t ca a ir*
raient mauvaises partout». D
deux autres comédies, intitulée» -. m^ gn m
du Sentiment et La Veuve eogut i
pas jouées. Il a laissédes fr lOi
ayant pour titre Vlncan^w éim
homme. Le mauvais de •■ ■>-
mit pas de le
ges. Il eOt %MKu I » jvvii"*^*T jp
Tétait lui : ■■ > é
précieuses 41 «du*» ■
que mon anu n», disaii-a, «om - 1 h
prendre le sujet de sa ioie: lo
à moi à découvrir la d« ■. ^
Les poésies fugpti uc ^
rieures à son théâtre^ les mor
vent dtés sont : Le VoyagedeSm ^
vogage d'Bpâne, que Toa peut • 1 >
gards placer à c6té de oeitaîBea ] '']
pelle et Bachaumont ;—/€ iui7tu>H^j "^
Parnasse ; — Decet agréable ke ^
— Heureux Famant qui sait te» ; -
il vrai, eom nu on le publie }
ceaux se trouvent dans les (Lmm
Desmahis; Genève (Paris), 17ik, ■
nouvelle édition , Paris, 1771, 2 vol .*
édition est phis conpièle qne te m^
Œuvres choisies de DennaUt ■
1813, in-18, chez Firmin Didot
UrMMrta, U* Siêelm Httmrmim, — :
éêtmUèr.
»BiaAm( Jfafte-OrMteste).
DBSaAILLOT. FOj ÊTB.
DB]IMAIIBAI?Z(j re).!
français, né en Auvi 14««
dres, aurooisdeji /«.». i 4
la religion réfombe, ai se i ■
en Angleterre. Les parties «botm
restéesfawoaBnet.«Célalt, rérLa
savant, qui avait égaitmew 1 (
phieetlaliltérainre. nétoitlib««cc m
DESMAISEATJX
lont le plus diAlIihgués Ûii sou teui|ifi;
tt'ont eu avec lui dû XiAÏmû pLufl
, éc Stiiit'ETfemaad et M. Bayte. n
Tif de Saint-Evr^mond^ mue lien
ta diit, iiK*" ; La Haï Ë ( R<>uea ),
io-tîj — Fie ^e Bûéfeauv£>eî-
gUrd«m, I7lîjii<lî;" £i/e o/
mdChiiiinffworih ; Londres ^ 1710^
^ Vie rff Batfîe; La Haye, 1712,
«-i 3 ; Cette Tie se retrouve k ia tête
ti Picrionwaire de Satfle^ 1730,
^ J7iiloir« natufêlk, tivilet ee-
ém Japùn^ trad. de l^olleroatitl de
^ Haje, 1739, î tûL iu-fijL On
I Desmai^eam une traduction Jn
I aa^m, \xùe Leiire sur Àrnanld
waeexplicatioiid'uQ pasàa^e d^Htp-
i livre de Bon TVaff^ de la
i rose et ratitrc dans ïe^ iVoi<-
lÉp«^U<ri<«'^^'^^f^* 1704 ;ptn-
Snftffanéeâ parmi eelkâ de Bajle*
Hun a coopéré à la rtfdactîon du
\mÊ raisùnnée des ouvrages des
Muropt f 17ÎS- I7S3] et à ciîUe d« la
^îtanmique (1733-47 ). U a publié
r tes Mélangu curmtx de Saint-
I JEeraceii ^c rfit^f/.ifi pièces iur
|e^ ki Lettres de ffayle et aet
^coli^^aRa, le Thuanm avec des
. Foires Casb et LiacÉNË.
Foffs Dbha&ets, Godet et
Voyes UAMCRkîÈ { Le clieva-
- DESMARES
fi43
[(f^niu^
ISfiT.
^ïniMai ni-Gut Joseph), p réi I i -
rerûste Trançak, né à Vire , en
Il entra fort jeunes après
k Caen, dans la non v elle
. . toire, on U trouva pour di-
ipoorami W Père depuis cardinal
\ I la piiédication dep'iiâ 1638
elirtlnl des succès dont on garda
^BTCiiir. L*étude tonte particu-
lu faJte de «aint Augustin te fit
MoCErine de Jan5enlu!i, dont II prit
ter manjère ass*^ éclatante pour
M^ra de prédicateurs, et entre
BiOlaQjéùiite, son rival dans la
■ai awec forc« eonlre les propo-
sa vec une éloquence qui les
La chaire lui TutdV
mis furent asseai puis-
OMtre lui une tettre dn ca-
êt k ec?ndutre h la Hasiille Tut
^tt ie IrofiTiit dans mm des
4e Luyrws. 11 s'échappa , s^e tirit
^iMare d'uu py^nJnïiqu'A rc
Indeeicliel^fpiî rexiloit^ Quim-
imnîie. Lgrsqu'en 1^53 il lui
fut pcnnià de repreudr^ sa Liberli.^, il fut envoyé
à Rome aviîc les Myés La ne et de Saint-Arninir,
pour y défondre la doctiine de la gràeu eflîeace,
dout la cotidamnatîon était demandée au pj^
Innocent X. 11 prononça devantes (tape un dis-
cours fort élo<^uentj dont ie but était de montrer
gtie ta pAce eôicace parelle-m^me^ qu i fait mou-
voir et agir, est nte^^aire pour accomplir le
bien, tandm que la doctrine soutenue par les
adversaire* était iitipïe et digne d'anatU^nie.
Quoiqu'il eût parlé une Isenre et demie, il ne
put développer complètement le ftujet qu'il avait
préparé ; la nuit survint, et le pape fut forcé do
lever Taudienee, Ce discouru a été rqiroflnil
dans l&Jtmrnalde BaiîU-Amour. LorâquiiAtt
retourné eu Prancei il fut ol»lî|^é de s'y tejiir ca^
ciié jusqu'en iflâS, époque àlaquelli^ l'ar^tLevêque
Pérélîxe l'appela h ParU , et lui fit prôeUer Vh-
vent à Saint-PocU. Toujoura téU pour la pro-
pagation des doctrines quij avait défend ue-î à
Rome^ il fut encore obligé de se retirer devant
dcâ ordres rigoureux. U se Téfti|?a d'abord cliez
te duc de Luynes, puis ebes le duc deLian^ouit^
où il pot passer le reste de S4ï» joura, grâce au
£èle avec lequel son bienfaiteur le défendit dans
le^ diverses affaires qui lui furent encore suscitée».
Il mourut à Lianoourt, le l[ï janvier IM9. Yolci
la liste de ses ouvrages l Mclation tétitable
de la coîi/érence en ire le Père B. Pierre de
SûitU'Joseph, feuUlantt et le P. JDeimare^,
de roraiùire, che^ M. Vobbé ûlïer^ alors curé
de Saiiii-Sttlpice, avec la réfutaiion des insi-
gnes faussetéâ que te jtère feuHlant a pu-
Miéex imichanl la même coi^érencei leiiô;
— Li'iire à M. de Lianeouri : S'il faut expU-
qutr le concile de Tî-entepar saint AuguAtm i
16MJ; -- Réponse d'un docteur en îhéoloqte à
M. Chamilîard^pro/essEur en théologie; t&ae ;
— lettre d'un ecclésiastique^ à un évêque;
ïn-k^^ tfiâî; — lettre d'un docteur m théo-
logie au R, P, Pierre de Sain t- Joseph, feuîl-
lanif sur le sujet d'une seconde lettre que le
dit Père ti fait publier dans Paris contre te
R. P. Desnmres; m-k't 1652; — i^f^r* d'un
ecclésiastique de Reims, ami des jésuiles,
au R. P, dowi Pierre de Saint-Joseph, fcuih
tant, sur le sujet de quelques vers ridicules
qu'il luienvoie, etc.; in-4°, tôâî; — La Censure
de la faculté de théologie de Beims^ contre le
libelle d'un Jésuite sur le sujet de G^tescalk,
envoyée au R. P.D. Pierre de Saint*Josepht
feuill&nt, par un ecclésiasUque de Reims;
iii-4^, 1652; — Lu SS, PP. de rÉglise
vengés par eux-mêmes des imposfurei du
sieur de Morandé^ dans son tiwre des AnU-
quités de t Église f et de M. Mûrel, daeteur de
Sorbonnct soi-disant* censeur royal pour
V impression des livres par le sieur de Sainte
Aune; Paris, îa-4*, 1652 i — lettre d'un
ecelmasttrfueau R. P. Ungmûes, provincial
des jésuites de la prûvince de Paris , tùu*
chant le livre du P. Lêmaine, jésuiUt De ia
8^3 DKSMAUES -
dévotion aisée; în-4°, 105*2 ; — Remon-
trance chrétienne et charitable à M, Vabbé
Olier, sur le sujet du sermon qiCil fit dans
Véglise de Saint- Sulpice , le jour de la fête
dernière de ce saint, par un ecclésiastique
de ses auditeurs; in-4*, 1663. Le Père Dès-
mares a trayaillé au Sécrologe de V abbaye de
Sotre-Dame de PortRoyalies-Champs^ revu
et achevé par D. RÎTet; Amsterdam, 172i3, ia 4^
Il avait encore composé plusiioiirs ou vraies restés
manuscrits, et entre autres des Sermons, et un
grand Traité de VKghse, en latin, que Nicole
avait eu dessoin de publier. C. Hipi'Rau.
Lrfévre (l« Sainl-Marc, Supplément au liéerotoçt de
Port'Rojfat;\nK*, lT3ô. — Mor«rl, (irtmâ DietUmnaire.
— Sainl« Rruvc, Histoire de PortRo^al.
nesMARRS { Christine- Antoinette- Ckar-
lotte ) , actrice française, née à Cop<niliague, en
1682, morte à Saint-Germain-en-Laye , le 12
septembre 1753. Son père, Nicolas Desmares,
Trère de M'i^ Champrocsié , et sa mère, Anne
d*Ennebaut, feisaient partie d*une trou|>e de co-
médiens français entretenue par le roi de Dane-
mark. Desmnrcs, rappelé à Parii et reçu à la
c:omédie-Française , lit jouera sa jeune fille de
petits rAles. Dès 1690 eHe parut dans une comé-
die en cinq actes intitulée Le Cadet de Gascogne.
Elle succéda à M"« Cliampmesié, morte en 1698.
Pendant vingt-deux ans elle joua arec un égal
succès les arooureuvs de la tragédie et de la
comédie et même les soubrettes. Elle prit si
retraite en 1721, à Tàge de trente- huit ans.
•c Mlle Desmares, dit Lemazurier, avait une
figure et une voix charmantes ; rien n'était aunles-
sus de rintelligence, du feu, de la volubilité, de.
la gaieté, du naturel exquis qu'elle ])ortait dans
tous ses rAlcs comiques. »
l.iwa<urtcr, Gaierie historique des Jeteurs du Tkim-
ti-e't'rnnfaià.
DRSMARES (....), autcur dramatique fran<.:ais,
mort ru l?!.*». Il fut secrétaire des commamle-
tr.onts (lu prince de Condé. S|)ectateur a-«sidu de
Il Co;né lie-Française, il voulut être joué à son
tour. Kii insfi il donna an tliéàtn; Mcrhn Dra-
f/r;)i,comé-lii«on un acte et en prose, imprimée
flans le recueil intitulé : Théâtre- Français; Pa-
ris 1737. Il iifisi pas bien certain qu'une tra-
^•i^lie ayant |Mjur litre Rojrelane/ymèe en 1673,
soit <ii> lui : les frères Parfaid, qui en doutent, di-
>ent que l)esmaref> ne voulut pas hasarder plus
d'une fois sa réputation littéraire. Toutefois, si
Rtïxelane est de lui , elle aurait prérc<lé par sa
date.l/er/f;i Dragon ou Im Dragoune, titrequ*oa
lui a donné dans une édition de lG9r>. '
rjrralcl, HistdH Tt.fr.
UI»MABETK i Jean), ma;;istzttt fnuiraii,
imirt le 28 février 13Ki. Il «tait avorat (général \
au parlement de Paris, et joua unn'iie important
piiidant la ;:ui>rre d«^ Mtnlloti}i5. !>rvou(^ aux
intt'iéts de ra:nt)ilieiix duc d*Aujou, Desmarets
fil valoir !**< firiilouliim^ de ce priiKv a la ré-
K«nr.\ vi dérifl i l*-. dm s h remottr.^ la dcdsion
DKSMARKTS 841
Ceux-ci prononcèrent en favturdu doc d'Anjou.
Desmarets, qu'entourèrent toiûmirs le rcspert
et la confiance du peuple, fut le seul magistrat
de la capitale qui osa y rester lors de la sé^li-
tion des M^illotins, en 1381. U se chargea ru-
suite des négociations entre les princes et le
peuple parisien; mais, représenté Tannée soi-
vante à Cbaries VI parles ducs de Berri et de
Bourgogne, comme un des moteurs de la séill-
tion qui arail éclaté h Paris, lanilis que le jeune
prime était allé combattre les Gantois, il fut une
des nombreuses victiim*s immolées en 13^3. Le
sort d'aucun de ces malheureux u'inspirm autant
de pitié qne le sien. Desmaretf était un licA-
lanl de soixante-dix ans, que ses Ibaclkms
avaient fait entrer dans le conseil du roi. U avait
fait partie de celui du père et de l'aïeul de ce
prince. Souvent il y avait opiné atic indépen-
dance et autorité; souvent il s*étaH Wt llntcr-
inëiliaire entre le ptupic et le roi; U avait calmé
les fureurs de Tiin , sollidtc la cléoieucedr l'au-
tre. Ce fut eu lain qu'il invoqua les j
de la ciéricaturtN On lui déclara qol| f
rir. » Toutefois, lui disait-on , crin mcrei i
'( roi, afin qu'il vous pardonne. » 1
ré|K)mlit : « J'ai srr\i au roi Philippe^ |^ _
•c aïeul, au roi Jean et an roi Charles» inji fkn^
« bien et loyaument ; ne oncques œi inilft mis
« nemesçurentque demander» et M&si ferait oe»-
« tuy s'il avoit aage et cognoissance dlMiWip :
« à Dieu seul veux crier mercL » A p^ipe «qt-
il dit ces nuignanimes paroles, qimai imiMn^
sur réchafatid.
Le Ra«. Diction, mripr/. de Im Franet. —
Hist de Fr. t.. IV. -Sàvinoaiti. UUtoin 4M
DBSM A nETH (//en ri), ft-4
français, né à Paris, en 1mi.:|
ville, Ie7 septembre I7W. Il iui«
la musique du roi, et cooconrut k
ans pour Tune des quatre places dt
chapt'lli; royale ; liOuis XIV le tnNi«« «
IMMir occu])cr celte pUice, et le dédomn
faisant une pension. Dciniarcts a
grand nombre de motets, qu'il fit u
tie sous le nom de Go*ipiIlier, m -« «
pt'lle de Versailles; le roi le sot, « c
tance fit tant tIe tort à Goupillîer,qn u k
tanl obligé de donner lénissioB. 1
séjour qu'il fit À 2 s», en I70n,
Gervaî«, maître de c lie de la
cette ville, Desmar mi»
fille du présidint de • uccuuu m
l)ert, et l'épousa sans le conackaia
[lère. Celui-ci le pou^uivit en UiiliDa .
ayant s<W1uit et enlevé sa GUe.
damné à mort par le Chatelel, te
f^^agne, où il devint inaltre d»
Philiplie V, et y passa quatone ans ;
climat étant nuisible à la sa de
({iiil}.! son |H»tr, se miilil « ,
n>:iiii;è surintendant lie U niiup|Hc(Ui
î •:•' ;.,.. Qti.>ii|iif bmifé que Louis XIV
PESUAKETS
m
u
.a<
k
l
liA
I pour #00 talent,
nu m ïsASf iNibuain là régence,
I ; s le fugaa, et sqq ma-
■ ; le d(»cd'OrfôaiM aug-
II leDeamaret», quipaMi
r «eaetjoun. Qeamareti
nmaideiis do règae de
i 11 lopaiqqe de» opéra»
); — Ie< Àmoitrs de
i'-JpkigéMUqi Tdttiridef
Jiaipff»(1704);— penaud
40 16S2 la moiiîqoe d'ooe
» do doc (^ Boorgogo^
p. OBiài-Buioif.
O^iraMoUfHM. — De U BdiHe, fiioi nr
L - Mli^ fiofr«jiAte uniweneltê dêi Mu-
Jean ), sieor de Saint-Soriio,
■s oé à ] ;. eo 1595, mort le
. f I ftit D m
' t a
Mwr- au rui, ooauxMcur
il irc < rr et Mcro-
mi miJC FoOft Ces
l »es talents
I m ttù nombre des
i*A : il en fat le
■mo rva oc»«e diarge pen-
im des tn^ oomrolssal-
namfner le Cid; et il eot
dernière main aux observa-
>r les vers de cette tragédie par
f, de Gorobauld, Baro et L*Es-
j| cette époque Thôtel de Ram-
aotre académie à côté de la
comptait dans son sein les
Mires de la littérature; Desma-
«ment partie , et il y a laissé
Quand M. de Montausier
mcuv de Rambouillet cette guir-
■ laquelle concoururent tous les
ie lliôtel, notre poëte y fit pour
trains, Kun sur le lis, Tautre,
D, où il Tait parler ainsi la
Je oie c»che »oas l'berbe,
odnle en mon Rèjoar;
n iNKit |e me pals voir un Jour,
le» Iran sera la plus ituperbe.
d'une assemblée si renommée
kl morale et son respect che-
«no sexe, Desmaretsnesem-
I ireusement en i)ratique
ses confrères sur l'a-
^u ua\ait pas étudié bien
lÉTS de Tendre. Il était alors
de se livrer au libcrti-
: 00 se souvenait encore
philo, de Maynai (I , <lt'
Htom du l*arn.is>e siti'i p:.'.
^'avalent fi digoement continués Bergerac,
llér^ oies Baijeaax, et tant d'antres. Desma-
reU fot 00 de^ plus corrompus dans cette ao-
ciélé : loi>roênie no^ W^^t ^^^o^ ^^ Déi^
ces de tBsprii^ où il a fait sa propre oonfeadoo
soos le nom d*£ofiè|>e, qo'afin 4e roieox séduin»
une (eouoe, il n1)é|iltai( pas k oaer de son âo»
qoeoçe ppor loi dire çrptre qoe le Yicc était
?erto et poor él^eindre eo oUe tout sentiioenf
d'boooeor c(t toute crainte des Ms de Pleo. tô
cardinal de lUÏMlea en§^^ Desmaretf k tria-
Tailler poor le tbé^ ; et oe poorant ledédder
à eptrer dans cette carrière »u oflft de ruse, et
le pria d'inventer du moins un aqjet de comé-
die qu'il p(tt doooer à qœlqiie autre, poor te
mettre en vers : Deamarets loi en apporta qoatre,
dont Ton surtout plut beaucoup au cardinal, qui
ne manqua pas a*V(>nter perilldeoient, au mi-
lieu ^ç ms iouangesy que œlol qui aTait é(é
capable de le tronvor éUlt aeul ciqMi|bte de jô
traiter dignement C*eal ainsi qu*il ftit en qud
que sorte contraint de ftàreÀMpasie. Cette tra-
gédie était fort médiocre; cependant, représentée
solennelleioent en 1036 devant te doc de Parme,
eUe réosi^ avec éclat. Ce snooèa eut des consé-
quences désastreuses : Richetieo pria ou plutôt
obligeai son poète &fori de lui ûdre tous tes aps
ooe pièce femblabte, poor te dâaM^r de te 1^
tigoedesahalres. C'est le l'excasedete déplora-
ble fécnadité dramatiqoede Oesmanlayqoi donna
soçoessif ement ep quelques années Seiplo^
Mira^, Moxane^ tragi-comédies; les Fislon-
natres, comédie; Rrigone^ tragédie eo prose, et
Europe, pièce allégoriqoe, qui fut attribuée an
cardinal : elle est assez mauvaise pour cete. Il
ne faut pas croire néanmoins que ces pièces
soient toutes également indignes d^attention :
dans le nombre il en est deux qui méritent d'ê-
tre remarquées pour divers motifs : d'abord
Mirame^ dont Richelieu , dit-on , lui fournit le
plan et quelques-unes des idées, de manière à ce
que la pièce (It allusion à Tamour d'Anne d'Au-
triclie pourBuckinj^bam. Il avait voulu se venger
par une allégorie transparente des froideurs
de la reine , et , d'après son ordre , Desmarets
avait comp(^ cette tragi-comédie, où l'on voyait,
raconte Tallemant des Réaux, k Buckingham
plus aimé que lui, et le héros, qui est Bucking-
ham, battu par le cardinal », Ce n'était pas là à
coup sûr le moyen de faire une bonne pièce.
On connaît assez du reste le méchant };oiM ftoé-
tique de l'ennemi du Cid, du protecteur de Bois*
robert, de Tadmirateur de C!olletet et de sa
cane, pour croire que les meilleures scènes de
l'ouvrage ne soient pas celles qu'il a faites, si tou-
tefois il y a travaillé, ce qui n'a rien d'improba-
ble. Quoi qu'il en soit, il s'intéressa à Mirante
comme un père au succès de son enfant qui dé-
bute dans le monde ; il la (it jouer (1041 1 à l'ou-
verture du théâtre qu'il avait fait construire ex-
près dans la ginmle salle de son palais , et la
rrinesentation lui coAta jusqu'à trois cent mille
847
DESMARETS
S48
^.us. FUlc nVn réussit pas inietix pourcda ; inats
Demnareis eut l'art de persuader au cardinal,
en eflet, irriUS que c*était la faute des comé-
diens ; et moyennant certaines mesures prudentes,
elle se releva à la deuxième représentation. U$
Visionnaires , une des premières pièces où
Tut obserrée la loi des vingt-quatre heures,
eurent un succès inoiû, auquel contribuèrent
sans doute les nombreuses allusions qu'on y
vit ou qu'on crut y voir (1). La comédie n'exis-
tait pour ainsi dire pas encore : Le Menteitr ne
vint que quatre ans après, et il n'y avait guère
alors que d'informes ébauches et les premiers
essais de P. Corneille.
Jusqu'à cette époque Desmarets n'avait mené
en rien la vie d'un prophète et d'un réformateur
religieux, et ses pièces de théâtre ne semblaient
nullement annoncer un Jouas tout prêt à tonner
contre la pécheresse Ninive. On peut donc dire
que sa conversion soudaine fut un des effets les
plus imprévus de la grâce. Il était en train de
composer les derniers chants d'un poème épi-
que national, Clovis, ou la France chrétienne^
lorsqu'il se sentit atteint de cotte fièvre mala-
<livc qu'il prit pour l'enthousiasme d'une inspi-
ration divine. De ce moment Desmarets devint
un visionnaire comparable à ceux de sa comé-
die ; il se figura que Dieu l'avait aidé à terminer
son ceuvre , et il môla à la fable de son Claris
toutes les folies imaginations qui bouillonnaient
dans son cerveau. Delà les conceptions étranges
et les biiarres fictions de ce poème. Néanmoins»
quan il parut , Chapelain , cet exeuseur de tou-
tes les fautes , en loua la diversité et les agré-
ments : il se sentait coupable de sa Pueelle, et
pardonnait beaucoup pour qu'on lui pardonnât
de même. Mais on sait comment Boileaa ridicu-
lisa l'ouvrage et l'auteur; et quoique Clovis
ait eu cinq éditions en treize ans, le public fut
de l'avis de Boileau. Desmarets, persuadé qu'on
ne pouvait sans sacrilège trouver détestable un
ouvrtige inspiré de Dieu, descendit lui-même
dans l'arène pour rompre une lance en faveur
de Clovis. Il publia divers écrits pour démon-
trer que le système suivi par lui dans la com-
position de son poëme est bien supérieur à celui
de l'antiquité, et qu'il s'est plu surtout à /lu-
milier et ajouter aux pieds Homère et Vir-
gile. A cette même occasion, il fit p<irattre , eo
1070, sa Comparaison de la langue et de la
poésie françaises, petit ouvrasse d'un style
lourd, obscur, dédié aux beaux esprits de France,
c'est-à-dire aux fahricateurs rie sonnets, de
madrigaux et de bouts-rimés, itos confrères, qui
ne demandaient pas mieux que de lui donner
gain de cause. La première partie, consacrée h
la discussion, n'est qu'un tissu de raisons fri-
voles, rassemblées sans ordre et sans méthode;
la deuxième , qui n'est pas la moins curieuse, se
compose de morceaux tirés surtout di* son C/o-
(I) Siihantle5«araiiiaiia, l'aairar avait tnuia y pcin-
drr mndanm de **zb\c. de rha^tgnv «t de Rambouillet.
vis, qu'y oppose lianlhnenl aux plus bemx pat-
sages de Viiigile, !traduits à sa manière, em pre-
nant le public pour juge. Plus tard il dédia à
Perrault sa Défense de la Poésie française ,
maigre ouvrage, qui ne consiste qu'en uneoourtu
préface, suivie de quelc^ues pièces de vers. Après
ce plaidoyer en faveur de la fioésie, il se tourna
du côté de la religion. Suivant la mode usitée
parmi les sectaires, il s'adressa d'aboni à des
femmes, pour qui il fit un Ofjlce de la Viergt
et des Prières , empreintes de l'esprit le plei
exalté et du mysticisme le plus dangereox. Tm
même temps il ne cessait de frapper d'estoc cl de
taille Port-Royal et les jansénistes, qui dn rade
le lui rendirôit bien. Ses livres de dérolÎM
passèrent à la faveur de leur agrctsioa contre le
jansénisme, et le clergé de Paris les appranva.
Peu s'en follut que Desmarets ne se posât en
apôtre : il se crut inspiré de Dieu, coonne les
premiers disciples du CHirist » et il cowiposi son
ilt;ij du Saint-Esprit au roi^ l'onmgB b pine
extra vagut que puisse cnlantcr un <
lade; il s'y annonce <
voyé par Dieu pour redresser le |
il promet au grand roi» avec unegravei
puisée dans les prédictions de rApoeriipac, mm
armée de cent quarante quatre miHe iManoa
pour établir dans l'empire nudioniélan kid-
gion dn vrai Dieu.
Desmarets ne se borna pas è adnqner loi
jansénistes. On sait < le H «** prit mam per-
dre un panvre fou, a ion ria.
se croyait le TUs de la
Dieu sur la terre, et ^u^ ■■
sionnaire et d'illuminé, a%wi dro» m
indulgence. Soit lèie pour l'oribodoi ■
lousie de métier, il dcsœndit pour U -^tmmm
rôle d'espion , s'attacha è lui. t
dans ses vues, et parvint è > «cb
après quoi , il le dénonça c
conspiration et dliérésie. mb ne
l'Homme, qui avait d^ été mtynm
quatre fois, fut arrêté avec saf
et condamné à être brûlé vif.
également vanté d'avoir causé 1
d'un autre lanatique du même i
Sainte-Croix.
Desmarets t à 1 è
tre-vingt-iin Ans,
il était rintendanl ; u
Saint-Paul. C'est à Desmarets qoe leriL—
neur ou la lionte d'avoir, ie ne dir»!
mais devancé cette ée mnlcnic
dépendants qui ne vco
mêmes, et rejettent comi
mination de l'anUquilé >
tre il méritait un examta
semblaient le denuuMier wv
un des esprits fadles de ce s.
Chapelain dans son Mémoire on
(•t (pii, sans grand fonds, sait me rt*
tité de choses et leur d
I'
^ îîESM
fmr cM pur, maÎR s^ns élévation ;
El étirré t-t abiiitk"^^ selon fjull te
l'uxi et en Taulre genro il est Iné^
r^dr dâûj i'ftécuUoa, «inaant
ler des Ucbes et dw n^tigeoecs
^ pas liiêntât f^iit Son îr^iâginatioii
m^ ta jNMTent tient la pUce clu ju-
iWi i ê*tn lervajt pour des ro-
i qWBjdiw, Doo &aas beaucoup de
I {6 retour de son â^, il s'est
hHiffké à U dévotion, où IT d@
I vite ^'U altaji dans leâ l«ttreà
Qt <l*un homme plus re-
? que connue poète donne
iflée a^^jf. juste. Il
ï <tavraj^e$, qui tous ont
je,a[»rièâa'vyîr finniagé
i, !fo«ft «f ons déjà men-
, te» traité» contre les aneicua
9 Clcpplf , qvll iTiit d'atxtrd pobUé
dkaât£ (l&â7Jt mais que pitr i^utte il
1^1 rt retim&ia en entier ponr lié-
EfiSque. Les principaux parmi ses
hp» Mal : L^ Moral f s d*Épk^
9mit\ de Pluiarque et de Séné^
Mme Û^iicej de rEiprit ; i AâS {Uiet
I ma iilaisaiit) ; --Les Jeus de car-
M ¥r&fkee^ des reines renommées ^
^àêe ei dm inéianwrphmes ; 1064 ;
l^i& en proAet VÀrianêeïEoxam,
■dirtés » oiiTT«gea qtii aenteot pln4
|Be Tap^'^tre, et ne ponrTiient soii-
■ÉMI^lDiireAilu temps- —La Vérilé
Kpu*e -p — La i^f/ettie du poème
pi «*eit eu réalité qu'une ceniuire
t ««Taises de l^ilean. PCon content
VtiÉl&iL beaucoup d'autres poëroes,
i Irj iTùtnenadcsde RickelirUjOU
Bfiii€nnes,exk UiiitcbaDl»; t6â3; —
ÉK^êê; 16Ê9; ^ Est fier, d'abord
ÉKBfèpt chaula; 1 G70 el 1 673 î — £e
II iâmù et de son siétte ^ en s\x
)fL Parmi se* trèS'tH>înbreux Ibre*
^ispCDt dtrr, outre ceu\ dont nous
a iioataimn de Jésus-Chnsi, tra^
li— 1> ToMôfif spt ri^we/, égalEtnent
kni Ltt Ptmimfs de Damd, para*
JMnfrifKaU. Victor ForartEL.
)ÊÊÊn*tt<4t9démtf trançaitip. -^ Nicole,
IN^ (MlrnL - a^i } J r . jÙif tkyit nairr. - R j I U? t
I htétre Pr^nçaU. — De Beau*
iivr iiii fA/dlnj ^ f raiir<.
Ititotoiii), en latin Morexiiis,
t de Saint- Sorti n , naquit
[jjm, €l inetirut thnn la ni^tfie ville,
llvt 1143^ Il «.ulf il pendant quelque
Mk du birreau, qu'il ahaudonita
)m m Ifrer i U culture d^ Irttres-
Ir Mil plntienriE érudit^ célèbres,
^h^. piétan et Ménai^e, auxquels
IfcfÉiwt 4ç tes UUres lafttttSf
AtlETS 8,
seul ou?ra^ qui reste de Itii; ou y remarque
un etjle pnr et ék^nt , et di» irera latin?* îuiseï
bien faits, întercaléB c^ et là. Ces lettres ont
paru sous le titre de Roiandi Maresii £ptslo~
iarum philoioçkarum Ltbri dim; Paris,
15Î5, m'&% et Ldpzfiç, Jflaû, în-lî. ElleÉ ont
été pluàleur» foî^ réimprimées depuis. Roland
Dc^maret» eût été bon criti<pe et surtout bon
poète latin, si sâ modestie lui a?ait permis d'em-
brasser un plnfl va&te bori£on. Il fut enterré à
Saint-Nieelas^es-Cbamps, oii Marte Duprii» sa
uièce^ qui apprit de lui le greû et le latin, fit placer
une épitapbe qu'elle afiill composée dâûs cette
dc^rnière iangue,
0EiMAftETS ( Mcolas ) , Ûnander fr%nçaii ,
né Terjj ISâO, mort en 17? t. Il était neveu de Col-
bert, et sll n'eut pas toutes le» grandoR qualités
de 600 oncle j il etit au même degré que lui le dé-
sir de bien foire. Se» bonne» intentions furent
ÎD utiles, il est vrai ; mais il hut s'en preJtdre aux
circonatanccs.et non pasii Tbomme. Employé dèi
&a jeunesse dans l'administration de$ linaneesp
il encourut la disgrâee du roi pour des opéra-
tions relatives à une refonte des monnaie» et fut
longtemps éloigné des afTaires. Après Colbert,
radmîuistration des finances fut conliée suc-
eesitrement à Le PeleUcr, à Phélypeaux de l'ont-
ciiartrain, h Cbaitiîllart. Entre ces diirérenta&
rnains, Tétat des finance n'avait fait qu'empirer,
La guerre^ toujours de plus en plus dévorante ^
avait absorbé d'avanee toutes les reâiîourcc^ pu-
bliques. Chumillart succombant, en i7Ôâ, soua in
fardeau d'une ad mi uistnition sidinidle, donoa
sa démission de la place de contrôleur f^énérol ,
et présenta pour ^son Ëucceiiseur DD^marets,
qui était déjà directeur dea finances, et dont il
s'était beaucoup servi dans le« dernières an-
nées, Louis 3LIV connaisaail la difîicuUé de la
posîiion. *i Je sais ^ dit-il à t)esmarets, l*état de
ti mes Onànces. Je ne vous demande pas Tim-
n possible. Si vous réussissei, vous me remlre*
* un grand service ; &i vous n'êtes pas beureux ,
ff je ne vous imputejni pas les événémenU. »
De^^marels se mit à Ttruvre avec beaueoup
d'afdrur et de xèle. « Il se proposait , dit Sainte
Simon, de ne i^e point engager, corn nie Charnil'
lart , en âm paroles impossibles à tenir, de ré-
tablir la bonne foi, qui est Tâme de la cun franco
et du commerce , de rendre au roi un compte
net et journalier, elc, ■• Ses premiers af tes ad-
ministnitifs relevèrent le crélît do lliifat, et l'on
tn^uvait déjh des ressources inattendues, lors-
que r hiver de 1709 vint de nouveau augmciiter
les difficultés et aggraver ta misère publique*
liesmareïB ne perdit pas courage; il éïail in-
venlif dans les circonstances eml>arraàs^inles ;
it sut tirer parti de Targent des t»anquiera, et
surtout de Samuel Bernard, Il imagina d'établir
la dime royale sur les biens de cliaque commu-
nauté et de cliaque particulier; il supprima
quelques charges inutiles à Eurteuicnt rélri-
8^0 ^^
que ■
ont "
8âi desmariî:ts -
InK^; il onlonna, en 1709, une refonte des
es{)êcc:;. lîafiu, ses opérations mirent la France
en état ite rejett^r les propositions humiliantes
des conférences de Gertniydemberg. Le roi l'ap-
pela vers cette époque à son conseil on <|ualité de
ministre d*État. Dcsiiiarets se proposait, après la
paix d'Ctrecht, de réparer tous les désordres de
Tadministration des flnances, lorsque la mort de
Louis XiV am(^na sa chute. Le réj^cnt lui 6ta le
pouvoir en se|)tembre i71ô. Saint-Simon, que
Desmarets avait mécontenté , applaudit à sa dis-
grâce, à laquelle même il afait contritmé, et dit
que sa femme en devint (bile. Toutefois, s'étant
lié avec lui depuis sa retraite, il reconnut et
apprécia son mérite , et dans ses Mémoires il
lui a rendu justice. Desmarets se retira à La
Ferté, et j mourut laissant un fils, qui devint le
inaréclial de Maillcbois. Il répondit aux attaques
de ses ennemis par son Mémoire sur Vadmi-
nistraUun des finances , depuis le IlO février
1708 jus(|u*au 1" septembre 1715. Voltaire
admire la ftnuetê et la noblesse de cette dé-
fend. <" rUi* vient de main de maître , a dit ma-
ligneiueut Lenglot-Dulresnoy, mais elic ne dit
pas tout. »
&itiil Simon. Mcmoirtu - Voltatrc. Aiielê éê
lAuii \iy. — I.cii)[let-l>u(resooy. Méthode pour étu-
dier VhUtoirr.
UKHMAnETS {Samuel), en latin 3/arrjhtt,
tiicoloi^on liaumud, né à Ûi&cmunt, en Picardie,
le i) août lôUli, mort à Groningue, le 18 mai
1673. Malgré une extrême débilité physique , il
montra (riieurousi^s dispositions , et étudia avec
succès à Paris , à Saumur et à Genève. Il de-
vint ministre de plusieurs églises protestantes ,
puis professeur de théologie à Sedan, à Bois-le-
Uuc et à Groningne. Il s*y acquit tant de répu-
tation, que Tuniversité de Leyde lui offrit une
chaire de théologie en 1673. Mais il mourut an
moment d'aller en prendre possession. On a de
lui un grand nombre de lîTret de controverse
contre les catholiques, les soduiens, et particu-
lièrement contre Gratins. Comme tous les con-
troversistes , il pnxHgue les injures à set ad-
versaires. Selon lui le pape était l'Antichrist.
Les écrits de Desmarets s'élèvent à plus de
cent ; on en trouvera la liste dans Nicéron et
dans Pacquot. Nous citerons seulement les deux
plus importants, savoir : Colleçium théologie
cum, sive brève systema univers» Iheolotjix;
Groningue, 1673, in-4°; — Bible françoise ,
édition nouvelle sur la version de Genève,
avec les notes de la Bible flamande , celles
de Jean Deodati et autres , etc., par les soins
<le Samuel et Henri Desmarets, père et (ils;
Amstcnlam, Elsevier,! §69, 3 vol. in fol. Très-
belle comme impression , cette Bible n'a d'ail-
leurs que bien peu de valeur. Voici le jugement
qu'en |iorte Ridiard Simon : « Desnwrctscite les
endroits qu'il n'est pas besoin de citer, et où il
n'y a d'onlinaîre aucune didiculti*. S'il rapporte
quelque clio^ «{u'il uit ]iris tle« Wms aulcui-s, il
DESMASURKS
le gâte entièrement par oe qu'il
son langage est un gpHmatias
les uotes, qull a prises des au
d'ordinaire celles qui favorisent
jugjés , sans examiner si elles su
root, tout ce grand ouvragie de
la version de Gcyiève a été e
par les additions |i«v jodideose
qui les % roQM^iUies, nvtre qy'il
de capaeité pour en ÛJre un bn
Nlc^ron. Mémoirtt det homme» il
— Paqaoi , Mémoires ^our «crrir
rmkrê des PmgM Mot. - Rlrbard Sm
cif M dm yuMM TutmmÊmt.
DBSMAaBTS. VOjfOi HaILL
•BftSIARBTft (JoSSe). l'o^c;
DBnMARBTTES. Vo§ei Ulll
DBSSAM, médecin friima
commencement du dix-huitième
1767. Après avoir été attaché à
de l'Oratoire, il étudia la méde*
decin pansionnaire de Boukigne-i
bre de l'Académie des Sdenoea •
d'Amiens. On a de ini : Obu
toùre naturelle faites aux eut
vais , insérées ilans le Mercurt
mois de juin 1749: — ifdaK»t.
terre et les eaux de Boulogne
ses environs ; Amiens, I7&9, in
reparut augmenté de la Çousti
que observée suivant les prit
craie, à Boulogne^ewr-Mer, •
dissertations Sur la wtaUuite s
de Jiiont'Lamberg , et Forigim
emgénésal :P»m, 1761, in-i2
dit la Biographu médicale,
<Uus le petit nombre des bom
médicales »; ~ Lettre conce
plantes qui naissetU en Pita»
sérée dans les Registres de V
miens: — Mémoiresur la ma
tons en Boulonnais dans les
1761; Boulogne, 1762, in-4"
Épidémies d^Hippocnle ; -> Lel
talité des chiens dans fani
trouve à la fin de l'ouvrage sun
mies d^Uêppocrate, traduUet
des réflexions sur lu constU
ques; suivies de qumamte-
rapportées par cal ancUn i
commenlaîre de GaUeu sur
Parts, 1767, in-lS.
BioçTfiphm medtemi*.
DESMASIRBI (Louis), ۥ
poète Oainand , né à Tounuj,
vers i.>80. Il s'attacha de bun»
son fie Lorraine, et devint cons
iccrétaire du canlînal Jean, fils
Après la mort de Fruçois l**, <
lie France, et se retira à Rome,
Jean du Bellay. Bappclé à la ce
( liristin:* fie UanetnarL, diitlic
l)csii.n<nrcs v trouva asseï do
DESMASUIIES -
tttft travayi^ tÉtii^rmire», entre au-
lueliou de VÉnéidi^. Lm do£-
»« qu1l iMiitïfH'^éa aiet; ankur, le
tlËf U UïrrA^nc Et de se retirer
lie Deui-PoulÀ, 11 fui ensuite
jjit a Mets, à âAmte-M^ie at ï
I t de lui ; IMS dmjs premiers
)^ê de flrgih traduits en ver$
I» IM7, lii-4«; — le^ ovaire
I tU t Enéide fte Vlrplet tra-
ftOHÇOU; PlTia, itt£t%i iû-12;
■MI éê Daviti t traduitî seton
' «n rétius /rançoiâes , ei
iyoa, iaâ7, m-4";
McJ^tSr fti prrs français , tm-
de Jér6m§ Vida; Lyon, f&57,
t< sur la ^uj/ice de J/«'^5 , dt
Ui-QuéMÎkm, H de ia emique^te
kmÊÊ, lAàtt, tnl"; <^ €Âani
k pmriimetit de France j du
làiFremtf et Claude de Frtinee^
r, I h^^i — les douze livres
Wk§Uê iftiduicts en mrs
)i IMOpto^**; — i^a^td com-
f^àmd «i ft^9Wf tragédies
ttitip In*l3; -^ Éclùgue mr
\itm dm i^nt t Jiis preimier-né
W dâ idirratne ; Geoève^ 1&6A ;
rPftrb, Ji65, in-4'^ï —
ùKiCJE t^mnnidis Ever-
tmi, iB-i^ L^spoésif^ latines
ut él^pbi^L'ur!! fois publiées ; ta
» «A iutituU^ ; Liidovici Mù-
litmfidùedUiii ab avlfioreipso
■lia 9mctfi; Eàie, t579, tn-l&.
■i 4e«iquA& poésïeâ lAtine^ «le
mhê ScMdi(mnala jjoelica <h
fïiBfIbft, 1574, iJi-13; Paris,
ttC^^^ii dq^slnr. Stbtiothéques fritti-
ÈÈmt^t Bi&hûthéfjuf di" lorraine. —
fltÊÊktnmmire àiMori^uf. — Pvqurit ,
rmiràmairélUtér^trêdei PAvi-Bm.
^ÊB {Thomas- Ifvuis)^ fîëmiti^ur
■fiii, né À Atijîfrs, Se 1**^ févripr
Mê^ B éludia le fîroît, H f^arcourut
ll^ Ift hi^rârdiie judiciaire « Jor
nÉP" fx^iii^nt de La cour imjié-
imi ii cmijkTva Ji" titre honon-
éa omâ^ généra] de Miitne^et-
EdMftpinsi^raoccasjon!;, i) fut
ÉB ■éailear par un décret rïu
; Jl8<f««t ) , tbéolo^en français ,
pmki^fî tnoitîé du iii]i«st.'pUème
iM ; t'u* iir Aamt fitrey ; Parii^
- AMMirfiirj! irur lu ^ie de Jean
1, litl, iu*B*;— Vte dr imni
lëf Ii rlUé de Pérontie ; Park,
i^ MOàntê €kdi{de ;KQueat
^mi*mtê*44kL FoAtellf.
hESMiaiELS U4
*DKSAI%V (i^Miï), Uistçruiu IJriuçds , vi-
vait dam la ^tt^uude nmtié du dix^^ptlètiia
&iè<lc. Ou à de lui i Rekiiion mmreitc eJ par-
HcuiiLre du vftifaijù det Pp. de ta Mrraj mix
roijaumt$ de Fei et de Jdaroc en lest ; Paris,
]Gâ2, iii-n.
lïXii|lKiT9liEa ( Jem - NtCQiùâ ), Vasfez D i-
urrKi£iu
uéiil français, oé à Di^p^e, k la imt» 1779,
rjiûrt à paris» le | Juin lS4â' 11 fit ^es preinièrcï
4rme§ daAS le 13* régimeiit do busà^i-«U, où il
il voit été adrruH h Tàgc de quliue mi$ , un (iiialilé
de volontaire , le 2g prairial an il ( iâjiiin 1 794)«
Aprèiî avuir Eâit m liaï.m Jn t^tnpigue qu«^ tcr-
mioa la paix de Campû-Formia, il miva dâus
les guides, «t iwi?it ce régjraent en Égypt*;. Re-
venu en France k la c^uitjs du général Bonttjiartt»
tl fut nummé ^ooâ'lii^utanaot dani ]m ^tmadkrs
de là [^rde Gtiinulaire (4 briunaire an i%^tû
octobre i 8ûO } , puis Lieutenant dans les cbaa-
s(^yrs k cheval de la garde impémie ( n ven-
démiaire an XI, 13 octobre ïSoa), où il rcmjdLt
les f< in lions d'udjudant auprès de son colouisl L«
pfimii liiii^ùnef i{ui Tbonora de kou amitit^ fin
lÈûbf au début dç la campagne d'Austi^rlit/f un
fait d'armas audacieu>^ ask^igaa au ItcutiHiiiot Di'a-
miclii4â un rang tien piu& honorables pornd k^
briUaDts oftlderâ de la garde impiiriale. A k Uit
de trente bommfs r^tufeiuentil fit pri*onmers^ pvhê
de ^ïtireraberg, six c«nts fantassins aulrjiiikiîs,
enleva vingt -cinq pièce» de canon , et pour^aivtt
[>cndAQt deu% heures quatre cent^^ ilrii^^en* ih La
Tour, prit leur colonel et ramena une centaine
de prisonniers. Cet ejLpïoii lui mérita L'accolade
cheiaLerenque du prince Murât et Les éLogies de
Tempereur^ qui le nomma capitaine et ofticierde
la té^Dit d'Honneur, Altlu de camp du marâ>
chai de Desi^ières à Âuslertitï, il carn&altit en-
suite à léna, et reçut le grafle do cUef dV^ca>
dron api"^ ÏA batailLe d'EylAu, ou il avait été
dang^ireusement blessé ( 7 février 1807)*
Desmiehels lit la campagne lU 1809 d:mji les
cha!4!wurs de La panle, et t'id ^in cJieval liic tous
lui, a lii bataiil*- ti'HsâLm;;en ( ttiu ), Ll i\\uU,\ La
garde Impériale, pour organiser et conduire en
Eipaiine Le beau 31' régimf.nt de cba:^'îeurâ^ ri ont
U avait été nommé coLonel Le il décemt»re 18 L t,
et ifui se distingua dans toutes les reticontrcs ,
notamment au combat deSoâ, livré le 13 mai
I8i3 parLf corps d'armée du général Cbni^»
Appelé à l'armée d'Italie en ï 81 3, lectiLonel Des-
michetsse retrouva avec bon li*!ur sous î*;s ortlre^
dn prince liu^èmï, qui le cita à Toril re de Far-
nvée pour &a l>eile conduite aux balailLea de
Caldiero, de VilLafranca et du Miiiclot et le
nomma provi soi rement géoéral de briga'iw- i'ab-
dicatlon de rem|H>reur n'ayant pa4 permis qu'il
TiH donné siuLe a un avancement a! bien mérité»
OfÀriiic'lii'Iii fut liih en disponibilité td ni* rqnit
du service qu'en laià, ejn^que mi il alla rejoiudcu
8^5
DESMlCUi^LS — DESMONCKAUX
à Lyon Napoléon arrirant de nie d*£lbe Dans
Torganisation de Tannée qui devait aoceomber
avec tant de gloire à Waterloo, l'empereur fit
accepter à Desmicbels le 4* régiment de chas-
seurs, en lut disant qu*U avait avant tout besoin
de bons colonels, mais qu'il ponvait se reposer
sur lui de son avancement Au jour de la ba-
taille , ce régiment fut des premiers à Tattaque
et des derniers à la retraite.
Condamné à sept ans de demi-solde par la se-
conde restauration, Desmicbels ne fot rappelé
au service qu'en 1821 , et obtint enfin le grade de
maréchal de camp le 30 juillet 1823. Nommé
commandant des Hautes- Alpes, le 4 lévrier
1824, il encourut une troisième disgrâce eo 1830,
pour être resté fidèle à ses nouveaux devoirs.
Cependant, le roi Loui»-Philippe, qui avait besoin
d'un homme de résohition pour assurer la pos-
session de la ville d'Oran, le chargea du com-
mandement de cette division, qui avait alors pour
limites les remparts de la place ( 28 février 1833).
Réduit à deux mille hommes de troupes dispo-
nibles, le général Desmichds osa se mesurer
avec Abd-el-Kader, qu'il battit dans trois rencon-
contres; et, par un coup de main des plus hardis
il se rendit maître de M ostaganem, puis d'Anew,
dont la possession arrêta plus tard les désastres
de la Macta et de la retraite de Mascara. Le grade
de lieutenant général (31 décembre 1835) et le
gouvernement militaire de la Corse forent la
récompense de ses services en Afrique. Il com-
manda sept ans cette division, à la grande satlt-
faction des habitants, qui n'ont pat perdu le soo-
venir de sa loyauté et de ses vertus privées.
Lorsque des influences, que sa dignité ne hii per-
mettait pas de subir, parvinrent à lui faire retirer
un commandement qui comblait son ambition ,
le général Desmichels fut appelé an comité de
la cavalerie, et finit sa carrière dans ces fonctions,
à l'Age de soixante-six ans. 11 avait publié en
1835 une Relaiian des principaux événe-
ments qui se sont passés sous son commun-
dément en Algérie.
DoewmmUi pmriieuUtn. - ratU$ de te Uçicm
éTHomm^mr. - DUL dti BatmiUêt, t. III. p. MS.
;DBS»iaiBL8 (Ovide-Chrysanthe) 9 his-
torien français, né an Val (Var), le 2 janvier
1793. Après avoir fiiit des études sérieuses et
suivies à Blarseille, il fut admis, en 1812, àPÉcole
Normale, et derint successivement régent de
troisième au collège de Mootluçon, profes-
seur d*hi8toire aux collèges Henry IV et de
Bourbon, à Paris, de 1818 à 1831. Nommé rec-
teur de Tacadémie d'Aix, le 31 mars 1831 , fl
passa en la même qualité à l'académie de Rouen,
le 28 avril 1838. Nommé chevalier de la Lé-
gion d'Honneur en 1838 et offider de cet ordre
en 1845 , il sollictta trois ans après son admis-
sion à la retraite, pour se livrer entièrement
k ses travaux historiques. On a de lui : La Li-
berté de la pressé et des journaux sans res'
triction, sente forantie de toutes tes Itbcrlvs;
Paris, 1817, fai-8«; — Tableau
de V Histoire du Mogen Age^ d
des barbares jusqu'à la prisé
nople par Us Turcs Ottoman
fai-8*; réimprimé sous le titre
V Histoire du Moyen Age; Pa
— Histoire générale du Moyt
suiv., 2 vol.; — Précis de VHis
Age; Paris, 1827, in^"*. Souvci
Biographie de» Bwmwtê» wtar^tum.
Laurent
DUMOLBTt (l>ierre-iVécoi
français, né à Paris, en 1678.
1760. n entra dans la oongrég
en 1701, et se lia avec les mem
lustres de cet ordre, tels que I
Halebranche. Bibliothécaire de!
Il se fit connaître par des ooropi
tes et fort utiles à ceox qui s'oc
littéraire. Ses ouvrages sont : .
raires; Paris, 1723 et 1724,
nuation des Mémoires de Littci
toire de SaUngre; I is, 172
in-12, avec l'abbé Goa — R
dTHistoireetdeiÀ ;F
fai-12, avec l'ab^ m l. jue
publié c m 2*^
Bccles RMw UH P. Génu
1710, UI.1 — le3*eCle4«v
tion Cm» t.
de Vert: 1
De Toi
a'
1 i/:fti,
Kl- L.
i CH >
1/20, 2 '
fiiesderÉgli»
. 1713. 2 vol.
M Anr
1
:— li «
I. I r: —
»A «,
(A.i—weàMi
lieXf du r. ruuget; Paris, wa
Sermons du P. Jesm de Laroi
8 vol. fai-12;^ les ihiies degt
traduites du grae par le P. l
1739, 2 vol. iii-12; ^ ]m Rét
de conscience^ du P. Joeain ; 1
in-12; — VBistoire detEmpm
prince Cantemir, traduite par Je
1743, 2 vol.tn-4«,oa4ln-12.
L'abbé Go«|€C. tjettn à M. Bmmm
omproçti du ^. DumnUU, éam le M
— Qoéraré, Lm frmmm fiCWrafra.
»BlMOKCKAITS (L*abbé) , i
né à Paris, en 1734, m
bmi 1806. Quokmen
decinr. nn
D I ' .
I c B
L ATI, <
de nu ; Lettres ri
son omvrage < ; i
Lettres eio
logiques et pmfMw §m w
naissants ; Paris, i / / o, r ; -
ladics des Yeux ei < OrcU
M
11
DESMONCEAUX
pporf iê$ qwifrê égêi de la vU de
Pwfei» i7Afl» a vol io-r; — i}e la
wf nmtiùnali^it néccstUé el sûn nU^
mémàmtinttéùn des hôpitaux î Pari»,
;^i»jâi« écanomiqueet qénéruldts
: dt1/e« du hdpitaux; Paris,
— DESMOULmS
SSâ
n (/tanm FmGEKAL^), coratesse
dus k? çsfnté de Waterford^ en
m 1%67, i»ort« tû 16 13. Cette dame
■I eicoipie rem&rquatile de Ion-
i été £QJet à contestation. Qtielqiteâ
réleiirleitt qoVlle a *é€u c^tït ^oixant^?'
ail Walpckkv qui â fait descmpuh;u-
heê à ^ ^H, réduit la vio tle la
i DeuiMod £i cent quârantc^cinq mM,
i^ÊmiOMf tfEiilèiné comte de Des-
r« { Hêfrtf ) , écriTatn religieux rran-
1^*7, prfe di» lîltet^i*Maïaîi» , le 30
l^aortlPiofinâ, I«î7 octobre 1787.
^ÊÊÊdÊm à9 It «(Mi^ê|;;aion dé Saiat-
iW !l« i*^er/ina^ecûm5irt/ft*
éft auteurs prù/anes;
'014-1747, 4 TOI. io-11 - —AmvelU
Mm h thTéiitnne, où tn apprc-
He cm iVAi/mr^ en miiiuT temps
iOT;M«t£« l7GO,h]-i3.
rm l LBmrenl ) * poète Trançai^f
Êm du quiozi^ne «ècle. On ne
ii iw, &i ce ntsi qu'il élaït prêtre
Il éemit «ir lei tr&Tera et les vices
pi une Tbltste ladre, intitulée :
éa Maladvùe*t autrement dit
Pt^Êi wmlheureuj:. Employant une
là k mode, îl sapftose que durant
lliimpurtt; daus un cmietière;
ï foule de malheureux, dont il
^4*apfè4 te coEtôeJI que lut donne
que, nommé Entende*
àt^ regrcti de tous ces pé-
• li CaihohcGn, où défllcnt t*iur
, tes lïotiimand», les joueuri,
Ri tii «nfant^* désobéissant à leurs
bteetiders qui rivent folle*
Lrautre« iûilividus de
Idetoolft èiatj dont la conduite
Tout cela e^it entremêlé
ittoodléA, de rondeaiJ\f de ttal-
ItdM et tratimnl, et maigrie
juste*, le Uvre est an-
It «ni (Miurtànt du succès loria
£ d#ui Mitionifde Paris, UiJ ,
tdàiaïou*'*es par l'auteur
; il ne àànclionoa que celle
m^Hrfik en Iâ34 d'une ?éitnpre<t'
En de ta raort d'Anne de
mtt^ w^ regretfi dan»
on i>f»a-icule de sdic feuîUets : Ln Dt^phraiéûn
(ta la/euerùi/ne de fmatc, en viîh au-deï^oui
du médiocre, G. li.
Jct» Siàtiothé^ut françaiiû, t, %,
DBJ«MorLt]S9 (/Iran), m hîln MùUn^us,
lx>t^ate trançaja, nû à Amliert, en 1530, mort
Ter» 1620. Il fiTalt étudié à Montpellier, où
il fut M afec le célèbre Rondelet» et pratiquait
ia niédecine à Lyon. U s'o^xupa particulière-
i meut de botanique. Coinmerson a donné le nom
I de MoHïiâca à un genre de plantes qui com^
I prend dea arbu&tes de Plie de France. On ne
I mi rien de la fio de Desmoulins, et on ne con-
naît fie lui que teâ deux traductions suivantes ;
l6s Commentaires de Malhiùte sur Dmeo^
rides^ avet tes petites Jl^itrei de Valgrlsi;
Lyon, I57î, 1579, in-fol; — ffistoire générale
des Plantes; Lyon, ifilS, et 1663, 2 toL in-foL
Cet ourrage e^t traduit du livre latin de 0ale-
diamp intitulé :i/i^^f?riûi generalis Planiarum^
iu lihros XV m per certûs classas arti/teiùm
digesta ; Lyon, 1586. t Cette lustoîre, dit la Bm-
grftphie médimk^ n'^t pas entièrement duc au
sarant t)otaniâte Palectiamp; il en avait h là yénîà
reeueiUi les matériaux, mais Des moulins, qui était
Ijeaurîonp au-dessous de ce traTail, fut chargé
de la rédaction, et g^ta cette entreprbe. »
lïa Verdier, tUtL/ranf. — IH&QrapMe tnédifatf,
DES MOI? LINS (Camille ) , homme politique
français, né en 176a , à Guise, en Picardie^
mort à Paria, le 5 avril, f7M. Il était fils du
lieutenant général âu bailliagie de sa ville na-
tale, et fut élevé A P^m^ au collège de Loul&-le-
Grand, oii ion père a Tait obtenu pour lui une
bourse, eo 1776. Ce fut lAque commença entre
lui et Robespierre cette amiti(^ d'enfance qui
survécut à la vie de collège , et les ^uiTit dans
leur carrière politique. Camille étudia ensuite
le droit, et ae fit recevoir avocat au parlement
dû Paris, Jeune, bouillant, spirituel, doué d'une
Imagination féconde, ambitieux , oTide de renom-
mée, il embra^jia arec enthousiasme la cause dû
la réfolnïîon. Deux pamphlet*, La Philosophie
au Peuple français (17S») et £a France libre
i lim)^ Tavaientdéjà fait connaître comme l'un dci
partisans le^ plus hardis des réformes politiques et
sociales, lorsque le renvoi du ministre Necker
Tint proUTer à la France que la cour éUïi peu dis-
posée à céder et ne ferait volontairement âucnne
concession. Ce fut lui qui Iw n inillet 1789,
monté sur une table dans le jardin du Palais-
Hoyal, donna le signal de Finsurrection i^n a^^^i-
tant une épée nue et en tirant un cou() de pislo^
let; il arbora aus&i le premier le ruban vert,
qui servit alors de signe de ralliement aux pa-
triotes, et qui bienlAt aprè^ fui échan|;é contre ta
cocarde tricolore. « Amis l s-écria-t-il, le sî^^nal
<i est donné ; voici les espions et les satellites de
t la police qui tnc reprdent en face; ji- ne
« tomberai pas du moina viTnnt entre leurs
«• main*! « Et il tira de sa poche deux pistolelij
8fl9
DKSMOULINS
en ajoutant aussitôt : « Que tous les citoyeDs
n m'imitent. » Quoique la nature eût refusé à
Camille une prononciation claire et dtetinete, la
chaleur de son débit et la cooTictioD qui semblait
dîtter ses paroles firent passer en un instant
dan:i Tâmc de ses auditeurs les sentiments dont
il était animé. Le cri aux armes! se fit aussitôt
entendre de tous côtés ; les boutiques des armu-
riers furent forcées, et la foule, faisant invasion
dans les ateliers du statuaire Curtius, y enleva
les bustes en dre de llecker et du doc d'Oriéflns,
pour les porter en triomphe dans les mes et sur
les places publiques. Bientôt le buste du ministre
est brisé à coups de sabre par les soldats; mais
on parvint à préserver celui du due, dont l'ova-
tion put ainsi continuer. Le lendemain les fusils
ainsi que les canons de l'Hôtel des Invalides tom-
bèrent entre les mains du peuple; et le 14 la
Bastille fht prise.
Après s'être Mt au Palais-Royal le tribun de
la multitude , Camille s'était hâté de prendre les
armes , et combattait dans les rangs des vain-
queurs de la Bastille. Il n'en fallut pas davantage
pour rendre son nom populaire et pour le faire
claxfter an nombre des personnages les plus in-
fluents du parti démocratique. Il reprit liientôt la
phime, et publia successivement Lti Lanterne
aux Parisiens, pam|)hlet qui sous une forme
légère contenait des attaques violentes contre les
ennemis de b révolution, et où, par une odieuse
allusion aui premiers assassinats populaires de
1789, il prenait le titre âe procureur général de
la lanterne; et Les Révolutions de France et
(/rj9;Yf 6(271/, ouvrage périodique, qui exerça une
grande influence sur la marche des événements,
et qui dut son succès k Tattrait d*un style coloré
et à la hardiesse des théories. « Le Palais Royal,
« dit-il dans le premier de ces écrits, est le
n foyer du patriotisme, le rendei vous de l'élite
u dos Français, qui ont quitté leurs province»
« pour assister au magnifique spectacle de la
» révolution de 1789 et n'en être pas specta-
« leurs oisifït. Pour les Parisiens même, il est
« plus court d'aller au Palais-Royal. On n'a pas
A t>esoin de demamier la parole à un président ,
n d'attendre son tour ptmdantdeui heures. On
« propose sa motion : si elle trouve des parti-
« sans, on fait monter l'orateur sur une chaise.
« S'il est applaudi , il la dirige ; s'il est sifllé, il
« s'en va. Ainsi faisaient les Romahis, dont le
n Forum ne ressemble pas mal à notre Palais-
M Royal. »
Bientôt Tanteor de ces feuilles, que le puMic
dévorait avec avidité , fut exposé aux attaqués
des partisans de la oour. Makwet le dénonça, le
2 aoôt 1790, à l'Assemblée constitiunle, et ter-
mina par ces mots sa dénonciation : t Qu'il se
jufftifif, s'il rose! —Oui, je l'ose!» s'écria
Dismoiiltns, qui se trouvait dans une trilmne.
ï^ président donna l'ordre de l'arrêter; mais
Robi'^piem^ prit sadéfense, et l'affaire en resta là.
|)e5moultn< se lia ensuiti* avec Pétion, avec
Danton, avec Marat,
ses écrits nnegnerra us &
Enfin, Mirabeau l'a' ve
près de loi, le logta uau sa »
digua les téOKHgnafles de l'atl*
sincère. « II me flattait par son
Desmoulins lui-même, •< il me
amitié, il me maîtrisait par m
grandes qualités. Je l'aimai* avi
amis savaient combien il redoui
qui était lue de Marseille, et qi
postérité. On sait que plusd
voya son secrétaire à une cai
de denx lieues, me ooi^urer d
page, de faire ee sacrifioe à 1'
services, à l'espérance de va
rendre encore. »
Sur ces entrdUltety DesroouU
Duplessis, jeune periOBne chi
apporta une certaine fortune, e<
la passion la plus vive. Leur i
l'abbé Bérardier, andoi profe»
Uns, en présence de Robespier
d'un grand nombre de leurs amii
léans fit meubler à set frais, ai
Pappartement que le nonveau <
cuper, rue de l'Odéon.
Desmoulins fit partie du clul
dès l'organisation de eette soi
après Danton et Marat il en fii
plus influent. Lorsque après la fu
le 16 juUlet 1791» lea sociétés pi
rent une pétition ponr dcmand
la dédiéanœ de ce prince, D
chef de la députation cavoyée
naires à la municipalité, pour
leurs intention! (1). CcDendanl
ayant été averti deé 11
mandant de la ic i
rendre au i uc wm
n«)ncé, il alii« «mier k tm wmpig
Fréron, Legendre ci les autres <
liera. Des mandata d'arrèi furrn
contre eux, le soir même (2).
restèrent sans effet. Au 10 w
aprèA avoir, comme Danton, hi
seillais au club des Cordetters,
signal de l'insnrrcction «rt été A
de feu tiré de la eonr du C
(1) Ce faU, raconté par t:«aUto t
dcroirr nusero d- te» Biwotwitmu
BrotmMt, ntni atlcil^ par aacaa a«
Les autnin et riTMMrv wmHtmtui
flou ea ont ?ala ratai cberdka la pet
Ue^ de ia eo««aae. Toyci L XI
p Mt.
(t) Oaaioa «ehappa, mmmit Cmb
daater ^ac roaralMl toa pdUbooaa
booiaiet cU laeteaaaMa ; e éUlrat n
If peuple ft ae rAudr pow Ugarr 1
d'avaare dea prpftla dt la ■aajfipi
pat «e rradre dei pmritn a« ikaa
averUr k pevpir et I raffaprr a m
VUitMre paHtmentmirf :^ la Hêi
H «aiTaalea.
DESMOULINS
ÊÊm lii «MTérenlei t^tacs , et ap-
!•■§ an mutê\ Il alla coêoite Mre
I nr ItflMe do Carrousel, fiie»-
las mlaislère de U jQstieai
) di ^Milité de seerélaire
«laa mtJiif*
pHtolimf «a ^art de la responaa-
HiiMiaa Ituiiéea doH ref eair à
1(1). Hait du melBt D«a-
■%f«polalde
b; eiroÉ eMa, a« eoolralre»
i^AneBliearaaiotà toi
I Ha ■mitia IMIUUM9* 01
desdépntëaà
MT iMirar aar M lea Miffiraiea dea
mÊÊi ilfapalarICé iefaiaatt qo*aiig-
■tant dWI aouten de rappoi de
MHMMaat n fMéhf,eCdla 8ié0elr
■IMbrci laa r>ta> tieleiils do parti
A.i*« It poiot rananioer dÉM
ala prauimiilina ililftifluniiin In
li MMe ^ oè rnitralneoient do
I #ia gpMddaoïar ne poo-
\m FalAa-lloyal, soppMer aot
\êè TmtÊmf. Oe IM torloot
[tiqltia pwtiadqoel II a'at-
l^nire eomplé ao nombre
idelaConrcntieft
Mli pMèa de Unis XVI, Il vota
>9lnp tard, prat-étre, dit-il, pour
ÉCÉBTCOtifiB ». AdTersaire déclaré
Wk la LégialatiTe , il acheTa de les
Ml^^ ooBtre eux Tarme du ridi-
MMri des Brissotins , en dévol-
irt doctrines et en sonlevant
I paliiqoe, leur fit peut-être
ifciplKf rotloutaWes accosatioiis
I, loraqoe Cambon vint, ao
rtot poMiG, faire à la Con-
aor l'arrestation d'Artiinr
oHna essaya de prendre
n dnnanda la parole
, ne pot l'obtenir,
Ijàars après on pamphlet en
; Ce Art vers cette époque que
il des enragés et des tn-
tt plaMr avant tout, Rrand
i éa toos ceux qui lui xA-
kiapRalité, Camille Des-
rtratoer qodquefois À des
\ raUMn éei Hommes de
icr, 401 ■▼•It é\é le %fCTt-
\ vtflte ém mjMaere , Camille
' I «crjo, 4K«lt a qui voulait
lavec lunton et Fabre d'^,-
iaa^vnars oiewrea, qni saave-
O TtiUtoirp portementa&f
,p.ffl.
iifn
démardiea qoi poovaient gra? enneot la eoonpro-
HMttre. Sea Uaiaooa aToo Daatoa, a? ec Fahre4*É>
gMntkMy arae le doa d'Oriëana aortoot, de? aient
brifilrecraiiidre d'avoir tôt 00 tard (|iiiBk|Be dé-
aaèlé lidMiDLafae leaoraité de aalot pobttc, 811*00
■e parfeaait paa àiBiti§er la aérérlté de oatte ter-
flbla dietatnra. Sa place était donc marqnéa daoa
le parti dea tnduigentê^ qai la regarda Ueolûl
oanme oo de aea nembna laa plua Importante.
AoeiM coadiaeipleda Robeapierra» qolafaittoo-
joora coaaenrépoferhd de ramitiéf on comptait
anr M poor aoMffir riaaim^iMe. Son talent
comme écriTain^ aanadiaaaaè manier l'armada
ri^eole, lUaaient d'alDaora de lai on pm*aaaal
mfliahre. SanjcnnMl la Vimm Cordtiiêr oat
u aoctièa imnenaa ; Il y prAoliait nodolgencay la
reloOT ani fortaea laataa at droonapeetea data
Jnatioe^ dont laa partie na aont qaa trop diapoaéa
à a*écarter dans laa lempa d'oragea. Il veraait
llronie aor la plupart dea BMmbfoa do condié de
aareté générale, atttomparaillettr» adeaà can
dea tyrans à Raine.
Aocosé aoa JaeoUna par Hébert, Camttle Dea-
mooUas tftMiTa cependant on défenacnr dans Ro-
beapierre. « Il fuit, dit ce représentant, cond*
« dérer CamWa Deaniodlas avec aea irertoa et
« aea lUbleaaea. QoelqaelWa IbRila et confiant,
« aooveot coorageBi, et loujoora républicain, on
« l'a ▼« ancceaaiYement l'ami de Lameth, de
• Mirabean, deDIUon; mais on l'a to auaai bri-
« aer cea mêmes Idolea ^V airalt encenaéea. il
« les a sacrifiéeasor Taotel qull leoroTaitéleté,
« aosaitdt qall a roeonaa leor perfidie. En on
« niot« Il aimait la liberté par instinct et par sen-
« timent, et n'a jamais aimé qu'elle, malgré les
n séductions paissantes de tous ceux qui la tra-
« liirent. J'engage Camille Desmoulins à pour-
« suivre sa carrière, k n'être plus aussi versa-
« tile, et à têcher de ne plus se tromper Mir lo
« compte des hommes qui jouent un grand r^le
!t sur la scène politique. » Desmonlins ne suivit
pas ces conseils, et s'engagea de plus en plus
dans la voie où il était entré. Bientôt après eut
lieu la défaite des Hébertistes. La mine de ce
parti , diamétralement opposé à celui des Dan-
tonistes, semblait un triomphe pour ceux-ci. Ils
n'en furent point satisfaits, et voulurent aller
plus loin encore. Les dénonciations parties du
club où présidait Camille Deamoulins, et qui
s'étaient d'abord arrêtées aux chefs du parti des
enragés, s'attaquèrent bientôt aux membres
du comité de salut public, et Le Vieux Cor-
délier se chargea de lenr donner une immense
publicité. Accusé de nouveau, le 7 janvier 1794,
au club des Jacobins, il y fut encore défendu
par Robespierre, qui termina ainsi son plaidoyer :
K Les écrits de Camille sont condamnables sans
n doute ; mais pourtant il faut distinguer sa per-
« sonne de ses ouvrages. Camille est nn enfant
« gâté, qni avait d'heureuses dispositions, mais
N ({ue les mauvaises compagnies ont égaé. Il
» faut sévir contre ses numéros, que Briaaot
86S
DëSMOUUNS
« Int-méme n*cA( osé avouer, et consenrcr Ca-
« mille au milieu de nou». Je demande, pour
« l'exemple, que les numéros de Camille soient
« brûlés dans la société. » — « Cest fort bien
« dit, Robespierre, répondit Camille; mais je te
« répondrai comme Rousseau : Brûier n*e$t
« pat répondre, » Cette réponse imprudente
détruisit Teflet dn discours de Robespierre ; les
Jacobins ordonnèrent la lecture des numéros du
journal de Camille Desmouiins, et particulière*
ment de celui où il essayait de se défendre des
attaques dont il était rofajjet; et cette lecture
n'empêcha pas qu'il fttt exclu de la société. Peu
après, les comités de salut puUic, de législation
et de sûreté générale se réunirent et décrétè-
rent Tarrestation immédiate des chefs du parti
des indulgents. Camille fut arrêté dans la nuit
du 30 au 31 mars et conduit à la Conciergerie.
Traduit avec ses complices au tribunal révolu-
tionnaire, et interrogé sur son âge par le prési-
dent : « J'ai, répoiâit-U, l'âge dn sans-culotte
« Jésus, c'est-à-dire trente-trois ans, âge fatal
« aux révolutionnaires. » Quand on lut aux ac-
cusés le décret qui les mettait hors des débats,
Camille DesmouKns entra dans un accès de rage,
et jeta à la tète des membres du tribunal un pa-
pier froissé dans ses mains et mouillé de ses lar-
mes. Sur ce papier, que l'on a retrouvé , était
tracée l'esquisse de la défense qu'O espérait pro-
noncer en présence des membres du comité,
dont, comme Lacroix et Danton, fl avait demandé
la comparution.
Quand on lui lut son arrêt de mort, il versa
quelques larmes en songeant à sa femme et à
son fils. M Que vont-ils devenir, s'écria-t-il , ma
« pauvre Lodle ! mon pauvre Horace ! » Lors-
qu'on vint le prendre pour le conduire à l'écha-
feud, il eut un nouvel accès de fureur, et les
exécuteurs furent forcés de le terrasser pour le
lier et le conduire à la fatale charrette. Dans le
trajet, il s'écriait sans cesse, en s'adretsant au
peuple qui suivait la charrette : « C'est moi qui
« vous ai appelés aux armes le 14 juillet; c'est
« moi qui vous ai lait prendre la cocarde natio*
« nale. Peuple, on te trompe ! on immole tes
• soutiens , tes meilleurs défenseurs ! — Reste
« donc tranquille , » lui dit Danton, qui était
assis à côté de lui, « et laisse là cette vile ca-
« naille. • H faisait de tels efforts pour se débar-
rasser de ses Uens, que ses liabits étaient en lam-
beaux, et qull était presque nu lorsqu'il arriva
sur l'échafaud. Sa femme voulut exciter un sou-
lèvement pour le sauver; arrêtée et traduite au
tribunal révolutionnaire, die fut condamnée et
mourut aTec courage
HUîoirt frlemeutaire éf la ll^minttnn, I. X. -
Mlf net. Il têt. dt la Hrruluiion. — Tbiers liitt. de la
HrntlMUom. - MIrhcIrt. IHit. et la lletolwtivu. - VlK
llantiK^. Iliti. ëe la KrrolMti^u.
* DBSMOCLixn {Antoine), Maturaliste fran-
çais, né à Rouen, en 17M, mort en 1828. Il fut^
rrru docteur en médecine à vingt-trois ans. Lié
d amitié avec plukieu rs naluraihitcs di si i ti2;uis, <*n '
coumgé par M. de Humboklt, a
Tiei , il se livra avec ardeur à dei
traTiux d'histoire naturelle, d
sagacité naturelle et la vivadtc
faisaient faire en peu de temps
grès. Bientâl Bory de Sahit-Vi
presque entièrement la partie d
naire classique d^ Histoire Al»
cernait la géologie cl la partie
maromilères. On y remarque su
aorletiliili/opet, sur les Cer/i,
et sur le système Cérélnro-Spini
époque, il développait ses idées
publié avec M. Magendie sous le (
des systèmes nerveux des an\
IfreSf appliquée à la phjfsioloç
lies, avec un atlas et 13 ] c
autre intitulé : Histoire naàun
tnaines du nord de VEurope
réale et de V Afrique austrm
recherches spéciales d^antiqm
logie , d^anaiomie ei de géoloqi
la recherche des anciens peup^
ethnologique, à la criiique de
suivie d^un mémoire lu a
cadémU des inscriptions et
1828, fai-8*, avec on tableau
Desmoolins a i^joaté de wmvi
l'étude des nerfs et du cen
les neifs du cerveau et de
ne sont t néce n
la m< , «
nerfs v ■ «tor^
ces 0 9 nm ucMNAi. Il a Vu II
raie •mwrrompre près de la
sans en pénétrer la sol icect
n a observé one eei » pois
dei ] on
11
ires
r
i
pon«
mispLac lu I a "n <
de tout ■ )cu& 1 aulRIm ^^à C
près lui, vcM la protubénnce r
de Varole qui serait le si^ de
perception, autrament, et coim
*** sensati— avec conscieacc ».
juge pas de la pntmncc eérél
tuellcafaisiqneralattGall,
le volume dès cervean et nm
locales; il attache à l'Hffitue c
nombre des plicataict et des
à la profondeur des allons ou -
autant de M on peut
leur Ut . n 4
qu'a^m:» ce «ua»
piiins < «n eer «^
surface, h» oer l i pins
plissés,tai 4 t I
ootdes<
•rtU9 CMWWIC
U\cci neuves de oe
>ULII^S — DESNOYEAS
8M
•MU L d*i 8S6Z mau-
1 Ift Nit doDt il U
I in» à rAcadé-
u un I derant un
BU *asflerablée
mm c OlkuMNl. OM leS
mM D!
lé. .Ci
le MMM ua >u-
inoiiis c • inaiter,
M. Èjic aiTant andi-
fom %i u Uy U troura en tout
iaeèe. n à son aoteur le droit
•M . Desmoulins , par
ae le perdre. Iqjiuteet
ner. fl le rendit Tofajet de lea
préfixe de son nov
il critiqua ou déprt
«ayant, maisilTal
membre dA l*
câblant c
ion rc$UUm
wBmmtad nfue*jM*9^s contre
en Ma qualité de profèueur
séim dr Histoire NaiU'
u« 10 pages. Enfin, Toyant
net, U quitta Paris, et se
. découragé, tatigué, ma-
dans un triste isolement
t nous aTons cités , on a
, .^ nccherehes sur Vétat du
tm ue du système nerveux et
it ce» état sur les fonctions ner-
i présenté à la V^ classe de
myOtàxt 18)0); 1824,10-4% de 10
We surle rapport qui unit le
du nerf pneumo-gastrique à
tidu i ième ventricule jetc^
1813« !• de 16 pages; — plu-
uo recueils scientifiques.
GmroT DE FÈRE.
^tmCmvtnctUm. — DocummU parti-
VoweL Esràhbcc (D*).
{ {), prédicateur russe, né
■7ai. rt Ters 1840. Il reçut sa
iredesa Yille
n • r n|uci |>ar une intel-
^1 prêtre en 1785, il
uc prédicateur un renom
» iosau 1835, époque où
• A>UTent. Appelé à
p j ctce prétlicateur de
■w de degré en degré jus-
poUtain de Nowogorod
. «iu*il obtint en 1818. Ses
ons {Besiadii) ont été
kiovg; 1820, 3 vol., et
;. . T. Xllt.
: DBSxoiABSTKBftBS (Citt/aveLiBunirs),
romancier et Httéraleor français, né à Bayem,
le 20 juin 1817. Après afoir tài de aérleosea
étndes, il Tint àParIS, où 11 il ses débnU tttlé-
raires par un roman intftolé La Pensionnaêre H
FArtisU, pnbUé dans le Jmamai çénéni de
France. Plus tard 11 fonda mi recueH ma— lel
ayant pour titre La ProHnee ei Parié; U prit
ensuite part à la rédaeliott delà plupart* des Joar-
nanx et recueils pérlMfiqoea, feto qobVÉfOfue,
La Semaêrne, Le Code^ Le Commmtê^ VOrdra^
L*Vnkm, Le Pa^s, etc., anxqQela lllalnnii dea
nouYeHes, dea romans etdea articles deeriUqoe
artistique on MMraife. M. Desnoiieslerres a sur-
tout étndiéle dix-hnitièmeslèele,dont flrepradnil
sooTent atee one piquante Térilé la pbyaionoraie
intime et fariée. Cest&eettesérled'étades, dont
il se propose de donner l'ensemble, qu'appar-
tiennent ses Iktériewrs de Volttâre, pabHéa
dans U ilMwe (fo PoHf ( 15 Janvier, l^'féfrier
1865). et dont le titre fut connaître «ont Pin*
tértt. Ses antres oonages sont : La CAomdrv
noire; Paris, 1843, l vol. In-T ; — iarmufidt;
Paris, 1844, 3 ToLln^—^Mf«iinur amours;
Paris, 1845, 1 ToL in-T;— Jfadamoiaelfo JBa-
eAarie;Paria, 1845, iToL In-S*; — Jf. dêBai*
tac; Paris, 1851, in-»; — ne édttion annotée
duTViMemideParif dolleKler;PaiU, 1853,
ln-13. L'étude mise en tète de cette édition donne
la mesure du caradère si original do Mereier et
delà portée de son Hfre; — Vn Amoar eau di-
ligence; 1853,in-18. Cest on épiaodede voyage
agréablement raconté par ranteor; — Les Ta-
lons rouges; Paris, 1854, in-12. Le sqjet de cet
ouvrage est emprunté à des mœurs que Tauteur
a étudiées de près et qu'il esquisse en peintre
fidèle. M. Desnoiresterres est l'un des rédacteurs
de la Biographie générale^ publiée par MM. Di-
dot. V. R.
Journal dé la Litr., 1S41-W. - Dœ. partU.
DESNOS. Voge% OooLAirr.
l nBSNOTBnn (Auguste -Gaspard -Louis
Boucher , baron) , dessinateur, pdntre et gre-
Teur français, né à Paris, le 20 décembre 1779.
Son père, qui remplissait les fonctions de com-
missaire des guerres de la maison militaire de
Monsieur (Louis XVm), et la fortune de sa
famille, paraissaient devoir lui assurer une belle
existence; mais des malbeurs imprévus renver-
sèrent cet avenir. Forcé de choisir une carrière,
le jeune Desnoyers se destina k l'arme du génie,
et consacra an dessin tous les instants que tUi
laissait l'étude des mathématiques. A cette épo-
que (1791), il fut présenté à Lethière, qui^admit
dans son atelier. Bientôt, grftce aux bons conseils
du maître aussi bien qu'à la précoce intelligence
de rélève, ce dernier fut reçu aux écoles de
l'Académie. Les rapides progrès que M. Desnoyers
faisait dans le dessin n'étaient pour lui quun
moyen de parvenir au but qoll s'était proposé,
la gravure. Ce souhait fut blenKVt acoompU, car
le gi-aveur Darcis, qui avait vu une Tête de Ma-
28
ae7
DliiSNOYKHâ
deMne que le jeune artiste, à |)cîne àg<l de dix
ans arait gravée sur fet-blanc» le prit avee loi,
et remploya à ébaucher les planclies qu'il faisait
d'après Carie Vemet. Plus tard, en 1796, M. De«>
noyers se mit à graver au pointillé, sur le dessin
de M. Henri Grc¥edoD,.C/ne jeune Bacchante se
pendant au cou d^un Terme, Le succès de cet
ouvrage dépassa de beaucoup les espérances de
Tartiste. Tout en faisant quelques planclies au poln-
tUlé, telles que Léda , d'après Lethière, Hero et
leandre , d*après Harriette, Dédale et Icare ^
d'après Laadon, Héloïse et Àbeilard, d'après Ro-
bert Lelèvre, ainsi que plusieurs autres qui paru-
rent sans nom d'auteur, M. Desnoyers s'occupait
de celle de Vénus désarmant C Amour, d'après
Robert Lefèvre. Cette gravure obtint un prix de
deux mille francs à la suite de l'exposition de
1799. M. Desnoyers entra en avril 1799 dans
l'atelier du graveur Alexandre Tardiea, où il fit
plusieurs études au burin et à Teau-forte; mats
l'engagement qu'il avait antérieurement pris avec
un dessinateur de graver Les pénibles Adieux^
le força bientôt de quitter ce professeur. Il (it
ensuite paraître VEsp&ance soutient Chomme
jusqu'au tombeau. Le succès qu'eut k l'exposi-
tion de 1801 cette gravure détermina MM. Mon4
d'Arleux et Foubertà engager M. Desnoyers à
faire pour le Musée, dont ils étaient administra-
teurs, une nouvelle œuvre d'après un maître
ancien. L'artiste clioisit La belle Jardinière <le
Rapliael. Son talent, justement apprécié, lui ou-
vrait enfin la carrière, lorsqu'un incident, ter-
rible à cette époque, vint le frapper : il tomba
à la conscription. Pensant que celui qui donnait
de si belles espérances comme graveur pourrait
bien n'être qu'un très -mauvais soldat, Lucien
Bonaparte, alors ministre de l'intérieur, fit valoir
aupr^ du premier consul le talent du Jeune ar-
tiste, sa position exceptionnelle, et conclut à ce
qu'il fût exempté du service militaire. « A-t-il
des travaux pour la république? demande
Bonaparte. — Oui, premier consul. — Eh
bien I il payera poar se (Ure remplacer. * Voyant
qu'il ne pouvait espérer aucun appui de ce o6té,
M. Desnoyers se présenta au conseil de révision,
qui prononça son exemption. Dès cet instant,
tout entier à son art, M. Desnoyers ne quitta
plus le burin, et bientôt chaque nouveau saka
vint lui offrir un nouveau succès. La liste com-
plète des gravures exposées par M. le baron Des-
noyers se compose : (salon de 1799) Vénus
desarmant F Amour, d'après Robert Lelèvre,
gravure au pointillé; — (1801) V Espérance sou-
tient Vkomme Jusqu'au tombeau; cette gra-
vure, laite d*après une esquisse de Carafla, est la
première que l'artiste ait gravée en taille-douce ;
— Portrait de Jt/ferson , président des États-
Unis, grawre au pointillé \ — {\Un)Lei péni-
bles Adieux^ au potatUlé d'après HiUire Ledni ;
— Portrait dé Bonaparte, taille-doiioe d'après
Robert Lelèvr*; — (1804) La Vierge dite ta
belle Jardinière, gniTare tiiUoHkmoe, d'apcii
Raphaël (galerie du Laxemboi
et r Amour, taille-douce^ d'ap
M. Ingres; — àtoUe sauvé di
N. Poussin : le paysage, eomro
fut terminé par Iflqnet; — Pt
ladelphe, et Arsinoég gravé di
M. Ingres, de la roCne grande
antique qui, cooaenré jiAqu'eii
partement de S. M. Ilmpéra
aujourd'hui au mnsée de l'E
tersbourg (Galerie du Lux »
vure valut à l'artiste d'abuiu
de 500 fr. et la grande médaille
vante; — (1806" Bélisaire, d'à
rard (galerie du Luxembouif
greCf et L* Amour et Psyché, tV
pour la collection publiée par M
rouviUe et Lauri'Ut; — Port rai
boldtf eau- forte, d'après un <
Gérard;— (1808) Portrait m p
d après le baron Gérard : cette {
planche ftit commandéi^ on isc
nement pour le service du mini
étrangères , fut exposée de non
1810 (galerie du Luxembourg
Vierge au Rocher, tfaprès Lé
-— (18U) la Vierge au Donar
ligno, d'après Raphaël ((îal<
^UTg); — ^ rier^ au Lit
phael ; — La Vierge à la rA<
phael; — Portrait en pied di
leyrand, d'après le baron G<
d'après Ridiard, François t
Marguerite de Navarre, sa sa
SosTrat ttmme TsUe :
B4f o fol nt qtti cfy fie-
Louis X\'ni accepta la dédie»
vure; — (1819) Étiezer et I
; N. Poussin; — (182)) la Tiei
= d'après Raphad; — (1824) Ln
près Raphaël ;->Saiji/€ Cathi
drie, d'après Raphaël : trouvan
. Catherine moins parCu'te dans 1
I en Angleterre que dans le c
I maître que possède le Louvre,
pris pour type de la tète de m
dernier modèle; — (1827) La
d'après Raphaël; —(1831) La
j ceau, d'après Raphaël; — i
I Piérides, d*aprèt Perino dd ^
j La Trans/lguration, d*aiirès I
; do Luianboarg) : la coi
laite en llaHe par M. jt
(1841) La belU JonfUt^r d
près Raphaël (plerie do U
(1846) La Vierge de Saint-SL
phad (galerie da Lncmbourg 1
à M. DesDoyers pludeuw plao
quelles oo renaniBe k Pari
Louise. Un fait aaseï corieax n
doit trouver id H pUce. La
n'avait pu cBOonnii le pM
|>£SNQY^
.^irit^atM poitrails»
<iae le» autres. Pcfur eo
in entoie au milieu de la
.««M DenoDy alors directeur
inuiériaux, et lui ordonne de
m
"TU.
i««ttà]
le • à Desoojers un portrait
-Èê i Dour tout modèle il le
41 Ire ce signalement:
• <Mi# à ai^ front haut An
jftH rniom Oenon remit npe
«idi, enchanté y ordonna
j lédiatement livré au pu-
à l'œuvre, Yinigt épreu-
R» de la presse, lorsqu'on
» aoourte à M. Pesnoyers
: de ie-touisc. Aussitôt
▼re. La tête ronde aux
^ et le lendemain la
r i« oose et aux i^ste-
|iw rs dans Paris une
à M ji^re allongée. En
c>« fit pour rÉcole des Beaux-
à rbuile, cinq grandes aqua«
tnres etquatre portraits d'bom-
I diaprés Bapbael. Élu membre
n IBM (Académie des Beaux- Arts)
iUxm^ il îàl nommé premier graveur
. reçut le titre de baron le 10 no-
sroix d'officier de la Légion
I 1936. A. Saozat.
( Jules- Pierrê^Françoùs-Sla-
et historien français, né à
.-AnM (Eure-et-Loir), le 8 octobre
per sa (amille à la carrière du bar-
^jMfnçi en 1820 l'étude du droit;
létoumé par son goût |H>ur l'ar-
e naturelle. De 1822 à 1830
particulièreiueot de géologie, et
kiles travaux mentionnés plus loin.
■•il il fit à TAthénée un cours sur
lu moyen-Age. Nommé en 1833
de géologie au Muséum d'His-
« Paris, il devint Tannée suivante
« ce bel établissement. L'Acadé-
as et BellesLettres ayant mis
t du (lécroissement et de la
au paganisme dans les pro-
d'Occident à |)artir du temps
,icpri\ fut accordé à M Beugnot.
■«rsot)ftint une mention très-hono-
S38,il remporta le prix décerné
à la suite du concours
t : Tracer P histoire des dif-
des Arabes d'Asie et d*A-
»i nent de Vltalie que
i endent. Son travail,
noms trois volumes, est
i# ers est secrétaire de
irti uc r ce, depuis sa fon-
inque j à la séance gé-
nérale, il a pféi^ le colnf!|U-ra|K(^ ^ tnva^
e| des pnhlkaittips. Ces rapports,' Iffpifhnés âaià
le»alle^^ll4e^So<»»<^<oûtanMnllredaft^■
eHm. n fit partie dès rorigftie dn eomité que
M. Gubolçré^9al934auiimiistèrederieitnio-
tkm pubUqoe ppurdlrijer la pubUcatiendetdocu-
mentsiiiéditsielatitiià l'histoire deFhoiee, et Oeil
^çmbreda eomité de lalaiigDe»derhisto(reetdes
arts^ la France qui, après dusiears modlfléa-
ttonf successives, a remplacé |e premier condJu:
il a été membre, dfgwis sa création en IMt Jus-
qu'en 18&3 de la eomipIssioD des ar^fes éii-
blieau ministère de llptérteor et diargéedeforr
ganisationd«ft architës départeroeatales. Enfin,
U a été secrétaire de la Société dHlstoire Kafo^
relie de Pâlis en in6,et de la Société Géologiqi»
de France en lS3i et 183).
Les travaux de N. J. Desnoyerfsont nombreoi
et dlTers. Toid les tttres de ses premiers tn-
vau X géologiques • Mémoire sur la crcàè et sut
les terrains tertiaires du Coteniin {Mém. de
la Société d'BUt. Nat., tone H, 1835) ; — 06-
servations sur quelques systèmes de lafor*
mation ooUtkique du nord-iuest de la France^
et pariieulièremeni sur une oolîthe àjbug^-
res de Mamers^ dans le département de la
Sartbe (Annal, ffes Sciences nai.^ tome lY,
avril 1895); — Observations sur un ensembU
de dépôts marins plus récents que les terrains
tertiaires du bassin de la Seine ^ et consti^
tuant une fimnatùm géologique distinete,
précédées d'un aperçu de la non'SimuUa-
néité des bçssins tertiaires (ibid., tome XVI«
février et avril 1829); — Observations sur les
terrains tertiaires de Vouest de la France
autres et plus anciens que la formation des
f aluns de la Loire (Bulletin de la Soc. Phi-
lomathiqtie, août 1832); — Note sur les ca-
vernes et les brèches à ossements des envi-
rons de Paris (Bulletin de la Soc. Géologique,
t. XIII); — Relations géologiques et géogra-
phiques, dans le bassin de la Loire, des* dé-
pôts d'ossements de mammifères terrestres,
de reptiles fluviatiles et de mammifères ma-
rins des terrains tertiaires plus récents que
ceux du bassin de la Seine ( iÛd., t II ) ; — i^e-
cherches géologiques et historiques ^ur les ca-
vernes à ossements ; Paris, 1845, in-4^'
Parmi les travaux liistoriques de M. J. Des-
noyers on remarque : Bibliographie historique
de la France (dans le Bulletin de la Soc, de
l'Hist, de France, 1834). — Il a publié : indi-
cation des principaux ouvrages propres à faci-
liter les travaux relatifs à V histoire de France,
fondée sur l'élude des documents originaux
(âausVAnnuairede la Soc.derHist.de France,
1837 ) : ce travail contient les titres et une ana-
lyse sommaire des principaux recueils de docu-
ments originaux coooemant cette histoire; —
Sociétés littéraires de la France (ibid., 1841) :
c'est une notice sur ces sociétés, rangées par
province et département; — topographie eÇ'
28.
871
DESNOTERS - DESOEILLETS
879
cléslastlquê de la France pendant le moyen
dge, el dans les temps modernes jusqu*en
1790; anciennes subdivisions territoriales
des diocèses en archidiaeonés ^ archiprétrés
et doyennés ruraux. La première partie, oom-
frrenaiit les quatre provinces lyonnaises , oo les
archcvècliés de Lyon, de Rouen, de Tours, de
Sens et de Paris, est insérée dans VAnnwàre
de la Soc, de VHist. de Fr. pour 1S53. La
deuxième partie, qui embrasse les proTineesbdgi-
ques et germaniques, c'est-à-dire les Tastes arche-
vêchés de Trèyes, de Reims, de Cambrai, de Ma-
tines, deMayencc,de Cologne et d'Utrecht, com-
pose entièrement V Annuaire pour 1854. Une
portion notable des territoires compris dans ces
provinces ecclésiastiques n'appartient plos à la
France, et l'auteur a même étendu ses recherches
audelÀdes limites primitives de l'ancienne Gaule.
£n poursuivant dans toute leur eitension an
moyen-àge les subdivisions ecclésiastiques des
ârclievècliésdc Mayence, de Cologne et d'UtrechI,
il embrasse toute la France inérovingienne et
la plus grande partie de la France carloiingienne.
Ce travail considérable , entièrement nouveau ,
dont le plan n'avait même jamais été tracé, et
(|ui manquait à l'étwie de la géographie ecclé-
siastique «le la Gaule, dont il doit: être une des
bases, sera complété fiar les provinces du centre
ctdu midi delà France, qui seront publiées-dans
l'un des plus prochains Annuaires. On doit encore
à M. Desnoyers : Recherches sur la coutume
d'exorciser et d'excommunier les insectes et
autres animaux nuisibles à Vagriculture; Pa-
ris, 1853, in-8*de 19pag. (Extrait du Bulletin
du Comité historique). Enfin ce modeste et la-
borieux savant s'occupe depuis plusieurs uinées
de ta composition d'un Répertoire des sources
originales de F histoire de France, et il a ras-
semblé une collection précieuse de plus de six
mille volumes et dissertations concernant rhis-
tiiire et l'archéologie des provinces de France.
K. RFXÏlf AID.
IfocumtMti parttaitiers.
l DnROTBM {Louis-Claude- Joseph' Flo-
rence), littérateur français, né à Replonf^ (Ain),
en 1805. 11 commença, comnie beaucoup d'érri-
vains, parètredered'avooé. Il vmtàPariaen 1828,
et Tonda avec MM. Vaillant et Cartilier un joamal
qui parut, pour échapper au cautionnement, al-
teroativnnient sous les titres de lutin, Trilby,
Follet et Sylphe. Le Sylphe figura parmi les
signatairea de la protestation des journalistes en
juillet 1830. En 1831 M. Desnoyers passa au
journal Le Figaro, dvigé alors par DeLatooche.
Il rédigea emuite au Voleur le compte-rendu
des théfttres, et concourut à la rédaction du
livre des Cent-et-Un, où il fit d'abord paraître la
liremière partie de cette fine étude de moeurs con-
nue soua le nom des Béotiens de Paris. Les
deux autres parties parurent dans la mèo»
année; la dernière est intitulée : Les Tables
étkôte paritiemnes. Parmi les autres joumaui
on reeudte pérkMHqoeaanqiflli I a
remarque le Corsaire , leJoumai des Enfants ,
le National (critique wrinilf, articles rn-
riétés); Le Livre des Conteurs. Le titre sui
vaut d'un de ses écriti : Comment Vesprii vient
aux dames, donne une idée de la nature intë-
ressante du siqet On savait d^à, de|Mia La Fon-
taine, Comsnent Fesprit vient aux JUtes,
M. Desnoyers a continué rélnde comoMaDée par
rknitateur de Boeeaoe; aenlement I «t de notre
temps, et rien de oe qu'il a écrit ne peut efla-
roucher les juges les plus sévères. En 1831, Inut
en continuant Le Corsaire^ M. Pcaaoyera sne-
cédaàFéUs au journal le iVcrfiofui/ponrinrédaG^
lion des articles de critique mmieale et vanités
U l*' décembre 1831U Ibnda £« CAoriMPil, ilont
Il Alt rédacteur en chef avec M. Plii^Qn. Il pu-
blia Paris révolutionné ; en même tanps, fleom-
mençadans le Journal des Bitfànts les Awntm-
resde Robert-Robert^àoùi la dernière édiliaa pu-
rot en 1852. Cetouvrage,quolqnedeiliBé«ànn
auditoire à peine sevré*, pour employer reipren-
sion de l'auteur, sort delà catégorie haMhUh ilin
livres de ce genre. De 1834 à 183S M. Dwnny ers
continuadeooncouriràla rédadiottde£«Cnrica-
/tfre,dn Charivari et dQlfatkmat,
en l83Apourronder le Siècle. Qesli
d'bui rédacteur en chef de la partie MMnin 4e
oe jounial,auquel 11 a fioami,onlre dn MHÉnnK
articles de littérature ou de eritiqne aaierie.
plusieun de ces tableanx dn mon» ^rt paM
en observateur exact et spirKjd; Mi aoni les
Mémoires d'une pièce de cemt som (ftJT);
— GabrieUe, ou tout chemém méM è JIhw;
1846; — Histoired'une wuAsem dt Mrti, aie.
Dans la même année il acheva nn raeMB de FM-
déric Soulié ayant pour titre ts Vmm <Or,
M. Desnoyera a fondé la Soridld ém «cnt es
UHres, dont U aélé plusieun Ma le pifiÉHil
On lui doit encore la fondation féeate (IM)
d'un recueil spécial : Le Metsmgtrém Damn '
et des Demoiselles. V. ■awnnaM. ^
Tealcr, Atof. Set JiinmlUlêi, — /eanHldiaa t^ *
trairie. ins-ISM. - DêC. pmrUc.
o&soDOARTt. Fof.FAarvi- t
DBSŒiLLBTt (Medcmoia l,c
rrançaise,née ranl^^'.n enb.»
Ellefut reçue 18584 m\
ellejoua avet ic ■
rAles tragiques. Fcuw, um m i h !.
beauté, i41e sut oompenaeiv» ■ ^
une int une a wê^
■ •
que se
accord. Ce te ^m
les rôles d'Agniv-e et d'
jouait avec une telle perfe
teun de Racine
grande partie du Su de
dromaque.k
loùam
pArfaict. ITbf. 4m ^^
encfclop. é€ ta flrau..
m
DES0L-D£.GA1S0LLES — DESORMEAUX
Ml Mil •>■■•■ Il (if.
ybtnm), g6-
ledéptitaMit
4iliLrfr»-ftiilfiBH«,BortàBofdeMn, anmoit
fcliléfsiBMoSy H4W|ray|Niisfefiil6nFiiiioo
twi p— Ira f i^ ^ ligiMiTr fiTiln rnmnnnilmt
tat ihMn de tamée de GeoifM Cadoodal ,
I AÉMPià le Mit, et ftil OHiM». Cependant
tntres droonstan-
oùfljHMsiploeieors
à In Itelé à répoqne de 11 Ree-
fl prit pnÉlent lee cent joon le
de^ml^pieeiro^iee rojileidne
œdéfnœoMBt an Boorbonthil
e di lenlenMt général , et U place
dePM.
(Jeeigiil-n^odore), po«te
, ai«il7i4, à Aix, uort à l'hoapioe de
, In ijnin laoe. n était ffla d*iin magli.
lia Bort en le précipitant
«Jl allait, dit la ^io^ft^p/Uetf et
j dereaaemblaaeeaYec
e» Imâ m pfcjaitne qn'an moraL Boean par
tntpar danflnb peSte satiriqne et malin,
laaMaMfnalIqn'nn pen phia de génie pour
Obnlifte phrygien.
Ivéi]
de nôfi; grand admira-
it Ini édiappaitdee larcaimee
«kt nijiTlI 0 aTait fut Téioge du général
«da praariar caaenl» mab il fit dea diantona
«air» rtuyeicur; oe ftat à la auite de quelques
ridAfcs de ce genre que la police crut devoir
kftire anCler. On a'aperçut bieat^ que la tète
fcPuiuigpifa était déiorganiiée, et que ses pro-
4rfMn» étaient le Ihût d*uiif! aliénatioii mentale ;
iaiMt pine besoin d'un traitement curatir qu'il
tfMtdipK depnnitioD. Il fut conduit à Charen-
ki^eà i BMMmt » De tous ses ouvrages on n'a
■te idenn qu'une épigramme contre le poète
knn, à qni Ton reprochait avec plus de malice
ide vérité d'avoir chanté tous les pouvoirs.
est imitée du poète persan
l;invoid:
• kl
iltpiMf
lit «Mlcadraa ém aecords :
I le elMBlr* de la peste.
geea : Mauueau, ou Pe^fance,
idea Transtevérins et de Poésies ly-
} 17M» in-<* ; — Épitre sur C Italie, sui-
antrcs poésies relativesau mémo
f f7f7, In-g* ; — Chant de guerre contre
^précédé des TroisSœurs ( la Poésie,
iitia Hnsiqne, dont il célèbre le pou-
r Ijfiqne ; 1 799, in-8» ; — Voltaire, ou
ée la philosophie; 1799, tD-8*; —
[ dn gémée, précédées d'autres poésies
aitMOy in-d* ; — Us Yeux d'El-Beçuier
074
(Abonkir), nMenne; IMO; — Jfan CmiOam^
anifidea JDeiMP/lattet;1800s — CiMml>kiiè»r«
enl'ikoiiiiénrdaifiierritfrf Morlf èln baUMë
de Maremgo, précédé d*tatrea chanta Ijriquea ;
1800,hh8*. Deaminea a taiaaéqnalqnea poCmea
mannaerita. les Tramtmférku et rjrpnMC è
FÉire sMprimê paaaentpour aea chefcdWnn.
Araaalt^lMj, ÊkÊwrmtMêêm Cwifiwpiwiim. —
DBsoniiBAirx (/oiqi* - loMif Ripaout),
historien frtnçaia» né h Orléana, le 3 novembre
1714, morth Paria, le 31 mars 17M. Apite avoir
lut sea études an collège dea Jéadtea de aa vue
natale, U vint habiter Paria, où, tout en faisant
deux éducationa particaUèrea, il a*oeonpn de tm-
vanx hiatoriqnea, anxqoela i se 11 vra faientét aanc
partage, lldevhit ancceaaivement bibiothéeifan
dn prfaice de Oondé, prévét général de IHnfioilc-
rieflnoiçaiaeetétrai^ère, et, en 1773 , biatoricH
graphe de la maison de Bcnrbcn. n entra te
même année à l'Académie dea Inaeripliona et
BeBea-Lettrea. DeaormeMi est anienr dea
tomea IX et X de l'fTiflMrs dai Coi^^iimlionf ,
de Doport-Dotertre, restée biaehevée. n a pnfallé
en entre : ÂlMgé eknmoiogiquê de rBlitoên
d^Bspapie; Paris, 17ftt, 6 voL bi-13 ; — /fit-
Mre du nuuréckai de ijuxemlbmarff ^ pré-
cédée de r^ialoire dé la MÊoHan de Mwi"
mareneg; Paria, 1764, 6 vol. bi-13 : l'te-
vrage le plna estimé de rantenr;—Jflfflèirstfe
Xonif de ScurboH , prince de Comdé; Paris,
1766-1768, 4 Td. faMS ; — ififloire de la Mai-
son de Bourbon: Paria, t77S-1788, 6 vei.
lii-4*. Lednquième volome dnit avec le règne de
Henri m. Dingé, mort en 1832, a pris la plus
grande part à la publication des deniiers volu-
mes do cet ouvrage. Desormeaux a fourni au re-
cueil de l'Académie des Inscriptions : Mémoires
( deux) sur la noblesse française, où Von exa-
mine quelle fut son origine , comment elle de-
vint héréditaire , et à quelle époqueremonte ré-
tablissement des Justices seigneuriales (t XLVf ,
1793); — Mémoire sur la mort de Henri de
Bourbon-Condé, premier du runn, et sur les
soupçons qui la tuitirent (t L, 1808).
E. ReGR4R0.
AraaaU, Jay, Joey, ele., Bîogr, womn, dêt Contempo-
rains. — Qoérard. La Frtmeo lUiénUro,
DESonHBAVX (MoTie-Âlexandre), chirur-
gien ftwiçais,né à Paris, le 6 mai 1778, mort
dans la mémo ville, le 28 avril 1830. Fils d'un
membre de l'Académie royale de Chirurgie, il
étudia la médecine de très-bonne benre , et fut at-
taché en 1800 à l'armée d'Italie en qualité de
chirurgien de troisième classe. L'amitié de Cor-
visart lui vahit quelques années plus tard le titre
de chirurgien de M"* Latitia, mère de l'empe-
reur. En 1811 il obtbt au concours la chaire
d'accouchement à la Faculté de Médecine do
Paris, devhit en 1820 membre de l'Académie do
Médecine, et iût nommé quelques années après
médecin en chef de l'hospice de La Maternité. On
S7â
DESORMEAUX — DESPARS
srn
a de lui : Précis de doctrinesur raceouchement
par les pieds, thèse inaugurale; Paris, 1804,
in-8' ;— De Abortu; Paris, 1811, Ui-4\ Cette
tlièse, que Desormeaux 80«itiDt pour le concours
d'accoucliement , est un traité complet, quoique
très-court, de la matière ; — une série d'articles
sur toutes les parties derobetétriquedansle Nou-
veau Dictionnaire (fc Médecine. Le nom de
Desormeaux est attadié à la traduction du livre
deMorgagni DeSedibus et Catuis Morborum;
mais cette traduction est l'œuvre de Destronet.
Le doct'ur Honoré, yotice nécrolnqlque ; Parh. i«0,
ln-8*. — Rri:;e YifXtttme^ Notice sur De$ormBauTi d.inslfii
jircMvet génâraUs de Médecine (ino).
DBSORMBRT { f^éopold- Bas tien ) , musicien
français, né en 1740, à Bayon, en Lorraine, mort
vers 1810. Vonn à Paris vers 1765, il fit exécuter
plusieurs motets au concert spirituel. Son opéra
d^Euthyme et Lyris fut représenté à TAcadémie
royale en 177C,et ent vin<;t-deu\ n^pré^entations.
Mtjriilet Lycoris, qni fut joué à la cour en 1777,
passa ensuite au théAtre de TOpéra , où il obtint
asser de sucrés |»nur avoir soivantc-trois repré-
sentations consécutives. Desonnery avait com-
]K>sé la musique de plusieurs antres opéras; mais
il neput par^'enir à l(*s faire jouer, et d*^|«oAté par
les obstacles qu'il n'ncontrait, il renonça a la car*
rière dramatique, et se livra à l'enseignement.
Kcth. IHoçraphte nnirertrUe tte* .\fuiirient.
DBSOTSrX. l'OV. C0RV4T1N.
DRNPABD I Mfirr-Kdounrd ), ci>nspimtcur
anglais, né en Irlande, dans le comté de la Reine,
vers 1755, mort en 1K03. Ilemtirassa la carrière
militaire, et fut employé contre les Ks|>agnols
dans les Indes occidentales. Nommé gouviTueur
de la colonie anglaise de la baie de Honiluras, il
excita le mécontentement des colons, ({ui doman-
dàrent et obtinrent son rappel. Oc retour en Ao-
};leterrc, il demanda inutiU*ment qu'on fît une
niquète sur son administration. Exaspéré de ce
<ieni de justice, il se jeta dans les idées révolu-
tionnaires, fut arrêté comme séditieux lors de la
:4usi)ension de VUabeas corpus, et passa plu-
sieurs années en prison. Il n'en fut pas pins tût
sDrii, (|u'il songea à s'en venger, en tramant un
4'omplot qui avait pour but de soulever l'armée.
Dans les assemblées secrètes des conjurés, oo avait
agité la proposition de tuer Georges 111 à l'ou-
verture du parlement. Despard, mis en jugement
et condanmé h mort avec huit de ses complices,
le h février 1803, subit la peine des traîtres, le
21 mars de la même année.
Ro^p. New bioç.Dict.
DB8PARS {Jacques), mê<1edn français, né
vers 1380, mort le 3 janviiT 1458. Il se fit imma-
triculer sous les noms de Jacofms de ParHhu%
'Dtrnacensis snr les registres de la Faailté de
Médecine de Paris, au mois de mars 1400 (i).
Il Jjcqut» Ik^pan fut proiDO, Mlnn toate vrji«cni-
M^ncr. a IVmliirnie fnncUoD de rrrtmr m 1U)'.. Du
R'tnUl {UMoria (/mivrrtitatU PmHtientit. t. v. p 9:9,
10 Col } iDraUooar leo* ce titre de rcctrur a l» datr da
n était donc origîaaire de TovMj, qMi qn*eo
aient dit plusieurs biographes. Après treite-luiît
mois d'assiduité aux kçÎMis det proTeucan, il
fut admis ap baccaUDréit, le tï mai 1408. n
avait étudié antérieurement à MoôlpelHer. —
Despars parcourut ensuite sa licence sinis un doc-
teur régent de son dioix« Jacques Saconespée, el
reçut le bonnet de docteur le 7 avril 1410. H
fut aiimis à la régence deux ais après sous le dé-
canat de Pierre de Trêves. Conâme la ph^iart
des médecins distingués de cette époqne^ Jacques
Despars était clerc , c'est-à-dire de Tordre ecclé-
siastique, et ses grandes coBoaissanoes en Ihéolog^
le firent bientôt parvenir ani dignités de rhinnîni]
de Toumay et de chancelier de TégHae de Puis.
La considération dont il jouissait dans l'univer-
sité engagea ce corps à le nommer un de ses
députés, lesquels, avec ceux envoyés par Htalie,
TAIlemagne et l'Angleterre, se rmemUèrent le
(iimancbe 5 mai t415 pour décider dans Taf-
fairc do schisme qui désolait alors l*Ocridenf ,
et pour s'opposer aux prétentions dn pape
JiMn XXIII. Despars fot d*abord attadié, mtrc
Ji'an Avantige, à la iienonne de Philippe, dur d«
lîoun^ogne ; puis il devhit premier médech ( prt-
mnrius medicus)t\^ Charies ^11, roî de France.
A cette époque, la Faculté de Paris nepcMêdiil
aucun lieu certain et arrêté, non-seuîemcnl paar
célébrer le service divin, mais aussi pour dnaer
ses leçons et délivrer ses actes. Ses mesaes, cBe les
faisait c(>lébrersoit au couvent des >lalhnrins,Mll
au liénitier <le Saint- Yves, dans la me Sahl-Jac-
qiies. Ses congrégations se faisaient lanlOI npinf
Sanctam Genovefam parvam (Safnte-Gcae-
viève-des-Ardents }, tantôt ad cuppam Aosfrx
f/omiiue, c'est-à dire aulour de l'on de gra»h
bénitiers du pierre qui se trouvaient sons ks
tours de l'église Notre-Dame de Pluk. Msl-
rt'ux d'apporter une amélioration à un M éUI
de clioses, Despars résolut de donner à h Vn-
ciilté un local convenable pour ses encnloes. Le
28 novembre 1454 (et non pas le 0 , comme roni
écrit la plupart des biographes ), n convoqua le»
membresde sa Facultéau bénitier de !liilre>-Onmr,
où il exposa ses vues à ce sujet. Outre qnll comp-
tait sur une faveur spéciale du mi, B oflraft
pour son compte •* trois cens escus d'or, h
plus grande partie de ses meilleurs livras cf pin-
sif-tirs meubles (tu/ensi/ia), destinés àg^rairl.-
local et la bibiiotbèqne des nouvelles ëook#.
Despars ne put même pas nss jm « .
mencement de l'o'uvre, t
caustvs jusqu'en 1469. h i :
à la Faculté, par son dojcn auob die
une verge dorée au milieii et aux vu
sunnontee d'une nusse d'aigeal est ■ p«
experts soixante csais d'or, pour » ps
l«r le nommé Jean Petil, prciniar h »• i
caution. Pénétrée de i
I 3 rr^vaibUnc" de«
rst «jn« Snote canae ^Êt
iDHble* émnJt
f
DESPARS — DliSPAZE
êUefentt
do Stfat^t-
ii ta Mvt M Obtt aip«e Vigilet à
tn
d*ifli coHJingntaure soir
m tr me unie de eet
I n'a I ixi des tn-
1 ■ cft, Hip-
Sy ■(Aie ins, «ides plus
nuasès, Sérapioa,
el dont AriceBBe a?ait
la doctrine. U ajoute qu'ayant
wm onTrage, il avait corrigé tous
la eea auteurs, qu'il les avait
paragraphes, sections, et
■SB «mu lait écrire sur parchemin
m idë iittera grossa in perça"
ra i une tahie pour fiMtliler
aoqnel il avait employé
vw i été imprimé à Lyon, en
^wtOM^Mstm freckel, 4 vol. in-fol.);
l&ia. in-fol.; en 1576, in-fol.).
iale de Paris en possède
I ( fonds latin ), n<»* 6929-
UB R^oeitiiedelaFacultédeMéde-
n I unctal même de Despars, annoté
la aa nain. Despars jouissait de son
a rcaoaunée que les médarins de
■a posséder de si beaux trésors,
t un temps considérable les
îressnr Avicenae, de peur que
iseent leur profit C'est ce qui
ils ne virent le jour qu'en
resoovrafçes sont: Glossa interli-
gracticam Altxandn Traiiiani;
>•; — Expositio super capUulis,
m w€igimine ejus quod comeditur et
]ëregim%ne aqux et vint; Venise,
à la suite de VExposUio in ph-
« canonem de Jacques de Forli ;
faeoàt de Partibtis per alphtilte'
\mis remediis ex ipsius Mesue
>; Lyon, 1523, in- 12; dans iere-
■•nef universales de Mésue. La
Desfiars a encore paru dans le
iecina: de Jacques de Don-
•a/o, Toi., et dans la Methodus
mÊm: rtocius.
u . Achille Cbereau.
tenu et la Faculté de M éd. de Paris,
JmU, Théâtre des Mntiq. de Paris;
f. sn et m. - Ponceim , Hist. dmle
If nsi, t. Ul, p. 78. — ïjt Laboureor,
"f, f«rk BM)iDe df Salot-t)enls,p.ior
''« Méd. e^lih. de la haculté dé
t seq. — G. Naadé , De Mntiq, et
,t.M. — RlolaD. Curu^MMi Herher-
. éê M éd. de Paru et de Montpel-
ter, Bsiaisde Médecine, p rs —
— > VcrStrr, Jvrisprud. dé la Mede-
^^ Café , Glossaire . art. Archia-
I, f^Um iUustr. M éd., p. 150. -
. ..NtaMN Apdoffia , p. îl. - Symph.
«> VMitfcT Undcn , De Script medt-
[Nicolas), chroniqueur Mge,
né àBm^eayaBliSSyiMildMalAi
en 1697. UeeMié cndiait» fl Ibt I
échevin, oonseiller, et bom^neslra de aa vflla
natale en 1678 et 16S4. 8on épitaphe. planée
dans la chapelle de rfaoapiea de la Poterie, dont
y était tutear, le quHîAe de AMii» i;ir, /M/arto
et arnUs doriM, neesan antiçttUoêU. iwia-
/mm» indûfater. U partageait ka sortlracnti
de la minorité de eea coropatriolns à l'égard de
Philippe n. Il est conan pu* sa Cknmiquê Ha*
mande» de 416 à 149), CBCore inédite, aonvent
citée par Gustis dans sea Amnatet de ia viUe
de Bruges, E. R.
OtttlMb, UatmrmrtUMotfé fkm. 4n teUmim» 4m
arU, de» littrw. etc, «» MtoigiM, L U. p. i7S. —
J. RriU, Codé de r ancien DroU bolgifue.
DESÉPAUTÈnss (/ :. . . n flamand Van
Pauteren,gtèuaDi^rivn lkmanii,tié ver» U60,
à Ninove, dans le Brabant^ mort à Cotnine^iî, ea
1520. Jl fit ses étudifs à Lonvam, ei fut priur
professeiDr Jean Custode ùe Brecht ^ ranw-uv
gramnudrien de cette ép&qne. U [iri\fm^ mcjcje"^
8ivementàLouvain,à Boiâ-te-Duc, à fkrg Saint*
Vinox et enfin à Ckmiinc^. On a lU lui ^ Cnmturn-
iariigrqmmaéici;Ptm, Eobert tl^tîenne, 1637,
in-foL;.Lyon, 1503, hi-r. Ci^t ouvrage, i\m a
placé Despautères au prmtiîer rang *hi grarn-
mafriens latins modernes ^ comprend phiMefirs
parties, savoir : Rudimenia, grammalicUfSijn-
taxis, prosodia, dt figutii et iroptu. hm
Commentarii grammaUcI de De^pauières mn-
tiennent beaucoup de ^leme ; nmh \h Fu>nt 4
àittm que, bien lohi de fodiiter Tétude iu latin,
ils ne peuvent qu'embarrasser ceux qui com-
mencent à étudier cette langue. Ils sont rédigés
sans méthode et écrits en latin ; c'était une double
raison de ne pas le mettre entre les mains des en-
fanU. Cependant, comme on manquait de livres
élémentaires, on adopta celui du grammairien
flamand, abrégé et coordonné par Adolphe Meet-
kercke, François Nansius, Sébastien Novimole,
Gabriel Dupréau {Prateolus), Simon Vèrcpée,
et le docte fatras de Despautères régna dans les
écoles françaises jusqu'au moment où les maîtres
de Port-Royal firent voir de quelle manière et
en quelle langue le latin doit être enseigné. On a
encore de Despautères : Orthographia; Paris,
1630; - Ars epistolica; Paris, 1535; — De
Accent ibm et punctis; De Carminum gène-
rt^i, insérés dans le Centimetrum de Servius.
Valére .\ndré. BiblMheca Belgica. — Baillet,/tt90-
ments des Savants.
DBSPAZB (Joseph), poète français, né à Bor-
deaux, en 1776, mort le 15 juin 18t4, à Cussac,
dans la Gironde. U vint jeune à Paris, et débuta
en 1796, par une brochure intitulée: Vie privée
des membres du Directoire, ou les puissants
tels qu'ils sont. C'était l'histoire ou plutôt le
panégj rique des cinq membres du Directoire exé-
cutif, Barras, RewbeU, U Revellièrc-Lepeaux ,
Camot et Letoumeur ; ces deux derniers surtout
y étaient comblés d'éloges. Mais ces flatteries ne
furent |>a8 fructueuses pour Despaie, non plus
870
OESPAZE — DESPERRIERS
qac cdles qu*il adressa au général BooafMrte
dans deux Épitres ioBérées à VAlmanach des
Muses, Les Quatre Satires, ou lajin du dix-
huitième siècle , Paris, 1800, in-S^, eurent beau-
coup de succès, et firent plus d'honneur à son
talent qu*à son impartialité ; ses jugements^ dic-
tés par Tesprit de parti, n'ont pas été confirmés
parla postérité. En publiant ses satires, Despaxn
s'était fait beaucoup d'ennemis ; pour se sous-
traire à leurs attaques, il se retira à Bordeaux,
où il vécut dans l'obscurité. On a encore de lui :
Essai sur Vitat actuel de la France; Paris,
1797, in-8® ; — Épitre à Midas sur le bonheur
des sots; Paris, 1799, in-8*; — Cinquième
Satire littéraire ^ morale et politique^ dédiée
à l'abbé Sicard; Paris , 1802, in-8°.
Habbe, Botsijollo, etc.. Biographie univ, «I port, du
CoHtomporaiiu.
DB8PBISSBS ( Antoine ), jurisconsulte fran-
çais, né en 1594 , dans un ctiAteau que son père
possédait près d'Alais , mort à Montpellier, en
16&8. Jl fut d'abord a?ocat à Paris. Il y composa
a?ec Charles de Boucques , de Montpellier, son
intime ami, le TVai^^ des Successions testa-
mentaires et ab intestat; Paris, 1623, in-fol.
(dédié an fils du chancelier de Sillery). De Booe-
qnes étant mort, Despeisses alla se fixer à
Montpellier, et y contioua l'exerdce de sa pro-
fession ; mais l'érudition de mauvais goût dont
il surchargeait sa plaidoirie lui ayant un jour at-
tiré, à l'audience même, les railleries d'un pro-
cureur, U se borna depuis à donner des coosol-
tations et à publier des ouvrages, qui consistent
en divers traités sur les Contrats propres et
impropres^ leurs accessoires , exécution et
dissolution; sur la Pratique civile et crimi-
nelle ; — sur les i/roits seigneuriaux ; — sur les
Tailles et autres impositions, et sur les Béné-
fices ecclésiastiques. Les enivres de Despdsses
on été réunies plusieurs fois ; Lyon, 1666, 1677,
1696 , 3 vol. in fol. La meilleure édition est celle
de Lyon, 1750, 3 vol. in-fol., donnée par Guy
du Rousseaud de La Combe, et réimprimée à
Toulouse , 1778 , 3 vol. in-4®. Bretonnier parle
de Despeisses en ces termes : « L'auteur est très-
louable pour son grand travaO; mais il l'est très-
peu du côté de l'exactitude : ses citations ne
sont ni fidèles ni justes; U ne laisse pas d'ê-
tre un bon répertoire; sa table est la meilleore
que j'aie encore vue. » E. Recnaro.
TaluDd. Ln^iadêM ptuM célibrm Juriicomsultês, —
Mortfi, DieUoiuuHre hiUoriquf. - Bretoonler. Pr^fàm
du âêCueU dci primcipatêê ÇmuUont éê DroU,- Parte,
nw.
DBiPâMCB (Claude), Yo^, Espbhx (D*).
OBS^BRRIBAS ( Bonaventure ), littérateur
firançais, né à Amay-le-Duc, vers la fin du qoin-
lième siède, mort vers 1544. Ses écrits et sa fin
tragique lui ont valu une célébrité qui dans ces
dernières années s'est réveillée avec une force
nouvelle. U était de bonne famille, se fit re-
marquer, fort jeune encore, par la vivacité de
son intelligence , et devint valet de chambre de
la renio Marguerite de Karanne, aoenr 4e ttm*
çob le'. Protectrice de Maroc et daat In pcfMipe
fiivorabie aux idéce de la réforme» cette prin-
cesse réunissait autour d'elle uneaodéCédliMJH
mes spirituels et peu orthodoxes, qui ea bit de
liberté de penser étûent tentés d'aller bien m-
delà de Lutber et de Cahrin. Ami do plaUr,
peu sévère sur la morale, Desperrien
aller à d'andacienx syttèBMS, qu'on
dans les écriU de Rabeiato; U
pensées dans un écrit alié^oriqne, qnl inll>
tJoAikCfmbalum Mundi, Ce sont des dialo^MS,
où limitation de Lnden eet ëvideBle; Mcram
descend à Athènes, afin de faire reHer le ên%
des destinées, qui teinbeenlainbenux;nnleW
vole. Il discute avec des aonhiates ^ r
au del les Pandectes^ n a ■■ ■
volume qnil a nerdn. Jn . «
de raison. T uv» ». ■«
quatrième n'a pc ma lOCt ni «« ■» ■ ii
il est rempli par
de chasse qui
Diane leur aeoorda U
vrage panit à Paris en t&37 :
couvrit des Impiétés oonda
ment fit mettre en priaon Id
ordonna la suppression if
fut si bien effectuée qn
exemplaire de cette '
rite dont on fUsaitp
point un imprimeur ly
faire reparaître le i
conde édition est au e
vente Nodier, en ISm ■
au prix de 401 fraaes.
mena quelque tempe tk a m
gia à Lyon, ob il écrivis m» vers -— » Jp i
et disparut de Uaetee littéraire. sril
raconte que dans nn eeoèa del
désespoir, Desperrien se perp
i i^té à or récit tragique <
qu'ilest fortpemiis de réroqi ■■ ■
ne prouve que le malhenrenx i
sa blessure de ses mains. amcL
les, à l'exemple de 4 m.
d'un genre alors Ci »
année qui vit p i £«vre» i
Desperriers ; m un oc praa
date exacte. U ■ ;
données d res
tunéécri' lie CfiAvoi^OT, «nU
prèsded .ièdes, ftit fénpri^ en 1/if
1732 et lyoo avec ke travaux di
( Prosper Marchand, F aet .^ <
veaux éditeurs vonlnren» r
du reproche d'imp m
clef du Cjfmbalum la enc
Johanneau et reproaunc i
tous les doutes. Les noms te Mka
vaut un usage fort répandaakpt«t
frés; c'est Pierre TryocMl (cm j
dresse à Tliomas dn Ctevier on r.
DESPERRIEÏIS
Bhatultu et Ctibercus ,
I potscasioQ d'un trésor imâfi-
, «ont luthfT^ts et Bucertts ,
|£ réforme. L^ aUégori^ ftccp-
um ne sont ]ias difficilcfi h de-
1 lAreftftTiiei derniîlear tombeot
kîo révélée. Les contcmporaîns
(*at, L€s autres ouvrag,es fie
: VAndrie (rAndrieiine) de
fr^Tfçmft ; Lyon, 1537; — iîe-
> ; Lyuti* I^â4 : ç^Ëst une côUec-
Ts atiiquellei^fleiiiiexit s'ajouter
rttre Ftrius eardinates selon
rnânc^a du £^fij de Platoa :
0^re point;— A*or«tJe;/<a ^rf-
c^ dei^s ; Lyon, 1 558 1 c*osî une
irellei dam le genre rïe IV/ep-
•ciDe de ?iavarre^ Pelletier et
panktlre une Tiui^taioe d'au-
H de TAUteur, y joutant sans
ï^a { puUque d^ allosîons
éi^etnents àurvenus im 1554
Qttchant fort peu, car les écrita
WÊ retaemblent point du tout
|i(|watdê cté RécréaiionM.
m «ecaellUes du publtc qu'il
IMT fréquiMnment (de 1561 à
0A4 compté treize éditions, et
ilre édmppé quelque^^naes ).
6, ca 3 ToL in- 12, une édition
it les note» de U Monnoye,
^est à Deapemera que re*
putie iron Toluni« curreui et
I8# à Poitiers en 1557, frous le
6 PêÊCouTÉ mon plm mélanço-
I dei choses meêmemeni qui
i iM/r« France; à tajin,ia
etjuitement en toucher les
m^ - Personne n'est tenté» il
^piTiUer chercher un chef-d'ren-
• pour Vj trou ter, iJ faut lire,
il^c^d»»conri se présenli; Tort
idâton ne s'était pîTiats montrée
ff âiiséi aimable que dans ces
tvtoir d'Henri E^tienne e^t as-
tk *el de Rabelais ; le style est
loDé^ loujuur^ pur, jusque dans
ImiIIk, - Aifîiii s'e\ prime CUar-
E"iOïïsiasme,îîO'il exagère
figue à Oesperriers les
;iMe proclame cûrarae
, Marieur è RabiHais et à Clé-
roèt th^i Lui le talent le plus
IMei le plus piquant de son
■M le Cymbahim, ta littëra-
I» pMtéff&ît Hen d'tiQ ityle
^%m iOMt délicat. On peut ra-
MB et œ pané^riquê , et re-
^^Rnlert un ^rirain fort re-
M, aident et promoteur d'un
IMMqae Irès-hirvli , que corn-
^_
— DESPLACES S8S
fut un des martyrs aftiai qn'Étîennc Dolct, No-
dier recunnatt encore resprit de Desp<>rriera dana
les contes de VHeptaniéron , quv rewjmfïiamte
un style abondant, fadlc, pittoresque et orlgma) ;
ce n'est qu*unc conjecture, mais elk? e»t vraisem-
blable. Le Ctfmbalum et les poésies oat été
é*Uiés à Pans^ cbei Goaselin, i84l, arecdea
notices et notas par M. Paul Loerolx (bibliophilo
Jacob ) et avec m ne lettre de M. Éïor Joban-
neau contenant une defdétaUlée. Les Récréatîonê
ont été mises au jour ta même année et par le
même éditeur, avec un ohoîi des notes des an-
deos commentateurs, revuefi^ et au^nentées.
G. Bfttrttar«
{lo<li«r, Nvtim^Ta<^r*t dans !■ Re^fue dts Dtux IHûnOtë^
novembre iftS» ; r^lioprlm^^e en ltl»i, ehes Tf ehropr, —
Si^iiotMqvé da Romam. DOTCUbfe ITTIu - oeuvn$
de f oltairë^ «ELltlùn Beuchûl, L. XKVnu p. lOt. - Z#i
MarçmerilÉ d« A^ttcizrrf , ea LèEe ûtn Leltrei Hp cette ^Hn-
c&ait*, pqjijii^ei. en tlU pir IM. G^Jiliîif aan» ti foUectlnn
an 11 Société de rui^t. d« France. ~afty|«, Bmiannairt
hittoriquë ei critique.
* DESiiLÂCES (Lauréni-Benoit) , ai^noine
français, né à Rouen, virait dans le diic-huîtiènie
siècle. On ne sait Hen dé sa vie^ sinon qu*aprèa
avoir él^ militaire il se livra à la pratique et à la
théorie de ragricuUure. On a de lui : Prèser-
vatif conire i'agromaniCf ou ragriculiure ré-
duite à ses vrais principes ; Paris» 1752, in-ï 3 ;
— Histoire de VAgnoitture ancienne ^ ex-
traite de l'Histoire Maiurelié de Pline; Paris,
1705, în-ta. Ces denx ouirTages, supcrfldds iA
peu instructifs sont oubliés auj4ïurd'hui*
S«r*lii, Efê^i iur ta JVorhOwïJtf Httéraire, ~ Qtié-
faril, la t'mM^eê tUttfoire.
DES9LACE9 ( Loiii$ ), graveur françîus, né
à Paris, en J68Î, mort en 1739. Quoique très*
înfériair à Gérard Audran» îl occupe une place
distinf^ée pArml les graveurs français de la fia
du dk-sepUème sîkile. On a de lui un çrand
nombre d'estampes estimées, entre autres ;
le Triomphe de Vespa^ien ei de TUitSj diaprés
Jules Romain ; —la Sagesse compagne d^Her^
cttle, d'après Paul Yéronfese ; — Diane ei Ae*
téon, d'ûprèâ Carie Maratte; — Orphée ohie-
nant de Fiuton le retour d** Eurydice^ d'après
Kubens; — Jésia-Chrisi guérijt,mnt les ma-
lades, d'après Jouvenel ; — Vénus faisajtljàrgcr
de^ armes pouK Énée^ d*après le même; —
Astt/anas arraché d'entre les bras d€ sa
mère, d'après le même; ^ le portrait rfe
M* Tiion du Titleiy et celui de M»* DucloSf
d'après LargiliÈrc; — Vénus siir les enuT^
d*aprài Antoine Coypel; — le Feu et ri^mt,
d'après Louis de Boullongne i—leFastedespuiS'
sance^ voisines de la France , d'aprè$Lebnin.
Bâun, Ûi^tionnairê dei Gravmrt.
PESPLACKi {Fhitippe }, astronome (tançais,
né à Paris, en 1659» mort dans la même ville, en
1736. On fl de lui z Éphémérides des monvc-
menfs célestes pour dix années depuis 1715
inclusivement jusqu'en 1715, «^ Von (roun
8St DESPLACES -
Us mouvements diurnes des planètes en ton-
gitude, leurs latitudes, aspects et médiations,
celles des étoiles, leur lever, coucher, appO"
ritions et occultations; les immersions et
émersions du premier satellite de Jupiter
pour les mêmes années ; avec une introduc-
tion pour rusagél et Putilité des éphémé-
rides pour le méridien de Paris; P^^ 1716,
m-4*. Ce volume contient une grande table des
déclinaisons pourcliaque minute de Tédiptique.
Desplaccâ reprit les Éphémérides où Beanlicu-
Dcsrorges les avait interrompues, savoir en
1716; et dans deux volumes supplémentaires,
publiés en 1727 et en 1734, il les continua jus-
qu'en 1734. Lacaille tes a continuées jusqu*en
1773, et Lalande jusqu'en 1800. Desplaces avait
calculé de petits calendriers, qui panirent long-
temps sous le titre à* État du ciel ; il est aussi
Tauteur de trois années des Ephémérides de
V Académie (1706-1708), calculées exactement
sur les Tables de La Hire.
p. Wetdirr. Historia Âstrmomim. — Lalande , Bi
bHographif^ astronomique.
* DESPLAXCHES ( Jean ), imprimeor ef lit-
térateur à Dijon vers le milieu du seizième siècle.
On a peu de détails sur sa vie, et H n*y a aujour-
d'hui trace de son existence que dans le souve-
nir de quelques bibliophiles, qui recherchent Tort
un volume auquel fl mit son nom, en lui don-
nant le titre du Premier livre de Sgnatfirisie,
alias recueil confus; Dijon, 1567, in-8". Cest
un rATueil de quolibets, d*épitaphes burlesques, de
joyensctés , parfois trop vives, le tout pris à
droite et à gauche, dans divers auteurs, et mis
envers. Un écrivain facétieux, Etienne Taburotui
qui s'était donné le titre de seigneur des Ac-
cords, eut beaucoup de part à la composition
de ce petit volume, devena tr^-rare, quoiqu'il ait
été réimprimé deux fols k Rouen, en 1571 et en
1579. G. B.
PapUlon, BibHotMque des ÀttUmn 4e Bourgofne.
DRSPL4S ( Jean - Baptiste ), vétérinaire
français, né à Paris, le 15 juillet 1758, mort dans
la même ville, le 9 mars 1823. Fils d*un maréchal
ferrant, il fit ses études au collège Mazarin, et
entra à TÉcole d'Alfbrt, où il obtint la chaire
de marMialerie. Il fut nommé successivement
vétérinaire en chef de rétablissement des haras,
membre du conseil des remontes, et inspecteur
adjoint des remontes de la cavalerie. On a de
lui : Instructions sur les maladies injtam'
matoires épizoo ligues, et particulièrement
sur celle qui affecte les bêtes à cornes des
départements de C'est, dPune partie de (^Al-
lemagne, et des parcs d^ approvisionnements
de Sambre-et'Meuse et de Rhin- et Moselle,
publiées par ordre du gouvernement ; Paris,
1797,in-8*;— IS'ouveau Rapport relatif à la
maladie qui affecte les bêtes à cornes ( en
allem. et en français); Luxembourg, 1798, hi-8*;
—Rapports annuels faits à la Société rogale
et centrale d'Agriculture , dans ses séances
DESPORTCS
publiques, sur le ameom pour
tes et cbservations de wkédeeine m
iD-8", imprimés dans les ifémoires de
eteéparéinentDesplas aîonrniditttli
tioni et observaiions sur les mai
animaux domestiques quelques çU
autres un Mémoire sur la maùu
tique ei charbonneuse qui a atlaq
tiaux de la province du Quercjf; dai
d'Agriculture, édit de 1809 et de
sieurs articles de médecine, de chin
naireet deniaréchalerie;dans le
de Médecine de V Encyclopédie
quelques articles de médecine v>
eu part aux Précautions à prenuit
sage de Vavoine nouvelle pour la i
des cAepoMX.Desplas a^alt oodumm
et iaît dessiner quelques instruments
du maréchal ferrant, dans la eontii
Arts et Métiers que denit Cure pai
titut , pour (aire suite à ceux de W
Sciences ; mais rien n'k été pobSé.
Sllvaire. Notéet MofrmpUtme ur tkapi
Mémoires U te SoeitU rff«te ff cvatntJ
ture.
OBSPOSIT {Phmppe\VM^
vivatt dans le dix-scpttème siède. I
teurdela ÛM»Ité de théologie de
Paris. On lui attribue la gnnde e
tulée, Maxima veterum Pairum «
mm Scriptorum ecelêsiasUcarum: I
27 vol. in-fol. On croit que les vé
de cette coUeelion sMt Jenn
son. impriou del n;
et] , ,»»
DBSPORT (J^roji^Dif )«cUb«1^
né vers la fin du d
1760. Il Miqi
campagpie u lie
i: Il wi
SUi » I *
réfw », qhu l'vw
chlnu^ens raSitair
dents qui se «v uns m i
àlieu sont I ov i
partief k»
pas du |w %Mumm/t ub ac ««yj*
ment, il : m les lot ém
lotions siniimMmk», dont «■
usage abusif. On a de i IVonv
d*armes à feu ; 1 . i749. l
que Desport était ; m
;r
de Chirurgie , reçnren» i
compagnie, ma
DUAPOWi l Pi
néà< t S4a.
Il 4 un UB I
SUb^uwiiinh: |«ar kc;« «
français. Il entra de i
adA
i:
] I'
0> P
DESPOllTES
H profit! au ft^iir qull ht à
saàti on évôqoe,,f>oiit éiuirier
1b MÉnrivrç itilk'tuii'i^. Di^ rdour
v^ise, «t II iif fanlt |im^ k »v: fmti
PiACiin Mitt le jiM*it'inci]t
Ikifikjin pt La if arpe ; iï rst
t*ai fwrler. PreMiîté à la u«i)r diî
liliipnriri «ol abienir tes fuiBura
I pir ÈkêéÊ^e^ d'an» prèctf imitée
t flte «lini h mi\ Auteur iiQfl l^ati*
1^ t*fkl« éêui d'or ; cVât ce bienf&Jt
^■i rii. jignjilioa de Bàlï4c : *t Unns
^ a*érrk ï-il^ oii Ton exerçart de
MipTiBFqiiilo fiMo a eu bcKoïn d'un
^ÊÊmÊmié ptr lunkène à tinc daiuQ
HÉnan* » Le «lue d'Anjoi] emmeDa
Kffliflîpijp ^ l£»7at lorsqu'il fut
|l|t^ fi 1» pû«te rcTiot en France
toi i «ni l'ipfircQtl lui-même dam
été Mbgne. En montant sur le
lli \t nocnmA lecteur de
dansftea conseils.
^6
ph M êvtÂr BÊStaràé cette douMe
ni nu revenu d« dix
ilt d«ft abbâféâ de J imn,
lâi BMk-l^[>rt, ce qui fit dire I
loWr <te dj:v miUe éen» gtie
iMiM aeqtii« par seA ver» était
lliqoil «lit mine |>oéte» étaient
Ibt ». L^ )i«'ipieur« d^ la cour
\m Inwit pa* inirtns fénéreux ea-
pft 1 Je 4iic de J0|ea»e le r^om-
IM^ fQ l<? STàtt fiant d'une abbaye ;
■ f vtlirTêché de Borde-iiU^ que le
Ikitt a^crpUfr. A ta mort d« jton
rrtira dan* Tabbaye
àfk^tUm pour le duc de
f ém» la Liiïue, ce qui k fît
t b MtJre x^enTppëe ^ iiiaï$
ï pm iaùgit-mpif et il ini( lout
y ponr looiiM-rire \u ?ionmn-
1%M jakra^ie d^ ses ennemis le
Mûdér^ ^ *l<icile; h {çaieté de
t pualt^^ tin fseul iQ^tant, et
1 it béls^^*llh^<JU«' et sa fortune
ât kttn». ikï iï<»?ifow/f^
r rf ff'ifttlie e^t le tître (fun
■ Drt|.K»rle<i, pI dans le-^uel
f Ifflflilit ou imité des pciéti^'â
1 «onnrl; ; le poète français
[mm rm}f^n âv m* VaToir pas
^ liji fournir, dii-il en
OT çro*dr non litre. «
' Ci préocoipatiofi f^>oélique,
I pimtMé éf'yêaî tïenrt IV avec
Mateiéi 1« rt»l lui df^manda eom-
^^ntpëoQ ; If^ poêle le lui avant
^■pmler, ^ alin, ajouta-Vu,
^Hp pf^jfélMi pas devant moi
que vKïus ne lio^ex plus propre, « Les |)Oéa^ieâde
ye*porte5i peui/ent se diviser en trois p^rUc& ;
i^j .i>«rtwrjï rf« Diam,. d'Nippotyti' et ie «V^o-
nice; la premièrii semble avoir été œiMpohéeea
riionneur de Diam de Cossé^Brissar, oimleAne
de Maasrpld^ que »on mari tua dans utt lUic^ des
jalousie; la aecondi^ ^n l'honneur d'Ilçlèof! d<!
Sunèrps^ demoiselle d 'honneur de CêHieHrte dts
Médidâ , que Kanâ^rd avait déjà elmutr^ ; et k
trolitème en l'iionneuv de cette cêl*jbr(* ir-'Hellé
de Vîvonne de lu tliàlaignemye, |>i^*i|iijiti.'ti a
composé en outre quelque* pièti**^ érottqu^ f^
ik-Mx Im^à d'ékiiïes ; rnai^ il a t^urtout «xecllé
ilanâ ta flian^on ana^réontique.
Vers la On de sa earrièrr^ Dasporte» triiinisît
les Psaume» en vers fnmçaii : ûet ouvrasse n'û
pas la même verve que ses première?; r^mpn^
&ition£ poétiques ; et quoiqu'on Tait cotTi[>aré mi\
fatbie^ soupirs d'une m.'me ej^Jiran(t\ il ii*e.*l
pourtant pa* liétîué de mériie. Ses pri'uiîères
Œuvres oui eu plusieun éditiou»: m? 6, in-i"-
Ib7% in-4^ ibtià, in-ia ; ïôOO» in-r; tftlt,
la>1 3. Les cent cinquante psaumes de Davi^
mis en vers français ont paru en i&lKïp in- H**;
1604, in-l3î I60lï,in-nï 1824, iii'0%aveeta ma-
»\^'m;—Œu0r€schoUies de Desporles, annotéf^
f»ar Pélî&sler; éd. de Fînoîn Didot^ iâ23, în-1g.
liittile^llcîitc I Tat^itau de ta PûitU /rançaitf au
* nESFUiiTBS { Joac/iim }, lustoncn fran-
çai*, frère du précédent, moumt vers Jftiô- On
a de lui ^ Ducours aommmre du règne de
CharkëJX, ememUtde In mort ei d'aucuns
d«s€s derniers propos; Paria. 1574» in-8*,
nxspoiiTES {Jean-Bapitsfe Poupée), m«.
deciu et botaniste français, né à Vitre^ dans la
Hrvta^e, en 1704, mort à Saint-Domm^e^ en
174 S. Il éUitd'un<^ famille originaire dt» La Fl^be,
en Anjou, et qui avait déjà produit ptu^i«^nr$ mé-
decins* Il étudia de préférence Tanatomte et la
botanique, main sans néf^iger la uïédecine, et il
acquit de bonne heure la réputation d'un habïle
praticien. Il n'avait que vingt-hnit ans lorsqull
firt choisi pour remplir î^sA fonctions de médecin
du roi dan» lUe de Saint-Domingue; et en 173S
r AcA-lém le royale dea Sciences Tadmit au ncimbre
de ses correspondants. Arrivé ati Cap-FrBiiçaiE,
il vft cjn'it n'existait aucune detcription des ma-
ladies qui déioletit les Antilles, tl commença
aussitôt deî4 obeervaUons sur celte matière» et
leé continua juaqa*â sa mort, pendant Tespace
de quatorze ans. Il s*occup avec la même ar*
deur de l'histoire naturelle de Saint-Domingue.
MaJlieoreusement ^^ connaiisances en botani-
que étaient lrèR*bomées. U avait adopté pour
devise ces nobles paroles t Non nûàiSf sud rei-
publics nati mnms. Jnssieu a donné le nom
de Portêsia à un genre de plantes de la famille
des méliac^s. Oa a de Desportes : Hixloirf des
Maladim dt Saint- Domingitf* Paris, 1770,
3 vol io-n. - Le» deu\ pretnierfi voTuniei, dît
8«7 DESPORTES -
la Diagraphie médicaie , soot consacrés à la
médecine. Ce n'est qu'one misérable oooipilatiQO
(le tous les contes populaires répandus ans An*
tilles, et rassemlilés par un empirique, nommé
Minguet, qui STatt précédé Desporles à Saint-
Domingue, et y avait joui d'une grande renom-
mée. Le troisième Tolume comprend lliistoira
des plantes indigènes, rangées sous phisiears
chefs, suivant l'utilité dont elles peuvent être
dans la médecine et les différentes branches de
l'économie domestique. L'auteur en donne les
noms créoles et caraïbes. »
ciModoo et Delao4lBe, Dict, kùL il erU, - M^grm-
pkU wtèéieûle.
DBSPORTBs ( Charles- Édomard Boscbb-
bon), magistrat et littérateur firançals, né à Pa-
ris, en 17&3,mortà Orléans, le 20 janvier 1832.
Il acheU en 1771 une charge de oonaeiller an
CliÂtelet de Paris, devint quelques années après
conseiller à la cour des aides, et fut nommé en
1786 maître des requêtes ordinaire de l'hôtel
du roi. Incaroéré en 1793, U eut le bonheur d'é-
ctiapper au tribunal révolutionnaire. Tout en
correspondant avec les Bourbons exilés, Des-
portes sollicita et obtint en 1811 la place de
conseiller à la cour impériale d'Orléans. U l'oc-
cupait encore en 1814. Après la première restaa-
ration, il devint président de cette cour. Forcé
par les événements du 20 mars de donner ta
démission, il reprit sa place an reloor du rot
Desportes a fourni à la Gazette de France des
articles, plus remarquables par l'érudition que
par le talent. 11 était l'un des eollaboratenrt
les plus télés de la Biographie des frères Ml-
cbaud. On a de lui : Mémoire tw tes change^
ments projetés dans tordre Judiciaire; Paris,
1817, ln-8* ; — Éloge de M. de Varieomip
évéque d^Orléans; Paris, 1823, in-8*.
Babbe, foh^Mn, etc, Mvy. mUv. et poHMn CtmUm
DBSPORTBi (François )^ peintre firançais,
né en 1661, an village de Champi^Mul, en Cham-
pagne, mort à Paris, en 1743, membre de l'A-
cadémie de Pelnmre. Il réussit surtout à repré-
senter des animaux et la nature morte. 11 ftit
honoré d'une estime toute particulière ptr
Louis XIV, le régent et Louis XV. Ce peintra
laborieux et habile a exécuté un grand nombre
de teUeaux ; te Musée impérial en possède qua-
tre. Son fils Claude François Desportes, peintre
et littérateur, adonné en i72l,auThéttre-Ito-
lico, !m Veuve coquette; Paris, 1732, in-12.
Le Bat, DIet. tncfclop. dt te Frtmcê.^ MAfter, JVinMf
jtU§. Men$t.'Lê*.
l DssroRTBS ( il«^tcs/e ), poète et aniear
dramatique français, né à Aubenas ( Ardèche )«
en 1798. Après quelques essais poétiques, tt s'at-
tacha à traduire les Satires de Perse en vert
français, et 61 paraître cette traduction en 1841.
C'est une oeuvre de patience et de talent, ob te
vers énergique et concis do traducteur ftinçais
lutte corps àoorps et sans défaite avec te vers
serré et elliptique dn poète latin. Ce livre valutà
DESPREAUX
M. Dcsportet la
adressa te roi des
donna au théAtrede rodéon
treactesetenverty MoUèreàChai
méritednstyteetraégancwdnlai^
te ftibleaae de rinventten.
d
• DBiPOimMRn (Cfprten), poi
né en 1698, à Aeeoos, dans te vallée <
en 1755, à Armâtes» oè I était vck
1746, dans un petit domaine que hii
unoncte. De tons tes écrivaina qii
lldiome en usage an pied des Pyréi
phis justement célébra, n poaaédaH
manoirdans te vallée deSiInt-Savm
sa vie, exempt d*ambilten, sans vt
Paris, et teisant des chansona poor I
pour célébrer tes bef^èras de aoa
L'amour est te senl moCiraoqoel a
desaoœnte; les traditions locatea,
de la contrée ne l'oot iamate oœni
cheur de» idées, te nahrelé dea ioM^
rite des senlimeirts prêtent m gpra
ces compositions, de peu d'étendM
d'une affectation maniéiée. Ellea pai
par sembler moMtonea, cnran Iw
toujours te même ; mate DesponniH
dre dans ces petitea égkigpea nna p
de tons et d'aspecte; aes bargera aoi
de l'Arcadte. La tradadtea éte d^
poésies popolairea prea^ne tant
pour tes saisir, fl tentlea
voix incnltea, mate m
lea font retentir daM tes eampaiM
U renommée de Daapofias a'éh
delà des moategnea oè %*inwMi
ment son existence} ۥ pwte dt
salon de M-* de Pompndov; Lante
seteireiépéterpar MMto nna à
sons ( Cap a tu $09 Markm ) «à 1
mieux te doneenr «t te mnlesee
béaniria. Une slatne A été ériiie «
néendanstevfltagaoè Innqnit 9
n'ont pu tous élé racntiia «t qni
conserve,!
les mdltenres de aes pièoe» 0^ éléi
tes Poéfiet MomoteM, piMteea à I
te-8*, par réditew YlgpiiiBiar.
r.DMiUif, Bmm ÉÊ FvK ams
p.kU," PaiMne, OlimeltaM «ar li
DBi^nAMB (/OMgiA GftBXcr)
çate, né à Llmofea, «a 1733, mari
jute 1810. Il M vteatee général 4e
leur des enlMite dn eowte d'Artoî
te Vemosae. On a dt lui : nn pm
lecfrid/^, imprimé dm rijuée i
IsnovemlMT 1763;— naelraind
Quatre Parilesâmimar è te nil
Parini; Paris, 1776, bhll.
DracMarU. Liv StÊ€Êm mmaSrm.
nwMPmàkfBX ( Jam^Éhemm
chansonnier et
JB mM 174S , mort dm* h tnétni;
fëÈÊn l$W. tl éUiïi ÛU iVun nmmdm
1^ fi i«trt Int-iJiéme diinâinir A a^
ITftI. Sa ffrier ri !»a l^gèrplé le rco-
, ileGâTtkl ri *h Vtatriiî, et lui mérite-
ra é'ètrv penjiiunné du roi et nommé
\mSkU dt Umnr d« Fraûce, Il y «im-
■kI OiHnlir^ de dkerti&semeots, danâ
tfitMifinit fteiiu^eun et même, dit-
im ftH0BHigf-a d« 1^ familt^ royale a«
p«s de %urier aoiu ^ direction. Son
Atf proTiTAê^ur toi aTail Att&si attiré
|r dtmlrie. Mais en I7fil une ble^^
t il au pied lo toti^ît h rcfiuncer à là
tmm «rti iMiinmojn», il tkmtinim à
b danae «t I «omposer ùfjs. ballets.
IfMWi k cé^kn dans^-u^Guimard ;
IfftqM les écooomie» fiiites ilanâ la
f9Ê li pttfèPESil de se& pén&iuEtâ et de
L En t79t De^préaun fut nommé
i II Kiliie et membre du C4ïmité d'ad^
I de IXlpér»; tl quitta cù po«te^
p» tes artistÊi forctit aularifté» à ie
m%-^mémm. Mm en ISQ? Il fut
IB Mi Ibnctioai, aT«c le titre d^utô-
Dèi t79^ il avait été chargé
lit d« U dîrecti^kû des brUliiiites
i jusqu'en lit 3
i et impérial.
Clit iommé inspecteur gé-
h d« la cour, profesneur de
! à Vfjcolù rojale de Musique
I M répétiteur de* cérf^iKmies de
f^M m Cenune peu de temps après,
■i M Igt aTiocé , il n'en cantinua
nfee k dianae de« meilleureji m-
I^Éi, Son «$pHt élàit gdi sans tri-
I ■Maèrei remplies de disUactioii
Mm cl «on caractère toujours aima-
lar. 0 lot Tmi des foudaletiri de la
Mmtfi du VauéftHlit^ où Ton tirait
Hli aor lesqncJi^ cliâquû cDaTÎf^a de-
fa terr«* pour le banquet suivant.
mm chAzi4o«u de Dexpréaui, toutes
llBÉft de ta fraie chan^m, ^ diâtio-
^■^wi , la grâce, la délicale^jït;^ ou
ta^K H de bon i^oût. Il faisait tant
)êÊmmt ^uM regr+'tlait ^rieuAement
IpW rr»enn^ une pbc^' pour iei^ dan-
if^H^ ^ie^ ti^'^ux^rt» deflnstitut ■«,
rd'im çhrouotiiètrf* musical,
l4tt pendule astronomique. Cet
r la fpesnre et le mouvement
, H empêclie qu'on ne
l pr BB chaniErmeiit de système. Le
I ■KWal , t4iii»truit en 1 SI 7, a été
» ru^sie de Musique Pt men*
p par r Ac^léraie des tteaun^ A ris . j
: tï^oryiup pour le tbéltre ;
rî t^Unptf (parodie d*Erwm-
Bjcfft taudevllles, n'pré-
dwisy-le-Roi en 1777 ;
DESPRÉADX
Paria, I77S, in-S" i Deapréaut y jouait le prîn-
ci|>al râle de femme, et Mf^' Guimiird celui du
liéfoa. Cette parodie fit tant de plaisir à Ijuuii^ XV],
qu'il accorda h l'auteur une pension tle iTiilli^
livres- — Momie | parodie d' fphitfénlem Tfm-
rJ4«)^ opéra burlesque en quatre actes; Parb^
Î77a, in-S"; — iïamans {{tarodie de Rotfind), trois
actes , avee faudevilles^ représentée devant ^a
conr i Mariy en 1778, et à Versalllei en 1780;
Paris, 1778 et f7S0, lû-8^; — Médéê et iason
(parodie de Médée, de Clément), ballet terrible
en trois tableaux mouvants, orné de don^j,
soupçons, noirceurs, plaiâirs» bêtise?, horreurs,
gaieté, tnhison, plai^nterieâ , poison, taljM,
p«iLpard, salade, amour, mort, assassinat et
feu d'artifice; Pari$, 1780, in-S°; — Ptùif^ue
(M>ur l'ouverture du tlkéàtre de Trianon , avec
vaudevilles i ibid.; — ChrUtûpht et Pierre Luc
(parodie de Cmior et Pùtlujc)^ dnq actes , avec
vaudevilles^ théâtre de Henri IV; iNd.; -— Sfn-
rope, reine de M le- Mac (parodie de Pénélope^
de Marmontei ), trois actes , avee vaudevilles;
et tmis gravures, représentée à Tersaille^ ; Paris,
1786, in*»''; — La imtente d*ùrphée au£ ««-
ferf, pantomime pyruteebniffue ; V&H& , an vi
(I79S), lo-S^î — /e ne sais qui, mt les exatiés
de Charenton { parodie de BeiHov^ski , nu les
esilës de Sibérie), au Vaudeville, avec Barré,
Cbazet et Dieu-la Foy ; Paris, IIOO ; ^ Enfin
nous y vùUà, vaudeville; Paris , laoi ; ccHc
pièce avait pour sujet la paix de Lunéville; —
La Tragédie au VauàeviHe, en attendant ie
Vaudeville à ta Tragédie , parade ; ibid. : cette
pièce était la parodie de Désirée^ tombée à l'O-
péra Comique ; — Après la Can/essiùn In Péni-
tence ^ épilogue à la pièce précédente ; ilïid.; -^
La Paix dans la Manche; Paris, isoi : c'est
un à-propoa au sujet de la paix d'Amiens ; —
Mes Passe' temps ^ chansons, suivies de L'Art
de la Danse ^ poème en quatre chants, calqué
¥xiT L* Art poétique de Bolleau ; Paris, tw@ et
1808, 2 voL \û'%°, avec gravures et musique.
A. de L.
lêi m«ffrî du raudm^itlê, ~ H*tiQU ^mmitÉ i|#.
DESPRÉArX, lo^^BoltRAU.
DEit>ité.4tî& {Marie- Madeleine ra;riioo,
dame }, célèbre danseuse fraoçaise, née à Pm%
le 10 octobre iTil , morte dan» In ruéfue ville ,
Je 4 mai 1810. Elle débiila dans les baltet^t delà
Comédie- Française en 1759, i^t fut engagt'e à l'O-
péra le 27 mars 1782, aux m(ïdestegap(ïointements
de six centa livrée, El le doubla d'abord M'^" AlJarrl,
mère de Vestris jeune, et la sur[><i^%a t^onlAl par
ta grâce de ^ danse et Tex pression de ^ panio*
minke. Mademoiselle G uimard écMpsa rapidement
toutes ses rivales, et quoique laide , noire. Tuai-
pe et trés-mafqia^ de la petite-vérole (l), elle
(1) MsriDfintel ^talt plm que V^êle cl ir>l*nl iDriqall
lui >drf4&n( iifiç f^pUrv qiit mt alor» beiacwp df ¥ijf ue,
el qui conimcTiçaH pir œ tefi :
Hsl-u Ëicn tnii letue et belle d«DOÉ«, ct£.
891
defiat la femme à la mode ; elle eut dIUustres
amants, et le maréchal prince de Soubise dé-
pensa des sommes énormes pour die. En 1763
elle acheta à Pantin une superbe maison, où son
luxe, son esprit et son goût attirèrent toutes les
célébrités de Tépoque. Elle y fit construire un
théâtre, où les principaux acteurs de Paris vin-
rent prêter le concours de leur talent aux pro-
verbes dramatiques de CarmontcUe» aux parades
graveleuses de Collé, à la musique de Laborde.
On briguait la faveur d*étre admis aux spectacles
de la brillante danseuse. Tous les ranga se confon-
daient dans ses réunions ; des courtisanes, des
actrices y étalaient un luxe insolent, tandis que
les femmes de la cour y venaient chercher avec
ardeur des plaisirs qu'elles n'eussent pu se
procurer dans une antre sodété. De grands
personnages , des princes de sang royal patron-
naient ces élégants désordres et y donnaient sou-
vent l'exemple de la licence. Mademoiselle Gui-
roard jouait un rôle important dans la distribu-
tion des honneurs et des places ; son crédit était
immense. En qualité de maîtresse en titre du
prince de Soubise, capitaine des chasses, elle
avait le pouvoir de distribuer des permissions de
chasse à tous ceux qu'il lui plaisait de favoriser.
Elle avait pour son usage des cantons réservés
dans les propriétés royales. En 1772 elle Si* fit
bâtir dans la nie de la Chaussée-d'Antin nn magni-
fique lidtel, qu'on nomma le Temple de Terpif-
cfiore. La salle de théâtre seule contenait dnq
cents spectateurs, et l'ouverture en eut lieu malgré
l'opposition de l'archevêque de Paris. Les dé-
penses de M'*^ Guimard étaient si exurbitantes,
qu'une pension de quinze cents francs, qu'elle ob-
tint de Louis XV pour avoir dansé un ballet chez
M«e du Barry, fut regardée comme devant payer
les gages de son moucheur de chandelles. Elle
continua plusieurs années cette fastueuse exis-
tence ; mais llnstant arriva où elle ne trouva plus
d'amants à miner. En 17M die publia la mise en
loterie de son Temple, sur le pied de deux mille
dnq cents billets à cent- vingt flrancs chacun,
formant un capital de trois eent mille francs,
y compris le mobilier ; ce capital représentait à
peine le quart de ce qu'elle avait dépensé dans
son hôtel. Le tirage eut lieu en mai , dans la
salle des Menus-Plaisirs, et ce ftat le banquier
Perregaux que le hasard favorisa. M*** Guimard
ne tomba pas pourtant dans la gêne. En 1787
elle épousa Jean-Étienne Despréaux , et se rési-
gna à vivre en riche bourgeoise. Malgré ses re-
vers, le roi lui accorda une rente de six mille
livres, et le 11 aodt 1789, lorsqu'elle se retira
du théâtre, l'Opéra lui reconnut une pension de
pardlle somme. Elle mourut avant son mari, et
la fin de sa vie n'offre rien de remarqu<»l)le pour
le biugraptie. On doit dter parmi les rôles qu'elle
créa ceux Ata ballets dt- ^lineitê à la cour,
Miruif La Chercheuse (Pespht, LaHosière, Le
premier Savigateur, Le l>éserteur, etc.
A. deL.
DESPRgAUX - DESPRÉS
niL, Koy. Ea»Êi
DBSPftÉg (Jean-BaptUte-l
trateur et littératenr français, m
jufa) 1762, mort le 1 mars 1833.
du baron de Beienval de 1783
la fin de cette année jusqu'au
rédigea avec Arthur Dfllon et h
gur, le Point du Jour^ feufli
les jacobins, dont die exdta 1;
assez longtemps 1 Saint- Lazare,
de la Terreur, Il devbit ensuite
rai du Consdl d'Agriculture, di
des Arts. En 1806 & soivit en H
veau roi Louis Bonaparte, qui
d'État. Privé de cette place par
Hollande à la France, il fut non
conseil de l'université. II n'a mis
que aucun des ouvrages qu'il a
représenter seul ou en comp
la Comédie-Italienne (avec Piu
vaudevilles : La bonne femme,
parodie d'il/ce«/e; 1776;— L'Opé
parodie dUrmide ; _ ( seul /
rique, comédie en un acte, en ^
opéra-comique de Tabbé de Voi
tes deux Coupents ; 1792;— au
de\ille : Le Calendrier des V%eii
V Alarmiste ; 1793 ; — ( avec
A'ice, parodie de Straioniee; ;
le même e| Oeschamps } Le noi
des Modernes; 1 798 ;-*/> Portr
1799 ; — (avec Ségnr atné et 1
Mameluek à Para ; 1799 ; —
— ( avec Barret, Badet, Oesm
champs, Le Pari ; 1797 ; ~ (av4
La Sueeeuiom; 1796; — Le Scei
C/e/r ; 1 804 ; — an tbéitre de*
tansier ( avec Ségur aîné ) ! U
la société oéniHemne^ opérai
-à l'Académie impériale de Mu*
champs et Mord ) : te Paal
opéra, musique de Dalayrac; il
toriosde5ati/cldei4i Prise d»
d 1806; «- ( avec Deeduaps <
français au Caire* ooéim non i
préa a fonrai de spi lUea eb»
mers du Vam ilim, a
une pari dana tn a
quelques antrebrav
U CoHêctkw dm ..a»^ •m
tique; Paria, ito-«- : U fie
par Grimared; Bsirtut éa
Jf K« Guèrim . Mwe ée b
m^U^ *** sur roa ff ». .
•— lÉÙrt sur Im de
1661, par MpIéw;— t
et Mmeklin, pré «
tkédtre oNflms ; !&•«,
eaoore à Després OtaE |M de
V Histoire d^ Angleterre ua S«
oontinuatenn, AiMphqaet àà
DESPBÉS*
I ( (Euures
ifBl» uua — mMtrA-
I itM*iMre Eo-
K i vrcmiu i Paris, 1826,
Praieus, én^dit
•wipaèw% fliède. H
I œ au coO^* du
i
i
« Il race, «fiu i [w
. gm r Paris, 1684,
P
NI i>fSnià6 (/OffWiJl),
■ • puskiens de la Un da
4e la première muitié du
es oe s'aeoordeol pas aor
lalsauirA. Selooles mis, Il
i f . dont noas
u ri i Condé,
ivii I t«9u, et serait
riU, lôdi. n fiit dis-
jd a, initfiier chapelain de
V rinq ans, il se
»- >«» 4 « comme diantear
Cl laUentAtles
c I I». par son génie
ne w» porte
lo iT, u i à la
« uc^, «Joe de rerrare,
œ prince, protecteur des
«lU'O écriyit sa messe intitulée
Ferrariœ, Tune de ses plus
. Il Tint ensuite en France, et
ie Louis XII en qualité de
KM pas de maître de cha-
ui plusieurs auteurs ; cette
■c Toit dans les Recherches
iês rois de France, par Guil-
l'ayant été créée que suus le rè-
i^. Desprez répandit en France
11 était du bon ton à la cour
i le roi regrettait de ne
-Hwat, mais sa yoix était si
4e quH n^avait jamais pu
détoner. Josquin lui pro-
■e son désir en écri-
rtfiion àdeux voix, au-
■es parties, dont l'une
an air : ce fut celle-
I uv choisir ; encore
r qu'avec beaucoup
aller morceau dans
m—9 da P. Mersenne
rde de Glaréan. Des-
e {g'ande réputation;
^*a?oir un sort digne
depuis longtemps
«'âne position pré-
. DBSmKZ ^
Caire, pût lui asaorar une existence tranquine;
le roi loi avait pronla de s'oceoper 9k lui. B
ohtfait enfiaoB canoiilcat à IMglise Safait-lfartiB
de Saint-Quentin, et sç retira pins tard à Condé,
où il mourut, doyen du chapitre de cette Tille.
Une. Quantité de poèmes, de deploraHans et
d'épitaphes attestent les rmets que laissa après
sa mort ce musideii, «pe rEuippDe éitfere pro-
clama le plua (randcoflôjpoaitear de ion temps
Luther, qui possédait «nasf des connaissances
étendues en musique, disait en pàrltht de Jos-
quin: «Usmusidenstatce quHs penreat des
notei^ Joiquhi' seul en ftdt «' quH'tént » En
effet^l'onseraporteirétàtde raf| musical à
répoqife oh parut Jaumïû Despm, ooeit frappé
de l'afa* de Kberté qunègue dans ses cômposi-
tkms eit de la Mlité aTte Uumelîe fl agence tou-
tes ses poésies, malgré l*i|ridné des r%les alors
en usage? Oh lui attribue llntentlon de beau-
coup de (bnhes sdéqfifliijines, éat, perfeetionnè*
rent ensuite Pà^estrba et phnlëifn autrai maf-
frès de Técole ItalMine. On toK ^ne s'il nVi
pas connu te modulation, qui près d*un siècle
plus tkrd donna naissance à la tonalité mo-
derne, H aTàit néanmoins d^ compris la puis-
sance de certafais changementsde tons. Ses chan-
sons ont de la grâoe^ de l'esprit; elles sont em*
prefaites d'un cachet de maH6e et de Terre plai-
sante qui smUe aroir été le sigie disttoetif
dq caractère de leur auteur : aussi hit a-t-on
reproché d'aToir porté cet esprit pfadsant et mo-
mieurdans kamusique d'émise, et par conséquent
de n*y SToir pas mis quelqoelbfB tout le sen-
timent grsTe et sérieux qui loi conTient. Mais
on n*a pas tenu compte des circonstances où fl
se trouvait. On sait ou*au treizième siècle Tu-
sage s'était introduit dans les églises de chanter
ensemble des paroles de difTércntes prières et
même de chansons vulgaires et souTent obscè-
nes, dont les premiers mots serraient de titre
aux messes et aux motets. Cet usage se main-
tint longtemps encore après Josquin, qui ne fit
que suivre le goût de son époque. D'ailleurs, la
musique relif^euse de ce compositeur est sou-
vent aussi grave, aussi élevée que celle des au-
tres maîtres de son temps, et pour le prouver 11
suffirait de dter Vïnviolata , le Miserere , le
Stabat mater f le motet Prxter rerum seriem^
l'antienne 0 Virgo prudentissinutf et les cinq
salutations de /.-C, qui, par leur style noble
et touchant, sont encore des modèles du genre,
Quelles que soient les modifications que l'art ait
éprouvées.
Peu d'hommes dans l'histoire de l'art offrent
l'exemple d'une réputation aussi universelle;
mais telle est l*histabilité des renommées mu-
sicales soumises depuis trois siècles aux caprices
du goût, que , malgré ses nombreux travaux,
Josquin est aujourd'hui à peine connn, si ce
n'est de quelques érudits qui ont patiemment
recherché les débris des compositions de ce
maître célèbre. Voici la liste de ses princi-
896
DESPREZ
pauK ooTrages : — MesM»; on en oonnatt Yiogir
cinq, qui portent les titres suiyants : — Super
itoces musicales; — La, sol, fa ^ ré, mi;
— Gaudeamus; — Fortuna disperata;
V homme armé;— Ave, maris Stella; —Her-
cules aux Ftrrarix; — Malheur me bat;
— Lami ( l'ami ) Bandichma ; — Vna musqui
de Buscoffa (thème d'une chanson espagnole);
— jyuny aultre amor (d'un autre amour);
— Missa mater patris ; — Fay sans regrets ;
— Ad fugam; — Didadi (messe des dei);
~ De beata Virgine; — Sine nomine. On
trouye ces dix-sept messes dans les I^, IT et
lU^* livres de la ooUeetion publiée à Venise par
Octaye Petrucd de Fossombrune, en 1503, 1508
et 1513, sous le titre de àiissx diversorum
ttuctorum quatuor voeihus. Glaréan a donné
des firagments de quelques-unes de ces messes
dans son Dodécachorde, Une collection manus-
crite de la bibliothèque dn Consenratoire de
Paris contient les partitions des messes La,
sol, fa, ré, mi et de V Homme armé; — Hue
me sydereo; — Le Congé; — Ponge lingua;
— De Domina; — De village; » Des
Rouges nés; — Da pacem^ Domine; —De tous
biens p/aine( pleine). On oonserre dans les ar-
chives de la chapelle pontificale les mannscrits
des sÎK dernières messes ainsi que de deux messes
sur la chanson de L'Homme armé, l'une à quatre
voix, qui a été pubhée dans la collection de Pe-
truGci, Tautre à cinq voix. On trouve aussi dans
ces archives le manuscrit d'une antre messe, ayant
pour titre De nostra Domina, qui est la même
que celle De Beata Virgine. — Josquin Desprex
a composé aussi un nombre considérable de
MoTcrs à deux, trois , quatre, cinq et six voix;
l'espace ne nous permettant pas d'en indiquer les
titres, nous citerons seulement les ouvrages où
l'on peut les trouver. Les P', m* et IV* hvresdes
Motetti de la Corona, publiés à Venise par Oc-
tave Petrood, contiennent plusieurs de ces mor-
ceaux ; lein^ livre, publié en 1519, renferme un
Stabat Mater dont Choron a donné une édition
en partition ( Paris, Leduc, 1807 ). D'antres
collections imprimées par Petrucd de Fossom-
brone, en 1503, 1504 et 1505, contiennent aussi
des motets de Josquin Desprex. Des motets et
un De Profundis à quatre voix ont été hisérés
dans la collection publiée à Aogsbourg, en 1520,
par Conrad Peutinger, sous le titre de Zi^er
delectarum Cantionum quas vulgo motettas
appellant, sex, quinque et quatuor voeum.
De 1533 à 1539, Pierre Attaignant imprima, à
Paris, plusieurs livres de motets de Josquin;
m 1549 il publia un autre recueU de motets
MMs dn même compositeur, sous le titre de
/«sfviiii Desprez, musicorum omnium/adle
pÊFmeipis^ iredecim modulorum seleetontm
«^■s» Mme primum cura solerti impensaque
^i€n AitmgtnUSf regU typogn^Mexeussum,
Qa ivit et muMM de Josquin , choisis dans les
^ de Petnicci, a paru sous le (itro de :
CantilensB varise saer», qui
eant, Antnerpiae, typfs Tftaia
1544. Une antre édition de ces
Uiée par Adrien Leroy et Robei
pour titre : Josquini Pratens
stantissimi, moduli^ ex sacrii
eiink,S.6voeesd N;I
Dodéca
motets c» uu . MT^/un a
trouve également les roo de
coUection intitulée : J r
a prxstantissimis Ai i
artemusieaartij ,tHm
quinque *f sex vwmm rerfoc
lUetlV; riberg».exoflldna
etUlridni i. ol553:c
collection ue i s i
Forster et imprhnee • i
la collection de I
bourg, en 1 545, lefc i-Tinapts œ
^iiede Jean Zuger, Leipiig, !&
la Musiqueôe Bnney, IfUstoii
celle de Forkd, renfoîiient les
qufai et des extraits de ses mes
— CHARsoro. Parmi les nombr
qui renfennent ces chansons.
Le septième livre, amtenan
chansons, à eimq et six partit
quin Despre%; Anvers, TOmai
— Le premier, le segoni et U
chansons à quatre et cinq pa
des musiciens, Josseqnin De J
colas DudMttin, iSS3; ~ les
Chansons, tant des vieux outh
demes, à cinq, six, sept et
Paris, Adrien Le Roy et Rober
Diendouié 1
GtoréM, DodêeoekÊrde. - McrKW
MTM/Ze. — Forkel. JtJjtmwUèi Cmt
ai do. PUHmi§i dm ^sfartrAM. - I
Uiitorif qf Mmiie, - GbOTM et P«y
des atuséeittu. - Pétli, mt§rÊ^kitu
«icteiu.
«r i:
1 scr
le I
(Étienne-PhilU j.
Crassier ( Ain )» le lë
nex, vers 1803. 1
en qualité de
Vigier, devcMi i
sivement eM( •
sous-lieutenank I ■ ' •
qualité de
Royal D -, i~
la comp é ■
1762. RcM>rméfi i»i
livres, il m
commet sm
fit, de 1 11 >
leso I i
rope, ipr
YotkU tC-r^'
''»nïtO «!•- imny r
vi
1/941
1/
• 4
à natif jy&qiviu tu juilkt nm. La
n <k cfi corps (l*aTi4vée ayaul été or-
Dto«pr^ de CfasîiiT rirvïnl m France,
' grailc dp mirèchal de camp h i**
Il , *l Fut em^Iûïf^ % r^irrtià? da nûni
t 1791). Lteotenaat général le b Aèp-
n pas«a  l'âmiéi^ du cenltY, oà
eoienl di; ravant-prdc, qoi
i Mm t*prt«es dîfWreotes le* Prus-
liiloj «tau camp de U Lune. Su&p^miiif
rtii* f 77 a^i 1703), ri fu! réint^^^ k
hmait^i mipioyé &tîi:ce*iiiiTfmpnt aux
L'ilaiie d d<» l^réiée^ occîdaita]^*.
mué u tlémtiiiloa Iè 30«cplombr«f II fut
ielt> i« adirtté le 4 mail 79^ et em*
imw^ du llhis. De&tjtué le 36 octo-
^ i ibt atitori^ à i^rvndre sa rf^traîle le
Mf CC Q ^ itilfra au chât«6il d*DrD<^x,
ÙE (£o*(U*J<fon), peintre et srdtt-
ILfctn, vffii t740, mon «i 1804, 4
tt^ où II pasËi une grande partie de ^
I emna à f*aris par quefque-* travaux,
Ua fUlinr. où iï trara^lla au l^o^ap^pf/-
éf Stfpietf pur Tabïté de S4iiit Oiun,
pu, roé (l# SuWé, raTant rtuconlré en
USOQi trf«' tijif (*t le chargea d'at»oril
!ftlM4ic0i^tioni de Topera de Gustave
lil âiflMSila oisuîte, pour un diâteau
|faÉtfnlni*de>« desâia^ dont la mort du
lÂi r^iué^tlon U guerre 9*élaiit «J-
\màà i^lre ta Silice et la Rui^&te^ Dea*
|iÉt phsilrtirx tabiftaux de bainilles. U
Uri ont éoule^ d'où sont aartis tn^HUCOup
IfctfPffn^t E. B-^.
IMTS iCétar Mkn^vkTE), ph^Fiideu
pà I L«!isîii«MV , pTOTintv^ du H^înâu!, eu
(liit I Fam pt3«r ïuivrc I¥tode de la
fc#dtti dijmïe. XptH plusieurs annt'fl<i^
■t^r Ca^-Lu'ïSac pour r(^piititpwrde ^mi
I finale A VfrjtMk PoïyUiUtiique^ Bien tût
lili pbjliqUf! au cûllé»e de Heurî IV, ^l
HH «otntjrié prore-<seur à ïa Sr^rbonne.
IM nommé m^nî-fe dp l'Institut ( ÂtjJi'
ito ÎWirticrs). Il a pullîé : Etcherefies
taif^ ittr l^s causes dr tft eftnieur
^ |JIÎ4 , ïn 8" de ÏG p : cr trafaïl a été
tÂtaâémit d^ Sdence* ; ^ Traiié
d^ PhfiUini; tBî6, in-S"; 3* mt
,!• édît a paru en 1S36, ïn S*» avec 17
eat i4ti|itè fïar le cou^jmI de ITiîîs-
j — fitt*mcirts fif Chimie fhèo-
flirrr Vlndïcnt'mn des pnn -
[i If s corps aont cïitixéspttr
fa; I»?8-:ïO, 2 fol. lU'Iï", avec
it i cet ouvrage a été ajouté
l^v ai la^j, înS"* di!&ï p.— On lui
M M inéciMirT? Sur la chnlmr Ijtlmie
ripent f^ «n autre nii^moîr^ Snr |
\j amc la lrm/ici*«f '/r<* , de h ^
— T. xiii
t^unntiU it^iah du chaleur ton i mm dnm
hiémfp&idi de mipettré^eau ; — des ri^dicali^
Sur la condticliMitè des corps soHdef tl dm
corps Hçuides : il a reconnu qoe ces derniers
propagent la cliati'ur suivant dea lurs simples;^
uu Iravail pouf 4ém5utrer que lalddeMarioltee»!
Itiû^îse, c'eât'à-<lire que les gaz â^ùot iné^^k-nteot
comprCAsiblejt , et que chaque p,ai est d'au ta ni
plus compressible quMl est pins cntnpHmé : que
l'iijdrogèneest mams c^jmpressibleqije Tair, que
Tatr IHt muinti que Tacide carbonique, etc. On
Uiî doit aussï de^ recberehei^ aur la cuinbnstion,
^ur la combinaison de Taiote avf« les métaux ; on
appareil pour la cJiimpre^sibilllé des liquides ■ b dé-
cîHiv^rte ât la diminution de la coniprf^bîlité
de» liquidé! h mesure que la compression aug-
mente, etc, M. Despretï a fecoruiu que toutes les
Jiftidutbns salines ont un maxïnium d« fïeti*
sité^ comiïie Teau pure ; que ce maximum baisse
heauc4>up plu^ r^pidetnenl que le ^uml *tf eon-
^1 la Mon ; que le tnaximum pour Teau ptrc duît
être fixé à 4"; que ce liquide peut être refi-uitii
jusqu'à 30" au-dessous de léro sans peler ;
{[U'un corps liquide ne ^k jamais à ta ttiéme
température à laquelle le i^olide cc»rres pondant
entre en fusion ; que les points fixca du tljcrmu-
mètre peuveiït varier dam le cour* d'une expé*
rieace, etc. Eû(ln« M. Ue^pretz a \mbM député
tB48 une séi-îe de mémoires sur Tact Ion ih la
pile.
n ras*» ei î pJ*
* DUSPRi^ { loids )t sculpteur l'ran^^k, né
k l^ariSp le 7 juillet 1799* Après avoir reçu
plusieurs m6îailka  FËcole des Beaux-Art!;^ il
obtint, dans les concours de l'Académie, le secouii
grand pri\ en 1822, sur une ronde-boiîse ne-
présetilant Jûson remerciani (es dieuz après
avùir milevé la toison d'or, et le premier
graBdpri\eit 18?S, sur une autre ronde-bt)Sââ
aynnt imur sujet La Marf d'Qrimi. Eji Italie, il
exécnà sueceAsiveriK-nt une copie eu luarbrv!
d'après Le fûuuê nu chevrerm, statue antique;
uiï Saint Jerni-mptisie prêchant^ has-relk*!
en ptAtre, qui est anjourd'liui dans Téi^liâe Saint-
Gênais , à Paris ; une statoc en marbre rie I7n*
nt^enm^ qui fut exposée au salon de iK3i; ou*
vrage remarquable, acheté par le roi, et qui valut
a son ftuleur une u^édaille de deuxième claj^e et
le pH\ que lui décima T Académie tlea Beanx*
Arts. Malheureusement le marbre de cet!**
statue fut entièfement brisé lors de rinvaîiitin
et de rincL'udîe du cbâteau de Seuil I y; en iSiH.
M Despreï exécuta encore en Italie : Les Btr*
çers d'Arcadfe, bas- relief placé »ur le monu-
ment élevé il l>ous$irt [lar les soins de Chateau-
briand. De retmir en France, il fut d'abord
chargé de faire le buste en marbre de Girodet
pour !c inomtm**nt funéraire de e-e [jeiutn^ au
cimetière du P. Lacbaisc. 11 fd ensoite une Fitalup
de /,'T force {^m la Cliaiiilir^ des Dé pub -s. Vclïû
du f|(iJïe/ lit ymjpi\m le mé^me monument t>\ptJbé
un H
au sakm de t837 ; des oopîM rédtiitMyCo broaie ,
d'après le MUon de Crotone de Pugel, et d'a-
piès le Moïse de MicUd-Ange. Ces copies ornent
plusieurs musées de nos départements. Après
les statoes colossales en pierre de Saint Mat-
thieu, placée à La Madeleine , de Saint Mou-
rke de Sully, évéque de Paris, et de Pro-
chot , pour riiôtel de TÎUe de Paris, il exécuta
une statue en fonte de Diane au bain , pour
une des fontaines des Champs-Elysées; deux
bustes en marbre : le Grand Dauphin et le
PriPce de Talleyrand , pour le musée de Ver-
sailles; deux statues en bronxe pour le cbâtean
de Dampierre, propriété de M. le duc de Luynes.
£n 1843 il fit paraître au salon une statue en
marbre d'une jeune tille, représentant Vlngé-
nuilé , ouvrage qui mérita à M. Desprez une mé-
«taille de première classe; Tacquisition en fut
Oiitc par le (^vemement pour la galerie du
Luxembourg, où elle se trouve maintenant On
voit encore de ce statuaire une statue de Fié-
ehier, qui décore une des faces de la fontaine de
la place Saint-Sulpice. En i8&2 il mit au salon
une statue de Jacques de Brosse , qui fait au-
jounrimi partie de celles qui décorent le palais
du Luxembourg. l^liD, nous citerons encore de
cet artiittii une sUtuc en pierre , représentant la
France , élevée en Algérie, sur une colonne com-
méinorative de la défense de Mazagran, et un
buste en marbre de feu Beautemps de Beaupré,
ingénieur hydrographe, membre de Tlnstitut,
exposé au sakm en 18à3. Gcvor de Fàas.
H€tuêiçtummUs pmrtieuUert.
DB8FBBZ DB BOI8ST. VOfftZ BOIMV.
DBsrnKS-SAiiiT-CLAiB ( Claude-Àimé ),
vaudevilliste flyançais, né à Saint-Germani-en-
Laye,le5avril 1783, mort le 28 avril 1824.11 jouait
U comédie \ TAmbigu-Comique vers 1810, sous
le nom de Saint-CUir. Plus tard il entra à U |
trésorerie, et fut nommé sous la Restauration
oflicif^r <1c la cinquième légion de la garde natio- ;
nale. Outre des couplets de circonstance, Desprez \
a fait insérer plusieurs clianiionsdans les Soupers
de Momus, Void la liste de ses ourrages dra- j
inati<iues : Le Foyer, ou U couplet d'amour, ;
vaudeville; en société avec Varez; — Kiliki, i
panxlie de Tekeli ; avec Brazier et Varez ; — Le \
Mariage de la Ta/efir, vaudeville ; —L'i?spoir ;
réalisé, vaudeville; — Le Jardin d'Oltaers, \
vaudeville; — Le Mariage sous d'heureux 1
auspices , vaudeville k Toccasion du niariagf !
du duc de Berry; 1816; avec Perrière; — Mar-
guerite deStrqfford, ou le retour à la royauté,
inélodraine ; avec le même ; 1 8 1 6 ; — Retournons
à Paris, vaodevUle; avec Varez ; 1817 ; — Gré-
goire à Tunis, vaudeville ; avec Perrière; — '
Monsieur de La Hure, vaudeville ; — V Homme
à tout, vaudeville ; avre un anonyme; — Aes
Épaulettesde Grenadier, vaudeville; avec Ed-
mond; — Paris le 29 septembre 1820, im-
pruniptu à Toccasion de la naissance du duc do I
Bonleaux ; avec Edmond, Crosnier et Emile de *
Pkiflelte; — Mé
\ aude\ illr ; avec Perrière ; ^ Lu Ermites; avec
Edmon<l et de Rougemont; 1831 ; — le Protège
de tout U monde t TauderiBe ; avec J. Dasaiil-
cboy ; 1822; — Le Mariage à ta turque, vau-
deville; avec m anonyine; 1823; ^MalfrrtNirii,
Mie-vaudeville; - M GrotU de Fia§at, on le
soldat mystérieux,
nabbe, Bol^alla, cle^ MapnpMi «■la.er pvl*i
CoHtemftrmimt,
DBSPBBz-TAUiorr ( .... X conédieB et M-
tératenr français, né en 1757, noft à Lyon, le
4marsl812. On le trouTeponria pwwièrBiMs
à Paris en 1789, probabêeraent eonédicn et um
doute attadié à quelque théltra eeoottdilfe. En
1791 et 1792 il Cùsatt partie de eeW delMUn.
On le voit ensuite an théâtre de la Gaielé, oà I
fut successivement actenr, souOenr, eefirtlaiie
et régisseur, de 1802 à 1808; U qottU akn k
capitale, et alla monrir à Lyon. On a de M 4ei
comédies, des roélodramee, des vMdefffleSt
des romans, des diansons et des yoériee Im^
tivcs. Nous ne dterons que qndqMMMH 4e
ses productions, peu impnrtintee; aaralr : U
Souper d'Henri iV, ouïe lakmvmeréemm
gentilhomme, bit hlitork|Bet en em «le, an
prose , représenté sur le théitre 48 ■■rienr»
en 1789, etimpriméla mène année; ^ <« li-
belliste , ou les effets de la rnieniny
torique, en trois actes et en pme;
in-8* ; ^ÉpUre au peuple &aMÇi
(1798), br. in-8«;- i ne è
Paris, 1799, in-8*; — Vai i ùm
pères, roman sérieux, con
1801, 3 vol. fai-12. « Ce
blié sous le peeo «o v — « — .
tout concoure à prua <
en est le seul aut w
grand fonds de i ic. à ouc m .
inondé de r nclMmf*— j
au Jockey ur nctvm, snivieiT e
ma tante : cette épltre cet dlri^ a
froi ; Paris, 1803, in-8* ;— Le I
misanthrope, eomédleen
Paris, 1803,fai-8*.
nRSMirBTS(yeaRy
vers 1&2&, mort à P bhc, «v ■«
Nommé par le pepe Gnv><ra XID
montré le 10 décembre i»?^. ao|
tantes réformes dans les nés ■
son ordre en France et §
corrigea les abus qui 8*y étm
un voyage qu'il fitè Rome,
tion de Saint-Norbert, ■ ««
Prémontré. 11 a laisaé : laa »«■»
ou il réfute Françob Pérocd
calvinistes, qui avaient éc
de la messe et la présence nccoe ; -
Sermnn% et de iHseours ; -> Ifùnt
menls; — lire fs commentaires
DESPaOETS -
A^sêii Cttlt*tjtianx piamiatis
MM aMt ut pemfK iiaâ à 0af^piMH,%
tffvphlf mntt^rutit, «dit. Weifi.
B T HâKfiTO (Don Ânionifi}^ pré-
mie d'État esp«@iol, né à Palma,
le Mi^orqne, le 3Î mars 174&, mort
te 30 mai 18 13, Il appartenait à uoe
bc aux iDcieos t&ïa d'Aragoo. A la fin
l£&, Il fut pûurfu d'un Êanonicat et
por^ï^i^ en France, en Allemagne, en
. eti Aflgleterre pour «ittJialtre le* Tilles
oti «'^tarent tenus ]e& plus célèbres
}ioey«ait. Après un premier séjour à
1778 , U Ttiita h Calabre , la SîdU^ ,
•e, dL fff^lfit i Borne en iTSâ^aTec te
bMir d* rote pour le rôjatune d'Ara-
lé par ChaïkA lY, en 1791, évèqùt
tt Ibt feranaféré en 179S à l'arche*
■leaee, et en I79a à eelai de SévîHc.
: dii^pçradé pour aToir pris part à une
itïr le prince de la Pah- Celui-er avait
I à rinqoidti^ni eomine athée, parce
tMiil an» il n'avait [loint ayprocUê
EOiti et qn'kj pa&sait pour avoir deux
i ordinal Loreni^ana, gk-and>înqiti^i»
t attaquer te^ pm^^aant favori L'ardie-
fille écrivit alorâ h la cour de Home,
pipe une lettre portant m^nctton air
tÊÊmr de poursuivre Iê prince Je la
t<llre fnt Interceptée par Bonaparte,
il ife rarfnée d'Italie et Adr<^s^ par
«tre espagnol r qui fte h&ta d'élcngner
ifeavo^anl porter au papp de» csom-
nce Rur l'entrée dea Fran-
, ronmios. D<*sîjui|s[, rentré en
; fait conseiller iltltat, £e dé-
feéeSèvillep et reçut enéchanfie
lit partit* du ct>udaviî de
ttM, et fut t-reé cardinal |>ar le nou-
I%V1J. Il partaf;eadfMS09àl8l2la
«e pmitife ea France, et alla mourir
i ( TTieorfor fl ) . Vay. Tu co ou» 4 .
, ttSSAKT, DKRRKt OU DESBBZ
^roniqnieiir et Rénéatop^iste français,
I, tirait en lâl i. t1 n'e^l connu que
ni^ qui se composent de : fyj Vie
m^tns de^ déserts , trsd. de saint
lii, «HA date, in -fol.; — Po^iîlles
^m éei eptires et évangUts des di-
pe«ei£Ës dfs féies soUnmliej^ ma.
MBig i%91, l vol. in-fol.; — Oénéa-
ÏSi fEtfev €t noàles Jaits d'armes
iy de Mmiillùn et de ses ^frères
0 Mmloce, ffs^us et descendus de
é§ im ckevatier ûu C^gne; parti,
t,p4l.; lyXï, in'4'; iSli et 15Î3,
«, IJêO, in-«^ Xhm et 1589, in-lîj
\ CkruMiquu df f'hftriei 17//,
DESRBNAUDES
mi
depuis tan lAM Jusqu'en IIUÛ; Paria, IStO»
iu-fûl, ; réimprimée» dans leâ Chroniques th
Monstrelet, Paris, i5l7,la-fo)., ctdonâ les Gran-
des ch ronique^ de France , Parii, 1 5 î 4, iâ4"oL ;
— Im Grandes Chronicités de Ftance, /aiiu
par le eommandement durai Char 1^4 Vti^
continuées Jmqu*en I&13, avec pluxieurs In-
cidenees surtmmies durant les règnes des rois
irès-chrétiens de France ^ tmtt es royaumes
d'ftatie^ d'Aiemaigne et autres Iteuj^ cirvon-
fmisins; avec ta Chroniqm de frère Robert
GaguiQ, suite à la Chronique Martiniennci
arec figures en bois. Parti, J&t4, 3 vol. In-foL :
c^ ehroniques iont appetéei communément k^
Chroniques de SairU^Denis ; elles sont reni plies
de fables* du moins dans le commencement de la
ntonarcitie; ~ La Mer des Chroniques ei mi-
rotier historiat de France, lequel traite de
la source et origine des François, et des Jaits
ùeHiqueu^e de tous les rois de France, trad.
du latfn , et continuéa jusqu'en l&H , Paris, thib^
fn-foL ; la même augmentée de pluiieurà faits ad-
venus depuis le règne fie François ï*"", 15Î7, 1530
et 1S3&, iû*fol., et i&B8, In-r. L'édition du ià3fi,
imprtmén en caractères gothiques, est def enua
rare.
La Croix du M^lTtr et Du Vttéàet^ BiUiotlié^iteM fraji'
iMOà. IfCti, ISiïï, r.iCE, ITMS, 41411.
DESKEMAUDRS {Martial BoMTiï), littém-
teur français, né à Tulle, le 7 janvier l7àâ,
mort le B juin ISlâ. Il n'était encore que sm&-
diaere, lorsqu'il prononça dans la raihi^trak de
Tulle VOrahott funèère de louis XV. H devint
ensuite grand ^vicaire de Té vaque d'Autun ( Tal-
leyrsud), et remplit les fotictions de soussliacre
A la meAse que ce prélat célébra pour la fédérj-
tion de 1790. Il prit probablement uni! part im-
l'ortante atix travaux tégiâlalin* de l'iilleyrand ;
on lui attribue même le rapport sur rine^truction
pi)bUi|ue que Té vèque d'Autun pr^jita en I7ili
à TAftsemb]^ oonâtituante. £n I79à Desreiiau-
âc& vint à la barre de la Convention demander
le rappel de Talleyrand, qui, devenu tniniatre,
l'employa au ministère fies aiTairea étraoïgères.
Après le iê brumaire, Desretuiudes fit partie du
TKbuaat, et s'oppiosa à l'établis^iementdeâ tribu-
naux spécinux t au projet sur la dette viagère, et
A divers articles du Code CiviL Compris danj^
l'éliniination du premier cinquième en 1802, il
fut successivement ri* vêtu des fonctions de ganlo
des archives de la bibliothèque historique du
consdl à'ÈXàt, de ^nseiller titulaire de l'uni? er-
silé et de censeur irupériil. Il exerça encore ce
dernier efnploi sous la Restauration. Dans cette
tHisitioQ Hï délicate de censeur, De^renaudes sut
se faire aimer des gens de lettres, Mns se com-
prtïmettre avec le pouvoir. On a de lui : Oratsùn
funèbre de louis XV; T^lle, 1774, Ïik8°; —
Vte de Jtitius Âqrlcùl& , Irad. de 'Tadfe avec
1*» tPTte latin en regard ; Paris, 1707 , in-ll; —
Ta rtii U- G iton^ î i tt s , dana les Jf^rfmoire^ de table
».
908 DESRENAUDKS
Oeorgel^ et Tarticle Narbonne dans la Biogra-
phie des frères Michaud. Desrenaudes a revu
roavrage intitulé : Campagne du due de
Brunswick contre les Français en 1792, tra-
duite de l'allemand d'un offlder prussien ; Paris,
1705, m-8\
IVabbc , Boujolln . etc., BioçrmpkU tmUf. et part. Ém
Contemporains.
DE8ROBBBT DU GBATBLBT (Le Père), mis-
sionnaire français, né en Champagne, Tirait en
!730. Il entra dans la Compagnie de Jésus , Tut
envoyé comme minsionnairc en Chine vers 1730,
et ciiargé de propager U Toi chrétienne dans la
province de Hou-Kouang. Il réussit à y faire un
^rand nombre de disciples ; oe résultat fut dA à
son zèle et à son courage. Il a donné le rédt de
ses travaux dans une lettre qui se trouve dans
le tome XXVI des Uttres édifiante*. Cette lettre
contient quelques détails asses curieux sur les
nitpurs des Chinois convertis au christianisme.
Diet%onntLire biêçrmpM^u» H pUUrei^we.
DBSBOCBBB8 { É tienne- Jekanditr ) , gra-
veur français, né à Lyon, dans la seconde moitié
du dix-septième siècle, mort à Paris, en 1741.
Il a gravé quelques sujets de la Fable ^ surtoat
d'après le Corrége; mais son plus grand ouvrage
est une Suite de plus de sept cents portraits
de personnages distingués par leur nais-
sance, dans la guerre, dans le ministère ,
dans la magistrature , dans les sciences et
dans les arts , avec des vers au bas, la plupart
faits par Gacon. L'empereur Cliarics VI , dont
Desrocliers avait gravé le portrait, hii envoya
une mé<iaille d'or.
t biutfoo et DcUodlae. IMetionnain umtcertel, kUi4>-
rique et critique.
DBSBOCBB8 (Jean), littérateur néerlandais,
né à La Haye, en 1740, mort à Bruxelles, en
1787. U fut secrétaire perpétuel de l'Académie
de cette ville et ini^ecteur général des écoles. Il
eut une réputation méritée d'érudit et de lin-
):uiste. Outre une Histoire générale des Pags-
lias , qu'il n'eut pas le temps d'achever, et dont
il a été publié deux volumes seulement, Anvers,
1787 , on a de lui : Mémoire sur la question :
Quels étaient les endroéts des Pag s- Bas qui
pouvaient passer pour villes avant le sep-
tième siècle? Bruxelles, 1770, in-4"; — Mé-
moire sur la question : Quels ont été depuis
le commencement du septième siècle Jusqu'au
neuiHème siècle exclusivement les limites
des diJlférentes contrées , cantons, etc. , des
PugS'Bas et de la principauté de Liège pen-
dant les cinquième et sixième siècles ? Bruxel-
les, 1772, in-4"; — Epi/ome Utstoriœ Belgicx,
in usum scholarum; 1783, 2 vol. in- 12: cet
abrégé s'arrête i 1780; — tles Mémoires insé-
ra dans le Recueil «le TAcadémie de Bruxelles,
et panni lesquels on ritf' : Nouvelles Recherches
sur forigine de r imprimerie, dans lesquelles
on J'itit voir que ta prem.irc ikc en est due ,
aux Brabançons, L'auteur re|Nrij^se la préten- -
tion de la \i lie de H ni* v. mai^ il rite nn docu-
— DË5R0CHES
dOl
ment daté de 1442, duqMl il véméHb qm len
imprimeurs constitinient à Anfors une i
tion ; une citation pluscuricBM qw Ml I
e^ celle dn mannserit d*Bne ehwuiqt. m ver«
flamands écrite cnlre 1312 et 13M, cl ^ M-
triboe an DrabMifOB Vadtake liafwtioB M
lltnprimerie. Detrodies alBnne ai ootra qn*sB
1340 OR •TilC dani les énolas de Ifruidlni étà
ouvrages imprimés. Getle tbèae htwëê est pué*
sentée avec talent et éraditkNi| — MtmwtÊB é$
la question : Si la tmmgue de» âinufmm mm
du rapport awee eeUt ée$ pgtipim èêigègmmi
rantmr résout la queitloB pnr U Béplives —
explication d'une Uitrt de S. MmlfÊU «I
réflexions sur Vmdmnê pêéséê dm pegi^m
bclgiques,
Bioç. çén. ém M^. - MSmtU êmtUtLmrj
éê ÊmxeUm, I. el pMMik - ApHI 4m éêmmmr.
m i
veu, dames), f
en 1587, àPoiUcn,<
cctt(> ville. Madel
André Bad
duiptRl ellc-pci
veu de Poitim. ejms
therine Desrocfaee, qm fut
Mii« de Goumay et de JiU
AiMPès la mort de son ri. oui ■
et maltresse d'une 1 »
rodies s'adonna plus m
avait dès longteoipt pour hm m*
d'autant plus celui qu'êfaH
Mais celle-d, cette ièreel
les avocats et lalia « »•
difficilis rupetla, -n
ses deux voluroet i df n» f
ses reUtions avec looi las b
personnagM qui la gooiraraèiWH».
terie d'en m qui s'esl o
jeune et i per . a«Mu
Jolie Jusqua
recherchée à «mue uo m
et de sa fortune, eHe ne %,
jamais se marier, résolue àa «■
avec sa mère, qu'elle n'avait es
heure : elles moarureat loalei
presque à U mène heure: ■!
ddence que la mère n'a? nvi m
carrière poétique que par vatsàmt
approuver ses outrea. Oea
pour la première i ; ca 1578. m. .
l'uce de M»» i ntekês.
grecs, italiens, i çtH.
nieilictirs sont de ^
salon de U mèrt ci ■
lj79, pend les vmi
(jours des «|i|i
lite des savants n «c» ■
Scali^^er, Rapin. Harlay. v<
réunions que Pasqulcr, ai
sur le «fin de M»* Dcar
DESROtHKS -^
tni'iilcf&it àéité encbââsé dan» tuis
t là l'anjpie du r^èméi tuUtuïi^ : £<î
* OêiW'Ocàes ; i'ftrit, 1582^0-4% Pa»-
à Piore PiUwJu qu'il â'étajt tin*
liv fOir M"" L>tf*foUic3 de PoiUers,
ll«« iMenvur vniiinent cl de la yJUe
lèl dd nalnt âkiie.*.. !l semit Ino^
I foui dlr« Awc camblen i\i\ cour-
ait l'autre it^^ut «ceueilUt^ de t« |iai
■1 dHi Ift !4l1«, Qù M. ioisel coiih
IDBiNmer k mérCi hhiI la 0Lie, que
i 4lro#trâ Vm^% di^ |j1u!» jkccomptitîs,
î» t|a«ir(3»jint, qik.'iÊ vL> jaiualà ; car
^ur avoir ^l^ «tudieuâe, i beau-
<k lians iivrcii, \xm^ ta Aile «fit
iDéiiu2«. « tu aluns &uii l'histoire de
leOioic^ - . d« la pt^^, qui enrauta
nutir^Gaux^ Dàn& ime ajutre lettre»
•Tical lëûCûri^, iVûc quelques détaiU
jrtICédIii dËspl«liit«i obligées sur ta
jgniWi 4 Le loa&i p éeritHl » tous
boère «lU fiik p aprè» avoir doiioé
yroHiiy, ^ hmUti; aur tes Jivres,
M» ii»si#e ^en, tantôt une espitre
i « lia w^ikuniki/^ et ^u]»ée« , k
lUtHa I toQt luMOiêle bornai^.», u
%ÊÊm- impmmf unie» par lei goûta
pf fai trudrciaue t^t ies lîe&ji du mng^
mssm% f çrt irur% aoxni C<Jnfûudus
pA il ki jugeto^nù de leurs admira*
l;^!. BEJiJUriîJN.
•J* îW t tnii*e 11, - ^*i Prrmura
E^« et iottCEi, leoi. kn is.
19 ( Mttràe - Jemme Bo k&ov an ) ,
f ÉançÉiïbe ^ né le B mai 1 774 « à
fMrte li^ ?^ août jâlL Veoue
1^ dk s> Ht coaDaltfÊ par den ^er^
rjiJno'i^cA cf«!f Muses et l|^ï
pn lin Parnasse^ tt prit plac«
jMci dt WD temps qui cultivaient
§m f»lui9 de suoÀ, Une mort pré-
paè «^ traTAoït tîttéraîreâ et peut*
R^iCii ŒuPTf^ ùQÎ tté pubttéËiï par
kDuOJit i Paria, 1S23, În-Ï2.
ttc ^ ^Ing. ifiiiif. et partat* 4et
{ Pkfrre^ Viacen i } , littérateur
en leSe, murt à Ikmyouk-
tlM. Destiné à 1â diplo-
cle jiecrétairt' d'An-
ur de Traucc » Cons-
td« l'amba^H^deur, il
, Sf rvÎL« du prince Bii-
i liai jwfftadrù i^n poâl? dn
' k Ai noofd amtHtsâadejjr^ ^. de
pûfta^alt sur Ja ci^i^
Mi iaa eomialsêance^ Tort rareJï
Iplgifadii dit tuiilième sièdi^; il
DESROTOUBS aQ(
juiiciil k profit, 1*«iï pour ^*<i!i lissai sur ies
ma-'ars e( Vv^prU des ;i£aiDftf , Taotî^ pour
son ÙrïBm càriMtmnm. Un a de; Di-anithe»
une Bdmiion rfei ç^nférûnces ienues ptmr ta
paix e fifre (es Tares et ks Pemaut^ irnpri-
méii daaâ le Mrrenre (août et septetrduv 17313).
U avait au^i publié daua les recueils littéraires
du tanps des poé&m souâ Ir mm ûo L' Ermite
de Eodostù.
brclTii fi a*»iir«l iTlT. - Volt* re, Cùmip$n^Hm
nBsmorHEs »« partuka i¥ {J.^n. ), ju-
riscoDSUtte et tiaducteur fr^nç^ii^, n^Uf df Lu
RcichelJfi, mort en 176ft, U travailla h La lïay<*
au Diction naîre q^ùgraphique d« ItrUïeu df^
La Martîaîèî'f', et revit la traduction lî an^^iiftc ^lii
fo^nge de Norden^ I75S, 1 vol, indot. On a
en outre de lui t liisjoirc d§ Dnnemm kt anmi
et depuis réiaMissement rfe in nmuf/rc/j*^ ♦
Amsierdarn» t730, «y vol. în-ia; Pîirts^ I73î,
9 vol, io-lîî — ffisioire de Poiot^nr smtx ifs
roi AUfjUâte U ; 1733-34, 4 vol in* 12, mm le
nom de Paribenay ; — ffiUmre de 5«Mf » tr«*
dintedu latin de Pufr*:ndorf ; 1732; — Mrmnkrrx
htslorîqueJi poyr le stèeln courani mnt de&
réjl^mnm depuis Jnitlei ll'iJi jtnqu^an mo^s
d'avril t740i AiiBÏerdam, 1/2* et ûJin* sniv.,
36 voî, in-12; — Fensée^ mondes, traduit**
du danois d'Holberi^ ; 1754; — Descnpiîon
et his foire naturelle du Groenland, trailuit du
danob d*£ggède ; I7ft3, io^ft*,
met. Hoç nnip. et pitt. - Rfnclij Fr, iUf.
DES niiCREa, Koires Rocnes.
DEJïROTaraa (Noél - François - Matfhlet*
â»cot)^ numismate français, né h Falaise, le
15 mar$ 1739, mort en juin tâ3L II était »v;int
b révolution premier commis de t'admioislra-
tiod des monnaies^ et fut depuis atljoint au co>
mtté des monnaies de T Assemblée constituante»
ail ses lumières furent alorâ d'un graml si^^urs.
Ijiçârcéré en 1793 à Alençoo, il faillit Tétre en-
core en 1799 en exécution de b loi des otaj^es.
Sous te consulat, Il fut rappelé h Paris pour
donner sm avis sur la refonte générale des
monnaies; mais son ji^raud Age rempêclia d'ac-
cepter ém fonctions daits l'administration. Dn
a de lui ; Almmiach des Mommm de 1784 à
1789, 6 vol, iu-t2; ^ Ohservatkons sur la dé-
ciaraiion du 30 oetobre et t-mtgmenlaflon
progressive du prix des m&tières d*Gr et (f sr-
geni depuis îe 1*' jani^ier t72fl Jmqtfen fë-
irier 1787 j I7B7, in- 4* et ïn-8'^; — ÎVotice d^
prtncipan^ règlements publiéJi en Ângtefrrrû
coneernant les pauvres; Londres et Paris,
ilê^f m-n^'i — Réponse à une critique de
l'art du Mf^nna^aqe; 1789, io»l5 î t^s trois
derniers ouvrages ont Cernent paru dans VEn-
cifdopédie méthodique; — Obsenmtiôns sur
la qnesfian de smKtir $^il convient de fixer
IftvarmMemrnl /f litre des métaux mon-
na^in ; juin 1790, in-S"; — Héptijute trit^
907 DESROTOURS
tommaire aux observations de M. Clavière
sur le projet d'une refonte générale des
monnaies; Observations sur la lettre de
M. Clavière au comité des monnaies , et sur
celle de M. Baux à M. Clavière; 1790,
iii-8^ ; — Résumé des rapports du comité des
monnaies; 1790, tn-8*; — Analyse de Vou-
vrage de if. de Mirabeau sur ta constitution
monétaire ; ièniier 1791, in-S"; — Observa-
tions sur le Mémoire de la commission des
monnaies relatif à la refonte générale des
monnaies et aux nouvelles empreintes; no-
▼embre 1792, in-8*; — Observations sur /«
nouvelles monnaies de cuivre; yendémiaire
an T, in-8* ; — Observations sur la resolution
prise par le Conseil des Cinq Cents , dans la
séance du 22 vendémiaire an v , portant
fixation des retenues à faire pour les frais
(te fabrication des monnaies; brumaire an t;
— Quelques Réflexions sur les motifs aux^
quels on attribue la rareté du numéraire;
1797, m-8*; — Observations sur l'Essai des
monnaies du citoyen L, Basterrèche , suivies
d'autres considérations générales sur les
monnaies par Mongez; 1801, in-8^.
Rabbc, Bol4)olin, etc., Biographie wUv. et port, 4eê
( ontemporains.
* DBSBrBS (François) f écrivain français,
vivait à la fin do Miiiènie et au commeocetnent
(lu dix-septième siècle. Ses ooTrages sont au-
jourdliui oubliée. On a de lui : Fleurs de bien-
dire^ recueillies es cabinets des plus rares es-
prits de ce temps pour ejcj rimer les passions
amoureuses, etc. ; Paris, 1598, in- 12 : c'est on
recueil d^cxpressions galantes, disposées par ordre
alphabétique; — Les Marguerites françoises,
ou flettrs de tficn-dire contenant plusieurs
belles sentences morales recueillies des meil-
leurs auteurs, etc. ; Rouen, 1825, in-12; — I^es
Antiquités, fondations des plus célèbres
rillrs , chdteaur et places remarquables du
ro'jaume de France, avec les choses les plus
mémorables arrivées en icelles; Coutances,
1G08, in-12: cet ooTraf^e, qui n*ost pas sans
mérite, a eu plusieurs éditions ; la dernière est
de 1624. On l'a réimprimé à Lyon en 1810, sous
le titre de Délices de la France. M. G.
Ritinrt. Manuel du Libraire.
DBSSAix (Joseph-Marie, comte), général
français, néàTbonon (Savoie), le 24 septembre
1764, mort le 28 octobre 1834. Reçu docteur en
méflecinc à la (acuité de Turin, Dessaix, qui «
était venu exercer sa profession à Paris, forma I
avec son compatriote Doppet le projet de porter I
en Savoie les principes de liberté qui commen- i
çaient à agiter la France. Sous l'empire de rette 1
pensée, il retourna (1791) à Thonon, on il oqça- !
nisa une société qui, successivement connue sous '
la dénomination de Société de prnjKtgnnde des
Mpes vi de Club des pafnofcs étrangers,
fixait mission non-seulement tie faire des v(ru\
i:o*jr In liberté, mais encore de former une le- I
- DESSAIX
908
gion, qui, composée Ae Saisies, de SitoMoh
et de Piémootais, défait se joindre anx armérs
républicaines françiiaeB. Nomnié ( 7 aoM 1792 )
capitaine de cette légkMi, qui prit le Bom de /é-
gion des Allobroges, Detaaix, brafant la fartw
populaire, eut le bonheur de sMVcr pliwiewB
Suisses à la fatale journée da 10 aott Suens-
stvement cbefde bataillon (13 da mène OHit),
puM colonel (17 août 1793) à la nile de rorna-
nisation définitive de la léf^, Deiaaix, qoi pv
modestie avait refîné apiès le li^ de Tèoln
le grade de général de brigade, quelesKpréMB-
tants du peuple voulaient loi décerner, ptMs |
Tarmée des Pyrénées orientales» oà, apite i
distingué aox prises de Saint-Laurent de
Mouga et de Campredoo. il Pu
d'Italie, où il rendit es m
notammentaux redoutes ueb i
qu*il enleva, à Salo, oè il i i
canon, deux drapeaux et bba ■
niers, à Roeca d*Anfo, à Sloro, •
Michaele. FaH prisonnier à U hâ «e
mais bientôt échangé, il Ait éla ucv m <
seil des Cinq Cents. Malgré ses «
blicaines et l'opposition qu'il ^
ment du 18 brumaire, le pr
avait su apprécier ses
serva le oommandemcu» uo sua \
devenu 27* demi-brigade, et I \n*
lande. Nommé général de b
puis commandant de la u ri <
se distingua à la prise dXim,. <
Tagliamento, à la batalUe de :
Wagram, où il fut blessé. L« « I
qnll déploya <
le surnom d*i ne #c/fitte,i ,
dans un déjeuner qull (t • - i
généraux. Comte de remphiv ««
sion (9 juillet ), Il Art .^^
r' corps de la g de armée . «» 89
Mohilow,oùUfut Là
et sur le champ de » n
dut quitter, ayant eu «« u ■
un biscaien. Après avoir ■
1812 au 13 février 1813) m w
mandant de Berlin, fl M d m
d'une partie des j i. Si »
comme militaire m d*
courage et l'esprit de § z onli ■■
cette dernière food
de Boyard de la ouwh;.
Saint-Louis le 37 Jain 18U • ■
les Cent Jours le commaodc w
Lyon, puis œkd d*aM dh
Alpes. Après avoir subi à b«m
restaoratioB une iMMcfaw
(mai k septembre I8t8), ■ i^ ' i pm
frère à Femey-Y ne, oÉ rviCi
révolution de f83v. qwè aqi
polt^ au command de màe \
Lyon. Le nom àt vc
ofTicier de la LégpoQ ■ •-
ÏJESSAIX
ltll« mi UmcHI ftkir rare c1«î trioroptiD de
b<-t»eC»ar«cllrt. Dhet dri Gtat'
F nmiw Aa II ii«|)i«iiii)ir« iiii.
ym-m**. 1 tf, p, tit , i }v, p. fto. ni« m.
MiHiHlM {Jfitn-Jacqii€^% ), empereur ries
MilMtip ïH^Yi^nî I7«0«mort te 17 octobre
> àiaiBg fort »«inA au Cap-Ffânçaln ^ Jean-
^ Ail idieCépartiti propriétaire noir appelé
^ÊMm êinté qne eela $e pratiquait^ te jeune
M 4Mta * ioei no«i celui de ^a maître,
i jBiqii'ai 1791, époque où il &e JùigoU
i de Biaseou. Il «e ftt promptemËnt
r ÛB- ton ehef* obtint le commanrtemeot
et plus tard Rtitra dan^ les gtiidefl.
iflmuitg àTouï^nt-Louverturfî. Par-
grwlM aupèrietirR, il M flifçnala par
«t iBftl pat $a réjtïdté. Cliargf^ de
! 1t fâoéni fUpiuif ettef d*uDe îasur-
t dé oonleurf il égorgoa tous lès
^ tombèrent m son pouvoir. Ea
, ê Târrlirée dei Français, oommaudés pr le
B, it oecopail dans la fiolortîe le^
I ^ and et de Tou^st. Le 25 févrlirr
, ^ let Français, martres du
nt, mm les ordres du
p bi vtlle de Saint- Marc, Des-
I W commandait , ordonna de Tincen-
mî le feu i SA maUon, dont
uctiou lui avaient e4>Até
< D le dirigea ensuite yer^ le
, «C ipt^ FalTaîre de la Créte-à-Pier-
l«i mmmii au général hcderc. ïl aiïecla
m^ àf. tèît pour le^ Français, com battit 'te^
0m^. et trmita le$ nè^e!^ vamcus avec la mérne
■1 «rait Tnontrée quelques moii au pa-
les blaocs. Mat» quand tl vit l'ar^
' par la fièrre jaune, il se rf^unit aux
H d^ot leur commandant en cher A
m rknnée des ndm , it pgna sur le 0'
■tembRiu une Tictoinï, à la suite de
I i le farç» à évacuer Ule ; lui mfime fit
r m C^p le 30 octobre 1803,
hÉflien prodama son rndépen-
l*' jnTkr 1804,et nomma Dessalinea
rgtaéfml. Des actfêi de perfldje ei de
i par Bociïambeati avaient c\a5-
IfiyntalioA noire, Des^Hne», qui déjÀ
llitt bmtilttés f'étiît Irrré Â d'aiïreni^ei
une prodamation dan» la^
lil MU massacre général tica
•u ni de Fépée tous ceux
I ffficoDtrèrenl, Une amuisUe qui
IcQT retrailo ceoit qui s'étaient
pr^irrra ph^ de U mort. Bleolét
k te fit pr»daïner cm^reor d'Haïti » et
? 1 octobre t804, eoiift le nom de
; I*, Le Ifl réTTicr IS05 ri marcha
f el en forma le »iégfî le
l'^irlK^e d'une escadre françaîse,
m-d quatre mille hommes de trou-
a lerer le siège , n<m sans y aidr
— DESS.\U 010
perdu beaucoup de monde, A sou retour, il k'oû»
cupa de poser les ba^^ constituUonm lle;^ du
mn goufemementp IcAquetlea ftircnt (iroiuul*
guées le W mai. Sou despolietne et aa crujiute
■usdtèreat contre lui des ennemis dans li>
rangs même de ceux tfui avaient concouru av^-c
lui ;à proclaïuer l'indépendaaft^ d*lloîtl; ri h
H octobre 180G une in sufTwlion ftc forma dmis
la plaine das CiiTes pour Ip reuvi^rspr. 11 s*? dîri-
È;eait vers le sud pour aUfj la rcprîtiier, -iiiuad,
i^ quiHque^ centaines de Loisesi du Port-au-Prince,
it tomba dans uui» embiiseade, où il perdit la vie.
'DBSSALLHg {Jean-Léùn), ptulotogne frwi*
çais oé au Buguo ( Dordope), le 18 mai 1*03,
Depuis tB3A, époque oà il connut lïaynouard^
jusqu'à la raort du célèbeo ptulolORue, en 1830,
M. Dessaliez travailla au lexique rrnnnn , dont
riuipFesftioji Tut tennirtée en 1843. Il fut tiommé
eu 1833 ardu Visio attaché à la section tiisto-
nque de$ Arddvesdu royaume. On a de lui i M^P-
iéres rfe ^aint Crespin et de mint Crespi^
nieji, édîlion publiée avec M, Cbabaille ; Piritî^
lîï3ô, in- 8"*; — Remarquer mr les HecheiThej
de Gustfwc Jflf/o(; Paris, tfl40, in * 8* ; — ïïap-
pori à M, le pré/et de la Dordo^ne sur liui
urchiies de l'ancien mmié du Pérlgordi
Paris, lfi43. In 8*ï — Mémoire sur le irés&r
des Chariu^ ilana le Recueil des Mémoirm
présentés à tAcadétnie des Instripiiam ei
Selles-Lettres; l«44,t l"%in-4« î — Périgueu^
et ieâ de^ix derniers comtes du Périgcrdf tm
àistùire des çuereiles de cette mite avec Ar~
chnmbaudVet Archambaud VI; Pédfueui,
1B47, in-S' ; — La Rançon du mi Jean ; dans
les ^féiantfes de ta Sodété des Bibikf^pkilm
françau; Paris, 18*0, l vol. grand in-l3;
— De rinfiuence de la littérature ^française
sur ta Utîérature romane^ mémuire couronné
en 1852 p;vrrAca<lémie dea Scîenœsjnscriptrons
et lîelles- Lettre» de Toulouse ; — É(udfs sur
rorigine et la fùrmathn du roman { i&ai^m
du miéi) e^ l*ancien français (laninie du nord ) {
cet ouvrage a rem])orté le prii Volney k l'Insti-
tut de Frauce, le Vj octobre 18û4. M. Dessales
a dotiné un travail Sur les paiolx du midi
de ta France considérés ams le double
rapport de eécrilure et de la content titre ma-
térieite des mats , dans le Journal de ta Lan*
gue française (février 1838);— /« 4rcA*i'ea
du royaume t dans Paris pHioresquê; — les ar-
Hde^ i'érigueuXf Bra»témef Bmrdeillf, ^ jre^-
dcitl^, Ser§era€, Sarlat ^ Terrassonf etc.,
dana V Histoire des Villes de France de M. A.
GuUbert, t n, dans VÉelio de Vésone et dàni
le» Annales agrieales et tUtéraires de la
Dordogne de 1837 à 1847.
* heshait (Prince ijêopald l^^ u'AnnjLLT),
né en I67&, d mort en 1747. Entré au senioi
907 DESROTOURS
tommaire aux observatiùns de M. Clavîère
sur le projet d'une rrfonte générale des
monnaies; Observations sur la lettre de
M, Clavière au comité des monnaies , et sur
celle de M. Baux à M. Clavière; 1790,
}gf%^ ; — Résumé des rapports du comité des
monnaies; 1790, iii-8*; — Analyse de Vou-
vrage de M. de Mirabeau sur la constitution
monétaire; janficr 1791, in-S"; — Observa-
iions sur le Mémoire de la commission des
monnaies relatif à la refonte générale des
monnaies et aux nouvelles empreintes; no-
▼embre 1792, in-8*; — Observations sur les
nouvelles monnaies de cuivre; yendémiaire
an T, m-8* ; — Observations sur la resolution
prise par le Conseil des Cinq Cents , dans la
séance du 22 vendémiaire an t , portant
fixation des retenues à faire pour les frais
de fabrication des monnaies ; brumaire an t ;
— Quelques Réflexions sur les motifs aux^
quels on attribue la rareté du numéraire;
1797, ia-H^; — (Nervations sur V Essai des
monnaies du citogen L, Basterrèche , suivies
d'autres considérations générales sur les
monnaies par Monges; 1801, iii-8*^.
Rabbc, Bolijolin, etc. Biographie wUv. et port, 4eê
l'ontemporaint.
* DBSBI1B9 (François) f écriTain français,
vivait à la fin do seizième et au oommeocemeot
«lu dix-septième siècle. Ses ounages sont aii-
jourdliui oubliée. On a de lui : Fleurs de bien-
dire, recueillies es cabinets des plus rares es-
prits de ce temps pour exf rimer les passions
amowreuseSf etc. ; Paris, 1598, in-12 : c'est an
recueil d'expressions galantesydisposéespar ordre
alphabétique; — Les Marguerites françaises,
ou ,fleurs de bien-dire contenant plusieurs
belles sentences morales recueillies des meil-
leurs auteurs, etc. ; Rouen, 1825, in-12; — IjCS
Antiquités, fondations des plus célèbres
rillrs , chdteaur et places remarquables du
royaume de France, avec lee chosee les plus
mémorables arrivées en icelles; Coutances,
1G08, in-12: cet ouvrage, qui n*est pas sans
mérite, a eu plusieurs éditions ; la dernière est
de 1624. On Ta réimprimé à Lyon en 1810, sous
le titre de Délices de la France, M. G.
Bmnrt. Mtanmet du Li^aire.
DBSSAix (Joseph-Marie, comte), général
français, néàThonon (Savoie), le 24 septembre
1764, mort le 28 octobre 1834. Reçu docteur en
médecine à la foculté de Turin, Dessaix, qui«
était venu exercer sa profession k Paris, forma I
avec son compatriote Doppet le projet de porter
en Savoie les principes de liberté qui commen-
çaient à agiter la France. Sous Tcmpire de rette
pensée, il retourna (1791) à Thonon, où il onça-
nlsa une Mdété qui, successivement connue sous
la dénomination de Société de projmgnnde des
Mpes i'i de Club des patriotes étrangers,
fixait mission non-seulement de fain* des vœux .
(lour la liberté, mais encore de Turmcr une le- 1
- DESSAIX
908
gion, qui, composiV de Sofsset, de SaroWeM
et de Piémontais, défait se joindre am armées
républicaines françaises. Nommé ( 7 aoM 1792 )
capitaine de cette légkMi, qui prit le Bom de lé-
gion des Allobroges, Detaaix, bmfairt la famr
populaire, eut le booheiir de sMVcr ptiitieii
Suisses à la fatale journée da 10 aott Suens-
siveroent cbeCde bâtailloa (13 do mène mois)»
puU colonel (17 août 1793) à la nile de roff||»>
nisation définitive de la lé|^n, DeMiix, qoi pv
modestie avait refîné apiès le siège de Toain
le grade dégénérai de brigade, qoelet KpréMS-
tants du peuple Toolaient loi décerner, p \
Tarmée des Pyrénées orientalety oà, apite i i
<]istingué anx prises de Saiat-Lauranl ém
Mouga et de Campredoo, il
d'Italie, où il reodK eBCore oc
notammentauxredoutesdeS i
qn*il enleva, à Salo, oè il pn»
canon, denx drapeanx et boa b
niers, à Roeca d*Anfo, k Sloro. « i
Michaele. Fait prisonnier à ob
mais bientôt échangé Jl I m m w
seil des Cinq Cents. I ««
blicaines et Toppositioa qi p>
ment du 18 brumaire, le iir
aTait su apprécier ses li
serva le oommandenieni u« «ua vmjfmg
devenn 27* demi-brigade, et reami*
lande. Nommé général de brignde
puis commandant de la hèifaa
se distingua à la prise d*DlBp
"nigliamento, à la b le de
Wagram, où il Ait . Le o
qnll déploya dans Ccwo <
le surnom ô'intrépkie , v
dans un déjeuner qnll doMw •
généraux. Comte de Tempire el
sion (9 JQillet 1809 ).tt 9
\" corps de la gr e œ , m
Mohilow,oùilfutU ^'
et sur lecbampdebu mc
dut quitter, ayant «■ m ■!■■«
un biscaien. Après avoir raapk i
1812 au 13 février 1813) le p
mandant de Berlin, fl Art damé m
d'une partie des i i. Si
comme militaire
courage et Tesprit uc oc i
cette dernière fiiodioii m
de Bagard de la Sa«o<t. ■
Saint-Louis le 27 join 18i« , ■
les Cent Jours le ooÊBKùmàemuÊà
Lyon, puis «loi d*aM di«<« Ai i
Alpes. Après avoir mU à h
restanrmiioB une iMnroéi - -^
(mai k septembre K ), ■ •« i i
Irère à Femey*^ v, oÉ ■ v
révolution de \\ «iMMiaei i
pdé au comn
Lyon. Le no*» «c «c n»
ofïïcier de la Lé^on
jii ISII, al iBicril rar rare de trioroplic de
A. Saioay.
téê fcipni'W.-DtOwretUft. DéeL en Gémi'
t éÊ as £#IM éTBommar, - 9mlktim éê ta
.t ll,r>ti>tt. IT,9.flM,tti,lB.
I (JmihJàeques )» empereur des
I aéirera 1760, mort le 17 octolire
Miemie an Cep-Fnuiçais , Jean-
épiroB propriétaire noir appelé
l qweeia se pratiquait, le jeane
i à aoB mon edoi de soo maître,
!*€■ 1791, époqoe où fl se joignit
n ae fit promptement
r de m cM^ oMint le eommandement
fl phm tard eotra dMM les guides.
S MMte ianlto à tèMsiàit-LoaTertiire. Par-
kwsy Hserignala par
et Mssi par sa férocité. Cbargié de
lo fMni BiBMid, cM d'âne fasar-
ideeooieiir, fi égorgea tons les
son poQToir. En
^èftiihéo des PraBçais, eommandés |iar le
tf fl oeeupait dans la colonie les
fti sadctderoœst Le26féTrier
i oÉ les Français, maîtres dn
DUS les ordres dn
j avla ¥file de Saint-Marc, Des-
a, ^ In cammandait , ordonna de l'incea-
pSt M-mÊÊÊfB Bit le fen à sa maison, dont
laliaeaMtimlfcinlBl aTaient coûté
,B se dirigea ensoite Tsrs le
,al» après faHkire de la Ci«te4-Pier-
^1 m 8MHrft n général Ledere. Il affecta
I et aèle poor les Francis, combattit les
Bp et tnila les nègres Taincns sTec la même
\ ^nH andt montrée quelques mois aupa-
mmn les blancs. Mais quand il yit l'ar-
iÈÊUéL par la fièrre jaune, il se réunit aux
et devint leur commandant en chef. A
I dn rarmée des noirs, il gagna sur le gé-
Bnefiamhew une Tictoire, à la suite de
i ■ le força à éTacoer llle ; lui-même fit
} an Cap le 30 octobre 1803.
■pie ludtien proclama son indépen-
l** janfier 1804, et nomma Dessalines
r général. Des actes de perfidie et do
loHiés par Rochambeao ayaient exas-
pnlation noire. Dessallnes , qui déjà
tisa iMMtifités s'était lirré à d'afTrcuses
, pnbiia nne proclamation dans la-
I provoquait au massacre général des
: I il passer au fil de Tépée tons ceux
troupes rencontrèrent. Une amnistie qui
de leur retraite ceux qui s'étaient
les préserva pas de la mort. Bientôt
\ se il pr^)clamer empereur d'Haïti, et
] le 8 octobre 1804, sons le nom de
/•'. Le 16 février 1806 il marcha
Mo-Domingo, et en forma le siège le
^ Mais rarrif êe d'une escadre rraiiçaise,
hsaa bord quatre mille hommes de trou-
Mlgea a lever le siège , non sans y avoir
DFJ5SAIX — DESSAU 010
perdu beaueoopde monde. A ton retour, il s*oo*
cupa de poser les bases oonstUotioiincllcs de
son goufemoMia, lesquelles Airent promue
guées le SO mai. Son despoUme et sa cruauté
suscitèrent eontra lui des ennemis dans les
rangs même de ceux qui avaient concouru avec
lui » prodamer l'indépendance d'Haïti; et le
14 octobre 1806 une Insometion se ftirroa dans
la plabe des Cayes pour le renverser. Il se M-
geait vers le sud pour aller la réprimer, quand,
h quelques centaines de toises du Port-ao-Prinoe,
il tomba dans une embuscade, où fl perdit la vie.
Le Bat, JMrtfcm. muffcL dé te Ffwicê, — BiOfmi^
; •nsALLKS (Jean-Uon)^ philologue fran-
çais, néanBugue(Dordogne)9le 18 mai 1803»
DqMjis 1826, époque OÙ 11 connut Raynouard»
jusqu'à la mort du câèbre philologue, en 1836,
M. Dessalles travailla au Lexifue roman, dont
l'impresaion Ait tenninée en 1843. Il Ait nommé
en 1832 archiviste attaché à U section histo-
rique des Arcliivesdu royaume. Ona de lui : Jfjpa-
térêi de saint Crup^ el de mM Cresp^
nien, édition publiée avee M. CbabalHe; Paris,
1836, in-8* ; — itenuiiYtiei sur lu Reekerekes
de Gustave Fallût ;PixiÈ, I84O9 ln-8*;— Jlogp-
port à M. le préfet de la Dordopie nur Im
archives de raneiêH comté du Mri^mrd;
Paris, 1842, I1-8*; — Mémoire eur le irésmr
des Chartes, dans le Recueil des Mémoérm
présentés à FAcadémie des Inscripikims e$
Belles-Lenres; 1844, t P', ln-4* ; ^ Pértgueu»
et les deux derniers comtes du Pértgordf ou
histoire des querelles de cette ville avee Àr~
chambaud Y et Archambaud VI; Pèrigueux,
1847, in-8* ; — Im Rançon du roi Jean ; dans
les Mélanges de la Société des Bibliophiles
français; Paris, 1850, 1 vol. grand in-12;
— De Vinfitunce de la littérature française
sur la littérature romane, mémoire couronné
en 1852 par l'Académie des Sciences, Inscriptions
et Belles-Lettres de Toulouse ; — Études sur
Vorigine et la formation du roman ( langue
du midi) et Vancien français (langue du nord ) :
cet ouvrage a remporté le prix Volney & llnsti-
tutde France, le 25 octobre 1854. M. Dessales
a donné un travail Sur les patois du midi
de la France considérés sous le double
rapport de Vécriture et de la contexture ma-
térielle des mots , dans le Journal de la Lan-
gue française (février 1838);— Les Archives
du royaume, dans Paris pittoresque ; — les ar-
ticles Pèrigueux, Brantâme, BourdeiliCy Exci-
deuil, Bergerac, Sarlat , Terrasson, etc.,
dans V Histoire des Villes de France de M. A.
Guilbert, t H, dans l'i^cAo de Vésone et dans
les Annales agricoles et littéraires de la
Dordogne de 1837 à 1847.
Loaaodre et Boarqarlot, lÀtL /r. eont. — Doemmtntt
particulier t.
* DESSAU (Prince lÀopold i^r d'Arhalt),
né en 1670, et mort en 1747. Entré au service
911 DKSSAU —
mililaire k l'âgo de (1oti7Xîau<, on lui danna quatre
ans après le régiineot de son |)ère, qui était {gou-
verneur de BerUn. Après sa preniièrc campagne
sur le Rhin , en 1696, il se montra aussi brave
(|ue prudent dans la guerre de U suocetsioa
d'Espagne, et se couvrit ensuite de gloire en Ita-
lie. Kommé feld maréchal général en 1713, il
aceompa^oa comme dief et ami le roi Frédéric-
Guillaume Kr, quand ce prince marcha lui-même
contre les Suédois. Il jouit de la même faveur
auprès de Frédéric II, qui lors de sa première
cxpéditioo contre la Sil^ie le chargea <ie la dé-
fense du UraiidcixMirg , et qui en 1742 lui conlia
le cominanrlcment des trouftes contre TAotriclie.
En 1744 il envahit de nouveau laSilésie; l'an-
née d'api es il repoussa les Autricliiens, qui me
nacaient de prendre Toflensive , et après s'être
avance* de Magdebour^ à Dresde, il délit les
Saxons , et amena par sa victoire la paix de
Dresfie. Feld-maréchal général de Prusse et de
l'Empire , il termina ses jours comme i^ouver-
neur de Magdeboun;. Aimé du soklat, qui lui
donnait souvent le nom du vintx IJessauer,
mais habitiié qu*il était au commandement mi-
litaire, il eut toujours, dans les camps comme
dans la vie privée, qudquc chose de dur et d'im-
périeux. Marié à Anna Foehs, Aile d'un apothi-
caire de Defsau , il en eut phisieurs enfants.
Hir>rhinff. ReUrùgc tnr Lebejuçesckiektê wterckieAr-
diç^ Herttmen^ t. I. — Varnliafren ton Bâte , MUiçrm-
phiMch^ Denàmale, t. II. — UAcb, Pdsirr, etc.. UUt.
dt CAlUwuxfine.
* DEft&4V ( FrançùiS'Léopold'FrédcriCt duc
de), né le 10 août l740,etnK>rt en 1817. 11 était
fils du prince Léopold-Maximilien et petit-fils de
Léopold d'Anhalt-Dessau, en* iteur de riiifanterie
pnwsicnne. Il entra fort jcuue au service d(> la
Pnisse. En 1757, il «insista à la hataille et au siège
de Prapie, ot à la liatailli* île Collin, sous les ordres
de son oncle, le prince .Maurice do DesMiu. .Mais,
déclaré majeur par Tcmpcrcur, il quitta bienl^
le service prussien, et prit le 20 odohre 17â8 les
rênes du f^ouvemement de Dessau, administré de-
puis 1 751 i>ar son oncle et tuteur, Thierry. Le rui
d(! Prusse a}ant acxïabié depuis le pays de Uessau
de contributions de guerre, François veadit soq
argenterie, abandonna son riche hérit^^, et paya
de Si's pi-opres deniers les diarges imposées à
l'État. La paix ayant été rétablie, il visita à dif-
férentes reprises l'Italie, la France, la Suisse,
rAngl«*terre et la Hollande, s'occupa de beaux-
arts et particulièromrut d'architecture. Au re-
tour de ses voyagis, il épousa, lo 26 joillct 1 767,
Lr»uise- Henriette >YilhelnttO(\ lille du mannave
Fré<lèric de r»raBdel)ourK-Scliwcadt , princesse
aussi distinguée par sa beiiiité que par ses taleits.
lAi prince Ut dès lors dans ses États les pins lieu-
r(>iises réformes ; il s'attvha surtout à améliorer
IVtat nK)raI et intellectuel de sesstyets,par la fon-
'lation d'institutions et d'écoles, parmi lesquelles
il iatit citer le P/iiinu(hfopiiiHtiit\c Dfs^au, cn^
•■a 1774. \M' cet ^(ahli««i*iiie«t «orlirent les ct^
DKSSKNIUS
bres pédagogues SafaniMum et Cain|
nus de tous ceux qui se livrent
de U jeunesse. Fraaçois prolégi
les sdeoces, diminoa les impôt:
le t)ien-être dana toutes Ica d^sei
En 1807 il accéda à la Cooledéra>
prit le titre de duc, et siU te god
de Napoléon. Aprèa beaucoup de s
détacha ea 1813 de laConlédérati*!
entra dans la CoofédératioD germau
près de soixante ans, et aunirut eu
<le tous ses suyets. — Son snco
petit-fils Léopoki-Frédéric. né le t"
dmrênai.-léxic.
DÊSSArBBT (/iOOC-ikJTtf },
gieux français» né à Samt-Flour, le
mort le 10 mars t804. 11 entra dai
Jésuites, et se fit ooanaUre par <|ue
funèbres; celle de Louie XY lui ^
sion de t,200 fr. Ses «eavres, c
nions, panégyriques, oraisAw &
tiens chrétiennes, ont été publier»
1829-31,4 vol. in-12.
I.niiaodre et BoarqaeUit, S»ipfiemeut
DBsasBLirs. loir. Axnai { Val*
ums%mMW9 ou dsssbk de
( Bernard ) , médecia liollamlais ,
dam, en t&io, mort à Cologne , ca i
les bellet4ettrM ai ec hciiicéoy
s appliqua ensuite à dUMreatea m
ces; puis, s'étaat décidé pour la bm
eopièndre les premièrea leçooa à i
Charles GoosseM et Jeao Ueea
passa et continua sas études à Bo
lit recevoir doOeur. Il reviat alun
et enseigna la roédccJaepeadiut bu
U alla eusuite s'établir à Cologiie
tion du docteur Jean KchL • l
Kloy, était ua homme llrauc, sii
la contiainte et de la flatlerie , «
IKMir braver les caprioet de la f
tK's- laborieux, et ua ccaaait d'
tlaus lea demièrea ea de sa f p
Socrala» qu'il v . i
jamais. » Ou a «r iwm/«u
cameni^ruM Moùmtmû mtq afiu»
polas passim exUamtkMm; Fran
Ui-luL;l^yde, l&M, iu-r*. On y tn
remarques sur la pharmacie , la i
plantes ofiicinaks^ cl une aotioe d^
les herbes U» plus utiles auiai
enviroos de Cologne; — Ut PcsU
nuivere aureus; Coiogue, IM
Episiolaad l'eirum Andrwam
Leyde, l.S6«, in-12, daua le reçue
médicinales de MaithtoU:^ A
ckn^i rettruei ralmmaliâ^ aâren
PhMdroiiem ei WÊtverêos ueimê i
Item purnnnlimm medieameni
inJarum m ménerepondert part
^io.C'<ilocne.l.S7.'l,iu-4*. I
DE^ENrUS
ém DéMpenMûîûrium phanmictitti-
»«KMt, iKililié par Pif tre HoUïhclin ;
Kaatr» Mittoriquê rftf in Médecine.
>w:at i Jtmi-Jmtph' PmdAugittiiii ,
t^H^ «i intiiiêtre fnknçaia , né à
I, I« 1 ^JUikm n^f^ mort 1« 4
\mn* €mpi\Mm au 4'*' batÂillan
lies mouiîpM» (1792), adivmî |>ro-
jffiii iim) k rMat-m^onb Far-
fÊÊéÊ^ «Qcidcalilu, et eoiio ;:3 cm>
ImI fféii#ii 1^ ae baLiîLkïi, il lit
I dli^rik* *om les ortkcâ <lc Uoti^
)oii»niafil«nH«i «J'un c«)iv«<1^ trou*
«ml« k |o îmr^ 1799, il battit
Mat In A«tridii«iifi « qui avaient
êfàim été iteKs, rt leur lU
m itctede Utoô liomiQialii^, de
0igé d éi 10 pièoA de taouft.
Cé*mmm Tâjut à P«iiall» k KFSkle
lllriHOQ l« t3 Âvrii ilWSk U Uêi^
Burififi 4« Qîovif iut ttalallle« rl«
k BrlirréCllt ^ ?i«i>^ufg, dlIulMU-
^ 4lfl l'hio, <l4^ ta âaâLe, rie le
%ét Volurlljmck ^tdelaTraaOf
fc» lie f^mutift lakDl& pt d'uisa
liàimné «otm^Hkr <r£Uil à ta
, U fyt bi>Dtût après cbarij^é du
mÊk m (Vf firiji i^ire de l'armée
Ltaiilieépw B«rBiif1olte, il rentra
yf$ PMlt in dii(KM]ibiUti^ ju&qu'Ên
BbMM^ U feçut y commaaiiemiTit
KSTmét iH^Sfiigite, et ^e dU-
■^ 4« Tolèile, à U bmme iVOç-
* de la Sierra- Morena et à ihn*
ft Vtmpârà ilf^ ConJoue, el fut
eftt de cette ville » (|u'il
t à 5e condJier les espriliî et
atà. tj) IrtU, le R^iyverne-
Iv tBDtaât la uece5,sité de eoiifier
1 4ft la fonce çinuée âi^ h c^i-
t 4'wï ménle reronnu f.t dont
I Ici éctiv dernières aimèe^^ prût
IftAii pniiÉ-vocè.^ alliées , ebui^U le
IM0if> («»ui I Mitiiïtaûd^Dl en chef de
Nft^ite jwnfch^nm: et dettrmines fran-
i h |ir*mi*re dlfisioQ militaire. On
ipoiiûàfjf U cruit du à mi û avrils dan»
^pr«MUit Icmfiewaf de Ruasie,
pIlICi lAaréiitiâux de Franc^f rèuni"^,
Mht'^Aiîiim de Tetjiyisaenieïïl fie la
I Ir €;uf de Mane-iouiie ( conditimi
à *ùn abdie^^tîoji ) , k
I canixe lo rriidintiea du
\ q«ic NafKJÎéon , par
r ci ttïr les ministre*
QûQÂf^l de n'j^eflce» sViii-
muûk , H i|u 'aluni tout ce
«vail I TU élablir d'ime
«iH«il reirà» en queslion. Son
DECOLLES m4
Dijiflioa prévit, et Fempereur Altxautlns êc
prononça le IcmleJaiin en rêveur dcâ Baurtiuus,
A rarrivéc du catote d'Arttjis h Parïs , k fé-
rié rat Degâolk'5 fui niamn>é me^ubrt^ flu <x>[isei|
d'État provi&oire ; nii |)eu plus taril Lnum W III
leoôtïima ministre d'Ét.^t, pair de Fr^iieje, el
major féneral de loates le* garde* Uiilkinidea de
Franee^ «ou s leâ orrirefi ili^ Monsieur, A la noii*
¥elk du déliarqtJeaienl Je C^nne^ ( miirë l^lâ),
il Ënvt^ya daiLs les départements le« inj>lru£tîiiiii
les pluA eiuïrgjc[iie!^ fiuur nrr&ter la mardxe <le
Nîipolêfsn, et leur transmit en méiiie temps un
onîre du jour oii on remarquait le pa&sage sui-
?a»t : « Il reparr^lt » quand la Kninc^ tespire à
" pdoe soiiâ m gouvememeul moi télé ; quand
" lej partis exirâmeâ , comprin:ié!; par la cliarte,
■ ioni rédmti à tk vains murmures *.. U re-
- f ient^ el la conter! pti on t l^ hUmm contineotal»
1 la puerreîmîéûnie, le pouvoir arbiltaire, le dis-
tt crédit publie, reparaissent à sa suite, précédés
« de la [guerre civile et de la vengeance) Pense*
tt l-il que la nation na balaucera pas avec se«
« intérêlâ et &a dignîl'i l'intérÈt Rénërtd de Ttu-
« ropCj qui s'c^^l armée ptmr le rrnversi?r, qui est
* encore soua Iç» anne^, ait pute nu coiiêi^a le«
M intérélA de tant de peuples , et 11^ liii laîâsem
m pai reprendre un pouvoir Inn^tfmpi» nmeàla
« aux pitiâ grand» Uùn&k comme m\ motndrei
*i répîibliqnes? m
Le général Deasolkâ re&ta encore queli^uei
heures à la tète de la garde nationale, le jonr du
départ du roi et d'après âc-s tnstrucUons posi-
tires. Mais lorstju'ou vit flotter de Douveau mi
les Tuileries le draiJeau d'Austerlitz^ U alla re-
J joindre le roi, et le suivît jusqu'à Béilmne, qu'il
! ne dépanna point, il i^ë rendit ensuite flans une
de SCS terres pr^s de ï^aris , et y vi^ut dana 1%
S retraite, sans y être iutiuiéîé, pendant la duréa
! des Cent Jour». Au retour des fiourtwjns^, îl
I reprit le comiuandement de la prde nalîonale ,
; mais san» le garder longtemps. 11 don^a sa dé'
j misait m lorsqn ii vit eombu'n la evipnces da
prti lie k rc^acUon lui faii^aient subir ou lui pré^
paraient de trat-aa^erlei. Dan* la elianibre des
pairs, il détendit avec éloquente la liberté de I4
firciisc et le mode dfl reerutement propo^ par
le înarécbal Gouvion-Saint-Cyr, sou ancien frère
d'armes et s^tn ami Le 2 S décembre INIB, Des»
sol les remplaça , comme président du fon^'>eil
des ndniâtres, le due de RieJieUeu , et eut aussi
le portefeuille des aiTaireâélrBinjîère& : à ta même
r^jioque il fut cTcé marquis. Il avait déjè étÂ
nommé commandeur de Saint-Louis. Deux
mois après, il sjéleva vivement dans le eonscil
œntre le elian;feinent projeté de la loi de^ élec-
tionâ. 11 se retira alun avec le$ deux ^euEs col-
lÈfjjues de $iou opioioo , le maréclÉid GouYion-
Saint Cyr et le burooLôuîs { novembre jBi^)^
et rt'çut du public la qualiQcatiun tionorablc do
ministri^ Itonni^te. bomme. Il alla 5e rasseoir sur
les tkanc.^ di^ U p.iide ^ où H se montia conslain^
meut iu.^rprà f^ mort rnn de!^ [du-^ fermes sou-
1
915
OESSOLX.es — DESTOUa
tien» des Kbeiiés publiques. [Hatoias, dans
VEneycL des G. du M,].
Jrehtvei de la tfu^re — De Goareelk*, DIcL dn
Cen. /runç, — Bioçrup, de» CmUem^.
DKSTAILLBCTR { François- Hippol^U), ar-
chitecte français, né à Paris, le 32 mars I7S7,
mort le 15 février 1852. fl fut élève de Pmâer,
et dès 1808 il obtint le prix du ooocoiirs ouvert
pour le meilleur projet d*orangerie. On cite parmi
ses œovres : V hôtel du mMstère dêsjiman-
ees, rue de Rivoli; VMpUal Saint-Michel,
Vhûtel Delmar.
fiabet. DM. des JrtUtêt.
DKSTAiJiG { JacqueS'Zaeharie), général
français, né à AuriUac (Cantal), le ft novembre
1764, mort le 5 mai 1802. Entré lieutenant an
1«' hataillondu Cantal (7 janvier 1792), il parvint
le 22 février 1794 au grade d'adjndant général
chef de brigade provisoire; il fbt Metsé la
même année à la reprise du fod de Saint-Efane,
que la trahison de Dnfour avait Hvré aux Es-
pagnols. Le courage qu'il déploya dans tontes
les occasions le fit non-seulement confirmer
(13 juin 1795) dans son grade, mais Téleva
(16 novembre) à celui de chef de brigade, à
la suite du 8* bataillon dinfanterie légère, avec
lequel il obtint de tels succès à la Corotaa , à Lo-
nado, à Tivoli et à NHbaek en Tyrol, qu^aprèa
avoir été nommé chef de la 4« demi-brigade ( le
21 décembre 1797), il fut élevé 0e2t juillet 1798)
au grade de général de brigade. Passé à l'armée
d'Egypte, DesUing prit une part active à la ba-
taille d'Aboukir, puis à celle d'Alexandrie, où il
commandait l'avant-gsrde. Estropié à la suite
d'une blessure qu'il avait reçue dans cette der-
nière affaire, Destalng» qui, grAoe aux soins et an
repos, nourrissait sans donte Tespoir de venir
bientôt reprendre sa place an champ d^Mxmenr,
eut une querelle avec le général Reynier ; une ren-
contre fot décidée pour le lendemafai au bois de
Boulogne, et Oestaing, qui, à peine âgé de trente-
huit ans, pouvait peut-être encore rnidre de
grands servioesà son pays, tomba morteUement
frappé par la main d'un de ses coropigKNis
d'armes. A. Saozay.
jirekhMê dé la guerre. - rtet, dee FtmmçaU^ t T.
DB8TAIHS (^ii9éiie),HUérateur français, ^
à Paris, en 1793, mort à Toulon, le 16 mai 1830.
Destahis, qui avait fondé en 1818 kiAnnaUsde
la FÀttérahire et des Arts, fut chargé de la di-
rrrlion de la Gazette de France , lorsque ce
journal fat acheté par U liste dvile. La Ga%Êite
ayant été réunit à VÉtoilê en 1829,
en quitta la dhwtion , et fat nomn
interprète du quartier général de l'armée d'A-
frique. La veille du jour oè le eorps expédi-
tionaaire devait mettre à la voile. Destains,
pour des motife qui sont resté» inconnus, se
coupa farlère crurale Outre des tradoctions de
divers auteurs turcs et arabes, Insérées dans le
JHeivure étranger, Destahis avait puUié Les
mUe et une Nuits (tmdudk» de Galland), nou-
velle é<lilion , re . «■» et
volume de coi i
Paris, 1822, a t«. r; —
Chambord (avec le ) ; 18
UeorWNi, jénnmmire vwfrmptUqme
BourqvetoC La UiU framç. conlôif
DBSTBHDOVX. VoyCZ CàILH.
; DB8Ti€HT (Pierre-Dffilie
loger (irançais, néàSanneville ( S
en 1770. Ulit ton apprentissage à
Manufactura école d'horiogerie,
le patronage d'une sodété de sou
un des meilleurs élèves de cet i
s'étabUt àRonen, en 1798, et fl
fession pendant dnquante .
condtoyent, il ne tarda pas k
détés savantes de U ville, et »
son lèle et ses talents. En t8i4.
mulation de Rouen toi déce
pour un oompenaatnnr de son u
cable au balancier des pendulei
En 1818 il inventa, pour les m<
ordre, un système de oorapc
ressort spiral, qui, présenté à
produits de llndnstrie de 181S
médaille de bronxe. On doit a
artiste un travail sérieux sur I
oierres, des marbres et des né
bile par kii sur ce i est ma
:te, et on avec
ses consens < les bi
Il C 3
Il . KJU iOW"
>
la aoc d' wau
ïils^
souscri i taa nofl
0! ix Ile. G
0
u :
^ la rnuioe m pru| ms
itigny ni «u
m de Roi 1 a «m
< . Il
1
"
tm ira
OB 1
nufg :rN»ititnii"-ik|*i
cellauefaiSoc
23, 24, 2», 26,
IW.
Dec. pawtte. Jtapp
orvflsjary éet
1 TOI
'i *r>é-( f
1
Méai .«
7 81
fO IC
• ed
r • ne
Topére éi^tsté ■«•Vf •• i
MarthésiÊL en ^
i Camavaiei la j ;
' 1725;— les £lén0iCteBl7U,
DttS^rOUCHKS
!»r8
~~ Leâ SiratagèmfM (ffi l'Amour m
éê XIV fbtiii fi^Mmi à'Hsé, qui! m
tlKrteor {tn«f grttHication de rleut cents
ée^TM qii«^ Di*!Lt4}ueh^ élût 1« seul qui
pCMQl Tatt regretter Lulli.
lî!» né à Tours ( Franœ), m J680,
jmftet iT^il, L*^ premièrfiiamiées t!e
l p#%s ciinfiui*^. Le* im& 4î3*»nl qu*après
f«4HoilcA ftu cnll^i? dcsQuatre-NatîoEiR,
Ift t^ttsart de jeunesse l'au raient porté
; iC^H isnitlitt 1^ guerre d'ti^pafine
SltfTOit éPm^kr^f il &e ^mî engage
ÉMqpe 4t comédien jt ambulants^ et t/t-
liB eitlte quêX^îé à Uiviatuie, où il an-
dcTiiiC ï'amtMK^adeur rrauçais , M. de
hm Camille de Dcâîtouches a plus tard
mùh sans y substituer de*
[s. Quoi qu'il en M>ît^ D«k*
dans le* bureain; i!e M. de Puy-
I trariin (Hpîomâtiquea n'étaient pa»
\î& que le jetine conïmiii ne pût
fMmr une u«cupalion plus coQ-
; il fai^it des ver»^ et ies adre*-
tout en rectifiant quelques dé^
bi»iicoup de facilité, do feu
lÉÉ nl^^rii» €e^ premiers essali de
h 10 «otit {iftA parvenus jusqu'à nous.
ifeS Milita d^st la cûmédie par If
%ÊiptrUM^it^ joué d'abont en Suiase,
nnèa qui ftuivit J2 pièce à Farii, n
Mfce L'ingrat { einq actes ; 17 12 ) ; —
§m ( filiq »ftes ; 1 7 1 3 ^ ; -- £* .If*'^ ijajj;
ii| IT15 ). Ces trois pièces, où Ja pureté
^il oaNi^ la faiblesse dramatique, at*
mr rttt1«ur ratt^^ntion du régent , qui ,
U0ÊÊ^ Destoucbef d'une mission û
mm «Miptfnie de Tâbtjé Dubois. Dcs-
i|p0t m% Bé^iatiaiis qui valurent à
■ftfentehé d« Cambrai, Avant son
• êfiîÈ. fait jouer le Triple Mariage
Iffif V, el composé VObsiaele imprémày
fato, qui fol repfésitilé en 1718. Ixîrsque
frtint en France (173*3), il fût ac-
grinde faveur par le règenl. Ca
qu'à obtenir le fauteuil devenu
Fnmçai!^ ptr La mort de
Lr récent mourut lui-tTième à la
l%Wè# I7ï3, ce qui amena de grands
Eli à 11 eoor, Df^toucbes, voyant ses
todbfrioe, ^'éloigna ifolonUi rement
fii|h|QEi, et se retira avec une petite
P^mt prDpniHé qu'il pù^sêdoit auprès
ft'ârrufjont désormais que de la
., SI docïîiasnccêssivemeut: Lcâ
, intvrmède ; joué à Sceau i^ en
lA^ marié [ cinq acïea j 1 727 );
■^iLr(dliqack'?ijJ730J;
;173î};— i^ Tam-
\ Qsmétfîo vn cinq achvs, imitée
(17»;; représenlee en iTûî; — te
I BUsipattur (dnqici^^ I73fi) ; — L'Envien^t
' .( un «de, cil ptoic; 1736) î ^ L'XmftilieMar «I
rindistrète iànq actes; 1737);— £a Mie
OrgueêUease (un adc; 1741; — LUmour mé
(cinq act^, en prose; 1742); — Le^% amours
dé Ragonde (trois ad*»; 1741);— ia Force f^
natif rel (dnq acte* ; Ï7&0) ; — Le Jetsnt Homim
à l-épreuve ic\n(] actes, en prow; 1751). Oe
ti.mte.'ï oe» pièces , £e PhUosophe mairie el £«
C/orie«^ eurent aeuls un graiwlsuocès ; lesaulreô
furent froidement accueillies. De«tûudies littlana
ce qui n'était que justice rflfTct d'une persécution
organisée contre lui pdc les phUosopbes. Sous
celte impression, entraîné il'ailleurs ,par dea
îdée& de dévotion , il renonça sinon h écrire dca
comédies, du moins à le^ faire jouer^ et ne publia
plus que de* épîgmmmea contre les pliilusoptiefl
et lies dissertations do théologie, qu'il fil paraîtra
dans le 3ferctirc galant, Destoucnes mourut âgé
de prés de soixanleH|uîn7eans, Après sa mort on
joua euoore de lui La Famsû Agnès (vu^) ^ m
trois actes, et L'Homme sinçutier^ eu cinq actef ,
Le théâtre de Deituucbes est à peu prë$ «oublié
aujourîlliui. De tout son répertdre on ne connaît
plus fîuèrD qmLeGlorteu^ et L'Irrésolu, Voici
l'apprécialioa qu'en a faite on critique éminent,
M. Villematu t ^c Di^^oucbes n'a pas de force co-
mique, mais il d cette douceur de style dont parle
César, et il a dessiné «vcj:: grâce, de^ personnage
de femmes. Ce qui lui manque après la garelé,
c'est la vérité de^ caractères. Les siens sont pres-
que toujours exagérés etfaui..... L'idée du GU-
rie»ur lui vint, et il eut enfin pour titre une excel-
lente pièce.... Les opérations ûnandères de le
régence avaient multiplié les fortunes inespérées
et les pauvretés subites, en mémo temps i|ue
iè goût du lu\e et du plait»r s'était accm pour
tout le^^^fnonde. Le rapprochement dft la no-
blesse et de la ricbeese, leurs chocs ^ leurs al-
liances, leurs ridicules mntuels el les vices
qu'elles le communiquaient en devinrent pi m a
fréquenta et plus comique. C'^t ce point qu'a
aaisL Destouches, et qu'il met en ^illie dans ces
deuv persontkages du noble altier, fastueux, m-
perUuent, et du ridie libertin , dur, sottement
famtlier. Seulement, on peut trouver que fJes>
louches n'a pas tenu la balance très-exacte, entre
les deux c^iractèrcs principaui., et qu'il traite
plus lavorablement la noble^e que la riches^^Cp,*
Le portrait satirique ou Destouches s'est com^
plu, qu'il a vivement et hardiment tracé, c'est
celui du bourgeois riche , insolent, vicieux ,
Et iFliirnéDr «iienUi de ùrux inUii<oiUi d'écuf.
II y a de Texcellent comique dans le rûle en
Hti et dans son contre-coup sur le Glorieux i Ce
demier^iersonnage n'est pas manqué, coiiuiiQ
l'a dit Voltaire ;il est seulement flatté. 11 nVn
offre pas moins d'beureu^i traits de natun4 et
même de l>onne plaisanterii^ , surtout ihm la
scène où la père du Glorieux [^assu jwïur son
intendant. Il n'y a |taji(anU^ dans k: deiioucxoiîjil,
comtoc DU Ta «Ui encore, et le tn^iria^e du
919 DESTOUCUES
comte ne détruit en rien la leçon. Aureit-eilc
profité davantage si lÏDSolcnce de la ridiesse
eût coni^ie à la fie rinsolencc du nom? Nulle-
ment. 11 valait mieux prolonger le conflit àm
deux ridicules, les mettre au supplice Tun par
Tautrc, et ciiiio les mettre d'acconi, par le be-
soin mutuel et sauf la corrcctiou que chacun
d'eux a pu recevoir. C'était la vérité et ce qui
se passait dans les mariages d'intérêt et de
▼anitéy si communs alors en France entre la
finance et la robe ou l'épêe. Dcstoucbet a (ait
une excellente pièce , |>aree que le comique en
est à la fuis anecdotique et durable, selon les
mœurs d'une époque et selon le cœur humain.
L'orgueil, tel qu'il le peint, n'est pas seulement
un vice de caractère , mais un vice d'époqoe et j
dïnstitution. Il serait diflicile de bien compren- I
dre les am tenues distinctions de la société en |
France sans songer au Glorieux de Destou- i
dies. Voilà pour la vérité. Sous le rapport da
l'art, l'ouvrage n'est pas moins liabilement des-
fôné. Ce qu'il y a d'imprévu et, si l'on veut,
de romanesque dans le personnage de Lycaodre,
le père du Glorieux, est placé à propos, Mi-
tement explique et amène l'émotion croissante
du drame jusqu'au sublime de cas vert :
J'ealcndu, la VanUe ne déclare à feooas
Qu'un père Inforiané n'eit pas digne de voas.
On ne peut guère blAmer qw la caricatore i»
peu forte du rOle de Philinte , bien que phisienoi
traits de sa doucereuse polilasse ne «oient paa
sans piquant et sans grftce. Quant au style de
l'ouvrage, il est partoot élégant, naturel, vil
même et varié, suivant les pcrsoouaget;et ce
cheM'œuvre iacapéré de Destouchea est un des
dief-<r<£uvre de la scène. •
Les Œuvres de Destouches ont été pluaieora
fois imprimées. Les principales éditions sont
celle d'Amsterdam, 17ô6-&9, & vol. iikl2, re-
cherchée à cause des gravure»; celle de Parii,
1757, Imprimerie royale, 4 voL in-4*; celle de
M. de Sénones, Paris, Lelèvre, 1811, 6 vol.
in-8"; celle de Renouard, Paria, I822p • voL
in-S", tirée à 100 exemplaires seulfinient. Un
choix des pièces de Destouches a été publié par
': . Aiiger, en 2 vol. in-18; Paris» Didot, 1810.
Facnciuc Loc&.
U H^irpc** Courâ de iMtératmre. - Vi]lr«aln, Tableau
if la Utteratum an dix-huUiime sUeit. - U Ba«.
Met. encfel. de la Framte. — Il'Aleai^eit, Eloge éê
Deslomekft.
DESTBéBoQ DBSTBéBs (yo^tfe.f ), Ultéra-
tour français, né à Rdms, vivait dans le di\-
huitième siècle. On ne sait rien de sa vie, sinon
qu'il fut prieur de ^eufviUe, eoUaborateur de
DesfunCaines, et quH écrivit, sous le voile de IV
non V me , un grand nombre d'ouvrages aujour-
d'hui oubliés. En voici Uliste : Lettre de J#. Caè-
ttf. •••, prieur de yct^vilte, a M, l'alflre d^O-
livfi , pour servir de répomse à sa dernière
lettre à M. le président Bouhier, ou ré/utu-
tion de ses jnusxes anecdotes et de ses jug^
mrnts iiffrmirrs: |{ni\Hli*i(, 1739, in-12; —
— DESVAUX
Recueil de Poésies galantes duchev
anec quelques pièces de Vabbé di
1744, in-T; — Uitre sur la not
famille d' An/rie de Chaulieu; Br
ris ) , 1 745 , fn-lî ; — Le Contràtet
nasse, ou nouveaux mémoires de
française ei étrangère; Berne, 174
12, publié sous le paendonyme de 1
dropbooie; — Béponse au nom de
nais à la lettre de Vabbé Déboutai
dans le sixième volusne des Jw
M, Burlim de la Busbaquerie; A
in-12; — Requête du sieur Boita
çois Wale, chevalier de Mesmes ,
néologie; 1747, in-M.; — Alwuina
gigue, historique et càronologiqi
années suivantet » 3 vol. iii-14 ; —
Vhistoire généalogique de la maiso
mont ; Paris, in-4*, imprimé à un |
d'exemplaires et inaéré pnaqve en
le Moréri de 1769; ~ Histoire du \
Saint'Mégrin ; Paris, 1752, fai-12 ; -
de Chronologie généalogique et
Paris, 1752-1755, 4 vol. hiS4; —
rivante el mourante ^ soîte du
Bnixellea (Paria), 1745, ii^lS;»
historique el critique de la maism
càe-Agmon; Paris, 1770, in-ioL L*a
c&t encore 1 auteur de pluiîevs aotr
qui , ainsi que œnx d-desna dtéa
nymes; — l'Armoriai gémtrol da
euntiaat un Éloge kiUoriqme de k
Pavie par l'abbé Deatrée; ealei
aussi an& Observations sur ieséerm*
avec DasTootalnoi, Frépop, Parla,
nées siilvaoies, et au Jugements ai
ouvragu nouveaux^ avae laa aÉïK
1745-I74A, 11 TOL il-ll.
Qaéraré. Le Frmmeê JiCUraim.
DBCTBéM. l'oy. Enate (D* ).
PHTirrr »s T9ACT. Kof.Ta
* 0BSTACX Um SAI -flAC^
Jacques, kesom),
le 2é juin 1775, i a, i
Sorti le 1*' mAn/v^ost
deChàloMt» qi de io«» Hehiiai
ginieotd'ertilltrW,»icniiàl^ b
comme adjudant-maior
se distingua au\ o
Saint-Maurice,
d« IkNilon. Par^ ^
septembre 17KI/, Hii^ski
orianlelca, oè, par ks I
sut donner à l'artBIerie, U i
dufortSaiM^ElBB
armées d'Aagkicm il d'Italie, il
oetledcmière lea [
tt hitallks de I
cnrore mr TAdisB, eè il aat
retraib" di» b dit ision Sérarier. Pirtc
de dirf d'eseailron du 2' iramcat (
DESVAUX -
tnil ilV^), {\ \}^iAvohne\ au S* i^*
bllrfhr à piwî, te î9 octobre 1S03, et
I |àiiv1«f ll^m, aMe â^. câin^ du géné-
rt, qui commindaJt t*arméc gâllo-
ittl i|utUtô h Hollande pour p&saer à
IHitiuÛi' , li tul noLUfné le 1 ] mti
wm tr«rii1Vrir, et reçut le tûmars
iBttû^rtimit ctt] 4** rég^meqt. Prûmu
\ it^iêrêl dt hrt^^le (9 juillet ISOQ),
e» liil4tU<*i de Bftab f! de Wa|];r«fn ,
rà rétit-tti^i^r général du due de
aàltli ( là d»i même mol&) pour
■aW de fi^lor dAiu rartiUerle de la
éÊê bêtm fie l'empire peu de temps
> let «aa|>ft|p)es de b grande armée
lit% d rfçut le grad« de général de
imimskft 1^11. m& eu Don-actfvité
mlire lltij il fut après k r«tour de
100011^ Êobocl de IVrtiUefi^ de la
tma\ dt Saint- Maunti? fut tué â Wa-
lèle d'utie fatltcrJL^ <iue Tempe reur ve*
Kti3' UQ bitaDt atant,
r (C?f of^ei K inédêdn illemaud,
ï ifttl aWI lilustr*^« dafiiî la car*
bimdtlït ptuiieur$ g^nf^rallotiii^ na<
^Mula Pomérânte, livall à la un du
|« riède. Il éUU lllsdf^ ]i1ichel Dethar-
lifa de Stfalsiind , qur s'élail sp^.ili»-
llétdiimre et de pbaimade. Geurges
^ I fei^tnpk di^ lou père, ouvrit à
■M ittefaie, qu'il abaoïionna eu ifiAu
■pêl Ittéfiecitt piiuiûnné de Guitiraw.
Hliaéiliclii du duc de Mecklenhi)\]rg.
MA ob^rritiouâ inséréeâ dans les
Wm dti Curieux df ifi NfJfure Jl a
ivi iPBTTTi^jei , U plupart émiA en dl-
ijl^nc k^ut miblkii aujourd'hui.
il ï* j; eoryia ), médecin aîJemaod ,
a^à Slrat^und, le 3 mai î67},
1747. tint se^ études méâ\-
, ênm b «Mn^ttou de Bâmi^lorff
IfOnaaêri timti* la Jeunesse à par-
ij^ f (!t*^ de l'Eumpf » pour y
I «éjèhr» UMMecins dy temps. C'est
tlhiBL 4 Lejfle , tkjhîi , UNin , Op-
t|tedcu\ tlontm^nu h AKdmr,
ITteUrur. I.ïi lii97 il fut nommé
W0àt^w À Dostock« et en 1732 a
1 «u«es$[ veinent c^an^illty
DiiMfnarli , ai^^a^ur du
jpf«f**v^nir de Tnédecine,
I Faruït^' ri' Mètecine et du
, et iiien:>tire de V Académie
l b ^iÉtùrt. On a de lui les ou-
DKTHAHUUXG 911
V rages suïviml» : l*rmp^etmmfi tsé nnntmnmm
ïn mrptire msseullnfrinsièimmlam invitans;
Hoatocl , ï70ljtt-*"î IIM., I70ô , In 4^ ibid.,
ïfm, iB^'î ibid., 17*4, î»-4% — imëertaiia
et i Adressa aeris per pùtûê ewlii; Hoati^,
t7Ô3 j— Programfna/nnebrf àftohitùm Ùarnâ*
rfor/l ,■ ftost&ck , ilOkf fo*4»j — Dmerluho
de iùlubrUate tîerU Ho»t9chieméM i Bo^to^k,
I70S, iîi-4'^î -- Prûp-ammn qvG exufânlm
M ex stntctura cmpoH* humant dftriùm*
traiur, et stndiosû jixveniHx ùd oudiendtjm
aif#o%mnt imiiafnr; Rostœk, ilîib, Ju^*^;
— DUstriatio dt Vano ftHpMium metUî Ru»-
tock, i706, in-4*î — Biâiettatm it$Uni qu^ë'
timem an êjcpediâi pe^te mont Roi»luck »
I70é, in 4"; Ibld,, 1709, in-4'î — Struttntttm
commenii animx et cm-porH; RonttRk, i7J0#
JRÂ^; ^ BiSSfriftila de ùperntlmnbuf mcdi-
cetmentûrum evnrmunttum ; HosItR^kt H 13,
ln'4*; — scrutîmum ûpêniHofiU médicament
iQrum ftuxfix i mpedêm / é h m i B mimk t \7ib,
îa-4*; — ÛraHo secvlnri,t dâ mmtii lutheri
in mtem tnedicam: Rosîock» 1717, m4*t —
Dinertatify de anraihètia; RoêtocJï, t7îft,
îlî-4*; — Paî^stra mediea, exhibens thematu
physiùtôgica in aima fimio lîccffrf. XXX ÙD
pniike vmtiloia; Rofitoek, 1720* ln-4*î —
Dî^sertâtié de jejnnio qnadragêsîmate viri
gmernxi dé Bemhûrd : qujrstio pont fur M
soîvîtUî;RQiiXiùk, !7îl, in<4*j^ Dmfrt&tio
de obsesKionf^ nuque spnria; Roitoek , t/^t,
in-Â*i iWd , 1724 1 cette diaseHa lion a été criti-
quée par les théologiens Eugeïke, fCircbmûîefp
Oporin et Reusch; — Dtâstriaiio de ethtca
dotmmm ;nmiock, 1752, în-4*î — So'itfir
tiiiim phy$îco-medicum quo mdole^ inlet-
tecltis mHmx insUi at adventUio probe diâ-
eeini^/r ; Rofltock , 1723, in4"î — Ihsserinih
f/# m^nvdttttiûnefidvitQm longam; Rostijclt,
1723, iu-4* -f — Dksjtertoiio de eynanche ; Roa-
tôck, 1723; — BïMerlutio décrira «orfii;
Rostock, I7Î3, m-4'; — msterfnfio de km-
mopitjii ejr kn/atista c&nioHdathne pednm;
Rostoek, 1729, in 4*; — Bisseriatiù de ro-
iuntatemediciprù offÈctu habenûai Rostock,
17?9, (n-4*; — Orner (aHo de caictilù veBica;
friabih; RostoÊk, ^729, m-4*; — Bmertâtkt
dt iribus impùstoribus ^ potu thex Bf cdfft^^
commada pita, de o/ficinU domesHcis ^ Ro«-
tock, 1731, in4**; — Qwistio probtemafica ."
an sytb depressione cranii hnjus eievatia per
manttclem opérai ionem chirur§kafn sit h«-
cessaria? Rofttock, 1732, ln*4*; — ùratio se-
attarh de nitfrbis Ecciest^ t^iffinîs tmre mn-
jortifit ht regia academia HafaienM hobUa;
Uii^iockf 1733, in-4*- — Qîjt^mo probtemo-
ttca * an sfudîoniis Imprimis merfidf»^ vitra
tu vam doçtùvis poeem propria indus tria sti{f-
fmentem sM tomparart ponit stientlam ?
Ro stock, 1734, in-4*'; — Dis$eriatin de me^
' thodin medendl in medicma et chimrgia ;
Rosiock, 1734; — BissertatiQ dt ftbrilmi
9»
DKTUARDING — DETI
JUdestadensilms corripiêntibus ; Rottock,
1735, io-é**; — DiiserUUio de, operaikmUm»
medicamentorum refieienHum €t a4iuvan'
lfiim;Ro8toGky 1735,01-4''; ^ Fimdamemia
icientix mUuralïi^ quibu» in rebut naiur»'
litms, et ad obledam^iunif ei ad miUitaiem
hactenut délecta, In-éuibus aphorismis expo-
nuntwr; Roftk)ck, 1736, iii-4*;ibid., 1740, in4«;
— Fundamenta phfftiologieaf sivêpotUUmes
homiHis, statum sanum ad ofjuÀa MkbMnhoc
mundo expediunda necessarium delinean-
/e5; Rofltock, 1736, in-4*; ~ Décos /ikcor»-
matum ad dimtoloçiam biblieam tpeetan-
tium; Rostock, 1730, iQ-4*; ^ Scrutinktm
causx materialis podagrm, qum abstrusit-
Hma habetur; Rostock, 1736, iB4*; — Bnu-
datio qusestionum quarumdam ipinasarum
ad hUtoriam medicam pertinentiumf de mU*
swnUms sanguinis art^fieiaUlms ; Rottock,
1728, iii-4*; — Centuria thesium miseella-
nearum qwe dubia vexata ex omnibus par-
tibus medicinw proponunt; Rostock, 1738,
in-4**; ^ Fundamenta pathologiea, sive pati-
tiones hominiSf staium morbidum, qfflcia sibi
in hoc mundo expediunda impedientem deU-
neames ; Rostock , 1739, iB4<* ; ^ Abva jrm-
tatio negotU phytico-medici, per virgulam
nacUtantemditegendi occulta; Rostock, 1740,
fai-4* ; — Centuria thesium ex medidna mo-
rali, c/iiikrae/ybrensi; Rostock, 1740,iii-4*;
^ Diisertatio de medicamentis Norvège^
t^f/^eientibus , una cum methodo medendi;
Rostock, 1740, iD-4<'; — Fundamenta semkh-
loqix médiat; Rostock, 1740, iii-4*; — Prg-
tidia sanitatii et vitx longx^ ex Deoalogo;
Rostock, 1741, iiM"*;— Decas Àphorismorum
Bippoeratis, nowi luee illustrata; Rostock,
1742, iii-4''; — DisquisUio phfsica vermium
in Norvegia, qui no9i visi, una cum tabulis
Mneis ; Rostock, 1742 ; ~ DUsertaliones deeem
et seplem; Àphoriemi Hippocratis e sectione
prima deprompti et luce nova iUuslrati; Ros-
tock, 1743, uk^''i—Continuatiohorum^XI,ex
sect.seeunda deprompti et illustrati;BùeUitk,
1743, ii.4'';— Nova luee Ulustrati XV Àpho-
rismi Hippocratis , ex êectiane seeunda de-
prompti; Rostock, 1745, iii-4*.
P.-C Kanpfer. PtMéemm virîmtii «( êrmdttkmii M»-
niiMeiUMm G. IMhardimçio erêctum. — tkij, Dketkm-
nmkre hitUtHqm dt la Médteimê, - MofrwpMe mééi-
DSTIAEDIHG (Gtorçes-Christophe) , roé-
decm aUemiod, fiU do précédait, né à Rostock,
le 10 STril 1099, mort à Butiow, dans le docbé
de MecUemboorg-Schwerin , le 9 octobre 1784.
Destiné par son père à la carrière roédkale, il
▼isita, avant de se foire rcceroir docteur, les
universités les plos célèbres de l'Allemagne, et
passa ensuite en Hollande , puis en Angleterre.
Il remplaça son père dans la chairede médedne
de Rostock. Ko 1780 le ducile NecklcmbourK
loi en fit accepter une autre, dans ruiiivcrsHé
qu*il vt'nait «IV^UUir a llul/uw. On a de lut :
monibus; Rostock, 1718, te-4*
inoeulaiionii variolârum; Rotto
— Dissertatio inauguraUs de
Rostock; 1723, iA-4*; — Cent
anatomieO'PkyMiolo^iearum ; B
iD^<* ; — Dubia quxdam pkqsii
rumdemque evolutio; Rostock
— Dissertatio de situ correptii
poris kumani viventis; Rostock
— Dissertatio sUtens meditati
et indole/ebrium intermUtent\
1748, in'-4'*; — Dissertatio de a
variolis lalwrantis innoxio; R
in-4**; — Diuertatio de Seneca ;
in-4*; — Programma de prjrstt
anatomicds ex ci&rof^, prx ea
libris tmatonticis eomparamus ;
in-4** ; — Dissertatio de corport
per mutabili; Rostock, 17&2, ii
luria Aphorismorum, poUssim
^iconim; Rostock, 17&3» iB-4*;
de fade a variolârum insu
vanda; Rostock, 1754, te-4*; —
febribus vulnermOs; Rostock,
— Dissertatio de eauHene medi
in/an/icidéomm; Roitoek. 1754.
sertaiio de hsemorrkoid r i
Rostock, 17ô4,in4*;— (
et presbgopia; Rostock, l'/ao,
sertaiio de medicamentis q$il
terationi obMxOs; Rostodi, I
Dissertatio diinJUaematione
tgmpanitU; Rostock, 1759, ^
tatio de scorbuto Megaiopolens
1759, lii-4*; — Dissertatio de i
Viti; Rostock, 1780, io-4*; —
kumorummutatiimibusaboM
Rostock, 1759, iB-4* ; — iNs
U{fantum recens natarumpena
usitata occaskme docti Sseekk
4; Rostock, 1786, te-4*.
m.l
1^ . Il r
enAl «r«
frèrti «r*^cBb«
arrhre ju««|u'à Itfia do
lamortderaoteQrH
gui s'étend josqo'à ■
lort^èdieeCi
détails qui on
pays du Nord i n
a été pobUée pu «><
2 Tol. in-8*.
Perti. J/Mm. CtrwL» m.
* DETI (Jean*Batd
à Ftorenoe. ea 1581,
reat de C Vlu.
leGyr »
inleUiionioB i cuci m
a IVluilif. A 1 âui* ii>- di^
ÙtttOi
1482
k
vryx mi
DETl — ÛETOtlRMES
m
AMaKnmdLni, il ôbUat
leairaia«a. iUut^ lard, il fut nommé
mté ^\égt. On a de lui i Eetaiw
mmoriid coram Vrbano Vtitiuper
eiài4iif B. Andre<v €&rsini, epîs-
mmi^ impnmée dan» le recueil des
(aojuvkr). M, G.
Ormû^ito^sa)^ jurisconiicilte italieiif
S, k FÎOff oce, el non pas à Sienne»
1440. Stt tidc^tâ le ireiit appeler à
il l#t^ n Tut Qotnnfê a^ocal coa&l&-
i liJMrt iur le i>r^l romain des com^
RofiM, lA40,e fûl. ia-fbl
M. G.
. 1, II.
ilptt (/faM-//«nna»ii ), bomine d'É-
\^ v^k Û&nùWTû, en IS07. H e^t âU
■ «awléré dans U ItxJiliié, Après
in^uctiott au ^yinuase
il ftlU étudier le droit à
t i |Jdd«^|LTer{^« Reçu ATOcat â Ha^
130. â s'a(toQaa partîtolièrernenl à la
I venait d'etitrepr^ndrc eo ]H'M un
I iljttt rmirutïe o<xidt>nUîe» lors^^ue
tporléeiàU oiini^tjtutioii hanûfritMUie
bMrt-ÂuguAtt le Tiippelèreut dans
liâiinai |»ar k vUle de Mi[u?en, il
Mai Meâàemr da pacte roodamen-
likar» qu'î] publia dans ce seoB lui
ipearszùte^ qui aboutirent, en 1843^ à
Mbo rt à une ameiide considérable,
il le ré«irit^ stériltf de cetle longue
««cationn^ par U question de la
I eu Ilanovre, il 6e retira quelque
)BèSK politique. A IVpoque de la ré-
i tHJl, n ne consentit à prend na part
lam pr^>a:apation» du inoinent que
flvie âç^on ami Stuve auK afTaires.
k Bttî d«* la iiièiiio aon^^ devenu re-
''ê§ ÏM tille d'OMiabruck a. ToâseTublée
ÉBApdtf t t^tii^old siégea d'abord
EOiUjnaiii}, Basse rmann el Ga-
Hil la OQoiïiiiaâioii de cotLslitutioa,
■K^Mnlvé de ceux qui se montre-
1^^ projet présenté à ce aujet.
W^Ê ffall j ^vait peu de résultats
iBirv de ra&««^blée , telle qu'elle ^
il ft'attâfitia à combattre de
U diretilion imprimée à cette
fm ^ corps germaaique. Son op^
WH fÊUiuTA aux deu\ armes de la
ifc ynii\ti* Au mois de mai 1A41I,
Mto ^ Ga^em, et lorsque tnuteâ
tt je n^cooftlituti-un d'un ministère
■Bt édHMé , ik^tinold m décida â
liMMoiiiilw£k4it^>n nouTeUe le |»orle-
(■ttet f I plus tird celui de l'intérienr.
plÉBM «91 fooctioai jusqu'à Tépoque
IllLiDpire riHîi^iA ses fonctions
kjA nouvelle corumiidon té*
dérale. Dctmakt retourna abrf eti HanuTfV^oû h
I rui le nomma mn plénlpolfiitiairr; près lu coin-
I mià&ioli fédérale, puiij son andia&sadcpr prè* la
' diète. Dana ce poste nouveau, Detraold fit tous ^ea
elTorts pour amener Tad option d'un pcte fédéi-iï-
fLivorable aux intérêts gcrmaniquea, RapjM^^ de
Franclorlpar le ministère Mûiichliausen, Ù rtîviul
 ffauovre au mois de juillet tS^L On a de lui •
Anleitun^ zur Kumikenncrscfia/t (Inlïcwluç-
tion à la connaisf ance de Tart ) ; Manovrci t A33 et
1845. C'e^t une leuvre saliriquey empreinte d'une
verve qui fo fil le succès ; — Handzeicf^nuHgm^
UnmAni<±t JB43, brochure «atirique, qu*on plac«
pirmi les raeiiïeure^ do Renre; — Thaten und
j àietnungen des iïerrn /'iepmtier{ Faits et opi-
nions du seigneur Picpmeir); Francfort, 1841^,
avec des dessins de Schroedter.
l D ETo i7€» K {Ltjturmi' Didier ) , poutre fran-
cali^né à Helm,^, le 39]mllet tSlà. Deatiné par
sa famille à la carrière du tkarreau, il s'occupa
de jurisprudence jusqu'à Fépoquc où, maître de
ses actions, il entra (1837) & l'atelier de M. P.
Delaroclie, où il resta ju^qu Va 1B40. I^iirmi les
nombreux tableaux d'biiitoirc de cet artiste, qui
tou* (Kirtentl'cmpmînte des meilleures études, on
remarque : Saint Paul ermite ^ qu'il donna
( ia40) à la catbédrate de Rt^ms ; -^ Le Suppt tce
de Jeanne d*Àrc (salon de Iê4l ): ce tableau lui
Taliitlamélaîlled'or;"L(i RémrrecHùn de La-
zare { 1 S43) : dan» réglisede Fismeaprès deKelms;
— le Mart^rt de sainie SuMie; — Is
C hrisi en croix iiUb)\-'Uù EÊcûEomoitBk^};
le Cabinet de RtcheUeu (ISSO);— £e Retour
du mrdinatde Richelieu à Poris (1852); —
La nhfjrdcf de Fùuqmi (1853). Comme peintre
do genre, M. DiHouche est auteur des Pelitâ Âma-
teurs ( au musée de Heims); — le dernier Vœu
d'une mère ; — Une imprudence ;^La Dansê
aux écîts^ etc. On a de M, Delouche une Notioft
sur la Vie ei ie^s ùuvragts de Paul Véronèse^
1852 , et uoe Épllre à Poussin. A. Sadzav.
j(rehivitM*dûi :Uusé$t impériaux^ - Documenta par^
ttcutiert,
uRTOlTRiviËS ( Jean), enfatin Tifrnesius, inv^
primcur'libra ire français, né à Lyon, en 1504» mort
à Lyon, en ibtA. Sa famille était originaire de
Picardie. C<jmroe imprimeur, il rivalisa avec les
Griphes, chez tcsquels il apprit son état; il se ât
I remarquer par la beauté et la netteté de sej ca-
' radères, par TeKacttlude de sa oorrecLiou, par le
' choix de ses éfliUooiï. U avait pour einblème deui
vipères entrelacées, avec cette maxime pour lé-
gende; Qiiod t tôt fier i non tHs alteri ne/eceris.
JeanI Détournes employa souvent de savants cor-
rectciirs étrangers. On citepanni ses édiltons lesi
plus eslimcea Péirarque; J&*ô, in- 16;— DuHttf
1 5 'é 7 , in- 1 6 î — J^ef PropoM rust iquei de ^oci du
I Faii; 1547, in-fi° : cet ouvrage a pour emblème
I une main tenant une équerre, avec deu?i devîsrs,
I doiit Tuafi est celle qui vient d'être dtée i Qua^t
I tibi fieri^ etc., et Tau Ire e*tain^i cnnçiK's î Viriin%
927 DETOURXfcS
de mille unum reperi; — La Marguerite des
Marguerites deh, reine de Kavaric; l547,iii-8°;
— Vitruve, 1552, m-8*; —Les Chroniques
de Froissart; 1559-61.
Us Lyonnais dignes de mémoire, l, p. ttt. — K^V.
DldoC Essai sur la Tgpograpkée.
DBTOUR5IU {Jean ), 11* du nom, 61s do pré-
cé<1cnt, natif de Lyon, vivait à li fin du seizième
sièclo. li traduisit et imprima plusieurs 0UTra<ces
pliiloso|)liiques. Il annota aussi, di^oo, Pétrone,
Jl se retira à Geoève en 1585, pour se soustraire
aux persécutions religieuses. Son frère s'était
établi dans la même ville , où sa famille cootinua
d 'exercer rimprimerie et la librairie jusqu'en 1780.
C'est aux frères Jacques Détournes, impri-
meurs, l'un à Lyon, l'autre à Genève, qu'en 1749
Chri'tieii Wolf dédia ses Monuments typogra-
p/iif/ites, où il compare leurs devanciers aux au-
tres grands noms de l'imprimerie , tels que les
lidnuce, les Estienne, etc.
Jm Lyonnais dignes dé mêmutire^ 1, p. SIO. - A.-F.
Dkdot, Essai sur ta Typographie,
DETRIANITS. ro^fS DEMCTaiANCS.
* DKTRO%' iMcolas ) (1), peintre fiançais, né
à Toulouse, vers le commencement du dix-sep-
tième siècle. On ignore Tépoquo de sa mort. Élève
do Clialette, peintre toulousain, Detroy, qui babita
Paris pendant plusieurs années, et qui mérita
|>ur ses travaux le titrede peintre de l'hôtel de ville
de Toulouse, ouvrit un atelier, d'où sortirent
plusieurs artistes remarquables, à la tète desquels
il faut placer ses deux 61s, Jean et François. De
ses nombreuses productions, qui périrent presque
toutes pendant la révolution, il reste le portrait
du poëte Godolin, qui est placé dans la salle de
l'Académie des Jeux Floraux.
D'ArgcnvttIr, Âbrcgt df la Fie des Peintres.
DETROY (Jean), peintre français, fils aîné
du précédent, né à Toulouse, vers l&îO, mort
vers 1700. Élève de son père, il ouvrit à Toulouse
une école de dessin en concurrence avec Hilaire
Pailer. De cet auteur, qui a peu prodoit, on con-
naît : Vlmmaculée Conception de la sainte
Vierge, au musée de Toulouse; celui de Montpel-
lier possède LaPeintureet C Histoire ( tabii^au ) ;
— l/eux portraits en pied de religieux , dessin
au crayon rouge reliaussé de blanc ; — Vn Reli-
gieux préchant en chaire, dessin à la plume
et à l'encre de Chine, et enfin deux dessins aca-
démiques au crayon rouge.
Biographie touiousaine.
DBTROT ( François), peintre français, né à
Toulouse, en février 1645, mort à Paris, le l"
mai 1730. Frère cadet du précéileut, et élève de
son père, il quitta Toulouse à ptine Age de vingt- '
quatre ans, >int s'établir à Paris, et travailla
dans les ateliers de Nicolas Loir et de Clauiie Le-
f»'b\ro. Élu (6 octobre 1674; membre de l'Aca-
C) Cctlr fjmlllr d'arUttn te trouve ■Iphibétlqar-
mrnl i lacf p par plo^trars bloffr;ipti« tjnlAt a ItETROT, !
tanlAi à TROV t De ) : aous avant en devoir adopter ;
rurtlio;(raplic de la slunadirc rrnle par larU^lc tiir le j
taLIrau que po^>ède 1- mu «ce du Louvre. '
— DEURHOFF
demie de Peratore, H prit pari .-iu\i
expositions de peinture qui eurvr
grande galerie du Louvre, en 1 899
ses tableaux on remarque : La i)
beuf et ses filles ;— Didon et
festin ; — Le cardinal d'Sstrèes
Constantin de Pologne; — L'a
lord, etc. II fut nommé directeur
le 7 juillet 1708, et rectenr le i*
Biogr. tomlottsmtite.
DCTROT (Jean-François ), p
fils du précédent, né A Paris, e
Rome, le 24 janvier 1752. Élève <
obtint, en 1738, la place de dirr>c
demie de France à Rome. 11 lai
considérable d'oufnges, qoi atte
grande facilité d'exécution. Dai
on remarque : La Peste de Mm
par Thomassin ; » La Mort
gravée par Codiin flis; — Betk
aperçue par David , gravée par (
homme et Jeune fille auprès ifi
— Personnages dans un bos
par Cocfain père; — La Saissan
et Romulus;— V Enlèvement A
La Continence de Sciplon ;~ le
ments et tes quatre Parties du
Mort de Lucrèce; — La Mort i
— La Mort d'Adonis; — Narct
fleur ; — La yaiuanet de Venu
Léda, gravés par Pessard ; —La 1
^ant' Jésus, pour la chapelle d
M. Parât, gravés par Tbooiassin ;
de Vordre du Saint-Esprit faite j
pour l'église des Giands-AugustiBs :
partie de la colledioo du Louvr
ment de Proserpine;—teçitùAm
de Médée et Jason pour la i
série des Gobelins; — Le btcmn
Emiliani, fondateur des rdig^i
gravé par M. Galiuard; ~~ Mari
Etienne , pour la chapelle de ce i
çoo ; — Agonie de Jésus-Chnst a
Oliviers ;~~ Jésus portant sa cr
tableaux sont dans la chapelle
de Besançon.
Arckires des Muêéei twifgfimmr. ~ M
sur ta fie et les •uwrmget dm MenArvi
mgale de Priafurv et éa Snêpnen,
\\IM, Consenmtemr daêm Po^iimo. •
bleaux de toeole /nnçmtm arpmet aa
prapAie lMlo«fato#.
* DBrRBorr (Guaiaume),
landais, né à Anstenlaro, cb lo»
octobre 1717. 11 était fils d'oB pc
mais par sa mère ilélait neveu dun
guerde de Leyde. Lai-n
profes^nde Httératciir; Munc^i
sooétat, il eut le boa eiprit 4e Im
cette professioo; .ceoBiaen
souvent dans tes < i
confectionnant dni ■. r v
loisirs à des 1
DEUHHOFF — DEUSÏNG
03U
turfout, ûm iJociiitH*£ 4Îi]i|Uêl, saur
il il' ittfin trait cnlliouâîaâtu. Ce-
11 m ftéix h. loi' même im sys^Ume phUo-
«luril (ïévdopp^ dms. des lectures aux-
eoarmt ècA mms^ et dontU ton^ij^a le»
platiearH ouvrages. Elles sûulevè-
^iriijÉen pylémigties ; {fuelqucs^uns de ces
' Ltnoés, et M ^iersanne méfne ne
dans Ba patrie. Du Hrabant,
H #ibord retirt^» il revtot en HoUande,
ilépfr par le baiou di' Pallandt. L'Jr^lLsi'.
ém Grofûafme lui (émojgiia également
npitar que le^ «utre^s s^cte^i. Si «es
pMfaiCBlétre contestés, sa conduite fui
polvli In^éprûCbAhie. On à de lui i Begin-
'w Waarh€iâf elc, ( Principes de vertu et
wm}i AmUerduB, 1094 ; — ror/e^ri^i^e
JltfUife podfei^rdAeit (EiLâeiguement
I U dûcbiiie divine); 1687^ —
pon ïl€B Chris tel y ken Gods-
{ MMJpcs de l'adoratioii cti rétienne ) ;
' Mmfêe^élèn^en van de heitige God-
( OlMerral)on5 sur la science divine ) ;
Tb^nç lai de hoogste Wetemchiip
plu» haufei» spéculations scien-
; îûm; — Vi?imaakthekt van de téere
'l (IKictriné ccniï|j|ète de la foi); 1702.
PMlot., EV, paru U - hiihirttidniip
a âtr CkrtiiL Rettç, itnd Miri^hm
', ( âfttoénf )p médecîfi allemand, né
m k duché de Juliers, le U octobre
k 2*} janvier iMù. Son père, qui
ai qualité d'en.Ki|pic dans les Ironp^
kUnk^i l'envoya faire ses études
Il n'y pa«^ qu'une années fît ^
k Vtféitf où il culUta la philosopliié, leâ
et les langues ar<*be^ turque et
,. Si Càmilk l« destinait h ta jurigpru-
93 «on f^t et kâ conseils du savant
GoliU6 k déterminèrent pour la rné-
. Bf^ d<tcteur en 1 537, il fut nommé en
af de mathématiques à Meurs; il
▼a paii looiEtempi» cette place, car
■ il fut appelé à Harderwjck |>our
' k phjsif^ H le» matiiématiqiîeâ, à
l#liue PfïDtanu!^. Quelques moi» après
» i Badiovina dana L'emploi de médecin
ik la TitJê. Eq 1542 on ajouta aux
}1f^ iTvi «1^^ c^elk de médecine, H au
al âe l'année «suivante il fut élu
lirlrfl&c d'HarderwycL. Tou^ ce^ hon-
IK fmipêciièreot pas d'accepter âur la fin
l£46 ta dïaire de premier professeur
> a Gnîûingae, ou il se fit recei?oir
I |liik>«oplue en 1647. Il devint recteur
<k Grosîngue en 1648, ancien de
^ftle vîlle en 1649, et arcluÂlre du
en 1655, m C'était un homme
rtT;*Tit. ri ri k Bi0çr(ipkt€ mi'dh
îftstfUffur
tûU » in*^truit dans tout tf^ qui a r.ippori à la
médecine, et verdie dan^ la counaLs^iuice de
toutes le,^ lani^ica qui pouvaient lui Ôtre étà
quelque utilité dans scu recherches ei %t% travaux.
Mais si ses onvrai;e« attestent qu'il fut un écri-
vain lahorieu?^ et infatif^ble , la plupart annon-
cent an^si qu'il avait moins de discememeûl
que d'érudition, moin* de jugemiïnl que de cré-
dulité , et qui! portait restime de ses propres
talents au point do re^rder comme k peine
dignes de sou mépris ceux qui osaient n** pas
croire à finfiUlUbilité de ses dikiAionii. Il se
donna le ridicule de vouloir s'immiscer dans des
di^us&lons physiologiquej^, quoiqu'il n'eAt jamais
cultivé raoato mie; aussi donnait- il dans ttiutes
les erreurs de Bils, dont il se montra l'un des
plus chauds partisani. ^^ On peut voir dans Ni-
cérou et dans Paquot la liste complète des ou-
vrages de DDUsi»g; nous ne citerons que les plus
importants; ce sont : Ùratiù de recta phUoxo-
phiii: naturalis tonquircnd^ meihodo; Har-
derwyck, 1S40, in-S"; — Cosmog^raphia cathQ*
Ika ei astronomia sceundum hifpothese^ Pio-
knhri ; Am^lerdam^ ie4î, in-S*" ; — De vero
s^stemate miindi Disseriaiio tnathemaika^
qva Copernin stfsiema mundi reforma htr^
iublaiis mterim hijinitisprne orHbtts, qmbta
in SjfSîemaie Ptolemaico mens humana dis-
trahebatur, in partes quaiuor dàviia ; Ams-
terdam, 1643, ia^'i — minrw Thmtrum uni*
imrmlûf e^ tnonumentà.t veîerumfOd S. Scrip-
iurx normum ei raiionis ei expérimentas
libetluminsirucium; Hà.TdtTwjiMf ISIâ, in^'';
— HeiÉ^merùn recugmium, tive de créât imie
medUationes espUcaHùnibus cfiriâtiano-phi-
tosophidâ ei nnimadt>eriioni(n(J neeessariis
itlusiralo'.; Harderwydt, 1545, in-4" : ce livre
est diri|;é coutre le théologien Jean Cloppenhurg.
La dispute entre lui et Deusing roulait sur k
uatore de Tâme, la |jr«TÎdence^ les toUïlligenc^yi
qui dirigent le cours des astres, etc», etc; —
Vanticum principU Àlti'Âlii'Jbn Sin^^ tntttfo
dicii Amcenna:, De medkinti. cuiùélecti
Aphorisme medici Johannis Mestta.^ Damas-
ceni; ez arabico Latine reddita; Groningue,
1649^ m-12; —St[nûp$is medicm^ unwersQii$i
Groningue, 1649^ în-t2; — Disquisitio medtm
de morborum quormndam superititiosa ori*
gineet cnratèonêt et speeiaiim de morOû vulgo
dwtôMknscnLMCiM (maladie imaginaire, produite '
par la seule présence d'un homicide) ejusguê
curaiime; de lycanihropla, necnon de surdiii
ab orfw, mutisquff ac Hlorum euralimie;
uH et de raiiùne et loqueia brutùrum ani-
mantium; Groningue, IfiâCp tn-4^; — Disfer-
tationes de unicornUf lapide besoar^ pomix
mandraçorîB, ilUusque magoniis vulgù diclis
t-issr.-nicssM anseriius scûtiels; GronJQg;ue,
165Î*, in-lîï — HfStoria/œtus extra uterum
in uMomine geniti , ibidemqtie per st^ jete
lustra dffenti , ac tandem lapidescentis^ con*
^tderatkfine phtfxieo*ttnatQmica iihtstraiaî
981
DEUSIMG —
Groningoe, IMl, iii-12; — Fœitu, hUtoria
pariiu in/elieii : ^tio gemeiiorum ex utero in
abdominif cavum elapsorum aua setuim
muUis post annit per abdomen ipsum in
lueem prodiemni, una cum resoiutione ; Gro-
niogue, 1662, iii-12; — Examen anaiomis
BilsianXf seu epistola de chyli motu ; Gn>-
ningae, 1665, in- 12 : cet opuscule est écrit en
faTeiir de Bils contre J-H. Pauli. DeuMog donna
une édition annotée des InstUutiones Lingum
Arabie» de Thomas Erpen ; il laissa mannt-
crits et inachefés les oiifrages soiTants : Lexi-
con Medico-ArabieO'Latinum; — Lexicom
PersicO'Latinum; — Lexkon Turdco-Lati-
nnm. « M. Kooig, dans sa Bibliotkeca vêtus et
nova^ attritme à Deusing,dit Paquot, une fersion
latine du Pentateuque porsique. Il se trompe;
Deusing ne fit qu'écrire en caractères persiques,
ponctués et fort nets, la version persane que
Jac(|ues Tanusius fit Imprimer en caractères hé-
braïques. »
Mrfroo, Mémûim pour tfrrir à l'MUUin de»
hùmnm Ututtrt$, L XXU. ~ Pifuot, jr«SMirv« po^r
sertir é rhuloiv UtUrain de* Pa§t-ë4U, t. XII. -
Biographie wudicaie,
DBrsi^TG (Herman)f théologien liollaodait ,
né à Groningue, le 14 mars 1654, mort dans in
même ville, le 3 janvier 1722. Après avoir en
dans sa ville natale pour premier maître Chris-
tophe WIttichius , fl entra au collège de Gro-
ningue , puis à Vacadémie de la même viHe. En
1672, lors du siège de Groningiie par Télfelear
de Cologne, il oontritMia à la défense commune
arec les autres étudiants. Il étudia d^abord le
droitdel68tà 1663, et professa cette science à la
place de Feltman. Il parcourut ensuite la Hol-
lande, visita Clèves, Nimègue et les IVontières
d*Allemai!ne. A son retour dans son pays, il
voulut d*abord écrire sur le droit et publier une
Phitosophla Juris; mais il renonça à cette «n-
treprisc |»our s'adonner à la théologie. On dit
que la lecture des ouvrages de Cocœins con-
tribua beaucoup à cette résohition. Son livre m-
titulé : lilUoria allegorica Veteris et Sori Tes-
tament* , Groningue, 1690, in-4**, attira sur Ini
un tel ornge, qu'il fut obligé de se retirer dans le
quartier de Trente, faisant fiartia de l'Ovei^Yssel ,
pui.> flans le lirabant ; im décret l'exclut de la
paiticiiMtion de la cène jusqu'à la rétractation des
erreurs dont il était accusé. Il continua ses tra-
Taux, et plus tani il Ait relevé de son excommu-
nication. Il pssa ensuite à Tl^ise wallonne, qui
lui lui plus favoraole et dont le chef était ooooéien.
Outre Toiivrage dté, on a de Ini : Comwnen-
tarhu mysticus in Decatogum, etc. ; — AUe-
goria historiarum evangetêcarum prophetiea
comprehendens, etc. ; Embden, 1710, ra-4*; —
Mysterium SS, Triados; vers 1712: l'auteur y
prétend que le mystère de la Trinité n'ett qu'une
allégorie ; —Moses ecangelizans, jen , etc. ; 1 719,
in-4"; — des Commentaires et Dissertations
sur d'autres sujets rellgieiix, dont on trowe Pé-
«nméraSSon dans Paqnot.
DEUX-PONTS 9tf
PaqiiM, Mém, pmtrttrwiré ràisL NU éds «r«M
prov. dêi Pafi-Baif XII.
BKUTSGH (Sicolas'Emmanuet)^ peintre et
graveur suisse, né à Benie, an 1484, mort an I &30.
Il peignit des tableaux, deTcana rares ; il exé-
cuta de nombreuses gravures, parmi léaqncllet
on cite £ei ViergeisagestiUs Vierges JotUs^
que Ton voit au musée du Louvre.
Na«ler, Altuêâ Jltp, MemêtL'UHc — Dft(. M«f.
unie. put.
OBUTSCBMAim (/eaii),théoio|^pralflilB«l
aUcmand, né à lûterbœk, te 10 mM IMft, mad le
iSaoût l706.n étudia la tbédogteel reçat «ea ir»
des àWHtenberg. En 1652 fi ftil nonnéa^iM
à te (acuité de philoiophte. En 1655 OTialli TAl-
lemagne, le Danemark et tet Paya-Bat. Bu Itft7
il obtint le titre de prolhasenr agrégé, el m ilM
celui de professeur titulaire. Ce théologtea aiiMR
singulièrement la dispute; Il avait, dit Mchv* 2i
tête pleinedc distinctions, et tdte é«aitan |
de la controverse, qu'il en ressentait imIh« i
contait-il lui-même, les dooleuradelniyafeiBiBrt
il était atteint U Hste de aea SfregM
plus de trois colonnes du Dtetlniiiw éa .
Les principaux sont: De lÀbrU SeriptmrM tip9^
cryphis; Wittenbcfg, 1682; Amilfwliin, ITM,
in-fol. i—I>ePetraBubtUt,aâMmti,^ 11, !•;—
Biblicum Abelis theoioçix Cûmpeméèmm:y
tenberg, 1709; — fmwj^im
gustunm; ifaid., 1709, In4*;~ à
rata et exegesU Compemdkk (
hnrdt Hutteni; Wittenberg, 1709, in4*; —
Theologia posUiva AdawA ^yo/afMI; ML,
1709, lo-4*.
JOrher. ÂlUe. eei.'UK9B^
DKrx-poirra (Dncana). LMnrîMii
bres de cette taiflte, m§Êm i
LocB somoiMné !• Mair
cMai Etienne, en I4M, al •« -»
contre l'empefcur Frédéfle H» «»
derie, cleclenr palnilB; à
subie dans hi plaina 4a I
1460, il vit la Mf^ sa
pas moina la gnma i r« ■
le Palatinat. Hais f«««iit •« ■ i
renr, qui ofaligen Lanin al tin» ij» i
bres de la licno dn
règneitesesi mmé
présente rien 00 lap
l'esprit était . » » p«« ^
son père; Ti r, » M4,
la Terre Sahne.
Lovn n. Ma lÉBé 4Pi nu ai
mort le 3 décenihra I
contre la France paar m
Quint
WoLPQAM dai ,ai
le 11 jnin l&bo. ii ■■ t
des hngncnola de .
les vîHrs sur aoa pajs é»'
Tfmne.Mala arrivé à j
s'être enivré ée vlad'A i,
DEÛX-POWl-S
boQteflies après aToIr brûlé les ;
▼iUe.Oiitu!fltcetteëpltaplie: -
• i Mpenruat pocttiâ Ponten.
y cûoite palatin de Deoi-
iberg^aeooiid fila de Jean le Vieux de
»• qui loi-mènie était le troisième fils
jnofft en lft45„ .ajouta à ses États
, Jf K en Bourgogi^, par son
*« ne )rai et ce fut dans ce
pendant la cè-
ne
ra-
BOB Boor eonsenrer la
as de
tu
des États uc son c
Il se tipnyac
af ec la Frauu<; «u
territoire entreprises
LB«) branche ool-
de » Ânui l^', le pre-
p u «aférrier 1736.
Ai «,Tec l'électenr pel^-
wnw». um duché le !«' ayril 1734.
mort en 1717, s'était attaché à la
P( x)i le oororoandement
«4 DB. lie grand-père du roi
) à Strasbourg comme
Ait aussi duc de
n Mi Birkenreld) avant
^H de fière. Pendant les
w.vfuuoa, inncipaaté de Deux-
e pnr les woupes françaises, et
c à la suite de la paix de Luné-
fxrste de la rive gauche du Rhin :
partie du duché de Deux-Ponts,
iMfière; le reste ( département du
) fut rendu par la paix de Paris
trti entre Oldenbourg, Saxe-Co-
-Hombourg.
mt$ dates.
^of,\idtŒ (De).
^ean), littératein' français, né
moitié du dix-bintième siècle,
;803. Après avoir fait de bonnes
les Jé.<iuites à Paris, il era-
tJes finances. II fut nommé di-
I de Limoges au moment où
anf . Ce dernier, étonné dé
Hî jeune directeur beauconp
nr des lettrés et rfne grande
I. conçut pour sa personne
démentit jamais. En I77i
lar Tabbé Terray à la tête de
é contrôleur ^éral des do-
îIt resta jusqu'en 1774. Tur-
Meur général des finan-
wui son premier cominis.Si
irait été porté aux alTaires
lés ennemis, en revanche,
e, des plus actifs et très-
d à hii nuire T)ar tous te<
- dëvaitIës m
mbyeds. Tùtsol comprit, titen qu'on ae la
mit point en caniê, «(n'en rÉdtté e^Mt M qw
l'en fïMiltlt «IteiBdn dans la penoina da an
prentfer eonmis; 1 ÉAmaa doue à DetaiMa na
lettre, datée dn is teptambra, ftdia pour «Ira
rendue pobUqne, dans laquelié, apièa loi atoir
annoncé «I oofaiination, quH iranait d'oMcÉk^
dé lëcteilr »é M dlambre de éa Metlé; aree laa
hiëiHës tmàréA qn'Mi charge* de le^teor da<ift-
biîiét; fl M dit : « VoM n'utin pu beaoia da
JàétIffcMM; AâM; ititt tn qtié lea aittoiiii OB
fauteurs de <ft llbëllë(l} HbagMeat pouvoir aeeié-
diter auprès de moi leurs mensongea paronemol-
titude de lettresi Anonymes, je ma devais à moi-
même de moptrér â^tléptiqnâneiit nioil mépris
pour lenrs calomnies àtrocev. Il est idans Tordra
que nous y aoxonç fxpoiés,, toos» tous csox
qd ont qocîqQa part à ma codianoa. » Oevainea
^eiiiplit jj^as tard. lès fimctlons dlrilidBlMMtear
des domahies el de roeevQ^ |éi^ CKm fiotocA
jusqu'à laréTolutioB.De 1791 à 1793, Q yÂitôônh
nriasaireda latrésoraria, etderiat ooweiHer dlM
en 1800. «m saRfd aviit été J*ttn4les poinU.da
réonk»; lion des centres da randeana aodélé :
botithies à» lettres, gens do.fl&aiees; eneicld-
pédistes, grands saiçianrs t!j rencDqtnlenl al
s'y mêlaient dans une parfidto entente et nna
sincère bienveillance. Nolis dterons D*Aleinbarty
BofTon, Malesherbes , DideruC, Siiard, Mànnoa»
tel, Saint-Lambert, Beanvan, Garat^ qni s'étend
Hssez lottgoement sur Devainea dans ses Mé-
moires histotiquei. Il donnait des dîners tous
les mardis, comme rindlqoe nne épigramme de
Tabbé Arnaud, tors de la querelle des gluckistes
et des piccinistes colitre Marmontel ,
Dont \n mardis Detalnes nous embête.
Bien quH n'eôt pas de titrés fort sérieux à
rinstitut, dont il avait été nommé membre par
arrêté du 28 janvier 1803 (deuxième classe, litté-
rature française), il écrivait avec esprit et goût.
La Harpe dans sa Correspondance cite de lui nn
synonyme (la mode du jour était aux synonymes)
(1) En août 1778 piraiMalt, datée da i*r jnlllet de
la même annrc.nnc brochare ayant poor titre : iétUre
d'un profane d M. Vabbi Bandeau^ tréê-vénéroblt âe
la scienH$gue et tvU>llme loge de la franche économie.
C'était un libelle, où ()evatnei ^talt clooé an pilori de la
façon la plos odleu«e. On y dlult, entre autret, qoe
son père avait été laquata de M. UoTergler, premier
commis da trésor royal, qul« troutant sa femme de son
i;oàt, en auraU fait sa mattrrrse; Devalnes eût été le
frutt de cette Intrigue. I.c mari, consédlcpar son maître,
serait entré laquais rhex M. Chaumont de la GalaUlére,
Intendant de Lorraine, qol l'aurait pria ensolte pour valet
de chambre , lui anr.ilt confie la recelte de ses terres dn
Perche, et Inl aurait procnre enfin la recette des frabelles
de Bclléme.Quant à son fils puiaUf.U eût d'abord été en-
ferme t Charenton poor des légèretés dignes d'une déno-
mination plus sévère SorU de cette prtson,ll se serait fah
comédien, et n'eût quitté cette carrière qnt décoorafè
Rf r les huées et les sUBett do parterre. Mais ces pecca-
dilles n'eussent été rien auprès des eiactlnns dont U
s'était rendu coupable depuis qu'il étaU premier commit.
Plein d'Insolence, de dureté, de forfanterie et de dopM-
cité, il eût amassé par le vol et la rapine cent mUJe llvrca
de rentes, etc. Ce pamphtf>t, malgré les rcchercbei aeti*
^es de la police , rirruh dans tout Paris.
80.
935
DEVALNES — DÉVAUX
93n
surlcstroid moU vériié, franchise , sincérité^
dcydoppé ayec beaucoup de line&sc. Dans 1g& Mt-
lançês de S4iard> on trouve de lui une douzaine
d'opuscules. Il a publié lui-môme un Rectteil de
quelques articles lires de différents ouvrages
périodiques, àa tu (1799), in-4% de 220 pages,
tiré à 14 exemplaires. Il mourut le 16 mars
1803, moins de deux mois après sa nomination à
rjnstitut. Un poète très-âgé s'était mis sur les
rangs, et avait adressé à Tun des académiciens
ce quatrain, épigrammatique qui n'empêcha pas
Pamy d*étre élu à la place du défunt :
Je sain ■ccablé par les ans,
La tlelUeue a glacé ma telne ;
Mais faut-il donc Uni de talents
Pour remplacer muntleiir Devalae ?
Gustave Desnoiresterrbs.
lUirresponâaneé de tAnHarpe^ I. Il, V. — Correspon-
dance deCrimm, t. XIV. — Corrtspomdanct de Diderot
avec M 9$ Roland t. 11. — Mémoires historiques sur le
dix'hulttéwu stieley par Garât. - Discourt do réception
de Parny. — L'Espion anglais, t. Il, IV. -> Correspon-
dance de roUatre, de ITTS i t778.
* D^TANAPATi, prince de Ceylan, qui le pre-
mier embrassa la foi de Bouddha. Cet événement
eut lieu 321 ans avant notre ère. Ce prince con-
tribua, dit-on , à la première rédaction de» livres
bouddhiques en cinq corps d'ouvrages.
A. LAfCGLOIS.
Beckerekes asiatiques. VU.
* dAvaxdhabhatta , jurisconsulte indien ,
auteur d'un traité sur la loi d'adoption, intitulé :
Dattaca-Ichandrica , traduction anglaise par
Sutherland, Calcutta, 1814; traduction fran-
çaise par Brianne, Pans, 1843. A. L.
(UldemeMer. BMMMéquo sanscrUe,
* DKVAHZATI {Bortolomeo) , écrivain flo-
reotin, vivait dans là seconde moitié du quinxième
siècle. 11 composa en vers une des nouvelles les
plus goûtées dans un genre qui forme une des
gloires littéraires de l'Italie; la Novella di Mat-
teo e delgrasso legnaivolo parut vers 1480;
elle fut ensuite mise en prose , et sous cette forme
elle parut pour la première fois dans une édition
ilu Decaméron de Boccaoe , Florence, 1516. Elle
a depuis été réimprimée fréquemment, et en der-
nier Keu à Florence, en 1820, in-4*, avec une
préface de D. Moreni. Cette histoire est popu-
laire en Toscane; et elle raconte une terrible
plaisanterie dirigée par le célèbre architecte Bru-
nelleschi contre un menuisier auquel on 6t croire
qu'il s'était transformé en ime autre personne.
B.
(.amlM, BiUiOfra/ia délie Novelle ItaUane. - Ch. Le-
BorioaDd, Bevuo dé Paru, t. XLIV, p. Ml. - Edin-
bmrok neoiew, n* BS, p. IM-MK - Catalogm de
M Ubrt. 1147, n* M07. - BnuKt. Manuel dm Ubraire.
DRVARI8, savant grec, né à Corfou, vers la
fin du quiniièroe siècle, mort vers 1370. A l'âge
fie huit ans, sous le pontificat d'Alexandre ^1, il
fut conduit à Rome par Jean Lascaris, et placé
an collège grec. Ses progrès furent rapides, et le
cardinal Ridoifo le prit chez lui en qualité de
Mbtiotliécaire. Devaris composa pendant son sé-
jour chez le canlinal un Indcr des Commeti-
(aires d'Eustathe sor Homère. PMd Ifl la n^
compensa de ce travail par une pension , d Pie IV
le créa correcteur des manuicrils grées de b
Bibliothèque du Vatican. Après ta mort de Ri-
doUi, Devaris Ait chargé de rédoeHion de Maic-
Antoine Colonna, depuis eardfaMi,et pasiacn*
suite au service dn cardina! Famèae. On igaon
la date de sa naissance et celle de m mort; «
sait seulement qoe sa vie se prninnpn J
soosie règaedePieIV,eCqn'flnMNinitài
te-dix ans. L'ouvrage le pk» •
est intitulé : DePartieuUserwcmiJtii^Mx^lIkir
sîngularis; il a été publié pour ta prantare fata
par Pierre Davaris, Rome, 1688, in^'.GetiiiM
a eu plttsieure éditions, parmi lo^^fwilw oa re>
marque celles de LfMidres, 1857,in-12;d*AnMleiii
dam, 1700 et 1718,ni-12;deNHreinlei)|; 1700»
in-8*'; et enfin celle <l» Reut
1775, in-8*.
Mortior. Poithlstor lUIerwrtm. —
DietionneOro kutoriqme,
DKVArLTOU BBTAVLT(#ya]|fOif.A||ènrK
général français , né à Lnre ( Frandw-Coarté), ta
8 février 1717, mort à Paris, an motad'ocliftm
1790. Entr« an aerviceà rigedeseiK «M, I iiln
campagnes de 1733, 1743, 1740-I74i, I7«7.
1762, et obtint dans Aelte detnièio ^ife ta
grade de maréchal de canp. Nomné fm ^rti
directeur dn dépAt de ta gnem el pnAnnr dfe
tactique de Louis XVI et de aes frèna, | M
élevé en 1780 an grade de 1
Devault est moins comni par set i
taires que pour avoir Ibrroé aona te flbndfe t
Extrait de la eorrespottdameê âê9m tÊmêi
des généraux, en 117 toI., obo o^ÊtdÊmét'
Mémoires militaires depms I07S JM^il ta ti
de la guerre de Sept Ans. Le génénl Md m ê
extrait l'onvrage intKnlé : MÊémotn
relatifs à la tueeestiûM éTSm
Louis Xi V.
Jrehires do te pmerre,
DBVAUX i François- Ant
çais, né à Liinéville, ta 12 <m
dans la même ville,te 11 avril i
nonçant dans son journal n
madame de Gnffigny, s*ca|i
vaux : • C'est bien ta plot ioC»
plus taux qui soit dans U i
caillette; madame de i «
coup avec loi en Lori^ «« g «•«
jours bassement o tataMt.
Ta toivours été de .a
Uté qui l'ont vonhi «« à
nn animal privé. Il cm
souflCre-dool de aad
BoufOers de u mon
une espèce de k oi^^ni
Nous ne sav ir i
Collé de tairb
quInoirCBSif, Que m»
sentent tons eounne ta
l*es»rit ta pins chan , • ar r
DEVAUX
ûSt
i«l le pitu lié loué. D'tuie famille honorable,
mn, Û i'ét^jl fâîl reclieff^hcr et aimer en
k mutyle^ el ^a& unt? pare&îie iocu railla et
ftoQ uKHaâK''^i^«ï il «At pu faire
I rapide. Mmû n'm^y^ pas ptati <le
" riineqiiedetriouipher derautre. Vu) -
[ le ¥àlr^ et dit Àn%di1à[n« de Grtflj^j
I gnuder de iimr ; « Mai ^ vctu$ ne 1^ fioa<
A !»}(; voiï* îsav« çûnime ii est timide ^
li il œ pariera fJevaiit celte belle dame
kandn Chitflet), — Attendes, dil-t^noas te
mm à noa adse; le prisitier jottr ciou$ là lui
i lofa* par le trou de ta serrurt? ; le i>t?cond
te tioMlrMWdaiis le cabinet j il reotendra
r; h troisième! il eolri^ra danâ la cliambre,
Irrm dcmérti k paraveat; allez^ alïex^nous
Emus UntqiK' iiouj»lappnvui$eronsï(l) i^La
Ihain rr tube , 1 afTeciiou que lui lémoigne
Ire ne 6e démentira pas un &eul tii^tant. Il
Ite, daiu ta curreâpondance , m homme
A cstttoe antaot le ct:tm et la loyauté que
1 u^is et te goût. • Je TOUS ai aimé p lui
■l^« ^ 1 739, depuis que je tous ai conuu. . .
ttioan^ votre $ufTragç et ?otre amitié. ^ Et
llMl p«» là une proleiitalioQ banale, comme
mr ^ £a Mtarmde n'en est que trop pro-
l m ¥filtaire m'a beaucoup parte tla Panpan;
'wÊm- faillie qu'on en parle •. , marque le
ilir de BoolSers à ha ruère, dans une lettre
I éi Vtnmj. I^tmpan était un sobriquet de
Htese, que &e« amis et sc^amie.'^ lui avaient
ne Voltâîre , madame de fioufïler« ^ ^o
■t k tiamaiaient qije Panpan ; madame de
fel«acbént en Tappt^laut Panpiehfin.
, iti ék^^Ji f^n semble, tU étaieni du
_ , rt se traitaient avec une Familiarilé
|imi&-^ène extrême garantît la ptireté. Il
ifPf le ci>Qadtait d*; àa chère Francine^ qui
im u^^'apjtarti'naitpa.'ïil^ L'attachement
llpstiail madame de Roufller*^, aitidirment
Imsi p'avatt adicté, quoi qu'en di^e Ck»||é,
IP^ie coocesKton de diprntté , lui acquit la
|r «t raCTfctioti du roi StauiBlan, qui , à la
I 4v la man)uii^f le nomma 6on lecteur,
■ft Évln&ent de àm\ mille écus. ^ Que
p^te lecteur? » dit Stanii^ias, quand on fui
Mb} ■ ail, 1)oii , ce sera comme le coûfosseur
dre. » Lori^ue le roî de Pologne eut
ile de îtancy, il fùulut que Dé-
fi, îl allait bien recounâJlre cette
lui, s^ormonîafit sa pares,^ ordi-
rrpiignaoci^ inrutctble |>our tout ce
kit en éndence, Ht repréaenler en
iPifii, un-e comédie en un acte et en
t poor titre : Lfs EnQagfméTit$ ïu-
I cfit 3 ut Français sept représenta -
r Cintflifïij' lifiMU tropoliî Itf fuiarft*, le
. KUtle â«xi«nf. iliOM u eorre^iHiH'
* Hmmt d'i mtUé , Uii q u r lU ^ r^i? u Jrt,
tions , durant Je voyagi* di^ Fontainebleau , rt fui
imprimée eji 1 7 â3 . Frêron , d jiu s tion /l n née h tté-
raiTB^m Mi j'élo^- il ri^cctunail qu'elle e^^tbien
écrite, bien dialagui^e^quVJle n'est rt^jimirvue ni
de détails agréahJes ni de traits iniçjénieux. A peu
près à la môme épûqae,Df vaux liftait à fAcadémia
dePiaocy (20 octobre i7&a) un Ducours tur
fesphi philûsophkiu^^ qui se trouve à&m lo
tome !n des Jifémaireii de celte société. Si l'an
ajoute à cesdeuit productions quelquf«ii pièces de
menues poésieSi que Tauteur envoya à Voltaire et
que Voltaire n'eut fçarde de oc pasadmirer(t|, un
a tout lebapge littéraire de Devaux, Le clievalier
de BuufïEerfi a Tait sur lui un quatrainqudquepcu
ltbre,et un couplet pïus connu, qui cotntncnce ainsfî
SI niDiuieiiF Ofirejiu
ÉliH uti piËd plui beau.
L'dbtié Porquet, le précepteur du dievalier et,
par suite, aumûoiei'de Stanislas, lui adresda coa
veri, qui peignent Devaux :
Tou« li^^ mslbeun d» gen$ Iteureu,
J'en CQurteiit. inÉâgËiit ta tity
CcpcntHaDl, Kicilfre <|u'ûn t'enfle
Et plmlnstol^ puUque Un le tviii«
ht a^l te prcdlpriu tcrnii le» défiitU qu'ait ilm^i
Tu D'M<|Ue 1^ ftrlus qo'on pifdoniical»eiBBDt:
T« gitte, tes bûiu mat», to riaicolei Jii£ine.
\'tl eiprJl 1 Lt ETotir, et coaiiQèrc ù la vlHr,
Qfli eDmqie loi, cl'iia air ngriïible et fj^lc,
S.ilt orcupef lulrul de toQ «lialret^^
NUnitid^r» d|»c"tfr* {MietiDoter ter» ou proie,
Ët| rtèeeuitr^ irnan par hâ rnvûlilé,
Par de« rtetiR taloVr i^uelque clrnae P
.Snp^prlme âont dci pleura qu'au tsiu\e eo rlojit,
U'ao homnte tout entier ait tDontf er rétolle ;
A loiil fevpflt d'an ptillpiopbe
Ne Jotai pluA te ecrur di'un eofaDt.
C'eiit à Deraux que madame de Graffigny adres-
ivait , de Cirey , cette correâpondanc^î jxiur nous
si intéressante et qui nous iuitie m entièrement
à la vie privée de Voltaire et de madame du
Cbàtelel; e'eat Devaux qui , par son indiscrélion
pt 500 ^tourderie , attira sur la tète de son amie
l'orage terrible qu'elle raconte dans &es der-
nières fôttres avec tant de pathétique* Il de-
meura son ami jusqu*i sa mort , et c'est h loi
qu'elle laissa ses manuscrits, Uîen que d'un tem-
pérament peu robuste , Devaux a pu atteindre
jusqu'à quatre -vitigt* quatre ans. Il trouva i^ràco
devantla tourmeote révolutionnaire, qui fll mieux
que de l'épargner, car la Convention lut main-
tint la pension que lui avait assurée Staiiii^las*
Gustave DËSKom^STEiiAKs.
ColW, lùmmûi hittoriqut^ U IJ. — Pie janepe de r^i-
laire et 4e tnadame du i-Aaieiet, par itisi^iimr de Otit*
yoltairt, de 17$« à net.
DKTaiTx (Jêanj, cMnirgien tranç4ii», né k
Paris, le 27 janvier 1049, mort le 2 mai 1739,
Fils d'uti chirurgien célèbre, il suivit la tnéim
carrière, et éluriia la rUiniriçie souii lit dircctJoa
de Claude David, qui fut depuis premier chirurgi<m
de la reine Marie-Thérèse d'Autritlie, femme de
(I) Vnjei la carrespnûil'ini»» année i^tft, Dim VAl'
manufrh dtë Mu$t^ pi>iiiT IT»7 iç Xnm^t une fable atlrt»
bu^c k Pcvatii. tnEIMlée ^ U ttmpi <i «a rtriU*
y4^
UJEiTAVIA.
Inouïs XIV. U «ac^v^t \ine iLi||||iiirtjilton d^Mis
la pratique de soà ^ et ful|)raiHifr^èMxroHpar
•es coufrères pour la ptace àc prëvCit, charge d^
présider k la réception des eâJ^idiiL^U et lêgkr les
afl^çes de b corporation dtéà chiri^r^i^m^ d^ Pli-
ns.É>C[pYaip aussi distingué (lut cUirurj^çu Iubi1<\
Devauifc pariait et écrivait le Latia ayecauUjit di;
lacilité que d'élégance. On a de lui : Z4? ;V(C£^ < '^
de soi'tnéme, ou Vait^ de mn^crwér la v,.
par Vinstinct ;hcyih, 1C82, in- 12; — Recou-
verte sans découver Le; Paris, 16S4, in-12 :
opuscule dirigé contre un charlatan oomrné Blé-
gny , qui avait publié une brochure intitulée :
Découverte du véritable remède angïaUpour
la gucrison des fièvres ; — Factum sur les
accouchements; Paris, 1696, in-4*;— L\irt
de Jaire des rapports en chirurgie; Paris,
1703, 1730, et 1743, in-12j — Index /unereus
Chirurgicorum Pûrisiensiumabanno 131 j ad
annum 1714; Trévoux, 1714; in-12;^ Disser-
tation sur Copéraliun césarienne, dans le Traité
des Opérations ài\ Verduc, édition de 1720 ; —
Dissertation concernant ta chirurgie des ac-
couchements, tant sur son origine que sur les
progrès qu*elle a faits en France Jusq^u'à
présent : cette disst^rtation, qui contient ïvio'^fi
des plus célèbres accoucheurs français, Mauri-
ceau, Yiardel , Portai, Peu, Foumier, Aiuand,
Dionis et de Lainotte, a été imprimée dans la
continuation des Mémoires de Littérature et
d'Histoire par le P. Desmolets, t III. Devaox a
encore traduit ou annote les ouvrages sui-
vants : V.irt de saigner, par Henri Emmanuel
Meurice; Paris, IGSd, et 1728, in-12; — .You-
veaux Éléments de Médecine, ou réjlexioni
physiques sur les divers états de Vhomme;
Paris, 1698, 2 vol. in-12; ouvrage traduit du
hollandais de Corneille Bentekoe , avec des
éclaircissements et des additions ; — Observa-
tions chirurgicales de Saviard^ recueillies et
rédigées par Devaux; Paris, 1702, in-i2; —
Nouvelle Pratique médicinale de Gladhack ,
où il est traité de la fièvre, du scorbut, de
la cachexie, du catarrhe, avec les remèdes
qui conviennent à leur guérison ; Paris, 1704,
in-12 ; — Traité de la Maladie VénèrienJke et
des remèdes qui conviennent à sa guérison;
Paris, 1711, 2 vol. in-12; traduit du latin de
Charles Musitanus, médi'cin de Naplcs; —
Traité com^det des Accouchements de Larnotte;
Paris , 1722, in-4'* ; Urid., 1763, 2 vol. in-8° ; —
Traité complet de Chirurgie , par Larnotte ;
Paris, 1722, 3 vol. in-12 ; — Abrège Asicdonuque
de Laurent Heister, traduit sur la 2e édition, qui
avait paru en 1719, à Alturf et à Nuremberg;
Paris, 1724, in-12 ; — Deux Dissertations mé-
dicales et chirurgicales, Tune sur la malmdic |
vénérienne et sur une méthode particulière
de la traiter par les frictions. Vautre sur la
nature et la cunttion de,s tumeurs, |iar Dei-
dier, trailuction faiti* i»ur réditioo latine de Lon- !
dn^. I7ÎI3; Paris, I7?.\. in-P: - F.r^ iphn-
ri^ies d^iiimxrate ^sffkfitéi coinfitméaÊmu
au sens de rduùur^ à f^ ^nJflig^ wrtrfimfç
ttà^a fnéeanique du cmt AicR^aiii, tmAn^
uoni faite aor la Yçrsioa h^|ne d'an ifnÊmtmi^
njme jfHecquet), impriin^à ^Hh fi 17U;
Paris, 1726 et 1727, 2 TOI. iD-i2; ~ AUttiimlé
de Ûioius; Paris, 1728, Id-8*^ ^ £« CJUno--
gien dentiste, par Faiichaitl ;P!yi8. 1726, 2 foL
in-12; -— Abrégé de toute la Médecine pra-
tique, par Allen; Paris, 1728, 3 vol. fi^ll'; —
Traité de la Vertu des MédieamriUSf tnàrnU
du latin de Boeriiaavc; Paris, 1729, m-U; In-
duction publiée après la mort de Devaôi aloii
que les suivantes : Traité de* Malàdiee aànéèi
des Enfants, avec des observattons médlebièi
sur les maladies et sur d'autres wuUiiru
très-importantes, et une disseriàitou sur
Torigine, la nature et la curatlon de la mui-
ladié vénérienne, tradnit du tetiii de rmiyoç
Harris, sur la socopde édition, impriniée à Lo»-
dres en I70à ; Paris, 1730 et 1738, ia-l'S; ^
Traité de la nature, des causés, ies s§m^
tomes et de là curâtion de Taiçeidemi leptms
ordinaire du mal vrTUsrîen, par
Cockbum, traduit sur Péditioa Mat dc'Leyéa
de 1717; Paris 1730, in-12;—-' traité des ma-
ladies qui arrivent aux parties gémiitteséa
deux sexes, et particulièrement d^ ta maiu-
die vénérienne, par Jacques \eroeiioBi;fRÉWI
sur Pédition Utibe de Lejdç de 17^1 ; M^
1^730, in-t2; — Smménotogie , ou trifiédà
C évacuation <ardifÊaire aux/atuffet^ c* tm
explique les phenouiines, tes retours^ im wiu^
et la méthode curqtive qui ia ameerne, ^|ta|,
les lois de la mécanique, par FlKU;tak«'
1730, in-12. Devaux ^ aosM traiiiB^ m 4nN^'
ment du Dictionnaire de Èajfie, '
L«* W betiookU, Mtmntmi dé ÊMUrmimn Me
t. Tiii. - NkéruD, Mémoirm pomr MfMr à
de» hommeê Wnstrrt, L XIL — Sm, Éitm .^^
de Deramx, arec des note! et mn «cfrsia wntm
ses difjérenit cmrrmget»i km»>ittdkmm tr% fm 1*
D^TJ^çx (Gairiél-Pierrt-Frm
flox ) , agronome français, oé à < ■
1742, mort le 8 septembre 1803.
vice à l'âge de seize ana, il r
civile à la fin de la guerre de S a^ c« m
à son goOt pour la botanicpie. »
et à Baycux des jardins
quels il parvint à acclimater,"eiitre
exotiques, le sassafras etlema^noiw,
traleur de Baveux pendant brévoM
tint la tranquillité poUiqur, et r^ui
de la destruction plusieurs oljeU
tre^ la fameuse tapisserie de
avuir sii'*gé quelque temps an Co
rentra ilans la ^ie privée, et p
la Franre. De retour 4 G . Il ni
lt*!« un jardin aussi
et di* Baveux , et iu& ua vm ^
de l'Acailémie de Caen lors dk
do cette sodéCê. Devaux joiipril m
"Wn'^vo lin e«prit agirabif H iMi
DEVAUX —
g ( pàdèppA)^ ûlïïcifr supémur fran-
^m brJfe^ lié à Bruidlai, ea 17A1,
à Pftfi!*, h tlmsA 1793. Il éUit ai9
^mn ChtH«« de Uirratm^, qui Lui
) c3^cdl«ftt« édiicalJctii. H prit p^ à
Ido ém Piyft'Ba» en I78fl, et aprè« k
1 4ta r<f«llte«e féâif^ÎÂ en Franci^ oii
Mf-tke, iHîiiwittrkt t'Attadia à «od
«a qualité tl'iidiï de cArap. Devaiii
ttèétn*) nommé cokmiH, pui^ «kiljiKbat
La éiTÉl l?îfâ, tKjfiMïUfieJt le cbarfic*
«^ d» litlr- mak Itf t^riiïH ayant avorlé,
A arf*t^ H Iniiuil •hsïiinl b tnNuiu^t
■âif»4e f iirii.li aitéu^J pu**r s^ li^Wnjje
Jû ofa^ 3U leé^fâl en 4:lirf; ikettaiiiLtittii
HMI^ à mur! il evéctit4L\ On a île tt»
p^wtok kcèii*^, liitrt' aulï'i?^ une fahle
à l'r. A iN*JtJ\ : iU T€mpé ei la
^m MÂimaHmk des Mmts di 1797.
& ( |H«rfV, biffon ) , î^éai rai ff 4»^*,
Ml^dwr j. Il 14 DoirÊiiibm 1 74â, UMMrt
iWimrinif T*-"^" inl nKiréi Ml -(léi-loi;i^
I iit élu t^opitame «i^a ^naili«rï ^
m ém rindre. feu aprè^i ri M aoiané
^BfrM, «1 ««^ diAtûuiim yartkulièr(;meat
m fa^i ê JftMiyilKh^ ¥ltfurus. Uî î^énév
a l*l«vo^ pÊÊmim a la CoaveollQii tes
^ib «a\ Atilridiiftfifl Ltevaujk risttMH#kii
m^èb àt.^ VjvèïÈét^, el^ b la octobre
l^f^ a Itrai^B un avaota^n Êà^»ii\é mr
pfe, Cliui^ lîii nyi potiT r-Mljyti-uit ^L^'
^_^BftEJoiMk [jHrï^eaae, ilcuulribua
Ip^^^ta Convtittikm feinport;» envtiii-
isr toi »4'4tiùa» kiàfii^ét^. Il Sâfvil
al'Mfité^ 'l' Italie, et y mimtra ^ la
m. ^ I inMJi^Qf»n«e. U fit «n^iiUi pw (ie
■B^ dtl«yple, rt^t »x bJeHAiire!^ ilv^
p-d'Acre, p«t à Aboukir Irois
^ et en fui réeonip^^riHé
„ . , _ . En jio V i if 1 80 1 ^ îi étôiÈ
dm de f élirai Litiui», et bu bi?lt«
j d; %i|ie*iraR liij watïit des t**-
d^ &ûti*factitto du preftiitîr
, ê fnt Doinrné f^eiiéral de brt-
_IÉ laeampa^e de Saint- Domrn-
' 9 Fraoee en {&04 , il c»btitît le
i es \a Ma:ï*iUte. U m>Uicita de
„ .'koe. actif, et se comporta bra-
I «I à Baulxen , l«8 2 et 31 nmi
i eoûum â f ianau, cootre les
m tvirmîé à ratÉnemenl dei
ul pm Jiprè^.
lin I ;FtniJ'L(nii«-faiçfor«), bomme
EilBftiin, teioavril IBOl. AtocjiI
9 d ^ter^in} dr In [toUliqiie
IpRT d* t* Bei;»irjui^ par U* %mt-
DEVE!4TEil ^n
f ernement n^litodïiift, il |ï*^it uiw' ]i»rt active
la lutte qm devait aboutir ii la séparation poUtl*
qtiê dt'Acieux (tii^a. Sa Itaiskm eu iH'î^ avee d'au-
tres bomtneï politique», tels que MM. L« Boaii
et Rti^ier, fut rorigine iïu pArli ^îpelé fhtctrê*
nmère.f au\ mnmé duquel «levait ap|iarteriLr nu
débat de la révolutïrt« U dinclkjndt^ ftftain^d*
U Belf^qae. hit prunier « M. Detnut, ^(nU cl^iu
Le Pohiiqu€^€Jontimîaïion du MaÛimu Lsnsètr^
dc^tiai4, ndéc d'une GoaUtbo entre le» uoÉlMiifpMl
et le« libéraux, et la réalUationde «dli pwl*
politique ftitimed^ prind|ialeseiiMesdeltctuitê
d« b tiïai§iûn d'Orange m ^M§q^ A prêt 11
pévojutîon. M, Def ^uii, détenu wemf^an en c.m-
%rh^, tte montra rënerj;;ii|ttc antaganhilë d«!i idi^e»
répubUcaiitcâ, et prit a»e pari iiuporUntu^ux iljo-
eu^siotia qui préparèrent la «on^litulion a^^liM^k
de la Bfîfeipqae. An mois (k «mra li^lp è l«ffi«
vée de& écwItffMlfis iti3i *iMfm mm lu ripiiM
de M. Suff lit de Cboàier^ H. DATai]\ fbt nt>m«é
rainUtre s«mporlefeuilleX«Attlui au^âi <fiii .^la
méiiieépCMiMffktneii pourparlers iivec le pcitu^
Léo^ïoUt} lOiinifafe de la CAinîérf ti€^ *h htm'
dre^fileontrîbiift à Taiiknl^^i^menl dr« diUu-.nltea
ifui i'oppoaai^Jit à Facceptation de bi c^itiiotknc!
de Beljpquepar ce priacc^Soiy renoncer à mn
tiire di êÊ^Êààà^ tt m MÉim insulte df^ aFTaîrei
ptiNMpits; l'srHvèl d» bé» anût» poiiliqui'^ dut
affeire&idt verses épaquea^ei» lB32,eïi litàO et i^u
l»47,ne put le déterminer à prendre (tart h iiiil*
mutiâtralion. ÎVI. D«nraux a fondé La Hcëtic ii^
iitumée, où eomme écdvain il s'eal êcqum uue
l^rattd)^ kiiluenc^.
D« [lBO«iiiioftt-V*wTv /fiif. (fei ÉtOÊâ fun^. dfjtuif
UBTâlil. Fo^. TaITJE (Dè).
OKVELLra ( Claude- Juleij, théolojpeu fran-
çais, né à AuUin,en IS92, mort ea juin 1765. U
eotrit dans Tordre des Théatius, et publia let» ou-
vrages suivante : De rimmoriiîlité de rame,
à Pftbùé B.; 1730, in-n; opïîicuîe réimpriind
dans la Continuation d€s Mémoires û& Ltité-
rature et (Tffinloire un P. Dearaoleb, t. X; —
Tnuté de là Si mpikité de ta Foi ; Paiis, 17 33^
in-lî; — Piomwau Traité de eAutùrilé da
Vlhjii&e; Rome, 1735, 1749, iii-lî.
PapILlad, BmiaîHt^tit liei AtUwurê à» BourQt^çm. —
QiièrarJ, frfi P'nmtë mtérain^
u^rmnr^ti (Henri), tnédocin lioHandai^, aé
à Di!vmd*?r, capitale de l'Ovef-ïiêtîl, dans la se-
conde Ttioitîé du dix-septième wècle, rnort m.
1739. D'aprèa un usage alori commun dauison
pays, il prit le nom d» sa Tille natale. Ll eTterça
danK sa j pane Rfié la profession d'orfèvre; puis il
aliârtdoïina cet étdt pour se li^er i Tétude de
la tiiédecine el è Tart des accoodiemmts. II pra-
tiqua avec tant de niiccè* à GronïnH^ie et dans
d'autres vilb^ de la Hollande que Cbristlan V, roi
de Danemark , le lit veuir pluiiieurs fois H It
i^omt»pnaa ricUement. ^ Son savoir, dit Eloy,
(l'f'lait poîut borné â la prati<tue de la mwledne
H des ac™ucbemeiilR* il a'éteîîlftil eDCore à di«
•1
943
DEVENTER - DEVËRIA
verses parties de la inédedne et de la chirurgie.
Il ayait imaginé des machines pour redresser le«
déviations de Tépinc dorsale, le torticolis et le
pied-bot ; mais rien ne lui fit plus d'honneur que
d*avoir prouvé que Tobliquité de la matrice est
une des premières causes des accouchements
difficiles^ et d'avoir indiqué les manœuvres que
demandent les accouch^ents de cette espèce.
Cette découverte est cependant ancienne; Hip-
pocrate en a parlé , mais Devcnter a le mérite de
ravoir établie sur des preuves plus démonstra-
tives que ne sont celles de ce grand maître de
l'école grecque. » On a de lui : ^'ovum Lumen
Obstetricantium^ quo ostenditur qua rnhone
infantes in utero tam obliqua qvam recto
prave siti extrahuntur; Leyde, 1701, in-4'* :
dans cet ouvrage Fauteur traite spécialement de
roUiquité de l'utérus considérée comme la cause
la plus ordinaire des accouchements contre na-
ture; et il indique les moyens d'en opérer la ré-
duction; — Ulterius Examen partiumdiffi-
cilium, lapis lydius obstetricium , et de
neceuitateinspieiendi cadavera; Leyde, 1726,
ln-4*; — Operaiionum chirurgicttrum Novum
Lumen exhibitum obstetricantibus, pars se-
cunda; Leyde, 1733, in-4<* : cet ouvrage, qui
contient l'exposé complet de la doctrine de De-
venter star les accouchements, a été Uliduit ea
hollandais, 1701, 1724, 1746, in-4*; en anglais,
1710, in-8''; en allemand, 1717, 1718, 1731, 1740,
m-8°; en français, par JeanJacques Breighier
d'Ablalncourt, sous le titre suivant : Observa-
tions sur le manuel de$ accouchements ; Paris,
1734, in-4''. Deventer est encore l'auteur d'un
ouvrage posthume sur le ramollissement des os,
ou le rachitisme. Ce livre est intitulé : Van de
riektens des beenderen, insonderheit van de
rachitis; Leyde, 1739, hi-4*.
Êloy, ùkciUmnairt kUt. éê la Médêcint. - «og. mid.
DBVBRRITX (Gautier), vicomte d'Hereford
et premier comte d'Essex, homme d'État anglais,
né en 1540, dans le comté de Caennarthen,roort
à Dublin, au mois de septembre 1576. A l'âge
de dix-neuf ans il devint, par la mort de son
grand-père, vicomte Hereford et lord Ferrers. A
l'époque des troubles qui éclatèrent dans le Nor-
thumberiand, Devereux se joignit an comte de
Lincoln avec un corps de troupes, et força les
rebelles à se séparer. Pour le récompenser de
ce service, Êlisabetli le créa, en 1572, chevalier
de la Jarretière et comte d'Essex. NiHnmé bientôt
après gouverneur de IXMster, il mourut k l'âge
de trente-six ans, laissant la réputation d'un
vaillant soldat, d'un sujet fidèle et d'un patriote
loyal et désintéressé. Sa mort prématurée fut
regvdée comme TefTet dn poison, et attribuée au
oomtedc Leicester, qui en épou»nt Letticr, veuve
de Devereox et fille de François Knolles, donna
quelque vraisemblance à une accusation peut-
être dénuée de fondement. Devcreux est l'auteur |
d'un poème intitulé : The Complaint o/a Sin- :
ner, mode and song by the carte of t'ssex .
upon his deith^bed (La Coiii|ilaiiite dVa P^
cheur, composée et chantée par le eoraie d'Essex
sur son fit de mort), imprimée dans le Puradtse
of Daintg Deviee, H existe aussi de loi tmis
lettres , adressées à la reine Élisabelh, an con-
seil des ministres, et à lord Rale^
Biaçrapkia BriSmmiem. — G«rloB, Cemrmt Mmf»
pMIcai DUHonart,
DBTBRBiTX. Foyes Eisn.
: DBvéma (JacguêS'Jem'Marie'ÀckUie^
peintre français, né à Paris, le e février 1800.
Élève de Ufitte et de Girodet, U obtint lee
médailles d'or de troisième et de deqxièma
classe à la suite des expoaitionsde 1836 el 1837.
Tour à tour dessinateur, peintre cl liUingra^
U sut toujours conserver dM»^ chaen de
ees genres U finesse d'expresrioa, la bcMM
de coloris, et cette exactitnide irnipokmc de la
vérité historique qui constitnent les
mbérentes à tous ses oavrages. Cet
rut pour la première fois au saloa de 18» eoniBO
dessinateur, et il y exposa on cidre eoataaiK
les portraits de M^ de SàHgnét de CeneUit^
gravé par M. Delaistre, de ilmiM el de tk^
cartes. Parmi les ouvrages exposés aa& wàsm
solvants, oa remarqua : VAssmnpikm ée 9m
Vierge; — - Torquato Tasso présemU è iHeih
beth d: Autriche, equêr^ïe; — La VUltÊtim;
— La Vierge, ZacMarie, Joseph ei wiirf 8—
en adoration devant V Enfant- Jésu» ;^7>mf
kUion de la sainte case de la Ftarye; -»
Varehange saint Michel ramène à ùtm étÊÊM
âmes que Satan entraînait dans CMme; ^
Sainte Anne instruisant la Vier§e: -* Êepm
Je la sainte Famille; — Descmie de orvis;
— Le Mariage de la Vierge; — <
Charité; ~ Pénclès chez Asmagée i
Phidias son esquisse de la rm
thénon, Plosiears vitrauv «. [^
Boulogne-sur-Mer, à Vert i , • i
exécutés à b maoafi rs nr ov
d'après les cartoas de oevériâ.
de lui plusieurs d
diverses publieatioiii
tographieàtai h^^tiéksé
naturelle. M. «en* IsllUflaH
leur du cabinei des ei n à k
impériale. «. i
.4rckices 4ê» Mmatn itn^eriama. — Ommau \
^DBTéma {Enghke-Franç^
stph ) , frère do préoédeal, |
Paris, en I80&. Élèvede Girouc», ackp
première fois en 1834. Parai ses Mk*
Ueaux, distnigBés.poarl8 poretédoda
marque : (18)7) La Lecture ée
Marie Stuart; -« Mare A r
Mïssolonghi ; ^- La Céte Aca
— Aa Naissance de Henri IV ^ « «
Luxembourg; ^ La Mort de ,
gravée sur bois dans le lome X, p. mi.m
sin pittoresque ;^UCaréinai et
mant la liberté de Bromseeieide i
DEVÊRIA
ï kmàu nAiç du rafjiis- Ro) al ,
ttpl^ ftrM. HinnLafîpi.% dan» l«
iUe plin« ; ^ Bal donnt^ à Cfiris-
lÊà if« Ikifirmark, dans It m ton
' âil Paî&U'M^oti ce tableau est Jï-
eùâiL II* reeufjl de eettc galerie ; —
^il<* CM Btffpte ; — ifalai Uf (fe la
çàirrip de Verî^lle*; — CÎGHlde
mr jfj petits-fihi — Don Juan en-
f»pirr ; — ( I «3*J ) Psfché conânUt* à
wrMeratrê, pùurépemer V Amour:
écnre un pbfoniî de rtifltêl de U. S»-
(IS44) la Hémrrêcmn du Cht^t :
pÊT le mrtiistèfe de ilniénear; —
jfuraiiùM di» i{$ âtaiuedif Htnrh iV
ic« rofuU de Pau; — (i847) Lm
wmmt Sêfmom't te iêndemain de la
tSémÊifté rt; — (1 a*») Femme dm
*émée$. Ow^m un as^z g^rmtâ nombre
^ fôrtni le^queb on remarque ceii\ des
de Franee BrU^ae et Crétwfe^wr,
w les lEBlerie» de VersaiDes, M. De-
d*un (îea plafond* du
£# Pu^et monirant son
I d fjoniâ Xfy^ êur ie^ nmr~
* ût Vtrmilin, et de plusieurs
HHt, {lArmt Je^uflji on dte : SainU
~ts Çfmpetle dé SaïnU~Gen€mèi%
■r lie ioretfe. A. S4tJï*ir.
M ( tmMê*Ate^ùndre) , litlératenr
policier frariraïa, né à Abberflle^ le
ri I74fi, mort If' 31 mai 1118. H était
ilitlilt à AJtit^tiile, Igr^qu'ij fut
pM è 11 C4jn¥ention natiooaie par ]ea
m éé^nemenï de la Somme. Ij de*
0f mt^tv de Kflreté ta réclusion et
test à b pi\ du r^rrçui/t moderne
■i erpresHÏriiis ). Après la i^ndam-
Hl, 3 Toti rappel au peuple, et se
^IV le «mrar». Il Tut Tun de« si^a-
pMli3it»liOfi de^ jM>i\anta-treizee^nlfe
lill m&i. Pro^rit à la suite de cette
Il mtn d^niî le mn de la Conven-
Ml t Hiermidrjr, sur la pmpositioil
. A la clôture «le la lie^ftron mn-
\ entra au Conseil des An*
I 1797. Beufl le consulat,
ma tribunal civil d'Abbé-
dans la rébrKaaJsatiûn
i, DeTérilé passa le n^sle de m
s et rohc^curittL^, On a de lui :
$imtié df Pftnthteu H de la vtile
f, m€étpU4ile; r7fi7, È foL in-lî;
W fàiMttHrw i}rnérale de la Picar-
toBPi* ÉU nmçrs, ie commerce ei
wm kahiiantii 1770, 2 vol. jn-l^;
mâgrestant sur V affaire de la
émeruc*jL£ d*Abbemlle^ arrivée
79^ wi iifr lu mort du dirialier
|||Mifi» t Alibet ilïe I , J 776, ia^ 1 2 ;
^ DEVËZE t4e
— .\oiicû p&ur ser^r à thiitoire de la vie ei
' des écriis de Linguet ; Liège, 17§0, tn^ft"; —
I Opmton sttr le juffemeni de loms XV t; dé-
! cambre i79î, in-S'*; — Héclamaftort d*tm dé-
' puié de la Somme^ patriole opprimé, et compU
I moral de sa conduite pendanî la réi:oNilitni ;
1791, in-â*;— ÙuxertatiQn dnnx Inqurllt on
cherche à prouier^ contre le scntimmt des
I kisiorienSf que César, pour pasxer dtin$ la
I Grande^ Bretagne , ne s'embarqua poknt à V^
lais ni à Soulfif^ne^ mais dans les ports si-
tués à remtmuehure de la Somme; tHû2,
in-B'.
moçrtiphié li'^bbtirilte, it». tu r».^ Journal ffin^rûi
de ta Litrairiw, an née tIM, ti» 31,
tiBYÈ2R [Jean ] , médecin français, ni à Ra*
bastens, Je 4 décembre 1753, mort à Fonlaiue-
bleau, le 14 septembre IS29. îl fit ses première»
étu4ei màiîcalea à Bordcanx, et passa a Saint-
Domingue eo 1775, pour y exercer la médecine.
Atteint de la fièvre jaune à la Martlnîtjue, et
ayant été assez heureuiL pour en p^ém, M tint
k Paris aeheTér ses études, et retourna en t77i
an Cap- Française, nu il exerça les ronction& do
chirurgien en chef des troupes natîonaJes de Ia
province du non! de Salut-Dorningue. Il fonda
ààn^ cette lie une maison de santé, oii il eut l'oc-
casion d 'observer et de traiter fréquemment \^
fiètrtî jaune, Forc^ de fuir lors de rinsurrection
defr noirs, tl arriva k philadelplde le 7 aoAt 1793.
Presifue aussitôt aprèj, cette ville fut envnluô
pour la première foii par la fièvre jaune. Devfece
au milieu de Tépouvanle giénérale montra le plus
beau dév^uemenl en soignant %m\ avec queltiues
mém rrançaîs les malades rassemblés dan^ï Thû-
pilai de Unsli-Hilt, et il conçut dè^à ïora l'idée,
dans laquelle il se confirma plus tard, que la
fîèvre jaune n'était pas contagieuse De retour
en France en 1708, Devèip se Rt recevoir doc-
teur en màlecine, el s*ëiablit à Fontainebleau,
Sous la Ue5 la u ration, il fut nomme médecin on li-»
naire. Ses opinions sur la non -contagion de la
fièvre jaune trouvèrent dans le roq^s mélical
et dans i*ad mini fil ration sanitaire de tr^vtfs a<l-
versai res; et Devèïe, forcé de prenrlre ^a re*
traite, alla flnir ses jours à Fontainebleau. On a
de lui : An Entfuirtf inio and observations
ttpon ihe causes and ef/ecls of îhe dtsease
wkich raged in Philadelphia/ram the monih
ofaufjust ftll towardxthe middle (ifitectmber
I793t avfic une traduction française en regard;
Phiîa/lelphie , iTt)4, in-S". « Celle intéressante
relation de réprdémîe qui ravagea Pliilaflelphîe,
dit la Riographie tnédieale, a été anatysée et
citée honorablement par Volnwy rlans ma Ta-
bleau du climat el du sol des Étals-l'ms
d'Amérique. Un si beau Huffnige a dû c«usi>kT
Tauteur de^* contradictions nombreuses qyn lui
a suscitées le 7,èle qu'il mit A ftoutenîr rupinion
qui lui parait être ta plus confonne auit faits.
H nîsulte de cet ouvrage qne nonobstant les
réi;lamaliûns de M. Kathanad Putterdu Mary^
I
943
DEVENTER — DEVERTA
verses parties delà médecine et de la chirurgie.
Il avait imaginé des machines pour redresser Ie«
déviations de Tépinc dorsale, le torticolis et le
pied -bot ; mais rien ne lui Ht plus dlionneur que
d'avoir prouvé que Tobliquité de la matrice est
une des premières causes des accoucliements
difficiles, et d'avoir indiqué les manœuvres que
demandent les accouch^ents de cette espèce.
Cette découverte est cependant ancienne; Hip-
pocrate en a parlé , mais Devcnter a le mérite de
l'avoir établie sur des preuves plus démonstra-
tives que ne sont celles de ce grand maître de
l'école grecque. » On a de lui : Novum Lumen
Oàstetricantium, quo oslenditur qua rnhone
infantes in utero tam obliquo qvam recto
prave sHi extrahuntur; Leyde, 1701, in-4'* :
dans cet ouvrage l'auteur traite spécialement de
l'oUiquité de l'utérus considérée comme la cause
la plus ordinaire des accouchements contre na-
ture ; et il indique les moyens d'en opérer la ré-
ductkm; — UlterHu Examen partium diffi-
cilium^ lapis lydhu obstetrieium , et de
necessitateinspiciendi cadavera; Leyde, 172à,
in-4'*; — Operaiionumchirurgicarum Novum
Lumen exhibitum obstetricantibus, pars se-
ainda; Leyde, 1733, itt-4<* : cet ouvrage, qui
contient l'exposé complet de la doctrine de De-
venter star les accouchements, a été traduit ea
hollandais, 1701, 1724, 1746, in-4*; enanf^s,
1710, in-S"*; en allemand, 1717,1718,1731,1740,
in-S"; en français, par Jean-Jacques Breighier
d'AbUincourt, sous le titre suivant : Observa^
tions sur le manuel des accouchements ; Paris,
1734, in-4''. Deventer est encore l'auteur d*un
ouvrage posthume sur le ramollissement des os,
ou le rachitisme. Ce livre est intitulé : Van de
riektens des beenderen, insonder heit van de
rachitis; Leyde, 1739, ta-4V
Éloy, MetUmmaire hiU. de la Médecin: - Mog. méd.
DBTBKBITX {Gautier)^ vicomte d'Hereford
et premier comte d'Essex, homme d'État anglais,
né en 1540, dans le comté de Caennarthen,roort
à Dublin, au mois de septembre 1576. A l'âge
<le di\-neur ans il devint, par la mort de son
grand-père, vicomte Hereford et lord Ferrers. A
l'époque des troubles qui éclatèrent dans le Nor-
thumberiand, Devereux se joignit au comte de
Lincoln avec un c^rps de troupes, et força les
rebelles à se séparer. Pour le récompenser de
ce service, Êlisabetli le créa, en 1572, chevalier
de la Jarretière et comte d'Essex. NiHnmé bientôt
après gouverneur de IXIster, il mourut à l'âge
de trente-six ans, laissant la réputation d'un
Taillant soldat, d'un sujet fidèle et d'un patriote
loyal et désintéressé. Sa mort prématurée fut
regardée comme l'cfTet du poison, et attribuée an
comte de Leicester, qui en épousant Letticr, veuve
de Dfvereax et fille de François Knolles, donna
quelque vraisemblance à une accusation peut-
être dénuée de fondement. Devereux est l'auteur
d'un poème intitulé : The Complaint o/a Sin-
ner, made and song by fhe carie of Essex
upon his de.'ith'^ed ( La Coiii|iltiiite dVa Pé-
cheur, composée et chantée par le comte dTssex
sur son lit de mort), imprimée dans le Puradtse
of Dainty Device. Il existe aussi de loi trnii
lettres , adressées à la reine ÉKsabetti, an con-
seil des ministres, et à lord Rale^
Bioçrapkia Britanmiem. - GmIob, Cemrmi Mmf*.
pkieal DieHonart,
DKTBRBITX. VOfêS EUKt.
; DBvémA (Jacgues-Jem'Marie'ÀckUU%
peintre français, né à Paria, le 6 février 1800.
Élève de Ufitte et de Girodet, U obtint te
médailles d'or de troisième et de deqxiènt
dasse à lasoite des expositions de 1836 et 1837.
Tour à tour dessinateur, peintre et litiiogrâplM^
il sut toujours conserver dani chaen de
ees genres la finesse d'expressîoa, la bcMM
de coloris, et cette exactitude scnqMleoie de la
vérité historique qui constltueDl lei qnMéi
hibérentes à tous ses ouvrages. Cet aitlrte po*
rut pour la première fois au sak» de 18» eoiBBt
dessinateur, et il y exposa on cidre emtaMK
les portraits de M^ de SàHgné, d€ CaneUk^
gravé par M. Delaistre, dt JlaeiM el rfc Dg^
cartes. Parmi les ouvrages exposés moL mkm
soivanta, oa remarqua : L'Àssowtphm de ta
Vierge; — Torquato Tasso preseMié é KOm-
beih (filti/ricAif^aquafeUe; — La FMMiM;
^ La Vierge, Zaekarie, Joseph ei irtifl—
en adoration devant V Enfant- Jésu» ;— Ihfl»
iation de la sainte case de lu yiergez <—
Varchange saint Michel rawtèite à Dlm
âmes que Satan entrainaU dams Fm : —
Sainte Anne instruisant la Vier§e; —
Je la sainte Famille; ^ Deseeiste es
— Le Mariage de la Vierge; — Ami
Charité; ^ Pénclès chez Atpmeiê
Phidias son esquisse de la Mhmerm
thénon. Plosieors vitraux d'é^iet (•
Boulogoe-sur-Mer, à Vertiflles » à A« f
exécutés à b manotactore ra* —
d'après les cartons de M. Dei
de lui plusieurs dessins
diverses publieatioDsetdei
tographie à la rcftréaenlau
naturelle. M. Devéria est lUq i .
teur du cabinet des
impériale.
jérckices de» Mmatn itn^eriama, — gtetm
;DBvéiiiA {Eugh^PrançÊiM
seph ) , frère do préoéi peioln
Paris, en 1805. ÉÎèvedto m H^m
première fois en 1834. ra §
Ueaux, disthignés.poarla pmt\ n
marque : (1827) La Leeiure ■« •* i
Marie Stuart; -« MÊan Baisane n
Missolonghi ; — La Céie des Deux
— l/i Saissanet de Henri IV: à b
Luxembourg; ^ La Mort de
gravée sur bois dans le tome X, p. m.éi
Jiii pittoresque ;— Le Caréimai êi ^
mant la liberté de Bnmaêltidt
-Il
i
DEVÊRIA
tors du Bctc d u Pal AÎs-Roy al ,
ié pr M. Mârtn^LaTigne, âàm le
Ml piste i *- Bat donn^ â Chris-
mè m Banfmark, dans if lalnn
î mi. Faiaiê-Bti^at^cc tableau est tî*
fidit£ I* reoieU île «etUi pie rie ; —
P%il« tn £^ypte; — BaiaUte de ta
f ^leiif de Vefïîâines; — Clodid^
mr $€3 petiti-^JUs ; — Don Juan m*
ïimtrr : — ( 1 83y ) Fsifc/ie cundaiie à
^Mermrf, pimr épouser i" Amour:
lécvrr un (TbfocKl de l'hûtd de M, Sa-
(ii44) iM Hémrrfçiton du ChrUi ;
» pu U mlatotèrede Hutérkgr; — ^
ifMrit/ioJi tff la #fali««de tfenrî /F
ii«« TV fuie df Pmi; — (1*47} Za
«11»^ Sf ytretiiff, fe lendemain de la
£ Edouard Tf ; — { 1 84 S) Fem me des
remets. Ootre un fts^ei grand nombre
, fnrml fe^uels oo retrmnîue mtw des
de France Brissac et Crève^^pur^
|M In pleriet de VersaiJJes, M. De-
•ur d'ua des pUrmid^ du
Le Pu^ei niûntrant son
d ùtmis Xil\ sur lei mar-
dt %'^.rsQiUu.^ et de plusicnrg
•■1, lartni leitqueli on cite i Sainle
- ia Chupelit de Sainie-Gfneviève^
mt éa Lorielle. A. S^viày.
im^maur, - D&cummti parti-
s;
f garnie- Âi^andre) , littérateur
pii]itjc|ue trmnçâïSf né à Abberflle^ Je
m I74e, mort ie 31 mai 181 S. U était
^trmtt à Ahbevtlle ^ lorsqu'il fut
}tàÊ à Lt Convpjilion nationale par Jca
i ikpBrtfrnent <1e ta Somme. Jl de-
mÊ mesure de i-^ftrt'ié la rédu&îon et
litnt a li pai\ du Fnr^uiif moderne
tm e%pre*?iio0« ). Après la eondam-
il, 9 Toti l'appel au peiiple, et »6
pMT lé «offtit. ij fut l'un des ligna-
MienlalkiD di>^ soi \antâ- treize contre
kll niai. Pro:^:rlt à la suite de cette
I fcnfra dâDF; le sein de U Conveji-
I Ir 9 lliemiiitor, ^ur la proposition
}tmaL A la eMUire de la ^Ji^ioa con-
CH #<i lié Mtra au CotL^I dt:^ An-
jMqa'en 1 797. Seuâ le eon^ulai,
ni tritnjna! rivîl d'Abbe*
ûénn la rebr^ïanlAation
I tSid, Devérilé pa^isa le r^te de aa
HUmMe et l'ob^urité. On a tie lui :
i eeai/i' if^ Ponihien et de ta vdte
\^ mcfspUàlCf I767p 2 Tol. in 12;
■r rAljfotre iji^Hérate de ta Hcar-
mmn , Ji^ uMûges , te commerce et
jCf hnhttoMtM- 1770, î Tol. in-12;
miér^i^ant xttr f affaire de la
I ém tntct/L£ d^Âbàeptite , arrit^ée
^f§$^ €i Mttr tti mort du efn^i^aHer
(Abbcrille) J770,in H;
MMym(A
— 0EVÊ2E M^
" A'ûficr /ïo«r seriNr à thisiolre de la vie ei
' des écriiâ de lîngttef ; Liège, 1780, în-ë"; —
, Opinion sur le jugement de iMuu XV t ; dé-
cembre ïl%% in-S**; — Réctamatioh €uh dé*
j puté de ta Somme^ patriote opprhné, et compié
I moral de sa conduite pendant la réiotttiion ;
i79S, iu-S''; — Dissertation dans toijHrlte on
! cherche à prouver, contre le ttfitimenl des
I historiens^ gue César ^ pour passtrr dans la
I Grande-Bretagne j ne s'embarqva point à /■«-
tais ni à Boulot; ne ^ mais dans les ports si'
tues à fembouchure de la Somme; iMî,
in-s*.
Miù^rtipkie ti'Jbbttfitié. itin, ici ^*- Jom'nal séntfrat
de lu Librairie j aiin«« tK», ti- 3S.
II1VB2I! ( Jean ) , méïleein fraoçalB^ né à Ba-
baiîleja;^, le 4 décembre î753, mort à Fontame-
bleau, le 14 septembre 18Î9. 11 fit ses premitTp»
études médicales à Bordeaux, et pasjia h Sainte
Domingue en 1775, pour y exercer lain^drcioe.
Atteint de la Oèvre jaune h la Martinique, et
ayant été aSv^ei. heureux pour en ptém, U rint
à Paris acliet**r se^î éludes, et retourna en 1778
au Cap-Français, où II exerça te^ fonctions de
chimrgien en chef des troopeâ nationales de la
province du oord de Sdint*t>omingue. Il fonda
dan$ oette tle une maî&on de aanlé, on il eut Tnc-
çsmon crobserrer et de traiter fréquenimt-nt la
fièvre Jaune. Forcé de fuir lors de T insurrection
de* noirs, il arriva à Philadelphie le 7 août i79a.
Presque auâj^ltât après, cette ville fut envahie
pour la jirumière Ma par la fièvre jaune* Dcvèze
au milieu de Tépoutante générale montra le plut
beau dévouement en soignant seul avec quelques
aides français les malafles ras5emblé« dans Tlid*
pilai de Bush-Hîll, et il conçut dè:î lora lldée,
dans laquelle il se confirma plus tard, que la
fièïrc jaune n'était pas contagieuse De rcUiUf
en France en t7as, Devèie se fil recevoir doe-
leur en médecine, et s*élabUt à Fontainebleau.
Sous la Restauration, il fut nommé m<!*dwin onli-
naïrc, Ses opinions sur la non-contagioii dt! li
fièyre janne trouvèrent dans le corps rnôlic^
et dans Tad mini si ration lanitaire de très-vifs ad-
versairwi; cl Devèïe, forcé de prendre sa re-
traite, alla Unir ses jours a Fontainebleau. On t
de lui - an iCnqiiiry info and observation§
upon the causes and effecls of (he dèsease
TrAicA raged In PhUadetphiafrom the mont h
ft/angust Itll towardsihe middte lïfdecemher
1793. avec une traduction française en regard;
Philadelphie, 1794, in-8*. « Cette intéressante
relation de répidémie qui rava^^ea Phlla*ielpliïe,
dit la Biographie médicale, a été analysée et
citée honorablement par Volney dan» wo Ta*
hlcmt dn climat et du sol de^ ^tats-thm
d'Amérique. Un si beau bu ff rage a dû c^ustilcr
l'auteur des c^>ntradîclions nnmbrt;U!*es que lui
a T&uAdtées le 7.ële qu'il mit h soutenir ropînîon
qui lui parait ètn^ la plus oonforuie aux faits.
Il T\^$ulle de cet ouvrage que nonobstant les
réulamations de M. Nalbanael Potier du Mary-
947 DKVEZe —
laud, M. DevÀie est le premier qui ait Mulenu '
«lue la lièvre jaune n'esl pas coatagieuse) — DM- |
serlation sur la fièvre jaune qui régaa ^ PMr ;
ladelphie e« 1793; Paris, aa xm, Io-H : 4wi i
oette Uièse, Devèze a reproduit U partie médicale
(le Touvrage préoéileol; — Traité de la Fi^wrc
jaune; Paris, 1820, ia-S» : c'est TouTrage le
pkis important <ie Devèie. « L'auteur, dit I»
BiograpJiie médicale , développe Ma opinion
sur la iKM-importation et la non-cootagM <>« U
iièvre jaune , et sur la dilTéreoce qu*il établit ea-
Ire la conta^on et rinfection; réuni à Touvr^ge
(le M. Bail), il forme tout ce qu'il est nécessaire
«le lire sur la lièvre jaune oour toute personne
qui n« peut étudier cette maïaAlie dans les novw i
brcux livres publiés sur cette opatièce » , ~ i
Mémoire au roi en son conseil des ministres
et aux chambres, ou protestation contre le
travail de la commission sanitaire centrais
du royaume, instituée à V^ffBt d'examiner {
Us dispositions Ugislatives et administratives \
qu'il serait utiU d'adopter pour organiser U ,
lerpice sanitaire des cotes et frontières de |
France; Paris, 1821, in-4*. Dan» tous kaécrilâ ;
que nous venons d^énumérer, Devèze cherdua.à '■
prouver la noa-contagH» de U ièvre jaone. U <
croit que le développement de cette «aladin
vient d'une infecUon causée par la oonstitutioa
atmosphérique et par diveraea cirooD^tancea
uu)rbiliques, telles que ks rassemblement» d'ia-
dividus, le voisinage des marais, ks matières ea
putréfaction Quant aux moyens thénpeuUquea,
il conseiUe plutôt des meanrea d'bygiéne <|ue de
vrais moyens curatifik
Rabbi*. BuitMkn, el(&, Bto§rmp*iê tmivmru iS yorftiC
d€t Contemporains, - uiographêê mtéiealê.
DKViBRXB {Ckarles-Jean-Ba^iAte n'Ar
GNEAUX), Uiéologien français, né à Paris, ea
1728, mort en 1792. 11 appartenait à Tordre des
Bvné<lictins, et fut historiographe de la ville de
Bonleaux. U laissa : Lettre enjorme de dis-
sertation contre nncredulUé; 1756, in-12i
— Uttres sur la Religion par un religieux
IfCnedictin; Avigpoa. 1747, iB-l2; -« Éclair-
cissements sur plusieurs antiquités trouvées
à Bordeaux; 1767, in-l2; — Foini de vue
conctrnant la défense de Vétat religieux;
1757; — Plan d'éducation et les moffens de
l exécuter; 176«, in- 12; — Histoire de la
ville de Bordeaux; 1771, t. I*', iB-4<* : le
2" volume n'a point para; — Dissertation sur
la religion de Montaigne; 1773, in^; —
Eloge hutonque de Michel Montaigne^ et
discours sur sa religion; 1773, in-12; — Ad-
ministration générale et particulière de la
France ; 1775, in-12 ; — Uttres sur l'histoire
de France; 1782, in-12 ; 1787, in-12; — Aon-
velle Méthode pour apprendre à lire et à
ecnre correctement la langue française;
17H2, in-8»; 1786, in-12 ; — Histoire d'Artois;
1785-1787, cinq parties, in-8* ; — U Triomphe
de l'humanité^ ou la mort de Leopold de
Brunevict, poème ^ « cono
pris de FMadémie Framfoise ; \
8*; — U Triomphe du Chrétien
tcaduit de Vêf^* d'Young ; — i
raie de France, ierite (Câpres
qm ont opéré la révoêulion ; 179
MUeU ètef . wife. et ptfL
DnTimixR {Framgois)^ nui
teur frança», né en 175». à Joi
Marne),d inniièCharMton, le 5 «
Doue 4es pkM iMurenMS disposil
il se forma pour ainsi diM de lui
de dix ans, tt éÊûk àéi/k muff^
dans un i4^tanenl ; il pnMa ensuite
gardes mkm, qu'il quitta en I7i
en qualité de bMiMitrte dans
tkéâtiede lionsienr Hun nmins
flûte qna sur le basaon, û nvai
aaneeuménte de lans les entras
vent, dent tt wl «m deteOets
listes à peHbotkmner lenr exécot
rent puiiiMimsnt à 1 sMélinral
chestrea. DevianBaeeenpnfns
tingnéeparaH les composilcun
son temps; snnepÉmdes l^u*
tous les omrapM qnll a écr
celui qui ent le pins ëeaneoè»;
facile et méladisnse, Mm insImnMN
Sur la fin de sa canièie, ses &
tuelles se dérangèrent ; on fut U
uaft g à rbaiwtnn^ nu I m
liate des opéras fn'i** M rcyM
4lM Soroyortia» «B ade, antb
(1789); —le .ItartfMC/aRiim
«léMra Momansief (ITM)»— Ln
pagnols , an théite Feydean Cl
siiandines, deux aolm, aumAna
eeCte pièce, à lK|neHn OA^inntn
siènmade, futphw taad lannac «
rapanit sons. In IsstnnnMnB i
PmsMionmai dejmÊnm Jnweiii
iliirète, un aal», anthéim Fny
ILe Congrée dm Êoie, mtliéite^
— Agnès et gm», ms les <
deux actes (1794); -r- Wmieeomr
Page, un aoU(l?97); — Xns Ce
lants, trais aoles (179N; — U
Maitrm, denxaclBa(17«9). De«
un grand nombm de mmanoea
tiques; il 4 écrii pour divera il
ticnHèrement ponr la flite eC poi
quantité pradigienee d*cenvraa '
que sonates, duos, trios, qnatnn
concertantes ; —La italoii/ede .
▼ingl instraroents ; — deson*
mentsà vort, a l'nsaiBB des
des suites dlmwnie à f ^
Uié,en179&,i
Cheroii et FayoUe, I
MUS eto9 MU*, ém Mmme.
B¥Mmm
wiê,iiâk Ai^nAG la atrti l?7S|
%rdà iU% l\ #u4ii It xué4£diie k
m lihili l^lkieu, le docteur Sou-
Il ipiMMr Kfi liUf, ol rattAcha 41'^-
te àmi U ^t dUrur^^n en chef.
idI au E^ïûcui,ur$^ <m 17 ^â, 1^ chaire
ibwtk h In'ulti ceatrat^^ du dépar-
ianiH'. Up^ditcetie place à U rém*
fJj^n'P^t, H tKj'mi en An^i^u» où il
iPiplâi itp |iM^, tout ca ç^mlj^iiaiit
mimé pcttd4nt leiî Ceot-J^ursi oii
i naUripiT^ et ^vitla blËutût cette
kemai à L «rt iks i4Xi^u(ii£riieiit^.
^ fy^MH^ pemUtui Van un (1799 );
ysour4 p itir ^ /</e M VÀQrmd-
5V, miui C i ft^hi L, io-r ;- fifictTia^fit
NAa/^f^iLL • ; fam f an vii^
lÉ A Pônit'j'ifs ^ arparlemmit de
IMm, aa a i l*ùi)* ^ S^ - 3i^-
Mt; Aguerri?, an %i (1102),
ÈMM-C^é^i ^^^partemenj^ <:fç la
ttlAJCc^tfj fia dénqfeiii la fffgm;
\ I 0*13)* in-*';— Votiûgc aujç
mr, mm!à4£ pçésiff^ Jugtfive%;
i$9i0h isHll; — HemlutwfiÈanag^
IPI;. Pai U, au î^l ' iai)3i, iji-l 8 ; i>iji-
tjyie^lj^ l*hda}m; — Lheu^
ccpmi^-vaud£Yllk en u^
4 Aux«fTC en Tan ïi (isoa),
:)ou 'ï«3 Lsi salle dt? apecU-
mquf en vo^fagef coméél^àr
.,11 iHift», à Angeni, à
Ep T^Hirs, Orléans. ; — Àniol-
àfnQuld ft îês conirmp^rai-
, 111-12; — la Corbeille de
Ifli va ^ioge ^/e /n rme^ Coriginp^
il étp^TÂX^ p**^fts de tvri fJF /«
;ilA» 10- 1 8 ; — ^J Jié(fîimrpli(}.\es
^l^meii 4t poésies It^riques,^ ParN,
-^ £â î^otaniqm de J-J. Rom-
^jm^ei àist^riçuei ; Paris, tfl23,
I Hpitfiiff ii£ flQrt\ ou bmiquci
ItaufoifT-i ; Paxiâ, U23, lo^lS^ -
[IpirtfiifKJii,- Pari^ 1524, in-i^ï -
I ^i £Nn«^i* rfcaeil pénftdtqtic
PGT dm /nnmrs : Fît ri ^,
11. — Ueuïk a œmiJOs<;
d*i*rUdes jKïiir li B|o-
ud, li: tjfa c d^Aujrt'rrCj
\ i^Coumerde^Sitlfjn.^, k
d <iu|r«À jimrnau^ de l'aii^
— DEVILLY
m
I
Ville ( De),
DEViLLBfts ( Chartes ), E>h78kc«eii ttukem,
I né en 17^4, mort en iaO0. Ilviiitjmineà Lfoa,
I 011 H (it des cours de phyaiqua îl y forma un
I très- beau c^ibmet d^ pliy^âique, al obtial uiië ^^olk
I dans rhâtej de ville de L]fOn (wur j donm r &es
leçoni. La révototïon înterroinpili|iie|qiieteiD|i«
se fi tnivaaXf i|ull repril jui^qu'à ^ qm vùu grand
, «Ige ne lui permit plaa de leâ iitKitintiGr. On a
I de bi ; Jtmrnée^ phfsiqmë ; 1761, 2 toJ. îh-»^
' E>an» re IHrrû^ qui esit une; itnïUtmii de la i'Iiira-
I liié des Mondes, Dtïvitkr» a essayé, coiorna
I FoûtetseU«, de populariser la s&mee ;~lo Colotêê
' an piedâ'argïle; i7*4, fn-S» r ce CùiùAm^'^A
rnit^ chose que le mafpiétîsme animal \ ^— €a-
I roii LmntXiEntr/mGlùgiaf Fannx Su^k^x ées*
cripiioniàus aucia, 0- D. Scopoti^ Genf/roy,
I de Geei% Fàôridi, Schronck^ etc.... ^^t*i:tvùu.t^
j ï?«!| i« Sifsiemate non ettuineraits, vêt nupar*
locupiei^ffi^ f/meram itpecierwm^ua ranor
1 rtim iconibuM urnatQt curaàte ac nurfmfe
I V.DevUlers ; Lyon, 17»9,4 vol. in-B* -< L#à pkuj'
I dies qui accoropaf^nent ceton^ra^fti dilU ^ifj-
! gnîphte des Conùemporaim, ne sont |Mi&mn&
I mérhe , les destriptlotis des m&ecltt» <hm? Vaul^iiir
I a rL^en«nu-ni ^nn^ M>nk exacte» ^ mais il a«ol i*b
petiî noDihre- Le pion graotl ik'fi^ul du Uvi^, o'csl
de ne point contenir la »ynanxini« d«& «Jifiètîcsa
quia prises thm Fabrieûis et dans û» Qmt;
c^est au reste ixne eompiiatioa qui peut àlre <kx
quelque utilité. ^>
W\^»ft^ { l^U-Mm-J^apiisle ), iitl^i^teuc
frtipçais, 0^ .1 Metï, la 5 iM 1702» ^^0T\ «^o IS^â*
rild d'ua rkhe Uiïtmm àe ^l^t^, P^vji)>,, après
# bpiluule& études, faik», à ^ap£,, r^^int daii»
&% \Uk. nalaie* U dé^H:!^ E^a^ji^i^Tpei^t ta fortune
qpe ipf] père lui à\mi lai^féti^ ^i linit pur se brûler
1^ cervelle , U fui, <m iStD, un dji'si n^Bnibreâ
rondal^iir^ d« rAcadéîQpe ko^aIù de M/liU, devint
^ lasaseer^iairc de cette ftociélii, et «y Qtre-
tnarqui^r par des rapport:^ judicit^ux et difTérents
iï»orcea;ijA d'circhéolo^e, de littérature et de poé*
sie. Ses princiiiaii\ ouvrages sont : Sotice hiS'
torique mr le ^mèral legrund ; Met/, isaa,
in-^" ; — Âfiitqutfés jWdmnfUricien/îeM ; pre-
tmet^ mémoire : munumeniJi irotivé^ en 1822 à
f ancienne ciUsdtUe dû M&tzt Metz, 1823»
in^S"^ ; — une édiiJon du Cmtrs élémentaire de
Géo§rap!ue ancienne et moderne de Tatohé
Pierron; Metz, 1824, in 12. lie^îUye-ét en outre
Tau teur d'une r*légje (nlilulée/.e/fi*ioMrrfy Croisé,
insérée dans Le Miineslrel de la MosfJlû pour
1 ^21, ain&i que dedlTeraea iwècea de ver^^ qui m
trouvent dan^ d'autres ouvrages pérjodique». Il
rMïgf^ h Jtyîtrnat de la Moselle^ d^uis ta 19
iufiqu'eu lH2i.
lirfln, /Tf^rapatf et la Uo^Uê,
I
961 DEVINKAU —
DBtlHBAfi DE RouvRÀV (C.-il.)» poéU dr»-
iMtiqae, né à Paris, le 4 juillet 1743, mort eo
1830. Malgré de nombreuses productioii8,U Técut
et mourut parfaitement inconnu. Ob a de Id :
Armide et Renaud^ tragédie en dnq actes et en
Ters; Paris, 1775, in-8*»; — Zarine^ reine
des Scythes ^ tragédie en cinq actes, en Ters ; Paris,
1776, in-8^; — Brutus^ tragédie en trois actes
et en vers ; Paris, 1776, ln-8* ; réimprimée sous
le titre de Mareus Brutus ; Paris, 1803, in-8* ;
— Hipparchieet Cratès, cooiédie nouTelle, en un
acte; Paris, 1786, in-8''; — Le Mérite récom^
pensé à la cour ottomane^ comédie nou? elle eo
un acte, en fers; Paris, 1787, in-8*; — La
Mort du duc Léopotd de Brunswick^ poème
épi-tragique, en quatrechants ; Paris, 1 799, in- 8* ;
— Les Quatre Saisons ^ poème; Paris» 1800,
iii-12 ; —Clorinde, tragédie eu cinq actes ; Paris,
1 803, in-8*' ; — Épithalame pour le mariage de
5. M. l'empereur Napoléon ; Paris, 1810, in-8<' ;
— Darius Codoman^ tragédie en cinq actes ;
Paris, 1813, in-8*; — La Thédtréide, poème
épi-comique en six chants; Paris, 1813, in-8*.
Qa«nrd. La Finme» LiUérairt.
DBTlftlBO (iHm^). KoyesVuuBO (Di).
DBTI8MB8 ( Jacqucs-François • Laurent ) ,
littérateur français, né à Laon, k 10 août 1749,
mort dans cette TiUe, es 1830. Il était aTant b
ré? olution afacat et procoreor syndic de ras-
semblée d'élection de Laen. Nommé député da
tiers état du bailliage de Vermandois aux états
généraux, en 1789, il y siégea an côté gaucbe,
parut peu à la tribune, mais travailla beaucoup
dans les comités. On lui doit la première ins-
truction sur les fonctions dtè assemblées admi-
nistratif es, et parmi les nombreux rapports
dont il fot chargé, on peut dter celui qui fit aboKr,
en 1790, les taxes honteuses auxquelles les juifs
étaient personnellement soumis dans quelques-
unes des profinoes de la France. Il fut élu en
1791 secrétaire de l'assemblée. Après la session,
il rentra dans la fie pri? ée, et ne reparut sur la
scène politique qu'en 1800, époque où il entra
au Corps législatif, dont il fut nommé président
en 1803. 11 exerça ensuite successivement les
fonctions de procureur général à la cour de jus-
tice criminelle du département de l'Aisne, et de
substitut du procureur général à la cour royale
d'Amiens. Il prit sa retraite peu de temps après
la deuxième rentrée des Hourfaons. On a de loi :
une traduction des odes d'Horace ; Paris , 1811,
3 vol. in-8*; — Histoire de la ville de Laon;
1833, 3 vol. in-8'* ; — Manuel historique ^ ou
biographie de tous les hommes cétèfnres du
Laonnois; Laon, 1826, in-8°.
IjC Bas JMeL enefciop. 4e la Franet.
DBTI8MBS. Voyez Visses ( De).
DBSBOBDBS-TALMOBB. Voy, TalmOII.
* DBTITIBB {Ignace), peintre français, né i
Rioms, près d'Aix en Provence, vers 1780,
mort en 1833. Il était élève de F. Casanova. Ses
tableaux de paysages, de marines etde batailles
DEVOKSlilRE
sont la plupart à Fétruiger; oo en t
la giilerie de l'emperenr d'Autriche
védère, dans celle de l'Ermitage, en
Derivier était chevalier de l'ordre c
chel et membre de r Académie des Bc
VieuM.
jtmmuatrt éê$ JrtuUi frmmçmU, 1S4S44
■METOBiiTt. Foyes laCAHOI.
IMETOBtBIBB (DtoCS M)» DOm d
aristocratiqae de FADglelerre. doi
membres, appartenant à des :
ont jooé on rôle dans l'bi «. i
comte de Dcvoh fat JNcAoru j sn
an douzième siède, et doirt la p
Hawise, épousa Réginald de Cmina
denne fomille royale de France, et
son époox le titre de comtcLes gnerre
rougeetdelaHosebUache forent p
pour les Coortenay. — TAoniai , i»
de Devonskire, périt sor réchala»
et le 14 avril 1471 /«M, um frère et
fut tué à Tevrkesbury. .
worth, eo 1485, Henn vu ■
de Courtenag^ isso d*ane brabcue
comte de DevoMhire. Henry, ]
dent, fut d*abonl Civori poU vm
Henry VOI, qol, eo 153S, le fli péril
fand. Son fils ^cioiiarrf tatrélafah^
de comte de Devos oo DevwMhire
ment de U reine Mâife. U moorot i
14 octobre l&5e. C'est akm ow
comte de DevoosUre, a|Mrèt av
Charles Bloont, lord MooBlioie, ivi
mille Cavendiah, bnodie caddie de
soo, en partait de Roger de Oemei
Édooard II, avait aeqois, par soo m
l'héritièredeJohoPottoo^lalerredi
premier comte de Devoubire di».
WnxiAO, baron Caveadisb de »
pateotes du 7 loM 1618). fl i
de Nevrcadle qoi servit v
de Charles l'-l^iti
patentes deGi nac :.«
mai I694.D^ or rai
asso m i I
ri .n I
c t* Mfaeài
lucu» adinmistrées. km p
meot soi vi 00 système de 1
résome assa bien la de
reiitfo tutus. Les 1
II
palais et de II
■■ a
sont sHuées
bienthéréi »<
WK
cessi cu:rete>
.mrd.^
depow pius i à
. L*oo
quatrième doi
B0I7&&
teoantd'iriaoae:
é
ses
r
Il u\ i*mi9.
i i
DEVO^SHIRK
f UÊÊ ck Jcihn comte 5p€nc£f, oéo le 9
Asrtf 1^ 00 roâT^ 1SQ&. El Je épctusu
fltan i^f«tidjjâli, duc th D«;vonshire.
fitiiêtif et nïtureJJernept jetée âm$
tkia* lid riHiiid« artbtocratique auque]
bewilt, dte «ut trouver H^^ Joiâire pour
4e um esprit. La poésie» comme cela
d*ii|leur« à §00 iê%e, eut wïspréféren-
bs finTrta de &a compoïûUou on cite uu
âtalé Le pasêage du Salni-Galhard^
I friDÇAi* ( i>âris, 1M2, in-S*), par un
l<, [>e|iJkf qui avait tait conDaiâ&aocc
ktrnc td duehcsfte. Le poète français
Tantuir de t'œu^re ori^jinaie imil^ tpi-
t m. fUe de la tTaduciion^ qui s*c fait
r pr Its qualités habit udleii à noter-
Hfi^ , l'éléf^iiGe et l'hirmouie^ Cour-
'^KtiÊS^^ &â i)eaiité; «oû esprit, par kê
Ibi fÉB noiuirqualylc:» de l'Angleterre,
mée. [lercHubirG &ut cepemtanl con^
Ida »» tmpurs et «^ réputation. Udc
ÛQgulkère de sa vie eût pu
ttote è stm caractère, M la pu-
■i4illit nlrnpliqoârl pas sa justiftca-
îAePoi;, b dudieïise «oUicita, djt^crn,
êm qw-. d autres femmes, des fiuU
W fe tnùflitplie th la candidature de
tl itâsi au partpmeiit. Un bouclier
É pMT eonditioD k l'octroi d'un Tote
pi II ilifdtesie tui taif^erait prendre
(lie t*f%écniti, et Fox *ut le suffrage
V, Oe dit qu'elle Tut bdle encore à un
^aaii dl« perdit ua œîI quelque teruf^i
P^
IttAft iEiiiabeih Fo«TEn), fiMe de
lapvle M^rre^', comte de Bristol et éré-
&7, 1er en t7Ji9, morteàflotjie, le 30
Ë-*— -I du£lies*e de Devons hire ^lar
«condÊft noces avec lonl Wîl-
ËDe alk lï'étabiir à Rome, en
t, m %nn. Douée de toutm les
fa^tea, et po&sédant l'art de (i^aperlcs
lanit su obtenir en Augteterre la con-
iiB«£ d*État iôflnenti , et avait rendu
iBTb^ i aa patrie. Lorsque âcù mal-
MÉfite^ Tevrent décidée à &e rtindre
pk I Trcul entourée d'iiommes dls-
; il'irti^teA ; cite fut en ranport
l CoQsilri^ avec Caiiova, Camuc-
\90f^ CCS nom»). Ce fut elle
r la ookMinede Phœa^ ou Forurn,
n de VÉnéuir de Virgile,
Eto tf*A.fuiilial Caro, ornée de g^ra-
B êÊmm^ des premiers artiâtfîs iV.
lUlw 3 Tol^in-foL). Cette {idition,
Hi â 1^ e^nnplaircs^ n'er.tra point
jBMCB lie la tibrairie; la duch..r>se en
IlOT Monreruna et ani principales bî^
l^y«Éa^^1 éestami» particuliers, Illln
— DtlVOSGfcS fS^I
s^itirri dHorûce^et elle s'oc-cupûîhr*//itrf rrr Dantu
de la ménie manière lor.'îqu'une mort âulnt«
vint la frapper. Sa malien à Rome était te t<^\%'
deX'Tûus <]e la âoeiété la plué clturiiie M»n £ le
rapport des luinière» et du boa ton. [Emc. deê
G. du M.]
WQtc, Ntte Ùioç. ÙicL
* nmxo%smiu^ ( WiUiam Spghoek Cwek-
Maa)f ât,%lèmeducde Devon^jireet reprèâcjitanl
actuel de cette maison, marquis de Hartingdon,
comte de Devouâhlre , baron CUfTord de Lauea-
bo rougit et baron CavendUb de Hardwîtk, e*l
né le 21 mai 1790, de William CavendrsU et do
Geor$;ina Spencer. Son père épousa en deu\iè^
mes noces Eli*«belh Foiler, sixcoode liUe du comia
de BHstol, qui a laiââé à Rome la réputation d'une
protectrice éclairée des beaux-arts ( roy. rarticle
précédent). Ce fut en IS12 que le jeune duc , par-
venu à la fiairie Tannée précédente, parla mort de
8on père,débutâdans la Carrière i;iûrlcm*:^n taire, en
appuyant la motion de lord Gran ville tendant h
prendre en considération Télat de l'Irlande et à exa-
miner s'il ne serait pa^iconvenable de faire Jouir l«s
catboliques de la plénitude des droits civils et
religieuit. Depuis, et notaniEucnt eji 1^23, il s'est
prononcé hnutement en faveur de rémaoeipalion.
Il lit partie du ministère G rey eu qualité de lord
cbami>ettan,et fut du nombre îles membreit de Fa-
ristocratie angiî>î*(^ qui ne crurejit iwiiit leurs
intérëb entièrement compromis pr la réforme»
Le ducdel>cvon8hire a fait plusieurs voyages ea
France f en Italie, en Atlema^e, en Husâie, oii
il assista m ciourounemcnt de Tempe reur Nico-
las comme amtiassadeur ei.traordinaire [iBHjf
et où Ton garde encore te souvenir de sa magnî-
flccnce. Les plus prédeux trésors et tous les
talents du continent ont été mis à contributton
pour orner son superbe musée du comté de
Derby f si rictie en peintnres, en iM^ulptures et en
objets d'art. La ta^ïte exploitation des mines de
Speedwell, dans la même provtoeef est «lu^^î due
à ses soins, [Enc.desG. du ^lf.,avecadditioni. ]
DETOS, Toycs Vos ( De),
BCTOS { Martin ), peintre néerlandais, né A
Anvers, vers 1634, mort en ï&O-i. Il eut pour
maîtres son père Pierre De vos et Frank Floris,
Il fit à Rome, un voyage qui comTïïença sa répu-
tation. De Rome il alla à Veni;^, oii il tk^onda
Tintoret dans ses peintures de pay^^ai^e. Revenu
à Anvers, il fut agrégé au nombre des peintres
de cette ville. Il fit de bons |KjHraitȔ et e^tcelLt
comme [Wiintre d'instoire. On cite parmi sr^
meilleur^ï taWeaux celui qui représente les grand*
fleuves de TAsîe et de TAfrique et celui qui mou'
tre Pan adossé à un arbre au moment ou il va
s'élancer a la cbasse du tigre.
DR¥OSGKS ( Françoix ), dessînateor français.
Dé à Gray, le 15 janvier 1732, nKirt h Di^n, le
22 décembre ls*^U. Fils d'un sculpteur qui lui
donna les premiers principes de son a: I, Jl an*
961
DEVINKAU — DEV
DBtlHBAfl DE ROUVHÀV (C'.-il.)» poéU df»-
iMfique, né à Paris, le 4 juillet 1743, mort en
1830. Malgré de nombreuses productioii8,U Técut
et mourut parfaitement inconnu. Ob a de loi :
Armide et Renaud^ tragédie en dnq actes et es
Ters; Paris, 1775, in-8«; — Zarine, reine
des 5cy/Aes, tragédie en dnq actes, en Ters ; Paris,
1776, in-S**; — Brutus, tragédie en trois actes
et en vers ; Paris, 1776, in-8* ; rénnprimée sous
le titre de Marcus Brutns ; Paris, 1803, in-8* ;
— Hipparchieei CraUs, cooiédie nouTelle, en un
acte; Paris, 1786, in-8''; — Le Mérite récoM'
pensé à la cour ottomane^ comédie nouTcUe en
un acte, en vers; Paris, 1787, in-8*; — la
Mort du duc léopotd de Brunstoick^ poème
épt-tragîque, en quatrechants ; Paris, 1799, in- 8* ;
— Les Quatre Saisons^ poème; Paris» 1800,
iii-12 ; —Clorinde, tragédie eu cinq actes ; Paris,
1 803, in-8*' ; — Épithalame pour le mariage de
S. M. l'empereur Napoléon ; Paris, 1810, in-8<' ;
— Darius Codoman, tragédie en dnq actes ;
Paris, 1813, in-8*; — La Thédtréide, poème
épi-comique en six chants; Paris, 1812, in-8*.
Qaénrd. La Fmrne» LiUérair*.
DB¥lftiBiJ(iiiiii^). VofezYuam (De).
DBTI8M B8 ( Jacqucs- François - Laurent) ,
littérateur français, néi Laon, le 10 août 1749,
mort dans cette TiUe, ea 1830. Il était aTant b
révolution afacat et procureur syndic de l'as-
semblée d'élection de Laon. Nommé dépoté da
tiers état du bailliage de Vermandois aux états
généraux, en 1789, il y siégea au cAté gauche,
parut peu à la tribune, mais traTailla beaucoup
dans les comités. On lui doit la première ins-
truction sur les fonctions dtè assemblées admi-
nistratiTes, et parmi les nombreux rapports
dont il fot chargé, on peut dter cdui qui fit abolir,
en 1790, les taxes honteuses auxquelles les juifs
étaient personnellement soumis dans quelques-
unes des proTinoes de la France. Il fut élu en
1791 secrétaire de rassemblée. Après la session,
il rentra dans la vie pri? ée, et ne reparut sur la
scène politique qu'en 1800, époque où il entra
au Corps législatif, dont il fut nommé président
en 1803. 11 exerça ensuite successif ement les
fonctions de procureur général à la cour de jus-
tice criminelle du département de TAisne, et de
substitut du procureur général à la coor royak
d'Amiens. Il prit sa retraite peu de temps après
la deuxième rentrée des Bourbons. On a de hii :
une traduction des odesdUorace; Paris, 1811,
3 Toi. in-8*; — Histoire de la ville de Laon;
1833, 3 Tol. in-8* ; — Manuel historique , ou
biographie de tous les hommes célé&res du
Laonnois; Laon, 1826, in-8*.
Le Bm, Dict, eneifclop. ée la Franet.
DBTISMBS. Voyez VissES ( De).
DBSBOBDBS-TALMOBB. VOjf. TalmOII.
* DBTITIBB {Ignace), pdntre français, né i
Rioms, près d'Aix en Provence, vers 1780,
mort en 1833. Il était élèVe de F. Casanova. Ses
tableaux de paysages, de marines et de batailles
sont la plup kï : 00 en I
lagplerie de i «i
fédère, dans toue ue ■ c.
Derifier était cher alier uc i umrc «
chel et membre del'AcidéBiie des I
Vienne.
Awmuuif 4ê$ JHùtêt /rmmçmiâ, 1S4S44
DBTOSilUt. Foyes lacAHOi.
IMETOBBBIBB (DtoCS M), I I
aristocratiqiie de l'Anglelerre. u
membres, appartenant à des 1)
ont jooé nn rôle dans iliistotov. i
comte de Dit oh fat Richard Miwen
an douzième siède, et dont la pc
Hawise, épousa Réginald de Oc a
denne fomille royale de France, et
son époox le titre de oomte.Les gnerre
rougeetde laRosebUache farentperiî
pour les Coortenay. — TAoniai , m
de Devonshire, périt sw l'édubt»
et le 14 afril 1471 /ecM, sob frère et
fut tué à Tewkesbury. Après
worth , en 1485, Henri VII hum»
de Courtenag^ issu d'âne braBch»
comte de Deronshire. Henry, petit
dent, fat d'abord CiTori pofai %
Henry Vm, qui, en 1536. k i
(and. Son fils î^cioiiarrf ■
de comte de ras on
ment de la reine . u
14 octobre n %j i m «iw?
comte de . » af oir i
Charles Bl «. rei
mille Ca u «de
es ' ue nvfft^ de «f^moi
KA II, avait
l'ben. deJohBP>
iJatern
premier «omte de
neie
WiLUAB, ban» Ca^
le
pStMles du 7 ai mai. u oad
d< ^rcaslle<
dei
de^ rtesl*'.i^*r
incité di
pâte de<
tt e.a
mai 1 Te
■an|ia wf
as* < H
leBMdsé
rit a'u.»p.a«eaaédekwir«
ce&u leoœqoi s'
à
a c qoeetii
■Piaites
IkKUt hnuJtà i, .
n .■»«
mentsaifionr
■
ira 1
rfntfo tutus. Èjm
k«d
palais et del
•m uHiBlé
sont «
lq«^-»
b «a<
mha tt
c -»*»Ctci
■nrckOEvi
dr|ffiiia pius
I 1».
quatrième
Vm
tes d1 :ac
é
ses« .«■
HOv «41
Il u\ |>aja.
nrtréVOB
d * soif aotes.
DEVOMHïRt:
{ Ctorçèna Si'ETtcKK, «Ju-
I et iuhii mtniià Spencer, néQ le H
' ? le 3o mars Ifloo. Elle é^ioa^â
Sii»Cifen*!l&ti, duc âe Devoiiâhire,
rttodl^ ** Mtur<?ÏJ(.TOfiit jetée dans
ioft4 du monde amtocraUiiue auquel
knrit, tUe sut trouver des tobir^ pour
# foq oftprit. La poésie, con^me ceb
i'«îlkors à ton »eie, eut ses préféreu-
fci Wf r» lie sa cofnposlliûn ou dte uu
■tii I« Pm»açê du Saint 'Goihard,
I faB(ii« ( FArtt» lfl^2, la>S''), par ud
1% fliBHiij qui ivilt faU crïnnaîâsanf43
^iil6 k itiicliefi^. Le pœte français
fiBifV de riTUvre originakî «ne t'pi-
t m IMg ûe la traduit brt, tjui se fait
r pr lu qiOÊÏiM» tmbîluelles À riiiter-
Hqpipt'éléSWKe et L'harmonte, Cour-
^9i9iee, «31 beaiitéf son esprit^ par It^si
b |)1di rtifiiArquaHei de TAnglelurrep
PI 4e Detgiyaiîre sut cependant con-
Mhl ici flKmrs el sa r^fMjtallon. Une
te iiHS fingioUère de ^ vie eAt pu
Ép« atteinte è son caractère, si la pu-
miaUii n'impliquait pas sa justîlica^
léifat, b duchciî.^ sollicita^ dil-oa,
ÉMi qop d'autres frtnmes ^ de* Ruf-
ir le intnitpjic! de la eandidalure de
I €ÈiM au pArietnPtil. Uti boucher
blkm à rociroi d'nn vote
ili 4ttClii«it« lui laiï^erait prendre
l li'i&écota, et Fo\ eut le suHraf-e
, qu'elle Tut belle eneore à un
I elle pertUt un mi quelque temps
■L
: EiLxabeth FosTEn ) , fille de
i tkrrej, comte de Briâtoi eti^iîé-
e<nl?59, morte à Rome, le 30
dvctieaAe de Defonshirc par
I lectmdes notes a?ec lord WiE-
S£'
Elltf alla s'établir à Rome, en
Et, en ia24. Douée de toutes le»
>, rt poâséflant Fart de ^ner les
m obtenir en Angleterre la con-
ifÉtat influenb , et avait rendu
■MttB i »a patrie. Lorsque ûe^ mai-
■Ipe* t'eurent déddëc à se rendre
pb 1 v#cut ealourée trtàommes dis-
Msit d'Ar1i^le«i; elle fut en rapport
tmà Consalfi, âree Canova, Camnc-
/ fwf , ce* mims). Ce M elle
' l« Golannfi de Phocas au Forum,
|b ^M* éfiftiûn de! rj^néi^^ de Vîrgili',
d ■ Anni bàl Caro , ornée de gra -
IcauEtA des premiers artistes île
■i^liti^ 1 vûLiii-foL).Cf^te édition,
MÎI i ISO nemplairei;, n'eiJra immî
mai» dé la librairie; la dw^li >âe m
ww% wttTerains et aux principales bi-
t Y MM qu'A de«iiamiâ partieulier;^. Llle
^ éfifiMA ttonbkbk de la cinquième
~ DEVOSGES Ul
satire d'Elarace^et elle s'i)ccu|ïaild*J Uitstrfr Dante
de la même manière lors^qu'une mnrl sutiîte
Tint la frapper. Sa maisson à Borne était le jen-
de;^-vous de la société la plus clioisie kai^ la
rapport des lumières et du bon ton* [Enc* des
G. du M.]
Roftc, JV«K) bi6ç. nicL
l &eiro?isiiimK ( William Se>^*icer Cavek*
niSH ), sixième due de Devonstûrcét représentant
actuel de cette maison, marquis de Hartingdon,
comte de Detonsliire , baron Clifford de Lanei-
borougb et baron Cav^dJsli de HarrJwitk , est
né le 21 mai 1790, de William Cavendisb et du
Ceoïiina Spencer. Son père épouFui en ditu^ife-
m^ noces Ëlisiibetli Fostcr, seconde fille ilu eomto
de Bristol, qui a laisse à Borne la réputation d*une
protectrice éclairée des beaux-jrts ( i^o^. rdriicle
précédent). Ce fut en 1 Stï que le jeune duc, par-
venu à la pairie l'anni^c précédente, parla mortde
son père.détnitadans \a carrière parlementaire, en
appuyant la motion de lord Granville tendant à
prendre en considération l'état fie Tir lande etiï exa-
miner sIL ne serait pas convenable de faire jouir tes
catholiques de la plénitude des droits civils et
religieux. Depuis, et notamment en JS23, il 8*est
prononcé hautement en faveur de rémâncipdtion.
n tit partie du ministère Grey en qualité de lord
diambellan , et fut d n nom bre d es membre^s de l 'a^
ristocratie anglai&e qui ne crurent point h^urs
intérêts entièrement c^ntpromis par la réXorme,
Le duc de Devonshirc a fait plusieurs voyages ^a
France, m Italie, en Allemagne, en Ruâsie, où
il oesista au couronnement <le Tempcreur I^ico-
las comme ambassadeur extraordinaire (Jâa5},
et où Ton yarde encore le souvenir de sa magni-
ficence. Les plus précieux trésors et tous îiîs
talents du continent ont été mis à contribution
pour orner son superbe musée du comté do
Derby, si riche en peintures, en sculptures et en
oblfU d'art. La vaste exploitation des mines de
Speedivcll, dans la même province, est aus^i due
à ses soins. [Snc.desG. du Jf., a v^ additions. )
tiEVOS. Voyez Vos (De),
DBTOS {iHartin)t peintre néerlandais, né à
Anvers, vers iàM, mort en 1604. Il eut pour
maîtres son père Pierre De^os et Frank Floris.
Il Qt à Borne, un voyage qui cûminença sa r<^pu-
tation. De Rome il alla à Venise, ou il stconda
Tiftloret dans ses peintures de py?iagi\ Revenu
à Anvers, il fut agrégé au nombre des | te) n très
de cette -ville. Il fit de bons port rai U et excella
comme i»eintre dliistoire. On dte ikiniu .^e^î
meilleurs tableau i celui qui représente les griinds
fleuves de TAsie et de l'Afrique et celui qui iiMin-
tre Pan adossé à un arbre au moment oïl il ¥a
s'élancer à la cbasse du ti|^re.
lifiT09GES(/Vairfoii}, dessinateur français,
né à Gray, le 15 janvier 1732, n>ort à Dijon, le
22 décembre IHll. Fils d'un sealptuur qui lut
donna les premiers piincit^'s de son a I, il on-
955 DEVOSGES
Doncaif irexcellentes dispositions , lorsqu*& dix-
huit ans U perdit h rue, qall ne reeoutra que
six ans api^. 11 se liTra alors exdusiTementaa
dessin; l*anibai>sadeur de Russie voulut rattacher
à la cour de Saint-Pétersbouiig. De? osges é> re-
fusa, et alla fonder à Dijon une école de dessin.
Les succès qu'il obtint dans son enseignement
lui valurent la protection du prince de Condé
et des états de Bourgogne, qui allouèrent des
fonds annuels pour soutenir cette éèole, et en-
voyer à Rone les sujets les plus distingués.
Pendant la révohition, DevosgfS, dénué de tout
secours, n'en continua pas moins à soutenir
récote dcttt il était le fbndateur. CM artiste, qui
eonsaerait presque tout son temps à Tenseteie-
roent, n*a laissé qu'un petit nombre de proonc-
tlons; elles .«ont remarquables ftar la pureté du
dessin et la simplicité de la cotnposltion. ToNaire ,
qui faisait grand cas de ses talents, autait voulu
lui confier les dessinst de son éilition de Corneille;
mais les libraires préférèrent ceux de Gravekit.
FrrmtM Monnirr, tUtgtde Dntfnget, D Jon, l^tS.ln-S».
DBVOTi [Jean), théologien Italien, né h
Rome, le If Juillet 1744, mort <lans la mémtf
ville, le 18 septembre ISSO. Nommé à Tâgede
vingt ans prores<:eur de droit canonique à la Sa-
pience, il jostffia cette Taveur m faisant paraître
Tannée suivante un traité De notissimis injure
legïhus. Le succès avec lequel Devoti s'acquftti
de sa tftche de professeur et ses vastes oonnrfê-
sauces en drott canonique lui valurent Tévéché
d'Anagni en 17K9, celui de Carihage, in par-
tibus infidelium, la charge de secrétaire dei
brefs aux princes, de camérier secret et «hk
suHeur de la congrégation de Timmunité. H
accompagna Pic VU en France povr le sacre
de rempereur Napoléon, et ftat adjoint en 1816
aux prélats de la congrégation de Flndex. Le
principal ouvrage de ce savant cancniste est
intitulé : Insfituthnum eanonicarnm Mri
quatuor; Rome, 1785-1789, 4 vol. iù-ff. Ce
livre, souvent réimprimé, peut être considéré
comme le manuel des écoles tbéologiqoei de
notre temps, puisqu^il a été adopté par l'univer-
sité d^Alcala, par celle de Loiivara et par le sé-
minaire <le Saint- Sulpîce de Paris. Devoti avait
entrepris un Jus canonicum universum; mris
le temps lui manqua pour achever cet immense
travail, dont trois volumes seulement ont para ;
Rome, 1803, 1804, 1817.
Tipaldo. Biogra/la d^tl Itàliani Ulustri. L V.
DB¥ftiE?iT ( Louis ), célèbre acteur allemand,
issu, comme les poètes Cliamisso, LamoHe-
Fouquë, d'une de c«*s familles de réfuf^ françab
qui étaient venus s*établir en Allemagne après
la révocation de Tédit de Nantes, naquit à
Berlin, le 13 décembre 1784, et mourut le 30 <lé-
oeinbre 1 832. Destiné au commerce, il abandonna
promptement cette carrière pour suivre celle du
tlié&tre. A rage de dix-neuf ans, et sous le WÂ
de Hersherg/û di'butaàGéra, m 1803, dans une
comédie de Beck intitulée U Caméléon, Enooo-
- DEWES
ragé dans ses premiers essais, il pi
après sous son véritable nom sar 1
Dessau. AecueflH depuis d'une manié
à Breslau, il joua successivement da
eipales villes d'Allemagne, toutes jal
posséder. Enfin, appelé en 1M4 à
Iffland, qui le premier lui avait inspin
tliéAtre, U n'eut pins de rival, et, de
Talma à Paris, Devrlenl, sumomnM^
attemand, fUt Idolâtré da poblic de
vouant alors de prél^rmee aux nMes
il eut la gloire de lUre eonnaitre aux
les caractères grandioses de Shalispes
dant il ne dédaigna pas de créer des i
médie, auxquels son génie dnna
savait donner dn relief. Maie par hi i
qu'il mena, en sodélé de H<
hommes les pins spiritnels, Il I
jours. Marié trois fuls^ i trois feonoc
Devrient laissa nne Me, qni suivit,
quelque soeeès, la même «rrière.
Trois neveux ( J rkarlet et
illustrent encore ai^oiin] mn d
à Berlin et à Dresde, ^ucvn
pnrée de son nari, % n
fait entendre à Paris,* «
ritée comme cantatrice.
Cmt9ênat.-Ln.
DRTi'n. KofesToB ( >.
DEWAAL. VOfe* W. [ ).
*DBwn((;if/es), t
s'était étabH en Amu re om
moitié dn seidème «. H
donner des hiçom i ■
d'Henri Mil. Ce fut puur • p
écrivit un volume cnrlrai, ur^^fc •
extrêmement rare : An i odm
leme to rede, to pr f ma i
firenche tremlf; e' f àe
lets, Imprimé a 1. w, <
1532) ; l'antenr ne »c nuAnnè ■
mais on acrosticbe bit o r
que nous récrivons ;c* loui
gère, le nom de Die Gi . Il <
antres édRioiis sans : de o-t ca-
ne connaît m Anftlefeiic œ
«rexemplafres. Tne e* n ■■
possède à Oxford la «oc
permis i M. Gérfn bc ac »
f85),àlasoned*one ^i
genre : VÉelaircîs» le la .
coyse, compote i ne . -
Cette impresskM b
/lortun^/jinA
ministre def
DKWn (
•rft).
homme d'Élu ■
k en:
comtéde i
son édoi ■ ■ «
■■ «
JeaB.Crtc
•r<
DE\VJ-:S ^ DEWr.ET
M ^rhtnt hht^riftdu camté de Suf-
Ai mrïïihrfi *iii parb»mettt par le
iAirsIi fn lâlu, rt i;rc¥ baroti
nie. Lufiqoi: édàb la guerre dvile ^
Nflm pour le |i«rlenient pI idhéra
b f^mmmt A^fuii été eifiul^é du
to lêli^ tNiKl qu« pJtJiJi*ur» aulfDs
I Ml aiWJiibl^tf , »1 ah&fidoiiiia k
■r « «»ftM«!fi?r è df* rectierclie» ar-
i Oïl • il« lui I Pftrtknmtntar^ Ha^
tàmiffke anilqtUt^ ù/Cfimènd§e^
m, ta*4 ' î — T^e Jmrnaùi 0/ Ihê
M vHéâf- fiUmîteih ^ 4>LiTfag« posr
IM bif ««ji n^fen Paul B«f^eij
m P«iur, lit i iJiii%liir i7ftO, OKift
itMl, tl iifT(i|J4 priif$Aiit à{% an» tft
fîf ati i!dl«-]|«fle Nivdt?!$. i^vm*
tm^m e( t'efnpfFt*! il lui
I d« lîlivlaira \tHm
I ii Plrpfltatr* f/rH )m lfil)tioai»i
I 4#fârfr<iiteUlt é^ Samlirw^t'
\ ii€ »f«iit Hfib«rt. W f|Arit«
r iStl. I^OTj^^ifi^ hi f)« l|^|y(f Fui
rifli Pa;S'ti«»« Dewex fut
HÉfiM bra M4Jrf f}iii^ lui laÎH^it «an
I II »ifitp«»4ltînfi f1« D'^ifnlir^tiii en-
ftl. !•-•• , ^ Géo^mphte ttnctfnHê
ftsil i|« «^jn/pn- r>/ ll^if j^ ^ f4amurf
^ H teinte p^iriÈcuit&e d€s pro-*
wm&;nn%fmi^, mie, 3 toi. in-^i
Vflf^/^^'' Utiçîqwt; Bruxelles f
}Êâim iij iiiiii f£t faite de Cieértm;
M; -^ ûéograpkte du royaume
H, ltnrtfliii«, l§]9, rn-n; — /)m;-
tHift, îl^r'j— ffisioèrê
Wâfff llnrie*|«, 1»1^,7 vol. iii"»-;
lÉ ê^ÊThé dif Mraàant, du mm^
§i de fa ê^^nrttHe de Mm^
r ffiwtmti ém fffmmti ei dm
Vi tiî3j inriîj — Court
ilil l«i leçaDo piiNl-
di^ Lettm et 4«is
•erétaire fi*rpéïii€l Hfî
A ^i^ré pïtii^eufs
ii le reciiéi] iU cettf «ewléiine.
• ( GsiJLAi I'* I. khan df- Crimée,
HplAfrl • ipr^ U déposition de
Saptm -G titrai, quî^ R'abâcitliHi^tant mi\ ron^fts
dW (ranstug^ niî'Se rwîinmélîeliki.âvAÎt hW-ei^n"
tentt^ le «ilitan. Iran VasUo?iïtli f eijftit deritïifjor-
ter fie grandes irîftoîreîi suit Ji^^Triftftjes : il a'i*«BÎt
rendu maître de EaiAn, d^âstrnMmnet tlure^te
duKapleliak, Les succès de e^priiic* nlf!ii»njdé-
renl pas Dewlet, qui pénétra «îans !e.Ji proirincps
ih la Riiî^îe avec une armée de 60,000 1k>miifes.
Les Tulrxaft oti hohles murmuratent kâUlemLiit
C4mtre lof; iei soldais étalent tii>u t^hpi^.é^ à
se meàurer oorttre les Russes, IL livra n<*ati-
moins à lu^s derniers une bataille^ dans laquelle
il fui complètement Talncn. Cette di^faile lui lus-
pii*a des goOïs plu* paeifKîuei* i mai» le» Tariarcs,
toujours endins au pil1a|>e.f murmurèrent bientôt
de cette Inarllttri, et De«rl«t li^ wmMnt à grande
pftne. SlKî^moud, roi de Po1*jgne, voulant oppu^r
deîi t^nni^mis piiksanU à 1.^ Bussh*, dont I amhi-
ihn Mhïl liïUjoiirs trois ^ant^ fil 1 P* stij«>t des
tinverTirt*^» lltl lilian de Crimé«. Dewïet reftisa
de s'engrtjier itans tio« lîuerfe iKiuvelle ; maïs
nltil^Kiomi pflfvirH I se lifuer arree le sultan
SCIÎm 11 PéJtitf* iP ttM. L<»s troupes turqueê m
réimlfrnf â hwfi etlehhan reçirl fn^dre de. diriger
m/^m horfirnes sur Astrakhan, qti'on se pro-
posait d'eulwer m% Bviases. Dewkt ob^jt, d
eoofli f^ comfn^nd^ment d« eelte eitpédition h
An<11 Oliéraij q^l M Tain eu et éprouva despert«s
hnmenses ainsi qne Tarmée turqwe. Cet événe-
ment eol lïeu en t&ea Dent an<i après^ Dewlet,
k la prière d« S!giSTnond| tombai rifoprovlste
aur la Rusçtîe A la tj*te d'ufif fo^li* innombrable
d* Tartarea et d** Sqaiais, Il se diri*[i* f^nr M os f ou,
pfllafrt el brftiatrt tout sur son pa^sa^îp. Le*
Rns?rspefHirentpln^ieorâ bnfaillc*, ri dcj^ l'ef-
■ froT fé|nwH àm^ ta fapitfil** di^ Ki Rosïîie, lorfique
I Michel Vof otyn«kî| prntanf T offensive, remporta
plusieurs Tietotrei sur le llh do khan et força
les Taiiares k ia retraite. Dewlrt mourut peu
aprè-i f 1 574)» et eni pour suceéssenr Mohammed-
Ghénî fî. Al. Bo?tT%FJit'.
fiiittiire rf* M TauHâét ?■' fa rrftf'èiloe di* Itûtillaw,
M*ti»i€.— h ji ml a, la rti^nitt ^t"* V Vnirtrt pitiarnqm.
* »KWi.ET(Gfi^a*? lî), litian ite Crtm»;^, mort
en I73i, était ftï<i de Sêtirn-Ghéraf, Ptm des pliK
ffrand^ hommes du dî\-«eptièmp sièrîo. Sel s m,
alïr^s tes triompher éclatants qu*rl venait de rein-
portei* sur It^ Ro^es à la tète de.^ armées otto-
manes, oHtint du stilfan Tautoti satin n de faire le
pèlerin^edel^ Mecqwe. Pendant son ahs^'H**,
Dewlet rnareha contre ks Mosfjo*iti»*(lftt3 ), leur
lit ^pi*uT^r des perles considérables, et revint
charjié de krtin. Fl eut bif>nl^ Jipr^s k repousser
une attaque dei^ Cosaque» ZaportijEups, qui pt^né-
trérent jusqu'à Pérékofi.En IfiîKïsonpftTfabfïiqua
en sa faveur; mafanur révolte lÏLV^ïartarefi amena
sa dé]ïosilion en 170?, et Sélîmilut remonter sur
k trône. Dewlct, qui regrettait h* souviTain pou-
voir, prit les armes ; il fut vaincu ejî Circas?iie jiar
Oliazy-Ghérai, son frère, qïiî In ramena prison-
nier. La ki le condamnait à \h^tv la tète; tmh
Mt
D£WL£T
BéHm le reçut <laiis ses bniâ, 1 arrosa de ae»
Unnes, et lui pardonna. Dewlet remonta sur le
trône en 1709, après la dépositioD de son frère,
Kaplan-Gliérai. A peine réinstallé, il attaqua les
Russes, par une Tiolation flagrante des traités ;
son armée fut iMittue et dispmée. Charles XII,
Taincu à Pultawa, se trouvait alors à Bender,
dans la Bessarabie, et s'efforçait d'entraîner le
sultan dans une guerre contre la Russie. Dewlet,
qui redoutait Tambition de Pierre le Grand, agis-
sait en ce sens auprès de la Porte. Cette poli-
tique triompha, et los hostilités commencèrent
en 1710. Le crar s'avança rapidement sur le
Pruth. Dewlet 6t déposer Mavro-Cordato , Ikw-
podar de la Moldavie, qui paraissait favorable
aux Russes, et à la suite de ses intrigues Cons-
tantin Brankovan, bospodar de Yalacfaie, aban-
donna la cause de Pierre I*', qui avait compté
sur son alliance pour l'approvisionnement de
son armée et qui même avait combiné avec lui
le plan de la campagne. Le czar fîit vaincu dans
la plaine d'Horsiesti, près de Hnsch, sur le
Pruth. Dewlet voulait absolument continuer la
guerre; maisllnfluence du grand -viiir triompha,
et la paix fut signée. Dewlet reçut ordre de
compter 900 liourses i Charles XII et de l'es-
corter avec une armée jusque dans ses États, en
passant par l'Ukraine et la Pologne. Le khan
se présenta au roi de Suède pour lui Ikire part
de la mission dont il était chargé. Charles re-
fusa de partir : « Je te ferai jeter dans le
Dniester, lui répondit Dewlet, irrité, car tu
m'exposes au plus grand danger que je puisse
jamais courir. » L'illustre vaincu ne persiala pas
moins dans sa résolution, et Dewlet, avec 14,000
Tartares ou Turcs, fit le siège de la maison occupée
par le roi. Charles se défendit comme un lion,
et tomba enfin entre les mains de Dewlet ; mais
le sultan avait changé d'avis, n craignait que
cet acte de violeooe ne soulevât contre lui l'hi-
dignalion de l'Europe, et, comme poor décliner à
ce sujet toute responsabilité, fi déposa Dewlet,
le grand-vizir et le muphti (1713). Il est certain
pourtant que Dewlet n'avait agi que sur les
ordres formels de la Porte, car à répoqoe ob
M. de Peyssonel était consul de France en|Crimée
(1753), Nouradin-Kérim-Ghérai, fils cadet de
Dewlet, avait encore entre ses mains l'ordre du
grand-seigneur, qu'il montrait à tous cenx qui
voulaient le voir, afin de justifier la conduite de
son père. Kaplan-Ghérai reçut aussi le titw
de khan, mais Dewlet fut rétabli en 1716. Les
mirzas ou noMes, qu'il avait mécontenté», se «ou-
levèrent bientôt contre lui, et se rangèrent sous
l'autorité de Blé-Ghérai ; la Porte, de son côté,
donna l'investiture à McngbHv, fils de Kaplan,
qui triompha de son compétiteur. Les Tarta
re% recoururent ak>rs à Dewlet, qui allait se
mettre à leor lêle kNrsquH f«l «rpfi
Al
PcTiHMMl, Mémêirt mr te p^tiU Tmt
ém TrmUe $mr It Cmmmtrcê éê te »rr
-HUMrê49 la TumriâM^ pêrTërthetH
- De CartelaM. «Ut. ée te ftomwetlti
■la, la Criwèée, tfaat ITiriivrt ytffom
* DBWLBT (Gnâul m), khan de
vers 1780, était neven de Kérim-G
U succéda, en 1769. Il apporU sui
goôts d'étiquette qui l'absorbaient e
Catherine U occupait alors le trôn
Grand , et l'Empire Ottoman poi
pour son existence même. Dans <
jonctnres, il Allait à U tète de
autre homme que Dewlet II
en 1770. Lesévénen r
1771 les Russes avaieni ooi e
et avaient fait prodamer par ics
nouveau khan, qui, soosleur protêt
déclaré indépoidant de la Porte,
ou Sahim-Ghéral. La Porte donn
à Dewlet; mais des revers suooe
le traité de Koutchouk-Kainardii,
sultan à recoonattreSaheb. Cette I
toutefois cachait one volonté b»
renverser la pniiianfe russe dans
parti de Dewlet, soutenu secrè
divan, intrigna parmi les Tftrtare
môme passa dans la péninsule,
rappela, sur les plaintes énergiqi
nement russe; ses agents y restèi
ils parvinrent à soulever les Ta
contre Saheb, qui, conformémeni
Koutcbouk-Kaittardji, dut Hvm
villesde Kertdi et d'Yénikalé, <
maîtres du détr La rév
en 1775 à Bakt
Saheb pi c% rm.-» '
occuper le irmie a Mace. l'a
gronde bien w de D
ou Sahim, I « do de
les Noffûs du ik« a, » • «vanc
40,000 homroea. wleteourtà
Turcs lui fontponeraecrèCeaseBia
Russes en usent de à 1*
Les deux rivanx se i
presqu'île de ' w»
battu, en no* ; i//ê,rcnti«;<
lea débris de wiaHtnée; Cliahyn
après loi ; les Russes, levant tout à
pénètrent dans Ui '
rékop; les mil
hors d'état de résistera tMt
chercher un refuge à Constan
laissant à Chabyn «n trOne snr
pu dès lors planer Taigle à deux
pire de Russie.
Uc Tait, MéwmWm tmr %n TrnnH
tïfH DO TABlXltal ▼(MJIBB.
^v
NOUVELLE
H0GR4PH1E GÉNÉRALE
DEPUIS
LES Ti^Ml>S LES PLUS BËCULËS
JUSQU'A HOSIOUHS.
TOME QUATORZIÈME.
Ile^ach. — Duchesnoia.
PAR». — TTVoc»4i«iE M nuÊth MiioT ninfs , nu KT C**, KOI lACat.
NOUVELLE
BIOGRAPHIE GÉNÉRALE
DEPUIS
LES TEMPS LES PLUS RECULÉS
JUSQU'A NOS JOURS,
AVEC LES RENSEIGNEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES
IT L'IMDIGATIOII DIS SOUBCI8 A GOHfULTn ;
PUBLIÉE PAR
. FIRMIN DIDOT FRÈRES,
sous LA DIBBCTIOR
DE M. LE D' HOEFER.
Zomt €iuator}tme.
PARIS,
nRMIN DIDOT FRÈRES, FILS ET C», ÉDITEURS,
IMPIIIMRCaS-UBHAIBKS DB L'INSTITCT DR rBAHCE ,
RUE JACOB. 56
M DCCC LVill.
in M rrwrvenl le droit ilc tradurtion et de reproduction i r<lraii|^r.
NOUVELLE
BIOGRAPHIl
GÉNÉRALE
»«• «
iu\ii m TEMPS m plus uciiis jusuii nos joubs.
D
IKtAttT (/etra), jyrticonBulic lUtien , f j-
n5<rduipi« Tt^fs le fiilljeu Ju dk-lmiUènit
%. $tm pmiclp*] ouvrai^e a pcMjr titre : Se-
ijhHv caneluiiûntM in Sardiniemi prse-
ÈÊÊʧ^ S«fplCBi. à lAcbrr. Uff^ern. CiL-LEritûn,
m^MMm (/«i7i-i/f//n IcAî^jurisconstiUe
BÉ^ B« à€uK«l, k i 1 décembre îm^, mari
^iÉMitirè leftl. Fi!& d un avocat, tl étutlia
I^Mif, Cknève f l Marbourg, et deviot en
niilMatf''StippIéant H eo lùm profe^cur
■■éliKit. ÏJiîtll il rut Quinmécanfieiller
ii^>^- f^ a laissé quelques dii»seiiatioo5,
ilaqoelles De Solemnitatibus in (esta-
Uiolemnt necessariis; Marbourg, 16Gi,
*;— De Jure thesaurorum, ad legem uni'
\êi Codicem de thesauris; ibid., 1665,
^— De Prjcstatione evictionis; 1669 ; —
MjKspttm et privaiorum contractibiis
mm^reicum plunbus inttis; 1672.
Wtm^ Beu. Cfl. Ceichtchte.
(Philippe-Ernest) y jurisconsulte
p parent de Jean-Helfericii, né à Rinteln,
en novembre 1709. Il étudia à
p ^eriot docteur à Harderwyk en 1700,
r agrégé de droit à Rintein et syndic de
\ €■ 1707. On a de lui : Jus cv jusque
mmdum Justinianorum novorum
i; Stetnfurt, 1698, in-4*' ; — De Con-
iliid., 1700, in-4** ; — De Ac-
ttu utile; Harderwyk, 1700, in-4o;
r citilis, etc. ; Rintein , 1 708, in-4^
L CH. Otck.
1 ( Ae$'.xpâTr.; ) , poète athénien,
leomédie, vivait probablement dans
ï avant J.-C. On cite de lui une
tda«, an mol Aclixç^ârr,;.- Mcincko,
e, I, p. 4W;IV, p 571.
( A«4:r7:o; j , [KMle comique atl»é-
avFFi:.
CL.%H;. — T XIV.
• DeiiPPBf généra! lacéflémomeji , vivait
? ers 400 avant J.-C. Il résidait à Gela quand
la SitUo fut envabie pour la sëCoiwJe roîs^ en lOG.
par les CarthagÎDobf sous le commaodamctit
dMIanmbal, petit-tiU d'Hamiicar. Sur la deinande
des Agrigentins, qui avaient été attaqués les pre-
miers, il viot à leur secours a?ec un corpA do
mciceaaJres ; mais il ne put échapper à Taccn-
Kalion de cormption et de tralùson k laquelle
succombèrent quatre généraux irAgrigenlé.
Lorsqne la défensi* de cette Tille devint impos-
sible, Dexippe revint a Gela, que les Syracubains
rayaient chargé de protéger contre les Cartha-
ginois. Peu de temps après, ayant refusé de ser-
vir les projets de Denys sur Géb, il fut renvoyé
de la Sicile par ce prince.
Diodorc. XIII. IS, 87,88, 9S. 96.
* DEXiPPB, écrivain philosophique, commen-
tateur de Platon et d^Aristote, vivait vers le
milieu du quatrième siècle de l'ère chrétienne.
Il fut le disciple du philosophe néoplatonicien
Jamblique. Nous avons de lui un commentaire
sur les Catégories d*Aristote, en forme de dia-
logue. Le texte grec est encore inédit; il en a
été publié une traduction latine, sous ce titre :
Quœstionum in Categorias Libri ires, inter-
prète J, Bernardo Feliciano; Paris, 1549,
in-S*"; Venise, lôC6, in-fol., à la suite du traité
de Porphyre In Prxdicam. Le titre grec du
commentaire de Dexippe est, d'après le manus-
crit de Madrid, Ae^itticou çtXoaoçou nXaTdivtxGÛ
Tûv el; Ta; 'Api<rcoTeXou; Ka-nfiyopCoc 'Aitopiû» te
xal Aûae(i>v xsçoXaia (x'.
Nous empruntons à M. Barthélémy Saint-Hi-
laire une analyse de cet intéressant ouvrage :
tt C'est, dit-il, un dialogue en trois livres entre
Dexippe et Sélcucus, l'un de ses disciples. L'é-
lève propose des questions et des doutes plus
ou moins graves, et le mattre donne sur chaque
difficulté des solutions précises et le pkia sou-
1
»DEXIPPE
vent fort éli^gautes. Le premier livre de co dta- I
loguecst consacré aux Catégories mêmes; les |
deux autres, à défend rc les Catégories contre les |
attaques de Plotio. C'est une polémique curieuse, |
dont l'histoire do la philosophie n'a pas en gêné- 1
rai tenu assez de compte, et qui doit désormais |
y prendre place. Les arguments de Uexippe i
sont la plupart très-clairs, très-précis, et ils |
repoussent victorieusement ceux de Plotin. i
Dexippe, qui a le titre de philosophe platonicien ;
dans tous les manuscrits, soutient, dans ce petit |
ouvrage, une doctrine toute péripatéticienne;
mais il n'y a rien en ceci qui doive étonner, et
bon nombre de platoniciens ont, comme lui,
défendu les principes d'Aristote. »
Le texte original du commentaire de Dexippe
se trouve dans plusieurs manuscrits de la bi-
bliothèque Médicis et de la bibliothèque de Ma-
drid. M. Bekker, dans sa grande édition d'Arts-
iottf Berlin, 1831-1840, en a donné quelques
fragments très-courts dans le quatrième vol. des
Commentaires sur les Catégories; mais ces
extraits sont tout à fait insuffisants ponr faire
connaître le style et la manière de Dexippe. Ce
serait rendre service à la philosophie que de le
publier complètement. Iriarte a donné en grec ,
diaprés le manuscrit de Madrid, Vindex des
chapitres des deux premiers livres. Il indique
de plus deux autres ouvrages de Dexippe : savoir
im second dialogue avec Séleucos, et un dialo-
gue Sur la quantité,
Fabrtctut, BibUotkeea Craeea, III, p. ts», 4St ; V, p. CfT,
740. ~ Irlarlr, Cod. Jlibiiot. MatriL CaUOog. p. Uf.
t7V - BarUi(H«iuy Salnt-HIUlrr, daiu le IHettomfuUf i
ttes Sciences philoiophtques.
*DEXIPPB ap|)elé aussi Dioj:i;]!pe(Âi6Ciinro;), {
médecin do Tlle de Cos, vivait dans le quatrième |
siècle avant J.-C. Il était disdple d'Hippo- :
crate. Mausolc et Pixodare, fils d'Hécatomnns, >
nii de Carie, étant tombés dangereusement ma- ;
ladcs, leur père fit appeler Dexippe ; mais edui-
ci ne consentit à se rendre auprès des princes
malades qu*à la condition que Hécatomnus renon-
corait à ses projets contre 111e de Cos. Dexippe
avait écrit un livre Sur la médecine et denx Sur
le pronostic; il ne reste de ces ouvrages que
les litres, conservés par Suidas. Érasistrate bUine
Dexippe d'avoir trop restreint la quantité de
boïAson que Ton peut donner aux malades. An
rapport de Plutarque, il admettait, avec Platon,
que les boissons passent dans Torgane pulmo-
naire; mais, suivant lui, il n'y a que leur partie
la plus subtile qui suive cette route, et le reste,
mèii' avec les aliments, se rend & l'estomac.
SiitJav. au root Âe^mTCo;. — Gallea. DêS0etm fJjpCUM.
«V !.. Comment, t in Ilippoer, De rtU. wiet. te wtoré.
'i<-w(ii, t>,t4;CoMai€iit., m, c. SS; CoauMiit. IV, c i ;
/>' f't'iX s€ct„ adv. Erasislr.. r. t. — PluUrqoc, Jf n-
/i'>f .. VII, 1. — Aalo Grilr, XVIi. fil.
* DEXIPFB (Dexippus Publius Heren-
vius ), historien grec, fils de Ptolémée, né dans
le dème attiquc d'Ifermus, vivait dans le troi-
sième siècle après J.-C, sous les règnes des em-
pereurs Clauile II, Tacîlp. .Aorélien et i*rolws.
On peut placer sa mort vers 280. 11
sa patrie les plus grands honneurs,
roi des thesmotbètes, archonte épon
dent des grandes pnathénées et sou*
tife. Ses enfants lui firent âever, de
probablement, une statue dont la lu
encore avec une inscription où sont <
termes pompeux, et tous les honni
avait été comblé, et sa double réput
tenr et de poète. Dexippe mérita une
éclatante encore en défendant son (
des barbares que les historiens andet
Scythes et Goths , mais qui appartenu
blement à k tribu des Hernies. Cen
avoir ravagé les côtes de la mer Noir
lespont et de l'Archipel» envahirent
s'emparèrent d'Athènes. Les habitai)
ville se réfugièrent dans les niontagw
se mit à leur tète, et les exhorta i
Tenneml. Il se joignit à Cléodame, o
de la flotte romahie, et chassa le
d'Athènes, après leur avoir essuyt
de trds mille hommes. C m
depuis dnq cents ans que k» ai
traient dignes de leurs anGêtre», m
de Marathon etde Salamine. Comme I
de la statue de Dexippe ne dit rien
militaires de cet historien, on « supf
avait été élevée antérieurement i te
Goths : entendant cette inscription j
histoire que l'écrivain avait puisée *
vres et dans ses propres souvenirs (
aOrc; iiziîU , va oh. piCXwv dtva s.
histoire est celle qu'Knnape c& j
font connaître» et qui al »
année de Claude II. Syocc < c
yeux l'ouvrage de Dexippe. »
d'Athènes et U défaite des c«.
Gallien, prédécesseur de < ne; en
même, avec Zonaras el tinuaSi
Cassius, publié par A. c
se passèrent la première «uuêe um v
en 369, U difficulté subsiste toajoui». 4
supposer ou que Dexippe doua dci
de son livre, et que dans la seconde
postérieure à la statue dont bo«s avu
raconta TinvasioB des Goths <Mi qw
en énumérant tous ses titres
statue, négUeèrent à dessein UksMi «
Athéniens^ qui ne lui avait été déoeu
denteUeinent et sans aucune Ion
Le nom d'orateur donné à %mm
croire quH a?
l'art oratoire; mmm u
même les titra». v< taniuiivi
Plwtlns m die tn»» «-voir • i. p.
8oov, m qoatat Bnes. i à
oéàoiati isl 191 --^t-
I éê.
Alexandre ; ow» k >vmv «« «■««
vait fidèlement Arrioi. Ccsl • c
DEXIPPE —
loelqnes- uns des fragments dé-
ngelo Mai, entre antres le dis-
flcUr, d'Hypéride; — luvxotiov
Dinroe l'appelle Eunape : Xpovtxi^
anedironologie historique depuis
thiqoes jusqu'à TiTénement de
ouvrage avait an moins douze
0 ICToitparune citation d'Etienne
IscuOtxd : c'était une histoire de
oths ouHéruIes : ce récit, venant
Blaire, devait être précieux. Il en
ments assez étendus. Photins
t la diction de Dexippe, particu-
ce dernier ouvrage, el le regarde
id Tbncydide ; c'est au moins une
n trouve dans Dexippe toute
e mauvais goût des rhéteurs du
), et l'on s'étonne qu'un auteur
ifllet puérilités ait pu faire de
s de Dexippe furent recueillis et
la ^fcmière fois , mais avec peu
1 collection Byzantine de Paris,
é réimprimés avec des additions
y ÉnyilD Mai, Collectio veUrum
,Uf pw 319; |)ar J. Bekker et
ll^vd. d»Seripiares Hislorix
M, 1829, in-8«, etpar C. Muller,
mUa ffistorieorum Grxcorum
l DUot, Paris, 1849, t IU« p. 660.
L. J.
irptfHI. - Élicnne de Bjzance, ao
• fflwUaA, Bibliothcca Grseca. — Fa-
IM Cntca, t. Vil, p. 5SS. — Voulus,
iteUm — Salote-Croti. £'ramen des AU'
Utvhu Lucius), théologien espa-
Éi Pacien, évoque de Barcelone,
400 de rère chrétienne. Nommé
I ans préfet du prétoire par l'em-
By i atiandonna bientôt cette di-
gérer dans sa patrie, où il devint
I Tolède. 11 composa une chro-
it Jérôme parle en ces termes :
llÊmlmodam historïam texuisse^
Rj^ Cette chronique passait pour
Éfhnps, lorsque le jésuite Jérôme
I^Çi qu'il en avait découvert un
jMl bibliothèque de Fulde. Ce
llftfenis par Torialba à Calderon,
rili le titre suivant : Fragmcn-
PfF, X. Dextriy atm chronico
HÊmdéitionibus S. Dranlionis
lÉ^fMae, 1619, in-4». Bien que
|i«^ ouvrage fût loin d'être
par Roderic Carus,
, 16î7, in-fol. ; par Bivar,
et par Nicolas Antonio,
Bispana vêtus. On re-
I dtfonique publiée par Cal-
H^mage fabriqué par Higuera.
iMiMlMiaffica. -Nicolai Antonio,
, L 1, p. t03.
DEVU>G 6
* DE^BEt ( Christitn ), gént^ml poloRAl», né
à Varsovie, en 1720, mort fû cette TilJi% en 179M.
Il €-ommcttça h &crtir 4nm l'armi^ saxonne -
maiA rentré en Poiogni% ri obtm! le cxiiïMnanrli**
mmî de la fûrti>n»ji&P ai- Kamieniec Pudotîikî. H
^n ilistingua pnrîkuTièrcment en i704, au si^i^
ih' Varsovie, et k c*;lle o«ciision Ko?^tirfiîko
î'fJt^va au gmt]r. de gf^n^raL Li^ général StaTiislas*
Polockict les colofit^U Gorskl H Dohruki se sont
formés en «ervonl èom \tê ordres «le DefbH.
L. C
lh>eumentï partitaïién,
b^xEVi. ( mcolns ), thimUtc français, né à
Paris, vers 1753, mort à Passjr, Ieî7 avril 1S,17.
I*ar son talent et aa probité 11 &e plara m pr^
mîi?r rang des p)ianriacîens dç son t^imps, H
d(!vint pharmacien de Tefrippre^ir KapoUSon. Il
fut nommé profifssfïnr de pharroad** à la FacuHé
de Méiîedne de Piirit^ et membre de l'Académie
desi Sdenw^, Ses csours étaient très-i^tiiviA. Jili-
imnéde l'École de Blélecinc en 1822, il refusa
de reprendre sa diaïreen 1830, et pa*^ ses
dernièn» années dans la retraite. On a de lui ;
PrécU d'ej^pérîejKcs çt tfokwrvaiions strr
!fs d\f/ér entes espèces de iaîi considériez
dang leurs rrjppnris avec la cfitmie^ la mé-
decine et Véconomàç rurale ; Pari* et Stras*
bourg, 1800, in-8^* Ces expériences ont été raîb*s
avec Pannentler;* Vonsidéralrons chimiqmx
el médicales sur te son t^ des ictériques ; Pariai,
1804, ia-4". M* Dey eux a îniéré des articles
dans le Journal de Pfifjsiquet dans la Slaiis-
itque de la France , par Herbin, et dans la
n(Mi¥elleéilîUoQ du Théâîre d'AgriçttUurc d*0-
livicr de Sen-es.
Biographie médicale.
DKTLiNG (Salomon ), orientaliste allemand,
né à Weida, le 14 septembre 1677, mort le 5
août 1755. Fils d*un brasseur aisé, il reçut sa
première instruction à Lengfeld, où son iW're
s'était établi , et continua ses études sous la di-
rection de Gottfried Bœbme , pasteur à Irllers-
grUn, et plus tard à Zwickau, sons celle de MùUer.
En 1G97 il se rendit à Tuniversité de Wittenberg,
où il commença des études médicales, qn'il aban-
donna ensuite pour la théologie, n mérita l'ap-
pui de Schurzfleisch, qui lui conféra la licence
en 1699. Une éducation partîcnlière, arrêtée par
la mort de son élève, le ramena de la Silésie, où
il s'était rendu, à Wittenberg ; c'est 14 qu'il fit des
cours et soutint des thèses, dont quelques-unes
eiu-ent du retentissement. En 1704 il fut appelé à
l'archidiaconat de Plaoen ; en 1708 il fut nommé
pasteur et évoque (superintendent) à Pégau,
et en 1716 archevêque {general-superinten-
dent). En 1720 il devint pasteur de Saint-Ni-
colas à Leipzig , en même temps qu'on lui con-
firmait son titre d'archevêque. Les principaux
ouvrages de ce savant prélat sont : Fletus super
Thammuz; Wittenberg, 1704, in-4*; — Pro-
posïtiones geometricx de circtilo,per analysin
I.
DEYUNG — DEYVERDUN
speciosain demonstralai ; ibid., 1704, in-4*^; —
Exisebianum doctrinx salviftex Systema;
ibid., 1732, in-4'' ; — Dissertatio de corrupto
Bcclesix romanx statu ante Lutherum et
Lutheri tempore; ibid., 1734, in-4** ; — De Va-
ticinio Isaiœ de Tyro, c. 23, 18; ibid., 1735,
in-4*; — Observationumsacrarum^ in quilms
multa scriptura Veteris et Novi Testamenti
dubia vexata solvuntur^ toca difjiciliora ex
antiquitate et varix doctrinx apparatu il-
iustrantur, etc. ; Leipzig, 1708-1736, 4 Toi., et
I720f in'k°;—Obs€rvationes misceltanex ;iïÂd.^
1736, in-4^; — Observationesexegeticx;iM.,
1732, 1735, iii-4*»; — Prxfatio ad Dachsetii
biblia hebraïca accentuata; Leipzig, 1729,
il^4^
Mo»rr. Jftâiltb. Thêol. — Ertrh et Graber, Âtlg. Enc.
DRTXS OU DC?IT8 (Jacçues) , peintre Qa-
mand, né à Anvers, en 1647 (1), mort en 1704.
Élève distingué d'Érasme Queilino, il alla se per-
fectionner en Italie. Il travailla dans les villes
qu'on pourrait appeler les capitales de Tari :
Venise, Bologne, Rome, Naples. Bientôt il riva-
lisa avec les maîtres quil avait copiés jusque
alors. Les coure de Mantoue et de Florence lui
confièrent d'importants travaux. 11 décora en
)>articttlier le palais de Mantoue de paysages et
de peintures bistoriques. Après quatorze ans de
s<^ur en Italie, il retourna dans sa patrie, où il
rut également Tobjet de l'estime des connais-
boure.
rrafter, Nîmes Mlg. KûnstL-Uxie. — norUlo, Hit-
ioin de la Peinture, il!, t».
OBTifUM (Jean- Baptiste van), peintre en
miniature et à la gouache, né à Anvers, en 1620.
La date do sa mort est inconnue. « Né de pa-
rents riches, dit Descamps, il eut tout le temps
d'étudier et de perfectionner son talent avant de
paraître dans te public. On fut surpris de voir
ses belles compositions peintes à la gouache avec
une intelligeDoe surprenante : il faisait l>ien le
portrait dans le même genre. Tout ce qui était
de ce peintre fut enlevé par les coure dl^spagne
et d'Allemagne ; la Flandre a oonaerré peu de
ses ouvrages. »
Dneampê, ^iei des Peintrm flamanéi.
* DBTftox (Jacques), antiquaire français,
né à Nîmes, au commencement du dix-septième
siècle, et mort dans cette ville, en 1677. Il est
auteur d'un travail sur les antiquités de sa viOe
natale, imprimé d'abord sous ce titre : Des an-
ciens Bâtiments de Mîmes; GrenoUe, 1656,
in-4'*, et réimprimé depuis d«ix fois à Nîmes,
sous ce nouveau titre : Les Antiquités de la
ville de Nismes, la première fois aux frais de
la ville , et la seconde aux frais de l'antorité
diocésaine. Cet ouvrage ne méritait pas cet hon-
neur. On a encore de Deyrou une Généalogie
des Barons d'Aubals; 1646, in- 12, et Greno-
ble, 1653, in-42. La bîMioUièque publique de la
ville de Nîmes possède en manuscrit les généa-
¥) IIW d'iprte U BUiç. urniv dc« fr*rM Mldiiatf.
logies de quelques antm bmillet,
le même écrivain.
HUL littéraire éê Ktam, l I. - Ule
historique de la Ftamee.
DBT8TBR (Louis Dc), peintre
à Bruges, en 1656, mort en 1711.
premier maître Jean llaes» d'après Dc
Maas, d'âpre d'antres, n (H ensuiU
de Rome, et passa six années tantôt
ville, tantAt à Venise. Revenu à Bn
d'abord quelque pefaie à s*? f
mide et adonnée la dévotj u
le monde. Quelques tablemix miim
talent en hnnière. On cUedans le do
^ecca o/feant à boin àÉHézer; —
(fe/tidé/A, euplnsicnrepurtiei ;^ £a
Vierge;^ La Bésurredkm de Jés
et son Apparition aux trois Maries,
dernier morceau, dit Detampa, le C
cède ni pour U couleur ni pour le dn
de Van Dyck. » A la fin deia c
mina ses forœa IntalledMllea • »
des occupations et des étuJea ■
sique, U confection desorguei, ^^
Il n> réussit guère, taodia qi ma
art où il excellait. Un ami dévôiie. Ha
aide à llmprudeatarliste, et rcnoêtlu
dans le dtoûment. « La mmi
grande et largt, dit Deacampt; ■ I
goût approchant des ItalicM. Il nm
coup de caractère i set aln de têle.
et à ses mains ; ses draperies ftaut i
les plis y sont amples et fonnétar
couleur est chaude et dorée; il m
glacer ses ombres avec du ttQ d<
momie; on Toit partout la toU,
chargeait-il beaucoup set lumièfus...
la moitié de ses tableaux pour féaai
mièresur l'objet priBdpal, et aouv
peine à distinguer des igiirca
fonds, ce qui douM une fofci
de clair-obscur oull a pn ■
plus grands b s de 1 . • « <
ciation, m
manque pn ue n : « fwmr u^
«ux dames, pan?B h" *! P ^
qu'dte était. •
Anne Dcvtna, 6lle de Louis l
Bruges, morte eu 1746, rapro
ment et à s'y mépreadre ka taMeuB& I
Elte faisait de remargushln wifiifan
et ne fut pas moias eicdlcBia mmm
talent en ce genre eoalribna à iMpira
cegoôtdes laatnHBOiltqnlieniBft.
U vie de Louis Deyater, au» père.
et).
i#A5- \
»BTTBBMJ« (
Péàl
te4
l/'5&. rOTfX RDI
er laplMxav pu
DEYVERDUN
affrare dé SchATetU, il m Urda p;is à
oi AiiflH^rTe Gibbon, cfui lui |»rociira
I ÛÊSA let bureaui d'un tdnistère. Il
nAe ij&uTeTîieur de sîr Richard Wors-
tr<|iiel ïl Toftfea sur le conUneiit. Il
Jenuèr^ ^noécâ de «a vie à Lausaoce,
aété de Gibbon. On a de lui : Mémoires
s de la Grûnde-lireiagne pour les an-
d i768;Loaiires, nea et 1769, 2 ToL
cGibiMm ; — IffrlA^, tmdaît de Tal-
iGlB|]ie;Màestricht, t7S4,2ToL 1ji-12.
i mti encore râutvur de plasiieurs no-
tVM , et de beaucoup de mémoires, la
«lyiw», imprimés dans les Étrennes
m à& Eddd, el reproiuits danâ l«
lei àiémQires helvétiques (1762} : œ
doiuit la fteeotide éïilion de Corofiite
\êid^ de xnaftame de Moutolieu^
fÊmm)f coutnûTeriiivte rrançaîs» Qé à
itfÉne^ pr^ de Sabite-Menebould , le
tfft|Bliiffti Slrasbour^f Je n septaïi'
n Cib» chez Iês Jésuites à l'âge de
hiéh Aprèi nvoir été aucceâsivetncut
r dlmmanitéâ , de rhétorique, de ma-
•il de plkUotapbîe, d'Écriture Sâlule et
Vt i •'•doma à la controTerse^ et y
mÊÊÊé peetear do collège de Sedau, fl
tÊmBiSttmi à la convcrsioti d'un gi^sd
li ohfnîftes. Il pas^ fie là à Straa*
I le roi et le cardinal de Funttemberg
Ml à l'établjti^niexit d'un coilé^Q
m iéfnliiaire épi$cj:>pal , et d'une uni-
ftaSqne, qu'ils coofièrent à k direction
m françaii. Premier directeur du sé-
tkt fit prcure, en beaucoup de ctrcons^
I lèie, de prudence et de capacité. Il
fbtlité de c^ïufé^&eur le dauphin^ Hlâ
3UY^ dauâ leâ cam papes que Je jeuae
cm Allemagne et en Flandre. Il pass^
Eciiarge* de son ordre ^ fut cinq
trois fois enToyé à Rome pour
igrégatiofia géti^rales. On a de
$Êmion dfs prûUstann de Sirasbmrg
j^HMÉae, égait^ment nécessaire
■fTiirr, Ui-n" -, Parts, I7Û1, fcïi-l2j
tflRi ttun docteur de Sot bonne ^
IpilifMiipe àm Maximes des Sfiinis,
I tUicn f>ir Tabhé Mieo, et publié en
mi Borné, 1697; — Ejmtola ad vi-
Mjllpttr lareJî^on cbiniii^; Rome«
tefW 4es chrflietu et des catàoii*
pUt foïilre les déisies » tes jtiifs, les
mÊ^ im ionniens et les autres hé-
IMniftf où Pon réduit la foi à ses
ïft^mfpes^ €l ùû l'on montre qu*eUe
WÊ im^fifrme à la rfnsom Paris,
t), IbeiTlojitti'n r?*p.it;no|, i\è a
-' DEZALLIKR m
Toro, dans le royaume de Léon, en ]444, ttiort
en 1533, Il prît Ttiabit reUgieu^ dan« Tnrdre de
Saint- Domlnîque , et après aymr donné de gran-
des preuTcs de savoir et de pk'lé, il fut oommé
professeur de tbâolosie à runiirersîlé de Saki-
nfanqne. Depuî& il détint précepteur de l'itifant
Jean p fils de Ferdinand et d'iEabellc, qui le
clioisirent pour leur confesseur. An oofnreence-
ment du seiîième &iècJe, Deza Tut élevé à l*éTâ-
cbé de Zamora, transféré à ceJui de Sala manque,
puis à celui de PaJcnda , que J que temps après
à celui de Jaen, ensuite h Tarcbevèclvé de Sé>
ville, et enfin à e^^îui de Tolède, Il mou rai,
comme Je prouve le P. Échard, avant d*avoir prfs
possession de cette dtifaièrc dig^iité. 11 fut emt-
veli à Sévi Ile, On a de lai ; De/ensotium due-
toris angelici S. Thomm Àquinatis, contra
înveetims Mntt/ti^ i>orinck i» replieationl-
ùus contra Patdum Burgensemsttper mbliam;
SéTiJle, 149Î, io-4'*; — Stûtuia ^eu instrm-
iiones ob eo tum episeopo Placent ino et tiis-
panioTum inquisèiore generali s&ncits, a r«i-
riii sa£tà tribunatis minislrls oùservandce ;
SévîJle, ISOO; — Statu ta alla a ministrU
dîcti tribunalïs servanda; Médina del Campo,
Ia04; — &^nùâus ab ipso Hispalk célébra ta;
SéviJle, iâi2, lïi-4°; — Nonarum Defensionum
doctoriâ angelick S. Thom^ super quatuor
Ubros SentenUarum Vùittmina quatuor; Sé-
ville, 1517, tn-fol. Tous cea ouvrages ont été
recueillis daas Tédition de Madrid; 157 S,
in-roJ.
Qfii^Uf tt ËeHirrt, Seript^iTfê orMnU Prmdiicatortim.
—Mie. AntODki, Bibiiolfitca Hispanm nova.
DBZA ( Pierre) f prélat espagnol» né à SéTÎOe,
le 24 février 1520, mort à Rome, le 27 août
1600. Il étndia à Salaroanque, où il obtint une
chaire de professeur en droit Dans la suite il
fut officiai de Compostelle, auditeur de Vallar
dolid , archidiacre de Calatrava , conseiller de
l'inquisition, et enfin président de Grenade, où
le roi Philippe n Tenvoya eu 1569, un an après
la révolte des Morisques. Le marquis de Mon-
dejar, de la maison de Mendoça, en était gou-
verneur. Le président Deza vécut en assez mau-
vaise intelligence avec lui, tout en se conduisant
avec beaucoup dlntégrité et de zèle. Il obtint le
chapeau de cardinal en 1578, et se rendit à Rome
deux ans plus tard. 0 parait qu'il n'y soutint pas
la réputation qu'il s'était acquise en Espagne.
D« Thoa. HUt tui temporU, XLVIII. — Cabrera. UU-
toria PMHppi II. Mb. VII, VIII. - Aabery, UUtoire gé-
nérale des C-ardinaux.
* DBZA {Maximilien), biographe et théo-
logien italien , vivait au commencement du dix-
huitième siècle. On a de lui : Vita di Helena
Lucreiia Cornara Piscopia; Venise^ 1686,
in -4*; — Jstoria délia favtiglia Spinola;
Plaisance, 1694, in-fol. ; — Prediche delV av-
vento detta in capella César ea; Locques,
1709, in-4^
AdelunK , Supplément à Jôcher, ÂUg. Cêl.-tjtxie,
DEVALUER D'ARGE.'V VILLE { Antoine- Jo-
MJi:s£Al%.t.tXjM. K»L\
seph), littérateur français, né h Paris, le 4 Juil-
let lC80y mort le 29 noTembre t7C5. Dès sa
jeunesse, il s*adunna à l'étude des beaux-arts,
sous la direction du dessinateur Bernard Picart,
du peintre De Piles et de rarchitede Ld)lond.
En 1713 il fit un Toyage en Italie, pour se per-
fectionner dans la connaissance de la peinture. Il
▼oyagea aussi en Angleterre en 1728. Possédant
une charge de secrétaire du roi du grand col-
lège depuis 17 16, il obtint le titre de conseiller du
roi en 1748. Il avait rassemblé un très-beau ca-
binet d'histoire naturelle, ce qui le conduisit à
écrire sur cette science; mais ses principaux
ouTrages ont pour objet la peinture ; ils ne sont
pasau-dessusdu médiocre.Dezallier était membre
des Sociétés des Sciences de Londres, de Mont-
pellier, de La Rochelle. On a de lui : Traité
sur la Théoriû et la Pratique du Jardinage;
Paris,1709, in-12 : cet ouvrage, qui paputd*abord
avec les seules initiales de l'aufcur, fut plu-
sieurs fois réimpwmé en France et à La Haye,
sous le nom d'Alexandre Lcblond, dessinateur
de quelquesHines des figures qui ornent ce livre ;
— Histoire naturelle éclaircie dans deux de
ses parties principales^ la lithologie et la
conchyliologie ;Pans, 1742,in-4«, avec33 plan-
ches; Deiallier réimprima son ouvrage en deux
parties séparées, sous les titres suivants : His-
toire naturelle éclaircie dans une de ses par-
ties principales, Vonjctologie, qui traite des
terres, des pierres, des métaux, des miné-
raux et autres fossiles; Paris, 1755, çx^nA
in-4'*, avec 26 ^res; — L'Histoire naturelle
éclaircie dans une de ses parties principales,
la conchyliologie, qui traite des coquillages
de mer, de rivière et de terre, augmentée
de la zoomorphose; Paris, 1757, grand in-4'*;
— Enumerationis fossilium qux in omnibus
Gatliat provinciis reperiuntur Tentamina;
Paris, 175l,in-8*; —Abrégé de la vie des plus
fameux Peintres, avec leurs portraits gravés ;
Paris, 1743, 2 vol. : l'auteur publia un vo-
hime de supplément; Paris, 1752. Le tout forme
3 vol. in-4*. L*oovrage fut réimprime à Paris,
1762, 4 ¥ol. in-8*, avec environ 300 portraits.
L'édition en 3 vol. in-4* est moins complète que
celle en 4 vol. in-b<>; mais elle est préférable
par rapport aux figures.
l>pM««rti. ijn SUcl»$ mtérmirtt. - Quérsrd, Lm
Framt» llUtraire.
BKKALLIBA »*AROB.^TILLB (Àntoine-M-
colas^f littérateur français, fils du précédent,
né dant la première partie du dix4iuitièroc siè-
cle, mort en 1794. On a de lui : Voifage pit-
toresquedes environs de Paris; Paris, 1749,
in-12; — Voyage pittoresque de Paris; Paris,
1752, in-12. Ces deux volumes ont' été souvent
reproduits par des plagiaires , sous différents ti-
tres; — Dictionnaire du Jardinage; Paris,
1767, ln-12; — Manuel du Jardinier, oujour^
nal de son travail, distribué par mois;
Paris, 17T2, in-12; — Dficrijftîon sommaire
des ouvrages de peinture, temlpimt ei frm-
vure; Paris, 1781, te-12; -- YUs dmjémem*
Architectes et des Seulptmtn; Pafitp 1788»
2 ToL in-8<>.
Quérartf , La Ftmneê UIMiwirif.
DBZBDBS on DBZAIDM, lMn|MHltag dft-
matique français, né yen 1740, cft norlca ITtS.
On ignore le lien de ta naitsanee ; lei «w m-
lent quH soit né à Lyon, d'autres oHt cra qi*!
était Allemand; C6 qplly a dec>rtifa,tfMl ^m
Dcièdes lui-même ne eoH
Dès son enfiuioe, il fntooofiéwn i
qui dirigea son éducatioBj le i
était assex bon mnaicieii
élève d'études plosiérieaaet,'!! WcBaifpHlk
musique età jouer de la bwpe; Deièdet pàmlL
ainsi dans ses récréatk»a le^oèt d*ai «t qâ
devait plus tard tirer son Bom de TeheaBilÉ.
Il vint de bonneheure à Paris, oa il pcrfeettanai
son instruction et apprit la eoinpoaitioB; fl jMis-
sait alors d'une pention, qui lot doublée à T**
poqoe de sa majorité. Présumant avec i
ceux dont il recevait cette neDsioB élai
auteurs de ses jours, il va
tère qui enveloppait sa i ob. «^ i
cliargé de lui remettre v le pr
les démarches qu'il fer«u pour Jéem
mille seraient Doo-senleinent
qu'elles l'exposeraient à m v
zèdes ne tint aucun COI ns i
il ne découvrit rien^
et il se vit obligé P ^'^ns u v
ses talents en musique 11 obliBi
poème du petit opéra de Julie:
représentée avec soccès eu 1 772«
h partir de ce moment ma
tation qui assura tion es i liMB
cessivement aux Italien» • <■*«
ment ; Le Stratagème décom
TrtÀsf entiers (1777);— Zm
de Chaise (1778); — il 7
et demi; Cécile (1781); —
(1783) ; — Alexiset Justine (k/Mn^
quantaine , Les Deux Pa§9e; Pen
la suite des Deux Pages ; — àlH
ou le langage des JUun (1777 j; — .
sauvée (1783), fiAldndùr (17S7).
Deièdes fut somoanmé TOmiMe i
le genre pastoral, dans le< i
teurs ni rivaux, est CB m
tinctif du taknt de œ
dies snnt graciensce» ». nJ
dans rcxpressiuB des houiui
gt« ; son harmonie ett at
soigné, pour le tempe ov « vi ■•
niaise et Babei est de lo •
Dezèlcs c «lif— *
mi
I»e Uborir, EiMi smr m nfo*. —
pkit «Ntwrarlk 4m Mmtiti ,
; DEZOBBT (Ckarle^i
rais ^ * Saint-DcBis (S >, i
a?
t
DEZOBRY
: Mê^ duis 11 littérature par im oa-
itul* ; Borne au siècle d'Auptsle^ ou
fuH €mihiâ à Bmm à l'époque du
iugusie et pendant une partie deç^htî
i; 4 Tot, in-S*, Paris, IS35* M. Dein-
iA Mre poar Eome ce qae Tâbbé
wkj avait rail pour la Grèce, et montra
jotwr^ (iemcFurs antiqueSf séneoicnient
pn tous 1^ afipe>£ti , po^rr^ît ètru tout
fraiattle qu'une jicinture de lïiŒurft
L II fé^im uikt grande f érité dans tea
Haiitvx et Taries, eu rien n*f*st oo-
Bbi tft ▼!« «lu mendiant et du dieot
itf jus<|ui^ïux graadea luttes <îu Fororo
eoéiiceir I ce« violpiices que M. VilLe-
It Uoi ippdées « TalTr^se digol lé des
» lanuHieaf^ Tout eela est retraeéen
#oetrfé d« farchéologue ; car on Imme
Hliettj«fncnt au ba^ den pâgea lei ou-
vteifveUei rfpocent lei déNIs. Peo-
hn niytiiiiliiiiH son mirrag^, l^teur
Mit la rf^iitoo »Tec cctle patience (Tar-
ôoofile ht tenpt pour ncn; et après
Mai piii^fpfofoiktis^ des études re<^m-
làMsiB mlaie el en Italie, tl en publia
«ttlidaioi^ très-aiBéliorée, 4iroL in^a"»,
Ik. 1910-1147 , accompagnée d'une série
HCi nfté«èoilot les sUes, les mono-
• pte «élèbrea de Ja Eome des Césars.
V M, Deiobri fonda une librairie clas-
. pnMîa» atcG li ooncour» de professeurs
nrtftéy raie série d'èlitions piques,
piMplMir aceompag^ées de commen-
ChîdfiBéft, qoJ «>at fait placer ceâ 1 tires
m flifiUeurs do pËiire. Dan^ cc^s collée-
t. Ilaobry a donné igi-méme Montes-
}^m$lééraiion5 sur tes cauies d(^ In
WéÊs Ëkanaifis elffe leur décadence;
Mt,P»rift, IftÙ; et La Fontaine, Fa-
pllt itttn Choix de fables dis anciens
MJNnfâU, i foL in-l8, Fari% im?.
Kfittià % l'Histoire en peinture, ou
^miffriques propres à être traduits
iMat^t ouvrofC dédié au^ peintres.
p Mcm^ine : tableaux d'histoire, pa^-
Htfàr^it^j, tatteatLx de genre; 1 toI.
iMiL Pari*, HWft; — J>i maïaafjé Ré-
pAs tttàtei d€ fignorance, ntrrraiion
fliirefieiu $ur les produits de la
^m téréatm ei autres plantes fari-
W tÊiimmtaires ; 1 vul b-lS; Paris,
^ Okt^nnmre fiiftgraphique f histo-
Ui', géû^raphiquetelc. (sous
. — tttKwmfnîi partimtierM,
; (fhiftfotjr), méâma français,
en tin, mort à Ver-
lia 3. A peine sorti du c«l*
igoût pour IcsMud^s médicales,
élèTc en diinirj^iî^ dan.s l»^s
jPéi^lulie et de Flandre. L^ îùlc
fl tri rtinnaî^s^nci's dont il (il
-^ DllAFER 14
preuve furent remîtr^ufeï, H le firent rapîdenï«il
arriver au grade de chirarîçîeii iïia]ur. tu ITOQ
il succéda m ctUèbre Oarangeot en qudlilé th
thifurgien major du réiçiment du lîoi » €t se lit
r^4ïvoir médedn h la. Faculté de Re^ançon. Il
commença à montrer dans cette tille en rateiir
de rtaoculattnik un zèle auquel il dut en grande
partie sa célébrité, !1 la propa|*ea atec tiîute
fardeur d'une eonviction profonde, el k défeudit
non- seulement contre les préjugés pi^pulairea,
mais encore contre la pratique vicieuse d*nn
Irlandais qui eiiertaït la cïiirurgfe h Ucsanç^o,
Ce charlatan, appelé Acton, et père du célèbre
ministre napolitain de ce nom , se servait poor
inoculer la variole d*ujie méthode maumise ifu\
avait eu de fâcheux résultats et avait Anî par
(iîsçrédîter rmoculaticm. Pour ramener les es-
prit*^ à celte pratique, Deioteux fut Torcé d'é-
clairer te public sur les dangers du procédé em-
ployé par Acton. Celui-ci traduisit son adversaire
devant le^i tribunoux* Mais Deïolenx pajifia son
procès, et publia un écrit iaUtulé : Pièces jus*
tiftcatives coneernant Vinocutaiiou ; Lons-ic-
Saulnier, ITûâ, écrit qui fut accu^^iHi f^inr le
public avec beaucoup de faveur, L*année sui-
vante, il fit le ïoja^e de Londres pour j étu-
dier l@ nûuTeau procédé emplejé par Sulton^
et revint en France ; partisan déclaré de la mé*
thode suttonlenne , il b pratiqua d'iibord h
Nand, puis à Passj, en présence des grm dti
Tart tes plus célèbres, *rt sous les yeux de son
ami le célèbre voyageur La Coûdaniine- îl four*
nit au docteur Gandoger 1e& documents d*après
lesquels celui-ci rédigea son tnuté pratique Sur
l'Inoculation, torirqij'uue école flo clùruï^c
fut créée dans le régiment du Roi, Deioteax, qui
en avait eu la première idée, en fut nommé le
directeur. Il forma des sujets très-distingués. Il
obtint en 1778 la place de chirurgien consultant
des armées et le cordon de Saint-Michel. Nommé
en 1789 inspecteur général des hôpitaux mili-
taires, il obtint sa retraite, en 1793 ; mais elle ne
lui fut^pas payée, et il tomba bientôt dans ia plus
complète misère. PourTen tirer, ses amis le
firent nommer médecin de la succursale des
Invalides établie à Versailles. Lorsque cette
maison fut supprimée, Dezoteux obtint encore
une fois sa retraite ; mais il n'en jouit que quel-
ques mois. Dezoteux a donné en commun avec
le docteur Valentin, son élève , un ouvrage inti-
tulé : Traité historique de T/noctt/a^ion /.Pa-
ris, an vni (1800); in-8*.
Ribbe. Bohjotln, etc.. Biographie nnlv, et port, des
ConUmparaUu. — Biographie tnédUaU,
DHU*2lOTÂS. Voy, Elesbaas.
DHAPBR-BB-AMR-ILLAH, neavième kha-
life fathimite, né en 1132, mort en 1154. Fils
de Kafezz-ed<dyn-Illah, il monta sur le trône Tan
544 de l'hégire (1149 de l'ère chrétienne), et
changea à son avènement son nom d'Ismaïl-
Aboii-1-Mansour, contre celui de Dhafer-be-amr-
lllah (victorieux par l'ordre de Dieu). Il ne tint
pu ce que promettait un titre auti pompeux.
Livré sans réserre aux plaisirs, il ne s*oociipa
nallement des affoires de son empire, et tit avec
une parfaite indifTérence les intrigues des cour-
tisans de son palais, les incursioos des Nor-
mands de la Sicile sur les côtes de TAfrique et
les progrès des croisés en Syrie. L*an b\S de
lliégire, les Francs s*emparèrent d^Ascalon, et
des corsaires sortis des ports de Sicile débar-
quèrent sur la plage d*Égypte, mirent à feu et
à sang la tUIc de Tennys, située au milieu du
lac Menzaleh, et se retirèrent cliargés de captib
et d*un butin immense. Pendant que les dissen-
sions intérieures et les guerres étrangères bâ-
taient la chute de la dynastie fothimite, Dhafer
se liTrait à la débauche. Parmi les Tictiroes de
ses coupables plaisirs, oncitait NasTyGIsdu grand-
Yîiir Abbas. Le père, irrité, poignarda le khalire
et ses deux frères au milieu d'une (ète. Il mit
Il couronne sur la Mte d'un enfant de cinq ans,
issa, fils du prince assassiné.
D'Herbelot, Biblioth, orientale, — Marcel. È99PU de-
puU la eomqm4Ude$ ÂraUt, dans VVMvtn pUtoresqtÊe.
DMA ■BB-LB-AZAZ-ovx-i LLAH , quatrième
khalife fathimite, fils de Hakem, né le 11 raua-
dban de Tan 395 de l'hégire (20 juin 1005 de
l'ère chrétienne), mort l'an 427 de l'hégire (1037
de l'ère chrétienne). Il s'appelait Aly-Abou-I-
Hassan ; les assassins de son père le proclamè-
rent khalife en Tan 411 de lliégire ( 1021 de Tère
chrétienne), sous le nom de Dhaher-le-Azaz-dyn-
lllah (illustre par la gloire de la religion de
Dieu). Il occupa le trône d*Égypte sans faire
aucun actedigned'être mentionné par l'histoire.On
sait seulement quMI fit punir de mort les meur-
triers de Hakem, bien que ceux-ci eussent cm
s'assurer llmpunité en le plaçant sur le trône.
Il eut pour successeur son fils Maad-Abou-Te>
myn, proclamé khalife sous le titre de Mostan-
scr-billah.
U'Herbelot, BiblMhéqtu •HmOate. — Mairel, Égfpte
depuit la conquête des Âraba, daot VUmi^ert pillo-
rei^uê.
•■AHBR-BILLAH, treute-cinquième khalife
abassitle, fils de Nasser, né en 1173, mort en
1220. Il succéda à son père l'an 022 de l'hégire,
(1225 de rère chrétienne). Aboulfaradje rap-
porte qn'oQ tira Dhaher-b-Illah de prison pour
le Dure remonter sur le trône; et comme il était
alors âgé de plus de cinquante ans , il ditàoenx
qni Tinrent le saluer khalife, que ce n'était pas
l'usage d'ouvrir boutique après le soleil couché.
C'était l'époque où les Mof^^ols, aoos les ordrea
de Djcnghis-Khan, conquéraient l'Asie. Content
de Toir que l'invasion ne l'atteignait pas encore,
Dhaher-bOlah n'essaya pas d'aUer la com-
battre. U «ouTcma avec justice cl fit bâtir un
pont sur le Tigre à Bagdad. Il mourut après un
r^ne de neuf mob et sdie jours, et laissa le
trône à son fils, Mostanser-billah.
Albo«lfiira«|e. CkrmUmi, - lyilcrbeloC. MèlMMfM
enem^e.
DMAMsa, ehéik dt Palostine, né vers IC85,
morten ty75. UapparleMit àki
ambe des Bénl-ZyadBâi» qoicmitavJBB bords
du Jourdain et du lac de TIbérindt. Apvès b
mort d*Oroar» son père, dans les pceapièwi m-
nées du dix-huitième siède» il partagea b com-
mandement de sa tribu avec un coda cl deux
frères. U petite villede Saphelli ftal aaa do-
maine, et peu après il y i^ioatA Tibériadc. Ainéii
dans cette ville en 1742 par le pacha de Dmms,
Il eût succombé si la mort ne refit déBvié de am
ennemi. Tranquille da côté des OtloinaM.flse
brouilla avecses ondes et aes Irèraa, le* vabqmtp
et les fit mettre àmort.DispoaBtdelaiieales
forces de sa tribu, il s'empara en t749 d'Acn^^
' n'était akm qu'un misérable
cette place et en fit sa résîdcooe. 11 i
j l'agriculture, réprima les eourses et les [
i destribos anbes voisines, et panM à]
' lasûretédanslescampagMs.IieaaillfvilMnaH-
sulmans etchrétiens vinrent detootelespMtiaa da
la Syrie se râbgier auprès da Diiilwr, «h h
domination dnqud ils trouvaient In aéoirMcl h
toléranoe religieuse. Parmi les ■uafi vhm
onremarquaitmème me colonia de Gwci êMê
de Chypre. D'autre part, Dhalier aefivllinf» ém
alliances avec les grsikdet triboa dn diavC. il
s'attacha les Molewâlis, sectaires moiriMH iii
environs de Tyr, et les réoonciliaal iwce In p-
chas de Saide et de Damas, fl a'kMHtaW
l'amitié d'une peuplade qui powall 1
mille cavalière sur pied. Ses (
avait confié des gonvcnemcata, b1hhhi|v i
sa prudence, vexèrent Icnn aqiela d •• â^B- i
tèrent à main année. La vieux cMk Iwrit %
inutilement des reprodirs. La pmiw édÉa
même entre Dbaher et act oïlaoli , qii, cnyvi
lenr vieux père près du îmwê dt n em9tw^
voulaient d'avance s'cnparcr de m mm&fîm^
De son côté, la Porte alnquiëta êm aeovâ*^
sements de Dhaber, qnl nr tswàgfM fti éi
demander ven 1768 ka tllnn «M diak ê'àm^
prince des prinoea, eotm^iid^^ de ^ssvtft»
deTibériade, deSipbeft, H ehSk de îmmU
f Galilée. Le divan joammlâi Meii tn mim.
b famille de Dhaber, et loi offM dts ^
capableaderarrâter, tab qeWiinw,!
Daraaa et ses deux fib, aamiDéi pactes if 1
poUetde Sdde. OtiMDia Cal I
pide AU, fils de Dhaber, et i
menb b puiaianfe davbnx ffca^qtf fi
aux projeU dlodépendaaoede immmt \
AU-Bey. GdoM fit pMicr à Geu m t~^ 1
corpsdemamefaika,^oeoi|ii1tiflia«tU44»> ^
et an mob de ftvifcr 177i loo Q««h3Mii I
hammed-Bey arriva es PaliEsiiDc a^is i^t 1
mée considérabb. Ua troupes ttamt3 4^âi|
de Dhaber battirent com|AîfawiPl b 1
Damas; cl eiles ae aerahail i
pUcc, si Mohammed-Bcy,^ mMm. ^
scmfnt de ses flfnénl, n'^ât rtiili >
\c chemin du Orire.
fT DHAUER
pmîM one fmti% tile victoire iur le pacha dû Da-
WÊ9^ Ia féerie Jol offrît une paix très-aTanta-
tfLmM; mii Itintliiii Sabbâgh, eUr^tJen, ministre
et Dkillfr, cAfiéf^it loujiMiriA qu'Ali-ik; Tiei)-
#ril oonpu^âr b £»jTîé, rejetâtes projiOitiLîoas
i» te i^iir., Btetitiiït La nouvelk' dii l't!xpul-
Aitt CaU |i«r !hlohaintii4!d - Be^ vint <lé^*
iHkr Itiratii^. AU arriva en fu^Uf à ûat^,
l'bo^ltaïM k Ali, «t le§ ^^.'ik
ninpofUrezti pluaieiira victoire éc^h*
WÊ^ÊÊ wn %m"tmm^ AU^ trompé pJirtes étnis-
^^B» ée IMiimnwd'Bey, qai lui faiàalfttt e»^
flMT «on rétatktiM4;nieaL ui Égypla, quîtU
Il ^ûm «n 1773 ; niais IL périt bientôt vie-
%am é^mm Inhiiâoo. i>tia]ier obtînt encore
«notre le fameiiT Abmed , sur*
rif^xx» ( Boucher ) » pacha de Bcrroutb;
I l'm M |ùi iDOias cuntratHt tie traik^r avec
li totfi^s. Il fet conveny que DKaher e| ses ^^
teib tiwii^^iicùi bad lejt amies, qu'ils consiefTe-
msÊà le jsâifvèmemeiit de Jeur pajffi et qu» le
ÂA piftnàl ie trlbiit cmnmc par le passé. Ceâ
'avis des fil» de Dha-
t«iir révoLtc. Sof €Câ ejxlre-
ly entra eo Paleatine( 177 â).
de tous aem alliés , i^'enfuit
awtc ton micListr^ Ibrahim ,
C te iBMiiëiika ft'empaièr^t d'Acre. La mort
«Éii de Itoimnnied remit Dh.iUi*f en pos.HGâ-
ém te «IlifISB. 11 y fat bientôt assiégé par les
1* lÉif 4ei Barharcs<|oe^ qtji étaieot à la
Dliabffrfàtd'atia qo'on achetât l'itiaçtitm
il «ptoo-fàclia « assoriitit qu'il était ceriain de
fe mrweyer, et même de s'eu faire im ami, eo
lÉi^Bp^nl 4fea\ mille bourses; mai* le mi-
WÊn, fmr «tance, rejeta cet âris, et voulut
p*m nriMNiiMilt la force |Kir la force, pliaher
i raboo à «m ministre, et ficcu^^a de tra-
k tfaef de& Bartparesques. Cetuî-ci sortît à
M éi coiueil, et dé rendit h &B% tronpeâ de
mr le« turcs. Dtiaher voulut alors chercher
ikildjiiif Ufiitle. Qat>jquH| fût <iLorsâ|;éde
i^viQ(|t^t% ans, il mouU à cheval , et citer-
m Ift eampagoe; mais atteint dm^ le.^
CMp de ftistl que lui avait tiré un
, tl tomba de cheval, Les Barba-
aecnnFureQlaii^sLtdt, et lui coupèrent la
fut portée au capîtaii*paelia, qui U fit
pmr reotayer à Constanlinople. Après La
4« f)tialirf , Dje7:zar fut uommé padia
net Sflide, et reçut k mi^ssion d^eiiter-
Ik ffoluit» de Dhaher et d'achever la
en Mdkf. U «4^ rendit mattre de trois
ck£k , Otbman , Séid et Ahmed. Ali ré-
4*Qat année, et tie i^DCôomba que par
é^ Birfaart^»qiic$t qui» soos prétexte
ftga appui, s'iotrodutsirent auprès de
Kgjlin^Trnt. Le eapitan- pacha lit égor-
toidet leurs enfiint^. Othman fut
m GiVEiir de hmi talent pour là poésie^
iCo««lanlioiOiile. Telle fut la fin de la
t»liah'"r avait i?s5ajé dp fonder
— DU AJIMA la
en Syrie, Volney a donné un pr^it de V1ii»toire
do ce dbëk; noiis en avons reproduit Les fiuts
principaux; nous endlcrons aussi les dernières
lignes, qui offrent un remarquahîo portrait de
DUaher* ■ Telle fut» dit Volney, la flu tra|;tquo
d'un homme digtne k bien des égards d'un meil-
leur sort. Depuiji lotj^t«mps la Syrie o'a point vu
de cotninâmiant montrer un ausài {^rand carac-
tère, Dana les affaires militaire* personne n'avait
plus do courage j d'activité » de sang- froid, do
reftsourceâ ; dans Les aHairc^s politiques, sa fran-
chise n*étatl pas même altérée par &tm ambition;
il n'aimait que les moyens hardis et découverts ;
il préférait les danigers des combats aux ruses
des intriHtieâ. L^opinJon de sa justice avait étahii
dans ses États une sécurité inçi^nnuc^ Turquie;
elle n'était point troublée fjar la diverdité dm re-
ligions , il avait pour cet article Ja tolérance ou,
si l'on vent, rindifffireuce des Arabes-Bédouins ; il
avait aussi conservé leur simplidté» leurs préjugés,
leurs goûts : sa table ne dilTérait p^ de i:*^l\e. d'un
riche fermier ; le luxe de ses vêtements ne s'é-
tendait pas au delà de quelques pçli^se^, et ja-
mais il ne porLi de bijou i ; toute sa dépense
consistait en juments de race , et il en a payé quel*
queit-unes Jusqu'à 20^000 livres. Il aimait beau-
coup les femmes; mais en même temp^ il était
si jalouï de la décence de« mœurs, qu'il avait
décerné peine de mort contre toute personne
surprise en flagrant délit de galanterie et contre
I quiconque insulterait une femme ;enfia« Il avait
saisi un milieu difticile à tenir entre la prouigia^
llté et Lararice : tl était tout à ta fois gÉoéreiLX
©t économe, %■
DHAUÉHT, Voit. Khalvl Dn>MftT.
*0bA!IAni»Jâ¥A, auteur d'un Tocabulaîro
sanscrit intitulé : Mmtî-Mdiâ, On a lui attribue
aussi un ouvra^ ?nr la littérature théâtrale ^ inti-
tulé Dasa-R&ûpaca. h vivait dans le unziénie
siècle. A, LÂ?£GUiis.
RûcAfrcli*j atiatiquet^ VIL — Wllaon, ThéiXtrê in^
dim : Dictionnaire itoneritf it« Mltlon.
* DHinvACA, poète indien , pour un don de
cent mille roupies céda an prince Sri- Marcha la
propriété du drame intitulé Katnâvalij qui a éti^
traduit par M, Wilson, et publié en san^^rrit à
Calcutta, 1832. A. L.
W(i»r].n. Théâtre Inétm^
* DHA^f wâHTÂEt , écrivain indien, que l'on
compte parmi les neuf perles de la cour de Yî-
cramâdltya ou de Vihadja. On lui attribue le
Nir^hantût un ouvrage sur la médecine, «n
autre sur la magie. A, L,
War<l, A riew of thê Hêêtorf*' Uteratur» un4 Mf^
tholoçf àfthg tnéiyof^ \*
* DUARAN t<&Î3â, bralimane «le Canoge, au-
tour d'un vocabulaire qui porte son nom, f}ha*
rnnî-Cocfifi , ei d'un ouvrage poétique intitulé
Cdsi-VimudâValL A, L.
Wlhan, mt^Uonnmrt tamtrif, if*édHlaii»
* DHABMi , prédii'^h'ur Wuddhiste , qui, m
619, [Tint dans la Chine, réreilla U foi de Doml-
dha, et y fit de son coite on cnlte national. On
dto aussi un Tieux grammairien de ce nom.
A. L.
Wlbon. DietUnuiairt Mnserit, l" «dlUoo.
«DHARBiApiLA, religieux bouddhiste , était
le fils d'un grand ministre du royaume de Cânt-
chtpoura. Il renonça aux honneurs de la cour
pour pratiquer la loi de Bouddha. Il devint un
maître célèbre, et s*acquit une grande réputation
par ses nombreux ourrages. A. L.
SUD. Jallen', Fo^aget de Uiomen^Tkiong.
DHABMASOCA. Voy, ASOCA.
^ DHARMATCHARDRA , petit-fils de NAnaca,
▼îTait au seiiièrae siècle de J.-C. H fonda la secte
des OudAsis. Ses descendants se Toient encore
dans le Pendjab , où ils sont traités avec respect
par les Sikhs. A. L.
Meeherehes atiatUiues, XVII.
D'HELL OU D^HÈLB. VoyeZ HalES.
D'HBRMiGXY. Voyez HCRMIGPnr.
D'HEBMiLLT. Voyez, IIerhilly.
*DHOHAC OU ZOHAK, priuce sémitîque, tî-
vaît à une époque incertahie avant J.-C. Dans
los temps primitifs la race noire paraît s'être
clendue sur une partie de la Perse, comme elle
dominait dans la basse Asie jusqu'il Ninive et
dans rinde entière. Lorsque les colonies arien-
nes personnifiées dans Djemcfaid arrivèrent dans
riran, quelques-unes d'entre elles finirent par
s'allier avec les noirs, qu'elles avaimt d'abord
traités en ennemis. C'était un crime religieux
pour des peuples soumis au régime des castes,
et tel est , à notre avis , le sens de cet ulcère
voir qui poussa sur les mains de Djemchid. Ce
prince épousa ensuite une der, et donna sa scrar
en mariage à un dev. Cette double union nous
parait encore indiquer une fusion des aras ou
ariens avec les noirs, ou du moins avec des po-
pulations chez lesquelles dominait le sang cha-
inite. Nous lisons en cfTet dans le Boun-Dehesch
que du mariage de Djemak, sœur de Djemchid,
avec un dev naquirent les Arabes et Vinfemal,
/'tinpie, le noir de peau^ c'est-à-dire Dhohae,
comme le déclarent les destours ou docteurs des
Perses. Le mépris profond que les peuples cau-
casiens ont toujours témoigné pour les popnb-
lions chamitcs , joint à la rivalité qui existait
alors entre les deux races , rend assez raison de
cesépithètcs injurieuses. Les légendes nous ap-
prennent en outre que Dhohac était Arak>e, et nous
savons qu'une partie de l'Arabie fut primitive-
ment peuplée de tribus à peau noire. Une tra-
dition persane nous apprend d'ailleurs que son
frère régnait en Abyssinie , et die donne à ce
prince éthiopien le nom de Kousch aux dents
d'éléphant. Dliohac, profitant du mécontente-
ment causé par la conduite de Djemchid, marcha
contre lui, le vainquit, etToblii^ea à prendre la
fuite. Dliohac était très-cruel ; il inventa le sup-
plice de la croix et celui, plus terrible encore* qui
consiste ii rcorchcr tout vif un cuu|»able. Il a\ait
aux épaules deux ulcères, que le dîiUey avaîl
imprimés par deux belsere, et pour aiofirof
soulTrancea il faisait tuer chaque joor deux hooi-
mea, dont il fiûsait appliquer la cenreUe mt sa
plaie. On ae coalcata d'almril dlmraoler leneri-
mhieU; mais lonqo^ib tmnk toM éM inia A
mort, on prit des Imiocenti. Cki jour oa eoleva
par les ordres da tyraa tes deux fils da Uttf/tfem
Caveh 00 Gao. Cehd-ci, paicouiaat alors les nm
d'Ispahan, appela lepenple à k lévoUe» cbatsa
ou tua Dhohac, et életa sur le trtae FMkmB «I
Afridoun, fite d'Athrieca PortouM (4lA»ieo«
ricAe en temA) et pettt-fils de DioKUd. n»-
liac avait régné, dit-us, dfai fÉDéialina. n
descendait de BaU par FéfiM , Thésé-Gafé d
Khrotasp. D'aotrcs le discal petH-Os oa des-
cendant à on degré qœlooaqoe d'Aad, sadaB ni
de l'Vémen. On loi donnait dUBroiU aamoM,
tels qœ Pioor-Asp, ou l'Aoauae cmjv Ax aiiKe
chevaux; HcmeAri ( Homéritc ? ); JMiloâoa»,
c'est-à-dire KaU aux am«s ëttaeeteafo;
Mar serpent^ parce qu'il avait sar les (
deux serpeots attachés à ses deax r
pense que Dhohac était on <
mais cette opinioo n'oflinei
Les traditions de la Perse le 1
ment aox pays sitnés an sad-oaesl da b 1
et c'est avec rsisoa qne Goem la
comme le représentant des popabtioas MtoBS de
U Chaldée oo del'Arabie. Volasy «im dhni
d'identifier Dhohac a vecrArratoadaOMriH,^
aida Minus à conquérir diflémies coaMss si
entre antres la Perse ; et i ftat ooBfflÉlr frt y
a des rapports frappants eatre le védldaGlUw
et celui des écrivains oricataax wlaMf k\
I
Zeatf-ATata. a^tauj-gitiiiri — 1
Kameh. - MIrkboaS, HtmamZ «I SafmU
PmnU). - Atool-FMa. — 1
orientale. — Garrt*, UiU9krm I
aaUiUqi—; Le lAtrt éu ExpèHU éê rifâa.* \
titckerckes Mv vellcf f»a- tkiiioên i
tf'aoziBa. Kofe:
DHTA »TH (i
tahf su ). D« e. m
une époqHCinc ù I
manoscrits.de ■ p «ài i
poëme sor l'ai» d qne,
kheser4jyiek , pobue avec «a «u
dans la grammaire arabe de <
1G42.
Cadrt jMbHolktem jrt^ Hiip. i
*DiAGOHO (Pierre), cham
thaire, vivait en 964. Il a
Monft<:assin.Oaadalaix
nase; —• Chronique du umattr
Cassin ; — Recmeildes mjou ê&m
CapUuUUres de Ckariemapte.
uittiein«ir«/. MCTB,
DiAcaB. VofesPacLDiA
biADàs, ioQéaieur ktcc,
avant J.-C. Lui et Chéréai, tow i
du l'IiessalicB Polydijic, j
DIADÈS — DÎAGO
It décriait dc^ inachûve»de guerre
Odirs , ér^Qc^ de Photie on Phof ïce
p tItoI fers km. Pholius dit qu'il av>iit
fwmàB cet évê<|ite , {H\n€\ livre conlc-
, MMkfiil et Cfni chapitre». Qu(nqu«
1M iMtftt im arrité jusqu'à iioAJour»,
t Tnrrtea ç« a fjut oims traductioa du
kiffm ioos cr* litre : ft*, Biadùchi, épis-
lollceft Capiia etnttim de. Perfectiom
ift, dt. ; nonafiC«, 1570, to-ë*; Lyon,
*0; Aiiferé» Ift72, in-12; réimprimé
mMliiifiren Pairum, t, V, sous ce U-
k« t>CT/ttti€m€ ipiriîitaU, ascetica
pmiwm^ Ou a mÉriie publié cet ouvrage
^flenocfr, l^7jf, m-H''; mais rion n'^n
"^Kitesitidté. D'après Richard et Giraud ,
^tmv^ *îjn* c^l ituTrage plusieurs maiti*
icbant I4 vie j^pii-ituePe et religieuse {|ui
pût %4jtt<1(*li ".
^^ . p. IH. * Mi»r<rJ^ Cmstl i/ic^iopiiuijrff
•es C^ifr(!T«), théologien p-ec,
nt daaa Je quatrième siècle de
Vu court traité intitulé : Tov
Pinfi JIfârrj Diadochi ^ermo conlra
ïïkjki paUîé avec une traduction latine
■M^ Wetstein, à la ^\xUv de son édi-
^3i Omitane it'Orïgène, Me^ l€94 ,
H réimpridié^ avec une non Vielle ti aihic-
kut^^aai la fîif/Hofhem FatrumûtiGah
iL T, p, ? «1. On ignore à riuellc «époque
dmé pays vUail ce Mareus Diadochu'i.
U^Orffitpieâ^ Tout id^^ntiru^ mais sans rai-
Hi» DIadocbus évèqnc de Pliotice , en
gfïiïripûsa sur la vie ascétique un ou-
pr I>hi:»tîuâ , et quf ^ selon une ton-
fHÉw^iblatile, vivait vf^rs le rnllfeu du
0$ iiètJp. Oimme J evÊquo fie Pboticc
^ii riléàjj^é iiotis h nom de M<irens ,
fjfm partit impossible. D'autres smf^
tti Ktfoiï Diadochufï fut un des deux
I llgffAieot du nom de Marcn^ banni tt
«Imm pendant le patriartat de Georges
WÊàom ^ rt^labli^ B^ous le règne de Julien,
|lMé« 430» la lettre d'Athana&c aux An-
mlTùmuM aé A ftttoHtenqs ) comme pri^*
p1gm»lmtmu A Alexandrie en M2, D'à-
n i<^t#<^nr« de Galland , Marcus Uiado
. de* deuit év(?^ques du nom -«le
t prêtres par Alexandre, pn^U'-
, a enf uyfe ^-îî e\il pjir li*s
lfr«>*leoû.siâ (liaule Kpypte),
d'Aiumon; mab ces dt'ux
ttifi^|iVtlb^iblenient kn m-Hne^ que
Î3
Aîlmn^ç?* ^0/40^ da/M^a tua, d. — //Ijftïr. ^ria-
«tl tûL V, c. 14.
DiADOcrs. Voyez Fhoclits,
DIADfTMÉNtEM OU I>lJIDrMÈ»tE ( Bifldume-
nkmifs ou iJiorfiimcnffs Marais OiteUm)^
tlh dïjMarcos Oj^elfos Macrin et de Konia Celsn,
né lo 19 septeiûbrc 203 de Fère chrétifinne,
mort en 218. Quand son père prit îa pourpre,
apràs le meurtre de Cardcatla, le a marà 217,
Diadumétiîen reçut l^s titres de césar, prtne^ de
la jeunes^, d'antonin , d'empereur tt d'augusle ^
(eœsar^ prineeps juventiitis^ aniùnimis^ im*
pifraior^ aitifuslus). Après la Tidoîret d*t:lap-
baie , il fut envoyé auprès d'Artaban , itd dé*
Partbe* ; tuais arrêté en niatc, il fut mis A mort
en même tetnps que Macrm. LampHde fait de
cet empereur de â\\ ans le portrait ^uivanl : Lo
Jeune Dîadumène était fort boau , et d'assez
haute stature ; il avait les cheveux blond», lei
yeux noirs, le nei eiTdé, le menton trèa-bîcn
de&âiné , la bouche un jîeu Baillatitc, Quoique
naturellement robuf^te , il était encore trop dé*
iîcat pour supporter la falrgue. Dès qu'il <*tit
pris, avec les vÉtemeots d'écarlaie et de pour-
pre, les autres attributs militaires de Templre,
il eut le céleste éclat d'uo dïeu, et captiva tous
les cœurs par sa beauté* « Diaduméne tenait
son nom de &on grand -onde mat<*meh lor'Miu'il
entra, par uim sorte d'adoption, dans la fandlle
des Anlontns, it le changea en *«lnl de Diadu-
mémea,
mon cshIu», LXXvril, *, i% 13, n, m, w. - ïlêro-
mm, V, ««- Uffiprlde* madumenui. - Capt^filla ,
Maerinus,
* DIADUMENE, sculpteuf grec ; le musée de
Turin possède un l)as-relief sorti de ses mains.
Vlsconil. 3hiiêoPU>-aementtno^i.lU,Ur. 41. — Wd-
ker, Kunstblatt, IttT. n» 83.
* DiJERETA ( Georges ) , rhéteur grec, vivait
au quatorzième siècle ; il n*est connu que comme
l'auteur d'un traité intitulé: Commentarius ad
Hermogenem De Inventione, Walz en a publié
le texte grec, dans ses Rhetores Grxcif t. VI,
p. 505.
Uinbecius, Comment, de Blblioth. Findobonensi,
t. VII. p. irr. — Fabriclus, Bibiiotheca Crstca, t. VI,
p. ISO ; XI, 6t9.
* DiiETHUS, écrivain grec, auteur de com-
mentaires sur Homère, où il s'occapait surtout
de recherches historiques. On manque de rensei-
gnements sur son compte. Il est cité dans les
Sco/ics sur miiade , 1. III, v. Ifi5.
Pauly, Real'Enepclop.
DIAGO (F. Francisco), historien espagnol,
né à Bibel ( Valence ), mort en 16t5. Il se fit do-
minicain dans lecouvcnt de Saint-Onuphre, près
de Valence, professa la théologie à Barcelone, et
devint prieur de Saint-Onuphre en 1603. Il avait
écrit de nombreux ouvrages historiques, lorsque
Philippe m le nomma historiographe d* Aragon.
On a de Diago : Jlistoria de la provincia de
Aragon de la orden de Prcdicadores ; Barce*
loM, 1599, in-fol.; — IlUtoria de la vida 9
mUagroê de son Vleenie Ferrer^ con una rt-
lacion de la santa reliquia que de su bendilo
cuerpo ha llegado a Valencia^ y de los gran-
des milaçros que ha obrado^ y fiestas que
selehan heeho iHmetS^aoïe^ 1600, m-4®; et arec
Oommentaire de lUascus, 1611 , \a-%*\^ His»
toria de la vida de tan Raymundo de Pena-
forte; BarcekMie, 1601, in-a** ; — Historia de
los vUoriosisimos anliguas condes de Baree-
lona; Barcelone , 1603, In-fol. : cette histoire est
le frait de nombreuses recherches et d*nne
longue étude; — Historia de la vida exem»
plar y muer te del insigne y célèbre maes-
tro Fr, Luis de Grenada; Baroelooe, 1605;
tnwl. en latin, Cologne, 1614, in-8**; — An-
nales del reyno de Valencia; Valence, 1613,
in-fol. Ces annales, qui deraient aToir deux to-
lûmes, s'arrêtent à Tannée 1276. Les autres ou-
vrages de Diago sont restés manuscrits ou in-
acherés.
Gonrera, CmtalmUa iUmtraU, Ub. I, p. lis. - Aito-
nlo, MibiMMêca HUpama nova, I. 41t. - G.-B. de FraD-
kniao, BWMkêca Hitpaniea kittorieo-^emaiogieo hê
ratéiea, — éehard, Scriftorei ordini$ PrmUemtorwÊi.
DiACeRA8(AiaYéçMc«), athlète grec,filsdeDa-
inagète, né à lalysus, dans Tile de Rhodes, TÎTait
au cinquième siècle ayant Tère chrétienne. H ap-
partenait à la famille des Ératidcs, et descen-
dait par son père de Damagàte, roi d*lalysns, et
|)ar sa mère du héros mcssénicn Aristomàie.
1^ famille des Ératides cessa de régner à Rhodes
k partir de 660 ; mais elle n*en consenra pas
moins une grande influence. Diagoras Ait deux
lois vainqueur au pugilat aux jeux Olympiques,
quatre fois aux jeux Islhmiqucs , deux fois aux
jeux Néméens, et une fois au moins aux Jeux
I^ythiques. Il eut ainsi l'honneur insigne d*étre
un HipiofiovtxYK » c'est-à-dire d'avoir remporté
des couronnes aux quatre grands jeux. H rem-
porta aussi plusieurs victoires à des jeux de
moindre importance, tels que ceux d'Athènes,
d'Égine , de Mégère, de Pellène, de Rhodes. On
raconte au sujet de Diagoras une anecdote qui
montre quel enthousiasme excitaient parmi les
Grecs les victoires olympiques. Cet athlète, d^
vieux, avait accompagné à Olympie sesdenx fils,
Acnsilatks et Damogète. Tout deux furent vic-
torieux. Alors prenanticur père sur leurs épaules,
ils le portèrent an milieu de la foule des spee-
tatears, qoi le couvraient de fleurs et lui criaient
quil avait atteint le plus haut point delà ^oire
humaine. La ^re de I>iagoras et de ses des-
cendants a été célébrée par Pindare dans une
ode qni Ibt inscrite en lettres d'or sur la mu-
raille du temple de Mmerve à Cnide dans l'Ile de
Rhodes. On voyait à Olympia une statue de
Diagoras , laite par le statuaire még»rien Cal-
liclès. La date de la vie de Diagoras est déter-
minée par sa victoire à Olympie , dans b 79*
olympiade, 4frV avant J.-C. L'ode de Pindare
liiiit en faisant pmusentir à la fomille des Kratules
des malheurs qui se réalisèrent aftris la mort
de Diagoru, à cause de
d'Athènes. Voy, Doireos.
nndare. Ol§mp.,Ht, et SckoL - Pia— m, ¥1. T. -
Océron Têuc., I. M. - MAItar, OU Dtr^r^ m, t. -
CUatoo, FasL HeU., tS4, tM. — KnoM; Oigwm^ fuMB.
MAGOftAS, surnommé rAtkéê^ fMioM|ilii
grec, natif de IHe de BlékM, vif ait vcn 4»a«Ml
J.-C. Son père s'appdait Télédylot. L1»ofH
de sa naissance et ceOe de sa mort tMt isBoa»
nues. On sait tantenent qnH M i
dePérîdèsetdeSocrate:
tenserapportequecedeniereolBDdilInlatnMe
Diagoras, etquelui-mènie IMeadafepriitfiripIn
de Démocrite. Ce qoi est plot certÉta» Art ^nn
la première année de la 91* olyapMt (411
ans av. J.-C. ) Diagoras appelé en ja
répondre à une accusation dlmpiélé^ flic
te dgud , s'enfuit d*Athèaet. Un déent et [
cription fut porté cootreloi cl gravé sar ^«t-
lonno d'airahi. On y promettait m talHl et
récompense à celui qui ranrattta^dflBKàfldri
qui le livrerait vivant Cette ooodHMflttOB cl orib
d^Anaxagore, qui précéda te coadaiHin et
Socrate, pour ncdterqnclesploimABmllm»
font asseï voir ce qu'était Ji AlbèMi «rite 1^
lérance rdigieoae dont oa a si iiiniMi 1
Les motifs du décret porté
semblaient do reste avoir été moiat tel
philosophiqQes que te attaqoM Mgl
les mystères, les céréroonlet et In
culte païen. Une Iradilioo coMlaii
montre en effet btespbémaollea dteBi,|Nb- '
nanties mystères et poonnlml de «tnÉslM ^
ceux qui voulaient s'y Cite Wlter. Oi iHHll *
que se trouvant on joor dans ^ aaÉapg.JI *
n'ayant pas de qooi préparer aw rapw, ■ 1
une vieille statue en bote
culc IL « Altojis, dit tl» prép«re-tj
treixième travail , à noos teJre i
les. « Le ficoliaste d'j
comme Socrate, aoi
joint <b&s ses Awta
/ie», Dia^ofis ktrodnisailte
divtevtéï nouvelles. IM^ Il 1
Est-ce là crUe n^isfiea stutw il II I
vklence <ktnt on a fait tifll âê hrÉIt I
pas couniïtkda la cao^e do tM «vee vÊÊ^f^^^
lympc, cl pris pôor ooa mikm bapli ieli P^
videncc des pliisa«tcrieadlriiéit 4
on Pro&erpuie? Fa«t4l wob% eamna ^ li i
conte, que Diafona a^aal ptrêê «1
poésie (waélBii ^oÊkihi
gentparta foioéed'tet
obtenir justice, fut til
ces de b superiUte^ ob 1 1
dans lexd^dcIImpM^ita
eût de^dtfUï? Voilà I
ment de dépi!* et qoi
phik»Qpbcq]oi,aQi
deMaaiÎDée d'eiedMM Wa. I
ont ooiuiilêré k tort Dii^MM eimmi r
de Sorfaïf . K ne rrïlr te tmwngm is J
Dl AGORAS -
liUw ; 'A^riwJiîa X-^iuà ( Chsints \yn*
K âl 4»çùp^ ïéyùi {DUconr& lïlirygkms ).
^lâiii ce dernier ©avrasçc que les dieux ,
iifw éf &uidâs el d'H«^ctiiiis» étaient as&ex
«riMÉléi. e, AtmÉ.
i« M^mt^ T. lit -^ tjc^ran, Dt N^tura (Je^trum^ l, f ^
m. m - Étiea. rtf#- lfl«f«r^ 11, m — OiûJcirede îW-
■«n. Grmvm^ U, », II— »aj[4?,i>lr((efîJïrtJnf* -xi*. A.-
*M4&<»«^Sr p)é<ï«£ûi gree^ fir&ît dans le
frwMmeiitele avant J.-C, Ilest cité par Pilae^
pv toithinte et par Érotieo. D*aprèé c« der-
ilv«i iC«it n^tif de C)'[ïfe. Une de se4 foriBulËS
■iAcalê^ MkQ» a été cDii.serré« par Âétiu£.
Qi trooTi* un i»lM)mn dti m^inc nom nwii-
ImM ^ar ufi éciiwMn aratie ammynje de la
mÊàtaiM. dr9^Ê£0-msp. Eic, U |)/237. nia-
P^i «^iUlt «utoot rendu tà-Mni^ par la tiai-
L %t mnt !»q|Oè»C tl proFes.<iâit ouv«;rtemcnt Et^
■É^iÉpa^i* tuAléfialî&me. Qui^lque» per^onne^
y^MIÉMliiÉf loAiâ san^ aucune preuve, avec le
«M Jltrft lEIt. XMf, Xir, tXVTKSV.
iwra ( Frm),fékilrt et l'école floreutine,
^iFrUo^dâiii le&preialiftitiiiiéct du (quinzième
liiit. 1 «i^ârtouit à Tordre de» Carrne$,
•«A 4Ni il itOilloratair de Fra FUlppc» Lfppi,
«te «ani kit; U Faida dau» la plupart da
M InYaitp et principaltiTuent h. ta c Liai | telle de
MTag^4»i b ealhédraJe dft Spalette, On atlrv
1 Fra iJiatDaittc seul jei pdnturfâ de la Ta-
éi piiitÉ X^^ CeppQ I Prato.
E, B — H.
4m^TK (Juaf^-Zï^j/^lilu), poète dr^
o^AgUoi, vivait vers 1<ï tniJleu du dijc-
manque de détail d sur m
de l'untre de Saint^can
«è 2 s*éleYà à de$ grade» rmpur^
fécond et iiitfgaï , H fut en farcur
il MiÈlk, Il e&t souvent m^^iucre, mais
i ééi^km un talent véritable , surtout
ric^t4# petodre l'honneur castillan, et
m àt* meiileiiT* imilaleurs ik Lopc de
Ut de >«• p4èceà^ £:/ ii&nrtsdur a m
• «U ilgatlée par divers écrJTatns fran^
•Maommt par Voltarre^ cumme ayant
Cofodik dea ieènes, des passages
dans ia tragéflie du €id, tJ j a
Itrtnee, et <iui, fongtcmps répétée
pat tous tes crttiitues { et iU iunt
) fMi co|Henti€UTs dettudert, n'a été
ff defmijk peu. Piamânte, Tena apr^a
■'■ pu lui s^rfir en rieo; eVst au con-
«Âpa^zncti qni a mis à pruPtl Vé-
INftçJuft; la HTiulilude des deuîi drames
DIAMAPîTliM 2Ù
a*ei.p1iqoc par un motif pr^isétnimt oppo^ h
celui qu'avait In^tlijué Yul taire, Dluniimte a
rctraeé let autres eiiploiH du tiéru» eaitiUan
dam la fûbc^ qu'il a intitulée i Bi Cercù d« Za-
mom* Il a mu sur le théâtre, dans £1 ifercuU-t
âê Ùçana^ wi personnage qui, par aa fore* ex-
traordinaire et sa bravoure, occupe dana le* lé-
gendes cbeTaîeresqaea de FKspaiue une plare
distinguée j cette pièces de même qoe Ei Vâlor
no tlene ritad, n'offre d'ailleurs qu'une auitede
scènes que ne rattache aucun lien, La Judmé^
Tùledo oHn; un sujet tragique ^ qui a séduit
d'autres ariteurs» et notamment Lop<ï de Vega*
Alfanse VIO, épris d'une belle juive , brave
pour tlle lejï préjugés les plus pui fixant», les ro-
lèrei de le^ fujeté; il annule, jiour lui plâtre,
le décret qui cstputse les juils de l'Espagne, et il
fiait par vuir aa mattreese tomber smus les cuiips
d'un peuple soulevé. La fULSâion du rot est peinte
avec éncrÊie^ et il y a dans ce drame dej^ beautés
qu'altèrent des bizarreries de stjle et *les (épiso-
des boutTuni* très-intempe^tivement tnêléa à des
&oènca d'un gemre fort difTérent. Pimdant lon-
gues années le rôle de Raehcl e*t resté celui quw
cttoisisâoîent lei dét>utantes pour faire munira
de ivur talent, Dlamairte cumposa mm dea
pièces sur dea sujets religieux ; — laMagdatena
de Borna est soua ce rapport ce qui! aprudiiH
de plus remarquable. Deux rolumes imprimés
à Madrid, en ÎÙ70 et en J 674, renferment vingt*
quatre de ses comédies j il en avait Ciiuipusé
d'autres, demeurées inédites. El liùnrador à ttt
Padre a été coiupris dans te tome V du Tesom
del Tea£r& Bspanoi, publie à Taris, en IM8, par
it: libraire Baudry, G* Batîitr.
A. ro4i Se hvet, GtsckickU dir 4riimtiti*ct^fn LUtruivr
tn .fiifiniên. t. m, p. 371, ^ Tleà«ar, Uittor§ nfSpn-
nkih LiUràtt^rê^ L U, p. 34ti. — a. de fuibtiiiitiï, Hît*
tair« compaft^ ée$ UUératmret ttpttffnat* *t française
t llp p. im - Vli:mer, Jmtcûotêi iUi^rair*ê iur Cor-
ueUtt^ dfiii U Hsnte 4a JToiiÉin, i%m,
iilAHÀ?iTi^t {Cmseppt) (1) peintre et
graveur, né à Fossombrone, vers ]64i>, mort eu
17oa. Quoique né dana le duché d'Urbin, ttou^
croyons qu'il doit être classé parmi les peiûtrert
de récole vénitienne. C'est à Xmm^ eji effet
qu'il étudia la peinture, qu II passa ^ vie pres-
que entière Cl qu'il peignit *es principaus. ou-
rragei. H traitait de préférence les sujets my-
thologtquts ^ uu repTtiduisait des téUs de \M\aè-
aophes, qu 'i l exécutai t avec upeigraude o rt^inal i té.
Ct^ïeudaut il a peint aussi quelques suleLs reli-
fçjcu*, tel* que VÂdoraikm des Mages de IV^li&o
Saint-Moiae de Venise , tableau estimé pour la
liberté du pinceau et redet de la touel»e. On
roit encore de lut au inuȎe de Dreaile un
Dnrid tenant ta iéte de Goliath .
Dîamastini ne fut pas moins ImbDe graveur 4
reau-torte et au burin ; parmi aea nomhreuieft
estampes, l<^ ptus recherchées des amateura
(DC'i^l i tort qtic Ctûudon r[ t)el«ndUie Ikttit dirui
p**r*Kiniîîf% de c* (*inUp-ffraffur Û^^m kar Ù^mimûir*
unit t: Fit f, tm., 4e nifi.
27
DIAMAKTINI — DIANE
sont : Àgaret Ismael dans le désert ; —La IS'uit
chassée par la Lumière; — Mars et Vénus; —
DianeetEndymion;— Le Sacrifice d'Iphigénie^
compositions originales; —et les Noces de Cana^
d'après Paul Veronèse. E. B — w.
ColarrI, ÂntiehUa Picene. — Z.nnrltl, l'itlvra /'c-
nexiima. - Melchlori. f^itede* Pittori yeneU. ~ Uaiï,
ôtoria pUtorica, - TIcozzi, Dizionario.
DIÂKÂ ( Antonino ) , casniste sicilien, ne à
Païenne, en 1580, mort à Rome, le 20 juillet
1663. Il était d'une Tamille noble, et prononça ses
voeux cliez les clercs réguliers dits Théatins, en
1630. 11 s'acquit une grande réputation comme
théologien, et remplit la cliarge d'examinateur
des évoques sous les papes Urbain VII 1, Inno-
c^t X et Alexandre Vil. Il était très-lie avec
les pères Caramucl , Ant. Coton et Escolvir. La
morale de Diana se fait remar((ucr par son in-
dulgence excessive, h Son style, dit le Diction-
naire historique des Auteurs cccUsiasliqucs ,
est, comme celui de la plupart des tliéologiens
scolastiqucs, d*une simplicité plate, mesquine et
rampante. » Le pèreSilos assure que Diana com-
posa plus de cent cinquante traites de morale reli-
gieuse; oncitedo lui: Resolutionum moralium
Partes duodecim ; Païenne, 1 029- 1 6à6, in-fol . ;
réimprimées sous le titre de Summa Dianœ,
Anvers, 1056, 8 vol. in-fol. ; sous celui de Diana
coordinatus, Lyon, 1667, in-fol.; — De Pri-
watu soin D. Pétri disccptationcs apolo-
geticx; 1647,in-.4°.
R(K'at»erU, BibUotheea wutxima ponH/lcia. — r:h.
Morale*. Diana vindUatus ; Rome, 1697. to-(oL - Mo-
r«n, Cr. DM. hist.
DIAXA {Benedetto), peintre de l'école véni-
tienne au quinzième siècle. 11 doit être, ainsi que
les BcHinl, ses contemporains, considéré comme
un des |>eintre8 qui à Venise firent faire à l'art
quelques pas vers le style moderne. 11 peignit
aux Saints-Apdtres une Sainte Lucie ^ dans la-
quelle on voit déjà quelques lueurs de la belle
époque, et qui se rapproche de la manière du
Giorgione. V Aumône, autre tableau qu*il fit en
concurrence avec les Bellini pour la confrérie
de Saint- Jean, atteste également ses efforts pour
les progrès de l'art. E. B— ïi.
Ridulfl, rite (/«' Pittori F'eneti. - Unil, Storia pit-
toriea, — Baldinuccl, NtÂi^U.
DiAXA ( Cnstfi/oro\ peintre de Técole véni-
tienne, né en 1553, h San-Vito, dans le Frioul. U
fut élève de Pomponio Amalteo, et apprit à des-
siner purement et dans un bon style, ainsi que
Tattestent le Christ en croix entre la Vierge et
saint Jean et quelques autres peintures, oonser-
vées également dans sa patrie. Les mêmes qualités
no retrouvent dans un tal>leau qu'il a peint pour
Tabhaye de Sesto.
Lanil, Storia pittorira, — TicuzeI. Diziemmrio.
DiAXA {Jean-yicolas), théologien italica,
vivait en 1653. Il ap|nrtcnait h Tonlrc des Jé-
suites. Il se fit remarquer en 10 iO par un ser-
mon qu^il pr^t'lia sur saint Luci/rr. I^s inqui-
bitrurs lie Sard.iignc comlamnt'reRt ce <<TMi«>n i-t
accusèrent Tauteur d'impiété. Diai
pas à ce jugement, se dèrotn h sr<
lit paraître un écrit justificatif, i*
ans de persécutions, vit triompher
Diogo Arxe Reynoso, inquisiteur p
cret du 19 décembre 1653, n^ndi
constïil suprême de la très^sainl
cassa toutes les procédures préo
quelques-uns des inquisiteur? sanli
géant Diana de tont soupron d'Ii
nomma qualificateur du conseil di
On ignore pourquoi le père DLma
dans la Bibliotheca Socictatis Jcs
itayle. DietUmnaire critigme, U, C».
Dictiùfmmire kiatoriqmg.
Di AXA ( Paléotogue -Jeam- Bai
rateur italien, né à Massa de Carra
mort vers 1720. 11 fut consulteun
et secrétaire d'État du ducde Massa
Laserafica Diana, discorso ri/les
1 685,in-l 2;— // Triot{fo del Mcrito
musica; ib., 1688, in-12 ; — In M
nissimo Alberico Cybo, ducadi M
ib., 1090, in-fol.;— Or azione dette
delta duchessa di Massa ; 1704
nom de lieu ; — Orazionedetta ne
D. Carlo Cyho Malaspina, duca d
Lucca, 1711, in-4°; — Sacra w
Sofia, eic.; 1713, ln-4'.
anrlU, BibL volante, L II. - TlralM
âiodeneu,
DiA!CA atAXTCAXA. Voyez Gui
DIAWB DB POITIBES, favorite
3 septembre 1499, morteàAnet,le
Son père, Jean de Poitiers, seigneur
lier, sortait d'une des plus ancienn
Dauphmé, que la tradition faisait rot
Guillaume de Poitiers, dernier dw
Diane f>it mariée dès Page de treizi
de Brézé, comte de Maulevrier,
de Normandie, petit-fils par sa nù>i r t
et d*Agnès Sorel. Elle le perdit le 2
et prit alors les couleurs de veuv
quitta jamais, même au temps de i
faveur. Avant cette époque elle a
bler pour lef jours de son pèrt,
mort comme complice de la fuite du
ISourbon. Saint-Vallier eut k cette
peur si violente que tes cheveux ï
une nuit, et que le lendemain ses
nés, le prenaient pour nn autrr
intercessiott de sa fille le uuva.
obtenue par une femme jenne et 1
connu par sa ^almlerie, a fait o
parmi les maltneset de François
qu'il ne soit pat daîremeat proo
racheté la vie de M» pèfe par k
son honneur, il f^nt avooer que Ir
François et le pcn de srmpnle que
plus tant en acceptant puMîqiiewfi
le rôle de favorite donnent de U i
a rcttr opinion. Le doc d'Orkaa»,
DlAi^K
iVO
I jeune qu*éUc de près devinât
i ressentir It^ffet de ses ttiar*
tpnta la tîiort du grand-
, ilîe était déjà maltreeR^ absolue
dce« prince lurftqu'i] iteTÏnt daupbîn. La
ci U beâut^ de Catherine de Médicb, qn'U
'éfioQ&£r, ne parvinrent p<)Uit à k dLv
cet Altadi€f rien t La duc hes«e d^Étam pcs
î« tuattr«$»e de François r% cl la eour
gea «stre les deui fa¥oriteâ. Diane, qui
ainiliidiiatts d« pt\m que laduchessf,
t le» puiifiaiis de cell«-d annoncer le
I mhtmoÊé et déjà Ja traiter de vieilU
lui étaltînt sans doute fort
■^^n k Tit plus tardf lûrsqu'elle
», Mn eiiHer Boyard ^ *ccré-
I ttMIcei, pour quelque;} propos du
M9; «iqiCDdiuitf elie« ne diminuaient
fmiÊkm du daupUin. A Titvénemenl de
c pooToirilt^ Dbne devint san» bornes;
kl dâcècêse d'Ë-tampe^ en fut le premier
Mm i^B, Henri 11 la créa duelie&sc de
ili; tout tretnt)tait devant etl4>, et l€ con-
%mm <le Montmorency lui- m Ame ne put
tr Aoa cnMit cjii'en lui faisiant «ne cour
Le 10 jujlkl I jj9, le roï reçut dans un
VK 14e$&ure morteile ; il re^^ttlniU en*
1^ Catherine de jyêdicij fît ordonner
fki/m de YaJeotinois de se retirer et île
kfpiezrBnet^iye Heari lui avait confk^.
IftMorfi si te roj était mort, et le porteur
ÉMfwlL répondu qii^il respirait encore ,
■ifUiCTait pas la journée : «^ Je. n'ai
fmem de maître î dit-ellp; que mes
• lacLfnt que je ne les crains pohit.
mpmf*" ne sera plus, je serai trop oc-
h h tfouleur de sa pt- rt^ pour tMre sen-
Kcfaifnna qu'on voudra me donner. »
fei ^ ra^iporte c^tle n^ponse, ti qui
p|ivi ée la duchesse de \'alerilJnul^
0tm fonme d'un ^rand co'ur, l'u tite
f Wê autre non moîm rejïiarituabln.
*B «fmt vi>u]u léfqlimer une fille qu'il
m CtUe^ Diase %"y opp«isa, en cli^aot :
■'lée pour atolr dps enfants li'giUroe^
É; Jlii éîà TQtre maîtresse [»ar€e que je
|hÉI, je ne i^Kiflrtrai ji^â qu'un arrtlt
me déclare votre en ne u bine. ^
HàMîgpage de llrantûme, revislence
""liff Oianf^etdeHenri est enâîre con-
fia éoni^ une autre mère à Diane de
M^taée de Henri H. Quelques
; mènm esisajé de iM>utenir que It-s
Ifij ^listaient entre ce roi et Uiane de
t^ijoufâ des relations puremmt
■ . ces auteurs, ce serait unif|ue-
I Marines de son esprit» jiar la sa-
^ Me son îugemeni, que Dian<^
î tm^ et 6on ascendant sur lui
reHaiedernâternel. I^i ion>:ue
iu respect que \f. rnl lui
, enfia là gnniti* dl^tmce d'^Vr
qui miit;^ cntri* eu^, i^out d'a^.'.i'st f«it*'s raiions
Jk dotmer tm faveur de celte opiubn. Ce qu'i'lle
prouve du moins, c'est que Diane n*eut pjis Tef-
frontede du vir^î et quVlîc sot envelopper do
dignité une conduite équivoque. Elle eut d'ail-
leurâ la plupart des défauts qu'on reproclie d'or^
dinaire aux favorit^i* : elle fut avide, imp«*rieuse,
vindic^itive, cmelle même , si l'on en croit de
Thon, qui lui reproclie le<i mesures prises contre
les protestants. Cet historien loi rqïroclus mm
la rupture de la Irfive avec l'Espagne, qui en-
traîna la i»erie de la bataUle de Saint -Quentin.
^tais dans ces sévêrcâ accusations perœ une
liai ne qui doit iniplrt^r quelque méftanca. Après
la mort de ttenrl II, Diane &e retira au chi'iteau
d'Aneti à l'embelli ssement duquel elle avait eon-
sacré la plus grande partie des libéra liii^s de ce
pHnce. Aucun de ses amis, si Ton en excepte la
connétable de Moatmorcnry, ne lui resta Hdèle;
elle avait prévu cet abandon, et parait l'avoir
syp[H>rté avec courage. La reine , satisfaite à&
ravoir chassée de ta eour, ne la troubla point
dans sa retraite. On doit peot-élre attribuer
cette modérati'>n au don du Wà\m ctiàteau de
Chenonceaux, que Dtane. qui l'avajl rei^u du
iKiron de ijaint-Cjergue, céda à Catherine, L*an-
cienne favorite reçut ainsi pajs^ihle et rellrée
jusqu'à l'époque de sa mort. Elle fut, dit ÏJran-
tôme, belle jusqu'au dernier moment* On lui
érigea dans Téglise d*Anet un monument avec sa
statue en nuirbre blanc, exécutée par Jt^an Goup
jon. Ce monument se voit aujourd'hui au Mwnée,
Diane avait les traits ré^ters, le teint })ar-
faitement beau, les cheveux d'un noir de jaia^
Ka beauté était rehaussée par des talents et par
un goClt éclairé pour les luttres et pour tes artâ.
File ne fut jamais malade; dans le plus «^rand
froiil elle se lavait le visage avec de Teau de
puit^. Éveillée dès ^ix heures dn malin , elle
montait à cheval, faisait une ou deux lieues,
[mls^ venait se remettre dans son Ut, où elle lisait
jusqu'à miili. De deux liltes qu'elle avait eues
du ioinlc de llfété , l'ime fut mariée h Bobert
lie La Marckf duc de [ïouîllon , l'autre à Claude
de Lorraine, due d'Arimale, [ M^'*^ Oiez^^E| dans
VEnc. des G. du M.]
BranlAcuc, Femmes galanfts. — Ek; Tbnn, ÏJtxL Jrrl
UmporiM. — S*mUËctiiiir,//Éff. éft Famrit'-f {tas raU df
tri plut ilhtftre* 4v i€i:i^ém€ tiécip; L'iriji, i%\â^ la^ful.,
L r.
niiSE DE PR4iif:E, duchesse de Montmo-
rency et d'Angoulème, née en Piémont, en J fï3R,
Toortc le 3 janvier 1019, Elle était fille de Henri II,
alors dauphin de France, et d'une jeune Pidnwn-
t.iîse, nommée Fllîppe Duc (l). Son père la lit
élever avec beaucoup de soin. Selon lîrantôme,
rite sdvait IVBpagnol, Titalien et mÉmc on peu
'le latin \ elle jouait de plusieurs mslmments,
ilansaît parfaitement, et, ajoute-t-ilj « il n^'e^t pjis
il) C'ciiL k ti»rt que plmie^n hlil«ir)eii!t du IiÉeirra|»btt
uni pfétcndti quVlIc èlail flUe de IHùHe ck Fvtliert.
27
DIAMAKTINI — DIANE
sont : Agaret Ismael dans le désert ; —La yuU
chassée par la Lumière ; — Mars et Vénus ; —
DianeetEndtjmion;— Le Sacrifice d*lphigénie,
compositions originnles ; —et les l\'oces de Cana^
d'après Paul Veronèse. E. B — w.
Colarci, Ântiehita Picene. — Z.nncltl, l'itlvra Ft-
nexiofta. - Melchlori. Fite dt' Pitiori yeneti. ~ I^iul,
àtoria pUtorica, — Tlcozzl, Dizionario.
DIANA ( Antonino ) , casiUste sicilien, ne à
Païenne, en i58C, mort à Rome, le 20 juillet
1663. Il était d'une ramille noble, et prononça ses
voeux cliez les clercs réguliers <lits Tliéatins, en
1630. Il s'acquit une grawie réputation comme
théologien, et remplit la cliarge d'examinateur
des évéques sous les papes Urbain Vlir, Inno-
cent X et Alexandre Vil. Il était très-lie avec
les pères Caramuel, Ant. Coton et Kscolvir. La
morale de Diana se fait remar((ucr par son in-
dulgence excessive. « Son style, dit le Diction-
naire historique des Auteurs ccclésiasliqucs ,
est, comme celui de la plupart des tliéologiens
scolastiques, d*une simplicité plate, mesquine et
rampante. » Le pèreSilos assure que Diana com-
posa plus de cent cinquante traites de morale reli-
gieuse; oncitedc lui: Resolutionum moralium
Partes duodecim ; Palerme, 1 629- 1 656, in-fol . ;
réimprimées sous le titre de Summa Dianœ,
AuTers, 1056, 8 vol. in-fol. ; sous celui de Diana
coordinatuSf Lyon, 1667, in-fol.; — De Pri-
watu soin D. Pétri disceptationcs apolo-
getkx; 1647, in-.4".
Rocat»erU, BibUotheea wtaxima pontfJUia. — Ch.
Morale*. Diana vindieatusi Rome, 1697. tD-(oL - Mo-
r«n, Cr. DM. kist.
DiAXA {Benedetto), peintre de l'école véni-
tienne au quinzième siècle. 11 doit être, ainsi que
les Bellini, ses contemporains, considéré comme
un des i>eintres qui k Venise firent faire à l'art
quelques pas vers le style moderne. 11 peignit
aux Saints-Apdtres une Sainte Lucie, dans la-
quelle on voit déjà quelques lueurs de la belle
époque, et qui se rapproche de la manière du
Giorgione. V Aumône, autre tableau qu*il fit en
concurrence avec les Bellini pour la confrérie
de Saint-Jean, atteste également ses efforts pour
les progrès de l'art. E. B— ».
Ridolfl, Fite de* PUtnri Feneti. - Uul, Storia pit-
toriea. — Raldlnuccl, Noiiziê.
DiAXA (Cristo/oro), peintre de Técole véni-
tienne, né en 1553, h San-Vito, dans le Frioul. li
fut élève de Pomponio Amalteo, et apprit k des-
siner purement et dans un bon style, ainsi que
Tattestent le Christ en croix entre la Vierge et
saint Jean et quelques autres peintures, conser- |
vées Clément dans sa patrie. Les mêmes qualités |
se retrouvent dans on tableau qu'il a peint pour I
Tabliaye de Sesto. <
Lanzl, Storia pMorira. — TicuzzI, Dizkmmrio.
DIAXA (Jean-yicolas), théologien italien, j
vivait en 1653. Il ap|wrtenait k l'ordre des Jé-
suites. Il se fit remarquer en l6<o par un ser- j
mon qu*il prOclia sur saint Lucifer. Les inqui- j le rôle de favorite
bih'urs do banl.iipio rundamnorcnt ce soniion v\ • à cotte opioioo. Le duc d'Oriéu>,
accusèrent Fauteur d'impii-té. Di.io
pas à ce jugement, se dcrolKi \\ ses <
fit paraître un ixrit justificatif, el
ans de persécutioas, vit triompher:
Diogo Arxe Reynoso, inquisiteur p'i
cret du 19 décembre 1653, rendu
conseil suprême de la très^saint
cassa toutes les procédures préco
quelques-uns des inquisiteur» sarde
géant Diana de tout soup^m d'h*
nomma qualificateur du conseil de
On ignore pourquoi le père Diana
dans la Bibliotheca Societatts Jcs\
itayle. DieUamnatre crUiqme, 11, c». -
DictUmnairm kUioriqmg.
DiAXA {Paléologue-JeaM-Bap
rateur italien, né à Massa de Carrai
mort vers 1720. Il fut consulteurd
et secrétaire d'État du duc de Massa
Laserafica Diana, discorso rifiesi
I685,in-I2;— // TrionfodelMcrito,
musica; ib., 1688, ia-12 ; — In Me
nissimo Alberico Cybo, ducadi M(
ib., 1690, in-fol.;— Ora:;iojie(fe//a
delta duchessa di Maua; 1704,
nom de lieu ; — Orazionedetta ne
D, Carlo Cybo Malaspina^duca di
Lucca, 1711, in-4°; — Sacra un
Sofia, eic.; 1713, in-4'.
Clnelll, BibL volanfe, L II. - Tlraboi
MiotUnese.
DiAXA aiA!CTrA!iA. Voyez Gni!
DiAWB DE POITIBES, favorite <
3 septembre 1499, morteà Anet,le '.
Son père, Jean de IVNticrs» seigneur c
lier, sortait d'une des plus ancienm
Dauphmé, que la tradition taisait rou
Guillaume de Poitiers, dernier duc
Diane f>it mariée dès l'Age de treize
de Bréié, comte de Maulevrier, gr
de Normandie, petit-fils par sa mère d
et d'Agnès Sorel. EUe le perdit le 2:
et prit alors les couleurs de veuvi
quitta jamais, même au temps de Si
faveur. Avant cette époque elle ava
t)ler pour les jours de son pat,
mort comme complice de la fuite du (
ISourboo. Saint-Vallier eut 4 c
peur si violente que iescbevcu^ i
une nuit, et que le lemtemain ses ^
nés, le prenaient pour un autre :
intercessiott de ta fiUe le aauva. *
obtenue par une femoM jenne et b
connu par ta t^alanterie, a fait co
parmi les maltrcssct de FFançois I
qu'il ne soit paft clairenMat prooi
racheté la vie de loa pèfe par le
son honneur, il Cant avouer que le
François et le pcn de ic le oue I
plus tant en aoœplant |>
DU
éttît fto î^ae quVUe <le prè^ de Tu}|;t
UrTeffet de s^îs cliar^
«près là moi-t du i^ranil-
I étuit déjà roaltre^se alisoliie
pw ^ té f fioco lorsqu'il devînt daujïliin. L^
BM et U be&uté de Catlicrùics da M^cîs, qu'il
p. dhipoiMer, ne parvinrent ewîdI à le dU-
Mi iaiiMirJKfiieat Laduclies8Ç dl^Umpes
|iÉli»tttltf^sede Fnwçoia 1^, et b cotir
M^ptflilre les deux favori les. Diant', qm
ISA MtaâdUaitâ de plus ([ue la daclicss^c,
iÊÊÊÈ Ici |itftuuui» de célle-d annoncer Iti
Il éc tt teiiilé «t déjà U traiter de vîeiiie
U^Cmuï^m^ lui étaletit »ina doute fort
, pui«qu%>ii U vit piys. tard, lorsqu'elle
tttt* , faire exiler Boyard , serré-
f ÉM 9^ÊDtt% i^ur que^que^i propaâ du
^ §mi etpcsdunt» elles ne diminuaient
1 li pMte dû djiupiliâ. A l'avénemcnt da
i le ponfi>ir ât Diane devint &ans borne^i ;
lliiaâesiM? d'Étampes en fut )e premier
~b ÎH», Henri U la créa duchei^e de
f ;loot Irciïïhlait devant elle» et le con-
I àt Mc>utmorency luî-mfime ne put
ym crédil qu'tïii lui Uhiiaî une cour
^ U 10 juiUct îiw9, le roi reeut dans un
\ ttt tÉeMiiirt mortelle ; il respirait en*
I CftUieTÎne de Médicis lit ordonuer
\ 4e Valealinoia de se retirer cl de
I dii|iErftfii«que Henri lui avaU eoufiée*.
' I li Je roi était mort, et le porteur
(t fipoodu qu'il respirait encore,
bfil ftt |iiii«cniit pas la journée ; n Je n'ai
tmoare de mallre! diMk; que mes
i iKbefit q^Jc je ne les crains poînt*
iiilrtiicf oc ^^a pluK, je lerai trop oe-
lél h ^buteur de sa perlç pour 6iTe »eu-
' H» qu*oii Toodra me donner. *♦
I, ^i rapporte cette rèpcmsej et qui
^ te^mfi de la duchesse de Valeiitin<ti-<
datir rmiïne d'un grdntl c«i!ur, eu cite
autre non roûina remarquable.
i n êjini voulu Intimer une liJIe qu'il
[m d ële, DiniË %*j opposa, en disant :
I âée ^ur avoir des enfanb légitimer
I î j'ii Hé votre rnaltre^&e parce que je
Mk, je ne riOufTrirai i^a^ qu'un arr^t
lîëclarc votre côDCubine* "
tèWfiipiagp de lirant^^me, i'eUstence
tkéc Diane et de Henri est encore con-
r on donne une autre ntère à Dîme de
Ke légitimée de Heurj IL Qui^ques
mi mèm^ *fA&af é de soutenir que k^
1 ftt niitaient entre ce roi et Diane de
In^rt des relations purement
i|#i|rl» 1XS auteona, ce serait uniiiue-
^^ W eàarmrftde fion esprit, par la sa-
^Ibrriêfiïrilé de ftm jugement, que DLnne
f ^ite ΀ rot. ri UfH ascendant sur lui
Itt ^^Uim vlvjnm de maternel. La lon;;ue
?i« ÛiTfdr, le respect que le roi lui
^iMpurm, «niiA ta grande distance dV^e
qui emtait entre c!U%, sonld as^itit foit?s raiâon»
h douner en faveur de celte opinion. Ce qu'elle
prouve du moins^ cVst que Diane nVut pas t'ef-
fronteric du vif^ et qu^ellc sut envelopper da
dignité une conduite équivoque. Elle eut d'ail-
leurs Ja plupart de^ défautti qu'on reproctx^ d'or*
dinaire oux favorites ; elle fui avide, impérieuse,
vindicative, cruelle radrae, si l'on eu tniit do
Tttou, qui lui reprocbe le» meâurc.'i prises contre
les proicstants. Cet historien lui reprociie aussi
la nipture de La trêve avec l'Espace, qui en-
traîna la perte de ta ttatadle de Sainl^Queutin.
Mais tlans ces sévèreâ accusations [lerce une
imm qui doit inspirer quelque méfiance. Aprèâ
la mort de Henri U, Diane se retira au diâteau
d'AîiCf, à l'embeliissement duquel elle avait oon-
àacrti la plus grande partie des libéralités do ce
prince. Aucun de ses amis, si l'on eu excepte le
connélablede Montmorciury, ne lui resta iidèle;
elle avait prévu cet atiandon, et partit Tavoir
supporté avec couni^ie. La r«;ine , satisfaito da
Tavmr eUass^e de la cour, ne la troubla point
dana &a retraite. On doit (jeut^tre attribuer
cette raoïiératîun au don du beau chftteau â&
ClieEiODCcaiiJç, que Diane, r|ui Tavait re<;u du
Imron de SainKîyergue, C4Îda â Catherine. L'an-
cienne favorite vécut ainsi paisible et retirée
jusqu'à Tépoquc de sa mort. Elle fut, dit Bran-
tôme, belle jusqu'au dernier moment. On fui
érigea dans lï^isc d'^Vjiet un monum^imt avec sa
statue en marbre blanc» executive par Jean Gou-
jon. Ce monument se voit aujourd'hui au MuRèc.
Diane avait les traits réguliers, le k^jut par^
failemeîit beau, le» cheveux d'un noir de jaîs;
sa beauté était rehaussée par des talents et par
un goût éclairé pour les lettres et pour les arti.
Elle ue fut jamais malade i dans le plutî i^rand
froiil elle se lavait le vi^ge avec de Teau du
puit^f . Éveillée dès ç\x heures du matin , eltu
montait à cheval, faisait une ou deux lieue*,
pui? venait se rémettre dans son lit, où clin lisait
jusqu'à midi. De deux tilles qu'elle avait eues
du comte de Bréaé , Tune fut marine ik Robert
de La Marck, duc de noutllon , l'autre à Cîaudo
de Lorraine, duc d'An mate. [ M"'* Oie»^e, dant
r£nc. des G. du M. ]
Btinlàmc^ Femmes galanf^a. — Di; Tbong Itiit. itfl
UmpQrU^ " SâlAUEdttic, ftiât, 4ft yaK:orUftdr^ r»ij df«
France. — Sltmondl, Niit, rf* tranfr. — Heflrt MirUn*
itUt. Oë ftmncw. - P. HWU P»rtrmti deâ p€r»mm9**
let plus iltuMttvt d» Ki^léine siéciti l*atlA, U^b, ia*rijL,
L L
DiAWE i>B rm^KCE, ducïjesse de Montmo-
rency et <rAni;outâme, née en Piémont, en ï.=>3«,
morte le 3 janvier 1519. EUp était fille de Henri IT^
alors dauphin de France, et d'une jeune Pîémon*
taise, nommée Fîlîppe Duc (1). Son père la fil
élever avec Ijeaucoup de soin. Selon BrantÔmo,
elle ^vait l'espgnol, ritatien et même un peu
de latin; elle Jouait de plusieurs instruments,
dansait parfaitement, et^ ajoute-t-il, ^ il n*est pai
{\} C'tfut % inri que pliiAi«»n hUtotîcni ou blDErm^bi»
unt prttenau i|u cille tXi\l Ûtle de Oliiif Je Faàlicr*,
31
DIAjNE — DIANMÊRE
possible que jaroais (Vime ait été mieux à cheval,
et si étoit très-belle de visage et de taille ». Elle
ressemblait beaucoup à son |)ère, ce qui lit dire
au comiétable de Montmorency « que de tous les
enfants de Henri H, sa fille naturelle était la seule
qui lui ressemblât ». Cette remarque était trop
ofTensante à regard de Catherine de Médicis pour
que cette vindicative princesse ne 6*en souvint
pas. Elle voua en cfTet une haine implacable au
connétable , et cette haine fut la cause indirecte
de bien des troubles. Diane de France fut pré-
sentée fort jeune à la cour; elle y plut par sa
grâce, par son esprit, et fixa Tattention du roi
François r*'. Légitimée vers 1047, elle épousa, en
1553, OrazioFarnèse,ducde Castro. Ce mariage
fut célébré avec magnificence ; mais Famèse fut
tué quelques mois après (le 18 juillet 1553 ) en dé-
fendant le cliàteau de Hesd in contre les Espagnols,
commandés par Emmanuel-Philibert, duc de Sa-
voie. En 1557, le connétable demanda la main de
Diane de France pour son fils François, maréchal
de Montmorency. Le roi accueillit cette proposi-
tion ; mais il se rencontrait un graveobstacle. Fran-
çois de Montmorency était engagé à M"' de Pien-
ncs, Tune des plus belles et des plus aimables
I)ersonnes de la cour. Le mariage avait été con-
tracté secrètement ; pour le rompre, le connétable
fit rendre, en février 1557, unédit contre les ma-
riages clandestins, qu*il annulait rétroactivement,
même lorsqu'ils avaient été contractés entre per-
sonnes majeures : il fit donc enlever M^ie de Pien-
nes, qui fut enfermée dans un couvent, et il envoya
son fils à Rome pour obtenir une dispense du
pape. Au retour de François, le 3 mars 1557, son
union futcélébrée avec Diane. Suivant du Bcllai,
la première nuit des noces fut marquée par un
phénomène smgulier : une flamme électrique
entra par une fenêtre de Fappartement où les
ifpouTL étaient couchés; après avoir parcouru tous
les coins, elle vint jusqu'au lit, brûla les coUTu-
res, le linge et les ajustements de nuit de Diane,
sans (aire d'autre mal que la peur qu'elle causa
aux nouveaux mariés. Ils eurent un fils, qui
mourut peu après sa naissance. François mourut
lui-même en 1579. Quoique encore recherchée
par plusieurs partis avantageux, la duchesse de
Montmorency refusa toute nouvelle alliance.
La fermeté et la prudence de cette princesse se
firent remarquer surtout durant les guerres ci-
viles. Ce fut elle qui ménagea, en 1 588, te récon-
ciliation de Henri ni avec Henri de Navarre.
Ce dernier avait une très-grande confiance dans
la loyauté de Diane de France. H lui écrivait :
1 Si vous me donnex votre parole que je ne dois
avoir aucun sujet de défiance, et qu'on veut agir
sincèrement avec moi, toutes garanties sont inu-
tiles; j'en crois plus à votre parole qu'à mille
pages d'écriture. > Henri III fit don à Diane de
France des ducliés d'Angouléme et de Châtelle-
rault, du comté de Ponthieu et du gouverne-
ment du Umousin. Charles de Valois , fils do
C'iiarle* IX H ilo Mario Tmichct, lut fut reilovahlo
de sa fortune ; elle lui fit obtenir le
vergnc, ot plus tant lui céda celui d
lorsque Charies de Valois, eotnlné p
de sa sœur Henriette d'Enlragues,
Vemeuil, se trouva compromis dans
tion du maréchal de Biron, Diane
core en sa faveur auprès die Henri
montra surtout à ce prince que l'e
donnerait dans sa conduite actuelle
naturel d'un de set prédécesseurs
précédent à l'oocasion contre les si'
Henri IV , en prévoyant père, aoo
les de Valois une grAœ complète,
aussi de Henri l'autorisatloo de
Catherine de Médicis à Saint-Dcni:
efle s'opposâ énergiqacnMBt k ta |
par Henri IV avec les éliU de te L
blés à Toulouse. Diane présenta el
parieroent de Paris un acte d*op|
dause qui interdisait toute poursuH
sassmat de Henri Ht. Sa demande fi
mais n'eut pas de suite. En IfitA, Dîa
de Compiègne le coros de iri I
qu'il fCÉt enterré < i: a
qui venait d'être « . i/i i
de plus de quatre-vHi^w ans, «pi
sept rois sur le trdoe de France. Elk
dans l'église des Minimes, près U pi
Paris. L'hôtd d'Angouléme, rue Pa'
rais ), fut bâti par sesordres, et devint
Diane aimait ta chasse avec passio
donna k cet exercice, qu'elle regar
une conditioo de santé, juM|u*à u
avancé. Alfreil ne 1
MaUhleo de Moqncs, OrmUam fmnétn
Frûncê; Parta. ilit. Ib-T. - De vaenncta
France, Movelle bMori^ar, Pant. tê'K
tO«e, yUê éês Pimmm §mttmt»i, vu. -
toriA tui ttwtportt, III, tit. ~ De Rjb
awuumiiê dêt Cmulet, Bv. V. — l^vaaa
XX Vi, e. xci, ISI. — Iflaabcrt, AariMti fi
dmwmnets, XII, etc., 4«.-SlaaoadU Maf<
çmU, XVII. IOS à M^; XVIII. T et Iti XXI,
DIAXB CORISASIBB D'ASDOn
GciCBB (Duchesse db).
diauxtbrb (J
Donjon (BourtiQ «/, m a r» t
Moulins, le 13 aoui i782. Il ac ut re
son désintéresicmeiit et ton lèle poi
indigentes. On a de loi : Âmalw$
minérales dt i e
naldeMéd ive, u u,
servatkms êmt le ttutiemcmê a uâ
colique vtmteuu ei périodique: <
de TréwmXt mi 1746; ^ ^siiu a
leure manière d^emplofer la i
dans le Jounuti de Médecine, %
Considéraiicmi sur la paratpie
ffli/éf ; même Joiimal» tone VU.
vieq. tf'AijT. Ètaçet. - QMnN, Lb rrm
DiAXSiTiBB (AnfoéJu), pablidi
fiUdnpTéeédent,néàSloaËH,leVi
mort on 1801. n éCdl doctonr en i
devint membre a«sorié de nn»tih
DiAr^?iiEaE — 1)1 A-ç
^ •<- â^kMlûMÉ âur iù iraUë tt Oscla-
âm aoiri, trad. de rârigl^U d'OftiHuili
;l7it»ùi*$^«— J^^c'fff W. tepresidrrti
f , fotri d« iV«>fe* #Kr ;j^ïi**rtfrjs poittlsim-
4* raf rfre/rt(*/ic; îtaplt«et Paris, i7flO .
»^ — £te d'un 6a n Citoyen sur les tûù ,
Bi arftf lâllojiai el ia paiements , à ^'iuap«
I «tivmjr filé titillent; Pans, 1789, iii-S°; —
Xrtiût «wr la riêetUsùuvragesde Cmidorcei;
tmK JT9««i I7t9, iii-S**i ^ A'Wrtil d'Ariihmé'
lÊ^aÊ poiÈiUfue : Paris « I790« lO-S''^ — Sout'?-
w« dt Mdtîdf Caritrmane^ mi fi^s nœnn du
l^pv fmsÉ; PaHi, liOO, ia-t% Ièç.^
JSÛO « mort c» 1 576, Klèvè et imi-
tTctiuto ffaroMo , il travmlla, ilit^
I rr«si{ue pour des particuliers ;
wmê^A m memAl de lut q^i'une f!eii]e peliUure
iihalk|ne» «a iatijeay f4à€é près île ma (ûiii-
toi Mi té^iÉé ik Id lf£J4;^a«itiiia de Ferrare,
^WÊà^tM (J«at)f poète BngtaJs nît en 16âSp
«Il ^ 1717. n e&tm diiia Ur^ urdrfÂ, et hûsaa
^ toteatteili H cfes poèmes Oîi a d« lui ; une
mèÊ^bm 4t la Catlip^edit de Quîlliel ; 1 7 1 â ; —
lltitoiififôriieâ e€loç€S; fn-S*'; — TAe Dryaïfjj
^y^yènifi </ '^^ »^nip^; ïa fol
m^iMÊi^^ÉpMèsêf phllosoptiç f^rcr, vivait
V» 3M M> avMit J.-C. Il étaH conlt-iiipurain
dç HacifUgioe, pt appartenail à la &€i te
UoantdUa à PlulipEie «l« l^ur-
TAfiie, f I aui Uret-^'^ de le
r^Mi^tCtn expéditîpn , disajit qu'il était
éê im if mêpie sou» un t^ir!m;f*T iKwr
riépHuldûCÊ de fiuD payi»>
BtrrthQitmi^it } , cdtbr** navi^jiteyr
■é dia« ta Mconde imàXlé du ipu unième
#a iJW. Jçan-Alfoose dAveifd
r Cwr* sai!c«iler« en 1 4S6, ses découvcrtei
4ê Dio^ Cam, t?t les tiîrres 4e B*iiin,
^jcnnpll aient déjà d'en-
ka toirtrliéi de Flaotlrc U^ pciivre de
Jsni|ite le roî ieaa 11 résolu! d'pupéiîer
ruploratriiri vers les côtes d'A-
fouriaft d'ailleurs à et* pmjets :
ffAtamor s'élâient nouvdlement
tribut ^(ise l'on eiLt^^i'ciil %V^yk\ ^ plu-
afrtcaÏBrt sçîn blairât deï'oir imiter
Kfflpi»*. Itoix Daviri^^ furent armés
fiour cette expécihkio iliffidle : Tun
par Barlljélemy Du^ , chevalier
éiè rot, Tiatre avait pour capitaitm
d^ edttnUf nom m*'' l.opo Tnfnnte ;
Àt Vmîft^me ^^laitdi vulur^ au pre*
ÉU& bAlîin<*nt» se dirii^^ri^nl Ik long
WÊéÊaM^ ju^u\iu c:ip Nf;;.in^ là
'MiêU iKii^fière Dinçf* r,tiii. \ partir
a »*iMit ^1 uv
.Tool
31
' de r^ftt^ latitudes «auff<ir<t<:» puur ^X ua4 liU m
dëdéCQiiverlew iiti?mcïiâblea. Paiveniii an %k* da
lat. sud^ à un puîut de la eâle iueipliire, iLiditH^-
sèreiU le pilier de dt^riiarc^tiùri dam la Uph
appelé .Serra Pardu, ta monlagiie jaune, lu
partant de cet paragi^ iU ftireot L^ontrainti», tout
enavançantf de cîiunr plusieurs bordées pendant
dnqjoais, et ils arrivèrent lînJlû» au *iW de-
gré» à un mouillage qu'iU appelèrer^l la Bai<*
cje^ Détours (.In^f a ânà VoUm). En quiltiint
ce point, ils m dïrieèrent Tiîrs le sud peudatïl
treize jour<i , et à mesure f\n*\\& avanv^ient lia
constataîeiït dans la température un ehangn-
rr^ent qui leur lit éprouver une vive surpri!*** ;
ïl% s^mUr^t un froid a«sez întenive. Diaa rln^^i -
ctia la terre dans la direetion de l'est, pen*int ^
dit le cardinal Saraiva» que la cûti: ewarail
encore là nonl-âud. Ld terre ni^anmoini u'ap^
paraissait pas ; âlorâ le eommaudant Ûi |torter
âu nord , et ee fnt en suivant rette direction
qu'jipparnt la rt'i^ion désignée àm^ le^ andcnnc«
caries sous le nom û*àn^ta dos Vûqu^iro».
l>câ tritiuji de Calm prdant de uomt^riniv
troupeauit ^ que l'on distinguait le long rte li
tùit, rnotifèrcnt cette d^noininatton (U. !1 e-r
bon rrobserver iei que lesi doux aavires dont stf*
cotntNis-iit Feitpéditiun n'étaient que du port d*
cijuiuiinto tonneaux , et qu^avee. t;e$ deui frôler
embarcations les Itdrdiâ navigateurs avaient
déjà défiaas^ le (lOint dangereux d'où ÎU dt.^
vaient dater défionnais leur grande découverte^*
De la tiaie dos Vaqueiros , Vm alla loujonri
suivant la câte ju&tpi'au 33*^ 4o' de lat., où il
établit un pilier aui arme^ii da [H>rtugal, qnr a
fait prendre à ce point la dénomination di^ P*nths
; (fo Padrdo. Ain.*i que le fait remarquer M. CM-
dcira » qui a visité tout récemment ces parages,
en quéle de^f ftoti venir» i^lorleux de fou payfi» c^*-
fut là i|ue Bartbélpmy Diaii comprit qu'il teiKuS
I d'efTectner la partie la plus importanïe d«s m
I p^rande eid reprise et que par la direction di**
lerrea vers le nord, il itevait avoir doublé qnetqor
grand cap. Il voulut continuer »on explorîitii>ti
et tenter de se diriger vers les régions désignée!
alors sï va^^uement sous le nom do ferre t da
Preste Jmm; mai a le refus des équi paires, qui
ne voulurent point se porter plus avant, remp^v
clia d'a^^eompïlr son dessein. Ce fut alorîi 6eul*'-
I ment qu1l résolut de prendre solennel lemetit
possession du pays ou, t^inme on di^il aïûï%^ di»
! sanctitier son voyage» en érigeant la croix dan«
' ers ré^çions ine\pïori¥s. Il cboisit pour c^tt*^ c*^
\ rémonie un Ilot de la côte que les Angjaiî^ ont
j appfilé depuis À lagon Buy on Port IJisnùrth.
i II y planta de fies propres mains, une rroiiî ib'
: bois façonnée |rtf le charprntier dt» navire, H il
j communia avec w^ corot^RnoR^ su (M du ^t^nî
Yénért^ drfîchr<:'lien4. Aurléi*art, l Ilerc^lU le mnii
dtihtî dit irti^,
1 M. ratdi^irn fait remarquer avec riJiBon itu«
35
DIAS
(;6 rodber, qui jusqu'à présent n'est guère visité
«^e par les oiseaux de mer, (ut en réalité la |>re-
luière des terres au del^ du cap fDulée par le
{lied des Européens. Le grand navigateur se
|K)rta ensuite en avant le long de la côte de la
Cafirerie, puis arriva h un cap et pénétra dans un
tleuve auxquels il imposa le nom d^ Infante,
en souvenir de son digne compagnon de voyage,
i*t non ponr rappeler le nom d*nn prince de la
maison royale, comme semblent Tinsinuer quel-
<{ues biographes modernes, qui oublient oom-
)»létement de mentionner dans leurs récits in-
r4)mplets le second commandant de Texpédition.
Ce cap glt par les 34*" 30' de lat., et a conservé
jusqu'à ce jour le nom mémorable qui lui fut
imposé; mais le fleuve sur les cartes an^isesa
pris la dénomination toute récente de Brfeife(l),
de même que la haïe de Loorenço-Marques
s'appelle à tort néanmoins le port d*Alagoa-
Baif.
Tous les faits géographiques acquis h l'histoire
1>ar Texpédition de Barthélémy Dias sont, grâce
5 quelques recherches sérieoses, fmfBsamment
connu8.,Ce que Ton sait moins généralement ,
cVst que Ton commença dès lors h suivre on
système de conduite h l'égard des naturels bien
opposé à celui qui dominait quelques années
auparavant Au lieu d*enlevet par surprise les
noirs que l'on rencontrait isolés sur la plage, on
déposait en certains endroits du Kltoral des
hommes affidés appartenant à la race africaine,
et dont on avait su gagner le cœur en les traitant
avec humanité; ce ftat ainsi, par exemple, que
Dias rendit à leur patrie deux des noirs qu*en
avait arrachés violemment le chef de Texpédition
précédente. Quatre négresses, qui avaient long-
temps séjourné à Lisbonne, mais qui néanmoins
n'appartenaient point à la portion de TAfrique
que l'on visitait alors. Turent également laissées
8ur le rivage, à peu de distance des lieux habités.
Messagères de paix, initruites par ordre de
Jean If, ces femmes devaient faire connaîtra aux
villages du littoral les dispositions nouvelles que
l'on devait conserver à leur égard, et qui ca-
draient si parfaitement avec tes dispositions na-
turelles du chef de l'expédition. A l'audace qui
IVntralnait vers des régions inexplorées, Dias
joignait plus d'humanité que n'en avait eu auam
(lèses prédécesseurs. Ce louable sentiment, qu'on
aime k trouver chez un homme de sa trempe,
fut malheurensement mis en oubli dans une cir-
(1) U m pldi tîéaéraUiDcfil ronnn mo% le nom de
r.remt'Fiêk'ntcer, r;ror«-#'i«-ilir/r. Grande Rivière det
iy>hiion« Enm re lewe et le rap dr« Atsmlllec , Il y a
cimi bakt phartpajes dont la plu^ occid«-nlaie est en-
core appeire aojoardtiul du nom de S4int-séba«tien,
que loi Imposa Manuel de Mes«|iitta Peretrello. l.e^ baie^
«ilMea phM a l'cat sont appelées par les Uniiaodaia :
Moutt, Hêttmkbgrg, Camtoo rt ItcarU-Kop; res noqM
correspondent aox anclrnnr« dctinminalluns r^rtucabies
de San»Braz, Fomuua, San-francitm rt Lntfôa ; celle
concordance, i^tabttc sur pltt^''"rH carir*. Ir^l «urtout
d»ns un tratall (reoftraphkiue rirciile dr tl^i a ITtS. par
liumlnT. capitaine de fr^calr. < r «hin.'uiriit mjniurrtt
eiUtc datt« |j bibilothi*qiKdr l'urlu.
constance fatale qui bous est
publication récente d*m précieux i
de temps après avoir doublé le
nimpoaa hi dénoroinatioo qui de
célèbre qu'an relow, il arriva d
désignée dans les cartes aodcnnt
de San-Brax (l).'Là U voulut foin
ses équipages; mais les nature
obstinément raign^e, doommen
des pierres contre les £aropéen.<
alors contrafaitde repousser la for
et un de ces projectilea redoutabl
gnait au quimoème siècle tous h
rcau, et qu'on lançak an moyen
étendit mort s«r le rivage on de
il appartenait sans doute à l'un
villages de Boschis ou de Hotten'
valent le long du littoral, et le
acte de violaice accidentel fit ou
si pacifiques qui avaient marqué jt
progrès de Dias le long de la <
Les relâdies en furent gênées ,
ment s'empara bientôt des équij
de l'expédition se vit même contr
Hiàtreté de ses compagnons, à réC
ne fit pas un long séjour dans
Itérées qnll venait d*attefndre ; r\
venu jusqu'au Rio-Infinite, Il se <
regagner les parages plus rappn
rope. Malgré les roagnifiquen
; boHifs qui erraient le long de la
! yeux des navigateurs, i parait, ne
j que la terreur de monrir de faim
; à coup des Portugais. N'est-il pat
, le souvenir de la catastroplie de
empédiant les navires de se ravi
première cause de cette crainte i
Toutefois, le chef résoin qu'avait
ne se décida k rétrograder qu'ap
une dernière fois les officiers de \
conseil et leur afoir soumis V
I vora général; mais lorsqu'on eut vc
des équipages , Târoe énergique <
: consentir à approuver par un eue
; cite ce qu'il regardait comme ua
fit donc signer par les otTiciers au*
mandait Tacte destiné à constate
que l'on venait «le prendre, refu«
sumer sur sa résolution propre li
pareille d lion. 1 venu en eOe
auquel il h e nom
l^agnon, utr. u ne
I jours de imi i | wrr
I jets de Jean n : doCh» , u
salent successivcnent. Les no«'
rtnde, m ranimani Tcspoir des
;ii On confond nrdlnalmMVl li iale
'. rteth Vat aTcr San-tru; «rlM MM.
i ce nom doit s'apfluwtf a la kmt ém$ 1
<ir U pre»kfclMnau iLCcnt à In pabiKi
I lin Hoteirp 4e Vance et Cmm fn'M éo
•le rHie crrear et et Mrs a'Mrtre» m.
l'jr l»w».
DtAS
fai glolr« qMt hii réservait It
<Mn d'Enunaaiiel. Ce fut à l'Ilot da
lied de h croix qaH a?ait élevée na-
i Diit prit la résolution déAniUved'a-
kMie exploration. Mais au moment
fl se passa dans rame de l'intrépide
de ces luttes dont on n*a peat*ètre
■meot apprécié la grandeur. L*autenr
i« ^ trait sons les yeux les journaux
liaa, pcot seul aujourd'hui nous aider
BMire. « Lorsqu'il se sépara, dit Bar-
tterqaH avait placé en ce lieu, ce fut
M acatimcnt d'amertume, une telle
t|B*on eAt dit qu'il laissait un fils
toaait, surtout quand il venait h se
ter rwliirn de périls lui et tous ses
ieal eoofiw, de quelles régions loin-
Bv «vaiC fUlo venir, uniquement pour
Bile borne, puisque Dieu ne leur avait
rééle principal. » Lee matelots eom-
loMBl alors ce qui affectait si dou-
ai leor chef; ce Ait après s*ê^ éloi-
tdnCnu (et avoir tenté de se pour-
ï gui Dru ) qu'ils eurent réellement
Si de ce grand cap, « caché pendant
■triaes d'années, continue Barros, et
nlpieiir, d'accord avec ses compa-
IMMle Cap des Tourmentes (o Caào
Éil),«B souvenir des périls et des tem-
illar ivait Cillu essuyer avant de
EÎMe découverte est accomplie , au-
p d'âne grande importance ne vient
Time de Pexpédition. Barro<t cepen-
il un touchant épiso<Ic, qui dut at-
dn du retour. Un petit navire chargé
JHMements avait été laissé, par pré-
IVÉcf , le long de la c<Mc de Guinée ;
tl était décimé par les collisions avec
il par les maladies. Le ^niil homme
||i y demeurât , Femand Colaço, l'é-
^livire, mourut de la vive émotion
i k la vue de ses compatriotes. Du-
i partie du voyage, Dias visita
le la Mine, prit à twnl de son bàti-
I grande quantité de (H)udre d'or,
l de Lisbonne en décembre 1487,
à son exploration seize
I Jinrs.
Ëiipcitê de prévision qui n'ap-
t iMNnmf ft de génie , Jean U sub-
[ Cap de Bonne-tlspérance à la
hii avait imposée Bartbé-
■ avant l>\pédition de Yasco
\ déjà se réaliser pour le Por-
auquel il préparait
I envoyant Paiva et Covil-
I Indes. Chose étrange de la
I toujours disposé à récom-
i d'une valeur réelle , il parait
I importante, nul titre ho-
^iDias. No dans les rl.ib^es
ij]{c?i méili^rt*^ dâ ta a^iMié ^ il m refut point la
quâlîtlcRtlon» »i cnviik de tuu^^AccailléfidK ans
plus tara |Mr KmrtiJtiiMvl au tht^ iMhlm eori<
liuuateiir de ses dét^ouvertea, La 6uoci$asnyr ilt
3vm II m rut \m» pliii ju«le «tvert la handi
marin que ne t avait été son prédéeesanir. Lors-
que Gama partit pour «a mémomble expédltloi^
Dîâii rarxom|kigna , m^ts ce taî seulemi^nt dti
rant une \mfîw <lfî la rutila? , rar il était cliar^ti
d'un de cea commanderncnt* miitc'* qui pt^r-
mutaient à C^lui qui en était fcvi^jiv d'aîlier îiii
servie* de rKlnl le &oin de ses propre* Inlérél»;
ft cjepciidant on reconnaissait le premier exploFïi-
If'urdu Cap ponr iîï?t'nii*ur m%m haNle qu'il étiiit
inii'épifJi^ marin. Le Saitit^rtutrifl, qm tnmlM
le futur aimrâl de* Indes, avait t^i^ rorHtfiiif *oui
sîi direction ainsi que le Satni-napfttWt. Lp (M'ItI
bâtimenl qu'il commanda alors éfiiît une f^îiiiplti
caravelle, destinée au trafic lucralii «pm \'m
farsail av^ Saint-Georges de h Mine* Ft «tloii
lopinion générale, on lui açail accordé ce cûîn
mandement comme une faveur sJi^nnli^v Son flu-
cieo pilote, Pem d'Alemquer, oonlînim le votiiji*^
à hohl du Saini-Uabrîei i matR qiunï h lui, M rïwt
quitter la flotfe peu de temps aprè^ qm* Ton eut
dépassé les lies du Cap- Vert. MïïMjx acrv* p*'iir
fitre par les eîfconïrtaiiceft , son frère DIojîo Duv*
accompiignn Ce a ma aux In^^les^ et fiït chftr^i^ de
cimiiuire plus d'une né[:oriation dt^lienle n\iH }«?
souverain de Calknt ; ce hit n»ôrne Ujï qu» «pl^i-
nit les dernîëreii dlfïleultés du déport, et qui
servit tle secrétaire nu radjftti ^ lorsqu'il *e dt»-
€tda à écrire au roi de l'ortu^L
Dîaâ Témï assez pour foir le?» rwa|;niliques ré-
sultats de Ra découverte, et il flemblis lu^m*?
(jii'tipré? Ii^ rt^toor de Ganta mi se ^oit reiwiHi
de l'avoir laissé durant tant d'années <ians un
poste secondaire. En Tannée 1500, le jeune roi
lui confia le commandement de l'un des douze
navires qui composaient la seconde flotte en-
voyée aux Indes. 11 assista avec les capitaines
qui entouraient Cahral à la mémoi-able dccwi-
verte du Brésil; mais il ne devait jamais voirce»i
rives de l'Inde qu'il avait clierchée» dix ans au-
paravant avec tant dMntrépidité. Le génie de*
tempêtes devait se venger, comme dit Camoëns.
Depuis les premiers jours du départ la flotte était
déjà réduite h onze navires; et après que l'on
eut quitté les parages du Nouveau-Monde , une
grande cx)mète vint jeter l'épouvante dans l'esprit
des marins et faire redouter quelque nouveau
désastre. 11 y avait neuf nuits qu'elle brillait de
son éclat menaçant, lorsque, le 20 mai, un de
ces grains terribles, eonnne il s'en déclare dans
les parages voisins du Cap, assaillit tout a coup le»
navires portugais au moment où ils marchaient
encore de conserve; la flotte fut en un moment
dispersée, et quatre des bâtiments sombrèrent ,
« sans que jamais il y eût remède ni secours » ,
dit la vieille relation anonyme insérée dans la
recueil de Temporal. Le navire oomromandépar
Barthélémy étnit du nombre de ceifx qui furent
2.
39
MMÏ en^outi» ilaii& lc.< flol^. Lo lA^ine narrateur
raconte qu^après un jour de tourmente la mor
ne calma soudainement ; les sept bâtiments qui
HTAient n*sistc à la tempôtc visitèrent sur la ciHe
orientale Mozambique, Qiiiloa, Mciinic, Maga-
ifoxo, et sur la côte d'Arabie et de Perw;, Soco-
tora, Jalfar et Ormuz, puis ils mouillèrent à C.iiirut
le 13 septembre de l'année 1 joo. I/auteur des
fMsiades a rappelé par la bouche d'AdamasInr
la gloire de Dias et son malheur.
Ferdinand De:iis.
Kernand Lopfz de f^nlanhcit», Hittorietda ConqHista
Un India. — Joâo de Rarro*, .4tia^ decada I. — Rana«:it
■r.ollrcllon de) , NavioatiOH du capitaine Ptem Âl'
t'«r«s; dan« la CoUeetUm de Temporal. — Cardln.il Si-
rjlta. Indice ddi Naviçaçôet^ etc. —BoMrodn f^iogem
tit yatca da Ganut, Kopke et Palva ; Porto, tut. \an.
MAS (BaUhazar),iioiiie comique portugais, né
dans la première moitié du seizième siècle, mort
dans la seconde. Esprit ori$piial et nourri des
trailitions chevaleresques du moyen âge, Uias
marchait plus volontiers sur les traces de c;il
Yic^'ntc que dans la route marqufH*, par Ferreira
et SA de Miranda. On n'a recueilli sur lui que
bien peu de détails, et l'on sait seulement que,
né À Madère , il vint en Tortugal et vécut du-
rant on (lartie du règne de D. Si^ba.slien : il
est prolxihle qu'il mourut à Lisbonne. llarlMsa
MacluHlo si^alc une dixainc iV Autos de sa
ldÇ4)n répantlus dans plusieurs recueils ; ces es-
pèces de mystères sont empnmtés pour la |>lu
DUS
Vert. ^ Nous iftiioron» ii LtMireino 1
K^nent écuyer de TfnEuit D. Hoirii
rentdu précédent; il fit partie deu
l)é4lition, composée de qmlom c i
en 1 446, sous la directioo de G' 1 1
k la découverte de rembouehuiv uu I
gai , dans lequel on croyait rcr4>analt
! Gonez Fjnofi de Aiarara, Ckrwnicm d>t
* r ComqHiita dt fouine émém pr/« pnmttrt
' per dtligencim do vistamde da Canvira:
\ uma imtrodmtedo,ttc.,pKUt vtirondc de ï^aat
I Ailiand.Kr. In-s* et In-i*.
1 * DIAS (Gosponf), peintre portogj
' dans la première moitié du seizième
suppose qu'il exécuta la plupart de ses
à LislKMine, de 1520 à 1S34 ; mais on
de renseignements sur lui : la trail
I quMI ait été à Rome , et tMitefuis il
marquer, avec le eomte Raczynski , '
rois lie HoUaoda, dont oo a drt lettr
(ieiiaes sar les grands artittes n»ntf
ne fait nulle roentk» de lui ni de ses
Jean III otilisa son talent, eton bi attr
taUeao de la chapelle de Sainl ,
fslise qui existe sous cette invonumi ;
sente le saint, auquel apparaît on
La Venue du Saint-Esprii , qa*0B a
au même artiste, n*esl pas acocfilée eo
l>ar le critique cité plus hant. fi n
de 1534 soit iMMitivemcnt (~
|iart h l'Histoire Sainte, et tel est celui du roi i qoe dt- sa eompu^tion, on allègue «k
Salomon. Les h»gioi;raplii>s de b Péninsule ont
founii les autres. On si^ak* parmi ces der-
niers les Aittos de sainte Catherine et de saint
Alexis. On cite également une traj^^ie dont le
sujet est tiré du liomnncero gênerai, presque
aussi répandu à cette é{K)qiit> en Portu^l qu'il
l'était en ICspa^me : c'est le Tiiarquis de Mantoue
et rem(>ereur Charlema<;ne. V. I).
Rurbo^ M:fChado, itibiiotktea Liuitana.
* DIAS ( Diniz), navigateur portugais, \i\ait
vers le milieu du quinzième siècle. Il était né A
Lisbonne, d'une famille noble, et avait le titre d'é-
ru}er. Jean l«r l'avait attaché à son S(*r\ice, et
il passa ensuite à celui de l'infant I). IIenri4]ue,
qui l'employa durant les nombreuses explici-
tions dont il était le généreux promoteur. Diniz
Dias reçut le commandement d'une caravelle
en 144 5. Azurara dit positivement qu'il ne con-
sentit h aborder la terre qu'au moment on il se
jugea |iar^'enu « dans la terre des Nègres , que
l'on nomme gens de Guiiife. Comme il pour-
suivait son Toyage, les noirs, qui contemplaient
son lïAtîmont du rivage, ne revenaient |X)int de
leur Mirpri^e. Les ims (len^wiient que c'était
<|tieit{ue (>oisson énonne. d'antre< suf>pos:iii'nt
«iue ce ptHivait étro une apparition fantastique;
il y l'n avait enfin qui \o>.iit'nt d.in<i la cara^clic
un oi>j>.iu gi'^nnti'>qu>' planant au de«siiN diN
••aux. •• Dini/ Dias «iit I»» tnrt de s'eiiifiarer de
quatre niiirs, qu'il conduisit a l.islionne. Azurara
:il1iriiir inn' te fut lui qui ^'1 h proinier le Cap-
excellentes pour proQver qn*il y a iri r
citant les |iarolct du chanoine Villeh
I canlinal Saraiva s'appuie poni mettre
j dessus de tous les autre» peintres por
• critique allemand semble poorsuifre
I négation , et ne donne ce doconent
I tonte réserve. Nous reproduirons ici b
I expressions de Villela, pour fatav rue
moins quel est le defEré de réputatioc
tar lie au nom de l'artiste : « Le tal
• pani Dias, qu'on Toil sur Tantrl «k
« Jésus de l'église paroi»siale de
« da iirira, est un miracle de l'art, j
m vite du pinceau et la tivadie et
«< ftions. Le coloris est admirable,
n Dias prouve , par les perfection* ip
« manpie dans cet ouvrage, qu'il pt
t poésii* de l'art à un degré sulMime
1 ces qualités qui lui ont valu le m
•' pliael portugais et l'ont place bien
• de \Ascci, de Pierre Têrugin, de
1 d*A«elar et d'autres grands artislei
n règne d'or d'EmniaiMiel et de .
< tant d'honneur à la nation n
terminant cette dtalioD. M. 1 «um
<]ue le Christ tombant accakw «uus
•le la i-ntix . et qui est placé au-dessc
••«raîirr, don» le monastère de Belen
Mgne de Dias; mais il le tranve inli^:
|M'int. Le TA ris/ ctmromm^. d'efunes
la iLite de 1 ro hii est «^alnm-nl Alti
DIAS
artûies portugais ont porté le
100$ dtaîoiis Emmanuel Dus,
lupposeaToirétéappeléo pat dos
redes Christ), parce qa*il avait
cnbre de «tatues du Sauveur; —
I, architecte, qui vivait au quin-
■ Jean II -, il fournit k ce moiiar-
los et entre autres le dessin de
tt de saint Pantaléon h Porto.
F. Denis.
cyntkl» Dtctionnain histùTico-artit'
, pamr faire inite à F ouvrage apant
frU m Portugal; Parb, Renooard .
Fret PnAClseo de Sam-Luix, cardioal
ilfiMS ^trtUU» portugait / Litb., IS39.
(iftA ( Gaspard ) , écrivain por-
0 da seizièine siècle , mort rers
itième. H aTait fixé son séjour
( était peut-être originaire. Mêlé
Ite colonie pendant que Maurice
eoait sa domination sur les pro-
1 passa en Europe, et il fut em-
toiîde. Le prince d'Orange jugea
BBdre k la liberté ; il publia alors
Maie, qui ne peut pas être sans
rtoire du Brésil durant cette pé-
kitre de Tancien prisonnier, in-
IJki in carcere unde erupit
itfi;ift47, in-4». F. D.
tfpe) » écrivain théologien por-
►frfiWimf siècle, mort le 9 ayril
llMire de la ville de Bragance ;
Irilla de bonne heure son pays ,
tlWdre des franciscains. Ce fat
Balamanque qu'il se forma dans
ig^oes ; mais il était naturelle-
\ fl acquit bientôt une iiaute ré-
Mre. Ce fut surtout eu Espagne
flifluence sur les populations,
Ibi latin et en castillan. Ses ser-
Ifrimés fréquemment ; les pre-
Mt ce titre : QuadrupUcium
\§moiidie a dominica in Sep-
i ad glorioxam Domini He-
b sonda ecclesia habentur
ÉMifn pars ; Salmanticœ,apud
§tm, 1685, in-A". Ce ne fut pas
IJjpifition de laulrur que ces
liapriniés à Venise en 1586 et
Érfi de Sales les lut, et pro-
i|RV a%ait réellement l'esprit
Epâ reconnaissait d'ailleurs de
*^ ■ " Tous les sermons de
I à Lyon ( 1586 ), chez Pes-
f| à Cologne, 1604. Léon Pi-
été traduits en langue
: en aztèque. Nous si-
5 auteur . Summa prx-
I lùcis communibus io-
^1686, 2 vol. in-4° ; réim-
r^ 1&89, ei k Lyon, chez Lan-
tcnnonaire a été fréqu'.'m-
ia siîcrati.uimtt Virgen nuesfni àvtmru , *sr/
f/i4c $c conticncn muchas comidcruciGut^ lU
ijrandr ^pirUn fj puntos delicadixsimm <f<t
in dmrm Excrituru^ de*, fie,, con un trntmia
ai çabo de ta FaiâiQti de nuesir& iiedemptnr
e de ia Soledad de in stmcd^sinm virtjfn
MiariasaRÎtSêima: Barc^lona, 1507,ïa-4''; Irad.
en îtdllmr!! imprûûc chez Le^ Juntes; -^ Qmn^t
Ttatailû.i en loi quaits .%e mniicneji inudmn
fj muff ea^fifenies considermêottts para iox
autos gencraks que. se ceîtbran en la sania
casa de Dios^ de ; S^lamanca, 1637, el 1604»
in4". Ce dernier ouvrage a Hù traduit en latin
^t imprimé en t59U. D'apréâ les txmâeils mémo
dcDias» F. Francisco de CamjM>s^ religieux de
sou ordre^ a (îiiNlé Vlndejc moraiium ctïncep-
fuunit on 1 ai S, à Salamanqoe. C'est \a substuncc
dt^ ouvrage]^ ibéologiqut^ de Ûia»,
nidUtïthg^ti iiitjutna nova, — Ildllcvord , mù. ettriûau,
t.éaa findi}, iiiibiiitiiitctM QTietdai $ occlUcntat. B %ul
petit ka-tul.
*DiAS ( Dieg€* raiintin)^ pt-inlrc cs-fiAgnol»
né à la fin du i<?fiC)èine sièçlt^ mort en icrjO. Jl
naquît à VaUadolid^ et eut un Irère qui en allant
mourir en Amérique, le laissa héritier d'un*
fortune consid/'rabie. Quânl «é lui, il ne so 1jvr«
(>a& aidiisivement à la mUum de Tart^ car il de-
vint familier du saint-Qffice, cî, ce qui vaut mieux ^
luÎKSa d«?s fonds conBidérables pour IVutrelieii
d'une fondation fneuse où L'on éJerait de jeuf»^
orpheline.?. CYlaîl un cobriitc, et il est autcnr
ft'f¥iivreâ considérables. On a de lotdanssaTîlle
natale : une Sainte FiimUte, placée dan^ imedeii
cUap'lliïs de réglisc de Saint- Benoit, puis diven^
tableaux t^ui omeni à Valladolid le cloître du
couvent des francîsealns ; un Jésus en/an i de-
vant ies docteurs orne également dans cette
ville le monastÈre iltïs Hiéronymiles. Son tableau
ra pilai, néanmoins, e$t le retable figuré sur une
tu)li% et qui orne la chapelle des Orphelines de
Vallikîolid. Ce tableau , dont on admire la (ler-
sfjeiiive, repréAPiite au c^fnlro saint Joaclùm,
Kaînte Anne et la Vierge encore enfant» ainsi que
rardian;^»^ Cabrii^l tenant un lis & la main. On volt
ïl^ por Irait d<' Tarliite et celui de Doiia Maria do
k VaUà*h, sn femme, placés dans wtle noéoba
cliapelle ou ils ont reqn \a ^pulture. Ils KOiit
re^aritèâ oiitime blenfiiiteurs de ce pieux établie-
sjff lient, F, 11.
Oiii-IïçnBiiiici, medonario hatûrln dt tôt wtm
iitiitrêt {*ra/emrêM da Im àriiai arttr en Eipabu; Ma-
drid, iâ<»,« vol. peut in^i'.
' HtAK {Ftrudo}^ i4>lèbrti voyageur lirésî-
bcn, lié dans la première moitié du dJi^sepliéiiit
siècle, nvort vers ICSa. Comme presque tous tes
e\plorateur<i. cnlrf prenant s de cette époque « il
avait vu le jour à Saint- Pau L U>rsque le bruit
2M? ri*|ïainîit, ajîd'S les n*cUeiTi»€s de Marcos de
Azcvetici Couiiîilio, qu'il existait dans les régions
mt<*ricures du Br^il des mmes d'émerautlta at*
43
fectant la fomit d'une iiioaUgiit, il D'IiéttiU poiot
â euireprendre la UécouverU de ce tréior. Le
{gouverneur da Brésil lui donna en 1671 lacom-
miftsiun officielle d'aller à la reclierclie do nou-
vel Eldorado, et il partit en compajpiie d'ane
troupe nombreuse de Guainaies , Imliens belli-
queux , qu'il était parvenu À soumettre sur les
bords dn Tibagy, à deux lieues du Rio de la
PUta , quelques mois seulement avant sa mé-
morable entreprise. Le chef Tangù , qui avait
consenti à devenir chrétien , sons le nom d'An-
tonio, devint son plus fid^ allié. Il s'enfonça
guidé par lui dans les forêts, et se fit suivre par
«on fils JoKé Dias. On affirme quïl réalisa son
hardi projet; mais il n'est pas aussi sûr qu'il eùi
découvert de véritables éineraudes, et peut-être
renrontra-t-il simplement des masses oonsîdé-
riMes d'aides marines; ce qu'il y a de certain,
c'est qu'un autre de ses fils, Garcia-RodrijpieZ'
Paer. , présenta h l'administrateur général de la
|irovin('« de Minas des pierres brillant d'un vif
éclat, rt <|u'il le pria de les adresser au prince
rë<;cnt, devenu plus tard don Pedro II, afin qu'on
Ml examinât la nature. Ces pierres, découvertes
ëu milieu des montagnes et dans un lieu qu'on
avait bdptisé du nom très-problématique de
lleino dos Mapaxos , furent remises en 1681 ,
avec les plans et les roteiras dressés par Fer-
nflo Dias lui-même. Les pierres merveilleuses
baptisées du nom d'émeraudes furent renfermées
«laos un sac , scellé du c^liet de l'administra-
teur, et remises, dit-un , au coq^s municipal de
Saint-Paul , le 6 juin 1681. F. D.
Mémoires partieuliert,
* DIAS ( Gomes ) , historien portu^is, né en
1 W6, mort le l*' novembre 1 5%. Originaire d*È-
Aora, il fit ses études dans cette ville, et il y
rc^ut le titre de maître es aris. Bientôt il a|»-
partint à l'onlre militaire do Santiago, et il fit
profession dans le cou\ent royal de Palnielia,
le 13 mai 1571. Après avoir professé la théolo-
gie morale , il devint prieur de l'église d'Alco-
( liète ; ce fut là qu'il mourut. Il a laissé un ma-
nuscrit important, intitulé : tllttstraçdo dn re-
gra , privitegios , origem e obrignrôes das
quatre ordens mUUares , que ha nesfe reyno
que sâo Sdo : Thtago, Christo, AviZff Malta ,
com um con/essionario na fim. F. D.
BarbOM Macbado, Bibfiotkeca UtsiUma.
DIAS ( Henrique), célèbre dief îles troupes
brésiliennes, ué à l*emambuco, vers les pre-
mières années du dix-soptième siècle, mort après
IGâ4. Il appartenait probablement à la dasse
des noirs libres ; et si Ton s'en rap|iorte ao der-
nier historien qui ait retracé ses hauts laits , il
aurait reçu primitivement une cdoratioa qui lui
aurait permis àe suivre plus tard il importantes
négodatioDS. Ce qa*il y a de bien certain , c'est
qu'il commcora à figurer dès Tannée 1631, sous
le i^Temeroent de Mathiasd'Albuquerque, dans
cette lutte proion^âe que le Brésil eut a couteair
) la Hollande, et qui «e termina par kur r\-
DIAS 44
pulsion. 11 donna dès lors les preutci las pim
évidentes de courage et de sagMilé. Le i /
général don Fernando de Mascareniiat,
da Torre, lui confiera par lettres pstestes dn 4
septembre 1639 le poûe decfaeT et yterpair
ffàiéral des noirs et molâtres de l'amiée brési-
lienne (1), avec un traitemeot mcosod deqaa-
rante cnizades. Le corps nsemfalé per Diu m
composait principtiemcnt de noiis crtoles , dt
Minas, d'Ardas et d'Angolat. Les icnioes qv
rendit cette tixMipe indomptée ne peuvent «tii
comparés qu'à ceux dos à l*armèe tadleoM
commaMiée par Camario. Dorasl celle gMne
adiamée, le petit corps de Diat m Art psslMH
jours soumis, comme no le pOMe Ucb» an Wi
sévères de la disdplioe. En tdoi des oecMioM
même ces terribles auxiliaires ftipyturt dt
terrcfii Tenoemi autant par leors coiitnwei ksr-
baresque par l'ardeur de lenrooHrege. Il nanS
certain que plusieurs d entre c d^rânilai » '
morts ; et que portant ces Sèi hhm
au bout de leur lance, ils Tea« r
colons un tribut que l'on ne ' *
l'épouvante qu'ils inspiraient, rwr» oc^o n ^
ment au-dessus des hommes q«1l eopiMi
Dias avait en lui les onalités md en
vrai général , et il f
commandement * v v
eut même dans In < lè i ^
confiance en sa pnidcnu: poui r-
droonstaooe notable radroiiikBt.«uwH ■
du camp. A la première bataille de Gar
eutlieule 19 avril lA48,el d'où les 1
dater avec raisoo Toriglne de lesi
les Hollandais dorant let ■
siède, l>iasdonnades^.vM«i»iMiMpfa
valeur ; il (aul dire néânimKiu qse. ci
garder rarlilkrie conquise asr Pca ■
sut point la conserver. Dsroe oas
presque aussi peu <
neveu de Caroarào, se u«
cette vidoire remportée wr i ..
lui qui, en 1649, enleva le §m% «« h>
I phu tard le général Barrelo le gn
verses missions périlleuses, H
corps qu'il commandait déjona i
cautions de rcnncmi. EsSn, à L
néede Garaiapès, Knéele If im
où commandait llrindi en I e
mood , quoiqu'il n'edt ioas ■<* <
petit nombre <l nmiet . fl dsMS «
nouvelles d*an o
A la reprise dn mk, iom. ■
important; enfin, li fat pic
qoi teiminait nne goem 4av
durant laquelle riiitilifinfl ■
réalisé des bénéfices eoMldé
avait perdo phii de 30.000 bh. i
térid immeoie. P«ndMl <
DIAS
i sa carrière miliiaire, Uen-
iCamarfio, le titre de
r dB Ghriel, aiais on ne lui accorda pas,
■I cteT dea IndieDs, les hautes préroga-
•"■Wacfaaiciit à la qualification de Dom.
Bi poranaeat biographiqaes touchant sa
I 9ÙBÂ anasi lieaocoup moins nombreux
K qaà ont été recneùlis sur la 'vie du
PHÉ^nrea. Après les événements |x>U-'
jm wkM dore définiti?eaient le traité
9 d qui termine les hostilités entre le
I m In Hottandey nous perdons même
lent la traee du fameux mestre de
ir. n n'en est pas de même du corps
■mandait, et le grade de colonel du
I dn Henriqne Dias, composé de nègres,
iHaenaent oonaervé, pendant près de
hdea, poor rappeler la valeur du chef
> place à eôté des Camarilo et des
t cette longue succession d'an-
\ à nn noir que ce comman-
k 4IÉ dévola : plus que le cliangement
Mtana peut-être , il a préparé l'ère d'é-
lan gridoelle qui marquera pour toute
Ifc fèpie de don Pedro 11.
F. Denis.
ÉMtéeiéMM. CastrMo LtiiUano. — Southey.
. — Abreo e Uma, Sf/moptU de dêduc-
. — CoosUncio. HUtoria do Bra*U. —
, Mémorlat kistorieat daprovIneU» de
i ê^wL to-«*. ^ Doc. inédUs,
rique), écrivain portugais, vivait
ladilème siècle. Il faisait partie de
D. Antonio, prieur du Crato. Il
Iéi; le 5 avril 1560, Aur un bâtiment
m par le cap. Riiy de MellQ|da Camara.
INir été contraint de relâcher à l^ahia,
II le Cap de Bonne-Kspérance, et par-
Èt à Sumatra. Ce lut là qu'il faillit
Insna efl'rovable naufrage. Il a décrit
Énaat mémorable dans un opuscuk. in-
I dn Viagem e nov/ra/jio da nao
e/off para India nn anno 1560;
, ln-4*. Ce récit est reprmluitdans
: Historia tragica murifima.
V. I).
Hl«. Bkbltotjieca Lusttana
el ), mîâsionnaire portugais, né à
II&59, mort à Macao, le 10 juillet
dans la Coinpa;;nie de .lésuH en
tMtaché aux missions de l'Inde en
la même année; mais le
i en pièces dans le canal Mozam-
I de ses comparons de naufrage,
, évêque du Japon, échappai à la
tous deux a quelques débris
i mille dangers , ils furent jetés
I SOT la c<Hede Sofala, où ils lu-
'• esdavage. Leur captivité dura
. Mis en liberté au bout de ce
l Goa. Dias y commença sa
Doa à Tana, à Chaul et plus
le titre «le vl<jt<'ur; il par-
tijurut durant truis ani ha iti%4frM'£ province*
de l'Empire i:ékiic\ il ^mFvt-rDy cnsiûlt; ï<; m-
minaîre de Macao, qu'il quitta potir dirigiT U
mmïoa de Naakin. Hur la lin de sa %k, t\ lut
nommé visiteur gênerai de la Chine rt du Japon.
On a de lui : Caria escrHa de l'tkîm rm
I60Ï; *- LiiicrùiiamtMs^ fHiur lt<s mmévs m»
et J6ïâ, datées de Kiatim cl traduites en italifin ;
âvtmmariù da: Simothtm luâitoiuit nu 10$^» Ha-
DIA5 ( Le P. Manoei ), missionnarre et a*-
trooome portugais, ne^eu du précédent, né a
Alpalbam^en làSû, mort dans îeMoran^e, le I3
novemhra leJi). 11 Et profession en leoS chet
ïcâ jésuites d'Évora.Kn JOIIjI p-irlit enmiiâion
pour ta c4te de MaJabar ; il enseigna ta pliitoso*
phieàCïicbin, et fut nommé recteur du séminalr*!
de Saiût-^Tboraai, Le P. Dias fut un des premier»
mîssiomiaiT^* qui pénétrèrent dans le Tlubel,
pâyi presque incoûau des £urupt«€a& à cette épo-
(|ue. Il eutreprit ce voyage dangereux datis U
comiM#)ie du P. loào Cabrai, La rinic!o«tr«
des bèïe^ féroces, la faniine dans les d^rb^, Iîi
nécessll^ de traverêér h gué des cour* d*e-^ii
profonda ou des terriîs inotidà^ ne Tarrélèrent
pas. Mais il éprouva tant de faligues, <|u'rl mou^
rut dans son voyage. On a de lui t Trniato
conira as que Julgam que os emnêiaë mm
iubluHares e eicmmture^; ce traité fut èï^rit
a l'occasion d'une comète que Dias oba^rv» â
Qxitiin eot&lS,
Dictionnaire hiilvr%qu€,
DIAS (Le p. ilfanoe/ ), missionnaire et théo-
logien portugais, néà Castello-Branco, en 1574,
mort en Chine, le 4 mars 1659. Il entra dans
la Compagnie de Jésus en 1592, et fut envoyé
aux missions de la Chine en ICOl. II parcourut
presque tout l'empire chinois, et vint à Macao,
où il j)rofessa la théologie durant six années. Il
fut ensuite vice provincial, puis visiteur général des
missions de Chine et du Japon. Il mourut à quatre-
vingt-cinq ans, après un siéjour de cinquante-huit
ansdans l'Asie centrale. Dias a laissé les ouvrages
suivants, tous écrits en langue chinoise : Traités
sur les évangiles de toute Vannée; en 12 vol. ;
— Litanies des SS. Anges; — Mode dt cathé-
chiser les gentils; — Traité de la Sphère.
Stimmarto tia Bibliotheca Lusituna.-Martiol, Brcviâ
nelatio de numéro et gualitate rhristianontm ajmd
Sifias; Roiiip, 165V, Jn-4«. - Moférl, Grand Dietiom-
naire historique.
DIAS ( Roberio ), explorateur brésilien, né au
seizième siècle, naquit dans le Beconcavo (1) de
liahia, et mourut après 1591. Kn explorant la
province de Baliia, si peu connuealors, il décou-
vrit, dit-on, des mines d'argent d'une telle ri-
chesse que, selon ses propres expressions, on
|K)uvait les comparer, pour leur abondance^ aux
mines de fer exploitées dans la Biscaye. Le Bré-
r On d^si^'ne aln»i tout le cirrolt de la baie fnijucB!i«
I donne ^o^ nom à l'ancicnoc capitale da Urcùl.
4T
DUS
411
«il ^tail tombe, avec W% autres coloniet du Por-
U\f^\t sous la doraiiiatioD de Philippe II. L*tieu-
rcux aventurier se rendit à Mailiid pour faire
l>ârtan monarque de sa menreillease découverte;
mais pour donner plus de crédit à ses assor-
tions, il eut soin de faire fabriquer À San-Salva-
<ior une vaisselle plate pouvant donner de prime
abord nne idée de son opulence. Il demandait
l>our pri\ de sa révélation des gites argentifères
lo titre de marquis de Minas. La demîande pa-
rut excessive au souverain espagnol,ct Philippe n,
pensant parvenir au même résultat en allumant
l'ambition d*un nouveau gouverneur, promit le
titre qu*il venait de refUser à Dias à D. Fran-
eisco de Souza , et il expédia ce personnage
vers l'Amérique portugaise pour le représenter.
Cependant Dias le descendant de Caramurà
n'avait pas été privé de toute récompense :
avant qu'il ne quittât l'Europe on Tavait nommé
•lu poste d'administrateur des mines noavdles.
Lorsque D. Francisco de Souza fut Installé dans
Kon gouvernement, Tun de ses premiers soins
fut de se rendre à Tliabitation-de Roberio Dias,
muni des instruments nécessaires pour Touver-
tiire des mine?. Le rusé colon reçut le gouver-
neur avec un feint empressement ; mais an lien
de le conduire vers le riche territoire dont il
avait signalé Texistence à Philippe U, fl le fit
errer dans des solitudes inexplorées jusque alors,
et le conduisit, ajoute la tradition, au fond d'un
désert opposé à la région inconnue qui renfer-
mait les trésors promis à la cour de Aladriil.
Fatigué de ses recherches inutiles, D. Fran-
cis4:o fut contraint île retourner à Rallia; il se
préparait peut-être à sévir contre Roberio Dias,
lorsque celui-ci mounit dans son luibitation, sans
avoir légué son secret. La légende populave s'est
emparée de ces faits curieux pour faire du de?^
cendant de Caramurù un de ces personnages
fantastiques dont Hiisktoirc réelle ne peut ja-
mais être complètement éclaircie. Ce qui donne
a ce récit une sorte de probabilité, c'est que
des vestiges de minerai d'argent ont été décou-
verts dans la province de Bahia. En dépit de
ses perquisitions, D. Francisco de Souza ne put
jamais obtenir le titre de marquis das Minas,
qui lui avait été concédé conditionnellemeBt par
Philippe II ; il conserva cependant l'adromistra-
tion jusqu'en 1G02. Plus heureux que lui, son pe-
tit-fils, le comte de Prado, eu fut gratifié, vert
1670, par Allonse VI. Ce ue fut ce|»endant pds
pour avoir découvert le secret de Roberio Dia^i.
Ferdinand De!«is.
Abrruelimj, Snnoptis ûê deduefân rhnmologira
éa ktstoria -io /traiU. -Acchili. .Vewtona» éa Bakia ,
t viil. Ui-S*.
• DiAS{ Vicenff ), navigateur portugais ne
dans la première moitié du quinzième siècle,
mort au commencement de la seconde. Il était
ne k Lagus, dans le m}aumc des Algarves, ot
il s'embarqua en 1416. sur une des caravelles
U\^An\ pniti^ d/» |.i prîindr p\p«<ditu>n de (.i«in»*
Pires, pemlant la(|uellc fut découîcrt le •»««
Sénégal. Remontant leOeoveaTac pluiief ■ iMli-
▼idns qu'il commandait, il préioidit fhifcr d«i\
en&nts, comme cela se pratiquait aloft; oHiail
enta lutteroootrelepère, et fnt UeHéd'n eo^
de zagaye. Plus tard Cadamostote rendil m 2ic-
négal sur la caravelle oommaBdée pw Tjrmti
Dias. Ce personnage est désigné eonae cur-
çant le oomroeree à Lagoa; malt il pantt avoir
été doué dVine énoigie peo ^*"*"^rir, tt paot
être considéré comme le premier ruroyéca «|ai
soit entré dans le fieuve dontOD a ini|Maé la BDOi
à nne notable partie de TAfirique. F. O.
Gomn Ranet 4e Axarara, C3hroiiJes é9 HHméiHb •
Com^uiiUi de Cmlmê; Iq-4" et la<f.
DIAS ra HOTAis (FtnUo\f0Êéiûfmlami ■
fondateur de la dté de Siiiit-PMil de i
mort en 1&89. Il élatt pdit-ili de I
Dias. Pendant de longues uaén IctPort^piai
gligèrent, comme oo tait. Ici régkNM liwwwt»
parDiogo Caro; ils te centaitiil de Mrtw
commerce atsex restreint atec Aa^fàk et Bm^
guella; mais co 1574 le gooftifwitde D. ié-
bastien se dédda à fonncr ■■ élMtaMBiil
permanent dant cet contréei, et ce iilli 4»>
cendant du grand navigateur aaqiNi ea dnrilli
connaissance du Cap de
Ton chargea de cette cntrqiriae <
Dias était déjà
il avait visité dès lâOO cet régloot $à paoi»
nues, chargé alort d*une tmhewidi 9^K^
du toiiveram noir qui répiH av te ÈHÊÊk )
du Rio Cuama. En qnittaat Liih— 1 1 m^ÊLh ^
titre de goovemettr etcafwldo lar ita cip— 'i
d'Angola, et fat placé à la télé d^M opiiate i
navale compotée de tept naflm» «r taViÉl ^
étaient égalonent embaniaét ptetanaÛi» %
nairet, appartenaat à Tordra dca Mnkk Ite k
débarqua d'abord à File de I Mnàà^ il db p.i
passa en terre feraM, où il isadali «BediSrilÉ^ *
Paul. Dèt ledébot U
niome de Sao-Mignelp et le <
établi avec one aorte de |
tion pour ainti dire iDe&piQVéê de rAÉifau I
n'avait été négligé po«r le CM
prise; caroo eo avait jdé
conseil royal dèt FaMiée 1570. U i
tout le territoire avait êl6 I
Panio Diat ett
cenU bonnet bleo amét et IMt da I
rarmée portqgûte; ouit li tm ft*ai i
desdocamcirts réeônuMiitdéea
eu a sa ditpoôtiooqM hnMîliédftciil
et encore les trait ccBt dM|Hi
qoeU U eotunandaîl étaital-it flBM dfti
divers, doot phuiem M taidè
comber. Si l'on admet qw le cMAedti
liommet te oonpota ptai laid dei
crues etdet geat de la •oUe» la i
phis probable. Avfc celte pei^M
l'anlo nia» fil des cbo«€a«raiatal|
DIAS
m
a h&lïl une MC4>iid9 bourjtJdtif
Eluot que le roi d'An^oJa ûurd]&&aH WQ«
I eotiLre tes Portuisai:^, $i bii'D aeciidllb
B â «Us loMer dàD^4 l'iiiténcar, â rlîn
lét !• fiUe, la lortenr!ï^d'An£i*Lli^.
«l^rmJij par i^.^ mn^^ê dont
ce p>iiii d«?mt désormab s«o
P «oiapgtiidirw retendue réelle d^ ùb^ia-
■P eii pwTOTOtwf ginëral eut h nunnonter
irt 4» la ûanquMo, il fàut Jitotr [iré«ct)t à
^01^ on bit hif torit|U€ ^éiiéndcnnetit ignoré
mp^~ Ite* lu im du sejjième siède i'iiité-
«l'Afnque atjil j*lé itur le litt^iral de^itri-
ll^ibriibleH^ an^embt^e confus de pcfjpîc»
pe me àé^^^ii aui^unc déuoimaatîoD par-
ité HipoÉtptiittuJeroeiit, Vmmn royaume
Km fftaeii flàt oiotrées marrUiiiea^ qui
BÂb tait crédit Ot paya avait été crueJ-
ItaïQiié par Uxâ â'mwmmn^ ti é y& suo
■s 4li mopagTtit airictiu avaieut eu k pou-
ll^OMMr toÂrg^ueroent tant de barbares^
' 1 1« fiSre saus que des conflits
lira à qiidque distance entre
iMMkxmpîé^. Ces peuplade» oou&en-
k Téumr leurs e(TorU lorsqu'il
t le* Kurtipéen». Dia» avait
I de les entretenir en état
1, ée les TBiocrs lorâi|u'iU o^ent mar-
i^ et d« iraiir eo respect le roi de
iDvpif» tfioTf aoâ, ce général Tirait en pix
' t ËÉKif africain, et dés l'année 1 577 il avait
I lttv« qr»e celui-ci lui laissait pc^ur
ut village deCalumbo ; loraqu'au
I oà if Portugal allait succombt^r
JiK^e i^ur uu auln^ (>oint de
Tit pr«t à devenir la victime de
a)li« H à isu€comt}er devant une
Kémiir ré^lument cent cin-
eunipéem et marcher contre une
liée drat pièCiea de carnfiague Tut
i rafTaire de quelques heures : la ba-
fol lÎTrée, et le g^Hifemeur pùt-
sainiéedont le chîlTre a élé
«ugiérë par leâ histoHeiiB , m^is
dt pas moinâ pluïdeur^ roil-
, auxquels Tusagc de« armes en
^ pas étranger. Cette |ouméc Tnéjno-
^In ca I57«. et dès raunée UHO le
D. HmrifTue n'empre^ssait d'eipé-
tn renfort de cent'^nquànte hoimnies j
» i|U« pouvait fournir alorâ le pays
ï-iâ faiblesse nuraériqae d*un tel
eba parque Diasne fit l'année sui -
éUiVllamfîa et ne jwHimit une partie
k Owij:#amfr U fit plus ; étant pneiru
troift rents soldats* portugais et
hef* ftoirs^ il battit complêterneat
liai <f AEigâla et sea alliée, les peuple*»
tenu* de riittént'ur et qui n'a-
I ^rf^^'iiU' i»:^ forc*"^ ^i con«?idfr3-
,iie
traluMMi.
IMidaU
rAasdie 1
ble». C«ttc batatUe mrnioiahlc eut ïku It ? fe>
TmT, au moment ou le Portugal pasMlt soua la
domination de Philippe H. La ftjnd^Uon du pri>-
sidio do Ma^ianpno fut la ton:tiéijueciee de tvX
.'jcte énergique. Le rui d'Espagne com[^rit €« quv
Ton pouvait attetulix^ du eouragr de Uiiis^ et il
lui expédia îmméfJiatement deut tent*» liuiumeh,
avec léâqueU gV.tTi'^tua la conquête du iiiïhmpi,
fmjA que 1 on réujiit aux pos.sesJàJon& i^orluKaise*
en tbHù. L'Infatigable Paulo Diu» £ali!^it iûu^
jours succéder les fondations uliîeâ aux CMuqué-
tes. L'érei^tîun d'un fort avait toujours lieu apr^'iï
une bataille ii^gaée. Sur le morne de jit<jiguella
( Taneienno ville ) il a\ûit tait élever un noureau
]ireetdio^ cet établiâsernent fut rnalliéureusenkent
détruit rannée suivaute, par la tratiîj^Mi dea
noirs et Tinctirte de$ Portugaî:^. L'illustiie Gon~
qu^^r^int âc pré f tarait à eiivalitr le Ikingo propre-
ment iit, lorsque la mort viut J'arrtter.
Lg gouverneur qui tut iboi^i par rUlApagiiu
|iOur iieiuplaeer ce grand homme ne servit qu'à
reJiausai!r, par litui^éritie de i^es acteji, tant
d'éminenfes qualités ; Uni Scrrào^ qui prit Vmi-
ministration en 1691, ne e4:impti guère qu'una
suite de défaites, qoaûd son prédécesseur ne
cooiptait que des vicboire-s. 11 faut dire cependant
que Dtas l'avait désigné dauâ àau Ee-Htameiit pour
I prendre le oomniaiideinent aprëi lui.
I Sa carrière M emirte et malheureuse : aptèj*
I &'étre fait battre dan» te Uongo par troin sau-
I veraiua alliés, il parvint à trouver un asile dans
I Massangan», et ceJa grâce à la préviston de Dlat^.
j Des secours eipédiés de Loanda tirent lever le
I siège aux noir^, mais le gouverneur mourut en
\ 1591.
Le nom de Paulo Dias est aussi inconnu
parmi nous que celui de son aïeul est célèbre.
I II n'a manqué au conquérant d'Angola que de
j naître un demi-siècle plus tât pour qu'on le plaçât
I à côté des Pacheco et des Almeida. Sesconqué-
1 tes, ignorées, ont été après tout plus fructueuses
pour son pays que celles de ces grands hom-
I mes; car lorsque le Portugal, inquiet, cherche
quelles pourront être un jour ses ressources
{ coloniales, c'est vers Angola, Benguella et Quil-
I limane qu'il tourne ses regards. Aujourd'hui en-
core, lorsqu'on remarque dans ces régions , si
fertiles et cependant si délaissées , une construc-
tion utile, une mission dont l'emplacement avait
été heureusement choisi , et dont néanmoins le
territoire se trouve complètement abandonné, le
nom de Paulo Dias vient involontairement à la
mémoire du colon ; mais le voyageur ne se rappelle
qu'une chose , c'est que ce capitaine était le petit-
lils de l'intrépide explorateur ou Cap des Tem-
pêtes , celui dont Camoens à clianté la gloire et le
naufrage. C'est pour la première fois que son
nom parait avec quelques détails dans une bio-
graphie. F. D.
Cadorncga Guerras angolanas , roanus.. s vol. in-fol.
de l<i BIbl. tmp. — J. Joaqulm Lopcz «le Lima. Bnsaiot io-
bre astattslUadat pottetfdes portuyuezas na Àfrica
orxtntaU occidental ; IJ^boa, ll«4, ln-8''.
51
DIAS ( Le P. Pedro ), miftsiomiaire portugais,
né k Goufea, près Yiseu, en 1621, mort à Baihia,
1k 25 janvier 1700. Jl parcourut les possessions
fiortugaiftes d'Afrique, puis alla au Brésil, où iJ
«'.utra dans la Compagnie de Jésus. Il travailla
avec zèle pour la propagation de la foi catho-
lique, et étudia diverses langues d'Afrique et
d'Amérique. On a de lui : i4r/e da lÀngoa de
Angola; Lisbonne, là97, in-8*. Cette grammaire
a été traduite et insérée dans to Bibliographie
glossographiqtte.
Summario da BlbUotheea LutUana^ III» M6. —Dit'
tttmnairt kiitoriqite^ edit. de iMt. ~ DieUomnairê
iufçraphique.
* DIAS GAMARGO (Anlonio)^ premier ex-
plorateur de la province de Minas , au Brésil ,
mort vers la tin du dix-septième siècle. Il
avait pour patrie la province de Saint^VJn-
«;.>iit, et était devenu clief d'une de ces troupes
d'explorateurs que Ton désignait sous le nom
tW, bandeiraSy tandis que ceux qui en faisaient
liartie s'appelaient bandeiranies. Ces espèces
lie pionniers se recrutaient en général diex les
inctis de Saint-Paul , nés de Portugais et d'In*
«ticimes, et conservaient le génie des deux ra-
ce»!. On ignore si Dias Camargo appartenait à
(vtte classe; mais ou doit sniiposer que, comme
SCS pareils, il allait h la chasse aux Indiens.
I)('jà le district connu sous le nom de Balatas
{ parce que l'on y avait découvert d'énormes pé-
pites d*or affectant la forme de patates) était dé-
couvert, lorsque l'ancien colon de Saint-ViDoent
s'avança dans les forêts. Un jour que sa troupe
rt^vcnait à Uatatas , elle se laissa entraîner à la
chasse des pécaris , et s'aperçut qu'elle s'était
engagée imprudemment dans le voisinage d'une
;ildée d'Indiens Carijos , trop peuplée pour qu'on
pût l'attaquer sans péril. I^a troupe de Dias Ca-
margo longea la montagne de Ititiayo, et fit halte
sur la colline où 8*éleva depuis l'opulente dté
de Villa^Rica, dans un endroit qui porte encore le
nom du chef qui la commandaiit. Cet événement
rut lieu après 166&. Dias Camargo étant tombé
malade, la bandeira se divisa en deux bandes ;
l'une resta près de son chef, l'autre se rendit à
Itatatas. pour y annoncer le danger dans lequel
re\|iêditioo se trouvait. Ce furent les fidèles
compagnons de Dias qui découvrirent, dans an
ruisseau désigné sous le nom de Ribekréo do
Carmoy cette énorme quantité d'or auquel son
as|iect fuligineux lit donner le nom d'ouro preto
( or noir ). La cité impériale de ViUa-Rica de
«mro preto n'a point d'autre origine, et rb<V-
tel du {çouvemeur, oocopé par Dias, s'éleva sur
1«> premier lien de campement. Un auteur brési-
lien affirme qu'en explorant, vers 1822, ses ruines,
on en retira plus de dix-huit livres d*or. La
découverte des compagnons de Dias Camargo fit
graud bruit à Saint-Vincent, et amena une pro-
digiiïuse popalatioo sur les bords du Ribetrio-
(iranile; mais les chroniques se taisent sur le sort
ultérieur dn clirf qui conduisit les Paulistc^
DIAS hJ
dans ces parages. — Pamii les fttaàen wpinra-
teurs d^ mines, oo cite CBoote Dut Pa»
{Fernando). Cet aventurier serait le pifief qpi,
en 1664, aorait ponsié an-delà àm &MA dia-
mantin désigné sons le Bom de Ccrmtfo #)r*Op d
y aurait découvert de l'or, avantd'eifiorariiBe lé-
gion qui loi foQrnitBombre de pfefree prtciewMi,
et entre antres des émefaudes : tes ftère. Géras
Rodriguei Paes, obllot le 33 iinwlini Iftt
des lettres patentée eomiiie cepilftii snt poar
aller à la recherche des métaini piéeleiii.
Abrca e UiM . 5yM0|Mi« tfi
RênOa MmÊtumi. - ftiMm, Mi
l DIAS (A Gonçal9e%)9
brésilien , naqoit à Caxiu on
de Marlagnan ) le 10 Met 1823. D
tugal, à Lisbonne, et à Coimfan, lei
avait oommenoéee dans ton paye
il retourna an Brésil, et fit ImwiuMi à
les premiers itn qak attirerai anr W Ti
tion. Enl846ilse
fut dans cette capitale qu*il
ses poésies, sons le titre de
in-8^. Dent ce volome, le
nirs de loo pays natal aux
nature étrangère. 11 y peint
de Cachias, l'élevant d'ue
queaamifien dudésert, et
vraiment originales même ponr toi
grandes cités au bord de la mer. Le
lume est partknlièrenient
sions Intimes dn poète : on y r
U pièce adressée an doetcnr
itoil
V
de Quadras da minka vtéa. Dès Inr apfB^
tion les PriwUkroe Camiœ CMMèml «i fkn ,
sensation à Rio-de-Janiero. Dnnitotesnli^
lume : Seynndot Cmtm § SnsflttM é$ fM ,
i4n/do, qui parut à Bin-de^laMiv», 1M% l»r • ,
le poète attribue à un Tien BoiBBb 4k l\NÉ»4Éa .
Dominicains» les billndci toi ptoealim. tti y ^
remarquesnrtouttocbanldeMviBilMiiB ^
habitante de Pemaotenc A to nrito et mÊÊ» .
pubUcationM. Dtaifet nonné yntarar M^
toirenationaleancolléiBiBpériri*M»&li ~
léte de son édition de I
le poète a tracé le tabienn de to I
bus indiennes. L'année aniraHliyqpIvll |
le troisième et dernier TOluiM, VU
( Rio^e-Janciro, l«50,fai-S*),i
de visiter les pfO'
A son retour, il Ail nonnéeBpliy
la 8ecrétaiftfied*État( ~
vient d'être cinraé d^nni
tifique pour l*Enrope. Onlin toi
M. Dtaanpnbliéun drane
Memlomça^BMi Un Iwtiin» 1847;
lMi to
y remarque oeini qui n P^bt I
Oeeania : l'auknr y établi h
raradères pliysiques, inefW^
DUS
lioBft appartenant au Brésil et à rOcéanie
|a*ciiea étakal au moment de leur déoou-
Ferdinand Demis.
taMSotaro dM acte, itnista Marankêm$ê.—
llMn. Mêtm portugaise. - Docum. parUeulien.
\AmomMMVS {Jacques), vivait dans la
B moitié da dix-septième siècle. On a de
iStaeu grcBCis versilms, \bb8,
(iodieatioa de localité.
, à JOcber, ÂttgeiHêinnt geUkr-
àM ( Pedro ), de Tolède , écrivain nature-
ptgaol; il vivait vers Tan 1300 : 11 com>
le gloae oo commentaire sur un livre fort
■I alorsy les Proverbes du marquis de San-
el n tradoisit les Proverbes de Sénèqtie :
M imprimé à Anvers, en 1552, in-8*. Il
■iii à Medioa, 1555, in-fol., une édition
i ém travail relatif à Séoèque. 6. B.
Ip, •iUioCAcco UIspana vêtus. » Rodrlguez de
m»UfÊi Emtkola.
MM ( Ginès ) , peintre espagnol , né à Vil-
«ivait vers 1675. Il était chartreux à
[ML n suivait les principes de l'école de
Sy al ae coMacra à la peinture religieuse.
%émm les salles capitulaires de Porta-Cœli
■a tafaleanx de cet artiste : ils repro-
1 1» priadpaux traits de la vie de saint
Jaaampositioa ne manque pas d'élévation,
I est roide et la couleur ingrate.
Dieciomtrio historico. - QulUlet,
I éû f9tUre$ êtfognoU.
pi { Miçuel ) , capitaine espagnol et com-
I ée Cliristophe Colomb, né en Aragon,
Ifn 1614. Il faisait partie de rexpédition
ivlée par Christophe Colomb, lors de son
Ifayageaiix Antilles. En 1496, Diuzs*é-
iida querelle avec un autre espagnol, se
lui, et le blessa dangereusement.
slasés^rité de Tadelantado Barthé-
il s'enfuit de la colonie, suivi de
pp iix oompafmons qui avaient été témoins
1 lui étaient particulièrement atta-
( avoir parcouru à l'aventure la partie
adelIled'Haïti, ils arrivèrent dans une
Kenne, près de l'embouchure de
\ Espagnols fui*ent l'objet de l'hospi-
, gouvernés alors par une jeune
, liientôt éprouva une vive passion
orne aragonais. Celui-ci, de sou
t pas insensible, et bientôt les deux
nt le bonheur dans une douce
at le souvenir de sa patrie se
ria loogue dans le cœur de Diaz. Il
\ ittoomer parmi ses compatriotes ;
Bde la justice sévère de l'adelan-
Sa jeune épouse remarqua sa
I CB fit avouer la cause, et duos la
avant tout danger, il ne l'abandon-
' dans la colonie , elle résolut
^Bftpagnols dans cette partie de l'Ile.
iror était le seul mobik des hommps
titqinl
DIAZ «4
blancs, nM apprit à Dktjt qu'il j atail ilani 1e« en-
vi rems des mines lrès-rtche«, el lui tonseïlla
il^engigef ses compatriotes à quitter le lemtoir»
comparali vendent àlérUe et molsdin d'kabeTla pour
a'etabJirsuf les bord» fertiles de rOïEnia. Cetl«
idée sou ni à Diaz : il prit des reiiiaifmem«>iil<i
exacts sur îes mineâ, et &e convainquit que l'or
ï abondait, que le pa^s était plu» productif, la ri-
vière plus large, le havre plus wmmode qu'à
I^abella. Il eapéra avec raison que deâ nouvcUes
atiâsï a<;;.réab!eâ lui obtîend rident son pardou. Il
«e mil donc en r«mte avec se» compar^onâ et
qiidquis guides, et après une routo. d^? cînquîinlo
lieu es il arriva à Isîibftîïa. U j apprit le pMablisfies
inent de son aitvf^rsaire ; il &e présenta alor^ har-
diment devant liarthiitéini Coloinb, et luj cxpoflâ
les motifs qui F avaient di^tenniné ft fl>x poser
aux jKinesqui le menaçaient. Il fut accueilli avec
indulgence î il Kpuis longtemps Christophe Colomb
cUerdiait un iMfiplacement plus ai.antagi?u\ ei
plu^i !^in pour ^ transporter la cntonîe^ et désirait
surtout [>orler en Espainie de.s preuves c^îrlaincs
des riçlÉesses de Tlle. il savait quw c V*!ait le plus Rùr
inof en d1m[>o»er dlence à saa ennemis. Des me^
sures furent donc prises immédratcment pour
s'asfturorde la vérité du rapport de Dîax. L'adc-
laniaflo partit en personne ^ nocompriKné de
Francisico de Gara y et d'une troupe de cflvaliefs.
Mipufl Diax et Re* Indiens condi dirent !a (*etite
cùlonne* Ils m h^ndiitntd'IstlteUa àMaudaJena»
traversé rtîiit \t Vega l'cale jusqu'au fort de* lu
Cnnceplbn» %% cunttnuant à se diriger \ers le
>wà^ ils traver^rent une chaîne de rnontagne^^
dircnt dans une allée qui reçut le nom de ^onao.
Peu après ils se trouvèrent sur les lx)rds do
l'Hayna, rivière large, qui arrose un pays
d'une grande fertilité. Sur la rive orientale de
cette rivière, à huit lieues de son emboucliurc ,
ils virent de l'or natif en morceaux considéra-
bles. Le sol contenait une telle quantité de ce
métal qu'un ouvrier en recueillait sans peine
trois drachmes ( t3 grammes, 08) dans sa jour-
née. Les Espagnols remarquèrent dans plusieurs
endroits de profondes excavations en forme de
puits et faitesde main d*homme, qui témoignaiejit
que ces mines avaient été exploitées dans des temps
reculés. Cependant les naturels n'avaient aucune
idée de ce mode d'exploitation, et se conten-
taient de ramener les parcelles qu'ils trouvaient
sur la surface du sol ou dans le lit des rivières.
Les Indiens de ce district firent aux Espagnols
l'accueil bienveillant annoncé par Diaz. Aussi ce-
lui-ci non-seulement reçut-t-il son pardon , mais
dans la suite on lui confia des fonctions impor-
tantes, dont il s'acquitta toujours avec dévoûment.
Fidèle à sa compagne indienne, il la fit baptiser
sous le nom de Catalina, l'épousa avec les solen-
nitéi> de la religion catholique, et eut d'elle deux
enfants. Diaz resta toujours fidèle à la fortune de
Christophe Colomb, et les nombreux exemples
d'ingratitude et de trahison qu'il ent sous les
65 DIAZ
>fui De purent Tëbranler. En aoôt lâOO, il était
alcade de la dtadelle de San-l)ofniii{*o, lorsque
liobadillu, nommé |tar la cour dXs|»apie' gou-
verneur des lies et terres fermes du Nouveau
Monde, \int déposséiler Christophe Colomb du
pouvoir qu'il avait si péniblement acquis. Le
nouveau gouverneur se présenta devant la Tor-
toresseet somma l'alcade de lui remettre la |)lacc.
Diaz refu^, « disant qu'il commandait aussi au
nom du roi d'Espagne, et par ordre de Tamiral ,
qui avait acquis ce terrft(rire au prix de ses
travaux ; qu'au surphjsdès que l'amiral serait
arrivé, il s'empresi^eratt d'obéir ». Ce refus excita
la fureur de Boliadiila : aussitôt il lit assaillir le
fort par une multitude armée : les gonds et les
femires des portes étaient si fragiles qu'elles
tombèrent an premier choc ; pendant ce temps
des édielles étaient aftpliquées aux murailles, et
Ion entra de toutes parts par escalade. Miguel
Diaz et don Diego Alvarado composaient seuls la
garnison; ils avaient iVpée à la main, mais ne
lirent aucune résistance. Bobadilla entra en
triomphe et avec un grand appareil dans sa ùiàXe
conquête : cette tiurlesque victoire le couvrit de
ridicule. Disgracié pentlant quelque temps, Diaz
fut appelé par Diego Colomb au gouvernement i
de Porto-RIco en lô09;mais son attachement
aux Colombs lui attira encore des persécuttons
dans cette nouvelle position. Il fut arrêté et en- I
vové en Espagne. Il n'eut pas de peine h se jus-
tifier, et fut rétaMi dans ses charges en 1512 ;
mais il ne jouit pas longtemps de cette réparation,
et mourut encore jeune. ( Voy. Cbristopdb Co-
lomb. ) ALFREn HE Lacaze.
se
I »ê Cit9â, Mist. Ind., Ub.; cap. ITf. - Oftedo, Croniea
He la» Indiat, lib. II. cap. IS. Herrera, Hist. Ind,
dpc. I, Ub. Il, cap. 18. - Pierre Martyr, dec. I. Iib. IV.
— CbarleToli. HUMre de Saint-Domingue, Ut. Il, 1(a.
- Waihlnfrton Irrlng. HUtorf of tka Uf€ and yo^aget
of CArUtopker Columbui, Ht. V|ii et XII. - UmarUoe,
//ùf. dé Christophe (ktiomk.
DIAZ ( Pedro) , missionnaire espagnol , né en
I54C, il Lupiona, près Tolède, mort k Mexico, le 1
12 janvier ICI 8. Il entra dans la Compagnie de |
Jésus en lû66, et fut en 1572 un des premiers
missionnaires qui allèrent prêcher la religion ca-
tholique dans le Mexique. Il parvint aux pre-
mières charges de son ordre, fut délégué deux
fois à Rome pour les affadres de sa société, et
mourut préfet des jésuites dans la province du
Mexique. On a de lui : lÀttera de Missionibus
per Indiam occidentalem ab jesuitis, de 1591
a 1610. — EpUtolx de 52 jesuUU inter/ec^
(is in Brasilia; Anvers, 1605, in-8*'.
Klcolan Antoolo, BibHotheea UUpanm. — Aleganbc ,
IH SeripiorihmM SoetetaUs Jesm, — Morért . Grand Die^
tionnmirt hisiançme. >- Feller . Dictionnaire kut»-
* DIAZ {Gon^alo), peintre espagnol), vi-
vait à la tin du quinzième et au commen-
cement du seizième siècle. Il peignit vers
149S les statues de la vieille porte du Pardon
dans l'église deSéfille, et en 1499 les pan-
neaux du petit rétable fie la >I.idc]ctne que l'on
conservait encore au commnioenMnt do «èdr ;
elleH avaient sobi des retoiirhfs iMmArwiff ,
mais dans les parties les moins altérées on re-
marquait de la fraîcheur, do coloris ci w dessin
ne manquant pas de oorredioB, es égvd m
siècle où vivait Diaz. F. b.
Cean Bemadpz. Dieetenarie kMar%f 4ê tm mot
ilnstres Pntfetnrm de loi beilOê «rlM. - UrtHil, Ute-
tiitnnaire des l*eintrês eepa^utU.
DIAZ (Franciseo\ nA*aii^x^\f^ jwpi^pwj q^
à Saint-CébrIan-de-Mayoelas (VieOle-GMtiUe),
tué en Chine, le 4 novembre 1646. prètdeToro.
Il prit l'habit de dominicain dans le eovisat de
Saint- Paul, à Pinda. Il fot enTojéctt 1632 anx
missions des lies Philippines. Eo i63& il ptesnes
Chine, apprit la langue du pays, ci se Km avec
dévouement à la propagation de la rri^iia ca-
tholique dans les provinces de FoffHi, Ka^ia
et Tinghu ; mais son zèle hd attim de mam-
brcjses persécutions et de manvais tiailanwals
de tous genres. Il fut enfin tué d*m coop d«
pierre dans la |)oitrine. On a de hri : A'f-Jtaïf
( Doctnne de» Commençants ). Ccrt IH calé^
cliisme en langue chinoise, qni Ait publie en
1650 et souvent imprimé dcpnia; Dias M mêà
dans cet ouvrage par le F. Joan 4
dominicain et son compagnon, ; — le
de Lelra China ; c'est un é
pagnol, contenant sept mille ocni-eoiMlec
tères chinois, avec leur valeur
Des quatre vertus tkéoiogaU» , ea <
divers autres ouvrages de piélé dan la i
langue.
Mcola< AntoMo. Bihitotheca Mffs, IU,«ltL
croie. Miseelianea teroiinmHa, I. t*. -> Mnm
Kora tratadOÉ Aijfor<c9-poltfiCM de la i
te China, bb. Il, cap. 1\XI. — 1
dinis frrtitcatarmm , 11.
* DIAZ (Jasé-VaUnUnio), \
Voy, Dus.
DIAZ (Francisco),
en 1753. Ilfut l'un des meOInftdKfw dtrâ
demie royale de San-FeraiDd, oè II
premier prix de dessin. U a ^
plosieurs tableaux reniarqnibles par «i |
pureté de trait ci une I
voHdeDiazau musée de KadiU l'A
de Déjanire, moraean fisri eatiM^
QiiUlief, INcliMUMirif "n niiifi m ijpspMli
Bermudex. Diecionarto.
* DIAZ MOftASTE. |
en 1630.0 était ei> <
avec un goûi exi ^
seaux ci les<
lement des deux \
à l'inquisition comme i
tructionde losprnuipkm^
1631.
guiiuri. />M-rir4iii<firc ffM Ptmirm i
BenmiSa, AcciMtfno Aolorto»
DIAZ, sumoromé VE e
Juan-Martin ), oéièfare %
(0.1
.1 l« saraoM €Empt€9nad; ^ 4i
k7
DIAZ -
l77&ȏCiilrill*itaort en Wlb^ En iMB, \at$qw
M^gMt WÊk vémAa il'eii ûxdr aT«c la d joastir ths
WÊtÊÊ^mm é'fM^^m^ Dtax s'eDfûla c^mine vo-
I imiiipi^ fl fê mit d'àlioril en cmbys^aile mr la
pHÉBrotit^v Auv ^n^irons de Madrid^ ar^ dean
pV^MMft tti«l déb^rmliif^ que lui. Ils cotnm^-
oÉMit par ajbiiQ.f»n«r tin courrier et pàt eDierer
l« 4ipicli» d*uii antre Quelque» gud-apetis
irr liîi priîc*! Tarent des aides, dp rargeiit»
s. Ayant rfinfom^ satroutie, Ù devînt
1^ ft «^ attaquer [e% tonYoh , mfme
moariM. C*e>*t ainsi qu'il enïe\a les éqm-
m éù tBMncliaî Monc«j , escorta ce|)endant
mut de qii€lf|«e5 niiîlîcra d'hommes.
^i^gi «a fifl un chef rcd<3Utab1ef f|U) inspirait la
tBfi^iir H Afer qui on né^tdail , ne pouvant
tmÊÊ^iif^ H le coTnbitttre. Se troutânt alors k
toW» d*iiii Cïirf»^ de ^erilta^sde qnelques mH*
Ibs#^hiîîci«3, il oUtint de la Tégtnee le grade
l^ghtfnl. Il rqirlt en ISU les Tîlte.q de Si-
^mm ddeCuénça, mais «anâ pouvoir s'y main^
to^. n isardiA ensulle sur ASadrtd, que les.
f^^^.111 npaient dVvacuer, £n 1814, après La
f^lrétâtt ni d le rétablis&ptnent dn pouvoir ah-
^ tA iipipil^ UËmpeetnaiio lût mis en non-
«•iftfr, eommf \m Autres dier& qut avaient corn-
i^pB«rto ré|Sigoc£. Uu mémdrË qu'il présenta
i fftapfiMwl Ytl ^ faveur du réj^rne constitu*
tt^Brf co9fil^ sa dj«graee : anfi^ en 1 8^D fut-Il
^^prriMJi n^ Ijorsderinsarrecticmdes troupes
AlUiée L^oUp à se prononcer pour la con^tiln-
flBia oirli*. H nblînl, «ou^ c« nuuveau régime,
iM^BMataneal de Zamora , el combattît avec
^aÉi tualm le* absolntî^tes commandés par le
t HétIdi». Lon de reutri^ de.% troupes fran*
■ ^ t8t3, L'E.m|)ecinai1o avait un l omman-
i^ iltfis le mq»» d*armêe du général Pla-
Eti_ Qmad ce corps» à la suite de la révolu-
L 4£ CttHi. qai rendit le fKiUvoir au\ ab»okt-
%1tal«iii# de capituler, ï'^mpecinaiio, qui
1 1it«rmr de cette ùetion, Tul arrOtté par le
ll^iof d€ Hoâ Jeté dan.^ un cactmt et abreuTé
taiin turtiïd 'outra ^^. On lai i^t Min procès,
^ Irailfr, et on le condamna à mort. F,n
bli îÊ^rr â^ l/Enipecinado «dressa au rot une
i de dignilé pour lui rappeler le* ser-
I remfuK à la pairie par son tils rt
m sa rêveur la fâcnlté de sortir
p^ - Ftnlinaiifl dc^meara inflexible. La
r de Twjrt, ayant été confirmée à Madrid,
[ lifii^vIéeaTM! une barbarie insultant ii^ ; V£m-
ikl» iDoorut sur le giï>et, au milieu de»
)mmtÊ féroces de la populace. [ DEPpi^a,
I »K 1^ wwMh { Sartiue ), peintre
, Wê â Bcirdeâut, au moiâ d'aodt J800.
1^ fK \^v II ftliipirl 4r« habtrmtf dr r»i-
4M«r nfeUI, p^tcrrcnt l'état 4^ rr^rdonntpr,
tCfliMU^ii * 'dir l4 riftik-iir nnirr ilti loi d«n4 !d
DIBOÎN £M
U débuta au iia|«jn d« 1111, et «« rit remarquer
aux exposttioijs suivante», par leà /fnt^jronj t/r
SàrafjùSM€\ lfi34; la Batmîle de âledînit^Ctrh,
JS35; V Adoration dss bergers ; le linrjr Hfn
Emech, 1838; les Ntfmphês dêCalypso; U Hévr.
1842 el 1841 j la Vue du BfîS^Fréait^ rorifn-
tatef les Bohémiens se rendant à une féte^
1844; compositions reman^ualdes par leure<il<i-
ris cbato]fant. Il «erait trop long d'éoumiTer
tous les tableau K eicposéit dans les diit dernières
années par M. Dîax : ils lui ont valu la réputa-
j tîond'un artiste fécond et pçracieniï. On a reprri*
cbé k fld Hépubligue f figun:; symbolique, de
trop ressembler à une liiane cbasseressu en-
tourée d'Amours blancs et roses.
OktiOJinaire df ta CûnvmaHûn.
lilDALYG^orLY. Vofjez HocnAri.
* t»1lt-llACOrt ou !»£¥» RAKfirtHltAM,
roi des Mongols, était, dil-on, lils dTilmeujeb,
fd& de Turlt » fds de Japbct. Son nom signifie,
dans le landaise des Turks orientaux^ grtimtf
charge, grande dipiUé^ grand fimntur. On
prétend qu'il étendit beaucuup ses Ëtats et fut
le premier qui prit le titre de khan, qui mit^ur
sa lête une couronne et qui Ût constnilr»: nn
trône pour siéiier dans sa gloire, il ar-.quit dri
grandes riclvesses et fut très-libéral , publia rîc«îî
lo}^ pleines de sagesse, et eut pour successeur son
filsGaîuk'Kliao. Deguipes pense que [Jib-HaUrtii
ne diffère pas dn fameuît Yu , empereur de la
Chjne^ qneCikun associa à Tcmpireen 2!!24 avant
notre ère. Alex. tïoT*?i it.it.
Mb^kiond. Houzût ai St^fa { Jirdin de U VnrHé K —
— QQmlremifte^ Hittvirû dn Motiçùii* — a'HcFtirNl.
SiiiUot héque ùrytitatg.
DlBuilf ( Charle^^)^ poète, compositeur el to-
médien angtai.<t, né à Soutbampton, un t74&» mort
en 1814/11 laissa une renia in e d'opéras» de pièces
pantomimes, des chan'^on.'^i parmi lesquelles b'.'i
Sea SongSf qui eur^'nî t^^ plus f^rani] succ^». On
voit encore aujourd'liui îiwv plaisir fia pièce in-
titulée The Quaker; J777- Malgré les succès qu'il
obtint, il mourut dans la pauvreté.
Rfiic, AViD. 6ioiï. ÙUt.
• DlBDi^ ( Thomm), fils du précédent, auteur
dramatique anglais, ne en 1773» mort à Londres,
ie 10 st^ptembre 1842. 11 naquit, jniur ainsi dire,
sur et pour le théâtre ; il eut Garrick pour ])ar-
raîn. A quatre ana, il joua le rôtedeCtfpiioff, dans
une pièce faite pour célébrer ratiiversaire lie
Sbakftpeare; il s'engagea, forti*?une encore, d-ina-
noc froqie ambulante, et après s'être esssve
fîans tous les genres el avoir composé une nud-
lîtude de chansons, ilTutenf^gé en 1799 dU
théâtre de Covent-Gnrdenj à Londre*; i! y feinta
quatone ans, et y donna un grand nombre de
pièces, qui, fondées sur les événements du jour
et sur des contra connus rie tons, iFÎilîurenl de
grands succès. Il ne faut pas y cUcrrber le lali^nt
ni l'art comique; mais on y trouve di* la
fçaielé, une verve facile et iVntenfe de ce qui dU
% çrtil la petite lM>nrge<n*tie de Lontlre^i^le» Ciirmnî*
i>d
DIBDI.N
GO
iiiarcUauiU et les remmes de cliaiiibre. TelU: de
et» pièces eut uo uiccès d'argent auquel les plu«
belles priMluGtions du génie n'ont jamaig pu pré-
tendre; on affirme que Tadministration de Co-
reni-Garden dut plus de 20,000 livres sterling
fie recettes ( ô 10,000 Trancs enTiroa) à la Mère-
VOie ( MQther'Goose),ei que le théâtre d'Astiey
( mippodrome ) retira 13,000 1. st. du JUgh-
settlid Racer ( le Fougueux Courrier), Ces
lucratif résultats n'empêchèrent point Thomas
Dilxlin de mourir dans l'indigence. G. B.
BiograpMcal DieUonar^. — Conv€r$ationi-Lt*icon,
DiBDiN (ThomaS'Frogmill) ^ bibliographe
anglais, ne en 1770, à Kensington, mort le 18
novembre 1847. L'imiiortance et à certains
égards la singularité des travaux de cet écrivain
nous autorisent à parler de lui avec quelques dé-
tails. U a joui pendant quelque tem|)s dans sa
patrie d'une célébrité qui fit place à un dédain
injuste; en France, H est fort peu connu. Après
avoir fait de bonnes études au coHége d'Élun ,
Dibdin se voua à la carrière ecclésiastique ; pri\i^
de fortune et de protecteurs, il ne devait |kis
d'almrd se promettre un avancement rapide. Il
débuta dans le inonde littéraire par un recueil
de poésies pul>lié en 1797 ; ce mince volume ne
méritait et n'obtint aucun succès : l'auteur en lit
détruire la majeure partie, et convint de bonne foi
que ses vers ne valaient rien. En 1807, Dibdin
fournit quelques articles à un journal littéraire
( The Direcior), et l'année siilvante U prélu<la à
ses travaux bibliographiques en mettant au jour un
opuscule dont il ne fit tirer que quarante exem-
plaires : Spécimen liibliothecx Britannicx;
queltfues autres essais, imprimés également à |ietit
nombre, suivirent celui-ci. L'auteur faisait des pas
timides dans la voie où l'appelaient ses goûts ; il
donna successivement Spécimen o/an english
De. Bure; 1 8 10, in-S" ; — TJooA Hanfies; 181 1 ; —
The iÀncoln yosegay, c'est-à-dire Le llovquet
(te Lincoln (1811), titre bizarre, qui cache la
f lescription de quelques volumes fort rares faisant
l»artie de la bibliotiièque de lacatliédrale dcLîn-
œlii. Kn 1812, Dibdin, sVflorçnnt de concilier
sa iiassion pour les livres et son pencliant mal-
lieureux pour la poésie, fit imprimer à cinquante
exemplaires le premier diant d'un pocme sur la
Bibliographie : il avait déjà composé, en 1809,
une brochure de 87 pages sur la Bibliomanie^
indiquant l'histoire, les symptômes et la goérisoo
de ce mal funeste; ainsi s'exprime le frontispice
de cet opuscule. Il re|irit cet essai, l'étendit,
l'a.nplifia, ctmitau jour en 181 ilà Bibliomania^
nr book Madness (Folie des livres), roman bi-
Uiographique, divisé en six partiel. Dans ce livre
étrange sont introduiU, sous des noms supposés
/ et qui furent aussitôt devinés), les principaux
liibliomanes anglais de I epoi]ue , s'entretenant
(robjets analogues à leur goût favori. Les éditions
fort rares, les livres sur peau -vélin en grand
fumât, les coHedioas célèbres,tels sont les sojets
duul il est qiiesti«m ilant res dial«MCiM*«, ou ne
manque pas cette humour ti clièrt aui hibi-
tants de la Graode-BretagM. Le teite ctt ec-
com|Kigné d'une foule de notes et de aoua-Mltt.
bieo plus longues que lui. Dibdin idépoee les t«-
sultatsde ses lectures opiniâtres ; nais son iirtnic-
tioo bibliographique, quoique vaste et élcodue, est
mal digérée; souvent elle n*cst pas très-evade.
De jolies vignettes sur bois, de belles flnvnres
décoraient la Bibliomania; le Kvrefntlrts-kiai
accueilli : avant un an il n'en restait pins dwi
l'éditeur. C'est qu'en effet c'était alun nn nu-
Trage de droonstanœ : la ipierre fenniit am
amateurs anglais Tacoès du continent; il ne lenr
arrivait do dehors aucun de ces trésors faibliB-
graphiques qu'on leur a depuis oilerts en abon-
dance; la manie de quelques grands i
ardii-uiUlionnaires portait à des i
leuses les ouvrages d'une rareté
1812, À la vente dn duc de Ro&bui]^ \ttà
Spenser et lord Blandford se dispuMmil on
exemplaire du Décom^ron de Booôea (Mfian
de 1473),etleponssèrentJusqn*aM|Nri&dai,aso
livres steriing( 53,000 francs environ ). Ga fat nn
événement qui donna lien à la isndalion d^mt
société de biUiomanes. oui font chaqne amée M
somptueux dîner eno8 n. et oni s^taNMMt à
faire réiraprimer, à ttm-p i tm» fsrifnss
vieux livres devenus introiiv
Dibdin eut unegrande part • H
burgh Club, et il en devint le i ■
trouva ainsi en rapportavee nn ^vn
nent qui devait avoir one grande i
vie. Le comte Spenser, Ikimase d i
énormément riche, avait pour les i
siun véritable : • ns du
teursdassiques,pi k
pographique en An^ictvriv, u
sa spiendiile demeure de Swi»-
Londres et «lans son magni6qneciiâ«cw
la question d'argent n'était rien àsesy^Ha
qu'il s'agisait d'obtenir un voloaw fan|
J.Caxtononnnedeseililiunsp bs<k
Il chargea Dibdin de ré r ir
sonné des trésors Utterhu» qn*i« • m
celui-ci M mit à l'cravre avec l*ferdfyi «■
ractéri»ait, et Ton vit paraître, ca ISIâ
quatre volumes in-S* inliluMi : ê^
Spenseriama ; dcui antres '
thorpianx, oontcnant la (~
et tableaux réunis an rhltean d*.
rent, en 1822; cnin, ca 1123 1
des livres rares d'un noble !Cap
Cassano: lord Spenser les avait na
Ces sept volâmes fomwal nn s
magnifiquement imprimé, •
coup de planches, de
I.es descriptions sont I
travaillant trop
erreurs, et a
des mai iw
prw hé «le consacrer ur» |
ifmeupA ensuite de réaliser un projet
mitdîepuu» longtemps. 11 voulait voir
litréwrs biblio;^raphi(]ucâ que renfer-
SgpHds dépôts publics du continent,
; alors que ceux de l'Angleterre.
ik PiiiA en travers.(nt la Normandie,
lli itMitede Vienne, en passant par
\M Munich. Partout if visita les bi-
Is'cBtretiot avec les libraires et les
\ ft prit Dote de tout ce qu'il voyait
^ et de retour à Londres , il s'em-
k paraître, eo 1821, le JiibUogra-
I and picturesque Tour tn
any, 3 vol. in-s**. Même prolu*
ledans les précédents ouvrages
( iwliqiiés, même élé^nce dans
e, même abondance de détails,
; parfois déplacés. Le fond du
\ de justes critiquer ; Dibdin, se
Huais à la légèreté et a la
a pu souvent lui reprocber,
ï à ton imagination chaleureuse
caustique; il veut envisager
lecAIr plaisant; il (race
DIBD]?r tt
fie pjKK4^r rftpitli^meiit des carient kiri»s pliitàt ([iit- Ar^ |Knlrjii|*; ti *e
met tmijounâ en jieènp^ avec un*? vanilc^ ua^iTtr, H
IL fait Ogurer ênn^ des t^tblrcui, Miuver»! peu
fidèles, lês {^er^onoes avi^, lc.^tïe||i<« il k\**^î
trouva en contact. Un funre*! livre ilcTnit rflûfi-r
fort cKf?r h sor» nitlriir, uii*^ s+rtumc ch n,m^^
^inées (110,000 francs) fut abstîrlx^ parTur-
geni compté n^\ ilfîi.^îostti*ors, prav^ura» lin-
prtinairs, et quoique tiré à l ,000 «teraplnlrra tt
¥eniïa fûTlditrfVÀniiqHarmn Tùurni^Vii pus
rentrer le touriste hiblmà^^plu^dans U lutalile tU*
ses ftvanc?^, En [HT*^ il parot une (r.'^dtit'lioii
fruDçaiAe iIê cet ouvrage, faite pr MM. Lbqiiêt
l'i Cnipdel, 4 voL in fi"; «n y à siipprirni> b r(*U-
Vîon du voyAg.e en AJIeinagiïe , qui Ici nue lo iroi-
fiième tonîc Uii \p,%Ui cirijîtnjil , rnai^ on y « ftjôatt
nombre de iioies curie1^»M^ di^i-tim*!'* h ^upplAv
îi qutdqiieâ-UHCi de» omissions de iMiidio et à
nUever ses crre«fs. Lfne e<Ul)oiini>uvelîf di? rou-
vragc anglais vit le jour en îêt9; ejt« Ûkiïùtff
bciiueoiip dtHa prvmièrû; les gravun» ont élé
fupprimces *ft r*?mpbc=ées [ riMimcûiotiilfBWSt)
lïardoui^e |)lanelie$, dorjl luiit ioat noovdts.
Quelques additîanâ ci rccttriiuitiant ( fwrfei*
ine\flelcs) ont été mtrodtiiteîî, et îles rélraocèi-
nmuU considérables otit eu lien.
Mais Dibdîts &'a perçut qwe l« puWfc s« la»-
i^M\ de ce* publicatioD» &omi>tiiotJsrs et d\m \m\
*!\i>rhîtanl , quâ u valent eii kur moment de vo-
i;yc : il se tourna vers des travaux plus »5iî**I*,
Il sVtait depuis longtemps ûccupd d'une biblwi-
graplnc rai*oiWM*« des auteur» classiqui?» gi^^s
et la Lin s ( en l reprise ijm n'a pas encore éle at-
compile comme elle devrait l'être); il avait trois
fois fait paraître les résultats de ses reclierclies
sur ce sujet, mais toujours d'une façon incom-
plète; il donna en 1827 une édition nouvelle, et
fort augmentée, de son Introduction to the
Knowledge of rare and valnable éditions of
the Greek and Latin Classics, 2 vol. in-8" ; uu
troisième volume, qui devait completer.I'ouvrafçe,
n'a jamais paru. Le choix des matériaux et leur
exactitude laissent à désirer : compilateur labo-
rieux, Dibdin transcrit les jugements qu'il trouve
déjà portés sur telle ou telle édition (jut^emenls
souvent sujets à révision) ; il ne s'assure point
par lui-même de la vérité des faits. En 1824, il
mit au jour, sous le titre de liôrary Companmn
un gros volume destiné à indiquer quelles étaient
les meilleures èlitions des meilleurs ouvrages en
tous genres. Rédigé à la bAte, incomplet, inexacl,
offrant bien des particularités inutiles et parfois
deschoses inconvenante», l'ouvrage eut cependant
un succès, qu'il dut peut-être à ses défauts ; Il fut
réimprimé en 1825 avec quelques augmentations
et quelques suppressions. Suivant la méthode de
l'auteur, les notes et sous-notes l'emportent gran-
dement en étendue sur le texte, et il y a après
tout bien des choses à apprendre, surtout en ce
qui concerne la littérature anglaise. Les éloges
qu'il donne à des livres nouveaux, à des libraires,
lont fait accuser, dans divers journaux, de ser-
k<OB|»ii et
Çlili «|ill m^iHtetjient mieux qu'on efi
I iuiulCTs viilumes ai>nt con4;u^ d'api <"£
Ifen umby% vaste que les premiers ; lâ
ta Spenârnana est, après loul, l'ou-
Im êiimiituciix et le plus rtirteux qui
MB i^tire; elle n'a pas été imprimée
b #«i£nipbires, Hû est facile de com-
oTit es e^t venu fort |>f;u sur le coutl-
éme eat-i1 acbi^vé ce long travail i|ye
mît à écrire le Biblwgraphktil tJe*
taimnt mile à sa lîibiitjmtinin i il
^eviae lliîâtoire de la c^dligiisphie et de
B ça ee qui conct^rue le^ manuscritj^
#irf^|ip^ !ty>4^1i^ ; il >{^tiif-( nju' di'4 prHniiprH
le Tart typographique , retrace l'his-
■prnDeurs les plos célèbres, et traite de
de Im vcote des Hvres et des onvrages
Dia dialogues, où figurent At'
«, Ulpien^RolandOfProsperOfttc
I alcnrs fort connus) forment
ce firre, eu les notes sont f épandues à
«I qut décorent une multitude de belles
II ée vignettes sur bois. C'est un ou-
p» en se spécialité, et où il y a beau-
MBBdre, eo dépit de sa prolixité, ou
lli ée tes détails. 11 a d'ailleurs été
Cr Ice Anglais., qui aimaient cette
ée délaiis locaux et individuels, et
gtoiieei pas cette tournure moitié
b^aeWé emphatique, donnée à des
m- iMhigraphiques , peu attrayantes
ni eles avaient toujours gardé un ton
j^frimé k 750 exemplaires, nombre
Me puor une production de cette
BWiogTnjTftirrrf JJecameron fut immé-
; par les collections des ama-
es DIBDl?! ~ DIBOX
vir (le réclame à des intérêts ptTsounels. Une
publication plus importante, mais qui n'a point
été achevée, est celle des Typographical Anti-
quUies de Joseph Ames; ce livre avait paru en
1 7S5, et retraçait en trois volumes ^-4"* l'histoire
de l'imprimerie dans la Grande-Bretagne au quin-
zième et au seizième siècle. Dibtlin entrepiit d*en
donner uué seconde édition; il en fit un nouvel
ouvrage, grAce aux additions qu'il y accumula.; il
ue pouvait manquer d*y joindre force gravures et
fac&imilés; mais entreprise sur un plan trop
Taste, chargée de détails minutieux, cette histoire,
<run prix d'ailleur fort élevé , ne fut point ter-
minée.
A Tengoûment extrême qu'avaient inspiré les
livres rares, avait succédé une réaction funeste :
les amateurs les plus opulents , les plus remplis
d'ardeur, étaient morts; l'indiflerence était ve-
nue ; ce triste état des choses donna à Dibdin
ridée de composer une contre>partie à sa Bi-
hliomama : il fit paraître en 1836, sous le
pseudonyme de Mercurius rustkcuSy un livre
intitulé BiOlkophobia, Quatre ans plus tard il
donna, sous le titre de Réminiscences ou souve-
nirs d*une vie littéraire, 2 vol. in-8°, de loni^s
mémoires sur sa propre vie : il avait toujours
aimé k parier de loi ; il se mit en scène tout à son
aise, semant dans le récit de son existence bien
des traits d'histoire littéraire et de bibliograpliie.
En 1838 l'infatigable écrivain mit au jour un
nouvel ouvrage, le dernier que produisit sa
plume féconde : A Bibliographicaly antiquarian
and picturesque Tour in the northern coun-
des of England and in Scollandy 2 vol. in-8».
Mais Tardeur qui Pavait animé f\ longteni|>s
commençait à s'éteindre ; la bibliographie n'(K.-
rii|)e qu'une place restreinte dans cette relation,
qu'accumfKignent des gravures d'une beauté re-
marquable. Parmi les autres écrits qu'il avait
public^, nous devons mentionner une collection
d'anciens sermons , une ancienne traduction an-
glaise de Vl'topie de sir Thomas Morus , accom-
luignée de notes et de figures sur bois ( 1809,
2 vol. in-S"), une traduction anglaise (avec une
préfaeede là? pages) AqV Imitation (1S28, in-8^).
Dibdin avait fini par avoir sa part dans cette riche
moisson de l)énérices dont dispose l'Église angli-
<*ane : il avait été successivement nommé chape-
lain royal et prébendierde la paroisse de Sainte-
Marie; mais il avait une famille nombreuse, son
;;oiU pour les livres avait été l'occasion de fortes
•lépenses, et il nous apprend lui-même qu'il \ écut
toujours dans une situation voisine <le la gêne.
Ses pro<luctions,faites pour les hibliomanes, furent
Itarfuis critiquées dans les Hevues, cf. qui le cha-
grinait beaucoup. On regrette <iue ces somptueux
iMivrages n'aient pas été rédigés avec plus de mè-
tho<le et avec moins de prétention à V humour ;
cependant on les consulte a\ec fruit, on admire
les gravures qui les euiMlissent, et on reamnalt
dan^ leur auteur le lribli«);n^aphe leplu« pa.ssionnc
•jU'ail jîiîn.iis eulaCranle-BnM.iKn.v C. lîrrM r.
frMtmUutêr Bâitiêw . L 111 — Qmarêgri
t. XXXII. ~ Cmatemam's f
OIBIL AL-KOUAT, poète arabe, c
de Khozza, né à Koubli« en 7ftâ, d hk
de J.-C., à Thyb, Tflie située entre Tac
et l'Havaz. Son nom véritable est incoi
qnll est appelé par les une
d'antres Hassen ou Abd-d-Raiioïka.
deDibil,c'est un surnom et roètne un w
poétique, puisqu'il signifie vUmx Ckam
à tort que d'Herbdot, dans «a BiL
urientale , l'a écrit ikibulf Daaboul i
etd'autresDailoa Dabil. Cepuële, par
tés aimables autant que par soo tal
mettre dans la bonne grâce des khaliic
al-Raschid et Blamonn. Il exeelUit à b
pigramme et avait aaaei de oooiage o
rite pour attaquer soaTC&t les pcrs
plus hauts placés. Bagdad parait avov
sidence ordinaire. AbcMiUéda novs appr
fois que Dibil remplit les loadinos de |B
de Semandjan, dans le TofcharMtaa. 0
auteur un divaiL*ooiDpoié d'odes et <
légères. Alex
Abouiféda, Anm, mosImr. MU. RcUr. - i
Dict. hiograpkiqmà. - n^nerkdof , AMwcA
taie , article nAABOUL.
oiBox {Roger) y
17 novembre 1777. li c
Suisses de hi garde rujwc • «.
une véritable célArité par la b
d'un spécifique préconisée : m «m
riennes. Ses collègues le t cnt d'e»
de cliariatan. SniraDt la frapkte
« l'effronterie de Diboo uc pnavait
qu'à son ignorance ». On adehâ : bu
sur les maladies téméhemnei , avec i
écritepar un savant pkfsiàeshclum
cause et la nature des molotfies, r
préparation des r es proores •
doucefneni, pro i . rr al
sans danger^ tou* «e» « n r
que int-étéres qmHlspniUom r »- 1
1725, 2 vol. in-12. « Cemiaéraneo|iv
la Biographie , n'est paa de Diboa. l'i
peu délicat le loi veadU à prix d'à
ronuneDibon» moiosdélicatcttoure.r
payer la somme cooTcne, il le dla <
tribunaux, affichait ainsi pubBqurmn
pudeur etsa vénalité, plus néprintalflsc
raudace du charlatan » qui, se vouai J
public, faisait l'essai de ses talents <
négyriste même • ; — Smiedê ta
des maladies rénériemmes^ei^rompn
suffisance des fumigaikmM^anee un t
les maladies appelées Jlueurê *A
réponse à lacrUiquede Jf. Asitmc : i
in-12 : l'auteur pense que les Bncîn^
peuvent donner une Uennnniug^ a
Ohservatirns sur qme^wes emdreti^*
de M. AstruCyDe Morbiavcnerais; •
1 742, iii-13 ; — Ulfre om Ton rssflyr a
frri' In n-arts de M Aêfrmr; ihi I .
U DïBOW -
tmfueiiê Dïhon répùnd aux reproches
i cttùnym^ défenâèur de M. Aitrure; ibîd,;
— SmU 4^ ta BeMcrïptityn du Maladies véné-
rmaici , ouvrage duns lequel on traiië d€S
wtÊmÊiàÊms d^urtne et tn général des maladies
ém r«rérfre; P*m, 1748, in-Iîi — Trois Lei-
irm m» M^;ei du remède de M. de Torre^^
\ pÊmr im fuérésûfi des maladies vénériennes ;
WÊtiê^ I7M* 10-4''; — R^ulation dedeum
I 4BntMpmhikêi ^n faveur de M. de Torreiff sous
ÉlMMg de MM^ CarboneU ci Bertrand t se
â^mÊÊ éocÊma^ en médecine ^ avec une ré-
f mm êlÊmmiiée ; Pam, xi%h, ^'4" i —
ipmBHc rendu à Mf. Dkbûn par
éê Hyn, d'Anvers; un ^ u joint les
de ia cure , auêc quelques nf^emons
itJ M* de Torretj ^pnrqui le malade
ËéÊé mmm^ué ; îNd* ; — Lettre à If, KeyseTf
fesTf de* d racées anli-vénériennes ; Pans,
râi^l»-4*î — Mémoire pmtr M, Diàt^n^ écril
gm iÊÊê~méi'Ê4 1 €4intrff ten impmlures conle-
I émM§ um UMk amfntfme en /orme de
t, ^étm§é* Û ce praticien; Paris, 1767,
to^*î — Méimùire pour M, mh^n , écrit par
i la lettre mwnfjme d'mi mé-
' Pmis, insérée dans te Jouraat ency-
\ et llTTiPr i758, et contre ta réfula-
mm préttmdmê d'un îmitritnê cmcernaml le
' iMCeau^ He.; Pjimj76S, în-^''; — ^^fet
' dm Biai rénérten sur toute nne fa^
»ef AI fmériîon ; Paris, 1759, m-4^ i — Re-
tée M. AV^trr, auteur des dragées antt-
tm£s; Pj^nA, I76i» m- 8**; — Mémoire
<f dé/férents remèdes pùur les ma-
i ttnért^nnej ; ïtAâ.
•Jfrijii mééic^s. - La frine* lut.
MtTAPK de Hicffonc , arUf^te gr^if , d'une!
^Êt^m meimaaf , pâs^ pour avoir Inventé V&îi
1 mmÊ^Êimen relier Voici d'après Ia tradJlîoïi
i Vm^e de celte ilécoa verte. La fiUe
cr ée Sieyone , Dibatade , ayaat des-
iQ mur le praûlde l'ûmbrê produite par
itte wia amâot, wo père remplit de terre
f ôomprii dâïi& kn lignes de ce con»
I «I obtlid skai nne espèce de iM^-rdief
dopeir su feii. Ce premier <?Jt&a» d'un
ml fui, Jit'On^ cons^erré dans Je ^ym-
I il^ Cfïriaibe ju$4:|n'A la deslnjction île
••i 'iâf par MuïTimms. Pline attribua encore à
■^ûfU diter»^ inTeflUons, qui paniisfienl ap-
^oif è irfmieaT^ artistes.
•^ tfirt. STtL, ÏXIT, 11.
^' ifcâiTiLto ( Juan r*i^) , canonisle napo-
«^ l?taplés, en i5S3, mi>rt à IngoUladt,
um I6AJ. U appartenait à Tordre des Je-
I, ft «s*e%&a ta pbUosopbie et la tJiéologîe
H h T^ïlèiie. On â de lui : tJe JustUin
I, erifruque t^iriuHbits cardinalit^us ;
l,t f ol^ ia-îùL; — Z>e Incarn at ione ;
f 104}, 2 Tol, In-foL ; — De Saçramen-
i65î, 3 vol. hi-foî* ; — rra£/a/u3
ffumÊÊento, p^rjtrria et adjurahone,
«H1C>. ùifttM. — T. \IT.
DICEARQUE 06
necnQn et de cenMurUeipmnis ec§tisia$tkts :
Anvers, JÛ<J3^ îïj.foL
Klfinlif Ànlonl», BlMidtàaea HiMpuna nùvat UT. lit.
- Alpfftinbfi, MùitaUufa Sûriptarum StfcittéiiÈ J^u,~
%}Ch*rê «I akraiid, ètbtiolAêquê g^ert^,
mcè&nQtJEfâixgus^&O* philosophe, giêo*
graphe et historien grec, Tivait vers 300 avant
J.-C. !l était fils d'un certain Ptiidias, et naquit
à Meaiime, en Sicile : il appartenait Bans doute à
une de ceA familïeg mcssénienneâ qui, à um
époque reculée, et tnême&oui l(* règne de DenyHp
vinrent s'établïr en Sicile, Ce fait e\plitpie
pourquoi Dicëarque pasia tente ga net dans la
Péloponnèse, et pourquoi cette p^ninftule occupe
«loe «i grande place dans se^ écrits, H fut Ja
disciple d'Aristote : Cicéron le dit en terme*
expn>s. A quelle époque commenc^-l-il à si^ivra
les leçons de ce pliilosoplie? M. Osann, remar-
quant que les premiers enlèves dUristote Bout
aussi désignés comme disciples de Platon , el
qu'il n'en est point ainsi de Dicéarque, en eon-
clut que ce dc;mî<?r a étudié soui Aristetc , déjà
vieux, et prè.a du terme de sa carrière. Dicéarque
ne s*assenrit point d'ail leun ûu\ doctrines de son
mattre , puisque Thémislius le range avec Cé^
phisodore» Eubulide et Timée, au nombre dei
détractCTîrs du Stagyrite. Sans accepter comme
un fait bien avéré |- assertion dn soptiîste byx^an-
lin , il faut reconnaUre qu'elle est conlîrniée par
quelques paroles de Cicëron. Diaprés cet orateur^
il s'éleva entre Dicéartpie et Tliéophrasle, le fidèle
disciple du mattre, une vive contr^ïver^e snr
ce point de morale : Faut-il né|;Jiger les aJTairei
(tov ïrpoxTîîtiv pEov, la vie pratique ), pour 6*oc*
en pcr seulement de spéculations (t^v û tuipiîTtxàv
pLo^, la vie théorique ou spéculative)? Théo-
phraste répondait oui, en s'appayant sur le senH^
meut d'Aristote ; DicéJirque ioutenait éner^que-
m^t le contraire. On peut penser que ce philo-
sophe, conformément à ses principes, remplit de*
fondions p<îbliq«ps, probablement à Lacédé-
mone. Selon Pline, il fut chargé par quelques rofii
de mesurer les moutagnes {regum cura montes
cmfnjiw); pour remplir cette mtssioo,il dut né*
ces^aircment parcourir la Grèce. Visita t-it d'au-
tres pays ? On l'rpore. On ne sait rien de plus de
sa vie , et Ton ne connaît pa« la date de sa mort.
De plusieurs fraient» de ses ouvrages, on peut
induire qu'il survécut à Tannée 29ft, et qu'il
lïiûurut vers VM. t,m andens sont unanimei
pour proclamer le gr^nte phibsophique de Di-
céarque, Tétendoe et la variété de ses connaît*
s.incj?s , et jKiur lui a*.4îgaer une place éinineule
dans la littérature grecque. » Dic(irque, hi>mme
trè* savant, "dit Varron (UicaBarchus, doclîiîsimu*
tiomo; De Re Rust., i, i); * homme au premier
ran}{ par l'éradition » , dit Pline ( vîr ïmprimii
eruditus î HisK iVa'., II , fii h Dcéron surtotit
revient souvent ï'ur ce phîlos<iphe: il l'appelle « On
très-habile Imtorien ^ (IdîoptxMratroçî jidlW,,
11^ ©); Dicéarque, « mi* ddices (deliciie me«
îiicjrarchtis : TmcuK^ ï * 31 )■ « un péripatétj-
GS DIBDLX
vir (le réclame à des intérêts (M^rsounels. Une
puUkatioa plus importante, mais qui ii*a point
été achevée, est celle des Typographical Anti-
quUies de Joseph Ames; ce livre avait paru en
1 7S5, et retraçait en trois volumes in-4** l'histoire
de l'imprimerie dans la Grande-Bretagne au quin-
zième et au seizième siècle. Dibdin entrepiit d*en
donner une seconde édition; U en fit un nouvel
ouvrage, grâce aux additions qu*ily accumula.; il
ne iKHivait manquer d*y joindre force gravures et
facsimilés; mais entreprise sur un plan trop
vaste, chargée de détails minutieux, cette histoire,
d'un prix d'ailleurs fort élevé, ne fut point ter-
minée.
A Tengoûment extrême qu'avaient inspiré les
livres rares, avait succédé une réaction funeste :
les amateurs les plus opulents, les plus remplis
d'ardeur, étaient morts; l'indifTérence était ve-
nue ; ce triste état des choses donna k Dibdin
l'idée de composer une contre*partie à sa Bi-
hliomanta : il fit paraître en 1836, sous le
pseudonyme de Mercurius rusticus , un livre
intitulé Bibllophobia, Quatre ans plus tard il
donna, sous le titre de Réminiscences ou souve-
nirs d'une vie littéraire^ 2 vol. in-S**, de loni^s
mémoires sur sa propre vie : il avait toujours
aiméà parler de lui ; il se mit en scène tout à son
aise, semant dans le récit de son existence bien
des traits d'histoire littéraire et de bibliograpliie.
£n 1838 l'infatigable écrivain mit au jour un
nouvel ouvrage, le dernier que imnluisit sa
plume féconde : A Bibliographical, antiguarian
and picturesque Tour in the northern cotm-
ties of tnglandand in Scoiland, 2 vol. in-8o.
Biais l'ardeur qui Tavait animé n longtemps
commençait à s'éteindre ; la bibliographie nV-
c\i\ie qu*une place restreinte dans cette relation,
qu'accomi»agncnt den gravures d'une beauté re-
marquable. Parmi les autres écrits qu'il avait
publiés, nous devons mentionner une collection
d'anciens sermons , une ancienne traduction an-
glais de V Utopie de sir Thomas Morus , accom-
l>agnée de notes et de figures sur bois ( 1809,
2 vol. in-S"), une trailuction anglaise (avec une
préface de IS? pages) deV Imitation (l»28, in-8*).
Dibdin avait fini par avoir sa part dans cette riche
moisson de l)énéfices dont dispose l'Église angli-
cane : il avait été successivement nommé chape-
lain royal et prébendier de la paroisse de Sainte-
Marie; mais il avait une famille nombreuse, son
;:oiU pour les livres avait été l'occasion de fortes
d«''ponsos, et il nous apprend lui-même qu'il v écut
(oujourn dans une situation voisine de la gêne.
.Ses productions,(ailes pour les hibliomanes, furent
fiarfoift critiquées dans les Revues^ ot qui le cha-
grinait beaucoup. Onre»rettequeces somptueux
ouvrages n'aient pas été rédiges avec plus de mé-
tliixle et avec moins de prétention à l'/jK/nour ;
ce|iendant on lea consulte avec fruit, on «ilmire
les gravures qui les emliellissent, et on reconnaît
dan^ leur auteur le Irilriiti^aaphe leplu^ passionne
•ju'aif jamais eu la ('.ran-leBret.ipii-. (I. lîrrM r.
~ DIBO.X
ir«ifMijur«r UtiÊW . t. m — Qumrk
t. XXXII. - CmtUmam's r
OIBIL AL-KOUAT, pode arabe,
de Khozu, né à Koufth^cn 765, et r
de J.-C., à Thyb, ville située entre T
et rHavaz. Son nom véritable est me
qnll est appelé par les uns Mohami
d'antres llassen ou Abd-d-Rahman. Ç
de Dibil, c'est un surnom et même un
poétique, puisqu'il aigniOe vieux Chu
k tort que d'Herbelot, dans «ta B
(irien/o/e, l'a écrit DoM, Boalfou*
et d'autres Dail ou Dabal. Ce poète, pi
tés aimables autant que par son tal
mettre dans la bonne grâce des khilî
al-Raschid et Alamoan. Il exeeUait I
pigramme eA av^t asaei de oouia^
rite iKNir attaquer sMveat les persi
plus hauts placés. Bagdad parait v
sidenœ ordhiaire . AbouUéda novs api
fois que Dibil remplit les fbBctiunsde
«le Semandjan, dans le ToUiari»taB.
auteur un divan.'ooinposé d'odes el
légères. Ak
Aboulttda, ^m. motUm, édn. Retake. -
Diet. UograpkiçtÊi. - tfOttheM , BMmM
taie, aruele Daasoul.
DiBox (Roger) , inédeciB f
17 novembre 1777. Hélait cfaiïu
Suisses de la garde rutile I u«
unevéritableeélâirîtéptrlaiir wh
d'un spécifique préoonisécoatre
riennes. Ses collègues le t «
de cliarlatan. Soiviot la «yv^ n
« l'effronterie de Diboo » potai «rt
qu'à son ignorance ». On adeloi : £
iiir les maladies vénéhemmes , met
écrite jHir un savant pkffiiàeiKkti
cause et la nature det muUadies^
préparation des remèdes propres
doucement^ promptememi^ radt*
sans danger, tous les «mur vémér
queinx'étérés quHtspmiisemt être; I
1725, 2 vol. hi-13. « Ce miséraUeof
la Biographie , n*est pat de Dibon. I
peu délicat le hn veadit à prix d
comme Dibon, moins déttcat cMOure,
payer la somme coovimc , fl le dit
triiNmaux,allicfaaBl ainsi pnbiiqum
pudeuret sa véMlité,plys méprisafalei
l'audace du charlataB, qui, ievo
public, faisait l'essai de ses
négyriste même » ; ^ SuiU »• w «
des maladies vénériemnes ^oêtFom p
suffisance des /umigaiiomM^avte um
les maladies appelées /Meurs blam
réponseà lacrUiquede M. Astrmc ; I
m-12 : rautenr pense que kt ftnrat
peuvent donner one htamniTlMgpf i
Observaiirns sur quelques emdroti
de M. Astrue^Dt Morfaîsvcneras;!
1742, iii-12 ; — lettre où Ton essaye
nrr /f* écarts de M. As f rue-, itnl
DmON —
ùi^Uê Dibûn répond ûict rêprochm
t^nyme dé/emeiir de Jtf. A$truce;\bîà.;
« delà Df^aipilim dts Maîadiu ^né-
I , mitragé dans Itquei on imite, des
EWf if Hrtn^ êl tn général des maladies
Ufwi ^ÊFiA, i74S, m-t3; — Trois Let-
\ m^ei dm remède de M. de ïbrff y,
fu^Uofi du maladies vénériennes;
I?I4> iJi*4"i — Réfutation de deux
mJbiiés en/ucêurde M, de Torre^, àùuâ
i de MM* Carboneil et Bertrand ^ w
doeifurâ en médecine^ avec une fé-
sv êîemr Matlée; Pari*, 1755, m-4*j —
m0§é pmàlic rendu à 31. Dlbùn par
rfi Dpit d^Ani'ers} on u a Joint les
de la cure , amt quelques réjlexions
mx£ M, de Torrey , par qui le malade
fmmnqué; IléJ, ;^ lettre à M. Ke^ser^
mr deêâroçéu anti^vénériennes ;V^tU^
r%' ; — Mémclre pour M. Dibon^ écrît
Wméme , eontre kâ imposlures çonte-
tm un lêbetle anontjine en /Qrme de
4tdrtMsie à ce praticien ; Paris p 1767,
^ Méwkokre pour M. Dibon , étrit par
Wgf oMlre la letire anonyme d*îtn mé-
É PêHm^ îmérée danx le SoorûBi encj-
PW 4m Uwrm 1753, et c&ntre la ré/ut a-
}s0mdm iTifit êmphmé eùneernant te
*sGrmi^ etc.; Pari*, iJâs, to4*; — ^et
\mén mat vénérien sur iùute imefa*
H m fuériion ; t*arî*, I7à9p 104"* ; — Ré-
if Jl, Key^er^ miteur des dragées ont h
PariSj 1 761, in-B" ; — 3témùirê
■I différents remèdes pour les ma-
-ienaes ; ibid.
pÉÉi wi^di^alf, - La Fritnte Htt.
RTAliB de Siç^ùtH' , arliiilt? ç,rûc, â'mie
f }moDnue , paâ.^ pour îtToîr mventt^ l'art
kierm relier Voici d 'après la trartitinn
pi rtprti^e de ce\U^ d(iç4)uvert*. La flïle
de SJc^oae , Dttmtade , ayant fies-
mar h profil de I ombre produite par
wm ■maat, û*m pèru remplit de (erre
lecimpris dMS les lignes de ce con-
n^i une espèce de bas- relief
[ êÊsmt m feu. Ce premîe? essai d'un
. fui* dit -on, consemi dans le Nyni-
ïêi C4)rMilbc jim^iti'i la destruction de
pitpK MammUn. PWm attribue enconî k
méh^TiéA m reniions^ qui paraks^nt ap-
Mjloaimrt artistes.
W 5«^ %%XV, 11.
IGIirni.Ln ( Juan m.) ^ (^lîoniste oapo-
MA^apJcs, ra 15 83, mort k Inj^olâtadt,
pîliêJ. U appartenait à Tordre des J*^-
[^ CMiimia 1^ philos phte al la tliéologie
ib il â T'iUSif», On a de lut ; t^e Ju^iiiiia
I^GtiètUqur i^iriat^btii cûrdinaliffus ;
^Wl,3 ToLtu-foL; — De fneûrnatione ■
i m% 2 ToJ, to-fol. ; — i>e Sacramen-
mm\ iGiî, 3 wol în-fol ; — Tract a tus
pjjggw^mto, p*rjuria et adjnrattûne,
^f^WÊÊB' Cf?<ea. — t. HT.
DIŒAUQUE S6
necnftM ff rfe c^lilttfll itpanis ec»lesimiki$ ;
An vers j lÛGî, tn-foL
-' AïIftrajTitiV. mtdtfitfn'ra Snripfonfm Socittmii ^**ii, —
0lcé.lfiQrE ( Aix^CapX^;) , piijloêophe, géo-
graphe et lustorieiî grec ^ vivait vers .ÎOO aTaot
J.-G. U était ntâ d'un certain pliidiaiï , et Rtïqail
à Mes^îne, en Sicile i 11 appartenait sans doute à
une dq ces ramilles messéniennesquj, à une
époque reculée, et même sous le règne de Deoys»
vinrent s'établir m Sicile. Ce fait explique
pourquoi Dîcéarquc paRsa toute sa vie d&m io
Péloponnèse, et pourquoi cette péninsuk occuihï
une si grande place diuia ses écrits. Il fut la
disciple d'Aristote ; Cicéron le dtt en termes
exprès A quelle époque commença-t^il h suivra
les leçons rie CD philosophe? M. Osann, remar-
quaut que les premiers élèves d'Aristote &ont
auiïâî dé^îpéâ €4>mme disciples de Platon , et
qu'il n*en est point ainsi de Dicéarque^ en ran-
ci iit que ce dernier a **tudjd soui Aristote , déjà
vieux, et près du t^rmi* de sa carrière, Dicéar^pift
ne s*aaservit point d'ailleurs ao\ lïoctriïsea de son
maître , puisque Thémiittius le ran|6e avec Ce-
phîsodore, Eubulide et Tlmée, au nombre dea
détracteurs du StaRïTite. Sans accepter comme
un fait bien avéré TasseriJon du sophiste byzan-
tin » il faut reconnaître qu'elle est conftrmée par
quelques paroles de Clcéroa. D'après cet orateur,
il s'éleva entre Dicéarqueet Tïiéophraste, le fidèle
dUcipîe du maître, une vive controverse sur
ce point de morale t l^mUil néRUgef le» alTairiwi
(tèv ïipoTttiïçAv piov , la vie pratique ), pour s'oc-
cuper seulement de spécnlatiouî^ (TÀvfl£ù>pï5Ttït»v
pt(>v, la vie théoriq\ie ou spt^rulative)? Théo-
phraste répondait oui, en s'appuyanl sur le senli-
ment d'Aristote ; Dicéarqoe soutaiail énergique-
ment le contraire. On peut penser que ce philo-
sophe, conformément à ses principe*!^ remplît des
foncti»>us publique», probablement k Lacédé-
mune. Selon Pline, il fut cbargé par quelques roii
de mesurer les montagnes {reçum titra montes
cmcnxm); pour remplir cette mission, il dot né-
ee^faîrement parcourir Ja Grèce* Yîaita-t-îl d'au*
très puys ? On Tîgpïore. On ne sait rien de plus de
sa vie, et l'on ne connaît pas la date de sa mort.
De plusieurs fragments de ses ouvrai;es, on peut
inriuirc qu'il survécut à Tannée ^SA, et qu'il
mourut vers 235. Le^ anciens sont unanimes
pour proclamer le génie philosophique de Di-
céarque, Tétendue et la variété de ses ronnais-
sanc^^s , et pour lui asiîîgaer une place éminenle
dauà la littérature grecque, ** Dicéarque, homme
très savant, "dît Varron (Dicï^archus, dof*lisaîmus
homo : De Re Rîist.f 1, 1); « homme au premier
rang par l'érudition n , dît Piine ( vir imprtmis
crudltus : HuL Aaf,^ lî, 6j)' Cicéron surtout
rcfient souvent fur ce philosopl ICI II l'appellfl* tm
très-habile historien u (ltnopii«r*Titoç : ÂdAît.^
II, 6); Dîc^arque, « mm ddiees (delida? meiK
Diotarchus : Tu&cuL^ T» 31 )| « un péripatéti-
67 UlUtAKgUK
cien grand et abondant » (peripatelicus magnus
et oopiosua : De Officiis, II, 5) ; il dit : « Dicéarque
et Aristoxène sont certainement de savants
hommes » ( Dicaearchus cum Aristoxcno, docti
sane liomines: Tuscul.^ 1, 18) ; « il (aut recourir
à Dicéarque ou à Aristoxène, et non pas à quel-
que bavard incapable d'instruire » (Dicxarchum
inehercnle aut Aristoxenum diceres arcessi , non
unum omnium loquadssimum et minime aptum
ad docendum ; Ad Aitic^yiVLy 4); » Panaetius
eut toujours à la bouclie Platon, Aristote,
Xénocrate, Tliéophraste , Dicéarque, comme le
montrent ses écrits, que tu devrais, à mon aVis,
étudier avec le plus grand soin et la plus ^ande
diligence » (Semper habuit Panœtius in ore
Platonem, Aristolelcm, Xenocratem, Theo-
pbrastum, Dicsearchum, ut ipsius scripta décla-
rant, quos quidem tibi studiose et diligenter
tractandos magnopere ccnseo : De Fin., rv,
28 ); « riiomme admirable!.... J'avais entassé à
mes pieds le grand monceau de Dicéarque. Quel
grand homme, et qui t'en apprendra bien plus
que Procilius! »( mirabilis vir Magnum acer-
Tum Dicœardii mitii ante pedes exstruxeram.
O magnum hominem, et a quo multa plura didi-
ceris quam de Procilio : Ad. Altic, 11,2). Voyons
ce qui nous reste de ce monceau d'écrits dont
parle Cicéron.
Ses ouvrages étaient fort nombreux; ils sont
tous perdus aujourd'hui , et les fragments qui
nous restent suflisent pour montrer que c*est une
des pertes les plus regrettables de l'antiquité. Il
serait difficile d'en donner une liste exacte, les
anciens ayant souvent cité comme des ouvrages
différents les sections et les diapitres d'un
mèmeoQTnige. U s'était occupé de géographie,
d'histoire et de philosophie ; à la première de
ces sciences se rapportent les livres suivants :
Sur Us hauteurs des montagnes. Suidas
mentionne un écrit de Dicéarque intitulé Me-
sures des montagnes du Péiéponnèse ( xa-
Tfl^UTfifiacic Tûv iv IIeXoicovvr,9cp ôpâv ) : c'est
évidemment une partie de l'ouvrage précé<lent ;
— rf,z ne^iodo; : c'était probablement le texte
explicatif des cartes géographiques que Dicéarque
dressa pour Théophrastc, et qui comprenaient, à
ce qu'il semble , tout le monde connu des an-
ciens ; — 'A'^poçi^ rf,i 'E)JiiSoc. Un ouvrage por-
tant ce titre , dédié à Théophraste , et consistant
en eent-cinquante vers ïambiqnes , existe encore
sous le nom de Dicéarque; mais il est si indigne
de ce philosophe qu'on peut le regarder sans au-
cun doute comme l'œuvre de quelque écrivain
byzantin qui s'est plu à itaraphrasor en vers la
portion du Tti; rc^'cgo; relative à la Grèce.
Bnttmann est le seul critique moleme qui ait
essayé de reven* tiquer pour Dicéan|iie cette des-
cription versifiée ; mais ses an;uments ne sont
pu même spécieux , et M. Osann n'a pas eu de
peine à les réfuter ; — Cio; tt,; 'ïjXiioi. Cet ou-
vrage, le plus important de tous ceux de Di-
«éarqu« , contenait une dotrnptinn iiéo!!! nphique
es
de la Grèce, une histoire de ee pays et oa ré-
sumé de ses institutions moralei et rd^esMi ;
il contenait, enfin, en abrégé toot ce qol était
nécessaire pour connaître les mœnrs do
Grecs et leur manière de vivre. Il était prabi-
blement subdivisé en plusieurs sections; ainsi,
lorsque nous trouvons cités parmi lesceovresde
Dicéarque les écrits suivants : Sur la musiqm
(Ilepl pouaix^;); Sur les concours
( Ilcpi (iowtxcôv àfcilivitfv) ; Sur les {
dionysiaques (tragiques) (mpl AïowainAv d
voDv) , ce sont sans doute autant de
de sa lie de la Grèce, A cette dasse d*éerili m
rapporte aussi. 'II cl; TpoM«vCou »m<fMK,h
Descente dans Contre de fropkomius^ Cet ou-
vrage avait plusieurs livres, et antaBtqa'oipcal
en juger par les fragments qui nous lesifL il no»*
tenait im récit des coupables prati* i
de Trophonius. D'après Strabob , mv
géographiques de Dicéan^ furai» n»
critiqués par Polybe, et M-a i
parait méœntent de la de i
occidentales et soptentrionair» ue i J
trées que Dicéarque n'avait pat n — i
principal ouvrage politique de Dl
le TptzGXiTtxo; , cruvre qui a àc ■
beaucoup de disputes. Passow , da— -v^
gramme, Brcslau , 1829, a essayé <
c'était une réfutation du Tputâpovoc o«
icoXtTtxô; d'Anaximène , dans >
démoniens , les Atliéniens et les '
été calomniés. Buttmann nensai» (|ot-
comparaison des con.^ti m de 1
rinthc et Athènes, et que
rait sévèrement à cause de i
raie et de leur mauvaise o u
M. Osann a avancé une trbmcaiB
tins avait dté cette expresdoa
Xtxôv (idée de Dioéarane^ e
combinaison de demi , «
monarchie; M. < » o
en induit que »n|dey<
donnait une theone du I9>uvc
l'expliqu nar l'exemple de S|nne.
s'accorde p «at avec Icft I
nous res vr i
que la diz»cuasion sur ma
trouve dans le sixième »..-< «c
séo sur le Tpixo9itTtsôc de ék
pour son traité De Gto . a
fTUvre, qui était réd i
Parmi les ouvnge^
que, void ceux qoe n
li*s anciens : AcvCuonf,
était en forme de dial
Usbiaqucs, panw i^^ Ja
! Mytilène, dans : de Lei
sayait d'y proaver i
argnmeats ont
Bayle. Le traite .
il est question uo» i
est probablement le
DtCEARQUE - DICKENS
Wei ; '^ Ko^vItïKQt ^ dblogue en trnii
^lait iine e«pèc« de eappléméiit da pre-
;*eat proUblemeut c^ traité que CU
ifé éêia te Z»e Oj^iij^ âouâ Je titra de
tnlu ffominîtm. Qoànt à li'âtîtfei ou-
I Id^i»^, ee font pFot»ahLemeat de simples
m éa Sio; tt^^ "EiXiSo^- Le trâîlé Oipt
1k«i^ tu^'o; pari Ait sans doute du sa-
(iTAIeKiikte te Graad accomplit à lUoa,
0 IBra #a£3^v mpi^nrûv, donné à une
Hipiltiow de Bioéarque, il n'a d'autre
Bt ^ii^na pâssac^e mal lu des letireê h
, XIII, Mf ((îquel a été cruripé par Pe-
wam •» Phœdri Bpicurei Fragmenta.
tfWi MM le Dûm de Dicéarque les cni*
aftaott E nc^K4>i(aiou (sur Alcée};^
«lidei fal)k5 d'Euripide et de Sopbode);
^ tntiéà ai^partiennent probablement au
irkn Dic^*RQce, de lucédémone , qui ^
itlift^ ëUit diâciplo d'Aristarr|ae.
I un DicÉAROî'Ê f de Tarmte,
T lamblique parmt If^ ptu^ r/tèbre$
^3r0l*iD<nci<^s. Quelques critiquer
l lei Vm ( BiQt) maitionuéc* partiiî
1^ de Dicéarf|ae le péripayticien. Les
mis de DiÊéarf|ue ool été publiés par
iBam^ lSl9t JQ-&% a^ecles notes d'Hol-
f |« tai'Oo CelldoaJa Errante df Va-
nti di mcmreof ruccolii ed
Menoe, IfilS, a toL m-S°; par
ileftlTf/e/^fîiafâ» de Creo^erf ftl, 4,
i CtùçrapMûà minares , édités pur
^tois, Ig28, t, ÏI. ; par Max. Fulir,
nji qu^ supers uni çùmpositaf
Ua; Ddrrmtadt, 1841, in-'i'. Lfs
ê riiktoire oot èié recueilli s
i HisiôriCQrum Vrsico-
Lfâ/L II, lU. h, J.
Lu airt âtx3fa^X°>< — FibHemt , Biàliû*
In, t ri. T). »i; U 111^ p. iM* ^4lU. de Rarl«,
tBbc *EUiSû^ et 'Avty^açi^ t^îc 'luM-
}B^ StAMiititimg, pour ti33, □« i(>4n
i&Àçri: ^ Amaiipxo; ) , général étolien,
lit d^tiiiéine siecîe atant J.-C. U joua
danft la guerre des Élolîens
Après avoir été employé pr
idans ptiiÀieiirs àmbasisaiTr's, il
yïde Philippe de Macédoine,
ï amqjiém l4»s Cjdadfs , et lui ton fia
E4i vivcl Tai'^<M^aut destinée moins à la
lli pirati-rii^. CVtH.iit,à €P(pi'il SCfnbk',
liiBt et m H J ." n t pf'T^ m n a;;e , car d.i ns
feÉta d» Cjcï?idpi5 il fit ^li*ver partout
HBi «iikl« à t'imph'té i'A^i^Li^) et
n
*tncéT*s (AiïLk%z)f orateur tliébiin^ vif ait
dans le deuKt^me ftiècle avanLJ,-C. Sea compa*
triote,s recToy^rent à Cbalcis, auprès de Qumtus
Marcius Ptiîlîppus et des autres commlsâairci
romains, pour exeuser Thète ée. s'être alliée à
Pcrsée, Dîcétas fit ce voyage malgré lui ^ pâfce
qu'il restait attaché au parti macédonien. A peina
fut^il arrivé h Clialds, quo les Thébaîns edlés è
cause de leur attaclietaent aux ïWmains raecu-
aèrent ainsi que Néon et isméttias. Ce der*
nier et DlciStas ayant été Jeté* en prison^ mir^t
volontairement an à leurs jours par le pcyison.
VolftHït XIV IJ, 1,1. - TlLC'Ute. iLlitt U, U« U,
utCBTO ( Haotil de) ^ Anglais, vivait au trei-
liftme siècle. Après aToir parcouru une partie de
TEurope , entreprise alors diCÛeile et péHIleu^ ,
il s'éleva à de liauti^di|i;nlté5 ecclésiastiques, et
mourut en I?.i3, doyen de lacathé^lrale de Saint*
Faut à Loudreâ. Il a laissé, entre antres ou-
vrages, une Historia compendima de Regibiis
Britonum'mquead s<TC. 17/ j ^ Âài^reiûaUo*
ncs C^ronieùmmf .SS7-1I47; — Indiculm de
Succe^sione Àrchifipi&eorum Canluarienslnm^
etc. Ces direr* écrits ont été imprimés dans les
recueils des Scriptorts A n yliei > édité* par Twoys-
deo, et par Gale, dans VAif^îta sacra deWbar-
ton; d^utres sont restés manuscnU.
Vo«i&iUp Ùt Huiortea LattnH, p. 41^- Cavû^Scrip-
tOTfi ttttctifatiri, t ir, p. iïS» ^ Fabrtdu, MtttaîhfcA
mrdiai LdUnitatti^ t. VI, p. m.
* DtCBUS i Gérard)^ littérateur italien, nô
h Lucques, tèts 1500, Il te livra avec ïèle à Té-
tude du grée, et i^mpo!^ divers ouvrages, parmi
leiqaels un seul, A ee que nous croyons, a été im-
primé : Ç&mpmdhtm /ïeî Meiricm ; Florence ,
1534, in-8*. Les bibliothèques de ritalie ren-
ferment un recueil d'élégies en riionnenr d'unn
maltréflâe qu'il célébra sons te nom de Délle^ Le
peu de faveur qui s'attache aux poètes latins
inmlemes permet de croire que c«s vers res-
teront longtemps tnédits» II*
édiL ût rsiî L vr, p. U9, «ait, de ni*.
* DicÉfiGÈ?rK ( Atswttoytvïi; ) , pûëtc traftii^îê
et dithyrambique Rrec, d'une époque incertaine.
On ne connaît de lui que les tfbrei d'un petit
nombre de ses drames. On acni que son ouvrage
intitulé Vypria était ttoo une tragédie, mais un
poème épique cyclique.
Suida Ji* tu iiM>t àiisiawiyevi^. — ArV«tote . Ao*f., lis.
iireG U II Ole de lutter. -- f-'abrt£luE, HiàtioUnca Grmçit.
l DlcEE.^s { Charles ), romancier anglais,
connu ousâi sou* ta pseudonyme de Boz, né a
Portstnoiïth, te 7 tévrier 1S12. Il se destina d'a-
bord au barreau ^ miiîs la carrière littéxairc avait
[Miur lui plujï d'attraits. Attaché au Moruing'
Cfirùnkle, il y futoliar^é derendre compte des
faits divers et des audiences du tribune de po-
lice. En 1 B3Û, il dëljula p^r les Sketches ( Ij^nd.,
1836-37 ), ouvraije bicnt^lt suivi des Poslhu-
fnmts Papers of ihe Pickwicks-dûh^ 1837-
isas, publié par Uvraison^ Ave€ des illus-
trations de CruikFïbank, Devenu rédacteur du
a.
71
DICKENS — DICKSONS
BentUy'S'Miscellanif, M. Dickens fit paraître
Olivier Twist, réimprimé en 1838. Dans ce ro-
man, les misères de la classe paurre sont
peintes avec de Tires coaleors. A ce roman se
rattache The USe and adventtares qf Nicholas
yickleby, publié en 1840. Les antres écrits de
M. Dickens sont : CAtiss/et&t/^ ; 1843-1844 ; •—
Christmas Carrol ; 1843 ; — ChHnes ; 1844 ; —
Cricket on the earth; 1845 ; — Battle of Life;
1846 ; ^ Dombey andhis Son ; 1848; — Notes
on America; 1842; — David Copperfield;
Lond., 1850;— ii Child*s History of England;
1853; — Pictures o/Italy, Ses romans ont été
tradoits en français par MM. Benard, Labédol-
llère 9 A. Pictiot. M. Dickens est un membre
actif du IMterary Guild Association , qui a
pour oljet de Tenir en aide aux artistes et lit-
térateurs Tieux » il met ainsi en pratique les
principes de philanthropie répandus dans ses
ouTrages.
iltfp. triU inset pauUD. — Onwenai. Uxie.
^DiCKiHSon (JoAni) , écrifain anglais, de
la fin du seizième siècle; né Ters 1554 , il mou-
rut en 1600. Sa Tie ne parait offrir rien de re-
marquable : écrifain laborieux , il composa en
anglais et en latin un assez grand nombre d'ou-
vrages, parmi lesquels on cite ceux qui sont in-
titulés : Deorum Congressus ; Londres, 1591 ;
-» Arisbas^ Euphues; 1594 ; — Greene in con-
ceit; 1598. Le seul de ses écrits qui soit en-
core connu, c*est le Spéculum tragicum re-
gum, principum et magnatum superioris
sxculi, ruinas exitusque calamitosos comptée-
tens ; la troisième édition de ce Tolume , aug-
mentée du récit de la fin tragique du maréchal
de BIron , fut imprimée en 1603, à Leydc , chez
Louis Elzevir. C*est une des premières produc-
tions de cette typographie célèbre; une qua-
trième édition , considérablement accrue, sortit
deux ans plus tard des mêmes presses. Les bi-
bliopliiles recherchent encore ce livre, qui eut
dans le temps un certain succès, grâce à la cu-
riosité du public, que stimulait le choix d'un sem-
blable sujet.
Bioçraphia britanniea.
* D1GKEXSOX OU DICKIXSOSI ( Edwumd ),
médecin et philologue anglais , né en 1624, mort
ra 1707. 11 fit ses études à Oxfoid, et dès sa
jtMJuesse il conçut le plan d'un ouvrage qu'il
mit enfin au jour sous le titre de Delphi phœ-
nicizantes; Oxford, 1655 ; réimprimé k Franc-
fort, en 1699. Le système de l'auteur consiste
à trouver dans la Bible l'origine de toutes les
fables de la mythologie grecque. D|empkNe
beaucoup d'érudition et une grande connaissance
des langues orientales pour développer des idées
que plusieurs écrivains (Guérin du Rocher, en-
tre autres, dans son Histoire des temps Jabu-
letir) ont reproduites, mais qui n'ont plus au-
jourd'hui de partisans. Le serpent Python, tué
par ApoUon , c'est tout simplement, selon l'au-
teur anglais, le roi Og battu par Josué. En 1656,
nU eoar«
de 11
Dickenson s'était fait recevoir <
dedne; après avoir 1
avec succès, il se rendit à Loodr^, et It
bonheur de guérir d'une mal» fort gra»
comte d'Ariington, l'un des s de <
les n. Cette cure le mit en ■ i
roi le choisit pour nn de ses 1 u i
mais après que Jacques II i»
Dickenson , devenu vienx ,
livra, dans la retraite, à des
n ne renonça pas à son s;
dans la Bible, et il avait »
lorsqnll publia sa Phfsica vcm c«
qui vint prouver que les écrits de ■
tiennent les vrais prindpca de s
de laphysiqne. Cet écrit, réirabn ■
en 1703 , produisit nne g «■ ■■■■<
les alchimistes, qui j vov i
grand oravre. Phisienr» om
kettson,telsquesaDki/r>"UMe c
Itaiiam; De Origine . Udan à
philosophicOf etc.. i m
nous nous y arrêt» . li ■«
traité sur les jeux uct Gn». «ini vn ■
en 1739, mais que des travi "te
un pareil sojet ont coraplétcfai
JkmMm ; LoQdrct. tlli. !•-#•. — Mt,..-*^ Ml
- Da Rowre, ^luriMtaMNIm. t. U, i
DiGKBTMAX (/em), trOQ
treizième siècle. On le toraonbi mmm
boureur on Ackermann^ en I
traduisit en vers, aprèa t^ wo
k l'us^se des enfanta de i t di
raicy, les Distiques de •
J. Meycr. JtmmUs, — Eobcn. MiÊm mm
lUtês.
*DicKiai8on (IF.), 1
suite anglais^ né en 1766. mw • iv - •
Il était fils d 1
etaprèsavoiicu «i
il se consacra a m jiki»|i
olvtenir la place impoitanlb u <« n
tice of the peace ot fi c
quels on renum
kenson écrivit w^cn tm«
qui concernent les fon h»-
Selivrantanssîkdet net i
goûtées en Angle ù
tory qfthe toum %^ smmik s
et en 1806 t%B Bisiarf^ 4
town cfNewwusrk; le di«
histoire ne parat qn*ei
DIGKUm
piGKM r«
^Uise, née vcTb i##9gii
tion musicale se déctan «c»
à six ans eUejooait les €««»>»
de Hmdel. A orne ne fai
direction d< If
chanta an ^ • ]
desoooès w
DICKSONS — DICTl^lUS
T4
■ 1793 eOe dâMla à CoTent-Garden
d'OpheUfty qu'elle reodit dans la per-
tne M fit pasnxMiis remarquer dant
les et sar d'antres scènes. Retirée
nent du théâtre, par suKe d*nn ma-
ftit pas heureux, elle y reparut len-
M succès qui égalait celui des pre-
De Paris, où eUe suivit M»« Catalan!
e prima donna, elle se rendit en
» fhl accoefllie avec enthousiasme. A
on Angleterre, elle se fit entendre
S, époque où son état d'indisposition
se retirer du théâtre.
tioç-Dict.
\ (Adam ) , agronome écossais, natif
• BBort le 25 mars 1776. 11 étudia à
rÉdimbourg, et entra dans les ordres.
m vie entre les travaux champêtres,
et ses devoirs de pasteur. 11 résida
^ ans à Donse, dans le Berwickshire,
sur la culture écossaise un traité
lé CB 1764 et années suivantes. On
iW : De C Agriculture des anciens^
tmfais par H. Paris; Paris, 1802,
9m librairU . iMt.
l(/ames) , botaniste anglais, né en
m 1822. U était vice-président de U
Ifleottare de Londres et le doyen des
i-li Société Linnéenne. Ses connais-
f^Mt dans la science à laquelle il
M Tie d'ailleurs exempte d'incidents
ki étaient de» plus étendues. II publia
miBSy qui sont arriérés aujourd'hui,
peut encore consulter avec profit :
ifdried Plants; 1788, 17 fascicu-
Wo^tti Plantarum Cryptogamica-
niv; 1795, etc. U a aussi inséré dans
Cfioiu of the Lxnnean Society des
fe ae révèle un observateur attentif et
|ff INefionnarir. - Centleman't Blaçazine.
y), atlilète grec, fils de Caliim-
\ le quatrième siècle de l'ère
Ivainqueur à la course : cinq fois
I, trois fois aux jeux Isthmi-
( aux jeux Néméens , trois aux
, et eut ainsi la gloire d'être un
^.Ses statues à Olympie étaient
\ que ses victoires. Il était né
achéenne de Tltalie ; mais
i victoires, excepté la première,
i m frire proclamer comme citoyen
~~ de ses victoires à Olympie
384 avant J.-C.
%9^-^jtniholoçia Grxca, IV, p. ui. —
(Jacques-François^ abbé),
français , né au Havre,
le 29 mars 1789. 11 em-
eedésiastique , do int profes-
imentale au Havre, mem-
bre de r Académie de Rouen et de rAeadëmia
royale de Marine, U e^l inventeur d« plufiieurt
LnstmmenU u tîles â l 'a strortotnîe et à la na v igniion .
L'un e^î le cosmoplanc , sorte de globe céleste
aplati et réduit à une surface plane, comme son
nom le désigne. Dicquemare inventa aussi un ins-
trument propre à mesurer letempâde trraitefiecoo -
des fto mefi et h donner par Le lock là mesure ex adfl
du »i liage d*UQ vais&eau. Comme nâturaUfïte, t| sn
livra surtout à l'étude dm Eoophyles, des ïnfosoi-
res et ùm mollusques, et Qt snr ces animaux sln-
f^liers des études approfondies. On lui duit des
découvertes remplies diolérût sur les orties vtm-
rines, le^ anémones de mer ( actinûs ) , If s nié-
dijse.'ï, 1e« poulpes, les limaces de mer, les lare ta,
les huîtres, etc. Le 15 mars 1773 l'abbé Die»
quemare coupa par le mUieu du corps un poiyp<*
du genre des actinies î U moitié inTérieure,
ou la base, produisit de nouveaux membres,
mais la raoilié supérieure, oil étalent Ie4 mcîfv-
bres et la bouche, au lieu de se consolider et
de former une Eorta de bai^e à fftidroit d« iâ
section, y reproduisit le al mai suivant des
membres et une boacUe,de sorte que le l*"^]uil-
Uît elle formait un anima! double, qui, par les
deux extrémités» saisissait sa proie et la man-
geait, La moitié Inférieure d'un autre de ce%
polypes, coupée la n juillet 1772 était six
u\QU après aussi vj?aatf) t}u'avant, Topétation ;
elle mootait sur Tcaii et s'attacbail aux parois du
vase dans lequel on la nourri^^satt. H est fâcheux
liour ta science que l'abbé DIcquemare n'ait pas
eu le lemjis de terminer les importanU travaux
qii'îl avait pri^î>artl*. On a tïe îui ; ffûe r;**ji#f"
raie de Gastronomie; Paris, 1769, réimprimée
sous le titre de : Connaissance de Vastrono-
mie rendue aisée et mise à la portée de tout
le monde; Paris, 1771, in-»*», 24 planches; —
Nmivelle Description du Cosmoplane; 1769,
in-8» et in-12 ; — L'Index géographique; 1769,
in-4°; — An Essay toward elucidating the
history ofsea anémones , anglais et français;
Londres, 1774, in-4**, figures; et pins de soixante
mémoires, insérés dans le Journal^ de Phy-
sique, de 1752 à 1789.
Gollb«rt, Mémoires bioçrtn>hiquês tur la Sêine^lnfé-
rieure. — Journal de la LibrcUrie.
* D1CTINI08, hérésiarque espagnol, vivait en
4 00 de J.-C. n était prêtre, et prit parti pour les doc-
trines deTévèque PrisciJIien (voyez ce nom). Il
fut condamné par le concile de Saragosse en 380,
et vivement poursuivi par les catholiques , qui
accusaient les priscillianistes de réunir les scan-
dales desgnostiques aux erreurs des manichéens
et des sabellicns. Saint Ambroise écrivit en fa-
veur de Dictinius, mais à la charge qu'il désavoue-
rait sa conduite passée et qu'il resterait prêtre
toute sa vie. Dictinius persévéra dans son hé-
résie, et se Gt ordonner évèque. Après le supplice
de Priscillien et d'un grand nombre de ses dis-
riples, Dictinius fut cité en 390 devant le condie
de Tolède avec Symphorius, qui l'avait ordonné.
7$
DICTINIUS — DICTYS
Tous deux flrenC délaift;. mais ren 400, les
rifpienrs t*étaDt adoucies, ils se présentèrent
derant un synode, où, après que Symphonius
•ut déclaré qu'il a? ait été contraint par le peuple
d'ordonner Dictinius, et que celui-ci eut abjuré
SCS erreurs , ils furent ab«ous. Saint Léon fait
mention de Di<^nius dans sa lettre à Turribius,
é^éque d'Astorga, disant que • quoiqu'il eût
écrit quelques traités soutenant les erreurs des
pnsciliianistes , il n'en était pas moins mort ca-
tholique. » Les lif res de Dictinius furent con-
damnés de nouTcau par le concile de Braga en 563.
Duptn, BibUotkiquê eceUsiattiqMe, çuutrUmê iUeiê,
— Moréri, Grand Dtctiotmaire historUmê,
DiCTTS DE GEÈTB ( Dictys Crctensis ) ,
pseudonyme de l'auteur d'une histoire delaguerre
de Troie. Les grammairiens et d'autres écrivains
appartenant au déclin de l'empire romain, trom-
pés probablement par les ûctions des critiques
alexandrins, crurent que diflérentes personnes,
contemporaines de la guerre de Troie, avaient
raconté en prose et en vers les principaux évé-
nements de ce siège fameux , et qu'Homère avait
emprunté à leurs récits les matériaux de son
lH>ëroe. Au nombre de ces prétendus historiens
l'ontemporains on plaça Dictys de Crète , et on
lui attribua un ouvrage en prose latine et en six
livres intitulé : Dictys Cretensis, de Bello Tro-
jano, ou Ephemerii Belli TrojanL C'est une
sorte de journal du siège de Troie; il est pré-
cédé d'une introduction ou prologue contenant
un rédt de la composition, de la conservation
et de la découverte de ce précieux ouvrage.
L'histoire composée par Dictys de Gnosse^ à la
requête d'Idoménèe et de Mèrion, aurait été écrite
en caractères phéniciens surdes tablettes d'ècorce.
Dictys, en mourant, onlonoa d'ouMivclir son
ouvrage avec lui. Ln conséquence le manuscrit
de la guerre de Troie, enfermé dans une botte
d'étain , fut placé dans le sépulcre du compa-
gnon iridomébée. Il y était depuis des siècles lors-
qu'à la treizième année du règne de Néron , le
Ré|Hilcre fut brisé par un tremblement de terre
et laissa à découvert le précieux rofrret. Des
bergers Taperçurent, l'ouvrirent, croyant y trou-
ver un trésor, et, un peu désappointés de n'y voir
que (\e% rouleaux d'ècorce, l'apportèrent à leur
maître Kupraxis ou Lnpraxide. Celui-d , à son
tour, le présenta au gouverneur romain Rutilius
Rufus, qui envoya à Tenipereur Cupraxis et le
nianuscrit de Dict}s. Néron, apprenant que l'ou-
vrage èlait écrit en caractères phéniciens, rassem-
bla pour le faire lire on sa présence le» princi-
|iaux savants de Rome. Il ordonna ensuite de le
traduire en grec et de le |)lacer dans les biblio-
thèques publiques. Eupraxis s'en retourna en
Crèie richement récompensé.
Cette introduction est suivie d'une lettre adres-
sée par on certain Q. Septimins Romanus à un
certain Q. Arcadius Rufus. Septimius, après avoir
donné on substance, et avec quelques cliaogr-
tnents, le fabuleux récit que nous avons résumé
plus haut, înibnne aoé mi qu'a
par hasard rouvrage de Dictys, L i
latin, pour soo propre amosement •
tmction des antres. A ces bits noa
que Dictys était «rtainenient oosno
d'Élien, et que les écrivains de la
zantine, tels que Jean IfalaUs, Coi
phyrogâDète, Georges Cédrène, Coi
nasses , Jean et Isaac Txetzès et phi
le citent souvent comme un auteo
hante et de U pins incontestable
U rédt attribué k Dictys conU
toire de la guerre de Troie, depuis
de Paris jusqu'à la mort dXlysse.
leur diflère souvent d*Homère, a
sieurs particularités et racontant des
dont on ne trouve pas trace ailleurs
de ces additions, bien qu'on y n
fictions récentes, mêlées k d'andc
tions , dérivent probablement des
cycle épique; mais le narrateur a
soin d'écarter tous les événements m
toute interventioB surnaturelle. Qw
Septimius s'efliDroe évidemment d'ia
dens modèles, particulièrement Sal
réussit qudquefois; cependant, sa
ressent évidemment de la décadence,
singulièrement an style d'Apulée et d
En l'absence de tout renaeiffsema
large champ est ouvert aux co^jectii
le véritable auteur de YEphemeris
jani , l'époque k laqudle ce livre f
etiamanière d il (an ii
sant de côté, ce
ble, l'histoire raouuioc piiu imu» uc
et de sa découverte. Il n'en resi
plusieurs questions à résoodre. £
qu'il a jamais existé un origiiial gre
métis Belli Trojani ? S*il a existé <
tions grecques sur le même suûd , <
à soutenir que le livre latin que no
dérive? N'est-il pas plus probable
latin a servi de modèle aux oompi
ques , on du moins qull n'a rien
avec dles , et que l'introduction et
vaut de préfiMse Mot autant de sopi
rangées pour attirer l'attention ci |
plus de créance k des fictions aup
teurs ignorants et crédules? Si non
que c'est réelleroeot ooe tradodiQi
quelle époque a para l'original, H •
drcottstanoes? Llusloiro de la pn
Néron est-elle une pore ficUoo.» S
Arcadius sont-ils dtt
est ainsi, k quel]
lait à toutes ces quertiut des ré)
dictoires ; void ceqnH y a deptesv
11 est certain qo'oM bisloiregrnqbc
de Troie, portant leoooi àt Didvs.
cubtion parmi les ffritiioi byi
haut , qui en ool o rii
l»ariaitement analof
Dicns
7»
^fCtircHitu. n 1^1 îfnpo«Sîbîc tie lire le
Atm tao& èlre aanvoîncti cpe c'e^t là
icfiaa. f.«» hcUénîânies y soni Dombreux,
; U iiuffitdÊ Jrta- Ï€S yeûx sur les e%cm-
4«&M^ linr Féri/ûEtîus |>our ne f^riji'r
loti à cet é^artl. Si tous les pssagfis
MalalâJi et d*aatrcs é^rîTaîQs b^zimtinâ
Pdcnt pii« cïaclèment arf c les pftàsag«â
lÀuts du IHel^ff latin, c'ed qm l6 Ira-
I «MYeiit abré^ son origmaJ. Ces faitâ
im n*ïïfmïB plus aucune raison pour re-
nne «opposée lifc lettre th SeptinnJus à
I ttû €19 tîOTDx «oat sî e«rnmua£ &m%
^rt est îïieiposfiible «k dire quels in-
V#iiilpeiiL AusAJ UAiiîâque plusieurs
ytooi tt date de coHe teltre Ters le
I é«a«Âiii« tiècle de Tère cbrétJenDc,
a k mppoTie au temps de DiocIéUen ^
$M wmmiefitjûMiXÈ*h ConsUntin eï ni£me
" \ moArmït. Parmi les diveraCâ by-
i toQcttant rori^at; âe cet ou-
t «i ingéoteufij^ qu die mérite
wms ^ilfmm. On sait que
W la trdiième iaoéc de soo rè^e, fit
rcn Grèop; on s;iîl iitiâsi que v^r» b
i^Dc b Crète fut ravagée par un f rt^nv
te îtTTt. Sur le rappnjchcm&nt de ces
[fériainiiu^a bâti niypolhè;^ suivante:
bi> toomoié £upra\is, conaais!^nt la
pMfcmTi^p de Tetni^ereuf pour tout ce
lll à 11iî$lofre grecque et surtout pour
km qiri se ropportalent k la guerre de
^dapxë unt' lii?loirf de cjElle guerre sous
> 100 compatriote Dictys. Pour donner
KbiTt^r Dn+* ioii!<^[ir sp- rieuse , il em-
i oractère?» phi fii< ifiis, fjui refiSJ^m-
feKtttp m% iHtres cadméenncs dont se
hftjàdtins Grecs, finfm, il profita du
M te terre poor entouri^r rapparitiou
fcilfTage de Diçt^a des circonïïtnnces
■fins i cil citer une immense curio-
Mi crile fonjediire, on peut supposer
IlÉacfif^n Tyt jointe à la copie grecque
Imler éliteur, ou wèim par la première
dlarf^ de transcrire en raraetères
*aBo*^t d'Eupraxiî^, et ne fut ps^
tBI liiénve temps que la lettre rlf Sep-
iMpai nâatL^ierib en eflet eontien-
MÎAià seulement ; d'autres au cou-
■Jtaf ïotrodoction etdonnentla lettre.
[ydraient avoir plus de détails sur
pÉVi et mf les questions qui i^^ ratta-
MM an^utler 1 1 icetJen te d is^rta tion
Nupi atf nboéi à Dtcty s et à Darèis ,
mÊÊÊÊ de toute râleur intrinsèque, ont
ifc^fortafKJ* fMiUT i'hisîoire des lïtté-
*iiiiuiii ; Jli sont en eJïet h grande
IIm pDëtf^ romanciers du mojen â|;e
tlBligHide» îçrccqur*^ qulla ont ns^Héej*
topipuiaires de l'Angleterre, de la
vrage de ce gfmre que Ton connaisse est ta fto*
man ffe Troie, par lîenolt de Saint- Maure, poet*
aitglo-norroand, qui vivait ftous te tègue da
Henri II , rtii d'Angleterre. Son poème est en
vers français de huit pieds. IknoU rie Saint-
Maure commence son récit à re\péditïon de.^*
Ai^onautes» et le termine à la mort d'Ulj^s^, If
semble avoir travaillé surtout^ mmu uniquement,
diaprés Dictys, bien qu'au début de son ouvra^
il ne parle que de -Darès, Il cite DîctTS ea plu-
sieurs endroits ^ et le nomme même jusqu'à troiâ
foià dans le passage qui commence ainsi ;
nifclii'i elirviUert fn Dklli
Et si en tout 4t grnnt mtmiArt
tûiue Pilrei c»CtU l'citOU-c
Le Homan de Troie ont beaucoup de iOficèti
il fut traduit non-i^eukmeQt dans les langue» oc-
eidenialeâ , mats aussi en grec. Il est cnneujL de
Toir lej traditions belléniqucâ roenir à leur
source après s'ùtro Uintea de» coy leurs du
moyen âge. Le poème de Dictys servît à son
tour de ba£e à la fameuse ctironîqne de Guido
Dalle Cotonne de Messine ^ célèbre poète et ju-
riseon^^nlte du treizième siècle, qui publia sur h
siège de Troie un roman en prose latiae , conte-
nant sus^ij le récit de Texpédition des Argouaute^
et de la guerre des sept ctiefs conire Tbëbes.
Uau^ cette compLlation^ VbisbHre <^t la mytholo-
gie, les coutumes de l'Occident et celles de TO-
rient , l^ mœurs des Grecs deâ âges béroique&
et tes mœurs de« conquérants arabes sont mô-
Ice.* avec la pins étranf^e confusion. Cette compi-
lation bizarre était d'atlleura sj bien accommodée
au goût du temps , qu*eile eut un immense re-
tentissement» et fut traduite dans presque toutes
les langues de TEurope. Depuis cette époque il
n'y eut pas de grande maison qui ne prétendit
descendre de quelque héros troyen; pas de
moine chroniqueur qui ne fit remonter à des
colonies troyennes l'origine des grands Étata
modernes.
Cette popularité croissante des livrçs qui ra-
contaient la guerre de Troie explique comment
Dictys de Crète fut un des premiers ouvrages
imprimés. On regarde généralement comme édi-
tion princeps, une édition en caractères gothi-
ques contenant 68 feuille de 27 lignes à la page;
on la croit sortie des presses de UI. Zell à Colo-
gne , vers 1470. Une autre très-ancienne édition ^
contenant ô8 feuillets de 28 lignes à la page, fut
imprimée en Italie , et probablement à Venise »
peu de temps après la précédente. Parmi les édi-
tions plus modernes, les meilleures sont celle
de Mercier, Paris, 1618, in-12 ; Amsterdam, 1 630,
in-12, avec un texte revu sur deux manuscrits
qui jusque là n'avaient pas été collationnés ;
celle d'Anne Tanneguy-Lefèvre, ad usum del-
phini , Paris, 1680, in-4*; et celle de Louis
Smids , Amsterdam, 1702, in-4'' etin-8»,qui a
passé pour la meilleure jusqu'à celle de Dederidi,
lîonn, 183^, in 8". «Cette dernière édition, l)ien
DICTYS — DIDEROT
supérieuiT àtoute* le« autres, coDtieat une grande
quantité d'excellents matériaux rassemblés par
Orelli , entre autres les collations de deux an-
ciens et importants manuscrits^ dont l'un ap-
l>articnt à Saint-Gall et Tautre à Berne. Il existe
plusieurs traductions françaises de Dtctys ; la
meilleure est celle d'Achaintre, publiée sous le
litre de : Histoire de la guerre de Troie attri-
buée à Dictys de Crète , trad, du latin avec
des notes, et éclaircissements ; Vins, 1813,
2 vol. in-12. L. J.
Dutertation de PerUontm . eo tête de l'tfdlUoo de
Snilds et celle Dederlcb. — Wopkeos, jidv«rsaria cri-
tica in Dlctifn. — Hlldebrand, Hemar^es sur Dietifi,
duni le Jahrb. fur Phiiol.j de Jhan , XXIil , S, p. t'S.
uicuiL, moine et géographe irlandais, du
ncuTième siècle, écrivait en Tan 825, époque où
il devait avoir une cinquantaine d'années, puis-
qu'il parle d'observations qui lui avaient été
communiquées trente ans plus tOt. Un manuscrit
sur des mesures de l'empire romain, sous
Théodose, étant tombé entre ses mains, il y
Joignit quelques détails, qu'il puisa dans le pe-
tit nombre d'auteurs qu'il avait à sa disposi-
tion, Pline, Orose, Solin, Prisden, Isidore
de Séville, indépendamment de quelques récits
que lui fournirent des moines voyageurs ; de là
le livre intitulé : De Mensura orhis Terras, livre
qu'un de ses commentateurs , s'éloignant de la
partialité habituelle des savants en faveur des
ouvrages qu^ils expliquent, a qualifié d*ef-
nt)yable rhapsodie. Dicnil ne se f&isait aucune
idée de la situation respective des pays; il
adopte la division de la terre en trois |»arties ,
r Europe, l'Asie et la Libye. Quant à l'Asie, il
copie Pline, et ses connaissances positives s'ar-
rêtent an Gange. Ce qu'il a trouvé dans Isidore
de Séville et dans Solin résume tontes ses
connaissances au sujet de l'Afrique ; il soutient
que le Nil a sa source dans les montagnes du
sud de la Mauritanie, non loin de l'Océan, et il
place au delà de l'équateur le vaste continent
arricain. La découverte de l'Islande par une co-
lonie irtandaise, fouvertore du canal ékitre la mer
Rouge et le Nil sont des circonstances dont Dicuil
a conservé la trace. Après avoir été cité comme
manuscrit par divers savants, tels que Saumaise,
Vossiuset Hardouin, le livre De Mensura Orbis
fut public pour la première fuis en 1807, à Paris,
par M. Walckenaër, d'après deux manuscrits de
la Bibliothèque impériale : il avait entrepris de
reproduire sans changement im texte fort cor-
rompu, et il se proposait de le corriger et de le
commenter phis tard. Cette tâche a été accomplie
par un émdit qui débutait alors dans la carrière
qu'il devait parcourir avectantd'honneur : M. Le-
tronne mit au jour en 1814 le texte restitué de
Dicuil, et raccomitagna de Recherches géographi'
ques et critiques qui nclaissent à peu près ricB
à dire de neuf au sujet tie l'écrit dn vieux cos-
roogra|»lie hiliernois. Dans cette édition de
1814, le texte occupe 71 pages et les notus 2: i.
B.
s. niurelll, LitiÊrm mt f»—wi Jr«
quaU si trmtta é'mkmat jmafi éi fCerta «41 f
rttativamêmtê ut lUn ai DiemU,- Twtoo, MM, !»*#•: *
vtcomiede Santarea, Bmta fur ntiHin M 9m Çtmm-
prvpMe. I, S».
* DiDACB (Saint), appelé Dnco en CMtBt
et JàisB en Aragon, frandacalB faptgBul , aé à
Saint-Nicolas (Andaloosie), mort à Akaii ^
Henarez, le 13 novembre 1463. Il prtt llinfail de
fïire lay on convers de l'ordre de SaM-Fieaçoii
an coavent d'Arrezala, près CQfdooey et fàl en-
voyé en qualité de ganUea M noaHlère dt
Forte- Ventura, l'uiie des Ikt Cavriet. D coa-
vertit presque tous les iafidèletde llk^ et cher-
cha plusieurs fois sans saooèa ToocMiaB de te
fiure martyriser. Rappelé en Eipepe en 1419,
il y rapporta, Rivant aoo chmnk|ueur, k don
de faire des miracles; ■éemiMiMp nlBlDidMe
ne parait pas avoir nsé de oe poordr. Il aBi s
1450 faire son jubilé k Romep
les religieux de son ordre i
d^Ara-Ccpli, et revint mourir en Eipept. Le
pape Sixte V le canooist, le S JeBel lUi, «I
plaça sa fête au 13 DOvenDlKe.*iiDoaaC XI b
fixa an 13 du même mois.
WaddlBi, Scri^iùrm mréùU» Mfntrym - MBM»
yitsd€sSmimU,l\l, iSS.
* DiDBLOT (Nieola») , ai
à Bruyères ( Lorraine ) , ^
sa patrie pour venir a' ww «
puis devint saocesaivemeni | ■
du roi de Pologne* asaocfté c i
Collège de Chirurgie de Rai «
de l'Académie de Chi ue j
dte de loi : Insiruetk jMwr
mes ; Nancy, 1770, in-6 ^ ^ LBiUm ■
du Collège raifal de Mêdeekmêê m^
die bUieuse épUiémkquê ^ n n d
res et dans Us villages n ; t//L
^ iivii aux gens de la
des maladies les plus un/ui
Observations sur Us tassse» ^mm
peuple ; Nancy, 1771 13 : — i-
ladies chraiûques e» u
1774, 2 vol. in-13:^
phiqueminéraUei
in-8^; — Avis aux m
des eaux deP en f^
minérales f dùm» ««vi <
verses wumières à w mm
Bruyères, 1783, in-A .
Éloy, DieUommmin AMtrifw Se h
rard, Aa /Wnwe £ltf«M<r«.
OlOBEOT.Ll le II
grès la pra % m
depuis deavc
au monde , 4u UM» « -'-Jk.
était un booune â\m ceim di
sévère, oui. rr de »«■
avait so r L
eompatriufc». i
skKifCtniénk: «
forme partàculiètth ^ »■ ■
il le ilt^tina à 1* ^vic«i»vdQr, i
toocto WtH^ricicr. Les pareBla de
k» mèm«a circonstajices avaieot
iMft tatmi ; le iuccès fut pareil ; le
efitooia^ Badne Tut poêle dramatique;
rfo €h:inoiîie Diderot fui philosophe , et,
St, pyi(ï!»opÏ!Ê matérialiâte, «t les ca-
l'enfôlèit'tit eit de plus dignes maioâ.
pNpftfer la Tûcatîoa religieuse du jeune
m le cojsfiji tax mln^ des pèreit je-
mê «Talent la i^pulûtion de façitoner
«m mieiii que ot^ fai^it l'tiaiirersllé ^
ii ee HMniint précis m^tl^ent la der-
n à Voltaire. Did^jalf ^^é de netirans,
soltége di^ jésuites de Lan^^re^ ; à douio
it looioré par provi<iioQ.
rita étaient trop fm^ pour ne pas ap-
» foe Tâlait déJJi et ce que pourrait un
ir knr étère, IJa lui persuadèrent de
0 la maii^Dde son père; na jésuite» à
M «Uadié , devmt lui servir de guide.
tartû Tesprît de prosélytisme qui pos-
vn Dkferot lit quti ne voulut pas se
mi «efil : il cciotia son projet à un sien
*e%1lûrUnt à profiter d'une si belle oc-
^ tftIiiL te cmisJn reijpiit de se laisser
«I ^md il fut bien maître du secret ,
iMMr aa père Diderot, Minuit fHaJt
iinyiéu p(Mir l'éTastoEi ; mais leâ clefii
jj^codière oe se trouvèrent pfis : con»
IMBdiitl^P^ Diderot^ en s'allaut cou-
pUMptlifH Tnnf iii coup il pdrut devant
k^Oè att^-vous? — Aux jéiujtes de
i )e dois entrer. — Pas ce soir; d&-
m tesTons. Cemtnenrons paraller dur-
iBpain le père et le fils montèrent dam
fc Ftiis ,et peu de jours âprà4 Diderot
M an toUéiîe d'Ilarcourt.
Uf^ d'Harcourt Diderot Tai^tl les de-
ic» camarades plus (éibleê, H Leur m
pMMV^ Une fois il coniposa de celte
i|Siide vcr;t si éloquente qtiVt Je faillit
^tm celui qui l'osa sip^r : ç elait le
éê serpent à notre mérc Èvc , pour la
ai pourqum donner à d<>s écoliers à
du serpnt? Hors du colU^fçe
I de fiiire Ips dcToirs de Crimm ,
^I^vaI , et de bien d'autres, qu'on ne
I. §m temps, $^ ]!eine et se<ï idêe^ furent
lii an «enioe du premier venu.
lÉr do coDéçïe, il eiitra chez un procu^
bUtoat ée Ris , c|ui , eji m qualit^^ de
ti^ Youhit bko se charger de lui f.|jne
SueiL Diderot apprenait Tanins, Ti-
•pHiedionnAit émA le gri-e , le latin ,
ltai|iii|Qe&, mais ne toudiait [las au
LUiBiciil d/t Eis lui demanda de sVi-
^tam. Yoolait-Jl être procureur,'
DIDEROT Sî
r*OQ. Avocat? Non. Médecin peut-être? Pas da*
vantage. Quoi donc ? «^ Rien du bout ! J'aime Té-
tude I je auis foii beureui » fort «sontent ; jo eo
demande pas ïuire chose, »
Le père » averti de celte réponse et de cette
vocation particulière de son Gis , lui ordonna de
clioi^ir une profession sur-le-champ nu de re^
venir à Langres. Le tlU fit U sourde oreille ^ et
resta à Paris, Le père supprima la pension; le
fils *e mit à iJonner des leçons pour vivre* Il
enseignait les ma thématiques , le htin , le gr«c ,
tout ce qu*ou voulait , tout ce qu1l pouvait, h»
moitié du temps on le pavait en livres ^ en meu^^
bleSf en petits cadeaux. Le moindre ^rain de
mil eût bien mteuiL fait son afîaîre. U'autrea
payaient en politesses ; il s'en trouva qui ne
payaient ps du tout. N'importe : Diderot allait
toujours. De tennps en temps il écrivait k «on
père t qui ne répondait pas ^ ou ne répondait que
par une sommatiou de retour. Madame I>tderul
était moins dure ; elle envoyait ses paoTrea
épargnes en cachette, par une servante déwué«,
qui, sans rien dire, ? joignit souvent h"^ siennes,
et pour lest apporter h son jeune tnaltre faisait
cent- vingt heues à pîaj ^ soixante pour venir et
soixante poor s'en retourner.
Il crut un moment avoir enlin trouva un posto
à sa fjonvenance^ en se chargeaot de Fedutalinn
des fils d'un fînancrer af^pelé M. Randou d'IIan-
necourt. L'Illusion Tut de courte dar*Se. Le goti*
Tcmeur s'était fait Tcselave de sea élèves , dof*
mant, jouant, te promenant, prenant toui* ëm
repas avec eux, ne les quillajjl pas une minute,
et ne voyant perèonns^queres marmoî?. Au btiut
de trois mois de cette galère, il pria M. Randon
de le remplacer: il n'y pouvait plus tenir, il était
jaune comme un citron , et son intelligence se
perdait avec sa santé : n Je fais de vos enfanta
des hommes, mais je sens que je deviens un en-
fant avec eux. » Le linancier offrit de l'argent.
Diderot répondit qu'il se trouvait déjà trop riche.
Ce qu'il lui fallait , c'était la liberté ; son désir
n'était pas de vivre mieux , maia de ne point
mourir.
11 remonta donc à son grenier, où il retrouva
la misère et l'étude. L'étude le ravissait; l'autre
ne l'effrayait guère. Pour la combattre il (aisait
courageusement arme de tout. Une fois il com-
posa sur commande, pour un missionnaire, six
sermons à cinquante écns pièce. A U fin de sa
vie, il estimait cette affaire une des meilleures
qu'il eût faites. Parfois encore il rencontrait à
Paris des compatriotes, à qui il empruntait quel-
que légère somme , fidèlement restituée par soo
père. Enfin, comme Panurge, Diderot avait
soixante-trois manières de trouver de l'argent;
mais tous ces expédients ne l'empêchaient pas
d'être parfois réduit à l'extrême détresse. Par
exemple, le jour du mardi gras 1741 il se trou-
vait , à vingt- huit ans , sans un écu dans sa
poche. Il essaye de travailler ; mais le souvenir
du temps passé et des joies de famille troublait
99
UlUtJlUi
«00 apfdicatkm. II «ort, il promène sa méiaiioa-
Ue aux endroits les plus écartés, sans autre ré*
aultat que d'aiguiser encore la faim qu'il oe peut
satisfaire. Le soir il rentre à jeun à son auberge,
«'assied, et s'évanouit. Son hôtesse, émue de
compassion , se hâta de lui faire une rôtie au
vin, avec quoi il s'alla coudier. « Ce jour-là, dit-
il, je jurai, si jamais je possédais quelque chose,
de ne refuser de ma vie un indigent , de ne point
condamner mon semblable à une journée aussi
pénible. » — « Jamais, ajoute madame de Van-
àea\ , jamais serment ne fut plus religieusement
observé.»
Diderot, doué d'une belle figure, d'une santé
robuste , d'une compleiion ardente, apprend un
matin que deux dames logeaient près de lui ,
dans la même maison; deux dames pauvres,
retirées, vivant de leur travail. Curieux , il s'in-
forme : c'est la mère et la fille. Madame Cham-
pion , née mademoiselle de Malville , est veuve
d'un mari qui l'a ruinée par sa fureur de spécn-
lations. Mademoiselle Annette Champion est une
jeune personne grande, belle, pieuse et sage.
Di<lerot s'introduit, se fait aimer, et demande la
main de mademoiselle Champion, n Vous ma-
rier! disait madame Champion , et avec quoi?
sans état , sans autre bien qu'une langue dorée ,
dont vous renversez la cervelle de ma fille? »
Klle y consentit cependant; et I>iderot fit un
voyage à Langres, pour aller chercher ses pa-
piers et le consentement de son père. Les pa-
piers, il les eut facilement ; niais |M>ur le second
point , il fallut s'en passer. Le vieux coutelier
traita son fils de fou, et le menaça, s'il réalisait
ce projet de mariage, de sa malédiction. Diderot,
de retour, rendit un compte fidèle de oe qui s'é-
tait passé : tout fut rompu , et on le pria de
supprimer ses visites. 11 en fit une maladie , du-
rant laquelle ses pitoyables voisines vinrent le
soigner ; et lorsqu'il put sortir, ce fut pour aller
à l'église épouser mademoiselle Ctiampion. On
les maria secrètement , à minuit, à Saint-Pierre,
en 1743(1). Diderot avait trente ans; il n'avait
rncore rien publié.
I^es besoins de son ménage amenèrent ses
premiers rapports avec le public : il traduisit de
l'anglais V Histoire de Grèce^ de Stanyan. Ce
travail lui fut payé cent écns. On conte que le
libraire ayant ap|iorté cet argent en l'absence de
Diderot, le remit à madame Diderot, et que
(•elle^i, dans sa niiîvrlé, ne comprenant |»as
qu'une liai^se de papier piU valoir une si ênonne
M)mme, fit à son mari de vifs reproches d'avoir
ln>m|ié ce pauvre liomme de libraire, et le voulait
rontraindreà restitution, rnefrmme d'un esprit
MK<i simple ne pouvait plaire longtemps à un
liomrne du caractère de Diderot , non plus que
la vie étroite à laquelle il lui falLiit s'assujettir.
Le bniit du mariage étiit allé jusqu'à Langres,
,t' Mail.imr de Vanirui flit r;;; mai* la tradacUoo
1«> siinviii rot Ar IT^. rt madimf dr Vandful dit dle-
niémr qiK ion p^rr la lU f Un! âryi nant. <
grossideUwies sorteide<
femme : le père Dideral éerifil
explications. Diderot embArqne
le ooche sa femme et son lût
répond à son père : « EUe ert pulia Mer,
« Tousarrifera dant trois jonn ; voaiW(
« tout oe qu'il tous plaira ; d
« serez las, toqs la m? erret. » Ob la
trois mois, et Diderot profita àt llnlcrfaB
se lier avec une antre femme.
Cette femme était une nanièn de bel
femelle, qu'on appelait
riée à un littérateur,
diocres. Pendant dix ^"t elle
Diderot, et ne • i
ses demandes doq \ab lui prar ^
que Diderot compus* «es pwnfcfi Oi
VSssai sur le Mérite et la V* u
cinquante louis à madame de 1
vait ni vertu ni mérite. H pa i|iie
louis étaient la taxe imposée par ia i
l'amant ; car à ce même prix for
cessivement les Pensées pkUotommM
terprétation de la Ifatnre,
discrets. Ce dernier out
gne de son origine. La bOb.«« -«
Puisieux se trooTait-dle TUe, Vos
facilité pleine de verre,
chure philosopliique on B
Les Pensées philosf^hiçi
jours, du vendredi. saint tm gi
mit quinze jours aux Bïiemx
tetise ordure, qu'on a m
par Toriginafité de la d s.
le reste est sans esprit; u
donnée, Diderot l'a pi
du treizième siècle (1/, uw
vre avec plus de retenue ci a
qu'il ne reste à riroitatenrqM
ses détails. Il faut être Naiaeonii
dire rAt>surde, pour tr à
gesse et la philosophie •
De nouveaux besoins de
produisirent la Lettre sur m» a as-
La philosophie de Diderot a
chemin depuis trois : ! m
philosophiques il
plaignait les Trais. « « a4 m
« athées en trois elasiea. Il y « a «■
- qui vou? diiient ncttcmefll qaH
n Dieu , et qui le pensent : ce
« athées ; un asseï graa^
« qu'en penser, et qai àéb
« question à croix on pie :
« sceptiques; beaueoap |
« qu'il n'y en eût point, qu mmm i
n être persuadés, qui Tifcnl c
« talent: œsonlleft me
« les fanfarons : ib » i — .
m vrais athées : 1
M' f'ofcs Bartiuw, fâMtmtLT, L lit
84
dee
et il
DIDEEOT
tmi f^n\; —et je prie Dîen pour 1©û ? lea sciences, Saivmtt
se
i»i la Z^ffrf jiir les Aveuglas ce n'esl
. : Jjyerot ne piaiut âé]ii plus les
loeaae espè:^ , et ne prie plus Dieu
; tiim au cûDtraire, raUiéisme do
Bé SauJiderâDfi lui «timblc ce qu'il y &
^mâe ât {»lii£ logique.
I élait «lom à Cirej ; DJderûl Lui en-
Mftip, et ee rut l'oiA^sioa de l'eâUmc
ii qutlÀ oiureat toute leur vte. Voltâiru
psm éSqgei À ce KTrê^ qu i d It be^ucou p
ntefidrâ dav»atAge. >i MaU, â^oule-i-îL,
Mie que je ne i^ul» poant du toutdc Taviâ
ïicci ^ qui nie un Dieu [»ar€e quH est
iw Je tue t/ompe peut*êtré ; mais j'au-
mem rectuma un Mre trèâ-inlelLigent qui
«fiiié taul de supplément» de U vue..,
impcrliïient de prétendre deviner ce
il pourquoi il 1 fait tout <^ quieiiiâte ;
! p«iatt Irien liordi de nier qa'ii est. »^
^apntiJié pour k premièrtî foi^ La re*
EHiîrot è VolUire i ^ «^ Le senti menl
à&¥m n'est pas plus mon scntimeni
^§tf4 S UkAJA €£ pourrait bien é Ire parce
j^ mlMex^ part de la pour rentrer
pil|i^|»âna)Ud'utia tnétapbjfsique fit
rt «J* lijfficiic d'y rien comprendre; il
u ffiill te icrinprit bien Lui-roême, Ce
li |iiu ciair, c'e4 &oq d^iâîr de montrer
m |Kwr ropiniùD de Vultâlre ; mai^
|Bi f'enislibreoi jamaU parf^iilement
lll î Tuà iuute sa vie s<jutlnt ïê\i&-
Nea'; l'autre ,U eontesta^ et parfois la
bilépltde sa mson révoltée (t).
I brûle I*** Prrtsi^és phèlôsnphiques ;
%U iMlre sur tes Aveugles fut eo-
■i avait afoT^ pour gouverneur le
pdiAteleL, répt>ux de ici célèbre Emilie.
ÊcafrtiviLe de Didt-rot p^r tou^ \m
Ml pouvoir : te pd^unnier ruan^extit
fMTfi'rneur^ et re*'4î¥ait tuules les
li lai pLii^ait : rVât ai dm qu'il reçut
m 11 li^tte de Hous<^eau, iivec i|yi
ppft il Allait lié d'une étroite
aa râeonti^ dans le "Mil* livre
itttoiu cotfimi'nl cette visite dpvict
}ÊÊt éaML% sa ^14'. OVât en se rendant
» à pseii cpi'il ci)oçut Vïd^ de son
un <ï r Académie de Dijon ;
IflHï phrlo%opb^>H ne fîont pas d'ac-
VppBt fêi^«nli*.l : Kotisseau en racon-
feioli de la pros^Q{J4i[H^e de Fabriclus
loafoa* w>u3 un chêne, f^tablit qu'il
PlÛèe de MtU dïMruurs danâ le j^i'iis
IM, t'i»t^»*dire co/iire les lettres 1 1
I êÊm b Jiidffnrpliif Kich^tid nur Did;«rroi
■«H Atr«t«4. C'c^t tin 4e cet pttU!i conlr:«
m tr«{p lt£Ueœ«iit admiii par l>Jiprkt dt:
~ ift e« llWK, «U rrrrm phi« loin ijurlU*
■ li B&9fffmpkk Hlthiàd qiiaiid cilr
i
le rédt it^flllttot (et
Diderut n'était paa menteur)^ IftpKijMi fUmit*
leau était au contraire de résoudre U qnettiiMl
en faveur diîs lettres i et c'est lui^ Diderot, qui
Teu aurait détourné cuinme du potti atixdnêM^
et lui aursiit indiqué la voie du paradoxe où
Jean -Jacques rencontra mn premier «uccàs et
demeura engagé le reste de sa vie. La version
de Diderot se trouve coniinnée par les témoi-
finayies cïrconstandés, positifs, de madame de
VaQîleul i de Mannontel et de Tabbe McirrJkL
L'abbé nous apprend de pïus qoe cette upinlon
était cdle de toute i.i si^ciétédu baron d'HulttatU^
(JI#*^»MJire5, l, p. ilà et IID, )
Si Diderot avait lais^ Jeun-Jocsipte^ anîfrd
son premier mouvement et prendre parti pour
les scienccâ et les art^s , qui sait ce qui en ïùi
arrivé? Peut-Être la destinée de Rous^ietiu eut-
die été complélexnent diUérente. L*orgueil de ta
persévéraocûencbatria Jeaa^ Jacques à «on di^'but.
Une fois posé en ennemi de la civilisation , m
premier i^^as détermina la route qu'il suivit jus-
qu'au bout ^ et m il rennontra tant d 'épines ! Ne
serait-oe pas telle réOeition secrèb? qui lui arra*
chait £1 la lin de ses iours ce cri douloureux sur
le parti qu1l cboisit alors : Je Jus perdu! ....
Là peut-être se cacbc la cause inliioe de sa rup-
ture avec Diderot ,qulï regardait comme l'auteur
de ftes miîïères. Mais trop ftcr p»>ur les avouer
ni 1l^^ lui rcprocber , Jean-Jacqui-s âenlîiit bien
que sa ivoire lui venait de la même source que
sonmalbcur; aussi son amertume contre Dide-
rot ne put-elle jamaiâ s'exbaler Bans un mélange
de tendr«'sse et de regreti*.
Cependant Diderot s'ennuyait d*étre enfermé À
Vincennes; il imagina d'interroger le sort, afin
de connaître le terme de sa captivité. La tenta- ,
tive, pour un esprit fort , n'était pas trop plillo-
sopbique , mais l'ennui excuse bien des choses;
et il n'employa pas un procédé vulgaire, comme de
souffler sur un chardon, d'effeuiller une mar-
guerite , ou de jeter à croix ou pile. Fi donc !
c'est de la superstition, cela! Diderot releva sa
faiblesse d'un air d'érudition et d'antiquité :
« J'avais un petit Platon dans ma poche , et
« j'y cherchai, à l'ouverture, quelle serait la
« durée de ma captivité , m'en rapportant au
« premier passage qui me tomberait sous les.
« yeux. J'ouvre , et je lis au haut d'une page :
n Cette affaire est de nature à finir promp-
« tement. Je souris, et un quart d'heure après.
il j'entends les clefs ouvrir les portes de mon
« cachot : c'était le lieutenant civil Berryer, qui
« venait m'annoncer ma délivrance jwur le len-
n demain (1).
On voit avec plaisir que l'incrédulité de Di-
derot était d'une espèce intermittente. Qui croit
aux sorts platoniques doit à plus forte raison
croire en Dieu, sinon en Jésus-Christ.
Peu de temps après qu'il fut rendu à sa fa-
(1) A maJcmolsflle Voland, du 13 septembre ITCI.
87
DIDEROT
mille et à ses traTanx, son père , qui se fiilsait
yieax , lui fémoigna le désir d'embrasser encore
une fois sa petite-fille ayant de mourir. Sur
le champ madame Diderot se mit en route
pour Langres arec son enfant. Elles restèrent
trois mois en Champagne; c'était trop long
pour Diderot. Une infidélité constatée de ma-
dame de Pnisienx avait amené une rupture
avec cette indigne maltresse; madame Di-
derot, hélas! n*y gagna pas gnmd chose.
Pendant sa première absence, son mari s'é-
tait lié avec madame de Puisieux ; pendant
la seconde , il se lia avec mademoiselle Voland.
11 aYait alors quarante-six ans. Mademoiselle
Voland Tivait avec sa sœur et sa mère , veuve
d'un financier ; elle parait avoir été une personne
spirituelle, sensée, honnête ( à cette Taute près),
digne en un mot de l'attachement qu'elle inspira
pendant plus de vingt ans , et qui dura jusqu'à
la mort de l'un et de l'autre. La maturité , qui
aurait dû préserver Diderot, lui inspira do
moins un meilleur cbo« : le premier avait été
reflet de la passion; celui-ci, fondé plutôt sur
l'amitié que sur Tamour, ne dérangea point la
paix du ménage : madame Diderot se résignait;
mais cette résignation n'efTace point les torts de
son époux. 11 les sentait bien, car, dans un accès
de remords, pénétré de sa fragilité et désespé-
rant de lui-même, il s'écrie : « Qu'attendre de
« celui qui a oublié sa femme et sa fille, qui
« s'est endetté, qui a cessé d'être époux et
« père (i)?»
On a retrouvé en Russie les lettres de Dide-
rot à mademoiselle Voland (2). Cette correspon-
dance, souvent interrompue, va du mois de
mai 1759 au mois de septembre 1774. De tous
les écrits de Diderot, c'est peut-être le plus
'amusant et le plus intéressant, car c'est là
qu'on apprend le mieux à connaître l'homme :
c'est le vrai miroir de Diderot ; il s'y montre
naïvement avec tous ses défauts et toutes ses
qualités, comme Dieu l'a fait, philosophe,
poëte, artiste, homme d'esprit, bon homme,
convaincu de ses forces et de son mérite , et ba-
vard... ah, bavanl par-dessus tout! Les anec-
dotes pleuvent, toujours racontées avec une
verve ioépuisable. Ce sont les mémoire* les plus
piquants sur le dix-huitième siècle. Lintérieur
de la famille d'Holbach y est peint à ravir.
Quelle société, quels personnages! Madame
d'Aine, mon fils d'Aine, le baron, l'ami Grimm,
le père Hoop surtout, cet excellent pèrelloop,
l'abbé Galiani , madame Geoftrin , tout y est.
C'est le cas de dire , avec le poète : Su/Jieit una
domus.
L'art dramatique était un des sujets sur les-
quels Diderot aimait le mieux à s'étendre. 11 se
croyait appelé à régénérer le théâtre, et cette
conviction était partagée par tous ceux qui Ta-
(1) Begrttt sur ma rUtlU rote df chambre.
(1) Mah non In irponsr* de madenotscUc VoUnd.
Cette perte parait rrjfrrttabk.
vaient enteada expoter Mt théories: I fMMà
essayer la pretkpie. Ce moiiMBty «UoiiB avec
impatience, arriva enfin : ramée 1758 villn
première représentation da Pire de JkmiiUt
par laqndle le drune ftat inaoïgaré or la eoèaa
française. Diderot ne cachait pas FcethM qaH
faisait de sa pièce et les hantea e^pénaeesqali
y fondait Le Père de famUie détail créer oa
nouveau genre, qd serait le plos luge, leplea
fécond, le plus vrai, ou, pour mien éSn, leeeal
vrai, le genre sérieux et komnéie; coane d la
comédie et la tragMie eusseal été dea j
frivoles et malhonnêtes. Diderol avatt |
se peindre lui-même an earaetèrede SeM-AWa,
et retracer l'histoire de sa pasrioB pov aalBMBa
lorsqu'elle était mademoiselle fliMi^iBB Vm-
très circonstances prises dans la vie réde W
semblaient devoir produire oel effet da vérilé
irrésistible après laquelle II oooralt iMiioHa al
lui garantir le socoès. Cette j
trompée. Blalgré les talents i
de mademoiselle Ganssin y Le
ne put dépasser bnitoa aîenfr
critique fit son devoir dV
premiers actes étaient
Goldoni (// vero Amko\
avait cousu on dénotaieal
brouillé. On troovainsnppoftaÛelaaHiilRdn^
crire adoptée par Diderol^ d qdOHriMIà m
jamais finir nne phrase, malt à en nnilBBVIa
seconde moitié par des pointa ; OB ea ft^pa |»>
dessus tout des prétentioiis prodi|feMaa éètê^
derot à la vérité, k U naivelé» à la aariMM^è
la profondenr,à la verto, etc., aie. Grtte pii»*
terie et ces défauts avaient para caena ilBi
choquants dans Le PUs naturd^ jmé
pTécÎ6dente, etoùle I
ries, l'emphase et l'e
portés an comble (1). Diderot
pies théories à Tappoi de son i
tique : tout ce Citras eetdepnli 1
et m^ite de Fêtre. Il est 1
marquer qoe Diderot i
l'autre cMé dn RUn. Les I
nèrent en plefa dans le ayitê»e. H 1
itoutervrecfc looer Diderot anr la i
vérité de ses drooMS :
« cat à saisir les rqipoita I
« pour imiter dans ses éciita la I
« de la vie oommaae!... Bien qa'M al
n à pas comme on géooiète, I
• dramatique d'après ses princ%eatil4
« très-métiMMKqoeaMntrcffBldac
« presque de chaqœ bmI, néOMnelH lé
« force d'ariy l'apparence dW ta
. t apeudepièBiBsdatlrfiliaptal
« U PèredefmiiUeiUPiiB i
' (i> PattMot
I de la proaMtc
dam la corrcif
fut )oaé dent IMi.
• T VI, p ridel'ca.
■flffve^M Fm M pal anirliigl
DIDEROT
iebl
l t^éWI ■■ pea formé aa
i H à réook de madame de
« Le style de ces
; crt ca gteéral maniéré au der-
ne sont rien
, et ib le rendent insappor-
r an froid bavardage sur la verto, qui
; qn^ des hypocrites , et par
i d'âne tensibiMlé larmoyante.
pooTons dire avec
: MiMC UiM laerpRX ; de là Tiennent
ces braMS dont notre scène a été de-
HMléed).»
I ma ttiéories de Diderot qne nous de-
iafaKy il bot leur pardonner; mais il est
\qm Le Philosophe sans le savoir se-
i bieB Tcanan mionde sans Le Père de
, Honnis Le Philosophe^ ce Père de fa-
Mi le père d'one funiile déplorable, et
ma jmm n*est pas encore tout k fait
cnr ce qn'oo a appelé Vart romantique,
I fcsle de Térité k tout prix, n'était
ickanOé des Tîeux systèmes de Diderot.
fiTon tronrerait les meilleurs ai^ments
JMoatrtr rexceUence des trilogies mo-
is ploi indigestes et les plus arrogamment
K
99kà parrenns au grand monument de
fTEmcfclopédie. Commencée en 1749,
Mnhrée en 1758 au septième Tolume.
t^ me devait être qu'une traduction de
Éviglaie àeChambers, une spéculation
pBe du Dictionnaire de Médecine de
^pw Diderot venait de terminer. Peu à
le s'agrandit dans la tète des associés
il D'Alembert. Diderot rèligea le Pros-
II le Système des connaissances hu-
iD^Alembert fit la préface,qui est demeu-
|nes principaux titres littéraires etphilo-
Ik Rousseau se chargea de la musique ;
1^ lliistoire de la philosophie ancienne,
ilÉer qu'il devait, avec D'Alembert, re-
l article.'?. Ils s'adjoignirent un nom-
! de collaborateurs. Malheureu-
kprédpitation nuisit au choix ; mais à
^ ooTTiers de la tour de Babel ne fu-
I aniroés d'un zèle plus vif ni d'une
^Mpérance. Voltaire s'enrôla avec cet
I qu'il savait si bien rendre cx)nta-
i te qu'il y avait en France de libres
t se ranger sous la bannière de
, Aussitôt, (m face du parti phi-
iforroa un parti soi-disant religieux :
ide l'Europe attentive, la lutte fut
resprit de progrès et l'esprit de
I aTait pour soi la force du talent,
IlifBrcedu pouvoir.
^qnl ont la réputation de se glisser
^01 prévoient la puissance , avaient
aussi dans YEncyclopûdie
tfirre, 1. 1), p. 304.
pour trsTEïUer â ta lartie tlicolog^ijut , et ittf
mettre a? ce Didi^mt, puisque tiidi'rot n*ara^t
pcànt voulu se mettra avec eux. Leur cuucoura
avait élé repouiisé t du ne îtiulul dVuv |ia4
plu* qi»e des jmi^^^iiisles, Akur* k cri de rallie*
meut centre VMnc^ehptda fui tmpi^lé » *rrir-
Ugwn ! La cabal« n'attedîl p^ï^ mëine l'appari-
tion «le TociTrage pour le iltftiuner. AbrAham
Chaumeix^ inden CJonvuïsîonuRirc fk Saint -
Mwïard, fmblia ses PiV/y^f â It^iUmn cùnire
fEtKtfclopédie. Viol emsutlia Lu Migwn vtn*
gée, ou rf/uiatiûn des aytêurs impits , en
Tiogi volumes» do P. llayer, r^collet Vu \^nt
jésuite nommé Le Chapelain , dàDA un sermoa
proooncé devant le roi , fultiiua c.mXfK VHnc/^
ciopédie. Le Ihéalin Boyer, ancien é%^yi|uf de
Mirepoix, le célèbre inventeur de* billets un
confession, m manqua pAs auss.i ée preudris
îiartî pour les ténèbres e^outr*' la lutnière, tVlail
un bomoie puisant ; il tenait la leuUle dei li^^
nériee^l D'Alemtiert» non pas cffrasé, nmi* fa-
tigué de ce décliainemcnt de brochures, de li-
belles, de clameurs , des i>ersÀiutioiia du toutes
expèceâ , dont là religion était le prèle % le, sa
retira de l'entrepniie eu répétant ironîqucinrail
soQ Virgile : Deus nobts h^c oiia/ecU. U
aimait en effet a vaut tout &on refma*
Diderot demeura donc seul à siïpport**r reiïort
de la tempête. Elle fui loupe cl terrible î L'ar-
chcvûtiue d(î Pari^, Chris.lopti"e de Beaumont,
lança uû mandement ; Qmer Joîy de Flcury, u»
ré^uli^itoire. La c^kbàlt obtint ou arrêt du «"ouseit
qui suspendait VÉnctjclopédie^ puis la révoca-
tioit du pririlége. Pompipao alUquâit le^ phi*
los«phes jusqu^au «eio d& TAcadémie; Fréron,
dans V Année littéraire. L'avocat Moreau, dans
ses CacouaCs , Palissot, dans ses Petites Let-
tres , ne cessaient de les harceler et d'appeler
sur eux les rigueurs du pouvoir. Fort de la pro-
tection de madame de Robecq, et par conséquent
de M. de Choiseul , Palissot osa produire en
plein théâtre une satire impudente et scanda-
leuse, où il jouait les philosophes en général,
et particulièrement Diderot, dont le nom est à
peine déguisé sous celui de Dortidius. La sagesse,
la parlote raison , c'est-à-dire Palissot lui-même,
s'exprime parla bouche de Damis, Palissot ap-
pelle sans façon Diderot une bète. Helvétius, Du-
clos, D'Alembert, tous les philosophes (ceux du
moins que l'auteur avait en vue ) sont des bêtes :
Mais mol. J'ose A mon tour Ici trouTer ridicules;
Et souvent la bôtise a (ait des Incrédules.
Cela est aussi vrai qu'élégamment tourné. A
coup sûr la crédulité a fait plus de bétes que la
bêtise n'a fait d'incrédules.
Telle était d'un bout à l'autre cette burlesque
satire, où l'on montrait Jean- Jacques Rousseau
marchant à quatre pattes , et les pliilosophes
français comme des charlatans, des persécu-
teurs et des filous qui enseignaient à voler dans
la poche (1).
1} D'Alembert écrit à VoUiirc : « U bat dt tctU pMct
91
DIDEROT
91
- Diderot ne daigna pas répondre un mot, non
plus que les autres. D'ailleurs, à qui se plaindre,
À qui demander justice? La cour, le parlement,
la Sorlwnne , le théiHtre, tout se réunissait contre
la philosophie : Poar ladyî s*écriait dans son
temps Shaftesbury : « On prétend que la cabale
N àiiiOportet Diderot mort pro populo (1). »
Ils se turent donc, avec autant de dignité que de
prudence.
Mais Voltaire nesetut pas. C*étaitle seul qu'on
eût épargné, ce fut le seul qui éleTa la Toix. Il
criait, il s'indignait, il ripostait à l'ennemi, dans
sa correspondance priYéc et dans ses œuvres
publiques : « Les serpents, disait-il, appelés >^-
<c suites et les tigres appelés convulsionnaire»
«t se réunissent tous contre la raison , et ne se
n battent que pour ))artager entre eux ses dé-
" pouilles (2). » 11 pressait fortement Diderot
d'accepter les offres de Catlierine, de fuir une
terre ingrate, et d'aller en Russie acherer, sous
les austpices de la souveraine du Nord, le mo-
nument commencé à Paris pour la gloire de la
France (3).
Voltaire alla jusqu'à lui faire remettre un mé-
moire anonyme où étaient exposés avec force
les motifs qui devaient le décider à s'expatrier.
11 était alarmé sérieusement : c'était au mo-
ment où l'on brAlait le clievalier de Labarre (4),
âgé de dix-huit ans, pour avoir chanté une
clianson de corps-de-ganle et n'avoir pas salué
une procession de capucins; et le conseiller
Denis Pasquier, surnommé par Turgot le bœuf-
tigre , avait déclaré en plein parlement que les
tristes victimes d'Abbeville avaient puisé leur
impiété dans l'école et les ouvrages des philoso-
phes modernes ; il avait nommé ces philosophes ,
c'était une dénonciation dans les formes. Assu-
rément il était permis do parta«;er les craintes
du patriarche; mais l'âme de Diderot ne parait
pas avoir jamais connu la terreur. Sa ré|K)nse
au mémoire de l'anonyme est éloquente, pathé-
tique , et remplie des plus nobles sentiments. Il
ne se dissimule pas à quels dangers il est exposé ;
il écrit, pour ainsi dire, en face de l'échafaud,
mais il ne peut se résoudre d'abandonner sa
belle-mère âgée, sa femme, sa lille, ses amis.
i;n autre motif encore le retint, on motif de
proliité : il ne voulait pas compromettre les
intérêts du libraire qui avait fait des avances
pour V Encyclopédie, et que son départ eût in-
lailliblement ruiné. Ainsi, l'on efit beau insister,
Diflerot tint ferme. C'était Ajax sur son rocher,
(-'était riiomme juste et persévérant d'Horace ,
r«t de reprr^rntrr lt% phllofopbfs noo coaune de« irei»
ndlruku. maiH cunnie de* pros de rac rt de corde,
san^ principes rt unt ronrun. Kl c'est M. Pallsiot, nu-
qiiTfaa dr «a femaie et banqueroutier, qat leur Calt
cette leçon î ■•
Ht Voltaire i I)'Alefnbert,9S avril 17M.
Oi A madame d hpiuay, oj^^iucdate que la précédente.
(9« Voyez la lettre an comte de Scbowalow» du 99 sep«
trtiibrr iTf».
'n le i.r Juillet tTM VoTfz ia leltre de VolUlre a
I afebc Morr!lrt, du T )iiillet.
résoln, plotôt qoe
à s'enterrer soas les débris do
que devint-il lorsqu'il déeonrrtt qoe
libraire pour qui 11 se sacrifiait inc i
néreuse constance le trahisoit 1
Lei)reton, épouvanté du bruit et des i
sans prévenir de rien le directair de r^acfcfo-
pédie, avait fait altérer dandeitlfft In
épreures après \t iwH à tirer. Qoda fM la
surprise de Diderot on Jour que, ctMPelwU
quelque chose dans on ▼olome inpiimé. i re»
connut une falsification, pois
une troisième, et s'assura !
la besogne avait été dépecée , rognée. 1
reeonsoe, rebitel 11
désespoir, et voulait tout i
On parvint i le retenir et àleaki 'i
cyclopédie avait des ennemis i i
breux, elle comptait tnssi
puissants : madame de P i
lesherbes et M. de Chois
padour, apparemment par ac
sycose, avait dans Tes
zèle d'Aspasie et de I<éo
pliie. Elle protégeait les
les jésuites sincèrement. Par n ir-
perdit au plus fort de la i •
contre V Encyclopédie. H r i
peasation, les jésuites
même année. Restaient M. uci «oav
Maleslierbes. Sans le seo les de
Choiseul, les dix deraiem t \ i
clopédie n^enssent jamab i
Malesherbes , sa poiilioii oc k
brairie , qui parfois le gênait, iw m— ^
les moyens de rendre serviee. — i
prévenir Ditierot que le le»
l'ordre d'enlever ses papiers «
«lerot, bouleversé, court cbeiloi • -
m'annoncex là me chafriae hor m
ment en vingt-qn e I s<
mes manuscrits .> £» t oè ■
qui veuillent i
sûreté ? — En vu; m v
M. de Malesherbes ^ oa tao ♦ n
chercher. » Cela Ait eiécolé,
ment.
Pemlant trente aas il ii« M
clopédie, Didenyt nec
ni de sécurité. Loi » i
son siècle, avait re^ «c té ■■■■■ «h
assez éneffiiqae pour résialer tf i
sèment le fardeon josqoV» I
pas fait autre chose, la c
rait juMiiiée, et il cooscrv mm
oels à la recon de
Outre ci'tle ï.
deux autres qiMuiir» ■!« ■• bm
fondateur de TBncfclopééki :
de la vérité, par eoas6
chercher, et une aptitude «{■ »
aussi encyclopédiqof. Didm« a«%
DIDEROT
91
bI^ phis apprenait tout ce qa*U Toa-
■ rapprenait avec enthousiasme, et
MHM foi que si toute sa YÎe et sa capa-
iot dA se consommer dans cette étude.
Aargé, dam V Encyclopédie , des arts
nef ; il se mit à Jes étudier, non pas
neat dans son cabinet, mais d'une
ratiqae. Jl passait des Journées entières
iteiers : il commençait par eiaminer
icml one machine, se la faisait expli-
Mooter, remonter; ensuite rourrier
defaal hil ; enfin, Diderot lui-même
place de roorricr, qu'il étonna plus
\ par son adresse et sa pénétration. U
ainsi lamiliâ«s les machines les plus
iei, telles que le métier i bas et le
fabriquer les velours ciselés. 11 finit
der très-bien Tart des tissus de toile ,
de cotoD ; et les descriptions qu'il en
I aoot le résultat de son expérience.
i M s'est pas occupé Diderot? De quoi
foinl passionné ? £t à qui jamais a-t-il
■fijr libéralement le trésor de ses
ma? Aussi pendant TÎngt-dnqans son
tm magasin au pillage, une boutique
frtier qui voulait, hormis qu'on ne
b Qae vous plalt-il .' de la philosophie,
Ipe, de la physique, de la musique,
lara, de la sculpture, une harangue
IriNt me épltre dédicatoire, un plan
^wm sermon, de U grammaire, de la
H Parlez, vous ^rez servis à pomt
iieret faisait tout; c'était un écrivain
■M oo n'en vit jamais, et comme on
iplos. 11 me faudrait « disait Kaynal,
aux de philosopliie oratoire, pour
I livre. Diderot saisissait sa plume,
un bon quart de V Histoire phi-
ss'interrompre que pour une seule
I Qm osera si^er cela ? — Moi , ré-
hlké. Allez toujours. — » Mon cher
flnit Grimro, voilà <Ies nouveautés
jdMt rendre compte à mes princes
pi^ temps me manque ; j'ai envie de
Itoner, de faire un voyage d'agré*
pIlWderotySeloD son ex pression, prenait
lllili boutique , s'asseyait <)evant Té-
— ^ le maître reparaissaif, on lui li-
i laite. L'autre aussitôt revenait
•Toflà le Salon ouvert, je voudrais
k Salon à mes augustes lecteurs;
i grand relief à ma correspon-
t si bien ! — Mais c'est que je
er mot des arts du dessin
,» — Pendant trois ans, de 176j
tlédigea pour Grimm un compte
qui est demeuré le modèle
, des principaux titres de l'au-
y les artistes accouraient men-
» d*un si bon juge. Diderot se
i pour une madame Ter-
et peintre de son métier ;
il lut qu^t^l ih Vmn^e; il (msrni contribuer
jKVuT die t«jut£^ ^1^ «!4»Dnaisaajicea«grat)diif petits,
rkiws ou |)ûutres, ami» qq jndin^reots; Jl la
sauvati vingt fois du Fuf^rÉvéque; après quoi
la Prussienne le payai! de la plus cotre iDgrati*
tude, clFflllait iiïâullant, dinfamant de tous cûlé*i.
Le philosophe n'y prtaiail paji gardc^ tout absorbé
à rciiitJser Icîi Leçom âedmecinf ou principes
frhfirmùmeâe Bemetirie^er. C'était le maître
de sa tille, un Suisse, iucapahle de traduire se»
idé^i en fraaçaîa. Heureusement Diderot avait
apprif^ la comixiêitior» souâ Bameau et PIjilidor :
il faisait Fouvrage de Bemet£riÊtl&r« ensuile il
rannonçait, le prûnait et faîMit le sucoéâ uprè»
avoir fait le iiTre,
Diderot , passionné potir la musique, était Ird
avec Grt'lry, qui faisait ^rand ca« de son juge-
mmt H de se* consdls. C'est k Diderot que Von
doit le iïm pathétique et harmonieux du »et:ond
acte de Zémireei A^ar, (Voy. Mémoires dû
Grefn/, 1, 355. )
Une femme Tient trouver Diderot un matin :
Monsieur, j'ai été la maîtresse du due de La
%'rilltèrej cl je sois dans la d«>mière (îiUreîM**
Je voudrais uoe pétition qui toucliAt le wrtir de
tnon ancien ftmaîit. — Diderot, qu'aoïrunt» làdie
n'effraye, hiî dit : Asseyei-vous une mintite,
matlame; uouâ allons easayer; « Manseii^neur,
*^ tatit que j'ai pu vît rïî il^ présents de votre
" terufr^sâe, je u'aî pas imploré votre pitû^. Mais
H de toute Ja paasiou que vous m*avez montrée
« il ne me rt^le que votre fiortrait ; demain, sî
ty vous ne aoulagex ma misère^ je aenil obligiée
envoya cinquante louis. Quelques années plus
tard, la pauvre femme revint, plus délaissée que
jamais. Cette fois, il s'agit de lui procurer Feu-
trée aux Incurables. Diderot se remet à écrire :
« Monseigneur, l'infortunée que vous avez aimée
K va rendre le dernier soupir dans un galetas. Je ne
« vous demande pas de prolonger une existence
K que vous avez si cruellement empoisonnée :
« je ne désire qu'un lit aux Incurables pour y
» mourir. Si vous ne me procurez cette retraite
(( honteuse pour tous deux, je me ferai porter à
(( l'hôpital, j'y mourrai avec vos lettres à la
n main, et c'est de Ttiôpital qu'elles vous seront
« renvoyées. » — Le succès ftit complet : le duc
de La Vrillière fit admettre son ancienne maltresse
aux Incurables.
La complaisance et le talent de Diderot étaient
si connus, qu'un marcliand de pommade lui vint
demander un Avis an public pour cette pom-
made, qui faisait croître les cheveux. « Mon père,
dit madame de Vandeul, rit t)eaucoup ; mais it
écrivit la notice. >»
Diderot accorda souvent ses conseils et les se-
cours de son intelligence à des solliciteurs plus re-
levés que des marchands de pommade et d'an-
ciennes femmes galantes. Voltaire le consultait sur
ses tragédies : «< J'attends avec impatience les ré-
flexions de Pan fopAi/e Diderot sur rancrède.
95
DIDEROT
Toat est dans la sphère d*actiTitc de son génie : il
passe des hauteare de la métaphysique au métier
d'un tisserand, et delà il Ta au théâtre (1). >
Quelques années plus tard. Voltaire loi envoie
sa comédie du Dépositaire à présenter aux
comédiens. En même temps Diderot revoit les
Dialogues de l'abbé Galiani sur le commerce des
blés, et en corrige les épreuves ; il rend le même
service au baron d'Holbach. Cependant le dau-
phin meurt : il s'agit de lui élever un mausolée
dans la cathédrale de Sens. M. de Marigny s'a-
dresse i Ck)chin; Cochin recourt à Diderot, et
Diderot lui envoie cinq pn>jets à choisir. Enfin ,
la ressource de tous les gens embarrasiiés, c'était
la tête de Diderot ; la chambre du philosophe
était un cal)inet de consultation universelle, le
rendez-vous de tous les besogneux entons genres.
On n'y refusait Taumûne à personne; imaginez
ce. qui s'y présentait! Il reçut pendant quatre
ans un pauvre diable sans pain, un nommé Glé-
nat, qui savait des mathématiques et avait une
écriture superbe. Diderot le gardait i dîner, lui
donnait des souliers, des habits, de temps en
tem|>s la pièce de vingt-quatre sous, intéressait
à lai toutes ses connaissances, et lui mendiait
des pratiques. H lui procura de la sorte quel-
ques manuscrits à copier, des manuscrits ^tels
qu'il en pouvait sortir de chez DamilaviUe ou
de chez le baron d'Holbach. Ce n'était pas, à
coup sûr,d(^ apologie? de la religion chrétienne,
(îrimm était sur le point d'en faire son secré-
taire, quand on découvrit que cet honnête Glé-
nat était un espion de police envoyé par M. de
Sartines.
Cette aventure fit sur Diderot l'impression qu'on
devait en attendre; mais il était d'une si excel-
lente nature, qu'il avait beau être victime de sa
bonté, jamais il ne voulut s'en corriger ni s'en
repentir. Attrapé de la veille, il était le lende-
main tout prêt à se laisser duper au beau pre-
mier venu qui voudrait en prendre la peine, et
il n'en fallait pas prendre beauooop !
Le parti antiphilosophique se montrait infa-
tigable. Pour riposter vigoureusement à ses at-
taques, il fut question d'introduire Diderot à
l'Académie. Voltaire surtout déploya dans cette
aflaire un zèle extrême. Il en écrit à tout le
monde : à D'Alembert , à D'Argeutal, à Dnck»,
À madame d'Épinay ; il veut gagner à sa cause
madame de Pompadour. II prie, flatte, presse,
conspire, intrigue; tout ce zèle et cette habileté
furent en pure perte. Louis XV, pressenti à ce
sujet, déclara qu'il ne sanctionnerait pas la nomi-
nation de Diderot : // a trop d'ennemis. Parole
IHisilianime et indigne d un roi, car à quoi boa
le pouvoir souverain si vous n*oeez même con-
sentir que d'autres rendent justice an mérite ?
Dès ce moment il n'en fut plus jamais question,
et Diderot n'en témoigna ni peine ni plaisir.
(i^A.Thlrtnt, du t} noTfmbrt ITM. I.a r^pottic tfc
nMerot e«t du n ntntmbrt cite r«t cartewr, par U
liberté de to chlkioe.
Ce désagrément fot bien oMBpaMépnrto té-
moignage d'estime qoe loi d<
rimpératriee de Russie. Diderol,
d'ordre, et avec mille petites f
ses de bouquins, de peintnret, d'oljcto d'M»
n'entendant rien à ses propres afbirM» d'imewi
le moins intéressé de tooi les mortolt» Dideral
se voyait, snr le penchanl de l'âiBy lotelOMnl
dénué de fortune; eCU avait one Me, le teildt
ses quatre enfants qnll fftt pertMn à <htm.
Pour lui assurer une dot on on avoir ^Mleon-
que , il résohit de vendre an NWintMiqne LIm-
pératrice de Russie, infonnée per aon aBèHn-
deur, M. de Galitzin, de ee perlit ^ eit ponr
un homme de lettres U denièn oMhM ,
achète U biUiotbèqiie de DiderolqriMe nriHe
francs, à condition qu'il la loi pidênllyelcott*
senUrait d'en être le bibUothéeain avaa m teii-
tement annuel de mille francs. Dem ans pina
terd, Catherine, informée qne <
avaitété oobHée (probablenem àdenateM
éviter désormais on
compter tout de suite à Oideral «
francs pour cinquante aonéea d'à
voilà, écrit Diderot, obligé en eonaBl«Ba 4a vi-
vre cinquante ans (1).
En 1773 Diderot pa MNir afcr à
bourg remercier sa biei rtoe. Il i
nement auprès de la S
therine le trouva de
thné de loin ; elle loi ua i
binet tous les jours, <
cinq ou six. Elle loi «
sulter, et de discotei ««et* nu «» «■
politique et de philosophie. Didc
une franchise et une liberté qne
tonnait parfbb de voir si bien
pératrice le combla de '
tes ses demandes. Ne
Russie, elle-même veilla mm pra
départ, et lui donna pour le i«
officiers de sa cour, 1 4
homme. Aussi H,uc lu
il : « Ce n'est pu i m.
que j'ai fait, c' w
on m'a traité • se
nêtesgmsetdcsuMNJe »«■■»
LMmpératriee l'avait ««■ di
pUns et statots de divcra
par elle poor
comptait s'en uc
n'avant pas troovt ■
le fit qu'à Paris, on ■ m
vouloir passer parBefin.LD ■
œpcDdant invité, naia ea ■
offor : Piédénc gi »■ §,
poorgoOter beabn-»
perole de eroL y «
(1) Léon s M •••.«•» 4
(O A miraitoim v«taB«,u|
DIDEROT
06
ta nftrques (1) ; aos^ le plûlosophe
pas à propos d'accepter la politesse de
iitanteoiifrère(2).
t reotrait en France à soixante-et-yn
Sroid et reao de la Neva avaient beau-
iré sa santé » qui ne se rétablit jamais
le remit à traTailler : il publia , outre
wge de Hollande , plusieurs contes et
dont le plus célèbre est Jacques Itfa-
ant de fois réimprimé. C'est un comme-
iloires enfilées les unes au bout des au-
I aoam rapport, au hasard d'une con-
naître Jacques, son maître, et une b6-
eafaaret 11 serait malaisé de dire ce qu'a
Mrrer Tanteor dans cet ouTrage, car on
bot ni ancun progrès d'idée.
» la fin, ne s'y distinguent pas
I. Ridgeon lui-ro6me reconnaît qu'on
I en jeter an feu les trois quarts. 11 n'y
Are à saorer que l'histoire de M"' de
■eraye, qoi se venge d'un amant infidèle
■nt épouser nne fille perdue. £n somme,
êêfitialisle est un personnage cynique,
lerexcosedela gaieté, fatigantet insipide
prétoition d'être plaisant et original.
Hfienie vaut mieux, littérairement par-
nnn intérêt suivi , un progrès qui at-
iKlear. C'est une peinture effroyable
t ém couvents de femmes et des désor-
I peot se jeter. Diderot se complaît
ravec une énergie qui parfois
ll^fndeur la moins susceptible. Il n'était
Mire d'aller si loin pour atteindre son
m sent qu'ici récrivaia est conduit par
I de sa cause bien moins qu'entraîné
attsde sa nature. Toutefois, et mettant
t passages auxquels je fais allusion, La
■ttne parait le chef-d'œuvre de Diderot
■e. Il y a de l'éloquence , de la terreur,
ni» et de la sensibilité vraie; le cadre
lion récit a s?iivé l'auteur de quelques-
mééimiis habituels.
Ifrindpal ouvrage de Diderot, à la fm
{Ittre, est V£ssai sur tes règnes de
Èkée Néron. C'est, sous une autre
pAiSB de Sénèque.
p^SyComme tous ceux de Diderot, est
ons bouffies et de digressions
I Péteribourj: on troure Diderot ralson-
SU rabâcbc sans ce>isoles mêmes cboite^.
j^gfywt qne Je ne saurais soutenir la lec-
, tout Intrépide lecteur que Je suis. Il
aat et une arrogance qui révolte
lUètrté. m (\ D'Alenibert, Janvier 1774.}
l rimUnct de »a tyrannie ?
I ic raotre volume s'est faite ù Berlin.
WtUiit passer t quoique j'y fusse invité
^A MSdemoUelle Voland, IS Juin 1774. )
t l*a«teQr de l'article Dioerot dans
•d {M. Pictet ) de raconter l'en-
BCt de Diderot : « le monarque phl-
I qa'Uidlfférence et froideur pour le
t revint donc à P.irls, assez peu
là comment on entend dans ce livre
I fol* qu'il s'agit des philosophes du
a. CÙttR. — T. XIV.
disparates au sujet annoncé par te ttirt. C'eiit
que le sujet véritable , C4>Qstant, uDU|ti^ dé Di-
derot, t'est Diderot lui- môme. C'est dt* kl (|uâ
n(ius \knî celle tnodfi^ si accjâUtée rhc/, qut'J-
*\ne^ iiiodemcï, de mettre en avant ù iaiti pro-
pos sa jiersoiîDaUlé, ses pùts, ses sympalliics
et set antipathlGâ. Aiosl la querelle de Di-
derût et de Bûus^iiu occui^e une large plaça
d»ns reloge de Séiièqtie. Ils s'élaient Ués dans
leur jeunesse, m ïl-à, et tout à caap, dans
raiitomne de i7àS, ils se brouillèfecit à jamaii,
apTts &eixe ans d'ÎQtiuuté. U est dinidte de dire
ait juste à qui appartenaient les premiers torti»;
cepenflant, je crtiis qu'il faut tes attribuera JL-an-
Jac^pies.
Aladame de Vamleul, p>a riant de la brouilleHif
âi^ son père avep Rousseau, dit que » c'est un
tripotage de société ^ ou le diable n'entend rail
rien.,. Au demeurant, ai quelqu'un peut deviner
quelque chose deoe t;rimûtre, c'est M* de Gritnm ;
fi'll n'en sait rien, pci-sonne u'expliquem im\m&
cette alTaire. » Elle ne croyait pas rencontrer «1
juste ; mah AL de Grlmm s'cât bien gardé de rien
expliquer (l)ï
Vu mot du maréchal de C^itrîef, con^ené
f«ir Châmfoîtp noii» montre cotnbîtn la querellr
rie Jcân-Jàcipiea et de Diderot occupait le pu-
blic et matait ea émoi jusqu'aux mlùm da la
plus haute société : r Mon Uiciif diiait le ma-
réchal, partout où je vais, je n'entends parler
que de ce Rousseau et de ce Diderot Conçoit-
on cdtt? des genft de rien, qui n'ont pas de mai-
son, qui sont logés à un troî^ième éta$;e E Eu
vérité^ ou ne peut pas se faire a ceâ cbûies-là l »
Diderot tomba malade au moi&iie fi^vrier 178^;
c'élait une légère attaque irapoplevie, dont tes
suites le condiitsireut au tombeau. Cependant U
y eut «quelque répit^ qui donna uii peu d'espoir
à ^ ramille. Le curé de Saint Sulpice vint ptu-
.siiîvirs fuiA vieiter son paroissien (Diderot logeait
di!puî3 In^te ans à l'angle de la rue Saint- BerioU
et de la rur l'ara nne )* Leur« entretiens se ps-
f;èrenl à merveilk, liormis que Diderot refusa
tflujoura lit petite rétractation que le curé flolltci-
tait. « Cela, rlisait le prêtre, ferait pourtant un
bien bel effet dans le raonde î — Je le crois,
r<'lïondalt le philosophe ; mata avouez que ce se-
rait un impudent [nciiâOfiiçe, h Alors ila se re-
nu liaient à causer àur quelque sujet ou \h s'en-
li-ndaieul mieux : la morale, lea bonnes a^uvres,
rhumauîté, etc.
il'i Vr»TPi, «a livrv dipt C'âfl/MJtonj. te que Jein-Jie
quel penstll de Orlmm H de Dld<rrQt coiapires, et eon»
tien U Jugeait Diyerot Je meUltur Je» (t«i. Sur taatr*
En traeaiuertn, voici \x Ltra dilua gr« reenejru ût la
bDficli« même i}e M«t'« ii*lioyde(ut i « TAit iwuttlt qy?
{ïlcteral avtlt abuse Me la^end^ctt que i^uo^ieaii lui sv«|l
Uliae prendre ^ur JuL^ et mi'H \e IraïUU m d»ir tégtm i
et ceb tuii.« pcËteil^ qa'IL ( Hm^HL^edii) ne von la II pli
flTPe à 11 manière qui ecuivenilt à ce» mewleufi, niiN
1 crîk qui lut f4iitcn.iU; à Ici^-méiuf. hïi^ conaruull
nae GrVniiii avait ilUque 11 mU lnl<*rieuri di E<iiji-
(Notli^f riiintiiai[« lui- Umt 4'llQtidHot^ jïir J. Ltbfft-
loa, s«€retfeirc per^étvifidcràeitkjalc d» Ocui Art*/
4
DIDEROT
L*ap|>artcincnt dt DUlorot était au quatrième,
«t sa bibiiotlièque au cinquième; il ne pouvait
plus monter sans danger. Grirom recourut en-
core à rirapératrice; et Catherine, prenant Jos-
i|u*aa bout à sa charge la dette de la France, fit
«lonner à son bibliothécaire un superbe logement
rue de Richelieu. Le philosophe quitta donc son
taudis pour un palais. Il en jouit douze jours.
Le 29 juillet au soir, il reçut ses amis; on parla
philosophie, et Diderot déclara, s'il faut en
croire Naigoon, que « le premier pas vers la
philosophie, c*est l'incrédulité ». Ce fut son der-
nier mot. 11 mourut le lendemain, et le curé de
Saint-Roch Tenterra dans son ^ise, dans la
cliapcllc même de la Vierge, où le philosoplie
deniQura tranquillement, et où il est encore.
On s'est plu à faire du nom de Diderot un
épouTantail d'athéisme. Or, Toici en quels
temx's ce prétendu athée a parlé de la religion
dirélieime : « Ce fut alors que je sentis la siipé-
« riorité de la religion chrétienne sur toutes les
« religions du monde: quelle profonde sagesse il
M y avait dans ce que TaTeugle philosophie ap-
n |)clle 1.1 folie delà croix. Dans l'état où j'étais,
n de quoi m'aurait servi l'image d'un législateur
n heureux et comblé de gloire? Je Toyois l'inno-
•I cent, lo flanc percé, le front couronné d'é-
N pines et expirant dans les souffrances ; et je
» me disais : Voilà mon Dieu , et j'ose me plain-
» dre! » (£a Religiense, ŒUiv. chois., I, 72.)
Qu'auraient pu dire de mieux Bossuet ou Féne-
Ion? Et notez que Diderot lorsqu'il s'exprimait
de cette façon sublime avait quarante-sept ans.
Ou montrerait ainsi dans ses œuvres cent passages
aussi explicites ; mais qui les regarde ? Non ; la
prescription y est acquise : Diderot fut dans le dix-
huitième siècle le porte-étendanl de l'athéisme.
Deux hommes ont surtout contribué à faire
ik Diderotcette réputation : La Harpe, par haine ;
Naigcon, par amitié.
La Harpe, ex-jacobbi, ex-bonnet ronge de 93,
converti par madame de Genlis, devenue elle-
inônie une mère de V Église , imagina de ré-
parer toutes les «reois de sa jeunesse philoso-
phique et de son âge mûr républicain en ca-
liHnuiant Diderot II ajouta donc à son Cours de
lAttéralure un volume intitulé Philosophie du
<(ix-huiiième siècle , qui semble écrit unique-
ment dans le but de noircir on déchirer Di-
derot (1). U s'en donne le plaisir à peu de frais,
car il ne lui en a coûté que trois mensonges. La
Harpe attribue à Diderot le Code de la Hature ,
qai est de Morelly ; — la Lettre au père Ber-
(I) En im La Harpe ajant rraifort^ leprlv depoMe,
Dtdrrot avait atn«l apprécié la p#ce eourotinee : « Ota
t-omairnc« froldcoirRt , cotttinnr H flslt rrolile«irnL Ce
50Qt dr^ vers enfllfs If^ uoi ao boni de* aoMa. Ba-
rire r*II« rcafrrmalrnt une Idée grande, do«ee cttoa-
cbsnte, on pourrait pardonner ce cruel aalhae qal éé-
cèle aae poitrine étroite, une télé wm e«*or. C'eat «ne
eaa fade, qui dbtllte pctutte à irAntte, etc. » Diderot
avait tronvé Vttog* de Fenettm dépoarr* tfo ehaicar,
de aenUmeirt, dVloqneore. Ces )offeaienU et q— tqti
mMrtt pareil! étalrat envoie» aut auça^tet corre^pi»a
thier sur U matérialisme^ qu
Coyer ; — et les Principes dt
morale^ qui sont d'Étknne
avocat de Genève. Les dévots
La Harpe ont USX voir trop son^
I yeux la foi dispense de la bonne
I Quant à Naigeon , c'est une a
j crut fUre beanoÎMip pour la gloin
j défunt en hd prètaiH set prdpres
{ on sait qoe Naigeon était nooomi
; Chargé de l'édition des Œuvres
j Diderot , il profita d'une si beit
1 n'hésita pas de glisser çà et là dan
I nal des suppléments it sa façon
I en lètedes Oeuvres cAoMes de Di
\ une de ces falsificatkins fanpuden
' d'en supposer bien d'autres, et Ira
pidon légithne l'édition tout eo
I prcfiMX de cette édition, Naigeon I
j volants antograpliet de Diderot,!
! il a restitué nombre de passages
I bien gardé de signaler aucun de
: l'attention delà critiqae. Lui seul
: vu ces papiers volants, qu'il eut
' néantir avec tous les matériaux <
en sorte que la fhiude est aujoui
mée et le mal irréparable : prvba
parviendra plus i débarrasser le
des impuretés de Naigeon , ci il
l'espoir de posséder jamais une é
authentique, des Œuvres de Didi
le contre s'y heurteront toujours.
b punition de la fadiité avec la
toute sa vie Diderot prit en main
plus contradictoires, n'y voyant
déclamation et un sujet d'exerdc
tarissable verve. Biais à examinr
près , il trX impossible de voir
ferme, un matérialiste bien con^a
qui a composé l'taticle PiovmE:
clopédie , qui avait an plos haat
ses propres expressioiii ) le
mortalité; qui éerivit an s*
tant de lettres éloqBCBtes sur ic •
mettre son non aux sièdesè venir.
écrits de Diderot pammit ponr I
sous le titre d'^Etcrres^i/ofopAi
Amsterdam ( Rey), 1772, 6 vol.
de ses OEuvres complètes^ par
i Paris, !798,15vol.ln-«»;— <
jies de Diderot^ dans U Bibfiott
MM. Didot I
/TofiM mr Déé^nt^ par Mac et V
des OEacvTM pottMmwm} — CemMi
Cwrtsw. é0 rottmin. — Mémtêém A
— Memoim éê Mûrwmmtti. — 5alfro
DUierût { daas I*r4. IMèrc V. • #*•# 4e
desfMrMTW ehoatm ««S v«L} - BarM
ao C'oar* é9 UtUnÊan et U Baffe
dants de GrlMim H en
ntatrsDraK
qu'a B'es faUaR pow M
wmM fm^mtiM
■MVMPOMI
«enfer, ^aaad « M
itiMi, mf^
didieh
. (Saint), c» latin Desi-
IffM de Laagnê, né près de Gènes,
Siial-ObBer (Champagne), vers 264.
m paysan, el laboorait la terre lors-
^ de Langres fht inspiré d'aller le
I cbarme pour loi confier le pooYoir
inint Ditier se soumit humblement
i de Dten, et accepta les hautes fonc-
i étaient offertes d'une focon ^ în^t-
qoi a écrit la Tie de ee
qne de simple et ignorant
était, il devint tout d'nn coup nn
■r et on savant interprète de TÉcri-
{wès le raèroe chroniqueur, Cbrocns,
^ étant venu ravage les Gaules sons
» tanperenr Gallien, Didier et les
habilaHis de Langres allèrent aii^e-
■nnioe barbare, afin d'obtenir qu'il
nr TtUe. Cbrocns ne tint nul compte
ppfications, et les it mettre à mort,
m qaâ porte anjoanflmi le nom de
r. GniUaome de Durfort, éipèque de
ftwuva le corps de son prédécaMCur,
r 1314. Il en détacha diverses par- j
■«•ya à Gènes, Bologne, Arles, Avi- ,
La reste du corps est conservé à Lan- |
%m églises de Saint-Mammès et de |
té Malgré le récit de Wamachaire , |
iTmialeace de saint Didier est très- |
IBn Languedoc et en Italie on l'ap- '
^Buerff et Dresertj ; dans les Pays- '
$^ÊOà qnil en soit, l'Église l'honore le
101
ntT ^anctonoru - Balllet. yUt dêi
EloQ cUtr. Ungon. — Richard et
sacrée.
m (Saint) , martyr, dccapité à Pouz-
J03. Il était lecteur de saint Janvier,
léiiévent, et eut la lAte tranchée avec
avs antres chrétiens, sous le rèjme
■rDiodétien. Le corps de saint Didier
Iriit Feste furent portés à Bénévent.
nt la fête de ces martyrs le 21
brc, et les Latins seulement
S^
9etlétia$tique%, V. — Balllet,
» Akelurd et Giraud. Uibliothique ia-
ijMESlDBRirs , évéque de Nantes,
lest beaucoup parlé de cet évoque
\ des Pères de l'Église de France.
( Ifole, qui mourut en 431, lui
ï avec sa femme Thérasie. Les
i Bourges, Eustochius de Tours,
i Mans, lui adressèrent la lettre
ndle de Bourges en 451. On
m fut à Didier que Sulpicc Se-
I de saint Martin de Tours.
)réçée des évéque t de Nantet. —
, Epittotx S. Paulini, etc.. notes.
oir« historiqve.
)f archeréque de Vienne, né
à Chalarine, près Lyon, le
13 mai Wn, Il hit ck'i^, di'imU TtintM^c ^âS, |uy-
faintiVariiut au ;Namac«, Sâini Philippe et a^Jn!
Ver, toufi Um& Bitccessîvettient évoques de
Vientie* tu âM, Didier fut choi&î pour lenrstic-
céder. Comme il profes^il las belles-lctlre» et
la littérature antique, U fut acciisii àutirèa d*
salut Cnéiïoifeie Grand d'enselipier les doctrines
piiicnoes â ses discip|e$t. Saint Didier sa dis-
ciilpa facîtemeiit; mai i ayant reprift la r^ioc Bm-
nebaull sur sa condîîite dérésîliie, cette princease
convoqua un sytiiide a Chaloa^ur-Saânt^ at
raa <i03 Didier fut déposé et r*îli'i.*ué ddti* unu
Ile du Ehàue noimnéc lu*ise^ qui jeiïibJti Être
rUc Barbe, près de Lyon^ Quatre ana ïïpTé% h
rein€ le rappein et le rétablit sut 6isa siège. Dt-
dji!r n'iio ccmtinua p:^ inotns ses criliriucSg et
ciierclia à stiuiAtrairc le roi Tliierry k la doiTvLna-
lion de san aïeule. Uranehault ré^wlut nlorâ th
AK ddrair^ dg ce prélat incuiumotte ; elle s'en-
tendit avec Aniiin%, èvér^ue de Ljorif et Cdmine
Didier revenait de la coor de Bourgogne, été
meurtriers l'âssommèri^at k eoops de pierre el
de bâton, dans un villsgc nommé PrUciitki^um
ou Pistrinmcumt stir le bord de la Cbolarone*
Ce lieu, silué dans le pays de Domines , à lefit
lieues dt> L^on« a pris Je nom de Saini^Dédker
de Chalarom. Le î!orpâ de Didier Tut transféré
dans l'églisa de Saint-Pierre et Sainl-Pa»U d«
Vienne {tJ^tra jniinw), le 11 février 620, par
Eaifit Éthêre, év^qu^^, de Vienne. On prétend qoe
la tête do saint Didier est à TabLiaye d^^nsred-
eln, ou Notre-Dsinu de rErmltage en Suisse;
quelques autres de sejn reliques £ont à Samt-
Gall On ne s^it pourquoi a?t évfique, victime!
d'nne intrigue de cour, se trOHvedans lecatalogna
dfij. mftrt)r&; ncianrnoina, ï*Égllse Hêlt» saint Didier
le 1 i février et te 23 mai. Mombrice et te pèra
Oii/Het ont fait paraître dei f reH dn Aaint Di-
dier. Jonas i»arlA b<*àn£4)up de ce prélat dans %a
Vie de saiût Colomban.
nuJfJ, annL^e«ll.-lliiS3ij»!i»jr, AXfmrt^roîù^e dà rtanst.
— IjeliêTrê, .itillquitet dn f^^iwnnâ, thïp, tcxii, -- Om^
rl«r, HiMlaire du Davpifiné^ tir. IX. — Cinlsliu, ^«iili-
qvm i^ti^nes, VJ. - Soint^-E^ïarmp. fiali ia chriitiana^
I, ifB. — BilIleU ^ieidet Sainîi. — Sltiofuidl, Htêldin
an Frtsnçats, 1, US. - khht VeUjr, HtMi^ircé* Fr*n£m,
DfDiKll ûu fiÉRY {Saint), en latin D^tnt:-
KïtSp évèque dP Celiors, né h Aîtw, en 5ft5» tnort
.î W^îstrilinguis (aujourd'hui Saint-Didier, en
Quercy), le 15 novembre ùbb. Il était d*une fa-
mille tréâ-puissante en Aqurtame. il fut élevé,
ïivec ses frères Siagrîus et fiostique, à la cour
ik' ClotMre II, roi des Francs, qui le nomma
trésorier de la couronne, Siagrius fol fait |w>u-
Yêrtieur ou comte de T Albigeois el duc de Mar*
j^iMlICf et nu^lique archidiacre de no<le£ et abbé
palatin, ou intendant de la chapeile du rc^i. Da-
i^obçrt^ fila et sncces*tnjr de Clotaire IT, maintint
Ipjî trois frères dans leurs charges; Siagrius
étant mort, Didier le remplaça dsn» le Rmiver-
nement de Marseille, sans néaumotn^ quitter sa
4.
108
DIDIER
charge dt trétorier. En 619 , Rustiqut ayant
été assassiné à Cahors, dont il était devenu évé-
que, les habitants, affligés de cet événement,
dioisirent Didier pour lui succéder. Didier goa-
Vema son diocèse avec intelligence, et tout en
amassant des ricliesses considérables fit beau-
coup de bien à ses administrés. 11 fit ceindre
Caliors de murailles et construire plusieurs édi-
fices. Ce prélat est honoré dans le midi de la
France sous le nom de saint Géry. Ses ouvra-
ges ont été perdus; mais il reste de lui seize
Lettres ou épttres adressées à des personnages
importants de son époque, entre autres à Dago-
hert et à Sigebert lll. Ces lettres ont été pu-
Niées par Henri Canisius , dans le tome V des
Antiqux Lectiones; parMarquard Freher, dans
le Corpus Hlstorix Francicx ; par Ducbesne ,
dans le tome I des Historix trancorum ; elles
se trourent encore dans la Bibliotheca Patrum
et dans le tome IV de la Collection des Histo-
riens de France de dom Bouquet
Saint«-Martbe, CallUt ChrUttana, II. - L.ibb«, m-
Niotkeea nova Mamueriftorum, I. — BeUarinIo, Dé
ScriptorUmt eeeUHasUeii. — Du Saucay. Atartfnûoift
de France. - MablUoo^ AnatecU». >- BalUet, yies det
SainU, lll. - Richard et Ginud, BUMotkiqvê aacrte,
XII. 7t.
DIDIER , duc de Toulouse, tué devant Car-
rassonne, en 587. Il était parmi les généraux de
Chilpéric 1**^, roi de Nenstrie, un des plus recom-
roandaUes, par sa valeur et sa naissance. En
575, après la mort de Sigebert, roi d*Austrasie,
Didier, qui commandait dans TAquitaine neus-
trienne, reçut de Chilpéric Tordre d*envabir le
Quercy et TAlbigeois. Il s'en empara, après avoir
défait les troupes austrasieones. Il était iNir le
point d*entrer en Limousin, lorsque Contran,
roi de Bourgogne, se détermina i prendre la dé-
fense de son neveu Childebert, entant de doq
ans , que Tassassinat de Sigebert laissait sans
soutien. L'armée des Bourguignons, commandée
par le redoutable patrice Mummnhis, rencontra
celle de Didier prè» de Limoges. Le combat fut
des plus acharnés; Mummulus y perdit cinq
mille hommes et Didier Tingt-quatre mille. Ce
dernier fut obligé de fuir, mais, après la retraite
<lu patrice, il attaqua Ragnovald , duc de l'Aqui-
taine bourguignonne, le battit et s'empara du Pé-
rigord et de l'Ag^nais, entra dans le Berry en
583, le ravagea et mit le siège devant Bourges.
(k)ntran et Chilpéric ayant fait la paix , Didier
reprit la route de Toulouse par la Touraine, qu'il
pilla, quoique œ pays appartint à Chilpéric Le
monarque neustrien ayant été assassiné à Cbelles, .
en octobre 584, Didier se rendit à AvigooD, au- '
près du patrice Mummulus, qui avait alors Goo- ;
dovald, fils adultérin de Glotair» ^^ avec lui. I
Les deux ducs ayant réuni leurs troupes à Bri- ;
Tes dans le Limousin, leur présentèrent Goodo- |
vald, et l'ayant soulevé sur un bouclier, ils le -
•ahièrent roi, au détriment de Childebert En <
même temps, Didier fit arrêter à Toulouse Ri- |
gonthe, fiUt de Chilpérk, qui aUaft en Espagne *
I épouser It Visigoth Recearède
trésors de cette princesse. ets*j
uns des seigneors qui 1
cette aide, Gondovald fut mo
le I%igord, l'Angnumois, eiun
dont Didier maltraita l'évèque I
ensuite exilé ainsi que la prince»
ces entre&ites, Gootran prit |ia
bert, et s'avança pour oombattn
dier abandonna «usîtdt la cauf
s'était donné, et se retira dans I
de l'Albigeois, d'où il fit sa pai
En 587, U revint habiter Touky
cubine Tétradie, femme du con
gneur auvergnat Contran a
guerre à Recearède, roi des >
marcha contre ce dernier, et
ca.^sonne. Lorsque les deux «i
présence, les Visigoths levèrenl
commencèrent nn roouTement r
qui crut leur retraite sérieuse, «
suivre ; mais las de courir aprèi
fuyait en ordre, il revint à son g
cassonne. Comme sa ca nie.
le suivre et que son k
an retour «> n'avait < w
lés. iH^ it du muii
le it i avoir tauK en I
so avee loi. Tét
A • u cita de
d cvcvfiacs %fOÀ bc i90 .
de Gévaudan. ï i
son premier mail, uuuc ; nv
tre lois autant qu'elle ch «v
quittant, et tous les enCurta qu <
duc Didier furent déclarés «taHi
Grésoire et Toon» Mb. ▼ et VU.
HitMre genermU du Lamfmtdoe. i
UisUnrê d* la GMilf mérUiomitie u
eonq. Cermains. - SHmobA, llutott
- MiclMiet. Hut. d9 Pr.
DIDIER, roi des Lonbtrds,
vers 775. Il étaH due #litrie,
roi des Lombards à la mort d*A
ccmbre 756. Ratdiis, frère aîné
avait déjà régné, pois s'était rcCi
tre, disputa qoek^iea iwiis la oo
pape Etienne lll l'obUgea à ne
Cassin. Le aaint-père reooonu
conditioo qo'Ucéderatt à FEglii*
les rois lombards avaleat reprin
'pr ieaoooap;inaisaBet
uct w|i uRf' ara
de tcrr«re, ue ri le <
Adrien eut reo itii oc»
lemagne saisit a^ «ne c c
venir en Italie. A
il force les paa u» au
droits, et après a^^. i ca
de D r. il 6tiB§t le tvi loiu«
se re» iVïï tmë
fut!
■s, el aTCC le reste de ses tronpes,
10 el les antres TiJIes principailes.
e par la Cunine, fut enfin forcée
lOftesà Chaiiemagne, qui y fit son
774. En retournant en France , le
I enmieoa DMier et sa femme Ansa,
à Liège. Didier fot ensuite trans-
BMNiastère à Corbie, où peo après
a joQrs. Adalgise s'était réfugié à
e. Ainsi finit le royaume des Lom-
B, après nne durée de deux cent
MMlei^p. MO. — Anastane, BibtiotH.,
wî, ÂmuUk d'Itat. VI. uo.—Chronolopie
rûM, dan» V^rt de vérifier les dates, IV,
I. Histoire des Français, II, t39 à »7.
Histoire d'Italie, 1, 107 ii lis. — Miche-
..T. I.
■mommé LoHBioiD , tliéologien et
\ italien, \ivait en 1200. Il tirait
a son paye natal, et Tint en France
I de Philippe-Auguste. H fut reçu
arboone, et occupa une chaire de
vit. Il était considéré comme un
lis professeurs de Tuniversité qui
rtre les moines mendiants. C'est
•00 qne ces derniers l'ont mis au
: c'est ainsi du moins que le
> d*Aquin. » II est pourtant
tPâbbé Bforéri, que le pape Alexan-
Hiprtt jamais dans ce nombre, non
iHne de Saint- Amour et les au-
la. Contra impugn. reiig., cap. vi. —
]m Vnivertitatis Parisiensis, 111,678.
Dictionnaire historique. — Histoire
; XVI. îi.
^ÊOH'Paul ) , chef de conspiration
ITpie (Dauphiné), en 1758)déca-
ISy le 10 juin 1816. Il était avocat
dé Grenoble à l'époque de la ré-
le 21 juillet, en qualité de
i, d'Alex el de quelques au-
I li sénéchaussée «le Valence, à la
iMée de Vizille. Cependant, il re-
\ém opinions beaucoup plus mo-
iWI inaperçu les orages de la Con-
iWnctoire. Nommé professeur à
Uéê Grenoble, lors de la réorga-
(MnKlion publique sous le gou-
ÉMlrire, Didier devint maître des
(ÉMeO d'État et conseiller à la
tÊÊL Lors de la restauration de
g^dTta plan de conciliation entre
Mi réfolution et de Tancien ré-
fortement contre le gou-
', les événements de 1815.
piration tramée à Lyon,
»lSt6, il parvint à organiser
tionnel dans le départe-
nt la nuit du 4 au h mai,
i de Grenoble, a la tétc de
s, descendus de la Ma-
DIDIER -- DIDIUS I06
téâlne et de Tûv^ns, au cH de ith» rtmft^'
rettr* DïdiÉ*r ne trouva tous les mûri de firo-
noble quo dct ennemis disposés à le comkittrit,
H fut obligé di^ fuir précipitamment à Iraverâ [tA
Alpes, pour Tncltre «a vie en sûreté, aprè» ^ivoir
vu dL«i[ierser en quelques instants sa troup«
iiiexpérïmeotée par les grenîkdiers de la l^ion
de i'iËêre, anr lc»qu«ls les conjurés dauphînots
Avaient, dit-on, compté. Les mtcUigencas de Dh
dier sor les divers potnb de la rronlièrc lui
donnèrent les moyi*ns de gaipier le lerritmro
sarde. Bientôt le^ carabiniers piérnontai^, guidf^
par tes ind irai ion » d'un traître, â^'(;mimrèr(ml du
chof d'une conspiration ourdie centre le gouver-
m^ent de Louis XVlll, elle jetèrent dans ki
mcUoti du roi de Sardai^ae. Par suite d'uno
loi d'cxiTadrIion, Didier fut livré aux auforiléi*
francais4^s, et traduit, ilan* le courant du inam
de J*iîn, devant ta cour préTÔtalc de rt&ère, on
siégeaient quelques- uo^ de sie.«i confrères an b*»f -
rcau du [larli-fiiiUiL 1} montra pendant les d^brita
une ftfnncté^ une énergîR qui oe ae démimtit pa*
un seul instant ; bin de chercher k étolper le
coup qui le mena^^it, il déclara qui! avait été niù
pjr kdéjird être ulile à son pays; et lorsqu'on
rinlerifi|5ea surdon but positif et ses complices^
iJ répondit que le temps seul les révélerait, Ln
miitUerircMXf condamné à mort sans long détai,
lut protiiptemenl exécuté.
tis Hwtt, — De Cennj. UuL dm la Jte#4. - Ûc Liawr-
tlue, HUL dr ta ttrst.
DiniEtt. Voyez DiSDiEH.
diiiiëh oi^ SAi;vT-JtJii<LB. Voffe^ S4nct-
JUILLE.
oioivs, nom d'une famille romaine (l>i(/ta
gens ), qui ne commence à paraître dans l'histoire
que vers la fin de la république. Cicéron appelle les
Didius des hommes nouveaux ( novi homines ).
Les membres les plus connus de la gens Didia
sont :
* DiDiiTS (Titus), général romain, vivait
vers 100 avant J.-C. Il battit les Scordisques,
qui avaient envahi la province romaine de Ma-
cédoine , et obtint pour cette victoire les hon-
neurs du triomphe. Suivant Floms , ce succès
vint immédiatement après la défaite du consul
C. Caton, en 1 14, et fut suivi par les victoires de
Marcus Livius Dmsus et de Marcus Minucius
Rufus. De cette assertion on a conclu qne Di-
dius était préteur dlllyrie , et qu'il repoussa en
cette qualité les Scordisques, qui, après avoir
défait Caton, ravageaient la Macédoine. Mais
d'abord on ne voit pas vers cette époque de
guerre qui ait pu nécessiter en lllyrie la pré-
sence d'un préteur; ensuite, est-il vraisemblable
qu'un général décoré des honneurs du triompha
n'ait obtenu le consulat que quinze ans après la
préture ? On sait que ces magistratures n'étaient
en général séparées que par un intervalle de deax
ans. D'après Cicéron, Titus Didius triomphA.<|e la
tm
DIDIUS
Macédoine (ex Maeedonta); Uéiaii donc cbaigé
de U proTince de Maoédoine, et non pas de
celle d'illyrie. Enfin» le renseigneinent de Floraa
«^t fonnellement contredit par la Chronique
«f Eusèbe , qui place la victoire de Oidios sur les
ikordisques après le cinquième consolât de
C. Marins, en Tan 100. Si on adopte la date
«rEusèbe, on trouve que deux années seule-
ment séparent la préture de Otdius de sooélee-
tion an consulat en 98. Il eut pour collègue Q. Ce-
cilius Metellus. Dans cette année les deni con-
Mils firent rendre la loi cèci/ta Dkiia.Plw tard
)>idius obtint le proooosulat d*£spagne, et rem-
|)orta sur les Cdtibériens des succès dont on
trouve rénumération dans Appien. D*après Sal-
luste» il eut Sertorius pour tribun militaire. 11
prit aussi part à la guerre Marsique, et selon
Appien il y fut tué, au printemps de 89. Un pas-
sage de Plutarqœ ( Vie de Sertorius, xii ) le fait
mourir dix ans après, dans un combat contre
Sertorius; mais il est probable que dans cet en-
•hroit le texte de Plutarque est fautif, et qu'au lieu
«le AîSmk (Didius) , U faut lire «ov^idioç (Fufi-
dius).
noroc, III. 4. » Bnnèbe, Ckroméqmê, - Appien , 10$-
«M; B«.C<v<l,l, 40.
DiMVft {Marcua Salvius Julianus), empe-
reur romain, né en 133 de Tère chréUennc,
mort le 2 juin 193, régna sons le nomde M, Di-
diui Commodus Severus Julianus. U était fils
de Petitmios Didius Sevents et de Clara Emilia,
et petit-fils ou arrière-petit-fils de Salvius Julia-
nus, si célèbre comme jurisconsulte sous le règne
d'Adrien. Il fut âevé parDomitia Ludlla, mère
de Marc-Anrèle. L'apfNii de cette princesse le fit
élire parmi les vigintivirs. U fut désigné ques-
teur avant l'âge fixé par les lois. Maro-Auièle
lui eoaléra ensolle rédiUté, pois la préCute , et
l'envoya eommander en Germanie la vingt-
deuxième légion primitive (primiçena). Didius
JuHanus gouverna longtemps et avec éqoité la
Belgique. Là il s'opposa avec le seul secours des
auxiliaires provindanx rassemblés à la hâte aux
irruptions des Caoques » peuplade gerroaniqoe,
qui habitait sur les rives de l'Elbe. Ce socoès
lui valut les honneurs du consulat U défit aussi
les Cattes. Nommé ensuite goovemeor de la
Dalmatie , il délivra ce pays des incorsioBs des
Impies vobins. Après ce goovernement, il reçut
celui de la Germanie infërienre» et uk chargé
il son retour du soin d'approvisionner Tltalie.
Vers cette époque de sa vie, il fut accusé par on
certain Sévère d'avoir formé avec Salvios une
coiiinratieo contre Commode. Ce prince, qui avait
déjà Ml périr pour la même caose on grand
nombre de aénaleors et de citoyens, aus&i ittus-
très qoe poissants, craiigMit enfin la haine po-
bfiqœ; et, lUsanl condamner l'accusateur, il mit
recensé en libirté. Cehihd resta ccpmdant qnd-
que temps relégné à Milan, sa ville natale, n gou-
verna eoaoile la BHhynie ; mais, seloo Spirlien, il
s'acquit moms dliorâeiir d.in« ce gouvcninnen
que dans les «itres. Romi
conde fois, en 179, il eut p
à qui il succéda dans le i
1 de^ en
lianus sua cw oo s
sion à un fait 4 i
de l'avenir.
Didius Jnlianns vivait
par politique, moitié pa
dans le luxe et les plai
parasites et des flatteurs ,
tune de l'empire. Quoiqi
soixante ans, l'élévation
loorné la tète, et la soif d
parée de lui , malgré la fa
tère. Adonné à la magie, <
se livraientalors des imes 1
qneiasienne,fl ytrouvaiti
àsese^iéranoeslesplus liai
sa fiomme, etDidia Clara, s
tières , dévorées encore pli
dominer, caressaient ses fol
sans relAcfae ses irrésolotio
prévu vint réaliser oour qi
ambitieux de D Julij
Le 28 mars 193, ir
de leur camp, tra^
la main, envahireki» ms p
i: mis rentrant daiu
n.Lespi
• %M I "-«Blur d«
unt i
et brau-|icfv de rci , i
le camp, où il avai» < ci
sédition. Voyant l'emiitre
l'obtenir ou plulM à l'achel
marché allait aeoondure, I
nus parut devant la porte
deux tribuns militaires, P.
Aper. Averti de ce qui se
fK e une surenchère
A » o I scè
SpSi c» Bl
nier, tel qull existe dans
• J is n'avait ri
niu« le.La
C«iup, c» |i
portée àsihntprix,4|«c<
vait avoir inson'à d
Dr.). IlTi iMi
1
Sul|«.
parce «§«■
d'aiOeartiir
DIDIUS
tl9
lit offert le premier cinq mille
têtf , si JuKanus n'eût enchéri tout
lute Tolx dedouze cent cinquante
tOO fr.) (1) et sMl n*eâtenméme
le pri\ entre ses mains. Les soldats,
enchère si considérable, et crai-
es que si Snlpicien avait rantorité
tre les mains, il ne fengeât la mort
«me Julianos les en avait avertis,
cehii-ei et le menèrent sur le soir
ilîqiie et au sénat avec les éten-
) s'il eût été près d'entreprendre
itk» fort considérable. ■ Les séna-
lient qu'accepter le maître que les
amenaient « Le jour suivant, dit
I0U8 allâmes le saluer, dissimulant
diments, et prenant garde délaisser
otre visage aucune marque de la
MIS avions dans le coeur. Le peuple,
r d'un pareil déguisement, décla-
Bt ses pensées , et se préparait ou-
eiécntion de ses desseins. Lors
m Jalianus fut arrivé au sénat ,
•posait à offrir un sacrifice à Ja-
people s'écria d'une voix qu'il
■ntortté souveraine, et qu'il était
iDiis, faisant semblant de ne se
ces cris , leur promit de l'argent ;
lèrent ses promesses, rejetèrent
lièrent qu'ils ne recevraient point
W lesquels il avait l'intention de
Alors, ne pouvant plus modérer
commanda que Ton fit mourir
de ceux qui étaient les plus
I; mais le peuple, encore plus ai-
■roandement , témoigna un plus
^oe jamais de la mort de Per-
I diroprécations l'usurpateur et
t fanplora le secours des dieux.
r, moins Idche que le sénat et
et la dignité romaine , repoussait
il personnage à qui les prétoriens
Her Tempire. Un jour, à la suite
îleft gardes de Julianus , le peuple
Mty et se barricada dans le grand
m on défi aux prétoriens et les
■M bataille dé<isive, que ceux-ci
mpler. « Alors, dit M. Amédée
MM une scène imposante , mais
|hi tristes sans doute dont This-
Hé le souvenir. Accablés par le
tar fanpuissanr^, des milliers
li m acclamation solennelle,
É années de la république , leur
lÊB de délivrer Rome des prcto-
■r. Le nom de Pescennius
les légions de Syrie et
, fut prononcé surtout
marquée de confiance et
ioUanu% au lica 6e: vln^t cinq
) ^W Salpiclen .ivnlt promis aui
miteiDiiic (îîoo îr \
d'affeclion ; «u ritivilait à l'fïmbîïfquor aveu «#02;
légions, avenir sau» rcUrd au «it^çauridu I4 ville,
( opifriQ é chiùt et soldats cua»4'nl êt^ ta tout prèst
Iioiir ciilendre et pour obéir. Cet 4i|i|ic^l déstsjjt^ri!
à dea libérateurs eunrtR^^, r^B m d'auîtointso
poas&é p.-iT la câiiitalt; du monde , Q'expîijt |ui»
KJus étUo si>us les artiulc* dïi Rrani dvqtm ; H
retentit d'un bout à 1 nuire diï j'etur^iiT , S4uliv
vaut sur «son pas&ai^u IVATitinsble toitipéti? ijnï
bieâtùt Je buuleversa tout entier. « Ait^^^iUM qur;
les événements acçoïn[ilis à Rome furent tHjtiniN
dans les provinces, l^e.'ic^nolt] a Kiger m Syrie,
Sef>tLriie Sévère ^a Illyrie, H Cjodiu^ Albinn^
en Bretagne, refusèrent de recoonallre l'auto*
rrté ih Julianus ^ qui fit dç son côté de virou-
reux dïoitâ pour se inaiutenir au pouvoir,
L'Italie ne vit pas sans une pro ronde terreur
Tarmée de Pannonic déhoucJier des AJpe$ par
Aqu^ée, Oa accourut, avec uo empressement
t\m tenait moins de renthuuâiisme qm dii h
[leur, au'devaïit de Sévère, qui en queiquii*
jixun vint étatîlir son camp non toin de ta vilk
(i'tïiteramnf',à trois journées de Rome. «Quand
Jiîîianu.^, dit Dion Casâiua, eut appris l/i rTOuvcU©
dr^ U norcrbc de Sévère » il le lit déclart-r eanemi
île IVmpiffî par arrût du Rénat , et ee préimra ft
iim? tiaLailîe. Rome lui changée comma en on
cdimp , où l'on ne voyait que des préparatifs de
RU erre, et des soldats, des cbevauv. et des élé-
phants que l'on eKeiçatt. Le^ habitante de ia '
ville et les paysans d'alentour apprélieodaieût
les violences des gens de ^erre. Nous nous mo-
fîtiîom des oompapies de» gardes , i|ui s'élaut
îiccoutumés à une vie molle et oisive m troti-
valent hors d'état de s'acquitter du moindre de
leurs devoirs. Les soldats tirés de la flotte qui
était proche de Misène avaient oublié leurs
exercices. De plus, les éléphants, efiarouchés
par la vue des chevaux, ne sonlTraient plus ceux
qui les devaient monter. Mais rien ne nous exci-
tait si fort à rire que de voir le palais fermé et
environné de barricades; car Julianus, se per-
suadant que jamais Pertinax n'aurait été tué par
la sédition des soldats , si le palais avait été
alors fortifié de la sorte , espéra que s'il avait le
malheur de perdre la bataille, il y pourrait
sauver sa vie. 11 fit mourir quantité d'enfants
pour exercer sur leurs corps l'art magique, dans
la créance que s'il pouvait par le moyen de cet
art découvrir les malheurs dont il était menacé, il
pourrait aussi les éviter. Il envoya en outre plu-
sieurs personnes pour assassiner Sévère par
trahison. Mais lorsque celui-ci fut entré en Italie,
qu'il eut pris Ravennc sans peine, et que ceux
qui avaient reçu l'ordre de l'engager à s'en re-
tourner ou de lui fermer les passages se furent
déclarés pour lui , et que les compagnies des
gardes dans lesquelles l'empereur avait mis sa
principale confiance commencèrent à perdre
(courage, nous fûmes assemblés par Julianus, qui
nous exhorta à lui donner Sévère pour collègae
dans Tadministration de Tempire. Cependant tes
Itl
DIDIUS — DIDOT
US
toldâtf des gudet ayant ^ioaté foi à des lettres
l<ar lesquelles Sévère avait promis qa*il ne leur
serait foit aucun mal , pourru qu'ils demeu-
rassent en repos et qu'ils fivrassent ceux qui
araient tué Pertinax, se saisirent des assassins
et en donnèrent avis è Silius Mcssala , consul.
Il nous assembla à Tlieure même dans le temple
de Minerve , et nous rapporta ce que les gens de
imerre lui avaient fait savoir. Nous condam-
nâmes ensuite Julianus au dernier supplice, dé-
clarâmes Sévère, empereur et décemAmes les
honneurs divins è Pertinax. Julianus fut tué
dans son palais, et ne dit rien autre chose en
mourant, sinon : « Qu'ai- je fait de mal, et à qui
jii-je ùté la vie? » n vécut soixante ans quatre
mois et quatre jours, et ne régna que soixante-
six jours. » Manlia Scantilla et Didia Clara ob-
tinrent à grand*peine de faire transporter son
corps mutilé dans le tombeau de sa (amille.
DIoa Ca^m . LXXIII, 11-17. - Sraiilen , DUim$ Ju-
Iteniu.— CapUolla, Pertittai^ à U fin. - Batrope. VIII, t.
- A. viclor, Cmsuret, XIX. — Zo»knr, I, T. — miraient.
Hiitnire de$ empereur», t III.— Améd«e Thierry, ms-
toire de la Caute toui l'administration romaine , 1. 1,
p. 17*.
DIDOX OU Alise, reine de Carlhage, vivait
dans le neuvième siècle avant J.-C. Selon les uns,
elle était fille de iJélus, roi de Tyr; selon les
outres, d*Agénor ou de Carcliédon. Le testament
du père de Didon Pavait déclarée héritière do
trône conjointement avec son frère Pvginalion ;
mais celui-ci obtint du peuple de le reconnaître
[)our unique souverain. Didon épousa alors Sicbée,
Sicharbas ou Acerhas, son oncle, grand -prêtre
d*flercule, et lui voua la plus vive tendresse. Bien-
tôt Pyg^lion la priva de son mari, qu*U fit mas-
sacrer an pied des autels , dans Tespoir de s*em-
|(arer ensuite de ses immenses trésors. L'avi-
«lité du tyran Ait trompée ; Didon , accompagnée
de plusieurs grands du royaume, s*emban|ua,
emportant dans sa fuite les trésors de Sichée.
Après s*étr8 arrêtée à llle de Chypre, elle se di-
rigea vers l'Afrique, et aborda à quelque distance
dUtiqoe, cokmie tyrienne; on raconte quelle
adieis des habitants autant d'espace de terrain
qu'en pourrait entourer le cuir d'un taureau, et
<iu'ayant fait couper le cuir en courroies très-
minces, elle obtint , grâce à ce stratagème , un
espace asseï vaste pour y fonder Cvtiiaije, l'an
S78 avant J.-C^ c'est-à-dire plusieurs siècles
après Énée, que Virgile, par un de ces anachro-
nismes qu'on ne pardonne qu'aux poètes, fait
arriver à sa cour. Appicn croit que Didon trouva
Carthage toute bâtie, et qu'elle y ajouta seule-
ment le quartier appelé Byrsa, root qui en grec
signifie ctiir. Virgule, dans le premier livre de
l'Enéide, fait allusion à l'histoire de la peau du
taureau coupée en lanières. Tite-Live l'adopte ;
mais Polybe , Diodore, Strabon, Pausanias, nVn
font pas mention.
Quelque temps après avoir fondé sa colonie,
Didon fut recherchée en mariage par larhas ou
Hiarbas, roi des Gélules. Toujours fidèle au sou-
iknAisa,cl
venir de Sichée, <
dant 06 refus <
tre Carthage à h tête d'Mw
Alors DidoD, qui ne poovaK oppcacri
sistanœ, demanda un délai pour apatoer InnA-
nes de Sichée. Le terme expiré, fXJtUtifHfmm
un bùclier, y monte et se perce le teta. Ortlt
fin héroïque, qui eoaroBM la lit 4t btaMfkt
de Carthage, s'est dboée cepfJMt deiMt h
fiction de VirgMe, et le nom de
bien plus à notre mémoire 1
du chef des Troyens qoe la Tcwe to^iaafs §•
dèle de Sichée. Mais ansri <
que celle qui donne pour or^tae à la I
deux puissantes rivales, Rome et OuA^ge, le
désespoir de Didon, délaiieée par tirfa! QmI cri
fait pour retentirdans la poelérilé qae 4
cette amante qui en expinat lègM ea y
au peuple â venir! -^ Toos leei
ont parlé s'accordent à peiadre DUaa côaaM
très-belle etdouéedes ptai havieft ^aaMéi. Oa
lui donnait aussi le nooi d*Cliae (Btium ^c^
lui de />kf on, qui I
errante, et, d'après les autrea» I
on même meurtrière de i
donné postérieurement [EtK. é. G. AJf.]
Virgile. Cn^Me, ci C
hUt.
DIDOT, célèbre fomille i
* DmoT ( Fiïuipois ), eyDdie da la €
des libraires, néà Piris.ca 16S8, wmtihtm
vembre 17&7, reçu lOnireca 171 3«aitaHBB|ir
degrandesetl ■ lÎ' . i/j , * _ . "
parlaoollectitin <lré i n^a^f» rk Ta
dont il était I 'bUm« ami, oovrapv an 18 1
in-4* (I747),pajteilimiliiéeiiil quiaraii
et orné d*nn grandi
géographiques. Sa librairie, â r^mH^méÊm
Bible iCOr^ <'%fMt triilwfd na* t*Sft#c Ji*^
portée, ainsi ( rmenf^ wrlsfM'^
Augnstins. Il nCânli, funâ 1^^^
Ambroise-Fmnr^nu ihiM H
Didot suivirent in m^mv <
I »i, n^ «nan^aïai^i^
^ > oo^ iUk:4 Ii« mmÈÊm "
4 la iibraities îm.
Tjd^nwifleiaJiAdl
-mm de mb fÉv, 1 f
il eut pour I
qnesBarrois,
tantedeFran^
leh*faraireJea
rentancatak
nue v*'uve,el
•Didot (J
çois, néàPai
Destinée U
reçu une boi
pour acquérir > te
profession tru^- li b> d^ema
hd qui, aoas k r^smt dr IaiIs £V,
donner am rarad^irs tyinfonfAsipH» di
proportions h nm tuapm Er^asbe el
Onhddoitd i art .
roents, U lai u da immK viii tl la
à on ooop, y^m
Parmi les oi «t^Tfât <k ks
DmOT
114
*tion dite d* Artois , recueil de
en G4 vol. in- 18, exécutée par
omte d'Artois, dont Ambroisc
mear ; et la belle Collection des
lis, iii-18, in-S*» et in-4°, impri-
Louis XVI, pour Tédocation du
lelle se trouve la Bible, en 2 vol.
I. 8*, éditions très-estimées du
troise Didot était aussi Timpri-
\ éditions et beaucoup d'autres
ograpbe sont de plus en plus
I fille avait épousé Antoine Jom-
ruit et fils de libraires amis des
e quelques ouvrages d'architec-
ï a parlé avec éloges dans son
thématiques,
f'François) , frère du précé-
libraire et fabricant de papier,
{, mort le 7 décembre 1795, s'oc-
onte des caractères , auxquels il
«s améliorations, ainsi qu'à l'art
Susonne, où était sa fabrique. 11
I remarquables, parmi lesquelles
Imitation de Jésus -Christ, in-
émaquey in-4'' ; le Tahlcau de
fil, in-fol.,etc. Il était imprimeur
mis Louis XVIII).
se distinguèrent dans la carrière
î premier, Henri Didot, né en
M, se rendit célèbre comme gra-
o caractères et comme mécani-
sée soixante-six ans que Henri
Ms éditions connues sous le nom
\eSj telles que les Maximes de
\ld et VHoracCy les caractères
kts ultra i\e l'art. Leur petitesse
fut possible <le les f«)n<lrc qu'eau
lie de l'invention île Henri Di-
lua le nom de pobjliamntypc ,
lettres y sont fondues à la fois.
lilkms ont été imprimées chez
d la composition en a été c\é-
■êmede Henri Didot. Henri Di-
Ifite Saup'ain , dont la famille
■primeurs dès lâOG.
Éb de Pierre-François Didot,
iét Didot Saint- Léger yi\'\ùç^(^A\i
IMOBe(l). C'est à lui que l'on
ifadmirable invention de la ma-
iialion du papier dit sans fin y
Û premiers essais furent faits à
ptpelerie de François Didot, son
Rhi des contre-niaitres, en avait
• idée. Beaucoup de tentatives
titftites à Essonne par MM. Di-
II Robert, et au Mesnil près
àméù BfM. Guillot et Robert;
iUMquepar la persévérance de
ilpr^qni «e rendit en Angleterre,
BfâàTroje» qar lc« plus anciennes
tlÊimêtrttta en FranT, vrr< l'an 1300.
i,parM. A.-Urmln Didot.
lorâ de là paix irAmica». Aprèi de gmndeâdf^-
penses, qui ne détaura (gèrent pasI^DL ruudriiiur,
il ta vit marcher pour ta pr^-mièrc tou dêns. leur
établissement àTwo-Waters, an bout dcdixani
de travaux, Seiiondé par M. Dunkin, M. Didot
Saint- Léger parvint h porter au plu^ liant degré
de perfection celte belle découverte ^ Turie de*
plus heureuses et des plus importaales de no-
tri? époque (U. Eu 181 s il revînt en France ta
mettre à exécution, d"ftl»ord àSorel, dans l'éla-
blii^sement de MM. Berihe et Grevetiicb, en-
suite à Jean-d' Heures, dans la propriété du
maréchal Otidinot. C'est là qu'il mourut.
Un troisième IWê de François Didot ejontintia
rimprimerie de son père^ ^us le nom th Didùi
jmme. De lui doit entre autreii une beïln edilion,
i;raiîd (11*4% du Vojjûfje du jeun^ Anackarsis,
L'ue des filles de iMerre ~ Françi>is Dtdot
(^pooM Bernardin âv^. Saint- Pierre» qui fut quelque
îi^mps associé a la papeterie d'Efisonae. C'e^
dans sa maisiort de catu pagne près de la pape-
Um que Bernardin de Saint-Pierre ccim|w!w \i\
rcïman de Pmii e( Virf^inie et quIJ \it naître sejj
deux enfants, nnxquelfi il donna If^ Bomg de Paul
el de VirjfiiJe, Cetïe-ci épousa Icgeiu^raJ deGa^D.
' DitHiT {âdmiard}r fds de Didot Saint-Léger,
e^t âulenr d'une traduction e^timatile ée& Vies
des Pactes anglais tes plus cétèttrcs , ouvrage
diidor.tiHirJûluiaon» publiée en ]^13 , clie* Julea
DiibLtl ea mort en 1 S2S, à V^e de vingt-huit ans.
* Didot {IHerre}, né en nr,o, mort le 3 i dé-
cembre t8;ï3, cheTfllierde rordredeSaïnt-Mlclidj
flh aîné iie Franchi s -Ambrohe, qui lui aTâJC cMé
son imprimerie en 1789, sedislingua par les soins
qu'il apportait à son art, et qui méritèrent à son
imprimerie l'honneur d'être installée au Louvre.
Ce fut là qu'il exécuta les magnifiques éditions dites
du LonvrCy qui Recomposent 1° du Virgile, in-
fol., publié en 1798, avec 23 gravures d'après de
superbes dessins, composés par Gérard et par Gi-
rodet ; 2° de ï Horace in-fol., 1799, orné de char-
mantes vignettes, dessinées par Percier et gravées
par Girardet ; 3° de Racine, 3 vol. in-fol., ornés
de 57 gravures, exécutées parles plus habiles ar-
tistes, d'après les dessins de Prudhon, Girodet,
Gérard, Chaudet, etc.; 4" enfin, des Fables de La
Fontaine, avec les vignettes de Percier. A Texpo-
sition des produits de l'industrie en 1801 , l'é-
dition du Racine fut proclamée par le jury la
plus parfaite production typographique de
tous les âges. Outre un grand nombre d'ouvrages
non moins remarquables par leur perfection typo-
graphique que par leur importance , tels que l7co-
nographie grecque e^ romaine de Visconti, le»
Voyages de Denon, etc., M. Pierre Didot publia
une collection des chefs-d'œuvre français, format
in-8**, dédiée Aux amis de l'art typographique,
et digne en effet de cette destination. Ce typo-
graphe célèbre se distingua encore comme litté-
(1 ) Les mécaniques propres à la fabrlcaUon du papier
sans /In sont connues en Angleterre tous le nom de
machines Didot.
116
DIDOT
ratciir. On lui doit la traduction en vers Trançais
du IV* livre de VÉnéidCy celle du l" li\rc da
Odes d*Horacc, un recueil de Fables dédiées à
Louis XVI, Paris, 1786, suivi d'une ÉpUre
sur les Progrès de VImprimerie. Dans un
recueil public en 1819, in-8'*, il donna, sous le
titre d'Essai , un spécimen des difTérents carac-
tères de son imprimerie. Cliaque pa|;e, com|)osée
de pièces de vers de M. P. Didot, est imprimée
avec un caractère diflërent.
* Didot {Jules ), fils du précédent , a donné
plusieurs belles éditions , entre autres les Œu-
vres de Rabelais ; I quatro Poeli Haliani ;
X^Storia d'italia da C. Botta ^ in-8^; là Col-
lection des Poètes grecs in-32, publiée par
M. Boissonade; la Collection des classiques
français f dans le même fonnat; la Biblioteca
portatilc Italiana; les Classiques Jrança'u,
édition compacte en un volume; un Voltaire com-
j)let en 3 vol.; enfin, une charmante édition de
Don Quichotte^ in-32, etc., etc.
*DiDOT (firmin), chevalier de la Légion
d'Honneur et membre de la diambre des dé-
putés, ne à Paris, en 1764 , mort le 24 avril
1 836 , a soutenu comme imprimeur, et surtout
4-omme graveur et fondeur, le nom illustré par
son |ière, François-Ainhroi^ie Didot, et par Pierre
Didut, son frère aîné. Ses beaux caractères d'é-
criture surpassèrent tout ce qui jusque alors avait
Hé fait en ce genre. Les caractères romains les plus
(larfaits, tels que ceux qui ont ser\ i à Timpression
« les éditions dites du Louvre^ imprimées |)ar Pierre
Didot, ont été gravés et fondus |)ar lui. Franklin
lui confia son {lotit-iils |)our lui (Miseigner Part de
la gravure. On doit à Finnin Didot Pinventiondu
»téréoty|»age : il l'appliqua d'abonl aux Tables de
logarithmes de Caliet, ouvi-ageoù la plus rigou-
reuse correction était intliâ|iensal)le, et qui est de-
venu exempt de fautt^s grâce à cette heureuse
«lécouverte. Tous le» i-las«^iques français et la plu-
|)art des classiques italiens et anglais ont été
publiés par lui selon le même procédé , fonnat
iu-18. Ces éfiitions, dite* stéréotypes (1), sont
d*une correction rigoureuse, et le Virgile, qui
VAÏ sans fautes et qui est orné de vignettes, se
vendait quinze sous. Dans cette collection, tout
volume perdu |)ouvait être remplacé au même
prix : ce fut une sorte de révolution dans
!e commerce de la librairie. Les principales édi-
tions sorties <les presses de Firmin Didot sont La
L lenriade, in-4"; le CarwenSy en portugais, in-4'';
le Salluste, in-fol., etc. 11 a publié, en société
avec ses fils, un grand iKMnbre d'éditions, dont les
plus remarquables sont les Ruines de Pompei,
{lar Mazois ; les Antiquités de la Au^te, |)ar (ïau;
le Panthéon égyptien, de Cliampollioii ; la ro//ec-
lion des classiques grecs et français; les Tour-
nois du roi René, de M. Champollion-Figeac ;
les Contes du gai savoir, eiïllistorial du Jon^
gleur, imprimé en aïncUre^dUsgothiques, avec
vD Mot to^cnle par Flralo IHdoL
vignettes et flcuroos iinitant les and
de Pigoucbet, imprimeor du quin
Les hommes les plos distingué»
et dePétrangcr se plaisaient à I
ment de Firmin Didot, où les ài
de la tyiMgraphie se trouvaient it
pcreur Alexandre y vint en 1S14
tout dans le plus grand détail, et a
dot deux jeunes Russes pour les i
toutes les branches de la tvpograplUi
C'est dans l'établissement de Fin
les imprimeurs des divers pays env
fils pour s'instruire dans Part de la
c'est là que se sont Tonnés MM. Pa
Paul Dupont, Claye,Rignoa\, Pinai
et les premiers imprimeurs à Atlièi
roroelas, Dobras, ApostoUilès, ainsi
missionnaires qui ont porté Pimprin
parties les plus reculées de l'Afrique
En 1827 M. Finnin Didot abam
fairesde sa maison à ses fils, pour
tièrement aux allaires publiques co
l'Uu cette année à Nogent-le-Roti
Loir), il vit son mandat trois fois rr
d'une sage Uberté, il faisait partie é
sition modérée dont Royer-Colbrd
et il défendit en plusieurs occa-^ioc
de h librairie et la liberté <ie la pre
ïxrivain distingué en même teu
typograplie, Firmin Didot est autein
gcdies, La Reine de Portugal^ i
Paris, et La Mort d'Ànnlbal ^ reo»
une fermeté de st)le qui rappelle
manière de Corneille; on luidoitaib
tion en vers français des Jiucohqut
des C fiants de Tyrtée^ des Idyl
crite : ces poésies jouissent d'une cstj
méritée; une yotice sur Mobert i
tienne, etc. Ces ouvrages se
ouvrir les |)ortesde rAcadéuiie r
la mort le frappa, à l'Age de soi \
I DiooT (Ambroise-Firmin), fils*
typographe, graveur, fonleur, Ubr.
du conseil municipal de la ville de
membre de la chambre de eummei
Paris, le 20 décembre 1790. Il di
avec son frère livACumiB, né bc i
la maison Finnin Didot
Après avoir lait d'exceUeetes eti
ticulièrement celle de li ^m gno
et moderne, sous C « ■ Mf.), i
son ami, et s'être pe^i é daai
sance de cette langM mm ft ne
vUle de l'Asie Mineure. B
taclié à Pimbaisade 4e • jmmu
deprendreladir • neisoa
avait voulu Mi vnes daiéi
rient, et i rwu a < ne.
Mineure, m àjTtct e
Dans ce vojage, fl ucoon^ra n ii
plaine de Troie, à Teftlréwlèd^ e
être le Pergamm oo iHidili de Ire
DIDOT
trs
cydopéemies ou pélasgiqaes, qui
Ȏ aux ioTestigatioas du comte de
1er et de M. ClievaHer (1).
&rèce, insurgée coatre ses oppres-
entkya de TEurope : M. Didot pro-
r une Souscription en faveur des
le brochure publiée sous ce titre, et
promoteur du comité grec de Pa-
saient les hommes politiques et les
plus éminents de cette époque (2).
e-Firmin Didot a publié , avec son
le, un grand nombre d'importants
que les Monuments de l'Egypte
«, par M. CliampoUion jeune ; le
nde, par Jacqueraont; YExpédi'
jne des Français en Morée; la
n du Dictionnaire de VAcadé-
nnaire Français- Arabe ^ par Bo-
née littéraire ^ de M. Quérard ; la
çyptienne^ de ChampoUion, etc.
ères ont publié aussi une édition
n mediœ et infimx Latinitalis ,
oà sont réunis dans un seul ordre
es travaux des bénédictins , de
er, d*Adelung et ceux qui sont
éditeur, M. Henschel.
ide entreprise des deux frères , la
I du Thésaurus Grxcx Linguœ,
es qui honorent le plus notre épo-
e saurait être plus nationale, puis-
r<Rifrage appartient à notre illus-
■■e. Mais depuis trois cents ans
t fttt bien des progrès ; bien des
n étaient alors incorrects, soit
■erits, soit «lans les (éditions pu-
poqne ; d'autros textes (étaient in-
; et pour reinettrç au niveau de la
lUe rr^.sor laissé par Henri Kstien-
mvants et immenses travaux. La
oNé pourM. A. -F. Didot, qui pour
poea paternel avait voulu exécuter
Ipriae, était de trouver des hommes
iMsent dipies d*ôtre placés à côté
ri Estienne. Il établit une vaste
larec les érudits les plus distin-
ptjt : la plupart répondirent à son
MB de la science. Animés par le
ryMM. Ast, Boissonade, Cramer,
Malaprtiiié ix un trë< prtll nombre
Mhléi •eolenirnt u ne* imi^, de» isoles
ÉÊÊÊÊt»Ltvantm i>;i6 < M8i7.Sesobscr-
v li Grèce ont c'ic insérées par M.l'oit-
r$§tlÇ€€n Crrce. Sa traduclion fran-
IAbaeeoaipag"^(^ <1ii te&lc et de cooi-
kîltyMrufldélitc.
IfÛM reoda de si (grands Kcrriccs k
lllIflMitaDt renUiouflaHine en sa {avciir,
ML et La Rochefourauld-Liancourt,
^iMéMS de FlU-James, do Oiolseul, de
>Aiitjlre, Malthicii Dum.is,
■ La Borde, de La^tcvric, Alexandre
C|4tMM. de StaCI. Tcrnanx aine.
■InrtnDcteweit, Eynari^ I^lne, de
4BiMC0ltler, A.-FIrmin Didot.
MtlLTrniaai en fat le président , et
" l le «rcrctaîrc
lla&e, Jacoba, Osann^ Rosi, Schif^li^r, î^time,
Tafcl, etc., etc., s*cmpreîisèrejit de le secoiidftr,
et les frùres DindoHT, {vroresâcurs À Leîpïîg, pri-
n^Jit, ronji>iul<*nierjt avtN: AL Hase, la dirvcllyti
de celte entreprise, commcuréf; d'alwrd avec Iw
concours de MM* de Sinner et Flx. Daiïs les prti-
légomèncs, M. A, -F. Didot à constate l'stnthciiti-
cité da4 xifAm et additloDs écril^'S dt; la mmi
même de Ileurt Kstienne sur rcxcmpïaire de 1,1
Bibiïolhèque impériale de Vienne, lîïk^» ajoutenl
un nouTfeJiu mérite ^ réflillou française,
]M. Didut a trouvé îe métne ïrle cl4<?ïi les éru-
dîU les plus distlnpés de tous les pay-^ pcMir Jd
SfHiiindLT d^rlS la pubUcatioo de la Bihtmiftàquâ
fUx mtfettrs^cSf où h te^tc, revu $ûf le^ ma-
nuscrits et CAimplété iVun faraud nombm de
ffa^entsînédîts, est accori\p«gné dr traductions
latines entièrement revui-^ et souvent toutes lïou-
\ elles; leiip fidi'lîlé rif^iuîreuae sert de commen-
taire au texle, Ipfjuel est ftmvi dlndex uoureatix,
plus complds que les i^uîc^dents. Dï?* commen-
tai res accompagnemnl cette BibhùthèffUf grrc*
qm pMïép. daos je mémeturmat, grand in-r,
^îue ïa Biblioihèquf. lafinè^/mnçaise êkï'^én
par M, Mftard et que la nUitiothèque/raTiraise
(^ui f^st aussi ac^u^mpai^fk? da notes des critiques
les plus t^mint^hts. Cet ensemble fomie tU]k 200
\oiumeSjé<|iiiviUant à mille volumes ordiiiiiîrejï.
A céïé de ces grandes entreprises, MM. t'înnîu
Didot irér^i ont ]ml)lté à des prit modiques de.i
oiivra^cA non îootns utiles à riostruction du
peu|ile t[ti'ii eiClle di^s dlv^r-^ea cla^fses de lu sociël^^
j/un lîo* iJÎui imporlaiîts est V Univers piUù-
resque. Des savants, des voyageurs et des lit-
térateurs distingués, animés du désir de popu-
lariser les sciences liistoriques et géographiques,
ont apportcà ce recueil le tribut de leurs travaux,
de leurs découvertes ou de leurs observations (1).
On doit à M. A.-F. Didot comme graveur un
caractère nouveau, fort élégant, en anglaise cor-
sive; il a gravé aussi pour une édition de Tijrtée,
en grec, les poinçons d'un autre caractère, d'un
genre également nouveau, ainsi qu'un grand nom-
bre de types grecs , français , russes, etc., que
leur fonderie e\i)édiait dans tous les pays, où
ils jouissent encore d'une réputation méritée.
Malheureusement la multiplicité de leurs affaires
obligea les frères Didot de céder, en 1840, à la
Fonderie générale la partie de leur établisse-
ment relative à la fonte des caractères.
La maison de MM. Didot frères est peut-être
fa seule qui ait réuni sur une aussi vaste échelle
ri ) Parmi d'autres publications non moins ntllet et rédi-
pées par les savants du plus grand mérite, nous citerons
l'Encyclopédie modrme ci la Nouvelle Oiof/raphie géné-
rale. Aux eiposJUon.«; de 18U et de 18W, M. Ambrolsc-Flr-
mln Didot, comme membre du Jury, a été chargé du rap
port sur toutes les Industries qui se rapportent A la tjrpo-
prapbie. En 1851, le )ury Intematlonai le nomma aomi
rapporteur de la première exposition universelle k Lon-
dres. Son rapport. Imprimé à l'Imprimerie Impériale, et ton
i:^iaisurla Titpographie sont dcox ouvrages qal cons-
tit'nl les propres de rimprimcrie et des arts qui s'y
raitjrlient, à partir de leur origine Jusqu'à dos Jours.
119
DIDOT — DIDYME
130
leH diverses branches de la typographie, la gra-
vure des poinçons , la fonte des caractères pour
riropriroerie, rimprimcrie, la stéréotypie, la li-
brairie et la papeterie. Un seul ateiierde dix pres-
ses mécaniques imprime chaque jour 140ramesde
papier, c'est-à-dire la matière de 2,800to1. in-S".
Dans leurs fabriques de papier, situées au Mes-
nil (Eure), près de Dreux, et à Sorel (Eure^-
Loir), les procédés les plus nouveaux et les plus
ingénieux leur permettent d'exécuter aussi en un
jour des feuilles de papier continu qui, sur une
largeur d'un mètre et demi, occuperaient cin-
quante kilomètres de longueur. C'est à Sorel que
la première mécanique a exécuté en France le
liapicr dit sans fin , et c'est au Mesnil que ce
papier a été pour la prcinière fois sécliéau moyen
(le cylindres chauiïés par la vapeur. Lorsque, par
};uitc de l'emploi de c<s mécaniques , un grand
nombre de jeunes ouvrières se trouvèrent privées
de travail, MM. Didot |>oiir les occuper fondèrent
nne imprimerie dans leur papeterie du Mesnil ;
ils firent instniire et diriger ces jeunes filles de
la campagne par des chefs liabiles ; et maintenant
<'lles y exécutent la composition d'une grande fiar-
(ie des ouvragespubliés|)ar leur maison. Uneécole
gratuite, dirigée par des s(i'ur> «le la charité, a été
fondée aussi |)our leurnlucation, fiarM. llyacintlie
Didot, membre du couM'il gênerai du départe-
ment de l'Eure et titulaire de l'établissement du
Mesnil.
Le plus jeune des frères Didot, Frédéric- Fir-
tnin, aidait dignement ses aînés dans les détails
infinis de leurs établissements , qui entretiennent
IHiès de mille ouvriers, et dirigeait en |>articulier
la fabrique de papier du Mesnil. La mort l'a frappé
en IftSO, pet* de jours avant son père, M. Fir-
inin Didot; il était Agé de trente-sept ans.
Les deuxtilsde MM. A. et H.-Firmin Didot se-
condent leurs pères dans leurs travaux hérédi-
taires : l'un, M. Paul Didot, plus spécialement
adonné aux sciences chimiques, a apporté à la pa-
peterie, conjointement avec M. G. Bamicl, un
progrès important, par l'application du gaz acide
carbonique an blanchiment des rhilTons et plantes
textiles (1); l'autre, M. Alfred Didot, plus parti-
culièrement appliqué aux lettres, a donné en 1 8;>2
ime traduction française des fragments im^lits de
>icx>las de Damas dik^uverts à rKscurial |iar
M . M iller, et publiés pour la première fois par M .C'Ii.
Millier dans la Bibliothèque des auteurs great^
A toutes les expositions de l'industrie , la mé-
daille d'or a été décernée de père en fils à MM. Di-
dot. [ M. nE RiF.>zi, dans VEncycL des G. du
M., avec des additions par 31, lioe/er.]
Ench Pt Grub<>r. Jllg. Enryel. — Conversât,- Lfxic.
- L*niMstrtttion, année \Kl.
l DI0R02I ( Àdolphe',\opoléon ), littérateur
etarcliéologue français, né à llautvillers (Marne),
le 13 mars ISOO. Après avoir suivi les cours de
r^xole de Droit, il se li\ra à l'étude de l'anhéo-
(I) ATtfinvaai Moir deBlamhimml, par raâjomelHmëc
Faciéê earbwiquf ; l'jrlu, K. DlJot frirei, tn V , ifU.
logie, et parooamt à pieil la Xormamliey àmà il
visita les monameiits. A son rdMir, il tiafiBU à
L'Européen^ reme que rédigaiicat MM. Bucho;
et Roux. En t838 fl lit à 11 Bibliotbèqiie rayak
un cours public d'iconographie chrétiama, qaH
professa de nouveau en IMO, aprèa avoir fttt, en
1 839 , le voyage de la Grèce. Enfin, Il fionda à Pa-
ris, en 1845 , une librairie arcbéologpqne el une
manufacture de vitraux historiés. M. Didronaélé
secrétaire du comité des arts et innnianili éiataK
jusqu'en I8ô3auprè8du ministèred
publique, et il en a rédigé le BulleiiM, qd I
4 vol. m-8'*. On a de lui : iconogn^kl» ckn-
tienne : Histoire de Dieu; Parb» 1843»in-4* :
cet ouvrage fiut partie de la Coiieetim dé éoeu-
ments inédits sur Fhisioirede Ftmmce^ptiikt
par ordre du gouvernement; — ifomiel 4*10»-
nographie chrétienne^ grecque ei ia^te^ane
une introduction et des notes par M, INÎIran,
traduit du manuscrit byiamUH; Gukieée Im
Peinture f par le docteur Panl DnvMl; Paris,
Iinpr. roy., 1845, in-S^";— Annaies JUrMoh-
gigues; Paris, 1844 et années weàw^ 14 mL
in-i*. Ce recueil périodique,
consacré à l'archéologie da moyôi Ége^ uAr
fiar M. Didron, avec la eoUabontiQB dai priaô-
|)aux arriiéolognes, architectes, dessiantan et
(iraveurs. M. Didron a pris part 4 te tééadàm à»
V Univers religieux ^ de VArfUtê^àt te i
de Paris, et de la Revue /roMçaàee,
E.]
la lÀtterat, /rame. CMlaaf. —
DiOYMB(Aidu|io:),graniii rite
vivait vers 50 avant J.-C. la < ^^^
de Cicéron et de l'empereur ««^ «^
graphes anciens lui donnent te qi i ».
tarchien ( Xptrrspxttoc), ce i
appartenait à récote fondée iw« i
non quil était te disdpte hi.
ce nom. 11 i dit-on. 1 ^
iwisson salé, m » ar
de Pont et d' cni ■
distingue des «une» m»
Didyme par te snino». «« x«
aux entrailles d'airau ), c*est-à
pitoyahte et travaiUenr inli
tant, il écri onti .
avait te et u; «|u u •
de la part de Dén i>
moins flatteur, de pkmmJ em
rres. Il loi arriva Mwvck» ^^
ses derniers ouvrages ce onli «
les premiers. De tàs s ct^i |
tradictions ne sont pk» os k
leurs, et Didyme n*élait
m juge par te chiirre coki
ductions : elles s'étevcnl à
si on en croit Athénée, et •
Sénèque. Dans ce calcul a I
d'ouvrages entios, mate db «.»
Ils ont tous péri eajoarThÊ^- i
sants avaient pour oljel te c ■«
131
Itfkn ilM |iûèin^ d'Etomèrt!. Ua de ce a ouvnt-
islraitift ipée^kmt^t du iûxîa humérictuc tel
^11 av^l âlè eonstiti^i par Ârifiùtrquc ( Tïi^l t^ï;
'A^çTî^y v^ 5t^Û<tf^aK ) ; on ne peut trt>i> re^»vl*
fc» il perle iî'iin Iti^rc qui devait c^mlenir k-s ch^-
Ml» pliw foléfesAaoU itiir ti^ttti célèbre Nvt-
ém dii p«j^Jili'A bomériqiies, Quant ùu\ petites
lenMn d'flotn^i^, f^u'oti a loii^cittp^ atlribiiéej
ifiifliiie, rUcK ont 4^ té m effet citr<jite& df* ^es
; snaU elles sont d'ane ràl action heau-
i fécimlc, puisqu'on y parle de Plu-
l# Pausi&îâ.^ el ilfï JartihUquc. Lf s tra*
1H& do Did jnie ne w bi>mÈr(!nt fiaâ iï HoTûère ;
I éartfi iinii dei comnvemtaires $ur beaucoup
fiiAlpêA ftatoyfsela^ftiqueâ ^recs, poètes et pro-
On cite de lui des traités sur les poètes
i, et pirtictîlièreTUf^t sait BacchylMf^ et
fWliffi. La plv» graorle et la meiUetire partie
àsfimU#« q»«iions puesédons sur ce demïêr
|qH( est emprunta an CJ:)tnml^alaj^« de Ûi-
#rtnÉ. n en e^t de mâmc des scolies qui e\is*
làt Jor S«ptiod«v Dans 1^ scoUe» sur Arïsto-
fk«DP, î^àfim ^t encore souvent cité, et Ton
jail *l& Il #ertvh d» commentaires sur Euripide,
tii« pliijnktius, Cralinus, I^Iéjiaudr€ et autres
Irainaliques. Les orateurs alliéaiens
l&é«, Hyfféride, Uiuarque, elc-,
r ««Hnmeiités par Uidfine. Outre ces
fâmmentâireâ, il avait écHt sur la
fioi^ies tragiques {nt^l tpaYu^ufiii-
) un traité dont on cito le vin[Çl-hui-
i\ coTooosa ftur la diction comique
Jf^t^tr- i nn ouvmge t%nAopiç^ dont Itû^ïy-
^■hiaftlIVB fréquent usage, comme il l'avoue
Rtato» dans s^m épitre à EuTogius. Un troi-
^Êmê ùawT^r ftn même genre traitait des mots
ÉM le if3)t ftait flouteu\, et comprenait au
ttÉift irpt lU res, l'n quatrième parlait dcH îo-
flAan» Impropres. îi publia aussi une caUee-
te ée |in)%irtM?3 grecs en treize livres [ te^^j;
«àçf^^ Tç-aç^oj jitM^ i!r,m£T*X*^î^»*i'tîtJ sont ti*
•fe pmqiv* I3UÏ les proverbes contenus ilans la
«iectarïo i|r/enobîu&. EaJin, Pïuîanpjc cite de
livre sur les lois de SqIou, intitulé
CTÎtiqve AÎe\aiidnn paratt avoir été lersé
4aAs iJ IJtt**nituTe latine, car il écrivit
iir Hfpuèlica de Cjc*^ron un ouvrage
irrcf » ^m fut ri^futé par Suétone, Uid)ine
A ci?tfe péri'*de li'époisement ou la
pL-cquc acbfHe de perdft- tout ce qui
àî d'oHjài^ile. Uidvme lui-même prut
nAiiffx- comme le |itîre de ces scoliastfs
m tmbmitrmt déi^ormals de compiler et
Im o^ivres de leurs prédécenéeiir^.
li cijilertioii des Gfoponigues^ on trouve
'i\ f^ traita portant le nom de DidjTne,
ÉCTiit iTmtù qu'il écriîit sur rapHcuJture
MuLi|ue; maii on ne sait s'ils appnr-
à iwtre critique alexandrin ou à queïqi:c
Ivïui dtim^ie nom. Il faut prolKiblcmcnt
du grtimmalrien un Dîdjme natura*
DÏPYME 122
liste, auteur tl'un cummenfciire sur Uippocrata
et d'un traité Sur ies rfiàrbrrs et sur iei diffé-
rentes fJtpvces fîe hois (Ilt^i tAaf(j.apù}v ïtat scav-
Tcatiijy ÎTjXiav), pulïliè jiar A, Maî, C4>mme un a|i-
pemlicemu Iriq^meutâ de ÏHiadc,- 5ltlan^ im%
in-foL
â(h*ï[|«é, IV. H, XL - Sinàqùt^EpMt., I«,»lîi«r«b^.
iîii, lut niol< Ai^u^o; et T^ayx\iU%. - l^tUn. fie
/HnJ,. p. iVii. — RlthlfT, De AtclivUt Si^pktHttiâ tt
Euripidit Merprettùtu anx^ets, p, Ur6. - h^linriitewia^
Vorpui PartBniii*gr, Crav., 1. - Giufentitn, Mich.der
DIDYME, l^rammairien alexandrin, vivait
probablement mi comraeiicenM^nt de l>re dire-
lieane. On le dii^tioffue ordinairement du précé-
dent par le s^umom de Dîdvmn le jeune (d \ioç).
Suivant Suidas, il écrivit des HiOacvà ( discoor»
ou arguments propres k persuader ), Uepl ôp5o-
ypa^tic et beaucoup d'autres excellents ouvra-
ge». Cependant Suidas, liâns un préeéilent arlieli%
attribue les nt^ivd (lltQaviLv xai «Tîkçi«JtiâTwy l(t*
attç ) en deui livres à un certain Did jme Arius
(roy. rarticle suivant),
Snldii. ail mot iiit€v|i^o;, «^ Emêlie^ Prmp. Evmn^,^
Xt. 11. — Bùlllrfkâ. p 136.
m HT ME Atilirs^ pblloiophe grec, qui vivait
à Rome «lu tenipsde Néron, et qui composa divers
écrits, on cutre autres sur Platon ; îl ne faut i>aa
le confondre avec le stoiden Âreus, que Suétone
menlïonne comjne. rami d'Auguste et de Mécène,
Un autre Djdyme^ qui florissaît aussi à Rome à
la même époque^ appartenait à l'école de Pytha-
g.ore et écrivit des livres grcc^ sur la doctrine
de son maître. Suida» le mentionne comme mn^
sicîi^n habile.
tahrlt:)!!!, HibUôth. ^r,Tca, f,9kt ; m.lM a (tiO| VI. SA!.
bi ti V mmiCla udim), fi ram mai rien grec » d*une
époque Incertaine. Suivant Suidas, il releva les mé*
prises que Tbucydi de avait commises cou trel ana-
log^îe, et ecriv it un ou vrai^esur Tan alogie parmi le«
Romains. Il Qt aussi un abrégé des ouvragr^ iVKé-
raciéon. On en trouve un fragment dans Stobée.
Suld34. J3U iDtit Ait'j\i^fi;; , ambti , Sermon., iot~ ^
tencJtt /^*<! Sprac^hphito* dtr Mteii.t pp. 74, tW,
DiDTMB d'Àîejsanérie, Ibétilo^ien grec, vi-
vait dans le quatrième siècle de Tère cbrétienne,
A l'âge de quatre ans , et avant d'avoir appris
à lire, il dmiot aveugle. Ce malheur excita en
!ui une soif insatiable de sftvi>ir. A force d'ap-
plication, il parvint h po&séfler pîirFîvîtetïjpnt lîi
grammaire, la rbétttriqne , la diabétique ^ les
mattiéraatiques , la mniifîue , l'astronomie , et la
philosophie. A tout ce savoir profane il joi^
fîuit une connnrs^ance étendue de la liltératuro
sacrée, il se dévoua au &er^ice de l*Églis«, et ne
se distinpna pas moins par la pureté eiemplaire
de SLL conduite que par son érudition. En 39? ^
quand Jérinne écrivit son livre sur le^ Illustre»
écrivains ecclésia-^iques , Didyme\ivait encore,
et professait la Ibéoiogie à Alexandrie. Il mou-
rut en 3l>fl, h l'âge de quatre- vînct-einq ans.
Comme professeur de tliéolo^ie, il était placé i Li
ttHede récoie des catéchumène?. Les \*tm
133 DIDYMR
leA plus disUngoés de cette époque, tels que saint
Jérôme, Rufin, Palladius, Ainbroise d'Alcxan-
<hie, Eyafçrius et Isidore, sont cités parmi ses
élèves. II avait composé un grand nombre d'ou-
vrages tbéologiqucs, lesquels sont presque tons
I>erdu8 aujourd'hui. Il nous reste les suivants :
Uber de SpirUu Sancto. L*original grec est
perdu; mais nous en avons une traduction la-
tine, faite par saint Jérôme, vers 386, et imprimée
dans les ODuvresde ce Père de TÉglise. Cet ou-
vrage , qui ne formait qu*un seul livre, a été
mentionné par saint Augustin et par Nicéphore.
Il en a été publié des éditions séparées : à Colo-
re, 1531, in-S", et par Fichtc à Helmstœdt,
l(U4, in-s": cette dernière édition est la meil-
lt»ure ; — Brèves Enarrntiones in Epistolas
canonicas. Cet ouvra{;e n'existe également que
<lans la traduction latine; il a été imprimé pour
U première fois à Cologne, 1631, à la suite du
précédent. Il se trouve dans toutes les collec-
tions des Pères de TÉglise. La traduction latine
est d*Épiphane, et fut faite à la requête de Cas-
siodore; — Liber adversus Manicha^as, Cet
ouvrage est probablement incomplet, puisqu'il
ne contient pas un pas.<%ni;e cité |)ar saint Jean
do Damas. On n'eu publia d'abord que la traduc-
tion latine, par F. Turrian, dans VAppara(us
Sanct.,ad cale. LU. D., de Posscvin; Venise,
1C03, et Cologne, 1603. tJle fut n'imprimée
dans plusieurs collections des Pères de TÉgli.se,
jusqu'à ce qu*enGn Coinbelis publia le texte jrrec
il^ns son Auctarium novissimtim; Paris, 1672,
in-fol.; — llspl Tpiâeo; ( Sur la Trinité). Cet ou-
vrage, longtemps rcganlé comme perdu, fut dé-
couvert parJ.-A. .MingirfUi, qui le publia avec
une traduction latine ; Bologne, 16C9, in-fol. On
|)eutvoirdansFabriciusct dans Cave la liste dis
ouvrages fMTdus de Didyme. 11 faut diAtinguer Di*
dyme le théologien du moine Didyme dont |)arle
Socratcdans son Histoire ecclésiastitjue, IV, 33.
Socratr, IV. ts. - Soiomène. III. IS. — Rufin, XI, T.-
ThéodoiTt, IV. îO.— Nlcrphorr, IX, 17. — Saint Jérômr,
1>€ Seriptnrihut erctesiastieU. dan* l.i BMiot. rcelrs.
de Lrailre.-(]ii(Tirkp./v Schola Alexandrina,\\,p. SSf .
— r«?e. Script. ecclnUut. hi$t., L I. p. 153. — Dopln,
Itiblioth. des .4titeurs tcclésiattiqnes» t. Il, p. Iff. -
OllUer. Bihiifïth*<iKede% .4ut^urterclet., t. Mil, p «7. —
Fabricln», BMiothêea Cratea, U IX. p. IM. — Gold-
wlUfr. Patroloçie, I, U9. - J. MlOff^rrCI. ^eterm Te»-
Umonia de Didjimo; Ronur, 17C4, lo-i».
• DIDVMB, écrivain mt^Iical grec, vivait pro-
bablement dans Je troisième siècle après J.-C.
Il estcitépar Aétiuset par Alexandre de Traites ,
qui l'appelle homme très-sage ( aoTtcxato; ) ;
c'est peut-être le même que le Didyme d*A-
iexandrie mentionné par Suidas comme aut<njr
dii quinze livres sur ragriculture,et souvent cité
dans la collection des écrivains géoponifjues.
Ses ouvrages existaient, à ce qu'il semble, dans
W. dix-septième siècle, ou du moins on le croyait
a Qsi, puisque Sauinaise s'attendait à recevoir
d'Italie un manuscrit du De Plan tu de Didyme.
AeUu*, Tetrub^ ||. t. - Alriandre de Trallet, De
^ted.. VII. M. - CfopoHlTff, I , • ; II, |. 14, |7. M. edit.
— DIE IM
* DIDV.MB, artiste grec. Il s'cit comm ^m
parnn vers de Martiil, qui mootre qu'il vrailie»
présenté des femmesdaiis des attiCiideft trop ■■«
{Quales nec Didymà scHmi pmeiUt^ ipiv-t Xn,
43 ). On ignore si Didjine était peliMicoo ««Ip-
teur sur métaox.
WHcker, JCamitMoCI. 1M7, B* a^-RmoI Mehclte. Lu-
ire à M. Sekanu Suf(tUmfet a» Cmtmt9§m ém Jtrta-
tes, p. ts».
* DiDTMB ( Saint )« martyr, né à AleuiArli,
décapité dans la même ville. Pan 304. Il |
sait la religioa chrétienne. Ayant
Théodore, jeune fille issoe d'une I
d'Alexandrie, avait été condamnée à In [
tion à causede sa foi, il prit un lufaitde ioUa!,
et simulant les foçons d*nn jeune <
entra dans le logis où Hle éCaR
changea d'habits avec elle, cC M
moyens de sortir sans ètrer
préfet aogustal d'Alexandrie pour Pc
Dioctétien, fit amener Didyme, le i
postasier et de révéler le Keu oA t'étaU i
Théodore. Sur le refus de Didjme» 1
fit trancher la tète : quelques aotenn de ^Hty-
rologes écrivent que Théodore lyMl appris fai
condamnation de Didyme, vint se Bvicr, d aon*
rir avec loi ; mais les actes de saint PiiljnMi. K*
rés de Bollamlus, revus sur le texte grec Cl es^
frontés avec ceux rapportés par Snrint, na faal
pas la moindre allusion À ttttedroQMtaoa-L't*
glise pre(.que honore saint Dîdymela S anl|dl
l'Église latine le 13 du même mois.
Droaet de M^opertav, t^M 9êrt1mèln JetmémMm»^
tfrs. II, es. - Rielurd et lilrauâ, BtMtÊtkà^m amtm,
* ma ou DiBL'ooxsié (Saint), a
datas , solitaire, né à Bon . r.
Il embrassa la vie monastique €
la direction de saint PbalïM-, cC «c r
dans un ermitage près i
\ isite de Clovis l'**, roi r es. oui
l'argt^nt nécessaire pour w
I^ lieu de celte fondation bM)
dn nom de Saint-Dié-ea-Blai» uv
fit mettre les reliques du ssÎm
d'argent ; mais des vol déi»
en 1618. L'Église honore <
RolUodoi. f^itet Samiommm — ■
Satutt, - Morért, Craud fTirfiWL _ .
Richard et Gtraad. mUfttMfm mfwm,
Dié (Saint), en latin f.i
à Jointures (Lomhie), iv jain ■/■
11 était d'une lanûOe txé^
et fut élu évéque de Nertn
concile de Sens en ft57. 0 i«
se retira dans les rocnNgnt» «
livrer à la met i. là fl mw-
devint supéfî n «
près Hi . u I
El , fflCS I I
gèrcu» « i afaandOBnci . u ne m
Vosges, et peu aprte b «■ <
MeurthectdttRolfand^ len
auquel Chihléric 11 , rai d*Ai
ée
— DlECMANîf
fîG
'- Bene , .
abrégé de
- ' .«. ', Ânnalf
:, . — dei Sai'
.. jz rltf de iaint
- de$ tréques de . —
oriftueà sur devers.
I>K).
I I
UtiJI
;ii 11
Uba
ie* de
. dan« >•• Sfttime
11.
- S
-Marie f
la*
icc6 1
, iUUiCS 1
uvs poètes I
r uuc c'était la r
amant de la
• i/u, elle épc
La m
r y m; IX
ech
é
icDiistic;
•••MT »r> /France, t. Jiiii, p. 47t. —
. M€ Poésies des Troubadours,
Ukï RI {Jean-Charles-
i DF. DiEsrrscii et de
dé le 13 mai 1783, à la
I ^e)f mort à Kleczewo,
c SCS ancêtres s*était distingué
, le de Liegnitz , livrée aux
ion. Son jȏre avait et'
e rit-'uriic pendant la fîuerre de
lui-RiOmc I e<|jic;itiou do son
«. i797 dans !o corps des cadets
it ensuite dans l'année russe,
li la rarnpajîne <le 180.'). IJlessé
. à la bataille d'Austerlitz,
battre avec la main f;auclie.
ri'Kylau et de l-riediand , il
î; puis il profita de la sus-
u.-M^u'en ISn pour se perfec-
icien militaires^ ce qui lui
c>at-major. Le 18 et le 19
; de sa belle défense; d'un
ation importait à la silreté
te Wilti^enstein, il tut élevé
major. Après la Ixatailic de
& au corps d'armée de liar-
, et cliargé de concou-
lu uaité secret de Reichen-
. entre la Russie, l'Autriche,
A la bataille de Drcs<le,
i sous lui. Après celle
lieutenant général par
Ce fut Diebitsch qui
t, à reprendre leur
.w. ., de leur entrée dans
•e brassa Diebitsch,
I Vlexandre>'efàki.
eu taiCi, k VarsoTÎf^ inreela baronne de iVirtinu»
nièce du prince liarclûy iJte Ttilly. Do congrès do
Vienne, cni il m Iroura i»nsuiïp>, il fut envoyé
en qualité de elLCf de l'état- raiâjor au premier
4erp54 d*armée » et attaché quelque temps aprèA
à ta ^rsonne de rempereur Alexajidre, avec te
tiirit d'adjmlatit génëniK En lë!!a il fut nommé
cher du grand éta(-m!^or impérial, ce qui lui don-
nait le rajjg de major gémirai de toute Tarmée. Il
accompagna Alexandre dans son voyage à Tagan-
rog; et, revenu à Saint- Péiershoorg , il déplwa
dansi la révotte qtû éclata dans cette capitale à la
noufelle de la mort de rempereur ( t825 ) les ta-
lent* d'un hCMnme d'État et ceux d'un militaire ex-
périioenté» Mccilas, qui aiait faît proclamer empe-
reur î^on frère ainéi elidsit DlebHsdi pour purler
i VarsoTiiî la nouvelle de la mort de IVmpereur
Alexandre ei de ce qui s*éiait passé à Saînt-Pis
lersbourj». De VarsoTie il fut ctiar^é d'aller k
Moscou, pour recevoir et accompagner les dé-
pouilles mortelles do ftouveruin défunt.
A I'e\empîe de ce defuier^ Nicolas Juj accorda
toute Âa confiance, et le nomma sncccssîfement
Iwiron et comte ; il lui cimfia aussi la direction
des CiïIo!iîe«miliUireî*, enlevée au général de Wf-
tillerie comte AntMfiiéier Dans la guerre contns
ïe.^ Turcs, jusqu'à la pain d'Audriuople , en \B1%
il f'acf|uit une grande renommée par la prise de
Varna. Investij au moi$ de février 1819, du com-
mandement ca chef de l'armée russe, it se si-
gnala par le passage du lîalîiaii, oi*qui lui Talot
le surnom de Zabùlkdn&ki ( c'est-à-dire VàU*
feld -maréchal. 11 arriva jusqu'à Andrinople, et
se disposait à marcher sur la capitale de Tl^pire
Othoman, lorsque les efforts de la diplomatie
arrêtèrent ses progrès. L'année suivante il ouvrit
la campagne contre les Polonais , et le 25 jan-
vier 1331 il franchit la frontière de Pologne avec
son armée. Après la sanglante bataille d'Ostro-
lenka, il transféra son quartier général à Klec-
zewo, près de PoUusk,où, atteint du choléra,
dans la nuit du 9 au 10 juin 1831, il mourut lo
lendemain, peu de jours après l'arrivée du
comte Orlof, que l'empereur avait dépéché de
Saint-Pétersbourg pour examiner l'état des cho-
ses et lui en rendre compte. Son corps fut tran.«-
porté dans la capitale, mais son cœur resta dépoâé
dans la cathédrale de Pultusk.
Conrcrsat.-Ler. — Le comté Diebitsch; Dresde, 18SI.
— Sluriner, La Mort du comte Diebitsch Zabatkanski.
DiECMANN (Jean), philologue et tliéologien
allemand , né à Stade, le 30 juin 1647, et mort
à Kiel, le 4 juillet 1720. Après avoir fait ses
études à Giessen et à W'ittenberg, le sénat de
sa ville le nomiM recteur du collège. Chargé
depuis de la surintendance des duchés de Brème
et de Weser, il fut nommé plus tard professeur
de théologie à l'université de Kiel. Diecmann,
qui, au jugement de Morhof et de Jean Fahricius»
joignit la dignité à l'érudition, a composé plu^
127 DIECMANN —
Meurs dissertations, cnamér^ dans le 6< to-
lume de VHistoria Bibliothecœ Fabricianx,
Dans son Traité du AaturaUsme, imprimé à
Kicl^en 1683, et à Leipzig, en lea'i, il réfute Tou-
vrage et le système de J. B<Klin. Indépendam-
ment d'autres ouvrages écrits en latin, il a
donné des préfaces remarquables à des travaux
de théologie et d'érudition. S.
Deutsche Heal-Enewelopatdie. — Adelang, Soppl. à Jd-
cber, AUgemeines Gelehrten'Lexicon.
DIBDBRICHS (Jean-Christian-GuHlaume)^
célèbre orientaliste allemand, né à Pyrmont,
en 1750, et mort en 1781, à Kœnigsberg. L'exis-
tence de ce savant fut trop courte pour qu*il pût
réaliser toutes les espérances qu'avaient fait
naître ses premiers travaux. En 1775 l'univer-
sité de Gœttingue lui décerna les titres de docteur
en philosophie et de professeur extraordinaire;
en 1780 il fut nommé a la chaire de professeur
de langues orientales à l'uni vcrsité de Kôniigsberg.
MeuseJ(Dic/ionnairedes Écrivains allemands
morts de 1750 à 1800) indique la liste de ses
ouvrages, dont nous rappellerons les principaux :
Spicilegiumobservationum quarvmdam Ara-
Oico'Stirarum ad loca nonnulla F. T. ; Gœtlin-
gue, 1777, in-4«; —Hebràische Grammatik/iir
Aitfdnger ( Grammaire hébraïque à l'usage des
oommençants); I^mgo, 1778, in-8"; — Nou-
velle édition , donnée par llezel , en 1781. Diede-
richs a encore fourni plusieurs articles intéres-
sants à quelques feuilles littéraires aiosi qu'à
la Bibliothèque orientale de Micltaelis. —
Le Hanover-Magazin de l'an 1777 contient
des observations curieuses de lui sur le voyage
de Bruce en Egypte et en Abyssinie. S.
Ersch et Gniber, Âllyem. Enegeîop.
DIEDO (Francesco)f jurisconsulte vénitien,
né à Venise, mort à Vérone, le 25 mars 1484. Il
était d'une famille noble, ot fit une étude appro-
fondie du <lroit ot de la philosophie. Reçu doc-
teur à l'université de Padoue, il y prononça,
en 1458, l'oraison funèbre de Bartolomeo Pa-
^liarini. Il devint ensuite professeur en droit, et
fut chargé en 1460 de ré«li;;er les statuts de l'u-
niversité padouane. Eln 1474 Diedo fut envoyé
en ambassade près de Mathias Corvin, roi de
Hongrie, pour engager ce monarque dans la guerre
contre les Turcs. Ln 1481 , Diedo fut encore dé-
puté a Rome; le pape Si\te IV lui fit une bril-
lante réception. Nommé en 1483 podestat de
Vérone, Dii'do mourut pou après. On a de lui :
VitaS. Rochi^ insérée dans les Vitx Sanctorum
de Hareus, Cologne, 1030, in-P,et dans la col-
lection des fiollandistos ; — des Sermones et
Kpistolœ, restés manuscrits.
TrïOièmf J)eS(Tip*oribus eccletiastleU. -rajarlnl. Sto-
ria yieentina. - Mlehrle Carirro, Diarimm i'armetue,
* UEDO ( Jacques ) , historien italien, mort
en 1748. Il fut sénntour de Venise, et laissa :
.S^>ria delta Republica di Yenezia^ delta sua
fundazionr, shValtanno 1747; Venise, 1751,
h vol., gr. in-i".
Adeluac, ^ap|>l ^ JArher. éttçem. CelehrUnljexinn.
DIKFENBACH
138
DiKOO {Gkmoini)^ théoln^lm Hriini, aéè
Bassano, en 1487, mort à Bolopie, ca 1&&3. Il
était religieux de Saint-AugnitiB. U ranpHt AT«e
distincticjn les preroièm ciurget de mo oniiv.
On a de lui : Catechismus de arte Ntapoii*
tana; Rome, 1547; — CommentarH ex mmti-
quis Patribus in Pauli EpisioloM aé TVao-
theum; 1553;— Expasitiones in EpkêMm
Pétri, Jacobi et Juda^ aposioiomm.
UghelU, ital. Moerm,
DIEDO (Jérôme) j écriv^o réMm^ Tirai
dans la seconde moitié du seîziènie tiède. Ob a
de lui : Discorso sopra la Vitiohm
deir anno 1571 ; Venise, 1588, fai-4*.
Zcno, Xemoria deT Scrittori, remeii, - ~
Storia delta LeUeraU timt^ K. Vil. p. s.
DIEDO (/^rdme ), de la Cunille Ai I
astronome italien, vivait à Venise ven 1M&. 1
fut sénateur, orateur et astronoine. Oa a 4e W :
Anatomia céleste.
Zeno, Mewur.ëeiScritt. r^MC
DIEDO (Louis)^ de la fiuniOe deatMH,
littératenr italien, mort en 1603»
Saint Marc On a de loi : Qmnhamkj
cali delC arte poetiea.
Muséum MaiMekelUtmwt, U
* D1BFE3IBAGH ( ial,
rnand, né à Francfort-i
en 1709, après avoir 1
patrie les fonctions de minisire.
efforts ot ses veilles à la e
il publia à ce sujet deo\ vomon* ■
roand, quoique, : I
commune, les lit w
dxiu comertenuu» ,- 1 t,
dsus con versus; 1709.
MorérI, Grand Dict. kisS.
l DiEFEXBAGH (Untreni),
mand, né à Ostheîm, en 1806. A
alla visiter l'université de i
teur en pldlosophie, il ' • i
Mein, où il se livra à IVtuue ««
des langues modernes. Aprkt b
ments et des aveni s. il alla i
Laubach les foi > im
thécaire. L i
d'érudition, n m | i
les compléter; inu» larii
s*y livrer tous ses emplois il i
la Belgique et la France. ■«
ville d*0(Tenbacb,il fatnonné^—
bléepréparatotredeF i
nn nombre eonsh w Iv
contance, on a dis : *
premier recueil; G ISwsx'
— Veber Leèen^ ucwvkl
(Sur U Vie, l'Histoire d U i
1835; — MîitkeUmme tMêar m,^
druckte mUtelkoci
Sage rcn Barlaam mmm «
van manuscrit an t ■
e«Josaplial);Gics. m -- ,
gtfd, lS3l)-l8ft1; — P9wi
DIEFFE
, loHi , U
i »,A io-Ge
;a-
Voi. : — / F r
xind
et8e»\;
):
' Jy Frédéric) t diinir-
I iw Tg, en 171)2, mort
i847. 11 lit SCS pre-
; plus tard il s'adonna
ic» «voir fait comme volon-
1813 , 1814, 1815, dans
s de chasseurs à chc-
i iiculogiques ; mais bientôt
veau pour se livrer à la
aiirurgie, niril étudia suc-
>ers et à nn, en môme
la ur ire de ces
u ciuc natation.
jes vrAiic» uc Vienne et de
leur à W en
l ine manière
i^oi ade i
, il e :iiuii a ,
)pei<iuuus chirurgicales
îréDutation. £nl830
jt Cl Hr
lu ;i ue uuu-
XI d'autres, et
^ jperatoires. On
». une mciiiwde pour former
nez, des lèvres, des joues,
noc, etc. Son principal ou-
I : Expériences chirurgicales
ïn(;c70;lierlin, 1829- 1834,
uutinuation à l'ouvrage de
on du sang et l'injection
les veines; Berlin, 1828;
iufig der Sehnen und
les Muscles et des Ten-
ueilung des Stotferns
ement) ; Berlin, 1841 ;
ic (La Chirurgie opé-
-io48, 2 >ol. : cet ouvrage
uahie de l'auteur; —
n^nmerz (De i'tmploi de
; Berlin, 1847. M. Plii-
::S théories chirurgioiles
ijcAc \'ortra:(je)\ Ber-
Glvot de l'tUt.
), médecin et natu-
i4cédent, né a Gieb-
e de la médecine et
ut adjoint par la So-
res à l'expédition do
jurut aux progies
pas moins de sor-
— T. \iv.
lCH — DIKL im
I \ia^!> à la gdeuce parrimportanec d« aei rvcht^r^
chos sur k gtk>i;rapliifi ^ l'i'tlmo^rjiptiic *:t l'his-
toire DâturÊlle, qti'ii edtnsî^a daas^ Touvi-age m-
titulé ï Traveù in ?(cw*Ztakmdi Londres,
1843, 2 voU A mu retour en Allemagne, il fui
nommé profe^ieur de géologie >
* oiM£0 dit dt Yepa^ prélat et Ui&lorirn
espagnol, né ii yefies^ près Tolède, m Iû:1!,
mort en 1014^ il êtitra dans l'ordre des Illl^ro-
nyiiûle*» et ilevtnt succeîiàîvejiieiit évêqne d'Al-
baraztd, confesseur du roi Plii lippe 11^ él évécjtiu
de ïarriigone. On a de lui î Hisiûrlà particttl^ir
de la persecucîon de IngalaUrm desde i*t am
deMDLXJC;Us^nâ, ibW, m-4^ — Vkia de
la madré Tcresa dé Jésus; Mailrid, iûii!> et
1614j iû-4*î Sara^^ûïJSf*, looe, in-V; traduit en
françaii» par Cyprieii de U riaLivilé de la Vierge,
sous le titre de i La Vie, ie^ Verlus H Us Miru-
cles di^ sainte Tfi6ràse; Pari*, lû43, m-'ï", H
en iy lien par Jutc^Céâar Bracdoo; *^ /M la
Muer te dei rcff dûn FcUpa Segunda ; ."klilain,
1607, iii-S".
Franco k» Ac W»*, f/iff«tHâ «fôl* TeManm, lib, V. —
nio, BibtustAe&i JJispana Nora, IIJ, silK
»1EL Diî PARQrEï ( Jocçwf-js ), gouverneur
et fondateur de cûlouies rraiiçaîsi>,s, mort à Sariit-
Pierre, le 3 janvier 1058. Il était neveu du com-
mandant D'Éuambuc (t'o^ es ce nurn), premier gou*
vemeur frxLOÇdb dans les Antilles et fondabgur
des colonies de Saint-Cliriâlopbe et de U Marli-
niqoe. En JC,18, D'ïuiambuc, h* sentant matade,
donna le conimandenieat de la Mi-vrliriiquc à ^n
neveu, qui fut oonfîrmé par la Compagnie des
lies d'Amérique. Elle lui envoya une commission
de lieutenant général pour trois ans. Diel du Par-
quet fut reconnu solennellement le 2 décembre
1 G38 . Quelqoe temps après la Compagnie le nomma
sénéchal, et lui accorda pour cette nouvelle
charge trente livres de petun (tabac) par ha-
bitant. Le nouveau gouverneur sut gagner l'afTec-
tion des colons, protégea Ttle contre les ennemis
extérieurs , et maintint Tordre à l'intérieur ; ce
ne fut pas chose facile, car lors de son arrivée
les colons n'avaient point assez de poudre pour
tirer chacun quatre coups de mousquet; le»
(anons étaient sans alTuls; il n'y avait à la
Martuilque pour tout ouvrier qu'un cliarpentier
^ans outils ; et la voile de l'unique chaloupe qui
faisait le service entre cette Ile et Saint-Christo-
phe ayant été déchirée par un coup du vent, il no
se trouva point dans les magasins une seul aunt;
de toile pour la réparer. C'était à cette époque
et au milieu de cette imprévoyance générale que
la Compagnie des lies d'Amérique écrivait à Diel
du Parquet de faire construire un arsenal , une
ville et un hôpital. Du Parquet répondit le 17 août
1C39 •< qu'on ne construirait pas un hôpital aTec
les deux mille livres de tabac que la Compagnie
proposait de consacrer à cet objet ; qu'avant de
soii'^er à un arsenal, il fallait des armes pout
5
127 DIECMANN
Meurs dissertations, cnamér^ dans le 6« to-
lume de VHisforia Bibliothecœ Fabricianx.
])Aii8 son Traité du Naturalisme, imprimé à
Kiel,en 1683, et à Leipzig, en 1684, il réfute Tou-
vrage et le système de J. Bo<lia. Indépendaiii-
inent d'autres ouvrages écrits en latin, il a
donné des préfaces remarquables à des travaux
de théologie et d'érudition. S.
Deutsche Heal-Encfcloiuedie. — Adelang, Soppl. à Ju-
cher, AUgenteine» Getehrten-Lexicon.
DIBDBRICHS (Jean-Christian-GuUlaume^
célèbre orientaliste allemand, né à Pyrmont,
en 1750, et mort en 1781, à Kœnigsberg. L'exis-
tence de ce savant fut trop courte pour qu'il pût
réaliser toutes les espérances qu'avaient fait
naître ses premiers travaux. En 1775 l'univer-
sité de G<pttingue lui décerna les titres de docteur
en philosophie et de professeur extraordinaire;
en 1780 il fut nommé a la chaire de professeur
de langues orientales à l'université de Kœnigsberg.
Meusel(/>ic//onnairedes Écrivains allemands
morts de 1750 à 1800) indique la liste de ses
ouvrages, dont nous rappellerons les principaux :
Spicilegium observationum quarvmdam A ra-
Oico-Stjrarum ad loca nonnulla V. T. ; Gœttin-
gue, 1777, in-4«; ^Hebrdiscfie Grammatik/tir
Allonger ( Grammaire hébraïque à l'usage des
oommençants); Lemgo, 1778, in-8"; — Nou-
Tdle édition , donnée par Hezel , en 1781. Diede-
richs a encore fourni plusieurs articles intéres-
sants à quelques feuilles littéraires ainsi qu'à
la Bibliothèque orientale de Micltaelis. —
Le Hanover-Magazin de l'an 1777 contient
des observations curieuses de lui sur le voyage
de Bruce en Egypte et en Abyssinie. S.
Ersch et Gniber, Âlljem. Ene^cîop.
DIEDO (Francesco), jurisconsulte vénitien,
né à Venise, mort à Vérone, le 73 mars 1484. 11
était d'une famille noble, et fit une étude appro-
fondie du droit et de la philosophie. Reçu doc-
leur k l'université de l'adoue, il y prononça,
en 1458, l'oraison funèbre de Bartolomeo Pa-
iiliarini. Il devint ensuite professeur en droit, et
fut cliargé en 1460 de ré(li;;pr les statuts de l'u-
niversité padouane. En 1474 Diedo fut envoyé
en ambassade près de Matliîas Corvin, roi de
Hongrie, pour engager ce monarque dans la guerre
contre les Turcs. Ln 14S1 , Diedo fut encore dé-
puté a Rome; le pape Si\te IV lui fit une bril-
lante réception. Nommé en 1483 podestat de
Vérone, Dii'^lo mourut [wu après. On a de lui :
VitnS. Rochi^ insérée dans les Vitx Sanctorum
fie Ilareus, Cologne, 1630, in-P,et dans la col-
lection des fiollanilistes; — des Sermones et
Epistolx, restés manusci its.
Tt\\}\ètof,n€ Scriptoribus eccletiastîeU. — rajarlnl. Sto-
ria yieentina. - Sllehrle Canceo, D%arimm iuirmense.
* M EDO (Jacques)^ historien italien, mort
en 1748. Il fut sénateur de Venise, et laissa :
Stona delta Kepublicn di Venezia^ delta sua
fondazionr^ sin'alCanno 1747; Venise, 1751,
k vol., gr. in-i".
AdeluBC, %aprl ^ JAcher. lllgem. CetehrUnijerUon.
— DIKFENBAQI
138
I DiKDO (Giommni), théologien iliia,aé à
I Bassano, en 1487, mort à Bolojpie, m IU3. Il
I était rel^^x de Saint-AugiutiB. Il ranpHt étec
I distinctiijn les premières durget de mo onliv.
On a de lui : Catechismus de arte A'mfdli-
tana; Rome, 1547; — CommenlarH ex mmU-
quis Pairibus in Pauli EpistoloM aé Timo-
theum; 1553;— Expositiomeê in EpiaMm
Pétri, Jacobi et Juda^ aposioiomm.
Cfhelli, luU.$aenL
DIEDO (/érdme), écrivMn véiHicB, Tirai
dans la seconde moitié du seizième tiède. Ob a
de lui : Discorso sopra la VUiorim
deW anno 1571 ; Venise, 1588, fai-4*.
Zrno, Xemoria éif Scrittori. remeii. - '
Storia detla UtteraU ttal., t. Tll, p. a.
DIEDO (/^rdme ), de la funUle Ai I
astronome italien, vivait à Venise ven 1M&. n
fut sénateur, orateur et astroDoine. Oa a 4e W :
Anatomia céleste,
Zeno. Memor.éeiScriiL Fm^
DIEDO ( Louis)^ de la fiuniOe de ot mh,
littératenr italien, mort en 1603»
Saint-Marc On a de loi : QMffttjwi|
cali delC arte poetiea.
ATmmmm MuiueMUtmwi, L
* DIBFE3IBAGH ( Aforlia )» 1
rnand, né à Frandbrt-rar-lfr-lIciB, es IMi.afll
en 1709, après avoir 1
patrie les fonctions de mlniitrê. Il i
efforts et ses veilles à Ineonventa
il publia k ce sujet deo\ Toknee i»4% oii
roand, quoique, suivant nne mode itasaHB
commune, les titres soient deriii es kfc : JIê»
dxus convertendms ; FmnefDft, IMi; — J^
dxus con versus; 1709.
Moréri. Grand Dict. Mif .
; D1EFE3CBACH (Untreni),
mand, né à Ostheim, en IS A
alla visiter Tonirersité de u
teur en plûlosophie, il vint k r
Mein, où il se livra à l'éCiide db «
des langues modernes. Aprks Ua«H
ments et des avent , il i i
Lanbach les foi ki de un
thécaire. L ui x t
d'érudition, u rcfirift ««
les compléter; ikos tiru u à
s'y livrer tous ses emplois ; i
la Reigique et la Frenee. ■«»■
ville d'Oiïenbadi, il fatnomié ifci—r
biéepréparatoiredeF 0
un nombre eoi t m œ In
contance, on h :
premier reci of lb«usx-
— Vebet mjtvkM^ v
(Sur U Vie, l'Histeini c» •• i
1835; — MîUkeiimne i
druckte mittelkoclH
Sage von Barim Jm
van manuscrit an mi i
etJosapliat);Gî m
gud, lS39-l8k'â; — P
:FFEWBACH — DIIIL
de la
- Lexicon
130
Ul IJ
, ibai.
1 KGPi
ïver
Frédéric ) , chinir-
erg, en 1792, mort
847. Il lit ses pre-
; plus tard il s*adonjia
avoir fait comme volon-
uc 1813 , 1814. 1815, dans
iuu s de chas sa
a<t..o .a
AjtiA d'c
1 eiU(j
d un, en
Dremière
Ift
la sljc-
m6me
de
WUi j.
Cl
eu
tmmu-
. il 8'ét
'6 rciudi
1
uu
(wne
)D
r
i
" io#0
uicui UC u
ioue
u en chef de
uic. Outre son auresse
in de nou-
i« ru dutrcs,
cctifs ope wu
», une méthode \njui lunner
nez, dfs lèvres, des joues,
me, etc. Son principal ou-
: Exi)ériences chirurgicales
(n7e«);Berlin,i82U-1834,
lation à l'ouvrage de
m du sang et l'injection
les veines; Berlin, 1828;
ung der Sehnen und
«es Muscles et des Tcn-
ilung des Stottcrns
eraent); Berlin, 1841 ;
\iyic (La Chirurgie oi>é-
-1848, 2 vol. : cet ouvrage
uahle de l'auteur; —
merz (De l'Emploi de
; Berlin, 1847. M. Plii-
théories chirurgic;iles
aCAc Vortrœrje); Ber-
Glvot de Itut.
, médecin et natu-
nfcédent, né a Gies-
e de la metiecine et
ut adjoint par la So-
res à l'expédition de
rourut aux progrès
pas moins de ser-
— T. \1V.
vic^s i la Bcimm par HmporUnce d*ï ^& rechcT'
ches sur la K«t*«ï^phî«, rclhrMgruphîe et rhîn-
toire naturelle » qu'il consi^a dotiJi Tourrage in-
tituk î Trûvcls in Acw-Zmifind; Londreip
I8i3j 2 vot. A fion retour en AUetnagae^ il fut
nommé prûre&s«ur de. géolt^gîe.
* DiCGO dit irfe yejwj, pric^lat el historion
eii[»agnal, né à Vepes» près TolèiJe, eu 1â3t,
mort CQ lOt î. Il entra dans l'ordre des IMra-
njmiîes, el devint sucoîssjveïHeijt évêque J'Ai-
barazin, confesseur du roi Plii lippe II, «t lïvéque
de Tairo^one. On a de Jai j imiorla inniicuinr
de la ptir^eoicioti de îm^ulaterra drsde ri aito
dtMDiJLX:Miidnû^ 1590, ia-4^; — Vida dr
iavmdriî Tertsa de Jésus; Madrid, 151*1) et
IG14, iii-4*; Saragoâse, t&ûo» ia-4'; traduit en
Irançflis par Cjprien de J>i ltati\ito de la Vierge,
5^os le Utre de ; La Vif, les VeriUi et îrs Mkra-
des desamie Thérèse; Parii*, 1043, in-4^» et
en îlâlieE par Julcs-Céâar Umcciwu ; — I>e ta
MuerU del retj don Felipe Secundo ; Ulian^
1Û07, in-S".
Fraûfoli de hât, fimofis ttràU TotHun», lib, V. -
uiu, ÛibliQthtcti /JUpana nota^ III, Sï'i.
m EL 0iT IPARQUET (Jacques )^ gouverneur
et fondateur de colonies fruiçaiscâp rnurt k Sainl-
Picn^j le 3 janvier iOS8. U était ueyeiiduconv
ijiandani Dmambuc(i;o^r^oeuorît ), prcn>îrr gou-
verneur fraoçaÎH dans les Antilcs et roEdat(*ur
des colonies de Saint-Cluistophe et de [à Marll^
nique. En 1038, D'Eûajnbtïc, se gantant iiialade,
donna le cxin^tandement de la Martinique à son
neveu, qui fut ©înOnné par la Comjia^le tk-îi
lies d'Amérique. Elle lui envoya une commission
de lieutenant général pour trois ans. Diel du Par-
quet fut reconnu solennellement le 2 décembre
1 G38. Quelqoe temps après la Compagnie le nomma
sénéchal f et lui accorda pour celte nouvelle
charge trente livres de petun (tabac) par ha-
bitant. Le nouveau gouverneur sut gagner TafTec-
tion des colons, protégea Ttle contre les ennemis
extérieurs , et maintint l'ordre à rintérieur ; ce
ne fut pas chose facile, car lors de son arrivée
les colons n'avaient point assez de poudre pour
tirer chacun quatre coups de mousquet; les
(anons étaient sans alTuts; il n'y avait à la
Martinique pour tout ouvrier qu'un charpentier
sans outils ; et la voile de Tunique chaloupe qui
faisait le service entre cette Ile et Saint-Christo-
phe ayant été déchirée par un coup du vent, il no
se trouva point dans les magasins une seul aunt;
de toile pour la réparer. C'était à cette époque
el au milieu de cette imprévoyance générale que
la Compagnie des lies d'Amérique écrivait à Diel
du Parquet de faire construire un arsenal , une
ville et un hôpital. Du Parquet répondit le 17 août
1C39 " qu'on ne construirait pas un hôpital arec
les deux mille livres de tabac que la Compagnie
proposait de consacrer à cet objet ; qu'avant de
songer à un arsenal, il fallait des armes pout
5
131
DltL
y mettre, et qu'cnfùi il commencerait à b&Ur la
\i\\Q dès qu*on lui aurait envoyé des maçons ,
des cliarpeuticrs, des menuisiers, des serruriers,
des couTretirs et tous les autres ouvriers uéces-
«aires , munis de leurs outils ». La Compagnie
n*cnvoya rien, et D. du Parquet dut satisfaire aux
itesoins impérieux de la colonie par les seules
ressources locales. Par ses encouragements, un
sieur Trézel tenti le premier, en 1639, la culture
<]e la canne k sucre ; les essais réussirent plei-
nement, et ouvrirent aux Antilles une nouvelle
source de richesse. En un mot, D. du Parquet
déploya tant d'activité et d'intelligence que dès
août 1042 la Martinique était en pleine voie de
prospérité. Un ouragan aiïreux, accompagné de
tremblements de terre , ravagea alors les petites
Caraïbes : les flots fraucliirent leurs rivages, la
leri-e s'entr'ou vrit, des pans de forêts s'abattaient
d*un seul coup et des montagnes s'écroulaient
comme des édiiices fabriqués de main d'homme.
Le vent, la pluie et la foudre, éclatant en même
temps, parcouraient les étages et renversaient
tout sur leur pa<;sage. On voyait les récoltes
tourbillonner au-dessus des mornes avec les dé-
bris des luibitations ; les oiseaux, noyés dans
l'air, tombaient par milliers comme {M'iris avec
les feuilles et les herbes arracluH'S ; des murs «le
six pie<is d'épaisseur furent rasés, et des pièces
de canon |emportées avec leurs affûts. Cliacine
goutte d'eau qui frapiiait aux mains ou au \i^a;:c
y laissait une meurtrissure. Les navires qui se
trouvaient en rade furent broyés, engloutis , ou
jetés au lohi dans les terres. L*ouragan dura une
nuit et un jour ; et lors(|u'il cessa, les villages
avaient disparu, les champs étaient nus, 1rs n)utt'»
cou|>ées de ravins et la baie frangée de caflavn's.
D. du Parquet répara rapidement ce désastre
inouï ; il rassembla les colons dispersés, préviut
la famine en adietant des grains dans les colonies
hollandaises, fit relever les cases, niveler les rou-
tes, désendabler les champs; et l'année suivante
le sinistre était oublié. Il n'en fut pas de même dans
les autres colonies, où le despotisme et la cruauté
du commandeur Louviliiers de Poincy ( rny. ce
nom), gouverneur général, répandaient la stu-
peur ou provoquaient la révolte. l>e nombreuses
plaintes décidèrent enfin le gouvernement fran-
çais à destituer le commandeur et à nommer à
sa place Patrode de Thoisy. De Poincy se mit
alors en défense ; et lorsque le nouveau lieute-
nant général se présenta à Saint-Christophe, on
ne lai permit point de débarquer. Patrocle de
Thoisy s'adressa alors à D. du Parquet, qui se mit
à la tête d*une petite troupe des siens , abonla à
Samt-Christophe, et y publia, au nom du roi, la
déchéance du commandeur. Queh|ues centaines
d'habitants, conduits |»ar les capitaines Camot et
de La Fontaine, se rallièrent à D. du Parquet, et
le succès paraissait certain, lorsque le comman-
deur, qui avait impiore le secours des An;:laia ,
vint à la tête de deux mille comtiattants attaquer
D. du Parquet, mit eu déroute «a tnmpe et le fit
l>risonnier. Patrode deThoby, ne se
en sûreté à la Guaddoape, passa à
de Poincy l'y snivity avec doq navire:
cents hommes, et somma les habitant
de Thoisy en échange de leur pmver
position fut acceptée avec joi«% et D. d
prit son gouvernement, où il raineni
et la tranquillité, ébranlée en son ab
intrigues du capitaine IkMJtain , de I
agent de Poincy. Une révolte am
par un nomme Beaufort, avait été la
de ces provocations; le 7 juillet in
magasins avaient été pillés rt un g*
provisoire installé. Le triomphe <
fut de peu de durée. Le sou.N-gou
la Pierri<»re, avait cédé devant la r
M*"* du Parquet et un ami de Min m
Himirent les habitants restes liJdes
massacrèrent Beaufort et tous ses |iar
<iue temps après sa mise en likierte
quel, profitant du désastre des Angl
Caraïbes avaient tous égorgés à Sai
ou Lucie, forma un établissement da
qui n'a |)as moins de vingt-liuit Ik
Lu juin lAjO, il adieta de kaicruuai
Cardities de la Grenade, la proprieli
mo>ennant quelques lots de serpes,
quelques rasades et denx barrique» i
Il distribua ensuite les terres à deux <
tiréiidc la Martiniipie; mais lesvendi
on pouvait le prévoir, netanlèrent p
pentir de ce marclié : ils attaquèrent
a l'irupro^ iste, et en massacrèrent un <
bre. Ceux-ci, s'étant ralliés, repous
sauvages agresseurs, qqi se rèfupei
dans un Irais, puis sur un monie ou
construit une espèce de fort, quINcrx
cessible. Les Français di^couvrirent
qui y conduiMt : les Caraïbes, \o
fense impossible, oounirrat tou« y*
du rocher qui dommait la nier; et di
prenant sa femme et ses enfants dai
s'élança dans l'aMme. La même anner
quel se rendit en France, et par eontn
t<*fidire lOjO adieta la profiriHe H
de la Martini«iue Sainte>Aloittie, la Gr
Grenailins pour la s«Nume de suiiai
vres, plus une renie de six cents livi
fin. Au commem-efoent ée I6:»4
vire hollandais arriva à
du Brésil avec heauroa|f uc nwu«
avaient été expulses par les Pmrlnsi
n*nt I>. du Parquet de leur aeeonln
sion dliahîter l'Ile aux nnêmcs coodib
Françai» ; mai» les jettes , iNfà ■
Martinique depuis IC40, s'y i
ment, « atte»]u, dirent-ils, qaïî
intentions dn roi d'accueillir br» mt
Vers la fin de ir.:A. les hostîMn tv
rent avec les Carailws, à li snile ^
mutudtes. Wnêmard i rojpe^ ce wmA
glai«, assanbb les diverses impUIr
ouicou glanerai fit iléci4ler l'ex-
des Français ; il conduisit les sau-
autant d'adresse que de bonheur.
leC perdit Sainte-Alousie, que les An-
t attaquer sans avertissement. La
eosoite ravagée plusieurs fois par les
u arrÎTaient le soir en rampant dans
cpi'on les aperçût , mettaient le feu
se retiraient au point du jour, lais-
1^ depieu\ surmontés de têtes san-
jit des ruines noircies. D. du Par-
per une petite flotte, composée d'un
i plusieurs barques, sur laquelle il
wt cinquante des plus braves ftforti-
le commandement de son lieutenant
fere, avec ordre de se rendre à Saint-
'v tout tuer sans rien épargner. Les
ftsirent à débarquer, et parcoururent
boit jours , brûlant tous les carbets
les habitants qu'ils trouvèrent. Après
représailles , l'expédition revint à
e. Cette exécution excita les Indiens
Iles à venger la mort de leurs corn-
s se réunirent au nombre de deux
wirent la Martinique, brûlèrent une
dses, massacrant hommes, femmes
es habitants, épouvantés, s'enfuirent
ty sans penser à résister , et atroce-
hris par les nè^^res marrons (1) et
rocottés (2). Les Caraïbes invosti-
m de D. du Parquet. Celui-ci , qui
leliri qu'une douzaine (riiomnic'^, so
B une merveilleuse intrépidité. La
Bchait de in.irciier depuis plusieurs
t porter près «lune feiiêtn* «l'on il
Bélier lassant; et on le > oyait sni" son
hêne, ayant a sespie<!s k-s six eiior-
qui lui A4'r> aient liahitnelleinent <le
per lui-même ses armes, donner des
rw dc5 coups tonjours .sOis. Mais
ifioirent par lui nian<]n<T, et il n a-
Ipoir, quand quatre navires tioUan-
I ipoerre arrivèrent en rade. En aper-
ikitltions en feu et les Caraïbes qui
^Ih le bouton a la mainjeg capi-
rflBBC ce qui se passait, et debar-
F^tBls soldats, qui forcèrent les s;iu-
fÊnr avec perte dans leurs carhcts
Wft» Du Parquet, ayant acheté drs
gifloUandai^ï, fit poursuivre les In-
ÉpH les directions, et ceux qui ne
MGfWiade furent exterminés, l/an- '
ais&ant leur impuissiinee, ils
I, et se soumirent, le 18octobre
l que le j;ouverneur leur in>-
tiiK)urut{)eu après. -• Diel »lu
lllei aégres desertcun des planl.i
ptifnaientatcc l'infiivion du rucnu
I* êe teiffruiciit auvst nv.- ii:Ur
|PV icconouft, ei cuuiiiK-Uuunl icm-
■ accusait son VL-Ill l UT[ \r. in
l>4
Parquet, «Ht lla%iiaJ. i'cul aeLfuk Atb druib k U
\vuétAimn de Ja fRM»térité i!u liuutiiiitl le pr<aiii|-i^
aux ImliltintA du ^fiiiviMti MoiuJe 4e« e\i*tiiptt^
dir mojiératiciti que îi^s Kuropécaas u'av^ît^ul pas
iriifi^né^ juJHfite alors. ^
M^"- ti.du l*arquel,apfi'?5 ta mort de iwamari,
demanda le ttfre de lieutenant généra) f^n*ur !m>ii
fth allié. Elle prit e.Ue-m£tiiû la qualité d<^ j^éne-
raie, préddoil au coai^eit de l'Jle et âtgnajt leM
aiTètfl. Mail lîm g^iiivernemcAt fut de |keu de
durée- Le f '"^ janvier ifijS la pn^iérence que celte
dame marquait au\ Pari.siefiâ «nr ieê NomiantU
lit naître de si qui^reJbâ .sanglantes. Le G &ùùi aui*
vant rassemblée rie Vih di^cida^ Ëur les |ilainte^
de sept compagnies des habiLinti^ qiin M""' D. du
Parquet serait défiyA$(klée de tout ïwuvoir ^
[Tommauflememt. Elle fut même mise en état d'ar-
restation; on lit Je^ perqujsîtîuuâ dan^ kcs \m-
pïer* et se* lisTei?. On trouva 1 auvrit^e 4c Mji*
cldavel, inlitulé ; fje tfJot de Ptux ci ér
Guerre. U lut brûle en place publiÉpiis par la main
du bourreau. Ccp^^ndant le 32 mût M^^^ U, du
Parquet fut reîni.^e pu Uiierté. BienftVt aprH e\k
fut accusée (le corresfjondance avec le^j An;|Ui*
de la Barbâfle; riiàis le 21 novenilirï* un arrtt
du mn^'il Tacquitta. et la rétablit pleitieineiU
4aus ^s biens et lionneurs, Elle reprit le j^u-
vemcment, et tout (Hait pacilîé, lorsqu'elle fut
frappée d'une [ianilysîe. EUû (;Vnib*ir<|ua po^r
la l'ranee, ?iunin navire a liante Satnt-Malo,et moih
mt pcnitant la traverî^e, en aot)t J6âQ. ITno
teïiipLHe s*étant élevée dufatit troU junrK^ quel*
qneti Potlup^is pn^tendireot que le i^r|tâ de (uite
daiivc en était la cause. Une s*'iJiîion eut Ueu a
bord, tt le capitaine Tut cuntrdjdt tïe taîre jeter u
la iiief leîi rester lïe M""* Diel du l^arqu^t.
Alfred lit {Jkijki.L.
Le V. lluliÊirtrc^ HHUùr^ mr\€rfi}» tUt JitiUtet . I.
pâiuieii, - ti.i>ynûï,i/È»toirë fihihttoj^tqtif tit4 tiimi lu-
dr*, — hnUï^atifÇorrftpnndance. — 4 -tt. Lfrïrfc^ Hf-
in t'rii.n&*— VMmXf ■çtiinn^iipi*. f tu4r"k j.mi~ /»•* r 'rJ^j^ri^i-
Itoni /rançaiseSf dan^ la hevue 4e Parts^ ift Janvier iSiS.
• DIEL ( Auguste- Frédéric' Adrien ) , mâle-
cin et pomologuc allemand , né k Gnadcnbaçb,
en 1766, mort en 1833. 11 professa la mé<lecine
a Gnadcnbacli et à Uietz, et fut attaché pétulant
plusieurs années à rétablissement des eaux th^-
maies d*£ms ; ses principaux ouvrages sopt :
Anlcitung zu einer Obsiorangerje in Schcr-
Iwn ( Notions sur la culture des fruits on serres
d'oranj;erie ); Francfort, 1798 et 1804; —
i'ersiich eincr systematisctienBeschreibung
clcr in Deutschiand gewohnlicJien Kernobst-
sorfen (Essai dune description systématique
des fruits ordinaires à pe|)ins); Stuttgard et Tu-
bingue, 1821-183?, G vol.; — Systematiscàe
Jlcschreibung der in Deutscidand vorhande-
non Obstsoî'len (Desciiption systématique des
divci^e^ sortes de fruits à pépins existant en
Allemaj^ne) ; Francfort, 1818 ; — SystematisçAeit
Verzeichniss der vorzuglichsten in OejtUscJi'
tond vorhandcnen Obstsorten ( Nqinencl^
13S
DIEL — DIFMEUBROECK
tare systématique des princi|)a1cs sortes de fruits
cottiTés en Allemagne); lYancfort, 1818.
Conversât' Lexic.
DiELDTN. Voyez Ddïa-Eddyn.
DiELHELM (/ean-j/ermann) , géographe et
antiquaire allemand , mort à Francfort, en 1764.
II était perruquier de son état. Durant le tour
d'Allemagne qu'il fit, suivant Tusagedes ouvriers
de sa corporation, il conçut le projet de recueil-
lir et noter tout ce qu^il rencontrerait de curieux ;
plus tard 11 s*aida des auteurs qui avaient écrit
sur Tarcbéologie et la géologie, et il fit de ces
lectures un ensemble sur lequel il composa ses
ouvrages.;On a de lui : Antiquarius des Kec-
kar'Main-Lahn und Mosel-Stromes ( L'Anti-
quaire du cours du Necker, du Mein, de la Lahn
et de la Moselle) ; Francfort, 1740, in-8' ; — Ail-
gemeines hydrograpMsches Wœrterlmch al-
ler Stroeme und Flûsse in Deuslchland (pic-
tionnaire général des Fleuves et Rivières de
l'Allemagne) ; ibid., 1741 , in-8»; — Der Rhei-
nisehe Antiquarius (L'Antiquaire du Rhin);
ibid., 1744, in-8"; — Der Wetteranische Geo-
graph ( Le Géographe de la Wettéravie ) ; Franc-
fort, 1748, in-8»; — Antiquarius des Elbes-
troms ( L'Antiquaire du cours de l'Elbe) ; Franc-
fort, 1774, in-8«. Ces ouvrages, ornés de cartes et
de planches, parurent sous le voile de l'anonyme :
il y a de l'exactitude, mais aussi de la prolixité.
Meosel, Cet. DeutUhL
DIEMEN (AntobM TAN), amiral et gonver-
neur hollandais, né en 1593, à Cuylenbonrg,
mort à Batavia , le 19 avril 1645. Il était fils du
bourgmestre de sa ville natale , et entra d'abord
dans la carrière du commerce; mais le mauvais
résultat de ses afiaires le força à s*engager
comme cadet dans les troupes de la Compagnie
Hollandaise des Indes. Son éducation et la beauté
de son écriture le firent bientôt distinguer, et lui
procurèrent successivemeot les places de commis
du gonvemeor de Batavia , de teneur de livres et
de conseiller ordinaire de la Compagnie. En oc-
tobre 1631 , il amena des Indes orientales sept
vaisseaux très-richement chargés. Après on
court séjour dans sa patrie, Diemen repartit
pour Batavia avec le titre de premier consdiler.
A son arrivée, il fut nonuné directeur général;
et enfin, le 1*' janvier 1636, le goavemement
général lui fut déféré, en remplaoement du gé-
néral Brouwer. Il apporta dans ces fondions
importantes autant d'intelligeDoe que d'activité,
et la Compagnie lui dut la hante prospérité dont
elle jouit durant le cours du dix-septième siè-
cle. Tandis qu'il traitait avantageusement avec
les rois de Temate et d*£aos, quH ouvrait de
nouveaux débouchés au commerce hollandais
dans le Tonquin et le Japon, qu'il soumettait
Amboine et forçait les Portugais à implorer une
paix achetée par la cession de leurs établisse-
ments de Ceylan et de Malaoca, Diemen multi*
pliait les voyages de découvertes. Par ses ordres
G«rrit Tomoz Pool {voy. ce nom) allait en 1636
explorer les rivages encore inc
velle-Hollande , aujourd'hui Au
la perte de son chef, massacré so
liehn, l'expédition qu'avait oo
contbua sa navigation sons la d
brécargue Pieterx Pietersen. On
des vents contraires , atteindre
taie du golfe de Carpentarie, mai:
l'entrée de ce golfe, dans nn pi
cent vingt milles environ , entre
degrés de longitude, un espace <
çut le nom de terre de Van-Di
porte encore aujourd'hui. En 164
gea Abel Tasman ( voy. ce nom)
la partie sud de l'Australie. C
gateur manqua le détroit de Bai
couvrit la partie australe de la
n'ayant pu s'assurer si cette ten
on non de la plage déoonrerte p
lui donna également le nom de
Lnnd (Terre de Van Diemen )
Diemen envoya Devries navigue
du Japon. Cette expédition eat p
découvertes intéressantes, que la |
et mercantile des HollaDdaifl ensc
un profond mystère et qui de nos k
l'objet de conjectures. L'année
fut expédié de nouveau ponrrec
septentrionales de la NouvHle-n
plora soigneusement le golfe di
la Terre d'Amheim et celle de V;
nombreuses et importantes oc
rieur n'empêchaient pas DieuMa
une partie de set soins à la pros|
nies sous sa dépendance. H f
de nombreux établissements d'à
des temples , des écoles , des
bourse, des marchés. Il assure I
|iolice de la viUe» et réglencnta le
ces du travail et la funeste mfla
épuisèrent rapêdeneat tes force
avant d'avoir pa fain accepter
mais courageux et prév>yant îus
désigna Ini-méme aoo sooo «
son équité
KêcmeU et» #^«fflfcs éê to .—■p
OTMlMtef, IX, ëC 3SS s 4Tk ~ O0»C«)
MM, ûMm VUfmmrt fitttm§m^ III. 9»
DIBMKftBBOBC& (isbrOMd
liollandais, né à HQotfort ( provi
le 13 décembre 1609» noct à Cli
Tembre 1674. lie
(I) C'est è tort fB-SyrMit 4a« Il
dkanà, tM la ééem^tiU et erttc ni
à l'MDéc ISU et rutrtWt à Tmma.
cfltreprtt m MCMtftmfMHloa.ai M
partiileflMat Ira ëtwirnra bttn Et
trolléeTofrÉB»irlc nijimn éa Ani
Jm CanlMi cB !«>, cl Gcrm T«Mi I
(t) B»IM a «oMè à CHU Ht le •«
90m fê ëhifi^er étt la Trweëe Xm P
râ«itflit;iiiSffBlih^Hli tes»
le M« ëe r«
cetebre satlfalnri
DlEiM£RBRO£CK
i a Leyde, où il apprit les beHes- [
itiiiel HeîAsius, la pliilosopliie sous
iœt», et la médecine sous Ottoo
inerbroeck se rendit ensuite à An-
fit reœroir docteur en médecine,
lait alors à Niroègue : le nou?eau
ses senrices plus utiles en cette
rs ; il y courut, et se consacra au
s malheureux habitants durant les
C 1637. n revint ensuite à Utrecbt,
Elisabeth Van Gessel, le 18 octo-
pratiqua son état jusqu'à ce que la
iam Straten le fit nommer, le 7 juin
emplir la chaire extraordinaire de
d*aiiatomie. Le 14 avril 1651 il
lear ordinaire, et dans la suite fut
recteur de l'université d'Utrecht.
H continua durant vingt-quatre ans,
eooeonrs prodigieux d'élèves. La
«rompit ses cours. Son oraison fu-
Mmoée par Jean-Georges Grsevius.
oit à Diemerbroeck quelques dé-
■fo eUes n'ont guère contribué aux
tte science. Gcelicke lui reproche
inotiles et omuyeuses digressions ;
Mi que quelques-unes des décou-
■erbroeck sont des êtres d'imagi-
I les figures gravées dans les livres
Me ne sont pas toujours exactes.
Mit, les ouvrages de Diemerbroeck
WBCOop de faits dont on peut tirer
, surtoot en ce qui concerne l'ana-
giqiie. On cite de lui : De Peste,
es; Amhcim, 1C46, {0-4"; Amster*
1-4*, avec des additions; Genève,
néonià quelques autres traités, tels
ialis et morbillis ; De Morbis in-
, etc. Ce livre est fort bien écrit et
|lie. On y trouve sur l'emploi de
les inconvénients des purgatifs dans
IjBtmiques des idées qui ont été
lit. L'auteur ne conseille que des j
d en particulier la thériaque, dans
peste ; c'est encore ce régime qu'il
allaitement de la petite vérole; — |
éÊÊCenda ad mcdicinam chirur- \
1649, in-fol. : c'est le discours que !
i yroiionça lors de son installation «
iét professeur extraordinaire; — 1
^fUiset ihoracis; Utrccht, 1GC4,
■fpMe corporis humanï ; Utrecht,
Bartve, 1679, 1685, et 1687, in-4°; |
^i»4*; Lyon, 1679, et 1688, in-4° ; |
lefa par Jean Prost, Lyon, 1695,
|»ilB-4*; en anglais, {Kir SaIn>on, .
I^li-lbl. Les éditions de Genève
■acies, pour le texte et les gravii-
H^ceriîrasse Tanatomie et la patlio-
UlMege de son siècle , lauteur s'y <
NtaelHt à de nouvelles conlrover-
■Mpea de réflexions originales, et
tfMM l'oravrc d'un rompilati'ur
— DIEPENBEKE \U
que d'un ob^rvateurdaia nature. La dffleriptîon
des mu^tdeSf des os etdesyiscèr«s ^ entre autres,
eiit copiée de Vésale ; nt^iis les otijets sont tou-
jours présentés avec clarté, prt^iAion çt rnétUodc.
Ti£iiJLNN hf, DiEM£XLBROccK^ médetm ou npo-
Ihîcaire à Clrectil, fils du préfidftnl^ a retui^illi
et revu tous les ouvrages de son père. Il \m a
publiée sous le titre de - Opéra omnia AntUù-
mica et Medica; Cfrecht, i%$b. In- foL ; Genève,
1687. et 1731, 2voUia-4*.
BtirmiPEit Trajeetum trvdititm, — GcFÎIck^^ Hittcria
éeeifu. — niofp-aptii€ meaicate.
* DiE^rEltT { Aie j:andre- Denis), médecin
frunçaîs, né à Mmn\, mort m i7û9. On a de
lui : fntrodmtion à ia maiièrê wédienit tn
forme de ih&apeniiqm ^ Paris, 1753 e( 1765,
in- H; — Disseriaiion sur ta préémimme ré"
ciproque du sang et de ia lymphe i Paris,
17:i9, in '12*
oiK.^liEi5i {Jt;an'Wo!/ganç),mé^tdà alle-
mand, virait dans h première moitié du dix*
septième iièck. tl exerça la médedfieà Fribourg
f-n Rrisgau. Il àe vontait d'avoir découvert une
lianacéc, et ^ fit ainsi une réputatio0. La base
de ce remède était Teao de pluie. On a de lui :
Mcdieina universailSf seu de gemraU morbo-
rum omnium remediù liber, quo verita^/aei-
lisf/ue m^dicinjc mjmdam eathoticêe omnes
omnino marhos mrnntis ostendaur^ ad cam^
demqîieadipisccndQm^adHus apcritur; Stras-
Ixîunf, 16 ÎO, ia-8°ïen allemamî, 1674; ^ Dn^-
fac/ie chemische Fackel { Triple Flambeau dd-
mique); Pitircmberg, I67i, in- 8",
Biog, médic.
DiEPESBERE {Abraham yan ) , peintre hol-
landais, né à Bois-le-Duc, vers 1607, mort à
Anvers, en 1675. 11 était déjà bon peintre sur
verre lorsqu'il fut admis dans Tateliei de Rubens;
il voyagea ensuite en Italie, où il fut bien apprécié.
Malgré sa supériorité dans la peinture sur verre,
il quitta ce genre, dégoûté par les accidents
causés par le feu , qui détruit souvent les plus
beaux ouvrages ou en altère les couleurs, et se
consacra complètement à la peinture à l'huile.
Il revint alors à Anvers, rentra de nouveau
dans l'école de Rubens, et sous ce coloriste ini-
mitable il fit de grands progrès dans cette partie
brillante de son art. Cependant sa trop grande faci-
lité à comi)oser ne lui laissa pas assez de temps
pour soigner sa peinture : son dessin est aussi trop
chargé et peu correct. Néanmoins, tout ce qu'il
produisait était agréable ; il inventait avec génie,
composait avec feu et donnait de la force à ses
ouvrages, qui se distinguent surtout par une
liellc entente du clair-obscur. Diepenbeke ne
faisait pas souvent de grandes compositions ; ses
toiles étaient surchargées de dessins , de mauso-
lées et de sujets de dévotion, qui furent gravés
et enluminés pour être distribués dans les écoles
et les confréries. Les libraires l'employèrent
139 DltPli^iBI'.Kl'.
Miâ |M>ur U*» viipieltrii dont il» ornaient les li-
vn»*» dans ce genre : ijt Temple des .Huses, on-
% nu;e en diiquanfe-liuit |»i^^es, Tait honneur A
l>iepenbeke. tMusieiirA dos \ itrt^ <îc cet artîMc
«ont conservées ave<: soin ; la plus consiili'rablc
est dans la cliapelle des Pauvres de la callié«lrale
d*An?ers : il y a représenté les œuvres de bien-
faisance et les portraits des administrateurs de
1.1 charité de cette ville. Dans le clurur de ré-
alise de3 Dominicains de la même cité se Toient
dix autres belles vitres, représentant La Vie de
snint Paul, Plusieurs autn*s sont dans l'é*
fUise des Minimes. A Bruxelles, au couvent des
Minimes , on admire Ixi Vie de saint Fran-
çois de Paule. On cjte iKirmi ses peintures à
l'huile un Crucifiement, d'apn>s Rubens, con-
servé à CoUentz; une Vierge à CEn/ant avec
une Elisabeth et une Clêlie, Ces derniers ta-
bleaux se trouvent à Berlin.
Dritcamp*, yi€* en Peintrei hotlandau, I, su. — l>e-
/nlller d'ArvrnvIilr, Mhrrq^ df* fin lieg pins fameux
Printreâ, 11. IM. - I)e l*ilc», jébrtçc de la fie des Petn-
très.
* hiRPEXDROCR (Andrv v\.i), th(H)lo}:ien
finlandais, né à Ri^a, le 7 novembre 1021, mort
dans la même ville, le i a\ril ICl^H. Il étudia a
Marl)our};et à (jiesscn,et remplit diverses fonc-
tions ecclésiastiques. On a de lui : De Ente et
Potentia; — De Judicio contradictionis for-
malts in disciplinis realihta exercitr; 1098,
Ifova lÀtt. Mar. liait. ; ie9K - Adelung. Suppl. a JA-
eher. Mhj, CeL-Uric.
;dibpe?(BROcr (.Vr/r^i/)r de), prélat alle-
mand, né à Bocliolt, le o janvier 1798. iJève de
Térole militaire de Bonn, il fit les campagnes île
181 4 dans le n''f;iment de Salm , or^nisé et
coinmanlé par son pt're. R«*ntré dans la mai-
son paternelle après la paix de 131 .'i, il y prit le
goût de la théologie dans la société <!*un ami de
son père, Tévéque .Sailer, qu'il suivit en 1818 à
runiversité<leLan«Ishut,oûil s'appliqua avec ar-
deur à la théologie. Il reçut la prêtrise en 1823,
et s*éleva alors dans la hiérarchie ecclésiastique
jusqu'aux fonctions de ficaire général île Ratis-
lx>nne. I^ 27 juin 1843 il fut consacré évoque
de Breslau ; enfin , le 30 septembre 1830 il reçut
de Pie IX le chapeau de canlinal. On a de lui : i
Letln^ I>astorale ( //*r/eM//r*rO ; Breslau, 184:»;
- Getstlichvr lilumenstrnuss (Bouquet spi- |
rituel ) ; — (h^s tradiirtfons de plusieurs romans |
/«crits en langue flamande \\^t Henri Conscience. !
Conrertat.-lATieon. '
niERETILLR (***), voyageur français, né i
à Pont-l*Évéque, vivait en 1708. On ignore sa !
profession exacte : Toumefort le fait chhrurgien, |
llaller Dégodant , et le père Lelong officier. Quoi '
qu1l en soit, il s'embarqua à La Rochelle, le
le 20 août 1G99, en qualité de subrécarçue - 1 \
Mtr un navire en destination pour l'AÙdie. Il
débarqua le 13 octobre à Port-Royal, resta en
Acailie jusqu'au 6 octobre 1 7iM>, et (Hait de retour
in(nmmi« propose p-ir 1 jrm.it- >ir j-iiir U swTnWtwrf '
•Ir 1 1 r.irirj|«nn.
— mbiiii;x UQ
à La Rodiello le 9 rotciiiIm. 11 n^iforte defA-
inériqoe septentrionale plnsieiirt plaaleii bou-
velles, entre antres un arbrineso a Mies ^leum
jaunes, que Toumefort a nommé DèertwtUm^
que Linné a classé dans le foenre Lomieera^ H
que De Jassieu a rétabli comme ftenre. Il a paUr
la relation de son vo) âge tous le tilrvde : âe/a*
tion du voyage du Pari^Hofal de Tienrfir.
OH Kouvellt- France j dans laqueiêe on tmi
un détail des divers moucemenis de uètr dams
une traversée de long cours; In deteriptmm
du paySy les occupations des Français fw f
sont établis, les manières des déf/êrentes
nations sauvages, leurs superstiUmu et ieun
chasses, arec une dissertation exacte sur te
Castor; Paris, l708;Rooen d Aartadam,
1708 et 1720, in-12. Cet oafnirt CHupMé d a-
boni tout en vers, Aitensoite écritcn pme m^-
lée de vers. Le style en est p«o eotiMl, mai*
rauteoryexpoMqoelqiies bnnnriidi^wnitfiii
iiiciit a la nilonisatioD de I'AcmIw; il déail les
iiKnirs des Indiens, et «ionoe de npidcamiii
t'xarîs aperçus sur la botaoiqiie et l'hiataire na-
tun'lle des contrées qu'il a viailéM. A. dt L
Ijrinne, BMiotk. Atelor. ée ta èrmmte. - ffmtnré. i«
France littéraire.
l DiERiXGEft (Francots-Xavkr)^ iMol»-
gien allemand, né à Rai idii » lé tt aoÉl
1811. 11 fit ses première» •
de Sigmaringen et de Ce k H*
théologie sous la direction <jc * k
gue. Onlonné prêtre à Friboam
1833, il fut cliargé de professer )
au séminaire de cette ville» et m ivw
voya en qualité de professeur de thée
matitpie au séminaire de Spire et de pi
religieuse* au lycée de cette . En U
le titre de professeur 1 ^
théologie catholique de jb.
années il est président de b aodéti r
en même temps il est ciuroii
conseiller épisoopal. Outre de i
<lans U Catholique , on a de ■«■ .
Gœttlichen Thaten des Ckrit
tème de Tcruvre divine dans le
MayoDce, 1841, 2 vol. ; — .
nunts und die Kirchem
Zeit ( Saint Borromée el ■ •
son époque) ; CdoRne, •••" — j
Catholischen Dogmatik \ i
tique catholique); Mayener» , x
1830, 2*édit
LonrertaL-Urie.
* DIRRRISB3» (Jeam^
néeriawtafs, né A Anvers en li
II a laissé phisicm oorr • ■
natale ; tel est : ^nfrr
cresrens; Anvers, I77j, s '
/tu*n. cm. en Brivm.
i>iRRicx (rAnrlo-lMdi
vafier ) , antiquaire kr%r« n^ ■ '
vior I7SA, mort à ^nMmumà.
Il fut «uccetsivement cm i
r>.
hïKSBACH
t4i
ri ' ■ vru d uc lui :
ai e le ( ^
S"; — uii
i, 1814-IOI3, o ; —
irc5 s«r de
\ — M I
ynuTd (?c les prtviicycs uc*
ft <a révolution de Van 1540;
8, 1 vol. in-8"; — Mémoires
blic et politique de la ville de
son institution en commune
de Charles-Quint; Gand, 1819,
«cTj Charter-Boekje (Cartu-
ue Gand); Gand, 182C, io-8°.
rqvelot, La Ut t. fr. contemp.
(i e), tliéologien flamand,
» cioût 167r>. 11 prononça ses
</ avril 1620, dans le couvent
de Saint-Dominique, et en-
oDiiie et la théologie à Saint-
11 ^essiv nt doc-
: (1 r es . r it des
fi pro u
<U ue la gra ;, r't»
nces. On a uc lUi : Exa c«-
Ci di Cl opfimis
uileciioi i conse-
fi, (le Oevotis-
■e . e i. hrisl i ;Gaiv]j
1 le père Gilles
louu, ^ ; — Tract attis
empluitiay uun cuin qui-
us Tracffi/ui fxcrcUiontin
tiendis ; suivi {\o Tidctatua
. \one et a/})iegn/ioïie s ni
et tribidat loues ; Garni,
xiatus ffrevis dr ohtiontio-
^/nstitutiouum in sdcris te-
t667, in- 12; Orléans, 177<>,
land par Petrus Mallants
*iiibror8e Kstit^nnc, 1688; —
les de Dii'rkens ont été pti-
in-8'*.
'tia Pradicatnrum, II, 650. —
héque sacrre.
;), célèbre homme d'État
1430 on 1431, mort en
moins <lislin;iijé par sa
t loinatique, il eut
K^s affaires de la
ui cuarp' des conféren-
mond «lAutricfio, con-
ismond avait vendu
de riOur;;o;;ne, qui
nt au sire de Ila-
*ci|ue O'ioce, se livra
De tous les cantons
e plus inipatieininent
e du jour que m I«' dur
nu faisait pas cesser tct rioteficçi de H^gonbiicJ),
H figurait lïim \m réprimer et le* venger. Si
Cîiarleâ Je Témétaire aépHsJut ce* cîameurt
sorties des vûBée» otnicures de b Suii&e»
Louis XJ au contraire mi tirer ltabilem<înt parti
desdîspoMtions beUicjucuaea du canton de [îerne,
>icotas de Die^bôcb, cagné par Lo4ilfi XI, rem-
porta iiur Ad rten de Hui)ent>erg(ij le futur défen-
seur de Moral, qui pencbaU pour la pait, et sl-
îm au nom de ta république bdvt^tique un
traité avec la France, le 26 octobre 1474, Par
ce traité p connu ftotis le nom de VUnkm kéridi'
taire j Lotm XI *>ng^ca A faire camp ter
hm$ le^ ans «tans la ville de Lyon la somme
de 20;(ïO0 francs { aujourd'hui équivalant à
Hm.im francs ^ à &^ annis les eonfétlérés,
H h leur donner ilans toutes leurs guerres » et
^Eipet blement ooaire le duc de Bourgogne, aide,
:s<'fx)ur?i t;t déieufe* Nicolas, appelé d&ni ce tr^té
par Louis XJ, « notre ami et féal conaelïlef et
eharnbellau chevalier et advoyer de Berne t)^ ob-
tint des favt'ijr^ de tous genres, et fut dès lorf
considéré comme le chef du ^*arti français en
Suisse. Les Mémoires de Comûies rapportent un
arïe iîaté du & avnt 1475 et si^ïé de Nicolas d«
Diesbûtb, en vertu duquel, indépendumment dtif
vingt nulle franc» accordés p^t le roi, pareille
f^ommc devait être répartie entre les cantons (J«
îïenie, de Zurich et de Lucerue. Si ÎSicolai
DieslîacU prit une part active au commencement
(le la Kuerre eotitre le duc de Bour^o^ef cet lia-
bile diplomate ne jouit pas longtemps du ssuccM
de $a politique. Aprè$ avoir assisté A la balaiUe
d'riéricourt» iJ fut blessé devant Uïamont par un
cheval, et transporté à Porentruy, y mourut, dit-
on, de la peste.
Son cousin Guillaume de DiESB4cn, devenu
alors le chef du parti français à Berne, jona un
rôle très- important dans les guerres de Bour-
fîo^me et dedans celles de Souabe en 1499; mais
son <;oût pour l'alchimie et ses malheureux essais
d'explorations de salines et de mines dans le
canton de Berne, en société avec son frère iMUis,
lui enlevèrent une grande partie de ses richesses.
II périt en 1517, victime d'une épidémie, comme
son frère Quant à Louic, qui en 1515 livra Domo
Dossola au\ Français, il devûit la souche d'une
famille considérable encore existante à Berne et
à Fiibourg, et laissa en mourant (1627) quinze
(ils.
Jean DE DiESBAcn , troisième fi\s de Nicolas.
Il commanda en 1515 les troupes suisses qui
combattirent les Français à Marignan. Lorsque
les cantons suisses eurent fait alliance avec Fran-
(.ois V\ il fut mis à la t^te du corps auxiliaire
envoyé à ce prince en Jâ2l. Comblé de faveurs
par le roi, il l'accompagna en Italie, et fut tué à
la bataille de Pavie.
Sebastien de Diesbach, second fils do Louis,
combattit contre la France à la bataille de No-
vare. Fn 1514 il devint conseiller à Berne, et se
]oir;nit au parti français à Berne, devenu tout-
143 DIESBACH
puisiouit depok Vexpéditioo matheareose de la
conféOéretiou hekétiqnc en Italie. En 1521 il fat
député a^ec d'autres enToyés à François 1*^,
pour signer le nouveau traité d'allianco conclu
entre ce monarque et les Suisses. La même
année il conduisit des troupes suisses en Picar-
die, et Tannée d*après il commanda 2,000 Ber-
nois dans le Milanais. Nommé advoyer do Berne
fin 1629, dans le temps critique de la réforme en
Suisse, il se trouTa malgré lui placé à la tète des
troupes bernoises et des cantons réformés contre
les cinq cantons catholiques. La malheureuse
issue de cette lutte, qu*on lui imputa, lui fit perdre
son crédit, et on Taiccusa d'avoir été d'intelli-
gence avec le parti ennemi, lorsqu'en 1&33 on le
vit se retirer à Fribourg. Après avoir encore
servi en France, il mourut peu de temps après.
s. Zuffenbohkr, TabL hUt. de la SnUtei
DIESBACH {Jean-Frédéric de), général
suisse, né à Fribourg, en 1077, mort en 1751.
Il servit d'abord comme oflicier aux gardes suis-
ses en France, se distingua par la défense de
deux postes près de Nimè^e. En 1710 il revint
en Suisse, et entra au servi&e de TAutriche.
Nommé major en 1714 , il fit les campagnes de
Hongrie, assista à la bataille de Peterwardin«
à la bataille et an siège de Belgrade. Créé comte
de l'Empire en 1718, il montra un grand conrage
en Italie, dans le royaume de Naples; ca 1719 il
fut présent au siège de Messine» qui après deux
assauts capitula. Élevé en 1722 à la digm'té de
prince de l'Empire, sous le nom de Sainte-Aga-
the, par Charles Vf, il fut nommé gouverneur de
Syracuse, et en 1723 feld-maréchal général. En
1733 il Rervit on Italie, et en 1734, blessé à la
bataille de Parme, il se retira à Fribourg, où il
inoufut, sans laisser d'enfants de la comtesse
Victoire de la Faraone, qu'il avait épousée à
Messine (en 1727)* S.
s. Ench etCniber, Miç. Encgrl.
DIESBACH ( Jean ) , jésuite allemand, né à
Prague, en 1729, et mort à Vienne, en 1792.
Tour à tour proft^sseur à Olmutz, k Brunn, à
Prague et k Vienne, il enseigna les mathéma-
tiques à Tarcliiduc François, qui fut depnis em-
pereur d'Autriclie. Nous citerons parmi ses prin-
cipaux ouvrages, écrits tous en latin : Institu-
fiones philosophicx de corporum atirilmiis;
Prague, 1761, in-8^ (nouvelle édit. en 17C4);
— Exegesïi entomologica de Ephemerarum
npparitione; 1765, in-8»; — Tafmlarium
Jtœmo'çenealogicum liohmlas Balbini; 1770,
Én-4". S.
F.r«rli et Gnil»fr. JUg. Encfrt.
DIESSBLDOEFF {Jean-Code/roy)^ juris-
consulte polonais, mort en 1745. Il étudia à
Francfort-sur-l'Oder et à Leipzig, devint doc-
teur en 1693, et professa le droit et l'histoire. On
a de lui z De Pofestaie statuum Jmpehi pro-
tentantinm circa mafrimonia suhditnnim, et
jure relajrandi legem prnhiffifiram rirca ea-
dtm; Francfort-sur n>«lor , ir.'M, in i";
— DIEST
144
Inaugwratio de a^nlimiê le§e éiwimm ti km-
mana cretemdo; LdpBig, IMS, iB-4*; — H»
/urviieceni^iufirqNufia; 1496,ili.,iB-4«;— /Ht
RlgùrtpœtumaiimiUtahiiÊm e^mâqmêJmMHhm :
ibid., 1696» khA^i-^ De Jure nupmdOÊéiei
resolvendi kÊdi9kimaM wUm nmtueimliMtm,i
ibid., 1697, iii4«; — De Judiee ermèeeeemU;
Dantzig, 1606-1699, iB-4«; — De Sem^fkke au-
seraàiti; iUd., 1699, in-é*; — As «o fMrf
Justum est circa eu^la; filiid., 1600; — De
PerdUis in atea ; ibid., 1700, iB-4« ; ^ Preèm-
bitta juridica miteeltanea; ibid., 1701, iB-4*;
— Exercitationes Juetinkamm XJUi md dmot
priores Imtituti libroe; — Jhjwrtlafto de
Johanna Darda pueila Âuretê/memi: iG9ii.
Adélanir. SoppL à JAcber, JUf, VU* tmU,
* DIBgSgfOFB»(£feHrtTAIl),ii<irilB, Dé
en Suisse. H Ait dMDoiDe de OoMiMBi il cha-
pelain du pape Jean XXII; fl iji^te à rJUsfona
Ecclesiastica de Ptoléniée de ftirtnaiM «aa
continuatloD, qui ta derte 1316 à Tm 13M; de
est resKJ^ manoscrite. B.
Ooeen, dut les ArdUvm 4a GBrti, C. O. p^ M.
* DiBST (Adrien tan), peiDtoi MtaBdris,
né A La Haye, ca 1655, BKNt em 1706. ■ cbI
pour premier maître too pèra^ iMlAe pdlÊÊn de
marine; à dix-sept aat il te i
terre, où il se fit <
particnllèrenent par une eérie do ViflB
dans la partie ocddentile de Fia. ■
coloris, de la fratchemr, el réBHlMaildHi k IB-
production de oertaÎBt déliili, taie qao ta mb-
gos. Cet artiste se f» élevé plas kart dwasM
art , si une pauvreté pictqae <
ralysé ses (kcnltét.
Maffia» JTnrat allg, reiiffK.
DiKar (ffenri), A
1395, à AI ^c
à Deve . Ai*rc9 avur
mund f m ai I . à ] H
Hetdelbers: l«- "V
forcé de < c
pour fi M iwdOMve e» m
tenr, o21.Joiqa*CB
produ» «Je IccoDS d >■>
mfaiistre de l*ÊTa a
de Ifarderwvck 1«> ^ ra
professeur de tbéol m
En 1641 il q il f
et y remplit i"
trente ans. «uiiiur
vants s« l*6lr«
Studii tntxnugw%;% nrcBMVti
derwyck, 16.14; —
animx stfitu p
~ Fvnda DariatM m
Inpidibus; 1646; — r\
(um hastx GMiatki ; lb9/.
de théologie, il
liques avec edlei dôi
naturellenient le ~
Fr«c1i fl GraWr, jn§. Bmrffrt,
* llIKStIUlWEtt { CMiliaitine - Adolphe) ,
\ iltefoaiii^ né i» Siegtjn, le 27 no-
I tlt^man ï& 13 juin ia.15. il tém^i^a
^ dUpoâtttoo» pcmr la théolo^e,
i ^éducation jiartîcijlière, rius lard iJ
} teiDp.f que la tUéolojsie, Icà ma-
i,qul] fui clifiïîi'^fitf professer an lycée
ï-lii isb il échangea cps CoiwUoos
» «IJ#^ lie pToft-sscuT * récûlc suporifure
BAf OÙ 11 devint easuile directeur de lac^ui-
I é*mtmm BdentiGciur* ; il garda cette po-
riitB iBM|ii% m mort. Ses |inneipaii^ ourrage^
iHÉi ImêHfUcà der Trù^onometnê (Maauef
éî MpOOiiiélTie}; Bonn, ia!t4; — Cf^eoriiârr/^-
«inN|f$«EArA nachdémGriccàisdmi bmrbeitH
triDppitlinni de GéoiTiétîi<ï, d'après la méthofJe
pVfMt); llerlin, jS^lâ; Elberfdd, 182g ; — des
âaii^fepaft des outt^^à suifâots d'ApoUanius
4e^«i;ii Ùê Sêctiùm ratiùnU; Berliii, ISII ;
— BeSttiiom detemùnata; Blayence» IS22î
— Ùg im^hmiiîoniùus ; Berlin, 1823; — De
SMftoMf fj»Étrij; £]b«rre]d, lë31.
; mÊÊmwwmwWR ( FrédénC'Adofphe-Guif-
Êmm^r frère du précédi^t, pédagoj^e aUem^nd ,
■É a Sireeu, Ieî9 *xtobret790.U étudia à Tubifi-
^■i «I 4 Edtkoru, f^t ru 1»10 il »e reudU à Mm-
ftri^Ai tir<KBnf«d'^éducalîoD privée. En lëlJ
IMMai ii«Q«td protessear à l'école Becoodaire
4k W«mii, c0 i # 1 3 professeur à l'é^Le iiM>dèl«
-*or-l«*Meiii, en I813rccti^ur à Té-
! d'Elberfâld, et €n 1820 âïrtctmr du
» Dàmial de Mœrs. En I83î Diestcrwejï
i' à la dir«c:tit.iii du séminaire de^i cco-
iir« âfi Biflin. Des ratâ4^>nâ pt>titique^,
ulirr «a coopérât jun écrite au sy^tém^;
lin qui de jour en jour préTaJait th plu^
I Piu»sr, Jni ûrent |:ierdi-e sa poi^ilîon SfuH
iOÉre fcichhf>m m lB47. tl vécut dè.^ lors
I It Tiff priTép, ne s'j occupant surtout que
pêdagngpqufe^. {] fit paraître ausï^t un
I wamÊm û*4cnU polénuitucs, qu» lui atti-
il ém diienltéâ et tuétne des. querelles, St^a
*i^mgt tmfr?^f?A mni : Juhrbuck fur Leh-
4iina(f» de Péilaisocie ] ; Berlin, 1851^1862 ^
^^ni.; — Ctfxtnttnscht ComèinattùnsLc/nr
Éil' JlaiH *e géométrique) j Elberfeld, 1820, et
Lt" <vld,;— PraAiiicA^r lêhrgang/Ur dm
thi irt (fer Z>e«ficAcn Sprache ( Cours
pLiar l'étoile de la langue allemande ) ;
i, I «41-1*49;— Prô^/UcÂe* Rechmfyucà
r-und h^thert Biirgerschulen
î é'MsMbsBÉtàqaé^ |M>ur les étales primaires
I): Eitwîrfeld, 1843-1850, en cûlla-
i mf<c. Heo«er ; —Aufloesung i Solution,
^^ k rouTTige pri^4dent); Elbeffeld, is^o-
hoéàMchcs Hfitnilmrhjurden Gesoinmi-
tx * -Tteàf tiîi Mfchfiffî i Manuel métho^lique de
^K Elberfeld , ièjO, 3 voL, 5* éd . ,
^ UTecleinème llen^er.
C f f;rr-7f»f rr ) , théologien ri pltft«-
— UIlLlEKILtl 149
ftoplie alleitkand, vkaît dans l«i «ï^conde TUtiilîé
du di\-*«ptième siècle. Il apparlBDiait à l'urdre
des BéttédtttiiU. On a de lui : Variée fitties
phii^isûphiem ; Salzboui^, tG02, în'^*^^ ^ i}e
€<3^tû,Mîmdù ei Elementis; 1&C3, in-8'\
DiETË.<vnkR<^KJi (Jmn), théoloî^en alle-
mand, né à Dietenl)erg, au?Len\iran»«f Mayencep
et mort en irï34. Il &'^si siurtout fait connaître
par sa traJucUon allemaufle de la Bilile à l'usage
dea catlioliquea { Mayeni^e, lâ3V, réimprimée à
Cologue en ïS40, en 1&50 et années mu van tes).
DietanbeTiçer, entré dana Tordre fie Saint*Df»rni-
nique, diivinl chanoine et (jrand-itiquiîjiteur à
Ma^eoce. Les lutl^rit^s raccu£4\nt de ne {)m
avoir fait ^ traduction sur les testes orii^naux,
niais aui celle de Luther |>our FAncien Testa-
ment et sur celle de H, Ein.'ier t^ur le Kouveau
Testament. L'édition d'Augsbaur|r, 1776, grand
in-S**! offre une traduction plus moderne. On a
oulïlié les autres ouvrages itu domînrcarn Dk-
t^iberg , mais les bihlio^raphes attribuent on-
Ciore du prix aux anciennes éditions de sa ver*
sion de la Bible. 5.
Adfhmjrf SuppL â Jucher, 4iîç. r.ri./^ric*
uiETKfticH ( ffdmus) , médecin allem.inif,
né à Kjrtorf, le 24 juin IGOl» mort 1*t 13 dé*
cembre 1055, Il étudia à Gicssen, di??int maître
es art-s en Itï^u, enseif^na la langue hébraïque h
Lîlrn ; et ab") adonnant la théologie pour la rnérJi?-
einfp il Tint étudier cette ^lenco à Tutân^ie^
Altorfet W'îltenberg. En i^lâ il TÎmta plujîie4ir§
univensîtés italiennes, et en Je 27 il ^ lit reci*-
Tdrdijcteur k Strasbourg. De 1(128 à iû3^i tl fol
mérlecin de plusieurs princes d^Allema^e , du
souTcrain de ïlesse-DamiMadt, ensuite de Té*
lecteur tïe Brandebouri;, qui Temmena île Dresde
à Uerliu. Trois ans plus tard il aUa soigner le
|iriace roval de Danefiiark, ee qui lui valut le
titre tle conseiller et de tniklecin de la cour da-
noise. Devenu en dernier lieu méiledu de la ville
lie Hamtiourff, il mourut dans cette ville. S^s
ouvrages sont : Iiisxeriatio de arlhrUidei
Strastïoiiri:, IGÎO, in-4" ; — EUygmm plamtn-
rtim cŒlcsffïtm r( terresfritim ma^^rocunim ci
microcosmi; Strasbourg, îfi27, tn-8^; — Hes-
pmisfî madica dt prohaiionc^ /acidttite et naît
iicidulfirum fùntium Schwaiba^à muurran'
/É «m; Francfort, 1631^in-4'; -^ Vindicîit ad^
rersu.f OtiotiemTackeniuin; Hambourg, iGa.'j,
in-4''. L'auteur affirme dans cet ouvrage que dès
1622 il avait expérimenté sur un diicn la drcu^
lation du sang.
iiiETfiRicii (/ean-Conrad), plulolO|pie al-
lemand, né h lluiibach, en Vettéravie^ le 19 jan
vier IGkî, et mort à Gie^sen, le 2i juin 1069.
Il s'est fait eonnaltre comme tUéi>lo<ïien pmte«*
tatit, pliilolopje, historien, et a écrit phisîiîurfi
ouvra»ics sur la méilecine^ qui m^ ïiianquctit p.is
4 le mérite. Ses t»rinci|>au\ ouvrages sont : î}m*
tnbf df tmr, «/m.T^^ H nfgteelH ttci^nU
147
xrrhpforum seeularium et antiquiiatis ; C(^
l>eQhagae, 1638, m-40; — Hippoeratis Apho-
ristni illustraii; Gênes, 1656, 10-4**; Ulm,
1665. Dans le Latreum Hippocraticum^ etc. ,
Ulm, 1661, in-4'', Dicterich rapporte le texte
«l'Hippocrate avec la traduction latine en regard.
Ce travail montre que Dietericli était un Ix» hel-
léniste. Nous devons encore mentionner de lui
planeurs dissertations sur divers pointsd*histoire,
sous le titre de : Dissertationum miscellanea'
rum Pentas; Zuricli, 1654, in-4**; ^ Brcvia-'
rium Pontificum Romanorum; Giessen, 1663,
in-8";— Uistoria Imper atorumGermanicorum
familix Saxonicœ; Giessen, 1666, iii-4*'; —
Grxcia exulans, seu deinfelicitatesxculi su-
perUnis in grœcarumlUterarum ignorât ione;
Marbourg, in-4*'. Dicterich se proposait d'é<iiter
un supplément (auc(arium) au Trésor de la
Langue Grecque de Henri Kstienne ; mais Tou-
vragc, resté manuscrit, parait s'être |>cniu. Mor-
\\o( regrette que Dietcrich n*ait pas publié son
i;ran<l ouvrage sur la langue grecque dont on
trouve le prospectus dans le SpeciUum chresto-
mathix grxcic ; (Giessen, 1649, in-4'. Ses ou-
vrages posthumes ont pour titres : Andquitaies
hiblicœ ; Giessen, 1 67 1 , in-folio ; —Aniiçuiiaies
A'ori Testamenii; Francfort, 1680, in-fol. S.
DfHtKhtand Reai 'Enrpclopêtdie. — Adclong. SoppL
aJAchcr, ÂUg. t.el.- iM-tcon.
• DiBTERHiH {Jc(in'Georgcs)f\\\éo\oç;^m
alltfmand, vivait dans la première moitié du dix-
huitième siècle. On a de lui : Orafio historien
fie liltcrafis marggrafiis Hrandcburg.; Ba-
reuth, 1721, in-'i"; — f>c Moralifate Jubilxo-
mm , imprimis Ecclesiœ Lutheranx ; ibid.,
1717, ln-4».
Adelun?. Suppl. * JOeher. Mlg. CeL-UxU
* DiiiTEftiGH (D. Martin), polygrapho al-
lemand, né à Arolsen, le 17 décemltre 1081,
mort le 12 mars 1749. Il étudia b philologie à
Leipzig, et se Tooa à Tétat ecclésiastiquo. Il
Alt à la fois poète et savant. Ses principaux ou-
vrages sont: Desplendidispeccatis supersti-
tiosx antiqnitatis ; Berlin, 1 709 ; ^ I>r Cultura
Lingux Gcrmanicx; ibid., 17 1 1 ; — Z)f Alfmo-
rabUilnu quibusdam Marchix Jirandenbur-
gicx; ibid., 1715; — De or tu et progressu re-
tigionischristianx in Marchia lîrandenb. ad
puriora tuque .«ocra ; ibid., 1718; — Kurzer
mterricht von der Augsburgischcn Con/ession
( Courte Instruction au sujet fie la Confession
dWug^boorg); 1730; — Herlmische Kluxfer»
und Scfiul'historie ; Berlin, 1732, in-8*; —
Pîexus philaiophicus Grammaficx iiebrxx ;
îWil., 1739, in-4".
Moi cr, JetzUeb. Tkfol,
DIETERICa. Vop. WcntSAX^.
l »iETBRir.iis {Joachtm- Frvdi rtC'Chri^'
finn), médecin vétérinaire allemand, ni» à Slen-
ilal, W 1" mars 1792. U reçut sa première ins-
tmrlion n Wusteriuiusen, où son |)èrc était em-
ployé ^ Vortmi ; on lui fit en«!uitc appnwlre l'rlat
DlKlhJirCIi — DlETERia 148
I demaréchal-l(emBt;puHUvayaGn, Mîvaatni-
I sage de la plupart des oavriert de ta profienioa.
I i^n 1813 il entra oomme étère mâitaire ;i l*Êttle
I VéténnairedeBeriin, etao aortirde cetteé«rir
I il fut nommé élère roaréditl àm hana. Après
; avoir pratiqué peadani ptoaieura maéeg Tart
vétérinaire, il étudia la iDédedae et les idcacci
Daturellcs; U passa ses examens en 1817» et fol
nommé médecin vétérinaire sopérieiir, et em»
voyé en France aux frab de TEIat pour j étu-
dier les haras, l'élève des chev ain cl les éta-
blissements de mérinoê. A aoa rctoar» il visita
dans le même bot scientifique le WnrlmtiefK.
la Bavière, rAntriche et la Hoo^rriA. AppdéA pro-
fesser à rÉoole Vétérinaire de » » ie démit
de ses fonctions en 1823, poiir m noi-
quement à la pratiaoe de son a a
flans des ouvrages ' i. «i i ,
les résultats de soq cxyc e. uM m»
sont : Handtmch der \rtvfim
( Manuel de Chirurgie vétérinaire; s
18*5; — AntcUung da$ àUtr «
kennen (Moyens de coi le k
vaux ) ; —Ueber diê E^fv^*^
de ferrer les cbevaox); B
Gestût^und ZuehiMMi9UsK If /fia
tion des chevaux et lei I • ■ :
1842, 3* éditioD; — i ■»»
cxellen Pathologie und 3 i
wirthe und Thieraei s t mmm
logie spéciale et de tl» «
propriétaires mraux i
naires); Beriin, 182&, et iQi»t»«»
Handbuch der allgetmeimeH umd
Arzneimittellehre (Manod de '
générale et spéciale); Beriio, 1825: i«
fin, 182}-
I •éesM
• >
I
Ji
tion ; — Catechismtu der P, f^s»
téchisme de Télève des cbevMU ' ^
cet ouvrage a été couronné; ^
praktischen P/erdekenntmiss i
connaissance pratique de* <
1834; 1845,3*éditioo; — i:
terinaerchirurgte {% m
rinaire); Beriin, 1842, c% >^
Handbuch der Geimrtshùi^
cal ); Beriin, 1845; — Handkmm^
ten Hausthieriueki (Hanael
animaux domestiques ) ; Leipi i«
CAmrenttiaiU'LaiKom,
; DiBTBEici (CAarlet'IYtf
statisticien etécoooBMate alltni—i.
le 23 aoOt 1790. 11 commeMa
versitairrs en 1 809, à KoN
en 181? à Berlin, où il
chez le ministre d'É lui «.i
il se livra, sons IcspmMMei
et Biihs aux études fais
fut mis en rapport avec i
nieor géographe ea 1813, u
campagnes de 1813 d 18U. *
«ensuite comme ofUder, cl soh
durant b camnanede ISI»
f4i DirrERici
b pEiàx lui rétublic ^ ^INcràCi» fonction <i ciriU>s ,
tl PoNtdiim et de cijDéeiUfren titltt. Il ci>B-
l è Vm'^voïimiwa de llDstruiiion publique
MOU II inlililère Slda-Alte^iïstmi m 1820, £n
Ii3i à Ûit odouné profî^i'uf d'c^iiomû<^ ptilî-
llfB i hiiiiir«nilé <l« Berlin, et en i S44 dirt^eur
éê hÊimiÊ de ttalistique hn de la retr^tc d'I lofT-
mmm,,êméBmw^ lÈmd : D^ i^r^i et raiime œcù-
imimm pMêemi dùeendà; lîerlin, iS3â; —
Càtàmàtiickûfmâ stntïsdihe Vebcr&tchi ne^
èmdm Vairmït^icn tm prruJisichai Sinûte
(êfmm liifctariqiiiî cl sititrstiquc ih^ mûrej'
^ÊÊêéÊm ivTvj&mta* iiruâSieii)^ DerJîii, iSJO,
étâ Verkfhrit und Verbraurhâ
I Stûate und im tJifulsçkt*n
(Apeitpi stfifistiqiK' fl^s (irmei^
pBi«l|rlêd€ €Oii«<}iuiit«tîoii et d'i^hange ilanâ
l^mgmmat êe Rrtuse et ûnm runioa doun-
i^»riiiHiMci»)i 1M4, à^ec aildîtiuo^ de t844 à
tà^l i ^ 0^ rolâiU^À/Jlanf/ Ou prêîtssûcheft
JiMieCLeliitt'élredans rf:tAt pruââi4>n) ; lierlin,
tMAr <»À. ai fi«i)çjiià« f»arMt>r«ziu de Jonni>À,
fkib» li4S ; ^ StaimèSi/ie Tabeiten des prat&-
tWfhm simH^ nach dtf fsmttlehen Auf
«itar POU 1B43 (Tabfeaux «tdtiatiqucH dr l'E-
m prwiiicti» Ciiiïrès le n-cetiseiuï^nt officii*! dt'
ifili; irflin, 1845;— TaMien uml mnt^
^eàg SmknchUn ueber den prem$\scht'n
$ÊmÊâ fi^rém Jahr |H49 (Tableaux et d^K-u-
ï J i Brftin, i 8j 1 ^ 3 v Diurnes j — Mittheitnn*
éiê StatLfiUûAen Vereins ( Commtinïra-
I éi k harJéU de StàUstique) ; — Ucber
âférti mnd Capiiat (Du Travaj] et du Capilal ) ;
-.^Sm^rSfttCI ( Frédtrk\ fUs aJnc di- lYcono
«é le OjiiilH |g2U orientiiitâte iilknnwnd.
i&i k tlHMltJfpe à IJûUe et à Berîiaj et ]\\^^
i «'jtliioni *ou'* R(pdit;er de Halle aiiv
■n ivrviïttte^. ApïC5 s'Hre fait riTe^oir en
ff XVO& piWié ^ cellp m^casion le poenie
i Ëtuiamaàti f( Sri/eddatiifi f Leîpïif;,
, ï *? rrTHl'if au CaJn' apr^î (m court séjour
rît H 4 l.nmtri'ë. If eiudîi) alûf^ï Taralit: îk
d'un chàk^ Visita la ILiiite-Ègyple, le
, Ji*ïBMl*fne| |>àmaj», el revint jMr Con&tan-
Atl»€ties et TriP^ti^ Au moh d'tjciobre
il woimnif* pn^t^M^ur îhLijipleûnt à Ber-
I lïwt* di* mars iHâ^ i>fi h\\ donna If^
dn>î:Tn.aq de IV*fn[jasivide lî*^ Londres h
r>\4é. Il a diinne une édition du te\k*
r.i//^^aA; Ldpïig , ^h:,l ; et une
en levl*? amlic a^ee le cmniiientaire
pc^i£r»p]iL' àUei[iand,Eie a ^iiremlMjr^,
I6IS», rtwrl ïi-2rcvri*T 1637- tl
i t!tr>ff, TuHiî;;m", lïûle, el SlM^bmirji,
-- D/ÉTaiCH 150
ait it fut reçu docteur, le H août 1649, Adiuia
au coUtige des avocats de ^a vïHe nalak, H cti fut
nommé ilojen en î6S7. Il était phUoBOjktK^ ^t
poète autant que jiirt^con suite, ^m prineipau**
ouvraï;es sont : Cmnparafio Reipùàtéc^ Aùnt\^
eum Hf^pubîita Veneta^ in ùra/tone qtmdmfi
Àitorpkn rermta; 1043; -Bibliotàeca Aortca
animaia ; ihid. ^ iôn;— Oraiiont!S quinf/itit
varii îtrguni£nH;Mé.^ 1&59, in 12; -^Thé-
saurus prascticm C. Besoidi cum addUio-
nïbm smx hi$torico-polHi€û-phiMùpc*}*jiin*
iîicts; ïbld., iflgTj^fol în-fet*; ^ Hmetnrinm
Mich. ffamÉnamii in Indiam ùcddeniairm f
— Trûciatm de amore prxmatnm; — Orbi$
ïmuus iHératorum deUcius.
■ DIETMAR , pôéle allemand du Ireiiî^me >*ié
cïe, figure au Jjotnbfe des Mlnne-^aemjer ou
troubadours d'outre-Rliin ; il R'eaî consîcrvé
quatre de sei elTaoaou* {Liedêr); elles ont ét«
trnprïméeâ dan» les reeuâits îndiquéa ta aourue.
n,
• Di ETM A R ( Jmn^GuUlaume ) Jur^ficonsulUr
alk•fïîa(ld, [latjfd'Oberkatz, vivait eneoi-een 17'iS,
Il étudiaà lémià partir de IG93f fut reçu i)voe4i(
en 1695» et devint docteur en 1702. tl a lains^ ;
tiiiputatio inau^uralis de înitithbm ^pomn^
ilorum dlvislombuâ^ léna, t702, in-4'* ; — -Dit -
pytatio de dmnmifi juruidtcliùnis mtdiâtù'
mm; Mû., 1710, in-i'; — De prmcriptiom
/mdali; ibid., 1712; — Prafàtiù ad J&,
Sfrsiicfiàà UaiicùnparHcuiare Jiths; îbid.,
1719, In-i" ^^ l^'ùl^ ad insHiit/ione^ Jvstinia-
neffj; ibid., 1720, in-*^ ; — De Pr.txcripUone
anomala; Ihiû., 1723; — Di^ Jure pedmiCo;
ibid., 1743.
niRTPOLD mi DieTnOLtl iThétibatd),
préïrtt allemand, né en 1189. Il Tut éT^pîo du
Paysan , et fit avee Frédéric Barbe-Rouiisc le
\oyage de la Terre Sain le ; il mourut au relour.
On a de lui : EpUMa ad Trî^anonêm. Fatiri-
rius dit qu'il ne connaît pas d'outre ouvrap êê
rv. pn^lat.
t»iETAicH, nom d'une f:imille de tiotaniates
allemanrïa, dont voici les noms :
DiETRiCH (.Jrfflm)t né à Zicîçeohain, le I"'
novembre I7i i, mort le 10 juillet 1782. H se it
eomme bfdanisle utie si iijrande réputation, que
Linné ne dt^ai^na pa^ de correspondre avec lui.
UiETRicn {Jean'Adam)^ fils du précédent,
ne ïe n juin I73Î*, mort le i" septembre l"M.
DïErTîiirji ( Jean-Micket ) , l'alnt' des deux jili
du précédent, né à Zicftenhain, eu 1767, mort
11- 30 juin nM. Il fut agronome et botaniste,
comme avaient été son ]>ére et soa aïeul.
* Ui^^mmtiFrMém-Tht%phiie)Jt\%\\miéA^
JiMn-Adam, né le î^* mam irim, mort a El*e^
n-irb, ïe '^ janvier l»jn Tl eroTil parUrutièfaï
ment sur Thorticulture. Ses principaux ouvrages
sont : Vollstaendiges Lexikon der Gaertnerei
und Botanik (Dictionnaire complet de la Bo-
tanique et du Jardinage); Berlin, 1802-1810,
10 vol. ; — /fe^isrer (Catalogue); 1811 ;— Piach-
trœge ( Supplément ) ;* 1 8 1 5- 1 82 1 , 10 volumes ;
-— IS'eu endeckie Pjlanzen, ihre Charakie-
ristik^ Benutzung und Behandlung {Plantes
nouvellement découvertes, leurs caractères, leur
usages et leur culture ) ; Berlin , 1825-1835; —
ilandbuch der botanischen Lustgaertnerei
(Manuel botanique des jardins d*agrément);
Hambourg, 1826-1828; — Bandlexikon dèr
Gaertnerei und Botanik (Lexique manud du
Janlinage et de la Botanique); 1829-1830.
; DicnticH ( David' IS'ath€miel'Frédéric), fils
de Jean-Michel, né en 1800. Docteur en philoso-
phie et attaché au jardin botanique d*Iéna, il se fit
connaître par une série d'oravres botaniques d'une
parfaite exécution. On a de lui : Deutschlands
Gi/tp/lanzen ( Plantes vénéneuses de TAIlema-
gne); léna, 1826; — Forstflora (Flore fores-
tière }; léna, 1828-33 et 1838-40; — Flora
medica; léna, 1831 ; — Flora universalis, en
figures coloriées; 1831-1852; —Deutschlands
Flora (Flore de TAllemagne); 1833-50, 7 vol.;
— Lichenographia Germanica; léna, 1832-37 ;
— Deutschlands œconomische Flora (Flore
économique de TAllemagne); léna, 1841-43,
3 vol. ; — Encyclopxdie der PJlanzen (Ency-
clopédie des Plantes); léna, 1841-51.
Concertât.' fjeTieon.
*DieTRiCH (i4/6er/), botaniste allemand, qu'il
ne faut pas confondre avec le précédent. On a
de hii des ouvrages estimés sur la botanique.
Les principaux sont : Terminologie der pha-
nerogamischen P/lanzen (Terminologie des
Plantes phanérogames) ; Berlin, 1829, 2* édition,
1838; — Flora regni Borussici; Berlin, 1833-
1844; — Flora Marchica Berlin, 1841; —
Jiandbuch der pharmaceutischen Botanik
( Manuel de Botanique pharmaceutique) ; Berlin,
1837; — Botanik Jur Gaertner und Garten-
freunde (Botanique des Jardiniers et Amateurs
dejard'uis); 1837-39.
Conrtnat -Ijexiron.
DIETRICH, DIRTRICT 00 DITRICH ( ChriS-
tian'Guillaumf- Ernest ), peintre allemand ,
né à Wcimar, le 30 octobre 1712, hnort à Dresde,
le 24 avril 1774. Il eut pour premier maître
son père; plus tard, il étudia le |>aT5age à rjécole
de Thièle. Mais ses dispositions particulières le
dirigèrent mieux que ses maîtres; aussi ne
tarda-t-il pas à se faire connaître. Parmi ceux
qui apprécièrent tout d*abon] le jeune artiste ,
on doit citer le comte de Briihl, qui liabitait
Dresfie. Dietrich peignit pour les cliMeaux et
résidences de ce seigneur des tableaux, dont la
plupart furent détruits dans la guerre de Sept
Ans. Recomman<lé au roi de Pologne par le
comte de Brulil, mais se voyant préférer 1rs
|w*intres italiens, il résolut de visiter la Hol-
lande. Avant d'exécoter ee prajelf 3 «H* trarjOei
une année dans sa ville natale. Égriewcnt ap-
précié par la cour de Dreade, 9 ee mdil msx
frais de cette coar en Italie dan l'in^fc 1743; à
Venise et à Rome, Q étudia les dMTt-d'owne
qui y abondent, et diercba à •'iappropricr par
l'étude des modèles les qnaUtét qui loi m»-
quaient, sans rien perdre cependant de mm ari-
ginalité. Cest de son téiom d de aci travaax
en Italie que date la popularité de aci «nvrei,
qui bientôt se répandirent <
France et en AOeoiapie. A aon relov «
pays , Dietrich, qne WinckelmaBa appefaril le
Raphaël du paysage, devint profeaaenr à TAca-
démiedes Arts.
Les prodoctionsde Dietrich aontMnfcfCMfs ;
la seule galerie de Dreade poaaèda tnalfr'^Balre
de ses tableaux. On a pobUé en tllOà LÔp^
en cinq cahiers, gravée sur pier tc^ ém éalàm^
études et esquissée de Dietricli;aei yav le»
sont aussi recherdiées qne aea tableaax. te cite
parmi ces derniers son Adorahùm ées Jtayet,
exposée à Paris en Tan ix ( ISOI ), et « C^vri-
fiement qui appartenait an cabiaet ta rois de
Pologne. La manière de Dietrich ertinvci na-
turelle; ses figures peuvent rivalaerafcccAi
de Bei^em , ses gaxont et tca plnlea avec
ceux de Desjardins, ses mlnea avec celaa et
Pœlembonrg. Comme FJihrimer, fl taàtéÊm cl
fait contraster liafailenient lee fMbpea, d.
comme Salvator Rose, il sait TfpnàHktitm
leur vérité une roche, une carrière» M B dr
sable ou de pierre. QfaMak à la vcvIhr. I h
rend presque avec la même pertëctionya i
Lorrain. Les gravures à rean-fwlec
Dietrich forment environ 160
plus remarquables sont: Jupiter mad ,
1735 . grand in-fol. ; -> ^'érom to
/es /tfriei: devenu très-rare;-* UfCtkmMé
la foire , dans le go6t dXMnde ; — Dm Ahv
et ses Enfants, à la manière de Mtarii; — Iff
Christ guérissait Us ma/^rfei; 1731 1 ^ tm
Rémouleurs, àasak t ; i î —
La Résurrection àki M re. ■ i
Rembrandt ; — Les M^ ^
Le Dentiste; 1767; — i*r jr
bglle; 1745; — Loih et $e$Jt i. i.
Sacrifice d^ Abraham ; 1731 ; —
préchant la multitude ; î i — i
<fii/ef,àlanianièredeRcnifani t —
Fuite en Egypte; 1731 ; — L\
devenu rare : — Um Port de
ce fut , dit- ■
exécutée pir u i — oonm é '*
Ifaissance du % m ; 1740; — i«
Egypte; — le i isl eue
Temple; 1721; — i^C a
V Adoration des BfTj ; i ; —
lard et sa Famille;^ mxP '•M'
Jardinière au cAo^em éepm :t
— un paysage où Ton voit aiiiM
Brrg&e presque nur, H rlf«-
1Â1
BlETRlCn — DlKTniaiSTKI?:
ti»4
f appuyant tur une génUst^ — un
f&it4i^ rfpréif niant Venus entourée d'Â-
WÊmf$; }7<tï; — Un li/^ sauttîge ti murtla-
fmms,49m tt* ^ni^ ffi^ Salvntor Ho$&; I74S;
^ ÂJt iktfiité tfr4 Otin; 1764; — deâ bustes,
Diilrkli Ml ikigii^ci UntûX d'un Tiioiio^rairun«,
tapldld« It Mtf0 D; t^titût, t^iiiiA, du nom tout
robrr iHftruIl ou Dktnaj,
METtttcn ( Fhii$ppc~Frédéric^ baron i^i ),
ï francfti», n^ à StïUshourg, eu 1748»
ti ÎS di**"rmbr« ITÙ-H. Il s'ur^-upail
k d*tif»totn? nalun'lïf^ prîncî|uiîemcnt d«
ift ikiblinU plimirun* niéinoircs <|ui
t ki potta de i^Acad'^m**.' de;* St'ien-
ai Ai fruteCp de la Sodé Le àt^ Vutmix de
h tMn« éi B^dîuet *\è cdl» d«.' Gif^tiio^iié. Il
éwii< juecMitTcrtïfflt, ayant la révolution, cuni-
WÊimÊmêm roi à u nhlie dffimmesf de^ bouches
à iM il ée» liettU du royaume , Kecrélaire âm
Dis du r4}mte d'Artots romtne co-
dt'* Suisse* et Grisons ^ mtcrprèle
I éii Mérile, membre du corp^ A& la
^ 49 l'At&acie, et conseiller noble k Stras-
Imi^ n fiit élu premier maire i^ou^titutiounel
âtMfmhsmrg, et eut des fïpimrïus trè^i-proLiou-
«É»iB ftffcir d« l4 révolution; en même temfi^
i HMt tfwU parti&ïn de la nionarcbre. IM là
À^ia &i:^s dans sa couduite tM>litLqu£, qui Font
ml juf^i^r et qui le reudircut Tohiet
rAHitraJictoir»^* De* 17 ÏW) Salles le
çalt à iMti^Uïbk'e copâli tuante pour parti-
m Êst% mancruvres pratiquée» *m AUac»!
lU nèvolutîon. Eu t7ti2 Dietricb, tout en
■b^Dt tiu^tilé au fiarti moutiii^imrd, trrsnoi-
nwcoiïfi de E^e pour lu dl-feiiÂC du ptys,
i frl fhi««t qu'un certiÛM LcvCque i^réteiidait
r rreu de lui cinquante louis à coiïi[ite p<)ur
^ le roi de Prusic^, CVst à cetle «^[Hique
r ftoegcpt de Lixle , qui loj^eait chtu i>]t:lri€li,
iciu» M9 %eu\ les parole?^ et là tnu-
f fie la Mfir^eiiiaise. A la chut<î du Irûoe,
i i4 Et &î^er [*ar le eonwïil iiiutiici|Kil
Hnirg non ^dre«!ïe jtour demauder là |iu-
\ ée» autfur& des journées du 20 jum et
itrrî. \rn rlécret du tS mût le tnauda
re. 11 pml âlor* la fuite, et se réfo|çia à
» 4" ou il (écrivit à l'asisembl^^e que lu rtgmair
I panbi«.ajt menacé le forçait t^Mlo â s'ev-
li fùl aU^Fï tji'ï-crit f>tir la li:^ie di's énu-
i qm le détenu ina à rentrer - et en uf>-
17*IÎ 11 se constitua volontairement
k VXhhèjv, Le 10 du méîue mois ,
H d^'N'tfr d'accusation. U fut trajluit
éI d^ Stra*b.jurg, qull récusa aimme
de fiarUâJitC" ; puis à CpJui du
ni f acquitta, *ur la déclarât ton du jurj,
i t7^:i, Rrtinu en prison, il lut renvojc
1 il Ihbunal ri^volulioiinaire tle Taris, qui
i 4 oïort, le î^ décembre 1793. Son
t«nï 1 7'i5 U r4dialiau de Dicttii ti de la Itslt-
I fie» émïgri%,et la reâUtution di^^^ blnm pâtenieb^
On a de UietrirJi : LtUrtA th ^L fefùtr ù .V. le
chevahtr de Born^ sur ffiUiûtnt nutureUe <îe
i'fiatàe^ traduit de ralleutarnl ; Stra%bour|* c!l |*.\.
ris, 1 776, in-a^*î ^ Trativ ihUmqut dr !*Àir el du
Fcii, traduit de F^jllemjinit do SchiX'lc; I>arîi*, iTSà,
in-8" ; cel ouvrage est femarquJiUUî piir le grmd
nombre d*observations imporl.'mtPs tpi*ii rtn»
ferifte i — Sappiéui^Tit tiu Trmie de T Air ttdu
Feu; Parti, 17B&, in-l2; — Dexvripitmjt rfe.i
f^ties de miner ni , ci */•*«« fif^uchv^f ù /ru de
Ftftnce; Parié, Uidot jeune, l7S6-lS«o,0 parties,
3 vol. ui'4% avec planches. Le r^ volume, eiidnii^
parties, est intitnlf^ ; Description de-i ^f^^'t de
fnlnéraèt dex forges et de$ salines dfs Pijrt;-
néeSf suivie d*Oùservations sur le ff>r m€Lz,e ti
sur £e^ mines de Sanis^ en Poitou, Le* di'u\
autres vulumeft ont pour titre : De^rrkptmn des
if i les de mi fierais j /orges t snlmrSf tvrrmr*,
irrjtltries^faliriques de fefMune^paraîaint^
Jnïenee de la ijarraine et de la basîc Atsace;
— Ohserrni ions sur V i n té Heu r des m un la^ n ex ,
traduit de rallomand th? Trelirtt» avec un Ptnn
de Minéralogie , traduit ih Werthcim ; Parlu ,
17S7j io-fol,, avec cartes et ligure* î lo Iraduo
teur a joint à cet ouvrage un savant e4)iiifm*u-
tatre et une longue prérare, qui e*t reruplle de
vue* tieuvei mv ta g;t*u]^apbie pb^alque; —
Vitidiciité&gmfTlis Graiiani de resertptimte ;
Strasbourg, 1787, io-S*;— Mémoire sur Icm
orrw; dana le» àt^nmires de VAcademie de
I7fl7; ~ Protrédé particulier usité en himfm*
sïn et en Périgerd ptmt fabriquer du ./fcj*
f7/rr; thid»; — Description des mmvs de franco;
le tilÀ de lanteur Qt honmia^eile cet ouvmi^eau
Corps Icgiîilalir en I79Û; — Mémoires, sttr i(\%
arttres qui peuvent être empio^fés mtx pîmi-
iations le lf>ngdes routes, av&ç F.-L, Hanmier;
Pari* et Stinabour^, iSOj^ In- 8". Dietrieh a
i!u outre fjit paraître plusieurs disserta lions ém
allemanil ^ur la minéralogie ; elles sont inséréi^
rlans les Mémùires de la Société des Curieux
de la Nature de Berlin.
f(ei:iifit drë .'Savant* etrattif^ri et fJtvtâém^ d^ê
France iitUruirë,
0iirrRicii5TEllf {Adam^ «eigneur^^U ^i"
plonnate allemand, naquit en 1527, et inoarut
ic 1j janvier 1590, Ce diplomate célèbre viul
à la cour de Ferdinand 1*' en îb^l, a*:coni|>îi^
gu.t Tannée dY-n^uite MaTLimllien en Espj^ie,
iiu &u|et du mariage de ce prince avec riufante
Marie. A sf>n retour, Maximdien envoya Adain
ife Dietriclïstein à îuspruck auprès de Charles-
Qulut et auprès du roi Ferdinand à Grali* tu
15S2il a^Msta au traité de Passau , en tà5j H
fut présent à la diète d'Auijsbûurg; il remplit
deux jiûfisions délieales auprès de PliilrpjH» Il
d'Eâpagne. On peut regarder m feîation i^ur k
mort de don Carlos comme le doeumcnt le pi un
àutlienltque qui existe sur ec malheureux é\é-
neuiciil. tin 1^01 l'infante, ^\vn reinit de B^
ment sur rhorticutture. Ses principaux ouvrages
sont : Vollstaendige* Lexikon der Gatrtnerei
und Botanik (Dictionnaire complet de la Bo-
tanique et du Jardinage); Berlin , 1802-1810,
1 0 vol. ; — Register (Catalogue ); 1 8 1 1 ; — Piach-
trxge ( Supplément ) ;* 1 8 1 5- 1 82 1 , 10 volumes ;
— Keu endeckte Pjlanzen, ihre Charakle-
ristik, Benutzung und Behandlung {F\àsï\e&
nouvellement découvertes, leurs caractères, leur
UHaj;es et leur culture ) ; Berlin , 1825-1835; —
ilandbuch der botanischen Lustgaertnerei
(Manuel botanique des jardins d^agrémcnt);
Hambourg, 1826-1828;— Bandlejcikon dèr
Gaertnerei und Botanik (Lexique manud du
Janlinage et de la Botanique); 1829-1830.
; DiETRicH ( David' Nathaniel'Frédéric), fils
de Jean-Michel, né en 1800. Docteur en philoso-
phie et attaché au jardin botanique dléna, il se fit
connaître par une série d'oravres botaniques d'une
parfaite exécution. On a de lui : Deutschlands
Gi/Cp/lanzen ( Plantes vénéneuses de TAllema-
gne); léna, 1826; — Forstfhra (Flore fores-
tière }; léna, 1828-33 et 1838-40; — Fhra
medica; léna, 1831 ; — Flora universalis, en
figures coloriées; 1831-1852; —Deutschlands
Flora (Flore de TAllemagne); 1833-50, 7 vol.;
— Lïchenographia Germanicn; léna, 1832-37 ;
— Deutschlands œconomische Flora (Flore
économique de TAllemagne); léna, 1841-43,
3 vol. ; — Encyclopédie der PJlanzen (Ency-
clopédie des Plantes); léna, 1841-51.
. C(m vertat.'Ijeiicon,
^[DiETRiCH {Albert), botaniste allemand, qu*il
ne faut pas confondre avec le précédent On a
de hii des ouvrages estimés sur la botanique.
Les principaux sont : Terminologie der pha-
nerogamischen Pjïanzen (Terminologie des
Plantes phanérogames); Berlin, 1829, 2* édition,
1838; — Flora regni Borussici; Beriin, 1833-
1844; — Flora Marchica Berlin, 1841 ; —
Ifandbuch der pharmaceutischen Botanik
( Manuel de Botanique pharmaceutique) ; Beriin,
1837; — Botanik Jitr Gaertner und Garten-
freunde (Botanique des Jardiniers et Amateurs
de jardins); 1837-39.
Conrer$at -Uxicon,
DIETRICH, DIF.TR1CT OU D1TR1CH ( ChriS-
fian-Guillanme- Krnest ) , peintre allemand,
né à Woimar, le 30 octobre 1712, mort à Dresde,
le 24 avril 1774. 11 eut pour premier maître
son père; plus tard, il étudia Ie|)ay5age à Tjfcole
de Thièle. Mais ses dispositions particulières le
dirigèrent mieux que ses maîtres; aussi ne
tarda-t-il pas à se faire connaître. Parmi ceux
f|ui apprécièrent tout (Pabonl le jeune artiste ,
on doit citer le comte de Bnihl, qui liabitait
Drosfle. Dietricli peignit pour les clhMeaux et
résidences de ce soigneur des tableaux, dont la
plupart furent détruits <]ans la guerre de Sept
Ans. Recommandé au roi de Pologne par le
comte de Bnilil , mais se voyant préfériT Irs
ItHntres italien^ , il réM>lut de visiter la Hol-
lande. Avant d'exécuter eeprajet, il aHatniTJdlef
une année dans sa ville Mtale. Égriewcat ap-
précié par la cour de Dreade, 9 ee mdit m\
frais de cette coar en Italie dan Fiinfc 1743; à
Venise et à Rome, il éCndia les cbeb-d'ffvvie
qui y abondent, et diercba à slapproiirier par
l'étude des modèles les qnaUtét qoi lui m»-
qiiaient,sans rien perdre cepcodaBldeMMiari-
ginalité. Ceai de son s^ioiir d de aci tnvaax
en Italie que date la popularité de aci «nvrei,
qui bientôt se répandirent
France et en AOeoiapie. A aon relov <
pays, DIetrich, que Wincketmana
Raphaël du paysage, devint proffli
demie des Arts.
Les productionsde DietrichaoBCm
la seule ^erie de Dreade Doiaèdf
de ses tableaux. On a | # • j
en einqcahicra, gravéà Mir pterrc,
études et esquisses de DieCri n
sont aussi recherdiées que aea MwaM». ^êk
parmi ces derniers sob Adorahom ées set,
exposée à Paris en Tan ix ( iSOI ). ri-
fiement qui appartenait an •
Pologne. La maiiière de Dietiicn •
turelle; ses figures penveat riv r »
de Bei^ero , ses gaxoot et aea ' p-* i^n
ceux de Desjardins, ses i ea le
Pœlembourg. Comme Etzl p
fait contraster 1 m i
comme Salvator nu», h
leur vérité une roche, ma c«ti .
sable ou de pierre. Qo I la i
rend presque avec la mêihe ■ IUbime ^
Lorrain. Les gravures à V
Dietrich forment envii | i
plus remarqualiles sont : ^wptier wn» à
1 735 . grand in-fol. ; — Kérom t \
les furies : devenu trèa-rare ; — j •
la foire, dans le go6t d*Ortade ; — ti
et ses Enfants, à la nanièra de — <
Christ guérissoMi Us maim i#m : — .
A^mou/etirs, dans le 9dM d^ i i;^
La Résurrection de Laara. i
Rembrandt ; — Us Musi ^
Le Dentiste; 1767; — U . v»
bglle ; 1745 ; — Loik et sesjuées .1. -
Sacrifice d^Alnraham ; 1731 ; -* J
préchant la multitude:
<f û/es , à la manière de I
Fuite en Egypte; 1731 ; -- 1.
devenu rare ; — Um Port de
ce fut , dit-on, la pienaière i
exécutée par Dictofcb ; — ÀwJrf J
Naissance du CkrUi; 1740 ; — êm
Egypte, -- U Ckrlsi
Temple ; 1721 ; — /^ C i
V Adoration des ^ ■ / «u ; «- 1-
lardetsaFi a—MJCi * ';V
Jardin ière omet éep : I'
~ un paysage OUI OH Tf •
Bergère prtspse ««r, n i ■
I
T«l«à
f^
BIETBICH —
i'apptifmtt §ur une génîsst}; ^ un
; ftpré^enîant Vmus entourée d"A*
1742; — Vft site sauvuge H mi>nla-
— Irfi Dimsê de* Ours; i"54; — *tt*.s Impies,
ém tilei^ en grand iu»mhiri\ Lti Œuvrcic dt^
HiiGrte^ «Mt «Ipéas Umtùi d'un mouognanrtie,
t dit ta Mïn Di tantôt, (3i£n, du mm tout
( i*h kl ippf- Frédéric f baron dk),
^ frmçfttôf né à Stmi^bfiurgf en 1 748 ,
le îl déc^mbru 1703. 11 s'occupait
I iPliîfttoir^? nàlurcUo^ f>rînclpalËincrit de
et pyldùi f*liiJtkuni rnëimiires qui
l ks iicirtii de l*Acadï^mï*î de* Scien-
t^èm la SodiHé d(*4 CuHeUK de
k HiÉBV 4t B«rtlo tî i1« ccil^ d<< Guettmgiu^ Il
AiliiweeQnlffCnent, annt lu révolution ^ ctym-
4 ta «t dc3 forèti du royaume, secrétaire âts
aU du coTDte d'Artois comme co-
[ û^ Suis^* ii Grisont, interprète
I êii Mérite, membre du corps de la
f dr rAtsâc^, et ocKJSfcilîer noble à Stras -
[ lut ^lu premier maire constitutiaoïtel
|j et cnt desapinicmi* lrès-|iroiw>o*
§âm wm fÈl9€sat de U révolution; en mètue temps
psrUsin de la monardUe. l>e Jà
s 9A cDad uite poJi tique, qui l'ont
I Juger et qui le rendirent rohjet
«9Dtridi€totrcs. Dès I79Ô Sallf^ Je
t à f j|i»crolilèe çoQslîtuanle )tour parti-
manijra^es pratiqua» en Al«aci;
rftoltitkm. Eii 17112 Dietricb, tout eu
'UKaotnifit lMï)«tile au prti montstgnard, témoi-
^91 biBttC^ip de zèle p4>ur la dcfnu&e do h^h,
à tfî fR^oft 4]U*un cerUin LéTCque préteuilait
■ Tvçii de lui cinquante touL» à con^pte pt)ur
r k rnïi de Prusai-, CVst à celle l'isyqnc
E de Ijbie , qui logeait chut Diotrkb,
icfiM M.^ft )e4iit les parolfri et ïa mu-
* Ae La Mitrieitlatse, A Ja chute du trùiv^,
trà ft lil signer par le conseil municipal
#StrB«lsriikq* une adre$!^ pour demander h (ttH
I fk« aufrurt de^ jiju ruées du 7^) juin et
17^. l-n décret du J 8 août le nianda
fl prit al*»rs la fuite t et se rerojçia à
i #o« il *Trivil à raîjitemtili^e ipie la rij^upur
I i iian^^Mit Mjenftcé le forç^K s*»«d(^ à s'e^-
tl fut alors iiiàcrit ^tir la li^le des éml-
qui le «l«teniiina à resilrei ; et en no-
lTî>î il se constitua volan taire ment
à TAI^IC. Le 20 du ménw mois ,
H décréter d'âccu&ation. Il fut tra/Juit
I d* Strufaour^, qu'il récosa comrt>e
i!e [jdrtialité i pub h o'iui du
, ^ t'icquittà, mr la déclaration du jnr>,
k 1793, Bdcnu en prison, il fut renvojii
t li lfifc«nal révolutionnai re de t*.\riâ, qui
l ^ WHirt, le !^^ décembre 1793. hou
1 1 7^^ U rddiatioa de Dieti itli de la liste
ile.<( émi|^ri4,et la reâtitntiiuj ihj% tjîenit patemeU,
On a de Uietric.b ■ Leiift-i de M. fi-rhiv à M. te
c/iei'ùtier de Jïom, sur thUtoUr miturrUr. tîe
Vtiaiit^irmXmi derallemand; Strasbjurfî et Pa*
ris l77û/in-8'*;*- Trmtccfnmtt/tte i/r l'Air et fin
»», traduit de l*alIemMuldeS<'lM^''ît" f*»!*"»»* 17M6,
ïurSP i cet ouvrage eat fcmorqunhla jwir h* urand
nombre d'objervalioni imiMrtîuïtiîs lyu'il rtn-
ferme ;^Si(ppîémefït ati Traite cie VAir et du
Feu; Pari*, 1785, iû*lî; — Description ii dm
0ties de minettJi^ et tifn hmteàes à feu de
France; Paris, Uidot jeune, I7se-i 800,0 partie*,
3toL in-4% avec planches. Le l'"'TûlaTn«i en deux
parties, est Inlilulè : Defûription des f}iif.% ila
tnineral^ deji/or'jej et des salinei des Pijre-
nées, suivie û'Oùserimliom sur le fermaù ri
sur tes mines de Sarrfj, cm Poitmt. Le> i^ux
autres volumes ont |jour titre : Deseripitofi des
gitcs de minerais f/orQej^ salmrs, verreries,
iré/iteries./ûbriquesde fer-blanc^ porcfiainr,
/aience de In {j>rraine ei de la basse AlSfice;
-^Otsertmtions sur i*intérieîirdesm(fntaf^nex^
traduit de Tallemand de Trebra, avec un Httn
de iWméraiogie , tr«^duit de VVerIheim ; Pari* ,
1787, în-foL, avec cartes et figiires : le Iradue-
tcur a joint à cet ouvra^ti un £âvaiit rotiitneti*
taire et une longue pr(if*u:e, qui est remplie iî%
vues neuvcji sur lit gécïgrjphîi* physique; ^
Yéndici:i' âo^mtttis Gratiam de reseripHmie ;
Slra8lH>ur^, 1787, in-»*;— Btemoire ftur tet
titres; dans 1e« A*i*flioire2r de VAendemie de
i7S7ï — Précédé partieulter usiit\ en lèrmin^
siu ei en Féigord pour fabriquer du Jts
tfur ; ibid,; -- Description des m utes de Francr;
le i\h de l'auteur tlt bommaiçedÊ cet ouvmi^ean
Corp.*i lé|Tjslatif en I79Û; — Mémnires sur Ua
arbres f h* peuvent être empiojfés aux ptim~
fatiofts le hngdes rtmles^Ryec I.-L. liammeri
Pari* tït Sti'a&bour*K , 1S05 » in- 8'* . Dietricb il
eu outre fait paraître plusieurs dià*ertationa &\
allemand sur la n^inéralogie [ elles sont in^réeii
flmvi les Mémoires de la Société des CuHeiiX
de ta Nature de Berlin.
/mw« HUerairt.
t»iËTiiit:usTEl!i [Adam, Mà^nenrot), di-
plomate allemand, naquit en lâ37, et mourut
le i:^ janvier 1590. Ce diploinate célèbre vint
à la cour de Ferdinand 1*^ en 1557, acconn**-
giia l'année d'ensuite MaximiUen en Es^iaicnc,
;iii sttjet du mariage de ce prince avec Tinranie
Marie. A son retour, Mavimilien envoya Adam
de Dietridiatein fk înspruck auprès de Cbarles-
Quint et auprès du roi rerdinand à Grali. Ii:ii
1S52 il ai;<iist'i au traité dePas&an, en iby^ U
fut jiréserjt à la dit^te d'AuijsÏJOurg ; il remplit
deux Titîssions délicates aufirès de ï*ljlbppc II
d 'Espagne. On peut re^iarder sa relation sur la
mort de don Carlos comra« le docitmeot le plus
authentique qui e%lsti» sur ce maîbeureux cté-
iicmcuL tin VM l'infiimle, alors rciu« de Bt^
fo5
DIETRICHSTEIN — DIEU
î:iù
liéaie, IVnroya à Rome, auprès do pope Pte Y,
et'Maxiiniliea II le chargea de demander au
lape ie nlahlUatCtnuiit du (il commonioD sous
les deux i-^£|Mkri?& la tnanrkgc des prôtrcs et la
réduetmn d€»Tœyx ife.sth^valicr^de Malte. Ces
demandes furent rcuvo^tv^ \<ir W pape à la dé-
cision du concile de trente, où elles furent
rejetées. Après cet échec, facile à prévoir, Adam
w retira à mn cliâleau ûm MklaslMjur;;. Xc vi-
vant plus que pt^ur les ^idences et k'\ lettres,
il écrivit ftur riiérédilé iit U oourooîie de Hon-
grie, et entretint une corrË^pondanee savante
avec son ami le blbUotliécaii^ enebofdrlacour
impériale, Hu^O ïï^^'fii^* Vu m^ nii.h<-^\AH- lui
d<H:ema le titre de comte. Après sa mort, Adam
fut déposé dans la même tombe que Maximi-
lien n.
DIETRICHSTEI 31 (François, prince DE ), car-
dinal etévèque d*01mùtz, gouverneur de la Mo-
ravie, rUs du précédent et de Marpierite de
Cordoue, naquit à Madrid, le 22 ai^ût 1670, et
mourut à Brunn, en Moravie . le 19 s^iitembre
if»3G. Après hyhit étudié la phiiosopîiie a Pw^uv.
èi la tIjéoIO|];ie à lÎDine, il défiât »4i4:ces!Mveiiti ut
djaooinc d'OlmutJ et £«imérier du pafH^ Clé-
ment VIII, évèque et cardinal. Nommé légat a
laterBf il assista, en 1600, au mariage de l'ar-
diiduc Ferdinand avec 'lirii^Arint^ duclte*»^
:'■ r. ' ■r.ptii^.cn -^il ail Tfiiim'iKïilu mîMa-
thias avec 'anihiiJtJLbe:!»^' Anne, l'ulm. en ûi\
à celui de IVitimand lU au>c 'mfiuiU! Miiri*%
il CJ>ithJU[t<i rot& de I^ohéme les empcreufâ Ma*
thias et Ferdinand II, et assista à 1 élection de
trois papes, Lâm \1, Paul V et Grégoire W.
<!omim* prt^iïdejil riu e ' useil i i ; ■: i [-■ il, jI
s'opfKjwi à re que Iv.^ lettres de iTinji'ile du îi *^
fiAf la Ixiléi^QOi'i fusst'nt étendue» a la Moravie,
ftont il avail été nommé goiiv^imeur on 1020.
Après avoir e\piîs«i ïîwsika) , Ilon^roii ^et^d^l^
il fut chassé hii-rnflme (Kir |ps iasurg^iv mi>rav r^^.
Mais hs vicloin*^ de Tilly et de Wallenstein
ayant paciGé la Ek)béme,Dietrichstein fit rentrer les
protestants de Moravie dans le giron de rtglis4%
et institua Tordre des Piaristes. l'.n récomi»en.<e
de* services éritint*at!» r*îiïiïii-ià TKtat et à Tl-lgU^
ce cardinal a%'ait été uoumio prince de IVmpire.
Il mourut à Olmijtz. Sa \i4*, t^criic |Nir un jé-
suite, appelé ^M. ,^, UtngiHauer «"^ pas été im-
primée; mais r^JiequRYoii^ a écrite en allemand
a été publiée avec des notes et un supplément
de Scliwalbe; Leipzig, 1792. On a de François
Déetriehstein quelques discours sur les saints, des
statuts pour la réforme du clergé et du peuple,
un traité de controverse, ainsi (|ue des (HH'Mies
sacrées et proCines. S.
Mof^fi, (irand Dut. kéML - ijvcJirl Gruber. Mlgcm.
£mrgeiop.
mBTTBRUX OU DiBTBRUS ( Wendel ),
architecte iiltiiiiiind»u*îa MràstmiyrTt, vers 1554, ! crétaies; —
mortvers 1620. tin Jid^ lui ArchiiH:tttrfhclc.; ! l'église de B
Nuremberg, l.*9K iUl lù^/s in A pL;— ^rcAi- i l'ow^in, At^ ^
iectura von Portalrn uml nurgrrichfrn (Ar- » cmZoi-ttBmmiWTSr
chitecture des portails et huiiacriet)» ouvngs qw
fait suite au pi-ernier Stra^haQq^ ÉÊÊÈ^ io4bl.
Peut-être invun^ u i^t i! qii'tiri^MHfill ^ditioa.
• ûiKTi {Jean Chrtstapàe Ftr^éé^ ,
phtlosiiphe alliaiiaAd«iiè ca W^ilMlte ^^
lecerdedeCobl«tttt^BOtt¥HimUi MilMli
en 7m, eu qmi^lé et fioMMlpr« à Tcoole de
la caihétralc de GustrfMT êÊÊ^ redror de
celle de n^tzi^houti m. tlO^ |A pasteur à
Ziethen, ^ ' K^ de BatlAbDUiKHi WtÈ^ Il a publie,
>Ui. I i prit de la phittnefdifi fciaflcetr, les oa-
T radies .sui^aiit<<, l'a bii^ue alleiujiùlis .i«/**
théetète, ou essai *fun fsn mtn du ^t^b/u ^à$-
losophigue exposé // .; 7 /' /^aiuv^fflu t»»
I ThéélHe; Rostock et lii|<tJ-, i?||i^ m^i -
i Ri'poniuaus Icttrtâ idtuiiê tes éê f^tmoit tj
; Gotha, 1801, in-«"; ^ La PltUùmphit ri le
I Philosophe considérés du rrm pmMi <l« vue;
I Leipzig, 1802, iB-8»; — tM Sai^r, ^UFm^
du Hfjstka me ti du &£Mplêei$me j L
jn-r. lU publié mmtàimm plttdcBnJ
un^rjiiilfH»fïd»redei
de |»hi]ùM);iliïc ,
rt ,1 -!■■",-„■-;-, ■ ■'r ,-
Eruc. Enrfktop.
DIETZSCH
paysages, né à Niio'f-
Ses OMivres, r(^i>.iiiilL!
hors, consistent en tableaa&
fruits, arbres, effets d*eau. n fit mmÎ ée Jribi
gravures. En 17 r («.irunîti s^^^ VmetéBjnmtm
berg^ et eo : :'0':' il [HiU,4, tm màéHê mm
son frère Jean-Albert^ quarante-aa aHbtt p^^
sages estimés.
Nairlrr. y eues mltç. KûnMtL'I-^aFkt,
DIBTZSCa ou BIST] ( Jt i
frère du précédent, peintn: uta. m
mort en 1782. Il peignit œs
tailles, des fruits; le reci •
1760.
et amï^li. bi liio,
le cotnmetiecfliGQtdu^tnalii
podestat t on pruMapél maiiM
t^ ni m HallM m ^ s*<
tant âmê m piét dq
t328. Ange Tnra«dit le uwvm
vrage jusqu'en 13&2. Cette I
pour la fidéltté et U poraléda II
• DIEU /liai Hj^fMS
en 1247. II ëaSÊéadbmt «
et ihftmiine à Mnç^ H à L
en \-ilin [Al- ■■'■•■ '^ • \ir \ iar m
siastique. Possevin rHe limi
décret et des déeréi/um^i —
verses sur les t
DIEU — DIEUDONiHfc
UB
ÂmioêHe), pdatre français, né à Paris,
■wrt dans la même ville, eu 1727. 11
t et rimitatcur de Le Brun. 11 peignit
et le portrait, et exécuta quelques gra-
aiinaità représenter des scènes em-
I la Passion; on cite comme assez re-
I on Crucifiement, qui diflière peu de
m Bnin. Il avait de la facilité et une
"igiiialité dans Texécution; mais ces qua-
nt diminuées par le peu de grâce du
défaut de goût dans Tarrangement des
m coloris sans vigueur. Son meilleur
I Louis XIV sur son trône ; ce mor-
reproduit en gravura par Jean Arnold.
'e$t0$ aitg. KûHStt.-Uxie.
Louis DE ), orientaliste et théologien
fie 7 avril lô70,à Flessingue (Zélande),
Leydc, le 23 décembre 1042. Son
e avait été au service de Charles Quint,
nna des lettres de noblesse et qui lui
oostanmient une grande confiance,quoi-
embrassé les opinions protestantes.
i|iii pendant vingt-deux ans fut ministre
A, sa ville natale, et ensuite à Flessin-
versé dans la connaissance de l'hébreu,
t do latin , et possédait assez bien le
teï^lais, I alletnand, et Titalien, pour
lêdier avec facilité dans ces diverses
iSM de Dieu, après avoir fait ses études
idîoo de son père et plus tard sous
Boode maternel Daniel Colonius ( Van
plofesseur au collège wallon de Leydc,
m k Flcssin^ue et deux ans après pro-
se fn*mc collège (le Leydc où il avait
isfoit de celte inoilest»^ position, qui lui
: 4e se livrer paisiblt-mmi à ses Ira-
lédilection, il refusa la cliaire de thèo-
h lan;:ues orientales que lui propo-
csrateurs de l'université d'L'lreeiit, et
m^ de chap<'!ain que lui fit olTiir le
i IMen, qui vivait dans un temps et
i^SOii les langues sémitiques ètfiient
•te aotant d'anieur que de succès, a
ribué, pour sa part, à en repan-
ce et à la rendre plus facile a
Ci mérite lui est commun avec piu-
WKÊB orientalistes hollandais du cofn-
A dki dix-septieme siècle ; ce qui le
■ifiopre, c'est i" d'avoir le premier
■mMe et d'une manière satisfaisante
li ifriaque et le ciialdèen, lan;:ues
IM It même famille et imiispensables
S; T d'avoir le premier [»ublie des
grammaire |R'rsane , ouvra,;e
M^ 9Ê9tr. bien ordonné, et pendant
IfM^pe secours que l'on ait eu pour
langue; et 3" enlin d'avoir fait
, de ses connaissances pl;ilol«H
liner, au nio>en <le la coin-
iHélfenes laot;ues scmitupies et des
iWrilM, lésons de passages dif(icile>
i!l dtfbaltuA de l'Andeu H ilu Nmifcau Tvsla-
liWMÎ. Un a di* lui des conunentiiires sur TAfiCleN
et le Nouveau Testament, pu bli^^s d'abord dépuré*
tuetil t:t réiïnih par «es deux ftls sam ce Utrt! :
Chitea sucra ^ àieû omitifiéver^ionm tn ioca
fiui£(imii (U/Jkitiora Vcferiset Aovi Tuiam.,
ediito n&va, tecognUa; kmsiXtiiiànï, IÛÏI3, iri-foï.
Ces coiiimianUlires sont csLitnéa au pomt de vu a
grammatical; — Competuihtm Grammnfèrr
Hebraicw et dicitonnanatum pr^àpiiarum
radwum; Leydfl, taîG, ia-4*'; — À^Ka*
tifpm S. jQanms sfjnactf , ej manmcnpia
l'XcBipinn bitiiiùtiiecjs Jmepài SmUg^rt de-
prompt (i , çdàia caractère SfjrtQCû et htbrâ:^^
cHfn vcrsione iatmUf tfrjseo tejrtu et Hotis;
Leîfilt% 1027, io-4", et dans la CritU^a sn-
cru; ^ Qramnmlica tnimguts^ tieùraiat^
Syrmcn, et CkatdatCfi; Leyde, ifiîg, in-'i'j
— iiistoria Chniti et S. Pétri perjiicc cou-
sçrtpta aà il ter on. Xuvier^ cum lui ma vo-
siotie €i onimadversiomùtu ; Leyde, Jû:pj,
ïn-V; o«?ra|çe curieux et recberdiè; — litédi*
viefita Lmfjti^ Pernem; i«ïd«, 1839, iM%
et d ordinaire à la Miiit à^ l'ouvro^^ \^r%\cjt^
rJejit; -^ AphGf^ini titeoiofjici; Utreclil, tûy3,
m-&'*; — ïVfjj^é contre f Avarice (en bollan-
daifc); Deventpf, lo*j£i, m-i^^ \^Rfictùrtca Sfjcra;
ilTi'cUt, în-S". Ces trois derniers «uvrdgtf>« lu*
rcnl publiés après la mori de Tau Leur, p;ir U^
soins de Leydeiker, Les quatrti gramnïjjreii hé-
braïque, syriitqtu\ chaltlaïque et |>crianc cmt
Ht^ nSini^^s et pubïM^- S" r^ ^c tilre : €r(tmm*i*
fica Lingnarum Orientalium , ex recenswne
Dav. Clodii; Francfort, 1683, in-4".
Michel Nicolas.
U. PnlTandcr. Ijid. de Dieu^oratio /um bris ; Ley Ce,
ir43, in-4». el au coinmoncemcnt de la Critica sacra. —
Notice par Abr. Ileldanus. en têlc du Traité contrt
r Avarice. — Baylc, Dictionn. — Rlcli. Simon, Hist.
critiq. des principaux CommerUateurs duN. T., ch. fS.
DiriT ( Saint-Jean de). Voyez Jean.
DiErDONXÉ ï" ou DEiTs-DBDiT (Saint),
soi\antc*huitièiue pape, né à Rome, mort le 3 dé-
cembre G 18. Il était fds d'Etienne, sous-diacre.
i:iu pa|)e le 19 octobre Cl 5, il se signala par sa
charité pour les malades. La lèpre alors rava-
geait Home; Dieudonné ayant rencontré un
lei>reu\, le baisa au visage, et s'il faut en croire
les !»'j»endaires, le lépreux fut guéri. C'est le
premier pape dont on ait des bulles scellées en
plomb. Sa f^tc est marquée au 8 novembre.
Gr.il 011, iJcrret . ». 80. — PlaUna , Historia de Fitis
l'nnnilcum, f» 85. — AnasUse le Bibliothécaire. lÀber
fmitt/lcaiis. — Baronlii% jinnales. —Le père Daniel
Pipebrorck, Conatus chronoloçico-historieus ad'Cata-
li'oum Homanorum Pontificum. — Baillet, Fies des
Snint%. -Meury, lliatoire ecclésiastique. -^LcçtTt Pag»,
Hrerinrium hirtorieO'Chronoloqic(hcnticum.ilitiStrium
l'ontificjitn /iomannrtttn gesta, elc. — Muratoii. Ànnali
filtiilia. — Chronoloçie historique des Papes; dann V^rt
de vérifier les dates, III, Ml. — Artaud de Montor.
Histoire des souverains Pontifes romains, \, 33S.
oiKt* DONNÉ ir OU ADKODAT, soixante-
dix-septième pape, né à Rome, mort le 17 ou le
'M) juin 070. Il était (ils de Jovien et moine bé-
nédictin (!«' S.-i:r.i>mc au Mont C-piius; il fnt élu
159
DIEUDONKÉ — DlEULAroY
lot
pape le 11 ou le 22 aTril G72. CVOait im honmie
d*iin caractère doux, affable et libéral. Il confir-
ma aux Vénitiens le droit d'élire leur àonfi. Dieu-
donné U est le premier pape qui ait employé dans
Kes lettres la formule salutem et apostolicam be-
nedictionem. Il est aussi le premier qui ait daté
par les années de son pontilicat
lictro GlusUnlanU Uitioria Herum f^engtarum, I, C.
— Mclchtor Ourottl. / primé Poniijiri, IW. — i^as-
taMC le Bibllolbecaire, lÀher i*on'i/LcuUs, — PUtiDi,
JJistoria de rUii Ponti/lCMm, f« »3. - l'aRt flesta Pon-
tijleum Homanorum. - KUnchlni, nœ Romanorum
PontitUuwt. — Ckronotoçte des Papes; dans l'^rC de
vérifier Us dates, lU, fM. - Artaud de Monter, Ilis-
totre des souverains fontiffs romains, 1, TM.
DiECDOSixé ( Christophe ) , économiste
français, né dans les Yosi^es, en 17ô7, mort à
Lille, le 22 février 1805. Il était jurisconsulte à
Saint-Dié lors do la révolution, devint administra-
teur des Vosges, et fut élu en 1791,dé|Hité de
ce département à TAssemblée législative, où il
fit i)artie de plusieurs commissions financières.
Employé ensuite dans les bureaux du ministère
de l'Intérieur, il fut élu, en 17tK), dqmtè des
Vosges au Conseil <les Anciens, et passa en dé-
cembre au Tribunat ; il en fut choisi pour secré-
taire, le 21 février 1800; il y i>arla sur divers pro-
jets de finances, et fut nommé, le 25 janvier
1801, préfet du Nord. On a de lui : Siatixtiçue
du département du yord ; Douai, 1804, 3 voL
in-»'».
ttiojrapMe moderne. - Qijénrd, la France Utte-
ratre.
* DiErcMKS ( Aicux^i; ) f médecin grec , vivait
au commencement du quatrième siècle avant notre
ère; Pline en fait mention, et Galien le cite sou-
vent : il a|>partenait à la secte médicale des do;;-
matiques, et fut le maître de Kumenius d'IIcra-
rlée. Dieuchèfl écrivit divers ouvrages sur la nié-
dedne et sur les vertus hygiéniques des plantes.
Oribase a fait grand usage de son traité Sur tes
Alitnents, traité dont il reste un fragment relatif
à la préparation du pain et des pâtes ; il est inséré
dans le recueil de Matthaei, Veterum Gracorum
Medicorum Opuseula; Moscou, 1808, in-4*.
G. B.
KQbn, ÂddlUUÊtaUa ad Eiemekum Medicorum vtiê-
rum, p. XIII.
* DiEUCHiDAS ( Aicux^Soc) , de Mégore, his-
torien grec, d'une époque incertaine. U écrivit
une histoire de Miégare ( Miyspixi ), qui consift-
lait au moins en cinq livres. On ne sait rien de
la vie de Dieuchidas ; mais son ouvrage est sou-
vent cité par les anciens. Les fragments de Dieu-
chidas ont été recueillis dans les Fragmenta
Historicorum Gracorum de C. Millier, publiés
par A.-F. Didot; Paris, 1851, t. IV, p. 388.
SinlUi, Dietionarif nf Creek and Rotnan Bioçrapkg.
DIECLAFOT ( Joseph- Marie-Armand- Mi-
chel), vaudevilliste français, né à Toulouse, en
1762, mort à Paris, le 3 décembre 1823. Il etu-
iM-assa d'abord la carrière du barreau; mais des
parents, possesseurs de biens considérables aux
4t>lonies, Tattirèrent à Saint-Domingue, où
<l*heoreuses spéculations lui présagèrent une for-
tune brillante; riuancdkMi do
truisit ces espérances : len plaElatioat dm Oian-
lafoy furent dévastées^ son tiabîlatloa iMadiér,
et lui-même n'échappa proviiIflBlicIteHMBt m\
massacres du Cap en 1793 que grànan ilëw.
ment d'un nègre fidèle, il se sauva à PUfahlelpkir,
revint eu France, et se livra à la lidéralBre en-
matique. Le Vaudeville fut surtout le UiéMiv 4e
ses succès nombreux. Quelques écrilaro)«tiitfs
lui valurent aussi à cette époque les i
sements des amis de U mooarcfair. De (
reuses infirmités vinrent assaill
maturément; il les supporta avec (
r<»ignation, et mourut chrélieiincnMirt. i
instants avant d*expirer, il dida à ■■ de «r»
amis les vers suivants, qui kmi cmmKic IVial
de son Ame au moment suprême :
Follet vaaitet de U vie!
Eiraeez*V(mi de bob cvprll ;
Moa àme n'a plu» qa'uae eavle«
C'Mt d'embra«er «on Iheu, c'cU de ««fr Icii f fcrttt
Rlrn adorable ! d aeul bien f«l «c iwlt?
Hâtc^ol dr repoadr* a met v«ii. à ■■ M .
Outre-uKil, Oies cleMeat. U éemmnm
La %erttable vk cal de vivre avec M.
Les principaux ounaget de i
IHeux rivaux f ou les r im
(hère, divertissement ea un ,
Persuis, Spontini, Bertoo et Kf^HObr
1781, in-8* ; Paris, Académie ro
que, l8l6,in-8«; — Le fa
fait bistorique, van c en i
l7U8,in-«*;— ieO« dr-
avec Le Prévôt dlàaj i «i
in-S**; — Dans quel Siècle JO
JouyetLongchamps;ifaid., ISUfi—
Matice ; au Tliéàtre-Fruiçaia,
comédie, qui n'a î deux pci^a
dans Toriginepai^ . I
eut un succès méi lie, a •
plaisir; elle a été trad
1803 ; en boUandais, par V
terdam, 1813, iii-<*. et en
La Revue de l Vlil^ «
enunacle,a « ct^
in-8* ;— U M tf«. ^
en un acte ; ibin. ^ — a.
vue de fan /A', tahc
Cbazet; 1801, in-8*; —La
Vemon, ou Suite de Im Fafii-
oomédie en on ad», «ne
ibid.; — U, 76, 86, on I»
un acte; avee let nêoMe ;—.■«<
Michel CervaMièt, on to »*
comédie en trois ades.
Paris, 1803, In-r ;<
par Carmouche, • i m
Pendu^aulepei v ck;i
— .Vi£/on, opéra «.^ mp ■
in-r ; — L'imtrifue t i I»
ville en un acte, avec k amtmti
L'Ivrogne corrigé^ cométft ^
avec Longchamps ;ttH.; — /< m
i%M Ppévét
£1^
ICI DIEULAFOV
Uamtt'r Hfnykf &u (e jugemeni
de Itmtsaini ^ ymmâm saits pa-
«f ise GerBtu ; ibîil . : c^tt« pièc^ fut
|£ (iwâU(lunyrrii!> *lt? Bernani; —
du Pf/Hi-i^nif^ iiarade en uu acti»,
d*Ailafde, DesAU^it^rs et E. Diii^iaty ;
— £a Vaiiém de BarceloneUe^ ou ùi
(icâ deux e.rfnifex, vaiMteiille
m Mi «rie; ihià. ^ ^ le$ Fiiies de mémoire ,
m ât mmfWK^nisiê^ un jcle, avec GiTttiii ; lëOT,
m^l — Li' fond du lioe, ou ia pré/ace de
Lam^ parndk m qd mU et qiïntr^ années,
t«K if BiÊmf!; ïbki; «. f.ri />a^e;i du duc de
fmâéÊmgf % «Ht («ville tn un mile, iiret le rnËme;
tt^4 ^ Ma§urd au P&n t-Nettf , oit /r picot r n
#4Hlni, tui M)te, ave<^ le oiècne; itmJ.; ^ Ué-
dBMlMI ëi^ |»i^ri dt Cinq tmrdê , fUanMin ,
IM • Mlli pHoCp trèA-$ptritiid]Cy eut une pcrand^^
Hlpl dm* l4^ UWa^ rlu letnpi ; ttlh fui faltf^ è
ptpv 40 «l^^rrt qui ffétiioaii'tis^ît les pièces ât
Wm de L«Miift XVI luarquée^ d« <Ieu\ L enlà-
«10; -- Vit>trt'/U0 tmprtfmpfu » ou if ii'^ '^
MT i «- Âufimi uu Im femtnes solitaires ;
èÈL ; — Mm âoke fi les Boilt4 p ùu un rjjet
€w^i»fmÊ^ mm mSl^t ftv«clo inémoî ISIO, in-â" ;
'- i'A«tTfiifam< /« rtM!«, QU lu cfmnin de
Aifiaérg, ptUtt refue de qiietqaeâ grandes
pm»t vaiidcvak e» ur act«, tvee Gerâin et H,
ftHB; ISI0« ta-9*^ avec poftnit; *- La lïf-
mei* fr««f ««, f>u Mishmtiet jugé par tes
i^imgâ , lra^«cumko vauilsTille, ua acie» avec
i^^i latl. b-S'i ~* /^ Tasse d€ CHocoUtt,
^tn^ pari£r muti t un ^te, avec le même;
IIL ; — Jeanne d*ÀrCf on le siège d Orléans ^
«cl«^ »vec le ïiïéiu4*; iSlî, in-r; — Sol^s•
dM& |!aif ou rA^cun ^h Sertir, un adp,
Ib iiiAaic; Uî6, iii-»"; — BroucUe à vtu-
Ai^it, BTcc l£ même; iDIfi, in-^^; — L/f
par ùi erossée, ou le Français à Milan ,
; — Mm Pmmmse de MarUige, om le retaur
m, 4ipért>C4»niïque en yn a^le ; ibîJ, ^
û un Athée , éMiét a lu (lodièé^e
; Pim, ifii% in-r : cette épitrea
fÊT VÀ€»Aémir deâ Jeui Ftorauv ■
fp «fiCii en trvU actes et en vers libres,
Mbat «t BuJML « magique de S|>ufïtiai ;
lll», 7i> et îiû, irt-S" ; cet op«ri eul im
tore^ et de oombreuM'^ reprises ; —
ttt mu, UQ acte, avec Acibille ri Ar-
<lMi; t»aJ,UlS*;— Oma^Jle, paraîjc
^ X<ci Gardes jnarine^ « un acte,
^l -^ La Marchande dé Modes, pi'
l'ik de ia Mégalanthropogénésie ;
mr le s%ètU de louis XtV\ coo-
r rAcâdénaie dea Jeii\ ITorauv ; —
' iû PiQri du docteur Ma^ei ; et un
de Chansons , impriiniéeïi dani
reciMili de lépoque.
A. JiM?!.
Stitm. énm La Qm9 1 yâienmt du tl liCf ri» -
P«C». CÉTtillK — T. lit.
— 0!EUS
U12
* DiÉvs ( 4t(utH ) , général et \mmm û'Îàaï
grec , né k Srlé^alopotU, vivait «lans le deustU'mr^
£iî)de avant Tére cbrdii^nne. En J bQ û KUfu^la
^ Menai cidas de iâcéJéinone eu qualité *\v %t*
néral de la Jlgue acltéenne, Menaldda.<i, aet'ufui
par Caïlîcrate d'un crime capital, se saova, «rÀm
à iiiéus, d«int U avait âclieté la proleclîua au pji\
de troiâ talents. Ce derDier voyAat sa conduile
e^nèralement condatnnéf, chercJtit iitournrf à\x\ï
autre eûté ratlention du |)iibltc. Le» Lacédi^^nu^
nienjï en avaient appelé au sénal rotnaiu tau-
diant la poâ&esâbn de quelques terres dispu-
tées ; il leur Tul riépondu qiie la déctdon de toutes
les questions, eicepté celtes «le vie et de luori,
appartenait au grand consul des Acliéens. Uiém
fil de cette n^.ponse un uisage ei^cessif, au piiint
de méconnaître l'enception qo die cuntenait. Le»
Lacédérnonleuâ eurent beau protester dinlrt' se^
procédés tyran ni queii ^ il le» for^a les amtes it
ta main à baoatr vîogt-quatre de leurs prina-
[>au5i dtayena. Apprenant <|ue les exîî^s sVtaiejit
embarqués avec Kfénalcida.'^ pour aller plaider
leur cause devant le sénat, il partit aussitôt
pour Rome avec CaUîerak!, qui mourut en routa
Diéua et Méoalddaa parurent s^^uls devant h
sénat, et embrouillèrent tellement le débnt par
leurs piaiduiries, que cette assemblée^ ne Eadmnt
que dédder, iKwnroa des commissaires pour
aller ci^minef Taffeire sur lea lieux. Djéus et
Ménaîddas les devancèrent en Grèce, et eurent
tout le temps d'exdter des troubles, qu'il Ait ixH'
possible d'apaiser. Les deux partie en rinrent
de nouveau aui mam^ en 14 fi, malgré ton les
les repréaentation.'i des Romains. Démocrite était
a tors général des Acliéens. Diéus lui succéda, *f
ntî se montra pas plu?* dïf(M>6é a attendre Usi
commissaires du sénat. Cenx-d arrivèrent enfin.
Anrellu* Drestc, qui était à la télé de cette lé^n-
liun, convoqua len états d'Aehaie i^ €odnlbi^^ Tl
notifia à Tai^sembléê un décret dn i^èaat qui re-
tirait ài^ la lipie adiéejine Sparte , Corinthe ,
ArRos^ llL^raclé«t ^i^l)^ voisine du tnon Œta, et
Orchom^^jïed'Areadifl, Diéus fît tout pour exdter
rindipal rondes Aehéeos, et prît une grande part
aux seénes vinlente^î qui amenèrent la guerre
avec les Romains. Dans Tantomne de 147, il fut
remplace par Criiolaus ; mais aprè*^ b mort de
ce dernier il reprit le eommandementp Les al-
faires dfe* Achéj?ns étaient dans un état dé»e»péré,
et leur armée avait péri presque tout entière
à Scarpée, Diéus accorda la liberté au\ eicla-
vet , les enrôla , fit parvint à former utie armée
de qnalonte mille fantassias et de cinq cents
cfaevaux, Poiybé lui a reprocbé ce^i levées ex^
Iraordiaaifes ; il aurait pu lui reprocher plu^ jus-
tement le mauvais usage q^ill en fit : IHéujb m\
«n etîet le tort de diviser ses forces, d'en en-
voyer une partie en garm^n Si Mé^re et d«
^'«aiferiner avec le rwte dani Coriotiie. Le ^t-
163
DIÉUS — DIÊZE
néral romain Mctclhis Unisi encore deà moyens
«J'aooominodeiiient , et fit orfrir la paix par des
ambassadeurs. Diéus les lit jeter en prison, et ne
les relâcha erfsuite qu*à prix d^argent. 11 (il met-
tre à mort Sosicrate et Philihus de Corinthc ,
qai avaient proposé de traiter avec les Romains.
Fier d'un avantaf^ obtenu sur Tavant-gardc ro-
maine, il osa oflrir la bataille au consul Mum-
mius, qui venait de remplacer Metellus. Mum-
miui, pour augmenter la témérité dn général
achécOy renrerma soigneusement les troupes
romaines dans leur camp. Alors l'audace des
Achéens s'accrut au dernier point Ils s'avan-
cèrent fièrement an combat, après avoir placé
sur les hauteurs Toisines leurs femmes et leurs
enfants, et en se faisant suirre de chariots rem-
plis de chaînes , quils destinaient aux Taincus.
Jamais présomption ne fut plus mal fondée. Le
combat se donna à Leuoopetra. Les Achéens n'y
parurent que pour prendre la fuite. Diéus pou-
vait se retirer dans TAcrocorinthe et obtenir >
une capitulation avantageuse ; mais il se sauva
à toute bride, pour se rendre à Mégalopolis. Ar-
rivé dans sa maison , il y mit le feu , égorgea sa
femme, avala du poison, et termina ain^ une
vie souillée de crimes.
Polybe. XXXVIII. t; XL, t. 4. f , •. - PtOMOlaft, VII,
lt. — Utoton. t'ait. UelL, aui anoéet 149, 147, 14C.
* D1BUX1VOTB ( Bertin ) , médecin français , ,
né dans le Maine, vers le commencement du '
dix- septième siècle, mort, selon toutes les vrai- ;
sembUaces, à Paris, vers Tannée 1683, doyen ;
de la Faculté de Médecine. Il était en 16.V9 i
médecin du roi : c'était un praticien de renom , \
et quoique Guy Patm l'ait fort mal traité, on !
«toit croire qu'il avait des titres sérieux à la oon-
tianeedesonaugosteclient. Nous ne connaissons ;
qn'un traité de Berlin Dieuxivoye. Il a pour titre : •
Appendicis de tAquore Cp-enaieo Defensio; i
Paris, lft59, in-4<». B. II. i
NotM maauMrlUft de Falébanct mf on pxeir plaire d* '
la tibléoikéqu€ de U Croix da Maine ( BM. tmpér. ). ~ ;
ijfttntdë Cuff PaH%. — N. I>e»portft. Bibliogr. du •
Maine. - B. Haareao. HiiL lUL dm Mmiiu , t. III.
* MRDXiTOTB {SimoH-Bertin} , fils du i
précédent, médecin, comme son père, né à Pa-
ris, mort dans U même ville; Il assistait anx
«lerniers moments du célèbre Du Fresne du
Cange , et il en rendit compte à son (ils PhBippe
do Cai^, dans une lettre latine, qui a été publiée
pour la première fois en 1849, dans le Bulletin
des ComUés historiques. Sa thèse pour le bac-
calanréat pamt en tG84. B. H.
Ifoirt iiMBiiecilIrt de Falconnet tur tto eseapltlre de
la BiktMlUqmê framçaUe de U Croli d« Xaloe («i6t ;
•mp. )
DiKTE ( Vam ) , en latin Divers ( Pierre ) ,
historien licige, né à Louvain, en lâ36, mort à >
Matines, en 1Ô91. Il était en 157t greffier de '
HiAtel de ville de Loovafai, et fût chargé en 1675 l
tie reaieilKr les documents authentiquer néce»- |
Mires pour dresser l'histoire de cette ville. En *
1 bB7 Yan Diève prit parti pour le prince d'Orange, ;
«t «* démit de ses fonctions. F.n 1&90 il fut élu
conseiller pensionnaire de
Ona dehil : De AntiquUait
suà imperio Romanonsm ; Ai
in-8*; — De AntiquUaiiln
Rerum Brabantiearum (on
Anvers, 1610, iii-4*; — Ren
et Annalium Oppidk Locank
Louvain, 1767, in-fol. Plosieii
de Van Dieve sont restés manu
De AnUquUatibus GaUias
lieu.
GêrwkatUm amtiçMa ithutrmtm^ I
lia. Bttgiearmm Bermm Prodram
bliotkeea Belgiea. - Biùçrapkit
— Beménber*. dan^ le Bultetta d
de Firamee, t. il {toit, p. SIO.
; DIBZ {PrédéhC'Chrétiei
leroand , né le 15 mars 1794, ;
grand-doché de Hesse-Darmi
1811 à 1817) à Giessen et à
lologie et la littératnre. Après
qœ^ues années à Utrecht, U
lettres, il fut nommé en 1823 I
du Midi , et en 1830 pro()»sei
modernes à Tuniversité de Bt
une réputation méritée comif
mairlen et litténleor. Il s*est
la poésie des tronbadoara et <
nés ; denx de ses oov rages c
français par Roisin, l'on, BeOn
der romanisekem Poésie ( Bei
titre : Essais sur les Cours
1842), et l'autre : DieFoesie
( Poésie des Troubadoors);
Paris, 184&). DIei a édité es
tion aUemande d'win proveoç
romances espagnoles. On aen
und Werke dtr TYoubadou
des Troubadoors) ; Zwicfcaa .
ouvrages dasalqors m <
GrammaiikderBomo] m
maire des Langue» B^^i
1( 1842. lltrar. uc
im I itoni log^m
1 Inde Mnt de I
pui tes de
reviaci » o» Ml
jour : Aurv kStkb i I
ctens Monomcau a
nés ) ; Bonn, 1846.
Woir, Bmeftiofmdiu. — Ctmvm
«MBS (/Mfe-Idmmil),
vivait dani lireattu. meUfc
siècle. On a œ Smeda
sia. rJVovi!
ut' *f i
une éi «u«
byct; I ., !#«/•
Mèx«(i dr^),én
è ixnpzig, « «iHKni
tour prolknHw* ■ rivt
conserva
DIÉZK — DJGBÏ
Ififi
rit quelqaes ouvrages en allismand.
Mis Bows roeoUonnerpaA : une NU-
fOfn» ei de Portugal , qui forme le
le VBWûire ufHverselle de Guthrie;
74» ta«8*. On a aossi de loi plusieurs
et resptpiol eo allemand : Histoire
Itte espagnole par /. Velasqtiei;
1769, in-8«; — Voyages en Es-
don Pedro Antonio de la Pttente;
75, 1778, J Tot in-8«; — Pfotices
ei kistohques sur r Amérique, etc.,
de Ulloa; Leipzig, 1781,
S.
[Sir Bverard), geotilbonune et sa-
I, mort en 1692. Oétudia au collège
à Caraliridge, y fut reçu maître es
tfn Thooria analyiiea viam ad mo-
eoèentiarum demonstrans; 1579,
At duplici Methodo , libri duo ,
nt/«*/an<««;i680, io-S**; —
a» tiin-i duo; 1587; — A dis-
M iakiMg awag tke good and II-
iockurch.
IMeerttrd)^ conspirateur anglais,
I» «éeoté àe 30 janvier 1608. Privé
1^ Fige de onze ans, il fut élevé par
I iiiimliiiif I ennemis du gouveme-
HJilltfe bonne beurc à la cour, il y
^ilw Elisabeth de nombreux témoi-
Hpiiiiliiiiii A Tavénement du roi
ibi M nombre des catholiques qui
màer leurs hommages au souverain ;
|i les honneurs de la chevalerie. Son
le nne riche héritière, Mary, fille du
feo^ paraissait devoir mettre le corn-
Ipîe de (XMisidération et de prospé-
^jf jouissait déjà , quand , entraîné
■HK et trop zélé catholique, Thomas
Centra dans la conspiration dite des
^ B contribua aux frais du complot
leomme de 1,500 livres steriing,
Fawkes, chargé de mettre à
l incendiaire, et fut pris avec
» tout se découvrit.
r et traduit devant les juge? le
^flne chercha plus à nier sa par-
comme il avait fait lor.<%
l; il se reconnut coupable, mais
1 prétendit que ce qui avait (kit
Dr, c'était le sentiment de
gMnremement envers les ca-
f aaleant ses juges aussitôt après
t prononcée contre lui: « Si je
I de vous, me&sieurs, me par-
I, je crois, plus tranquillc-
► » Que Di*»u vous pardonne, ré-
{ pour objet, an moven de ba-
I le» caves du parlrmrnt, de
» et lea |>er«onrv« qui a»<u-
kf^mttttnrt àt l'atvvibler.
I«iiy
Ifwplot,
pardonnons é^ukfnt^ni Le 3f» du n\ùim mnîn ik
janvier il fui pendu cl écjirtdé di?rrière l'ï^gLUc
Saint^Paul de Ltmdres. Avant de mourir, il ié-
moignn un profond repentir de sou crime ^WoOii
pl^ce a ce moment un incident asaez peu proba-
lile; * Voici ie cœur d'un traître, aurait dit, m In
montrant au peuple, l'eiuknileur »»* — « Tu mens ■•,
aurait répondu Digby* On ne comprend i;yère
commftnt, le ccrur arraché^ Digby eiH pu i*ro-
nonccr ces paroles* U avatt cooiiijjné mr des
imteâ écrite* au jus de atï-on , remises plu*
lard à sa feraintî cl retrouvéca en 1Û75, le regrel
<ravoîr Iremji^ dans une cunspiration dont il
n'avait pas vu d'abord toute l'énormïté. Cea no-
U'â furent anneiées au dossier relalif k la cou-
juralioix des poudres , dres&é lu 1 2 déc«îiïbnî
1Û78, par ordre de Coventry. Ûigby Uls^it
deux enfants en ba^ûgef Kenelm el Joho, mx^
quels il adressa, pour leur être \u% h Vh^^; où ili
les pourraientoomp rendre^ de palliétiqucs ûdieu\ ,
mwBY { Kin€lm)f plus connu sous le nom
de ChevGlter Dighï, célèbre oalurolùïtc anglais,
né à Londres, en 1G03, mort dans» la même ville,
le 1 L juillet 1065. Il était fds du conspirntcur
Everard Digbj, et témoîpa dès Tenfance des
dispoittions cïlraordinairea. A Tissue de aa*
étude*, il At un voyage en Europe, el nsirint en
Aoî^leterre en 1623. Les preuves de dérouemenl
qn"i\ donna au (îniivernement luivaUirejitle titre
de gentilhummede la chambre, c^ïm d'm tendant
général de€ armêea navales et iId gouverneur de
l'arsenal marilirne de La Trinllé. Ltirs de* dis-
sensions élevées en 1C28 entre les Anglais et les
Vénitiens, Digby, à la tête d^nne escadre équi-
l>ée à ses frais, alla ttattre dans la Méditerranée
les flottes ennemies. En 1C36, pendant un voyage
en France, il se convertit du protestantisme au
catholicisme, qui avait été la religion de ses an-
cêtres. Emprisonné à son retour par ordre du
parlement, pour avoir adressé aux catholiques
anglais uneinvitation de contribuer aux dépenses
extraordinaires causées par Texpéditioud'Ecosse,
il protita de ses loisirs forcés pour se livrer aux
études philosophiques, et composa plusieurs ou-
vrages, parmi lesquels sa critique de la Beligio
Medici de Thomas Browne. Rendu à la liberté
par rintervention de la reine régente de France,
il vint dans ce pays, où l'attendait Taccueil le plus
bienveillant. Il fit connaissance alors avec Det-
cartes, et publia à son tour, en deux ouvrages,
son système philosophique. Lorsque la cause du
roi fut perdue, il revint en Angleterre pourrentrer
dans ses biens ; mais il fut banni par le parle-
ment, parce que son fils avait participé à Tinsur-
rection de 1648, commandée par lord Holland.
Il retourna en France, d'où il fut envoyé par ia
cour auprès de plusieurs princes dltalic. A V^
poque où Cromwell eut. en ntain le pouvoir,
Di^by ne craignit pas de venir passer en An-
G.
167
JJIUISI
m
fUetentt une partie de Taïuiée 16&5. Encoure}^
par Cromwell lui-même, dont il avait gagné les
bonnes grâces, il essaya de réconcilier les catho-
liques afec le gouvernement du protecteur. En
!6ô6 et 1657 il résida dans le midi de la France,
et les deux années suivantes en Allemagne. Il
retint à Paris en 1660, et l'année suvanteon le
retroufe en Angleterre. A la Restauration, quoi-
que accueilli à la cour, il n*cut pas d'emploi, et dès
lors il ne se consacra plus qu'à l'étude des sdences.
Hororoed'esprit et d'ailleurs instruit, Digby donna
cependant dans les rêveries alchimistes : il expli-
quait tout par les causes occultes, laferroentatfon,
les corpuscules, les eflluves. 11 croyait qu*on pou-
vait trouver un moyen de prolonger indéfiniment
la vie humaine, et il engagea Descartes à s'occuper
de cette recherche. Il imagina aussi une pondre
de sympatliie, composée de poudre de vitriol pul-
vérisé et calciné qui, répandue sur un linge teint
du sang du blessé, devait arrêter aussitôt l'hé-
morragie et cicatriser la plaie, le blessé fttt-0 éloi-
gné de plusieurs lieues. On a de Digby : A Trecu
fise on the Nature of Bodie$ ; Paris, 1644, in-8^;
— A Treatist declaring the opérations and
nature of man*ssoul, out of wMch the immor^
tatUff of reasonable soûl iserinced ; Londres,
l«44,in-8*; — InstUutionum peripatetiearum
iAbri V, cum appendice theoLogica de origine
tnundi ; Paris, 1651, in-S**; — . Dlscmassur la
Poudre de Sympathie ; Paris, 1 658, in-S"; en an-
glais, Londres, 1658 ; — A Discourse conceming
the Végétation of Plants ; Londres, 1 661 , Ui-8** ;
— Receipts inphysie andsurgery; Londres,
1665, in-8<*; — Choice Experiments and Re-
ceipts in phffsic and surgery , as also cordial
and distillêd waters and spirit per fumes and
vther curiosities; Londres, 1668, in-8*; —
Closet opened, whereby ïs discovered several
ways for jnaking of netheglin, tider^ cher-
r§fipine,elc; Lendres, i668yin-8*;— Medieina
experimentalis; Francfort, 1670, hi-8".
Biog. wué. — CbaloBcn, (iwmer, Biog. Diet. - Bioç.
Brit.
oiCBT (Jean ), comte de Bristol, homme po-
litiqDe etsavant anghû^, né à Colesliill, en 1580,
mort à Parin, le 21 janvier 1653. Il était de Tan-
clenoe famille des Coleshfll. Il entra au collège
Madeleine d'Oiford en 1595, et dès l'année sui-
Tante il onmpofa un poème remarquable sur la
mort de Henry- Anton de Wadiey. Il voyagea
ensuite en France et en Italie. A son retour,
•es talents et sa fidélité lui valurent le titre de
nerolire du conseil privé du rui Jacques r*^. En
1611 et en 1614 il fut envoyé en Espagne comme
ambassadeur. En 1617 il devint baron, sons le
titre de lord Digby de Sherbowme, Envoyé en
mission auprès de rarchiduc Albert en 1630, U
^e rendit en U même qualité auprès de Tempe-
rctir Ferdinand en 1621, pois à la oonr de Ba-
vière. Il retourna co Espagne en 1622 , pour y
négocirr le mariage entre Charles , priore de
Galles, et riufantc Uarie d'Espagne, mm-ut de
et
iftkB
PhiUppe Ul. A son ictoor, Digivy, i
de Bristol, dut anx maneenvres
puissant, le duc de Budiingham, d*êlre (
(|uelque temps à U Tonr. Il ne Art pat fias km-
reux h l'avénemeot de Cbarlea I**. qol, T
comme Jacques par Bockingibam, fit i
oomtede Bristol ( l'ornai 1626) dek
pour avoir osé accuser de son odié le
Digby finit cependant par sortir ~ ~
cette'intte, aussi longue qul^jatla. Il i
assez de rrfsfntimmt pour alëiar ftm Iwd
parmi les membres de ToppuiUoBdMa le tasg
parlement. Mais les violeiloes de citti ÊÊttHh
blée le ramenèrent i U caose de Ci Nifrir^vaft
sacrifié et poor lequel il sobft lUI al h ap»'
liation de son patrimoine. Il vM «nrir à ^
ris. Il composa des poénes et
circonstance. On a de M : il
Catholie Faith, contalmedU lAe
James against the amswer qf if.
1610 : c'est la tradoctioB de
du P. Dumoulin. H entreprit»
vre sur la demande de Ji
gien.
Biog. Brit. - Wootf. Jt/m. Osiii.
MGBY (Geor^^i, mÊBÊê di
Jean Digby, bomm« poHtlqK
drid, au mois d'ortotirc leit, i
20 mars 1676. En |6?A ilenlr?
leine d'Oxford, H en 16A6 Q
maître es arts. OppM^ A la
long pariement, tt fit pAti*§ dr b
chargée d'instrufar rotitrc le
et cependant il ne rutiiut ims dg^ylt lit #^
tainder^ « parce quf , ilîiafl-il\
eonsdenoe n'était pi4
point de ToelégU, iiiaJ«
cemanielUt. » A |i«rfird«C!eniaiD*^ t ig
en ennemi par le pitHemntl* qol mmàmm
un discours pronufwié par Di|^ wm i#4
albire; et, an ^wi% de Join laii, i i
de la chambre itri cnrtmwaM. Vmm
qu'il eut, en janTÉrr tMt, avwc
tilshommes parti»»;» «le U e^m 4i b
le fit accoaer dr hâoti? traljÉpMi ifaft» I»
leroent. L'exaspér^riim ffur r<
lui dans les wêêêh^ fut »i vint, qfi'a
roi de serendreen ll^kHarbir. 4^oa il
avec ses amis et a^fc la n^r ^«^
livrées au parleaiisit par vm esaitéMi
ouvertes. Pris par im taicvi
il Alt conduit àilnll, d^iia le
ttiam, qnH wA nllier h sa caste, h
En IMZ il m mmm
d*fiat,etàla
U s'exposa à et i
vice du roi; il vin
le prince de Gati
pour y trallcr m
Maaarinctia rai
ccplédel
l'exil joMia'à la
lAlJtlil — UlXMlS^J»
m rttilil *lan dans t«ii» $e» bicni^ et Domm^
ife^flIlK^ de U Jarretière. Eo même tempfS il
9Awm fftft i^Teéui. afTalreA pulillqiiei, et Ee
par la haine que lut inspîmit le
ii>n, alors diaiK:4ïliér; raectiMtion
pi fttgîB ecifitre c« penir>pnAg« tourna contra
, Ea lf^73 il se signala foctire par mïi\
' âa teii, qu'il mfltîva sur ce qu'il
t d^ua fiêrlcmeiit (iroie^tant. * C'é^
M^ÂCtMiJmcrSf un ptrrg^tn nage dont le carac-
ttM 4M on composé 4lf> coDtradictioiitt. Il l'en vît
ortie ie papl^iiit, amqudil se moTertit f n»uit« j
^iiii I la Gmitj il ^- «tcri^a pour elle, » On a
it W i MMrOt comédie; —des Ltitres âdres^
9êm I iMi «offiiiii K«nelm , et Di^i^ûtjri au ftcîn
OMBOtf |X*lf. } , orientaliste françaîa, né
1^ 1730, iBort m Iftlî. tl fit de bcEUie bcurc
pftitkBiièfe des lanpie!fi étran^fes, et
quarante années dÎTeraçâ mis-
dans le^ échelles du Levant
iltf Mdllt ffiômé aecréUirÊ interprète au mi^
étrangères , el devint correa-
TAméémie des Inscriptions et Belles-
0B « de lui : Nouveaux €ûntf4 lurc$
^ê^éi d'un Atrégé chrùv^lo^iquc
^ ràêâittérë d§ la maiton. ottomane ei du
i dt l*Éçfpt€t et suivis de plu*
de jxiésie^ trad.de Tambè et
l PvUy 1781, 2 vol, iû-lî; — Prkncipu
4m Grmi Wkârttime de VEurope^ trsd, de Titar
UMÉ; l^h* ( 4797 ), au yi,1 vol. in-S*.
fcÉ é méaoalÊDt de cette traduction , qn'il
M ftim WB «tre eous ses ?eux ; t^aris» lâOt
llh;*l, t vol, *n-«".
BS»! {Aiâj£undr€'Éli$aèeth-Mi€hel, tî*
it^ ipàà^rtl fraûçais, né à Paris, ïi* î7 juin
1 1 ftotiqueu^, près de Paris, le 2 août
Ffti d'im femiier fanerai, EHgeon entra
r 1791 } an senricc i»fl qualité de sans-
dan» le 104^ régiment d'infanterie ; il
nt partie des armées de Saitthre
i.iTIlalle, faiblesse au pont deK^^d,
\ ta tyayjîle de la Trehbiâ, ou il devint
Renttii 4 la liberté après la ttataille
.. û fut nommé colonel da 36" régi^
rlwmr^, qu'il av^i formé de4 d^^bris
ilerk piemontaîse. Il se distinpa plus
i tes campagnes d'Allemagne et d'Es-
» «t î«t ntniTu^ en iSll gouverneur dr il
" f de Ckïrdooe et de Jaen, Élevé au
i0aérU dediTUion (3 mars tSlS)^à la
I tl Teîrmite d'.liidalou&ie , il prit part à
1 4? Vittoria. Rentré en France , il re-
iV ifTfiiFr ÏS14) le maréchil Aufi^rean,
yUït l'armée de Lyon. En avril sui-
t^r«« *fivova M soumission au Rouveme-
i%ii ta mari I8i5 il re^iit le cooiman^
^ rf'aw pli^Ui^n de cavil^rie pour aUer fe-
P'
W
joindre le comte d Artois, qui e^^roil arrêter \a
mardie victorieux de ^a[xiléon. Celie niiM4iu»
n eut aucun r^lUI : binni^t^ abandonné de kcii
troupes^ Digeon dut revenir h l^aris. Il no |irlt
aucun service pendant les C^t J^urs , et ftit re*
placé f à In «seconde restau ratloo, dans ^ji rooi>
tion$ d'inspecteur de la cavalerie. Conmiaadant
d'une division di^ la ganle royale , il reçyt le tilr«
dt* vicomte , le j^rade de grand' croi& de U Légion
d'Honnetir, et Ui di|înité de pair le 3 mars iêl9.
Nommé en lë23 ministre d'Etil et membre du
Gon«eil privé, il fut chargé pendant quelque*
jours du portefeuille du départtfmcnl de la guerre,
puis obtint au commencement de i^Hk le com^
mandement en clief de I '«innée d'occupation é^i^-
pa^e* Ue retour en France (20 février 1875 ), il
épousa M^ Clémentine de Sauli-Ta vanne, et r^
tiré à sou château de lionqueui, il y ixiourui
peu de temps aprè«. M. te conile Borde^soullc a
prononcé Téloge de Pigeon â la tribune de la.
cliambre dej [mn.
Archicti 4e îa ifunrrë. ^ Buttet. de ta ^tmvie crMte.
t l. f). lis, -* BÙtç. dcM Paifi tU t^ranew. - met. ttàë
BiOimiet. - i'ict. et €mq.^ h 13. ii« Si, n, t«. . Fan*»
ée ttà Lâ^imd'tiunneur, t. iU. - MQmHmr y^kt^VAtw
ia«T.
DicéE» ( Ldoflfirf/ ), mathématiden angjaia.
Dé à DJggies* Court , au commencernent ilu
seizième siècle, mort vers ta'? 3. Selon Wood,
il fut envoyé à runîferî,îia d'Oxford , mais n\
reçut \m «es diplômes ^ et continuai seul wk
études. On a de lui : ncîùnicum, mtfitf
shewîng the esaci memuririQ and speed^
r^cÂoning o/ ait mafm^r g/ lunds, stuiorea
timbcr^ itones ^ steepies • ihbê, in -4*, et 1647^
in-%"; — À Geonifiricai prcclkal TrmtUff
namèd Faniomelrîat in ihree bookSi publié [lar
son fils, en I&91 ; — PrognoxiicatiGn everlasiinf
o/righi ffoodêj/ect, or chùk^ rules tojudgû-
wtaîher &y iàe s un, moùH^ and siars ; lûûà,
IS6J4, et \hm , in-4- : cette deraiènj édition est
r<puTre de Ttiomas DJggeâ, G là de l'auteui*.
Wood. JtiL Qxeti. —mo&. ÙnL
DiCCftS (Thomas}, fds de Léonard Diggea,
mathématiden anglsk, mort en 1595. Il étudia,
â Oicford, et derint biejitdt un des plui grnndj.
liçéumètreâ de son tempâ. lorsque la reme Élisa-
tîetti envoya un corps de troupes au fiecoufA
de* Pays-Bas, il <20 fil partie en qualité de com-
missaire ^énériljet put appr*!ndr*! ainsi les grandes
opérations de la guerre^ fl couKacra sa vie
presque tout entière au% spéculations de la
science. Ik» procès qui compromirent sa foriunn
interrompirent ses études et troublèrent ses.
dernières années. On a de lui : Af^ sive SCn/a?
mathematies^ or mathematicat wings or
tadders; tb73, in -4";^ An arithmeticat mi-^
iitar^ Treatisr^çontaining so mucfuirUftmeiic
as fj mctsiar^ iowards miiiifiru duciphnt ;
tStï, iii-4**;^ A gêomeirkai Trealise nam^d
SirtiUoticos t re^uUite/or the perfection (/
sotdier$; ïâTî?, in-*" : cet ouvrage avMt été
171
mGG¥J& * DIHYA
commenré (vir son père ; il a été réimprimé en
15S0, avec Hes additions tous cet antre titre :
ÀnarithmttïcalwarlihtTreatUe namedStra-
tioticos^ compendiously teaching thesetenoe
o/nnmbers, as well infractions as integtrs^
and so much of iht mies and équations al-
(lehricaly and art ofnumbers eossical, as are
requisîte/or the profession ofa soldier, etc ;
— À perfect Description oftheeelestial Orbs^
according to the most ancient doctrine of
the pythagoreans ; à la suite de ronvrage de
son père intitulé : Prognostication everlasting ;
1692, in-4*' ; — quelques ouTraRes de tliéologie
»'t de controverse religieuse, à la roo le cbes les
Aii{;Iais de cette époque.
Ch^ilmcTii. Cen. Hioç. Dict. — Viooô, Mh. Oxtm.
DiGGim (Sir DoDLEY), fiU aln<( de Thomas j
Diggcs, homme politique anglais, né eu 15S3, <
mort le 8 mars 1(>39. Il étu<tia ù Oxford, et s*ap-
pliqua ensuite à la législation. Après avoir été
élevé aux lionneurs de la chevalârie, il se mit
à voyager. A son retour, il fut nommé (ICI 8)
ambassadeur de Jacques 1er à la cour de Russie.
Deux ans plus tard il fut envoyé en Hollande,
avec sir Maurice Abbot, pour y rédwier an sujet
de certaines prises faites par des Hollandais sur
des Anglais dans les Indes orientales. Membre
du troisième parieroent ouvert à Westminster
par le roi Jacques, le 30 janvier 1631, il te
montra assez opposé aux actes do gouvernement
pour être rangé par le roi an nombre des esprits
mal faits {Hl tempered), U siégea aussi an
IHvmier paricment tenu sous Chartes 1*' en |
1G2A, et se joignit aux ad^'ersaires du favori |
Ruckingham. Sa conduite en cette drcoastance ,
\e fit em(trisonner à la T«Hir. On le relâcha
bientôt. Dans le tntisième pariement du roi
<1iarlos r**, <'n 1628, il se montra moins opposé
a la cour, vota les subsides, tout en n'approu- i
vant Hen de ce qui aurait pu porter atteinte aux '
libertés du pays. La cour chercha à s'attacher ce '
citoyen, aussi juste qu'il était édairc, en lui con- ,
férant le titre de maître des rôles (masterofthe ;
rolls), que la mort lui enleva bientôt. On a de î
lui : A Defence ofTrade; 1Ô15, ln-4^; —A Dis-
course conccrning the rights and privilèges
of the-subject in a conférence desired by the 1
lords ; Ifi28, 1642, in-4*;— The compUte Am^ !
bassndor y ou rom*s|M>ndance entre Walsingbam,
flnrieigh et d*autn*9 au sqjet du projet de mariage
d'Elisabeth avec le duc d'Anjou, en 1670, et avec
le duc d'Alençon, vn lâHi ; 1666, in-fol.; —
Speeches (discours ) sur divers sujets, <lans les
Collections de Husbworth et dans VEpkemeris
parliamentaha.
IMGGBS (Dudlkt), troisième fils du prteé-
«Irnf, né en ton, mort le I** octobre If43. Il
étudia k Oxfon), et se fit remarquer comme
poète et comme puMiciste. Son principal oo^Tage
a pour tilrc : 77/e f.'nlauifulness of subjeet
faking ftp armt anninst fheir sovereign^ etc. ;
l.ondrr*, imm, in- T.
Di6«RS {Léonard) {\), on
et frère du premier Dudlîey, né <
1635. Il étudia à Londres, et
sites étrangères. A son retou
maître èa arts. Ontre des vert
placés en tète des ceuvres de •
on a de lui : Gerardo^ the ui
niard, traduit de Oeapèdes ;
Olaudian*s Râpe ^f Prtuarpin
in-4*.
\%ood, Mh, QrM. - Ctelaert . fi
* DiSHB (Sainte), martyrisa
bourg, en 304. Elle âaU servant
courtisane à Aogsboorg, mise
chrëtiouie, sous le rèf^ de Di
après avoir imité sa maltresse
l'avait suivie dans sa conversion
baptême de l'évéque saint Nai
sainte Afre etit été snppUdée,
de ses com|»agQes, Eunumie et
vèreut secrètement k eoipt de
prises pendant qu'elles remplis
devoir, elles fUrent arrêtées et i
entier aux idoles; sur leur refus
dans le tombeau de sainte Afi
brûla. L^Église lionore œs mari
Ruinait, jietm primantm Mmrtfn
Mrapertay. £n«iri|«Nct ^dM 4»$ X
* niGXB (Sainte), martyriséi
863. Elle étatt n^igiense dans
<le Tabane, sftuée à don Heoes
martyrotage la qoaltte de vier
fttt compai^ de saint Anastas
Anastase et saint Félix, i e i
réfhté puUiquement lei d
mis à mort par les S . u
cette exécution, al» ac |iiéseuu
les avait condamnés, sontint Icn
réussit ainsi à se faire décapiter.
sainte Digne le 14 juin.
MémonmidtmêM Bmlʧ9é9Car4
MbIMMèfm smerm,
DiGHB {FruhçoiS'Jaeqwu
français, vivait dans la prônàèrw
luiitième siède. On a de kii :
générale dès prwimen eccw
l'Église toliiie;AvigooB» 1716,
l^kNif , MM. kUL d$ ta FrmÈtf,
DiGXR. Voyes Le Dkxc.
* DiHTA, rdne de pluieors I
vi\ait dans le septième siède, à I
vasion des mnsnlmans dans TaM
nale. Les Arabes la sumoramèt
c*estF4-dire LaSordèream la Dn
qu'elle passait poor oonoaiire l'ai
partcnait à la tribu des Dijcnona,
le judaïsme et avait k privilé|Br de :
etdescfaelsàlmslesBertKrsde la 1
Elle commaHlait, en QOtR. à tfl^
niontAnnsouA«èa,cle&cr
DIUYA —
k pnmwet Mviroonaotes. L*aB de
W-eM) an J.-€.)f HasMB-lbn-en-
iMani marcha contre elle À la tête
nombreuse» et prit po«itioa sur le
YÎère Mialdaiia, à nue journée de
Igbaia. DUiya tiat lui livrer ba-
ies Arabes avec acbameroent, les
iprès en avoir fait un grand car-
raoiTit avec une vigueur extrême,
Ims la province de Tripoli. Cette
irta arrêta pendant quelques années
maot prêt à s'étendre sur tout le
I Tidelliéeire ( 693-694 de J.-C. ),
Al àhalife Abd-el-Melek l'ordre de
Gensive. Un nouveau corps d'armée
woyé, et il se mit en campagne.
I Mwvelle fit ravager, si Ton en
•iena arabes, tout le pays depuis
à Tnger, afin de priver Tennemi
itSÉOorces- qu'il aurait trouvées
iMea» alors fertilisées par Ta-
Éi Iflft Berbers, irrités de lui voir
layi de défense qui anéantissait
i en grande partie sous lea
arabe. Dibya en outre fut
arabe qu'elle avait pris
i^'eDe avait nommé son fils adop-
yaailinrr habilement établie fai-
è Bassan tous ses plans et tons
Mi se prépara néanmoins à une
MUitt; mais le sort de la guerre
tlktimble que dans la campagne
An ftit vaincue, et périt elle-même
iét lurtaille, au moment où elle
I nahit dans la faite. L'endroit où
eaop mortel, dan& le mont Aurès,
li Bir-el-kahena, ( Le i*^uits de la
tnn offrit alors une amnistie géné-
ben de TAurès, qui se soumirent
Ml à embrasser l'islamisme et à
■kcs nn contingent de doii/e mille
||ft était veuve et avait plusieurs
^ par son coaseil était aile faire sa
mât la bataille, reçut de Hassan le
■taacJief des Djeraoun.
*^ Alexandre lioNNEvu.
^Mitt9tre de* Berbers. - tn-Nnu«lrl.
■Éi (Atttpé^r^), central athénini,
IombI en 4l.i avant J.-C. Il com-
■■Unaires tbnices qui arrivèrent
1^ tard pour prendre part à Texpé-
iMlitfent renvoyés dans leur pays.
ptHbltMduisant ses ntorcenaires fit
lltBéotie, àTanagra. à Mycalessus,
IMMfrisede cette dernière place,
phnaerneot. Les iiéotiens poursui-
lïiaajlisqii'à leurs vaisseaux, et en
pipi aomiMre. Diitrépliès fut pro-
|>MHahre des morts. D'après Pau-
Ipft à Athènes une statue repré-
■Ml percé de coups. On a décou-
la M inscription «pii porte U- nom
DiLAWIÎR lîl
de Dîltrépbès, êI qui sdou to^l* probabilité était
ini%crite sur k ^asi* di^ c^i^He s&Uttie { î oy, I'hésn
tJis ). C'est prcbaitlenieiit le méiiio Diitrépliè» {|att
crlul dont wt moque Arlâtt^pluine ùaû^ ^a pi^
UILAWRIt-ntCllA OU IftlLJhTKï-^I^Af.lia ^
^iinind-virlr duMillAiiOsmanouOllunan li« mourut
le i<) t!id \m%. il était Croate de naissance, et dut
à In proli^*lion puÎKnajîtif du kislar-a^ MauMtapbu
in ^outt^îHiHnent de la prr^vince de Ularbck* La
disj^rrtcc qui frappa Mou5lap1ia en ïûîo l'aUdpiit
hiî-mCmp, el il fui reiitf dacé par réeuyer fïu ^ultun,
Dilawer se rlistingua tilenlùl dans la gucrri^ qui
eut îieti entre la Su bïîme- Porte «t la Per?»*».
Sachant que le trésor du sultan élail ép«jtsé , il
lui olTrît géiiértntsûmeDt tout l'Br&ci'jit «^ull liusip
sédait. Osman ariwpta, et te m*n*u»a 6*ongraml-
vïzîr e(i oclohrt* ifîîL Dilawert'adia Ttl piTuve
*l.inà Cl» ha«te»ronclM>ns d'une Imbilelé peu oom*
inuneet d'une droiture qui rgfîtra«tait avec lacon^
duîtedt' beaucoup de ses predétfesseiirs. UaccKirda
à sir Thomii* Roe, ambassadeur d 'Ânjçléterre^ hà
mnon tellement di^^ anciennes câ|Mlulations de ia
Grande^lïretapiâ av^^ \à Porte , Dialgpe le» m-
trrgues des Vénitiens, et les sûreliis que e(?t
tgeni dîpkHuaUque lui demanda contre les pj«
rate» des Élalà twrbaresques. Sir Tlionia^ Boc
fui rnorn^ heureun lorEqu'ii m^grkcia pourobtentr
la mi^ en )j Inerte des Polonais faits prisoiuiiefA
dann la dernière guerre, et lorsqu'il <ùtlrcprit de
Caire admettre ht» rédamations de plusieurs
ïtujets an|!;lais qui se prétetidajent créaodent du
^auTi'rnemént turc* L'ambassadeur anglais n'eji
rendit \ni'^ tn<Àn% ju^^lic^ à Dilawer-i^cim, qu'il
qualifii* d'tiomme sérieux^ plein dts mesure et de
5:)^p^se. Qn4ïnd le sultan mani resta rinlention
Je faire 1** pèlerinage de La Mecque, malgré lea
ferments de révolte qui s'agitaient sourdement
à Constantinople, le grand-vizir fit tous ses
efforts pour le détourner de ce malencontreux
projet. Il échoua devant les insinuations inté-
ressées du khodja et du kislar-aga* I^a veille du
jour où le sultan devait quitter sa capitale , les
janissaires et les spahis se soulevèrent, parce
qu'ils craignaient, avec raison , que le voyage
d'Osman n'amenât l'anéantissement de leur
corp.s. Quelqnes-ims d'entre eux attaquèrent le
palais du vizir, et furent repousses. Le sultan
n'en persista pas moins dans sa résolution, et il
monta le lendemain sur le vaisseau qui devait le
conduire en Asie. Il était encore dans le poi1,
lor<K)ue les révoltés lui firent demander la tcMe
du grand- vizir et de quatre ou cinq autres per-
sonnages. 11 refusa d'abord de donner Tordix;
fatal. Les janis.saires marchèrent sur le sérail,
en tirèrent Moustapha, qui s'y trouvait empri-
sonné , et le proclamèrent sultan. Osman à cette
non vel le fit saisir ni la wer- Pacha, réfugiée Scutari,
et le livra à la soldatesque furieuse, qui le mit en
pièces. Alexandre Iîonneai-.
Sir Thuiiia^ Kor, y^joiiatiom. -De irainiuer, HUloixê
175
à* rKmfHrt OCtoMO». to»e
Heikr.
DILBBRB ( Jean-Michel) , {»lii]olop« et tbéo-
Iggieii allemaiid, né en 1604, à Tbemar, claoi te
comté de Heoueberg, mort à Nuremberg, en
1M9. Son pèr« avait été dépouillé do ^ fortune
par on jugement du r^vêque de Wurtiboorg ;
c'ett oe qui eog^ca le IjU, qui avut rail de grands
prog^^it dans 1<» hum^aiWa , à poiirauîTre »e*
études ârec ptui d'ardeur encjare : la néce^té
ratant forcé i}c$« Ciire auteur, i) publia des Yen
^1 riidèrcnt h âubâiâter Eu 1 0^ j il vint à Goalar
rCàLeipiig;ilyexerçalestnnr-rioiis>!'' r^n t-i. h v.\
d'imprimerie. En 1M7 il alla h Numnl^i^ et à
AlUiorf» (Vfiur y étudiixles Uin^ue:^ ofii:iilâieâetla
fhilosophio d^Arislûtc. A force de travail et drt
rcoommandâlîoDSf il pmnl, en 1631, à se faire
nommer professeur d'éloqueaee à léna; en 1634
m, lui confia en outre la chaire d'histoire et de
poésie, ^ommé en 646 professeur de fli^lofpe,
il passa, en 1641, en celte même i^iialilé à Hn-
remberg. En â4â il obtint lu direeliDa du diocèse
de Sain St baUl H fut àe\m$ Aitaclié à la biblio-
Ihfrqup de la iill«- L'empereur L65fw>ld ctaot
Y«>itu, en léàB, visiter la bibliotbèque, Dilbcrr
fit lice prince un discours en vers latins, et montra
tiUit d'érudition sur lif» richesses lilUrairfS con-
fiées à ses S4>ins , que art retour à \ iptims rem-
pefey I lui envoya une marque fie sa munilieencxï,
Dilhei r ii t ,riu(N»-^^ biv çrand nombrt* r-^n i îv^-^
«mit 4*fî latin soit en iitlctnand iU traitent de la
lliéultjgiij et de la philologie sacrée les principaux
sont : Gnùmùlo(}ia eihica Sturemberg, 1660,
in- H ; À iTiiim Li ngu^ San cLz mù , in-8» ;
— fLiectorum lÀèn rts 664 in- 13 ^i>in'
logi phihAo'jici ftCi in- 13. Dilherr a aussi
écrit m latin Thistoire de la ronf^s^ioii d'Aufis-
lH)urg, et des note» sur le Cantique des Cantiques.
W. S.
Adetanr, Siippl. * iAcber, ^Ugem, Cei.-Uzù,
miu Al-Basn Ai-lHiueli yojct. llourj^i. !
oiLt€m GuiKuume) iof^nieur allemand, j
fi^ à Ceisael, tcts i*G^, inort fer» 1 640. Ses liTres i
»nf les fortUicalioîis et l'iH de la guerrts, tuioor- i
•l'hui oubliée, eurent de Ki Togue a u d i \ ■ - i > t > et -- *
siècle M) voici ie«i ttlres : Krieysànch; Cassel»
1007, 16(8, 10-4";—/'^*^'^*'' r>^! un traité j
iM fnrlilîcatioai, euallemajMl ; Francfort, 1640, j
in-fol., traduit en latin ibid., 1641 ; — KhegM-
ichule (TÉcule de la Guerre) ; Francfort, 1675 i
H 1680, in-fol. G. B. I
. JOeher. Mi9- fieL-Uiie.
* DILLB3I ( Philippe-Everard)^ médecin
Alleirynd né h Darmstadt, le 3 août 1644, mort
le 18 aoAt 1720. Après avoir étudié ii Gietsen,
il devint médecin du comte de ^as^^u-liUlmi
exerça ensuite sa profession h iunn^dt, 4\m
il alla remplir, en 1685, les funclit^i* de méd^n
ât LôtTrrastein-Werllfcîni En 1688 il fut ap-
pelé à professer la médedne à Giessen. On a de
Ini : Mxp. de herlm et potu Thee ; Giessen,
IfiM, in 4"; - De Pithti i ilnd , 1690, in-4*' ,
DILAWEK-PACHA — DILLEN
VIII M la tradoeUM at _ des TVbèMf Ct OÉMrMNOM » 4
méfitf es de In Sodélé dai Cvlwx
dont il était tmffcibre,
sm*4tt lifii r,*i. CMC*.
D I L I. f£ M uU r»i ■ ' ^«okJ
bre naturaliste a naBu. i do pi
Darmatadt^en: .■ huaford.
Par bis i
ex * B
Domprir"
le père
Youlu «
faivincibleiucB» ou
tah^ eaoore anfoi i d
répoque où ^
hommes do Ouiu uo ; ubhi^ |
roédedneyetuopoiifMVf, a d
bUc, doot noos «voos W
dans nri« médedm «
de la jeonesse de ui m i
chose de sa Tie. Il filtrera w hOm
bredelnSodélédesCortemi de
pa^e souâ le tit#e di^ Mueeiiameei
iUite de m^fnairei, duiit k^ |»ii!Bf
une Disifrltitian tur Ut pUmiC
naturalMet en Europe; — ooe
tatioH sur ie eahvé on ci , «v
des seneoees qoi pi ^
teor mettant co prwiwn ■ ■
poar oiittuir 1^ w
ftre, tes fss « i» B
où il écn . ffgy a:
cor lo fe
ire « le *r w
ennn, des vwMn^MK» aor le ON
desfMMèmel des i>i»
préhide aos tramn
Al*exoepttMdeet<
la doctrine de
pi s. U I <
rt M
qo'te 1721. par b i
,aoJ éêG
uuÊ appfécié <
l'être» 06 reofe
brede pi . «
n ■» w «■ rajiBB
vent j
levr
été créés» I
mousses. La
texte 06< fmy*
les insliint i vmcs àei
manière k faire de %«
177
DILLEn
17S
i d« rouTngB da célèbre botaniste français.
Si aoQi croyont devoir kMier sans résenre l*exé-
futàoa da premier ouvrage considérable publié
|iir DiUcnios , nous blâmerons liauteinent le ton
4e mpériorité et de suffisance avec lequel il juge
les botanistes ses prédécesseurs, qu'il sacrifie
m termes dors et tranchants. RiTînus» déjà
iwcé en âge« en fbt vivement blessé, et retrouva
tes In réponse qall fit à cette critique acerbe
fMiqae èbose dn fea de ses premières années.
tat-^Cre DiOenios avait-il raison pour le fond;
■ris il derait tâcher de Ta voir dans la forme,
d le botiaiste eut le grand tort de la dédaigner
toole sa Tie. Comme il avait montré des préfé-
rasees pour Ray, dont il louait la méthode aux
éipcBS de eelles de Toornefort et de Rivinus, il
M sartoat apprécié en Angleterre.
Un savant de cette nation, naturaliste et voya-
^v d'one très-grande distinction, Guillaume
aMrard, avait été surtout frappé de la manière
are avec laquelle Dillenius traitait dans son
) les classes de la cryptogamie , partie delà
i encore dans Tenfance en Angleterre.
Après aToir échangé quelques lettres avec le jeune
tf «vaal AUcmand,il résolutde Tattirer à Oxford,
tf poor mieux y réussir se rendit àGiessen. A son
rilMir d*nn voyage d'exploration en Suisse, il fit
ics offres à Dillenins, qui les accepta et le suivit,
^■ItMrt sa terre natale, qu'il ne devait plus re-
voir, n débarqua à Londres au mois d'août 1721,
il s'établit à Oxford, où il trouva dtmx protec-
Inn an lien d'un. Jacob Sherard, riche et sa<
vaal pharmacien, frère de Guillaume, raccneillit
avec une grande faveur, et mit à sa disposi-
GoB . pour s'exercer à la connaissance des plan-
tes rtotique!^, le riche jardin d'KItham, auquel
d donoA une grande célébrité en publiant un
^Irodide ouvrage dont nous donnons le titre
|las tkas. Trois ans environ après l'arrivée
ée Dillenius parut une nouvelle édition du
pus methodicn Stirpium Britannica-
dé J. Ray. Il en fut l'éditeur, et renrichit
I nombre considérable de plantes nouvelles,
idoites par la gravure avec Ijeaucoup d'exac-
e et de talent ; vingt-quatre nouvelles plan-
f fnrent ajoutées, et ce fut Dillenius qui,
il en usait d'ordinaire, les grava de sa
^iooiquf rliaque Jour ajoutât à la réputa-
■e ee botaniste, sa situation était assez pré-
, car il n'était soutenu à l'université d'Ox-
me par les libéralités des frères Sherard ;
iMi$Dea-t-il plusieurs fuis à quitter cette
ce , mais un événement naturel li\a ses
d'une manière avantageuse. Guil-
aûerard mourut en 1728, et légua une
de trni* mille livres sterling pour fonder
; de t)()tanique à l'université, avec la
m>resse que Dillenius en serait le titu-
A i s'explique la qualification de pro-
î^nrrnrdtnnus^ qu'il se donne sur le titre
grrace^ qu'il puMia depuis. En teiii<>i<:nage
;r>»t»tud«». il »it iiiq>ririi«T « n Pi? Vfff^rfns
SUhammuis , mm pUMianm rariorum juas
in horio suo Slthami in Cantéo coluU vkr or-^
noHsiimus et prjestantistimta Jaeobui She-
rard, etc. ; Londres, in-fol. Lhmé, trèsenthon-
siaste des travanx publiés par ses contemporains,
disait de cet ouvrage : Est opus botanUmm guo
absoluthu mundus non vidit. Ce ne sont pour-
tant que des descriptions de plantes , rangées par
ordre alphab^que ; mais outre que ces descrip-
tions sont très-bien fiiites, elles sont accompagnées
de 324 planches gravées à l'eau forte, et l'on s'é-
tonne à bon droit d'un résultat aussi grandiose»
car les figures qu'elles reproduisent étaient pour
la plupart d'une exécution diflicile, en raison des
détails qui les accompagnent.
Ce fut trois ans après cette publication qu'il
reçut le grade de docteur en médecine, et six ans
plus tard parut VHistoria Muscorum, qui plaça
son auteur au premier rang des botanistes du siècle
passé. Cet ouvrage fbt publié sous oe titre :
Historia Muscorum, in qua eireiter sex-
centx species veteres et novx, ad nia gê-
nera relatx, desaibuntur, et iconibus genui-
nis illustrantur; cum appendice et indice
synonymorum. Opéra Jo. Jac. Dillenii M. D,,
in universHate Oxoniensi botanices prof es-
soris Sherardiani; in-4**, p. 552, pi. 85. A vrai
dire , ce beau livre est l'œuvre de la vie scienti-
fique tout entière de Dillenius, qui foX plus da
vingt années à correspondre et à voyager dans
les divers comtés d'Angleterre, afin de pouvoir
en réunir les matériaux. U ne faut pas prendra
ici le nom de muscus dans le sens rigoureux et
restreint que lui donnent les modernes. Dillenhis
décrit non-seulement des mousses, mais des
plantes qui en ont plus ou moins l'apparence,
telles que des conferves, des lichens, et des
champignons filamenteux, des rldzospermes, des
lycopodes et surtout des hépatiques. Toumefort
avait bien mieux circonscrit cette famflle. Toute-
fois, on trouve dans Dillenius, avec d'excellentes
descriptions accompagnées d'observations ingé-
nieuses, l'établissement de genres nombreux,
encore aujourd'hui conservés [tar les botanistes ;
les figures sont remarquables, par la parfaite res-
semblance des objets représentés. C'est là un de
ces ouvrages fondamentaux qui fixent l'état de
la science et la font progresser. Vaillant, que
Dillenius afTectait de n'estimer que très- médio-
crement, avait pourtant le premier donné d'ex-
cellentes figures de mousses dans le Botanicon
ParisiensCf publié quatorze ans plus tôt; mais
les planches de l'ouvrage de Vaillant sont dues
à Aubriet, et Dillenius a fait toutes les siennes.
On est vraiment stupéfait en constatant que ce
botaniste a exécuté 424 planches, dont 324 in-
fol. et 85 in-4**, très-fuiies et très -chargées. C'est
à ce talent merveilleux qu'est due la publication
des principaux ouvrages de Dillenius, car nul
libraire n'eût osé en faire les frais. Encore au-
jourd'hui beaucoup d'auteurs qui écrivent sur
l»*8 sciences naturelles sont réduits à se faira
179
BILLËN — DILLOl!!
lao
les éditeon, les deasinatain ou les greTeon des
planchei qui accompagnent lesrs ouTrag^ tant
est petit le nombre des safants auxquels ils 8*a-
dressent ; mais aucun deces hommes laborieux et
dévoués n*a fait en gravure rien qui puisse ap-
procher du travail gigantesque que durant vingt-
deux ans de sa vie exécuta DiUenius. Ce Iw-
taniste se plaisait surtout dans ce travail.
Cette existence paisible ne paraît avoir été tra-
versée par aucun incident <ligne d'être noté. Il
aimait la retraite, qu'il ne quittait que pour visi-
ter Eltbam ou le comté de Kent, afin d'y herbo-
riser. Ses qualités sociales se ressentirent de cet
isolement volontaire. Nous avons dit qu'il était
enthousiaste de Ray, et qu'il avait blessé profon-
dément la juste susceptibilité de Rivinus, en le
sacrifiant à Tauteur objet de ses préférences. Il
n'estimait guère que son propre savoir. Linné,
il'une nature si bienveillante et si bonne, n'eut pas
lui-même à se louer des procédés de Dillenius.
Il fut accueilli très-froidement h Oxford, et les
lettres que les deux savants échangèrent mon-
trent la politesse et la condescendance du côté du
naturaliste suédois. Dillenius se croyait le prince
des botanistes de sou temps, et il éprouvait quel-
que ombrage en voyant s'élever ce hardi réfor-
mateur qui sut si bien décrire^ classer ce qu'il
découvrait: plus modeste,il était aussi phu habile.
Linné a dédié à Dillenius un genre de beDes et
magnifiques plantes arborescentes originaires de
rinde tropicale, et ce genre est devenu chei les
modernes le type de U famille des JHUiniacées.
A. FiE.
EiqwLuét kistoriqurs et biographiques sur la botmti-
que en Àngêeterrt, par Pnltcnejr (trad. frao^toe ) ; Parn,
taot, 1 vol In-I*. — yiê ée iÀmné{ Pana, iSSt, i vol.
loS*.
DiLLBiis (/eon), joriiooDSttlte belge, né à
Maestricht, vers 1S80, mort vers 1640. Bourg-
mestre de sa ville natale, il joiçiait à la sdenoe
du droit la oonaaissanoe des belles-lettres, et il
écrivait bien en prose et en vers. On a de lui :
Panegyricui sarenissinut Uabellm Ciarx Bu"
genis, cum notU et txe§es% rerum memora'
bïlium ab Alberto Pio Austriaeo gestamm.
C'est un poème en vers élégiaques : les notes
qui l'accompagnent sont curieuses et instruc-
tives ; — Dissertatumes histimtx ab arigUie
t'Yancorum etstemmate Habiburgo-Austriaco
ab Us deducto ; Louvain, 1623, fai-4*. M. G.
Foppem, MM. Belghcm.
l DILLE3IS ( Henri) ^ peintre belge, né à
<*aiid, en 1812. li est élève de Maés Canini, et
a peint de nombrrux tableaux d'histoire et de
Kenre, dont les princi|Miux sont : Les Cérémonies
(tu Baptême chez les Russes; Gand, 1828; —
Vne Verdurière; — Un Hiver; Gand, 1829;
^ i Ht trieur d'un Cabaret ; Uruvelles , 1 830 ; —
Scène de Voltigeurs ; Garni, 1833 ; — Kermesse
aux environs de Gand; Bruxelles, 1833; —
Repos de Chasseurs; Gand, 1833; — Aa Mé-
saventure; (;an<], 1834; — taure et Pétrar-
que; iM. ; — tntree triomphale de Philippe-
Auguste dans la vîUê de Paris « aprèe ta *■•
taille de Bouvints; Gand. t83â; ^Sebuéê
Carnaval à Gand ;Brmjàke, 1836 ; ^CAorlti-
Quint et le Porcher i ^ Chartes-QaUi à An-
vers; — La Lecture; etc.
DUUannmin du ArtUU» ds U galfifi. •
pkié genéraiê du Belges.
*piLLO!i {Jacques de), général
d'origine irlandaise, mort en 1664. S i
service de France le 26 roart 1653. U lava m
régiment irlandais de son nom, cl In coHHoda
jusqu'à la paix des Pyrénées, à ramée 4e FImh
dre , où fl servit avec distinction,
bataille des Dunes. Ce régimeat fol
la mort de Jacques Dilkm.
C*nmolif<« MélitelTff, VI . su. - De
ttonnairêéês Cenérmux Jirmmçmis.
DihiMn {Arthur, comte db),
çais, de la famille du précédent, u,
dans le comté de BosoommoOi « li
Saint^^ermain-en-Laye, le &
étaH fils de lord Tliéobald D
Casteilo-GaUen et pair d'I em
Arthur Dillon passa en 1- s d
d*nn régnnent qae son pèki? « v^
vastes domaiBes et que Umia ^-T -^
service. En 1693 Dillonser i i
ledncdeIfoaaies,clasa i
Roses , de Palamos . de umuob. «
Castel-FoUit,àUb la'
de Prats-de-3«olioa ca « i
an combat d'Ostalrie.Ea
Vendôme, Dilkm §6 t lal
roos; en 1 . à en
stadtp u\ >j tM
lone. h via i7ui « i
sousk i«JeVillerbj|oii ■
d'Italie; Hu à Sift-Yi
tara. Il fut Iwuihhi i^
vant,etsetroovacn
de 1703 à U dél m
aux conbatsde v
leT à ' ^à
d'ASt,de Y«iveJ«a i^iét.
camp le 26 octobre noa.l
les ordrea du grand
de La Mirandole, dcaci «
sine de Jf osootino, d
Castif^ione, rempunda w i
Promu au grade de liena—
même rooia, il futjmplové
Piémont , sons lea m in»
Tcssé en 1707,'da VQlHi i
ca 1709. Il défit lai t i
Briançon, le $h i
tiers de son ■ c» ac
mont Geaèvn;. ae
Briançon dunmt les i
Envoyé à l'armée dal
0 7 1 3),il prit Kauenlaalcrap
aux sirgfs de Friboarg cl 6k i
i tomarédMl ^ Berwickà oi-
Batfril 1730 Uwdéiiiftde
t M fivear de fon fils aîné, el M re*
I Mlir. Le ODDBte DUloo était re-
par U beaaté de ta taiBe €« de sea
les ofMar el eoldel taleareox, lijoi-
\ gailiMi da cem k eellea de Tesprit
cf«tt épOQié Chifatiaaa Sheiden, fille
r de la nioed'Aiigleterre ; il en eut doq
I iUea. Pannâ œt eofiuits quelques*
fneineiitiOBgiarticoiière:/#cyttefy
I tm aarrice de Fraaoe, tué à Fonlenoy ;
, ^ lemplaça 800 frère et Ait tué
à U*Mdi — Ariàmr, qui fot successivement
<itf» #Evrau» archéfêque de Toulouse, pais
^ président des états du Langoédocy
rde Tordre du Saint-Esprit» membre
TirMiMlilifiilfrinïïlTiÎTlnl président de Tas*
IV,«B.~nt GMT-
(CharlUf TÎoomteoB), bomma
né en Irlande, le 6 novembre
I, 18U. IlétaHratné
I c ) de Dillon' venu
q 11. rour entrer au par*
«.■e catholicisme, qui était
lu Bs, et se fit même Tapo-
aooptées coi les catboU-
ili iune )iini leprciiet
B-B ^ ilrlande.
./iv, . Mae,filiede
R I, aprvo wc décès de sa
, «vcc one actrice française,
pnttieurs eofonts.
jma ( Théobald^ corate db ), général fran-
, vère polaé de Charles Dilioa-Lée et petit-
b précédent, né à Dublin, vers 1743, mas-
è à Lille, le 29 avril 1 792. D'abord colonel
au I ioe de France, puis brigadier
/oo. et maréchal de camp trois
» , I mvoyé en Flandre en 1792,
où rrance <léclara la guerre à
me. vornuK il commandait la place de
on ordre du général Dumouriez l'en fit
à la fin d^STril, pour marcher sur Tournai
escadrons , six bataillons, et six pièces
Ses instructions lui prescrivaient de
■a troupe, ado d'exciter un mouve-
lique , et lui recommandaient ex-
«ie n'entamer aucune action. Il
■ Mortement et avec précaution, ayant
ï parmi les soldats quelques sj-mptômes
ndiaatioo. A {(essieux , vers le milieu du
lépare les deux \ illes, il aperçoit l'cn-
ieur en nombre , qui s'ébranle pour
dScontre. C était la première fois de-
des annéen que les Français et les Au-
te trouvaient en présence. 11 y eut des
une MMTte d'hésitation. Les Impériaux
«r k- s truu|>es françaises quelques coups
fidèla ami ocdras dn flMral eâ ifltar ,
la ietnlte,enla fbisanC protigw par sea aaaa--
drona. Llnftnterie se retirait àvea aeeit d'ar-
dre; mais les cavaliers, Datammeal eenai da té-
gunenlde la reine, attribuant à la traMaoawi
actefaispfapé par la pradeoee, toameat blida al
se JcHoit sur les flurtassb», qn^i liéhoril
on raiversent anx aria da «suffi pA pmU I an
nous IroM / Pendant qae les AtttricMws, Mi
de la poursuivre, remDSBt Tournai , la aorpa
d*aiinéa franç^s abandonne les deux tisia da
son artUlerie avec qnatreeaissons, et fttlt pela*
mêle jnsqn*à UUe, mal^Pé tons les efforts da
DOkm, dont la voix est méeomine. Vnb (Wl
aussi bontansa excila le coorroax da ciBX-4ii
roème anxqnels on devait en attribner la canae.
Pour prévenir rairrant qui devait en nfalilir, des
saidatssarexcllés osèrent portsr la matai sar leur
général et ses prindpanx officiers : l*kida da
camp Dupont (depuis tteatenant 0éaéfri ) tomba
atteint d'une baHe au firont ; le fïiia da ce d«w
nisr, Dapont-Cbanmont, reçoit pinsienrs btH»
dans ses habite; le colonel du flénie Beilbois,
plein de mérite et d'bonnenr, est pendu anx cré*
neaux de la ville avae an antre officier. IUJon;
blessé à U t«*s d'un coup de pielolet Uré à ban|
partent , monte en veltnre. Da nottvaitfx IMeax
ren arrachent^ la missaerait à coupa da Mia
et de bahwwitte afaui qu'En de ses entente m»-
veaa-né. Afin d'teaeuvir leur indicible lags» fls
trstoèiant son cMtevre dans les luisaeanx, pute
le jetèrent an ndtteu d'un grand ftu allumé par
leurs mafais sur te gruide pteœ.
L'Assemblée légistefivenepoovaitlalsserhnpu-
nies de telles atrocités sans forfaire à rhonnêur
militaire. Elle fut juste dans sa sévérité : te
peine de mort atteignit les assassins du gé-
néral. En accordant les honneurs du Panthéon à
la mémoire de l'infortuné DiUon, elle voulut que
chacun de ses enfonte reçût une pension, et
accorda la même faveur à une darol^ Joséphine
Vierviile , à laquelle il devait très^ochainement
s'unir. [Encycl, des G. du M. ]
MonUmr. Rofptt du maréchal de Roekambeau, ém
<9 avril 1791. — De Courcellet , DictUmnair^ dês GéiU'
ranx français. — Dobare, HUtoire de la RévotutUm
française. 11, clup. xiii. l<4.
DiLLON (Ar/Aur, comte db), général françate,
frère du précédent, né à Braywick (Irlande),
le 3 septembre 1750, guillotiné à Paris, le 14
avril I7î)4. 11 fut nommé encore enfant colonel
au service de France, et prit depuis 1777 une
part active dans les guerresd' Amérique; il se dis-
tingua à la prise de La Grenade, à celles de Saint-
Kustaclie, deTabago et de Saint-Christophe. Après
l'expédition de Savannah, Arthur Dillon fut
nommé successivement gouverneur de Saint-
Christophe, brigadier le 1'^ mars 1780, et ma-
réchal <}e camp le 1*" janvier 1784. Après te
paix , il lit un voyage à Londres, et reçut le
meilleur aa'ueil de la cour d'An^^leterrc. A son
re(o«ir h) France Dillon fut noromé au gou-
1» DILLOlf
veriMiBHitde Taba^o, oà il ntU trait aiis.Éla
déimléde la Martfaûque aux éUti généranx, il
y défendit taaintéffèU des eoloiis; quoiqu'il sem-
blât n*erobrasser aucun parti, il yota souvent
contre les lérolutionnaires. En 1790 il paria en
farenr des ministns, accnsésà l'oecasion de la
demande fiiite par rAntriche pour un passage de
troupes sur le territoire françiys. Le 30 norcm-
bre, il défendit le gouTcmenr de Saint-Doroin-
gne, Damas; et en férrier 1791 il accusa Jobal-
Pagny, commissaire de Tabago , et provoqua sa
destitution* ns'élera contre les gens de couleur,
et s'opposa à leur admission à la barre. H fit
cacore, le 2 mai, une vife sortie contre les Amis
dm NoUrt , ce qui lui attira le lendemain ik la
part de cette société une dénonciation motivée,
qui n*eot pourtant pas de suite. En juin 1792
on lui donna le commandement de l'armée du
nord. Après la journée du 10 août, il Gt prêter
de nouveau à ses troupes le «erment de fidé-
lité à la loi et au roi, ce qui lui attira plusieurs
dénondationft. Il réussit mal à se disculper; et
sur la motion de Dubem, rassemblée déclara
qu'il avait perdu la confiance de la nation. Il
continua néanmoins à être employé à l'armée
du nord; mais on le plaça sous les ordres de Du-
mooriez, qui l'envoya en Champagne comman-
der l'avant-gsrde en avant de Sainte-Menebould.
Dillon combattit l'ennemi avec succès, surtout
dans la forêt de l'Argonne ; mais pendant la re-
traite des Prassiens , il écrivit sans motif appa-
rent au landgrave de Hesse. Sa lettre, quelque
conçue en termes très-patriotiques, le fit accuser
de correspondre avec l'ennemi. Dumouries cber-
cha à expliquer cette missive, « qui n'empècba
pas, disait-il, son auteur de poursuivre avec la
dernière vigueur les troupes dn prince auquel
cUe était adressée ». Et pour donner à Dillon
l'occasion de se rétablir complètement dans l'opi-
nion publique, il lechargea de mardier sur Verdun
pour atteindre l'arrièr^^arde prussienne. DilloB
arriva le 12 odobredevant la vOle, an moment où
les derniers Prussiens y entraient. Il plaça alors
du canon sur le mont Sain^Barthélemy, qui do-
mine la viUf , et fit sommerla garnison de se rendre.
Une capitulation Ait signée le 14 ; les ennemis éva-
cuèrent la place, et les Français firent leur entrée
le même jour. Dillon écrivit à la Convention pour
demander l'examen de sa conduite. Il fut dé-
crété d'arrestation au commencement de 1793 ;
mais Carra fit rapporter le décret le 6 février.
En juto , Arthur Dillon demanda à passer aux
Antilles; mais il ne pot l'obtenir. En jnOlet, il
fut arrêté et enfermé au Luxembourg par ordre
do comité de salut public, sur la dénoncia-
tion de Laflotte, qui n^NXMluisit l'accnsation de
correspondance avec U» étrangers. Camille De»-
moulins se prononça vigoureusement en fiiveur
de Dillon ; il le défendit à la Convention et aux
Jacobins , il accusa les ennemis du général de
vouloir s'emparer de ses plans, afin de s'appro-
prier se» talents militaires. Camille DesmooKns
Ie5avrill79«. Uyfàtj
pour délivrer Dantoa, 1
enfennés comme hii m
formé le praietd'éiOcgBr lt<
blicet U Oonventio«»«td*kvoir vi
clamer rai le fils dn Loob m.
accnsation n'était biiéa ^ns mr I
prudents que Dillon Imil aonfVHI dHM n pri-
son. Quoi qnll en aott» le trtanri, ÉlMVfeial de
précédents lati-révnliitinMsiraidn gM*ri«t de
mort DiUon monta à Péchated «mn m ^êad
courage; M momenl de raeefuir It «np felal ,
il fit retertir lecri de Vi9ê UrMiU gn» <p— as
la comtesse de LaTondie, motte mlfiUgiicnn-
sine de rfanpératrioe Joiépirine. IPs 4i Hbn,
seul Aruitde cette union, ftat MMlit «i fÉainl
Bertrand, et le suivit à Saéole-BâlML On n dn
comte Arthur DBlon : Campt&Tmêmmmt
ire de la guerre ^tuM de i
ef contenant de» docmmÊnU \
la coiif oisftnice eti néeeaedre pemri
la partie la plut intéreseaniÊéÊ tel
camjMi^Re lie 1792; PariSy 1791,1
position des prineipaus i
eu le plus d^û^ueneesur te i
çoise; ibid. ▲. H L
- De
ramxffmmçmit,'' CaiiHt »iiitirt§mê <Mi
- LunarOM, INiStéfw ém"
DiLLo* (Abbé Bo§er*Bemri m)^i
français , tirera des ptécédqMa^aéàr
le 11 juml762,inortcntt29.aéMllHn4ib
révohition grand-vicaire deD|«, ^iW<p|
et doyen de la îlilnifi fluwBii ftilfendIM
de Taocien ré^ne, il pralerta éH^^fiV^
contre les décreU dn 27 nniftig 17», fri ^
organisaient le defflé feaaçaia av dn HvAi
bases. Un écrit qnUndnanailTMàMipi .
[ iiiiriiitlii I iliiriiia. fliiM JMilipilM .
tettaH au pouvoir U^tmt k 4nft éètÊft '
menter le derigé, InC mtéU mi plMS priH^B ^
kù^i Mmm^mtrtdLwÊÊentfmênm^ljf^ ^
L'UibéDillondntén4prar;lanMknMlfeHB C
qu'après le ooneoidnL Bon nppHMaM p^ ^
vemementhnpériilItfilniiaràDii^ailWi L.
il ydemeonjnsqniHi Ut4. bliti^li
refamr des Boorhons, qui in i
vateor de la
l'écrit mentionné, on n dn M : !• (
études fUstoriquÉi^ ms
quée à l'histoire; D^on si Pvii. mK i
— Êiémoire sur r«seln
cessité des eotonieseidê te I
Paris, 1814, ta-T; — JT*
contenant le sf
tous les pesées i
guewuuiemes, et te ,
çue des eMpireSf i
en ^0O9ties nriiietoateB nff i
DILLON
196
mk-n, lô t«l., b-r; — £r«r* à àL Dît'
mÊUë!rd , fitr ta Ubfifié tlê la presse » !H>ui h
pndtmyiKc d«! CoqiiillartI ; Pam, lBf4, m-&';
- fM VQUÇttrdai de 1«I7 ; Pftriii, 1$L7, tii>g%
* Mip^n^f à M /'âifJjé <f«f Clamel $ur U
len^on/df rf* 1817; Pam, 1818, în-è*; — lï^-
ré la rc^jïJtçuf- cfe Tiiè^^ de Ciausêl^
é^Oàitrvattons sur fouvrage et
M: ^Yiuffsénouâ hntituU \ Ui waïs Pjindpês
êf« komm^f Vivante, ^ Quérii-d, LA
r {Edouard^ cofuie m)^ fénéraJ fran-
Oi tu t7^U ifiort en IS^y. Colonel ( ^0
l7it) du régpmefit ck Provence, «t
du uamte d'Artois, il suivit lea
leur émigratioD. Rentré en
^ I r^fioqoe d« ta Reâlauraliun, i\ reçut di
li JCVI1I ( 21 jnilld iHi'i ) le grade de Ueu^
■l§lBÉf«J, «mil que la charge de premier
ftttde tm garde-robe de Momicur, irèm du
. tmofé (1016) eft qualité d« mmistie filéni-
^ ' B ^ France à U cour de Saxe, il y re^U
lili^ «1 retint à Paris. Nommé pre-
tmr Ehaisbrllaii malîiN de la garde- robe bono^
tWE fil iii4 , û mourut à rage de <^tre*TiuEl-
■ B«t.L«i ( Ptier ), célébré DavtgiataiT anglais,
i«« ïiHàf mort le S février 1 847. U était de
taMtéei JJtOoQ d'Iritnde. Dès la )euoe$fe ,
^nll tels la raarme, et Gt pta^h^urs
I ée Umg cours. Il s'embarqua comme se-
nt SUT ie oaTire Hunier f capitaine
B, parti de Calcutta À la fin de 1 Sl^ ï^q des-
a de Cantoii, et devant prendre un cbar^
t d^Mâ de taudal uû\ Iles Viti ( eommu-
#i4fÉ). Dtlfôn avait vt&îtéceâ lies et y
\ quatre mois t durant ce séjour il
I indtamicnt aifec 1e^ naturels et lait
jwogrts dans leur langue; le capi-
C4)iinais&ait lui - mêrue ces pa-
Imêki «ne grande inHuencc i^ur dilTé-
1 pcaplade», qu'il aiûH aidées d^s leurs
il s'était surtout lié avec tkinasJAr,
H territoire de Vilcar { Vouia }. Le id fê-
tait Ift Hunier ancra ilans Ja l>aie
, pfH VîtésT. Dès que le navire Tut
Bonasaar vint à bord^ et dé*
\ quHI lut serait im^^uàAible de
earg^ion de sandaJ s'ils ne
1 4 iovBiidtre quelques tribus dea envi*
ï contre son autorité, ftob^n re-
t ; mats, pr^sé par te temps, il iïnlt
à bona«»ar le secours <fu*il de-
L'cifiédilKm tut tieureuse, et les An-
t lea 1 i lldgftï en nt^mi* et procurèrent
s dix cada v rea que ceux ci d év orèrefll.
• rrHintra peu reçxinnai&sant ite la coin
I de iln6M>D , et finit |iar déclarer, aprèi
iàt ripooKs évaiivea, que se* fortta
\ [mt le grsud nombre da ttflli-
rnents qui vénatnit cbafgêr dana son Ile. te ci*
pitaine ânglâi;! u'accepta pa^i cette raisou, d re-
Miliit de tourner ses armes contre son ancif^ri HEdli;#^
U fit fairp une descente à terre; laah les Ang.laiji,
«'étant dispersés dans ït\e^ furent camés par {va
naturels et massacré* individuellement, rétîs «l
mangés avec les circïmstances leji plus hûrriîdes.
Dilbn avec duq des skm put gajîaer un m<-lior
escarpérOU il iK»ntuit tout le jour l'assaut de |ilu-
sieurs milliers do sanvajgei. Trois de se» com|>a-
goons qui quittèrent ce réfugie furent man|j;és sous
àca y eu ï , et lui-tnÊme après une défense béroi nue
allait se brûler la cervelle, pouf ne pas tomber
entre les mains de »e« terribles eunemîa , lors-
qu'il eut la présence d^esprit et radres*ede se sai-
sir du namfm (grand -prêtre) dénie , et, aidé de
si^ deux deraiefîtcompa^çnons, le prussien Mar-
tin ituschard et U matelot aurais William Wil-
«0Q« le força a maI^dle^ devant ^nx jusqu'au boni
de la mer.
•c Buschard et Wilsonf écrit Dillon, avaient te^
canuns de fr'urs Atsils k la hauteur de ses tempes,
et j'appuyai» 1 1.^ mi en entre ses deui épaules iiour
Iiresf^er ia marctic. En traversant la foule lïe*
sauvages , le namho les extvorta à s'asseoir et â
ne faire aucun mal à Peter et à aea Cflmpa*
pions , parce que nou^ le tuerions et qu'a-
lors ils attireraient jtur eux la cûlèrc des dieux
asiii^ dans te» nuages , qui , irrités de leur
désobéissance , iouïevcraient la mer pour en-
gloutir l'Ile **t tous ses tiabilanls. ^ LeBflauïai;e4
témoignèrent te plus profuud respect pour le^
esbortatioRs île l€ur prûtre, et s'assirent sur
Iticrbe; j'eus une foisde plus la preuve dupou^air
que les prêtres exercent sur l"e*prit de toutes
ie$ nations ignorantes et superstitieuses» En ;ir-
rîvantanpr^i d«â embarcations le nambo s'arrêta,
et refusa d'avancer de la manière la plus posi-
tive. Je lui demandai pourquoi il ne voulait pas
arancer jnsqnau bord Je l'eau i il répondit ; * Vou^
Touleî m 'emmener â bord du na\ir© pour in«*
mettre à la torture ■ tueMnoi ici si vous voulez, s»
iï n*y avait pas de temps à perdre ; je lui ordon-
nai dette (tas bouger, et, nos fusilM toujours dirigé'i
sur lui, nous marcblmes à reculons et ga^fiâmai»
un de nos canots* ffous n'y fâmeâ pas pln^ tèt
embarqués que les lauvages accoururent eu
foute et noua saluèrent d'une grêle de fléchpîs et
de pierres ; mais, faisant fiirce de rames , nous
nous mimes bient^il bors de leur portée ; enfin p
nous pûmes remercier la Providence sur le oa-
vire, que non» atteignîmes à l'instant où le sokil
censa d'éclairer ce tbéàtre d'horreurs- ^
Cette terrible aventure ne débouta pas Diîlon
de la vie maritime, et pendant vini^jt années il ne
cessa de naviguer dans l'oc^-an Paeilique sur des
bâtiments de commerce. Il comrijandait en 1 «5 IV
le StunhPnirkk, allant de ValparaÎAo au Ben-
gale, tl se trouvait le ih mai en vue de Tiko-
pia ( t )^ t)e oombtieuâea pirogues vinrent entourer
ii) Petite Ik dr i-Ârehlpti Il4ii»0't*itl|«tilfe, «ituet
1»7
DILLOIf
tas
le bâtiment ; »ur l*uiie d'entre elles te trouTaient
le Prustien Martin Buscbard, échappé avec DU-
lonaa massacre de Vouia,et un /oscar (1) nommé
Joé, qne le capitaine treize ans aupara?ant aTait
déposiés dans cette lie. Joé monU à bord, fit
des affaires avec réqaipage, et, entre autres
obiets, Tendit à Varmarier une poignée d'é-
pée en argent sur laquelle étaient gravés des ca-
Fsctères à demi effacés. « En examinant cette poi-
gnée, rapporte Dillon, ie crus y découvrir le^
initiales de La Pérouse, ce qui me détermina à
pousser mon enquête aussi loin que possible.
Joé répondit que cette poignée et d'autres pe-
tiU objets qui se trouvaient à Tikopia provenaient
d^DUle lie voisine nommée Yanikoro. Par l'inter-
médiaire de Buschard et du lascar, j*interrogeai
quelques insulaires sur la manière dont leurs
voisins s'étaient procuré tous les obiets en ar-
gent et en fer qu'ils possédaient; ils me répon-
dirent que les naturels de MalUcolo (Yanikoro)
racontaient que, bien des années auparavant,
deux grands vaisseaux étaient arrivés près <le
leurs lies; qu'ils avaient jeté Tancre Tnn à Plie
de Yanou, Tautre à 111e de PaJk>u, peu éloignées
l'une de l'autre ; quelques jours après , et avant
qu'ils eussent communication avec la terre, une
tempête s'était élevée et avait |)ousaé les deux
bâtiments à la côte; celui qui avait jeté l'ancre
à Yanou échoua sur les rochers. Les naturels
se portèrent alors en foule au bord de la mer,
armés de massues , de lances et d'arcs, et lan-
cèrent des flèches à bord du navire ; l'équipage
riposta par plusieurs coups de canon et tua quel-
ques sauvages. Le vaisseau, battu par les
vagues et continuant à talonner sur les roches,
Ibt bientôt mis en pièces; quelques hommes de
l'équipage se jetèrent dans les canots, et furent
poussés par le vent à la côte, oè en débarquant
Us ftiroit tués jusqu'au dernier. D'autres , qui
s'étaient jetés à la liage, ne gagnèrent la terre que
pour partager le sort de leurs compagnons; de
^rte que pas un seul homme de ce vaisseau
n'échappa k la mort. Le vaisseau qui échoua à
Paiou fut jeté sur une plage de sible. Les naturels
accoururent, et lancèrent sur oe navire quelques
flècfa^,oomme ils avaient fût sur l'autre; mais les
gens de l'équipage eurent la prudence de ne pas
répondre par les armes il cette agression. Au con-
traire, ils montrèrent aux assaillants des haches,
de la verroterie et d'autres bagatelles comme of-
frandes de paix. Ceux-ci cessèrent les hostilités,
et aussitôt que le vent eut un peu diminué, un
vieillard poussa au large dans une pirogue , et
aborda le vaiiseau. C'était un des chefs du pays :
il Alt reçu avecdes caresses , et on lui off'rit des
présents, qu'il accepta. 11 vint à terre, apaisa ses
compatriotes, et leur dit qne les gens du vaisseau
étaient des hommes bons et afl'ables; sur quoi
plusieurs naturels se rendirent a l^ord , où il
leur fut offert des présents. Bientôt ils appor-
(1) MaUlot lodif D.
tèrent en retour designanet , des rnliilin, des
bananes, des coeoe».4les pores» et la 4
s'étabUt de part et d'autre. Vé
d'abandonner son vaisseau,
apportant avec hii une partie de aei [
des munitions et beanooup de pdila <
restèrent quelque temps ^bns l'Ile, et I
petit vaisseau avec uk débris du t
tôt que le p^ bâtiment fat prti» na V^ifin
visionna abondammenl, et on mit à la voile avec
autant d'hommes qu'il put en porter. Lu cmu-
mandant promit aux hommes qnV liiiMil dan»
111e de revenir prompCement leschoctar ddlip-
porter en même temps des présents poar iesna-
turels ; mais jaroaisdcpnis on n'e
I du petit bâtimentnideoeni qui tel
i hommes blancs restés dans rite m \
! entre les divers cbeb, auprès deiiMli fls i
> tèrent jusqu'à la mort : U leur i
I des armes et de te poudre ;
I virent à rendre de grands senrtoes à I
dans leurs guerres avec leenaviiiee dei
nes.LePrussienBoaclwdneMritjHH
6 Cure un vovage à MaHieeto ( YeafeM»)» i
te lascar y était allé six ans I
vu à Pateu deux rnrupéem, ^ fvtekit h
langue des insulaires, et avait eouvené M Mb
> C'étaient des vidUards, qui lui ëntà aurir M
' naufrage il y avait pluatevft «béhi Aw
I un des vaisseaux dont ib M mêttÊèt^ I»
I débris. Ils ajoutèrent ■ qu'teMUB Hutei g^
I vait touché à MaUteote
quetephipartde
mate qu'ayant été
ils ne pouvatentdlfe
vivante. »
De ce rédt, Dillon
mente naufragés était w
(ooyesce nom). &
j monde civilisé do m
, na ir u i
I g B I <MI ViV
I I rO, o osa
pi r; mate «ttnw
le» «calmes et les coar
rant
les vivres <
obligé de
Derei ■«
explidic c< ù —
vemeur générw uc i
câété Asiatique. Lat;
qu'un de ses naviret- —s.,
ordres du caf le i. ^
VaniktKo et e « i
précise. On ne I
l'expédition pr •
docteur Tytter n» en
fique. La Comn a . «
diat des ^uÉM t— a.
l^e 3j icr lëjf
lïILLON
iriqawjoora de traTeriée, de fioleiitw
ft'életèrent entre le capitaine ei h
yÙBTf et en relâchant à Hobart-Town
r porta plainte contre le capitarike
lal mie cour martiale. Diikm, reconnu
d'abus de pouvoir et de roaavaiâ
ta, fut condamné àdeox moie de prisott,
ende de cinquante livres sterling, et à
i ootre un cautionnement de quatre
BS steriiag comme garantie de sa cou*
siir; et pour ne pas retarder rexpcili-
chefcha même à le remplacer. Mm
s'avait révélé à personne la titoatioo
que de Vanikoro, dans la crainte «te
4ditioo avorter sous la direction d\m
ier, oafit grftceà Dillonde la prison, et
payée , le capitaine rqirit la mer k w
te à Port-Jackson le 3 juin, et mouilla i
net à Rorora-Reka , sur la baie des |
mdkà ensuite successivement à Toiip-
t Rotooma et à Tikopia. Par l'entre- |
■àrtin Buschard. Dillon questionria
1 lea Hkopiens, afin de se procurer
fmscigneroents possibles sur Vani-
tés habitants. Il ne négligea auctme
lliiit^n qui pouvaient l'aider dans la
le sa mission, et s'appliqua à bien
I In caradère, les mœurs et les cou-
m inantoires qull allait visiter (i). 11
ipelea crânes de toutes les personnes
■pvtCMot au bâtiment échÎMié â Va-
Epl encore conservés, dans une case
là VAtoua ou divinité (2). Les Vanl-
m iont pas cannibales ; mais quand ud
■Éhe entre leurs mains, il est tué immé-
I; son corps est déposé dans de l'eau
il j est maintenu jusqu'à ce que les os
Bplélcment dépouillés. Le squelette est
|rt; «o gratte les os, que l'ou coupe de
iMirières pour en faire des pointes de
l^ièehe , ou d'autres instruments. DU-
W9C hii plusieurs Tikopiens, entre autres
I , qui devait lui servir d« guide
. n acheta aussi tout ce qu'il put
; du naufrage, et le 7 juillet il
rie petit havre de Vanou ( 3), dans
, par 11° V delat. S. et 164*32'
I groupe des lies de Vanikoro ou
ia« compose de quatre lies : Vani-
i (5), Manerai et Nanounka ; ces
; d'un récif de coraux qui en
• 4« «étal te les a rUdes QuoT et Ga IM A R D.
Vanikoro. Inlerrogéi par DU-
ot ee fait, et le capitaine anglais
•r par Dumont d'UrvUlc.
I MallieoUo, et nommé par Du-
t IM Beeherche. Il est a remarquer
tVile de ta Recherche slgna-
. Aloal, qaaod ce navigateur dé-
>, U était loin de %c douter qu'en
déterre. Il aurait atteint le but de
t p«r DUlon.
190
Vaetj^ iThA-tVifliHit , m^m^ p<^tir iti^ m*
AOIh. Lu pu^iMlullVjn, laklt« et rnis^t^rtilik* nV^i^^di^
I^Hquïji/e Cet^kts Amea. L'iii'^nkibrlLé du cliiii.it
est presque sans eiïéiiipla^ il Mjfïil d(? cnuchiT
à terre une 6€*ule nuit pour y ^outrai^ter des
lièTre^ souvent raûdelles. MUm fit faire le tour
de l'Ile ^ (M>mierles c^ies, vislii^r tous lesvillagi»>4
voisins de la mer ; itiaii Les ren!ï?i|^pmpuh nf
lui arrivant que défigtiréi* » il résflliit di* di^s-
oemlre en p«rs4>nne. Au ipf»ym de quelques ca-
deaux, DiWim se mil en rt'lalion ai^c les insu-
laire, et ptit fatrf^ pïnsieur^ i^vcurdon^ dani l'Ite
MUS y êîiT inquiet*^ *m nucTïtn^ manière, fl rt^ii^-
âî é^n^i^m^nî h vciinr-relar^pugnAoce qu'atarrnt
les nslurds h s'entretenir des cireoitîiLiinees du
mufrage et ât% faits qui ravalent ioîvi. Valie ,
ftiigm(phrï] tli* Vaocm, M dr>nnji pourtant les
délalk suivanlfi^ qwi sembk'nt ne pa$ s'écarter du
la vérité, quoiqu'ils coiitrediseul sur quelques
|K)tnts le& récit* Ikits par le» riko|>iens et par
le bscar Joè : « U y a îonslemjvrt» dit Valît% que
k's hAkitJinlîi de c*;ltc Ile, sortant un malin di*
leurs maiàtms , aperçurent une partie d'un vaiâ-
?*eau sur le m.»f en face d« païou ; il y dettn?ur;i
juêqu'au milieu du jifur^ lieurc vers laquelle !«
mcF adicva de le niettre eu ptèces ; d© eraudi^a
portlofis d& jM» débm flottèrent le \m^ de In
eéte, te vaisseau avait été ]t>lé sur le récif i»en-
dant 11 nuit , à h suite d'aa ouraj^au qui hhm un
grand nombre de no» arbres àfrwHsî nous n'n-
Tionipaâ vu ïe vaisseau 1a veill«. Quatre homme*
échappèrent et prirent terre près d^ici^ au vil*
lagc de îl^rmvnîatï: nou» Allions les tuer, quand
ils firent présent de quelque chftae â notre chef,
qui leur sauva la vie. lit réftidèri^nt parmi mm9
pendant quelque temps , puis allèrent rejoindre
leurs compagnons à Païou. Aucun de ces quatre
hommes n'était chef, tous étaient inférieurs ; les
objets que vous voyez entre nos mains pro-
viennent du vaisseau qui échoua sur le récif à
la basse mer ; nos gens avaient l'habitude d*y
plonger et d'en rapporter diverses choses > mais
il finit par se pourrir et être entraîné par les
Ilots. Nous ne tuâmes aucun des hommes de ce
vaisseau ; mais il vint à U côte plusieurs cK-
davres qui avaient lea brts et les jambes mntilés
par les requins. Dans la même nuit, un autre
vaisseau toucha sur un rédf près de Vanou, et
coula à fond. Il y eut plusieurs hommes qui se
sauvèrent : ils bâtirent un petit vaisseau, et par^
tirent cinq lunes après leur naufrage. Pendant
qu'ils bâtissaient le petit ? aisseau, ils avaient
constniit autour d'eux une forte palissado de
troncs d'arbres pour se garantir de ra|)pït)che
des Vanikoriens; ceux-ci, de leur côté, les crai-
gnaient, de sorte qu'il y eut peu de communica-
tions ensemble. Les hommes blancs avaient cou-
tume de regarder le soleil au travers de certaines
choses que je ne puis ni dépeindre ni montrer,
parce que nous n'avons pas eu de ce^ choses.
Deux hommes blancs restèrent après le départ
de leurs compagnons. L'un était chef, l'autre le
1»7
DILLOIf
1U
le bâtiment ; »ur Tune d*entre elles te trouYaieot
te PruMieo Martin Buscbard, échappé a?ec Dil-
lonaumaasacrede Vouia,et unlascar(i) nomnié
Joé, que le capitaiae treize ami aupara?aiit aTait
déposîéa dans cette Ite. Joé monte à bord, fit
det affaires avec réqaipage» et, entre autres
ob}ete. Tendit à Varmorier une poignée d*é-
pée en argent sur laquelte étaient gravés des ca-
ractères à demi effacés. « En examinant cette poi-
gnée, rapporte Dillon, je crus y découvrir le^
initiales de La Pérouse, ce qui me détermina à
pousser mon enquête aussi loin que possiUe.
Joé répondit que cette poignée et d'autres pe-
tite objete qui se trouvaient à Tikopte provenaient
d^DUle lie voisine nommée Yanikoro. Par Tinter-
médiaire de Buschard et du lascar, j*interrogeai .
quelques insulaires sur U manière dont leurs |
voisins s'étaient procuré tous les obicte en ar- |
gent et en fer qu'ils possédaient; ils me répon- |
dirent que les naturels de MalUcolo (Vaoikoro) ■
raomitaient que, bien des années auparavant, >
deux grands vaisseaux étaient arrivés près de
teurs Ues; qu*ils avaient jete Tancre Tun à Tlle
de Yanou, l'autre à 111e de PaJk>n, peu éloignées
l'une de l'antre ; quelques jours après , et avant
quils eussent communication avec te terre , une
tempête s'était élevée et avait |)oussé les deux
bàtimente à te côte; celui qui avait jete l'ancre
à Vanou échoua sur les rochers. Les naturels
se portèrent alors en fouk au bord de te mer, i
armés de massues , de lances et d'arcs, et ten-
cèrent des flèches à bord da navire ; l'équipage
riposte par plusieurs coups de canon et tnaqud-
ques sauvages. Le vaisseau, battu par les
vagues et continuant à talonner sur les roches,
fut bientôt mis en pièces; quelques hommes de
l'équipage se jetèrent dans les canote, et furent
poussés par te vent à te côte, oè en débarquant
Us ftiroit tués jusqu'au dernier. D'autres , qui
s'étaient jetés à te nage, ne gagnèrent te terre que
pour partager le sort de leurs compagnons; de
liorte que pas un seul homme de ce vaisseau
n'échappa à te mort. Le vaisseau qui échoua k
Paiou fut jete sur une plage de sibte. Les naturels
accoururent, et lancèrent sur ce navire quelques
flèch^,oomme ite avaient teit sur l'autre; mais tes
gens de l'équipage eurent te prudence de ne pas
répondre par les armes il cette agression. Au con-
traire, ite montrèrent aux assaillante des haches,
de te verroterie et d'autres bagatelles comme of-
frandes de paix. Cenx-ci cessèrent les hostilités,
et aussitôt que le vent eut un peu diminué, un
vteiUard poussa au terge dans une pirogue , et
aborda te vaisseau. C'était un des chefs du pays :
il Alt reçu avecdes caresses, et on lui off'rit des
iwésents, qu'il accepta. 11 vtet à terre, apaisa ses
compatriotes, et leur dit que les gens du vaisseau
éteieat des hommes bons et afl'ables; sur quoi
plusieure naturels se rendirent a liord , où il
leur fut offert des présente. Btentôt ite appor-
(1) Mattlot lodifD. . I«e 1 j
tèrent en retour designanet , des ve
bananes, des coeoe,,4lea pores» et tel
s'établit de part et d'autre. Vé
d'abandonner son vaisseau,
apportant avec hii une partte 4e Mi {
des munitions et beanooup de peltta <
restèrent quelque temps ^tens I1te,et 1
petit vaissean avec uk débrte du (^
tôt que te petit bitbnent fat prti» ua ï'^ifin
visionna abondamment, et oo mit à te vuife avec
autant d'hommes qu'il put eu porter. Lu cmu-
mandant promit aux hommes quV liiiMit da»
llte de revniir promptement teechoctevctd^-
porter en même tempe des présents poarbsua-
turete ; mais jamatedepute ou n'e
du petit bfttimeut ni deceni qui tel
hommes blancs restés dans llte i
entre tes divers cbete, unprèe deUMli fls i
tèrent jusqu'à te mort : il ten
des armes et de te poudre ; eei
virent à rendre de grands aenrlees à I
dans leurs guerres avec leea
nes.LePruisien Butetard neMdtji
6 faire un voyage à MaHicnto ( Veakui»), hm
tetescer y était aUé six ans MpannHLlOTiit
m à Paiou deux rnrnpéei, ^ fvtekit h
liiiijii ilm iiiiiutehi iijtiinif umiiis^— ■■
C'étaient des vteilterds, qui lui dtewt Mulr M
naufrage il y avait pluiJuiri «Bisi ^m
un des vaisseaux dont ite lui miulrtnit I»
débris. Ite ijoutèreiit « qu'teMUB Hutei ^
vait touché à Mallteote députe qrteydMi^tf
que te plupart de lenncuDundiidiîlalBali;
mate qu'ayant élédiaeéHiiéa dnudNvMi to
Us ne pouvaint dite conUn ■ «i raMii
vivante. »
De ce Dillou il i
mente n te «i < w ^^
(eoyes ci-
mooded r ■■
navigateur i
grande pénuHe uo viwi m
nikoro, et décida ■ •
pagner; mate . «.
tes calmes a
rant t
les viTira «
obligé de
De rei ■^«i"^ ,
explidu: c^ dét de i
vemeur léuéral oe l'iadk ■
ciéte Asi . La Cmtç
qu'un de ae» I us. '«s.
ordres du>
YaniktKX) & o
précise. On Mu
l'expédition i
docteur T *l
fique. La xam
diatdci
■ I
«IqMt joarsde traferiée, de fiolentr^
ft*életèrent entre le capitaine et li*
ytter, et en relâdiant à Hobart-Town
r porta plainte contre le eapitaine
ud mie cour martiale. Diikm, reconnu
d'abus de pouvoir et de roaovab
^ fut coodanuiéàdenxmoia de prison, !
uide de cinquante livres sterling, «t a
I outre un cautionnement de qualrt; ^
is fteriiag comme garantie de sa con- i
lur; et pour ne pas retarder rexp<^<U' !
clKfcliA même à le remplacer. Mais
s'avait révélé à personne la situation
[|iie de Vanifcoro, dans la crainte de 1
éditioo avorter sous la direction d'un |
ier, on fit grftce à DUlonde la prison, cl
payée , le capitaine rqirit la mer le 20
te à Port-Jackson le 3 juin, et mouîJla
Oet à Rorora-Reka , sur la baie du^
mdkà ensuite successivement à ToAg^-
, Rotomna et à Tikopia. Par rentre-
Mutin Buscbard. DiUon questbnnà
lea Hkopiens, afin de se procurer
renseignements possibles sur Vani*
tes habitants. 11 ne négligea aoctme
MJiritfi qui pouvaient l'aider dans la
le sa mission, et s'appliqua à Imco
In caradère, les moeurs et les coti-
• imolaires qu'il allait visiter (1), Il
ftkn crânes de toutes les persofiaes
MvICMot au bAtiroent échoué à Va-
ipl encore conservés, dans une case
là Vàtoua ou divinité (2). Les Vaiu-
pi font pas cannibales ; mais quand ud
Wkft entre leurs mains, il est tué immé-
I; son corps est déposé dans de l'eau
il j est maintenu jusqu'à ce que les os
ByiffiiiKiif dépouillés. Le squelette est
M; io gratte les os, que l'on coupe de
iMières pour en faire des pointes de
llèehe , ou d'autres instruments. Dil-
Éie lui plusieurs Tikopiens, entre autres
la , qui devait lui servir de guide
n acheta aussi tout ce qu'il put
ris du naufrage, et le 7 juillet il
le petit havre de Vanou ( 3), dans
, parirVdelat. S. et 164* 32'
\ groupe des lies de Vanikoro ou
Si compose de quatre lies : Vani-
(5), ManeTaï et Nanounka ; ces
d'un récif de coraux qui en
■ iatfétaitsIefarUclesQuoTrtGAiMARD.
Vanikoro. Interrogés par Dll-
ot ee fait, et le capitaine anglais
^ par Dumont d'UrvUlc.
»ls Mallieollo, et nommé par Du-
!• Beeherche. Il est a remarquer
e qoe ri/0 de la Recherche signa -
. Alnst, quand ce navigateur dé-
inti, U était loin de ne douter qu'en
rfetUe terre. Il aurait atteint le but de
I p«r DtUuQ.
T^mi raiY>» (ff » (lifWrïi** , m^mft pour 1^ «t-"
mÀm, La pofiiikitioti^ laide; ti mki^r4l)l<^« nViii'^^
|i.%sqiiiii]te t^nti âinf««. L'in'iûluhHlé du chuM
t&i presque sans *^%empt«; i! suffit dw coucher
k terre une simule nuit pùm y <y*ï»lr«!cti*r di's
llèvreâ suivent morfelie^. Dîllon fil ?i%m le tour
de rUe, sonder les câies, visiU^f tous lé* vr|lag«?A
voisina delà mer ■ mftî« lea rnisdpîémrijï» n*^
lui arrivant que rléllgtiré^ , il ré^^olut ii<! dt*-
cendre en personne. An Ttïoyen de quelqi«?s ca-
d4^Bu^^ Dillon se mit en relation nvec }m însn-
blféîi, et put faim pUisieurs p\ctîr¥!îons dans l*tiiî
sans y être inqiriéfé en «MCfîn** nï,inièn*. Il réus-
sit éîsaieïTK^nt h vaînfrelari^pïignance qu'avaîejit
les naturels è fi*(^nt retenir des firconitjnceiS du
naufr.i*îe et des faits qui Ta ï nient 8«iTi< Vallc ,
ftiigui{clwî)d^ Vnnou, hiî dûnna pniiHant les
délaik suivantes, qui ««tjibleiit ne pas 8*éfarter di*
la f érilé, quoiqu'ils eotilreillsent mr quelques
potnis ks TéclU fait* par les Tïkopiens et par
le lascar Joé : « Il y a loo^^enripsi, dît Valii», que
k>8 liàbilants de cette lle^ sortant un matin de
leurs TBal^nns ^ atwrçtirent une partie Him wtûà-
seau sur le m-if en fac4ï de Paljyu ; Il y tlemeiira
lusqu'âu milieu du jmit^ tieur« 'vers laquelle la
mer «liievîL de le mettre eu pièces ; de granties
portion* de *e* d^Slïri* flottèrent le ton^ de là
oôle. Ijû vaisseau avait été jeté aur le récif p<m-
danlla unit , à la suite d^un ouragan qui briaa un
grand nombre de nos arbres h fruits; nouA n'a-
vionspaa vu le vaisseau ta veill*. Quatre bommes
écbappèreut et prirent terre prèa d'ici, nu y\Ï-
lage de Dermentab : nou«v alitons les tuer, quand
ri» fiT>*Mt i^ri^'u'nt jI»^ ^!j!HMqïl^^( ho^a à m^tr*" rh^f,
qui leur sauva la fie. Ils résidèrent parmi nous
pendant quelque temps , puis allèrent rejoindre
leurs compagnons h Paiou. Aucun de ces quatre
hommes n*était chef, tous étaient inférieurs ; les
objets que vous voyez entre nos mains pro-
viennent du vaisseau qui échoua sur le récif à
la basse mer ; nos gens avaient Thabitude d*y
plonger et d'en rapporter diverses choses , mais
il finit par se pourrir et être entraîné par lea
flots. Nous ne tuâmes aucun des hommes de ce
vaisseau ; mais il vint à la côte plusieurs cK-
davres qui avaient lea brts et les jambes mntîlés
par les requins. Dans la même nuit, un autre
vaisseau toucha sur un récif près de Vanou, et
coula à fond. Il y eut plusieurs hommes qui se
sauvèrent : ils bâtirent un petit vaisseau, et par^
tirent cinq lunes après leur naufrage. Pendant
qu'ils bâtissaient le petit vaisseau, ils avaient
construit autour d'eux une forte palissade de
troncs d*arbres pour se garantir de rapproche
des Vanikoriens; ceux-ci, de leur côté, les crai-
gnaient, de sorte qu'il y eut peu de communica-
tions ensemble. Les hommes blanca avaient cou-
tume de regarder le soleil au travers de certaines
choses que je ne puis ni dépeindre ni montrer,
parce que nous n'avons pas eu de ces choses.
Deux hommes blancs restèrent après le départ
de leurs compagnons. L'un était chef, l'autre le
f9l
DILLON — DIMASCHKT
ter? ait. Le premier mourut U y a eoTîron trofit
ans ; une demi-année après, le chef du canton où
résidait Tautre fut obligé de s'enfuir de l*Ue, et
Hiomme blanc partit avec lui ; le district qu'ils
abandonnèrent se nommait Paukori, mab nous
ne savons pas ce qu*est devenue la tribu qui l'ha-
bitait Les seuls blancs que noua ayont jamais
▼us dans nos Iles sont premièrement les gens des
▼aisseaux naufragés , puis ceux que nous voyons
aqjourd'hni. ^ Dilloo se fit conduire à Tendrait
où les naufragés avaient construit leur navire et
où, disait Valie, ils s'étaient retrancbés contre
les agressions des naturels ; il n'y aperçut aucun
travail , mais il s'assura qn'un grand nombre
d'ofaieU provenant du naufrage étaient en la pos-
session des naturels de MalUcolo et des Ues
voisines; il vit même des sauvages ayant les na-
rines traversées par des tubes de verre venant
évidemment de baromètres ; il fit l'acquisition de
tous les objets qu'on voulut lui céder, et en fit dres-
ser un inventaire exact en présence de M. Chai-
gneau, délégué français. Il réussit en outre à
fafre retirer de la mer quantité d'objets détachés
des bâtiments naufragés ; la plus grande partie
consistait en crocs, chevilles, anneaux, ancres
et autres morceaux de fer ; en rouets de poulies,
casseroles, cuillères, plateaux et entonnoirs en
cuivre ; en divers fragments d'instruments astro-
nomiques et d'ustensiles de cuisine. L'un des
objets les plus importants fut une grande cloche
en bronze d'un pied de diamètre. Sur l'un de
ses cdtés se trouvait un crucifix entre deux
figures , et de l'autre un soleil rayonnant, le tout
estampillé de cette légende : BazÀn m*a/ait.
Ues recherches accomplies à ce sv^ ont prouvé
que ces marques étaient celles de la fonderie de
l'arsenal de Brest en I7ft5. On se procura encore
sur les réctis de l'ooest quatre pieniers en
brome, un boulet de plomb. On trouva aussi un
débris du couronnement d'un des navires, décoré
d'une fleur de lis et d'autres ornements fort bien
sculptés (I). Les maladies, qui atfaibiissaient
chaque jour son équipage, forcèrent Dilion à
discontinuer ses recherclies et à penser à un
prompt retour. Ayant laissé coucher ses gens
à terre, il en perdit plusieurs, surtout des Ti-
kopiens qui l'avaient suivi. Dans les premiers
jours d'octobre, craignant que les vents d'est ne
le retinssent dans la baie, il franchit heureuse-
ment U dangereuse passe de l'est , et mouilla
dans la baie de Bfanevaï, d'où il fortit par le
chenal du nord. Il dngU ensuite vers les lies
Toopona ( Oicrry on Bdgeeumbe)^ et Niteado,
de là vers U Nouvelle-Zélande. U relâcha a
Porl-Jakaon, et le 7 avril 1828 arriva à CakutU.
Récompensé gtoéreusement par la Compagnie
des Indes , fl obtint la permission d*aller en
France oflrir au gouvernement les ol^els qui
•a pyfsi
»• se la
PtfroMT ires «1
(I) TOM cet ObkU SOBl
Loafre,Saos aoe det Mlln ém «m
U fotgntt é'*v** Se l^fortan* U
M* ■•• Sc« pieêe* let méloM
provenaientde son eipédition. htmuMKkt
hii fut àl i : U rut préscalé
lesX,qw I «"""oixdebLéçki
neur,dUiiiv-- »c im
de quatre u*
quriqne teiu|i» «|Wè^ c» se reikr«
où il termina ses jours, diB» oks i
traite.
Dillona na «lerém tdeies
Bi I çnissoQi
vu, » CM» Hc^ «e M 1 au Swd et
/^roicae; Paris,! 836, lvoi.,«^ u
ches. Les planches repvésenlen» : tr^
de Mailèeoilo, JUassaere ffww pm^m
guipagedu Hunter, iVoInreli éê fOe é
collo, Domont dUrvUlen reproché nv <
la carte dressés par Dfilon beanconp
titudes. AifrednnLAcj
DuMot SUrvUte. rtffg pÊUêtmtm m
ITMUlt, ptHlM. — Dfwy «• ntiMl. Oeê»
ran. fUL, iii,ais àsvi. - vm témc, JHiL #
lairariM,|V, iSSàiSk-Qwy et Oitaifi
déImCmvttU ratlrotebt. - wmàamUÈÊk,
é4t rofmfttmmtÊm ém MÊmtêÊ, ^t. S, et 1
WamUemr mt9§rml,tt fftvfter ISSI.- naife
Preat e. cCe.. Bto§. miv. M pmrU ém Cwiétm^
DILLOX. VOf. LâOUn, TâUOT,
woaTi.
«DILTBBT (Poifxèm^krUtiame-À
femme poêle allemande, née le tl d
1728 , morte à Berlm. le n avril |7
commença ses études à I ■
bientôt elle aMionça de
pour la poésie. Déjeune icp «k
en I75&, elle l'aoeomp i à
Pélersboorg, e k bc .ub««c^
benpoeiisehervn m iJ
( Essais poétiques a v hi
in-8* ; — Vê^tig^
dces poétiques); fc, i/s^
SdelMf . Sappl. a Jw^er
Diaan «s la cnoix, i
royes ToHCU ( Giocono ).
* DIMASCB&T (SdMoà-ntfH
Àbba»'Akmed)^9ummÊÊà iM
qu'il prétendait descenira dn k
torien et géographe arriie, nn*
l'hégire (1297 de J.-C.)
BenaU, en 700 (1
Salah-ed-din Safidi, m k
(1348). Après avoir
tion dans les d c» < «■
Caire, il enn ias - <s <
▼iUes. Son pète, ■« 6
quiélaitàUlétedela
Il I . i
Ittk.
I »i
frtiv
DIMASCHKY
rt qo*eD prose. Outre plusieurs écrite
vatreroèrv a donné les titres , on a de
lek al^ahior Ji memalek al-amsar
[les yea\ danf les royaumes detk dif-
iontréts ). Cet ouvrage forme vingt-
Des; mais la Bibliothèque impériale
de que cinq, sous les n^ 642 , 904 ,
t et 6S3. Les quatre premiers sont re-
istoire; le dernier traite de géogra-
t divisé en quatorze chapitres, et rcn-
lescription des royaumes de l'Inde ,
» des fils de Gengiskhan , du Ghilan,
les Curdes et autres peuples monta-
es principautés turques de l'Asie Mi-
I empires de Trébizonde et de Cons-
de rÉgypte, de la Syrie, de La Mec-
parties qui traitent du Yémen, du
!S différents royaumes de l'Afrique et
ne manquent dans le manuscrit L'au-
i d'après des renseignements que lui
irais des marchands et des voyageurs :
fnod qu'il soumettait ces divers té-
à on sévère examen ; cependant sa
s'est pas exempte d'erreurs. Il met
le soin à nous indiquer quelles sont
eSy les mesures , le nombre des villes
BSpes de chaque royaume; il donne
I des détails curieux sur les souverains
I Biorars des habitants. M. Qoatremère
■ B* 683 une notice accompagnée do
■I d de nombreux fragments; il avait
ItlHtt ce travail par De Guignes, qui
IHcment à l'auteur le surnom de Ma-
E. Beautois.
»\ ut. <l«n« le Journal des Savant», 1758. —
fefr, JVottcrs det .Manusrrils, t. XI U. —
fmirod.a la f.coçr. (V Aboulftda, p. m-8. —
iUteca Jrabico-Hispana, t. I. 68; 11, i, —
éiM. Fliirget
CBKT OU AD-DIMASCBRT ( Schems-
m-Abd- Allah Mohammed), géogra-
■é en 654 de Thégirc (1256 de J.-C. ),
J7 (18î7 de J.-C. ), à Sefed, près
Mwr. Quoiqu'il fût de la secte des
Wm pas de remplir les fonctions d'i-
II ifflage de Raboué, aux environs de
iade lui une géographie intitulée :
^i-dahr fi adjuïb al-barr we al-
pfÈ y a de plus remarquable dans les
itt de merveilles de la terre et de la
jUl divisée en neuf chapitres : les qua-
IMlferm<^nt des notions de gëogra-
I; les autres traitent de la mer Mé-
^'deli mer du Midi, du poii d'A-
lli Perse, de l'Inde, de rAfrique et
I en a donné un passade dans
I wumorix ( hnsnrorum (t. VIII
téê F Académie des Sciences de
g), « Cet ouvra;;o, dit M. Rei-
tails précédents sont emprun-
i à désirer sous le rapport de I
I y remarque bien «les faits qui '
tpss ailleurs >■ 11 en rxisle lui '
Q%m r.ÉVkH. T \l\ .
— DIMSDALE IfM
eneiiipEâire à U R^btiothèqufi iuip<'itklei »i>im {«i
u" 5S1 de Tunden I'oikIr. E. lïkJii;vpi2t,
M. BFlîiainJ, tntrod, 4 ta Ctogr. d\4fj^uf/4i(ii^ p nt»-
ifl. - Oni»r ïll* d'UnMfi, ràms/flue i Sï*. •r*^^. mdrn
fond*, B* «i^ rm. «1 TA — ftoïv, Cntmioftm Giaid. ftrimf
^{M. tt&i4tm. Lu^d. ^tïfav.. l. U, V* tM, - Ua^jt-Kitjil-
îâik ('(lit, riûrjîti, voUU n* ï3Tf
*Di.iiiiEmc (Smii)f math^rnaticiÊn fij^Jan-
i\ah, natif d'Abo , vif ail àm& la seconde moitié
du ilu-septiètiïc siècle. Professeur de mattiéma-
tlques à Abo on 1090» il fut appelé aux mêmes
fpindîons à Dorpat, pais à P^tnau. En 1706 il
fut nonnnë a assesseur h la cour judiciaire de U-
vpîiie. 11 a laiïisé : Apodixis mathamatica; —
Maihesis Morum, seu magna moralta; —
ffercoieclonicon trirjoHfmnincti; — Dïjipn*
tatio de gmiesl mciaUotttm ; Ctorpdt, lû92,
in-*".
*DmiDfti (André de MeLrKSAîso), im\t
ktatfen , vivait ilàti?. la preinîèrc moitié du dix-
hnrtfèmû siècle. On a de lui i Im Bucolka di
Vir^ilio iradolta ia terza rima; ?4apks,
1720, în-là.
niAiiTKL Vo^vz Dmitri.
• DiMiTROVicu (Basile )f g^néml russe, ni^
v^rs i5à0, mort vers tf^lQ. Il se rendît fameux
par sa bravoure dans les batailles et par sa dureté
envers s€^ iaféni£ur<$. Ayant maltraîté quelques
oOkiers «rarlillerid, deiii. d'cjitii' eux prirent la
fuiie; mais ils furetil anùléa aux. frontières de la
Llthuanié. CoaduiU devant le ^and-duc de
Moscovie, et se voyant perdue, ih dirent îk ce
prmce que Basile ovaît dessein de [la&scr au
seryice du roi de Pologne, et que pour cela il
les avait envoyés en Lithuanie. Le grand-duc ,
outre de colère, fit venir le général, et le soumit
à de cruelles tortures, malgré ses protestations
d'innocence. Ensuite il le fit attacher sur un cheval
aveugle attelé à un tombereau, et il ordonna
qu'on poussât le cheval dans la rivière. Au mo-
ment où le malheureux Basile entrait dans l'eau,
le prince lui adressa ces paroles : « Puisque tu
voulais me trahir en faveur du roi de Pologne,
va le trouver dans cet équipage. » Ainsi périt
Diniitrovicli, victime de la calomnie, ou plutôt
de sa brutalité envers le soldat. M. G.
Dizionario storico di Bassano.
DiMSDALE (Thomas ), médecin anglais, né
à Thoydon-Gamon, dans le comté d'Essex, en
1711, mort à Hertford, le 30 décembre 1800. 11
était d 'une famille de quakers ; son grand-père avait
été un des compagnons de Guillaume Penn. Dims-
dale étudia la médecine près de son père, qui était
chirurgien apothicaire, et qui le plaça plus tard près
des cliirurgiens de Thôpital de Saint-Ttiomas. Il
exerça ensuite la chinirgie à Hertford ; mais la
mort d'une femme qu'il chérissait lui fit aban-
donner son état pour prendre la carrière des
armes. Cependant, après la paix, il revint à
llcrtfort, s'y remaria, et se fit recevoir dodeur
en 1707. 11 s'adonna surtout à rinoculatioB^ qu'il
7
LT 1 iTIO Lr A. 1 4 1:^
s*eflbrçait de propa^. Sa réputatkm la fit ap-
peler en Russie» où riinpératrlce Catherine voa-
iait 6trc inoculée par lui. On lui donna 2,000 li-
Très sterling pour son voyage, 2,000 livres de
gratification, 500 livres de pension viagère et le
titre de baron. Les plus grands personnages s'em-
pressèrent d*imiter l'exemple de Timpératrice.
Le grand-duc Paul fit pratiquer Tinoculation sur
lui ainsi que sur ses deux jeunes enfants, Alexan-
dre et Constantin. Le nouveau procédé et l'ino-
cnlateur devinrent à la mode, et Dimsdale fitenpeu
de temps une grande fortune. Néanmoins, il re-
vint dans sa patrie : la Société royale de Londres
s'empressa de l'admettre au nombre de ses mem-
bres, et le comté d'Hertford le nomma membre de
la chambre des communes. Dimsdale fit paraître
sur l'inoculation plusieurs écrits , qui eurent du
succès, et qui |)euvent encore aujourd'hui 6tre
consultés avec fruit. Ses principaux ouvrages ont
pour titres : The présent Method of inocu-
lating/or the smallpox ( Méthode actuelle d'ino-
culer la petite- vérole), etc. ; Amsterdam et Mont-
pellier, 1772, in-80. Une traduction française a
été donnée par Fouquct; — - Thought» on gêne-
rai and partial Inoculation, etc.; Londres,
1776, in-4"; — Observations on the introduc-
tion to the plan of the dispensary for gênerai
inoculation; Londres, 1778, in-8**; — Tracts
on Inoculation ; Londres, 1781, hi- 8". Il adonné
aussi une relation de son Voyage en Russie et
une brochure Sur Vinoculation pratiquée à
fimpératrice Catherine et aux princes,
GUYOT DE FÈRB.
Biographie médicale.
* Di?iA?iT ( Henri de ), magistrat belge, mort
k Valenciennes, vers 1260. Il était bourgmestre
de Liégp, et fut le principal chef de l'insurrection
qui en 1263 rendit au peuple liégeois le droit de
nommer ses magistrats. Poussé à bout par les
violences, le libertinage et les concusskms de
l'évèque Henri III ( de Guddre, ), Dînant appela
ses concitoyens à la liberté, et forma une l%oe
contre le clergé et la noblesse. Les habitants de
Dinant, de Saint-Trond et de Huy, unis à ceux
de Liège, en fournirent les éléments. Cette partie
de la Belgique éprouva tous les malheurs de la
guerre civile. Les nobles dévastaient les campa-
gnes, le |>euplc incendiait les ch&teaux. Henri
de Gueldre ap|H'Ja à son aide son beau-frère,
Guillaume IV, comte de JuUers, son-frère,
Otton IV, comte de Gueldre, et Amoul, comte
de Loos. Leurs troupes assiécèrent Lié^e, <iui fut
obligée de se soumettre après une vive Assis-
tance. Dinant s'échappa de la ville, H se réfugia
auprès de Marie, comtesse de Narour et impé-
ratrice d'Orient. Cette princesse ayant été elle-
même chassée de ses £tats |iar Henri III, comte
de Luxembourg, Dînant %int mourir à la cour
de Marguerite de Flandre , qui habitait alurà
Valenciennes.
Biographie çtnerale des Itrlget.
* DI9IABCHE, |K)cte grec, natif de Dékw, \i-
valt vers l'an 360 avant l'ère i
les aTentores de Bacchns; i
de détails sur ta vie et ses écrite.
Vn autre Ddiarcbb, Crétob dcnihamciê, re-
cueillit kt lé|;eodes de ta patrie. — Un troWène
écrivit tnr Homère. — Jambliqae mealioMK
aussi un philosophe pytfaa^orieiea de ee wm.
G. B.
Fabrlelns. BiMotkeea Ciwm, L 11, »■ tO.
DiRABQUB (Ati'vopx^)» ^ àmàm ca date
et le rooint inportint dct dix onlean «tfiqort^
né à Corintbe, vert 3G1 «Tant J.-C» aort à
Athènes, vert 280. Soopère t'af^ebit SotfnAe,
ou, tekm Suldat, Socrate. QuoiqM MUT deCo-
rintbe, U vécut à AtlièDi« dèa aaa bit Isa. L'é-
loqnence de la tribune était alon 4tm liai an
éclat Dinarque te mit avec artar à félade de
l'art oratoire, tout la directkNide IMaplMUle. il
profita beaucoup aotti det cootcBtdiDteélriiift
de Phalère. Comme fl était Minyi^ B*aTMt
pas reçu à Atbèoet le droit de dtf, l«i fat pas
prendre comme erreur i»e ptH pcnaiMlt
aux grandet qoettioiit qid dlvitalail tÊÊtê b
démocratie atbéniemie, et dot te eaaiahr di
composer des ditcom pour d'aatnt. Il ipfH^
tenait au parti maoédonicB. Laraf'o ai •
discussion à Athèoet ai FoQ doBMnlt arib A
Harpalut, linitmint InfiilMn il'ikiiMfci,l ■
prononça énergiqaement pour la wé^ÊÊê^ é '
accusadevénalitélet oratenrtqidMalBHiHlII^
pinlon contraire. Dinarque jooaiM rtia kipMiiii )
tous l'adminittratioo de Démétriw 4i ffftriki .'
(3l7à307),eCparti«ealadh|{pîn4iartbMBi ^'
d'État A l'approche de Déorflriu NhNlI^I <
se hftte de fuir, et alU chenter à GMdi Ab^^
nie d'Eubée on abn ^ur i^m %* iie m |w m M
immenses ridiettt^. Quinte ta» pbM Ivd, ta ■
292, il obtint, par Ir •- ' -*^ - ie «im mâlM^ M
phraste, de revcair uima«^l«L
Age très-avaneé. Il .. ,.. -^ lind» cuiiai ^
procès avec on de »«^ mni* antunié IlnB^K«fri m
lui avait enlevé une furiic ûe u Im^mt, Oam ^^
sait comment te lerm ma oetlieiilain. ^ La |Ai-
l»art det déCailt qol pr^c^f fut mxA mapiMHi A
un traité de Denyt trHatkAnu«at i tifA h fi^
IHiîsé l'auteur det I i^-j d#t dts (irafam , fl^
tins et Svidas.
On ne connaît paa oMÈemaà U wmàm
discours de Dinarque , Ueméfiist âe \
lui en attriboait eeoKMitiaale. Vm
des dix Orateurs rtstluii m mmÈnà k.«vi
quatre disooort anitirnii^fiea^ n^
dUalicamasse, tar <iuatr^v«igMift
attriboét à Dinarquf p «oiiMilp
appartenaient d*ua4> tnttiiène
touscesdiscoorstTJH I
qu*à nous, et tout '^' ■* *r taf^ortad a ■
d'Harpalus. Le pfi •< tfirliÉ o< '
locièt, le «leoiiènie
contre Ariatesiloa. U i^i i
diseoort ooBlreTbéocriiit, <
dans let onivres de
DINARQUE
iok|iie reçu par les grammairiens
dans le Canon des dix orateurs
iirqoe ne jouit pas d'une haute es-
ta critiques anciens : Hermogène ,
I qui loi est le plus favorable , lui
endant une certaine rudesse. Ces
vères sont pleinement confirmés par
ingues qui nous restent de lui. Imi-
mosthène, dont il fut d*ailleurs Ten-
ïy Dînarque resta bien loin de son
oi lui attira même des reproches et
mérité de Démosthène agreste
6 dbfpotxo; ou 6 xpiOtvoc ). Les discours
se trouvent dans les Orntores At-
ISI3), d'Henri Estitone (1575), de
I) , de Reiske , de Ducas, de Bekker,
Saoppe. La meilleure édition séparée
C.-E.-A. Schmidt; Leipzig, 1826,
ot eonaalter avec fruit le commen-
Wnrm sur Dinarque , Commenta-
wrcki orationes tren ; Nuremberg,
, Tour encore, sur un passage très-
inrqoe, la Lettre de Coray sur le
\eeret des Athéniens, etc., repro-
• Mélanges de Chardon de La Ro-
, p. 445*460 ). Cette importante dis-
ail avoir échappé aux investigations
|Mt des hellénistes allemande et
L. J.
Mnane, Deinarchtu, K. — Film dêcem
hÊUmt^ibtiotkeea, p. 4M,ed. Bekk. - Sal-
ÉMmoç.— Fabiicloft, Bibliotheea Grmca,
n^Cueh, der grieek. B0redtsamk. 9. SU.
W&ffez GocDAUx.
s ( Arthur-Martin ) , littérateur
I Valenciemies, le 8 septembre 1795.
Ut ses études au collège de Cam-
m avec ardeur à Tétude de la bi-
•e forma en peu de temps une bi-
BOiposée d'ouvrages curieux, relatifs
rtà rhistoire de la Flandre, du
la Belgique, et y joignit plus tard
Me collection d'estampes. En 1821,
It MM. Aimé Leroy et Dubois, sous
Miles A/fiches de Valenciennes ,
iBfcno depuis L'Echo de la Fron-
ilUnt un succès mérité, et qui con-
Pire dans la contrée le goût des
betux-arts. L'année suivante,
ipMb la Bibliographie cambré-
iéÊûhiçue raisonné des livres et
ÊÊIfhmés à Cambrai y suivant
^/Êàogique des imprimeurs de cette
I é^lÊMe liste alphabétique des oii-
fÊÊÊéi et manuscrits qui traitent
lléf Casnln-ai et du Cambrésis, et
trs préliminaire ; Douai ,
\ par la Société d'Émulation
1 alors, dans son journal ,
t pour but de faire pratiquer
I de Famars ( Fanum Mar-
romaine, entre Cambrai
aires se présentèrent , les
— DINAIJX
tm
travaux furent rominfaeét, ot en creusant au
]ijefl de!i riMidations de l'anden dtflteau un di^-
ri>uvrit àe^ bdinâ romAins et près de trente mille
hiédailles en arjïent, formant «ne suite é%\m^
Jules Cé«ar jusqu'à ConAlantîn le flranif. M. Di'
nau\ est membre de la St>cîèté d**a Antiquaires
ût France^ corrcs()ondant du minîsïère de rins-
Irurtion publique pour 1^ tra^auï historiques,
4i aâ^tïcié de l'Académie royale de llet^ique.
Outre Téf^rit tneiiLionnf^ pNifl haut, fl a dunné i
.\oiici historique et HHéraire sur le cardinal
Pierre 4'Àilltft évéqtte de Çamffrai au fuin*
zième siècle; Cambrii, 1834, în*Ô*, couronné
fïîir tA Société d'Émulation de Cambrai; ^ L'fn-
fiicateur valeneienmns ; Valencienow, 11127,
in-iî; — Les Trouvères cambresiens ; Paria,
1833, iû*8«; 3* élit., ibid., lariT, Sn-8° ; — U$
Tromères de la Flandre et du TournahiM;
i*aris, 1839» in*»' ; — les Trouvères artésiens ;
i^arsti, 1843, iîi-8''. Ces Irois derniers ouvrages
formait une iérie, sous le litre de Ttùuvèr&t ,
Jongleurs et Ménestrels du nord de la Pt^ance
et du midi de la Belgique; un quatrième to-
luinef tielnellenient sous presse, comprendra tes
Trouvères du Hainaut^ du Brabant^ du pa^s
de Liège e$ da comté de Namur. Cette ptè-
cieuse collection ^era toujours iitUcment con-
sultée pour rbistoîre de la poésie française au
moyen âge,- — AùUce sur Antoine WatteaUt
de Vnlenciennes ; Valencienneë , 1834, in-fl*^;
— Notice biographique sur mademoiselle
Duchesnois; Vâlûacietineji, 1830, in-S*; — /co-
nographie lilloise : graveurs et amateurs
d'estampes de Lille ; Yalenciennes, 1841, in-a**;
— Voyage dans une bibliothèque de province,
sans nom de lieu ni date , in 8** de 96 pag.
( anonyme ). On y trouve d'intéressantes notices
sur la comtesse de Verrue, Tabbé de Marigny ,
la comtesse de Rosemberg, le prince de Ligne,
M"* de Pons, M"' de Maintenon, etc. ; — Des-
cription des fêtes populaires données les il,
12 eM3 mai 1851, par la Société des Jncasà
Valenciennes ; Lille, 1855, in-4'. L'auteur a
mis en tète de cette publication im tableau his-
torique des fôtes ilamandes, et notamment de
celles de Valenciennes, depuis le temps def.
croisades jusqu'à nos jours. M. Dinaux fut, en
1829, l'un des fondateurs, et il est, depuis 1848»
l'unique directeur des Archives historiques et
littéraires dti nord de la France et du midi
de la Belgique. Ce recueil, de format in-8° ,
se compose : 1° d'une première série de six
volumes, y compris celui qui a pour titre :
Les Hommes et les choses du nord de la
France et du midi de la Belgique, et celui
qui est intitulé : Bulletin bibliographique ;
2" d'une nouvelle séné de six volumes; 3* et
d'une troisième série, dont le quatrième volume
est en cours de publication. M. Dinaux a fourni
de nombreux articles aux Mémoires de la So-
cuilé d'Agriculture, Sciences et Arts de Va-
lenciennes j et il a été l'un des coUatwrateors de
7.
LrAJflOLrA.l^lj
a^« 1,1 r».M*^%jM^
ft*eflbrçait de propa^. Sa réputatioa te fit ap-
peler en Russie, où l*iinpératrice Catherine tou-
lait être inoculée par lui. On hii donna 2,000 li-
bres sterling pour son voyage, 2,000 livres de
gratification, 500 livres de pension viagère et le
titre de baron. Les plus grands personnages s*em-
presaèrent dlmiter l'exemple de Timpératrice.
Le grand-duc Paul fit pratiquer Tinoculation sur
lui ainsi que sur ses deux jeunes enfants, Alexan-
dre et Constantin. Le nouveau procédé et Tino-
culateur devinrent à la mode, et Dimsdale fiten peu
de temps une grande fortune. Néanmoins, il re-
vint dans sa patrie : la Société royale de Londres
s'empressa de Tadmcttre au nombre de ses mem-
bres, et le comté d'Hertford le nomma membre de
la cliambre des communes. Dimsdale fit paraître
sur Tinoculation plusieurs écrits, qui eurent du
succès, et qui |)euvent encore aujourd'hui être
consultés avec fruit. Ses principaux ouvrages ont
pour titres : The présent Method of tnocu-
latingforthe smallpox ( Méthode actuelle d'ino-
culer la petite- vérole), etc. ; Amsterdam et Mont*
I»ellicr, 1772, in-8o. Une traduction française a
été donnée par Fouquet; — Thoughts on gêne-
rai and partial Inoculation, etc.; Londres,
1776, in-4"; — Observations on the introduc-
tion to the plan of the dispensary for gênerai
Inoculation; Londres, 1778, in-8"; — Tracts
on Inoculation ; Londres, 1 781 , m- 8°. H a donné
aussi une relation de son Voyage en Russie et
une brochure Sur Vinoculation pratiquée à
r impératrice Catherine et aux princes.
GUTOT DE FÈRB.
Biographie médicale.
* Di?iA?iT ( Henri ns ), magistrat belge, mort
à Valcnciennes, vers 1260. Il était bourgmestre
de Liège, et fut le principal chef de l'insurrection
qui en 1253 rendit au peuple liégeois le droit de
nommer ses magistrats. Poussé à bout par les
Tîolenccs, le libertinage et les concussions de
l'évéque Henri m (de Gueldre, ), Dinant appela
ses concitoyens à la liberté, et forma une l^e
contre le clergé et la noblesse. Les habitants de
Dinant, de Saint-Trond et de Huy, unis à ceux
de Liège, en fournirent les éléments. Cette partie
de la Belgique éprouva tous les malheurs de la
guerre civile. Les nobles dévastaient les campa-
gnes, le peuple inccndidit les cbAteaux. Henri
de Gueldre appela à son aide son beau-frère,
Guillaume IV, CA)mte de Juliers, son-frère,
Otton IV, comte de Gueldre, et Amoul, comte
de Loot. Leurs troupes assiégèrent Liège, «{ui fut
obligée de se soumettre après une vive n'sts-
tance. Dinant s'échappa de la ville, i*t se réfugia
auprès de Marie, comtesse de Namur et impé-
ratrice d'Orient. Cette princesse ayant été elle-
méme chassée de ses Etats par Henri III, comte
de Luxembourg, Dinant vint mourir à la cour
de Marguerite «le Flandre , qui habitait alurà
Valenciennes.
Biographie gtnerale des fitlget.
* DI9IAMCUE, iMK'te grec, natif de Délos, \i-
cndtfe
vait vers l'in 360 avant l'ère i
les aTcntores de Baocfani; i
de détails sur sa vie et sea écrits.
Vn autre Dimarcbb, Cretois dcmjmnrt, r^
cueUHt les léflODdes de la patrie. — UntraUène
écrivit sur Homère. — JambUqfM wooÊkamt
aussi un philosophe pythagoricka de ee non.
G. B.
Fabrtelos. BibUùtàêea Crmcm^ 1. 11, »• iSS.
DilfAmQUB(AltvapXOC)» le
et le moins important des dix
né à Corinthe, vers 361 avanl i.-G.. sort à
Athènes, vers 280. Son père s'appelailSeitrale,
ou, selon Suidas, Socrate. Quoiqw ntif de Co-
rinthe, U vécut à AthèD«« dès eoa bif âfk L'é-
loquence de la tribune était alors dni lool ao«
éclat. Dinarqne se mit avec aidev à rétaide de
l'art oratoire, sons U directioade IMiphiMi» . Il
profita beaucoup ansai des
de Phalère. Comme 0 fliil fliw^i il
pas reçu à Athènes le droit de eltf. I M put eei
prendre comme orateur une p bmmh
aux grandes questions < di
démocratie attiénienne, c» e
composer des disooors poor a<
tenait au parti maoédooicm. homm^
discussion k à oes si Ton A.imcb ■
Harpalus, I i
prononça eue p
accusadeTétt ;ro ur«M«ri
pimonoontraim. Dinarqne Jom
sous l'ad -atioD de n^mbm»
(317 à 30/;, Cl Bail I
d*État A l'appixj ue 1 i
se hâta de fuir, c% > ï
rile d'Eubée m abh «ui imin»
fanmenses richesses. Qidoie
292, il obtint, par la protedkm ob
phrastp, de reveah* à AthèMs, m
âge très-avaneé. U col sv In
procès avec un de ses ambiomhK
lui avait ealevé ] »
sait comment ta —a
|>art des détails «|in f»"
un traité de Denys d' i
puisé l'auteur des Fie»»» ■»
tins et Sii
On ne oonn nos i M
diKoours : u
luienatti «ii i-i .a
des dix oratetn rà m ■
quatre disooors ai a
dUalicamasse,
attrilMés à Dinarqw,
appartenaient d*i
tous ces dtaooars. trais
qu'à iMMis, et te t
d'Harpalus. Le p
Iodés, le denuèmb ri
contre Arislogpim-
discours contre' v
dans les
DINARQUE
lyoéqne reçu par les grammairieng
) daos le Canon des dix orateurs
iirqne ne jouit pas d'une haute es-
et critiques anciens : Hennogène,
A qui lui est le plus favorable', lui
Modant une certaine rudesse. Ces
(▼ères sont pleinement confirmés par
ingues qui nous restent de lui. Iroi-
teMMttiène, dont il fut d'ailleurs Ten-
é, Dinarque resta bien loin de son
fDl lui attira même des reproches et
t mérité de Démosthène agreste
; 6 éypoixo; ou ô xpCOtvoç ) . Les discours
t se troorent dans les Orntores At-
1513), d'Henri Estltane (1575), de
9) , de Reiske , de Ducas, de Bekker,
Saoppe. La mdUenre édition séparée
s C.-E.-A. Schmidt; Leipzig, 1826,
Bot eonsulter avec fruit le commen-
yfnm sur Dinarque, Commenta-
mrchi oraHones trett ; Nuremberg,
. Tolr encore, sur un passage très-
Maarque, la Lettre de Coray sur le
teerei des Athéniens, etc., repro-
et Mélanges de Chardon de La Ro-
[, p. 445-460 ). Cette importante dis-
Mi avoir échappé aux investigations
■Mt des hellénistes allemands et
L. J.
MMBaise, Deimarchutf 4. — Fitm dêcem
fbÊÊlm,»miotJkeca, p. 4M,ed. Bekk. - Sal-
irivaproc.— Fabricloft, Bibliotheea Grmea,
m^Cueh. der çrieek. B9redt*awUt. p. til.
, Foyes Gocbacx.
m ( Arthur-Martin ) , littérateur
à Talenciennes, le 8 septembre 1795.
r fnt ses études au collège de Cam-
Ifrm avec ardeur à Tétude de la bi-
, m forma en peu de temps une bi-
mnposée d'ouvraores curieux, relatifs
fVtà l'histoire de la Flandre, du
et la Belgique, et y joignit plus tard
WÊÊt collection d'estampes. En 1S21,
m MM. Aimé Leroy et Dubois, sous
fiehtes Affiches de Valenciennes ,
riefcnu depuis L'Echo de la Fron-
ijtMtat un succès mérité, et qui con-
iMlidre dans la contrée le goût des
lu betnx-arts. L'année suivante,
^•Wia la Bibliographie cambré-
fwÉtaîogue raisonné des livres et
§t$fhmés à Cambrai, suivant
iÊÊAoçique des imprimeurs de cette
p' #Wie liste alphabétique des oii-
et manuscrits qui traitent
iéÊ Cambrai et du Cambrésis, et
éêieours préliminaire ; Douai ,
h par la Société d'Émulation
i alors, dans son journal ,
\ pour but de faire pratiquer
5 de Famars ( Fanum Mar-
romaine, entre Cambrai
aires se présentèrent , les
— DINAIJX
lOS
travaux fureot commencés, et en ereusant au
jijeii des fondalious de rand<'n chàîeau on dé-
couvrit des lidins romains et prè^ de tn^Qle m(l)«
médailles en argent, formant um^ suite depuis
Jules CéAar jusqu'à Conslanlin le Grand. M. Di-
naux est membre de la Socfété des Antiquaire»
^U\ France, corrcsfioûdant du ministère dp Fïni-
îrurtïon publique pour le^ travaux historiques,
et aisocté de T Académie royale de Belgique.
Outre récrit meiîtioiiué plus h.iul^ il a donné :
Nfjlîcê hisioriqueH littéraire sur te caniinal
Pierre d^Àilly^ évéqye. de Cambrai au quin-
zième Siècle; Cambrai, I8M, in -8*, couronné
par ta Sodété d'ÉmtîIntïon de Cambrai; ^- L'in-
dicateur tmtenciennoi$ ; Vûlcnciennca, 1S!27,
inlîî — Les Troiwères cambr^siens ; Paris»
1833, în^r i 3* édit., ilnd-, 1837, in-8" ; — Lex
Trouvères de la Flandre et du Tournùislg ;
Paris, 1S39, vii-&' ; — Lm Tfoitvères artésiens ;
PariR, 1 S43> in-a*. Ces trois dptulers ouvrages
forment une série, sons le Utre de Trouvère ,
Jongleurs et Ménesirets du nord de la Franee
ri du midi de la Belgique; uq quatrième ^o-
Uifue, acfuellcmetit soui presse, comprendra les
Trouvères du Hatnaut^duBrubantjdu paijs
de Liège et du comté de Nantit r. Celle pré-
cieuse coUecUoo sera toujours utilement con-
sultée pour Thistoire de la poésie française au
moyen â^e ; — Notice sur Antoine IVatlean,
de Fa/eîicifnneî; Valendenues^ 1834, iorà"^;
— Notice biographique sur mmîemoiseile
Dif^ht^.mfits ; \si]fiftiipï\n*^^. (8:în, in -s" ; — fm.
nagraphie Hllùise : graveurs ei amateurs
d'estampes de Lille; Valeociennes, 1841, in-8°;
— Voyage dans une bibliothèque de province^
sans nom de lieu ni date , in 8^ de 96 pag.
( anonyme ). On y trouve d^intéressantes notices
sur la comtesse de Verrue, Tabbé de Marigny ,
la comtesse de Rosemberg, le prince de Ligne,
M"« de Pons, M"** de Maintenon, etc.; — Des-
cription des fêtes populaires données les 11,
12 6M3 fTUzi 1851, par la Société des Incasà
Valenciennes ; Lille, 1865, in-4". L*auteur a
mis en tête de cette publication im tableau his-
torique des fêtes flamandes, et notamment de
celles de Valenciennes, depuis le temps der.
croisades jusqu'à nos jours. M. Dinaux fut, en
1829, l'un des fondateurs, et il est, depuis 1848,
Tunique directeur des Archives historiques et
; littéraires du nord de la France et du midi
: de la Belgique. Ce recueil, de format in-8° ,
I se compose : i° d'une première série de six
{ volumes, y compris celui qui a pour titre :
Les Hommes et les choses du nord de la
France et du midi de la Belgique, et celui
qui est intitulé : Bulletin bibliographique;
2"* d'une nouyelle série de six Toluroes; 3^ et
d'une troisième série, dont le quatrième volume
est en cours de publication. M. Dinaux a fourni
de nombreux articles aux Mémoires de la So-
ciété d'Agriculture, Sciences et Arts de Va-
lenciennes^ et il a été l'un des collaborateurs de
7.
UiaïOUAÈAE*
ft*eflbrçait de propa^. Sa réputation te fit ap-
peler en Russie, où l'impératrice Catherine tou-
iait être inoculée par lui. On hii donna 2,000 li-
bres sterling pour son voyage, 2,000 livres de
gratification, 500 livres de pension viagère et le
titre de baron. Les plus grands personnages s*eni-
presflèrent d*imiter l'exemple de Timpératrice.
Le grand-duc Paul fit pratiquer Tinoculatlon sur
lui ainsi que sur ses deux jeunes enfants, Alexan-
dre et Constantin. Le nouveau procédé et Tino-
culateur devinrent à la mode, et Dimsdale fiten peu
de temps une grande fortune. Néanmoins, il re-
vint dans sa paSie : la Société royale de Londres
s'empressa de l'admettre au nombre de ses mem-
bres, et le comté d'Hertford le nomma membre de
la chambre des communes. Dimsdale fit paraître
sur l'inoculation plusieurs écrits, qui eurent du
succès, et qui j)euvent encore aujourd'hui être
consultés avec fruit. Ses principaux ouvrages ont
pour titres : The présent Method of Inocu-
IcUingforthe smallpox ( Méthode actuelle d'ino-
culer la petite-vérole), etc. ; Amsterdam et .Mont-
pellier, 1772, in-8». Une traduction française a
été donnée par Fouquct ; — Thought» on gêne-
rai and partial Inoculation, etc.; Londres,
1776, in-4"; — Observations on the introduc-
tion to the plan oj the dispensary for gênerai
Inoculation; Londres, 1778, in-8"; — Tracts
on Inoculation ; Londres, 1 781 , hi-S**. H a donné
aussi une relation de son Voyage en Russie et
une brochure .Sur Vinoculation pratiquée à
Vimpératrice Catherine et aux princes.
GUTOT DE FÈRB.
Biographie médicale.
* Di?iAXT ( Henri de ), magistrat belge, mort
à Valcnciennes, vers 1260. Il était bourgmestre
de Liège, et fut le principal chef de l'insurrection
qui en 12ô3 rendit au peuple liégeois le droit de
nommer ses magistrats. Poussé à bout par les
violences, le libertinage et les concussioiis de
l'évéqne Henri III (de Gueldre, ), Dinant appela
ses concitoyens à la liberté, et forma une Hgne
contre le clergé et la noblesse. Les habitants de
Dinant, de Saint-Trond et de Huy, unis à ceux
de Liège, en fournirent les éléments. Cette partie
de la Belgique éprouva tous les malheurs de la
guerre civile. Les nobles dévastaient les campa-
gnes, le peuple incendidit les châteaux. Henri
de Gueldre appela à son aide son beau-frère,
Guillaume IV, comte de Juliers, son-frère,
Otton IV, comte de Gueldre, et Amoul, comte
de Loot. Leurs troupes assiét^rent Liège, qui fut
obligée de se soumettre après une vive n^-
tance. Dinant s'échappa de la ville, et se réfugia
auprès de Marie, comtesse de Namur et impé-
ratrice d'Orient. Cettfi princesse ayant été elle-
même chassée de ses £tats par Henri UI, comte
de Luxembourg, Dinant vint mourir à la cour
de Marguerite de Flandre , qui habitait alura
Valenciennes.
Biographie grntrale des Bflget.
* DI9IAMCIIE, |)oete grec, natif de Délos, \\-
valt vers l'an 360 avaiil Tère i
kss arentores de Baechni; i
de détails sur sa vie et sea écrits.
Vn autre Dimarchb, Cretois denaisaaee, re-
eueiim les légeDdes de la patrie. — UntraUène
écrivit sur Homère. — Janibik|M moÉioHK
aussi un philosophe pyth^goriciefi de ee non.
G. B.
Fabrtelos. BibUotàêca Crac*, I. Il, ». m.
DIHAmQUB(AltvapXOC)» le
et le moins important des dix i
né à Corinthe, Ters 361 nvani i.-G., sort à
Athènes, vers 280. Son père s*appelailS«trale,
ou, selon Suidas, Socrate. Quoiqw ntif de Co-
rinthe, U vécut à Athèw* dès seateâiBL L'é-
loquence de la tribune était alors dni lool son
éclat. Dinarqne se mit avec aidev à rétaide de
l'art oratoire, soQS U directfcmde IMiphraii» . Il
profita beaucoup aussi des ooMcisde Mméliins
de Phalère. Comme 0 était llrs^f <l s'avMt
pas reçu à Athènes le droit de dMp I m put pas
prendre comme orateur une part pcnasMli
aux grandes questions qui dlTiaaial alan b
démocratie athénienne, et datée eealMlffdi
composer des disooors poor d'wtm. A lppi^
tenait au parti maoédooicm. Lowyloa aft m
discussion à Athènes si Toq àmÊtnÊt arib A
Harpalus, liiiil I hiiiiriii iriliiiMdi^l ■
prononça énergiqoeraent poor k alpilM^ tf
accusadeTéaaIitéles or^imnqaAwtÊKmÊmàf^
phiion contraire. DmarqneJonaifllekifMMI [
sous l'administratioo de Dénétita de IWki •
(317à3(^7r, ïtpartjfo^ljO ^.--. .. . . 1. -- M
d*État. A râppniche de Dànétriat
se hâta de fuir, H aUa chepclw à i
l'Ile d'EukV un abri sur poar m ifi ^ |
immenses ri choses. Qiàoe ifti|
292, il obtint, pir ta prolettfia àm m
phrastp, *lt r^\miT à AtblMS^ «â II
âge très*avan^. 11 «nt MT 11 ii4i m%
procès av^ im de i
lui avait «mleTé une partie dt m I
sait comment «et
|>art des déCailsH qui [
un traité At Den js d*!
puisé l'autcuf des Vée$de$ éix i
tins et Snidift.
On ne coanalt pas cudettal lil
diKoours de t>uian|se; DteârtwdÉj
lui en attriboalt e^it-Misialft. iS
des dix Ora/Ofi vidait oe OMiiiai i
quatre disooiirv MiliMH|f> OHlprè^ tK
dUalicamaiffe ,
attriboés à
appartenainl ê^vm
tous ces diacoon^ IfO&i l
qu'à nw», et tom trais it iifisita^ i 1
d'Harpalu^. Le preaiJer eel i
loclès, le ■IcmJte^ B irtitliteMll fci^ it i
contre AristoplwL U
discours outfre
dans les «nrr» dt
DINARQUE
)aoiifiie reça par les grammairiens
e daos le Canon des dix orateurs
ioutiae ne jouit pas d'une haute es-
tes critiques anciens : Hermogène,
is qui loi est le plus favorable', lui
peodant une certaine rudesse. Ces
érères sont pleinement confirmés par
•angues qui nous restent de lui. Iroi-
témosthène, dont il fut d'ailleurs Ten-
ré, Dinarque resta bien loin de son
qui loi attira même des reproches et
t mérité de Démosthène agreste
; 6 éypotxo; ou ô xpCOtvoç ) . Les discours
e te troorent dans les Orntores At-
[1513), d*Henri Estltane (1575), de
9) , de Relske , de Ducas, de Bekker,
Saoppe. La meilleure édition séparée
e C.-E.-A. Schmidt; Leipzig, 1826,
CDt eonsolter avec fruit le commen-
Warm sur Dinarque , Commenta"
wrchk oraHones trett ; Nuremberg,
*. Toir encore, sur un passage très-
Maarque, la Lettre de Coray sur le
êecrei des Athéniens^ etc., repro-
les Mélanges de Chardon de La Ro-
I, p. 445-460 ). Cette importante dis-
■attaroir échappé aux investigations
des hellénistes allemands et
L. J.
, Deimarchutf 4. — FUm dtcem
9^»m,IUbtiotkeea, p. 4M,e<l. Bekk. - Sal-
hémartK'— Fabilcliu, BibiMheea Grmca,
m» àuch. éer çrieek. B^redtsawUt. p. tu.
L Foyes GocBACx.
VS ( Arthur-Martin ) , littérateur
làValenciennes, le 8 septembre 1795.
Ir ftit ses études au collège de Cam-
■m avec ardeur à Tétude de la bi-
1^ ae forma en peu de temps une bi-
composée d'ouvrantes curieux, relatifs
^pvtà rhistoire de la Flandre, du
Nia la Belgique, et y joignit plus tard
naM collection d'estampes. En 1S21,
pat MM. Aimé Leroy et Dubois, sous
Pies Affiches de Valenciennes ,
mn depuis VEcho de la Fron-
Bt un succès mérité, et qui con-
re dans la contrée le goût des
beaux-arts. L'année suivante,
ppibiia la Bibliographie cambré-
Wiêtaloçue raisonné des livres et
^JÊtffhmés à Cambrai^ suivant
_ _ue des imprimeurs de cette
t éPmte liste alphabétique des ou-
ei manuscrits qui traitent
î et Cambrai et du Cambrésis, et
^ ékêcours préliminaire ; Douai ,
ï par la Société d'Émulation
i alors, dans son journal ,
Bt pour but de faire pratiquer
s de Famars ( Fanum Mar-
ia romaine, entre Cambrai
taaircs se pré.^entèrcnt , les
— DLNAUX
I9S
travaux fuiwit commefioéf^ el tn creusant au
pied des fonda ttons de Taneirn cbâieau un dé-
rouvrit de» bdms romains et près ife trente milla
intdanies en argent, formant une suite depuis
Jules César juiqu'ù Cocustanlîn le Grand. M» Dî-
nnux est membre de Ja Société des Antiquaires
df rrance, correjtixmdant du raînisti^e de Tins-
fruclion publique pour le^ tra^aoît Éustoriques ,
et assocJé île l'Académie royale de Belgique.
Outre l>erlt inf-nlioniié plus haut, Il a donné :
Notice historique et littéraire sur ifi tftrditial
Pierre d*Àilltj^ évéquû de Cambrai an quin*
^lèmê siéck; Cambrai, 181*, in-B^, couivumé
fïar la Société d'Émulation de Cambrai ; — i/tn*
dicatc^ir valeuciennms ; Valenci#'nnes« 1827,
in- 12; — Ltâ Trouvères cambrésienx i Paris «
Ië33, in-H"; 3* édït., ibid., 1837, în-8''; — Ifs
Trom^ères de la Flandre ai dn TournuisHi
l^ris, 1839, in -8* ; — i.ts Trouver es artésiens ;
l'aris, 1 S43, in-8*. Ces trois derniers ouvrapi»
forment uae lérie, sous k Utre île Trouvères ,
limgieurs et Mén^sirels du nord de la France
et du midi de la Belgique i tm quatrième vo-
lume, actuellement »oui presse, rom prendra le*
Trouvères du Hainaut^ du Brabani, du parjs
de Liège H du cx>inté de Namnr. Celle pré-
<:ieuse coUectton sera toujours utilement con-
sultée pour rhistoire de la poé^iîe frunçaiAe au
moyen âge; — Notice sur Antoine Waitmu,
de Valenciennes; Valejidennefi , 1834, in^**;
— Nûtice biographique sur fnademoiâetle
DuehesnoU; Valcndennes, 1836, in -8" ; — /£o-
nographie lilloise : graveurs et amateurs
d'estampes de Lille; Valendennes, 1841, ln-8°;
— Voyage dans une bibliothèque de province^
sans nom de lieu ni date , in 8^ de 96 pag.
( anonyme ). On y trouve dUntéressantes notices
sur la comtesse de Verrue, Tabbé de Marigny ,
la comtesse de Rosemberg, le prince de Ligne,
M"« de Pons, M"** de Maintenon, etc. ; — Des-
cription des fêtes populaires données les 11,
12 6M3 mai 1851, par la Société des Incasà
Valenciennes ; Lille, 1855, in-4«. L'auteur a
mis en tête de cette publication un tableau bis-
torique des fôtes flamandes, et notamment de
celles de Valenciennes, depuis le temps de^
croisades jusqu'à nos jours. M. Dinaux fut, en
1829, l'un des fondateurs, et il est, depuis 1848,
l'unique directeur des Archives historiques et
littéraires du nord de la France et du midi
de la Belgique. Ce recueil, de format in-8° ,
se compose : 1° d'une première série de six
volumes, y compris celui qui a pour titre :
Les Hommes et les choses du nord de la
France et du midi de la Belgique, et celui
qui est intitulé : Bulletin bibliographique;
2"* d'une nouvelle série de six volumes; 3* et
d*une troisième série, dont le quatrième volume
est en cours de publication. M. Diuaux a fourni
de nombreux articles aux Mémoires de la So-
ciété d' Agriculture t Sciences et Arts de Va-
lencienneSy et il a été l'un des collaborateurs de
7.
V^9 DINAUX — DIKCÉ
b Biographie des frères Mfchaiid. Enfin, il a pu-
blié comme Miteur V Histoire ecclésiastique de la
ville et comté de Valentienne, par sire Simon
Leboucq , précédi^ d'une notice sur l'auteur;
Valeociennes, I8'i4, grand in-8* de ix et 306
pag. En 1844 la Société dos Sciences, Agricul-
ture et Arts de Lille a décerné à M. Dinaux une
médaille d'or. £. Regnard.
Biographie universelle et portative des Contemporains,
— Doc. partie,
* DI9ICRLEB ( Théophile-Guillaume ), juris-
consulte allemand, néàLeipzip, le 13 décembre
1691, mort en 1751. Il était fils d'un négociant,
et il professa les Pandectes dans sa Tille natale.
On a de lui : Disputatio inauguralis de ter*
mino a quo usurx pretii tardius soluti cur-
runt; Leipzig, 1715, in-4*»; — De Calamitate
parentum inposteros continuanda^ ex lege
3 Cod, ex leg, Julia; 1721 ; — De Modis dis-
solvendi contractum localionis conductionis
rerum, 172G; — De Cura xtatis nuptiis fe-
minx minorennis exstincta; 1727; — De Ap-
pellatione inadmissibili; 1727; — De eo quod
justum est circa detractionem quartœ JaU
cïdix; 1727; — De Evictione dotis; 1727.
Adclung, Supplia, à Jucher, ^llgcm. CMehrien-Lexie.
\ DiiVDOMP ( Guillaume)^ célèbre philologue
allemand, né à Leipzig, en 1S02, oii son père,
Guillaume' Emmanuel {moTXfXi\%{2)f fut pro-
fesseur des langues orientaient. Dès l'âge de quinze
ans, il fréquenta l'université, en suivant les cours
de Platner et de G. Ilermann, et prit part aux
exercices du séminaire philologique dirigé par
Beck, et de la Société grcc^e placée sous la di-
rection (Te Ilermann. En 1819, on tK paraître
FOUS ses auspices la continuation des Commen-
taires et scolies d'Aristophane d'Invemizzi, com-
mencés par Bcck. BientAt après il publia un
travail moins étendu sur le même poëte à l'usage
des écoles (Leipzig, 1820- 1828). Nommé profes-
seur d'histoire littéraire à l'université de sa ville
natale en 1828, il ouvrit un cours en 1830; mais,
malgré les succès qu'il obtint pendant trois ans,
il quitta sa place pour ne s'occuper que de tra-
vaux littéraires , et coopérer, en outre, avec son
frère Louis et M. Hase, à la refonte du Thésau-
rus Linqux Grsrcx^ d'Estienne, publié par les
soins de MM. Firmin Didot.
M. Dindorfa donné en outre des éditions de IV-
mosthène ( 7 vol. ; OxfonI, 1 846- 1 849),d'i4ri5/l</e,
à'Athénée^àe ThemistiuSy deProcope^ deSyn-
cellet'X des Scoliastes grecs d'il ristophane^àe Dé-
mosthène ei&Esehyle ( 6 vol., 1838-1861 ) ; les
Poftx sceniei Gr,TCi, avec les fragments ( Leip-
ziget Ix>ndres, 1830; 2* édition, Oxford, 1861).
On lui doit aussi d'excellents Commentaires d*£j-
chyle,deSophocle,tVEuripi(le,eXd* Aristophane
(7 vol. ; Oxford , 1 836- 1 842 ) , avec l'explication
du mètre de ces poètes. Dindorf a dé|>loyé une
sagacité rare, une érudition profonde ainsi qu'un
tact et un goût exquis dans le Sophocle, V Aristo-
phane, U Lucien, le Flavius Josèphe, V Héro-
dote, éâltHUyHtk^ÊOiii
frère Louis, pour la BiblMkèqmt des t
grecs de M. Firmin Didot. Son éditioo c
est précédée d'une excellente disaeital
dialecte Ionique, où M. Dindorf a o
résultat de set I
Cfmrer»atiom»-i,eTieoii, to» MIUo«. — jr<
graphie des Contew^p,
l DIHDOEP ( Louis ), né en 1806, fri
cèdent, philologue tUonand. Outre d'i
éditions, critiques de Xénophom H d
de Sicile f de Pausanias, étJeam,
du Chronicon Pasehale (dans la coU
f antine de Bonn), on lui doit caooce
tide^ d'Athénée^ de Themistims. «
et de Sgncelle^ d'après les meilli
et des Sooliastet grecs dUris
mosthène et d'^scAyto; Oxfom, i«
— Les Poetxseenici Grxci, «vm> les I
Leipzig et Londres, 1830. Vi : Oil
les Commentaire Pn a
Aristop/iane. » » m
Dindorfa pris|Mit «u iiiiuuvai
son pays : il est l'un des diraucH»
de fer saxon-bavaroit.
Conversa' Ijexie,
DI.XBT (Le P. Franfois)^ ni
né k La Rochelle, vert 1615. Ii n i
coUet et confesseur de Looli XIII et ocl
On a de lui : lej Institutions dêlari
La Rochelle, 1646, in4«; — le Thé*
Noblesse françoise , oè sont ëéerUê
tus qui /ont tes hommes tfiwircf,
actions les plus mémorabies des r
reines , des princes, sei^nnr», dm
très personnes qui ouf éiéem répmU
le rogaumt de France ; Lft BnchcHe
fol. ; — Oraison fiaèbro ^Anws à
in-r.
LenitM-DiifréMy. UétkÊêe MiUt.,t9,'
ttrt. Histoire éa La aocliifc. II. WS. » ' ■■
tàé^me historigme do Im rtmi^ê, Ul, a
— BalBfnrl, 3io% SaàwSangomÊÊt»
DiHBT (Gaspard), éfêqoe et
enl6l7.0nade M: Ordotmamca
de Mascon; Lyon, 1601, Ib-I*; —
au roi, en date du 8 juin 1617. C
roule sur les pUintet des calheiyrs
pellier par rapport anxjaoofalM, qai
été chassés par les lMfîieMCi,cl tvl
sèment de la religion cithoHqf « li
la restitution des bien* eodéâartifMi
Ulonff, BMioth, aiH. doèaFtmsBe, I .a. •
— Stertnre /^■■■fli, V.
Di!icé(illlf0to«),
OrléaDS,le^ Ikm mr ^
1832. Il était uiuu
àlarévolutionilcnuaaai r
simple employé toi» ti «
qui se soceédèmt mr— f
Dingé a îmn
qu'il a laieiét [
grammes; Qs i
DINGE
r le» matières les plus diverses,
t sor lliistoire. Yoid les titres
: Biographie universelle^ entiè-
i ta main et cootenue dans cent porte-
1-4*; — £0 Confessionnal et FŒuvre
tiê f onTrages ptiilosophiqaes, non ter-
oiiears Discours maçonigues ; — une
NRpar de Caumont, duc de La Force;
Ise en liberté, drame lyrique en un
; — des traductions» de diverses langues,
YIHade ; Le Songe de Sctpiony de Ci-
lina, de Corneille Sévère ; La Nouvelle
9 et les Essais sur VÉconomie poli-
lomestique, de Bacon; Le Cimetière,
Les Saisons, de Thompson, César
e,dte poésies du Tasse, des Lettres de
i Penn, etc. Dingé paraK être le véri-
nr de la plupart des ouvrages publiés
B de son parent, Joseph Ripaolt, connu
m de Desormeaux. 11 avait aussi col-
llTcrs textes des publicationadn gra-
id, quoique son nom n'ait jamais figuré
m. Dingé a publié : VÉcho de r Elysée,
me$ de quelques morts célèbres sur les
érauxde la nation et des provinces;
18, in-S**, sans nom d'auteur; — Dii-
p thUtoire de France; Paris, 1790,
ÉlqBes exemplaires seulement portent le
Éilear ; — Un Citoyen français à la
pm lUMtionale, décembre 1792 : cette
^aac défense énergique en faveur de
i» EBe a pour épigraphe 1 « La Vérité
^aox tyrans. » Dugour Ta reproduite
Wection des meilleurs ouvrages pu-
W la défense de Louis XVI; Paris,
Ml. in-8'^; — Notice chronologique
%. Cho/fard y graveur; Paris, 1809,
iVoltce sur Clodion, sculpteur, etc.;
14, in-4»; — Henri IV sur le Pont-
mi lyrique , mis en musique par Gau-
Ifs, 1818, 2 vol. in-fol. et in-8°; —
I mots sur Vinstitutton d'un jury
É la cour de cassation ; Paris, 1819,
kl poésies de Dingé composent 6 vol.
Ra aussi collaboré à la rédaction du
)é, dirigé par Bonneville.
TCê de 181». — Journal général dé
L — Qoérard. La France littéraire.
•T {François) y littérateur et
1 9 né en 1814 , à Halsdorf, dans
» ^adia sa première jeunesse à Rin-
Ifila la ttiéologie et la philologie clas-
nnvg ( 1831-1834 ), tout en cultivant
UM Vse littératures modernes. Après
llIlMhé à une institution de Ricklin-
1^ pv le capitaine Trott pour de jeu-
ll^cfetint en 1836 une place de profes-
Cate de Cassel. Quelques poésies
■I amené sa mutation et son en-
I donna en 1841 sa démission,
Mt aatfèrement aux lettres. An sortir
\^ m rendit à Angsbourg , ou il tra-
¥4J(la quelque temps è U partie litlcratri: de bi
AilgtmmueZtiîung {Gmmû gcmefale). U fît
tînsuitc des f ojages à Paris, à Loadiie», en Hol-
lande et en Belgique. Sur Ië point {le quitter Vienne
jiour aller Tisiter TOneat, il fut appelé cîi 1843
a Statlgard , où le roi de VVurteuiîieiK rattaclii*
à $a peri^nne comme kck'ur bil)liotli6c4iirtf. En
1844 llLngel!«tedt se maria avec la cant^itrice
Jenîiy Lut/cr, et en is^u, à la &uJle du bdJIaut
wiccès obleau par m première l^ag(^lJït« : Uta
Hqus Viifi BiîrncVfldt i La MaiMjn d*; Barin:»
veidt), il fut nomme intendant du tliéâtre roy&\
de ^Iiiiiîcli. Comtoe roruiincier, Din^elstaJI s'eal
fait coanattre d*uixe manière asse^ avantageuse ;
parmi ses nouvelles nous citerons : licpfame-
ron (2 vol., Magdebourgj 1841)- ^ Uteàm
/riedikhe Brzœhlungen (Sept Coaît% padH-
ques) ; Stoltgard, 1844 ; — Licht und Schaîten
in écr Liebe { Lumière et ombre en amour),
DingelAtedt m^ un poète moin» lyrique quici
politique : il doit surtout sa rc^|iulalîiMi a 6t>
Lieder eims kosnwpofitisdicfi J\'ackiti\x:ch'-
ters { Cbanls d'un garde * nuil ciosmupDlite ) ;
itamtHïurff 1840; 2* éWl.f tS4J. Pamii &es nou-
velles prcid urtiûtis poli ti q ues nous <: i tarons : Nach f
und Morgtn (Nuit et Matinée ) ; Stutigard, 1 8!»( ;
*^lîes se rattachent à ses Chants connopoUies
et ofîfeut sinon un progrès, du moin» plus di»
calme et de fi^iLé dans Icâ idée». Oo ue saurait
contester à cet écrivain beaucoup de tiri liant
dans le style , t(*moin son Gutenberg et son
frmtenspkget f Miroir des Femraes)* Enfin, on
nde lui quelques récits de voyages: Wanderimch
{ Livre du Voyapur) ; Leipzig , 1843 ; — J^f-
qu'à la mer; Souvenirs de BoUande; Leipzig,
1S47. Plusieurs de si>s pièces se jouent aujour-
d'hui avec succès sur les tliéâtrêis deTAllinnaiçiif'.
(Mfirtrfatwjii-lfrtcan^ — C^ddckf, /Ï^MljcWflïtdj
tch^n LiitFatur.
* piscMËXS i>B m.^GHEJi { Léonard'Fmn-
çois J, médecin ttclge^ né à Brée, dans la Cam-
pine liégeoise, vivait en 1G78. IJ étaîL professeur
di^ médecine à l'université de Loutaln. On a de
lut ; Fundamenia phgsico-medka ad êchoLv
acriboîogimi% studme uptata^ suivi d'un Trac^
inius de Febribus ; Lonvain, 107», în foL On y
trouve quelques opinions singulières, entre au*
lr»îS celle sur la formation du lait : il prétend que
celte liqueur âc^«nd imniédiatement du canal
tboracique vers les mamelles.
André Vi}*rc, Bitthoiti. fifigtca„ p^ri *ecûnJiJi, i|v. -
l.Jwf; met. hUt de ta AtMtcint. - Ci« de Uecdelietrc-
lUtiJil, mographie UfQeaiie^ (1^ UV
mm {Benoit}^ tl^loipen sicilien, né è Mes-
£»ine, vivait dans le diK^septième siècle. Il était
chanoine de la catli^irale de Messine. On a de
lui : Esempîare délia /ede^ panegirito delta
sacra leiteraiura : Messine, lû7t, iu-4*; ^
t]^ poésies insérée dann ï© recudl intitulé ;
mti^lU ddle muse de^li Acûdcmki delta Fu-
nna; Messine, 1 571, in- 4*.
Mf ut*Uorc, mbliut. SiCtita
2U9 A^tlll -
Dixi {Fraticesco)t antiquaire italieo, TÎ^ail
CD 1713. H était avocat, et connaissait très-bien
l'histoire et les antiquités ecclésiastiques, 11 a
composé sur ces matières un grand nombre d*ou-
vrageHy dont voici les principaux : AntiqtUtatum
Uetrurix Fragmenta ^$eu de situ Clanarum ;
Sinigaglia, 1096, in-4'*; — VindicUe martyro-
logii ac breviarii romani, seu oàservationes in
aeta S. Venantii et aliorum martyrum^ ad-
versus Dan, Papebrochium ; Venise, 1701,
iiK4<*; — Dell* origine, patria, famiglia di
C. Mecenate, etc.; Venise, 1704, in-4*' : dans
r«tte dissertation Tautenr combat l'opinion de
JusteLipse et celle de Meibomius sur la vie de Mé-
cène;— De Antiquitatiàus Umbrorum, Thus-
corumt/fie sede ac imperio, deque Camerio ac
Camertiims a Sylla excisis; Venise, 170i,
in-^** : Dini réfute dans cette dissertation Flavius
Bhndus, Sigonius, Clavier et Papebroch; — De
Jranslatione et collocatione corporis sancti
Bartholomxi in insula Lycaonia, etc.; Venise,
1707, in-4°; — Àrs poetica in pturibus disser-
tationibuscomicas, pastoritkUy tragtcas, tra-
gico<omicas Tassi , BonarelU , Quinot , Pétri
Cornelii, Guarini, etc.; Lucques, 1713, in-4".
Gmvliu, Tkesaunu jétUiquitatum ItaUm, VUI.
* Di!f I ( Pierre ), prélat italien, né à Florence,
vers 1570, mort en 1625. Il se livra de bonne
lieure à l'étude des belles-lettres, et très-jeune
encore il Tut élu membre de l'Académie de la
Cmsca. En 1621 il succéda au cardinal Bon-
dini , son oncle , dans le siège archiépiscopal de
Fenno. Dini possédait une très-belle bibtiotbè-
qoe, riche surtout en manuscrits italiens des
trdiièma et quatorxièine siècles. C'est là que se
trouvait la fameuse traduction des lettres de
saint Bernard, qui a servi aux académiciens de
la Crosca pour la compilation du dictionnaire.
La plupart de ses livres ont passé dans la bi-
bliothèque Magliabecchiana : on tient en grande
estime les notes margiqales dont ils sont enri-
ciiis. On a de Dini une lettre à Galilée, impri-
mée dans les œuvres de ce dernier ; Bologne ,
1656, to-4^ M. G.
NotMê letteraritAfir jéeademia Fiorentina, parle I.
- Rcitri. ScrUtori rUinntbtL - GaUleo OaUlel. ixUert.
^ MiKlIobccchl, ^nnotaxwni.
^ DixiAS , historien grec, vivait TraisembU-
blenent un siècle avant l'ère chrétienne. Plutar-
que le cite. Son ouvrage intitulé Argolica se
composait de sept livres au moins.
VoMlot, De UittorieU Graecis, 1. lll.
DIHIZ ou DBHls , sixième roi de Portugal ,
né le 9 octobre 1261, mort le 7 janvier 1325. Il
avait ponr père Alfonse III • surnomme le Bolo-
ipwis (o BÙonhes ) ; sa mère était Dosa Britez ,
ttle inégltnned*AUbasc X, surnommé le Savant,
qui l'avait eue de Maria^Guillen de Guzman. Ce
souverain est du petit ncHnbre des nninarques
<lont le souvenir est demeuré dans la mé-
moire dn peuple portugais : c'était un roi poète,
à la manière tle René , si rhiïr en(-4>re aux i*ro-
ven^aux, avec plus de grandeur dans sa conduite
toutefois et plos deforeed'adioB. Le piysM por-
tugais, qui igpioreiiiêBieré|NM|Mdela MKtdece
roi, se rappelle enooreaa soUiGiliide pour aoabiei-
étre et sa peraévérance dans acs trsvam; I la
nommé tour 4 tour le Labamrewr, U Pèrtém
peuple, le Juste et le lÀbénU, Let qnalilés
qui lui ont acquis cet titres ffan&aoi tiriârnl, I
n*en faut pas douter, au aystène intdligBBt d'é-
ducation qui fut adopté par aoa pèm pow dé-
velopper ses heureoies CKolléi. n fat coaiédèi
son basàgeàLourençoGoQçalvei Mayro, petit-
fils d'Egax Moniz, a à Mnoo-Marliu de GhKân,
chevalier, que sa renommée ne icmMI pM aatas
reoommandable. Ces deux hnmnwii nçanÊli k
titre â*ayo , ou de gouverneur du jeuM IêÊêêê^H
il faut ijouter qu'ils forent lecoBité» 4m
eOorts par Dona Britez, plaoée par Inl
4 II
au rang des fienunes les
son temps.
Si Ton s'en rapporte à quelqnei
en lète desquels on doit mettre
Liam, nul prince n'aurait
bonne heure à conquérir de
pour les peuples qu'il devait
devint ambassadeur de aoa pèie
atteint l'âge de six ans, bie» qoe «
fief de peu d'importance
royaume des Al^irvea. AlfoMe 01
vassal d'Alfoose X : ei
cour de CastiUe, le
vemait le Portugal avait 0 r^ ' "t^
l'influence que le jeone prife^ de vvi €%iswxt m
soo grand-père do côté malen^^ 0 loi li d»>
mander rezonératioQ do tlfuiii q^ h nuM
encore feudataire. Le coon^ii fui assinlâi |i^
déUbérer sur ce point capltel^ mois «^iM^i
cela devait être ,
aèrent avec énergie les piétinfl^m
que l'Espagne commençait â fmm ; m
de cette discuaaioo ongenac* i* i«îal Itâ
dit en larmes, et ses pleon M ÛÊÊmén
de cause; le droit d'alWyanpr M iM
ignorons si l'OQ peot noeunkv une fai
à ce rédi du vieil hîrtotks» €M éià
1253 le roi (1) de CastOeafvlfBÉédifiaÉi
leUtrederoidet Algarrei. 3tfiiirriiM, bH^
qui se rattachent à lliislolfc de eeOs P^^'
durant le
trop d'inoertitodie , lea MU^ f» h
lèrent entre Alfooie Ul et i<Mi
d'autre part trop îféqaaéÊ»^ ptm ^^ .
mettre au rangdea lUtei 1 niitaiiÉêi In
enlant. En sigiulant dV
constance de la vie de
vieille tradilioB adninpar la
niquenrs.
Qu'a allât m CêÊOb mêfiM é'm i
DINIZ
Î06
ideoee était deveooe proverbiale, et
loiliBKiide ponr son petit-fils ne poa-
B douteoae, qoll revint immédiate-
Portngal, Tédocation de llnrant ne
nanqner d'être sapérieare à celle des
DQotemporains. Alfonse UI , qui d'ail-
M longtemps résidé en France, y poar-
I Tenir da Qoercy un ecdésiastiqne
ipar tes Tertos et par sa science, et ce
le Ton chargea exclusiTement de Tlns-
io prince, sous la direction de ses deux
ors. Éméric d'Éberard , appartenant à
Ne considérable du Qœrcy, enseigna
ïwe non-seulement le latin et ce que
il alors des sciences en dehors de la
; mais H lui donna si bien le goût de la poé-
qo*eUe était cultivée alors en Provence ,
po revendiquer avec juste raison le titre
•door : ses nombreuses poésies, long-
ehéet dans les armoires de la Vaticane,
M aniourdlioi.
KMda sorle trdne le 1C février 1279, trop
nre pour soutenir seul les embarras d'un
IcUe. Sa mère, aidée d'un conseil de
présida pendant trois ans environ aux
ifadministration. Il ne parait pas, ainsi
lOnné, qneces débots d'un roi de dix-
tt&A été marqués par une lotte per-
ds jeane prince contre ceux qui le gui-
Ltffftqoe le temps fut venu néanmoins,
lift se retira en Espagne auprès d'Al-
'llffant , dont sa sollicitude sut adoucir
Itot jours. Dès qu'il eut pris en main le
MbIx commença à accomplir sa tâche
18 en visitant les provinces que les
im règnes précétlents avaient dépeu-
I ftlt par rAlero-Tejo qu'il débuta dans
■0es, si favorables à ragriculture. La
I et Beira , TEstramadure portugaise
■ilte leur tour. Partout les paroles en-
■tes du jeune monarque relevèrent les
i ftbnttiis ; partout sa sollicitude ranima
Pnr, et , comme l'a dit avec raison un
'Moderne, le peuple des campagnes
en lui donnant le titre qu'après
il prisait le plus ; il l'appela le
iléLavrador)f et ce surnom glorieux,
"] M début de son rtgne, domine en-
i titres qoe lui acquit la reconnais-
. Plus tard , fixé à Leiria , ce
ation des soins agricoles qui
r de pins les dunes stériles du
lient les sables de la mer. Ces
s, dont on admire encore les
s, eurent un double avantage :
l d'abord les environs de la rési-
siècles plus tard , elles four-
I nationales les bois nécessaires
\ constructions , et les voya^^es
I §9 Diaz et de Gaina se lient encore
; la pensée du peuple aux pré-
hi fvi latMureur. Ces soins p«'u&ible.s ,
nmis ïi fi^oindà eu rc«ujtât#« furent inttirroinpiu
néâitmolji^ |uir ud heureux évi^ncrtiL'iit ; Dtni»
BP Ifouvail à Traocûsolofsiiti'il reçut pour vfHiUHC,
Je î4 juin 1281 , Dona Isabelle , ûlle an U. Pt,^
dra Illf roi c|'Arag*>n, que rÉgîise, ea lil2,t, 4*!*
vatt mettre au r^ng des saintes, niais que li^
peuple salua de ce nt^im dès qii*L| eut eutnprii
wa vertus. Quelques mois après qu'il eut coii*
trâclé cette unions Diniz se %it dan^i l«i néctà^
s\lé de procéder à un acte capital, et dont mn
rèfpte devait Ûtru tmublt!. Durant ks lultas cjtii
se renouvelaient sans cesse , avec les Maurci,
certaïues conquêtes partiejliiâ failts» »îur le terri-
tiïlrtî musulman avaient été considérées par la
couronne comme Je vaut être la récompense de
tiHit qui les avaient accomplies; d*auire pari,
dïw liiens contidérabJes, procàJaat d'une autru
i)ritii*i*ï, avaietit été concédés mm l^adrainistra-
liflïi ûa Dfîtiîi ISrilei avec une libéralité împru-
ds'Utc : ta loi promulguée à Coimbre le 20 <lé*
cmnbfé t2K3 révtjquâ cea donuliotts, i*t les
bien^ qui rentraient à la couriianr! «tëvinrent
pluîî particulièrement dès lors le domaine du
pauvre. En ce sens donc le jeune roi pouvait
dire » qu'il reliraît avec équité ce qu*on avait
at!cordé injupt^ment ». C'est cette énergie en
présence des enigenees tou]ours croissances *h
U noblesse , c'est cette préoccu patron du «ort
des classes ioférieur^s qui a fait dire à un his-
torien allemand : « Aucune ctrcûnstance, lorsque
h- bkn du payi s'y trouvait intéressé , ne res*
ta»t étrangère auxre^rdset à la solliciludo i\^
lïini?., et lé dernier de ses stiji't,Sj s'il se trou-
vait blessé dans ses droits, trouvait secours et
appui auprès de lui. » Aux difGcnltés résultant
d'un changement dans Tadministration intérieure
vinrent bientôt se joindre des guerres intestines.
Son frère, D. Alfonse , profitant de la mort du
roi de Castille, mit en avant ses prétentions. Issu
d'im premier mariage d'Alfonse III avecMathilde,
comtesse de Bologne , il revendiquait la cou-
ronne de Portugal comme ne pouvant appartenir
à un prince né, disait-il, d'une union ill^time;
le traité de Badajoz, du 13 décembre 1287, ter-
mina ces différends. Quelques mois après , en
i2S8 , le jeune monarque, jouissant d'une situa-
tion plus paisible, obtint du pape Nicolas IV le
pouvoir de séparer Tordre militaire de San-Jago
de la juridiction des grands-mattres de Castillc.
A cette concession, sans profit réel , et qui de-
vait amener tant de luttes orageuses , succéda
une fondation ratifiée aussi par le pape, et qui,
dans son développement paisible, n'eut qua
d'heureux résultats. Une bulle du même Ni-
colas IV , expédiée de Rome le 13 août 1290,
créa la première université portugaise. 11 est
permis de supposer que le savant Éméric d'É-
herard ne demeura pas étranger à cette nou-
velle institution. Fondée d'abord à Lisbonne et
transportée à Ck>imbre (1) en 1308, l'n
1 I. univcrtitc fut transportée de nouTeau 4
207
DIRIZ
naissante eut Don-seulement on oaradèra ec-
détlastique, mais reçut \€ titre de pontificale. En
t309, lorsqu'elle adopta ses premiers statuts, des
prliiJégcs extraordinaires furent accordés aux
professeurs qui yenseignaient, ainsi qu'aux élères
qui en suiTaient les cours. Ces derniers , alors
pour la plupart hommes faits, formaient ori-
ginairement une Téritable corporation , et choi-
sissaient dans leur sein le recteur chargé de di-
riger l'université. Établie sous rinflucnce des
coutumes féodales , non-seulement celte nniyer-
sité acquit des droits seigneuriaa \ sur certaines
terres , mais elle exerça une juridiction réelle sur
les bourgades qui en dépendaient. A l'origine, et
dès le règne de Diniz, on institua nu maître
{meslre) de décrétales» un maître pour ren-
seignement des lois , un troisième maître pour la
médecine , puis des professeurs de dialectique et
de grammaire ; les religieux de Saint-Dominique
et de Saint-François demeurèrent cliargés de
renseignement de la théologie.
Pendant qne Diniz, occupé de ses luttes avec
le clergé , jetait ainsi les fondements d'un vaste
système d'instruction publique, la prospérité
matérielle du territoire le préoccupait phis que
jamais, et précisément en Tannée 1290 il
donnait des règlements pour l'exploitation ré-
gulière des mines d'or d'Adiça ; un peu plus tanl,
l'utile cabotage des côtes le préoccupait, et
comme s'il eût prévu le grand rôle maritime
qu'allait jouer bientôt son royaume , lorsque la
mort de Femandez Cogominho laissait vatantc
la place d'amiral , il apftelait de G^nes pour lui
succéder Micer Manuel Pezagno. En cliargeant
on étranger de recruter des marins liabiles dans
SOB pays pour les incorporer avoc les natio-
naux, il établissait une marine militaire qui , au
bout de deux siècles, n'eut d'autre rivale que celles
d'Isabelle et de Charles-Quint. Tout en reron-
naissant au dergé seul l'aptitude niressaire alors
pour régler la marche de l'université , Diniz fut
perpétuellement en lutte avrc le pouvoir ecclé-
siartique, comme il l'était avec la noblesse. Si ,
grAce à quelques concessions faites au saint-
siége, l'interdit qui pesait sur le royaume avait
été levé dès le 7 niars 1289 et avait ramené mo-
roenftoément la paix intérieure, il avait lallu
lutter de nouveau contre les empiétements
des prélate, avant de stipuler les conditions
d'une longue trêve de seize ans. Kn 4309 les pré-
tentions du derKé se reproduisirent sous les
formes les plus liautaines , et cette lutte amena
une réformalion complète dans les lois qui rr-
glaient les intérêts du dergé ; il no fut plus per-
mis aux prélato et aux monastères d'acoefiter
les biens-fonds qui leur étaient légués naguère
par <les donations tu extremis , trop réitérées
pour qu'on n'y >1t point l'absorption infaillible
dex richesses de l'ÉUt. Comme l'a dit un historien,
« l'excès de l'abus amena cet eflbrt >•, et les dis-
•n IIM.^ dfflnnhrtnrnt i^abllf^ flnimbrr m isv. /'i»y
J. S<t«rt« Barbota. FpU^mr luttt'iitt <- hitlf^rtsT.
positions de Dinii furant ta i
rence délicate, que dorant te reite de aon i
les ordonnances rendues ocaln
mente de l'Église forent toiqonrs i
Ilyaencoreunfaitnotebteqnipinee D.J
en présence du pouvoir ecdéiiastjqney et qv
le trouve plein d'équité, de force et tThahileté;
c'est l'abolition dans ses Étate on pMdCte tiv»-
formation de l'ordre do Tempte.
occupés dans ieors lottes gyerrièret <
Maures, les templiers portugais s*é
mais ils ne s'étaient pas oorraaipiM ; tonde Te»-
quête qui fut foite en 1310 à lenr Mjel» anledMfSK
ne s'était élevée contre eux, el eetolift caBrtyé
dans un synode tenu à Salamanqne, nàiié|Bettl
l'évêqne de Lisbonne. Durant nne kapm ntfp»-
dation avec te saint-siége, Dinia ne j
instent. Il fit plus : par son i
de Castilte et d'Aiagion, U Péninwh
son sein des défenseorsvatenrensyd
cence n'était point douteose. INnwbmm i
per id que des actions de Dinii.
Iiabilete, que le 16 mars 1319
de Jean Xlll ordonnait la
ordre de chevaliers en Pon <
Schcfler, n'était que l'andei
ressuscite par tepape soosten
;•
(ordo tntlUix Jesu-Ch
du Christ (miUles Chr
qu'on avait jadis di
actes publics. Non-sc«
bres de l'ordre aboli
de la mUioe nouvdte , ium» ■
furent rendus en 1319 ; les
commamlement de pevcr an ■
arrérages des revei
ces biens roainteno», <
le séquestre. CastrooMiau ••«
l>ar Diniz aux chevalters dn i
suite leur grand-o « résfcte ■
Outre ses deox u m
tança, née en 1290 u b,i
deUcouronne,DinM« mA
dames du royaume iCw «n »,
les deux aînés oceoj •
D. AlfonsoSandiez,HBaa L—
driguez Tellia , et D. Pedro Al
MMA le nom du eorate de I
fanteux JVoM/iaire (I), j
). I
(I) l.'oridnal êm ICqMHalrc i
,âos^
in poHkn ds eomU et
t^tiurmtmi aecn ɻm In
copte deflnltive a é%è éé^Mée à
foriM «■ trait» ^iBO^ii
sers, mata rérUnwat
loar par l.ataiiha et PMIa y
péftalf de Parta paitSi wm
Maire. Lf pofe»
bnéei d^ itn, de la ■iltri te
StMrt. M. Adoifé de Vi
■f*t à vae crOhfae Mtfvttw,
le litre aalvast : T^awM ««■Ma
X 1^ Btcmlû .• am mmte» nal puMi
rifiiri«at 40 fowdt éê MmftHÊÊêi
chraer, issi, iB-lt.
wtêmÊÊm*.
^ \» fiY«un rojakâ; l'un av&ii
. wmrd^mo^m&r du {Râlais (grmiL!-
.j), riiltre affere^-frwT^ grm»cl-i»orte-
An bool i]« qu«1<Tll4»âolléE^â, raflfectioD
.miK «e porta d'ooe mauîèçc prgàque
eor AUboio-Saiïcbeï» et l€s^ iiiarqiMiK de
! qil'M lui <ïûiîiiait^ rft évciUant la ja-
hmé» 4é tliiGuit, ann^èri^nt de» qucrellet ^an-
^1^ dftiM U t^ymmtn eMa 1«vi3^ de deu^ ar-
^ka, €« Alt alors qui^ La râioe lsabt*Ue , qui
ém ttrtia ipw|iM praliqaait U^ viMiu» d'une
^hÉl, m pofit eomme metlialrice entra les
^n«iBnfia; i»dée par les tntprees&ionsréité nées
^ f^iAfiic de LJfthQafte, €l plus tanl par cpltes
^«MMlidé BftTOfiltMt ^ pi^u^e reine rétablit à
^^M iifritti dtf«iMi U Gottûorde «otre le père
tftftttftdâSl et I3!»:i), Ua guerre» impies que
" d'Apai^r srmmi altért^ profôodé-
dmit^f la ^anté de Dlolx ; Il tDmha
^1 malade à Lisboone. L'âme îm*
Tinfaot parnt alors «'adoucir : AI-
_^ »^élait éïrtigné de «on propre
tj a rbéritier du tfône put se rendre
de «OD pÈre ; &a sourai^oo
tt «MiKpIèt^ Diok a| ant été transporté en
^. i SttnUreni » c« fut diini» cette ville que
ê^ ^ pmnkkïra Jours de janvier il fît les dis-
|H|ttiS« d«fiiièf«i^ Tl «'enl<>ura amx dcmier^
tHttaite d» ttrcï qui lui avaient élé à la hh
IM pis «fifHwé^ ^ l?*^ P^us chenk : IHnfiint
P. âfcmir, Km pt'turils I>. Pedro, tinranle
tta» firiia«t M bHk^ilJet ^ pri^lats et leâ rd-
prnrm ra^tfwt &e» ifertîs««meut$ paternels ou
^m m^^ÊÊÊtOÊ&ÇMmofiArqaet ti il e\pira a^ee
«ÉMWt i« 7 pnv^- L^ i^uj>1e imrtttgais u'a ja-
■^ p0«la te HHiTciiir du roi laboureur, d il a
§ÊKm^ émm une location prciverbiak,, qui âVst
^KiiMe d*Ap&(0fl^, le^ deux quatît^'^ qui dtiv
^pinal<^ indfuu-qiii^ ^ la furet» de volonlé unie
i ii pcriév^rafice i an dit rijcore aujourd'hui :
~ tm£>. Wjiï*, que fez mumîQ 5fui;, Le roi
W^Ê^ ^t tit ri^ qu'il voulut.
knt fia n*avait tmr v^ doute les haut*?^
\ tnlHlMioellêS d? fe ^uvi-rain et ^n
^^uf {m piïésie. Faria y Soiiïa avait
*fin.mûé de* le dii-wïptl^ïke siècle que le
_J^ ^« t'anti^m eiti&tait manuscrit à la
ik la Vatkane et aut ardiivesde la Tarte
\7iÊmèn ; noot dtiutoiii fort de raàsertion ea
H^ptf^k ce dernier dépAt. C'e^t 5ur le ma-
[ de Rjïifie* uianuscrit qui T^monte seu-
Ejw quifix^ème sii^le^ qu'utt homme plein
pour La îiît#-rature di* mn pay;* a pu
* fixité qu on a {mblié il ? a ont; ilizaiae
I# rcon'il trauiCTît par le vicomte
■ l*t Intfluîè : CancîQminî d'd f^ei
pfin prtmtira re^ impreMo sobre o
pin dit Vatlcann^ comaigumm m**
rfro/iràJ » f «wî?i prfi/açâo hisHtrirth-
, ,_ , .r. AilUinl I . ï fi'iT , (ir* iii H". €v vn-
f#«it fri#ti pMAï un pr<>cîcuv douinent î*bi-
lûlugique qu'un nionutiK^nt littérairtf ; i^'tsd am
pure irnitiilion de«cbaiiU qui avaient rour* aîor*
dans la France méridionale i et it. savant monar-
que l'a caraclériftj lui-mÊme av^ juit«âa<: par
c«3 deu3t vers :
Qner* en en «Mïieir» de pr»«n«*l
FiSEïT jfori OQ cantir d'aiiatïr.
FmiioaiMi DBms.
]F SrmEa ^ É'urrrtpa /*&rfwswMfl. — Lf liâa l->rfcJrf , iVo*
(tVirla crÂrQngMtfifà da unUteriiéade dit Cttii^r^. —
S^ba-mr» NUL du t'ortuffat , imi ■liEmaDd, é tdL iit^i'j
14., tftd.éq fninc.,par SDtitQirev^-Biodtti.. 1 for. gr. la^t* à
dirm Cot ' HeréuttDOi Hiitoria da Piartiivat, 4 vat.
DI7VIZ01S DEMIS ( Manuei }, peintre portu^a,
né dans la BeconttfîmoiUù dus4-iziËme siècle, mort
vers la fin. Il fui élevé dès renfance en Espdp^,
et traduisit veri 1503 Touvrage que Francisco
de Holanda avait éiirit peu de temp& aupara-
vant en porlugâii souple litre de : Putluman*
fi^a, L'Académie royale de Saint Fetdîuaud ci m*
«rvedanti ses arcliivcs œ piécieuit manuscrit,
qui semble avoir été ignoré de AL le comte
Baciynslti, auqud Ton doit de si curieuaç* |iu-
blicalioDS touchant Holanda. F. U.
Ce;in BeriBOtlri, iMet^kmarlo de toM piof«ioret, file
mssERC Conrad ), Uislorien et pbilologutt
^»lîejîuiid, né en tyjO, à Acron, en Frise, ut mort
à \V illemberjîiau commetieeraent du di x-bi^ïdidiini
siècle. Après «voir fait ses élude^^ a Krtbour^jdiuiji
le Brt^^u , il fui atlaclié à racadémie de ni^tte
^ille eomm« profeaseur de littérature luicitfnrie.
Il «* rendit ensuite h Wiltemberg, m il obtint la
chaire delanjgue isretque. î^orcé parla K«'erred«
sus[i€ndr* sl^ cour» , il alla en Italie , et M nui vit
pendant quatre ans le^i levons «îe* pJu^ ^asanti
jurisconsultes, A son retour en Alleniiu;u^\ lire*
commt h son grand diagrin qu'on lui avait en-
levé la pliipjrt de ses manuscrîti, et entre aiiln?»
un ret:uLii d'éptllifctiî^ grecques. Il relit ec <iernl«r
travail eti entier, et le pnbiia sous ce titre i Epi*
(fie forum Qr^commFarraqo tocupkiUsimu;
l-ranfiort, IsHIï, in-B". Cet ouvrage a élé ré Lmprir
lué; Hanau, iGOi; Lyon, 1&07; Gcaiève, iai4.
Outre ce travail, on a de Dinner : Hi^îfyrtvw rç-
pmilioms ttùtt V de or tu , vUa H f€bm gexitM
àaroHis Georg. LudûiK de Heîmhetm; 1^90 «
în^fol.; et quclquriï diâsertatioilâ. S.
Jftctitr. .iU'jrm, L^^L-Us.
piS?iEK ( André\ juri^^n^ulte allemande, tik
de Conrad Dlnner, né à Wurtzbourg, le 1 février
1 hl*à, mort i^lk novembre I6a:k II étudia Bucce»-
Aivemenl à Allorf , i In^olstadt et à Tuljingue,et
parcoui-ul l'Allemaunc, la lloUamle^ TAngleterre
et la France. Devenu docteur enfiroit, il remplit
diverses fonctions, cetle.^de syndic deNurembeqï
en parlictdier, et professa le droit à AllorL Siw
principaux ouvrages lont : Eplstolar^ dont quel-
ques-unes ont éié imprimées avec celles dtî Gérard
Itichler ; iSurvmberg, im% in-4^i^/Jf fnierpre-
ffdione hmi coHirocfuttmtiuam conmnlimum.
211
DINNER — DINOCRATE
* DIHO, historien grec. Foy. Dinon.
*Dixo ou Dixi (François) f ardiéologue
italien, vivait à la fin du dix-septième et au coui-
menoeroent du dix-liuitième siècle. Ses princi-
paux ouvrages sont : Antiquitatum Hetruriœ
fragmenta^ seu de situ Clanarum; Sinigaglia,
1696 , in-4° ; — Vindiciw Martyrologii ac Bre-
viarii Romani adversus P. Dan. Papebro-
cMum : Venise , 1700, in-4° ; — De antiguita'
tibtts Umbrorum^ Thuscorum sede ac im-
periOf degue Camerio oc Camertlbus a Sylla
excisis; ibid., 1701, in-4o;— Dell* origine^
famiglia, patria ed azzioni di Cajo Meee-
ii/i/«;ibid., 1704, in-8°.
Adelanff. Sapplém. à JOcher. Allgem. Celeh.-Larieoiu
Di!io OU Di!ius DB B0SS09IIBIJS, sumommé
aussi MugellanuSf jurisconsulte toscan, natif de
MugeUo, mort à Bologne , en 1303. Il professa
le droit dans la ville, où il mourut de chagrin,
dit-on, de n*aToir pu obtenir le chapeau de car-
dinal. On a de lui : Collectio Conciliorum ; —
Commentarius in régulas juris pontificii,
in-8** ; — De Glossis^ 2 vol., in-fol.
Fabrtciui, BU>U med. et inf. jBtat.
Dl!IO DB GABBO, VoyeZ GarbO.
DiHO ( Duchesse de) Voyez Tallbtbaud.
DINOCBBAU ( Jacques ), publidste français,
ne à Blois, le 27 juillet 1752, mort à Orléans, le
12 février 1815. Il fut d'abord destiné à l'état
ecclésiastique, et fit un noviciat à Saint-Honoré de
Blois ; mais il préféra le barreau, et fut reçu avo-
cat près le conseil supérieur de sa ville natale.
Il obtint ensuite la lieutenance générale du bail-
liage de Pont-le-Voy, puis celui de La Tombe.
S'étant déclaré partisan des idées progressives ,
il fut, en mai 1789, élu par le tiers état pour re-
présenter sa province aux états généraux. Il
prit place à la gauclie de TAsseroblée nationale,
se rangea parmi les partisans de Blirabeau, et
se lia avec Camille Desmoulins et la trop fa-
meuse Théroigne de Méricourt. Vivement at-
taqué par les journaux contre-révolutionnai-
res, il crut devoir se faire journaliste aussi, et
publia durant six mois un petit journal inti-
tulé Courrier de Madon (l). Il trouva de rudes
adversaires dans les auteurs des Actes des
Apôtres^ qui, malgré la tradition,mirent en doute
que le français écrit dans le Blaisois fût rédle-
iiient le plus pur. Dinocheau fut nommé en 1791
président du tribiuial criminel de Loir-et<;her.
11 dut alors sévir avec rigueur contre les insur-
rections locales que souleva la cherté des grains;
il perdit sa popularité, mais n*en accepta pas
moins les fonctions de procureur de laconunnne.
En 1793, Carra et Guimberteau Airent envoyés
par la Convention en mission dans le Loir-et-
Cber; ils aocueflUrent les plaintes faites contre
Dinocheau, et le firent arrêter. Dinocbean re-
couvra sa liberté peu après , et rentra daw le
barrean , où il se créa une réputation méritée.
(I) Madoo eu on vlllaire du BlaHoit. M. de Théainn.
évoque de Blois «^aU puMk* jntértcarmieiil, on ovit^Kc
MNu le tUre de Cnhler du hamean de Mmdom.
pMhst^iqttê et poiiiiquê éê VâÂ
constituante; Parii^ 178»» ut%\
Miograpktê Moéênm (ISM). - «aHM^ Été
ttoekêoui dan les Mimoim dt to SÊtênâim
Bloi», — C Bralaae. dMmLuknmmm UtmMn
km
4 vu
18!
; DIBOGOVBT ( Pierrt-néopkih'i
romancier français, néà DooDeat» In 14 d
1791. n écrit, dit-oo, ïïftc
au point de eonposer en
inan de plosieara voHmws. Sea
vragea sont: le Comitonl;]
in-12, et 1833,4 vd.; — £'l
Paris, 1823, 4 vol. in-12,cl h
; Ligueur; Paris, 1824, 4 vol.
! 4 vol. in-12 ; — Le Cane; Pa
; ln-12,et 1834, même nombre dteT«Ji
I Conspirateur; Paris, 1826. 6 -^4
' Duelliste f roman de n ra <
siècle; Parte, 1827, 4 Vm. ivs — i
I mystérieux ;^kAs^ 1827, « M
Serf du quinx^èmê HècU;\
in-12, et 1827, mêmelbmut «» ^
; Chambre rtmge^ ou lerm : ■
I 5 vol. in-12; — Rttbmmd w t ■
I l829,5vol.io-12;— ZelM j 1
I 4toI. inl2;— £0Cikatfi m
<foii; Paria, 1831. G' . Ibis^— U .
r^mper«fr, 1^ I 1 ,1 ,ai
— LeSiégedeRùmctA- *aa«i
cèdent ; Paris, 1839, S nu. : — X
des Miracles; Paria, 183S, 21. l"
JS'uit du 13 5epleM*re;Paria, 1m4, j ^
— Le FUS du hroMsemr dm roé; I
2 vol. in-8% oq4 vol. iB-12 : — À« ^
des Vosges; Paris, 1841 , S ^ i:
^ereii du Curé; Paria, 184Sp x
Cours de Morale soekUe^ ètm «
de famille; Paria, 1840, Ib-T
tint le prix Montyon.
Jommmi U Im XMrairit. - I
l.ibrain.
DIHOCBATB ( AivoioénK ),
nien, mort ea 182 a l.-G.
l'envoyèrent à Roim; im r
rection contre lea Acb
trouver Titot FhBiJBJM, «|«
connu durant la 0Mm de <
se préparait à partir p
Dinoerate résolut de Du
l'ambasandeur i 1
grédcsMeas^ p
Grèce, sans di
sénat. Le a!»
savait qwl hhmbbv
dosénati ^ si àl.. »
quilleiD nki ie. Vmmm
romain ecn M. bk \
tratsacb
il lui fut ■ ■ te
s*il voulait t uîrec li
parce que U né îêh^^
.««M.
DINOCRATE - DTNON
lamiuas n*osa pas répondre, et
péranoes des Messéniens et de Di-
it détruites. Ce dernier se vengea
eo présidant l^assemMée messé-
lodanina Philopœmen à mort. L'on-
le nouveau stratège des Achéens,
^ les Messéniens à se soumettre et
;oiis ceux qui avaient pris part au
Pfailopœroen. Dinocrate prévint son
e tuant lui-même. Polybe a tracé
messénien un portrait un peu se-
semais très-piquant. « Ce Dinocrate,
if habitude et par caractère homme
5 guerre ; il avait tous les dehors
le consommé; mais son habileté
iiensongère et superficielle. Supé-
dans le métier des armes par son
soB audace, il brillait dans les mé-
^ 11 se montrait plein de grâce et de
la conversation, de politesse et d'ur-
ien d'un cercle ; il était aussi porté
éê dès qu'il s'agissait des affaires de
it tout à fait incapable d'y porter
I soffisante, d'embrasser l'avenir
efl certain, de prendre les précau-
ret, de liarangiier le |)euplc. Après
il jeté dans le sein de sa patrie le
t de maux, il ne croyait pas avoir
ncna toujours la même vie sans
■far, s'abandonnant anx plaisirs et
point du jour, et cliarmant ses
eords d'une douce musique. »
EU
, s, It. - Tlle I.Wc. XXXIX. 49. - Plu-
HMii , 18-st; Flaminius. SO. — Païua-
B (AivoAsâtr.;), .irchiteclc mncc^-
vcrs 330 avant J. C. Il était con-
klexandre io Grand. Il fut riiar^é
temple <!<' Diane à Kplièse, qui
f par Érost rate, la nuitinèrne de la
se prince. Il suivit le jeune eoiiqué-
By et présida à la construction d'A-
■fiit conçu le projet «le tiiller le
\ d'en faire une statue p^antesque
ht colosse devait tenir dans une
Me ville et dans Tautre un bassin
fftÊKL delà montagne se seraient
to 4e là dtnersés dans la mer. Le
te n'adopta pas ce pn»j«>t, et l)i-
iMnr ses frais d'imapn.ition. Son
pgMitesque se donna pleine car-
funèbre d'lféphe>tion. Il
nt d'Alexandre un iii.i^ni-
on peut lire la description
NIi Sicfle. Ce monument, «pii ne
Ét^^Kiques jours, fut certainement
HHhIs produits de T.irt grec. Il
EBon anciens la plus grande
le nom de cet artiste. Pline i
lOQ, comme on lit dans plu- :
TfTOOcharès et Timocratès ; '
;; et Plutarque îlia'ji-
, x^^énr^, Eastathe lé numme iJkMitès de Bbeginm.
Dinocrate moariif p«u ^|trés ïi% réiaa Arsiaûép
c'est à-dire vers 37 S» Vûp AHSts^oé.
DiD(ïo!^,X¥lt. - PHiw-. V, 10; VIU it: XXXÎV, U. _
vuruve. I, !. - stntHia, XIV. - Vit*f* Mitlan^, 1^ W
- AiiimlEû Mifcdiln, XXU, 14. — âiitln, n, 44. - Htiut-
* ntiioLiïQrE (àftv6X»xo«)i pû*** comiqi»«>
n6 à Syracuse ou h Agrj|i;ente, vivait vers 4S8.
bdùïk quelque* bi<*!înipJH's. il était le fils d*^-
charme, et «eïtin d'autres il Était setilemeul son
«liiïcipk. Il avait composé quatorze tiïraétlieâ,
j^ansle dialectiî dïvricn ; elles sont perdues aujour-
irimi. On ne connaît 'fue tes litres de qndqti«^-
uncft; l'autetif paraît s'etri*! attache ft accommoder
ponr ia scèae comique des ^ujeU empruntés I
la lïiythokigîe, La renommée dont Ef idwiriiie fut
tm posiiession rejeta dans Tombre les teaUitjvcj^
«ï un imitaletir de cet habile écnvâîji et le ctiu*
ilaiiizia à Toubli.
Sal Jâi. tti mac Âft^ôXo^^o;, — Fitiffelni* Bîhiinth*ff^
DiMoaiàxiE ( ii£tvopt£VTiç ) , statuaire grec, vi-
rait sous la 9:*« oljuipiaclc ( 400 aTant J ,-C. ).
Ses statues dtO| fille #lnachuâp et de Cailljito«
fille de Ljcaon, étaient placées dan» i*acropole
d'AUjènei du tctups de Pausaaias. D'aprÈft
Pline, il avait Htii dej fttatueâ de Protésilas et
clu lutteur Pythodème, Tatien cite de lui une
slatue de Bcscanlis, reine de» Ffvomeu» ; son nom
KB lit sur la base d'une statue perdue.
PaasanUs. I, tl. - PUne. XYXIV, f. ~ Tatle», Ormt,
ad Grœct t9. » BckUi, Corp, itueripi , 1, n« «lO
* DiNOif ( Astvctfv )y orateur rhodien, vivait
dans le deuxième siècle avant Père chrétienne.
Kn 171, lorsque éclata la guerre entre Persée
et les Romains, il se prononça pour le premier.
Il conseilla à ses concitoyens de ne pas envoyer
les vaisseaux que Lucretius leur demandait de la
part du sénat, prétendant que cette demande
était un pié^cdc leur ennemi, £umène, roi de
Pergame. Les Rhodiens envoyèrent les vais-
seaux. Malgré cet échec, Dinon n'en continua pas
moins à faire au parti romain une violente oppo-
sition. £n 167, après la défaite de Persée, les
Rhodiens le livrèrent aux Romains pour se ren-
dre le sénat favorable. Selon Polybe, « Dinon,
avi<le, sans pudeur, avait toujours fait métier de
s'enrichir des largesses des rois et des puis-
sants. » Le môme historien lui reproche d'avoir
racheté sa vie par des lâchetés, an lieu de mourir
avec courage.
ruUbf, XWII. «t. 11; XXVIII.t; XXIX. SiXXX„
«8. - TUc-Llve, XLIV, M,«; XLV.tt.
* ni?(ON, historien grec, vivait dans le qui*
trième siècle avant J.-C. Il fut le père de Cli-
tarque, historien de l'expédition d'Alexandre, e|
écrivit lui-môme une histoire de Perse, citée par
Curnélius Ne(X)s comme le meilleur ouvrage qui
existât sur ce sujet. Cependant, si nous en croyons^
les citations des anciens, elle contenait encore
211
DINNER — DINOCRATE
* Dixo, historien grec. Voy. Dinon.
*Di9io ou Dixi (François)^ ardiéologne
italien, vivait à la fin du dix-septième et au coui-
menoeroent du dix-huitième siècle. Ses princi-
paux ouvrages sont : Antiquitatum Hetrurix
fragmenta^ seu de situ Clanarum; Sinigaglia,
1696 , in-4°; — Vindiciie Martyrologii ac Bre-
viarii Romani adversus P. Dan. Papebro-
cMum ; Venise , 1700, in-4° ; —. De antiquita-
tibus Umbrorum, Thuscorum sede ac im-
per io^ degue Camerio ac C amer tibus a Sylla
excisés; ibid., 1701, in-4o;— DelV origine y
famiglia, patria ed azzioni di Cajo Meee-
iin^e;ibid., 1704, in-8°.
AdeloDff. Supplém. à JOcher. Allçem. C^leh.-Lexieon,
Dixo ou Di!ius DB BOSSOXIBCS, sumommé
aussi MugellanttSf jurisconsulte toscan, natif de
Mugello, mort à Bologne , en 1303. 11 professa
le droit dans la ville, où il mourut de chagrin,
dit-on, de n^avoir pu obtenir le chapeau de car-
dinal. On a de lui : Collectio ConcUiorum ; —
Commentarius in régulas juris pontificiiy
in-8** ; — De Glossis, 2 vol., in-fol.
Fabrtciiu, BU>1, med. et inf. jStcU.
DINO DB GABBO, Voyes GarbO.
DiNO ( Duchesse de) Voyez Tallbtbaud.
DIHOCBBAU ( Jacques ), pnblictste français,
ne à Blois, le 27 juillet 1752, mort à Orléans, le
12 février 1815. Il fut d*abord destiné à Tétat
ecclésiastique, et fit un noviciat à Saint-Honoré de
Blois ; mais U préféra le barreau, et fut reçu avo-
cat près le conseil supérieur de sa ville natale.
Il obtint ensuite la lieutenance générale du bail-
liage de Pont-le-Voy, puis celui de La Tombe.
S*étant déclaré partisan des idées progressives ,
il fut, en mai 1789, élu par le tiers état pour re-
présenter sa province aux états généraux. Il
prit place à la gauclie de l'Assemblée nationale,
se rangea parmi les partisans de Mirabeau, et
se lia avec Camille Desmoulins et la trop fa-
meuse Théroigne de Mérioourt. Vivement at-
taqué par les journaux contre-révolutionnai-
res, il crut devoir se faire journaliste ausai, et
publia durant six mois un petit journal inti-
tulé Courrier de Madon (1). Il trouva de rudes
adversaires dans les auteurs des i4c/es des
Apôtres^ qui, malgré la tradition,mirenten doute
que le français écrit dans le Blaisois fftt réelle-
inent le plus pur. Dinocbeau fut nommé en 1791
président du tribimal criminel de Loir-et<;her.
Il dut alors sévir avec rigueur contre les insur-
rections locales que souleva la cherté des grains;
il perdit sa popularité, mais n'en accepta pas
cioms les fonctions de procureur de lacoounnne.
En 1793, Carra et Guimbertean furent envoyés
par U Convention en mission dans le Loir^-
Cher; ils accudllirent les plaintes faites contre
Dinocbean, et le firent arrêter. Dinocbean re-
oonvra sa liberté peu après , et rentra daw le
barrean , où il se créa une réputation méritée.
(I) Madoo eu on vUlaire du Blaisois. M. de Théainn,
évoque de Bloh, avait pablir antértearemenlp u oarragc
sons le titre de Vahitr Un AamraN de .Vadom.
On ade hiilei
philosophique et peUtéqm ém •
constituante; Pari^ 178»» i»«*.
mograpklê Moéêniê (tSM). - «sHm^ Jtft
noehêOUi dan le» JHéwtoire$ dg im Sêtitum
BUAt, — C Bralaoe, dasilM I
: DINOGOVBT ( Pierr0i.\ epkàèe-ï
romancier français, néà ,lni4c
1791. Il écrit, dit-oo, anic e i
au point de composer co <
man de plosieurB volumes i ■
▼rages sont:IeCaiiiitanl;i
in-12, et 1833, 4 vol.; — &A tea
Paris, 1823, 4 vol. in-12 ii 4 w
Ligueur; Paris, 1824, k^ il. <
4 vol. in-12; — £e Corse; I 11
in-12, et 1834,mênienombre«ie
Conspiraieur; Paris, 1826, 6 * s
Duelliste y roman de mcsart «« i
siècle; Parte, 1827, 4 voL in-ll: — J
mystérieux ;^e^^ 1827,4 liKlt
Serf du quinzième si e:\ .its
fai-l2,etl827,mêBiefo f
Chambre rouge^ ou Ur* f
5 vol. in-12; — JtoteMNMk m /
1829,5vol.io-12;— £0 l>riwni; I
4 vol. inl2; — £0 CAotStfMriMir, ta ,
(foii; Paris, 1831, G voL imiJ^^ U
r^m/yereifr,!'* partie; Pivityll .2^
— USiégedeRomêtTpÊifibm
cèdent; Paris, 1839, S vol. iB-T ; — j
des Miracles; Paria, 183S, 2 ^«L fÊk4t
Nuit du 13 septembre ;PmÀ», ISM, 2 1
-- Le FUS du brasseur dm roi; I
2 vol. in-8*, ob4 voL Ib-IS i^imi
des Vosges; Paris, 1841 , 1 toL iB>l2
^ereii du Curé; Paria, 184Sr ^
Cours de Morale soeiaie, à •
de famille; Paris, 1840, Ib-T
tint le prix Montyon.
Jourmmi de Im Hêrmêriê, - InH^ M
J.Utrain.
I TBfAivnféciK)»
nien, mon i t J.-C. ».
l'envoyèrckH « i p r r ■
rection contre à
trooverTilBt] i
connu dnnuhl n unon ■§
se préparait • | « ■* J
Dtnocrate résohnMv p
■m tài
DINOCRATE -
FUmittiis n*osa pas répondre, et
fiéruiees des Messéniens et de Di-
ut détruites. Ce dernier se vengea
, eo présidant TassemMée roessé-
(wdamna Philopœmen à mort. L'on-
I, le DouYeau stratège des Achéens,
rça les Messéniens à se soumettre et
tous ceux qui avaient pris part au
Ptiilopœnieo. Dinocrate prévint son
le tuant lui-même. Polybe a tracé
I messénien un portrait un [teu sé-
«yinais très-piquant. « Ce Dinocrate,
ar habitude et par caractère homme
le guerre ; il avait tous les dehors
ne consommé; mais son habileté
mensongère et superficielle. Supé-
dans le métier des armes par son
' son audace, il brillait dans les mé-
s. 11 se montrait plein de grâce et de
U conversation,de politesse et d'ur-
lîcn d'un cercle ; il était aussi porté
aÎB dès qu'il s'agissait des affaires de
a tout à fait incapable d'y porter
m suffisante, d'embrasser l'avenir
■fl certain, de prendre les précau-
iret, de liaranguer le peuple. Après
■t jeté dans le sein de sa patrie le
A de maux, il ne croyait pas avoir
i ncna toujours la même vie sans
r, s'abandonnant anx plaisirs et
DÎNON 514
>L{ïdTiK' Eusfcathe le nomme Diûctès de RliP^um.
Uinoçralc mourut (nm après la reine Arsinoép
t'est' à-dire vers 27S. Voy* Aust^oi.
DIo^OR^, XVII. - PiliH», V, joj VÉi^ *f ; xxiiv, 1*. —
Vltrtiire, I, l. * Stfilion^ ÏIV* - VtJère Kttlsc^ f, l^
- Aiumlea MircdLlQ, XXII, Jl. — Stpllii. U. U, - Muldr-
nêtQmcrib.Hi*t,,l\ - TitU*i, CAif., VIII. m; 11^
M7. - ëiuuiUk, jit nom, it,t$wt.-&mg^ coffi/o-
* 111^ Q tout' fi ( dei«Xo)to; ), pocte comique^
fié à Syracuse ou ù Agri^cnk^ vivait ver& 4SS.
Selon quelques bû^raplie*, il était ie ûlit d'Ëpî-
chariiie, et g4^U>n d'autres il était seulement son
tltsd[iJ^. IJ avait compose quatorze «omédiea,
dans le dial^ledomn ; elk^* sont perdues aujour-
d'hui. On ni^ connaît ipie Icà titre» ih quelques-
unes; l'auteur t>âfalt s'être attaché* accommoiler
pour la scène comiqnu des sujt^t^ empruntés à
la mythologie. La renommée dont Ëpicharme fui
(m \ms^.^im rejeta i\mm l'ombre le* tentatlreâ
d'tjji imitateur de cet liabUe écrivain et k' eon-
dâriitia à roubll.
SulilAv iy mai M\>îà<iXf>^. — Fibrlcliu, Mbtiffjfhma
Di^0ii£XE(A£ivù(j.cvirt;), staluilre ((("«(^^ ^ï'
vait sous la SS* olympiade (400 avant J.-C* )*
S&s statuer dlo, fille d'Inacbus, et de CaUiinto,
fille de L^reaon, étaient placées dans racropob
d'Athènes du temps de Fausanias. D'après
1 Minet II avait Tait des statuer de Proté^ilas et
du lutteur Pythudèrne^ Tatien dte M Un une
i po^t du jour, et cliarmant ses j .^^tue deBesanUsreînVdo*Pa^mens;sou nom
Bpords d'une douce musique. »
i; s, It. - TIleMTC. XXXIX. 49. - Plu-
18-St; Flaminius. 20. ~ Païua-
rc (AivoxsâtT;;), .irchitecte inacé-
I vers .3J0 avant J. C. Il était œn-
Alexandro lo Grantl. Il fut rliar^é
i temple de Diane à Kpli^se, qui
lé par Érostratc, la niiitiiuHne do la
ce prince. Il suivit le jeune conqué-
le, et présida à la construction d'A-
«viit conçu le projet de tiiller le
É d'en faire une statue p^antesque
Le colosse «levait tenir dans une
iWÊft ville et dans Tautre un bassin
Jten de la montagne se seraient
Ihttde là déversés dans la mer. Le
Mk n'adopta pas ce projet, et I)i-
Éfoar ses frais dlmapnation. Son
^jpgMitesque se donna pleine car-
IfMOpe funèbre (riléphestion. 11
nt d'Alexandre yin iiiai;ni-
on peut lire la description
fÊ9 Sicile. Ce monument, qui ne
ues jours, fut certainement
I profluits de l'.irt prec. Il
É Mtoon anciens la plus grande
iitBl le nom de cet artiste. Pline
Mftvèioa, comme on lit dans plu-
Iriby Tymocbarès et Timocratés ;
t'XMpoxp9TT); ; et Plutarque î:TaTi-
se lit 5[îr la base â'nne <^tw' perdue-
I PausanUs. I, ts. - PUne, XYXIV, f . ~ Tatle», Ormt,
I ad Grœc., S9. * BckUi, Corp, Itucript , I, d« 410
* DiNOif ( Asîvctfv ), orateur rbodien, vivait
dans le deuxième siècle avant l*ère cbréticnne.
En 171, lorsque éclata la guerre entre Persée
et les Romains, il se prononça pour le premier.
Il conseilla à ses concitoyens de ne pas envoyer
les vaisseaux que Lucretius leur demandait de la
part du sénat, prétendant que cette demande
était un piégcdc leur ennemi, £umène, roi de
Pergaine. Les Rbodiens envoyèrent les vais-
seaux. Malgré cet échec, Dinon n'en continua pas
moins à faire au parti romain une violente oppo-
sition. En 167, après la défaite de Persée, les
Rbodiens le livrèrent aux Romains pour se ren-
dre-le sénat favorable. Selon Polybe, « Dinon,
avide, sans pudeur, avait toujours fait métier de
s'enrichir des largesses des rois et des puis-
sants. .. Le môme historien lui reproche d'avoir
racheté sa vie par des lâchetés, au lieu de mourir
avec courage.
PoUbf, XXVII. «t. 11; XXVIII, t: XXIX. S; XXX„
6 8. - TUc-Llve, XLIV, M,»; XLV.tt.
* ni?(ON, historien grec, vivait dans le qui*
trièine siècle avant J.-C. Il fut le père de CU-
tarquc, historien de l'expédition d'Alexandre, el
écrivit lui-rriéme une histoire de Perse, citée par
Curnélius Ne(X)s comme le meilleur ouvrage qui
existât surce sujet. Cependant, si nous en croyons
les citations des anciens, elle contenait encore
315 lililUil —
bieo des fables, et attestait ctiez son auteur uo
grand fonds de crédulité. L'ouvrage, assez étendu,
de Dinon se divisait, à ce qu*ii semble, en trois
parties. La première, selon la conjecture de
M. C. MQUer, contenait lliistoire des Assyriens ;
la deuxième, celle des Mèdes ; la troisième, enfin,
celle des Perses. Jusqu'où s'étendaft le récit? Le
dernier fragment se rapporte à Tannée 3bO et à
la conquête de T Egypte par Ochus. On ignore
si Dinon vit la cbute de l'empire des Perses. On
trouve dans Cornélius Nepos, dans Plutarque ,
dans Pline le naturaliste, dans CIcéron, dans
Élien, dans Diogène Laerce, divers passages de
Dinon ; ils ont été recueillis dans les Fragmenta
Historicorum Grxcontm deC. Millier ( Biblioth.
grecque de M. A.-F. Didut).
c. Mttller, HMorieor. Crseeor. Fragm., t Il.p. 8S.
DIXOSTRATB (AetvooTpaxo;), géomètre grec,
vivait vers 400 avant J.-C. Selon Proclus, il
était frère de Menœclime et contemporain de
Platon, dont il fut Télève. D'après le même com-
mentateur, les deux frèreb firent faire des pro-
grès à l'ensemble de la géométrie. Pappus parle
d'une ligne courbe appelée la quadratrice ( qua-
dratrix ) de Dinostrate, que cclui-d avait em-
ployée pour obtenir la quadrature du cercle, et
dont Micomède et d'autres géomètres se servi-
rent après lui.
Proclus, Cwmmtnt. im Bucl, iv. ~ Pappat, IV. propo-
iU. u.
Diff OTH ( Richard ), historien français, né à
Cootances, mort k Montbeliard, vers 1590. U
était protestant, et fut obligé de s'expatrier pour
cause de religion. U se réfugia d'abord à Stras-
bourg, puis se fixa à Montbeliard. On a de lui :
De Rébus et Factis memorabilibus loci com-
munes historicif et sententiœ historicontm ;
Bàle, 1580, in-S"*; — Adversaria historica;
BAle, 1581, in-4*; — De Bello civili Gallico,
Hbrisex; BÂie, 1682, in-4^ L'auteur dit dans sa
préface qu'il a conservé ce que Bèze et La Po|)e-
linière ont écrit sur l'espace compris entre l'an-
née 1555 et celle 1577. Cet ouvrage ne contient
donc rien qui ne se trouve ailleurs ; — De Bello
eicilï Belgico, libri ses, dédiés au sénat et à
l'académie de Strasbourg; Bàle, 1586, in-é"*.
Lenftlet-Dnrretnols.M/^f*od« kUtoriqw. IV, in, —
Bayle, IHetUmnairé. - Uiant, BibUothéqtu kUtoriqmê
de ta tranee, o»« W4i el isss» (éd. Footeite ).
DIXOUAKT ( Joseph 'Antoine- Toussaint ) ,
littérateur français, né à Amiens, le l^r novembre
1716, mort le 33avril 178G. Il embrassa la carrière
eodéaiastique dans son pays; mais s'étant attiré
le blâme de son évétiue pour quelques poésies
léflèr06, fl vint à Paris. Il y fut attaché à la pa-
roisse de Saint-EUistache, et la connaissance de
Joly deFlenry, avocatgénéral, lui procura la place
de précepteur d'un des fils de Manille , lieute-
nant de police. On le fit ensuite nommer chanoine
de Saint-Benoit de Paris, et l'Académie des Ar-
cades de Rome lui ouvrit ses portes. Il travailla
alors an Journal Chrétien, sous la direction de
Tabbé Jfiannet. I.r rMe avec Icr|uel IMnoturt
JLlirVUUAtil
attaqua Ponllain de Sainte-Faix , qil i
d'athéisme, lui valut qudqiiet
Sainte-Foix le cita ainsi que Je
le Châtelet, et tons denvAireot coBÉMMésA
se rétracter. Dhioaart ne se décowigei pet» il
écrivit bientdt pour son oompCe; co odobn I7ia
il fonda le Journal eccUiiaMiiqmt^ am Mlm
thèque des sciences eceléskutiquei, Owl^m
critiques du temps lui ont reproché de Wre m
alliage peu convenable de uiitièiee dMis m
feuille , de traiter par exemple one i
théologie à côté d'ui
ensoit, cette entreprise asavra à ana |
une honnête aisance. Les i
tions de Dinouart lui valureot le i
lexandre des plagiaires. Oa • de M s ÊMtn
à M. Pabbé Gat^ei, au snfH dm M^msm éê
Santeul, adoptées dans le AoMPi— JlffiWiiiw ;
Airas, 1748,in-4*;.~£eCaMoi|^ ^mwéfomse
aux observations de M» Vakbé é$ te torée
(sur la précédente lettre );ibid.£— le IWiftf
du sexe; Amsterdam, 1749, l : fMdcv y
prétend prouver,siiioD la snpérpi i*^ fimm*
sur les hommes, du moins lenr : — le
Rhétorique du Prédicate ■-
d'Augustin Valérie; Paris, l/w i7fti. i«.
—^VÈloçuence du corps t » ■■■*•
de la chaire; Paris, 1754 ck t/6». ■
teur a rassemblé dans eet ooti
préceptes des phis grudt i i ■•
pas su éviter la pnérilitédei < — .
lus universalis . oa fC
Pomey, remis d irniva m-» m
augmenté, luimiiHil Di*
par l'abbé V ; Parie, 1* i»r — —
Petit Apparu* ruya/, ouïe
naire Français et Latim z 1 i
1760, in-8''; — JuUà i ■ -^
juxta editUmem VU <
tationibus et notis ifimmcu m*«
1756; — Oraisons cAoMes éa <
Verres et pour Mnréna ) ,
texte en regud ; Paris, ïé9i
SarcotiSf poème latia dtt p€n
traduction; Paris, 1757, il:-
lexandre le Grand phr
traduction de ▼■egelM, «evbb ■» i
de Freinsbemios; Paris. 17W i ■
ln'i2;^ Abrégé dm l
traité des deookre t
des chirurg
salut étemel aev i fiP*
ventre de U p mik A
Cangiamila, avec m m i
etl7C6, inl2;— mw^i
17C(, 7 vol. in-l!i, t» Mjfem- 1 •• *
— Santoliana; ] . I ■ &
vrage, qui déphit b
qu'une compilalioi !•«> ma
de Santeul^ elc; — 1 «^ -
Jean de Paleffox^ éty^
en<uite évéqiMd'OnN
3f7 miSOUART
€'mà Voatmm ilu (\ Cli^irntïtont jk^^iuîte; Di- i
Hwàit 9 tHondt} Je ^t\tiu — Ht'puèiitjuc dm i
^miêcmsulUs^ iml ric t'itaibu de Genn^i-o ; |
I7<tt4 in-Ss'^ Cetti* tr*if!uctkm est plein*?
k^ H rjimf^i-c mv^h: si p€U île iMiia,
foUfUiUli! <f*!rrtîiifé groasièrei dans le§
t^l le£ titr«â lie liYn^ : Dîauuart
iém tnMiquer lui f»lo sieurs eiiffroît»
ire jurj&consuUe napoliUm^
fmnm pmpre |i|ge!iii£Ot« «lont la sagacilé n'é-
1 pÉi aaiCt monnuo |ii>ur k^ltlmi^r de pa-
ortU* tfailiifiloo est précédée
l^a* iVoTi^y MUT ia ^l* c^ fet écHh de Gim*
nmtmmi-Âurtiia Gtmtaro^ vi suivie d'un poème
du îOi^aie antfur^ a^tnvifon dÎ3t*hait
, Stif (a £/}i dit litmzê Ttihits. La
id«ceiiiorccMu aptiaftienl à Urou<it,et
t| — Méthmir. jnmr étudier la
, MTfc um Tûbh dfs p rincipô im f ««*
r M examiner et ù discuit^r dans les étu-
I tJkmi&giqites et kJi principaux ouvrages
b'U f^ui eontttltff Mtr tintque quettiau;
t7£i$4 iu-l? : cVst UD ouvrài^e de Ilupio
ïiHRwrt ft rcTu et *ugmenti^ ; — Abrégé
de r histoire vhmnotoffique ;
P9Ê^ iTSi, 3 ^lil. io-^"* X c'e^t une réiiupre»-
«n« avec «yiEruentAtioas, de Touvmge pulilié en
ITM , Mdtta le mttnê tilre^ par Mîicqut!r ; — Traité
ÉÊ tmmieinU ftcU^instiijue et de la pnisiunce
eUt^ conf^rmémtnt à la dédarution
[ ÉÊ ià^fé dt étante de I U2; suivi du Rapport
P à taiirmbiée du clergé pur M. de Cftoi'
Cftl-^roilin, évéquede Tburfjatf; Paris, nsë,
Tmâ, itt*l2 : e'e&l «icore ime production de
M^ pàhËéi» «i un volume in-8'' et délayée en
kpif VmméTl;, — r.lrf f/e se tairê^ prin*
gt^t'mefïffn maiièrÊ de religion ; Pariii, 177 J ,
II ; t>it uw^ réîra pression presque littérale
lll Cemditttr pour i^c taire et pour parler,
nent en matière de religion^ on-
sp|m« âtï p. Du Rosel, jé$air«^ publié
l«*6p in-lî; — Esercitium diurntm^
aie prirum in ttstim et gratiam sacer-
\ mm ne denuo tdttum a sacerdote gai-
fi Vienne f Aulriche), i797, in-S'^j
pocthumr ). Dùiotiarl a en outre cob-
T&bbé Jaulx-rt au\ ÀnecdotêJi ecclé-
Pari*, i"% 3 ïûl ïn-a^; — il a
4|ud<pjes tiiorceaut Û4i titUralure
I It J^mrnal de Verdun^ et lais&ë des Hym-
\méi^ Priésin taitnes.
I m fi faire 4*" tTff^ — Jaurnat terl^tisâH*
*»ft r»5. -Le t'. D*trf. Hùimtt Hliéraifi:
k?, * J^*^r HU^raire, %lM,t6». — Bir-
L{ Edmnnd ni: ), lioinrne d^ÉUt, né en
laTj, mort t*n Ï44»; il fut secn':-
iiftfiac-.^d*' liourgcï|*ne,etil tk:.rivit
cffios une Vhramffue qu'on signifie
I taÉÉre««4ntc , n^f^tài ioédite.
- DlffTnîl
%m
ui^tTEM ( Cw«ftrt>(?-rM/^if ), r»é«fano«iifl al-
lemand^ né le 29 féiTÏer ITCO, à Borna, en Saxe,
€l mort le ^Umai ïa3l,à K^rm|fsber?,en Provy*.
Apr^ avoir Tait sr^ buuiiimlés îiu symnase da
Crimma , il éhjrlta b tlu'ologîe h LcipZ-iis. A ^u
sortie de l'université» il fui fJiargéde rMut^^tion
Hy tth do iliamb'lkn de PoUïïiU. Dans «a nu
t'rrj7*? par iui-méme^ Dinier nousîniUeà toutPî*
s^^^ tribulations de précéplrur, et mma raconte
rjïH'lle piuaci II eoi à mattriser sa vi?acité natu^
ri'lle ; ee temps fut pour lui véritablement le wo-
vrcitit du ftacerdoc^ auquel il allait cimsaerer ^ift
vit*, et vers lequel il se senti! ôppîé par nue vo-
cation toute fiarticulière. Il exerça dMiord le**
fonctions «ie pasteur dans le dtoc^e de Kftscher
près de Borna» cl passa en 1797 comme dirv^^^leur
du séminaire k f-Heilricbstadt, près àt Dreal^, tl
remplit ces fonctions, aussi diÉciles qn'bonora^
ble^, jusqu*en i«07* é(}W|Ufl k laquelle il aceepla
la place de ministre de TÉ^ angile à Grrrlilz- Voue
par i^oûl et par conviction a ta réforme de l'în^-
Imction populaire » il employa tou?^ ses loisim ti
préparer les jeune* %tm k Télat d'in&Ulnteur pri-
maire. Sa répuLalion toujouri» croissante lui valut
(ie nouvelles marques d'estime et de conliance*
11 fut niimmé en \M1 membine du conseil dlnH-
truclionpuliliqne d Konij^st^eri;, etdeuK ansplui
taïil runiversité de celte viile lui conféra le litre
de docteur et lui accorda une diaire rie proies-
«eur de théologfe. Dès lors il déploya une activité
priHlipièUBecotnmc prédicateur, professeur et iui^
pecleur des étsole^. Il exerça ainii un« i^raiidein*
lîueuce sur sa comniune, tant par son excfnple
ffue par sa parole rt par ses écrits. On remarque
surtout qu'iMravailla delà manière l«t plus efTicace
à raméliûration UMirale et intellectuelle tïe^ das-
ses ouvrières , et qu'animé de Tamonr du bien
public, il mi toujours allier la douceur du père à
la sévérité du ju^e. Il a laissé une mémoire hor
norée, et il a eu le bonheur de terminer sa car-
rière, dignement remplie, au milieu d'anib dd*
voués et de disciples reconnai jusants qui on pouf
la f»lupart pruUté de ses préceptes >
Le* ouvraises de Dlnter se distinguent par une
grande clarté. Us parurent pour la plupart à
Nenstadt-sur-Orln. Ne pouvant eu donner la
liste entière, nous nous contenterons d'en citer
les prinépaux : ABV und Lesehuch [Abécé-
daire et livre de lecture); 3' étlit., 1829; —
Anweisung zum Recàncn, etc. ( Métïiod* pour
apprendre à calculer); C édit,, 1833; — ^wa-
sw^ ans deni Dresdncr Kaieeliismus ( l^% trait
du Catéchisme de Prcude); 18î3; ^Hedenun
km/tige Vùlksschullfhfer { Discount adr«%séi
à de futurs maîtres d'école priroaire) ï 2* édii,
1S20, 4 vol. în-S"î ^ Sehultehret Met {BiUlii
à l'usage des maître d'ecolo), 9 vol.; lit édit^
IS3Û; — DieBibêlats Eràauungsbuch{lABA\]^
coinme livre de prières), continuée par Brock*
manu Qt FiÊcJfccr j a voL, tfi32 j — Uedm-iUm^-
319
DIKTER — DiOCLÈS
lien (Homélies en vers); 1829; — Ànweisung
ztan Gebrauch der Bibel in Volksschulen ( Ma-
nière <1e se servir de la Bible dans les écoles do
peuple)» 3 vol. ; 3* édit, 1822 ; — Fredigten at{f
aile Sonn-Fêst-und Busstage (Sermons pour
tons les dimanches , jours de f^te et jours de pé-
nitence) ; 1821 ; — Malvina, Buch fur gebil-
dete âiUtter ( Malvina, livre destiné à des mères
éclairées); 1824, 2« édit.
En 1840 et suiv. on a publié les Œuvres
complètes de Dinter , formant quatre parties dis-
tinctes: Œuvres (f exégèse; 12 vof. (184M848);
— Œuvres de catéchèse; 16 vol. ( 1840-1844 );
— Œuvres pédagogiques; 9 vol. (1840-1846);
— Œuvres ascétiques; 5 vol. (1844-1851 ).
S.
DlntéT's IjÊben, etc." ( Vie de Dlnler, écrtle p«r lul-
oiCmc). — Convertations-LeTicon.
DIRVS. Voyez DiNi et Diro.
* DIOCLÈS (AidxXv;;), législateur syracnsain,
vivait vers 410 avant J.-C. Son nom n'est pas
dans Tliitcydide; c'est dans Dio<lore de Sicile
que nous trouvons tous les détails que nous
avons sur lui. Selon cet historien, Dioclès, un
des plus éminents démagogues syracusains, et
probablement le chef de ce parti en opposition
avec Hennocrate, chef du parti aristocratique,
proposa en 413 le décret qui condamnait à mort
les généraux athéniens T>îémosthène et Nicias.
L'année suivante, si la chronologie de Diodore
est exacte, une révolution éclata dans Syracuse,
La démocratie triompha, et Uioclès fut chargé
a%'ec quelques autres membres du même parti
de rédiger un nouveau code do lois. La part
qu'il prit à cette rédaction fut si oonsîdérible,
qu'il éclipsa ses collègues , el donna seul son
nom au nouveau code. Nous ne savons rien sur
cette légishition, sinon qu'elle était condse, au
rapport <le Diodore, et que la pénalité était sa-
gement proportionnée aux délits. La meilleure
preuve qu'elle était bonne, c'i'st qu'elle fut ob-
servée non-seulement à Syracuse, mais dans
beaucoup d'autres villes de la Sicile , jusqu'à la
conquête de cette Ile |»ar les Romains.
Le i>annissementd*IIermocrate et de son |>arti
en 410 laissa à Dioclès le gouvernement incon-
testé de la république. L'année d'après il reçut
le commandement des forces envoyées par Syra-
cuse et <rautre8 villes de la Sicile au secours
dHimèrc, assiégée par Annibal, fils de Giscon.
Il ne parvint pas à sauver celte ville : prenant
avec lui tous les habitants qu'il put emmener,
il se retira si précipitamment qn'U ne donna pas
la sépulture aux Siciliens morts pendant le si^e.
Cette droottstance excita un mécontentement,
qui ne fit que s'accroître lorsque Herroocrate,
iTvenu en Sicile, et vainqueur tks Carthaginois,
envoya à Syracuse avec les plus grands honneurs
les ôs de tous ceux qui avaient été tués 4 lii-
mère. Dioclès fut banni à son tour, en 408. On
ne sait s'il fut rappelé et s*il faut rattacher aux
rnulutionK sulisé<pientes de S\racuse l'étrange
histoire racontée par Diodore : i
rien , Dioclès ayant commis la tele de ae i
avec des armes sur la place pnbttqoe, te po^
lui-même de ton épée par respect poar let las
qu'il avait établies. Le même historieD iWMli
une anecdote toot à lait g^"*H«Mf à |mpM es
Charondas. Peu probable qnaol à nnlad, da
est tout à lait invraisenibtabte eaeeqiriODMnM
Diodes. OnnesaitpeiladaleeiacledeliMart
de ce législateur; osais eommeoa ne le voH fm
figurer dans les troubles qui préeéièml Favé-
nement de Denys, on suppose qaH at mvl
plus en 405.
Diodore. Xlll. It, SS-as, »-«, O-TB. - Trtiptu.
nclienlrn, L I. - Hub—B, IM«*iet^C— failli- érr
Struauier; Amberr. lS4t.
* DiocLfts, Athénien comm pmm tntt d'a-
mitié célèbre dans Tantiquilé. H iMk ciflê à
Mégare. Dans une batailleU euoYril de«a eoips
un jeune homme quU aimait^ et le SH«a en sa-
crifiant sa propre vie. Les !
nèrent les honneurs dns ani béras, ctii
on souvenir de
fêles qui se célébraient au |
année.
Tbcoerttr,Xll.n. — i
Urtiof, Th€$.^ l«. - SallK
Rotman AnîiqmUit».
«DiocLÉAdeP e.le
historiens grecs qui « ec
de Rome, vivait prol
rjècle avant J.-C. Q. r rwatm
beaucoup de pointa. Ob ma uJX pi> «■
d'années il avait deraioé « de ri
et c'est par ooniectnre sen
plaçons au troisiàne siède. 1
ne nous est coonn que pur
reusement très-rantiU de i
longue citation de 1
nous montrer mu i
premier prop le
et Iroyennes «|iu «c c
annales d'une peuplade u» ,
ce Diodes est le même <
sur les héros (Ilipti^pâMv
par Plutarqoe, et d'one
cixd), dtée par Joeèphe. *
raient appartenir à DIocn»
rapport de Piatarqae, a
(AlxwXiKi).
Plutarqoe, Aonatei, s. S; (
«.-Feitat. aa boC
X,ll.- CMSIlcr,
* DIOCLàS, p
Vivait dans le
élaitd*At
autres. P«:ui-rLn ■ mm '
avait-il ol k
était oont bj
Soldas ek KAmn nm
vantes, souvenk h^ai
riens : Bixx*^ BéXsn., wLum ■_
buée aussi à CaOiMK Mattnu
f^.zTn;; et *(hcipoi, qni sent
DIOCLHS
233
Eododa, Us soot suspects. Autant
juger par le peu qu*on sait de lui,
B poète élégant.
gmtiUa ComUorum Grœeorum, l,
»p. 83S.M1.
tomètre grec, d'une époque incer-
Entocius , il écrÎTit ntpl icvptcav
ines à feu ). H inventa une mé-
iser la sphère par un plan suivant
née. Il découvrit aussi la solution
I laineux dansTantiquité : trouver
es proportionnelles entre deux
s. Diodes résolut cette question
e ligne courbe qui fut appelée plus
Les propriétés de cette courbe
les pourquoi soit utile de les dé-
Djecturé que Dioclès était posté-
( et qu*il vivait dans le siiième
lirétienne.
». to Sph. et CmcI. - Archlm., Ub. Il,
/tt/Hcs Carys/iti5), poëte grec,
manque de renseignements; on
m qui! était d*origine grecque et
i le droit de cité à Rome. Reiske
t c^est le même personnage que
ftte, souvent mentionné par Sé-
ty au contraire, Tidentifient avec le
Ine nom. Il reste de lui un petit
miroes, qui sont comprises dans
pobliées par Brunck, en 1773
d dans rédition de Y Anthologie
laeobs ( t. U, p. 167 ) ; ce savant
D, p. 882 de cette édition , une
9 DÎoele epigrammatario,
mkéea Graca, t IV. p. 472.
BCAEYSTK. (Aiox).f;; 6 KapOTTio;),
■ grec, né à Canstc, dans l'île
iilâns le troisième siècleavant l'ère
^irès Pline, il fut le premier en
iilion après !Ii|){)ocrate. Il appar-
ie médicale des dogmatiques. Il
iJ nombre d'ouvrages, dont il ne
ittns et quelques fragments con-
In, Cœlius Aurelianus, Oribase
lOH écrivains. Le plus long de ces
■m lettre au roi Antigone , inti-
li| «poçyXaxTixr, ( Lettre pour pré-
|lp et insérée par Paul d^Kginc à la
Hvre de son ouvrage sur la mé-
Mn^ si elle est authenticpie, a dû
rAaIigone Gonatas, rui de Marc-
mm en 239, à l'Âge <lc quatrc-
lÉi WL règne de quarante-quatre
lifeiieroble par s^>n sujet à plu-
iSnt attribuées à Hippocrate , et
t^iH Ciut observer <lans les <iir-
% de Tannée. Elle a été publiée
Méditions de Paul dÉgine, et
^éeplosieurs autres ouvrages de
)^mk grec, avec une tradnrtion
n deae le douzième volume de
fHidela Bibliothèque (jncf/nc
tU iitbricms, dans les Sy?'c»f/,e physicx diï
^:e^!ld<^^ ; Leipiig, 1591, rn-«", La tia-lucliitu lu-
tine âeule a été insérée h la i^uitu d'AkXiiniIrCT ik
Tr»Ues, VAle, là4l, Ln-foL, et avc€ MtïletîuA»
Venise, liiiïî, in -4"- on en trouve une; trodiir-
tïon allejïiatidc i>af iliémn^ime IkMik, tlajia le
practkirhûchlem ûa J* Drjamkr, B4le, i:»;»!,
lû-È"*. Malthaxî a inséré le tevie grec di* ïa IHtre
de Dioclè.^ dans son édition de HuJ^ d'Éphèhe;
hlo^cou, ISOûp in* S". U a ûi>rapri^ les frag*
mml& qui restent de pjoclès dan» le^ XX t jWt-
fîimntm GniTomm Opuscula, qu'il a éMiéA à
Mojicouï îm^t tfl-4^ D'autres fragments ne trou-
vent dans ta collection mise au jour par A, Mai
d'après liïs niiinuscrits du Vatican; 1B31, in-à*.
Citons an^si iMoviis fragmenta, publiée par
C-Ci, Kulmi Lejpïifî, ja:^g, m*4". Jl nouse^t
presque im]>ossible de nous Jaire une idée exactes
du mérite de Dîoelc^, puisque se:s outrflgrt
n'eïiiitent plus. Cependant, si nou^eu croyons
les témoîguages des anciens, il a dnjït k urte platu
Imminente parmi Im inédecins de ranttqiulé,
n Peraoune avajit lui, dit ia Bmgmphir încdi-
cale, ne E^'étaiC encore occofté avec autant tif.
stèle de ranatornie , sur laquelle H ëvail mènwî
coiûposé (dusicurâ ouvrages^ qui sont (lerdus ijiv
puU longtemps; cependant, il n'étudia r^^tUs
science que liur tes animaux. ^ et Galien lui re-
pnjcbe de l'avoir assez mal €<mnue. Quelques
écrivains modeines lui ont altribuë, on ignore
sur quel fûudemcnt, la découverte de Taoïie et
de tout le système artériel ; mail Us s'en sont
lai^^^é impo!îer (^ar l'auteur de l'introducltou
placée au nombre de* écrib de Galieii, auliiur
dont Pautorité n*a jamais été regardée comme
étant d'un grand poids. A Pinstar d*Hippo-
crate, Dioclès s'occupa plus particulièrement de
la séméiotique et de la diététique. Ce fut lui
qui le premier distingua la pleurésie de la
péripneumonie , plaçant le siège de la première
dans la plèvre , et celui de la seconde dans le
parencliyme. Dioclès employait de préférence
des remèdes tirés du règne végétal. 11 avait
môme composé un ouvrage sur l'utilité des
plantes en médecine. Oribase et plusieurs autres
auteurs nous ont conservé un assez grand nom-
bre de ses préceptes de thérapeutique, que Gru-
ner a pris la {)eine de rassembler. Ces fragments
nous apprennent qu'il s'était surtout attaché à
tracer les règles de conduite que les navigateurs
et les voyageurs doivent observer. La chirurgie,
qu'il ne dédaigna point d*e\ercer, lui fut rede-
vable d'un instrument, le bisulque, qu'il inventa
pour pratiquer Pévulsion des flèches. »
Galien, De Miment, facult. — Soraaus, De Arie Obs-
tetr. - Cramer, Jnecdota r.ratca; Pari», I.S94; IV, p. 196.
— Ermrrlut, Anecdota Medica Cretca, préface, p. XTi.
— Fabrictus, Dibliotheca Craea, vol. Xll, p. M», tnclea
edit. — A, RlTln, Programma de Diocle Car^Uio ;
Lclpzlf;. ir>55. In-i». — C.-G. Gruner. Bibtioth. der atten
Aerzte,le\pi\g, 178!, In-S". vol. llV,p. eOS.-C. G. KUhn,
Opmtcula academica med. et phUot.; I^ipzlg, 1817,
In-H", vol. 11, p. 87, —Biogr. med.
On cite encore plusieurs autres Dioclès, sa-
S2;» IJIUL.L.r«d —
▼olr : DiocLàs (fe Cnide , auteur de Aiarpieai,
dont un fragment est cité dans la Préparation
évangéligue d*Kusèbe ( XIV) ; — Dioclès gram-
mairien grec, commentateur dos poèmes home-
riqueSy mentionné dans les scolics Ténitiennes
(Ad Hiad.y \U\, 103) , avec l)enys de Thrace,
Aristarque et Clxrris, au sujet des accents grecs :
un rêve de ce grammairien est rapporté par
Artémidore dans son Oneirocrite ; — Dioclès
de Magnésie, auteur d'un ouvrage intitulé *Eni-
8po(iy) Tûv çiXoaô^uv , et d*un autre sur les vies
fies philosophes ( llepi ^iu>v çtXoa6?a)v ). Diogène
tierce semble avoir fait un grand usage de ces
deux compositions; — Dioclès de Sybaris, phi-
losophe pythagoricien, qu'il ne faut pas confondre
avec Dioclès de Phlius, mentionné par Jambli-
(fue comme un des plus z<^lé8 disciples de Pytlia-
gore. Tout ce qu'on sait de Dioclès de Sybaris,
c'est qu'il vivait encore <Iu temps d*Aristoiènc.
SmlUi. Dictionar^ of Creek and Roman Biographe.
DiocLKS, architecte grec. Voy. Dimocratb
de Macédoine.
DiocLÉTiE.^ (C. Valerius Joviits Dioclc-
fianus)j empereur romain, né près deSalone, en
Dalmatic, en 24 :> après J.-C., mort près de la
même ville, en 313. Il appartenait à une famille
très^bscure. Si on en cnât les historiens con-
temi>orains, fort malveillants, il est vrai, pour
ce prince , son père était un affranchi et rem-
plis.sait les fonctions de greffier provincial. Lui-
même, né avant l'affranclussenient de son père,
ûit'vendu comme esclave, et dut sa liberté au sé-
nateur Anulinus. Niebuhr a contesté cette asser-
tion , en faisant remarquer que, d'après les lois
romaines , le fils d'un esclave ne pouvait pas
s'enrAler dans les légions. Mais ces lois étaient-
elles rigoureusement observées à cette époque de
décadence et ne soufTraient-eiles pas de nom-
breuses exceptions.' La mère du futur empereur
s'appelait Dodea ou Diodea, du nom du village
dalmate qu'elle habitait; elle transmit son nom
à son fils, qui , après s*étre appelé pendant qua-
rante ans Docles ou Dioc/es, changea, en mon-
tant sur le tr6ne, ce nom grec contre le nom,
plus majestueux et plus sonore, de Diocletia-
nus , en y joignant le firénom patricien de Vale-
rius. Dioclétien entra dans l'armée, et s'y distin-
gua bientôt, moins peut-être par son courage
que par son habileté. H n'avait |va» encore fran-
chi les grades subalternes, lorsqull lui arriva
fine aventure qui eut sur le reste de sa vie une
grande influence. KUe nous a été transmise par
Vopiscus, dont l'aïeul la tenait de Dioclétien lui-
même. « Comme celui-ci, dit Vopiscus, était
logé dans une auberge de Tongres, en Gaule
( dans le pays de Liège), à une époque où il ser-
vait encore dans les derniers ran^» de l'armée,
et qu'il faisait avec une druidesse le compte de
sa dépense journalière , cette femme lui dit :
« Dioclétien, vous êtes tro{» avare, trop éco-
nome. — Je serai plus lilK*ral , lui réptmdit-il m
riant, lorsque je serai eiiqtereur. — Ne r'iPi \>n<,
Li
uiul.ljlj.ii:j:i
Dioctétien , reprit la druidcMe; car
empereur dès que tous anret taé ■■
( nam imperator eris çuum apmm ocritoiU), •
Depuis ce temps, Diodétieo eut rwnhHloB de w-
gner, etilnes'en cachaniàMaximieoiiàraM
de Vopiscus, qu'il aTait instmttde
de cette druidesse ; mais cofune & tavall
il rit etse tut. Néanmoins, il ne
à la chasse, roccasioo de tocr de se waiàm ém
sangliers. Enfin, lorsqu'il ent tol wuoÊÊBt Ami»
lien sur le trône , puis Probos, poii lïeitey pas
Carus lui-même, il dit : « Je tee to^iiMn dei
sangliers; et toujours c*est ■■ moÊn qd H
mange. » Si la prédiclk» de h di
réalisa pas , le jeune Dalmate ftda
dément son chemin. Il eut d"'
mandements sous Probui, ettOMjUvéhiiM
élevé au consulat. Il suivit Carat dÉH lagMrre
de Perse; après la mort de œ filMa» I icita,
pendant la retraite de
en qualité de eomtc atî uomnt
dire de fQOuvemeur 4f U
Chaloédoinc, lorsqui- la imirt de
d'être im secret, U*- M)liUti te
beau-père Arrius Apir^ pfiM du |«Miiv, ^%
soupçonnaient de î^^^m a<^uMtiiié, <l sr n*-
semMèrent en tanuite pour priiaf<d«r à t'
d'un nouvel cropri^ir. tic
mations désignèrent k cooile éea
comme le plus ca|t4ble d« pufwmi rii^tff H
de renger le meurtre de IfitmériM. BmâtÊm
monta sur un tributiiit élçté à I4 Mir, fl hti»^
clamé auguste. 11 tiirnnuraçi par iufiv fili>^
tait pour rien dans riiiiieiniidiiwM < piÊm^
puis descendant du tritHualpi pini tiiiB ipiiÉi
préfet du prétoire Arrtu* A|Mt. Qmà mÊÊÊ ptf
le pousser, loi qui m ^^^atM mmt^tm^maitk
à faire Toffiee debuuni»a? Vi«M-U i^fÊ^
la colère des loldil* |iar y futta^m^^Èm^
meurtrier de Naméd^ f Vii«ilul il mÊÈ^^éÊ^
la mort d'un oonplk« U hrtrri d'« a^m ^
leur était pent-Mrecommmi ^Vaiil«NI,tnfc,ii^ii
simplement réaliser li prnpMieât Is
en tuant Aper, dont k nom
latin.» Ces trois mmu
ment à l'acte sanglitnt fiAr
gura son rè^ie. Ces ^v
dans le cours de Vnm c-c ?%s , d^lt
qu'elle est le oonn Vh
deDioeiéiieHoaë :.«»
f jrrs, dont on s'eil t.4|« herti
pour régler U IHa ' : ^t^cs, Hqoini
en usage parmi les ^ù^-ifi tÈtmmvL
Le 27 septembre -iU mueMJb^ «^
Nicomédie revMa »
employa le reste <
guerre contre Carii
s'avançait vers PC
noinlireuse et bien
rcurs rivaux ae ra
sur le Danube. da>
liitti* acharnée, U
DïOCLt'lTlEI*
^m
ans (les légions <Ic l'Occident ; mais
Carin poursuiTait les Taincus , il fut
ropres officiers. Ses troupes, restées
Vaternisèrent avec celles rie Dioclé-
enûer (iit proclamé [lar les deux ar-
I, sans qu'aucun compétiteur osât lui
ipire. Le nonrcau prince usa de son
ec une habile modération. On ne Tît
ment ni proscriptions, ni conGsca-
nm&sements. « Aucun dignitaire du
, dit Aurelius Victor, ne fut dépouillé
ens ni de ses honneurs, chose ex-
, chose inattendue dans la guerre ci-
lobule lui-même , préfet du prétoire
ne fut pas privé de sa place. Diode-
Ame pour se faire reconnaître; mais
e quitter cette ville et Htalie. H se
Dt, et il choisit Nicomédie pour sa
iea que le honheur de Dioctétien et
loi eussent aplani les premières dif-
ittuation de Tcmpire était loin d'être
Une tnsubonlination générale régnait
aklats, qui depuis de longues an-
habitués à créer et à déposer leurs
id^on siècle, le grand édifice politique
logoste tombait pièce à pièce. Bien
de l'empire eut été reconstituée par
«Imis, Claude 1 1 , une complète réor-
riérieure était indispensable. Dioclé-
» regret que des États aussi vastes
è la main d'un seul homme; que
itie n'étaient plus le centre, le
; , ou plutôt qu'il n'y avait plus
M8 ce mouvement universel et con-
organif^tion ; qu'il n'y avait d'unité
I par l'union de plusieurs princes et
ition concertée. La révolte des Ba-
jprimer, les courses des Saxons et
i repousser, les barbares à contenir
pmche du Danul>e; les Perses à re-
i do Tigre, tant ireunernis à coin-
da périls à conjurer, avertirent Dio-
^dOQoer un coUè^iue. Il choisit son
Pipon d'annes , Maximien, soldat
Épériroenté, mais dur et ignorant.
IWfttu de la {>ourpre à Nicomédie,
My et adopta le surnom à'/Iercu-
ll^oe son collè^ie prenait celui de
l|ir des motifs religieux, qui nous
Mf' ioit , d'après l'explication des
^ poor indiquer que l'un était la sa-
lii^^ dirige, l'antre la force irré-
liMle. Le nouvel empereur se rendit
fPtoi Gaules, qu'il débarrassa facile-
i; mais il fut moins heureux
i Garausius. Ne pouvant le dé-
de-Breta;îne , il fut forcé de
pif «ofiègue , par une convention
\ coonne sous le nom de J*aix
)Wihm|ii. éclataient des n-vollos en-
MOa. ctsm. — T. \iv.
cote |ilii^ côfiiprtffnciliDlii pour rinli'frlté ik
IVmiiiriî. Le* l^jp4j«Ba, lotûuur^ fft('U^*u\ , ♦ n
étaient vftjus ù une îQ^orrÀclfou ouverte, cl tciir
chefp Acl;illeus, set«itn*ndumiiltnid'Ale\iindri4i.
he^ Blmmmyem^ ï>ciipia«ii! *auvaftïr de rAfiiqui'.
r?tvîif;eaît»nt h vallée supârinire du HîL JulLaot^
avait priH h Carthogr^ [a pm^ftt impériale. Uikt
conOkléalîon de cinq tribus barluire» et Im^IIi-
queuscs th VMk%f connue» sous le nom du
*hk la li^rreur d.iii» la pi'oviuce d'AlritjUu. Titi**
date , eliasâé de rArménie, était €3ieûr« &m Mê
venu iK réfugier chesi las Romaîu. Mnki^pnn^
kijU jGTi^rL\ avait repris la Atéiopolanm^ et
annonçait liaiitiimêiit riulentioa de ^^placl■r UmU
Vkm sous lu domin^ilioa des P^rse» ; <?nfiii ^ k•^
Germaiu^;, ka Goth<t, le^ Sammle.t rtii*r-
diait^t, pour pénétrer dans rentïuri^, ton» Ip*
fKiints vulnérables de rimmao^ froiiti<>r« ijui
s'élendail depuis l'i-Tub^iuiliure do Rhin ju!M]irn.i!^
bords de la mt^riVoins l£n pré-ienci^d'nuHsi gravoA
dinîfultés, Dioctétien réélut de complélttr la
réor^anJiUîlîon de J'empire en adjoîpant au s deux
aii|rust<^ deux césnrs- Les provinces rfm>ftiiiefi
devaient être dîvi.^i^*« en r|uatre gi-iindé« [H>r-
tîoos, 11 y aunùt quatre coun» irnptîriaîes, tjuatrc
préfets du prétoriv, mais un seul (tnipjrc; Icss
é*lils se promu ipueralflwt au m\m des i|iiatr(^
princi's; les deux ct^sari seraient subordonui^
aux deo\ âugu&tcs, comme de.s iïhk leurs pères,
et Dioclélieo j&erait révéré de se* collè^rue* coiîinw
un cuverai n, coïnmc un dieu* En conséquence,
le 1^' mars 29 3t Constanwî Chlofp et Galerius
furent proclamés césars à ^icomédje. A an de
resserrer l'uuiyn fxjïitiquc par de^ \km de fn-
miïîe, les dan nouveaux prini4?s répudièrt?nt
leurs femmes pour t^pouser, le premier, Théo-
dora^ belle-fille dcMii^irnien; le second /VaJena»
fille de Dioclétien. Dans le partage do Tempire,
les provinces les ptui<î menai^ci raviorent natu-
rellcment aux deux cd^ars, Caustauce eut la
BTetQgne, la Gaule, TliApagne, et Trêves fut l«
slégj'desoD gouvènieruent ; Galcrius eut la Grèce,
I! Il y rie et l<iut<? la ligne du DanobR, avec Sïr-
mium pour capitale; Maximren résida h jMiUu,
et gouverna l'Ilatie , TAfrique, la Sicile et les lies
de ta mer Tyrrhénienne ; Dicidétjeii garda [jour
lui la Tliraee, rÉ^ypte, h Syrie, TA si**, et él«-
blit sa cour ii Nic^médie, Les résultats îmtiié-
iimts de <:^ttc nuuTeJïe orgtioiF^tion furent de*
pïn^lteureux, Mnximien mitecderoutcHesUiinieft
mauritaniennes^ et ïe<^ rejela dam leurs mon*
UgneSftandbqtieJulianus vaincu, était forcé fie
6e luer. Dioclétien investit Alexandrie, ^'t s*<^
empara après un sié^^c de huit Tonrs. Des mil-
liera de rchelles périrent ; \m Tilles de ïitmm et
de Copias furent ra^&, ei l'Egypte^ épouTantee,
se <^>iimit tout entière. Kn Gaule , Canstanee re-
poussa . non sans de grande effurt^i , rittTa^îkpn
des Altmani^ enleva ISoukif^ne^ an^enal nAval
de Carausius ; et après Tassa a*inat dt* <:et usur-
pateur» fl reprit sur Allcctus la Bretagne « qui
223 DIOCLÏIS —
Toir : DfoCLàs <te Cnide , auteur de AiaT^tCaî,
dont lin fragment est cité dans la Préparation
ih:angéligue d'Kusèl)e ( XIV) ; — Dioclès gram-
mairien grec, cominentalciir des poëmes home-
riqoeSy mentionné dans les scolics vénitiennes
(Ad Hiad.j Xllf, 103) , avec Denys de Thrace,
Aristarque et ClMPris, au sujet des accents grecs :
un révc de ce grammairien est rapporté par
Artémidore dans son Oneirocrite ; — Dioclès
de Magnésie, auteur d*un ouvrage intitulé 'Em-
èpo\vn Tûv çtXoao^uv , et d*un autre sur les vies
des piiHosophcs ( llepi ^iu>v çtXoa6?ci>v). IMog^ne
tierce semble avoir fait un grand usage de ces
deux compositions; —Dioclès de Sybaris, phi-
losophe pythagoricien, qu'il ne faut pas confondre
avec Dioclès <le Plilius, mentionné par Jambli-
({ue comme un <les plus zélés disciples de Pytha-
gore. Tout ce qu'on sait de Dioclès de Sytiaris,
c'est qu'il vivait encx)re du temps d'Aristoiènc.
SnilUi. Dictionarf of Greek and Roman Biographe.
DIOCLÈS, architecte grec. Voy, Dlhocratb
de MarAloinc.
DIOCLÉTIE3I (C. Valerius Jovius Diocle-
tianus), empereur romain, né près deSalone, en
Dalmatic, en 2'ij après J.-C., mort près de la
même ville, en 313. Il appartenait à une famille
très^bscurc. Si on en croit les historiens con-
temporains, fort malveillants, il est vrai , pour
ce prince , son père était un afTranclii et rem-
plissait les fonctions de greflier provincial. Lui-
même, né avant raiïranchissenicnt de son père,
ûit'vendu C4)mme esclave, et dut sa liberté au sé-
nateur Anulinus. Nicbuhr a contesté cette asser-
tion, en faisant remarquer que, diaprés les lois
romaines , le fils d'un esclave ne pouvait pas
s'enrAler dans les légions. Mais ces lois étaient-
elles rigoureusement observées à cette époque de
déc^ence et ne soufTraient-eiles pas de nom-
breuses exceptions ? La mère du futur empereur
s'appehût Dodea ou Diodea, du nom du village
dalmate qu'elle habitait; elle transmit son nom
à son fils, qui , après s'être appelé pendant qua-
rante ans Doctes ou Dioc/es, changea, en mon-
tant sur le tr6ne, ce nom grec contre le nom,
plus majestueux et plus sonore, de Diocletia-
nus , en y joignant le prénom patricien de Vale"
rius. Dioctétien entra dans l'armée, et s*y distin-
gua bientôt, moins peut-être par son courage
(|ue par son habileté. 11 n'avait pa» encore fran-
chi les grades subalternes, lorsqull lui arriva
une aventure qui eut sur le reste de sa vie une
grande influence. Elle nous a été transmise par
Vopiscus, dont l'aïeul la tenait de Dioclétien lui-
même. « Comme celui-ci, dit Vopiscus, était
logé dans une auberge de Tongres, en Gaule
( dans le pays de Liège), à une époque où il ser-
vait encore dans les derniers rangs de l'armée,
et qu'il faisait avec une druidesse le compte de
sa dépense journalière , (.ette femme lui dit :
« Dioclétien, vous êtes trop avare, trop éco-
nome. - - Je serai plus litk'ral, lui réptmdit-il en
riant, lorsque je serai cmitereur. — No ri«'z in-k»
DIOCLÉTIEN
Dioclétien , reprit la dniides«e; car
empereur dès que tous auret tué
( nom imperator eris guvm apram <
Depuis ce temps, Diodétien eut Tam
gner, et il ne s'en cacha ni à Maximie
de Vopiscus, qu*il avait instroitde
de cette druidesse ; mais cxyrr.me & sa
il rit et se tut. Néanmoins, il ne mm
à la chasse, Toccasion de toer de :
sangliers. Enfin , lorsqull eut tu i
lien sur le trûne , puis Probus, pui»
Carus lui-même, il dit : « Je tue 1
sangliers; et toujours c*est on ai
mange. » Si la prédictioB de la dnii
réalisa pas , le jeune Dalmate fit dn
dément son diemin. Il eut d'impoi
mandements sous Probat, et soos Ai
élevé au consulat. Il suivit Caras
de Perse ; après la mort de ce i
pendant la retraite de Vwmu k
en qualité de comte des domcMm^
dire de fQouvemeiir de la maison
Chalcédoinc , lorsque la mort de
d'être im secret, lessoMats se
beau-père Arrius Aper, préfet do pn
soupçonnaient de l'avoir aftsasùié,
senîblèrent en tumulte poor prooéile
d'un nouvel empereur. De Bombn
mations désignèrent le comte des <
oonune le plus capable de i
de venger le meurtre de
monta sur un tribunal élevc i
clamé auguste. Il <
tait pour rien dans l'i
puis desc int dn tribonal, 8 nerei
préfet du ire An Ai
le pousser, iiu 4 mi
à faire Toffiee uc«iuw««ir / i
la colère des soMats par lepnii^»
I iierdeIfomérien?YonlnMai
b d'un corapliee le •nral d^i
leur Mut eommoDPYoQlal-î
slmn laprapMiedel
en 1 i A| oou le mm
ngpifiei
Oes 1 roi
ml eoan
uàl'i mrm
ID
Kuia son ■ %jn &
dans le com» uc l*année
« ■■
ICiC
de DioeiétiemoanÊÊkaaA
w^Êiam
fyrs, dont on s*efll
1
pour régler la Me u« r«
U 27 septembra IM
sara^
Nicoroédie re* dea oran
■cnla !■
employa le n de 1 née à •» i
guerre contre 1 b
4e
s'avançait ver^ ■ ■
nombreuse et bien u
. 1
reurs rivaux te rab
nb«s «
sur le Danube, dana w m
e
liitti* acharnée, h ndoîK'
■r ORfl
DIOCLÈTIKM
S2fi
Unm itesk \â^im% iIp ï'Oct ulenl î mm
fae Carin poursuit ni 1 1rs vaincus , il fut
ipimproA officiers. Si^s Iroupeft, ntstées
Vft*lertiaèf«it Av^cdr^sil^ ùïoclé-
I dernier fitt pfOcSamé pr Ipr irt^uii ar-
ttei^ f^uii! qii*jiiicuit corf>r)^|]teur oâ^U M
'ftnpîrf ^ ti! ooitTcau prince! ii^^i de ^n
«trc une hihîte TnaHératiojK On m* tU
^o^nfiit ni proicrî pitons» ni rxiniiioi-
Inmiifisefni'fii^. m Aucun riignitmrc «lu
tté.dlt Atîfciip* Victor^ ne fut iJè|K)uîll4^
hkesa ta de E«i honncuf*, chose ex-
n*, chou* Ifisttendocdans la Rucrred-
rlttoliiilt! lui-ni(^nio, préki du préîtdre
», HT fut pas privt^ ^le sa place. Dioclé-
i Aome pour se îttïm reconnaUre; mai»
I di qitiller &AU viMt*. rt l' Italie, ÎJ w
rieDt, t«t il chot'^U rïicomédie ponr sa
. Bk*ii que l€ iMinheur de Uiodétleii et
ms ïm passent nplmi les premières dif-
■ litnaliûa de Tempircv était loin d'être
r. IToe msnbimliii^ititin générale reliait
^ lAlilal» y qui depni^ de longue» an-
vt hâhitttï^ à créer et à déposer leurs
pfènfiin $iik1e, le grand Mîfiùa politique
r AuiîttÀte tQioibait pièce à pièce. Bien
II ^ l'etîifrtre eut été reconsUtni^f; par
^Brafeoi, ClaiKh^ 11 , une complète réor-
^%/Uf^rfs tUïî înilv^pensabLe. Dioclé^
Pfie fi!:^t que deEi Ëtab au^si Ta»ti>£
ril I b main d'un s^uL hûmme ; que
' PlUNè û Maient phi* le centre, le
pemp^re f ou lAuîûi qn'tl a*y avait plus
I ee firauii^menl unî^etf^iel et C4jn-
niMlion ^ qu'il n'v avait d'unité
' Funton de plusieur?^ princes et
mkm t<>ncertèe. I^ révolte des Bs-
iffpfimtT, \m coursi's des Saxons et
El ftpouiiser* les hart^ares à oin tenir
pndie du Dan n lie ; les [»erses à re-
I du Tigrr, tant d'ennefnU à com-
pttde peni* à c<ïnjurer, avertirent Dio-
ne lîonner un c-ullè^nie. 11 choisit son
Mpip-im d 'arme^ , Mn^LLmien^ soldât
1 expérimenté, maiâ dur et i^orant.
iil ret^t^i de la |w>urpr«à ?ilcomédie,
ISIê, eta«îopiik Himom d'Hercu-
PM qw ^^n t.:olh;:ii« prenait celui de
' ée^ nnilirA religieux, qui nous
M»it, daprè> iV^plîcation di»s
Wp ^T ùk1Ji|Ut^r que ïnn était ta sia-
I qui djfï^ie , Tan ire la force irré-
p Le nouvel 4'mper*!ur se rendit
iGinle^^, qu'it deharra!^vi Tacite-
ftmh il M moins hetireu\
Cir«u*roH. >e pouvant le tU'-
lifcCïliïidc-I3rdii;^e, U Cul furcé de
pnr eollègtie , par une ronventioti
\ Wê éÎ connue «iouf k nom de Paîj^
wm§mtr4r
HÉMt tciiipi éclatnif'n t i!«'i% révolles^ en-
ï. MOCl. tÙl^lR — T. \3V,
eore plna compromettante! pour llnte^^rtté de
rempire, te« l^ptiens^ toujdUîH fanlii^v, m
étaient venus à une iosurreelïon im verte, et leur
chef, Achillens^ selmtrendnmdtre,d'Alex«ndrio,
Le* Blemmvpni, ^leuplade sauvagi^ th TAfiique,
niTfi^eaient la vallik^ t»u[>4^rteui^ du Nil. Juiianuii
avait pri^ à Cartliagc U pourpre Fnqjêri^de. Vm
cunfédémtion de doq tribut ïiart»ire^ et Ittstli'
queuâes de TAIIps, cennues suuk le nom flë
Quinqitfçejiîtmx on i/^fi^i^ui^^e7t<^ajtl, rOjian-
dait la terrejjr *\mk la protiuc» d 'Afrique* XiH-*
date , cliaiaé de F Arménie, était m&irn une foii»
venu se réfugier chei les tlomaloA. I^nrièn, plis-
sant teTi^e, nrait repris la Mésfjputamie ^ et
annonçait bâutemenlilntention de repïae*'r touUï
TAsie !;ou& la domin.ttiûn lïes Pernes ; enlin , 1i^
Germains, U% Collis, les Saimales etter-
etiaient, pour pénétrer dans retupire, luuâ Ira
points mînérahîes de l'inmiense fiontière qui
s'étendait depuis l embouchure du Rhin Jtisquaux
txirds delà mer Noire, En présence d'aussi graves
dinieultés , Diocléticn résolut de oonqdéter la
r(*orpnt!iÈition de l'empire en iidjoi^^ant aux deu\
aii|5ustes deux césars. LeA provinces romaines
devaient être divisées en quatre grande* pt>r-
tions. Il y aurait quatre cours impériaJeK, quatre
préfets du prétoirfr, maia un seul empire; le;^
éilitA &e promuSfîueraient au nom des qu&iw
princes; les deux cé&ar^ «seraient ^bordonnéâ
dH% iku\ duguËles, comme d«« m&k leurs pères,
et Ûîuclétien serait révéré de ses cotl^e'ï commi^i
un fi^ju verni 11, comme un dieu. En con&équene^,
lo i*' mars W% Constance Ctilore d Galcrius
furent proclamée césars i^ Ni comédie. Afin de
resserrer l'union î>oUtique \mT de^ Iieu!^ de fa-
mille, les deii^ nouveaux priae^a répudièrent
leurs femmes pour épouî^er, le premier, Théo-
dora, belle-fiUe deMaximie-n; le second, Valeria,
fille de Dioclétien. Dans le partage de l'empire,
les pravtDee« tes plu» menaeéeB revinrent natu-
rellement auit deux ci^gars. Constance eut la
Bretagne, la Gaule, l'Espagne, et Trêves fut tt
ûégp de son gouvernement ; Calcrius eut la Grèce,
rill^rrie et tonh? la li^ne ihi Danube, avec Sir-
mium iioiir capifde; iM^iximien résida il Milan ,
et gouverna ritalie, l'Afrique, la Sleile elle^ lies
de la mer Tyrrbénieone ; Dioctétien ^rda ïmïuf
lui la Thrace, l'Êj^pte, la Sjm^ rAsie, et éta-
blit sa cour à Nioomédie, l*s résïdtati immé-
diats de r^lte noovële organisation furent des
plus heureux. Maiimkn mîtcnderoutelestiordeft
mauritaniennes y et ïe^ rejeta dans leurs mon-
tagnes, tandis que Jullan us, vaincu, était forcé de
se tuer. Diricitïlien investit Ale^-iodrie, ri s'f»n
empara apr^A un !^iéf:G de huit tï^oïs. Des mil-
liers de rchelles périrent ; le* villes de Uusiris et
de Coptos furent rasées, et l'ÉsypU?, épouvanti^,
se soumit trjut entière. En (îaule , Constance re-
poussa , non ftaos de grand« elTort^ , l'invasion
des Àlemani, enlevA EJouk^j^ne, arguai naval
de Carausius; et aprè* ras«assitiat do cet usur-
fh^teur, i\ reprit £ur AlU'ctus la Itrelagne, qui
327
depuù prêt de di\ ans était së|Mrée de Tempire.
Dans roricnt, la latte fut plus terrible, la vic-
toire plus complète et plus glorieuse : Galerius,
qui aTaii quitté ses propres proyioces pour
prcodre le commandemeat de Tarinée romaine
d'Asie, essuya d'abord une grande défaite dans
la plaine de Carrhes. Il s*était , dit-on, attiré ce
malbeur par sa témérité. Aussi le jour ou il se
présenta humblement, à pied, devant le char de
Dioclétien pour lui rendre compte de sa défaite,
fut-il fort mal accueUli. L'empereur ne daigna pas
même s'arrêter, et le laissa courir avec sa cbla-
myde de pourpre , haletant et poudreux, l'espace
de plusieurs milles, selon Eutrope; pendant un
mUlier de pas seulement, d'après Ammien Mar-
cellia. Cet aflront fut pour Galerius une sévère
et profitable leçon; il recruta son armée avec les
vétérans d'Illyrie, de Mésie et de Dacie, et s'a-
vança avec précaution à travers les régions mon-
tagneuses de l'Arménie, évitant soigneusement
les plaines, où il aurait pu être enveloppé par la
cavalerie ennemie. Grâce à cette loarclie pru-
dente, il tomba à l'improviste avec vingt-cinq
mille hommes sur l'armée |)erse, qui fut mise en
pleine déroute. Narsèséctiappaavec la plus grande
peine , et son harem tomba aux mains des vain-
queurs. Dioclétien tira habilement parti de la
victoire de Galerius; il offrit la paix à Narsès,
et sut, en ne se montrant pas trop cxi{;eaut, ol>-
tenir de précieux avantages. Un traité conclu
l'année même de la victoire, en 297, garantit
l'indépendance de l'Arménie , et céda aux Ro-
mains toute la Mésopotamie , cinq provinces si-
tuées en deçà du Tigre et les défilés du Caucase.
Ce traité, fidèlement exécuté des deux côtés,
assura pendant quarante ans le repos de l'Orient.
La brillante série de victoires qui venait d'assu-
rer le repos de l'empire, de rejeter les barbares
au delà des frontières, fut célébrée à Rome en
304 par un triomphe , le plus glorieux que les
Romains eossent vu depuis les jours d'Aurélien.
Dioclétien célébra en même temps le vingtième
anniversaire de son règne, règne longtemps sage
et heureux , et que l'on pourrait appeler on des
plus beaux de l'histoire romaine, si la fin n'en
avait été marquée par un acte qui fut à la
fois le plus grand des crimes et la phis grande
des fautes : nous parlons delà penécotion des
<*hrétiens. La conduite de Dioclétien ne s'explique
que par l'aflaiblissement de ses facoHés mentales
et par les suggestions impérieuses de Galeriux.
Celui-d en cette occasion subissait sans doulc
lui-même llnfluence de quelques sophistes, qui ,
par orgueil et par intérêt, s'acharnaient à la dé-
fense des vieilles croyances. Les temples étaient
ahanilonnés, les écoles où l'on commentait Aris-
tote et Platon restaient désertes. Le prêtre, qui
vivait à |»eine des sacrifices, le philosophe , qui
■'entendait plus les applaudissements de la foule
et ne retirait de ses discours qu'un mince salaire,
formèrent une tardive et étroite alliance. Espé-
rant encore rulccir par la violence le crédit et la
DIOCLËTIEII ast
puissance qui km échappaient, Bt rétalMailAt
tenter nn coup déiespéré et éê Hvnr
nière bataille. Us s'adreaiàmt à
barbare avait été âevé par ta nèn
perstitiotts les pbia groadèret; le
des polythéistes lui oonvcMit màmx q/ÊÊjà pu-
reté morale du christianisme II tint à
die , dans l'iiiver de 30»03 ,
traction de la nouvelle reUgk»-
d'abord an césar : il savait que letèMlkMt'é
talent presque tovjoors moatrie deat Tmêuà-
lades-
«!■
nistratioB civile oo à la focm i
intègres et braves soldata ; il les imil taMi jus-
qu'alors avec une telle Bsodéialiea qm cen-d.
se croyant assurés de ta protedioBv «fihBt plaea
à Nicomédie leur église tor «nehMiMr» m tw
du palais impérial, fit s'élMeit Mil omIH-
pliés dans l'empire, qa*il y avattdntBr pcti-
être à les attaquer. Poorait-ea canfte erflt
fois sur la réaigpiatiott qu*iU avinat noiMt
dans les antres persécutioDs? UMMHa pi^
voyait sans doute qu'on ne rénnMtt waeltfv
et le feu, qu'à hâter le IrionipliednàtetaiMiMr.
Mais l'esprit de l'emperenr a'aBhBHnrit éê pis
en plus. Enfin, après une lutte de plMlanMi^
il se laisea arracher par GaMat « pHHl»
édit qui contenait des preacriplioBi^fnHivHi^
tout en défendant positivcneat lOirtH IM ii^
lenœs personnelles. L'édit aflkké ^aaslMiMi
de Nicomédie fut déchiré pendMt I» I
chrétiens. Indignés; cedéfit fot srifidel
du palais impârial , crime dont (
chrétiens s'ac "
i qui s'était toaj^um nontfé liitet à V^mêê im
\ droits du pouvoir ahnla il 4e HanM^fl^ A
I la personne irajiéiîale, «rnl veir ÉHioad^
actes un attentai cotilfc hh i
! sOreté personnelle, et Cl i4paslEi^
! qui pendant àr% tum$m immAirmk U i
I sang innocent La nnlé «I lie
tiielles de Femp^garltoi 1 jkrmÊkt pg lii
qu'il eut à wuleolr mcÊnf
par les fcmordi ^H
tomba dans une êêkHb éê I
vait toute éneri^» le
Italie en 304 M rit qaTn
cherchait en vain a retenir la I
pait et àdtsaimiilîT li^ magpn ^ainp^l
grin et les aourî>'jiïtrr« ivalMit irilif
sonne. Le mal ^tiii titta rvnÉéa. Li i
prince tomba û^a%
tAt on remarqtii qur [mr 1
s'égarait. Gelenus euH arrtt^ à 11
pouvait enfin s'mipÉrPT «ant ov^f iti
et de ee titre â\wm^ ^H *«^ ^ 1
désirés. A fon«i i^ianirfHMBlKu^s
il força Diodélirn #alillp<r. !<# r
dans cette mêis* pixtoÊ d» WÊÊmt4
ansploBtM ttav^i
les omemeata
solennellemcaL IknÊmm jav k
anen.plciide dd^, i«i ««g li]
DIOCLETIM
119
^ Pir te cm de cette doaUe abdication,
ce Cblore et Galerius se trouvèrent éle-
I dignité d'aogoste, tandis qae Flavius
et Blaximin Daia ou Daza, désignés en
ce par Dioctétien , mais réellement ira-
ir Galerius, furent créés césars. Après
IcitioOy Dioctétien partit aussitôt pour
ilie. n passa les dernières années de sa
de Salone , dans la retraite , vivant en
he, et cultivant son jardin. Aurclius \ic-
• conservé à ce sujet une anecdote bien
Sollicité par fifaiimien de reprendre
, fl loi répondit : « Si vous pouviez voir
taux que j*ai plantés de mes mains, tous
riei pas une pareille proposition. » Quel-
teort ont pensé qu'en montrant ce déta-
t des choses du monde, Dioclétien faisait
:te de philosophie que de politique, et
tt de ne pas donner de soupçons aux
régnaots. Toute sa prudence ne le pré-
if do chagrin de vivre isolé loin de sa
A de sa fille Valérie , et d'apprendre en-
r exil , leur fuite , leurs longues misères ,
bleor mort. Sa circonspection politique
i pas d'être accusé par Licinius et
I de fiiToriser Maximin Daza, et ne le
m de leurs reproches et de leurs me-
nfl s'excusa d'assister à la fête de
n mourut de douleur, selon
llMariens ; d*hydropisie selon d'autres.
Mn qu'il 8*empoisonna, par crainte des
Ipide Constantin et de Licinius.
"lies principaux événements du règne
I soient connus avec assez de certi-
nt, faute de détails, il nous est à
^faqMMsible d'en déterminer l'ordre chro-
K. Les médailles ne nous sont ici presque
ÎMflité. L'Histoire AuffiistetlmtkCà'
■enoos reste le récit daucim historien
inin. Les passages d'Amrnien Marcellin
Pfaue relatifs à cette époque ont dis-
i ouvrages , omis à dessein, à ce
^par les copistes chrétiens, qui ne vou-
smettre à la postérité le tableau
i qualités de leur persécuteur et le
glorieuses actions. Pour connaître
ns sommes donc réduits aux mai-
, ]d>régés d'Eutrope , des deux
, aux va^f s hyperboles des pa-
■X déclamations haineuses de Tau-
ou Cœdlius) du traité De Mortibun
I et des autres écrivains du même
\ des sources aussi rares et aussi
f flft extrôraement difficile de se faire
\ conceptions politiques et du
I prince éminent, qui peut disputer
IHloire d'avoir été le second fonda-
' iBoroain.
\ Modifications que Diodétien ap-
l'gystème politique établi par Au-
§ par ses successeurs, ne furent
ables que les changements
qu'Auguste lui^rnéme avait faits dans la consliti»-
lion républicaine. Voici en quelques motji quel fut
le but de ces grandes modifieations. Il «^agiiisait
de protéger contre la violeuoeb |>cr$Ortnedu sou-
verain et d ■assurer Tordre nîgiâlîer de la suct*a-
Bion au trAno, m mettant lin aux n-^roltes totaux
gui^rre* civiles qui depuis ta mort de Néron et
Teiitjncïion de la farailie des Jules avaient presque
toujours déchiré le monde. Pour arriver à ce ré'
iulbt, tl fallait se mettre en garde contre Tinsu^
bordluaUon i\i% grandias armées rassembléeâ aux
diverâes frontièrt'ii , contre les iévolti>s de II {pirdè
prétorienne, et enHn contre les sentimenif de îf*
berté et d'indépendance qui restaient encore dan»
le sénat et dans le peuple de Rome, On n>vait
rien à craimlre di^Jà armées tant qu*on élatf sûr
le leurs ctiffs, et pour a'as^iurer de ceux-d
iHocîétien imagina de les Intéresser directement
m\ liaïut de rordrf de cUosesi étalrfï, en leur con-
ci^dniit une port de la souveraine lé. Les quatre
'grandes armét^ de T Orient, dentalie, du Da-
nube et du Rbiu eurent chacune à leur tête un
utitju&te ou un €ésai\ En lïiéiue temps^ tomme
les deui cé&urs était^nt désignés longtemps à Ta-
rnncf comme bèriiieradesaugnstc:*, et pouvaient
fout préparer f«iMr leur propre avènement « il
était probable qu'ils arrÎTeraient au trôoc sanii
lîui'rre civile. Il était à craindre geulement qu'tm
de^ qujktre souf erains^ ptuâ ambitieux, plus ha-
bile ou plus grnnd général quele^ autres, ne tuu-
\ùl &*emparer de tout l'empire; mai» il ^laît pro-
bable que dans ce cas il trouverait dan^i l^unîon
di; se» trotâ collègues un olutacle invincible, Enfin,
^1 la îMfnrchit\ îmas^née par Dwl^lim n'éldît
pas théoriquement un bon gouvernement, c'était
du moins la combinaison la plus applicable à
l'empire, désorganisé par un demi-siècle d'anar-
chie. Quant aux prétoriens , Dioclétien diminua
peu à peu leurs prérogatives. Ck)mme, au lieu
d*un préfet do prétoire, il y en eut quatre, le pou-
voir de ce^i magistrats se trouva alTaibli d'autant.
« La garde prétorienne, dit M. Naudet, avait
perdu une grande partie de ses honneurs et de sa
préi)ondérance , depuis que les années s'étaient
arrogé le privilège d'élire les empereurs , et que
ces princes avaient composé des compagnies de
gardes du corps. Cependant la présence d'une sol-
datesque licencieuse et turbulente an sein da
Rome paraissait toujours dangereuse. Dioclétien
en diminua beaucoup le nombre , et réforma en
même temps la milice du peu|de à Rome, ou
garde url)aine créée par Auguste et mise à la
disposition du préfet de la ville. Cette force ar-
mée entre les mains du chef du sénat et du pre-
mier magistrat de Rome n'entrait nullement dans
le systènne de Dioclétien. Les deuK empereurs
eurent pour garde des légions illyriennes, aux-
quelles ils doimèrent les noms de Joviem et
d'Herculiens. » Rome privée de son andeone
garde urbaine , abaissée par l'éloignement de la
cour et par la création de quatre capitales nou-
velles, ne pouvait fournir aucun point d'aj
8.
2»!
DIOCLÉTIEiN'
aux trèfi-failtU^s «cnliinents (rindt''|H*n<1ance qui
survivaient «lan'; !•• sniat.
Non content <riiiniiilirr le pouToir du sénat ,
Dioclétien n'oublia rien de ce qui pouvait relf vei-
la majostt^ impériale. La majuiîâcence qu*il <U*-
ployait sur ses habits, l)ordés de pour])rc , garnis
d'or et de pierreries, le diadème royal qu'il por-
tait sur la tète, les titres âeseigneitr, âetnaifre
et de dieu, qu'il se faisait donner, les mille céré-
monies d'une étiquette compliquée, tout cet afv
pareil, emprunté aux monarchies orientales, a
été attribué à tort par presque tous les historiens
a l'insolent or{;ueîl d*un esclave dalmate enivré
lie son bonheur: c'était une suite naturelle de ce
plan de Dioclétien qui consistait à entourer la
I)ersonne du souTerain d'une sorte de grandeur
mystérieuse et sacrée. Voilà ce qu'il tenta pour
assurer l'omnipotence et l'inviolabilité de l'em-
pereur; nous empruntons à M. Naudet le tableau
de ce qu'il fit pour réformer l'organisation inté-
rieure de l'empire. « Dans l'administration des
affaires civiles, Dioclétien prit toutes les mesures
qu'il put imaginer pour abattre les prétentions
de ces ministres orgueilleux qui avaient causé la
[terte de tant de princes. 11 ordonna qu'on aurait
un délai de deux ans pour appeler de leur sen-
tence , eAt-elle été rendue dans l'intérêt du gou-
vernement : l'utilité de l'État ne voulait pas
qu'on ôtAt aux particuliers le secours des lois. »
Le tribunal suprême, la cour de l'empereur,
s ouvniit à tout le monde, et l'on devait y jwrter
ses réclamations sans crainte : in comilatu nos.
tro nil iimere potuMi. Dioclétien annonçait de^
intentions indulgentes et libérales aux provinces,
et causait une joie universelle en supprimant les
/rumrntaires {Jrumentarii , pourvoyeurs de
Né ), cette classe dliommes si terrible et si Of lieu-
se. Il privait en m«^tne temps les préfets ilu pn--
toire de puissants auxiliaires. De plus, il mit
entre eux et les gouverneurs de provinces des
vice-préfets, vicarii. Ces magistrats de sa créa-
tion tenaient sous leur direction des districts
composés de plusieurs proTÎnces. Les autres em-
pereurs avaient déjà commencé cet ouvrage. On
voit dans l'histoire quelques exemples de ces dé-
membrements et plusieurs noms nouveaux de
provinces. Mais ces réformes isolées n'aTaientété
quelquefois que l'effet d'on caprice. Depuis long-
temps le renouvellement annuel des proconsuls,
des présides , et surtout des procorateurs de
césar, était tombé en désuétude. Us restaient
sept, huit, dix ans et plus encore dans lenrs gou-
vemenf)ents. irne inscription atteste que Numa-
cius Plancus PauUnus, contemporain de Diocté-
tien, administra la Pannonie dix-sept ans. Laisser
de si grands comroanilements dans les mêmes
mains |)endant si longtemps , c'était donner anx
hommes avides et ambitieux les moyens d'établir
leur des(¥jtiKme privé , de se faire une multitude
de créatures , de partisans et même des armées.
Quels dangers si de tels magistrats voulaient
ourdir une con^^piration avec les préfets du pre-
— DIOCLIDE
toire! Dioclétien morcela les pru
siime que c'est deiwis son règne
coupée en quatorze gpuvomemen
sait auparavant qu'un seul. Ce i
niers coups portés à l'autoHté n
liât. J:isi{ue alors l'anri.-.nnc •!
provinces «le la république et di'
l'empire n'avait (tus cto formi
Dès qu'un prince plus chanrelan
laire tenait les rênes de l'État, le
le droit de nommer les proconsu
laires dans les provinces de s<»f
récemment encore , Tacite et P
empressés de le lui déférer. Ma
l'institution des vice-préfectures
donnancedes nouvelles juridictioi
eut donné une autre foce au syst^
l'empire, toutes les provinces, de
fait, passèrent aux empereurs. 1
quences les plus immédiates et l«^
de cette organisation fut de se
mandements militaires des emplc
fois cumulés ensemble, ce qui i
Tordre d'une monarchie. Jean !
que les troupes et les garnisons <
des provinces furent comnun le
dans chaque gouvernement. Dit
la plus grande attentior. , dons s
pêcher les vexations cauiées par
lions et par la négligence dc*s mat
les fraudes et par les attentats pa
vérité , les ofliciers iscaux , les
gouverneurs, les gouverneurs eu
mentî'rent trop souvent , par leu
leurs injustices, les habitants
mais ces abus individuels , qui e
Dioclétien, et qui tenaient au car
gistrats, ne détniisaient pas le« .
de la nouvelle division dn terri
pire. »
Dioclétien avait troovê Tempii
chiré, menacé d'une dissolution i
les discordes intériearrs et par 1
le laissa ralTennl, pacifié au dei
au dehors, depuis le Tigre jqm|u
de la Batavie au l\Nrt-Kuxin; el
remarquer llûstorien que noos \
sieurs fois dté , « la postérité
clétien le Grand, si Constantin ■'
à loi tout l'honneur de la revoit
en la oonsonmmt par la rérohi ti
4arclk» Victor. O» CCMr.,« ; F^i
IX, ». - Zonaras X II. SI. - ▼■!»«!
IrmoDl. HUiotn été Emt^mwn. L I
rkançememti opêtit émma tomtea Im f
mùtrmtiom 4» rCmpin m&maim.
*DIOCLIDB (Al0ia££2T)c)- J
par le rôle qull jooa dass !
lation des Hermès. Ce sacnn
plus haut point Hi r%
Athéniens. Tout à ^:^mmf. w t
consAÏl, et raconta llii^oire vw^ai
DCLIDE
un 1 s
où
il 1 ti
du
a
u er 1
i auijiu le uui uc
luais ic If'ndeni il <
rés
au ■••
'•1U1C
asdiaiaiellt.
è-
icraci Tc par
j
es »ncées
O t
ir
1 [ > i IB W
;»-
Ociuc. 1
MIICII19 U 11 1 II
»
«
I lie
, li 5iuie,
., p. •->. - Thucydide, VI, <0. -
larqae, Mtcibiade, to. — Diodore,
! vivait dans le
K-\j.; (i rès. e. I
le ap 5 /
col > •nu»
de nu u a pas
il.
,^.w. «X, 91, édll. de Wes-
lus. II. - VUruve, X, n.
[>l ^ ^'»-
d4^. u u uuc
4\ I e a V^cucvc
Il r uac. Ses progrès
si ictpiucs que Théodore
r professeur d*hébreu à
lui reçu pasteur de l'Église
et devint professeur de thco-
. A celte épwjue, il voyagea
• %'enise avec Fra Paolo Sarpi
: il s'occupa avec eux de la
relicion dans Venise et en
de Fra Paolo arrêta le
jc ri 0, et leur projet
En loi-i, Diodali alla quel-
n à Nimes; il y retourna
e i6l8 il partit pour Dor-
Tronchin. Ces deux pas-
1 de représenter l'Église
de celles des Pays-Bas.
le firent choisir pour
Bjnode. Cependant on lui
uce et la violence qu'il fit
>. Il ne croyait pas
mry n pensait autre-
éuui pré<licateur très-
ilement son auditoire.
: ant: « l^e secrétaire
dit-il, à Rome ;
Miirnuit prêcher Dio-
k. nuestionna le voyageur
nier peignit la sitiia-
ue : il lui lit connaître
; il ajouta qu'ayant
•^ DïODATI m
mhhlé au »ertïiofi de Téloqn^t Jein Dioditi ,
noble lucquois, Kur c^^ paroles de saint Paul I
Timolboe. : Muiieri docere non permUto^ n*-
Que domhiari in vîrutn, il avait etitûndû dïrtt
ay prédîcatetir que FËgUse romaine était sian*
tialcu sèment gouvernée [m donna Oîympra, maî-
tresse du saint^ijère. Innocent fut si louché de
le récit, qu'il renvoya fîur - le - champ doûûâ
Olympia. 11 apprît aussi aux grands comnieat
ils devaient entendre la vérité, lors même qu'elle
^tait déchirante , et la manière noble dont il à
devaient ea profiter. >< Diodatî,en 1533» fut chargé
avec Leclerc de faire en grec et en latm la Pré*
face de la Confession de Joi dt Cyrille Lumr^
pntnarchc de Cmstantinople, Eu 1645 il se
démît de ses foMtion», et rentra dans la vie
privée. On a de lui : une tmduetion de la Bïbl^
en iudlen, présentée à la compagnie dc& (laâtenrâ
en ieo3 et publiée de nouveau avec des notes;
Genève, 1607 et 1541, in-^î — ÂnmfùtlQnu
in mbUa; Genève, 1&07, în-foL; — Le Nou-
veau Testament trad. en ïlalicn ; Genève, ICOS;
Auistcrdam et Hiirlemt 1(506. D'après Sîmon^ la
ijiiilhode suivie par Dîod^ti dans Ciitle traduction
e^t plutât celle d'un Ihéologieji que c<!Sle d*un
critique. L'auteur s'est appliciué prindpalemenl
à la netteté de re\preji&iau et à Ôti^r co qui
semble cquivo<jue dans ronginal. A l'é^rd des
notex pinleâ à îa version , il y eu a pïusiem-a
troj» éloigpées du sens littéral. Cet ouvrage est
donc plutôt une paraphrase qu'une traduction;
— MQTtis meâiiaiio Iheolùgica , mi disputa-
liode misertapeccnium coJueguejYte ; Genève,
ieiu, iu-4°; — Deftctiiio pontîjiciomm Pur-
galorioi ibid, ; ^ Dt^ Ecclssia ejust^ite notis;
1620, in-4**; — De Verbe Dei; ibid.; — De
Peccato in génère et in specie ; ibid. ; — De
Christomediatore; ibid. ; — Histoire du Con-
cile de Trente, trad. de Paolo Sarpi; Genève,
1621 et 1635, 10-4"; 1655 et 1665, in-fol. : cette
traduction est encore rechercliée, à cause de sa
fidélité; — De Exaltatione Christi; 1621,
in-4'' ; — De Lege Dei; ibid. ; — De Vocatione
ministrorunif ibid.; — De Persevcrantia
sanctorum infide; 1622, in-4°; — De Ho-
minis miseriaf ou peccato in génère; ibid. ; —
De Vocatione hominisadsalutem ;\h\d.;— De
Anti-Christo ; 1624, in-4"; —DeNotiiia eccle-
siastica in génère; 1626, in-4"; -^ Relation
de Vétat de la religion en Occident , trad. de
l'anglais du chevalier Edwin Sandys; Genève,
1626, m-8'; — De Justa secessione re/orma-
toritmab Ecclesia Romana; 1628, in-4''; — De
Justificatione nostra coram Deo; ibid. ; — De
Ecclesia; ibid.; — De Domini Cœna; 1631,
in^*" ; — Traduction française des livres de Job,
I de VEcclésinstc et du Cantique des cantiques ;
1 Genève, 1638; — idem des Psaumes et des
i Proverbes ; Genève, 1640 ; — Glossx in sancta
i ///ft/irï, en italien, Genève, 1641 , in-fol.; les
mêmes en françai:? , Genève et Amsterdam, 1644,
\n-foI.; — La Bible complète; Genève, 1644,
M^MMMjyjSXJU
in-fol. Elle est eo fort niauTais français; néan-
moins Taiitear l'ayant adressée an cardinal de
Ricbeiiea en reçut des félicitations.
Rtchanl SliDon. Histoire erUiquë du f'imm wt dm
Nouveau Testament. — Spoo', histoire de Genève, —
Dom Ctlmet, BibUotkéque sacrée. - Coloatez. Biblio-
thèque choisie et CalUa orientalis, - Spaobefn^ /?ii-
bia evangeliea, 10». — Grollus, Epistolss, M6. - Andl-
lOD, AMvurfrex de Littérature, II. — Brandt, Uittorf o/
Reform. — Plctet, Théologie chrétienne, 111. - Blom ,
Jubil. theol. EmerU. - Klofkrr, BibUotheea BrudUo-
rum prsÊC. - Gerdet, Italia reformata. — WUtea,
Diarium," Mejer, Btbliotheea. -Artead, Histoire des
PajMf.V.-DetMarets, Tableau det Papes.- Heldfgirer,
HUtor, Papatûs. - Freher, 7A«alniM. — Upen, BiblUh
theea theolooica. - Leiong, Bibtiotheca sacra. — Sc-
Bebler. Histoire littéraire de Genève, 11, 7t i M.
DiODATi (i4/ea;an(/re), médecin français, de
la même famille que le précédent, vivait en
1665. Il était médecin du roi Louis XIV. On a
de lui : Valetudinarium, ou Observationum
curationum et consiliorummedicinaliumna'
(ura; Amsterdam, Elzévir, 1G62 et 1668, in- 12.
Manjrel, Bibliotheca Med. Script. - Senebier, His-
toire littéraire de (ienèoe. II. 313.
DIODATI (François), graveur genevois, de
la même Camille que le précédent, vivait en
1677. Les gravures de cet artiste sont très-re-
cherchées. On cite de lui : Vue de Vancien Ma-
nège à Genève; — Vue de Vancien Saint-
Pierre; — Vue du chdteau de Dulllier; —
Portrait de Turquet de Mayeme , etc.
Seoebler, Histoire lUUraire de Genève, II, m.
* DIODATI ( Dominico } , archéologue italien ,
■é à Napies, en 1736, mort en 1801. Il eut pour
maîtres quelques-uns des érudits et des savants
les plus distingués de son temps, tels que Gio-
vinazsi, Martorelli, le père Délia Torre, Geno-
▼esi. Ses premiers travaux eurent pour objet
riiistoire ecclésiastique ; ce sont ; Discorso sut la
pretesa papessa Giovanna ; — Analisi de'Con-
cilH; — Ris(retto d'istoria ecctesiastica.yiMs
M réputation ne commença qu'après la publica-
tion d'un ouvrage intitulé : De Christo grxce
toquente exercitatio, qua ostendUur grxcam
sive hellenisticam linguam tum Judxis om-
uiàus, tum ipsi adeo Christo Domino, et
Apostolis nativam et vernaculam fuisse ; Na*
pies, 1767, in-8''. £n prétendant que le grec
était la langue naturelle de Jésus-Christ et de
ses apôtres, Diodati avançait pciit-étre un pa-
radoxe; mais il le soutint avec assez d'esprit et
de savoir poor que rAcadémie de la Crusca
s'empressât de l'admettre parmi ses membres ,
et pour que la tsarine Catherine II lui envoyât,
en témoignage de satisfaction, une médaille d'or.
On a encore de hii : ittustrazioni délie mo-
nete naminaie nette nostre constituzioni ;
Naples, 1788, in-4<*.
npaldo, Biagraha éetU tteliani iltmstri . t. III. ~
hembêrûï. Storia delta Lstteratura Italiana, U V.
DIODOAB (Aiédwpoc) , nom commun à plu-
sieurs penonnai^ grecs ; les void rangés par
ordre chronologiqQe.
* DioDOBB de SiMope , poète athénien de U
comédie nonveile. U vivait vers 350 avant J.-C.
■va
Mrin
Ttn 3N«
On voit par ow iucriplioB j
l'arcfaontat da Diotime (3&4-d&3) Mft nprt-
senter deux pièces, intîlnléefl Kispôc d Mwiips
voc, dans lesquelles jouait radeor AfMomqnk
D'après Soldas, Athénée mrwHkmm 4iDsk
dixième livre des Deipno$opki$tB9^ et dlM k
douzième les pièces snivantet de Diodove : Aittu-
tpîç, '£jiixXr,po;, flawiTuptOTOt. ~
d'Athénée , tel que nous le
d'hui, on tronve en eflet le titre da VkHlatt^
et un long fragment de rËxixàiipo;» BHis aalle
part il n'est (Ut mention des Ilnnnvpwva». Une
pièce portant ce titre est attriboée à Bninn on
à Platon. On trouve dans Stobée obmIto frag-
ment de Diodore.
AUiéoée, VI. X. - SU>bée. Serws. IXXU^ L —
au mot Ai62wpoc. — MHnrfct » Ê^rmgs
rum Grsecorum, l, pp. 41S, Mt; III, pf.
* DIODOBB d'Aspendus,
goriden, vivait dans le quaMne
rère chrétienne. Il était probaUemcal p
à Platon. Il dut vivre inènM Jus^ae
puisqu'il était lié avec le inusicî
qui vivait à la cour de Ptolénée
adopta, dit-on, la manière de vim
ques.
Jambliqne. f^it P^tka^., M. -> AUXtl, IV.
lej. Phaiar., p. it de l'MlUoa tfe Uairta, m
«DIODOBB le PérIégHe. toria
vivait vers 320 avant J.-C II • rf«
d'Athènes, ou du moins il vnk <
dté dans cette ville. Il aernUepa
qui nous restent de lui lécri i
où Athènes n'avait nt
c'est-à-dire avant) 308. u § .
lié avec le rhéteur ^ . u
écri^-ain grec qui an p e
(Guide du voyageur). Im tas
Diodore le PÀI^e qneucuidkv
lU^ dnfUkiv ( Sur les démet de fi
vrage souvent dté par Harpocr ib
de Byzance, et qd semble avi
valeur ; — Ilcpi p.w|URwv ( \
Diodore le Périégèle p
l'auteur d'un oorrage t
9<r(jç9^l^%) dté par le su m
de Platon. Les franmei mm i
recueillis par M. C. whia
corum Fragmenta^ u
Prellcr, PalemotUs naai ■ a. i
* DIODOBB ( m .
de Mégare, i au.
poque prédsc u«m
nue ; cette de sa Mm p «
Diof^ de Laerte. la m^^
vrnient à ta lltt i t •
Diodore eut une fih. »«
dialectic dni^i
talion, < B
lut deliwMcJv ■«w M m
ment de StUpon. Lwr ■
est confiraié par eetai ma U
qui rapporte «pie Diodgre,
UIUDURE
339
•V liiùâuliûO de quelque pmbtèmis dialteUque,
par le mi (Ptoicmée Soler) sur
à répo5cJref et que s'enteadaot
» lui du nom lie Cromii ( l£p6vQ; ),
IM«d«iieiTtent l'as^rikLiée, ne prit aucun
n^mi>Êt^*k ce qull tùt c^mjmsé un écrit sur
tppnlitat ptposé, «4 mc^urul ensuit<^ cleiiépit.
ftipitiiil cet|« qualilkatioii rîe
HÉ reliée «ttaeUée À Dîodora cotnine
0t d'où lui venait-clle? Le mut
r(ililoa Xpèvoî, mm qu'on réécrit quH-
i) i|plll« virux rafiot eur^ meillard Uu-
§tdr. Cm ■um»m avait été douné k ApùWmmsi ,
It fiuu d« ejË phihisuphe à Dlcidore, Mm diâ4;î|>Ie.
Oa tel#rpnHe dnsic & futiiii le p»!)Aiig(>t de Dhigèoc
ir L«crtp fnèfitHJUOé pJua haut, quaitrl cïd en
Wyi ^M k surnom ù& Cromts fut donné à
8WÉf«|urfe rotd^Ëlg^^te, c« priaccne Ut m
99m «0011011 que rapjjeier un Biimoni que
Wiiwt portait déjà. Disdpli* d* Apollonius, Dio-
éÊm ill i loii tour te maflfi^ âa deiu phîloso-
%féoùi Fiin devait apprteuir à la
, et l'autre être le fondateur de
Philûo et Zénûn da Ciliium.
im ctnçtèm ^uénil de l'ëi^oJa I
il ifplitiéiiit p DMofe Cmnus ej^t àur*
m dbleetkltfl. Pluideurs dcâ arpjmenls
qui lui âp()artiennent en pmpre ne
t pitf fftHM jusqu'à noufl, C*est à tort qu'un
t« atlrïfatte t4Tft suphiitne» connus thn% l*hifi-
^ *te ït plaloMïphie de Mégare sous le» titres
, tvàié rt du corwif. Ces deux argumenta,
■ que pluaic-ur^ atitri^ , apprtrf^iioeiit  Eu-
Qtumt a Di^Klore, sa diaïectîqui^ parait
a* ti«Tc»'M priniripatemenl sur l'hïi.*e du pos-
l»«iiir li If^îtimtté du jii^ment cùnEittîonnel,
^«vn^ipivo^ , cmfjn sur ta question du mouve-
. Le poMMtbie \HMir Diodure e^t eïLt-lusive-
«sfimiié danii c« qui e^t dcluellement f>u
iqoi doit être un jour; et, comme le dît
I {19 : * tile Dioiïorus id 8^dum fieriposst^
, tfmni aul ait Tfuim , aut fulurum &it ve-
i «i; d qukqutd nou !ï^it tuturum, id negatftm
p Mmi^ toiet un exemple fréquemment ci ti'
«odâu ; Il e^l po«sitite que j'ailte â Co-
■I m ftêViié l'y dois alïer un jour ; ro^ï^
f pù*MWIité t:»'i>àerait si Je n'y tlevaia pas
' Nouleaîr un** j^emlilatïie tlu^àe , te phi-
m^HVVf! prtait de cet aviomc ; quo
*prut«e couv^Ttir en fau\, comme
I de Ikux fieppuï se coûtertii en vrai.
N*U, le pa&^ e?]t \rai , en te ^ens que
l Arn%*^ peutpa.*inepaà être arnvé s le
I «I *loor néci^sAa à rp. 0f? mêm e pnur Tar en ir .
I, kft dm4«^dif«tinée^ à ^tre ne peuvent
iqu^ oHl«^ qui ont été ^ Irani former de
I fiin%%f% ; et récipruquement, t«lJes qui
l p4« ne peuvent , du fdus.-4es quVIIi's^
rtvpiur, 6e cli3n;;t'r * u vraies, •*
\ çrifr argotoefitàtion de Uioflore refH»<^f< ,
amai qu'il m% MM de le voir, «ur k par^lo-
niâioe appâté, dam le langage de l'éoofô^ so-
ptiiftme de la confusion de« genres , c'est 4-dire
Ëur une illégitune analogie entr« Le réel, gott
passé, fiûit futur, et l« nécessaire; elle entraîni;
de plus la négation d«] libre arbitre dans Tliom-
me et de la loute-puisaance «i Dteu. A usai
ChrysipfM* et les stoïciens étajeût41a dans le vmi
en soutenant^ contre Diodore, la possibilité de m
qui ne s'est pas tMM et même de as qui ne doit
jamais ae réaliser.
Neua rencontrons encore Bîodore en dissen-
timent avec te stotcîen Chrysrppe, al en mémt
I em ps av ce 1 W^ém icien PÎii Ion, tu r la question
des condjtîan» d« légitimité du ju^meot condi-
tioimel, ta ffvvT-(jprvov, Que diraient en elTet
Cbryivippe et Pliilon ? Que pamû les jugements
oondliionudH tl n'y a de videu\ que celui qui
torarneace par le % rai pour finir par le faux ,
et que tous les autres sont lèf^tlrnes. Telle n'est
pa-i t'opiabn de Diodore. Il feut non -seulement
qu*uEi jugement conditionnel commence et fi-
ni«^se par le vrai , mais encore ne puisse en au-
cune manière tmk par le faux. La différence qui
sépare son opinion tle celle de Phllon et de Cliry-
sîppe ^t parfaitement mise en lumière dans l«
passage suivant du traité de Sextus Empiricus
contre les dojimaliques (1). i'n juflemeut cou-
diliunnel du ^Jire de celaï-ci i S*U fait Jmir,
je fiiisêrte^ doit être vrai suivant Philon, puis-
que commençant par le ¥rai , ii /ml jGm\, il
finit par une assertion également vraie, je dï$-
gerfc. Au\ yeuï. de Diodorei au contraire , un
tel jugement est illégitime; car, bien qu'il com-
mence par le Trai , ii/aii /owr, il se peut qu*il
fi pis se par le faux , jr dmst'rtej comme, par
exemple , si je Tiens à garder le silence. Do
même de cet autre jugement : S'il fait nuit, je
disserte. S'il fait jour, et que je me taise , \%
jugement précité, s'il fait nuit ^ je disserte,
n'en sera pas moins légitime aux yeu\ de Pbi-
Ion; car en commençant par le faux, il finit
également par le faux. Suivant Diodore, au con-
traire , ce même jugement est illégitime ; car il
se peut qu'après avoir commencé par le vrai , iJ
finisse par le faux; comme, par exemple, s'il
fait nuit , et que je vienne à me taire. Voici en-
Hn un troisième jugement : S'il fait nuit , il
fait jour. Aux yeux de Philon, ce jugement est
léj^itime , pourvu qu'il fasse jour. Aux yeux de
Diodore, au contraire, ce même jugement est
illégitime , par la raison qu'il peut se faire que
la nuit survenant , ce jugement , qui commence
par le vrai , il fait nuitj finisse par le faux , il
fat t jour. » Ainsi sur la question des conditions
de légitimité du jugement conditionnel , le cri-
térium de Diodore paraît supérieur à celui d«
ses adversaires. Est-ce à dire que la règle qu'il
l>ose soit à l'abri de toute objection? Nous n«
le pensons pas ; car nous n'y trouvons pas ex-
(I) Àdv. Mathem., I. Vill.
JU
DIODATI — DIODORE
in-fol. E3le est eo fort roauvais français; néan-
moins Tautear i*ayant adressée an cardinal de
Ricbeiiea en reçut des félicitations.
Richard Simon. HUtoire critique du f'iêum €t du
N&uv0au TeHawtent. — Spooi, MsMrê de Genève, —
Doa Ctlaet, Bihîiotkéque $aerée. - Coloatei. Biblio-
thèque choisie et CalUa orientant. - Spaobefn^ /?«-
Ma evançêliea, 10». — GroUus. Epittolm, 86f. - Andl-
lou^ Mémoires de LUtérature, II. - Brandt, Uistor^ oj
Reform. — Pictet, Théologie chrétienne^ Ili. - Biom .
Jubii. theol. EmerU. - Klofker, Bibliotheea Erudito-
rum prsse. — Gerdet. ttalia reformata. — WUtea,
Diarium,— Mejer, Bibliotheea. —Ktitvx^, Histoire des
Papes, V.-Det Marets« Tableau des Papes.- HeldfgKcr,
Bistor, Papatûs, - Freher, 7A«alnim. — Upen, BibtiO'
theea theoloçica. — Lelong, Bibliotheea sacra. — Se-
Beblcr. Histoire littéraire de Genève, il, 7t i M.
DIODATI (Alexandre), médecin français, de
la même famille que le précédent, vivait en
1665. Il était médecin du roi Louis XIV. On a
de lui : Valetudinariumf ou Observationum
curationum et consiliorum medicinalium na-
tura; Amsterdam, Ëlzévir, 1G62 et 1668, in- 12.
Manfrrt . Bibliotheea Med. Script. - Senebter, His-
toire latéraire de Cenèce, II. 313.
DIODATI ( François ) , graveur genevois, de
la même Camille que le précédent, vivait en
1677. Les gravures de cet artiste sont très-re-
cherchées. On cite de lui : Vue de Vancien Ma-
nège à Genève ; — Vue de Vancien Saint-
Pierre; — Vue du chdteau de Duillier; —
Portrait de Turquet de Mayeme , etc.
Seoebler, Histoire littéraire de Genève, », m.
* DIODATI ( Dominico ) , archéologue italien ,
■é à Naples, en 1736, mort en 1801. Il eut pour
maîtres quelques-uns des érudits et des savants
les plus distingués de son temps, tels que Gio-
▼inazsi , Martorelli , le père Délia Torre, Geno-
vesi. Ses premiers travaux eurent pour objet
l'histoire ecclésiastique ; ce sont ; Discorso sulta
pretesapapessa Giovanna ; — Analisi de'Con-
cUiï; — Ristrelto d'istoria ecclesiastica.Mais
M réputation ne commença qu'après la publica-
tion d'un ouvrage intitulé : De Christo graece
ioquente exercitatio, qua ostendïtur grxcam
àive hellenisiicam linguam tum Judxis om-
nibus, tum ipsi adeo Christo Domino, et
Apostolis naiivam et vemaculam fuisse; Na-
ples , 17C7, in-8'». En prétendant ({ue le grec
était la langue naturelle de Jésus-Christ et de
ses apôtres, Diodati avançait peut-être un pa-
radoxe; mais U le soutint avec assez d'écrit et
de savoir pour que l'Académie de la Cnisca
s'empressât de l'admettre parmi ses membres ,
et pour que la tsarine Catherine II lui envoyât,
en témoignage de satisflM^tiun, une médaille d'or.
On a encore de lui : Ulustrazioni délie mo-
nete nominaie nette nostre constiiuzioni ;
Naples, 1788, in-4*'.
TliMldo, Bioqraha deqli Iteliani iUmttri . t. III. ~
UalMrdl . Storia délia Lttteratura Italiana, U V.
DIODOBB (Ai6da>poc) , nom commun à plu-
siears personnages grecs : les void rangés par
ordre chronolo^qoe.
* DIODOBB de Sinope , poète athénien de U
comédie nonveile. Il vivait vers 360 avant J.-C.
On voit par ow iMcriplioa aatiq»
l'arcfaontat de Diolime (3à4-3&3)
senter deax pièces, intitulées Nispoc
voc, dans lesqndles jouait ractcnr A
D'après Soldas, Athénée mention
dixième livre dM DeipnoMophistes^
donzièine les pièces suivantes de Diod
xptc, '£ji(xXY]poc, lioonTTvpMTai. Dai
d'Athénée , tel que nous le posséd
d'hui, on tronve en effet le titre d
et un long firagment de r£irixXr,po; ,
part il n'est dit mentioD des Ilsvnp
pièce portant ee titre est attrihuée
à Platon. On trouve dans Stobée on
ment de Diodore.
AUiéoée, VI. X. - stobée. 5m». I.llll,
aa mot Âi62Ûpoc. — Metncfce , Frmjm*
rum Grseeorum, I, pp. 41S, 4lt ; III . pp. S
* DIODOBB d^Àspendus^ phikKC
goriden, vivait dans le quatrième t
l'ère chrétienne. Il était probabiemon
à Platon. 11 dut vivre même jusque
puisqu'il était lié avec le musicien !
qui vivait à la cour de Ptolémée L
adopta, dit-on, la manière de vi%n
ques.
Jambliqne. FU. Pfftka§^ M. — AUiéWf
lej. Phaiar., p. M de l'MItlM et Vomârrt,
«DIODOBB le Périégèie^ histi
vivait vers 320 avant J.-C. Il était pr
d'Athènes, ou du rooins fl avait ohiei
dté dans cette ville. Il sembiepar le
qui nous restent de lui qu'il écrivait à
où Athènes n'avait encore que dtM
c'est-à-dire avan^ 308. D'après Athée
lié avec le rhéteur Anaximèae. Il es
êcri^-ain grec qui ait pris le titre di
(Guide du voyageur), ^oos ne oon
Diodore le Pèriégète que deux «ovra
llepl dr.iia»v ( Sur les dènct de l'At
vrage souvent dté par Harpocration rt
de Byianoe, et qui semble avoir en
valeur ; — Ilcpi |Lvv]|iéwv ( Sur lesB
Diodore le Périégète ponrraH bia
l'auteur d'un ouvrage enr MBet ( «
vjTfça\ip,t) dté par le sooliasle dn
de Platon. Les ftagmenis de Divl
recueillis par M. C. MuHer» UiMiohe
contm Fragmenta^ t. H.
Prelier, ^lemouis trmtmmBa p. 1"%,
* DIODOBB CBOXrS , phaDMpb
deMégare, naquit àlaaos^villede
poque prédsedesa
nue ; celle d<
Diogènede t.
vcment à U ïe%^ i
pe^. damés
la
Diodore eut une
dialecticien , ce i
t « l'art de
I
lut de iMMle de «««wr p« tHomât
ment de StUpon. Lenr
est confiraié par edni 4ê
qui rapporte que DMgre, I
DIODORE
Slft
lioo de quelque problèine dialectique,
ndé par le roi (Ptolémée Soter) sur
Uoo à répondre, et que s'enteudaDt
•r lui du nom de Cronus ( Kp6vo< ),
■damement rassemblée, ne prit aucun
u*à ce qu^il eût composé un écrit sur
e proposé, et mourut ensuite de dépit,
t, que signifiait oeUe qualification de
iii est restée attachée i Diodore comme
n , et d'où lui Tenait-elle? Le mot
non Xpôvoç, ainsi qu'on Ta écrit quel-
gnUie vieux radoteur^ vieillard slu-
umorn avait été donné à ApoUouius ,
\ ce philosophe à Diodore, son disciple.
ète donc à Taux le passage de Diogène
mentiouné plus haut , quand on en
le surnom de Cronus Tut donné à
tr le roi d*Égypte. Ce prince ne fit en
don que rappeler un surnom que
Mtait déjà. Disciple d'Apollonius, Dio-
•on tour le maître de deux pliiloso-
ret, dont Tun devait appartenir à la
émiqoe, et l'autre être le fondateur de
denne : Philon et Zenon de Cittium.
neot au caractère général de Técole à
appartient , Diodore Cronus est sur-
hiectkien. Plusieurs des arguments
qui hii appartiennent en propre ne
«M» jusqu'à nous. C'est à tort qu'on
lié 1^ sophismes connus dans l'his-
pUiosophie de Mégare sous les titres
h do cornu. Ces deux arguments,
dmîeors autres , appartiennent à £u-
lal à Diodore, sa dialectique parait
«ée principalement sur Tidée du pos-
■ légitimité du ju<;ernent conditionnel,
fvov , enfin sur la question du mouve-
fossible pour Diodore est exclusive-
mié dans ce qui est actuellement ou
i doit être un jour; et, comme le dit
f : « 111e Diodorus id solum tieri posse
I aiit sit Terum , aut futurum sit ve-
iequid non sit iuturum, id ne^i^aifieri
M, Toici un exemple fréquemment cité
int : 11 est possible que J'aille à Co-
m réalité j'y dois aller un Jour ; mais
cesserait si je n'y devais pas
nir une semblable thèse , le phi-
partait de cet axiome : que
iaspeut se convertir en faux, comme
Jtteii ne peut se convertit en vrai.
Mil» le passé eai vrai , en ce àens que
privése peut pas ne pas être arrivé : le
MMoéoes^aire. De même pour favenir.
M choses destinées à être ne peuvent
tcrfka qui ont été se transformer de
HMft; et réciproquement, celles qui
pM> wt peuvent , de fausses qu'elles
t\|f—ir, se chaiipT «u vraies. »
I flpmiCotatioD de Diodore repose ,
' ainfi qu'il e«t Tadie Je le Ttur, sur te paralo-
fîir^iue appelé, dans te langage de l'à^le, &4t*
pliisme dti (a conluâioi] d^K genres , c'est-^-dire
^ur une iUégitime analofcie entre le rëej, idl
passé, «oit futur, et le nécessaire; elle entraîne
\\^ plus la négiition du libre arbitre dans l'hom-
ruB et lie la toutt^puiâttauci^ en Dieu. Auââi
Cbry&ipfH* et les iitoicîens étaient-îk dani» le; vrai
en ^utenant, coDtre Diodore, la ptissJt^îLrté de ce
qui ne s'e^t pas réalise et môme de ce quj ne doit
j«arndis A& réaji^ner.
Ne us rencontrons encore Diodore en djisen-
liment av<H2 le stoieteo Chrystppe, et en méina
i em p& E V ec l'acArl ém îcien pLîIod , su r la q u estion
(les fondllion!) de lé{^timité du Jugerni^ol condi-
tivuinel, To mivT^jjfc^o'''' O^c disaient en eltet
Clirysippe et PliiloB ? Que |«nni les jugement»
contHiionneis il n'y a de vlri^ui. que celui qui
euiiimt-Dce por le vrai pour finir j»ar le faut,
et que tous leït autren sont tégilUues, Telle n'est
pari rapimon de DicKlore* llveul non -seulement
fîu'un jugement coudilioniici cornriïence et û-
lii'ïse par le vrai ^ %%\m aticore ne piiissie en au*
cune nwnière fînir par le fâuit. La dîn'éf4?nce qui
sépare son opinion de celle de Philon et de Chry-
hipi^e est parfatlemcnt mise en lurtiière dans le
passage suivant du traité de Sextus Empirieus
contre \e% df^gmaUques (1), Un jimemeiU am-
dilronneJ du genre de celui^^i : S* il fait jom\
je dmcrte, doit être vrai suivant Phîloo, puis-
que œmmençanl par le if rai , il /ait >owr, il
finit par une assertion éf^ement vrate ,jedi$*
$ertt*. Aux yeux de Diodore, au contraire , un
tel jugettient est iUégitJme; car, bien qu'il Gom-
menée par le yrai , il fait jour, il se peut qu'il
finisse par le faux, je disserte, comme, par
exemple , si je Tiens à garder le silence. Do
même de cet autre jugement : S'il /ail nuilje
disserte. S'il fait jour, et que je me taise, le
jugement précité , s'il fait nuit, je disserte,
n'en sera pas moins légitime aux yeux de Pbi-
lon; car en commençant par le faux, il Unit
également par le faux. Suivant Diodore, au con-
traire , ce même jugement est illégitime ; car il
se peut qu'après avoir commencé par le vrai, il
finisse par le faux; comme, par exemple, s'il
fait nuit , et que je vienne à me taire. Voici en-
fin un troisième jugement : S* il fait nuit , il
fait jour. Aux yeux de Philon, ce jugement est
légitime , pourvu qu'il fasse jour. Aux yeux de
Diodore, au contraire, ce même jugement est
illégitime , par la raison qu'il peut se faire que
la nuit survenant , ce jugement , qui commence
par le vrai , il fait nuit, finisse par le faux , U
fait jour. » Ainsi sur la question des conditions
de légitimité du jugement conditionnel , le cri-
térium de Diodore parait supérieur à celui d«
ses adversaires. Est-ce à dire que la règle qu'il
pose soit à Tabri de toute objection? Mous ne
le pensons pas; car nous n'y trouvons pas ex-
tn.
(i; Àdv. Mathcm., I. VIII.
339
DIODOR£
pliciteroent exprimée eette pensée que la valeur
<lu jugement conditionnel dépend fondamenta-
lement de la relation logique qui doit eidster
entre l'antécédent et le conséquent.
Une théorie ontologique sur la question du
mouvement vient se joindre, dans Diodore Cro-
nuit , à la théorie dialectique qui a pour objet
les conditions de légitimité du jugement condi-
tionnel et à la théorie métaphysique concernant
la question du |K>ssible. La question du mouve-
ment est résolue par Diodore en un sens éléa-
tlque , c'est-à-dire négatif, avec cette restriction
toutefois , que cette «olution négative n*est pas
absolue, mais circonscrite en de certaines limites,
et qu'elle ne s'appuie pas uniquement sur des
arguments empruntés aux éléates. Parmi les
raisonnements dont se sert Diodore pour com-
battre le mouvement , deux parts sont donc à
faire , l'une d'imitation, l'autre d'originalité. D'un
côté, il reproduit, plus ou moins fidèlement,
Pandenne argumentation fles éléates , consenée
sommairement dans Aristote (1). Ainsi, par
exemple, Zenon d'Élée avait dit que le mouve-
ment est impossible , attendu que ce qui est en
mouvement doit, avant d'arriver au but, tra-
verser un milieu qui se divise et se subdivise à
l'infini. Dio<lore reproduit en termes presque
identiques cet argument. Mais il en est un autre
qui n'offre aucune analogie avec ceux des éléates,
et qui parait appartenir en propre: à Diodore
Cromis; c'est celui où le dialecticien de Mégare
entreprend de prouver l'impossibilité du mou-
vement inté^l par l'impossibilité du mouvement
|)ar prépomiérance. Il suppose un corps composé
de trois parties, dont deux en mouvement, et
une en repos. Si ce corps se meut en vertu du
mouvement de deux d'entre ces parties, qui
l'emporte sur l'immobilité de la troisième, il
continuera à se mouvoir, nonobstant l'addition
d'une quatrième, d'une cinquième, d'une sixième
partie en repos , et ainsi de suite. Il suppose la
progression poussée jusqu'à dix mille; et arrivé
là , il soutient que le mouvement par prépomié-
rance ne saurait exister. « Car, dit-il, ilestabsurde
de supposer qu'il puisse y avoir mouvement
dans un corps dans lequel neuf mille huit cent
quatre-vingt-dix-huit parties sont en repos, et
deux seulement en mouvement (2). Donc, le mou-
vement par prépondérance est impossible; donc,
par suite, le mouvement intégral. Une restriction
est pourtant à établir en ce qui concerne la né-
gation du mouvement par Diodore Cronus. Cette
négation n'est pas absolue; elle se limite à l'ac-
tuel , et n'atteint en aucune manit're le passé.
En d'autres termes, Diotlore (et ce caractère
est spécial à sa doctrine) conti'ste la possibilité
du mouvement eu tant ({ue prêtent , mais non
(n Pk9$ , I. VI. c. 9.
(1) Cet anrameot, trop long pnur ^trr reprodiiit Irt
dans tous hf» dévHoppeiocnt^. ^r (PMivr dacii .sritu4
Enplrico*, Jdv. Mathcm.. I. IX > mi^ l'afcn^ donne ro
•on entier, aln«t que le Icvlr lm-.- . : ;ii> notre tJistotre
ë9 l'flcole 'le V»î7.ir*.
en tant qu'accompli. C'est une cmi
rément; car y a-t-il moyeu de dit
qu'elle est accomplie^ si antéritui
pas un moment où l'on pouvait
même chose qu'elle s'accoupiissaii
soit, voici, d'après Sextns Einpi
arguments qu'apportait Diodore à
étrange th^. « Lancez : disait
spliérique vert un plan. Pendant
sphérique accomplira son trajet,
sous la forme du présent : le coi
touche le plan , sera évidenuniMil
que le corps sphérique n'aura [Hïit
le plan. Mais une fois qu'il l'a to
jugement sous la forme du pa
sphérique a touché le plan , est
la vérité du second de ces jugefn
fdus.seté du premier, que le mouv
d'actuel , et n'exiàte qu'au passé (
La question du principe matéi
paraît avoir été également Tobiet d
et des travaux de Diodore Croni
peu s'en faut, sur la question di
si tant est qu'il ait pris son systèi
Diodore est abdéritain sur la qu»
ture des choses ; et son système i
un atomisme renouvelé de Démoc
particulièrement d*Épicore, coïmm
lativeau mouvement eatantqu'ac
la part d'originalité qu'elle contioi
avons mise en lumière, reproiK
d'Élée. Sextus Emptricus , traitai
nions des philnsoplies sur les
choses , les partage en deux catc^
qui ont reganlé ces principes comn
les autres qui les ont regardés coo
et il range Diodore Croous parmi
en lui attribuant cette opinioo, qu
des choses sont des corps très- à;
visibles , i^âx^^a «ai à|upîS cm}»
nion sur le principe des dioses o
inconciliable avec la négation d
soutenue par Diodore , attemlu c
solue et la pluralité ont pour cm
oessaires , l'une riinmoÙlité, Pau
ment. Mais il est possible que Dioi
d'abord, sur 1rs traces dlUiclhle <
adopté le système de l'unité ait
ainsi que le pense le savant fini
dans sa viâlle^se à œ système p
philosophie cor^Hisculairr, n'ait p
clairement cette contradiction. >
d'ailleurs, sur les traces de Zcm
t reprendre de dèmonirrr que le n
impossible, même dans ThypolliM
lité? Sans dontc, il resterait tuoîi
férence entre le ph'ilotaphe d'U
Méjïare, que ce dernier adm.'tîai
tjmlis que celui-là posait l'unité
puisque Zenon, ilaîu une ««ne
t ./''r .VflrA,ix.
: .^i/r. JtfaMr*H., \lll.
DIOBORE
242
■onsa conservés en sa Physique ( i K
^ de proorer aux partisans d^ la
le même dans leur hypothèse ( tin^,
Mnpte, il ne partageait pas ) le inoii-
împossiMe, Diodore , à son tour, a
», tout en adoptant, sur tes traces ries
et d^Épicure, cette pluralité, rt^j ira ^
« les conclusions posées par Zc*yon
hant la non-existence du mouvenient,
( ainsi en même temps la doctrine th
et celle de l'immobilité , deux sys^
■n fond répugnent entre eux, mm
"e a pu ne pas juger contradictoires,
C. Mallet.
ifi.. Ut. VI. ch. 9. — ISeituvEmpIrlcuft* 4dv*.
il et IX, et Hfpot. Prrh.,U, Ut. ch.t. - D-
to. VI. ~ DIogèae de l>aerle, f^ie de* l'M.
fbru. Ut. II. -C. Malkt, Histoired^ t'Ê-
■fv; Paris, 1S4S.
mm ( Atô6«i>p<K), général macédonien,
le deuxième siècle avant l'ère (tiré*
wnmandait à Arophipolis sous le r\^!,m
n de Macédoine. Apprenant qi^^: ce
Dt d'être défait à Pella, il cmignit
iHle Thraces qui formaient une pailio
N» d*Amphipolis ne se révoltassent et
lia ville ; il les engagea au moyen d'un
à quitter la place et à se remire à
I fis trouveraient un riche butin. Q unnd
ortis d'Amphipolis et eurent pa&st' le
Diodore ferma les portes de la ville,
hhntAt après l'asile de Persée.
CLrr. u.
mmde Tyr, philosophe péripatétii ien,
i le second siècle avant l'ère ilire'
te de Critolaus, il lui succéda a l.i
oie péripatéticienne d '.Athènes. 1) vi-
t en 110, lorsque L. Crassus \isiU
pendant sa questure de iMacédd>ine
{tend qu'on ne trouve pas clu'/ Um*
Ktrine péripateti(iue dans tout^* ^«i
cflet, ce philosophe soutenait que 11*
ieo consiste dans la vertu unie à j'.ib-
rine, combinant ainsi le systènn: de
risi d'Épicure.
tOrmi.,h H; Tuscul ,\,M; Dc Un., Il, *r,
^ a. s, »; Jrad., Il, 42. - halnt Cléujciit
pSft SICILE, célèbre historien j^rer,
fO avant J.-C. 11 nous apprend liii-
Liitilé à Agyre (aujourd'hui Sanlt-
pIMi). Il nous instruit aussi de c**
lit tes voyaf»es , son séjour à R«i[iii\
(Êtes travaux. > J'ai, dit-il, einptuu;
lèonposer une histoire universelle :
naonnments dont j'y parle, je les m
1f^ Tôt de mes propres yeux ; car j'.:ti
■IB MOS beaucoup de rati;;ues et ih;
elde partie de ri:uropi; et de l'A-
lantde reciierches, je n'aurais fit
IM dessein sans les secours qu'j .d
BBome. Cette ville, que j'ai longtemps
Lft.
lidbitée, m'a fourni de précieux docuiiienls. Je
Bavais la lan^e latine i je V^\i%h apprisse en Si-
i^ile en y fréquentant de» EcuiiaJus ; en Stfirte que
)'ai pu prendre chez eux une parfaite connais^
sauce île \mu pïu* aoci«îns métnoircs. Voici
donc le plan que je me »uis Iracd. Je remonte aux
myth^daRieSjtanl é^^ Grecs que dtjs barbares,
et mes six premitfTâ livrer traîtent des iempâ an^
térieui's k la guerre de Troie. Les onze suivants
fi'êtendimt jusqu'à lu morl d'Alexandre; et les
évL'nemcuts arrivée depuis jusqu'à Jules César
mvX exposa dans les vingt^lroi^i autres livreB, «
L'époque précise de la luuri de Uioilore n'e^it
pas connue. Il peut avoir vécu jusqu'à Touver-
lure de l'ère vulgaire; mais c'est avec niuins da
vraisemblance qu'on a quelquefois supposé qu'il
vivait encore hous Tibère. Son i^rand ouvrage,
divïié cutritne il vient de îe «lire, en quarante
Itères, n'est pas éXé pir QtiiutliJim, et c'e^t un tout
autre écrivain que Strahon désigne par le nom
dt^ UiiKlore Zunâïi. Il y a eu dans la carrière des
léiltres plusieurs Diodùre; FahHdus et lia ries «n
imJiquent Ircnti^-biiit : les moins ûlconnus sont
un (loete 4e SLnoiie, dont les comédies ont «Hé
parfois attribuées a rhtâtonen ; un médecinf dont
Galiéii lait mention; un gi-ammaiHen de Taise ^
rfii'Athétiéf! , DJo^Ène de Laerte et Suidas ont
cité , et quelques è¥ê<Tues ou aulears wclésîas-
liquei des iiremtcrs siècles chrétien». Qtiant au
Diodort* Éiyracusairt, nommé dans deuii listes
d'écrivauii constaltés par Pline le naturaliste, il
peut fort bien n'être que le Sicilien mcxaclemeîit
désipiîé, que celui dont prie j4tis expressément
ce même Pline dans son éptlredédii.jitoirc à Ves-
pasii'n. Là sont critiquéii les titres ra,âttieu\ qu«
les Grecs donniiient à leurs mnqwsitîon.^, et Iïjû-
dore est Imié de n'^ivoir intitule la sienne que
Bibîioihèqiit : c'est en efTet le nom de îkêXio-
Ôi^KTi ïmopiiiT^ qu'il a irriponé k son histoire do
fous les peuples. 11 est resté inconnu & Lucien,
à Aiilu-Geiie, comme à Plularquej car si dans un
livre Ira doit pr Amyot sous le titre de Colia'
vlon d'hisfoircs romoinex ei ^recfiteSj nous li-
sons que Dimlortjs le Sicilien a pmprunlé un su-
jet du A'ijlésipn Aristide , le Imiluctenr luî-mûme
iivomi que Plut arque n'est pas fauteur de ce
livre. On ne commence RUère à trouver des
elojîea de Diwlore de Sicile que chex des écd-
vains ecdé^iasliquca* , saint Justin, Eusèbe,
rtiéodore, qui le citent à ï'appoi de quelques-
unes d*^ leurs doftrines, Quoiqtie PLotius, au
ij F u vilenie siècle, ait loué presque sans réser^u
le fi^iîd el le^ tombes de son liistoire, elle a été
fort peu étudiée dau!^ le cnurs du moyeu âge :
lè^s chroniqueurs ne la connHisseut [loinl ; Otbon
lie Frt'isingue, le plus iu^tniit d entre eux, ne la
consulte jamais. Cependant il en a été iusérô
drs extraits rhms le,s rtîcueib de Constantin Pur-
plrvrojiénéti»; et c'est à c«s temps que remon-
ti-nt left C4.î[Mes ujanuscrites de Ton v rage qui nous
^mt (janenues, mi nomlire île plus de quarante.
L.t |dufe ancienne esta Vicnue;on Uditdutuii^
24S
D10D0R£
M
tième OQ du neuvièiiie siècle; die est aa moins
de ron des deux soiTants. L*niie de celles qoi se
conserrentà Paris paraît antérieure à Tan 1200,
et ne contient que les cinq premiers liTres. On dis-
tinioie parmi les moins il^ées celle de Modène,
qui est de la main de Michel Apostole, et qu'on
croit faite d'après un manuscrit fort ancien et
(bit exact. Ces diverses copies ont servi à dirii^er
plus on moins tieureusement les travanx des
traducteurs , éditeurs et commentateurs de Dio-
dore.
Au quinzième siècle, le Pogge traduisit en
latin les dnq premiers livres, et Georges de Tré-
iMZoniele onzième et les trois qui le suivent. La
version de Georgies est restée manuscrite ; celle
de Poggio a été imprimée à Bologne, en 1472, à
Venise, en 1476, 1481, 1493, et, avec des correc-
tions de Barthélémy Merula, en 1496. Peu après
on découvrit dans un manuscrit d'Allemagne les
livres XVI et XVII, qui concernent les rois de
Macédoine Philippe et Alexandre: Ange Cospo
en publia, en 1510, une version latine, qui repa-
rut en 1531, réunie à celle des cinq premiers livres
par le Pogge, et en 1 559 avec huit livres de plus,
traduits par divers littérateurs. Ainsi, quinze li-
vres de Diodore, les seuls que nous ayons entiers,
se lisaient tous en latin dans les quarante der-
nières années du seizième siècle, et l'on eut de
plus en 1582 une version semblable «les extraits
de cet historien qui se trouvaient compris dans
le recueil des Ambassades de Constantin Por-
phyrogénète. Déjà aussi on avait essayé de tra-
duire biodore en langue vulgaire : une version
italienne parut à Florence dès 1520, et se repro-
duisit trois fois à Venise ; mais elle ne compre-
nait que les cinq premiers livres. François Bal-
delli la refit en 1574, et y joignit celle des dix au-
tres livres ( XI à XX ). Los trois premiers traduc- j
teurs français ont été Sryssel, Macault, et Ainyot. >
Seyssel avait pluUM extrait que traduit des li- |
vres XVII I, XIX et XX une histoire des succes-
seurs d'Alexandre; son travail fut publié après
sa mort, en 1530, et avec plus de soin en 1545.
Macault ne traduisit qne les trois premiers livres;
la version du onzième et des six suivants par
Ainyot est peu estimée , malgré la celebiité de
l'interprète et la lieauté de l'édition in-fol. sortie
des presses de Vascosan, en 1 554. Toutefois, on a
réunit, en 1 505, ces trois versions françaises en
nn volume in-fol., qui renferme de plus des notes
de Louis Le Roy. Les traductions en langage vul-
gaire, y compris celle de Jpan Hérold en alle-
mand, n'étalent encore faites que sur des ver-
siens latinef ; cependant le seizième siècle vit
paraître deux éditions du texte grec. La pre-
mière, publiée à Baie, l539,in-8", contenait sen-
lement les cinq livras XVl à XX, que l'éditenr
Vincent Opiopœus avait trouvés dans un manus-
crit daté de l'an 1442, et qu'il croyait les seuls
conservés; il connaissait bien la version latine
des cinq premiers, mais il prétendait qu'elle n'^
tait point du Pogge, et n'pfptMait |»as qu'on pAt
en retrouver le texte. Hnri EsliMMle 4ta»
Tiit pourtant, ainsi qoe eeM des Hms XI à XV,
dans deax manoscritt de Paria; et fl m doan,
Paris, 1559, in-S*,iitie éditioA» qm Ml pesaer
pour la prenûère de ronTngB de Diidare,
puisqu'elle l'est à VéHÊté de ees dix Knet, d
qu'elle offre d'aillenrt one eople iweacenp pin
correcte des cinq antrea, avec dea leriMÉri, dei
notes instmetives, perce qn'eIksaaBi fort caa^
tes, plusieon fragments dea Knea perdes, d
un traité sur la vie et les trafiax de Oiodsrv.
C'est un des services éminenta qoe liidiDflBBé
Henri Estienne a rendus aux lettres.
A mesure qne ces édiliona et ces Indaetiûas
se répandaient dans le pabUc, FldilMia pfc
trouvait parmi les boinawt deMtreadsaàiri-
râleurs et des oenscors; il fàl (
ment critiqué par Lonis Vivèt et |
Pour le venger, Henri Eatienae concit le pr^ri
d'une édition nonvdle, T'^"""fBrifr d>Bi nr-
sion latine et d'édairtissi imirti. Ses Igldsis
malheurs ne hn permettant pnadM>alfNri m
travail, il pressa RhodomaB
Les lettres qu'à ce io h mi
allemand se lisent < i f
dition qui parut à 1
chie par Rliodoman d'à
plus complète, nlns ex.
et qui, iropri n à
duite dans les «
Cdie de 1604 e a
revu et corrigé ftar n. I
des sommaires marginanx, dea
noiogiques, des taUea alphal n&
monts de Diodore i et dr 1
les extraits qne 1 a
fiiblioUièqiie, impn c p *«■
1001. Il ne roanqukit lien uv «c
recueilli en 1604, ilcs •«
le livre des AmbiMw
rogénète; Rbodoman B 7 V
que ce livre eût été miaaa^iMr «■
quit en 1634 qnekfnea extr 11
Henri de Valois publia ine i
même Constantin, celle «ni cbm
de vertus et de viees.
du dix septième tiède ■
d*étudier et d*appréciar mhv «■
sius et La Mofhe le Vtjcr pnm
contre les oensores de VMi cC
mier de GrantenwtnH et .
plusieurs passacet de acs oyrs^
duisait en anglais; nait <
réimprimait pas m grrc
En 1710, Boivin I
Inscriptioos et Bcik»-u
un fragment relatif ft i
disputant le nrix de U in
à qui rien n* ar
ce morceau r» ■ ■
rerueil de «lédam m ,
qn'il pftt être de itri.
Il
DIODORE
310
bibUothèques de Florence, ec 1640, y
on manuscrit où le fragment dont il
t accompagné d'une note qui Fattri-
et historien : c'est l'opinion que son-
in. Ce noorel article et quelques dis-
toi des passages plus authentiques de
grec suggérèrent l'idée de le réimpri-
. Les journaux littéraires de 1713 à
sblement les Mémoires de Trévoux et
de Leipzig, annoncèrent à plusieurs
ne édition, promise d'abord par Joseph
mite par Fr.-Denis Camusat. Elle était
tendue quand parurent les premiers
le la traduction française de Jean Ter-
li, malgré ses imperfections et quoique
Mnposée sur le seul latin de Rbodoman,
^s^grand nombre de lecteurs. IHodore
•s moins sévèrement jugé par bean-
ATants du dernier siècle. Burignj, en
s wi examen des anciens historiens de
e plaçait au-dessous de tous les autres
le tous les écrivains antiques. Cepen-
nrelle édition sortit des presses d'Ams-
1 1746 (2 vol. in-folio). On la devait
et à l'habileté de P. Wesseling. Il la
après les meilleurs manusi;iits, les uns
par hii-méme, les autres collationnés
lar de La Barre à Paris, par Cocchi à
par Joseph Assemani à Rome. Il s'était
• Botes recueillies par Denis Camusat,
OmH ainsi à discerner les leçons les
I et à rassembler les variantes remar-
i Texcellente version latine de Rhodo-
II ce que renfermait l'édition de 1604,
les observations des plnloloî»ues du
ne siècle, ses remarques personnelles,
Extraits et fra;:nients imprinic^s ou in-
qn'en 1710, et six tables soiLinensemcnt
Pendant les cinquante années suivan-
« subit des censures plus fréquentes
fonreuâcs que jamais. Voltaire, D'A-
Gaylus, Fréret, Gibert , Bou^ain ville
dier, Sainte-Croi\ , et en Aliema^ine
ri adressèrent diversement des repro-
■ pent réduire à six principaux chefs :
il; il ne sait pas di «^cerner les lécits
•• fabuleux ; ses livres sont pleins
limes; il trans))orte cliez toutes les
icniyances et les habitudes des Grecs ;
» Aiées générales et de vues philoso
nio, les matériaux qu'il compile ne
I point une histoire i.nivorselle. Entr<^
Im^ lui «étaient devenues nécessaires
• dix-huitième siècle , on a distinî;ué
Ml pour auteurs Heyne et Kyrin;:.
Wiaaa sont comprises dans les articles
kW de l'édition de Diodore de Sicile
i 1793 à 1807, à Deux -Ponts et à
|(î)r«attel el Wurtz ) , en 1 1 volumes
li,«| complète reproduction de celle
Im^ avec quelques meilleures leçons,
S, fournies par deux manuscrits
de Vienne dont on n'i&vait p^ eneare fait usage.
On* MHmn do seul texte grec, entreprise par
r:iclis(^t, à Malle, eu 1S02, e«t estimée comro»
|rès»cc»rrficte. U n'vn parut aucune autre jusqu'en
iÉ7l, époque ofi M* Mai mit au jour de^ fr*g-
fnent» «u eitrallstjue lui fcmmissalt un manus-
crit paHmpseste du Vatican, et qtif j^mblaieat
appartenir aun livres penïuïf de Uiodore. C^
débm occupent, avec une v<^ri*ton latine et de*
noteSf t31 pages in^*, oà, s'il Uni |« dire, oq
ne distingue aucun tnonrjeuiu d*uu trèa-içrand in-
térêt historique, M. L. Uindorf a publié une
exeelJenle éflttion de Bmlow- de Sicile; treip^p^,
I82S, ù vol. in'8'. Le niÊTne éditeur a réimprimé
avec d'importantes aiuélbration&» daûi un to-
lumc ^^é, Leipzig, 1S28, in-â% les rragrneutd
découla erts par Aniçelo Mm. Le Diùdore dû 5»*
cile de la B'tttiotàèqïte grecque de A.* F, Dîdot
ctvntieot h texte grec de L, Dindorf, revu et eo-
tûre amélioré par cet hitbile ptiilologue, les Fr^g*
menis nm m ordre par M* C. Miiiler, la trail ac-
tion latine de Btïodoînau, et celle lîo ABÇjEih Mût ,
pour les Fra^mend découverts par ce &âvanL
Ces <ieu^ Ira (ludions ont été revueji d rorrij^iies
T>ar M, C. Mu lier, M. C. Mo lier a de plus fk^ctiu vert
dans un manuscrit de rEseurial, contenant des
ETiraifs dtx Embûche tendues ma? sout?e^
rains i Ilcpi èrîtS&vXtSv xeità ^ttmUtav yiYO^utû»
Ix/oY^C ), des fraf^ments ^^?im étendus de Dio-
dore; il les a pïibliéi dans le n<^ voL des Ih^io^
ritonim Grâ^corum Fragmenta ; Pkm, \BiS
( dans la mbnoihèqm grecqîte de A.-F. Didot ) .
La traduction française de Dioilore de Sicile
par Mlot, Paris, i 834-1 S38, r» vol. în-ft", est bien
supérieure à celle de Terrasson ; mais le nouveau
traducteur a eu le tort de se laisser guider par
l'interprétation latine de Rhodoman, au lieu de
suivre le texte grec. Il en est résulté des erreurs
fort sint^ulières. Aussi doit-on préférer la traduc-
tion publiée par M. F. Hoefer ; Paris, 1846, in-8".
Cette dernière traduction est rigoureusement
fidèle ; les détails techniques relatifs aux sciences,
mal compris et mal exprimés par les interprètes
précédents , sont rendus avec autant d'exacti- .
tude qne de précision. Nous empruntons à la
préface de M. Hoefer plusieurs passages sur le
mérite de Diodore, sur la valeur des matériaux
qu'il a rassemblés, et sur le profit que Ihistoire
peut en tirer en les interprétant avec le secours
de la science moderne.
« Pendant la lecture, aussi variée qu'instnic-
tive, de la Bibliothèque historique ^ on est
frappé, dit-il, de la répétition de certaines idées
qu'on pourrait d'abord attribuer à la négligence
du narrateur. Mais, après un examen plus ap-
profondi, on ne tarde pas à reconnaître que ces
redites sont le résultat d'une conviction qui dé-
borde, pour ainsi dire, aux moindres occasions.
Ainsi, dans plusieurs endroits différents, Diodoro
répète quelquefois dans les mêmes termes , que
'( les grands hommes sont la ruine d'un État «.
C'est là son cxterum censeo^ Si l'on recueillait
247 DlODUtit.
les votes, on trouverait peut-être pour lui la nolence.
ro^orité des peuples. <« La guerre ent un jeu de
hasard », est une autre sentence reproduite
jusqu'à satiété. Aujourd'hui comme autrefois le
militaire la C4)nteste, Thomme d*État Tapprouvc ;
qui des deux a raison ? Les réflexions sur l'ia-
ter^ention de la Providence divine (icpovota ee(a)
dans les choses humaines , sur Tinstabilité de la
fortune, sur les devoirs religieux, sur la fai-
blesse de la nature humaine, sur les rapports
avec nos semblables , portent l'empreinte de la
iitorale la plus pure du christianisme. « Il vaut
mieux pardonner que punir; » cette maxime,
éminemment chrétienne, revient bien souvent
dans le cours de TouTrage. Si Diodore n'avait
pas été de cent ans plus ancien , on aurait po
le croire initié à la religion du Christ. Ce qu'il
y a d'incontestable , c'est qu'il connaissait la
religion du peuple juif, que les historiens grecs
et Humains nomment à peine, et pour lequel ils
semblent affecter le plus profond dédain. I^ J>i-
bliothèqtte {historique est une riche mine, qui
n'a été encore que m61iocrement exploitée. Ceux
qui s'occupent d'archéologie, de géographie et
d'ethnographie comparée, y trouveront des
documents précieux sur l'Egypte, l'Ethiopie,
l'Arabie, l'Inde, sur les habitants primitifs de
ribérie, de la Gaule, <les Iles de Corse, de
Sardaigne , de la Sidle. Mais le priucipal attrait
«le la Hibliothèqne de Diodore , c'est le riche
butin qu'elle fournit à lliistoirc «les sciences |»hy- I
siques et naturelles. Qu'il nous soit permis d'y \
insister, d'autant plus que r4.'tte partie des j
études historiques est encore, {mur ainsi dire, :
à rétit nidimentaire. La science des iK)isons et '
des médicaments est presque aussi ancienne j
<|ue l'astronomie. Lliomme à son origine sembh*. ■
avoir voulu connaître en même temps ce qui |
étdit le plus lofn de lui et ce qui le touchait de ;
plus près. C'est chez les Égyptiens qu'on trouve
les premiers vestiges de l'astronomie et di* la
médecine. Beaucoup de récits fabuleux admet-
tent une interprétation toute scientilique. C'est
cp qui est surtont vrai pour Hécate , Médée et
Circé. Dans les langues anciennes, les mots
donnent quelquefois la raison même des choses :
phannacum ( çdo^axov ) signifie tt»ut à la fuis
|>oisoQ et mc<licainent. C'est qu'en effet les mé-
dicaments pris à liautes doses agissent comme
<les poisons; et inversement, les iMiisons à
très-faibles doses constituent les meilleurs mé-
dicaments. Les matit^Tes qui sans doute jouaient
le plus grand nMe dans les S4irtilèges et dans les
enchantements, n'iégués panai les fableA, étaient
empruntées aux plantes de la famille des so-
Innées. Les fruits «hi 1«'S fi'uilles de la stramoine,
de la bella<lone , de la ju<quiaine, <le quelques
es|)ècesde 5o/aiJ//m, ^(lila It's vtTiUltlessirrets | scicii-ti's savantes «le nosii
dis Médées de lanliquitè et du mu\en ^ip*. U < m'abuNe, représentées |
y a surtout di>u\ elTets singulier:» que ce» ma- | l'antiquité, et par les aiW|iéC» «■
titres ne manquant presque jain.4i< de proiluire: i dans te moyen âge. Cert ifa
une aberration de la \virn • î i:::i- ;:iaii.le >oin- I |iaroles suivantes que Dèodsra sci
248
C'est préGâsément aossi ce qn'os iv>
marque chez Péliaa, soocombtnt iout la pu»-
sance de Médée : « D'abord fl Tildes igores de
dragons, et plus tard il tomba dans i
assoupissennent : » Tbémistode périt
Jason par le sang du taureau. Cette faitouca-
tion a été une pierre d'achoppement ponr tous
les commentateurs» qui se sont reAués à reou»-
naître au sang des propriétés TWnfuici, La
sang de bœuf, de porc, etc.» ne acrta pas
tous les jours d'aliments? 11 y a à cela une
épreuve qui tranche toutes Ici ^Mn^Ht^ :
pour que le sang de taureau, oonac ceW de
tout autre animal, devienne un pjiian et des
plus actifs, il faut qu'il soit non
à l'état de putréfaction. Cest du i
putréfié , c'est-à-dire un poisoB aqilifac, qne
les Athéniens donnaient à boire aax csadHMéa
à mort. 11 réMilte de Diodore et de nien-
pharmaque de Diosooride que
les poisons connus des anciens liaîfâf c
au règne oiiganique; c'étaient à la fioia ka §km
énergiques et les plus diflkilea à eootfaler en
médecine légale. Quiconque aborde tass être
suffîsaminent versé dans les sdeaeealai
ou la traduction des bistoiieus ancsoM, a'e
quelquefois à commettre les plut RF^vea <
Ainsi le mirage, décrit par Diodore . ««lAéte
l>endant des siècles regjsrdé cininnw hi omIb
fabuleux , jusqu'à ce que lionne le vil a
Ii4;ypte et l'expliqua scientifiqueuwL CiitiiM
mythes semblent, sous Tenveloppe
lenx, cacher des vérités
: exemple : « Les Argonautes
' violente tempête. Comme
i peraient de leur salut, Oiimce^
I vigateurs qui fût initié aui wae^m
I conjurer l'orage àe* vaux au\
; tlirace. Aussitôt le vent cessa:
i tombèrent sur les têtes des Dio
! étonnement de tout le monde , w —
l'abri des dangers par rinterrehuni i
vidence divine. » {Dèod.^Uw, IV.c 41.i
un temps orageux, où l'air « dw
cité, il n'est pai s de ▼<
sommet des pi n i « «■
la tête de ceiuiinte pn«
mieux conduire l'electiicilé ^«c • u-
comprends combien U tant être r I
ces sortes de nqipn ; Us a
qu'ils se pn^scntrtu a «a ■
Ums raiititiuilê et an «da bi
ph) niques étaient enst «^ Mm É
un |M>lit nombre d*l ,, ^i «
au deliors que sous ocs Ibvmca uwc»«
goriques. Le rimee de Plalon cl ka «
alchimistes en sont une pre«Tc é
3^ DIODORE
«B cdm du voile qui lï^ruMl U sdeoee ûtâ. ini-
ÔM «ri ?«in ihi prwlann- " C>st, fiitil, (m ttnt-
t^ÈÈÊm en 1» {Mtîâiaiirf' ttntiiri'lln ilii soleil que Jâ»
mU ptiliqiiii» |i«r riiumm**, «tlvjplr^ de la na-
1»«.arriml k mhn-r h m Mien' pi h la faire
i«firé*Éipiel^a»r l^^ litinii-n.* e^l la cau<ti? cîi^is
ip Ir* prriprMU* tins %w.<i ^ 1a laillfl Ci \vn
t de* Aniinam. J*a luimôrc cl l;t rtwïlmr
ém wldl iirodifliant k^â difrér«titc$i qiiaUti^ du
Ml;ilw fittdi^tt fufir l^ur flouc« rnHumcf^, k
Irio fertile Pi Tmu fècondjwiïe; rf'ulin Jt? solerl e-it
rMWtorteéi^ lâmtiirc. ^ ( fftftf., llv. ïl, du hi,)
n T • dtf c*« vérit^^s lyuf »ont senties pîua ti'it
CMUfiriftf^ î elles sont eoiiterapôraines lîc
L« <;«ll« que \çs peuples primitifs tmi
' 1 a cerXaÏDeMneat sa raison , non pas
» récïat lumineux de cet astre qui
' k jour dei t^^nèbrcs, mais surtout
9 ^uj 1 été uns doute reconnue de
I qnloDii'tût «mare aucun moyen
mr te d^on*tr*ïtMWïs sdenti-
âm milliers d'anoét^ (Diodora
Hi ^Rt rbrteT|irét^- dt' lémoi|»EageR ptu^
k)«qb ndt que la Jumière du soteil e^t la
du eoaleiim : mai^ c'est rlepub un sit^le
lll ptioe qœ Ton a trouvé la d^mons<ra-
illHii)u# de ce fait par la décomposition
^h Iraiilfv m nés couleurs prîmilî^i?* : li^s
^■p fi e<im paraissent jnune.t absorbeiil
^Êm Its aottr^s conlenni du Spectre sûliire,
•tei It jattnt ; les ou rps qui «ou* paraissent
toutes le^ autres couleur»,
^tailtfvrf, efc, l-^^s andens ^m valent cotnme
^ ifiif' 1^ rtiaio\ement îft^* dp?ï plumes d'oï-
*» r»! un f'fïH du soleil ; maÎ!* ils ne sîaTaii*nt
!■ fïimtTwtît trî pfTet ié«iul(<' naturHli>menl de
•'iwii ph^noui^nes de dilïraf tion que la pljy*
"^ ootw e\pNqufî aujourd'tiui. Les andens
à i'aclioTi diï ?nli>H le parfum des
téa mbH, La chimie rherclip aujourrt'kni à
H compte <fe cv fail. Les philosoptieJi
bnieiifie avaient éU conduir;^ à ad-
f tb^rjriiTuemeat qo'il existe dans l'arr un
lîicipr;(àa) qui eirtrelîent le feu et la respi-
: pendant dp.^ sr^Jes on l'a ckercJk* en
; maintenant t«>ut lif monde le œnnalt
, aïKp^l t>avoisîer a donné U nom
ît serait inutile de multrplîer les
. U nw «uflit d'avoir fait n^ssortir que
I Tériti^ scientifiques «nt é\ê connue.*
de tout teînp^ , et qu'elle.*! sout h5
' •orti- intu^ni'ntes à rintelh|ïenee m^nie
^>•^i \h qu'il faiit^ selon moi, cIut-
< d*«* mTRl^rei. « (t)
tU RiMiùihèqut hntortque^ on a pu-
Je oom de Dtoilorc de Sicile un re-
Le toi te gn^ nVn e%î^t*' \M^m\ ;
\ «pie le rardîiul Ik'ssarkm li^s avait
i ê^ ^tf en latin ver» H 70, Cetlo ver-
•^ pr*(#rr de ta trackicl, 4e Diodaré.
sion m sniiij&le p« non plui> e»»
a produit une liaduçLioû italiejiue,
uu, sur te latin de BeA^yirion, par OItaVio kr*
clkangBkî, ver» lfM*j. Correra Inséra cette trj-
dîîttiijn dans son isiorui Caîanese, imprimiH»
i'n 1639; et sur t ttalii^n d'Archangeto, Abra-
Imm Preifier mit ce^ lettres en laUp t eMm
r>*ifureut ainsi en l73A,ikiJis une coRectîon dV-
<.riraîns de Sicile^ et depuis dans les éditions do
Urodore. Ce ne R<,Tait point tn son pr^^re nom
c]uecet historien aurait écrit ce» é(jllîe*; elle»
^'annoncent comme ad nissées par les ï>énttleui a
ou le* citoyens de Calane k d'autre» villra, k
des liUîciers publics, k div erse:» personne*. Par
exemple il y en a ê^x d'une prêtresse de Cid-
res à Pttalarib d'AgriRente : ce tyran y eut nie*
D^édu courrons de CéTès, de ProAeq>jne»d*f:-
rinnyï et d'Apollon. Ce Bunt là tWidewnuent de
purs exercices de rhéteur, comme plusieurs an-
tres recïueila èpist«laire,s, et particulk^remenl celui
qui porte le nom de Plialarislui-Taême. La&uppo-
«îtîon de ceRSûixanlt>cînq pièces eiitâi manifei^te,
que iet élï leurs, qui les oui juin U'4 aux livres et
aux fragments de Diotlorep ont cm nfk^e^saire de
s'en excuser ; ih ne les ont reprùduiles que potir
qu'on n'eût aucune omission à leur reprocher;
et ti'est parle môme motif que nous ea faisons ici
mention. L'ouvia^e qu'elles accompagnent a un
tout autre caractère - il peut bien avoir été trop
louéffar Henri KLstienne et par d'aulrea savante;
tuais riiistructîon qnil renferme est précienâe.
Après le naufrafié presque uni vers cl des meilleures
livres historiques composés durant les quatre der »
imn siècles avant l'èrmulgaire, t;i compilation do
Diodore Sieiln, par cjcla skiiI qu'étîc subsiste, au
moins en partie, doit allirer Tattention de qui-
conque étudie sérieusement les annales anti*pu?s>
S'il est trop aîAê de nommer des historiens plus
habiles que lui, observateurs plus éclairés, plui
ék^gants écrivains, il faut fwjurlant avouer qu'au-
cnn de ceux qui l'ont précédé et qui aynt venus
jusqu'A uuus n'a rasscmbld autant de notions
diverses, enchaîné une aussi longue suite de
faits, embrassé d'aussi Tastes espaces de temps
et de lieu%. On peut sans lui n^duirc rtiîfttt^ra
ancienne en formules symétriques, la transfor-
mer en un lisiu de divinations, de fatalités et de
fîéneraliti^s ; mais un examen attentif et sévère
de ftCi- livres entrerait dans un phn d'études pu-
sîtjTes, qui tendrait à bien apprêt jer les témoi-
pa^es, à reconnaître les faits et à recueillir, au
profit fïe la morale publique et privée, les le-
çons rt^elles de rexpêricnce, [ Dagnou, dan«
VEnetfCtop, des G. du 31,^ avec de nombreuses
f .ijflMn, Iffflt^iont tvr Éêm hirtarteni ancifTii et §ur
inûdntii de Sicite f Mi't/i. «fo t'Jca4. 4ïej ImeripttttnÉ^
t, li^ p. 7b»î I. IV, p. ut ^û\L ûc Usrle*. - Hoirm^nf>,
Arxicon mblir^paphiciim, t. Il, p. «ï. - .S<<liq«-li, tihi,
du ta UttcrûtHre çrvcqHt^ l. IV.p. 77'M, ^ nejriv, ite
FQntikut hiâU^rinrum Ùindiiri, U^ii toêmolirr* dim \»
3&I
DIODORE
* DiODOftB d'Adramyttium, rhéteur grec
et philosophe académique, vivait dans le premier
siècle aTant Tère chrétienne. Il entra au service
de BAithridate, qui lui confia le commandement
d'une armée. Pour plaire à ce prince, il fit mas-
sacrer tous les sénateurs de sa ville natale. Il
Alt puni de ce crime après la mort de Mithridate.
Accusé par ses concitoyens et désespérant de
se justifier, il se tua.
Straboo, XIII.
* DiODORB efe Sorcfes, soniominé /e jeune ( 1 ),
poète épigrammatique grec, Ti? ait daaa 11 pre-
mière moitié du premier siècle de l'ère chrétieQiie.
Il ne nous reste de lui que quelques épigramroet,
insérées par Philippe do Thessalonique dans sa
collection. Plusieurs écrivains Tout confondu
avec Diodore de Tarse, et d'autres, parmi lesquels
on remarque Roiske, attribuent à ce dernier les
poésies de Diodore de Sanlos. Schneider n'est
point de cet avift, et il distingue parfaitement
les compositions de ces deux écrivains.
F.-MOSTVAL.
Strabon, XIII. — Brnnrk, ^nalect., I. Il, p. itT. —
Schiieltlrr, /i» jéiial., p. IS. — ReUike, jéntholoç.
* DiouoRE, médecin grec, vivait proha-
blement vers le premier siècle de l'ère chré-
tienne. Pline parle de lui. (Test peut-être le
même Diodore que Galien mentionne comme np*
|)arienant à la secte des empiriques, et dont il
rite quelques formules médicales.
Vïiac, Hist. Nat., XXiX. 89. - Gaiira, De Method.
Med. ; De Compoi. Meiiieam. sec. locos.
* DIODORB d* Alexandrie , surnommé Vale-
rius PoUion, critique grec, vivait dans le
deuxième siècle de Tère chrétienne. Il était fiU
de Pollion et disciple de Téléclès. D*après Suidas
et Kudocia , il composa deux ouvrages, savoir :
'IC^iYT^ç Tôv Cvr^ou(Uv(fi>v Kopà Toï; i' ^i^rofaiv ; —
*AtxixVi Ukxç. 11 vivait du temps de l'empereur
Adrien; c'est peut-être le même que le Théo-
dore qui est mentionné par Athénée comme au-
teur des 'AfTixal YXûaaai.
Suldat, aa mot lIoXicDV.
* DioDORETRTPB03i,tbéologiengrfc, vivait
Ters l'an 278 de Tère chrétienne. Saint Êpiphanc
parle de lui comme d'un homme de bien et d'une
admirable piété. Il était prêtre du village de Dio-
doris, et ami de Tévêque Archélaùs. Quand Mâ-
nes vint se réfugier dans sa demeure, il le reçut
d*abord amicalement; mais bientôt, informé par
une lettre d'Archélaiis des erreurs de cet hén»-
tique, il engagea avec lui une discussion dont il
sortit, dit-on, victorieux. On trouve dans .Stirrate
(éd. de Valois) une lettre d'Archélausà Diodon*.
Salot ^plpbaoe. De Mené, ac S*ond., to. — PhuUai.
BM, eod., SS.
(1) On lai donne ce tamom pour le dbtteimer dr Oio.
dorp Zonas ( Aiô^ùipo; Z(dv&; ),n« anul i Sardes, et de
la nene ramille. lequel «e fit rrmarqoer dans la f oerre
eontre Mlthrtdale. Qoelques-ann des ephtramioes reroeil-
liet par Philippe apparUennent i ce ntodiKe, d'a«tre«
«ont probablement l'oarrafte de INodori* de Tarae ; mau
tl ett a peo pr«s lapoulble de faire ta part de diacan
dea trois anteon.
* MODesB (Saint), mirtyrité m
se trouva au nombre des dirélim qri
assemMét intour do tombew de Htat
the et de sainte Dtrie, ntoé dane om
la voie au Sel, prè de Rome. L'
rien ayant appris cette rénnioB it
de la grotte ; tous ceux qui étaioiÉ
rieur périrent de faim ou éloiilite. L«
de ces martyTsfurcnt recueilliet
Rome le 17 janvier 88A, par oidra
Etienne VI. Les martyroloîpes r*(
comment les vestiget de tant de pieox
ont pu être conservés ou retraav^ m
six cent vingt-neuf ans ; néanmoins, siiift
et ses compagnons sont liooorét le IS
Barontaa, jinmmieê. - Don EalMrt. Jttm '
4S0. — TUleoMBl. MewHàreâ pemr fï
H me, IV. 7dt. - BsOMi riaéta
Glraad, BibtMkè^m mtréê»
DIODORB d'Antl^elu^
que, vivait dans la demièn p
siècle de l'ère chrétienne. 11
famille noble. Prêtre et ard
il s'efforça d'iolroduire
parmi les moines, et éuivn i
qui témoignaient de
Quand Mdetius, évêqne d^Anti
en exil sous le règne de
dore eut aussi à sooflHr
il n'en resta pas moins Bdèîa k U
lique, et souvent il prêcha i
qui avoisinent Antioche. En 3«b.
prit possession de son égjliie,
miers actes ftit de donner Vé m
Dioiiore. Cehii-n a
Constantinople , 7 ■
de Laodioée, la wnacdP ««am
rient. On ignore la date d« ■■ m
dû précéder 3M, pnft i« ^
Ptialereus, son toeeeto
assister à un oonâle de \y
était un homme d*nn grava ■■««ra
ques-uns de tes éerilt m pn
parfaitement o doxca. Il
les idées «me SOI ■*«
tonus. 1 tins.<
pureté et h mxm oo wam kn
Diodorea fsamçmà
vrages; ils «um tooa |Hn— . .
moins dans Fori^nai. car fl
on, plusieurs trâdi i
sédotts les titres oy la
ouvrages ; savoir : K»c« ■uavapa
vresetciaquante-ncoTchii si
des doctrines de
logups et hérétiqQet,ei
en svriauue; on
r I ila w«
Oqv e o I
I MatvmUS «t AriC^i ■ ; ^ c
lenrs idoles : peat-«ai« le mkmm
est désigné par saint lérêmi aa» m
« KcT3 n>T»no; npi IsaO «ri laA*; »
au
^ xm¥ xp^viâv { Clironiquc r^rÊssant les e r-
tittr» duttOOtogiques d EiJHèbie } ; — Ih pi t^û elc
IM( êm T^udi f cUriK^ œatT« ii?â aHena on les
i^Boniaifty c^ttiPn, «1it-oa, enclore i^ i^xHa<|ne;
nnpfi ^ pfo|io«ilîonâ t^rnér&tret et BeûUnt
; • — llïpt xfA '^T^Wimi fff«i^î : cet
Cet h^ Bill Ionien dont )>arle Pline dânà
MliiBirw SViiiirrUÉ^ 11, 2D; — lit pi npo-
««(cc« «ur b Prtmdcfu:» : existe, dit«nti, enooi^
m ifrtaqoe; — Ilf*à4 Ey?pdw&i' çilikrîj^ûv, en
^feV ivm; ptkotiy« eu émmti quelipiea «k-
» élfipé contre ïis a(ïolllmiiî*te& :
Hl^paaits du premier [hre o^t été
pÊt Leontîn^, Cet ouvrage, dont il fixl^ïa
«nre mt tr^w-Xiau sjriâqiie, est c«;lui qaî a
iBpiiioMlrflKii^â fture n^^rder LJiodorc comine
liftliifUi t y% ntêîjamm ta effet le citaient à
ri9f«l éi leur* i«»erlKiii«, et «aint Cyrille Ta
iHrilÉ; tia eoronientaire fiur la pluimit des
Imte 4ii VlnijL d du ^ouTeau Testaiiit^ût : c*é-
^ wn de 9fft prÉidpiiii ouvrages ; Icj» (écrivains
iff^K I liiPii It dtort souvent, et il ï\i\m en
«l»^ti*4iKmiîiremi TraiçmenU. Diotïort^ reje*
Mr«S|^bilian ollégm^qued^ Saintes Ecriiureâ
tfÉlb^vlau tciii littéral.
■MMtH» juriaçïSQ&utte byïâQtin, du ein-
•ikle. Il Alt ua d«& commUsaires charges
f1éùii:ii# Ïrf^j.eiiiif*,eii43j, de réi%erîe Code
Drjd, i'n 420, neuf cO(iifni«iKaires
dû mLirpiendfe riiiivr<' itit^litî^e |iar
f^|«TïHf; kpor travail éUit divisé en deux
pB«, lim* roneeTDAnI rbistoira K^oérmle de
iJ^p^ot), TaotiT formant un C4vrp!» de lois
9^\m. H AiA a cette é{)oque on prujt'ùit t^du-
. «f foQ n^cutatt fien. Théo<1o«e motliJia ^u
i%ifi'3 borDJi â la rédaclioa d'un code sfttkual
b* fiiostitatîons iïop^riaN^is, Sokte oim-
jfctfîin i**c|ue|i [rtodore, ret;tireid
êê mTaiiler ii Ja réalisation du projet
; ii4kv»ent d i!H)o«er da os un ord f e eh rc j-
feiCOlliilJUilion^ oui fragrnents^ âi- enan-
m mime t^^fnp» qu'ils élaient aulniî&i^
«Ê fftij élait surabondant, à ^ub^Uluer
fim dair à celui qui Iktif paraîtrait
flSio il ôïtriger c« qnils jufjieraieni
La c4Mi&tîtutlon qui rend compte djs
^ fa ciirumt^j^ion cite comme } ayant
cmn^eré hmi des potmiiis^sairie* j cm
pêf> DkNlorï^ Celui -ci Tut Ciimt^
ij rt niAllne dei ardûtes (matfisUr jro ^
l \\ H.
K cfe F/irte, grammaini-n grec,
4fo^9t loccîtaifie. 11 ^si mi'ntionné par
DÏODÔTE $^4
Athénée comme aulcnr des mûiMi€$ iifiHque^
( rX^aai 'iTd^miï! ) et d'un ouvrage sur Lyco-
phn>n (ïlpà; Ai^^oçpQva). C'e.^^t vpaiseroblaLle-
ment le mi?me que le [liodore cité en deox au-
tres |ïaRsa;^**s dVAlhén<ie, et peut-iêlr© au^ 1«
même que Le ^t-amTnariien dont parle Ens^tathA
comme d'on nisciple d'Aristophane de By^aocii,
DanttF àf Xinoi^iuProL aé mm^îL âUutnêe, XI, Xl¥,
' DiooaRR dWsçalQn , grammairien grec»
sur I*'i]iiel on ne possède aucun délai L II eofn-
|ïoj*a, d'après Atliét^ée, «n ouTrage »ur le pocta
Anliphane^ \ \U'^ 'AvTifâvfm; %aX tïjx tîà^à ypIc
Onconttalt encore plusictirs Djodoke ; iaroir :
DionoaE de Crolone , phiîosopUe pythai^oriden,
cité par Jamblîquo I Vila i^i^lAraf., 35; — Dio-
noafl d'aide , auteur d'élues , au tf^morjTDa^Q
de Hâftiieoius {Hmt.^ 15), qui nipj^»orte d'aprè»
Lui riiistoire de DapLiné; — Diominr. d'Èphèâf^
meiKloimiVpar Diogèoe Laeite { Vlll, 70 ) conmm
rauteur d'un ouvrage «ur la vie et la philosophii*
d'Anaxiiuandre ^ — DionoRE de Priènr^ cité
comme ayant éci it sur l'agriculture par Varron,
De it€ Rtiâtiffi; par ColumeLle, 1, I, et par Pline,
Hisi. mt., XV, XVIÏ; — DiûDOftt: dt Syra-
cuse , mentionné par Pline ( Hi$t, ?lai,, lU, V j
comme autorité à consulter mr la géographie;
— DioDOHE j arlî$te gjrtc, auteur d'une statuette
représentant un suti/re endormi , sur lâqudl»
Platon a fait une épigirarome insérée danâ {\An-
ihotorjie grecque. L'Idée conteime dans cetti
épigramme a été appliquée par Pline à un ou*
vpage semblable de Stratonicus,
Fatiriclui , Btàiivlhfm Grdtpa. - Smith, IHeiivMar§
(f QTte% and HmAan ttivi/raphif.
' DiODOTB ( ât^5«fT(>4 ), orateur athénien,
fils d'Kucrate, viiait vers 430 avant J.-C* Il
n'est c^nnu que par une seule aciion ; mais cette
action ntérila da sauter à jamais mn nom ds
Toubli. En 427, If^ Athéniens ddibérferent iur
le sort des Mytilénieus, qui, aprèa s*èlre révoltés^
àvaii'Jrt été forcés de se rendre à discrétion à
l'amiral Padièî^, Un décret, v igoureuBemcnt ap-
puyé par Ctéon, ordonna de tuer tous les d'
loyeuîv adultes et de réduire les autres ( fem-
mes et enfants) en e&clava|»e. Ce décret fut
iinmédialement transmis à Piji*t»è4, Les Atliéoiena,
qrii f^ar entraînement commirent plus d'une fols
des actions oïlieiiâes , étaient naturellement bu-
iniï]m el i-iUiéreux ; ik nilliH^birent (tendant 1«
rmît h l'ai rocité d'une pareille mesure, et remî-
ptmt en dîs<:Hfl#,ion la déclsT^ui de Ifi veilb:. Ciôon
^e prononça emx>re pogr uni^ séverilé inexorable;
Dio^lote prit en main la c^use de rbumanité iÀ
de laclémfn&*. Sua di*courii, tel que noujft Ta
transmiî^ Tliucydtile en rarrangeànt sons douta,
q»iant aux paroles, maiit i<n en rop servant les
prîncîpalej* pensées, ne l^ait pa.'> luoiu* d'hon-
neur à son talent d'orateur qii'à son Caractère
dliorume. Le d^ret envoyé vingt-quatre bearet
356 DIODOTË
plus Mt à Pachès fut rapports , et une galère
partit aussitôt pour transmettre ce contre-ordre
à Tamiral. Il était à craindre qa*elle n*arri¥ât
pas à temps. Les matelots, excités par l*espoir
d*une forte riH^oinpense, naviguèrent avec une
rapidité extraordinaire , ne mangeant que du
pain trempé dans du vin, pour ne i)as perdre le
temps en apprêtant leurs repas, et se relayant
pendant la nuit [lour ramer continuellement. Ils
arrivèrent au moment oii Pachès , après avoir
pris connaissance <lu décret, allait Texécuter. Les
généreux efforts de Diodote ne restèrent pas
stériles, et les Mytiléniens furent sauvés.
Thucydide, III, 56 50.
* DIODOTE 1*^ , roi de Bactriane, vivait vers
250 avant J.-C, Il fut le fondateur de la monar-
chie grrrque de Bactriane, qui subsista environ
cent-(in(|uanle ans. Ce prince, aussi Wen que
son succ4îsseiir, est appelé par Justin Thvodofe;
mais la ft>rme Diodote, employa par Stratwn
et probabletnent aussi |>ar Trogue-Pompée, «'st
confimiiHî par une médaille d'argent , la seule
qu'on ait de ce prince, qui se trouve au Musée
de Paris. La <late de l'avènement de Dio«lote et
la manière dont il établit son ix>uvoir sont égale-
ment incertaines. Il commença sans doute par
Wre satrA|)e ou gouverneur de cette province
pour les rois de Syrie; puis, voyant son souve-
rain engagé dans des guerres lointaines, il se
déclara indé|M'ndant. L'éloignement de la lîac-
triane et la révolte des Parthes ne permirent
pas aux monarques syriens de ramener Diodote
à l'obéissance. Qnelques aimées plus tard, Se-
leucus Callinicus, au moment d'entreprendre une
cxpèlition contre l«*s Parthes, semble avoir fait
allianc-e avec Dio<lote, qu'il reconnut sans tloute
k cette occasion comme souverain indèpt^idant.
Le dernier mourut probablement vers le temps
même de cette expé<lition.
La chronologie du fondateur de la dynastie
grecque de Bactriane est fort obscure. Sa n^-
volt*', d'après Strabon et Justin, précétla celle
d'Arsace en Partliie, et peut se rapporter à la
dernière partie du règne d'Antiochus (261-24G).
On la place ordinairement à la date de 2â0 , mais
sans aucune raison décisive.
JoxUn. XI.I, 4. — Straboo, XI. - Bayer, Uistoria rt-
çni (inecorum Baetriani; Salnt-PHeraboarR, 1T3S,
In-i*. - LaiAen, Zur fietckiehte der CrieekUeknt tmd
IndO'Sk^tàiseken Kôniçê in ttaktfUm Buod. 183t. -
Droyscn, HtUenismuty H. p. 8S&. 4», TGO. — >%'ilMo,
.4rlana 4f^tiquai Londres, 194| , Id-4*. - Raonl-Ro-
cbette, Jùumal de» SavanU, oct. tsss.
♦ DIODOTE II, roi de Bactriane, fils et suc-
cesseur du précéilent, \ivait ver* 24o avant J.-C.
Justin Tappt^lle Théodote ainsi que son j>ère.
Selon le même auteur, il abandonna la |H)litique
de son père, et conclut avec Tiridate, roi de Par-
thic, un traité par lequel il se joignit à lui contre
SeliMicus Callinicus. 1^ défaite complète <ln roi
de S) rie assun probablenit'nt l'indépendance de
la l^u'triane aussi bim que celle de la Parthie;
mais nous ne savons rien de plus de Diodote.
— DIOGËNE
Le comineiioflaient de soo rè
ment de 240 avant J.-C.
JmtUi. XLI. 4. > WIkoD. jtriana
* DIODOTE, philosophe sîo
avant J.-C. Il était, dès l'année
l'un des maîtres de Cicéron, et di
il n'eut d'autre habitation que
romain. 11 lui enseignait la dia
quelle il était particulièrement ^
la doctrine morale d'Antiorhus <
dire cette tentative de coociliati
mie et un stoïcisme dégénéra»,
il continuait encore ses études,
si<]ue et donnait mente des leto
i
CIcëroo, Brutmt, <£ M; Tuêc , V. ;
et paiilra.
* DIODOTE d Erythrée, hi<
demande d'Eiimène, l'un des |
ces généraux
Soldau sons AiexftDdrv, et roti a;
il écrivit un récit détaillé des
conquérant macédonien. Cet ou^
|>ar Athénée ( Dfipnosophistes
point arrivé jusqu'à nous.
Sevin, Recherche» »Hr U rie et /<f
dan« les Mémoire» de FÂcademt*
t XIX, p. 90.
* DIODOTE </e Kicùmedie,
d une époque inconnue. 11 fit ai
nodote une statue d'Hercule; el
Rome an seizième siècle.
<:iarac. (UttaUtçue des artistes de t
* DIODOTR , srulpt(*ur grcr ,
faine. Il exécuta une stiitne de
éti* aussi attribuée à Aioninilt\
Stnboùf Ceoçruphte, : \\. - \\t
VI, s».
DIODOTE, mé Utin grw, viv
menceinent de l'ère chrétienne.
iiist, yat,, l'appelle Dijdotut
peut-être fiiut-il lire Déodotm
Diodote et Pétrone lenicBt alor
diflërents. Diodote avait eompo»
la botanique.
Fàbrtclw. BMUdkeem Crmtm,
Dioefe-HE (Aïoytvr^), nom
sieun Grecs célèbres que %oîci,
chronologique :
DIOGKXB (TApoihmie, pbi
L'époqoe précise «le sa i
mort sont reUées
de TennemaHi,
U florissait verb re-
vers l'an 472 a I
fut la Tille d'ApuM
SiseMi), l'iiae
sur lescMes ocddentalea du Fuw
port de DiofsènedeLaerte, 9 1
naximènedc Milrt, ci c'est aiw
parmi les pfailosopiMS inoifi.
gène d'ApoUoBie tM t'éCahbr à
précéda Ana^agore ci ArcMaia
DIOGEKE
S$t
e Socnte. n y subit des persécutions
■r la caste sacerdotale, et au rapport de
I Laerte sa Tiey coorut même des dan-
;iiore s*il composa plusieurs ouvrages,
de CUide, philosophe néoplatonicien,
▼ers le milieu du sixième siècle de
ioine, et auteur de savants commen-
U philosophie d*Aristote, avait connu
Diogène intitulé : Ilepl fùau»K (De la
dont il nous a conservé trois frag-
A Texerople des philosophes ioniens
Ht précédé, Diogène d'Apollonie se
ibième de Torigine et de la formation
!; et voici, d'après les témoignages
ristote, de Diogène de Laerte, de Ci-
Motarque, de Simplicius et d'Eusèbe,
insistait sa doctrine. Elle a d'abord
nmun avec celles de Thaïes , de Phé-
iHéraclite, qu'elle pose comme prin-
rateur de toutes choses un élément
ais, indépendamment de ce rapport
ressemblance qui existe entre la cos-
ie Diogène et celle des philosophes
i, tels qu'Heraclite, Phérécyde et Tha-
imis un principe unique des choses,
t cosmogonie soutient un rapport tout
similitude avec la cosmogonie d'A-
CB ce sens que l'air y est posé comme
BS corps simples et comme élément
. A l'exemple d'Anaximène, son mal-
le semble avoir été conduit à l'adop-
fJDdpe par l'analogie que voici : La vie
faut son principe dans l'Ame, et i'àme,
Me comme pour Anaximènc, étant le
ll<4-dire Tair, tous deux en concluent
loit être également le principe de la
lelle. De là, dans la doctrine de Dio-
sorte de déification de cet élëmeut.
loac pour Diogène une sorte d*àme
l et de même que Tàme humame a
ee et la pensée, de même aussi ta
d la pensée doivent appartenir à Tàme
, L'air, en tant que l'ànie du monde,
IW les attributs divins, à savoir la
i puissance, la science, Téternité. En
na intelligence et de sa puissance,
ttnpréme est regardé par Diogène
) comme l'auteur de l'onlre et de
§ri te manifestent dans tous les phé-
b rmivers. A titre d'être par excel-
Mftiètre toutes choses, et il u est rien
mdft de son essence. L'air remplit
ll.COtmogonie de Diogène le même
||i,4ans celle de Thaïes et le feu dans
^Jlte : il est le princi|)e matériel des
Bjradnit les mondes. Mais comment
^ jkbÊfAameni comme chez Anaxi-
"on et raréfaction, avec c e:te
que chez Anaximène cette
^•■1 firsffnmU et leur tcxtr, l'Histoire
)M, publiée par l'auteur de cet
Cl cl>Ér.. — T. XIV.
wïjdejoaalïon et cette raréfactiûn Ait rélémeot
génër^ear avaix^t lieu en vertu de.s lois fatairs
(lu mouvemciît, tandis que ciiejE Diogène e»%
modifications m produisi^t sous Teinpire d une
sorte de cause providentielle ^ c'cst'à'rlire sous
rimpulsïoa d'une volonté ioteUïgente et puissante,
inhérente au principe génërateiir lui-mûme, qui
cumïile ahiiî lu doiible fonction de cause maié-
rieile el de causée eflteienle, La condensation de
l'air produit Teau ; un degré supérieur de con-
dens:itioQ produit là terre; d'autre part» la raré-
fiielbu de l'air produit le feu> A leur tour, le
feu, l'eau, la terre, produisent tout le reste* l'out
s'opère dune, en deraière anatysej par la coiiden-
jialbn et U raréfaction de réJ^inveot générateur-
Mais lia même que tout vient de l'air par voio
de condensalion ou de raréfaction , de même
aussi, par voie de raréfaclion et du condensa-
tion, tout y retourne \ de telle sorte qiie^ commis
le dit Diogène d'ApoUonie dans Dfogéne de
Laerte, rien ne vient du néant et rien n*y rentre.
Au sem de cette série indéfinie de tfansftirraEi-
lions, qui couverlissent IVlément générateur^ l.i
fiyb^tance primordiale qui subit cette série de
m oditications constitue un lout qui est et demeure
inHui, tandis que te caraclh*e défini s'attache
auTt formes variables cl transïtoires de la suc-
a^ision desquelles» résultent le^ phénomènes de
c« monde. Le pomt de départ de la cosmogonie
de Dîogènc étant ainsi déterminé, quel g sont les
développements de cette rosmogonie? Lorsque,
par r effet de la ooodensûtion ei de la raréfaction,
quT sont elles-mêmes un résultat du mouyemiint,
rjiir, substance primofiîiîilç, fiff fut converti in
eau, en terre et en feu, le mouvement continuant
à agir sur ces divers corps, transformation de
l'élément primitif, leur densité relative détermina
la place que prit chacun d'eux dans l'ensemble
des choses. Les molécules de terre et d'eau oc-
cupèrent la partie inférieure , les molécules d'air
et de feu les plages supérieures; en d'autres
termes, les corps les plus lourds constituèrent,
par leur assemblage, la terre et Teau, les plus
légers gagnèrent les régions célestes , et de leur
agrégation résultèrent les astres et le soleil. Les
choses étant ainsi distrilyuées, leur ensemble
renferme en son sein une multitude de variétés,
dont chacune trouve sa rai.son d'être dans quel-
que qualité de l'être primitif. En d'autres ter-
mes, Pair, sul)stance primordiale et génératrice ,
possé<lant, suivant les temps et les lieux, des
propriétés différentes, et n'étant ni constam-
ment ni partout égal à lui-même quant au dé-
Sré de chaleur, d^umiditc et de mouvement,
il en résulte, en un nombre indéfini , autant de
différences analogues dans les êtres auxquels il
donne lieu , différences qui n'affectent pas seule-
ment les phénomènes corporels, mais encore les
phénomènes intimes et intellectuels ; car , ainsi
qu'il a été dit plus haut , l'air dans la cosmogonie
de Diogène n'est pas seulement sul)stance maté-
rielle, mais encore substance intelligente. C'est
9
DIOGRNE
c des diverses qualités de l'air que résultent
dif crsités, tant externes qu'internes, qui do-
nainent la distinction des espèces et des indi-
lUs; car, en tant que substance matérielle,
ir est le principe des corps , et, en tant que
bstance intelligente, il est le principe des âmes
, de la pensée. Tel est dans son ensemble, au-
jit qu*il est possible de la reconstituer aujour-
'hui, la doctrine de Diogènc d'ApolIonie. Grâce
1 SimpUcius, à qui nous sommes redevables de
plusieurs fragments de ce philosophe, cette doc-
trine n*a pas péri tout entière. Dépourvue d'o-
riginalité, du moins en ce qui concerne le principe
qu*elle pose comme fondamental, puisque ce prin-
cipe avait été adopté déjà par un autre Ionien, clk
constitue un savant développement du système
d'Anaximène. C. Mallkt.
Diogène de Laerte, Biographie drs Philosophes célè-
bres. — Aristntc, De (àenerat. etCorrupt., Ilr. I, rh. fi. et
Metaph., Ilv. I, rh S.- Océron. I)e Satura ùeorui», I. il.
— SlmpliriiM, CommerU. in Ârittot. — Eusetoe, l'rsrpa-
ratio evançeilea, — Plularqur, De Plaeitis Philosoph^h-
rwm, IV. I. - C Mallrl, Histoire de la Philosophie io-
nienne.
DIOGÈ5E de Sinope, philosophe gri'c de
l'école C} nique, naquit la quatrième annê«' de la
\)Q* olympiade (413 av. J.-C. ), à Sinope, ville de
l'Asie Mineure,et mourut à Corinthe,le mémo jour,
dit-on, qu'Alexandre le Grand , dans la première
année de la 114* olympiade ,323 ans av. J.-C. ).
Le père de Diogène s'appelait Icèsius : il était
préposé au trésor public de Corinthe. Poursuivi
pour le crime de malversation ou de fausse mon-
naie, il fut chassé de la ville , ou prévint p.ir un
e\il volontaire la condamnation qui le mena-
çait. Diogène, qui avait«trem|)é dans le crime de
son père, s'enfuit aussi de Corinthe. Rejeté de
sa patrie, il commença l'apprentissage de cette
▼ic rude, errante , au jour le jour, qu'il devait il-
lustrer. Il se rendit ik Atliènes, ou il se lit admettn> à
l'école d'Antisthène, qui enseignait au Cynosar^e
une morale dont b rigidité lui attirait peu d'au-
diteurs. Antistliène voulut le renvoyer, le prenant
pour un de ce; délicats qui Tenaient s'amuser de
M nidesse ; il le menaça même d'un l)Âton :
n Frappe, dit Diogène , tu ne trouTeras pas de
bAton assez dur |K>ur mVmpécher de venir
écouter tes leçons. » Dès lors il fut le disciple
assidu d'Antisthène, et le plus zélé propagateur de
cette doctrine qui avait n*çu le nom de cynh/ur,
autant du lieu où Antisthène tenait t'role qui* de
la manière de vivre qu'il enseignait et prati<iuait
4oat à la fois. L'école de Diogène fut la placi' pu-
blique, les carrefours , les gymnases , les portiques
des temples, partout où se réunissait le peuple.
Pendant que Speusippe, qui dirigeait l'Acatlemie,
se penlait en subtilités sur la tliéorie des idées
et des nombres de Platon, Diogène, méprisant à
l'excès tonte spéculation , enseignait par son
exempte, par quelques préceptes fortement ex-
primés , par sei railleries même et ses sarcas-
ii>e», à vivre une vie indépendante, exempte de
désire et de soucis, à opposer le courage à la for-
tune, la nature aux lois, aux eoBVomttsct «
préjugés du monde , et 11 nliOB ans pMtiH
La simplicité de sa vie était podée jaM|o'Sn4i
nier excès. II supportait patiemment le froid
le chaud, marchant l'hiver pieds not urla neig
et en été demeorant assis au soleil aur wn iil
brûlant. 11 passait la jonmée sons le portîqi
de Jupiter, la nuit dans un toonno, allail li
bille de haillons, une besace aa dos, oo il i»
tait quelques aliments grossiers» chn à te $ftm
rosité des passants, s'arrêlait quand fl était te)
gué, mangeait quand il avait faim, tenrait q«ai
il avait soif, dans une mauvaise éewile de boi
et la causait un k)eau jour en Toyaat on caCti
boire dans le creux de sa main ; donnait CBvrio|i|
dans son manteau, et faisait profesaon de vit i
selon la nature. Diogène de Laerte, looioan
curieux des anecdotes et des aventures tes noii
dignes d'être racontées, n'en a JanMte Ht ani
prodigue que dans sa vie de Diogène te Cynéqu
Il nous le montre poursuivant, raillant , niofd«
tout le monde , se moquant des demaigofnes c
claves du peuple , et du |)eu|)le esetave deaes pi
sions, méprisant la gloire et U noblriw eomu
les imrures du vice, nVpargnant pas mèÊUt k
magistrats et les ministres des dieux , lounui
en ridicule les devins, les interprètes des sonp
<'t 1rs augures, se jouant des mystères et de cm
qui s'y faisaient initier, jetant on eoa
dans r(>coli* de Platon,qui avait défini 11 r • •
animal à deux pieds bans plumes >, afao Mtr
les disciples eflëminés d'Aristippe^ ■«
la négation du mouvement des H
mettant à marcher, demandant à
discourait des phénomènes œlestr».
de temps il était revenu do ciel,
lanterne en pl**in jour, et disant qu*ii
homme. On n'en finirait pas s*Û t
toutes ces hi5tnriettes , tous ces aaami
fois bouffons, le plus souvent
siers, que Diogène de Laerte a
conservés , et au milien desqnete se Ira
l>enlus quelques préceptes d'une saine m
quel<]ues paroles vraiment di^ies d'une pf
phie issue de Socrate et qui n'a pas deges
maître.
Quelqu'un se plaignait dev; ki
de la vie. n Le malheur, dit-ii, n pas «
mais de mal vivre. > il disait que r
des choses bonnéteset ne 1rs i imi»
semblent aux inslnnnente de UMflqnr,
ni ooie ni sentiment. Voyant un jour ■
déréglé dans ses mœurs qui aceotdait u
•> N'as-tu pas honte , dit-il, de savui
les sons d'un moreeno de bois, H «
voir aororder ton toe arec les dev
vie? ■• Pourquoi vivre quand on ne s'
pasdetivre bien? Il npiuiMt lesl
demandent aux dieux tes dwses «ni
sent être des biens, an Heu de d
qui sont des biens rMs. ■ p
manda-t-on, tirrs-tu de •m ^^a
s CB
C
I
ei
S6t DIOGÊNE
Qmid i s'y en aurait pas d'autre , dit-il » elle
M <|iie je suis préparé à tout érénement. » Il
ippetaH les hommes vertueux les images des
im
» «Tait à Athènes une sorte de popula-
rité. Les Attiéoiens aimaient la ro&le franchise de
m caractère, et se plaisaient à ses rudes sail-
Met. Attsai écrivait-il à Craterus, riche macédo-
aieB, qai le priait de se rendre auprès de lai,
^H ainiaft mien manger du sel à Athènes que
ée se traa? er aux riches festins de Craterus. Ce-
I s'éloignait quelquefois d'Athènes. C'est
de Lacédémone à Atliènes qu'il di-
aH ifil allait de l'appartement des hommes à
eéâ des femmes. On raconte qu'il porta les ar-
Bcs à Ctiéronée; on dit même qu'il fut pris et
wiitèé p«r Philippe, qui eut lieu d'admirer la
kr I' ige. lIserendaitàÉgine,
Itnifiir tin pirater & emparèrent du Yaissoau sur
Imfmà il f^t monté. Diogène fut conduit en
CMid wmdu à l>nran. Comme le crienr de-
«aMlMfii'Il ta % fut faire : « Commander à des
^Êmmm «i r^mlU-il. Un Corinthien du nom de
IMtâi ractkct^L, in conduisit à Corinthe, et ayant
tm^ mÊ hm^s opiidon de son caractère , lui
««aâ réitiillOB de «es enfants et bientôt la di-
faillie de ii maitôn. Diogène l'avait bien dit. 11
itel ^mÈÊMmamt le maître , Xéniade lui obéis-
WÊH npilalt fwrtout qu'un bon génie était en-
^neidf ^e les exercices du corps, en le for-
t ■< tu occopant Timagination, facilitent la
de la teitu , Dioi;ène apprenait aux
I 4e liéniadeà monter à cheval, à tirer de
' 1^ à fnniii^ la fronde, et à lancer le javelot : il
k?tk#iiÉi a la chassa", lesastrcif^nait à des tra-
Mm\ tt'wUtr, Ji^ aec4Hitiirnait à la sobricHé et à
I lUrmp^miïfp , les f.iisait marcher avec lui la
Mr na«i7< W |Nrdi niJ.'^, et habillés de vêtements
ri , il ni? iî<^*Uini*ait pas pour cela l'éduca-
f Iror i*ipril ; il appelait l'instruction la
' 40% Jitioe* pens , la consolation des
d*^ U ritlïes!»e <les |>auvres et l'omenient
Bbe». Jl kur faisait apprendre par cœur
ipoenti» ée» poètes et des meilleurs écri-
srftkit, dit-on, à un haut de-gré le
ïÈtpetma^jn^ci savait s'attacher et re-
ic|«)iij c«ti\ qui, attirés par sa répu-
nl le trfïuver. 11 passait l'hiver à
i«| [^ a Uorinthe. C'est dans cette der-
f i|u1l reçut la visite d'Alexandre le
\f^ it pn*pa rail alors a son expédition en
*Qte vrux-tude n)oi? » lui demanda le roi
-^ - Que tu t'écartes un peu de
rendît le philosophe. Juvéual
ripp«lafit cette fameuse entrevue ;
« eomprit, qxiand il vit ce grand citoyen
i ^ combien un mortel sans dé-
I benreu^ que celui qui souhaite la
k dti tmwde entier :
■ llriHâpr, tetti guam rldtt tn llli
nu euptnf, qi^Uà qui tâlum »jN pn^cer^'t ortxfivi.
Jut , Sat., XIV» trf» 111.
Bnm larenln, $aaè patrits Dio^^èoesc prcieb-
iniktt cîLoyt'n d*t l'y ni vers ; libre jusqitc iJarj*
l'eficlafai^e, il &L1 vjsJiyit d'être le maître *k« hom-
ïnif^, k médecin des ârnejs, le liériul do la ïh
bfrié. Ihcmbic que c*e*t Diogène que iucirn Ml
parier dans un de stm dialapies où i) préU* ccj«,
pai-olea à un pluïckWihe cynique : « Que la Iota
me Bcrve de h't, le ciel de couverture?! , quii lu
monrje soit ma mai^in, et luulci sortes de vivrt:$
mun aliment; que le iMîmicieui désir d'amaft&<!r,
qtij&st cau^ de tous kjs, maux^ loit loin ûa inoi ;
tn un motp que je «oufTrc nMùi la difioHe qm
d'aimer le su^ierllu , voità mon hum^^ur*.,, Lm
plus i^age^ sont ceii\ qui ont le inoin^ dd bi»uî(iR ;
Hercule, le bi(?i»riiit*»Mr de rhumanité, étail (wiii-
vre H allait lîemi-nu ; ne vaut-îl pas mipnn iiiii-
ferceliëroa queoes effémm^ïs qui virent eâctavp»
de leurs passions et ^onl i'rîij»orli*s par i'ambi-
Ijon, la colère , Ta moi ifg la &oSf de* volupté,
comme par autant dp chcvaiiv furî^^ui et in-
dompté* ? " ¥.1 aiJlenrn, Dio'^îniî en per*on/ïe té'
ÏK>nd à un ntarchand i|«i veuï Tîicijçler, « que
$on Imt est iFîmitet Kin-i^idc, d^ fdire cmnme lui
la guerre à do* mi>nstri*.ii qu'on appelk'. I<*s |;(as-
sions. — * Si Je t^aclièie, (pie m'apprî'nrljVis-lti ^ •.
dit le mardiaud. — n Je t atrarhvrai ù tes déliera
et tVnfentierai avec lii p;iii vi'nii^ i cmiuîte jt- te ferai
suer, CîiHKher sur la dure, et man^iT de lant i
que âi tu Ui de t*ût]iiiit*t, ta le i^^tteffiA^ ai tu m'en
(rois, daiis ta rifiére; lu utî Icï ioudei'«8 ni de
part^nb m de pairie , et tout ec qifoa m dit
passera à tes yeux pour une fable. Tu habi-
teras quelque vieille masure , ou quelque tom-
beau, ou comme moi un tonneau. Ta besace
sera ton seul revenu , et avec cela tu disputeras
de félicité avec Jupiter. »» De toutes les philoso-
phies et de tous les philosophes dont Lucien
s'est moqué , et on doit dire qu'il n'en a guère
épargné, la ptiilosophie cynique seule et Diogène,
son plus illustre représentant, ont dans plus
d'un passage trouvé grûce devant lui. C'est d'or-
dinaire avec le fouet de Diogène qu'il flagelle les
superstitions, les préjugés, les folles ambitions,
les ridicules de toutes les conditions et de tous
les âges. Les traditioas sur la mort de Diogène
sont fort incertaines. Les uns prétendent qu'il
mourut de la morsure d'un chien, d'autres qu'il
fut étoufle par un épanchement de bile, d'autres
qu'il se laissa mourir en retenant sa respira-
tion; on lui éleva un tombeau surmonté d'un
chien, en marbre de Paros.
Est-il l)esoin maintenant de caractériser la
philosophie de Diogène? Elle est contenue dans
ces deux points, 1** le dédain pour toute spécu-
lation et toute recherche. théorique : philosopher,
c'est vivre; 2° l'identification du souverain bien
avec la vertu, et de la vertu avec la vie selon la
nature, principe vague, poussé par Diogène aux
derniers excès. Au reste, le rôle delà pliiloaopliie
DIOCRNE
uc des diverses qualités de Pair que résultent
s diversités, tant externes qu'internes, qui d('^-
nninent la distinction des espèces et des indi-
idus; car, en tant que substance matérielle,
air est le principe des corps , et, en tant que
substance intelligente , il est le principe des âmes
et de la pensée. Tel est dans son ensemble, au-
tant quMl est possible de la reconstituer aujour-
d'hui, la doctrine de Diogène d*A|)ollonie. Gràre
à Simplicius, à qui nous sonunes redevables de
plusieurs fragments de ce philosophe, cette doc-
trine n*a pas péri tout entière. I>épour\'ue dV
riginalité, du moins en ce qui concerne le principe
qu'elle |)osecommc fondamental, puisque ce prin-
cipe avait été adopté déjà par un autre Ionien, clk
constitue un savant développement <1u système
d'Anaxlmène. C. Mallkt.
Diogène de Laerte, Biographie des Philosophes célè-
bres, — Aiistotr, De (,enerat. et Corrupt,, Ht. I. rli. s. et
Metaph.. Ilv. I, rh S.- Qcéro.i. De JVatura Deorum^ 1. il.
— Slmplirlun, Comment, in Âristot. — Eustebc, l'rucpa-
raiio evangeiica. — Plularqur, De Plaeitis Philosophty
rwm, IV. I. - C Mallrl, HUtoire de la Philosophie lo-
nienne.
DIOGÈ5B de Sinopty philosophe grtx de
l'école c} nique, naquit la quatrième année do la
ÎK)* olympiade (413 av. J.-C. ), à Sinope, villodc
l'Asie Mineure,et mourut à Corintlie,le mémo jour,
dit-on, qu'Alexandre le Grand , dans la première
année de la 114* olympiade ( 323 ans av. J.-C. ).
Le père de Diogène s'appelait Icésius : il était
préposé au trésor public de Corinthe. Poursuivi
pour le crime de malversation ou de fau<ise mon-
naie, il fut chassé de la ville , ou prévint par un
exil Tolontaire la condamnation qui le mena-
çait. Diogène, qui avait>trempé dans le crime de
son père, s'enfuit aussi de Corinthe. Rejeté de
sa patrie, il commença l'apprentissage de cette
vie rude, errante , au jour le jour, qu'il devait il-
lustrer. Il se rendit à Atliènes, où il se lit admettn> à
l'école d'Antisthène, qui enseignait au Cynosar^e
une morale dont la rigidité lui attirait peu d'au-
diteurs. Antlstliène voulut le renvoyer, le prenant
pour un de ccj délicats qui venaient s'amuser de
M rudesse; il le menaça même d'un Itdton :
n Frappe, dit Diogène , tu ne trouveras pas de
bAton assez dur |K)ur m'empécher de venir
écouter tes leçons. » Dès lors il fut le disciple
assidu d'AotisUiène, et le plus zélé propagateur de
cette doctrine qui avait reçu le nom de cynh/ur,
autant du lien où Antisthène tenait icole que de
la manière de vivre qu'il enseignait et pratiquait
4oat à la fois. L'école de Diogène fut la plac«> pu-
blique, les carrefours , les gymnases , les portiques
des temples, partout où se réunis.sait le peuple.
Pendant que Speusippe, qui dirigeait l'Académie,
se perdait en subtilités sur la théorie des idées
et des nombres de Platon, Diogène, méprisant à
l'eicès toute spéculation , enseignait par son
exemple, par quelques préceptes fortement ex-
primés, par ses railleries même et ses sarcas-
mes, à vivre une vie indépendante , exempte de
désirs et de soucis, à opposer le courage à la for-
idMi
tune, la nature aux loif, i
préjugés du monde , et la i
I^ simplicité de sa vie était podée jQS4|u'ta4a^
nier excès. Il supportait patiemment le Traid d
le chaud, marchant l'hiver pieds nui iorla ocice,
et en été demeurant assis aa toleU sar on labk
brûlant. Il passait la journée sco» le portiqM
de Jupiter, la nuit dans an toqoeâa, alliil !»•
bille de haillons, une besace aa dos, oà il |ior-
tait quelques aliments grossiers» dot à te gîteé-
rosité des passants , s'arrêtait oa fl était fati-
gué, mangeait quand il avait f ■. iu«vai| iptrl
il avait soif, dans une mauvi de boîv
et la cassait un beau jour ea ««»-
boire dans le creux de sa main ; de
dans son manteau, et faisait pr rivre
selon la nature. Diogène de J rus^i f si
curieux des aneciloles et des a^ an!»» m
dignes d'être racontées, n'en a Hê i
pnxligiie que dans sa vie de » c i« ' w.
Il nous le montre poursniv , i. ma
tout le monde , se moquant ues a es-
claves du peuple , et du iteuyHt r uc #«-
sions, méprisant la gloire et la i ie o
les iiarures du vice, n'épar * • .n
magistrats et les ministres ir» » . i
en ridicule les devins, les interpr < ,
li 1rs augures, se jouant des myt ■»
qui s'y faisaient initier, j t • e
dans ri'cole de Platon.qui av r > ^
animal à < leux pietl s sans plui ». •
les disciples efféminés d'An
la né^i^ation du inc oc»
mettant à marcher, u i i
discourait des phtw>uicue»«; ^
de temps il était revenu do octr
lanterne en plfin jour, et disant qi
homme. Un n'en finirait pas s*Û i
toutes ces historiettes , tous ces i
fois bouffons, le plos sourent
siers, que Diograe de Laerte « m%.
cx>nservés , et au miiiea deso* • ■»
penlus quelques préceptes d'
quelques paroles vraim ^a
phie issue de Socrate et «|m • • ^tts (
maître.
QuelquunsepI tldevf irs
de la vie. n Le inaju i, ■ psi
maisde mal vivre. • u« /«rc
des choses honnêtes et oc ir»| ^
semblent aux iDstrumaits de t i^ae,
ni oaie ni sentiment. Voyant im r ■
déréglé dans ses nMrnrs qni aceota
« N'as-tu pas honte , dit-iU de m
les sons d'an moroenn de bois» ci
voir aeoorder ton toe «rcc ks dev
vie.' » Pourquoi vivre on ne s*
pasdexivre bien .> Il f
demandent an dicoi i»
sent être des biens» an ' ^ «
qoi sont des biens H
manda-t-on» tires de •■ ^
S6t
DIOGtNE
2ca
0 {l'jr «^n aurait pas d'autre ^ ilit-il, elle
liC» liummea vertueux If,^ ûïtai^cs des
Didçioe ftrait à Athènes une sorte ^Ji- popula-
rtlip. Ln AlbrïiJens aimaient la mkk franchise de
foâ canicl^e , ^t se pJaifiaîeiit à se& nidi^ sail-
li*«t Ama ^bcn%âit-iL à CrateniSp rkhe inacédo-
mm^ qaH h prmi de ie reotlre auprèjï de loi,
^'a «unâft micui nuiog^r du ftd à Athènes que
éf *e trait Ycr iiix riclica fcstios de Cratems.Ce-
li réto^iiit qudqiierdâd'AtltèDes. C*est
, Je Laeédémone à Atlièneâ qu'il di-
; de t^appartement des ho firmes à
«* On raeonte (ju 11 porta les ar-
aai kGtâriméiti on dit m^me qu'il fut pris et
' fÊBt Pïii]lppe , qui eut Ueu d'aLhnirer la
langage. 11 se rcîidait à lilgine ,
IMilii plnt^s'empiiirùrc'nt du vaisseau sur
i i «lait monté, Dio^^ue M conduit eo
itt tmâu h Tencan, Comme le criair de-
Mceqiil] «avait faire: ^ Comruanderàdes
mm <>, répucHM*iL TnCûiinthron du nom de
lée riÉb^Uf le cofutuisit à Corîjithe^ et ayant
HiiJiMi de son earatlère , lui
I de itt oifantâ «?t bientôt la di-
l-MlMée lâ maiMin. Biog^ne Tavait bien «lit. U
''Wl i#rilili#iMSil le maître , Xéniade Jul obéis-
IfC ffpdalt partoot qu'un bon génie était en-
I 4iMi » malimit,
Nna«dé ffiie 1» exercices rln corps, m le for-
Étf il ^ ttùeapmi fima^naUnn» fatililent la
Apt et k f erta , Db-i^ène apprenriit aux
kib en %MtÊiith mïinter à ctiefal, à tirer de
R^A tnankr ta froAde, et à lancer lejavf^lot : il
kit à U diAise, la^aj^trcignait à drs tra-
i^Aclji^e, lesacomitiimailà la sobriiHi; et à
[ % irpiç^rwK* ^ les faisait marcher avec lui la
' n»#r» k* (HCïla nu^, et habillés de vêtements
mken ; Il nt ne^H^eait p.iï^ pour e*'Ia rëJuca-
I et Imr <^prit ; il appelait l'Lfislruciion la
I P*l^w^ d*^ j#'uni** lîea» , la consolation des
^^•W*, U rf^ttuesse des fKiMvres et l'oraiment
' » fidiH. Il leur lai-sait iïppren<lre par cœur
i do pwteii lît des roeiHeurn écri-
f potiétlait^ dit-on, à un haut degré le
1^ lip»fAct«yon, et !^V3)t s'attacher et re-
tiSeIni ceux qui, attirés par ^a lépu-
i»t«BÙmt le tn^^iT. 11 ]:ias!^ait l'hiver à
lit iC'U à Corinllie. CeiitdanJi c«t(eder-
Tfli* r|f| il re^ul la tisitc? d'Alexandre le
1,^ w pr lierait alors li s^^in ex^K-ihtiun en
«^ Tc-uv-tu de nvoi? •> lui demandaJe roi
— " Que lu tWiirlejt un peu de
, - ri*p-iînlit le philoM>phe. Ju vénal
rappelant cette fameuse entrevue :
«o^mprit, quand il vit ce grand citoyen
m tiitiiM^An , ûotnitien un mortel f^aos dé-
l |iai bi^refi\ que celui qui souhaite la
~ liomnode entier;
Ma^Qm babttAtiirern, lîoàqti» felldnr hic qiU
Jjif , Hat, mv, *ttJ% IIL
Sans parent^t ^ns patrie, Duîgènc >ie procla-
niait citoyen de l'univers ; libre ian4\m ûmê
l'esclavage, il se vantail ivêtrtt lemaJtrn dtijîiom*
mes, le médecin des Ames, le liéraut diî ta li-
berté. Il semble nue c'est DIogèue que Lucien fait
parler danri^ un de &eâ diâlosj^es où il prèle ceâ
pa( ol</^ à un pliilûsoplie cynique : *^ Qua la Icrre
me serve de lit, le ckl de couverture , que b
monde soit ma uiai^n, et toutes sortes du vivres
mon aliment; que le pernicieux désir d 'amassa',
quîe&t cai^e de tous les maux, soit loin de moi;
en un mot, que je soulTre plutôt la di^^tu^ que
d'aimer le superflu , voilà mon humeur*,,. Les
plus sa^es sont cm\ qui cintle moins de l>e*oiiMi i
Hercule, le bienfaiteur de rhumanitt^ était pau-
vre et allait demi-nu ; ne vaut-il pas mieux iaii*
ter ce liérus que ces efféminés qui vivent ^s*iave.H
de leurs passions et sont eiufforlés f»ar Tambi-
lion, la colère , Ta mou r, la soif des voluptés,
comme par autant de chevaux furieux et in-
domptés ? «» Et ailieups, Dio^éne en per^nne ré-
pond à un marchand qui veut l'acheler^ n que
^n but est dlmiter Hercule^ de faire comme lui
la guerre à des mon«ilres qu on appelle les ps»
sions. — r, Sijet*achèU% quo m'apprenrlra*i*tu ? ••
dit le marchand, -- ^ je f aiTaclierni h tes déljct*s
et t'enfermerai avec la pauvreté ;cnsui te jt* te iVrai
suer, (îoiidier sur lu dure, et manger de tcut :
que jii tu aâ de l'arf^ent, tu le jetteras, si tu mVn
rrois^ daiia la rivière; tu ne le soucieras ni dfl
fia rente ni de patrie , et tout ce qu*on eu dit
passera à tes yeux pour une fable. Tu habi-
teras quelque vieille masure , ou quelque tom-
beau, ou comme moi un tonneau. Ta besace
sera ton seul revenu , et avec cela tu disputeras
de félicité avec Jupiter. »» De toutes les philoso-
phies et de tous les philosophes dont Lucien
s'est moqué , et on doit dire qu'il n'en a guère
épargné, la philosophie cynique seule et Diogène,
son plus illustre représentant, ont dans pluà
d'un passage trouvé grûce devant lui. C'est d'or-
dinaire avec le fouet de Diogène qu'il flagelle les
superstitions, les préjugés, les folles ambitions,
les ridicules <le toutes les conditions et de tous
les âges. Les traditioas sur la mort de Diogène
sont fort incertaines. Les uns prétendent qu'il
mourat de la morsure d'un chien, d'autres qu'il
fut étouffé par un épanchement de bile, d'autres
qu'il se laissa mourir en retenant sa respira-
tion; on lui éleva un tombeau surmonté d'un
chien, en marbre de Paros.
Ëst-il besoin maintenant de caractériser la
philosophie de Diogène ? Elle est contenue dans
ces deux points, 1** le dédain pour toute spécu-
lation et toute recherche. théorique : philosopher,
c'est vivre; 2** l'identification du souverain bien
avec la vertu, et de la vertu avec la vie selon la
nature, principe vague, poussé par Diogène aux
derniers excès. Au reste, le rôle delà pliilosophie
,g3 DIOGÈNE
cynique wt surtout négatif. Diogènc, le cynique j
par excellence, est un philosophe aboyant et raor-
<lant, « mais, comme il dit, moniantlcs méchants,
aboyant après les délicats et les voluptueux ». Sa
doctrine, ou pour mieux dire sa >ie, car il n'y a
pas lieu de distinguer, est une attaque perpé-
tuelle et sans relâche contre la superstition , la
mollesse, le luxe, l'amour des plaisirs, tous les
vices enfin qui asservissent l'homme. Anéantir
les passions, c'est renverser les tyrans de
t*homme, c'est le rendre à lui-môme, à sa force,
k sa liberté. Cette idée, que le stoïcisme a faite
sienne par les développements qu'il lui a donnés,
appartient à la phOosophie de Diogène. Il con-
vient de juger sérieusement une philosophie sé-
rieuse et de ne pas s'arrêter à un mot malheu-
reux dont on a (ait une injure. Bien qu'on puisse
reprocher à Diog^ plus d'une brutalité dans sa
conduite et dans ses paroles, on ne peut nier que
ce ne soit un homme d'une tremi)e peu com-
mune ; on ne peut oublier que sa philosophie,
bien que presque toujours donnant dans l'excès,
est issue de renseijmement de Socrate; que quel-
quefois elle parie un langage digne de lui, enfin
qu'elle eut l'honneur d'enfanter ou tout au
moins de susciter la plus grande doctrine morale
de l'antiquité, la doctrine stoïcienne. Zenon de
atium, fondateur du Portique, est disciple de
Cratès, élève de Diogène de Sinope.
Il ne reste aucun ouvrage de Diogène. On a
démontré que certaines lettres qu'on lui attri-
buait, et qui sont citées comme de lui dans la EU-
bliotlièque grecque de Fabricius, sont apocryphes.
Quant aux nombreux ouvrages cités par Diogène
de Laerte, il n'en reste pas trace, et tout porte
à croire que la liste en a été fort grossie.
B. AcBé.
964
Oeéron. rM*n«teii«, 1. 43. - Plultrq.. riesdTMexan^
rfrv. <to Fabius Max. - Sénèqw, De Btn»f.y V, 6
- Éilen. ranrn UUt., III, i»; X. il; XIII, tt; Vlll, u
XIV, is. - V«léreM«iline, IV, J. - Lucico, U CfiUque,
SteU dês phUotophts à r encan ; De la maniirê d'écrire
t hutoire i Dialogue* de* Morts, pasiim. - Dlogêoe dt
Laerie, Iit ^ I. — illon CUryto»lônie. Oradf. — Suidas. -
Saint Jérôme, ^do. Jovtuianum. - F.-A. Urlmaldt, I,4i
f^ila di Dtoçene Cinico ; Napoli. 1TÎ7. In •'. - GcJikc,
Cicero hist. phUou, p. «*v. - •i«U««'. Tcnneœann et lei
autrai hMonens de Ij phllu^oph e grecque.
*DiOGFJiB Œ3IOMACS, poëte tragique grec,
vivait vers 400 avant J.-C. Il commença, dit-on, ii
faire jouer des pièces à Athènes en 404. Elles sont
tontes |M:rdues aujourd'hui; il n'en reste qu4
quelques titres, savoir : ey£«rrr,c, 'AxiÀXt'J;
•tXevr;, 'Hj^oxXy;;, Mn^ua, OiSino'j;, Xpy<i«::io;,
letiOti. Il est remarquable que toutes ces tragé-
géilies, excepté la dernière, sont attribuées par
Diogène Laerce à Diogène le Cynique. D'autres
les attribuent à Philiscus d'Égine , ami de Dio-
gène le Cynique, et d'autres à Pasiphaon. Melan-
thius dans Plutarque, se plaint de l'obscurité d'un
certain poëte Diogène. Serait-ce notre tragique?
Élicn mentionne un poëte tragique nommé Dio.
Kène ; mais ce dernier diffère probablement de
Diogène le Cynique et de Diogène Œnomatkf .
DiogèDe Urree. VI, io^ avec tas naUt «e I
fellcn. f^ar. Ilisi., III, Jt; H. A-, ▼!, t. — I
Mud, Poet. - Athénée, XIV. - PabrleiM. -
«DIOGÈ3IB (AiOT6niK),1
nommé An^onitu, vivait au ^-,-~- — -_-
Quelques critiques le placent peu m^kH tetewy
d'Alexandre, tandis que les antres le iijcitffil,
avec plus de probabilité, dans le âmdèBi^m
même dans le troisièiM sîède de Tère
tienne. L*époque à laquelle H vhilt était I
nue même à Photfos, qui nous • do«»é d«
lyse de son roman. Il eonsîstait en \—^ ,
livres, était écrit en forme de dialopie, el pertaK
le titrede Ta Oirèp eouXirr émora (Us choses
incroyables qu'on voit an delà de Ibilé). PI»-
tins loue hautement Téclat et la ytcajaadcs-
criptions de ce roman. L'analyse de PMInsa
été insérée dans le Corpus Eroile9rwm GrMeo-
mm de Passow, vol. I;on ca liiMsaoBS tra-
duction dans les Mélanges de ClMiis» de La
Rocliette. Voici comment M. VUlcmahi, dMS aoa
spirituel Essai sur les Romans frwcs^j/sm *•
composition de Diogène: « C'est obs sritedV
^ eotures extraordinaires et de (
et merveilleuses, au I
le nœud d*un amour cirtre la .
Tyrienne,et l'Arcadlea Dioias. Cette I
semblait assez, à ce qu'A parait, •■ ~
Voyages imaginaires et ao v^nmb^
Bergerac. Diuias va nême aoaal daas la la^
qu'il rencontre de plain-pled m siMiBfai |i^
qu'à Textréndté des pays da Nord. UaMaM-
lexandre est mêlé à ces folies, et rMtaariqpMi
que ce conquérant a déooQvcft leaNHHrilii
cette histoire dans une casseUa prts des H»
beaux qui renfennaient les restas d» I
de Dlnias. Voflà les fidioiis qae las i
nérés faisaient SQCOéder à leva r ''
tiques. >
Pliouai, Coé. iw. - Porphyre, i
• Dio€ÈHB, préfet de Sm
d'AntiochusIe Grand, vi
Pendant la rév
dflle de Suse.
prise parles
pléter sa ooi «, «4 laia
vation de m citadelle. i
Lorsque ! irection ari
tiochus, vw|sièneobf • <
troupes statkMUiées Cl
fut mis àla têtede i«
tion dirigée en H; «
Antiochus.
Ptflybe. V. W,W, M; I, SU t»
* Dio€B3iBife TartÊ» m
curien greCy vivait prab
ou dans le premier ai <
Strabon, Us'cala
tragédies; mais
de tontes les «n» i
prompt des.
jusqu'à D un m
Tarse n piB
|i&i^^ jujutinjliuiv \[m nous en reste que qué"!'
^t» titres* entre autres* : 'Eîtiîtx^ot ^/oksii; cV i-t
pti>bablËiMiit un recueil dedb^ertationssur (jt-^
iaj«l* ^osopbiqueâ ; — un abrégé des Éthi-
tsf^npésm* hÛQnî Diof^ne Lterce cilc le douzième
firfrt; — Qe^ tcoii^kûv Ctr^it^^tui^. Danû cet
€*§ii inr h» ptoblènies |M^tique4, Diogène fi'oc*
fspwl Êpêàùmmai des poëmeâ d'Hamère. On
m uil Hm àc plus «ur c« philo^optie, bieo que
Gaijtftidi Le i^pN^ente comme un disciple de
l^^. '"' .- :'■■■ î..ir-ori:ie,
t Ueree» TI, Si ; X, M, avec les notes de Ménage,
mmâà, Xte fila £p<cMH, II, 6.
eitsiB ife Babylone, philosophe stoïcien ,
de Chrysippe et de Zenon de Tarse, na-
fHtifîrtnirip, Tillesitoée prèsde Babylone, iVoà
le wamam qn'on loi donne. Il vivait vers le rni-
in ë« deoiième siècle av. J.-C. H philo&tjpfm
;., , I , ju'a l'Ai;»' ih' qnatre-vingt'hait ans,
cm ne coniuilt aut^uTjr f ,i rticalarité de sa \\i^i
iBtiif icalfint^Jit qui! lit partie de la fametii^e
WÊàÊâÊÊàm qyit lt& Athéniens envoyèrent 'd
ftns^ m wa^H de U riHe d'Orope. Pendant le
tarées pttorparlers, Diogène tint école, et ee
Il WBMrrjiiiff pur son étiiquence. Cicéron parte
êÊ Maptaie d« Dalv^tant^ comme d*an honmie
i^it iMute aufodîé; e^f tendant on peat icrrrer
( p«ê94giesd(i be 0/ficiis qu'il afTaitilit
I 11 f%idlléde la morale stoïcienne : — Un
Wmm fdl rmd e&t'il t^-au de tout dire à i'a-
ÉMT^ inlfn« ce que n exige pas la loi et ce
I Mleoalre son ïûtérét ?■ — Non , répond Dw-
Ife. — L'b bfimfTie quî a reçu pour bonnes» des
lêa de monuaio (pii sont fausses peiit-il» sVn
■iapefiçu, î**s faire passer comme bonnes?
I *• M, repood Dîo^éiM'. On voit qu'ici la rèijié
9t B sinîîuiièremi nt fléchi.
ne de Babi^li^ne iipprit, dit-on, la dJa-
à Oméanle, lui fournissant ainsi une
demi ÎJ 6e serrif avec tant d'habileté
t*oftjfpie. « Si j'ai conclu bien, disait
, fhi raisin; !^i mal, que Diogène me
BiÔM !• : c'était le salaire que les stoi-
ût pour h'iirs leçons.
ï pÊSi confondra* le Diogène dont naus
I autre î)i«j;;ène de Babylone, plii-
î4fimjîea, qui ^ l'eut à la même épotjue
ir é un roi de Syrie. Au reste, il n i^st
»r ilin% Atliénée de ce philosophe^ qui
.1. r^nnmun ai ( c le disciple de Cliry-
, m i/^tMr ï*ï raractiV»^ ni pour la doctrine.
I Làtrrte^ *tattf «m K* livre, parle d'un au*
phitos4ri|ihe épicurien, né à Tarse,
a, dlt-il,un abrégé des doctrines mo-
f qifdquei tilre'^ d'ouvrages attribm^s h
iûf ttab^looe : rn Traité de la Da-i-
■l— Oe iimrrre; — Des Lois; — De la
«. C« deo\ dî*mior8 ouvrages sont cités
rt appâdirnnent peut-être au Dio-
idAnlk*chu5. B Amt.
206
CirpfQQ ne O/mu, \n,niDii tUetn9tion». I. î; £,'«
Natwrv Dtartm^ L i^ De SmKCtvSM^Vfi nmMti, (IL t«.
— Liidrn, £)|f«uTVviânf tùngTtmpt v^ti. — Dktutnt
IV, îw , \', 13 .► %lll. *. - C -F. Thlmî, ÙUnrtaHa dû
* oioiïà!«E de Séietteie^ philosophe épicu-
rien, vivait vers isoaviint J.-C, Il a été soiiv4^t
confotidii avec Diogène de Hab^loni% qui était
aus^si nalif de Séleucîe. Il vivait & la conr de
Syrie et dans rintimilé du roi Alexîindre Ba-
lai, quî ee faisait passer pour liU d'Antiochus
Épipiiane, Il fut mis à mort peu après Tavénf-
mcnt d'Antïoclin* Theos, eo 142 avant J.C.
* DtOfiè^t;, général cartlîsglnok, vivait vers
150 avant J.-C. On voit par son nom qu'il était
d'orijj^ne grecque. 11 succi^;ià Aftdrulwil dans le
commandement de Néphéris, en Afrique, lorsque
ct'U^ pince fut attaquée par le second Scipion
VA/ricain. Cedi'rnîer laissa au bout de quelques
jours le eommaûdemeot du corps assiégeant à
Lelitis, pour m arc! ter sur Carthage ; mais il qb
tîirda pa.» à revenir sous les murs de Pféphéris ,
qui sucçoTtiba après un s^iége de vii]|!;t-deti\ jourâ.
"OjOOO personnes, dit-on , périrent dans le sac
de c^tte place. La prise de Néphéris prépara la
chute de Carthage,
0IOGÈ?fl£ LAEICE OU DELâE^TB (àifiyiYr^
û Aafp-iû; )f historien qui nous a laîs.^ mr la vie
et les doctrines des philoç^ophes de l'antiquité
un ouvrage plein de renseignements hi finement
préxieo\ pour T histoire de la philosophie grec-
que. On Dc sait alisohiment rien de la vie de
Diogène Laerce. C'est à peine si i*ûo pi-ut affir-*
mer qu'il naquit à Laerte, ville de Citicie; en
quelle année? on l'ignore. Oa est réduit à des
conjectures pour établir Tépoque ofi il vécut,
et sur ce point le^ cri li que s se sont donné car-
rière. L'un, par une évidente confusion , le fait
vivre sous le règne d'Auguste, Tautro le recule
/ufqii'âu temps de Constantin, Ménage le fait
contemporain de Marc AurÈIe, Fabricius le ptaco
dons les demtèrt;s années du règne de Septimo
Sévère, qui mourut en 211 après J.-C, Cepen-
éanU un peut tirer de quelques passages du livro
de Dioi^ène lui-même des inductions asseï soli^
des sur le point qui nous occupe. A la fin du
préambule, Polamon d'Alexandrie est cité comme
avant depuis peu (îip6 èMyou} établi une nou*
vélle école de philosophie. Or, d'après dcui
phfa.se* Ile Porphyre ( Vie dé Phiin^ cb, 9 J on
|wut conjecturer avec asseï de certitude que
vers 240 ap. J,-C. Polamon était déjà vieux. Kn
outre, dans les dernières ligues du livro IX, h
Tartiele Pjfrrhon, Diogène laerce nomme parmi
les sceptiques S^Uu» Lmiuricus et Saturniuus
Cythénas , disciple de Sextus. Or, Sexlus Eropl^
rifus florb^^ait vers Tépoque de rempereur
AlexamJte sévère (î22-"23â). i>u peut doneaïfir-
mer, à ee ipi'il nous semble, quo Diu|>èQe Laerce
ôirivait vert le milieu du troisième siècle. Oq
^3 DlOGfeNE
cynique est surtout négatif. Diogèiic, le cynique
par excellence, est un philosophe aboyant et mor-
dant, « mais, commeildit, monlantles méchants,
aboyant après les délicats et les voluptueux ». Sa
doctrine, ou pour mieux dire sa \ie, car il n'y a
pas lieu de distinguer, est une attaque perpé-
SM
tuelle et sans relâche contre la superstition
.„__._. la
mollesse, Icluxe, l'amour des plaisirs, tous les
>ice8 enfin qui asservissent l'homme. Anéant'r
les passions, c'est renverser les tyrans de
lliommc, c'est le rendre à lui-même, à sa force,
à sa liberté. Cette idée, que le stoïcisme a faite
sienne par les développements qu'il lui a donnés,
appartient à la philosophie de Diogène. Il con-
vient de juger sérieusement une philosophie sé-
rieuse et de ne pas s'arrêter à un mot malheu-
reux dont on a fait une injure. Bien qu'on puisse
reprocher à Diog^ plus d'une bnitalilé dans sa
conduite et dans ses paroles, on ne peut nier que
ce ne soit un homme «l'une lrem|)c peu com-
mune ; on ne peut oublier que sa philosophie,
bien que presque toujours donnant dans l'excès,
est issue de l'enseiimement deSocrate; que quel-
quefois elle parie un langage digne de lui, enlin
qu'elle eut l'honneur d'enfanter ou tout au
moins de susciter la plus grande doctrine morale
de l'antiquité, la doctrine stoicienne. Xénon de
atium, fondateur du Portique, est disciple de
Cratès, élève de Diogène de Sinope.
Il ne reste aucun ouvrage de Diogène. On a
démontré que certaines lettres qu'on lui attri-
buait, et qui sont citées comme de lui dans la Bi-
bliothèque grecque de Fabricius, sont apocryphes.
Quant aux nombreux ouvragi»s cités |«r Diogène
de Laertc , il n'en reste pas trace, et tout porte
à croire que la liste en a été fort grossie.
B. Aîné.
Océron, Tuteulanes, I.i3.-Plut»rq.. rietd'Mexan-
ére^ de Fabius Max - Séoéque, De BeMf., V, «
- Éllen. Farim tiist., III. it; X. il; XIII. M: Vlll, u .
XIV. M. - ValèreMaiimc. IV, j. - Lucien, U Conique,
SteU éet philosophes à Vencan ; De la manière dTeertrt
t histoire i Diuiogutsde* Morts. paMim. - Ulogtne de
Laerte. Ut \ I. — Dion Chryaoslôiiie. (iraC.S. — Soldat. -
•alDt Jérôme, ^dv. Jovinianum. - F.-A. tirtmaldi.La
rua di Dtoçene Cinico ; .Napult. HTI, In-i*. — UcJikf,
lUeero hist. philou, p. «*v. — HiUer, Tcnnemaon et ie<
autre* bMoriena de 1j phllu^oph e grecque.
*iMoiiK5tB œxomaCs, poéte tragiquegrec,
vivait vers 400 avant J.-C. Il commença, dit-on, à
faire jouer des pièces à Atliènes en 404. tUes sont
toutes iMïrdues aujourd'hui; il n'en reste qur
quelques titres, savoir : evicrri;, 'AxiÀÀtO;.
•tXtvTi, *il(;axXi;;, MnS:i2, Oiôinoy;, XpysiKKo;,
lepLéXv). Il est remarquable que toutes ces tragé-
gédies, excepté la dernière, sont attribuées par
Diogène Laerce à Diogène le Cynique. D'autres
les attribuent à Philiscus d'Égine , ami de Dio-
gène le Cynique, et d'autres à Pasiphaoo. Melan-
thius <)ans Plutarque, se plaint de l'obscurité d'un
certain poète Diogène. Serait-ce notre tragique?
tlien mentionne un poète tragique nommé Dio-
Hène ; mais ce dernier diffère probablement de
Diogène le Cynique et de Diogène ŒnomaiM.
Diogène Unct, VI, m, svec Ht —tes <• _ _
fellcn. f'ar. Hist., III. If; H. A , VI, l. - Hlllllil, tf
Aud. Poet. - AtbénM, XIV. - Fabrteftai. «M. CrM.
«DioGÈstB ( AioT^c) , ropMcter grgç, i»-
nommé Antonius^ vlfift à iiiicépoqiiefaicptrfM.
Quelques critiques le placent peu «pffèi ^ ^^"y
d'Alexandre, tandis que les aatrct le r^jrtlMt,
avec plus de probabilité, dans le deoiitee e«
même dans le troisièim siècle de Vèn c*rt-
tienne. L'époque à laquelle H vivait éUil l
nue même à Photins, qui noas a doné (—
lyse de son roman. Il ooosiftaH en viai .
livres, était écrit en forme de dialopie, d peftaiC
le titre de Ta <>nt^ ©wXnv ftmors (I«i choses
incroyables qu'on voit au delà de TÎNlé). Pho-
tins loue hautement l'éclat et la gfcajea dea»
criptions de ce roman. L'aaaiyie de Phitna a
été insérée dans le Corpus Eniksanm Crmoh
rum^t Passow, vol. I;oa ai tmvaaM tia-
duction dans les Mélanges de^OarJ— de U
Rochette. Voici comment M. YIDeaMia, das aos
spirituel Essai sur les Rawusns frec<,jy U
composition de Diogène: « Cetimm Mfcdli-
ventures extraordinaires et de <- _ _
et merveilleuses, au miliendcw|«eieaaei
le nœud d'un amour entre la Jenr "^
Ty rienne, et l'Areadien Dhilat. Cette I
semblait assez, à ce qoil parait, aa L ^
Voyages imaginaires et ao ramaa da Cjimdi
Bergerac. Dinias va mène «bmI ésm h la^i
qu'U reocontre de plain-pied m a^avaaciit J»
qu'à l'extrémité des paya da lloid. La ^am^
lexandre est mêlé à cet folief, et raalnravpHi
que ce conquérant a découvert teaMHHftdi
cette histoire dans me cassette frtadeall»
beaux qui renfermaient lea retfes da DM|flitf
de Dinias. Voilà les fictkna qae toa Gmad%^
nérés taisaient weoéder à lem beiBa Mtel |i^
tiques. •
Photloa, Coé. itê, - Porfayf*. i Ê
«DiocÈHB, préfet de!
d'AntiochnsIe Graad , v
Pendant la révolte de
dcUe de Suse, tandis qw m
priscparlesrehellct.MohMiac« |
plêter sa conquête, et laia «■ ii
valion devant la citadelle. ■
Lorsque l'insurrectioa cal i
tiochus, Diogène obttetla <
troupes statiomécs dam
fut mis à la tête de Vm
tion dirigée en Hy *
Antiorlius.
Polybe. V. w.»t, U; X, ML a^
* biocBSiBrfe rorae, pi
curien grée, vivait prabaMra
ou dans le pnoiicr aî*^"*"
Strabon, ilf'catewlail
tragédiea; i
de toutes les
prompten
jusqu'à 1
Tarse n
i Mijcnidlmi; Wm nous en reste que queU
, ailniautr«s ; 'Eîîi'Aixtoi ir^oXaC; c'e&E
1 recueil de ilisâiTtations sur di?â
phiqiie&î — un abrégé dr.fi Étfjt-
Otfi9|iéCMv )H»<f«ïtit Diogène Laerce dWle douiîéme
lïTre» — Qc^ iEot?iTiKiSv îlîTniliitidv. D*a» cet
ani wm h» pt^Uèmes poétiques, Dlo^ae s'oc-
fiprfl ^Idakm^t de» poérue;» d'Homère. On
mt wtÊH rin de plus but ce ijhilDsopbe^ bien que
te représente €oinm« tin djidpte d^
de LAeoQÎc.
t </e Sab^tone, philosophe stoïcien ,
de Chryaîpt^é et de Zenon de Tarse, na-
iiSéleud^, Tille aïtuée prfrsd« Babylone, d'où
h mt^nm <|u*on lui donne. H visait \er^ le rni-
InéttdiDiiÉmAâtecte ar. J. C^ il ftlulosopPia
à âSi— ■ joaqn'à l*ige de quatre- vingt' huit ans.
€a i^ «mnall aucune particularité de sa vie ;
« ^ Hiiknicnt qu*il lit partie de la lanieu^ie
mÉÊÊÊÊéts ^e ks Athéuiens envoyèrent à
SmM^ «ft> «njet de la TiUe d'Orope. Pendant le
vé^ pourparlers^ Dîogène tînt école, et se
rqner |kar son éloquence. Cicéron parle
diî fïab^lone comme d'un homme
I tmite auttïfité; cependant on peut inférer
I ptiiifey d u i^e Qffici îs qu 'il a ITaibli t
I ta ffiMiléde la morale ^totdeane : --Un
Id «5t*il tenu de tout dire à Ta-
ee que n'eiige pas la loi et ce
I etf «enitrv^ gtm intérêt? — ^un , répond Dio-
gttfi. -^ tu homm** qui a reçu pour tooResde*
mmnaie qtjj ^nt ïa\i&&es ptftit-tl, s'en
rçn, les fa»r+? passer comme t)onneâ ?
l *» Mp r^nd Diogène. On voit qu1d la a^gle
ne a siojîulîèfement fl<^cJiL
ne de Babjflone apprit, dit-on, la dia-
« Cnâméâde, lut fiiumis^jud ainsi une
dont Q ^ servit avec tant dliabileté
île Portique, n Si j*ai c/)nclu bien, disait
, j*âj raisiin; si mal, qoe Diogène me
ailiM « : cVtait k salaire que les êtaU
nt pour leurs leçons*
t fiuit p4ï confondre le Diogène dont nniis
trc un antre Dio^-ne de Babjlone^ phi-
F#l»rufN?ia, qui vecnt à la même é(>oque
or d un r^Ji de Syrie. Au reste, il nV-sl
a» dio* Athénée île ce philosiiphe, qui
\ dï fnrrimun avec le disciple de Cliry-
ipoof le caractèrf^nî pour la diïctrine.
t l-VTce, dan? wm X'' livre, parie d'un au-
, philosophe épicurien» né à Tarât\
, dit'il, un abrégé des doctrines mo-
i qndqites tilrt^ d 'ouvrages attribu(*s h
t4t Bâbrliine : Vn Traité dt la Dtvi-
i;— Pe Htfn'rt^ei — Des lois ; — fie la
tX*m deox damier* onirages sont cités
et appuiiiennent pcal-étre au Dro-
iMcirti^n d'Anticchut* U ktut..
DïOGÈNK 3«6
Or^pofl liÉ OffteùÊ, 111, tl ; £}# mtinaUan^, I. J \ lié
fifiUurti Deammf l, U\ De SemHulM; 0* AittAvi, lll. la.
I — Liicrlrn^ J7|c#u^ ^1 ont it^nflfmjyt Ei^it. ^ DfO)i;^ite
Liier<^C(, Vll,-itiifion, pas^lin.ïî n^re ï,ïi/}(»-— Ali>*n#**,
JV, tu , V, ta; Itlll, *. - C-F. THIml, Z>4u«-(iiriD ilfl
tHoçmt Mbfttonicûi Ufiuviiû. JiX<, 1iq-|*, ^ t^ilïrlcltit»
* Diocèxe rfe Séleiicie, philosophe ^picti-
rien, vivait vers 1 50 avant J.-C. Il a été souvent
confondu avec Diogène de Babylone, qui était
aussi natif de Séleucie. Il vivait à la cour de
Syrie et dans Tîntimité du roi Alexandre lîn-
1a^, qui 8c fatâaft finasser pour 1x1 s d'AnlIoctius
Éprpbane, Il fut ml» h mort peu apré* Tavéne-
ment d'AfitiocliUâ Tbéos, en 142 avant J. C,
Athéiiép, V,
* utoGÈME^ général carttiapnoitt, vî irait TRra
150 avant J.-C. On voit t^ar son nom qu'il était
d'orij^ne grecque. Il «ueeédaà Asdrubil datiste
commandement de ÎSephéris» en Afriqui^, lorsque
cette place Tut attaquée par le second Scipton
l\ifti€ai}t. Ce dernier laissa au bonldi* quelques
jours le commandement <lu c^irps asésiegeant îk
Lelius, pour martUer sur €arlhagc ; niais il no
tarda pas à revenir souâ les murs de Ni-phéris ,
qui 8U(x»mba après un siège de vingt-*leux jours,
70^000 personnes , dit -on « périrent dans le sac
de cette place. La priâe die Népbédi prépara la
chute de Carthage.
Applrn, Pun , nû,
Dioa^:^^ l^ABRCE ou DELAERTE (AïOYEvnc
d AaipTt&Oi historien qui nous a laissé ^ur la vie
et les doct^rinei des pliilosciphes de rantiquité
un ouvrai plein de rennetgnementâ Infiniment
précieux pour Thistoire de la pbilo&nphie grec-
que. On ne sait absolument rien de la vie de
Diogène Laerce. C'est à peine si Ton peut afGr-
mer qu'il naquit à Laerte, ville de Cilicie; eo
quelle année? on l'ignore. On est réduit à des
conjectures pour établir l'époque où il vécut,
et sur ce point les critiques se sont donné car-
rière. L'un, par une évidente confusion , le fait
vivre sous le règne d'Auguste, l'autre le recule
ju<;qu'au temps de Constantin. Ménage le fait
contemporain de Marc Aurèle, Fabricius le place
dans les dernières années du règne de Septime
Sévère, qui mourut en 211 après J.-C. Cepen-
dant, on peut tirer de quelques passages du livre
de Diogène lui-même des inductions assez soli-
des sur le point qui nous occupe. A la fin du
préambule,Polamon d'Alexandrie est cité comme
ayant depuis peu (upô ôXiyou^ établi une nou-
velle école de philosophie. Or, d'après deux
phrases de Porphyre ( Vie de Plotin, ch. 9 ) on
peut conjecturer avec assez de certitude que
vers 240 ap. J.-C. Potamon était déjà vieux. Kn
outre, dans les dernières lignes du livre IX, à
Tarticle Pyrrhon, Diogène Laerce nomme parmi
les sceptiques Sextus Empiricus et Satumiuos
Cythénas , disciple de Sextus. Or, Sextus Empi-
ricus florissait vers l'époque de l'empereur
Alexandre Sévère (222-235). On peut donc affir-
mer, à ce qu'il nous semble, que Diogène Laerce
écrivait vers le milieu du troisième siècle. On
2C7
DIOGÈNE
trouve aoftsi dans Tonvrage de Diogène le nom
d'Athénée cité plusieurs fois ; mais il paraît qu'il
s'agit d'un poète épigraromatiste, et non du cé-
lèbre grammairien de la fm du deuxième siècle.
L'ouvrage de Diogène Laercc a pour titre :
Bîoi xai Yvûiiai twv èv çtXoaoçiq^ eOSoxtjxTiffdvrwv
( Des Vies et (tes Opinions des plus illtisfres
Philosophes ) ; il comprend dix livres , avec un
préambule, qui contient <]uoIques considérations
générales sur l'origine de la philosophie, la <li-
vision des écoles et les diiïérentcs parties de la
{•îûlosophie. Diogène commence par combattre
l'opinion de ceux qui placent le l>crceau de la
philosopliic en Orient : la philosophie grecque,
sdon lui est autochthone. La première période
comprend les sept sages. La sec4)nde, qui est
l'ûge de développement et de maturité,commence
àAnaximandreetà Pylhagore, et finitàChrysippc
et à Kpicure. Klle est renfermée tout entière
dans deux écoles : Tëcolc ionienne ; Anaximan-
dre, diî»cii)lc de Thaïes , en est le chef, et Chr}-
sippe le (h»mier représentant; Vvco\e italique,
ilont Py thagore est le jHire, et (|ui s'éliûut avec Epi-
cure. Voilà le plan<!e Diogène, tel qu'il est exjwsé
dans le préambule di^ son ouvrage ; on ne peut
nier que ce plan ne soit d'une extrême simplicité,
mais ou ne [KMit sVnipéchor de s'étonner en même
temps (pie l'historien fas.^ aussi facilement
abstraction des |)liis sensibles différences qui
distinguent les doctrines philosophiques, et qu'il
mêle ainsi arbitrairement tes éci)les les plus op-
posées. Le l'T livre a pour objet Thistoire des sept
sages ; c'est l'âge héroïque <le la philosophie. —
Le 11** livre commence à Anaxhnamlre, et se
contûiucavec Anaxiinène, Anaxagore,Archélaus,
Socrate, et tous les philoso|)hes socratiques in-
férieurs, les cyniques cxcepti's. Socrate, dont
l'œuvre est d'avoir réagi contre les tendances et
les doctrines des philosoplics ioniens , est ici
donné comme leur disciple. Disons- le une
fois pour toutes, Diogène ne considère que les
généalogies extérieures des philosophes dont
il expose la vie et les opinions. Or, Socrate étant
disciple d'Archélaus, lequel est disciple d'A-
iiaxagorc , qui «à son tour est <lisciple d'Anaxi-
mène, il s'ensuit, en s'attachant à laliliatiou,que
Socrate est le continuateur d'Anaximène. Ajou-
tons, pour être juste, que Diogène ne méconnaît
pas absolument quelt]ues-uiies des différences
qui st^parent les doctrines de ces philosopties ;
ta bien qu'il ne s'attache nuUememt à marquer
Itî progrès des idées , la [tarenté profonde des
systèmes ott les modilications qu'ils reçoivent
avix le temps , on trouve dans ses expositions
prises isolément et dans les détails qu'il donne
sur cliaque philosophe les éléments d'un pareil
travail. Ainsi, il corrige par le fait U défaut
d'une divi.sion évidemment trop étroite.
Le 11I« livre est tout entier consacré à Platon.
— Le 1Y« comprend les successeurs de Platon
«Uns l'ancienne académie et les philosophes de la
uioyenncetdelanouvellc académie. ^Le V^ livre
contient Aristote el let péripattUm; — le
vre, Antisthène et les cyiiqaet. Oo ne fiolt pat
trop pourquoi U phikMophie cyiii|«e, ime
de l'enseignement de Socrate» est iqetée si loin
de son maître. — Le VII« Il vreeomprand Zenon
de Citium et les stoidens josqn'à Chirysipiie. M
est le développement et les diflërentes branches
de l'école dlonie, saivant Diogène Laeree. ^ Il
passe avec le livre Ville à Técole itafiqne, dont
Pythagore est lefondateur, etconlinna I
des pliilosophes de cette école
derniers li\Tes. —Le livre IX est cdui qui prtsealc
la plus grande confusion; on y reneontre miles
ensemble au sein de l'école pythagorideane ,
sans respect pour la dironologie , HéncUle,
Diogène d'ApoUonie, Xénophane, Pannénide.
Leucippe, Déniocrite, Protagoras et Pynten,
c'est-à-dire les doctrines ionienne » éléUe» alo-
mistique et sceptique. — Le livre X* cl ilernirr
comprend la vie et la doctrine d*Éplagc, eipssw
en trois lettres d'Épicure, la pttmièw av h lo-
gique, la seconde sur la pliysli|He, et lil
sur la morale.
Tel est l'ouvrage de
est le plan et les divisioui
besoin de pénétrer au deU i
gène n'a pas une inteUigenec
écoles et des doctrines pU*
Grèce. An reste, il n'y a d*nrara
vrage, j'entends d'ordre apparent» <
rête sur le setril. Si tous i
quelle confusion ! j le on ne v— i
méthode et d'enc •
Les op'mions des w^ i ;
exposées, mais raoïmMxS Uw
sans choix, sans critique, i
rites les plus considérable* « •»
les plus nicertains et les plus fl
gués avec un égal respect. I
sérieuses et du ph» haut prix
plus ridicules et aux plus ^
Diogène est une compilatMoi .
appliquer le fameux mot de 1
lastique : « Qu'on tronri
hier •. En effet, outre lel
de Théophraste, qui m*» wm ««■
ment dans le ¥« livre,!! y ndas It
tails du plus haut Inlé
la doctrine stoïcienne «
grammaire et de logiqnedea p
du Portique ; dans le X«. n^
intelligente de la d
lopperoeat j ■ <
poàitioa de • uuuiibp
avec laqi h Mflihle la <
à quelque» «;ritiques i
attaché à cette école;
toutàCul «o
que Dio(BèoB « «
Platon, qnll a d6i«c ■«■ »■ •
1 qui chérissait , avec ■» •
mémoire de PlalMi»y
»9 DIOGEÏÏE —
qpK II dèapibr« qui traite de Zénaa <!ât uu des
pîn» kng^ ik rotttra^, on pt^urraii prétendre
mtt avlaiit ^ fundemeut que Diogène Laerce
ÉUJI ^îalUmkkm ou alulden.
U Itit ^ cpie le lïva* de Diogène e&t Vmr
ifip d^on Iwtmine qui n diipârtiÊiît à aueime
épolit i «il profoadémeiit iadifTérËdt à tuutâ
telnw fAUoÂuffluqu'L L'éciivam qui a un â) jï-
lÉM II Une ptixer, quoi qu'il fa^^i^ et quc'ique
lA^ ^M «oit sa manière ; or, l« caractère le
ptei fiâ|ifJ3ut de riitt^ra^cïdf.' Dbgèae eât riin>
fMOBioalilÉ^ A psirl s^^ i^|)t^amr»i^s, ctoat ii
ùUjilbliCliiirg Dio^e d'efTac^ coniplétement,
nplt Ât tonlrs mams le» t^moigoages et 1^
bidlllgfiii, Ic'^ nicut^lle i>t le^ «admet sans les dis-
aiEf id Iti jagrx^ et np EaJsse roir nul le part
ir«BitH% d'nou upinion préconçue.
L'ntrragc d<« Dloi^âne La urée a été e%^té et
tt^ak k Ve%céi, On ne (MîuI ntcr que î^oû
HiiiMf^iif iM>it maldigéréii, confuse, pre^^que
tH|oun in^ufllA^te^ l't lrf>p souTent inexacie :
âiiitaAff it.in« le premier livre de sa Métapliy-
" *^ rtiiitoirË de ta pliilûw>plue d'une
përteore. Ce|wîûilint , il faut re^
imr un gnmd nombre de points
1 pM être suppléé^ que beaucoup
I JimUpiiaiifnts qu1i nous donne ne £4? trou-
mt^M d«ilÂ^»n lirre, que Suidai et Mej^^cUius
f «V #é cbcrctier une grande partie de Jeurs
IfctiMiu, H rnlin <|ue cï'^t un de^ premiers
fB foo doive interrr^^er, d Ton veut pëuétrer
9rt|w pra (lAn& rtii^tmre de la pliiloeaphie
p»M|iir. KnHn ^ par le grand tiouibre de jkuus
i*teirtiâft de tous (^ genres , de litres d'ou-
fliges H de fra^'ï lient i qu'il cite à cliaqu« im-
» EDO làiri^ est iiï)t> mine précieuse pour les
■Opiieï et k^ erudil^.
\ uit*m^ de Pii.K^èrie l.aer<:e aucun autre
f^lue fit*?* V*rï rfCnS P/nlusûfihts Ht mires.
du Vil'f livre dnnne il pi^nwr qull
\ un recudl d'épîgramme<i, qui n'est
n ]iâ*qu'à nouâ ^ et dont nniï<% ne con-
qiM l<^* medlueres etUantilloDs que
p 4 »emè« daniî "von ouvriiiîe. 1 ah ri ci us,
p de sMi article hït L*io>:ène Laera-, nous
Kw* ti^ie as«iei buRij*' des éditions et des
iliMTses qui uni i^té faites du livh?
t/e<litioo priwfp/i.ï eiit de 15,13, à
1-4'* ÏJi laTu Henri i:?itienne pultlîa une
t édition grecque 'btine, et une autre en
snctiie de* uolc?, d'is^ae Casauboo. f.a
I blJin.* d AtTkbroi^e le Caîniiïdide, viir-
► de %4jn teïfi[>à,fiit corrigée et refaite
Uml. I>e nûuvî^ut travauv^ paruii
t U faut dler ceu\ di- Méuage, ilonn^rent
t nom r tle éd i ti*jn , en l ff9a , à Am ste rd .im .
d#? liioteene Lat'tce a i^tiî plu -leurs
it in français. La première traduction
elle*, en 1002, Ja dernière est due
, élitit'O CUîirïwijlitT ; P-iris, 1847* Il
lA k CuUecïitsn îles auteur» grec^ de
Dklvt une filition nouvelle de Dio-
DIOGEKÎEN 27(1'
gène Laer^; Pariii, iBh%, Oûlbtkmnéc par les
scpînâ de M. G. Cotiet sur les lueîlleurs manus-
crits des btbliûlhèqufôj de l'ftalie, La texte, &i
souvent altéré, j a été en pîuK d'un endroit fort
heureusemeM rétabli. B. Aube,
F4Èkfiflus nhiflioth, f^r^ca, ^P^uly. limî-EnHop.
* ntOQànK, graromairïen grec, vlv^t dans
le premier siéde de Tère chrétienne* il donnait
tous \m sept jours des leçons publiques à Rlw*
des* Il n'est connu que par l'anecdote suivante^
racontée par Suétone t t Pendant te séjour de
Tibère à ftbudes, dit cet bistorien, le gmm^
mairicû Dtugèoe, qui tCy twmtt sen conférences
que les jours; de &abbttt| lui âTait refusé une
leçon pariiculîère , eu lui envoyant dire par un
cselave de revenir dans sept jours. Lorsque Ti-
bère fut parreuti à Tempire, Diurne se rendit
 Rome, et se présenta cbeï Tempefeur pour le
saluer ; celui *d lui fit dire de repasser daut^ sept
ani. V
iiiO€È:«e< Votftz. RuiiâiTC*
* ritOGÈSE^ médecin ^rec, qtii \ivait prolia'»
blement vers le eommenccment du prciuicrr siè-
cle de l'ère chrétienne. CeJfe, Galien et Aétiut»
nous ont conservé quelques-unes de ses furmult!«
métJtcaleâ.
i>\ie, V, itf t7* — OaJieo, De Cemp&i, Êftétcmm, hc.
focm. — Aeuui, I, a, 1»,
* miMGkHK d* Athènes, sculpteur grec^ tivait
dans le premier sîèdc de Tère dirétienne. 11
décora le Pantbéon d'A grippa de qudques ca-
r)'atides, qui furent fort admirées^ et de 8latues
du fronton, qui, sans Être moins admirables, fu-
rent cependant moins remarquées, parce qu'elles
étaient moins faciles à voir. ïl e^t diHlciïe de
déterminer de quelle manière étaient placées les
caryatides ; Pline dit sur des colonnes, in co-
lumnis,
Pline. XXXVI. 8.
On cite encore les Diocène suivants : DiocènB
auteur d*un ouvrage sur la Perse, dont parle Clé-
ment d'Alexandrie (Protrept,, p. 19 ) :on ne sait
si c'est le même que le Diogène mentionné par
Parthenius ( Erot., 6 ) comme auteur d'an ou-
vrage sur Pallène; — Diocème de Phénide ,
pliilosophe péripatéticien, qui vivait du temps de
Simpliciiis ( Suidas, au mot npeoêei; ) : on ne sait
si c'est le môme que le Diogène d'Abila en Phé-
nicie,que Suidas et Etienne de Byzance appellent
un sophiste distingué; —Diogène de Phrygie,
mentionné comme athée, mais d'ailleurs inconnu
( FJien, Var. Hist., 11, 31 ;Eustathe, Ad. Hom,
r>rf., III, 381 ) ; — Diogène de Ptolémais en
Egypte, philosophe stoïcien, qui faisait de Tétlûque
la base de sa philosophie ( Diog. Laer., Vîl, 41).
Smllh, Dirtionary of Greek and Roman Biographf.
DIOGÉNIEN ( AiofEveiavo; OU Aïoyeviavoc ),
grammairien grec, né à Iléraclée dans le Pont,
vivait dans le second siècle de l'ère chrétienne.
Suidas cite de lui les ouvrages solvants : Ai^t;
zavToSaTiai xatà aroixettov, en dnq livres;
271 DlUOËNl£n
c*était un abrégé da lexique de Pamphile; ^
une Anthologie d*épigrammes ( xâv Za>irup{a>vo;
i7C(Ypa|i(&dTa)v àvOoXoyiov ), et plusieurs ouTragcs
gé<^praphiques. Suidas le dit (X)ntcmporain d'A*
drien, mais sans oser altirmer qu'il soit d*Hé-
raclée dans le Pont et que ce ne soit pas le mêm^
personnage que le médecin Diogénien d'Héradée-
Albace, en Carie. On ne sait rien sur la compo-
sition et rarrangement de son Anthologie, Son
Lexique a été souvent mis à contribution par
Suidas et par Hesychius ; on a même supposé
que 1^ Lexique d*Hesychius était entièrement
emprunté à celui de Diogénien. Une portion de
Fouvrage de co dernier existe encore; elle con-
tient une collection de proverbes sous le titr^
de Ilapoi{i.iat 5r,(iu>â£t; èx lij; AïOYCviavoO ouva-
YCk>Y>k- Ce recueil,disposé i>ar ordre alphabétique,
contient 775 proverbes. 11 fut imprimé pour la
première fois |)ar Schott avec les Proverbes de
/enobius et de Suidas, dans ses Ilapotixi'at *K>^
>.Tivixai, Anvers, 1619., in-4°. De meilleures édi
lions ont été données par Gaisford , dans se>
Parœmiographi Graci; Oxford, 1836, et pai
Leutsch et Schneidcwin, dans leur Corpus Pa-
rœmiographorum Grxcorum, On trouve dans
le recueil de Diogénien certains passages qui ,
8*ils ne sont pas interpolés, prouvent que cet
ticrivain vivait postérieurement à l'époque indi-
quée par Suidas.
Fabrtclns , Bibliotheca Crteca. — JMobc, Ântholooia
firxca, VI, Proleg., p. XLVi. - LruUch et Scbnelde-
Min, Prx/., p. XXVII. — Rahakeo, Prêtf. otf iVery
«Aium, t. Il, p. x-xn.
* uiOGÉxiBN (Atorevctavéc), grammairien
grec de Cyzique, d'une époque incertaine. Suidas
l'appelle aussi Diogène, d'où quelques personnes
ont conjecturé que c'était le même que Diogène
Laerce, que Tzetzès (CAi/., m, 6) appelle Dio-
génien ; mais ce n'est là qu'une conjecture, fort
incertaine. D'après Suidas, Diogénien avait écrit
sur les sept* Iles de sa ville natale, sur l'alpba-
bot, sur la poésie et sur d'autres sujets. On ne
sait si Diogénien de Cyzique est le même que le
Diogénien mentionné par Plutarque {Sgmpos,,
Vlli, 1 ) et Fauteur du nnéme nom dont Eusèbe
dtc un lissage sur la futilité des orades {Prarp,
erang., IV, 3; Theoiloret , Therap., X).
Iternhardy. Md Suid,. I, p. 117t. - C. Maller. Histori-
€orum Graeroruwi Fragmenta, L IV,
DIOGXBTK. Votj. CâLUàS.
* DiOGxèTE,ardiitecte de Rhodes, qui seconda
les Rhodiens durant le siège de Rhodes par Dé-
métrius Poliorcète.
Vltruve, I. X, 16.
DIOGO BBBXARDKS. Votf. BERÏfÂRDÈS.
*DiOLA (Horace), théologien italien, vivait
dans la seconde moitié du diz-septièroe siècle.
On a de lui : Croniche degli ordini instiiuti
dal S. Francesco, composte dal P, Marco da
iÀshona in lïngua portoghese^ ridotte in lin-
pua italiana;hfesâà^ 1681; Venise, 1617,
in-4-; en français, Paris, 1623, in-4".
Finluxf ', Scritt. Bologn,
- DIOMEDE S71
* DioLiTOUB (Frt A9M»m\ «ipKfa tl
icolpteur italien, né à tâfim^ m Sidfe,lm-
vaUlaiten 1660. OoToit debdàr
l'église de son ordre, un aoperfae i
bois de noyer, orné de figurée
OrlandI, Abbeetdaria, ~ Malvula. PlUmm, J
tArehitttturé di Botogma,
DiosiBDB(A(0|&n8fK). Plnsieon
ges anciens ont porté ce nom. Le pniafar éfail
roi des Bistones, eo Thraoe : oo le ditift fit de
Mars et de Cyrène ; on ^onte qaTil iwrrimit
ses chevanx de chair bomaiiie. Heicale k «va-
quit, le fit dévorer par cet mèmee cfaewiax. cl
bâtit dans ses États U fiDe d'Abdèi* (ApeUa-
dore, II, 5 ; Diodore, IV, IS).
Le second Dkwèdk, fils de Tydée et de Dét-
pyle, fille d'Adraste, roi d'Ai^got, le*
chefs des Argiensan siège de IVne. api
il avait pris part au second i le * ne»,
succéda sur le trône d'Aiigot ■ v m. §■■
onde. Suivant quelques tati va u fe.
arrière-petit-fils et dernier 1 le i
roi de Sicyone, donna cette ' ■ . i
en édiange de Hrynthe. Ab « ! ■
alla avec Ul3rsie reooon i
ils tuèrent Rhésus, dont iw «Mb
vaux (Iliade^ X, t. 435). Lonuwi a
assommé Tbenite, w
mort de oelui-cl, qui t%
autres chefs les empi
mains et les réooncilièrbm.mA» i
voulut lever le sié}^ de Troie, , ,
posa, et entraîna les Grèce à eOB V
Smyme, VI, v. 41). Ce W,
noort d'Achille, et de oonci nvet
dda Hdenns à venir «et i
Grecs ; selon quelquet i rm« «c
lui qui alla cbercbrr dam • Jel
tète, dépositaire des CMala
Avec UIvsse il chercha auik « oc
ïème, le l'A < nbm
M mère » |
Diomède se vuui «sai
rm le reoonnaifti pwr la | «
Grecs. S^lon Homère, a Ueen
Apollon , et osa oumb w
partit de Troie avec ». t
(Commencer ses infor ■» mr '
pas sa vengeance. Di Je a
lie, sflpur de sa mère, «
d'Ad . Elle se laiHk •
ab par mêlée on <
faiic «B5. son meri, t
mort qu'tn uc ImÎs U
11 se rei ^ mt «
pacnons, u
m\t de Scr 11
Hippion, et
Tidllease. A|««»
neun divine.
DioxȻB(8aiS0
irs
DIOMÈDE — BÎOMÉDON
574
«m 1» in da troiiftème dècle de Tère chrétienne.
B êtM wé de parents chrétiens, à Tarse, en Ci*
ieie. B eommcnça par pratiquer la médecine,
aerendH ensoite à Nîcée,en Bittiynie, où il se-
iomi jo8qa*à sa mort. Très-habUe et très-heu-
ieo\eoaiiiie médecin, il profitait des guéiisons
^H opérait pour convertir ses malades au chris-
fiataM. Son ardent prosélytisme le signala k
raUtttfcm des persécuteurs, et Dioclétien lui or-
éamm de se rendre à Nicomédie. Diomède mou-
_ -_ _„- .- — , — --r-ement du qua-
t ' I n - 1 ij I u n h^ u ! ai id éleva à Cons-
Iij: nii tiuniKMir 11 no église, qui fut
i^BMUi» p^r i pm[)ereur Ea^llt- 1*'', dans le neu»
ii«e éMi. Vt^lke gretqyt* É>t l'Église romaine
iilkmil N l^te de ec ?amt le 16 août.
JKÉB famti^rmm^ «u i4 amlt - K^otIiu. Nomenelator
§mtÊmrmm ^iUi**OHi Attiittûrum. — Carpior . D#
f ro jonrfu haMU; Menolog.
WB^ grammairien litin, vivait probable-
I M dnquième fâi^h'- de Tère chré-
I a de Im un traité : De Oratione et
tOr&ti&nis ei varkt qcnere metrorum,
H Uh lÙNis ne «avon^ r\m ^ur ce grammai-
ritt; nais rotnnie il Pât souvent cité par Pris-
dn, 3 doit avdr vécu avant le commirncement
U ià\j^mf> ftiède. Cet ouvi^gr est ^édié à un
fifMn âlhiioaiiius , dont nouë ne savons rien
s> Oo a rematt^'ié I^â sin^^liers rapports
I ^/Ê aMial «titn* c^rtâios ]>dssa;(es de Diomède
t d» imiiiuUtfnm GrammaiiCK de
I lot pMié pour là première fois dans
I ta fmnmairieni^ latins imprimée
llaiw, par îlk. J«*fi^nv vers i ;76. H se trouve
^ i GrasmiTlir.r Latinct A iiciores antiqui
)KÊk, Ilaoovre, J6O.1, in-i% pp. 170-527.
j/^^Smwp^^ïM i^riionn. - ï^r^yens, Collectanea
I , t^ir^f . fflis. — fKann^ Seitràge lur Griech.
'atastmi. Itraniffiairien ^a^rec, d'une époque
p». U écriTil des saili*^s sur la gram-
* lï«ii& de Ttirace. Qm^iques fragments
nirutâlre r>ot été [oubliés dans les
\tà dr Villoison^ pp. 99, 126, 172, 183,
; dm* cdïe* de B^kkrr (II). Diomède
t m^^x uToir écrit sur Homère, car une
t opuyiias sar ce [*oéte e?it réfutée par le
\ fieniliea dUoniÉn.\
f 0/ Cr^'ik a^id /ior^ian Biography .
• {Caton), liîtlii^le vénitien, né
;fttiU ^û l*w>7- 11 entra très-jeune dans
^ d# Stanislas Kostka^ grand- trésorier
e* sî^m talent sur le ïutii était remar-
t fort bien. On a de lui : Ac-
ti4 pour ItÉ poésies de Stanislas
ifCracovie, idOfi; — Mélodies en
^ (f« iaini Stanislas , patron de la
i; Cracovie, 1607; autres pièces pour
» TitwtBfna kmrmmirvë* — FéUi, Bioçraphie
lÉnox {A;^îW*}, général athénien.
lii tamni*
btf acbantaill
' moft 641 405 avant J.^. 11 paratt poi»r la pre-
mière fois dans rbisfotreen *n. Aprèà la cam*
j psgne rte Sicih^ §i di^astrenst* pour les Attié-
I niens,tl fut chargé du di^fendre l'Ionie avec seize
I vaiBseani. Chms et Milel étaient déjà eti [Mnn
révolte, et les Iiabrïants de Chïos es&ayalcni dt»
I pro|>à|^er l'inâgn wtîon ju!ique dans Lesbu!). Dîo-
méflon, qui dès son arrivée avait tiptiiré quatre
vabsfiRux des révoltés, fut liienlèt après rejoint
p^r j'amlml athénien Léon, qui lui amenait un
rpnfi^rt de (\i% vaisseaux, et les lïmt comman-
dai nts se dirigèrent vers Lesjjos avec une escadre
de vingt-cinq voiler. Cette fiirce suflit pour
maintenir cette Ile dans le devoir et pour d(Hruir«
, de^ détichemi»nt$ envoyés de Chioi. Les deux
I amiraux pRoèreot ensuite te port de Clazo-
' rnèoe,d'ou Ik firent de fréqufintcs courses contre
les îles insurgées. L'année suivante, en 411, on
fes voit p}^^ sous les ordres de Piaandre, c«m-
mandant en chef de l'am^ée athiiniena*?, e^mpéc
à Samos. Peut -et le p;irtaf^èrcnt-ik d'abord les ef-
forts de ce général pour établir Toliçarchie k
I Athèoes; mais ils ne tardèrent pas à se rallier
j mi sentiment général, et se dt^arèrent pour la
démocratie et pour le rappel d'AldUiade.
, A [xirtir de ce moment Dîomédon dispaml de
I rUtâtotre pendant plusieurs années ; il .servit pro-
bablement sous les ordrci d'Aldbiade. Après la
bataille de Notium , il fut un des généraux qui le
ri-roplaièrent. 11 reçut le comlnî^nd^>aîent d'une
(?s4:*wlfe détachée du gros de la flotte. Informé
que son collègue Conon était bloqué da^ns Mity-
lène par Callicratidas , il essija de pénétrer
jus<|u'à lui, et sur douze vaisseauTi qu'il avait, Il
eu perdit dix dans cette tentative inutile. QueU
que temps après il se trouva à ta glorieuse ba*
tiîille des Arpnuses , et fût un des six amiraux
qui, à la suite de celle Journée^ ayant eu Timpru-
dence de revenir h Athènes, tomtjèrent victime*
des mystérieuses inlri^ies du parti oliprcbîqu«
et de l'avengle crédulih^ du peuple. Ce n*est pas
iri le lieu de racrmter l'inique ju|;ement qui punit
de mort les glorieux vainqueurs des Arginuses,
( mtf. TuÉHAMfetiE î ; nous dirons seulement que
Finitiative de ce crime vint non du peuple, maii
du consi'iJ des cinq cents ; ce fut encore le eon*
seit qui, lorsque le peuple étiMt disposé à absou-
dre les inculpés, remit le jugement A la prochaine
séance, afin de pouvoir agir sur la foule par les
ptoi odieuses mantpy vres ; ce fut toujours le
conseO qui enleva la parole au\ «causés et les
empêcha de donner des c^plicalîons qui pou-
vaient les ju^^tifier ; cnfm, ee fut le conseil qui
demUTida qu'un seul Tote prmionçftt sur les ac^
cuaés, empêchant aîo&t qu*on distinguât ceux
des amiraux qui étaient réellement coupablea
d 1m prudence de ceux qui n'avaient fait que cé-
der à la voU>nté de la majorité de leurs mltègues.
De ce nombre était Diomédoo. Il avait été d'avis
de rûcueillir, avant de faire voile pour Mjtilèner
les nvoH^s qui bottaient à !â iurfâce de Teau et
ICËble^séâ qiu se Irouvâientau bord des galëre«
375
désemparées ; il avait au&si proposé à se» collè-
gues de nu |>as désiji^er dans leurs rapports
TbérainèneetTlirasybule, qui, chargés de re-
cueillir les morts et li*s blessés, n^avaient pu à
cause de la temi)éte s'ac(]uilter de leur tâche.
Diomédon crai;;iiait en les noininant de les ex-
poser à la colère du |>euple; il ne prévoyait pas
que les deux généraux qu'il voulait épargner
étaient ses accusateurs et les ardents instiga-
teurs de sa condamnation à mort. Diodorc
lious a conservé quelques détails toucliants sur
les derniers moments de Diomédon. « Après
que le décret eut été rendu, dit cet historien , et
au moment oii les généraux allaient être con-
duits à la mort {>ar les esclaves publics, Dio-
médon, Tun <I('s condamnés, s'avança vers le
peuple; c'était un \ aillant lionmic de guerre, et
Tort estimé pour sa ju>ti(:e et ses autres vertus.
Tous se turent , et il parla ain^i : Athéniens, je
désire que la sentence (pie \ous \enez de renire
contre nous porte Uinlifur à la ville; puisque la
fortune nousernpèdictraectHuplir les vœux que
nous a\ions fiiits {H>i:r la victoire, c'est à muis
«h' remplir ce pieux devoir; rendez donc à Ju-
pit<T, à .\|>ollon S:iuveur et aux saintes dée.sses
les honunages que, nous leur avons voués. » Après
avoir prononce ces {Kiroles, Diomédon marcha
au suppliaï avec ses collègues , au milieu de la
«iésolation et des pleurs de tous les bons citoyens.
Tliiieyiinr. Vlll, |9.îv. .',*. t^, Ti. - XroophoD, llel-
Unica, 1, S. tt. T. - IModore do Sldk, XHI. lOS.
Diox de S'jrncuse, né en 409 avant J.-C,
mort en 3.'>i. Fils d'IIipparinus , beau-frère de
Denys l'ancien , oncle et Iwau-frère de Pi-iiys
le jeune (i), Dion dut surtout à ses qunlitt's
sii|)érieures et à son immense fortune l'inlluence
<pï*il exerça sous le règne de ces deux princes.
Seul des c^uIrti^ans auquel Denys l'ancien té-
moignAt une confiance sans réserve ( roy. Dr.x^s
Vancien)^ il était a[)|vlé à f»artici])er à toutt»s
les affaires importantes du g<»uveniement, et il
semblait l'appui le plus ferme de la tyrannie.
Mais, m soit liasanl , soit que dès lors la main
<i <run dieu jetût les semences du bonheur qui
. «levait arriver à Syracuse (7.) », le pn>mier
voyage de Platon chan«:ea le caractère de sa po-
litique et de sa vie. D'un esprit naturellement
ele\é, Dion s'enflamma d'ardeur pour la philo-
A.)puie, qui devint la ri*gle si'vere de toutis ses
action^. Denys n'ayant pu supp^trter les discours
de Platon contre la tyrannie, Dion ne craignit pas
de prendre h;iuten)ent la iléfcnse du philosophe :
«Vtait sV\|K)siTala colère du tyran; mais tel était
nm crtNlit, qu'il fut néanmoins chargé peu après
d'une amÎMissade, où il conquit par sa loyauté Tes-
time et ladmiration des Carthaginois. Lui-m^me
devait coucevt»ir l'idée d'arriver au pouvoir;
du inoms iMutarque et Cornélius Nepos nous
;i} Drnv4 laorlrn avait épousa ^rMonaqoc. «irur «fr
lH«>o, qui lut avait il- nne drui &!!• «. IMon avait r|«ouvr
l'iinr d'f41ri. Arrtr, «irur de U*>nv4 le Jeaar, mah d'un
aii're ht. ( #'oy Ur.^r^lann'-r.
(1} riat'in. l-ttrc xix.
DIOMÉDON — DION
le montrent au diereC de Denjs
pelant Tintérfit du roi moarant sui
qu'il avait eus d'Aristomaqoe (roy
cien ). Aurait-il songé dès et mon
à Syracuse la liberté.' C*est ce qoe
dire (1). Quoi qu'il en soU, dès qi
eut confirmé la tyrannie à Denysle.
n'eut pas de conseiller plus sa
tien plus dévoué : influence et rich
tout à son service. La guerre étant
de se rallumer avec les Cartbagiaoi»
à les amener à la paix par la pc
par la force : il était prêt à équiper <
1ères à ses frais. Mais pour que ce
portât ses fruits, il fallait d'abord
monirs de Denys. Convaincu que u
n'avait d'autre cause que l'ignoram
de lui donner le goût de l'étude; ir
i aucune de ces qualités synipatlilqut-
i dent mieux que les meilleurs coum-
I eux-mêmes lui trouvaient la paii*l
I Donnait- il un a\ is , c'était une cenM
j duite des autres; refusait-il de
. leurs plaisirs , c*était avec une sor
; Iji douce éloquence de Platon, qu'il
I nir, toucha mieux Tàroe de Denys ;
i hit que ti-op, au gré des courtisant, <
I pui.sNance était menacée. Ce fut ^ t^
I prirent : ils commencèrent par lui
, liste, puis ils seiléchainèrent ouvert
lui, l'accusèrent, selon Plutarque, di
corrompre par les Carthaginois, d
tyrannie, selon Platon, et le firent
V iolence imméritée émut les Syracu
les assura que cette absence teinp
fuis un exil, mais un simple «oya,:*
calmer les mécontents, il founiit li
INirents de Dion deux vaisseaux i^j
ce qu'ils voudraient emmener de m-
ses domestiques, et l'aller joindre e
femmes du palais lui envoyèrent d
sents ; et grire à ses richcMes, Dim
dans son exil on train de «ie fa
l»arcourut les villes de la Grêof ; <
temp«'rance, sa grandeur d'iroe H
connaissances lui oondKèrent Te^tii
tion des peu|»les, qui Ini decenen
m>urs particuliers. Le< Larvdem
mêmes, sans s'inquîéler dn rrsAAiti
nys , ({ui les secondait puîssammn
gtierre contre les TtK^MÎins, lut a
titre de citoyen.
Cependant, Denys «Yait promî*
rapjM'Ier Dion an printRB|is. Sons le |
étiit daus les endams d^ne fpKn
à lui faire passer ses rercnas, cl
(i)« \rrffirtf de Dlt& «I miM.Jti
qu'un homme peulfMre ScsAt^Mttaai
que sM ««au Jamiit tnm la
naurau Jamab tcalé dTii
fcufiveraemrsi ^«e celc ^"U «Mn à i
qu'apr^t ravoir délivre» tfc U i
lc> »|4c]ideiiri dlu |
DION
27i
et tafipriiiia. En Tain, Platon, qa*il
le deoiiènie fois (l), comme poor lui
JQstiScatlon de Texil de Dion , lui re-
role en mémoire : il dut lui-même s*é-
toote hâte de la cour, où sa YÎe n'était
reté. Fidèle à sa promesse, il essaya oe-
e détourner Dion de ses préoccupa-
iqaes, en l'engageant de plus en plus
de de la philosophie; mais celui-ci
ors les yeux tournés vers la Sicile, et
i pressaient d'aller lui rendre la liberté.
ces de Denys envers Arété, sa femme,
d'épouser Timocrate, et envers son fils,
t à la débauche , le déterminèrent à
s armes (2). De concert avec Héra-
é comme lui, il leva des troupes dans
iCIear assigna pour rendez-vous llle de
Speusippe, Eudenius de Cypre, Ti-
Leucade, et beaucoup d'autres philo-
doodant son entreprise, lui avaient en-
mercenaires. Au moment du départ,
» de lune faillit refroidir leur ardeur;
•▼in Miltas ayant déclaré que ce phé-
tegeait la chute de Denys, ils se ras-
lenys, cependant, avait à sa disposition
le 400 vaisseaux longs, 100,000 hom-
lierie, 10,000 cavaliers; mais la Sicile
e détestait sa domination.
^ Dion n'eut pas plus tôt débarqué
100 hommes (3) k Minoa qu'il vit ac-
Mr de lui les habitants de Camarine
rd de Gela (357). Par une heureuse
■rfs venait d'entreprendre une cam-
pe ntalie. Timocrate, qu'il avait laissé
I, pouvait encore s'y maintenir, avec
des Léontins et des Cainpmiiens.
it donner le f..u\ avis qu'il corninen-
■erre par le sie^e de leurs villes, et
lé ne tint pas <levant cette menace.
, demeuré presque seul, ^'ctant enfui,
I Sans coup férir dans la ville. Les
citoyens se portèrent à sa rencontre,
iMKfaes. Quand il fut arrivé sur la
til fit proclamer à son de trompe,
silence sol»*nnel , (\\\e Syracuse
. Le peuple le couvrit de tleurs,
devant lui comme devant une
t jonrs après, Denys pénétra, par
I citadelle, cjue lui avaient conservée
fidèles; et rompant brusque-
,^ itions qu'il avait commencées , il
jjppoviste sur les Syracusains. Dion,
à mes Tœux c lui «*crlv|i-H Imtné-
) et st lu viens blnitiM en Sicile,
•'arring^Tont a Ion urc. Je suis por-
■tadn J>onl ralsoniinblrs , et J(* te les
rt la oe tJOns p.i-;. tu n obtiendras ]a-
nl pour la pcnorinr', □! pour
•iltprder. » (Lettre vir.)
qui est pcncralement pru fnvo-
a*aorall romnits cps vio|<'nces qu'a-
qae Dion fats.T.t des prépara llfs
ù U tête de ses mercenarrËs, ^ultot t« chor , «t
après dep prodiges de valeur, qui laiiUrenl M
coûter la fi a, il rejeta les trou{)e& du tyru dam
la cttadellf>. Les SyraeusainFï lui décet^tàrent en
récompense une c^iuroone d'or; mais déjà un
parti lit! furmait Âuurdement c^ontre lui. Une
icUre în^idieu»e,r)i] Denys, rappelant te^ servica^
ffii'il iitait rendus À la tyraimie, lui conseillait
rie s'en i-mparer au lieu de J'aboUr, acheva de
lui aliéner les <?*pritA, Dion âïâit cru qull ne
pouviil mieun ge ju^tifisr du soupçon d^adhérer
à celle kltre qu'en la lisant au |>eiiple. Ct! lojal
démenti devint dauà la bouclie de se^ ennemi»
un nouveau clid* d 'accusation > Us lui opposaient
HéracLide, qui ne manquait pas de talent!^ miti-
(aires, et doat [m manières souples et rnsitiuan-
te$, la parole doui^e el facile, prisaient a la imiï-
Itttide. Diou, au contraire, malgré [m confia
de Platon, qui lui écrivait «ians cesse » de se
1 âéim de la fierté; compagne inséparalile de
<f la solitude >^ Qdèie et ti-o|i Iklèje n ^n câracr
tère, repout>sait les cœurs par la sévérilé de mn
accueil vî h roidenr de aes discours* Nommé
amiral, Héraclîde» qoî iie «ejilait appuyé par la
fiiTeur popul^re, prit à t&clie de lui Huscïter
chaque jour de nouveaux etnlïârra:»; et Dion, ae-
cu.ié d'avoir lâi^é échapper le tyran ( my. De-
nys le jeitnB) et peot-Mre d "avoir traité aifee
Irri ïîu ptirlage de la Sicile et de l'Italie (Come-
liu>; Nepos ), fut confrainl de quilter la ville avec
ses mercenairea* Tel fut même raveugle empor-
te rtvcnl des Svrnctissîns» qu'ils s'élancèrent h sn.
ixiursuîtp. Presîiê pârleji Biens , Dion ee rptouTOîi
mntr'" '-■.!^, '^t }f-. h:'^tîi!! ^ ptrfs \\ <-^ rf-t^r;» Hh-z Tf<^
Léontins, qui prirent ses troupes à leur solde, et
leur accordèrent le droit de Iwurgeoisie. Bien
plus, ialoux de remplir tous les devoirs de
l'hospitalité, ils entreprirent de lui faire rendre
justice : les Syracusains, dans la première
ivresse de la liberté, n^écoutèrent pas leurs
plaintes : le danger les rappela bientôt à eux-
mêmes. '
Profitant de Tanarcbie , Nypsius , à la tète
de forces considérables, avait renversé le mur
élev(^ par Dion autour de la citadelle , et mena-
çait l'Achradine. Dion seul pouvait le repous-
ser. Une première ambassade lui fut envoyée pour
le solliciter de venir : il décida , non sans peine,
ses mercenaires à le suivre encore une fois. Il
s'était à peine mis en marche, qu'il rencontra
une seconde aml)assade, qui rengageait à retour-
ner sur ses pas ; puis une troisième, qui le sup-
pliait (le se presser. Dion , sans tenir compte <le
ces avis opposés , continua lentement sa route;
et comme il approchait de Syracuse, des dépu-
tés de tous les partis accoururent à sa rencontre,
invoquant son secours. La ville était en feu :
environné de toutes parts des flammes qui dé-
voraient les maisons , menacé à chaque instant
d'être écrasé par les toits ou par les pans de
muraille qui s'écroulaient, Dion s'avance, avec
ses troupes en bon ordre, sur ces ruines brû-
V9
DION
lantes, et n'ouTue on pasmge à tniTen la fa-
mée , la pi-uftsière et le sang. Ny|)siu8 est re-
poussé , et bientôt il se décide à quitter farti-
Teroent la citadelle : les Syracusains rentrèrent
en possession de leur ville. Suivant l'élan de leur
reconnaissance , ils nommèrent Dion généralis-
sime de toutes les forces de terre et de mer.
Celui-ci, par condescendance, rendit À Héra-
clide son titre d'amiral, et dès lors les trou-
bles recommencèrent Comme il s'était opposé
à l'exécution du partkge des terres et des mai-
sons, qui avait été voté pendant son absence ,
Héraclide en prit occasion pour renouveler ses
intrigues. Le Spartiate Gésyle entreprit en vain
de les réconcilier. Dion , convaincu que toute li-
berté qui n'est pas restreinte dégénère inévita-
blement en licence, et ennemi par principes
de la démocratie pure, qu'il re^^ardait moins
comme un gouvernement que comme un en-
can public de tous les gouvernements , suivant
l'expression de Platon , voulait donner à sa pa-
trie une constitution modelée sur l'aristocratie
tempérée de Sparte et de Corintbe. Il pensait
avec quelque raison qu'Héraclide , dont toute la
politique consistait à se maintenir dans la fa-
veur populaire , se jetterait à la traverse de tous
ses desseins , et un jour, <ians une contesta-
tion , il lui arriva de citer ce vers d'Homère :
« Qu'un Etat ne peut être bien gouverné par plu-
sieurs maîtres. » C'était appeler sur sa tête les
soupçons du peuple, et justifier l'opposition.
d*Héraclide. Bientôt il crut qu'il fallait frapper
un grand coup pour effrayer les mécontents ; et il
le fit assassiner.
Dans la situation où Dion s'était placé, ce
crime était une faute : il ne s'en releva pas. £n
vain fit-il à sa victime de magnifiques funérailles ;
en vain, pour afTermir son |>arti, il distribua à
ses suklats les richesses de ceux que la mort
d'Héraclide avait réduits à s'exiler; il ne fit
qu'exciter leur convoitise , et son immense for-
tune ne suffit bientôt plus à la satisfaire. Il n'eut
plus qu'à mettre la main sur les biens de ses
amis , sans songer qu'il se privait ainsi de leur
appui ; et quand il n'eut plus rien à donner, l'ar-
mée, liabituée à ses largesses,éclata en murmures ;
et le peuple, qui se croyait sacrifié, s'y associa.
«C'est un tyran, disait-on, qu'il n'est plus
possible de supporter. » (1)
Dans ces conjonctures, un Athénien, Callipe
( Cornélius Nepos le nomme Callicrate), qu'il avait
amené avec lui du Péloponnèse, lui persuada
qu'an miUeu des périls qui le menaçaient , il fe-
rait prudemment de se choisir, parmi tes aroU
les plus intimes, un ennemi apparent : il pour-
rait ainsi connaître les plus secrètes pensées
de ceux qui l'entouraient et déjouer leurs com-
plots; puis il se fait perfidement charger hii-
méme de ce rôle odieux. Fort de la oonfiaMede
Dion, û conspire contre lui au grand jour : il
(1) C nepofl, T.
t 0 «un 4il 4i
îr et i
réunit ses canenilSyles
les exdtc à la vcngesn
instruites de ces meaées, s*ci
Dion , qui leur répond m snnriiil ^H mi, le
premier oompUee de Callipe» et qw ita m m
fait que par soo ordre. Callipe» qoi cnial km
révélations, vient loi-mèiDe se jHer à lem pieés
le visage beigiié de larçies , et pwlesler luaU-
ment de son innocence. Mais, apiAB «f«ir jné
sur le nom de l^roserpine (t) le fr»
c'est au jour même de la Me de
qull fixe l'exécntioB de soa crine.
entrent dans la maison de Dion :
mercenaires de Zacynthe» qni denAalle iMt :
ils pénètrent dans sa
et tentent inntik
Syracosain , Lyeo
Dion tombe à len
qu'il était rentré
dnqnante-cinq an
Dion avait socoon
il y réussir.' Du n
l'acte de cruauté qui soiuil* vm d
On a dit justement <|ii'* ^% vie éUH mt I
gédie dont le den ' «iatt m^ÊaqÊâ.
Sa mort désar ^ . luine des
On lui fit, aux rraj% du tn^or pÊiik^êifm
penses funérailles ; '^m t^mùmâmM pM m fe ^
lien leplusémine * ^ i^ ^Ole; f4lefi«|i^fd j
tout à l'heure le ^ a»i «fn «oo 4ptfiSt
attacha à sa méoi^'in* u- 0»tntwi i^rt et d»
tnictenr de la tynmîiir. i^allipr. imunli^, é j
ses successeurs ► :^— t ^r,**^ At^rmmà
par leurs fautes , 1 f^oiys. Qêêjêêl ^ ^
Platon. Isttm. - i
4ê Dttm, — OiddON f « %v» lit, I
Uoo de M. Boefer.
célèbre rtiétenr gr*^, a^i^mi a frow, m H^
thynie, vers l'an 30 tb Vér^ tHiN^mm^ #i
famille illustre, âmi k cTnlil
bonne heure une ^miti^ p^lîr« é
mourut vers l'an tl7. Jnuii^rnfjiivHd^ll
tre par son éloquent '' <-t l» tervie^fii i
rendus à sa patrie
vives inimitiés di ^ -i de te» i
qui tentèrent de brtkirt -a m
ingratitude, et hW^né àf^
Dion quitta son p i
diflerentes contr6 lt'^Qld«i«'i
tenu avec les prMr f ai i H Inl
plus célèbres alor . ! , ^-iH^àeljT^
nius deTyane,!! ^^mi aten^f è 1
tranquille. Admis daaj U &miamt
et consulté par ce ptfiftci tottdt ««j
à l'empire, i Vmmtm* mAsn «ami **
point aooepler. 8 - n^«uite, oirr
•cet rwage, at «a»»** 0m i
Dion
181
me poar échapper à la colère de
é d'amitié aTec an personnage li-
ait eocouni la haine de cet empe-
ait osé prendre sa défense ; ce cou-
ses jours. Obligé à fuir, de sa pre-
e Dion n'emporta qu'un dialogue
le Phédorif et une harangue de
la harangue Sur la fausse am-
çnisant son nom et sa naissance,
ille en ^Ue et de pays en pays , in-
iquant de tout , réduit le plus sou-
ihsister à labourer la terre ou à
irdins ( Orat. I ) ; il parcourut ainsi
a Mœsie; pénétrant jusque chez les
i fixa eufm chez les Gètes , où cam-
obreuse armée romaine. Dion était
lendiant dans le camp romain , in-
k le monde et occupé aux travaux
blés , lorsqu'y parvint la nouvelle
avait péri. En apprenant le meur-
rear, Tarmée est furieuse ; déjà elle
I, et va marcher sur Rome. Tout à
tte les haillons qui le couvrent,
an autel, et de là , s'ad ressaut aux
fait connaître, leur peint avec éner-
de Domitien , la situation de Tem-
r réparer ses longs désordres et se
r des.barbares, a besoin d'une main
•e ferme. 11 prouve que Nerva est
BMaire au salut de l'empire et à la
ide, et il les exhorte à le reconnat-
ora éclaire et entraine les soldats :
rociaroé. Nena n'oublia point ce
mme preuve de son amitié, il donna
imom de Cocceinnus. Trajan lui
ienveillance. Ce prince, ami des let-
liilosophie, l'admettait souvent dans
s'entretenir avec lui ; il le fit môme
NI char quand il triompha. Dion fit
ittaux intérêts de ses compatriotes.
atorel d'exilé, et aussi sans doute par
I renommée et lesser\iccs qu'il leur
Hsposeraient ses concitoyens à plus
fcrt lui, Dion prit congé de l'empe-
ÉiMa partir à regret. Mais l'espoir
faite ne fut pas entièrement réél-
it la bienveillance et de la recx)n-
ISimcontra quelquefois la malvril-
grUitiide ; et nous trouvons dans
ploiieurs discours par lescpiels il
l^ftratures qu'on lui offre, ou re-
JBitiés dont il est l'objet. Je veux
rfi^titude trop ordinaire du peu-
raias aussi que Dion n'y ait donné
nlB par un caractère peu com-
rimfnif (Omr Xli ) : » Je ne sais
m lophiste ne me reçoit, aucun ne
00». 9 Les sophistes avaient bien
i^ d0 ne pas rechercher Dion , et
•ii compatriotes avaieut-iis aussi
ll4fi*9eQ soit, soit inconstance,
Wfpd de ne se point voir apprécier,
Dion retourna à Rome, où il moitryt, dans un âge
trè*'avaiicé, prgbablemeul ^ers quiitre vitigt*
Aept mi.
U est diHGcile de ne pafi rccoanaltret dauK cette
vie el ceà fortunes diveri^ft de Dion un singulier
mélange de moiteslîe et d'orgudl, de grandeur et
de pelit*îss*, desfige^seet d'o^tenlatioa de sagessep
un sophifite enfin et un philoi^uplie. On mi quel
rAle jouaient alors les soplnsies. Orateurs ambu-
lants, aliondanls en partïleset vides d'idées, ils ë\'
lai<!Tit décliimant daiift ioute^ les villes da l'Acte et
iJeFïtdtie. « CharlaUusel meréenaire«, giiphiste^
gonOéà d'orpieil et soutenu fi «tomme »ïur des ailes
par l'fldmii aliiiji de leurs disciples » ( Orat. XVI ) :
Ainsi le^ vepré.4ente Dion liii*méme , quand de
soplii^te il est devi^nu philosophe. Mais II le faut
considérer d'ab»jr*UojiWTiesoplMsiteet,coïiïiiie 1^
gophiste^, qu'il raillera plus tanJ , sacrifiant sou
talt^nt et la vérité an dé^r de liriller et de plaîrc-
Of, ce qui plaisait alors, comme toi^jour^ , aux
auditeurs dont on voulait &e faire applaudir, aux
viJles où Ton f ouîail voir s'élever sa slalue ( et
quel «optiiâie n'avait pas alors une statue ? ), c'était
d'entendre leurs propr«â louanges, Aua^i te»
Aoplii^tei* n'y fûJlUient ; et quand la matière pro-
pre manquait, quand les personnages cux-rnÔmeSp
villes ou hommes , faissient défaut^ le Bopliiste ,
€omf]i4» autrefiït^ k^ poète , se re| était sur Castor
et sur Pollux. On dit^it ie^ louange» de Pensée
et d'Hercule ; on célébrait lej ofigioea de Aâ ville,
qui se perdaient dans la nuit des temps; on
prouvait à des barbares qu'ils élaîent (irees et
Argieni^ , qu'ils avaient pour ancêtres des hérnâ
et des demi*dieux, mieux que cela , des Titans
(Dion, Orat. XXXIIl); et si l'histoire s'opposait
à ces généalogies complaisantes , on faisait bon
marché de Thistoire. Dion plaide-t-il devant les
habitants de l'ancienne Troie, qui prétendaient
descendre des anciens Troyens, comme le sou-
venir de la prise de Troie pouvait n'être pas très-
a^î^réablc à ces petits-fils d'Hector, il entreprendra
de prouver, à grand renfort d'arguments, que ja-
mais Troie n'a été prise : les assertions d'Homère
sont des fables qui n'ont pas le sens commun
( Orat. XI). Ce fonds même, tout fécond qu'il était,
venait-il «î s'épuiser, on dissertait sur « lesliom-
mes, les génies, les dieux, la terre, le ciel, le
soleil , la lune et les autres astres, l'univers, la
corruption, la génération et mille autres sujets »
(Ihid). L'important, c'était qu'une fdis ouverte,
cette veine d'éloqi^ence ne tarit pas et que l'ora-
teur ne se trouvât pas à sec. Était-ce assez ? Non.
<T Si l'on avait à parler devant des auditeurs plus
délicats, à flatter des oreilles plus superbes , la
déclamation se terminait en récitatif, et l'élo-
quence n'était plus qu'une mélodie» (Dion, Oral,
XXXII). Tels étaient les défauts des déclama-
tions et les vices des sophistes.
Dion avait donc d'abord été sophiste et un
sophiste fervent ; dans son zèle , il n'avait épar-
. gué ni les ptùlosophes, qu'il devait imiter plus
tard, ni la philosophie, qu'il devait pratiquer
2S3
DION
et prôcher. Il dépassa même dans ses attaques
la malignité onlinairc des sophistes ; il déclare
n qu'il faut chasser des cités, poursuivre sur terre
et sur mer Socrate , Zenon et leurs disciples ,
comme les fléaux les plus dangereux des cités » ;
<lans ce discoucs , il prenait particulièrement à
I>artie Musonius. Mais enfin Dion se convertit,
un pen tard il est vrai, mais sincèrement, et il nous
a laissé un récit intéressant de sa conversion
( Orat. XIII ). Quoique errant, fugitif, cachant
son nom et sa renommée sous Thabit du va-
galiond, du mendiant , quelques personnes devi-
nèrent cependant en lui le pliilosophe et le sophiste
do ce nom. Cet hommage populaire, cette divina-
tion de la beauté de son âme sous les haillons de
Tin.Iigencele touchèrent. Y voyant comme une ex -
prefisionde la voix publique , il accepta enfin vo-
lontiers le nom de philosophe, que si longtemps il
avait attaqué ; il le prit, mais modestement , non
comme les philosophes qui, dans leur impatience
de renommée, » se proclament philosophes
aussi hautement que font les hérauts dans les
jeux olympiques ». Dion, en prenant le nom de
philosophe en prit les m(eurs sévères ; il fît un
retour sérieux sur lui-même et un examen at-
tentif de conscience. Son élo<|uence chan!;ra
comme son caractère; elle tourna tout entière
à la philosophie morale.
Quoi qu'il en soit, il y eut toujours un peu du
sophiste dans sa philosophie, du rhéteur dans le
moraliste ; et cVst à ce double point de vue ({ue
nous allons examiner les œuvres de Dion. 11 ne
nous reste de lui que quatre-vingts discours;
nous ne les examinerons pas tous, nous nous ar-
rêterons seulement à c^ux qui peuvent le mieux
faire ressortir la physionomie de Tliomme , de
l'orateur et de ré|)oque où il parlait ou écrivait.
Le foml et le but de tous les discours de Dion,
c'est la morale ; mais si le fond est le roèinc, la
forme varie souvent. La morale philosophiquf» ,
politique ou littéraire s'y présente sous des faces
très-diverses : traités proprement dits, dialogues,
discours, lieux communs.
Nous rapporterons au rhéteur ou sophiste
r quatre discours (V, LUI, LIV, LVIl ) sur la
manière d'interpréter les poètes ; 2** les dialogues
po<>tiquos, dont les sujets sont empruntés à Ho-
mère ( II, LV, LVï, LXXVII ). DansleV'discours
( De Libyen fabula ) , Dion compare les pas-
sions aux sirènes ; dans le LUI*, il fait l'éloge
d'Homère; dans le LIV* il compare Homère et
Socrate ; dans le LVII*, qui a pour titre Nwtor.
il examine les vers où ce vieillani dit " qu'il a vécu
avec des honunes meilleurs que ceux qui existent
maintenant ». Les dialogues que j'appellerai ho-
mériques ou poétiques ont quelquefois pour texte
ou pour sujet Homère , et peuvent se rattacher
aux discours précédents. Dans Agamemnon ,
ou de la royauté , on montre que si étendue
(|u'elle S(Mt, elle doit avoir des limites. Dans un
autre, qui a pour titre Ckr^séis, Dion donne sur
let devoirs de la femme d'eicelknts eomeilft. A
c6té des dialogues que ooos avoi
tiques ou homériques s'en doivent
que l'on peut appeler socratiques
sujet en est le plus souvent empr
comme cehii des dialogues poétiq
ce sont principalement les dialogue
XXX, XXX\1; le XXXVl», qii
tation manifeste du Phèdre de
composé alors que Dion, exilé,
Gètes ; il est adressé aux Grecs
les rives du Borysthène. Dion y
sagesse divine préside au gouvr
nivers. Au choix de ces sujets, i
nieux , mais recherché quelquefoi
de cadre, à la subtilité des déve!<
précautions o*^Uoires que Dion piv
rattention, on reconnaît l'art et l
sophiste. C'est ainsi que dans i
remarquables discours (Oral.
l'homme simple et ignorant, il v
foule de ruses oratoires , ou piuti
fuser à l'empressement du peu|
à parler.
Après les traités on dialogues,
f e montre quelquefois encore à c
phe, il faut faire connaître ir<
moraliste seul paraît; tels sont U'
Retrait e, Im Connaissance de 11
LExil; le dernier est curieux \^
ments qiieDton y donne sur lui- int^i
trois discours Sur In Fortune
Gloire ; d'antres Sur le Honhenr,
la Loi et la Coutume; c<»s d»ni
rpgardés comme les meilleur*. C
un traité compli*t de morale et o
de discipline phil«>M)phiqiie. II e*
( Orat. VII ) où Dion , se metta
scène, présente la morale sous c
nenve qu'heureuse. 11 suppose qw
cAte d'Eubée, il rencontre un rh
grossier et sauvage, qui lui offre 1
chemin faisant, lui raconte «es a
ment une fois il fut obligé de «e r
pour se défendre contre les reclan
son rtnnnement à la vue du tlM
de la ville, l'assurance pleine de c
quelle il répond aux juges devant
parait.
I^ rt'cit termmé , Dîoii et le
arrivés h la cabane rustique : la pi
familles unies par les U«u du <;
de la pureté et du boobeor de la
l'image d'un amour cC d'une bm
car le jour est fixé oo la fiUe du c
marier, et Tinvllatk» d*aft<kler i
au philosophe, qui yeoBtcBt vulm
forme une délkinise namtk».
de la vie, de linnoeeaee elde« ai
jeunes fenit,n y a leamw de la p
gns, et dans 11 ff iie da ébÊsm
.doli kÊwà I
DION
1 Chaumière Indienne. Nous avons déjà
«ophe; mais le moraliste, le prédica-
éforme Ta se montrer maintenant à
i on discours aux Alexandrins. On
'était Alexandrie , rendez-vous de 1*0-
rOcddent : Romains, Grecs, barbares
icnt, et TAsie tout entière : caravan-
"ersel , tons les vices, toutes les cor-
t tontes les sciences s*y réunissaient. Un
de fête , pendant que, rassemblée dans
cette foule cosmopolite se livre à toutes
s de la parole , des spectacles et des
senl, Dion se lève, et, malgré les plai-
[oi tombent sur lui, les injures qui Tac-
I entreprend d'apaiser ce tumulte , de
ces désordres; il Tentreprend, et y
T les plus heureuses habiletés de Té*
encore un peu rhéteur, mais surtout
{ (Orat.j XXXD). Philosophe, je ne
laez; il annonce lui-même un autre
celui d'interprète de la divinité. li parle
n « de ces philosophes qui n'osent af-
. cris et les injures de la multitude,
Dviction quils ont de ne la pouvoir
eflleare ». Lui , l'inspiré, l'envoyé de
cette confiance *, et c'est pourquoi il
ardiment au milieu des outrages qui
É-lloas trouvons ce caractère d'exal-
lenent marqué dans le discours olym-
Jte ia Connaissance de Dieu ( Orat.
( k trouvons aussi dans le discours que
M aux habitants de Tarse ; on y sent
■ la chaleur, mais l'austérité de la pa-
ione ; « ils attendaient de lui des pa-
Ifiliiste, des proies propres seulement
■rs oreilles ; ils entendent de sévères
I ont dégénéré de leurs ancêtres, et ils
lir par cette dégradation une de ces
tpiations par lesquelles la Providence
ohète les peuples. »
t wt bornait pas an rôle de conseiller
M aimait celui de nié<liateur : on le voit
Iwpoor rétablir entre différentes villes
^0t la paix et la concorde. C'est dans
I adressa des discours aux habitants
\éè fficoméflie , de "Pruse, d'Apainée
BTin, XXXJX, XL, XLI ). ConsHIler
il des peuples , Dion le voulait être
ivfaoes, nous le savons par Pavis
■ CMpressé de donner à V'espasien. Il
\ quatre discours sur le> devoirs
► 1, II, III, IV ), et un cinquième
let la tyrannie ( Onit. \VI ), dans
B, par les |)ortraits de Nerva et
k» Topposition du tyran et du roi.
^ \ ont évidemment été compo-
lltijan. Dion s'adresse souvent à
\ ton éloge à celui de Plotine.
avait les droits de célébrer
no empereur, puisqu'il n'avait
Iles menaces d'un tyran, et l'on
lie rendre avec une noble fran-
386
« We crmgneî pas que la
tbise ce témaîgnage
llâtteriealtèrB mon ian^ge i ce n'est pm depuii
lifu m effet et dans queiques rares cïrcnnstanr^
que î'ai fuît preuve de liberté. Que si jadi», quand
la crainte semblait rendre à lous le mtrn.^ûng^
néci* ficaire, Eeul je n'aï pas hëiitcà dire la vérité,
même au péril de nia vie, imi^je, quaml tout
le monde a le droit de parler librement, mentir
à pLiisir, n II n> a pomi en effet ici à aceu^f
Dion rie fiatterie; je lui reprocherais pïutAt
une tendance, drpuis trop imitée, à n^yenler
les roîs. ilaVMendlonpiemptil mx les piaiftîr*que
le Aftuverain trouve dans les fali«aes mi^me du
l^uveri]i>Tnent ; il se plaît ti dire eomhlen soipi^nt^
sèment un bon prjnc? doit éviter les spcr Inde» et
Ze^ vains arïtusemenb, à montrer combien 8ont
utiles Ifse^erctc4?.»du corps, La course, la cîiasse,
quels sont pour les rois lesûvanrasej^derûmitie.
N(9UsavQtis fait connaître les principaux traité?
oratoires ou plulû&(>|! biques «Ir Dion ; il ne nous
reste plus qu'à ras^emWcr les traits divers de
ËûD caractère et de sa phiki«^pbie. Il y à dann
Dion du soptote et du philosophe, du déclama-
leur et du sage. PrélicAlcur de morale, sll est
^ouv-ent sincère, qudquefois auâsi il joue nili]-
miné : il seprésenlt^eomine Tinlerprètf; de la divi-
nité et son médiateur auprès destiéupkg : « Je ne
mcsuii pas» dit-il^ de moî-méme donné ce rôle j
.une fùrcedjvine m'y pousse ; à ceut que les dieux
aiment, ih envoient de bons conseiller^j. » [ÙraL
XXXI Uj; et ailleurs : « Mcmftt pai qu'un
à vous , y vienne sans un dessein de la Provi-
dence, vous servir d'orateur et de conseiller. » Tel
est Dion : sophiste déclamateur souvent, quel-
quefois moraliste convaincu ; image tout ensem-
ble et de 1p décadence de réioquence païenne et de
l'effort généreux que quelques âmes faisaient pour
remonter à la veiiu, et à la foi même, par la phi-
losophie. La philosophie en effet joue alors un
grand et double rôle, rôle politique et rôle re-
ligieux. Politique, elle est souvent proscrite;
mais ces proscri|)tions mômes attestent sa puis-
sance, comme aussi ses déclamations ambitieuses
et parfois indiscrètes témoignent souvent de son
orgueil. D'un autre côté, il ne faut pas mécon-
naître la mission légitime de la philosophie à
wtte époque , et oublier que si elle exagère quel-
quefois ses maximes d'indépendance , elle n'en
est pas moins une noble protestation contre les
excès de cette puissance impériale qui compta
plus de Domitiens quede Trajans. Au point de vue
religieux , le rôle de la philosophie alors est plus
considérable encore. La philosophie, on ne peut
le nier, exerce à cette époque , ou du moins cher-
che à exercer un grand empire. Soit influence se-
crète, soit rivalité du christianisme, elle se sent,
elle se croit du moins , une mission supérieure,
Dion , nous l'avons vu , n'est pas seulement un
moraliste, c'est un prédicateur de morale et
presque un directeur de conscience; il a l'instinct
d'une grande révolution morale qui, s'accom-
2S3
DION
et prôclier. Il dépassa même dans ses attaques
la malignité ordinaire des sophistes ; il déclare
« qu'il faut chasser des cités, poursuivre sur terre
et sur mer Socrate, Zenon et leurs disciples,
comme les fléaux les plus dangereux des cités » ;
dans ce discours , il prenait particulièrement à
l)artie Musonius. Mais enfin Dion se convertit,
un peu tard il est vrai, mais sincèrement, et il nous
a laissé im récit intéressant de sa conversion
{Orat. XIH). Quoique errant, fugitif, cachant
son nom et sa renommée sous Thabit du va-
galiond, du mendiant , quelques personnes devi-
nèrent cependant en lui le philosophe et le sophiste
<]e ce nom. Cet hommage populaire, cette divina-
tion de la beauté de son Ame sous les haillons de
rinJigencele touchèrent. Y voyantcomme une ex-
pression de la voix publi(iue , il accepta enfin vo-
lontiers le nom de philosophe, que si longtemps il
avait attaqué ; il le prit, mais modestement , non
comme les philosophes qui, dans leur impatience
de renommée, « se proclament philosophes
aussi hautement que font les hérauts dans les
jeux olympiques ». Dion, en prenant le nom de
philosophe en prit les mœurs sévères ; il fît un
relour sérieux sur lui-même et un examen at-
tentif de conscience. Son éloquence chani^ea
comme son caractère; elle tourna tout entière
à la philosophie morale.
Quoi qu'il en soit, il y eut toujours un peu du
sophiste dans sa philosophie, du rhéteur dans le
moraliste ; et c'est à ce double point de vue <iue
nous allons examiner les œuvres de Dion. Il ne
nous reste de lui que quatre-vingts discours;
nous ne les examinerons pas tous, nous nous ar-
rêterons seulement à ceux qui peuvent le mieux
faire ressortir la physionomie de l'homme , de
l'orateur et de ré{)oque où il parlait ou écrivait.
Le foml et le but de tous Ips discours de Dion,
c'est la morale; mais si le fond est le même, la
forme varie souvent. 1^ morale philoso|)hi(|ue ,
politique ou littéraire s'y présente sous des faces
très-diverses : traités proprement dits, dialogues,
discours, lieux communs.
Nous rapporterons au rhéteur ou sophiste
r quatre discours (V, LUI, LIV, LVII ) sur la
manière d'interpréter les poètes ; 2* les dialogues
poétiques, dont les sujets sont empruntés à Ho-
mère ( n, LV, LVl, LXXVfl ). DansleVMisconrs
( De Lihyca fabula ) , Dion compare les pas-
sions aux sirènes ; dans le LUI*, il fait l'éloge
fi 'Homère; dans le LIV* il compare Homère et
Socrate ; dans le LVII*, qui a pour titre Nestor,
il examine les vers où ce vieillanl dit ^ qu'il a vécu
avec des hommes meilleurs que ceux qui existent
maintenant ». T^es dialogues que j'appellerai ho-
mériques ou poétiques ont quelquefois pour texte
ou pour sujet Homère , et peuvent se rattaclier
aux discours précédents. Dans Agamfmnon ,
ou de la royauté , on montre que si étendue
«pi'elle soit, elle doit avoir des limites. Dans un
autre, qui a pour titre Chrtfséis^ Dion donne sar
les devoirs de la femme d'eicelknts eonteils. A
côté des dialogues que ooos avoi
tiques ou homériques 8*en doivent
que Ton peut appeler socratiques
sujet en est le plus souTent empr
comme cehil des dialogoes poétiq
ce sont principalement les dialogue-
XXX, XXXVI; le XXXVr, qii
tation manifeste du Phèdre de
composé alors que Dion, exilé,
Gètes ; il est adressé aux Grecâ
les rives du Borystliène. Dion y
sagesse divine préside au gouvr
nivers. Au choix de ces sujets, i
nienx , mais recherché quelquefiw
de cadre, à la subtilité des déveli
précautions o«^oires que Dion prv
l'attention, on reconnaît l'art et I*
sophiste. C'est ainsi que dan«
remarquables discours (Orat.
l'homme simple et ignorant, il se
foule de ruses oratoires , ou phit<
fuser à l'empressement du peu|
à parler.
Après les traités on dialogue>.
f.o. montre quelquefois encore à c
phe, il faut faire connaître ii>s '
moraliste seid paraît; tels sont h*
Retraite y ïja Connaissance de /J
VlCxil; le dernier est curinix |ki
nient s qiieDion y donne sur hiiinAi
tn)is <liscours Sur la Fortune
Gloire ;iVaLutrf%!îur le Hnnfienr,
In Loi et la Coutume; ces dmi
regardés comme les meilleur*. C
un traité complet de morale et o
de discipline phi!oM>phiqiie. Il e*
( Orat. VII } où Dion , se metta
scène, présente la morale sous o
nenve qu'heureuse. 11 suppose quf
c<Me d'Eubée, il rencontre un rh
grossier et sauvage, qui hii offre I
chemin faisant, lui reronte ses a
ment une fois il fut obligé de se r
pour se défendre contre les rédan
son étonnement à la vue dn tbf
de la ville, l'assurance pleine de r.
quelle il répond aux joges devant \
parait.
I^ récit terminé , Dîoo et le
arrivés à la cabane rustique : la pi
familles unies par les liens dn <j
de la pureté et dn boobeor de la
rimage d'un amour cC d*me noc
car le jour est fixé oo 11 fUle dn r
marier, et llnvîtatk» d*aftslster a
au philosophe, qui yeoBtcBt Tiiln
forme une déUdeoie narratioa. D
de b vie, de llniioonce cl des
jeones fenit,il y a leyenae de la p
gns, et dan» Il sarpriie da cha»i
merveflleii, do bnrit cC 4» ariièfi
vUle,iiMiM«edelV
DIOPï
Chaumière Indienne. IVous avons déjà
lophe; mais le moraliste, le prédica-
Torme Ta se montrer maintenant à
on discours aux Alexandrins. On
Était Alexandrie , rcndcz-Yous de TO-
roccident : Romains, Grecs, barbares
sot, et l'Asie tout entière : caravan-
nrsél , tous les vices , toutes les cor-
toat^les sciences s*y réunissaient. Un
e fête , pendant que, rassemblée dans
lette foule cosmopolite se livre à toutes
; de la parole , des spectacles et des
»eol, Dion se lève, et, malgré les plai-
n tombent sur lui, les injures qui Tac-
entreprend d'apaiser ce tumulte , de
es désordres; il Tentreprend, et y
' les plus heureuses habiletés de Té*
aurore un peu rhéteur, mais surtout
(Ora/., XXXD). Philosophe , je ne
lez; il annonce lui-même un autre
eioi d'interprète de la divinité. li parle
I « de ces philosophes qui n'osent af-
cris et les injures de la multitude,
nriction qu'ils ont de ne la pouvoir
Bleure ». Lui , l'inspiré, l'envoyé de
cette confiance ; et c'est pourquoi il
ffdiment au milieu des outrages qui
Liions trouvons ce caractère d'exal-
Bnent marqué dans le discours olym-
Ete la Connaissance de Dieu ( Oral.
le trouvons aussi dans le discours que
m aux habitants de Tarse ; on y sent
■ Il chaleur, mais Taustéritéde la pa*
BBDe ; « ils attendaient de lui des pa-
phiste, dos paroles propres seulement
1rs oreilles ; ils entendent rie sévères
ont dégén<^r(^" <lt' leurs ancêtres, et ils
ir par cette (lé<ira<lation une de ces
piations par le^^quelles la Providence
ihète les peuples. >*
M bornait pas an rôle de conseiller
I aimait celui de médiateur : on le voit
Wpodr rétablir entre différentes villes
lie la paix et la concorde. C'est dans
(adressa des discours aux habitants
4e fficomëflie , de 'Pruse, d'Apamée
mn, XXXIX, XL, XL! ). Conseiller
É des peuples, Dion le voulait être
iflMes, nous le savons par l'avis
ffMpressé de donner à V'espasien. Il
ilfMé quatre discours sur les d««voirs
WÊi. 1, II, III, IV ), et un cinquième
mMeC la tyrannie ( Ornt. XVI), dans
l|p|De, par les |x>rtraits de Nerva et
b» Topposition du tyran et du roi.
Nbeonn ont évidemment été compo-
^^iThyan. Dion s'adresse souvent à
Ultfle son éloge à celui de Plotine.
PiMIev avait les droits de célébrer
Wiieci empereur, puisqu'il n'avait
t les nnenaces d'un tyran, et l'on
lie rendre avec une noble fran-
tSG
fhise ce témoiguaiçe : « Ke cr-UfjnPz frâs que In
flatterie altère mon laûf^ge ; ce nV»t pa^ âvjmi&
|ieu en efiel et dans quelques rare5 circonstawr^^s
qne j*ai fait prruvede Uhei-té. Que si jû*lJ3, qtiand
la crainte semblait rejidre à tous le mensonge
néc^ssalrt*. &enl je n'ai pas hésité h dire la iférité,
même au pétii de ma vie, îraiê-je, quand tout
le monde a le droit de parler librement, mentir
il plabir. » il n'y a point en effet ici à âj^user
r>ion de flatterie j je lui reprciéhenifs plutût
une leiidance , depuis trop irnïtée , à ré|;enter
les n>îs. lls'éiifndfonguemejït sufles plaisirs que
le soaveraîn trouve dans les faUgues mCme du
gooTcrneiiienl ; îl se pîalt à dire combien soigneu-
sement un bon prince doit éviter Jeiî spectacle* et
\eB valna amuAemenLs, h moolrer combien sont
utiles les exercices du (!orps, la course, la chasse ,
quels i0Qt pour les mh les avanta^e^de rumftîé.
Nous avons fait connaître le^ principaux traités
oratoires ou philosophiques de Dion; il as nous
re&tc plus qu*à rassembler les traitu divers de
son caractère et de ^a (tUîlosophle. Il j s dans
Dion du sophiste et du plillosophe . du déclama-
teur et du sage. Prédicaicor de morale , s*îl est
5ouv«^t sincère, queîquefoi» aussi îl Joue l'illu-
niiné : i] sepré^enle comme l*jati»rpr6te de la divi-
niléct mn în^yiateur awpri^s des[>énples : « Je no
me suis (jas, dit-il, de mol-métne donné cerOle;
.une force di fine m'y pousse; à ceu\ que les dieux
aiment, ils envoient de bons eousoillcrs. »- {Orat.
XXXIIIJ; et nil leurs : *? Ke croyez pa^i qu'un
liomme rjui rous est étranger, ft qui vient ainsi
a voas , y vkum sûûs un dessein de lu Provi-
dence, vous servir d'orateur et de conseiller. » Tel
est Dion : sophiste déclamateur souvent, quel-
quefois moraliste convaincu; image tout ensem-
ble et de I? décadence de l'éloquence païenne et de
l'effort généreux que quelques âmes faisaient pour
remonter à la vertu, et à la foi même, par la phi-
losophie. La philosophie en effet joue alors un
grand et double rôle , rôle politique et rôle re-
li«;ieu\, Politique, elle est souvent proscrite;
mais ces proscriptions mômes attestent sa puis*
sance, comme aussi ses déclamations ambitieuses
et parfois indiscrètes témoignent souvent de son
orgueil. D'un autre c^ité, il ne faut pas mécon-
naître la mission légitime de la philosophie à
cette époque , et oublier que si elle exagère quel-
quefois ses maximes d'indépendance , elle n'en
est pas moins une noble protestation contre les
excès de cette puissance impériale qui compta
plus de Domitiens quede Trajans. Au point de vue
religieux, le rôle de la philosophie alors est plus
considérable encore. La philosophie, on ne peut
le nier, exerce à cette époque , ou du moins cher-
che à exercer un grand empire. Soit influence se-
crète, soit rivalité du christianisme, elle se sent,
elle se croit du moins , une mission supérieure,
Dion , nous l'avons vn , n'est pas seulement un
moraliste, c'est un prédicateur de morale et
presque un directeur de conscience; il a l'instinct
d'une giande révolution morale qui, s'accom-
387
DION
plissant en ce moment par le christianisme, était
pressentie et tentée par la philosophie. Comme
les Pères , il exalte la vie solitaire; il prêche la
réforme des mœurs; il s*élè?e contre les spec-
tacles et les plaisirs tnmaltaeax ; en on mot, il
a quelque chose du prédicateur et de Tinspiré.
A ce point de vue donc , autant qu'an point de
Tue littéraire , les ouvrages de Dion oTTrent une
étude aussi intéressante que curieuse.
CHARPEinUll.
ÉdltloD!! : MoreU ffr.-U(., Paris, 16M ; Relske, Ldpilf ,
178(. — PhiloKtrat«, yita Pkitosopkoruw^ — Syneaini ,
Photii Ezcerptu in Dion. -Belio de Balla. Hist. crUlquê
de VÈloqnencê ehex Ut Grtc» ; II, 111. — Brecqaiffny,
yiM des OraUurt grecs. — Cataubon, im tHon0m Dia-
trib. - Oaarottl. Corto di LeUerat. Creroy U II. - Em-
perll, Proçr., Bruotfvik, 18Sf. - Fabrlciu«, Bibtiotk.
Craca, t. lit, p. SOS ; t V. p. lit, édit de H.-irtet. - Hoff-
mann, Lexieon biblioçraphictim, t. Il, p. 17. — Sctaœll,
UUt. de la LUtérature çrteqiu, t. IV, p. tio-iM.
Dio?f CASsiuscoccBiANiTS, historien ro-
main, né vers 155 après J.-C., à Nicée, en Bi-
thynie , mort Ters 240. Son nom de Cassius lui
Tenait probablement de quelqu'un de ses an-
cêtres , qui en recevant le droit de cité k Rome
avait été adopté dans la Gens Cassia ; son père
le portait déjà, et s'appelait Cassius Apronianus.
Dion semble avoir emprunté son surnom de
Cocceianus à Torateur Dion Chrysostome
Cocceiaous, qui, d'après la conjecture de Reima-
rus, était son grand-père du cOté maternel. Il
reçut une excellente éducation , fréquenta les
écoles des meilleurs rliéteurs de son temps , et
étudia avec soin les écrivains classiques de l'an-
cienne Grèce. Il est probable qu'à la fin de ses
études littéraires il accompagna en Cilicie son
père, qui en était gouverneur, et qu'après la
mort de celui-ci, en 180, il se rendit à Rome. Il
y arriva dans la dernière année <lu règne de
Marc Aurèic ou dans la première de celui de
Commode. Il avait vingt-cinq ans : c'était l'âge
011 l'on pouvait entrer au sénat : il y fut admis,
probablement parce que son père en avait été ;
mais pendant tout le règne de Commode il
n'obtint d'autres dignités quel'édilité et la ques- I
ture, et ce fut seulement en 193, soasPertinax-, j
qu'il fut élevé au grade de préteur. Pendant les I
treize années du règne de Commode, Dion Té- '.
eut à Rome , consacrant son temps à plaider an
barreau les causes de ses amis et à recueillir les i
matériaux d'une histoire de Commode , en ob-
servant d'un œil attentif toutes les actions de
cet empereur. Après l'assassinat du fils de Marc
Aurèle, il vota avec les autres sénateurs pour
l'élovation de Pertinax. Celui-ci, qui était son
ami , réleva aussitôt à la préture ; mais notre
historien n'cntra*en fonctions que l'année sui-
vante (194), la première du règne de Septime
Sévère. Pendant le principat éphémère de
Pertinax, Dion jouit d'un grand crédit, et en usa
en homme de bien. L'avènement de Septime
Sévère lui fit concevoir de grandes espérances,
qui ne se réalisèrent pas , bien que le nouvel
empereur le traitât d'abord avec iivear. Dion
lui en 1
un livre Sur les Songes et sur les j
avaieni annomeé PéléwMan di
présenta cetooTrage àl
merda par nne loogoe ■ ?q.
suivit la réoeplioodAc aetti^M
en songe d'écrire ire de son li
le dédda â mettn i reletoM
avait recueillis sur » de G
tard il fut averti , tounuori n
l'histoire de Septime Sévère c» cc
calla. Koos donnons cet détail:
fort peu importants en eux-même^,
font pressentir le défont le plus esi
être de Dion Cassius , c'est-à-dire sa
Quand l'histoire de Commode fu
Dion Caashisla lut à Septime Sévère,
en fut si satisfoit, qv'il cngagH
écrire une histoire de Rome depois I
plus andras et à y in le rédt <
Commode. Dion s'oo
à réunir les matériaux ue vu uu*r
sacra douze ans à le rédiger. Il a%«
de pousser son histoire aussi loin qi
et de raconter tous les événements d
rait être témoin. D'après Reimarus ,
mença de rassembler ses malériaux
après la mort de Sévère, en 3 11 , il se I
son oravre, qu'il adieTa en 323.
Si Dion ne jouit pas pins longtemi
Teur de Sévère, c'est que odni-d
rant pas dans la haine qull avait d'i
à Commode, finit même ptr admin
tyran. Avec nne telle manière de toi
Tait approuTer les écrila de Uns. *
en Italie pendant de lo i annéei
aucune dignité. Sow de i
désigné pour aocomfB
Toyages. Il se plamt u «««# ««c ■«
à cette occasion des dépeaacs oonsid
d'être derenn, bien malgié hû , mm
le témoin, malt ansai qKlqucfnii
des cruautés du fils de ^f4ht Se
Nicomédie en compagnie de Fcn
n'alla pas plus loin, à ce qn'il
contant les évéBeroents i
Asie et en Egypte, 0 n'tu ^mm ^m»
moin oculaire. crin le
en Asie, et lui c !'<
libresdePer ^:
scrévol .liac iMmp
resta iiontroii «Fc
ilnere tnast làw
Nicée, . J
élevé auuteMiwt,en stwfm
suite le prooonsnlil d'Afirifmri i
pas avant l'année 334.11 Me
légat en D itie. cl TamÉ
nie. Il fit w à •«
discipline, qu«
riens, redo
perenrdc •
I* DION
i|ibfaikkftÀ:auti^, k MJa oiiuveau consul
m« wmÊi dl» &oa fuUègiie , el le rlélVaya
km dépciue» qu'exigeait cette charge ;
y îl lui êoa^lU il 'aller réâider i^ qiiel^
i artinçg lie la capilalc. A b fiii d<? (u)n r^oo-
llt, Dion nsfint à Etome, et aeeùuyfiâgaa rem|>e-
V CD CiEnp^oîe; mal»^ d^oâlé du ftéjuur
Aoioet âoQt «00 Agcavaxicé ue M [lermettaït
Il 4e n^iparter ka àgitatioQ^ «t lea périls , Il
Mwadâ «I gèlint h titnnimoa de ^ retirer à
ibe^ fi» lUlo ûJitÂk^où il mit 1» tler oiëre umm
im iiaùHre Homaine. VépM^im ite sa mort
S jnccflmuc^. On no ^tt rien ik^ !^a fdmiJte, êî-
1 c« qu'il nom appreod lwi-r«érïie, c"est-à-
1 ^'H M% Ait uîiP f^ïtiirnc et deux enfâjit^. Le
i]ue mm'i tn.iiiToa» loeiiUoiiné
fil 3ît i était firuliAblemeiit son petit-
IT0OI Itt d<^tiiiiti ituc noua venons de donner
fS^im CâiiSïUfi fiont tiréâ de seâ pr«>preii ou*
■a «I à*%Èm marU meiition de Suidas.
Mel ta llite éeé ourrageâ que ]«& ancieni at-
Iskat à «él bi«torieii ^ Le Tmi(^ sur ies
l^pntf Uâ Pmdtget^ dont nous avona parlé
iiaill; il ait piitrly. Diun m favoit composé
lipr oQiapItUaiwe pour Tempereur Septiinc
if fl «emblé ft'ètre repenti pi n% ttrd de Ta-
" i cir hkn qu 'il se montre créd ute et q u 'il
occasion ile rapporlar des pixH
dam icin Histoire ïJ ne parle
d« twji ceyjL qui concernent Sé>
li— BUiùirê au règne de Commode i Vm*
~ 1 diuiA«aa Hisioire Rùmi^ine; —
du régne de Trtijan 1 cet ouvragi
que p%t Suidsi;-^ a'il fui réelle^
à |tarl, Fauteur dut le reproduire ,
itf do moinA en&ulsstanDêfdans
R€rma%mi — HisîQire de Perse :
B'€it enœre eiid que par Suidas ;
|inj|>ablement ime inépriae i Suidas
Uht» avee lîinon, auteur connu
l^éeril sur la I erie ; —Itinéraires
oovfi^e mentionné par Suidai : on ne
apftartieot à Dion Cassiu^ ou à son
Dion Ctir^goAlome, qui avait beau-
* d qui a¥ait pu avoir ridiie d'écrire
:fâ; — Une Vie d'Arrien : elle li'est
fiar une mention de Suidds; — Gtfti-
dUrbué à Dion Ca^sius par Suîdas ^
I PhïnjlptRï ; on peiit induire d un pa&<
[IMostrate ( Vit. Soph., I ,7 ) que Drou
en était en enel l*auit*ur ; — His-
rP(i»iwiit3^ ['jtf^piii} : c'est le grand
ée Dion Cawius; iltofilÉuait êù livrer,
i jàm tard divisé en d^cadeâ» comme
Momain^ de Tite-Live. U compreoail
de Runie depuis le^ temps les plus
€***! -à-dire depuis l'arrivée d'tnée en
i Î29 aprèà J,-C.^ annt^e du retour
fa Tille natale. — Les Extraits
)^ pnUié^ fnar A. Mai» traprès un ma- [
'ÉÊ Vatkan , et se rap^jorlant it un ou '
pi cuDlyuit riustoire roiniiae depuis '
■Bf. atxa. ctKÉit. — T. xiv.
2m
Valérlen jusqu'à Constantin le Grand, poiteul k
nom lie Dion Cas:^ius; mai» ils appartii^nent
évldj^mmrnt 4 quelque écrivain ciirélien coïitî-
uLMleurde DinuCassius. |>eul-être h Jean d'àn^
tioctié, connne le pense A, Mal. Dion Caa&iiif
âédm^ lui-Jnéme qu'il a rmtenlion de traiter
hriÉvement riiislolnede la république romaioat
pour s'étendre plus au long sur hfi <tvéneriie»la
dont il avait été le tÉmoin oculaire. MalUeui^u-
semtînt il ne nous re^le qu'un« portion trè«>
petite de cet ouvi-ai^. De» tiieote-quatre pre<^
iniers lirres^, nous ncpus$é<lûfii que diîsevtraita
et les frai^menb publiés successivement par
tJrsinus, Valots et A. Mai , d'après les collec-
tions faites par ordre de Constantin l'orphyro-
génète. Un petit nombre de fragmentai se rappor-
taat à c«tbQ partie de l'ouvrage ont été publiés
par F. Hoase v Dionis Cas ni iibrùrum deper-
ditorum Frapnenla ; fïann^ iBiO, iu-8*. On A
Tait observer que Zvîoaras , dans ses Annales^
suit te ptus ordinairement rautorité de Dion Cas-
tîus j et qu'ainsi ses Annfiks peuvent être con-
sidérées comme un abrégé de Dion Cassiui. tl
en existe nn fragment considérable^ que la pin*
part des critique* regardent ordioairenient eomnïo
une partie du 35* lirre, tuais qui appartient plu*
prol>ablemenl an Sfi*. A partir de ce livre jus-
qu'au S>ï^, t'ouvra|;e est complet, iauf dejt la*
eu nés jïeu étrudues , et enibi^sc riiistoire ro-
maine depui s L ucid lus j tisq u 'à la mort d 'Agrippa «
dix ans avant J.-C. L^s ^ix livres suivants ne
sont pas venus Jusqu'à nous dans leur forme ori-
ginale , comme on le voit pat des citations d'an-
cienâ auteurs; mais nous en avons un abr^
ASém complet, fait par quelque compilateur
antérieur ou poitérieur à Xipbilin. DuGi" au 80%
nous avons leulementl'abrégé fait par Xiptu-
tin dans le onzième siècle , et quelques autrea
abrégée, qui appartiennont probabl^nent à Tan-
tcur de VEpitome du 5 à' ou eo". Une traduction
tatine d'un fragment considérable du 71* livre
tt été trou vite par A. Mai dans la bibliothèque du
Vatican ; il en a été publié une traduction alle-
mande anonyme , BraunS£Uweig , lâd^^lnS";
mais rautltentidtd dn ce fraient n^est pas dé-
montrée. Un autre important fragment dn 7^
livre fut découvert par J. Morelli , et imprimé
d'abord à Bassano et ensuite à Paris, en tWÏÙ.
Malgré d'aussi grandes pertes , ce que nous
possédons de Dion Ciisi»ius noua [jermct déjuger
son Histoire Rùmmne. C'est une ricbe coUection
de documents sur les demicj-â temps de la ré-
publique et sur les dcui premiers siècle* d^
rein pire; c'est mérne noire seule source d'îufor*
ma lion s«ir plusieurs r^rtions de cette grande
période tibîtnriquc. Dans le premier des frag-
ments publiés par A, Mai, Pion établit nettement
qu'il a In presque tout ce qui s'était publié sur
Vbistoîre romaine , et qu'il ne s't^t pas contenté,
comme un simple compilateur, de rassembler dea
morceaux empruntés à divers auteurs, maia
qu'il a contrôlé i^ autorités et qu'il n*a adrni»
10
391
DION
que Tm faits dignes de figurer dans son histoire.
Ces assertions de l'auteur sur lui-même sont
parfaitement justifiées par le caractère de ton
li?re. Il aTait profondément étudié son sujet,
et ses connaissances sur les institutions ro-
maines sont plus exactes et plus étendues que
filles des historiens antérieurs, tels que Denys
d'Halicamasse. Quand il tombe dans Terreur,
c*est presque toujours faute d*aToir puisé aux
sources authentiques et pour avoir été forcé de
se contenter d'informations de seconde main. Il
faut aussi reconnaître, conune le remarque Dion
lui-même , que l'histoire de l'empire présente à
récrÎTain bien plus de difficultés que celle de la
ré|mblique. En ce qui touche les événements con-
temporains, Touvragede Dion Cassius tient le
milieu entre une histoire des empereurs et des
mémoires historiques. L'auteur nous parle sou-
vent de lui, et s*étend avec prédilection sur ses
souvenirs personnels. Bien quH se propose de
rappeler aussi exactement que possible tous les
événements importants , il ne se contente pas de
dresser un catalogue chronologique des faits; il
tAche, comme Thucydide, Polybe et Tacite, de
remonter de Teflet à la cause et de saisir les mo-
biles des actions humaines. Dans ses tentatives
pour montrer le lien logique des événements, il
néglige parfois, comme ses grands modèles,
l'ordre chronologique. Malgré toutes ses qualités
et bien que ses fautes appartiennent plutôt à son
siècle qu'à lui-même , Dion ne saurait être placé
sur la même ligne que Thucydide et Tacite.
Élevé dans les écoles des rhéteurs, il en a con-
servé les habitudes, comme on s'en aperçoit h
certains endroits de son histoire et surtout aux
<liscoiirs qu'il prête à ses personnages. Ces dis-
cours, qu'ils soient tout à foit d'invention ou
qu'ils aient quelque fondement historique, n'en
sont pas moins des oeuvres de rhéteur; tout ce
ifu'on peut dire, c'est quils occupent une place
très-distinguée parmi les productions de ce genre.
Dans son style, Dion a essayé d'imiter les anciens
auteurs grecs, mais il y a fort incomplètement
réussi ; ses écrits sont remplis de locutions étran-
gères au grec classique, de latinismes et de barba-
rismes. Photius loue sa clarté; cet éloge n'est
nullement justifié par ce (|u*il nous re6te de Dion
Cassius. Cet écrivain nous semble au contraire
obscur , embarrassé , et tout h fait dépourvu
d'élégance.
L'ouvrage de Dion Cassius parut pour la pre-
mière fois traduit en italien fiar Nie. Leoniceno ;
Venise, \j2ù. Cette traduction italienne peut
^tre consultée encore avec fniit , « non qu'elle se
recommande toujours par l'exactitude et la préci-
sion , dit M. Gros, mais parce quVllc révèle ou
<>onfirme souvent de très-bonnes leçxms. « La
prefnière édition de l'original grec est celle de
Robert Estiennc, Paris, 1548, in-fol. ; elle va
du 35* livre au co*. Henri Kstienne en donna
une nouvelle édition, avec une traduction latine
pr Xvbnder, Genève, Kyi. in-fol V.ibrfyé
( deXiphilin,du61*livrewêO*fu
! la première fois dans l'édition d<
: Francfort, lS93;lIaoao, 1606,!
I puUicatioD des fragments reeodl
I ( Orsini) et Valois, J.-A.Fàbricia
: d'une édition complète de Dion C
j mort l'empêcha de le réaliser. O
; pris par son gendre H.-S. Reûna
I son édition à Hamboorg, 1750-52
''■ Le texte grec ne présente pas <
considéreUes, mais leeommenta
ont une grande valeur. Les meil
publiées depuis celle de Rdmaros
Sturs , Leiprig, 1824, 9 vol. in-8*
qui a paru en 1843, contient les £
canOf découverts et publiés po<
fois par A. Mm {Seripiwmm t
ColUetio, U, p. 135); et eeOe
Leipzig, 1849, 3 vol. in-8*. Jusqn
temps U n'existait de cet historiei
traduction française ; encore n'ai
faite sur l'origfaial grec, mais su
italienne de Nicolas Leoniceno.
tion française est d*nn nommé CU
de Bourges. CatfaerinoC enflât rae
Annales tffpographiques de Bom
cet ouvrage, très-rare, est : Dion, i
Desfcàetz et geste$ éiui^es des
duiets par annales et consulat z
au consulat de ImOus Cotta e
quatus (durant lequel Pompée
guerre contre les Hibériens et <
dates) f et contimumt de te
jusques à lamort de Claude .ii
rement traduit de grec en italie
Nicolas Léonieènet Ferraroks^
Vitalien en vutgaàre françois , i
Angeliers frères, 1542, in-fol. Le
n'était pas encore imprimé en
cette traduction Ait publiée. Li
bibliographes attribuent one tradn
auteur à un sieur de Boéficmllebc
trompent : Pierre le Pesant de Boî
donné que Fabrégé de XfphiUn; f
1674, 2 vol. in-n. M. G.-B. On
trois premiers volumes d'âne e\ei
tion française de tout ce qui noo4
Casnus , avec un eommenlaife r
rique et le texte enreg»rd, ce
meilleures éilitions et snr les manoi
Florence , Venise , Turin , Munie
Parii, Tours, BeMçoa; Puis, ii
Fabrieta«. Êibliùtktem Craes.
p. t». «iJU.de Hartei
Canti ihnnii, - C de I
le recuru de i'Acjd<ald dt nerte, tivi
mam. De Ftmt»m$ H jtmeSBHimtt Mi
lia. ins. ID^*. - ScWoMcr.
tliM, plac«e f IM« de la
■utear pjr Lorrai : Mm. tSM. S «et i
tjtçoms %ur tliUMn Êmmaêm, raftOfi
P Tl-Ti.
DiO!« Louis- Francs , ccaîi
DION —
tmr firaoçais , né le I& niai 1771 , mort
rgyCQ ATril 1834. Descendant d'une des
ieanes familles de rArtois , il embrassa
re des armes , et entra jeone encore
arde do roi , compagnie des gendarmes.
sipitaine h l'époque de la réTolution , il
ilte se ranger sous les drapeaux de l'ar-
'«odé, et prit part aux divers combats
KMies qu'elle eut h soutenir. Cette armée
\ Bccadée , Dion passa à Saint-Domin-
it nommé lieutenant-colcmel du régiment
eore de la Reine , au service d'Angle-
» relûv à Londres, il s'adonna k la lit-
cC parmi les ouvrages qu'il y 6t paral«
ite : une tragédie &Annil>al, qui ne fut
éaentée, et le Tableau de C histoire
Ue jusqu'à Vère chrétienne; Londres,
toorrage, écrit en vers français, est dé-
princesse de Galles. Dion rentra en
PK les Bourbons, et reçut bientôt le
» marécbal de camp. Plus littérateur
tf 'û publia plusieurs écrits , et donna
Htioo de son Tableau de V histoire uni-
Cet oovrage, conforme aux idées ultra-
B, ftit adopté par le conseil royal de
m Affilié à la Ck)mpagnie de Jésus, il
é parla loi qui obligeait les jésuites à
Vranee; Dion les suivit à Fribourg en
t#É i rnonrat A. S...Y.
MM. Jto0M U I* p. 317.
•t (Marianna ) , femme peintre et an-
Iritanie, née à Rome, en 1756, morte
Cette femme, distinguée sous tous les
^€eA (ait connaître par plusieurs excci-
ni^es sur les arts et sur l'archéologie,
■ifiié ou de correspondance avec Vis-
t nvec les plus célèbres antiquaires de
y elle était membre de rAcadéiiiie de
• de Rome , et des Académies de Pis-
iy Bologne , Pérouse , etc. Ses ouvrages
B sont : Le Regole elemen tarie delta
étf Paesi; Rome , 181G , in-S", et son
p litre de gloire , le recueil intitulé :
IpM città del Lazio che diconsi fun-
0, in- fol. obi., livre qui obtint le
let renferme les renseignements
BX sur les monuments cyclopéens.
|>Mnigi avait rx>mposé un traité histo-
Briade* tempi presenti^ per istru-
/Içliuoli ; mais la mort ne lui laissa
ipi 4e le publier.
^tl^mB 4éUç0m. KUnstler-Lexicon.
P^^kerre ), chirurgien français, né à
(la même ville, le 1 1 décembre
h premier professeur qui fit en
ons anatomiqiies et les opé-
I établies par Louis XJV en
In Plantes. En 1680 il quitta cet
ide chirurgien ordinaire de Ma-
PAatricbe, et fut ensuite ctiirurgien
\ Marie- Anne- Victoire de IJavière
de de SaNoi»*, ain^i (|U(.' (\r
DtONIS 9S4
leurs enfonts. Oa a de lui : SHloire anai&-
miqnt. d'une matrice extraordinaire; Paria,
1GS3, in- 12 •* L'auteur yraeante, dit Êloy, un
singulier caj d'one rupture de inatrit^ : ou tAt
éEouué de voir une femme mourir dans le
dixième mois de sa gro&se&se et on chirurgien
9UÂêi expérimenté que Dioais attend ra des or-
dres pour faire rouverturedu corps^ qu'il renvoie
au lendemain. » — Anatmnie de rhomme sui*
vaat la circulât ion du sang et tes ntm^tlûs
ééeouv€Ttes; Paris, 1690, 1698, 1705 et 17 J§;
annotée par Devaui, 1738, in-S*; traduit en
latin» Genève, I69C, io-fi°; en anglais, 1703;
en tartare, par le père Parrenin^ jésuite mission-
naire, qui rentreprit par le* ordres de Kan^Hî^
empereur de la Chine, 1723. On ne trouve au-
cun© découverte dans cet ouvrage ; mm il est
lo fruit de nombreuses disseclions an3tom]quË&.
— Cours d'opérations de chirurgie démontrées
au Jardin Houat; Paris, 1707 et 1711 j avec les
remarques de UFaje, 1736» 1740, 1751 el Vûb,
in^; Bruxelles, 1708, in-a*; La Haye» 1712,
iu-S^ ; trad. en allemand, Augsbourg, ibid.j en
flamand, 1710 et 1740; en anglais , Londres,
1733, in-B^; bioniâ dan^i ce Cours mposa
avec simplicité et exactitude le» dilTérentes ma-
nière* cUiruf;gî cales d'opérer ; il descend Ôau^
les plus petite détails, explique avec lucidité leï^
inâtruniÊQts et les appareils nécessaires, et ac-
compagne les observations qu'il donne d'une ^m
de faits probaliffi ; — Disserîattons sur ta mort
subite f avec l'histoire d'une Jiltecaiaîeptiiiue ;
Paria, 1709 , ifl'is ; — Traité générai dtsÀctou-
càementSf qui instruit de tout ce qu'il faut
fa ire pou r être habile accoucheur -^ Paris, 1 7 i ^ ,
in-S*»; Bruxelles, 1724, in-8*; trad. en an-
glais, 1719, in-8°; en allemand, Aagsbourg,
1723,in-8'*; en hollandais» Leyde, 1735, in-8''.
Le fond de cet ouvrage est emprunté à ceux
de Mauriceau, parent de Dionis.
Manget, Bibliothèque des ^tuteurs Médecins. - KIoy,
Dictionnaire historique de la Médecine. — Biographie
médicale.
DIONIS ( Charles ), médecin français, petit-
fils du précédent, mort à Paris, en 1776. On a
de lui : EHssertation sur le txnia, ou ver so-
litaire^ suivie d'une Lettre sur la poudre de
sympathie propre contre le rhumatisme
simple et you^^eux ; Paris, 1749, in-12.
Biographie médicale.— QnéTiTû, La France littéraire.
DIONIS DU SÉJOUR (LouiS'Achille ), juris-
consulte et astronome français, parent des précé-
dents, né vers 1705, mort vers 1791 . 11 était doyen
de la cour des aides lors de la révolution, et s'oc-
cupait beaucoup de physique : On a de lui : Ob-
servations relatives à un arc-en-ciel causé par
la lune^ observé à Saini-Germain-en-Laye le 6
juin 1770, insérées dans V Histoire de V Acadé-
mie des Sciences de 1770: — Mémoires pour
servir à VHistoire de la Cour des Akles
( depui.s le règne de Philippe le Bel, jus-
qu'en 1789) ; Paris, 1791, in-4''.
(^iiCrjrd, La France littéraire.
10.
295
DIONIS — DIONLSI
DiORis DU sAjour ( Pierre Achille), ma-
thématicien et astronome français, fils du pré-
cèdent, né à Paris, le 1 1 janTîer 1734, mort dans
ké, iiièhitt MiJe, le 22 août 1794. Il fit ses études
chez les jésuites, an mWéç^t de Loum-te-Grand,
de 1743 à 1750. 11 s'y lia d'amilié ?vf c ri^tilm
nn de ses camarada^, et toos deux, continuant
ensemble au sortir du colïéf;^ leurs études de
mathPirtatinTieSt débutèrent en iTàfi daDs b r r
rière scîEDtiJiquc! par des ouvrage* composts ' 31
comiitun. Deux ans après, Bionifi fut nommé con-
seiller à la quatrième thàfiibre des eoquélas» et
en 1779 il passa h h grand' chambre avec le
même titre. Ses fonctions judldalre& ne Tempe-
chèrent pas de se livreur à dHmporlanta travaux
scienlIOques, qui lui valurent une place à t'ÂCâdé-
mie des Sciences eu 17C3- Il devint auj^i membre
des académies de Stockholm de Galtûipje et do
la Sodété royale de Londrfjs. Député de U no-
blesse de Paris à TÂssemblée c^joi^tiltiaiite, il pa-
rut peu à la tribune, et se montra partisan des
réformes modernes. Il présida en 1791 et 1792
un des six tribunaux du district de Paris. L*lH>r-
reur et TelTrtji que lui C4ii&a la mort de plusieurs
de ses amis, frappés pendant ta terreur, abrégè-
reflt ses jour^. Il était d'un cAractëre doux et Itu-
main, et plus d'une foi 1, en ^ «piulîté de con^ll*
ter au t^etueat, il adoucit dans rapp!Jcatioii ce
que certaines lois do temps a* aient encore d^
barbaff . Dans la «ociélé, il était diitrail^ aimable
«trafUeur. LesooTrages de DionÎB sont de deux
sortes : Im uns âppartiennenl aii% mathématiques
pures; les autres, auxmatbematîquei appliquées.
Im premiers ^ont : TraUé dtsçmfbu aigé-
m^iXies ;V^n%, \lhVi^\n*ni-^ Mémoire $ur le
€at irtéduciibU du 3* de^^réi Inséré dans les
Mémoireâ de l'Académie tfeiSriêïicM en 1768;
Mémoire p&ur déterminer h nombre des
r(t€inis réelles tî celui des racines imaginaires
d*une étjtmtiùH par la '^^'M?^^ -, ' \ co^-
fidenU et la proposée ; annét 1778, ibid.
Diunii appliqua sa méthode d'abord an 3« et au
iegré ; plus tard il i'étendit an S*. Les ou-
vrages de Dioni£ relatifs aux lïiatliématiijues
appliquées sont une suite de Mëmûtte^ ren-
fermant de nouTeilcs ukéthodes analytiques
fHour calciikr les Mipses de soleil, les oocol-
i.itions des étoiles fixes et des planètes par la
lune, et pour réduire des obflênratioiis quel-
conques de cet astre au Ueo vu du centre
de la terre; ils sont insérés dans las Mémoires
de r Académie des Sciences ilepoi^ J'annt'e :g^
jufqu en iiitïiifr ;;ïi Appiicatmn dtâ la-
titudes carrigées à la mlution dtptui%€UTs
problèmes gêodésiq^âes et pGrncuiiétem^nt
mt€^laUde la pfrptndicuiùirt à ta méri-
dienne et dès Uij^Ofiromiqaes^ dant rhypo^
thèse de la tfrreellipH^f : dans les Mt^minrey
de rAcad,, 1778; — Applicati&n df ranalxtif
à la déterminaiUm de Vorbile dts pi fine ie^ ,
ibid. , 1779, Âpplicùtiùn dm formules qwe
Dionis avait démontrées aux observations de
r éclipse du premier aorii^
1781, 1783;— Essai sur «o
royaume t en société avec Comài
ibéd., 1783» 1764, i7«5 : — dj
tiens astromomifuet,
4p nt<>rîf5 associé à d'au tn^
1775, 1776 Êssfits îki- us»
1774; — Rttherchts sur L
' ^ rêtroQradaUon$ d^s platti
s VA du sotStr Parb, l76t, fai-8*
its phénomènes rtlatl/s aux
tannmu de Saiitme ; Paris,
Traité nnalyitqne des mouven
des e&rpt eélesm; Paris, 178<
in-é*" Cet ourragc est U réu
de tout ce cme Pantenr aTiU écr
sur la \ matière. 1 n,
carrière lem
unereli w^ icrm nei
et Vanomuiie fhofi ;
mo&es de FAcad. tm St^cma
Lalude, Éloge ê$ Dtmiàs ; «sas li
Temp» pour i'aaaéc nst.
MOXiti (FilippO'LoreHZt
Italien, né à Rome, le 9 aoôt 1
en 171 lyoommele discal la iNo9
et U BioçraJUs wUeersaU),
même TiUe, le 30 mars 1789. I
oidrf.H, ri, ^r.uv ,) uBbéiléAoeq
le cardinal Anoiljuj Albtni, il
tranquiUfment k û'iu., .■ j
tion. Sa via, vouée à la piéléet .
aucun incident >h|a^ Q
ouvragesytoot boin
a I archéolo^e 1
crosanctm basilicœ VatieanM
riianafnarLXil.Xrif JU
nali dri Letlerati, stampaia
anno corrente t7i3, enmtr
edêtùH del Masilka Vaii^^M
in-V Satrarum MmîtàeM
tarttm, Mottume-nia Mress l«H
Philippe £ammtMmmM»t4
àene^Èoru^ eemmemimm êik
î77â,\n-M.i^ÂntifmisMmà n
chattum ham KxpasUÈ»; ée
Ckristi oafiHpnH ib K
usitatOf eot^feeiurm: lone, 1^
-n^Mo. glifwMa éÊgU nmttami iO
lïifnisT '' !i./m7«et 1,
lologoeitalii M I Yéraift,
U même Tille, le 14 ifril 1^
tlasjésnltetdcnnêo^.
VI natale, il entra daaa les a
du I . h éehà, ,^
sor lar ■ in
les piin Mm
Vérone, 1/9», ; -• v
DIONISI -
M seuUUra ritrovata nel rednta
aie di Verana; Vérone, 1767; —
îêidei progressi délia Zecca di
iMie, 1773 ; — Vite dei santi Mar-
i Feronesi; Vérone, 1786, in-4'';—
idoii ; Vérone, 1 786-90, 2 vol. m-8«;
dimentijunebri^ osia délie escla^
9ierali; Padone, 1794, ^1-4**; — De
amoTi di messer Fr. Petrarca e
fUiMiima donna Laura; Vérone,
ift les ooTnges de Dionisi, le pins
os contredit, c'est son édition de la
mmediadi Dante; Parme, 1795,
in-fbl. Dionis dans cette édition a
iulUts des traYanx de presque toute
que les nombreux documents qu'il
» soient pas toujours exacts, ils n'en
loins une des sources les plus utiles
pour l'intelligence de la Divine Ca-
Miogi istoHH At^ ptù HluttH ueUtiattM
^•■iba. Galleria d'UowUni Ulustri. - Tl-
flm ééçli Hal.
lO ( Paolo), médedn-poëte italien,
.Thraiten 1599. 11 était en 1643 pro-
édectne h Padoue ; plus tard il revint
•s sa patrie. Il cultivait avec succès
iae, mais il choisit pour exercer son
Icts aussi singuliers qu'arides. On a
Katwra oculi et partibus ^jus,
ift hexamètres; Vérone, 1643, in-4*.
■i Hippocratis versibtu redditi;
fCêlUçii Fertmentis illMtrilmt Médicis.
fwUdieaU.
BDB ou D103ITSIADB, poëte tra-
■Btif de Tarse ; ou manque de détails
■pte. Strabon ( lib. XIV ) le repré-
n le plus célèbre des auteurs qui
Alexandrie la pléiade des écrivains
■Mon autre poète du même nom,
%MaltuSy qui composa également des
Bhri-là ne nous est coimu que par
M de Suidas. G. B.
fmtUta firaeca, t. II. p. 196.
|n^ Voyez Dehis et Denys.
( Atovv»(T6£a)po; ), historieu
330 avant J.-C. Il n'est
■V.HI passage de Diodore de Sicile.
mUntàù, il avait composé une histoire
Mpi allait jusqu'à Philippe de Macé-
iïâlexandre le Grand. On Tidentiftc
É> CMC le Dionysodore qui, selon
■li^ niait que le Pean publié sous le
i effet l'œuvre de ce philoso-
ï 8*9 est l'auteur d'un ouvrage Sur
ï wo/ta\uà^ ) , cité par le scoliaste
^HKfMppolyie^ 122, et d'un autre ou-
||||^4rrMcrJ det poètes tragiques
\ y;pLaprr,{X£va), cité par le
IfOéte Sur Rhcsus, 504. L'hîs-
seraK-il le m^l'me qu'un au-
DIOPHANK 3M
tfe Thébain du même noro dont il est qtlfitron
dans Arrien? Ce dernier Dioojsodore avait rem-
porté une victoire au% jeux Oljrmpiques. Après
le passage d'Aîeiandre eu Asie, il se rendit avec
Iphicrate, fils du célèbre (j^éuérat^ auprès de Da^
nus - Codoman. Fait prisonnier à Ta bataille
d'Issus, i] fut conduit devant Alexandre, qui le
Ot mettre en liberté.
SiDtiii, Dicîionar^ 9f Gre*k and j^Toman Bim^^Phu-
— Cm Muller, /litfDi^ûjrtiin Grttcormm fraçmentat t. ir»
uioHTSCiiiOEK, gémnètre grec, né à Cyduua,
rivait à tsne époque iacer&ioe* Eutocius, dans
son commen taire sut le second livre De la Sphère
et du CtjHndre d*Arcbimède, dit que Dionyso-
dore avait trouvé une méthode pour diviser uoe
sphère par un plan, suivant Dînî ntîson donnét**
Pline lui attribue une espèce de cadran solmrc
conique. D'après cet historien, on trouva dans
le tombeau de Dton^rsodore une lettre adressée
par lui aux vivants. Il j déclarait qo*étant par-
venu de son tombeau jusqu'au centre do la
terre, il âToit trouvé que ladl&tance d'un de ces
endroiy à Tautrc était de 42,ÛO0 etadea. Pliae
ne voit dans cette lettre qu'un trait de la vanité
grecque. H est singulier que lecbliïredc^nnépat
Dionysodore d'une manière Ri étrange soit le
plut exact que tc$ anciens nou« aient tranBmï&
iur la mesure de la terre. Mn efTet, comme
42,000 stades égaîctit 7,770 kilomètres , le dia-
mèlre de la terre se trouve être du doable^ c'est-
à-dire del5|ii40 kilomètres, ce qui se rapproche
des calculs de la sdenee moderne.
PJiftt, imt. ^'aL, 11. 10», - Wclillfir, HUtoHa M-
tnmùmi»^ r. 139.
• DiQNYSODOUEf grammairien d'Alexandrie^
de Técole d'Arislarqne; il uVtaU occupé de Tln-
terprétation d'Homère, et on te cite dans les
6<5ûîies sur VHïûde.
PIOJITSODOTS, poète Ijriqne lacédémoaien^
ïivnit probablement dans le îseptiÈme sifecle avant
rère fhrélieone. Athénée le cite à côté d'Aîcman,
et nous apprend que «es Péms étalent trè^-po-
pulalres à Sparte. On ne sait rien de plus sur ce
poëte, dont 11 ne reste aucun rrapnent.
AthènéF, XV.
* mopfli^R (Âio^ivr.c) , rhéteur grtc^ né à
\ Mitjlène. Banni de f^ patrie, il se rendit àHome ;
il y eut, entre autres discipleâ, Tiberius Grae*
rhus, dont il seconda les projet* politiques et qui
l'enf raina dans sa catastrophe ; ils périrent en-
semble. D'apris Gicéroili Diophane fut aussi un
de« orateurs les plus dtâtingnéâ de la Grèce.
rorphyrc, dans aa rie dû Ploiin , parle d'nn au-
tre rhéteur du même nom.
f:tc<'Pûii, Srutui, 17. - Stnbon, %}\U — Pliitai-quv,
riô, Gruech.. §, m.
*MOvmkMm, aijrronome (ïrec^ né ï Wicé^t ^^
mthynic, dans le pn;mk^r siècle avant J-C. H
lit pour le roi Dejotarwsuu abrégé d'un livre d*a-
gricuUure de Ca*&ius DionysiDj, Son ouvrage^
qui contenait six linges, fut plus tard abrégé par
799
DIOPHAHE — DIOPHAWTE
Asiniue Pollioa. DiophaDe est sonveot cité daim
la collection des écriyains grecs De Re Rttstica,
larron, i>« ReRuttiea, M. - ColuiiieUe, De Bê Bmâ-
tiea, I, 1. — Plloe, Hùt. Ifat., Vill. - Soldas, an bmC
IlcoXteov.
* DioPHAifTB(Ai69avT(K}» orateur athénien,
Tivait vers 350 aYant J.-C. Il était contemporain
de Dérnosthène et, comme loi, opposé ao parti
macédonien. II passait pour un des pins éminents
orateurs de son temps. Reiske, dans son Index
de Dérnosthène, pense que ce Dioptaante est le
même que Tauteur d'un décret mentionné par
Démostliène. C'est aussi probablement le même
que le Diophante qui, d'après Diodore , assista
le roi de Perse dans la guerre d*Êgypte en 350.
Démottbéoe, DÉfaUm Ugatiùm, tonL /.«pt.— Barpo-
cratloo et S«kiasaa iBotMtXàvttmoc.-IModore,XTI,M.
* DIOPHANTB , poète athénien, de la comédie
nooTelle, Tirait probablement dans le troisième
siècle avant J.-C. On ne connaît de loi que son
nom et le titre d'une de ses pièces : MnocxiCé.
ADtlattlsdtU, p. m. M.
* DIOPHANTB, historien grec, auteur d^une
Bistoire du Pont , que dte le scholiaste du pre-
mier livre de VArgonautique d^ApoUonius. On
■e sait d'ailleurs rien sur son compte, et on Ta
confondu peut-être à tort avec Diophante de
Lacédémone.
Paaiy. BéalEncytl, - C MuUer, HUtanefmm Crm-
eermm/raçmenla, t. IT, p. SM.
Paoly, Bêol'Bnevel.
DIOPHAHTB, câèbre ma&ématideo grec,
natif d'Alexandrie. On ignore entièrement Fé-
poque k laquelle il vivait. S'il est identique avec
l'astronome Diophante, sur lequel, au rapport de
Suidas, Hypatia écrivit un savant commentaire,
on pourra le considérer comme antérieur an
cinquième siècle de l'ère chrétienne. Si c'est
au contraire un personnage diflérent de celui-là,
il ne pourra avoir vécu que vers la fin du cm-
quième siècle ; car Produs et Pappus, qui gar-
dent à son égard un silence absolu, ne se
seraient pas dispensés de mentionner au moins
un mathématicien aussi éminent que celui qui
passe pour l'inventeur de l'algèbre. Suivant
AbouUarage, cité par Mootucla , Diophante au-
rait vécu sous l'empereur Julien , vers 366 de
notre ère ; c'est la date qu'adoptent Colebrocke et
d'autres. Quoi qu'il en soit, Jean, patriarche de
Jérusalem, est le premier qui en ait parié, dans
sa vie <le Jean Damascène. D'après une épitaphe,
rédigée sous formede problème, et conservéedans
l'Anthologie grecque, il passa la siiième partie
de son âge dans la jeunesse, une douzième dans
Tadolescence ; après un septième de son âge ,
passé dans un mariage stérile, et cinq ans de
plus, il eut un fils, qui mourut après avoir at-
teint la moitié de l'Age de son pète , et ce-
lui-ci ne lui survécut que de cinq ans. > La
solution du problème donne quatre- \ingt- quatre
ans à Diopliantc lorsqu'il mounit.
Quoi qu'il en toit, l'oof
nom de Diophante de Vi
*AptAuvm«d, Ârithm ma. .
mo • vit Km
les p oeca
raftkTuir ] 3t
on n'en ai rtiwviihsHJiy que
le premier, u après no mannscril
Wittenberg, sous le titre de Dk
drini Berum Ariihmeiieanm
rum primi dwo adjeeta
maximi (ut eoiueetmra est)
BAle, 1575, itt-fol.; l'éditeor y a
les nombres polygones, attribi
lÀber de nvmeris polifçaKis s
BachetdeMézIriacenpoi
délectoeose, avecde savam» w
ris, 1611, ÎB-Ibl.) ; eOe fut réim
deFerraat, fils du célèbre mat
nom, avec les précieuses note
son père avait écrites sur un c
dltionde BachetCToulonse, 1*
tion rare et recherchée ). Cest d
Fermât bdique aommaireroent
ches sur la théorie des aorobres
!a même éditiaB m eitrait de
mat par le P. de BiOy. Les t
rithmétiquê de Diophante ont
français, les quatre premieis p:
et les deux autres par Alber
1625 , in-8* ). Fred. Poaleger i
dudioQ allemande du Bvre S
poipganes^ avec les frapnents
xig, 1810, fai-8*. On CB a annoQC
traductioo angNse par M»* .
Diophante a-t-il réellcmcDt i
où l'a-t-il eropruBtée des ladiei
pour les vrais aiit«iirs? C'est u
été loi liée, sans
solue. 1 j $èhre est
univer . j § qu'on i
véritaliK» kbrev de
espèces : les hh» >» km
fure, telles que l'at ■. k«
les autres iod es i di
calcul. Les i s • a» os
ideMToiedu
il les exi
déterminés. Ou
cherché, il le d
bréviatioo deSimqu^ I
(de»«ocdé);le
119
de Lt
in*
- , 1160,10 -4*; et
„ » — Kaettner,
■ |i. - Fabrtdai,
• « ^. €41, édll. de
lopé^ MuttlU. — La-
«M j malt. — Cotiill,
• >..vj6ra. — B. Br»«-
natiqwt» de Femat;
^^ 4ê Toulouse, 18M
(.
DIOPHANTE — DIOSCOKE 3n2
îadl^atkïD^ Piiilîpp« envoya rtw tnmiK^ Mi
^recours dès Cardlen*, «ît DiôpiUie T^t»p-M kt
iîislrîcls maritimw rte la Tlirac* 8oamU m\
M acéttonien»* Philippe^ qui était occu pé daDilInté-
rieur du même p^t^Si à son expédition contre Térès
et Chersoblépte , ét^mit aux Âthénittiis pour si»
pt«incir«r et le |ïârti Tnarédontt^n demanda le rap-
pel et le jogenn?nt <i« Diopittie. Dénnostliène dé-
rendjt le général dans son adroîrdble dj««6ur« sur
la Cberstjûèâc, prononcé en 341» et oMInt 4|u'if
serait maintenn ilans eoa csommanderncnt, Din-
pîlbe, se tojant soutenopr se» concitoyen*,
envahit de noui'esii là Tllraee , fl*cniparâ dm
Tilleul rie €robyle et de liristiasit, et rédui£tt Icâ
Iratiitants en eEclaTo^e, Un amtjft&Asdetir nommr^
Amphiifidiui étant venti pour néfçpeier le radiai
des prisonniers, Diopfthe le U mim, âu rn^^ris
du droit des gens, et le Torça de payer ne^if ta*
lents pour «a rauçoo (environ &0«000 Tr. ). Comme
tau» les généraux de cette époque , DbpiUie
était peu scrupuleux «ur le» mo^euB de rassem-
bler l'argent nécessaire pour entretenir tes mer-
r^nairef, U mourut dnu» celte eatnpape de
Thrace. La guerre q«*il fai^t à Philippe lui va-
lut h bienrdllauee du roj «le Perm, qui, d*après
An»t4)te, lui envoya dea pré$eQt« considérjiblet.
Ils n'arrifèrenl qu'après la mort du général
«IJjénien.
tiutff i Mémmi^tne, - Dlmlore, %M^ 7t. - ktrifn, 4nQ-
ùailt^ Itfik. — f'iDitaLii, I, t».
* moues ^ peintre grec^ rivait probablement
dans te elnquièfue siècle avant J,-C. Varron le
cite arec Mîcon, contemporain dePolygnotc, dft
manière à faire croire qu'il vivait a la même épu-
que que ces deuï céfèbri."* artistes ; mais le lexU
de ce passage de Varron est si corrompu que le
nom même du peintre n'e*t pas certikin.
Virnm. m Uitçwt LaUm, IX, U, é^*L 4t HHIIer,
* n 1 0SCO R E ( Àtodiioçoç ) t évèqne d ' fiarmopo-
hs, mort h ConçtantinoplejTers ^03 Jl vécu long-
temps avec ses trois frères Ammonius, Eosèbeet
Kuthyroe, parmi les solitaires de JS'itrie. On les
avait surnommés les Quatre grands Frères^ à
cause de leur taille élevée. La régularité de mceurs
de Dioscore le fit choisir pour évèque des chré-
tiens de la contrée. L*év6que Théophile, qui
i gouvernait alors TégUse d'Alexandrie, en conçut
quelque ombrage. Il reprocha aux anachorètes
de Nitrie d'avoir donné asile à un prêtre nommé
Isidore, accusé d'origénisme, c'est-à-dire de
croire que les peines de l'enfer auront une fm ,
et que Jésus-Christ étant le rédempteur de tous
Ips êtres raisonnables , les démons eux-mêmes,
I après avoir été purifiés par de longs suppUces,
seront justifiés. Théophile prétendit que les frères
de Nitrie partageaient ces doctrines : en consé-
I () Il once, il se rendit avec des soldats dans leur
' montagne, dispersa la communauté , et en in*
cen<iia les bAtiruents. Un des solitaires périt vie
tirne du zèle du prélat, les antres n'échappèrent
au iii(^me *ort qu'en se réfugiant au fond des ci—
t ir Q uuo
oaics et
t écrit uu uuv
(. — PtooUaR, Bibliothec "«xl. tlO.
..jce, aaz mots 'A6101 et i rttvoi.
W i'HAN
ue ue 1 u il
AJU i
— u ARTc de Sytuctue,
:i probablement auteur
. uuisque son opinion sur
citée par Théodoret; —
l 'œuvres médicales
of Greek and Roman Biogra-
Jean^ Voyez x.
Aton :). m c,
a a.-C.
I I tsi»^ur, Il vendait
ues. vc commerce semble
ae notoriété, car les poètes
iouvent. Peut-être ce Dio-
que le jouteur locrien
e. 11 faudrait alors le dis-
par une loi, dont parle
tous peine de mort aux ha-
ie passer la nuit au Pirée , et
en jugement pour avoir
•OSt; Fesp., 380; Àvts, 98S ; cl
le iur ton» cm pasïape*. —
nieorum Grxrorum, I, p. lb4i
••'*«s, aui mol» ropycov , AïoiceC*
al athénien, père du poète
le quatrième e avant
î. Il fut ())e dans la
. à 11 un corps de
ues querelles ne
et ciiiie les colons et les
nt sous la protection de
. Celui-ci, (jui n'était pas
d'alx)rd et pro|»osa
c c irbitio la déci-
'nue eux et l'\s Cai-
ivant « tf r''j''t<^e avoc
303
D10SC0RE
ternes. Os en sortirent après le départ de Théo-
pbile, et reoonstmisirent leur habitaUon ; mais
une seconde expédition, aussi énergpque que la
première, les ruina complètement, et les força
d'aller au loin chercher d'autres asiles. Il parait
que Théophile, quelque temps avant sa moit,
pardonna k Dioscore et à ses compagnons. Dios-
core était alors à Constantinople; il y mourut,
et Ait enterré dans l'église de Saint-Moce.
Richard eC Glraod., BibliotMifue tacréê.
DIOSCORE i*', Tingt-troisîème patriarche
d'Alexandrie « mort en septembre 454. Il fut d'a-
bord archidiacre et apocrisiaire d'Alexandrie.
Jaloux d'augmenter l'importance de son église,
il en revendiqua la suprématie sur celle d'An-
tioche. L'affaire fut portée devant un synode as-
semblé à Constantinople en 439. Théodoret, suf-
frag^nt d'Antioche, défendit si éloquemment ses
droits, que Dioscore fut obligé de renoncer à ses
prétedtions.Saint Cyrille, patriarche d'Alexandrie,
étant mort en juin 444, Dioscore fut élu à sa place.
Il s'empara aussitôt des biens de son prédécesseur
comme appartenant à l'Église, et « les distribua,
dit Libérât, à des marchands de pain et de vin,
afin qu'ils donnassent au peuple à meilleur mar-
ché le plus beau pain et le meilleur vin ». Lors-
que EutychèK, archimandrite, eut été déposé, en
448, par saint Flavien, patriarche de Constanti-
nople, Dioscore se déclara en (aveur du premier,
et le soutint dans son Itérésie. Elle cdhsistait à
enseigner qu'il n'y avait point deux natures en
Jésus-Chriftt, et que la nature humaine avait été
absorbée par la nature divine. L'empereur Théo-
dose le jeune convoqua un concile cBcuménique
à Éphèse pour prononcer entre liAitychès et saint
Flavien. Le pape saint Léon y envoya Jules de
Pouzzole en qualité de légat. Dioscore fut choisi
IKHir présider, et cent-trente prélats, la plupart
de l'Eglise d*Asic, y assistèrent. Le concile pro-
nonça l'acquittement d'Eutychès, approuva ses
doctrines, et déposa saint Flavien, Eusèbe de Do-
rylée, Théodoret, Domnus, patriarched'Antioche,
et plusieurs autres évèques, comme ayant altéré
le dogme consacré en 32ô <1ans le condie géné-
ral de Nicée. Los condamnés protestèrent contre
<*«tte décision; ils en appelèrent au pape, et qua-
lifièrent le concile de Latrocinium Ephesinum,
Saint Léon prit parti pour les appelants, et annula
l'arrêt du concile. Alors Dioscore rétablit de
force Eutychès, chassa saint Flavien, et prononça
contre le souverain pontife une excommunica-
tion que dix prélats ratifièrent. Le schisme éclata
avec une violence inouïe. Les évèques de Thrace,
de Palestine et d'Egypte approuvèrent Dioscore
dans sa résistance aux ordres venus de Rome ;
les prélats du Pont et de l'Asie Mmeore se sou-
mirent au contraire aux injonctions de saint Léon.
Marcien, successeur île Theodose le jeune, fati-
gué de ces désordres, autorisa en 461 la con-
vocation d'un nouveau concile général a ?iicée :
Dioscore y renouvela l'excommunication do saintp
père. On tpansfera l'assemblée à Chakédoine; àmi
cent trente-fix prâati s'y troiifèwai. 8v la ré-
quisitoire de Pascasin, Mgrt éa paptp Dloiooit
fut relégné parmi les spedatoart. Kaièba de
Dorylée et Tliéodorcft raocuaènat dIrfrMi cC
de manichéisme; fl Toohit ta déleMin^ WÊk i
ne put parvenir à se lUre éeouter as niiei des
injures et des apoatrophea TlolMlea qaa « ita-
voyaient les deux paiîia. L'iikirwBtfM 4k Ma-
gistrats devint nécessaire pour arrtCw k
dale. Les antres tétneea
Dioscore ayant reftné de
requêtes fnmit alors présentées egalin W. On
l'accusa d'avoir spolié les hériticn deasn prà-
décesseur en distribuant an panpk^éns le bnt
de se taire des partisans, la* tite
Cyrille; d'avoir détoomé las kmh
monastères, pour entretenir dea
musiciens, dea danseon; d*avdrrec« dans le
palais épisoopal des coorésaseï, miÊm WÊ^m U
fameuse Pansophia, ete. OioéoR» m n dé-
fendit pas; il fol coodamné par ooninneib ^^
octobre 4SI, et e%M à Gangrea m
où il mourut, regretté dn poipli 4*i
et honoré par son parti comna ta paai «W-
Saàat Uon, SpUiaiM, 7 tt ti. - IhêÊiêmÊt, Ai*^
SI, mé fier. — UberiL, t^. miL — WÈÊÊ0m^ 1^ U^
- HUtorim Comeit., Ut «| IV, * iMMii^ ^^HteP
et V. - Bvatre, H*ii9tim Mceêm^ Bb. Q, mm^ «. - VI-
lenoRi, sr^noirw, rv, im. - " ■ ■"
tlétlmti^qmë, Br. IL - Dapta^
telirt «edéttestéfMu (V^fMctoi,—
4et HeresiêM, I. «L <- UtÊmt€ et I
$meréê, 1. 4Si.
Dioscons II , â\i tejmmê ,
patriardie d'Alexajidrie, mort k 14
Il fut nommé à ta cfaarre d'Alwwirtl mUk ^
après la mort de Jean MadOoia, et
tique de Zenon. Le fwn|)le
naître son éledioo; il
laquelle Théodore, fils de
gypte, perdit la vie. Dioseora n ia
tantniople, et obimt de Ti
meurtriers. A son retour, i
partie des hérésiafques dlti
cueillit honorablemenl Séftre, fan
chassé du patriarchat
d'hérésie. Dioscore i
UbéraL cap. six. ^ l
et Glraad, «atocaSf i
DIOaCOEB,
529. Il étaH Mgal dn [
l'empereur d*Ori«sit, K i
529 par un eertalo i
la basilique de
un autre parti étirait m i
qui était soutenu par les i
dit Moréri. alblt
mais Dieu le préTint^par laaMl^
qui expira ving|-<«pl {am i
Boniface 11, deitmri pab
souverain ponvotr^ sa va _
en reicommnnîani, nu af pi inyt ;^P9^
pet annub cette *
nalun, mamtim é* nm i
Tsèt, ifuf PmL i^^ I. tii. '
DIOSCORE —
UêùiàéfMê tu Âutêmrt êcelMattigmes ( V|«
Artaod de Moolor, BiiMré de» iouvràkns
KOUDB (Aitxntopî^ç), historien et
î grec, disciple d'isocrate, vivait dans le
e siècle avant J.-C. Suidas dte de lai,
Athénée, un curieux passage tiré d^un
Dtitolé : Ot tcotp '0(ii^p(p v6|ioi (Des inœnrs
nère). On troove en effet dans le texte*
e, \fà que nous Tavons aujourd'hui , cn^
mais moins complet, sans indicaUon
et donné comme extrait d'un ouvragt^
ne des héros d^ Homère ( ïlepl toO twv
iS* '0|*npov piou). Ces deux titres diffé-
ignent probablement un même ouvrage
aire connaître les mœurs et la vie des hé-
1ère. Ce n'était point en critique ou en bis-
e Dioscoride étudiait V Iliade tX Y Odys-
s en moraliste et pour y trouver des
\ tempérance et de sagesse. Dans le
conservé par Athénée et Suidas, il est
dalement de cette dernière vertu. D'à-
Dinentateur, c'est pour l'inculquer dans
a jeunes gens qu'Homère nous montre
iet âges héroïques vivant aussi simple-
B des particuliers, se contentant des
plus simples, tels que viandes rôties et
■e mangeant ni poisson, ni oiseaux ,
vie», et repoussant avec mépris les in-
nfliDées des cuisiniers. Ce genre de vie
Ides toutes les vertus. Ainsi, chez
m voit les jeunes filles et les femmes
ladidre, sans danger pour leur honneur,
SI an bain et les laver de leurs mains.
lir proposé à l'admiration plus encore
t qu'à rirnitation de ses contemporains
lie des mœurs pures de l'âge hc^roique,
ft dte quelques fautes qu'a fait corn-
toc aux plus sages, comme Ènée et
00, Toubli de la tempérance. Ce com-
•Bf la moralil*^ d'Homère a quelques
wrec les homélies des Pères de l'Église
Me
10 Dioscoride appartenait probablement
neoeil d'actions et de paroles remar-
âwiivnpiovÊvpLacTa). Il ne reste de cet
f% deux fragments très-courts ; le se-
■aqoe pas d'intérêt : c'est une sen-
IMoo. D'après Dioscoride , ce philo-
jH: <( La vanité est le dernier vêtement
Bi$ il le dépose dans son testament,
WÊft funèbre, sur son tombeau. »
taîiagc Sur la constitution laco-
\ârmt\ïà\ rioXiTEta ) , cite par Atbénée,
i^M Institutions (ncpi vofitfjuDv ) ,
TfÊt Suidas et Photiiis, on ignore s'ils
$êàà disdple d'isocrate ou du stoïcien
C'
i Crxcorum Fragmenta^ t H.
{Pedacnm ou Prdauius)^ c(^-
grec » naquit à Anazarb^,
à ane époque iudéterrninée. S'il -
DIOSCORIDE 200
fâJlaît en croire Stiulas^ écrivain d'ailleurs très-
peu fl»gne de foi , Dioscoride aurait vécu au temps
d'AjilijiDe et de Cléopdtre. Le célèbre ItiumTir
étant mort vers fan 3Q avant J.-C., il faudrait
liier la naissance de Dfoacôride avant cette date,
et il devïendraîl dîfïîdle d'admettre qulï floris-
sait fiOQs ^èmn, dont le règn«^ à Jîiniais iidieux,
ne cûmtiïéDça que vers t'aiî 54 de mdre ère. An
reste, l'hypotlièse sur laque! le est bajié« celte opi-
nion n'a îMicuae solblïtéet ne rejKise que sur une
analogie de nom. Dioscoride oomine dans sa
préface ôm\ amîf ^ Anikis, mqml il a délié son
livre» et Liciniuj Bassu», qu'il se contenta dé men-
tionner. Or^ comme tons Néron vivait un per-
sonaaiïe cuaâulaire nommé Lecatiîus Bassus, on
a supposé, malfiré ta difFérence d'ortdograpbe,
que Lidoïmi et Lec^nlus étaient le ml^me iNjmmc,
et Van a décidé que l'autair étant contemporain
de Lecaniua Bassus Tétait C4»ïisétiiieminerït de
Néron- D'une autre part, Abul-Fara/^e (.J^bouJ-
Faradj ) déclare que cet auteur aurait vécu soua
le règne de Ptoléraée Yii, surnommé Éver^è-
!e II, qui monta sur le irùm en I4â ou 144 avant
rère chrétienne, ce qui te rendrait anf<îrieur
d'environ dcui siècîea à Pljne; mais comme lo
méiecin arabe ne dte pas ses autorités, rnpinion
émise n'a rKk^e&sairemciol aucune TaJeur, Au re-ste,
il est sans ijrande importance de fixer d*tme ma-
nière ceHaine Tépoque de la naissance d'un
homme dont le nom ne se Ire ni au souvenir d'à»
prand étéacment historique ni à celui d'une dé-
couTerte imp<irtanle. Il nous suffira de conMater
que Dioscoride e^t antérieur ^ Plme, ce qui paialt
(établi dans les divers systèmes proposés. Tout ce
qu'on sait de sa vie se réduit k bien peu de chose.
Lui-même nous apprend , au début de son livre, que
dès sa plus grande jeunesse il se sentait du pen-
chant pour l'étude de la matière médicale, et
qu'il put satisfaire ce goût dominant en parcou-
rant comme militaire la Grèce , l'Italie et l'Asie
Mineure , où il fit des récoltes de plantes. Il
voulait voir beaucoup et ne parler autant que
possible que de ce qu'il avait vu. Son style, dit-
il, est négligé ; mais il préfère l'exactitude et la
clarté à toutes les autres qualités. Le même
Suidas dont nous avons parlé aftirme que Dios-
coride avait été surnommé Phocas , parce qu'il
avait la figure couverte de taches en forme de
lentilles (en grec çaxéç). On ne sait pas quelle
a été la durée de sa vie. Le seul ouvrage que
nous possédions de cet auteur, et très-vraisem-
blablement le seul qu'il ait écrit, est intitulé :
riepî OXtqc larrpix>îc Xéyot £Ç. L'édition princeps a
éié publiée à Venise, chez Aide Manuce, in-fol.»
1499 ; elle est fort rare et très-correcte. Sprengel
en faisait grand cas, et il déclare l'avoir consul-
tée utilement. On y a joint le poème de Nican-
dre. Une édition in-4** a aussi été publiée à Ve-
nise, en 1518, chez Aide et André; on n'est pas
d'ac<>ord sur son mérite. Depuis cette époque
res éditions se sont multipliées dans tous les
pays. Il en existe trois grecques, parmi lesquelles
307
DIOSœRlDE
les deux Ténitieimes dont U Yieot d'être ptrié;
cinq gréco-latines, Tingt-quatre latiiie<r,et sans le
texte original , six italiennes , deux allemandes,
une es{>agno1e et une française. La plupart de
ces publications sont accompagnées de longs et
dilTus commentaires et de mauvaises planches
en bois. Celui de tous les commentateurs qui a
joui de plus d*estime est un médecin de Sienne,
nommé Mattliiole. La traduction qu'il a donnée
du texte de Dioscoride est comme perdue &u
milieu des longs développements auxquels il
s'est livré. Ce travail, absolument illisible au-
jourd'hui, a rendu en son temps Matthiolc trèb-
célèbre, et il a eu les honneurs de la traduction
en latin, en bohémien, en allemand, en français.
C'est lui qui a popularisé l'œuvre de Dioscoride,
et nous n'osons dire que ce soit un bien. Le
traité de matière médicale de Dioscoride se corn-
|)ose de cinq livres, et l'édition princeps n'en ren-
ferme pas davantage. Ce ne fut que plus tard
qu'on en ajouta deux autres, apocryphes, quel-
quefois divisés en trois; ce sont les alexiphar-
maca ou les antidotes. Le premier traite des
poisons fournis par les trois règnes, et parle de
leurs remèdes; le second de la rage et des nnor-
sures ou piqûres faites par les animaux venimeux;
Mattliiole les réunit en un seul, et ne parie pas
du troisième livre, consacré aux remèdes capables
de guérir les lésions dont il est parié au deuxième
livre. Les éditeurs ont depuis longtemps rejeté k
là fm de l'ouvrage, sous le titre de no/Âa, un tra*
vail synonymique précieux, où se trouvent réunis
une foulede noms de plantes, usités autrefois chez
les Daces, les Juifs , les Tliraces, les Étrusques,
les Latins et les Celtes. On trouve même parmi
eux des noms vcrnaculaires indiens. On aurait
<lô les restituer à leurs chapitres respectifs.
Le traité de matière médicale de Dioscoride
exerça une hifluence absolue sur la thérapeu-
tique jusqu'à une époque assez rapprochée de
nous. Que Galien en fit , comme il l'assure ,
très-<;rand cas , soit ; mais qu'on ait été, jnsques
au dix-septième siècle, chercher dans ce
livre des secours efficaces contre toutes les
maladies, c'est ce qu'on ne peut comprendre.
C'est ce traité qui enfanta les oompiUtions
publiées par les Daléchamps , les Dodonée, les
J. Baiihin et tant d'autres, sous le fardeau des-
quelles la médecine ne pouvait se mouvoir. Le
dix-huitième siècle, qui changea tant de choses,
et presque toujours si heureusemenl, fit tomber
Dioscoride de non piédestal. Ce n'est pas que
tout y soit mauvais, mais parce qu'il est impos-
sible de discerner ce qui est bon de ce qui ne
vaut rien. En même temps qu'on y trouve une
juste appréciation des propriétés purgatives du
ricin et de l'action taenifu;;e de l'éooree de la
racine du grenadier, dont un moderne s'est ap-
proprié la découverte, on y lit que le foie d'un êne
rôti goérit l'épilepsie ; que sept punaises enve-
loppées dans la peau d'une l<^ve et avalées gué-
lissrnt la lië\ri' inti'niiiltpnte; que le.^ cijiale»
relies font eicgltont»
vessie, que le ptrftim <
deux dans les diffienltés d'i
gnée appliquée contre In tonpe i
empêcher le retour des aoeii dt ièfit.'Oes
exemples d*one crédoUlé naift et |
gnent que la matière i
traditionnelle et \
Dioscoride n'était pas i
de ses prescriptiotttf n'était raiMM^ Sa pvl
comme botaniste n*est pas roelleve, fniiia'à
▼rai dire les Grecs et les LaUMK'MertifaBiMU ni
de mieux. Les deicripllow qae émm cet «a-
il se contente de dire que la platftotat I parte
est très-connoe. «Laborle^ dMk^tnméÊmVtm;
elle est branchoe, dresaée, fnaa^ à baSes tar-
ges, odorantes cf "-^!^^!" "i trTr-- - r^"
la thymbra croit dzas lea lirrffi m Mà^i
elle ressemble à U menthe i
plus odorante et portant dei I
L'ammi est commun ; la pMm art pi9i rtlfei
menue que celle du etimto. » âinri ÉKMtoii^ tf
c'est sur ces dono^ insiiflfaairtaa, m iUM
de la tradition Dominik el dt k fHpqpUii»-
reconnaltre et à rameaer à la aa^MÉImi «^
irmr Irn plintii ilinniff diamia, m iwÉN fti
viron six eenis. {V^. SiBi9oaF)i.€»iMfr
mandé, en voyant TanaloR^âa tediiifikH»
celui de Dioscoride, qadét^eMtetaifif
avait copié l'antre, t^ qoesUni m p^WÊâÊi
douteuse si l'on ratlmeloQra^àaBlta^ii
que l'auteur grec e^t inlérie
main. Ce dender, hïm pins cradMi^ i|
Uvre d'nne foule de pntiqMa i
préjugés ridicoles^ qn'oD ne trM
coride, auteur bien pins jaUnC^
aussi sacrifié à l*iguoruice ém f
a un mérite comme ésivain qri i
coride, dont il a certatooi
ntile k consoUer r^^ ^^
d'étudier b bolaa
cher à la nôtre. C
coride est comme
et qui nlntérene
mière édition grecque p««l
1499, fai-fol. C. Spfc^tf a
Leipzig, une édilicw de '
revu avec soin, est
mentaires ; 2 vol. rnH*. X f^
Fabrfete. MMMatÉ^i» Ci-vm L IL Mil«> «*<
MU. de Harks. — 8pn^rt« CamBS^
U I, p. lU-lfl. — Baarr. JiMMtaM JlMM^t
DIOSCOSIOBy im âm _
sur pierres fines qa& PftMa cMi^itttf iJI^
eBJEoUde. An^asle M naoÉi lente il #»^
ver son portrait^ et Q ae wmw^ pav «^
ses édits, d'un CÊthd tm lapil 1 aaA âf^
Dioscoride de rrprifi^g a« pÀ 0N^
cabhiets , notamment ten. dn wmÊ^UiÊ^
et du duc da Blacaa, pitmàêÊÊÊ mt m0^
lie cet artiste : il y ts a aaari tea !•
I
sa9
anil
Goirti.
le
DIOSœRIDE
do doc de DeroDshire, entre aatres
sardoine, sor laquelle on Toit
inattre du Palladium. Louis XIV
dooDé œ dief-d'oeuTre à la prinoesse de
On cite environ yingtcinq pierres portant
i de Dioseoride ; mais il en est on certain
qoi aont loin d*6tre authentiques. Quel-
onl même été reconnues pour 6tre po-
Owac, Cmtmioçmê det JrtUtet de fÂnti^Ui, p. M, 97
<CML
* iiioâi:ofti0E PRâCJis, médecin grec, mait
4Mi l«pramlir sièciB avant l'ère chrétienne.
AMI WVidé Hérdplule. Suivant Suidas, qui le
n^tmàwfm Dloacoriile fl Anazarbe, il vivait à
hmm d# OéapUrc du tempe d'Antoine, de 41
i M jvtot J.'C, et di^BÏi mn sttmom aox taches
4f i^«aarur qu'il avari sur ta figure. CTest pro-
t II mÊKÊm médÊcin fiue Galien et Paul
i mm d'Alexandrie. U
la méffecuie plusieurs ouvrages, qui
; plut aujoiinjhm.
M<Hi»aiôt AtQcn&pta^C^ — SmUh, DicUonarj 9f
ÊttÊÊ miâ Abbéb MÊBffrttphtf-
* H'I^CMl»», gramniaîncn grec, vivait dans
ItésiJisiM »èct€ t]t Vitre chri^tjcnne. S'il n'était
pi wédfcie lul-méin^, il semble do moins
•SIki impé ipéc»a]e^ent de littérature médi-
iÉk II linlt pffûfaâbtefQeat sous le règne d'A-
ite(lt7-<t3«>, U tliri^m une édition fort es-
Mi tottuvrec d'Hfpiiocmte. Galien l'accuse
ANir •Mfrt le ie^te en voulant le ngeuoir. Il
t d^Arlémidûre Captton, autre éditeur
4*
. - SiDlUi. DietUnutiy oS
' iMMcasmi; d'Aîexandney poète prec, sur
k^Êâ tm mâù^ue de reQ^^^igotments ; il est un
d»islt«]intiiîji  cnûlnliutl^jp ï)ar les rédacteurs
^t'àniàotoçie; 3S é|>i|;ramniÈ"s de sa composi-
*• iutkî ittfténéc» dans les Analecta édités par
Nadk«Ll, p. 593; F- Jaciibs, dans son édition de
^IUft<A«%i« {ilM%, I. 1, p. îi4), les a repro-
j joigivant y ne notivflle pièce de vers
«1 iuédile. Il n'y a rien de fort rcmar-
■ft ces petrlf^ rompûâtions ; mais le
qn a t^uté \m ]»',iit% de presque toute
de iantjquitiv au4!;meate la valeur
^ qi'on est panreno à sauver.
tJrmra. L (I, p. 116. et t. III,
!« ^iT ftarki. — Brunck, jéna-
- «arloe, ad ThtneriS.
^■MH'iXLETt ( Franff,fcci),évêque ctthéo-
I UaBfai, né à Riinim, CD 1 :»"9, mort h Rome,
Il fit se? études k Borne, et devint habile
I II ftutoiophîe et la thé:tIogie scolastique.
' tlepoaliftcïtdti Cb^ment \in, Diotallevi
hmcoup ai; ^%ï\ei ât* la question de
i» H v3 rangea du cMd des jésuites. II
^f^ue d* San-Ant^elo di Lombardi
i)pp<iùi iû¥*>yé noncp en Pologne, où il
I *efi «û.%. Il mourut à son retour à
^ B'jifAal fnw>rf *;ti*' qurtrnnte-im ans. On
— DIOTIME 810
a ile lui : Opuscuittm d« concursu iki uâ
attus Uber&s voluntoits créais; Lyon, tûJl,
et un traité Z>« UsurUf resté manuscrlL
Horion, €raad iHcÈbatoain historique, - hLcliird «l
QIfftud, BiograpkU sùeréc.
* DI0TAL1.ETI (Alexandre), prédicateur
ilAlieti, né à Himiïiî,eïi Î64B, mort en 4731. Il
fit 9^ étude* Boua la direttïtin dfts jésuites» et k
r&ge de qainie ans il entra ilani leur Sodété.
Il prédiA avec suecèa dans plui^inurs villÊS d'I-
talie. Seji sermonf étaient rcjïiarquablefi par
ta clarté et rélé^ntjé dû tangage. îl possédait
h tin degré éminent Tart de rejidre mtelligibléK
Jiu peuple les matière^} les p\m mbUies^ de jo
tlié<)li>gle. Diotallevi a laissé divers ouvrages^
sur la réligioo, dont tel principaux fiont i Trat-
len menti spiriiuoU stiik fesU di M: Verçin^
{ Entretiens spirituels iur les fêtes de la sainte
Vierge) ; 3 vol. in- 8"; — Slimolt alla rera di-
vozione {)^x\mT\^Uom h la vraie dévotion),
I vol. in- 8*; — Idea d'un ver ù Pénitente, ossin
spleçû;iiom àet MUerere ( te moàèÏB du vrai
pi^nJtent, ou reiplicali*in flu Mist^ere }; — Me-
dilanitmi $ul cuûre addoiorato di Maria Ver-
çlne (Méditations mv le <*eura(!ligéde la *aiote
YîcrigeJ ; — JUï Ben€_^eenZii di IMo verso gti iw-
i}Hmtei'ênçrat$tudine degli uominî verso Dio
( La BieQfaîSAnre de Dïeu envers les tioniiïit'S^ et
i'mgratitiide des liommes entera Dieu), Tous
te^ oDvragea, imprimés ptusieurâ foU séparé*
n^ent, ont été réunia eu 3 vol. in^**, et publiés
À Venise, en 17SÎ. M. G.
* DiOTiMB (AtoTifia), femme ptiilosophe,
grecque, vivait dans le cinquième siècle avant
J.-C. Elle était prêtresse à Mantinée , et enseigna
la philosophie à Socrate. Platon, dans eon Ban-
quet, rappelle les opinions de cette femme sur
la nature, l'origine et le but de la vie; elles
sont pour ainsi dire le fond de ce célèbre dia-
logue. Plusieurs critiques pensent que toute
cette histoire de Diotime est une fiction de
Platon; d'autres croient qu'elle a quelque fon-
dement historique. Les écrivains grecs postérieurs
disent qu'elle était prétresse de Jupiter Lycien,
et qu'elle appartenait à l'école de Pythagore.
riaton, Svmpoiium. — Laden, Eunuehus, 7 ; Imaçinet,
IR. — Maxime deTyr, DUsêrt.-B. — Hermano, C4>Kh. und
System, d. Plat. PMlos. - Âtt. Leten u. SchrifUn
Plates.
* DIOTIME (AioTittoc), grammairien grec,
vivait dans le troisième siècle avant J.-C. 11
était d'Adramyttium en Mysie, et exerçait la pro-
fession d'instituteur à Gargara en Troade. C'était
une place^fort difficile, si on en croit une épi-
gramme d'Aratus, contemporain de Diotime.
Ce grammairien est probablement l'auteur di»
volumineux manuel ou mémento (IlavTo^icà
àvayvcodtJiata) cité par Etienne de Byzance.
Schneider lui attribue les épigrammes qui nous
ont été conservées dans VAnthotogiCy sous lo
nom de Diotime.
3n DIOTIME
anthologie» I, p. tis, aTce Im ootet Au iieoba. - Ma-
crobe, Sat.. V lo. - ÉUenne de Bjuiiee, aiiz oioU Top-
Yopa et U(i(ïttOiçr(é£an. -Fabrldai, BibUaHheca Grmca.
* DiOTiMBy philosophe grec, Tivait proba-
blement dans le premier ou dans le deuxième
ftiècio avant J.-C. Il accosa , dit-on , Épicnre de
dérèglement, et pour le prouver il composa dn*
qaante lettres, quMl fit courir sous le nom de ce
philosophe. D'après, Athénée (en admettant que
6coTi{to; est pour AtÔTi(jLOc), Ù fut, à la requête
de Zenon l'épicurien, convaincu d'imposture,
et mis h mort. Nous apprenons de saint Clément
d'Alexandrie que Diotime considérait le bonheur
non comme un bien unique, mais comme U
réunion de tous les biens ( icovréXi ta xê^v &YQtO«^ )i
tenant ainsi le milieu entre le stoïcisme et les
opinions plus modérées d'Aristote.
Dloirène Uerce, X, 8, avec la note de Uéa»wA i^tké-
née, XIII.— Saint Clément d'Aleiaodrte, StromaÛL, ll,tl.
* DiOTiaiE, poète grec, cité dans la Couronnt
de Méléagre. On ne sait si c'est le même que
Diotime le grammairien.
jénthGioçia GTKca, XIII, «dit. de Jacoba.
* DIOTIME, poète grec, auteur d'épigrammes
nombreuses, qui sont comprises dans V Antho-
logie. On manque de renseignements sur son
compte; il faut d'ailleurs qu'il y ait eu plusieurs
poètes ayant porté ce nom, puisque les villes de
Milet et d'Athènes sont indiquées comme la
patrie de l'auteur de ces petites compositions.
Jaeoba, Comment, in jénthotoçiam, t XIII, p. tit.
* DiOTiMB, auteur d'un poème intitulé
TlpxxXcia, en vers hexamètres, sur les travaux
d'Hercule. Trois vers de ce poème ont été con-
servés par Suidas, au mot Eù^uCxto;, et par
Michael Apostolius le Byzantin, dans sa collec-
tion de proverbes.
smlU^ DietUm. qf Cretk and Rom. Biographe.
•DiOTiSALTi, Célèbre architecte italien du
douzième siècle. Dans l'espace de huit années,
de 1163 h 1161, il construisit le merveilleux
l)aptistèrede Pise, qui, après la cathédrale élevée
|)ar Buschetto, marque le véritable commence-
ment de la renaissance de Tari en Italie. Sur le
premier pilier à droite, en entrant daoi le bap-
tistère, on lit d'un côté :
■CLiii. Même Ang. fnndaU fuit bec eeeleda.
et de l'autre,
uonsALvi BAcitm Biui» onsjs.
E. B.— «.
Mnrrona, Pisa illustrata, - Cteognara, Stotia éâUa
Scottura - -nralMtchl, Storia délia t^Uratura ttaUana.
- IVIU Vallf, Uttere Saneti. - Qaatrenère de Qalncy.
rte des Architectes célèbres.
* DIOTOGÈXE, philosophe pythagoricien;
on ignore les circonstanciés de sa vie. Deux
livres qu'a composa Sur la Sainteté et Sur la
Royauté sont mentionnés par Stobée, qui en a
conservé quelques fragments, en les insérant
dans SCS Eclogx ; lleeren et F. Jacobs, en tra-
vaillant sur cet auteur, les ont commentés et
expliqués.
Ilofhnana, Uricon bWtographUmm': ins. t II, p. 1M.
-- llremi. De Dtntoçme : dans wn ediUoa de SloMc )
)a
— DIPÈflE ai)
• F. Jaeota^DMofMUf Frapn
vtrskmes te MMomemmi tut.
*DiouLOi7rBT { Joseph -l
provençal, né à ÉgnUlea, pièa '
178&, mort àCuocoroB(Vaiielafe)pli Mwû
1840.U s'est lattoiie répatatk» fW' mb Mm
poétique dans lldiomeproTaiçal. U^liithiUb-
tbécaire de U ville d'Aix d uenln de dMé-
rentes sociétés littérairee de U ProveHe. Dise-
loufet a laissé de nombreux niir^e, |erari
lesquels on remarque : dmmpUdnU m fmm-
ra0(/e 1815; suivie de le iïeftidiftftte eMfflc
à Flore, dédiée à la doeheMe de Biny ; Aix,
""* ^ '^ f r rnmpiiinfr nf m piiitil iiln
coupleUen français;^ Lêkâ JfayMM, peéme
didactique en qoatre ehaoU; Ait, 11»^ li-r ,
fig. Diouloufet , dans ee potee, àmm m Jelâ
vers un traité complet de rédueÉttoa dee «m
à soie. Cet ouvrage eit prdeédé iCm Àw&Êi-
propos fXà^mtÉfUreàMafmommrd^wmm^t
de r Académie FrançaUe, âmm hiqmÊÊ te-
teur traite de la langoe et delà ]
cales, et proave que eetteinfw
grec, du latin et daedtiqiie;.. 4^ttniéi
Guigou, premier viemi'^éMértméê m
gneur rarekevesqwe de Ztà; Afs, IM, ii4';
— Épltre sur Vexlsîemee êe JNmt. di«t I
l'abbé de La Mcanais ; Aix, Itss^ fa^. Ctfb
épltre est en vers provwçnx et i
préface; — Don Qmiekf^tf^ pê*^
1829, 4 vd. in-13. Cet nutr^^
ment chrétien ; il atlaijup a^ec i
sans d'une prétendue t>liilck«afili
n'e|^ que l'égoisme tl^uls*;-.
tYMfa/es.reciidlde bliles, am
couronné par TAcadéhiic ti# B<^
— Lou Vogaçé d^ElUt^t, p^^n
1841 par la même kcbééxtàt; «
du bon roi Mené; et ^néeatn i
ttiéâtre.
/UrueU de la SoeUté mmiémt^m i
9U€tpro9emçai. • LÊMmtmrwm
— Jja Bucko ptowtnçmlê
^DIOSIPPB (AiéCnncsc]
la comédie ooiiTeOe, viv«jt
le troisième siède eveot iM
lui donnent qwlqDefafci i
deux biographes
suivantes : 'Avci«ep«oC»v)t4^ i
a conservé m vers et demi ;
comédie desUnée, mkm la e
siu4,à tourner ca ridi^lelci
qui rewpKmieEt legi
peut y itfootery d*apnèi 1
Drésor, U$ Jugée el L*
S«Mm CtnwdM.M Ml
Fra99»gntm CêmtBtnÊm O
|f.Ul-S4S.
MPÉXB Cl tCtlXIS I
tionnés ensemble» fUifcmii
Hixième siède avHl J.-C.
.période de rvtappdée^
DlPEiSE
iens prétendent même qu'Us étaient
»u les 6U de Dédale. Le rapproche-
I deux artistes et d'un personnage
«une Dédale ne suffit pas poui nous
lier en doute leur existence. Selon
iquirent en Crète, vers la 50* olym-
aTant J.-C), lorsque Tempire des
stait encore et avant le règne de Cy-
te ils se rendirent à Sicyone, qui fût
lonf(ues années le principal siège de
Is furent chargés de faire plusieurs
dieux ; mais leur travail n'était pas
fé lorsqu'ils eurent à se plaindre des
et se retirèrent en Étolie. Aussitôt
lie de Sicyone fut ravagée par la fa-
ibitants consultèrent l'oracle de Dél-
irent pour réponse que le fléau ces-
le Dipène et Scyllis auraient fini leurs
deux artistes furent rappelés à Si-
iblés de bienfaits. Ils firent pour cette
tues d'Apollon , &Artémis (Diane),
id' Alhéné (Minerve). Pline rapporte
(, Argos et Cléones étaient pleins
s de Dipène. Il ajoute que cet artiste
forent les premiers célèbres sculp-
•brc et qu'ils employèrent le marbre
ros. Pausanias cite des deux frères
à*Athéné k Cléones , et à Argos un
MBtant Castor et Pollux^ avec leurs
Ira et Phébé, et leurs enfants Anaxis
tf . Ce groupe était en ébène, excepté
rtie» des chevaux, qui étaient en
■e et Scyllis eurent pour disciples
Jigélion , Léarque de Rhe^um, Do-
m frère Méfion, Dontas et Théoclès;
emiers étaient Lacédémonicns.
1, n ; III, n ; V. 17 ; VI. 19. - Pline, Hist.
l(Ai?i>o;),un des principaux poètes
t la comédie nouvelle, vivait vers
.-C. 11 était de Sinope. On n'a sur
peo de détails ; on sait qu'il aimait
I Gnathœna , et que pour se venger
Met il l'attaqua sur le tbéiktre. Lui-
scroit les lettres d'Alciphron, n'était
Ha de constance. Contemporain de '
:éb Philémon , il les égala sinon en !
NÉM en fécondité. Bien que par sa |
■flome à la comédie nouvelle, il
rgprdé quelques-uns des caractères i
^Moyenne. C'est ainsi qu'il choisis-
|0l)oor8 ses sujets dans la mytho- |
ifMrtoire littéraire. Il mit en scène |
B^pponax et Sapho. Son style est
pâly mais il s'écarte beaucoup de
l|M. Diphile avait , dit*on , composé
\ 4e pièces ; voici celles dont nous
IPMBU et les titres : 'Ayvoia, pièce
lH M poète comique Calliadès ou
I; — 'A8e>^t; — 'A)et7:T;iia : on
pBee dn même nom à Antiphanc et
tlpHBiTiîx^ • Ca]lima(iue donna une
- DIPHILE 314
secûade édition de celte pièce, sous le titro de
Eyvo'jyû- **'* l-cpciTtwTïîc* Le héros de Diphile est
un ptîTSfmttîige du même gpnra q«e tePyrgopoli-
niée dépiaute. Petit-ôtn* même l'auteur du Miles
Glorlosm a-t-il emprunté le sujet de wi pièce au
poète athénien ; — ^AvŒÇyupo; ; — \'i-/^m^t,^\ÈiÈ-
voi; — 'AïîXiinnoc ; — 'Ar.ùXmQû^aj attribuée
par AtJiénéc à un certain Soiippus, dont le imn
est d'aiiîpurs inconnu ; — Balavelov ; — Botta-
T\oz , *— ré^oz ; — âivatSc; ; — At9£|Aa|itav&W(Tat ;
— 'Ey%i^AtiXJvei<z ; — 'Eisanfj j — 'ËXe^ïjf opoOvrt^ *
ou 'KvaykiiaTa ; — %mhsii^^ZéiLiv9i ; — 'Eut.
'pùirfi ou, plus correctement/lilraTfwmiys— ^Eni-
%lip^ç: — ZctfYpa^;; — *Hpa)()iT]c ; — "Hpwç; —
\Ltvfn : la Casitm de Ptaute e&t une traduction de
cette pièce; —Aïinviat; — Maivoficvoî ; — Mvti-
(Aiéttov,- — UsiScpocTTat; — IH/Jax^; — nstpitsi-
10C . " Uthé^ ; — ITtépQojtrcnt ( il faut probable*
ment lire TiÔpîiyCTTTjî), — |IXiv6&^^q; ; — lloXy-
îTpay|j,ii)v ; — IIC^^ ; — laïsçw ; — ItXEÎ.ixé; ;
IXE^ta; — SxjvattoQ¥i^ït(>v-îi; : f«t traduite en
latin imr Plante, sous le titre de CommorUnies^
H iinilée par Térence, dans ses Adelphes; —
^fjvtp&çoi ; — ruvùi^îî i il existait de c^tte pièciï
deux éïï liions différente ; — TsXEciaç ; -^ ^^i^ ;
— 4>tXiSiX^ç ou ^di5î>f^i. — XpuT!>ïéûc. Le
fiudens de Plaute est trailmt de Diphile, znata
le titre de la pièce grecque est inconnu.
Les fragmetilii da DipUite ont été souvent réim-
primés ; ils figurent dans le* Pmt^ gnotnki de
Brune k et dans les dîveraeM collections des dé-
bris du théâtre [îvec, entrft autres dans les Frag-
menta Comicorum de Meineke, I, pp. 44&-
457 ; IV, pp. 375-430.
11 ne fdut pas confondre Diphile avec un poêle
du môme nom auteur d'une Théséide (0Ti<nit;)
et de Choliambes satiriques. Ce dernier était
antérieur à Eupolis et à Aristophane.
Fabricius, Bibt. Grxca^ t. I. p. 757 ; t. Il, p. 438, de !'«-
dlUon de Maries. — Seebode, De DiphUo Nonnulta, dam
les Poetarum tapientia gnomiea. — Mclnek^ UUtoria
critica Comicorum Grttcorum , pp. 44S-U9.
* DIPHILE, médecin grec, né à Siphnus, l'une
des Cyclades , vivait au commencement du troi-
sième siècle avant J.-C. U était contemporain
de Lysimaque, roi de Thrace. Il composa un
ouvrage intitulé: Ilepl tùv irpo^çcpopivcAv toîc
voaoOai xal toî; OYtaivoudi (Sur le régime qui
convient aux personnes malades et aux person-
nes bien portantes). Cet ouvrage est souvent
cité par Athénée ; il n'en reste que les courts
fragments rap|K)rtés par ce compilateur.
Athéoée, II.
«DIPHILE, acteur grec, vivait dans le pre-
mier siècle avant J.-C. Il n'est connu que par un
trait de hardiesse raconté par Cicéron et par
Valère Maxime. Voici le récit de ce dernier : « Le
tragédien Diphile remplissait un rôle <lan8 une
pièce des jeux ApoUinaires. Quand il en fut à
ce vers Miseria nostra magnus est ( c'est par
notre malheur qu'il est grand ), il le prononça en
315
DIPHILE — DIPPEL
étendant les mains Ters le grand Pompée» et le
peuple ayant redemandé ce vers plosiears fois,
il le répéta sans héstster, et toujoars aTec le
geste accosateur qui reprochait à Pompée Tex-
oès et l'abus de son pouToir. Il rendit a?ec la
même audace cet antre passage : Vtrtutem
istam, veniet tempos , quum graviter gemas,
CIcéroo. EpUL ad AUieum, II, it. — Valèr« Mulme,
VI, 1, t.
* DIPHILE, architecte grec; Cicéron l'employa
dans la construction et remhelUssement de sa
maison d'Arpinnm, et, dans une lettre envoyée
à son frère Quintus , il donne à ce sujet des dé-
tails assez curieux pour Thistoire de Tart Une
inscription publiée par Corsini nomme un archi-
tecte Diphiles ; c'est sans doute le même.
SlIUg, CatalO'ius ^r/i/lcHm, p. 479. -- Raoul Rocfaette,
Uttn a M. ichorn, p. 186.
DiVLOTATATZisou DiPLOTATAZio (Tho-
mas), théologue, philosophe et jurisconsulte
ionien, né à Corfou, en 1468, mort à Pesaro, le
29 mai 1&41. 11 étudia à Naples, à Saleme et A
Bologne, et eut pour maîtres Corsetti et Jason.
Nommé à vingt ans lieutenant du tribunal de
Pesaro, il refusa cet emploi, pour pouvoir conti-
nuer ses études. Cependant, il accepta en 1492
les fonctions d'avocat au même tribunal. Quoi-
qu'il se mêlAt peu aux agitations politiques, il ne
crut pas prudent de rester à Pesaro, après avoir
exprimé sa douleur à la suite de l'assassinat de
CoUenucdo par ordre de Jean Sforce. 11 se retira
à Gubbio, «>ù Jules 11 l'employa et le protégea.
A Venise, on il vint en 1517, il fit des cours de
droit dvil, qui furent très-suivis. Revenu à Pe-
saro en t&32, sur les instances des habitants, il fut
nommé gonfalonnier de cette ville, où il introduisit
de sages règlements. 11 publia à Venise la l'ie de
Barthole, placée en tête de l'édition qu'il donna
des ouvrages de ce jurisconsulte, et qui fut réim-
primée en 1572, et à Cologne, en 1^90. On a de
lui : La Vie d'Ange fretin , publiée en tête do
traité d'Arétin, De Maleftcis; Venise, 1551 ;
" La Vie d'Innocent iV, publiée en 1552, avec
les décrets de ce pape ; — Vie de Paul de Cas-
tro, publiée à Cologne, en 1 590 ; — Commentaria
in lecturam Alexandri Tartagni super Cod.
et Digest, ; Lyon , 1553 ; — Traelatus de Tes-
<i^tM; Cologne, 1550 ('E»r.vottvf.(u>v , on ca-
hier); — De Prxstantia doetontm^ sire de '
Claris jurisconsultis ; on trouve an tome Xil i
«le Fabridus (Bibliothèque Grecque) Vita Bar- '
toit, qui fait partie de ce recodl, dont il ne reste
que des fragments; — De Vicariis S. Sedis et
Imperii; — De Libertate et PririlegOs; —
Synopsis Juris Grrci; — De Jure Grjrcontm
libri très ; -^Ad Novellas ; — Ethesis cano-
num apostolorum compendium ritantm Plu-
tnrchi ; — In IV controrersias Grxcorum. II
a laissé manuscrit nne Chronique de Pesaro,
^uc par Olivier et mentionnée par Tiraboschi.
Fibiirlun, /'i*-/. /.r.ri-d. - Para^opoK. Httt. f^fmn.
i'ttav.
OIPPBL Jrnn-i'ttnrmi . , iiieditiu >il!rrn.m'l.
né an chAtean de FnntHirteli, li tO i
mort te 25 avril 1734. A seiieaM il i
niversité de Gtesseo, y devint i
aprèsavoir soutna une IhèM çpà tat i
il accepta une place de i '
de POdenwald, où il s'adoua à la tlifotecie, se
déclara contre les piétlstes» et pabHa à ertte oc^
casion deux ouvrages faittniés, Vvm Orikodoxim
orthodoxarum^ l'antre Axioma vifMt Aéamu
deteetum ei discussum. Il it cwoile des eoan
de chiromaDde. A StraibooiK» où il i« trouvait
en 169A, il tintune conduite •lirréBriière.dilH».
qu'il Alt eontralnt de quitter la fSa. ItgTwu «■
Allemagne, il prêcha te eoatrrifude Ci quV avait
souleva contre hii tous tes Hiéoli^aM 48 Giai-
sen, où il était alors» mais où «i m W pcnMt
pas de séjourner plus lougliimit. Wm litS ■ se
disposa à étndter te nédadM, Mte I m Im
d'aboid à te cfafante el à l'ilrhiniiii. Ml mâs
plus tard il pubtta qu'il uvaM M Mra MHi Ar
pour acheter (ce qu'il fit en «llBl,nrii à oMl)
un bien de cinquante milte $edm Ar. Pem-
snivi bientôt par set eréancicrtv il ta i
1705 à Berlin» où il se Uvra auiL i
aux mêmes moyens répréiMarililet, «Éi à ém
intelligeBoes avec tes Suédoit, ce qri W iriii à
te fin d'être jeté en prison. DUm rtalHiilil
s'était occupé de préparatioot cUMi«Hi «■■
en pharmade et aviH déoMmrt, I
de te corne de œrf • UM 1
(Huile de Dippêl) . Onhii i
sance du prussiale «te Cèr ou Uei éifn^i^d
préparationne ikvini pulihjutf ^ 1711. 1
àteUbertéparleai£diSdi4
Dippd, menacé depowwuilMUIIIlMM^
on il obtint le tfti« de eomditor d» ni ifc 1^
nemark. Il pa&a eowllu em Hafaai% A
bourgeois d'Amstcfdai^ oi ■ tr Èem 4il
veau avec ardeur ans ■wtgdwa
médicales. En 1711 ilraciilLqéi 1
docteur. La hudtesK di wm Smm
sentiments qull avait énii àimm
blié MUS te tîtn ^âim Mil
l'obligèrent aosil de aorlir 4a ¥
k Altona, U y fol wnni oanÉI
edierie de Danemark, n i
vement le goovffMnol du ii pp pvp^
songeât k dienjiv ^ attira M^ Mi^ ^^
rêté k Hamboufn, en iTlft, ■ Ml
torités danoises. Tndsl (
militaire, il se vit i
écrits furent%rûU» i
du bourreau, «t t«J-<
de Bomhuhn, roà il sorti imiSi |
172fi. Appdéà 5lodliatei«i |Ttfj|M|l
des soins an ni FMdéfie, I M I
quitter te Sébâe, pv» ipl •*!
intrigues poUtiquei. CM
finit ses jours €« a vu pM I
mort (1734); il I "
rail i« ISOS. U s rail i
311 DIPPEL —
0ét p»i «ne teaiknce au diarlabutsme. Ou
IfOnfttdwiA Strioder la li&tâ de eeâ oufrages;
k friMfptti ««t iatituJé : Fatum /atuumt dû s
tU^did ÀimterduD, 1710 ^ AttotiA, i73£», in-r.
9ii ONrrreu onUté puMiéeâ sous ce titre : JS'rf^X/''
■r/fr ll*«^ £i«m /?i«i^n mif GoU und aikn
CfÉiaiut€n durcU^ etc. ( Voie publique pour ar-
mer i k paji ftf ^ Dieu et toutei les cr^tu*
rw, «te, ); Aikiitenta(p, 1709, io-4°.
l*% tTËidèiOA roid'ànnéiiie de la dy*
iS« Ar«cîcïe& ( 4ricAûAo«iirA7i en armé-
akaj. ti éUil tiU il'Ardââchèâ U et Mrc «J'Arda-
«ni El, wciuel il mccéùàt var^^Vàu 131, suivant
illMÎirliu . U r«^:Qa ju^iue ver^ Tau 1 52, el laissa
Il «amonne à M»n frère Tigrajm UI (Digrun ou
AlÉroA ifl AmKlaiea ). Soâ règne, quoique a&^-x
de remarquable; maii» âfaol de
M Mue H ê?ilt re^u le cominandeineiit
é» Vêrtaié oedderitale. KlianlAara,
ni ClWfftf Ayant fait prraomiier sati frère lành,
le Jiùrd de rAnnénle, Dirau m-ir-
loi, le vainquit, 6t délivra ÏAr^h, U
^WÊim iMQf^st lors^:^1l eut, bien (ùt après, à
wmÈKÊ^ rantfeée romaîùe, euvo^éâ eontre Jui
pr Itapei^ur DrirAïlieu. Maiii ioii (rèra Ar*
H^MlTHipan délai te^ et ri*poy ssa te& Romami,
«^piliftffrlle d'un autre de leurs frères, Ma-
1^ pnd-^fitttrr d'Àramaid, qui avait tquIu les
tav à iWiienEii, et qu'ils mirent à mort pour le
pob' de 14 Iraluso». AleiL. B,
•iftAB II , dii-ueiivièioe roi arsacide d*Ar-
■Éil^ BKmt^ Aur le trôoe en 353 , après ta mort
è» mm père, Kbosrou ou Cbosroèa If. Vertha-
M», fîlâ atné d^Aristareès, le ^rand \''erthaiiè3,
Tappdle Jeau Catûolicos , patriardjc de
Tt#Kafiàénieaue Je coEMlniâîtà CaDstMiliiiûpIe^
lÉli^r^aità à Tempereur CoDstjioce (Koues-
rei eai anuéui en) , qu i I ui donm le digdèm e
«uLTeramet^ de &^ pères. Pendant &ou
iE«, Sa{vjr II C SchapouT ), roi de Perse, a? ait
te r^UDiéiiIê, où il avait é prou ré une dé-
pitAplùe^ g^lce au courage et à rimbilelë
tAfKtuffr, gloéra] de Dlran. ^îais celiu*clf à
rd^fiif, »*etïîprcssa de se» Reconnaître
du monarque per*ian, afin d'éTitéJ une
pufrre, *]ui lui paraiî^KiJt imminente. Ce
QiuUe et rallie, envoya ensuite desi ot^igeâ
tir Julien , pour De lui laisser autiin
%à fidélité ; et quand ee prince 'se mit
avec une puissante amiée pour alta-
Piff^^ , le ri*î d'Arméûie lui offrit un
i4ttiTiope& coEt^dérable. Mais Zeuze, Ré-
CÉtle innée et Irès-attac^hé au chris*
, refusa et i^rvir «ou$ les onlres de
«portât, Diran, crain^aut la colère de
contre Zouie, le vainquit, et
à mort. U fit même (placer dans
le portrait de Julien , avec ordre de
r* ffouiii;, fila de Vertïianè* , auquel il
•occéd** dan^ îe patriarc-at, ayant opjiri^
lantlie i
DiaATXOlT ais
que Diran allait placer une de ces images dana
uae égUse de la pruvmce de Dïouep'hk'h , ac-
couru l en toute lia le , essaya de le di; tourner de
celle profanationf et, ne pouvant le convalDcre,
orradm le portrait de ses main», et le mit en
fjièceâ. Dlran le Ht tuer à coup» de bàtHD , et te
vieux. lïm\^ {Ttmiel) V^jmi anathématiaé^ i
cause de cette loauvaiie action, Diran le Ûl
étrangler luvmèrne. L'eupédttion de Julien fut
niaUieureuge:, ce priace même y perdît la vie; 0i-
r^Mt toujours préoccupé des dangers de ïa perre ,
tTOUTa pourtant le moyen de conclure une al*
liance iivec le roi de Perse. Mai* un de se» offi-
ciers, qui le liai&sait en %^î&i , ût croire k ce
monarque que Diran se prépacait &ous main k
faire valoir les droits qu'il tenait de sa rauiilli^
mr le Irône de Perse. Sapor, irrité de celte per^
tidie^ donna ordre a ^'arat, son gouverneur dan«
rAderbatleltao, d'employer tous les moyen» jxntr
s'emparer de Diran- Yarai, prétextant uni) dfi-
limitation de rroniièreiï, parvint à altirer le prince
arménien dan^ ime entrevue , lui lit crever lesj
jeuï avec un fer rouge, et l'envoya à Sapor. Les
Arméniens à cette nouvelle coururent aux armes.
Arsctiatirse rail à leur tête, et soutenu par quel-
quea légions romaines, il vainquit les Perses,
comnuuideii par NerscL ou Pïarsès , Jrère de Sa-
fMT. Celui- ci, eH'rayéde l'attitude des Arménien^p
lit périr le raalbeureux Varai (iour avoir trop
bien exécuté ses ordres , et relâcha 'Diran^ qui ,
&e sentant désorraaiïi incapable de régner, abdi-
qua, eu 364, en faveur de son llls Arscbak ou
Ârsace 11. Alexandre lîo.^NtAtJ.
VJkihoLlcm i miÎQire 4*^rminét. ^ Siltit-M^nin » Mâ-
moirtt tttr {'4rménte.
i>!ni9f , priiîce de Daron en Arménie , Tirait
au commencement du s^^ptième siècle. Il était fie
la race illustre des M^Tnikonêams, et suee^da vers
le eommt^ncement du septième sii^de à !ion père,
Vahan lïL II s'était» avant cetie epwjue, distin-
gué par de brillants faîtn d'armes contre lea
Perses, fl avait même vaincu hI tué le général
peraan Vartonliri, dmr^éiyHt Khosrouou Chos-
roèi de forcer Vatmn III à fecnnnailre sa su-
prématie. Le prince arménien avait m obligé
à celle oàiessité; mm Diran s'empressa 441,
après la mort de son père, <l*aller recevoir à lu
cour de Perse rinvestilure de sa souveraineté.
Clio^roès te nomma lîwiriton on clief milîlaire
du Darnn, et lui conlia un coqis d'année pour
ciinit>altrele3 Romains, Diran passa du c^té d'tfé-
raclius. En 637, lorsque le* Arahca commandés
par AbïtTrabiin pénétrèrent eti Arménie , Diran
rnardià contre eux ; il fut vaincu et lu^ sur les
bords du lac de Van. Ajex. B.
DaïucIau , t/Utair^ dû r Arménie ; Svof.in-4" , V*-
m*ç, IT5*, - SaNl-w»rï*o, Memaires iwi- i Arménie^
DIRA.T20IÎ {Baghdm%ûr ou Batthazar) ^
gramïnairien et poéîe arménien , né à ConMan-
tinople, vivait dans le dix-ljuitîème sîède, U
écrivit «1 arméttien littéral et vulgaire et eu turc.
On a de lui : un recueil dy Sontieh et de VftiW*
S19
10115; — une Grammaire arménienne; — une
RhéiùTique à Vusage de la jeunesse. Les deux
premiers de ces ouvrages ont été imprimés à
Constantinople, en 2 volumes in-S** ; le dernier
est resté manuscrit. E. B.
ChaudoD et DeUndlne , IHetUmnairt historique.
DiKkTZOV {Maghakia ou Malachie) , sa-
vant arménien» né à Constantinople, vers 1660,
mourut dans cette ville, vers Tan 1719. Il con-
naissait les langues turque , persane et grecque.
On a de lui divers ouvrages, quMi arrangea et
composa d*après des documents que lui avait
laissés Érémia Tclièleby, son compatriote et
son ami, savoir : Histoire de la révolution ar-
rivée à Constantinople en 1703; — Vie d*A'
vedickf patriarche arménien de Constantinople,
avec quelques détails historiques sur la conduite
du (ameux Feyzoullah-EffendL Ces deux ou-
vrages se trouvent à la Bibliothèque impériale,
sous le n" 102 ; — Sur le mérite de plusieurs
docteurs Arméniens ; — Abrégé de V histoire
des rois d'Arménie des dynasties IS'aikienne,
Arsacide, Pxratide et Hupenienne; — un
Dictionnaire Arménien ; — un Traité de con-
troverse contre les Juifs. Tous ces ouvrages
sont restés manuscrits. £. B.
G. de Serpo* , Compêitdio stnrieo él mtmorie rAro-
noloçiee eancêmenti ta reiigionê e la wtoralê éMIa na-
«toM ^rMna, vol. 111, p. ut. - G. de VUlefroy , No-
tice des manuterits aruieniens, dans la BUtiiotheca
bibliothêcarum de Montfaucoa.
«DiBGK-HATiCHS, navigateur hollandais,
né à Amsterdam, vivait en lAlC. 11 est juste-
ment considéré comme on des premiers déeou'
vreurs de la Nouvelle-! lollande ou Australie. En
1616 Dirck-Hatichs partit «rAmsterdam pour les
Indes orientales, sur le navire VEendracfit,
Après avoir relâché à Batavia, il reçut l'ordre
d'aller explorer les lies de la ^ouveile-Gubée et
de reconnaître la grande terre que les cartes por-
tugaises désignaient dès 1342 sous le nom de
Java-maor ( Grande-Java ), et qui n'était autre
que la partie septentrionale de l'Australie, côtoyée
en 1606 par le capitaine lidlandais du Ihtufhen
et quelques mois après par l'espagnol Luiz Vaes
de Torres. Dirck-Hatichs aborda sur la côte la
plus occidentale de TAustralie , en reconnut une
portion située sous le tropique du Capricorne, à
laquelle il donna le nom de son navire, ce qui
fut constaté par une phr|ue d'étain , trouvée en
1697 par le Hollandais Vlamingh, qui y inscrivit
son passage. Cette i>laqiie fut relevée et fixée en
1801 par le capitaine Baudin,et apportée en France
en 1818 par M. de Freyrinet. Malgré les soins pris
par le capitaine Baudin, M. de Frcycinet eut beau-
coup de peine à retrouver le souvenir laissé par
Dirck-Hatichs. Le poteau sur lequel il avait été
cloué était détruit, et la plaque, jetée à quelque
distance par le vent, était plus qu'à moitîé ense-
velie dans le sable. Cette plaque était primiti-
vement un plat d'étain, dont on avait aplati les
bords : son diamètre est de 0",365, et let lettres,
toutes frappées au poinron,ont de hauteur 12 mil-
DIRATZOU - DIKOIS tSO
limètres. Void la reprodadloo nmM et Hv-
cription tracée pur Dfrtk-BatidM :
1616. Dell 35 october^ U fttir nffiiiin
het schipde endraeki, rrm imtfgnrfgw : et
opperkoopman GUiei MiébeU^ vam tMkè;
scMpper^ JHrck-HatkkM^ vem ÀwuiÊréam. Or
27 dito, te se il gegaan na Bantmaê. éê <
koopman Janstims; de opperêMgrwmm,
ter £. Doores vam BU. Anmo \%t% (i).
Cette pièce intéressante n'avitt |
sur le continent, mais dans une Ile I
d'un groupe sttné à Pentiée 4o |
Marins. Cette Ile reçut le dooi de Dink^am^
tichs ; une antre, eeW de Dooret, 4m bmb éa
pilote de YEemirffekt; la 1
Ile Jgermer. Ces ries sont InhahHéem
neuses, coovertes de buIsBens de i '
abritent un grand aorabre de I
qu'à ce jour on a 4
cartes le nom de Direk-UaUdis ;
géograplies l'ont transfonné m Urd^ihÊnÊg
ou en Dirck'Karîiglu (2). On f
de la mort de ce navigateur, dont ea «
ter que la Compapie des Indce boladriM^ cl»
dant à son esprit étroit et laerrinMh, wMLfm
fait publier les utU«t tnvuinc- ^
ilecir«U eu f^otm/fM 4m M Cwm^m^m^ 4m tmÉm if
taies. — iHHDéay dr kiMiit , OrtntMi^ «tfi ft-wmm
pHtontfue, 1, 7, et Ut, *Tt.
* DiBK, peintri^ MijmdaU, né I llâiltte, ^
vaiten U63. H tmInUit Uaiaio^ mi^Wt^
liabile peintre pouf wsi icm^, i
à Albert DOrer, ÏHii, ptutédail vue i
finie que celle de oe nvitire; Hte «1 « a*«
temps beaucoup nKiint tèdm H i
On voit de lui, à Le) de, m Uïêmm i
par dea\ volets : rmUtimTrtprHaêmU t^mti
et les volets, Tuii 5ain$ iHirrê if
Saint Paul. Les UIjl% «o«t de
relie, les chereui et U-^ bariMs fa
DlBOis ( Frai bistnriA et i
français, né en 16!
brc 1690. 11 fut 1
Uvra d'abord à 11.
avec les écrivain* «it l^rNIsfiip I
donna en 1664, t!i m «kdem
roulaire. En 1672, U
cardinal d'Estrée^ Li mœ deJ
Thérèse, ayant
ment X de définir
fit paraître une
qu'on ne pooval
en resta là. Din
ches. On a de I
(1) ▼•M la
labre «lurtvtldl
IMrck-BaUeto, #!■■»■ f^ta. u ft «i«
realt A la vottt f«w at«ua.l
(1) Ui cartai «■ ITar*^ ^
cette ertboerafbe tacvemlc
Itl BIROIS —
fMi ÉiUMitCatr» •iiù-e& ^ Preuves ti Préjugés
ptm" la r^îfêùiÊ chri tienne et caiholigaet
esMln Us finisses reiigwm ri ralhéisme;
PmlÊ^ liD» lo-4°. DiroLs est également Tauteur
dt f.Bbf«lr# ecdéimtipie de France qui se
VAMgé de l'MUiùire de France
DlSDlEIi
3.^2
^ Jl*l, MiT. 4* tm ^., n.n* litiè^-^ Moréri. Cfdfiil
»ISOC& f tttéab^ai arméEuen, ét^t ula de
HMMÉfloB, ^ la ¥)Ue de Zarischat, Àam la prô-
«^ei et Venant, n naquit vers la Ûaùn qua-
I iièdé, €t rut ruo de» écdvatn» et des sa-
plu& éminenU ât. calte faraude éc^le
rftr MeAn>b, dd'où sortirent Maise de
Narobré-VerïanoeJj, Élî$éc, Uavîd le
j Atdsan-Ardïfouûi, etc. IL eutra dans
h iicréA, «t se ^t une fp^ndc réputatma
prfii evn^tlM et par son ïèle pour la religion^
^ à TtfDqisf^ oi) y %'écut âe coufondâit avce
ifine de la patrie et Je l'indépendance
IMtouk a'éiajt préparé II &a mUsion de
fcUn et d« laTant par une étude approfondie
à» frrbqae, du gftc et du persan. L* Arménie per*
4ltail^ft4 Ut^ËTté, et tomba sour le joag du mi
4ifin«Mifêni V, ce prince qui, pour employer
i même dû Jean Calbdieofi { qyi Tap-
t à lOft Bahram U ), <v c^nsa beaucoup de
mi. à f AflB^^iÉf détruisit ses plus belles ina-
ttrihM et introduisit partout lacormplion et
IllÉfnTalIcm •. Diroitk ne faiblit pèê au mt-
ki 40 «ei dfeoosfaarés fatates. Il lutta de
pou ccmtre T influence (>olit]que et
^ do rai de Fer&e et de aea agents « et
d^émineiits Kcniceâ au aaint piitriarclie
là «a liuae, Ûs, de ISar^èâ, qui Tut en butte à
i è^ ik^ié^utlonà. Il mourut ¥ex5 l'an 460, en
iMtd^atirx amnbreui oQTrages, parmi Jea-
fe«i dèitdter une Vie^iaéd^te^ du patriarche
h— dei ffonw'f^ej; — destravaui Sur
ltmr»JY m^nie. Al. Bowxiad.
flMrui jtffiii \r(qp|d iHtftvria di Armtnm, — J.-tl.
i Jérôme ), er|;ani&le italien , né 4
w^ trf% 15*a. 1) était francistain, et derint
de la cattiéiirale de Ctiiogio (État
IK Us a de lui un livre inté rasant, de-
, il est inlitulé : // Traniihfmù ,
topra it rêro modo rfi sonar organà
mti da penna; Vcuise, 1615-1522,
itHk antn^it e<»t déljé à un prince de
, elèt<* de l'atiteur. Outre ta partie
. m y trmtvc dûs C4>mposiliûns de Ui-
I il CLftorlio McrulOf Andr^^t GabriéUi ,
^ ■ > Luj£4*dy, ï*»i>lo Quagliati, Guîs^ppe
iGibrîek Faltorini, Adtiatio BancUieri et
P MQipoiiteiirs célèbres.
I^HCàixi iiiahtllQ) ^ fiCiilpleur, riTait
1 i*<cttMde moilté du quinzième siècle. Elle
*t. trO<;ft. CÉ5(Ë,R. — T. ÏITf
•HftTTA i
fut élëve dti son mari. Guida Ma^zoui, i^n^brv
st;ulpteur de Modè&e, et ie distingua surtout p^ir
fi<in Jiabileté à modeler.
* mwLk%^Q{OHmelîo, comte), juriâconsulta
JUUen, né àpadoue, en 1&36, mort en d^:c«ibr«
imi. l\ enseigna le droit pendant *juarante ao*
neen dans Funiveriité de cette Tille, L'emp^*-
reur d*Allema^ne Rodoiplie U remploya souvient
dans les aiïairea politiques, et récompenïa sei*
aenfico* eu lui couféraDt le tilre de comte palatin,
Diâcalio aîais^é de nombrt^uï. ouvfa;j;eii, qui n'ont
pas été imprimés. Sa ramiUc a prodyit beaueûtip
d'hommes remarf]uabl(^a. parmi lesquels il faut
distinguer Oitouelio Seniore, professeur en tlroit
k l'université de Pailoue^ au quatonième siède.
Frao^jjis Novellu de Cairure, seigneur fie Pa-
iloue^ liiIcouJ]A diverses amboâ&ades et mis-^ons
politiques. M» C.
* DI5CEP0U {Giomnni-Baaiita)» mt
nmmné le Zùppo { boiteuï) rfî lu^ano^ pelntm
de récole milanal&e, né à Lugano, en lyiij,
mort en JG&O. Élève do Camllto Procédai, il
ne suirit pas le* traces de lâon maître : diià t^uM
eut quitté son atelier, il s^efîorça dlmil^'r ks
meilleurs peintres de Técole vénitienne, et
devint, parcelle étude, un des CA»loristes it-jJ plus
Trais et ka plus forts de son époque. Quoique
ne s'élevant pas au lieau îiléal, ses figures ne
manquent paa de ^Accv et ont une beauté (kur*
ticulière qui les distingue de celles des autre*
l»eintrca naturalistea. Dtscepcdi a beaucoup tra-
vaillé à Milan et à CÔme. Dans cette dernière
Tille il a |>eiut pour TéiîJiise Saiule-Tliérèse trois
tahleaux, tenus eji (çrandc «stime. On voit de lui,
au musée de Milan, untt Adoration des Moffes,
qui n'eal pas écrasée par le voisinage de tableau \
du Biuvoloue et du fîucrcbin lui-même.
UhtU Storia piltoriea. - Tteour, Ùiiianario.
DISC» ET ( L.-C. ), auteur dramatique fran-
çais » c-onlemporain de Louis XI 11 ; ou ne sait
rien sur son comfrte^ et on a cODiecturé que son
nom pourrait tiien être un pseudonvme. Quoi
qu'il e-n soil, ee nom figure en télo d'une comé-
die en cinq acte^ inlitulée Âitxon, dédiée aux
jmnes v€ute$ ei aux vieiliei ^^lles ; Paris,
1&37 1 une réîinpres&ion, faite en 1604, est dédiée
OUI beurrières de Paria. L'auteur déclare que
son but a été de « fnire le récit des ij^rotesque^ et
véritables an^ours de la veuve d^un bourgeois dis
Pans •^. On lui attribue une autre pièce . Lcj No^
vicej de Vtiugirard, par L.- CD.; Paris, \ÙM,
m défilée à ceux qui veulent rire ^, La licence de
ces piècL-8 ne devait alors enfere btesflèr lea
«asceptibilitét d'uu public t^eii scrupiileui.
G. ».
Catatoçum dû Id BO^iî^thêqu» dnamilqmt dt H* 4*
* Dismen { tfcnri- Français- Miehei\ clii*
rurgicn français, né à Grenoble^ erv I70fl, iihjrt
323 DISDIER
à Paris, le 7 mars 1781. Il pratiqua succcssiTe-
inent la diimrgie à Grenoble, À Montpellier, h
Lyon ; puis, en 1738, il ^int à Paris, où il se fit
recevoir membre de T Académie royale de Chi-
riiiT^ie. L*Académie de Peinture et de Sculpture de
Saint-Luc le prit pour professeur démonstrateur :
il se distingua Hurtout dans ce genre d*ensei-
(;npment qui relie l'art k la nature, et s'appliqua
principalement à faire ressortir les difTérences
que TAgc apporte dans la configuration des par-
ties extérieures du corps. On a de Dlsdier :
Histoire exacte des os; Lyon, 1737, 1745 et
1739, in-13; Paris, 1767, in-12. : Taoteur s*est
trop inspiré de VOstéologie de Winslow \— Traité
des Bandages^ Paris, 1741 et 1754, inl2. —
Sarcologie, ou traité des parties molles; l"
partie : De la Myologie; Paris, 1748, in-12;
r>* partie: Des Viscères , Pmn, 1753,2 toI.
in-12; 3* partie : Des Vaisseaux, des IS'er/s et
des Glandes ^VoLTiSf 175C, inl2. Winslow a
encore ici servi de guide à Tauteiir : le traité De
la Myologie est très-imparfait ; ^ Description
succincte des Viscères, des Vaisseaux, et des
Glandes; Paris, 1753, in-il; — Exposition
exacte ou tableaux anatomiques de dif/cren-
tes parties du corps humain; Paris, 1758,
in-fol., avec trente planches gravées par Etienne
Charpentier : ces planches ont été pour la plu-
l>art copiées d'Eustaclii ; elles sont destinées à
l'instruction des peintres et des statuaires , et
représentent les muscles sous-cutanés ; on trouve
aussi dans cet ouvrage plusieurs remarques
concernant les accouchements et les hernies; —
De Aàcessilna et Fistulis ex urinx fluxu ;
Paris, 1780, in-4';— DeCostarum Fractura;
Paris, 1784, în-4*; — De Vulneribus cum
amissa substaniui ; P<iris, I788, in-4*; — De
Fractura Clavieulx; ibid.; — De DiastaA;
Paris, 1770, fa-4».
fooj, DMiomnair^ hUtoriquê de la Médecine. —
niograpki» wtédUaU. — ()u«rard, La Frttnct iUU-
rairt,
DI89IBT (Jean), théologien, jurisconsulte et
poète anglais, né à Lincoln, en 1677, mort en
1729. Il étudia le droit à Middie-Temple, d'où il
sortit avec toute Taptitode nécessaire à un ma-
gistrat. A quarante-<leu\ ans il conçut le projet,
qu'il réalisa, grâce à l'appui de Tarchevéque de
Cantorbéry, d'entrer dans les ordres. Il fut pourvu
alors de plusieurs bénéfices, dont le dernier était
celui de Sainte- Mary de Nottingham. Ji laissa
quelques ouvrages estimés, parmi lesquels : Pri-
mitix sttcrx, or the reflections of a déroute
solitude; Londres, 1701 et 1703; — Flora,
poème annexé à umt traduction du poème des
Jardins de Rapin par Gardiner; 1728, in-8",
:r édit. ; — i4/i Essay upon the exécution of
the Itiw against imnwrality and prof aneness ;
Londres, 1710, in-8'; — The Gtnealogy of
the most serene and most illustriaus Bouse
of Brunswick' Lunenburgh, the présent royal
family qfGrcat-Britain, 1714; — A View of
— DISTELI U4
ancien t law against imwioniUg emàpnfm'
neness, etc. ; Cambridge, 1729, in-fisL
Bioif. Brit. - Chaînera, CMkMdf. Mrt.
^ DI89IBT (/mil), peClt-8b do pvfcétat
théologien et biographe taglait, né à liMota, en
1746, mort en 1K16. Il éCodia à Caafaridge. àt-
vint chapelain de révéqiM de Caflitto cC vinîR
de Swinderiy, fonctioiu auiqneltet B wwiya m
1 783,aprè8 avoir cmbntié leadodriMtMilHna.
Il fut d'abord assistant de Uadicy» ^H nm-
plaça ensuite à lacfaapdk d*Eaam-Slrad, cC Mi-
chel Dodson lui légua U moitié dt M
On a de loi det BiographUi de i
logiens.
Row. New bto% Diet, -Jnu. H9§.
l DISSES ( ludolf). pUMoa
en 1784, à Grosseoschani
Fils d*on ministre protestasit^ l; :
à Scliolpforta , éfndia à dviu,
1808), sous Herbart, la pkiiU^Mipmr' i
moderne, et solvit les lcçon< dm ^"
gue Heyne. En 1809 fl oaTrita«ft «mot^ pÉMn I
Toniversité où il avait ûiH aAdWiia; m tcii»
nommé professeor de pUhmfJHê è Maf^tot,
il obtint Tannée suivante aMdninà G«0^pc.
DeiNiis fl s'appliqua partienlfÉrM^M ^ Il fiii^
Sophie det andens, et de |ii#ièiiiÉt» i «Ar 4ê
Platon. Parmi set écrits mmu d^vnm ■
De Philosophie m<kraii i« Xfmvift%m§m ^J
Socrale Commentariis iradita ( r
1812):— DièquisiiiaiÊespâàli^h^iî»Q).\
Dans son éditioa de Pindare il a m eÊÊerà i
savoir profond on grand ait I
Conrertmt.'LÊf.
* DISTBL (PhUàppê)^ càir«|Sai
mort à Paris, le 13 déeembn tgl*«
âge avancé. Praticien eioitant, 1 M
parmi les membres tilnlairf<« dr f Ai
Médecine dèt la crêafion de c* «q», «a
n avait suItI let prineea iSaM Vtmài^
devint premier chlraïKicn et Laola Tf Bl
Charles X. Il était décoié ik Icirdn d»
Mif hel et de la Légpon dTliiini», €^
Ifrarlon, ^«n. tcruitfiff.
* DiiTBLt (Jfarfin), cnrftatnHilt i^
à OHen, dans le canton de SolcnfT, m tiBL
le 18 mars 1844. Destinée la tMmàtw a^
trative, fl étudia à Lneme, pimk Um OQ
rant ses étodet Ut'élailM «M
qoes carîcatores. On cM» parké
lèvememi des SMam al Mi
parmi Us ruinée de MlMimnm, qaV
avec DM verre bonifannt ft fiaor time
heures de captivité d>n am. tar iPMf
prison d*Iéna. C«travtf aMn la îmÊa, •!
le grand-dne de Wcisinr W-stai» •
le local, poor prticnar rto«vfv dp
aHiste fit aussi de ~
/afr/ejdeFroeUdi. U
ensuite; cfcal
t» IMSTELI
tfirj <|ii1f frivtt^ ton talent ilan» c^e pniê.
•UT«ui«EVftfi (£fjm&er|j, homme d'fttat
AshnI, P4^ à Litipiif*, en ih77. cl mort le
ft «ctûlire I !jS8. Porté par (joût d'fth<ïfd à IV--
lidb ilik l« th^V^e, it s'appliqua «érii-utiemcut
«I pncr et à HN^Ureii , p\m k^'mgX an» il nhanfi^ea
«ryèr» •! (W lÎTra e\<îiui>iv émeut k La ]nrts]>ru-
it MHwctithcic, il devait civuir nn jour <ïc
Celle pré^Hetion ne ta nid pa.s à
Appelé à ii« hmle^ roncliona dans
Il M^^Êk^iutv, il lejt résignât fiûur H4*conÂHc:reF
rt à f 'étude H<?a loîâ et de J'éloquMiw-
rrfii«é le* oïtV^?* hrmoraljks ilii car-
Crinv file, qui rappelait à la C4iur de Ctisr*
li»<^iitiit^ ainsi finf' ]m pro[)ûâîtii>ii& af atitâgeusés
4ëémc dle5«%«*\Veimarf i{ cét1aay\ demander
fttitéiftdf J^i^hlm tl, électeur de Urande bourg,
4| m PMUlIt ivec sa fatnille k Berlin, où il sut se
^^HlÉtr 11 eBAifdératïon ptibltqae et la faveur
% priiee- Cinfié de mi>>tilonâ importante»^ il
Ift nilitti tfec talent et mccHi c'e»t lui qui
QMpén I It rédietj^n du traité de Paâ!«au, et
^â ti^l c«Mitrîl)ua à faire <^lire le margrave
MâitM treà^é^iue <le Magiteboun^. Aussi fut*
tiMtti dMittcelîer tn tbhn. En i:ï'*4 II fut
#llf4 ito-div«iit de lïenri d'Anjou, rpii r^riMit
€^tmmsmmê toi de Pologne. En 15;:> il «suivît
9Êteimr Smn^Ckt^rp» h Prague et à Bati^lKinae,
Htft tïiïl d rAceomfia^na à la diète d'Au^^s-
iMif . Lot* des p<rtifïiiites relifiietii^es exercise*
m IHriVppe If contre le» habitant» def Pays-
lîi, Dktflme^er ravorJ%a «iniruUèrefneot I tn-
^itaAii de U mafche «Ifï Brandeboiir^p acn pay^
ilÉ|ii,fn Jkcriietllant favorahlement je^ ri.^fupii.^
fi tai lient t» tfrann^e e^^pagoolê cl |pa bûchers
% ilwr d'Altw Enfin^ comblé rrbonneurs et de
, Dif^lelineyer , arrivé à la lin de sa
tiS uii de «es lîjs lui sy relier dans ,%a
'%r|f de diaDfelier. Le IraTaîl d'uï» priïjet de
Ij^irtion ^fuj-i le litre fi« Lanttrerhi { Code
' , tpi il Avait commencé» fut conti niié ma îs
^icheii- pftf MO tiK W. ije S=
friitflMf^^i L^^m f Vli d€ Okteimpjfef ];
iâl ou DlTHAll, éTèqne de Merse-
i dira» ligueur allemand, né te ?ri Jurl-
lier" décembre loi 8 on loj&(|].
lia du cofnte Siegfriefi dta WaJdecti et dp
fllke du comte Henri th: Stade. Il
liipHnlère ijutructioa à leojle oiriven-
h^QiidlifilKMiTK, »m\n la direction d'ilin
- Ae ton père. Aprfei* avoir écUapix»,
ll»i*nUùC4\aiix (>êriU«ms nooibre que des
"^b^ 11 lient fait courir aitts^i qu'à ^1 f;i'
liM, le 7 mai (00l,pré^ At de Waldei t.
I pw l'arttieTèque Tagino, il fut rr^oin-
• » f otipcreur, i[ui luiacei>rda ha bîenvcil-
Hf et ea itïlei «t plus (i^roltibTf, *i ï'nn
I rlir«iiki|ae de Dimittir i Afreit a j'^not r
-^ DITHMAR
9»
lance. En tOOi, sur la prière du pt*^1itt, il A^»i«N
à la <Uète di! EatiÀtKinne. Il Accomplirait emuin.^
iarcïievêmjt^ Tii;îini>, lorscinc cetiîi iïi mardiû en
J007, avec une |¥*tile arrnéc do Savon^^, tmUi^
le doc lk»lisla%v Cbolm de Pologne. Tnfïino con-
tinua de proléRer Dîtbm?ir, qui Itil «icré ér^qufl
de MerselKnifj*, le ïï4 aviîi iûi>9. Plu*i Irtnllfl
prélat cbanta en vera ta tin:^ cette ^illc, i^u'il t*»^
limait de fondation rï^maine. Il s'inspira <\m | tou-
te* latins, de Lucain en |iartîcuii*T, lumnn
mtmontnie, cGmme^ il ledit lui miVme; ce ipù
prouvée que les cliefs-d'jruvre |H)^l3i|ttiTi de î «n^
c renne Rome étaient familiers à ce uïiron*-
(pleur dn dixtÈrno ftiècïe. En ce ternim d'auîtn*
lion» et do gnerrea Tikidale^ presque ct)ntinm?t-
les, il ne se fit pas seulement remarqn*^ pJir
un« rare érudition, mai,* encore par une con-
duite constamment édîflan le. Il :iilresAa 5.1 f hro<
nique à son frère Siegfrid, aUb<^ rln l'ouvent iîe
lîergen à Magdcbourg,avecone dédlcAC* en v»»rH
ïie\amèlre«, où il le conviait à améliorer Ymi-
>ro. li t^ rene-ontre dans m ehronique nne cer-
taine confuaiof], signalée p^r l'immortel Leibnit»,
et qui d'âiltenrA tenait au caractère dn temps ;
mai» Leibîùïjt rend justice anv service» rendu*
à l'histoire par Dtthmar^ et fait l'emarqucr qiws
sâna et chroniqueur on ignorerait ci* qui mi
paâstt en AMcmagnc d.ins h dixième et au coni-
mencemeiil du oniîème siècle. Son u^uvre est
empreinte ffune prande Téracite ; elle comprend
l'histoire des empereurs fV Allemagne HwiHt",
Otiion r% IJ,11I, et Henri II ju^Kp^A H>1«. Elle a
élé pnbliée ii t rancrort, en tfiSO» in* fol., par Rel-
ner Reinecciu^, d'apfts le manuscrit de la iMblît»-
tlièqnede lîres^le, H sous ce titre ; /l^fm/jiv»e;jii-
copi 3ferseburg€}mSy chronici libri VIII: pr.T-
missa est vita Ditmari, Additx exposittones
de veteribus Misniœ marchionibus usqne ad
Conradum Tlmonïs filium; elle fait partie aussi
des Scriptores R^tnn Germanicnrumâ» môme
Reinecciiis et dos Scriptores rerum Bruns-
vicenshtm de Leibnitz, 1323. On trouvo des
extraits de la clironique de Dithmar aa tome X
des Scriptores Rerum Francicarumde D. Bou-
quet.
Ertch cl Ornber. Àllgem Enc. — rrmnri.'lâTle.
DITHMAR ou HiTMAR ( Jftxte-Christophe),
historien allemand, né à Rotlierabourg, dans In
Hesse, le 13 mars 1G77, et^nort à Francfort-snr-
roder, en 1737. Après avoir fait ses humanité^^
aTcc son père, il alla continuer ses études h
Marbourg, sousTillemann. Chargé pendant deux
ans de réducalion des jeunes barons de Morrten,
il sô rendit ensnite à Leyde, où ramitié du sa-
vant Pcriionius lui valut l'offre d'une chaire d»;
professeur; mai? il la refusa, |k>u r suivre à Franc-
fort-sur-roder le fds delà famille Danckelmann,
qu'il avait accompagné à Leyde. Nommé depuis
professeur d'histoire à Francfort et membre de
l'Académie de Berlin, il a laissé plusieurs ou-
vrages écrits en lah'n, dont les principtm sont :
1 Vita Gregorii septimi^ romani povti/icts;
11.
323 DISDIER -- DISTEU
à Paris, le 7 mars 1781. II pratiqua successive-
ment la diimrgie à Grenoble, À Montpellier, h
Lyon ; puis, en 1738, il Tint à Paris, où il se fit
recevoir membre de l'Académie royale de Clii-
nirj^ie. L'Académie de Peinture et de Sculpture de
Saint-Luc le prit pour professeur démonstrateur :
il se distingua surtout dans ce genre d*cnsei-
piement qui relie Tart k la nature, et s'appliqua
principalement à faire ressortir les difTérences
que l'Age apporte dans la configuration des par-
tîtes extérieures du corps. On a de Dis<lier :
Histoire exacte des os; Lyon, 1737, 1745 et
1739, in-13; Paris, 1767, in-12. : Taoteur s'est
trop inspiré de VOstéologie de Winslow ;— Tirait
des Bandages, Paris, 1741 et 1754, in-12.—
Sarcologie f ou traité des parties molles ; T*
partie : De la Myologie; Paris, 1748, in-12;
n* partie: Des Viscères^ Paris, 1753,2 toI.
in-12; 3* partie : Des Vaisseaux, des IS'er/s et
des Glandes, VoLTiSf 175C, inl2. Winslow a
encore ici servi de guide à l'auteur : le traité De
la Myologie est très-imparfait ; ^ Description
succincte des Viscères, des Vaisseaux , et des
Glandes; Paris, 1753, in-t^; — Exposition
exacte ou tableaux anatomiques de di/firen'
tes parties du corps humain; Paris, 1758,
in-fol., avec trente planches gravées par Etienne
Charpentier : ces planches ont été pour la plu-
l>art copiées d'Eustaclii ; elles sont destinées à
l'instruction des peintres et des statuaires , et
représentent les muscles sous-cutanés ; on trouve
aussi dans cet ouvrage plusieurs remarques
concernant les accouchements et les hernies ; —
De ÀlKessibus et Fistulis ex urinx fluxu ;
Paris, I7ft0, in-4';— DeCostarum Fractura;
Paris, 1764, in-4*; — De Vulneribus eum
amissa substantta ; Paris, 1768, in-4*; — De
Fractura Clavieulx; ibid.; — De Diastoii;
Paris, 1770, fa-4*.
iaof, DietUmnairf hUtoriquê tf« la Médecine. —
IliographU wtédUaU. — (tuerard, la rtttneê lUté-
raire,
DI8XBT (Jean), théologien, jurisconsulte et
poète anglais, né à Lincoln, en 1677, mort en
1729. Il étudia le droit à Middie-Temple, d'où il
sortit avec toute l'aptitude nécessaire à un ma-
gistrat. A qnarantenleux ans il conçut le projet,
qu'il réalisa, grftce à l'appui de l'archevêque de
Cantorbéry,d'entrcr dans les ordres. Il fut pourvu
alors de plusieurs bénéfices, dont le dernier était
celui de Sainte- Mary de Nottingham. Ji laissa
quelques ouvrages estimés, parmi lesquels : Pri»
mitix sncrx, or the reflections of a déroute
solitude; Londres, 1701 et 1703; — Flora,
poème annexé à une traduction du poème des
Jardins i\9i Rapin par Gardiner; 1728, in-8",
:r édit. ; — i4/i Essay upon the exécution of
the Ittw against imnwrality and prof aneness ;
Londres, 1710, in-s"*; — The Gtnealogy o/
th$ most serene and most illustrious Bouse
of Brunswick' Lunenburgh, the présent royal
fanUly qfGrcat-Britain, 1714; — A View of
134
ancien t iaw against immarmUiff mmàpr^-
neness, etc. ; Cambridge, 1729, in-fisL
Moit. BHt. -. ChahMn, Cm. Mdf . Mrt.
« Di8!iBT {Jean), pe(lt-8b da pviDétaC.
théologien et biographe aaglait, né à liMota, en
1746, morten 1N16. Il éCodla à CaiBbridge, de-
vint chapelain de l'évéqne de Caflitto cC vicaire
de Swinderiy, fonctions auiqneltet B riaiiti ai
1 783,aprè8 avoir embrassé lea dodriMS «aitairas.
Il fut d'abord assistant de Uadtcf, ^H nm-
plaça ensuite à lachapeUc d'Eaam-SIraal, cC Mi-
chel Dodson lui légua U moitié dt
On a de loi des Biographiei da |
logiens.
Kmc. Jft» Nogb Diet, -^a. Wiff.
; DissBX ( ludolf), philologp
en 1784, à Grossenscham, piiidtGallînpie
Fils d'un ministre protestant, D II Mi hMimllf i
à Scholpforta, étndia à GnrtthgM (de itM a
1808), sous Herbert, U phHoMfMeMdMe H
moderne, et soivit les kçoi " — " "" ' n
gue Heyne. En 1809 fl cavr ; ^ ^-^^i.., a ^
l'université où il avait laH ' ^i « tsf;.
nommé professeur de phil
il obtint l'année suivante on < G
Depuis fl s'appliqna partia> r à li (
lie des andens, et de yrriprrsi^ i mÊb es
Platon. Parmi set écrits nmii iî«
De Philosophia maraU in Triiytoii âr
Sacrale CommentarUs irodàtm |i
1812);— DihquisiîiasmpMai^ti^ÊmitUil.
Dans son éditioa de Pindari I « m tÊlmk \
savoir profond on grand ait I
i.
Ccmrertmt.'Lu.
DisTBL (PMII^pe), cillmi^fK
mort à Paris, le 13 déeewibfv tl
âge avancé. Praticien eieillMt. i M
parmi les membres tilnlalrvs dt fkmélméÊ ^
Médedne dès la creafion de m mr^ m WM,
Il avatt suivi les prinees da» r««0^ftia«
devint prennier cfairviKîcn d« Vêô» \^ W ^ i
Charles X. Il était déoofd ik lor^ .ir
Mif hel et de la Légpon dTliiaiaiy, Caal.
Ilrartofv jtmn, tcruitflt
*DiiTBLt(Jfarfla),<
à OHen, dans le canton de Serfivmb « Il
le 18 mars 1844. Destiné à ta fitfviUvi
trative, fl étudia à Lneme, pob è H»
rant ses études Us'élailMI mmtmm^^
qoes caricatores. On cM» pafi«* vm larti M
lèvemeni des SoMnat al Mm
parmiUsruinegdtmmimrmm^ fiVr
avec DM verve bonlltanna et i
heures de eapHvHé i
prison d*léna.Cetravtf aOIrt la I
le grand-dne de Wciavr laiiat 0 <
le local, poor piéicnar Twmnw âr
artiste 6t ansil de <
fables de Frodich. La carfralarv |
ensaite; cfcal
(Igares wdissiCJ
t» IMSTELI -^
étr) fi*tt «lir^ I4in latent flmt te genre.
I £fif. Kanit. — Uik. Cùm^triHit^ /^JiLc,
ftt.iiV¥Cii ( lamtrrt], homine é'tM
^taMii, f»f à L«^px.ï^, <^n 15^1 l't mort te
fladstHi? ti»8 IVrIé par fioûi tr«tn>rii à IV-
ittk d<* t« Oi^ilfï^ie, il s*appliqtm série usemeiit
n crtv «1 à ni^l>reu ^ puhà vini^i ans H iihim^m
rriÂéP, et *e IIttu exclusivement à In jiirîs|iru-
» dans ta(|iietle, &olm la |*r<^lii:lbïï
D, Ï1 devait avoir un jour de
ft. Cette pré'liflJon ne tarnUi paA à
A^tpeté à fte liatileii fonctioiis dans
itr«*f il lés réfti|3:n<ï |M>ur «ig consacrer
tA f élude tie% fois et de rélcMjueiK^e.
' i^^Ȏ !<?* oflf^ liononible* du c:iir*
tCrauv elle, qui T^ippeJait À la caur de Char-
•i iioe le^ pmpoftît ioas ai an lat^ sc«
il#SttK0-Weirniir, il cé*U uiix tleniandea
f iomMm ir, électeur de Drantlebouiip
fi V rv«utH arec «a fainilïe à Hcrlin, où il lut se
«acill#r La con^ifièration ptjblique el la laveur
Cliargé de miijstLcmR importantes, il
ATfiC taletit et suecès; c'c^sl lui tpii
là I» rédietiijii dy fruité île Pis$au« H
fÉ« liai eontriliuaà faire «^tire le margrave
Miirte treliefèflue de Ma^dettourg. Aussi fut-
tmmté «iMKiller en tbbê- En |^^4 il fut
^ Cto^dtraiit de Elenri d'Anjou, <iui renaît
f roi de Pologne, lùn lô7.> iJ suivit
r JWB'Ciorgei i Pragne el à Hatiilmnue,
mm t^f II rieGOinpapia à li diète d'Auii^-
tATi lie* poaiii.uH^ rdlf^mi^^i e^ercée^
CfUiffW II contre les tiabitantii des. Pdvs-
, MÉtâoieyer ra>«ri«.i slnpalièreni^nt I m*
êtÉîM de l4 marche de llrandebotirj^, son paya
tÊÊii0Ê^m acrtiei liant ravorablemeni leâ r^tu^^ié^
f> ftivaMfit ta tyrannie espagnole d le^ bftchpfs
4 émc d^Alttf Enfin, aiînblé d"t»onne«rs et de
»iï, lîistelïneyer, arrité à la fin de sa
■nfÉi% fit tin de sies fiU lui iiuecérler dans ^
I faird« cbaiifelier. Li? Iravnîï d'tui projet de
'^Éiiabn K'u-i le titre di^ Lfindrerht ( Code
iiMi|i, qii'ilj|^3iit€i>Tnmrficéi FuleAutinué mai^j
^tcbr^t' fi*f ^n iih. W. DP S.
*«»««, ©i4E**m#f*rt iifùi» I Vl« df l>l«te Etni'ïfr ) ;
«nu Al mi DITMAR, évéqiid de Mer^Mr-
diruniifueur alirmand, m^ le 33 jurl-
rtoftiiiei" décembre I<>IS ou l{JJ9{lî-
liili dti r^Miit^ Siégfrieii de Waldfck H île
de, lîLle ilu cuiofc tienri de Stade. Il
l* pren^iére instruction à lecole Cijnven-
É4f QnnJiinkmrK, s*>iis tadinv.tion d'Ern-
r d« vm père. Aprè^s .ivoir 4*cliflpp4^
amlaiîce, auï ^*eriUs4n* nom bn* qui- des
» bi itaietît fail courir ainsi ^«"ii sa fa^
M^^pnïjf 7 mai lûoi.prévrttdiî Waldin k
"^ f*f lAfïljeTèiiue Tajïino, il fut n-corn-
llfctn^^reur, «tiii luiat'tofda ssa bieîivdl-
J^J"**'* de pta diliSi nf plu« {>rpb«l)tr, p| I &«
DlTHiMAR lîfl
lance. En 1004, iifr la prièri* du pr^kt, il ii^i^UN
â la diète dtf Eati ^tienne, 1t ac:coni|ia)^iait eu^im
rarctievêque Tiinim^ lorsifue ci^tuiHii nia relia en
tCKH, av<Hî un*t|w*tilt' nrrn#<*^ de Saton^*» contre
le duc lk>iiiiifl% Cliobri île l%)Ui|{fie. Taiî^no ctm-
limm de imïti*j;er Dithm.ir, qui fut wirré éri^que
de Mi^rnebijurfî, le 24 avril imn, V\m lanl Ifl
prélat cbanta en vera latine ccttft \iiïe, i^u'll e*-
timaitde fondation rcimaine. IKin^pira di>»|mc^*
t^ latia^^ de Lucaiu en |>ariîr ulit-r, lucann
admoneniff commit il ItTdlt hiiiiiêini!' ce qui
prouve fpieles cliefMl'a^nvre pf)<^l î*|uri* de Hkh
cïenne Roïne étaient familiers i^ ce elirooi-
queur du diiièine Riècl#. En re temps traf^lla-
tion* et de |iuerre.* filiales preïic|ue ci>nlinue|-
le.% il ne fie Ht pas seulement remarquer [ïïir
une rare éru di tient , mai» enccin* par une imi-
duite constamment ^diiiante. Il adressa isachro*
nique à s*>n frèr« Siegfriil, abbé du eouvent tîe
Uergenà ^lai;deliourg,avee une itédieaw!**nver«
bevamèiret, oh il la cooriait h améliorer lo-u
vre. Il «e rencontre dan» sa ebronicpie une cer-
taine oonfiiftiort, Signalée par l'immortel Ldbnitf ,
et qui d'ail leurs tenait au caractère du t«înp« ;
mais Leibnitï. reml justice au\ service* rrndii*
h lliîsloiré par DitUmar, et fait remarquer qui*
sans m cbrtïuiqueur on ignorerait ce r|ui »«
paa^a en Allema(;ne dansi le di\ièrne et au corn*
menée ment du oniièm* siècle. îv#m tfuvre e!v1
empreinte d'une gnniTe véradîé ; elle coiniirenrl
rhistoîre de« empcreuni d'Allemasue llejui r%
Olbtui r\ ir;ilt, et Henri lî|u.squ*ii li>IR. Elle i%
été publiée h iTaneforl, eti I [>S0, in-fol-, par Rei*
nrr Reineccluà, d',iprès le manuscrit de ta bibiîo-
Uu^quede 1 ïri'*v/|f, et sous cc titre : D^fnnni^rpiM*
copi Mersehurgensis, chronici libri VIII: pr.T-
missa est vita DUmari. Additx exposUiones
de veieribus Misnix marchionihus usque ad
Conradum Tlmonis filiiim; elle fait partie aussi
de3 Scripiores R^um Germanicnrumâii même
Reineccius et de» Scripiores rerum Bruns-
vicensium de LeibnitK, 1323. On trouvo des
extraits de la cbronique de Dithmar aa tome X
des Scriptores Rerum Francicarum de D. Bou-
quet.
Ertrh cl Ornber. Àllçêm. Ene. — Cnnrêrt.'Lârie.
DITHMAR OU niTWAR ( Juxte-Chrixtophâ),
historien allemand, né à Rotherabourg, dans la
Hesse, le 13 mars 1G77, ct^mort à Francfort-wir-
i*Odcr, en 1737. Après avoir fait ses humanités
avec son père, il alla continuer ses études h
Marbourg, sousTillemann. Chargé pendant deux
ans de Téducalion des jeunes i)arons de Morrien,
il se rendit ensuite à Leyde, où l'amitié du sa-
vant Pcrizonius lui valut Toiïre d'une chaire do
professeur; mais il la refusa, ik>u r suivre à Franc-
fort-sur-rod(;r le fils delà famille Danckelmann,
qu'il avait accompagné à Leyde. Nommé depuis
professeur d'histoire à Francfort et membre de
l'Académie de Berlin, il a laissé plusieurs ou-
vrages écrits en latin, dont les priociptai sont :
Vi/rt Gregorù septimi, romoMi powti/idi;
11.
?27
DlTiniAR — DITTERS
»
Praiicroii-5ur4*Oder ,1710, in-S* ; — Scriptorum
HerumGermanicarum Volumen ; 1727, in-fol.;
-^Dissertutionumacademicarum atqueexer'
cUalionum varH ex jure publieo^ naturali et
hisioria desumpt. Argumenti^iglloge; 1737 ,
io^o. _ j)e Morihus Germanorum^ avec un
savant commentaire ; Francfort, 1725 ; ^ Corn-
mentatiode Ordine militari Balneo; 1729, in-
fol. Ses ouvrages allemands sont : Geschichie des
Si'Johannesordens von Brandenburg ( His-
toire de Tordre de Saint-Jean de firandebourg) ;
1728, in-4» ; — Fortsetzung der Geschichie
der Insele Malta ( Continuation de THistoirede
Malte, d'après Touvrage de Tabbé de Vcrtot);
une édition des Annalen der Herzogthûmer
Cleve und Jùlich (Annales des Duchés de Clè-
ves et de Juliers, par Teschenroacber), enrichie
de notes et de diplùroes; Francfort et Leipzig,
1721, in-folio. S.
Conv0nationi'Laeiccin .
DiTNAii ( Théodore-Jacques ), historien et
géographe allemand, né à Berlin, en 1734, et
mort en cette ville, le 7 juillet 1791. Après de
brillantes études, U fut nommé professeur d'Iiis-
toire et de géographie à l'université de sa ville
natale. Son principal ouvrage est : De tneiho*
do (pia historia universalis doceri queat;
Berlin, 1779, in-4<'. Tous sesautres ouvrages sont
écrits en allemand : Beschreibung des alten
jEgyptens ( Description de Tandenne Egypte ) ;
Nuremberg, i7S4, in-V*^ — Uber den Zustand
des Landes Chanaan^ Arabiens^ Mesopota-
miens^ von Abraham an bis zum Auszuge von
jEgypten ( De l'état du pays de Chanaan, de
l'Arabie et de la Mésopotamie, depuis Abraham
jusqu'à la sortie d'Egypte); Berlin, 1786, in-
«•; — Geschichie der Israeliien bis au/ Cg-
rus ( Histoire des Israélites jusqu'à Cyrus ),
avec un supplément qui renfenne l'histoire
ancienne des Assyriens , des Mèdes, des Babylo-
niens, etc.); 1788, In-»»;— rftcr diealien Vàlker
des Caucasus , Vaterland der Chaldàer und
Phannizier ( Des anciens peuples du Caucase ,
patrie des Chaldéens et des Phéniciens); 2e édlt,
1790, in-S*. W. DE S.
C4mvêr$€it.-L*xie.
DiTHBBoa DiTiiAR(/eaii), graveur hollan-
dais, né vers I &38, mort à Anvers, en 1603. On ne
sait rien de la vie decetartiste. 11 imitait beaucoup
la manière de Corneille Cort, quoiqu'il n'eût pas
b pureté de trait de ce maître. On a de Ditmar :
Le Chrisi assis dans les nties, entouré d'anges
qui tiennent les instruments de sa passion
et les emblèmes des quatre évangélistes
(I&74), d'après Mldiel Coxcie, et quelques autres
estampes d'après Martin de Voss et divers
peintres flamands.
Deux peintres danois du même nom se sont
fut connaître par leurs productions.
Ifagtcr, Ifruti uUg. Mitut.'i.êxte.
MTTBns Mt DiTTBilSDOBr (CAar/M), cé-
lèbre compotitear allemand, né en 1739. a
Vienne ( Autriche), elmori Ie3l ocMn tnt. U
montra dès son entoncc ie goôt le ph» pt BBOte
pour la musique. Nous le vojeat à ngs de
«louze ans exceller sorte fiolon d <
solosdansdesoonoertspiiblios. SartaBi
dations pressantes de HubocKk, F
tingué, le prince de HiidbufgNmeB i
jeune artiste à sa persoBne, ce qai
Ditters de cultiver exchisivcnicBl «a art ^ de
vait un jour lui valoir ane ~
Grftce aux soins de nettre» haMteiy fl (
bientôt virtuose, et resU jnsqa'es t7S9i
de son bienfaiteur, qui avait créé oae |
pelie. Ayant su gagner l'amitié da Métistise, cr
lui-cl le ût entrer à l'orchestre 4a IMItreéete
cour. £n 1761. Ditters aoconpegpaGiick es Ha»
lie, joua dans plusieurs coaeertSy dobUal i
te plus brillant soœès à Botegaa, «É
hii adressa une lettre trèa flstlmie iiar aae a
tre en or, et où il eut oocaaioa da aa liri
Martini, qui lui donna d'e
l'art de te oompwitioo. A aoa i
Ditters suivit eu tTûlla t*mr a Ftiatfsvt ft^
te couronnement th rrrjijwïnir Jni<|A tl fim
talent toujours cntiuAnt ûu Vst$mtim i» f^
véque de Grosswiu'srlm, qui loi aflhfl vftfiMr
de maître de cha^M^llD m Hoqpiit plaa qm
Ditters accepte atrc rimpreuAMalp pMr pm-
voir se livrer eotl^rffMfit à te
Jusque id il n'avait Ui% iiu^ q<tf4i|«
pour testrumente; mm^ a t'tnsljpltea «te 1
tase, U mît ea miivi*fui^ i|na^ antoom et mi
grand poète, Isaac, iMirU» #»l«r MttàÊf.
essai ayant été oo^rvooé it^aa firift «aiii^
composa on opéra intilyM 4iii«^ m .
que l'évèque fit ]/»wi par m prlltc Ua
thèAtreqoll avait teili
d'existence paisifate i
1769saplaoe,àtej
son protecteur. Afâ slun ite Ef^aate aas^ 1 0iA
voyage en Allemaienê » <i m wmM «pis te^
prince évêqnede lire»teu, coiite ée Stfci^paA
Cdoi-ci te Bonmi MNt maître dte di^rite, Il «A
1770 lui donna ea outra rmflnidt WÊms an»
forète. S'attachait ite ^àm m^Êmàmp^
tégé, l'évèque M ai^nnU m |773 te jteir ^^
bailli de Freyoïfimlilad, H tel ft
l'empereor dei titrr« di' i
dèstoreàsoB nomAe
dorf. Il reste plus il^ i tiiftf aas à .
résidence du eoasl^ tl? 5c
que étant venn à n^— ^^ - f-n iTii, i« I
nouveau privé di ; ^ ses ftea^
BullerocBtioagéà^^.^LMrT <
ses vieux Jeun, Dilm «lUdt M 1
étet voiste de te nia^, tenfete 1
de StQlftted rappite aopfés de tel, il I
uae retraite cb Bobim^ CM dMi
hospitalier qnH ftimiat. ^mI mn^
tempe de dicter à mb Mi ca tiar'
députe a été paUtec I MMi. ÏÏ^
des ancvQolfa flsft t
uiTJLHS - uni un
im
Ira tompOfêiUimrsi, mué que sur Joseph II et
FiéifrlfrGoSliittniS U. O^ûreplo^Âmu oratùrîos^
m MÉÊ Dltlerft âi^scaniates^ pluâ de cinquante
ifj j (bine corner ioji pour le violon, sani
' tous iês morcenQT iH>ur ilirers inatru^
t if poiir l« cLianL Mats pArmi eet mtTra^
qui j>!$uirfnt longti^iips d'une grande Togue m
AJkmàpié et même en I laites il faut placer en
pfTfiiièf^ Uîîne *e« opérîi-comiqaeii, Z)(T Dotttr
Mmd ap€itheker {Le Doeleiir et TApothicaîre),
rrfvi^enl^ Itoar la première fois à Vtenue, «m
iTlfi, est re^^dé cocnuiË ^>ti clief-d'Œuvre; la
oaÉpe reofenûe tJes tnéLodîes simpLei et déli-
rîf m De iriogt'Kix aulres opéras qu'il corn-
pa«a^ jfMTonymuf A'ificifr (Jérôme le iadrt"),
fl Dm rof Ae Mxpptrie { Le Chapertin rouge )
i Irèft-popalaïreA. Surnommé le Gréiry
«ptrceqall imitait ee compositeur, Dit-
WjoîpRDi^t de queiquêà mttBJcieii&, aur-
ioo iDodèle. S.
fîM. Maf,kiil?> da IfHjfri^iï»— mttert ton Dittên-
iKf, J>lliiliiFr<yâti,- l^ipiâif> liftL
(jtrfofpAe), publicbïe et adminîs-
frauçaJA^ né à Londn^s, le l.j nvai I79âp
«■ri k 10 moi llï^U. Il était d'une banne famille
im fmtt^ cpi l'eâToja Taire sea études à Paris,
fil Jtlê U pnt du ^erTice, et derint oriicier
4i OÉfioiefi dans la garda mjih, II fU en
■ fialUé Ift eainpape d'Espugne en 1B23;
liinofiA M démission en iA2b^ et se livra
iir à rétude de la médecine et des
saturt^Hes. La littérature occupait «t^
Il était membre de plusieurs aociétéa
t, où il brillait par e^ju esprit et hû
n prit f f rs ce temp."» part à la rédaction
ée.roa des meiUeurâ journaux de roppo-
%W>in^ Dittmerfit alors paraître, en col-
avec H< CaTéf depuis directeur dea
, el sous le pÂetidonjme de Du Fonge-
9« Us Satr^ej de iy eut II y, eâqui9>«es drama*
|KaK liijitonques ; Paris, ]fl27, t voL in-fi^
iprorerbes, ou plutôt ees scènes d<?tachées,
i de finesse el crobserration , obtinrent
\ grand succès. Quatre éditions épuisées
innée furent une preuve irrécusable dft
du public. £n 1830, Dittmer se rai Ira
Qt au nouveau gouvernement, et fut
ïptT h miuiitére Casimir Perricr de plu-
I Bùsiikins diplomatiques relatives à Texpé-
iCAiicûne. Quoique son coup d'essai dans
Iftoièrc Teût fait remarquer, DiUmer l'a-
ir et entra dans Tadminiâtration. Jl fut
i tiiipecÎCTir général des bara.t, puis direc-
r tftt»' <>.lmïnijitration et de ctlïe Je l'agri-
« 1) «e di«tiugua dan^ cet emploi par ^n
~ i, i'I alUit recevoir U récompense de
Itirsque ta mort l'en leva préma-
1^ conversation de Diltmer ,
Cîiarle* de Remuât, était eqiouée el
Ir* ft^rieuii ; observateur clairvoyant,
' mime, il était bon et doui, «ans illu-
*Bt uat itudvejllanrr ; il avait #m uaturel
etiarmant» une gaieté pleine de verve, une imi-
Sfjn ^Are, une dignité vraie, qui se faisait sentir
I cl ne s'étalait pas. Avec un peu moins do mo-
destie, il aurait pu donner de son raru esprit
de plnâ éclatants idmoîiuiages, et lai^^ser rpjelqti<i
oeuvra durable; mais il ue jugeait pas que la
cboie m valût la peine , et se paissait trèii4iien
de l'admiration, qu'il trouvait un peu pru^Uguée
de nos jours. Ce qui surtout reUauâsail ses au-
tres Tnérltes, c'est uae qualité, aujourd'tiul la
plua i^rcde toutes, la simpUcilé. » Parmi les
nombreuiL éerils de Dîttmer, il faut citer : la
Mai met (fun Député^ étude physiologique^ pu*
bliéedani io Lturt des Ceni^t-Un; Paria, 1S31-
1S32; — Isi Haraf H la Remonie } — la
Guerre ci ks Bmchurm; Paris, 1842, io-S".
Oocmmen U pariicu li*n,
niTTflM (Humphrey)f matbématlcien an-
glais, né à Sailsbury, le 29 mai I67à, mort le
16 octobre 17 là. Son père était un petit pro-
priétaire du comté de Wilts; tuais sa môre, qui
était de la ramiUe Luttretj île Dun<ilercastle, aug-
menta |)ar 8on patrimoine Taisance de la famUle,
à laquelle les discussions religieu^eSp dans les-
quelles Dîiton le i>érc ^q trouva engagé, portèrent
une atteinte funeste. Le jeune llumpbre^ fut
d'abord confié aux. aoina édaxrés du docteur
Olive, quoique celui-ci ne partageât pas Im opi-
nions relii^ieuses de la ramilie de son élève, dont
le chef était non-conformiste. Le futur matiie-
inaticien entra d^aborJ dans le clergé prolcslanl,
el alla exercer les fonctions de mîuistre à Tuû-
bridge, dans le comté de Kent, on il prêciia pen-
dant plusieurs années et Sû maria avçc miss BalL
Sa santé^ fatiguée par la pratique de son minrs^
tÈre, Tobligea de renoncer à cette carrière. Lea
conseiU d^s'docteurs Narris et Wbtston, matbé-
maliciens distingués, reti(^#rent à suivre leur*
traces, Vn suffrage bien précieux, celui de New-
ton, Tencou ragea dans ses efforts. Sur la recom-
mandatiou du ^raml astronome, Ditlonfut nornuké
professeur à l'école de matbématiques nouvelle^
luenl créée à ChrisVi liospUaL Sa mort Tdt pré^
mat urée; elle M causée, dit-on, mais Eans
preuve, par le cbagrin d'avoir écboué dans Tex-
pèrience d'un moyen imaginé avec Wbiaton ei
approuvé par ftewton, de reconnaître U loogi*
tude en mer. On a de Ditton : On the TangenU
of Curves ; — TrealUe on sphtrical Caiop-
iries; dans les Fhilosophkai TransacHom^
dans les Mémoires de V Académie des Sciencei
de Paris; — i4fi InstUuiion of th$ Jtu^eîons ^
containing ihe fini principics , operaHùm,
and apptledtionM qf tàai adnûraàlû mtthod
invented by sir Isaac iXemion; iTOÛj —
Synapiii Àlgeùraica de Jpan Alexandre Ber-
nard Helvétius, avec des additions cl oorret tiuni i
— Jrealiseon Perspecme; 1712; — The nf^m
Law of fltiulsj Of a dUcourse concerning ihû
fisceni of liquidât in e-xact geomciricat figu*
rett ^eiween Uvo ne^rly eonHgnouî mrfates i
331 ULlllI.^
1714. Dit ton écnsii sur la tliéologie; c'est le
moindre de bes titres à Hinmortalitc.
BU>g. ttrit. - /^histon'ê JUemoin.
Dira ( Ato;) , historien grec, viTfûtà une épo-
c|tie incertaine. 11 composa une histoire des Phé-
niciens. Josèiihe en a conservé un fragment »
toudiant Saloinon et Iliram. — Il y a eu aussi un
philoso|>lie p\thagoricieii du même nom. Il écri-
vit un ouvrai sur la beauté (Ilepi xsXXovi};),
dont Stobée cite deux fragments.
Jofèphe, Contra ÂpioMm^ 1,17. — Stol»te, LXV,
i«, 17.
*DITR8 L. CÂ!fULKiU8, général romain,
vivait dans le deuiièroe siècle avant J.-C. Il fut
élu préteur en 171, et obtint TEspagne pour pro-
vince. Il n*était pas encore parti pour se rendre
à son poste lorsque des ambassadeurs vinrent de
la part des tribus espagnoles pour se plaindre
au sénat de Tavarice de leurs gouverneurs. Dives
Canuleius eut ordre de choisir dans le sénat
cinq commissaires diargés d'informer contre
diacun des magistrats accusés de concussions ,
«>t li*s lilspagnols furent autorises à prendre les
|)atroiis qu'ils voudraient. L*enquéte révéla des
faits très-graves, surtout contre P. Furins Philus
et Matienus. Ils s'exilèrent volontairement, et le
procès n*alla pas plus loin. On prétendit que les
l>atriciens s'oi>posaient à ce qu'on poursuivit des
citoyens nobles et puissants. Ce soupçon prit une
nouvelle force quand on vit le préteur Dives
abandonner l'aflaire, s'occuper de levées, et par-
tir ensuite bnisquement fiour sa province, afin
d'empêcher les Espagnols d'exercer de nouvd-
les poursuites. Le nom de Dives est aussi resté
attaché à rétablissement d'une colonie. Plus de
quatre mille hommes , se disant nés du com-
merce illéj^time des soldats romains avec des
femmes espagnoles , firent demander au sénat
une ville ofi ils pussent habiter. Le sénat décréta
quils eussent à donner leurs noms à L. Canu-
leius Dives ; ceux que le préteur affrandiit fu-
rent envoya à Catera, snr les bords de rocéan.
Cet établissement fut regardé comme colonie
latine et nonuné coton ie des qf/ranckis.
T1tr-llvr,Xlll. tMl; Xl.Ill.t, 1.
* DITIC05I , général helvétien , vivait vers
100 avant J.-C. En 107 il commandait les Helvé-
tiens dans leur guerre contre L. Cassius. Près de
cinquante ans plus tanl, en hS, lorsque Jules Cé-
sar se préparait à attaquer les llelvétiens, ils lui
envoyèrent une aml>assade pré&itlée par le rieux
Divicon, qui prononça un courageux discours,
rapporté dans les Commentaires de César.
CéMr. Iteit. Cait., I, il — Tite-UTe. EpiUnmé, U.
* DITIXI (Eustache), physiden italien, né à
S<ni-Se«ertno, dans la .Mardte d'Ancone,vers
1 tv.to ; on ignore la date de sa mort. Il s*ap-
|tliqua de bonne heure à la fabrication des
inhtnimenfs d'optique. Il excellait surtout a
faire les télescopes, et il parvint à en ronstrwe
ds la longueur de soixante tlouse palmes ro-
maines, joignant au trsvail niamicl l'étude de l'as-
— m vu
tronomie, il fit \
I et en 1600 il publia, à
itt\éi nrevisÀnttoiaièoimtfSiemaSaimrmimum.
C'est une i^tatioo de la théorie «THanlMto
sur U planète de Salanie. Cd écrit tt bew-
coup de bruit lorsqu'il pamt ; nuls les Miran»-
mes les plus compétents ont donné rtteon à Hoy-
gbens. Montocla croit que ropnacnle de Diriw
estdûàU plume du père Honofé Fttri, JénUc
fruiçait; en quoi il fidiait diitli^ner : te pén
Fabri n'a fourni que les peroles; le findt des
idées appartient à Dirini, ainri qnecdnlKi T^
firme dans sa Idtra d'envoi
de Médids. U avait commenc
en italien» parce qu'il ne savait paa banneoip de
latin ; mais ensuite il donna ses nlmiiisliii an
père Fabri pour qail les mit en cette h^M et
la manière qu'il Joigerait convenable, DNW vi-
vait encore en 1063. Il eot ponr rival .
Campani, Romain, qui parvint à 4
lescopes 210 palmes de loogoenr. Cent avec hs
télescopes de Campani que Casainl it aea hdka
découvertes. M. G.
DtiUmarto itorieo et BmMMmwÊ." M— Ith. flMMM
des MatMématêqim - UM, UUi. 4m friii Mll*-
matiquet en ttatte.
Divixo {Morales kl), l'oy. aatls f£a
DiviTiAG, chef ffolois, ri MM
J.-C. Chef de la peuplade des i
du collège des dniUes» Il
ses compatriotes, pour W
Romains contre les
les Germains. Suivant
de cdle qu'avait choisie
I (voff. ce non), il se d
quand le général él
la délaite des Hcivo
I paria au nom • <
* César son api D ; a^w
sar le charge «let nir
pays où l'aigu
que là. n rendit des
tants aux conquér im
contre les Belges, l §
tiac était druide. On i
pensée il appela César r- -
il croyait trouver dans
puissant de son j i. àt
druides contre
mains qui n'avaim » p-
Bclges septeni
Gaule. C'est aioM «|uc
catliolique des Gê"^ — •
FrancM contre les ^
ariens.
Our. Ar/lam Chi IL •
p. V7. - llrnrt M jfUa .
Mut. ét$ LauMà.
OIVITIS. l'oy. Lft 1
niTO ou »|V iMi '■-
lien, né à Gipo ti
moitié du aeirièi^ «
Optra, latine ad tmFsx rf«i
iei
vote»
ofl
cri
DIVO -
Lyoo, 1&38; SaUgoac, i&40, in-S'' ,
miâ Ccmadist undecim, laime ad
i/ola?; Venise, 1538; B^K là'42,
— TÂeocriU Idyllïa latine ad
\sUUa; Venise, lâ39, în-r; BAte,
routes ces traductions suât pteineA
pendant celle d*Hoinèra fut en to-
te seizième siècle.
Uothêca degli rolçarizzatori.
a OITOLKT (Pierre), théologien
à Attxerre, au conunencement du
te, mort en 1568. Après s'être fait
;eor en théologie à Paris , il entra
les frères prêcheurs, et devint un
sux prédicateurs de son temps. Ses
été publiés après sa mort. On a de
Uions et sermons pour tous les
éme^ etc.; Paris, 1576, in-8*; —
«j de la sainte Messe et cérëmo^
Paris, 1581, in-8''. M. G.
aloe et Du Verdier. Bibl. franc.
an), médecin et poète français, né
dans le Beauvoisis , vers 1472. 11
ectne, et composa des ouvrages que
[jhes recherchent encore aujour-
iamphes de la France, traduits
rrc Mamertin ; Paris, 1 508, m-4" ; —
rigine et les conquêtes des Fran-
Vrancion ,fils d'Hector, jusqu'à
., 1508, in-4"; — Les Faits et
k légat (Georges d'Amboise), tra-
de Fauste Andrelin ; 1508, in-4";
Ifttef de Salomon et de Marcol-
U dits des sages et autres phi-
MGrèce, en rimes françaises; Pa-
•; — I^s Secrets et Lots du Ma-
WÊDA date. On lui attribue VÉpitrc
,aatirerimée, avec V Exil de Gé-
fte, poème de Jean d'Authon; —
des Filles de Parts, en vers, et le
i^ etc. ; Paris, 1536, et Strasbourg,
JSouveau Dictiormaire crit.
lJ(flcolas Bmckike de La). Voy.
\ (Olivier van ), écrivain belge ,
» 0 était né à Ypres, ou il exerça
•CBMetller de la ville, et il fut par-
iile des ducs de Bourgogne. Il a
liages rédigés en langue hollan-
HHOtle récit des événements dont
ll^ à mesure qu'ils se succédaient
Wlimaerdige gcbeurtenissen
■i prodactions ont été mises au
Ml JS35 et 1839, par les soins de
i| iOet offrent pour riiistoire de la
JÉiMiKliements utiles; mais il faut
féiBÊàit pour les y chercher. B.
■Ml rntgfiPfi a IhUt. des sciences en
1), navigateur anglais , mort
i de bonne heure la car-
DIX ON 3S4
ri ère maritime, et sen ît «aus le capitaine Cooli
durant te tiorsièmc VLijaj^c de cet ilîufttr*? na-
vi^teur^ H d^nlnt capitaine dans la mari ik^ riu-
litaîre anglaise ; ïnm^ toute guerre ayant G^m
en 1783 1 11 tourna racirvitë de stm <^sf*rit vers
ï^s entreprisifei commercialRÂ. Dans wm vt)jage
avec Cûûk , Di\on a^ait remarqué Timporlanc©
qtjll y aurait à établir de* rapports régulïf-rs
entre W crttt^s de TAmérique du Kord et h
Chine. Il offrit à la Compagnie de C(*mrp(^rc^ de
Lûiidrea cfjnoue mm U nom de King-CtC4irgt^
Sound Cûmpantj (1) d'tî\plorer de nouveau ta
portion d«» mer ou plutôt le détroit fjtii sé|iar(i
t*Aëie de l'Amérique septentrionale» et d*^ fhrr
dans €câ (tarages la position d'un élaMits^smimt
utile à TAngïeterrt^, Les oITr^^s de Di\on fun-îit
ace eptée!;. La Compagnie lui adjoignit IccâpilHiun
ParlIiJCk, qui avait égideraent fierai snia CmA.
Deux navii^s, le King-George^ de troi^i <*ent
vingt tonneauii et de soixante liommcs d't^iii-
pa^e, et la Queen-Chariotie, de êmx €«nts Ion*
iieaux et de cinquante UomEnes, furcnl m\% mm
le$ onïre* de Dixon et de Portlock, Ils apiiareU-
lèrenldes Dunes le 2 septembre I78â, dUî Sjau-
vîer 1786 jelèrtmt rancir dans le port d'I-^^mont
(Jlcs Malouineson Falkland). Le 29 mnisuivaut
ih arrivèreol auï Iles Sandwicti (Haounï), m
i\ê furent l*objet de ta bienveillance de Tidti-Teri»
rticf d^Olmou. tl§ ipiitlèrcntr^ llesltî 13 jain^ H
«entrèrent le 19 juillet dans la rivière deCtwk. ii*
2^, m explorant Ja haie, ils trouvèrent à la potnie
5U<l-e«t un tilon de liouiller ce (]iii lui lit tbmn^'f
te nom dé Coal-Harlmur (Port du Clm-bon).
Le 27 rlâ déconvriient im volcan situe \ïtH dw
IVnfrée d*^ Vmi\^ aiy ih rH.^' h^r-ni inerivi' in
13 août, époque à laquelle ils mirent à la voile
|)Our gagner l'entrée du Prince-Guillaume ; n'ayant
pu y pénétrer, à cause des glaces, ils se dirigèrent
vers le port de La Croix. Le 24 septembre Dixon
arriva à la bauteur de l'entrée du Roi-George; les
vents contraires et le mauvais temps l'ayant em-
pécbé d'y tenir, il revint aux'lles Sandwich , où
il bivema. 11 y recueillit de précieux docu-
ments sur les naturels, leurs usages, leur langue,
ainsi que sur Tbistoire naturelle de cet archipel.
Le 3 mars Dixon et Portlock reprirent la mer, se
dirigeant au nord-ouest. Ils jetèrent l'ancre le
23 avril à nie Montagu , située vis-à-vis de l'en-
trée du Prince-Guillaume, par 59* 10' de lat.
nord. Les habitants leur firent comprendre qu'un
navire européen était dans ces parages. Dixon
remonta la rivière dans sa chaloupe, et arriva à
une crique où il trouva la Nootka, navire an-
glais du Bengale, commandé par John Meares,
venu également dans un but de découvertes. Ce
bâtiment, retenu par les glaces, avait perdu une
grande partie de son équipage , ravagé par le
scorbut. Dixon donna au capitaine Meares les
secours dont il put dis()oser, et rejoignit son ex-
f)édition. La saison étant avancée, on convint
r riu» t Td nommée Nootka Sound Compa^ny,
335
DIXON
Slfi
d'envoyer le grand canot du King-G€org$ dans
la rivière de Cook pour explorer le pays et y
recueillir des fourrures, tandis que le A'in^-
George séjournerait dans l'entrée du Prince-Guil-
laume et que la Queen-Charloite irait dans
rentrée du Roi-George. Le 14 mai les deux
▼aisseaux se séparèrent, et le 23 Dixon reconnut
un bavre situé par 69° 32' de lat. nord ; il l'ap-
pela Port'Mulgrave. Oe havre renfermait une
foule de petites lies basses, couvertes de pins et
habitées par quelques familles indiennes. Le
10 juin, Dixon relâcha dans une vaste baie, qu'il
nomma Norfolk-Bay (par bT^ 03^ lat. nord et
138° 16' long, ouest ). Les habitants avaient le
visage peint de diverse couleurs, et portaient dans
une incision faite à la lè\re supérieure une large
pièce de bois sculptée en guise d'ornement. Leurs
pirogues» artistement travaillées, pouvaient con-
tenir de six à vingt personnes. I^urs cérémo-
nies funèbres sont remarquables : ils séparent
la tète du corps du défunt, enveloppent l'une et
l'autre dans des fourrures, les enferment dans des
cofTres particuliers, et les placent sur des pieux
peints en blanc. Dixon découvrit ensuite cinq
Ilots, qu'il nomma iUs Brumeuses (1), et entra le
23 juin, par 5C*^ 36' de lat. nord, dans un port qui
reçut le nom de Port-Banks , en l'honneur du
savant naturaliste anglais. Sur les flancs des col-
lines voisines, constamment couvertes de neige,
on voyait d'immenses forêts de pins d'une hau-
teur prodigieuse. Li^ f juillet Dixon prit con-
naissance de la partie septentrionale des (les de
la Reine-Charlotte^ et découvrit, par 54° 48' lat.
nord et 139°,19' long, ouest, une série d'Ilots très-
Ims, auxquels il donna le nom à' Archipel Dixon,
Ce groupe s'avance loin dans le canal, et se lie
aux lies San-Carlos. L'équipage y tua une grande
quantité de loutres. Le 4 juillet Dixon mouilla
dans une baie qu'il nomma Cloack-Baff ( Baie
des Manteaux), à cause de la forme des vêtements
des naturels ; il y acquit par échange de précieu-
ses fourrures. Le 7 il «lécouvrit la petite tie
d'ifippa. Le 26 il donna le nom do Saint-Ja-
mes (2) à une pointe de terre qui |Kirais<vUt ter-
miner la câte d'Amérique, par 6i" 4H' do lat.
nord et 130* de long, ouest. Le 8 août Dixon
rencontra le vaisseau le Prince -de- Galles
(cap. Colnett) et la corvette la Princesse-Royale
(cap.Duncan), vcnaiitd'AngleterrepourformiT un
établissement sur la terre de Staten. Le scorbut
avait déjà enlevé la plus grande partie des co-
lons et des équipages. La saison étant avancée et
les brumes continuelles, Dixon ayant d'ailleurs
complété son cliargement et achevé la recon-
naissance détaillée de la Mt située entre la ri-
vière de Cook et rentrée du Roi-Georges, il fit
voile sur les lies Sandwich. Il découvrit encore
plusieurs groupes d'Iles, par 69* 66' lat. nord et
(1) Lj l'^romr In a jppck-rt \le% de tja Crû^érr, da
niin dtt g^osnphe qui armiTipairnalt «on eipMUtoa.
yv.e* fri««fit par »s» M lat. ^. rt par HT* 11' long. O.
«•' <>•! le t'ttp llfftoT A* la rrfonM.
l30(»S8'toiig. 0.,etarrifaàO«li)liMleSStip*
tembre. Il y retrovra Forlloch, ^êtwam tbu
avait fait une expkmlloii olBe d
( voy. PoBTLocK). Dhoa ae rendit <
Chnie, où il vendit avantagaunuimt si
de pelleterie et revint en Anglctenu, hmàétoa-
vertes de Dixon complëlèmt
Quadra en 1775 et Cook en 1778.
rent la roote qoe sirivit Yn
temps elles firent connaître mx i
glais les avantages do om
sur ces oMes encore mal connnei, mliMpar le»
Russes. Dixon mérite cneore on aolre ébge, cM
d'avon* été narrateur coandendenL et géagrapht
exact. Il a écrit loi-o^ênie la icMioa de aoa
voyage sous œ titre : A FofOfi rêmmi îks
World^ but more pcnrUcuUa^ le îhê Smih-
West Coast of America^ pei'/trmté in I7t6,
1786, 1787 and 1788, in the ¥\w%Qin^ mmé
Queen-Cbarlotte, captains Pwiioek orné Hûoa ;
Londres, in-4«. Le Bas en a dooné la tinindiaa
française; Paris, 1789, ln-4% on S «oL In-T,
avec cartes et figures. On a en entre de cupi-
taine Dixon : Remarquée sur let ToyopM dr
John Meares ; 1790, in-4* ; _ Nmntiki ffr-
marque4 de John Meares^ dmns lofarlfci
sont exactement rapportét pimtiemn /êOs
importants relatifs au commerre ctf è ioffl»'
graphie, dénaturés ému tmdUs
1791 , in-4°. AUM i
Ralot. Ânnalet mmrWmts, — ■ Fa
Génie de ta KarigmUom^ ».
DIXO!f-DB3IBAII, > jer
goor anglais, né à Loi . m .
1786, morte Free-Town \ i-l
cAte occidentale d* Afrique, icvji
d'une honnête famille hooiyoiet., «
avoir donné une instruction nt
comme commis cbes un ré
priétés rurales • p
reur). Dixôn-I ■■* poi <
les affaires, et loil il ■
gimentqui naiMi» poorl*Ehf
nibilité à c éfwque. il mikmm
officier datu i . lée n
campagnes o s
18l6il reprit uu lor ■ »
ligne anglais, #« «^
sation des ho » icici t
ooonnt alors » m
Londres , il se
éducation, et Oi <
taire de I «
tenu les pu» u i
paix général ne lui fie
sps connaissanoet < u
Cest ak>rs que, pofc«B ■«
il conçut le prèjet d*
utile à la sdcnee. T
se proposa. En 1811 « m
lemeincnl anglaia. I^w4
la marine, loi répoi q
Une
vcaail d*être Oin^i^ au docteur
f «i an lienienant Hugh Clapportim {iwtj.
i), Deiiham siiitlicitA la f^ermksinn fh'.
à CCS voyageurs ; cette lAreur lui Tut
, HVOÊ l« gfide de majur. il s'embarqua
^CWr Malt«, (Hi il apprit qii'Oudney et
I TjiStiïoiiaieDt à THpoîû A|»rè* s être
dé» objets qu'il croyait néceiigaires À la
» éé hmr eommune eiploration , il reprit
r, aoGOinpftiiné d'un diarfientif^r habite,
I William HitinAii , «Ile 2 1 novembre 183 1
Bit à ieji eompagnoni dé voyage, Le bejr
éelVipoti les aeeuailit fort bien, et leur fournit
ai» fiworte pmr Moarz^mk^dans le Fe^zan, où
U» irriv^rivnt le 8 avril 182X Une nouvdJe es.-
Qorte devait U^ cimduire juitqu'au Boumou. Lt;
fl^lM do Fèzïan teur rendit iei pluâ i;ran4^ bim-
,nal* prétend» ttiu'ij était impossible qull»
IUsiirToyafîi>aTaiît le printemps suiv^ant»
è cmm ééfi pr^paraiLTR irnmen«ieâ quVaigeait
li «MpoêiyiKi de leur caravanL^ destinée à tra-
' é&& eonfrée» rlé*ertes*, Cepentïant Bou-
ricbe marchanti du pay* et ami p.ir-
' <hi tiey, «'ûlTrit à conduire les voyagf^jrs
^^rift, fti fe paelia Vy auton&iit. L'impatient
&n£8KDraliani ret^wirna àTriprjii cbercber e^tte
il n'obUnt d'abord que des rê-
éti«iii/^^ Il dét^Lira ators qu'il allait re-
' m Angteterre remtre compte du m»au-
«ib vonkiir du paeha ; et , joignant reïTet à la
maÊcjpf, il ^''enihâFquâ an«Kiti.^l ponr Marseille,
Omit 4éjà en quamnlaine danr^ eetfe vîlle,
^fnfûîl ntçttt ram qof* le paeba, crai^ant le
wÊKÊÊlbFtttnneni du lajouverncroent aoglai*» s'était
■il diécMe I anton^ef Bou-Khatoum à aeecim-
les iri3ii^ voyageurs. Divon*l>enïiam re-
t aussitôt, et le m octobre il était de retour
41lomiNil. n e*t hors dp dout*^ qm l'expéditioa
' ~ î II poisibîtité de «.x»ntinuer !^a route ii la fer
M i4 I l'ietiTité qu'il déploya dans cette eir-
«Mituuice^ Se« compatriote ê , totit ^oufTrantâ de
raStimee du climat, Je devancèrent à petites
iui-méme quitta Mounouk le 29 no-
[iMlirv, âTec nue caravane compoïM*e de màr-
^ rf^K^p^urata ^ de Tripoli , de Sockna, de
^ftarroak ^ et «ous l'e^c^rtc de iUut cent ûï\
. CMnmandé'; par Eou-fCbaloum. IJii Aui^
' »iwl la rwut^ qu'avait fMïrcflorae le lieutenant
if in» , fjôv''^ ^e niHo) ju*qo'à Téjçarry, la ville
^ pJii» méridionale du Fezzan , et s'en^^^f^èrent
ikd^rt de Hilma. lïans le cours de quatre
^emU min^«, ils traversèrent Kislibi, A^t^
*, Dirai, Bilma et quelque» autrfô villes
I da Tîbbouii , ^ïenplaije bospitalière et
t, qui cependant prétéve un droit sur les
*, comme RardieiiA et codscrvaleurs des
k et d^!( p^iH placer île distance en di^
vdiji» If désert. Bilma est le grand marché
t éff îwMjiittn. l>i\on'fî<>nJiam observa -ir^
i la fr^jiftière fadie dunt le^ liabitantA re-
ce produit ■ ils se biiment h ereuiter,
iIm ptiu««, des troui peti profond j^ entouré»
de fcable; ila le« remplissent d'une eau quo h
Buteî] fait évaporer, et qui laiase aprèi elle une
croAk de set blanc. De Bilma , qu'elle quitta le
14 ianvier 1123, jusqu'à Agad***, o il elle a'arrêla
le 24 , la caravane trn veraa des déserts «abïon-
neui , qui trè&prubabterneot étaient autrefois un
immense lac salé. Le 4 février les voyageurs
atteignirent l^ri, ville fîluéo sur la frontière
septentrionale (îu Bomou^yiar 14° 40 detat nord.
L'a.%pect du ^lays changea tout à coup. Des trou-
peaux d'antitopea rempliâ^tent leâ pi aines ■ der(
poules d^» Guinée , des tourterelles de Barbarie
le montraient de lou» C4'jléi4. Le gaion dotetiail
I moins rare, et quelques acacias croissaient près
des villages, a>Tnpo5és dé hutte^t en fonne de
cloche et faite^ï avec la [mitle de dfàurru, Di\on-
ÏJenbam aperçut pour la première fois te grami
iac de Bomou, le Tschaad, cette Caspienne m y s*
térieuse de l' Afrique centrale. Les voyageurti con-
tinuèrent à s'avancer au sud durant sept Jours «
l en côtoyant le Tschaad et ses uombreusu?* Imlei^,
I rouvertes û 'a rbu ates et de roiea un , Des éléphants,
des hippi>potames et des buffles se faisaietit voir
panni les gra minées et les acacias du Hvage. Une
levée de sable do 40 à âO pieds entoure le lac
comme une digue, et s'étend quelquefois Jusqu*^
deux mi Nos dans les terrej. Cette levée a élé
formée par les débordements du Tscbâadj qui pa-
raît diminuer insensibletnent Denham recueillit
de Talir, riief indigène, l>eaucoup dedétailsinté*
ressauts sur le T«chaad et ses environs. Les voya-
geurs *e trouvèreat enfin sur les bordi de la
rivière Yèou (i)^ qulls traversèrent. Cette rivière
a environ trc«s cents pieds de large* One fotik
de petits villages sont épan sur ses bords^ £Ue
tire mn nom d*une ville enceinte d'un mur qui
s'élère k «on <m bouc bure. Denham crut voir
dans ce cours d'eau le célèbre Niger. Enfin, après
deu% mois et demi de marehe aous un ciel brù
tant, la caravane arriva le 17 février devant
Kouka, capitale du Bfvmou et résidence du clièik
Cliurneen-eJ-Kalmi. A quelques milles de ta ville,
les voyageur» recurent un message bienveillant
du diéik, et trouvèrent quatre mille tïommes de
cavalerie rangés en bataille pour les recevoir.
Parmi eun était un corps de noirs qui formaient
la garde particulière du cbéik^ et dont l'arme^
ment rapiielait r^lui det anciens cbevaliers franchi
et maures. ^ Ils |K»rtaîent , dit Dinon-Di^nliam ,
des cotles de mailles en chaînons do fer, <fui cou^
vraient ta poitrine jusqu'au cou et se rattachaient
au*dessus de la tète, et qui descendaient séparé*
ment par devant et par derrière, de manière i
tomber sur les flaneit du cheval et à couvrir les
€^i&aefi du cavalier. Ils portaient des espèces de
Owqiiea ou calottes de fer, retenues par des tnr-
bans jaunes, muges et Nancs« nouéâ sous le
menttïn. Les lètes des chevaui étaient é^^alement
défendue.^ |ï3r des plaqneji du même métal. Leurs
selles étaJiait [yetites et légères, leurs étriers d'ai-
raiD. On n'j peut pUcer que le bout du pied, qui
est recouvert par une sandale de coir, ornée de
|)ean de crocodile. Ils montaient tous admirable-
ment À cheval , et coururent vers nous au grand
galop, ne s'arrétant qu'à quelques pas de nous,
agitant leurs lances renversées du côté de Bou-
Khaloum, en criant : Barca î harca I ( bien venu !
bien venu ! ) » Entourés de cette tumultueuse
escorte, les Anglais furent conduits au palais du
chéik , qui les reçut avec le même appareU mili-
taire. « Cbumen el-Kalmi, écrit Denham, me
parut un homme de quarante-cinq ans; c'est un
soldat de fortune, qui , avec un génie entrepre-
nant, un jugement sain, des traits agréables,
des manières afTables et conciliantes, s'est élevé
en vingt ans de l'humble condition de fighi
(maître d'école) au rang de souverain et de lé-
gislateur de deux millions d'hommes. Sa piété ,
M justice et son savoir le font adorer de ses su-
jets. »
L'excellent accueil que les voyageurs reçurent
du chéik i)ermit à Clapperlon et à Oudney de
rétablir leur santé, aÎTaiblie; quant à Dixon-
Denham, soutenu par son énergie, il pro6ta de
son séjour pour visiter plusieurs provinces du
Bomou et reconnaître les environs du Tschaad.
Partout il fot surpris de la prospérité du pays.
Des villes florissantes et populeuses, bâties à
quelques milles les unes des autres ; l'or, le for, le
coton travaillés avec une industrie inconnue;
son commerce immense, dont il n'avait pas même
ridée , des marchés périodiques, où éts milliers
de marchands se rencontraient à jour fixe,
après avoir parcouru des distances énormes, tel
fut le spectacle inattendu qui frappa les yeux du
voyageur anglais. Toujours désireux d'étendre le
champ de ses découvertes , il se détermina, avec
un courage qui tient de la témérité, à suivre et
étendre ses excursions dans les pays adjacents.
Bou-Khaloum, dans une razzia que ce dernier
jugea à propos de faire sur quelques trihns de
Fellatalis Kqfftrs (infidèles). Cette expédition
aventureuse, oonpoaéedes Arabes de Boo-Kha-
loum et de maraudeurs booniOMns et manda-
lans, n'avait d'autre but que de fiure quelque
Imtinet des esclaves. Cbumen d-Kalmi cherdia
vainement à dissuader Dixon-Denham de courir
d'inutiles dangers dans cette occasion, lui pro-
mettant qu'il pourrait l'accompagner avec sûreté
dans une grande expédition projetée après la
saison pluvieuse. L'intrépide voyageur se laissa
entraîner par ses goûts belliqueux, et se mit en
route le 15 mars, avec Boo-Khaloum. Après
six jours de marche, ils atteignirent Nora, ca-
IMtale et résidence du sultan du Mandara, située
nu 9** 3' delat. nord. On continua à s'avancer ven
le sud, au travers d'un pays montagneox, mas-
sacrant et brûlant les Kaffirs sans défense. Enfin,
(>n arriva devant Mosséia, ville bâtie sur une
colline très-élevée , entourée de marais et dé-
femlue |>ar des palissades i>t des fossés. Uoi*-
KhakHun et m^s Arabes attaquèrent résolument
rconemi, et, à l'aide de ImrtanMi
cbaasèrenl de set wtrinriie— ti. L»
se retirèfeiit sur la haolear» d*«è it
voir tor leora CHieinis une aoén dt
poisonnées, tandis qoe les ffim cl les ca-
lants ponasaient des bloeB de wdMTS mt las
assaillants. Les Arabes, mal aoolans ptr lem
alliés, furent obligés de ncntar ctckMfis à km
tour par la cavalerie feUatah ;aprtsnvQir épfwvé
des pertes sérieuses, ils
dans la fuite. Dixon-
au visage, eut son cheval pené d'oM lèeht. Le
pistolet à la main , il s*cnpm d'oM
ture ; mais ayant étédésarçoaaé, il
moyende fuir ni de résister,
le dépouillèrent de tous ses fèteoMals» il le p«-
cèrentde plusieurs ooops de liaee. D
inlailliblementacbetéf lorsqoe,
mêlé qui s'éleva sur le paitagede ses
il glissa rapidement sous la wrtra d'oachef^rt
put gagner un bois voisin. U y ~
mais, à l'aide des branches d*aBirim,'i
un torrent, et aperçut de loia ilM-ÉhalMHi it
quelques cavaliers, qui se ntiniMl «a ossi-
battant. Il les appela vainemeiU; ses cris •• par
dirent au milieu de la dameor gtaénin & i it
voyait perdu, lorsqu'il fut aparQB per m cm»-
Uer bornouen chargé spédalencnl pw k dMA
de veiller à la sûreté dn vofafBv amM*> ^
cavalier piqua oourageMCBMBt vers W , fWm
sur son cheval, et tnvefsaal lesnagi des Nb-
tahs, parvint, malgré «M 0^8ie de liriK à I»-
johidre rarrière-garde de !'«
KhakNun donna anssUdl ao
mais à peine lui eut-il rcada ce
clief tomba mort, dMme fièehei
au pied. Denham retrouTa ioaprâmlffskiiritf
sa selle; mais toat en qal portril mt W M
perdu, il supporta les
précipitée an milieu d'os pays
Ce ne fut que le 4 mai, apvfes mfle dvgpsdi
souffrances, qu'il arriva à Ai^omn, pvlft i^^
« Ainsi, s'éerie Denham, ce taiHÉnMhiB^
lieureuse expédilion. Conna «le alMril dk^
très motifsquellqiustieeciri
rait regretter qu'elle n'aU pas
dantlesrésaltaUa'caél^Ht pas fmtmpm
la science ; car le hifili inj^gii laaÉiii il
couvrir rexistenoe d'uae
versale , entre le 9« cl le lOF
d'où s'éeoule vers le
geur immense. Ses
son linge; le chéft W II
veau cheval et d'ua lufail
pays ; de boas soias d
sHS
gaUe voyageur pal
cnrsioas. A la fia de
gner Chama
qui cul pour résuKatln
contrée située âroaesl de
Denham fut rqeisi pir le
T«mI#» i|UJ , A v«c uii« cdériié à p«ijie croyable, vint
4c Trffiolj m ceol Imii jours, Pendant que Cla^
{irrtMtiH le rloçleyrOurJnrï i^i-titikni J^ IJou^^^a,
DiDbiîn et TmM iVog^gèr^t dànû Tinténeur du
MU «I fmiaetènmt ia t^rimile rivière Cliarry «
fla^giflIlMBÉi do Tscbaod ; iU traversèrent le
ï fertîLe, doat Les habilanU [\nn-
; et en beauté *ur ton a les
, itadusùie y t*t déïeloiifMJeà un de-
e. Lai foy4geurs«(irentlje^wetiu[j
éeê ifktecfjs» inncimbriibles qui otï&cur-
i rail- iur le$ bords du CJiarry i iU p^ué-
biratâËtiiiteilaDfi le Begliariny, H s'avancèrent
B^ê ^pifttré journées de Kornuck , capitale de
ei mali la guerre que se faisaient
^ pUtit k» ob%ea de rétrofçrader. Toole,
•llftolép 11 flèrre, ne itar^inl qu'Avec beaucoup
ér prtàe a An^ls ( U. Il mourut dans cette ville,
i^ttiic âg^ de vingt-^leu?^ auji. Deubam rentra h
i t mar»; il en re|iartit bteiitùt pour
ir le ebélk dan^ une sccrmJe
ul se lennjfia g1orieu&ernf;at pour Jeâ
t les premLeri jours de rfïai 1824,
I fil «rnver un nouveau compagiiûn dans
Titwbit« nommé résident anglaiis
plli li ftoltftn du Bomou. Tous deux se joi-
pÉal i rurmëe du ciiéik , qui cette fois niar-
lÉiiiirfgM devait faire le tour du T«cbaad. Oo
litqu'à TaufialNi (2); nxm m énliee
fiar k» Uotmnwsm força le« voyageurs
à ftnnjr sur kurs psa. Denham acquit ta cer-
^ÊÊÊÊ fttB le T«diaad a plus de deuï. ceftt vingt
iribi 4« k)ag; mais il ne put en connaître (a
r. U obtint ^ur la partie qu'il ne l'ui
' df« reuiieiii^einents as^vi digues de fui
wêt pouToir asAurer qu*»l ne sort du ne lac au-
n c^4iruit dVAU qnr jiuîs^ donner naiss^ance nu
I; rtqiK reviporrition dans le T»t:liaad, comme
lAib ciM-r raspi^mej coT[ipi'U!»c les eaux afïlueih
t Le 17 loiilet tm'i Denham ri^lrouva €lap-
iloitf à ICcttili a. CedemitT arrivait du S^judan ; te
■tkr pr^^ent il avait vu mourir Je docteur
f, i ?ti>umiyur daus le Katagocun, * et lulr
I était tdkment cliangé, dit DenUam , que
recxManus que quand je lentenilis pro-
mon iiom* * l^ |& août les vofagenra
t«a licmier adieu à Koukaf ce qui ne Tul
I de vifs regrets, tant depuis diit-buit
I i'#Ul«(jt accoutumés à vjf re avec les
'ê. Le cJïéilt leur domia son cbeval , un
H des provisions. Il leur remit une
or le roi d'Anjilelprre, et leur fil pro-
E revenir. Dï^nU^n et Ctapperton sa réu-
ime caravane qui aîlaît dans le Soudan ;
Dt la roule qu'ils avaient tenue en ve-
s cèiajpetttjej" llilmann l«â ac>r4>mpia^ai|.
téiail reste dans le Boniou; il y mourut
ma «prèi. On arriva sans accidents à
, h U lanvier tm^. Le [^cba , ùWîim de
t «ar le ûtabatirnafi , et A fiO milles de ^niiU.
r li me ortfiitile Un Tncb^ay pir \r M'
leâ revoir vivant , la complimLiiia fui t, et le»
fêla jusqu'au milieu de février, épcrque à laquelle
ili s'embarquèreut pour Livourue. tls ira ver -
fièrent en^iulte l'Italie et la J rance , et arrivèrent
le l*''juin ] i2à en Angleterre, au\ acdamationn
de ca que TEurope renferme *\'mm& des aciences
et d'admirateurs du courage. Le iiçrade de lie^ile-
nant-eolonel fut le iiri\ des travaux de l)i%oa>
I Denïiam- et itprèiî la mort du capitaine Owgiï
I (roy, ce nom), il fut nommé ««urinteadant de la
' c<)lonie anglaitie de Sierrt*Lt;ûn!?, avec une nvissiou
d'ftxamitter la e^le orientale d'Afrique et il 'ou-
vrir det rapports avec riatérieur. Deuliatn s'em-
barqua à Plyxnoutti le i décembre lèn, et arriva
h Frce-Town le S Janvier t8ï7 ^ *a bonne ê^lml-
nistration développa rapidement la prospérité de
la coïonîe. En décembre suivant 11 s'avunça jus-
qu*à FemQûdo*Po : ce fui là qu'il reJifonlra Ri*
cîiard Lander, et qu'il apprit la mort de son an-
cien et dernier compagnon de voyage Clapfïer*
ton. Lui-même survint peu : de retour d\m
voyage à Accra, iur la Coic-d'Or, oii il voulait
fonder uu nouvel établLseement^il fut attaqué do
la fièvre^ le 31 mai isifl, et succomba b 9 juiHp à
'quarante-troiâ ans.
Dixon-Penl*am était d'un extérieur avantageux
et agréable , d'une &anté robuf^te et d*uQ caurage
àtoete épreuve* Peudliommesont mont r^:-^ autant
d'intrépidité et de coEtôtauce que ce voyngeur.
Quoique peu versé djins les aclences naturelles ,
U avait recueilli une certaine quant lié de maté-
1 mus: lntéres*iaiit iMiur Tétuile de ce% scienci^s et
' anssî beaucoup de notions sur les langues des
divers peuples africairu^. Il a ctïDjiigaé ces tra-
vaux dans la relation de mjo voyage, écrite en*
fièrement de &a inain, et d'une plume ék^gante
et facile. Cette relation parut 6ouâ ce titre t Nar-
rntwe of Truveh and Discoveries in northern
and centrai Africa, in the ytars im% 1823,
i â24 , Londres, lë2G, in-4^, avec cartes et plincbe»
dessinées avec talent par l'auteur. MM. EjnH
et La Renauilière ont donné une traduction fran-
çaise do Touvra^e de Dixon-Denbom, duivi d'un
£ssaà de la langue de Bomou par Klaprotli ;
Paris , 3 vol* in-8', avec grand atlas, io4*.
Alfred U£ LàCkME.
Çttatariv Jifviêw, ilécembfe JIM. - JBiBird, y0iin
mr tfj découverte! 0iif s ncêmmetttvm jifrigu^t <l«iw
Il fieiue encyiciiîp^dique^ XTJ. -* MtÊftotrÉâ 4* la io-
ci0tÉ 49 CfQ^rapfiU!, tfl pDVeoi&re iiak.— Vtf4. Mœfer,
*iiiTLLiEs d*Âihénes (4tv3àûî), hidtoneo
grec, vivait ver» 300 avant J.-C. U écrivit une bi»'
loire de la Grèce et delà Sicile, en î 6 ou 27 livres.
Cet ouvrage était divisé en plusieurs parties. La
première allait depai? la prise de r>elpbesparPhi-
lomëe (oii ^ssait l'tiistoire de Callistbène ) jus-
qu'au «iége de Périntlie par Philippe ( 357-340 ) ; la
seconde, de 340 à 33G, date de la mort de. Pbi-
lippe. Il nous re^^tedu neuvième livre de la ttxû-
sié^ae partie de cet ouvrage un f»t«ap qui ai*
rapporte h l'année 3U. Oo e«t donc sûr t^ia
riiistoire de DijUiis l'éteudait du inoin» judqu A
339
DIXON
raîD. On n> peat pUcer que le bout du pied, qui
est recouvert par une sandale de cuir, ornée de
peau de crocodile. Jls montaient tous admirable-
ment À cheval, et coururent vers nous au grand
galop, ne s'arrètant qu'à quelques pas de nous,
agitant leurs lances renversées du côté de Bou-
Khaloum, en criant : Barca t barca ! ( bien venu !
bien venu ! ) » Entourés de cette tumultueuse
escorte, les Anglais furent conduits au palais du
chéik , qui les reçut avec le même appareil mili-
taire. « Cbumen el-Kalmi, écrit Denham, me
parut un homme de quarante-cinq ans; c'est un
soldat de fortune, qui , avec un ^^e entrepre-
nant , un jugement sain , des traits agréables ,
«les manières aflables et conciliantes, s*est élevé
en vingt ans de l'humble condition de Jlghi
(maître d'école) au rang de souverain et de lé-
gislateur de deux millions d'hommes. Sa piété ,
«a justice et son savoir le font adorer de ses su-
jets. >»
L'excellent accueil que les voyageurs reçurent
du chéik [lermit à Clapperlon et à Oudiiey de
rétablir leur santé, alTaiblie; quant à l>i\on-
I>enham, soutenu par son énergjie, il profita de
son séjour pour visiter plusieurs provinces du
Bomou et reconnaître les environs du Tscbaad.
Partout il fut surpris de la prospérité du pays.
Des villes florissantes et populeuses, b&ties à
quelques milles les unes des autres ; l'or, le fer, le
coton travaillés avec une industrie inconnue;
son commerce immense, dont il n'avait pas même
ridée , des marchés périodiques, où des milliers
de marchands se rencontraient à jour fixe,
après avoir parcouru des distances énormes, tel
fut le spectacle inattendu qui frappa les yeux du
voyageur anglais. Toujours désireux d'étendre le
champ de ses découvertes, il se détermina, avec
un courage qui tient de la témérité, à suivre et
étendre ses excursions dans les pays adjacents.
Bou-Kbaloum, daan une razzia que ce dernier
jugea à propos de laire sur quelqiies tribus de
Fellatahs Kqffirs (Infidèles). Celte expédition
aventureuse, coropoaéedes Arabes de Bou-Kha-
k)um et de maraudeurs bouraoMns et manda-
lans, n'avait d'autre bift que de faire quelque
hutinet des esclaves. Chumen d-Kalmi chercha
vainement à dissuader Dixon-Denham de courir
d'inutiles dangers dans cette occasion, lui pro-
mettant qu'il pourrait l'accompagner avec sûreté
<lans une grande expédition projetée après la
saison pluvieuse. L'intrépide voyagmr se laissa
entraîner par ses goûts belliqueux, et se mit en
route le 15 mars, avec Boo-lChaloum. Après
six jours de inarclie, ils atteignirent Mora, ca-
pitale et résidence du sultan du Mandara, située
;m9*> 3' delat. nord. On oontinuaà s'avancerver»
le sut] , au travers d'un pays montagneux, mas-
sacrant et brûlant kïs^a/)fr5 sans défense. Enfin,
on arriva devant Moaséia, ville bAtie sur nne
colline très-élevée , entourée de marais et dé-
fendue par <les paliîisades et des fossés. Bo**-
Khaloum et ses Aralies attaquèrent résolument
reoMini, et,àlakledel«iMMi*inib
chassèrent de w retfinrtigwiiali, hmWë
se retirèrent sur la haolear, d*e« ib 1
voir fur leort eanenib une Boén de 1
poisonnées, tandis que les Ummm d Iw m-
(ants poussaient des blocs de nctan wm las
assaillants. Les Arabes, nul i
alliés, furent obligés de reculer dchHflis à I
tour par la cavalerie Cellalah ;•
des pertes séneoies , ils <
dans la fuite. Dixoa- Dcnhan, I
au visage, eut son cheval peité d'oM lldM.Le
pistolet à la main , il s*cnpm d'oM i
ture; maisayant étédésarçoaaé,tt <
moyende fuir ni de réaister.Les FcUatilM^iHian,
le dépouillèrent de tous ses fétOMals» d k par-
cèrentde plusieurs coups de lance. Ui
infoiUibleroent achevé, lorsque» |
mêlé qui s*éieva snr le psHigede sesi
il glissa rapidement sous le vntrs d*ÉBckefj|,«C
put gagner un bois voisin. Il y fis! |
mais, à Takledes branches d*imiriM% i I
un torrent, et aperçut de km Boa-Uritai d
quelques cavaliers, qui se rattnlsHI m csss-
battant II les appela vainemaU; sescris m per-
dirent au milieu de la clameur (teénla s 1 se
voyait perdu, lorsqu'il fut aperça pnr on «m-
lier bornonen charigé spédaleiMBl ptr le «fesft
de veiUer à la sûreté dn voyiinr ai#iis. Os
cavalier piqua coungeasesMat vers W , tainn
sur son cheval, et traverssBl lesnagi difls Nb-
tahs , parvint, malgré «m grAb de Mkw à w-
joindre rarrière-gaide de raranée
Khaioum donna snssHût an mi
mais à peUie lui eut-il mdn
chef tomba mort, d'une tècheeaipiiMiBitnii
aupied. Denbara retronva so«
sa selle; mais tnot en qn*!
perdu. Il supporta les
précipitée au miliea dtn pnfs
Ce ne fut que le 4 mai
souffrances, qu'il arriva
« Ainsi, s'écrie Denham, se
heureuse expédilioa. Comoi
très moti&queriiqnstleeflt ï\
raH regretter qu'elle n'ail pts
dant les résultats n'es
la sdence ; car le hardi
convrir Texislanee d'oM
versale , entre le 9c et le lûP
d'où s'écoule ven le aerd om iliHwi
geur ûnmense. Ses
son linge; le cbéik MU
veau cheval et d'unhahHesiiqMàli
pays ; de boas soins d da i
proraptetnent ses tdassarsa, d
gable voyageur put adiifiiadi
cursioas. A la fia de BBii lttt,l|Hl
gner Chamoi sMUad r
qui eut pour résaMd In
contrée située à i'oaest de
Denham fut nieial pnr It
m ~ DtXON -
Tli^9«^ . »v<c u&ê c^ËritÉ à pdiie croyable, viot
4i Helpkb en cent tiuii jours, t^endant que Clap-
rt Twok â'eugagèfenhlaiis iMnIérieur du
pij» et mivuulîïrÊal b groiiile rivière Charry ,
l'«a dMcOIttuits duTschamt i iU triiversi^rcnt ïe
, f»|f fertile, éimi k$ Uabitaols Teui-
iM Intolligi^ce el en beauté sur loui Ifi»
L'industrie y est développée à un de-
hbàioj9i^imin eurent lieaticfiup
inaombrAbles qui ot^cut*
t^lir itfr kA borda du Cliarry ; itâ péaé-
dana le ikftimrmy, et s'avancèrent
joarru^ de Kornuck , capitale d«
mais Ja guerre que se faisaient
IfH oi%ca de rétrograder. Toole,
ii Hèvm, oe parriiLt 'pi'avec bcaucoag
4f filB* à Angpla ( l ). il mourtit dans celte ville,
«psiiir Ifè de TJ|]^-deu\ ana. Dcnliam rentra à
le a tnart; il fu re^iartit bteutùt pour
ie cbéili dans une ieconUe
^ »e lerininii glorieusement pour léft
m^ Dans tes prÊmieri jours de mai 1824,
lit irriter uq nouveau compàfnfîûn dans
ririiBd»i« Tvrwtiit^ ruimmé réj»ldcnt anj^lais
pt9A le lulUn du Bomou. Tous deu\ *e joi-
à V^rmèè du cJiéîk , qui cette foU mar^
let dorait rarre le tour du Ti^iftad. On
iQiH}a*i Taugalia (7); mais un éciiec
pÊf 1«a Bor&DUéns forç-a les voyageurs
èlVivir wr Jeurv juâ. t^mlyun acquit la cer-
ikÉf fM te T«cliaad a plus de deux cent vingt
WÊÊm et kiiig; mais il ne put eii confiai tre (a
l^piur* 0 obtint sur la partie qu'il ne put
tt|ibr«r iîé* renseigneinerits assex fiigues de toi
fni pouvoir a«Aiuer qu'il ne sort di? ce l^ au-
aic:i.«iirant d'^au qui puisse tlonner naissance au
Mianuff l'évaporatîOQ danslf Tscbaait, comme
-hiili lïWT ra^pj«nne, comp^^n^N^ les. eauï atQuen*
ioL O iT juillet 1B^4 Deùliaio retrouva Clap-
ItftoOr à Kouka. Ce dernior arrivait du Stiudan ; te
llîaiiikr précédent il a^aît vu mourir le docteur
fMaty, à ^înumiour dans le Kalagoum, ■ et lui-
tHÊme euit tdiem^ïut cbangé, dit Denliam^ que
il K Ir reconuu& que quanfl Je rentendi!» pro-
mon nom, * Le Ift août le^ voyaseurii
t im dernier adieu à Kouka» ce qui ne fui
iiu de f if^ rf45rets , taut depuis dis. huit
et i'étaient a4:cQutuméâ k vivre avec les
Le cbéii leur donna ^on cbevat , un
^u et des provisions. Il leur remit une
|ioiir le rui d ADgleterre, et leur fit pro<
lie revenir* Ueoliain et Clapperton se rêu-
ê une caravaae qui allait dans^ le Soudan ;
ib rc|irireot U roule iju'iU avait-nt tenue en ve-
IM ; te charpentier lliifuaîin h^ atcompagnait-
ï^fTwIiit était re&te dans le Boniou ; il y mourut
€«i moi» apr^à. On arriva &at)j accidenta à
1#ili, \t lu janvier I82g. Le pacba , étoitnéde
^«IMT «HT la tl Te prt-muic flu Trtcbaid parn w
DÏTL SI 3
l^ revoir vivants , le* compiimenla fort, cl le»
fêia juaqu'au milieu de février, époque à laqutillo
ih a embarquèrent pour Livourne, 11* trûver*
sèrent ensuite l'Italie et là 1 rance, et arrivèrent
le t'^juin iaiâen ADglelerre, aux acelamations
de ce que l'Europe renferme d'anus des iciesccii
et d'admirateurs du courage. Le grade de lieulO'
nant-colooel fut le prix des travaux de Dixtm-
J>«uharu;et après la mort liu capitaine Owiii
(VQ^. ce nom), ii fut nomme ^rinleudaut ilc la
colonie angjiaisfi de Sierra-U^one, avec uuc roissicïu
rrexaminer La céte orientale d'Afrique et d'ou-
vrir des rapports avec rintéricur. Denïmm s'em-
Imrquâ h F'iymoutti le S décembre 1820, et arriva
n rree-Town le & Janvier i8î7 1 *a bonne aduii*
I liistration développa rapidement la prospérité do
la colonie. En décembre suivant il s'avan^^^i jns*
I qu'à Fernando 'Po : ce fut là qu'il rencontra UJ-
I fliard Lander, et qu*il apprit la mort de son an-
I rieji et dernier compagnon de voyage Cîapper-
ton. Lui-même survécut peu : de retour d*uu
voyage à Accra, sur la Côte-d*Or, oii il vmitnlt
1 fonder uu nouvel étaMiâsemeutJl fut attaqué diî
la fièvre, le 3 1 mai 1S28, et smxomba le 9 juiu» à
<]uarante-trois ans.
Dixo[i*0enliarn était d'un ext^irieur avantageux
et arable ^ d'uutj santé robuste et d'un courage
à toute épreuve, Peud'bomme^ ont montré autant
d^ntrépidité et de coustauce que c« voy»i>eur.
Quoiqsîe peu versé dans le* scienceft naturelles,
il avait recueilli une certaine quautîlt^ de ntate^
rîâux intéressants pi>ur Tétude de ces sciences et
au&âî beaucoup de notions âur les langues âe&
divers peuplea africain^!. Il a consigné ces tra^
waux dans la relation de éon voyage, écrite en-
tièrement de sa main, et d'une plume élf^antu
et facile. Cette relation parut muA ce tilre ; Aar-
rame p/ Travels and Discoveriis in nortfwrn
and cmttnti Africa, in ^Ae yewrj 1813, iai3,
] S24, Londres, l«20, 1x^4", avec cartes et planches
dessinées avec talent par l'auteur. MM. Eyriès
et La Henaudièreoot donné une traduction fran-
çaise de l'ouvrage de Dixon-Deoham, suivi d'un
Essaé de la langue de Bormm par Klaprotb ;
Paris, 3 vol, in- 8**, avec graïid atlas, m-k",
Alfred ne Lac^xi^
Çitatertf Jîreinp, décçHibrr INtt. - Jornirc!, .VoN<w
tuf tri decouvfriëê fMtei rectmtnrin 0n Jfritive, â»M
\m /!(*rwff encv'^tûpitd^iqnf^ XII. — HtmairtM Ji# ta Jo-
ciëië 4t Gn^rif^hif, M DfiTembre iWVt — Verû. U^feTi
M/riqu« jiustrftit, àêta VUnimrt pittoresque, Ut.
'fiiVLLrs d'At/iènes {^i^Xkù^}, biâtorieii
grec, vivait ver» 300 avant J.-C. U <^rivit unelu»^
toire de la Grèce et de la Sicile, eu 2 G ou ^7 livret.
Cet ouvrage était divisé en pluaienr» parties. La
première allait depuis ia prise de Delpbita par Phi-
lomèlc ( où finissait rhistoire de Callis(tiène) ju^
qu'au si<îf;e de Périatbepar Philippe { 357-340 ) ; la
seconde, de 340 à 33fl, dale de la mort de Phi"
lip^ie. il nous re^te du neuvième livre de la tr<il<
siéme partie de cM ouvrage un passage qui ms
rapporte à rannée 31 h. Qo e&t donc sûr qim
rbbtotre de DiyUus s'éteodait du moios Juaqu'è
339
DIXON
raio. On n*y peat pUcer que le bout du pied, qui
est recouvert par une sandale de cuir, ornée de
peau de crocodile. Jls montaient tous admirable-
ment À cheval , et coururent vers nous au grand
galop, ne s*arr6tant qu*à quelques pas de nous,
agitant leurs lances renversées du côté de Bou-
Khaloum, en criant : Barca ! barca ! ( bien venu !
bien venu ! ) » Entourés de cette tumultueuse
escorte, les Anglais furent conduits au palais du
cliéik , qui les reçut avec le même appareil mili-
taire. « Cbumen el-Kalmi, écrit Denbam, me
parut un homme de quarante-cinq ans; c'est un
soldat de fortune, qui , avec un génie entrepre-
nant, un jugement sain, des traits agréables,
<les manières affables et conciliantes, s'est élevé
en vingt ans de l'humble condition de fiçlU
(maître d'école) au rang de souverain et de lé-
gislateur de deux millions d'hommes. Sa fûété ,
sa justice et son savoir le font adorer de ses su-
jets. »
L'excellent ac4:ueil que les voyageurs reçurent
dn chéik i>ermit à Clapperlon et à Oudney de
rétablir leur santé, affaiblie; quant à Dixon-
I>enham, soutenu par son énergjie, il profita de
son séjour pour visiter plusieurs provinces du
Bomou et reconnaître les environs du Tscliaad.
Partout il fut surpris de la prospérité du pays.
Des villes florissantes et populeuses, b&ties à
quelques milles les unes des autres ; l'or, le fer, le
coton travaillés avec une influi4rie inconnue;
son commerce immense, dont il n'avait pas même
ridée , des marchés périodiques, où des milliers
<le marchands se rencontraient à jour iixe,
après avoir parcouru des distances énormes, tel
fut le spectacle inattendu qui frappa les yeux du
voyageur anglais. Toujours désireux d'étendre le
champ de ses découvertes, il se détermina, avec
un courage qui tient de la témérité, à suivre et
étendre ses excursions dans les pays adjacents.
Bou-Kbaloum, daan une razzia que ce dernier
jugea à propos de faire sur queiqiies tribus de
Fellatahs K€^ffir$ (Infidèles). Celte expédition
aventureuse, coropoaée des Arabes de Boo-Kha-
loum et de maraudeurs bouraoMns et manda-
lans, n'avait d'autre bift que de faire quelque
hutinet des esclaves. Cbumen d-Kalmi chercha
vainement à dissuader Dixon-Denliam de courir
d'inutiles dangers dans cette occasion, lui pro-
mettant qu'il pourrait l'accompagner avec sûreté
dans une grande expédition projetée après la
saison pluvieuse. L'intrépide voyageur se laissa
entraîner par ses goûts belliqueux, et se mit en
route le 15 mars, avec Boo-lChaloum. Après
six jours de marclie, ils atteignirent Mora, ca-
pitale et résidence du sultan du Mandara, située
nu9*> 3' delat. nord. On oontinuaà s'avancer ver»
le sui] , au travers d'un pays monlagneox, mas-
sacrant et brûlant les Xn/jfr5 sans défense. Enfin,
DU arriva devant Mosséia, ville bAtie snr nne
colline très-élevée , entourée de marais et dé-
femlue |»ar des palissaiK*s et des fossés. \iQ\*'
Khaloum et m^s Aral»es attaquèrent résolument
reoMinî, et,àrakledel«iMMi*inib
chassèrent de MS retwnrhwwli. L
se retirèrent sur la haaleor, d*o« ib
voir sur lenrt eanenib une maim dt
poisonnées, tandis qoe les UmiÊm d Iw fi-
lants pooasaient des blocs de nctan wm Its
assaillants. Les Arabes, nul aoolaMH ptr kvt
alliés, furent obligéft de racoler cl dmiii à Inr
tour par la cavalerie Cellalah ;après«vQJr é^nvté
des pertes séneoses , ils dM '
dans la fuite. Dixoa- Dcnhan,
au visage, eut son cheval petSeé d'oM lldM.Le
pistolet à la main , il s'cmpnn d*0M
ture; maisayant étédésarçoaaé.tt <
moyende fuir ni deréaister.Les ]
le dépouillèrent de tous ses vé
cèrent de plusieurs ooops de b.
infaiUibleroentscheréJo .wi
mêlé qui s'éleva snr le p -*
il glissa rapidement sous ic to«MBv«,««
put gagner nn bois vo u v mnnin:
mais, à l'akledes branebnu > a
un torrent, et aperçut de lo4i uw «
quelques cavalien, qui se rai «ai*
battant II les appela vaii m** aiper-
dirent au milieu de la i : 1 as
voyait perdu, lorsqu'il •■»
lier bornonen chargé
de veiller à la sûreté dn va
cavalier piqua oourag ■
sur son dieval, et trader
tahs , parvint, malgré Om «« aw
joindre rêrrière-gaide de k ce
Khaloum donM aussitOI sa r
msis à peine lai eat-y ftauH VB Sh ■
chef tomba mort, d'unes w^Êmmm
au pied. Denhara retroavk i
sa selle; mais tnot ce qi
perdu. Il supporta
précipitée au miliea^ «ji
Ce ne fut que le 4 imm , ap
souffrances, qu'il arriva à Ai bm» p
« Ainsi, s'écrie Denbam, b«
heureuse expédition. Coi i
tresmotiisque i
rait regretter q« h iks ■
dant les résoltawseii
la science ; car le hanu w.
convrir rexislenee d'oM i..^ «
verssie , entre le 9c cl le | •
d'où s'écoule vere le Mfd wmm biymm
geur immense. Sm e m
son linge; le d
veau cheval et ik m
pays; de bons » n
proraptetnent sesl
gable voyageur pu»
corsioM. A la fin d^ ■
gncr ChnnMi el-K ■ i
qui eut poar fés a « jL
contrée située à robcMoM .—
Denham fut remal par m
«te
Tvoln qiij. av^cc uat célérité à ptiixie cj^y^ible, vînt
4ê Tfifîitt iu cent buit jours. PtMidant que Claf)^
^ le docteur Ou (J ne j Tiaitaient le lioussi^a ,
Ci Toole fi'tîngftgèreût 4âJiâ riatérieur dy
la graaiie rivière Charry ,
dnTacbâad - ih travereèrcQl le
fertile, ^ùDt Ic-^ babilants Vem-
tatdligeDce a en beauté sur tous Irt^
Lilodiistrie y est dév eloivpc'ii à un tk*
Lt& ? ojagey r& eu rent Iji^âiicou ji
tu^ed^ ifiiiûml>riii>les qui ob&cui -
Mr mr le^ twrds du Charr)- : Jl^ péaé-
d»m le Bei^lia n n^ , A s 'û\ aiiciretit
ilOAlm joiiniée& de Kornuck , câpil^le de
l mais Ja guerre que m faisaient
pirtis Jeâ oti%eâ «le rétrograder. Tuole^
!■ ftèfWp oc |>atTiul (ju'aver beaurotip
4i pfae à An^la U K H mourut dm^ cette ville,
Ipdn^ âgé dç f1ii|[t'tleuv au», Denham rentra à
%mtk* h 7 man; il au r«|jjrUt bîentât pour
r le cb<Éik dans une ^ecoode
qui «H.» lenrûna gloriey sèment |ïour les
^ l^ans les pfemieri jours (ienmi 1824,
rit arriirer ua nouveau ainifiagiion ftaiii
flrturfifif T}rvfhit, nommé résident angltu;^
pli» te éaitm du Bomou. Tous ileu\ s« )oi-
gÉml à l*«rfnc'e du cbéik ^ qtii cette fqi« mar*
dÉatil'eartdf^yaft toe le tûur du Tscliaad. On
l'tvan^ issqu'à Tànplia (a); mm un érJi^c
l|rwné par km Wmmmm Torç^ Iemi ^oya^^eurs
à f«n»if MIT J^tft pt, Detilmni iequit la cer-
^éê qa» H 7$t.hmd m |)|u& de ii&u% cent vtagt
attei dv kiiig; mais il ne put un eonnallrts i&
, 11 obtrot sur la partk' qu'il ne fsut
dcA ren«eif;nemei>tâ assez dignes de fui
ir pouTutr aîïsurer qu'il ne sort de ce idc au-
teduracit iVe^u qui fiui^^e dimner naissance au
i;etf|iie Tf^iaporation dani^le Tiȍljaad, Cionirne
mii rtierCa.ipjeïïne, corîip*!nse k^ eaux ajtliiim-
l^e 17 joiUel lS2i Dcùliara retrouva Ctap-
i K^juk !i. Ce dernier arrivait du S<>iiddJ] ; le
prik;édent il av ai t v u mou rir I e daeleur
t à Nourtiiouf dans le Kata^oum, a et lui-
«4ait tdtement changé, dit Ï3entiâm, que
i ftt le reconnu a que quand je i'entendii pro-
fnoo nom. » Le 16 août les voya^nra
m dernier adieu à Kouka, t^ qui ne fut
de vifs regrqti, tant depuis dix-Luit
âê »'élAient acc^iutum^is à vivre avee les
l* cl*éik leur donna &on cheval , un
'au et de* provision*. Il leur remit une
pour le rui d'Anitlelcrre, et leyr fit pro-
ile revenir. Uenliam et ClapiïCrton &e riHi-
tBti une caravane qui allait ddrts lii&mdan ;
f*lW€iit la routi! qij'il-s avaient tenue en ve-
Jlili le chaqwatier Hiiniann lea itceompagnait.
^rwtiit était resté dans le Bornouï i] y mourut
^ nprt^. On arrisa «ian^i accidents à
le U |AQ¥ier [%To, U paclia , ëttinne de
twf U II te ortcnlitt du îricbdïé fur i5 îrt'
le^ refuir vivaiita , lei corni)limenfa foil^ et les
fôta jusqu'au milieu de fêvrkr^ époque a laquella
ils s emt*arquère-nt i>our Livtmrue, Wa traver-
sèrent ensuite Tltalie et la IraDce, et arrivèrent
le t*^juin isîà en Angleterre, aux acdamatiojis
de ce que l'Europe renferme d'amii de* acienceji
et d'admirateurs du courage^ Le grade de iieute-
nanl-cAlonel fut le pri\ dea travaux de Dikcmi-
l>t!nliajm ; et aprèâ la mort du capitaine Oiiven
(votf. ce tmaU ï* ^"t nommé surintendant de la
c^jJonie anglaise tic Sicrra-Leone, avec une missiun
d'examiner la c^te orientale d'Afrique et d\iu-
vrir dea rapports avec l'intérieur. Denîiam *'ein-
barquaà Ptyinoutlilc 8 décembre I83fi, etatrivii
il Free-Towu te 5 janvier iS37 r sa bonne admi-
îdâtralion développa rapidement la prospérité de
la colonie. Eu décembre suivant il s'avança jus-
qu'à Fernanjdo-Po ; ce fui là qu'il rencontni Ri-
cliard Lander, et qu1i apprit la mort do son an-
cien et dernier compagnon de voyage Cîapper-
ton. Lui-même survécut peu : de retour d'un
voyage à Accra, sur la Cûte-d'Or, où II voulait
fonder uu nouvel établissement, il fut attaqué de
la fièvre, le 31 mai 1B18, et &u(îcomba le 9 juin, a
quarante-trois ans.
Bixon-Denbam était d'un extérieur avantageux
et agréable , d'une santé robuste et d*un courage
à toute épreuve. Peud'bûrameiâoiît montré autant
dlntrépklilé et de constance que oe voyageur.
Quoique peuverié dans les &c4ence5 naturelles,
il avait recueilli une certaine quantité de maté-
riauïL intéressants pour l'élude de ces sciences el
auâsi beaucoup de notions sur leâ langues des
divers peuple* africains, II a consigné ces tra-
vaux dans la rt;]atîon de ^on voyage, écrite en-
tièrement de sa main , et d'une plume élégantu
et facile. Cette relation parut Bom ce titre : Nar-
rative of TraveU and Discoverks m norlhern
and eentmi Âfnca, in the yeatê t822, lë23,
1 824, Londres, 1 Baû, in-4'', avec carteset plancliei
4esâinéea avec talent par Tauleur. MM. Eyriès
et La Renaudière ont donné une traduction fran»
çaise de rouvrage de Dlxon-Denliam, suivi d'un
Misai de ta langue de Bormtt [ïm Klaprotli ;
Paris « a vol. iû-S% avec grand alla*, in^'".
Âlfr^ u£ Lkcxm^
ÇMitttrtf RpvéêUf, décembre isia. — Jc^mard» .Voftr*
£ur tft ilècûuv^îa faite* recâm$ntiit en J/riqvêt, dun*
Il ttrvue enejfetopediqwi', %%l. — IVemotrei 4t tu. Sa-
£i4té dà Ge^Qraphiê, U novembre 18t«.— Ferd. llctercTi
* DIT LLVS d'Aifiénes i àiuiioî ï , bif torien
grec, vivait vers 300 avant J.-C. Il écrivit one his-
toire de la Grèce et de la Sicile, en ï6 ou îî7 livres.
Cet ouvrage était divlgé {?n plusieurs parties. La
première allait depuis la prise de Delpbes par Plù-
lontèie ( où finissait Tbistolre do Callïstlîéne ) jus-
qu'an siège de Périotliepar Pbilippc (357-340 ) Ju
aeconde» de 340 à 33&, date de la mort de l'bl*
lip|ie. Il noua re^te du ueuvlème livre de la tn»i-
aième partie de cet ouvrage un passage qui &e
rapporte à l'année 315, On e«t donc sur que
t'bistoire de Diyllus s'étendait du moins jusqu'à
848
DITLLUS ' DJAAFilR
cette «mée-là; die ittait même probeUeinent
jusqu'à 398,paf8qiiec*e8t à oettedatequecommen-
vait la continuation de Psaon de Platée. Si on
admet, avec Casaubon, qu'il (aut lire AtuXXoç au
lieu de ACdu(ioc dans Diojp^ne Laerce, on comp-
tera un ouTrage Sur les Banquets ( £u|&icoataxâ)
parmi les écrits de Diyllus. On ne connaît pas
exactement l'époque à laquelle vivait cet histo-
rien, mais on peut induire d'un passage de
Plutarque«qu'il vient dans Tordre chronologique
f*ntre Clitodème et Plûlochore, c'est-à-dire entre
la 112e olympiade et la 122« (330-290 ayant
J.-C).
Dlodore. XVI. m 76; XXI. Fragmenta, %, télL de
Wenrlinv. - PloUrqne, D9 HerodoU wtut.^ M.— AUié-
née, IV, XIIU — Manssac, jéd Uarpocratem, aa not
ApiOTUtfV. — C MUUer, HUt. Graee. Frac., u II, p. SCO.
* DiTLLrs, statuaire grec ; il fut chargé, avec
Amyclée, de traiter le suj et dont les Phocéens firent
hommage au temple de Delphes, et qui représen-
tait Apollon et Hercule se disputant la possession
du trépied delphique en présence deLatone, de
Minerve et de Diane.
SlUlg, CataloçutArt^eum,^. itl.
Ditfcs {Jean)f comte d'Arène, homme politique
français, né dans les Landes, vers 1750,mort Ters
1832.11 était aTocat en 1789, devint procureur-
Kyndic des Landes, et fut envoyé parce départe-
ment à l'Assemblé législative, puis à la Convention
nationale. Il répondit à l'appel nominal pour le
jugement de Louis XYI : « Je vote pour la mort >
Il s'opposa ensuite à la mise en accusation de
Marat. Lors du 31 mai, il Tut envoyé en misaioo
dans les Landes, et mis en état d'arrestation par
les fédéralistes armés contre la CkMivention ; mais
il fut délivré peu après , et vint reprendre son
poste. Le Directoire le nomma son commissaire
près l'administration départementale des.Lan-
det. Il dut à l'amitié de Roger-Ducos la place
de sénateur, et fut nommé par le gouvernement
impérial commandeur de la Légion d'Honneur et
comte d'Arène. Privé de ses honneurs lors du
retour des lk>urbons, il est mort fort âgé et
complètement oublié.
PtliU Biographie contenHaaneiU,
* Dizi {François-Joseph ) , câèbre harpiste
belge, né à Namur, le 14 janvier 1780, mort
vers 1840. n était fils d'un professeur de mu-
sique de Dinant-sur-Meuse, qui lui donna les
premières notions musicales. A peine âgé de
seize ans, il parcourut la Hollande, où il se fit
entendre avec succès. De là il s'embarqua pour
l'Angleterre; dans la traversée, s'étant précipité
à la mer pour sauver un matelot, il faillit lui-
inèmefiérir, et fut jeté sur la cOte sans connais-
sance. Lorsqu'il revint à lui par les soins d'un
ouvrier qui l'avait recueilli dans sa maison, le
hâtiroent avait continué sa route. Dizi se trouva
donc sans ressources sur une terre étrangère, dont
il ignorait même la langue. Il gagna Londres
avec mille pHnes, chercha inutilement le navbe
sur lequel étaient restés ses instruments, ses effets
et aott argent, et demeura plusieurs jours dan« la
position 11 plus pénible, tt I
près d'une maison on les «onsd
tentissaient; il se dédda à y entrer, (
situation, et demanda à être cirte
tmment. La bonne étoile de Diii vouliil qwertk
maison fût celle de Sébastien Ênrd, leeéMhn
focteur de pianos. Dès lore h CoctMMéi jnM
artiste fut assurée. Pendant trente •■§» Diii fut
le liarpiste le pins considéré de râ^Jchm ,
comme virtuose et comme coin|wiiHwr. Ln na-
ture l'avait doué de dispositions MinreMei ponr b
mécanique : il inventa une harpe à doafale action,
qu'il appella karpe perpendkemiatr^^ pnreeqw
les cordes |ilacées an centra de la eoMoleélHiat
dans une position exactement ffffticnln avne le
centre de la table. L'élévation de cm cmiet à
un demi-ton ou à un ton phit banl qw rMOMd
naturel re faisait par des bntcnfae pheées à
l'intérieur de la console. La
ment des cordes et les c
mécanisme ont fait renoncer à ce syillMe. Ud
a imaginé aussi de doubler les tabteid
des harpes, pour lenr donner ploa 4ei
aux vibrations des cordes. Ente. I afiK 1
les pédales de rinstmncnt <
régulier que cehrf
cette innoraHoo a dn céder defaal 11
En 1828, Dixi vint s'établir à Pvia, et tav
une association avec la maiiOB Pliffri pav il
bbriqne des harpes. Qwlqae Inipa apièalM
nommé prolessenr des prtnceiaaa 4e la ftsA»
d'Oriéans. Les cooHMMttioM éi DU laa |lM
connues sont : une Gramd9 f
-^ Air saxon de Cramertmr^; P«la,^i
du ehdte; Ibid. ; 1- Trois tkêam .
variés; ibid.; ^ duoxe Kxereteu «■ ,
«ief pour la karpe; ibid.; ^ une ynaie fia-
tité de Aonunicef françiisea» ^JUn MhH il
anglais variés, ponr la harpe, de»
Bibtiotkégm ftugrml» ém
uatvertêUê étB JfkUrtWP
* DII1A3II (Gaspard),
nitienne,néàBclliBBe»
du dix-septième sièGl>^- n
qu'il ftit élève de Mai ■«««
tiano Riod; mab B »m»
tnre de décorations
sundei s<
. ftk kl
suQ' : I . v« r
tron^anK n pi
il lirai
qui luivuft tkw-idCM>v:>"BB
Venise, de Rovigo et di
quelques tableaux d b.
Carmes de VcttseJU.
Vision de CApoeai^p
aigsroui, Crtefaf. - umà,
neom. DtaéiMHeu* QMM» ou
* DJAAram 1 a, aev
laPrrse,delal ea
mourut ca 1 n
t
313
DJAAFAR
S46
•I fili de %êà^ ou Soduk, qm en 1779 {1134 de
rM||i«) lui c4Jofla le goiivemcmc^nt it'UpahaQ
•I to tiiln *Je ÂOrreLUer k'5 mouTemeata d'AH-
Slqofttt-ILliaii, nereu €t bcâu^Uâ de Sadik. Maui
Al^Mânnwl, qui se trouvait à Téliéran, prit le
titrrde T^if <*t ntarclia sur Ispahau. Ojâafar, hou
d'^lMJe ré!iÎBbr. s'eoftJit à la bâte. Ali fut vïdnc»
^Dil^ leiu^s après t»ar y» autre TiUde Sitdik;
«Mit I iif< UrvU pa^ à reprendre l'ofTeasivtv et ri
tfal fftettre le m^ 4eTatit Schira^, <lèf^(^fldu par
Sirfil, <|ui fut pris et rais à mori avec tous se*
«tali- fbA'f^i' ^*i^ écliappa : prévalant rmua
éêttÊ^ tittte, il «'était iioumis à Ail, et avait rait
CiHiiliei ctmhiiAïm. AÏLlMr-KbiïnJeuucpnDCe
•fêlait iï^rticulièrement distingué au siégea de
avait obtenu d'Ali la pmii^siou é'é-
éé *i?» propres mains Sadik et âes fil* t
de orihplrati^n quLMtiiie tfmp^ aprè^, il
Irt lui-iii*iïii*C4»rwlarntié a mori^ et l»ja£if:u- soîli-
titi I ion îtmT la faveur, 4|uj lui fut accordée,
iTlfre le bixirre^u du meurt lier de &a Tamille. 11
M faculté noniîuè fçouiferiieiir <le Sïinster et de
KIbhis, pc^le que Ja Biographie des frères
WiiiiMil lui fait à tort remplir du virant
■tetde SadiL Uaeunefni puiésant, A§a-Mo-
laamed, ajaut levé l'étendard de la féi?olte
eonire AU-Moamd-Khaii , et eeluUci &e trouvant
<& cmti^ arFèté par uae maladie danjiereuse,
Diâûl^r, ipi N* trouvait à Zunjan, j^g^^ la cir^
mmtaBfùs favf>rat>le au\ projet*; amhttieui qu'il
«iwteoaçuA. Il prit le titre de vakîl ou degou*
iMMar, équttalaut mus une apparence plus
ttHÉMle è celui de schali ou de rut, et marclia
j^liyAm à la tête d'une amiée(l7B4). Ali,
InfSfft la rnflladle^ s'avança à sa rencontre, et
mmraî en cbemîn f 1 1 février 1785 ). Cinq jour»
Ipeès, njaalar arrivait à IspnUan, Le jçûuver-
Wêt, lîàu ter- Khan , qtii s'i^lait fait proclamer
loi, le sauva à son approche; mais 11 fut pris
èi^ n fuite, et Djaafar se contenta de le faire
MUm «a prison. Shaïkb-Vaïs, fil» d'Ali-Mound,
âérieu ses inquiétudes à Djaafar ; mais
a toujours été regardée |iar les mo-
orientaui «omme une hrajïche de cette
éc Mricnce ^onveruemi-nlale qti'iU appel*
ta cafesse. Djaafar écrivit à Sbaïkli-Vaia
Im bfNâDt le^ protes^taUun^ lesi plu^ touchantes.
d*Ali tomba ûam le piège, et se Uvra ^m
au taJul, qui Ini (it crever les y eu s..
avait un ail ver Mire plus redoutable.
Mohdmmeit , tlescemiant a^ee âOD ou CQQ
df* montai^nes du Mazenderan, se di-
I ittrUpalkin^ ou il arriva à la t^te d'une ar-
_ B0Cnbri'U!>4^, lÉrâce à la fuuU* de tnt^^onteuts
^â» plU^rds i|u'il avait recrutés sur sa route.
«fM^ dut fbcrelitT Htn ^alut dans la fuite, et
% nlrait« fut si précipit^^e ^ qu'il n'eut le temps
^— fiurta^ ni »^ ha^ai^e^, ni ics trésors, ni
^^be Eet iuiirpies de la souverdine puUî^uce,
^i iiJHîti^reftt entre les mains de la populace
contre lui II »e rt^Ura dan» SeUirax, où
ÈA f«ça avec entbouÊiasme. Peu de l^mps 1
après , Aga-Mohammed, à la tuitt de la défec-
tion d'une partie de son anuée^ se >it forte d«
§e retirer à Téhéran pour rassembler de nou-
velles troupes. Djaafar mit cette circonstance à
profit, et reprit Ispahan; mais il ne larda pas à
en être cba^aé par son compétiteur. Tout le
reate de son règne ne fut qu'une série d'hoi^till-
tés sans cesse renouvelées contre Aga-Moliaui*
med, qui, maître de Ttrak presque tout entier,
menaçait constamment Se Uiraz. En I7H&, Ismail-
Khan, cousiu de Djaafar et gouverneur d'Hama-
dan, se révolta, et mit en déroute l'armée en^
vojée contre lui ( a mars I7a6). Djaafar ayant
ensuite attaqué ta ville de Ve«d, fut repoussé
par le gouverueurj soutenu par le clief indépen-
dant de Tubbus, ville du Kborasan, voisine de
Yeïd.Ces échecs fureul cïmit*eïisés en um par
une expédition brillante de son lib LoutUf*Ali-
Khan dans l^s montagnes de Lar. Ce prince était
même parvenu à sVmpar«?r d'lK[}altau ; mats
ARa-Moliammed, se portant rapidem**nt sur celte
ville, le cj^ntraignit à Tévacuer. Une injustice
r riante oe/'asionna la mort de ftjaafar, Un de ses
officiers les plus distinguée, Haji-Ali-Koull« de lût-
iiToun, avait vaincu un ctief révolté daixs le ^tayn
situé à l'est de Kashan et avait rameaé priAoït-
niers l,5iXi hommes, qui, après s être vaillamment
défenrtus, ^'étaient rendus sur ta promené i^oleu-
Dclle d'élre bien traités, Djaafar refusa de rem-
plir ces conditions, et leA lit jeter en prison : son
général, indigné, quitta Tarmée avec ké siens, et s«
retira à Ka^eroun. Plus lard pourtant il eonsenlit
à revenir à la cour, après avoir fait jurer au roi
MIT le Korao de ne pas lui faire le moindre mal„
tljaafar jura ; mais à peine l'oflider fut-il arrivé
k Schîraz quil le Qt emprisonner. Haji-Ali-Kouli
forma alor&un complot avec d'autres prisonniers,
parmi lesquels se trouvait Synd-Mourad-Khan ,
ancien gouverneur de Schiraz. Un esclave, gagné
p^r les conjurés, mit du iwison dans les lUro^U
du vakil. Pendant qu'il était en proie à d«a
douleurs terribles, les conjurés, délivrés par leurs
amis, se précipitèrent dans le palais , et mirent
lin au\ jours de Djaafar, dont la tète fut jetée
du liaut de la citadelle iur la place publique
MTSfl). Té est le récit d'Aly-Re/a, suivi par
Malcolm, comme le plus vraisetnblahle. Olivier
assure toutefois que ce prince avait pris, f*our
diminuer t^ corpulence, une médecine qui le
rendit si faible que les cuuspifateui^ eurent peu
de peine à se rendre maîtres de sa persanne,
Franklin, qui passa quelque temps à Scliirai sour*
le ré^c de Djaafar, assure que ce monarque
était tion pour ses sujets et génércuii a Té^nl
des étrangers. Il ajoute que son caractère était
naturellement douîi. Djaafar avait choisi pour
ministre Miria-llusséin , homme aagc et aîmë
du peuple. Al. Bowseau.
Air-neu, HMoirt dt ta /amVis de Xtind m ZfifvL
* OÙ Tiff (Gtnilimiiic-AiilQtQe J , /^lî^a^fi dans rEmtf*f*
nUiïman, tf'gMpU d 1^ l*<^rm^ iKJit*iWt, !» val Ift'i* —
Milc^lm* Hi$ioirw de Pfrw. tradneUon fnnçak*^ * '.«1*
4 VOL ÏHtl',
847
DJAFAR — DJAHANGUIH
Ul
MArAR, sumominé AM-Sadik oq /« Véndi-
que y ftixièine imam, fils de Mohammed-Baker,
cinquième imam, et de Omm-Ferwah , petite-
fille de Abou-Bekr, naquit à MAdine, l'an 80
«le rhégire (699 deJ.-C.) ou 83 (702), et
mourut en 148 (766). C'était un Immme paci-
fique et détaché des biens du monde; quand ar-
riva la chntc des Ommyades, il ne fit aucune
tentative pour recouvrer le pouvoir dont ceux-d
avaient dépouillé son ancêtre Ali ; il rejeta même
les ofTres de Abou-Salamoh qui lui promettait
de l'aider k parvenir au klialirat. Il fut |)ère de
trois filles et de sept fils, parmi lesquels on re-
marque le putné, Mousa, et l'alné, Ismad, dont
les Ismaéliens ou Assassins ont tiré leur nom.
l)jafar est un des quatorze personnages que les
«ScliHtes appellent purs et qu'ils prétendent avoir
été doués de Timpeccabilité. La vénération
qu'ils ont pour lui les n fait qualifier du surnom
de Djafarites. Les Khatabiyés sont allés plus
loin; ils le mettent au ranf; dos dieux. Décoré
du titre de Séid Bathal (le brave seigneur),
Djafarest le liérosd'un poëme turc qui se trouve
à la bibliothèque Laurentienne et à la Biblio-
thèque impériale de Paris; il figure aussi dans le
Madjalis Al-Cschak (l'Assemblée des Amants),
par lesnltan Hussein -Mirza. On a de lui plusieurs
«nivrages relatifs à Tastnilogie judiciaire et un
commentaire intitulé la Petite Djr/r, destiné à
expliquer la Grande Djefr, composée par Ali.
Ces ouvrages sont très-estimés des musulmans ;
ils ont été traduits de l'arabe en turc et en persan.
La BiMiothëque impériale en possède plusieurs
traductions turques. £. Beacvois.
Iba-Sateirh, HUMv dn tmams. m%, arabes n*« tn
et Ml. ancien fonda. — Ibn KballikaD'i Bioçraphical
DieUonarWt traduit |»ar M. Mac-Guekln de Slane, 1. 1,
p. MO-l. - AaMwiani. HMUjikêcie Mtdieem LmmrtmtUnm
tt PalmtUue Catatogus, p. 49. lu» - M. Reinaad, ATonm-
ments armbest perêont et turcêdm eaùuiet de M. U due
dêBImeas, t. l.p. SC»; il. p tm. - J. de llamaier. Ta-
èleam des êtttea de tUUimisme, daiw le Jommat Atia-
rifiM. int, I.- \\ naleofeld, aesckiekU der jérmàUcken
JerU*unA IVmtur/ortcker ,- p. ii. - lladll-KlMir4./.exi-
roH Mlioçraphieum, pu ti. KlUeffel, toi. II. n*« USS,
rm, 4191; toL III, n*« 4«-;i, 469a.
DJArAE BB?I - MOHAMMED RB.^ • OMAR
ABOr-MASCHAB. Vo^eS Al.RLV\ZVR.
MAPAB le Barmecide. Voyez IUriim:idcs.
* dja6ax3iAtha, poète indien, surnommé
Pandita-RddJa,y\jiùX probablement au seizième
siècle. Il a écrit un ouvraiçe sur l'art poétique,
intituki Rasa gangddhara. On die comme ap-
partenant à Djagannâtha des mélanges poétiques
sous le titre de : fihdmini'Vildsa, l'armi les tra- |
ductions de Galanos en grec moderne, on trouve .
quelques fragments des œuvres de pjigannitha. |
B«>hlen a publié en 1840 et traduit en allemand !
une élégie des /fAdmini-ri/dM. A. Laxclois.
Colebrooke. Memoirrit II.
* DJAttJlVA.^-uÀSA , fomlateur de la secte
des satnAmis. Il naquit a Owle, et vivait dans la
seconde partie du dix-buitiène siècle. Il a écrit i
plusicurt traités en stances hindoues. !
A. l.\.%r.ioi>
Garda de Tatsy. UÊêêrmimn lÉiliM, L —
Aae*. msimtiquês, &TII.
* DJAMABDAB-SCMAM , c*eat-JNlire U rm
qui possède le monde^ fils aîné et mcuÊÊKmàe
Babaiiour-Schahou Schak-Aiaro, cflipcffMr éc
Delhi, monU sur le trtoe l'te l IM de l'Mvn-
( 1712 de J.-C. ), après une riiaMé ib^I
avec ses trois frères, qui périreBt daw la Mie.
U portait d'abord le nom de Moat-OadiB. Il
choisit pour viiir Toairth ZolfoeBr-KbMi, qai
l'avait servi avec xèle d habildé» d «vbK bamt-
coup contribué à son tnoeès cm iimt In dé-
fection panni les troupes deiet Irèrei. I
croyant son pouvoir bien afienii, t^à
sans retenue à ton goût pour le pbûsirp d lut
NentAt entièrement dominé pir um de «a »al-
tresses,U belle LoUKoré, dont leftchamti ét^fM
encore reliaussés ptr un taknl BvnaMr
dans la musique et dant là daoM. §, w
éleva aux premièret diguilét de l*Ë m
parents de la favorite, malgré In mm
leur origine, et fit périt loua cen da
sang dont il put s'emparer » nnkii—i
les omrahs et les graàds mw,
qui n'attendirent plut qu'uni; i ■ |r
renverser. Deux d'entre eux, ébm »
disaient séids, c'est-à-dire deaet»
pliète, se ooncertèrent «yuc
offrirent la couronne à un be
nommé Farokbair, qui, ca I i i m-
son oncle, accepta avec cnpaoa^
position et leva une . le à AU ■
pereur ne se préoccuin i
cette sédition, et envoya «s
fils Ear Odin,et ensuite a»
favori Gokaldan-Kban. Lea i
contrèrent sur lea bords de
pes impériales furent
dan-Khan périt dana la
pereur j reçut des ï
bientôt après. Fan
les vaincus, i i
peaux; il roaruM
résistance. Il fit
le corps fut
éléphant, et se fit
I
Salaca, Êtmt eu Mêfi. *
Xavier Ra^rnood. riMa 4aH 1*
CoHIn de Bar. UmtMfw 4» nmÊÊ.
rtndê,
• DJAMASSCim, C*CBt«à
monde f cuipcreuf de
Akbar, l'an de biv iva*
Avant de monta :
de Séltm,cts*élai»iv<
lui avait lait grâce en m«<
Djahanguir signala aoa av^
r^^fdeiiienta. et cnvova une
ricliesp I hM
il vœ HNui »
Peu de iBdipakfHau mm
tendard de U rér
Oi
K» DJAHAKGUIR
^It^glOU koeilîll^ ; tnfli* il fut taincu daîïa deux
ByibMiiuir le Ut retenir pna^nnierf et i
Je Bégaie. cèJanià Jlnlliïcnre i
4e m femttm^ là kmeam Nour-D]aliân , il chùi-
41 pour UKen*«ir ion traifiènii^ fît» Ehûarram»
fiiM% eonnu ftotts li^nom rie BcFiâh-Djalam, et lis
dMiisml iJin* i^^^x^ilition dan^ le Dt'kUitn. tejetmc
priftCi perTÎnl k ÀôumeUre cet la province} mais ^
B'AjnM pu» iu con^«rver la Faveur di^ l'iiripéra-
llcraii^it «ans tlmife i|u elle m fïl re Tenir
lir Hir sa prriî^jèra détenninatlon^ etil »ê
M*cnéf tie contré wjn père ; iwms il fui
«t àtiîu.^ éii &c soumettra. Nour-Djatiâit,
pif le* Intrigurs , ftii.<^ït^ de nouYi^aut trtiuJiJésï
kIuu rrxfifiiiT ^ file réusâil u laire (lb|;raeiçT AUt-
jMÈBl'IitiïO , k tneille4ir général 4e Djahaaguir,
Mqiifl il a» Hit rendu *ri*tninetils Senic€s. Cet
tfiSC quoïiued miliier^i ih Haipùotea hat-
lVfn|i«ruurf quï fut fiitt prîâofuiier.
I|l|||ine de ?înur-DjahAii lui rendit la |i-
rt U ât jeter dan^ une pâwn Molmijat-
I, ifid s'édi^ppa pl rejoignit dans le DekUan
&eldli-DiAl«mf avec le^iuel il &q révoltii de miti-
rfivk L'ifiip«r«iif nHJunit Es^nr cvfk entreraites
(ItlT), m SrbÂh*Dfdlam lui âuceéita. Ce fut
mm h r^e de Ojàliânguir que leâ Anglais en-
flUtlluI iMir la prcntièrc Tois à i>pll]i de» &m-
tiHiAi i amf tAOflp 16 tS), dont le seul résul-
l« ffil Tifitarliation iU c^^mmercer à Surate.
B|Alutt(^r a laissé des ^fémoires sur aa fie, ti
lÎÉI d'un câirartère faible , rapncieu\ et tntem-
ffrint tl m lawsa entréremeot ilominer par
Biii-Uajba^u ^ Turcomantî veniro de la Perse
■ii fefiune , Tu^i» douée irune tie^uté mer^eil^
Itmê d d'une Rramle intéUiiti'nce. La hauteur
Wtm IHiUdle cette fetrune tmita le^ ^^mU ilfî
Itaifife araif rempli de tniuMe.^ les û'n der-
ikîi naéfii du règne île 1)j<)han^inr.
A. rio?«^E*tT,
- njdlunffrllriipj MU moires). ~ Rhfléfia
WÊt^Êmfênv^rtiiêtoitt'drt f atftifîfM, loin» ï[ % - SillJii»ll,
N«4, rfiirftf . lîjn* r£'nÉt#rj pm^rtiq^t, — CoUUi <3c
te. iiUt**rm tfff r; nde, - Miirlét , Ifittoirr d« ffn Jr.
MiHCJHi { Ah^u-OîmanAmrmt) , docteur
^Êahnm^ de la â<?cte ite^s Motazéïites, inort à
inwn, en 25.1 «li? rht>gîre ou 869 après J,*C. Le
^1 d* Djiili«tdli, Muid lequel II est toDJours désî*
B>»1 qu'une épjtîiète ou sobrîffiiet qui lui fut
w à eauMf rie se^ yeux à Heur de (été. Ce
owujêi^fcftait à fond Ïps autirtir* p-ecs. Il
dit-on »a\ec une|;rande Hi(»i^norilét sur
I» brandies de la w^ieoce , et en partiçu*
f tM llukilogi*', I..1 pnïfiîndeur de ses idées,
liM 4v mn (érudition et ^m éloquence en-
luf lir»*nt un lîrand nyn^bre de prli-
«^nl foffiM'nt une di%i*iou pitrtieuliêrc de
de» Wota£i*iite.^ 9ous le num de Djahed-
P%Tm% se* livres tUt-ologiques, on en cite
il ar^t cf>mp>«é en faveur deâ partisan*
K dan» lequel il avait rr^unt jusqu'à tiMt
.^ rebUves à ce personnage. Le meil-
4c •» mi^n%fAy auivânt Iba-Ktkallîcnn, qui
If^^
— DJÂllWAH 3.V)
nVn die que deux, eit un Trmté des Animmtï,
pour lequel il avait prïïbAblemenl ctnpruntiî sen
ineiîleurscli>c;ument3 aui^rivains \;rmê, etimme
la plufiart des autre» naturalistes arabe». Ah B.
ltin-6LhjUi£jiiii>« DitUorttiairw Buytjr,, etc.
*oâAmWàR^ Pun des prîncijïaux cUefi des
Aïmoravide-s, tncift eu 1058 de J.-C, A cette éiKt-
que le^ Almuravides erraient en brigaudii dam
Toneât du Maghreb, ne connai^^nt qirà |*dne
Ttislamtiime. Djabwar étant allé à La Met-^ue, fit
ctmnaiâi^ance avec un d»icteur nommé AbdAKïlUh
ben U^i^Ui qui luienâdïçnn le*idoETïie* et leji nîo^
preRcrif 9 par le Coran, et, après avoir lenniné êmi
ÉrlucâtJuri, 5e rendit avec lui en Afrique pour èclai -
fer les tribut al mora vident. t^-]as$in leâ trouv»
mal dispt)s«^fi h écouter ses prédicAtimia, fiarcis
qu*il leur délendait le vol ^ le jiillageel lerneurire,
La ^eule tribu de Lamthouna« à laquelle appartn-*
naiï DJfthwartl, em brassa riélamisiue, <*f,canfCKr-
mement  re^pritdeprosélyti^me qui animait Alun»
Im mnstiliBaiis , entreprit de ctinvertir les mim^
à la main Ieapeuplestnlîi1èle«. Djabwar s'attenilait
h recevoir le eom mandement de celte ent^^^i*
tion, qui fut conJié Â un de %u [larentâ, Aboubekr
ben-Omar. Il montra un p*and mécanlentenuuil
(le C4jtte injus^tice; et il m préparait à abandonner
ia Ulbii et rn^mf! TUlumiitme, lomqu'ïl fut arrÀl«
par urdre d'AboubekT et condamné k mort.
A* >iO!î?|E4U*
Cjirdonne, fflsîoira d* Afrique €t d'EipaçA^, L II.
DjAUWAJiOR.i*NOii4JiiAiE[i, roi mauro de
Cordoue, mort en 1043, Il fut élevé sur le ti<ine4«ii
loai ^à la suite de la révolution qui for^^ le khalife
île«ehani 111 A abdiquer. La division régnait abri
de toutes parts au milieu des mu^^ubuanH f^ià
gnols ; et ce dês^ordre extrême donnait lieu à nn
iucroyable dt^biïrdement d'anibilion. Djah^ar,
sentant combien son autorité ^tail eliancelajite,
s'efforça de gagner le« «ympalhies du peuple,
Tuéme en s'amoindrissent ; ainsi, il or^ant!^ uu
eonsptl des iïiinîî»tre.«i ^ le preniier <iu'on ail vu
en Europe, et finvestlt de pouvoirs si élmdus
rjull ne pouvait rien entreprenilrfi d 1m portant
sans siin autorisation. Il ne récitait donc {klna dea
khalifes que l'ombre et le souvenir. Cette poil-
tique fut d'ailleurs falale; car l'autorité, en s'ef-
laçant , ulnspiraît plu» de re»i>ect, et VUspagne
musulmane se trouva lancée dan a m système de
morLellemerit^ qui aboutit à aa ruine. Djaliwar
s'en aiserijut trop tant ; et sur la liu de ^^n r^gne
it voulut faire rentrer dans le ilevolr rnlciiirie
Acabila, qui s'iftûil rendu iud<?pend?»nt, et Ismael,
qui rtvait pris le titre de roi de ToK\le, Wais il
fut vaincu parler rebelles, et mourut tHentôl
après , en 1043. Il avait du reste administré »on
royaume a^ec sagesse. U a?alt régularisé Tiïdfru-
nii^tration , institué une garde nationale cbarKée
de veiller pendant la nuit à la sûreté de** dl*ïyen*
et iHahli une commission médicale cbar|^ dVxa*
mjnerla capacité tïe^ miMeeins, afm di^ délivrer
le peuple de» eharlalnuK. Il lai 8^ le triVne à Nin
fils Atioul Walid'Mohaniined f sau» li^iuel W
847 DJAFAR —
MArAB, sumommé AM-Sadik oq /« Véridi-
quff ftixième imam, fils de Mohammed*Baker,
cinquième imam, et de Omm-Ferwab , petite-
fille de Abou-Bekr, naquit à MAdine, Tao 80
«le l'hégire (699 deJ.-C.) ou 83 (702), et
mourut en 148 (765). C'était un Immme paci-
fique et détaché des biens du monde; quand ar-
riva lachntc des Ommyadcs, il ne fit aucune
tentative pour recouvrer te pouvoir dont cenx-d
avaient dépouillé son ancêtre Ali ; il rejeta même
les offres de Abou-Salameh qui lui promettait
«te l'aider k parvenir au khalifat. Il fut |)ère de
trois filles et de sept fils, parmi lesquels on re-
marque le puîné, Mousa, et l'atné, Ismael, dont
les Ismaéliens ou Assassins ont tiré leur nom.
l)jarar est un des quatorze personnages que les
Sctiiites appellent purs et qu*ils prétendent avoir
été doués de Timpeccabilité. La vénération
qu'ils ont pour lui les n fait qualifier du surnom
de DJofarUes, Les Khatabiyés sont allés (>lus
loin; ils le mettent au rang dos dieux. Décoré
du titre de Séîd Bathal (le brave seigneur),
Djafarest le liéros d'un poëme turc qui se trouve
à la bibliothèque Laurentienne et «^i la Biblio-
thèque impériale de Paris; il figure aussi dans le
Madjalis Al-Cschak (l'Assemblée des Amants),
par lesultan Hussein -Mirza. On a de lui plusieurs
ouvrages relatifs à l'astniiogie jwliciaire et un
commentaire intitulé la Petite Djr/r^ destiné à
expliquer la Grande Djefr, composée par Ali.
Ces ouvrages sont très-estimés des musulmans ;
ils ont été traduits de Tarabe en turc et en persan.
La BiMiothèqne impériale en possède plusieurs
traductions turques. £. Beacvois.
Iba-Sateirh, HUMvm de$ tmawu. m%, arabet u** m
et Ml, anelcD fond». — Ibn KbalIikaD'i Biographieal
Dietionarp, traduit |»ar M. Mac-Gueklo de Slane, l. I,
p. MO-l. - AaMwanl, liMioikêcie Medieem Lmmremtiénm
tt i*almtitut Catatotfus, p. 49. t09 - M. Reinaad, ATonm-
WMnU armbeê, persans H turcs dm cabinet de M. le due
dêBlacas, t. i.p. SC9; II. p toi. - j. de llammer. Ta-
bleam des sectes de tisUsmisme, daiu le Joumat Asia-
tique, int, I.- \\iialcDfrld, tiesrkiekte der jérabiscken
jéerxteund Vatur/orscker ; p. it. - lladJi-Khalfj./^xi-
ron Mlioçrapkicum, p.ir G. FlUeffel, toi. 11. n» un,
VJn, 4191; vol. III, n** 46*7 V, 4oe.
DJAPAR BB?I - MOHAMMED RBX -OMAR
ABOr-MASCHAB. YoyeZ Al.RLVAZ \K.
MAPAB le Barmecide. Voyez RAKUft^.iDEs.
* djagax^iAtha, poëte indien, surnommé
Panditn- Rddja, vivait probablement au seizième
siècle. Il a écrit un ouvrage sur l'art poétique,
intituki Rasa gangddhara. On cite comme ap-
partenant À Djagannâtha des mélanges poétiques
sous le titre de : Bhdmini'Vildsa. Parmi les tra* ,
ductioos de Galanos en grec moderne, on trouve
quelques fragments des mivres de Djagannâtha. |
It4)hlen a pnblié en 1840 et traduit en allemand \
une élégie des Hhdmini-Wdsa. A. La.nclow.
Colcbrooke. .f/eMoim, 11.
* DJAttJlVA.^.uÀSA , fondateur de la secte
des satnAmis. 11 naquit a Oude, et vivait dans la .
seconde partie du dix-buitiène siècle, lia écrit
plusieurt traités en st Jnces hintloues. I
A. L\.\r.!ois
DJAHANGUIH
Garda de Tatsy. IMUrmtmrë
Heek. oiimtkquM, &V||.
Ul
I. -
* DJAMASDAB-SCMAM , c'ett-JNlire /« roi
qui possède le monde, fils aîné et aBnwwi il
Bahaiiour-Schahou Schak-Aiaro, cfl^cffar 4r
Delhi, monta Mtr le trtoe l'te IIM 4e ï^4^
i 1712 de J.-C. ), après une rinlHé iB^l
avec ses trois frères, qni périrent âam b Mie.
Il portait d'abord le Bom de Moat-OadiB. Il
choisit pour vizir l'oinrah ZoifeGar-KbMi, qai
l'avait servi avec zèle et habildé» et vmH bean-
coup rontriboé à son tnoeès cm acBMBt la 4e>
fection parmi les troupes deiet frère». I
croyant son pouvoir bien afienii» t^à
sans retenue à son goût pour le plabir. cl lot
NentAt entièrement dominé par ose de tes »al-
tresses,la belle Loll-Koré, dont leAchiraMt ffaiml
encore reluiussés ptr un talenl iiinMipiil^
dans la musique et dans là danM. L'on^ow
éleva aux preniièret digpitét de l'Étal loae In
parents de la favorite, naalsré In hMMiee dr
leur origine, et fit péril loni ceni de» |
sang dont il put s'emparer. Il i
les omrahs et les grands • dt r«
qui n'attendirent plue qi o Im pav Ir
renverser. Denx d*entre fcu&, i. «i »
disaient séids, c'est-à-dire utw
phète, se ooncertèrent avec leA^a
offrirent la couronne à ««
nommé Farokbair, < à U v
son oncle, accepta a^cv a»!* .»
poMtion et leva une année -m 4 j
pereur ne se pi ocupa qae i»
cette sédition, tk ova 00 hm
fils Ear Odin^ei d- i»
favori Gokaldan-kuw. 1 m m
contrèrent sur les bords uo m
pes impériales furent nds^ «1
dan-Klian périt dani > , v ■
pereur y reçut des 1 d ■
bientôt après. Faro r um « 1 c
les vaincus, qui nasK mm^
peaux; il marchj mà%
résistance. Il fit i^wj
le corps fut
éléphant, et se fit
SaliMO, Éiat eu Mêfi. - **
Xavier RavoMHi^. riMt 4aH l'I
Collln de àir. HmtMrw é» f Mk. -
rindê,
* DJABASSCIB, c*Crt«à
wtoHde , emperanr de
Akbar, Tan de l*h e ■»■«
Avant de monter
de Séltm , et s*étan nr
lui avait lait giràce en w
Djahanguir signala MB v
n^jdeiiients, et cnvova aae
riclies présenta à I h-AM
il voulait fortifier I »-
Peu de temps après^ wm
tenilard de la rémlle.
lUAHAJSGUm
iitatf il înl Tuincu âm% deu^
I, [lj«lwinguir h fU retenir prtftonriicr, ci
die te Bop^ali^. Càlânt à l'iEinii«'nc-i'
Ip la ftiaflyàe Nour-DjiiUan , rf diot-
Br «an trïijfiièfn** (iîft Ktiuurram,
te nom lie Scliâh-Djabin, et 16
id*a»çcipédltiondanâ le Ptïkliaiu Lejeutii!
Int I »CHir[i€Ure celle province; mm^
n*^tflt p«i tu QocL^JËTF^r la favcor fJ<^ rimpéra-
lrioi« H «ftlKBli «âoâ il0ute quVJle ne IlL retenir
r mr la pr«t)tlèrË dél«miinalîoD ^ é! il ^e
iM-fàtitae wmtre son père*; mais il Fy|
iihn«t«Mi(|ié ât &e saumettre. Nour-Djêhan,
pr «ft intiiisiu^ , sti^ita île naureaux Iroubleg
41» remiilfe : «Ue rétisâit à faîrc di^mcïer Mo-
l«^l-tCtuyi , k meilleur (Rimerai de Djâhaoguir,
tmiwk. iï êvuit iTodu tf'i^ïninents «erricest. Cel
Avee c|itdqiii>3 rriiliit^rs dt^ RajfKîutes liât-
^ de remiken^iiff qui fuf fLiit (iriàomijer,
Vm rin^flnM 4e ^our-Djahan lui ri^ndil la |U
Inlé, fA y ftl jeter daniï une phson Moljabât-
] l'é^pf» et rejûignil dans le De khan
(I, «vec leqnel U kg révolta de nou-
WÊtÊL. Vmvçnirtùf mourut Rur ct;!i entrerai te»
IlilTî, i* BchAli-Djiilam lui *ur^4»ita. Ce fut
nm te t^^^ de Dj^liâu^uir que ka Anf^lais m-
i^iraipiliir la première foiâè D«lhid«^ am-
iMttto { iaoo, iai>8, t&f5), dont le seul ré^^ul-
ii M fMioHoalion île ojmmercer à Surate.
' ê telisé âm Mémoires sur sa vie. U
i d^nB fmrmnère faible, capricieux et mtem-
U té laissa eutiérpment dominer par
Torcoimajïa venue de la Perse
ta fôfiaê douée d*tme beauté merveil-
I et é'tme grtrHie intdiî^fnci*. La hauteur
r teq^lle c<<lte k'uimv traita Jes ^randi^ iU
avait rempli de tri»ul(le^ le^ dh der-
^«née^durèipiti de Djabani^nir,
A. Bosse ALT,
mitt*aAi'H*tiiJ*reàpM f offugn, iDinellî'-.-^tiuùn,
4» Hoç^oU - Imbou Je j4neL)Efiï vX Xatlcr^Raj-
( AfftiU'Oi manA mrQU ) , docteor
d«; la secte des Motazélites, mort h
•^ «I ttySt lie 1 "hégire ou 861) après J.-C, Le
|4« D)»bedlï, wiJà lequel 11 est toujours dési-
n'one «^pitïiète ou sobriquet tjui lui fut
' de se^ ym\ à fleur de lète. Ce
' cflfinaî^&ait à fond le* auktirs grecs* Il
dH-on^a^fr uneçmnde supi^noriti^, pur !
I tMtndies de la science , et eu partîcu- |
f te Itiéolngi**, La profon^leur de ses Idées, ;
t éf fton érudilion el son éloqoence f fi-
loj ttrcnt un içraud nombre lïe parti-
i forment une dÉii^ioit particulière de
r det Mfitaielite* soun le nrim rie Iijah^- |
, Pêntn t^^ livres Ibéologiques, on en cite
i*i avi^it tnmiyiyié en faveur de^ partisans ,
, #1 duui lequel il avait r^uni jusqu'à mille f
rrktjvi>^ à Ci' p<*rsonnage* Le meil- !
I tei «Mivra^, Miivaut Itm-Ktiallican, qui !
— DJAHWAa «n
n'en cite que dmt, eit un Traité des Anmaux^
{lour lequel il avait prcibablement emprunte se*
meilleurs itticument^ au s. écrivains Krect, Ci>iun»e
la plupart des autres naturalistes aralien. Ah H,
lEnï-KhaULon» ÙtÉtionnairg Otoyr,^ etc.
*DJànwAii, Puu des prtnci[»au\ chefs des
Almoravides, mort ca 1038 de J.C A cette épci-
queleH AlmoraTides erraieut en brigands dau»
Toa^t fîu Magtireb, ne connaissant qu'a poin**
rbilarnisme. Djahwar étant allé a La Mecque^ lit
connaiâ&ance a^ec un docteur nouvmé AlMluullab
ÏjejiJitsjint qui luienseisma b'sirïoRmt?3 et lein rilt'A
prescrits par le Coran ^ et, après avoir lensdné mui
éducation, se reuclit avec lui en Afrique pjur HinU
Ter ieA tribut almoravides, Ben-iai^iin le^ trouva
mal dîsposëejs h écouter ses prédications^ parce
qu'il leur détendait le yoI , le [ti liage et leiuiiirlrv,
La Fetile tribu de Lamtth>una, à laquelle Apfi.'irtci-
nail Ujaiiward, enibraijsiiriîilatiii&tiie> et^conror-
niémeut à Tesprlt de prose lytii^îne qui animait ali>r«
le» musulTuans , entreprit de convertir le» anne*
k la main le» peuples in 11 dèles. Djahwar s'atten^lftlt
ik recevoir îe eommandement de cette e*pi<^di-
tion^ qui fut confié à un <lc sps t^arents, Aboubekr
tïen'Otnar. Il montra un granit memnleniemi^ut
de cette injustice; et ij se préparait â abandon fiw^
sa tHlMi et mérue rtslamlsmo, lorsqull fut arrêté
par ordre d'Al»ouï>e.kr et condamné à mort.
A. BONSK.Vlî.
iiJâliWAiiliÊ.viioM4M^iEii, roi mstnr!} de
Cordoue, mort en iMa. Il fut éle^é sur le Uùitêm
1031 ,à la miiXe de la révolution qui força h khulife
Hescham III à abdiquer. LadivisiourégnuitJikud
de toutes part,^ au milieu des musulnMn>t ei^jia^
pois ; el a* dtifkjnîre extrême donnait lieu a im
incroyable dflxjrdemeut d'ambition. Djalmar,
sentant combien son autorité était clianceîaule,
sVflorta de pa^er les sympaltues au pt-uple^
même en «'anuMndris^nt ; ainsi, il organisa un
conspil des minbtres , le prend er qu'on ait tu
en EurofïC , et rin?e*Ut de pouvoir;! é étendus
qu*il ne poutalt rien entreprendre d'important
sans s*)n autorisation. Il ne restait doue plufi des
khalifes que l'ombre et le souvenir. C4ïtte p*di-
lique fut d'ailleurs fatale ; ear l'autorité, en s'ef-
façant , n'inipirait plus de respiwt, et rRspagne
mu^ulniane se troriva lancéîe dans ce syitènie dp
morcellements qui atioutit à &a ruine. Djaliwar
s'en a|>erçut trop tant ; et sur la Un de âon règne
il voiiiut faire rentrer dans le devoir l'alcMde
Arahila, qui s>tait rendu in^lépcndant , et ïsmael,
qui avait pris le titre de roi de ToKsle, Mais il
fut vaincu par le^ rel)f;lles, et mourut bienttM
après , en 1043. Il avait du resté a^lmioistré son
royaume avec ^a^i^sse. Il a?air régularisé l'admi-
nistration , Institué une prde nationale cbargée
de veiller pendant la nuit à la sûreté des citoyens
et établi uneiKïmmission médicale chaînée d exa^
iiûner la capacité de;* médecins, afin de délivrer
le peuple de^ charlatans. 11 laissa le trône à son
iiis Aboul Waliil-Motianuned , souâ lequel ï&
351
DJAHWAR — DJAMl
SS9
ruyaumt de Ck>nk>iM cessa d'e&btcry eo 1060.
Al. B.
Ibé-al-KhaUl, ChronoloçU dés KhaUfeg «f dê$ HoU
^Afrique tt d'Etpagne. — Cardonne , HUtoirê de CA'
friquë et dé tEspaçne sont Us Arabe»,
DJAMi {Moulla Kour-ed'din Abd-ar-Rah-
mon ben'Ahmtd)y célèbre poëte persan, né
le 23 de Achaban, Tan 817 de Tb^re ( 1414
de J.-C. ) , mort le 18 de raoharrein de Tan 898
ou 899 ( 1492 ou 1403). Son père Nidham-ed-
din Abioed, originaire de Descbt, près dlspahan,
s'était établi à Djara, dans le district de Kliardjerd
< Khorassan ). C'est du nom de ce village, lieu de
Aa naissance, qu*Abd-ar-Rbaman prit le surnom
de Djami. Ses premières années furent consacrées
à l'élude des sciences et des belles-lettres, dans
lesquelles il devint plus instruit qu'aucun de ses
contemporains. Mais il ne crut pas savoir assez
tant qu'il ignorerait la doctrine des sofis. Pour
acquérir une connaissance parfaite du système
f héologiqne de ces mystiques , il se fit le disciple
du scbéikh Saad-ed-din de Kaschgar, un des plus
célèbres sofis de son temps. Djami profita si bien
«les leçons de ce maître , qu'il fut jugé digne de
lui succéder dans la direction de son école. La
manière distinguée dont il s'acquitta de cet em-
ploi , son éloquence , la beauté des poésies qu'il
comiH>sait, son aimable caractère, le firent re-
cberôlier des personnages les plus illustres et
inûme des souverains. Le vizir Ali-Schir devint
son intime ami. Le sultan Abou-Saïd l'appela h
sa conr, et le combla de faveurs. Djami ne fut
pas traité avec moins de distinction par llosséin-
Mirza, successeur de Abou-Saïd. 11 eut aussi des
relations avec Mabommed II et Bajazet 11. Il
dédia au premier de ces princes un traité de po-
litique intitulé : Irschadîffet (la Droite Voie); au
second le ISe/ahai al-<mn5. Son aRabilité lui
avait également concilié l'affection du peuple,
qu'il instruisait lui-même sous le portique de la
grande mosquée de Hérat. Dans sa jeunesse il
s'était adonné aux plaisirs des sens ; mais dans
un Age plus avancé , il changea entièrement de
conduite, et ne s'occupa plus que de méditations.
Dans cette dernière période, les ouvrages qu'il
composa Dirent exclusivement relatifs à la morale,
à la philosophie ou k la théologie mystique, mami
t*st un des plus grands poètes persans. Tel est
le titre que lui donnent ses compatriotes, les
uieilleurs juges en cette matière. Ils accordent la
plus grande estime à toutes se^ productions, et,
en témoignage du prix qu'ils y attachent, iU les
font copier avec le plus grantî soin sur des ma-
nuscrits décorés de riches ornements. Djami n'est
pas moins célèbre conune grammairien et
«.onune théologien que comme poëte ; il écrivait
aussi bien en vers qu'en prose, en arabe qu'en
persan. Schir-Khan-Lodi lui attribue quatre-
vingt-dix-neuf ouvrages diOTércnts. Saro-Mirra
n'en cite que qnarante-dnq , dans une liste qui
a été reproduite par M. de ilammer. Les |>lus
connus sont : Le Sflsflft-ad'Dzrhrb (la Chaîne
d'Or ), poème satiriqua ooatre l« i
doxes des Imamiyet et des IfuriJiMi, — Le
TohftU-al'Ahrar (l^réscat bit mt Immms li-
bres ), désigné queiqiiefob . mais à tort . mm k
titre de Mtfài-al'AÊtar oa dt Mt^-«|.
Abrar\ — Le Soubhei ai-Abrar (Ghifctal des
gens pieux). Le premier de ces deu poèmes a
été publié par M. Forbes FalooMrs Loadfv.
1848, peut m-4» ; le seooad pnr Imaaie»» Ctf-
cutu» Iflii Jn r lli mnlmt inr in miticwi
philosopliiques et morileft dans legnre dt edks-
d : de la patienot, du benn , de le TiiiMmae, de
la solitude. Chaque chapitre ert dlfUé« deax
sections : le preinière ooatiait le peitie dup-
lique, qui consiste danf l'expodlioa d*Éii pris-
dpe; l'autre renISnine use enecdote. ob ex^ifle
qui montre l'applicatioo de « : - Lr
Kird Nameh Iskenderi (Litre «m m
d'Alexandre). C'est un traHé de i
void le sujet : A son avènement eaU
dre reçoit de diacue des i ifli » ri m-
phes un traité de morale, Jî»
préceptes contenus deiMCn«u« .«adde-
vient capable d'en eoeapoief
sa mort les mèmet philoiO|NaB» «
regrets , et Aristote écrit à ce Si^
de condoléenoe à ne
fait une réponse; n: pu i hi
réflexions sur la fragiUtti uca on
— Sêlnum et Absai.
void le sujet : Le bS
sal s'enfuit avec dw
s'y livrer sans o
sion. Le repentir m nu
son père, qni hd U
amour. Mais alors le
homme, qui pour s*y sou i% ■«■
andennes habitodee et nm de ^
mêmes remords. Dena le I
temative ou de vivre 1 r
conscience troublée y on ucftc
l'âme qu'an prix de la pe
dans les flammes avec m h mm
est consumée; ilo'èor ■
mort de celle on u
etdansr a i
seplierau %
prix de sa lu tAmm
moyendecefrmlce,lV"-wn hmI
àsefureéoouterdeeoo dnL, i
qud il substitue adroi il
un amour divin. e
revenu aux doci » ain
dtque en sa bv o
gouverner pouk ic biiw ■
cet ouvrage , le bat de «
àlafavenrdelletMtdap
des vers, des dodriBea soi
du lecteur. Sa m
se li\Te avec d
repentir la ■
encore phiS a im»; tan
su m AMI
la péailmce » H finit par cciimaltris la Térttâblc
bwit#, r^ïtimm trouva rju'en l'auteur de toutci
«In»», tr tnUc deo(fitH>étnc, accompagné deTà-
ii0le%iêM publié par M . Fortïca Falcûoer ; Loo-
4râlp iiM^f^ P'^ 10-4*". M. Garcm de Tag^f en a
dâOBl ttoê cùtnte analyse dans \e Journal ÀAia-
fi'fuf dt l»Mri»p IS50, f. tl; -— Meiijnoun ei
lifii I I* j^inr Kéis «4 la belle Léila eont épris
l^ fOor l'xutrc^ du plosi temlre amour; ceUe
i^r procure It^agkmpi ïm pîaisirs le^
^nniK^rn^ jasqu'à e« qu'une injuate colère
Ib ptn d« Léita mcHta lio à ce boDUetir.
Ub, «pi avatt été surn^immé MfKÎjnoon (tn-
ÊmÊê p*r 4ni<ïnr) ^ retire daoa te^^ déserts, où
tt fil il^ radne? ^uiagei. Sa seule consotation
^ éii cofitefïifiter du liant des coUinei Id tente
oa rvf^if »4 ctièr« Létta. Cejir^dant cetl6H:i e&t
iktt)i«^ malgré «Ikf à un jeune cMfâù tribu ; m^ùs
A «naer^e me ti bivîoJàfale TidéLilé à ae& an-
Émm iBgipnilDtftt que son tnari meurt da cha*
«pisér fl« voir dédaîgiié^ lïéis aurait pu alc^râ
m$Ênst de toïr la Ûu de ten peinèf ; maïs les
pm^tioRS et le cbugrin avaient tellement trou-
lliUfïi90D^ qu'il ne reconnaissait mém« plus
«9 lisante- 0teot6t âprès^ U termioe sa mal lieu-
tmi* Tîe, Lèîla, aceab^ de ce dernier coup de
k hÊimm^ meurt ^ après aToir obtenu de sea
d'être easevelia dans le ïnêîne
qwt Medjnâup, Ce poème, sî simple et
éÉ^ÊÊét pénpétieâ, &4.* fait néanmoins lire arec
nMirlf coQliau ; <in j trouve de cbamiants
^ÉiIAi ttipes <ïe l'antiquité classique p A, L.
ita9«0 pi^À t>aris, 1807, 3 Tol iU'l2, une
iitaliap franr;aiâe qui, au jugement de S, de
ivy. Bon» fait bien amnaJIre les beautés, mais
mt ks ééf&àU de roriginal. Il ei^iste une tra-
êtd&ùfa aUcrnande, Taite d'ai>rèa celle de Chéiy
Mr àmt Hiéod, Hartmann ; Leipzig, tB07, 2 vol.
fc-t»; ^ Vouiot/y tt Zoléikha. Zoléikba, fille
, rui d'Afrique , voit en «ionise Ut figure
[U dont la beauté lui in^ipire unn vive
i jeune homme, qui n'était autre que
d< JâC»b« lui apparaît di* nouveau ^
•pfirentj cpj'il brtlë d'amour pour elle et
ait vbdr tn Egypte. Sur cc^tte a&fiurance,
te se rend aux ^crui di^ Puti|»bar, t'am
du I^liaraon , qui rainait demander sa
quei fut â(Mi désespoir qiianfj elle dé-
M>ftman n'avait ri^n de commun avec
(•traniçer ! Cep«ïdant, Joseph, c% posé
^mrrhv^ aux esclaves, est acbeté par la
de Putiphar, qui met tout en cpuvre [ïi>ur
• purtager sa passion. ïntrotluit auprès
liifiàha , doA^ un palaià composé de &ept
If, ofTiési des)>dnture!i les plus volup-
* i^une paileur et lit ^ur le jiornt de
p qi»and un avertissement cék'&te le
k ftentiiT de la vertu. Apre* diverses
LicA connuFS , tfue le p<>^e ia«mit«
tV>fan^ Joseph parvient a la dignité
kir Patipbar^ dépouill-* de ses îion-
Bwirt A la suite de ccttt! disgrâce \ sa
m*»<i.li. GCMn. T. \iv.
femmf, réduite à llodi^ence , devenue aveugle à
Force de pleurer, «1 n'ayant plu; que de^ndes à la
plar^e des attraits dont la nature favait ornée ,
twise ridiîle qu^elIe adorait , puis se couTertit
à la traie foi, Joseph, toucha de ce cbangemeot,
obtient ï>ar ses prières que Dieu rende à Zf>*
léikha ta vue, sa jeunesse et sea cïiarraes, et
Tépouse par ordre de Tange Gabriel. Après avoir
joui pendant quarante ana d'un bonbeur non in-
terrompu, les dcun. éjK>u\ meiireuÈ : Joseph de
sa mort naturelle, Zoléikha de rij\ci?* du cha*
grin qiîc lui cause cette f>crte. Ce poème, fjn^*
Djami préTérait à toutes w^ autre» <:ïnïii)o$itioii^
pôétinoes, a été traduit en allemand par Vincent
de Rosenzwdg j Vieiiae, ia24, in-foh, avec le
texte I 1 voL In^B", «ans le texte. TIl Law a pu-
blié une traduction anglaise de quelques e\lraitis
dans les AtiatKk Mîsçellanies, S. de Sacy a
donné une analyse de tout rouvraj^e, dans le
Journal des Bavants ^ IS2G. Les sept potXnes
précéder liment cités sont connus sous le nom de
H^t Aureng (le* Sept Éclats }. Us seront tous
fioccesstvement édités par M. F. Falconer; —
Le B^haristan { séjour du printemps), ouTrage
de morale en vers et en prose. Il est divisé
en huitjardinsou chapitres î dan» !e sejitième on
trouve de courtes notices sur les meilleurs poètes
i>emans ; le huitième contient des fables, qui ont
été publiées par de Jénîsdi, dans VAntMlûgia
Penlca f Vienne, I77a, in4'; réimprimées par
WilkeUj dans la Chrtsiomathia Perska, k la
suite des InslliuUonuad fundamcnta Ling^w
Persicx, Leipy-ig, ia05, in-B'; et traduites m
français par Langlès, dans ses Contés , Sen-
Unets ei FaMês liréts d'auteurs arabes ei
persans; t7SB. De petits poèmes extraits du
Brharûtan ont été traduits ; (Mna et iîiya, par
ChéEj , Journal Asiatique, IS23; Achier ei
DJéid^f par M. Defrémery, dans le /ou»--
nul Asiatiqtiêf 1841, L Enfin, M. de Schkclda
Wssebrrl a publié le teite et la traduction aile*
mande de tout le Beharistan , sons le titre de
rruhlingsQartfn , Vienne, 1848» in 8'; et k
traduction française du jardin Ilî dans le Jour*
nul Aiiaiique , 1846, 11 ; — Le Nf/akni-ai'
Ouns min hnd^anit at-Knds^ etc. (Haleinei
d© la familiarité provenant des personnes éminen-
tes en Raintfcté), C'est un recueil des vies de sis
cent dii-neuf f^(iA et de trente<|uatre fentmcj
qui ont pratiqué la doctrine des soûs. S. de Sacjr
a donné dans let, XII des Notices des ManuscriiM
lé texte et la traduction de» Pr^légùmètieSt quï
contiennent un sommaire historique et phiioso*
phique des opinion» des sotis; la vie de Djonéid ,
et une hste de tous ceu* dont parie Djann; — un
Commentaire en fers sur le Khamriet de Omar
Itin Faredh ; — Trois Diwans ou collcctioii» de
poésies erotiques, dont (îuclques-une« ont été
traduites m Italien par Cbabert , dans le voL t
dejï Mlmt de ^Orteni, e* en allemand, p:ir Roc-
kert, tbns le Joarnal de la Société Astatiqu»
aitefnande; Leipitig, 1848, vol. TI, p. it-Sl i
19
1
— Deux traita sur la mittique; — Le ffisab
tedjnis al loghat^ recueil de mots qui 8*écriTeDt
avec les mêmes caractères , mais qui ont nne
signification dilTérente , suivant qu*on conserve
ou qu'on omet les points diacritiques ; ou de mots
qui sont composés de syllabes semblables , comme
Vemdem, hulbuL Cet ouvrage, traduit en anglais
sous le titre de Resemblances linear and ver-
bal^ a été public d*abord par Fr. Gladwtn , dans
le Persian Moonshee , puis par J.-H. Ilindley ,
Londres, 1 811 , in- 12 ; — Des modèles de lettres,
au milieu desquelles on trouve de jolis vers ,
mais qui sont pleins dVnflurc et de mauvais
goût ; — Àl'Feerayd ad-Dhyayet (les Profits de
Dhya), commentaire en arabe sur la Kalifiet^
grammaire arabe parDjcmal-ed-dinlbn-al-Had-
jeb, imprimé à Constantinople, 1821, in-8%età
Calcutta. La Bibliothèque impériale possède plu-
sieurs ouvrages manuscrits de Djami. Celui qui
forme le n** 1 15 des manuscrits persans acquis
d*Anqaetil-Duperron est improprement appelé
Koulliet (Totalité) , puisqu'il ne renferme que
vingt-et-un des ouvrages de Djami. On a im-
primé on Koulliei à Calcutta, 1811, in 4^
E. Beacvois.
A.-L. Chésy, Mê(Un«mn et Lélla, prébce. — RnoMeaa,
Panuuêê àrientai. — -Graoïreret de Lagranfe , Pfotiee
$tir Dfaml et mm Bêkarittant daat le Journal ÂOa-
ti^m , itis, l. — Tbolock , SmjUmtu; Berlin, mi. In-i».
— a Ounelej, Biographteat Notices of Pertktn Poets. —
J. de Hammer. GeichiehU der ukônen RedekMmte
é*enieuM, — RoMOSwelK . Joseph mnd SmMcAa, préface ;
HUiçrmpkiseMe NotitMm «ter Mewlana Jibdurrakmen
DtehawU. nebst VbermaMngsproben ; vienne. tSM,
Hi4*. ~ F. Faleoner, dana la préfaee da Tohfet Àl-Âh-
rar^ Vie de D)«iitl. extraite do Tedxkirat as-Sekoûr»
dt Dottlet Schah. - Ântkologia S'ersica; Vienne . iTît,
!•-•*; Tle de Dlaniil,estr. du Tedxkirat Jt-Sckoara
de San-Mlria. - LnlhC-AII-ferir . Mes^k-àedak. -
.SeMr-Khan Loodl, Mirât at Khupat. — Abd-amittafour
l^rjp. yie de mawU, à la fin du comaienuire Mir le A'e-
fakat'at-fhau. ms. perun de la Ribl. Iropér. n* mt. —
KHondémlr. Habib a«-5iy«r. — MIr Fakl Kaarhl, Mko-
kusat at'Àsekaar, ch. IV. ~ llailjl KhaUab , Lexieim
HibUogrmpkieMm H emegetopmdiemm, trad. par U. Fine-
gei - Zenkcr, Bibttotkeea orientalii.
* DjAX.BETG-cniaAl, kban de la Crimée
et de la Petite-Tartarie, mort vers 1 640. Ce prince,
dont on trouve souvent ce nom écrit Djianibeà ou
Gkini6eA, était msdeDewIet-Gbérail". Il monta
surletrôoeen i AI 0, après la mort de son frère Se-
lamet-Ghéraî l*'. Il eut pour compétiteurs deux
autres de ses frères, Dewlet et Mohammed, que
le cIknx du sultan pouvait élever an trtoe aussi
bien que lui-même. Mohammed , an lieo d'at-
tendre la décision du grand-seigneur, jugea pru-
dent de s'emparer du palais des klians k Baktchi-
Saraï. A cette nouvelle, Djan-Beyg et Dewlet se
réfugièrent auprès de Rizvaa, pacha tare, qui
commandait à Cafla (Théodosie) , à l'extrémité
méridionale delà Crimée. Mohammed, levant k
U hâte une armée de mécontents etdegms sans
aveu, marcha sur cette ville, et somma le p^cha
de lui livrer ses dea\ frères. Rizvan envoya se-
crètement Dewlet à Coastantinople, et remît à ub
des gens de sa suite me lettre poar le sultan,
qnll engageait à donner rinvesUlure k Djan-fieyg
comme au pii» dévooé det tnis i
Pendant que DewIelfUuitUtnvmé^ÔMtoMP
nouvelle annonçant h prisa de CalBi par Mohtw
med était parvenoeà Constantinople, et k mtaa,
Achmetr^,pourroettrefinàqneri¥atliéiiBg|1 .
avait expédié le flirman dlnveitttne an ffthudu
vainqueur. L'arrivée de Dewlet , ca préMBlanl
les faits sons leurjoor véritable»
beaucoup le sultan, qui eipédia
ment en Crimée six vaiaaeann de
gésde troupes de déberqnenieBl il waychary
de proclamer Djan-Beyg, wait iJMi le cae atn-
lemcnt où le pronier envoyé B*mnÊt f»
encore accompli sa mission. Par rcOel da ka-
sard,ane tempête avait r^elé ann eBfcanehnres
du Danube le navire qni portait la d|plâaM de
Mohammed, de aorte que la BoarinaliandaQÎM-
Beyg arriva seule à GaffiiL MohaHonad, ^aa-
siégeait encore cette ville, prit la Arila devanl
les forces supérieures qui hd élaioil «ppaaéai,
fut vaincu bientôt après, et cheiekn na ariteaa
Russie. Djan-Beyg gouTcna IvTartaraaafltt Me
sagesse remarquable. Il aot pendant ds années
éviter les troublée à l'hrtérienr,clp i
Crimée, la guerre an dehors. Leal
dant, commençaient à i
reçutde la Porte(l6l7) rofdradai
le roi dePerse. Cette eipédMosMa
L'aridité des steppes, le nMnqnad>aB,h I»-
bison des guides, firent perdre an khaa pteeéi
GO,ooo liommea. Cet échee f "
contre lui. Le trflne <
laissé. Mais Mohammed, ^
grâce, et qui s'était Mt im patHy ■ -^
tantinopl<^, U' Bt di'^MV^rfvt lail, ri I
pour le rerjîpîarifr. i^iÊtt-Bcj^ mhmà fei ^-^ —
établie, st frîvViî k OoaBlanifaiii%«t i i
simple |ikrliml>Ër, itfv la^
k im print 1^ dit Mne île Te
tarda |ias h Ajiprwlêr m^ i
Mohamme^l^ iti iucuitmin», m- ttt haïr ml
par son orgnrU « lê tiraanle il la *
pjan-Beyg rc^uf dt-nmxT^iinafalîlv^ii
mais nne Innt*^ Tt^iipécha def
en Criméiv MobamiiM^f fut lai I
dans unebitjilUr, rt rk)aB'4lefi«sâfilii
U Porte, fatlgt)^ tU* t^»ufctei^^*awMt i
cesse dsDi 14 prraqiiMk, «lail ewinlidhtf
de l'assertir IihiI 4 Uil , ti
Djan-Bevi: poar arriver a oe flMAlL 0|
en elTet nanjt M étwoÊÊÈm^ il 11 m i
médiocrcmoil I fmtÊÊm, Whl, il m*
ambitieux, 13 #tttt mifté €m itf i
tional. Il fjbftf^nt |h44
cooant le jou« de la Turqide, lit 1
maient , ri riaiml f^rèU I le
sultan, ai erli île aia pniii*^ f^ tm^^ ^
ser(ia33nel p}M-éeyK fut ^liiil
il mourut âl r
Histoire é* ta ramr*ê* tar rmâ*'*^
- Utsmnéâ ta :imÊvem^ÊÊm*^m*
trloan.
i'rf/^ji »n *■ *•• m
ftf A3I3I tftT C Mutai apha ), ïMorïm arabe,
^).Odiw nlCde &a vi« aucune particularité
' 'rtlp H'^tre cttAe, 11 est auteur d'une liis-
iÎTt'PidV, ïiïtitiiïèe Bnhat^nt-Zûkkar, et
Dt on Abrùg^ lie toua les éTénenients fie-
piiio
ni!ntd4i monde . Cet oufragf e*l
ï vingts chapitn*5*dontclÉacun ren-
il'una dfoaâtk. il en a ëté fait
Dgae turque. D]ai]uat»y mayrat
m tmu
iytig<iff# 4b Sir?, C*r«it. ora^.
ftjA ji^3i ARV { A boa - Said -flasMan } ^ chef
ÛÊ* CofTMttK.^^ mort en 913 de J,'C. Il était ifa-
tefil Wt/mm^^A iutbra»^ eti^uiteleâ ductriae^ de
Il «K|0 dit CVUMU^» tes comrntiuiàte» di^ ï*h-
h^ntlc ^iiïi»i\ Hamdan di KarinaLli Garn-
ie préclitT. Djaunaby eti tleviot Tua
^ Iti flttfl miou tairiez ■ il »e signala par
I l«ft en virons de lîasâora, vers
AMip«l«lla4|iiil^u de temps âprè^i une armée
Hui par bittialife Motailed etnona-
! par Abbaâ, Djaaiiab; lit masj»acrer le&
y ésmi \ie4 cadavres rure»l ensuite
i;0 Bi'épAn^pia que Icgéuéral . quil renvoya
«W diMnt : * Va rdciinterà Ion mattre ce que
tii» tu. » En ^n^ il envahit la Syrie, on i) corn-
>il É.H I ii<til«* * i iiooiei. U ftit a^^isaâtiinë par un do
MMIdiVéi, r€ eat pour succe&^y r sou lil^ AJjou-
IhiÉir. AK B.
mmêéÊ^mtrCkrmiinr^fitàisaritM.lumi; n ûc il t* éûl-
Hl^ * iHiiiÉ I 4» XtruMi, ^r le n^mc sMteiir, c| dcui
• jUATAïkàTâ, poêle indien, auteur du
€M**Goi^iJtda^ pti^eme en Tbonni^ur ibi dieu
, lin e tradit km m aj fonda* l a vait lai t (.yjo
tay w lin de Vicrowàilitya ; nt4L« il [mraft qu'il
iriH4i| q^que tempsjiprèsBbadja, c'est-à-dire
«vi U lîQ du otuèèfflie siècle; M. Wilâon ie lait
w» dut le qainiii^ine. On prête à cet aut^mr
li»tTa^dertiétoriqui',înbluié Jthanddioca.
l^pitïïo^ du Giia-Gfivénda a été traduit fiar
] *-^J«»«** *n iRm : le teife a été publié à Cal-
- 1 rwr (*d tlioo , corn pi*sée du tente , de note.»! ,
^if«*"lr»ilaclw!ibtfj(ie, a étédonnéeparM. La»-
■ thv,, il Bimn. Djayadiria habitait un village
>KiM<m%ilwa, et ^e (ftfsUnguîi par aïi ite\o-
r VicJinou. On cite de lui pluniiHirîi mira-
ifoj Toa attribujiit à la protection du dit*u
avw^ t^iïent. A. LiNCUus,
^ TCMisrnB t , riii de Canoge et de
it mort «1 1 t^iS de J.-C. U eiit le lilre de
ti*; il «mcpiit Cejlan» et lit la Ruerre au
I* &*lhî,F*rilîiirJ'RAi1ja, Mn pupilii% à l'occa-
*■■» Mie femmCf qui lui lut enlevée par e-e
^W fififiemenlji se |ia8?^lent ver$ la fin
n* uéde. Il s'allia aver SrliahadftJdin
*•«* «Miipaiiiote*. Lc& lndi<m^ &e levèrent
^*x«ij,i^rânt Afiçb^.etle vainquirent une
^feii pf^ de Tbanasar. fU furent un «n
après Taincuâ eur le mËme tlianip de kiUilîe ; Pi i -
tlilvI-Ridja fut pris* et rindé|tendanee de rinde y
pïirit avec la fleur de ses béros, Djaya-TdiAndra
ne proiîta |ïoinl do àa tralnson. Il se brouilla
&vec te vainqueur^ perdit une ip-ande tuitaille
prè<i d'£tava, et en fuyant 6e noya dans \t
Gange, A. Langlois.
TiMjnxt Maortct, fiittoin £t dtiéoustaiti fkcArr-
* Dj jl¥À*si!«a A , mi d'Ambhère mi de Ujaya-
Nagam , en 16B3, se dtstînf^ par ^% travaui
a&tronomiques. il Tut cbui^i par MohaminrMi^
Stiah pour ri^former le Êalcndriet . Ses Tal/ks
furent finies en 1 77B, A. L»
MiKMj^fVhêâ JiiatiquêSt V.
njÂBELi (Abd-Âal-Wfusih), surnomma 1a
M&niagnard ou) , poète pen^n, mort en 541
(M4«). Né en Géoi^^ic, sur les montaKnes^
comme Tindique son surnom, il comptait parmi
se^ aneétrea) le Lbalife Ali, Mais telle était eu
pauvreté qu'il se vit forcé, pour f^a^erM vie,
de se livrer à des travaux champêtres. Un jour,
dans sa jeunesse , il eUnntjiit des vers 4e sa
composition , en t^arlant d'nn cliamp de t-o^
ton nier» une troufie "de chameaux. Le inltan
Sindjar, qui entendit ces* vers^ y trouva des in-
dices de taleut^ piit leur auteur à son service,
et lui fit donner une e<lucation distinguée. Abd-
al-VVa^iU ne montra digne des soins de %fHi bien-
faiteur : il devint un e?icellent poète , en arabe
et en persan. Djamî lui ren't ce li^moîj;naKçe, que
dans la Kmsideh il était liiipérieurà tou» se&
contemporains. On a de lui un Diimn^ ou col-
lection diodes , d'idylles « dVlt^le^^, Il composa
aiimsi de fort beau^ poèmes à la louange de Siad-^
jar, de Behram-Scbab, sultan de Ghazna , à la
c<»ur fluquel il vécut lon|;ctemps, et de Ma^oud,
[1ère de ce dernier, Ce^j divers ouvrages forment,
au rapport de Ali~f£ouli»Klian , près de huil
nulle couplets. E. B.
G Oiiiekf, Bi&tfraphieai PfotiûwÊ a/ Prrrtan t*0€ti. —
J. dp Uâkumpr^ HUStûim 4tM BëiUi-i fttrtten i^f rf«« «9
rif^an, part. vu. - Li^nulet *<^l>4h. fcdikiitt-Jt rAoàra^
vu Hittifirtt d*i PaHrif llv.lN - Ah-KnnU kan d* [m-
^nnlaDp ftiadà fit itktiérm Ui^^in^ «^^'^ VùËln ). ~ ^o-
HlËtPÀLf rayah ou roi de Laliore au diitième
sîè^de. On trovjvc aus-ii ce non» écrit Djatfûpdtfff
qui est la véritable orlbograpbe, et Dejpul, qui est
nue tranî^ription très- vicieuse* Efrrayé des pro-
grès des musulmans Gazuévide^» , commandée
par Sebektekin et craii^nant avec raison de leur
voir envahir ses propres fjats, il prit l'ofTenAive,
se mit à la léte d'une année nombreuse, et s'a-
vança jus^pi'â Laghmân, à ta sortie d^ défilés
qui conduisiént de Péchavcr à Kaboul. M y reo-
eontra Farmée musulnfianê. Pendant que de part
et d'autre on se préparai! a eomliaîlre, il sur-
vint un orage affren\, et le^ inilienii, elTrayé*, de-
mandèrent à traiter. Sebektekin refufui rrabord |
maiâ lnenl(Vt il juj^ea plus prudent d'arceplef
les proportions qu'on lut faisait. DjayApûla lui
abandonna cinquante éléphants de guerre, et pro-
X/JCflJTAlj
mit DM romme consiilérable. Mai» lorsque le
monan{iie indien fut rentré dans ses États, il re-
fnsa de remplir son cngaj^emcot, et fit mettre en
prison les envoyés de Scbckteliin. Celni-d ras-
sembla une noovcile armée, et le rayah, de son
côté, s*uuit avec les souverains de Canoge, de
Calendjcr, de Delhi et d'Adjmir et vint encore
à Laglimân présenter la bataille aux mosal-
mans. Il fut vaincu, roal^é ses 100,000 cava-
liers et le nombre prodigieux de ses fantassins,
et Sebektekin K*cmpara de Pcchaver, où il laissa
une garnison de 10,000 hommes. Le célèbre
M<ihmoud, son successeur, marcha en 997 contre
l)jay&i)âla, qui vint Tattaquer à Péchaver, avec
une année innombrable et 300 éléphants. Blab-
moud triompha après un combat acharné, fit pri-
sonnier le rayah, quinze de ses principaux offi-
âen , et s'em|>ara d*un butin immense. Le seul
collier de Djayâp&la valait, dit-on, plus de deux
millions de francs. Mahmoud étendit au loûvses
conquêtes, et rendit la liberté au monarque in-
dien , qui se reconnut tributaire des musulmans.
Mais DjayA{)Ala ayant été fait prisonnier par les
(*nnemis de sa religion , se trouvait par ce fait
même incapable de régner. Il abdiqua donc en fa-
veur de son fils AnoundapAla , et ayant fait éle-
ver un vaste bflchf*r, il s'immola lui-même aux
dieux qui Tavaient si mal défendu.
Al. Bonxbal'.
Perlehtih. - Mariée. Histoire centrale d§ t Indt,
daiM VUnivert Pittoresque.
DJéLAL-BDDl!I.MA!fKREK!fT, le Gléaled-
(tin de quelques écrivains français, souverain
«lu Kharixm ou Khovaresm (khanat de Khiva),
mourut en 1231. Il succéda en 1219 k son père,
Ala-Eddin-Mohammed, qui, vaincu et mis en fuite
par Tchlnghis-Khan (Gengis-Khan), était allé
mourir dans une petite Ile de la mer Caspienne.
L'année même de sou avènement an trOne , les
fils de Tchinghis-Khan vinreat investir sa ca-
pitale, s'en emparèrent après un siège opiniâtre,
qui ne dura pas moins de sept mois, et massacrè-
rent plus de cent mille habitants , si l'on en croit
les historiens, et réduisirent le reste en esclavage.
Les autres villes du Kliarizm succoml)èrent
bientôt à leur tour, et le conquérant mongol fit
alors envahir par ses généraux plusieurs autres
provinces soumises à Djélal-Eddin, le Khorasan,
l'Irak- Adjémi, etc. ; car l'empire du Kharizm s'é-
tendait alors depuis les rivages orientaux et
méridionaux de la mer Caspienne jusqu'à l'Inde.
Un grand nombre de places fortes tombèrent au
pouvoir des Mongols, et dans la forteresse d'Iialé
ils s'eini tarèrent de la sultane Tourkan-Katoum,
aïeule de Djélal-Eddin, de plusieurs des sopurs
et dos frères de ce prince et de tous ses trésors.
Tchinghis-Khan fit massacrer tous les fils de
Méhémrt, et dans son orgueil barbare il se
plaisait à faire venir la sultane h l'heure de set
repas et à lui jeter des os et des restes comme
à un diien. Djélal-Eddin se préparait à une rér
sistance acharnée. Bientôt, il tailla en pièces
un eorpt dç l'armée mongole qoi
Candahar, et peu de tèhnpii après 0 mil ca et-
route, près de Gaina, une autre amée de
80,000 hommes, commandée par Koaloatou
Tchinghis-Klian en apprenant ee do«Ue édicc
fut saisi d'une fureur terrible. Il pietia le ttQRe
de Bamian, qui lui opposait une vlgmreBse ré-
sistance, et après avoir pris cette viOe» diMlii nt
laissa pas pierre sur pierre, il marcha coalrr
Djélal-Eddin, qui se trouvait avec 30,000 honuiM
seulement sur le territoire de Gazaa. Le klno ca
avait encore 300,000. Le sultan da F^tiim aHa
Fattendre sur les liords de lludua, eè I cboW*
une position avantageuse. Le Ut proANid da flraie
le mettait à l'abri die toute attaque par derritR ;
sa droite était défendue par u terrata IbémI ^
sa gauche par une moatagpe eacarpée. Il lir-
çait ainsi l'ennemi à l'altaqaer par oa aeiri cMe,
ce qui faisait disparaître l'InécsiHIé da anosbiv, ft
il mettait son armée dans b aéoeaellé de valacrr
ou de périr. Les Mongols vinreat CMuper à ^art-
que distance; la nuit arriva, et DjjélB^BMh. «
précipitant à la tête de iiirliunlriii^MM^iii.
surprit rennemi , en fit un graad caraegB, fBa k
camp, et se retira avec on ridia MIl 11riUa>
ghis-Khan, un moment décoacerté» m hita dr
rétablir l'ordre dans aoo armées il la !■<■■■
il s'avança contre Djélal-Eddia. H aviA dhfm
ses troupes en trois eorpt. Dcax dtiM fliemi-
mandaient cluunin une aile, et H ae arill
au centre avec ses meilicon
Eddin soutint bravement le choc, <
gauche des Mongols, i
glùs-Khan, qui eut ua « i in al IM itiua ^ ^ ^
fut obligé de reculer. Mais le j
voyé dès le cominea ? î«*
corps nombreux, avec fr
tagneqoi protégeait les k »*<
croyaient inaocetiible. LttllRtoli
néanmoins à la traverser, il prmal leat A •
en flanc l'armée IhariiniHinni^ ifai, I
d:x heures de eombat, m dAan<fa ~
toutes les directiont. D^HslE^tei
ment à retenir les fuyanli . il vU tr* ^ #t aa I
mes tomber entre les miÉw im Tvfiewi* ff ti*
bientM hit-même ennlN|i|É * mab lui^, §■•
cheval an mlUea des «nsaii, a w iia^^
dans rindns» qui Vee^r^m rt ^timi •««•*»»
peines incrojaUet à amrtvtt iite il saef «r ^
bord opposé. Tcbing^MElMa, IAmAi # «i»
audace, mettaat alon na é<à0 wm m \
et se tournant ven sts i«£
leur dit-il, le fila qui padt s# |
un pareil père? eeU <fti « pa •*n§mm à ■^
tel péril est capable d «a ilfruehi MM^
d'antres et qniCQaqai Ta^a |«v i^^^^H
tiendra sur aes gi|dei« t'a eH ta^ « ^-^^^ÊÊ
TaUert,smvaal l'eiennOodeBim M^'"^'*^^^
traversé à la aage Hadiss. Ataeha î*r. mi^ ^
lonleaateat la caaaa te IN^plii f ^JSS. ^
i le Usa «frit WB*
frsaiftlrlim^l
i4iiUK»ttl^B»CWiCt ^
mt BJÉL4L
k r»n , i^AdttiKiv Jjan , el péni^ra daiift la Géor-
içi#. be()#ii|it« r&vâtl rc^Ji ^rtmit avec eaUioti-
Bititue. Maïh le rival «le TrhmghFâ-Ktmn ni^ sut
fM if! iiMint«iiir à la ttaiikur iJe ^n rûtf*. Il
^bMuUkEitiA &ati^ retentit; au\ fïUkïri de ta
tibbilda hartnn, iw^m ne» trotj|)cs (lUIér Impu-
■teeoÉle» ^ilteë ei Le» villa^e«t, ou raitçùuner le»
lttlitl0ts, KâiJLobad, chef dcà Scldjoneï'li?!^ 'le
VMéê^ Mineure, s'onit alori contre lui à Mi^lck*
fÛÈÊÈ&mj^ I^Hnrr AïCMibSu^ ; DjélBl-P^liiîn fut mb
«« dimte, cItMcnliH il f.e vit abaruionFjé par ne^
rt îoftii^ lar 5C4 amij», iiîtii^néa de ta
L'iiniit't^ monjioîti vînt r^ttaqner
* la Gi«>r^e ; ini^Jifiable de reliai er,
i lîiMva «iin« les uiûntatïEieà ihi KounlbUn ,
«É i fertile par nn Kourdedont lui-même avait
£«il périr kftère. Ai.. Bo5?(eau»
Mît, |/i#to*rw 44 Gm^iiidn.
»Ei-Âi^cii-ei]| ROfisi, célèbre poète ^ipr^
ne, Dé a 5^ de Flïéfdre ( 1 195 ) , iTH>rt en Ml
m 170 ( lî©1 mj 1171 j. On ïuU donné les sur-
■HM ik Bdiàhi , de AToni et de Rmifni , parce
fKl iMqtiit k BatMi et passa Ja plus jurande partie
4i i» rii* à Vooieh { Iconium \ dant l^r R()um
fA^Mteare}. Sâ [nèrt>et son atenli^ étilectdc
flfiffll: fone était fîlle d'un f\A de Kliards-
iii, Hn^ d*Ali-€dHlin , dernier roi de la dy-
iv0# d«» IQwHimlfm. 5on (lère, 9fr^tiamme<}
Ddait du ktialife Abou-Bekr; it
mm tole à B^liil) » ou sa science et se^
Itfin Ini t^iif^ mérité te respect et rafTectif>n
ft lam trft tiali^iantft. Le sultan Afohamm&l K)m-
A^Sfiuhf lalriMt de la ^loke de ci*t homme
ifcÉralili' , lui fit itiNr un i^rand nomttra d'iDJus-
6|L P^oor échapper h cette périmée ulîon , Oelia-
aMiii rélol|:3iadu lieu de ^ naigj^mee:» jurant
il «*5 pttft re^nelfre tes pïed^ tant que régnerait
^Mltin. Accompagné de sa ramille et suivi par
\immfm^ ât aes di«cipîe^ , il se dirigeai fera le
fc^, ïjoof visiter Médine et La Meeque. Par*
hal tuf loït clii-tuin il re4,'ut des léiooîi^age^
ànnlérèt rjoe Ton prenait à son ifialheur et du
Mém qoe l'im ietait sur la candutte du prince.
l«nqNi il pasMjt près de IViscliaÏKïur, le eélèbre
rerVI^I-dia Altliar vint à sa nncontre, et
dafi* M mài.*ion , oh il te traita avec
[1 profit à Djelal-ed-din une glorieuse
et lui di»nna un exemplaire de Tim de
«e* intitulé : Àwtir IVnmt^h ( Livre des
l Del^Merque^ les lïèferins se rendirent
^^rie, piii<^ k K^>nii'ti , qui fut te lemvo de
!, Dii^tienient arcueïllr par Ala-eilnlin
, sonveraîn de cette ville , BeHa-ed-dîn
Mm émk, et là dirip:^a ju^u'à Tép^ue
\ arrivée en 631 { 1533). Son fds, qui
^*59piia^ s'acquît ui«* telle renoTiiTeée, que
»dU nfMJvi»au\ élèves vinrefït entendre
Crt éclatant &Qcf^s ne put impost-r
tvt i^njpulea t\ne Djelal-eij-dtn avait
I r^nl de sa science et de sa capacité.
lui p.Trsuada qu1t ne devait pa* en*
ii>tjnt piiii a^sei initie à ÏA doctrine
*«î^-
EDDIN a»
de» Sofis. Il abandonna û&m «00 école > et ms tir
disciple deA sdidkh^ Salah-ed-dia ^rl;ub etHas*
»an*edKlln , qui rencouragèpent h composer le
Bieisneml Mai» le maître autruel il s'httac Im in
plus parliculiérefuttut tut Sclmms-edHlin de Te-
tïfiï. Cclai-ci , pour se soustraire &n\ ri-priM-liPh
de ceux ffut avairnl vu avec regret la déiermma-
tiuB d« Djctal-ed-d»n, e>e relira dana sa [mtritïavas
son disciple. Au bout de «quelque ti^rtips , ils re-
vinrent à Kûfiiehj où Os TDOururent, à iseu près k
Ih même époque. Ils furent enterres dans c«!t«
Tille, auprès de Beha ed-din. Les touibeaux ilfloej
trois itlu3tri«« per^^mna^es gubâîsteot enounenu-
jourcrtiuî, et 8*jnt vMié& par un Krand nombre d(*
pèlerins» PJelal-ed^lin est n ièhre à \Am d*uu
litre i sa piété l'a fait rejiardcr comn^e un wiint,
et on tui attribue un Rrand nemt>re dis mirarir»;
il est au nombre de.^ plus grands jKietes lyrique A
que la Perse ait produits. Ou a de lui le MefMueivi>
i Diapusé deu\ à deu\). Ce poi^e est aSn.^i i|i-
Ikeïé, parce qull &a coirrpose de vers dont les
tïeu% hémistiches riment ensemble. Le&.su|etâ
les plus varié» j sont entremêlés ; on j trouvw
des fiible^f des anecdoles, de» récit» d1iîfb«f«^
tirée» du Coran, de» expîicatiou» de paroU^s r*^
marqual>les, des méd îtaliu n s morales » de» dévi*-
loppemeni^ de poînla de tliéukïiçie 00 de philo-
litïpbîe, Longlemi>a cd ouvrage avait passé ptiur
ne contenir que si\ livre» ^ ntait le »clieîkh Ismaï
Dedeli» qui écrivait en 162^, prétendit en avoir
ilécouvert un e^splième. Il appuya d'abord son
opinion d«ï aohde» argumeuta ; maÏÂ daii^ un ou-
vrage postérieur, il n*opposa plu» a $.0$ nom-
breux adversaires que de pitoyable» ralsans.
Aussi le septième livre est -il re^wlé comujo
apoervphe. Le .fltelsnewt a été traduit en alk*-
iitand par G. Ro»sen; Leipzii^, 1849, in-^S^'/Hus*
eard avait déjà publié le t4^%te el la IraducUim de
plusieurs fra^nent» dan» le» vuL 11 , 11! , IV des^
MiJiesdê r Or lent. Lg Meïsnewh, rempli d'e^t-
ptty>aionB lijçurées ou prises dans une acceptioa.
insolite , ne peut être compris qu'au irioyeu d'un
dictionnaire spécial : lia été robjetde nombreux
commentaires, parmi lesquels on compte ceux
de Djami* — Le Diwaft , ou collection de poé-^
sîea lyriquef^. Une partie des odea de c« recueii •
ont été trait uites en allemand par V. de Ro»eiH>
2 weig, sous ce litre : Auswah i aus den Diwanen}
Vienne, tM:{i, iu-4'^, et en anglais par Llieneier
Poc^Jck, dans le FtoJttrs afthe East ; IjJrtdte*^
ÎS33, in-i2* U» derviche» Mewtewi^ qua
Djelai-ed-din institua m servent d'une eiiièce do
hrèviaire composé d*eittratfl du M^isnewi et du
Diwùn. E. B£AUf 01».
G. OtMelcf, Hio^raphifftt JVoïkfff of PerHim Po0tt^ —
iitnt. — TiffJÎflc** SuJUmtu ; tlfrisn. ilil, io S". — FiFin-
LeUSctiAbp TédiUrft axMftin4ra. I |V, — T>Js*nl* N^ftf-
kat al-ùMnit. - Loltit All-lJrjf, Me$ch Ktàah. ^ lUdJl
Khilfa. /.«riEviTi BibUnçraphictim tt Ewfçi^pwtHettm^
ru&ii* *l tfsduU pêf Ci. FluFfFl. ^À). V, n» 113H!» -*
M. nFliuU4l, .fuppttwt. ihédit mi Cmat. dft MattutentM
pfrmnt; i'utmf, Ifli^il rf"* trad, manmêfr, tl'urtf'e»
\
36S
JÉLAL-EDDUI — DJEM
S64
E^tM-^à'éké, tnd. du tore fàt Bérault. - Mbrmetâê
de MÊewlana, tnid. du tnrc par CUIrambault, et par Mal»
tor. — Instructions de Mewtana, trad. du turc par Ro-
buly.
lUBM , communément appelé Zizm par les
chrétiens, prince et prétendant turc, fils de l'em-
pereur des Ottomans Mahomet 11 et de la sultane
Soulkadr, naquit , au dire de plusieurs biogni-
plies , le 17 décembre 1459» et mourut le 24 fé-
vrier 1495. 11 était frère puîné du fameux Bayé-
zid ( Bajazet ) , auquel il disputa Tempire avec un
grand acharnement et sans succès. Mahomet ,
craignant que ses deux fils ne conspirassent pour
lui ravir le pouvoir, les tmt de bonne heure
éloignés de la capitale. Bayézid avait été fait
gouverneur d'Ainarieh (Amarie), et Djem de
Kouieh (ancienne Iconium ), clief-lieu de la Ka-
ramanie, à Tàge de dix-huit ans; mais déjà
avant cet âge, à huit ans, Djem, doué (rune
précocité rare, avait eu le gouvernement dt
Kartamouni, ville d*Anatolie. « Ce fut dans
cette ville, qui a vu naîtra un grand nombre
do poètes, dit M. de Hammer, que se déve-
loppèrent ses dispositions pour la poésie : sa
première oravre fut la traduction d*un poème
romantique persan Khorschid el Djemchid^
le Soleil de Djemscliid, qu'il dédia à son
père; bientôt il composa lui-même des Gha&Us,
sorte de poésies turques. Arrivé en Karamanie ,
Djem , sans cesser de cultiver la |)oésie , se livra
assidûment à la gymnastique ; il devint surtout
habile à la lutte, exercice dans lequel les habitants
de la Cilide excellaient déjà du temps des sultans
seidjoukides... » Le jeune prince faisait des pro-
dlgûde force musculaire, et par là étonnait et
maintenait dans le devoir les mdomptables mon-
tagnards Karamans. Déjà, à cette époque, Djem
s'entourait d'écrivains et dlioinmes de talent ,
fiarmi lesquels on cite Haeder, son chancelier,
et Saad-Eddyn , historien turc, son d^terdar ou
ministre des finances. A la mort de Mahomet , le
prince fit sa première tentative pour conquérir
l'autorité souveraine : U se mit à la tétede ses bel-
liqueux Karamans, défit les janissaires sous les
murs de Brousse, et s'établit dans cette ville
comme dans une capitale provisoire. Cependant
Bijazet , qui avait pris possession de l'héritage
paternel, envoya le vieux général Achroet-Gheduc
contre son frère. 11 y eut d'abord des pourparlers
et des n^sodations, qui n'amenèrent aucune en-
tenteentre les deux compétiteurs. Djem voulait
être investi de la souverameté des provinces
asiatiques, mais Ba>ézid se refusa à cette ooo-
cession et répondit par une citation empruntée à
Saad-Eddyn, car il se piquait aussi de littérature :
la Erkamoun beinU moulouki (U n'y a pas de
parenté eutre les rois). La querelle fut en con-
féquence vi«Ii^ par les armes, le 20 juin 1481,
et larméede Djem, com|)osée de Turcomans,
de Karamans, de Torgliouds et de >Varsaks,
mise en pleine déroute à Yéniscbehr.
C'est id que commence la longue série des
|iérêgrinations, des aventures, des malheurs et
des faifrucliieiMaa
qui , au diie de M. de Sallabéry, ot
ressaut par tes iafortmies qw par k
sa cause et le caradèn qn*B dévdofipft da»
cette grande querelle. Soivid'oBepoigpée de ca-
valiers, levaincaa'cnlbiiçarapêdàaaaildMtles
défilés sauvages du Tams, où 0 Md«filiaé ^
une peuplade adonnée lohrigMMiigfi MoiitpT
sa inèreetaonhareniàEkfaclMriir,€tpirqnd
ques ftiyards à Tarsos et è DaiM, a vWU Jéra-
salem, puis se confia è KaHbai, aundin dlÉ-
gypte. Bayézid poorsoivit ton Arère aant ponvnir
l'atteindre, et fit mettre en craii les T^i— i
du défilé d'Ermeni , qoi se ftfiiieni anprta de
lui on mérite d'avoir pillé las bafafBB deOiicnL
Le Soudan, trop prudent pour conrir toi
d'une rupture ouverte avec Bayérid,
à Djern qu'U était de son inlérêl de
les négodationi, et a'oOHt pgiBr
pendant que llllustre réfi^ié Meill ■■ |i"sp^
lerinage à U Mecque et à Médine. n «là iwar-
quer que les deux flrèraa édMogènaldei Wto»
en vers persans : « PrîMe, écrifiH IqM,
pjisque tu as la gloire d'aveir raapi le denir
sacré de l'Aci^ (pèiefinaBe),ceeMMtyHi
convoiter si ardemment nn voyaMW ImrtR?
Les décrets éteineli m'ont «eeoidé taifin;
aoumeU-toi donc anx volenlée di cM (I). •
Djem répondit parnndiitiqnn x«TMSsfMto
ne connais qoe le bonhenr cl les pWrin, el^
tu vis couché mollement enr an Kde ww,
pourquoi fkutril qae le melhenran Htmk li^w
tous les charmée de la vie et n'ittqrinÉiHBi
d'épines ponr reposer sa Ule? ■
Le prétendant, ayant réani ana MBiiliaBâ^
tenu, pour la seeomle foie, le hiHBlda le-
taillée ; mais vaucu derechef per rkMbfliW
Achmet, il dut prendre de MaiaM liMià
travers les gorges et lee rechere da la CM^ m
grand déplaisir de Bayéiid, qà ékÊPàj^
dessus font se rendre millre d>MaaB|tfiV
si adiarné. Le sultan eaeaya depnadM fvk
ruse son frère ambitiem, etW ilfeniMg>
souverameté d'une protiaee awaa— a fiwii
200,000 écns d'or. • J*ift Inaaii d>M ^if^
et non pas d'aigeni, » répeadtt mBikA#i
Bayédd réplique par fé^pM da am dMpm
«... U fiancée de rca^teaapaBftikiiiirflj
entre deux rivaax ; je le prie da aa fiae aMT,
les pieds de ton dwfal al lea tade di
teau du sang iaïawjeai d ' ~
jouir tranqoiileweatda lee
Diem , entèlé daM eee pniito, aM p
à se réfagier en Pana en en AiaHa; mi^
per lee tronpee de eon ftèra* imi|rt
monts qui bordcal le llleni darjîlB
il se jcla dansleefaraadeedhaaalBadii
gouvernée elon par Kem dTi
rapporte cet épieade
(n Sdoa TeiM, la» Tra i
tntf ocUm m le«r liagit «"A*
célèbre »hil»f pae H miUm i
DJEM
nm
it précipité Uu fugitif : Djein n a
que ic lêin|» ite c<mOer son saJat à une bàr<]iie
df pèdiw»irtk. Quand iJ «^ à une portée da trait
4i TTva^ , il prend dans &un carquois d'or une
iècte , y ajunte im billet qu'il iance à geji en-
Mmi« ; puù i) fait Turca tle raines et atteint U
ioiiàtieiiia ràttçiiiL Le \à\M de Djeni Tôt inmanaé
^ miféà llft|éild ; iL était conçu en ces tcnua i
« 8mm ÉnpHoyaUe i je ne l'écliappe donc
^m mÊ j«tiiit dajii kt bras îles ennemk natd-
ffls 4» sotfv famEte, de notre nalicm , de notro
filf0Oft... Tu ^'à fermé ] oreille h mes prières.
1i itefiifi pftA reloué tranquille ^i tu avab f^onf-
hiipl lao fii«llienreuv frère vécût mt le terri-
lÉn Éi fn^klre Ottûnian, SI notre ])ère eût [m
et ffUi Arrive, il t'ent âûremeut fait périr
le Orr ou le poi*on. Va , la justice divine me
d<? ton orlieusa intmmanSté ; tes enfants
Ir trmiicmot un jour comme tu traiter ton frém
fl m Cuiii1t«. Pui»sé-je vivre ês»&i loni^temps
ptmr tm aipdr le ipeetacle S « On ajoute que c«tte
lilli« é« dé«e«|ioir et cette sinistre prédiction
tpliiNtlIia) firent impres^on »ur le «ultan.
mai, r«^ est prince et en ami par le cqto-
mÊÛÊma Ptorre d'Anbusson , s'abandonna avec
«^Éaee i ma Ordre qui ^ feifçaant d'épouser
Ml MÉriU^ ne songeait qu'i^'en faire un gagje
floi^ ftftfétid et négociait secrètement avec ce^
M^t iB proQiettant de retenir le prétendant,
•aez forte aomme annuelle. Le
«jtat et^yé de faire «u^t^aÂ^iEier îk>a frère,
« délivrer d'une inquiéluile permanente
qnt d^ufi tribut ooéren \ , les chevaliers
à 1)îem qui I de vai t aller en £u rope ;
lllt^avtal^s tous b prde de quelques-ntiâ
, déinrqua à Nic-e, et attendit là du-
latn niQM les ordres du roi Louis XI ,
il envoya un de ses familier;;, qui , airété
rwule par 1^ chevaliers , ne reparut paa. On
illi nn dî«|jque du prioce-poëtCp qui peut se tra-
éÊm^ aiâei exactement par ces vers :
flle« «elle UfUF. è •«Jâttr tdot eh*rmaiit *
Cka tv «luUr à np%t, jp^t-oa Faire tuireoitDtr
€ip(!n«iAnt , la peste «'étant déclarée « les che-
mer» MftirenI ce prétexte pour conduire dans
riM*»rkfir leur prisormîer tin patient , qui s'ima-
gB«àl (p'on allait le mettre sur le chemin de iâ
«^ (f^ntinil la politique égoist*, astu-
«t Téûak de l'Ordre. On partît le 57 sU-
' S fé V lier n 85> - . , L es voy ageurs s'arr étant,
4 c» 'ja'û fiarall, dans twites les comtnandif ries
rOTïJrc , rirent traverser au prêtent Janl tore
ville* \Àtm peuplées, entre autres Ë\iles
K Saint- Jean de Ma une une ( San-Djo-
\ , ChâTfibéry { !)jéméri ) , caFâlale du duché
iftroie ; et comme le jeune duc Charles était k
ée Umh XI , ma tuteur, ou lit Mte à
i Rtdjilia } , et non à Roussi lion , comme
Im chroniqueurs français. Ce fut là
ïfàmmnt que le commandeur Cliarti^
éf Rochccliinard , ;c;rand- prieur du
l^dkis, w^joipit <i rcscorte de rhôte, ou.
pour mieux, dire, du prifiounier de S4jn Ordre.
Le duc de Savoie étant revenu dan>t ae» ÉtaU
et a)ant tnanîfesié sa symt^tlue à Djem, qui com*
mentait à comprendre $a iHiË^lLiuu , on M»u|i^una
des prujt^ti d'évasion favorisés par Charlcâ, et
Ujem fut conclu it dans un chAtedu fort, presque
înacc*Mihîe, des monîajiçuea du Rojannai», en
iJaupbiné (le t:Uâteau, aujourd'hui en ruiner, de
Rocbechiujird, que ouas avons visité), et conlié
ù la garde du aire Barrachin Âlleman de Boche-
chinard , maître de ce fief et frère du comman-
deur. Les opinions varient sur Titinéraire Ruivi jiar
l>jem ; Im uns croient qu'il descendit l'Isère de
Montmeillan à Grenoble ( car ic nom de Cren«-
ài^^ que M, de tlammer traduit par culni d'/jére^
se trouve dans la relation de Saad-EiJdyn); mais
comme la rivière n'eât pas nav i;|i^hle entre ce«
deuï. villes, il est plus probable que le préten-
£latit turc fut embarqué iur le Blukie^ passa À
Morestd au Péag^le-Houiaillon (Le r&uyfU,
nom mal h propc^s traduit jMir celui du Puy-en*
Vélay)^ et du Ebâne i^monlant Visère depuis
Eion embouchure, il vint débarquer autùcde Bo-
cbebrune, voi»ijide Rodicchinard, Là, lé com-
mandiauf de Blancbefort» auquel le primée avait
été mnM k nhfHjeSf le laissa dans les mains de
aon collègue Chartes Alieman^ et se retira en Au-
vergne. Djem fut bien traité, reçut de nombreu^^es
visites, les rendit auv cl^telains des environs ^
lit de^ parties de chasse « mais ne cessa de cher-
dier les moyens dcs^évader et de lutter de nou»
veau contre Çayé^irl La tradition locale nous
apprend qu'à Bocbecbinard le prétendant turc
devint passionnément épris de Pbilippine-Hélène
de Sassenage, (iile d W riciie baron de la cou*
trée , la demanda en mariage ^ et eflt n^noncé
pour elle à aon pays, h sa relij^on etÀsesdes^
seins ambitieux ; mais c'est là évidemment une
fable. Vn roman dauphinois du dix>septièn)e
siècle consacre le souvenir de ces amours, ^oua
le citons k rindication des sources, au bas de cet
article, Djem habitait ledonjon e"«carpé de Roche-
cliinard rlepuis deux mois, quand U eu futarraelié
brusquement. D'après le romancier dauphinois,
on venait d'emmener h Timproviate la belle Pbi-
lippine et de la marier iiu baron de Bressieux,
Le ciiptjf, rendu à Hlanebcfort, 6e vit conduire, à
Ira vers TAuvergne et le Vélay, dans la comman*
deric de Uourïçaneuf , et confiner dans le triste
manoir de ikiis-Lamy, au mil i ru diïg forêts et
des marécaj^eJtj pendant qu'on édliiait cette haute
et fameuse tour de Bûurganeuf, aujourd'tmi
prison, que l'on montre comme une curiosité,
et qui a conservé le nom de Tour de Ztz^im,
fiam pasaous sous silence diverses tentatives
d'évasion du mallieureui Djem, et nous regret-
tons de ne pouvoir donner ici la Iradnction
(l'une pièce de vers philosophico-bachiquefi qu'il
fûtnposa dans un moment où il appelait l'ivreése
h son aide, et qui est empreinte d'une sorte d«
iPieté amère. En ce temps il y e ut beaucoup «te
uégociaiioiM à propos du priacc tuti^j quête paiie^
867
DJEM — DJEMLAH
le roi de Napics et le roi de Hongrie dédnieiit
avoir entre les mains pour s*en faire une arme
contre la Porte. Les instances du pape pour avoir
Djem devinrent si pressantes, que Charles VHI
finit par y céder, et , d*acoord avec l'Ordre , per-
mit que le prisonnier fût conduit en Italie. On dé-
cida qu'une garde de cinquante chevaliers fran-
çais escorterait partout Djem, et que le pape, dans
le cas où ii le livrerait, contre le consentement de
Charles YIII, à une puissance quelconque, serait
tenu de payer 10,000 ducats k la couronne de
France. D'Aubusson , qui avait dû se prêter k
cet arrangement, reçut le chapeau de cardinal.
Ce ne fut pas la dernière spéculation que Ton fit
sur la personne de Djem.
Les chroniques de la Marche assurent que Zi-
zim , étant k Bourganeuf , s^éprit de la nièce du
commandeur de Blanchefort , et c'est sur cette
donnée qu'on a composé un certain roman peu
connu , peu digne de l'être sans doute , et dont
nous ignorons et le titre précis et l'auteur. Tout
porte à croire que Ton a fait confusion et placé à
Bourganeuf ce qui eut lieu en réalité k Rodie-
chhiard. Entin , après six années de séjour en
France, le frère de Bayézid fut conduite Toulon,
par Marseille , et embarqué , avec sa suite, sur
deux galères rliodiennes ( le 5 silhi^jé 893, 9 no*
vembre 1488, d'après M. de Hammer).
Il aborda à Civita-Veccliia, fut conduit k Rome,
où il eut une entrevue avec le pape Innocent YIII,
qui le reçut très-amicalement et « fut ému jus-
qu'aux larmes en voyant couler celles de l'iÂTor-
tuné Djem an souvenir de ses maux ». Bientôt
après, le prisonnier, complètement abatta par
tant de souffrances et perdant toute fierté, remit
k l'ambassadeur turc une lettre pour son frère,
« dans laquelle il lui donnait les assurances d'une
entière soumission et d'une fidélité inviolable ».
Durant la maladie d'Innocent VIII, Djem fut
logé , par mesure de précaution, an fort Saint-
Ange , cl Alexandre VI , étant parvenu au trône
pontifical, renchérit sur la sordide vénalité de
d'Aubnsson, et fit proposer k Bayéiid la conti-
nuation de la détention de Djem , moyennant
40,000 ducats par an. Le sultan, enhardi par
ces ouvertures , osa demander le chapeau de
cardinal pour un éièque, ce qui ne s'était pas
encore w et ne se vit pas depais. Cependant
Ctiarles VIII préparait son expéditioo d'Italie,
et ne convoitait rien moins que la couronne des
Paléologues et le rétabUssement k son profit de
l'empire d'Orient. Son intention parait avoir été
aussi d'enlever Djern et del'omniener en Orient,
afin de jeter la division parmi les Turcs. Le pape,
instruit de ces projets, en fit part au sultan, et
obtint la pension qu'il réclamait. Bref, Djem,
livré au roi de France qui l'emmenait k Naples,
mourut en chemin, k Terradne, le 29 djemazionl-
aKliir900(24 février 1495). On croit qu'il fut
empoisonné, soit par ordre du pape Alexandre
Borgia, «lésolé de perdre la pension annuelle de
40,000 ducats, soit par quelque émissaire du
sultan. Avant denoorir. Dtfcai
prière : « O non Diea! ai toi
UA veulent se aenrlr de mol po
projets penridcox contre toi
lamisroe, ne me lalase pas livre
enlève au ph» tAI non âme wa toi.
to désir exprimé par cette
d'une politique cmêlte» n ~
k Brousse , dans to tombeno ém
rad U. * ANM m
GolebewNi, Mtf . éë Im rafto AT*
Chômer, UUL du ûmupkimé. - II*
rBmpin Ottommm, - Vertol. BUL ém Mi
ttfry. HM, de Tur^mie. — U P. éa
Zium M Mkodês, Mit. éXUn, I4SS ( MU. 1
Ylère). ~ Albert du Boyt, art. f
frion du Dampktut). — f%.
(preove»}.— G«y-Allir4,Ziiim. prtaoti
rëus dé PkUip^tmê-iiêUmê éê faiimaf (I
IC70, In-ll). - 0. de JalUfay. UUt. éê Càmrtgg rUL -
Jouineton . HM. dé te Murekê m
draille ~ A. de BoaRv, D/mi^ éhi to i
MBBAS-ttUIR. FofeS DiAI
DjBMCBiD on MiasacBiB, C*«
mrokr ardent, fut to gnitritow toi <to to éf-
nastto persane des Pisrtidadiwi «■ JHêMWm
teun de la fusike. Le VeiriidM Siié <tor-
gard II) le représente eoBme to pivatarkiaBe
qui ait coosuHé Onnooid, et toi ^mm to Mt
de chef dee peupU» et au tmmfmmM, m Je
lui ordonnai, dit Onnooid à lortMlra; dt iwÉM
le monde lirârenx; je loi dooHi lÉMi ^rt am
peuple to noorriture , llntaliiiMM » to «to to^pn.
Je mis entre ses maioi m poi^ivd ûêêè to htm
et U poignée étatontd'or (toi
ture). Alori l^caichid i'«
portions de terre, où il i
domestiqfies, des hommea, été <
latiles , des feox roo^BS et krikato, or I ■>
existait rien de tout ceto «tmI toL ■ i
ensuite vers to pa^a aoqoei prériin BipttM|b
midi);U le trouva beM, to faaAl •■« to kM
d'or de son poignard, ci M ^ot j
( rUot de to terre ) soit dwi to Joto. ■ <
son émigration inaqo'àto i
terre, puis jusqn*à to i
il amena des iiiminx d été I
des feox. .Tel est torécHI
sacré qui noos repréamto I
nord ou plutôt dn nonl*«tp
golle Penique, I
lonies, rendant totem 1
et établissait to(
gi^duZend Avwtai
cfaid avait reço d'OfBMMad to i
fait fuirlcsdeM,ekqo*ii
mière partto de mm rèff» Te
les vertos. Ma» B ■
bonne voie, et AhitoiMi il i
un okère qm to iMilH noérv.
soulasunent CB •
rean;emtaiteilcn I
MaU bicntM aprto, bie»qo'ioMàP»ii
appelée Djeoié, il <
n$
BJEiîL AIT'
tn
«ne «fe» Ètamn û^uu de^f, luipid ri donna êe nm*
llip Cjamili, nà pTi^pTfi sœur. Abrinian, To^anl
^mWtÊtBdtâd rompait mn^ avec Urtuouz^l; i^ntra
tilt à roftp ilAni( m^i fNtJais par une féDêtre, c lanâ
«1 nujimeni uii il était $mit et tuî pf^rsuada qu'il
étatt HM diuti, non un banime ; qu'il Itaïjjtatt fl*a-
WeI le dfl , iMi U aTalt sous âon obéîisaiice le
, Il loiit' «t le« «> tuiles ; <Tu'U remonte ratt an
«41 véntatile patrtei et qu'il devait en
JM* Ikire ailorer |iar les bon«tn^,
pur» il ftoo coaiseiJ , fit iiëriT tous cm%
de croire à sa divinité, envoya
mm mi rttilvets ^m généfëut, qui portaient
4mv wm ém Mi images devant laquelle le»
pfopleA éUff^t fofcéi de s« pmsUîrner, et s« fit
éieTfr pai* lee djinn» nn Irûne resplendtaeaiit
i, q*u montait jusqu'au ciel. Cette con-
tiue gramte irrilatiMn parmi tes
\ « et Dhcibac , prince arabe , parent
Utd , proatant de ce tnéenntftotemenl ^
ili^vA tHj/mtdtM^ qui ne sauva dana le Kal>on^
iitaftip Êpiânm U liile du rot de ce paja, et »e rc-
tin iniÊ dlc dans une tle de la mer des Indes,
liiiJi}«it Été décoafert, il Tut atnené à Istakkar,
ii DMiie 1« AI «der en deui, depuis la téta
SsiiMi lesi traditions mu$uliï)an«fl, Djemcliid
■wifni «OK hiocnmes Tu^ifEe de la tance et de
^ omm,9e. Usa- apprit à ligner la faite, obligea
kN 4rvi à pkmger dans la mer Verte pour clier^
iftv IM fieriâi et i creuser la terre pour en tirer
iBMtttit. Il partaicpa le peuple m troi« c^tei i
Ifcl pf4lr«&, Tlngl guerriers, trente cultiTaleurs
ÛÊÊfÈam^ Clv lui atlritiue en outre rinTention
f in IhIa, det tn^^trumentiï de musique , dca
i poMics , de la chimie, du calendrier, etc.,
whtàim de pluMeum lilks et ragraudi&se-
taM illfit^kar ou PersépoliSf que [*(m nomme
iUjwH'bui le Trfme de Djemîchid
Ui^D}^mchid), tjea tf^1itii>nâ musulmanes
IlllakI'ATesta ft'acconlent k attribuer à ion
wam durée de *qit t enï* an.^. Beaucoup
root pri* pour un tHîrionnage histo-
flon.^ proie^son^ la même opinion, mais
: cette difTerence que non» le re^^ariîons non
nn birmme, mais comme une perwinni-
ides mi£ratit>ni» arsméennea qui ont f^nccsea>
1 peuplé et df ilis« la Perse. Quiïnt aux
^seliMi nous très- importantSjde Diemcbid
lâiviman, noua en donnona une explication
\ Dbûhac. A. BosMïân.
L ^f«vitf , f^'tnAié^-Saâé, cl Bonn Dê/utMPh. —
méaftloci de M. Louis Dufieiii. - rrJt<:rtiiF](»t,
>fwr\ide\
^mûmtMi^ (tiddaleur de l'écoîe de philoio-
^ ? \m Inilien* à pfwllejït Poûrva-Mimdmâ ,
Qoti taâd^e la dialectique dan» la vue
lea Védttâ f^t de détemiiner les
i dpftur reliçoeuit. Les Soûiras ou apbo»
aUr\tmi^^ a Dj^^niini sou t au nombre de
I uflt éià publiée ea sanBcrit et traduits en
»; Mirtapouff lâ5L Djimini avait <^te
cluri;é^ dlt^^n, par VyUi, d'arranger leSiuia
Véila, A. L.
Cotehrofltt, Ei$au, t.
DjËMi^H oaJEMLa {Moàfimmed), émir-
at-omrali de Tempire du Graml-Mogol aquj) le
règne d'Auren^-^eh et l'un de^ plui gramlfl
homme:! qn'ciit produits rodenlf mourut eu
imâ. U naquît prèâ d'îspalian, de parents [lau-
vres, et fut efnplo^ê pr un marchand de dia-
mants , dont il devint eiisuite Tass^icié. Là na-
tun; de »on cuîninerce l'attirait dans Tln^le, tl
s'y tiKa^et acquit une fortune imimmue. Se sentant
né pour des chose» plus grandes , iJ acheta unn
cliarge à la cour du roi de TeUn^ana ou de Gol-
œnde, qui ne tarda pas k utiliser ie* rart-s qualités,
et lui donna lu titra d'tîmir. Djen^lahitavait appré-
cier TaTi^entà sa juMe vâlenr, non comme but,
mais comme moyen, 11 ne négligea donc aucune
occasion iraugmeuter encore «ea ridteiseï». Il
<^uippa de* vaisseauï de commerce, qu il envoya
dans toutes les directionâ, et prit à ferme, èous des
noma emiiruo!é*,toolea les minea de diamants
du royamnê de Golconde, " de aorte, dit lier nier,
qu'on ne parlait que de «ea rictiesses et qu'on
compteit aea diamants f>ar sacs >». Le roi lui cmifm
le mamiÊDàtisùeùi de son armée, et le chargcft di^
diverics etpéditions, pendant lesquelles Djcirrhib
fit preuve d*un taJent militaire hors Kgnc et d'une
profonde habileté sfrati^,gique. Il soumit le Kar-
natik , et le pilla^^e des temples braljmantstes de
ce pays fit tomlier entre ses maina des trésors in-
caknilables, tl était devenu si Hclie et si puissant^
qu'il entretenait l'arniée du roi et même, en son
liarticolier, d'excellentes troujïeâ et surtout une
txwine artillerie, " avec force clirétieûf jwur la
conduire >», Le roi de Golconde devint jalouit do
son inlluence et de aa popularité. L'émir, d'ait*
leurs, était entré beaucoup trop avant dans les
bonnes grâces de la reine mère « qui était encore
belle, pour ne pas inspirer à ce prince des cntintea
qui au fond [^eut-être étaient justeâ* tl dtercba
donc le moyen de se dcîfaire d'au sujet «i haut
plac^ f qui pouvait devenir un rival rciloutable.
Mais Djemlah, qui se trouvait encore dans le
Kamatik , fui averti de ce qui se passait. Il écri-
vit en toute liÂte à son tilsunique, Mahmed -émir-
Khan, de se saîiver sans bruit de la cour de Gol-
conde. La tentative du jeune homme ^loua,
Aureng-ï^eb, troisième fils de Sebah-Djiban l**",
empereur du Mogo], faisait alors la guerre
dans le Dekhsa, Djemlah, qui eonaaiâ^ait ses
ambitieoi. projets, lui écrivit, et lui offrit de
l'aidera s'emparer du royaume de Golconde, Ao*
reng'Zeb accepta la propositron, et se mit ea
route à la iéUa de son armée. Le roi deTélinRatta
^Uait être saisi dans son palais , situé près de la
ville de Golconde , lo»rsqu'il rc^ut avis du danj^er
qui le menaçait. U n*eul que le temps de le ré-
fugier dans ta citailelle de la ville. Anren^*Zetr
vint Vj assiéger ; mais i] n'avait pas à sa dispo-
$ïUon les forces nécessaires pour s'emparer de
cette place impsirtante. Il reçut en outre, de
371
DJËMLAU — DJERIR
•00 père, Tordre de rentrer dans le Dekhan. Il
se retira donc, mais seulement après aToir fait
rendre la liberté au fils de Djemlah et à tonte sa
famille. Djemlah partit avec lui, et ils ne tardè-
rent pas à se lier d'nne étroite amitié. Ils prirent,
chemin faisant, Beder, Tille très -forte dn Visa-
pour ou Bedjapour, et arrirèrentà Doulet-Abad.
Le Tieil empereur Scbah-Djihan fit plnsieom
fois inviter Djemlah à venir s'entretenir avec loi.
L'émir enfin s'y décida, lui offrit ses services,
lui fit de riches présents et lui donna, entre au-
tres objets précieux, un diamant fameux, qui de-
vint le plus bel ornement des empereurs du Mo-
Kol. Il dit alors au monarque qu'il s'en trouvait
beaucoup de semblables dans le royaume de
Golconde , et l'engagea à conquérir ce pays et à
faire la guerre aux Portugais. Scliah-Djihan le
chargead'une nouvelle expédition dans le Dekhan,
et l'émir partit avec une armée puissante, malgré
l'opposition de Dara, fils atné de l'empereur et
liéritier présomptif de la couronne. Dara savait
que son frère Aureng-Zeb ne rêvait qu'une occa-
sion de s'emparer de la couronne , et 11 pensait
avec raison que l'armée confiée à Djemlah ne
servirait qu'à doubler ses forces. L'empereur se
détermina, toutefois, par ses conseils, à retenir
à la cour le fils et la IJimille de Djemlah, comme
gages de sa fidélité.
L'émir arriva dans le Dekhan, entra dans le
Visapotir, et alla mettre le siège devant la ville
forte de Kaliane. Mais bientôt Schah-Djihan tomba
malade, et Aureng-Zeb, jugeant l'occasion fiivo-
rable, détermina Djemlah à prendre parti en sa
fiveur. Celui-ci empoHa Kaliane, et partit pour
se rendre auprès du prince. Mais une telle dé-
marche pouvait conter la vie à son fils. Yold
comment on s'y prit pour conjurer le danger. Le
grand-maltre de l'artillerie d'Aureng-Zeb reçut
ordre de s'emparer de la personne de Djemlah
et de le retenir prisonnier. Tout le monde crut à
une trahison. L'armée de l'émir, qui lui était
profondément attachée, se mit même en devoir
<le le délivrer ; mais on parvint à taire entendre
raison aux principaux chefs , et Aoreng Zeb , se
trouvant ainsi, sans compromettre son ami , à la
tète de forces considérables , s'empare d*A(^ cC
du vieil empereur , rend la liberté à la bmUle
de l'émir, et bat l'armée commandée par Dara.
DjemUdi, levant alors le masque , entre résolument
en campagne, et pendant qu'Aurcng-Zeb ounti-
nne set opérations contre son frère aîné, il court
lui-même combattre dans le Bengale Sultan-
Sojali, second fils de Scliah-Djihan, qu'il assiège
après nne marclie non moins habile que ra-
pide dans Rage-Mehalle, au sud de Patna. Sul-
tan-Sujah s'échappa de la ville. Il soutint long-
temps la lutte avec un courage indomptable;
mais Djemlah parvint, à force de talent et de
combinaisons savantes, k le rejeter enfin hors
du Bengale. Cette guerre acharnée avait doré
de \6bb k 16C1. Aureng-Zeb, qui de son cAté
avait vaincu et tue Dara, put ak>rs se regarder
comme maître la r Ire.
envoya demandci u le i
égard k son âge te «k&
durées , et loi écri i ■ i
désonnais d'antre u i|ud àb mt
milieu de ceux qu'il «uiait, ca i
province du Bengale, dont le pmwtnu
avait été promis depuis longlenpft. An
confirma sa promesse, cl doua de i
Uh le tHre d'émir al-ommli oa
onuras. Mais, craignant qn*il ae an ra
pendant dans nne profite qui val m.
me, il lui renvoya sa famiOe. à rcsfte i
fils, auquel il conléra la 4e
cAts on grand-maltre de »,
ou la troisième grande «m m ■
{tendant, redoutant tm^oor» ■ wi^ ■ «
lah, et jugeant prw d'wcDper ■■ deh
tivité de ce pulssam , 0 le dé
faire la guerre au ri rédi
sain. Djemlah pénétrai -^ nuuv «
remporta nne gruide uh «Gknini
s'empara an Gnenaoo ou w ifoii , c
pays, où il . La I
pluies le cm»raiKHi» « iTure— B<r d
remit en campagne l'année tniTaBli ( ■««
la dyssenterie se r dana ans Aél
malade lui-même, boa c
d'être en fkveur i u j i
dit, en apprenant la nufi de
perdu ton père, et mol le ploa ^'mmê d
dangereux ami que j'e
k lui-même; etfl était dooé
phis complets qu'un II
et il réunissait an plus ■
négociant, de gnenier, «« m
et d'adroiiiistrateur. Il oom
cabne, et (es ex v
étonnante. Il étaik m
comme homme privé, « «
delaphisatrklejuitiee.
Beniler, Foi^m^ê éam» r«Mpffv ^
- Dov(AlnaB4rc),|IMMn4toJ
de FerlctaUh, JVo(k« tm dwnm% .
m, I
IMBSIIIIJTX-SBAX. 1
i
Nia», fib d-Abd
Matélammis. Voya
* mAsir, fib de jt
r«. <■■
poêle arabe, mort en 1
riOta .i4dt
(728ou734deJ.-C.),.
dMdt
vingts ans. U bit surnoi
JlMM»
deHarza) et £/-Auf>,
H
pins grande ptrUa de aa
Bassora. La
étaH membre, mun» |
mim, et desccodall de
nr
PHH
oiiilniwoch inaDère
« 1
rai envers ha. i i •
■
satire. Ily] w
,
doi .k\ ^rà MOI
Lut 9c i e 1
■^
171
UJERm ~
rèlkiiif , Htc, M fAinillf , ^ tribu ^ et n'épargnait
pm wéttixi Id fetntne^; e« qui tiii allira un jo«f
uni» piinttiAii d« la purt itu khAlife W<tl. ATe<:
<i« leh procédés , Djérir devait nécessairement
«ook^ipr lïi«a d«» baine» contre lui t aossi fut^'l
«o rupport de A*mti, [>ar quarante-
II vint fâciîtniient à Imut de ta plu-
prl^'eotrti eux. et M>Htt glorieu sèment duconv
kM; miis it Fut itius d*uiie fois à soufTHi de^
ctue lABcireal contre Lui Akhtat
Les vers de Djérir, dUent tes an-
Mhaàenî une înipr««^oii plus
ft?9ft Hiitllt |»hu {iQpuUtre^ que ceux de Ferai-
M. 0 flfiMPçi dauA le panégïnque, la satire,
I erotique»» et brilla dant (ou« cm ^n*
eineat on ne coimalt que quel-
fNMO» ^ ces poésies. Ltâ au très ont péri
m PME «ftftrvdjes dans quelques biUliothèque$
4» I ôft«nl^ Djérir était un dei poètes de ta mut
#AkNi iléiik, A ee Utre il recevait une penâîùti
il ptfra MiUt dracbmeft et aTait part aux prê-
Urill^iteipiiiioe dûtribuait avec une iaero^a-
Uifroi^ttté. £. BËAtVoi£.
>«« r«rwviU ne de Dferir^ûntH^Jùumût
, t«4. Il , tndalir rn «lïgliU, 4»Di TAi ^ild-
_ _^^ ^ht mmé M^mtàlf A^^iiter, I8M, Tot. XVI, p. 1*.
HlP mwmtt, t. m. - ïlaiiiiaicr-purgiUll, UterûttêrGe^
mmus fir<r ^miitr, vol. H ^ IbB^atiainkhaji. irif^rr^i-
il.' âbeoitirad] AU IMartinl, Kitt^è àS Jgkani ( LU
»*v «M ctemaiu ,i« H*, th - naâyuanaMM, ij^xicm bi-
ttÊÊf^^ÊàiEmm H râf|rci'47svd'4fNin , et Vnû. iHi&Oé pir
* MÉf A-iiaAwiiit , éciivijn indien , d'une
ÉpWfBeinfi ftAJite, Waid le regarnie cotnme l'auteur
il Wédoçàha-Êiddhava , du UUta-Mâdhava,
te MaxLW-i^i^â- M. WlboD attribue le drainn
te ï^a^dh^Mééhava au poète Roùpa du
itetiDi lièck. A, L,
V4v«, J»A«r« indim.
iJÉtBÉftV ( Umaii-bm- Hamnmd) ^\'èx^m
iilfem des tcxjcji^gi^pheâ arabes, né dans le Bli-
«Munthtr ou Trait&û\aii«^ ver^ le milieu du
«éele après J.-C.p mort à ^fichapour
0, en 1003 ou 1008. Aprèa quelques
4e Toya{2^ ilan^ plusieurs contrées de
r cl on iéjoiir en Egypte, consacré spéciate-
{ m% étude» pbiï<>lo}Aiques, Djéf héry s'éta-
ll3lk^pour, dans Le Ktiomçaa, et y mourut,
\ à'%m accIfJent différemment rapporté.
\ étourdÎMcment^ il tomba « suivant
an. tiaut de là terrasse de ^a maison,
frai semblable qui? ceïui d'Hadji-
qniprétt^ que UJévébr} , dermu fou,
i de« ailes , voulut prendra' son vol , et
I 4uii .-ia chute. C'est k ^iiclia[»our, ville
I to*»^0ijKsiianle , que Djêfhéry [mbUa, en
Uhah Aiîùghai { Le pur Langage ) ,
r qui en <*lîi4 mérite parfottenient ce
que la Litb^rature aratre bnllait cn-
tr epoi|uc de tuul L'édat de sa pureté,
ti raiwlement 6*3lfèrer, Cet ouvrage
k titre dt maUrc de la langut.
IJJEZZAR S74
MdJbeureuaemenI il n'wil pi a le temps d'y mettra
la dernière main. A réf»oqae de sa tnort, il n'a*
Tait encore revu que les première* I pitres jus*
qu'au dhad^ et ses élèvéâ, qui continuèrent cette
importante révision» y laiRsèreiit ou y iulrcï-
dui&ireol plusieurs tantes r^T^rettables, hm
Arabes en ont fait divers abrégés^ et Vont plu*
sieurs fois com mente , et Vancouli en a dooné
une traductiun turque » dont on a Tait trois ëtli^
tton*, en 1728» I7&7, I80a. Les deuv premières
sont Ic4 plus estimées. Jac<:iues GoUus inséra une
tionne partie du Sibab Allogbat dan^i son texi-
cmn ÀrabiûQ-LaUnum { Leyde, Iftà3 1^ et Mea-
^im, pki connu s^ms le nom de Meniniiki, l'a
tra^luit dans son Thetaurtis lAnguamm Orken-
taiium (Vienne» ICdO). Stiedius s'occupa plu»
tant d'en faire une trailuctîon latine i mois 11 ne
publia qu'une partie de la première lettre.
A, BoKWfUu,
tlAdjl-KliB^r*, iHivrfité év» ^tmiUêi îmakunt la ti-
vrsM ft t£f gtnrtt. — Al>ofilf^i, Taci}!!!, - On tiaui'e
itml Lï Tie de RJ^TtJitrj ûnm Ja V» et iJi a* tdlL de ii
tràducUnn lurqite 4e loa diction m Ire,
* lïJÉWlHtft ou DJAlTOEft (JoUBËh SOlon
rortbjgraphe anglaise), historfeu persan » vivait
auseiitiÈmË siècle de l'ère cb retienne (dixième
Oe r hégire ). ïi était attaclié au ienrîc*! du grand -
mo^oi Houmayoun» qu'il accomp^ dans ^
fuite en Herse- On a de lut de^ Mérmires sur la
vie priiJ^éede ce prince. Cetuuvrage futcommencÉ
en l'an 99â de l'hégire (l^â-7 deJ.-C). Il con-
tient le récit de tout ce qui arriva à Houmayoun
depuis son avènement au tnine joaquà sa rentrée
flan» ses Etats (947-963 de rhégire). Le m^'or
Charles Stewart en a fait une traduction libre,
imprimée sous f« titre ; Ifie Teskereh al va-
hiat, or private Memokrs of tfie Mnghut em-
ptror ffuma^un; Londres, 1S32, in-r. La lîi-
bliotlièqne injpériale tiosaède un manuscrit de
Fouvrage original. E, Bc^i^vois.
DjevitalT, Prtfaetf ûr* Memoinf. — Siltetlre tfe S»cj,
éem artictei. d m ni le Jpumai éet S^vanti^\«ii.
0fKXZAR {Ààiïiêd, sumoramé te n^ucher ),
[lacba d'Acre^ né en Bosnie, vers 1735, mort à
Acre, en 1 804. A i>eine Agé dedi\-»ept an* il a'cn-
fult de sa patrie, ponr éviter, selon Yolney, tei
suites d'un viol qu'il avait voulu eommctlni
sur sa beJle-SiPur, où, selon OUI v ter, la punition
<t'un assassinat dont il s'était rendu coupable
dans une afîaire d'amour. Il sVn;;^i;ea c^înmc
matelot sur nu navire, qu'il fut bientôt forcé de
quitter, parce que son humeur faroucbe lui avait
attiré la haine de tous ses camarades. Réduit à
là plus fÇTânde misère, il se Tendît à des mar-
chajtds d'esclaves de Constantinople. Ceux-ci le
Ci^nduiâirenl an Caire, où il fut actïeté par Alt*
Eey, et abjura U religion chrétienne pOïir se faire
musulman. Son maître le plaça dans la mîhct
des mamelouks j dont il était l'un de& principatix
chefs. Abmefl sVtant fait remarquer par son
adresse et son courage ^ fut chargé d'assassiner
ceux qui faisaient olïstaclc à l'ambition d'Alî*
Bey, Il f'aequitta longtemps avec succès de cet
1
375
DJEZZAR — DJULAO^G
STII
foDctkmt de bravOf et son babOelé loi mériti
rafTectioh de son patron et aussi le surnom de
iHJUCher, Ayant hésité à assassiner Saleh-Bey,
il s'échappa d*Ég3rpte, pour se soustraire à la
colère de son maître, et se rendit à Constan-
tinople, en 1773. Son but était d*y soilicitpr un
emploi ; mais comme ses démarches restèrent
infructueuses, il alla chercher du service en
Syrie. Appuyé par Yousouf, émir des Druzes,
il obtint du pacha de Damas le titre A'diçfi. , avec
le commandement de cinquante hommes. De
cette charge, il passa à celle de gouverneur de
lieyrout. Beyrout était la seule ville maritime
qui fât au pouvoir des Druzes; aussi Témir to-
uait-il beaucoup à la conserver. Il remit la garde
de cette place à Djezzar, comme à un homme
capable de la défendre contre tout agresseur.
Celui-ci profita du pouvoir qui lui était confié
pour s'emparer du trésor de Yousouf, qui con-
sistait en cinquante mille piastres, et désavoua
tout autre maître que le sultan. Yousouf, irrité
de cette trahison, fit alliance avec Dhaher, pacha
d*Acre, et attaqua Beyrout par terre, tandis que
deux frégates russes la caoonnaient du côté de
la mer. Djezzar, forcé de capituler, se rendit à
Dhaher, qui l'emmena dans sa province, et le char-
gea d'une petite expédition en Palestine. Ce fut
l'occasion d'une nouvelle perfidie de la part de
Djexzar; il repassa chez les Turcs, et, apf^ la
mort de Dhaher, en t775, il fut nommé pacha
d'Acre, etreçut la mission de réprimer Tesprit d'in-
dépendance des Druzes et des Motoualis. En I7S4
le pachalik de Damas fut ajouté aux {tossessions
de Djezzar, et on lui conféra le titre de pacha à
trois queues, pour le récompenser d'avoir bien
exécuté les unlres du sultan. Il avait détruit la
famille de Dhalier, exterminé presque entière-
ment ta tribu des Druzes, et fait pendre Yousouf,
après lui avoir extorqué quatre millions. Une
de ses créatures faillit lui enlever toute sa puis-
sance, n avait obtenu pour un de ses lieutenants ,
nommé Sélim, le titre de pacha à deux queues,
et Ini avait donné, sous sa suzeraineté, le pa-
chalik d'Acre. Sélim, instruit par l'exemple de
son maître, tenta de s'élever par la trahison;
il se révolta en 1789, et vint mettre le siège de
vant Acre. Djezzar, dans une sortie nocturne,
massacra un grand nombre des assiégeants, dis-
persa le reste, et détruisit les espérances de leur
chef, qui se réfugia chez les Druzes. Le fugitif
réclama à des négociants français une vingtaine
de mille francs qu'il leur avait confiés. La lettre
qui contenait sa demande tomba entre les mains
de Djezzar. Le pacha, qui faisait lui-même le
commerce de ses États, et qui pour cette raison
redoutait la concurrence des négociants étran-
gers, affecta de voir dans cette correspondance
une preuve de la complicité des Français avec
son ennemi. Sur ce prétexte, il les accabla d'in-
justices et leur imposa des contributions arbi-
traires jusqu'en 1790. A cette époque, la crainte
que loi ins|»ira la présence d'une frégate fran-
çaise mouillée dans In fWT il'ftmlillttllii
un terme à tes violeneet. Mab apièt It départ
de la (inégste, il força le ooMol et toi i
français à se retirer d*Acre, mil tonn I
pillage et fit abattre le paTilloo roMnlalre ont
injure faite au drapeau français Ait « dm na-
tifs qui déterminèrent l'expéditioo de Syrie. En
1791, Djexzar fut dépouillé da padiaak de De-
mas, parce que ta prépondéranoe tm Sjrie ins-
pirait des inquiétudes k la Porte. Meia torsqor
les Français eurent envahi TÉicypIe, il M i
général en chef des Iroopei i
k recouvrer cette province. Sa |
tration d'hostilité contre lea nuuTeMi
de l'Egypte fut de donner aaOe à ]
des beys mis en fuite par Bonaparte^ et do re-
fuser de l'éloigner. Bientâta démila aea danriM
en réunissant une armée prêt de IVUmc de
Suez. Bonaparte prévint l'attaque de Dioiar,
entra en Syrie, et, de victoire en
vança jusqu'à Acre. Il le si
ville, et la tranchée fut uu^ m
Le pacha voulait se retirer i v
pagnon d'études de Bonaparte^ m •
lippeaux , énûgré 1 cais. et to i
ney Smith,qni cornu
mouillés devant Aac, m ucuiiv i m
Après denx roola de siège et i
infructueux, les mnnitioos Air
peste se mit dans l'année f o^mi
tourner en Egypte poor s* i àt— -
des Anglais; d'ailleurs, on
prodiaine d'une armée •
rations déterminèmt le geiiB
le siège le 21 mai 1799. Djieffar.
grand péril qu'A • Jamais « ■■
en repos ; il iNOsit m i k
avec le Youw
de l'a 3uu«j i usM
fut en i;«R:rre avec ai/un
JaCh. 11 ae réconcilia u\m m
çaise, et rc très-bicB to
chargé d'i i i 3
époque il « «
de troupes, t/je (
oncitedeluide«u unnm
reur. il avait orpemiaw de I
il assistait les
av nntiléi
.ei!
cgM nx
graiiuo capedté,
tion militaire^ s
vince.
DeTott.
t. IV. -. Votaey, r<
et te fene, voL II. ~ Mi
XL - liakMlatlftrt,
/yaapaéf M fiffipU,
?f CCI»- Axa.
L'^if j il « n. Jir vu «^ * El-
* iijt«0ÊTA-iri«A!«A , jmi coosultic inrliin,
1 fait un traité e^imé Kur Ifs héritages^ soui» le
îsirw 4f« i ùâfaUhofja^ Ckï traité a ëto {iulilié
fs IA13 et «Il 1B?9, à Calcutta^ ATec un C4>m-
OKiiiùre, et IrAduit ea ifllS par M. Wyiich.
A. L.
" «llltA. O lïiôt eit prohablemost, comme
QattddlUiv plutdH leoum général que le nom parti-
çwSkt û'mdï^ àe mcU; il Ri;;iiiHc Vaifiqueur
{4a pkbé}* wi convient parraitêmeot à ces Ks^e»
^ tÊoysmi pèT leurs Au^t^ntéâ conquérir le
act Oo mol Djén{i e&t cJérivé le nom et es &fX'
«|iftrlés diinfu. Ou com|ïte vingt -quatre
«4 k pfCTiiier, qui ae nauimé RJeUatmf
I|l|<i1liiit ^ une époque inmii^modate. Le vini;!-
tntfrf^r, I^ànwajiâtlia , qui çiouvail vivre «ept
I Irait amU uift sTAnt notre ère , ^raîl aut
part Ati Cokèrooke le véritable fondateur de la
•iât 4«t d)éna«. Le damier, que Ton Tait vivre
4Mi li tlaiiîmr i^iéde avant notre ère, «e nomme
TMimniiia; et porte te ^uiiiiom de Mahâvira,
II ispit iSam U province de Bétuir, comme 6U
4l SUdtiirtJi. L>{ioqne de %a naissance et 9^
HifllTTitf- peuvent le fjiire conftmdre avec
fkmààhA. ha. légende brahmanlitue dit que Boud-
tlm est fila di* Dpoa. Le« bouddliistei^ sont-ils
éo l^ftniii inrjdliiéi^ ? Djina n'^<ït-U qu'un âyno*
■fniée Bouddba? Ou dkn n'efit-ce là qu'une
^È^mkA éê iiaiïL% cau-^ée prrignoritnee ou p^
IlliânÉ d«i hrikmane» ? Ce qu'il j a de certain»
^M^n'ivfr quelque» ûàiïénmcm il ^%i%it entre
^laai H le« b(»udd tuâtes des reâftemblances
r km. tnolii* fwmr les cluj&cji^ pour les doclrînes,
fai pçnvcnt faire croire à unt; cotumunâuté (1*0-
r%iiie. Les deu% sectes rejettent l'autorité des
téU^^ H n'^aflrnettent d'opmion que crile qui
ctit hùàéi ftar ta perreptitin, llnduetlon et le
lif . Leurs Uvre.4, écriL-i en pâli, procla-
\ principe» du i^y sterne îsâvkh^aj c'ost-à-
I rilemilé de la matii^re Et la perpétuité du
p; flA en*ei|pienl U Iraosmigratlon de Tûme
Ilié^lirrMMre Gnaîe ^ qoî peut être pour l'homme
e»l>éce de déificatifm. Quant à la loytholo-
^ die e«t Ans&i désardonni^e chez [es uns qtje
le* autres. On reinarque cUez les djènas
■peil c\traTai;anl pour la nk des anminux*
kinietieiil U di%t$loa «les ca&tei, ai nui vent
Ipnrt^ue* retigiposeà qui tiennent à ta vie
" i Uonoreut, corn m i* les bouddhistes, les
indien nf'ij ; rpaii ih leur préfèrent le
e l«ur» iaipt^ déifiés. A, L,
tcni'ATCSÂ&vJk , écrivain djêna ,
a M tontemporaîn de YicramÂditya,
lement à la fin du neuvième Riècîe.
«tîritwic U^ principaux Fùnrdnru de la
é-^ Ji,:-ii'. A. L.
ttf9iti4'nifftJâ , bnliniane astronome.
frte
qui vivait dan» le f[iïinjtième ^làd<^ t n écrit eii*
tre auti%»â fiiîvfata?-* un traité âftlmmmuquc Ju-
titulé SiddhàntaSouridartt ^ h^\wl comjif end
nu traité d'al^tîre. A« L,
Câketir<*o)i€. Mfm*tirft, II.
* tiirV?«A-itADjA, MftoHen indien i du quln*
î.ième siédQ, auteur *Ju UMjûmlu ou lîénéalogi*
de* roîa. Cet ouvrage forme la lieu^ltîme partie
des amyile.; du Cachemire connues ^m% le nom
de Jîdffja-raranj^niJpsqueUi^Be trouvent arm-
poféea de quatre ouvrai^ea écrits en vers par
quatre auteurs difréreiit.-*, el tormenC la cIïîo-
nique du Cachemlriï à partir d'une é])oqne immé-
moriale jusqu'à Tannée là8B de notro ère. Une
étUtion sanscrite du Hddja Tatangini a été
a>mmencée à Calcutta en 1 832, et complétée m
laaa. a. L^^oLOis.
* njasétD (Àtfnul- Kasim ^ alA, célèbre «oft ,
lïé à Badjail, mourut dans cette vUie. en 597 su
299 de rhé||lre (910 ou 911 de J.-C), On h
surnomma Kswan'^^f et Zedjaûj, parte que son
père ^'tait jnardïand de verre \ Kat^È^^ parc«
qu'il travaillait À des élofTes de filosi^Ue. Il
étudia la jurisprudence n^ua AbouTliaur, dli-
ciple de Scliaféi ; cependant il suivait^ à ce ^u*on
prétend , les opinion* du jurisconsulte Sulsfan-
Tbauri, U ouvrit des conférence» publiques» qui
attirèrent des auditeur» de toute* le^ clai^t^.
Les prédicateur* allîuent entendre Djonéid [mur
le choiit de ses paroles , leâ pUlloftophe* pour
rbabileté de ks arguments , les |K>ètes pour Té*
légance de son laupRC, le^ théologiens dog-
maliques pour ïa profondeur de ^t^ idées. Il
accomplît seul et à piâl trente fuis le jièlerl-
nage de La Mecque* On cite de lui un i;rand
nombre de re|ianieâ inRéûieusia et de parole-ii
remarquables. Il est auteur de (83 ouvrages.
E. BEAirrofs.
Ibn-KliaUllEiii. ni^grap^ira^ DM)rtn(ir*. Trid, p^f
Mj^-Gnf^fcln di- S Une, t«U I. - M, IMioitirr, f.<l«TalHr*
pnch^kieû^r Jraher, t lv,p ïft. - sU¥Mt« ût Saejfp
Traduction ae la vie dp JOjon#i<f itralle du Nf/mh/tl-nt'
ùum. pir Djimf, 4*m Ici JVflf,c* Brtr, 4ti Mit , t 111*
— Ahjla^Uh'VarM . Hmm^h Jr^rhidtihin , pirt» IV, —
AbnkilM*, Annûitt Martemiei, L IJ, p. SîJ el "5lï.
DjOftPl A!«i {Séid-Sefiéiflem ed^hn  bon*l-
f[<i^sm bên'Molmmfmii ffm-AU ), polygrapl'a
arabe, né en 74 f> de rbé|îire ( 1330 de J.-C,)t k
Tagou» TjlLiîçe du territoire d'Asterabad, dan» la
Djordjan, Tuort en « ï 4 ou plut^it S I G ( 1 4 1 3 ) » à
Sfhirai. Il se rendit au Caire juMir y fréqiu>nl<îr
les écoles. La science quil y acquit lui procuia
une gran<lo renommée, Belourné dnm sa patrie,
il se fit présenter en 779 à Scbah-Scbûdja» fils de
Modhafer, Ce prince raccueiUit avec diatinclion,
lui fit de riches présents, et lui donna uue place
tle professeur dans Th^pilal qu*rl avait fondé à
Sclùrax. Cette ville étant tombée an pouvoir de
Tamerian, Djordjani, sur Torire de ce prince ,
sa rendit à Samarcand, y demeura jufiqu'à tu
roort du conquérant, avec lequel il vivait faroî-
lîèrejnent, puîa retourna à Scluraz, où il termina
ses jours.<îomme écrivaio, comme jurisconBulte,
I
379
DJUKUJAJNI ~ DLUUUSZ
comme professear et comme «ayant, il tenait le )
pnsmier rang parmi ses contemporains. Il était
excellent dialedideB, bon orateur, et doué d*nne
infatigable'activité et d*nn grand amour ponr la
science. N'ayant jamais été distrait dn triTafl
par les maladies , il a composé un grand nombre
d'écrits remarquables par la pureté du style. On
a de lui nn abrégé intitulé : Tarifât ( Définitions ).
« Cet ouvrage , quoi qu'il soit de peu d'étendue,
dit Silvestre de Sacy, peut être considéré comme
Tun des plus importants parmi les manuscrits
arabes que possède la Bibliothèque royale. C'est
un dictionnaire des termes techniques, de la
grammaire, de la prosodie , de la théologie, de
U jurisprudence, des sciences philosophiques,
de la doctrine mystique des sofis, etc. On peut
voir qu'il forme un supplément nécessaire aux
dictionnaires de la langue arabe. » Ce même
savant a donné le texte et la traduction de tous
les articles qui commencent par la lettre él\f. Le
texte compléta été publié par G. Fluegel, sous ce
titre : Definitiones viri meritissimi Sejjid-
Scher\f Dxchordschani ; Leipzig, 1845, in-8*,
d'après divers manuscrits et une édition publiée
à Constantinople, 1253 ( 1837), in-8^; un com-
mentaire sur le livre des Stations, ouvrage
théologique, publié d'abord à Constantinople, en
1239 ( 1824 ), in- 8*, et réimprimé en partie sous
ce titre : Statio quinta et sexta et appendix
libri Mevakif, auctore Adhad ed-din el-ïgi,
cum commentario Gorganii; edidït Th. Sœ-
rensen, Leipzig, 1848 ; in-S"* ; — des traités, des
commentaires sur la théologie, la métaphysique,
la dialectique , le droit public , la grammaire ,
b riiétorique , la physique et la cosmographie ;
— Des annotations et des scolies sur des ou-
vrages relatifs à ces diverses sciences. Ces
écrits se trouvent pour la plupart à la bibliothèque
de l'Escurial. La Bibliothèque imiM'riale de Paris
n'en possède que quatre. E. Beacvois.
s. dr Sary. Not, des DettnUioru. dam le t X des Noti- |
rfi HeM Mi». — M. Retnsud, CiUal. intàit de» M»s. mr. tf«
ta HUA. imper. ^VAsyT\,Btbtiotlu>ea Ârabin-Hispama^ I
t. 1. - Abou'l-Mahatl^. Metnkal a»-Sa$. - Mirkhoad. |
Houzal et oi-Safa. — Khondémlr, Habib'Ot'Sifer. — j
Iladjl-Ehalfa, UricoH bibUographirum et encfeiopm- i
dicMm, trad. el publie par G. Flueffrl- — Tarikk al
llokama ( Hi^t. des Phllofiopbe!i ). I
DJOi'BA.^, chef de la trilm mongole des !
Yulduz on Youldouz et tige de la dynastie des :
Djoubaniens, qui régnèrent dans l'Irak de 1335 à '
1359, et dans le Klioraçan de l.*».') à 1378. Il {
servit avec distinction sous le règne d'AMjaip- ;
ton, et à la mort de ce prince gouverna la Perse
en qualité de tuteur du jeune Behader-Khan, i
dont il épousa la sœur, en 1323. Djouban avait ;
une fille d'une beauté merveille«ise et nommée ;
Kliatoun, qu'il donna en mariage à un seigneur .
appelé Ilaçan. BeliaderKhan se sentit pris pour
elle d'une passion violente. Djouban, et son
gendre éloignèrent Khatoun, esfiérant que le roi '
finirait par l'oublier; mais celui-ci en conçut
une grande irritation contn* Djouban, qui jugea '
prwlent de s'absenter et de ^ rendre dans le
Khoraçan. il laisu poortMl foa Mi à k coar;
mais le jeuM homme ayanl MNié 4m hMom
intimes avec nne des femniet «fa loi déeédé,
Behader saisit ce prétexte pour la Wr» inUlii
à mort n n'attendait qa'ime orfMiw pov «
débtmtMT ég^ement de Dionina. Gdai-d ne
lui en laissa ptt le temps. Dès qall eut appris la
mort de son fHs, B raaafmWi aae armée forw-
dable, et marcha contre Beteicr-Kliui, «vie lln-
tention de le détrôner. Malt li àOkiïkm ii wl
dans son armée, et il IM obUgé dt pmdrv b
fuite. Behader parvint enfoile è nonoB^a Ite-
lek-Kart, chez lequel PfoobMi s*étaU rëCtacié, H
cet hôte, peu reconnaissantdet ierTies qati avait
reçnsantrefois de Djouban» le fit aaaMdav» et ca-
Toyaea tête à Behader. AI. B.
Mtrfchood. Bmtat ml Smfm ( Jar«a et
Gulipie». HiMtokrt çémêrmlê ém ifttu.
M090U, etc. - Maleola, UÎA9kf é»
Ém rmwt,4n
14l«U.
DLVGOSZ(/e(lll),
lèbre historiée pokmâis, uc 1
mort k Cracovie, le 29 nai
Dlugosz, staroste de Novi e«
mières études à Nowy-Koi
k l'université de CrMovie. a i
ans, il fntattacbé à la ouor da •
Olesnicki. A l'âge «le Tingt-càiii
de l'éUt ecdéstestiqne, d
bnçko, pois celle de W 1,
tard chanoine de ! .a
Emptoyé dans divvnci
il récondUa Jean Hnn>n.
Hongrie, avec Iakra, gonve
au moment où ces deoi chc
armées, n'attendal lo
En 1454, il fut d ptf W
en qualité d*
pape Micolas \ r% pn9 •
maniqœ. En 1480, 0 t
Pok)giie, un traité avec 1
George Podiebrad, roi de
là un des Ikits saillaais de sa
Le roi Kasimirlenoouna 1
privé, lui confia le soia «c •
de 1465 avec les cher, rs '
Prusse Pokmaise. t e qnl
maître vassal de -mo^jÊt, -^
l'éducation de ses » fib
roi de Bohème et de l
qui fut roi île PolofOM. ^
de quinze ans, fut ein hh «k
pagna le jeune priaeedaiM 401111
quitta qu'après Tavoir
suite an o ingrès de ^amc
1473, il rontribna paissant
querelles qui s'étaient élevte
fie Bohème et Mathias Cani
voyé à la diète hoagroisa a
traita les aflUres eoa
danubiennes de la MokM^ic
qui ak>rs rfimnniimiial V*
Ministre ialègre.
.eé.
UI5.
ddfe
i^^mjiuuM'tJjj
a^t*«i 4«ti
pfïTmVr orclf*, #cdésh<>yqu€ lion et éclairé,
il fotts ces litres le. ptuç grantt
ifnt, tl rffofta la cîiargft de gnind-
Pi^l'ïgiR! iftt larcïïi^v^cïië ifé Priiguc
oi IMkfme; «]>rèa t!e lofipieji in stances « il ai>
cqiti rAr£hc*ir6djé ft< f.f^|ïi>l «fana la RuUiénrc
Rciti0^; mail r« fut peu dt? jour<ï atant m mort.
H^titier (t'une fortune a^seï coniîidérnbte , il
ém hàfiiU»\ t à errer ttcs écoles ; et un
lBil!latpbiUu]llin}i>iiti«e, qui ^@ (x>iii<ierTe «ôcorc A
CTicQ^, port? le noffi de la Bourse de Dhtgojt^
f*vr |#* piriâconsuUeJî. M onTrit une èrie tiou-
nil^ fc 11 litténiture tiifiVnrifftje He ta Pologne. Il
«MMHOmYi^'Cinq ans de travail à mt\ principal
«wi^p^ flçctmtEie Um€\ if^na^e de non i m partial tic,
i !• tarait à la crili<[ui^des protesseura de Tu-
wi^WtÊÊèém €r^c4»1e. En monnint, il li^iia f^)n
MHWritâ «elté ^colet afin que cette liistoiro »
frt MiHpàOllée jusqu'à ta dt*mière année de lïa
I lii, pil itF» «ofitinDée [^rt nn des |m)fcâ«eunt. La
pMÉi liislolrf! de Dlugosz f?inhnisâe trois pé-
iMs itûtincles : t** les Annale.i «iiir rortgifiiS de
liHiiM ju«qu au treizième Mècle ; V les Anna*
lïi|«ifa'tn oornraenrementdu quinzième; 3" le,"*
WtodirtaiiyotAi de Pauleur. Danii eette der-
iîifr périm 0 pftiie tout en revue : le roî , let
■^gMt«|« le» phi.^ élev^^ , lescito^^ens , le ch'iT^,é
pmîmmî durant lui comme devant un tribunal.
iMiÉBt tes fôb <|u1l Feconnaft que te clerf^é
e, il ft^éîète conire lui sans ménage-
li «t cV^t à cauàe de cette ffincérité que
I mÊtvt»^ wt rcftté en maoaw;rit deut eent
^na-auji. Il eiil le premier qui ait donné
àm tm raractère de vérité. )l ?o?agea à
I et  Ri>mi^ et pc^fiijbrba en Polof^e
tdbd^'iwîvn de la littérature latine, de Cî-
mm, ftê Tîtp-Live, de Sallu^le, Je Pline, tl
pi «a belle tiiblif^hèqiie à r^lle de Craro^ie.
b 1170 f il fonda une magnifique église près €ra-
^^ k Sàalka, ou il fui irïliumé. Le aénàteur
' Mk BefiMtrt publia, en l£t S , à Dntïrnmil, une
fteukmenC «la riibtoire de Ulu^^zi elie
[ Wê fffitrrm** quf: les %h premiers livres, et s'ar-
ï kVAtOk^ tî'*o. L'i^lition complète n'a paru
|Mn iTti et 171!*; wtns le titre de : Jotm/îts
/fii^irt.r rniotHe{rUtjriXil. QfWiumsej^
m nottdum edifi , nimc simtd ctim
» ejr rfianmcripto rnnssimo^ in luetm
tnt. Ht. ; Frdneftirt, 1711 ; Leipzig, I7n,
-folj<v. Iasi*<ondeèl!lio[i sclrimre dans
Ifitteetbn d« Mitzler. Ses autres otivra^^eA
I; fHa èeatàssimi Stanisiaif Crncovienxis
mtcftfin iëqtné^ mncto7\ Potonhv^
Btihrmiir, MoraVh'e , PtiiSSi^ et
paipnnrintïn ; Craeofîe, 1511 ; — Vii*c
itm Poi Tuin mtx utm , cnnxcripiâ: ;
J ^14 ; — Episcoporum Smugonso-
t Bfn tirnsis ,^ u^ n un e ¥ra fis la mensis^
i iintùriii ei Acîa; Breslau, 1730-3Î ;
hhitQn, dans le RecueU de Sommert-
berg. On remorque ponni sej* mannsfrilu qui
n*ont {ttii enrj>re été (MiUlir'*n Wn tsuîvatits î /.i-
àer lieneficéorum , sive erectttmnm H d^ia-
timium € cet es, H momt^t^r. IoHuê dlate^xkit
€rmm\ ;— De Vihi, ,^ft4^ims tfl mrnculk^qlQ^
riositet bmti^Jemlnje Kme^jundtSf h*olonW
dunssu^ mrginU; — Vite Archïepï^cnptjrnni
tilqiit Mplstoporum uniceru leynt PMmii^i
— Vitu^ H G esta Arçhifjââcoforum Ecciêjtia?
metfopûL Crmm\ tum Epi*cop. €mcm.
— ViU- et Gesia Arcfiiepit* Scçt. mttropùi.
Gne^mmis; — Bandma VmciMorum in
Prussia , anno t'UO^ mntm UiadUiamn .ia-
çeJiùHeMt rerjêrn Pofon.t tirtcta ni per eufl-
dfm in piwiko Gninvaiden»! pr&siruta ; —
Hertddica Polana ; — Omiimes.
l>éi>nr*rd Gmoi»!«o.
— n^nUtftuwjii, mu, de ia hiHi^tatHfê ptito».; \Èn. -
lue IstembNiwfk^T ^' HiitonmtiM pt^ftin^t» : mis. - ifi'^
cil PI PadCEïizytisk», |^ /^rt^Njue littéraire,- %»^k « /J|#*
UMiTKi.ouDlAilTiti, en latin, Dmettim,
nom de plusieurs gr<md s- prince» de BuBéie, y
compri» les faux Demetrius.
itniiTRir' {Dnntùi AkJcmdrmHtt^h) , ûk
aîné du grand-prim^e Alexandre Sei^ki , réjaiA de
1 276 à i^yi. Le« liititorienîi msite^ désigrtenl ïwmjs
le nom de terrïldcle lemp?^dû ce prince, qui lui-
ruémea ét<i apiielé ia hon fe deson père : la Rusiue
fut fi II email V émeut ravagifte parla guerre civiles et
par leti invasions de« Tartaratde Porde (1) d'Or.
Dimitri sucaSla à son oncle Va RsHiî,ËUrk>tr^ii&
cîe Vl*limir, sans doute avec Tautorisution dis
Tartares, et fyt reconnu prince iiartiiuliei" de
Novogoro^L 11 ne larda pas à se brouiller avec
le* tiabitants de cette ville, et les for^a de laisser
tjâlir sur leur terriloîre la citadelle de Kopurié.
fion frère cadet» André, fterenitit à Torde d'Oravec
itfi riche» pré^nt», obtint du kJum un itipl^ïme
qui lui don n ail la grande- principauté de VlaiJî^
inir, uue année taittire^Kiur s'en saisir, etrordrf
à touâ le^ princea russes d'appnyer le nouveau
souveram, ^ul n'osia désobéir à e«t onire su-
prême» Les Tarières, lancés sur ta Russie ^ re^
commencèrent la dévastation de^ princijmutéji
fîe Mourom , de S4>rt/.dal , de Vladimir, d'You-
rief, df Uoslof, de ïvcr et s^urtout de çtille de
Pèréasl.ïvle, qui lenla seule une faihle résis-
tance, iJniitri, qui espérait trouver wn asibi
rlan!^ Ivopiirié, fut arrêté jiar les J'iûVL^org^ liens ;
ils ruinèrent cette forteresse de fond i-^n comble,
el flp[>elèr*^nl André [mur les gouvernej. ij&
pnni r -bvhij alla implorer les secoure de Nogai,
p<ji>^ant I liel dea Tartares , qui lui rendit la
granile-prtncipaulé et même la souveraineté d6
îiovfigorotL Cependant André se préparait h la
îîuerre. i*e isrand-p rince le prévint, et n'i>om«s*
un tsarévitch de la bonle qui avait pris parti
[)Our André, Dana le même temps les Rostovteni
ri il OrtSm ma MgrOë, C'«| le nûfn diiriiï^ am Iribt» Ott
379
DJUKUJAPil ~ ULUUUSî^
comme professear et comme «ayant, il tenait le
pnsmier rang parmi ses contemporains. Il était
excellent dialeeUacB, bon orateur, et doué d*une
in(atigable*activité et d*nn grand amour ponr la
science. N'ayant jamais été distrait dn triTafl
par les maladies , il a composé on grand nombre
d'écrits remarquables par la pureté du style. On
a de lui un abrégé intitulé : Tarifât ( Définitions ).
« Cet ouTrage , quoi qu*il soit de peu d*étendue,
dit SilTestre de Sacy, peut être considéré comme
Tun des plus importants parmi les manuscrits
arabes que possède la Bibliothèque royale. C'est
un dictionnaire des termes techniques , de la
grammaire, de la prosodie , de la théologie, de
la jurisprudence, des sciences philosophiques,
de la doctrine mystique des softs, etc. On peut
▼oir qu'il forme un supplément nécessaire aux
dictionnaires de la langue arabe. » Ce même
savant a donné le texte et la traduction de tous
les articles qui commencent par la lettre él\f. Le
texte complet a été publié par G. Fluegel, sous ce
titre : Definitiones viri tneritissimi Sejjid-
Scher\f Dschordschani ; Leipzig, 1845, in-8*,
d'après divers manuscrits et une édition publiée
à Constantioople, 1253 ( 1837), in-8^; un com-
mentaire sur le livre des Stations ^ ouvrage
théologique, publié d'abord à Constantinople, en
1239 ( 1824), in-8*, et réimprimé en partie sous
ce titre : Statio quinta et sexta et appendix
libri Mevaki/f auctore Adhad ed-din el-Fgi,
cum commentario Gorganii; edidit Th, Sœ-
rensen, Leipzig, 1848 ; in-8" ; — des traités, des
commentaires sur la théologie, la métaphysique,
la dialectique , le droit public , la grammaire ,
b riiétorique , la physique et la cosmographie ;
— Des annotations et des scolies sur des ou-
vrages relatifs à ces diverse» sciences. Ces
écrits se trouvent |V)ur la plupart à la bibliothèque
de l'Escurial. La Bibliothèque imiM'riale de Paris
n'en possède que quatre. E. Bcaitois.
s. dr Sary, Not, des DeftnUloni. dao* le t. X des Noti-
en des Mu, - M. Retnsud, Caiai. inédit des Mss. mr. de
ta Bihi. imper, -f^^lrl. BiMititkMa ÂratÀco-Hitpema^
t. 1. - Abou'l-Mshatl^. Metnhat at-Sa$. - Mirkhund.
Bouzal et at-Sa/a, — Khondéinir, Habib-as-Si^er. —
nadJI-Ehslfa, Uricon biblioçraphirum et encfclopm-
dicMm, trad. el publié |»ar G. Fluegel. — Tariàh ai
Jiokama ( H ut. dei Philosopher ).
DJOiTBA!!, chef de la tribu mongole des
Yulduz ou Youldouz et tige de la dynastie des
Djoubaniens, qui régnèrent dans l'Irak de 1335 à
1359, et dans le Khoraçan de 133.1 â 1378. Il
servit avec distinction sous le règne d'AMjaîp-
ton, et à la mort de ce prince gouverna la Perse
en qualité de tuteur du jeune Behailer-Khan ,
dont il épousa la sœur, en 1323. Djouban avait
une fille d'une beauté merveilleuse et nommée
Kliatoun, qu'il donna en mariage à un seigneur
appelé Haçan. Beliader-Klian se sentit pris pour
elle d'une passion violente. Djouban, et son
gendre éloignèrent Khatoun, es|iérant <|ue le roi
finirait par l'oiiblier; mais celui-ci en conçut
une grande irritation contre Djouban, qui jugea
priMlent de s'absenter el de se rendre dans le
] Khoraçan. Il laissa poortMl foa Mi à k coar;
mais le jeuM homme aynil MNié et
intimes avec nne des fenunet ém loi
Behader saisit œ prétexte pour le Une i
à mort n n'attendait qo'ime wxmkm pov «
débtmsMf également de Dionban. GdnMi ne
lui en laissa ptt le temps. Dès qoH cot appris la
mort de son (Us, B ranfmhli une année fara»
dable, et mardia contre Beknicr-Khan, avec lla-
tention de le détr^Wier. Mais la Medfaa se wt
dans son armée, et il Ait oUigé é9 piaadii b
fuite. Behader parvint ensotte à rarTompin Ite-
lek-Kart, chez lequel Djooban s'était réftacié, H
cet hôte, peu reoonnaissantdes scnrien qnti avait
reçus autrefois de Djouban, le fltas8iiiin«;ctcn-
voyaea tête k Behader. AL B.
MlrUMOd, JiMiMt al J«f«(JarMi «e V«flei..D«
G«linies. I/Moéfv çémérmU de* ifttu. ém nwo. en
MogoU, etc.- Maleola. HUMmê é» Arw.
DLVGOSZ ( /eau), en Mb u eé*
lèbre historien pokmaiSy né i ■■■«I5,
mort à Craoovie, le 29 n ■««u. i 4a Jcna
Dlugosz, staroste de Novi h m tn-
mières études à Ilowy-Lui«ryH.
à l'université de Creeovie. A I «^
ans, il fntattacbé à la ouor dn »
Olesnkki. A l'âge de vingt-cinq
de l'éUt ecclésiastique, obtM m
bocko, puis celle de V t%,
de ! -, 1
il rvuOI «f m . ■
Hongrie, «vcv iMna, fsftw m» km
au moment où ces deux A
armées, n'attendaient qb«n loi
En 1454, il fut désigné par K ■«
en qualité d'ambassadenr v
pape Nicolas V et près la l
manique. En 1460, 0 oondn»,
Pok)fpie, un traité avec les i
George PodiebnMi. roi de ti
Vk un des laits s de h
Le roi Kasimirlewi .«■«
privé, lui coniia Ib suai
de 1465 avec les cbe &
Prusse Pokmaise, traun <
maître vassal de la Pnl
l'éducation de ses denx i«.
roi de Bohème et de
qw' fut roi de Pokigne. «
de quinze ans, fut éln m
pagnalejeunepi i
quitta qu'après I «« wr .
suite an Dmgrfesde mc
1473, il rontribna pansa
qiierelie«< ntékvé»
deBobèmcc «Cer tm
voyé a b ditus a i
traita les albiras g
danubiennes de la mm
Ministre intègre, e^ ■
codésiastiqa^ bon et éclairt^ ,
à tOQA cai titres le plija gr^intT
dMrtérwMiMnt II refuM la charge dé gran4-
tfterîer «a Potofpie et rarchevôclié dé Vr^^^a
m Bebème; aprèi de longues instancciA » il &c~
eepli rarcbeYèdié de Léopol dans la Ruttiénie
liwigi; nais ee fat peu de jourx avant n& mori.
fUMer d^me fortune asses consiriéi^ible» il
fSiyioya toos ses iNens à secourir les p^mvn^, à
laader des hôpitaux , à créer des étules ; ei un
iMtilBtptiilanIbropiqne, qui se conserve nncarc à
Cmofie, porte le nom de la Bourse </« Dingos ^
fomr le$ jurisconsultes. U osmrit une ère non*
ireleè la littérature hislorique delà Potope. H
MWMiCf a Tingt-cinq aas de travail à son fîHndiuiJ
oorrage, cl eonme témoignagede son t m partm 1 i tt\
il le soumit ait critique des professtnirs de l'y-
■vcrsiléde Craoovie. En mourant, il té^ua soq
iftmoAcnt II cette école , ,*inn i\w. cetle lùstoire ,
qaH arafl pûofi»ée jii^tpi'à ta dx^rnière année de sa
^^ pAtètrc (continuée |)ar un de& proff'4!M!Mni. I^
rli; lii^lotc^ de DÎU[f;nsî emhras&e trois |>é- ,
I «ii^tind^ : 1*" [e<! Annale» sur J'urjfme de
h WÊÊÊfSm Jliqu'au treizième 5.m}e.; ^* Les Anna-
Ik Jvi^lM ciommf iif f>ni tmUUi quinzi èmB ili^les. \
iitaCMli9mporsùn« *lti rautf'tir. Hana nt4la der>
tÈtm pÉriôiiia il p^^^ê^ t<iut en revue : ft^ rt»î , Jes
i |«ï plus élevé* , les citoyens , îe clenié
I devAnt \m eommc i lavant un tribunal.
U* M* qu'il reconnaît que le derge
El s'éièf r coiilre lui san^^ in^ag^^-
i| tt c*£&i à eauM de fftte sinrérité que
tM <M*nge est re^^ité en tc^nuscrit âmx cent
^Qo-^n^. Il e&t le premier qui ait donné
[MiMoJK no c^r»ftér« de vérité. U vi>yagea à
let à Rtvfni^ p1 pfjfjiiUirisa en l\)logne
I fciAiiHiJ*cpivre de lii Ulierature latine ^ île Ci^
ée Tile-Live, de Saihisie, de Plin«. Il
» bHk Nbikitbèqiie à f'^lle de Cracovie,
fil !i70| tl fixida ui^ ma^Tiilïque église prè^ Cra-
ftk,à ^k.^lVa» 4Kr il fut irdmmé. L<^ sénateur
Ifri iîrftmrt pi*bll«, en ici'j , a Dobrornil, ur^e
iHr w'ult'mrnt di^ l'lit>Mr(> de Dlugos/.; elle
M»(rrTi>r qiu' les sh premiers livres^ d sV-
rlfiimiy nin. L'édition tii>rnplèl€ n'a paru
tal ITH 4-t iTl"?; fious k* titre de : JonnrtU
WfOEik ieu Lfifigitih fanon tri fiuondam Cm-
nnndum fditx , ftunc simul cum
s, ex maHtisaipto ranssima^ in tucpm
*nt, rtc. ; Frane fort , î 7 II ; Leipzig, 1 7 i i ,
, i^ liMulb, Ijiswronde édition se trou fe itana
» eolltctkm île Mitilcr. Ses autres ouvrages
WUa Itmiiuîmi Slnnkiiajf CracoPieuMs
pi^ ntr non le^ênd.iE sancior. Polnnia* ,
•toi^ùrij, f^nh^mt^t Mùravi^^ Prussi^ ei
^intr paimrtorum; Cramvic, 1511; — Viti«
^ftii»*^, ( ^74 ; — tpiscùporwn Smr>^ùrso-
** td iirfinfnMi^^^u^nuneVratiskiviemUf
i mét&riaëiÀcla; Breslan, |73t)-35 ;
dans le Recueil de S&mmen^
jjAiiiiii
XII3
^•ewpi,
berfj. On remarque parmi sp* mftnnRrriti* f|ui
n'ont jMiiS pni'or*» été publiés k% su îv nuls s iA*
ber fienf/kififitm ^ sive ftretkmum H dot^^
iionum eedÉS. ^i mona%tft\ tfdiu» tfiotMk
CracQV. ; -* Dû Viia^ Âforiàus ei Mltracttlùi tjh*
vïo$x elbenta^/emm» Kune^unda ^ t'olmita*
duasuA', mrgiMÎM; — Vtt^e An-àiepkacûpftrttm
atqu§ Hpisctïpmum umv&tAî te<jnk Poi&aLt: i
— Vil m ri Crsta Àrçhirpiêct^jftruni Ecciêsi^'
metrapoL Cracot\ tum Eptscop. Crarotf,
— Viiiv et Geèia Atcluepii, MccL mcirop<^L
Gnêxntn^is; — Bmuktut Cructfttùrmii in
PrmAifi ^ tmno \%\ù^ mnlra Vîadtskiam Ja-
geiiùnt^m, n^rjern Ptyion.^n'rctaet ptr enn*
dem in piwrlio Grunmldetm prmifuta ; —
Heraldica Poîùna ; — ihaUnnts,
Lé^murfl CiioniEKo,
— ÛrniÈfnj,w*[^ Jlat.de ia Ltttrraturw iHti^it,; ISiht —
tue atemljlowiiliï, Let Hitimumm ptiUmmf ^ tSH. — Ml-
Hanm. dêt pototiaii nfvanU ; (83». - Uiarien stcii^ie-
tiMiTRi.ouDiMuni, enlalin, ùemelntts^
nom da plusieurs graufU-princeji de Euanie» f
compris les fau\ Demetrius.
HAtlTAi i""' ( Bimifri Àlej^androvitch ) , nit
aîné du grand-printie Alexandre .Ndâki^ ré^n dn
niûkî mi. Le* lii-ita riens riif^fi déaig^m^l %>mi
le nom de iefriOteï'& temps de ce prince, qui lui-
méineaétéâp(jele la honfe deson père :U^a%^
fut alternativement ravagée par la guerre civilp et
par le* invasions des Tartare^ de l'orde (l^d'Or,
Oimitn succéda à lioii onde Vassllif, sur ie Irdne
de Vladimir, san* donie avec Tautorisytion tU^
Tartaresp et fui reconnu princ* iiariiculier i^t^
Novotforod. n ne larda pas à se brouiller avt!C
le» habitants de aHte ville, el îe.s força ite laisser
bâtir sur leur territoire la dtadell*^ de Kop*irié,
son f rènï cadet , A nd ré, se reni î î t à To r 1 1 e d 'Or a vcc
de rîdies [jréàents, obtint do khm un diplrtmc
qui lui donnait la grand e^princi[>au té do Vladi-
mir, une année tartireimur s*en saisir, el l'ordre
à tous les princes russe.^ d'appuyer le nnuveati
souverain. Nid n'osa désfibéir à eet ordre su-
prême. Les Tartarea, lancés sur la Russie, re-
commiînrérént la dévairation de^i princi^iauté?!
de Mourom , de Souzdal , de Vlridimir, dTon-
rief, de RoKlofp de Tver et s^urtAïul de a;Ue de
Pért^^âldvle, qui tenta seule une faible résis-
tance. Dmitrif qui espérait Ironver un a^tle
flans Koporié» fut arrêté par les No^of-orodiens :
ils ruinèrent cette forlercssve de fimd en comble,
et appdèrent André pour les gouverner. Le
prince flét'bu alla implorer les sts:oiirs de. ?iogai,
puissant ctief ém Tartares , qui lui rendit la
f^rande'prineipauté et même la fiouveraifieïé ilê
riovrigorofL Cependant André se préparait  la
jTuerre, Le ^axi<l-prince le prévint, et rejïOuiHa
un barévitub de la Uonle qui avait pris parti
jïonr André, Dam le même l<m[ï* \m Rostovicn*
m Ordê tm àorfy, CHl le nois ^oirnt iïqi tribu» ea
38S
DMITBI
chassèrent un i^rand nombre de Tartares, dont
ils pQlèrent' les propriétés. Cette témérité de-
meura impunie, sans doute à cause des dissen-
sions qui régnaient entre les chefs mongols.
André et Féodor d'Yaroslav s*unirent étroite-
ment, et parvinrent à perdre Dmitri dans Tesprit
de Nogai. Sur l'ordre de ce chef, une armée nom-
breuse fondit sur la grande-prindpauté. Dmitri
s'enfuit à Pskof, puis à Tver, où il se réconcilia
avec André. Il avait abandonné à ce dernier le
titre de grand-prince, et se contentait de son
apanage d'Yaroslavle , lorsqu'il tomba malade
subitement, n se fit moine, et mourut sur le
chemin de Volok. Sous son règne les Suédois
fondèrent la forteresse de Viborg.
Karamslae. Histoire dé la Jtmuiê. — Eanetoi, Hii-
toirê polUique et philoeoi^hique de la Ruttie,
DMITRI II (Dimitri Mikhailovitch) , régna
de 1322 à 1325. Fils aîné du grand-prince Blkhel,
il se trouvait à Tver lorsque son père fut
mis k mort par Tordre du khan des Tartares,
Usbech , et à l'instigation de Georges ou Youric,
compétiteur du trdne de Vladimir. Constantm,
le plus Jeune fils de Michel, et les principaux
habitants de Tver étaient aux mains de Georges ;
pour les délivrer, Dmitri dut renoncer à toute
prétention à la grande-prindpauté et de plus
]>ayer deux mille roubles. C'est la première
fois qu'il est fait mention de roubles. Malgré ce
traité, Dmitri se fit donner par le khan la
grande-principauté. Geon^es retourna à la horde,
oUerchant à regagner la faveur d'Usbeck. L'an-
née suivante Dmitri fit le même voyage, et les
deux princes rivaux se rencontrèrent Dmitri, à
la vue de l'assassin de son père, lui plongea son
épée dans le cceur. Usbeck ne prononça sur le
meurtrier qu'au bout de dix mois, et le con-
damna à mort.
Karamsloe, Histoire de la Bussie.
DMITRI 111 {DimUri Constan(inovitch),
régna de 1360 à 1363. Prince de Sooxdal , il suc-
céda à Iv&n II Ivanovitch, après un an de va-
cance, occasionnée par les troubles qui s'étaient
élevés parmi les Tartares. Ce n'était plus un
seul prince qui du Kaptchak étendait sa domina-
tion sur toute la Tartarie occidentale. Avdoul
régnait sur les Tartares du Volga, et Monrouth
sur ceux de Saraï , ville située au nord et k deux
journées de la mer Caspienne. Dmitri Constant!-
novitdi avait pour concurrent un autre Dmitri
( voy. l'artide suivant), fils du grand-prhice Ivan.
If ourottth , au jugement duqud ils s'en rappor-
tèrent, prononça en faveur du second, malgré sa
grande jeunesse, par la raison que le fils devait
hériter de son père. Dmitri Constantinovitch fut
soutenu par le général tartare Mamai, qui faisait
et défaisait les khans. Après une longue lutte,
le prince deSouzdal se retira dans son apanage,
et laissa le trône à son heureux compétiteur.
KaraartM, Histoire de la Buuiê.
DMITRI i¥ ( Ivanovitch ), surnommé Dons-
iol ou du Don, né en 1349, mort en 1389. Pitit-
fils d'Ivân la Ro
Ivanovitch, 0 ne i
son père, mort en 139».
régnait alors à Strû, le grauu- AU
disposait eooore de tous les trô
qu'un grand Dombre de prétcw
taient entre eux. A cette époqoe,
grands-khans du Kaptchak, et cl
-son c^ un souverain k Moscou,
vitch, âgé seulement de treize ani
pour soutenir sa nomination et i
mes contre Dmitri Conatantinovi
lequd se vit obligé de se retii
Dmitri lY défendit ensuHe sa cou
nomfaraax compétiteort, et tint
princes de Tver etde RialsAn, qi
plus importants, depuis qoe legr<
apaisé son premier adversaire
fille. Moaoon ftit par Id enceinte
deptem(1367),cl ainsi fortift
pôle résista ta grand-prinee de
gherd. qni, dans sa leeonde inva
riva jusque sur lesbordsde la
s'emparer du Ki in. nonva
il Toulait faire er i
prince deT i
tardapasi eg fi
lequd fbmaircm « m tam «mis ac
ceux de la nature: car dans la se
son règne avait dé ï
t UC9
àomué
toire. LcBAUNesa
m nn
sCftTv a
Pour veni
k uH'
Maniai DTépun
m 1
OOB <
uetril»
fi r^^ mm.
d-princK
euuf^vui àktêm MB
ice. Cet
encore la p à
1. sons
lui pa* mi mm^
k
avaH «m
D mÂ
khans ;
liC
excusa iw
. u
j voir égard «M pMvi m -ià Ei
' bée par suite de tanCdcH<^cr U
< ravages e ési U
etde l'aouv
\ dèle aux trai ■ |»n «c
: qu'on ▼ avait ■wf^dé, «nw^a en
, scntsà nai^etinpl a i
lui-d My malt é ■
i re . fi
\ m
pOUI UO phlS - MB«^
pnnee répoi ■ ««a L
tètede l'armée
U solitude de a«>» é
tion du cid par I1nha««n
3S&
DMITRI
fiMifèle. SoniiB lui prédit la victoire et enflamma
de cowtiB toa armée, qne Kararoaine fait mou-
tfTà 150,000 eombattanU. L'Okaet le Don, qui
; la limite du côté des Tartares, ftiraot
( le 6 septembre 1380, et les deux peu-
|4c» se tiGuvèi eut en pré»ence ao camp de Kou-
IîIm4 sur la Helcha, et près de l'euiboacluire de
la 5epriaTa dans le Don, sur les confins des goo-
^cnencata actuels de Toula, de RIaisân et
de TuaboL Une bataille sani^te a'ensui?it.
IHnttri aflWwta de sa personne les plus grands
ibfl^ers, cl résista aux pi ières de ses boyards, qui
hd deoModaîent de se ménager ; mais, voyant la
vidoiTO dispotée avec acharnement par les infi-
dèles, il outitia les blessures qu*il avait reçues:
rHe peint d*abord échapper aux Russes ; mais
reéa die leur resta, gràceà une embuscade ha-
i disposée. S*il laut en croire quelques
I, 300,000 cadavivs rosses et mongols
t le champ de bataille. Quoi quil en
aiMy la bataille de Konlikof est une des journées
fâ asenineot le plus dans riiistoire de la Rus-
lie; d pourtant die ne fut point décibive, si ce
a'crt pour Marnai, dont elle amena la chute.
Tektaioysch, un descendant de Tcbinghis-Khan,
fift sa place. A ta tête d*une armée iuoombra-
Ue, cdid-d rentra en Russie , et Moscou, prise
par tnhisoB ou ] , le 2G aoOt 1382, fut en •
«Mt fois livrée ou I au fur et au pillage.
I déo j ri IV : il consentit
m ■ r M t t 4VC Uii imposait le Mongol
( V »a suprématie. Peu de temps
1 iinituat, n'ayant pas atteint l'âge de
ans. 11 a*imita pas , dans ses derniers
I k, Texemple de tant de ses prédécesseurs,
^m m 1 upprocbe de la murt avaieut pris Thabit
lacal, usage que suivaient souvent alors
le les souveraios de TEurope occidentale,
i ^ de ses fils lui succéda. Muli^ré les désas-
«pli en adligèrent la fin, le rè;;ne de Dmitri
lovitch nVn eut pas moins une (grande et
aire influence sur l'avenir de. la Russie. Ce
ï apprit à ses sujets qu*ils iK)Uvaient vain-
les Tartares, et de|>uis lui la dijj^nité de
e-prince devint riiéritage des s^^uveraius de
io. Ce fut sous son rè^ne (lue les Permicns
nuvertis à la religion cUréticnne, et que
Ks de la grande-principauté coinmencè-
I "e usage de monnaies d'argent et de
L \m file aus&i aux dernières années de
l'introduction en Russie de la |)oudre à
.[Encyc. des G. du M.]
"nmt. Hiitoirc de la Rusiie.-~ EcDcaux. Histoire
Uquë et polUique de la Husste.
ai iJvanovitch), tsarévitch russe, né
mort le 15 mai iJUt. L'Église nisse a
Kxnbre de ses martyrs ce dernier reje-
jirailiede Rurik, jeune \ictime dont la
tarée devint pour l'empire une
wamités. Il était né du septième ma-
vMi IV Vassilicvitdi. Bien que ce ina-
At été contracta' au mépris des canons de
■OCV. niOCB. OUSÉK. — T. XIV.
r£gliae grecque, qd ae leeonutt paa d*iiBioB
légitime après le quabriènne vearagê, lelilra de
tsarévitch ne Ait pas contesté à Dmilrip d déjà
même on le considérall comme l^éritter |iré-
somptif de lacooromie, k aantédéUle deFédor
fidsant cndiidre qoH ne moorût aana posUrilé.
Doux et thnide comme on e&fimt, dévoljnaqu'à
lasuperstitioii,Fédorhdasait tootlepoBfoiràaoo
beau-frère Boris Godoonof. OetambMeiix nÉnia-
tre, qui avait déijà le titre d raotocitédai^Nit,
et qui aspirait au trôoe, résolut de aedébarraa-
ser da seul obstado qui Tcn séparât fleommeiiça
par reléguer à Ouglitcb le Jaaw Dniiri, u
mère Marie Fédorovna, et aea trois oodaellicbel,
Grégoire et André Kaigp. Le taaréviftfih avait
sa petite cour, ses menhia et aea granda-oai-
ciers, parmi lesquels lerégeot eotretnait aana
doute phis d*un espion. S*il ûdlait jouter loi
aux rapports du secrétaire de ebaiioeOeHe Bi-
tiagofskl, charaé de radndnistratk» fiMudère
et de la surveillance de la petite cour d*(Hi-
glitcli, le tsarévitch aBBonçait d^ laa insthicts
féroces et les goûts cruels de son pèra. 11 ne se
plaisait qu'à voir battre des anhnauiOB bleo à
les mutiler avec des raCBnemoita de barliiurie.
On racontait qu'on jour d'hiver, jooaat avec des
entants de son Age» il aviit ftlt dct fiigurca
d'hommes avecdela neige dans kooordeaoQ
palais. A chaconc il avait donné le nomd'im des
hauts fonctionnaires de l'empire, et à la plus
grande le nom de Boris. Armé d'an sabre
de bois, U lenr abattait les bras oa b tète.
« Quand je serai grand, disait-il, voilà comme je
les traiterai, u Les espérances et les cndntes
que faisaient concevoir de pareils récits lurent
promptement dissii)ées par la mort soudaine de
Dmitri. Cet évéuemeut est resté couvert d'obs-
curité. M. Mérimée a fait sur ce sujet de pro-
fondes recherches, conduites avec une rare sa-
gacité. >ous lui avous déjà emprunté plusieurs
détails ; voici comment il raconte la mort du
tsarévitch et le massacre qui en fut la suite.
» La fin de Dmitri fut étrange , dit-il , et il est
ditticile de savoir si elle fut le résultat d'un acci-
dent ou d'un crime. Le 16 mai 1 j<Jl (vieux style),
dans l'après-midi, le tsaré\itch, que sa mère ve-
nait de quitter pour uu moment, s'amusait avec
quatre entants , ses pages ou ses menhis , dans
la cour de sou i>alais, vaste endos qui renfer-
mait plusieurs habitations séparées, bâties va et
là irrégulièrement. Auprès de lui se tronvait en-
core Vassilissa Volokhof, sa gouvernante, sa
nourrice, et une fille de chambre. Il est vrai-
semblable qu'on le perdit de vue un instant
Selon le témoignage unanime des trois femmes
et des pages, il tenait un couteau qn'il s'amusait
à ficher eu terre , ou avec lequd il taillait un
morceau de bois. Tout à coup la nourrice l'a-
perçut qui se débattait baigné dans son sang. 11
avait une large plaie à la gorge, et il expira sans
proférer une parole. Aux cria de la noorrice, la
tsarine accourt, et, dans la première furie de son
13
387
ilMllHl
ilesespoir, s'écrie qu'on vient d'assassiner son
llls. Elle se jette sur la Rouvemante (fui défait
le sunreiller, et, année d'une bAchc, la frappe à
coups redoublés, Taocusant d'avoir introduit des
meurtriers qui Tiennent d'égorger son enfant. IJi
même temps, préoccupée sans doute de ses ré-
cents démêlés «Tee Bitiagofski, elle invoque
contre cet bomme la vengeance de ses frères
et des serviteurs de sa maison. Survient Midid
Nagoi, sortant de table, et dansunétatdlvresse,
au dire de plusieurs témoins. A son tour, il frappe
la gouvernante, et ordonne de sonner la clocbe
d*alarme à l'église du Sauveur, voisine du palais.
En un instant Tenclos se remplit d'habitants
d'Ouglitch et de domestiques, qui accourent avec
des fourdies et des hadies, croyant que le feu
est au palais du tsarévitcb. Avec eux arrive
BitiagoTski, accompagné de son fils et de gentils-
liommes attachés à la chancellerie. Il essaye de
parler pour apaiser le public, et d'abord s'écrie
que l'enfant s'est tué lui-même en tombant sur
son couteau dans une attaque d'épilcpsie, mala-
die dont il était notoirement atteint. — « Voilà
le meurtrier ! » s'écrie la tsarine. Aussitôt cent
bras se lèvent pour le frapper. Il s'oiAiit dans
une des maisons de l'endos, et s'y barricade pour
un moment; mais on enfonce la porte et on Se
massacre. Son fils est égorgé auprès de lui. Qui-
conque élève la voix pour le défendre, quicon-
que est reconnu pour lui appartenir, est aussitôt
chargé de coups et misen pièces Une domaine
d'employés de la chancellerie du tsar et quel-
ques habitants d'Ouglitch, soupçonnés de con-
nivence avec les assassins, périrent ainsi dans
cette émeute soudaine, où les massacreurs tuaient
au hasard tout ce qui s'offrait à leur rage. •« On
les pourchassait comme des lièvres , » dit un
des témoins dans son interrogatoire. Deux jours
après, la tsarine, qui venait de dénoncer les as-
sassins prétendus, changea d'idée, et s'avisa
qu'une naine, qai venait quelquefois l'amuser
par ses bouffonneries, avait jeté un sort an tsa-
révitch. Elle fit tuer cette malheureuse à coups
d'arquebuse, et le corps fut jeté à Tean sans
autre forme de procès. » Ces aflreuses exécu-
tions, qui étaient toutes illégales si elles n'étaient
pas toutes injustes, furent sévèrement puuies
|iar Boris Godounof ; la tsarine fut reléguée dans
un couvent, denx de ses frères furent exilés.
Plus de deux cents habitants d'OugUteh périrent
dans les supplices. Les autres Curent déporte»
en masse en Sibérie. Ce sévère jugement avait
été précédé d'une enquête d'où il résultait que
le tsarévitch s'était tné lui-même dans un accès
d'épilepsie. Personne ne crut k cette conchision,
évidemment dictée par Boris Godounof, et
les Russes regardèrent le régent comme on as-
sassin , le tsanftvitch comme un martyr.
Karaanine, HUtoért éê l'tmpin 4t ilwite. trad«ll«
par M. de IMtoff; Pirte, lite, In-f. t. XI. - P. MCrtaSe.
DMiTRi sâMOTZTâ?im, OU le foiur IMmr-
trhu, Ondonnn ce nom à |
qui, au commencement du (
se firent passer pour le fils d'ivâ» lY cC csdlè-
rent en Russie de •*»jfr'»*** témksHBm^ Le
premier, et de beaucoup le phM ranwrqBable, de
ces faux Dmitri parat en 1603. A celte époq»*,
le gouvemementtynnniqnedatsar BomGodiiu-
nof avait fini par exdier \
tementgénéral Les Cosaques sartoOlnep
supporter l'administratioorégplièfeqQlIttSiyail
d'introduire parmi eux. lit n'aUndaiflal qn'an
signal pour se révolter et mardier aor Moneon. Cr
signal leur vintde la Polopw. Un JMMlMHMne qui
habitait en qualité de aenrileur» dH-na, k Ifnhni.
dans la maison du prim Adam Wiiaiowiedkt.
lui révéla qu'a était le tsaféfildi DniM, feb
d'I vàn VassUiéviteh ( «oy. Durai tmmnàitk ).rf
lui raconta l'histoiro soivaole (1) : « Cn mbk'
dn, nommé Simon, Vainque oa ABiaBBBd, ajani
pénétré les desseins sinistras de Boria, on pMêi
reçu de sa part des offres eoaaidénUaapMr al-
tcntei à la vie «le l'héritier pi^aoa»lif, aval
fdat d'y consentir » afin de inîan é^flmr In
prcjets du tyran. La nuit Axée pov rMnaaaiM,
ce serviteur fidèle avait plaeé das le II 4nlM-
révitdi l'enfant d'un serf, de wÊmmÈm à m
près, lequd avait été ^ ». .^„,^ , 1
Fédor était irrévocable .M^ii^ ym 9m^.
et qu'il serait impossibi i ' n ^^hieiiir JaslKi * Ar
médecin s'était eafiii d OuiMdi m%m ^p^»
Dmitri ; puis il l'avait coiiile i un p^MÉMat
dévoué, qui, pour ledé^llJr^ plus jatîwt^ a ^
haine de Boris, l'avail îs.\x cnitm <
xiniA fat It ^
naa. AêétMét !
vent. Le médedn éUH
tilhommequiavaitreon I i i
ces deux témoins* llae i
russe, portant les arroei
et une croix d'or ornée di
valeur considérable. « i
sent que, sdoo l'usage i
parrain, le prince Ivln 1 '
baptême. • Le jeune I
filsd'Ivânparabaftii
ans. Si Dmitri eût véci
ans en 1603. Il était |
d'épaules» cl tout ea li
ragUHé. Ses cheveux é
et tirant sur le rom, t-
cl cependant il availle tnaî
beaucoup
On uvait que Marie Fêi'
tri, était fort brane, el ,^
d'une stature au-deMOoi ér u
qui se rappelaient le fui Uàm
le visage de I1nw i ^ ' ^ ■ Mm\M et
mille ;etpcBdant le tn '.rta,<llAts
de sonfilsprétadaM
fiivenr. Le visage lai|m
le net groa^lea lèma4|-.4^^^. fm «a
c'ert alMlonele
■i: rro«p Mdffs*. tm i
Biwrrm
zm
ii qui Timl KOof ent «t{>|ir«#ché ; de&-
\ q0 m rapparie as^z bifii au partrait
rtm «asnivinre <iatts T Académie tJe Péter» -
, il à nn^ i^FâTyie publiée en INïlof^e en
liùA. Oa y rHrtHJve mintne l'exA^éralion du
fj|KtÉn^«, alliée à ane expreîision de retineîé
«t #àvn9« rfmirquàble. L'incoDOD montrait
roEOfc iScut v^mie* qu'U avart, l'une ao frontt
i autre mhi<» l'iHl di^it. Il avait un bras un peu
§tm long que l'autre, Tmiii cr« signc'^ api^rem-
ml 4Êil#!nt bi?n oonnti^^ pour citait été remàr-
qiB^ war Vf^taat rnrji t à Oui^lilch. b Pfjjiuadé
iftie 1011 liûli? était iiîtm le tib d'IvAn IV, le
Adânt le r^jndukU ehet son frère, le
Cooitiivtmf à Jalûâiei, Les nubien polo*
MÉI iéooiifurrat de tcvus côté« pour Visiter <3e
lu Uar l^^time de toutes les Ru$iie$.
nv laÉÂiait rien édiapper qui démentit
^ ifiipne. Courluis, alT^Je^ maia tenant
(I), il semblait à son mm hous &ea
i âr tvfoc^nl , au milieu de* noble* paJâ-
UÊA - H jK!cr^it leufK i^ervices de l'air dotit on
«ttcde une r«Teur, «-t arec iagj^urance de les
tHMnirttrê ttn jour. U parlait le poloDaifl au^^j
UëV* peut ^tr« filyi radJemrnt» que le rui^se; il
lAiJit ifud^furs rrwts dt* latin ^ ^^rivàit vite et
i*^wiiMal^r« liAfdie; c'en était a^^ez alora fiotir
(pill atait reçu une étlu^ation HbJ'rale.
rbkfùire de Buisie Jui était pariaite-
! ; fUS voyait qu'il fKï^j^alalt à foitil
liît toutei le* itramdes famiUr*, et
latéféu, J^rs riifalilifs, leurs Ikn-tunea
1, at aient été ponrtui l'objet d'il ne étude
f ptrttcultère. Kn un moi, il av lit apprja jum
l4tpff#lciidant,et1e|ouailaamieux. m Lanou
il et Tapparition du prétendant en Polo^sine
d'«iîtaut plus iWis, qu'elto coïncidait
iWÊ MMiévement des Cosaques du Don ei
i^ qu'un nooïtie russe, nommé Gré-
i GHrtika Otrepief, pousîatt à la ré^otte
' annonfLarit la procliaini- arrivée du taar
«. Le tf^ir lenlâ deiiC faire livrer le pré^
I à priï traigeat par les [»nnce3 WlMnio-
1; M <trm;inde f{Jl rejjouâsée aviT indigna*
. C^m^Uutin conduisit Dniith che^ iM)n beau-
^ Gfuri^ra oa tourii Mnigzeck, palaliu ou vol-
t Siiviomir, illustre^ comme lui , par «a nais-
l p9r dG( »L^v ice& rond n& à V État Pou r atta-
t à m rau^ ce» pui^.sants masniU polo-
i^ Difvitrî di'Tii^-ioda la main de Marim; ou Ma-
t , b s|ieoo<te.tltledp Mniszek, jeune et bdle
t^ que «ériujsait la promi^Âi^ d'une
Moii/^^k tit ût% intéréU rit; sKm ta-
> ki Mum propres ; d le pré^nt» au
léiMoc^Vt et lui l'âncilia la faveui' des no-
e outil celte du clergé , que Dini-
I pêjt fespérance qu'il donnait dem*
J» fi>t calliulitiue et d'y convertir sea
kqod eu :»eriiil le maître, St^i^uiondll],
tî i^cc la Snéïie, s^ première patrie,
n'osait .êtlaquer rnivertement Biiri» Godouiiuf ;
mais il (lermit à ses panes { neigneurs) de prendra
lej^ armes pour leof j^roprc ootiiptc et de sutivre lu
pr^tend^tnt. lïoriii, ût* pTuï f*n fiUrs alarmé^ e^^n^fn
de jM'fdre Dinitri daiîs l 'esprit du peuple i*n VI
dentiriant jvvc Gn^oire Otrepier, moine apcistêt,
i\T»|jîne et dèl^odié ^ mépri&é île tout îe monde*
Il tit donc puMipr la pièce sutrante , « Le txar a
été informé qu'en Litlruanie un certain a»quin
fle faisait appeler le tsarévitch Dm i tri, ji rince
d'ùujiîlilcli, iih d'hân. Ledit coquin n &it iiulre
qu'un certain muîne défroqué uoiomé («rlclilta
Otrepief, lUl du capitalise de streliîz ftotfddu
OtT*'|)ier. Aprèi avoir été tonsuré au moiî«»ttre
dHÏuhoudof^ Tannée 1603, il passa la fron-
tière, vint an LiUiuanîe, et entra au mo-
nastère de Petchera, en compagnie d'un autre
moine, nommé Micliel Poradine. Lii, par une
rui^ dijilHdique, il feignit d*ttre maîàile, »t,
eupr^liiial Tabbé tic le confe&acr, hu dit qu'il
était Dmitri d'Ou^itch, flls du titar hftn ,
qu'il avait pria dea habita de moine pour ae
fîadiÉT du Isar Boris, mais qu'il n'avait pai^
Tait profession ; puis il pn& Tabbé ^Ic* j'ub^icr sa
coufession s'il mourait Apré^ quoi it ae leva,
parla et le trouva mieux. L'ahbir, déçu fjat cet
imposteor^ étrivit au roi de Pologne et aux %v^^
naleurs; 6ur quoi, cet apostat jet,! ^r^n froc, l'rn
vint à &andoitiir, prenant le nom ile tsarévibeJi,
et danà toute la Stavonie, comme dann les villes
de PulO(§ne , ri «e trouve de* gens qui ajou-
tent foi à cette imtKiàture «.
La plttpart des bîtîtoriens moïli^fneaet presque
totia lëi bioi;raplieA ont aoceplé comme dignes de
Toi les ineiiikïngeâ oftidets sortia de la i--LLaocelle>
rie de Bariâ ; mais itucun contem|)orain n'y crut,
M. Mérimée, dans un très-beau travail sur ce
mémorable épisode de i'Iiistoire ra>iâe« a démon-
tré aam^ peine que rklentitication de Dmitri et
il Otrepiff était une tîction i^riiâsiière , dénuée île
vi^semblance et qu'un bisl^irien comme M. Kê-
ramslne ù'aui'ajt fiaji dû adopter. Dmitri réauit
d'aboni S,00ù botnmes , qui eu franchi liant U
rrontière m renfoncèrent encore de linéiques
milliers de Cosaques du Don. A cette uou voile,
tkiris envoya deuï^ armées À la reuc^Mitre d*ï
celui qu'il siç^nalait, dais ses manifestes^ ccimme
un impo^^teur, im moine apostat, unhérfetique,
et fit lancer contre lui les foudres de l'Édite.
Ifaî^ les villes , âomméea au num de Dmitri, Gis
d'Ivàn, oufrirent leur* portes : Tdiemïgof, Pou-
tivl, It^lîtli, et€.^ furent siwaseièivemeut occupé*;
Piovo^orud-Séverfik , défendu j^r Pierre ïé-
diirovitcb liasmanof, &p|iosa mu\ une résistance
asjfex prolongée {Mur permettre auii ^éram
(lu tsar, dont rarmée s'élevait à plus de àÛfOOd
taoïnmeîi , de combiner leurs «fforta. Dmitri rent^
porta d'abord la victoire, eji décembre 1004
i n, sL ) ^ sjjr le prince l-édor Ivanovitcli Wbtiii-
lavskî; mais le 31 janvier L&06 il fut è aon tour
détait et imursuivi par ce géuéml, que le prince
Vassîli» Cbouiski était vcniï rejoni^lii-, Dmitri le
391
DMITRI
miferma à Poiitifl Jusqu'au moto de mai ; les
l^énéraux nisses s'affaiblirent eo disséminant
leurs forvps, et dans l'intenralle Boris mourut
d'apoplexie ( 13-23 avril), ou peut-être d'un poi-
son qu'il aTait pris , laissant un fils de seize ans,
incapable de porter le fardeau d'une couronne
en de pareilles circonstances. ( Koy. Gouounof. )
Dmitri , profitant de cet événement heureux
pour lui, multiplia les proclamations, et ne mé-
nagea point les promesses ; il loi dut en outre
un sujet dévoué et fidèle , capitaine non moins
diiitingué que brave soldat. ISasmanof, investi du
commandement de Tarmée du nouveau tsar Fé-
«lor Borisovitch , alla lui-même offrir son épée
h Dmitri. Celui-ci, secondé par les Russes et les
(Cosaques, qui vinrent en foule remplacer auprès
de lui sa petite armée polonaise taillée en pièces
ou débandée, s'était avancé à peu de dhtance
de Moscou pour reconnaître lui-même l'état des
choses et provoquer une r#rolution dans cette
capitale. Elle ne tarda pas à éclater. Le pré-
tendant, de retour à Toula, reçut une députation
solennelle, qui l'invitait à venir occuper le trâne
de ses aieux. La Cunflle Godounof avait été sur-
prise an Kremlin , jetée en prison , et bientôt
après, peut-être par ordre de son successeur, le
jeune tsar périt misérablement avec u mère.
Un de ses parents, Semen Godounof, fut aussi
mis à mort Les autres membres de cette Cunille
furent exilés en Sibérie ou relégués dans des
forteresses. Henia, fille de Boris, fut épargnée ,
et devint peu après la maîtresse du nouveau
tsar. Le 30-30 juin 1605 Dmitri fit son entrée à
Moscou avec beaucoup de pompe, aux acclama-
tions du peuple; son couronnement eut lieu peu
de jours après. Il envoya aussitôt cherdier sa
mère, la tsarine Marie Na};oîa, qui, reléguée
par Boris dans un couvent lointain , y vivait ob-
scurément, sous lenom desoiir Bfarthe ( Marfa }.
En voyant Dmitri , cette princesse répiaudit un
torrent de larmes , et soit qu'elle le recœnût io
effet, soitque la peur dictât ses paroles, ou qn'cUe
agK sealeoMot par intérêt , afin d'améliorer soo
sort et de se venger des Godounof et de leurs
partisan, elle lui donna le nom de ^it et le soi-
vit ( 18 Juillet) à Moscou. Elle y vécut dans un
couvent moina austère que la retraite où cUe
avait été reléguée.
Dmitri se hâta d'organiser soa goavemement
avec un siognlier mélange de fermeté et d'im-
prudence : il ne ménagea pas asseï les pré-
jugés religieux de ses sujets, et laissa trop de
pouvoir aux andeos ministres de Boris. Basma-
nof, auquel il devait l'empire, M son homme de
confiance ; mais, tout en le traitant avec la plus
grande amitié, il ne se laissa pas gowener par
lui. •• Dmitri, dit M. Mérimée, ne voulait ni fiivori
ni maître. 11 fallait que tout pliât sons sa vo-
lonté, et pourtant, tout despute qu'il était, il
aimait la discfi&sion ot accordait à ses boyards
la liliertc la plus complète de le coulredire. Tous
les jours il présidait le conseil , et sa mémoire
ufiKilité,tt{
datent ses ministres. On te i
appris à connattre si bien son i
son» et ses ressources. Tolémt ln\
et la recherchant même, U I
de u supériorité pour niOer nas WÊmm
adversaires qu'il avait coaiaiMBi Anm
que le respect avait rédiÉla an têmat^JEmi
Il montrait trop I
tiaks pour lescoutnmesé
les pr^ngés des MoacovilBi. fl i
la Pologne, cette antique caamiB de kl
vantant à tout propoahi anpériacilédnMg lois cl
de sa civilisation. « Voyagin ,
disait-il à ses boyards; vous êln dea i
il faut vous polieer. »... Tontes les Mi^Hl^
tendait parler d'une indualrie i
aussitôt l'introduire ea RiMin, d i
des offres avantageotet à <
ou à des cnmmef^anta édaivés pov <
sent se taxer dans ses Étala. ll«terillM«litf
particulièrement la nnsiqiin... On ■nrpiiHra
besoin de gloire, et est, poor iImI din^ fenâ 4r
devenir oonqnérail. Le gnaA pi#iâ4i BfeM
était celui d'ÉtieMM BiHkifix fl^MHML^i*
toutes les forces de toi I
sur les Turcs et les Tut . *_^ ._- ^ ■
le lendemain de son in
dissemeni de ses ttita
lui-même , afliennliaMne <iin j
étaient les résuHaUqal
Teste entreprise. » Mail if«a
teneurs deraieBl Tcnf- h - «la
projets aussi grandionea.
L'ancien président de t<
prince ChoniaU, qni dans Is
du règne de Dmitri, aXail
d'imposture et avait raorniciu lf<
le vrai fila d'Ivan IV, m Uj^tb paa 1 1
sa déclaration» et, mm cuqtai d*€
bliqoemeat des donAen Mir Lt
du ponvean taar, il fonna m csBfiil pi^ ^ l
renvtfter. Il firt coadamoi â ivari , if d^ ^ 1
avait posé la lèln anr l# Ulbi oè ta
bourreau devait in IraKiif , l«wp'm W «i^|
nonça sagrfhoe. On In I ' ' - r
temps dans rcxUqn'nal .i ■■■^iuili^
à aei deux firèrea, cl « f
fider firancaia an aofia ^r, ta|
tete (1) qae Jamais Tmi
UmM^#«4
carceey hu a pr99«« tt«^*-
Dn reste, la \ ndtihw fca% ri i naas é^ Wd»
la pins fiivoiahlê dn wiTi fnl awM.
cUd Chontsqni, dil-l,€«unl r^fëi ^m
grande grâce qo'aipM tvini i
UM de UdUe MlMB (1 . , lâi
1»^ 4prai ^
pâleur; rar emk k ruinai il ^ nu
ao poaToif HT !■ nskact , Se x Q
ta trrrtw. •
as
l^fienr. Lnlin, Tan ne vojujt autre dkose ^ue
wifioeft rt jote, ao cotilentemeTîl iTun diâi^tm ; rar
ii l»tr Ûi gouster petit à petit ce que c'est qu^tin
ysft Hbre, goovcTQé par un prroce cJdinf'nt. Il
'\ ioo» j^ Jours une îoh ou «îêux Toir l'im*
t &Â mère; tJ £i^ moittroit parfois un peu
iPQp teUlîcr COTCTS les id^neurs , lesqoeU s^m
éÊtet et no^irriii en telle stijctUon et erdinlc
qalkê B'o^eroient presque parler eu préseoee de
Inr fckic« laiïi comnoandem^at . combi<>n qu«
InittM^ereur Açavdt autrenieut tenir unâ rna-
feM Êtp^aàmt lîigDe d'un prince id qu*îl «stoit.
A« mie» H estoit ^Bgt , avoit assez d'^teode-
moal poor «crtir et m&istre d^école à tout mq
©•otiuvfUes nienée* secrètes qu'on dccou-
illf ft peiit-ètre les <!ï&i>ù^i1î(>iis lîoitteu&e^ de
Il Blitftwl», déciilèrent enflti le jeune tsar à
■ d'unK garde (^tmnpére, fA>mpos«e (!e
^ dûfit Maffîepet iHit le conimande-
tî de d«uî: cents haîE<'bâfiti<*r8, Lorsqu'il
iml cmsiHtfî âufHii^mrnejit alTérmi sur ion
rnaT^mhre Jst)5), Dmîlri s*occupa à rem-
ir foii PtLpHgeiîifnt envers le palatin Mah-
im MMim.^ «fille. Des ainliassfldeurs russes
Irmt «ScfTumdei ceUe-ci en inarîaj^e au raï de
1^^ il à b ti^Hiblique. Le mariage par pru-
li«l« ma ll«D I Craci^Tie, Cette ïéXe M celé-
It |fip«qD« ftvee antant de solennité que le
BJip ér Si^%m^>tid III lui- même a?ec Cons*
««yihicl]e.«se d'Autriche, qui se con-
f fM tfft joun^ aprï's. Les préparatifs de
I éiptft rdînrvnt rnrore que que temps en
Mip» la ftibire tsarine; maîii enfin « le 11
■tf 11106, Marine Mnbzck, jeune, l>elle, ambi-
tkioç^ airita à Moscou, suivie de «ou (î^re,
fta icte ses frères, du prince Coustantin Wis^
liaftifcki» ïou be-iu-ff^ère , et d'un grand nom-
fcrt degeiîîilshomtnes polonaîs, tons fiers d'avoir
un t^r» turbulents par raraetère, et
(|iÉbid« mépris poar les Russj's, encore bar*
I isfï^ âdiciilemeul eërémonieut , î^oraotsp et
^ mfTie» à Vcxcè% \h*i-û% de tewr s*>uTerain. Le
; russe Tit aTet* peine une femme asiociée
t foorp^j du couronnement , qui à son &ng
\ point faite* p*jïir ce René; il FonlTrait
Ivirle prince toojiMjfs entoure^ d'étranfers,
t ^iMiml familier*' ment avec Toint du Seî-
3»t le Rus^ n*appffM!liaîl qo'aTcc crainte
Qne «ot]rini*iii)ii proQtnde; il slndi-
t4f kur arroî^ance , fh^ leur mépris pour
les plof conîiidérésT dfi lenrïi libertéi
i avec len femme* «te^ tw^ards, comme
, de* claft«M*s inférieures. Mai» cv qui
lie perdus le prince dann tiïUR kg esprits,
I matique de respect pour le cuit** pré-
*t l«i doutes qu'on répanilit è dessein sur
" kïoiie^ se* prÉfi^reares as*e^ marquées
rfeiSJise latiue, avec laquelle on assure
Nvail pris des en^aiieinents , f t enfin l'tp-
I i« jésuites, dont nn a même prétendu
ir<!^èTe, dressé par cui pour le NWe
DMITRl SîJJ
qu'ils vuutajeut lui faire jouer, dans k but de
procurer runî^n des deux Église», illiow*
inoute^ d'aiUenn^^ Dmitri mangeait du veau,
viande défendue par la religion comme impuru
et que les vrais Ru<;ses avaient en liorreiir.
Dix jours à ptm étaient éootdéa depuis le cou-
ronnetnent de IVIarlne et la noce, qui fut célé-
brée en même temps ^ quaud Chouiski recijniiiil
que tout était mûr pour uiie révolte ouverte. Te-
nant répée d une main et la craiit de i autre ,
il conduii^it au kremlîa une trou]ie furieuse^ doïit
tout le peuple de Moscou ne tartb pas h apfuiyer
l'entreprise. Ce fut le samedi 27 mai i&Oû, t
Éin beur^ du matin. Bïismûnof n^^it les pre-
iTtiers coupa i ii i(m\hn aur le senil de la parte
qui conduirait diez le tsar^ et , ne pouvant piu«
la défendre, it cria i * TrahiîMjti I Sauve-kw^
Drnîtn ^ Ûls d'Ivân t »
*^ Umitri {1)^ voyant îa première porte du p*
lais forcée, el convaîricu que toute rést&lancf!
i^bit inutile, jeta sonépéo^ traversa en eourant
la chambre de la tsarine , el fQi{;na Tappartement
le pins éN(£né do l'endroit qu'assaillaienJ les
rebelles. Il était , dit-on , btes^ à ta jambe d'un
coup de sabre. Cependant , il ouvrit une fenêtre
qui donnait sur remplacement oti s'éJevait autra-
foisle palâia de Boris, qiill avait fait démolir;
la fenêtre était baute de plus de trente pieds ,
tnais il n'y avait personne aui environ» i et il
sauta. Sa chute fut si malbeurei^e qu'il m côs^
une jaftïbCj et la douleur si vive qu'il s'évanouit.
Un moment aprè» il reprit connaiisance, et stMi
gémiâsomtaits atlirèrent aui*rèsde lui, d'un corps-
de-jîarile voisin , quelques stréliti qui le recon-
nurent. Tôuclté-ïf de compassion, ces 8oldaïs I**
relèvent , lui font boire de l'eau , et Tiusseyent
sur une pîem% reste des fondations rlu paJals de
lîori*. Le tsar, un peu ranimé , pot parler au\
strélitï. , qui jurèn?nt de le déf^^ndre. En effets
au\ premier» cri» des rebelles qui viennent ré-
clamer leur proie, ils réfiondent à c-*iïipa d'ar-
quebuse et abattent qudrpies-uns des phi s achar-
nés. Mais bientôt la foule grossit , altirée par le
tumulte et les cris qui annoncent que le tsar eat
enHn découvert. On entoure les stréUlï , on les
Bomme de livrer 1 Imposteur, ou bien on va dans
leur fanbourg massacrer leurs feujmes et leur*
enfants, demeurés sans défense, Alnrs les slrélitu^
effrayés, mettent bas les an ries et abundonoent
le bles^. Avec dliornhEes acclamatioDS da
triomphe, la multitude le jelle sur lui et te traîne
en le cliargeanl de coiîpi, jïJft<p)e dans une cham-
bre du palais, déjà mis au pillai;e. Dmitri , au
pouvoir de ses bourreaut , passant devant ses
l^'ardes du corps prisonfîii!rs, ^terïdïl une main
vers eoi, en sijine d'adieu peul-élre, mais sans
proférer une parole* Un de ses fientilsbomme» ,
nommé Fun^lenbertî, Li von ien , transporté d^
fureur, essaye, quoique «ans armes , de le éé^
fendre. Les rebelles percent ce brave lidinKit
ti? Prwp. MirlfHCff, La famr mm^,^ f. ri,.
Z*Jù
DBliTRl
396
k coups redoublés, tandis quil ne pense qu*à
couvrir son maître. SI Dmitri ne fut pas massa-
cré à l'instant , c'est que la haine ingénieuse des
assassins Youkdt prolonger ses toulîrances. On
lui arrache ses habits, et on le couvre d*un ca-
fetan de pâtissier. « Vojez le tsar de toutes les
Russies ! s'écriaient les rebelles ; il a revêtu les
liabits qui lui conviennent. » «Cliien de bAtard ,
dit un gentilhomme russe, dis-nous qui ta es et
d'où tu nous es venu ? » Dmitri, rassemblant ce
qui lui restait de forces pour élever la voix ;
•« Cliacun de vous, dit-il , sait que je suis votre
tsar, fils légitime d'Ivân Vassilievitch. Interro-
gez ma mère; ou si vous voulez ma mort, don-
nez-moi an moins le temps de me reconnaître. »
Alors un marchand nommé Valouief, fendant la
presse, s'écria : « Pourquoi tant causer avec ce
chien d'hérétique? Voilà comme je confesse ce
Auteur polonais 1 » Et il lui tira à bout portant
un coup d'arquebuse dans la poitrine , qui mit
fin à son agonie. Bientôt le cadaTre , défiguré,
déchiqueté , le ventre ouvert , les bras hacliés à
coups de sabre , est traîné sur le pavé. On le
jette en bas des degrés, et il tombe sur le corps
de Basmanof. « Vous vous aimiez vivants; morts,
on ne vous séparera pas , » disaient les meurtriers
dans leur sauvage triomphe. Marine, Maiszek,
Wizniowiecki, l'ambassadeur de Pologne, beau-
coup d'autres magnats furent jetés dans les ca-
chots, et le peuple, avide de sang et de ven-
geance, envaldt les demeures des Polonais, dont
on assure que 1705 furent massacrés ce jour-
là. D'autres se frayèrent un passage le sabre à
la main, ou forcèrent les Russes , par la plus
courageuse résistance» à leur accorder une capi-
tulation.
Ainsi périt un prince dont on ne peut mécon-
naître , au milieu de torts réels et graves , et
quelle que fût d'ailleurs sa naissance, les qua-
lités vraiment royales. * 11 estoit agile , dit en-
core Margeret, avoit un grand esprit, estoit clé-
ment, tost offensé, mais aussi tostappaisé, libéral,
enfin un prince qui aimoit l'honneur et l'avoit en
recommandation. Il estoit ambitieux ; ses desseins
estoient de se taire oonnoistre à la postérité, et
estoit délibéré, ayant donné commandement
à son secrétaire de se préparer an mois d'aoust
dernier (1606) pour partir avec les navires an-
gioites pour venir en France congratuler le roy
très-chrestien (Henri IV) et avoir correspon-
dance avec luy ; duquel il m'a parlé plusieurs fois
avec grande révérence. Enfin, la chrestienté a
perdu beaucoup en sa mort, si ainsi est qu'elle
le soii , comme il est fort vraysemUaUe. »
Ce qui est certain, c'est que cette mort n'a-
mena pas le repos de la Russie, veuve de hi la-
mille de Rurik, dont les membres avaient régné
Mir elle depuis S4?pt siècles et demi. Vassilii Iva-
iiovitch Chouîjiki , issu d'une branclic coUalé-
ralf de cette même famille , prince rusé rt arti-
firimix , mais sans élévation dans les S4*ntiinents
•'t Nm& talent vcritablr, fut iippi'lo au tn'>nc par
la volonté du peuple de Moscom cC |
la partidpatioa des boyards. Une IbrinM *i bril-
lante excita la jalousie de ces deraien ; r«Hr-
due r^oa partout; cCayant de loiiln fâiU an
ennemis à combattre» Choutaki fut Imus dVlat
de rétablir l'ordre et d'aflennir ton antoîlé.
Ce qui porta au eomble leemaBieurft et la Rm-
sie, ce furent l'apparitioa de phvéevrt bm-
Teanx prétendants à la couromie cl le brait qei
ne tarda pas à se réptndre qne Doritri m'ëmi
pas mort, qu'il avait échappé lo mimrrr, cl
aUait repuattre àla tête dTane année. Lepranicr
imposteur qui te présente Ait le Peltf Pinre
( Petrouschka SaMovfaiiuiz ) ; lee diniiflsda
tsar Fédor I vanovitch et avoir été i
sa naissance contre la fille à 1
que la tsarine avatt doHé le Jov, d^
morte en bas Age. Un lerf. a|^ Ivte BalÉl-
nikof, lui forma unearmée» qi ~ ~
généraux russes et s'avança nêese
Moscou. Mais bientMaprèe rre ■imImIbiji
rent vaincus , faits prisonniers cl ais à mmt
Un autre , dont le véritable noea élril, àceqeH
parait , André iVoçii , mais 4|ui prit céMéê tov
Dmitri, prétcndantavoir éclia|ipé m aMaatér
Moscou, fut plus benreux» et praoNinpalal
plus longtempa le fer et lee ianiMe à Imm
la Russie» déchirée ptrfce facHoM. SMkmclH
dansu Fie ife F/odislq/; écriteMlriliflr.T,
p. 320), assure que eetinipQitBaréM|rir»tf
beaucoup d'historleM rosace d I
tent cette opînfan. Ce ùiA
tous les Rusacii
du désir de la Tinpiicii , k> <
avides de piUape, eilei I
plusieurs provinees de r«
festées. TroU cMs liMlii «I i
prêtaient la force de ienr épit m I
leur nom : Z^nu-ki, atamaa de^
prinee Ivin Pj^fn-Sapûsh^^ et le |
RoKinaki,iseudtit
de Utboanie. V'm
ataman ( helmin ) de iMi
hi direction d» aSéirea.
cbcwes BOQTelJes t|y*il I
Choulfki, dni>nii le inr
s'alarmait eriHf^îint pta i
tifs que fUsait SifElïinMiéia,
poussé à la f:iiefTe par i
qui ne cesseit-ot ée M ft§tlm fttlti
leurs frèresaé^ iiifaia àî
Pour le déaanner, le I
INilonais qnlA avilt |
renvoya inaqo'è II f
Marine
cer à
PoiofOie.
surprirent set pidei» el
conduisiroil ( leo») « T
12 verstes 4e
Dmitri était t
le. En roole» émsL eOdnli ^iH^
W7
nSUTRi — DMOCHOWSKI
»98
U eat^lUle. Désûrmaia f1)îsliiire de Cf I intijos^leur
cit losëpar^bie de celle de Tarn bilieuse Polo-
—TIC, qui iriEl cbfrcJicr une citaroane m huA-
m H j tronva J^ fers, ( Vù^, M&Hd« Mkis-
fis.) Marine Mnî&zek et le faux Dmîtri
ftirment 1« injet d'un roman ni&se de M. Ektut-
fjuiti^, tradoïl en friopU par >L Fkiirjr ( Pariit,
hewrûoAt, 1»3î, 4ifol* ui-12)* Le wièmc sujet a
m inAU par Schilter, «lans une tragédi*; qttll
b'i ptA t«rTiiiikée. En France, M, LéciuHaléTy a
yt rr|iré««oter U j & quelqu(% annéeji une tragé-
dk lou» le titre du Ctar Démélrtus. Enûn^ M. Mé-
rnii^, «jwtrc Ip bran Ifavail historique que UOtt»
i%iH>s. MiiiTcnl ri lé, a fait des dé^ut^ du preinter
d«i iâmx PtnKn le i^ujet d'nof^ œuvre dramatique
f ffrriif <iej iMtij:*Mondis ^ la décefiibre 1852 ),
liifti Eaquetl^ U a e\(iliqu(:; trèa^figénleu&cmeot,
K iTfT. tkf«kar4)up de vmi^mblauce , comment la
tpptitfoa vint à uo jrune Cosaque di* rukraîne
(le n^^uâdtrf enîuî Dmîtri, filsd*I?ân, etconi-
ment CPtIr îrîéé Tut accueilliË par la crédulité des ,
cattLrmporams.
* m TM4. i#liï. CniT>eruiit. ^ MarUii pi», La
eiraiiffiit 4# ^««mii. — TraordUi Moicoviti&i ,
im 4« rif» «A nt^rU ZlBiii«£rll, ^1 ini^flr npnd Jliil*«-
tf Wivli «vwrp^ii / Cii4otiK, «beï <ï<^fard àrrùchlïrufi.
•IM^ i»-S^ * BMCfe P^rrfll , Jliiirourjr menHltettr H
jM/|«r. ikTtt* , If M, in-il, - Iiirjin£i«lne, tii*-
Mmtmm ' te# iamf Ùcmc(riut.
MiiTRifti^ (Içdnivanmîtch), homme po-
fll^ift et poète Tume. f né dans Ef gouv ememcat
iteinifalnk, «'n 1760 , mort à Moscou, (e JS oc-
liÉR 1837, il étndia à Casan et à Simbtrsk ju»'
ifS*! I*i^ de douie ans. OblM;>é de fuir avec Bon
fin a U ^itede b révolte iIp PouptsctieJ', H Tut
flaeé à Saint-PétersbQurçià TÉcxitedi^^ Cardes de
SflitinKtf', Jt entra en.^uîte au fterrice mllttaire,
^nt ifoitta à raTénemeut de Tempereur Pau] ,
«ne k litre de colonel, iN ommé pretnier procu -
9mf du s/iuity II échangea rjuelque temps aprèa
«M fooctktfiîi contre c^'lles de oontciller privé.
4wi Temp^eor Aleicandre, il s*éte va jusqu'au
«Mp lie menabre de la Justice. Qnatre ans p\n^
1»4. il reaiïra, poor n'en plu^ s*irtir, dans la
^ie ^Tée. Ami «le Karamsine, il se joignit ami
« di! ort liiatorii^n fjour faire entrer dan^
éfTp noutplk la langue ru^se, Sea chaoscins,
kmqui'llp!* Jermak ; ses fablea, heurcu-
itnit^^ de oellcfi de La Fontaine, <?t des
lui aâ&urent une place importante
i^iciitiiin* russes. î>t*s frafriienls de
MfminreA ont été piibUés dans le Mosk-
tn 1 ,) première éjlilii>n de ses a?ufn*«
'et MoMou, iT'j^- ta fiivième aparu à Saint^
ns, eu ib2iL
l iMPv'it
critiffuect l4itodenpolouais.NéeiiPodlaqtiie« en
1752, moN A Varsoyie, le ÎO juin ISOS, il com-
mença sea ^udea au coïlcge de Drolnatya, H k
Vàgt de dit-sept an^ entra dans la congrégation
dea pjaristés. Ptu.t tard il devint succeAsivc;meJit
prûfe^Aenr aux œllégi-s île Lomza, de Rûdotn et
de Varsovie, Lors de la iliète conilitnaDtc de Var-
M»%ie ( 1?A^^A?^3)| et &OU& les auspices do chjiu-
celier Kotlontay, il prit une partactiFe au nHJUt^
meut politique de l'êpoquo. £n 1792^ après Toc^
cupalioa de la Pologne par les troupes ms^en, U
éraigniea Saxe, où ^ conjointement avec KollonLiy ,
Ignace Foiocki et autres ptriot<^^ polonais Jl rélt-
gen^VmsUyirtdclaDèèle cùnstiiuanie^ En J794,
lorsque éclata riûsurrectjon rtalionale tlirig^
par EosciusilLO, Dmocbowski M nommé mem-
bre du conseil suprême, et rédigea la CM^^ette du
€viuier7i^nent insurrectigneL tiepuis la M
de 1794 ju^a*en ISOO , iï émigra de nouveau ,
et durant ce temp!i, en Italie et en France, il tra-
iraiila avec ses antres compatriotes , par la |>a-
rol^ et par la plume, aux moyens de rétablir la
Pologne. Protégé par Varcbcvéque Ignace Kra-
sickîj il obtint en 1800 du gouvemement prus-
sien la permission de rentrer à Varsovie, écUiie
à la Prusse depuis l79o î il renonça h m% fonc-
tions ecclésiastiques, et épousa M'^' Isabelle Ml-
korska. En 1801, ileantribua puissamment â U
fonilation de ta Sùcieié ^es Amis des Srifnas
de Varmt^, et jusqu'en iSQà rédigea un e\*
cellenl rïHSieil sdenlillque intitulé iioummi Mé-
mmiui de Varsovie. Il fut le prejnîer h publier
une édition complète des Œuvres d' Ignace Kra*
fictif le Veillai re de la Pologne, Voici les otjTra-
l^es de Dmochovrskî , dans leur ordre clirono-
logique : ils ftont tous écrits en langiie polo-
naise : £e Jugtmefii dernier^ poëmê d^É-
dûuard Young^ traduit en vers; Varsevie,
17%^'^—BeM Vertus tes plus néce^aires ti
des viem eoniraires ù ta socUié; Varaûvie,
17*7;— Éhge de JTorp, porte-ensségm
d'UpHa; Ma.; — L'Art pùéiiqim , m qwitre
chants ^ pûême original; Varsoviei, I7B8; —Sur
l'Académie de Cracovéc; tbid. ; — Ftoq'
Tnen(sd*un ftmei ^ifijwc; Varsovie, 1789;
— De ta RellgkfH comme unique base du boit'
heur du genre humain , traduit de M>"« de
Getilîs î ihiii. ;— Oratto pro instauratiûne stit-
diorum, VarsovûB Aa&î/a;ibîd.; ^ Sur le
fneilieur m^en d'enseigner le latin en PùIù-
gne; VarsoTÎe,. 1790'; — IMtres d*une Sanéo-
minenne à une Podalienne; ibk).; ^Viiîade
d' Homère f traduite en Ter«; Varsoricp tSOO;
— Le Prêtre naori, nouvelle qui n*ê$t pas
neuve; jhid,; — L'ffùmme des Champs de Ùe^
lille , en vêts ; ibîd. ; — La Pharsale de Lu*
ciïi« ,'ibrd,î — Les Épîtres d'Horace ; Var-
sovie ^ 1S02; — Éiùge d'Ignace KrasicH, ar*
cheifêqut de Qne^nei iïàà.\ ^^ LeParadiê
perdu de Mkllon; Varsovie, ISOS; — Les Élé-
gies de Tibulle; Varsovie, jflo5; — VOd§§Êé$
d'Iiomèt'fi Vanmvie, làOC; — L"ÉnéêÊ$$ ê»
DMOCHOWSKI — DOBEILH
899
Virgile, traduite en Ters : les neuf premien li-
vres sont de Dmocliowski, et les trois derniers
par Vincent Jakubowski ; Varsovie, 1809.
Léonanl Cuodzko.
Bcntkownkt. In IMtératun polemaiM; 1814.— Michel
l'odezaMjrmkl, La Potogns UtUralrê ; 1S30. — Chody-
nirkt« /^s Polnnain fvaHtt ; 18SS.
: DMOCHOWSKI {François de Sales), fils
du précédent, né à Varsovie, en 1801. Dès sa
jeunesse il se fit connaître comme poète et lit-
térateur. En 1819 il traduisit en Ters polonais
plusieurs ccnvres des poètes français : Le
Fâcheux et Le Dépit ainoureux, de Molière ;
VAndromaque, do Racine ; la Zaire, de Vol-
taire; le Marius à Minturne, d'Amault, ainsi
que les poésies de Lamartine. Ses pièces de
théâtre furent représentées au théâtre de
Varsovie. Depuis Tannée 1820 il publia la tra-
duction de plusieurs romans français et an-
glais, et rédigea avec talent plusieurs journaux
scientifiques, tels que \t Journal hebdomadaire
de Varsovie, la Bibliothèque Polonaise, la
Gazette du correspondant de Varsovie.
L. Ch.
Docwmtnti partimHer$.
^DMUSZEWSKl ( i^rn.t-i4(fam), écrivain et
acteur célèbre polonais, yé k Cxersk, en Maio^ ie,
en 178?, mort a Varsovie, en 1848. 11 débuta en
1800, et pendant trente ans obtint de grands
succès auprès de ses compatriotes. Ses pièces
originales, en prose et en vers, sont les suivantes :
comédies: Les Caprices d'une jeune Épouse;
— Le Bavard sans fin ; — Les Amours de Si-
gismond Jagellon ; — La Revanche, ou Barbe
Zapolska; vaudeville; — V Arrière- Ban; —
Les Remparts de Praga ; — Sept fois un\
avec la musique d*Usner ; — Us Oncles et les
Tantes; — Terno; — Les Vistulirnnes, ou le
roi îjoki^tek; — Thadé Chwalibog ; ^ Les
Moustaches ;— Opéras : Uszek le Blanc, ou la
sorcière du Mont-Chauve ; — Alexandre et
Apelles;— Ixi Bijudr près du grand chemin ;
— Drames : Le Siège d'Odensée; — Aes AC'
tcurs aux Champs-Elysées. L. Co.
t)neumtni$ particuliers.
i>'o {Giovanni), peintre, né à Naples, à la
*îi\ du seizième siècle, mort en iri56. Il fut éiè^e
«II* l'Espagnolet , et imita tellement sa manièn\
«lue beaucoup de ses table«iu\ sont attribues à
sou maître. En avançant en âge, il adoucit un
|Hni son style, et donna plus de rliamie à ses
carnations; mais il n'a lnis<u> qu'un tK*s-|)«>tit
nombre d ouvrages de cette s<H-oiide manière.
i:. B— j«.
Dominlrl, f'ttf de' PiUùri ynp»tMant. > Lanzi, Mo
rta pUtortca. — Tir«ut, UtUonart».
DOABA ( Buoso OC ), capitaine italien, ntort | chymice prxparata proâtamt
vers 1269. Seigneur de plusieurs chùteaux situés rum partes amstUuemtiS, ]
dans le voisinage de cette ville, il v avait acquis, et expcricntia explitatx ei in
gràre à ses intelligences avec l'empereur Fre«lé- rum mcdicinx idiomate UUimo et ger
rie. Il, une m >rte de souveraineté. Après la mort eUf.r; ibid., I76â, ia-8*. Cet 4m «
lit- r»-t einpti» iir, en J7:i'\ I ; -zn*-' i ^ n Lif i entre Si>nt remplis d'crreim.
I>i>ara et deux antrr*;r|ier>. Kiiolni* 111 it IV- . \drinnr. ^uppL A JAck^r. iV§rm Qt^èfita.
lavidno, luxqneb il avait Ui^k: V
ment de la Lombardie. En dernier Ij
cino se joignit ù Ruoso OQQtne le f
]inok>rs«|ue le pape Alexandre IV
sorte de croisade contre ce prinee, et
contribuèrent au combat de Cassan*
tembre 12.'i9), où périt EcceUno. Qu.
de Doara, il n'eut plus guère de succès.
126j, par Mainfroi de la défense <
rOglio contre les Français, il dut se
vaut les guelfes lombards. Exilé
moue, en même temps que les guioi
faisait partie, il mourut dans un étal
déuûment.
SiMiuindl, ilisU de$ Rep. itaL
*Donai {Etienne), historien boi
vail dans la première moitié du di
siècle. On a de lui : Tisz tesseg
Histoire et topo^p^ipliie du |iays de» H
1730 et 1739, in-i*. iinpriuMv i»ar le
Joseph Kalatzi d*llennau<>tailt.
Ad«lanf,ScppL à JAchrr. ÂUçtm. Celelri
DOBEILH {François), traducteur
né à Moulins en lft34, mort dans la nr
le 20 avril 17IG. Il était jésuite, prul
plusieurs collèges, et devint auroteier
ment. En 1G95 des hifirmités I uMifoêrc
dre sa retraite, et il fut envoyé finir m
collège de sa compagnie à Moulins. Oo
Avis très-consolant pour les pers4iis
puleuses, trad. de Tespagnol do P. >i<
Amiens, 1672, et Lyon, 1702, in- 12;
mable mère de Jésus, trad. du même
1 071, et Amsterdam, 1C72, in-12;-* R*
sentences et maximes royales et po
trail. du même; Amsterdam, IC7I . n
Réflexions prudentes, pensées nii
maximes stoïciennes , tnà. do m
— Vie du roi Almanzor, d'ëprèsk t*
Abenenfian; ibid.;— La Viedesatntt
Amiens, 1C72, in- 12.
liTlooc. Hi»inirt lUteratrt éê trmma. t. S^
_ aichard et tiinad. inètiatké%m iocrwe.
* DOBEB {Jean-Gode/rvy), boli
pliarmacien bolième, mort à Dreade, ci
fut apothicaire du prinee de Saxe. On •
yachrtcht von denjenigen Stûcten t
PjUmzenreiche veîehe i* de» Apolke
fnristen Laender a^/bekaHem werdt
Ken, zum Gebrauch der Ap»tkeàer n
I Knumération des plantes Tuo dd
ilaus les pbannacies de i i
l't.ur être employées pSi i^ «|i
l)re.sdo, 1768, in- 4**; — DeJimituMin
cumcntorum qux in qfJleimUpkarwy»
D0B£I1 —
«). i
Ut: Ut âe en iiu ui.\>
idl cutfOltSii
>til runtiUS
tu «L //C or r
C* re u uu ca
^.«ç., I« p. 89. - CbalYet, Bibl.du Dau-
imedben - lahiaben • Ahmedàen-
ff. DnoBi.
' (Antoine), homme d*f
0 Dov re 1800. Après s
es ass rétats di hs
u lei » iiuéraux . u
e uu cOmi e ici/a-
. ei ce fut lui ea de
UCk D Y I ICI ic I
f »e la c te.
ICI"» et
VI tic I ctlOu pu-
ru fo
:i |H)pul
lUi <ie gr
taiDcs I
<t TAs
.ai
5 à
Wei-
ic p li-
c»p^rances. Il
cette atteotc :
oonstitiiaote, il
m dans laquelle on
Cl wans sa capitale. La
ue Doblliof Tut d'accord
v,'ommc il arrive toujours,
Mil) pai-ti, et dès lors il résolut
iiinistère ; c'est ce qu'il annonça
7 septembre IS'iS, en môme
aussi opposraux ten<lances
■A cflles (it's ultra-libéraux, tn
rinvita-t-elle ensuite à riMitror
ation,il s'y reiusii sous protexte
;t ne prit i)l;is une part bien
. Dans ilt's toiups plus cal-
», hurtout son bon vouloir eus-
iu pays.
c-Joff, en relifiion Gélase de
! , historien lH)b(^nv!en , né à
1719 {!), mort le 24 mai
nne heure, pour ne plus la
nonastiqu»'. A dator de 1736
r «ians plusieurs établisse-
aLeitmeriz, Vienne, Nickols-
nse it, suiNaiit l'occasion,
r, la poésie , l'art ora-
des (jnalre moines qui,
a Praiîue p<»ur contribuer
lu colIé};e de leur ordre re-
cette >ille. Il y partajiea
onctions reli;iieuses et ses
paires, l ne éducation
eune comte de Mansfeld,
1760, imprima pendant
Wliv. dr<i frrrr* %hrli.iiif< ; mah
î qne ccUr dalc r^t ♦•rroii^f^.
DOBHACK! 4Ù2
qtielqué temps à son esprit une autre direc-
tion. Il <>'aGquitta à la satisfaction i\^ pa-
rents de ^on élËve de la uils^ton qu^'tls lui avaient
< rjnriii^. Di^jà recteur de sou ordre depuis 1762, il
fut nwtHii, en 1775, de la dignité de conseiller
proviïiciai ( consui(iir provincm ). Botincr m
fut pa.s seuleraeul uïï sayaal peu ordinaire, il
était en niême temps un citoyen zélé, lotijour^
di.^iHïsc à être nliki h son pays : il cberclia îiur-
loyt il encourager la jeunesse îwliéniienne. C*e*t
dans ses écrit* que les hi^tofiens venus eoëuile
ont en grande partie puî&é leur» docutnenl*». On
lui reproche soyvejit h juste titre des ptjîut* de
vue douteux» qui Uiî ^litirèreol phiâieurs conlrA-
fiicleurs» panai le^quiHe Pel^el et Dobrijwski. Qn
A de Dobner : HVnce$fu* H^J'J^à a Dhpczan
An»ait.% BofiefmrtiM r Bùhemtca céiihtte
lafine reddilt èi m4i^ iUuJitrfiti a i\ Vtcki'
rino a S. Cntœ e Schotis piL% , num piurt-
ni is anim ad vers i o?H(ms h Uiovi ro-c A ronvin»
gico-critiçii t nec nùn diphmeiliàujt , Ittinfù
pubUcis^ T» g€malùgica^ nummarïa^ voriiquf
generis aniiquis ^ri inrhifi moniimuniij
aucii a P. Qclasiù <t Sunta Caihttrina i^jusdtm
Institua sitcerthie; Prague, 1 7ûMT*i2tP* l^Vl^
iû^" ■ _ Epistoh ù^miogritm adver^m { Wcn-
eestai ProcopH PrfAh^L ecdes,) l^ciftr^tm
iirenlem, mniucrnfemf qut$ çtnHi C^rrhkcx
origo a veieribuM Z^chts, Â$iJi: pûpuîu tt
Pmîi Euxini Msx>tidtsqufacmiéx^ ^indtcattir,
sm Appendix et elmciéam Prodrumk umux-
Inim Haçeciunonmi Prtgue, ITftT. iii*4% «
MoHUmmia hislorica B&êmt^e, nmtfuam un-
tehaccdUa^ quiùttSt etc.; Prague, 1754, iTSr-,
ù v'jL iii-r; ~ Ejtomrn n-i'-r-f:- ^^r- f^fm-
ditur nomen Czechorum repetendtim esse;
Prajçue, 1769, in-4*;— Hùitoriophili examen
criticum quo profligantur dubia adversus
originem Czechorum a Czechis Asix petUam
a P. Fr. Puhitschka objecta; Prague, 1770,
jn.40 j __ Critische Untersuchungen wenn dos
Land Maehren Marhgrajthum geworden
und v)er dessen erster Markgrajgewesen sey ;
{ Recherclies critiques sur la question «le savoir à
quelle époque la Moravie fut érigée en margraviat
et quel fut son premier margrave) ; Prague, 1776 ;
— ob das sogenannte CyriUische Alphabet
cine Erfindung des Slawen-Apostels Cyrill
gewesen sey (Si l'alphabet dit de Cyrille a été
inventé par l'Apôtre slave de ce nom); 1785,
tome I des Traites de la Société Scientifique
de Bohème; — Ueber Methodius und die
Einfuhrung des Chris tenthums in Boehmen,
( sur Methodius et l'introduction du christianisme
en Bohême) ; 1786, môme recueil ;— Ge5C^<cA^e
des M.ihrischen Fiirsten Ulrich und des Boeh-
mischen Geschlechts der Theobalde (Histoire
(lu pnncemorave Ulrich et de la famille Iwhémc
(lesThéolKilde); ibid., 1787, 3 vol.
l.rsri. ri Crnbor. ^(Ig. Encyclopxdic . - Btlblnn»
r.nh. <llH-f,l
•M^MiiMKi [Malhuis), grammairien et poète
899
Virgile^ traduite en fcre : les neuf premiers li-
vres sont de Dmocliowski, et les trois derniers
par Vincent Jakubowski ; Varsovie» i809.
Léonan] Cuodzko.
Bcntkowsk». !a IMfératurê pol«mai»ê: 1814.. Michel
IHxlezaMymkt, La Pologne UtUrairé ; 1S30. — Cbodr-
nirkl« l^a Polonai* imvanU ; 18SS.
iDMOCHowsKi {François de Sales), fils
du précédent, né à Varsovie, en 1801. Dès m
jeunesse il se fit connaître comme poète et lit-
lérateur. En I8t9 il traduisit envers polonais
plusieurs ccuvres des poètes français : u
Fâcheux et Le Dépit amoureux, de Molière ;
VAndromaque, do Radnc; la Zaïre, de Vol-
taire; le Marius à Minturne, d*Amault, ainsi
que les poésies de Lamartine. Ses pièces de
théâtre furent représentées au théâtre de
Varsovie. Depuis Tannée 1820 il publia la tra>
duction de plusieurs romans français et an-
plais, et rédigea avec talent plusieurs journaux
scientifiques, tels que \t Journal hebdomadaire
de Varsovie, la Bibliothèque Polonaise, la
Gazette du correspondant de Varsovie.
L. Ch.
DoetiinenU partimlierg.
^DMUSZEWSRi ( LouiS'Adam) , écrivain et
acteur célèbre polonais. Kéà Czersk, en Maio^ie,
en 1782, mort à Varsovie, en 1«48. Il débuta m
1800, et pendant trente ans obtint de grandu
succès auprès de ws compatriotes. Ses pièces;
originales, en prose et en vers, sont les suivantes :
comédies : Les Caprices d'une jeune Épouse ;
— U Bavard sans fin ; — Les Amours de Si-
gismond Jagellon ; — La Revanche, ou Barbe
Zapolska; vaudeville; — V Arrière- Ban; —
Les Remparts de Praga; — Sept fois ««•
avec la musique d*Usncr ; — Les Oncles et les
Tantes; — Terno; — Les Vistulirnnes, ou le
roi r^kietek; — Thade Chwalibog ; ^ Les
Moustaches ; — Opéras : Aesseit le Blanc, ou la
sorcière du Mont-Chauve ; — Alexandre et
Apelles;— La Bijudr près du grand chemin ;
— Drames : Le Siège d'Odensée; — Les Ac-
teurs aux Champs-Elysées. L. Ce.
Doeumemti partUnHers.
t>'o {Giovanni), peintre, née Naples, à la
'NI du seizième siècle, mort en ifiôC. Il fut étè^e
d«' rtspagnolet, et imita tellement sa manièns
que beaucoup de ses tableaux sont attribués à
.«»on maître. En avançant en âge, il adoucit un
peu son style, et donna plus ^\^- charme â ses
carnations; mais il n'a laissé qu'un très-petit
nombre d'ouvrages de cette seconde manière.
K. B— x.
Dominlrl, nu de' PUtori .\apotftattt. - Lan», sto
r$a pUtonea. — Ttc«ul, Dtzionano.
DOâRA ( Buoso DE ), Capitaine iUlîen, mort
vers I2C9. Seigneurdeplu-sieuri chùliaiixhitués
dans le voisinage de cette ville, il y avait acquis,
ixxàcv. 4 ses intelligences avec l'ompere ur Frèilé-
rit-. II, une sorte d»* «souveraineté. Après la mort
il' D't Pinpi'i.Mir, vn \r>*\ 1 : urj.-; i - Mali entre
i>oara et deux autrr«irhi»f>. r.i.i.lin.i m ,t iv-
DMOCilOWSKI - DOBEILH
lavicino, auxquels il avait Uûsé le
ment de la Lombardle. En dernier lia
cinu se joignit ù Buoso oontN le ta
linolors«|ue le pape Alexandre IV pi
sorte de croisade contre ce prinQ^ et t
contribuèrent au combat de Cassano
tembre 1259), où périt Eoœlino. Qom
de Doara, il n'eut plus guère de succès. C
1263, par Mainfroi de U défaise da
rOglio contre les Français il dut te r
vant les guelfes lombards. Exilé ensuit
mone, en même temps que les gibelin
faisait partie, il mourut dans on état '
déuûmont
Sunioodi, Hist. det Hep. itmL
* DOUAI {Etienne), historien boi
vaitdans la première moitîé du di^.
siècle. On a de lui : TUz tesseg i
IFistoire et tapc<^q)liic du pays des Hui
1730 et 1739, in-4*, impriiiK*o par les
Joseph Kalatzi d*Uennaustadt.
AdetoBg.ScppL à Jôelirr. jtUçom. CeiâàHn
DOBEILH {François), tradndair I
né à Moulins en 1634, mort dans Umè
le 20 avril 1716. Il était jésoite^ wùtet
plusieurs collège, et devint auro r d
ment. En 1695 des infirmités l'oh
dre sa retraite, et il fot coroyé ùiu» ém
collège de sa compagnie à Moulins. On i
Avis très-consolant pour les penonn
puleuses, trad. deTespagnol do P. Sien
Amiens, 1672, et Lyon, I70î, in-iî;-
mable mère de Jésus, trad. du toihx^ ; ,
1671, et Amsterdam, 1672, in-12;— Rt^l
sentences et maximes roya/er ei poli
trad. du même; Amsterdam, 1671
t. S».
Réflexions prudentes, petu
maximes stoic^nnes, trad. du
— lie du roi Almanzor, d'apro
Abenenfîan; ibid. ; — La Vie de
Amiens, 1672, in- 12.
Igloos, UUtmrt luurméro éê Awm
— Richard et tiinad. tftMotk^mmum
* DOBEB (Jean-Gode/rof)^
pliarmaden botiéme, mort à Dradc, cb 1
lut apothicaire dn prinee de Saxe. Ob a^
ytichncht ton de^jenifem Stêdten ma
Pjlanzenreiche velcheimdem Apotheài
tneisten Laender (n{/bekaiiem «crtfff
' ;;}, zum Gebrauch der Awotàeàer wêH
Pluumération des plantes FtiB doi
J.ins 1rs pharmacies de w i
r^'iur être employées par
lJn:ide, 17C8, in-%*; — i i
cttmentorum qux in ^Jieimtmft p
thymice prxparaia prosiami $t '
ni/ii partes consiiiuemta^ pnptm n»
rf cxpcrientia expliea tiim ms
mm medieinx idumatm ei <
entx; ibid., 1765, ia-8*. » m
nt remplis d'erravs.
• idrinnr, SuppL k làtibn, .glt§rm Go^^tm U
4Qi
:&^^o.^, ter •''"'''•' '^^^^^^^^^
ËgfW"»»» '''"ïfta.i.el;,. ,"'*"«*• Ko
^l'IeaU «, .«url,.ut\on\, n """ '""' «'"
" f"» 1.7, .1;; ':;:'■■ '■^^ ->^^- ,
fsmmM
•wwinila
'"'"''''".>. grammairien ofpod*
40S
DOBRACRI — DOBROaESRI
polonais, né dans le palatinat de Sandomir, vers
1615, mort à Brodnica (Strasbourg), en 1681.
Après s'être vu ruiné, en 1656, par la guem* sué-
doise , il se réfugia à Breslau, où il se livra à
renseignement. En 1673 il devint secrétaire du
roi Michel ; enfin, il s'établit à Brodnica. Vers la
fin de ses jours, son nom fut germanisé en celui
de Gutthxter, On a de lui : Grammaire po-
lonaise ; Olesniça, 1668 ; — La Chanceilenepo-
lUique à Dantzig ; 1660 ; — U parfait Poli-
tique; 1664; — Manuel de Conversation;
1690; — Le Ménage spirituel; 1671. L. Cr.
BeoUoariil, Ulst, de la Uit, polmuiUê.
^DOBRicius (Jean), mathématicien alle-
mand , vivait dans la première moitié du dix-
septième siècle. Il a publié : XpovofiTivoÛTCdg
( Mémorial du temps) ; Liegnitz, 1612, in-4*.
AdeluoK, Suppl. à JOcher, jéitg. GtL'Uxie.
DOBBIZHOPPBII { Martin) f missionnaire
styrien, né àCratx, en 1717, mort à Vienne, en
1791. Admis dans la Compagnie de Jésus en
1736, il fut envojé dans les missions de TAmé-
rique en 1749, et passa dix-huit années parmi
les Guaranis et les Abipones. Il a donné sur les
différentes tribus indiennes qui' composent ces
deux peuples et sur le pays qu'ils habitent les
détails les plus curieux. Au rapport de Do-
brizhoffcr, les Guaranis s'étendent sur la rive
occidentale du Paraguay, et occupent l'espace
compris entre les 16* et 30* parallèles; ils ont
pour frontière à l'ouest la croupe de la grande
Cordillièrc. En général, ils vivent aux environs
ou sur les lisières des bois, quelquefois pourtant
dans l'intérieur des forêts, lorsqu'ils ne sont avoi-
sinés par aucune nation. Quelques fractions des
Guaranis habitant les bois entre le Parana et l'U-
ruguay sont anthropophages, et engraissent les
prisonniers qu'ils doivent dévorer. La taille des
Guaranis est moindre de deux ponces que celle
des Espagnols, et par conséquent bien inférieure
à celle des autres Indiens. Ils sont aussi plus
carrés, plus charnus eC plus laids. Lear couleur
tire un peu sur le rouge. Les hommes de cette
nation ont peu del>arbe et de poils sur le corps;
ils se rasent toute la tête et vont entièrement
nus. Les femmes conservent une bande de die-
veux large d'un pouce et un |»eu moins élevée
depuis le firont jusqu'au sommet de la tête , et
se couvrent la ceinture avec un morceau d'é*
toffe. La langue des Guaranis était comprise
dans font le Brésil, le Paraguay et jusque dans
le Pérou. En 1 732 le nombre des Guaranis soumis
au gouvernement des jésuites était de cent qua-
rante-un mille deux cent -dnquante-denx, répar-
tis en trente-doux colonies; mais Dobrizhoffer
ajoute que cette |)opulati<in était déjà réduite de
plus du tiers en 1767. H parte ensolte des Char-
mas, nation errante sur la rive septentrionale de
la Plata. On pourra juger de l'esprit belliqueux
<le ces Indiens, qui forment k peine un cor|»s de
quatre cents guerrieni, lorsqu'on saura qu'ils ont
à e«ix seuls coAté plus de ung aux Espagm>U
que les années de» Ibcm el 4f
1749 ils maintenaient caeofc i
et étaient la terreur des Ei ip
geiient à Test do Parasa. •« ueb s
Dobrizhoffer, habitent le M*dcgr6 di
centre du Paraguay. Ils cuavrent
cent vingt lieœa du nord ma sud
l'est à l'ouest. Ces Indiens, fSMiver
sieurs caciques, éprouTèrsot de
faites de la part des Espagnols; néw
appris à monter à cheval vers !C4<
rent plus de cent mille chevau ani
dans l'espace de dnqnante ans. I
guère que de lenr chasse, et dkftvor
du oougonar, du taurenn , du eeif ,
de l'anta, etc., et en boivent la gra
ils pensent qne cette Bonrritere dùBi
etdn courage. Ils rejettent an oontra
des de mouton , de ponle, ob de tor
engendrant l'faidolence et la laBgoea
pons se contentent ordinaimneat d'
s'ils en ont plnsicors, ils mettent c
distanee de phisiears lieues, afin de
effets de leurjaloosie. » Par res e\ti
quelle exactitude et quelle méthode le
hofTer aapportéea dans set reUtkms
U était devenu Cunllier avec les bal
gènes d*nne grande partie de rAméri^j
nale. Lorsque les jésaites fnrrat i
possessions espagnoles, il revint d
et s'étabUt à Vienne. Llmpéntriee
rèse se plaisait beaucoup à entendre
brizhoffer raconter les épbodes de :
tureuse. On a de lui : Lett
Vienne, 12 janvier 1780, c
de quelques phrases en
au tome II du journal mur » i
und zur allgemeinen UtÊeraàmr^ t
Nuremberg, 1780, Ib-8«; — MiMim
ponibuit equestri MUeoêmqwe
rUt liatkme , l ta ceninsÉ
mm gentimm^ i h
mm, amphihkirx
prmeipuonsM^ pw
plantarum , aliaruwm
proprietatum oè$er m «,-
3 vol. in-8* atee «ea en aa
titre de : ilB i ef tke .
equestriam peoptv cf ^mfipg
18», 3 vol. in^. Alfrtd m 1
iTerA
AnntUact Aloyi*
vmimtéêlmCùmipmtmê»
tJtmtri^mewneriétmmiÊ,
* DOBBOCiBSKi ( iVIcnto), j
louais, né à Dobraded» ««n
Craoovie, en lôOê. D éli è
Cracovie. et. DTo m
vrill, n B
qualité. Il I
vie auprès uu rm . I
mond III ; et dans kaa . ■
fît remarquer per ion «smii
DOBROCIESKI
narqiuble, iotitulé : Information \
mvoirs spirituels et profanes à
» dimes; Cracovie, 1632. L. Cu.
ûjmkl^ U Siéeir,dêStçUwiond Ul.
KOKi {Georges), jésuite et histo-
is; OD ignore l'époque où il TÎTait.
: Phrases latin» verborum pri"
; Tyrnaa, in-S**; — Bistoria So-
m Bungarie», également sans date.
tmor. Utmçor.
mfki (Joseph), philologue bohème,
ngroise, né h Gyermet, en Hongrie,
1753» mort à Bninn , le 6 janvier 1
âeré en Bohème, où il n'apprit d V
"allemand; c'est à Deutachbrod, au
eette Tille, qu'il apprit la langue bo-
tra ensuite au collège des jésuites de
m 1768 il Tint étudier à Prague. 11
trdre des Jésuites de Bruno en 1772.
de la dissolution de cet ordre, en
i continuer ses études à Prague, où,
entra comme précepteur chez le
llx. Son premier ouvrage attira sur
m. n avait pour titre : Fragmen-
lue Evangelii sancti Marci , vulgo
\; Prague, 1778. De 1780 à 1787
à Prague, un journal de littéra-
lenne et morave. En 1787 U fut
i-recteur du séminaire général de
fèad'Olmâtz, et rccteuren 1789. Ce-
mais de juillet 1790, lors de lasup-
I séminaires généraux dans la mo-
rkliienne, Dobrowski fut mis à la re-
■Bli comme un ami dans la famille
1791, il la quitta pour rechercher
m, à Abc, à Pétersbourg et à
lin en Italie, en Allemagne, en
■lanuscrits pouvant servir à l'his-
Bobème. A son retour, en 1795, il
mmières atteintes de la maladie
\ nécessita, en 1801, sa translation
\ d'aliénés. Revenu à la santé
t jusqu'à sa mort tantôt à Prague,
ne. Ses principaux ouvrages ^
Rerum Bohemicarum ; Pra- I
if 14, 2 vol., en collaboration avec I
Uê Sacerdotum in Bohemia Cx- !
IpH, 1787 ; — Geschichte der bœ- \
ftmeheund xUern Literatur (llis*
,. ingne et des littératures nncien-
iMme); Prague, 1792; — Vita
mCMmutein; Prague, 17'J3;— Pie
iidêrslawischen Sprache ( De quoi
ft Ingiie slave); Prague, 179U; — '
liftMifcAes Wôrterbuch (Vorabu- 1
«id-Mième); Prague, 1802-1821,1
de Leschka, Puchinat^e et
l; Prague, 1806-1808, et 1834,
1^^ Mdkrgebàude der bœinnischcn
llpirtlM de la langue bohémienne j .
UJài^^ÇlagolUica^ ou deli littérature
C, 1807 et 18.]-:'; — EntxnnJ
— hOfLSON 406
%u tmmn alÎQnmeincn Ei^mohgèÂ&n der i(a-
tf^iscàen Spnîchcn {Projet d'étîmologiquB g<^
nérale àeA langues slavtss); Prague, |Sl3i —
SlOûanka; Prag>je, 1 8 14- 18 1 5, 2 vol; — /»#*
iitutioncs Lmguj! SlavGnicœ diahcté tet^rit;
Vienne, 1821; — Ct^nUtts und Methodim^der
Slawrn 4p&T/ef ( Cyrille et Methodius^ «pCUrt;^
de» Slaves) ; Prague, 1833; uoe édltiou de Tou-
vrage intitulé ; tiistoria de eJipedifUtne F ri*
dertci imperatoris^ edUa a quadam AuMrimii
clerico qui eidem inter/uii^ nomine Amher-
tm; Prague, xmi. Dubrowsài écrivit presque
toujours en laUn ou en aUemaud ; cepcmJanl ,
il publia en ïàa^m boliefnioone i ZbirkîJ ce4ky€f*
histouH { Recueil de Proverlïeà ïdkÈques) ; Pr«-
pte, 1 S04 i — liada Zwjrat ( Le Cousdl den
Bêtes) I Prague, 1814.
t'flji i^rtat.-Lexic.
*»oumzmHBm% (Wencmias), moraliste bo-
hème, Tivaitdans la seconde nMiitié du sd£ièm«
siècle. U a pubUé ; Pr^tnen wodii iu^e ( Le
coam»t d'eau vive); Prague^ 1581 j — Wi^nll
fikowtj (Du vice de llvroj^rierie); ibad., l&Bâ;
— Wrikaim Siiiestj (Le Bonheur fugitif);
ibid,, 1589,
tLalIihniu, Botumiâ doeta.
gu€^)j m6iecîn et phtlo^phe bohêm<% vivftil
iha^ la fiecimdt^ tnuUié du di%-sei4ième àiède.
Il Béjouma eu Italie, et exerça quelque temps h
médecine à Parme. On a de lui : Nova et arfu^*
nior phltoâopht<$ tieronis de Jûntibm ; Fer-
rare, 1659, in-fol. ; — Prxsermjtivum uniper-
mle; CoroUarium de prlneip^is ; ffippa
craies redivivus, seu Thèses medicx inaugu-
rales; ihid., 1686; — Tincturœ metamorpho-
seos microcosmicx , seu Thèses medicx de
transmutatione in chylificatione ; ihid., 1686,
in-8".
Balbtniu, Bohemia doeta.- JAcher, Jttç. GtL-Ux, -
Adelaog, Sapplément à JOcber, JUgem. Celeh,-Lexieon.
DOBSON (Guillaume)f peratre anglais, né à
Londres, en 1610, mort en 1646. Par suite de
pertes amenées par les désordres de son père, il
entra en apprentissage cliez un marcliand de ta-
bleaux appdé Peake. 11 proGta de cette position
pour copier les chers-d*<Buvre de Titien et de
van Dyck. U entreprit ensuite le portrait, après
avoir pris des leçons de Francis de Cleyne. Un
de ses tableaux tomba par hasard sous les yeux
de Van Dyck, qui fut si frappé du mérite de
Dobson, qu'il voulut connaître cet artiste, et ap-
pela sur lui la protection de Charles T'. Ce
prino>e, à la mort de Van Dyck, conféra à Dobson
le titre de son premier peintre. La mort du
royal protex:teur iit perdre à Dobson son emploi,
et par suite les moyens qu'il avait de subvenir à
des prodigalités qui étaient devenues un besoin
pour lui. Il se laissa alors aller au désordre, et
mourut dans Tindigence. Son talent eût été plus
complet et Veut mis au niveau des plus grands
maîtres s'il avait pu, comme la plupart des pein-
407 DOBSON —
Ires, faire le Tojage dltalie. Dobson a de la vi- :
gueur, mais moins tle grftce que Van Dyck ; '
il a aasai de Taisance et de la dignité. Plusieurs |
(le ses productions se trouvent dans le catHnct
du duc de Nortliumberland.
Rom . lt»w. bioç. DM.
^ DOC, en latin docavs (Jean), prélat et
IhéaloKien français, mort en 1 560. Il était bénédic-
tin de l'abbaye de Saint-Denis près Paris, docteur
en théologie et en droit canon, et excellent prédi-
cateur. Son mérite, qui Tavait élevé à la dignité de
fcrand prieur de Saint -Denis, le fit placer, en 16à7, |
sur le siège épincopal de Laon. On a de lai : />e
attenta Filii Dei générât ione ac temporali
I^ativitate; 2 toI., Paris, 15&4; — Homxlix
per annum, etc.; Anvers. IftlO, in-fol.
Le MIr«, Bibiiothtra eeelêsiaUlea ( Sec. XVI ). -
Satnte-MarUie. Gallia Chriitkma.
* DOCAMRO ( François-Antoine) , biographe
espagnol , mort le T' avril 1634.11 étudia au col-
lège espagnol de Saint-Clément à Bologne, où
il pmfessa le droit : il remplit aussi diverses fonc-
tions à Naples. On a de lui : Historia de la
Vida y H échos delcardenal D. Gil de Albor-
1)02, traduit du latin de Jean de Sepulveda;
Bologne, 1612.
Antonio, BibL Hitp, nov.
DOCâMPO (Florian), historien espagnol,
né à Zamora, en 1513, mort en 1590. Il étudia à
réoole d*Antonio de Lebrixa, qui lui inspira le
goût de Tantiquité. Devenu chanoine de l'é^^llse
de Zamora, sa ville natale , il fut ensuite nommé
historiographe (chronographus) t\e l'empereur
Chartes Y. On a de lui : Los cincos librospri'
tneros de la Cronica gênerai de Espana;
1 578, in-fol. L'auteur s'était proposé de mener
cette chronique jusqu'à l'ère chrétienne; mais
eile ne vt pas au delà de la mort des deux Sci-
pion ; — Libro de Unages y amuis ; conservé
manuscrit dans la bibliothèque des comtes de
Mootfort ; — Linage del opellido de Valencia,
également resté manuscrit.
Antonio. Bibl. Hitp. nov.
DOCAMPO {Gonsalve)^ prélat eC thélogien
espagnol, natif de Madrid, mort eu 1626. Il vécut
longtemps en Italie, et fut l'objet de la Oiveur de
Clément VIII ; il devint chanoine de Séviile, archi-
diacre de Niebla , évèque de Cadix , enfin arche-
vêque de Lima en 1623. On a de lui : Del Govier-
nodel Fera; — Una Carta pastoral a todos
Us Curas de aimas de su arzobispado,
Antonio, Bibl, Hitp. nov^ p. W4.
*DOC(X>x (Jean va» ), jurisconsulte et ma-
gistrat hollandais , né à Doccom, mort en 1540.
Il fit sesétuiles à Cologne , où il fut reçu docteur
en l'un et l'autre droit , et y enseigna longtemps
ces sciences avec éclat. En 1 530 , Tempercur
Charles-Quint le nomma conseiller à la chambre
impériale de Spire , et quelque temps après Guil-
launte le Riclie, duc de GaHdre et de Clèvef^, lui
ronfèra des fonctions aualo;iues. Doccom n'«»n
continua p.is moins â liahiter Cologne ju<qn'cn fr-
DOCHIER
vrierl534. Il retoiiniaakNvdaMn
quelle il rendit de grands services dip^n
Il mourut de la peste. Il a laissé plosleoi
ges de jurisprudence. Le P. BIoimvcb j
van Doccom , en 1 526, sa CamdeUs frr.
Siiftr. Fetrt, De SermoHtmt Prim. p IM.
Mtm. pemr Mrrir à rkiUoirê ém Pm^M-Bm
DOCMB (Joseph- Denis) ^ eonpo&it
çais, né à Piria, le22aoùt i76ft, mor
ons, en juillet 162&. Il comifaça parél
de cfaœar à Meaax, où fil apprit la nmsi
Gnigaet En 1786 û était maître de c
Constance; il rerml à Paris vers 1792
à Torchestre du Vaudeville , oà il jou
vement de Talto , du vîoloiioeUe et 4f
basse; il devint chef d'ordwitn, et «
emploi jusqu'en 1824, époqne à Inqod
se retraite. Doche a ooni|MNé nne m»
tité d'airs , qui sont devenus poi
distinguent par la grèee et le i
connus sont ceux de Fanekon <a r i
du Petif'Courrier, la remanee de ;
celle de Gentil Bernard^ et tait d'aau
serait trop long d*éiiumérer. On loi doi
musique d'un opéra eomiqQe, Les Crou
( 1 8 1 8), et plusieurs opérettes jooéea ter
très des boulevards, cotre aniiei IHfùU\
à U Porie-Saint-MartiB , en ISM. H a
aussi plusieurs messes k graod erdMi
œuvre a été publiée tous le tilie de Id
du Vaudeeitte; Paris, 1SS2» eU. i
DornmenU pirttcallcn.
DOCHiu ( JeoH'BapiUtg )
historiographe fraaçait, Bé à R
œmbre 1742, mort daos la
décembre 1828. Il acheva •« <
y fut reçu avocat au D
tAtdans u ville n .c«.cal7B7.mi
dans les procès
clergé daophii i
bliques,dont,aui i
delapro oe,tc»<
étélécal disp ii ■
de t»«Miuua y n CM «OVlil CB ■ §»«■
maladie. Vers 1800, DoeUai mem
Romans. On a de loi : ffi > I
sur la taille en Dampkêm:
in-9r;^ Mémoires 9wr >
phiné; 1787, i»-8*; — i ■ • ^
chevalier Bnyaré : I
couronné à TAcai —
reifiirtovl/le ev
in-8^; — Diitert • unfw>
puiationdeRomtm^i I8I}
Essai historique emr U ■■■»■
pitre de Stant-Benutré 4à ■>
1815 , in-8*; -^ Aatteresftei mmr (
en Dauphiné, pemr mr à le
cadastre générai; TriMBe, ^
cri d*humanlfé en Hwemr i
DOCHIER
Homme* vioantt. — Qoérard, La
Aôxifio; ) , général grec, vivait
.-C. H fut un des officiers ma-
^s la mort (rAlexandre, sou-
tt Perdiccas. Après la mort de
AltaleetàAl T.
i le.
c
i e c ,
[ .^*.rs
uiens Cl A m: l'cuurc
M. mt re s ;
e àe(
ivw
IC '
u
eut
ciiiùic, «u it» u '»n-
a en 3io pour
1 s si
eu» Tuiniua âc o ,
ao] i de son noiu a-
u i [>ne. le nom de
II
11, m; xi\, 10, 7»; \Â, 10T. —
de Bjrzance.au mol Aoxt(Ulov.
nmorum, III, p. 151- — Droyaen,
J€S.
PS ( Toma5o), ju risconsulte
rt dans la même ville , en
slajnrisprudence, et
e quait le droit civil;
le uotieur de la vérité.
11%. un de ses nombreux dis-
e Docti sevovait dans l'église
«Se.
iwt Intcrpretibui, llb. If, cap.
det plut célèbres Juriscunsul-
^^.-and Die t. lus t.
{Antonio- F rancesco a),
oé à Padoue ,en 1442, mort
que son nont a été
que sous celai de A
«lèbre en Italie. Il ex-
ue dans sa ville natale
îs, puis vint à Ferrare ,
deus pour concurrent.
)us y reprit ses leçons ;
uj partisan de Tempe-
uc conspiration contre
:. Aprè^ avoir souffert
nicune charge ne s'élevant
à la liberté. II mourut
ajit rinquaute-trois an-
plusieurs ouvrages, qui
• '«terpretibus, lib. III.
— TjlsanJ, Les f-'iei
(DF.XA, moraliste
■iô. Elle était femme
III le, et savait as^ez
^ no PART 410
bien \^ l^lm pour mn tcrnpa. Elle a écrit «n ertt«
\mpit un Manmt^ corniHitié île soixanle-lmii
cliapitrftïî, dan* \^\im\ olh'» donne d e3ic«llei]te»
lw;on8 ù ses enfants, et surtout h son UU aine,
Guillaume ((dus tard duc d^Aijuitame ), le
P. ^lûhiUon, Janâ^n appendice ay tome V* des
A^tfi s^tmifirum nrdinn S. Bénédicte, a re-
prodiiil pltraîeurs cliapitres de ce monuiwnt d«
»ag«jise el d'amour maternel,
Uortn, Grmtnd Dietiùnnairg historique, - rrutltiDaiir>*
pére. Bîûgraphke drê ^«Mincf çimmt. ^ l« Ba>, met,
€n€ite. àfi ta France.
noOART (Dtftis)^ médecin françtls, té à
Parî^, en i©3^, mort le 5 novembre î707. Il
était î\h dlioanêlea bourgeoiSi lît dt bonne» élu-
des» et étudia quelque temps poar le barreau ; mais
bientôt 11 prit la carrière de la médecme. Se*
progrès dans cette science furent si rapides, que
Gui Pâtia écrivit de loi : « Ce jeune homme est
an âm plus Êfli^efi et des plus savant» hommes de
ce siècle*.. ; ce jetme homme est un prodige d<i
sa^iseet df% science, monstrum Aine vilto. u
Dodari avait alor* vingt*dnq ans; kl venait d'être
reçu liceiicit^r l<^ 1^ octobre 16G0. QueZqurâ mni»
aprè.si il fut admis au dnctont, et ne tarda pas ù.
se faire une lïTillanlâ clientèle. Il devlot médecin
de ta dacbesse de Lon|i;ueville , de la princ«s»e
de Conti , puîA du roi Louis XI Y, En i^m il
obtînt nue chaire de pharmacie, et son «avoir
comme botaniste lui fit, en IG7 3, ouvrir les itorte»
de FAcadémîe des Sciences ^ qui le chargea de ré-
diger In Prfface des Mérnaires pour sertfîr à
thistoire drs pt&nt&f , \mbïlé^ en JC76. I>o-
dart i^tudia pendant trente-lroia ans la transpi-
ratitni insenaîble* 11 lit sur ee suj<]"t une expé-
rience assez sint^lière : s'étant placé dans une
balance le premier jour du carême de Tannée
1677, il trouva qu'il pesait cent-seize livres une
once ; il observa ensuite le jeûne ordonné par
l'Église, ne buvant ni ne mangeant que vers les
sept heures du soir, et n'usant que de légumes»
de [lain et d'eau. Le samedi de PAques , ii ne
pesait plus que cent sept livres douze onces,
c'est-à-dire que par cette existence austère il
avait perdu en quarante-six jours huit livres
cinq onces, qui faisaient la quatorzième partie de
sa substance. Il reprit sa vie ordinaire, et au
bout de quatre jours il avait regagné quatre
livres. Ce qui prouve que la créature répare fa-
cilement ce que le jeûne lui a soustrait Dodart
fit sur la saignée de pareilles observations , et
trouva que seize onces de sang se réparaient en
moins de cinq jours dans un homme bien cons-
titué. Dodart avait aussi été chargé par l'Acadé-
mie «le faire des recherches sur la formation de
la voix ; il ùi paraître sur ce sujet plusieurs
mémoires, qui ne sont que les fragments d*une
Histotre de la Musique que ce savant académi-
cien n'a point eu le tempa de terminer. Il moarut
d une fluxion de poitrine. Fontenellea prononcé
son À' loge. Tournefort a donné le nom de Do»
ddi-tia orienfnlis à une plante qu'il découvrit
411
«lâiif lei rocbers de l'Ararat (Arménie). (Cette
plunte Adt partie de la famille des rliinantbacées. )
On a de Dodart : Ergo in hydrope mUlendus
sanguis; Paria, IOCOJd-4''; — De Febrïbus
Balneum; ibid.; — Non ergo carnes quovis
alU) cibo saluMores; Paris, 1677, in-4-; —
Prtface des Mémoires pour servira V histoire
des plantes ; Paris, 1 676, in-folio,et 1 679, in- 1 2 ;
Amsterdam, 1758, in-4% fig. L'auteur s'y efforce
d'encourager la recherche des propriétés des
plantes par l'analyse chimique; — De Cancro
hydrargyro; Paris, 1682, in-4*; — La Méde^
cine des Pauvres; Paris , 1692 et 1694 ;— Ergo
Febribus aeutis e camibus Juscula; Paris,
1700, in^**; — Sur les causes de la voix de
V homme et de ses différents tons; imprimé
dans les Mémoires de V Académie des Sciences,
ann. 1700, p. 238, et Paris, 1703 , l'auteur corn*
pare l'oiigane vocal de l'homme à un tuyau d'or-
gue; — An omnis morbus a coagulatione ?
Paris, 1703, in-4'* ; — Suppléments au Mémoire
sur la voix ei sur les tons ; dans les Mémoires
de t Académie des Sciences, ann. 1706, p. 136,
et ann. 1707, p. 66; — De to Différence des
tons de la parole et de la voix du chant,
par rapport au récitatif, et, par occasion, des
expressions de la musique antique et de la
musiquemodeme ;mèm»Mémoîres,ann. 1706,
p. 388. Indépendamment de ces travaux , Do-
dart a donné un très-grand nombre de Mé-
moires, qui se trouvent dans F Histoire de fA-
cadémie des Sciences ; les principaux sont : Sur
la description des plantes et leur structure
observée au microscope; — Sur les vertu*
médicales des plantes; ^ Sur leurs proprié-
tés alimentaires; -— Sur leurs principes
chjfmiques,iic',— Description d'un monstre,
âgé de vingt<inq ans, de- la partie inférieure
du sternum duquel il sortait une tête renversée
et mal conformée ; — Observations sur le seigle
cornu; — .Sur tin homme que Con appelait
le Mangeur de Feu : il mèchait des charbons
ardents, parce qu'il s'étuC endurci la bouche à
foroed'esprit^e vitriol; — Hydrocéphale des
Enfants ; — Sur une eau douce dans un
puits sur le bord de la sner, près Calais;
— VHypécacuanha ; — La ponction de la
veuie tni-dessus du pubis ; — Sur la morsure
du chien enragé : la plaie doit être lavée avec de
l>an salée; — Le Limaçon hermaphrodite;
— Sur Vj(ffeetation de la perpendiculaire,
remarquable dans toutes les tiges, dans
plusieurs racines, et, autant qu'il est pos-
sible, dans toutes les branches des plantes
(1719); — Sur la multiplication des corps
vivants (1719) ; — Sur la fécondité des plan-
tes (1724); — De Vembryon; — Le régime
des sains et des malades; — Sur la Nature
du froid et du chaud, àraison de la transpira-
tion, etc. Dodart est aussi auteur de plusieurs
d«^ épitaphes imprimées dans le yt^crologe de
Port'Hoyal. Nogmv. apuMié le précis desex-
DODART — DODD
périenoet de Dodart «r k
sous le titre de : Statiea
Paris, 1725, ln-12.
UHtoin é§ed§miémêÊ ém Xiimum. é»
Fonteoelle Êlopê mt Doémi, IM4.,
Tourocfort, ^offoçt dm Lnmmi* III. —
grmmwte $w ht wwMfln âêeomwtrU» «■
(ITW). " HaiM. NUieê 4eê S— iww orM*
419
Faculté éê ÈSêimeime. - tkùj. JMc<«mhm«*« i
éê ta Médwlmê, - Fcth. Mofra^Éte matsm
MiusicUmi ( poor les eiper. mit !■ tsIsï.
OODABT lCtaud&Jean'Bq^hMU\mâètm
fhinçais filsdu précédent, né eo I6M, aort an
1730. Il fut reço docteur en médeetae k Pub.
le 13 décembre 1688, d devlnl WÊfoetmÊnmmU
médedn des dames de SaUt-CfT^ des tes
d'Orléans, de BoorMse, do Berri. éê h prit-
cesse de Conti, et enfin prcnrierMtféHhi Ai nri
Louis XT. Claude Oodurt tmmutt ripipluii
On a de lui âm\ tlii^ei ; £r^ in (anié meât^- 1
tium mMltitudinê pami miéici^ et Bm
phlebotomia omni ^taH f^mttJjoi i
morborum pnncrpi et un ttet sàle t mkeÊitmm .
Paris, IftT, i^*, et te Nùiu ^tèiMm*
générale des Dro^uei^ée Ftert I
J.'k. Hatiiti, T^bitm d^ m rme^m * mÊÊmÊÊÊ m
*DOIID( Hobrrt J.pràattr. éÊWm^mmgÊkM
en 1748, mort vi» iHio. il oammtm^ §êê te
W*^» Pto* t^rd il h'adiMuia k fa | eh Buis A
marine, où ïï alteifEnit à un àtmeé wâsèméÊU
perfection. H fésittisjit sorloot k fniifcw
la tempête. On tm pwlteriiiinninl p^sà m
tâbleanx qnJ oDtœiairilnAnnpainlttÉriniil
ceux leprélaiimMa Ffotle âttê cft tm ImmM^
abîmée en itr2. IIil qciI c4éerAv#&siir oôitvp
John HarrJn, UoUm^piMA es 179^ mmmmn.
HauiieCaÊÊI^,wmlÊÊêmméÊ%iûi\iïjà%^M^^m
santla flotte sin^t^e à SnHfcn^,anw^i%
le l«r mai iT^^^, dk «'ÂÉlpiit k mm i^*
pooréchap|t«T&L'iiiniriiiMn«dÉiinnf«JNf^ <
Il peignît aii&ni b bataUIr mvi
et les Danoi». Parm» »«» îlcraièfis pmàB
trouve la Batailie ée Tm^êfor^ ma f
heures de cHteior^ndc joomie. Dnél p^^^ i
l'eau-forte H nu tmr^ Vs ^rav
marquabiei loot : La Trmpéi* f«i i
flotte de la Jimaàqm; ilUi
Redditkm de ta frétait ftmÊ^màm Va
la frégate anf^îmM Matfiiiifca; iTtt*
tfaita; — Simîffêmtmi
Boonty, à Tahiti ;!?»>: ^^meeUmei^
Matin', Mtmn Mîttrm niw C«Ma
DO»» ( Hoèerf mi JfiU>A 1. 1
né à ChettRnhatn, v«y^ i7^« tr^^r^ It M (
1822. Apfè^ avnir étediÉ U ^ùwÊmK *
dans le génk dfîl EniTmipÉMtoàl
on il le trouTajl akiri, [Iméi^i $Êim ^é
tmction, cet*» Â\m hÊmtt*ê m«i fn \
eamal de Grartmké û CànfAAs,^ <
Snrrey, du pt^^t dr TmmeàmÊS, nk. ta
conter cnniili li fn^tMiad^t
sfnd;niaiS4
DODD — DODDRÎDGÊ
1 d'une machine à Tapeur, il ne
uir, et mourut bientôt âpre». Il a
mnt of theprinctpat Canals in
orld, with reflections on t/îe
U ; 1796,in-8** ; — Reports with
ans of thê proposed dry Tunnel
d to Tilbury, also on a canal
%dtoStroud; 1798, in-4*; --
Improvement of the Port of
nstrating its praticabilily wi-
1799; — Observations on Wa-
414
f. Diet.
liam), fameux théologien an-
ime, en Juin 1729, exécuté le 27
unença ses études dans une école
continua avec ardeur à Caxn-
TAge de dix-sept ans il fit pa-
poésies, et bientôt après, en 17ôO,
lus sérieux, sur des matières de
de théologie. Malheureusement
et des dépenses se déclara chez
nps que celui du travail. Sa tra-
înes de Callimaque, en vers an-
Tamitié de Tévêque deNorwich,
la rédaction de la préface du livre.
ï une femme sans fortune, mais
lias de goût que lui pour Técono-
I dans les ordres en 1753, et se
ûodres une grande réputation
teor. Ses succès dans le monde
lia même proportion. Pour cou-
• croissantes, il multiplia ses tra-
tear et comme éditeur. Un ou-
rSquire, évêqiie de Saint- David,
ference for Religion inexcu-
rence en matière de religion est
t publié en 1759, fournit à Dodd
Mer au prélat un sonnet sur le
hii procura le titre de chapelain
I prébende de Brecon. 1! écrivait
tblic Ledges^ ou il continua de
cteur. Sa collaboration au Chris-
M de 17G0 à 17G7 lui rapporta
■ran. Tout eu se livrant a ses
de dépenses, il s'occupait de
qnea, d'un commentaire sur la
iBer. Dans l'intervalle , en I7G1,
orgé de l'éducation de Philip|)e
I eomte de Chesterfield. C'est en
iMre, par semaines et par mois,
If 011 the Bible (Commentaires
iV poblia ensuite en 3 volumes
à révéque Squire, qui mourut
!, et dont William Dodd célébra
WÊb oraison funèbre. Kn mèi-ie
■t aes poésies. Devenu chape-
■Mionna une autre position,
es Mnt-George. H osa adress(>r
MM lettre on il oflrait à c<^tte
le de 3,000 liv., si elle voulait
cette irttre fut com-
muniquée au clmziceiier et plocôe son» les feus
du ru). Le nom de Dodd fut atissitât rayé de k
liaite des cha|«?iaîos royauit ; la presse s'empara
du Tait, et Dodd (ut jïeojdant qui^ique; ti'ui|is en
butte à un blâme H k un ridtcule mi-^riteK. Toute
^ dérense Be boraa k une lettre Jtisérée ûm^^ \tn
journaux; il y priait le public rïe suepi^ntlri^ %tm
jugement eji atlendant de* e%plic4itions qu'il pri»-
mettoil, mais qu'U ue lit jamais paraître, ij alla
trouver alors à Genève son élève, l'inlîpiie Stan-
hope^ qui lui l!t obtenir la cure de Uuckmgliam.
Loin de rentrer en loi*même et de moduler lion
genre de vie. Jl ï^'y livra plus que jarnaii^. 11 vint en
France en 1776, et sa conduite dans ce pa^ti ne
tilt rien moins que dipé d'un ecdéi^taslique : %L'mi
ain^ qu'on te fit pèfatlrc en phaéï<*a, et dan^ le
costume le plus frivole^ à une course daiib ta plaine
i\t^ Sablons. Revenu en Angleterre au commen-
rement de rhiier de ta môme àûn^e, il reprit»
avec une apparence de gravité , s*^ fouet iom*
pa&toraleji à la cbapetleMad élimine, où l\ pronoîiv4i
^on dernier sei mon, le 2 février 1777, Drir^joun*
plus tarrj, il signa, 4u nom de Cbestetiieid, uuh
trait« de 4,200 li?. ^ dont on lui fournit te montant.
La découverte presque immédiate de cii faux
le fit écrouer, ju^er et C4>nilamïier k mort k tlld-
BaJley, et le 27 juin suivant il fut exécuté à Ty-
bu m. La peine tut [leut-^lre eïces&îve; mais
quel oubli chej DofJd de sou caractère de prêtre
et de sa diguité d'écrivalu ! Outre ses coinmeu-
laires sur la Bible , o» a de lui : Synopsix
Compendiaria libromm ff. Groiii De Jure»
Betfi et Pad»; S. Clarkiè De Del E\kStentia
et AttribuUâ €(J. Loftii De Intellt'etu bumano;
— Htjmns iîf CalUtnacàtis; t7&i»; — Tfte
Beauties qfShakspeare; 1752, 2 vol. in-12; —
Sermons on the Parables and Miracles;
1758, 4 voi. in-8»; —A familiar Explana-
tien ofthe poelical Works of Milton; 1762,
in-12 ; — Sermons on the Duties of the Great,
translated from the french of Massillon;
1769, in-8°;— Sermons to young men\ 1771,
3 vol. in-12; — The Frequency of capital pu-
nishmcnts inconsistent with justice^sound po-
Itcy and religion : 1772, in-ë"; — Thoughts
in Prison , publiées après sa inort, avec Tbis-
toire (le sa vie, en tête. V. R.
Clialmen, ('tn. bioç. Dlct. — Dodd, MemUrty en Iftle
de ses ThouiihU in Priton,
DODDRiDGB (Sir /oAh), légiste anglais, né
à Barnstaple, en 1555, nH>rt le 13 septembre 1628.
Il entra au collège Exeter d*Oxford en 1572, y
étudia jusqu'en 1576, et vint s'instruire dans la
science des lois k Midde-Temple. Il parcourut
ensuite la carrière des fonctions publiques :
successivement sergent es lois, solliciteur géné-
ral , chevalier, il fut enfin, de 1613 à 1628, juge
à la cour du Ranc du Roi. Il ne fut pas seulement
un ï^and jurisconsulte , mais encore on anti-
quaire très-érudit. On a de lui : The Lawyer's
Il g fit; Londres, 1629, in-4"; —A complète
Parson , or a description of aâvowsons and
^t* DODDRIDGE ^ DODO
Church Livings, delivered in several read-
ings, elc., 1602 ; — TTte History oftht aneient
and modem Estate of fhe Principality oj
Wales, dUbky ofCornwall^ and Earldan^ of
Càester; 1630, in-4»; — The Ençlish Lawyer,
a treatise; etc., Londres, I63I, m-4*»; —
Opinion touching ihe Antiquity^ Power,
Order, State ^ Manner, Persons ^ and Pro-
ceedings of the high Courts oJ Parliament in
Bngland ; Londres, 1658, in-8* ; — A Treatise
of particuiar States; Londres, 1677, in-12.
Tons ces ouvrages sont posthumes.
Oialmers Cen. àioç, Diet.
DODDRIDGROU DODBftIDGB (D. Philippe),
théolo^en anglais, né le 26 juin 1702, mort à
Lisbonne, le 26 octobre 1751. Ses premières
étoiAes^ se firent à Londres ; orphelin dès l'Age
de treize ans , il les continua à Saint -Albans, où
il fit connaissance avec Samuel Clark, qui le pro-
tégea. Il quilto Saint-Albans en 1718, et se retira
chez sa 8<Fur, femme d'un ministre du nom de
John NetUeton, qui exerçait ses fonctioos à On-
gar, dans le comté d'Essex. Il se disposait à étu-
dier, quand son premier protecteur, Clark s'en-
gagea à le seconder par toutes les voies, s'il se
décidait à entrer dans Tétat ecclésiastique. II
accepta, et alla recueillir l'enseignement de ce
grand théologien jusqu'en 1719; il suivit à Kit-
worth les cours de Jennings, auquel il succéda
en 1723. 11 remplit cet emploi et celui depréiii-
cateur jusqu'en l72y. A cette époque, il ou-
vrit à Harborough des cours particuliers; puis il
vint eo qualité de prédicateur à Nortbampton,
d'où il ne s'absenta que pour aller mourir à
Lisbonne , où il avait <ipérc rétablir sa santé,
délabrée. Ses principaux ouvrages sont : Four
Sermons on the éducation qf chUdren;
Londres , 1732 ; — The absurdity andiniquity
of persécution for conscience sake; 1736 ; —
The Family's Expositor ; 1 738, 3 vol. in-folio ;—
Hise and progress of Religion in the soûl;
l-dmdres, 1744; — Course of Lectures; 1763,
ouvrage publié par Samuel Cltrk ; et I7W, 2 vol.
in-8», édités par Kippis. Un descendant de Dod-
dridge a fait paraître la correspondance de ce
théologien; 1729-31.
Ctulnerii. On. bioj. Diet. - Bote. JVew btoçrmpkûmi
DwtUmarg.
DODB (Sainte), abbesse française, virait eo
674. Elle était nièce de sainte Beuve, abbeûe-
fondatrice de Saint-Pierre de Reims , et succéda
à sa tante dans le gouvemi^mcnt de ce monas-
tère. L«*ur piété et leurs vertus les firent placer
au nombre des saintes. L'EgUse les honore le 24
•ivril.
BJllin, r«M detdatnts. — llehard et Giraad, BMio-
thequé êacrté.
DODBOiiai, voyageur et cJironiquear alle-
mand , né à Logenstein , dans l'éleclorat de
Trêves, vivait en 1200. Il était abbé «le Saint-
Disibode, et avait visité la Palestine, dont il a
publié une description , sous le titre & Histoire
Sasnie, ompéierinagede la Terre 1
aussi de Uodechin la continuation
ntque de Marianut Scotna ou TÊco
l'an 1084 juiqo'ca 1200.
TrlUièaie. CmUUo9. - leUanBla. At 5«
Morert, Crand DieUmmmirm AMirMM
Glraud.^JMJottJgM MCTM. """•'^■"
DODiBD(Cfaic<fe),plusc
sieur de Velt on Vellt, pr
çais,né à L>on,mort à Paria,
d'une très^andenne OunOle lj>
magistrats, en gnerriers et « |i
maître des requêtes, lorsqn'en i»
France, François I-', l'envoya ca a
Naples,anprês de reropereor Chark
mission n'était pacifique qu'en appa
les deux monarques étaient résolut
Dodieu sut babUement gapwr du 1
roi de France put occnper la Savoie
mont sans coup férir. L'année suiva
se trouvait à Rome avec réf«qne
comme lui ambassadeur anprèadu paj
il y eut un consistoire auquel asaii
les princes italiens et un grand no
voyés des puissances éCiangèfes ; Ch
s'y présenU. Aprèsun longdisraur«,
il retraça les torts de François I**
son rival, pour épargner le sang de
« de se rencontrer dans le lien qu
choisir sur le^irs oonui i frani
se mesurer contre lui « « oc
mise, avec Tépée le ne
de Bourgogne, d'iu» . c» <
de l'autre, devaient
bat Ce discours fut ,
langue que les amha»iad<
da:cnt fort mal; mais le «,
lactaires sur le sens des pw ae f
ils se transportèrent à ion i
dèrcnt s*ils devaient et wem
était défié à oom ,
porta ga t ue I "M. ». iw I
Cliaries-Q*' ,cbi
ses paroles ««• mal
ne pensait point avuii ab-v
ledit seigneur roi, ek 'e
n'avait aucune cause u«
ftuilaronade du monai .
Le 16 novembre I&37,
Monçon, et ooopéra beab» i i
Nice , entre le pape, VanfiM
Il fut récompensé de ica aa«
de Rennes. ^ ,
Le p. Oapiel. UàHmn éê niie - 6
irihjr, AfrnoirM, IIX et «« . ftmC,.
t mais éicwB éê iiffflutiw.'t — Ckaa-*
j àutmriqtieâeterUtemn,^' .^.— «■■
des rrmmfttu, XVL «s i
*DODO(illj ,0
j né dans U Fhw, mi^ .
noine de Saint-LéiMiiid . m b
■nier qui rasacmliln Imu ■
gustin. Il y minuta ém C
DODO —
«nt la publication de son œuvre,
primer l'ouvrage de Dodo sous
ugusdni Opéra omnia; BÂle,
rbàcb).
rca eeeUtiastiea, l, 8. — Foppeiw, Bi-
pam prima, m. — Morérl. Grand
rique.
Rembert), plus connu sons le
DoDoiCiEus, ou DoDonéfi, méde-
nëeriandais, né k Malines , près
juin làl8, mort à Leyde, le 10
)yé de bonne heure à runiversité
se décida à étudier la médecine
I de Jean Heems d'Armentière et
oremonde. Ses progrès dans cette
rapides qu'il obtint le grade de
septembre 153d. On croit qu*U
iprès plusieurs universités de
Bgneet d'Italie; maison n'a au-
( voyages. On voit dans le pre-
ux qu'il était à Bàle en 154C, et
le qu'il revint U même année
umaen Italie vers Tan 1670, et
emagne pour remplacer, comme
{Mrcur Maximilien II , Nirolas
10 avril 1572. Dodoens resta
iximilien jusqu'à la mort de ce
II conserva la môme place au-
laximiKen , Rodolphe II , qui ,
f rbonora du titre de conseiller
BQSsion qu'il eut avec Jean Gra-
in , autre mé«)ecin de l'empe-
(te polémique qui en fut la suite
s la cour. Certaines personnes,
ient profiter des troubles «les
s'emparer des propriétés qu'il
rirons de Malines et d'Anvers,
r veiller lui-in^nieà ses affaires,
NI congé de l'emperenr, il partit
. La guerre civile , (|iii dévas-
, robligea <le s'arrêter quelque
, où il se si^znala par plusieurs
: U s'y trouvait encore à la fin
iwodit ensuite à Anvers. Lescu-
nité de Leyde lui ayantoiïert la
rde médecine, il acci^pta, et con-
BKOt public les deux dernières
Dodoens n'était pas seulement
Me,fl s était aus<i adonne à l'é-
»Cldes belles-lettres; il possé-
Mmatiques, et était particuliére-
li botanique. On peut môme le
n des hommes qui au seizième
CBt le plus aux progrès de
Hà la botanique que sont con-
codants de ses ouvrages, dont
Um jBgineta, a Joanne Gun-
Wênut, a Remberto Dodonxo
H» œcurate collafus ac re-
iM, in-fi" : c'est, comme le titre
■pICMion de la traduction de
/JiUi Gunter;— Cnsinnfjra-
». cÉ?iÉn. — T. \i\.
DOUOOS
4tS
li'ira m Asirùnomîam H Ceofraphkmn lia-
çogé; AovfiM, IMS, iati, — îh fntqum Mu-
toria, Hber uaus ; epitdom tpLtioiM dum ;
nna fie Farre^ Càondro^ Tt'agOf Piisanal
Cremno e/ A lèca ; aliera deZ^iho *rf Cereviua ;
Anvers, 155Î, in* 12. Le lihritire Loé , qiiî avait
ëî'heléles planches de Fuchs, chaiic^ DoiJueni
dV^nrele texte «{ul devait leiQr servir d'ex pUca*
littTi. Dodoeni s-essaya comme botanî^^te dans et
fietit traité sur le rroment vX sur quelque* autres
€éréaleâ. Les années su! vanteï U publia pttj^urs
ouvrages du même gÊore, dans leii*^ue1& tl dimria
toutes les plancher de Fuchs , 1*0 y en «joutunt
e^^ût Irente-troîs nouvelles. Vind W^ litreadeccNs
trailéd, par I<?£qy4.'b Dodo^Hii se pré] tarait a
écrire une hkloire géuéralti des plaîiteîi ; Trtum
prïorum de Stirpittm Hmorka Comtnmturkù*
rum im^içmes, ad vrtmm cspressœ^ unn mat
imftcibm , §t\rca , îaiina , ojficinarum » ^er-
mtmka, braùaniica^ gallicaque mymèna com-
pleclentîàuêi Anvers, Jââ3, m-il^-ffuHoire
des Plantes ^en Qûoiand » Anvers, 1 jM, (n-13 ;
traduite en françdis» par Charles de L*£dti««,
Anvers, iâ57, io-ful. ; — Poster iùrum trium
de Stirpium mstorm Cùmmrntariomm Ima-
ffimi^itd vtmïïiurUficïùstmim expve.uXt una
cttmtfmrgmaiifyustimmtationtbut^ Hem i^ji«*
dtm anmîùtmnes im aliquoi prkfris inmi
imtifjme^t qui trium prmrum figuras complet*
f*^iir; Anvers j Ilj^-î, ùM'2 : k"* itix i^ommeH-
tftires ensemble paiiirf nt h Anvers ; 1 û&î», in-8" ;
— Fiorum etCoronannrum ùthiratartnuqup
nonnutlarum hf^rlamm ac m^um qnst ™
pettiiit^nt /IL%tùrta; Anvers, Ijfis, ïn^n*; —
fiisf^ria Ffumeriiùrum, LetjunUnittn^ jmiiis-
trium et aquatilium herbarum, ac earum
qux eo pertinent. Additx sunt imagines
vivœ, exactissimXy jam recens ^ non absqite
haud vulgari dillgentia et fide, artificio-
sissimc cxpressxy quarum plcrxque novx et
hactenus non e^t/o; ; Anvcrn , 1509, in-8°; —
Purgantium aliorumque ea facentium, tum
et radicumy convolvulorum , ac deieterio-
rum herbarum, Historiœ Ubri quatuor; An-
vers , 1 574, in- 1 2 ; — Appendix variarum , et
quïdem rarissimarum nonnuilarum stir-
pium^ ac florum quorumdam peregrinarum
elegantissimoruinque ; et icônes omninonovaSy
nec antca éditas f et singulorum brèves des-
criptiones continens ; cujus altéra parte um-
heili/erx multx exhibentur ; Anvers, 1574,
in-t2; — Historia Vitis Vinique, et stirpium
nonnuilarum aliarum; Colo^ae, 1580, in-12.
Dans ces divers traités, imprimés par Plantin ,
Dodoens profita des travaux de Charles de L'É-
cluse et de Lobel de Lille ; U inséra dans ses ou-
vrages des planches gravées pour les leurs; ils en
firent autant des planches gravées pour les siens,
et cet échange amical fut utile à la botanique.
Enfin, Dodoens recueillit et résuma tous ses tra-
vaux antérieurs dans un grand ouvrage, intitalé :
Sfirpium Historix Pemptades j«x, lire /iW
14
419
DODOE^S - DODSLET
triginta ; AnTen, 1 S89 , in-fol., avec 1 303 figures
gravées sar bois. Une nouTelte éditiooy arec les
additions et les corrections de l'auteur, parut
après la mort de Dodoens , Anvers, 1610, in-fol.;
la même, en flamand, Anvers, 1018, in-fol.
Cette édition est enrichie de quelques planches
nouvelles (les figures sont au nombre de 1341)
et de la description de plusieurs plantes étran-
gères, empruntées, à Charles de L'Ecluse. On y a
fait entrer des plantes d'Egypte et d'Italie, tirées
deProsper Alpini et de FabioColonna. Le même
ouvrage fut réimprimé en flamand; Anvers, 1644,
in-fol. Cette édition passe pour la meilleure;
elle contient des additions tirées de divers bo-
tanistes et une description des |>lantes indiennes,
prise principalement dans Chartes de L'Écluse.
V Histoire des Plantes est plutôt une compila-
tion qu'une oïuvrc originale. L'auteur détermine
avec une remarquable érudition quelles étaient
les plantes connues des anciens ; il n'indique pas
avec moins d '«exactitude les vertus thérapeu-
tiques des plantes qu'il décrit; mais il est moins
heureux lorsqu'il essaye de les classer. Sa clas-
sification , basée sur les usages auxquels on les
emploie , ne comprend qu'une partie des plantes
décrites ; celles dont l'auteur n'a pu détôminer
l'usage sont rangées par ordre alphabétique. Les
figures, beaucoup moins belles que celles de Mat^
thiole , ne sont ni aussi grandes ni aussi bien
dessinées que celles de Fuchs. Les autres ou-
vrages de Dodoens sont : Apollonii Menabeni
Tractatus de magno Animali quod Àlcen (en
fhmçais Élan ) nonnuUi vocant , et de ipsius
partium in re medica/acultatibus ; accessit
H. Dodonxi de Alce epistola; Cologne, 1681,
in- 1 2 ; — Aiedicinalium Observationum Exemr
pla rara; Cologne, 1&81, in-12; Anvers et
Leyde, 1586, in-8*; — Physiologices,medicinœ
partes, tabula: expeditx; Cologne, 1681,
in-12 ; Anvers et Leyde, 1686, in-8^, avec l'ou-
vrage précédent; — Consilia Medica;âênB le
recueil publié par Laurent Scbolzius, sous le titre
de ConsilioruM Medieorum Liber : Francfort,
1698, in-fol.; — Praxis Médias^ in tam-
dem icAo/ia; Amsterdam, 1010, in-12. Ces
scolies marginales sont de Sébutien Kgbert,
médecin d'Amsterdam. L'auteur, qui ne s'était
|ias nommé dans la première édition, se fitcon-
naître h la seconde; Amsterdam, 1040, in-12.
Linné donna, en mém«)ire de Dodoens, le nom
de dodonxa à un genre d'Euphorbiacées.
SarrrtdiM PeUI. Ht Seriptoribu* FrUiwi — Ncarahia,
Mkêtut Batatm : '-' Fopp«M, BMtotktcm Bc/yioa. —
Bullart. jécttdémiedei Sdemeti H dct Jrtt, i. Il, p. M.
— Mcéroo. Memoirti pour «rrrtr a rkMo%n des
àommtes illmttrrs, t. XXXIV. p. M.— Psqaot, Mêmoim
pour sertir é iàutoirt Uttêrairt det Puw*-Bas, t XV,
p. 1 — Sprenfel, Historta Rei Herhariat^ 1 1, p 19k. —
âutUtin de l'Académie de ItruxeUet^ X, \\\ {18U»'.—
Van Mrerbedu Itecàerekeg sur ta vie wt le» ûmwrm^ê
dé Dodomi; Mallan. IS»1,1d-I*.
DODSLRT (i?o6rrO. iméte, libraire et poly-
graphe anglais, né à Mansfeld, en 1703, nuMi le
25 Mptembre 1704. Il était fils d'un maître d'ê-
colo qui âvailpa(
instrudkML Lct oommeooemeats an
l'un d'eux, nesootpas trop certain
diinm, placé d'abord en appreotûsai
bonnetier, d'où l'état de sa santé l*i
retirer. Il serait entré alon,ooinme vaj
chez une grande dame, qui le voyant
ses loisin à la lecture lui «mit don
oouragemcBts. Au rapport de Chali
n'est pas exact dans cette tradition ai
débuts de Dodsiey. Ce qu'il y a de cei
qu'il fiit valet de pied chei nu i
Dartiqueoave, qui eut une grawlc
gourmand. Dodsiev. avant de pouvmr
ttMitentier an ser e des nmscs. o>i
et dernière coi il ci
thers au mè uirc «
queuave ; il & y fit rebMngiHH^ |Mr «• &
duite, les qualités de son caractère cl \
C'est dans la Cunille Lowthers qu'il co
petits poèmes, soumis d'abord à l'appr
ses maîtres et de leun araia. Ou ap|
souscrivit , et il fit paraître ses déboli
sous le titre original : Thê Btuu in
the /ootman*s miscellan^ (La Muse
ou mélanges d'un valel de péed) ; i:
On y trouve eatre antrea ooninailioi
vantes : Kittf, pastorale; — TAe I
dunce ( Le Diable est no soi). Use o
importante, une nièce dA iue,
Shop {Lk Bùu\ do mier),!
Pope, et re à la raei
tion de ce km ■ k
Covent-Ganka, i/3a, -m
bliqoe sur l'anlair, cO mk
rapporta asset poor le flùk, ■■
tion indigne de SOI l «v mn
un blisaemcfik h in; <
( oooe à m i
eu d'
V< uC De I4H I
d*éi»B. oOft p
cooposHioa. Sapièoeioti
iheMUlerofMaaMÊêld--m ■!
deMaosfieldhiooéa i! ^^m
de soooèsque Ji
coiirl(SirJ* m ■
suite, el qob itev
plémenl de la preoédeoU^ V-
tidàÈ.nàamkTkeBliMâ w^
Gn Cirae bdloAe, • I
1741.
(SsiE
moyenoaot dix
saosparierde] «ui
succès, et dool ui
du second livre à
qu'il aoquH la |
DODSLET
lUia aussi, en mars 1738-39, les
side et d'Young. Au mois de jan-
Isley ouvrit la série de ses utiles
riodiques : The public Register,
igazine fut la première en date ;
yint ensuite : il complaît parmi
sors Horace Walpole , Warton ,
Tautres célébrités littéraires. En
hpe The Preceptor, Johnson en fit
rhe Vision of Théodore the Her-
Ml de Théodore llUrmite). Au
t de Tannée suivante, Dodsiey
aant quinze guinées, TouTrage de
pour titre : Vanity of human
\\ d'Aix-la-Chapelle lui inspira une
: The Triumph of Peace, jouée la
à Dmry-Lane. Dans Tintenralle,
BOUS ce titre Trifles ( Bagatelles ),
ne, ses œuvres dramatiques com-
0 il fit paraître The Œconomy of
lie lord Cbesterfield se laissa attri-
ille pour n'en pas gêner la vente.
blic K<r/iie,publiéen 1754, le pre-
è Dodsiey se proposait de chanter
e commerce et les arts, n'eut pas
ht pour que fauteur allât plus
i c'était la preuve, comme il le dit
e le public de son temps , — et
Ofw, hélas! — avait peu de goAt
n fournit le trente-deuxième nu-
Mil périodique dont le titre, The
n vaste, mais qui n*alla pas au delà
IqII eût parmi ses collaborateurs
Horace Walpolc. En 1 7ôl fut jouée
len la Cleone, où Dodsiey porta
pitié si loin, que plus tard, lorsque
M en fit revivre riiéroine par son
ation fut si poignante qu'on ne
«r cette pièce. On citerait peu
tt tel succès d'horreur.
S que commença, sous les aus-
By et de Burke , une publication ,
Ifer, qui compta depuis parmi les
tes du genre et donna lieu , en
nrement, à des travaux analo-
dut Fables oj jEsop and other
rillley, dont Shenstone a composé
CBléte, parurent en 1760. Trois
le laborieux écrivain et éditeur se
éne de librairie, avec une aisance
Mrtede goutte mit fin h cette car-
ÉEit et si honn(^tement remplie.
Iféd'on caractère digne en tout de
lîjposition dans le monde. St^ (pu-
llMélé publiées on trois volumes,
le tes ouvrages ont été traduits
M| lesquels les suivants : Œco-
êk^fé, La première traduction,
fcelCeDe de La Ekniespe, publiée
Mlee dernières, on remarouc le
', fnlrc aulr(^
— DODWEIX
433
Mîmirâ^it Dames ëi de la /««iieud, on ifçons
deiauiei iet i^fiHïij.etc.jparÏB, IS13, in-n, Im-
prijné par F, Didot,
Le lhtj*S/mp a éie tradatt sous diverè titres j
sous celui da Bijoutier philosophe, par ms-
dame d'Arconvilie, Londres, I7fi7, in-il; a la
sutte aussi de Ijî Valise irouv/e, romao attribué
ÀLc^age^ MaËsIricbt, i77U; euÛn,dan« Lt; (Jfmis
de pefUe^ Ptèces du Thédire angtaii , Pari^,
llàù^ 2 vol. in-îî. On y trouve deux autrui
pièces de Dodsiey : le ^oà ei le Meunier^ îmi^
ié6â& La Partie de Chasse dellEnri fVé& Collé,
et VA veuglû de Beiknal-Gre^n. Y. fi.
J^tl^nson ond Ch«liiif r«, Ençtitk jP**Éi. -- Biaç. Srit.
— Ovàlmrtw^ fl0n, ib)inii,r. fJiet. ^ AiLêf^ Shg. «tram.
- fraiwe tUteruim ût 11 $i*
EMïDSO» { Michel) t jurisconsulte tinglals, né
à Maritmrougl], en 1732, mort eu ï7*r}. Filâd*uu
ministre non coorormîst*^, il étudia It* luis,
sous U direction d'un oncle maternel, et détnila
au tiarreau en t7â3- On a do lui : New Trans^
faiioH of isaiah^ pubUée en 1 7 M ; quelque* no-
tices biographiques, parmi lesquelles : The L\fe
ofjîidge Fosler; The Ltfeof iiugh Partner ^
H lies ouvrages manuscrib, ou U se [ïuse en dé-
fenseur des priûdpeâ nnltajn.^».
Ctiulnicri, Gen. femy, iHcL — I^o^ip, fl^fte Hog* DtH.
»oïiso!f f/!TCf/»ffj), malUématicien anglais,
mort le 73 novembre 1757, li fut profesàcur d«
rnathéiiift tiques à Chnit-Church-IIo^^^Mta) , m
17j6, On a do lui ; The Ânîi-logarUhmtc
Canon; 1742, In-foK ;^The Calçulaior; 1 7-* 7 ,
io4« * _ ffic Mathetnatical Repositonj. On hn
doit aussi ridée de la création d'une mdi^ht
d'assurance pour la vie.
Nlcbols. Anecdotes of Bowner.
DODSWORTH (Roger) historien anglais, né
en 1585, mort en 1C54. Il fut protégé par Tun des
lieutenants de Cromwcll, Fairfax.C*està ce per-
sonnage qu*on doit la conservation de la quantité
considérable de manuscrits où Dodsworth consi-
gna le fruit de ses immenses recherches sur les an-
tiquités de son pays. Il avait exploré presque
tous les anciens cloîtres et toutee les bihiiotliè-
ques de l'Angleterre. Il a laissé : Monasticon Àn-
glicanum, or the history of the andent ab-
beyieSffnonasteries , hospitals^ aUhedralsand
collegiate-ehurches with their dependenee*
in England and Wales ; Londres, 1655, 1601
et 1673, in-fol., et Londres, 1722, 1723, 2 vol.
in-fol. , publiée par Stev«is, avec un Supplément.
JOcher. Gel.-Lexic.
DODWBLL ( Henri ), théologien et énidit
irlandais, né h Dublin, en octobre 1641, mort le
7 juin 1711. Son père ayant perdu, par suite de
la rébellion d'iriande, l'emploi qu'il avaiteu dans
l'armée, vint en 1648 en Angleterre, avec se
femme et son fils. A York, où il s'établit eosnite,
il envoya Henri à une école, où cehiUd reiU
cinq ans. Le père mourut pendant im Toyage
de retour qu'il avait fait en Irlande pour recou-
vrer quclqties biens, et la mère fui enlevée
par une maladie de langueur. La détresse du
14.
433
DODWELL
4U
jeune oipbelio Ait telle alors, qu'il n^aToit sou-
vent pas de quoi s'acheter des plumes, du pa-
pier ou de l'encre. C'est ainsi qu^il vécut jusqu'en
16M, que l'un de ses ondes, ministre à New-
Bum, vint h son aide, paya ses dettes et le mit
h même de continuer ses études. Il demeura
un an avec ce parent; puis, en 1G5G, il alla com-
pléter son instruction au collège Trinity de Du-
blin, où il se fit remarquer par son assiduité, sa
régularité et même sachante, que son patri-
moine, enfin recouvré, lui permettait d'exercer,
n dut quitter en 1666 le coUég» Trinity, par suite
de son refus d'entrer dans les ordres, conformé-
ment aux statuts de cet établissement. Venu en
Angleterre dans la même année pour y faire des
rechcrdies dans les bibliothèques, il retourna en
Irlande, où il publia un ouvrage posthume de
John Stcam, sous ce titre : De Obstinatione :
opus poslhumum, pietatem christiano stoi-
cam scholasUco more suadens. Il publia
d'autres ouvrages avant son retour en Angleterre,
qui eut lieu en 1674. Il s'y lia avec plusieurs
savants, en particulier avec Tévêque de Saint-
Asaph, qu'il suivit en Hollande, où ce prélat se
rendait comme chapelain de la princesse d'O-
range. Pn)resscur d'histoire à Oxford, il fUt
privé de cet emploi en 1691 , par suite de son
refus de serinent au roi Guillaume et à la reine
Marie. Il se retira d'abord au village de Cook-
aam, entra Londres et Oxford, puis à Shotcs- j
brooku. A dnquante-<leuxans,en 1694, il épousa I
la fille de son hôte de Cookham. Elle était fort
jeune, et le rendit père de dix enfants. La vie de
Dixhveil ne fut plus consacrée qu'aux soins de sa
famille et à l'étude. S'il sercndait parfois à Lon-
dn's ou à Oxford, c'était pour consulter quelque
ouvrage ou visiter ses amis, il vo>nge.-ût la
plupart du temps à pied, pour pouvoir lire en
mardiant : son manteau recouvrait alors une
sorte de bibliothèque portative. L'immensité
même de son érudition dut nuire à son style,
parfois obscur. Sa frugalité habitudie lui taisait
supporter des austérités, un jeûne de trois jours,
par exemple, auxqudies tout autre eût suc-
combé. Ses priadpaux ouvrages sont : une Prr-
facek Touvrage intitulé ; Introduction io a I/e-
vaut D/ebp Francis de Sales ; Dublin, 1673,
in-12 ; — >l/( Account of the/undamentat Prin-
ckple of Popery and of the insu/ficiency oj
the proofwhich t/iey hâves for iti 1676; —
Dissertations on saint Cyprian; 1682, et
1664, sous le titre de Dissertationes Cyprianx,
Une de ces dissertations, intitulée De Paucitate
MartfruMtàéié réflftée par D. Ruinart ; — Dis-
sertations on iretueus; 1669, in-6*; — Cam-
denian Lectures read at Ox/ard; 1692 ; — i4n
Invitation io Gentlemen to acquaint them"
selves with ancient history; 1694, pour ser-
vir de prélace à Touvraioe de Wbear â)ant pour
titre: VeiUius Po/ercti/iu; Oxford, lf>93,in-8" ;
^Ateihodo/reading fUstory i^Annals qf ThU'
eydides and Xenophon ; 1690, et 1702 ; — <(4n-
nales Vetieiani, Quineiiliamà H Sra«MN;16M.
In -8"; ouvrage publié par Hudioo, km» ce li-
tre : Geographim veteris Sertpiores Grmei mi-
nores, cum interpretatiom» latina^ ditscrlo-
tionibuset annotationibuM ; OxfÎDitl» 1709;-
De Veterilnu Grxcorum BomoHantWÊqme Cf-
cliSf obiterque de Cyclo Judmansm miaU
Christif dissertationes deeem, emi tmkmtu
necessariis; 1701, in-4*; —ilii Âpolog^ for
the philosophicai writings of CieerOf ca M»
d'une traduction de qneiqocs-oiit de cm écrib
par Samod Partner; \7(n\^Alettereomeenun§
the Immortaiity of Me Son/; 1701. iB-4*;-
Chronologyo/Dionysius Batleanmiaem»;t793;
—Strabon, Amsterdam ; 1707;— 7Vi» DéiêerU-
tionson the âge o/Phalaris amd Pfiàmgens ;
même année ; ~ Epistolaiy DUcmsne^ pn-
ving from the Seriptures amd ikê Jlnt fa-
thers that ihê tout i* a principêa mmtmwilf
mortal, but immortaUsed ftf tke pkasv*
of God, to punishment or to mosM, ky ds
union wUh the divine 6oj ispihi. mke-
rein is proved that nane i tke i
giving this divine immorttuw
the Aposties^ by onty the Ms«hm« i
épistolaire, établissant parles Éc na. i» j
premiers Pères, que rame eit na
turelleroent mortel, D i i p« .
rendre immortel , soii p -. ■ ^ j
compenser, au moyen cm i
baptismal; et où Ton (
depuis les ApOtreu n*a
divin esprit d'immort , « «b ■
ques ); Londres, en lî .lAdo
déjà soutenue dans loa 3
souleva la plus violcnti: pi4
giens renommés i i e •
Milles réfulèrent Doui r^ « •
douille aocasatiood*héivmc«a« f
Vitaiis Kpitaphium^cum mokm iïiti,
De jEtate et Patria Mvsii i
ford, 17tO,in-8*;— . m
wardiana Di ■
(posthume).
Wood. ^Mfl. * Mflf. »HL - WHàam
hennf DodwêlL-^ictnm, JUm^ L
DODVBLL. (Gm/lraMr). i
glairt, fils do précédent . né * i
17 juin 1709 , mort le 91
études et fut rrcu es
deUT à<
sont : A/rtv 4 vr M
Enquiry; 174».— àJuê»
M, ToiFs DeJèneeofMfr.
Dissertat»anonJefktak\ .
celui contre le livredo wm
DODWBLL ( i )
logien angUu«^>^î>v
seconde moitié dn •%
DODWELL —
obel littiéologte. Il profesia le débme,
lOt croire ceux qui niftitèreut un oorra^?
içoB qui eausa m Angkterrç un i^nd
!et ourrage était intituJé : Christ tan iiy
inded vpon argument ( Christljinifitnê
idé aor premr^ ) ; 1742. Lelanfl-Dod-
!t Goillaniiie DoriweU, Je propre frère de
y le combattireiit ^vce ar-lcur. r; élait ee-
m honnête homne et un ûtê téléê
mn de la Société pour le progrès deâ
Commerce et ilri ftlunurncture.^.
rs. Gm. Mog. DkL
rBLL l Edouard }f nntiqtiaire ïïnglm,
es préeÀdent», né tn t7fj7, rnorC à Bûmc,
li 1832. De 1 801 à ieoG,n partoariit la
na tonales sens, fi^taitt les locâliléâ
et décrivant les monurocntii. De là il
I Italie, où il Técnt alternativement à
à llaples. Outre son frand \oya{;e inli-
. elassieal and topographicùi Tour
I Greece duritig the years î804, 1805,
le (Lond., iSi^j, 2 Tol: in-^^ avec un
■abre de planclie^ ), lequel a été ti^-
plasienrs langues , on lui doit un autre
, Boa moins beiiti. Intitulé : Vîtes fi dcs'
de construrfi^^Yf^ ajcktpéfnnes mt
mestrouvéese eien Ilalie^etc.-j
ehes UtbograpLk- j, ijuioal étèp^ibliéeâ
texte français, Paris, tB34» gr. in-fot.
bpédie des G. du M. ]
BU. ( Thérèse ). Voi/ez SpAna.
pOLV ( 1 ) en latin nonELirs ( Jean-
is)y médecin &lleniiuid , né à Danlx%p
i Join 1684. Il fut reçu dcK-teur dans
atale, et fut noTumé professeur de ma-
|Bes à Rostock Son mérite lui vaïut
la comte palalirT. 11 ét;ijt membre de
le des Curieu\ de la N.'ïture, m^i le
Hfpocraie IL tm [ui iloit les âîîtiona
I é» ouvrages s u i iran t s : £le m m fa Me*
^ppocraticœ contracfn Je J.-A. Van
Éi; Francfort, 167^, in4"- — Opéra
Wmiversa de L.ii-ire Rivière; FrAncfort,
Km.; — Description dts Eanx mi-
If Mamlcesa en Scanle : ce ilemier ou-
Ifeiten suédois
aire historirjue df tti Médecine.
OU Doemurs ( Jean-Jae-
fyméâtdn alleTnand , filâ du préei<1ent,
Pdi, le 21> mir^ ifiTi, lânrt h Luud,
Dça s*'> f'ludL^* mwticales dans
I continua à Copealia^ue, à Kfenigs-
( sous V«t'[|;e*linjî et Gottwaïd ),
|)al, enfiD, fut re<;u doctetir 4 Roïstuck^
n était alors mn]£i::iii du ^ta-
Kîcolas (rftidrinski; il quitta ce
1696, i^ajîflii à Wismar, **t se
nrg, on il fut rimuiné mtSii^io
I^É-ll mai 1GL47. Il se fît alors agré^
HHip royal de Stœkliolm En tGoa îl
llpilMai. on ccht Lnilltkrrriiiciicnt œ mx 6,
mai m ta:
DOEBEREmEJl
<^
T0jagea dan» les rays-RAS; et en fut nipjM*]e
par ordre du rtîi de Suède Cliarle* \ H, qui lui
donna ta cliani;e de médecin provincial de la Se*-
nîe. Le n mai 17 10 liœbelfi fut uamrnô pn>fe^^
seur d'analomie à tu m!, et anuotali eu î'iù.
Le 4 décembre 1733 il lui reçu membre de la
Société dXTpsal, et le 6 juin I73^ de l'Acadéiiiif
Impériale dei Curieux de la Nature , »oua le
nom de Dem&rchu^. On a de lui : iiisioria
AcadrmuilîtndfRsts; — i&mpcndimn ph^sif^
toglM medica: anatùfntcis demonsiraiimUlna
Utustrat^.
Qorgfi Maltlilu, Cimipizflti HttU^fim Mftttcûrmm
CArùnûhçititi. - Éloj. metiùntuiirt hUl&fiqw d* ia
»féd€cim.
* iMiîBRitÊiXBft ( Jern-Wol/çang ), célè-
bre cbimiste alleTuand, uéh. Hat { Bavière ), eu
t7H0,mort le 24 marâ 1849. A Tégede qnini^ ans
il m mit à étudier la pharmacie, et il y réusâlt,
grâce à sonièle, gui lui mérita b bienveillaïK^e
et l*ttmitié de plusieurs médeclt^-«^ et naturalistes
dij^tîngués. Eu même teïup^ îlâe livra à l'étude de
ta philosopMe, de la botanique, de la mmêr^ilu-
gic et de la chimie. Cette dernière acience de-
vint l'objet de ÈB prédilection. En IS03, de re-
tour dan 9 6a patrie après qiiclqoes voyages, il
éleva une fabrique de produite chimiques ; cette
fabrique servit plus à âon instruction qu*à &a
rortQiie, Obligé d*<ibMdoauer cette eutrepri-
se, il s'occupa de travauii de clilmie pratique
relatifé ik la teinture, aux substances allmeo-
talres, au?c sels, aux mt^laux et h i'a|^rtc:ullure, et
trouva ainsi roccasion d'expérimenter beaucoup.
Pendant le» cinq années qu'il employa à ces oc-
cupations, 1) ût plusieurs découvertes , noiam*
ment cclîe des chlorures alcalins, Tex traction
de la soude du sel de Gtauber, la préparation
de l'alun et du sel ammoniac. Il dt^montra la
propriété désinfectante du charlmn. Eu tBlO il
fut nommé professeur de clûtnie à runiverilté
dlénaj et i;rAceà llntérèt que prirent à ^es trâr
vaux Cbarlei* Auguste, p^aud-duc de Weimar ,
et Goethe, il parvînt bientôt àfairedesdéeouvertea
très-nombreuiies et du plus haut intérêt. Lèpre-
Tftier il recouïiiJt que Tacide oxalique ne conte-
nait pas d'bjdru^èoe, el constata le fait remar*
quabte de la décomposition de cet acide en eau et
enoxydede carbooe, de inêmcqMOce'ïle de Taddc
furmlque tm acide carbonique et en oiyde de car-
Ixïne, lorsqu'on traite les deux acides par racîde
sulfuriqoe concentré. Il pratiqua le premier l'a-
nalyse ée& substances organiquci» par le tiioyen
de roxyde de cuivre, procédé encore en osage
aujourd'hui, et fit connaître des appareils an
moyen desquels on rédoisaît eonsidérablemeot
la quantité des matières qu^on employait; tana
parler de ses nombreuses et importantes décoa-
Tertt^ Âur le phénomène cbimiqae de la fermen-
tation. UUR de ses plus cunenaas déoon verte»
efst relie de la pmpriété t^ingutière qn*a le pla-
tine h Vém tkpfon^tux frenflammef l*hydro-
pMn" au contact rie Taîr ou de l'oxygèiir, j^rû-
4S7
DOEBEREINER
priélé «lont il fit Tapplication à la oonstructioii
fie briquets, de Tdlleiues et d'endiomètres de
platine. Les principaux trayaiix de Dcebereiner
ont pour titre : Zur pneumatischen C hernie
(Essais de Chimie pneumatique); léna, 1821-25,
5 Tol.; — Zur Gœhrungs-ehemie (Sur la Chimie
de la Fermentation); léna, 1822; 2« éd., 1844;
— Ueber neuentdeckte hœehst merkwùrdige
Eigenschqften des Platins ( De quelques pro-
priétés yraiment remarquables du platine récem-
ment découvertes ) ; léna, 1 824 ; — Beïtrxge zur
physikalischen Chemie ( Essais de Chimie
physique); léna, 1824-36; — Ait/on^iprâfide
der Chemie und Stœchiometrie ( Éléments de
Chimie et de Stœchiométrie); léna, 1826, 3* édi-
tion ; -^ Grundriss der allgemeïnen Chemie
( Principes de Chimie générale ); léna, 1826,
3« édition ; un Supplément k cet oorrage a para
à Stuttgard en 1837 ; — Deutsches Apotheker-
buch (Manuel allemand de l'Apothicaire) ; Stutt-
ganl, 1840-44; en collaboration avec son fils,
François Dœbereiner^ qui s'est fait connaître eo
outre par quelques travaux de compilation.
Cnn9ersatU>nt-LêxU.-Cmwto,:M0dietnUekêt Sekrift'
sMUr-lMie., XX.
^DŒBLEft {Joachim)^ chrooologista alle-
mand. Cet écrivain, qui vécut à Beriin an milieu
du dix-septième siècle, s'est Ciit un nom par ses
études chronoloîsiques; on lui doit un ouvrage
in-4'*, publié k Berlin en 1679, et réimprimé à
Leipzig sous le titre : Chronologicacompendiosa
latino et germanieo idiomate versibus com-^
prehensa. DœUer chercha à fiKÎliter l'étude
mnémonique des enivres et des dates au moyeo
de vers latins et allemands. Ce genre de travail
avait déjà été exécuté en 1657 par Lancelot, dans
ses Eacines grecques. S.
Convenationt-Lexieon. - adelaiff, Soppl. à JOcber,
Mtft. Gel.'ijtxUe.
* IMBBBBXTBT ( Gabriel), poète hongrois ,
né à Nagyfzoelloes, en 1786, mort en avril 1851.
Il étudia au gymnase évangéUque d'Œdenburg,
et en 1806 il se rendit en Allemagne , à Leipzig ;
il s'y livra à des études philologiques et histori-
ques. Devenu précepteur particulier à Ratisbonne,
il y fomla en 1810, sous le titre de Musée, une
société ayant pour objet le progrès de la langue
et do la littérature magyares. Son lèle fut ré-
compensé, en 1817)« par la place d'assesseur
à la table de juridiction {Gerichtstafel fiei-
sitzer) du comttat hunyade. En mari 1822, il fut
un des Tingt-de«]x savants hongrois appelés à
Ofen pour y poser les bases de l'académie dont
la création fut ensuite décidée par la diète de 1825-
1827. Nommé membre et secrétaire de cette
académie le 20 férrier 1831, il se démit de en
fooctionseB 1834, pour occuper celles derommis-
saire diétàl du district d'Ofen. Cependant, il ac-
cepta la mission que lui avait conférée l'acadé-
mie de rédiger les monuments écrits de la vieille
bngue hongroise et la direction, en commun avec
An«lré Ka?. du nouveau ThéAtir-National hon-
— DOEDEaLElR
grote. CommisiairesiipériMrcB 11
royal en 1843, aniewcgr de plusii
il ne disoontinna pat ses cflorts po
pement intellectuel de la Hongri'
ouvrages historiques oo poétique
Havas* VioUda (Yiolettai des Alpa
— Huszàrdalok (Chansons hi
Àuslaendische Bûkne ( Théâtr
Vienne, 1821-1823, 2 vol.; —
Shakspeart's (Cbefs-d'Œnvre de
Ofen, 182S.
Ctmmrsat.-Lwjie.
DODBBLBix (JeaurAUxandr
et antiquaire atlemand, né en 167;
bourg (Franoonie), mort le 23
n était recteur du gymnase de s.
H a laissé plusieurs ouvrages estin
les titres : ScAe(flafMa historicu
rum P. JRI. Adriani et M. Aun
lumseu murum in varias Germ
bus conspieiendum ; Koreoiberg,
il s'attache à prouver que les
raines connues dans k Nordgnu
de Murailles du DiabU datent c
— Commentatio historiea de s
manim medi» braetealis el cai
disquisitio de peeuniM medii
numwuMrumque nostrm seiatis <
remberg, 1729, ln-4*; — Inscripi
Hussicx perantiqux iakulm i
bensteinbergtmsis in agris Ik'ord
Programma de nummorum
maxime in omni re Htteraria m
queprx aliisprxstoMtia ; Weissa
in-4*; — Mattkeus a Pappenk
tus, enundaius, illmstratus ei i
SchwatzfaMdi, 1739, i»^ : c*esl
Matthieu, rcfoodu cl cootiHié; -
phpsisch^wuteorologUeke yotiz ê
hen Winter desJakres 1740 (
rioo-physioo-aiéléofolugiqBe da ri|
do 1740); — De enpio|Mxîs Pm
d'une tlièse sogteooe car le passage
rapporte qull eot à ÉphèM à e
bétes.
Er<rh et Grabcr. JUetmtkk» rurycin
DŒDBBLBIX (Jean-CkTisiopi
gien et dogmatisle iltewMid, mt à
(Franeonie), le 20 jawifr I74t. i
Ie2 décembre 1792. n
gymnase de Wii
ctapitsa
degrés à Altdorf» !• ni
sm
1768, pour y ra ■
»•
consacrasesk n
1
1
gnes orientales. QwiqBei
k InBétar
crée lui ayant vain ■■• i
appeléenl772à
w
lesseardethM .
lérmm
^
Il résisU longtemps à.
DOEDERLEIN
i propositions de roniversité
I lai conféra en 1782 la seeonde
ologie, jnsque alors occupée par le
bach. Ses leçons comprenaient pres-
« branches de la théologie, et par-
r^nterprétation de T Ancien et dn
stament, ainsi que l'histoire ecdé-
deme. Travailleur infatigable, Dœ-
t pas novateur et ne chercha point
ondements sur lesquels est basée
latnrelle de la religion chrétienne,
que littéraire, il prouve qu*il était
ns les langues de rOrient;^quant
•n latine d'Isaîe, écrite avec élégance,
lait peut-être pas toujours le cachet
auteur. Doué d*une brillante imagi-
erlehi joignait à une mémoire hea-
uditioo profonde, un style pur et
les ouvrages qull publia, tant à Alt-
oa, on remarque : une traduction
"ophéiies (f/saie, faite d'après le
et accompagnée de notes critiques,
EsaiaSf ex recensione texius he»
iKdorf, 1778, in-8**; réimprimée en
1789; — Salomo's Sprichwôrier
bes de Salomon), avec des notes;
, Ui-8*; réimprimés en 1782 et 1786;
Lied ( Le Cantique des Cantiques ),
les; léna, 1784 et 1792, in-8"; —
liitutionis theologi chtistianî;
«mberg, 1782, fo-8* ; nouvelles édi-
3 et 1797; — Instttutio theologi
• eapitiàusreligionis theoreticis,
poribus accommodata ; Altdorf,
^T; réimprimée en 1782, 1784, 1787
lédigea de nouveau le même ou*
inand, rous le titre : Christliche
fedûrfnissen unserer Zeit ange-
rine chrétienne appropriée aux be-
e temps); ^iircinl>«;r};, de 1785 à
X dernières parties ont été rédi-
es après la mort de Dœderiein, par
— Opuscula Théologien; Leipzig,
— Die thrnlogische Bibliothek;
1792; — Theolngischcs Journal
logiqne) ; léna, 179?, in 8''. — Dans
00 publiée à Altdorf, en 1 77?, in-4"',
llilt que la version de l'Ancien Tes-
mislenom de Sgrienne n'est que
Iprmque de la version latine de saint
le cette traduction a été Taite par le
Ooostantinople Soplirone. — D<h-
$/à Iftprincipale part h l'édition eri-
yMireu de la Bible, qui parut sous
IHCdui de Meisner (Jean-Henri ), <^
S.
tder Deuttchcn IVnfionallitcra-
(Jean-Michel ) , tliéolo^ieii
il «1 1735. Il étudia à Altdorf, fut
Mnlel prédicateur h Windsheim.
Wftmdamentis ef partthu<i Thco-
- DŒHLEÏl 430
tog ItT Altislimmt n orum ; A lUferf , t To» ^ iihi" .
tophe^ philologue altt^nand, né h lèm, le 1^ dé-
cembre 179L 11 étudia à WindRheJm *«f à Sth»iU
pforte, suivit à Munidi lea conri de TIHef^iU, h
ïfeidelbertî ceux de i retiUt-r et Vos s, A Ilerlin,
où il reçut i<e& f^rle-% untTrrsiNreK, il i^tudjd h
philologte sou» Woïf , B«^kh cl Buttinann. En
1815 iJ allû remplir à TAcadénilede IkHIn^ où i\
nl^<iida q «titre ans, lej fonctions dii pr^jk-sëcur
titulaire de pUibbî^ïe. En 1819 U fui âppelii à
professer à l'iiniverâité d'lirtaiiR«n, IJ ne s« tMX-n^i
[ia« à co^foier, il écn\\t am^ii sur lea matière*
quil profeâsait. Ses principaux ouvrae^ïs sont ;
Œdipus Coloneus deSopliodti; Leipzig, 1824;
— lateinische Synon^tnen und Eiymoiogien
(Étrmologîes et Synonymes latiiu); LerpMg^
1S2G-3S, Q vol.; — Laiemiâchc Wotmtdung
(Formation de» mota lalîu£ ) i Leîpzij^, ift3»; --
Handbuch der LateènUtihe Sffnonfftnik iUmud
de Synonymie latine); laSS; 2* éd,, 1K49; —
fJfindbHcà der iafeimsche Et&mologié (Manuel
d'Étymologie laiine); Leipzig^ 1841 ; — une édi-
tion d<ia Œuvres ( Opéra ) deTacîie; Hdk, 1847,
2 vol.; — H^merisehèê Qiostartum (Glos-
saire d'Homère); Erlangen^ IS50, i voL; —
Voeaàuiaritsm fur den LuieinUchen tlemm-
tarunferrichi (Vocabulaire pour rensèignemefit
du latin élémentaire} ; Ertan^enr lfi^2,
* DiEKLRli (Jean-Cmrgfij), jurisconsulte
allemand, né à Olirdrufï, le 2» juillet IJH*.?, fnort
le 17 novembre 17^0. Il étudia h ïéoa^ d^nut
aTocat à Eisenach en 1G92, et docteur en droit
en 1703; conseiller de Hesse-RothenlKnirg en
1711, conseiller de justice à Meinnngen en 1716,
professeur en droit à Hildburghausen en 1719,
il se démit en 1722 de toutes cea fonctions, et
se retira à Géra, où il mourat. On a de lui :
VorschLrge wie das Justitzwesen verbessert
werden kann (Idées sur la manière dont on
pourrait améliorer Tadministration de la justice );
Leipzig, 1712, in-4°; — Der Schein und das
Seyn der Advocaten (Ce que paraissent et ceqot
sont les avocats) ; Colwurg, 1716, in-8** ; — Pnh
cessualische Mmisefalley oder kûrzliche Vor-
stellung, wie es ingemein bey Processen herzti-
gchen pflegt ( La Souricière des Procès, ou court
exposé de ce qui se passe habituellement dans
les matières des procès) ; ibid., 1724, in-8'. Il pa-
rait que Do»>»ler avait, comme tant d'autres, à
se plaindre des gens de justice.
Strtedcr. Hets Ctl. (i«$eh.
* DŒHLER {Jacques- Frédéric ) f juriseon*
suite allemand, né à Ohrdruff, le 15 décembre
1710, vivait encore en 1783. H professa quelque
temps à léna, devint conseiller impérial et fut
envoyé en mission à Naples. Ses principaux ou*
vraies sont : De Arte Nolariatus; £rfurt, 1736,
in-8°; — Ahhandlung wn der Landwifth-
5c/infl{TT^\ié d'Économie rurale) ; 1769. in-8**;
4S7
DOEBEREINER — DOEDEaLElR
priéfé (lont il fit Tapplicatioo à la oonstructioo
de briquets, de Teilleiues et d'endiomètres de
platine. Les principaux travaux de Dœbereiner
ont pour titre : Zur pneumatischen C hernie
(Essais de Chimie pneumatique); léna, 1821-35,
5 Tol.; — Zur Gœhrungs-ehemie (Sur la Chimie
de la Fermentation); léna, 1822; 2* éd., 1844 ;
— Ueber neuentdeckte hœchst merkwùrdige
Eiçenschaften des Plaiins ( De quelques pro-
priétés Traiment remarquables dû platine récem-
ment découvertes ) ; îéna, ! 824 ; ^Beitrœçe zur
physikalUchen Chemie ( Essais de Chimie
physique); Iéna, 1824-36; — Anfangsgrûnde
der Chemie und Stœchiometrie ( Êléinents de
Chimie et de Stœcliiométrie); Iéna, 1826, 3* édi-
tion ; — Gmndriss der tUlgemeinen Chemie
( Principes de Chimie générale ); Téoa, 1826,
3« édition ; un Supplément à cet ouvrage a paru
à Stottgard en 1837 ; — Deutsches Apoiheker-
buch (Manuel allemand de l'Apothicaire) ; Stutt-
gard, 1840-44; en collaboration avec son fils,
François Dœbereiner^ qui s'est fait connaître en
outre par quelques travaux de compilation.
^iMBBLEft (Joachim), chrooologista alle-
mand. Cet écrivain, qui vécut à Beriin an milieu
dn dix-septième siècle, s*est dit un nom par ses
études chronoloîsiques; on lui doit nn ouvrage
in-4**, publié h Berlin en 1679, et réimprimé à
Leipzig sous le titre : Chronologica compendiosa
latino et germanieo idiomate versibus com'
prehensa, DœUer chercha à faciliter Tétude
mnémonique des enivres et des dates au moyen
de vers latins et allemands. Ce genre de travail
avait déjà été exécuté en 1657 par Lancelot, dans
ses Racines grecques. S.
Convertations-Lexicon. — Adelong, Soppl. à JScber,
jiU9. Cet.'Lgxte.
* IMBBBBXTBT ( Gabriel) ^ poète hongrois,
né à Nagyfzoelloes, en 1786, mort en avril 1851.
H étudia au gymnase évangélique d'Œdenburg,
et en 1806 il se rendit en Allemagne , à Leipzig ;
il 8*y livra à des études philologiques et histori-
ques. Devenu précepteur particulieràRatisbonne,
il y fonda en 1810, sous le titre de Musées une
société ayant pour objet le progrès de la langue
<*t do la littérature magyares. Son lèle fut ré-
compensé, en 1817)« par la place d'assesseur
i la table de juridiction {Gerichtstajfel fiei-
sitzer) du comitat hunyade. En mari 1822, il fut
un des vingt-df«ix savants hongrois appelés à
Ofen pour y poser les bases de l'académie dont
la création fut ensuite décidée par la diète de 1825-
1827. Nommé membre et secrétaire de cette
académie le 20 février 1831, il se démit de en
fonctions en 1834, pour occuper celles de commis-
saire diétal du district d'Ofen. Cependant, il ac-
cepta la mission que lui avait ooniérée Tacailé-
raie de rédiger les monuments écrits de la vieille
langue hongroise et la direction, en commun avec
An«lré Fay. du nouveau Théfttrr -National hon-
grote. CommisiairesapériMrcB IMl,
royal en 1843, anaeiaear de plnaienrs
il ne disoontinna pat ses efforts poor li
pement inteUcdnel de la Hongrie. I
ouvrages historiqoes on poétiques, o
Havas* Fio/i^'a (Violettes des Alpet); F
— Huszàrdalok (Chansons hnssai
Auslaendiscke BuÂne (1 e ê
Vienne, 1821-1823, 2 vol.;— i
Shakspear^s (Cbefs-d'Œnm de i
Ofen, 1828.
Ctmmrsat'Lnie,
iMBDBBLBi.^ {Jean-ÀlexMdre) ^
et antiquab^ allemandp né en 1675, à
bourg ( Franoonie), mort le 23 ocli]
n était recteur dn gymnase de sâ va
il a laissé plusieurs unvnsea cstiniés,
les titres : Schediaswui kistaricum i
rum P. jEl. Àdriani et M. Aurel. i
lum seu mwrum in variif Ge ni
bus eonsfrieiendum ; I .17:
il s'attache à prower «|«o
ruines connues dans k Kor m
de Murailles du JHatU dati»» «Jcs ,
— Commentatio historiea de mum
manUe mediss braeteaiis ei caris;
disquisitio de peeumix mêdU sévi
numwiorumque mostrm stiaiit
remberg, 1729, in-4*; — Imsc
Russicx perantiquM takuLt icmi
bensteinbergensls in açrie Jdardgan
Programma de ntMuno oni
maxime in omni rs !e 14
queprxaliisprxstm
ill-4*; — Mattheus a . p^mms^m»
tus, emendatus. iUu onu «r cnn/i
Schwatabach, r • c'oC y
Matthieu, refondue» « ;.
physisch^meteorologlumm i s A
hen Winter desJakres a/W (
rioo-physioo-niétéorologiqne di
de 1740); — De eiiMpavin t,
d'une thèse soutenue snr le I
rapporte qu'il ent à "
bétes.
Enrh et Grsbcr. ,
DŒDBBLBIX (Jt
gienet dogm n
(Franeonie), 10
le 2 décembre 17». «
gymnase de Wini
degrés à AltdoffC n >!
1768, pour T
consacra 8C«
gliseetdestlicw e
gaes orientales,
crée lui avant vm ■■■ ,
appelé 77^àl M*
Ci
174B.
■ I m
vitépnv
llréftisUiiu
fil pour le 1
I» DOEDEHLEm
fl dM sisi lAttontei pmpùàilîaii^ de L'unUcrsité
ém Itea, qid M <rorirérQ «n 17»^ là seconde
dkâtm de tliikilojîuv Joîi^que alors ocpiipée par le
i^brèGiïi^i^ch. S«3 ït*çons comptvfiHkïjt pres-
que timtc» l«^ bnincti^ de ta théoto^i^, t^l par-
oi l'jalerprétalion de rArjcien et du
TeiUni^titf ainsi que l*hnto»re ereïé-
modente. lYavaill^r ïaDifig^ble, Bit-
I n« fM |»t novateur et ne th^^rcha point
à iif«r Ik tomàmanU tw i^s^i^m est ba»ée
I de la reU^ion chrétienne.
Mltéraire, Il proofc qu'il étnïi
i kft Un^es do rorîent; quant
à Ati^iielfODfaliiMdlMiie, écHte areeét^nce,
ëBtac iipfodait pent-étri^ pm toujcnir» le eachrt
t de l*aTitear, Doué d'une brillante imagi-
Ip Dœ^terlein joignait It une mémoire heu-
aoft éfuditioa profunde , un styl€> pur et
P^mat leâ ouTrages qu'il publia, tant h Alt»
ioff ftt*l î^o«, on reniâTf|ne : une traduction
NBd« d«i prophéties d^fsaie, faik d*après le
letle Mlffsu cl aoROfnpagnée de ûote^ critique-Sj
mm le IStm i ExaittSt ex recensione testas Ae-
irrrf, elc,j Alltlorf, 1778, in-S*; r(Hm primée en
171 rt ft «I 1789; — Salomo's Sprichwùrfer
1%» ProrerNîs de Salomun), avec dcB note»;
Ilénif, 1778, io-B*; réimprimé» en I7SÎH 1786;
^ Ups AâÂe £^ ( Le Cantic^ae de« Cantiqucà )»
mm êm note»; léoa, 1784 et 179^, ln*8^; —
Bamsma itiÈiiiuiionis iheologi çhrhiiané;
MMart^ >tireoibepg, 1782, fcn-S"; noordle* édi-
Wam^m 1793 et 1797; — Instttutiô thêologê
eàriÀtiani^ in cûpiiibuêrctitfionis theoreticiSj
wmirtM tempôrihits accommodetla ; Alt^îorf,
ilÊt^i Tel JO'ïT ; riéimpfimi**eri ITSÏ, J7«4, 17«7
il 1791. Û rérfige^ de nouTeau le même ou-
all4>inAnd, sous le titre : Christtiche
JUirt éfn Bfdûrf/imtn nmerer Zfiî Qnge-
ti { Doctrine chrétienne appropHi^ï au% be*
1^ notre te^mp^ ) ; ^iiremlier^p d«M78ii à
, Leâ *ii demjèreï; parlie»! ont été rérîi*
( fl jHitjlié*!» après la morl de Dipderlein, par
JuQ^e- — Opuseala Theofo^ica; Leipzig^
, lo-B'; *- Die thmtùgische BiNmtMek;
ITiO h Î791; — Jfienlotjisehei Jonmal
I |htN:jlogique) ; îéoa, l7t>î, in «". — Dans
iImio piMit^e a AUdûtf, m i77l,in-i%
I éUUn que la version del'lnrien Trs-
i« iiius le nom de SfjrUnrt^, n'e^ que
i iprecqur de lii Tpmon latine de jyiml
, *t qw cette traduction a été faite par le
df* Constantinople Soplirone. — Dff^
lewt .ttuî^i îa principale fiarl à Téilîtion en*
■ |#niif bébreu de la Rible, qiii fia rut sous
■^ iOQii celui de MeJsner (Jean- Henri ), h
liditirmKi^ (Jean- Michel), llM^filo^ieu
kl, ruAft en irà.'i. Il étudia à Aïtdf»rf, Tut
f^ miniittre H prédicateur h Windsbeim.
itui. De Fondiimcnttâ €f pfirttbm Théo- '
l4iaertd1îi
- DœîrLEÏl 430
%i^ Muslimainmi^in ; A\h}od, 170»^ in-*".
l iHEO^AtriiV (ioK**), Als de Jeân-Chnii-
topbe, pbiloloi;ue allemand, né à léoa, le |9 dé-
cembre 1791. Il étuflta h Wjndiheim et â îkhu|.
pforte, suivit à MutUch les cours de Thiursth, h
Hetiktbeff; ceux de i:ii?u!îi^ et Voss, A li*^rllii,
où il reçut fics grades unifer sitaîrcs, il étudia k
philologie sous Wolf , IkrtkU et BuUniJinn, En
1S1& il alla reruplir à rAcaddmie de Befluï, ou iJ
résida quatre arîSj le^ fonctions dfî pmlrAji^ur
titulaire de philologie. Eu t8Jî» il M appelé A
professer k i^univeràité d'ErlanRen, Il ue se t>orn^
pa.^ à eoseiipBr, il écrivit au «ai sur le^ tuatièm^
qu^îl profeAsûit, Se» priiKïipiius. ouvraRC» sont :
Œdiptts Coî&nmiâ de SoplKsde; Leipzig, liai;
^- iAtteiniscM Srjnon^men und £i pnohygién
(Étymolôgies el Sjnonymea latinfl); Lelpait|^
1S2G-3B, 6 Toi.; - lateinucke Worim(if4n0
(Formation de^ mots latins) ; LeipEÎg, JS3J| ; —
Handùuchder laieènuche S^non^nik (Atauuel
de Synonymie latine); ia39î 2* éiï., 1849- —
iInndbHch der (atHnische Iiitfmaio<jie (jHanqel
d'Étymologie latine); Leipzig, lfl4|; ^uncédi^
tioo des Œmvm ( Opéra } de Tacite ; Halle, 1 847,
2 ToL; — Homerisehej Giouarium (Glos-
saire riîomèrcji Erlangea , J85û, i toI.;^
Vocabutarivm fàr éen Laleim&then Etemen-
tantnterriùht (Vocabutair** pour renscignenieni
du latin élémentaire); Erlatigca, I85Î.
* DixuLKR (J e^n 'Georges }f juH&consulta
allemand, né à Ohrdruff, le 2« juillet I6ft7, morl
le 17 novembre l74a 11 étudia à iéna, devînt
avocat h El&emirh en iùm, et docteur ai drôtl
en 1703; conaeifler de iIesstvRoUifnbour4( en
1 7 1 U consdUer de justice * Meinun|^i:n en 1 7 i Û,
professeur en droit à Hifdburghauseu en t7lQ,
îl se démit en 1733 de toutei ces* foncUous, el
fie retira 4 Géra, où îl mourijl. On a de» lui -
V(>r.^chLTye mie dm Justit^wcsen verbessert
werden fcnn (Idées sur la manière dont on
pourrait améliorer l'administration de là jualic^ );
Leipzig, 1712, in-*"*; ^ Dtr SciiHn und das
Sepi der Àdvocaim (Ce qtie paraissejit el ce qui
fiontles avocats); Cotïourg, 17lGjn8^;— pro-
ce^simhsche Mmne/aitef oder Awis/tcAe Vor-
stellun^.wiees in^emei» beif Prficesien /ier^u-
T^thenpfte^t [ La Souridèredes Procès, mï court
exposé de ce qijî se passe habituellement dans
les Tuatîèrea des proc*») ; ibid., 17:24, in r. Il pa-
rait qiïe Dfp^ler avait, comme tant d'aulreu, i
se plaindre des genï^ de justice.
Sïfledrf, ««I G§t fitteh.
* nmSLKH (Jacqitês-Frédéric)^ juriscoo-
sulle allemand, lié à Ôbrdrutï, le 15 décembre
I7î0, \Tvait enci;>re en 1783. Il professa qneir|U«
temps h Um, devint ecinfleUler impéfial et fnt
envoyé en mi^tsîon à Naple^. Ses princtpduï cwi»
vragiKi fumt -. mArU ^tUartmtus ; Erfurt, I7afi,
iri-«*'; — Ahhtindlun^ run der Landmîfih*
«rArî/ï (Traité d'ÉCiOnomte niraîe); I7û9, în-8**^
481 DCKHLER -
— Àbfumdiung ton Domtânen, ConirUmtiO'
nen, Steuem, Schatzungen und Abgaben;
Nareifiberg» 1775, ln-8*»; — Hisiorisch- àri-
tUche und polUische Bemerkungen ueberdas
Commercien-'Wesen (Remarques critiques et po-
litiques sur les afbires oommerdales); ibid.,
177Ô, in-8<* ; — • Abhandlung von den Régalien
(Traité des Régales); ibid., 1775, in-4^
Meiuel, Cet. DêtUickl. - Strieder. Hess, Cet Cetth.
IMBH9I B ( Jean-Christophe } , philologue alle-
mand , né à Zeitz, le 19 janTier 1776, mort le 10
novembre 1832.11 étudia à Leipzig, et devint, en
1815, professeur du gymnase de sa Tflle natale.
On a de lui : une édition de César cum annth
tatione crUica; Lei|)ztg, 1825; — une édition
de Cornélius Nepos; Leipzig, 1827; — Dissert,
de vUis excellentium imperatoruni C. Kepoti
non jEmilio Probo attribuendis ; — plusieurs
articles insérés dans VAlmanach de Jahn , les
Mélanges critiques de Friedemann et de Se*
bode, et la Gazette classique universelle.
S.
Contersatj'Ltxic.
* DŒLL {Frédéric-Guillaume), sculpteur
allemand, né en 1750, à Hildburgbausen, mort à
Gotlia, le 30 mars 1816. Protégé par le duc Rr-
nest de Gotha, il put étudier à Paris chez Hou-
don en 1770, puis en Italie, à Rome, où il connut
Winckelmann, qui l'apprécia. A son retour en
Allemagne , il fut nommé inspecteur des beaux-
arts et <le la Galerie des Antiques du duché. Il
eut aussi la direction d'une école d'artistes, à
laquelle il imprima la plus fctïonile impulsion.
Outre le monument consacré à Winckelmann au
Panthéon de Rome, on cite de Dœll les liaS'
Relie/s de Dessau, un grou|>e élevé à Lunebourg
et représentant La Foi, La Charité, ei L'Espé-
rance; le monument consacré à Kepler, à Ratis-
boime, et celui de Leibnitz à Hanovre.
Il ««ter, Neues âHç. Kûnstl.'Lezlc. — Cùnrenat.-
Uxic.
DŒLL (iean-VetOyVnédaillier etgravenr al-
lemand, né à Suhl, en 1750, mort le 15 octobre
1835. 11 se distingua dans son art, et fut nommé
graveur de la cour de Prusse.
i'tmrenat.'Uric.
; iMBLLiNGRft {Jean 'Joseph - Ignace) ,
tliéologien catholique allemand , né à Bamhera,
le 28 février 1799. Chapelain du dioeèiAde sa
ville natale en 1822, il fut appelé en 1826 li pro-
fesser lliistoire de l'Église à l'université de Mu-
nich. EUi 18i5 il fit partie dos états, comme re-
présentant de l'université. Membre du iwrlement
de Francfort en 1851, il «'y prononça pour la
«léparation de l'Église et <le l'État. Ses princi-
paux ouvrages sont : Die f.ehre von der Eu-
charistie in den ersten drei Jarhunderten ( La
I>nctrine «le rEucharistie dans les trois premiers
si^ies ) ; Mayence. i82fi ; — iiandbuch der Kir-
rhengeschiehte { Manuel de l'histoire de lltglise ) ;
1828, 3 vol.; — Lehrbuch der hirchenge-
schichle (Trailé de l'histoire de lllglise), ou.
A ré
erar-
_'l
DOEKKIGES 4»
vrage dont le précédeat B^élMt qat te |
naire; 1836-38, et I84.1« r 61. ;— J
J?e/i^ji (UReUgionde MahuMcl);!
1838;— Luihejr,eine SàizzeiUOim^ CHub^
Frihourg, 185l,eitraitduirifvAeiil»aM/rft-
bourgeoks,
CoMV€rtmL'l.erie .
«i>ŒLSGB(yeaji),théologkBaUemBd,viviH
en 1530. On a de loi : Dtfeasio O. Jf. iJcOcri
contra magistros lùvamUMêes eC Cêi^wimn .
1530, in-4*.
AdckiDir. Suppu à MdMr, jta§. CeL-I^M^.
DŒXHOPP {Gaspard)^ di|iloiiiate it ipv-
lier polonais, né dans la Piwiérante pnlMMv«
vers 1570, mort en 1645. Dcpnk TaoBét I6i&.
U fut attaché à U ooor du rai SlgNMSl Uk H
se distingua, comme militaire, dHft li pMnr
contre les Russes, qpà vnkaSi catahili 1
du cAté de Smolenslu n eomlMtUt c
les Suédois, qui envahissaient la
enfin contre les Turcs, en MoUki
du mariage du prince royal WUK
chiduchesse d'Autridie Céeie,
voyé en ambassade à Vienne, k
dinand voulut lui accorder ^ titre
Saint-Empire, mais Dœnb i i
gentilhomme polonais, et i
aux nobles des autres pays , c
lité lui suffisait, rt il refusa le
tricliien. L.
SlarrbjrailLl. Siècie é9 . tmmd tti-
:i>Œ.^9IICBS(GHiiii .1
nomistc allenvuid,né en ioi«.
de Stettin. Il étudia à Bonn i
des cours d'économie politi i !
cette dernière villes et fil cp*——
un voyage sdentififlau^ cii
les Actes d*llenri 1 m ■»-'
en Allemagne, sous OB b^
Beriin, 1839, 2 ' n
ouvrage dans un nuic,
Geschichte des Demiaatmm j
XIV Ja/irhunderi (H *•-
inand au qnaton le sh
2 parties. Dmnigc o
Ranke. Il fournit « i*
ayant pour titn : Jt
Reichs unter dem 9xti zmam
nales de riiimpire iTàI
de Saxe); le diapMn «a».
Tempeienr 0 iV^ (M
Ikrrsel A« ji:
1841 Dimii 1
roiei m
vice un gk
Ravière, 4|uuv
en qualité de pm \
Lors des dernières mi» \
lemagne, il prit pb.w-^nni
Il voulait Iwiilé de r J ■
vegardant rnMWpa a
!•»>«. Il rédigea bo]
DOEI^TÎIGES — DCERmOE
m
Arrière au goti? er tieineEit central e
it de FraacfûH, pour Torganituiiioa
) r Allemagne. Il assista ati^sif eo fé-
am oonft^rtuces de Dre^e souâ fô
seOler secret ^'ambassade. Oalre les
lés, on a <1 G Loi : Dos Stfstem des
dels und der Scfiutis^oelie (Le Sp*
re échange et le droit pmtecteur);
j;-^DU deuticM Schi/fahrt&acU
ffermitiat^ot/ra^e ( L'Acte de iiavi-
aand et la question dtt^ droite àïHé-
louane); Ikrtia, I&4S; — AlUcMt
L Balladen { V teilles balladee écoa-
Slatses); Munich, ta&2.
Uxic,
ËM (Jacques)^ jurisconsulte alle-
tdans la seconde moitié do dix aep-
, Il remplit des fondions publiques à
1682. Onadelul : Dergelreite Rech-
Tund Beamte, in drei Theiten (Le
t employé fîdèl e, i^ itoh parties } ; le&
respartieSf Francfort et Lei|Uïg, W%
;ella troisiÈme partie intitulée : Der
Bechnunç^fûfijrr und Beamie ( Le
st employé înÉiJèle)- 1632,^-8*, Les
I imprimées ensemble; I7î4^ în*4*;
tm Pœnamm, Sitppliciorum ci
tm Ctiminailum ; Stmàonhnm&n ^
fpL à Jucher, Mtfj. f.et.-UrU;.
»{Georges-Samufl), pasteor eta*tro*
lAd , Yiyait dans h seconde moitié
ème siècle. PastHur à Flatien, il s'oc-
■oinie tou t en ^enrlpîîsAantlt^s devoirs
loi. Les obsiTvations qu'il lit sur la
1680 rariit'ntTi^nl à c^nstaUr que
ï en repnhlkjire Je mouTement par
le ayant \e soleil pour fojer et à
stteobsenaliou au\ ouutHes en g*^-
l)lit cette tiiéorie , tloul rmTeûlion a
Iribuée à N-wton, dans Touvrage sui-
der para bol ischen lnit/bahn lier
Da Mouvement parabnlique des Co-
1. On a en ouïre de Dtrrfd : Meiho-
phdenomemrum cϔc^tium inter^
m determmanâi ^non muiaio loco
lia sive attitudinc et aùmutho;
W.
Ê$Êi§er GettVicha/t d^ Jrpuen Kûnitc,
î, MM. astron^m.
ÈOÊ^ (Henri), Hnpiste ullemaniE,
lllpK^ YÎTait dans la première ruoitté
Hm siècle. Il vov^^ii^ea pendant \'mgî
HUBa doivent donc témoigner de son
01 a de lui : tn$(jfuitoncs m Lin-
taBM/Cob^^fJPrOi, iU'S^; — Ins-
k I/biçuam litiltca m ; ibld., 1 004 ,
^MMonfs in Un*jnam /tispant-
fiH.
làf{Jêan' Pierre ' , ttn»i>|.ï;iien et pbî-
é, né a HarTirn, tn r"\ mort n
iiorkem, le 14 juJUd 17^. Fils d'uM nàrt a«
tUolique, il fut élevé dans ee culte, dvej, les je-
hnlU'3 de Sii'pn et d'Hitileslieim, devint prélre
eu 17^8, et lÀmUM après chapelain à BtiEireii.
Kn 173:j il se rendit à Utr^^ht^ s'y convertît au
culte réformé, au mn duquel U remplit, par mM
de ce ctiaugenxent , diverses fonctiouft pastorales,
et en dernier ILeo celles demétrojîulitaiD. Ses prni»
dpaui ouvrages sont : Aucloréias ponttjlcia ex
ipsîs pontifici&rum decretis êeftjvre canonica
êiftTsa eé refuiaia; Marhourg, 1734, in*4»;
— Der r€chie Ceàrauch der Vernunft . etc.
(Le véritable Usage de la Bai&on» etc.); ibid.,
l74Sp in-8°; — Phiiosûphiseke N&benslun'
den { HearKi de Philasophîe, etc. ) ; ihid,, IT&3,
in-ë«.
Slrkder, //«l. GtL-Grteh,
* IKfilit!! 6 ( Gaspard ) , tliéologîen allemand,
de la fimille du précédent, né le 1â novernbnt
î719, mort le 2 novembre J784. Il fut pûâtenr
et prédicateur à Niederwîesa, dans la Lusace. Ou
a de lui : Dg Phfsnice anni magni sm Pla-
tonïci imagine; ï7ea, in-4*;— De pràmiiivji
Ecclesi3^ chrutianx Inspectorîùtts^
M«iurl, Ctt DeviâchL
• tiffîRi3i& (GeorçBS'Chriitiûn^QuUlaume-
Â^mu$}s romancier allemand, né à Cassel» le 1 1
décembre l7â*J, mort à Francfort, le 10 octobre
1S33. A l'i^^^ue de ses étuilcs, qu'il fit à Go^ttin-
gue, il revint dans sa riîïe natale, où il travailla
|ïûur le théâtre. £n lSt5 il fit partie de Tur*
cheslre de Francfort&ur-le-Mein; en 1817 il
changea encore de carrière, et prit la rédaction
delà Ga^tte politique^ que les eJrcnnstances lui
lirenl égalemimt abandonner; il se rendit aîofs
en Suisse et en Italie. En 182^ il fut j^outerneur
du prince Aleiandre de Sayn Wiltgeustein, cl
plus tard il Qtdes cours particuliers à Francfort,
où il mourut- Il avait un grand talent de narra*
teur. On a de lui î Phanta$iegem^ide (Pur-
tr^ta de fanlai&ie); 1822-33; — Der Ririen-
krieg (La Guerre des Pasteurs); Francfort,
1830, 3 vol.j — àXovellen (Nouvelles); Franc-
fort, 183U 4 vol.; ^ Dos Qpfer mti Ostro-
Iftiha, oiler die Familie Kotesko f La Victime
d'Ostrolenka, ou la famille Kolesko); Francfort,
1837, 3 vol.; — Roland tfon Brimen (Roland
de Brérae); Francfort, 1832, 3 voU
DŒmi.^CK ( Mait/iieu )» frandscaln et théo-
logien alletTiand , né en Tburinge , vera la fin
du quatoriième ou le comtneucement du quin-
zième siècle, et mort à tOrit^, avant 1465. Entré
dans Tordre flea Frères mineurâ, il professa suc*
cessivement la théologie à Ërfurt et à Magde-
bourg. Chargé depuis pr le landgrave de ré-
tablir la di^ipline t^^nni les franciâcainâ d'Ëise-
nach, dont les mœurs étaient plus que relâchées,
il fut élu en wa^ au concile defiâle, supérieur
général de Fordro. Sur le déclin de sa vre, Dip-
ringk alla cbercber la ^^ïitude et une retraite
absolue au coûtent de Kiril?, lîans la Marche de
435 D0E:RINGK. — DOES
Brandebourg. Dœringk, tbéokH^en savant mais ; feft, fille riche, qui ca
liubtil, a été quelquerois conronda avec Jean
Dœring. Ses principaux ouvrages sont : Con-
(inuctiio Chronici Theod. Engelhusti, ab
anno 1420 ad annum 14C4; publiée dans le
tome III deêScriptores Herum Germanicarum
de Mendu^n. Cette dironiqoe , la meilleure que
l'on ait sur l*hiMoire de la Misnie et de la Tbu-
rfaige , (ut continuée par un anonyme jusqn*à
l'an 1493. On a attribué à tort à Doeringk une
Chronique de Nuremberg, qui fut imprimée
pour la première fois dans cette Tille, et qui a
pour véritable auteur Hartmann Schedel. S.
. Wachler. Handbueh d*r Gtêchiehte der Uteratmr.
*ooRS {Antoine Van der), graveur hollan-
dais, né à La Haye, en IGIO, mort vers 1G80. 11
a gravé avec beaucoup de talent plusieurs es-
tampes d*après les meilleurs maîtres de Fécole
flamande ; on remarque entre autres : Ferdinand,
cardinal'injant d'Espagne et gouverneur de4
Pays-bas , à cheval , d*après Rubens ou plutôt
Diepenbeck. Le fond offre une vastecampagne, où
se voit la bataille de Nordiingue, que Ferdinand
et le roi de Hongrie gagnèrent sur les Suédois,
en 1634 ; — La Madeleine , d'après Yan Dick ;
— la Vierge allaitant V Enfant' Jésus, à^hpx^
Érasme Quillinus; — La sainte Famille, d'a-
près le même : un ange &it chaufler devant le feo
les langes de l'enfant.
Basan, thrtionnaire des Crareun. — Chandon et De*
landtoe, DU-iUmhairt kitUniquê.
DO ES ( Jacques Van der ) , peintre et graveur
hollandais, né k Amsterdam , le 4 janvier 1023,
mort dans la même ville, le 17 novembre 1073.
Il était élève de Nicolas Moyaert. En 1644 U se
rendit à Paris et de là k Rome. Il arriva dans
cette dernière ville dénué de toutes ressources.
Désespéré, il se disposait à prendre du service
dans les troupes pontificales , lorsqu'il ren-
contra à la porte d'une botella (cabaret) quel-
ques jeunes peintres de son jnyA. C«fs joyeu\
artistes accueillirent avec bienveillance leur com-
patriote allumé, et le régalèrent somptueusement :
ils s'égayèrent ensuite île son belliqutnix pmjft,
et lui promirent de ne pas l'abandonner. Kn ef-
fet, ils le firent admettre a«issitôt dans la So-
rietc acadtMnit|ue , Où il reçut le MinuHn de il
Tamburo k le Tambour), à cause de l'idée qu'il
avait eue de s'enn'iler et fie re\i^iite de sa taille.
Dès le lendemain Dttes c^itnmença ses études,
t*t reprofluisit par le pinceau uii le crayon les
beautés artistiques de Rome et des environs.
liCS ouvrages lie Pierre Van der Lacr, dit il
Hamboccio, lui plurent particulièrement. Il s'at-
tacha à la manière de ce peintre, et travailla avec
tant <le persistance qu'il réussit à l'imiter. Un
caractère Jatou\, une humeur sombre et f^cbeose,
fimit penlre à Does Ta/fection de ses camarades;
au bout de quelques années, abandonné de tous,
il fut obligé de retourner a Amsterdam. Après
la mort de sa mère, il alla s'établir, avec sa
•our, à La ILiyr, on il épousa Marguerite Boo-
bien. Elle moomt en 1661 ,
quatre petits coftota. Doèa ■■« m
perte, qu'il toinbt dans me JMfthw
eut à craindre à la fois pour sa nû
tnne. On cbercÉia à k distraire par
et on obtint poar loi la pince de t
ville à Slooten. 11 ent liOBte de te ^
cet empkii , et reprenant sa palette,
depuis quatre anoéct , il le remit
avec ardeur et suoeèt. Un second
m oublier le p foi
épouse moumi j . lp i
paysages de œ pcunre «wm k%vc
grande intellignice ; ses petites 1
bonne toudie cl dessinées conçue
gnait surtout avec beuncoup de nali
tons et les chèvres. Mais fl aimait lei
et ses ouvrages le seateal un peu de I
de son earadère. Il a gravé à IVan-
petits paysages onés d'auintm de
tion.
DMcanpa, rifs *f ^rialyvv I
MUmttkr'Ugiepm.
DOBi (Simon Vam mu), graves
hollandais, fito du préoédcnl , né à
en I0&3,niortversl700. Uélnilâève
et régala quelquefois. Demeuré 1
d'abord exercer son ait à La Haye,
tantes, puis il voyagm eu Frise et m
De retour dans m patrie» il se mai
gré de sa lamOley époua une Icmn
qui le mina, el qui en mourant le I
de dettes. Doés trouva on asile k
U Haye, d'où il partUdcm ou tm
pour Bruxelles. Honlen de sa sit
retira à Anvers, et y trevaiUa Im
ouvrages sont dus i taul
Ses paysages soni le de
père : la gslerie Va . è 1
possède trois avec n»
Le Lonnier, de U uRBiW
beau, dans lequel se vumm» «à «
moulons et autres anlmini, Sïbm
Does a peint quelques poctnits dam
de Gaspard Netadwr. Il a aussi
forte quelques- morceaux de sa r
Ra«a«, DteiÉonMÉfrtfcsCrSMHra.— CfeM
dîne. itUiiomnain iiiHrifi
Doâg (/ocyuat Van i
dais, frère de Simoa et « «.
à Amsterdam, CB 1654. i- ii
d'abord les kçous ém >
célèbre Carie I ■
le lui donnant »
pour Rome , » W>
Gaspard IMKuer.qi m
pour entrer dans raluua lie < bh^
Les premiers I ableaux d
valurent à leur i'
gentilhomme à U le «
DOES — DOEVEREN
43»
r et HoUande à la coar de France. 11
espérant suiTTe ses études au milieu
js artistes de la France; mais il fut tué
lar on de ses enyieux, presque aossitéC
I armrée. Doës peignait exclusivement
; ses OQTrages sont peu nombreux.
f, net d^t l*eintres hotlandais. II, ITS. —
fikmMain 4t» Craretirt . — Chaudoo et DcUin-
iamaire historique.
I ( Pierre Vam der) , amiral hollandais,
s précédents, mort à Panousa ( Ile Saint*
, en 1&99. Il joua un rôle brillant dan»
t qui afTranchit la Hollande de la domina-
gnole. Quoique d'une famille noble H
ne dut son avancement qu*àson mérilo
services. En 1597, les états généraux lui
it use escadre destinée àprotéger le oprn-
>|]andais dans la Manche : Doés ayant
è trente- huit bâtiments espagnols qui
(aient des troupes pour les Pays-Bas, n'bé-
k les attaquer quoique inférieur en torce ;
i tempête qui survint ne lui permit que
"im seul vaisseau ennemi, et lit même pé*
nés- uns des siens. Le roi d'Espagne, PI li*
désespérant de soumettre les Hollandiiis
eommodement, résolut d'agir contre eu i
ni implacable, et fit saisir leurs navires
t ses ports. De leur côté, les états déda-
• Espagnols ennemis de leur républiqni' ,
iront sous peine de mort de négod^^r
UEo même temps, ils mirent en mer une
•Dixante-treize vaisseaux , montée par
le hommes , sous la conduite de Doè<^,
É vers les côtes d'Espagne pour les ra-
( Tint bloquer la flotte espagnole dans
le La Corogne; mais il ne put s'en em-
la forcer au combat. 11 continua alors
au sud, et parut à la fin de juin 15SD
a Grande-Canarie. I) prit ou brûla le»
ti qni se trouvaient en rade , s'empara
le (TAlagona, qu'il ina'U'lia aprèà l'aToîr
HNirsuivit les Kspagnols jusque dans hs*
M, et ne quitta Tiie qu'après l'avoir n-
ftelàil passa à Gomera, à laquelle il ni
r te même sort, et e\pé<lia son immense
i. Bollandc sur trente-cinq navires, qui »
dbpersés par une violente tempête,
iitot uns après les autres, dans diver*^
iFlovioces Unies. Doës, «lans le dessein
Mpriéter le Brésil . mit à la voile avec le
iti vaisseaux , et rangea h côte de Gni^
A te saisit encore de quatre bâtiments
1^ liehement chargés. Il <lescenflit en-
|i(f^ Saint-Thomas, située sous la lign^.
■■i et brûla la ville fortifiée de Panons.^
nÉMrgpque résistance des Espagnole ;
II0MV que firent les Hollandais daTH
r devint funeste : l'intempérance \i
i livrèrent , le mauvais air, la chn-
«, mirent parmi eux la peste ci
Doés en mourut tm des pr^-
I flMto s'éloigna précipitamment; mais
elle eiiiporla avec elle la peste, «pit y fil d'eJTn^i -
btes rava{!;eâ, et arrivai i^n Hoilaiide si maltraHé*
qii^on fut obligé de coukr 4iudquc5*uiia de set
vajsse4tix ; d'antres furent pHs pur les Eipa*
jmob, et de tous les capitaines il nVn revirit qua
deoï. Alfred de Lacaws.
r&t£ ie ta M^rittt, 11, i'*, - Wanéer Aa, iti!Oçriifiàiê$k
iHiESBOriiK (Jean)^ imprimeur étaMi à
AiiTers au comraencem«!jl du stiiièin? *iècle |
il publia quelque* ouvrages latin* ou flnmiudSp
flirt délai 8séJï aujourd'hui; mais il mit au^^t au
jour irois petits li?re^ anglais , rédta pieini de
détails merveilkut et que le caprice des biblio-
maoes de Is Grande-Brr lagno a éîc*é* à une ^n*
leur exlratirdioaire. Cei écrits, d*uoe quaran-
taine de fcuillelsî , oot pour titres : F /*e fl*J*
tor^ of Fiiderikp.; — The Hiilor^ q/ Mar^ o/
^emeyen; Tke Life of Vergeltm. En 1 SU, à h
tente du duc de Roxburghe, iU iimuti^Tent^ à
la chaleur des enchères i nux pti\ de «5» «7 «t
S4 livi-es Sterling. En tout îSélif res sterling, c'est-
à-dire 4,700 fnmcE environ. Il faut ajouter »iu'0Q
D'eu connaît pas d'autre exemplaire* G* 8>
Panier, Jrumkt tjfpoi^r.
* DOETE DU TROT ES, pt)ëte française, vlfilt
dan* Je milieu du IreirJÈnie siècle. Elle était la
noîiibre des menpstfeU qui faisaient romement
lie la cour de Tcmpereur Conrad* Guyot , dans
sa Bible de Provînt , imprima** dans la Douvella
édilîon de Barbaian, la qualifie de cAnn/^re jse
et dfi îrmwcrtj^$e. Il en parle avec des éloges
qui prouvent qu'elle tînt un rang distingué \^nm
le^ pn<iti«4 nonvwuîeiîienl de la Champagne,
mais même du nord de TEurope.
T. du THIcl. U Pamasufr. - Faucliet, RecmeU «to
rorigine dé la poésie française.
«DŒYEKEN ( Gauthier Van), médecin hol-
landais, né à Philippine (Zélande), le tô no-
vembre 1730, mort à Leyde, le 31 décembre
1783. 11 commença ses étndes à Leyde , les con-
tinua à Paris, et fut reçu docteur en médecine k
Leyde, en 1753. En 1754 il fut nommé profes-
seur d*anatomie et de chirurgie à Groningue. En
1771 il fut appelé à Leyde pour y remplir les
mêmes fonctions , laissées vacantes par la lioort
du célèbre B. S. Albinus. Van Dœveren a laissé :
De Vermibtu in intestinis hominum geniiis ;
Leyde, 1753, in-4»; traduit en allemand, pois
en français , sous le titre à* Observations phff-
sico-médicales sttr les vers qui se forment
dans les intestins; Paris, 1764, in-l2; — De
Imprudenti ratiocinio ex observationibu* et
expcrimentl% medicis; Leyde, 1754, in-4";
l'auteur soutient que les fausses inductions qn*on
tire de Texpérience sont un des grands obsta-
cles à la perfection de Tart de guérir; — De
Erroribus Medicorum sua utilitate non ca^
rentibus; Groningue, 1762 , in-^** ; il est diffi-
cile de mieux défendre une assertion phu pa-
radoxale que Tauteur ne le fait dans ce livre;
439
DOEVEREN
— Spécimen obscrvaiionum academica-
rum ad monstrorum historianr anato-
men, pathologUim^ ei arietn obstetriciam
prœcipue spectantium ; Groaiogue et Leyde ,
1765, iii-4°; trad. en allemand , Leipzig, 1767,
jn-4* ; — De Snnitatis Groninganorum prxsi-
diis , ex urbis naturali hïttoria derivandis ;
Groningae, 1770, in-4';— De Recenliorum
inventis medicinam hodiernam veteri prx*
stantiùrem reddentibm ; Leyde, 177 1 , in-4» ; —
Primœ Linex deeognoscendis mulierum mor-
bis; Leyde, 1775.
Éloy. Dictionnaire historique do ta Médecine. —
•^Btoirraphiê m^tffco/e.— Quérard, Im France liUéraire.
*DOFi!f {Olivieri), peintre et graveur ita-
lien , mort à Bologne, en 1693. 11 a laissé des
preuves de son talent dans la peinture et la gra-
vure. On a surtout de lui beaucoup de morceaux
gravés à IVau-rortc, diaprés divers maîtres, et
particulièi-ement d*après les Carradie.
Uaun, Dictionnaire des Graveurs, » Cluadonet De-
landlDc, Dictionnaire kutorique.
DOGGBT ( Thomas ) , acteur irlandais, vivait
dans la s4H?onde moitié du dix-septième siècle.
Assez mal accueilli au théâtre de sa ville natale,
il se rendit à Londres, où bientôt il se fit remar-
quer lians plusieurs rôles. 11 ne quitta le théâtre
qu*en 1712, après y avoir amassé une Tortune
considérable. On a de lui : The Country WaMe,
«comédie, dont on a fait ensuite une larcc sous ce
titre : Flora, or hob in the welL
Rom. New, biog. Dict.
DOGIEL ( Mathias \^ hi?%torien polonais, né
en Lithuanie;^ans IcdiMnct de Wilna, en 1715,
mort à Varsovie, le 24 f<>vrier 1760. 11 entra dans
Tordre dos Piaristcs, A AVilna, devint précep-
teur du fds du maréchal de la r^mr du grand-du -
(lié de Litliuanie , et l'accomiAi^a aux univer-
sités de Leipzig et de Paris. I)e retour dans sa
patrie , et aidé par le prince Michel Czartoryski ,
fimnd-chancelier de Lithiianie, il Tonda le collège
noble des Piaristesà Wiina, et en devint recteur.
Vers te même temps.il conçut le projet de publier
un Corps diplomatique complet pour toute la
l*ok)gne. Après avoir largement iraisé dans les
archives publiques et privées du pa}s, il compléta
ses reclierches aux archives de TAllemagne, de
la France et de la Hollande , pour tout ce qui
i-egardaitles relation* intematioiiales avec la Po-
logne. Les manuscrits réunis par l>ogiel devaient
former huit volumes in-folio; mais il n*ena para
f|ue trois, le !•» en 1758, le 2* en 1759, et le V
<*n 1764; Hmpression des autres volumes Tut
rmiiéchée par les événements politiques au mi-
lieu desquels la Pokigne elle-même Tut rayée de
la carte politique de TEnrope. Le titre de cet
ouvrage important, et le premier dans son genre,
est le suivant : Cmlcx diplomativus regni Po-
Innix et magni ducat us l.tthuanix , in quo
pacta,fnfdera , tractai us pacis, mutiix ami-
citix, subsidiorum, induciarum^ commereio-
mm nec non conirntionrs , pnrtwneSf etr. ;
— DOHM
WOna, 1758-1764. UmaMHCrildtcifti
ayant péri dans im ineendie es 1754, 1
lé refaire compiétemcnt Les aatanM écrfUdi
Dogid sont : lÀmiies regni Folami» ei magni
dueaiusùUlntamiss^exonginaiikma H fjw yléi
authenîicU; Wlin», 1758,2 yoI. m-4*;~ M-
sertatio de jure regni PoUmiM im Silotea,
onvrage mentioiiiié pir l'anlanrdi
tion à son Codex dïpUmaUeuM. L. i
Bentkomkt, Alff. éê ta IMttr. pMM. - L.
MovRki .£«1 tfMdPimi wèsmeiêi na
U» Hilomaii «ovmii; im,
* DOGLioxi, CB latte OoloniM ( Gimlm)^
médecin vénitien , né à BdluDC » vifiH 4mi h
première moitié dn MiiièiBe iiècl
professé la médecine à rnuivcnllé dn
U suivit te eontnl àt Vmkit à Akp, d fÊm
deux ans dans cette viUe. U pnrtit emâÈt gem
Tripoli; mais en nwte H M aUnyié gmém
voteurs, dépouiUé^eilaiiséponr Mort BpvfM
cependant à regigncr Akp, d, apvès jwnkkâ
un- nouveau s^our de trais ans, 8 M êÊKfemU
à retourner à Venise, lortqn*! mo««I, di li
peste. Le Dictionnaire kistoriqm ée In MUe-
cine dte de Doglioni nn Comtmeatmin mtr h
Pierre, mais sans indiquer nile ind kd*
de la publication.
TmiMMcbi, itmim éeUe IMUrstmm liriMn^ L «i.
pan. I. p. MO. - KIoi. DieHemnmirê MfCapifw* «
Ucdcclne.
D0GLI09II {Jean-Meo ^
nus, historien vénitien^ né ti «, r*
mencement da dix-scfi ne
Origine ed antiekiià i 'n i ■ ap
Venise, 1588, in-4*, i sit:
Antiquitatum ttalix «m o » -
Ungaria spiegata délia priai*
qttel régna siiio ait ttm»o 1 ^
in-4" ; — istoria Vene . •
sin* air anno 1497; ^ ; —
Cose maravigliote i > m
Venise, 1603, ln-8*;— i
e sempre libéra; Venise -■ , ■--.—
Città di Venezia^ ton i «v
governo, dal phncip9& «nn
161S; Venise. 1018, il > ^
istorieo unive r; letx ; —
d'Europa; V . 1623 . b*. <
sont fort inédiuc
TiraboKbl.Jl0ri»« «,.,.^1 1
part II.
DI I (Chr Ou
d*Étai ri . np ■ I
Detmold ^,iciiai I' ■
lebenprèsHc
d'un ministn: p
au gymnase de m
1769 èLdpcig.oèii
théologie, te dr •€ 1 «
passer qoc ^ « j
les roors ùu • 9
1773, il fut Shi^... A
rnlucatioo «les lîls dn 1^
DOHftl
445
kiaift empèehé de se lUrcr à son
> études , il se démit de ses Tonc-
de six mois, sans quitter Berlin,
i de Uttératttie jusqu'en 1774 , épo-
endit à GcBttingue. En 1776 il ac-
de professeur de statistique et des
idèrês à récole dite Carolinumàe
»rsqae, Tannée suivante, on lui
cation du second fils du prince
se , Dohm alla bien à Berlin et fut
M , mais il déclina Thonneur qu'on
ire, et sollicita une place aux af-
res ou bien au département des fi-
à la recommandation du ministre
il fut placé aux aflaires éti'an-
, avec le titre de conseiller de
orétaire privé et d'archiviste. Ce
«8 de l'extérieur qu'on l'employa
I on confia aussi à sa garde une
chives de la famille royale et de
ioda aux travaux dirigés contre le
tridie d'acquérir la Bavière à titre
les efforts tentés par la Prusse à
Dt par donner naissance à la ligue
lemands (Fûrstenbund ). Dolun
la confiance de Herzberg; le roi
1 1783 le titre déconseiller privé,
CD 178A envoyé du directoire de
lo cercle de Westphalie , et son
ipotentiaire à la cour électorale de
i conféra aussi des lettres de no-
I B*accepta qu'à regret la mission
, car il y avait là à régler une foule
Hiélicates. II se chargea d'une ré-
onstitiition d'Aix-la-Chapelle; mais
Vts imp^^riale, ayant été détachée de
mand par les victoires des armées
Ite constitution ne fut jamais mise
tientôt les Français se présentèrent
M, et Dohm fut obligé de quitter
feembre 1792). Ai)rès la paix de
ne fit marcher des troupes pour
mti alité armée : Dohm lut chargé
i du congrès des états de la Basse-
pcrtie de ceux de Westphalie et
Foqaés à Hiidesheim ( 1 796 et i 797) .
ri de Frédéric-Guillaume II, son
IfOja Dolun en 1797, comme plé-
Hcongrès de Rastadt, avec le comte
Jnroo de Jacobi. Le congrès ayant
Kflfl 1799), par la rupture des né-
rific de l'assassinat de deux des
IfBt français, Dohm rédigea au nom
pnatlque un rapport sur ce forfait,
tft les afifaires du système de neu-
MlBMgDe septentrionale. Après la
riVtyCB ISOl , il eut à s'occuper di's
Mè la Prusse pour la perte de ter-
iitfar elle sur la rive gauche du
MHMnl de l'occupation des pays
WÊ^Jk cette puissance , Torganisa-
Imm fille impériale de Goslar lui
fut coufiik». Tout en lui cunscrraiit le titre il'eiï*
voyé tïirootorial dans le o*îrcla de Weailpba»
Jie, Frédéric - f^uiUaume ïll nomma i>ci(un pré*
aillent de la cbainbre [nîli tains et duuianlalii
iniitituée à Heilljiïenstûdt pour la province
< r E rfurt-Eichsfeld-Nordlia u s«i et M iililliauBen ;
^t lùrsquc k Prwate iKiutiîit, en 1806, isonlre
la France, la lutte qui fit occuper la provbic«
d'Erfurt-Eich&feld pdr Icà troiï|}i3 françai-
ses» Doïim rcLsta h son pos(« pour coutritmer
autsat qu'il était en son puu\uir à alléger la
malheureux Kort des liabitdnLs, C'est dans la
même but fîiï^il ni rendit, m décembre i80&,
»v«m: une dèputalion à Varsovie , où, présenta
à îSa[Hil*kin , il parrint à empfedier que la pro-
%inrc ne fût |uifta|^ée vn âtiM\ et pincée sous
deux guuTemeiirs françits. La paix de Tilsitt
( 18^7 ) rompit momentauétnent le^ Jtens qui at-
tachaient Dr>hm à la monarchie prussienne;
M'^ pnsf^ùmftm (\ms le nouveau royaume de
Westphalie lui imposèn^nt l& néciissïtéde se sou-
mettre au gouvememeut établi par les FrançAis ,
etenaeptemhre 1«07 il se reitdità Paris, à la tête
{i*une députation des états du pays et des autori-
tés administratives. A soti retour, au inoisded6-
cembre , le roi Jérûme le nom in a membre du
nonsftii d'État, et au luoisde février de l'aimée
suivante tl l'envoi^a comme son miui.^tre à bk
CAjur do Dres^le. Dohm y ut^miîa un traité de
commerce important pour la Westphalie î mars
en avril Î810 une inflammation de fioitrine ren-
gagea à donner sa démission et à se retirer dans
sa terre depusUeben, dam le c^nilù fie llotieu-
fîlein . <H' i! '^-^ '*mi^Rvu di'-piiis enliêrement à Té-
Uih- -1' Pamii le^i écrits de Dohm, Ici
suivants méritent une mention particulière : Ge-
schichte des bairischen Erbfolgestreits (His-
toire de l'afiaire de la succession de la Bavière) ;
Francfort et Leipzig, 1779, in-4"; — Ueber die
burgerlic/ic Verbesserting der juden (DeTA-
méioration civile des Juifs) ; Berliu, 1781-1783 :
cet ouvrage avait été provoqué par Moïse Men-
delsohn ;— Ueber den Deutschcn Par^tenbund
( De la Ligue des Princes allemands ) ; Berlin ,
1789; _ Dcnkwurdïgkeïten meiner Zeit
( Mémoires de mon temps, ou pièces relatives à
l'histoire de 1778 à 1806); 5 vol. ; Lemgo,
I8t4-19 : ouvrage très-important, à la rédaction
duquel Dohm consacra les dernières années de
sa vie, mais sans pouvoir le continuer au delà
de la mort de Frédéric le Grand. On trouve
dans ces Mémoires un tableau spirituel et assez
bien écrit des grandes querelles de la fin du
dernier siècle, et des renseignements précieux
sur plusieurs personnages et sur certains res-
sorts secrets des événements de ce temps.
Convertat,-l.exicon. — Gronau, Dohm's Biographie,
— Ersch el Gnibcr, Âllg. Encffct.
* DOBM ( Wolrad'Louis-Guillaume\ théo-
\o^\en allemand, né à Rintelnje 25 novembre
1721, mort le 12 février 1739. Le principal de
ses ouvrages est : Sendschrciben uebm' dU
44S
DOUM — DOHNA
UfuierbliehkêU der Seele ( Lettres sur llmnior-
talité de l'Ame ); Lemgo, 1751, in-4».
âdelnog, SuppL à JOcter, Jliç. Oei^Lerte.
DOHRA OU DB2ITII (Comtes dc), nom d*une
fiuniUe bohème, dont les principaux personnages
Turent les suivants :
DONNA {Frédéric et Otto^ surnommé Heyden,
de) Tiraient dans la première moitié doquator-
xième siècle ; ils étaient frères. Le 7 septembre
1341, ilsobtinrent du roi Jean de Bohème le bourg
de Dohna àtitre de fief héréditaire. L'un des frè-
res, Jean, reb&tit en 1347 le château de Falkcn-
burg, près de Weisskirche. On voit apparaître en
1357 un Otto Heyde , comme possesseur d'une
partie de Radebe^S. On ignore s*il est le même
que le feudatairc du roi Juan de Bohème. 11 est
certain qu'un personnage du nom d'Otto fut
assassiné par suite de querelles féodales dans
la forêt de Burkard. Le biirgraviat de Dohna était
possédé alors par tiers par cet Otto et deux
autres de la même famille.
DOHNA (Jean ou Jeschke DB),dit le Jeune,
décapité vers 1423. En guerre avec ses voisins, il
linit par attirer sur son territoire le margrave Guil-
laume de Misnie, menacé lui-même par ce seigneur
turbulent. On prétend qu'une raison d'une autre
nature les mit aux prises. A un bal offert par le
hurgrave de Dohna , le margrave Guillaume
«'étant permis de donner en dansant un baiser
à ta belle burgravine, le mari se fàdia, et courut
l'épée haute sur le téméraire. Quelle qu'en fût
la cause, les hostilités furent longues, acliar-
nées. Assiégé dans Dotma, Jean se réfugia a
"Weiienstehi, à KOnigstein, enfin à Ofen, où il
vint implorer le secours du roi Sigismond. Ce-
pendant les Misniens prirent successivement
Weisenstein, Kônigstdn , et le 14 juin 1402 le
chef-lieu du burgraviat, la place même de
Dohna, qui Ait rasée. Toutes les autres posses-
sions du burgraviat tombèrent aux mains des
vainqueurs. Mon-seulement Jean de Dohna
ii*obtint pas de Sigismond le secours qu'il espé-
rait ; mais U fut décapité par ordre de ce souve-
rain, pour avoir troublé la paix publique. En
1423 ses États furent répartis, àtitre de fiefs,
entre ses frères. Nicolas et un autre Jeschke ou
Jaroslav. Le burgraviat de Dohna eut à subir
ensuite d'autres vicissitudes : on le voit, vers
1522, jusqu'au commencement du dix-septième
siècle, relever pour moitié <1e la couronne de
Bohême et des princes de Saxe.
DOBNA (Nicolas II DE), de la branche de
Boliême , mort en 1540. Il releva de ses ruines
la petite ville de Kratzau, détruite au temps des
guerres des Hiissites, et lutta avec succès contre
les brigands, dont les bandes infestaient les châ-
teaux abandonnés des environs : pour leur en-
lever ces postes dangereux, il en fit démolir
qadques-ons.
Il serait difficile de suivre dans leurs évolutions
les diverses brandies des Dohna; celle de Silésie
a fourni les fMTsonnagt^s maniuants n-aprè5.
DOHNA i€hnstopheùÊ),moKitn lftS|. BM
un des généraux de Frédéric II, rai de teMMMfc,
lors de la guerreoootre le roi Érk deSaèie. Gt
fntluiquieni569,àlaBioftdeD— iddalw,
devant Warberg, prit le eommaadencHt da te-
mée à la place de ce 0énénl ; i ai alMB priHB-
nier Pons de la GanKe, IHm daa dHii In plv
distingués de rarmée snédoiae.
DOHNA (FabkM M), Dé CO ISSO, BHt «i
1621. Dn gymnase de Tboni,ofaifiiiiitipw
mières études, il Ait appelé à KoeaiBriMg pv
y continuer son éducattoasTee la pclMi Aéart*
Frédéric et vingt antres g> ■HIiIiiiiimm B iMi
Strasbooig, Wittenbeig et ditmee
la France et de ritalic. Kntré i
du comte palatin Jfaa-Cariwir, il
seiller, grand-maréchal et [
prince, qu'il accompagna dans lea |
Pays-Bas et en Angleterre. Avide de i
il voulut combattre aoua Ica oidrM da m
Etienne de Pologne. Il prit pari à la priH et
Poknk et de Petsdiora cl m ftégada PlMba*.
Rendu au service do comte palaîla par la piK
de Zapolsice, ea 1582, il pabb wdi VmmÈt m-
voyée par ce prince aa secoora de GcfehaidvM^
chevêque de Colofpie, aprèa afvir terti flai
succès d'arranaer Ica alUrea da ca mêiL U
de ce
1587, il (ht mis à la tête dca 8,000
des 5,000 landsksechU aaxittairH i
les princes protestants an rai HaMi da J
Quoique renforcée, dès aoa anMaoïi
16,000 SuisaeaelpliHlean I
cette armée fatdéfUteà A0MaD(i
et Étanipes) par le duc de (
Allemagne, Fabiea de DoliBa r^ite avlapa*
concours qnll aorail raçs da Ni da Anw
rinsoccès de cette mnpi^f LlHM|0 dl*
prince en AUema^e, Beapn» lidihÉMàg
un écrit contre ce reprocke,^nnnafBi^V
Dohna. Ce dernier, revcMi co niHO aa Mb
de septembre 1591. avec d*aHmalnif0Hi^
liaires, expédiées par le pclMa râi*rfl,tip^
faitement accoeilli par le rai da ilMBi km
retour dans le PalallHl, I aaïklalMliifeiiî
diète de RatisbonM, au mm da p*H I
déric IV. Yeon en Praaae» H y lAHiHHiépI
burgraveen 1611. n laaaial, aprtt BMMÉ
marquée par treate-qaalra ariariaHiiH|fti
divenea Uiiuartaaaea,
DOHiiA (INdieraa), MvaDda wMiAiiil
en 1580, mort ca mietea lOM
diéà HeidcIberg,flMbraaHi
accompagna ca HeHyriala prtaaaBHM
sistaan siège d*OiBl, co IM7,al OHift
soosie prince HavieadftlnHii^dkMl
lias. Plus tard, 1 8dMI«iriraHali«B
nard de WIMgpHitila, fri yvwAai
du prince de Oaadi. Apiia la i
à la saite du traUé da pab da 1
du 20 janvier 1010, 1 raaMaa d
troupes aaiflilraa. Btop|ft m
tin et roi de BaMBN FMMc V, I Mi
IIS TK>UNA
f^tkht 40 fUtièoiti, te (70) aOârlobf« tfllQ*
Wmmnk {Mhate ilrtE), frère de Didier, né
le n oCtubn^ iiSï, mortl* 12 *eptcmljrt* 1547.
1 iMn ivf^ 4#w Tnèrci €Uri$tûpKc runivtrfiité
Ai BtftïtH^rg, JllaUe « la FroDc^ cl rAngtderre.
rbi «le rêtptt4?iir palatin Frédénc lY, el accom-
É 1 risnivenité de Sedan le prince hérMî-
E, floirf n devînt filiifl taril pU^ifu^iteotîarre en
4sfwtn |M^% et qti*il acc^nup^piâ en Bohéni?,
Rdifé en Fn»»ie, lorsque la fortune n'eiit nen
t des c*pénmres de Fréfféric V, il
ï dlTCriies misAbns jMiur Ifs États pms-
yciie Dintt fds il fut prisonnier des PoLonaiâ,
^ «filcfït pffe parti pour li niAiioa d'Autriche
te fiHii^ palatin. Il était r<^né dans les
" uea et avait une réputation
{Cfirixtophe de), frère <l«* deux pre-
nd en 16*3» mort le 1'" juillet 1G37, 11
et conseiJK'r privé de réltcteur
WrêâMc \\ pois gouverneur de la prin-
â'OftB^^ pour le princi? ^tathouder des
Uefet,D paciftA ce petit ïitât^ ^lont les
IbI téiiMiigitèn*nt une i^nde atTeelioD.
pèoikmt owfr^eé de piété.
\M (fYédénc ne), fils du ji recèdent, né
k t§ linvier lé2l, mort à Coppet ( Suiast;), le 2â
«EU iûBA. Il aecooipagna son père dans les P&ji^
tef aeit<ûli «^n 1667^ la sei^eune de Cûppet,
fehrt I c« titre rito^ren de Berne, et dut m re-
^m d*Or«ii|ie, où il ataii «ULxédé à «un père,
lio ^ t'ocoiptljon français, en 1^73.
mmmmà iCkréîtkin Aibtrf nt), Ûh de Chrinto-
pic 4* Dohfia, ne a Cu<»trin, le 1 b novembre 1621,
le t4 déeemttre 1677. Ilii'.àvaît pa^ encoi^
ant lorïiqn'd entra comme cornette
^iftivée liollandaîae. Il fut emplo^fé à une
en Afigleterre, à Tépoque de la conclu-
Wm de la pu \ de Muniiter, En 1664 il accom-
pi^a la pnDr^««^ d'Oranj^, étante, à Berlin, où
iT^rVar lui donoâ le litre de lieutenant général.
f%tê: tard il fut ^^vemeur de Custrin et f^ou-
itraeur (Statthaiier } de la principauté dHal-
iMiii9a*AC8UiBiTTE.^ (Alexandre m),
ik4k Vredéric, né à Coppet, le 26 janvier 1&6J,
man l« ^â février 1728. Il fut d'abord intendant
^h eaardê Berlin, pui» gouverneur du prinec
aillaunie, alrtr^ éjgé de Mi ans. Aprè«
f«i»pll peiMlant pluiiieurs années ce» fotic-
aii!c uoe rudi^£e qui n'e&cluait pa^ la di-
•t la probité la plus irréprocltable , maji
pliai pcïil^tre dauM le earadère de AOn
, it f ai rriï^plaeé par le comte de Kamke,
csi^. Rentré en grâee en iTil, il dmnt
4*Élat, général reld-irvaréchal, et repré-
plweurs fota à^n gouTemement auprès
Mcace» êlraîitfière.'i.
mu f Altfert-rfiristnphe lUi), fil» du pré-
et petit -fil s de Frédéric de Dohna , né le
44«
23 leptenibre smn^ mort la 3 niar» (ij tUa.
Après avoir rempli à la cour diver^Od fonetiuni
irintérieur, il liti comme vuloutaire, la cumpa-
{;ne de 1719 contre le;! Espa^ol«, dans IW-
îMièti françaises. Relire ensuite du service , i| n«
ft'oi:cupa plus tfue de la culture des lettres et
de celle de^ terres. Élu membre de rAcadèiitio
de i^ruâse, Dobna contribua au% travaui da
cette compagnie.
tKiBllA {€hrisiophe II m)^ né le 26 uctobra
1702, mort le 19 mai 176^. U était lits de rUni*
tophc l*% général flan» 1 inlanlerie prussienne.
Cornette le JC août »7lH, il entra en 17 'H au
f^er%ice d'Anluiit, et monta de grade en |;^-adt)
jusqu'à lelui de lieutenant gêné ml. En 1756 il
devint membre du |?nind conseil de ilerne. Do
1740 à 1746, jïendant le» deu» guerres de Sïlé*it%
il avait eu le commandement de deux ré^meutsii ;
la guerre de Sept Anaourril k favahmr un diamp
plus va$te encore. En 1767 il se trouva gou« ïen
ordre* du feïd-rnartTbal Lchwald, qui œmmao-
clait une armée de ^â.OOû hommes, detlim^c à
défendre la Pruisc de Finvasion de l".îi,t>00
Eusses, il m signala eu Tnaintcs rencouUe*,
detït le général Torgau , fit lever le siéfie de
Lpipiig, et reprit Damgartrn, Dejuiti et Am-lam.
Commis à la garde de la rive droite de la ^^ arlli,
il francbit la rivière le i^ juillet I7j!ï, et rejeta
les Russe» dan^ la SJlésie. H commandait à la
bataille de Zomdorf l'aile droite de Finruuti'rie.
Plus tard jl fut remplacé par le général \V6d«:IU
le roi ii*aTant pas rendu toute jnatice aux wr-
vice» de Dohna, qu'il écarta du commandement
des armées en Finvitant k venir rétablir à Berlin
une santé qui e\ifEeart le repos.
iHinilA - SGMLOBiTTEK ( Frédéric - Ferdi-
nnnd^Ât'^^andre »s;i , Iwmme d^État allemand,
né le n mars 177 1 , mort ]e<2 1 mars 1 83 1 11 éturlia
à Francfort- aur-roder, GwttJngue et Hambourg,
«lira dans radrainistralion prussienne et» 1790,
et rempla^Ji le ministre Stein, en ISOS, lorsque
Napoléon eut exigé le renvoi de cet liomma
d'âat. Le corn le de Dolina fte lit remarquer par
les améliof allons qu'il introduisit dans le dépar*
teraent de îlotériour» dont il était chargé. Retiré
de Fadminiitration dès IBIO, il alla résider a
Scblobitten, o(i il se voua uniquement à la
science. Il fut im de ceux qui contribuèrent à
la création de la land^vehr. Aitrès être rentré
quelque temps dans i'administratiuu, avec le
titre de gouverneur dvil de la proviiK^e dii
Prusse, il retourna k Schlobilten en 1H14, et
termina sa carrière par le» fouctioûs de dire«^
teur général de la Prusse orteutale.
OOmva-scHLO BITTES ( CharUs-FrMi^riC'
Émkie m), frère du précédent, né le 4 mars 17IW.
lltîutpwjr maître le célèbre Schleienuacher, qui
ilemctïra plui^ieurs années dans la maison I>ohnB.
De laosà imi, il se montra panni l^ ailver-
(1) Koot dônoofi* la date den *ulenn ilk mand» i 1*
du i oui Iflt.
447 DOEUNA -- DOISSIN
«airet irréconciliables de Napol^n, et lorsque,
en 1811, la Prusse renouvela son traité d'aï-
•iance avec la France contre la Russie, il so
retira, avec plusieurs officiers prussiens, auprès
de Tempercur Alexandre, à Saint-Pétersbourg.
Us contribuèrent à la conclusion des arrange-
meots négociés depuis longtemps entre la
Russie et l'Angleterre, et qui aboutirent au traité
du 30 décembre 1812. Dohna fit les campagnes
de 1813-1814 et celle de 18lô,époqueoù il rentra
dans Tannée prussienne, il commanda ensuite
les places de Trêves, Stettin et Komigsbcrg.
Pour tous le^ Dohna, vojf. Rnrh et Graber, jéttg. Ene.
— Convenat'Lexic. — Kœolg, Lexic. altêr lieldtn und
MlilUair persùnen, etc.
* DOiGNT DU P03ICEAU, poëte français, né
dans le Maine, vers i7âO, mort dans la même
province en 1830. Passionné pour la poésie dès
sa jeunesse, il publia un grand nombre de pièces
légères dans les recueils et airoanachs du temps ;
il concourut souvent pour les prix de l'Aca-
démie; mais il ne réussit pas, et la médiocrité
de ses premières productions lui attira plus
d'une fois les sanglantes critiques de Rivarol.
Fidèle à ses principes de famille, il n'approuva
pas le gouvernement révolutionnaire ; son oppo-
sition , quoique très-prudente , le fit néanmoins
arrêter. Emprisonné au Mans, il ne fut rendu à
la liberté qu'au 9 thermidor. 11 vint alors à
Paris , écrivit dans filusieiirs journaux royalistes,
et fonda, avec La I larpe et l'abbé de Vauxccllos, la
Quotidienne. Quelques-uns des articles de Doi-
gny eurent de la vogue : au:isi, après le. 18 fnicti-
dor an v, leur auteur crut-il devoir so cacher,
pour évitiT la proscription qui frappa les jour-
nalistes en masse. Assez heureux |H>ur s'être
fait oublier, il fut a.ssez sage pour renoncer à
une carrière qui n'est pas sans danger. Renon-
çant & la politique, il se retira daus ses pro-
priétés, qu il ne quitta qu'une fois, en 1815, |>our
venir saluer le retour des Bourbons. Panni les
nombreuses pro<luctions de Doigny du Ponceau,
on peut citer : Les Quatre Ages de V Homme :
poème en quatre chants; Paris, 1774, in-lfi, et
1824etl825,in-8»;— £es4*, I3«, e/ l&«Ai(r/s
d* y ON ni;, trad. de l'anglais en vers français ; Paris
et Amsterdam, 1770, in-S"; — Éloge de F^
neion ; Paris, 1771 ,in-8* ; — Epitre à un homm^
de lettres célibataire: 1773, in-8' ;-- La Di-
gnité des gens de lettres; 1774, in-8«; —
Discours <ftin JS'ègre à un Européen; 1775,
hi-8*; ^IS'ouvelles Pièces détachées ; Londres,
1775, in-8»; — Priamaux pieds d* Achille;
1 776, in-8" ( couronné par l'Académie Française );
^ Éloge du chancelier VHâpUal; 1777, in-8**;
— Marie Stuart, reine d'Ecosse, tragédie en
cinq actes ; 1820 ( non représentée) ; — Lasca-
ris ; id.;— Pénélope; id.;— Henri ili; id.; —
Antigone ; id.; — Cromwell; id.; -« Ibrahim ;
id.; — Elisabeth de France; id.;— Œdijte
'"oi ; id.; — Virginie; id.;— Canrfirfe à Venise;
»médir; - Lettres xur r Italie; ^ Uttres
à Fo//aire,ele.,etc. LetlEnvreci
I>oi}piy du Poncean ont été imprîi
1826,4 vol. in-8*. A.
Âlmamaeh du Mmstaéû 1TT4 et 1771.-
Mmamaek des grand» hommes.
* DOi9i(Giii//fftiiiie-7*e//), méd
né à Paris, en 1794, mort aux Ai
juillet 1845. n appartenait au coll
était membre de la Société de U
tienne et l'nn des rédacteurs de b
cyclopédique. Il a édité le Musée
tants célèbres; Paris, 1821-24, 5
et a rédigé le Dictionnaire des
une partie de la Géographie ph
VEnegclopédie méthodique. Il i
posé et publié plusieurs onvrap
principaux : Galerie médicale^ d
tlio'n'apbiée par Vigneron, avec ilr
graphiques et littéraires; Paris, i8:
Bappmrt sur le Ggmnase normal
loges qui peuvent en résulter
Huence morale sur tamélioralioi
et du caractère; Paris, i82j, in
de Kazareth^ Sauveur du monde
in-8°; — Quelques généralités .
minérales ; ibid. ; — Lettres sur
Ëflouard Cbarton ; Paris, i8ao, î
Suc de persil dans le traitement «
aiguë ou chronique; Miiri de qu
applications des remèdes bonmop
guérison des maladies ayphilitiqu)
Labarthe; 1835, in-8*.
ileriM enegetopédi^ê. ^QonarJ, .
Irraire.
DOissisi ( Louis \ rdigifax cC p
né en Aroériqne, en 17)1, mort à
septembre 1753. Il appnrtaiait à I
de Jésus, et se distingoa par on tal
pour la poésie latiBe. « Son stvif.
pur et coulant , soa âoculioa r,
de feu et de noblesse. Ses esunpm
goût, sont appliqués aTec autant et
justesse. » Doissin , à peine à^ é
ans , fut enlevé par la petfle véralp.
in yatalibus Bwrgundixdmeu^ i
imprimé dans le Recueil des pr\
collège Louis te Graméi — Gati
tutam dettthiao \ dimem : i:
dansle ■<«;— sra
Paris, 1/92, IS. et av«c m
française, 176/, IS. Ce q
vigueur deealoris< nm^
du siècle d'à rt». -^ p.. r
tés et enrii ùar
s*est dIsttegM m «h
cliefk-d*cniTri oc tare, m
sott moderae;
animéet la Véi ■« r
Vatican, la «m de mm
des Tnilerir», de Saiah- m.
Veftafllea,ek.;— Su
1*53, in-n;lmi. •
calplura ont été iusilrée^ dârtô le^
dèdascatécu ; Paris, l « 1 3 , i n - ri .
kliOlUUNrtf hUtoriqu0. — i^»ui:r;ini« ^a
rrs<r«.
{Pierre)^ géographe français, mort
e 10 mars 1760. Il était directbur du
s comptes des parties ea^ucUcs du
ie lui : Le Royaume de France et
de Lorraine , disposés eu fùrine de
re; Paris, 1745 et 17i3p in-l''.
I« rerdvn. Juillet 1745 et t^plembre nia. —
5ar«ii(«, août 17IS. — Biercnre de ^mn^,
BLLA, nom d'une branciie illustra de
jmelia ; ou ne sait si i^lk^ fêtait pa-
»a plébéienne. Deux pernuaiiâgeâ de
le sont surtout célèbrefi.
Eât!Lk { Puhlius CormUui), tribun,
I, gendre de Cicéron, motinit en 44
ï. On ignore la date de sa uaL^^nce.
ins prétendent qu'il n'aiPâit qu^ vin^^-
sa mort ; mais en ce c^^h il auriiit é\à
Misul a?ant Tâge légal, c jrcort&tance
pomt été omise par les Listurlens.
perdu de dettes, Dolabella avsil été
Bux fois par Cicéron, dan« deii\ iiccu-
minelles, lorsque celui-<.i se iléckia à
CD mariage sa fille TuJIle, di^à venre
iris. La position politique 4 le Dolabella
Bite union, dont le prudent Cieéroa
r arantage. Nommé tribun^ v^rs Fan
■a avait proposé raboUliuo complète
Bl rexemption en faveur di^ locatAircs
Ht de leurs loyers. Faite en l'absi^nce
cette proposition excita à Rome de
ables. Combattue par deux tribunà
Trebelliu'i, elle allait être soutenue
d'Antoine, lorsque ce dernier soup-
ibella de complicité d'adultère avec
Alors pour la repousser il s'unit à
"fixins op|>osants , et ie jour marqué
le, armé d'un décret du sénat qui lui
d'employer la force, Antoine réussit à
Cler. Dolabeila emportait l'estime de
la, et Antoine fut dès ce jour complé-
I^Opularisé. On sait que César reprit,
Int, le projet de loi de l)olal)ella, et
Éè exécution. Lorsqu'il s'annonçait
Maner personnai;e de son temps, un
Et lotte avec Pompée, Dolabelia, qui
Iflaoset pressentait sa fortune, ecri*
My son ^eau-pè^c, une lettre qui
MHVt puDliques de cette époque de
itléactions politiques. 11 lui indique,
éea conjonctures délicates ou il se
^Oodinte qu'il doit suivre. Il lui
iVattaclier franchement a César ou
WÊUàtx dans une retraite studieuse.
fM^ M dit-il, que ni la gloire du nom
t^fil Tédat de ses actions, ni l'appui |
im Mlîoos, dont il se vantait si sou-
b«MDQseur, ne le peut sauver. £\a-
itii ce qu'il |>out, et dirigez- vous
DOLABELLA MÛ
I d*apréft ctla. si jtar bajura il »« iMrufli» d«it^ m
I Joilune, n'eEamiuo qut: vuîi intéi^iâ^ ot mf^i
I plut At votrt propn^ sunî q ue cel ui d'un aut r«, i^ic. •
I Cependant, quand Dolabdld écrivait o&ix^ M-
I trt», autiiin lien ntî raUachûif plus à Ctcftfo^i ; il
I avait répudié Tul lie; on i|;nore {>our qud nwtiT,
A cetliî épijque de cliaûr^cmenti. et tJu tt ouW*'*
jsolilîqueà, de* cùnsitleiaiions àû personnes» im-
tiaknt cominuiios c^is soiie* de r*^pudiatiuUA,
Focnpée, César, Antoine et tous le^ grande pei -
ionnagii'ji de ce temps en oJTrent d*i nombrcw.v
' ext-niples. Le <ltvorce de TuUie iw Cul, nuiuuui
I beaucM>up d'dutrt<â| qu'une rupture otlkielk. Iiu
Uibdia continua avec Cîcéron des rcJatiuns par
' failanieutairitcal^. LTue lettre de ce tk"r«t<3i' !«
I prouve i il vient de perdre ^a fltJe ; il èctii à t>o- ,
I labelli^ et attt:udde lui de i^rande^ oinsiibligaM :
I 1 Votre afïection profonde et votre raison ^%
I droite [n'apporti^raient en <^ moment un groiul
smilagemenL m
I Api'ès avoir exercé la ctiarge de quiadéc^u*
>ir el ûi^îe dû tribmi, Dolabelia aspirait h k
I dignité de consul. Il croyait aisémi^nt l'obbenir
I [lar le crédit tout-puisiiaiit de César % mats An-
, hm^^ couservàit coiitr^^ lui uno lialnt^ pru-
i fonde, dont on a vu plus liaul la cau^e. Il ^f i-ut
1 entre les deux rivaux un déctialnement M t>a-
rott^ et de menaces si scandaleux, que it>^m
I n'osa pas appuyer la candidiiiture «le Dobli^lla
j ol fît ajourner son élection. Ni ïVm td Taulre niî
I furent contents de celte décÏMon^ el on les eftt
' fait fâcileinetit entre» dans une can^piratlon con-
t re César . Le bruit en courut , César seul n*y ajouta
^ pas foi, et c'est à ce propos qu'il lilt : » Ce ui?
, âtint pa3 ces gens si gras ri si frais que >e. re-
' doute, mais ces hommes maigres et pâles, n il
I désignait ainsi Brutus et Cassius. Cependant la
I véritable conjuration se formait dans Tombre.
On sait comment César en fut la irictin)e(t'ot/-
Ccs\a). La conduite de Dolabeila après cet
événement montre que l'ambition animait en
lui un triste personnage, il fit abattre Tautel
que le peuple avait érigé à César conune à un
dieu, puis fit périr du supplice des esclaves
ceux qui Tavaient dressé. Cicéron le loue gran-
dement de cette double action : le sens moral
luanqua souvent à l'antiquité. Cette première
coméiie jouée, Dolabeila courut à d'autres ex-
ploits , et, cx)mmc ('4>nsul, se faisant doniier le
gouvernement de Syrie, dont s'étaleot déjà em-
parés Trcbouius et Cassius, il alla poursuivre
et châtier les meurtriers de César. Cicéron n*a
plus alors d'invectives assez fortes pour bUmer
les actes de Dolabeila ; il ose le mettre au-dessus
de Marins et de Sylla pour la violence et la
cruauté. Il le peint envahissant la Syrie, s'in-
troduisant à Smyme par la trahison, s'emparant
de Trebonius par le pagure, enfin le faisant
mourir au milieu des tortures les plus affreusai.
A Toccasion de cette mort, Antoine écrivait à
Stertius : « La mort de Trebonius ne m*a pas
causé plus de joie que de douleur. Il y a ^ms
15
4St
DOLABËLLA — DOIAZIL
doiite lieu de M réjouir que cet assassin ait sa-
tisfait par sa mort aux iDànes de César et que
la justice divine se soit mauirestée airant la lin
de Taimée |>ar le supplice qu'a d<yà «iIn un des
lȉrricides, supplice qui menace aujourd'hui
Dedmus Brutus. Mais que Dolabella ait été dé-
claré ennemi public pour a?oir puni de mort un
homme ouille d*un meurtre, et que le fils d'un
boufTon (Trebonius) paraisse plus cher an peu-
ple romain que César, père de la patrie, c'est
ih un sujet de gémissement et de larmes. » Le
sénat avait en eflet condamné Dolabella. Quand
Octave, nommé consul, Hit de retour à Rome après
la guerre de Modène, il fit d*abord absoudre
par le peuple Dolabella; mais déjà il n'était
plus temps : il venait de périr misérablement.
Brutus et Cassius, qui se disaient les défenseurs
de la république, avaient ramassé m Orient des
forces considérables : Cassius avait déjà réuni
douie légions en S7rie,quand Dolabella, collègue
d*Antoine an consulat, se présenta pour lui en-
lever sa province. Cassius força son ennemi à
s'enfenner dans Laodicée. La ville fut prise, et
Dolabefla se donna la mort. Il n'avait pas trente
ans. H. FCDILLEBET.
aeéron, BpM.i Ont, > Flutanine, rie fJntotitê.-
Kloa CMitaii. — Applra.
DOLABELLA (PubHus)^ procousiil romain,
Tivalt sous Tibère, et fut choisi par lui, l'an 24 de
J.-C., pour terminer la guerre d'Afrique contre le
Numide Tacfarinas. Trois généraux romains, Ca-
mille, Apronios et Blesus, oncle de Séjan, avaient
succombé à cette tAche. Lapins grande partie de
l'armée romaine était rentrée en Italie. Tacfarinas
publiait partout que l'Empire Romain était attaqué
de tous cAtés, que le moment était venu d'arra-
cher l'Afrique à la domination romaine. Ces diii-
coiirs, semés partout avec la perfidie numide, ob-
tinrent crédit et snccè:!'. Tacfarinas vit en peu de
temps ses forces s'accroître. A latéted'uncarmée,
ou pIntM d'une cohue d'aventuriers de tous pays,
il vint faire le siège de Tubusaptas ( entre Sétif
et Bougie). Dolabella n'eut qu'à lui opposer une
poignée de braves, et cette nuée se dissipa.
Mais n'ayant que peu de troupes, il n'osa pas
poursuivre l'ennemi. Ce ne fut que lorsqu'il vit
arriver sous ses étendards un renfort que lui
envoyait Ptolémée, roi de Mauritanie* qu'il put
commencer nue expédition en règle. Près du
lieu appelé Auzea (aujourdliui BordJ-ei-Gre-
«a/, le Fort des Gazelles), Il livra à Tadkrinas
un eomtiatoù cehii-ci succomba, non sans gloire,
«npérissanisoosie fer des Romains. « Dolabella,
<tH Tacite, demanda les ornements du triomphe.
Tibère refusa, par égard pour Séjan, dans la
crainte que le lustre de son onde Blesus n'en
f&t tenit. Mais Blesus n'en eut pas plus de gloire,
et le refus d'un honneur mérité augmenta celle
de Dolabella, qui avec moins de troupes avait
fait des prisonniers de marque, tué le chef des
ennemis et terminé la guerre. H. F.
Tacllt, .4nnalri.
* DOLABBLLA ( TlkOMOS), peii
à BeUnne (VénéUe),cn 1670, ino
le 27 janvier I6ô0. Élève d'An
lachi, surnommé Alien$e, il s'était
naître par ses travaux exécutés dan
doges à Venise, lorsque, en 1C0<
mSoA III l'appela en Pologne. Il épo
Agnès PiotrkowczjL, fille du celé
deCnicovi^et lorsque sa femme im
le roi Wladislas IV, désirant le r«
gne, lui accorda le privilège de I
Craoovie. Ce peintreomade sestrai
églises de Cracovie et île Wibin.
Ueaux historiquesyon remarquait su
représentait V Entrée îhompkalec
à Varsovie, en 1611, livrant i
mond m le tzar Scbooisky, Cûl
MoakoQ. Ce tablenu fut donné pai
guste II, éledenr de Saxe et roi d
tsar Pierre I*'.
rM«a,INetéf«Mir« «m .^timwut;
Stéelê éBSigUwtpmâ lli (IM). ~ Ctoa
grmpk«qmei eu g*9imkmU et en limhe%
AmbrolM Onkotnkl, CrmemU tt êuem
U bnM É«o«ara latUvltcki, IMct. A
kmmiê iVarMvte, ISM i.
* DOLCB {Bemardino% pcini
romaine, né à Castd-Durantc l
bin), au commencement du quini
simple stncatenr qu'il était dans o
devint assez bon peintre ca étwli
ges du Giotto.
Tieoui, IHUommriù,
* DOLGE (O/favimo), peintre
maine, né à Castd-Durante, vers
quinzième siècle. Hélait lUs etelè^
dino Doice, et fut Ini-mêroe mail
Luzio.
Tkoixi, DUèommri». — Laaii, Mons p
* DOLCB ( Luzèo ), peintre de l'é
né à Castel-Durante, vivaitcnoore ci
élève d'Ottaviano, il a carichi sa
villes voisines de peintures juslcmi
Il fut un des peintres cmployéa pK
bin à la décoratino dn pilais de V
Uiid,iloria pUtoHm, - TkMui, Où
•OLCKoo BMXI (Corfn).
néâ Florence, en lôlft, BHt
en 16S6. Son maHre fat Jai»y ^
génie peu eutiepif art, Dalee re
compoaitioM à on pelil Boaière^
s'adoHM presqne «sdndvcnenl à
Afére depUié^ dct SriBle/uu
ques traits de In Pmailoa. On ton i
Ueaux ftueni redtercMt, cl Bs I»
aoijoardlMi pnr loali panonae
un ouvrage prédenx et pi*w
caractère des peâliirai Â
simpUriléjotateà I
aux compositions • i^t
vraieettoi m H
liment qu'a • ▼oani < en i
rai DOLCE
4vt UMi&u, unt couleur qui nV.st ni trop
Il Irop îiardîi?, inais lonjoura douce et
enfin^ un ptnceau patient, i|ui ne
\Éc rira inAcheré, «l auquel on a parfois re-
MU f^\tè% <îc fim.
a fail pf'u de gprand* t^le»u\ : on cite
iu«i soini Ânioifif et aa Crmceptlon
é§ fit Ti^f f » iîulre èa vélèhrt figure de in Poé-
«*, au iwloift QiPiini. U g^Jerie de Dresde reti-
fimip'li! lut : Saifitc CéciU^ U Christ tténi»-
t^Hi le pam fi le mn^ Héro^im porianî ta
%Êtê 4t mmt Jean- Baptiste ; et le J^lusée du
Wsrre il^ Christ à ta Mont aç ne des Otimers.
îmmïïm éê Dok4;« Ales^andro Lomi, ikrtolo*
mUmcIdI, Agoè* poice, sa Ûiïe (i), ft Om>-
ria Mirianj, «m couain , ont reproduit beaucoup
4t ta oQTra^^. [L.-C. SorER, dan» l'if nci. dci
I, Metitig iW Profeuori éei diês^m lia Ci-
(L&uks), littérateur ttaljea» ne à Vi^
1&^8, mort en I5G4. Il apjtartanalt h
k noWe, mais peu fortunée - lui-ménie
fÉEVl il moui-ut dans ta pau frété, « La poéjiie
MeHBt, à laquelJe U i appliqua, dit Nîcérou^ et
:lle il réiLïSii^ et un Rrand nombre de
qi^îl lit eu !^ lungue^ lui furetit une
pour ÂutJaiâter; mais quoique &es
lin aient acquis de bon teirips de la
Ua m re^^enlent du besoin où il ^
d de ta bâte avec Jaquelie il les a com*
I. — ^ U fut, ajoute Tiraboâdif , historiim ,
in&i^ rbéteur, pbîJoaopbc^ poëte tragi-
«miH}u^« épique, Ivrique, éditeur, traduç*
, amtnir d« recueil* ; il (écrivît enfin dans
lea genres, mais il ii'exceJliA dan^ aucun. ■
ÎMik^ Ûîs^ £rf:)i liante -et -ouïe ouvrages;
I Gtcron» seulement lea plu» important!, sa-
: La Peelim di Orazio (raduita ; Venise,
itt-f"; — it Primû Libro di Sacripaniê;
]&3e, in-4°; — il Htipiz^^j eomme-
VaÙ€, 1&41, in-12; ~- fies le, trace-
Uaita du Seneca ; Venise, 1543, in-B^;
iïKàa , irûqedta dl EurijÂfle^ (rad&ita
i«f«a mliiare ; Vmi^, 1 &4a» in-a* ; ^ it
», tommedia ; Venise, lîi4i, io-lîî ^-
\i Ruf/iftnamenli, //f* quaii ii raconta
tÊmpaât^amevale amore di dite umanit^
^ M dû I Jrammenti d'un aniicho scritto
V(3U&«, !îl6, in-S"* : c'e<i| la traduction
irtic dm Amours de Ctttophon et de
',tKJTraf5ed"Açbilït' Tatiusî ^ Dialogo
tmtiUmiktne délie iJùftne ,* Venise, 1M6,
f^ it Ùmlogo deiV Oraiore di Cicérone
Veniâe, !à47, iu-H" ; — iHdone,
Venii^y l>i", io-lî; — Giocosfa,
«Vco<3«, I&49, in-^**; — ùsservu-
(a lotgm- iAngua; Veniaet I ^^0* in-g**;
îtmfurmfniont dt ijod. Dûtce ; Venlat, i
1" : «Ile traduction de* MtHumorpho*
fnt violemiTieul ifltaquée oar Ru*-
— DOLd
4U
cclli; --iHatOifO delta PiUur(i , iittélottUa ^
VAreiinoi Venise, 1567^ in*»'; — Le Tragé-
die di Senem irndoite ; Venise, i âfiO» in* 1 1 ; --
H Marito, comïnedia; Venise, i-^og, in-n ; —
fl Ot^/fianù, ctmmedéa tratta dat Rudcnt**
*;fj Plmttoi Venise, 1660, in-lî; -^ Vita ttk
Carlo F, imperatore; Veniae» 1&6I, um"; —
Leiîere dei gran Mahumttù ii^ imper, de''
TurcM, Bcriite a dhersi rè, principi^ si^
çnorîj e répMÔ/tcAe, con le rispoMtë /oro,
ridotte nella polgar lingual imietne €nn le
ieitere di FalaHde^ iradottc dai medeMmo;
Venise, I5fl3, in-8°| — iilorie di Giovanni
Zonara^ dal tomineiamenio del nu>ndù in-
f jno alV imper adore Alesiio Cmnnenù , ira-
dot te., i Venise, 1564, ïaA^; — istorie di Ai-
ceta, le quatà cominciano dalt imperio di
Giùvanné Comnenû^ smo olta prtsa di Conx^
tantinop4ttl, iradoite...; Venise, lS«i9, tn-'i";
— le Tragédie di Jf, lod. Dolce , ciQè fHo-
Costa ^ Medea, mdonef ijigenia. Tien te ,
E'cntta, Veni*e, i5&fl, in-»*;— titorte di AV-
c^oro Gregora, traduite ; Venise, î5ù% in -4*
Oraeliobeiil, htaria it^ila fi'algvr PowsiQ, — llr»&^t-
rM, Stiirla dej/s t^tttratHni Hanana. Ttl, pArL t, 1. *
l«ilD«foii« Mém^irëi pour êtrvir û thiit. dmi kammfê
iiiuMtrrtJ^XXXlh
* DOiéCM { A^oj^iino h iittérakor ilalien, né k
Venise, ver s 1 â65, loort vers 1640. Il était p«lit-
neveu de Louk Dolce, On a de lui une tnij^die
intitulée ^ Vâimida; Udine, t&05, in-4'' ; pîèc«
Atacx inédtocre, lon^^temps attribuée à sou frère
Jean -Antoine, mi^edn à tJdJne, mais enfin res-
tituée à son véritaUle auteur. M, 0.
FottualfiK fîfAf. ^tf Eiiiqu^hsa Haiiaika,
DOtCEBOMO {Giacomo}^ architecte milanai^i
pin commencement du t^idème siècle ^ élève du
Bramante. Il est auteur des de&sins de V^\\a9
Saint-Maurice de Milan.
Plrovântï, f'.và*i<ï di ItUano
DOLCt ( Le P, Sébastien ), théologien et *^r-
cbéolop^ue dalmate, né à Haguse, en iflts, mort
vers 1770. Il entra ii l'Age de qualorre an* danJi
Tordre des frères mînenra derobservance,I^omrf>ê
théologien de ta république de Itagose, il parut
a^ee succès dani les prindplea ctiairea de T Italie,
et fie distingua par son savoir, sa piété et ton
éloquence. Se^ principaux ouvrages sont : MaTî^
mus Hicrontfmm rit/e i«dr xcrîptor, sire dt^
moriÔM-f , doctrina et refras QéMis D, Birro-
nymi; Ancâoe, I7M>, io-4*; — De ilhjrkâr
Lingue Vetustate et Amplitudine, di$seriath
hisiorico^hronoiogicixrltica; y mhe, tliA :
quelques écrivains, entre autres Jérûme-Franç*ili
Zanetti, ajant rendu un compte peu avantageux
de cet ouvrage, Dolrj publia en réponse à Imn
critiquas î Epistola f/^eroni^nti PYanasa JSa*
netlti in DtSierialionem de Lin^ix iilifrir^v
Vetmtale et AmpUludine Cùrtftdata prrpe
tni$ animadveriionib^n in riusdem ZanetliK
dàsquisitionem ; Ferrare, i7à4 ; — Haguitni
ArchfepHcopottu Anliqttittis mrumque an-
iiii iîum €h ran ohgia ; Ancane , 1 7 fi i j —
4St
DOLAB£LLA — DOIXIIb
doute lieu de M réjouir que cet assassin ait sa-
tislkit par sa mort aux iDànes de César et que
la justice divine se soit manifestée airant la lin
de l'année |>ar le supplice qu'a d^ subi un des
lȉrricides, supplice qui menace aujourd'hui
Dedmus Brutus. Mais que Dolabella ait été dé-
claré ennemi public pour avoir puni de mort un
homme Moillé d'un meurtre, et que le fils d'un
boufTon (Trebonius) paraisse plus cher au peu-
ple romain que César, père de la patrie, c'est
ïh un sqjet de gémissement et de larmes. » Le
sénat avait en eflet condamné Dolabella. Quand
Octave, nommé conAul,rut de retour à Rome après
la guerre de Modène, il fit d*abord absoudre
par le peuple Dolabella; mais déjà il n'était
plus temps : il venait de périr misérableroent.
Brutus et Cassius, qui se disaient les défenseurs
de la république, avaient ramassé en Orient des
forces considérables : Cassius avait déjà réuni
douie légions en SyriCyquand Dolabella, collègue
d*Antoine an consulat, se présenta pour lui en-
lever sa province. Cassius força son ennemi à
s'enfenner dans Laodicée. La ville fut prise, et
Dolabella se donna la mort. Il n'avait pas trente I
ans. H. FCDILLEBET.
aeéron. BpUt.i Ont. — Flutanine, rit fJntotm.—
IHoa C«Mtaii. — Applra.
DOLABELLA {Puhlius)^ proconsiil romain,
Tivalt sous Tibère, et fut choisi par lui, l'an 24 de
J.-C.y pour terminer la guerre d'Afrique contre le
Numide Tacfarinas. Trois généraux romains, Ca-
mille, Apronios et Blesus, oncle de Séjan, avaient
succombé à cette tâche. La plus grande partie de
l'armée romaine était rentrée en Italie. Tacfarinas
publiait partout que l'Empire Romain était attaqué
de tous cAtés, que le moment était venu d'arra-
cher l'Afrique à la domination romaine. Ces dis-
cours, semés partout avec la perfidie numide, ob-
tinrent crédit et succès». Tacfarinas vit en peu de
tempe ses forces s'accroître. A la tète d'une armée,
ou pIntM d'une cohue d'aventuriers de tous pays,
il vint fUre le siège de Tubusaptas (entre Sétif
et Bougie). Dolabella n'eut qu'à lui opposer une
poignée de braves, et cette nuée se dissipa.
Mais n'ayant que peu de troupes, il n'osa pas
poursuivre Tennemi. Ce ne fut que lorsqu'il vit
arriver sous ses étendards un renfort que lui
envoyait Ptolémée, roi de Mauritanie, qu'il put
commencer une expédition en règle. Près du
lieu appelé Auxea (aujourd'hui BordJ-ei^Gre-
«a/, le Fort des Gazelles), il Kvra à Tacfhrinas
un combat où odui-d succomba, non sans gloire,
«n périssant sous le fer des Romains.* Dolabella,
dit Tacite, demanda les ornements du triomphe.
Tibère refusa, par égard pour Séjan, dans la
crainte que le lustre de son onde Blesus n'en
f&t tenii. Biais Blesus n'en eut pas plus de gloire,
et le refus d'un honneur mérité augmenta celle
de Dolabella, qui avec moms de troupes avait
fait des prisonniers de marque, tué le chef des
ennemis et terminé la guerre. H. F.
radlt. .4nnaUt.
* DOLABBLLA ( T%ama$), I
à Bellune (VénéUe)yen 1670, iw
le 27 janvier I6à0. Élève d'As
lachi, surnommé Àiiense, il s'était
naître par ses travaux exécutés das
doges à Venise, lorsque, en 1G(N
mond III l'appela en Pologne. Il épo
Agnès PiotrkowczyL, fille du celé
deCnioovie;et lorsque sa femme m
le roi Wladislas IV, désirant le n
gne, lui accorda le privilège de :
Craoovie. Ce peintreomade sestrai
églises de Cracovie et île Wilnn.
Ueaux historiquesyon remarquait i
représentait V Entrée triomjikaie c
à Varsovie^ en 1611, livrant i
mond m le tzar Sdtonïslty, f
MoakoQ. Ce tablenu fut donné fiai
guste II» éledenr d« Saxe et roi d
tzar Pierre I*'.
rM«a,INetéf«Mir« «m .^rlMWUTr
Siieit éêSigUmpmâ lli ilSM). - cIm
grmpk^mn 4m HIammU et ét$ itmUen
AmbrolM Onè««tkl, Crmemtê H tnn
BéMura I
U bnM %U%wtû iUsiawtMki, IMct. *
kmmU «VarMTle, ISM t.
* DOLCB (Bernardimo)^ pcini
romaine, né à Castd-Dunntc (
bin), an commencement du quinzî^
simple stncatcar qu'il était dans s
devint assez bon peintre en étwli
ges du Giotto.
Tlooul, MsioMrte.
* BOLGE (O/favicno), peintre
maine, né à Castd-Durante, vers
quinzième siècle. Hélait fib etelèi
dino Doice, et fut Ini-roème mail
Luzio.
Tkoixi, DixioMorto. — Laau, Moru f
* DOLCB ( Luzio ), peintre de Té
né à Castel-Durante» vivait encore a
élève d'Ottaviano» il a cBridn sa
villes voisines de peintures joslan
Il fut un des peintres employés pK
bin à U déooratkM dn niais de 11
Laail.iloria piMortea. - TkMui, ft:
•OLCK 00 —■.CI (CoWbK pe
nêà Florcnee«en lôift, ■wridaMl
en 1686. Son oMltre M ,
génie peu cntrcpraH^
oompoaitioM à on pdB i
s'adoHM presqne «sdndvcneni*
Afére depUié, ém Saêmtmjî
ques traits de In Pmaiien. mm i
Ueaui 1 I. Isb
anjouK vmt I fi
un oov mmU i
«Ldé
DOLCE
m, une ooolair qui D*e8t ni trop
> hardie, mais toujours douce et
ïnân, un pinceau patient, qui ne
eré, et auquel on a parfois re-
ts de fini.
Mm de grands tableaux : on cite
int Antoine et sa Conception
utre sa célèbre figure de la Poé-
irsini. La galerie de Dresde ren-
ointe Cécile y Le Christ bénis-
i le vin, Hérodias portant la
ean-Baptiste ; et le Musée du
istàla Montagne des Oliviers.
K>lce, AlessandroLoini, Bartolo-
gnès Dolce, sa fille (1), et Ono-
cousin, ont reproduit beaucoup
[L.-C. SoTER, dans r^nd. des
Miê dtr Prq/essori dei diêtgno da Ci-
Mi, Storia pitUnica.
is)t littérateur italien, né à Ve-
nort en 1568. 11 appartenait à
le, mais peu fortunée ; lui-même
dans la pauvreté. « La poésie
elle il s'appliqua, dit Nicéron, et
réussit, et un grand nombre de
I fit en sa langue, lui furent une
subsister; mais quoique ses
ut acquis de son temps de la
e ressentent du besoin où il se
bâte avec laquelle il les a com-
it, ajoute Tiraboschi, historien ,
léteur, philosophe, poète tragi-
pique, lyrique, éditeur, traduc-
recueils; il écrivit enfin dans
mais il n'excella dans aucun. »
Bsa soixante-et-onze ouvrages;
ilement les plus iin|M)rtant.s, sa-
» di Orazio iradotta ; Venise,
H Primo Libro di Sachpanle;
h^"; — // Raf/dzzo, comme-
41, in-12; — Tieste, trage-
Seneca; Venise, 1643, in-8°;
Çêdia di Euripide, tradotta
re ; Venise, 1 543, in-S" ; — //
Media; Venise, 1545, io-12; —
uswuntif ne' quali si raconta
note amore di due amanti^
ammenti d'un anticho scritto
1546, in-S" : c'est la traduction
\ Amours de Clttophon et de
p d'Achille Tatius ; — Dialogo
medelle Donne ; Venise, 1540,
\o§o delV Oratore di Cicérone
le, 1S47, in-8"; — Didone,
M^ 1647, in-12; — Giocasta,
•y 1&49, 10-4"; — Osserva-
WiAnçua; Venise, 1 550, in- 8° ;
QSkmi di ijod. Dolce ; Venise,
• traduction de3 Mctaniorptio-
iMerament attaquée par Rug-
- ix)La ^iii4
ceMI; —Bialogo délia PUtura , intitùtoiê:
VArttino; Venise, 1557, ta- 8"; — U Tra^*-
dîtdi Seneca tradotle;\mm&, l&ftO, in*t3; —
il MaritOi commedia ; Vmtse, V>m, in-n; —
il Hu/fiono , commedia traita dai Buileiite
di Pîiîuto; Venise, isflo, iii*i2; — Vi£u di
Cartô V^ imperaiore^ Venise, I5ÔI, in4*; —
hetître dei gmn Mahumtto //, imper, ée"
l\irchà^ scrute a diverse rèt principi, si-
gnori^ e republiche^ con ie risposie loro^
ridotie nelta volgar iînguaf inslemis ton U
îetteredi Faiaride, iradoii^ dût mfdesémo;
Venise, lâû3, in-8° ; ~ Isîorie^ dà Ctorannt
Zonara, dai comi^nciameniù dei mùndo On
siiw ail* imperadore Àlessio Ccmneno , 1^-
dotie..; Venise, 1564» in-4*; — isioriê di Ni-
eeia, le quali cominciano daiV imperUt di
Gîopanni Cùmneno, sino alla presa dé Com-
laniinopoiif iradoiîe...', Venise, ISa9, ïn-4'';
— Le tragédie di M. Lod^ Doice , cioè Cïo-
Costa ^ Medm, Didùne^ Ifigenia, "Heste^
Ecit&a, Venise, 156fl, i»^";— ii torée dl Ni-
cf/oro Gregora, iTodûtte ; Veniêe, 1&69, in-î"
CrcACiitibenÉ. ittaria i*#Wfl f'ot^ar J*o#fliï, — Tlmbo*-
f M. Stfyri^ di^m Uttcratura ttatian/s. Vil, pAH t, I. -
fïlDéfDD, Jf^meinfi fninrr àervir d l'hiU. d^i kitmmn
* nuLCB ( A^ostiAO ), Utiérateur îtalkii, né k
Ven(*e,i?fcrs iàe&, mort vers 1640, U était pitft-
neveti de Louis Uùlax. Oo a de lui une tra^i«
intitulée : VAimtda; Udiné, IGOa, in-4« : pièe«
a^ez màJiocre, lon^^ternps attribuée à son Srèrt
Jéan-AntOLQC, m^lecin h Udini; , mats enÛn res-
tituée h son véritalile auteur. M. G.
Fotttintnl, fW^t. dfH' Kitypir^sifi !ttîlknn.n.
DOLCEBONO (Giocomo), architecte milanais,
du commencement du seizième siècle, élève du
Bramante. Il est auteur des dessins de l'église
Saint-Maurice de Milan.
PIrof ano. Guida di MUano.
DOLCi (Le P. Sébastien), théologien et ar-
chéologue dalmate, né à Raguse, en 1699, mort
vers 1770. Il entra à Tâge de quatorze ans dans
Tordre des frères mineurs derObservance.Nommé
théologien de la république de Raguse, il parut
avec succès dans les principales chaires de l'Italie,
et se distingua par son savoir, sa piété et son
éloquence. Ses principaux ouvrages sont : Maxi-
mus Hieronymus vitx sua: scriptor, sive de
inoribus , doctrina et rébus gestis D. Biero-
nymi; Ancône, 1750, in-4»; — De Illyricr
Linguœ Vetustate et AmpUtudine, dissertatio
historico-chronologico-critlca; Venise, 1754 :
quelques écrivains, entre autres Jérôme-François
/anetti, ayant rendu un compte pea avantageux
de cet ouvrage, Dolci publia en réponse à leur^i
critiques : Epistola Hieronymi Prancisci Za-
nettii in Dissertalionem de Lingux Itlyricx
Vetustate et Amplitudine con/utata perpe
tuis animadversionibvs in ejusdem Zanetti{
disquisitionem ; Ferrare, 1754; — Ragusini
Archiepiscopatus Antiquitas eorumque an-
tistitum Chronologia; AncAne, 1761; —
4S5 DOLCI -
Fasti LiUerarithHagusim usqtte ad annum
1700; Venise, 1*07. On a encore du P. Sébas-
tien Dolci deft Panégyriques , des Hymnes et
une Élégie m V honneur de saint Thomas
tVAquïn.
Adriiinir. Sappl. à JOcher. âUç. Cel.-Ijfiic,
DOLBXDO ( Barthélémy )y Kraveur hollan-
dais, né à Leydc, en ICOO. li était élève de Golt-
zius. Le dessin do ses compositions laisse à dc-
^rer, mais l'exécution en est remarquable. .Ses
estampes sont si^ées d'un monogramme com-
|H>sé d*un B et d'un D. Il a surtout gravé d'a-
près Crispin Vnn dcn Broeck, Michel Coxde,
Karl van Mander, et Bartholomé Spranger.
Baun, DUi. dés Crav€urs, — ChaudoD el Uelandlae.
Dictionnaire hlttorigme.
DOLBXDO ( Zachurie), graveur lioUandaLs,
parent du précédent, né à I^yde, vivait en 1^90.
Il était élève de Jacque.<t de Ghan. Il avait plus
de talent que Barthélémy Dolendo, mais sa ma-
nière rappelle la séclieresse de Jean Wierix.
Il a beaucoup gravé d'après Abraham Blœmaert,
le Caravago , de Ghein, H. Gollzius, et Sprau-
ger. 11 s'est distingué surtout dans le itortrait ;
son monogramme était un Z et un D.
R«tan. nicL det Crareurs — Chaudon et Ddandlnf,
iftrt. kittorlque,
DOLEBA (Clément), théologien génois, m^ à
Moneglia, en l&Ol, mort à Rome, le 0 janvier
1&08. Il était Oandscain, et devint général de son
ordre. En 1557 le pape Paul IV le fit cardinal du
litre de Sainte-Marie De Ara Cœli, et évéquc
de Foligno. On a de Dolera divers ouvrages;
les plot importants sont : Compendium catho-
licarum insliluiionum ad christianam theo-
logiam; Rome, 1502 et 1505, in-8*; — De
Symbalo Apostolorum; — De Sacramentis;
— De Prxeeptiâ divinis; — De Peccatis H
torum d\fferentiis ; — De Consiliis evange-
Heis; — De Calibaiu Sacerdotum; — De
Œcumenico Concilio^ etc.
WaddlMi. SaiptortM Ordimiâ âflmomm, n. ~ Aa-
Mry, HUt. dês CmréinoMX, IV. ISi. -Soprenl. Scrttt.
dHIm Uçur. — Jeao de Saint- Anlnlne, Bibltotk. mntv.
/ysHcUr., 1, ffll. - Mdurd el Gtraod, BiàUotkéfUê
tnrréê,
DOLBS (Jean-Frédéric), compositeur alle-
mand, né à Steinbach, en 1715. mort en 1797.
De 1744 à 1750, il Ait chantre à Fre)berg; au
jour de ta mort, il remplissait les mêmes fonc-
tions k Leipzig. Élève de Sébastien Bach, il com-
|iota un grand nombre de psaumes, de motets,
de cantates et de dunirs.
C»H9er$ationê-l£Xieom. — FéCli. Btoçrapkie untrtr
Ml/e da MiMiieiau,
* DOLBSBOsr ( Claude), écrivain français, du
seizième tiède ; il était originaire du Lyonnaiii, et
il composa un Mystère de Pédificafton et dé-
dicace de Véglise Noire- Dame du Pny, et
translation de C image qui y est, à trente-
cinq personnages; la Bibliothèque du Thédtre
français n*en fait pas mention.
Om Verdirr, BiblkHkéqw ,franrtti*r, t. Il, p. SM
DOLKT ( Etienne^, t^nigraplie et humaniste
DOLKT
français, né à Orléans, en lj09
étranglé et brûlé sur la plai« .Mnu!
le 3 août 1540. On a prétendu ( M.
saye) qu'il était fils naturel de
et d'une Orléanaise. nommée Cui
roi de France avait qninze ans a 1'
naissance de Dolet ; cotte tiliation
vraisemblable. A Page de doiixe a:i
à Pari«, où il etit pour |)rofesH*iii
latine Nicu!s< Bérauld, qui compta
li;;ny iwirmi Ms disciples. Kn I5?6,
j dit à IMdoue, oii pondant trois ans
I à augmenter la somme de se^ rimr
; avait |M):ir maître Simon de Villene
I <iuel il contracta l'amitié la plus é
! mo«irut en 1 530. t Si les ombres r
I p;'u de senliment, dit-il dans un
: adressé à la mémoire de ce maltn*,
' qui en retour t'aimera sans fin. • r
j Cettcperteaflecta tellement DolPt,
I à rentrer en France, lorsque Jean d»*
{ ba^<adeur de France à Ventre, lui <
I plol de secrétaire. Peniant son s«^j
i il continua avec ardeur ses «'tuitr*?
I lion, et recueillit les leçons île Bail
qui initiait ses auditeurs aux bf'auti
et de Lucrèce. La mort de son a
Villeneuve avait déjà inspiré la ven
Tètudiant Orléanais ; un sentiment y\
Tamour qu*il éprouva |H)iir une jetu
î du nom d*£lena, fit naître sous »a |
. ceutsgradeu\.Les40,41,et4?'piei
{ sies latines sont consacrées à tUena :
I cette époque chantaient leurt amour
I gue de Vir,^le. La mort hd raiit <
core, à ce quMI parait, Tobjet de se< at
I qu'il lui consacra une èpilapbe, citée
I profane et d*assez nuuvais gi>ût : <
boursouflée. Cet épisode d'amour t
dément la vie de Dolet; bientût il n
ment à la science. A son retour n
1530, il étudia plus que jamais les <
oéron , son auteur favori, et oomma
les matériaux do tet Commentaire
latine. Pourrait-on croire que c
le beau style de Cicéroo devint ta i
cause des malbeort de ton .
publique des lettres était aiw» u
querelle des cie^romeiif. Lonsnr
gens de lettres en France, Bemho
Italie, partisans ouliYt cl ptssHMsn*
étaient possédés phis qne les anl
sorte d'égarement de Petprit
pour les guérir, let a
fiil^SioAlde cette
lalm raieals cC •■rtaal
■aaee. ti fMi
AftaMlrff de CaaiciMa HT U t
Stepkmnmi DoUtms, j
pkmtwmtrm H aotatal 9^m
mrm, larfafte.ta
•I iraffiquc 4c PoM 8«nll tU Tm
M aaisMiiec.
DOLKT
malmena surtout Longueuil , qu*il
nme le chef de cette ^cte. Parmi
rs de Longueuil , Scaliger occupe
ang; il répondit à Erasme par
iscours. Trois ans après , Dolet prit
nse de Longueuil, et Bayle nous
ce Tut cette conformité d'opinions
r et Dolet qui devint la cause d'une
ne animosité telles que Scaliger eut
^lomnies contre Dolet, le trouvant
acieux d'avoir osé écrire après lui
\ sujet. Cette conduite; de Scaliger
i république des lettres,
occupé de ses travaux d'érudition
mis le déterminèrent à se rendre à
r y étudier le droit ; il dut faire d'au-
Hitiers ce Toyage qu'il dit :
45^
et f*t d 'Apprendre toujoun;
rient qne Je pa.tse aucuns Jour»
ipprendre en quelque lieu el place,
tu tiut que Je déplace.
t l'influence qu'il exerça sur les éco-
i première cause de toutes les persé-
1 devint l'objet. Arrivé dans lacapi-
aine, il fut élu orateur par les écoliers
r justifier cechoi\,il prononça,le9oo>
B discours qui souleva contre lui une
écriminations. On ne lui pardonna
Bction, bien naturelle, pour le parti
a Màme de l'arrêt du pariement de
i interdisait les associations d'étn-
mars 1 533, Dolet fut jeté en prison ;
(|ue parTintorcession de Jean Pinus
, évéque de Rieux. Mais la calomnie
ition s'aiTOt(»nt rarement à moitié
loudoya des assassins contre Dolet;
à son sujet (les libelles qui le dif-
fin, on alla juiquà promener sur
qu'il y éf'ril pcïiir eviirimer la siu^rité de n.*4
regriils, h Jt» *i'uv du moins, diMi^ témoigner
lîevani h (ïo^ttrîté que si j'ai éié jug^ quelquefois
\ny[î iévÊre vl Irop dur à son épr^l, du moins
j(^ n'eu ai pas moins «Miser vé ^lour lui des f^îll-
timcnls d'amîtîé et d'équité, w PuU U ajoute, avec
tin f^ftUuient patriotique» et dc^ronîen* qu'il Ti
r«>ii\ battu de soQ vivant, comme iîtant bostlle et
A la France et à Cicéron i
^t\in^ diim fuit inti ftft
Et jtesnm cupktiis KplcitJia «rcfïFrU
... Sfiftlfa. hostiH CXy^rnmk* ft
GaiU s qiii« rab**aî ) nonalni» lnfnlrn*.
It fait aussi un grâiKl éloge de Cliarï^ Étienn»
et de ses livres sur Fagricùlture, C'eat ver» c^tte
époque (g mars lâ37 ) que Doïet obliï»! de Fran-
çois l" le privilège qui Faulorisait p^ndjint ûïx
ans « de (H) u voir imprimer d faire imprînaer tow^
ks livres par lui composés el traduits et autres
fpiîvrtjs dea atiteurs modernes on antique;? qui par
Ini seroicjit dûment revus, amendés, iîludrés ou
annotéSf soit par forme d*ïnlcrprétation|SclinUe ou
autre déeliratior», tant en lettre latine, grecque,
italien ntî que françolse », U est pnîbable que ce
fut au grand travail litttV,\ire dça Cmtmentaires
qu'il dut celle faveur insigne (1).
La protection du roi ne garantit pas le poète
imprimeur d'une înearcera lion nouvelle : il avait
tué, en défendant ses jour* tncnacés^ un peintre
du nom de Campantni ; lieurcuaement que le mo-
lirde léfiilïme défense lui Bt obtenir ^ grâce. Mai^
Dolet ne put qu'à sasortie de prison md Ire à profit»
le privilège accordé par le roi, et il fil alors loufi
fies eiïorlsponr s'en montrer digne. ■ J'augmen-
terai, dit'il, de toute* mes forces les riclieasea lil*
téraircs, et j'ai résolu de m'attacher les mânes sa-
crés des anciens iMir l'impression scrupuleuse de
leurs œuvres, et de prêter mon travail et mon In-
Mais autant
il il se défendit encore, et riposta
lies de r«*pii:ramme, arme qu'il
vigueur et preste'ise. l'n arrêt du
npulsa alors de Toulou«^e. Dolet
kordà Lyon; pui^^, désireux de re-
élndes favorites, il rc\int à Paris,
re 1534. Ce[>endant, il retourna à
15, pour y faire imprimer chez Sti-
ke, dont il vante le savoir tyjwgra-
▼aleur litt»Taire, son ouvrage in*
umtariorum lAuguœ /Mttn.\\ etc. ;
S38, 2tom. in-foL: immense lal)eur,
lil consacré dès ràij;e «le seize ans
I Jeunesse, ses plaisirs et sa santé,
•tolrun tome troisième si, comme
■t le tome II, col. 161, sa santé
ettaft et s'il n était pas victime de
ét$ hommes. Il dédia au roi de
ekn TOhimes; et il eut Thonneur de
lier loi-roéme, à Moulins. C'est du-
rfM de son second volniDeque Oolel,
t d'Érasme, inlrno;:ij^t ]a p.ij^e
dustrie aux écrits contemporains,
I les rues <!»• Toulouse un cochon | j'accueillerai les chefs-d'œuvre, autant je dé-
écriteau le nom d'Etienne Dolet. daignerai les mauvais écrits de quelques vils
écrivailleurs, qui sont la honte de leur siècle. »
( Voy. sa lettre en tête de l'ouvrage de Claude
Cottcreau De Jure MïlUix ).
Dolet fut fidèleà sa promesse. En 1538 il com-
mença à imprimer. Son début fut un livre intitulé
Cato chrïstianusy opuscule théologique, où Do-
let se crut obligé de faire l'exposition de sa foi
sur les Dix Commandements de Dieu, le Symbolo
el l'Oraison dominicale (2). Déjà,ainsi qu'on le voit
(t)!.e«l roarslBSSnnprlvlK^se de quatre ans sealeiBMit
avait été accordé à Séb. Gryplie pour « que a dater de ce
Jour U pulMC el lui lolsc Imprimer le dlcl Urrc {CommMn-
talrcs ) tant de toïs que bou lui semblera, uot que durant
le (lict temps autre que luy le puisse Imprimer ». Or, le
second volume parut en ISSS. C'est peul-etre U brièTeté
dérisoire de ce privilège pour un tel travail qui fut la cause
dp |j concession du privilège excessif accordé en lllTà
DoIrL
(2) Parmi les pièces de vcri qui accompagnent le pcUl
volume est le sliain de Guillaume Durand.
Ccssale, crêpantes, Invldla obtrecUtorea,
Cessa te dicere DoleUim rellIclMe
Vacuiim : et. ut relli](lonls sit doeUudoctor,
Une lihro ab eo dlsctlc,lnlqui ohtreclatores .
Iiirc discUe hbru cbrlsllane vlverc.
459 DOl
dans sa pn^face à J. Sadolct, auquel il dédie cet
ouvrage, il était en butte aux reprodies et à la
calomnie de eeax qui lui en voulaient de ce qn*il
• abstenait d'écrire sur les matières religieijses,
iiiatièreqne, dit-il, « il sait ètrepériUeuse, et qu'iU
aurolt voulu s'abstenir d'aborder. Du moins,
ajonte-t-il, je prouverai parcet écrit que oene sont
IMS seulement mes actions et l'exemple de ma
vie, mais aussi mes paroles qui attestent ma foi
religieuse. » En 1 540 il publia la CAirtiri/if de Paul
d'Égine et quelques opuscules de Galien ; en 1 54 1 ,
le IS'ovum Tesiamentum ; Les Élégances de
la Latinité, par Laurent Valla, etc.;— en 1542,
Les Grandes Annales, ou chroniques très-vé-
ritables des gestes merveilleux du grand Gar-
gantua et de Pantagruel, son /ils, édition qui
fut l'une des causes de ses malheurs ; — en 1543,
les Commentaires de César ; — les Œuvres de
clément hlarot, etc.
Ses livres portent pour enseigne une hadie,
ou doloire, tenue par une main dans les nuages et
menaçant la tige d'un arbre noueux , avec oeite
épigraphe pour les Kvres français: Préserve^mo^,
Seigneur, des calomnies des hommes ; et pour
les livres latins : ùurior est spectatx virtuiis
tfuam incognitoi conditio. Cette noble devise
rentratna peut-être à sa perte, par l'idée de
devoir qu'elle lui imposait Quelquefois aussi
il metUit cette autre devise : Scabra et impo-
lUa ad amussim dolo atque perpolio,
Dolet se maria vers l'époque de son établisse-
ment, et en 1539 il eut un fils, dont il célébra la
naissance par des poésies latines réimies sous
le titre de : Genethliacum Claudii Doleti, Les
principes de morale et de religion qu'elles con-
tiennent témoignent de l'miquité des persécutions
auxquelles ce malheureux poète fut en butte ; et
\eê vers suivants prouvent combien fut injuste
la sentence qui le condamnait à la peine capitale
comme ayant professé la doctrine du néant.
Tu, De ertée biiUbm ua cuib corpore locit
i*rtvBrt usura. la aobU coelnUi ortgo
¥M qiicdam pont r»%%M maiwaM. po^ ca«a anperstc*
Corpora, et vlerno t commotura vlfore.
Il existe une traduction française de cet ou-
vrage : elle est attribuée par Née de La Rochelle
à Clauile Ck>tereau, ami de Dolet; mais la ikc-
ture du vers fait su|>poser au biographe de Dolet,
dans les Hommes illustres de VOrléanais ,
que l'auteur du poème latin est en même temps
celui des vers français. Quoi qu'il en soit, on
trouve dans cette traduction des morceaux qui
ne manquent ni de grâce ni de fodlité. Le poète,
en traçant à soo iils les devoirs de l'homme à
tous les âges, ne pouvait omettre les rappofU
avec le sexe féminin. Nous citons :
Le Reore féailnki
Se dolM Craicter cooimc genre béfala.
Mollet H Iratfre et à rt;nieor eoalnirr,
RI q«l «e TeeU par ftrmd 4Milc«r atlralre.
rourunt, ne faell U brf&t M laaelier
Par tfop, et Uat, que 1>d peu%*e% fasckpr ;
Car,4t Miymttne aaaei a«i4aclei»e
l.at trnil^ frmine et 4e plaMr aoifeiiae.
ET
( on asH TCflve» 9% |
i la ■■ r«i 1rs
•t Mo tsal pCrtrs.
ca pem ravaler*
- Umêm
Tons les préceptes qall ofllpeàm «■ M^to
morale pure, âevée, el empraMs dteMiteai
rdigienx. Dolet se liTfaltlo«t cHlier«a mImAi
sonimprfanerie,lonqa'ai l&3>iiiw
de la qoereUe des ekéiûÊkm vtat ^
IIMO.
qoen^le
calme dont U Jouissait Attaqué par
un écrit liqurieox , Dolet hri
|Nir son traité De imàtatitme
il repousse avec
les horrenrs dont Salteit 1*1
|H)ursuit de ses épignuiiniet« fl aa
taquer à soo toar le ityla,
vie d'Érasme. Cet
avaient du moins rexcaae da la
on ne preaait poiol am aaaqn pa« M-
taquer, et les opinioiia à cette éMi^ m MLéi
religion oomme ca Irit da
surexcitées par me aorte da
un orage plos terrible s'^noMcWI avii litodi
Dolet. Set cmiemlk l'ai
et sons le vigne piélexla, te^aan é _
d'hnprimer des livret iiifacMa AMri^lr
firent emprisonoer, ea IMI, à la OiiIm— lidi
Paris, d'où il ne sortit
de détention et griee à 1'
Ducfaâtel, alors érêqoa da Mte. Oi
prélat dut même hitter
dinal,quilui reprochait devoir
tion du roi pour
de riiérésie de Lntber al
« Je n'ai point, hd
« protépé auprès da roi les tiipuaall»— »
.< de Dolet; mais j'ai rédané ka bailfeèi »
« narqne pour uo tMMuaefri praaHttdldiM'
N prendre des mimiri et obi via d|pHi dta
< chrétien. J'ai m qaa l'ÉgVaa
« sein à œhii qni, étant
• dans Tennear, iiiaMak mt^mm mm i^ivi
« car Jétos-Chria
« cailla brebis égarée. •
Toutefbb,aa arrêt da
date du 14 fevrierlSU,
treize ouvrafges poBupQaéi
let, " comme ooatcâiHt
et hérétiqae doctrioa ».
â cette victime de |
miter Robert EaMonaci 1
France; saooBtcieBDe,friaaliâi
le retint : il revint à l^o». Dbm
Enfer, pmbiié émuteunàêêê
mai 1544, il lafBraia i
dpaux amis, aoxfMlt ai
poésie, qu^d avait ca«paai ca IM9 ai
mter Enfer sor soa i
MHnptait le publier ; c'est J
5f
DOLET
46S
rBiMTeto, èLyoB,Mi cMmneneementde >aaTier
44. Ce Fremêer S^fer ne Tit donc pas Le
■r ; et c'est dns le Second quMl nous apprenti,
IBS on rédt en Ten difsiieB de Marot par la aal-
té do style, eommeiit U |wt trcmiper h \i^-
ace de soa geOtier et s'enftiir en Piémont , d'où
écri^ aa roi François I*'. « Mes ennemis, non
■lenU^dit^,
D« savoir JA 10— icttté («le) qvtoM nojs ,
9m MWC remja À leart première ftboys.
ro«r we reoMltre en hm peine première,
a^yraat ce bot, lit funt dresser dens baUct
Bt ■«■■ oiH^M et 6Q grandMir etgalles,
■t IM cav«jrMil à Parle par eharroy.. .
CcB tf«a firdenox farent remplis de livres,
Ui «ifB ■walvnls et les snltres de Hvres
iB et MnsM 4M l'on nomme hérétiqoe. »
■ ■«mil eea ballots du nom de Dolet, et
m frii aniféa à Paris, on les fit saisir \m\t
\k condamnation par le partement.
aussi perfide que grossière, ^t i[ui
t fwifail réossir qo*à cette époque ! Conitunt
■a la soeeèade ses épUreM (1) adressées ^u
riHMBtde Paris et à la reine de Navarre^ qu'il
prib la seiUe mnerve de la France, il icTint
IfM pour les Taire imprimer. Mais, déjà m
ril par ka railleries qu'il s'était permises éms
fe édMk» de Rabelais^ la baine qu'il STait 03tci^
|«i dressa plus menaçante que januds à l'ix^-
êm de sa traduction de VAxiochus de PJatoti.
Il y puisa les éléments d'une accusation ca-
lÉte. Le passage oà, croyant mieux renrlre la
ktia de Platon, Dolet avait donné une e\teo<
fet^n le aens semblait demander, Tut dénoncé,
pi devint Crtal. Voici ce passage, ainsi que le
i|i de Platon : » Socrates. Pour ce qu'il
tertaio que la mort n'est point aux vivant»,
fnnt aux défunclz y ilz ne sont plus : ûonc-
m la mort les attouche encore moins. Pour*
ly elle ne peut rien sur toy, car tu n'es pas
|M d prest à décéder ; et quand tu seras dé-
ll, cBe n'y pourra rien aussi, attendu que tu
ilMa plus rien du tout (2). Le 4 novembre
p, la Faculté de tbéologie de Paris s'étant
e, ce passage, traduit de latin en fran-
td*Argentré : Après la mort tune seras
; Umt, Tut jugé hérétique et conrorme à
\ Sadocéeos et des Épicuriens. Il Tut
là 11 censure , qui le déclara mal traduit et
I de Platon , auquel n'y a en grec
i mots : Rien du Tout. Sur cette
, Dolet fut déclaré atteint et convaincu
relaps (3). La sentence fut exé-
I août 1546, jour de la fête de son patron,
^ Monté sur réchafaod , il prononça , dit-
% pssufr^s toiicUsoii liuéres dans moo
i^Tfpoçraphie.
'Oti itept jxsv ToO; C^'/ra; oOx
i ànoOavovTc; oOx clatv * wdte oùre Ttepi
, vj yàp téOvTjxa;, oOte et ti zàBoi; .
f • CV yiso'jx l^îi. Pl-it.. Jrioch.^ p. •\r9.
voit composé daDs sa prUon un cantique
( Debure. mon parcol, donna communl-
; 4c La Rochrllr, qui 3 cent une tic cir-
X d'étiennc Uolel.
f^éUèée
on, celte prièTi ; <- Mi Deu», qiiem lidie©
« offendi^ propttius esto, t«qu« Vii^mem matreiii
e precoT, dlvumque Sippbanum, ut apml Dotnt-
« ttinn pro me peocatore inlftrcedalis. 0 Puis il
âv«rtj| Je» assi&taola de lire ses Ikres atee cîr^
coaspectton ^ protestant plus de trois fois qu'iU
coniennient Mm des choses qu'il o'^tvait ia-
mai^j entendues (!). «^
Les avis ont été trèâ-partagéa sur Dolet; Msr
roi ^ Cimrles de Sainte-Martiie l'exaltent ; Bu-
dianan , Pa^quier et d'autres Tont peu de cas. di»
lui. îl réstilte de cette difersïlé qu'on peut n^
pas toujours goûter sea écrits conutie des a'uvres
parfaJl«»<! ; mais, on ne saurait Je mdconn^ttri^ ,
tl eut du eoHjret de l'esprit; la langue fran^aisse
lui doit beaucoup, par se» traités, se» traduc-
tions et sea poésies. Il faut observer d'ailleurs
quit rut Tictime des passions religieuse» quand il
entrait à peine dans la tnaturité de TAge.
La i'aitJe met Dot^t au nombre des libraire de
Paris : il y avaït prohaWenieiit un dépdt ; tout* Foi»,
^ Tic apparltent à i'Jiistmre de l'irnprim^ne de
Paris, par wsdeuTt emprisonBetnenIsà JaCoûcîifr-
gêrie et par sa tm déplorable à Ja pZacc .Maubert,
Voici la liste de ses ouvrtigcs : OroHones duoi
Carminum Ubr\ duo £pUio!arum Amicû-
rtim ad ipmm I}oieittm Libft : c«s ont rages
furent Imprimée par Jet sotofi de Hiwon Finet,
à rinsu de Dolet, aJori^ luaiadei — Dialogus de
imli(i£if}mViûtr(m ïflna, adirer suâ Desid. Bras-
mumpro Christùphùvù Langoliù; Lyon, Séb,
Grjpbe^ l&35,tn-4'*î — Commeniariùrtim Lin-
mi^ UiHnde Toini duo ; Lyon , i a36- 1 S3tt, Séb.
Grypbe,in-foJ, ; un abr%% en 1 vol. iû-»% Paris;
Baille, 1537-1539; — />e Re ^avaH Ut^t; ad
Lfiz. fiatjfium ; Lyon , Imprimé avec soin, |«ir
Séb. Grypbe : dan» la préface Erasme y eal traité
par Dolet à'insuUus nebulo; 1537, 01-4"; —
Carminum LiM IV; Lyon, 1538, in-é""; sana
nom d'iinprinienr(2); — GenetkliacumClaudU
(1) Les pièces du proe«e ont été publiées par M. Tail-
landier, telles qu'il les a retrouvées dans les regtslrea
rrimioeis du parlement de Paris. Voici le dispositif do
rarrét.en date du t août ISW : • U dite coor cottdaniao
le dit Dolet, prisonnier, à être ne»é et eoDdnIl par
l'exécuteur de la haute JnsUce en un tombereau, depoia
les dlles prisons de la Conciergerie du Palala, Jos^mo à
la place Manbert. où sera dressée et plantée, an Itec le
plus commode et convenable une potence, à l'entonr do
laqoeUe sera fait un grand feu, auquel, après avoir été
soulevé en la dite potence, ion corps sera Jeté et bruslè
svec ses livres, et son corps nué et converti ea cendres;
et a déclaré et déclare tous et chacun dea biens dn dll
prisonnier acquis et conflsqués au roi; que anparafant
l'exécutlnn de mort du dit Dolet, Il sera mis en torture
et question estraordlnaire pour enseigner ses oompa-
gnon«. Et néanmoins est retenu In mente cMriarqoe oA le
dit Dolet fera aucun saandaleoo dira ancon blasphème,
la langue lui sera coupée, et broslè tout vif.
« LISIT va. MOITTMIRIL. •
(1) Ce volume. Imprimé avecle même soin, dans la même
format et avec les mêmes types romains que ceux du
traité De Hé Nmvati, me parait être sorti de» pressca de
Séb-Ury plie, quoiqu'il porte l'emblème de Dolet : la doiolre
rntouree de la devise Seabra et impotita ad ammp-
sim dolo atqueperpolio. La préface porte la datedMC»-
lfiidc« de Juin.
la même année. lïM, Dolet fit paraîtra un petit écrit :
463
DOLKT — DOLGOROUKI
Dolet\,S(tphanï DoleiifllH; Lyon, 1539, liM*;
en fk-ançais, tous ce titre : VAvant-Nakssancede
Claude Volet f fils d* Etienne Dolet^ première-
ment composée en latin par le père et main-
tenant par un sien ami traduite en langue
françoise, ouvrage, etc.; Lyon, I&39, chez
Etienne 1)olet, in-4°; ^Formula Latinarum
/jocutionum iUustriorum ; Lyon, 1639, in-fol.,
r* partie ; les autres parties n*ODt point paru ; —
Claudii Coterœi Turonensiê De Jure et Privi-
Icgiis Militum Libri très, et De Offieio Impera-
foris Liber unus; Lyon, Etienne Dolet, 1539,
in-A)!. ; -— Praneisci Valejii , Gallorum regis^
Fata, ubi, etc.; Lyon, 1639, et en français par
llolet, sous ce titre : />» Faits et Gestes de
François IfT, e/f.;Lyon, 1640, in-4», et 1643
in-S**; — Observationes in Terentii Andriara
et Eunuchum ; Lyon , imprimerie de Tauteur,
1640, in-8®; — L» manière de bien tra-
duire d'une langue en une autre; — De la
Ponctuation française, plus des accents d'i-
celle ; Lyon, 1 64 1 , in-4'» ; item avec le Traité de
l'Orthographe de Louis Meigret; Paris, 1646,
in-8" ; — De Imitatione Ciceroniana, adversus
Floridum Sabinum; Lyon, chexTauteur, 1640,
10-4"; — Libri très de Ugalo, de Immunitate
Ugatorum et de Joannis Langiachi, Lemovi-
censis cpiscopi, Legationibus ; Lyon, 1 64 1 , in-4*';
—Us Epttres et I:vangiles des cinquante^eux
dimanches, commença ni au premier dimanche
de VArent, avec briève et très-utile exposition
dUceiles ; Lyon , Etienne I>olet , 1641, in- 8"; —
Le Manuel du Chevalier chrétien, traduit du
latin ir Érasme; Lyon, 1642, in-12; — /r
vtai moyen de bien et cathoUquementse con-
fesser, opuscule fait premièrement en latin
par Erasme; Lyon, 1642, in- 16; — Discours
contenant le seul et irai moyen par lequel
an serviteur favorisé et constitué au service
ditn prince peut conserver ta félicUé éter-
nelle et temporelle, etc.; Lyon, 1642, in-s*»;
— Exhortation à la lecture des Saintes Ut-
très; Lyon, 1642, in-l«; — la Paraphrase
de JeanCampensis sur les Psalmes de David
et l'Ecclésiasle de Salomon faite française;
Lyon, 1642, ln-16 ; — Brtf Discours de ta Ec-
publtque française, désirant la lecture des
livres de la Sainte Écriture lui être loisible
en sa langue vulgaire (en vers), orec unpc'
ta traité (en pro5e), montrant comme on se
doit apprêter à la lecture des Écritures
Cato ekrUtianmt, SUpkano DoUto CmU» jtmreitanmmitr -
ftfrr, avr« !■ doloire et la d^vlir. Ad bat : Lmoënmi,
awé •mnétm Dêtetmm, eum privUfçio md ëenmmmm.
A la flado volume eat l>mblèiiie law U ûm%e, awia an-
dnwoui 00 Ht IMetus, et cr« oiota : Duru»r est ipcrtjt^
rtrtmtli quam inenonitm eomUtio.
O petn «nliime, eilr^nenient rart et dont Je pouede
un eiemptalre, n'ei t pat dlé d»n« 1 éonaeralluii doanee
par Kieéron des oavraees de IMrl.
Lea caracleiv^, quoique ne rapprorbaBl de eeax de Seb.
Aryphe, ea différent eependant.
Cet ouvra;re ne tfinhk dnnr *\r^ le prenier debul ir
Hnpriaietie ilr linM.
Saintes et ce qu^on y daéi ekervht
1644, in-t8; — Deux Diaiofme» àt
VuH intUuié Axiochut, gui est de
de la 9iê ^maiiie, de Fimmor
Vdme, et par comséqueni du mrpi
mort; et l'att/re, Hipparchiit, qut
convoitise de t homme tomekant l
tive^ traduits par Etienne Dolet; L;
Tanteur, 1644, in-lé; — Second Et
tienne Dolet; Lyon, par lui-même, 16
— I>j Questions tuseulames de Céa
duites en françab ; date ineertaine, Ly
— Us Épistresfamilièree de Marc
céron, père tle t éloquence latine » f
en Jrançogs par Est, Dolet ^ natif d
avec leurs sommaires et arguments, ,
grande intelligence d'icelles; Paris
1649, itt-8*,et 1601, in-l). A.-F
Bat le, Dtet, — Nlcéroo, JTcaioérra. XX, -
Maine et On Vcrdier. BiM, fr. - TaULindl
d'EsUmne IMH- - Bmiloiier. EsCirase ftoA
ilevw <f« ^rU, aan. l«3. • A.-F. IHMC .
ta Dfpog.
DOUSOBOL'Ki, nom d'une hmîUe i
l'ori^ne remonte assci baut, et fkmt 1
paux membres, par ordre de filiatitin,
Doijcoboiiki {Grégoire) virait dan
mière moitié du dix-ie|ilièro« uècle.
il d^emlil béroiqueroent pendant pluM
le couvent trinitaire de Saint-Sersr, .
rons de Mosooo, assiégé par Wi IH4ofi
les onires de Jean Sapietia. Le pn-roi
la maison de Romanof , Michel Fe^l
éiKMisa, en 1624 • une llarie DoiRun
mourut fort jeune.
DoLCORocKi ( iouréi Àtesnefitek •
lies arm6*s nutt's, vivait cnoorr an m
premier avi^ncmenl de Pierre le Gria
ainsi que l'un de set frères ; a qnal
.ins, il fut la \ ictime de U révolte des sti
éclata en cette occasion. A la vne d
triers de son liU MicM, qni avait vi
ser les cannitiales le vieu\ prince lait
per un dicton populaire qui scnUail
nacrr tVun venaenr : les strvIiU aiu^l
teiit sur lui , lui eonpent les mains et I
et Talwnrtonncnt ainsi dans les raes de
[ Ene. des r;. cfit J#. ]
DoLooRotài </i!tfJi AiejB^»ary€à ,
dcCiréjmrp Fédorovitcft l'Ali
0oriévitch,niorlcn 1737. rmu* wm
du tiar Pierre 11, «1 ile%1nl
favori du monarque; son e.
relie fies autres m ■«
milli* prévalut sur In iv Wi«»«« «
Mfntdiikof, qu'on i ni. A
de ta Ulle *\e i-e de ■««■
( 11 décembre 17'^ / «a jowc •
propre uvur, Cattierine Aku ^
sulHte de IHi'rre II cropédia i Se
Mir un IrAne dont ses vcttet «•
nement. Mais luHt cliai »■■
ri'Iiii ri. I.«^ IMlpwiiriu i*^ «
irq
DOLGOROUKI
46S
ti »Ti 1730 felé«i⣠Akxiâ et Ser^e, uvi^c
taHMi «i «B&nli, «nai qui.' leurs deux lt«-
im ill»if)iif^ 0t /rdn , dam Imn lerre« bs
ou ilans des (^ou^t^mcmfiTts U-
» de VA^i avêc di^ffjiisë, puur \cé prc-
, lit itetvoir qui qi^ve ce sijiil '^iiï'ï auiun-
mpreMe, t*t n.\^*<i di-^atUtion de tous
ÏMin. onfres, diarj^fs et emploi*. H n'y nul
Cetctspliuii quf (tour le chef de la famille.
r&i (ViUsUihViadmirovHchU
I niftse ^ BU en lûû7 , tnort Je 1 1 fé-
tritr 1716. li cuira jeune m sert ic4? miîilaïre,
éi ikviitl Itérai- major en 171S, fmiâ Lieutiy
A* n at^ été OB^yé par Pkrra k
i i direrM^intiiiofia «t FokiKne, clao& les
I Aoiisfifptôi, en HOUandi^, en France et en
«, oftm|»foimsdan*la cdtaslrofïlie
êi IXAr^%ilch Akxk (i7iS), il tomba en dis-
pêfr^ fut exilé à ILisafl, et rappelé seulerneiit
m iTia, parl'tm^alriee Cal he nue P^, tpii, en
M«a«|ittit le ootnoiandernent de l'armée qu'elle
ivfc»f ait CJimttc ï» P^rse, le nomma içénéral en
dni F.n I71S il di>%1n! fe|J-r(jarédiaJ, et bien-
141 «fir^i ts^fiubre du haut conseil de rempirÊ.
M bûtnine reiT»arquable prda tauteâ s«4 di-
^ VJxquHli^â il joii^it in#me, Taimée âui-
^ it pti^le de prcsidenl dn cx^nseil de k
» It allait faire épou«.ef sa sœur Catherin*)
iPtavfv ï*\ tordue la mort du txar détruisit
'HpaieL Aprè<t ravénement ilUnne, son ravori
ihôi rruTerta la puiîiàance de^ Dolg^orou^kÎA.
Lon^lrmp tenue prisonnière, la imWe Catherine
||MHa, ea IT4S, le goufériiPiir de Moscou,
Hhlewat général comte Alenandre Bruce, et
ttourtnt dans ceîU lille, en 1747- l^a tin dei
ilf«b rt i^iarenU de CatUerine fut digne de
pltii ; ih vidèrent jusqu*à la lif! la coupe du
■iltoir. Biren liS poursuivrait d'une haine Im-
.|Ik»M^, Ou leA accusa de hâule trnhi^on ,
 conspiration, de rorresipondance rriminelle
lVtraD;;cr, et letîtcfindamnatiutiful bit-nlèt
tÈC*t. L'fHéeution t!ul lieu k >ovo«orofl,au
rarement de novembre 1739» et l'impéra-
' puli'llu :i ce lUjet un n'^uve^au mciuileiit^, je
lu li^iitv ijjùts. h an Ah'^tievilcb ( frère de
'ifn\ (Lit r«mè vif; Umrs oncle?», S«rge et
liriKoiiéMtdi, tUmî le priMuier lut arrMè
et Je partir pour Londres , ou il i^lail
k atiiUu^i^N^leur, furent décapitéâ ; Vasâîlii
fcllcjt «njt le raéEne sort. Mais nn fit griice de
h ti# Ai* ftld-njârtHlMl et a son frii-rc I^lichel ,
rur d<' l empire, sans douleâ cause de leur
[ A;:r : li^ hiFi'nt sculi'iuenl condamné?^ à one
l^rf- hn][r Kn l7i:ï ih reparurent à ta
Msr, H ;r iri J Ni.irnhal prf)loni;ea ia c^irriére
flBfii*a l u^i Jr :^.( .in>. I £>ii:. r/r.v G, du M. j,
•IlLii il a i II 1 1 , iVflf /y ïf ir-r - AYiioro r I /c A J ,f j ncle
IMs, EU.' tjri 1G^[J, mort le ^i jurn 1720. Il
lilidKtfdc la premji^rf' 4intw>sjtle îndenneUi*
iii\ fj>iir^ de Fratice i^l il'i^jfca^nc [lar
i-CTain* de la ïbis-ïr. Il rc^ ut en ltî»7
du prime Gilitiine, [uitij«trtt des dcii\ îjsari
Ivftn et Pierre, la mi&gion de ni^t>cicr un traité
decoiïUiiere4*Ht d'amitié en uiènit* temps t|u'iui^
alliance contre les Tuvr%. Lmih XIV reçut isa aiit^'
diiiïnci^ solenuËlle^ le iaoAt, l'ambasi^^tieur (no4i.
aiTitc, m^ns sens lui donner irespérance, et ccJuî-
ci m lot pas plus heurem à Madrid qu'à Versaiîle*,
De retour dan5 ba patrie, il entra dans rannete, et
fioivit leplus jeupe, tîar dans* ^ campagne oontro
leàOttoriïanii^ Puià^ à la première bataille de Narva,
ajrantdéià AC/qnh le grade de cummiâgaire général
i\e$t |>uerres, il fut fait prisonnier pur hs Sné>
duis^ et pflbâadi\an5 ûam un cachot afTreun. A
l'à^e de Aoiitanle ana» il fut nommé sénateur,
cbarg6 importante, daua laquelle^ ail tant en
croire les Anecdotes dn prince Iimgahïr-hef
(voir les Ephémérîde» de âi*ada ), il Ûtprpuviî,
même C4>titre ^u maître, d'on courage cjvlt
dont aucun de Mï* compatriotefi ne lui avait
donué Tei^emple. [ Enc. des G. du M. ]
»f>i,ciaiiaiJ&i ( Yasfiiii ) vivait dani» la ie-
conde moitié du dix-huitième siècle, Kn I77l,
il conquit l'u quin/ie juurs la Criinée^ apré» avoir
ejiiporté i'épt'koïi, la clef de celte presqu'île* La
rapidilf de cet le conqui^te eût été surprenante
si îe$ Turcâ avaii^nt opposé une rèsisliiuce se-
rieusiî et si la rx^rruption u'eût depuis luujj:tem|w
pri^f*aré te résultai Néanmoins^ lliujïératrice
Catherine II donna à Dulgorouki le Hurnorn d«
Krir/ishoi et la déc^ratiiMi, peu pM ignée eo
Rusiïiej de l'ordre de Saînt-GcorRes de prcmièria
claKftc.
Ë^iitani el Chennechùl, HiH. pkéié it pDfvdf lu itwtijc.
iHiLCOHoriti ( Pierre- P€trovUch\ né en
177«, mort en ISOG. I) fit la campagne de t805
ciiutre les Français, et remplit habilement
di vendes missions. Il mounil presque subite-
ment, au retour d'iinn t-utrtn ui^ ?ivf'c le générai
en cbeJde l'anni (' d^ M.ihl.iui, Mii helfion, en-
IrcTue marquée par dts ditltTend^ ejita e ces deu%
^énértiux,
D0I.GUIIOURI ( Miciifl-Peiroviich ), %éné^
rai russe, frère du prêchent, tu^ le 15 f>ctnbre
\UB. Apréâ avoir fait les campagnes de IflOS
et de RToldavîe, il fit cdle de Finlande, en lëOt.
U fut em|mrté par un boulet de ranon, au mo-
ment oti sa valeur allait décider la victoire
DfiLGuitorKt ( Georges ), mort le '27 juio
1839* U prit VVilna en 1794, ne trtiuva à l'ar-
mée de Finlande m 1795 , commanila à Corfoii
en îSHy se rendit en misdon k Vienne en iSOfl,
et représenta en l S07 son goUTernemenl auprès
de Louis, rot d'Hollande. A ta Restauration, fl
vînt se fl%er en France, où il mourut*
n«}i.fpOitoriti ( ivân - Michmhvitch ,
prince), poète russe, de la famille des pféoédentii^ •
ncè Moscou ,en I7C*, mort en décembre 1833.
1 Mit sfft prï'miérei^ élude» dan» la maison ïMI*
temelle, ot U le.^ compléta h runlversité do m
\ille natale. Il entra ensuite comme porte-ét^n*
dard dm» un régiment dinranterie, et tuûitAt
apn^ devint colonel d'un ré^jimcnt de la g^rdt
467 DOIXiOROUKI
polonaise du roi Staoitlat-Àui^ste, et fit en
cette qualité la campagne de Crimée. En 1793,
après le traité conclu à cette époque entre la
Russie et la Suède, il fut nommé chef de bri-
gade, puis vice-gouverneur de la place de Pen«a.
Sons Tcmpereur Paul, il remplit diverses fonc-
tions civiles, en particulier celles de conseiller |
d*Êtat et de doyen de Tadministration supérieure i
des salines. De 1802 à 1812, il fut gouverneur i
civil de Wladimir. Tout en remplissant ses fonc-
tions, il cultivait la poésie, et son succès en ce >
genre fut tel que ses onivres sont devenues clas-
siques en Russie. Il est de l'école dite de Derjo-
rine. Ses poésies ont eu plusieurs éditions : il a
donné lui-même celle de 1806 ; une dernière édi-
tion a paru en 1849, 2 vol.
ouo. Uhrlmek dêr MuisUkm lÂUêratmr. - Corn-
vtfrfoliofU-Lejricon.
^DOLfionouKi (Pierre), biographe nisse,
auteur d'une yoiice sur les principales /a-
milles delà Russie; Bruxelles, 1843. Cet ou-
vrage lui a vain la disgrftoe de l'emperenr Ni-
colas.
Gallct de Kaltare, U tutr iVéeotat H la MinU
liuuie. — ConvenatUuU'LBxieoH.
DOLiANVS (Pierre), rebelle bult^u-e, vivait
dans la première moitié du onzième siède. Sous
le règne de Michel le Paphlagonien,en 1037, des
impôts vexatoires ayant poussé la Bulgarie à Ds
révolte, un esclave de cette nation, nommé Do-
lianus, s*écliappa de Constantinople, traversa
tiNite la Bulgarie jusqu'à Belgrade , et se disant
tils naturel d'Aaron, ancien roi des Bulgares, il
so fit <lonner le même titre par les révoltés. Il
obtint d'aboni de grands succès, et se débarrassa
d'un compétiteur, nommé Tichumer, que la gar-
nison de Dyrrachium venait de proclamer roi.
Alusien, véritablerrisd'Aaron,profitadescircons-
tances pour venir dans le camp des insurgés
revendiquer riiéritage paternel. Dolianus con-
sentit à partager Tautorité avec lui. Ce n'était
pas assez pour Alusien. Il invita son collègue
à souper, l'enivra, et, assisté de quelques com-
plices , lui creva les yeux. Dolianus, livré peu
après à Michel , figura dans l'entrée triomphale
que fit ce prince à Constantinople, en 1041. A
partir de cette époque on ne sait ce qu'il devint
LebMS. UUMrê dm Bas-EKtpin, Uw. LXXVII.
DOLiTAR (Juan), graveur espagnol, né à
Saragosse, en 1641, mort à Paris, en 1701. n vint
s'étabUrà Paris, et chercha à imiter le genre de
Chanvean et de Le Pautre. n travaillait avec
beancoop de propreté; mais ses compositions
manquent de variété et de richesse. On dte de lui |
plusieurs suites d'estampes, entre autres : Céré- ■
wonies funèbres des principaux personnages de I
la cour de France ; — Conquêtes de Louis XI V \
(petite dimension) ; — Élranglemen t du grand- ;
vizir, d'après d'Aigremont, etc. 1
Buan. Dict. da Graceurt. — CbaatloD cl Dclandlne I
Pietiomnairt kUt,
D'OLITRT. Voy. OmVBT. i
DOLLE (r//(ir/r5-.4nfor;ic\ historien allc-
— DOLLOIID
49%
mand, néà ScfaMaibnMs,«B 1717, «I i
1758. Il fut rectcnr des éoolei à Peteo (dadhé de
HikJeshenn), et surinteBduit deségUMS pralcs-
tantes à Lippe- Backehoniy. Onlre na MmmUde
documents coneenumt PkUMrê fcttrtni-
tigue , littéraire et maiurelU étt eemsté de
Schaumlwurg , Bâckebooiig, 17M, !■-•*• en
a de lui : Beitràge sur GmckiekU émr Graf'
sctunft von Sekaumlmrf (Pièees ratatfvesà nés-
toire du comté de Schanmboorg), 1** partie.
Rintehi, 1753; 2* partie, ntiiMhinwi, 1754.
in-8<»; -- Abriss der Gesekicktê dêr Graf-
schafi ScJùnunàmrf ( Hialoire ■btéiBla éÊûmkt
de Schaumbonig); fltidJhaDM, t75t, i»^. On
▼oit qœ cet écrifaiB s'est attaché pÊÊfUÊbm-
ment à décrire ee qui rentourait S.
DOLL8XDORP (/eM ott Jiemi M), M»-
logien allemand, mort k CologMe, m 1375. I
était proies dn eoovent des CmM 4t (
et docteur de rnnivcrailé éb Pwis. Il <
dans cette capitale en 1339, el4
de son mtlre pour la basse AUanapH
11 avait une grande répnlaliaB cmms
giea et eomoM prédicateor. nolisiideff a I
Super Sententias,liM ^maimor^ ^tm^
qualifie é*opus notabile; — im i
moralem, liM decem ; — SiiwsMii éi 1
pore; — Sermu>nes de SMCftf , de
TrttMaw, Jp^mrmtm smctr^ ms. — tvsMt.
BelçicM. - FoKWtti, Bikttotk, Sk^^iM, US. - C
ViUlen. Bibtioth. CterncMCffM. — ■■
CûtomtentU, f IT. — OiiOfl S Vu
CmrmeiUarmm, pMm V. ■• S
pour $4rvir à rkttMn en i^t-Asi, ÛV, Sifc
DOLLiàan (***), mliiinMMiDft^pii.d
en Lorraine, mort àPâiln, «■ I7S0L Oa
nait à U Société de Jésn^ cl SB I
en 1758. Il montra besmop 4a alla pavli
propagUion de la rcBgta catbalqaa; i a f**
blié un Catéchisme fraaco-rfciinh, «rtriW à
pins de dnqnanle mils exempUna, d êÊ^
rcnU antres tivrca 4a piélé daa ha taa h»
gués.
iiollob»(/oAji|.«
d*nBe ftmillep
die, exilée de t oe i
dePédtt 1.1
juin 1 n
P ~l
à ler M auic, c» à I
▼ asencoreinaB ■
sepiaisait à
tracer des 1
des DT
COi I r>
( > Sri I
Uacs ucB lu OMÊum^
lièrement à i<
après, sans ■
sans négliger i w
s'a'kinna à Tasi r et
DOLLOND -
I la comiaitsaiice du grec et du latin i
ensable à cette dernière étude, il se mit I
X langues, et fut bientôt en état de tra-
Qcien Testament du grec en latin. Sa
était extraordinaire, et malgré Téten-
I Tariété de ses lectures, il n'oubliait
portant de ce qu'il avait lu. Son lils^
; associé à ses études scientifiques aussi
les travaux de manufacturier, le décida,
:, à s'occuper de la fabrication d'ins-
d'optique. L'attention de DoUond se
lord sur les moyens de perfectionner
laison des oculaires des télescopes ré-
refracting télescopes ). Le système do
alaireslui ayant réussi, il ût un pas d<<
abriqua un teslescope avec cinq ocu-^
en donna la description dans un mé-
à la Société royale le 1*' mars 1753^
é dans les Philosophical Transactions.
I il apporta un perfectionnement très-
licrornètre de Savery . Au lieu des deux
entiers employés par Savery et Boa-
t usage d'un seul verre, coupé en deux
^iles, dont l'une se mouvait latérale-
lutre. Ce perfectionnement était d'au-
utile que le micromètre put dès lors
T avec beaucoup d'avantage au téles-
cteur ( refiecting télescope ). A cette
■ admettait généralement comme un
fiuneuse proposition de Nevrton, que
I aobstances réfringentes font diverger
irt prismatiques dans une proportion
à Iciir moyenne réfraction, >• et on en
qn'on ne peut obtenir de réfraction
tours. Eulcr, cependant, trouvait cet
»p absolu, et [leiisait que de très-petits
réfraction pouvaient être obtenus sans
Dollond ne partageait pas Topinion
t ce fut pour la combattre qu'il rccom-
i expériences de Newton. Le résultat
contraire à son attente qu'au principe
a. C'est ainsi (|u'il d<^couvrit « la diffé-
)U dispersion des couleurs de la lumière
• rayons moyens sont également ré-
r différents milieux, » et il en conclut
|iCtifu des télescopes réfracteurs pou-
% iuts de telle sorte que les images
iar cox ne fussent pas afTectées par la
- et réfrangibilité des rayons de lu-
l iMiyen du nouveau principe d'optique
M d'établir, Dollond put facilement
lit objectifs où la diiïërence de réfran-
t rayons lumineux était corrigée. Le
Miy et non Lalande, comme ou l'a
ï è ces objectifs le nom à'achroma-
% dtoaverte de Dollond était si éton-
flifvennier mouvement des savants et
1 fut de la révoquer en doute ;
aya de la lui disputer, et d'en
ur sur un autre. Mais ces
! iBOtiles, et c'est l)ien à l'ouvrier
\ que reste la gloire d'une des in-
DOLOMIEU ^70
f en lions les plus oJiles au progrès de l'a^trono-
mic. Dollond mourut peu de ingis après avoir
été nommé opticien du roi. Pendant qull lisait
un mémoire de Clairaut sur t» théorie di> la î une,
iE fut frappé d'une attaque d'apoplexie, qui IVm-
IHïrta en quelques heure**, Vokî les titfps des mé-
moires de Dollond insérés dans les Philosophi-
cat Transacllfîm (t. L) ; Ae^ourtî qf somt
ejrper^ments eoncemîng Ihe âifftrmî rëfrm^
giMUttj n/tight ; —A Uiï§r i& ,tf ^ Jmnes Sfmr^,
c&ncemin^ an tmprovtmefii in rajlmiing ie-
iffjcopfjf^lTî.'ïi — Utterio J&mts Shorts cùn-
cerning a mistiik& in W. EuUfs Tht^rtm for
correeiing the aùcrration tn (hê objipci gtmses
Qf refracting ieiucûpeâ ; ibid. ; — à Descrip-
tion qf n contrivunce for n%ea%nriy\g tmaU
nnfjîes; îbid.;-- An ETplanation of an ini»
tnimcnl/or tncûsurtng smali nngtes; 17S4,
DOLLO^i) { Pierre) j optkdm anglais^ fils du
préfiklent, né à Londres, en 1730, ,mûrt À Ecn-
smgton, en 1 810. Il fiil d'abord ou vrfer en sole ainsi
qufi %nn père; c'est en I750 qu'il embrassa l'état
«l'opticien; il s'associa avec son père en I7â2 et
avec j=on frère ioïm eu 1760, Ce dernier, mort en
fKOï, fut remplacé par leur neveu, Geor$;e Hug-
giujtf qui thangea son nom en celui de t>olload,
Pierre Dollond amélîofa beaucoup pluiiietirs ini^
tfUfaenlid'optlqueou d'astronomie : le télescopep
en 17C*; hquaéraniâe lialley, en 1772 i HiMlriJ-
ment équatorial^ en 1779, Outre divers travaux
publiiïs dans lt*s Pbdomphiml Tninsanctïom
(t, XL, LU, LVI), on a de Pierre Dollond :
Some Account of the discovery mode by the
laie John Dollond which led to the grand
improvement oj refracting télescopes with
an attempt to Account for a mistake in an
experiment made by sir Isaac Newton, on
which experiment the improvement of the
refracting télescopes entirely depended;
1789. ^
Rose, New bioç. Diet.
DO LOM 1 EV.iDéodat- Guy-SUvain- Tancrède
Gratet de ), célèbre géologue français, né à Do-
lomieu, près de la Tour-du-Pin (Dauphioé),
le 24 juin 1750, mort le 26 novembre 1801.
Sa vie scientifique a commeDcé et s'est ter-
minée par les misères de la prison. Admis
très-jeune dans l'Ordre de Malte, il devait, aox
deux grandes époque» de sa carrière, être vic-
time de ses rigueurs. Lors de sa première ca-
ravane sur les galères de Tordre, il eut une dis-
pute avec un chevalier, et dut se battre avec lui
par suite d'une offense grave : il le tua. De re-
tour à Malte, il fut condamné à mort; mais en
considération de ses dix-huit ans, cette sen-
tence, commandée par les statuts, fut com-
muée en neuf mois de cachot. Alors, impo-
sant silence au ressentiment que soulevait sans
cesse sa pénible situation, Dolomieu se livra
du\ études sérieuses. Les sciences physiques
471
DOLOMIEU
472
le Déduisireuty et ii s'y livra avec ardeur. A me-
sure qu'elle» déroulaient devant lui et leurs ri-
clies&es et les voies de rinvcstigation, ses pen-
sées s*élevaient, ses méditations profondes pre-
naient de l'étendue ; il entrevoyait la possibilité
<rélar,pr la route des connaissances acquises.
Le travail lui lit oublier le cacbot et TalTreuse
solitudtt où on le tenait plongé , lorsque tout à
coup le pape Clément XI II, jusque là sourd aux
pressantes sollicitations des parents, des amis
de Doiomieu, brisa ses fers et le rétablit dans
tous ses droits. Dès quil eut revu le soleil, il
voulut fuir pour longtemps le rocher inhospita-
lier de Malte : à peine débarqué sur le sol sacré
<ie la patrie, il se rend à Mi*tz, s'y perfectionne
dans le genre d'études qu'il a embrassé , et en
I77ô paraissent ses Recherches sur la pesan-
teur des corps à dif/crenles distances du
centre de In (erre y ainsi que deux traductions ita-
liennesdela Minéralogie de Cronstadteiihs Oh-
servations de Bergmann sur les substances
volcaniques. Ce triple essai lui mérita ledif)lôme
de correspondant de l'Académie des Sciences <]e
Paris, faveur justement acquise et qui le décida à
se dévouer sans partage àu\ sciences naturelles. Il
quitte la carrière militaire, et le voilà livré dé-
sormais aux voyages d'exploration. En 1777 il
voit le Portugal, en 1778 l'Espagne, en 1780 et
1781 la Sicile et les lies Éoliennes; en 1782 il
parcourt la chaîne des Pyrénées, et en 1783 le
mémorable tremblement de terre de la Calabre
l'attire dans le midi de l'Italie. Ces courses, fai-
tes à pied , le sac sur le dos, le marteau du mi-
néralogiste en main, développent en lui de gran-
des pensées sur les lois de la géologie, sur les
révolutions du globe terrestre, sur le soulève-
ment des montagnes, le siège des conflagrations
des volcans, l'origine du basalte, et sur la nature
de cette sorte de calcaire auquel la reconnaissance
des naturalistes a donné le nom de dolomie. On
trouve le détail de ses nombreuseN observations
dans sa Description des ilesde l.ipari, dans sa
Dissertation sjÊ les tremblements de terre ^
dans son Mémoire sur les Iles Ponces, dans son
Catalogue raisonné des produits de VEtna.
En 1789 et 17<)0 les Al|>e<i deviennent le thédlrc
de ses méditations. Il observe le Mont-lilanc et le
Mont-Rosi>, son gigantesque rival ; il examine les
couches <ie^ rocheis qui composent la vallée du
Rhône; il s'arrête devant les glaciers qui donneut
naissance à trois des plus graiMls lleuves de l'Eu-
rope ; il franchit le mont Gotliard et suit la hmgue
chaîne de l'Apennin depuis le lac Majeur jus-
qu'aux rives du Garigliano , l'ancien lyris. Il
foule les dix cratères étiMnts de la plaine latine \
il retnmve aux champs Phlegréens le pays des
Lefltr}gons, les impétueux torrents du Phlêgeton
enflammé décrits par Homère ; et dix-sept .91^-
moires nouveaux révèlent aux naturalistes des
faits mal observés nu demeuns inamnos jus-
qu'alors. Tous ces Mrnwtrrs sont iniiéré:^ dans
le Journal de Physique.
Dolomieu revient en Franc» «■ 1791, i
tant de riclics collections niinér4oipqDes. Il |
un rogani attendri sur cette Itau!» qn*il j
tant à étudier ; mais, le cœur navré de se «nir
encore une fois en bntte, depuis sepC anwm.
aux persécutions de Tordre de Malte, pir le fait
(l'une calomnie que ses mcrars simples, que sa
lo\auté, que la nature de ses travaux n'avaient
pu détruire, il revoit avec joie les foyer» pater-
nels ; puis il explore le plateau granitique de l'an-
cienne Auvergne , sillonné par de si prufoodfA
vallées, rehaussé par tant de nnonts voteanîqnr».
dont l'action %iolcnte a précédé la àenûtrt ca-
tastrophe de la terre. Des contrées que l'Allirr
arrose, d'où il exhuma le premier les pméJe»
employés i»ar les caiUoulcurs pour la taille du
silex pyromaque, vulgairement appelé pierre a
fusily il se rend, en 1793 et 1794, dans les mon-
tagnes des Vosges, qui caclicnt 4
de grandes richesses minérales.
Un nombreux concours d'élèivcs se pressa i
leçons qu'il donnait en 1796 à TÊonle des I
Lors de la création de Hnstitut, dans erttei
année , il prit place parmi les Ulustnlioas qa
firent en un instant de ce corps aaiMl b
fover des lumières; et lors de l'eipédilien d'ans
armée républicaine en £gypto (179S), a it parfit
de la brillante cohorte de savante el d'artirtsi
appelés à planter le d
rives du Ml, en y portant leso
«ation nouvelle. Par n p
vaisseau Le 7*oniiaii/,^u uiwnt
prit possession de cette Ile, p
géologue employAt tout soi
utile à ses anciens frères, ao Usée
celte droonstance avec i é
de délicatesse , révênemcni
très-fatal. Cependant Dolomim
visite successivement le ,■»-«
montagnes qui des bords oe m
tendent en longue vallé«
Nil, et il pénètre dans les m
bye. Là, sa santé se dér »
ner en Europe. Le 7 wm» i ■ »«
Alexandrie, faisant votte noar
afTreuse tempête démàle le I
lie toutes parts et se perd i
rejite. La France étant alon c
de Napies, tout l'éqnip «
prise; mais un échai a Min
après. Une » vie i
sans pitié, jeux «
victime, c'est DoVu» . i
à la fois tout ce que m ^ fmet
de rigueurs, tout ce que |niiHMi
sions anientes et insmi^a Li
surtout sollicite contre lui les |
les genres et les sunlTranets ■
C'est dans cet antre de
de haillons, n*ayant pi ic
de paille, à peine renoua c
que Doinmien liemcnra riuc
473 DULUMIKU
un mob et cfuH troa^a la force de rédiger non-
seulement son TYaUé de Philosophie miné-
raiogique^ mais encore son Mémoire stir
respèce min^a/e, et de les écrire avec un mor-
ceau de bois noirci à la fumée de sa lampe, sur
les pages d'âne Bible, le seul livre que ses ty-
rans eussent permis de lui laisser. Tant de souf-
frances vinrent à la connaissance de sa patrie :
Dolomieu fut réclamé, et le là mars 1801 il fut
enfin rendu à la liberté. Paris le revit un mo-
ment; mais sa santé, altérée sur le sol de TÉ-
fiyple et dans les cachots de Messine, exigeait
i*air du Midi : il s*y rendit par la Suisse et la
Savoie; U s'arrêta quelques semaines sur les
montagnes où Tlsère prend sa source, et des-
cendit à CbAteaoneuf (Sadne-et-Loire), où Tatten-
daient sa soeur et son beau-fVère ; il se disposait à
mettre ordre aux matériaux quMI avait recueillis,
lorsqu'à mourut. On a de Gratet de Dolomieu :
Mémoire sur le tremblement de terre de la Ca-
Mrt; Rome, 1 783, in-8« ; — Voyage aux îles de
Upari^ ou notice sur les Iles Êoliennes^ pour
• à Vhistoïre des volcans: suivi d'un Mé-
f sur une espèce de volcan d'air^ et d'un
» Sur la température du climat de Malte;
Paris, 1783, in- 8* ; — Mémoire sur les Iles Pon-
cm, et Catalogue raisonné des produits de V Et-
na, pour Vhistoire des volcans, et disant suite
an Vofoge aux îles de Lipari; suivis de la
Deteription de Véruption de VEtna du mois
éejuUUt 1787; Paris, 1788, in-8"; — Journal
im dernier Voyage du citoyen Dolomieu dans
iet Alpes, publié par Bninn-Neegaard ; Paris,
1102, in-8*; — Sur la Philosophie minera-
l9figue et sur Vespèce minérale; ibid. On
■ encore de Dolorriicu un prand nombre de
mémoires insères dans le Journal de Phy-
sirfue, le Journal des 3finrs ^ le Recueil de
f Académie des Sciences; le Voyage Pittorcs-
7«e de yaples et de Stcife, de l'abbé Saint-
!lon; dans les Mémoires dv l'Institut. Enfin, il
I flbumi d'importants articles au Dictionnaire
Hinéralogtgtte et à la ISotivelle Encyclopédie.
[A. TmÉBAUT DR Ber>eaud et Villenave, dans
^flnajcl. des G. du M. J
Sou frère, le marquis do Dolomieu, mort en
, dont la veuve était dame d'honneur de la
t Amélie, a laissé une des plus l)elles col-
\ d'autographes qu'il y ait à Paris.
f de Dolomint, dans les Mémoires de l'Acidémie
•OLSCirs (Paul), tliéolo^en et helk'-
: allemand, né i\ Plauon, en I52G, mort
le 9 mars i:)8î). Il fit ses études à l'uni-
\ de Wittenber^. Mélanchthon. son profes-
Tayant pris en amitié et lui ayant fait obte- ■
î place au gymnase de Halle, Doiscius s'al- ■
iavec ardeur à la cause et aux doctrines du !
\ réformateur. Cela ne l'empêcha |)as d o-
* la médecine, de jjrendre ses dci^rés dans I
faculté et de se faire médecin. Doiscius |
; II* grec av«H: fine crande facilité, et avait
^ nOMAUU 47 J
( mÊmc wiiipo^ tl»ns luiite lanjto* rie* ipri ^x\\m
attrlbiiM A son (ifot*id<'ur, La \1IÏp de H*îile, jMjur
httnrtnsr Uol^ms, U« nomma l>L:»urgnir.stre, i.«t lAw^
I ifkTÛ rn-i[tett«îiir diîsi«s*i»t's, ch'S étoles pt d?s miH-
nés, h^h prineip.îux oit^r^es At. lï^hcivit Mint :
Cmtjesaio /idt*i e.th*ùita Augtistâe gnrcê fpd*
dUù; Bâk% \hh% in-S"^; — Psalmi DftvtdiM
gnrcis t>er$i(^tu eiegiacis reddiii; Eàle, i'^à'^,
iti*r. S,
* nova Uean-ChriAtmn}, péd.i*^osne «llf-
vnmd , né h Goissen ( liassi! iusacfr , ) In n no-
vembre ï76ï>, mort le 1*'^ janvier jH4;k II i^nlfii
an lycée de tulibea en 1787, étuilï?» b 1héolo|tï«
a Lfip/îg en 1790, et fut reçu nialtr*! en îTiJl.
Lié d'à mille avec Plato, il ^e v»u^ a rï*niM*igni»'
ment, et ojopéra avecre maitre à réUhlissM^ment
que celuî-ci dirigenri. Dol/: fui noTiimé vic*?*d»r^-
îmv en t SOO, et à dater de i mh il réiligefl 1i» jtfnr-
nai de (a Je^inesna. A la nmrt de PUto, il firit Ia
direction de llnî^titntion que îean communs^ ef-
torU avaient hksé<* tlori!^^«inte. Ses pnn€i(ntu\
ouvrages sont : Katecheftsche ÀnkétHn'j zu
den erntcn iX'nhûbtmgtn éer Jugemi { Intro-
duel ion éléinenUire aux pfemiers pxercki*s de
wjédîïaïiûn de ta JL'uqeâse); Lerpzifi, ja:iii-:i7 ;
— MaticheUschf Jagendàelehnmgen i L^ei^Jin!!
élémentaires t^our la j*!unea*c ) ; LHii/lj*, mi>
JBIS; — Leit/aden zmn Unferrtchic m der
aUgemeinen Menschaigiischichte ( (iuide pour
J'en»dgnemcDt de l'iustoirc! générale de riiunia-
njté); Lfilpiig, \m%, — Leitfaden uim l/«-
t^rriefileinders.xcksi.'sihen GeJ^ch^chie (Guidp.
pour l'cnseigacment de riilstoir» de Ij Save};
Leip/ig, i*i!3; — Grundriss dej^ ftitgntiemm
Helfgtnnageschkhie i Principes de I bistotre fîé-
ïiérale de Ja religion}- Leipzig, 139 s,
i»0!iiAiai nu bKHIfti i4bou*i-Si'm Moham-
med (mn-Mousa ben*isa ad-), naturaliste et
jurisconsnlte iirabe, de ïa secte tic Siiliiiféi, né en
TaQ fie riïégire ( taiw de J.-CO, a DtvmaiïH, en
Egypte, mort en SOS (£40â). Il iui profei^seur
de traditions riariâ deux mosqui}es du Caire» el
ÎJ lit plusieurs Ibiâ k i^liuino^e de Lit ^leqiie*
On a de lui un dictiimnaire i^<wl«f;fipie i*iti-
kîki : Heynt ai-iieiii*nn (Vielles Aiiimanx >,
tfiminé en 773 (1371 de J.-C. ); il cnnlieiit U
dF's<:riptîoïi d'miimaii\ terrestres et ai|uuliqw!*,
d'otseaux et d'inspctc^, au nombre de Ti:}i. L*ati-
liur a^ait consul té pour |.t ctimpostliem de rel
ouvrage GÏOlrailes el VM recueils de inM^if*.
II s'occupa bieJi mohis de décrire lesi (irt*i>rïÉî(!gi
des animaux, que d'examiner si î'iu^i^r de Iffur
cliair eat lidti^ou ilitcile et de iîxer Poittiosraplus
de leurs nom». Cette ffislaïk-e de.^ Aniin^ia eut
lieux éditions î U premî*îrc, aî*îM*lée At-Koùra
I in pliLi grande ) , rr^tifeiiui' , de pluii que la
v;, dc^ *^iCuiluli«i li.^liy. :.,„...■.
. iiil;,. -
prétation» de songes. Elle a eu plusieurs abré-
\ iateurs, pannf lesquels on remarque Djelal-ed-
Din as-Soyouthi. Son onvrajie se trouve à la
471
DOLOMIEU
472
le séduisireuty et ii ft*y livra avec ardeur. À me-
sure qu'elle» déroulaient devant lui et leurs ri-
cliesses et les voies de rinvcstigation, ses pen-
sées s*élevaient, ses méditations profondes pre-
naient de réten<iue ; il entrevoyait la possibilité
<rélanpr la route des connaissances acquises.
Le travail lui Kt oublier le cacbot et TalTreuse
solitude où on le tenait plongé , lorsque tout à
coup le pape Clément XI U, jusque là sourd aux
pressantes sollicitations des |»arcnts, des amit
de Doiomieu, brisa ses fers et le rétablit dans
t'jus ses droits. Dès qu'il eut revu le soleil, il
voulut fuir pour longtemps le rocher inhospita-
lier de Malte : à peine débarqué sur le sol sacré
<le la patrie, il se rend à Mt'tz, s'y perfectionne
dans le genre d'études qu'il a embrassé , et en
1775 paraissent ses Recherches sur la pesan-
teur des corps à dif/vrentes distances du
centre de In tcrrCy ainsi que deux traductions ita-
liennosdo la Minrralogic de CronstadtQX(\e!i Oh'
servat'wns de Bergmann sur les substances
volcaniques. Ce triple essai lui mérita le diplôme
<le correspondant de l'Académie des Sciences <]e
Paris y faveur justement acquise et qui le décida à
se dévouer sans partage aux sciences naturelles. Il
quitte la carrière militaire, et le voilà livré dé-
sormais aux voyages d'exploration. En 1777 il
voit le Portugal, en 1778 l'Lspague, en 1780 et
1781 la Sicile et les Iles Éoliennes; en 1782 il
INircourt la chaîne des Pyrénées, et en 1783 le
mémoralrfe tremblement de terre de la Calabre
l'attire dans le midi de l'Italie. Ces courses, fai-
tes à pied, le sac sur le dos, le marteau du mi-
néralogiste en main, développent en lui de gran-
des pensées sur les lois de la géologie, sur les
révolutions du globe terrestre, sur le soulève-
ment des montagnes, le siège des conllagrations
des volcans, l'origine du basalte, et sur la nature
do cette sorte de calcaire auquel la reconnaissance
des naturalistes a donné le nom de dolomie. On
trouve le détail de ses nombreuse^ obsenations
dans sa Description des ites de Lipari, dans sa
Dissertation silf les tremblements de terre,
dans son Mémoire sur les Iles Ponces, dans son
Catalogue raisonné des produits de VEtna.
En 1789 et 1700 les Al|>es deviennent le théMrc
de ses méditations. Il observe le >Iont-Ulanc et le
Mont- Rose, son lûgantcsque rival ; il examine les
couches des rochei s «|ui composent la vallée du
Rhône; il s'arrête devant les glaciers qui donneut
naissance à trois des plus graiMls ileuves de l'Eu-
rope; il franchit le mont Gothanl et suit la longue
chaîne de l'Apennin <lepuis le lac Majeur jus-
qu'aux rives du Garigliano , l'ancien Lyris. Il
foule les dix cratères éteints de la plaine latine ;
il retrouve aux champs Phlégréens le pays des
Lestry gons, les impétueux torrents du Phicgetoa
enflammé décrits par Homère ; et dix-sept Mé*
moires nouveaux révèlent aux naturalistes dos
faits mal observés ou demeun>s inamnos jus-
qu'alors. Tous ces Mémoires ?f>nt inséré.* dans
le Journal de Ph'jsi/ur.
Doiomieu revient en Frasoe «■ 1791, J _,
tant <le riclies oollectioiis mhifraluipi|MA. Il porte
un rcgani attendri sur cette Italie q«11 aimait
tant à étmlier ; maiSy le coeur nxné et se voir
encore une fois en bntte» depuis sepC aoBées.
aux persécutions de Tordre de Malle, par le fait
<rune calomnie que ses mcrars simples» que sa
lojauté, que la nature de ses travaux B'araiart
pu détruire, il revoit avec joie les toytn pater-
nels ; puis il explore le plateau granitique de Tan-
cienne Auvergne , sillonné par de si prafioodf»
vallées, rehaussé par tant de nBoots Tnlrarigr t,
dont l'action violente a iiréoédé la dcraière ca-
tastrophe de la terre. Des contrées que rjdlicr
arrose, d'où il exhuma le premier les pcnoéde»
employés |>ar les caiUoutcura pour la taille du
silex pyromaque» vulgairement appelé pêem a
fusil, il se rend, en 1793 et 1794, dans les mon-
tagnes des Vosges, qui cadicnl dai
de grandes richesses minérales.
Un nombreux concoure d*
leçons qu'il donnait en 1796 • • cé
Lora de la création de Hnstilat, (
année, il prit place parmi les iw
firent en on instant de ce
foyer des lumières; et lora de T^néi
armée républicaine en ti§j\ il
de la brillante cohorte de
appelés à planter le draptw
ri ves du Nil, en y portant k» ëléo
«ation nouvelle. Par malbcor nm
vaisseau U TonnauLon^
prit possession de c Ae.
géologue employai i
utile à ses anciens frèit».
cette droonstanoe avec
de délicatesse , l'événai
très-fatal. Cependant DoImu.k«
visite successivement le .->
montagnes qui «les bordh vm
tendent en longue vallée j
Nil, et il pénètre dans les sawa
bye. Là, sa santé se dérauge ^ ■
ner en Europe. Le 7 mars 1
Alexandrie, faisant voile i
affreuse tempête démMe le
de toutes parts et se perd «
rente. La France étant alors «
de Napies, tout Vé *
prise; mais ^ i
après. Une » r «i
sans pitié, jelcc dans «m
victime, c'est Dolomien. &—
à la fois tout ce nue la p «e
de rigueurs, U xqueim
sions ardentes in i. i«i
surtout sollicite* ^
les genres et le» «
C'est dans cet aniiw «« «■
de liaiUons, n*ayant poor te
de paille, à peine roMoveiét
que Dolnmien ~
473 OOLOMIEU
un mob et (|u*n tronva la force de rédiger non-^
seulement son TYaUé de Philosophie miné-
raiogi<fuef mais encore son Mémoire siir
respèce minérale, et de les écrire avec un mor-
ceau de bofs noirci à la fumée de sa lampe, sur
les pages d'une Bible, le seul li?re que ses ty-
rans eussent permis de lui laisser. Tant de souf-
frances Tinrent à la connaissance de sa patrie :
Dolomien Ait réclamé, et le là mars 1801 il fut
colin rendu à la liberté. Paris le rerit un mo-
ment; mais sa santé, altérée sur le sol de l'É-
liyple et dans les cachots de Messine, exigeait
Pair du Midi : il s*y rendit par la Suisse et la
Sifwe; il s'arrêta quelques semaines sur les
montagnes où l'Isère prend sa source, et des-
cende à ChâteBuneof(Sadne-et-Loire), où Tatten-
daîent sa soeur et son beau-fVère ; il se disposait à
mettre ordre aux matériaux qu'il ayait recueillis,
lorM|u*fl mourut. On a de Gratet de Dolomieu :
Mémoire sur le tremblement de terre de la Ca-
Mre; Rome, 1 783, in-8« ; — Voyage aux (les de
Upari^ au notice sur les Iles Êoliennes, pour
sertir à Vhistoire des volcans: suItI d*un Mé-
^une espèce de volcan d^air^ et d'un
» Sur la température du climat de Malte ;
Paris, 1783, in-8** ; — Mémoire sur les Iles Pon-
e«, et Caialoyue raisonné des produits de l'Et-
nm,p(mr Vhistoire des volcans, et disant suite
an Voffoge aux îles de Lipari; suivis de la
JkKription de Véruption de CBtna du mois
éeJutUet 1787; Paris, 1788, in-8«; — Journal
ém dernier Voyage du citoyen Dolomieu dans
ki Alpes, publié par Brunn-Neegaard ; Paris,
tl02, in-8*; — Sur la Philosophie minera-
kffçue et sur Pespèce minérale; ibid. On
a encore de Dolonriipu un prand nombre de
Mémoires insën's dons le Journal de Phy-
sitfue, le Journal des Mines ^ le Recueil de
tAcadémie des Sciences; le Voyage Pittorcs-
f«e de ISaples et de Sicile , de l'abbé Saint-
Bon; dans les Mémoires tic l'Institut. Enfin, il
I flbumi d'importants artir.ii^s au Dictionnaire
ÊÊinéralogigue et h la Nouvelle Encyclopédie.
[L TmtBAUT DF. Ber>eaud et Vii.lenave, dans
cl. des G. du M. J
][^8on frère, le marquis do Dolomieu, mort en
, dont la veuve (^(-ait dame d'honneur de la
I Amélie, a laissé une des plus l)elles col-
\ d'autographes qu'il y ait à Paris.
t de Dolomieu, dnns les M<!?tnolrcs de l'Acidémie
MlLSCirs {Paul), tliéolosnen et hell*''-
allemand, né h Plauon, en I52G, mort
le 9 mars i:)89. Il fit ses études à l'uni-
\ de Wittenberg. M(^lanchthon. son profes-
, rayant pris en amiti*^ et lui ayant fait obte-
ï place au gymnase de Halle, Doiscius s'at-
rec ardeur a la cause et aux dortrines du
» réformateur. Cela ne l'empêcha pas «! o-
* la médecine, fie {«rendre ses degrés dans
' llKulté et de se faire mod«'cin. Doiscius
! !♦• grec avec une crande larilité, et avait
- nOMAIRI
474
I même mm\imè d^n» cl4I£ hn^ur des irert qu'Dn
ftttribun k%on prottf'cteur. J^a illle rie lUItc!^ \m\\Y
tioiiorer lïolscju», It^ nomma lh>HrRnifj*trf , i*î plui
lard ifi.<pefiteiir d«&4^gtisc»s, dps iHtoli*» el d«»* fiali-
nc»s. Le*.princîp.\u\ ouvrages de Dobfiim fc*>nt ;
Conjessio Jidei exhibita Augmim gf3:ce rtfd'
dlfa; Bâit', 1559, in-!r^; — Psatmi Bavidis
grjteis versiùiis etegiatis redditi; Eàlt^^ îhhb^
in-8*. S,
De JttçuMtana rmffuioti^ P. Dftiseii ,* lUni», n*B,
* nùvz iJêan'Christian)^ p^daijaîiue alle-
mand ^ né à Goissen ( basse Lusacr , ) Ip 5 no*
vmibre 1769, mort le? r^ Imrm 1S4:ï. Il «*ntra
a» hct't; diî Lubbea eu IT8^, étuiHa \â ^hMûpii
il LCJpîtïfi en 1790, «t Tut rvçu maître en I7yr.
Lié d'anutrê avpc PIaïo ,\ïw vi>u3 n renspicni''
ment, pt c^ofiéta are*: re mnitrtf à rélabUé*cmcnt
que Cîflui^i dirigi*Jit. I>o|z fut noramé iiiei*^ir^-
Icuren î 800, et à dater de l Sf)5 Jl rèdï^i^lf^. Jaur-
nalde In Jcune.'sfe. A la ninrt de PUto, Jl prit la
direcliot» dt* linstirutiûïî que taurs Cjommuui* tS*
forts avaient \mM*ki^ florissante. Ses princiftativ
ouvra gcâ s^jnt : KfîtechetiSrhe Aniedung zu
den crsten benkûl^untjen der Jugtad ( Intr*i-
doction élémentaire au\ premiers ^v^rrclr^^fi dn
mcilitatiou de la jcun<y»s«}î Loip/ig, lS3<i-a7i
— Kùttchriiêchr Jugendèelehrtmgen ( L&çèm
éténimtaircs [lour la jctiuesAi; ) ; LHir/i;», l«o;*
1818^ — Lei(faden ^um Unienichle i« der
ati&MmÊinm Mt^nschemjeschtc/de { «îiiidr? pour
l'enselgnimeat de rbî^îdrc gi^nérale th. Vlmm*
lûU); Uïpxig, ÎB2bf — t^ If ad en ^nm fVi-
terrkfite. ïn dersxch-tisvhm Gcschicktr (GtiJdr.
pour ren^eijçnctnent de rui^loire àc h Saxg};
Lelp'/if^, r82;i; — Grtmdriss der att^emeitien
Htitgionxgi^xcàicfile { Pnncipcâ de F lits toi r« |;é-
ïiérale d** la religion) ; Leipzig, IS7B.
iùiitrrtat.Lrxic .
DOUAIEI oli i»E«IRI (Ahou'i-nrca Mohiim^
med ùen-MotiSG ùen-ffiaad-)^ n fil lira liste «!t
juriivconsiilte arabe, de la âi'^ti* de Sritafèî, né etl
7âO de rhégirc ( LIS a de J*'C. }, a Dnmrtim, en
Égîpïe, mort en 8<tS 04iyâ). 1! JyL pnïfi^s»ctir
de traditions dans deu\ mo«^uiM^i^ dti Caire, et
il nt plusieurs tloié la pèlerinage de La Mequ*^
On a de loi un dictionnaire /.oobgiqtïi* inti-
tulft : Heyrit al-Heman { Vie de* AuimaHN ^,
tetrniné m 773(1371 deJ--CJ; \\ cwnHiîUt 1â
description d'animaux terrestres et aquadqneîi,
d'oiseaux et d'insectes, an nombre de 9:iK L'^u-
leur avait consulté pour la ûjtnpoailioo de wi
ourrage G 10 traités el 190 reeueUi de |K»é^evS.
It ^'occupa bîen rnoina de décrire les propriété»
des animaux, que d'examiner si l'tT&a^i^e de leur
cimir est licrtii un tllicitir et de fixer t'orltiii«rapiwî
lie leur«i noms. Ci^te Histoire de> AruriT.iux *tnt
deux éditions : ta première, api>ck« Ai-Kùbi'a
{ \a \Mfi 0^aiifle ) , n*nft;riTU* , dt; plu:* que Iji
.seit^uide, deâ anei^^oles Ui.itoriquf's \*i rlcj inter^
pn^(ationA de songea. Klle u eu pltmieiirs Abrc^-
viaienr*, panni lesquels on r**niarqii« Djelni-aî-
nin ;is*Soyoullii. Son ouvram^ se trouve & la
47Ô
DOMAIRI
UiblioUièqueiropériale, tout len* l&aodanpplé-
inent des manascriU arabes. La même bibliothè-
que possède plusieurs exemplaires du dictiomiaire
ori|çinal. Kazwini en a fait une traduction persane,
et Pétis de la Croix une traduction française,
restée inédite. Divers extraits de la grande his-
toireontété donnés par Sylvestre de Sacy, à la fin
de La Chasse^ poëinc d'Oppien, traduit par Bdin
de Baliu , Strasbourg, t787, in-8<>, et parFabbé
Simon Assemani, dans le vol. II de son Cata-
logo de^ codici manoscritii orientali délia
Biblioteca Nanlana^ Padova, 1792, gr. in-i**;
par O.-G. Tychsen, dans ses Elemtntale Ara-
àicum, Rostock, 1 792, ïn-^; — par Bochart, dans
800 ffierozotcon ; et par Heid, dans sa Chres-
tomathie arabe. On cite encore de Dtfknairi
deux traités de jurisprodeooe; deux écrits re-
latifs à la théologie; — un recueil de discours;
— on commentaire sur le divan de Thograï.
M. Wâstenfeld, qui donne le titre de tous ces
ouvrages, indique les bibliothèques où Ton en
trouve des exemplaires. E. Bbaovom.
r. WQiitrarHd, CnehUt éer ÂrabUchen jitrUê nné
Naturft»r$ch€r { GolUagne, lS4o. In-r, p. \wk^. - Ibo
Sebobah. HUi. d€s JmrUeommlUt de ta secU d* Sehttfei,
— HadJI-Khalfa, Lexteon bMioçrapkicum et encfclo'
pêedieum, édkt. et Irad. par G. HueRd. — M. Reloaud,
Cat, du nipplem. des Manuser. arabet.
DOMAiROX ( Louis) f pédagogue (hinçais, né
A Kéziers, le 25 août 1745, mort à Paris,, le IC
janvier 1807. Il fit ses études dans sa ville na-
tale, chez les J«^uites, et entra dans leur Compa-
gnie k Toulouse. Cet ortire religieux ayant été
expulsé de France, Domairon alla faire une édu-
cation particulière à Montauban. En 1775 il vint
h Paris, et prit part à la rédaction du Journal
deA Heaux-Arts. En 1778 il fut nommé pro-
fcsseur à TÉrole Militaire , place qn*il conserva
jusqu*à la révolution. En 1802 il fut nommé
principal du collège de Dieppe, et inspecteur gé-
néral de rinstruction publique. On a de lui : I«
Libertin devenu vertueux , ou mémoires du
comte d'Auityntf; Londres et Paris, 1777,
2 vol. in-12; '- Recueil historique ei chrono-
lofjique de faits mémorables pour sertir à
l'histoire générale de la marine et à celle
des découvertes; Paris, 1777 et 1781, 2 vol.
in-12; — Principes généraux de Belles-Let»
très; Paris, 1785, 2 vol. in-12; 1802 et 1815,
:i vol. in-12 : cet ouvrage contient des vues
grammaticales neuves et ingénieuses et dans la
partie littéraire beaucoup de sagacité et de goOt;
— Atlas moderne portatif, suivi des Éléments
de Géographie ; Paris, 1 786, et an x ( 1 802), in-A%
avec vingt-huit cartes;— /> Yogageur français,
ou connaissance de Vancien et du nouveau
monde, commencé par Tabbé Laporte, continué
par l'abbé Fontenay ; Paris, 17A5-95,42 vol. in-t 2.
Domairon est auteur des volumes XXIX à XLI1
de re recueil. La continuation ne vant pas la
première partie; — Rudiments de VHisioire,ea
trois parliez scolastiques ; Paris l<M)l et 1804,
4 vol. in-12; !«?3. 3 vol. in- 12; — Rhétorique
^ DOMAT 476
française^ composée pour riulmellMi éê Sa
jeunesse; Paris, 180&, 1812, 1814» I81C» IM fl
1826, iB-12; — Poétique framçeàie^fÊmr^nÈt,\
Paris, 1814, iii-12.
Qaérard. tM Frumm murmkr*, — niiiiwU. ïmUi
eles tittérairei de te Frmme». - ■wMar. MWMU|«ic
d^un HMmmêdeCoet^Ut, IM eCff». cC IV.tlt— C«*-
rie dei C«miempormku,
« MiHAKiHi ( Laeiamee), fhkàegm fUhm,
né à MaotoiM, vivait en 1506. Il ippirtBiyi a
Tordredes Carmes, et a Wt paraître de MHikRMt
ouvrages de théologie, panai irigiMli em àêe :
De ProvUtentia Dei et futema
— De ConiiMgeniia; — De iVe
De Destinahonê; — De Graiia:^ 99 UèÊrm
VoluniaU; — De Crmikam^ ele. CHi «tan
écriU oBt élé inprinés à YéfQM» «1 IMiè lati.
vtuy^tmkiêdnAmnmtnmimmpmém
c/«. ISM. - Bldnri «l Gmatf, JMI
Ua
DOMAT OQ ftâUHAT (i(M«) »
français, né à Clen
vembre 1635, mort à Paria, la 14
Il était fils de Jean Doiaat. b
Marguerite Vaugroo, était p
Bas-Maison, célèbre
tume d'Auverpie. 8oq a
mood, jéAiite et o
chargea de rédncatiûH un j
dnisit à Paris pour y Caire
retour, Domat se^prépara à
k Bourges. P I suivit le um\
succès peu 011 ire. 11 se lia
même gjoOt pour
Chait, et ils firent ancwuKaa
la pesanteur de Tair. Il ne
U famille de Kaatenr de» r^
qu'avec les solitaires de Port
mat que Pascal confia BMeigm
la signature du fo ■
maladie de M. P» |
par M. Coosin, aprbi nâ «
d'un ami sincère, il reçot an <
Aussi proteata-l-il coatrc h
tion attriboée à Pascal; a
mesure de le Ure (2).
Avocat du roi an si wt
Domat remplit ces Un ^ i
trente années, avec • s
science; saoT t un <
condusioos fnreai
rait dans les
d*e\em|4e« duno
Jonre de < •■ i< ,
les présidait» ua rlntp ]
qui lui confièreai nminra
les, « ca p I
que, et qoi 1 ■
.!■
EL
ont t\é p«h^ ca gri
pabilcs Mr tiiiit par ■.
nuvTH tfe la
rantt^ iUS). Oa
M
:? lettre A M. Ai
Lrvrn&At
Ju/U'^IID/l.I
UMrit Xnr ) la veeherehe de la indileBse qui
alMMoH de too autorité. Ny les menaces de plu
kieors gentilsliQnimes qui avoient juré sa perte,
ny quelques ooups de fusU tirés sur lui ne furent
point capaMea de Tintimider dans les fonctions
de sa charge».
On sait oomlNen certaines querelles relifpeuses,
«^foordliui ool)Hées ou sans intérêt, agitaient
alors les esprits; il ne faut donc pas s'étonner
des baioes ou des répugnances qu'elles excitaient
La liaisoB de Domat avec Pascal , la confiance
que loi témoignait ce grand penseur, suffiraient
seales à faire supposer qu'il n'était pas d'accord
afce les jésuites. Ceux-ci le regardaient comme
leor Bwifmi. < 11 l'éloit en eflet, porte le docu-
nsBld^îà cité, non de leurs personnes, mais de
lc«s naoraisea doctrines, de leur morale oor-
nMBpaact de leurs pratiques dangereuses. » Do-
mat» père de treise enfiuits, ne oooiîa l'édueatloa
ilw d'eux aux jésoites. Un des plus graves
csiMs eTce les membres de la Compagnie de
iéna iil la direction du collège de Clermont,
fw ceux-d sollicitaient Domat rédigea an nom
da li vilWi^ « une requête au roi qui peut être
dÊtÊ,éÊtn. \\ Cousin, ooramoun des meilleurs
mmnmnx «orlis de ta plume de Domat, » et dont
FAI m manqua qu« par suite d'une ruse du
I** ânoal I Louis XIV a>ant fait venir ce Jésuite
pour s'expliquer à ee sujet en sa présence avec
IkHiMl, liT p^e Annat fit répondre an roi que la
cÉoK était âccûmmodée.
Vou à f^âris «n ïùM^ Domat put soumettre
•a fui if praii du livre qui est son titre devant
llfMiÉrité. QuoHToe Louis XIV eût un jésuite
{h pkM La Cliai!^ f pour confesseur, le grand
E roi apprécié ; et obtint une promesse de
m de î.OOO liTfï^a. Il se fixa alors dëfmiti-
il à Paris. Un Im^aii trop assidu rendit
I infirme ; il dev jot asthmatique et fut atta-
ïlapierr<r. La com|iositiou de son ouvrage,
I a.\ec F'A*M:âl, h quelques écrits duquel il
dit- on; en Ho ses démêlés avec les
Ble>» rempiireni la vie de i'émincnt juriscon-
. Le* ÎÂAS cwilcs dans leur ordre naturel,
I capitale de Domat, ont été imprimées par
I lfl94, en 3 tomes in-4» ;— Le Droit
^îie, qui est une suite des Lois civiles, fut
taiprinie chei le méfne libraire, après la mort de
^■ut • Doniat, dit M. Victor Cousin, a travaillé
r la «<iciété non « elle q^ie Richelieu et Louis XIV
i pe!D À peu rlu chaos du moyen âge. C'est
't dti pr^AenC qui] interroge le passé, les
iaio«^ et li^ coutumes, les soumettant
. et les tultrs aux principes étemels de
I^Mlîcie et du chrutUnisme. Il est incoinpara-
le plus gr^nd jurisconsulte du dix-sep-
esiède. Le* Loix aviles dans leur ordre na-
A fo^nime 1^ pr*:vrace du Code Napoléon.
* î<^*lfttïon ^kitir la même société sur le
ot immuable *te la justice et à la lumière
I crtte grande phtlo&cphie qu'on appelle le
"*^ ' «1 lel eâl l'otijet <le r<euvre de Do-
Ipidel
mat. « Ls méthcHte cle se légiste tât la géométrie.
Sou style n'a rien de bien rc^marquatiïe, • \%\m%
ajoute M. Cousin, il |K>&sède au itioins tr» rfiiJtliti^Â
I sârutielleîi de U beJk prose *\n *tiv-sqitràme
sièfle, le naturd, la corret-tiitn, la clarté, rt*ftln%
la gravité i-.
En reia^ard de «» jugemeut du philosophe,
nous placerons i:elui du magistrat éminent.
« Personiii^ dit D'Agues&ËSti, n'a mieux appru*
fondi i\ut cet auteur te véritable priaeipe des
lois et lîê l'a expli<|ué d'une manière plus digne
d'un phtioâophe, d'un jurisconsulte et d'un chré-
tien. Après avoir remonté jusqu'au premier prin-
cipe et descendu jusqu'aux dernières coasétiuen-
cçs, il les développe ilans un ordre presque
fféoméirique. Toutes les différentes espèces de
lois ; sont déterminées avec leiî caractères qui
les djutingaent. C'est le plan général de la mk
ciété civile le tnieui ordonné qui art jamais
paru. i> ( imtr. de D*ÀguêsS€au à san fils^ )
Le sévère critique du Parnasse, Boïleau^ ap*
pelle riomat ^ ie restaurateur de la raison daiii
laiuriMprudence ». ( ijeit, à lirmietu^ OEniK
de BoàlcaUt éd. de ïiaint -Surin ^ 1\\)
On a recueilli quelques- unes des pmséei de
l'auteur des ÉJiis civiles ditns leur ordre na*
tureL M.Coudn cite entre autres Ic^ suivantes :
« Le fiuperlhi des rïciiet devrait servir pour le
néces^re des pauvres; maïs, tout au cottlraire,
le Dfk:ejï6aire des pauvrtîâ tert pour le ëu[>tfrllu
des riclies. *- Cinq ou six pendardn itArrii^eut
b meilkure partie du monde et la plus riche;
c'en est assez, pour nous faire jui^er cjuej bu'n
c'est devant Dieu que les ricUesscs. — Ce nVst
t^s une petite consoialion pour quitter ce monde
que de sortir de U fouir rlu grand uouibre iks
sots et des méchants <lont on est environné.
— Un peu de beau temps, un bon mot, une
louange, une caresse me tirent d'une profonde
tristesse dont je n*ai pu me tirer par aucun ef-
fort. — Quelle machine que mon âme! Quel
abîme de misère et de faiblesse! » On sent ici
Tami de Pascal. De nos jours des jurisconsultes
qui font autorité, parmi lesquels M. Demante le
père (voy, ce nom), ont suivi la méthode de
Domat dans leurs écrits. V. RosEMwaLn.
Mémoire pour tervir à r histoire de la f iode M. Dom
mat, avocat du roi au prësidial de Clermont en Auvergme
daos ic« maniucrtu.dela Bibi. Imp (Supp. franc, o» IMS,
où se U^nvent les Mëmoireêdt M»* Perrter — M. Victor,
CoasUi, û9iBê\ie Journal dê$ Savant» (I84t). — Ferriére,
Add. à 11 nonvelle <d. des F'ietdes pluseél. Jurisc, (Parla,
1797).— Le P. Terrasaon. Hist. de la Jurisp. rom. (Parla,
l740}.~Garré, ffot, hitt tur Domat, en tète de PédU. Se
sca œnvrea (ParU, iSlt). — Rény, OEuv. de Doutât (ItM).
- M. Caachy, dana le recueil InUUiié : Compte-rmdu de
VÀcad, de* Se. mor. et polit., par Lolieau et Vergé,
f a*he, t. X, p. 181 *l l«9. — llello, Étude» tur le»
Juritp. anc. et mod. — Sainte-Beuve. PortHogal.
DOMBASLB. Votf. MATHIEU (OB).
DOMBST (François de), orientaliste autri-
cliien,né à Vienne (Autriche), en 1766, mort ie
12 décembre 1810. Après avoir étudié les lan«;iies
orientales dans le rollcge de Maric-Therèsc, il fut
onvoyi* à Maiw, en 1783, puis à Madrid et à
479 DOMBAY
Agrain pour y remplir les foncUoiu d'interprètp.
Ko 17D2 il fut nommé conseiller de cliancelleric
secrète et interprète de cour de Tempcreur d*Au-
tridie. On a <le lui plusieurs ouvrai^es estimés :
(ieschichtê der Mauritanischen Kônige ( His-
toire des rois de Mauritanie) , traduite de l'arabe
de Abou*l-Hasan Aliben-Abd-Allahben-Abi-Zeraa,
natif de Fez ; Agram , 1794-1795, 2 vol. in-8**.
C'est un extrait du Karlns as-sarjfiir (Petit
Papier ), qui compren<l l'histoire des Eilrissitcs,
des Zéirites, des Almonivides, des Almohades et
des Mérinides (762-1324 ); —/'opï/Mr-/'Ai/o«o-
phie der Araber^ Perser und Tiirken (Philoso-
phie populaire des Arabes , des Persans et des
Turks); Agram, 1797, in-8* : c'est un recueil de
sentences et de proverbes ; — Grammatica Un'
tfux Mauro-Arabicx (Langue vulgaire des luibi-
tants de l'empire de Maroc), avec un vocabulaire
latin-maure-arabe ; Vienne , 1 800 , in-4® ; — Ge-
schïchte der Schtrifen (Histoire des cliérifs,
ou empereurs de Mafoc, depuis le milieu du
dix-septième jusqu*à la fin du dix-huitième
siècle); Agram, IKOI, in-8^;— Brschreiàutig
der gangbaren Marokanischen GoidSilber'
und Kup/ermûnzen ( Description des Monnaies
d*or, d'argent et de cuivre qui ont cours dans
l'empire de Maroc) : cet ouvrage, inséré d'abord
dans la Biblioth^ue universelle de la Litté-
rature Biblique âe Eichom, tome VIII, 1799,
a été réimprimé séparément, à Vienne, 1803,
in-8*; — Grammatica Lingux Persicx, avec
le texte persan d'un recueil de dialogues, d'his-
toires, de sentences, de narrations; Vienne,
1804, in-4**; — Ebn Medini Manrk Fessant
Sententix quxdam Arabicx , texte arabe et
traduction latine; Vienne, I80à, in-H"; — plu-
siears autres ouvrages ou tnuluctions, qui n'ont
IM» été publiés : on en trouve les titres dans la
prélace de CUistoire des Rois de Mauritanie.
E. liEAtVOIS.
Rabbe, «te., Bioyrapkif Jet Contemporains. - Scliniir-
rer, Biàiiotheca Arabica, — .S. de Sacy, artit-irs d.io» le
Magasin eHeffclopédique, ^noee III, vuluaie I ; a. IV,
\iil.t;a.V, vol. I:a. l\, Tul. l;a. X, vol. 4. a. XIII.
voL 6.
DOMBBT (Joseph)^ médecin et botanirte
fi-anfais, né à .Mâron, le -20 février 1742, mort
k Mont-Serrat, en mai 1793. D'une famille
peu fortunée, il re<;ut une médiocre éducation.
La sévérité avec laquelle il était traité dans la
maison paternelle le décida à s'enfuir à Mont-
pellier, où l'un de ses parents, le célèbre Com-
inerson, le recueillit. Dans l'intimité de ce sa-
vant, Dombey contracta le goAt de la botaniffue,
et acquit bientôt la connaissance approfondie de
cette science. 11 étudia aussi la médecine, 'et su
fit recevoir docteur en 17C8. Il composa alors
une flore précieuse, dont il recueillit les maté-
riaux dans la Guyenne, le Languetloc, les Pxre-
nées, la Provena^ la Bresse, le Rugey, le Jura,
les AliH's et la Suisse. Venu à Paris en 1772, il
y suivit les eour>de Jus^ieu et ile Leinonnier, et
lit un iionviNiu v«i}nj:i' en Stii*>i*. Turgol le
I
- DOMBEY 4M)
nomma médecin bolanisle attadw tm luém eu
Roi, et le cliargea d'explorer rAmériqw capt-
gnole pour y reconiiattre les vépQéUnx uiaw «••
ceptibles d'être naturalisés en Fraooe. La SO «-
tubre 1777, Dombey s'embaniua à OMttx am
Ruiz et Pavon, botanistes espagiMli. Dès sm
arrivée au Callao, il commeaça set hciboiintiwii
dans le Pérou, et fit un graad Domlm d'olMer-
vations utiles, surtout sur le qiiiiwiiiÎM £■ t7M rf
expédia en France le résultat die ses tn«wi% ;
mais le navire qui portait ces i
fiques fut pris par les Anglaia, cl
ment dis|iersé. EkMnbey épfoim cae
contrariété au Callao; un hn saisit leai
originaux de trois cents plantes anH «wail (nt
représenter à ses frais. Le « ht-
tendit que ces dessins ( i c ne n
espagnols, ilnepoovaiteB
Dombey |»arcourut en i us < ■ ai i
en 1 782 à la Conceptioii wi wm—im ni mm-
lai lie contagieuse ravansn oelte Tille c m
a'ors au service paMic, et pmriipnB
sa fortune au soulagement des I
fusa ensuite la place de médedw
ville, qu'on lui offrait avec 10,000 ir.
?oents. Le gouvernement espagnol b «
recherches relatives à phisienrs «ins
ciire. Dombey remit en exploi s a
quimbo, et découvrit celle de \
lieues d'étendue. Ce travail Uu a
francs , dont il refusa le rcnh
tendu, disait-il, qu'il ne vool i*
qu'avec le gouvemeioent franciL -. >
se montra peu reoonnaisaai n
de Dombey; car lors île sm « i
eut à essuyer diveries t »
du visiteur général, i|ui ■ «
avec les Anglais. A son wn««v •
22 février 178», acseaisaea tarant
on confisqua la moitié de on ■
du roi il'Espagne.
savant français ne pai ic :
jusqu'au reloor des nu
l'avaient aoeompa^ié, et «!«■ hc w
en Europe qne quatre «m oIm
ment de Dombey ne
certains interôf s ; on i ■
silence d'une façon i
que l'on avait pris h
devant sa maison. mhbv —
la protection do oon
aide put s'emfann|ncr i
vre. Arrivé a Paris, il
publier se
constamment, se
lui avaient exi
En dTet, lestmvandi
au public qu'après la n
les soins de LU
Dombey nne ic 4
rembourser de i
gère de«,000U«
Ml
DOMBKY —
MisquMl avait éprooTées le firent
dstoire naturelle et refuser de se
; rangs pour retnplacer Guettard à
ïs Siences. Il rejetta également les
li firent plusieurs gouyemeroents
le placer à la tête d'établissements
n se retira d*abord en Dauphiné,
. En octobre 1793 il obtint une
les États-Unis. Une tempête força
VU montait de relâcher à la Gua-
ombey pensa y périr victime d*une
ine en mer, il fut pris par des cor-
fermé dans les prisons de Mont-
Dourut de douleur et de misère,
it justement regardé comme Tun
botanistes du dix-huitième siècle.
Plantes de Paris doit à ce savant
ibre d'objets curieux, et le Muséum
turelle une multitude de pièces de
'échantillons de minéralogie. On
bertMer, composé de plus de quinze
parmi lesquelles il y a au moins
es nouveaux. Cet herbier est ac-
notices précieuses sur les végé-
et du Pérou, sur leur culture et
;oi2 et Pavon se sont servis des
ombey pour exécuter leur Flore
CTestaussiàlui qu'estduela décou-
re muriaté et de Veuclase (1). Ca-
ne le nom de dombeya k un genre
Bft» dont on connaît onze espèces ;
ribres ou arbrisseaux , originaires
et particulièrement des lies Mas-
l a de Dombey quelques Mé-
rés dans divers écrits périotliques,
me Lettre sur le salpêtre du
phosphorescence de la mer; dans
f Physique y tom. XV
Alfred de L\c\ze.
ité sur Dombef/; dans les yJnnates du
Hr0 Naturelle, iv. _ fitof/raphie nou-
Wtporains. — l^ Ha«, Dictionnaire en-
I la France.
ir DF CROUSKILLES. Voy. CP.OU-
fKA, reine de Pologne, néo en Bo-
^ el fille de Boleslas V\ duc de
OKHirut à Gueziic, en 976. Elle
dinars 965, au premier roi chrétien
►, à Mieczyslas T*", et depuis cette
•yie se convertit au catholicisiDe.
ill mère de Boleslas le Grand, l'un
It parmi les rois <le Pologne. L.C'n.
mP^ioçru pUioretqw.
WU ( Georges), poète polonais, né
fl Tcrs 1600. Il occupait avec dis*
É<tde poésie latine à l'Académie de
IpOtft plusieurs poésies ; niais on
É «et écrivain que louvrage in-
pAfJMyCC xkàtùyiebriie. \:(ucln%e t%\
1 prttnatique, qui kp rrncontrcau
Utté lot a n^nte «oo nom. Son
t fait cla«^rr parmi W% grmmra.
eftl>C^.K. — T. XIT.
DOMBROWSKl 4«î
K litulé : Fun^bris ÎMiiduHù et Threitadim ;
I Wîfna, 1590, 104", t* €«,
; 0OMBROW!îiii {Jean-ffeitri ), célèbre géné-
ral polonais , né le 29 mût 17^5 ^ à PierFïowic*
(palalinai dt? Cracovie), mort le 26 Juin 181 S,
À WinAgora f palatinat de Pofén J. Élevé dan*
la maison paternelle, t1 entra en 1770 an ré*
gtment des houlan^ du prince Albert de Sa\e.
Promu siîccesslvement au?t gradei supérieur»,
il devint aide-de-eamp du général Hdl^rde,
commandant toute b ravaïerie saxonne. Ut
diète constituante de Varsovie (1788-1792),
ayant >c»té l'organisation de iDo^ooO litim*
mes 'de troupes puIonniM^s » IMmbrowRkî fut
l'un des premier» à s'enrôler dans le corps
d'armée comraandé i^sar le princie Josepli
Poniatowskî , et ae dlatinf^aa clans la cam^
pa|;ne <Te H 92, contre les Russes, qui enrabi-
rent la Pologne pour renverser les décinTon* àm
h dî^te constituante. An commeocement de
1793, Dombrowski ^tant altaclii^ A l'étot-major
tlu général Bysiew^ki , proposa h ce demîer d«
marcher sar Varsovie, fl'y »ar|î rendre les Rus*
ses, de sVmparer de rarsenal el de marcher en-
su il e centre Ips Prussiens, qui s'avançaient anssi
[ en Pologne ; mais la tr^hlitofi de* pensonnes alti-
f liées au rot Stanislas- An f^stï^, roi do k créa-
tion de Catherine U^ fit échouer ce projet. Un
autre plan de Donîbrovïski% formé de concert
: avec le général Joseph Woddoki, d'aller ie
réunir à l'année Trançaise sur le Rhin, ne put
Être mi» à exécution, parce que ta Pologne te
préparaît elle-même à nne grande rnsurreclîon.
En effet, à peine, m mars 1794^ Madalinekl et
I Kosciuszko avaient-ils levé Tétendard de lin-
I dépendance nationale, que Dombrowski ac-
, courut , et mérita un anneau partant l'inacrip-
I tion : La patrie à son défenseur le 28 aaât
i 1794. Envoyé dans la Grande- Pologne , qni
i secouait le joug du roi de Prusse , Dom-
j browski, fit sa jonction avec le général Mada-
linski. Ce dernier, quoique plus ancien en grade,
ofTrit le commandement supérieur à Dom-
browski, en lui disant en présence des troupes :
n J'ai un grade de plus que tous , mais je tous
'< connais plus de talent que moi : commandez
» donc; disposez de tout; moi j'obéirai. Ré-
n pondez par votre zèle à ma confiance , et
n servons utilement la patrie. » En efTet, Dom-
browski battit les Prussiens à Labiszyn et à
Bydgoszcz ; mais lorsqu'il venait d'être promu
au grade de lieutenant général par Kosciuszko ,
ce dernier succombait, le 10 octobre, à la l»ataille
de Maciéiowicé , ce qui changeait totalement la
face des a(Taires.I>oml>rowski et Madalinski furent
rappelés sur Varsovie; mais arrivés à Gora, ils
apprirent les massacres de Praga et l'occupatioD
de la capitale par SouvarofT. Les débris de Tar-
mée polonaise se retirèrent par le chemin dt
Cracovie. Dans le conseil tenu avec Wawrzeeki,
successeur de Kosciuszko, Dombrowskl pro-
16
479 DOMBAY
Agrain pour y remplir les fonctioiis d*interprètp.
En 1792 il Alt nommé conseiller de diancellcric
secrète et Interprète de cour de Temperenr d'An-
tridie. On a de lui plusieurs uuvrai;es estimés :
Ctichichte der Mauritanischen Konige (His-
toire des rois de Mauritanie) , traduite de l'arabe
de Abou*l-Hasan Aliben-Abd-Aliahben-Abi-Zeraa,
natif de Fez; Agram , 1794-1795, 2 vol. in-8**.
C'est un extrait du Karlas CLS-sayhir (Petit
Papier), qui comprend l'histoire des Eilrissites,
des Zéirites, des Almoravides, des Alinohades et
des Mérinides (762-1324 ); —/*opM/rtr-/'Ai/o«o-
phie der Araber, Perscr und Tiirken (Philoso-
phie populaire des Arabes , des Persans et des
Turks); Agram, 1797, in -S* : c'est un nicueîl de
sentences et de proverbes; — Grammatica Un-
gux Mauro'Arabicx (Langue vulgaire des habi-
tants de l'empire de Maroc), avec un vocabulaire
latin-maure-arabe ; Vienne , 1 800 , in-4® ; — Ge-
schichte der Srhtrifen (Histoire des cliérifs,
ou empereurs de Mafoc, depuis le milieu du
dix-septième jusqu*à la fin du dix-huitième
siècle); Aj^ram, IHOI, in-8*;— Brschreiàung
der gangbaren Marokanischen Goid-Silber»
und Kupfermûnzen (Description des Monnaies
d'or, d'argent et de cuivre qui ont cours dans
l'empire de Maroc) : cet ouvrage, inséré d'abord
dans la Jiiblioth^ue universeile de ta Litté-
rature Biblique i\e Kichom,tome VIH, 1799,
a été réimprimé séparément, à Vienne, 1803,
in-8*; — Grammatica Lingux Perskcx, avec
le texte persan d'un recueil <le dialogues, d'his-
toires, de sentences, de narrations; Vienne,
1804, in-4"; — Ebn Medini Mauri Fessani
Sententix quœdam Arabica! , texte arabe et
trsfluction latine; Vienne, 1805, in-s"; — plu-
siears autres ouvrages ou tnuluctions, qui n'ont
IM» été publiés : on en trouve les titres dans la
prélace de l^ Histoire des Rois de Mauri tante.
E. Beaivois.
Rabbe, rtc, Bioyrapkie ât» Contemporains. — Scliniir-
rrr, BtNiothera arabica. — S. de Sacy, artu-lni ûjia* le
Magasin tnepelopéUtque^ ^nnee 111, vuluaif I ; a. IV,
\iil.t:a.V, vol. I;a. 1\, Tol. 1; A. X, vol. 4; a. Xlll.
▼oL 6.
DOMBBT lJoxeph)y médecin et liotaniste
fi-ançais, né à Mâcon, le -20 février 1742, mort
A Mont-Serrat, en mai 1793. D'une famille
peu fortunée, il reçut une métiiorre t^Iucation.
La sévérité avec laquelle il était traité dans la
maison paternelle le décida à s'enfuir à Mont-
|)ellicr,où l'un de ses parents, le célèbre Oun-
inerson, le recueillit. Dans Tintimité de ce sa-
vant, Dombey contracta le g<>Ot de la botanique,
et acquit bientôt la connaissance approfondie de
cette science. 11 étudia aussi la médecine, 'et se
fit recevoir docteur en 1768. Il composa alors
une flore précieuse, dont il recueillit les maté-
riaux dans la Guyenne, le Languetloc, les Pyré-
nées, la Provence, la Bresse, le Rugey, le Jura,
le* Al|ies et la Suisse. Venu à Paris en 1772, il
y suivit les cours de Ju>sieu et ite Leinonnier. et
lit nu nouveau vu\a;!«* rn Sui^M*. Turgot le
- DOMBEY 4!^o
nomma médecin bolauisie attadw m J
Roi, et le chargea d'explorer VA
gnole pour y rcoomialtre les vépgéUiix i
ceptibles d'être naturalisés en Fraooe. Lt SO «-
tobre 1777, Dombey s'emlMniiui à OhHx am
Ruiz et Pavon, botanistes es|i8gpMils. Dès sm
arrivée au Callao, il commença set herfaoriiiiiaat
dans le Pérou, et lit un grasii nomlm d'otecr-
vations utiles, surtout sur le qniiinniM £■ 17M ri
expédia en France le résultat île ses tn«wi\ ;
mais le navire qui portait ces i
fiques fut pris par les Anglaia, d
mfnt <Iispersé. EkMnbey éprouva cae
contrariété au Callao;' oo hii saiail leai
originaux de trois cents plantes qnil nvail Un
rei>résenter à ses frais. Le i
tendit que ces dessins étant l'i
espagnols, il ne pouvait en antociacr l*«
Dombey |»rcourut ennite le GUII; 8 «el
en 1782 à la Concefitioa au innnunt ni wm
ladie contagieuse rsTafen cette ville. Il ae d
a'ors au service public, et prodinna SM aains «4
sa fortune au soulagement des kahîlBnli. Il ■»-
fusa ensuite la place de niédeûn en chrf dv h
ville, qu'on lui offrait avec 10,000 fr. d'appoiOk-
?Dents. Le gouvernement espagnol le tSÊtmtmét
recherches relatives à plusiears ninea de«v-
cure. Dombey remit en exploHalMMi eritoév
quimbo, et découvrit celle de \a «Ma
lieues d'étendue. Ce travail k >
francs , dont il rrfusa le •
tendu, 4lisait-il, qu'il ne vi r
qu'avec le goiivem • ■. w
se montra peu rcr ■uSa—i «c
de Dombey; car lors «le son « i
eut à iM^suyer diverses tri
du visiteur général, «|ui Ti
avec les Anglais. A
22 février 178&, a
oo confisqua la moitié lie lni« <
du roi tl'tspagne. ci i «■ «
savant français nef
jusqu'au retour de» i
l'avaient aocompa^ié, e% i
en Europe que quatre |
ment de Dombey ne «■■■■■ i
certains interMs : on dw ik i
silence il'une m
que l'on a p i
tlevant sa iimsi r —
la protection du «nhih mê
aide put s'embarqncr ae
vre. Arrivé a Paris, il m
publier ses déo
constamment, se ■
lui avaient ( ikwma
Enc^Tet, leskni
au public qv «
les ioins de ■« r.
Dombey une w^mmmc do
rembourser de aes h
gère de 0,000 livrt».
|il DO^IBKY — DOMBROWSKT
ta fierjM^olioEi^ qy1l âtait épronfées le Gr«i)t
îtftorif^r à riii?iioire naturpllc et refuser de se
iviellré Mir î^ ranp pour remplacer GtiêtlArd à
Vk^àtmié âe» Siencei. T1 rejctlâ ^cmeitt le»
«>flW« <|iiff lui lireat (Plusieurs ^ufcmfiiii^ln
Hnnicfrii ât' 1i^ placer 4 14 tÉte d'établisiiietneiiU
«ektitiâ.qvi«^$. Il se fcLfra d'jiburd en Dauphin^,
4A}
pois 4 Lftifi. £fi octobre 1793 îl qUIùî une
pour k'ft EULvlînî$. lîoe tempête força
^11 rocmtait de rêlAclier à Ja Gm-
il Owmbey pensâ y périr tictime d'une
A peine ^n mer, i) fut prî» par des cor^
Mtm,, €l 4*nft*rfrié dau^ les prîsoni de Mont*
&efnl^ ob il nraynit de douleur et de misère.
Dsfiibp; têt ju&tement reç^rdé eomfne l'un
ém pfqwitli botâuifitps dn djt*buittème siècle.
l#teélR étm l^bntes de Paris doit à ce tarant
npiad nombre dobjtrh curieux ^ et k Muséum
Naturelle uoe multitude de pièces de
et frécliautillûîis de mint^ralogte. On
fftMift Km berbier^, compo^ de plus de quinze
mÊÈÊ flmtes, parroi lesquelles il y a au moîni^
mkimiÊ genres nouveaux. Cet herbier est ac-
' Mifligié île notice» précieu^e^ sur leâ végé-
tasi ^ Cbiif et du Pérou, sur teur culture et
I Intr uiage' Huii et Pat on s^ sont ^nh dei^
trkiaai âé Dombey po*ir exécuter ieur Fhrc
I fv^rimne. C'r&t aussi à lui qu'esîtdue la décoii-
iifîe du aii^n* maria té et He l'e^cJ^oie (I). Ca-
i ttaâ^ â donné le omn de tiombeya à un genre
I ^Mn^iftcée», dont on connaît onze espèces ;
I mÊÊÊÊém Ai^irÊs ou arbrisseaut^ ong^taire»
m il lie|i<|«ie et partïcuUèrpment dc^ tle$ Ma^
H'MripMi- On a de Dombey quelques Mé'
P «olf^ , inj^éréfi dans divers écrits pénot!îque.<tf
atTT.iiutres une tel Ire sur te sa t paire du
hr&u et la pîwMphorescence dr la mer; daïia
bivunutl de Pfiysigue, lom. XV
Alfred de L\ca.zEk
4f$ CmmM*mjmrainM. — Le f^t^^ Ùictionnain m~
éê ta Francf.
•OMKIIIAr DV GBO|;SElLLE5. Yotf, £f^m*
MttSBOW&A, reine de Pologne^ née en Oo-
I 930, et fille de Boleslas 1*'; due de
; dk mourut à G u tune , en 976. Elle
êl mariée le 5 mar^ 965, au premier roi cliféUen
4tli Pologne, à Miecï^siasl''^, et depuis cette
le la Pologne se convertit au catholicisme,
|imi«ka fut tnére de Boleslas le Grand, Tua
llfilu» iUu»trc$ parmi les mutU Pologne. L. Cn.
MlMBmOWSKl ( GcnrQeJ ), poète pi.ilonaJs, né
^Hi ii^iB^ mort ¥ers Ifloo, Il occupait avec dis-
la ehaire de poésie latine à l'Académie de
composa plu^ietjrs puéiics ; n»aJ9 on
de «^t écrivain que TouiTage in-
ft M> t*«]i#uf l'oit fiit clâiipr (iprfnr lr^ femmFt.
titulé : Fïineàris iMmiuiiQ et JhrmimH^ ;
Wilna, 1590, Tn-4*. L. Cm.
D0MitRDW$iii (Jern-rtenrl), c^èbreg^é-
rai polonais , né lé î9 août i75£i , A Pierftowice
(palatiaat de Cracovîe), mort le îO juin laiS,
à Wbagora (platinat de Posen ), Élevé àmm
la maison paterneJîts il entra m 1770 au ré-
giment des boulant du prince Albert de Sa^^e.
Promu ftiiceessivemcnt m\ gradcâ supérieurs,
il devint aide-de-camp do général liell^rde,
commandant toute la cavalerie »ixonne. Lu
dîéle coHEitituante de Varsovie (i7SS-î70a) ,
ayant voté ror^aaisation de lOO^CKX) bom-
mes 'de troupes iH»1onaise:^ , I>ombrow^ki fut
I un des premiers à s*enrûler dans le c4)rpA
d'armée commandé (lar te prince Jo«epb
Poniatowslii , et se dlstinj^ua dons la eam-
pagne de I79î, contre les Busses, qui env^ahi-
rent la Pologne pour renverser let décisions de
la diète constituante. Au cooimencement de
1703, Dombrowski étant alladié à Télat-major
(lu général Bysitewski , proposa à ce dernier de
marcher sur Varsovie, d'y surprendre les Rus-
ses, de sVmparer de l'arsenat et de marcher en-
suile contre les Prussienfi^^ qui s'avançaient ausM
en Pologne ; mais la trihi«on de* personnes alti-
rliées au rot î^tanislas-Auguste, roi de la créa*
tion <le Catherine II, fit échouer ce projet. Un
autre plan de Dombrowikl, formé de concert
avec le général Joseph Woiixicki, d*alier he
réunir k Tarmée française sur le Rhin, ne put
être mis à eiikutîon, parce que la Pologne ie
préparait elle-même à une grande io^^arreetion,
Kn elTet, à peine, en mars 1794, Madaliiiski ^
Kosciu<^7.ko avaient-ils levé ï'étenfîarfi de l'in-
dépendance nationale, que Dombrowski ae*
coiirut , et mérita un anneau portant llnftcrip-
lion î Ln pairie à son défensntr le 2S amli
17M. Envoyé dans la G rende- Pointe ^ qoi
seconait In jou|» du roi de Prus^R , Dom-
browski » fît sa jonclion avec le général Mada^
finski. Ce dernier, quoique plus ancien en grade,
offrit le commandement supérieur à Dôm-
brovïskî, en lui disant en présence des troupes :
ft J'ai un grade de plus quc^ toui , mais je vous
'- connais plus de talent que moi : commandez
'• donc; disposez de tout; moi j*obéirai. Ré-
x pondeï par votre tët à ma confiance , et
't servons nlilement la patrie. ■« En effet , Dom-
browski battit les prussiens à Lainszyn et à
Bydgosïcz j mai» lorsqull venait d'étfe promu
au grade de lieutenant général par h'o^usxko,
cedemier succombait, le jo octobre, à la bataille
de Maciéiûwicé , ce qui cbani^eait totalement la
face des affaires .Dombrowski et Mail alin ski furent
rappelés sur Varsovie; mais arrivés à Gora, fta
apprirent les uassacrea de Praga et l'oC'Cupation
de la capitale par SouvarofT. Le» débris de l'ar-
mée polonaise ae retirèfTCnt par le chemin dô
Cracovie. Dans le (^nftdltenu avec Wawreeclip
f^UGcesietir de Eoscintzko, Dombrowski pro^
18.1
DOMBROWSKI
481
posa de gagner les frontiètvs <lc France, d'emme-
ner avec Tarmée le roi, et do tenter de nouveau
le sort des combats plutôt que de se soumettre.
Cet avis ne prévalut pas , et la capitulation de
Radoszycé, le 18 novembre 1794, termina la
lOierre. Amené devant SouvorofT, Dombrowski
ifut reçu avec é{;ards et distinction ; on lui oiïrit
de Tavanccment dans Tarmée russe, mais un
refus généreux Tut la seule réponse qu*obtint
SouvorolT. Retiré de tout service, mais n'ayant
pas la liberté de quitter la Pologne, Dombrowski
liabita Varsovie jusqu'au mois de février 1796,
époque où la capitale ayant été occupée par
les Prussiens , il obtint la i)ermission de se ren-
dre à Berlin.
Déjà, depuis le mois de novembre 1795, Kasi-
mir de La Roche et Élic Trcmo, deux patriotes
polonais, étaient partis <le Paris avec l'intention
de mettre le général Dombrowski à la tête «rune
représentation militaire qui s'organiserait à Tom-
brt des drapeaux français. A cet appel de i>a-
triotisme et de gloire, Dombrowski partit de
Varsovie, et resta quelque tt^mps à Berlin pour
sonder les dispositions secrètes du gouvernement
prussien envers les Polonais. Il ne fit que passer
en Saxe, et alla se joindre à Tarmée française du
Rhin, commandée par Jourdan et Kléber. 11 se
rendit ensuite k Paris , où il arriva le 20 sep-
tembre 1796 ; il y reçut du Directoire français l'au-
torisation et les instructions nécessaires pour
créer en Italie des corps polonais ; leur orga-
nisation eut lieu à Milan , où Dombrowski arriva
le 3 décembre 1796. Le 4 il écrivit au général
Bonaparte, en lui sounictlant ses u\ée$ au sujet
de la formation des lé{;ions polonaises. Le 4 jan-
vier 1797 Bonaparte répondit favurabliMnent au
gouvernement lombard, qui conclut, le 9 janvier,
une convention avec le général polonais, et le 20
janvier Dombrowski adressa à ses compatriotes
en quatre langues, polonaise, française, italienne
et allemande , la proclamation suivante : « Fi-
dèle à ma patrie jusqu'au dernier moment ,
j'ai combattu pour sa liberté sous fimmortcl
Koscittszko : eUe a succombé, et il ne nous
reste que le souvenir consolant d'avoir versé
notre sang pour le pays de nos ancêtres et
d'avoir vu nos drapeaux triomphants à Du-
bienka. Racla wice, Varsovie et Witna. Polo-
nais, l'ef pérance nous rallie. La France triom-
phe; elle combat pour la cause des nations :
tâclions d'aflaiblir ses ennemis ; elle nous ac-
corde un asile : attendons de meilleures desti-
nées pour notre pays. Rantçeoos-nous sous ses
drapeaux : ils sont ceux de l'iionneur et delà
victoire. Des légions polonaises se forment en
Italie, sur cette terre jadis le sanctuaire de la
liberté ; déjà des officiers et des soldats com-
pagnons de vos travaux et de votre gloire
sont avec moi ; «léjii 1rs bataillons s'on;ani-
Mot!... Vt-ncx , cuiiipai;noni , jctO£ los amnes
^'oo vous a forcés de iwrter ! Combattons pour
U cause commune des nations, |iour la liberté
« sous le vaillant Bonaparte, Taiw|Marde IHalir.
« Les trophées de la république fnmçaue sont
- notre unique espérance; c'est par elle, c*nt
• l>ar ses alliés, que nous reverroBS peul-élrr avec
N joie ces foyen chéris qne nous avons abiodon-
« nés avec des larmes. • Les Icgioms polonm-
ses , formées comme par eDchaatraMat, signa-
lèrent leur bravoure à RenRîOy le 3 JaOlel, oocn-
pèrent Rome le 3 mal 1797, cl !lapies le 33 jan-
vier 1799. Elles endurèrent toales les falipi»
' d'une nouvelle guerre en Loinbarriie, cl fc distin-
■ guèrent aux batailles de la Trebfaia, le 17 jim, a
' Novi, le là août, i Bosco, le Si odohre 1799. tsh
I fin, k>rsqiie Napoléon fut de retour «TÉgyple, let
Polonais formèrent l'on des corps de ramée tfé
, reconquit l'Italie. A la paix de Laoérflle ( 9 6^
{ vrier 1801),les intérêts des Polonais n'ai final
I pas moins sacrifiés. A la paix d*AiBi(M(lÂttin
; 1802), même oubli de la cause poioBaiie Cert
alors que Dombrowski passa an acnte de b
I république italienne, et plus tuû à cdW éa
' royaume de flapies.
I En I80C, lorsque l'armée î i»
' guerre de Prusse, entra vidonmac
I Dombrowski accourut dltalie. w
. léonàBerlia,etli,c .v«. ii.
publia le 2 novembre ubv n» m < ^
[ kMiais, qui produisit un '
I browski reparut alon, âpres « ■*-
■ sence, dans les mènes palntiMh
I Pologne qu'il avait parooams lor* ■«
, de l'indépendance de 1794. El .«»
mois, 30,000 liommes fimat kev»
par ses soins. Au mois de léftMP . i«
' d'armée de Dombrowski se il •
Tczewo, et fut employé ai «■ i
, sa reddition. Le 14 juin 4i ri
I FriHland. Après la paix Oc
1 néral du corps de DombrowMu M<
i où le général résida ju«|u*à Tém
i sion autrichienne dans le g
j vie, en 1809. Alors, à la
! vées polonaise, Donôbrov ■
I le priuc« Josepli Poi yu u
; >'ouvelle-Gallide,cCoes<
: sèrent , avec 30.000 i ■. m
chiens. Au mom ou : i
une déroute de m i
reçnt ravit de la défi^ «■
lie la Pok>gne antri
de Vienne, le I S otwnrv
aux Potonais les trah h>
conquête , et les dnnnfc a « «■
Kn 1813, à l'ov
Moskou, Dombrai
divisions du &* co
bloqua la 1
Iht , il livra la I
grands services aux Trm
Ireuse retraite ^
qu'il couvrit
le 30 nov r, a
485 DOMBEOWSKl
odmmaxIeiMat Rentré un àt^ (1ernif*râ à Var-
•ofie. il fiutundeft premiers, en ihl3, au-d«vaot
de ICapoleoa. C'est encore par Domtiri>wski que
fut formée ctftl« lieUe diviskm pciloanvsoqui coin*
bnttil fti TaillaimneDt à LeiiTzi^^ «i empèibâ
ronemi de prendre la Tille giâr assaut. Apre»
la i^lorieiise mort de Poniatow^ki, Dantbrow&ki
devint commandant en chef des l^ùl'inmi, et les
rmenaen France. Lorsque NapoléianeuUtKli que,
en 1814, le tzar Alexandre l«r ayant gngau t armée
polottai«e par le seul langage qu't^lle^ pni enten-
dre, c'est-à-dire en Ini faisant cnir^voir une pa-
trie régénérée, Dombrowski lit partie da comité
de» f^aènux an^qoels on tonth la réùr^m-
aliM 4e l'armée polonaise, lin taià, a^fé^ la
créMion d*an roffaume de Pologne au profit
i* Il lle»^N-, J^.li?\att^lrYï éleva Diimbrowskt an
fait Ae ^lû^at d« tataterie ( itupérieur à celui
êêWMotÊÊà fanerai )* le nonima sénateur pB\&*
§Ê^ tàhâ 4lé<^i«rini ^ grund-ourdon âe l'Aigle'
■MB» C»f»>f i*l»ati i:^3mtirow»lt) ne Tf;9,U [mnï à
fiintuifj, H «^ n'tira c]Aiissatfîri-€ de Winnagora
[pimd-dariit:» de i»oR*?ii ) , qni lui avait été don-
Êtr, *n fsoo, comîne réconipt-nae natiouaie,
La a fc occupa h nwitrii en ortlre m^ Mémiiircs,
fB*)! I%iia aiRf^ qtie f^a bibitnihèque à la So-
«INÉ dM Amin dti^ Sciences de Varsovie, il
flilil Urt «ntrni? avec t'nnirurme qu'il portât
th iHa «la It^ipon» polonaises d'Halte, avec
kB 4m\ «bret d'hoûni'ur qu*it avait reçu* de
o fti 1794 et {les Polptïftiâ eti iflOi,
l'avetf Irois tialïe* qo'on avait r«»tiréeA de
Li« vtiti national hû dëcema une
^ÊÊÊffif^ <leâ tombe»u\ de Joseph Tûfiiatowski
t dp Thadé Kosciuwko , dans U catliéïrali* do
Cw^e ; rtiais \v^ «souverains de Russif", de
tliMe H d'Aulficke s'y opposèrt^nt. Le nom 4e
Iwbinvrftki a éU gravé sur Part de tmmpiuï
4rfïûile,à Pan»,
Léonard CnooîKO.
«Hk lit» ^ L dif^iâo. ffistoiryt dâM téglùni poiù-
*MiKiE3ie:cii (Anionio), peintre e.spap^noK
ni V4learj% vivait en 1^60. Il était lïlève du
t. %tA\iik tSorra^, qu il aida dans plu^iieiii^ on-
«s^nt. L'élève imiU ai bien le mal Ire, que dans
lllmeir mèmt, ou le fdire da ?. Borras était
iti^ on prenait souvent comme àe lui
bbl^^aui de [>omen€eh. Le genre de Dome-
mk r*:jni l'fiiikloîre Sainte.
novesicMI I |>(irnfnrco de ), thLHjloRiefi iU-
la, ne a Venî*«, en H 16, mort k Bre^teia^ an
H*i, Apre:* avoir pn^ressé la logique a Padone,
h^^àu^if 3. Bologne f.>t à Rome, lE Tut nommé,
m U\^, - vp'N^ue dt! TniY^llo. Paul II l« trans-
IbBi «u *î*^f;r épiî«opiil de BiTs^ia. Si\te IV le
êtoin4 ïJOiivemeur d^ Rome. Duinenichi ftom-
y^fm- t«r U dti<it*line i^cciésfaiilique et dur la
■Biili^^ os *%sft cmnd nombmde traités : nous
^^Bbna« «Mil^menl i^^n^ qui ont iHi< imprinie.'i ,
-^ DOMENICni 486
savoir ; Dû iif/ormutiùiiihiii Romanx ntrii^
pi^r advhament^^ sine mnMttnaim/te.» rum
allcgnlwnibm ad s. S. ih f^ium // pirimm;
Brcada> t495, tn-4^ : livre très-rare [ ^ ïhr San-
gaine Chrim ,• ai* accessit aihti de fiHaifùm
Joannls ErangeHstr ùd B. Virçtticmi Ve
nise, iftàT, in-s*; — f}e DhnHfilt t'pixcipafi ;
Rome^ 1757 fk>mi«twd» donna nnm mw 6li-
tion des Mofalitt th i%aint Grf^f^nire It*. (Irnuii,
avee unt; savante pri^race ; ïtomi% iM:*^ in-lbl.
%\k Au^iKtlnj, SrriHtiH l>ifi»£<A>id, t, I, fi. KM. — Tlrà»
DOjiB?iiciii (Lo«lj), littérateur" ttalii^n, n^
à PlaiîMHice, ver» le commencement du sei^ièuit*
siècle, mort il Pi se» en I5(}k Son fu^m-^ qui «^tait
notaire, lui lit étudier te droit; rt\a,h U iihandonna
bientôt la jurÎÂprudence ponr b littérature, H
pareourut les diverses provinces du l'itaïl*?, vi»
vant mmz niai, du proïluit île «<*« ouvrasi^w» et
Bonrent n*duil è rindiRéne-c, A Florence il se fit
une alTaire avec llnqui^ition pour une cj^Ujw qui
e^t rp«lée inconnue* Après avoir été interrogé r.t
mis à la question, il fui condamné k un« prison
perpétuelle. L'amitié de Paul Jove Ten tit «sortir.
Domenicbi fui inlimement lié avec h fame^iji
Pierre Aféîin ainsi qu'avec Antoïne-Prisnçoî»
Donî. S'étant brouillé ave*- ce dernier, lonudeux
s'accusèrent mutoellcment de plagiat et d-i|;no-
rance. Il parait que le véfilabk ciiup^ibliv flti
oioini* sur lie premier lïe c4*a ctiefs rraccuaiition,
était OomenicUi. Ce compilateur u tr^dnit en
italien plusieurâ iiuleurs j«rocs et lalin^, ti'li i|iit^
Xénophon, Poï)'l>e, Plutarque, Pline FAnden,
Boèce. Voici le» titres et les dates Je ce*; Iraduc-
lions : Potibio, hisiorio green; l.VS^, 2 vol.
In*»"; — I. Faiii de' Greci di Senofonfe, i
scHe It^ridi Seno/onte dfiia impresadi Ciro;
Vcnisej 1*47, in-a«;— Sfvfrifïf» Bne^io^ lïf^
CùnfmH filomjici; Florence, 1550, Îo-Ho; —
Lt vue dé PMarcho; Yeni.^, Iû5â, 2 vul
in-is»; — fat&ria naittraie di €. PUnéo se-
condo; Venise, 1561^ în-4a. Le* antres pHad-
pau\ ouvrages de Domenîctu sont i Faç^àe^
Moiti e Burtf. didiversi Persone; Florence,
tâ4B f m-B^ ^ cet oiivi-3ge a été traduit en fran-
chi*, sons ce titre : Le$ Faeétiej et jnot^ êith-
IH^ daueuns esceltenls e4priti ; Lyon,
1574, in-lfl; — la mhiîià délie Donne; Ve-
nise, 1^49, in-8»; — IsioHa d^* netti fi Fntti
notatïh de diverti prtncipi ed mminé pri-
vaii modem» t li^rt dodhi ^ Venise, iy»fi,
in-4»; réimprimée Mw^ Ietttr*df* . Storèa vrfrtfi,
àvm ntie addition dr< rleti\ livres , Veni^u, i hû^^
in-8o; teâ deu\ premier* livre* de cet onvragp
sont une tradocti*m de^ Dictn et facta Ai*
phfimi regUt d'Antoine Panoniuta ; — P rogne ;
Florence, |3fti, in*8'^ t c'i^l la traduction d'une
tragélie latine do Gré^^oirc t'orra ro i -^^ Ùlul^
ghi d A more, de' Bîmedj d" Amure ^ dHVânusir
traterno , deîla F^tma, dHia mra Noàîltàt
deitelmpreaeydella €r>rte, et deilastampa^
487
DOMENICUI — DOHERGUE
4M
YeniM, 1562, in-S®. Le dernier de eesdialognet
est emprunté tout entier aux Marmi, ouvrage de
Ikwi, imprimé en 1552 ; — £e Due Corlegiane ;
Florence, 15C3, in-8o : comédie traduite des
Baechldes de Plautc; — La Donna di Cor te,
dltcorso; Lncques, 1504, in-4o. Domenichi a
encore publié un recueil de divers poètes, sous le
titre deiTime; Venise, 1546-1550, 4toI. in-8»;
— VOrlando innamorafo drl conte Bojardo
rl/ormato; Venise, 1545, iii-4». C'est une édi-
tion de VOrlando innamerato, avec de nom-
breux changements dans le st}le.
ChlUnl, Teatro d'Hnniiui Irtterati. t. t. p. 148. —
Bandlni, Juntarum tfpngraphiri yénnaies, p»n. 1 .
PuH.— Apoftlolo Zeno, Note al FontaHina, I. Il, p loo.
— Haym, Blbliot. Itatiana. - Tlrabutcbl , Storia delta
iMUrmimra lUttianm, t. Vil. p. ii.
* DOMBXici ( Franccxco ) , peintre italien,
né à TréTise, florissait vers 1530, et mourut à
l*âge de trente-cinq ans. Il fut un des meilleurs
élères du Titien, comme le prouve la belle Pro^
cession qu'il a peinte dans la cathédrale de
Trévise, en Gice d'un sujet analogue traité par
LodoTico Fumicelli ; une inscription bi/^rre mise
au bas de ce tableau rappelle le cas iiarticulier
qu'en faisait Canova, émule de Phidias. Do-
menid excellait aussi dans le portrait.
RIdolfl» f^Uê de' PUtorê yenesUtni. - Unit. Storia
pittoriem.^Tleou\,Diilonario. - v«iérT. ^ofageâen
Italie,
* DOMBif ICO de Venixe, peintre, né vers le
commencement du quinzième siècle, mort à
Vàge de dnquante-six ans. Il avait appris d'An-
tonello de Messine le secret de la peinture À
Fhuile, et il l'apporta le premier à Florence.
Nous avons dit dans la vie du Castaf^no , com-
ment il Ait assassiné par ce faux ami, qui voulait
rerter seul maître de ce secret. On voit à Flo-
rence deux tableaux k l'huile de Domenico,
bien intéressants pour l'histoire de l'art , la Aa-
tivité du Sauveur, à l'église de lliôpital de
Santa-Maria-Nuova, et à Sainte-Lucie Aa Vierge
sur un trône, entourée de saint Jean- Bap-
tiste, saint Nicolas, saint François et sainte
Lucie.
Il ne Tant pas confondre cet artiste avec un
autre Domenico de Venise, habile graveur de
médailles, qui vivait dans le siècle suivant.
E. B— 5.
ViMrt. f^i/ê. — G. Placenta. Ciunta altê motUU di
BmUimiteei. -~ Fanloixl, fimUlm di Firemse.
DOMIUIIOO DBS CAMÉBS. Foy. Co«PACia.
DOMBHIGO DB SAXTis , vojageuT et mis-
sionnaire italien. Foye:; S4KTIS.
* Doasft (Jean ), chroniqueur français, né
fers 1420» mort après 1459. Les registres de
Tuniversité de Paris nous apprennent que le 9
novembre 1443 maître Jean Doroer, de la na-
tion de Franee, licencié es arts, supplia pro
rtgentia et scholis, ou, en d'autres termes,
«Icmanda d'être employé comme régent dans
l'CBietoenient des lettres au sdn de l'université;
en qni lui fut aeenidé. Le roi de France Char-
les vn, vers la (in de son règne, fit exécuter
sons ladiredioD de Domer diverMS 4
historiques. En 1458 Jcnn Doner AU chwieé par
les ordfes du roi de laire divers extraits» tant au
Trésor des chartes» déposée USninte-Ch^eUede
Paris, qu*à l'abbaye de Saint-Denis» dépôt spécial
des titres historiques de la monarcUe. Jean Do-
mer reçut pour ce travail un salaire de ticiie son»
neuf deniers par jour» sans compter vm pensîoa
de cent-vingt livres. Du l«r octobre 145S as
dernier septembre 1459, noos retraufons Jean
Doiner mentionné avec le titra de cromistwr «a
de chroniqueur du rot, sur les comptes origiMwx
des dépenses de Charles VU. L'ntide qui Ir
concerne est ainsi conçu : « A
Domer croni/eur, lequel a donné an A
ung petit rolet au quel sont ctcripta
beaux vers en latin, faisant i
choses advenues en ce royaume i
temps en ça » la somme de treiie livras
sous. » On igîiore jusque idée que aanti
les divers écrits de Jean Doroer (I). Ln |
notice, en signalante l'érudition ce <
inconnu, pourra servir <
sur ce point les investigalioos des I
V.
Anwlair et D«fniiniy, «Matsir»
Maison de />«iirt . cCe^ écraMi* ««L,
- t:ompte$ de» ÊMm de èramea^wtrVteem
bhf, rrfttitren* II. f* lit. <
vertaé, an MIsibUr Se flaatraitUn
n« 1, f. S.
DOMBnGUB( Framçmg'Uri
rien français» né à AnlMgne(Pra
l745,inortàParis»lei9mai U
bonne heure à Téliide approin
maire» et la pni i asaes lo
sieurs ooU wj dri
publialap creédn
Çaise Siïïk/ntjaéCm En • ,a
congrégation, il ru
le Journal de Usua r ^
tint jusqu'en 1791. n n
et y reprit ses pramb» %tm^
l'aide de Thurol» Il
de graromairiflBS» mmm k ■
amateurs et réeéi tfe
çaise; puis < ■
le Conseil ^
*a
grammaticales <
de nnstilut dèit
membre de la
U révision du
apporta aux tnvaniL
plus ardent ; mais In
(I) Sur ta
JLfVrXU CaA^U \J Sa
E^\JÏ>Ë.*mM\jM
fosdii à» adversaires et même des enàeinis. Le
Bnm, le lyrique, fattaqua fort TiTemeiit. Ce
poêle, aeeootonié h en aser familièreineiit
arec la grammaire, ne se gêna pas davantage
avee rhomme qui en faisait l'obfet de son culte;
8 lança contre Doroergae le quatrain suivant :
Cp pàurrc 1Irb«lii, qtip l'on iite
ti'fiii p«4ânl^«wv ii^%iin>i4iiaiit
èmnl Vi^t^nt du mdlfueùl.
tl cM jiifrU* cle dire que les opuMMiIêâ poétiques
tif Domrrv;!!!' prétaieul à une cntique beaucou|i
Qikiii Uodéc que fieâ œuvres grammaticales.
Là dèc)oinpa»itk»a des éléinent» du Jangoge, Uh
qaHJ^ CQOCi^tail, l'avait conduit à eu laXTH uoe
MMdli dlâK&illtatiiia^ lîk;u qim h dësir de
inpltgef Tait i-utralné diiu^ ctuelquei» rne\ac;ti'
tttfe»» an ti<! peut s'empêcher ait reconualtre
p<Q IMMA^kkti à im haut di:*;^ré le double talent
'1» l'Aiiiil>«n ci de la démoa^iirattoD. Parmi les
tmiaiAiioiis qi»1) propiisA» on di<itiDgyfî celle qui
tcwUtt k tiiéltre eu harmonie la prououdatian
fl raftbos£rAphi-;ce firojel fut comluittu ii%n:
tëmm du rtdicMie, et lUsàge prévalut* Il mounil
mvoir Mé sueees-ïif eifit'Dt profcss^^ur dtî
Ég^érale à rÉtole de^ Qualns-^âtifïiut
àlmmmïUi au lycée Cliariema^e. Daru
i mau éloj^e funèbre. Ou â de Dornei^ue :
jiwdueî l"7t, in-B"; — Ciummatre
êrmmftdâê ampltj^ie; Pariât, i 77h^ et i '^a, in-1 3 ;
-«• MdtloJW réni^fi f/u Jouraal di* la Latkgue
r^Miimiari, ^«^mii ie i*^ sepiembre ilUrjus-
fM'tf« f orlofrr* 1791; — /rf< 3hmoriat du
If^jNf Orthoçrapkisif! ; 1790, io*i2i — In
I ^ftmonriiilicïii française déterminée par dm
I «ifR^j i«FûrMifr/ej,eU\; Paris. t797 et 180»,
iiN#' ; — Grummaire gentratc afmlgtiqite, dis-
Êt^bià^e en di/férfnis mémoires • Paris, an fil
Imi9}t *•"** * ~^ Mfftioire sttr h Pra position
l^bmmmmi^tilf, àan& le tonve V du Hecueii de
'^Manufiàts élrangen ûmalcursdc (a langue
^mnçaiMt; tmvrage ulitêaux Français, çon^
9i iout rt qut a rapport an genre et à iu
\ p^mamcuât**m, et dan a kquel Vauleur a pro'
^^^^^tvt€ dfâ caracléreii dont tl ut tincen^
p/ii trmiiictifm qtt'ila/atfeeavers/ran^
; de trnt ttnqaanlf distiques latins de
^y^ie, 4'Borace, etc. Leji ver^ suivants offrent
i« dutniiiJaa de Telépûce et de l'harmonie qur
i^nit d*n» cette fiartie de i*oiivrag^ ;
( lYr ^'i ^éTthe A U oufn, 3f Unce on tr»U 4f Créic
l««t mnitv en parlant ée ^vlUi :
»S«lMféAitj çfummo/ica/p.tj recueil qui con-
* iti 4f^iiy>n§ du Conxetl grammaticai, et^
tét^smitinrûiions eonsiderabttsjes prin-
arfieles^ du Journal île la Langue
lai*. in-S*î — Exercice orlhogra-
P-lrin, 1 8 1 0, î n- 1 2 ; — Les iVuf * onâ
raphiques &uif îes de la yomenclahtre
des moti é d^fficuttëâ; — Truite comptée <f«
la Proposition Gratnmatkmîe; in* 8". A. JalUIi«
* ixi.HiNGO (Luis), peiutro et sculpteur.
eapatînwl, né a Valence, eu J7lfi, mort dskm la
même vltlet en I7S7. U afvprit la scul()tiire i^ou»
lîauUiita Itolaguer et ta peinture M)u<i ItipalSIo
nobtrii» Le a>uvt!nt des Domtuictins dw ViUtïuetï
pOHâède de DomiuBfy plusieurs lieaux tableaux,
eatreautn.^ un maniaque Saint Louts de Bri-
tran. I>auiiagu a iai^eé aussi un grauc] notnlHis
de morceaux de sculpture tr6^<remarquab1e^
QuHJJc?^ Ùkrii^mfiutre ^fcj Peititrta eipaijnoft
Di>»tl!Kf;o DE JBSUS-MAftiAf tliéolcigieu eii-
pagnoi , né à Calatajud ( VieiUe-CaatiJle ) , en
1559, mort à Vienne (Autriche); en 1630. Il fit
d al>oril pr^fesAion dans Tordre dcj Canne* dtJ
l'ancienne obM'riancet et prît ensuite Thabît des
C^nn(i» dMjaussés. Appelé à Home Ters iStK),
il fut élevé aux prrudpaicj^ charges de «on ordre,
et fut cTiipïoïé par les pap^^.^ diiui^ plusieurs &S*
fajre^ importantes. Le paf»e Urbain VÎIJ l'en-
voya en 1Ê3Ô ea Autrîcl4«, pour traîler de la paix
exitre l'empereur Ferdinand II et Charles V\
duc de Mantoue. l>Dmingo mourut durAivt a^tle
négpdation. Outre le grec et le htm, il savait
presque UmUm les lmigue& vivantes. On a de lui .
Sentenzf spiritual i S9pra ta viia purgaiwu^
itluminalive et mtiti ve ; a vol. in- 1 3 ; cet ouvrante
a été traduit en latin, en allemand^ eu llaiiuuid et
en français ; Paris, Ieî3 et 1626 î —- Argumenla
Psti l m Qrum ad ut i U orem divin i o0cii rrc j lu <
tionemf e multiptiei sn net arum Pat ru m ci
tnsignium doçtorum e^pgsiHone, tatn itttJi'
rati quam spirituali t deeerpta i Rome^ iû^a,
i u^" ; — 4 tia ArgumefHa Psalmorum ; rbid . ;
— Ln Cùncùrdia espiriiual ; Bruxelles, I52û,
in-à'' ; tmd. en français , i»ou5 le titre de : D«
ta Théotoqie muslique^ 2 voL; ^ De la prv-
iection de la Vierge ; Paris , lû4S , in-î4 ; —
Directoire pour bien mourir; — Vie du fièrû
Àlej:tx de Suint-Bcm&rd, Polonais^ etc-
mUioth^a CanAsfHaaA, t, coL fil. - Rldlurd et
Giriu-i, BibiUdkéqm» Maerée,
iHiMiBiGrRZ fZ.uij), éeriraîn espagnol, vi^
vait au commencement du seizième siècle. H
traduisit de ritalien niistoire des fils Ajmon ,
qtii) aurait pri^e plus près de sa source, s'il
avait Iravaillé .^ur un texte français. La HUtoHa
det noble ij esformd^ y inifencifyte caîmllero
Renaldos de Montalban , parut h Se ville, en
ih7.hj et fut dès tb^G réimprimée à Sala manque.
€*rst un de ces livres qui f alliaient les délices de
Don Qulchûtli*, et qu'on ne trouve plus dans au*
cune bîbliothèciue depuis la destruction de cello
de l'illustre tiievalîer dont Cervantes a tracé la
plaisanle et immortelle biographie. G. B.
Arii'ii^H», aibiteikva ftiMpanita, t^ II, p. Il,
i>aMi3iiGA {Annia}. Vog. VàtEKS.
* oo!Vi?iici ( Bernardô dk'), peintre napoli-
tain, ne à la lin du dii-soptiëme siècle, tl^ve
de J.-i'r. Beych, il peignit dt^ paysaijeâ al de«
»ujet6 (le genre k la manière des Flamands. Il
est toatefois moins ounnu i)ar ses tableaux que
|iar la Vie des Peintres, Sculpteurs et Archi-
tectes napolUains^ 3 vol. in-4<*, qu'il publia
de 1742 k 1745.
LansI, Storia pittorlea. — Tleozil» Ditktnario. —
Wlackelmaaii. A'etiej êtakterUrUson.
DOMixici {Domenico-Paolo), roëdedn et
physicien italien, né à Folif^io (Ombrie), en
1624, mort à Aquila, le 6 août 1590. Il était re-
nommé pour son savoir; on a de lui : De Me-
moria artijteiali ; — Consitia medica; — Des
Commentaires sur Aristote; — Des Notes sur
Galien, etc.
iaeobllle« Blbl. Vmbrise.
DO-Mimci ouDOMiNiQUB ( /fan ), théolo-
gien italien , né à Florence, vers 1356, mort à
Bude, en 1419. Il appartenait à une Tamille pau-
vre, et 11 resta jusqu'à dix-huit ans sans recevoir
aucune éducation. A cet âge, par dégoût des arts
mécaniques, auxquels sa naissance le destinait
autant peut-être que par sa vocation religieuse,
il demanda à entrer dans Tordre des Dominicains.
Admis non sans peine, il répara si bien le temps
perdu, qu'il n'eut bientôt plus de supérieur en
théologie, en mathématiques , en philosophie et
en droit canon. Après avoir prêché avec éclat
dans plusieurs villes d'Italie, et avoir rem-
pli dans son ordre des Tonctions éroinentes, il
fût envoyé à Rome, en 1400, par la république
de Florence, avec mission d'exhorter les cardi-
naux réunis pour l'élection d'un pape à mettre
fin au schisme. Grégoire XII fut élu. Il créa Do-
minid archevêque de Ragnse en 1407 et car-
dinal en 1408. Cette dernière faveur fut la cause
ou je prétexte d'une polémique des plus vio-
lentes. Grégoire XII en montant sur le trône
pontifical avait promis de ne faire aucun car-
dinal sans une nécessité expresse. Les vieux
cardinaux lui reprochèrent d'avoir violé son ser-
ment en donnant la pourpre romaine à Jean
Dominici. Celui-ci fut attaqué i son tour plus
vivement encore que le pontife. L'abbé Mehus,
dans sa Vied'Ambroise le Camaldule^ parled'uo
libelle dirigé spé<»aleinent contre Dominici;
nous en citerons quelques passages, comme spé-
cimen de la polémique religieuse au quinzième
siècle. Ce libelle est sous la forme d'une lettre
adressée à Jean Dominici par Satan , lequel
signe : « Regnonim Aclierontis imperatorc,
tenebrarum rege, profundissimi Ditis duce, su-
I»erbiœ principe, et onmium damnatorum etenio
truddatore. ' Le lieu d'où Satan écrit sa missive
au cardinal romain est désigné par la périplirase
suivante : « Datum in liorribili dvHate noctra Di-
tis, apud iofimam partem centri terr», in horri-
bliissiino palatio nostro, multitudtne inlinita
Dannonum praesfnte, sub caractère noAtri con-
siieti et aeteml sigiUi, et furiarum nofttrarum, ad
perpetuam rd memoriam. » On peut par ce dé-
bot, juioer du reste de la lettre. 11 n*cst pas un
peeiié qu'os ne reproche au canlinal : ou l'accuse
rar-
d'bypocritie, de laxim» à\
nie, etc..., etc., et mène d'élre 1 a
du schisme. Cette lettre fat sahrie d'oM i
de Jean Dominid
change Micbd,qaî, oomiDeoft peut le i
est le télé apologiste de Grégoire XU cl 4e Ma
cardinal. Jeea Dominki alli pWte le aass
de Grégdie XII eoprèt de l'enpenw Si^i-
mond.de LadisUsrotdeHoag^cIdePtDlo^,
et enfin en coiidle de Conslaùoe. ippw—t ce
pleine assemblée qnesoo mettre s'éWI dÉBiidp
la dignité pootillcaley 11 le <
de la pourpre, et alla s'ÏMeeoir penri les |
d'un ordre blérieDr; mais aee «lUè^w le I
cèrent à reprendre place perari eai. IMrti ¥,
qui fut an pape dans le i
en Hongrie en 14IB, sur la <
roond, ponry ramener les iNMeMee à h M «•
fboUque. Cette missioB n'en! pee 4e Moele. tf
Jean Domtnid mouivt l'année eelnakL B
écrivit be
mab ses onvreoes, dont on peil voir kl
dans Qoétlfet Ecliard, eo«l raeltei
à l'exception des dcnx snlTsals :
Amare Charitaiis, Venise, iau;i
par les Ginnti, soos le titre de
Caritàf di nuovo rUtcr-
ln-8*;— et de lettres
UUtierede' Samuel
par le chanoine Biedoei , VU
ses ouvrages inéditSy ■«jut i
Z^fciitoAoclU, écrilei ^r
SaloUto,faititDlé:Dei
Qoétlf et Ëehvi, JrHpH
L I, p. TO. — TInbOMk
iMUmm, t yru pMt. L
* DOMinicu (Italie» «e>, fffe »
■EHICHI.
DOMISICT (JiBr«-,
et historien firençais, né
en 1 660, suivent rebbé!
Bourges, en 1656» d^
gnait avec dislinclion II
nait le titre de conieMi
OnadeloitDeSiMlnn
90/0 in eeeUtia Cnrfn
iB-4*; — Ad CnneMM irtti^émm fi i
coneiM AgaitrauU et uttimm
sive de comntmmiome prrtçrma » m fva iAm» |
de censwris pemH/kU$ rt dewmrtmâàm
eanoMicst pœmUeMiUt î
DiiçMiji/io de prgn
procinciis NarJernem i , u*im
jure scripto i
riis aniiquitaiis m
est imprimé dens ScUte
recueil intilMlé: De Fm^*'
in-4*' ; — Àseertùr Gmà .«fm (
/fis^oiiioaf Jeammêêu
Aiiforrca • rfisci^nlii
polUiea ei ffnsnlejin i a> -;
tur, Franeicm <ta6llia«i«r; 1
Siajp à U tnt^rt fie Louu V, Je ruyamne de
Fnaoe él^ît dé valu ati\ tt^mio^^ «t |>àr consé-
roi ifËspaj^fie, qui ea d^scendail de
o6tié«* DoniiaU-y cunvieui qut^ ta des-
ifHrfctc i fmi h Louis V- inal^ jl soutient
qpt U ci>urtïnDi^ B'a fait que passer iruoe ligue
à t'«utrv>, puUque Hugues Cap«t tire ittrcctement
M* «figîûe ilf d^Ûdi^tjmacl , frère de Châriea
Iteld «^ |nti9^ deu\ ûiû de Pépin d'iléri^^tal et
d'âlptfi, u établit enâdle ta dosccnJaac^ par
IM ftmne^, qni a'câl (i^s moins eertaine , ^uk*
p^ • elle qiltiorte qui ont transiDis Itfur sang
«I kmê droJia à la nce capétienne. Il cîîstmgne
aÊim iUm\ toi» EaJIques, l'uae Taitc âu deb du
Uhio p&r ptàdraniond , et Tautre en deçà par
€|o?a*» £lk«» ti«it eu toutt^ft deuii le tnënie tmt,
pi fil 4c oociaerTer U eourcmne aux mâles, et
iÊÊ lo«j«Mir« été observées avec la plus gr^de
dff. Pe^^ïânt à Ui prestance que les. roi» de
ril*âfaietit c©B*é d'avoir &ur c«i% d'E^a^
pKf à ta préexcdiençe de leur origtoe et de leurs
Wrei^ 4 rétendiie et à l^mdépendaïur^ des droïts
4t Imt coutottot, à tettr jmi^sance et à Leur ca>
, û toutJciit que sur ces points J^^ rois
mni bien infèrieurfl. U | a de la
Éiet» 4< la 4 ritiquc et des rectiercbes dans cet
mwn^j qui ût aoe grande seosalios lorti de fion
ippsfitkMi ; — Aiter^oris GuUlçi^ circa Legît
linUilfcium mens €TfHcaUi^ advenus
f|t«Beréfoitft« à Cbdnt^reaU'LefebvFe au sujet
h iliilÉicUoD établie par cet auteur «titre la
Uà laliqiifl et la coutume de^ Franes ; — Ans-
émit FamàlM redivivfiM contra L udovici Can-
^faùrè H Uminis-JacQbï Chifteilii
mes Hudicula , swû lin^ii superior et
âtëmmâtiê sancli Arnutphl. Pars
ii&c ^upf^is comment àliis Ansberiicuni
i^^Ctfiiané rtgis filia, etc. Pars alttra :
mnum iiti^ùnis Capeii stemnui Ulut-
tic.; ParU, 1648, in-4^ Uûmtiiief
I dans ce livre plusieurs gÉnéalogie& de
J, Urées de diflïrents tnimuscrit ; c'ësI
> fé|ttiqut* au Discourt hisioriq-im concer-
U mariage d'AMbert et de BlUhilde,
' fiiîe dîi rm Chtfiuire / au î!^ par
rt^febvrej Paris , IG-H, îtl^". — jWé*-
fj f/fji tîHCteiiM comtts dupiips deQttercy
Mie de Cnhors, en mauuiicrit à la UibJio-
Éi^ »mtMMaIe; ^ Mémoires des an mens
Htafrj de Htmergne ef des caîniei dû Cahors ;
"l4af%f« XihiéJ^thtqit^ Auior tJjne Ja /a tratiCf, p^ £114.
141 M t » I ft r S ( Jacq ues ) , htâ to rien al lemaud ,
lit ia novetnbre 1704 , à Klietnbergen , mort
Hip If' 1* juillet I8ï9, Âprèi avoir fait ses
tde |iliiU>*i()pUie et de jurisprudence, il fut
i79»> professeur 6Upri1i%nt de phi-
I Io«opbie à l uoiver^tij d'Lrfurt, La 1SC^3 it f^*
1 tint une diaJre de profe^^aenr titulaire, et ipiié
I I a a u ppr e^âiou de iM.4te uai rersité ou I ui d ciiuia, tan
J8tO, la cbargï'^ de canfrexller des biumeet {jt d<?ft
dûtnaincSp fooctifms qu'il exerça à Cobkintz
flepujs t&l7 jusqu a ta lin de ises jouri- Hi**oriai
plein de talent, il se distinpe ,>»urtc>ut jjiumue
écriwaia par h clarté ^ la llae^^ v.i IVxnct^tudfi
de 9m appréciationf . Sea principaux ot»vrd;(e&
ftont î Ueber WeUge^chkfitfi und ihr Fiin<^tp
(l'ttistoire univer^lle «t «on prirvcipc!); |£r*
rnrt, 1790, 1 vol. in-K'^ j ^ t't/ur£ une das
Er/UTtiscfie Oebtei [ tCrfiut vi Je terrltoiru
d'Erfiirt); Gotha, 1793, 2 vot. in-s**; -^ mn
Emanuel^ Kmig umi Porlugal (Dan tmnm-
nuel, roi de l*onugal);Leïpi:ic, I7îlà, I voj,
In-S''; — Ferdinand^ Herz&g mn Âlba;, 17yû,
3 voLio-S** ; — liemriçft / P, Kënig von Frank*
reich; Zurich, 17^7, 2 i?ol in-S"; — Dm*
Kamp/um Europens Siitifet ( l*a Lutte au sujet
delà botte de l'Europe) (l) ; Erfurt, 1810, l voL
tn-r ; — Uber dit Feitr der GeburUîmjê ùei
<ien ÂÎUn (Sur la célébraitioti du jour iU
naiisancc cbcz Jcisi anciâHÂ ) ; 1 8 1 2> in-8'\ 5.
rtttur.
EMiBitntQUB (Saint), âumommé Lorkal iNi
rEncuirmsé, €Êïioht^ italien, mort k Fonto^WÎ-
lano (Ûmbric), le!4 octobre 1060. Après aïoir
pasaé par tous les degrés de k cléricaturt% iJ fut
èbvéa la prêtrii^e ; fijais comme ses parente a v^tiejit
donné un préâcnt à révoque pour o bleuir sua ordi-
Eialion, Dominique, ajant appris h prévadcalion
dont il éLiit la cause uivoloutalre, &e coudaroria à
n'exercer aucune fonction i il se retira dans un
ermitage des A pejioins, oCi il pratiqua uue vie foi t
austère, ^uus la conduite de Jean de ^lonlo Keî-
tni. Il alla ensuite trouver saint Pierre Damien
à Foula' Veilano- Dominique fut burnonmui
lEncuirussé parce qui! portait loujonrs sur &a
chair une cuirasse de fer, ipj il ue qmttait que pour
se déchirrrlccurpsà coups de fouet. -Il récilajt
tous ]ejiji>urs, dit um biograpbe, deux ou trol^
psautiers, pendant ctiacun desquels U se donnait
quinï4! mille coup^ de verger. Il prtaiiqnâit sou-
vent aussi la ptbntencÊ de cent ans, qui remplaçât
un sitarlo d'indulgence ; elle consistait k réciter
vingt p^utier^ et & scdouner trois cent mi Ile courts
de fouet, c« qu'il accompiis^it ordînai riment en
moins de six iourâ, *» Ces chîïTres paraissent
dûoteui, s'ils ne tiennent du miracle. « Ce n*était
pas seulement pour lui^ ajoute Feller, que Oomi-
Dique se Ûa^^ellail , c^étail pour expier Ica ini-
quilles des autres; et les jîécheurs et^mmodes
nlik^sitaier^t pas de recourir à la courageuse cbo,*
rite du bon ennîte, v Sur la fm de ses jours,
Doni inique usa d*ane discipline de cuir héris-
Bée de pointes do fer, et porta des c^crclcs de
fer aux bras et aux Jambes. On ne doit paa étrt
élonué que de semblables macérations aiml pu
rendra le corps de Dominique x au^i nuîr quâ
{{) riUJI^ ftkul noniBée à «tue te a cuolfumliva»
qniAiroBl I
495 DOMimQUR
celui d*an nèçne ». Voltaire a, daM mni Dkikom-
notre enetfctopédiqMÊf eonlbndu saint Doni-
niqiie rEncoiraasé aTee laiot Doroiniqoe le fou-
dateur de Tordre des Frères prédieurs.
Satat) Plerra Uëmktn, Eplsfim XIX. - Tarebl, f^Urn
tli $mm UomenUo f tMRfl^ 17il. - HalUet. yUi en
SoUUi. - Richard et draud, âMMkiqus ioerM. —
Feller. DieUounaire kUinriquêt édtt. de I7t7
DomHiQUB (Saint) , en espagnol Domingo
de Gunuif , fondateur de l'ordre des Frères prè-
dienrs, né en 1170 , à Calanrcgna ( Vidlle-Cas-
tllle) , mort à Bologne, le 26 aoOt 1221. Il étatt
JUs de Feliz de Gusman et de Juana de Aza.
n Les dominicaine, dit Tabbé de Labouderle, font
descendre le père de Dominique de Taotique fo-
mille des Guzroan , plusieurs fois alliée aux mai-
sons royales d'EspiJsne ; mais cette illustre ori-
gine n*est nullement prouTée. » Quoi qu*U en soit,
Dominique fit, sous la direction de son onde
maternel, archiprètre de Gumid d'Yzan, de
bonnes et solides études. Ses progrès furent tds,
qu'à quatorxe ans on put l'envoyer à Paientia
( Léon ) , pour y suivre les cours de philosophie.
Il passa neuf ans dans l'unifersitéde cette fille,
et en 1 193, ma^ son jeune âge, il obtint de
Diego de Azebez , évoque d*Osma , un canonicat
dans sa caUié«]nile. Dominique parcourut alors
TEspagne prêchant avec talent et surcès. Diego
de Azebez, ayant déterminé, en 1198 , ses cha-
noines k accepter Thistitut régulier de Saint-Au-
gustin , rappcU le jeune prédicateur, lui conféra
la prêtrise, et le mit à la tête de son chapitre en
qualité d'arcliidiacre. Dominique ne se borna pas
à ces fonctions : il se rendit à Paientia, et y ea-
seigna la théologie et TÉcriture Sainte. Il Ait en-
suite chargé de prêdier une mission dans la Ga-
Hoe , la Castille et TAragon. Fji 1203, il accom-
pagna Diego de Azehez , chargé par Alfonse IX ,
roi de Castille et de ÏAnm , de négocier le ma-
riage de son fils Ferdinand , avec la fille d*Ha-
gues IX , sire de Lusignan , comte de la Marche.
Diego réussit dans sa mission ; mais dans Tinter-
valle la princes&e mourut , à Gacé. Les envoyés
espagnols prirent alors le chemin de Rome pour
demander au |»ape Innocent III la permission de
rester en France, atin d*y combattre les albigeois
ou d'aller convertir les infidèles du Nont. Le pape
les engagea è prendre le premier parti : Diego
et Dominique revinrent donc 4 Montpellier en
1205; ils s'entendirent avec les frères Gui et
Régnier, moines de CIteaux , que le |iape avait
nommés ses commissaires dans la province de
NarlMMUie. La mission prit dès lors une nouvelle
Uct : les moines de Clteaux ne paraissaient qu'a-
vec des équipages splendides ; DomUnqne et son
évéque , prêchant d'exemple, les enmsèrent à
renvoyer leurs valets , leurs dievanx et tout cet
attirail HiMueux, qui scandalisait les albigeois au
lieu de les convertir. Ils virent aussi avec peine
que les commissaires, et surtout le fougueux légat
Pierre de Casteinau, employaient plus souvent
les boorreaox et la terreur que la persuasion :
Dominiqnt lit à ce sujet quelques observations,
41fi
ntiBéBMl
àJUbyi
dsterciens et de Oies», 1 1*«
et s'appttqne à combittre tes i
sermons, aeteonff£rcwei, set écrite et «i si-
rades. • Les ilbigeob de Fimwy (nppMMt
les dominlealns Richard et Gimi) aywl Ht
pIttsienrB foh convalneos dliérMe et AnfUk
par le tëé prédicalear, Ss émaÊmStnaâ ^m
leurs écrits et ceux des tatJioH^Wi à I
du feu. On Jeta donclet écrite des hMtfqMsé
le feu, et 8s fkireat annlteft coaci^iét. Oi yen
jete on antre, qol avait été coaaponi pv Vtmà-
nique, jusqu'à trois fois, et il M aorfft HteUde
fois sans la moindre atleiale. • Les fNÊkt/ÊÊm
de Dominique n'enreat pourtant pas ImI teae-
ces que Ton aurait pu atlndie de MB db^HMe;
il adressa alors des prières à te ykt^t, d tes-
titua la dévotioB du itotoire, pritev iMMt m
une espèce de chipelrt eoeîpôaé dt^Éhidp
différentes grosseurs, et daM I^mm te ^
est invoquée eent-dnqwate fobi
pétitions dn Aif er. CTcst cMor»
que vient INnaga de saluer te Ytafiiièteiidr
1206, il fonda 1p nmnmitte Àw 3tÂz
ProuHIe, legardf^ i)ppyl> romme le boco* ti ^ i
ebef-Ueu des rttigieuiMfa if ominicaivML I
ne prit aucune luiri »u% irrrOim
suivirent en \1tm \r meurtre éa tepi Plaw*
Caaiefaïau. « L<h «kimlnleaiiii et nteA la li^
landistes, dit l'ablv^ àc Lahondme, «al Mbf^
sisicr là-^esaui pour %rBt/^ ^M UsairtfM^
Taocusatlon d'av^r fond» Ir tril
sHioB td qui a f\ifty «lqfo*ll
Selon rabbéFlinfry il.
eerlésiastiqoes , tr pteD dtertrihaii. Mil*
le oundtede Vérone, en 1 i»l «
veloppemante en lïM pv Pien«duâtfîiii^
les abbét dstertiro»; raaii i
organisé quVa i Tiv « \mr Ir
« Mais, dlseal R»chnrd tl
reiigieot de Cllf «n v nuuUfUMl ^m^
inqidsiteurs ftannl 1l«ilii»pke, rkrrt irC^^
nan , martyr, ri Arnaud , %mm inris iMMi «i^
ordre et légats <fii «alnt-tiligei f^jptlift»
Échard cl le pèrv Ctrper pNlatetqmi^
mier qui a poHiè eiste qoalte «t Ci^^^
Marpurg, fraKUetfUp iiin Oupv, m ^^^
culier, selon ti^fd, WmtÊImmÊ tefi»
munealqne oerut«ainlfii«Mnifie,fPi_^
III BotntTia pli liai I tUHniMg dï*
fermril à te véilé coalv» lA
'__ li
du reste qa^nnmyis ili I
rriigknsea qaH v cn^ 4
eilet , après avuÉr #rmi tefls II» 1
■u^iïcm ti d'ËiiLrala<?m«<Dt, l1 obtint J Innocent 111
1 àr cxïmi^attrc ta ûiauveUe $4%b6 avi^
, dés princes tempordâ ; il pitcha lui-
i aiM etokMdc ^éiH^rale tumîns les tniUit^ii-
Um^ii^duckii!!, vi deirmt l 'in Urne conaéitkr
t S(iiK)ii lit' MùfilJùrl , qm jusqu'à sâ mort
feilid»ef(J« lAcro»^.i<t^, sur lerËfuâdË PhiUpp«-
âjljirtti et et non tiiê. Scius le titre de directeur
et U eroUailé, an M vit parcourir tf^ rangs de
ï (a crudfli k Jâ main et animer le^ solda b
r la racine de Thérésie : c'est atnfti qu'il livré
i le» cmnmififtionft ecdé^iasttqueâ décla-
tcôupat>les du cntnc dhényi^au hras sé-
rier. Or» Le» bdllt^ des papeâ^ qut f^isitietit foi
4ni tes pirovincei du niidi, âoumis^ïi à peine au
nideftiMAi dqui se fondaient d'ailleurs iur tes
lire» de TbéoiJose et de Justinlen, pro-
dI la \w\iw dr mort. Le moine de Vau\*
ft t« premier lùàlorieu de la c roi saiie contre
i{iii oc^oîDpagna mn abbé , lé^t
, »'ftppl«iidit souvent des evécutioniï or-
Ift bért^tiques, et dit (chap. 7),
du chef de^ mi^iofinatr«â^ Df>mi*
: tiéiaU éÊS nétreSr Cependant , il ae l&ssa
4tt ces *c*nea de camai^e , et souvent il
te* etcéh des croisés autant que
1*tinfiétri dpf, albi^eoià. Il jeta aloret dâua
rifltiK éit ^int- Romain , à Toulouse, le^ fonde-
mtÊùi de non ordre^ approuré en 121 fi par Itu-
minm III , aoua le nom de Frères préeàeurâ,
Ln membre» de celte nouvelle coDitrêgation
w rhargéi de m rendre au milieu de» hé-
^ , de parcourir à pied , deux h Aemx ,
Ksrs f tllj4;êj, de [trëcber la foi au milieu d'eux,
% kê écîairef par de^ discussions de conlro-
nruit de leur tnonlrer tout le lèle de lachdrilé
llfietieniiie , et d'obtenir par la conr»ance des ren-
I Mfpcm^t» exacts sur le nom , le nombre et la
blMtnre deceui qui &'étâieal écartés de L'f^llse,
l^ÊÊ que le «aînt-ofnce pat ^vir ensuite C4>nlre
1m rtlapf. E>ans leur première institution, le»
Mim prêcheurs n'étaient ni rneudiant» ni
nenipt» de la juridJction ordioairi^ ; Ils eompo-
Ittrot Hit ordre canonial, composé de cbanoines
%iiiicrs; tu efi portèrent même Tljalnt jusquVn
tîiS, époque ou ïî^ priri'nt rjjiuiqulls ont port^
Poor éluder la défende du ainciie de
, r|uj défendait la création de nouveaux
FMres religieux , Dominique embraj^sa la règle
|ii saint âu^tisitio» en y ajoutant quelques pra-
101 plaïL au»tëreA, Il fut le premier général de
I ordre , La nouvelle coiîgréc*^ti*în s*i multiplia
|4kx>enl ({u'au ili\-t)uitième siè^^le e\k était di-
efi quaïiai]l*î-dnq provinces, ilunt il y en
4H^e en \<\*% en Afriiiue et eu Amérique,
1 cumpter doui^* consréj^a lions on r<*fonnej
alières!^, «ouvcmécî* par des vicaires géné-
i. Lr nuittrf du sacre plais, h Ron^e, étnit
of* *ui ndipciix de G*rt ordre , titre que l)o-
: otiliiil le premier du pape Honorius IIL
I Tcit Docninique qui détermina ce pontife à créer
du sacré palais , oflice qui sous unt-
apparence inod«ite, devint Irèt* important émis
la suite, &ir ce fut ce fonctiounaire que ïm
papes cliargéiynt de la censure de a livre» et d«
rinlerprébilion des Écritures (tj. lioiomique en
exerça îe preuuer remploi, et commença à n'i-ïi
acquitter fiar l'explication publique dps Epiiteâ
de naint Paul. En même temps « selon RicharJ et
Gîraud ^ il confirma sa mission par plusieurs mi-
racles; c'est ainsi qu1l y mulUpUa le^ pain», ren-
dit la ganté à ou moribond et la vie à trois morts »
dont Tun, neveu du cardinal Slefano Fos^a-Kôva,
ft*appeUit NiiiH)léon {•!). Il revînt ensuite  Tou-
louse { a), et pa^«a eo Ef^paj^ne^oû il fonda plu^ieursî
^tatdl»»em»-jit» dans les Castille». ïnfatrgable et
plein de volootj^ Jl ^talt en juin I2i(» à Pm*^ ou
il obtintde r université de cettw ville l>t;]ise Saint-
Jaeqm^ , flans laquelle il rasâifudila rapidement
un grand nombre de religi<;u% (qui depuis fumit
àpimU^ Jacoùifts). Sans l'antafioiiisuie de l'uni*
vtTsité de Paris et la résistance de saiiil l^ui^,
celte maison aurait comme à Toulouse usurpa le
pouvoir judjciaire. Toutefois^ cet ordre tit de Ich
proiîrès qu'après la fatale crtïisade do 124S le
pieux roi tuteur le [>oint d'abdiquer et de prendre
rtiatïit rie Saint-lionunique, Quelques mois plui
tartl il fooikit de» maisoûi ceii traie» à Avignon,
Astf, Bergame, Milan, Bolo^e, Florence, Rome«
La Lombardie fut le tlu^âtrede son rèle et d»^ se»
préilicalions durant l'année 1220^ L'anuée tul-
vanlei îl tint à Rologne le second eba pitre général
de son ordre, qu il partageait déjà en boit pro-
vinces* Ce fut quelques mois plus taitl qu'il inoa-
rut, dans cette ville. « Il prote^îà au lît de mort,
m présence de ses frfcre»» qu'il avait conservé
sa virginité. » On vit alors quelque diose de mi*
racukux dan^ cette eboâteté d'un Ukuine ilj*
Ikiminique a été jugé trè^diveraement : ton*
pourtant s'accardeol à lui reconnallre du stèle.
(i) Vm iffnblabJe InttUfiUna peraonte il ta iTiïvelle
ta de Jofttlnlea ût fin U4, qui crttt *m* K' litre û'mqui-
tiifvr^ iiA mikzUtJtit eii-il, ii¥tt àçt mwtrtiim^ th*rtiê%
dInîijfQK'r EOQlre Jn tn^reUquft du dfiiil ëIvU , it i^aïua
plus d'un? tvt^ dint le* nui m rceietJtaliqueii,
[ï} hfànuïtw blotriphë de !$2itu,t4ioiiik£iii|ti4>. H. Vmbhé
LaeDfdtiTf* {»relti4Jqti ca iHM^ p'ir uii érrit rlii<qpiieiil tu
nHBlklk»et»f lit ta Fnace de l'ordre det DoonliMciliH^
tboU en 111^, 1 dit , eu parÉ^rit iiM m Use In stm^H^
à ce iAinl„^a'apre» loat leur r^ctt ùo îclialt de mal à per-^
tonde ( p. tu K crpeiidint, ^«n^ ta tiloi^mplilf de ce tJLtnt,
piibil^ deuK ait* ptui UrJ { iHd, Ift-ià" K le référrisît ûo-
inlBtciln t iâulf'au qur le fond^ietir de ^nn ot4n tviU
tté tuioT\*è m liiser, enndaitDûer H livrer iit luppUctdu
tta lei lïf r^uque* du ireiil^nie «lèele , p4r» qii*Uii eapt*
plrèreat contre rctrdre êtibtli et ta rrliifiati. qiit en falMtt
lu t>ake, iritèque que lan vaM enrorc. ihiaIs i^ee muinê
de rtiueur, en TûAcjne, et gui dokt téâer lua prlnclpa
de U)lertïi£« géi\trm\i!, «An ifue Iti mabefn^tana et «irtiint
la OitDoH m Miiipnt potnt •nlÀfO^ft i lAVoquerretrisple
de 1« rtifiîU^ciiLe lartiu ti* i^rrv'cytenl avec tint de te-
MciLtf fioft Tnineni et tnîfûlquf» mliUonnilfM.
If t Oo ê çiiD4*r*é prVncipjkiiifnt Jii«qii i eet dernîm
lempt daDa. ti mii*im de» Douilniicxiiiiift Ûv T»yloin« iiq
CTueiai qiié portai Dctfflmif^ue au *l4|îe d#i Mufet, nH \i
iubitj afe£ eUiq ereqne* et Ira la ihM^, H qui fut pefBt
de fl^ebe» inn de la tanirlaiite bataille ea périt le rui
d'Afa^itdi *lHé des alttlfeoU.
ik\ Ct*i ce que reevtuuliActit tn BoUaadMet, i I,aeât,
p. vil.
499
DO&UNIQUE
da saroir et on grand esprit de charité; cepen-
dant, 8on cnthousiasine sincère causa la mort de
plusieurs milliers de créatures humaines. Quel-
ques traits , disejit ses bio^^raplies » font voir qne
son caractère n*<îtait pas natun'Ilement cruel :
« L.on><)u*en 1191 rEsfiagne fut tourmentée par
la ramincy il Tendit ses meubles et ses livres pour
secourir les malheureux. — Une femme lui de-
mandait Tauinône pour racheter son Gis, esclave
d'un corsaire; Dominique, n'ayant point d'ar-
gent, s'ofTrit à prendre la place de ce fils : les
prières des assistants Tempèchèrent seules d'ac-
complir ce sacrifice. — Une autre fois , il arracha
au saint-office le pardon d'un jeune hérétique
condamné au feu avec son maître , quoiqu'il re-
fusât alors de se convertir, espérant que cet acte
d'Indulgence agirait plus tard , ce qui en effet se
réalisa. Il accomplit aussi de nombreux actes
de réconciliation avec TÉglise La formule» assez
bizarre, de ces actes s'est transmise jusqu'à nos
jours ; elle est ainsi conçue : « Moi, frère Domi-
nique, je réconcilie k TËglise le nommé ...,
porieur des présentes, à condition qu*il se fera
fouetter par un prêtre, par trois dimanches con-
sécutifs, depuis l'entrée de la ville de ... jusqu'à
l'entrée de rtS;lise de ..., etc. » Par une fatalité
assez singulière , il ne mm s reste de ce célèbre
fondateur que quelques lettres et les statuts qu'd
avait ajoutés à la règle de Saint* Augustin ; ce-
pendant, il avait beaucoup écrit, disent ses tHo-
graphes, qui citent de lui des Commentaires
sur saint Mathieu , Sur le Psautier^ Sur les
ÉpUres de saint Paul, Sur les Épitres cano-
niques, Dominique de Guzman fut canonisé le
3 juillet 1234 , par le pape Grégoire IX. L'Église
honore ce saint le 4 août. A. de L.
m^odorlc du Piiy nu de Podin, rUa S. DominUi. ->
l^andro AlbrniflV HommtbMs iUu$trUn4Si>r'tinit S.Do-
mlniei. — Krrdioaad dr (.«itillr. Ckromica Domimtca. -^
Ctstlllo. HMoria gênerai* det santo D»mtngo. — Le
r. Touron, fie de ttnnt Dommiqw. — Kchard, BUtlio-
tkeni Scriptorum Ordinis Prmdteatnrum. — FlMiry,
HMoin eceUBiaitiçme, V. > Miltiteo Parts. tOS..- Bail-
Irt. rie» des Saints. — U P. Ucordairr, f^te de saint
iyominique de (Juiman. — Richard et GInud, Biblio-
thèque sacrée.
DO.Mi9iiQrB dit le Grec, peintre, scalp-
leur et architecte grec, né dans une des Iles de
l'Archipel, en 1548, nwrtà Tolède, en 1625. H
vint de bonne heun^ à Venise, et entra dans l'a-
telier du Titien, dont II réussit à imiter si iiarfai-
tement la manière, que l'on confundait souvent
les tableaux du maître et ceux de l'élève. Jakmx
d'occuper le premier rang , Dominique pa^sa en
Espagne, où ses(i*uvrcs devinrent l'objet de Tad-
miration générale. iMixasa resi«lenceà Tolède;
il fit bâtir, d'après ses plans, une ^Itse, et la tié-
cora de magnifiques tableaux et de bellt^ statues,
produits de son pinceau et de son ciseau. Pres-
que toutes les villes d'Espagne possédaient quel-
que toile de ce grand peintre. En 1600, Domi-
nique contribua beaucoup fiar sea écrits véhé-
ments à faire at>olir en Espagne l'iinpAt qui as-
simflait les artistes aux marchands. Il a publié
d'eieelteto trutét nr te péMvt, h i
et l'architecture. Pluiicura de tes
marqué dans l'histoire de reri.
Nagicr. Jifmuê •U§.MmuU.-U9te,
DomiiifroB (/osepA BuMouui,dil), i
italien, né à Bologne, en 1640. nort le » aeiC
1688. Il taisait partie de le tnwpe 4e <
italiens qne le cardinal Mearta apprti à
CD 1667, et Jouit dans U pcrfMliea tes
d'arleqnin. An théâtre , ioiit aoa wiae^pg, fl m
Cûaait ndttlrer par sea iiiliM^ pv renshialil^.
le naturel et l'calrain de io« Jea ; waéê kart de
U scèM, le eémOlaM Arieqdi dJipMriiarit. H
les spectateurs qnll araK
instants aoperaTaat par at f
valent plut le reeoMUltre
maintien sérieox, an c
les manièrca et le ton ne pennettiéHI geirede
deviner le baladm ca puiataiioB dteiaer la
foule. La fiiTeur dont joniieail alon aaprti depe-
blic la troupe italienBeexdta la jakMHie dce em^
diras français, qui préleiidireiit,eB varta dtkir
privilège, leur laire défeadra dr Je
françaises. Louis XIV ne dédijgaa |
lui-même cette oootestatioo, et fit ^
lui Baroo et DomiBiqoe, poar eatcadvi tani-
sonsde part et d'autre. Ban» paria la pnaiva
nom des comédieas flraaçais; et ^mI I «K
cessé de plaider, Dominique dH «iial:«iiN;
commeot parlenije? — Paria «oaHaa II «a-
dras », répondit le roi.— ■ Il a'eaihalpaidinB
tagc, reprit DoniniqQe» f ai ga^ wm «■& *
En vain Baron voulnt rédaaer eoaln arito■^
prise; le roi dit en riaat qoll avall piaaMà
Depuis ce temps les conédieaa ItritaM ait Jni
des pièces en français saas élra lafriflik A. li
Uiilmn ém TktâSre Ittht»
DoaiisiiQCB(lMiis Buaoauuj)»!
et auteur dramatique fl mj aii, fili ifcië
mort à Toulon , le & deuuahia ITMl HMiI^
leul de Louis JUV.Ul
comme iofeénieur milîuiia; 1 1
directeur des iorUttcatioasda PiOTHKtfl
▼aiier de Saint- Loais, lonqa'a i
core. On hil doit [
une graode vogae an TWitra HiBai Oa yi^
ibarque : ArkiqmiM ét^èmaemrém laHiaHi»
DOMi3iiQVBiPierr#i#ya
actcar et aalcur draaaal
fils de Joseph cl frère de a*
insi.mortle I8a« 1734.
soins de Barbeaa. «v
|iarrain,chet les Je 9%vm%
il aurait pu r oiil ai
sortir du coU lucvrfrtamai
PaaquartH, oucv^cor d*aM
courait U provhice. Eoir \
|tar une inéi k
tresse» et s
sottsIeBomucai
père, d i
DOMdSIQlJE
(Am et sous le masque d'Arietiuiti.
quitta son beau-père , forma une
arcourut les principales vHles d'ItaUc
10. Vers cette époque il rcTÎnt à l'aria,
is la troupe foraine de l'Opéra- Cch
t il Alt un des soutiens jusqu'au mo-
ue d'Oriéans, régent de France, ttyant
)6tel de Bourgogne une non relie
comédiens italiens, Dominique y fut
ir ordre, pour y jouer les rôlea tie
'il abandonna bientôt pour créer ce-
r/f/i» ralet italien mséet fécond en
le Scapin français. Dominique ^ qui
Images dramatiques s'était exercé à
ion, ne «e borna pas, comme acteur,
ans les rôles d'Arlequin; il fut très-
camarades par sa fécondité et sur-
»prit et la gaieté de ses ouvra^^es. A
eat souvent pour collaborateurs le
gnesi et les deux Riccobooi ; mais c^s
toomaient au profit du public, qui
icore aujourd'hui. Parmi les pièc«^ de
es plus remarquables, nous citerons :
lanie, en un acte et en vers libres;
\, iii-4*. — La Femme fidèle ,ou tes
trompeuses f comédie en trois actc$,
Lyon, 1710, Anvers, 1713, in-12 ; —
egclaveSf comédie en trois actes et en
17 1 1 , in- 1 2 ; — V École galanie, ou
or, par Arlequin, comédie en troiâ
rare; Paris, 1711, et Anvers, 1714,
r Prince généretiXf ou le triomphe
, trois actes et en vers ; 17 13 ; «— Ar*
iihammepar hasard; ibid. ; — ia
lie; 1 7 1 6;— Œdipe travesti , coméâi&
ÎŒdipe de Voltaire ) en un acte et rn
«grand; Paris, 1719, in-12;— VA-
iiloty comf^ie en un acte et en ver-i
fines de Castro de Lamotte); Pari»,
^-12 ; Dijon, 1777, in-8*.— /^ MtiH-
f de Fo //a ire (parodie deVHérodeet
,CD un acte et en vers, avec Legrand ;
, fci-8'*; — Arcagambïs , tragédie pb
sLeiio fils et Romagnesi ; Paris, J 72G,
^\^M\ — Pirameet Thisb<^, parodie
mêlée de vaudevilles , avec Koma^
Bbooi; Paris, 1726, in-12;— Médùé
■rodie mêlée de vaudevilles), avec Le-
■tgnesi ; Paris, 1727, in-12 ; — At-
tedelM/ces^edeQuinault), un acti?,
Iefffles,avec Romagnesi; Paris, 1 72(J,
^Paysan de qualité et les débuts^
fm acte, avec prologue, avec flo-
Vlty 1729, 1733 et 1735, in-l7; —
tP'Oé/fS, comédie en unacte, av^r Se
1,1730, in-12 ;— L'Ile du Dm-rrei
iftpkide; ibid.; - Arlequin hnlia^
■I acte; Paris, 1731, inl2;— La
Maires; ibid.;— Arlequin Phaë-
t «■ «B acte, mêlée de vaudevilles;
Bùtu* ( parodie du Brutus de Vol-
lide et en vers; ibid. ; — Les t'n-
^1
jants iroutféi, ùu U snlian potà par amour
( parodie de la Zaïre de Voltaire), en un acte et
en vers , avec a<ima^e£ict Riocoboni filsî Paria,
1732, ia-l2î 1762 et I7S8, in-r; Bou£?n, 1733,
in-12 ; Utrecht, 1735, in-H;— Les QtialreSrm-
biaiftu^ comédie en trois actes el en Ters; Paris,
1733, m-t2 ; ^ Arfémiit^^Tùàit; Paris, J73«,
ïii-12 ; — Âflequin toujours arlefpâm ^ou its
dé^s; I7â3. A, JtlMH.
TMdtrtM. - ahe*
lér\a* DicHûnmatr* pùrîatàf
fiaiiiTiiOiTe tiu^ Bâ&fiiKtti , cjatmn aous
le nofrtde Domenico Florenfino, peiittre, scul])^
leur et graveur toftcao, né à Florence, en 1500,
mort en làôô, Ù était éiève et compagnon de ira*
vail du RoH^ , et aida beaucoup cH liabile maître
dans le:i d^raliotts en pdnture et en stuc dont
François l''"" U embellir le château de Fontaine-
bleau, vers iM0. Barbieri travailla ensuite av<%le
Piimalicc , fnih se retira it Troyes, où il sculpta
avec FrançoiiÉ Geolil de nombreux morwauit jnsî»
tetnent appréciés. Il a gravé aussi quelques plè*
ccd d'après le Primatlce^ Sal v iali et autres peint res.
Son monogramme était un D et un F enti<^éa.
V«Hrl* ^U9 dtOt piu^f eii^U f'tU^ri, ^taiitttn^ ctc,
— Unit, Stm^a jtittorut/. 1. »&1,
ovmi^iQrv mAmmîkttR^ f^ravenr français,
né à Marseille, en icn. U bâtiitait Horue, A a
gravé un nombre coosidérable d'estampes daut
le goût de La BelJe. Il cultivait tom le» gi^rea
avec un é^\ succès* Ou rcmarnoe de cet artiste :
dif era Pa^sage^ et Marines^ mi de sa compo&i-
lion, «uït d'après Claude Lorram; — V Histoire
d*ApoUûnf en pinceurs pièces, d'après les ta-
bl^ux que Le Dummititiln et le Viola ont pelota
IMïur la villa Aldobrandinl; — le ptiHrait de Jmn
de La vaklte, grand-maitre de Malte; et ({u&i-
que* belles gravures d'après Le Bolognèse^Prerre
de Cortoue, Le Titien» eïc, L^ monogramme de
Dominique Barrière, D. B., a été quelquerais con-
fondu avec celui de Domenico de' Barbteru
Bâftin. /Hrtiûntiairr rfct Gravmr»,
DOM19IIQVB de Flandre , tliéologicD ,mort
en 1500. Il »e reiïdil jeune en Italie, eittra dans
ronJre diss Dominicains, et profeâaa la tti^logie À
Bologne, où il mou rut. 11 écrivît beauroup de livres
de ptïilosophie «col antique, dauâ U^âqueli^ il e»^
rayait k Mair^ir Aristote et saint Tbomas : Quaqi*
fi on M meiaph^sicùles In Utros Metaphusico-
rum Aristotelts;-- Qu^ttUnes in Uùtùs Ht de
Anima ; — Qit^siîones in Comment. S.Thomm
fît librûx pta ten onim A n aUjt tcnr u m ; — Qums -
ttùnrs quodltbfftilef. Tout a^A M iioprimé à
Venise, de t49G à Ipû3, d le débit de quelqiiea-
uns de ces écrits fut assez rapide pour qu'il devint
nécessaire de les réimprimer. G, B,
Oni-tif. Script Are* Ordinit ^rj'rftfûéoTMm, t |, p, Wf,
yoMiiiQre de Jf'rtisakm^ rabbin con-
verti au christianisme, né en 1550. Rc^ju doetenr
à S^fct en Galilée, il y pmfessa le Talmud, et de-
vint mèdecm du sultan. En 1600 il se t:ouvertit
RU chrisUanisme, h Rome, où il fit des cours de
SOS DOMINIQUE
langue hébraïque. Dominique traduisit en hébreo
le Nouveau Testament ; il annonce dans la pré-
face que sous le titre de Fons Hortorum il pu-
bliera un traite' des articles de la foi chrétienne.
Woirr. Bihl. Hebr.
DOMINIQUE de Saint-Thomas (Le P. )»
théologien portugais , né à Lisbonne, mourut en
167S. Ilappartenaitài'ordrede Saint-Domiuique,
et devint successiirement prieur, prédicateur
ro>al, docteur et professeur en théologie. On a
de lui : Summa Theologix, in triplex œm'
pendiumtnpartita,sive tirocinium theologix;
Lisbonne, 1670, 3 vol. in -fol. L'auteur s*étend
longuement sur la nature et l'origine de Tinqui-
sition. 11 les explique ainsi : « Saint Dominique,
n'étant encore que simple chanoine d*Osma,
passa dans le Languedoc avec son évéque et
douze abbés de Tordre de CIteaiix pour y prê-
cher la croisade ; il remarqua que les albigeois
qu'on domptait par les armes ne se soumet-
taient i)as |)our cela à la foi. 11 pensa alors que
pour en venir à bout, il fallait que quelque liomme
zélé et énergique prit soin de les instruire des
vérités de la religion catholique; et de peur
que Ton ne l'écoutàt légèrement s'il n'était armé
que de Ronzèle, il jugea nécessaire qu'il pût punir
les récalcitrants et les condamner même à la
mort s'il le Irouvnit à propos. Il communiqua
cette pensée au légat du |)ai»e, Pierre de Castel-
nau, qui non-seulement l'approuva, mais voulut
que saint Dominique la nilt lui-même à exécu-
tion; ce que le |Kipe Innocent III confirma, afin
que la chose fût encore plus efficace. «Le père Do-
minii|ue de Saint-Thomas explique aussi que
c'est à tort (fu'on nomme vulgairement san-
benedïto (l) l'habit dont on revêt les condamnés
pour hérésie, ce qui semblerait faire %'enir ce nom
de saint Benoit, tandis qu'il vient de sacco be*
nedetto , sac bénit, parce que le tribunal de l'in-
quisition, à l'exemple de l'Eglise primitive, revêt
les hérétiques d'un sac vide, bénit d'une façon
particulière. A. db L.
Értiard, Seriptoru Ordinit Prmdicatorum, II. W4.-
Journal des .\aranti, ano«e 1C78, page IS. — Rtcbard
et Giraud, Bibtiotkéqtiê aaerte.
«DO.MI.MQVB de la Sainte-Trinité, théolo-
gien français, né à Nevers, eo 1616, mort à
Rome, le 7 avril 1687. 11 était d'une famille noble,
et, malgré l'opposition de ses parents, prononça
ses v(vux en 1634 , dans le couvent des Carmes
déchaussés de Paris. Il fut envoyé à Rome pour
y enseigner la contntverse : il passa de là à Malte
en qualité d'inquisiteur, et revint professer à
Rome. En 16â6, il fut élu général de son ordre,
et le pape Clément X le nomma qualificateur du
saint-oflice. On a de lui : Tractât us polemicus
de anno jubilsri ; Rome, 1650, in-4**; — Bi-
bliotheca theologica, septem libris destinala,
in qua exacto ordine reponuntur cuncta ad
complétant sacra: scripturx tel theologix no-
il> 1^ véritable orthographe f«t tambenifo oo ion-
— DO.MINlS
fiOl
Hll
tiiiam speetantkSf iam stfmudmm m
eundum diverta €(fus mmmên
eonclusiones àen^/ldo arii» gffiio§iihem^
seholastica vei argmmemtaH9a ;
et explicandi iocos iheoioffieoêf ^mâë pêtà-
tica sine ihetiea ei fmndammiiaii» : â^m
dendi tua principia advertui ommimm iM
delium gênera^ unde polemieû; éiifÊÊÊgmdi
suas nuiierias t unde muikodiea; mimés ■#-
taphoris, unde Sffmboliea: prawoeÊmdi vti
dirigendi affeetum m Demm^ mmée flififica;
Rome, 1665-1676,7 toL in-IoL
Bibiiotketm CM-meUtamm, I, e*l. Ma. — UkÈÊté «
Glraad. BMmkifmê sacré*.
DOaiXIQCB BVRGMIBLLD, poili ÎUkSU
Voyez BoacniEtLO.
* DOMiaïQUB de Jésuê. rof«5 Tkhb (Ce-
rald),
DoaiaiQ» (Jacques de Smimi*). Tagn
SAiirrDoaiiiiQOB.
DoaiK» luareeniomi» m\ fkUksim d
mathématiden dalinata, né à AriM(itivbi
côtes de la Dahiiatle),ett 1566, nortàlMt,*
septembre 1624. U était de la CnMa 4t pipt
Grégoire X, et fit sei études à Luiulli, mm k
direction des Jésuites, qnlIadécUèMlàrtv
dans leur ordre. Il proléasa
grand succès à Padooe, d daas
grandes villes d'Italie, les
philosophie^ Après avoir p
la Société de Jésus, où U détail
tous les emplois doot il avait élé
nis succomba à la teatatioa de
et se fit séculariser. L'enpanw Bad^hi A
le doge de Venise oMivalpovWréiMédi
Segni. Diverses qoeraBea qa^mlmÊmmàÊÊ^
césainsledétemiiaèieatàitrwudgMéÉB»
rarchevèfché de Spalatro (D^Hli). U mm
de Rome ayant pronaseé lliÉnfll «iM bi
Vénitiens , DomUs piît pHli pnar OidariBS
qu'U considéiait «smbi ses pwJrt^MfciiV
qnisition ceuara ses écrits. La iHMiHit
que lui mspira eetle
des prolestants et Vi
imprimer ses iwiiimin i
suites des inqnisitenn, le
à passer en Aagleterfe. 0 ■> M pat II* *
Jacques I*', dont lapasiiaadHiHiMBdtritfi
rattre savant théologleB. Oa ■HHfniBHi
doyen de Windsor. D^ lab< AaM^dll
veiller à U léummétê nV|fna,lpMi^
écrivit contre la ennr de Mamm. Ite Wllt
minis publia le pramii
ouTrage De Êepukiiem
il avançait entre anina
tes : que l*£g|ise aena le
l'Église, mais nnÉtM taHin,«wll
diie tempowle dn papa; ^na
wàéÊ
rienre; que les
prencnt parier, la
mais qnUs m céHkrol anlHHil II
DOMINIS
que rioégalité de puissance entre les
Il une invention humaine, qui n*a
leroent dans TÉvangile ; que le Saint-
le véritable yicaire de Jésus-Christ en
Jean Huss avait été mal condamné
cile de Constance ; que Jésus- Christ
on Saint-Esprit à toute TÊglise, sans
lux prêtres et aux évéques, et sans
T les laïques ; que les évèques suc-
icun en son particulier, à la puissance
; que rOrdre n*est pas un sacrement ;
e romaine, à cause de la dignité de sa
la première des Églises en excellence
juridiction ; que les ministres de TÉ-
at pas obligés au célibat ; que le vœu
» moines n'a point d*eflet au delà du
e ; que la papauté est une fiction des
etc. n Cet ouvrage, dit un critique ,
eulement pour détruire la monarcliie
et la primauté du pape, mais encore
ï d'un chef visible, ne pouvait man-
lirc aux puritains d'Angleterre; mais
lant que Jacques I^r l'ait souflert, et
MS vu gu'un homme qui ne veut pas
ans l'Eglise n^en veut point dans
e30 octobre 1617, Nicolas Isambert
ivre de Dominis à la Faculté de théo-
iris. La condamnation de quarante-
•itions fut arrêtée le 15 décembre
ne partie des docteurs : les autres,
Miscrire, jugeaient, avec Riclier, que
les propositions étaient soutcnables,
rvaient pas les (fualifications dont on
opart des autres propositions. La Fa*
éologie de. Cologne publia aussi dans
inée la censure des quatre premiers
République ecclrsiasfique. Dominis
K>n ouvrage au milieu des témoignages
e resi)ect et d'estime , dont le roi et
■glais le comblaient ; cependant, au
œ travail, sa conscience démentait
que sa plume écri\ ait, et des remords
'assaillir. Ils augmentèrent lorsque
t ton avarice lui eurent fait perdre
l en Angleterre. Crej^oire XV, son
condisciple, ayant été averti desdis-
B Itominis, résolut d'en profiter, et lui
rie marquis de Gondemar, ambas-
ipepr, qu'il pouvait revenir sans
Bome. Dominis y consentit; mais
■rtir il voulut signaler son retour
bl«e par une action d'éclat. Il monta
I Londres, et rétracta tout ce qu'il
léerit contre Tt^lise romaine. Jac-
nilé de ce nouveau changement d'o-
aussit6t de tous ses béné-
ide sortir du royaume dans
\ traversa la Flandre en avril
I mdit à Rome. Le ?A novembre
(Mbiia one ample déclaration contre
m^ti après avoir fait alijuration de ses
pardon dt' son apostasie
D0M1T1A §m
dans un consistoîne pMic.r Fmm humstir fnmn^
lante et bi^irrf ne lui iHutii it put* lU" demeurer
longtemps en ret>OF. J>ès ifiTA an jugea [tuf tlùA
kttres qu'it écrivait PU An{3j»'terre, eti^uon inlnr-
ce[>ta, qu'il se rejK*nlait déjà de f^,i convi^rsioti»
Urbiifi \'lil le ftl enll-noci' iiumédiaternt'nt au
château Sajuf-Ange.DofninTs y fui iire^qne unsi^îtjH
attaqué de la nialadje dont il tnouiiit runne«!
hui vante. Le bruit se l'épaudit qu'il aviiU éln
anpoisonné. l'ar i*ôtenue th V'mqmMimh s^jji
cadiivrtî fut délerré et bfûié avec si^ i'i"ïith, è\t
champ de Flore à Uome.
Les principaux citiy rages tie Dominiâ sont : D/f
^adUs visus et luas tn vUrix ptrxpccUvis et
iridê; Venise, IGll, iu4'\ Juèqu*d lui Van,-
en<M avait paru un prodige tnevplicàyt'. Uo-
tnittJs le premier devina que c'était im efTet
de la ploie et du Mileil, et déveïopp;* nve*: jwigo-
cilé b raiâoii de^ couleur» de et! p|)jinam4*m\ Il
parla aussi des lunettes de longue vue, dutiL Tin-
venlioD, dtie ii Jacitt**'^ MeliMs irAikriïaer, étail
alors nouvelle. Il mêla quelquei^ efreuri^ h Ut
\énlé qu'il avait tr<ni\ ec ^ mm l)esc*i* le* le?»
reetiJia, et compléla lu flécouveite de jicïminis,
— De iîepulilica rcck'xmjtika ; Londres, IfiiT
et 1630, 1 vol. ia-fol, î Fiimtort, io.iS, 3 voL
rn-ibl. ; — Prfdica fatta neifa ctiinHla dflti
Merderi in txindra; lût 7, in- 16; -- Scoffli
dci Chri%fiano Afm/t'figiù quait va st^ojmidft
la stînta€hiesa;Hi^iBf ln-J2;lr£id. vn Trançai^,
^nm le nom de : EscueitA du Amt/titgfl chfY*
(an déconvtiis par la sn^nte ÉgiUe (hChrtU
àJsex rn/ants bien abni'ji,ti/ln qu'ils i'rn ptttu-
sent (^lotgner; Sedan, Ifiia^ in*»", Domiiiï!* fut
l'éditeur de la Sfuritj dtl Camilio di fifUio
de fra Paolo Sarpi; Londres, IGIO, iu-lol.; il en
avait traduit en latin quatre livres. A. m: L.
I>ii Chêne» Histoire d'Angleterre. — Spnndc, Annale»
ecclesiaitici. - A« Mercure français. V cl IX.- Iloc-
rallnl, /Hlancia nolitica, de, III. - Grc?. l.cU, Teutro
llrittatàco. — RtUIct, f i« rie Descartes^ II. SW. — l.tin*
borch, Historia Inquisitinnis. — Vollalrc, Lettres phi-
losophiques. - Karlall. tllyricum sacmm,i. III, p. 481.
— Kreher, Theatrum virorum eruditione clurorum ,
t. I. - l.lbri. Histoire des Sciences mathématique» en
Italie, t. IV, p. ta.
*DO>iiTiA, sonur de Domitius AlienolmrlNis,
une des tantes de Néron , vivait dans la seconde
moitié du premier siècle. Elle était Temme de
Ciispus Passienus, qui la quitta pour Agrippine,
mère de Néron. Après la mort de cette dernière,
Domitia fut à son tour victime des projets par-
ricides de fempereur. Klle avait une maladie
d'entrailles;. Néron alla la visiter, et en se retirant
il commanda aux médt^ins de purger violem-
ment la malade. Ils exécutèrent si bien ses or-
dres qu'elle succomba. Aussitôt Néron s'empara
des biens de la défunte, et pour que rien n'i^cliap-
pût à sa rapacité, il supprima le tcstan^ent.
Suélonc, ;v«rr., XXXIV. - TacUc. Âun^ XIII. —
D. Cassius, lAI. 17. - QuinUllcn. vi, lib. X.
DOMITIA LEPIDA, morte en Tan h:». Comme
la précédente Domitia , elle était sœur de Cneius
Domitins Ahcnobarbus, et par conséquent tante
507
DOMITIA — DOMITIEN
508
de Pcmpereur Néron. Mari^ à Valerius MesMla
liarbatiiit, elle donna le jour à la fameuse Me»-
saline, femme de Claude. Lorsque la mort de
celte dernière eut été déridée |>ar Pempereur,
on la trouva, dit Tacite, étendue à terre à côté de
sa mère, Domitia Lepi<la, qui, peu d'accord avec
M fille au temps de la prospérité , n*avait pas
▼oulu l'abandonner en ces instants suprêmes
(mpremis necessitatibus). « Cette mère,
ajoute le grand peintre de ces exécutions , en-
gageait sa fdle à ne fias attendre les bourreaux ;
disant que cVn était fait de la vie, qu*il ne
restait plus qu'à mourir honorablement. » Domi-
tia Lepida fut à son tour sacrifiée à Agrip|>ine,
«]ui la fit périr par <les motifs de femme ( mu-
liebrifnis causis ), selon l'expression de Tacite.
« Toutes deux sans pudeur, infimes, yiolentes,
elles ne semblaient rivaliser, c'est encore Tacite
qui parle, que par les vices et les avantages
de la fortune. » Agrippine, sans doute plus lia-
bîle, Remporta. Elle fit accuser Domitia d^avoir
voulu jeter un sort snr le mariage de Néron et
de troubler la paix de Htalie par les troupes
d'esclaves peu disciplinés qu'elle entretenait dans
la Calabre; cela suffit pour fUre prononcer
contre Domitia la peine de mort.
TacUr. .4nn., XU S7 ; XII, m etc. - Saélooe , Clou-
tfiHj. X X VI i;V«ro, VII.
DOMITIA LORGiXA, femme de Domitien,
vivait dans la seconde moitié du premier siècJe.
Elle était fille de Domitius Corbulon, et épousa
d'abord L. Lamia i£milianus, auquel Domitien
l'enleva après l'avènement de Ves|>asien. Il s'é-
tablit ensuite avec elle et ses autres maltresses
près du mont Albain. Plus tard, il fit d'elle sa
femme, et elle lui donna un fils, en l'an 73. Bien-
tôt elle lui fut infi<lèle , et témoigna an violent
amour pour l'acteur Pftris. Domitien la répudia
alors, en l'an 83, et vécut avec sa belle-sœur
Julie. 11 revint ensuite à Domitia, dont l'absence
lui était insupportable, et « il la reprit, dit Suétone,
comme pour satisfaire à l'impalicnce du peuple
( quasi e/flagitanie populo ). > Cependant, il
ne rompit pas |)Our cela ses relations avec Julie.
Qnant à Domitia, pour éviter de devenir victime
do caprice du tyran, elle entra dans la ouospirs-
tien qui le fit périr, en Tan 96.
Soétone, Domitien, Ut, M. ~ D«oii CaMfat, LXVI;
LXVII.
DOMiTiAXrs (Lucius />omi/iii« ), général
00 empereur romain, qui paraît avoir vécu ao
temps d'Aurélien ou de Dioctétien. 11 est question
dans Trébellius Pollion d'un Domitianns, vain-
queur des deux Macrin et descendant d'un fils de
Vfspasien. 11 aurait été le même que le Domitianns
mis à mort par ordre d'Aurélien, sous la préven-
tion de complot.
il existe des médailles en enivre portant de
face une tête couronnée de laurier , avec cette
légende : imp. r. L. Domitius Domitianus,
et an revers un génie avec ces mots : Genio
populi Romani, ei au bas les trois lettres A L E,
indiquant qu'elles avaient ëléeiécnMM à Akia»-
drie. Des médailles grecques plus rm portort
une tête radiée, avec ces iboCs AOMITIAIIOC.
CEB. Ces deux sortes de médailles HStpréM-
mées se rapporter au personnage doat fl c4
parié ici , mais sur leqiiei fl n'existe pM de
données certaines. SekNi EddMi, les MBdatlH
latines ne doivent pas rcuwtef plus ImiI qsÊ
Dioclétien.
TrrbeltiiH foUto, CaUma Dmo ; THfêatm Twtwm,
CXII. - ZiMiM. 1. It.— Icfcbtl. VIII. M.
DOXiTiBN ( Titus Fitt9im$ Smèèmm Dun-
tianus Attgustns),mptn» wmaÊm^wéftU
octobre 62 de l'ère chrêtieoae, iMawiiné le 18
septembre 9A. Il était le phu je
que Vespasien eut de sa premlèn i
tilla, et naquit l'année Ob soa pèra Alt
consul. Ses premièfes années se i
l'obscurité et , si 00 en croit 1
dans Tindigenoe. Sek» oe biqyaplw, ■ oaliv-
cours pour se protarer de rjifrt h& asyas
les plus infftines. La hante podtfoa qan ^cip^
sien occupait déjà ne pennée pat 4t uiriii fm
son fils fôt réduit à wnc pnraBe ■liiiwX M I»
bits rapportés par SnélOM ««t cuBlt, I M
moins y voir one prenvn de oriièm fM te
indices d\ine oorroptfoB préeoee. QhbI Vci>
dix-huit ans; il se trouvait àRoM, et M vi«-
poséaox vicissitudes des gnemtcMtosst ai
vengeances des partisass de YtiHat, B ai»»
fugia dans le Capitole tcnc «• <
U temple ftit bientAtcov«U pvwt I
(torieuse, etdassIaseèMde coilalMfria
vH, Sabinos fut tné. DoaMin m «aa dai h
chambre d'un des ministres dataifl»» it yiih
véttt l'habit de Un dn prMn dWi; I pavM «
s'évader sons ce dégnlirasH, 9ktMmmÊm
ches la mère d'un de ses enaAalpIab L^HMt
de Modanns le déttvn dt lo«te arirti, tf II
jour même de la and db "VMfct I M f»
damé césar par set tnidtit Lt ladHali to
sénat le oonfirmn dautettttdlpM^ Mit ■■■§
préteur de la viDe, avue la pmmÊtÊtÊt^ÊÊL
Comme VeapaaIeB était
mitien et Mudafflis a I
véeinvestbdni
césar a servit de so« [
ses goûts cruels et liépi aidi. Ilili
sef ennemis ]
leurs maris, et <
gistratures deRoaa et
ces abus de pouvoir» Te
une amère ironie : « Ja aY
m'ayei p
loux de la gloire
frère, il fétointy
voulaient le
CiviKs dans la
qne ce rebeOt avait été
revint tm Itdie aaaa à
rencontre de soo pèra
répriroanda sévèreTnfutp et pour n'as-
orraajt de son obéi^EKinci? , il le &ifd&
n. Toutes les fois t|ue reuyfwreur fï^i-
H public avec Titus, Dumilicit suiv^iit
leur chaise curule , et le jour de leur
sur la Judée il les ac<:om^i^na tnoiité
levai blanc. Tenu loin des alTairËS, îl
: dans le palais de ^ou pèrt; , ^it âmin
»n près du mont Alboici, où îl était CQ"
courtisans. Tout eu a^ant Vm de se
i la vie privée , il ne ci^^sa de com voiler
A il semble que pour > arrivitr [i\u& vite
a pas même devant le fiatricîdc. i Do
lit Suétone, sut alors afTectcr une
odération , et surtotit im goût trè^-vîf
)ésie, dont il n'avait Èiur^iiiii' habitude,
bqnelle il témoigna dm^ Ja suile un
lépris. Il lut en public des vers de sa
m. Toutelois, quand le roi dea Parthfa,
demanda contre les Alaioâ uu renfort
«nmandé par un de^ flU de Ve^a^itïU ,
fit tout ce qu'il put [XMr que le cIioJi
ur IuL Ses elïofts ayant été vains, il
Mfdes dons et par^Ki promesses, les
s de rOrient à faire la niértie demande.
sort de son père , il UUaiiça longteiops
raitpas aux soldats, pour Un dt^totimer
(voir, le double du donaiivum ordi-
il n'hésita pas à publier que Vespa^ien
■isaé une part de rempire, Toais qu'on
fté 800 testament. « Il ne cessa depuis
de conspirer en secret et fiiémi* ouver-
ntre son frère. Lorst^uH le vit danj^t,'-
t malade, il ordonna, t^an^ iitlenrli^» ^m
lopir, «le l'abandonacT, comme s'il eût
Une fil rendre à sa m^^niuirn d*aiitres
que ceux de l'apothéosi' ; iA souvient
ipoursui\it iiulirecti-nn'iil ilan^ besdis-
lios ses eilits. » Le 13 M*[4i.*ïubre bJ,
idre que son frère Pùt e\piri.\ Oomi-
(t à Rome pour s'y fairi" priH'Iariïer
£n prenant possev-^ion de la sonve-
HDce, il se lit donniT tiiu^ les titr^
qD 'avait pris son ifredm-ssetir ou
liait été decrrne^. On It^ nomum ron*
Ml ans de suite. 11 iMil vin^t-quatre
^•nivant Dion, il rcuiplit le monde en-
I fUtues. Le litre de ï^eiî^ntur m» lui
VÊÊf il se fit appeler IHeit. Ses lettres
inl ainsi : Voia ce quWftonHf; notre
li notre Dtni. Quanl il etit une fois
A ne présida plus le sénat qu^avec la
^phale. Il se montra d'idn^nl sévère
ÉMT, et on lui p.iidonna aisément sa
■nrdilait attentivement les nid^istrats,
My toit dans les provinces, et jamais
ilUMfâ plus fidèles observateurs des
1^ JMtice. Lui-même leur en donna
jil |ftliia d'une fois on le vit , sur son
WÊtÊÊt d*iniques sentences. Il (il des
pnir maintenir lesiionnes mœurs (1)
écatar InpUoyablctn-nt li s [ois qui Impo-
DOMITÎEN âio
et la tcîWïîM^rani^c. ï\ Mtmin 1a Tnulilalîmi dm
enfants m Aîes, et restreignit îamiUurt^dp la vipf^
qui en val lissait les terres pr^ipr*»* m\ cf-ftûk»*
Pendant plusieurs années il laisïïa croirr qtill
n'aimait fuSini Tar^i^nl ; mal-^î enfui ji^on ^nùi iHmr
la magnificence et seâ pro^llipiiHfU le pousi^èreijt
h décréter des taxes nouvelles, H il m rei?ula
pas devant les plu.^ odieuses spolJAtiûdJï* La n^
construction de» i>dîflc<cs qui avaient i^lé inf^rn-
d\é& pendant lés (^uerres dïiles et ^tirtout l(^%
epeciacira Ini coûtèrent dt^ sommes i^aormei. On
dit que ladorwr^ seule du Capîtole, rehAtî p<ir si*!*
ioini, coûta 12,000 talent fi (6fi^73o,goo^ l'our
trouver an appui contre la haim* de ci^n qu'il
avait persécutés, il augmenta d'un qu^rt Ja \my«
de l'armée. Chaque solikt reçut par an Irolé
cents deniers fîSS fr.), au Heu d»? deux e^nt
vingt -cinq, (îsie fr.). H taperait jiMjuvoir **ji
même temp» diminuer Teffi^îlif des lé<;îoiis - mais
les Ihirhares, qui de toutes parts fnendçaîeo]! le*
frontières, rarrêlèrenl dans ses desseins , et pour
iub«erttr mn frais énormes qu'il zi'utait impo^%,
il fut obliiijé de dépouîîkr el de Taire pi-rtr le»
cîioyens les plus riche.? et les ptm ronaidér**.**.
Domitien Mml défiant et eniel par nature, îl di-
iait souvent, par atlu^^bn h un nii^t de DémtM-
Hiène, qm^ si la défiau<i# était la sauve-garde
des peuples contre les tyrans, elJec^tait aussi celle
deJi tyrans ixin^re la multitude. Mais avant de
donner pleine c-arrière à se.^ kislini't? am^hU
uaires , il Ht plusieurs e\[Hkit|ion» pour défej/drif
contre les barbares Im fi-ontières di; l'empire, En
R3 ou en Uy îl entreprit une eîipédition contre
le» Catles. Il revint sans avoir vu Fennemi, prit
le nom de GtrmfiJiictcs^ et se lit dtVcernerlesi hon-
neurs du triomphe. Poor avoir des prisonniert,
il Ùi habiller des esclaves en tiarbares La
inême année , il rApjïeïii ii Rome, sous pr#l*f!vl(*
de lui a^eurrler U^ honneurs du trJamjihe , le
conquérant de la Brda^ne, Julîus Agricola, dont
il craîiînait les talents et les Stfceès* Le plui
iïani:;erey\ ennemi de Home h c*»tte époque étaîl
Déêéliûlc {Vù^. ce nom) I] avait déjà oUenu ifa
grands succès lorsque Domitteti t^nlrepril de le
Tep*msjw»r. Lui-même TOïdut dirtj^er l'c\péiîltîon ;
mais ii s^arréla en Mésic, et abandonna le soin
de la guerre à ses lieutêQantfl. Il eut rimpni-
dence de ne pas accîorder la pai^ que lui deman-
dait Décébale , et , vaincu à son tour |Nir lea
|ir«;trcj»'»f-!» ublint (nL uc i.iiu»ir <iic:»*iiicitirs içiir gCHre
de mort ; mais la grande vettale Oirnrlia fut rntrrrée
vive, suivant I ancirn rUc. Bien qu elle fùl probablement
coupable, son .«oppHce excita l'borreur générale.* Je oe
nM% ni elle ettit Innocenle. dit Pline le jeaoe . mala je
sais qu'elle etall illégalement condamnée. Cmiime 11 fal-
lut l'enfermer dans le c^iveau, et qu'en y descendant aa
robe «c fut accrochée, elle «e retourna et la débarra<«fla.
le bourreau voulut alors loi présenter la main : elle ett
eut horreur, et rejeta l'offre comme al elle n'i At pn l'aa-
crpler sans ternir la pureté dont elle falwlt profession.
File ne souvint de ce qu'exigeait d'elle la plus «évère pu*
df*ur : elle eut grand soin de Utmber modestement, m
(Pline, Ep , iv, 11, trad. de M. deSacy). D'après lachr>
nique d'Eusébe. cet événement se passa en 91.
6M
DOMITIEN
&IS
QuadM et les Bfarcomans, il futforoé de subir
les conditions du chef Dace en 87. Domitien étant
retenu à Rome , 6t lire dans le sénat une lettre
de Décébale; il y régnait un ton de soumission
qui ne convenait point à ce chef barbare : on la
regarda comme supposée. Domitien se donna
pour vainqueur, et prit le surnom de Dncique.
Il se fit décerner le triomphe et prodiguer tous
les honneurs. Durant la guerre des Daces, les
Nasamons se réYoltèrent en Afrique. Après quel-
ques succès , ils furent surpris par Flaccus, gou-
YemeurdeNumidieet exterminés jusqu'au der-
nier. Domitien, «'attribuant cette victoire, s'é-
cria : « J'ai voulu que les Nasamons cessassent
d'être, et ils ne sont plus. » Une révolte plus
dangereuse fut celle de L. Antonius, qui com-
mandait dans la haute Germanie. Les légions
se déclarèrent potir lui, et les peuplades germa-
niques so mirent en mouvement pour l'appuyer.
Domitien, effrayé, quitta Rome, et s'avança vers
la Germanie en se faisant accompagner partout
du sénat. Il apprit en route la défaite de L. Anto-
nius. Celui-ci n'ayant pu, à cause d'un déborde-
ment dn Rhin , faire sa jonction avec les Ger-
mains , avait été vaincu par A. L. Appius Nor-
banus en 91, et n'avait pas survécu à 8a défaite.
Le reste du règne de Domitien n'offre que le
triste spectacle des fureurs froidement prémé-
ditées « d'un monstre plus cruel, dit Montes-
quieu , ou du moins plus implacable que ceui
qui l'avaient précé<lé , parce qu'il était plus ti-
mide ». On peut lire dans Suétone les détails
de ces cruautés; Tacite les a flétries dans deux
admirables passages, que nous citerons, parce
qu'ils offrent le tableau le plus rapide et le plus
éloquent des dernières années du rè<;ne de Do-
mitien. Parlant du bonheur qu'eut A^ricola de
mourir presqu'au commencement du rèjme de
ce prince , 1 historien s'écrie : « Agricola n'a
point vu le palais du sénat assiégé, cette au-
guste assemblée investie de soldats, l'horrible
massacre de tant de consulaires égorgés à la fois,
l'exil et la fuite de tant de femmes illustres. Les
délations de Metins Carus n'avaient remporté
qu'une victoire : Messalinus ne faisait encore
retentir de ses arrêts sanguinaires que le palais
du mont Albain , et Massa Bebius était lui-même
alors accusé. Bientôt nos propres mains traî-
nèrent Helvidius en prison ; la cruelle sépara-
tion de Mauricui et de Rusticus fut notre ou-
vrage; et il fallut nous couvrir du sang innocent
de Sénédon. Néron du moins détournait les
yeux ; il onionnait des assassinats , mais ne les
regardait pas. Le comble de l'horreur sous Do«
mitien, c'était de le voir et d'en être vu, lorsqu'il
comptait les soupirs, lorsqu'à vec ce visage féroce,
dont la rougeur le préservait de la honte , il ob-
aervait curieusement la puileur de tant de vic-
times. » Dans un antre passa^s^, Tacite s'excuse
ainsi de n'avoir pas écrit la vie d'Agricola du
vivant même de celui-ci : » Pour moi, si jo n'é-
cris la vied'im grand homme qu*aprè<; sa mort ,
mon eicose est dans le
ennemi de tonte verta qall me I
On a TU Arulenot Roslieat et t
de leur vie l'éloge de Tlirateas et dlUlriiiîi;
la tyrannie étendit même tes ferenrt joeqw ter
leurs ouvrages, et la niiia dee triMifh» Mb
les écrits de ces graodt boouiiee &am le wèm
place où s'assemblait jadis m peuple Hbre. h-
senséSy qui pensaient étouffer à le Init 4m k»
mêmes llanmies la Toix do peuple raoMiB, b
liberté dn sénat et la ooiudcBoe do pare ke-
main ! Cette même tyrannie piueultlt le pkî-
loàophie (t), et exila tous les arts F
de ne plus rien voirdlioiiiiête daasl
avons donné an monde
de patience! Nos pères ont t« les i
ces de la liberté ; nous :
rannie; la délation rompent tonte SMlélé,eB oi-
gnait de parier, on craignait d'eataBÉre» cteseï
serions restés sans mémoire eoBHse ans «sis.
si l'on pouvait se commander FoiM «■wb
silence. » A tons les crimes danaMs pv li-
cite il fluit ijonter, sutrant les I
siastiques , nne persécntkm des (
sécution dont Im Idstorleas pr '
rien.
Comme presque Unh hr
victime de ses propres c ».
nistres, Parthenins, I ti
mes par Domitilla (3), ne 1
celui-ci voulait les fiîin: pr"*' v
prévenir. « Les coiqnré«
chant ni où ni comment
serait à table on an b
de DoroitOla et alors ac
ofTrit ses oott t-
soupçons, il ■• I «vw
gauche, et le iwi»
touré de laine et de faei
il y cacha un p k. %»
dience i l'empereur \n
piration. Il fut iatroiji
tien lisait, tout cflîrayé, ita
remettre, Stephaons M
L'empereur, Messe,
lorsque Clod i. lé
afhraÎMrhi de r«
valets de chamUt;, n
dirent sur lui. et le
poignard. I4; en
tel des IX &> a
se tronvaii m
queD
lui avkii uffin «
Kl m.
i-U
DOMITIEN
\ ton ebefet el d*appeler ses gardes ; maii
fait troové à la tète du Utque le manche
tard, et partout que des portes fermées ;
âanl ce temps Domitien, qui avait saiai
isé Stepbanus , soutenait contre loi une
lamée, ft*elforçant, quoiqu'il eût les doigts
tantôt de lui arracher son arme, taniôtde
flesyeux Mais sa nourrice, Pbyllis,
I les derniers devoirs, dans sa maison de
le sur la voie Latine ; elle porta secréte-
s restes dans le temple ile la flkmlUe
Domitien était d'une hante taille ; il avait
e modeste, le teint coloré, k» yeux
nais raiUes; il était beau et bien fait de
une, surtout danft sa jeunesse, excepté
it les doigts de pied trop courts. A ce dé-
joignirent d'autres plus tard : une tdte
QB ventre énorme et des jambes extré-
grdles , qu'une longue maladie avait en-
ligries. » Peu de tyrans ont laissé un
lexécré que Domitien. Ce prince eut ce-
quelques qualités, dont il faut lui tenir
Q administra l'empire avec une fermeté
) y et fit fleurir les lettres. Lui-même les
tivées avec succès. Ses ouvrages poé-
•ns mériter les louanges que leur ont
M PKne et Quintilien, ne manquaient pro-
it pas de mérite. Il établit des cow^nrs
dôq ans en l'honneur de Jupiter Capi-
I prosateurs et les poètes grecs et Utins
ICBtdea couronnes d'or. 11 institua une
piv les rhéteurs les plus distingués. Ces
fHMots ne restèrent pas stériles , et le
I Domitien fut une des plus belles
te la littérature latine. Nous avons sous
b Germanicus , potit-fils-d'Augnste, une
•e des Phénomènes d'Aratus; c'est,
Ha probabilité, l'œuvre de Domitien.
ooiisulter sur ce point la dissertation de
■a.
Nif., III.W; IV, î; ^<7r<C , 2. S9. 4«, 43. - Sué-
mtmttus. ~ Dion CaMius. I Wi et LWii. -
«Miai - Quintilien, IV. l; \, 1. — Tillentont.
bi Empereurs, l. II. — NIcbuhr, Leçons sur
immaitiê. l. II. — Eckhel. Doctrina Numiito-
in» ». 167 399.
HlBlf ( Saint ) , évêque de Mélitène
Vj^roort à Constantinopie, en 602. 11
ni de l'empereur Maurice et l'un de
B|pwx officiers. Devenu veuf, ii se
iM aervice de Dieu, et fut élevé à Té-
'iMitène, ville de la petite Arménie.
■Mrice Tenvo) a près de Chosroès, roi
É^ détrôné par ses sujets et réfu^^ié sur
iém rempire. Domitien aida de ses con-
que vaincu, et ne négligea rien
tir ; mais il n'y réussit pas , ainsi
i pape saint Grégoire, Domitien
Dtinople, oii .Maurice le garda
■L^onmeson conseiller et son minis-
^JiitlBiit même la tutelle de ses en-
\ de l'empire ; mais le saint
\ avant l'empereur. Le cîorps He
Moca. r.fM:^. — t. xiv.
— DOÎIITIUS àU
Dûmîtien fui trajisrëré à Méltlèiic, el V^hw^ tH
TliéDpliytaf^-ta t (illesta sa gaintelé \u\f « tllvf r«
iniracles ». Le» Grec» tionort^nt et* mmï i« n%
jiDvîer.
Hckt^ etr*« lia. tV. - st\n\ Gréiroirc kfiraiid, EpHtafit
LXIII. -^ BatiAtiaiii, Jtta Stmiriorum. - ir.iHiet^/ taJ
dêâS^nU. ^ fttchird et GtrauiJ, /nbtinihÉ^vt ni4jrff^
DOAIITI1.LA PLAVIA , première kmîmh tU
Ve^pasien, vivait A la fin dti premier iiècJc itn
l'ère clircUenflc. Elle avait été la mallresifl dit
StutJlîuJi CiipeJla, chevalier roin^îu^ ili- la vl^le dt*
Sàbrala en Afriiiue, K^ayant d'alKirtl que ïm
dnjjts dviqiies ûm Latins, elle obtint pr ju-
gement, et sur la réclamation de son pète ria-
vius Libéra] i.^, iVûltère liberté pI le droit de cité
romaine. tJk donna à Vespa.5ien iroia j^nfants :
deux fils, Titus, Dornitien, et une Hlk% Do-
mittlla.
I ûo.itiTlttR la jeune (Sainte) , pHi^€e^<ii*
romaine » vivait en l'an 77. Elle était nièce eu
consul Flavius ClcTnens el pctite-ntèce de iVm-
pereur Vespasien- Après la mort dt? FîaviiH
Clemens et rexil de sa femme FUvia Dutiivi-
tîlla, Domitien per&écnta 13Qmilillo la jfMm'\
pour fia reli^on, et là rdégua dans l'îk tï*^
\ Ponc^ (l). Elle M survie dan^ son t\ii pur
I deii* de w?s eunuques^ Néréect Adûlk^r, mar*
i t>rtsé^ plus tard , et par quelques lilles ^ il ont
I plufiieurâ sont honorées comme ayaol âotifli-i i
I pour la foi cbrett^une. Sainte Domitilii^ rcviiil
I âe mn t\\[ en même temps que fiâ tiintt* , hn-
I (ïiie rempert^ur iSer^a rappela tous ceux que.
I Doniilren avait tiannis inju£ieiii«-nL Domittlle
la jeune épousa Flavius Ouesimua* Cette prin-
cesse est lionorée le lî mai, comme vierge et
inaltéré ^ bien qu'elle ne soit pas morte ùaiï*
k^ supplices i T Eglise rend cet Immmâge à t>eaa-
coup de saints qui oui seulement soufîert pour
la foi.
IIiEï^ttp, ffiâtùfia m£rtê$iasiita ^ Ub. TU. rtp rfVHi.
-%i\ni}tH^mc , Epist&hi XXfîL T- ., ..m
Aanctorum. — iktlemout, Mtmotrts. •> naiiici, r we»
des Saints. — RIcliard et GIraud, Bibliothèque sacrée.
i DO.MiTUTS AHEifOBARBUs, nom d'une fa-
mille plébéienne de la gens Domiiia. Elle a été
surnommée Ahenobarbus à cause de la couleur
de la barbe de quelques-uns de ses membres.
. Les principaux furent :
«DOMITItJS AHBNOBAEBVS (CneXUS) ,
personnage consulaire romain , vivait en 190
I avant J.-C. Il fut consul en 192, et réduisit les
I Bolens , dans le pays desquels il séjourna jns-
i qu*à son remplacement par le consul Scipion Na-
i sica. En 190 il fut lieutenant du consul L. Sci-
pion dans la guerre contre Antiorlius le Grand.
I C^est sons son consulat , dit-on, qu'un de ses
boeufs fit entendre cet effrayant avertissement :
Roma, cave iibi.
TIte-LIve, XXXin. XXXV, TXXVII. - Mutarquc,
Àpophtheg. Rom. Cn. Dom,
* Do.^irirs AHRXOBAEsrs {Cneius)y (Ih
'\) située dan^ \» b.ii^ Up Poiu/olr*.
17
6fô
DOMITIUS
(lu préc6ilcnt, vivait en \ù2 avant J.-C. 11 fut
iMintife en 173, et eDvoy«! en mission en Mncfi-
(Joine en 169. En 107 il fut un de ceux qui ré.-
glërentle^ affaires de Mar^tnine avec Paul Éinile,
et en 162 il fut élevé au consulat avec Cornélius
I^.ntulus.
rici^ron . De IfuU Deor., il ; l)t Dirin. II. ti. - Val.
M.i«., I.
* IlOMITirS AIIKXOBARBUS (CfieiUS) , flN
du précédant, vivait en 115 avant J.-C. Kii
122 il fut envoyé contre les Allobrogcs de la
Oaule, parce (|ii*iis avaient donné asile âTeutoma-
iius,roi des Sailu viens, Tenneini des noniains, qui
avait laissé rava{;er impunément le territoire des :
Ëduens, alliés du peuple roi. En 121 il battit les '
Allohro^i'3 et leur allié Bituitius , roi des Ar-
vcrnes, dans le voisinante de Vindalium, au con-
fluent de la Sul^ et du Rln^no; il dut ce suavs
a la terreur causée par ses déphants. Porté
|»ar un de ces animaux, il traversa la province
m trioropliatcur. Ce Domitius fut censeur avec
C'œciliiis Metellus en 1 15, et fit clia.«ser du 6<*uat
\ini;t-deux membres de cette ass4*mblée. CVst
lui qui m pratiquer dans les Gaules la Via Du-
mitia.
TtlP-LUe, Epit.,\.\\ pI I \II. - KIoriis III. — Tl-
reron, l'rn Fout.^ XII : nrutvSf XWI.
*Do.MiTirs AiiKxoKARBi's (Cnrhts), fds
du pree^îdent, vivait en U?. avant J.-C. ApK's
avoir été tribun du peuple en 10< , il fut nommé
|)ontife par le peuple, ampiel il fit conférer en-
droit dVIeetioii. Pendant qu*il était tribun, il
poursuivit plusieurs do S4*s ennemis |>er.sonnel!t,
tels que .'Emilius ScaunisetJuliusSilaniis.il fut
consul en 96 avecC. Ca>sius et censeur en 92 avec
LidniusCrassusTorateur. Leur censure fut mar-
quée par la fermeture d(»s écoles de rhéteurs, rt
ils ne furent ptièrc d'accord que sur cet acii».
Leurs dissentiments sont devenus historiques :
Domitius, homme d'ailleurs violent et emporté,
semUait vouloir (aire n'vivre la ykïWo austérité
romaine, tandis que Crassus aimait le luxe et les
beaux-arts. On sait le jugement cauMiqiie qu'il
porta au sujet de son oollt^ue. « Barbe d*airain,
disait-il, bouche de fer, et cœur de plomb. » Se-
lon Cicénm, sans être un orateur dans l'acception
du mot, Domitius avait le talent et la gravite
quVxipMlt sa haute position.
r.lr.livf. Epit. - Ctrérnn , IVfi Drjot», W.ùf Orai.\
Itrut,, XI.IV; / rrr.. Il, 4T; IMp. in l'^fiLt M; Pro
.VrfiMf,}. - Val. Mailmr. VI, IX. - Pllni*. //. N., XVIll.
-• Marmbe. .fa(.,il.
* DOMITIUS AUEXORiRBi'ii , (Viriffs), frère
du précéilent, vivait en Oi avant J.-C. Il fut
préteur en Sicile vers 90 , quelque temps après»
la guerre des esi-laves. Il fit mettre en croix un
de ces hommes pour avoir pris à hi cIiûnsp un
ours. II fut consul en 94. Durant la guerre civile
entre Marins et Svl!a, il prit parti |Miur le der-
nier. Il hit lui' à R<une |iar onlre du jeune Ma-
ri ua.
Apitirn, It. C, %\^ - \«;if-iii^ l'ati-ri ii'ii*. i;. •■' — '
Orot#, V . s .
bONITH'k IHK\oirAnr.<'S tufrtK \i-
vait en 81. 11 éiMNisa Comélie, Allu d
Cornélius Cinna, consul en 87, etdunnt
civile entre Marius et Sf lia il nnbrmua
du premier. A Têvénement dr SjUaau
en 1 an 82, Domitius se réfugia m Afric
rencontra d'autres victimes de la pitM
Secondé par le roi numide lliart>aft, il
armée, qui fut battue prêa d'I'lique
Pompée, envoyé contre luifiar Sylla, et 1
lui-même périt dans une tempête» qui
son camp. Selon quelques écrivains, il f
mort après la bataille, par ordre de l*ora;
Titrl.ire, Cptf.. M. — Platarqoe. Pnmr^*
— Zonanit, X, L ~ Uroae, V, ti. — Valère Mi
* DONITirS AHEXOBARBrs ( T,
tué à la bataille de Phamale, en 48 av.!
fjdile curule en Al , il fit alors une e^
de cent lions de Numidie, et laissa dun i
extraordinaire si longtemps, qu'il bliut
rompre pour qoe le peuple put aller
sa nourriture. On donna a cette su^pi-
nom de Diludium. Domitius épousa Turr
de M. Caton, dont il soutint, pendant q
édile, les attaques contre la brigue «n
d'élection, attaques dirifoées an fond cual
pée, qui s'en allait quêtant des voix en
d'Afranius. Les opinions de Domitius
d'ailleurs celles de Caton, et il se montra 1
un des partisans les plus prononces lie
cratie. Aussi s'as4oi-ia-l-il activement a
silion dirigée contre toute» le* mcMires il
et de Pomp<H? après la coalition de ces d*
mains célèbres, et en 59 a^ant l'eiv chi
il fut accusé par Vctiius.à rinstigalijn di
(l'avoir attenté à la vie de iHimpee. Pn
jS, Domitius proposa de retbercher
quel point la loi Jiilia, portée l'anMe pn«
était valable; mai« l'oiipositioo du sesatl
ter e« projet. Candidat à la dignité de va
55, il menaça, s'il était nommé, de ni
pro()osition mise en avant pendant u
et de faire priver Cé«ar de •■ proviao
son ambition édioua encore : la candiia
César et de Pompée remporta ; le jour d
tion il fut contraint par û fbrae de se rri
Champ de Mars. Redeveno idat Fam
vante, il fut pins heureni. i cimmva ph
|tart de César et de P . dentinks i
de la situation, aucunema» . a r
lie son oonsalat, il ne q |
que César et Pompée se mm» ■
la causi* du dernier. Ea U A iw •
IHmqx^ de présider le nnal apfkv <
r.iflaire de Ckidius. ■! dfû an II
nées suivantes de la ae Dna k
nous «ont connues qui? ; ei %
Cilicie à Ciceroo par i mm ma m
IKMir entrer au ooUc|Beae
appuyé par César* reik^
prsr le st*nat pour aHippuacr ■ i — ^
(;':iî.\ lor«(pia cp
DOMlimS
SIS
, ea 49 afanl Tèfé cliret«ean(\ DtimlUua
aeol qudqui' courage. Il !*é parU sur
(Carjinium ) atec vi&pf cohortes, [ma-
i*a serait appuyé ^at Wiwpt}^; *^iîi-ci
rien fait (Miiir lui venir en Hût, il fut
itpar ses troupe» 4 »«j|Att mettre àCésAr.
Jais furent incorporée dAns Tfirméfï vic-
»; quant à Domilms. i^loti Hiabilf! poli-
0 conquérant , il Tut renvoyé utn vt
mmitius y cimprait ^i \^n qu'il avait île-
du poison h son médecin ; lo^ii» relu h
loi avait .ifliritnistré qu'un narcotique.
le de Doniitiuï^ jiour Ci^sar no ciiminua
cependant, il avait eu trop a se plaindre
etion de Fonqi^e |>our qui! allât le rii5-
irnmédiatfm^nt II t^ retira donc ptn-
elque imt\i^ à Cosa en ï^lmrie ; ii kc
nsutte à M^^i^ilu ( Marseille }, dont i«^
ts le firent km fiouyemcor. Ccpeiidajit
mirit vigmir*?»] sèment la îîut'rre ronlro
loi prit la ri Ile ^i obli];sea Dornitiii^ à .4e
» on navire pt>nr éctiappcr âu vainqueur.
m alla trouver Fompée m Theasali«;
MToposa au !^nat de tme j«ip>r, lorsque
e aérait tenufn**!*, ïe^ dt*»yens qui d<uiï>
Wtancesa^ tui41e!t iin raient carde laneu*
1 fot frai^pé A Tuort «ur i« champ de
lePliar8al4\mi il commandait Toile su-
rannée de Pompt^^ »« et, dît Cicèron, de
îd*Antoinn*H
iFlus ABr.'fOBAaRtTS Witeim ), fils du
It, vivait en M avrint JVtc cbréÉH^nt*. Il
à Corfou, rnîmiip <i<m pt^r*», i'n iî>, K si«
Tec lui a f'hjimaîcu'n iH. H nr prit plia
pm aux iiostilitiK^. Cepndùnl, il ne rv^
il Italie q(i>n ù;, *'prnp]o on HV^tr jiu
•on pardon. Il fmivit Rnilijsi en Mîiccî-
ffè4 la mort diùlii tiilviirj't tnl mnfliiiniM»
ieartrierde CVsar par la loi Pt'.iiin, quoi-
I0loplicité avoc les conjijr(^s ne lût pas
lpli42il commanda une flotte de cinquante
Édans la mer Ionienne, et le jour oii se
pCBière l>ataille de Phiiippes, il défit
ÉÊKêî Domitins Calvinu» au montent où
It fartait de sortir de Brindes. Le souve-
ito Tietoirc a été reproduit sur une me-
ntant un trophée surmontant la
BU. Après la l)ataillede IMiilippes,
I guerre ind«'f)endamuient de Sextus
al b tète d'une Hotte de soixante-dix
ëe deux légions, il ravagea les c/ites
11 se n'conciiia en l'an 40
^ ^ ce qui lui valut I** gouvernement
||||^ftl39, lors de la paix conclue avec
^Antoine |K)ur>utà la srtreté de
obtint même une prom«*ssc de
rPannée 32. Domilius resta long-
» d accompagna Antoine dans la
nreusedin^eo contre let^ Parthes
1 en 3f;. Il fut m cfTd tiomn»é consul à Tt^ïonc
I convenu 11 (en 32 J, Au moment ile la ruptura
entre Anluini! H AUf^ustc , Dumitiuir «Vniuit ilo
Rome à EpliM*, ou l'îtail Anliiin*^ Ai*"c Cîéfïpiitre,
' qm Domilius d^^yij*, mais ru vain, di* fajrt
éloigné* r de l'armée, Pé^çgrtîép de la ç^imloile
d^Antoine, une partie îles troupes prot>oi»a à
! Domitin^ le cominAndetn**nt ; mais it refn^a^ et
aima mieux olïrir htm concours ik AurihIc, qnll
n\h rf|oîndre qn^lque^i jours avant AfAmm ^ Li
mort l(* Aurprit avant cette bataille mémo rai ikv
Au rapport de SuR^loue, ce Di>milru,s lui k uieil-
Jeurde la famille*
rmifm, i'W , rr. X I RrHt^. ws^^d Fum , vi, *
Api,irn, ft f\. V, tn, là, <jk - yiiiiArftu#, 4nioR, - tJhm
V.^t*\m, xr,viur, - VcHely*, II. — Suéloofv AV*^.
lili -- T*eitc* ^»n.^ It, i«.
* no^iiTits Aiif!!foii4iiitrs (ûnHuJi),
mort ^n Fan ?5 tle l'èni eh rétien iic. i:n l'an .^ft
3vanlJ,-C* Jl rutliancéàtarçîdHavcf Antonie.Ane
d'Antoine. }| obtint l'éïilitêen i an 7.7H le r4>nKuUf
eu r.m f iï. A Vh^iit* de s*in coïKulftt^ et sa nu dnute
i-n retnpîfltvment de Titiere, il iN^n)m:miffl Tîir-
mée cif GeruianitslravTrsa THlbe, et pi^nétra dflnn
le pavs luen pluj* loin qu^auenn -t"* ft(*s prédé-
cesseur». Cet II* c^pt^liliun lui nîénta les imn-
ncnn; du triom[dtc. Le portrait que fait de lui
Soéloné n'a rien de flatté, et ïes traiti^ de vin.
Irnce fïont cet lustorît»n cliar^i* la mémoire de
Domîtiu» hn font peu d honneur. ^^ Arroj^ant, pm-
di;^ïe et cmel..,, il rori;a de^ chevaUcr» romairm
et des matronesï h paraître sur la fÂ^m pour y
jouer des mune*i* Il donna danjî Ir* cirque et danî*
tous le.^ quartiers de ta ville des chassen ih
Wtes fauç'es et de» rombâls de gladiateurs ; t^\
la barbarie qu1l y déploya fut teïle qu'apréj*
l'avoir vainement a verli en parîieuïier, Aui^unte
dut le ré prima m 1er par un éiliL « Le même his-
torien aioute à ce lableao, déjà «i cliarj^é, ce trait
I qui peint [^ ïlépnrtenïent de^ muMirs romaines
cius qui remsait detwire auiani que son maître le
lui commandait ( quod potnre quantum jube-
bntvr recusarai). Tel était i'aïeol de l'empereur
: ^éron. V. R.
I Snétonc, fffro. IV. — Taclle, Ânn. — DIort Csmùm
MV. — Vfllelu!». 11. 7t.
DOMITIUS AHE?lOBaRttIT8 {LUCtUS), tiU
du précélent, vivait dans la première moitié tin
premier siècle, il épousa Agrippine, lille de Ger-
manicus, devint consul en 3'X et proconsul en
Sicile. Il nv)urutd'hydropisie, à Pyrgcs enSidIe.
Sa vie fut marquée |iar des crimes sans notntire;
tout s'y trouve : llmmicide, Tinceste ; il n'édilppa
à la mort que grâce au changement de règne. Il
avait lui-même le sentiment de son indi^ité k
ce point, «pie lorsqu'on vint le féliciter sur la
naissance de ^éron, « D'Agrfppine et de moi, au-
rait-il dit, ne peut naître que quelque chose de
détestable et de funeste au bien poblic. » Néron
justifia cette prédiction. V. R.
Siufone. yern. - TarUe, ^iim., IV 75; VI. i. 4"; SUf,
tk - vclicius. I :î - Dion CaMiu», LV|n.|-;.
17.
îr9
DOMITIUS — DOMNINUS
* DOMiTirs AHBXOBiiiBus, prêteur en 80
tfant Père chrétienne. 11 commanda en Espagne
«008 le titre de proconsul. En 79 il fut envoyé au
Recours de Metelliis Pius, en lutte contre Ser-
lorius. Domitius fut vaincu et tué près d*Inas par
Ilirtuleîus, questeur de Sertorius.
PtuUrqne, Sertorivs, XII. - T.-Utc, £pU., fù.- Ba-
trooe, VI, L.- Floros, ill.n. -Orose. V. ». Pour tous
lei Domitius, V09. Eckhel. Doetrina JVuMtm.
DOMITIUS APEB. FoyfS AfEB.
DOMITIUS HÂKSUS. Voyez Mamcs.
DOMMARTIN (Elzéard'AuguêCe) , g^ral
français, né le 26 mai 1768, tué à Rosette (Egypte),
le 9 août 1799. Nommé lieutenant ( 1^' septembre
1785), À sa sortie de Fécole d*artillerie, il devint
bientôt capitaine ( 16 février 1792), et prit part
aux premières guerres de la révolution. 11 atteignit
rapidement le grade de général de brigade ( 23
septembre 1 793 ). Appelé à l'armée dltalie en qua-
lité de commandaut de TartiUerie légère, il se
trouva à la prise de Vérone (août 1796), dont il
enfonça les portes ; à la bataille de Mondovi, où il
8*empara, conjointement avec le général Fiordla,
d'une redoute qui couvrait le centre de Tannée
autrichienne ; à Rovcredo sur les bords du Ta^-
mento, dont il protégea le passage par Tltabileté
avec laquelle il dirigea son artillerie. La paix ayant
été conclue, Dominartin, après avoir servi quel-
que temps à Tarmée du Rhin, passa en Egypte, et
les talents quMI déploya à Alexandrie, ÀRahina-
nié, à Chebréiss, à El-Arych, ainsi qu'aux Pyra-
mides, engagèrent Bonaparte à solliciter du
Directoire la ratification du grade de général de
division provisoire qu*il lui avait accordé. Il ne
fut pas permis à Dommartin de jouir d*une ré-
compense si bien méritée, car, à peine Agé de
trente-et-un ans , il tomba mortellement frappé
d*une balle. Le nom de ce général est inscrit sur
les tables de bronze de Versailles, ainsi que sur
Tare de triomphe, côté sud. A. S....Y.
Jrekicet iU ta gmem. — f^tct. det Français.
DOMMBBICB (Jean-Christophe), pédaj^o-
.gue allemand, né à Buckebourg, le 26 décembre
1723, mort le 28 mai 17G7. Après avoir étudié
à Halle, il y entra dans renseignement. A son re-
tour dans sa ville natale, il y fit l'éducation des
enfants du vioe-diancHier Lehner; en 1747
il monta dans la cliaire du prédicateur. Nommé
ensuite adjoint à la faculté de philosopliie d'IIelm-
st«dt, il devint plus tard recteur de Téoole
ducale de Wolfenbuttel, et en 1759 il fut chargé
de professer à Helmstsdt la logique et la méta-
physique. SespriDdpaux ouvrages sont : Sphx-
rologia ; Lemgo, I74.i, in-8* ; — Anweisumg zur
wahren nerexIsamkeU (Guide imir l>tod«*
de la vraie éloquence); ibid., 1740, in-8«; —
RéJUxionsutr le» principes d9 la wumkère
d'enseigner les jeunes gens dans les écoles
( eo français ); ibid. , 1747, in-S^ ; -^ Leges àto-
tuumanimxrUf inveniendigenuinus Modus;
ibéd., 1748, m-4*; — Logica; l.cmgo, 1749,
iu-8«; — EnfwHrf einrr rfeitUchen Dichl-
htnsi fur Sektilen (PIib d*ao i
pour les écoles aUenundei); tnnisi
*n-8*; — Hermim pldloiôphi in
lium Philosophontm, eum adn
H. Wol/ll, Th. G/i/ei;HalK 1764, h
Mnemonickund HeurUtM (La
et rinvention) ; Halle et HefmstBd^
StroétaMBB, Hfêweê fvf. ffarvg»., V. —
GeLDêmiêdU,
DOaiHA JULIA. KOf . JOLU.
DOMHB. Fof . Domm, pape.
* DOMMlflB (Saille)» morte à Hi
399. Elle élA riche d d*«e aobie t
tioche. Devenue veuve, elle se fit dm
que ses deux filles» Bérénioe «t P
toutes trois ae rétif èrent à tdesse. E
arrêtées et dirigées sur Antioche ;
à une rivière, près Hiéiaple, elles sc
la mata, et, le tenant attachées Tua
elles se prédpilèrent dans Tenn ei s
Leurs corps furent retirés de la rivU
I portés à Antioche , oè saint Chrya
I gne qu'Us étaient de son tanpa. On a
j un Panéggriquê pwMWcé en 11
; Domnine et de ses d<»\ filles» le >
Ote, qui est marqué an UaviiL • Il
remarquer, ijoolcnt les aufams de b
que sacrée^ qu'il n*crt p is
nerlanortàsol-mèaMypi i
puisseétre; Taetion dam i
et révérée par TÉglise qu «■ i
mouvement partkalier de l*ES|»n»-«
des voies de sancUficatlen qui mms
nues, et qui esllemaRra de diapini
ordinaires eenx qn*! vent dqnnni
Silnt ChryiBifg. I. OraO» li. ~ Dmé
IX. - Salai A«aralM^ Dt rt^tuit, m,
AttfotUa. Dt GMtetelMb Kà. I» mp. sss;
/'<« éeg Smtntit Ul. ■ ~ " "^
* DOMSiuiiJS» éerirahi grec, i
toire universelle» dcpnla la <
! jusqu'à l'époque de Ja
■ plusieurs reprisa.
VoMlas.l»ii wr^tà» CrmUs,^
•DO • te
dicéeouue Mé Vf
nés» on» • r k ■ i
maître, ek n
nidetts; il i
moins qu'à ■
autres ouv
• sur les <
t. III. p. 171. - 1
I. Il, P.S1T.
vers le
DCIMI^IMJS
VIII, 711. '- Codt, ÎQ, tll. S, p. 7. — AMe-
/mr. €lrUni,, II. r. M. p. 40S. - Montrrull,
UtffMtmL, t.
U9, médedn grec , qui commenta les
» d'Hippocrale, et dont les écrits, ao-
lerdos, soot mentionnés dans U» ou*
Salienetd*Oribase. G. B.
MftlioOoM Crâtea, XIII, ikê.
US y jurisconsulte eouna seulement
lion que fait de lui Ubanius, qui loi
I lettres.
:p. iii.rn-4ti,édtt. wour.
k%m (Pierre db), pnblidste fran-
t en 1570. Il était avocat au pariement
>n a de lui : Amiable accusation ei
\ excuse des maux et événements
mce pour montrer que la paix et
es sujets n'est pas moins nécessaire
pif aux particuliers; Paris, lô7d,
M. G.
r, mtl. ftançaiêê,
KO OU DiHOZO, poète et historien
lit vers le commencement du dou-
ie. n était moine bénédictin du monas-
Bossa , sur le territoire de Reggio. 11
o potaie en deux chants, et en vers
• presque tous léonins ^ sur la Vie
liesse Mathilde , cotte célèbre prin-
[^Mcane qui mourut en 11 15. C*est
ri-mème qui nous ioumit cette date ,
W% soivants :
I «onet Indlctlo, Jiingltar alque
I qui eurrere rsperst anna*
lot drciiuiiii cratChliDus ; lllua
WitU voluU celcbrare Mathlldls.
\ Mathïldis fut publiée pour la prc-
par Sébastien Tegnagcl, dans les Ve-
tmumentorum Sylloge; Ingolstadt,
^ Leibnitz en donna une édition plus
Taprès un manuscrit romain, dans ses
I Brunsvicenses, t. I , p. 629. On
texte plus pur et plus complet, im-
les manuscrits de Padolivone et de
Pttcles notes de Leihnit/. et de Mura-
le Thésaurus Mcdwlanensis Scrip-
ediSB, t. V, p. 336. On voit par le
qu'il fut le témoin oculaire
i qu'il raconte, et qu'il avait pris
!• pape contre l'empereur.
miinf ti in niediœ et inUmx Latinitatit.
ToiliUtoricis iMtinit.
AS (Saint), dit au^^si Dôme^ Anolety
MTùnnoley^ évèque français, mort le
In 581. Il était fièrcd'Au<iovéc ou Au-
■Md'Angers, et devint abbé du monas-
Élljnrrnt, près Paris ( l ). Quoique sujet
a roi de Paris et de Neustrie,Domnole
àClotaire, et entretenait des rela-
il/|flBee,dont il cachait les émissaires
Epfôrt. Son rôle politique est jugé se-
îhr les chroniqueurs. Après la mort de
liMieiiKt4tu«entrelfsraubriirg!i S.iinl Driit«
- DUWADO «1
Chiidebcît,CJoUîre,rooûiiiiJii£Siiitf nomma 0ora-
Doleaudégc d^Av^iKMl^ niais ce piélat rqiré-
senta au roi qu'un é?$clié sï élalgié équivuJitït S
un exil, et que d'ailleurs il i^ croysit fwni propre
h livrt; « ave^c de* nénaleurs &optibttti il déi
juges pInLoâophti » ; ce qui pma\^e qm ïéXnûa
de Ja pliîbsophi*» florissaH à Avignon. Clotairs
lui donna réTâcbé du Mans. DomnûlQ était à
Borne; il prit possessiou de fton mé^ en à45>
et y fonda le monastère de Saint-Vincent, qui
di'viat par la suite une cÊlèhre abbayo de Bé*
n^kllclins. Il acheva aussi Tabbaye do Saint-
Geofgseij, eommcncite par ^int îitnocciit II M-
tit en outre, soua Kin^oi^âiion de la sainte Vierg^^
un monastère et un b^pllul entre Oaugé et la
rivière la Sartbe, Ko â6G, Domnole a$&ïita su
second concile de Tours, et deu^ ân& après à
îassetnUli^e de Nmiles* * Dès cette vie, disent
ftichard el Glraud, il obtint le don de^ mrrâjcle^,
ayant guéri un boiteu\f un ateiEgJe el oférù
d'autr^^ prodîi^es. i# Il fut enterré dans Tiibbayc
de Sftinl- Vincent, et mis d;uiâ une châs.se de ter-
meil^en 1 124, par Hildeljert, évoque du Mans, En
làflO, QU le relira de îM^Ue cliâs^ pour le soustraire
I la fureur des huguenots; mais il parait que le
corps de saint Dotunole avait soufTert avant
c-ette tran&lalion ^ rar les religieux de Satnl*Vin*
ii^nt convenaient eux-înêmes que la tête y man-
quait avec quelques autres ossemenls^ Lliittu*
Hm Nicolas Gilles rapporte que vers 1530, c'est-
à-dire trente ana avant cette translation i. on avait
di^jà trouvé ic corp» de aaint Dôme ou Domnwle^
évèi^uedu Mans, dau^r^gUsede Cttanmes, petite
title de la Brie, qui le revendique pour son patroii,
Aiuiii les relit[U€s dii saint Uomnole se trouvfîrt
au moins îïartâgLH?s ?>ntre le clergé du Mansi » tm
\é vul>(aire rappelle saiot Tonnelet» Tonnolc; ou
Anolef.et celui de Chai»mes* où il eal appelé saint
Dûuïe. La vie de [)omoule, écrite par un prêtre
niancf^au son eon tempo rata, m traUTè dans lei
IJoUandistes. L'Égîi se honore cîs suint le T' décem-
bre, tlest au^i (été dans le Maine la Ifide mai,
.SilnL Grémrt &é T^Ofi. llh. VL — Le I», Ld Teinte ,
Ann^ltt dt l'hiMlijért reti^i- éë Franee^ — L* P Un*-
£Eiii«%il, HtMtûir* éf TÉufùe gaiticant, III. - NleTl#
Acta Santt^vm. - B^iikt, /^iuthr Saintt, HL -
hkchiird il CàWaadt Bibiia(hiqnê i^ucrée, ^ Oùdeicard,
fifx dff J^érei, etc., t" d^cemtert.
DOMSEE.aBK ( Tobie tak }, historien hollan*
data , vivait danâ la seconde moitié du di\-sep-
tièmc siècle. IJa1aiS4^: Arn, Montant Lcr^en en
IJœden der Oude ifeercn pan Am$îei en
Amsltland (Vie el haut* faits de nos edpeur*
d'ArnMel ) ; Arastenîajn , tSÛ* , îû-n ; — A m*
sterdamsch Buchr^mnge (Description d'Am*
sterdam ) ; ibid., ifléS , in4".
• DOiADt ( mrmotaus ), poète Italien» vivait
i\m^ la seconde moitié du quiniième siècle. On
a de lui : istoria de'iuoi iempi in verio f roicn.
no.^Aua [ nernand-âdrianù) , peintre t^
523 DONADO — DONAT
jia^fMl, rnurt k Cordoue, «m 1630. 11 était canne
décliautfs^ , et se dUluigua par son talent pour
peindre ; Il suivait la manière de Ralael Sa-
deler. On remarque parmi ses meilleurs oavrages
la CmcifiemetU et Madeleine péuiientet ta-
bleau exécuté pour lu couvent des Carmes de
Cordouc.
Pachecu, Et Mrtt de la Pinttira — PalomUio Veteaco.
*0OifA»o (Jean-Bapiiêie)^ littérateur ita-
lien, baile ou ambassadeur de Venise à Constan-
linople en i MO. On a de lui : Osservazioni délia
iMUralura de^ Turchi ; Venise, 16»8, in-12,
cC 1690, iB-4*; — Vioççi a ConstanlinopolL
A4eluof fSqppl. - Haym, U§pert, — Boodieff de U Rloii.
* D0NAD09II ( Charles-Antoine ), théologien
italien, né à Venise, en 16'75, mort àSabenioo,en
1756. 11 entra trèa-Jeune dans Tordre des Frères
mineurs eonventuels de Saint-François. Après
avoir professé pendant quelque temps la tbé^lo-
gie et la pliilosopbie dans les couvents de Padoae
vi dans plusieurs autrrs villes, il fut, à Tàge de
trente ans, élu provincial de son ordre, et otitint
«•nsuite Tévéché de Sabenieo, qu'il garda jusqu'à
i 'époque de sa mort. On a de Ini : La Morale
de ArUtotele spiegata ; Venise, 1709 ; — Pa-
;f6^Hci e diacorsi sagri; Venise, 1709; —
Quaresimale; Venise, 1717; -. Le Ingiurle
faite alla Carltà crïstiana dalla scandalosa
ticenza del dirmale del pratsimo ; ibid. ,
1722, in-»"; — Ragionamenti morali; Venise,
1722; — La Crusea in esame; Venise, 1740;
— Osservazioni sopra aleune proposizioni
worali licenziose; Bénévent, 1740.
^tuililettërajtr liant
DO!lALDl, roi d*l^:cosse, mort en 216. Il fut
le premier roi cliréliHi de ce pays, traita avoe
reinp«M-eur Septiino .Sévère, et réjpia vin^t-et-un
ans. On ne sait rien de sa vie.
DONALD II, roid'Ecosse, vivait an troisième
siècle. Sonrètme fut court; il Tut défait par un
autre Donald, roi des lies Hébrides.
Do.^ALD III, roi d'Ecosse, mort en 260. il
révolta ses sujets par sa tyrannie, et fut tué par
'Mlle de ce souleva nent.
DO.^ALD IV, roi (f Ecosse, mort vers 647. Il lit
rentrer la province de Northumt)erland sous la
puissance des fils d'Éthelred, et propagea U foi
chrétienne dans ce |>ays.
DO?iALD V, roi d'Ecosse, mort en ft j9. Il tuc-
cMdk M)u neveu, en Sb%, Sous son règne furent
révisées ot promulgue^ de uouveau les ancien-
nes lois du pays. Emprisonné par ses sujets, ré-
voltés, il se tua de désespoir, et eut pour sutxes-
seurson nc\(Mi Constantin il.
DO.^ALDYi, rui d'^iCos^e, mort à Forres, en
904. Lié avec Alfretl le Grand, il fut un prince
heureux et vertueux. Donald vainquit les Danois,
qui avaient fait ime Incursion en flcosse.
DOSALDVII. Voyez DlNCV^T'.
DOSALD VIII, roi d'Écoss4>, mort en ilO.]
eu llOj. 11 Mirreda h son frère Malcolm III cji
4S4
I089,à rexcfauioodt mq Mtoi, IHiflrt— iii
par Duocan II , asorpitenr hri^ilBit; fl Im et
prince, et reoovm tes États. Eafla, i M 4«-
poaé et eapriaoMé ptr Ed^ir àtÛmÊm» »
1098, après trait ot dei
^oar lo«a In Dokald. Ptf •
* DOXAS ( Saiat ). Koy. DoHAtm.
DOSAT, Coodateor d*aM
schisme qiri divisa itgliiB [
réc da quatrième siècle. Yen to (
de ce siècle oa feDCoatre M AfHqot i
ques du Dom deDonlylMi^
h) même ptrti,
influence lor les Amea, qui i
rnnité de l'Église, d, M r
vrais fidèlcadépoiitaimdelaMcl4»lilnii-
tioo, ne prétendimt à rta imIm qAtfttnrà
enx i'ÉgKse aoîvendle. L'iM élril at Gém^M-
rcs, en Numidie. Dans le fort de 11 jifiiéirtini
sous Dioctétien, plusieon fldMM, on^pat II li-
gueur des édita d les vMnni ém^màmÈns
impériaux, livrèrent Ina Uaâm Éerilwm tf hi
vases sacres. On les BéCril du Madi I
L'évèque de rarthay ItawiiM i
r(\\\V\i\ riT f'n f 11 if|^ ffluinid ili 1
par le vœu de toute le prvviMa, ataidHiépv
FéUx d'Apt«o«e. Iiilii«i|iiiiiiniilii.<|«i
eux Douât, reftaaèmt de iWNMHMMmMMiadi
Cédlieu, alléRBaut qu'eu avril aM^diks!
faire participer et même de lee c
cond lieu, que Félix d Aptnoge, i
n'avait pas qualité pour i
Cité par cet évêques
thage, Cédlieu ne
dre par sa répouse quH >
tion. U semblait par là f
lidité de sa <
profitèrent de cède
Cédlien, et mirent eu m
lors leschisme i
mouvemeot quHa te iJ
répandirent, les j
contre Cécilln, émureot In amiifc.l«iîil* I
ces divisions I
qui autorisa Céctten I «kt 4t
des officiers Impérienpevf ~
dre et puidr les aédMen. P»i
listes en appdèicul è
un mémoire eontre GédDei et a»|
demandèrent des iufges. %\
point slmmiscer dmi» m i
à la réunion d'Un eouiif . £•
Komeen 313.
ques de sou perti, le j
deCologne,d'A
autres dltalie y i
leshaîneset de]
de temp
reconnue, mu i
condamna pus les
silence Félix d'A
de/;'(i(/i/ioii,qinéMtii
DOAAT
520
I du Goocik de ?iiiiniflle ; on puiis&a
lioo Jn&qu'à |ir«>[iOAer au3& É%^que£
le les rcG«;TCHr dans la cûmmunîcta de
» leurs tilre^P €t$, demi-zrtcâtires ne
t rieo. Un second condïe tenu à Af-
las plu Ueureu^L. LesajC4Misé^, dev«-
eors h leuTiaiïTj invo<|utT«nt la aévé-
istaotm contre rob&tin»tJi>n dea do~
empereur fit lui-même une DooTelle
proeès qui troublait ainsi rÉglise, et
les scbismatiqiies. Dès cette époque
t*e&Tenima singulièrement ; les yio-
lèlèreiit à l'attaque et à U défense, et
ligieox défiera par moments en me
luerre arile, sur presque tous les
Afrique. Ce changemeot qui t*opéra
Raire jusque alors assez pacifique, le
qui embrasa les Ames, l'extension
lutte et son énergie, l'ébauche d'or-
|ae reçut ta secte, sont dus au sue-
lUjorien, DonatdeCarthage, liomme
Mot considérable que Donat de Nu-
le érudition profonde et Tariée, de
grès et d'un désintéressement que ses
) mêmes ont reconnu. C'est lui qui
kxmer sou nom à la secte donatiste,
lifité à la propager, son talent à la
ioo habileté à la constituer. Saint Op-
■enx historien du schisme des dona-
représente Donat comme un homme
Hgueil insupportable et animé d'une
néehanceté, se livrant à de mysté-
Kques, et séduisant par là les imagi-
ckvtitieuses du peuple, tantût enfoncé
lettes conlempialions, tantrtt se mô-
ii du monde et l'enivrant de sa pa-
tribuait, s'il faut en croire saint Optât,
lœ tyrannique à Carthage, s'estimait
Wêb de tons les évéques de son parti,
gêneur à tous les antres hommes. Il
ëe penser que dans ce tableau, tracé
I pnssioonée d'un adversaire, tous les
■t pas parfaitement lidèles.
It Donat <ist étroitement liée à l'his-
Mete des donatistes -. nous ne pou-
taieox faire que de reprendre l'his-
letecte. Vaincus dans deux conciles
iél par Constantin lui-mAnie, les
IMy que la modération n'avait pu ra-
ina de rKf»lise, s'en éloigiièrent avec
Mieté encore sous le coup des mc-
Vifiereur et des violences auxquelles
p.lwtte. Kii vain l'autorité inipé-
Ml d'amendes, con(is<iua leurs niai-
PlPte de leurs églises ; ils revinrent
Qt de vive force, atta(juèreut
r catholiques, les expulsèrent de
\^^ênni tant que Constantin, crai-
r Ja guerre civile en Afrique, les
Ce qui dans le principe avait
^onatistes des catholiques était
fiipt de discipline. Los premiers pré-
tendaient qui? les Iradileurs, devant ^frt con^firh^-
lés comme lii^r(^tlqueS| n'avaient |ia» autortld
pour ooafôrer les sacrements ; qm par consé-
quent rordtn^ilîoij d^ Cérilien par Félix d'Ap-
tunge, quiîs n?{|iirdajenl câmme un Irafltteur»
était nnlle de fait ; piius,*!!!!! plus hm, lît «'arro-
geant ]r droit de iiommt^r el «le cunsacri^r des
éTéquÊSp cumciH' ïCuU purs ijérllîèrs des AjuJ*
très, ils avaient ordonné Mnjorin évoque ih Car-
thojit», pois Uon&tt et k-^aucoup d'autres en
Afrique; l« en plu i, te stïjîsiiîe ^is fortilianl^ ilâ
avaient cûvoyé un ëvCtiue ii Rouiu. Mais ait
mains rurlhodoKie était sauve ^ elle fi'attéra
bientôt ejitre leurs mains, par k% efTort» qu'iU
lirpïil pour se séparer plus prorondémtMit de»
catboilqueâ, au. \ quel s iU ne pouvaient pardon-
ner d*avoir invoqué contre m% ks ri^eurs da
raulûrité impériak% Au&si Wen il lî 'était (îuèr^i
(lossible qu'un schii^me si décidé n^ pmdui-
►It avec le temps quelques semence* d*héré$îe.
Sans parler de certaines opinion.^ de Donat ^ur
la Trinité el les rapports dejs trois personnes di-
vines, opinions trop subtiles (laur descendre
dans la foule, les donatl»te:s s'entendaient à re-
fuser à l'Église cûlUolique le droit de dîatribîîer
le^ sacrements ; aus^î ils administraioBt un non-
\eau baptfïue à c«u\ de leurs ailversaîres qui
l^a^saient dans leur caiDp : ils prétendaient que
la vertu du sacrement que confère le prêtra
\ jeiît tion pas des sentiments Intérteurs d« cdni
qui le revoit, rnaiit de la «ainteté de celui qui
Tdd minisire ; que les justes seuls co imposent
1 Église, et non Ten^mble de^ fiiîèles» tlotis et
mauvais : aussi ils ^^eslfmaîént saints et impec-
cal&les, tandis quljs rei^ardsient les catlioUquei
comme des païens et de^ LLlulAtres, purifiaient et
consacraient de nouveau ]«s temples et les an-
ù'iii qui leur avaient appartenu, et m rougi s-
sait'nt \^is de profaner par les actes les plus sa-
crilèges 1«» objets de leur culte. Joignes à cela
je tw sais quelle exaltai i on inj sti que, qyJ leur fai-
sait brtkver et métne cherctier Ja rnort, coinjne
.M la palme du martyre y était attactiée.
La Mecte det» doDatistes n'offrait pas Timaii^e
. irune concorde el d'une unité parfaite ^ elleren*
; firmail divers partis, qui se réunissaient dans
I le ilaoger et se divisaient dès qu*il était passé.
ti*s ua*i, de mœurs paisiMes, $^ défendaii^ntpar
! de& écrif S et des discours ; d'autres, fanatisés par
I drs prtkli cations violentes et encore plus |jar la
' persécution, allaient armés de bâtons « rcidajent
par bandeâ autour des viUâgeii, volant, pUlanC,
; incendiant, tuant, profanant les clios*!* saintes.
On les appelait circonceltionSp d'un ooui qui
1 marquait leurs habitudes errantes.
. A près la raort de Con ^^ ! a j i ' in , C unslant, son suc>
I cesseur, ayant envoyé en Afrique Paul el Ma-
I caire porter des aujnûncs el jiacîfu*r la pru-
j vince, ceux-ci furent reçus en emieinis : * Qu'y
î a-t-il de commun entre rempereur cUll^it^ *'?
• leur répondit Donat ; el tl aji>uta qu'il avâil ^%'
' pressément détendu à tuui les mm de T&^'^m
&23 DONADO
|M^n.il, rnort k Cordoue, «*n 1630. Il était carme
décliauM^ , et se distingua par son talent pour
peindre ; U suivait la manière de Rafaël Sa-
deler. On remarque parmi ses meilleurs oavrages
le Crucifiement et Madeleine pénitente, ta-
bleau exécuté pour le couveut des Carmes de
Cordouc.
Pachecu, El Art9 de la PuUtira — Palomlno Veteaco,
JV »«ro 4t i'iHtmra,
*0OXA»o {Jean-BaptiMie), litlératear ita-
lien, baile ou ambassadeur de Venise à Constan-
Unofile en IMO. On a de lui : Ostervazioni delta
ijetteratura de' Turchi ; Venise, 16»8, in-12,
cC 1690, iD-4*; — Yia^i a Constantinopotl,
Aéeluof ,Sqppl. - Haym, Hêfert, — Boodieff de U lUeli.
* D09IAD09II ( Charles-Antoine ), théologien
italien, néà Venise, en 16'7ô, mort àSabenioo,en
1756. il entra trèa-Jeune dans Tordre des Frèra
mineurs eonventuels de Saint-François. Après
avoir professé pendant quelque temps la tbéolo-
gie et la pliilosopliie dans les couTenta de Padoae
ii. dans plusieurs autres villes, il fut, à l'âge de
trente ans, élu provincial de son ordre, et obtint
«•nsuite Tévèché deSabenico, qu'il garda jusqu'à
i'é4)oqaede sa mort. Ou a de lui : Aa Morale
de ArUtotele spiegata ; Venise, 1709 ; — Pa-
negirici e discorsi sagri; Venise, 1709; —
Quaresimale; Venise, 1717; ^ Le Ingiurie
faite alla Carltà crtstiana dalla sctmdalosa
ticenza del dirmale del pratsimo ; ibid. ,
1722, ln-8^; — Hagionamenti morali; Venise,
1722; — £a Cnisea in esame; Venise, 1740;
— Osservnzioni sopra alcune proposizioni
morali licenziose; Bénévent, 1740.
Àtuiti Mttirti) trilali'*
U05IALD I, roi d'^>»)sse, mort en 216. Il fut
le premier roi oliréli«*n de ce pays, traita avec
l'empereur Septimo .Sévère, et ré^ vin^t-et-un
ans. On ne sait rien de sa vie.
DONALD II, roid'Ëoosse, vivait an troisième
siècle. Sonrè{|ne fut court; il fut défait par un
autre Donald, roi des Iles HélNÎdes.
Do.^ALD III, roi d'Ecosse, mort en 260. il
révolta scA sujets par sa tyrannie, et fkit tué par
wite de ce souleva nent.
DOXALD IV, roi (FÉcos^e, mortiers 647. II lit
rentrer la province de Northumberland sous la
puissance des fils d'Êihelred, et propagea la fui
chrétienne dans ce pays.
DO.^ALD V, roi d'Ecosse, mort en Nô9. Il suc-
f'étiaii MU neveu, en 8ôi. Sutii» sou règne fun*nt
rcvist^es t*t promulguées de nouveau le& ancien-
nes lois du pays. Emprisonné par ses «Mijets, ré-
voltés, ii se tua de «lôsespoir, et eut pour succes-
seur son nc\eu Constanliu II.
DO.^ALD VI, roi d'fiCojise, mort à Forrcs, eu
904. Lié avec Alfred le Grand, il fut un prince
heureux et vertueux. Donald vainquit les Danois,
(jui avaient fait une incursion en flcosse.
DO.^ALDVii. Voyez Dl^cv.Nl'^
DOSALD Vin, roi d*Écossi>, mort m il 0.1
eu IlOi. 11 »nrfr,|a h son frère Malrolm III eii
— DONAT
1089, à l'excfauioodt mq i
par Duocan II , osorpatear 1
prince, et iceonvra tes Étala,
poaé et eBÊyrtmmaé ptr Edfir
1098, apfèa trait ot derèj^e.
Pour lo«a In Doitu.», pif • BwhMaa. AM
* DOSAS ( Saiat ). Koy. DoHAtm.
DOSAT, foodateor é'mt •eded m
lehisnie qai divisa l'ÉgUiB [
réc du quatrième siècle. Yen to i
de ce siècle oa feDcoatro m AMqotd
ques du Dom deT
lo maille ptrti, loos don dooéa dr«« i
mltuenoe nir les Anea» qui i
rnnité de l'Église, d, ter
vraia fidèlcadépoiitaimdelaMcl4»lilmii-
tioo, ne préleodirest à ries imIm qAdttnr A
eux l'ÉgÛse anivendle. L'iM éUà de Giw-M-
rcs, en Numidie. Dana le fort de 11 mnée^àm
sous Dioclétien, plusieon fldMM, mti^ÊÊà h li-
gueur des édita et les violnoei te^rinita
impériaux, livièrcat les SuMm ÉerilHW tf ki
vaseasacm.OniesBéCrilduMadi 1
L'évèque de GertlM«B M— uiIm 4
rrrillrii fnî TrUl ii Idin f|ilnintil ili 1
par le voeu de Imite ItpivviMaiCif
FéUx d'Apt«o«e. UsévèqMsailfiwf ^dfBi
eux Douai, refuaèml de iWNMHMnmNMadi
Cédlieu, aHésnaal qu^OQSfdlaiilikéika!
faire participer et même de let c
cond lieu, que Féiii d'i
n'avait pas
Cité par ces <
thage, Céctfien ot
dre par sa répooie quH .
tion. U semblait par là r
lidité de sa coittémtloQ. 1
profitèrent de
Cécllien, et mirent
lors le schisme <
mouvement qnUs te i
répandirent, lei
contre Cécilleo, i
ces divisions motil^iOÊq^m I
qui autorisa Cédte I
des officiers impéfinn ^
dre et puiUr les séMan. Di I
listes en appelée»! à
un mémoire eootre OidBei dl ml
demaDdèrent des jn|pk l«%
a la réunion d'di Tfflif^r €ê mmm «<
Rome en 313. OomA de Hi^fc ^fm #« ^\
ques de sou parti, le t
deCologne.d'AUiai,rAi»l II il|lfc.d1
autres d'Italie > i
les hainesel iSt |
de
cfMidamiia pas
silenn Félix d\
de (radttion.
I du condU de Numi'lie ^ on pousfia
lioo jiiàr|i]'i) (proposer aux évèqoea
le les reœroir ctaaâ la c4>mmumoQ de
» leur» tJtjreÂ. Cei demî-mc^umsne
i rieo. Ua Ktcond concile tenu à Ar-
ias plu^ lieureux. Leiacciisés, deve-
sors à leur tour, m?m(uèrejît là sévé*
istaoCin rentre L'ùbâtinalioEi dea do-
empereor fit lui-même une noaTelle
proeès qui troublait ainsi l'Église, et
les scbismatiques. Dès cette époque
s'e&Teoiina singulièremeut ; 1m tîo-
lélèreiit à l'attaque et à la défense, et
ligyeox défiera par moments en aie
.uerre cirile, sur presque tous les
Afrique. Ce changement qui s'opéra
Raire jusque alors assez pacifique, le
qui embrasa les Ames, l'extension
lutte et son énergie, l'ébauche d'or-
|iie reçut ta secte, sont dus au sue-
Majorlen, DonatdeCarthage, liomme
Mot considérable que Donat de Nu-
le érudition profonde et Tariée, de
grès et d'un désintéressement que ses
I mêmes ont reconnu. C'est lui qui
looner son nom à la secte donatiste,
lÎYité à la propager, son talent à la
MO habileté à la constituer. Saint Op-
■enx historien du schisme des dona-
représente Donat comme un homme
Hgueil insupportable et animé d'une
néehaneeté, se livrant à de mysté-
Kques, et séduisant par là les imagi-
erstitieuses du peuple, tantôt enfoncé
lettes contemplations, tantôt se mé-
rit du monde et l'enivrant de sa pa-
bribuait, s'il faut en croire saint Optât,
lœ tyrannique à Carthage, s'estimait
m» de tons les évéques de son parti,
ipérieur à tous les antres hommes. Il
de penser que dans ce tableau, tracé
I passionnée d'un adversaire, tous les
■t pas parfaitement lidèles.
le Donat est étroitement liée à l'his-
Mete des donati^tes : nous ne pou-
taÉeox faire que de reprendre l'his-
Metecte. Vaincus dans deux conciles
é4i par Constantin Ini-m^nie, les
MOy que la modération n'avait pu ra-
im de TKf^lise, s'en éloignèrent avec
Hlreté encore sous le coup des me-
pBipereur et des violences auxquelles
pilOtte. Eii vain l'autorité impé-
Rd'aoïendes, confisqua leurs mai-
la de leurs églises ; ils revinrent
B|n|Kirent de vive force, attaquèrent
tkf^ catholiques, les expulsèrent de
1^ cl tout tant que Constantin, crai-
0tt^h guerre civile en Afrique, les
ipilJL Ce qui dans le principe avait
m. deoatistes des catholiques était
iîfm de discipline. Los premiers pré-
tendaient que ï*^ traililcurs, devant étr* çùndâ^
réf iOTiiin£ tkérétiquf^s, n'aTaient [y^^ ûulorlti^
pour conférer les &ar:rcmenls j que par cnnâC*
quenl rordiRaliûTi de Céfilî(*n par F^^Hst d'Ap-
tuni^t^j qu'ils re;;ardaient comme im tratliU'br,
était nulle de rait : poussrmt plus loin, ets^arro-
géant 1*^ dr^U de nomuier el de consacrer de*
évéques, tùiiune seul à purs ht^rilier^ ûcs Aj»Ô-
tres, lia avaient ordonné Majonn évùqnc th Car*
tha^e, pais Donat, et beaucoup d'autres m
Afrique; bîenpluà^ le sctiîsïn*^ &*î forliUanti ib
avaient envoyé un év^i^e h RijnTe. >lais ati
moins rorUiiKlo\ic était &auve ; dJc ^'altéra
bientôt entre leurs tûaJM, par k^ efTorts qu'ils
firent pouf ae séparer plus profond^iment de»
eaitioiJqu«À, aui^quifls il» ne pouvaient pardon-
ner d'fiYùïr invoqué contre eux les rii^eurs de
l au Ion té innf>ériale. Aussi bien il n'était guère
jiossible qu'un ficltkmc si décidé ne prcNJui-
ait avec le temps quelques si^menccs d'hérciie.
Sans parler de certaines opinions de; Donat sur
la Trinité et leâ rapports de^ troU ftersoon*^ dî-
vioeâ, opinions trop subtiles [mw descendra
danâ la foule, les donati^tes s'entendaient à rc;^
fuser à l'Église calholique Te droit de dlË^tnboer
les sacrements ; aussi ils administraient un nou-
veau baptême à ceux de leurs advenEaifcs qui
paillent ûan^ leur camp : ils prête ndaîent que
la vertu du sacrement que confère le prêtre
fient il on pasde^ sentiments intérieurs de c«jul
qui le reçoit, inaÎM de la sainteté de celui qui
t'âdmîni&trt; ; que ïe$ justes ëcuIs cotnposenl
l'Église, et non FensemMe de^ fidèles, boa» et
inauYaîs : âussi îh A^êslimaient saints et impefi-
cables, Uûdh qu'iU regardaient le^ catholiques
couime des paieos et éei idolâtres, purifiaient et
consacraient de nouveau Ifts temples et tes au*
iL'Ift qui leur avaient appartenu, et ne rouglii-
salent pas de profit ne r pur le$ actes le4 plus sa-
criléges les objets de leur culte. Jo^ne^ h fêla
je ne sais quelle e^toltalioo mystiquCp qui leur M*
sait briiver et même cherdier la inurt, ounune
.si la palme du martyre y élM attachée.
La secte des dooatjstes n^onTrail pas Tîmaisii
d'une concorde et d'une unité parlaites ; elle rai-
' lonnail divers partis» qui se réuniasaieat dans
le danger et se divisaient dèâ qu*il cUit pa^sé,
I Les UE% de mœurs paisibles, se déferlaient jKir
\ des écrits et des discours ; d'autn:s, fanatisés^ par
ihs ftrédicatJonH viuleole^ et encore plu5 par U
persecuLionf allaient armés de bâton s, rO^laient
[tur baudet autour des viilage:^, volant, pillant,.
mrendiant, tuant, profanant les choses saintes.
On les appelait drconcellions^ d'un nom qui
I marquait leurs habitudes errantes.
I A près la mort de Constantin, Constant, son auc-
! cesseur, ayant envoyé en Afrique Paul et Ma-
I caire porter des aumônes et padficr U pro<
i vince , ceux-ci fprent reçus en enuenûs : % Qa*y
I a-t-il <Ie commun entre l'empereur et l*t^se » ?
• leur répondit Donat ; et U ajouta quH aY^t ex-
' pressément défendu à tous les siens de recevoir
627
DONAT
h»
i-ei nuinùnet ; en inéiiie temps il m déchaînait
«^n invectives contre la personne de reropereor,
Accueillis de la sorte, Paul et Blacaire appelè-
rent des troupes, battirent les drooncellions, les
traitèrent en rebelles, et travaillèrent par des
menaces et des châtiments à rétablir la paix et
Tunité de Tt^l^ise. On put voir alors les dona-
listes se dérober par la fuite ou par une mort
volontaire aux vengt*ances des pacificateurs im-
|)ériaux. Ils imploraient la mort de tous ceux
4|irils rencontraient, ou montaient sur des rochers,
rt s*cn précipitaient par troupes. Cette sanglante
politique n'ent d*autre résultat que d'accroître la
haine des donatistes pour les c«itlH)liques.
C*est vers cette époque que Di»nat mourut, loin
du théâtre de ces i^cènes de carnage. Il ne put
^ oir son parti se relever sous le règue éi»liémère
(lu Julien, et devenir plus puissant que jamais ;
il ne put voir ses disciples remis en |)ossession
de leurs églises et de leurs biens , soutenus par
les préfets et les tribuns de Tempire , dominer
en Afrique au point de se réunir «lans un cxMidle
au nombre <Ie plus de trois cent dix évéques.
Pannénien lui avait succédé sur le siège de Car-
tilage. Après desexcès de toute;: Nortes, commis à
l'ombre de la protection de Julien, les donatistes
engagèrent uue guerre de controverse. Parménien
écrivit Tapologie de sa secte. Saint Optât lui ré-
pondit avec âpreté. Saint Augustin prit aussi la
pnntle dans ce débat , et écrivit contre Parmé-
nien. Ces luttes ftaclûques n'aboutirent pas. Les
haines se rallumèrent, les désonlres recommen-
cèrent, le sang inon<la de nouveau TAfrique.
LVmi>ereur Honorius, après avoir toléré le
schisme, le poursuivit sans le dompter. Kn 410
un grand concile s'ouvrit : les donatistes y fu-
rent encore condamnés. Ils ne se s«)umirent pas ;
on les exila , on ronti>qua leurs «églises et leurs
biens ; ils en api^elèrent encore aux armes, mais
le tribun Marcellin les réduisit. Safait Augustin,
qui avait d'abord conseillé la douceur, ap|>laudit
à la violence, et vanta les conversions arracliées
par la force. Les rigueurs du tribun Marcellin
donnèrent le coup de grâce au donatisme. Tra-
quée dans tous les coins de l'Afrique, et malgré
quelques vains eflbrts pour se ranimer scnis
Tlieodose le jeune et sous reiiipereur Maurice,
la secte de Donat s*4'teigiiit après avoir agité l'K-
gllse et occupé l'Afrique pi'ndant |)!us «le cent
ans. n. AiBK.
Saint Optât. — S^lnt Au(ri»lln. In Parmen.; /n
t'rrtemt ; Dt Hirrt.. fie — Thrtiilmlii« Cadrx. — Ka-
Mïbe, f^'U. ('«Ntft.. — TiUrnNiiil, tmnr Vf.— i'iuqurt Sttr-
/tofin. drs Hérésies, — vilirmaln Tableau de i' Eloquence
chrétienne au guatn/me tiécle.
* DOSAT (Saint), martyrisé en 3til. 11 était
evèque d*Arez/.o. Il fut arrêté {XMir ciii^ de re-
ligi4»n par Quadratira, augustal ou pn-fet impé-
rial de Toscane, sous le règne de Julitnt l'Apos-
tat. Ayant refusé de sacrifier aux idoles, il souf-
frit diverses tortures Sk\ev courage. H fut ensuite
déraplté. - ("est a peu prè*. selon Raroniii«,
tout re qu'il y a de inoiufi ^u^^iKs-t dan< les artes
de ce saint, qui looC on iiippiwrfe m pwnm
entièrement oorrompos. » Sainl ïtnmU est li
pahron de la cathédrale d'Arerio, dsM bqarili
on conserve ses reliqties. Sa ftle ertBMrqaée au
7 aont.
RaroBliM. .4nnalet, - BMact. r«0 ém falmU. IL -
BuUeit iJvn ^ Foiàen • etc., Viii, im.
boxAT (Saint ) , fbodaleur iTonlraa njuiiai.
né en 592, mort en 651. U était ik da Wat^-
fène, duc delà BoorfogM IrMijaiawi. nafie.
femme du duc, ayant élé rtfriirJniqacaiGri, s'a-
dressa à saint CÔloinban, afabé et Lncafl, ^m
qu'il intercédât auprès de Dieu pov qu'cle «ai
un héritier. Donatlàt lefnritdeaiiffièKadeiaiBl
ColtHnban. Sitôt que sa mère Pesl aie a« Mande,
die le fit porter an saint pour la caManer a
Dieu, suivant leur enoventioa. <
l'enfant, et lui imposa le nom é
étant un don céleste ; après qoni il le
â Flavie pour qu'elle raUaitàt Lan h
atteint Tâge requis, aoa é : ■ mm ««-
fiée â son parrain, qui ne n a noar h
rendre digne de remplir L« - »-
pales ; aussi en 624 Donat ae ■ le-
Téclié de Besançon. En 635 M «
deRehns<^enC46àoeluid6 ■»■■ t
U fonda à Besançon le m A- --'^b. •■
il iidt des rJumoines récvlii:
«l'après les pi^eœptes de ■ ■ m u^^
Coloinban. Sa mère, FUvic, L«i^ ^êêk,
fonda k Besançon le monasbm. «k
sous la règle de Cëaaire, d • ï •»
Simle, sa fille, un laes de k
voyant les règles de i ft a»«« i^
kunban fort répandue», «• «■ %*«
particulière qui
sèrent à saint
projet ; mais ce ne fat qi
pleine d'humilité on'ellea «
souhaitaient. [ lea ai
littéraire de lu r f. • «■
ments de ce siède-w i
ces règles. La p t
belle à dom MabiikNi,
en entier dans ses jmm
dieti. • Saint Donat «st
Uoa MabiUoii, jtetm
il. U. - sa-aic-toUc, Gmitk» cSr-
HoUlroliM, (odex Kegmlutwm ~ ta
temn ecHesiaMtêfut» ém mpÊÊaam M L.
Hiitoér$ httermtre ëe la PYBme% Ul,l
Histoire de l£gi%iÊ palfaraw. M, 4,
ries des /yrvj. rl& Tlll, UT.
DO!IAT (.CItaU).
et rhéteur nmiain, li
trièine siècle de Tèf^
Jérôme pour p- Le*
nent les titres oc In
orator iirMi Ho h m
est une graron ■
presque tous k» m
le même sojet deptt» k
nos jour*. Ce livre a
«mis la (Mme de dc«i •■ «
f=
Slt
OOTfAT
ISO
dt tnilét aéiMtfét; lavoir : An^ êim
%• MdUioprlma, De MAteris, êyllabU, p^ibut
ti louis ; 3* Editio seeunda^ De Octo Partibus
OrsKona, aoiqnelles oo joint ordinaireoieiit les
trailét tniYaiits : De BarbarUmo ;De SoUeeUmù ;
De exUriê VUU$; De MetapUumo ; De Sche-
wMiièm; De TViopif. Dans U récente édition d«
I inilswMn , tons ces traités sont coosMérés
«onmieeoBatitiiantnn seul lifre, et réunis sous
la titre f^âiéral de Donaii Àrs frammaiica^
mtm IhbrU eomprehensa. Là gramnaaire de
DoMl était si répandoe dans les écoles do nx»yen
âfs. çpm le nom de cet anteor a? ait fini par û-
pàiet tontes sortes de leçons, et en générât
«■ tnité âémentaire qœioonqoè. Ainsi, parmi
les norrages de Téréque Pecock, on dte Tke
DomnU iHio Christian religion ( Introduction
à la religion dutéUenne) et The Folower éo tàe
Demai (Suite an Donat). Un inmx proverbe
ftaa^aii dit, à peu près dans le même sens» Les
éÊaÙês etUnent encore à leur Donat , c'est-
Mbe à lenr rodiroent Ces exemples et quelque.^
anlina oot été recodUis par Wartmrton , dans
80» Mieiory qf Bnglish Poeiry, sert. VUL
Ovire VArs GramnuUica, nous possédons de
t des introdoctions (Bnarrationes) et deâ
i sor dnq des six pièces de Térence ( \m
I sor VHeautontimorumenos sont perrlue».
Les Introductions contiennent une courte indi-
mÊtom des sources dans lesquelles chaque ptéca
UUfiséc, la date et les détails de la repré^cn-
Mm. Les Scolies renferment beaucoup de re-
HH^qoes intéressantes ; mais on y trou? e aussi-
êm répétitions, des contradictions, des ab&ur-
Mes, qui trahissent des interpolations faites |>ar
des grammairiens postérieurs et moins instniits ;
ydqoes critiques pensent même que iHmat
^écrîrit jamais de scolies sur Térence, et qu'f^Jleis
Ml été rédigées d'après des notes recufi^JieA
pv ses élèves. Servius, dans ses Notes sor Vtr«
iPi, die en beaucoup d'endroits un certain Do-
My anteor d'un commentaire sur les Égloçues,
pp» Géorgiques et VÉnéide. Des Scholia în
Wtmtida , portant le nom de Donat et cor res*
padaut en grande partie aux citations de S«r-
tfai^ existent encore aujourd'hui; mais leur in-
EÎMance les a fait attribuer à Tiberius Clau-
PpiJDQoatos ( voy. ce nom). Elles sont divins
M ëMBe libres, et deTaient en contenir tin
Pfrittme. La fin du quatrième et du huitième,
pCManaencement du sixième et du douzième
at. L'auteur se propose plutôt de tàîtt
' les beautés de l'ouvrage que d'en ex^ili-
^ las difficultés. Dans une lettre jointe au
» liTre, il annonce, il est vrai, son \u\m*
^ai non âge avancé le lui permet, de compiler
'id'andennes autorités une description rli>&
, des lieux, des herbes et des ai W^%
I dans le poème.
rite de VArs GrammaticOy et î*ar*
iàxïDe Octo Partilms Orationix^e^t
nt prouvée par le nombre prodigreox
d'éditioni qui en firent f^l^ dans lei premiers
temp» de T imprimerie. Beaucoup »ont en cmc-
tëres gothiques, mn% date, sant Indication de
licii ou de nom d'imprimeur. L'bîitoirg typo-
graptitque d'aucun ouvra^, si on en excepte
les Sainte» Écritures, n"a exdté plu* de discus-
Rîoné^ parmi les bibliographes. Il exibte Jiïéme des
éditions de Donat antérieures à Fiovealtûa des
caractèref mobiles. Quetqui.'s «pédmens de ces
produit? 4c l'impriinerie tab^'lbire iîe troureot
dam dif erses bibliothèques publique». Les trois
partrea de lUr^ Grummaitca oot été insérées
dan^ la collection de Pulâch, GramnuUicJR La^
tinm Auctores aniiquà^ HaDovre, J605, in*4*,
avec les comrnenlaires de Sergiua et de Serriu*
Manu» llonoratud, et dana la Vorpm Gram^
matiofrum Laiinûr^m t^e/^nim, de Linde-
manu; Ldpug, iBaij voi. i. 11 fut publie daus
le quinzième dède au moin ri quatre éditions
séparées du Commentaire sur Térence; celle que
Ton croit la première est in-foL, en caraelèrea
romains, &anâ IndioatioQ de heu ^ ^nà date, ai
nom d 'imprimeur « et fut imprimée a Cologne ,
1470-1473 ; la deuxièioe est de Venise, par Vmd<
dé Spire, 1472, in-foJ. i la troisième, deRoioe, par
Swejnliejm et Paonartz, ]472> în-foi.; ta qua-
trième de Milan, par Zanetfif » 147fi, in~fol Ce
Commentaire 6e trouf ê dans tontes les édilioas
complètes de Térence. Les Commentaires sur
VÉnéide ^ dlcouvert par J. JoTîen Pontanuâ,
furtiot publiés pour la première fois par Sd-
pion espèce, Naples, Ia3â, in- fol., et ont été
insérés par G. Fabridus dans son Corptis in-
terpretum Yirgiikanomm, Le te%te en est très-
oorrompu. L. J.
LuH. SchiipWn^ D€ TtrfHiia tt Dùnatù,* ficinu. IIU,
ïn go. - SptKh/nn E/fi^Tid, in jSL Bonuti CommtnL
r*r**iitt bona, ï*!ï, Iq-*». — Otioiii âHtré^m sur Gr*#-
chiicJun urtit Rômiâcfun lAHifratiirptKhiùktê fttiptlg,
OCI51T ( Ttbcrius-Ciaudius Donatus ] , bio
iraphe latin, d'une époque înccrtaine. On trouve
ddos presque toutes les é^îitionfl complète* de
Tirgile une vie de ce poète , intitulée : Tiberié
Claudii Donati, ad Ttherkum Ctaudianum
Maxi mum Donat ian umfiUmn^deP, Virgilii
Maronis Viia. Dapréa quelques crilîques, Bonat
vivait ver* le cinquième siècle après J.-C. L'ou-
vrage qut porte son nom n'est tpi'une mauvaise
compilation, pleine d'anecdotes puérile^^
* nos AT , bagio^raphe lorrain, vivait en S69.
îl était doyen de Venise de Meti , et écrivît, à la
prière li'Angelramme, évéqoe de Metz, la vie de
saint Trudon ou Trou, disciple de saint OloduU
phe ou Cloud, évèque de Metx , et rond^itenr du
monasléire de Sarchlng. Cette vie est imprimée
dans le tome n des Acia Sanctorum OrdàntM
S> Benedictit bous le titre de : Viia $mneU TVu-
dûnis , presbpieri et coT^essorki in ffasbania.
Le style en est simple et passable pour le temps.
5&IU iUliiîiQ% Jeta Jarniariim Ordinit S. Béju4ieti,
il, ioTl. — l.eloQK, BiftiiothcQui' MitoriçuM di ta Frawff^
h n« tièH. — Cilœet» Sibti(Kh€Qv§ îorraim. - Dflai
531
DONAT — DOMATEU/)
S33
Rtvcu MUtùkf mtérmin 4» ki frmneê^ IV. iTi. -
l-«ppent. BMkdkÊca Bêtgiea, pare prlmt. îM.
DOAAT BOSSirS. Koy. BOSSO.
* noNATB (Sainte), martyrisée à Carthags,
le 20 juillet 200. Accusée de christianisme, elle Ait
arrêtée et emprisonnée avec douze autres halii-
lants de SciUite. Conduite devant Satumio, pro-
cxmsul à Cartba{;e, elle refusa de sacrifier aux
idoles, et Ait décapitée avec ses compa^pioiis.
L^Église honore ces martyrs le 17 juillet
Saint AdoD, Mûrî^rolog, — Don Ralnart} Jeta pH-
Mormm Martyrum. — Droaet de Maupntuy. J^t veri-
tabies Jetés des Martfvt, 1,141. - Butler Lives of
Fatkêrs, etc., VU , tM.
DONATBLLO (diminutif de Dorato), né à
Florence, en 1383, mort en 1466. La paun^é
de ses parents ne leur permettant pas de faire
des sacrifices pour relevés, un riche particulier
prit soin de son éducation, lui donna pour maître
dedessin un sculpteur nommé Laurent Bioci,qul,
outre les éléments de son art, lui apprit la per-
spective et Tarchitecture. Le premier essai de Do*
iiatello fut une Annonciation en pierre, aujour-
dlini placée k Sahite-Croix de Florence, dans la-
cfuelle pour la première fois on vit une tête de
vierge animée d*un aimable sentiment de candeur,
d'humilité et de mpect i la vue de l'tfige qttf
lui annonce sa haute destinée ; les draperies de
re bas-rdief sont traitées dans ce stykB antique
méconnu depuis tant de siècles. Les applaudis-
sements accordée à cet ouvrage attirèrent à son
auteur de nombreux travaux et la protection
toute iMTliculière de Côme de Médicis, qui,
rayant chargé de la restauration des nombreux
monuments de sculpture antique recueillis par
sa famille, contribua à accélérer Tœuvre de la
régénération de l'art en procurant au Donatello
l'oouision d'étudier de plus près le style et la
manière des anciens et de s'exercer à les imiter
jusque dans le mécanisme du travail. De là, on
n'en peut douter, cette sagesse d'ordonnance,
rette correction de formes, cette justesse d'atti-
tude et de mouvement, cette force et cette vérité
«l'expression portées quelquefois jusqu'au sublime
du pathétique, dont ses ouvrages donnent de
nombreux exemples; de là aussi cette halxleté
d'exécution qui lui permit de traiter avec un
égal t)onheur la terre, le bois, le marbre et sur-
tout le bronze, matière dans laquelle sont ses
plus nombreux travaux. Parmi les ouvrages de
ronde-bosse du Donatello, on cite : le Crucifix en
bois placé à Sainte-Croix de Florence, imitation
trop vraie de la nature pour ne pas produire une
impression désagréable; — cinq statues diverses
de Saint Jean-Baptiste, dontune en marbre, con-
servée dans la maison IVartelli à Florence; une
autre dans la galerie ducale, oii ce saint est figuré
exténué par le jeûne; une autre, exécutée en bois,
pour le baptistère de Saint-Jean-de-Latran à
Rome ; celles des cathédrales d'Orvieto et de
Sienne; — une statue en bols; la Madeleine pé-
nitente , an baptistère de Florence , renommée
ponr son etprrs^ion de componction , mais dans
laquelle le seulplau' a traf mmM m «Mae
•natomique; — les trois oéièbres iialMl éi Tan-
denne loge appelée 4'Or-Sa»4lldHlB de Flo-
nooe: StUmi Piern^SmUUMtnp àqai MMift
« JPoorqooi M me parieft4« pat! B dSctel Geer-
^es, reproduit par Bapbael daai Mt «onpMittan
à laplaoMd'nne toMté acbevée;— le (
Zuecont (chauve), qui ea la plaa Mtoies ù\
Btatuea da même artiite 4éoonnl Fnlémvde
campaelle de la cathédnle de I
vragetdigBeederwtiqrté, pM'Iel
des ConDea, le choix da CQeliiine^ k |
jn eandère el la tedieesa da !*•
le Mmtioléê du pape Jeam XXlit^ m 1
tèredeFloreDee; — le célèbro gyiapa m. I
de Jmdith ei à'Uolopkenu^ aaaa la li«idei
Lami; — et surtout la i
broaie, d'i^rasme
l'une des plaeesi
roonnmeirt de œ gean qaWl pradail l'art m^
derne renouvelé.
Panni les bas-reHeft dal
acuuservés, lesplas ronarqualdas ant : à la*
pies, dans l'égMse de Saa*Aa0Éto da MK ^^
AssompiUm^ sur la larooplviida BMMHrtét dk
cardhial Rcaaad Bnocaoeia; — daasla fftipA
PÎGoolomiBià IkwUMivelo, wmNmntÊÊéâiM'
nff-Cifcrts/;àPadnne,diBer<
outre iilnsieurs bei rdlefa <
tirés de la vie du patron da Hea, 8M j
du Chrittf nstée eu ai#le, aais <|a'aa adHÉi
pour hii dooner TapparaMa da MMal;— à Ha-
rence, sur les deax tribaaas aa jahês da SM*
Laurent, ouvraf^es plus raaeaaiadiMM pv
achevée par Bartoidu, él*re da Oaai*!»;-
dans l'église da fiaial-Eaprit, bm JtadtoMdWk
Cintola^eu bois,qaiBaae nsaltaa ^aadÉM li
cour du palaU Meearril, Mll໫dhft,dta
travail exquis, inailés da plonaa yMdvala^
mées aatiques. Doaiiells avaH ^Bato»ak#lirii
ans lorsqu'à mourut. SeloB mméttlrJÊ MmÊÊHt
dans l'église da SÉM-LaaMi, à aMdsOlBi
de Médids, soopraleelOBr danaBd. OdaM
était libéral, prtvcMBl, d ^
ment qnll menait BOB a
pendu au mur da sa i
vriers et ses anis aa «saaaaat ih«aëiiL {LiC
Sovsa, dans VEnqfcL dnG.ém «.1
ICafflrr, Nm
teur italieo, Mn da pdeiii«t,Bftèr
11 exécuta ven 1431 les I
parles de braoïeda 1
vail auquel ilooaa
principaux ouvngescstk I
daas l'égMie da ffiirt liii JilifcM.fBgl
l'aida de ses
TONATELLO
tu
I do<|tiaDte-ciiiq ans.
im G. dit M. ]
oti BôseTii {M.'Samml'Goit'
riffr I, poi|gripli« a1leman<1, né à Grtina éonà \&
!iAtit« Lusâce, murt ïe 13 feTrier i7?7. 11 fut
liftïleiir t Dàiidintz. Ses princip«ut ouvra pa
Hmt : Diiteriaim qH^t, de genuina si^nifica-
^êône poCTtm àXti^uô^ eî ^rMi'n ; Lt'ipd^. 1 746 ,
II-4*; — Tùn dtm Orte des Dureh^açêâ der
Kindwr iMrml ditfths roifie Meer { De Tcn-
Imèt «pu l«s Israélites traTersèreat la mer Roap );
lÉd., 1773, in-4** li a laissé inachevé ■ A'^rh-
Lb^toiiticl de La Phi/sim $acra de
Iw^àTlp nom commun à uo t^rând nombre
Icpcrsâ&Dages italiens ; eeai qui sutil aoieri«urf
«tthlime ilèd« ont été plac4é par oMre chro-
wiofdqtie, les antres ^ presque tciu& de» seizième
f ^i.-9qp^tième frièdes, oat été cUntéi par ordre
ipbubétiqae <te prénoms.
MtsiATl {Forese}, poète floreatiHf vlviiit
im le treiziètDe sièdc. Ses ouvraj^es sont res-
H wéditfr, el M ?i« e»t û |ieu pr& mconnue.
la vuii ietikiiimt par quelques- uni de se« son-
hU titansiscrîU qu'ît étiit l'euneini de Dante,
S mai droit de Eionati au R)nTt<nJr de ta pos-
•rié , c*«t d'aToir été en Italie un des créa-
nnde la poéiie Tul^airc.
MiSâTi {Bindft), poêle italien, né IFlûrencef
•irait ter* la fin du irci/ième siècle. Fila d'Ales-
h Donatî, un de.^ plus anctiens poêles toscan ^i,
I te 6l cintiallre lui-ménie p(ir iîe> poé^îps en
ir vulgaire, restées inédites, mais qui, au
(fc Cre^injbcni, k [ûac^ai au premier
[ âtm éCTivain<^ dt; Mkn temp^.
Rbrol, Moria delta ^olgar Fo^sia,
Wm%ATi { Cffriù ), chef gueire , né à Floreticr,
^ m 1308. Il appartenait à Tuue de? plus an-
Hap^ familles de la Tosrane. Ses talents et son
hipe&e»'^ luL avaient acquis une grande inlltiencc
im y^ r imijeils , et na bravoure aïait beaucoup
Irtribot' a la victoire fie Çnmpaldino , gaji^née
ir ^ î jïjrcntmH sur le^ A retins. En mars i29U
ba qa un autre fiarinî les nobles toscan!^, l>>naU
Uritélcrré contre Gimm d««lla Bel la et avait rému
r riiier ce repubUc4iin ^ indicatif tnais *m-
^ Aeitt^ le plus puissant dans Florence, Lkinati
! aise vive jalousie contre Vien, chef de ta
s 4cà^ Ccrdiî, qui, ayant ama$s*i de grand ifs
dans te commprce, efTarait par àa ma-
ies plus anci*»nn**s maison^ de la Tos-
$m, LfH l»on.ili et te* Crrclii eurent bientôt
icaa iIp Dorofireut pirta^n^, et lu politique se
IpÉl à l'ii»iinili(.'ft-iïticMlière : Cun^o Ikinati fut
ptmm pour le t bef des nom, ou guelfes^ et Vieri
lCst:fat \*^m lecbef des blancs^ on gibelinï.
^ trmibtes fiïrcnl la ronM^qumrr de celte
U seigneurie s t'ITorra de rétablir la
— DON ATI àU
paix dani la vitte, et dans ce buttxiia It^diefs
{ieâ àQu\ partis. M^is bieQt<^tles magî&tmts per-
mirftnlà Daute AiJ^^bie^i ^ à Dino DTtJipapi » à
Guido CavaJcanti et k quelque* autres person-
noires distiQgués du parti blanc de rentrer dam
Florenc*. Corso Dunati se rendit alorsi à Boou%
et excita le pape Bonifaoe VU! contre les g^ÛK-
tins et le gouvernement florentin. Le pape in-
Tita Charles de ValoU, frère du roi de ï-f4ma
Philippe le Bel, h rétablir Tordre en Tos^^ne.
Ce prince rappela Corso Donali et teâ noirs « et
lit jeter le^ blancs en prison. Du â au 1 1 no-»
vembre 1 3U i , plusieurïî de ces derniers furent tué*
ou blessés, leurs maisons pillées et brâlée»^ leur«
filles enlevées et mariées de force. Après le dé-
part de Cliarlea do Valois , les guelfes demeu-
rëretit fout-puissants i mais Donatl tronva bti?ii'
tét qti'it n'avait personnellement tinl auiujn fruit
de &a Victoire. Le-i cliefs de la noblt*!^?,e , jalon i
de son crédit, lui dîbpnlèrent radmtiiislr«il1on
de la répubiique. Il voulut alors faire l'épreuve
de ^on tQHnenee, et se jeta dans ropposiUon. Il
critiqua les mesures des magi^tratâ, contredit
learâ opérations, mais s'aperçut que, loin de |e«
arrêter, il ne faii^ît que tes irriter. Alors, il ea*
saja de renverser le i^arU qu'il avait longtémp*
dirigé. Il â'assoeîa avec les Bonloni et le^i Me^U-
cis (ij, et accusa le goiifernement de dUapida*
tîons. Rosso delta Tosa , Geri Spini, Paziino de'
Paij^i , et Uetto BruDellesdii se partageaient le
pouvQir ï Us répondirent à Corso Donali fiar une
ûccusalign plus populaire emcore, celle d^aspïrer
à la tyrannie^ Ils en trouvèrentdes preuves dans
son luxe, dans Torgueil de ses discours, dans
le nombre de dienti qu'il s'était attachés et
surliinl dans sou récent mariage avec la lille
dX'guccione délia Fa^înola, chef des i;ihelins
de la Romagnc et de la Toscane, et le plus re-
douté capitaine de?* ennemis de la république
Ooreotlne, Lorsque cette insinuation eut sufli-
^.artimeîit genué flans Florence, la sei^^icurie fit
un jour sonner le toe^in ; et dès que le [leuplc
ai rné se fut rassemblé, les prieurs des Arh et
de ia Liberté (2) accnaèxentsoiennellement Corso
Donati de Irahisou et de vouloir attenter aux
libertés publiques, Dotiati cité devant le podci^tat
refuiia de comparaître, le ju^ , passant delà dbi-
tion àTenquéte et de renquéte à la sentence, con*-
danioa te prévenu contumace, comme traître et
reiielle, à la pejne de mort, Donftti dut alors se
sou venir de Giano délia tJ^illa et du jugement qu'il
avait fait rendre contre cm citoyen quatorxe am
auparavant, et dans des ciréonstances à peu prèi
paralles. Moins résigné que Giano , Donati n»-
sembla ï^s amis, et se fortilia dan» le quartier
qu'il habitait ; il de^nanda aussi des secoure ii mm
bejui-père, nuus les auiiliaires qu'tJguccione lui
^1) Le nom de M^diti l'eit irQjflqrA écrit *»n« j tn
en rraiïÇala, que doui nout cr^jnn* oMitt «1^ Vwttopict.
Il 7 ïttgtiirit^ papaUlru nommés pMf cU^efim (Sfi mth
majeurs nu aietk<^ pflacIpàBt : c^i ïi^kum caoitHiv|pt>l
m IX)NAT1
«iiYn^a D*aiTi¥èreat pat à tompt. AiwtitM 1%
ttt
jtigeineol rendu, les prieurs , précédés par le
goofalonier de justice et sohrispar le podestat, le
capitaine du peuple, Texécutenr et leurs archm,
s'avancèrent contre les maisons de Donati. Le
peuple, anné et rangé par compagnies, les accom-
pagnait et commença aussitôt Tattaque. Donati,
accablé par la goutte, ne poorait combattre lui-
même, et quoiqu'il animât ses amis de la toîx,
après une résistance de quelques heures, ses bar-
ricades furent emportées : il s'enfuit avec peine
dans la campagne. Bientôt, il Ait arrêté par des
soldats catalans envoyés k sa poursuite. Comme
on le ramenait vers la ville, il préféra une mort
immédiate au supplice qu'on lui réservait : il s'é-
lança de son cheval de manière à se briser la tête
contre une pierre ; ses gardes, le voyant griève-
ment blessé, l'achevèrent à coups de halle-
barde. A. DE L.
EMno Gompairnl . Cronaea «to* f«mfM «iroi. — Macchia-
velll. Storia Fiorent. — Leonardo AreUnl, Storia Ai.?-
rent. - GloTannl Villanl, /lUtoria. — Slsmondl. mst,
des Reptibliqwes itatiennet, IV.
« DONATI ( Tomaso ) , théologien italien , né
à Venise, en 1445 , mort en 1504. 11 était d'une
illustre famille, et entra dès l'flge de quatorze
ans dans le couvent des Dominicains, à Venise.
Il se distingua par sa piété et son éloquence
comme prédicateur. Alexandre VI le nomma
patriarche de Venise , en 1492. On a de Tomaso
Donati : Officia projestis Visilaiionis eiSanc-
tificationis B, V. ; Venise, 1492, in-12; —
Sermones de tempore^ de sanctis, et gua-
dragesimales f imprimés dans les Scrittori
Venetiani d'Alhéric; — et plusieurs traités et
commentaires restés manuscrits.
Antotne de Sem, BlbtMkeca Prmdieatorwm. — Plo-
dlos, !)• ririt Utmstr. OrdlnU Dcminieorum. —
TbooMs de Rocabert, BibHotktca l>omlmieùna. — Fon •
Uoa , Sac. Tkêatr. Dominicmm.t pare I, eap. III. ■• i.
— Ushflll. ttalta ioera, V. — PomctIo. jépparmha lo-
CÊT. — Échard, SeHptoru Ordlnis PnHieatorum, II, ii.
DONATI {Àlessandro), poète et archéologue
italien, né à Sienne, en 1584, mort à Rome, le
23 avril 1640. Il professa pendant douze ans la
rhétorique à Rome. On a de lui : Oratio in/U'
nere Mari» CesUt ab Altaëmps; Rome, 1610,
in-4*; — Carminum Ubri très; Rome, 1625,
in-16i Francfort, 1654, in-4*;— Suevia, tra-
gœdia ; Rome, 1629, in-16 ; — De Arte poetiea,
libri très; Rome, 1630, in-i6; •— Roma vêtus
ac recens , utriusgue xdificiis ad eruditam
cognitionem expositis; Rome, 1633, 1639,
in-4'*; Amsterdam, 1664, in-8"; 1694, in-4*; in-
sérée dans le Thésaurus Àntiquitatum Roma-
narum de Grsvins, 1. 111 ; — Co)u/aii/inffj
Romo'. liberator, poema heroicum; Rome, 1 640,
ra-8*. On a encore de Donati une Vie de Paul V^
insérée dans les l'itx Romanorum Pontijicum
d*AlfoosoCiacconi;Roine, 1630.
^KRanbe, Bibli Serifitor, Sœiêt. Jtm. - BaiUrt, Jw
feaMNtf d€i Saramts, L II.
DONATI {Antonio), naturalisite vénitien, n*^
le 16 juillet 1606, mort le 22 mai îtoO, Outre un
traité De VinaceU^ qui a él6 tnéMmi
par KotD, CA 1676^ OD a de Dmll : Itatiatê
d^Sempliel, Pieire et Pesci mariai eftt Mi -
cononeliAdodi FeiMSia;Vcaiae, li3i,iD-4-:
c'est un otatogpe dea prododioM In plH m*
marquaUes de b mer AdrialiqBe prèi de Tt-
nise; — De Aère Mmfmmùtê i
venne, 1641, IM*.
MMTvaMf wèâiiOÊâSm
* DONATI ( Bmioiomwuo% \
vivait CD 1660. Il 0*081 «rtra condb ^w pv b
mentioa que fUt de loi Htm BoadM^BODani.
dans aoo bisam ooTraga taiilnlé : Mm CvU
del navegar pUtareseo,
Unsl,ilMis pUtorlM. - OriMil. ,
Ticoxzl. DUUmmrio,
* DONATI (Bemonio ), aédedD llriko. oé à
Vérone, vivait en 1525. Ooa de M (
tion latine do traité de Galiea i
yxÂouAC Kol lipaotMc tdv Iv v| <
*I2Uav iraOâv (Sof laeooi
ment des maladies de respril); i
a été imprimée dans TéditioD i
vres de Galiem publiée [
1549, io-fol.
BiogrmpkU mtéimlê
DONATI {Franceseo)^ poite MrihD,
dans la secoode moitîé du dh-aa^Mae
n remplit divers emplois doM n vMt i
entra dans les ordres, d obUoI «laMi
Padoue. On a de loi : CamsamêperiB n
ottenuta dalV arwd Feaefe coata II \
Vanno 1649 ; — CoiuoM ptt te M
1651 ; — Uttere ei arasàomà âei
BessarUme , tradoite i» IIn^mi i
Zeno, Mtm étfSerOL rmA
* DONATI ( GkWSlIlli
lien , né à Lnoqoes, %% <
vivait en 1591. Uviot «.a'
temps à Lyoo cl à lloid»wA.
vie, U était médedooe mé
On a de lui : C nu
Libri iV^ de h ;i»<
desiderari \ tsu,
nise, 1580, i i u u ^
mentarius m i
nom, et Appa^vum» ««tai
in4*; — Rei MedkM S
icapaoxsuaoTuuliv; Fnadb
Maturitate fnaierUt lu m»
ibid.
* DONATI
1595, à Cor
toue,àR
dnc FcrdiB«
] me.
de Ski
d«
i arK
MÀWBm
537 DON ATI —
nnr§û; floriiwa, îUh, >"■**■ t'existêin^ rie m i
Ihrre était ignorée Je tou4 les bibMngraphf^s ita-
Hens ; c*e$i seulemejit dani >e siècîe dernier
qB*oD en a fmt ta découverte : Le$ exemplaire:;
ai wwit trè^rare^. Heclor Donatî est égaïeitient
«■kiif d'un lactum publié à Modène, en ltS4d«
i»4al.H, «>«» ce titre : In/ormtiziont di /atio
wpmCeredïià de^ti iUuslri già conta GiuHù
Àlfanâo êd Àdnanù Sfjsi, al lerenissimo Ce-
imrt d*Kite. M. G.
Tlr«N>«ch^ Bi^tiatttâ Hoden^w. t II.
*ol»9fÀTl (Luigi bfi'), peiotre de Técote
■Hlvritt, fi<é à Cùme , travaillait daiu tes pre-
bHIiII «ukée^t du sdiième siècle. H fut élève
dn DTeixhîô, On â encore de lui quelque» ta-
MeM» «ulhentiques et a&sez hkn conservés.
Italien, né en 1^38^ à Corregglo,
, tCOî* W étudia la médecine h Fadoue ,
il |'r%er^ quelque lemps à Venise; enioile il
lli a'élaktir à Mantaite^ on il Tut élu niembrc
de fAeidéinie de5t fnvaghid, fondée par Ce-
MR" Gouzaga p^u de tempâ auparavant. Il y pHt
k iurw>m de Seçrffo. Ses talents lui valurent
!• foveyr du prince ré|;nànt, qui après lui avoir
^g^kté le titre de comte , le nomma conseil -
fcr, piÛA Mcrétaire d'État , et le cbarmea de di-
imu» négociations politiquei. Donati jouissait
4%ft iranif crédit à la cour. Le Têi^^ enfermé
|ta»I*h^pdal de Sainte- Anne,! Ferrare, luiécri-
.ftt tr^ii letlreij;, espérant qull l'aiderait à reeou-
flir M lti>êrté en priant le duc de Mantoue d'in-
tlii^CT pour loi aupr^^ d'Alptionse dTîite, ^n
T- DoOâti po&âéitait un musée d'aotiquiti^s,
; trouvaient pluweur^ cliefs-d'œuvre de la
: grecque : aprè* sa mort^ ces ricbesses
»(iqQ«^ pa^sëreut dans la maison de Gonia^
Ses ouvragf** ionl : De Vfiriolls et Mor^
ifii ei de radice pitrgonte Tractai ui ; Man-
IM9, m-4«; ibîd , 1591, infi»^ et 1597^
; -^ De Mtdîca Hisfùria mirabiHi Mm*
t5«6> in-*"; Vem$e, \bM, in-4^ Deux
de cet ouvraiçe ont été donniîen à Franc-
I ivec lee. addition» de Horst \ la première a
I tfii3, in-a"*; la seconde en ier4, même
Donati y a consi^nié plusieurs faitj mer-
observés dans le cours de certaines
. On loi reproche d'être trop crédule et
■anqoer de critique ; — Scholia^ sive dt-
ones eruditissimœ in Latinos pie-
\ rcmanx hislorix Scriptores; Venise,
4* ; ouvrage loué par Casaubon et par
Gruter l'a inséré dans le Vl* vol. de
^!fkesaurîis Criticus. Des lettres et des poé-
ati se trouvent imprimées dans divers
M. G.
. Scrinwi di Correçaio.-' BemnelW, Detle
l ÂTii Mantovane. - TaMc. Opere^ édlt. de
, t. IX. — Tlraboschi, Dibl. Modenese. — DonaU,
WttHm Medica. 1, « et •. — Cat«ubon, In Sueton.
tCmtmris. - Barthitn,. /n Statinm 'Silv , 1. t.
norïATJEPî II»
DOBTiTl {SihmU€m\ abbé à Lw^^Hei, vivait
audix-buitiètne siècle; ft eî*t auteur du Nm*uê
ThrMùnru^ \>ttmm ïn^cripHonum^ servnnt d<*
Rup[ïléTnpnt au recueil d^Tni^ri plions aneienne;!
de Muratoti, 2 y M. in- fol te jjremier ouu lient
VArs crificn Lapià^ria , «ruvre poiilbume du
ma^piis Seipion MafTeig publiée par Donati. Ln
Ri^xïud voL conUent le* inscriptions grecque* et
latines recueillies postérieurement; L^ltet^liou
très-utfle, mats où Donati n<%li||e souvent dîn*
dr(|uer la provenance des monumenti^ épi^aplH-
que^i. Il a plusieurs fois été induit en errpur
par Pierre Gnocrlii de Hrescia^ dont len papier*
contenaient un grand nombre d'inscriptions cor-
rompues ou BuspecteA, Il a en outre publié eii
italien des DUtkM degli Antieht^ pro/mU «
sacrtf lib. ÎI; Lucquea, 1713, in*4", à. D.
Oretn, tmeripUoiu htlt/iPi, I- U p U^
nnnKTî {Vitaitano) , médecin et naton-
liste italien , né à Fadoue, en il Mi, mort en
mer, en t7fi3. Il était de rUIa^tre famille de»
Donati de Florence. Il fit sea études à Padoiie, el
s'y nt recevoir médecin. Son Kuût ^Miur l'his-
toire naturelle Ontralua tïientdt après, et i»en*
dant huit années il parcourut l'Italie, Le pap»
lîenott XIV lo chargea de vi&iler le royaume de
Kaples et la Sicile pour recueillir tous les ubiflli
acienlifluueti que pourraient présenter ces con-
trée*. Arrêté à Me^^ine par la \iaAf, Donati passa
en Iliyricp et visita ensuite la licwnîe et TAlba-
nie, provinces négJîgées|u9quG alors par let voya-
fçeurs et 1^ naturalistes, A son retour, it obtint
une place de professeur d'histoire naturelle à
Turin , et se fit autoriser à voyager en Orient.
Il avait déjà traversé la Syrie et i^É^ypie , et se
pro[H>sail de pa&ser m\ Indes ^ lorinioe ayant été
dépouillé rie tout ce qu'il possédait ^ it i«e vil
contraint de revenir en Europe, et périt dans la
traversée. Le temp$ a manqué à Donati pour
décrire les richesses qu'il avait amassées ; ausM
ne connaît -on que par des tiers une partie dn
ftea découvert!^. Il avait confié à Jutes Ponte-
deri le Mïin de décrire les plantes de llllyrie;
quant à lui, il se proposait de donner une his-
toire approfondie de toute» Ips pro<iuctioni aut-
mates et végétales de la tuer Adriatique, Maîa un
n'a de cet important ouvraj^e qu'un faible apeiçiip
donné par Carlo Rubbi, sous le litre de : Sagfio
délia Storia Katurale delV Adriatico Mare ;
Venise, 1750, in-fol.; trad. en français, La
Haye, 1758, in-4o; en allemand. Halle, 1752,
in-4° ; en anglais, dans le tome XLVII des Phi-
losophical Transactions ^ année 1751. Fo«ter
a dédié à Donati un genre (donatia) de laxi-
frages de la Tamille des caryophyllées. Cette
plante croit sur les rochers do détroit de Ma-
gellan. A. DE L.
Biographie titéditaU,
* DONATIEN ( Saint ) , martyrisé à Ifintes,
vers 299. Il était d'une famille très-considérée
en Armoriqi]e,et professait le christianisme. Dé-
féré au gouverneur de li province comme fai-
589 I>Of<ATlËN
tant de nomhreux protéljtet, DoMtieo Ait ccm-
duit en pritoo ainn que son frère aîné, Rogatien.
Sarleur refus de renoncer àUfoien Jétua-ChrUt,
le préfet romain les fit étendre sur des cheva-
lets , et après les avoir fait torturer kmgpeinent,
il ordonna qu'on leur tranchât la tète. L'exécuteur
leur enfonça une lance dans la gorge avant de
les frapper du glaive. Leurs corps furent enter-
rés près de Nantes, et sous le règne de Cons-
tantin on éleva un oratoire sur leur tombeau.
Vers la fin du cinquième siècle , on y construisit
une église. Plus tard, les reliques des deux
saints furent transférées dans la cathédrale de
Nantes. Leur fête est marquée au 24 mai.
G. Ilemchentas. jieta Sanetorum, — Dom Ruinait.
^cta primorum MaHyrum. - Ballkl, ries dê$ SainU,
11. -Droaetde Maopertuy. /^ veritabUs ÂcUi det
Martin, I, 41«.
* DONATIEN (Saint), appelé vulgairement
DoifAS, évèque de Reims, iRort en 389. Il fut
le septième évèque de Reims. On ne sait rien
de sa vie. Ce qui Ta rendu célèbre a été la trans-
lation de sou corps, en 8G3, par Baudouin I'% dit
Bras de Fer^ premier comte de Flandre. Bau-
douin fit déposer d'abord ces rdiqiiesàTumhout,
puis à Bruges, dans l'église de la Sainte-Vierge,
qui prit depuis le nom d'église de Saint-Dona- \
tien et fut érigée en cathédrale en l&ô9, par i
Philippe II , roi d'F^pagne. Saint Donas ou Do-
natien est ainsi devenu le patron de la ville de
Bruges et le protecteur ou saint tutélaire de la
côte maritime; on célèbre sa principale fête le 14
octobre , et celles de ses translations les 6 jan-
Tier, 24 mai et 30 août.
Sarin», f iffl? Sanetorum. — J. MoUnoM. RfrapUw
UUo 5.V. Belgit* etc. — Mjrlo!<, l/M. de la Métropole
de Reims, - Ralllet, P'ies des saints. - Richard et Gl-
raod., BibliotHéuMe sacrée.
«donâtillb ( Sainte ). Elle est qualifiée par
l'Église de vierge et martyre ainsi que Maxime
et Seconde, ses compagnes. Elles sont appelées
communément les saènies Ttiburbï (aknes, parce
qu'elles souffrirent àTuburha, ville prooonsu-
laire d^Afrique. Les uns mettent leur martyre
sous Diodétien et le proconsul Anulin, en 304 ;
les antres sous Valérien , d'autres sous le pro-
consul Galère Maxime. (In ne sait pas non plos
si ce fut dans la grande on la petite Tuborlia
qu'elles souffrirent. Quoi qu'il en soit , l*Ég|ise
honore ces trois saintes le 30 juillet.
Dam iDloart . Âcta primomm Martwrwas. — Dos
MâblIloB, ÂnaUries . MI. - TUleoMOt, Méwtoireê, eCe..
III et IV. —Balllet, yies des Saints. - Drouel* Ma*-
prrtoy, ije$ vtritaHes Actes des MartfTt, II, Ht. —
Richard et Giraud . BUtliotMéque sacrm.
DONATO, nom commun à phisienrt person-
nages italiens, classés ci-après comme soit : les
Donato antérieurs au seizième siècle; les doges,
pois les litténteurs, artistes, savants, etc., par
ordre de prénoms.
* DONATO , sculpteur toscan du treizième siè-
de, ftat un des élèves de Nicotas de Piie qui,
sur les dessins de leur maître, exécutèrent la
façade de la cathédrale de Sienne et reçurent
en récompense le titre île ritoyens de cette ville.
- DONATO
Il travailla nnsai à la
les dernières aanéet du
du quatorzième siècle.
Ococnara, Starim
Diuomaria. —
MO
d'OrvIito.dM
deltm Seaitmrm. — Tkvai.
«a et-
Vmén
det
DONATO { ùiOgi ), cttndtoal «I
nitien, né à Venise, décapité è
cembre 1386. Il entrm
des Frandscafait, dlnt on
écoles de théologie de rnaivanité de
qui durant le schisme de TËgliae k celle ^pd^nr
se déclarèfCBl pour Crteio VL Léouri G«oa .
général de l'ordre de Safait-FmçDit aynldHi
le même temps pris perfi poar I^Hl-fape ■••
bertdeGefiève,Url)ahiVIIedéeiafa4éeha^sn
grade, et en l379fl tHéHreDoMto ftoérÉLLp
pontife employa utilement Dooalo
négociations, et pour se rattacher piM
il lecréaen 1380 eardiul M llti
et en 1381 l'envoya avec den
auprès du roi de IVaplei, Oiariee m. atifeb»
tenir la sonmissioa de ce luaiuryi è 9KUiam
exigences. Charies y répowHt m déchml k
guerre an pape. Uriteia témoigiM taoen^ *
mécontentement de rinsoeeès de tsi Upli. cl kl
fit arrêtera If ocera. le 13 Jaavtarl3i.%. laaas
ensuite Donato et cinq antres enAMn 4i «■§>
piration, les Gtroeitre à la qMflloa il Widl
des aveux à qudques-ona d'entre en, pvdtf
frenses tortures, auxquelles il aeMift W-«lBfc
Donato souffrit avec nn trèaipaadeHm^clb
douleur ne put le Ibreerà se
Urbain VTll «iif^H l'ai air
enfermé dans tiof ritenw I Woerf% le il
férer k Gtees, tm l\ \e méitÊifiter. QaÊârt
canlinatix fuTfAi i^traoQ^éa 00 j^ l li «^
dans des sacs par \n <>f4rm du
Watfdlnc. Sertpinr fjr^itis Mimen
Heu. l/éJtorfa Cenium* mi„ tV tM-
metkM. kUL — «ivMiHiili. IfMC ^a» Bm^^^t^
tiemm, VII, tu
DONATO ( i^lélro K «r^tmir vmt^i.
Venise, en 13S0, mori pràs ée VmAtmt^ #■
Il était évèque île l'jwf qii«. PtvfoadttMal
dans les droiti tîwi ut catuin, tt U tmém^
mes les plus eioquimt* dt «m km^i^ On s
lui plusieurs rU»citur« Mir
éloge du pape kUrtto V,
Bâie; —des fpi^loljit d
vrafBs sur la Ih^iilag^ «» k
ncfte Marcel, * ftw llMiialif^w
dioe, /NcMMMirv mmuermi * t:fMi^
«DONATO, fieisfrf wê»itkrm^ ùrOtm^^
du quinzième sildft. tU^ ûê AanM^.tk
surfAssa par le Étylr, niAb m pal He^kri
le coloris.
nMoM , mt 4^ rif toH r#*if t.
•DONAT#f/jttflU
À Vcidse, nofl m I4M. il mA
game. On • dt M,
Commentain^ mt It JMkv
dédiés an p^ft Nd Hi •- te
TniMne. tm m If !■ lija mwÊm
'é
M
•4
DOIVATO
«a
iMiTiilTa ( Ftunct^o)^ quatre- nngtiëme dogâ
fI? Vetibe, mort ùàna cette ïilk.cii lââl. Tloc-
nipàit k» efnptoifl ie^ pFus élc?éii d« Jà républî-
qwet s^éfait faît remarquer par sa sa^iesse, Jors-
qoll rut Hii do^, Ifl 2^ tioYi*mbre i 5*5, !l s'op-
po*a ^ntfiiiqtienient aux progrés <î^js Turie*, ft
Diilatint fa neutraliié de ta république pendant
lu foenrs eofre Cba ries- Quint H Henri ir S<*s
préaDcai>a1}&nA poHlir|iien ne Tui Oreul pit^ ni^f^li-
pis'l^ tetlresel le* arts, il fitacheirer le i^lais
de Stfat-Hârf , c^in^truirr riiôtel f1e<i nionnaii'H
rt nMaubta uti& trè^belle hibUothèqne. Gîo-
fiBal Doiialu , m»ii ccrasm, fit ion omdoû fu-
ntiff ft*rîri, rifj» XJgjiaîiïriB*. — ImHoUnUlfC^fo-
iM>!lATO ( Léonard 0 ) , quatre- vliigt-<inzjème
à^prtfiYfTiifr. mort le 17 juillet iei2. Il avait ^té
i^feîa enibaJii^deuT a U cour de Rome» et y ré^i-
Elorsqu'il futëïu dogCt *« 10 jaovkr 1 0^)6.
taon a^étif m*^îity il eut à r(*fM>nilr<' k 4m\
i fiape Paul V, niensçant la républirpie
ft^ÊÊtmt 4*€i.communiratiiin ^i son ^nat n'or-
I bini^^ en litrerlé tt'ua diajiôLnc di; VU
n et de l*«bl>é H@ ^erreaaf arrêtés pour cn<
I ; il k f^at ne rapportait une ancienne loi
aux cc^âisàfi tiques raequîâilîcm ctc
llaHbotlf; fit, «nfm, la riième asseuiblec n«;
p|iti|MaJt p&« l4 tJL^ren$e qu'elle arait faite en
fM 4i bktk àe nouvel le<i c<;ti£es sans sa per-
\ fipftff^ie* Lc4>nardo Di'^nato refnsa de se
' au% eiigentes ilu (watife, et lui en-
i iVtm iniedii pour lui expliquer les molifa
ie iôfi rrfu^. P«ul V, irrite de Ta réâistanee du
nement Ti?ûiti*Hi, pubiJa, le 17 avril low,
r aenteD^e moïiitoriak p*'tr laquelle il itt^clit^
k do}»e et tout le wnat excommuniés, et
BfMiït ta sei^euHe en interrlit, ai daus rruf^t-
^I|t« joiin le^'ï deov lot^ restrictives de roroni-
«^elésiastique n'étaient révoquées et les
L prêtres détenus rrmi^auK main» du nonce,
prépara ^ celte fulrnination , n*en Tut
l êtvranté. Il fit déren.>^ à tous le^ prélat jï ou
du lerri foire t en î tien de publier ou
' ttflicber aucun t'crit éfna:nant de la cour
. Le» Tini;t-qHa Ire jours de délai marqués
litoîre étant expirés, Donato ûrdunna
Buer conïm<? a irpa rayant la célébraUoo
f diTio, Ht? tu us h}^ corps e(!cléj^iiis-
, A û*y eut que Idà Jé^uitc-^ , les Théatîns
iqtieâ couvents dr Capndns qui prirent le
|#obsener rinterdit. L+^onanlo fit sisnifier
i religieux l'oriîre de quitter immédiatement
L delà ré[HîWique. Les Jé.wita* de Yi^nhG
Ht pme^ïiionm'îlement au\ ll'imbeau^L^
\ U «drée du 9 mai, iiurtant chacun , tN?n-
tt, cLms une [tetlle liûlte , une lioKlie
. A lues commença une (guerre de
r, d^n* laquelle î^ediAtinguérent poarfe pape
!fiâ«u% HflLinoiu et tïartinim, et pour ta
^l^>lo S.irpî, sprTite,pluseonnu«ous
Ir nom et Fra Pattio. Paul V , fuyant h [mi
d'effet des armes spirtlunliei^^ fit miuc de vou-
lût j joindre les temporelle?*, 11 assembla dê«i
troopes, et sollicita Tappur dp TEspagne. Oonato
*e mit en mesijrc de refjous^r lu force par fn
force. Ifeuren^ement plu&leurs puissances^ rt
surtout la France, B*eiilT«mtrent |»our arrêter le^i
conséquences de C8 stand«Eeu\ lilige. En im7^
Henri ÎV euvo^aen Italie^ le cardinal de Jo^ett^w
à TefTet d'aftieuer le« ûmtx parties h nu accom-
modemejit. liC cardinal se rendit d'abord à Ve-
nise, conféra le ih février avce le do^se et lo
î^énat, s'assura de leurs disposilîons, et se rendît
à Home le 32 mars. Les rcmontranciSé qu'il fit
au pape étirent un plein succès, et Paul V iloumi
par écrit au prélat françHais le pouvoir de traiter
et de lever llnterdil. Le L.-irdioal, de retour à
Venise le t) avril, exfwsa au do;;e et au Menât le-i
ei>nditionâ im[>osées par le saint-^iére ; elle$ fin
rent acceptées, à TexcepLion du rétablissement
de^ jésuites , auquel le gouvernement vénitien
ne voulut jamais consentir. Cette diûiculté nW.-
]iéclia pas que raccommode! ment lie £e fïL La
fermeté cîe Donato dans cette cireoustanc* trouva
b^atjroup deptU-tisom. Il mourut «ludquu^duuées
plus tard, dans un âge tits- avancé. A* «te L*
Pn^ftf Mifccl. t-'itse Ôonatiirtim. - ,U)v!|innlerni» tjièià^
DO?lATO ( iVlcoii*K*î^»tre-^'iRSN"ali>riièltUî
doge dé Venise , parent du précédent^ mort le
?G avril tel S. Il fut élu do^c en marf^ ]ni8, A Im
placcdeGioTanni Bembo, et rai*urut le moi** mû-
vant Le peiiple reprochait à Kicola D<5natiî d n-
Toir proposé un imp^t sur les blé». Son éll^elion
fut le sujet d'un ^randse^indftk ; etle fut rocca>iou
dérives san^tlantes et de placarda insultants. I^rs^
que le nouveau do|;e, porté par le^ ouvriers d«
rarsenâl,tit le tourde la place Saint-Mare, le peuple
au lieu de crier Vtva it serfnissimet Donafo!
se mit h erîer : Tira ISani! riva PriuUf et ne
daîî*na p«.^ même ramasser l'argent que Donîito
faiwiit jeter. Cette mutinerie était un des pre*
mîer» symptéroes de la prande conîpiralioti
fomentée dès lors par Alonzo de la Cueva , m^r-
quis de Ik'dmar^ ambassadeur dTspaj^e ; cons-
piration qu'Antonio Priuli ^ « uecesspur imint^
diat de Donato, e*Jt tant de jïeme h comprimer.
ilarut iiittûirc dt ^VjviM, IV, ta i.
«-DOUATO {AntGnio}t diplomalo vénitien,
neveu de Lconirdo, vivait en l&l S. Il était au^s^î
diitingué par &câ lalenb que car sa nai»Aanr.e.
Après avoir rempli avec liooneur di vcr&es elmines
im|]ortantesdela république, iifuti'nvoïé comme
ambassadeur k Turin, Le (couvcrtiement véni^
lien ayant voulu réi^ler avec CliaHes- Emma-
nuel l*%dit le Grand, dfic de Savoie, k- compte des
«ulfeiidef qui lui avalent éié pfotnls pour soutenir
la guerre contre TËspagne , il se trouva que le
TÏiic n'avait i»«* loue hé La tirtalHé de» «HnnwMi
que ta ré|ndï|Tfine avait eUToyée*. Cet Argent
64S
iX>NATO — DONœURT
«Tait passé par les nains d*Antoiiio Dooato : fl
Alt inaiidé devant ie sénat Ténitien pour sejoa-
tifier des soupçons que ce déficit faisait planer
sur loi. Ses réponses peu satisfoisantes et bîeii-
tât sa fuite confirmèrent l'accusation dont il était
l'objet Sans avoir égard aux précédents et à la
haute position du coupable, le sénat ordonna la
confiscation des béent d* Antonio Donato, le dé-
grada de la noblesse ainsi que sa postérité, et le
condamna par contumace à être pendu.
Léon BruAlart, Comipondm»eê, illS. — Dara. his-
toirt tf« Feniu. IV, îM.
* iMiiiATO ( Bernardino )\ philologue italien
du seizième siècle, né à Zano, près de Vérone.
11 professa les lettres grecques et latines à Pa-
doue, à Capo d*Istria et à Parme. En 1&32, il
publia dans cette dernière ville un opuscule in-
titulé : De Laudibus Parmx et de studiis hu-
numitatis. Ensuite il passa an service du duc
de Ferrare, et enfin il retourna dans sa patrie
en qualité de lecteur public. On a de lui une
traduction latine de la Démonstration évangé-
ligue d'Eusèbe, qui a été magnifiquement im-
primée. C'est sa traduction qui accompagne le
texte grec dans l'édition que l'on a donnée de
cet ouvrage à Paris en 1027. Les éditeurs n'ont
point averti qu'elle fût de lui. Donato a traduit
aussi le livre de Galien des Passions de Vdme^
celui de Xénophon Sur V Économie et les deux
livres d'Aristote sur le même sujet. C'est à lui
que Ton est redevable de la première édition du
texte grec de saint Jean Chrysostome sur saint
Paul; de celle d'Œcumenius en grec; de celle
d'Aretas sur l'Apocalypse; des deux livres de
saint Jean Damascène, De Recta Fide; d'une
édition de Macrobe et de Cenaorin. Donato est en
outre auteur d'un dialogue intitulé : De Plato- \
nicx atque Aristotelicx Philosophia; Di/fé-
rentia; Paris, IMl, in^. M. G.
Maffel. rtrona IMirjlrato, 1. 4. ^ Bembo, EpUtotm.
* IMI9IATO OU Des ATI {Geronimo ), homme
d'État et littérateur vénitien, né à Venise, mort
à Rome, en 1513. 11 était d'une fiimille patri-
cienne, des premières de Venise , et commanda
dans Bresda en 1490, puis dans Ferrare en 1498.
Il fut nommé ambassadeur en 1610 auprès du
pape Jules n, et réussit à réconcilier le souve-
rain pontife avec la réptibliqne vénitienne.
Érasme fait de Donato le plus grand éloge ; en
pariant de» lettres de ce diplomate, il dit : Epis-
tolx déclarant itlum quidvisprsutare po-
tuisse si voluisset hue animum intendere. On
a de lui : une traduction latine d'un Traité d'il-
lexandre d'Aphrodisée ; — une Apologie pour
la primauté de r Église romaine; 1535, —et
dnq Lettres, IM}.
Bayle, DtehomnHn Aistorifmw - FëMOms, MM. mêé.
•C IV- ^1. - Knême, M demromUmù. - P. Jovc. Blof,
* DOHATO (dovamné-Paolo) , eootroversiste
iUlien, de la fiuniile do 4)récédent, vivatt en
1569. Il appartenait à l'ordre dea Carmes, et
passait pour un théotogien et un philosophe dis-
t«|né; il a écrit plusicors ouvrages de contro-
verse. On a de lui :
num in dictU ArisioieiU ei S. Th
tuor liM;MwBtaae^ti7B,kt4\ .
Ptorre Marcel, FUm Dnmtmrmm. - U
tiem, n, 117.
DOHATO ( Ifieotas ), nb
en 1705, mort en 1765. 0 ii» i^ <
missions diplomatiqiiea, d bm
beaucoup de talent L'étbue«|Oli
tique et du cœur hunafai le mireni i
développer sea idées, dana un oam
£' Vomo di Govemo^ dana lequel Tan
avec tact le caractère et les qualités
véritable homme d*ÉtaL Ce livre a
en français par Rohînet, Uéfçe, 176
4 vol. in-12. Donato a égahwwt
torze vohraies d'owrageamannscriu
quels on remarque InstrwBkmi pfi
no^j/l, dialogneaqoif —
toutes les i
ttcrU.
* DOHATO (ZMO)» I
Maestro Zeno, peUn àt ■ vo
à Vérone, florisaÉtt à la fia ^
dana les pranièrea aonéea da
On a de lui à Saint-Martii da
représentant ce saint Cet
avec beaucoup da soin;
d'une extrême simpHdIé
par et le coloris exed
du tévè( . la
I II , j
ti ai» » M j I
vëu*, y puH la piM B B I
eneffstonnetiMvnaK «i
dans sa patrie.
Vanrt./'ite.-Oftaaai..
FUtoHdk
DOXATO. FOffS D
DOXCOCRT {Heh9 9-r>
poêle religknx et canoairtb
mont (Lorraine), k 14 1
Pa .V 1783.1160
de»ai BtCBB
redioB ocs
de faii : CcJuif*» «"^ pmmmi
delareligiomeidêlM dà
Paris, 1765 et 1
titre d'Opmciclei ai
Paris, 1772. 4 voL l —
iuels à Ft »
paroisse i u n •
Insirue » tep ■ *«
«en/ les àewHn ■■ m
Paria, 1783, 3 v<oL ■«£ — j
noires duêk
Au Mifa
à lai i
l «e
( ttfei
\.^\
DONCOURT — DONDl
sm
de Saint-Sulpice , par Bretoa-
X.
amen ''«• nietionnairei historigtiei. —
rancê 'aire,
.1 iK {Prosper). typ e
à fa en 1794. m en .. il
ser » à la 1
IK
n «et aveu ics
Liuuiiics DOcsctie en
ri
de I"
iiumbre a uu v i o^es or*
s he. i<t pu
vivS
, oiiH tt ; j o i / ,
eSi i fh ; ioi9, ;
riti rts prvuL la i e
ri deTric , civ.i n , »-;
irn trat de ic
a l'un uu
et (it ^6vitc d nnu/u6.
GUYOT DE FèRE.
France littéraire.
rues ) , en latin Dondus ou De
*t mathématicien italien , né à
d'une famille patricienne, mort
il alla s'établir à Chioggia pour
^ecine, et fut reçu citoyen de
; compilation médicale dans
Il un î^rand nombre de remèdes
«jin (Wiggrcgnfor. Aussi versé
atiqiios qup dans la inc^decine,
norlo'^»^, (]iii, en IGi"!, fut placée
^ , a Pailoiie. Piv^^jne tons les
c ndii ri'tto horloge avec
up jM'i>con<ii<l('ral)lt' et bien plus
)ondi, fils dt' Jacques {voy.
Il n'est pas plus exact <le dire (|ue
par Jacques Dondi fut la
1 rouajjes; il en existait déjà un
, comme on le voit par quel-
(Parad., c. \\\ et par le
îlironiqueur Fiainina , lequel
i la |)ériode com[)rise entre
là /sur le clocher de l'éi^lisc
1 ) unnni lioroio^iuni ad-
m tinlinabnlum grossum
unarn campanani X\IV
eniin XXIV horarum
I irima hora noclis dat
d duos i( tus , in tertia
loi, et sic distinguit horas
le necessariurn pro omni
idtori, Scnp tores fient m
rirait pas c^i)endant,
iquefois, enlever à .lac-
i av(»ir con>lriiil i'Iîorloge
iiiller ainsi an pr«>(it dr >on
semblent hiiMi alh's
cistj{. — T. \IV
îéf, pAT l^pttiptic »uifaote, rspfMirtie fièr Pnf»**
dopuli :
tytvaii ficrdirci rjiLiâoii f^tq^m bnciti rnccultl unii.
Ûïlilli ôtUotu ^(Fl£, hjt cuiruuui orhL
An inrd:ici4 nithl 4:fïlLiiii<i|af^ H «Mf ri tii&nr.
Quo niinc rurpore rfmnHitut rtreere prrffo .
ttriqvie natnqiie meU ma net ir» umiit ilbciju.
ijuin proE^ul Dic^elOB moaUtut ne v^rilae Uitrï*
Tcmpui. el |iwldbîl£ii niiinf ra qnod ecttUgU hcirflf.
Et |»4-fiTi mLTil', vel f rriliot LiidLnf<|up precmrr.
Ce fut encore Dondi qui, en i Jjl^ trinna |i*
premier ïe sf çret de fflirc du m*I «vec l'eatï d^ la
fontaine d'Albano dins h padoumi. On ii de i^^ir-
ques Dondi ; Promptuarhim mx^dkmx, inqun
non sohim /aeutiatfi simjihcînm et compQwi'
l^rum fiitdicanienlonim dt^chrnntur, verum
eiîmn qifSi quibusm mm Mm medimmeHfa ntaf
fîC€omfmtîata, t mîtnhm mtvHets cnpmiMttmi*
efmàroordmemùnttrtiitir;\mhrf H«t, îh^li,
1570, in-ToK; traduit en îlalieti, Venise?, ib'M,
i:)40, in-ft*. Leadenuérea éditions |jor1 «il le IJlri*
iVAgffregniùr. C'est un T(^m\\ A' tous tca r#-
mèdei rites j»ar les auteurs |»rfçs, latrris, nrAtieJi ;
— De modo canficitndi jiniîs r^ ûquis tfitiâix
Aponctisibtis et de fiuirti ei refluimi maris;
imprimé dans le De iî^^icM» VetuMe, l;i7î Jn- V\
« Donili :i fait, dit la Ihographie %Hédï^tth^\m
abr^é estimé de Timmense traité di' H p^ïUi^»
évêque de FtTrarc , sur Ja *.i^n»fic3lioii des Tiiolh.
€e tniTaiJ n'a paît été publié, mais on m |Hnit
^uére douter que Jean BaiN et le frarfcjàcjuii
Nestor ïi'eii aient proUlé dan* leurs diction*
nairev
Papadopoll, Uittor. G^mnas. Patav , vol. Il , I. 1. —
Tiraboschl. Storia délia Letteratura italiana, t. V,
{ p. 19S. — biographie médicale.
DOXDi DALL' OROLOGio ( Jean ), médecin
I et astronome italien , fils de Jacques Dondi , né à
Cliiog(;ia, en 1318, mort an mois de février
I 1389.11 fut nommé professeur d'astronomie à
I Padoue en t352, et lecteur en médecine à Flo-
rence en 1368. Deux ans après il retoama à
' Padoue, et se rendit ensuite à Gènes, où il mou-
I rut. Livré, comme son père, à l'étude de l'astro-
I nomic et des mathématiques, il inventa aussi, et
exécuta lui-même, une horloge bien plUÀC4)mpli-
(|uéc encore, et (fui fut placée dans la bibliothèqun
de Pavie. Ce travail lui fit le plus grand honneur,
et lui valut le surnom de DalV Orologio, devenu
dans la suite le nom propre de sa famille. Plu-
sieurs biographes ont avancé faassennent que le
surnom de Ab Uorologio ou DalV Orologio avait
déjà été donné à Jacques Dondi ; pour les réfuter,
il suffît de citer le passage suivant, de Pé-
trarque, qui, dans son testament, dit : « Johan-
nem de Dundis pbysicum , astronomorum priii-
(ipem, dictum Ab Uorologio, propter illud adroi-
randum plauetarum opus abeo confectum quod
vuigus ignarum horologiiim esse arbitratur. »
Dans le tome XX des Mémoires de V Académie
(tes Inscriptions , Falrx>net a parlé de l'invention
de Jean Dondi, mais en Tattribuaut à Jacques.
18
547
DONDI —
L'anteur <le rarticle Horloge dans V Encyclopé-
die ne fait aussi mention que de Jacques. Un
écrivain français, contemporain de Dondi, Phi-
lippe Mazères, dans soo Vieux Pèlerin, a Tait
une curieuse description de cette liorloge ou plu-
tôt de ce planétaire. On y voyait non-seulement
les heures du jour et de la nuit , les jours du
mois, et les (êtes de l'année , mais aussi le cours
annuel du soleil , celui de la lune et les mouve-
ments des planètes. Cette grande macliine était
si compliquée, qu'après la mort de Dondi , per-
sonne en Italie no fut ca|>able de la faire marcher.
Jean Dondi décrivit son invention dans un ou-
vrage intitulé : Planétarium, L'original ainsi
qu'une copie faite an seizième siècle existaient
encore à Padoue du temps de Tiraboschi, dans la
bibliothèque de l'abbé François -Sdpion Dondi
dair Orologio , depuis évêque de Padoue. Le Ca-
taloçue des manuscrits d'Angleterre et d'Ir-
lande indique deux manuscrits du Planéta-
rium, t. I , p. 70, t. II , p. 48. Cet ouvEagc se
divisait en trois parties : dans la première, Tauteur
Indiquait les rouages de laiton et de cuivre qui
formaient cette grande machine , et qui s'éle-
vaient à plus de deux cenb; dans la deuxième, il
montrait de quelle manière ces pièces doivent
être jointes; dans la troisième, enfin, il enseignait
comment il (aut s'y prendre pour réparer les do-
rangements qui peuvent survenir. Il déclare qu'il
est llnventeur de cette machine; mais il a\ouc
en avoir trouvé l'idée dans un ouvrage de Nova-
rese Campano *. « Idcirco iinaginatus sum opus
materialecomponere... et ille nobis adjutor sit,
qui banc fanaginationem pulchram primo duxit
ad mentem... Sumpsi liujus autem propositi et
imaginationis exonlium ex subtili et artificiosa
imaginatioiie Campani, quam docuit in sua thco-
rica planetaruro. » Dans un autre endroit de son
livre, l'auteur dit qu*il le compq^ en 13C4. Ti-
raboschi indique encore un ouvrage inédit de Jean
Dondi : Modus Vivendi tempore pextilentiali.
Son fVère, GaMel Dondi, mourut à Venise,
en 1388. II ftit aussi médecin et astronome. Il
jouit en son temps d'une grande réputation, et
acquit une fortune considérable. H composa,
dit-oo, des tables astronomiques pour relever
les inexactitudes des fiuneoies tables du roi Al-
phonse. Kalconet, dans les Mémoires dtésplus
haut, prétend que Gabriel était le fils et non le
frère de Jean Dondi.
TlraboflchW Storim <UUa ijtltermtura Italiana, i. v,
I». lM-t04. — l.'4bM Ubtat, dant In Memoirt» de fÂ-
ccûémiê det Inaeriptiom et Bêttft-Uttrt$, L XVI.
p. fl7.
DOXDi DALL' OROLOGio ( CkarUs • An-
toine, marquis), naturaliste italien, né vers
17&0, mort en 1801 . 11 consacra sa vie et sa for-
tune à IVtude et aux progrès des sciences natu-
relles. On a de lui : l*rodromo delV istoria na-
turale de* monti Euganei ; Pailoue, 1780, in-K" ;
— Saggi di osservaztoni fisiche faite aile
terme de' nuyi/é Euganei ; Padoue, 1 782, in-8** :
— Saggio di îitologia Euganea, ossia distn-
DOMDIfil
buzione nuiodiea e ragkmnta del
zioni fassili de* montl Euganei ; da
moire* de f Académie de Padoue , i
p. 164-184; — Uttera al />. ab. Tt
la di lui M f maria intorno aile P
fossili de* monti Euganei; Padoi
in- 8* ; — Memoria sopra il modo \
le piante malate fruitSfere eda h
doue, 1795, in*8<^; — Leilera intorn
trière de Mot/etta nel re§no dt A
Letlera continente aleune osterrazi
la pietra caleare o nitrosa del picc
fetta. Ces deux lettres oat été insérèi
Opuscoli scelti suite scieme, t. XI
t. XII, p. 30C.
Tlpaldo. tioçrmtm dttti Itmi.
D09IDI DALL' OmOLOCIO (fTflJ
pion ) , évéque de Padoue, tbéoli^icn
lojnie italien , frère de Cliaries-Antoii
né le 0 janvier I7ii6, mort le G ocli
Après avoir foit ses éludes au oolléae «
k Blodène , il entra dans les or. 1res
s'acquittant avec zèle det ilevoirs du
sacré , il s'occupa activement de trai
raires. Ses écrits, consacrés à des qu
morale religieuse et d'archéologie sacnsi
une grande réputation. L'Acndémie des
et l'Académie des Sdenees de Padoœ
dans leur sein. !ioininé, lora de Tor
du royaume d'Italie, membre dn c
Dotti, baron et conunandeor de Toi
Couronne de Fer, il fut appelé en 1 807
de Padoue. Bien quil eût prit éner
parti pour le pape en 1809 , l'cmptri-w
songea, dit-on, à lenonuMrarclievt
mais Dondi répondit par on refusa i
positions qui lui furent faîtes. 11 ae m
au oondle de Paris, et prononça, da
Notre-Dame , l'oraiion funèbre de Bn
rie Casanzoni , évèqne de Fdtre. il u
suites d'une rhute qnll 81 dani une de
pastorales. On a de lui : JfrMoria sop^
e Giovanni Dondi ; imprimé 4Mt k»
r Académie des Sciences de Fadome
Due Lettere sopra tû/akbricm éella c
di Padova; Pidooe, 1774, in-12;*
sopra i doveridelie eUnutrmis: 1 i
in* 1} ; ~ SiNotfo to foe
di PUeo Praim; I r: — /l
pa9e//(rciUHifiiire m ■ Pais
— Sopra /i CimUf%i \r
more oscMlontfi nnmili i m
dooe, 1809; — INJMrteMt «i
diseiplima e le fwjfnwnnu *
Padora^sino ai XiVmaoh;^
in-4».
Tlpaldo. Btnermjim dtgU tUL
DO?iDiaii (Girii ). bM
italien, né à Ancûns, «■
iC78.il entra en i6)7 é^m «•
professa pendant «lix-scB *
lèfBe Romain, et r *
549
DONDIÎSI — DONGFXBERGK
SSO
aas. On 1 ck lui • Venettts de viaase pirùttea
Triumphits, cat^tcH heroicum; Rome, 1^38,
in-fbl. ; — Delphino GenetMiacon,cûrmen he~
roécum; Rome, 1639, in-fol. ^ -^ Oraiionfiâ
dnx: altéra de Chrïsli Domlni ertiHaiUmx ,
altéra de Vrhani VIII, poniificiê maximi »
/Tijict/Mi/ti ; Rome, 1642, in-ful.; — Carmina
de varHs arfumtntis ; Venise , 1 Gàâ , în-8' ; —
Historia de relms in Gallia gi'stis ah ^Iai^^ii-
dro Famesio, Parmœ et Placent Lv duee illf
ntpremo Belgii praefecto; Rome, 1073, in-fol. ;
réni|Mrimé à Nnnmberg, in7&, în*4^. Cet oy-
Trai^ qui fait WLiXtkV Histtàre de$ Onerm de
Flandre da jésuite Strada , nVii a pas In mérite.
âlcffaoïbe et Soathwell, Bibiiotkem jirriptoritm St>fié-
tmiiM Je$m. — TlraboMhl, Storia déli*t i^ierttiitra Ita-
limma, t, ▼III.
*DOXDO {Lodovico), peintre maiitouàQ,
travaillait en 1585. On voit de M, âân^ la $a-
CTMtie de Saint- Dominique de Sii^iië, un bon
représentant la Multiplication des
, Cwnni itiyrieo-artiitUt diîien*.
• D02CD0LI (Giacomo), peintre de l'école
vériUciine, né à Vérone, vivait dans cette ville
«■ IMO.
« iitl , r:miâa e eompendU» itsrfcw 44tla dmi
oo^inrcci. iiny. Mastellcttj^.
Ipr^ii i Jérôme- Marie- Laurent)^ me-
né h Bologne, vivait vers le oorn-
[ du dK-huitième siècle. Il pratiqua la
P a Boinjznc, et futprofe^^ur de ehirurgie
4iii« k ^^^nà tn^iftitai de cette vîlle. On a de lui ;
taiti prerttu:iwni erefjoledavmrsé deceru-
mei m me^i^t *\llc petth pff governo dî m
MêUt e df^n éfiffsfi; Bologne, 1721, in-4'\
llir* iHrti^mmitrt historique de la Mfdecme - iHo-
I mféi€^tf.
^MUlKAr (François), amtmv dramatique
^'•aBçajj* , livniit ^pts !«> milieu dît di\ -septième
likic II e^t railleur d'une consiilie peu connue
ffllmi : Ln Cocue imaqfnmrr ; Paris,
t , tu tm atte; elle avait déjà été représentée
i|«l^, tous un titre moins tianti : Af^ Àmùur$
€ÂUif^pf H de Céphixe. L'avi* au lecteur ren-
èmw d*? curieux détails sur les premières pièee^
4û ftvMtftu^ M, de Molière, et notamment sur
!#• tytfU émiufinaire , qui fut joué quarante Toî*
itt**, malgré les chaleurs de Tété et le ma-
da m. G. B.
tt/dgiw é* f« Bibliothèque dramaiiq'iAe dt M /ft
iitSAiT ( ihtçurs ) , en lafin tk^nellnsi , ju-
nvulte! frmoiis, né à Cliàlon-sur-Saàne, le
ml>re là'îT^mort h Altoif, m Franconien
» I mai IVJK 11 étudia le droit u. Toulouse et h
ar^, obtint le grade de dorïeuren hVàl, et
iça ta méri>e année h profes*;er (tans cette
tille. Ayant adopté lo*^ pHncipCA àf la
!ïp, Il rmirot de grands dan^jer* lors de la
-BarthelemT, mais il fut ^auvé par sie*
* » tandK fpir ceux de Ramu^ à Paris , reux
f'Tai à Tou|(>iise , se souilldienl du sang de
^Cbfit/dgiw I
Ipura maltrei^. Apres aifoir fé^ôurné Geû^irr, H
fut appelée lîejdi'îbt^rijj; pouT y etise%netledrutt
H j était recteur de runiverâtlé loniqu*il j^ftcfitat
en |^7!lf une chaire k Leyde; mali i]rwt ra
rimpmdpncft tîe prenilre parti pour l'une deji fa^-
lioniâ qui divicaîent alors la Hollande, U fût
obligé de retourner en Alletna^gne, oii il prufesia
jusqu'à sa mort dan» là vMle d'AUort Doncau
fut l'un des plus savants interpr^t*^^ **« ^^^^1 ™-
main ; sa mémoire était e\cellente, et Ton assure
qu*ij Mvait par c^Fur tout le Corpm Jura. L'è^
véque de Valrtiee Jean de MoniliKc, autrefois
partisan <1« la rlottrine dt-s réformés, envoyé h
la diète de Polof^ne pour y favoriser rélectiiiin du
duc d'^Anjou, ayant publié^ dans le but dé dis-
culper ce prince ilc la part quVn Tncouail d'à-
voir pri$<e au inaî^iMM^re dt; l.i i^nt-IMliélenry,
im écrit intitulé : Defemio pro éituëtrU$mo
Aftdium duce, ad versus calnmnim ^imrttm'
dam; ia73,in*s°. t>oncau,sous le pm^idnnyme
àt- S^cbarie Fumestems, y ttt une réponse hatnle
«l énergique : Ààteritm htijm ipiiuâ De/m-
ilQnis calumnia^ , Dffmilo pro innfycente tuf
millium Qnimarmm san^xtin^ in Ùoiliae/fuso;
I j73 et 1579 , in-**% Ott trouve la traducUon dn
c*â deu\ pièces dans le second voltime des Af*^-
moires de VEêtaî de France sous €f tartes /X-
C^jasprit alors 1^ défense de Montluc, en faisant
paraître ^ fous le lollede Tanonvine * Prescrip-
ttù pro Mùntlucîùi epkcopi» Valentino^ ad-
versm UheUnm editum si/à/atso nomme Ztf-
charte Furnesteri: Anvers» ïà74, în'S*;Lyon,
1575, in-8^ Dans celle polémique, Doneau dé-
fejjdait une cause éminemment Juste; mais i\ eut
toute ia vie le tort de se monli^r rennemi de
Cujas , et de chercher à ternir sa réputation. Les
ouvrai^efl de IKiocaû ftont des traités ou com-
mentaire» sur divers titres du Drgeste et du Code,
publiés séparément à Paris , à Francfort , à Het-
dellïerfi, etc. Ils ont été réuni»; îNaple», t7C4 ,
a vol m-fol.; Rome, ISa7-l833» 12 vol, in-fol.;
Florence, ig^i-l&47, 12 vol, in-i*-. E. Bi:cTfiRn.
TaliJ^nd. f^ f'ia detptHi c4lébrr% JtfriaennUtiUff -
na4)fiftt, Mémùittê. — Pri^f per Mirrhin^l, intUnn i^% .
l. fil. 1, p. (». — IHeérirti, Mê'mtArû*. — Moréri»
Situricantm tnMcriptitf.
fio.YGlL, roi d'ÉcoBae , mort en BRO. Apr^*
avoir rt^rimé une insurrection de se» sujeU» Ir-
rités de sa sévérité Jï se rioya dans la Spej , en
marchant centre les Pietés.
tiu^GARU, roi d'ï^cosse, mort en 457. Il
ré^a à partir de Tan 45î , at gouverna avec sa-
pesBc. Il intro4Îui!*it dci réformes relteieuse», et
fit rtisparaltrc le* dernières tracer du pélagfaniame.
II tnourtil aprèa fi'étre allié avec les Pietés et lea
Bretons contre les Saxons.
iMiSGKLiiP>itf:R, baron de Rfevrs {Benrh
Charles ^t^)y Itistorien belge, né le i fi août I5dj,
551
nOKGELBERGE — I)OM
probaUement à Hnixellos , mort dan» b même
ville, le 3 aTril 1660. Il descendail (U's «Iuch de
Urabant, par un fils naturel du duc Jean r%
nommé Jean MiciK've, qui devint, en 1303, fti>i-
gneur de Wavre et de Dongdberge. Il B*api)Iiqna !
à réiude du droit , fut reçu licencié ^s arts, !
et devint, en 1625, échcvin de Bruxelles, j
ohai^ qu'il remplit altemativomcnt avec ceilo de :
trésorier jusqu'en 1041. A cette époque, il fut
élevé à la dignité de membre du conseil de Hra-
bant. En 1651 il acquit le domaine de Rèvcs, et
le 2 septembre 1657 le roi d'Espagne, Phi-
lippe IV, le nomma baron. Dongelberge était fort
instruit dans le blason , dans les généalogies et
dans lliistoire de son pays. On a de lui : Prx-
lium Wxringanum Joannis I Lotharingix ,
Brabantix ducis, etc.^ trad. du flamand de
Jean de Hcelu ; Bruxelles , 1641, in-fol. Cette re-
lation, utile par elle-même pour l'histoire du Bra-
bant , a été rendue précieuse par les nombreuses
additions de Dongelberge.
ChrlKtophe nulk'^ns. Trophées de ftrrhant. 11. 46S. —
Chrl^ijrn, Juriaprudeniin heroien, 3M. — Ihfdtrrde la
Noblestê de Hrabttnt, 44 et 13t. — Paqnot. Mémoires
pour urvir à rhlstoire dei l'aps-Bai, lir, 199.
* D0?iGOis ( Jean ) , imprimeur et littérateur
français, né vers r>30, à Thérouanne (Ar-
tois), mort vers 1600. Il fut reçu imprimeur-li-
braire à Paris, en lô74, sous le nom de Jean
Dongois Morihien. Il a lais.^ divers ouvrages,
dont les princi|)au\ sont : Le Promptuaire de
tout ce gui est advenu de mémorable depuis
ta création du monde; Paris, 1569, in-16.
On en a fait plusieurs étlitions, toujours aug-
mentées; la dernière a paru en 15S9, sous ce
titre : Mémoire certain des choses plus no-
tables passées depuis la créntinn du monde;
— Recette médicinale fort souveraine de
r huile espagnole f appelée huile magistrale, et la
manière de rappliquer particulièrement se-
lon les plaies ou maladies, où est déclaré qui
était Apalice, inventeur dUcelle; Paris, 1572,
in-8*. C'est une allégorie satirique relative à ce
qui s'est passé en France à la Satnt-I*arthélcmy.
L'invention de cette huile est attribuée à un per-
sonnage nommé Apatice, du mot grec'Arâtr.oi;,
par allusion à l'adresse, \Si fraude dont se servi-
rent Charles IX et sa mère Cathrrine de Médicis
pour faire tomber dans leurs pièges l'amiral de
Coligny et ses adhérents. I/aiitrur appelle espa- ■
gnolc cette huile, parce que les opérations en res- .
semblent à celles de rinqui^iticn d'Kspagne; — '
Avertissement aux/avons des priuas et Duc-
trlne des courtisans ; Paris, lâS8, in- 12; —
Les Réponses de bonne ou mauraise fortune
contre l'heur et malheur des amants, et autres
solutions; ibid. M. G.
Du Vrrilirrfl La Crnli du Malnr. BtbllothrqHrs ftan-
çaiie*. avec Im notrt de la .Monno^r. - flrunrt. .Vc-
nuel du l.thraire.
• DoxciOis ( Sicolas ), jurisconsulte et enidit
français, né à Paris, vers 1634, mort en 1717. |
Il otait (ils de Jean Dongois, gn^flier de la rliamlire <
de l'Édit, et d'Anne Boileau, et se trou
neveu de Boileau Despreaux. Ce celé
avait pour lui une sincère affection ; il ha
dant plusieurs années chez lui, et lui do
thète d'i//MJi/redans ane notede l'éditi
«luvres, publiée en 1701. Il y a sans dout
gération dans cette épitliètc , bien qiie
fût un homme distingué et qui a lais<M
travaux,restés manuscrits jusque ici. Il fi
reçu avocat, puis greffier d'audience de
chambre , secrétaire da roi et enfin g
chef. Il remplit les fnnctioiis de greOi*
de la commission qui tint les grands-jot
vergue en 1665, et fit un recueil de
sions qui existe, en nuuuiscrit, i la sec
Claire des Archives de l'empire. Il a fait
Recueil criminel tiré des registres c
du Parlement de 1313 à IG03, 3 vol
dont l'auteur de cet article possède h
crit. Nicolas Dongois avait épousé, <
Françoise Leinarchand, qui appartess
famille noitle; ce qui semble lui tivotr
lui-même des prétentions nobiliaire.*,
plus qu'il était propriétaire d'une seign
pelée llaulile, dans les environs de L
Guyon. Voltaire a dit dans soo Epitrt à
Chez ton Demi r>onirofai)e pa«ul m»u m'
Bon bourgeoto qui te eniC ao beaiMr û'u
Quoique ses fondions ne le missent \
pied des magistrats dn partement, il
d'une granile influence dans ce corp
accès et sa rapacité, dit Saint-Sir
avaient donné autorité en beaucoup •'
dar s le parlement. « Françoise-Gcneii
de Nicolas Dongois, époasa, en 1GS3
Gilbert des Voisins , conseiller an pari
ensuite présiilent de 11 doiiiènie rhai
enquêtes. Dongois a été exécateor tesli
de son oncle Boileao, qui loi Wgna 5,^
A. Taiu-km
KditionidesOCifrm 4e Bollraa par teoMa
Saint-Prti.
* IMI7II [Ad<me\ peintre deFénle
né à Assise, travaflitit vers le milin à%
siècle. Vasari dit quH ligniit orita
nono delli Doni. Cet artiste, le p*9i
qu'ait produit sa ville natale, parait avcir
du IVnigin; son des^n e«t eorr«rt« <o
o<t solide, et sa manière n*a presque |
de l'ancien M y le. A Pcroose, on viKt de e
dans rrgli<ie Saînt-Fnnçois. un grvfel
du Jugement dernier^ et dbnt le ]
uno fi-esi|ue portant la datede 1»73, m
tant Jules III rendani è Péromat Us
trnts que lut avait emieces Paul EU.
Dame di*<t Anges, près Asaise, Doni i
frrsipie divers Mijél« de la dt Minl i
samt François et antre» ».
p\relli*nts, qui furent lungttnif ■ ■ »
[N*intres; enfin, dans les d s
il'Assise, des tétcfr de hm
de vérité et de vie.
653
riekg Pemglnê. -^ iMUti^ StorUi pUtarmi. -- ti4îkibïni
GyAdm ék Perugia.
D09I (Antoine- François)^ litUrAlmt ilâ*
fien, né à Florence, vers lâl3f mort en sep-
tembre 1674. Il entra fort jeun*; iUm ronlre
desSenrites; mais il fut sécolaris^ dans la ^uile,
et resta simple prêtre. Fort patirre et sim^ent
footraînt de vivre du seul produit ilc seà mc^en,
il s*occapa sans cesse d'améliorer sa fortune, et
oe pot jamais > parvenir. Son Imm^ur incons-
tante le portait à chan^^er de lîeti it ehagoe niu-
roeot; c'est ainsi qu'il habita toui' h tour Géiie<^,
Alexandrie, Pavie, Milan, Plaisance, Hom^.* et
Venise. Il eut pour amis les hoinmis k& p\m
céièfares de son temps, tels qye lUitHIa ^1 U
Domenichi ; mais il finit par .s^ brouîLk*r aTee
eux, et passa dans l'obscurité la fia de jiia vh,
PocdâDti et Ghilini le font moiirir à Venise ; aïi
notice, dans les Rime Piacevoti, prétend qiiNJ
terrama ses jours à Monselice près de Padotm.
« fleinplova, dit Micéron, son tenips «i faire des
lÎTres où il parait un grand dlsi^nr de mn^^.
Coninie ce lui était une res^^oarec pour L-s
besoins de Ut vie, il avait soin lïy mettre d^^
titres bixarrcs et singuliers, [lour Les f<iîre re-
cbercfaer davantage. U tâchait ^u^si d% donner
mi mérite par le style l)oufron et plali^iiit qu'il y
employait; mais il n'a réussi de re cùti^^la qu'à
réi^vd des gens de mauvais goôt, car sotivorit
ricB n'est plus plat ni plus fade que mi plaisan-
teries, dont la plupart ne consistent que tUns
des jeax de mots puc^rils. » On a -Ii* Juî : Lvf-
kre dï M Ant.-Fraucesco Do ni, liùro primo ;
Venise, lâ4:>, in-8". Cos lettres rctulcnt presque
toutes sur des sujets ha'lins; i lies sont dàtecîï
des années 1643 et lj4i; — lr%ioni dt Aca-
deméci Fiorentini soprii Dante; Florence,
1647, in -4". Les leçons recueillies par I>otii ^ût
tfe François Verini, de Jean-Iîrqdi&k' Gellî , de
Jean Strozza, de Pierre- FrançitÎH Gîâmbuïlari,
de Co&me Bartoli, de Jean-najitUle da Cerrtto
il de Mario Tanci ; — Prose (inficfie di Dante,
Htrarca e lîoccaccw; Florence, 1547, iu-8*j
Diseçno^ partito in pHi raffioïîffmprtfi, ne
[/é si t rat ta délia piltura^ deila scot*
wa^ etc.; Venise, 1649, in-S" ; — Epistoîeéi
, tradotte in Inujua toscami; Venise,
•.in-S**; — La Fortttna d$ Vexare^ iratla
f/l autori latini; Venise, lâ.>0, io-lf* ; ^-
kiarazione del Doni sopra Ft/figie di Cê^
t/atta per Enen Vico ; Venise^ 1550, in-4'* ;
la Libraria del Doni , Fknrnttnù^ Julla
sono scritti tutti gli mthtri t^vlgari;
, 1560, 1661, 1667, in- 8° ; i-Vst lemdlléiïr
de Doni ; mais la HiblHithèque iîor
', de Fontanini , avec les notrs d'Aposlolo
, a rendu la Libraria de Demi à \^m près
B; — La Zncca del Doni i Veûise, 15 jl,
P.« Doni, <lit Nicéron, a donnt^ à cetonvrage
ideZMccrt, ou riilebasse, <fui siiii <le corps
^li devise; de rAea«l» im>dcs rncfjrim deVe-
iiibe, avec tes in «la i Âhthra iatettig pstriM
qii» , coinitie i.n\ y met ordinal it^^ent du %é ou
cîifTi^renks sorit^s de Rràinês powr les confieriii^
dû mi^ni« mm [hm rcnftTmc dps t>ôn ? moN, de»
sentenees et fies instructions. Il l^diitiiuen troiw
parlifs, qy'il aurait p«, à ce qii'il dtl, înlitiiler
Môiti, Ar^niif, e Sent^n^e (boos m ut s, pensifs
îng(^nîeuscs,el seuteaces),inûiâqirt]â ipîeuv ^hm%
pour donner*! son ouvni^*? un tour t)urlrai]U(% in-
tituler: Cicaiiunentî (baTSPdaecs), /ï^tf (hûblr-
ms)^ L'hiachiere ( 8crnetle*i i . Le tout cnl na
rretîeîl de prétendus b*jm mob, dont h t)luf>art
ri'i}nl Hvn qm do indCj et dont cliacnn e^it ^ul^i
dn rûllftxiojts et de proverlwÀ qui nr^ val uni pmt
mmn ; — foptèe (teiia Znrca ; VeriîâCj i hh2^
ia-h-*; ^ Fàorê dilia Znmi; \mm, \i>:\%
în-a"; — Fmttl délia Ztœcfi ; Venise, |jj2,
iu-8"; — La Fitosùphia morrife^ iratia degli
tinHckl serti îori; Venise, I^'tI, In A*: — Fis -
tnleth mnùrml; Venise, 1553, In-B"; — /
Mur mi ; Venise, I î\b% m-4*'. Ce sont ùm cnt*t>
liens entre des personnes qui sâ promènent ^ur
la ftlace des Marmi on de,^ Marbres à I^UirtîîiiT.
Ce inrc prÛlaJC h. ta plaisanterie, et on le louiiui
en rîJicule dans répf gramme suivante ;
Tre îibri di lettere e l Ter mini delln Lïn^ua
T&$mnai Venise, n^l^ in-8\ \a^ Tvrminî
sont une ijramraaire itHaliennc* îï^ mil éU im*
primés djns le tome I" âf^& AîUori (Mla Fa*
vellu d'iialia; lùH, in 4"; — i Mondi; Ve-
nise, I4à2, in-4"; —/ /«/crwJ,- Venise, IkY^,
în-4^. Ce^enrers sont au nombre de iîe|it; savoir :
DeffU Scfiolarl e de" Pedanli ; de" mttl Mari^
tu lie deçti Âinan ii; délie Put . , . , e de' Ru/, , . . ;
de' Hicchi Avari e de" Foierl Lit^raii ; de*
Ùùttorï k^normiU, Âriisti e Le^istl; de Poe là
t' Cùmpùsitori ; de* Soldait è CnpHani. Cel au-
vra^^e et le précédent ont éU traJuit:* sous co
titre: Les Mondes céltMes t terrutreA et in-
fernuujc^ Le Monde peiit^ grand , imftghté ,
wfr*le, visible, des Sages et Fols, Ûef^er des
icoliers, des mal Mariez, des /*.,♦,. et iî.**,,
ffcî Sùidutt et Capitaines potlrtitJ s j des prêtres
{ifHeitrs, des Usuriers, des Poètes ûl Compo-
$ileur,% ignoranis; tires des œtwres d'Antame-
François Dani, Florentin, ef faits /rançuis pat
Gabriel Chapuis ^ Tourangeau; Lyon* laTS,
in-a*'. La deu)ti^!me Édition, datée de l^Sû, est
an fomentée du 3! onde des Cornus ^ parClrapuis,
Lu troisième, qui cal de I SH3, rontlent, deptu^qne
\*^i pràUSdentcs, L'Enfer des ïngrats ;— Terre-
mutf), e la Roi^ina di un gran cotosso hestiale
délia nùstra età^ Ptetro Aretinù; Padoae,
ï5â4, in 4**; — il CancelliereMbrû délia Jffr-
rftoHo ; Veniiïe, t^r.l, rn-4"; — Diehiara7Îi>ne
Sf}}ir{î t/ e. m detV Apocalisse; V^ise, t5GÎ,
m h"; — Pitture del Doni, nelle tfualà ëi
mûstra di nuova inveniione Amort, Fartnrfa^
Tempo, Castità, iteligione, Sdegno^ Uiforma^
Mùvte, Sonno e Sogno; Padoue, lù<14, \n-h'' ; —
555
DONI
5^
cTiPS Poésies intéréo» dans le tome 111 des
Rimé Pincevoli ; \cnm\ liiio, hi-lï.
Michael Pocciantl. Cataiogus Striptorum tloreHtino-
rum. — niuUo Ncgrl, litoria de' Fiormtini SrrUtorl. —
r.htlIoU TVatro drUominl tetteratt^ 1. 1, p. 19. — C.rPMHm-
bml, Storia delta k'olgar Poetia. — Tlrabwclil. Storin
deUa Letteratura Italiann. t. VII. pnrf. II. p. r,9. - M-
oiTon, mémoires p<mr ««T<r a l'hMoire de» homme*
ttluUret, L XXXIII.
Doxi (Jean- Baptiste)^ archéolusuc et musi-
«icn italien, né à Florence, en 1593, où il mourut,
«*!! 1G47. Il coimncnça set études à ISologne, et
les acheva à Roinc, chez les Jésuites. Son père,
qui le deKtinait au barreau, Tcnvoya à Bourges,
«Ml 1G13, |M>ur étudier le droit à Técole queCujas
avait illustrée ; Doni y passa cinq ans. Ue retour
on Italie, en IG 18, il fut reçu docteur à Puni versité
de Pise, et se livra ensuite à Tétude des lanji^es
orientales et des sciences naturelles. Il accom-
pagna h Paris le cardinal Octave Corsini , lépit
du pape. Pendant son séjour dans cette capitale,
Doni visita avec soin les bibliotlièques publiques
et privées, et se lia avec plusieurs savants Tran-
vais, entre autres avec le P. Mersenne. Des afTai-
ros de famille le ramenèrent à Florence en 162?,
et Tannée suivante le canlinal Barberini , neveu
du pape Urbain VIII, l'appela à Rome. Ce car-
dinal aimait passionnément la musique. Doni, qui
avait fait une étude approfondie de cet art, sur-
tout en ce qui touche la musique des anciens ,
écrivit sur ce sujet plusieurs dissertations : son
protecteur Tcn récompensa par une place de
secrétaire du Sacré Collège, et l'amena à Paris
quelque temps après. De là Doni suivit le car-
dinal en Espace, et revint ensuite à Rome avec
lui. « Ce fut alors , dit Fétis, qu'il imaj^ina un
instrument à cordes, qu'il appelai ira liarhrri-
na ou 'A(i7(/opSo; , et qu'il dédia 5 Urluiin Ylll.
Cet instrument était composé d'un corps sonore
mobile, posé verticalement sur un socle, et sur
lequel des cordes tendues dans divers systèmes
permettaient de passer ii volonté et sulû'teinent
de Tan des modes fçrecs dans un autre. Il écri-
vit à propos de cette invention une dissertation
intitulée : Commentarii de Lyra fînrbcrina, où
il examine tout ce qui concerne les divers ins-
tnirnejits à cordes des anciens : c'est ce (]u'on
a de plus savant sur cette matière. « Cette ilis-
sertation ne fut imprimée que plus d'un siècle
après la noort de l'auteur. La perte de ses frères
et le besoin <Ic S4)ipier s«'s affaires domestiques
If fon-èrent de retourner h Florence, en IGiO :
il s'y maria rannêesuivanle, et fut nommé pro-
fesseur d'éloquence par Ferdinand III de Méili-
ris. Ses fonctions no l'emp^lièrent pas de
continuer ses n*chercbes i^ur la musique des
anciens , particulièrement sur la musique et la
déclamation théâtrales. Il mourut peu de temps
après avoir été nommé professeur à la Crusra.
On a de Doni : Carmina; Rome, 1G28, in-8*;
1C29. in-i*; — Compendiù dcl Tmtfafn dei
Cf»*rt e .1/r»//i delta Mu^ica^ cou un disconn
a due voci di nuttaziont di gemere, e tfi imon»
in tre manière d'inîatoMura ; Rome, 1535.
in-4*'; — Annotazioni sopra il Compemdiode
Generi de' Modi délia Musiea ; cte.... ; Romp.
1640, in-4' ; — Orazione /unerale délie Iwit
di Marlùf regina di JFraneia ; Florence, iGi.T.
in-4* ;-*• Disserlatio de tUraque Pœmula; Pi-
ris, 1044, in-8*; — De PrxMianlia Musiex re-
teris, libri tres^ totidem dialogis eompre-
hensi, in quibus velus et récent mu9k9 cutm
singulis earum parlibus accttraie inier se
conferuntur; Florence, 1547, fai-4*. « Dut cit
onvragc, dit Fétis, sons forme de dialonae, IK«i
a répandu une éruditioa immense ; nîiii I le
trompe souvent sur le fond des cliopeL II s>
prononce en faveur de U mnsiqoe des mâns
contre la moderne, et o|ipMe, eommt pccnvedc
son opinion , l'anatlièmfl lancé pnr le noacae d<
Trente sur la musique du sciiiènM fiède, aa\
é\op^ donnés par tous let écrifMU de Fanli-
quité ; mais cette question de pco dMMI de-
meurera à jamais insoluble |Hir le déninal o«
nous sommes «le monuments de eelle mmaàqae
antique; et les eussiont-noos en notie ponveir.
nous n'en serions guère plus «TaMét, n'Ha!
point placés dans des circonstaaees fcwrrfilw
(M>ur en juger; > — DeresHtwemdaeahttrtiei*
Agri nomani, opus pasthumum^ VrèÊmêTill
ptmtifici maximo jam pridem ab awçfem m-
9rn/)/um; Florence, 1547. in-4*. Doni ami n-
core écrit sur U musique deux uuiiaiR» qw
Gori, dans son Calalogue de$ tntvm ée Hmn.
cite sous ce titre : Deux iraitée de i
Nouvelle introduction demntique^ fmi i
tre la ré formation du sfifèmenv eteketlt
musicale, selon la wUtkode ancieume ei meil-
leure : la/acilUé d'apprendre iemie$ eertes éf
chants par le retranekement de demr ly/*
labes et et La; une mourelte mm ^
plus aisée de tablature ka *!•». ■
nouveau reiglement de» m t
la musique ; — Abrégé de te
qui monstre en peu de ntot^ f i m i
leur a Iraicfé plus nmpl ril J
discours italiens, tomektMm^ icj llah* ■>
harmonies des anciens^ par »
renouvelées et remisée ^» Maofr. i ^^
Gori indique ers deux i eemamie ^
imprimés, ils sont pr i
Fétis, qui adécouTert
de Doni parmi oeox di i
fn* IG89, fonds de I c
Prés ), m lionne um n • "-
marque entre autres «a > «
mîcr a proposa de sab n li « "i^
(Tans la solmisatiiin. r
syllalMï dans aneon Auvr
l'époqne oà oelnî de ai i
Outre ladescripl
et le traité des insl
joint , Pnni avait lainn-
pli* d*? rrrli#rtlir» rurifu«e«, etpw
, musique dss anciens. Ccâ travaux t
longtemps ensevelis dans Toubli. Le
tiquaire Gori les rassembla, et en pré-
belle édition, à laquelle il joignit le
Prxstantta Musicx veteris; mais il
.ant qu*elle eût paru, et ce fut Passer!
la, sous le titre de /oA. Baptistx Boni
^lorentiniy Lyra Barberina 'A^ijip^
iunt ejusdem opéra, pleraque non-
(a , ad veierum musicam iUiutran'
ineniia; Florence, 1773, 2 vol., In-fol.
volume, qui ne contient que des traités
est intitulé : De' Trattati dï Musica
iatlista Doni. Doni avait aussi laissé
ouvrages inachevés, que Gori n'a pas |
ins son édition , mais dont il cite les j
tre autres : Versio latïna Aristidis \
ni, Aristoxeni fragmenti de Rhyth- \
\orumque similium, cum notU, Les I
des Éléments rhythmiques d'Aris- '
)ot 11 est ici question furent découverts
dans un manuscrit de la bibliothèque
m, comme il le rapporte dans son
Prxstantia Musicx veteris (I. Il,
\e savant Morelli les a publiés depuis, i
I manuscrit de la bibliothèque de Saint-
tTenise , avec un opuscule inédit de Mi-
os le jeune, intitulé : npoXa(ji6av6(uva
ft|UXTr/ èm(rrr,fj.r,v. Pour coropléler la
Nivrages de Doni , nous ajouterons les |
ilications suivantes : Veierum Ins- i
m Collectio, recueillie |>ar Doni et '
ir Gori ; Florence, 1731, in-fol. Cet ou-
rare et rslimé, l)ien qu'il ne soit pas
es inscriptions fausses ou corrompues
S dans r<'pi;^ra|)hie par I*irro Ligorio.
\pt. Donu, patricu Florentini, Com-
litterariuvi ; VUnenLV f 175ô, in-fol.
recueil 'les lettres latines et italiennes
publié pnr lîamiini. '
M yUa et Scriptis Joan.-liapt. Donii^ pa-
Rfini, rn itlc du Conimerrium titterarium.
tfrmphie umversclU des t^lmiciens. — Tl-
wUnUUa Utterut. ttaiiana, t. Vll|, p. 138.
iTattichi ( Louis ), théologien et bio-
ftçais, d'ori-^ine italienne, né en 1696,
tm, le 2 juillet ion». Sa famille, origi-
Plorence, avait exercé les promiers
i cette république. Kl le émigra à cause •
m dviles, et vint s'établir à Avigiion, i
i an douziéîiie siècle. Moréri donne la I
âe cette famille, rlont les membres
BOl de brillante.^ alliances en France et
(fllnsienrs charges im[X)rtaiites. Louis
les 161G dans ror<Ire des Minimes, à
Spluis. Durant un voyage qu'il lit à
il âQ supérieur co-rect»*ur «le la mai- |
hii, pois provincial de Bourgogne. Le
lHkhelieu le nomnui evécjue de Rie/, le
lêl En 1G30 il fut envDNc vn Savoie,
lll de rAul)espin«' , évoque d'Orlean-,
hg évéquc de .Saint-Paul-Trois-CliA-
V négocier plusirui^ itTaire- c.rlési.i.^-
Uque^. 11 réussit iloiifr^ miiïslon,et vint en reutTro
compte au rot Louîs Xtfl, qif II li^iran^tia h Lyon.
Qticlfjups procèîi, suscités mal k pro[H)\ lui atti-
rèrent de vives cofltniriélé* dans %on diofèse. Il
soflk'Ita un changement de résWeiice, el fut Irons»
féré, le t9 janvkr ît»â2, à TévMié d'Autun. Il
mourut de la pierre. Son corps fut transporté à
Beaunp', et enterré dans l'égllae des Minimes de
oîtte ville, ■< Ce pi-élat, dit Nic^ron, était d*hu-
mour chicanière, et n'avait point cet esprit paci^
fi que et désinléress<S qui doit faire le fond du
Caractère d'un ehef de rÉglise, » On a 4e Doni ;
Hhiolre générnle dt V ordre des Minimes ;
Paris JQ54, in-4^; — Tableau de la vie de la
bifTihe^îirmisè Jeanne^ reme de France^ et
fondatrice de V ordre des Annmclades ;Pam,
Ï025 et 1864, În-S"; — Mémoire pour servir
de preum qu*un ét^êque est halHie à sttccé*
iUr, quoiqu'il ait été religieuMf lû.'î? et 163&,
in-r. Doni coTuposa ce mémoire à l'occasion dt:
In murt de mn frère Anioînft d'Alticbi» tué en
FLindre, el dont U récïûTiiait là Bucfession; mais
iî fut débonté de sa demande par arrêt du par-
lement de Paris, m date rfti II mai tfi3&; ^ Pa~
néqyriquedu gloriettx saint Mas^me^évéque
de me^ et confesseur; etc., i64*, in-4"j —
Be Vita et rebiis gestix PetH BertilU,cardi-
nalU conqregationis Oratùrîi in Gaiiia/itft'
datorîi ; Paris, 1049, ijj-S"; — Idea perfide
pr^sulis in vita beati Nicoiai Alèerf^ati^
vardinalis; Aulon, ïCâC, in*H*i — Flore*
BHtori^ saeri Collegii Cardinaliam , a tem-
porisas sancli Leonis , papa.' IA\ vxque ad
iînntfm tU9; Paria, lebû, 3 vol. ifi-foL; —
CoilecHo Auctoram qtti s, Scripturœ ont
divinorum o/fictorum in vulyarem linguam
translationes damnanint ; Paris, 1661, in-4**.
Shnon Bartel. Hiitoria et c/ironoloçiea prttSMlum
taneUe Regienti» Ecelesiat nomenelatura. — Rrnc
ThuilSIer. Diarium Minimorum, s Juillet. — Nleéroo,
Mem., XXIV, 871.— Dupln, Table det jéuUun êecté-
slastiques, XVII* tiècl«, M7S. — Moréri. Grand DietioUi
historique. — Richard et Glraud, Bibliothèque taerée,
* DONI A {Matteo), médecin et poète sicilien,
né à Païenne, vivait en 1600. Il était disciple
de Bcnedetto Vitale, et parvint à la même repu*
fation que cet habile médecin. Donia était aussi
un docteur distingué en pliilosophie, et compo-
sait très-bien les vers latins et italiens. II faisait
partie de TAcadémie degli Spreggtati de Pa-
ïenne. Il a beaucoup écrit, mais on n'a d'imprimé
que les ouvrages suivants : Ad Petrum-Ange-
lum Bargœum Epistola et votum pro épis-
tolœ navigio; Palerme, 1695; — Melicus^
ecloga ; ibid. ; — Formica^ dialogus ; ibid. ; —
Gephyraptoica Description ad posteras ; ibid.;
— Panormi Questus et Charontis cum Panor-
mitano genio Colloquium, de casu lignei
ponti% in proregis reditum fabricati; ibid.;
— Medica Misccllanen; ibid.; — De JSivis
l'su ; ibid.; — Centiloquium Médicinale;
ibid.; — SanGwrfjiOf poème liéroïque et sacré,
l'al«'rnie, IfiOo.
569
Mongitort, tlibiiotket a Stculn. ^ Mangct, BlbUotkeca
Mcriptorun Medicorum, lib. IV. * Élu>, Dict. àiit. de
ta Mtdecine.
DONixi (Girolamo), peintre Je l'école bolo-
naise, Dé à Correggio, en 1081, inorten 1743. Il
fut successivement élève du String^i à Modène,
«le Gian-Gioseflb del Sole à Bologne, et de Carlo
Cignani à Forli pendant qu'il peignait la cou-
pole de La Madonna del Fuoco, Les ouvrages
<)u'il fit pour les monuments publics se trouvent
à Bologne, à Turin et à Corrcg;;io; uo des meil-
leurs est le S<iiN/ Antoine des Philippins de Bo-
logne. Dans tous on reconnaît un lieureux imi-
tateur du Cignani; mais pour apprécier Donini
à sa juste valeur, il faut surtout étudier ses ta-
bleaux de chevalet, qui sont bien supérieurs h
ses peintures de granule proportion. On y trouve
un fmi qu'égala seul Carlo Dolci , et un dessin
tonne jomt k un bon coloris.
Tiraboxchl. NotiUê déçU ArHflci UodenesL — Unzi.
Moria pittorica. — TIcozzI, Dlitonarlo, - Orljodl,
.tbbecfdario,
*DO?iio (Agostino), médecin italien, natif
de Cosenza , vivait dans la seconde moitié du
seizième siècle ; on a de lui : De Aatura Ho-
tninis; Bàle, 1581, in-4v.
Van derliodeo, Dt Script, âiedie.
Donis (Aicolas), astronome et géographe
allemand, vivait au quinzième siècle. Il ap(»arte-
nait à l'ordre des Bénédictins. Il est surtout
c-onnu par son travail sur la Géographie de Plo-
lémée et les cartes qu'il y joignit. Il ajouta à
rœuvrc de Ptolémée plusieurs cartes modernes :
ritalie, la France, TEspagnc et la Scandinavie;
un Index des lieux mentionnés dans le livre ;
enfin, un traité De Locis ac Mirabifibus
Mundiy qui a souvent été imprimé. Donis obtint
<les suffrages mérités : celui de Borso d*Ëste,
celui de Marsilio Ficino, enfin celui du pai>e
Paul II, auquel il envoya eo 1471 un exemplaire
corrigé avec soin. Le Ptolémée de Donis a été
publié, avec la dédicace à Paul II, par Léonard
Hol d'Ulm, en 1482. 11 s'y trouve 32 cartes gra-
vides par Sdmitzer de Frankenheim. Une seconde
édition en a été faite au m^me endniit en 148G.
On trouve à la Bibliothèque impériale, sous le
n" 4895, un manuscrit de roavrage éa Doois,
a«lressé à Bosso d'Esté.
TrtthAnir. Bibl. Script. Ecclei. — Fabiicku, BiblMk
mt'i. et m/. jSt. — Ébert, BUtL Uxte.
DOXiZBTTi ( Gaétan ), célèbre composi-
lînir italien , né k Bergarae, le 25 septembre
1798, et non en 1797, comme l'ont dit plusieurs
Nographes, mourut dans la même ville, le 8 avril
1848. Fils d'un modeste employé, qui n'avait
d*autres ressources pour vivre que les faibles
«MiiolunwnU de sa place, Donizetti reçut néan-
moins une éducation distinguée. Son père au-
rait voulu on faire un avocat; né avec le sen-
timent des art», le je*me Gaétan aimait avec pas-
•km le dessin, et désirait être architecte; la | ro-
Tîïïenc^ décida qu'il serait mu^irifn. En iRo:>
on avait fond<» à Krrpamr un inMitu! musical qui
DCNIA — DONIZKTTI
plus tard, en 1811, fut réoryan^sé,
rection de Jean Simon Maver, c
dramatique, dont le talent était alor
son édat. Donizetti fut mis dans oeil
il étudia d'aboni le chant sous Pram
et reçut ensuite des leçons de piano t
pagnement d'Antoine Gomalès. Ma>(
pasàreconnaltrelesheorenaesdisposil
élève ; il lui enseigna les premiers prii
composition, maisoontinaellemcntubl
Mnter de Berganie pour aller écrire
ses opéras dans des villes souTent Crèj
il ne voulut pas que son élève, pou
avait une grande aflection, et qu'il i
mais que « son clier (!!•,• se trouvât
propres inspirations avant de s'Otre
de sérieuses éhiJes; il obtint de Li
Donizetti ilerenvoyer à Dolocrte achev
cation musicale sous la directiua da «
Mattei, disdple et sncœssear du. i^n
En 1815, Donizetti arrivait à Bolog
nait place à cette même école de laq
sini , dont les cruvres ooouMnçaâcttt
riser le nom, s'éUit échappé qoeSqi
auparavant. Il y resU près détruis ai
nant avec ardeur à l'étode dn eontrq
la fugue. Ses preinièreioo o as
morceaux de musique insi. ouïe
siqne religieuse; elles •« k
travaux auxquels il i n liin:, t
pouvait encore faire p «le ti
rienx et soumis qui se | ive
dans les abstractkmsde w h e
secouer le joug soulastique po^^ ^
traces de Rossini dans le b v
Hinaginatloo. Mayer seul ledeviiM,
mier à Fencour^ger lonqvH perU •
opéra. Le père de DonixeUI voviCt ca
tinuateur de Mattei ;8B88l ter -il
prenant qu'il se dîspftsiit à
de la carrière draoMiiqtte. H
«trelepère el lesdka
desquelles ce uc t ■««««
s'engageian u^wacx
.«moiqi
ce fut en 1818. et ]
ie.aoe
-L
dï Borgogna^ um pranMi
V .n«
àpeuprèsTbifflant.!
KC
assez de I^TCor pour
»
cond ouvrage. Il . v^m
&
fut représenté ei i
ville. Après a loMé.
VBJt
f'i//a,Usenk .1
■M«,pei
Zoraide di m
leswoè»
llionneur d*êirB p^»»»"
herf
1 4
Donizetti se sifem «
dénotait la proi w«
1827, Rossini ne ,«
■
pour nialie, qnV a
innées, Darbija, «Burii
•es
i«l
DonizerTî
kB%
:ia|>le*, iWdvli4 IkiiiifeUi vâiunatà^ il s'était
ptéeéâeaiÊami attaché Rivaskij , en liiî paj^aiït
■MiiuiffCimilt uni) ï^minie n^oyennant bqiidte
te ««iii^oêflêor dev^l lui fournir tteux dpérai
«ittaa ci à&ax o}Mîmâ Ixmni-s. te^i érnoiti-
fBiOte qiïiï Dcinhetti rec^evaittle Barbajâ a'étaieiît
paâ KpleatTidus ^ de là L'obUi^tlun d'écrire m
même temp» pour d'àiitr<*^ théâtreà. Il fâ]l»tt
pour i^uOire & tant d'uccupâtion^ UMer It^ tr^^Vt-ki],
d c'^l à celle [»i édpllatioû que l'on doit attri-
tioer U Ikiblesie de certaios ouvrages écrib
ItmiUoI !«• quatre annéen de cet ecis^i^emeut.
ioufup là , «"iffil-Mire ju&qo'eJi îB3Ù , Doûi^tti
ne s'était ètiaure monlré que tlmitateur plus
«w nH»iDi iKHifi^ux des idéeâ et de Ja tnaDière de
IkiiuÉiîi ; nmï ère nouvt^lle allait l'ouTtir pour
I». IJii mou? emt-nt rnusic»l, tu* d'y tu* rt^Tolulidn
liîquc» d Uiréraire, ayant pour priucipe
' leiartï dohent être re\prcasion des êmft*
i fraie» vi mtimcâ de râîn^, »'H5\% rêcmi-
. ojiéri^^eaMaHê. Roa&iDJ avait abJiqué la cou-
c. Ud jeuxietOfri^HisUeur, Iktiioî, venait d'ap-
pliiltre aur ta scène dramatique. Doué d'un instinct
|Mf*«Xt qu'^n*^ èdiïcaliûii bâUfC o'avajt pas
■wliiamiiuiiif développé, Bel Uni savait trouver
daâi soa apur eeâ teudrea et revendes rnâlodjps
i|iii cmct^rïM-nt &e« œuvres. L'apparition de
mi Ptralu avajt entbousîaâcoé le pubticicliarmé
4e pauToJr ^ repo^r délideuâeuieDt aux mm
» uiiij^iqUK de laquelle étaient eiielus tout
et loote prétention à la science. San^
* e^miplétenient avec B^ïftiini , Dtiniîetli, k
ffei de fortes éludes avaient fourni le^ ëlémenfii
ÉkM w%aui%usâ liarinotiif^r subit rintluc'nciï de
PBâmcâHqoe et ftobre niélopt^ de Rt'lliuî ; U
ÉÉD^a tout ik €im\> un genre nouveau, dans lequel
i apporta les <pia|itéi* fiaiiiculi^fesde^n talent,
M naagiiiira œlle f^eiondii pérjfHle de bâ vie
■Mjiqtie par son tiel opéra d'4/^n^ Hoîrna^ re-
Mbrâté à Milan \<'r^ la tînde IRliV M'"'' Pasta,
■Aiiii et Haïti , (|ui se trouvaient réunis dans
s fille, r<?mplirent le& prindjKiui ri^ks ; \\m-
obtint te Kurrè^ le plus éciataill , coalgré
Bce de Ri'ilitii et les applaudij^ements
ait sa Sonambuia.
Ctti et Bdîini ac disputaient alors enlta-
f h 4C4^tre que Roà*inî venait de rejeter dé-
irippi^ii^rntent loin de lui. Après avoir ilonné
ÊÊÊUia^ ^ K.ipl*^t ^9^3 fonie di Parigi,h Ml*
lto« Doniietti écrivit dani cette dernière fitîe
rilâJiTf? ftamore, l'un dt: ses pbi channant»
MfÊfm bmlt*^^ En isXi il était h Florence^ cl y
WÊÊ^maiiParhùna : il ^ remlait etii^uite.'^ Korne,
^BéfHm^XTwqttafti Tfis$n; reloumait 4 NJ<
Ift poor y écrire Lutirzin liritgin ^ parcourant
Mltf 1b |>rtiK-jpaîes viili^^ delllilii', et âcntant
[de n#jiivf||es partitions^ qu'il inipi'yviîiait
us incroyabli' fariïitt^ Ce fut en 1«3;» quil
ur la pretïiière foi:* k Pariv ïlelliiii y était
|df|iui.t diHjit aïi*, et captivait ]a faveur deA
idu ThiMlrr-ltrinen. lïonî/eUi eut bi^ari-
»d« XKhw .1 d»<>![MT Ws î^iêveniions que lr^
dilettantj parink'n^ avaient fon^ué^ bonite ton
talt^t ; èixm ^ rnalgr^ dlnamtet^lables beauléjï,
appréciées pur tc$ léritableîj ci>nnaisseurs, son
Marino faiitrù fut-il loin trobtruir un »uC(.c«
gembl aille ii celui deâ /'«/n/iiiïjt que IMlinf avait
fait représenter quelques ruois auparavant. Do^
niietti eéda k ten-aîn à son lival , maÎA |iour
prendre bientôt une éelatante revancUe. Vers lis
milÊeij de Tannée lë3j il était de retour k Na*
pleîi, (t dan$i reêpiacc: de sîil f^eiuaines il créait
Imia di iMmemiùor^ son chef*trwuvTe, qui
devait eiLciter des transpoitjî d'admiration éms
tonte TEurope* C'est en effet dfin** e^t ouvrage
que le cjoinposîteura répandu ses plus heurooiieï
inspirationii et développé les plu^ t»rillantes qua-
lités de son indirïduaîJté* Peu de temps après
ce suf'cès, DûuLtetti fut nori>mê proft\siieur de
contrepoint au Collège mjaï de Musique de Na*
j>les ; il donna succesaivemejit plusieurs opéras,
partnî le^uelson distingue iSelisarhf représente
h Venise, et flùberio d'Évreux^ écrit pour Na-
pies en J837. A cette dernièro «époque, uu tiien
triste événenïcnt vint frapper Lïoniietti dans eu
qu'il avait de plus cUeJ : quelques années aupa-
ravant Il avaîl épousé , à Rome, la fille de Ta vo-
cal VasselU ï celle jeune femme , uusàj remar-
quable par les grâces de son eJ^prit i^ue par la
tjeauté de sa personne, lui aTaît donné deux en-
fants. Doniteiri, qui avaot son mûHage avait
mené une vie ugiléc et dissipée, i^mbbil ne plui
Ge plaire que dans leji iloticeurs de la fatnille.
Son bonheur ne fut pas de longue durée; le étio-
lera lui enleva ^ fomrue^ que ses enfants «b-
valent bientiït suivre dani la tombe. Le profond
cb florin qu'il ressentit de cette perie lui Ata
mfime le goût du travail, {K>urlex]uel il montrait
ordinairement tant d'arileur^ Ses amis, craignant
[HHir^ santé, lui Mu ftei Itèrent de s'éloigner roo-
ntenlanément des Ueuï qui lui rappelaient %im^
ceïise de si douloureux son venirs; une circonstance
vint décjiler rkmiï.etti à ctkier à leurs instances.
AdolpIu'ISoitrrit, ayant quitté l'Opéra de Paris par
suite de rent^nKemcnt de Dupreii à ce tbéâtre ,
jn; trouvait alors à Naples, Dotutetti composa
pour le* débuts de ce célèbre cbauteur l'opéra de
Poli tt in, dont Nourrit lui-même avait tracé^îe
nbrello d'après le Pol^eucte de Corneille. La
cen:>ure nafiolitaine s'opposa à la représentation
lïe cet ouvrage, attendu, disait-elle, qu'il necon*
venait ps de mettre en scène des f»ersonnagei
auxquels le catholicisme rendait un coite public
Cette ilécision causa la mort du malbeareus
Nourrit; quant à Donizetti, il n'Uéi»îta plus à
quitter sa iMitrie ; il domia sa démission de pro-
fesseur au Collège royal de Musique, qu'il avait
même dirigé pendant quelque tenqis après Ia
mort de ZirtRarclli, et en IMÙ U arrivait h
Paris, précédé c^tte fois d'une célébrité que
lui avait acquise f^ lueia di lamermum^
qm, traduite en franeais et au^entée de plu-
sieurs airs, avait été représentée sur te Théâtre
de la Rcnat<^sance. Bellini n>\blait ptuf : il était
:i(33
DOitziaii
Ml
ïiiort six moi» aprè* l'apiiuritioo de ses Ph-
rititni. Donizetti apportait trois nouveaux o«i-
vrajîfts, La Fille du Hcgimentj Les Martyrs et
La Favorite, avec les()uels il se pioposait d'a-
border encore ce redoutable public dont quel-
ques années auparavant il n*avait pu éveiller la
sym|)ath:c. Ces trois ouvrages furent successive-
iDfnt représentés dans le cours de Tannée 1840.
Ln Fille du Régiment n'obtint pas de succès à
rO|)éra-Coinique, où elle fut donnée; il fallut que
la pièce fût traduite dans toutes les langues et
réussît dans tous les i>ays pour prouver que le
public parisien avait tort. Les Martyrs, dont la
partition n'était autre que celle du Polïuto, ar-
rangée pour la scène française , n'eurent qu'un
succès d'estime an grand Opéra. La Favorite
olle-niètne, cette charmante pro<luction dostinée
primitivement, sons le titre de VAngc de Nisida,
an Théâtre de la Renaissance, et à laquelle Do-
ni7A'tti ajouta un quatrième acte, iK>ur la trans-
|K)rter à rO|)cra, fut froidement accueillie lors
de ses premières représentations. Elle ne tarda pas
ceiH^ndant à se relever et à être généralement
reconnue comme l'une des plus brillantes ac-
quisitions de notre première scène lyrique.
Après avoir joui pendant quelques mois du
succès de La Favorite, Donizetti, qui, dans la
crainte de ne pas réussir auprès du public fran-
vais, s'était engagé à écrire un opéra pour
Rome, se rendit dans cette ville, et y fit repré-
senter Adetia, ou la figlia delV arciere; il
donna ensuite , à Milan , Maria Padilla, et en
lsi2 il alla à Vienne, où il composa Linda di
Chamounix, qui y fut accueillie avec enthou-
sia>mc et lui valut le titre de maître de chapelle
et de com|K)siteur de la cour impériale. Au
commencement de 1843 il était de retour à
]*aris, et on quel<iucs jours il improvisait Don
Ptisquttle,opéTA bouffe dont la musique, pleine
tUi ver^'c et de gaieté, obtint le plus franc succès.
Dans l'été de la môme aimée, il fit représenter
n Vienne Maria di Rohan, et revint ensuite à
Paris réririî Don Sébastien de Portugal, que la
direction de l'Opéra lui avait demandé |)our la
saison d'iiiver. Cet ouvrage, malgré les beautés
de premier ordre qu'il contient, échoua devant le
public ; Donizetti n'avait mis que deux mois à en
iVrire la volumineuse partition ; ce travail l'avait
l)eaucoup fatigué. A la fin de la ré|)étition géné-
rale, il avait dit à un de ses amis : » Je me sens
bien mal; Don Sebastien me tue. » Néanmoins,
en IS'U, il se rendit à Naples, et y composa
Caterina Cornaro, qui fut son dernier ouvrage.
Il nt ensuite un voyagea Vii'nne, où rap{»elaient
ses fonctions à la cour. Mais t»i.'ntôt les premières
atteintes d'une affection cérébrale le condanmè-
rent au repos. De retour à Paris, vers le milieu
del'annéc suivante , il s'occupait cependant en-
core d'y terminer un opéra destiné au Tlié«'itre-
Italien, lorsqu'au mois d'août il eut une attaiiuc
lie paralysie. A pnrtir df cv ino!iii*nt son «l'il
f 'éteignit, son fr«»nl «t «onvrif d'un mkW *>'-iy> •
tre , et cette intellfgeiioe, naguère ■ me cC ai
active, se tniuva réduite à qoelqutt TipM
Tenirs. Vers le mois de jâDTÎer IMft,
letti fut transporté dans une maitoa de \
située à Ivry, pais dans
Champs-Elysées, qu'il quitta au mois d *«
1847 pour retourner dans son pays. ]
Toyage il eut une seconde attaque, qui se i
Tela à Bergame, le t^ avril 1848. To«l
çait la fin prochaine d*une existcaee qa*nv;
abrégée l'excès du travail et Paboa des |
Enfin, après une longoe et oroHIe agonie, le cr-
lèbrc auteur de la Lucia eipin, le 8 dn mIk
mois, entre les bras de son ami d'enhnee, Dsid,
com|K)siteur distingué, qoi depub Tarrifée ée
Donizetti à Beiigame n'avait cessé de W prodi-
guer les soins les plus dévoilé». Pff-*Brtti MU
âgé de près de cinquante ans. La Tille de fer-
game tout entière Toulut assister k ses f
les, qui furent célébrées arec ue gnai
nité,dans l'élise cathédrale; oa y i iftili li
messe Amèbre de son maître, Simon Mqer; la
musiciens réclamèrent ilmineiir de portv«i-
roémes le cercueil jusqu'au champ da npm.
Donizetti était grand de taille; aa jmii flil
franche et ouverte. Doux, poli, (
esprit cultivé, d'un (
rait toutes leri sympathies, qo*B j
caractère et par son talent Les <
faisaient rechercher dai
aussi dans sa famille. U ^^ .v>i tuw |irw«« ^
nération pour la mémûin; de «m père* dal 1
conservait pieusement ijuH^ii^ f^m d» i»-
dresse. Sur sa table de tmtai] le
gneusennent déposé on ^ i
que son père lui avait
avoir panlonné , il oot
sicien. «Ce grattoir ne m «jaoï^afi
Donizetti avec cette simi^iidli} rt <
tion qui partent duc
«I et quoique je m'en a^rf f pett, je I'éI I
« près de moi quand je ' -^--^ : i b«
«c porter avec loi la bte
nizetti prodiguait ses o «sn^ ci Mi i
ments aux jeunes musf
malheureux ooonnt aa
trémement sensible an i
jours de lui-même, rëfvnvt^ de tm <
devant le public était ptur lai wm f
ment k passer; aussi Ial4t It |
teur italien qui ait rcfnar^dr |
pendant les trois p
nouvel opéra, ainsi qm
immémorial. Le soir di
tion de La Fùvorite^ il tm
Champs-Elysées jnsqa'i li 1
pour se soustraire i
éprouver. Donixetti chantait atvc (
occupé d'une man
nîMnedela voi\ hvMritt*.
un niiip<ttt qu'il adre»
lVi-«»!::io ne m* pcnrlr.
L^\Jk^MMjC*k I £
I la fuit ik£ cliânteuri et w savait m
tîfff Uâ rtit^tl^r |mr(î, 11 j^iuaît |>arfaitaneQ|
dti pî^niif était eit^lliiit lecteur et accornfiAgnait
ifre une nu^ (leKeclioû. Quil îûi pressé uu non
par le fempa, îl ûoinpoi^tl tfjujimra âvec ht
I ri|»0tt«, érri vant sans j^'arrèter cl sans faire
« 4j« brouiîlon ; il passait à instru-
' BiM) (hsrtitlon tout au plus te lempi qu'oii
MMe &nrûi nn% h ta transcrire ; lé pîuâ s^m-
rtftt «oft ûpt^ra était cntièreïiîeiit terminé sanâ
«}n^ ÏVot i^sâyé au piano , et il ne reTenait mt
mm lTmT«il tfae ptmr satisfaire sax exigenees des
La (arrière mask-ale tic l>ttQiietti , si courte
H d briliaiîte^ i>eut so lîivisMîr en quatre phases
diitioclrs- Ustn^ la premLèr«, *\m , aln^i que ûoui
fatoas ïlii.mminrm^cen iftittpour m prolonger
JMl|D^*n }X0t ilprenrj (M>ur înodùleRussiniiitont
I rqffiMhilt lei fonnea avec ane n^ii/eËé «t une
#iliril£ dbarmaBles. DanâJaseconilc^ te» mocèê
4r BdliBl Tont tmpres^mt sur lui* plus liaMle,
ureu^, mak miiîn>!^ original que lui , il
f iiîïin /ïoff^irr. MA ri par reupérîimce et
» U f ortîe fie l'âge et de son talent, il se
^m% itnpre^giom e%iéiieure<t, i^ écrit Lu*
tm êi lamermoor, qui ^Mi^nale avec- éclat la
MaJlffioeptia&4Mle ^ i^ie artifitîc[ne. ËnÛti^ celant
m ri%a>cré dt^ notn^ !tc*m^ lyrique, il raûrîjlie
la iiiaitièr« vn cnn^r?ant toul^ifaîs k sea ouvra*
^ le vljk iri^ltHlictiie tle Técole italienne. On a
leavEnl rfprodiiê à Donizelti l'abus d'une facilité
à lk|a«ll« m a attribué la nêglrgenee que Ton
miiQ^Tr dan» ^^« œuvres à côté df?à éclaira de
^ftfce. Màki avec une orpnii^atkin telle que la
ifcmii |irt^^%if^ de vivre et ri4? proJaire e^Himie il
IViii! , jKiiitjit'it se r黣i;*ner à attendri.^ ilans
flQVlirr et le Miviîce rtifurt- b*^nie de j'iuspini'
§m^ Fiûs d<* 64ji\-'\ntj« oyHTîîîi soot 8ortta de sa
■hnsi?; placeurs sont ji jK'ini* connus àujoiir^
^ïlNd, innisks litrcH rk'^ autres f^ont «leveniis
lire^j cl piï^iseront ii U postérité, Quojque
lfsn$iita^3fttnîm Fnlterû^ LucTrzia Bortjiaet
imMaff^fi, amiienni^nt uu jirand nombre de
Wr#^u\ tVuup tiiiu(p H bdie raclunîi îl nous
Jqayr que Anfi(t lioîpjia , Lucîd <fi iMMCr*
^or, iM Frtnirifp^ flanA le geire Bérienïp
«strie- L' tu art iVdmore et Dtm Pmquale^
«le p'iirr WifT-, réîiuiiu'nt les plus remar-
l^Bililej qiulHi"* dk* rarlL^te. Dans nustoire de
PJr^* i .tuteur de la Lttiia doit être classé,
kn i4>Tnpi^*iictir$ qui- l'Italin a proiluits
t**» d* fuiiT?i li'[iips, iiiinitdlatemeiit après
Msi, dimt 11 Tut le plu fi brillant tiîï^tple.
J^.%, pu ofitre chroîiotni*i(pit% la liste deîi
fi#*%dc» llimiii?tli -, ttinrt} di fïnrqo^nn^ à
F*»^ii||g;, ^11 fiiiegnamfdi Livùnia.âmi^
»nc tille (Iflîilj; — Lf y'oz^e in Vilttt, à
(1M50) ; — Zorakie fit Urunota^ ù
!JSîî)i — /-'i Zingarfi, h y.tph'^ fibid.);
iMittn iiumuma^ (ibid. ); — Çhiarû e
'*/' ^«, o t ^(f tï/i, a Milan i iliid. ) j — // Fur-
' itt^jnfiii'j 18231 ; — Arn(^a (ibid,);
-- Alfredo U Grande (ibid.); — Una FoUia^
â Venise (fbid,); — L*Àjo în imborrazzOf à
Rome (1824); — Emilia a rEfftiitai/Qêo di U-
lerpOQl , à Naples ( ibid. ) j — Alahur in Crtt-
natat * Palerrae (18^©); — /i Casitilo deifli
Inmlidi ( ibid . ) ; — Elviâa, à tapies ( ibid. ) i
— Ûtivù € Pmquale, k Rome (1837) ; — /f /If^r-
g^omajlro d* Saardam^ à Maplci (ibid.); —
£e Coflî?a«ienc^/*«^ral4 ( ibid. ); — OUn Meu
III fjwe 0/*« ( ibtd, ) j -^ L'Esuie di Rama , I
Xaples (inB); — /« Jfr^iitft di Goimndn^ a
Géneâ(ibid.); — Qianm di Calatâ^ h Piaptei
llNd.) ï — Giùïfc di Grosso (Ibid.); — /i Pa*
Ha» à Naples^ (1^29); — H ûasielh di Kenih
ivorià (ibid, ); — // Dtlumo tinwersaî^ , ora-
torio, à Naptes (1830); — / Poi^î per jfroQcit&^
(ibid,); ^ Fr(mce4Cti di Fois (*bid, )i —
linelda de' LambÊrta^zi (ibid.)»— i-fi fio-
ffiani^iera iMd.)i ^ Anna Boiena^îi Uiinn
( ïïÂé }i — Fatista^ à Xaples ( l«3l ) ; — Vgo,
conte dt Pariai, à Milan (1832) ; — VEHitire
d'amme (ibid.); — Sancia tH Cùstifiliaf à
Napte.'* (ibid.); ^~ H Farioso a H' insola di
S.mmin^f}, k Rome (iS3a) ; — Pnrisinnt à
Flore ûc« (ibid,); ^^ TorquaiG TassOf À Rome
(ibid.); ^ Lticr€:^ia Bfirgia,k Milan (Ibni.);
— iîo^awoïïf/fld7ftgAi/lerrfi,è Florence (I8.^i)>
et qui reparut plus tard sous |etitred'£ifonorA
di Guiennai — Maria Stuarda, h î»japle*
(ibid. ), donné ensuite sous le titrtsde nurmdti^
monte ; — Cemma di Vergift h Wilan ( iNd. ) ;
— Marlno Foliero, à Paria (1S3.=.) ; — LufAtt di
iMtHermoor^ à Naples (itjid,); — BeHatirut^
à Tmise (1S36); — Il ÇttmpfîmUû dt noUe ^ à
Napt^(ibid.); ^ Btthh (ibM.)^ - L^Unt^ditt
di valais (ibid. ); —l'kad€ 7Vi/,7iïïf4, àVenise
( JS37) ;— BoberiQ d'Évreiir, h lVapl€S ( ïlwd. ) ;
— Maria di liudenz , à Yeube(l83«); — Gianni
di Parigi , à UMn (1839) ; — la fille du R^gi-
inent^ op^ra-esumique , à Paris (l»4o);— Les
Mari^r.^, opéra (iNd.);— la Favorite (ibiti,);
Adeiia, ù taJi^Ua detV arciere, à Rome (1 841);
— Maria Padtlla,k Milan { ibid, ) ; — Lindn dà
Chamou}iix,h\'lmm (lUV; — Don Paê-
quale^h Paris (1843^; — .Warid rfi Hohajif à
Vienne (tbid.);— DûnSékislian de Poringai,
k Pari* (ibid. ) î — Cattrina Cornaro, à ftaple*
(i8U); —GatriêUa di Vwgy (ibid.); — le
duc d\iUie (inédit) ; — Elisabeth, œuvre pos-
thume, représentéf* en Uhj, à Paria, au Tliéatre
lyrique, — Outre tes (FUTres dramatiques quiî
nous venoTis de citer, Donizctii a écrit rb-a
mes^ïfs, dont une de Itequi^K dea vûprei et
pgauraes, un Mi^^ertre el plusieurs autre* mor-
ceaux de musique religieuse ; diverse* friècea de
cbarit publiées soua left lïtn» de Arie e ÛusUà:
Le$ ^uits d'été au Pmtséiêppe ; les Soirées de
Paris; Mm cantate intitulée : Dj mm-t d^Vgn-
Un ; de* sonates et variations pour le piano;
dou/e qualuora pour instnitnenld à cordes ; en-
lin » Am mivefturesi pour firctieslre et pwtr mu*
siqiie iniïitiire* Dicudonné Dtw?ts-B.*ft<»f,
567
DONIZETTI — DONjVADIKU
Kétix, nûtgraphiê unuerseU* tUtt .Vmsieient. — 4.
•le LafjfTc . Aottce sur Puniietti. — Ncudo. DoHizeU%
ft Vêcole italienne dtpiiis h-tuini. — Escudter. tM
France muticate, ^
* i»oxjo?f,DO<«JiT.ii OU nvisson (Gode frot^
Gaus/red ou Geoffroi dr ), dixième grand-maî-
tre de ronlrfî de Saint-Jean de Jérusalem. Il
«'(ait Français et excellent capitaine. Élu grand-
iiiaitre en 1191, il se trouvaaux batailles d'Arsoph
et de Rainlah, qui ne livrèrent la même année ,
et s'y distingua par sa valeur et son habileté.
Après la mort de Gui de Lusi;;nan, roi de Chy-
pre et de Jérusalem, arrivée en 1194, Godefroi
<le Donjon futcommis avec RobtTt de Sablé, ^nd-
maître (les templiers , h la dt'fense du petit nom-
bre de i>laces qui restaient aux chrétiens en Pales-
tine. Peu après, les trou|M's dt»s deux ordres fu-
rent battues en Ksiiagne par le Miramolin d'Afri-
(|ue. Ce fut sous la maîtrise de Donjon qu'arriva
la grande querelle «les hospitaliers et des tem-
pliers. Les chevaliers de Saint-Jean avaient in-
féoflé à un seigneur nommé Robert Séguin quel-
ques terres dans le voisinage de Margat, résidence
de leur ordre depuis la perte de Jérusalem. Les
templiers prétendirent que ces terres leur ap-
partenalent : ils prirent les armes, et chassèrent
Robert St^in de ses doniaines. Les liospitaliers
accoururent, et reprirent d'assaut lu château en
litige. Une guerre très-vive entre les deux ordres
fut la suite de ces actes de violence. Après plu-
sieurs coml)atsacliamés, la cause fut soumise, en
1 198, à l'arbitrage du pape Innocent III. Le pon-
tife donna gain de cause aux hospitaliers, mais
avec quelque tempérament. On posa les armes
de part et d'autre; néanmoins la concorde ne se
rétaMit jamais entre les deux ordres.
\.t p. PaciaadU.W0OTor<« d** Cran-Maettri delC Or-
dine fierosoilmitano, 1, 91. — Botio, Ittoria delta sacra
Religiont di San-fMioranni Cierosoiimitano^ — C'Arono-
loai^ dn Grand»- MaHrei de Malte, dans ï'^rt de te-
n$er 1rs dates, V, loS.
* DO MIREES (Pierre), peintre liollandais, né
h Gouda, mort en 16CA. 11 était élève de Jacques
Jonlaens ; il se rendit à Francfort en 1658, lors de
l'élection de l'empereur Léopold l^*" et y fit les
portraits de presipie tous les princes et seigneurs
prési*nt.s. L'année suivante, il vint à Paris, puis
accompagna le duc de Créqui à Rome. Donkers
demeura sept ans en Italie, et y laissa un grand
nombre de tableaux estimés. Il mourut |>eu après
son retour dans sa patrie.
I^escanpfl, f^ies des Ptintres kollmadaii^ II, l.
* DO.NKKBS ( Pierre), peintre tiollandais,
cousin du précédent, né à Gouda, vivait vers
if>30. 11 mourut à la fleur de l'Âge, mais on peut
juger de son talent par le tableau qu'il fit [lour
la mai.son de Force de Gouda, dans lequel il a
représenté les portraits des magistrats de cette
ville. Ce talrfeau est digne d'un maître du pre-
mier ordre.
Dctcamp*. yudetl»eintrts hollandais. 11, S.
DOSHAEELLA. Toy. GCJmLO.M.
B03I1IADIEU ( Gabriel, vicomte ) , geiioral
français, né à Mmes(GanP, le il ilctembrr
, 1777, moiiè Courbevoie, le 18 jni
' les campagnes de wn k Van v, an
la .Moselle, de la Vendée, «la nord
' de Rhin et Mosdie, «t »e signala «
occasions par sa bravoure : gravem
combat d'HasIach (14 juin 1796),
(arrière des amnes, et obtint un
l'administration des eaux et forêtA.
tabliô&ement de sa santé, il servit ( '
1799 ) sous les ordres die .Masséna.
compromis dans une conspiration c
; mier consul, et mis en prison. Rendi
■ (1806), il fit, en qualité de colonel du
de ligne, les campagnes de 1808 à
I pagne , et les senrices qu'il y rend
' tèrent (26 mars 1809) le titre t
l'empire et le grade de général de
août IRI 1. Compromis dans une ne
pi ration, il fut interné à Tours, sou
lance de la liaute police. Rendu a I
suite des événeroentsde 1814,il ft*eni(
ses services aux Bourboni. Bien «
Louis XYIII, il reçut (3 juin 1814 )
dément supérieur du déparietnenl
Loire. Pendant les Cent-Jours, il
à Gand, et après le détastre de
Rit élevé au grade de lientenant
pourvu du oommam a 7*
litaire (Grenoble). «.
bruit de tentatire c tuMMv^iAm i
ment dans tout le uiopliiné ; ci «
autorités civiles et milltaireft ne £
pour l'étoufTer à sa niiasasee. Enfi
181 ••. cette InsurrectkMiy annoncé
écl ' a : 6 ou 000 paysans, conduits p
dirigèrent sur Grenoble» que des inte
valent leur livrer. AnsaitM le gênera
après s'être concerté avec le oooili
vault, préfet de PI cl avec le •
général de la poli ■> *£
contre les i c», i , i »,
pUne et £an9 uk/s, u mr
les gorges du Drac t%^mtta mM
velle de cette i. m i
(5 mai) Ur ruu
la formation u « oonr vre
conseil de guerre i o
vaincus. Le no i^» '
celui que la dékuuu i« • ■■ n
sidénble, et le tribunn prana » «
séance vingt-ci-nne on i A
frappèrent juti ■»
Peut-être eflhiyc m <
times, le tribunal m» r dfl
royale. Trompé tans dmai
complot que 1 rHàt
avait beauo es
dans le ce je
le régime i n
Vaulabelle ^ m irt ■
I. IV, I». lift), ,
pltique icltf terriUc >c«
5fi9 DO>:NAOIEr
« Paru, le il naiiSia, à quatre beiirea du mir.
m Je Toas annonce, par ordre du ritu (|uU
• ne faut accorder de grÂce qu*à cifui qui ont
m révélé des choses importantes. Le4 vlo^t-t'l-yu
« coodainDés doivent être exécutt^s; oq proinec
« 30,000 fr. à ceux qui Uvreront Didier (i). »
Doonadiea Ait créé vicomte par onlcii)Eiaa<% du
13 raaiy et commandant de l'ordre de &amt LouU
le 9jiiL<i. Malgré ce qu'il avait fait fttm' b cause
des BoartMms, rinflnenceet le crédit d«- Donna-
àku ne forent pas de longue durée - IV^sâpém-
tMMi poUtique s'étant calmée, ks, parents ^cn
coadanioés de 1816 demander nt (1819) \à
OMte co jufQeoient du général, qui , disnlent-ils «
avait ootrepassé les ordres doani^» par ie ml
': liit L'ié rejetée par le cooscil
*i ri iresMjrenl à la chambre de déptiléa
Mr [ i ' . :i jMFjir faire reviser cdte dédsioo,
*e |ojpîl à eux , et employa taits ?ea
pâlir obtenir ratitorisation de poursuite
fil MPTattl Lui le mettrait à même de prouver
fAll n'avait tHé qu'un instrument pasitif, obti*-
sutf pQaetoeUiZKiept à des ordres supérieurs^ et
fift it woÊÊÈMm âfançnit une calomnie loriîqu'il
pÊÊÊÊâéî qiill Mbit attribuer ta ri^ui^ur des
BMPtiordotSfii^s t^r lui à rint^istancc île Tau-
fcijtf mBiUifc de Grenoble, qui a Tait dt>ntié
pitti irimporlaace quVJIe m le devait
de la ^ttuAtîon. La chamlire ne put
ptmrnof^r la pétition aux ministres (7 avnl
im)p 11 ftOtntion demandée étant venue dt^ la
^'fliiijt. Oi}éi*pie lenips après , Donnai! ieu
ni an »t}H de cette affaire, avec le duc île
Udh^lirti, pr^^sident du conseil ik^ ministres ^
tmt violentf' dhc»Es»ran} à la suite de l^irioelle il
ift iacsrcéré à rAbbavf , par mesure de disci-
^ffae, dn 30 Juin au 8 juillet. Élu à la lin de
«Hf limée par le c«dléf;t' d'Arles membre de la
«àïœilTe des députés, oïj il siégea jusqu'en 1827,
m W bàDC de feitlrêrac droite , il se montra
^toi la ^&^ion de I8îl le plus implacable en-
iéa mmJstère. Son rtcharnement et sa vio-
ïh irait rayer d«fs le mois de janvier de
^itt? dc^ U^utenartt^ généraux. Alors il ne
pins de mesure , et alla , dans la séance
Mftjoin iH^i, jusqu'à rejeter sur le ministère
■•ïï^lificiîâfcnlïle (îv toutis les émeutes qui avaient
••**£u:îaiil^ Wh premières années de la Restau-
^^* Sa difgràt^î ne fut cependant pasdelon-
Muréc% on nouveau ministère le rétablit sur le
de disîMînibiliU' {H janvier 1852) ; il reçut
«^^niiuRdemfnt th.' la 4'' division militaire
\ lit pAfLif* il.^ 1 jjrméc de Catalogne, et
■•^è ï4 iii^ii ië5 1 ) au îirade de grand'croix
Kniit.UïUÎs h riTCf.i.sion du sacre du roi
^■''3 X- r>éAorrnai>i tout entier à ses devoirs
*'*>!, ii disparut dp la scène politique. Rayé
L -T *^*''''""' ''"■ '3 1^ 'I ^^16, pige 555, confirme ce
^^r^ *kflf»jf»ii.r <(« ftn-%Mf r* 3 enllèrf ment dbwlpé lin-
^^ *'•*. VLci^'troU d'er>frc eux ont été condamn<^4
^ * *^i r«4i4iiDur-4 a\alcnl déjà subi leur pe;nc
^^ ^^^ ^*t Atepatl an coiirrter ; l'ei<*cut(«)n dc<
"'^lUrair ïteii (e l^-n Irmi
— DOIS\\AT fiTCI
du radiée d'oelivJt^ en 1830, il ie retira À Cour-
bevoie. Mais bientôt la putilicalian qu1| lit do
i^ouvrage intitulé t Dt ki imUtts è*urape,dift rnés
ei (tes pettpte$ de notre époquf^t attira f^ur lui
des pourâidles judidaires^ puis un arrfil ûa U
cour d'aa&iie^, en date du 24 juillet Îfl37, leiion^
damna, peur offense envers le toi ^ à deun ans
de prison et à 5, ooo francs d'ameiide. Us ^énéaù
Danoadîau a pùl>lié plusieurs ouvrages , pamn
lesquels on remarque : À ses Conciio^enHf ttr
géiit*ra t Dtyn n adUv ; Pari» . 1819;*- Dévch^ipê'
mtnis delaprûposidm de J/, le ffénérfii mn*
nadim dmis It comité sfcret du il ttvtii I8îl,
tendant à ce gtt'ti s&ii ffitt une f/drf$,ifi à
S. M, pmtr la juppUer de vouloir bien cfioi*
sir un autre rftmhîerff altmdu que celui
aciuffl esî inmpabh ei Gntt'/rfiTtçais ; Pari»,
i^îl, in-â'^î Nîmes, même année; — iJtiitmtrx
,11(1' te projet de loi relaiif qhx dmtùèmn
prorisùires { séance du fi lanvier 1821 J; Paris
1S21, in-S**; BonJeaiiXj môme année, f^m l«
tllrfid'oplnifin ^ etc.; — Discours de M. le Ikenfe*
nnnt général vicomte Donfiadieu et de M. te
ministre des Q(fatres Hrançèie^ Pasqnirr
sur ht diseti^sion qui s^eat élevée dam ht
Chambre des Dv pitiés entre cm dett.T iionam-
àtes membres relativement au budget de îa
fioHee^ et à la noie t insérée dmtf in Journal
des Débats du 7à juiilei 1818 , eoneernattl le
générai Canuei ; PBr^$ f t&22, in-r; — Op**
n fon $nr la discussion de Vadresse au r rd ri
te discours de S. M. en répùmeàceitefïdressfi
(séJinw du 3 décembrii I8îl); Paris, Ift^t,
in-S' ; Lyon, 1 812 ; —Disctmr$ sur la n^duction
des rentes ; Tari s, 1k24 Jn H"; — De r Homme
et de Vétat actuel de la société', Paris, 1833,
in-S"; -— Delà vieille Europe, des rois et
des peuples de notre époque; Paris. 1837,
in-S** ; — Mémoire à consulter et consultation
contre M. Cretineau-Joly ; Paris, 1842, in-8'' ;
— Lettre à M. le duc Decazes, commençant
par ces mots : Monsieur le duc, le hasard
des révolutions vous a fait ministre de la
police, lorsqu'au mois de mars 1816 la ville
de Grenoble fut le théâtre d'une sanglante
insurrection; Paris, 1843, in-4"; — Pétition
adressée à Messieurs les Membres de la Cham*
bredes Députés; Paris, 1844; — Lettre à M, le
maréchal duc de Dalmatie; dans le Journal
des Débats du 21 août 1837; —Lettres à ta
Gazette des Tribunaux; 1840. A. Sauzay.
Archives de la guerre. — Fastes de ta Légion d'Hon-
neur.
* DOiv?f AT ( Jacques ), architecte français, né
en 1741, mort à Montpellier, en 1824. Après
I avoir voulu étudier la peinture sous Vien, il suivit
I les conseils du célèbre é<lificateur de Pamphi-
théâtre de Saint-Côme, Giral, dont il devint à la
fois l'élève, le gendre et Passocié. Montpellier
' dut au concours de ces deux artistes réunis la
1 magnifique place du Peyrou et une foule de
ronMn.ictions utiles et remarquables. Parmi les
371 DONNAT
travaux exécutés par Donn.it aur divers autrt>s
points du Lanjsnc<1oc , c»n cite la restauration
du palais archiépiscopal de Narboone, Tédifica-
tion de la cathéilrale d'Alais, et de belles routes
dans les contrées mootueuses et difliciles du Vi-
varais.
Nairler, A«Me« atlg. Kûnstt.'Uxie.
DOXNB (Jean), théologien anglais, né à
f^ndres, en lô73, mort en SG31. 11 reçot jus-
qu'à onze ans les leçons d'un maître parti-
culier, puis il étudia à Oxford et à Cambridge.
A seize ans, il fut envoyé à Lincoln pour y ap-
prendre la science des lois. La mort de son père
survint dans rintenalie. Le peu de fortune que
<uit événement lui laissa futdépenséavant qu'il se
fiH décidé pour le choix d'une carrière. Comme
la plupart de ses compatriotes, il avait du goût
|)()ur les controverses religieuses. A dix-huit ans,
il eut occasion d'opter entre les deux Églises,
romaine et an^icane ; il se décida pour la der-
nière. En 1Ô96, il suivit à Cadix le comte
d'Ëssex, et Tannée {suivante il lit le voyage des
Açores. Il séjourna assez longtemps en Espagne
et en Italie. A son retour en Angleterre, il fut
nommé secrétaire du lord-chancelier Ellesmère,
et resta cinq aus avec ce seigneur. Il connut
alors la nièce de lady Ellcsroière , fille de sir
George Moore, lieutenant de la Tour. Les deux
jeimes gens s'aimèrent et se marièrent secrète-
ment La découverte de cotte union causa à George
Moore une si grande irritation, qu'il obtint le
renvoi de Donne du service du chancelier. Il ne
s(%contenta pas de cette première vengeance;
il fit encore emprisonner son gendre. Rendu à la
lilwrté et réconcilié avec son beau-père , Donne
ne rentra cependant pas dans son emploi ; il
trouva avec sa femme un asile pour quelques
années chez sir Francis Woolley. En 1009, il
vint à Paris avec sir Robert Drury, à la suite de
l'ambassadeur lonl Hay. En 1610, i la demande
du roi Jacques, il publia le Pseudo-Martyr^ et
en 1613 il entra dans les ordres; dès lors il se
fit remarquer par ses sermons. En 1617 il fut
nommé pré<licateur à Linooln's Inn. Au retour
d'un voyage qu'il fit ensuite en Allemagne avec
lord Hay, il obtint le titre de doyen de Saint-
Paul. Quoique prédicateur de mérite et recherché
de son temps, Donne est beaucoup plus connu
comme poëte. 11 ouvrit la série des poètes si jus-
tement appelés m^'/apAystçties par iotmion. Ses
ouvrages sont : Sermom^ 3 vol. in-fol. i-^Pseudo-
Marier; 1610; — Devolkons ; 1625; — Bia-
(hanatos (BtoOdvoETo;): 1644, 1648 : ouvrage
de sa jeunesse, où le suicide n'était pas absolu-
ment considéré comme un péché ; -» Essais in
IHviniiff; iù3i ; ^ Ignatkus^ his conclave;
I6â3; — Paradoxes j Prob!ems, Essays^ Cha-
rac/er«; 10;»2;— Poems, Uttm; 1633, 1719.
1^ plupart de ces o<iv rafles ont été réunis et pu-
Uiéspar II. Alfonl; 18:t9.
«.twloim. r,en. hinn. Oict. — Ho%e, AVir. bi09 iHet.
iN>x.NK/yo//n^ juriscouMilte anslais, fils du
— DONNE
I précédent, mort en 1662. Il fut reçu %l
: droit à Padoue en Italie, et m lA:i8 il
: même graile à Oxford. Au rapport il<
c'était un penonnaffe boulTon et nlUf
timé de Charles II, et qui ne nunqoa
' dant pas de jugement. Il poblin qad>|t
desonpère, et lit paraître luî-nièine : 3
bU PetUiom qf Coveut-Garden uyautsl
Baber^ a ph^sician ; 1662.
Qulnera, ^tw §eiu Mof. Déet.
DO.XXB ( Àbrakam), roatbénaticin
nome anglais, né à Bideford, le 6 fe%r
mort le 16 joillet 1746. Au aortir île
mières étodes, il avait lait asaea de proj
pouvoir seconder son père dans ses Ira
tliématiques. t'n accident et one iin
attaquèrent sa santé dès règede quai
et abré||èrent ses jours. S'éUnt iaiséé U
haut d'une |Mle de bois pendant qn'il je
I des enfants ooinroe loi, il alla tout en
baigner; il ne fit pins que iMgnir à œ
I ce jour. Dans les mtenrallcn que
I mauvaise santé, il se livrait à rctuuc w
matiques et de rastronomie. Il laissa d
. 4)onr plus de dix années nr les édip*n
i et de la lune avec soixanlfrdnq passade
' cure. Ces travaux ont été publiés par
Beiùamin. Abraham Donne aida aussi %
Hervey dans se^ ctudM sur ruaags de II
ChalBBcn, fitm. Mag. DKt,
D09i.^B ( Benjamin) , frère d^Abralui
mathématicien anglais » né à Bidcfbid,
I mort en 1796. Il ouvrit une éeole dans
nage de Taunton, et fut hibliothéaire j
I 11 publia des traités de fléooaétrie H et
{ métrie. Une description du Devuuslé
• cription of Detonskire) ^ lîftl.lni i
' prix de la Sodélé des Arts.
G€taUmmttt mmtmM^ LlUV.
' :Doaixé(>ll0ikwi«). tt lirai
àNoyon,en lia ■■
i devint chef de cuu «i vu
' etfôtreçnd im 41 »
1 d'une pro ic
I naître
! le 1 Cl ! uautns» i w ii
iiu tournoi dès
dairenenti
Scienees.Sa i
sujet de quf
inspecteur-^ ■
etinspect «■■
derine.f^ ucnnvi
aujoun a d A i
caflémin nc
chespkysHHw n
tur Us 9UÀ
ei de$ AuMiwrs mm I
satire ; |83r», iu-«r. C'cstM
i;3 BoîiNi: -
toumstol qa'U jugeait, <!*AfiTèi Li ^iUvt\ [le li*til
t»ani oo loorbiUc de IN^t^iiniu^ aImm que d^n fili-
mentsdoot il oooTenail *Ui taire u»a)^; — «Vnu-
vtUes Expériences sur ks animaki4irs ipcr-
maiiques; i837,iii-8* i — Htdiemhes micros-
copiques sur la naiurr dît tnumts; JS^/, in-îi*;
— Du Lait et enpartUtiiicr de ^citil dt^ nmir-
rices ; 1837, in-ft* : cet ouvrage eut lrf>ji«ic4)tip Je
jKQCcèft; — Conseils auj^ mèrrâ xhf la mtmière
(i'allaUer et (Téleverks cnfunts n&iivmtt'Hés^
ou de réducation p/if/siqur des tn/ants du
premier âge; 1842, iv-a' |*i'lii «iu^rag-e trè»-
pritique; — Tableau dt» dïjjétfnîs depâùi de
maiières salines et de Mdfsianccs orçartiquei
qui se /ont dans les vriftfSt af^^c les camc-
tères propres à les dkifingner rntre eujc ttû
reconnaître leur nalar^; UUtm airec fi^.
KTiTées, 1838; — Rappf^rC sur te dtigmrréû-
tfpe par M. Melloni,tra^tuît ik riiAficrit atit, de^
Mtei, 1840, !n-8*; cet wmrajît» p*l «ulvl *tc la
tocriptiooorigiiuile du proc^iéau moyem duquel
«1 prât graver des iir is*^* pliotLiRéniiiinîs; —
Cours de Microscopi^ cimpt^men taire des
études médicales f ou ^ntainmit^ micrtiMcopi-
qwÊ ei physiologique dr% fiuîdfs dt Véçono*
■if animale; in-S", 1^4 'i ; — Àtlaî du Cours
ée Mieroscopiej exécnîr' d^vfrèx jwturc au
wàtTOSCopedagucrréotij}:*^ , fmr MM* A. Dunné
d Léoo Foucault ; atlas in- folio de 30 plAndie!<i ,
eoBtcoant 80 figures gra^ i^rs avec le (ilus f^ad
^ UriHy arec un tcxtcdes^r Ei|itjf; Paris , 1S45; —
^ Bieàerehes sur VinJlHiurr qn'fj-erccjti les
^ phénomènes météoroh'yt'^acs sitr les pites
\^ sèches ; Paris, 1849, ia-^ ; — Quelques Wiru
' sur les eaux mtneruiei , t^ntût-A i^n brochure
après avoir paru st^panimâDl dan$ U Jûurnai
4ês Débats. Ù' L B-
O^cumfntt p:rtiruhrrt.
DO!V!«EAU DE viZK (et noD pas Daunîij^i;
K Vi&É, conirn»» on l'a vrnt (ar tnmr ) {Jean ),
■aérateur français , mS a Variât fji IC'^O, morl
«la mémo nIII»', le 8 jiiilkt ITIO. Issu d'une
é\\e d'anticnno noble— i>, ilont il a donné la
aloçie «lans son Mercure galant M U^
' 1G99, il futirahord Jestii^te ih l'i^tat pcdiv
ne, rt obtint môme qiieli|xiei» Mnérit^s;
( aon pencbant pour l\ lith^r<iturf< et le tliè^ï-
\ le décida à quitter I.' pHit colkt, qiiokifïe
l l'habit ecclésiastique ne iùl («is incompa-
ï arec les plaisirs Hfoniaini. D*^ Tâ^c à^
^Mt à y'mçX nns, Iionneau rornpoaait des
i galantes ou de ^ t im^di^s \ bîi^ntfVt Ta^
rie mil de la partie, v^i \w\ fil ^p<:>vi*ier, en
malgré ses parents, la jeune fille d'un
pcîi connu et p^ni fortuné. Krj ir.r»3
an avait déjà si;;n«iN' son pK'ncbanl pouf la
,dans une satire <îes plus rnordantcii sur
ne cl les ouTn:i*^s d« Molïère et dans
I critique amère de Sr^ftanisi^e, Inigédic de
! Corneille. Plu^ t.rL !^an^ Cemîiarmssfr
lieproche de contr.iditiion , il défmJit avec
Mneiil relte um''Uh' ptfVt» roftlre Vahïté
D01Sm.AV
kU
d'Aohi^ac ; ij fil aiuu sa {mx a»eç C«nieill«
iniu* il r4mymia imite «a vit- a kin^-lcr Molière,
dont ij ne parait pa»i avoir «y rai reprendre U*.
eéïiît*. t><intif*4u ilt iii^fteï fuir mi haine pour ç^
Ijrand hoinmi; eo puWi*iïit , èom forrim d« cy-
méflie, ZêlmHt\ ou la v/r^lahU enhqm dn
VÉCùie des femmes, cl la CrUtqne de la Cri-
tique. Cette piècu ne fui pan if^pri^Mîutée ; malsi
elle fut lue (ît prônée ^mr îf>mk^ i-mnemU et «5n-
ïîein de Molière, et k oonibre eu élail gfand aluri,
DûAneau avait dune beauaiup du fiartiattUA bn^
qu'il débuta T^ritabliinieiit a^ tumn^ m itu, par
La Mûre coquti(9* QuiEUtull viimit de t(^ta<le
in^niK sujet avec talent, e^t qiKJÏcfue «a |>i{^cc dît
paru la pr^niière ^ lionneau Taccusa de p]«ji;iaL
Cette querdie fit assez do bruit pmr que toulftXiV
crût dt!Vûir iat(!rvcnîr, et le |y}£einvnl du rnanar^
^lif m fut pas favorable au ptaigniuji, lïoniieân
fit reiiiV.Bi'iikr successivement phisieurs autres
coTiiwïie«*itLïudque*traj|i;è'îieiià mneMnei^ qui
furent /oué»;s devant la coijr et eurent t)ftaucoup de
suci'èâ. Néanmoins , le peu do profil qiill en Mm
lui Ut cherdier d'autres rcssourcejîiî cVst alarv
qu'il eut rid<*« de faire paraître le Mercure ga-
lant , jûurnahncQiiïiiel, dans lequt*! , istnin forme
de lettres ,!l pubUait deA nouvelles de |a c^ior,
des anedœtes, deâ ptèccs de vers, rindication
desmoiits^ l'antjonrti rtla critique deti oui ragiy»
nouveaux, de. Ce joumnl, t*u plîit*^t cetti» revue
paraissait pJi requiers; detemp^hautre, te Mer*
cure contenait des stupplémenl* au fjcirmjrdt'
n a ires sur kn. ^féninuent* politique*. On peu!
donc h Jusie titre considérer D^junean de Ya^
comme le i^^re du ji>Hrnali^ri>e en France? ; vût
on ne peut cïonner ce titre À Rubinet^ dont lc«
Lellres en vers n'avaient rien de sérieux. Don*
ncau rédigea seul Le Jilcrcurc galont jo^quï-n
décembre ï^B9. En janvier 1690 il s*ailioiipiit
Thomas Corneille, Derçuadé que la critique eal
pour un jotirnal le meilleur mo;^ do suceès ^
Donneau n'épargna jiaâ k fiel daossea cûlonnes,
et se po<ia en censeur du |*oOt public. Il attaqua
Racine, Moïière, Boileau, el défendit l'abbé tii-
lin, PfBcion, Perrault, eïc. Il recydllit ce qu*il
flvait lemé, beaucoup d'arf;ent, mais pi^u de
considération. La Bras ère l**d écrire ; <* Le Mer-
cure est immédiatement au-doàsous de rien. i
Boursault mit lionnoau en scène dans une pi^^:
intitulée : La Comédtc sam titre. Lenoblu fit
aussi paraître, dans seji Pa&quiiiadeSf Ir Par^
IraU du Merctire; il reproche k ma riklacteur
de faire t
.... n'un ntjU dur et piii
Du p\m mn^ dft m^iftrti une loutnft f»dc
Néanmoins, Donnean obtint de î^uis XIV # una
pension <1c cinquante écus et mn U^^mmt
au it galeries du Louvre h. Devenu aTruRle Teri
1706, Il cjsnserva les faveur.^ roifales jUMpi'4 »a
moH. On i êe lui ; Nouvelle»; Taris, lôft3 »
.1 voL 1n*i2 ; «I tfVGQ, sous le litre de StmreUeM
fjaîante» fi comïqitex ; — Zéliftffe^ ou la ^én*
fahic critiqua de L*Ecoh des Femmes et la
575 DONNEAU
Critique de la Critique, comédie, ud acte;
ibid. ; —Diversités galantes ; Paris, 1 664, iJi-12 ;
— La Mère coquette^ ou les amours brouillées,
comédie en trois actes et en Tcre; 1665 ; — La
Veuve à Icc mode, comédie, un acte, en ?ers ;
1667 ; — Délie, pastorale, cinq actes ; ibid. ; —
L'Embarras de Godard,ou V accouchée, comé-
die, un acte; ibid.; — L'Amour échappé ^ ou
les diverses manières d'aimer, contenues en
quarante histoires, et suivies du parlement
d'amour; Paris, 1669, 3 vol. in-12; — - Z«
Amours de Vénus et d'Adonis, tragédie en
machines, avec un prologue; 1670; — £« Gen-
tilhomme Guépin, ou le campagnard, comé-
die, un acte, en rers; ibid. ; ^ Les Intrigues
de la Loterie, comédie, trois actes; ibid. ; —
Les Amours du Soleil , tragédie en machines,
avec prologue ; 1671 ; — Z^ Mariage d'Ariane
et de Bacchus , comédie héroïque en machines,
avec prologue; 1672; — La Comé/e , comédie,
un acte; 1681; — Voyage des Ambassadeurs
de Siamen France ;Lyon, 1686, 4 vol. in-12;
— Les Dames vengées , comédie, dnq actes ,
1675; — £c Vieillard couru , comédie ; 167 6 ;
— Circé, comédie en machines, û^ec prologue, \
en société avec Corneille de Tlsle; 1675; —
L'Inconnu , comédie, dnq actes, avec divertis-
sements; ibid. ; — La Devineresse, ou les/aux
enchanteurs, comédie en cinq actes , avec Cor-
neille de risie; 1679; — Histoire du Siège de
Toulon ; Paris, 1707,2 vol. in-12 ; — Recueil de
diverses pièces touchant les préliminaires de
la paix proposée par les alliés et refusée par
le roi ; Paris, 1709, in-12. Ce volume, s'ippriiné
dès sa publication, est très-rare. A. J.\ni!<f.
Robinet, I«tfrp«, doll octobmeesauitnovcii brr ii/^ir.
— iJk Bni>ère, Caractères, chip. 1. — Lconbtc . OF.u-
vres, tome IX. — Recherche* nirle» Théâtre* drtrance.
— Le Mercure de France. — l^ Théâtre Français, VIII
et IX. — Barbier, Dictionnaire des Anonymes, n** 11944.
— ramasat. Histoire dt s Journaux, 11, iw à M».
DONRBa OU DOXEa (Jean), théolopeii al-
mand , natif d'Ober-Kaufungen, daui; le pays du
Hesse, mort en 1606. Filsd*un prtNiicatcur, il
suivit la même carrière. On n de lui : Psalte-
rium Davidis; Francfort, 1582, in-12; — Kx-
tractus Bibliorum; Cassel, 1599, in-ful.
strieder, Uest. gel. C.esch.
DOTiKER (Georges- Raphaël), sculpteur alle-
mand, né àEs<iling, en 1695, mort en 1741. Il
étudia son art à Vienne. Protégé d'abord par li:
romtede Zinsendorf, il ne connut cependant fias le
bonheur. On n'a rcndii justice à Mmtalnit qu'après
sa mort. 11 étudia soigneusement la iKiture et
dessina correctement. On cite comme ses chefs-
d'(pu vre la statue équestre de Saint Martin, dans
la catliédralede Presbourg;la statue di* Char-
les IV an Belvt^ère de Vienne ; une Andromale
sauvée par Persrr^ etc.
Niffler, Aeuet Àllg. Kunstt.-Urur. — CoHiersattont-
l^rieon.
l no^TTf F.T ( Ferdinand- François- A ugusfe ),
«énateur et prélat français, né le 16 novembre
IT'Jj , à Jlourg- Arpentai ( Loire ). FiU d'un nié-
— DOrSNET 576
decin, il entra au collège «KABBOBiy en isoc.
en sortit en 1813, et fermina se« Amlt*» m
petit séminaire de Sainte-lréoéc, à Lvon, qull
quitta pour aller proTetscr au nUéffft île Hti-
ley les langues anciennes et les Mles-lrltrc».
Vers le même temps , M. Donnel fut appHr a
prèdier à Lyon différentes relrailej aux jnnr^
gens du collège cC dans d*autrv« iirUilHliua*
de cette ville. Ordonné prûtn* à Tige «le «inj-
deux ans, et attadic à la paruisse de U Giurni-
tière, son talent pour la prédication le lit iItm-
gner par ses supérieurs pour remplir tlivrr^n
mussions dans les départements de l'Ain, ffeTAr-
dèche, de la !/>ire et dn Rhânc. Nommé aa iro
à la cure d'Irigny, bourg du «léparlmnl ilu
Rhône, qui était à cette époque le théitfr île dé-
sordres graves, M. Donne! parvint faicaUl a «
ramener le calme et la paix. Il occnpail erttr
position lorsque M. rarchevéqae «le Tonft Tap
pela auprès de lui pour le mettre â la Me dr<
missions de son diooèse. Sa liiMtalîon ne UmU
4r
I
pas à s'étemlre dans un très-granil
villes épisco|iales, qull parooarui en
dévoué jusqu*en 1R27. Rappelé rttle
dans le diocèse de Lyon, il obtial la
lefranclie. Une année s'était à iifine Ce e
qu*une inondation s le de ^j
cer des plus grands u h cm
paroisse. Le jeune pa&icur i* ■ iMii» « dr*
constance l'exemple du coui «A 4n i »i
dévouement: il sauva un vlniMnl el â,
menacés d*étre engloutis dans la . rwde
temps après, il accourait le ptr»
théAtrc d'un violent incendie . et ■
travaux qui devaient en oorab n
ter le feu. Cinq ans après son r
qu'i lapait fait ii Rome eniS29,lr bw
M. de Forbin- Janson , le choisît p
juteur ; il reçut le titre d'éfêque de j ■ i
tibus , et fAt sacré à Paris, le 3t < ■«
nouveau prélat signala son adi » i
copalc par des fondations picni*», iv>
breux et utUes travan, qui le ir
rement remarquer, et lui a
nomination à Tarchev
prit iios.session le 3 j . im/
cupa du .<u>in d*oiKUii9n des
férences ; donna un noovd ■
cenlotales, prit en main
charité et de bie nnee m
et en améliora iir
en Algérie avte k
sister à la tr
tin. 11 séjOU lucninr
et publia à buu letour mic i
laquelle la vie de saint A
IVsprit de 9on siècle Mk j
En 1844 il fut
rique des i et
1850 il ou\ni
lieu de son artni
remarquer par s^
577 DONSET —
énuRlicMi. Le 25 mar» i^h2 iiac Uulle ilu pAp« i
PieDLâAa rarcberCqBC de Bordeaux à la dignité |
4e cardinal, qui lui conféra de dmU c^lle de séna- (
teor. M. Doonet est auteur de là Monographte ]
dêlaCaihédraUde Bordeaux, âe Mandemen (s
et de XHfCOvrs impriméi, Sic4rp,
Cmiariê MstorifiM «t Mo^r^pAf^itf 4f t J/rmâru du
••oamHO (iâjrnoio m ) , peintre , né h Flo-
renée, dana.la seconde moitié du quinzième siède.
Vitari fait le plus grand élofçe de bod Ulent; il
Boos apprend qu'après avoir IraTaillé arec son
ami Cosimo Rosseli à la cbapeile Si\tine » Don*
■BO devint anssi l'aide de MiciieL-ADge dan^ le$
l^aadea fresques de la n>éme chap^^lLe eitéculées
sens Jules II. Les plu» ancien <ï ouvragt^s de
Donaino étaient les freines représentant la
TMmtté^ la Vierge et plui^ieors B&infs, dont il
ifiil décoré l^ntérieur de la ctiapcîle du Til-
1^ de €&kin(ifa, près de Lastra» sur ta r^ute
# riof«ne« à Pise; on y trou Tait une &éche-
reve «pi o'eitUI* paa dans les ourra^e* qu'il
nétaîà pluâ lani , tels que le* frcsquea de la
lti|^ de rhôpilal de S. Bonifastio de Florence ^
nalh^MireQ&ement détruites aTe* Tbôpital lui-
tntete , fecoûslniit à neuf en ns7.
Mumoi^i ou non MO Li 9^ Voirez Doaou.
ftOSO ( part/o ni). ï'âîf. Vcctth^iPaotoh
*VOXaLi ( L'aMte ) , peintre 4e Véùoh ro-
■^«é à Spelto t vers 1050, traTaillait encore
M ^wimencejûent du dîi-huîtième siècle. S'il
I Ht été dessinateur aussi eorrect que bon colo-
rifcle, iî ne fût pas resté au-deMOUS des ïneil-
I Inrt mAltre* de son tcmpii.
Uùil, St&ria pUtoriCiL — Ttcoiili Bizimarit}.
tOiOLl {Âlfons(>-Francisco) , méde^tn ita-
Mit né en Toscane, leîl mars 1 635, miirt à Pa-
4ooe, W 6 janvier 1754. Il #todia la médecine à
V, sous Wkiïia Pîccolliomlni, et y fut reçu
pr te U norembre UM. Quelques années
*1fpèit, un te nomma profeiïseur à runitersité de
Fvbue, où il »e distin^a, jusque dan<ï ttn ^e
é, par sou éloquence» ^ mémoire et son
.On a de lui : Il Medico praiticot cio è
I wUa aiiira con la quai puà re^larsi
I ««difo, che in tende profesiar medieina
ÉHea ; VenïJie, 1666, in-lî ; — Lifter ée m
Cl umel indif cibum eapiun £ ; V enise, 1 &74 ,
Iî; — Bellum dvîle medïcum; Padoue,
Ho», toA* ; — H Giobtt Tùscano ; Venise, 1 70â
«ovoftiTici f Comte» ut), familte pisane,
i'pem un fçrand HÛe danâ tes guerres entre
s et lo-îi gibelins. L^ Donoraliri ('taient
rébef« ât% gibelins à Pise, et se disliupèrent
^»War défoueraent au^ empereurs. Gherardo
^^CijiaiKn Houoratid partagèrent le supplicie de
^^»îiiim. Kn IMK les troubles ciï^iU, la guerre
^l* îjeste delruïSJreiil la pur^^nce de rette fa-
y^w. Bio^n. cÉNÉR. — T. xrv.
nONOSO 57S
iwille» qui depuis lors n'a ploi ^Ttcrcé d'iUfluf^neR
que dans ses fiefs, située entre Piombino et pise*
tiososo iJmeJ) » peintre et arclute«:te e*pa-
f^l, né à Coui*aefira ( ^ouvelWCastille ), en
1G2S, mort à Madrid, en i@SG. 11 était élève ât-
son père et dé Francisco Femandez. A dix-liuit
ans, il M la à Hf>mef oi) il defneura six ani, et
devint trëft'babile dans rârcltitecture el l«i per-
spective. En iêà2i\ revint 4 Madrid, et suivit le^
leçons de Juan Careno pour se forlilîer dans le
colorii* La manière de Dona^o approche beau-
coup de celle de Paul Véronèse. On voit de lui :
h Madrid, dans le couvent de Notre-Dame de
\a Vieloire.les FortraUs de tous les supérieurs
de cette communauté, aiuài que do beaux mor*
ceaux d'arcbiteeture et de perspective ; ^ dans
le couvât de Saint-Frauçoii i La Canonisaiion
de saint Pierre â'Àltantara^ et «i\ grands
SI (jets tjr^ de ta fie de minî Btnnit; — une
Ckne; une Cmcepîïon^ et quelques autres ou-
vrâ|;es également remarquables ^n% répandus
dans diiïérenîe* église» de Madrid, On a de
Dûuoso d'e^calîenU traités, demeurés mauui^
crits: Sùbrela Moniéa de Las Pitdras -^Sobrë
la Arquiiecfura e la per^pecHtia.
^UtminG Vt-Jiito^ Et Mmsta pUtaritû.
* oo?f OSCl coures ( Juan-Franeistù-Ma*
riù-de-ta-Sfiind)y marquîi ns Yal0EGamas,
publlciste et diplomate ej^pai^ol, né à Ville de
la Sarena, village près de la terre de Valdei;:$tnaAp
le S mai 1809, mort à Paris, le 1 mai lRâ3. A
rage de douze ani, il entra, apr^s avoir aclje?é
âes humanités, à runiversilé de Salamanqoe, où
il éturlia le droit. Possédant à seiie ans tmdefi
les connaisHanees exigées pour le grade de licencié,
et les règlements n'autorisant la colUlion de ce
titre qu'à ceoi qui ont atteint leur vitigt-cinquième
année, Donoso Gortés, alors à Séville^ employa
Hntervàlle de temps qui le séparait de Tâge
légal, h rétude de la philosophie, de rhisloire et
de la littérature. Don Manuel Quintana, écrivain
d'une grande réputation en Espagne, sous la
direction duquel se truuftit te futur ambassa-
deur, ayant refusé d'aller prendre poîseasion
d'une chaire nouvoUement fondc^ au colléf^ de
Cacerès , Donoso fut désigné par le titulaire pour
le remplacer. Son rîébut dans la carrière pro-
TessoT^te dépa<^sa Tattente de tout te monde.
Dans la foule il 'auditeurs qui se pressaient autour
de sa chaire, on remarquait une jeune fdle appar-
tenant à l'une des familles les plus con^d érables
delà Tille. Plemed*entliousiafime, die ne caehalt
point son admiration. Un sentiment plus tendre
naquit dans le ccrurde cette ieune personne- Cet
amour étant partani^, un mariage s'en suivit. Mais
son bonhf'fir fut éphémère: Donosii pprdil bientôt
sa femmt^ H reniant qu'elle lui avait donné. £n
i S32 la péninsute espagnoU* se trouvait scindée en
deux partis relativement k la suf^cessibilité au
trône. L'un, oomj-Mwédes partisans de la monar-
chie despotique, mettait Mm espoir dans la loi sa
19
575
DONNEAU — DO>NET
576
Critique de la Critique, comédie, uo acte;
ibid. ;— Diversités galantes ; Paris, 1 664, in-12 ;
— La Mère coquette, ou le^ amours brouillées,
comédie en trois actes et en Tcn; 1665 *, — La
Veuve à Icc mode, comédie, un acte, en ?ers ;
1667 ; — Délie, pastorale, cinq actes ; ibid. ; —
L'Embarras de Godard,ou Vaccouchée^ comé-
die, un acte; ibid.; •— L'Amour échappé ^ ou
les diverses manières d'aimer, contenues en
quarante histoires, et suivies du parlement
d'amour; Paris, 1669, 3 vol. in-12; — Les
Amours de Vénus et d* Adonis, tragédie en
machiner, avec un prologue; 1670; — Le Gen-
tilhomme Guépin, ou le campagnard, comé-
die, un acte, en rers ; ibid. ; — Les Intrigues
de la Loterie , comédie, trois actes ; ibid. ; —
Les Amours du Soleil, tragédie en machines,
avec prologue; 1671 ; — Le Mariage d^ Ariane
et de Bacchus, comédie héroïque en machines,
hsec prologue; 1672 ; — La Comè/e , comédie,
un acte; 1681; — Voyage des Ambassadeurs
de Siamen France; Lyon, 1686, 4 vol. in-12;
— Les Dames vengées , comédie, dnq actes ,
1675; — £c Vieillard couru , comédie ; 167 6 ;
— Circé, comédie en machines, ûvec prologue,
en société avec Corneille de TUIe; 1675; —
L'Inconnu, comédie, dnq actes, avec divertis-
sements; ibid. ; — La Devineresse, ou les/aux
enchanteurs, comédie en cinq actes , avec Cor-
neille de risie; 1679; — Histoire du Siège de
Toulon ; Paris, 1707, 2 vol. in-12 ; — Recueil de
diverses pièces touchant les préliminaires de
la paix proposée par les alliés et refusée par
le roi ; Pari^, 1709, in-12. Ce volume, s'ippriiné
dès sa publiration, est très-rare. A. J \i)i.*(.
Robinet, I«(rrrs, do 11 octobmeesauitnoTcnbrr irc.
— iJi Brntère, Caractères, chap. 1. — Lcnnble . OKu-
orrs.tome IX. — Hechêrchei sur If $ Theàire» dr France.
— ijc Mtrcure de France. — Le Théâtre Français, VI 11
et IX. — Barbier, Dictionnaire des Anonymes, n» ilHiit.
— Camiuat, Histoire du Journaux, 11. 194 a toi.
DONXBa OU DOXEa (Jean), théologien al-
mand , natif d'Olter-Kanfungen, dans le pays de
Hesse, mort en 1606. Filsd'un prtNiicateur, il
suivit la même carrière. On n do lui : Psalte-
rium Davidis; Francfort, 1582, in-12; — Ex-
iractus Bibliorum; Cassel, 1599, in-fol.
.strieder. Hess. gel. (iesch.
Wi'H'XER (Georges- Raphaël), sculpteur alle-
mand, né à Esslin^, en 1695, mort en 1741. Il
étudia son art à Vienne. Protégé d'aboni par le
comte de Zinsendorf, il ne connut cepend.int pas le
bonheur. On n'a rendu justice à sim talent qu'après
sa mort. 11 étudia soigneusement la nnture et
dessina correctement. On cite comme ses chefs -
dVpuvre la .statue équestre de Saint Martin, dans
la catliédrale de Pr(^bourg;ln statue di> char-
les /ran Belvédère de Vienne ; une Andromvde
sauvée par Perstie, etc.
Niffter, JVeues Àtlg. KunstL-I^rtc. — CoHmsattons-
Ijexieon.
l noxTfRT ( Ferdinand- François- A uguste ),
«énateur et prélat français, né le 16 novembre
IT'Jj , à Jtour}!- Ar;!rntnl ( Loire ). V'M d*un mé-
decin, il entra au ooUége «l'AonoMy en I8m,
en sortit en 1813, et fermina se« éluih^ m
petit séminaire de Salntc-lrénée, à Lyon, qui)
quitta pour aller proTetscr au colWiee ik* Bel-
ley les langues anciennes et les belles-lrt trc».
Vers le même temps , M. Donnel fut appHi- j
prêcher à Lyon différentes retraites aux jnisr^
gens du collège cC dans d*aatrv« iB»tilHtiun<
de cette ville. Ordonné prOlrc à Pige de «inj-
deux ans, et attadié à la parutsw de U Gnii:»-
tière, son talent pour la prédicatloB le bl •M-
gner par ses supérieurs pour remplir iKvrr^r*
missions dans les départements «le l'Ain, tir FAr-
dèche, de la !/>ire et du Rhône, ^olnmé6a iro
à la cure dMrigny, bourg du «lépartrmnil «(.i
Rhône, qui était à cette éiNiqua l6 théêtir 4e dr.
sordres graves, M. Donnel parvint faicaUl a «
ramener le calme et la paix. Il ooaipaît ^^
position lorsque M. l'archevÀine «le Tonn Tap
pela auprès de lui pour le imitre â la Me 4r«
missions de son dlooèse. Sa n^mUtioa ne laM«
pas à sVtendre dans un lrr«-f*nnil nonki* 4r
villes épiscofiales, qui! parcourut en Hpéht ftlé rt
dévoué jusqu*en 1827. Rappelé celle mtataMK
dans le diocèse de Lyon, il obtint la cure 4e Ti-
lefranclie. Une année s*était à |«rine cainlérlr«-
qu*une inondation subite de la Sa «M bb»
cer des plus grands dangers la na h 4r *■
paroi.<;se. Le jeune pasteur «ai tê-
constance Texemple du couk^ ■■
dévouement: il sauva un vin m cl
menacés d*£tre «
temps après, W «kouu •>: pr
théAtrc d*un violent in , cl
travaux qui devaient «■ umoiiatlrt -^
ter le feu. Cinq ans après son ralDQr
qu'i I avait fait h Rome en U29. rê^êonc
M. de Forbin- Janson , le • isil ]
juteur ; il reçut le titre d*év* ik
tibus , et fAt facré à I , r Jl
nouveau prélat i < iri
copale par des fuuu«u i» i
breux et utL'es travaux, < c
rement remarquer, et lui 4èi «m» «■
nomination à Tarchev^ko »é
prit iKMses^ion le 3 juillel ISi/.
cupa du soin d*o
férences; donna un «m^
cenlotales, prit eu i
charih; et de tnei cm
et en améliora L uuc i. sia
en Al{*érie avec sepi
sister à la translation oar
tin. Il séjourna < net
et publia à son
laquelle la vie ne :
Tesprit de son siècae w i
Fji 1844 il fut nommé >
rique des arts el ém mi
1850 il ouvrit un eoadk ■
lieu de son arch» m
remarquer par se» a
N
IL
Ir
e
U
s:- DOnTiET — DOKOSO
pnuliliûo. Le 15 mars ISàS nnc bulle tlu pape
Pi« IX éleva raretievéqiiedeBordeaul h la diguiu.^
rk ï^rdioal, qui lui c^nréra de droit cet le de sérm-
timr, m. Donriet e»t au Leur de ta MQnograpfiie
d« tû Cathédralf di Bordeaux A^ Mandements
fi dt Di#fm/rj imprimés. Src^fio-
CmUrU AitC^riîdtf el biOçtapMiipte d€M Memffrct du
fi78
•oO^iNtMQ (Agnolo m) , peintre, né à Fïo*
rtiM», tfvm It MGOBde moilié du qujniièmc eîède.
Vi«ii1 filt li pltu pand étogé de son Ulent ; îJ
Doat ipf»f^i^ qu^aprèâ avoir travaillé arec soû
atnj Co^tno BosBfili à U cbapelle Shtîue ^ Don-
^O^tvlot aiitsî l*âide de Mtcbel-Ange^ dans le^
l^miM fn^ue^ de la même ch^ipt^ne exécutif»
mon Jules IL Let pUm ancie^ns ouvragt^s de
nnmiJJto étainit ki fre^ues représentant la
IVuiÉI^^ ti Vierge et plusieurs sainU, dont il
«v»l d^i5or* 11tttiri€ïir de la diapelle du vil-
li^ de Cûltinaiu, près de Lostm, sur la mute
4e Fl0f«lH^ * PÎm; oa y tronTaît unt? séche-
fWt fol aV^iste pas dan a les ourrages qu^il
métA plLis tard , tels qu^ les fresques de la
lopr de rhApital de S. Bônilazio de Fbreocc,
niAllinir«i]^^eDt détruites atec rbûpitftl loi'
même, rf<M»i£tniJt km^t en 17â7.
MNio ( Faofo w). Foï/, Vccztxo {Paoh).
* 00310 LI (L'abate), peintre de l'école rch
MiM, né à Spdto , vers 1G50, travaillait encore
■I otMnineneeiaent du dii-buitième siècle. S'il
m été dessinateur au^âi correct que bon colo-
mte, il oe tôt pas resté au-dessous des mdl-
lfiir»*matlres de son temps,
»OSOLt i At/ùnsù-Framescù) ,méAùcm ita-
faA, M en Toscane, leîl mars tC3i, mort à pa-
toe, 1^ 6 jauT trr 1714. 11 étudia la nvédectne à
p^ tous Mcola Piccolhomini, H j fut reçu
le 14 novembre 16^7. Quelques années
s, on le nomma profess^eur à Tuniversïté de
e, (Hi il fie distiafçuA, ju^quc^ dans un â^e
par 6on éloquence, sa mémoire et son
^irit. On a de lui t il Mtdko praUiCù, do è
édla mia atUvn çon ta quai puà regoîarsi
•fwÉ mêdic*>^ che entende profumr medicina
^tviitca ; Venise, 1666, in-IS ; — Libfr de fit
f»i êemei in die cibum eapluni; Venise, 1674,
IkIî; — Beitum civile medUum; Padoue,
nu*, iû-i" ; — HGiobbe Toseaiw ; Venise, 1 70a
tof, meUmmmin kUtmi^m d* ta Medêetmt.
VMH»«âTlCt (Comtes nm), famille pîsane,
^ ^«la un Rrand nïle dans les guerres antre
.iapidf^ et 1^ gibeline. Les Donoratiei étaient
" <ïe* gibelins k Pi^e, et te di si în puèrent
diévouement aux empereurs. Ghersrdo
Doooralicî partagèrent Te supplice de
l-In 1348, les trouhl^ft cJ^ils, la guerre
détniilir<^l ta puissance de cette fa^
%eçY mntm «;£!*fta. — t \\\,
mille, qui depuis lors n'a plus etercéd'iniluenc^js
i]uedans ses fiefs, «itués entre Pîombino et l^ise.
SliiDottOi, Hisiain dfs IléfitibUquê» itulSéfOktS.
itososa (Jo^e/) , peintre et artJiitec^te espa-
gnol, né k Consnegra ^ Nonveiïe-Casttlle ), en
162S, mort à Madriil, en t(i80. Il était élève éo
mn père et de Frîmasco Feniandeat, A di\-buit
an<i, il alla k flome , où il demeura six ans , et
devint Irès-habile dans rarchttectnre et la per-
spective. En 1652 il revint à Madrid, et su i rit les
leçons de Juan Careno ponr se fofUïler dans le
coloria, la manière de Donoso approclie beau-
coup de celle de Paul Véronèse. On voit de lui i
â Madrid, dans le conveM de Wotre-Dame *k^
la Vicloire,les PortràlU de tous le^ supérieurii
de cette communauté, n'mé que de bcauii tuor-
cean\ d'architecture et de perspectJTe ; — diina
le courent de Saint-François ; la Canonimtiùn
de saint Piftrê trÀleantara^ et six i^raods
sujets tiréî de ta Vie dt sainl Benoit; — une
Cène; une Concept ion ^ et qiietque* autres ou-
Trages également remarquables sont répandus
dans dïiïéreote^ églises de Madrid. Oo a de
I>onoso d'excellents traités, demeurés manus-
crits : Sobre ia Montea de las Pied ras ; ^Soère
la Arquiiectura e laperspectim.
* oo^coio coiiTÉs {Juan-Franciseo-Ma'
ria*de'laSniud)^ marquis te Val&gcjib^»
puhliciste et diplomate espagnol, né à Valle de
la SareBa, village près de ta terre de Valdegamaj,
le 6 mai lg09, utort è Paris, te :i nm 18^3. A
rage de douïe ans, il entra, après avoir achevé
ses humanités, à Tuniverâité de Salamauquei oti
il étudia le droit. Possédant à seiie ans toutes
les connaissances e\îf»ées pour le grafle [le licencié,
et les rfcgletnents n'autorisant la coUalion de ce
titre qu'à ceux qui ont atteint leur vin Kl-einquîème
année, Donoso Cortés, alors h Sévilïe, employa
l'intervalle de temps qui le séparait de l'âge
légaU h rétude de la philosophie, de rhistoire et
de la littérature, r>on Manuel Qnîntana, écrivais
d'une grande réputation en Kspa^e, sous la
direction duquel ^e trouvait te futur ambassa-
deur, ayant refusé fraller prendre poEiseasîon
d'une chaire nouvellement fondc^; au coUé^îe de
Caeerèa , Donoso fut désigné par le titulaire pour
le remplacer. Son début dans la carrière pro-
fessorale dépassa l'attente de tout le monde.
Dans la foule d'auditeurs qui se pres^îent autour
de sa chaire, on remarquait une jeune flile appar-
tenant à l'une des familles les plus c^jnsidérabtet
delavilte.PteinedVntbou^iasme, elle ne cacliait
point son admiration. Un sentiment plus tendre
naquit dans le cmurde cet le jeune personne. Cet
amour étant partagé, un mariage s'en suivit, Mai«
ton lïonhcur fut éphémère: rtonosopentît bientM
sa femme et rentant qu elle lui avait donné. En
1 S32 la (léninsuje e.^pagnole se trouvait scindée en
deux partis relativement h b :%uûcessibilité au
trône. L'un, composé des partisans de la mofar-
cbie despotîqne, mettait son espoir dans la loi sa
ft79
DONOSO
ttO
lM|iift, en f erbi de laquelle rialant «Ion Carlos de-
vâitmontersurletrtoeàlamortde Ferdinand VII;
l'autre, formé des libéraux espagnole, aspirait h
reconquérir les garanties |)olitiques qu'il a?ait
perdues, et dans ce but 11 arborait le drapeau
delà reine Isabelle. Dans cette conjoncture, Do-
BOM rédigea un mémoire qu'il fit remettre à
Ferdinand vn , où se trouve pUidée avec une
grande éloquence la cause du libéralisme k la-
quelle il était attaché. Comme récompense de ce
travail, qui fut remarqué, le roi lui conféra un
poste éleré dans le ministère de grâce et de jus-
tice.
A la mort de Ferdinand VII, la cause de la
reine Isabelle et de sa mère Marie^hristine fut
soutenue arec chaleur et dévouement par Donoso
Cortés. Son aptitude pour les affaires ne tarda
point à être remarquée par les chefs du nouveau
gouvernement. Après son élection aux cortès,
il fut appelé à remplir les ionctionK importantes
de secrî^re du coiùell des ministres, présidé par
Mendiiabal. Refusant d'être llnstruroent de ce
tMfn-ogressiste^ il abandonna ce poste éroinent
Maiisilacarrièreadministrative était alors fermée
pour lui, la tribune et la presse offraient à son
activité et è son talent deux moyens de se rendre
utile : il en usa avec une persévérance infatigable.
Il se plaisait surtout à défendre la liberté, qu'il
n'admettait pas sans les conditions essentielles
qui peuvent la rendre forte et durable. Ainsi,
|ilaeé entre le pouvoir absolu et les gouverne-
ments révolutionnaires , Donoso Codés pouvait
être considéré à cette époque comme un des
priocipanx représentants du libéralisme. Un de
ses écrits, intitulé : Essai sur la diplomaUti eu-
ropéenne depuis la révolution deJuHlet jus-
fu^au traité de la quadruple alliance , l'avait
déjà fut estimer des esprits sérieux. Fondateur
de V Avenir , il collabora en outre au Pilote, au
Courrier national , et principalement è la Revue
deMadrid. Vers le même teropa. Il fit à l'Athé-
née de Madrid un cours sur le droit politiqM.
Quand l'Espagne se trouva placée tons la dicta-
ture d'Espartero, Donoso Cortés ne craignit pas
de soutenir les intéiêts de Marie-Christine. Dans
cette lutte qu'il engigea contre le duc de la Vic-
toire , le publidste cuorageux sucooinba. Alors
il rint en France partager l'exil de la reine-mère,
qni en fit son secrétaire particulier. Dans ce
poste de confiance» il fut chargé de rédiger les
manifestes que publia Marie-Christine à difEé-
rentea époques, et où se trouvaient dénoncées
llngratitude et les violenoea d'Espartero. Quand
la domfaMtioB dn dncde la Victoire fut renversée
par Narvaei, Donoao Cortés acoompaipuen Es-
pagne la reine-mère Marie-ChristÎBe ; c'était en
1S43. Iforamé secrétaire et directeur des études
de la reine Isabelle, réintégré dans sa place aux
cortèa, Donoso pot alors être ministre ; mais il
■"aecefita point le portefeuille qu'on loi offrait,
préférant mettre au service delà cause à laquelle
il s^éWt dévoué son éloquence et son talent d'é-
crivain. Un de ttê discours alOrs les pins
remarqués fut celui qu'il proBOOtn à Fi
ston des mariages espagnols. Il s'
d'une alliance simnltanée de la i
avec son cousin gormam listel doa FiTMçuii
d'Assise, et de sa scenr et héritiève
avec le due de MontpeMier. Comne
de satisfaction, le roi Loois-Pliilippe lai amya
lesinaii^esdegraMl-oflcierdela V '
neur. Entré peu <^ tonps après dMS la
diplomatique, il se RwUt à Bflmn pMT y
per le poste de niiiBtre |il(Tri|mliBiMiii As-
I»gw.
La mort d'un frère, qd «fail
serve intacte la croyan
profonde impression sur l'esprit de Dmm» Osr
tés. U mystère de to
rut alors aoos on jo«
date le r^ d'écrivain et de
qui a rendn ion Mm
conrs prononcé âaxciNrtès le 4
la dictature et la révototion, r<
par déclarer quTl venait VÊâmrm 9m pÊà4n h
tribune, dans lenr niinitle sépeMMi^tirtMhi
iirni 11 rini Hiiiiij'iiil i aiiUif iBiiÉH
libérales quH qoaUia elMi : « Idto Mriks tf
désastrensM, dans lesqnriliis ee wêmiÊmâ bi
erreurs inventées depob trais didH pnr ftii-
hier et dissondre les socMMi iHMhiik • Cs
discours, qni Stalors vmtpmêêWÊÊÊtÊÊmmitk'
pagneeteo France» a été repraMlraiiBlMhi.
sur la situation fteénie ie ITinpiL m ^
soins dn Cemfff ffr-f-r-rr* ^
gieuse, 1 voU in tu. ïj^
ne lui manqi^jfnl point. Appdi i
à l'Académir royale ë*ttMi«, Dumm y p»
nonça un disormis ésm Iv^nil A s'attaÉn èliÉ»
ressortir les lnwil^ litlér«ir«s ^ b Ma «t
l'expressioQ «Juoo^ pnr te»
ces trois i^aiwli MatimAla dn
l'amour de mt^ , ranenr 4« ta
de U patrie, l n r^^^Qiil poUA è S«fttl, £n ma.
ahisérécedi«oaiifs. M. de
l'oratenr espagnol i|ri
Une amitié M^tâc m tard» pe
qnir cea àht\ f^prits. X^ià
d'une lettre qu il #cmit I M, éi
et qni eut aiffn un grand
destinée de HiuiMmii ma
qni a reçu en ^i|ili
caUioltetaBeH«»41f^de
de chacune ^1** er^ #i|kfi»liotts
dvilisalioneiiiiiptoW Catra
yyanny
soin. Lea Imtiltvae
ékawmtMm^î^m 0^mm
vainea. LacÎTa<iiu^
hnafie^l
tOMlesél黀]|U^li
tien phileaophi<v>^
5»! DOTOSO -
fuilure de i*homni« ^M uii^ n.iture parfaite ^t
fcwo* ; naine et psrfiiile Aam s*m cssrace et cJans
le» éléfbaiU qui h n.mstiïuï-tiL., nu prôWèmn
fhéoiitpie,, pasmns ru (imbleine [jràtiqae . ân'
«es d*n\ cîTili^atjonSf laquolic" ri^m portera h
wkSxÂn dans le couri du temp^? Je réjwm^ïs saiïii
que ti^ plume liésîte^ sans que mon crnir Irem-
l*^ MUA que ma raison se frfïuble : b vicfoiri^
4pp4ilkiidci ÎDC^ûte^liliktri^nt à U dvrUsalion
I^ÀItô^ptuque. L'homme a voulu étri? libre ; t)
le «n. ■■ Toute ei*tte lettre fM écrite avec une
^éfftiioa de peasécs et une ehaleur d*? style qui
éimAmi un esprit émîuent,
ra Htrc publié en fmnc^îs a plac4Î Donoso
CûTtés au premier rang des jiublîcïsles. Il i^orte
pour litre ; Esmi âttr te Vaihoîiûisme^ h Libe-
rn(\Mmë et îe Smnlisme, t voL m-18 {iSbll
Proti^hoQ af ail érrit cette phrase dans ses €oii-
ftsààenâ d'un R^voluttùnnaire : ail eit sur-
prenant qu*au fond de notre polflique noua troo-
ridûs tûtjjoors là thMopc. * Dotioso Cortex eâ-
aya de démontrer au fameux nîvolutionnaire
^11 en derait 6tre ainsi , puisque la tbéoUïgîe ^
t*i*t-à-dire ta seieiice de Dieu , en?eïoppe tout et
tiule donne h t'esprit hamaîn des boIuHoq» ani-
fiUlei ne iMnjt atteint! re h philosophie. Cet ou-
Vf^ge sooleta des ti^mp^tes. Un théologien trop
AotiOl publia une ^fîe d'articles dans L'Ami de in
BiUgiùn ou de nombreoseshéri^sieAforciiliiigna-
léea. r»e polémique ^Vn^jagea : M* Louis Veuidol
, 4^9dtt, daiu L t^/îi i?erj,]e livre iûcriminé.Quant
I DoDoso Coftés, il envQja le Tolutne à Rome,
OHtdamnant d*avanee, suins réserve ni restriction
I d'anôioe sorte , et Mns e\ îger aucune fo rme rt'cx-
, fdcation, tout rc que Rome y condamnerait -
Oepoit cette époque, Rouie n'a poiut park^, etjla
eDip^tlt>n de l'Index n'a point interdit le livre
4mUê'^î.
On sVf-upc Mm ce monieut d*anc Mition
tettçai:^ des Œurrej comp!ète.f de Donoso.
Hte corn prendra principalement, outre le» trâTaui
fâ te trouTent cités dans le roun de cette notice i
U Ctiisticistne €t (e Bômaniismê; ^ Potétni-
flf ai-^cc iê docteur Hùssi ei jugement criHqiiB
ÊÊFies doctrinaires; — De la Monarchie ab^
êêbte em Espagne; ~ l'ie IX; - MîqutSMtt
ÊUiGrttiï-phihsophiqueM, etc., etc.
A. RiSTAL,
^ ts C^T^tpâfidant , unnée \uh - //fiiiceTi, M mal
lKi?iar&ii^OltP.« Voyez HtrrcnmsoN.
^ * po.i«ATL {Feidimmé], lliéolosien aïle-
^■1^, livait dans la preinitTe moitié du dis-
^^^tawe iiècle. On a de Jui : BêÈthreibung
^^kd^hmtiChÊR persécution und Me/orma-
Pn é&r Eœmhchm hlrche in Bahmm
Wmkren, Œsterreich ( Description île raHreuse
fSiéetitkHi el de Ja réformation des églfiea m-
Miaet dani li Bohème, ta Moravie, l'Autri-
#■, elc); Francfort, t63l, in-l5.
»O.Tr4J. statuaire de Laeédcmone , élève
i
DO.\ZF.LLl 681
de Dipicneet ileScyllU. Jl vivait ver* Ja i»* olyru-
piadf , et 11 ç\écuta les statue-^ que les Méf^affosiM
iirent élever dans te temple d'Oljmple.
êatisauljK, Deitriptêûtt d« m Cr*re, Ht. TI, e. ff . ^
l>f»^Tai9 { Palïlû] , peintre espafpnoU nri A
Yùlene*', en ieo<>, mort en iûm. Il élail e^cd
lent cûlorl-îti^ et semblait appartenir à Téf^te
italienne. On remarque plusieurs de ae* mivra*
ge» dand le e^îuvent de Ja Meread, h Valence.
Don 4iftf)flto eoRJt. tisitutn â'j^ilA.
nonrson tMi»i3ir§ i«f (Saint), Eohante-
di^*neuvièTne pape» nà h Rome, mort îe i i avril
678* 11 est appelé ausisj Domno, DfymHi**ne,
Cono, et Ctmhne. Son père se nommait Mau-
rice : Donus 1"=* fut élu pontife le i^"" noviiiibrÉ'
076. En 677 il obtint de Coni^tantin Poiîonat la
réTocatîon de T^it de Constant # qui dédaralt
i'ari^hev fiché de Ra venue exempt de Is juridiction
du Saint- Siitf^e. Rt'^parat, alors archevêque» eut
la sagesse de ^e soumettrej el mit aitu;» (In au
ftctiisme de Ra^eniie. Donuji restaora lii basilique*
de Saint-Paul, et orna magnifiquement ïutrium
qui précédait l'é^ii*^ de Sîitîit* Pierre et qui s'ap-
pelait Paradis. PluiUeurâ historiens ecrJe^iAi-
tiques n'accordent \ni^ à Dodus l'''' le tilm de
saini. *
tlàttaê, /fiitarta de rui$ PonliM»'^ f<>l- 9^» — fHU
Mrê vittrium hiitone tï-eAntRa(oo *f o-f nt kim UtuàtniÊm
Piintijtevm Romnn&rHm pftttt, fie, f^eMpla#t«Hr. ~
l'niiçAti Carrière tt M:inM, ttiMtAinp rArwiP^ff im ét§
Paprr. — ArtJiad dr Honlur, HUmtrt éet tùimtfitini
ë*cntiféM r&mmlm. I, r„%,
iKixtTS OU iiOM9Ers« H , cent trente-septième
pape, mort le ï^ tléeembre 9^2. Il fut élu pm-
tïfe eu 97?, après l'eîtpoUion de Bonîface VI et
fiar t'influence djyi comtes do Tusculom. Son
ponUfjcat esl kÎ otiscur que quelques historien.*!
I« retrancïicnt de la liste des successeurs de
aatnt Pierre; tntis te nombre et l'autorité de^s
auteurs qui le reconnai^ent pour pape ne per-
mettent pas de douter qu'il ait occupé te saint*
iiége quelques mois.
Montor, Htitairtf de» totif\*raim Pi>ni\f^ r^mmnt. II,
iMiHKELLâ ( /*icrre ) , poète sicilien , né è
Terrsnuov», vivnit vers le milieu du diiî -sep-
tième siècle. U <:'lajt docteur en droit civil et
en droit canon. On a de lui ; Canzoni skU
liane ; Païenne, 1 547, in-1 2, et dans le HaçcoUa
di Vani^ni siâilane. Il ne faut pas confundre
e^e poète atec on autre Pierre EktuïcJla, né à Pa*
lerme, e^ 1650. Ce dernier était litiraire, et com-
posa quelques ooTrages de piété-
lHi;i2EtLi ( ippolitoei Piefm), peintres ita-
liens, travaillaient à Fijaples dans la seconde moitié
du quinîtèai« alècJe. On ne sait pas illê étaient
Napolitains ou Toscans. Ils étaieot beanx^lilâ
d*An(çpolo Franco, et parents dn célèbre archltectn
Giuliano da Majami, riuquej ils apprirent l'art
1».
5S3
(le rarcliitecture; pour la peinture, ils furent
élè?es du Zingaro. Vasari dit que Hajano
ayant terminé le palais de Poftgio reale pour le
roi Alfonse I*' , celui-ci lé fit orner de pein-
tures par les deux frères. Us traTaillèrent anssi
pour lo successeur de ce prince, Ferdinand.
Ils peignirent sur nn^itation de celui-d de grandes
compositions historiques, anjourdliui fort en-
dommagées , pour le réfectoire de 8anta-llaria
Nuof a de Naples et dans Tune des salles de
Poggio reale, lliistoire de la Conjuration con-
tre Ferdinand fùQYTtige qui fournit à Samiazar
le sujet d'un sonnet ( Rime^ p. II, s. 41 ). A
Saint-Dominiqne-Majeor de Naples , les frères
Donzelliont laissé plusieurs peintures remarqua-
bles : une Madone, les Apôtres, une Résur-
rection sur fond d*or, et de petits tal)leaux dont
les sujets sont tirés des miracles de saint Domi-
nique. Le style des DonzelU tient de celui de leur
maître, mais il est plus doux. Ils furent les
premiers qui poussèrent aussi loin Tart de pein-
dre en camaieu des ornements d*architecture,
des bas-reliefo, des trophées, etc. IppoUto , le
plus jeune des deux fibres, étant aDé mourir en
Toscane, Pietro, resté à Naples, peignit un grand
nombre de portraits esthnés, et forma plusieurs
bons élèves, parmi lesquels 1e premier rang ap-
partient à SilTCStro de Buoni, qui a? ait d*abord
été avec lui à Técole du Zingaro. E. B— n.
noiBtBid, f^Uêdê' Pittori NapoleUmi. - BaMInoed,
MotMa. — VaMrl, /^il#.- Uiui. Storia pUtorica.
DO.^SELLi ( Giuseppe ), baron de Digliola,
médecin et chimiste napolitain, né à DigKoU,
vivait en 166t. On a de loi : Sffnopsis de opo-
batsamo orientaii et de theriaca; Naples,
1640, in-4*; — De Opobalsamo, additio apoto-
ffetieaad suam De opobalsamo orientaii Syn-
apsin; Naples, 1643, in-4*'; tnd. en itaUen,
sous le titre de Leîtera familiare sopra V opo-
balsamo orientiUe :P9done, 1643, hhA*;—An-
iktotario NapoUtano di nuovo rtfarmato e
corretto; Naplet, 1149, Ib-4*; —FartkeMpe
liberaia, ovwero raeconto delF eroka resoèu-
sioiM delpopolo di Napoli pro sqffersi, con
deito il regno, dall insopariabil giogo delV
Ispagnoli: Naples, 1647, iii-4*'; — Teatro/ar-
maceutieo^ doçmatico e spagnico; Naples, 1 66 1 ,
etl676, in-fol; Rome,1677, in-IoL; Venise, 1668
et 1763, in-M.
£loy, DietUmmatn kMoHqmê éê ta Mééêciag,^ Bêo-
DONZëLLI — DOiNZELOT SU
dans rnneet raotre. Ob t de M«M «MfAarff
pour la Langue Grecque, em quHi
diée aux princet Fmîçob et Jeta ie
BAIe, 1551. VÉpUre dédietloira de C0l i
contient on éloge renirqqabto 4e OiMe dr
MédicU. DonzdUai a UiMé rnsmi ém tnAAi Ar
Dialeclis,H DeSfRtaxi.
* DOliSBLLi ( Pietro ), peintre de Técole bo-
lonaise, Dé à Mantooe , Tivait dans la seconde
moitié dn dix-septième tiède. Il fût âèreà Bo-
logne de Carlo Cignani. n pei0Dtt dans cette
Tille an palais public les Portraits des Réfor-
mateurs, et dans la cathédrale de Petda un
tableau d*antel représentant Saini Charles
communiant les pestiférés.
CTMirt, PUtwrt éi h9êeia. — UokI, Stmrim ptttûHem.
• bosiZBLLisii ( Comillo ) , grammairien
ftaKrn, né èBrescia, mait en 1551. Il éUit très-
Tersédans les langues grecque et latine, et a écrit
Ti.— Mnrerl, CrwMl OtefloMMira
D03IZBLL1BI1 { Ghts^pt'ÂmimêByt
dn napolitain de la IkmiUedei |ii^riMli, lé «
Cosenza, Tirait en 1707. On « dn U : Oevi^
eonvivialis de usu maikeMÊOham im mnamt-
dica; Venise, 1707, Ib-8*, et dnnslncritacllndr
Goglielmino.
DonxBLLiHi ( Jér6mê\
▼ait dansie sdiième siècle. Lee
ments que nous a? ona sor ee mâàttdm eiÈL4k
résumée par Bajie de U meattre nriiMb: «D
était né, dit ee critique, à Ord Rwfti. Mlvn-
toiredeBretee, et pratiqnn Imméidimém
Bresce pendant qnd^ tempe : Bris I M «e-
traint d*en sortir, à ceene d>ne qÊmÊÊ et
Teglia poor soutenir Joeeph TddviL Ci-
taient denx nédedn^f dont ïm
Une contre Tanlft^ et Att NMi
d terrible par DwirriM, ipï Mm fVlM^
Vaidagne et son défaiicnr sèÊaÊÊmÊmàh
▼illede Bresee. C^iul-d se inlin à YMl%'
y pratiqua arec lie&ncoi^ de WÊÊtimi^Êm
prétend quil y fil ubc Ûa
accusé d*afoir o(ïeaaé d*i
la msjesté de U leUi^ et <
condamnée être jeié dnif<
lando, cet éfénem«tt «e pea
DomeOini : Bpist^la ad Ji
de natura, camis ei eurmUmm
laUU ; Veniae, 1 570, îa-i* ; ^
JuriaruM /iertndûfUM^ itsv il
ira ; Venise, 1586, in^*.
▼rage à un antre Iknsilllritdi'
ne Jue06e cette coi4«clam. Il m
decetécrifiinqudqnesCMtfllln
dans le reruett d« Sduli, H «n
dugKf.enlalinktnilésHk H
et huit hani«nc< a«
in-6«.Enfn,ondoith
Commentaires sur
dnd qu'une nnti« éea
u— Ctf ii»e>. l>*iim L
DMéMHMir* AM»Nfai»«C
(
■éni ftiaceia,néè
janfierl764,inoillill
à rennéedn Mm mm
eoQi PidMgTi ta
cc«edliyie,qn1l
où n ae dialinfniii
A son retour m Frmee, i«
d'Italie. En avril If 10, I M
DOPiZELOT —
gouvemcur géut'Tul Jes lies loaiepnes,
autorité, dit un de i^^ btagrapbe«» fut
1 de €af esse et de modération ; U y fit
l'atrandance et flfurir une mdusttrte qui
l été ioonnnue jusque alors. Toute» aê*
ttt, et sartoat cellf^ qu'il oitretint avec
* It trofi fafn«t23k Ali, paelm de Janioa, prûu?ent
m «oottiim il mettait de ma à iervir les mtérèlâ
« éelaFr^ce. > Ce fut en Boureairdeâ «erricca
<|ii'll leiur af Ait readut»^ que les babitanta da
CorTou , replacés par Jea traitéa de ISH sous
oatiûn de& An<;laUi lui décernèrent udc
#lioniifur. Rentré eo franee, Donielot
i son adbéâron au sénatus-consiiille qui re-
oiit de prononcer U dikrhéance de l'empire, et
àe Louis XVm le grand-cordon de la
lllomieur, te ^3aoât Iât4. Le retour de
rayant rappelé aous le drspeau impé-
f|É,9 combattit à Waterloo, Quoique inla en
aHMwffitlitr à la iuite du liceneiement de Far-
ttét <ie 1a bnre, ppès de laquelle tl a^alt exercé
let fbftcliôns de etkefd'étntriivajor, Dontelot ob-
tiût succcssiveinent (181ffl)iîiîe inspection d'in*
luileHr, U dire de comte (JSl/J, et en octobre
de U même année la place de jo^uferneur géiié-
rai de la Martinique. Leclimal brûlant de» An-
tflet Afant détruit sa ^nté, Uouzdot obtint
f|f2â> «on rappel^ et se retira k mn ctiâteau de
VUk^Eirmi, on il mourut. Le nom de ce généra]
e»! envé iur Farc de tfiomplie de FÉloile, côté
Eit A. S.
I .JretJM* 4* IM Cutrta — FitftmM d* la léffim 4'iion*
I ww^ — Dm, É9ê BMitUiti. I. J, p. il^, soi.
' •p<i»¥ ( Jean- Jacques- Bnnièl)^ métnllur-
iVte belge, né à Liège, le 24 février 1759, mort
le 6 n<*if'eïnbre tSI9, 11 Était en iSOâ^ncesslou-
L Mire de la tnine de la Viellle-hlontapie ( au
I iSlfe de More^net , près Liège ), et imprima à
i Mte iEDfïorfante emploi lalioD une impulsion nou-
^ icflr. Il df>eouTTit le zinc à Ft^lat métallique, et
«a «cptetnbre ISOS, à la «suite de nombreiiic et
cooteuit essais, il réunit à extraire oc métal de
li estamioe, La qualité malléable dn zinc fat
t constatée ; on le passa au laminoir, et U
^Krré AU commerce en tingotâ, en feuillea, en
io« eo fit. Le 19 Janvier tAlo» Dony pHt
l dlnTcntion pour cette prédeose dé-
trrte, et ne cesia depuis de traTalUer à se*
psffe^tiomifments. La câld nation de la ca1a«
mào^^ la ru&ion et le coulage du une furent sur-
IVihjet de ses soioa. Néanmoins, en 181,1,
ots revi-rs de fortune obligèrent Dony de
p plusieurs personnes pour l'exploitation
itMn(«, et plus tard il se vit forcé de
9mmmc*r eofûplétement à son industrie. Le cha*
I qu'il en éprouva le conduisit au tombeau.
!«, «r iKieEtérre^KiFnil^ m^rapkte Id*ftoiu, II,
* DoeDT ( Samvfî ), boiani$te anglais, na-
rdaStaffordshire, murt en ilùd. tl fut f^urin*
r taMarit et démonstrateur du jardin 1)o|anlque
' Clielsea* £à 1694 il f^it nommé mtgmbre de
DOPPELMAIKR 586
, la Sodélë royale, et compta tiarml aci ami^ lea
Jllustratioiïft scie a ti tiques de l'eiioque ; Ray, Plu*
kenet et Sloaiie. On lui doit d'Importantes dé-
couvertes au sujet des cryptopiues« Il fit aussi
d'eioetlent£Â additions au SynepsU de Ray, qui
Je représente comme un botaniste des plus in-
telligents^ et Jusxieu Fapf«Ue inter pharmacQ-^
pœoxLondimniUfuitemporiê çoTtfph^us. Ott
trooTe dans la seconde édition du SjfriQpsis
I de Ray ooe liste de plantes rs^rm découvertes
par Doody, U a publié eu outre i Tfte Coêeq/a
Drop^^ ^f ihe Brmxt^ dans les Philmt^phimi
Trmmciiùmi 1697, t. XX.
CtiiJroerf. iTrWjrm. DicL — Él&j, ÙUL d^ la Méd.
Mayeucr
DOOLiTTLB ( Âmos)^ grâTcuT américain , né
à Ctiesliire, près New-llave»» dans le Conuec-
ticut, mort le 31 janviei 1833, Ce lut le premier
artiste qui grava sur cuivre en Amérique. Plâtré
fort Jeune cbei un orfèvre, il ne tarda pas à essai er
la gravure sur métauis, et apprit f^eul les principes
et la pratique de son art. Son premier ouvrage
gravé eut pour sujet la Baiaitle de Le^ingiou , à
laquelle UavûilasÈÎsté comme volontaire. Ses suc-
cès s'accrurent de jour en jour, et 11 a produit un
nombre conaidérable de gravures diverses, beau-
coup dans le genre lùiîtorique. S1l n'^a jamais
atteint la perfection auquel l'art de la gravure
e*t parvenu aux États-Unis, il a du moins le mé-
rite d'avoir le premier, sans dutre secours que
son génie, ouvert cette carrière aut artistes
amérieajns. Sesa^uvre^soutenc^reredierchéea.
Il fot une dea victimes du cboléra.
GgvoT ns ïiiAMi,
Hparlon« Ânnvulrt btùçrapMqut^ it9$.
0orFKLMÀiEK {Jean-Gatritt) , matliéma*
ticien allemand, né à Nuremberg, en IÊ71, mort
le 1**^ décembre 17 M). Fils d*unr ricbe négociant,
il fut d'abord envoyé eo ié9« A AltoH, pour y
étudier le droit, A Halle , où il se rendît ensuite «
iJ abandonna le droit pour la pbysique et lea
matbématiques. Kn 1700 il se rendit h Berlin,
Amsterdam el Utrecht, et, tout en poursuivant
se^ étude* de mathéina tiques , il apprit le^ fran-
çais, Fitalien et Fanglaia, Au mois d'avril 170^
il visita Leyde , oà IM^mlia FastroDomie et l'art
de polir te verre. Après quelque séjour À Rotter-
dam , il se rendit en Angleterre, visita Ovford,
Londres, el revint à Leyde. En 170:? il retourna
à Nuremberg, et y professa les matliematiques
pendant qoarante-si^ ans. 1) fol membre de plu-
sieurs académies, de celles de Uinilres, de Prusse
et de Saint- Pélersliours. Ses principaux ou-
vrages sont î une traduction latine des TaMm
Astrcnomie^ de Tom. St retins; Nuremberg,
1705, iQ4'; — Kurs^ Erkiaerung ueàcr 5u.e^
nmt Ramannucht Karten du Vopernika-
nUehen S^iiems (Courte explication de âm%
nouvelles cartes de Uomann relatirea au tyBtème
de Kopemic ) ; ibid., 1707, in-*" ; — Einleiiung
iur Ofûçr&pfùef btfjthm llQnmnitischtH Atlns
567
DOPPELMAIER — DOPPET
(Introdoetioa à la Géographie pour l'Atlas de
Homaim); ibid., 1714-1716, in-fol., et en latin,
1731 ; — Anweisung nach einer Generat-me-
thode^ grasse Sonnen-uhren %u beschreiben
(Indication poor une méthode générale de des-
cription des montres solaires ) ; ibid., 1719, in-
fbl. ; — Nova Methodus parandi sciât herica «o-
larta;ibid., 1729, ia-^'* ; — HUiorische Nach-
richt von Nûrnbergisehen Mathematicis
und Kûnstlern (Noiioes historiques sor plu-
sieursartistes et mathématiciens nurembergeois) ;
ibid., 1730, in-fol.; — Phffsica experimentis
Ulustrala ; ibid. , 1 73 1 , et en allemand ; — A lias
cœlestis, in quo 30 tabulœ astronomiêss ttri
incisœ continentur ; \\Àà,^ 1742, in-fol.; —
Neueentdekte Phscnomena von der eUklris^
chen Kraft und dem dabey in der Finstemiss
mehrentheils erscheinenden Lichi (Des phéno-
mènes de force électrique nouTellement décon-
Terts et de la lumière apparaissant dans les ténè-
bres); ibid., 1744, in.4^
Vini, Nûr. C€l.'U3cik,
DOPPBT { François- Amédée)f médecin, lit-
térateur et g^ral français, d'origine ssToisienne,
né à Chambéry en mars 1753, mort à Aix ( Sa-
voie ),Ters 1800. H s'engagea d'abord dans un ré-
giment de cavalerie, qu'il quitta pour entrer dans
les gardes françaines. Il abandonna le senrice au
bout de trois ans, étudia la médecine et se fit rece-
voir docteur à Turin. Ensuite, il y parcourut la
Suisse, vint à Paris, où il s'occupa sans succès de
littérature, et se fixa quelque temps à Grenoble.
Partisan xélé des Idées républicaines, il se montra
dès lors orateur assidu des clubs, et se lia avec
Aubert Dnbayet, qui le ramena à Paris et l'attacha
Àla rédaction des Annales patriotiques, publiées
parCarra. Doppet contribua beaucoup, par sesdis-
oours an ctubdes Jacobins comme par ses actes, à
la journée du lO août, où plusieurs Suisses lui
durent la vie. L'Assemblée législative le nomma
lieutenant-colonel de la légiondes Allobroges,dont
il avait provoqué la formation. Élu en 1792 député
de Chambéry à l'Assemblée nationale de Savoie,
il fit le 26 septembre l'inauguration du club ja-
cobin dans sa ville natale , et ftat Tun des députés
envoyésà Paris pour solliciter la réunion de la Sa-
voie à la France. Nommé ensuite général de brigade
à l'armée du midi, commandée par Carteaux,
Doppet prit part aux opérations qui amenèrent la
soumission de Marseille, et devint en septembre
1793 gteéral en chef de l'armée des AJpes, en
remplacement de Kellermann. Il reçut l'ordre de
se porter sur Lyon et d'en diriger le sié^e. Il mon-
tra quelque talent et beaucoup de courage dans
cette occasion, et réduisit la ville le 9 octobre 1 793.
Il accorda quinze heures aux Lyonnais, pour don-
ner le temps aux plus compromis de pourvoir i leur
sûreté, et fit ensuite d'heureux efforts pour
empêcher le pîBage et le massacre. L'armée ré-
publicaine opéra son entrée dans la ville avec
nue modération qui tenait de la réconciliation
pIntMqiiedela rr»nquAtf . Am undé«ordr«*, aucune
violence ne Itorent tolMa, d !•• pniaiM M
l'Anveigne, aeooams avec des chaim, liwmniah
et des sacs poor remporter ki ééfiaÊÊmée la
seconde vOle de France , fàrai
mains vides. Doppet, déiornwii
res oivaet, Itat cnsoile dirigé HT Tnata, ni ï
niença,8ans heanconp de iocnèn» kt [
opératkms dlnvestissoMiit DufOBnrier In i
plaça lorsque hri-nêoM priHleeottiMNiînMBldc
Tannée des Pyrénées OfioMes. n nhtjglqnri
ques avantigae sur les EqiepMiU, et lear enlifi la
eampde vaMospie; mie m Milidin pne It
forçadeqnitler ton poste, et DoiMBMriv, vain-
queur de Toulon, lui fntcaeondoMié ponraMBes»
seur. Après son létihlisBeincnt , !•• mn^iin
tants Milhand et Soubrani le mlnil à In ma
des troupes qui opéraient dHM In '
que la mort de Dagobcrt venait 4e
chef. Doppet eut d'abofd de I
refoula les Espagnols, entra en i
leva, malgré une
Terres» Ribes, Carapradoa»
Abadessas et Ripoll ; mais de |
virentces rapides victoîrei,cl Dnpprt «i i
injustement les généraux d'Aonst d MMIra. ■
signa cette dénondatfcm adreaeéa m Omnié de
Salut public : ieSoM^uMiê itaffpd. Varaéds
nouveau par le raanvais état de an ««ié de fHl-
ter le service actif, a rertaiMi coamwiaMd
depuis le 28 seplemlira 1794 JaafAa 179L
Nommé commandant de Meta à cellaé|pafB^i
n'occupa ce poste que pea de tempiL Afite la
18 fnictidor, il fonda VBeko 4m 4^aBp>awMl
démocraiiqme^ faK4% imprimé à T
feuille ne dura qne <
son rédacteur fut élu
Cinq Cents pour la Mont-BlaM; I
fiit annulée par la loi dais laaiilaa^(llHi
1798). Depuis U dispanil a«HèimMiftdakailM
poUtique.Doppetalaiméla répatallHiAm^iM
inédiocra;roais nulaelaiaeaMtaiimmyarii
bravoure. Son earadèra élail ÉMa, dna «I
humain; et qnoiqn'i lit eiallé daaaaaaefirimiw
on n'eut Jamais à lai W|»bA» mtm lÉi dt
a^laift^
On a de lui : la
que; Paris, 1784, in-S*;^
praUquedm BbtgméisMmM
in-8*; trad. en Anmad
OreAson fwMf éê
memi; GeBftve. 1786. Im4^i^
dne/; Genève d Parti» 17»^
Moirst de ClmsdiÂmii aaaâ dtaiiM4i H^
pet;— Des mayeM éê ft^ppalar à li ab te
jimonnesçiil ani lavlaa te igipMmmdh II
mort; Chambéry» 1788, i»df ;•— ^la MtÊ/m
pkiloÊopke; immrÊ§Ê utiltéimti tÊÊʧÊKi,é^
guértr^ puieée dame te mffÊUÊÊméê Mai if
la ytfmnaitiq^t Tnria d ftria» 17». to^
589
DOPFET — DOFPLEa
4tK>
— Le Médecin (VÂmout\ ouvrage medi&^ro^
wume$qtte; Pêphm ei Paris» l"8î, in S";— A«
Swmém parisietis; Lausanne ^ i7ST, 2 vol.
|ii.S*; — VMzfftrwd, ou les Mémoires du
càevaUer de Courtitie^ pour servir de suite
amxMémékre$ de M^' de Warens^ à ciïuj' de
CloÊÊdeÀmei et au^ Con/essionâ de J.-J. Rous-
seam; LtotaoBe et Pïirii, 1737 et ntiu» fri-l2 ;
— CeUtUna, ou la Fhàiaâophe des Alpts;
LaosMUW, 1787 i Pam, iim^m-ll^^Âphro-
dMaqwe externe ^ ou traité du fouet et de
tei effets eur te physique de l'amour f ou*
vrage médieo-phHosophlIquet suivi d'une Bis-
sertaikm ntr to^ts les moifens capabies d'e^'
citer amx plaisirs de iamour; Geikève» I78ë,
h|.|6; — Manière d'admimsfrer les imins de
vapeur et les fumiçaiions ; Turin, l7fiS, îa- 13,
fig.;oafTace ex^rmnt par rAcailémia de Turin;
— Miédeeine oecttlie , ou traité de mtigie na*
turelie et médicinale; Paris et Laui^nne, 17SS
d 1790» te-8®; ^ Zélamirep qh le^ liaisons
biusrrti; 1788, in-**; —Déclamation contre
fci vendeurs et distnàutêurs de remèdes se-
crets ; in-8* ; — Adresse au prince de Pkémoni;
1791 . — Réflexions historiques et praiiffues
sur les Heetions ;ié,;~ R^nse de la Li'gion
franche Àlloltroge aux armées de la Repu*
btifue; Id. ; — Oi* sera-til î ïd. ; — État mo-
nl^eMi et politique de la maison de Savoie ,
sssiûid^une Esquitte desportraiis de (a maison
régnante; Paris, iim et 1793, ia-a*";!!^. en
ilfmMiil par Brunn , 1793, in-W"; — Is €om*
uâsskannaire de la ttqtw d'outre-Rhiny ou le
meteager nocturne . contenant t* histoire de
Cémigration française f les aventures galantes
H politiques arriif^es mu: chevaliers français
H à leurs dames dans les pa^s élrangen ;
Paris, 1792, in-8^; — iJestruction de la Ven-
dée lyonnaise, ou rappr^rt des événements
g arrivés jusqu'à la redditkon de Ville-Âffran-
cMe; Paris, 1793, in-r*; — É^laircisseimUs
sur la fuite et rarrestatton dps fuyards de
Igisn ; "Vnicfranche , t79:i , in-r i — Mémoires
pêMiques et mililatre^, eontenantdes notices
tntéressantes et impnrtifties sur lu rrm>lution
fhmçaise; sur 'n rërolutian des Adoèroges
0t la réunion de la Savoie à (a France; sur
ii guerre dite du fédéralisme ; sur la guerre
éfge Pgrénées orientales jusqu'au moment
ée ta paix conclue entre l* Espagne et la
t^ance; Caroage, 1797, in-n" ; Bvec. é(^A Noies
% Éeiaircissements hLitoriques; Paris , 1824,
HiiP ; — Essai sur les calotnnies dont on peut
IN accablé en révolution , H sur la manière
liie laquelle dtnt y répondre un citoyen ;
1797, iii-8^ A. nK L\ekzt.
' unir. *n rH, n** Ht , »ts ; m | a7«) o* *M ;
^■1» tS-tU. — ^tf^mniffM rfluti/t a iti ittrointéùn
i» nouteli- U-i i'nnirmpnruint, - l^miflliie,
r 4e» tAron ?>h<, VII. I»r, XVl\ ri l„
•* '^•■PKMT {Jemxy, savant fiolygraplie alié-
né à Francforf , le ^Ô «ïtc»Tiibre tfi7f,
mort k l!;»da:en)br« 17 Jj. [1 AU ^u^ieisit VMp-
ïig en 1691 et à VVitttinborg cinq m^ p\m tard,
Yja 1703 il fut nnmmé recteur à Sclinet^tiârK, et
reçu maître iiar Sditirdleiseti, dont II aTâil èt4
relève. On a de Dupftert : De tribus numis
q\tibus impressa cernitur Augustorum Calé^
gutXy iyeronis et Galbm ef^gies cum manu
porretta^ ordine^ cireurmtantes pra Homa^
norum more adtoquens; SchnecbeiTg , 1703-
1713; — Be Àniiquilate supersutiùSM ignls
VenerationUi Md.f 1709» in-foL; — De Libriâ
scribendisi 1712, Uhk^i *- Spkilegium de
prisçi ac medii seiH itinerilnts doctrim^ lœu-
pletandx gratta suseepils ; \lfla., 1713, ta* 4"^;
— Selectiora ex /ustiniatii Mafjai Ihsturia i
ibid.» 1714, in-4**î — De Vttusto Mctim.'I'ï'XM-
(Tttij; Pfthagorx Commenta; iJîid,, 17 16, ln-4* i
— Ultime antiquUas Solemnàbus soUsdiei In
glorioso ChristI reditu ex sepulchro asserta i
îb#d., 1717, in-4''j — De Carolo Magno prin-
cipe grjecû et latine doctoi iUà., 1722, ia^*;
— De Siremtm Commento; 1733, în-4*; — De
Scriptohbus qui doctrinse thesauris et styH
ornatu sectilum Vit et sequentia sicque ipsam
harhariem i llustraruni ; ihid . , 1 7 2 ii • 1 7 34 ^
io4'î — Commcntationes il de Romuh com-
mento; — De Tectis laqueatis Rorna norum.
; tmwPLmm ( Chrisfian ) , raâthéiTiatJdei] alln;-
mand, né à Salibonnc, le 30 novembre IBO,!. IJ
fi>mmença au {cymnase de fta ville natale «es
audes , et teâ eoolinna à Plnstllnt [ïoljrtecb ni-
que t:t à l*nnWersild de Vienne» D'abord répé-
titeur de mathémfttigue!« siipérieiires à rins-
titiit, il devint en^aî te professeur h VÈcùk lecUnî-
que de Prague. Ploâ tard, il y occupai la cbairo
Je iiéomélrie. Après trciie ans de séjour h Pra-
gue , il fut ^ppfil** h professer la phyî^iqne et la
niécaniqiie à PA<;ailémii^ écs UorftU et des Mineis
dt; Cheniniti. En l84S,ii éclian^ea ce tltrneorttra
l'elui de professeur de Réom^ltrie pralîqnc â Tlns-
tiliit polytechnîqîîe de Vienne. .Membre de (a So-
ciété Scientifique de Bohême^ il fait partie d'aufrei
compapies savantes. Depuis tH51 II profe&ita
(a pbjHÎque etpénmentate â l'anlTeriité di
Vtennef et dirfge Tlnstitut Pbj^âique de la même
ville. Oatre de nombreoi mémoires insères dans
les reeoeils sdentillques, on a de Doppler : Ver-
xtich einer anolytischen Behandtung ôelif'^ig
be^renzrier und zuiammenQesetzfer iAnien
{ Kâ^i analytiipio Aar le^ Ugi^ntA arbitrairement
|jmîli*e» et complexes ) ; Pni^e, 1839 ; — Zwei
AbhandlungenauidemGebietederOptik{Defa%
UiimitiAXioaA relalitesà ropUqne); Pragiie, 1*4^
— Drei Àbhandlufîqen atcs dcm Getft^ie der
Wellentehre (Trois nbsertatiuns relatiTes à la
théorie des Ondubaoni) ; Prâgae, m4fi ; — Ver-
$HCh einer Eru^iteru^g der anaiytischen Géo-
métrie i Essai d'eïtenaion de ïa Géométrie ana-
lytique); Pragoe, 1843; — Arithmetik und
Afgebra; Pragoe, 1843 et 18^1 î* édition —
501
DOPPLËR — DORAT
StS
Ueber eine weseniliche Verbesserung des ka»
toptrïschen Mikroskopes (D'une amélioratk»
essentielle du Microscope catoptrique) ; Prague»
1845; — Versuch einer Erkiaening der gai-
vano-elektruchen und magnetischen Pola»
ritaetserscheinungen (Essai d'une explieaiioii
des phénomènes de Polarisation galvano -élec-
trique et magnéticpie); Vienne, 1849.
CumivênatUmê'LÊXieon.
MIEAHCB {Jacques-Nieolat»Pierre), poète
Draoçait, né k Marseille, le 9 juin 1786 , tùori à
Paris, Ie9 février 18U. Il fit ses étudesè Rennes,
el moDtn «lès sa jeunesse beaucoup de «oût
pour la poésie. De bonne lieure son talent le fit
connaître avantageusement dans le monde litté-
raire, n habitait Paris depuis 1808, lorsqu'il mon-
rut, d*uuemaladiede poitrine, à Tingt-quatrc ans,
dans la maison de santé de Dubois. On a de lui :
Ode à Napoléon ;— Ode sur la bataille d'Iéna ;
— Ode sur la bataille de Friedland , réunies
toutes trois sous le titre de Bouquet lyrique ;
Paris, 1809, in-8'*; — Les Bucoliques de Vir-
gile^ traduites en vers français ; itrid. Dussault dit j
de cet ouvrage : « Le talent de Tauteur n*est pas i
demeuré au-dessous de l'entreprise ; son style est
|mr et correct, élégant et doux ; il n'ofTre aucune |
trace d'aflcctation , de ce vice si contraire à U |
manière aussi simple et aussi naturelle que noUc
de Virgile » ; — Fragments de la Jérusalem
délivrée; Paris, 1810, in-8*'. Les chants que
Dorange a publiés font regretter qu*! o*ait pu ter>
miner ce travail ; —Mes Adieux à la Vie; Paris,
1811, in-8*. On y remarque cette strophe, qni
explique la mort prématurée du poète :
J'ai f 0, ta tête menaçante.
L'ardent conraler nordanl le frets/
Da pied frapper la terre ibeente,
Xt bondir an «on de l'airain.
Loin de lai l'enfult ta barrière...
Qnl peut ainsi dans ta earrtére
Aaientfr tes fongaenx élans f
Belaa ! atteint avant m gloire,
Il porte an& cbampa de la victoire
Vu trait qui dédilre sea lançai
— Poésies posthumes; Paris, 1812. Dorange
8*occopait de la traduction de V Enéide et de
celle des Géorgiques lorsqu'il nMunit. On trouve
de nombreux fragments de ces ouvrage dan» U
Génie de Virgile de Malfilâtre; Paris, 1810,
4 vol. in-8^ A. Jadim.
Reuchot, Ifomveau Nécroloff», etc. — UnsaanU, Jm»
nales MUruirt (toppiement^
DoaAT {Jean), en latin Auratus, poite
français, né à Limoges, mort à Paris, le 1*' no-
vembre 1 j88. Sa famille, qui a eu d^illustres al-
liances, était connue depuis le commencement du
quattinième siècle. Elle portait le nom de Di-
nemandg , mot du patois limousin, qui signifie
d(ne matin. C*était un sobriquet donné an-
ciennement à quelques-uns des Dorât, et qui a?ait
presque fait oublier leur véritable nom. Cepen-
dant les neveux de Jean Dorât obtinrent fies
lettres de Henri IV, en date du 7 juillet 1606,
portant permission de repromlre leur nom de
Dorât. Jean Durai, a|irèa aïoir ML ik forte»
études au GoUége de Limoges, vini a Paria, cl «
enseigna les lettres greeqiiet cC lallBea à pi»-
sieun jeunes geos de famille QOfale« «Mira aolm
è Antoine de Baif. U aoqnil une vtfpnlalMn dt
science qui parvint jniqD à la caor. QmI|ms
pièces de vers qu*U composa en françrii d m
latin achetèrent de le maître en évUeBoa^ Fiaa-
çois l*' ae le fit pcéaenler» alla noaMBa prée^p-
tenr de sas panel. PhH tard, Daial obtimiadi-
rectioB du oollége de CoqnereC, aè fl aal paar
élèves Ronsard et phiilama dea paèl» Man
de la Pléiada. Il exerçait par aan caraelln d sa
idenea une gmnda inAnoMa anr cdia dade
troupe de jeunes ^mh, et eontrUina à Inr Ins-
devait les poussera une rtfcnwB I
mais aussi les jeter dans da T ~
IléUbUtchezIttii
agitait des questions de UttératHn
fUre naître Témulation da loua laa (
qui y assistaient. Ronsard naffudai
sure dansTadmiratioB quH avail poarDanl.et
observa moins encore lea réglas dn frtt 4
louanges qu'il lui donna. Void an
des oomplimcBts que ee
adressait è son maître :
Je ferait fraade tajare à mtm vm et a i
SI, en partant dcl'Or, Je nepaiMnatl
Qui a« le nom dor<; hm« Dnn
lie qol les vera sont d'or. d*na aôtr* h
Qne de toi, dont le M■^ la b«m tt
Semblent l'or qoe ton annii.
Dorât peut être rogndé
poètes de son temnt : aaa an
mèrentle J
louait que o
nommé proiené w
Ro7al.Dattslaabi»afl
veurdeNio Gonh
touré ai 11
genscN i :i J
poète ru; j^ m ).
tait pas imnqnoH b
marié deux fiS» ; fl 4^-H
par sentence de r* ak.
nommé Cbii rd. ■ c
une fille, Mta i
carrière littérhirc. u
l'Age de plus de aoix.
servante de dix-neni
nommé Polycarpa. Ctw
cemariagr mal aia
une licences
d*un coup à B, ■
ao« Inme fiiic et in ,
ro >. Dorât mi
ir que. Mna
nufeou I
de sa Cuavcrm u
beaucoup la ««q
qu*ayant reçn bn
vécu dans la §C
ip-
.1
laa ^
693
DORAT
1§À
et gricqiies qull a laîMées sont bieo ti|«
de la ié|NiUikk» qu^elles eurent dan» le
le. On s'étonne en les Usant qne
leor aoteor ait oblena nne place dans la Pléiade.
Mais en admettant Dorât parmi les sept astres
delà Utlérature, les contemporains voulnrent
récompenser le proCessear autant que le poète ,
et sans donte cet honneur ftit principalement
mdo à llnterprèle sarant et enthousiaste de
raatiqaité» qui avait provoqué par ses leçons
Isnis «M féfiMme poétique et littéraire. Cepen*
diat oa reprochera toifoors à ses admirateurs
d'avoir préféré en lui la quantité à la qualité» car
Dn Yefdier affirme que Dorât a composé plus
de cinquante mille vers grecs ou latins. Les
poésies que Dorât a composées en français sont
anssi noatthreoses, et attestent sa fécondité. On
ne pnbliiit aucun livre de son temps qu'il n'é-
crivtIcB fiiveur de rauteur, et il ne mourait aucun
de bonne maison que la muse de
soupirât la perte. 11 est probable que
les éloges d les regrets du poète limousin ne
ÉBcnt pas Umûoi^i^ désintéressés. Sur la fin de
sa vie ses vers se ressentirent de rimpuissancede
~ âge; on n'y trouve ni force, ni déli-
9 ni pureté. C'est Dorât qui a mis Fana-
graauneàla modo; il donna même à ce badmage
une grande vogue. Les œuvres de Dorât ont été
publiées sous le titre de : Poematia, hoc e$i
poewMium,epigramtnatum, anagrammatum,
êimrumyf^ ; Paris, 1686, in-8^Cette édition est
■iqntetpar conséquent très-rare. Quelques piè-
css ont été imprimées séparément, telles que :
Od* tfiumphaUs, ad Carolum Lotharingium
cardUuUem ; Paris , 1 558 , in-8'' ; — Tumulus
Urtnuissimi et piissïmi patriœ propugnatoris
ÀMUM Mommorencii f connestabilisi ; Paris,
I&76, in-4*; — Épithalame, ou chant nuptial
mr le mariage ^illustres prince et prin-
ctMMe Henri de Lorraine y duc de Guise ^ et
Catherine de Clèves, comtesse d'Eu ; Paris ,
1771, in-4*; — Magnificentissimispectaculi a
ngimain hortis suburbanis , editi in Henrici,
ngis Folonix nuper renunciali, gratulatio-
■m, Descriptio ; Paris, 1673, in-4"; — Tumu-
km iMvictissimi Galliarum régis Caroli IX;
Uria» 1576, in-4* ; — Martialis Campant, me-
êlA BwrdegaUnsiSy e latronum manibus di-
iÉritet libérait, Monodia tragica , ad Henri-
^■» ///, Gallix et Polonix regem , etc.; Pa-
ife^ 1670, in-8^ A. Jadin.
vJtllMMO. Eloçix. pars «ecuoda, t87. — S«iote-Mar-
WjftEiOfimt Ub. 111. - Mesnigc, Ilemarquet sur la vis
Ê^ftêrrt ÂyrauU, 186. — Du Verdler, frotopographie,
\0kWm>. * De Tboa. Éloges, — Menaçiatuif 111. 307. —
" Déetionmaire erUique.
T {Louis ), poète français, fils du pré-
II est roentioQDé au nombre des enfants
es. Dès Tàge de dix ans il composait
et traduisit une pièce latine que son père
feite sur Catherine de Médicis. On trouve
traduction dans les œuvres complètes de
Dorât, publiées sous le litre de Poematia;
l
Paris, t oS6, ia-r'. Louis Dorât mourut fort jeune.
t;t les ImigTaplied ne donnent pas et détails sur
sa vie, A. I.
DO BIT (itforfeïfirae), fcrame savtntig fran-
çaise, fille de Jean et soeur de Louis Dorst , uéo
en 1548, morte I Paria, en l©36. Ell« savait tr*s-
bîen le latin, le grec, Tespagarj! et ritaUen, et a
composé pïu*i(»urs opuscule* dam ces diverse*
lan^ut^s. Elle avait épouçîé Nicolas GouLUi auquel
Jejin Dorât céda sa chaïre de professeur roysl
de lan^é grccjpie. Pierre Lânptois^ écuTfer,
sreur de Bel-État, adressait en 1583 a Mjîdeleine
Dorai le quatrain suivant, qui peut donner tine
idée du goût du temps :
biégoljant d'une ¥Oli fptre loutn dtvme;
£t la «{ïniinyiiii en clieveut t^UneliJtiatitli,
H^l^iilenint, û Oorat \ tuq?i titt tm doux e^fniL
l*«lc(slit Goulu, Ho^i.? GuiQmoTum (P«rti, iiso ei im,
M>OUÂT (Jacques )f poète français, neveu de
lean, né dans le Limousin, mort en 1C26. On a
peu de détails sur sa vie ; on sait sculemenl qu'il
a élé archidiacre de la caïUéflrale de Reims et
quHÏ faisait passablement les vers français. Ses
ouvrages connus sont : La lymphe rhémùise ati
roi ; Rlicims, IfllO, in -8" i ce poème Fut composé
à Toccision du ^rre de Louis XIII ; it a été
réimprimé par ïkr^^ier, danâ le Bmiquei ro^at^
Reims, lfô37, in-4^ ; — Sept pièces de vers im-
priméeâ dans un livre intitulé : Eecueil de plu-
sieurs inscriptions propost^es pour remplir
lit tables d'attente estants soubs tes staiuei
du roi Charité Vil et de ta Pucelie d'Ortéanê >
gui sont élevées ^ éçalcment armées et à
genùux, aux deu^ costés d^une croix et de
l'image de la vierge Marie ^ estant auprès
d^elle, sur le pont de la ville d Orléans dê$
tan t45ft ; el de diverses poésies /mies à la
louange de la méfne PucellCf de set frères et
de leur postérité ; Paris» 1013 et J 628, in-i" : ce
Recueil ^ édité par Cbarïes du Lys, ise disant det-
cendant collatéral de la PuceJle, est très-rare;
^ àdvis au roi contre les ta:écrûbles me-
naces des /aux oracles des prothées de la
France; Bordeaux, I62t^ in- 8° ; écrit curieux et
peu Ç4>nnu mt les diverse» propUéties qui se dé*
bitaicut à cette époque, A. Jaujm.
On ifouirç un taJuin-m géniït logique trti-deuille dr t»
ramlUe Dqrat dam Matitij Crmid Ùi^tiontmirê hUto^
DaniT ( Claude- Joseph) j poète fran^^t, né
à Paris, le 31 décembre J 734, mort le 29 avril
1780. Son père , auditeur des compter, le desti-
nait au barreau; mais la vue d'un Domat aviit
sufli pour rebuter cet esprit essentiellement fri-
vole. Il n'avdit gijère plus de vingt ans quand
il fit sa première tragédie « Muiica, Le vieux
Crébillon, alors censeur, j trouva, s'il faut en
croire Dorât, de grandes beautés , et se cliargea
même de refaire le cinquième acte : - On conçoit
âii»émtnt, dit -il dans sa préface , d aprÔ cela,
&»5
OOKAT
quelle était iihhi ivresse et quelles furent uies
espérances : je voyais déjà ma pièce aux nues;
J'entendais les applaudissements retentir à mon
oreille; je n*aspirais à rien moins qu'k Tiramor-
talité... Le jonr fatal arrive; une première re-
présentation ramène tout au vrai : c*est le coup
de baguette qui change en déserts les jardins
d*Arroide : le charme, hélas! disparut, et le
temple de la postérité se Terma pour moi. Mes
quatre premiers actes furent cependant reçus
avec transport; mais le cinquième» sur lequel
je comptais le plus , échoua.... » 11 donna en-
suite Théagène et Chariclée, sujet emprunté au
roman grec, qui avait un instant souri à Racine,
mais que ce grand poète abandonna, sur le conseil
de Molière; la pièce tomba. Dorât parut en
prendre g^ement son parti, et déclara qu'il re-
nonçait désormais aux honneun du subUme,
et qu'heureux de son insouciance, il ne chan-
terait plus que les jeux et les ris, les grftces et
les amours; engagement, comme de juste, quil
ne devait pas tenir. Toutefois, cette épreuve
le détourna pour un temps du théâtre. Il se jeta
alors dans les héroides, les fables, les épttres,
les contes, dans ce genre de la poésie légère, si
gracieuse, si charmante sous une plume comme
celle de Voltaire. Dorât était d'une fécondité
inépuisable. La moindre aventure était pour lui
le sujet d'une hëroidc ou d'un conte; il adressait
des épttres à toutes les célébrités, soit qu'il fût lié
avec elles ou qu'il ne les connût que de nom :
tout était prétexte h ses vers, et il ne s'écoulait
|)as de mois qu'il ne parût de lui quelque pro-
duction nouvelle. Comme on lui reprocliait cette
intempérance de verve, il répondit : «• Nous res-
semblons au laboureur : il sème ses grains sans
économie, sachant bien que tous ne lèveront
pas. » Ses moindres opuscules étaient édités
avecnn soin inoirï, avec un luxe qui devait être
ruineux, fls étalent embellis et illustrés d'es-
tampes , de vignettes en taille-douce , qui fai-
saient dire h l'abbé Galiani : « Ce poète se sanvc
du nauft-age de planche en planche ( 1 ). » « M . Do-
rat, écrit Grimm, h la date de 1770, vient de
nous donner pour notre printemps un ouvrage
tout printanier, intitulé Les Baisers, précédés
du Mois de Mai, poème, brochure grand in-S**
de cent et quelques pages, ornées de tant de vi-
gnettes et de fleurons, qu'elle peut être regardée
encore plus comme l'ouvrage de Charles Kisen,
le dessinateur, que <lc Joseph Dorât, le versilica-
teur. Il y a vingt baisers ; à la tête et à la fin
de chacun il y a un dessin de Charies Eisen : cela
fait de bon compte quarante dessins. Le poeroe
du àfois de mai est également embelli par ce
crayon; comptez encore la vignette du frontis-
(I) Cettr sanUe a donné tlcu à rcpigrammc que rolel :
f 4Mrt^ne J'adnire cc^ rsUnpn.
Cm f Igoette», cm cnl< de larapet.
Je crois folr en lui, pauvre aulrur.
Pardonne a mou înimrRr trop franche.
t-n malheiirrui iiiTisateur
0»i M san^e de i I<iih hr ' ii planche.
piceelane
dauphin» et tow tcrs qm le
emporte au rooina lee troii quvteda Èt^tmn
revenant net de cette aMpriÉfnt hrackHt.
ijoutei que le poêle foadiiil'BHnvMimaH
ircitten un looia, ii nom êliooelaÉii AiMv
si cher im repentir, et fn«ft fn«ft Irannrai dé-
gagé detoniocNnpIeànMimiarMafart à»
gloire en réterve.... » Gel «Mnr 4e ntaiÉ»-
tion était pooiié Jmqn'à k ■MMMnie; en a
pi^tendu qne denx «HtfoM 4e ees finite en-
tèrent 30,000 francs; IhfCBlecoafrilà pitai II
moitié de cette «vanee.
Malgré le peu de i
théâtre, Dont oublia l'ci
pris avec le pnbUe et «fee M-mémc, al ft it-
présenter Ré^ulms H La F^tUê pm miÊÊm. U
attribua à la cebele le froidenr qnn Tm MMi|n>
à ces dcnx oeuvres , jonéet le BAne Jnr« à h
première snitoul. Celte convidiea M M mRr
l'idée d'opposer des nlininUMii éVOlià ssi
détracteurs de pertl pris. « U penpUI le srih
d'amis dispendieux, dit l*nn 4a ses ki^iplM»
qui donnaiort à sa pièce l^sir 4^Hic erii».
Dorât se ruinait à se troinper InMniMnt •B4iBi-
socoès n'^iontitt rin à sa ifo^t «M dMk
franche eût éconoaaisé son arffniL • GiÉBi à «
coûteux expédient, ses pièces aWnnMIlan-
neur de qodqnes rcipifw letiaas Mris a
chaque nouveau snceès ea lai anpUfailsvsl
des HollandaU, après la hatriii éa M^Ai-
quet : « Encore une paraiBa vkMMwelnH»
sommes ruinés. • On 4hait 4eiatfl VjIib-
bertquele public était anx «niraa 4a Bbhé.
• Dites à ses lirais, »réfiqan4-B; ^ImIp
coûtait que trop dMr,
non-seulement rien ne
moine que Collé estiflse à I
de rente, mais il laissait |
francs de dettes. DofUt A
Adélaïde de Uem§hêi — Xa
Le Malheureux inMfto«irv$ ^Mm i
français à Tkrtm; ^ Le i
à Londres; —
Fréron ne lui fut pas |
cyclopédiqne, et H
celuiHci lui donaait 4aa VAmmia MMifen>
grammes, qu'il sapportaHamac «na a|faiHliin>
dcDcianoe. On a csHpaaé Dafaft 4 hb ariHV
demarim, dont U avAle lraii,kaMMntf
le poli; ceUpeuts'sfpliqHvàllNHwaVBs
au poète. Dorât avait tM à TAcMlMi;!*
présenta une pranièn Cris i
antafsooisme ne tranUa em \
firent leurs y
m que li> succès du 1
de sa déiaite -. Colariean M aaniagl |Mà an
ne fut pas plus Iwuiusji à naa anaatetf ê w
tniL<ième tentatire. Dont sla vanpafaNIM^
gramme: loalre If (
S97 DMAT —
, les eieès ^larlMgriii rafiient
l osé. n s'avait nco caaa&né de aai fM>
ly d ae troofait daat «ae lirtitm Mb
« qo*H b'cM pas ea im boailoii, dit aoe MltoiB
t«apa,fi laooantesaedeBaaahaniaisa'éteHvwn
i toa aeeoan ». MaiiaaMde Beaaharoab Wlil
Mêle jii9qa*à U fin. H demeurait tloranMdlMr,
dHM ose BMiton qolialiita depois Denwostkni
eDe loi apportait toos les autiBS des eoofilQias
ièclwri qoe faadcaaoiseUe Fannier, delà Comédla»
rraaçaiae, aoCre maîtresse da poêle Tolsfoe»
aMafBait toos les soirs. Dorât passait paar
raadrade petita serrkea poétlqaes à la coai-
tnsa<i);cequifit dire « c|ue la mort de Dorât
lai avait ftit perdre Tesprit ». Beaumarchais, qui
a^nait pas de llaisoo avec Dont, lui rendit dm
Iflsdenàers temps de sa vie des services d*ar-
IBeaty avec une générosité et une déBcatewa
Apca d*élo^. Le coré de Sain^Solpice fit plo»
rieara visites aa malade, qui ftot poli, mais ëlada
ds se confesser. Deux jours avant sa mort» il
t an chevalier de Cuhières une épttre at-
e, qui débutait ainsi :
!• Coscke à met deniters oioaBeiits, etc.
fm dlnstants avant d'expirer, il se fit ooifTer»
poudrer, babiller, et rendit le dernier sonplr sur
«dMise longue, en corrigeant une épreuve. Ses
(Emvrtê complètes, en vers e/ en proie, forment
M volâmes ia-S** ( Paris, 1764-80); quelques
cUB^daires portent la <Iate de 1792. Qoe resle-
14 de cet énorme bagage? Quelques épttres
agréables, trop souvent gfttées par la manière,
k jargon, un persiflage étemel ; quelques scènes
Ma écrites ( quant à une \nèce. entière, même La
Peinte par amour, sa meilleure, pas une ne
«aarait supporter la représentation, encore
un examen soutenu): une ou deux lié-
; des vers parfois bien faits , dans son
foiaaede £m Déclamation ; et son joli conted'i4^
pàùmstf tels sont les rares morceaux qui ont
mrvéca. Dorât a été chef (1'(k:ole , et une nuée
ée petits poètes faihs se Kont déclarés ses dis-
CJpIrs et ses imitateurs. Lorsque le nom do
i est presque re qui a suma|;é , les disciples
t pouvairat prétendre h être plus heureux et
H favorisés. Cette tn<^te école a rendu la
e depois un demi-sw-de, sans laisser de trace
LnŒurrfs choisies de Dorât otd été
> d*abonl par Santereau de Marsy, avec
«saolice sur sa vie; Pari^, 1786, 3 vol. in-D^
Aptes tard par les éditeurs Janet et Colelle,
late «le notice de M. Despnz ; Paris, 1S17,
M^. Dorât fut au^>i le fondateur et le rédac-
tarda /otrrna/ dex ham^^, que Mercier dirigea
i|rts kri. Gustave I)F^v>iKL5Tr.ARes.
tsrrnpmUane^ de la Htrpt. t. II ^t fil. — Cnrrmpm^
r et firtmm, l il. 111, 1> . v . \ 1. \ II. VIII, JX «S g»
aiic« ifcrri^,i I — ytnotret t^rr^ti
mixdB|tf^Mfi^3ZA«i
t«!UX fjy Loitf 1^ n ^ ^^
douas liid«sibids^K €m
lecQOTaatda Cspi
aiitiéi!a,de JfriA à ,
UTrbit^, rtiety
tré4ikbCtoî%.|
lOftl^tKporUiti
peBol^ -
quelquti
puis Ont
d'Ardiili
qu^udèl __
M - L> Viui |H*^
*"! %m\ n'^ m^
Triuii^j
Jïini de li
I
H
Ot
ces
erà
.uoe
quali-
fut ap-
te et ses
«tiAiksans
fie, qui le
paralysie
^i««sanstOU-
4aU«»* P«^u de
rteagiienrabe :
^^^ A grand nombre
^^raiUM 1 iDflis nsi-
4Cf# pf ov »ncrs et en
r^nfi émfjKiitf al
OiQuod :i mnur
: . •'•. •
-.. f •
If
' *U' * r jt^i
ippwe <)n ri-Tit*t".
1 »■ -' • •
••■T ,
•*■
•- r; q ««r
Mb 4c Seauhiroï •
' ;
5SIQ DORDONl
tioj. Dietiomnmtn kotùriqm de laMeétOmê,^ Ko-
fnpMê mééteaie.
dorA (Pierre)^ en Utio Petrus ktmkTCS^
tbéologieii fraïKiift, né à Ortéans, ver» ibOO,
mort à Paris, le 19 mai 1 559. 11 entra dans l'ordre
de Saint-Doininit|ue,à Bk)ift,en ldl4. et fut Uoea-
dé en Sorbomie en 1532. Doré était en IMS
prieur de «on cooTent, et goirrema longtemps le
eoUéf^ des Jacobins de Ctiâlons-sor-Manie
comme régent des études. Il derint prériicatenr
onlinaire de la cour de Henri n et confesseur de
Claude de Lorraine, premier doc de Guise, et
d'Antoinette de Bourlwn, son épouse. U acquit
une grande célébrité par la fougue qu*U déploTâ
contre les protestants dans ses sermons et ses
nombreux écrits. Les titres de sw outti^ sont
aussi singuliers que le contenu en est bizarre et
diflus; aussi Rabelais (1) s'est-il emparé du per-
sonnage de Doré, qu'il met en scène sous le nom
de Notre maUre Doribus,ti qu'il suppose aroir
prêché publiquement sur la buriesque origine de
la ririèredes Gf*beitns. Rocabert etÊcfaard font
cependant l'éloge du savoir et de l'éloquence de
Doré : ils citent de lui les écrits suivants : Les
Voies de Pamdis enseignées par notre Sau-
veur Jésus-Christ en son Evangile; Lyon,
t537 et 1586 ; Paris, 1538 et 1540; Rouen, 1610,
in-16; — I«.t Allumettes du Feu divin, pour
faire ardre les cceurs humains en Vhonneur
et crainte de Dieu; Paris, 1538, in-lC; trad. en
latin, sous le titre de : Scintillx divini amoris,
ou Fabrile redemtionis nostrx Exercitium ;
Cologne, 1611, in-12;— I^Co//<*^e de Sfl/rfeiice
fondé en Vuniversité de Vertu, auquel s'est
rendue écolliire Madelaine , disciple et apos-
tôle de Jésus; Paris, 1539, in-8*, et 1545, in-tft;
Douai, 1598, in-12; trad. en latin, sous lo titre
de : Collegium SapientUr,/undaium in uni-
versitate V/r/ii^i;Cologne, 1610, in-12; — L'I-
mage de Vertu, démontrant la jierfection ei
sainte vie de la B. vierge Marie, mère de Dieu,
par les écritures tant de F Ancien que du .Voii-
veau Testament; Paris, 1540, 1549, 1559,
1560, 1569 et 1588, in 8*; — V Arbre de Vie,
appuiant Us beaux lys de France, où sont
mis en lumière les hauts titres d'honneur de
la Crotx de notre Rédempteur, avec les Odes
et Complaintes, etc; Paris, 1542, in-r*; —
Dialogue instructoire des Chrestiens en la/oi^
espérance et amour en Dieu, où sont intnh
duUs Cornélius et saint Pierre devisant, suivi
de la Passion de Jésus selon les quatre Évan-
gélistes; Paris, 1542 et 1566, in-i6; ^ La Dé-
ploration de la vte humaine, avec la disposi-
tion à dignement recevoir le S. Sacrement
et mourir en bon catholique, avec le sermon
funèbre fait es exèques de feu messire Phi-
lippes Chabot, grand -amiral de France; Pa-
ris, 1543, in-12, et 1548, 1554, 1556etl56U
in-16 ; — Mai Céleste Pensée des grâces divines
arrosée, où sont déclarez les sept dons du
(1) PmHtOfnul. Uv. It, ctep. xxu.
- DORE
S. Espm H te mmmièn ém lê§
Oific ; Paris, I&43 il l&4t : cet «
h MargneritedeFlraBoeyflled
Paradoxaad profl^§imém»
Pauti EpiMioiU setoete; P»K iMS, I^T;.
Le Uvre dês dkfUu MM^tat, mnlpÊmt êb
manière de les rtenamUrt; mom n^mm
fto» de b^tm WBf, e< te nowiafiilia ^mtff^
çez,seiamq9fU€tieamfrt»mmpm^Êjaûaa
de David,q9i se wwwfft : WtmÊÊmm *■!>
nnm; Par», 1544, te-T; — £• ev/^pMterf»
exprUiumilêsmUUdéritéëtêEm^mmmm
samDieu, seimt qu*U €Mi r-' — ' ■—
dêDavidXLi,qmkMe€9m
dam deâderat eervus; svM éë ta
Cégaré péckemr^ wnîemÊmi tû
psalmê pémUentia Ifiierara aitf
1544, itt-16;- £aJMrflteNM
chrétien sur le eoM e&ayim é% te mmmi
\ïÀd.;—UCroixde PémUfmtÊ.mÊÊÊtm'i^
forwudesewnfBsser^wsecUaii ,
conremi au psaime péwMemmi Dt l
clamaTî; Paria, 1S4S, te-U; — im '
partie des CoUaiimu rotell», OMtel
position de deux fsaitmes tf»i#i|Mi»^iPtè
umirdu XXIV ei JOCTI. Em As te^Ml-
lier errant ekerekesomèm
le chevaux hardi nsU te
rfiii<; Paris, 1546, io-M; —
des Collahoms reMle$. i
rtn deschevalliers ckréii
neur en ia croix, seiemrsB
aupsaumeXXi: Daot Dw*
itieiavecMmnmnet^B^ée
la B. V. Marie: ihid.; — I«
Brebi humaUiêp MteM ff«« T
nhèUDamieiaisJCXirmmsm
me; suivi de Tim^i -^^ ti i^'^ti^t
tien des wiemkret ef,
Jésus-Chrisi; Piti»» Ut*
Jésus-Christ; PiHSt UU «I liM.»«£*
Us Triomphes ém Êm§ •■■■_?■*» ^•ft
cellenee de VÉ^ite^ wiw ^fmmbm ^^m"
liqnage, sehmqme _,. — - «^et^
me XLIV: Enelift; Ma, IMM
La Conserve de çrdf* «prtitp^ ii
I David, am pmmf XV
I avec un doux ehmi
extrait de rieriimm MÊmmi
ques déchantez à
Henri lietdelmwdmm
de Paris rem îiU, m
cord des vin§i iettree
plus hpnnes, oim» ÎL.
' mémeamihemr: PMk t^^mi - ^
de VÂUiamee nemmUm.m ÊÊ^mmiée^
Sauvemr J.-C^ esmlmmê te mmnÊ m ^ <
héréiiqmes;V9iU, iMS.Îa-f';— 1#«
testasnentdramamr ëe mârofÈm J" —
signé de son $m
senneni,feitmprmlmi
oùsontamfmtm
^1
DORÉ - DOnfJD
003
tàâ0, lit a*; dédié à la reine trèâ*cbr^ienne; —
la ê^kieine de FaHence^ avte le miroir de Pa^
tàmté ; Piris^ UiO» in^lfl; ^ Ornison pané-
/fHf M« mi iùUùngèrt\ pleine de consûiaiion
pour tr^â-hùut et très-puissant prince mes-
ure ei^née de lùrraine, duc de Guiw, éécéâé
imnée î S^, avec ta dtmce musique davidique
mâe m son cantique CXXV, çui commence :In
fâsveiiendo, etc.; îbid. ; ^ Le Remède salu-
fttiff centre /e* scntpuieâ de consciente ; Pa*
ri», 1440, fa -S*; — Anîi'€ûUïn^ contenant
âmm éélfenres catholiques de la périlé du S.
SÊtÊwmemt et digne sacrijice de Vaulet^ contre
mrÊÊÊmJaujr écrit $ sortis de la boutique des
mawmmiair^ calvinistes, hérétiques, miâ au
«■f, ff «i«f «s por certains liêUJE de ce roîaume^
mmmamàale des fidellm eêpusilles; avec un
trmté de nature et grâce fait par manière de
Haio^êpotir nppaiser la conscience peureuse
à^mort;PuH^, 1651 et J56«j in-8* ; — i.'06-
mvant^dt reliqi&n chrétienne contenant €ex-
potUmn du psnlme daxndique XXXVII î , qui
cûmmàtcê : Dki, ca&todiam vlai mêas ; Reims,
nH » fa*«* ; — Dialo^e de la Justification
tkrétiénmê entre notre Sauveur /--C. et la
êmtmUainê: Paris, 15^4, ia*ie; — La Vie et
k M&ri eàréiliennes, extraites des épitres de
S. Pmtt, C)Pmtemant la dûctrine plus néces-
à un chrétien de savoir et pratiquer;
p l&SO» jn-â";— Adunatio pr^eipuarum
êpariim contentarum m diverses
ÉOi Mpêsit^ùstum dici Pau H Apostoli ; Parii,
mj^ m-îê;^La Tourterelle de Viduitét en-
m*gnemt ûux te/ves comment doivent vivre
m Ififr état, et les conêolaftt en leurs adver*
Jlfei, aussi les or/elins ; Rcîms, 1557, înje,
tf ^u^^ 1574, in-JB;— la Victùire de toutes
mèulations, ej^traile de la Sainte Écriture et
ém docteurs de i' Église; Reim^, AorersetPa*
lii^ ISS*, iJi-16; *-■ Le second livre des divins
BêméJiceSt où est amplemenl expliqué le
fSAtmt da^Mique Cil: ileucûk anima rnca, Do-
WÊÊt; Pin«, i5fi9, iii-a^î — VEspéranee as-
Anér^Ptm; ^^ Lt Passe ou Passereau sùU-
ll^; — maloque entre te Samaritain et
;— Œuvres de Pénitence, etc. Tous c^a
, recherchés i Cause de leur orii^ioalité,
ti^s-rarej malgré leurs nombretise»
Doré a laitsé en oatre iiliiwurs ma»
consoTTés à la biWiolhÈqite Salnte-Ge-
[«tfNe, à Paris; Idi sont : La Fin du bon Ca-
ftstt montrant comm^ on doit aider à la
; *- Les Seuf spirituels 3ïédieaments
h ct^étien malade^ etc.
ftnMnûwt, Concertatin pr^SittgimiKm. —
éPpiirmtui Mm*T. — Ij: Htr*, P* ScHploriimw
jri, tM&. «0 - Tiiqn}» ûe Itocabfrl, smitt-
^ÊmAmicanm, »9. — Li CroU rtn Miln - pt riu M^t^
^imM<f u^à fran^ tffM, M , îTi ; ( 1 f , t<îl - Kchifd »
.<T« iJTittnit PrmliefttrtrtiTn^ 11. I03„ — Foftp^t,
li( Pierre \ !hMoeî«rn françîiïSp né h
Longinri ^ en 1733, mort à Ultti^f l9M ttft
1816; il était jésuiti), et fut lamjjimi^ 4fm-
tear de la congrégation de Saînt-Kic«IoiMÏu-
Port {Lorraine). Ai^rès rabolitioo de non ordro
en France , il se lit a à Nâney . On a de lui .
Visites au Saint-Sacrement et à îa sainte
Vierge pour chaque Jour du mois; trad. de
Fïtalien du bienheureux Ugaoâ ; Nancr^ 1774 ,
in-lg et in-ia: cel ouvrage u été réimprimé
frêâ^ftooventet dans tin grand nombre de villes;
QuérarJ^ dan» sa France tittcrmre^ en compte
quatrc^Tingt^^Iuin^e réimtire&âions depuis UJt
jmqu'en I83î ieulemeal; ^Petits Cantiques
spirUnels; Wânuy, 1785 j in-IS : ce recueil eut
MX élitîoDs^ — Le Mois de Marie ^ ou te mois
de mai c&ns itéré à la gloire de la mère dâ
DieUf trad. de l'itaiiea du P. L& Lomia; rfancy,.
1787; réimprimé très-souvent
ta Mùsctfr.
tiDRélo { Ibn*}, nommé auêsî ÂùoU'BeHr^
Mohammed ben-Ifaçan, célèbre ptielc aràbe^ né
à Basrah, enÀ38 ( 3ï3 de rhég[rc],inort à Bag'
dadf en 9a3 de l.-C. Il fit ^ous le» meilleur»
mattr^âUDe éturleapprofoudje delà langue ârabr,
ei quitta Râ ville natale pour se rendre À Oman,
k Tépoque de l'invasion du Zeodj. Au bout de
douze ans, il revint à Basrah, s'attacha ensuite à
Abdallab ou Alsehûh, et à ton fila Ismail, gouver-
oeurs du Farè«, qui relevèrent aux tionDeur:^^ lut
confièrent radmlniâtmlion de la province etconçu^
nmi pour lui une estime telle, qu'ils ne faisalenl
rîen aan^ le consulter. Après la disgrâce de ce»
deux hauts rontlbnnalre^i.. le poêle alla se fixer à
]ia|;dad,o£i le khaljfe Moktadcr lui assigna une
penâîon considérable, tl possédai t de grandes quali*
tés, et dans les ronclion* imporlanteji qu'il fut ap-
pelé à remjiUf il s'honora par sa générosité et ses
libéra Utés. Al al heureusement II s'abandonnait sans
retenue au v^ce dégradant de Tivrognerie, qui le
conduisit au tombeau^ à la suite d'une parai jrsie
qui le priva del'uiage de ses membres sftna tou-
tefois altérer ses facultés intellectuelles. Peu de
savants ont possédé plus à fond la langue arabe :
Um-Etoréid i enriciiit tnême d'un grand nombre
de mots, nouveaux dans la lltléraluj^, mais usi-
tés antérieurement dans certaines provinces et en
particulier dansiez Iles du golfe Persique. Comme
poète, Ibn-Doréld occupe un rang émtuent, ei
son poëmc inlitulé Al-€assyéeh al maffsoureà
est un petit chef-d'flpuvreï il recompose de cent-
vingt neuf vers, tous terminés par un élif bfcf^
d'où le nom de cet ouvrage, car rnaysoureh sj«
gnifie brej. Ce poème, qu*on pourrait aussi bien
appeler une ode, a été commenté par plusieurs
écriTBÎnâ araties, et entre autres par Abou Abdal
lah*Hos^ii 1bn*KliatoDwiab, par Abou-AbtlaJIah-
Mohammed-AlliikUmy el par Abou - Abdallah-
Djafsr^Alctr/jtas, Scheîdtus, le premier, en a pu^
hlȎ le texte ;Hafr1erw>c);, 1758, in-r. Haltatnft
la donna plus tard ( Fraiieker,l773, iii4* |, avec
603
DORPJD - DOR FEUILLE
une ▼ersion latine asseï obscure «les soolies ara-
l)cs tirées des deux premiers commoitatears
(|ue nous avons cités, des Tariantes d'après lea
manuscrits arabes de Mauger, de Scbolteos et
de Schéidios, et des discassions pliilologiqucs.
Schéidius en donna une nouvelle édition, avec
une traduction latine, des explications des sco-
lies empruntées à Ibn-Khalouwiah et la Tied'Ibn-
Doréid. Cette édition, bien préférable à celle de
Haitsma.estde Harderwyck, 1786, in-4». Deux
commentaires anonymes de ce poëme existent h
la Bibliothèque impériale sous le n* 490 ( celui-
ci est incomplet, et sous le n** 1454. Ibo-Doréid
avait composé plusieurs autres ouvrages, dont
<iuelques-uns sont étrangers à la poésie et à la
philologie ; Ibn-Khilean en donne la nomencla-
ture. La bibliothèque de Lejde possède de lui
un dictionnaire arabe. Al. Bonmeâu.
ibn-KhlIcaB, Déeés det PtrtmmagM émintntt tt kU-
totre det hommes» etc.. en fome d« dlctlooiuilre. — Mas -
M>udl . Prairies d'ihr. — Scheldlus, dans mo édltioa du
poëme dibn-DoréId.
* DORBMBT ( Jacques ), littérateur français,
né à Vendôme, Tiviit en 1596. Il était prêtre du
t'Jergé de Saint-Malo : On a de lui : Polymnie ; —
Le vrai Amour ;-^La Mort ; —Stances et qua-
trains spirituels^ etc.,poésie8 médiocres, réunies
et publiées en 1596 ; —Histoirede la vie admi-
rable d'Esther Leggnes, jeune fillette catho-
liquef née de père et mèrecalvinistes^ à Saint-
Malo, et décédée à Vdge de nettf ans et neuf
mois ( enterrée dans le cimetière des hugue-
nots à Plouer, et déterrée pour être mise dans
Véglise paroissiale dudit lieu ), avec quelques
notices concernant la ville de Saint-Malo;
1622, in-S**. (Tétait un protestant converti.
UloDg. Bibliothèque historique de la Frmnee, I. b*
«716. - Clniidon et Oelaadlne, Nouueam DUtlonnaire
historique.
DOftBT {Louis-lsaae-Pierrê'Hilaire ), ma-
rin français, né à Saint- Jean-d*Angely ( Charente-
Inférieure ), le 15 janvier 1789. Il s'engagea
comme mousse sur un bâtinient de l'État, se
distingua dans phisienni campagnes maritimes
sous l'empire, et obtint en 1812 le gnde d'en-
seigne de Taisseau. C'est lui qui en 1815 oiïrit
à l'empereur Napoléon T' de le transporter anx
États-Unis sur un chasse-marée, en l'assoFant
qu'il répondait de le conduire à bon port et
d'échapper à ta croisière anglaise mouillée dans
la rade des Basques. Cet acte de dévouement
brisa ta carrière de M. Doret : il fut rayé des ca-
dres de ta marine royale et placé sous ta sur-
\eiltance de ta hante police. Une vie inactive ne
pouvait convenir au caractère ardent du jeune
officier; il offrit ses services à ta marine du
commerce, et parcourut ainsi toutes les mers de
llnde. Après la révolution de juillet 1830, il
rentra dans les rangs de la mariM royale.
Nommé Hentenant de vaisseau le 1" mara 1831,
U m l'expédition du .Mexique (1838) en qualité
de chef d'état-m^r de ta flotte de l'amiral Ban-
din ; prit part à l'attaque et à ta prise du fort
de Saint-Jean-d'Ulloa, et Ait ck d*
en France ta nouveUe d \» ir
campagne lui mérita, h jx i^ nt
coratimi d'offider de te 1
grade de capitaine de ook •«.«««, f|u ■ <
14 juin suivant M. Dont
distinction plusieurs mtatio
ron an gndede capttaifte àê
terobre 1844, etchaigé parlemlBtatred
rine de diven voyagea en Afkiqiie. Ad
retraite pen de temps apfès, il vhrait t
au sein de sa tamille, à Bral, lonqœ
dent de ta répnbliqaa ta nomnA, es 18
vemeur àeVie Boarboo. Enin 1*
conféré, par décret ds 4 mn loao, •
de sénateur. Sk
ÉtaU de ta Mtmrtsê. - Bmm mtStwiqm
bUaés ecmttmf^oratmt.
DORPBUiLU {AnMmê )» hoimt i
français, né vers 1750, ■■ mac ré à L
1795. n était conédieB lorM|M
éctata : il CD adopta tel prfaidi v
sioo. Quittant te théâtre» 0 m «n
made, etpareonmtfoatteai «mFH
complissant ee qa'B aoD > an Miart
lutionnaire ». Oi àt
les dobt de ' no i
Craneé te fil « m i r
Boanne, pnis, levudob— •
la Conventim te noM k i ■» pav
la Comniisaioii de j i Mire
juger les Lyoonta «mi anee dn
et qui était coai» dl um,
étransers an i
tal c
crée 1. le 1 s ■ 1
discoure <] blc
ettnl'oUnaMirast
desaoélératacrtrcMi
mânes. • H envoya
te buste 'âofte àc i
pondr paa d'abord ï
et Du us HC I
le r ie ee -
eXCiu; |MB Ooitot m
Fooché^flee mit à ï «nsvi^ «sp
mcBcèrent avee ica j Miâi
pendant qoatr^
vite roeorti Ui
F<y etài
ànn B. a^
pré in p
grauu «bwj de jdim
sera de natore à a
Pour doo I
d*année, «
naires ds
QOS
DORtEUH-LE — DORIA
mn
^^utîtiot] J« feai q:u« ee jour de justice eoit
nu jour de tètù ; j'ai dit joiir de USU', et c'est
)f inot prtiff»re : quand le crime descend au tont'
lyju , rhumnAité res|ïjre , et c'mi U fête de ta
^«■liii, > Le létidiîrnain quatre vingts jeunes gen»
iteft {tremièTed fâmïJlf^ de la ville ftif^nt extraits
te prûoflÂf et tprè» im iateiroptoireet un ju-
iàûOkmaireSf îioi3iânte-qïiatre furetit «^oo*
eteonddU enehâJni^i deux à deuit itant
lifitaÉlft luste de^ ïïroteaux, Li% victimes chan^
tiii!Ot i?â dwtir riiymne qui les dfail naguère
fvcoura^ au eombal :
8ii le »ort te pitii tii'tu,- le pliu dVEne d'efivit.
Sloiiio «igpâl de DorrcuIHe, plaeé sur un amptii-
et entouré des autorités^ trois pièces de
^ ctuT^ée» à mitraille, déchirèreot iesdéfeii-
ie Lyon tant qu'il ^'n resta un debout.
TictJmeâ palpitaient encore : Dorff^uine
f'Ierit ; < Dragant, chaiigex maintenant! ^ Lf^
mIMs aeheférent Tneuvre do canon ^om les^
pM» de leur» dief aut ^ à coi^t^s de pis^tolet ou
iv«; la pûinté du labre. Ce massacre dura deux
hmfv^ L» leademaiïi deux cent neuf Lyonnais
fm'ml. eocure rasillés.Le mtr mémela riiutiicipaljté
te» un ^Bûqoet ; DorfeuJIle en Tut le héros ^ on
f Itft à la rapidité diï la mort, à L'énergie du tx^ur-
nen. Uorfeuîile y prononça un laniç discours» et,
i»ft A foLte sanguinaire^ &'écria; •< Républicains^!
• teoqiiet est dj|;ne du peuple souterain. Béu^
administniten n ^ états ^ majors ,
des tribu nam , fonctionnaires publics,
tlécade pour boire ensemble, dans le
calice, le &an^ des tyrans! n Mis en ar-
I mtutitiii aprè» le 9 thermidor^ it fut égor^;^ dans
les i»ai.*àcref réadionn aires des 4^ 5 et 9 mai
JTi6. On a dé Dorfenaie : La Lanterne ma^
9é^Me patrèodqne^ ou le coup et grâce de Va-
I miorra/ if; Toulouse, 1701 j in-r ; — Lftlre
l^mm <Men aréstotrafc « son mntfre, nuiii
ïmrUiotraie^ et/ugiff/de îbii/oMje ; ibid. ; —
ïMptà&n /aiie au Cîa^ des Jaçoàtas de "nm^
'kmʀ en fhmneur des mrf/MW de Lavlgne et
ʧ§ftQncéê; ibïd.; — La religion de Dieu et
Sm teiiçlj^n du dmbîe^ précédées d*un Sernwn
%ÊÊêfU€ auj: gardej tiufiffnales ; ihid. ; —
i4MrWi^ de la Société des Amis de ta Contih
de Perpigiiùn, à tHl^ de Paris ; Per-
1703, in-H\ C'i\t| a t4>rt que Qaérard ,
i France htteraire, ;i altriîiiiii Irs bro-
|Milîliqueî dt' iKïrffJuille à ion Uoïnooymc
^. Uorfeuiile^ âutt^ur dr.imatiqo<^
Alfre^l or. Lacaie.
ii«ri»r mmtrrtef nr I"M» — |jE tiff UuUlon, ffU-
È l«Si,*- rrtid'hruiiinf , Mittmr'' deâ i Hmeâ 4û
Hfurn. %l,*>&, — ë%ù9T<apkkt ifiodériif ^ fie IMM.—
»MrKriLt.K [ P.^p. ), auteur el acteur fran-
. ^, né vers 1745, mort virs mm 11 parcourut
li^^efEips U province et lei ranimer, et v acquit
*6 ràmt
r
N^Mitatioti cemme eiimédri'n el comme lit*
térateur; plus lard, it forma une troupe diami-
tJque, dans taquellc il remplisBail les triplet tmu^*
tions de dirèctcuf , d^aoteur et d'acteur. En 1 777
il était à Gand, en 177» à Nancy. Arrivé en
1783 à Paris, il d^bula l'année suivante au
Tliéâtre*Français dans la tragédie; mais il ne
fut point reçu. Devenu dircetenr du théAtre de
Bordeaux, il s'associa avec Gaillard » directeur
du théâtre de Lyon , et ris exploitèrent à paris
t' Ambigu-Comique et les Variété* Amusantes,
lis transportèrent cp diimicr spectacle de k rue
de Bonrli nu Palais-Royal ^ ou ils firent CîOâstrujr*
ÏA salle du TtiéAtre-Frant^is actuet. En 1792
lîorfeuîlle, séfjaré de Gaillard, donnait de^ leçons
dedédamation. îKn 1798 il fonda le tliéâlre dtt^
Jeunes ïtiètes, rue Dauphine. l.es print îpaux ou-
vragées de IkirfaniUe S4>nt : Vlilnstre Vù^ftgrttr^
ou le ret&ar du comte de Fatkensteîn dam
ACs État S f comédie en ûmix actes : Gand et Parts,
1 77â, îû-s* : cette pièee, dont Tempereur Jo*epb 1 1
est le héro5, fut jouée avec succès à Gand^ à Waucy
et à Paris; — ïïenri d'Àlbret, ou te roi d^ AVj-
varre, comédie en un acte; I^aris, Théâtre- Un*
lieu, 1783; — Le Sotdai tatou reitr^ 1783; e^
médie non repPéientée ; — L'Esprit dtê Atma-
nachSf ùu anatffse criiique et curieuxe de Imtë
tes atmanachSj tant anciens que mûderncâ;
Paris, 1783, in-tl! ; — Âristeitmlfs Écueits de
réducaiion, comédie en cinq acle^î ; Paris, I78'l,
in-ii<> î— Les Éléments de l'Art du Comcdtm^ ou
l'art de la repréjfniation ihédirale eonsidéri^
dam chacune des parties qut te composent;
Paris, 1801, in-l3. C'est à tort qne P.*P. Dor-
feuille a été confondu avec un autre coatédien,
Antoine Dc^rfeuille, qui a joiié un rdte sanglaat
en 1793, après la prise de L^on. A. Jji&Lt.
tJ tlirpr, CoTTéip&ndimffi iHUraire. in. - Étltrim*
H Mirtainfille, tt%it. tUà Tk(dtr€^l'runçmi. - Etroniil,
Matkiàiidit TUeâXfê
DOiiia, nom de Tune des plus andeunes et
des plu& illustres familtei de Gènes, dout lei
principaox membres, par ordre cbronologiquej
sont ( 1) ;
A?(oaE& vivait en 1150. 11 épousa veriî cette
époque la fîlle de Rarrisone, roi de Sardaigne»
que quelques auteurs nomment sinsplement jug^
û*Arùùrét^ Tua des quatre gouvernements qui
diTiêâient alors la Sard aiguë,
KicoLo vivait en 1 106 ; 11 était un dei meil-
leurs capitaine» de Gènet Lors de Feipéditloii
cûotre la Sicile en 1 l^il, le louvemement gt-n*?!*
avait défendu aux priiculicts d'éqoip«r dai
li^ïâres pour leur compte. Le podestat DrtiJo
Marcellinj , de Milan ^ Ht raser tes maisons àn
tous ceux qui avaient contrevenu à cette dé<
fCAse. Nicolii à «on retour vit avec indtKoalJàO
que son palais n'avait (las été éi^argné. Il t*€m-
para b ïnf me nuit de l'artbevfidi^, et de là attaqua
(11 M» qiaxrt ^q« pDltwinLe« timlllin 4« Uênfn et«tt«t
«ton les Dnrte, !«• ric»!lil, Im Gr>iiiÉidl vt l4n SplnoU t
el|MélA»«aE4»»fJé» m^wàm r^timr prnm^im, Le«
a^nQy tt l« Durla l^ntlmt ^otir Je p^tw fttir3in, eontf t
Irt Pïi>Ml»l ei \n Cnniiyi, ^nl MHit?Ailciir fcf piÉlfei.
«07
DORIA
le pâlau (lut podestat, qui fat[d*aboTd eCTrayé de
cette audace, mais qui, reprenant courage, appela
le peuple à son aide. Nicolo s^apaisa à la pllère
rie ses parents, et consentit à demander pardon
au podestat, qoi le lui accorda.
GucoMO TÎTaiten 1270. Il fut un des quatre
savants citoyens de Gènes élus pour écrire l'his-
toire de la république génoise.
SiMONB Tivait en 1270. 11 habitait Naples, et
avait une grande réputation comme troubadour.
Il est auteur d'un tenson avec Lanfranc Cigala.
Simone demande <^ lequel est préférable, de mé-
riter les faveurs d'une dame, on seulement de les
obtenir ? » Lanfranc répond : « J'avais cru au-
trefois que le mérite gouvernait l'amour; mais
je suis bien revenu de cette erreur : il n'y faut
que de la hardiesse. » Les deux disputeurs con-
viennent de choisir des juges ; mais leur décision
n'est point rapportée. On a de Simone un autre
tenson f &itavec Giacomo Grillo; le sujet en est
peu intéressant.
Peesivalo, frère du précédent, mort en 1276,
vivait également à Naples. Selon Jehan de
Notre-Dame (Nostradamus) et Crescembeni, il
était grand philosoptie, et venait au premier
rang parmi le poètes de la cour de Char-
les V (d'Ai^ou), roi de Naples et comte de
Provence. Persivalo était le favori de la reine
Béatrix, et fut gouverneur d'Avignon et d'Arles.
Aucun de ses ouvrages n'est arrivé jusqu'à nous.
Quelques auteurs ont pensé qne Simone et Per-
sivalo ne faisaient qu'un personnage. Ce fut en
1270 que les Doria devinrent tout-puissants à
Gènes, par l'expulsion du parti guelfe.
Oberto vivait en 1284. 11 commandait en
qualité de grand-amiral nne flotte de cent-trente-
sept galères que Gènes envoyait contre Pise. Le
6 août 1284 Oberto rencontra près de llle de la
Meloria la flotte pisane, forte de cent-trois galères,
et commandée par le podestat Alberto MorosinI,
de Venise. Oberto cacha Benedetto Zaochario,avec
trente galères, derrière la Meloria, et offrit la
bataille aux Pisans avec une flotte égale à la leur ;
mais lorsque le combat, engagé depuis plusieurs
heures, était le plus acharné et la victoire encore
incertaine, Oberto 6t un signal à sa division de ré-
serve, qui, tombant tout à coup sur les Pisans, fa-
tigués, rendit leur défaite complète. Vingt-hnit
galères flirent prises par les Génois, sept furent
coulées àfond.Lapertedes Pisans futestfméeàcbMi
mille morts et onze mille prisonniers. Comme
ces derniers demeurèrent seize ans captifr à Gè-
nes, on disait proverbialement en Italie que « lors-
qu'on voulait voir Pise, c'était à Gènes qu*a fU-
lait aller ». Oberto se démit de ses foodîoDs en
1286. Son fils Conrado fut élu à sa place, d'un
consentement unanime.
LucaETTo vivait en 1289. Il fut envoyé cette
année avec quelques galères pour dissiper les
troubles excités en Corse par le juge de Ginerca
et les Pisans. AvecFaide de Gio Vaninello, l'un
des plus puissants seigneurs corses, Lorhetto
réussit dans saniissioa, etlMi
néral deU Corse. 11 lit prêter i
lité aux habitants. Ce fbt le I
les Corses prêtèrent aux Géoob.
TEDmo vivait en 1S91. Hj
Vivaldi deux g^èrei dans 1
Indes en toamant l'Afriqoe. « Celte i
dit M. de Hamboldt»mérite 4
rèt qu'elle est de près de \
térienre an voyage da Catrian ta J^ae Fv-
rer. » Bfalbenrenieinent, 00 n'e
nouvelles des deox hardis <
CoifBADO, fils d'Oberto, yMI m ISM. ■ m
concerta avecles cheft de la fiuBlte SpiMii, d
ayant réuni ses partisans anx tem la M <
1270, ilsprirentlesarmes,eichaasèrcaldeli i
le parti guelfe. Us ooogédièreot le i
lui avoir payé les honoraires «|«l M <
pour son année de serriee. Le mfloM Jav, li
peuple acclama Oberto Spioola el Oaamb Ds-
ria capitaines de la Uberié j
chi et les Grimaldl, 4
révolution, implorteenl le i
Charies 1er (d'Aiyoo}, roi de \
très princes gndfes. Ils ca
tronpes, et tSmi durant <
sur le territoire de la i
enfin en 1276, par la i
cent V. U 28 octobre Itfll, i
Oberto Spinola se démireBide I
cafaner lesmnnnnrea qaa Is 1
contre la loogne durée de tav
On tint une aasemblée» T
que chaque aaoéeKM créeratt >n
pîtaine étranger, doatka oOdari I
moitié de lanoUesie etda 1
decréeroonmeàrordinaim m|
et subordonné an <
titutioa ne cafana i
elles éclatèrent avec pi» dt dm
au commencement de Vm l»
et les FieschI , à U tête di« «Ml
les Doria et les Spiaola. 0« «• i
le parti glhdin eol rbv
furent chassés, et Ton
peuple Conrado Doria, ^^ -_— w
demment,et Coorado SpiM^ tti dWli^y
nota, qui avatt hri-mêaM ffMjB «Bi ^Ê^ 1
CefurentlesiedsdHftéilVi4«l«I^ |
point det ,^^,^^-^-^^
été signée avee les TéiHa^ OBtfdi IMtf
Spinola se dênfareal da aMmBiAdi ^ I
reprit rnsaige de 4
podestat et on 4
UoATivaltcâl300;li
gfooise daaalai
nitiens.ns*«
et ravagea lesefltesde fa UiiHib^lÉ II
tare 13M, par le tnms êm naCMBÉili
cyre-la-ïfoire), Bdêeeavfll 1
dreaDandolo,qui,fatéc ^.„. .
galères, acce^ la OBBÉM. L^^Nti»^!^^ •
«09
DOEIA
terrOile. Elle sedécidaitdéjà en fa? eur de^G Anois,
^uoiqnlU fussent inférieurs en forces, lor^-
qn'ime diTi8i<« de quinze vaisseaux, détacbée par
DoriaaTant la bataille, ajant gagné le tcuI, arriva
sur les Vénitiens, et prit en flanc leur llottc,
engagée entièrement. La déroute fut si eam*
plète qu'il n'échappa que douze galères vi^Dïtien-
nes. Les Génois en bmièrent .<^)ixante>âK et m
eonduisirent dix-huit à Gènes, avec seiit nùlEe
prisonniers. Andréa Dandolo était de Ci'' îi«)tnbre.
Le fils de LamtMi fut tué vers la On du combat :
OQ Tint eninfonner son père, qui répoii'irl • ^ Kb
bien, qu'on le jette à la mer : c'est un<^ noble
lépalture pour celui qui meurt vainqtieur en
rombattant pour sa patrie. » La sangJ^ittc vic-
toire de Corzola amena la paix entre kn deu\
Rpnbtiqnes rivales, presque aussi épuisées Vnaa
pv an victoire que l'autre par sa défaite.
Bjuuiaba vivait en 1310. Vers cette épo<jiie
tot Doria devinrent jaloux de la puissance dug
Spinola, et s'unirent aux guelfes pour leà ebas-
•er de Génea. Le seul Bamaba Doria resta Odèle
à aea anciens, engagements et s'unit aux Spinola
s sa propre famille. Les deux partie m* livré-
n combat le 6 janvier 1310. Le^ tj;ibe1fn&
victorieux, et proclamèrent Spiuola et
i capitaines du peuple. Spinola ne tarda
pMàoobUer ce qu'il devait à soncollèguo ; tl Torma
■Mlwigac contre lui, et réussit à le faire mËllre en
illtoa. Bamaba s'échappa, et rejoignit J» a içuei-
MLSpfaiola marcha contre lui, mais il fut raineu,
É^BÛnaba rentra dans Gènes. Il citanjgpa le
Inrfemement, et créa douze magistr^t'ik» hréé
||plenient du peuple et de la noblesse. Spinola
■■m une nalèn\ et vint croiser sur le^ i'ùk%
■Ênoises. Il fut pris, et Bamaba fit pendr** irt nto-
teix prisonniers. C'était la première foh qu'à
Bêoes on punissait de mort pour crime ):ioHli«]fie ;
Ht exemple effraya les révoltés, qui dematidèrent
Il obtinrent grâce. Spinola seul fut e\\U pour
tbtoi ans.
*CA»TA.'^r.o, tué en 131 î. 1! avait dan^ sa pa-
la réputation d'iifi brave et habile Jui*rliu
1312 les Doria et les Spinola avaient re-
leurs san:,Iant«s querelles ; c'éLiihiiaque
* de nouveaux (ombats. Ku 1314, t'îiîjUneo
Dt virtori«M!\ d'une evp'ditiou, en entraot
Ile port eut rin'pru<leiice<le crier : « Vivi^iil
^Doria, qui aiment tous les citoyens et les
Dt coînirn* l< ur-, tVens ! Meunrit le* Spî-
, qui aspin'iit a la tyrannie ! » A cttlc prrivo-
lies deux paitis coururent aux armes. On
[ avecunaehartietjunt et une furetjr dorit
es civijtvs offr-Mit ^K',Ar< des exemples,
at dura tout le j(air. Les Spinola é^a-
t la ville durant la nuit. Castaneo, rcritf^iît
^poursuit', fut perer de coups jwi se^ par-
, (foi le prirent pour un ennemi.
I vivait «*n 1319. Il cornmanijit, sur
de Flandre, un«' Hotte que IfS Génois
. mise au service de Pliilippe V|^ roi de
Les matelots S4* plaiiinirent d<- nr p,\^
lKn.T. Bjor.n r./>f.B. — t. xt .
recevoir knir *olde enlièTe, et reftisèreiii d'obeir
h leurs cbefA« On eo»vlrit rJc fCfu n^pf>orter au
ju^ment du roi« qui proiioEiça m faveur des of*
liderA ci fit m^tUra aux fi*rs HHtu Capuitio et
quia^e autres nuittn-^. Lne partie des înalêtuta
déserta la llolte, et retourna en Italie. Arrivés k
Saïone, les însurfp^ répandiieni le bruit que Ca-
pU7.ïo et $e» compagnons avaient été pendus
fMjur avoir demandé justice au un f]o Fniittie
contre les nobles g^éàah qui ri'l. nih [it ^i leur
profit une partie du salaim de^ ^Limp«i^i ?, L^
peuple prit parti pour bs mate toi*. Odtiardft
iJoria» frère d* Antonio, qui a¥artét^ envoyi^pour
arrêter le tninuUe , fut lui-même empHï^oim*
par les faclieux* La «éittion gaiïtia GèiK"* ; Je
peupïo s'empara du îçouvemempnr^ ei prorîiima
Si moue Boccaneï^ni M^. C'e%i mn^ï que fut
fondée à CCnes l'institution du dopt»
Fiupri vitait en 1355. ïl commandait en iMtf
omti f^lère^ génoises , qui se rendaient à CaUfa
f Crimée) { l)( lorsqu'il reni'jontra dt^vant Nèjççreponl
Marco Ruriini, amiral vénitien, â la tête de trente-
trois f^alère:*^ Quoiqu'il n*y eu talore aucune giM^rrê
dét'larëe entre Gém»^ cl Venise^ RuzrJm atï »qiia
Tescidf^de Filipp^etapTèaunbntimniNit sVm-
para dencuf des feMîments F^c^noi». Filîppi é^^liappa
auxinmquenr^, et se réfugia ^ Pcira{2,i. Il &olli*
cita ses compatriotes de l'aider à se vrnî^r; Il
les détermina  le 5iuivre sur ^ipt f^àléres et [M^
sieurs moindres V3iââeiiu%, el se dirigeant veri
Cûndie» il força Tenlré* du port, brûla quelque»
maî^cns, délivira tous les. prisonitiera F^^noif , re*
prit ses marcha ddlâea el séH vaissoaui^ quH
rï>nvova h Gèneii , landi» que lui-même refiiil
couvert de gloire à Pt^ra. En 13 JO FiJippi fut en-
vnvt* avec Simone VigooiMï, gouverneur de Cldo,
el fiêuf galères pr:ïur faire des courseï) sur le»
Vt^iiilien* el ravager leurs possessions. Cette
ptite iloile leur M beaucoup de dommage».
Fîîrppi atlaqua à rimproviste Nê^îrepotit, qu'il
prit et pilla. Le^ Génois j firent un tiutin Gomi-
lîerable elune multitiid*^ de prraonoiers, entre au*
très viniçït'troïs partriciens véniliens, qu'ils con-
duisirent à Ciiio. iJk mêiûË année PliiJppi avee
rroiâ palères sVmpim do Cla, En I5jj Filippi
rut envoyé ave^ qiiijize ^alèrei^ ànn^ les me ri
de Sar^lai^nc. Il éJiôu.i dan a. une t^nlalive sttr
1^1 Loiera, et ^e rendit avec «^ flotte à Trapitf
(Sicile). La il fur ma le projet d'tme daaeîlti
sur le5 cftte» de B<irbanef quoique- Cénea Of
fiVt pis pn boslilité avec Ici SarmsiuS* Il M
munit d 'échelles et de madimes, et vint, îioo* pre-
ie\ te de se ravi tail I er, inoui 1 1 er sur la rade âé Tri .
pâli. Heçu sons défiance, il pot étudier à «on «lie
fii f tff* ^t^il a Ion ROC TlH» lfH-f«rt#i, rmrrtmrrCtMiP
wl fntiêfediiint e<*ftnls* : rlls wmMl tie f&mur âciu
tl) Wn fia te I eeUe erîflqott une Culonl» Br^nr>U« Set
liDre : utn tmiiortjnre «Uit li^Uc tn'«n qatlti J^ann |rt
Cfkflqla putvni f >rmrr Huit |:»lérr« rt un vrtAd jioiii&rt
d*aulm t»iUi&#QtA de iru^rfc, itcc l««qu^l« 4it «féLi'sti^
rrôi i» flotte de Veafxttju C<DUe«tiiu et l< l£ir«#rcfiâ
20
Ail
DOniA
ci;
la haotéar des murailles, puis fei^piit de retour-
ner en Italie. Arrivé en pleine mer, il Tire de
bord, pénètre dans le port au milieu de la nuit,
tue œ qui Teot résister, et s'empare de la Tille.
Il en fit exécuter* ensuite le pillage avec une
régularité qui rendit cette calamité plus ter-
rilile^wur les Sarrasins. On recueillit en argent,
joyaux ou marcbandises de prix, une somme
d'un million huit cent mille florins d*or; sept
mille captifs, kiommes, Temmes et en£uits fu-
rent embarqués. Filippi envoya alors à Gènes
rendre compte à la seigneurie de la conquête
qu'il Tenait de faire et lui demander ses ordres.
Les Génois , indignés que leur général eût atta-
qué en trahison un peuple aTec lequel ils
étaient en paix, et craignant les représailles des
Sarrasins, pour réponse condamnèrent à un
bannissement perpétuel Filippi et tous ceux
qui l'ÀTaient secondé dans sa coupable entre-
prise. Sur le refus du peuple génois de pren-
dre possession de Tripoli, Filippi Tendit sa con-
quête pour cinquante mille doubles au roi sar-
rasin de rile de Gerbt , et députa de nouTean
pour tAcher d'adoucir les membres du gouTeme-
roent génois. Cette fois, il fut plus heureux ou
plus adroit : sa défense fut écoutée. Il ofTrit d'ail-
leurs de sanctifier son butin en en consacrant une
certaine portion aux établissements religieux.
Sa condanmation fut commuée : lui et ses com-
pagnons durent racheter leur faute en (Usant à
leurs frais et sans solde, pendant trois mois, la
guerre ai^rot d'Aragon, qui rcTendiquait la Sar-
daigne contre les Doria, les Malaspina et les
Gherardesca. Filippi s'acquitta aTec lèle de cette
mission, qui serTait d'ailleurs les intérêts de sa
maison, et, après avoir ravagé durant trois mois
les côtes catalanes, il entra dans Gênes avec ses
quinze b&timents chargés d'or et de captifs.
Pagakuio, mort Ters 1368. Il est justement
regardé comme un des plus grands amiraux de
la république génoise. Il s'était depuis longtemps
distingué par son courage et son expérience , lors-
qu'il fut nommé amiral des Génois durant la troi-
sième guerre contre les Vénitiens. Ceux-ci aTaient
entrahié dans leur alliance Pèdre IV, roi d'A-
ragon, et l'empereur grec, Jean Cantacuzène.
Paganino mit à U Toile en juillet 1351 , aTec
soixante-quatre galères, sur lesquelles on Toyait
la moitié des matelots de la Ligurie. U parcourut
l'Adriatique, et ravagea plusieurs colonies Téni-
ticnnes ; ensuite il se dirigea Ters l'Archipel, et
Tint mettre le siège devant Négrepont ; mais il
trouTa la Tille en bon état de défense. N'ayant
pu réussir à forcer l'entrée du port, que défen-
daient dix-sept galères Ténitiennes, Paganino dé-
barqua une partie de ses troupes , fit Tenir des
machines de guerre de Pôra, et commença le
siège ; mais il fut obligé de le IcTer, sur la nou-
Telle de l'approche de la flotte combinée des
alliés. Il dikgla alors vers Tliessalonique ,
afin de presser l'impt^ratrice Anne de Savoie
d'accepter l'alliance des Génois. Cette alliance
avait pour b«t de rélabHr le
Jean Paléologne,qaeCantaciiièie ftvail
Anne, dans l'intérêl de ton liK crat dcvvir m-
fuserlespropoaitioiisdeP40uiBfi. OeW-dita.
para de Téoédot, y mil set troopet ai fHrtv
d'hiver, et répara ses bêtinieBla. A la ÉB 4e Jm-
Tier U se ranit en ner, prit d'MMillUnelée ri
Soiopolit,ieU reffinoi âam rnMfiiiifli , H
mouilla dans le port de CMoédoiM. Dysf*
prit , le 13 féTrier I3S3, rwrlfée ~
nitienne et cilaliie, fbrtet de
galères, aoiie le commendimMi de
Pisani. Pagpeiao pcMt d'abord ^
ennemis rooTerture da BospiMin
mais, ayant reooona qall m peamil léas-
ter aox Vénitient, seooMiét per le vol d Ir
courant, il se massa eootre le rirap é^àét^ d
laissa passer la flotte de PIsaid» ipd eUnlris»-
phalement dans Coostantiaopte, ee Jeipftan
bâtiments grecs, et revint allaqMr les G^m.
encore embirrassés dans lesrt ■■■■■■iia^ Cet
tempête aflrease s'étera dav le nfloM Mai
Paganino, profitant de n piflMi
du détroit, mit afechiWhM wm
Taisseanx à l'abri des éléuierts,
amsl l'escadre catalane. do«t les
naissaient pas ces paragea. CepôidHl^ le
bat oontinna tout le Jonr milpd la iHfMi.
mais sans soooès oa refendécUf ; car kidM&
flottes, dispersées parla Tjrdmnadaiwd^pgl»
brisanU et les pronooloins da TegMe * In-
phore, seliTraicotsepten
La nuitsanrint; sofi
para pu les
ili liiliii liiiirWifiBSfirfÉsailMBliÉltgin
sus les rafales des Tenta alla aa^MHHldBi '
flots. Cesdamears mwttkwà àè^JÊÊmpm m
chercher, se rallier, s'érllsr «i aa «aldtoe. }
Enfin, lofsqoe le Jour parai, la Mr, «M** '
cadaTres et de débris, <
chaque nattoopal cwwlatsr i
DOIS reconmireil qalls aiaii
lères; mais ils en avaiealpri
nitleu , dix anx Catalane eléj
aTaient bit dix-haU osHls
deux mille hommes à PeMMBi
mêmes était si 4
point leur Tidoire. I
Pisani à Tbérapia.4
de profiter deraflUtaHa
commencer raltaqoe.
Ponzio de Santa-Pas,
dedooleor de ce n
les premiers la nBer;BaiaPlMiil»tril^tf * K
retira à Candie. Panatac aaHMS i
ses Ibrœs eonlre les GraBa. é^m
d'Orchan, fils
torc,ilaiiiéBHS , ^
tacozène à rcMMcr à IlÉBaHa daWikl'*
signer, le 6 mai 13S1 , la pelK aMabi^lM*
de Gênes. Les portafsrecaiBCiltaafiiHafr
nomx
»i4
an catÊÊÊÊret gjéaoès. FigiMii > s» «li<
■ile ▼en 11 Crète; mais rêpid^ttie qui
■is cette Ue se cownmniqoa'à ses é«|iiî-
le força à regagner Gèoes, oè il arriva
i*aoM arec trcate-deu\ fsalèrfs sevH
Dms la.traTersée, fl axait été obligé de
■lec les cadaTres de quinze cents de
tapioss d'âme?, morts de la peate.
HOTaiite Paganino ne fut pas ré^o. Les
ofièrent leur flotte à AntoQîo GrimaMi.
nptioo et le manque de ccarage de ce
aosèrent Tanéantissement de la flotte
la bataille de la Loiera (1) et Tasser-
t de sa patrie, qui se mit sous le proteo-
Visconti, archeTéque de Milan. En
aganino fut cboisf de nouveau pour
jes Génois lui confièrent trois gaU^ ,
{uelles il entra dans l'Adriatique , prit
vaisseaux marcluinds ou galères rêve*
andie, ravagea les côtes deTIstrie, et le
s*empara de Parenzo , qu'il brûla. Les
, effrayés, fortifièrent leur ville et rap-
leur flotte. Paganino fit voile vers la
accagea Corfou ; et ayant appris que
rénitien Pisani était embossé à Porto-
) , il vint lui ofTrir le combat. Pisani
toutes les provocations; mais il eut
■œ de laisser passer Giovanni Doria,
Paganino , avec treize galères, entre la
Iti^ne et le rivage. Giovanni pénétra
rt, prit toute ladivision vénitienne qui y
te, et revint attaquer par derrière Pisani,
éIdo attaquait alors en face. Les Véni-
Bot bàn les annes , vi Paganino revint
beà Gênes, conduisant avec lui l'amira'
toute sa flotte, rorii|)os<ie <ie trente-trois
àx gros vaisseaux et vintjt sperona-
cinq mille huit cents prisonniers. L'ne
iagense pour (Wne*, suivit cette ecla-
ïire. Les Genoi>, re(onn.iissants, firent
Paganino d'un iiia;:ni(ique f>aiaiÀ sur la
ia, et lorsqu'il mourut, f>eu apre^i, un
BSnsolée lui fut eleve, également aux
i république.
y tué en 1379. Il était gian'l-amiraJ den
lOt leur quatriein*' ^jerrc < outre \'v
t guerre de la C/nozzd. Kn 1378, il
tW9C vingt -deu\ c-tleres au\ s^courh que
longrie , L<)Ij:> I", dit l'c <,njiud , a\ait
reràZara (ontr*- les Wrwti'-ns, prit fti-
gO, brûla ijv.A ) *\ ( aorl'', il |r Vjinai
it devant l'ola NMt.
»r Pisaui, aiiiifal
lartit dec^' por' . v'
Mii^l -«quatre ^a-
Ilaqaaavf>( iur<--.r ..
(/♦•UOlb. J.urui!),
ilavisiéred^ son . ->
i;i' au ii.ili»-u di-
«çatau visa;:'- u:i '
p <l» \.\ufj' «jui !•'
)mot. On cd<-ho -. II.
.!t - -. S0i'l..t.-,
il adoré, «-t smh v»..,
/ '/r '/ /lo Do» la
MMSdeinent i. i '
!•.' !l <Itl ♦•!. uni-
«Me •^teniKM '
■to Smptenui. \<:>-
f^^Hi HflpMlil M^
Min« if^ Wê
Uïuf tt d^ar da eofi i
ïioiiinvr*
rirmo , lue à Itrandotiv, le f I imititr i IMk U
•imvr^laà LiKii«nd«n«l« etiarfodf grifK^«ifil9iL
Tl (^Mtançj «ifç <^l«nmlf>-l^pt pMffti )Mi|ll*l
Saint u^ic4ila« in^LliÉo , \m^ it^^^ mitwtnre» dt la
U^vkm di} Vrni», H parut te A Aaût ibTtnt Im
C tiJoua, Le 11 U âllrfipifl le port àl'ildo é» mk%
bàn\tàt% ântiéea, ^ FriMMMo di Omirv, aat
KTieur 4e P«»aoik% iU dHMwlm fêf IM «mit dti
U Hnnta, H4>mparidtr«i1tiê ditilipaii», %s
\\\\\i^ rendit miiïrwdw t« ttitoim s \m XUà^mk%
% |H<rdirf<U huîl cf^iii Miivnnto hommtMi ta tfiii«
nillli* liuLt ciint» priMUink^ri AtlaquAn au eanlri*
rleieur iH(U*Ancf, \U ili rn^ind^nml U |mH è IjiuI
prh, Leiiriloit^, AMre* CVinltrini * ^nviiya inUt
(ir\di4*4a'trDr« aii\ imm\% ; <i Le d^Hi)* tittit* «
n rnU r^tl^ fmilUo blandi^ ^ dtrftflt-U» f>itpn#t«ii-
\m\ m% papier HEinn É l^renrweu da Camm ,
pourqiit> vuuiy rMkttievterkrevoii» mima lui MHi«
dilM>n4 quil viiui plaira iIà dicter t IIIa« WM0i»
tmtlt'ik d'dvaiice, H il im^ iW réiAivA <|ii'im
rlMMM , c'e«t quirt ta 11 tuerie vi^nl1iim»i^ tl«niiiir«
Intart^^ < Ii4^ ndgni'iM- de t^adiiiuî (Mii'fikMlt wn*
pri^«4^ il(i fjirirhirn la pjii^ h de* roiidilloni û
AVÀUtageiiM-is j ]fiiii« Pietro lïtinci rrtn»y ttml*«i
ceii pro|>osiUofift : •• I>« par l>le<i, seignMjrs véoi-
tieii», dit-il aux amhaëtuuleurii , vouk n'auraxja
mais la paix a\ee le seigneur de Padoua et
notre républiqu*^ qu'auparavant nous n'ayons
nousi-m^iaes mi» une bride aux clicvaun dft
broute qui M>nt bur votre plaii) ftiaiot-Marr.
Quan<l nous les aurons bridée de notre inain,
nous les firoiib bien tenir tranquillas. • CetlD
réponse insultante rendit l'énergie aux Véoi-
ti«>us, qui ne (>eubèreut |)lus qu'à se défendri^.
Cependant les Génois poursuivirent leurs avaa-
taizes, et s'euiparèrent 8U<:cessiveineot d« Torre-
^i)\-à , Cavarzere , Mont-AllMioo , l>oredo, Torra
délie Bebe, et du rli&teau des Salines. 1^ 24 aoOi
l'ietro lioria attaqua le Udo , mais il fut rt-
|XiU8t»é. 1^8 Véuitieus tirèrent des lers l'amiral
Vettor Pisani, qui avait été emprisonné aprèa ta
défaib' de PoU, et le mirent À leur tMe ; cat lia-
bile i^f^uéral rerx>mposa une Hotte et UM êruiâÊ ;
il 4»mbla le^ 4:4iuaux, enferma les Oénoiadattlla
('liio//.a , [*^ bttttit le 6 janvier i'S90 kU pdMa
de la Lo\a , «t pointa contre eux dtmx ésorwat
pH^f^s d'artillerie . l'une luuçait das piarwi'it 4e
irui quatre- viikgt-quioze livres, l'aillai lia dllt-
«pjarantiv Celait la i rninii fiiji miloBMBt fi'gu
M t^r\ ait en Italie de ceis eupiut : É$ élitat dé-
^i^neb s'>uë le nom dr bombardée. Os let diar-
«15
nORlA
6I(
geait la nuit {jour les tirer le matin. Il ne pa-
rait pas qn*oa fit pli» d'une décharge en
▼ingt-quatrc heures. Les pierres, lancées comme
nos bombes, décrîTaient une parabole : aussi
manquaient-elles très-souvent le but , mais lors-
qu'elles Tatteignaient , elles causaient un ravaf;e
prodigieux. Pietro Doria était ?enu à Brandolo
pour assurer la défense do ce poste important.
Un coup de bombarde renversa sur lui un pan
du mm du couvent, et le tua avec son neveu.
Aima CA, célèbre amiral génois, né à Oneille, le
le 30 novembre 1468, mort à Gènes, le 25 no-
vembre 1560. Il était fils d* Andréa Cœva et de
Maria Caracosa, tous deux de la branche des
Doria princes d*Oneille. Comme Andréa Cœva
ne descendait pas de la branche aînée , il ne pos-
sédait qu'une partie de la principauté d'Oneille,
avec quelques revenus médiocres; il mourut
jeune encore, et laissa son fils aux soins de Ma-
ria Caracosa. Gènes était alors déchirée par les
factions des Fregosi et des Adomi ; Pexpulsion
prononcée en 1339 contre les Doria subsistait
tocûonrs. Maria Caracosa résolut de trouver un
protecteur à son fils, et jeta les yeux sur Dôme-
nico Doria, son parent de la branche aînée , au-
quel elle céda à bas prix ses propriétés â la cliarge
de s'intéresser à la fortune du jeune Andréa. Do-
menico était alors capitaine des gardes da pape
Innocenta III; il accepta cette tutelle, et fit entrer
son neveu dans sa compagnie. Apre^i la mort du
pontife, Andréa passa au service de Federigo,
duc d'Urbin; mais, par les conseils de son onde,
il quitta ce prince pour entrer dans Tarmée qu'A-
lonso, duc deCalabre, commandaiten Italie pour
le roi d'Aragon, Femand l'ancien. Andréa Doria
devint rapidement capitaine, et Alon») Il , fils
et successeur de Femand l'ancien, lui confia le
commandement des troupes envoyées contre
Ludovic Sforcc , duc de Milan. Andréa déploya
dans cette expédition autant de valeur que d'Iia-
bfieté; mais Charles VIII , roi de France, étant
entré en Italie, les Aragonais ne tardèrent pas
à être expulsés du royaume deNdplos. Alonsoll,
vaincu, se retira en Sicile. De tousses ofUciers ,
Andréa fut le seul qui l'accompagna dans sa fuite ;
mais, pénétré de reconnaissance pour tant de
dévouement, le roi d'Aragon ne voulut pas l'en-
traîner dans sa chnte. « Doria , lui dit-il , quittez-
moi ; pour récompenser votre Uûmi et vos ver-
tus , il faut un roi plus heureux <|ue moi. Adii'u,
mon malheur est au comble : je |>erds un trône,
et ne puis conserver on ami tel que vous. »
Andréa entra alors dans l'ordre de Saint-Jean de
Jérusalem, et fit le voyage de la Terre Samtc,
d'où il revint eu 1495. Les événements av:u>nt
changé de face. Alonso 11 était mort; son lils
Ferdinand II , uni aux Espagnols commandés
par l'illustre Gonsalve de Cordone, avait recon-
quis le ro>aome de Naples. Giovanni Rovenjo,
plus connu sous le nam de Jean de la Rovëre ,
n'y tenait plus que (juclques places |H)ur les
Français; cette foii encore Andréa crut qu'il
était digne de lui de l'attacher an parti det
vaincus, et se couvrit de gloire par la nanlèn
dont il défendit Rooca-GidiMma eOBtre Geo*
zalve. Ce grand capitaine eoaçot me ii haolt
estime pour son jeune ad? emirt qu'il le prcw
d'entrer an service de l'Espagne , lui prooMttaat
le commandement général de sa cavalerie ; ouii
Andréa demeura fidèle à la Fraooe, et lonqoi
Cbaries VOI eut eomplétemeoC éracaé rndie , li
entra avec Jean de la Révère au acrviee et La-
dovic Sforee. La Rovère mourut peu après, fs
le nommant tuteur de ton llli , FrMeeMo-Mn
Andréa s'acquitta de cette misiioB atue tail d'f
nergie et de devoôONut qu'il i
à son pupille, malgré les armes et lea
du pape Jules U et des Boigia. Es 1603 AaÂei
Doria se rendit à Génet, qui était aloi» aaaMiit
à Louis XII, roi de France, et demaaéaà pair
en Corse avec son oncle Domeaioo. qu'eu ca-
voyait contre Rinuedo-ddla Rooca, chtf ée%
Corses révoltés. Le fils de ee dMf tomba aooi
l'épée d'Andréa D ai ééemesta
les Corses, qui se K ^oMiOTrfdkiamr
capitabe n'avait ser\i que eei
il trouva enfin l'occasion àmmar ut
pape Jules n , le roi d'Esp m m' s
réunis avaient triomphé de* tHm
Les Génois , délivréa de Foc ■
résolurent de rétablir leur u
ce soin à Andréa Doria. Il a' a i
et ne tarda pas â se i ii*^ «t . .
vaisseau français som i ^h ■ i
Lanterne; maii il fut <
un éclat de bois. ] » . ■ i ■
rentrée dans ralUanoa h «
eut le ooramandemcul m ■»
république, et Ait du Je rapi
dages des oortairet •■■■■aiM; pn
il y réussH, ettuaou flîpriioMiiui
tables rais ( capitaines) des pi m.
le fameux i olin, et rc I ■ « *
gloire et de , I. ■ ^
trouMea qui ue • h
forcèrent encore « «cv ■
sieurs autres Génois de m i«»
levé aux Corsaires douie x^m. > r
meurées sa propri : n i t
pour\uesd'équi| n
lui pour chef, jj |wvpu«Er ■ ; r
d'entrer a%ec ses fonscs au asrvi
François 1" aooueilUt avec < b»
proposition : d nomma Ai ^
galères de France, m m
imposante flotte, a
battit l'escadre fanpc
veace, débloqua Ukn , p
trouva, à Paide de sea aemes pna
soudoyer ses malekita et eus
désastre de Pavji* "ee
Stefano. et reçu es «
valse, ralliée par ji ■
«on retour, il i
DOatA
lait prisomiier en EsfMgne le roi de Fmnœ^
le prépara aassitôt à attaquer Tamiral es-
LanDoi. CdoHcimenaçaitde se porter aux
es extrémités contre son prisonnier. An-
iria continua d*avancer; alors le roi pamt
i galère, et lui ordonna de ne pas engager
bat inutile, puisqu'il a^ait engagé sa parole
ipagnols. Andréa Doria obéit avec peine,
orna à escorter la flotte ennemie. Fran-
Tautorisa à quitter son service, sous la
m de le reprendre lorsque la fortune aurait
I antre a.<%pect. Charles-Quint offrit ensuite
» le commandement de ses forces navales ;
oria refusa généreusement, et accepta les
lu pape Clément VII, qui le nomma gé-
e ses galères , avec trente mille écus de
I. Deux ans après, François I*', devenu
etrouva Andréa fidèle; et ce dernier prit
ramiral des mers du Levant : aussitôt il mit
devant Gênes, qui tenait pour Tempereur,
ra de toute la flotte, qui se trouvait dans
et força la ville à chasser la faction des
et à reconnaître Théodore Trivulce gou-
' ponr la France. Dans cette occasion,
Doria disait qu'il combattait Gènes ponr
néme, sou but étant de délivrer sa patrie
ressiondans laquelle les Adomi la tenaient
longtemps. En effet, sa conduite durant
prouva rafTection qu'il portait à ses con-
I. Lorsque la ville se fut rendue, il se fit
r inspecteur des vivres, et eut soin que let
os arrivassent en abon'Iance et à bas
et soins lui payèrent tous les cœurs,
époque il so maria avoc Pietretta Usode-
fille «l'un <1<s f»rlnci[»aux citoyens d<'
t nièce du pipe Innœmt VIII, et reprit
lea de temps apr»^s, dans l'intention de
e descente en Sicile ; mais il n'alla qu'en
le, et fut rappelé f>ar le ^énat, qui voulait
a avis sur la manière 'îont on devait user
lerté qu^ FmÇ'V-v 1" offrait de ren'lre
ois. Andréa Doria revint 'Jans w patrie;
W tarda p'i> à être vivement froiss*^ des
S du roi fie Franre , qui , mal or^nseillé,
lie le rernb^JurNf'Ta^nt des frai'i de l'expé-
• Sicile et la rrrrii^»' d»-^ prisonniers
les Impériaux par Fji!p''!r»o l>oria â la
de Salenie. Vn T'tA'n*' t^mp*^ Franc/iis
rlifcrSavon^.a'in d- rtridr^ri-t/e ville la
iGtees. An ]r*^'i\)'*ri'd s"*n plai^ilvive-
ritjloiDdVr'.u'' •-«« *^ ra'-'»ns. Franco*»' le
é6dbta âii r'.'Ti'-'.r'jd t:,. 'tt '^*'U^rni «l»*s
le France ; '1 d'.i-i;i f.--r.- r-har^»' a Bar-
ordre '^c ^' -^t li'h^ a (.f-rn'h et de se
yi^ >\,r- totjv les<iaptifs
. pre^Mfîu if \jt-\u\t% ^
- >• n ^''- . \Msr\\{\ U s-
f, \ ,ivt<. i'\ AM:<iIli0
•li
ladrea t>»n:i
Faippino A
àEriceivv<
Mai le rnar'
btralo'. \^'
Mirir et W
I, a ooBcbjt i
<V r>> d*'OX
I »tfi^**^eur,
w»*i) p'''.»j>*'»*r«
forces. Cette (lèfectruii nt ^«UtHier i^tpeditiuii
des Françala aur f^iqUi», d amena la ruine en-
ti^rê de leun «flUfii m Itilb». Prolltant dtt l*i-
lingneiïientde* fcroiip«i Nfiçalsi» et de la peati
qui a¥alt ûblij^ë Iciui \^^ haliilauts à ubaiidounor
liènes, il déburqtia dam cette ttUe (|-j lep-
tambro 1 :»28}, sjf étAUil «ans oaup fiTir, btuqua
Trivulcâ et les Friaçali âmaUtltadiUi* , el euii'
rul enaolte É*itnparer de Sivnno. U paix 0và-
rato ayanl été cofii^liieli! h ivût I671>, LXu'U r4*
ïût»lit Tordre àmn sa (jalHi% et priili>r«nt le litre
de lilWatcurà celui do muUnâ« H orgutiUâ un
nouveau guav§niemf>i)t, qui a é\m ayiii long
temps que la lipubUque de Géa«ii. Ln làttt \m
y\tKà^m% toftora du ^èw€ de ia Paix^ unlonna
qu il lui aenil érlfsé une itatun et qu\)n lui
adultérait un piiJals au% lirais du irémr public* li
vouULt II! ori^r doue ; mail U s'y roDuM, parée ipie
efitte iii^Mtè raufûit oti)]i£ehé th wrtir rèinpi»*
reur alnKl (|u'it to lui jivall promU* (^l'fH'tiibiil, Il
u'ia di5 mi luiile^puÎJKftWCfl pour abattu; Ji^s Ido^
tioni dm Ailortïl el des Frt'gi>«î , duiit il Uî flis^
pariillré juMju'au %mtï ; et a'U rapp^Js Uié aoHt»
tutliVi , ce fut «eoleiihaat pmr hê Tnetlre an aU
VLAu ilip» âulre« cltàféM. Andréa iXtrU tnvuvi
prèi du pabti()ue Cliark«' Quint loiii h* aran-
tagf « d 'amour- pfupre et d'jntiïrât quii imuralt
ûiribilioniier ; < e [ttinm Tatllra û »£i (.«lur^ l«
cvMiïbu rl'himfii^urA, le f^t €be«fab«r d» J4 loiioti
d'Or, V.Î M iJiina.i ij prlnclpaul4 d« IleLfî^ il af-
îviLÎs de lui accordtif luiiU «a cuciAançe, p| lei;r^
I^Énéral de b tii^r, ati^c une autùrilé imîàn el
itMiolue. Andréa uvait akir« m prupriéU ûamm
^tèrr^p qui dewémii^ ftt vertu d« kw tnild , Uni
rîttret«^ÂUei |iar l'etApenur ; eelui-rj «a porta &i
nixiibreà viuflt'deni, AumI TamlraliÉfu»!! noiUt
à Cliarlet-Quiitt le» plui grande ii^nrtcei. En
l'iS!! il (^It^va aui Turca Ifw villea de Ciirrjn ni
l'âlrjtA Pii GrAct , H 1^ fur^ alnal I ^vauucf fa
llon^tË et VAtâïmïtr.* La emyio^te de Tunii, oti
ClMHeft-Qubit voulut ia tr4>mrer m pertcmna
(l!^:i^), fut priiidjiali^iiï»iil due a la valeur «i à
rhaltilelé d*Ao4reB* L'inné htàifènUf H u^cmdê
riitvAÂÉan de ta ytQtmGs par Cltiirln-^ukjl, prit
Tt^ulfin, <l rava(i^« liu dM» du ^jUe du lioo. J^
tlMiii<^ éntrf^iiÈe 4iet Kran^t ayant ùiweé ka
l^iaffluxU a une nfiraiU ébÊÊÊâfmêM^ Andréa
tkifta FïfQrna iVtupfrrvr 1 Iliroëttiine, Le naiMi
Paul m, àémmti §émâf iMltia t«ft forân da la
dirélteBlé oeiÉm Iti MM^ aivKita un arudgica
fstm aKr1ei<tiilyit it frwM<^ r . Ua dtiat
iMiiiiffi|n« «ircoi ■■< wîn^m I ijgiiii, Mettais
terlj iplèpa d'Aadr^ Ctaria. « CJiartii Wll,
ftHad («Ml É rétart, H Ini dit de tiëf êÊêna le
rot. I ras(4iia k rfiçut aiae bunti, <i lui lui u
It^fîifr % m UofU, >r «1^1 lit» m rmMàrtÊki$
GiO
OORIA
610
vant que Doria était un peu ému , rinterrompit,
et lui dit de baiser la main du roi. François 1^*^
la lui présenta d'une manière (gracieuse, et iui de-
manda à voir sa galère. Il aperçut un canon de
bronze sur lequel étaient les armes de France ,
et s'arrêta à le regarder, n Ce canon est d'un
métal excellent, » dit Doria. «Je fais frapper
à présent de meilleur métal qu'autfefois , » ré-
poôdii le roi, qui Toulait faire entendre qu'il
payait mieux ceux qui le serraient que par le
passé. « Le métal de l'empereur a toujours été
bon, reprit Doria. Au reste, ma personne et met
biens sont d'abord à l'empereur, ensuite à Votre
Majesté. » Le roi le remercia , et se tournant vers
l'empereur, lui dit: « Prince, tous a^ez fait en
Doria une bonne acquisition ; ayez soin de la coa-
serrer. » Cette eouTersation légitimerait le re-
proche que l'on peut faire à Andréa Doria, celui
d'aToir souvent agi comme un chef de Condot-
tieri , n'ayant que Pargent pour mobile et ven-
dant son épée au plus offrant , ce qui explique-
rait le nombre de maîtres et d'intérétft opposés
qu*il a servis. Brantôme dit qu'à la suite de la
coDTersation que nous venons de rapporter,
« Doria proposa à l'empereur de lever l'ancre,
d'emmener le roi et de mettre ainsi fm à la
guerre , ce que l'empereur refusa et détesta. »
Le même auteur ajoute « qu'il a entendu dire
que c'était une calomnie, et qu'Andréa Doria était
incapable d'une pareille bassesse ». Quoi qu'il en
soit, ce fut malgi^ les conseils d'Andréa Doria que
Charles-Quint fit, en 1541, la malheureuse expé-
dition d'Alger, où il perdit une partie de sa flotte
et de ses soldats , et Doria onze de ses galères.
Déjh la gloire n'avait pas mieux favorisé le guer-
rier génois à Prevesa, en 1539, où, s'étant trouvé
avec la flotte impériale, jointe à celle des Véni-
tiens et du pape, en présence de l'armée navale
turque, commandée par le célèbre Barberousse,
K de beaucoup inférieure à la sienne, il évita le
rombat, eous différents prétextes, et laissa
f*chapper une victoire assurée. « C'était, dit
Brantôme, un bruit public en ce temps-là , qu*il y
avait un accord secret entre Barberousse et lui ,
par lequel ils étaient convenus d'éviter mutuel-
lement entre eux les occasions <lécisives, afin de
prolungor la guerre, qui les rendait nécessaires
<'t leur fournissait les moyens de s'enrichir. » Ce
qui M>mbla confirmer cet accommodement, œ
fut la mise en liberté par Andréa Doria du fa-
meux orsaire Dragut {voyez ce nom), fait prison-
nier p^ir Giannettino Doria, autre neveu d'Andret.
Charles-Quint récompensa néanmoins les aer-
vices de son amiral par l'investiture du marqui-
sat de Tursi (royaume de Naples), nour lui et
set hérihers, et par la dignité de grand-chancelier
dece royaume. Andréa Doria jouissait tranquille-
ment à Gènes des biens que ses exploîU lui
avaient acquis, lorsqu'en 15-i7 une ciuispiration
ourdie par les Fieschi {voyez ce nom) faillit lui
faire perdre la vie et rejeta sa {latrie dans les
liorreurs de la guerre civil*». Andréa Doria
échappa au fer des contpiralairt; mab wm
nereu Giannettino ( noyés œ non ) tomba
sous leurs coupt, en même temps qas Gii>>
Tanni-Luigi Fietchi tn noyait, an moneat 4t
réussir. La doolenr de la mort da
tino poussa Andréa à dea actea da
dont on regrette da Toîr touillée sa y
A peine la coqjuntioa dei Fieschi fliH dis
étemte qoe Giulio Cibo, bean-frèra de fianfl
tino Doria, et frère de Leonora Cibo, veuve
deGioTanni-Lulgi Fieschi, en fonna one MBTHk
ayec let débrit de la faction faiacne et VmpÊi
fourni par la Franee. Celle conjontion UL de
coaverte : Cibo eut la tête trandiée etaes eMo-
plioes forent bannis. La haine d'Andréa Doria
pour let Fieschi ne Momit nins de boraes. Ea
1555, le mai as* al «Mitre
de Porto-Eit , y m p r <
Fieschi, frère ue GIoti
il le liTra à Andréa, qw k »« m,
et jeter à la mer. Andréa moonkft BMi *èt
postérité. On ne tnwTa pas nos i i
à cause de sa magnificence et'de :
dans les aflaires domestiqnM, ka ^^
qu'on STsit tupposé. Pend n -«-»^ ■
r6le antii Important ki » *a
d'hommes ont' épron%e u m a i
longue Tie nne on r | ■!
M«i»iia p
endit crier i
AndmDnrwi
!«Aj
«jhII
> piété c;
ideUYfe
ote
lei
fut virement regr
où il expira on
quartiers de Gè
république n'a I
Richer, arait U
la physionomie <
ménwireti henn
lisait. Il était d
tous let} t
deux repM, ne
aimait beauM
faisaient janfa»
d'Audrea Doria a
d'auteurs , parmi
LoreoM CapcUool, rtU
IMS «t tut.lo-«*.afcc|
ironio. Dé ram H cmÊU
cifU; ûeaéft, lat» !••«•; iraC
Arnollol, MM te tttK a« I IMI^ J
Dona,' amtwt, UN, !•-«•. « t
ne Cutii Ânéwmt DorUt »• U]
CrUlo CattMwe, Bl99t9 Stueie»
1711, tat«. - AbUbI» Hm ^ à
Ândrta ÙMri^ Pâme, ntt, *. «
dr André noriméÊmUÊrêmêmwÊt
P»K rm. la- il.
Airroioo li
vice de Cl
leurt cap<%«>K9. us»
s*est passé de ton
publiée BOUS le litn ub .i
Doria^ deUê cou di m
occorse ai monda dèi
Carlo V; Gênes, 1S7I, r
GcROKuo, éonta d*
vn mars l&àt. il ici
•jiT^wh services ^ sa pi
«.I»
Wl DORIA «
i Bame pièt da ptpe Jules U. Il fat Dommé l'un
àm éanmàtajetu qui devaieot rétablir l'iocieiuio
bnue de pmfemenmi démoeratique; maU
lyMt perdu m fiemnie , il résigna set charges tt
wnfcnesi Fétat ecdésiastiqae. Andréa Doriu
ie ÉtMMunersoeeesaTement éTèqne delfebéo
RofiHlo, de !foli,de Jaca et d'Hoesca, cardioaî
lu tttre de SaiBl-Thonas tu Parione^ puis dr
' î iJi #>ior<iCK en 1S6S. Gerooimo té-
ik jladica Doria ta recouaissanee ca dl
(,etswtiNit ca 1&47, lorsdt b
I de Fieadi, où le cardinal ne craigiit
pm #C3ipoaer ses joun pour la défense de seii
t atcbet éqne de Tam-
, né à Gènes, le 31
lent. I» 4 décembre 1733. n étiH p»
et emèvassarélaC ccdésiMiivK. ■
facBd«e deramret ranlft
■t'^séye y ovaire (générai apaals^
,et,le4a ntn tTB^na— é
» annes dsas ia fBle #Af»ni
dit b KBABBcme IM de resaflMtaB dÉ
taAiÉiB AiC'AHitemotiiMl a« mméê
xniM aHnp»4HHlle» en»-
Aff ftrnmanmtùt, fUùt , Us «ttHipanel
^ 4r In aHnitK -^ ««e la Atiniipii^
i#^ à Manies . -m ruT *, ovirt
In n^nii» -^W »n "V. .1 'm /w f^i *|-
jf9 uns iM-!arT^ fr a iniinMiitaM .f«»
TO'l -rnr-dt f^.fiiv^ % Ammtrr m
tner i «fait uru-at ,tnt:a»ttr 'Vu;»
) l^ra iHUM>nr; mi im '|#^
f^ 1liiir>4««miJ^. (ATyMffiABi!:. HSr. ,
tic: n!ifr-<^ m.i *-i,tr.iiti tuillni
r r^rr» ♦a T,^rs*rTwa^ut khvM^
UOillP.E 0it
k tliiiii««lu y^ri/'irul rrAii^uU h\\\^m{ \
Vm\\\\i K^jtUWk l*«rl« ptnir tiiilifir '
ifiiittii lie Qitii aMrt j mak II m» i
«II. 1^1 FnjiiiÉi mliérwl diiii Iwmh . t im
ciirtlijul y rutirrUé, M nM4« UnHtr lf«fVlrd
fea «|tf6i, Il M ratln dans m tuiim*, ^ léâ
rxi. Il parut aniaU# an «sndffffl A^ "^mim^
rentfi à llofiw lofi ûtk rétalâMiUiMil ifi^ fMi
«oiMitiMl fnpilf ft fui itfirm hé iaiinfiniiif 4#
taconr pnaÔÛcalf,
rA«r4ici . Ml j;77, lanfl a ||fcM«, |# %% mmm
■mn: 4i^^ws Mttfpimip^ as f^lnfVBM#* P i# lil 'fs^
YiJiêr de lldte , tt «ntffi ém* J« «MniNr tal»
çai«f «n I7»7. aM^ ^Qsnp 4« ^Im la fÀMansg
pVw pe M( W0^^ ii^Pi la papÉHfe|Mi« H 'MHM
enfti»«Ai^ipntiirlMWiaM4yf,ii
^HttttB^fWt^K W^ BMipMi'iP ppn40^^ Aa'r||É#^
HSBiPiwfla j^ajpp^jB»^aBaws^w^Miwni^w BVBe
la ^famai^A A^ iiB^^tfMAi im ^ihm iUhiÉS
«nu 'lenifH, ii«iit«f«»t«» ^/tmpfwnrff%» ^
•23 DORIEE
U repartit sur la réponse de l'orade, qui lui con-
seilla d'aller fonder une colonie «rHéradée à
£ryx en Sicile, ville dont le territoire appar-
tenait à Hercule. Dans la traversée, il rencontra
sur les côtes d'Italie les Crotoniatcs se prépa-
rant à combattre les Sybarites, et pnt part à
leur expédition en 510. U obtint après la victoire
une portion du terrain conquis , et y éleva un
temple de Minerve. Il continua ensuite son
voyage pour Éryx, et fonda une colonie ; mais
quel(|ue temps après lui et tous ses Spartiates,
excepté Euryléon , périrent , dans une bataille
contre les K^esiéens et, h ce ({u'il semble, aussi
contre les Carthaginois. Il laissa un (ils nommé
turjanax, qui acrom|)a;9ia Pausanias dans sa
campagne Ci>ntre Mardoiiius. On ignore |)ourqnoi
ce tils ne monta pas sur le trône à la mort de
Cléomène. O. MiJller pense qu*un Héradide qui
abandonnait son pays \yo\\T aller s'établir à Té-
trsncer était déchu de ses <lroit& au trône.
Hérodote. V, kt-ea ; IX, lO. &3, M. — modorr, IV, ts. .
PnnMntas,lll,l«. — Plutarquc. ^yii, -UiïHer,Diâ Dor.,
X. 7.
* DORIÉR, athlète rhodien , fils de Diagoras,
vivait vers 430 avant J.-C. Il api^irtenait à une
brandie de la famille des I1éracli<les , aux Era-
tides de Jal}se, dans Plie de Rhodes. Il fut
vainqueur an pancrace dans trois olympiades
successives , la 87', la 88* et la 89* (432, 428
et 424, avant J.-C. ). Il remjwrta sept victoires
aux jeux ^èméens et huit aux jeux Isthmiques.
Proscrit comme aristocrate , ainsi que toute sa
famille, par les Athéniens, il se réfugia à Thu-
rium et ensuite à Syracuse. Il alla avec trente
galères au secours des Spartiates, et les rejoi-
gnit àCnide dans l'hiver de 4 12. Un des résul-
tats de cette expédition fut d'amener à Rho-
des une révolution qui y établit la famille de
Diagoras, en 411. Doriée continua de tenir la
mer, et figura dans plusieurs incidents de la
guerre. A la tin de 407, il tomba entre les mains
des Athéniens. Le peuple, plein d'a<liniration
|)0ur sa vigueur d'nthlete et pour la beauté de
ses fonncs , ne le fit point périr, et se contenta
d'exiger de lui une rançon. Pausanias prétend ,
sur l'autorité d'Androtion , que lorsque Rhodes
se joignit à la ligue athénienne fonnée par Co-
non, Doriée fut pris par les Spartiates et mis k
mort.
Tharvdtdr , Ht; 8 ; Vlll, SS, U, RV. — nindore ie SI-
rUe. XIII. S8, U. — Xénoption, UeUen , tl, S. — pjosa-
■lai, V. T.
* DORir.iiBLLO (François), littérelenr ita-
lien, né à Padoue, en 1731, mort en 1815. Après
avoir fait ses études au séminaire de cette ville,
il y fut nommé professeur de belles-lettres. Il en-
seigna également à Ceneda et à Bassano ; mais
il résigna l>ientôt son emploi pour vivre dans la
retraite, entièrement livré aux travaux littérai-
res. Dorighello a laissé un bon ouvrage, intitulé :
Qitinhis Iforafius Flaccus a Francisco iJori-
fhelio, Paiavino, tllusfrah/s: Padoue, 1774,
.1 vrt|. m R". On y trouvère i]ne h'« p|ii« habiles
— DORIGNY tt4
commentatears oat écrit denteti mt le ptdi
latin. L'auteur y a joint des KnarqMt trtsjaJi
denses sur les pensées H sur le stjle âlàanot.
Tipaldo. êt09ra$m étfU ItmlimM éllwirl - f Ir^ifi
cfi Hf, IT74.
DORIG9I (UP. /fan), biographe fiMcsb,
vivait en 171G. Il appartenait à la Cèmpif^ ée
Jésus. On a de lui: la Vée du réttruiépèn
CanisiuSf de ta Compagnie de Jétms ; Pun,
1707, in-i2; — la Vte au père Amit^mt Fom-
vin, etc.; Paris, 1712; — VHUieirede U Ta
de saint Hemy, archevêque de Retmâ^ mpSin
des Français^ et des (l\jifirentes transtmtfu
de son corps, etc.; Châlons, 17U. iB*t3.L'aB-
tenr déclare « fuir la critique et n'écrire ^
ceux qu*une pieuse crédulité met (
de profiter de son travail » ; il n*a pas en éevài
s'inquiéter de justifier les fails attriteés i toa
saint, l'opinion oommone loi a sali; ~ lir
d^ Edmond Auger, confesseur et
de Hf-nri lll, roi de France etée
où Von voit Chistotre de FéiMiteemeet im
Jésuites en France^ depuis te régme de 1
ri II jusqu'à celui de Henri le GrmmÊ;l,yee,
1716, in-12. Le père Anger (bt le |
teur du collège de Lyoo; on
Vie beaucoup de choses ooooenuit L^ea.
Ulony, Btbtiotkéquê kUimlem^ éêtm /»aM«.I.S"
Misnitioi -Jowrmmi en Sm9mmtÊeÊrm,9.mim
I7it.p. rs; de ITl^ ^ Mt. d S« niê. p» Hk- iMVd
et Uiraad, Btbiiotà^mê ioerêê.
DORiGXT ( Mickei ), peiaire d mh
çais,né àSaiot-Quenlin.eo 1617, k
1663. Il était é;ève et inemàn «u ■ ^
dont il suivit de fort n
à l'eau-forte la pins i c nm^mm < m^
de son beau-père, et »«"- % la «.
radèredeleuraolear. i
de l'Académie de PeiniBra. >^ a
tableaux estimés» exécaléa p
Vincennes et PhOtel de HoUm m .
sesnomo
rmlwn des èÊages^ d*apvèa
Vouet, faites en maaière de
pelle de riiôtd Segaier ; — Téaas « -■
d'après le mène ; — Vèmms «f fj
chant des plumée aux aàle» âe k
— Mercure et les G , U. :^ £ j
d^Europe, id. ; — i«u o • a
Didon, id.; et ploaieurs •
compositiott, toit d*aprè» j
autres maîtres. Oa eoaa «•
ricature appelée La u^r k
Mansard a)ant p i
lesartSyDorigay M bh
conduisant à NuatCwi
saint Jean qui porte aa |
I
de Là f'te dtê i*i
aoai«xY ( loais), p
çai>, lîUde Michri^aéà
V( r.tne, en 174?. U élMl dt
iK* i.i|iilps progrèi
DORIGNY
K>rtgny concourut pour le grand prix de
» ; mais D*ayant obtenu qu'une médaille,
I la France, et se rendit en Italie. Il li»
r à tour Rome, FoHgno, Vérone et Ve-
I il se maria avec la lille d'un orfèvre;
il se lit accueillir par son talent. En
revint en France, et se présenta à TAca-
mais ayant échoué par les intrigues de
J, il s'expatria de nouveau. Le prince
l'appela à Vienno, en 171 1, et lui lit exé-
'imporiants travaux. Dorigny séjourna
quelque temps à Prague, puis retourna
*, où il se fixa. Ce peintre avait l'exéco-
lle et propre aux grandes compositions :
res sont correctes , mais leur caractère
souvent de grâce et d'élévation. Ses ta-
es plus estimés sont : La Sainte Vierge,
inaltre-autel des Feuillants de Foligno ;
f Bernard ^ pour la même communauté ;
rtout les Siints peints à fresque dans la
de la calhédrale de Trente. On a de Do-
aacoupd*estam|)esà i'eau-forte, entre au-
suite de trente-<leux pièces, y compris le
te pour une édition italienne des Pen-
étiennes du P. Bouhours; — cinq em-
tirés <\es poc'sies d'Horace ; — la Des-
*s Sarrasins au port (VOstie, d'après
, etc.
Dictionnaire det Graveurs. — Le fiai. DM.
f Ut France
B^T (Aico/rz-O, peintre et graveur
, second tiK de Michel et frère de Louis,
Is, en 1657, mort dans la même ville, en
exerça d'aborri la firofession d'avocat;
I quitta pour sp II. ht a IVtiide des arts,
rna vin;;t huit an-i en Italie. Kn 1711 il
lé à Lonlres, pour y graver lesc«irtons
lel, con-ierves a ifainpton-Court. Le roi
îrre, Georues l'^ , le < oinMa de biens i
Jl chevalier; Dori^ny revint en France '
et fut rern en 1"?,. ni<'jnl»rede l'Aca- !
j Peinture. II a fait pru de choses en i
; mais il excellait dans la pravure,
lé un ijran I nombre d'exeellmtes es-
oà l'on a«îrnire le hm ^oilt du des-
i manière savante et f»ittore>«|ue de
NI. On a <le lui • /ji Trausjiguration^
taphael; — La fJrscrnfr (iecroix^dà-
iele de Volt* rra ( Rirrjarelli) : c'est la |
i gravure ipie l'on ait d'après le ta-
ce maître; — Sahif Pierre guéris-
ioiieujc à lu p<n (r du few/t/r^ d aprc^
; — i> Marfijye de snnif Selmstien^
«Dom'niifuin. — />/ Mort de sntnfc
le, d'après Le (;u(T(liin;— Snvit
Marchant xin- /rs eaii.r, «I après I^n-
- Une Adora fi'in des rf>is, d'afjres
nratte; — f.n Cnopoie de Idjli.se de
gnès de In pmzzin ynrrtnty en huit
pièces, dapre^ ( iro Kerri; — La
t CEnJanf Je^ws sur nn picM.-stal, A
id «ont Sainf l.thotrr cf Sanii Char-
- DORIMON aas
tes Bammée, d'après Umberii; ~ SMiil
Bernard reçu dans terdrt de CUeaum par
saint Etienne, troiftiène abbé de €et mdre,
d'après Joseph Pamari ; et plusieart antres so<>
jets, d'après Aniiibal Carracfae , Le Guide , Laa-
franc, Le Bernin^ Carlo Cignani, Loids Dori-
gny, etc.
BMan. Dtetimmairê ééi Grnnut*
Donic^Y, Vo^. iym^nx { lîK
' IH1 m Ll.rS { io^l»*; ) nu lifiHi 4|.tU ( M -
, piiù>.ti* ), poète irajjiiïtie atUéiili?ii, vitaii ésiï^ »t
I cinquième siècle avjifit J,-C. Il h'êmI cûnnu qtitf
pîir lej* railleries d'Ari^triplune*
i — MlmL in Jrut&ph. Hmn.^ V^ it»,
I * 00 m il A Q r K 0 u i^u n V M A ^ r K ( 4of i^^o^
j ou àf^^]xfix^i^ ) t général (çrec, liJ^ d e N ie4>*il m\ i\ m
k Tneliontum, en Étolie, vivait dunfi W \xmû^n\%i
RÎècïe avant J.*C. Il fut envoyé eo %^v k PliiRiiïée
^r la fniuUère des MeA^n/eos, allîi» di« TlttoJie.
iiorîmaquedéctard qu'il venait défendre Pli^gnliit
; conli^î les bipartie (€8 ; mais ce n'était qo'im prrtt?\|p
I pour *e mêler aux âlïarreK du PéJûp^mnèise fl ptjur
' allumer une gtnîrrt p^uerale. Se» truupes [lillè-
I rejit le ierrilolrc dea .^le^^nitmi^, qui r»ruteatèrent
en vain Lxwitre un pareil pro^éilé. Dorimaque, i{iii
, Jie pouvait rien répundr^ à Jeu fi justes rt^cla-
mations, Hl tantauprèâ deScûjiaâ, i^uiivemeurde
rËtaliOf que £eJui-cit sans u^nte i:ouaulter l'as*
spmiilée ^énrrale, curiimen^n ks Uusttïitè* noa-
i âiOiitement contre le« Me.ss^.^tiif nt^t tnû^ auâ<vi coti-
I tre leA ÉpirvUii*, 1^4* Ach^eni, les Acarnaniens ci
\m MacMonien^. L'anné^j stuirante, vn 720, U^n*
maqive envabit le Péloponnèse avp4: Scnpa^, et délit
Aral us à Caph^ea, Il pril |Jaf t m\ oik' ration ■»
milJlaJreA pir lesquelles \it& Bulieut^ h* joi^iiirtïJt
à Scerdiiakla* d'itlyrfe, à la prise et à rioctndie
de Cynèthe en Arcadie et à la maliicureuse ex-
I pédition contre Aigira en 219. Dans l'automne de
' la même année, ayant été élu général par les
I^:toIiens, il ravagea TÉpire et détruisit le temple
de Dodone. En 218 il envahit la Thessalie, dans
l'espoir de forcer Philippe à lever le siège de
Palus, dans l'Ile de Céphallénie. Le roi de Ma-
réiloine fut en effet forcé par la trahison de
Leontius d'abandonner le siège de Palus ; mais
il profita de l'absence de Dorimaque pour envahir
rÉtolie et pour piller iusque sous les murs de
Thermum, capitile du pays. Dorimaque prit
une |)art active au traité d'alliance avec les Ro-
mains contre Philippe en 211, à la nouvelle lé-
pi f^lalion adoptée par les Étoliens en 204, et à
l'ambassade envoyée en Egypte en 196 pour con-
clure la paix avec Ptolémée V Épipbaoe.
Pnlybc, IV, s IS, 1«1», 87 -M. «7. 77; V, I,», i-t. 11, 17;
1\. it; XIII . 1; XMII, 37; XX. I; Fragm. Aùf ., M. -.
Titr-Uve. XXV|, ». - BrandtUier, Ceêch, éêa AêM.
Jjindet. p. m.
noRiMox (....), auteur et acteur français, ri-
vait en 1692. 11 était comédien dans une troupe
formée sous la protection de mademoiselle de
M()nt|>ensier, fille de Gaston, duc d*Orléaiu,
♦-t que par celte raison oo appeUit la trmipe
627
DORIMON — DORIOLE
CM
de MademoiseUf. Cette troupe, établie rue de«
Quatre- Vent^, ne siib&ista que peu de temps.
Dorimon , ïnea que peu connu aujourd'hui , ne
manquait cependant ni de verve ni d'esprit; il
fit représenter plusieurs pièces, dont voici les
titres : Lé Festin de Pierre^ ou le Fils crifiii-
net , tragi-comédie en cinq actes et en vers, dédiée
au duc de Roquelaure; Paris, 1659, in-12. Cette
pièce, qui n'est qu'un plagiat complet de celle de
Yilliers, avait été représentée avec succès à Lyon
en 1658 , elle fut réimprimée sous le nom de Mo-
lière ; Amsterdam, 1679 ; — L Amant de sa
Femme, comédie en un acte et en vers; Paris,
1C61, in-12. L'intrigue de cette pièce est simple,
mais spirituelle et bien conduite. De La Font s'est
servi du même sujet poor composer son acte de
La Femme, dans le ballet des Féte^ de Thalie, re-
présentéen 17 1 4; et Boissy, dans La Rivaled^elle-
même, jouée en 1721, n'a fait, à peu de chose
près, que mettre en prose les vers de Dorimon ;
— V Inconstance punie ; Paris, 1661 : cette co-
médie est sans art et sans intérêt, mais quelques
scènes sont spirituellement écrites i-^V École des
Cocus, ou la précaution inutile; ibid.; — La
Femme industrieuse ; ibid. Cette comédie est ti-
rée d'une nouvelle de Boccace et d'une pièce espa-
gnole:: La Discreta inamorada, de don Lopez
de Véga ; elle est écrite dans le style du l>as co-
mique, mais elle est passable. Suivant Parfaict,
« on pourrait dire que Molière a emprunté quel-
que chose de cette pièce dans son École des
Maris y»;— La Comédie des Comédiens ; ibid. :
l'auteur, dans cet ouvrage, peint les rocnirs du
théâtre de son temps; — Les Amours de Tra-
polin; ibid. ; — La Rosélie,ou Dom Guillot,
comédie en cinq actes et en vers ; Paris, 1661,
in-12. Cette comédie paraît n'être qu'une contre-
façon de La Dame d'intrigue, ou le riche vi-
lain, de Chapuzeau; — V Avare dupé, ou
Vhomme de paille, comédie en trois actes et en
vers; Paris, I663,in-12;— Le Médecin dérobé,
comédie en trois actes et en vers ; Paris, t692,in- 1 2.
Dorimon avait épousé une comédienne de la
même troupe; elle se mêlait aussi de faire du
ïw\ esprit : on peut juger de son goût et de son
talent par les vers qu'elle lui adressa à Tooca-
•ioo de sa pièce du Fils criminel ;
Encore qae Je sois U remme.
Et que to me doives U fol.
Je ne te tfoooe point ëe Mâme
D'avoir fait cet eofaot un» moL
Toutes fois, ne me crois pas buse ;
ie connato le sacre vallon,
fit tf tn vas trop voir ta muse,
J 'bal caresser Apollon.
A. Jaoix.
itteherchét sur tct Tkéâtrtt é» France. — Lorrt.
Mms0 hutorigue. Janvier IMI. — Bibiiothiqme rf«
Tkêâtré- français. — RIccolwnl, ObservaUoHS êur la
Cpmêéit, II, !17.
DORIKG. Voy. DOERING.
DORiOLB ou DORiOLLB(l) ( Pierre), sire de
Loire (Aunis), homme d'État français, né à La
Rochelle, eo 1407, mort le 14 irptfltfi I4tt.
U étudia particulièrement le drott» «k M »(•
licencié eo cette fiM»llé en 1430. Km 14&i BM
éla maire de La RodwUet
son père, Jeen, avait été élevé à
ses. Pierre Doriole nmpliiaal
charge en 1456, lorsque, député à Ift mmét
Chaito VU pour y rcpréteater lee iiMrfli ée
sa province, ee monarque loi cooio PemploiéeM-
sofier do rojaome. A l'avf ocmeot de Looii H
eo 1461, Doriole cooiervo eee taeUme; wêês
eo 1464 il embrassa le perli des Êé^mntm-
maot la Ugoe dite do Bien puèiàc Anm à
Moolios, par Jeao U, dit le AoMydaedeBamtaL
et remis entre lee meioe de Looie S, b ni
de Fraoce cmt otile cette foie de noin k
bieo pour le mil, et rétablit Doririi ém u
charge. En 1468 Doriole
au roi poor obtenir la
ducdoo des épioerfietca Fnnee pir
gers; sa requête demeura ~
ensuite, avec phude jweèe, à
booda^, et sévit avee oMi
la easte dlndividaa
Bohémiens. Eo 1469 II
procès de 800 oollè0Be le coidtel IaMm:!
rn riitlii bililinniriiiiif I '■lodii sidiMUt iw^Tl
maria Doriole avec Chariotte de ■v,^moéi
Gulllannic de Tail^ fMnl dai boniL Im M
juin 1473 Doriole M ifipeié à U ë^Êê *
cbaooelier de France - Itft ifpalil^Hii»iM*
charge fur^t élevt» m lô Ihieof à
(t; n i'Acm a
I ë'AorloI ri athloic.
livres. Aucun ininiatre o%f^ iM _
rétriboé aussi larga&»l. Il fit viai'fM iMriil
malgré ses icmcliûQa , Ad MfÉifé «BMii^
1473 il fat envofé ^ièêimém di M^pi
François U, poor k décUér fc mm «Itttt^i
Louis XI et Je duc de Bootp;p&, %m HtaiV^
née Dodole prit ime fart mitm n kM A
Senlis. En 1474 il olfocie «mltiri
et réossit à détidier le
alliances tngtaiaect
Louis XI traïtatt aveeioa
santsao tasrftaé^mm
comme chef de la joitii
une loorde et péaiUe
les coors des peln^
d^Aleoçoo (avril U74Me
Pol (19 déoemin I47àk ^ ti
(1477). U soi Grin
avec les ianoeadila
on inslaot:«i«àri
oétable,âtM]tielQ
torture inulik i A
suivaotei ; - SI
qoe leoQuélaUeolldl^MAiiSmi^i^
comte d^ Dvnmaitio.irjBlilHi^iciV^
pas lait nMMirir iioi 1o ÈÊm^Êt^^
savoir la vârilé do li^; mmm^^i^^^^
pUire H âoo dit nottro, i «■*• ^ ^
lemeot oonail fc
»
DORIOLË
0 de trooTer fiiçoo de le faire échapper. ^
iflUre n*alla pa» plus loin : il est vrai que
iriole, au inoroeut de l'exécutioii, remarquant
le le connétable portait à son cou une pierre
potée garantir de la peste et du poison, s'en
iH emparé : en sujet dévoué et habile, il TotTrit
•on défiant son?erain. Plus tard Doriole fut
^oyé à Londres pour entraver Palliance du duc
( Bourgogne avec Edouard IV, roi d'Angle-
rre. H sut, en mai 1475, réconcilier Charles
Téméraire avec Louis XI. £n 1478 il fut
argé d*nne mission de la plus haute impor-
née, eelle d*empècher le roi d'Angleterre de
iflkr avec Maximilien d'Autriche, devenu l'é-
m de Marie de Bourgogne ; il conjura Torag?.
i fet un grand service rendu à la France. En
âO Doriole f V^ un traité avec René, roi de
cie el due de Lorraine, négocia la cession de
'-Moselle. 11 obtint en 1481, contre la
\ royale, que le procès de René, comte du
e, entamé devant une commission extra-
Adaire, fût renvoyé au parlement de Paris. En
•1 Doriole osa appuyer dans le conseil royal
t%ÊÊÊm réclamations élevées par le duc de Bre-
pK. Louis XI lui écrivit : « Je vous prie, beau
li^ que, en vos besoignes, vous ne me soyez
m ri rigonreui, car je ne l'ai pas été èz vôtres.
1 Mji bien à l'appétit de qui vous le faites.
NM Movienne de la journée que vous prîtes
iiet-Toqs avec les Bretons. » L'année suivante
Irii dta à Doriole ses fonctions de chancelier;
l^adtant, il lui en conserva le traitement, avec
^'ffltn de premier président de la cour des
A. de L.
Bpp« de rominps, Chronique. — Belcarlun, Corn-
. franc, llb. I. il. - Jran de Tro? es, XIII, «s. -
I i^atïii. I.udorirus .Y/. — (iodcfroy, l'reuves. |V,
,— Arcerc, Histoire </<• La Hochrlle. — Aiiio<-Karbot,
\ire drs titres, chartes et prtrilrçes de l4l Bo-
niirhc«np, Histoire des Chancrliers. — I^
e. Histoire généalogique des Grands Officiers
9mC^mronne.— Raïnguet, Biographie saintongeaise.
iSanurte, Histoire des Durs de Bourgogne, VIII. —
WÊmÊk, Histoire des Français, \IV.
^ M^Rio^f (Atopiwv), musicien et littérateur
É^ né probablement en Kg>pte, vivait dans
Kilrièine siècle avant J.-C. >ous ne le con-
■Maa que par Atbénée , qui le représente
[pw un musicien bornme «resprit, bon virant
orne, auteur d'un ouvra;;e sur le pois-
^ goAts lui firent donner par le poète
Mnésimaque, dans sa pièce de Phi-
t^le surnom de Aorraôo^jTr.rr.;. On trouve
Athénée plusieurs anecdotes sur Dorion.
, m. vin, ,t \. — Mempkc, Fragmenta Comi-
^^ntcorum, vol. III.
Ml ( Claude-Auguste ) , littérateur fran-
k Nantes, on 177t>, mort a I\iris, le 29
Après avoir fait ses études h Paris,
I entra dans le«^ bureaux du ministère de
■r; mais, peu parlisan «les principes ré-
dres, il s'éjoiaiia de la scène politique,
nrs voyajies <l.ms bs contrrcs les plus
de 11 iiiopr, rt ;\ ^oj» retour f un -
-- DORIST 830
Eâcra tous êea In dan ta à la liltéraltire. Cfiarmd
de Féclal et d« l'él^^vation de la p^sésie éph^m^,
Rran J admirateur des çoëles de l'antiijuité, dont
tl avait étuiJié le^ tptiirrea &ul)iimea, Il 4)ljtint
quelfitie» succès lionomNes dîiaa le fçcnrp, «î
difrkne^ de l>iKjpc!e. Deux Um il ^^y mil sur les
rangs pf*ivr entrer à FAendi^mie Française ^ la
première m ISiT, pour succérJer a Choifiêul-
Gouffler^ la seconde en tè2U pûi*r olileoir le
fauleuil tmié vacant par la mort Je Fontanes;
mdi5 nyant édiouë les deun Tois, Il se réslgiia, et
ne se préscala plu*. Oa a de lui : Mar Unifié*
rèse à' Françoàs^ empereur d*Àtiiriche^ hé-
roide, 1797 ; — Chanî de Sulumla , imita lion
d'Ossrao; Paris, ISai, io-S*; — Ltt btitaitiê
d^Hasdngs , ou tàngUterre conqnixe^ (M^ine
en dou/.e cbants, avec une introfiuctioti hiRto-
ri(|ue; Parts, Didot, 1809 et ii22, î vùI in-r. Ce
poème obttot une meatfon honorable fUm tm
rapport »ur let pri\ décennaaii ; — Pafmijre
eonquise^ poëme en douze cbantâ, arec une Intro-
tJtxeUooet dm notas; iBJâ et I82S» Oidot, iti-r ;
-- Ode Jtir le Mariage du due de Bvntf ; Pa^
ris, 1816, io-8**; — Ode sur les MunttJfjnej^
cantate d'Amphioa; 1815; — Cojuidératiûni
tur Veiai politique et commerelai des pné$-
sanees europémms^ depuis la Héimlulionlm*
qu'aueongrèsd\iix4a-Chapitte; PanX 1818^
in-gn . _ p^fuins Warbech ,fa\uE dite d* York ;
roinaû historique; Paris* 1BI9» 3 tuL in-lî; —
Poésies lyriques et bitcoliqttrs, précédéei d'oji
Etsai âur ta poéMe ei ^ éloquence.^ et iuivie^
^'mr^mède^ reâne de Ségeste , tragédie en cinq
actes; Paris, 1831 et 1825, in-r Ma tnff0h
tVfi'''rr^fv.^'if jivaft i^if* refustV p.:tr îf* rfitrriîtf' du
Théâtre-Français en 1800); — Le Méfiant, co-
médie en cinq actes et en vers; Paris, 1822, in-S**;
— Le Mage, poëmc ; Paris, 1825, ln-8** ; — Ode
sur le Sacre de Charles X; ibid. ; — Discours
d*un envoyé de la Grèce au premier concret
qui jugera convenable de Vadmettre; Parisf,
1826, in-8"; — Les Ottomans et les Grecs;
poème lyrique; ibid. Enfin, Dorion a composé
plusieurs Can^a^«5, qui ont éternises en musique
par les concurrents pour le prix de compositioD
musicale à llnstitut , classe des Beaux- Arts.
A. Jadin.
Biographie contemporaine. — DocumetUs particu-
liers.
* DORis, artiste grec, peintre de yases; son
nom se trouve sur direrses coupes ou cylix, à
figures rouges et d*on travail fin; une d'eHes,
représentant des sujets bachiques, faisait partie
delà belle collection de B. Durand, et fut adjugée,
en 1 836, au prix de 670 fr. G. B.
Clarac. Catalogue des Jrtistes de /VnflgMiM.p. W. —
J. de WUte, Hevue de Philologie, 1M7. t. il. p. M7. —
Raoul- Rochette, Uttre à M. Schom, p 38. -> J. C. Bc-
cmH, 7)0 Darete Phrgçio (Leipzig, 1769, tn-4*).
* DORIST (Jean)f physicien et théologîeii
français, né à Monzon, en 1585, mort à Paris»
le 1? mars 1652. Il entra en 1606 dans la eon-
;:végation des Jésuites, professa les belles-lettre»
631
DORISY —
pendant dix anK , et enseigna ensnite la théolo-
gie seize autres années. On a de lui : Curiosœ
Quxstiones de ventorum origine , et de ac-
eessu maris ad lïttora et portus noslros, et
ab iisdem recessu; Paris, 1656, in-8** : cet ou-
vrage peut servir à constater l'état des sciences
naturelles au dix-septième siècle; — Réponses
catàoiiques atix questions proposées dans
le prétendu Catéchisme de la grâce; Paris,
1650, in-12 : c'est une réfutation du Catéchisme
de In grâce de Matthieu Feydeau ( de Port-
Royal); sine loco, 1650, in-12; — Re/utatio
Catechismi de gratia , ex sola doctrina sancti
Augustini; Paris, 1651, in-12; — Re/utatio
compnidiosa Catechismi de gratia; ibid.; —
Défense de saint Augustin contre le/aux Au-
gustin de Jansenius ; Paris, 1651, in-4'', trad.
en latin sous ce titre : Vindiciœ S, Augustini
adversus pseudo-Augustinum Corn. Jansenii,
tractalus in singulos liln-os et singula ttbro-
rum capita tomi primi de hxresi Pelagiana;
Paris, 1656, in-4* ; — Praxis con/essionis sa-
aamentalis, ex S. Augustino; Paris, 1652,
ln-12.
Sotliwell, Catalogns Srriptorum Sorietatit /««, 4in.
— rioin Ijilonic. Histoire de Luon. SVt. — Dupin, T*ibl9
de» auteurs ereleiifttfiqnêi du Xf^ll* siècle^ trj. —
RicliArd et (iiraud, BiMiothéque tacrée. — Abbé BouUlot,
Biographie ardennuise,
DORiTAL, et quelquefois d'obi¥AL( Claude-
François ) , surnommé Piunie d^Or, juriscon-
sulte français, né à Besançon, en 1656, mort
dans la nit^ne \ille, le 4 septembre 1733. Il fit
•es études à Timiversité de D<)le, fut reçu avocat
au pariement de sa province, et devint conseiller
À riiùtel de ville de Besançon. La grande faci-
lité et la clarté avec lesquelles il rédigeait une
consultation ou motivait un arrêt lui méritèrent
de ses contemporains le surnom de Plume
d*Or, On a de lui : Usages et coutumes de
Besançon; 1721, in-4'', avec un commentaire
Irès-apprécié.
DORi VAL ( :Y. ) , archidiacre et officiai de Be-
sançon, i)aront du précé'lent, vivait en 1667. Il
a fait |»araltre Synopsis rtrum gestarum circa
Decanatum Majorem Ecclesiœ metropoiitanœ
Jiisuntinx, ab anno lOGl ad annum 1667,
in-'i*.
Ulonir. Bibliothèque hUtoriquê de ta Frauce, n««
llfiH rt tSTM.
DORiVAL ( ), jéfiinte et théologien fran-
çais, vivait dans la seconde moitié du di\-hni-
tirme siècle. On a de lui : Abrégé de V Histoire
de France^ suivi de V Histoire de Louis XIII
et de Ltmis A7I'; Pars, 1751, 12 vol. in-12.
Lrlonc. llihl. hut. d« l'i /r, t. II. éd. Fontette.
DOKiVAL ( ), actinir français, mort vers
1T0?. Il dt'luita a la Cornédie-Française le 8 juin
1770, j»ar U» rôle de Polijeucte; plus tard il
joua à\ec beaucoup de succès Orosmane. Cet
i*rteur avait un taW'nt rrconunandable, une in-
telligence parfaite de U scèno, nne clialeiir réelle
ft communicatt%-e ; mai» son orgmie était lourd.
dorléa:«s
eropAté et désagréable; ton |ihysique,
nuisait à nilnsion. Il quîtti le théMre <
1791, et passa aux oolooîes, oii U me
de temps après. A.
tiSfïxnt et MartalQvUle, HUt. ëm Tkeétn
IK>RLA.^D ou DORLAXT {Pierre,
gien belge, né à Die^t ( Bral ant 1, roc
hem, le 25 août 1507. Il prit l'habit de
au couvent de Zeelhem, et devint priée
maison. Ses écrits font juger qu'il fit
breux sermons aux religieai de son
communiqua aussi ses lumières k dii
ligieuses, qu'il couduisit dana la voie
On a de lui : De emormi Proprietal
chorum vitio Dialogus euUiuimi
Louvain, 1513, iii-4'*; — De AattvU
versationf:, et vita B. Caihartmjr^ ri
martgris^ etc.; ibid; — Expiicaiw
habitus Carlusiensis ; Loovain, 15;
— De Opère amoris et PoMsione i ^
vain, 1516, io-8*. Dans œ <
parier Jésus-Christ, faint Yïmmf i
— Viola Animœ; Anvers, iMa, m-ia
in-24 : ce sont iepi dialopica, dont le
miers forment un abrégé àt la Tkeeio§
ralîs de Raimood de Sébonde: ^ C
Cartusiense Pétri Dorlandi^
sui ordinis illustritntt^ rek me
prxclare gestis, mee non ef aaj«ii
rimum Cartusian vmsimeimt^ j
tractalur, etc.; Ow . b-ll;
français par Adrien . tons k
Chronique ou Histotto « île di
sacré des Chartreux ;J{ i. C <
écrit avec sincérité, maib u i
que; d'ailleurs, U ne renfierme >
Le P. Petreius a essavéde raw mma
mais ses notes sont I i incomirièles
ac res gestm B. Amt Anvers, ifti;
Dorland est en oalre de
quante traités de piélé. •
vent dans Paquet, n
V Histoire des Pa§é i ; ^ i, i a « •
fHM«rviB, jtfpmrmtmê ■■m. * Umr» Ar
by» ectUMioitteiê, IL tTt. — VafpMi. *
itflQirm, par» aecnodi. fTJ. «• Sviwt. «fV«a
AÏS — Pc-traiM. Btèimktrm I
Theatrmm 5, Cart
drlif vrc Uanal. BioçrmpIkiM M
DORLÉA3IS OU D*OR
jurisconsulte et lib
en I5i2, naort en te^v \^}.
Jean Dorât, embrassa la ar
devint un des plus ft)
giio, et joua un grand
avocat général le 11 Oo
talion lies membres da i
a ta ro>ant^, iltefiti
contre Henri IV.
Utt
aéàr
(r Ftann A Orf Ma*, cm
u Dibttciki^m€/rmmçmm.
iV I rlonf (tu ^m Dstia
rtfli
BiWio'hf^m' *M«rifw* lar
-ÊANS
mé
m et des cods
ras i I avec
, Dorl «iéfendit-il
X séT* ilu duc. Le ju
01 I ) 5-
1 cict IC9 ot;i/.e « is «Je
î VA cOimi; le» nrédic ii" «
ic pays se ues
ilft nVn ►. « J
!i*Esfc ai w
le
JU
I é contre 1 £* te. ijc >
je rci uis Dorléans Dour si boi
nul uc vous n*y peut . P<
est oas à vous de vou! s
;nt de pr VL ;
> . Le i o iiu re ue
a il e »ur
OC co id 'c; n
I . it r I puiir \x i lieux ueuis
d'I M. ttfld Henri IV
(. LfunetfUS, inscrit sur la liste
30 mars 1594, se réfugia à
rc à Paris qu'après un exil de
Arrête (iresque aussitôt son arrivée
propos séditieux, il subit à la
mprisonnement de trois mois,
il fut mis en liberté par ordre
en ; le toucha vivement, et
wrement attaché à Henri IV
> sont rares et rechercliés. Les
sont : Sonnets sur le fuînhcau
ae Sil/iac; Paris, IJGS, in-8° ; —
^e victoire (en quarante-six sixains),
m peut remarquer la vengeance
u prise dessus ceux qui vouloient
Enlise et la France; Paris, 1.^09,
uf, fOf'jne, I J7*.>, in-8° , iinit(^ de
- APo'.ogic "U Défense des cathn-
uns aux mitres, contre les
ut/ioliques iisu)ci!'s à ceux de
indue r'/oi méCy suivie d'une He-
catl'oliqufs de tous les êfcts
ur entier en Vassnciation de la
i"; — Acertis^einefit descat/m-
aux François c.if'i(di/ues, du
,19 sont d» perdre hi rdf/nui, et
comme en An jleferre , la
iistres^s'd rrroucntalu cou-
lUi soit liiri fiqne ; l.)S(',, I5S7 et
deuv <!• rniiT. > •■•lilioim aiii:îTiieM-
S par l»V> ().M tf!l!> (II- I.tlIlN :\\\.
t li'stori«iin' .|;it' (>oli(lqi.e;
iiiis iinj»<ntaii(^ ;» riii-t'»:i.' Ae
ralion M .\i:i!><»iN.-. I/autcur
ri>ciin*iit eo!itn> \e> lirrfti-jii»^s rt
« Cet oiiM.i ■.', -iit CaN't, e>l
fort naïf, \'W\i\ ■!'* Nives poin-
Xt^\ il eoiitinit dc& fTjiMerifft du roi {Umû HT),
dit mïllfl impoRtQPcs du rai de Navarre cl i!t? sa
mère* Il se plaial surtûut de e« qu'on n'a\AÎt
pas hS^n solenojs^ \h Sïimi-B<irtlié4emy t\ qu'on
avait tiré de rtiùbm ûm\ jKlietti'ii iW uiQ^, dé no*
tant par la qu'ofi devoit tuer le mi di* Naviiprd
et It; priact^ de Ctitidé, ■» Le cardinal du Pt^nai
ne p^rlt; \^Si m iiTantâg<:u.^ctnent du f.t>L<^ d«
c+'l ou¥Patîe, <i qui est «ieloo lui tciit tré»*¥i-
cieusernent, kl où l'auteur m ^ctI d unu m^U.^
piiore ccmtmuelle de Ja mc'deciïie Hepuia I* iMJin-
meaceineal jusqu'à la lin, ^ Quoi qu'tl m Mvlt,
VàmrUi&emrnî de Dorléans lit ^^uidc mm^sl*
iioo lorsqu'il parut, et &usciU de f)ombrcu»i*i
réponse» ; ealre lea ïneiJIeures on diîvtingut? U
£Mtre d*un Centithomme cùifmli*im fran*
Çùi£^ conienani treize réponse dnj: caiomnieê
â\tn ikrft tPun ceriûfH j/réitndH Ani^kti»
{ par riiiiïppe du PlcssiJi-Mornaj ) , et itfptinxf,
à un tiffutur m^qat du nom de cnthotiqim
nngltUâ , par un catholique èùn Frâncoài ;
ihUf tti-H" Uîlribnée À Ueny^ lîouthiUjer»
avocat )« Dorléans Ql alors paraître fiéphque
pouri$miàoltqtiê an^iùis, contre Irn caiho-
iiqutfâ OÊâMiés aujE hugut^miâ; î^^ni» In 8* i
réimpriniÉws avec i'oiifrage précédait, sous Jo
titre de Premier ^i second AvertastTHcni de*
cnthûliqueâ anyioiÉ auj: Ft-ançms CfiUmU-
quês ei à in noblesse qtti suât à présent le
rei de^yavarre; Pari s, Bichon» l69û, in-s*. Çê
livre rut brAié par la rnoin du bourre*ui« à I»
croix du Trahoir el à la place Maubcrt, b 7 avril
tb9%, Llmprirneur Btchon fut exilé j ^ lettres
catholiques , trnUmîtdti droit de prendre les
armes » de reconnoUre son roi légHime » etc. ;
Orléans, 15M9, in-4'*. Ces lettres sont si-
gnées : Mathurin Curmier, Angoumois, et
Pierre le Franc, Parisien; mais on les attribue
i;énéralement à Dorléans; — Lud. d'Orléans,
unius ex confaxleratis pro catholica fide
Parisiensibus Expostulatïo ad A. S. (Antoine
Sejîuier), unxim ex sociis pro hœretica per-
fidin Turonensihus ; Paris et Lyon, 1593, in-S".
Cet écrit concerne deux arrêts rendus en août
1 593 par les pariements de Châlons et de Tours.
Il est encore plus emporté que les pi-écédents.
Henri IV y est appelé /r^if/wm Satanx ster-
cus. Le bourreau brûla ce libelle le 2 avril 1594 ;
il en fut de même du suivant; — Plaidoyer des
gens du roi (de Paris) du 22 décembre 1592,
sur la cassation du prétendu parlement de
r hâtons, du 18 novembre méoie an; Paris,
1593, in-8<*. L'auteur cherchait à y prouver l'in-
c^ij>acité et l'inrlignité de Henri de Bourbon àU
couronne de France; — Le Banquet et Après-
dinee du comte (t Arête, où il se traite de ta
dissimulation du roi de Navarre et des
merurs de ses partisans ; Paris et Arras, 1594.
Le style de ce libelle est assez commun, et ne
donne pas une haute idée du talent de Paoteor.
Dans un>> conversation entre plusieurs personnes
réunies chez le comte d'Arête, on chereheà ^roao
635
DORLËAKS
618
Ter que la conversion de Ilénri IV est simulée, et
qne Tabsolution que lui a donnée Tarchcvèque de
BourgOB est nulle. Les digressions, les citations,
les comparaïaaas occupent une bonne moitié du
livre. Henri IV y est d*ailleurs fort maltraité.
Cet écrit n'a dû sa célâirité-qu'aai passioiis et
au mauyais goût du temps ; — Remerciement
au roi; Paris, 1604, in-8*. Dorléans fil paraître
cet écrit à son retour d*exil ; — Leg Oueeriures
du Parlement, faites par les rois de Ftamce
tenant leurs lits de justice; Paris, 1607 cl
1615, in-4*. Cet ouvrage, fait avec érudition, con-
tient des détails très-curieux sur les pariements
et tout ce qui se rattache à ces corps; — La
Plainte humaine sur le trépas du roi Henri
le Grand f où il se traite du rapport des
hommes avec les plantes qui. vivent ei intu-
rent de la mémejaçon yCtoUse réfute tout
ce qu*a écrit Turquet contre la régence de
ia reine et le Parlement en son livre De la
Monarchie aristo-démoeratique; Paris, 1613
et 1622, et Lyon, 1632, in-8^ Cette pièce a pour
objet de consoler la reine Marie de Médicis de
la mort du roi son mari et de justifier sa régence.
Elle contient on panégyrique perpétuel de
Henri IV, mêlé de digressions et citations fort
amples. On n'y trouve rien de particulier sur la
mort de ce prince et fort peu de choses qui puis-
sent servir à l'histoire : en un mot, elle a plus d'é-
tendue et de singularité que de mérite. On at-
tribue eo outre à Dorléans une traduction de
Tacite, un TraUé de la loyauté des anciens
Français et des Quatrains moraux (Paris,
1625 et 1631, in-8''). A. de L.
L'BstoUe , Memoim, paMlm. ~ Sati/re Menippd€,
101 et 147; RaUtboooe, 1709, lo-8«. - Supplémeot au
JoHmal de Htnri /^. I. 18S. - Mémoire» de la Ugm,
V, Ml. ^ Cayet. CkronoloçU nocênnatie, foL 17 et lo.
- Rayle. Dtcttomnaire historique M crUiquo, article
CuiffiM, note C.-BalUet, JugamaUs des Savamts. I, CrM-
gués CraMiiiaiHCTU.D^Ul.— Lenirlet-Dafresnoy, Mé-
tkodes kiaoriqmes, IV, 107.— aément, Ihbiiotkéqme, II,
«. - Letooff, BibUothéqme kUtorique de la Frmaee, I,
III et IV.
DORLéAHs OU D'ORLÉANS ( Pierre -Jo^
seph ), historien français, né à Bourges, en 1644,
mort à Paris, en 1698. U entra de bonne heure
dans la Compagnie de Jésus, et professa d'abord
les belles-lettres dans difTéreats collèges de sa
Société, puis s'adonna à la prédication. Ses goûts
le fixèrent à rétude de l'histoire, et U publia dans
ce genre de littérature des écrits très-remarqua-
bles, sinon par leur impartialité, du moins par la
dart^ et l'éliégance du style. On a de lui : Vie du
P. Charles Spinola ; Paris, 1681 et 1693, in-12 ;
— Vie du père Cotton , trad. de lltalien du
pèreRoverio; Paris, 1688, in-4<»; — Histoire
des deux conquérants tartares Chunchà et
Camhif qui ont sutjugué la Chine; Paris,
1689, in-6* ; ~ Histoire des Révolutions d An-
gleterre; Pari», 1692-1694, 3 vol. in-4"; 1724,
4 vol. ln-12; La Haye, 1719, 1723, 3 vol. in-12.
Cette histoire est estimée même des Anglais. « Ce
serait un modèle, dit Palissot , si Tauteur s*était
arrêté an règw da Henri Vif I. Hipuli cUli ef-
que, son état ne lui a plus penniftd'éln tevw
tial. » F.-H. Turpin a latt in i iullnuirin «
cette histoire depuis 1688 joaqn'à 1747; Pim,
1786, 2 vol. in-12; — BisMn de JV. Cms-
tanee^ premier mimisire duroida Simm^ dk.;
Paris, 1692, in^i2; -- Vie eu P. «ieei; ttl;
— Vies de Marte de Savoie ai éê fftiAnfc
IsabelU^saJUle; Paris» 1696» iiH»; — Si^
mons ei ituirueUoiu ekréhemue smrélemm
maiOres; Paris» 1696, S voL in-lS; — ritdi
mbU SiOMislas Mmiàa, Psril^ 17»; d «M
de cela da BinAenrmur lonif jtff
Paria» 17S7»iB>lS;— JtfisloiridM
d^Bspagne; Pvis, 1734» 3 v«L IM% d iTT,
5 TOI. in-f 2. Cens hirtiiiindlé CMlinés |v
les PP. Artfanis» BraoMf «HmOI
JcssnfldmSmweaas, ilSt, HH, ui^ MmM RU
vmetvm,^ LdoM. «iWifMjM SMHtaa * n
Frames^m»^ UUt^ttu»,.
PréditenwuTÈ, - Sk , i <> m fli
XVIII. m.
DORLÉAHS BK LA MilTHK {ijm^9^m^
çois-^kihriei), éi'«i|u<! d'Amiciks, M ICif^
tras, le 15 janvier lùu, m&xi la 16 jdM i?74
il descendait â'um ^mimm ËmMê tia^m^
nommée AoreUasu II il «et êteÊm ctev 1» *^
suites, et fut soou^sîvtfiiêiit dMMtai
de Caipeotras, grinfl-vkmire Û'àtkâ,
trateur du diooèu» d? Mencm , K
d'Amiens en 173â. Il d^ dut #reu êi^Mm^
ses qualités persi:^* H, dn» pflnl^t
unique dans son i , iT h'av^i iMuii «■ f
approché la oonr u«^p*|# wits miÊL 1^
milité. « Leshon i UM^^mamÈmm^
la moitié denotr^. J* unr i|n9 mm M0i,6
nous devons treinltler pour TwÊÊlm
nous ne fiiisoni psa^ " ^
rite véritable fl '^ai ffliiit vivxtt 1^
prit et le 806t 4 i fim II Ml Ié dm^
tiéavec le po€to GrcuH, rvltf# I àa^m U
gravité pastorale & airétait fmiiÉ air m IN«
la pbisôrtefie vlire et piqHnin. Mm a^m
saillies qui hd sont BrftHboéa, mi
rappellent edle-ci, Fiant I rii^mï , 4
diocèse, certaines p^rwMtiM «tevi Iv
et, dans le oonrs de U amt^rtÊikm , ^i^f^
chèrentde la cbemio^, à bqwBrlli
le dos après avoir nêe^ I» inipL
habits , pour ae disnlQ» fte k tmt. C^
action parot farévé^^ri^ttif m fg^aâ : * Ji *
bien, leur dit-il, < Planiiait^alk
chaude, mais je i.^
te derrière froid. ^ Cm i d» M
;iie//es ; Paris» ITTT, In-tt. LiàÈâ
chanoine et aitUdiacn , m fmhÊê d»
m forme de Uthts prnt Ëmrrv à
la vie de JV. lf(klêam§ et im
d'Amiens; MsUbt^ r%\, t *dL ^^T
M»cliaan.£l9ft4t
trr*. !■ «• i. - Aise
F.^,D'Ortêmtuéëlâi fm
iiM. ta-it) - ir.«s. Ci«iii>^ ii»^ * m <
DORLEANS — DORÏÏ
6Sa
••ris. iMt, la^*. - ai$toirê de» homMM
« ITownce, II, u.
is ( Jean dc ) , cardinal , chancdier
s sceaux sous les rois Jean et Char-
i Dorroans ( Champagne), mort à Pa-
overabre 1373. Il fut d'abord avocat
nt, et s'éleva par son mérite aux pre-
nités de TÉUt et de TÉglise. Comme
des ministres de Charles V, U était
xtraction. Son père, était un simple
qui s'appelait De Dormans, parce
originaire du bourg de ce nom. Jean
as fonda, le 16 mai 1370, à Paris, le
t de Beauvais , du nom de son diio-
qoes années auparavant il avait donné
I plein parietnent, sa démission de la
hancelier, sous prétexte de son grand
en réalité |>arce qu'il ne put empé-
rée des impôts qui déterminèrent plus
lition des Maillotins.
Mor successeur Guillaume de Doa-
I frère. Son neveu , Milan de Doa-
successivement évêque d'Angers , de
de Beauvais , et chancelier de France
. Un autre de ses frères , Michel de
. fut évêque d'Amiens , cardinal , et
* général des finances de Charles V.
fersion par Chartes VI , il se retira à
Cl accepta plusieurs missions de la cour
rt Codefroy, Hittoire des Chaneeliers. —
Bittoire des MaUres des Requêtes. — Le
, autoire det Grands-OfJUiers de la Cou-
tanondi. Hittoire des trançait^ X et XI. —
tiiuKnaire encyclopédique de la France,
kT (Claude ) y historien fiançais, né
s, mort en 1C74. Il était chanoine ré-
Saint- Jean ^es Vignes , à Soissons. On
: Décora Franax m Ludovico XIV
lorescentiaj uhi de regia inaugura^
unctione, de liliis , ampulla, au-
I, titulis regum chnstianissimorum
fur; Paris, 1655, in -S**; — Animad-
I in libri Pr.radamitarum, seu exer-
cer versibus 12, 13 et 14, caput V,
\$aneli Pauliad Romanos ;PànSj 1657,
tovvrage, dédié à Charies de Bourlon ,
to Boissons, ne porte pas de nom d'au-
Bistoire de la ville de Soissons et de
comtes et gouverneurs y avec une Suite
féques et des Recherches sur les vi-
ifnaisons illustres du Soissonnais ;
^ 1663-1664, 3 vol. in-4''. L'auteur a
\Eiitoire du manuscrit de Nicolas Ber-
M du Chcsne et Michel f'erlin , dépos*^
Mhèque impériale, sons le titre de : Lf
* Ànliquités de la vUlc et pays de
(ilS52). L'ouvrage de Dormay a été mi;*
Mitfonà son tour par Lemoine, écuyer
moteau du roi, dans son Ihstoirc des
lés de la Ville de Soissons ; F»aris, 1771,
BIèlMhèquê hittoTiQit^ de /i France n*»
chimiâtt* aîlemand , vivait à Ja tin du «tiitiiiii»
siècle^ U hibjtà suci^esM veinent Francfort^sur le^
Mem, Bàle tX Strasbour|i, DiâCJpl€ de pardJDeise,
dont il soutint les doctrines contre Ttioma»
Érasle^ il M uu et f^x qui contribuèrent k la
propftgitÉûii d^ opinions théoRopliiques et alcbi-
mjqucs de son maître» dont il traduisil Is plupart
des ouvrées latins. On a de lui : ClaviA i&iiUM
phàlùtophi^ ctiimUilcœ, per çfmm oi^icum
philùsophoram dicta Te/emntur.ctmpendium
treâ iibrm mntintns partim ph^îicm , me-
dicoif et pro mejori parte chymicos ; Lyon,
ià§7, in-13i — Ch^mtslicum Artt^ciumna^
tur^, ifteûritum et pracikcum ; Francfort, 1 568,
partie I, tn-r ; et 1&69, parties 11 et 11! î — De
Vemnis quod nescio qnis suavius la JAeo-
phraUic&ë tv&inere ci^natur^ reiortio ; Bâk,
»à68, in-S*; — Lapis metaphustcus et pAi-
{oSGpkiai$f qui univeriaHs medicina vera
fuit patrum antiqu&rum ad omnês indkffe^
renier morbos, et ad mfialiorum tùîitnénm
lepram; Bàle, 1569, in-r; — Mmarchia
physica; BâJts, 1577 ; — De reUHuia utHm-
ifue jtiedicmx Fraxi; Lyon, 157», in- S*; —
Fastkmlus PumceUica; fn^decinm t-eiffii et
notra?, in compendiomm prùmptutirium irac-
iaitt*; FrmdoTt^ ISftl, în'4'* ; -- DiCtionariUJh
obicuriùnim Tàtophroâii vocabuiontm^Frdat-
fortp usa, in-r ; — àdmonitto ad Th. Erm-
tum de revoeandiâ ealumnits in Paraceiium^
unmermdiciisi Friutcfort^ 1^3, in-S';— M
IJln-o Paracflsi Ùt vkla ion^a commmtarmi ;
iiile, làO, in-r;— De nutura Ittcu philo-
sûphic^^ ejr Genesi desumpta; Francfort,
15«3, iii-*»î — Commeniaria in archidoj:iai
Hîik, lâ84, in-S". Oom a édile ks traités de
Ikmard de Trévisc cl de TJenis £ac)karie Sur la
Pierre phlloiophale;Bèki^ laaa, iû-8°.
Jôch-f, Miff. ÙiUkTten-tjerieâK, - Bi^. meé.
[if»ii5f (Jean-Chnst&phe), théologien lu-
Ihéricn et ^ï^t bibliographe allemand, né *
Schlcasinfien, à la tin du dix-Mi>lièmc sîèdfr, et
mort eo llbl , à Wotfenbfïllel H avait exercé
lonffli'nn>s lea fonction* de rw^teur du gymnasa
de BlankFnUûurg, lorsque, rendu à la retraile «t
ik ses Urrc*, il nwunit Tannée même ou II venait
d>lre nommé seisond bitïliothtH-^airi^ a ^Volftso-
buttal. Son onrri^e capital : mbiii4keea iheth-
logicocriiican secundum smgutm dimniù-
ris $cienii^ parlcâ dUp&§ita; léna, 1721-
17Î3, a vol în^", n'est pat mbteféi d malKn«
les imperfections et le* lacune» si naturelle.^ dan»
ce genT« de travail, sa biNiograiiliie est ippré-
cii^e comma eile le nieril«, et présente dans tn
ordre métUi^îi^uiî des aperçus et des jugemeoU
qui indii|uenl uiws connaissatice approfondie des
matière* danld fait loiwlyw H la critique. On
a encore d<* lui nne éiiilion aujpneniée du traité
deJ. Jonsio», iMacriptonbtu Alsfori^ pkîiùxo-
phicx ; leoA , iî3-4'. Pamu se» antres ouf ra^es,
on dcil mentionner : De éoctU Impo^ttyritnut,
ItIO DORN -
tTcc une |)i<^facc de B.-G. Stnivc; léna, 1703,
in-8* ; — Oratio de vita et obUu H, Welleri^
1702, in-4", et De i-uta saxonica ; léna, 1705,
in-8" ; Halle, 1725. S.
Adeliing, Suppl à JOcher, Àllçem. Gélehrten-ljexieon,
DORN {Amandus-Chrxstian) , jurisconsulte
danois, d'origine allemande, né à Parchim, <lans
le Mecklembourg, en 1709, mort à Kiel, le 25
avril 1765. 11 étudia à Rostock, léna et Halle. Il
professa le droit à Kiel, où son père était avocat.
On a de lui : Dispulatio de jurisdictkone in
Legatos eorumque comités; Rostock, 1736,
in-4'* ; — Programma qusnam sit ratio , ut
communio œrls atieni inter conjuges locum
habeat, si matrimonium proie ditatum,
nulla si sit improie; Kiel, t738; — Dispula-
tio dejitridictionecriminaliexule injudiciis
ecclesiaslicis ; ibid., 1739 ; — Singularia qux-
relx testamenti inofficiosi capita ab errori'
bus doclorum vindicala; ibid., 1740, ln-4".
. AdrluD};. Suppl. à Jôcher, Àll. Cel.-Uxie.
^DORif ( Henri' LotiiS'Egmont) f musicien
et compositeur allemand, né à Kœnigftlicrg, le 14
novembre 1804. Destiné au droit, quil étudia
d'abord, il l'abandonna pour la musique, qu'il
aimait passionnément. Il dirigea et fonda des
établissements de musique, et composa des pièces
on grand nombre. Les principales «ont : Die
Dettlerin (La Mendiante), paroles de Hollci;
1828 ; — AbU'Knray poème de Bechstein ; 1831 ;
— Das ttanniervon England (La Bannièn^de
l'Angleterre); 1841.
Conversation»- Ijt rit on.
J iHiR3i { Jean- Albert- Bernard), onenUdhtc
allemand , né à Scheuerfeld, le 11 mai 1806. Li-
vré d'abord à l'étude de la Uiéologie, il s'adonna
plus tard, sous la direction de Rosenmùller, à la
culture des langues orientales. En 1826 il fut
chargé de les professer à l'université de Cliar-
kow ;mais il ne commença ses cours qu'en 1829,
après un voyage scientifique en France et en
Angleterre. Kn 1835 il échangea ce professorat
contre celui de l'Iiistoire et de la géographie de
l'Asie à l'Institut oriental de Saint-Pétersbourg.
Lors de la suppression de cette chaire en 1843,
il fat nommé premier bibliothécaire de la biblio-
tbè«|ue im|>éria'e russe. Il fut aussi directeur du
Musée Asiatique et membre de l'Académie des
Sciences de Saint - PétersU>tirg. Ses ouvrages
sont : Commenfatio de psnlterio j€lhiopiro ;
Leipzig, IK25; -- History of the Afghans,
transîaled /rom the persian o/ Seamet-
rilati; Londn^, 1829,2 vol.; — Grammatis-
che Bemerkungen ueber die Sprnche dcr
Afghanen (Remarques grammaticales sur la
langue des Afghans); Pétersbourg, 1840; —
Chrvstomathy of the Pushtti or Afghan lan-
gungp, avec glo«saire; Péter<bour;» ; — Das
Àsialische Muséum der kaiserlichc*i A kndem ie
der Wissenschaffen ( Le Musée asiatique de
l'Académie imiieriale t\e^ Sriencr<;h Péters-
boiirg, 1846; — Geschir/itv von Tubaristan,
DORNER
Biç'an und Matenderan ( Hisloife ék
ces de Tabaristao, Rujao et Btuender
tersbourg, 1850, 2 vol.; ^^GtMchick
rislans (Histoire da Tabaristan ) ; ]
Catalogue des Manuscrite et Xgl
orientaux ; Pétersbourg, 18&3.
Comrertativnt'Lextcou.
*DOR3iA lBemardo)^jianaùoiUK
çal , professait le droit avec édat à Boi
1240 ; il composa de iioiiil»eu& écriU,
denoeurés inédita.
Saiigny. CrtekiekU des Moati$ektu Am*
P. i;o. — SarU, D0 CImrU Arché9§wmmMU ê
l»rofeâpiribma, U I, p. ffT.
DORXAr, en latin douiatics ( Cc
philologue et médecin allemand, nékZk
en Tburinge, le 11 octobre Ii77, mort
le 28 septembre 1632. Après avoir éludM
nascde Gcniitz, il «^^^^mpag^t 4 B^ie^i
gens qui allaient étudier a cette univeni
fit recevoir dodeor eo médedae, et devi
siveroent recteur des collèges de Gorliti 1
tben, médecin des princes de Brieg et di
qni lui donnèrent des preo' le coa
t'envoyèrent en mission en POi
guerre qui menaçait "—f mu ■■■
grand nombre d'oovr m
ce qui a fait dire de ■
futt in nugis, sed eruuuM. od
vrages sont : Zu:ingeri VUm H -a,
et oratione eelebrata ; GoMti, a«d2,
Oratîo de ineremmUe étumrnmtms
Francfort, 1615, in-4* ;— ffomo tfi«Mj
Francfort, 161S, in4*; -* Ui^sus m
eus; 1620, in-4*; — AmphUkeati
pientix Socratiex ioco^eerïx; Ilanov
ou 1670, 2 tomes in-luiio. Ceit nn n
facéties latines et éloges bvieiqocs,
positions facétieuses en grec, tm latin,
mand , en vers et en proie. La |
plaisanteries ont le tort d*étre 1
et beaucoup trop longues. Les \
qiies recueils badins, tels que le DraKc
dens ou les yugx vénales^ y ont poîfé;
là que divers auteurs frasçab ont pcii
certains détails des panëgjrriqoes bmA
goutte, des lanternes, de la pÉUe, de h bs
— Oratioufs^ pnUkatioo posttHM;
1677, 2 vol. in-8».
Morhuf. i'ol§kUtor /•McrvéH^t. I, fk. «S. -
ijausitztr Merkitûréifànt^m.
*DOR»n {Jeam^AmtoUm),
mand, né à Bain ( Haute Baiitw u
à Burgbausen, le llsepIcnfaR ïtsm.
étudn à Salibouig, et fat nea dsiki
stadt. C'était un médedB Im H9té
a de lui : A'urse Aëàam na «
meinen BornciekM^mekm^ im
bétnàco s )
trad. ••««.
den hiunmM
lungsmitteiH \ ■
I//«J
DORNER —
Uquer);UU(UHirg-
AL D*ORIEVAL,
I Paris, mort* 4
1 / 1^ vie de cet échvaiu 1
ment qu'il vé<
davi tôe, il cherc b
et 1 ses àerniè
I CAU lUCO im \ U
1 P i
US U n ivii < m; HI9-
I de • ijt:s uic B Cicc s
i ^<iiiu-L.aur vir es
1 cuiiiposé plus ue
complète se trouve <
» Dius connues sont : Arce^um tf
Igré /ut , comédie, trois actes; —
nuilu , la Jemme répudiée , un
: — Le ide renversé , an acte;
- j j T a de Pîanterre ; ibid. ; —
c* ; ibid. ; — Les Funérailles
i iiMu. ; — Le liappel de la Foire
un acte; 1721 ; — X^ Régiment de
\.; -^ Les Pèlerins de La Mec-
1720; "- Achmet et Alman-
1728; — La Pénélope mo-
1728; — Les Amours de
J — La Princesse de la Chine,
1/29; — le Corsaire de Salé, un
— Les Couplets en pièces, prolo-
— La Reine de Darostan, un acte;
s^' Opéra-Comique assiégé; ibid.; —
, prologue; 1730; — Zémire et
un acte ; 1730; — Les Routes du
.; — Llndi/fcrencc ; prologue;
- Aj Amour manu, un acte; 1730; —
e; ibid.; — lioger de Sicile, sur-
rioi sans charriny trois actes; 1731 ;
spéréSj prolojiue; 1732 ; — Sophie
d, un acte; 1732; — La Sauva-
, — Les Trois Commères, trois actes ;
jrand nombr»' d'ouvrages peu sont
Il eut de nombreux coilabo-
icsquels on compte : Autreau ,
qui de Latont , Lesa;;e, PiroQ, etc.
L^sagc que Dorneval édita le Théâ-
, re: Taris, 1721-1737, 10 vol.
des |)ièce3 de Dorucval sont
s te lecuoil. A. J\di.n.
tiiiloire du Theàfrt de l'Optra-Cami-
fcircs . /Hfn'oirft pour urrrir à Chu-
de la foire, 111. 3oo. — Almanach de»
•••^, année iTbT. — Catalojue de la
et de Solunne.
iClaudv- Pierre), liomnie poli-
i français, né à Danipierre-sur-
rt à Dijon, le 2 novembre
de for;îes, et jouissait lors
u une fortune bonorabiement
lavcc conviction les principes
u\ ciu membre du comité d'admi-
la Haute-Saône. >oinmé député
. EK)CR {.ist)k. — T. \i^.
DOa^MEYLR en
suppl<iaot de ce département à rAsJ^mblée \é-
gisiaUve, il fut encc^ref en 1792» élu dûputé k la
Convention. Jl j vota la mort de Louis XVK
Membre du comité de^ froances, U demanda Je 22
juillet 1793« la rï^^iliatïon de^ marchés pa^scA
avec D'Esimgnac et autres, potir les transp^irts
de l'armée des l*y rénées. Le 30 août 1703, il fit
décrdtéf la traduction du paye^ir général Petit-
Jean devant le tribunal révulutionnaîre, comme
concnsâîonnaire^ En 179âjil ^^è, comme c«m-
missaire de la Conrentioa, rarmlsUce ara; les
généraux vifiidéttfis, H passa ensuite au Conseil
iîes Anciens, el attaqua viveioeni, en septembre
1703| une noie adrt'SâéÊ par le ministre de la
justice Merlin au^ conunis^jreâ dans \m dé*
parteménls agités, représentant cette note comme
improdeolc ou provocatrta*» Uoraîer sortit du
Conseil des Ancii*ns en mai 1797, et il fut en-
voyé par son département an Conseil des Cinq*
Ceftta en mars iTUë. Nommé Eecrétaire, te
31 novembre, il c<imbaltit rapinign de Car-
rei ( du Rhône } sur Tassassinat des députés à
Ha^tadt, Après le \% brumaire, il se retira
dans son départemcuï, «t ne s'occupa plus que
de Te iploi talion de aei forgea et de la tniise
en valeur de ses propriétés, It avait, en ]7i»4,
acquis, eomme domame natioaaif les forges de
Pesmcs, couJisquées sur le duc de Choîseuï, émi-
gré i apprenant que hl'^ de CboiÂeul était restée
en France, il lui lit une pension de 3^000 fr. jus-
qu'ila mdiiiUon deâ émigrés, éimqueà laquelle
il toifii>ta à rancî*;n posses*ieur9û,ûoÛfr., somme
à laquelle il évalua son bénéfice sur cette pro-
priété.
Moniteur unicertel, annexes J79J. 17M, 1796, 17»S. -
Pttile Biographie ik>nvenUonnetle. — tiioiiraphie «to-
deme, éûïL de l»«. - Gâterie historUiue de* Contem-
porains, - IVabbc, de, Biographie uniwertelle des Ccm-
teinporains.
* DonKKRBLD'BBEBUBRTZ {Tobie), mé-
decin morave, né à Iglau (Moravie ), mort à Lu-
uebourg, le 30 juin 1605. II exerça sa profession
à Lunebourg. On a de lui : Dispensatoriwu
novum, continensy ad êmnia propemodum
humani corporis pathemata, remédia selecta ;
(Ulvssea) 1600, in-4°; augmenté du traité De
PurgrMone, Hambourg, 1604, in-l2; Leipzig,
1C23, in-12; léna, I645,in-12 ;— Joannii St<h
heri Empirica, sivemedicamenla variacontra
morbos; Francfort, 1601, in-8»; — Medulla
totius praxeos medicx aphorislica; Erfurth,
1666, iu-4^ — De Peste, et plusieurs antres
traités de médecine.
KioT. Dictionnaire hUtorique de la Médecine,
i>OR.>'MBYER (yl/irfré-/M/M), philologue al-
lemand, né à LauensUdl , en 1674 , mort le 26
octobre 1717. Il professa l'éloquence à laFMSollé
de philosophie de Halle, et fut redeur do gsnn-
nase Frédéric à Ueriin. On a de lui : PkiUdoçia
sacra ; Leipzig, 1699, in^"; — De vicioso Ci-
ceronis Imitatore, dans le traité De latimitate
selecta par VorsUus, Berlin, 1718, 173«,iii-8%
et dans la Collcclio d'ilalltnncr, léoa, 2176,
21
«30
DORN — DORNER
tTcc une pi*<*facc de B.-G. Stnive; léna, 1703,
ln-8* ; — Oratio de vita et obitu H. Welleri^
1702, in-4", et De i-uta saxonica ; Icna, 1705,
in-8"; Halle, 1725. S.
Adeliing, Suppl. à JOcher, Âllgem. Gtlehrten-Jjfxinm,
DOR?i (i4mawdi«-CAri5^mn), jurisconsulte
danois, d'origine allemande, né à Parchim, dans
te Mecklemtwurg, en 1709, mort à Kiel, le 25
«▼ril 1765. Il étudia à Rostock, léna et Halle. Il
professa le droit à Kiel, où son père était aTocat.
On a de lui : Disputatio de jurisdictione in
Legatos eorumque comités; Rostock, 173C,
in-4* ; — Programma quœnam sit ratio , «^
communio xris alieni inter conjuges locum
habeat, si matrimonium proie ditatum,
nuUa si sit improie ; Kiel, t738; — Disputa-
tio de jttridictione criminali exule injudiciis
ecclesiaslicis ; ibid., 1739 ^ — Singularia qux-
relx testamenti inofficiosi capita ab errori-
bus doctornm vindicata; ibid., 1740, in-4^
. Adeloofr, Suppl. à Jôcber, Âtl. Cel.-ljntie.
'DOR5 ( Henri- LouiS'Egmont)f musicien
et compositeur allemand, né à KœnigslMïrg, le 14
novembre 1804. Destiné au droit, qu'il étudia
d'abord, il Tabamlonna pour la musique, qu'il
aimait passionnément. Il dirigea et fonda des
établissements de musique, et composa des pièces
on grand nombre. Les principales «ont : Die
Dettlerin (La Mendiante), paroles de Holtci;
1828 ; — AbU'Knray poëme de Bechstein ; 1831 ;
— Dos Banniervon England (La Bannièn^de
l'Angleterre); 1841.
Conrertatiom-lrru on.
J IHIRN {Jean- Albert' Bernard), ox\^ïi\A\\fA^
allemand , né à Scbeuerfcld, le 11 mai 1805. Li-
vré d'abord à l'étude de la Uiéologie, il s'adonna
plus tani, sous la direction de Rosenmûller, à la
culture des langues orientales. En 1826 il fut
chargé de les professer à l'université de Cliar-
kow ;mais il ne commença ses cours qu'en 1829,
après un voyage scifntifique en France et en
Angleterre. En 1835 il écliangea ce professorat
contre celui de l'histoire et de la géographie de
l'Asie à l'Institut oriental «le Saint-Pétersbourg.
Lors de la suppression de cette chaire en 1843,
il fut nommé premier bildiothécaire de la biNio-
tliè«|ue imi>éria!e russe. Il fut aussi directeur du
Musée Asiatique et membre de l'Académie d»>s î
S<-.ier.eos <le Saint -Pélersliotirg. Ses ouvrages i
sont: Commentai io de psalterio .'Ethinpico;
Leipzig, 1«25; — Nistory of the Afghans,
transfated /rom the persian of Seamet-
rilah; Londres, 1829, 2 vol.; — Grammatts-
che Bemcrkungen tteber die Sprnche dcr
Afghnnen (Remarques grammaticales sur la
langue des Afghans); Pétersbourg, 1840; —
Chrestomathtf of the Pushtu or Afghan lan-
guftge, avec glo«saire; Pétersbourg; — Das
Àsmtische Muséum der kaiserlichcv A kndem ie
dcr Wissenschaffen (Le Musée asialiqDe de
l'Académie im^ièriale dts Sriencc^U Péters-
bourg, 1846; — Geschic/itt' von Tabaristan^
Jtx^an und Masenderan ( Huloire i
ces de Tabaristao, Rujao et Mascnde
tersbourg, 1850, 2 vol.; — GeieAic
rislans (Histoire du Tkbtristan);
Catalogue des Manuscrit» et X$
orientaux; Pétersbourg, 18&2.
ComrergatUMU'Lexieùm,
*DOR.tA (Bernardo),}miÊOoasa\
çal , professait le droit avec édat à Bc
1240 ; il composa de nombreux écrit
denoeurés inédits.
Saiigfij. CeaekiekU des liowȈaeke% et
P. IM. - SarU, Dt Omrii ^rcAéffauMiu
IhrofesmribMt, 1. 1, p. IfT.
iMin.VAr, en latin DOUiATirs ( e
pliilologue etmédecin allemand, né à Z
en Tburinge, le 11 octobre 1&77, mo
le 28 septembre 1632. Après avoir étnd
nase de Gcrrlitz, il accompagna à Bàle
gens qui allaient étudier a cette univer
fit recevoir dodenr en médedK, et dei
siveroent recteur des oolléget de Gceriiti
tben, médecin des princes de Brieg cti
qui lui donnèrent des preuTCt de eo
l'envoyèrent en mission en Pologne an
guerre qui menaçait I mtntfnw I
grand nombre d'oov pc
ce qui a fait dire àe hu « { :
fuit ïn nugis, sed emditm». oo i
vrages sont : Zwingeri VUt» «« r«
et oratione ceteàraim; Go , a«i s
Oratio de incremmHê aommahu
Francfort,1615,in-4*;— ffomoActoi
Francfort, 1618, in4*; — Ui^sies i
eus; 1620, in-4»; — AmphUkea.
pientiœ Socraticm jaco^serut; llaao
ou 16/0, a tomes in-lblio. Cest nn i
facéties latines et éloges bvlesqocs,
positions facétieuses en grec, en latin
mand , en vers et en prose La plopi
plaisanteries ont le tort é assci pei
et beaucoup trop lo ». tics éditeur
ques recueils badina, le mu
dens ou les yugx vekuac*. j
là que divers auteurs frai ^-
certains détails des |ianégyti«|iic» w
goutte, des lanternes, de la |«Bie,de b b
— Orationes, pnbiicatioQ posthume ;
1677, 2 vol. in-8*.
Morhof, Pol§kat0r MtâvmfUn, 1. 1, pk. «S.
Ijamsitztr Merkwûréifànlfm.
«DOR5BR ( yeou-AnloiMi , méJi
mand, né à Rain (HauMtavièfu i, eu I
à Burg^usen, le 12 scplanfcR 1774.
études à SaUbiMng, et fat
stadt. C'éUit un méd
a de lui : A'ur^ Ak
meinen Bonciekt^»^^^^
bétes à cornes, ^!
trad. enfran^av, m
dem KrankhmÊh i pm
lungsmiiteim (De
HiMt
DORNER —
HU curatits à leur appliquer) ; Uildhorg-
1774, to-4*.
*kU muéicale.
AL I AL,
I i rt( 4
jyou. 1^ vie uc %x%. cdlvaiu i
«ulemenl il v
U9 da vieillesse, ii b
et épuisa ses <l
» expériences c i. u
rema r i ;i
il n ivii t |> Lies se-
de . t^s uic s
rt\ i :9<iiiii'-Li< ^11 tes
. cuiilDOSé ue S
j »c uve < »u
•es c : Arict \
c lui y J trois ooies : —^
Uf ou iujcn 1 •
; — Le Monde ram e ,
- J Amours de e; . • —
zones ; ibid. ; — L,es Pu ne
i l. ; — Le llappel de la , rc
; 1721 ; — Le Régiment de
1.; — Lci Pèlerins de La Mec-
i: 172C; —Àchmet et Alman-
1728; — La Pénélope mo-
llis \ — Les Amours de
; — La Princesse de la Chine,
1/29; — Le Corsaire de Salé, un
— Les Couplets en pièces, prolo-
— La Reine de Darostan, un acte;
/ éi a-Comique assiégé; ibid.; —
p. prologue; 1730; — Zémire et
acte ; 1730; — Les Routes du
.; — Llndi/fcrencc; prologue;
- ij Amour marin^ un acte; 1730; —
i; ibid.; — Roger de Sicile, sur-
\ sans chagrin^ trois actes; 1731;
opérés J prologue ; 1732 ; — Sophie
id, un acte; 1732; — la Sauva-
; — Les Trois Connnères^ trois actes ;
nombre d'ouvrages |>eu sont
.cui. Il eut de nombreux coilabo-
lesauels on compte : Autreau ,
^afunt , Lesage, PiroQ, etc.
que Dorneval édita le Théd-
»c. Taris, 1721-1737, 10 vol.
des f)ièces de Dorneval sont
;e recueil. A. Jali.x.
' histoire du Thedtrt de l'Dpfra-Comi-
'rire* , Bleii'otrrs pour tcrrir à Phis-
de la foirf, III. 3i>0. - Almanach dei
•^i, année Ho". — Catulujue dé la
ie SoUmnf.
(Claude- Pierre), homme poli-
ranç^is, né à Dampierre-sur-
rt à Dijon, le 2 novembre
de forges, et jouissait lors
u une fortime honorablement
lavec conviction les principes
la n ibre du comité d'admi-
-Saône. Nommé député
r.^NÉk. — T. \iv.
DÛRNMEYER Cl!!
suppléant de ce départemi'nt à l'Asi^mblée ié-
giiîaïîfe^ il Tut encore, en 17^2, élu député à ja
Coîiveotion. U y vola In mort de Louis XVL
Membre du comité deâ finances, {Idcuaandaje 23
juillet 1793, là rd*iiiation di»s mardi éH passé»
avec D'Es[*a(5nac et autres, pour lea tramporta
de l'arma des Pyrénées* Le 30 août I7ÏÎ3, il fit
décréler la traductiao du payeur général Petït-
Jean dorant le tribunal révoiutiooïialre, comme
concusaionnalre. En 1796, il signe, conune com-
missaire de ta CotiveoUon^ rarmisUce avec le^
généraux vendéens. H passa ensuite au Conseil
des Anciens, el attaqua vivemenî, en septembre
1796, une note adix*sséc |mr le mioistre de la
justiœ Alerirn auJt commissaires dans les dé*
liartetnents agités» représentant cette ni>te comme
im[ïrudeolo on provocatrice, Dornter sortit du
Conseil des ÂDCïens en mai 1797, et U fut en^
vo}ê par son dé parlement au Conseil des Cmq>
Cents CB mars iTyô. Nommé secrélaire, ie
21 novembre, il comballil l*opinion de Car-
ret (du Hbdne ) sur Tassassluiit des députés à
Hasîadt. Après Je ifi brumaire, U se relira
dans fon département, et ne s'occupa plus que
de rcxploïlallon de ses forges et de i^ inise
eu valeur de ses propriétés, U avait, en 17&4,
acquis, comme domaine ixationaJ, les forges de
Pesmes, coniîsquèes sur le duc de Cholseut, émi>
eré ; appreuanl que ftl'^* de Choineul était restée
en France, il lui lit une pe^ision de a,OÛû fr* jus-
qu'à la radiation dc4 éinigrés, é[toqrteà luquclliî
il œmpïfl à ranclen poss4^^yïurO0,0ijûfr., somme
à laquelle il éTalua son bénéfice sur cette pro-
priété.
Moniteur universel, annï^s J79J, 17M, 1796, 17M. -
Ptlile Biographie Conrentionnelle. — Uiographie wto-
deme^ édll. de 1»«. - Gaierie historique des Contem-
porains. - IVabbc, Ole., Uiographie universelle des Cun-
temporains. , ^
* DonMtRELD'EBEtUBRTZ {ToMe), mé-
decin morave, né à Iglau (Moravie ), mort à Lu-
uebourg, le 30 juin 1605. Il exerça sa profession
à Lunebourg. On a de lui : Dispensatoriwn
novum, continens, ad êmnia propemodum
human i corporis pathemata, remédia selecta ;
(Ulvssea) 1600, in-4'»; augmenté du traité De
Purgatione, Hambourg, 1604, in-12; Leipzig,
! 1623, in-12; léna, 1645, in-12 ;—JoawriiiS4o-
! Aerl Empirica, sivemedicamenta variacontra
^ morbos; Francfort, 1601, ln-8»; — Bledulla
i (olius praxeos medicx aphorislica; Erfurth,
1656, iu-4% — De Peste, et plusieurs autres
I traités de médecine.
I KIoT. DUtionnalre historique de la Médecine,
DORXMEYER (ylnrfré-/tt/w) , philologuc al-
lemand, né à LauensUdl , en 1674 , mort le 2Ô
octobre 1717. II professa l'éloquence à laFacnKé
de philosophie de Halle, et fut recteur du gym-
nase Frédéric à Berlin. On a de lui : Philologia
sacra ; Leipzig, 1699, in-«"; — De vicioso Ci-
ceronis Imitatore, dans le traité De Latinitate
selecta par Vorstius, Berlin, 1718, 1738, in-8'»,
et dans la CoUectio d'Hallbaucr, léna, 2I7C,
21
64S
DORNMETER — DOROTHÉE
in-S*" ; — Oraiio de Luthero humaniorU U-
teratwr» cuUore et xsUmaiore.
JAeher. AUgemeimeâ Cêlêkrtmi^Legieon,
DOROHOSTATSKi iChnstophe)^ guerrier
tt poète polonais, né eo 1562, mort eo lôll. 11
commença ses études en Pologne, et les ter-
mina à Fribourg et à Strasbourg. Rentré dans
sa patrie, il la servit sur les champs de bataille
comme militaire, et plus tard comme ambassa-
deur à Moskou. Il écriTit un petit poème Sur la
alppique; Yarso?ie, 1587. L. Cbodzko.
Beolkootkl, fiitt. de la LUUr, po/. — SUrexyiukl,
Siielê de SigUnunid, III.
* DOBOiiBTi ( Jacques ), écrivain italien, né
▼ers 1500, mort vers 1620. Il a laissé un dialogue
pastoral et des madrigaux qui ont été insérés
dans le recueil de Gherardo Borgogni; Venise,
1599, in-12; mais il est plus connu par ses im-
postures que par ses ouvrages. En 1601 il pu-
blia à Yicence, sous le nom du Tansillo, trois
comédies, savoir : Il Sofista, Il Cavallerizzo,
Il Finto, Le Stigliani s'aperçut que ces pièces
ne poovaient être du Tansillo ; il n*y recon-
naissait ni sa manière, ni son humeur, ni son
style ; mais il ne savait à qui les attribuer.
Ce n*est qu'environ deux siècles pins tard que
la fraude a été découverte. Crescimbeni a lait voir
que ces trois comédies ne sont autre chose que
Il Filosofo, Il Marescalco, et // IpocrUo de
l'Arétin. Doroneti en a changé les titres , les
noms des personnages, le commencement des pro-
logues, et il en a supprimé quelques passages trop
licencieux. M. Gw
SUittlaat, Ltftttfre. ~ FunUnlnt. BiMéoUea Italiana ^
aVec les notes d'Apostolo Zeao. — u-esdmbenl, Storiu
deila yolgar Poêtia.
* DOBOTHÉB ( Aci>p66£o; ) , uom commun à
plusieurs personnages grecs que voici, dans ieor
ordre chronologique :
DOBOTuéB, liistorien grec antérieur à Tère
chrétienne. Il écrivit sur Alexandre le Grand un
ouvrage, dont Atliénée cite le sixième livre ;
mais comme ce compilateur ne donne en même
temps aucun détail sur Tauteur, on ignore qoel
est ce Dorothée. On ne sait si c'est à lui qu'ap-
partiennent les ouvrages suivants : mie ffistoirt
de Sicile (IixeXixd), dont un fragment a été
conservé par Stobée et par Apostolius ; — Une
Histoire d'Italie ( IraXixâ ) , dont Phitarque
die le quatrième livre; — Une espèce d'ency-
clopédie hititulée navSéxnK, dont dément d'A-
lexandrie cite le premier livre; — des Biéta-
morphoses, MrraixopçwocK, mentionnées par
Plutarque.
SioMe. n&rUtç., XLIX. 41. - Apostottat. ^rooet*^
XX, la. - PlaUrqM, Parati. Min., fo, M. — Salot Clc-
■enrd'AlexaDdrle. 5rromata, I. Protrepiiea.^Ch.M1ïl'
Irr, Seripterei Bermm Mexmmdri Mm^mi, lis.
DOBOTBte de SUion , poète grec , proba-
Mement antérieur à Tère chrétienne. 11 composa
<les poèmes astrologiques ( AxoTskaiiata), dont
il nous reste un petit nombre de fragments. Ils
ont été recueillis par Iriartc, Catalog. Cod,
Manuscript. Biblioth. Mat., I, p. 224, et par
Cromtr, Anecdota, III, p. ic7, 185. Le poète
> Quelques cni
et beaaeoap ^écri^
giques arabes ont bit
Usmata de Dorothée,
gsrdent Dorothée de
avec on Dorothée de Ghaldée doat |
tarqne.
S^ttk, Dirttmurt ^Gr^ét tmé Mamam
* oosoTBÉB d'AseaUm , gr
grec, d'une ^MMpniaeertaiiie. n est si
par Athénée. On po— itf ks titres di
ses ouvrages, savoir : A^mw «uvotmi
tâv (tVHÇ tipipIvitV X^MMIURV OTC
llcpl *Avnfévouc«d *ipi ^ *flip« ^««
|uxolc |iacT6i|C
SmIUi, Dktiamn t$ Qwmk mmd atmmrn
* DOROTBÉB, raédedn grec, viv
Uemeat à la fin dn pranier aiède de
tienne. PhlégandeTraDescite delnii
intihilé*rico|Av%utca(lléMOires). C'a
le même penoana^B que le Dorothée
dtépar Pline et le DoMihée HdMS
Galien..
Phlcgos deTtaUrt. Ita Jf ira*.— Gattai.
* DOROTMéB. On connaît deux art
de ce nom. Un sculpteur» qui i <
Tautcnr d*ane statue dédiée k k
à Uermione. Un peUitre,
ron de remplacer par wmt vunmc uc a
célèbre tableau d'Apdks représenbi
ÀnadyomêMe.
Raoal RorbeCte, Uttrt à M. Sdlùrm, Swm
Cmtaiofme dn JrîUSm et tjSmn iiMi. p, m
dorothAb ife TfT^
vait vers 300 après J.-G. 1^ <
avec Dorothée prêtred'^ ,d
sèbe, et qui vivait sons Kns ék
font encore le d d
qui était anssic u m d
rothée évêquede Ayr—v »«v
dit-on, twancoopàso* wmm
envoyé en exH. Quabn i
revfaitàTyr,etv r
pereor Julien. Al
à mort par l'o « ub «6 f s. <
peu vr B'est p«> Kfci
m OUI oralaa: nlnu
p mil fciHiëeri^ ■
f e. \/ esttec M qu'cHea »
Ivyc, Dorothée éciiiK,» ■«
ges de théologie, rt m
un sous le titre de 5f]
Prophetarum, ApOtikmmrmm» es
/)oijiéjii.nestiro|iriiMci Bu
volume de la BiùlwikÊem i
âuatoaHUtor.iiUr.
grec, avec une
publié en e a
Varkm «« » r ■>•
toiOf !• Mit/m* «
dig 1 m. I
trouve ^ e» Rp
l'histoire <
! ), martyrisé à I
uu-onicier de ui
u ij «"t occuD e oremier
euoi ». a
, le i
utMi». i/uiui Cl uiiisicuni
m uc la cour :a
ar et t».
( ;r « Mir-
Tui : Miu tAii|Jd lUl à la
e uuuuic saint Dorothée le u sep-
VIII, Uistorla, cap. x et vi. — Lactance,
. Perteeutorum, cap. xt, et /fUtiC uMoiiei,
■ Ruinart, ^écta primorum Mart^rum. —
"'moires pour l'histoire ecclésiastique, V.
des Saints^ III. — Orouet de Maupertuj.
„ ^"tes des Martyrs, I, 460. — Richard el
i ^*"! sacrée. — Abbé Godeaeard, Fies
I t.
le '. I
i il. pu;;, n vcra Ji
un ue ( m
Aie: ne. « ijd, un
inangcoii que six onces uc k
JQC petite poignée de m
u ue buvait que de Tcau,
il couctiait sur le sol, et u v
es Dour dormir. 11 passait it: y
icé I pour bâtir des celliucs,
{janiers ou des cordes avec
L-r. » Pdllade de Galatie fut
LA î de Dorothée est indiquée
..ta l.ausiarn, II, llb. VIIF, c.ip. 97. —
.ecclesius(ti]u<', lib. vi, cjp. M. - Ro%-
. -trum. — Bai'.lel, f^tes des satiits, III.
E ( Saiiitv, vier;;e chrétienne,
rie, >iv}iit en .'ill. Llle eoiilessa
de J.-C, et résista au\ soliicita-
n Daia, (}iii attacjnait autant sa
«religion. Klle avait beaucoup d 'es-
. Elle e.->t «jiialitiee de inaiiyre :
e<lit positivement qu'elle ne fut
i à mort, mais seulement de-
uens et bannie. Butin écrit wùme
i volontairement ses biens et sa
*>r- souatraire au\ |K)ur>uites de
secrètement Ale\an.lrie, suivie
iteurs dévoues et «l'une (illc,
I. llb. VIII . np. XIV.
-rter. - Sictiird cl (iir
- nalllct. A'iVj
luJ , UiùUot/éC-
liérésiar(]ue, vivait en 431. Il
rcianople en Mr^ie , et fut l'un
m teuis (le N^atorius. Il .sou-
sa dtxtrine dans l'e^zlise de
rejetant l'union hypostatique
nature humaine, il prononça
qui diraient que Marie
lut la BiOf}rnphir unuenellf, d.fp
rtr DorcLliCc io^^ l. rcë^it; ûc Jul.ta.
ROTIIEE U$
. étmt mère de Die»» Dorothée fut du nombre
I des évètfuea ïieatoriens qui a^aistèfent ou mn -
elle d'ÉpUèse^ ooverl h 27 juin 431. hc^ m^Uy-
riccs y riirt^nt ïléclaré* scJiiRmatîipje»^ anathé-
matisdâ et rctmucht^âdela communion de rËglii^a
catholittu*! rRinainc. U«rolhd« fut en outre dé-
posé et relégué k Cé^arée ( Cappadoce ) , par or-
dre de IV-mïterenr Théodore. Oo trouve qtiatm
lettrcfl de DomlU(*c danâ le recueil du l*. Loiius,
ermitd de Samt-AugUi^tln , publié sotjs le titro
de : Ad Epftesifntm eùncilium varionim Pa-
tram Episioiit, etc.; iouvain, Itîaa, 2 vul*
io4".
s. Cfw\lii^A'k\v\a.nitiic. Epi^ota n4 JiaHum. — Ca*p^
/iUtaria t^firarui Scriptùfitm «cclpâiasîktorttmf U±
bonoTBÉEp abbé, Tivml en 4àl. Il fut at!-
cui^éf dans la qualrièiue Af^nion du concilii! ûe
Cbaicedoïne, en 451, de partiiger la doctrine d'Eii^
tydtès , c'e*l-û-*lire de profeascr que J.-C, n'é-
tait pas coDÂubâtariltcl aux hommes i;eloo Jt
€U;]ir; qu'il avait u» corps celeale, qui avait pwé
par Ift corpi de k Vierge tumine (laf un canal,
et qu'il j avait eu deu:!t natures en lui a%ant
I union Uypoitatique ; mais qu'après cette rnira-
culeu^e union, il n'était reâté qu'une nature mèlm
ik$ iki^\. Cette doctrine fut aBatbématiBéi* paf
le concile.
I-:ifHcrc, iiistoriig t^rirsifisiicaf \ih. lî, cap. t. — N)^
ct'pbMrÇi itrtPitiritim hiâtori^um , Ub, ÏV, cap» 4X*
* DOiioTlli^lî, jurisconsulte grec, vivait dant
la première moitié du siiJème stède. Justinît^a
rappela auprèi de lui poor Taiisoder aux tmvauï
âii DigestCp des In^litutea et du lecond Ci>da. îl
éi^rtvjt des eommeutairËâ sur lc« deux premiers
d<' ri's 1 É'Ciiiils ji indiques. Plusieurs fragment*
de celui du Digeste se sont conservés dans les
Ilasiljques. On lui a attribué une traduction des
Pandecles et un index de ce code ; mais ces opi-
nions ne reposent que sur des indices fort peu
certains. On ne peut prédser l'époque pip.Mtivo
de son d(*cès, mais ce fQt vers la fin du règne
de Justinten. G. Brunet.
MuuirLiiii, Histoire du Droit bfianUn, l. I. p.SM.
DOROTHi^B (Saint), fondateur d^ordre re-
ligieux, ne en Palestine, vivait vers 560. Il em-
brassa la vie monastique, dans un couvent situé
pr^s de Gaza et dirigé par S. Séride. Dorothée
lit fvon éducation religieuse sous la conduite de
Jean dit le Prophète, moine renommé pour sa
pieté, et eut lui-même pour disciple saint Dosi-
tiiee. Plus tard, Dorothée alla fonder le monas-
tère de Majume, dont il mourut Parchimandrite.
Ou a de lui un recueil de conseils adressés à ses
disciples. Ce livre a été traduit du grec en latin
par Hilarion Veroneo et Ualthajiar Corder, sous
le titre de Vifjinti quatuor Doctrinx, seu ser-
mones de vita recte instUuênda. Il a été mis
?n français par Armand de Ranoé, abbé de La
frappe, qui Ta nommé Instructions de saint
Dorothée^ avec xa vie; Paris, 168A, in-8".
Quelijues lettres <le Dorotliée se trouvant dans
r.ltic^mrium de la Bibliotheca Pairum
( iC2'i ) <lu irf're Fronton du Duc. Quoique honoré
21.
e47 DOROTHÉE — DOROW
communément du titre de saint, Dorothée ne
ligure en cette qualité dans aucun martyrologe.
€•▼6, mttoria Uteraria Seriptorum •eeUtUtstUa-
non, ns. — BolUiodi», ^eta Sametorum . » février. «
Aoltean, Etsai 4ê VHUtoire wumastiqu* 4e rorient,
llr. IV, ehap. •. — Duplo. Tablé' de» ÂuUur» êeeléaims-
ti<nu* du teptiémê sUeU. - Balllet, net des Sainti,
1 1 1.— Pouertn, ^ppmratut taeer. - BeUanOa, De Scrip-
toribui eeeUiUuticit.
DOBOTHéB (Saint), dit le jeune, fondateur
de communauté religieuse, né àTrébisonde, vi-
vait dans le onzième siècle. Il appartenait à une
famille noble et riclie, qui lui fil donner nue édu-
cation solide et le destinait à occuper une bril-
lante position. Mais pour éviter un mariage con-
traire à ses goûts, il s'enfuit de sa ville natale,
et, après avoir erré en divers lieux, s*arr6ta à
Amise , sur les frontières du Pont et de la Pa-
pUagonie. Un abbé du nom de Jean, qui bâtissait
le^monastère de Genne, eng^ea le jeune Doro-
tliée à demeurer au nombre de ses moines, et
lui conféra les ordres peu après. Dans la suite,
Dorothée fit construire le couvent de Chiliotom
ou Chitiocom , sur le bord du Pont-Euxin du
cMé de la Bithynie. 11 en prit lui-même le gou«
vemement, et y institua la règle de saint Ar-
sène. Jean, évéqned'Euchaîte ouTliéorople,dans
le Pont, était alors son disciple. Plusieurs bagio-
grapbes reconnaissent à Dorothée le don de
prophétie et celui des miracles. Pendant soixante-
deux ani> qu*il vécut comme prêtre, il dit la messe
tous les jours, et se voyant près de sa fin , quoi-
que sans maladie, il se coucha sur la terre comme
pour dormir, etnae se réveilla plus. L'Église ho-
nore saint Dorothée le 9 septembre.
Jean, metrop. d'Buchalte, F'Ua S. Dorothei; dans les
jéeta Sanetorum de tfollandut, continués par le P. Jan-
Dlng, I juin. - RalUel, ^te> des SainU, III. 9 lepten-
bre. — Blcbard et Olraud, BibtéoUUque smcrte,
DOBOTHés, historien grec, mort vers la
fin du seizièroe siècle. Il était archevêque de
Malvoisie, et a laissé,- en grec moderne, une ffù-
toire universelle depuis la création dn monde
jusqu'À la prise de Constantinople. Cette histoire
a été publiée par Jean-Antoine Julianus et Apos-
tolus Tzigaras, protospathaire de Moldavie ; Ve-
nise, 163t et 1686, in-4*.
Diàt. biographique et pOtoreique.
* DOBP ( Jean ), Tun des derniers professeors
de la philosophie scolastique telle que l'enten-
dait le moyen âge ; on croit qnll était liollandais ;
on manque de renseignements snr sa vie, et les
historiens de la philosophie Tout laissé dans
Toubli , nul d^entre eux n'ayant eu le courante
de lire son Commentum super Summulam Jo-
hannis Buridani, quoique oe livre ait en trois
éditions successives, 1487, in-fol., 1490, in-4*,
1499, in-fol. Aujourd'hui il est fort douteux qu'un
gros livre de subtilités phUosophiques trouvât un
débit asseï prompt pour exiger queTonvrage fût
reimprimé trois fois en douze ans. G. B.
Documenti partieullen.
DOBPB (ito/and Van den), imprimeur belge.
Dé dans le Brabant septentrional , vivait dans le
tiaième siècle. Il liit l'on det
meurs d'Anvers. Se» éditloM
diées. La marqoeqoll plaçait nr les
sortis de ses presses représente oo
tenant une épée et sonnant ihi eor; cet
est revêtu d'un tabard (eotle d*i
de Brafaant. Denx écossons
aux armes d'Anvers , Taptre dbu^
posée en bande. Une btnderale
de Dorpe complète U figue.
Biographie çeneraleéet ÊtÊpet.
DOBPIIJS(Jfar/ill),
né vers 1480, à Nafidwyck (
Lonvain, le 3 1 mai 1525. Il ft set é
vain, proCessa pluiieort wnéw IV
la philosophie à Lille, et deriit lei
lége dn Saint-Esprit à Louvaii. Il i
mitié avec Tbomaa MonM et Ém
nier composa l'épltaphe éa IimI
érigé à Dorpios, dans le cuuifi di
de Louvain (1). On a de DoiidM
Veneris et Cup^dMê Hêrtmltmi
cipUem i» ntam mUitiam, Md
propellentium ; — Campleammim
)aelisi
tm
leM
i liifciWg
PlttutUi9yeiprolo9UM Us
— SpisMa de BoilmmÊmism
Lonvafai, in-4*; ^ At lamdéèmê
contre Laurent Vain; LoanÉi, i&M il
in4* ; — De loiHf i6i» «MKtaai
et Aeademim
in-4*; ~ De Àseumpiêom
Louvahi, 1514, itt-4*;-. De
Bâie, 1530; — i»t XiMerlf
ÈraaaM, EpMote. ». XXXI, <
tltotkeca Metgiea, pwt aconia*
*DOBOW ( GuUiaume)^
né le 22 novcmbie 1790 à
HaUe, le 16 déeenfara 184e, B y^à
Marienbonrgsa prendèra iulnietfn. il
que temps attaché à la
Paris. Plustard.U toia m IW la
Antiquités natioMletà
dn roi de Pmsseoa
voyage en Italie. U ft dee
tantesdansl'i
que ftit acquise la
étrusques qui bit
deBerlia.Onadeioi
(l)Volel cette
MartiMB «M tBfTM
SMaerka
Tbcoloesi WM lipiS
TMateaOai
DOROW — DORSCH
r Gemumen und Roemer am Rhein
i sacrifice et tombeaux des Germains et
inssur leRhio) ; Wiesbaden, 1819-1821,
4*; — Orientalische AUherthûmer
es orientâtes ) ; Wiesbaden , 1819-1821 ,
os 10-4" ; — DenkmaU qervi. und'
t in den rheinisch-westphdl Provinzen
ents germaniques et romains dans les
I rhénanes et westphaliennes) ; Stott-
t3-1827, 2 vol. in-^*»; — Veiikmàler
wache und Kunst (Monuments de
i d'art antiques); Bonn et Berlin,
I, 2 vol. in-8° : Notizie intomo al-
si Etruschi; Pesaro, 1828, in-k"*; —
\und der Orient ( L'Étrurie et l'Orient);
rg, 1829; -^ Voyage archéologique
neienne Étrurie; Paris, 1829, in-4'*;
mile und Handschr\ften ( Facsimiiés
crits) ; Berlin, 1836-38; — Bri^e be-
Siaatsmaenner (Lettres d'hommes
èbres ) ; Leipiig, 1844 ; — Denkschrif
Brie/e (Mémoires et'Correspondance) ;
S36-1841. Dorow a publié, en société
proth, on catalogue, en français, de ia
I égyptienne du chevalier Palin, et difïé-
raux archéologiques et paléographiqoea.
tt.'Ux.
■OH ( Claude ) , lecteur du roi Henri III
ides requêtes, né à Paris, vers 1530^
t IttOO. Plusieurs auteurs du seizième
fient de lui avec éloge. Il a laissé uc
intitulé : Discours des choses mému'
tiies à Ventrée du très- chrétien roi
re et de Pologne Henri en la ville de
Lyon, 1574, in-8". M. G.
ttf Bibliothèque française. — Jacques Pelje-
fMrj de l'Drtographe. — Claude DIoet, Pu
OllfB {Antoine) y théologien françaii^,
Bdnn , mort le 13 novembre 1728. Il fil ^
i à Paris, et, par la protection d'Antoinii- *
Bt, archevêque de Paris, devint suc-
■t clianoine, archidiacre de Josas, or-
•diantre et secrétaire du conseil «II'
a. Chargé en 17 10 de recueillir avec L<*-
■Wtériaux utiles aux Mémoires dsi
lonanne s'occupa si négligemment de !>*
le, for les plaintes des intéressés, il dut
m démission, en 1723; maitre de la
do cardinal de Noailles , il Tut l'un àt-^
%, instigateurs de la résistance de f*?
n bulle Unigenifus, et fut envoyé plu-
I en mission a nome par le cardinal.
Antoine de >oaiii(>s ayant accepté p>]-
I simplement la huile, Dorsannc quitf;)
iié » et entra a riiApital des Incurable*^ ,
mtdechagrin pres(|ue aussitôt. 11 légiaa
M à Tabbé d'Kauhonne la somme de
aatOHluatre mille livres. On a de Dor-
lèçUments des pehtes Ecoles de Pa-
y^l2; —Journal qui contient tovf
\'e$i passé à Fomr rf en France ctu
svôei de la buUê Un|gariloi; dtj^is 1711
fusqu*em oeMre 1728, pobUé par Ftem. La-
clerc y 8oa»diacre da dioeète de Bonn, Rame
(Amsterdam), 1753, 3 ipoI. iii4*,oa 5 toI.
in-12; avccdat ASoiat et on AverUuemmtfÊt
l'ahbé IHi|»acde BaH^gaide; 1756, 6toI. in-lS.
La narration da cajounud eti simpla at nalà»
rdle. L'antenr y rend compte des plat pelila
détafls. Comme tt écrifail les érénemenU à me-
rare qnil les apprenait, an y traiifa des négli»
genoes de style et qoeiqnes répélitioos. L'abbé
Bonrgoing de Villefore, daaa ees ânêodôtêi an
Mémoires secrets sur la constUuikm Unigmi»
tus, 1730, 3 Td. fai-13, n'a goèia Aiit qoa co^
Touvrage de Dorsanne.
Feltrr, fiioiiraphw wniiwrw/te, édit Wflia. - Qaénnf,
Lti fraoce mtermre,
f>onsGB {Jean'Cliristopàe)t graveur alle-
mand, né à Nuremberg, eo l&7<li mort dan 8^ ta
même ville, le 17 octobre J 732» il eut pour pre-
mier maître ion père, qui lui apprit & giiaver m
ereux; cependant, avant de devenir un artiste
dans! te frens habituel du mot^ il fut joum^er et
martliand de vin* La vocalioa remporta ; û^
père dé famille, il m mit à étudier te dcsâîn,
puis succ^'ssivement la géométrie , ranatomie
et la peinture. Après toutes ces études préUrnî-
naires, Donàk devint un des plus habiles gra-
VBursçn pierres finea de son temps ; seulemeat on.
lui reproche d*a voir trop consulté son ima^oa-
tron pour la reproductinn de^ tiatts de person-
nages liktoriciucs ou contemporains, 11 eité-
cuta deé siériea nombreuséB de portraits de
papei.dVfnpert^iir'î,d'' rni« ^-t iJAinf^rains cfe Uvm
les pays. Dorsch apprit son art à ses deux filles.
Nagicr, If eue» Àtlgemeinet KûnsUer^Lexicon.
DonscB OU DonscBB (Jean-George) « théo-
logien allemand , né à Strasbourg, le 19 novem-
bre 1597, mort le 25 décembre 1659. Il étudia
à Strasbourg et à Tubingue, et devint pasteur à
Ensishcim en 1C22. En 1624 il visita léna, Leip-
zig, Wittenberg et'Marpurg; en 1627 il Ait ap-
pelé à professer la théologie à Strasbourg et en
1654 à Rostock, où il mourut. Les principaux de
SCS nombreux ouvrages sont : Epigrammatum
Centurie octo; Straslwurg, 1621, in- 16; —
latro theologus etTheologus latro; Rostock,
1656, in-12; — Dissertaiio de Prophetia Bno^
cAt ; Strasbourg, 1654, in-12; » TunicaChristi
inconsutilis ; Rostock, 1658, in-4<»;— Hep-
tas dissertationum historico-theologicarum
deSpirituSanctoinspeciecolumbx; De Inven-
tionecrucis,eic,; 1660, in-12; — *P€arallela
monastica et academica; — Biblia numé-
rota, sive Index specialis in Vêtus et Novum
Teslamentum ad singula omnium librorwn
capita et commata; Francfort, 1694, fai-foL
(posthume), avec des additionside Grambs, mohis
estimées toutefois que l'ouvrage principal; —
De Auctoritate Ecclesisr; — De Voluntate
Dei , gratia universali et scientia média,
KccM , Dùrschmi Comment, in quatmor EvançêUitau
- Sa«, Onomati. Hterar.
6S1
oOBflBHMB LB »AI6B {Jean'Mari»'Ftan-
çoUy comte), général français, né à Ardres
(PêA-de-CalaiBX» 1773, mort le 24 )nUlet 1612.
Enrôlé dans on bataOlon de Tolontitat de son
département, 0 senrH dans les premièreB gnorret
de te réYolotion, et fit partie de rex^tion
d'Egypte, où il se dlstingna dans pMenrs ren-
contres. Le 18 décembre 180S, il firt nommé
major des grenadiers à pied de k gtfde, et se
trooTa à la bataille d'Aasterlits. SnooessiTeroenft
oolonelde ce dernier régiment (décret dn 16dé-
oembre 1805) a général de brigiKie ( 26 dn même
mois), U passa à la grande armée ( 1806-1807),
At les campagnes contre la Prosee el la Russie,
et contribua puissamment au gain de la bataille
d*£ylao. Promu an grade <le général de diTision
(5 juin 1809), il passa en Espagoe (1811), y
commanda Tannée fhmçaise dite do nord, et
culbuta à San-Martin de Torrès rarmée ennemie
qui aTait repris Astorga. Rappdé en France en
1812, il mourut la même année, des suites de
l'opération du trépan, nécessHéepar une blessme
<|u11 STaK reçue à Utête à la bataille d*£s8ling,
où il eut deux dieraux tués sons hd. Le nom
de ce gâiéral est graré sur Tare de triomphe de
l'Étoile , o6té ouest A. S...T.
ArchifMt de la gmrre, — Foitu iê la Uçioa éTBmh
fimr, t. III, p. 181. — De CoorecUn, DlettOMOên dn
CénénÊtut ftançtUt» t. Yt P*. MSi
DOB8BT (CkMntes et ducs dr), ancienne fti-
roOie anglaise, établie dans le comté de Sossex ,
et dont Torigine remonte à tlerbrand de Sack'
ville on de Soc/teri/te, qui lint en Angleterre,
à la suite de Guillaume le Conquérant Les prin-
dpauic personnages de cette famille sont :
ooBSKT ( Thomat Sacktillb, comte de) ,
liomme d'État et poète , né à Witham (Sossex),
en isae, mort le 19 août 1608. Il Ait élu à
Tingt-et-nn ans membre de la chambre des com-
munes, et fit paraître son introdndlOB an Mir-
rùrfor Magistrales (Miroir des Magistrats),
où les grands personnages de FAngleterre ra-
contaient en yen les malheon qd étalent ▼»-
nos assaillir leur Tie politique. En 1561 fl fit re-
présenter à Londres sa tr^éfie de Gorftodtce,
la première pièce en yen du fliéitre anglais. Des
prodigalités dérangbtnt sa fortune : poor échap-
per à ses créanden, il yoyagea soccessiyement
en Fïrance et en Italie. Ce (ht à Rome qu'il
apprit la mort de son père, qui râerait è la
pairie, ayecle titre de lord BuckhursL Elisabeth,
qui, en qualité de parente, rayait aidé è réparer
le désordre de ses aOUres, l'envoya è Paris,
en 1570 , poor négocier son mariage avec te doc
d*ADJoo. Membre des dMërentes commissions
(|ui jugèrent le doc de Norfolk et nnfortonée
Marie Stuart, ce fut lui qui alla signifier à cette
reine son arrêt, confirmé par le parlement Am-
bassadeur en 1&87 auprès des Provinces-Cnies, il
répara les Taotes du comte de Leicester, et reçut
Vexil en récompense de ses senrices. RappeléÀla
mort du favori, Elisabeth le créa chevalier de la
DORSENNE — DORSET
tofetlèi«,etlii
foid, et pen apiH «a IM^ (
deg
qn'UMdeTiBtL
litiqnedBcoml6d'EaMi,doall réi
beUes et dont il aoapfOBMilten vwa ai
ce fat ki qd ptHUm te niiMMii <
dannaà BMxt A rÉvéaeaeiftde Jno
lot oonfiimé dans aei dmr§» at i
créé en ootn eontoda Danti; I i
raitlé do moMwqae, qal te cQMMa é
1607. La jote «p'cB «il tefd Donil
navftlii. CHfln ¥ tkÊ i
momBwt {Moèmri), fited« prteédi
WitiMm, en 1600. CéteH m i
LOBdraS, CB lM9.Il6it«rl0BtC0HH
été répon de te oéMm Abb» CMh
ftivemcal eBiieme do tamlt de H
de MoBtgOBiery.
DMSn (AiiBBrdfiiCBYWBKl
chud, Bé en IMO, BMft à WMWB»
tel 1662. fia JeMBê iit tvMali
ramitiéqneJMqnae P* M nniyCB
grand-pèn. Ce flil W fMM princ
tite dea aBcom frt aBwifB à an
l'étectenr pateHB, m§t^ émm k
teivoaate ■6BMcaBiBi
pèP6.n mmoÊlbtïï^k^mÊtwmm
s'oppon ma mmmm fBfiMnMta
réooBoBier te ffoi avec Ibi
tod espoir peraB appia lateBHBBa t
d'York, ■iiiPwaeiMetâMà
dotecjydBpriBoe^jtéggiitBiw
en 1646, de te <
.ïi^K^
DQRSET —
IBT ( Richard), (Us do précédent, né rji
MMi en 1677. Membre do long parlement,
ïmpriftonné par ordre de ses collègaes,
partisan da comte de Straflbrd. Après la
des Stuarts, il devint membre de la com«
qai eut à juger les régicides. Il fut en-
fiuné lord lieiiteDant de Sossex.
IBT ( Charles ), frère de Richard et
comte de Dorset, né à Witham, en 1037.
sous Charles II un grand rôle comme
d^Étar. En 16G5, il fit arec le duc d'York
Bgne contre les Hollandais. Elle lui inspira
it national connu sous ce titre : To ail
Hes nawat land. Il prit part aux affaires
es sous Jacques II, et se montra opposé
tdances despotiques de ce prince. Il ne
sans influence sous Guillaume III.
DO, CowÊpUte édition ofPoeti. <ff Créât- Brttain,
BrU.
(OH. Voy. Fabius Dorson.
m» ( Theoderich ), botaniste et médecin
j, né en Westphalie, mort en 1552, à
oà il exerçait la médecine. On a de lui :
ron, conlinens herbarum aliorumque
tum quorum usus in medicinis est,
atones et icônes ad vivum effigia-
incfort, 1640, in-folio; et une édition de
r Sanitatis. Plumier a consacré à la mé-
B ce botaniste le genre dorstenia, oom-
des plantes du Brésil très-remarquables
4Nigane de fructification, qui ressemble à
B ouverte.
A, HUtoria Rei Herbariœ, t. I.
TK^( Jean- Daniel), médecin allemand,
de Philippe, né à Marbourg, le 20 avril
ort le 20 septembre 1706. 11 étudia et
rofesseur de médecine à l'université de
natale. Kn 1684 il fut nommé membre
demie des Curieux de la IS'uturey sous
ÏAverrhoèSf en 1089 médecin du prince
t, et en 1 695 il fut appelé à une chaire de
). On a de lui : De Phthisi ; Marbourg,
4*;» — Dissertatio sistcns commen-
n rei herbarix; ibid., 1676; — De
lieejusque usu noviter detecfo ; ibid.,
-4*; 7- De Ductu thoracico chybfcro;
r8,fah4'';—^C/1^on m, Marbourg, 1082,
•De Tabacn; ihid.; — De Succi nu-
Uu naturali et prafernafurali ;\bi(\.y
4*; — De Oculo; ibid., 1687, in-4'»; —
traMediciuœ;ibïi\., 16*)l, in-4''; — /)e
lllW.,1696,in-4''.
éU WUdicatc.
MEê (Jacques-Auselme\ naturaliste
dn français, né a Mmes, le 19 juillet
Mi à l'armée des Pyrénées, en 1794. 11
■des pour entrer dans l'état ecciésias-
ftit il renonça A r4'tt«' carrière |M)ur era-
lellede médecin oi Miivu> son goOt pour
naturelle, il «lo\int successivement
de la Socicte ro\.\W <l<'s Sciena's <i«
ier, corresjiondant d.- 1.» Société ro>ale
DORTOHAll Uê
d*Agriealture de Faffo et membre de la 8Mélé
Linnéeiine de Londfcs. Ilmoarni prémetiiréoMiil»
à Tarroée des Pyrénées, où il servait votataim-
rnent comme médeda. Ob a de lui : Élo§êde
Richêf de BêlUvai; eomaaaé par l'icadémie
de MoDtpeliier, eo 1784; — Mémoires $wr lès
insectes considérés dans tours rapports omc
la Médecine , VAgrieutiure^ tes àrts^ ioiéiëa
parmi ceux de l'aiielenBe Soeiélé d'AgricaHmB
de Paris. Dortiiea a si^ialé plarieur» inaaoles
qui n'avaient paa été obaervés, entre 4alraa le
dorthesia eharacias , qnll déoouTril en 1784.
— Mémoires sur les caUtosm roulés eu
Rhône f avec Servières; — Phnienra Disserish
tions sur divers mînéraex dea Mvirnna de
Ntmes.
1 BkQçrapkis médirait.
uoaTHMin (Mcolmh méilt^la hollatidttia,
né h Ambeim (Queidre J, mort à Mûntpèïlier, en
tSM. 0 vint étndicr la médedDe à MonlpdJîer
ai ]5a&, et y fut Titça docteur en 1573, Antoine
Sapurta étant mort en 1573, Dortoraaa le rem-
plaça comme professeur. Il deviut nukleda nrdi-
uiure(areAia^er)du roi Cbarles IX* £n lâiH
Henri IV i'appek aux mêmes fonctions» On a
de lui : De causts et tffectibuA iktrmarum
MUiiucanarmn imrvQ miervaUo a Moms/te'
' liensiurbe éisianiittmt hlrri duo ; Lyoïi (l),
I 1579, in- 13, C'cbt un traite sur l'elficacili^ da»
enux de Balanie^ village êltm à quatre Utun
, de MoaipelUer.
I Do CanKe. CloesariMmé — Éloy . DieUmmtrirê AM»'
rique de la Médecine. — a. DÛgenettca, fUu U iri«-
I graphie médicale.
*DORTO.\iA.t (Pierre), médecin français,
neveu et fils adoptif du précédent, né à Montpel-
lier, vers 1570, mort dans la même ville, en 1612.
Il commença ses études médicales en 1591 , et
fut reçu docteur en 1596. Henri IV ayant créé à
Montpellier, en 1598, une sixième chaire pour y
enseigner la chirurgie et la pharmacie, cette place
fut confiée à Dortoman. U était chargé par Tédit
d'érection d*expliquer tous les ans un traité demé-
decinc , comme le faisaient les autres professeurs,
et en outre d*enseiper la chirurgie et la phar-
macie aux garçons chirurgiens et apothicaires.
Cette innovation était toute libérale et assurait
une éducation sérieuse aux élèves qui se vouaient
à ces deux dernières parties de Tart de guérir.
Cependant, Dortoman rencontra dans Pesprit do
temps des obstacles quMI ne devait pas attendre.
Les élèves en médecine refusèrent rentrée de
leurs écoles ^làxfraters; ils insultèrent ceaxqoi
nnrentaux leçons, et Interrompirent le professeur;
on en vint plusieurs fois aux mains, et le désordre
^'accrut au point que la Faculté de Montpellier dot
intervenir. Les 27 septembre 1.599 et 25 novem-
bre 1600 elle rendit des ordonnances qui, dans le
hut de rétablir lecalmc, transférèrent les leçons de
Dortoman pour la pharmacie et la chirurgie au
(1) Et Don pa» Leyde. ainsi que le dit la BhçrapMe
unicerêeUe det frères MIchaud.
65t
DORSENNE — DORSET
DORSB9I1IB LB PAIGB {Jean-Morie-Fran-
çohSf comte), géoéral français, né 4 Ardres
(Pa«-de-Calaift),en 1773, mort le 24 jiiiUeC 1812.
Enrôlé dans un bataHloD de Tolontaires de son
département, il servit dans les premières gnores
de la réYolution , et fit partie de Texpëdition
d'Egypte, où il se distingua dans pUMleors ren-
contres. Le 18 décembre 1805, il fut nommé
major des grenadiers à pied de la gurde, et se
trouva à la bataille d'Austerlitz. Snccessivemeiit
colonel de ce dernier régiment (décret du 18 dé-
cembre 1805) el général de brigade ( 25 du même
mois), il passa k la grande année ( 1806-1807),
fit les campagnes contre la Prusse et la Russie,
et contribua puissamment au gain de la bataille
d'Eylau. Promu au grade de général de division
(5 juin 1809), il passa en Espagne (1811), y
commanda Tarmée française dite du nord, et
culbuta à San-Martin doTorrès l'armée ennemie
qui avait repris Astorga. Rappelé en France en
1812, il mourut la même année, des suites de
l'opération du trépan, nécessitée par une blessure
qu'il avait reçue k la tête à la bataille d*Es8ling,
où il eut deux chevaux tués sous hii. Le nom
de ce général est gravé sur Tare de triomphe de
TÉtoile , côté ouest. A. S... t.
archivés de la çwrrt, — Faite» de la tjtçUm d^Hon-
neur, t. III, p. 181. — De Courcrlln, DUUinmailTt de»
Généraux français, t. V, p. too.
DOBSBT (Ck)mtcs et ducs dr), ancienne fk-
mille anglaise, établie dans le comté de Sossex ,
et dont l'origine remonte à llerbrand de Sack-
ville on de Sacheville^qm vint en Angleterre,
h la suite de Guillaume le Conquérant Les prin-
dpaux personnages de cette lamille sont :
DORSET {Thomas Sack ville, comte de) ,
homme d'État et poète , né k Witham (Sossex),
en 1536, mort le 19 août 1608. fl fut élu à
vingt-et-nn ans membre de la chambre des com-
munes, et fit paraître son introduction an Mir-
ror/or Mtagistrates (BUroir des Magistrats),
où les grands personnages de l'Angleterre ra-
contaient en vers les malheurs qd étaient ve-
nus assaillir leur vie poUtique. En 1561 II fit re-
présenter k Londres sa tragédie de Gorboduc^
la première pièce en vers du théâtre anglais. Des
prodigalités dérangèrent sa fortune : pour échap-
per à ses créanciers, il voyage successivement
en France et en Italie. Ce fut k Rome qu'il
apprit la mort de son père, qui relevait k la
pairie, avec le titre de lord Buckhurst. Elisabeth,
qui, en qualité de parente, Tavait aidé à réparer
le désordre de ses affidres, Tenvoya à Paris,
en 1 j70 , pour négocier son mariage avec le duc
d*Anjou. Membre des difTérentes commissions
qui jugèrent le duc de Norfolk et I*infortonée
Marie Stuart, ce fut lui qui alla signifier à cette
reine son arrêt, confirmé par le parlement. Am-
bassadeur en 1587 auprès des Provinces- Cnies, il
r<^para les fautes <iu comte de Leicester, et reçut
Texil en récompense de .ses servio s. Rappelé h la
mort du favori, Éli.«abGih le créa chevalier de la
Jarretière, et loi oùBfta et
tantet. Élu grand-dmcd ic i
ford, et peu après, en Ijnhp, vc •
de grand-tréiorier d'AnglelCaiiv, pea
qu'il ne devint premier miaiitre. Advi
litiqne da comte d'Etm, dont il
belles et dont a sonpçoanait les TiMi
ce fut loi qoi présida la mmmiiiion «
damnaà mort A ravéaenaeiil de Ja«>
/ut confirmé dans ses charges et
créé en outre comte de Dorwei; i i
mitié du mooarqoe, qoi le combla di
d'attachement Ion de ta deiniète m
1607. La joie qu'en eut lord Doncl
de quelque temps ion exislenoe; il
bitement, an milien du oonicil det i
nawkia, OrifUi^ «T !*• Bêi$UA Dr^m
BrUan. — Ctelacn, Cm. JUofr.
DOBSBT (JtoterO, fibdupréoédf
Witham, en 1609. C'était un suvant
dont l'éloquence brifla dana phuicursp
Il laissa plusieurs calluita.
DOBSBT ( Richard \ dn préeéi
Londres, en 1589. Il ( b vmmm
été l'époux de fai €â mm i
sivemcnt oomteasa àc i
de Montgomery.
DOBSBT lÉdotuurdSàCÊ.mut\
chard, né en IS90, mort à ¥
let 1652. Sa jenneiBe fat tmm,
plusieurs dueb, ce qui rfiif rii i ■
l'amitié que Jacques I*' voua, coi
grand-pève. Ce fut lui se princ
tète des aeooun onll vv» à an
l'électeur palatin, la
trente ans. Il entra»-" >«wi
ambasimle an Franea. oh ^
avénen lui v a néBse ^
père.nse 11 kl
roi et des «nvi
d^ork, il Se vOUa <
de la cause du prince
extraordinaire à la ba
en 164a, de la <
oflHr sea roBatn^ «■
HamploB-Conrt. m
calastrophede a
avança la m sa
leSDlust
DORSET —
8BT ( Richard), (Us do précédent, né vik
riort en 1677. Membre do' long pcirlcntent,
emprisonné par ordre de ses collègues,
partisan du comte de StrafîTord. Après la
des Stuarts, il devint membre de la corn*
I qui eat à juger les régicides. Il fut en*
Nnroé lord lieutenant de Sussex.
SBT ( Charles ), frère de Richard et
I comte de Dorset^ né& Witham, en 1037.
sous Charles II un grand rAle comme
d^tat*. En 16C5, il fit arec le duc d'York
«gne contre les Hollandais. Elle lui inspira
it national connu sous ce titre : To ail
lies now at land. Il prit part aux affaires
es sous Jacques 11, et se montra opposé
idances despotiques de ce prince. Il ne
sans influence sous Guillaume III.
oo, CowtpUte édition 0/ Poeti. <tf Créât- BrUaln,
. Brlt.
ton. Voy. Fabius Dorson.
ITBN ( Theoderich ), botaniste et médecin
d, né en Westpbalie, mort en 1552, à
oà il exerçait la médecine. On a de lui :
:on, conlinens herbarum aliorumgue
ium quorum usus in medicinis est^
tûmes cl icônes ad vivum e/Jigia-
incfort, 1540, in-folio; et une édition de 1
ff Sanitalis. Plumier a consacré k la roé-
B ce botaniste le genre dorslenia^ com- ,
des plantes du Brésil très-remarquables
«rgpuie de fructification, qui ressemble à
e ouverte. 1
ri, HUtoria Rei HerbarUty t. I. |
ITB^I (/fan- />anf^/), médecin allemand, |
de Philippe, né h Marbourg, le 20 avril
ort le 20 septembre 1706. Il étudia et
irofesseur de médecine à l'université de 1
natale. Kn 1 fi84 il fut nommé membre
demie des Curieujc de la ISature, sous 1
VAverrhoèSy en 1089 mé<lecin du prince I
^ et en 1 696 il fut appelé à une chaire de '
B. On a de lui : De Phthisi ; Marbourg, 1
•4*;i — Dissertât io sistcns commen-
m rei herbariœ; ibid., 1676; — De
Ueejusque usit noviter détecta ; ibid.,
-4*;— De Ductu (hnracico chybfcro;
r8«in-4*' ; — De Atonia ; Marbourg, 1082,
-De Tabaco; ibid.; — De Sitcci nu-
l#K naturati et prafernaturali ; ibid.,
4*; — De Oculo; ibid., 1687, in-4**; —
traMediciuœ ;\h\i\., 1691, in-4";— />e
ftld.,1696,in-4°.
iM# wudicalc.
MMM {JacqxieS' Anselme), naturaliste
da français, né à Mmes, le 19 juillet
ort à l'armée tl os Pyrénées, en 1794. 11
■des pour entrer dans l'état ecclésias-
Ais il renonça i\ cilto carrière f)<)ur em-
Kllêde médecin <'l snlvn' son poOt pour
I naturelle. Il do\int .«iuicessi veinent
«le la Société ro\.U«' des Siiences d«
1er, coiTespondant d.* U Société royale
iX)aroMAi\
UA
\ d'Agriculture de Part» et membre de U Société
Un néejiQG rie IjOodreâ. 1 1 mou ru t f iréf oatun^nKînt^
I h l drmé« tie* Pyn^née*, oii U îservait voUmlairti
' ineni coinuie mhlixXn, On a de lui : Elage de
mchrr de i^elleial; couronoé par ï'Ac&àémm
de Montpellier j en 1784 ; — Mémoires snr k^
insectes considùiés dans leurs rapports avec-
la Médecine , tAgricttliureet les Arts^ inséréjs
partni ceuic de Tâncienne Société d'Agriculture
Je Farb, Dortltes a f^ignalé plusieurtt msectes
qui n'araient pas été obserfés* entre aatrea k
dorth^sia charaeias , qu'il découTrit m I7S4.
^- Mémoires JSMT les cailitmx routés du
RMne^ avee Servière*; — Plusieurs Disse* ia-
tionM lor ditcrs nuoéranm det eoTiioni do
DonmaiAlC iM€ûlaâ)f m«.^ecia ttollatidai«,
j né à Ambeim (Qucldre), mort à Montpeïlî*ir, en
ib^. U Tint étudier la méilectne à MontpeUler
eu 1566, et y fut re^u docteur en 1572. Antoine
Sâporta éUmi loort m 1573, Dortom^ k rem-
plaça a>inme professeur, 11 devint roédeein ordi-
naire (arç A iû fer) du roi Charité IX. Ko 15S9
Henri IV Tappela sus. marnes fondions. On n
de lui : De causis et e/fe^tibus thermarum
BelUlucûnarum pan>o inlervallo a Monspe-
Itensà urbê disianiium, lilni duo ; Lyon (ij,
1^70, in-ll. C'c«t tm Iriulé tur Teilkactté dt^i
eaui de Balaruc, fill^tge &Mà k i^ualre lieuet
de Moolpelïjer,
Pu Qmge. Gtoisarium» -» floT . BIrntfitnairê MmM'
riqm» é* ta M^dtantL — n. Uf^Hcncttci.. a uni \k Jïio
*i)ORTOAtA3r {Pkrrf), médcdn Tranç^iU,
neveu **t fils adoptif du préc*klonl, né à Montpel-
lier, v(*ra J570, morl dans la même vide, en lc;i2,
II commença ses études médicales pjx f 591 , et
fut rt'çu docteur en 1596. Henri IV ayant créé k
Montpellier, en I69S, une sixfème chaire pour y
enseigner la chiruriçie et la piiarmaeîa, cetle pltice
fut &>îifiée k Dortoman. Il était chargé par Tédlt
d 'érection rlV x pi îquer tous ks an s un Irai té de mé-
decine, comme le faisaient les nutres prore«âenrs,
et en outre d'enseigner la chinirgie et la phar-
macie au\ carrons chlrurglecii^ et npotliicaJreK,
Ci^tte innovation était toute libérale et assurait
une éducation sérieuic aux élèves qui se vouaient
à ces ûm\ dernières pnrtie» de l'art dp guérir.
Cependant, Dortoman rencontra dans respnt do
tem|H àe^ ol>siaclcs qu'il ne devait pas attendre.
ï.es élèves en médecine refusèrent rentrée de
leurf écoles a ax^âliTj ; ils Uii^ultèrentceutqui
vinrent aux leçons, cllnterrompirent le profeaseur;
cm en vint plusieurs fois aui mains, et le désordre
A'accnilau point que b FactrUé de Montpellier dot
Inlerrenir. Le$ 27 septembre 1 599 et 25 novem-
bre t€CK) elle rendit des onionnaoccs qui, dans te
kit fie rétablir le cal me, tranâfL^r^renî le» leçons de
Dortorotn pour la pltarraadc et la chirurgie au
II' Et oofi pdi Lf*4c. àinnl que |e d>l li B^t^^^ir
656
D0ET0MA19
collège da Pape, enjoignant aa\ eoUégicau d'o-
béir. Enfin, pour terminer dea dispaten qd se re-
nonvelaient tons les jour», la Faculté résolut,
dans une assemblée solennelle, tenue le 20 août
1605, de supplier le roi de rendre la régence
de Dortoman semblable aux cinq antres, ta le
chargeant d*instmire seulement les étudiants en
médecine, tandis que les deux demierf profes-
seurs nommés seraient obligés àTaTenir densel
fqier les chirurgiens et les pharmaciens. CcUe
demande fut sanctionnée par le roi et mise à
exécution. Les étudiants de Paris ne prirent au-
cune part à ces querelles , et ne troorèrent pas
mauTais que le même docteur se chargeât de les
instruire conjointement arec les barbiers qui
venaient suivre les cours , Cuts en tangue fran-
^se. Dortoman continua ses fonctions jnsqn*à
sa mort. 11 mourut peu âgé : ses écrits sont
restés manuscrits.
Attnic, Mémoiret pour servir â rkUMr» de la Fm-
emU éê Médecine de MloiUptUierf Ptrlt, i7eT,lD-4«. —
FJoy, DietUmnairehUtortquede laMédeeUie. — B. Det-
genettef . dant la Biographie médicale,
DOETOCS. VOf, MàIRAN.
DORTAL (Marie 'Amélie 'Thomas Dclau-
BAT, M">«), actrice française, née â Lorient, vers
1801, morte à Paris, en 1849. Son père, qui avait
servi dans Tannée vendéenne, se fit ensuite
acteur, et alla mourir en Amérique. Sa mère,
l'une des meilleures premières chanteuses de la
province, était soeur du comique Boordais et cou-
sine des deux Baptiste delà Comédie-Française.
Marie Dorval débutaàLille,danslcsrdlesd*enfant :
dans Cami/fe, au le souterrain, axas Les Petits
Savoyards f où elle fit preuve d'une grande sen-
sibilité. Elle parcourut les villes de province, et se
fit remarquer à Lorient dans Le Flageolet en-
chanté. Bien jeune encore, elle joua les troi-
sièmes amoureuses â Bayonne, puis à Paris ; et
obtint dans diverses villes des succès dans l'em-
ploi des jeunes Dti^Oi^n de rOpéra-Comique.
Dès rage de quatorze ans, on Tavait mariée à un
maître de ballets nommé Allan , d'une bonne ûi-
mille bourgeoise de Paris, qui avait pris au
théâtre le nom de Dorval ; cet acteur, assez mé-
diocre, accepta plus tard un cnpgement pour la
troupe française de Saint-Pétersbourg, où 11
mourut Ce fut à Strasbourg que Mn« Allan-Dor-
val reconnut sa véritable vocatioo théâtrale:
renonçant au chant^et adoptant, quoique très*
jeune, l'emploi des premiers rôles de la comédie
et du drame, elle y obtint des succès marquants.
Ce fut là que Potier, le grand acteur, rencontrant
ce talent précoce, crut découvrir un sentiment de
Tart quil se promit de développer. Il amena
M"^ Dorval à Paris, et la fit engager à la Porte-St
Martin , ce qui fit dire à un biographe « que Paris dut
à Tacteur qui Fa fait le plus rire Tactrioe qui Ta
ftit le plus pleurer ». Elle avait alors seize ans ;
elle resta quelque temps inconnue et chargée de
rôles inslçiifiantsdanft des pièces qui n'obtinrent
aucun succès. Marie Dorval aspirait à sortir de
ce ccrde étroit, et d^à le Théâtre-Français était
— DORVAL «€
le but de sonambiBoû. Cowe mofmé^
nir, elle avait sollicité son
vatoire; mais, après l'a'
seursdédarèreni qu'elle ne
le tragique, et M conseillèient de pKBto rem-
ploi des soubrettes. UearcnseBicBt celle iok
future do drame me snifit pat en coMdi, ctse
livra avee plot d'ardeur à Tétade àê hhr qa
devait ftire sa gloire. Lepren>ierrâlecÉdte|Mrt
se faire remarquer fat celai dlOiiafalh. àam U
Chdêean de KeHUwortk. Eaii^ aontonash»
bée des yeux de la Menoièra dea DêmxFÊixaù
revâa le talent de ractrien. A dUv ée et jor
elle narcha de sooeès m loonèt. Toot les gm-
rcs dnunatiqaet, les ptat oppoeéa» laapliadHr»
rents, firent resaortirrfciépiîsiMi wMIéàitt-
lent de Marie DorraL Après IMrtlM^vinlJiV
Robsart^ ^uULaFiemeéedêJjasÊmirmmr^A
enfin cette touchante Madame de Gvaiiy. h
femme du JoMewr^ qol fit répMdrrplM dihr-
mes que rantiqne //lAiféMie em SKM$,fSm
intelligence si vive, mut tmâUÊM ta
de cœur et dlmaghiatioa rtiiaHMl
des poètes, qd vioreBl dtapalv ItMaft et
MaeDonralaa vieux néMnoM, qpi diiMl
les premiers élans de son âiM cl h wàÊÊÊm dt
sa passkw. Revenoe à b
après onecoarleexcontaiàri
Marie Dorval y mil le aeCM à Mi^OMkii»
le Mie d'Adèle dUervcj, àam AalHv; m
trioaipbe y ftil complet QMifMtaMpt ^rii
die rendait avec ose laagyahle eHflHi et
Yaubeniier. Le Théitn-FtaBtrie OMipA b
besoin de Joindre à set «NiMMiikhHHili
drame, qui eivihliiilt tow ta MIlM^ tf i
appela M^ Dorval peur le
entreprise. EUe y dÂota m
la pièce intilidée Um iMmm
plus marqaaata, CkaiUrtm^ de M.
et Angelo^ de M.
le sojet de dcox
On sait quelle flgm enove lÊmm m Mm di
Ketty BeU; on
réservé dans le
cité dans Catarioa ki plot doaeeïoHii
l'a vwmoatardMi bnpM
gique coartittM de iltiie,
ment partlculièremeiileMHlde
Adèle d^aerveti ; Jmmmê TmaÈÊnâmi
BeU^fUMariamée
connaître loote la féeeadM de en
et leur diversilé dna 1m
éclatant*. Ce don de eiéeUnet de ^M^i»
val le defatt MX deox ^iriM» fri Mli
vrais artistes rlemlanlct IVaÉliifrM
a oonouuin à eon
essentielàla
son imagination viveel
maatiqeecoalith
.^^^■^e ^^^^^^•^^
DORVAL -
cotte révolution la passion qui entraîne
nt qui exécute.
Dorral uvait épousé en secondes noces
id feuilletoniste Merle, qui lui a peu sur-
A. Jaddy.
drtnmatUrne. — Bioç. des Contemporain», —
taod, muoirê de ma Fie.
riGJiT ( Iofii5 ), auteur dramatique et
er français, né à Versailles, en 1743, et
1734, comme on l'a imprimé par erreur,
Paris, le 4 janvier 1812. Son origine est
iconnue ; mais son prénom, sa ressem-
ssez frappante avec le roi Louis XV, ont
croire qu'il avait eu pour mère une des
laires du fameux Parc-aux-Cerfs. Dor-
ti-méme ne s'en défendait pas ; et Co-
alroezeaux , dans une brochure pseudo-
iH publia en 1813, et qui est intitulée :
en vers aux mânes de Dorvigny^ ou
ie des buveurs, parle de cette drcons-
tnme d'un fait certain. On ne sait pas
remploi des premières années deDorri-
c'est en 1775 seulement qu'il commença
lier pour le théâtre : ce qui viendrait à
de Topinion répandue au sujet de sa
e, puisque son premier ouvrage, Roger-
ps et Javotte, parodie A*Orphée et
se, composé en collaboration avec Mo-
t^jooé peu de mois après la mort du
n ponvait supposer avoir été jusque là
ecteor naturel. A partir de cette épo-
T%ny ne cessa de travailler pour le
En 1779 il fit représenter sur les tré-
es Varirtex amusantes une parade,
\ules battus payent l'amende^ où tout
unit pendant des mois entiers. Le suc-
si grand, que l'on crut que Dorvij;ny
B*un pr^te-nom : plus d'un auteur mo-
laissa faire con^pliment sur cet ouvrage ;
emier ministre hii-m^me souffrit qu'on
trilmât, on protestait de façon a laisser
[oe c'était de sa part une question de
I. Il n'est pas inutile de dire que le jeu
•or Volange (voy. ce nom), dans le
dpal, ne fut pas étranger a cette vogue, i
wdinaire , que Incluse, directeur de ce
î, afin de donner satisfaction à la curio-
\qae , se vit c/^>ntraint de faire repré- i
I pièce deux fois par jour. Lorsque Vo- \
oâl conseillé par ^a vanité, quitta les i
\ amusantes \ioyn la Comé«lie-ltalienne, !
r, pour empéi^liei I interruption que co
lÉirfC apporter au\ représentations de
oCla prétention de le remplacer ; mais il '
le mériter cx)rnme acteur le succès qu'il j
CMicomme auteur, lîien qu'en ce temps- i
Traces dramatiqiK'r% ne produisissent à
eors, sur les Ménes^econdaines, qu'une
massez modique, une roi> payée, Dor-
fMadant, aurait pu, ^\»c le produit <1es
'aatom' une exist^^nre Imnnéte; mais
ét« ft la debau< lie .jv.ii^nt tellement de-
DORVIGNY e68
i;f,idir E^m tRleïit c'I opuisé ses reisr^urces, qu'il
t!n Votait rédiiît h trafiquer i!e rbs pièof-s pour I-i
Mimmc la ptiis infime , quil allait Aussitôt dé-
penser au cabaret. Aussi, après avuir passé l«der<
niire moitié de son eisistence dans uni: delria&e
profonde, le trouva-t-on mort, auLint iks suite*
de son interapérance que de sa minière, au fond
d'un galçtas.
Le nombre des ouvra|;es qu'il a ciimpos^
s'élève à plus de quatre cents. Eu vorcr les princi*
paux : Le Désespoir de Itycrisse, qui peut prendre
pta^^e après Jamit^ déjà cité; ain^f qy(^ Le Tu H
le Titij ou la parfaite e^aiiù^f pièct! de circons-
tance, jouée en l7^,avecaQ succès prodigieux.
I»«>rvigny a donné au Théilre-Français Les
Etrennes de i* Amour ^ comble en \îii acte tt
en vera libres, représeotée le i" janvier l/BO, et
qui réussît médiocrement ; et au même tbéltre^
le 30 janvier 1780, lis .\ùee$ hou^ardes ^ p\èc&
en quatre actes et en prose. Ce dernier na?rage^
dont Hntrigue est embrouillée et peu vrniitembla-
hle, a^obtint cjtie trois OU quatre represenlalJonR|
tolérées â caqse des jours gras. Le RûcucU fjt*né*
ml dm Proverbes ff^n IG vol. in-t8, en naftTtnn
quelques-un» de Doriigny; nous dUrrctu^ comtniî
un dea plus originaux L' Avocat càamtmnttr,
nue tk «es meilleures productions e^it €hHs*
iophe Lermd ^ demi Collin d'HarlevtlIc s*eiit
lieaucoup servi pour sa comédie Je L Optimiste,
Vu fait qui nV^st pas connu, €ml qu'inrMpen^tJn-
ment des nombreuse ouirrages qrk*il 01 jouer sur
les îh Pâtres de Pari*, Dorrign^r composa atee
Gyiilemin ( vo^. ce nom } plmleyrs petites piè-
ces pour le spectacle des Ombres Chinoises ,
telles que Madelon Friquet et Colin Tampon,
La Démonseigneurisation , pièce par laquelle
cette scène enfantine de Séraphin crut devoir
payer son tribut aux idées nouvelles qui surgis-
saient, et enfin le fameux Pont cassé, dont, à vrai
dire, il n'aurait été que l'arrangeur, puisque cette
scène si populaire ne serait que la reproduction
d'un ancien fabliau, cité par M. Ch. Magnin, dans
sa curieuse histoire des Marionnettes, Vers les
dernières années de sa vie, il composa six ro-
mans, justement oubliés, et dans lesquels se re-
trouve la trivialité de ses pièces de théâtre, dé-
nuée de l'esprit, souvent assez, fin, et des traits
comiques qui les distinguent en général. Voici
les titres de ces romans : Ma tante Geneviève,
ou je Vai écliappé belle! 1805, 4 vol. in-12 ; —
/Ai nouveau Roman comique, ou les aventures
d'un souffleur, etc., 1799, 2 vol. in-12 ; nouvelle
édition, corri^ et augmentée, 1801,4 vol.
iD-8** ; — Les Amants du faubourg Saint-
Marceau, ou les aventures de Madelon Fri-
guet et de Colin Tampon ; 1801, 4 vol. în-18 ;
— Le Ménage diabolique, etc.; 1801, 2 vol.
in-12; — Mille et un Guignons, etc.; 1806,
4 vol. in-12; — La Femme à Projets, ou les
abus de Vespoir et des talents ; 1807 , 4 vol.
in-12. Edm. de Màiiice.
^frmnirct de BaâuamoDt. — Corretpemàance de
€59
DORVIGNY — DOSA
me
Crimm.- Brailer, hiU. des PetUt Théâtres.- Ch. Ma-
gaio, Hùt. des Marionnettes. — Mercure de France, 1774.
—Journal de Paris. 177». — Mmanaek des Spectacles.
— Documents inédiis.
DORTiLLB. Voyez Contant et Orthxe. (D*).
bORVo (^yoctn/^e), auteur dramatiqoe et
romancier français, né à Rennes , le 10 noTembre
17G9, mort à Fontainebleau, en janvier 18S1. Il
était fils d'un procureur au parlement de Bre-
tagne ; il vint à Paris, au commencement de la
révolution française, et en adopta d*abord avec
chaleur les no.uvcaux principes; mais bientôt il
recula devant leurs conséquences. Heuretise-
incnt pour lui, son opposition ne fût jamais que
littéraire. Tout à ta fois ami et rival de Donri-
gny, il vécut de la môme vie, travailla poar les
mémos théâtres et écrivit dans le même genre.
En 1818, il ouvrit à Paris un café ayant ponr
enseigne : A%ix deux Philibert. Cette entre-
prise ne prospéra pas, et Dorvo alla liabiter la
Belgique pendant plusieurs années. En 1837 il
était à Tintigny (Luxembourg). De retour en
France, il se retira à Fontainebleau, où il mourut,
à (|uatre- vingt-deux ans. Dorvo avait un talent
réel pour Vart dramatique, et une facilité remar-
quable pour la versification. Prp.sque tous ses ou-
vrages sont en vers. On a de lui : Le Patriote
(lu dix août, deux actes (Théâtre de la Répa-
bliquc); 22 novembre 1792;— Us Trois Héri-
tiers, comédie, trois actes, en vers (Théâtre de la
Cité); Paris, 1793, in 8**; — Us Confre-Réco-
lutionnaires jugés par eux-mêmes ; ibid.,1794 ;
— Le Faux Député; ibid., 179.'ï : cette pièce,
qui attaquait le système révolutionnaire , eut
beaucoup de succès; mais elle mit un instant en
danger la sûreté derauteur;— Figaro de retour
à Paris y comédie en m acte et en vers; ibid. ;
— Je cherche mon père, comédie, trois actes,
en vers ; ibid., 1797 : cette pièce est d'un excel-
lent comique , et eût sufQ pour faire la réputa-
tion de Dorvo ; — Rengaine^ parodie de TurtU'
tutUy un acte, en vers (Ambigu -Comique) ; Paris,
1797 ; — la Veille des Soces^ ou Vaprès-sou-
per de Misanthropie et Repentir, comédie, un
acte, en vers (Théâtre Molière); Paris, 1799,
in-8° ; — V Envieux, comédie, cinq actes, eo
vers ( Odéon (1) ); Nantes et Paris, 1799 ; cette
pièce, d*un bon style, contient des détails char-
mants ; — Le Savetier du coin, congédie, trois
actes, en ver8(Gatté) ; 1799;— Les Parents, ou
la ville et le village, comédie, dnq actes, en
vers, imitée de Kotzebue (Théâtre de la Cité);
Paris, 1800 et 1807, in-8"; ^Figaro, ou tel
jïère tel fils, comédie, trois actes ; ibid., I80t ;
— Mon Histoire ou la tienne, avec des notes
historiques et géographiques, en société avec
Lemierrc d'Argy; Paris, t802, 3 vol, in-l2;
— La Paix, comédie-divertissement, un acte,
en vers ; Paris, 1802 ; — Verwoii de Kerguelec,
ou il est arrivé (Odéon) ; ibid.; — Les Que-
in Ir prrmlrr inrendic Ar l'Odeon cul llru a la suite
1' la premi^rf rrrrrst nution de l'Fnrienr.
relies dé Ménage, troii actes, m ?crs iCHC;
^ Ainsi va le monde, m la dmm§en éêU
sédueiion; Paris, 1804» 4 vol. te-13; — fta-
dérie à Spandau, au U /iMIt, tHMrw.
trois actes, avec Dopefcbe ( Pwte-SalBl-llarfii-i
Paris, 1804, 1806, 1814, is-f : oelte pièae, n-
prise plasiears Ibis, eot pte et ciM|HBk
représeotatioiis desoite;— Im Féckemx^m-
Jourd*hui,trùis actes; 1804;— GMuafw*
Cordoue,<m Uekége de Grenade; KM., 180^
1806; -. Xerxès et Tkémàsioele^ Wi., anc
Chartier (Théâtra des JeoMa Ëlevcab P^
1806; — Mansienr LawtenhM^ m im umti
de se plaindre, ooiiiédie,imaete,flo?«i(aM);
Paris, 1807 ;— laifarftfa i>M0«eieliii.dnBf
histprique, troisactcs, enwtnjXkêktnVtmym s
ibid. : cette pièce tomba cûaiplétaM^4èBh|M>
mièrereprésentatioQ ;—^/isaMA, M la éJriin
en SiMrie, mélodrame, trois acte» (T
Martin ); Paris, 1807, 1808, ia^ : ca _
eot on immense succès; — ietJteiMiJ
comédie, trois actes, en Tcn ( OdéM ); 1
1809, in-8<» ; — Le FèreambUiesuf, <
en vers; ibid., 1810 ; ^ Le Tempm
die; ibid., 1813: cette pièce n*«ti
quoiqu'elle présentât d
La Cousine Albert, ou te ^„
51011, comédie, trois actes, cm ¥cn; Paris, UIS.
in-8«;— £a ffirmrffrrnwiffn.iliMM.ilHMfci.
— ixi Fausse Orpheline: ibid. ; — im Bem-
/u/toïK/e 1830, poème dédié à Lai'
Paris, 1831; et plnsienm îfjrfirw, i
divers recueils littéraires. Dorvo cpt Mc^
tearde quelques pièces qiri bVMI pM dM I
mées.
Lts quatre SaJÊùms JUtirmUws»
* DOEVGLIBAt,
vivait vers la &8* uljiindadu. Il 11 k i
r/i^^mii qui ofBBit à Olympte te 1
Q.K
min. Cmimitmu JrnUnm, p. m,
* DOEVLAl» (A«p61aac),
thridate, vivait dansteprcnter
Eo 86 il amena 80,000
Arcbelaus, qui
Ronksins.
Appieo,jrttar.,n,
vain, mis i l&ix Lr
dislas avaii, um nda
fait prêcher ontcr
grand nombre de paj
mais avant de tonrfeer ic«n
Turcs, ils ente
grois et trïuuji . Jaah <
Transylvante, m
tailla en pièces lira m
leur chef, rC son 1 uhm,
deux à la race des wm nm
tombèrent entre le
que ses partisans^
>ur un trAne de 1er
D
3 (Il
lU
t ce Ci
;roii
austfi
ne Ke i
irc. oi 1 uu >roii Ml»
I. inivni les Teines uu pris er. et
UD verre de son sans à auu
NiTsans. au'on a résôei
l i , r
» ni vi ue sa
a%cc leui^ ue Aprcft**^^ nor-
sa fut éca ;. U
» sans se d1 I
iu uii éixar t I . i«s
jcé. le »vcc les auircf
■Ai\\ i ou écorchés
I Boa, «iMcorto nungarieœ lUtri XXxiK.
c ndlner. Scriptore* Rerumi HungaricO'
p. Bl«.
(Girolamo)y architecte italien, né en
Carpi, dans le duché de Modène, mort
n fut élève à du chevalier Fon-
devint arc e ue Benoit XIII et de
\II. Ses pi lUx ouvrages sont la
le i u Aucône, la citadelle de
Cl les cathédrales d'Albano et
»i lut aussi chargé de la restau-
Sainte-Marie- Majeure de Rome, et
le cette tâche avec autant de goût que
E. B— If.
lonario.
iS { A woiàSa;), historien Cretois,
ut 11 avait composé sur la
uu\ iriii)>Ii de fables (KpYjTixàj.
m: «ellf histoire ont été cités par
VAX Dindons (le Sicile, par Pline, par
nt (lAii'xaiKlrit*.
....istoncor uiii (.rxcorum Franmcnta, t. IV.
kDAS, <le I;!l(»(^'«^, [)ootc grec. On ne sait
répoijue <le sa vie ; mais il est cité
lie sorte qu'oïl peut ronjecturer qu'il
ia fin «lu premier siècle de l'ère chré-
àC i au mauvais ^oiU (fii s'iiitrodui-
> itti'rature : il s'adonna aux tours
•N, et lit (les vers fijzures ; d'autres
it (les <r)/Js ou de** haches ; il
rt, qui n'a d'autre mérite, si c'en
^-luidel.H difliculté vaincue. Les vers
ont «t* imprimés dans divers re-
Jes trouve dans les Annlecfcs de
VAnthologie de Jacobs ; on lésa
es éditions de Théocrite ; eulin, ils
es travaux dedeux éruditsdepre-
jde Saumaiscet Joseph Se«Tli^er.
IfS vers de Dosiadas un livre
rii Licetu» : Knojrlop.rdin ad
t i/D.^uifl r ; l'aris, t»)3.>,in-8". On
jc siadas ♦»>( le iiM'iiir auteur que
sur lib-de Civt.'. C. B.
«• mheca r.r.Tc-t. i II. p. «47, ou t. III,
elle rdilidii piihl;«'- pir llarif*.
mnni-An(<niio , M(iJj>i«Mir et ar-
ncen i:».i i, m«>il mms ir,oO. Dès
Mi}, il all.T a Home. <mi , après
dosithE£ ee»
avoir trafaillé quelque tempe due l'ateUer d'un
oHèvre, il s^adoniia avee saccèe à la eculptare,
ftous la directioii de Rapbael de Montelupcw II
I fit pour le palais du BelTédère plnsieure statoee
et bas-reliefSy et on cite an nombre de ses meil-
leurs ouvrages le tmste d*Annibel Caro , placé
sur son tombeau, à Saint-Laurent in Damaso. U
étudia ensuite i*arehitecture, et outre beancoop
d'édifices élerés ^ Rome» il fit dans Santa-Croce
I de Florence, pour la chapelle NioooUni, une beUa
I chapelle corinthienne, enrichie de marbres et
I de statues. Il avait aussi entrepris à Florence
la construction d'un palais archiépiscopal^ qui
ne fut pas achevé. £. B— n.
OrlandU Altbêetdario, " Tleonl. Dtatoiiario. — Fia*
uosiTHÉE (Awdûto^), magicii^n juif de ^*
marie, vivait au pr^ïmier siècle de l'ère chré*
tienne, n fïit, avec Simon le Magicien, sein compa-
trio(^, et une femme nommée Hélène, ensuite La
Lune, Tun des trente premiers dkciple* de ^inl
Jean -Baptiste, le précurseur do J,-C, lîosilhée
nurait môme, dît -on, précédé fiinron, qu'il aurait
présailé au précurseur, Ausfy tôt après le meurtre
(le ce prophète, il es considéra comme son suc-
cesseur €( le chef dé la sede des immàl^â,
Simon était alors en Egypte pour eitercer son
art. On croyait alors à la miigie, et on y crut
ïïim deA siècles après, malf^ré les lumières da
diristîanîâmc. A fcon retour, Simon chercha à
supplanter son rival, duquel il rt^procliaît de n'être
[>as un Ijiièle interprète tie la doctrine, tJosithée,
irritéi ^lï'J jusqu'à le fnipper ; utaîs» dit le cré-
dule auteur du récit, la verge, qui avait paru
traverser le corps de Simon, comme s'il était
un être aérien, le laissa debout; alors Dosithée
reconnut en lui Tôtre par excellence (stans)^
Tadora, et se démit de ses pouvoirs. Bientôt après
il mourut, en face même de Simon, qui l'aurait
comme réduit en poussière. Tel est le récit d'un
écrit célèbre au troisième ou quatrième siècle,
écrit attribué à Clément Romain, et traduit en
latm au commencement du cinquième siècle par
Ruiin, sous le titre de Recognitiones (i). Ori-
gène se borne à dire que Dosithée, Juif plus an-
ciennement converti q^e Siraon,voulut faire croire
à ses compatriotes qu'il était le Christ prédit par
Moïse (2), se mettant ainsi à la place de J.-C., que
son maître, le précurse*jr, avait annoncé. Il per-
suada sa mission à quelques-uns (3), et U forma
l'une des sept premières hérésies. Mais déjà do
son temps, au commencement du troisième siècle,
les dosithéens n'existaient plus ou étaient ré-
duits à une trentaine (4). Aussi Irénée et l'au-
teur des Phitosophumcna ont-ils dédaigne d'en
parler. Eusèbe,dans son Histoire ecclésiastique^
n'en dit qu'un mot, confirmant Origène. Les labiés
(]iron a débitées depuis sous le nom de Dosi*
(\) l.iv. II. 7ft. éd. de DreMcl,, MU
{T) Orlg. C. CeUe. l. Il, 17.
•<) l/- méoip. Vf. II.
(h^ Ni$t.eccU$., IV, tl.
I
663 DOSITHËE — DOSSENIUS
tliée paraissent dooc manquer de fondement his-
torique. On dit que pour faire croire à son as-
cension au ciet, il se retira dans une caycme, où
il se laissa mourir de faim. Au quatrième siècle
de notre ère il existait encore, sous le nom de
dosU/iéens, des sectateurs de ce faux Messie.
Il ne faut pas confondre ce Dosithée avec un
Juif du même nom, contemporain de Senna-
chérib, dont saint Jérôme a fait mention dans
son dialogue contre les lucifériens, ni avec Do-
sithée abbé d'un monastère Ters 560. I.
Riifln. — Eatèbe. - Origine. — Mosbeim, aut,€ecl.
DOSITHÉE, historien grec d'une époque in-
certaine. On ne connaît que les titres de quatre
de ses ouvrages, savoir : ZtxeXtxi; — Axtiiaxi;
— 'Itoàixâ: — lUXortSxi.
C NlUlcr, Hiitoricorum Crxcorum Praçmnta, L IV.
bOÂiTHBB, médecin grec, d'une époque in-
connue. On sait seulement qu'il n'est pas pos-
térieur au sixième siècle de l'ère chrétienne,
puisqu'il est cité par Aétius. Cet écrivain lui donne
le titre de valde celeber, et -cite une de ses for-
mules médicales.
Smith, Dietionar^ of Creek and Bommn BUtgraphf.
DOSITBÉB, de Ck>lone, géomètre grec, vivait ,
vers 220 avant J.-G. Archimède lui dédia ses |
traités sur la sphère, sur le cylindre , sur les .
spirales. D'après Censori nus, il perfectionna TOc-
taeteris d'Eudoxe. Gemious et Ptolémée se ser-
virent des observations qu'il avait faites en Tan '
200 sur les étoiles fixes. ;
Pline, Hist. Nat., XV||i, 31. - Fabrlclot. BibUotheea •
Crttca^ vol. IV. ;
«DOSITBÉB dit le MaUre (MagUter), \
grammairien grec ; il vivait vers le commence- :
ment du troisième siècle de notre ère. Afin de |
faciliter aux Grecs l'intelligence du latin, il écri- i
vit un ouvrage en trois livres Sur V Interpréta- j
tion des Mots; le troisième livre, relatif aux '
é<lit$jrde l'empereur Adrien, a seul été conservé^ {
il a été imprimé dans les recueils de Fabridus et
de Schulting. De Labbe et Bucking en ont donné '
une édition séparée (Bonn, 1832, in-I2). Dosi- .
tliée avait traduit en grec l'ouvrage d'Hygfn, \
Genealogia Deorum^ et un fragment de cette ;
traduction est venu jusqu'à nous. Il avait aussi
rédigé un recueil de fables ésopiques, recueil
qui fut longtemps en grande réputation. G. B.
WalckenaCr, Miu1lammObtervatkmei,'WQ\. X,p.i08.
-Fabridus, Bibtiotheea Grmea, t. VI , p. su, XII.
p. 5i«. — SchalUnff, JurUpntdentia v€t%i amieiutti'
fUana, p. SM. — Labbe, Glottarium, p. 4M. — Baeh,
ilistnr. Juritpr. BomanXt p. 4M. — P.- A. Schilling, Ma-
f^rtalio de fraçn^nto Jur. Bom, Dotitheano; Leiptte,
1819. - Knoch. Fr^fatio ad Babrii Fabatm,- lUlte,
im.
fr08iTBKB( Saint) vivait au sixième siècle.
H fut élevé comme page à la cour de Coostanti-
iiople, diez Tun des principaux ofliders de l'em-
pire. Un seigneur des amis de son maître ayant
vit' nommé à un emploi en Palestine, Dosithée
demanda k l'aiTompagner. « Ktant à Gethsami,
dirent Ricliard et Giraud, il fut .si touché d'un
664
tableau de rcnfer, dont i
fit rexplicatkm , qu*fl se relira t
tère de Salate-Séride , oè oo loi
Dorothée poarmaltre. » Urnoorat ât
traite, an bout de cinq ans, aprèa avoir |
Thumilité, la simplidlé, robéistaaee et m r«-
noneemcnt parfait 4 ta ToêoBlé. Salai Oov»-
Uiée le dispenta des antres austérilés. D'sfrti
Moréri, le DomdasaiBt Dositbée oe figpfcdasks
martyrolof^esque depob le sdiièiBe rièda; t eft
placé au S3 fiifrier. Le lUrlyrolu^s
le méooioge grec n'en feal i
RolUndoa, ^Ua SmmimyÊm. —
1, moto de férrler. - Morért, Crmmâ i
torique. - Richard H GIfMë, Bt
DosméB, patriafdiede J
1707, auteur d'une histoire des
prédécesseurs, publiée par soû i
seiir NofarM.
Manmti ëm i4tr„ art. RicrAïaB ci Roneuib
DOS«A-i»BLCAOo (iToderie), rhiaw^M
plie et théologien espagnol. mkknÊà^m. b
21 juillet 1&33, OMft vers 1607. Il ém ctasH»
de la cathédrale de sa ville aat^ «I |
de théologie k Salamanque. Il i
langues latine, grecque et
l^resque toutes les ^ ^
tnidioo le fit cboinlr par PhiBppe îl pe«r cfaa-
nograplie. Onadelui i De AmetmHmtÊS.9th^
/tira; ; Yalladolid, i&M,iiM* ;-- JtfMMftrM
quatuor Evangeliontm oof aflieiMB yrfea
(ia Opéra; Madrid, 1001. S voL iMT; — M*-
positio sive ParapkrasU in men$ Cl tal*
tnos et in Cantica eantICÊiism: Md^te4*;—
Tratado del sncrameiOo dk Im ~
calidades del cottfesBor f
Diaiogos morale» : ibid.; ^
de la féal ciudad de Boé^jùg
logue delos Obispoi da imnitwm
— De Theolagia imUIw,
ends et qualilaiê
ouvrages
faliones in Euelidam,
diverses poésies sacrées, la Hsla
ouvrages se troavadaBsIa BiHiêiAmm
Aotooio, BikUaikttm mu^am Mae,|V.
D088AT. FOf» OHtf (If).
deo poêle eorakiM lalii^ irffriidni hd
siède avant J.-€. Horaoo MlM la r
outrée de ses taractèwa «I la \
quelle Dosseaios oomp
gner plus d'argsoL 11 aa i
vers. L'unappartanHàMoi
rii<io,l'aptreertripWi|hi <oi
même : U vuid. d'^V'te «M M
Ho»pc«, ftûàit elMffelaa BhhM
Dans queiques-OBS dca piM l
crits d'Horace ou troave éeril L
Horace, Epm.^ Il, 1, lit. -
- Viitfoe. KfW^ m. - Mai
rp. «, a», m.
.av.»
665 DOSSI -
Dossi oo Dosso (Les Frères), peintres
italiens, ainsi nommés du bourg de Dosso, dans
le Ferrarais , vivaient à la lin du quinzième et
au commencement du seizième siècle. Ils ne
joaissent pas hors de leur patrie de la réputation
que l'Arioste , dans ses vers , se plut à propager ;
OQ a même été injuste envers eux , ce qu'il fout
expliquer par la rareté de leurs ouvrages, même
en Italie, et par Topiniàtreté de détracteurs ja-
loux de leur mérite, qui parvinrent k enWposer
a ceox qui ne pouvaient les juger d'après leurs
ffuvres. Les Dossi (on dit aussi en français les
Dosses ) furent les cliefs influents , on pourrait
dire les fondateurs, de cette école ferraraise de-
veaœ célèbre en Italie vers le milieu du seizième
siècle. A ce titre, ils tiennent un rang distingué
dans la hiérarchie des grands peintres. Après
avoir reço les premières leçons deLorenzo Costa,
les Dossi allèrent à Rome, où ils firent un long
séjour : alors Técolede Raphaël était en grande
fjivcor. Ils se rendirent ensuite à Venise , où
ils passèrent cinq ans à étudier les coloristes,
coocorremment avec la nature, et revinrent à
Ferrare, où les libéralités des ducs Alfonse et
Hercoie d'£ste parvinrent à les fixer. L'atné,
Dosso Dossi , excellait dans le genre noble de
l'histoire. Le plus jeune , Jean-Baptiste , réus-
sissait principalement dans les grotesques et le
paysage; et bien qu'il eût la prétention de traiter
anssi rhistoire , il ne parvint jamais à rien pro-
doire de passable. Envieux, présomptueux,
diflorme, d'une physionomie ingrate, où se lisait
la méchanceté de son esprit , Jean-Baptiste fut
constamment en opposition avec son frère. Forcé
par les ducs de travailler avec lui , il refusait de
lui parler : fallait-il s'entendre pour l'exécution
de quelque partie de leur ouvrage, il lui écri-
rait. Le plus grand sujet de leur mésintelligence
était l'en vie que Jean- Baptiste montrait de dis-
poser, dessiner et peindre les ligures de leurs
oomnoàitions , au lieu de s'en tenir au paysage,
1 a égalé les plus habiles peintres
Mju iciii|is. Trop souvent Dosso céda à ses
rtunités, faiblesse qui lui attira des cri-
i méritées de rivaux passionnés et vindica-
Le <luc d'L'rbin tut même obligé de faire
«nroencer les peintures qu'il leur avait con-
i sa maison de plaisance de Pesaro ,
res étaient de la main de Jeau-Bap-
v/c-i rchec , qui réjouit les détracti'urs de
io, fut bientôt rôparé par le célèbre tableau
ésus au milieu des docteurs ^ qu'il peignit
les De licains de Faenza, chef-d'œuvre
outragé par le temps , mais dont
passablement exacte, donne encore
I une bien haute idée. Pour rendre
rivaux la justice qui leur est diie,
)eler en témoignage de leur rare
quriques-uns de leurs chefs-d'œuvre,
lent le célèbre tableau de la galerie de
. où IjCS quatre docteurs de l*Église
ilitation sur la conception imma*
DOSSION 066
coiëede la Vierge, ayant avec enx saisi Ber-
nard de Sienne , ouvrage bien conçu, riche d'or-
donnance et de couleur, et dont rexécoHoo est
digne du Titien. Le Saint Jean de Paimcs,
aux Latéraniens do Ferrare, est on prodige
d'expression, au dire de tous les voyagearsamis
des arts. Knfin, « le tableau de La Circoncision est
l'un des plus agréables da Musée da Loovre, dit
Landon , par la nttiveté de rexpreasioa , la gra-
cieaxdestètesy le bel ijustement des draperies»
rharmonie et la vigoeor da coloris, le style des
figures déoèlerétude des meillcnrs mattrea ». On
floil ail piiiri-viij <Jv Lhj>iu dkvx purlraiiS pré-
cieux : celui de VÂrtoxt€f qui rafleclionna et
le choisit pour desâiotir les sujets de sou Ùriando
furioao^ et celui de Corrége , le seul qui existe»
et que, sur la description donnée par Mtfnp,
le chevalier d'Aiara a récounu dans la villa du
ta Reine, à Tortn. Dosso Doisi tennioa sa car-
rière vers làGO, dans un âge avancé; i) ^ignart
SCS ouvrages d'un os de mort enlacé dans un U.
Sm frère Jetti-Bapitslt! mourttt quioïteans avant
lui, vers JS4â* [C. Soveb^ dans V£ncycL dés
G. du M.]
DOSSI S ( fio^ert}^ pharmacien angtiiia, natif
de Londreâ , mort en 1777. On n'a pas de tlé-
taiU s^r m vie. Il ciîniribuii à la fondatlua de
la Société pour Fencouragiemenl dt» artî, de^t
manafûcturt^ et du cûnimcrce. Les ouvrages de
Dossie sont : Eiaboraivrtj taid open ; Lon*
drea» 1758; — Imtiitdt of tj^perimmitai dit-
mistry^ etc.; Londres, I7j9, i vol. in-6^^
— Theory and Practice of chirurgical Phar-
macy^ comprehended in a compleat dispen-
satory for surgery ; Londres, 1761, IutS'; —
Aîemoirs o/ AgricuUure and other ceconomical
arts; Londres, 1768, 1, 111.
Biographie médicale.
* DOSSIER ( i/tc^e/ ), graveur rrançais,né
à Paris, en 1685, mort vers I7ô0. Il a gravé au
burin plusieurs pièces, parmi lesquelles on remar-
que : Le Repas chez le pharisien , d'après Ni-
colas Colombcl ; — Les Aveugles de Jéricho, d'a-
près le môme ; — Notre-Seigneur cliassant les
vendeurs du temple, d'après le môme; — Le
Mariage de la Vierge, d'après Jouvenet; — le
portrait de Colbert, marquis de Torcy, d'après
H. Rigaud; — Vertumne et Pomone, id.
Bisan. Dictionnaire des Gravêun,
* DossiON ( Etienne- Auguste), auteur dra-
matique, né à Paris, le 9 août 1770, mort dans
la môme ville, à Thôtel-Dieu, le 3 octobre 1832.
Fils d'un danseur figurant de l'Opéra, il fut suc-
cessivement clerc de notaire, souffleur et arle-
quin au théâtre du Vaudeville, maître d'études
à Sainte-Barbe, inspecteur sur les ponts; em-
ployé au ministère de l'intérieur sous M. de Cor*
bière; renvoyé par l'mfluence de M. Godiche,
parce qu'il lui lançait toujours des boufTées de
tabac et qu'il sentait l'eau-de-vie ; blanchisseur à
Vaugirard, enfin journalier. Dossion, dont l'exis
«J7
t«>iice fut si agitée, a composé les ouTragea atd-
vante : ArleguiH Pigmalion^ ou la bagtte
enchantée f parade en uo acte et en vaudeville» ;
Paris, an n (1794) , ia-8** ; — Recueils des cùU"
plets d'annonces chantés sur le théâtre du
Vaudeville; 1803, 1 vol. in-l8; — i4 quelque
chose meUheur est bon , ou le bien à côté du
tnal;^ Histoire vraisemblable, etc.; 1807,
in-8*, sous le pseudonyme de Bernard ; — Épi-
ire au poète cordonnier^ par Noissod, ; Paris ,
1808, in-8^; — La Mouche du Coche, ou
Af. Faitout; Paris, 1802, iD-8", avec C. Du val ;
— Le Cri des Employés; Paris, 1803, iD-8°,
14 pages; ^^ Guide du Constitutionnel; Paris,
1819, br. in-8^; — CÉlan du Cœur, opuscule
à Cocctuion du sacre de Charles X; 1826,
in-8«. ÉD. DE M.
Doeumtmtt part ieuliert.
DOTEBNGB ( Théodore), jurisconsulte et
homme politique belge, né à Bruxelles, en 1761,
mort dans la même ville, le 15 juin 1836. Il fut
reçu avocat à Lou vain, et lors de la révolution de
1789 se déclara pour le parti vonkiste ou libéral.
£n 181Ô, Guillaume 1**^ nomma Dotrcnge membre
de la commission chargée de préparer les lois
fondamentales du nouveau royaume des Pays-
Bas. Dotrenge y rendit dMmportants services, et
se fit remarquer par son éloquence. U fut ensuite
élu député, et siégea dans les rangs de l'opposi-
tion jusquVn 1828, époque à laquelle il devint
conseiller d'État. Ou a reproché à Dotrenge des
penchants gastntnomiques très-prononcés; au
moins ils ne nuisirent jamais ni à sa saute ni à
son esprit, ingénieux et piquant. On a de lui, outre t P*^*"' régler la
rdeFf«Htp
DOSSION — Dom
saice ëtrangèra prêt U
prit le nom. 11 entra
roratmre, et profetia
JuiUy. ODftdeDottevilla: Trmdmenom éÊ S^
luste, avec la vie de c«i hisiohem ei eu NHes
critiques , suivies d^ws& iisU eknu9iù§i^u€
; des éditions , des eammmtatrm H eu pf-
! duction: de Sallustê^ pir ▲. UÊttm mé^
I 1749, 1763 et 1767» il-12; I7ai, 3 ¥oL iihl2;
I 1806, iB-13; — HUMr9 de TÊCiU^ «vcc à»
I Aotes: 1773, 7 toI. fii-13; -> Âmmaiu éë Tê-
I cite, règnes de Claude ei éê Nénm ; 1774,
I 2 vol. in-12;— JUfiieide TMnméê CM-
t gula; 1779, 1 vd. iii-IS; —
plète de Taeiiêf avec im Stq^pHéwm
nant les événements éerUs dmu Im
avec le commeneewiemi du MUfeinaj 1791.
7 vol. in-lS; an tu, 7 toU ta-t* m MS. Omi
cette tradiictioo,la Fie tf« roeilt, Il Fit#4r«-
cola et les Meeursdu Cgrialm, MSldeMb»
de U Bletterie; — Trudmetim de h oMifi»
de Plaute MÊosteliaria, nwm mr In ail-
leurs textes, an xt, ii-s*. Dotlevilt a Une en
manuscrit kst matMaas de
et de Tite-Live.
Biograpkia MVWito êm
La Framcê lUtérairg,
DOTTi ( Bartolomeo ) , |
lC42,àVal-CanoDk»,4
à Venise, en janvier 1713. 0
famille noble et opoleate» et <
la poésie. Milheoreueemeat la mÊk% iH|
seule sa muse. Dam on voyaga qrt 11 à 1
deaea
de nombreux articles publiés dans plusieurs
recueils périodiques, et notamment dans /.eZ^/ix,
quelques brochures [loUtiques telles que : Opinion
émise dans la Commission de Révision de la
loi fondamentale sur la nécessité de retran-
cher, de changer ou de modifier le mot de
seigneurie qui se rencontre dans les articles
de cette loi; Bruxelles, 1817, in-8* : cet écrit
est dirigé contre l<^s partisans du rétablissement
des seigneurs en Belgique. Raèpsaët, autre mem-
bre de la commission de constitution, répondit à
Dotrenge ; — Notice pour servir à la Biogra-
phie (Vune fameuse illustration des temps
modernes; à Borch-Loen (Bruxelles), etc.,
1834, in-8*».
Biographie générait des tlrlnet.
* DOTTAXirs OU woTTA.^rs ( Georgfs ), lit-
térateur allemand, né ù Momroingen , mort vers
1520. Il fut professeur d«^ théologie et de belles-
lettres à Uipzig; il a laissé un po(*me latin De
Poeticrs Commoditatibus , qui eut doux édi-
tions, vers l&OOet en 1508. G. B.
FabridiM, BibUothrea Vedil jEvi. t. II, p. ItT. - Ma-
drr, Ctnturia Seriptormm imignium^ n* 49.
DOTTKViLLK { Jean- Henri ) , tradurteur
firançais, né hPalaiseau, le 22 décembre 1716,
mort A Versailles, le ?.'> octobre 1807. On le
croit fils naturel d*an ambassadeur d une |Hii«-
*-•*■
j oomposapiasieiirtMaDelSMraMa
qui avait fait scandale dan la ^Se.
I vers, il attaquait lliOBMar de* prii
j milles de ULomfaanUe.'DBiWl en J
fut ouodamné à
chftteau de Tortoae, apièa aïoir va aa4
brûlés par le
qu'aigrir son esprit ;
exerça sa verve caortiqae cHdn la alHl il
Milan, et compott de MMifamaea aitfMa, ai I
dégaisa, sons no voile t»
sesjuges. En 1693 il
«tM«
m
àa*é
un torrent â la nage» et aa i
il obtint du i
blique. Il se dtstinpu à |
les Tores , fut nommé dwvilcr da )
devint membre de <
rechercher iwar sa i
moins, U Ocbciise
de nouveaux (
trouvé percé de i
de Dotli : RimeeSomtti: Va
ce volume, très-rare» ooaiieiAlaa attvMi
contre les Mitanait; — SÊUtm dU UtÊÊm
Dotti, recoriWef cl fvMàîm fim ^Oiit,^»
nève, 1757, 3 voL ia-lt. Oa aaÉK» pHr h|ii-
part, des sonartea vcn lyfl«Hib A la fc 'i
chacan se troiiiwl drsi
DOTTl —
, les proirerbeo et les idiotismes. Les
irquables de ces pièces sont : // Co*
La Quaresitnuy II Carnavale^ I N<h
i Manipolif etc.
nal étranger i février
ri (Carlo-Francesco).
A de Brescia, en 11 a
1 II était élève de ,
a Bologne. On a oo J /ni
I si demostra il percha smi s/i«<
famoso délie terre a U
pioporzione aile i f»c, i
ogne» 1710; — i a i^u fvrsMê
ene a s , m ; si moslrano le
re » par rcggere Vurto
:hï c vv ; etc.; Bologne, 1730; —
s sur rarchitectnre et U
sapuL à JOch«r. Âtlg. GeL-Lexic,
1 cenzo), architecte italien, né à Pa-
s cette ville en 1607. £n cette
lessins du magnifique esca-
uci v/apitano, dont le style est si
qu'il a été attribué à Palladio,
.^..i sur les plans de Dotto qu'a été
jt-de-piété voisin de ce palais.
mario. — Valéry, f^oyages historiquêt
A ftalte.
(Comte Carie t, p< i <^n,
624. I ai .
ic r i> : |n
Il é luut lies- verse <
tf» ei le. On a de lui : Arw-
; ^>auolK•, 1643 et 1657, in-4'*;
a f t(* souvent roprésontce et réim-
- L.'Asinn , poemt; héroico-comique ;
1652, in- 12 : cm pue me parut sous le
atique d'Iraldo Crotta (Carlo
-IX e Canzoni; Padouc, 1643 et
in-i2;— Ode, Soneti, Dramme,
rzi, etc.; Padoue, 1095; — Il
me en huit chants ; — Galatca ,
chants, etc.
jloria dell'i l.ettcratnra italiana.
rd). Voyrz Dow, peintre hollan-
DUAREN {François), juris-
né en 1 jOU, à Montcontour,
ieuc, mort à Bourj;es, le 23
riunia le droit sous Alciat, dans
lille, et succéda, fort jeune en-
. Jean Douaren, dans une charge
En 1/>3G il enseigna les Pan-
I eut au nomhre de ses élèves
t Lude. Deu\ ans après,
e de son élocution lui tirent
ue droit à Bourges. Il revint
b exerc4.T à Paris la profession
chicanes auxquelles on avait
< inèrent à s'éloigner du
i de Marguerite de Fran-
y, u il devint maître des
DOUAREIf 670
rt^uj^tes, il alla tk iuiuv£iui prxvTesier le droit a
Bourges, nu il eut (mur collègues Éguinard Baron
4l E'rànç4»is Baudmùn, < U dv vit pa^i sâos douleur,
dit Bayle» que lagMriMlc Baudourn, phisjetme
que lui, prenati m\ graud vol ; et aprè^ avoir été
délivré de cette écharde, U s'aperçut que Cujas,
qui surcéda à ce dangerenit rivaU avait encore
|ilus de mérite, m Peu ile temps après» Cujas se
relira à Valenc4>^ eu UaupUioé pour y i'nadgner
le drutt. UoiiâR'n, selon DeTliou, était ^ aprè^
Aldat^ le pht^ savant homme de mn temps dann
le droit civil 11 cultivait m outre Jt« iNflles-iet-
1res et avait une cûonâisiance parrâile de Pan-
liqu i lé . Ses ouv rage^consistcol en corn mentai r es
&ur lïiven^ titrer liu Digeste et du Code i-t en
ti^ailés particuliers âur dilîerenU sujets. Go y
rem^irque im traité lie PtngmTits ttseripitirum
alUnmitm cùmpiialonbus- Jl écrivit avec
iodéjiejidance sur |ei!i libertins de l'I^gliàâ galli-
câûe, et D'Aguesseau fait uu éloge mérité de «on
livre De sacris Bcckst^ Ministerits ac Mené-
ficiis. On a de Douaren : ProHberiaie EccIpsIjc
Galiicît, advetiyHS Romanam autam^ dr/tnM&
parisiensis cufi^, ludûvhco Xh Galtorum
re^it quôndamMata; Paris, 1551, in4% Cmi
une tï^ductioD des remoatrunccs que le parle-
ment de Parii préR<îiita à Louis XI, en 1461,
pour le maiulien de la pragmatique-sanclion.
Celle traduction a été réimprimée avec son
traittî De sacrU Etxîe&i^ Minàteriàs^ et ihm
ses Opéra onmia^ On le^ trouve aussi à h
lin du Traiié de la pragtmitique Sanction
de François Finssonj Paria, iGGti, ru-ful.; —
De sacris EcelesùB Ministeriis ac Beneficiis
librï r///; Paris, 1551, in-4%- ibid., 1557, 1585,
in-8"; lena, 1687. C'est une espèce d'abrégé de
droit canonique, écrit en si l)eau latin « que la
lecture, dit D'Âguesseai , en est non-seulement
utile, mais agréable »; — Commentarius in U-
bros XLV Pand. , Ut. De Verborum Obliga-
tionibius; Lyon, 1554, in-fol. ; — Prxlectio-
nés in tU. Ad Leg. Falcid.; Paris, 1561, in-8°;
— Tractatus de Fendis; Paris, 1558; Spire^
1 595, in-8°. Ce traité des fiefs se trouve aussi
dans ses Opéra omnia; Lyon, 1559 et
1579; — quatre dissertations, dans la volumi-
neuse collection des jurisconsultes du droit im-
périal et pontifical, publiée à Venise, en 1 584,
par François Zilette ( 18 tomes en 25 volumes^
de traités, et trois de tables in-fol.) t savoir : la
première. De Ratione dicendi (t. V De Jure
cognoscendi et xnterprelandi) ; la seconde.
De Pactis (t. V, vol. 6, De Sententiis et Re
judicata): la troisième. De Jure accreS"
cendi (t. VIII, pars prima, vol. 8, De ultimis
Voluntatibns);U quatrième, De Beneficiis
( t. XV, pars prima, vol. 30, De Bene/iciis) ;
— Des notes et des corrections au corps de droil
intitulé : Jus civile mendatum et perpetuis
notis illustratum , auctore L, Rtissardo,.
auctoritate Franc. Doumreni; Lyon, 1561, in-
fol; Anvers, Plantin, 1S67, 6 vol.tn-8'*. Lesœu^^
1171
DOUAREN - DOUBLET
es
vres complètes de Donaren parurent sont le titre
de Opéra omnia^ ab ipso nunc demum reeognita
atque aucta, cum indice verborum; Paris,
1550, m-S^"; Lyon, 15Ô4, 1559, 1570, 1579, 1&84,
in-fol.; Francfort, 1584, 1592, 1598, 1C07, in<
lol.;Lucqae8, 1765 à 1772, 4 \ol. in-fol. La plus
estimée des éditions parut à Lyon, 1579, 2 voL
in-fol. Nicolas Cisner, qui avait été disciple
de Douaren , puis professeur en droit à Heidel-
berg, a joint à cette édition une lettre De Ju-
risprudentix D'tgnitate et Franc, Douareni
Operibus, avec un traité De JurisconsuUis
prœstantibus et interpretibus juris ejuspie
recta interpretandi ratione , etc. Zeidler
a tiré des mélanges de Halle pour lliistoire lit-
téraire de la jurisprudence, composés en alle-
mand par le savant jurisconsulte Daniel Nette!-
bladt, une vie de Douaren, qu'il a publiée sous
ce titre : Vita Douareni, ex Germ, Dan. Set-
telbladt in Hnguam latïnam translata a
Carot. Seb. Zeidtero; Lucques, 1768, in-8*.
E. R. et P. L.
De Ttioa, Hiitj Ht. XXIII. - hitie, OEuvrtt théolo-
çiqvts, t. 11. - Bayle, /Het, hUL tt crU. - D'Arum.
teaa, OEuvret^ I. i. — Mtorcec de Kerdanet, Notices
chronologiques sur Us Théotog., Jmrisc. de la Breta-
gne, etc. — Catal, de la Bibl. imp. - firanet, Manuel du
Libraire,
DOVBDAir {Jean)f voyageur français, mort
vers 1670. Il était clianoine de Saint-Paul, col-
légiale de Saint-Denis en France. En 1651 il se
rendit à Mai*seille, s'embarqua pour JafTa, et arriva
à Jérusalem le 30 mars 1652. 11 visita ensuite
Bethléem, Jéricho, le mont Carmel, Héila, ou
Caiplias, la Galilée, Nazareth, Cana, le mont
Thabor, Saint- Jean d'Acre, et Seïde. 11 reprit
la mer dans ce dernier port, et atterrit à Gènes.
Doubdan parcourut alors l'Italie, et vit successi-
vement Livoume, Sienne, Viterbe, Rome, Lo-
rettc, Bologne et Florence. Il était de retour à
Saint-Denis le 22 novembre 1652, et écrivit la
relation de son voyage. Quoique son livre soit
mal écrit et sans intenH, il eut quatre éditions
sous ce litre : Le voyage de la Terre Sainte;
Paris, 1657, anonyme, 16C1, 1662, 1666, in-4o.
GoQjct, Btemoires manuscrits. - Morérl, Grand Die»
tionnaire universel,
*DorBLE (François-Joseph) f médecin fran-
çais, né le 6 mars 1776, à Verdun-sur-Garonnc,
mortà Paris, le 12 juin 1842.1lfutan des médecins
de France les plus renommés pour leur pratique
constamment heureuse. Docteur de la laiculté de
Montpellier à vingt-deux ans, il fut, Mir la recom-
mandation du célèbre Barthès, bien accueilli k Pa-
ris, en 1803. Il collabora avec Sédillotaa Journal
général de Médecine, et devint, par son mariage,
l'allié des deux Pelletier , chimistes illustres. En
1807, une maladie redoutable pour les enfants, le
croup, enleva le prince royal de Hollande, fils
aîné de Louis Bonaparte et d'Hortense de Beau-
harnais. A rette no'ivelle, qu'il reçut en Prusse,
au milieu «le ses victoires , Napoléon I" char*
gea Corvisartde (aire servir ce malheur inémeaa
bien de lliaroaiiité;âe aoD quartier 0Ciiécil«iA^
créta un concours européen pourtranver le Mei-
leorremède contre celle maladie. Le pris Mpar^
tagé entre Albcrtzde Brème ot JoriMite Cartw.
Double obtint la première meotiott liMwniif.
Son Mémoire fut publié sans iliaitgrmfti, m
1811, dans la même année qoeaM gnai «•-
▼rage de Séméiologiê générale* Tj}/m 4m né-
dedn affectueux, éloquent, eneoongnBU Icte-
teur Double, un des fondaleim, uvee PuÎM, de
l'Académie de Médedne, d rofateor'aÎBé de
cette compaguie, fut élu nicnbfe da TàoêémÊ
des Sdenoes( Institut) en IS3S, aueeédailà Pir-
tal et ayant eu pour mutuiitM BnnHH.
Une belle part lui rertent dana la éinMHti «
dans l'appiication de la quinlM da «a baa-
frère PeUetier. Son rapport Sur la CftaMna dr
1832 fut Uréà 30,000 exemplalrea^paraniiadB
gouvernement. En 1839 le rai LanWPM||faki
fit, dit-on, offre de la pairie BMiaàh«i«ba
qu*il renoncerait à la pntique da h BÉWae.
Le docteur Double reftiaa iliyniaft OiMpaa
après qu'il mourut, preaque anbUeaMil» Ipfedi
soixante-six ans, dont quarante, paaatfi à fMri^
lui avaient valu une grande et ~
Son fiU Léopotd^ lauréal da ^
de l'université, puis élèTa de rÉcala
que, a contribué à fonder une daa
de navigation dans la Mftliiuiiaaèa.
Le docteur Double ent an ftèm (
chel) , qni mourut érèqna dn
A.J.
D» R(Mii, DUemsn mmx^
" D» Boaftqact, ftoft *e i^.-J.
cloe). - D» H. ~
de Montpellier (É roceuioa et 11 ■
HoalpclUcr. iMS, te-T.
DOcnLBT (Jacqwu)^
enl560,mortcnl64S,àr
n était reliçeux et dm
Bénédictins lorsqul
Histt^redetÂbba^auKi »
contenant les anilqt »
lions , prérogatipeê êm otIvm
in-4«. Cette biiloire <
comme les antres écnn
exacte, mais beauconp i <
Félibien. Fruit deoal
ches, eDe p
chartes aui
trouve d*
r d .c«<
^ — Wr«
ir/ lie de MU«H lyi iq
France et prtmmt
1046, in-4*; — ITIsteton
proiomartfr
diacre de Skm,
▼rage c
église de i \
laritez de
CatoLdêm
673
DOUBLET
674
•OCBLKT (Jean), poêle» français , né h
Die|ipe, vivait dans le seizièniç siède. 11 publia
ca 1559 nn Tolame & Élégies (Paris, L'Ao-
gdier, 1559, in^",), devenu fort rare. On j
Imove de la grâce et de la sensibilité; 1>x-
pression est parfois heureuse, et quelques mor*
ceanx , dans lesquels Fauteur sHnspire des mo-
dèles de rantiquité, méritent d'être signalés à
rattestion des gens de goût. Voici comment 11
dédar« qu'il ne sait chanter que Tamour :
Soit qat Je flie & trois cordons one ode.
Soit que )e cloche en ces quatrains bottenx.
Mon dMot a*a JaioaU qu'âne mode ;
' amoiar le rend gai on plient.
Doublet était versé dans la littérature andenoe ;
a boita qoelques-unes des odes d'Anaeréon
(L'Amour mouillé, entre antres), etU avait
e traduction des Memoraàilia de Xé-
Simon GouUrt Ta insérée dans le ro-
des cenvres de cet auteur, publié en le ta,
In-lbL
jhamkn poMiquêt^ L X, p. 69.
•OVSLBT (François), médecin franç^s»
lé à Chartres, en 1751, mort à Paris, le & jum
179S. n avait à peine terminé ses études qaft,
sédoil par le goût des voyages, il abandonna la
naisoD paternelle, et, en compagnie d'un de ses
camarades, il visita l'Italie et la Hollande. Affres
Iras années d'aventures. Doublet revint à Paris
flUf« sa philosophie et étudier la médedne. Reçu
dodeor régent, il fut nommé trois ans «près
médcdn de l'hôpital Nedicr (autrefois h^ipitAl
de La Charité-Saint-Sulpice). En 1780 il obtint
la place de mMecin de l'hospice de Vaagîranl,
pois une troisième place à l'Hôpital des Yéué-
Tiens. Enfin, il reçut le titre de sous-inspecteur
des hôpitaux civils de France. En 1794 on le
dioisit pour professer la pathologie interne à
Iteolede Santé; mais il n'y fit qu'un seul coura ;
Me 6èvre ataxique cérébrale Tenleva, à qua
rante-qnatre ans. On a de lui : Observathns
fÊUes dans les hôpitaux civils; Paris, |78f»-
It, 4 vol. in-8° ; — Mémoire sur la nécessité
Rétablir une réforme dans le^ prisons el sur
les moyens de Vopérer ; suivi de la conclu-
'âimi d'un rapport sur Vétat des prisons de
Pmis ; lu à la séance publique de la Société
'Yiyale de Médecine, le 28 août 1791; Paris,
=^iM* : cet ouvrage a contribué à la réforme des
f^^yriMNis provoquée par l'Assemblée constitua ïitt* ;
'^ Mémoire sur les symptômes et le tratte-
mi de la maladie vénérienne des en/anis
•nés; Paris, 1791, in-t2; — Nou-
recherches sur la fièvre puerpérale;
1791, in-8**. On a encore de Doublet,
todété avec Colombier, un Recueil de Mi-
sur les épidémies de Paris et rnslruc-
$ur la manière de gouverner les insen-
H de travailler à leur guérison dans
utiles qui leur sont destinés. Il a fourni
articles dans l'Encyclopédie méiho-
, eotre autres ceux : Air des hôpitaux ;
HOIV. BlOCa. CÉîfÉR. — T. XIV.
Maladies des arment *^ Caractère du médecin;
Médecine citnif^tie; CùnsuliatiQns ; Maladées
des enfants; BxpérienccSj etc. Doublet avait
terminé une Hésioire dû la Médecine depuis
H'ippùcraiejmqn*à nos J&urs; mais à m mort
une main ja^dèl« **en est emparée. Les recher-
ches de M. Mongcnot, gendrtt de Doublet, ont
élé infructueuses pour la découicrte de ce mii-
miicrit.
Jùumat éâ Méàttiné d# !tw 4 n«i, - ma&mpkié
wtMicoJM. .- Quanta, La tmnct iittr'mire-
l t»ouuLKTUEtt«»iST0iilAtTLT (FrançôtS'
Jutes) f Httémteur franç;]iSf né à Charlres, le
13 février ISOO. Après avoir étudié le droit k
Paris» Il se fil recevoir av^îcat au barreau de
Chartres, où tl a dté ciiargé de plusieurs causes
importantes. On a de lui : ffoiice. sur la î?ic
et les ouvrages de F* Doublet de Boisihibauii
(oncle de raoteur)» doci&uren médecine t etc.;
Paris, lS2fl, in-8'' i^-An nuaire du dép. d'Eure-
et-Loir; Chartres, 1827, in -S"; — ÉpUre au
roi; ibîd.; — Notice historique sur G.R-G.
G uinard-Marigny t décédé te 4 janvier 1S37,
président dti tribunal cipil de Dreux; Paris,
î 8 27 , in- 8*; — Éloge historique du duc de la
Rocfi^oucauld-Liancouri ^ eX^l ISIO, înâ*j
— De r horreur des exécutions à ftiori et de
tiiîffficacm de cette peine ^ etc.; 1836, in-S*;
couronné par la Soclëlé de la Morale cbrÉlienne;
— Aofice sur la maison cent raie de Gaiihn
(Eure); lsa7, în-S^ ; — Du régime Cellulaire
préventif, râprcssîf ei pénitentiaire, à iuth
stiiuer au syslème pénal actuel m général et
à la peène de mort en particuiter; i$^%
in-a^, couronné par la Société de la Morale
di retienne; — Matebranche; rapport adressé
au ministre de rinlCrieur; 1839^ in-S^; —
De t Agiotage et de ses moyem de répres^
fion ; t840, in-S'', couronné par la Société de la
Morale chrétienne; — Marceau; 18âl, în*8"»
afec une lithoffrapbic et un facâimile; —
f.es Vieiltfs Maisons de Chartres; 18âa, io-a»
M. Doublet a, en outre, fait imprimer divers
libidoyers, quelques brochures d intérÈt local »
quelques morceaux de poésie , des atlîcl^ d'an-
liquitéa relatifs h la calbédrale de Chartres,
cxiraits de la Hevue ûrchéologiguÊ ; il a donoR
une éflition des Œuvres de Col lin d'ElarlevlUe,
a\ ec one notice sur sa vie; 1837, a voK iû-8': Il
a été un des rédacteurs de La Thémit* de la
Galette deé Tribunaux , de la Gazette des
Cuites , du Dictionnaire du Droit français de
raillel^ Je la Revue encjfclopédiquë ^ de la
Biographie universelle des Cùntcmporains.
U a ôomé quelques notices inaérét^s dans les
Mémoires de la Société royale des Antiquai-
res de France. Il est membre de cette Société
et de plusieurs autres, et corrcflpondant du
miniatère de rinslniction publique pour les Ira-
vaux historiquei. Ccnror ne Fêre.
StëîitUfti* âet çtni éë kttru^ ~ Liwiaitdff, LUtera-
iure ctmt«ip»p«r*itfW. - /«rnwiJ à* tm LUtralrit»
32
675
DOUBLET — DOUrjN
DOUBLET ( M"' ), née leob5DRB. Voy. Le-
CBNDRB.
* DOVCB r« OU ÉT1E9IXETTB , comtesse de
ProTence» vivait en tlOO. Elle avait épousé
Geoffh>i P*^, comte de Provence , et gouverna
pendant la minorité de son fils, Bertrand H.
Après la mort de ce prince , arrivée vers 1093,
Douce reprit les rtaes du gouvernement en son
nom personnel, sur la basse Provence. Elle se
distingua par des donations religieuses et des
fondations monastiques. On lui doit l'église Saint-
Micolas, à Tarascon.
NMtradamas, aMoire de Provence, - Oapler. Cen-
turiœ Causarum.
* DOUCE II, comtesse de Provence, vivait an
douzième siècle. Elle était fiUe aînée de Gilbert,
comte de Gévaudan, et de Gerberge, comtesse
de Provence. Le l**" février de Tan 1112, Gerberge
lit don à sa fille de presque tous les domaines dont
elle jouissait en Provence et du comté de Gévau-
dan ; deux jours après, elle la maria à Raymond-
Bérah^cr III, comte de Barceionne. Par acte du
13 janvier 1113, Douce céda tous ses biens à
son mari. Cette donation fit prendre les armes
à Alfonse Jourdain, comte de Toulouse. Le 1 G sep-
tembre 1125, les parti§s belligérantes firent un
accord par lequel la haute Provence (1) fut ac-
quise au comte de Toulouse, tandis que le comté
d'Arles, ou la tKisse Provence, demeura la pro-
priété du comte de Barceionne. Douce avait une
sœur nommée Stéphanie ou plutôt Êtiennette,
mariée à Raymond, comte des Baux, qui préten-
dit que le droit d'aînesse n'existait i)as entre les
filles. Les prétentions du comte des Baux allu-
mèrent de longues guerres civiles en Provence :
elles durèrent jusqu'au temps où ce pays fut
réuni à TAragon. Raymond-Bérangcr mourut en
juillet 1 130, et Douce continua à gouverner pour
son fils, Bëranger-Raymond. On ignore l'époque
de sa mort.
Nostradamiia, iJist.de Prov,—S\KDonA,Hisi. des Fran-
çais, V, lie. — Noix ad hUior, Comitum Protineim,
Ml. 36S. — detta Comitum Bareilonetts; ST6. — Doin
VaUsette, Histoire générale de iMnçuedoc^ XVI. cap.
XXXIII, 96€. — Bouche. }U»t0ire de Provence, II. Ilv. IX,
99.
DOUCE ( Francis ), antiquaire anglais, né en
1757, mort en 1834. Apres avoir été k plusieurs
l'cole», il entra dans l'étude de son père, membre
(]c. l'office des Six-Clercs. 11 eût prèléré cultiver
les lettres et les arts ; mais la volonté pater-
nelle l'emporta, et il dut plaidera (;ray*8lnn. A
la mort de son [ïère, «lui lui laissa a»sei de for-
tune, il forma alors de nombreuses et précieuses
collections de tous gmres, qu'il légua ensuite à la
Mbliothètpie bodieyenno, h la réserve de set pa-
piers, qu'il laissa au British -Muséum, sous lacoo-
ri) Ce pays , situé entre l'Itère an nord . let Alpe^ aa
levant, la Durance au nldl, le Bbène aa couchant, com.
pre.*»» une «rande partie du dlor««c d'Avignon a«ee
rrux de Valaoo, Cavalllonj Carpentrat, Oranire, Salnt-
Faal-TroLf-CbAtraui rt Ole. Cet diocéaet réanto fnr-
■wieat le Burqnltal de Prorenee, que ron a mal a propoi
confonds qnelqnefoto avec le comtat Venaniilo.
dition qu'ils ne seraient décachetés que V
vier 1900. On a de lai : il iMssertaiw
Designs known as Ttie Dance of De
La première éditioii avait été publiée ^c
*- illustraiion of Shaàsp^tare; 1S09.
Bose, IfêW MOQ. DieL
;doucbt (CharleS'CawiUlie)t ant
matiqoe fttn^ds , né à Paris, le 10 mai
ftodia le droit, fnt reçu avoeet» et p»
lue temps dans nne étude de nolaire;
^t marqué pour les lettres loi fit cli
carrière. On a de lai : X^Jiee, eoméd
ville, en collaboratiooavee Bayard; rcp
des Variétés, le 4 avril lS3S;— U
Homme, ooinédiecn trois actes; 1h. de
29 octobre 1841 ; — V Avocat de sa ci
roédie en un acte, ibid., & Krrier IM
Baron Lafleur, comédie en trois actes ;
décembre 1842; — La Ckasse ûmx .
comédie en trois actes ; Tb.-FrançaiSy !
1846; — Z« Dernier Banquet de 184
en trois actes ; TOdéoD, 30 décembre IS4
Ennemis de la Maison, o die en tn
ibid., 6 décembre 1860; avec
changements, au ThéAtre-r i K
bre 1854. M. Camille Doace» • ■
les feuilletons do théâtre dan» «^
parisien. On a égidement de lui on
sérieux, V Histoire des guerres de l
4 vol. io-8*. M. Candlle Di H
1853 chef de la seclk» des bo
taire de la conHoissico des ; »
ques , il a rédigé plnsienrs eu/Kf'-r^^à
a
DoeumenUimedUM,"
DOCGI9I {Umis),
Yernon, en 1652,
tembre 1726. Il euu
Jésus en 1668, et
dans cette société. Il m wme* »
tisans de la balle Omtg i
des auteurs da Ikmenx rr^Ê^vdi l«n
Le P. Doucin soivil en n le vmiàe^
Crécy an coogrès de , t fil
voyage de Rome à Tuoc ■ des jai
Ceux-ci l'aocosa de | 6t
des Normands ,tm V. a
et TellieréUient k» Ji
dn : Instruction pou» m» mmtmBauM
ques; Paris, I68&; n b wèusk
en divers lieux m
instnictioD a* c
bliée en H* c, r
ponse; Paiis, ib87; — ^r«M« ot ■ iT
C<i/ice, omde Im coaun m soss i
espèces; ibid.; ^ L ■« < ttm
divers miniBlies; ibiè.; — mtv
rtanifiM^ frécédêê dfmm i» ^m
dejésus-€i '• o i >
pre e par t i
i «y
U w mg p
DOUCIN — D013DEAU VILLE
67$
allusions que l'aukur y fit contre Un
s servirent à rendre ce livre piquant ;
^al abrégé touchant Vétat et les pru-
Jansénisme, en floUande ; CoXoga^,
2 : ce .Wemoria/ fut traduit enplusieurï*
t rc^pandu avec profusion ; — Histoirn'
énisme, suivie d*un Éclaircissement
te les anciens ont dit de la ccndam-
yrigène dans le cinquième concile
que; Paris , 1700, in-4° et in-12. On
ans cet écrit des recherches et de Ij
— Addition à V Histoire du IS'esto-
, où Von fait voir quel a été rasage
ie dans la condamnation des livres^
elle a exigé des fidèles à cet égard ;
05 ; et une foule de brochures sur les.
religieuses du temps.
Eramen critique des Dictionnaires.— l)n
dej *'-*eurs ecclésiastiques du dix-septUnrf
. - lard et Giraud, Bibliohèque sacrée.
tLLE { Ambroise-Poly carpe nr:
ouLC. .D, duc de), homme d'ÉUit
if-àP ,1e 2 avril 1765, mort en 1841.
du marquis de Surgères, dont
a 11 urs fois fait Téloge pour le^
«r>prit, et fils du vicomte de La
j, vanté aussi par les hommes dt^
»«»t^ temps. A q )rze ans, il épousi
le Mo , descendante direct i'-
ue LiOnvois, ministre di^
AS , le jeune Doudeauvilli*
ice c rir sous-lieutenant de dra-
> tlivers rojzimcnts; en 179:^
«Il ^»•^oInl de Ciivalerie. II émi^^ra
luurmeiile révolutioiuiaire, et voya-
e biit <i'Je celui de s'iustruire, en
cil Allenia::ue, enHussieet en Italie,
*ie la plus obscure, pour ne point coni-
I , restée eu France , et dont
«s avaient jR-ri dans les inas-
lorc 17D2. ( \'oy. L.v Kocukfol-
le pr *r consul rouvrit aux émi-
r'rance, le duc <le Doudeau-
rer; nuiis, liilchîà ses prin-
iiiefusa les offres brillantes de
CT-ut dans la retrait*». .Néanmoins,
étions de membre du conseil
Muent de la Marne, ou il put
;oncitoycns sans (ju'on fût en
d'être ^uide par des motifs
la nestauiation, il fut appeb' à la
>, et il y siejjca sur les bancs
A u coml)attit les principes nés do
.'unit con^lanmient a ceii\ (|;ji
restrictions a la liberté <ie la
n'était qu'une source de
n<lant, la modération de
toujours de toute exagé-
inance royale du 2?. septem-
ral des Postes, il intio-
dukît dans cette adminî^tratluii friinporUntc^
améliorations; il lui impriKiA surtout cxt rnCHi-
vemeul de célérilé *'t de rrguiarilé tpii se eoftli^
ntie encore atijoufdliuL Au mois J'aoât IM^^ U
fut nmiiiTié iBini^tre de ta warson do raî, ta
îern place Rient du maréclial de Lauristou. Ù
profita alors de tia position pour enga^^er Char*
les X à acheter poyr î>00,000 fr. la Itirre de Grj-
(îuon, afin d'y ttabîir U fem>e*modèl« et â'y
foudiT rÉcolc d'Ai^ricullure qui répanrl lujour-
d'imî de grands hieu faits sur toote la France.
Ji fit m^s\ donoer à M. Caiiî* Beauvais unf ferme
€ûnsid4§rable à long bail, pour essayer d'élever
des vers à soie près de Paris , et cet élâbUsiiÊ^
ment a parfaitement réussi. Lors de la scÈue
scandale U!se qui eut lieu au\ ob^èquefi de son
consiio, le dyc de La Hoche roucaidd-Liancoort ,
le doc de Doud eau ville ne put cacher son indigna-
tion, et montra qu'il est de certains ahus qui ,
quelle que ÊOÎt leur èoutc*, révoltent totijours
on euprit droit. l*yîs à T^poque do licenciement
de la garde natîonalis de PmU (le Î9 avril ia27J»
il combattit celte mesure de toutes ses forces,
de coiic<îrt avce le cornle de Cliabrol de Crou-
r^lt alor^ mînî^tre de la Marine» et il donna sa
di^iïiisâion , en pi'édiiatit tout ce qtti est arrivé
depuis. Cet acte de vigueur fit trouver au duc de
DiuideauTille dan» Festime et dans FalTeGliofi
publiques nù^ e^mpen^tion k la perte de son
pt»rlefeuiile. Depyis lors il se livra tout entier à
la direction d'élablis^^emçnts de bienrâisiaoce ,
dont pluBieur* h cboisîrent pour leur président.
Iji fi^volotion de Juillet Tint le frapper an cœur
dans ses plus chères affections ; mais il crut ne
pas devoir s'éloigner de la chambre des pairs, au
moment du procès des ministres et des pro-
positions Baude et Briqueville , qui demandaient
le bannissement perpétuel de la branche aînée
des Bourbons. Après les avoir combattues au-
tant qu'il était en lui, ne croyant plus être
utile dans cette assemblée, il écrivit au président
qu'il n'y reparaîtrait plus, et son nom futen con-
séciuence rayé de la liste des membres de chambre.
Pendant que le choléra moissonnait la population
parisienne, le duc de Doudeau ville donna l'exemple
d'un dévouement absolu et d'un courage remar-
quable, en visitant fréquemment les hospices, s'ap-
prochant des plus malades et leur distribuant
(les secours et des consolations. Le reste de sa
vie se passa en actes de bienfaisance, et nul no
mérite mieux que lui le beau titre de/^Ai/an^Arope.
[ E ne gel. des G. du M. ]
Bïotiraphic des Contemporains.
^DorDEAUViLLE { Sosthènc , vicomte de
Lv RocHEFOiCACLD, duc DE ), filsdu précédcut,
né vers 1785. Il fut en 1814 aide de camp du
î;«''néral Dcssoles, puis du comte d'Artois. Le
premier il proposa d'abattre la statuede Napoléon
érigée sur la colonne de la place Vendôme, et il
contribua alors à cette œuvre de vandalisme. Il
suivit Louis XVlIf à Gand, et à son retour il fut
nommé colonel de la cinquième légion de la garde
22.
679
DOUDEAUVILLE — DOUET
nationale de Parid. En 1815, il Tota avec la ma-
jorité de la chambre introuvable, et proposa les
cérémonies expiatoires da 21 janvier. Il nef\it
pas réélu en 1816. En 1824, le vicomte Sosthène
fut chargé de la direction des beaux-arts, et
s*acquitta de ses fonctions avec zèle : il adopta
relativement an costume des danseuses de 1 0-
péra certaines mesures qui témoignaient d'un
respect peut-être excessif des bonnes mœurs.
Nommé de nouveau député en 1827, il ne prit
aucune part aux discussions publiques. On a de
lui : Mémoires; 5 vol. in-8'; — Pensées^
1835 ; — Z^ Vérité à tous; 1839.
Lcsiir jénn. hist., i8î*. -Bcuchot, Journ. de taUbr,
DoruYXS ( Willem ), peintre hollandais, né
à La Haye, le 31 décembre 1650, mort en Hol-
lande, en 1697. Son i)ère, bourgmestre et colo-
nel des arquebusiers de La Haye, jouissait d'une
])e!le fortune. Il donna à Willem Doudyns nne
éducation distinguée, dans laquelle pourtant le
dessin n'entrait qu'en petite part. Alexandre Pe-
tit, peintre peu connu, fut le premier maître
du jeune Doudyns; il sut éveiller l'amour de
la peinture chez son élève, qui partit bientôt
pour l'Italie, et demeura douze ans à travail-
ler à Rome d'après les meilleurs guides.'.Il y
acquit un grand talent et beaucoup de considé-
ration. Il faisait partie de la Bande académique^
sous le nom de Viomède. Sollicité par sa fa-
mille, Doudyns revint dans son pays, et fut, en
16G t , l'un des fondateurs de l'Académie de Pein-
ture de La Haye. Il en fut élu plusieurs fois di-
rocteur, « non par égard pour sa richesse et sa
naissance, remarque Weyermans, mais pour
son mérite et son talent, distinction qui devrait
seule flatter un académicien ». Doud}iis avait
une grande manière de composer ; il dessinait le
nu avec correction et finesse ; ses draperies sont
bien jetées et sa couleur est fort bonne. Il avait
un talent particulier pour peindre les plafonds, et
on a décoré plusieurs dans l'hôtel de ville de La
Haye. Parmi ses meilleurs tableaux, on cite k La
Haye ( galerie van Heteren ) Le Temps qui dé-
couvre la Vérité et la Dissimulât ion ^ avec
celle devise : Sol et Tempus Veritatem dete-
gunt; — ( même galerie) La Sagesse qui
foule à ses pieds V Ivrognerie et les Vices : on
y lit: Vina^dapesonerantanimum^Sapientia
nti/rl/;— (galerie Half-Wassenaar ) , Léda; —
à Middelbourg ( galerie Cauwem ) , Un jeune
homme qui lit.
DeicâiDPf, riê des Peintres koUandaitt etc.. Il, l'O.
* DOUELI AUBâSEï ( Aboul'Aswed Tzalim
ben-Àmr ben^Sofiyan, surnommé ad-Dili ou
od')y célèbre grammairien arabe , mourut k Bas-
sora, en 69 de Thégire ( 68^ de l'ère chrétienne ),
on, selon d'autres, sous le règne de Omar 9)en
Abd-al'Àziz (99-101 de Pb^re, 717-720 de
Père chrétienne), à l'Âge de quatre- vingt-cfaiq an-
nées lunaires (environ quatre- vingt deux années
grégoriennes). Il est compté au nombre des i
plus célèbres tabis de Bassora (élèves des I
compagnons de Mahomet )» titre qu'a
par sa liaison avec le khalife AS. Il i
à Siffin, dans rarmée de son «ni » it i
pendant quelque temps en son nom la ffle et
Bassora. Ce fut le àhalifê AU qulloi Uiqn ki
éléments constitutifs de la Ittggè •nbe.clM «r
géra l'idée de composer une gremnaiie Ca fel
ouvrage manquait encore anx Aralwk Di sla
étaient facilement pastét, tant qt^h naMil
dans leur patrie ; mais il n'en était plna 4a atei
depuis que la conquête les avait dimanéi ■
milieu des peuples étrangers. lia ëwiatt ém
perdu la pureté du langage; lealedean ai GH-
ran dénaturalent,par une pinniiaiIiliiiafti<H.li
sens de ce livre sacré. On dMI aaaval IhI
autre chose que ce que Poo voulait eifriHr. 1
était à craindre que Pon n'ca vtat à kiIbi m
comprendre, et qu'en cessant dea*ci
cessât d'être uni et de se' i
même peuple. Ainsi, il était uigeat dai^ifpMcr
aux progrès de la
commença par fixer la
ticale du Coran,
points-voyelles. Puis il écririt ■■ 1
Babal'fail weal-ma/oui ( Cliapftra éê IMf
et du passif), quil soumit i
Non content d*avoir mis par ecril a <
il la confia k la mémoire de <
parmi lesquels on renarqoe i
et Abou-Sharb. Il composa i
nombre de poésies, dont il reste qudpMlkif"
ments. La nature Pavait doué dai plui Mki
qualités; mais elle ne Pavait paa aalart Éaa-
risé du côté do corps, car OM |iasi||iii h pi
vait de Pnsage d*aiie jambe. Les Afafeailei^p^
dent comme Pua des quatre piM oAIbni aw*
res; il disait • que si Pou éooâûtt faute ta ^
mandes des pauvres, 09 sérail Uaiîlll |Im|M-
vre qu'eux ; t et il rrrommamliltl aaffc«dm
pas rivaliser de généroiiléaTecial
E.I
HamoKr^Piirsttall, / Ift nhii ptafceat Ar
ToL II. p. itT. - Ibo-KIftiUiklMa, ~
nory, tradacl. 4c M. Mac GmUb et
-AbOM-ABroa b«HS»M ■■■■àft.
maoose. anbe 4c la WèL lapér.iPSa
p. 71, tntfalte par S. 4e Sacy, éaaala
tiees ée$ MmMuer^ p. SfT^-aL 4c i
twi^ime et êet mÊHn» mmmmmmt
pmrmi Ut JrahettéMm le IP Bv. eca
tirés des Beçistm d»r.
iMtrtSy p. ns. - Atairt
■anoMT. arabe 4« la MM.
foodt. — Abeal-TCra4l lb»-Ai
Media, Tikn$t mlOêmwk^mm
R* t74. faL U.^8ayiaiai, JTi
ii*i9U> 4«
UHc9m iilMifraaiin
DOrVSPB •• tAnT<4
La Docnpc
* DorsT ( Sieor
' vain français dodi&«
d'hôtel de Paul Y
Tallemant des 1
dans le Levant §
lOkiU).!
)UET —
m'ila
•A)\X\
rca*iiuii.
s Ji
1 h
inagrt
ICTUdCA
1 ie sa
',e -é-
w Xi r ; Pa
■0*1/ ; vil
une seconde •
m. foii.
1
ae
u. B.
, Bibliographie des Mazarinadeu
1 , et non duffeit ( Gérard ), pein-
np à Liège, le 16 août 1594, mort dans
;, en 1G60. U fut d'abord élève de
-, qu'il quitta pour suivre les leçons
de Dînant, nommé Perpète. En
l<» reçut à Anvers au nombre de
le si rapides progrès sous
jc ce iid maître, qu'au bout de
il peiguii une Judith et Prométhée
» «»i vautour, morceaux qui furent
et achetés un assez haut prix.
endit à Rome, et y demeura
Il d'aller visiter Naples, et fit
Nil mer; mais une tem|)éte affreuse
;seau. et le j sur les côtes de
éion ai t; )s dans cette
d 1 . va que i ouvrages
en com{ ; de Tilman
Ci de Michel Houwaii, tous deux
compatriotes, il gagna Venise,
« ••cmes journées. Douflet s'y fit bien-
itc réputation, ot pagna beaucoup
FJi 1C22 il revint a Lif^c, et y épousa
rdespine. Il travailla assidûment,
iu\ lui rapportèrent des sommes
; néanmoins, d'un caractère libéral
é , il mourut sans avoir fait d'é-
litait longuement les sujets qu'il
et composait lentement. Le ina-
issidu du |)inceau avait altéré sa
jtte vint tourmenter les dernières
t ?ie. II excellait également dans le
l'histoire. Ses attitudes sont
»c» airs (le tète d'une variété ad-
oloris est d'une grande douceur.
is, son contemporain, dit de
rit Injîenuux.
_ol h.irdis. SCS traits sont preciem.
)uvrages sont : une Invention
croix : ce morceau fut acheté
Jean-Gulllaumc-Joseph ,
Cl duc de Neubourg; il se
composition, le dessin,
;i M lorce d'expression; le co-
à désirer ; — Le Pape Mco-
la grotte on le corps de saint
$e avait été déposé : cette
le florins pir l'électeur
DO Lf G ADOS 682
paltttin i elïe est d'noe grande composition , Jc
nujei en est hlea caractérisé. €e tableau et le
précédent ont été tpan^portés dans la guérie de
Dusseldorf ; — VAdoraiion des fiergen ; —
iJ institution du sacremeni de f Ordre; —
La Descente de CtùIx ; ce tableau 5« voyait
dm% Tabbaye de Comelis-Munsster ; — plusieurs
portnuts d'hommes à Sïuoith.; etc. Un des chefs-
d'œuvre de Dûuftet était le Martyre de sainte
Catherine; il rcprésetîtaU cette sainte attachée
h une roue et déchirée en morceau x ; dcui vo-
lets peiatâ en dehors et fn dedans accompa-
gnaient celte peinture : sur le premier on vujait
sainte Catherine représentée sons la ûg!.me d'un
agneau entraîné mec violence par un bourreau
pour dtre immolé sur l'antel des faux dteux ;
le second volet montrait la ajiute af^sise au
mJlitu des docteurs et de.^ prêtres, cl dispuïani
avec eui sur la rcHgiod ; sur te revers de- ces
volets étaient fieînts WalterdeLtverloo H Jeanne
des Fos5<b, hoa éponte, qui avaient commandé
le tableau à Douffet en I&40, pour j'^^f^lâe do
Sainte-Calherine, k Utgf*. Ce tableau devint 1a
proie des Flummes lors du bombardement du
Lié^aîe par les Français, commandés pr 1« iiiar-
qu:i Jj l]u:i!!lcri-, en lùOi.
Douffet laissa un fils noromé Oérard. qui em-
brassa d'abord la carrière du btrreao, pois te
passionna pour rarchitectiirè. La manie de bàUr
le mina. 11 finit ses jours à l*aide d*ime pension
qui lui fut accordée par le gooTemement Ud*
geois.
Les Tableatiz parlants du peintre namurols; ( Nannr,
1688, in-11. ) — Comte de BecdettèTrc-Hamal, Biographie
Liégeoise. — Biographie générale de* Belges.
DOCGADOS (Jean- François) y connu sous
le nom du Père Venakce, religieux, poète et
officier français, né à Carcassonne, le 12 aoAt
1763, guillotiné à Paris, le 13 janvier 1794 (24
nivôse an ii). Trahi par une temme qu'il ado-
rait, le désespoir lui Gt embrasser la vie monas-
tique ; il se fit capucin, sous le nom de Venance,
Sa passion, amortie par les sentiments religieux ,
fut étouffée par l'étude, et surtout par le goût de
la poésie, qui ne tarda pas à s'emparer de lui
au point de lui faire négliger ses devoirs monas-
tiq!ies, ce qui lui attira des désagréments de la
part de ses supérieurs. Dougados demanda alors
son changement. Il fut envoyé à Montpellier, où,
ses goûts n'étant pas contrariés, il se fit une ré-
putation littéraire, qui lui valut le surnom de
père Tïbulle. Par la protection de quelques
personnes puissantes, il obtint sa sécularisation.
La princesse Lubomirska le prit pour secrétaire,
et l'emmena à Gènes ; en se séparant de lui, elle
lui donna douze mille francs. Dougados rentra
alors en France, et obtint une chaire d'éloquence
à Perpignan. II occupait cet emploi lorsque, dans
un tumulte populaire, il eut occasion d'arracher
des mains de la multitude un malheureux qu'elle
voulait pendre. En 1791, Dougados s'enrôla dans
un bataillon de volontaires, et parvint rapidement
«83
par son mérite au grade d'acUudant général. En-
voyé à la Conyention pour exposer le dénûmcnt
dans lequel se trouYait Tannée des Pyrénées
orientales , il y dit hardbnent la vérité, et Tut
écouté, n servait encore à l'armée des Pyrénées,
lorsque le 31 mai renversa le parti de la Gironde ;
il fit tous ses efforts pour en soutenir les débris,
et protégea la fuite de Biroteau. Traduit bientôt
devant le tribunal révolutionnaire de Paris, il fut
condamné à mort et exécuté le 24 nivôse an ii
( 13 janvier 1794 ), à peine âgé de trente ans. On
a de lui on recueil de Poésies légères ; 1806,
in- 12. Les principales pièces comprises dans ce
volume sont La Quête du BU ; — Élégie sur
l'Ennui ; -~ Cantique sur le jour de Noël^ etc.
La grâce, le naturel, la pureté en font le mérite.
Les Œuvres complètes du père Venance ont été
publiées par Auguste Labouisse ; Paris, 1810,
in- 1 8. L'éloge de Dougados a été prononcé en Tan
i\ (18(>l) à l'Académie de Lyon.
Jnumtfl central de France, 1788. — BioaraphUmo-
deme^ édit. de ISM. — BÙ>graphie historique des
Contemporains. — Aager, dans le Journal de r Empire,
(tu i« MpUmbre iMt.
* DoiJ«HTT (John), théologien anglais , né
à Worcester, en 1007, ftiort en 1672. 11 s'occupa,
comme tant d'autres écrivains du dix-septième
siècle, de llnterprétation des livres saints. Il
consigna les résultats de ses recherches dans un
volume qui ne vit le jour qu'après sa mort :
Analecta sacra ; Amsterdam , 1694, in-4*, ^
qui est oublié acû^urd'hui.
Fabrtcius Hist. BM. Fabriclanse, P. Vf. p. lU.
DOUGLAS, nom d'une famille seigneuriale
écossaise, dont plusieurs membres ont marqué
dans l'histoire à dater du huitième siècle ; les
principaux sont :
Douglas (Guillaume lil), mort en 1303. En
1296 , il défendit Rerwick avec plus de bravoure
que de succès contre le roi Edouard !«*. La ville
étant tombée au pouvoir des Anglais, il fut lait
prisonnier, recouvra la liberté au moyen d'une
rançon, et bientôt il s'unit à Wallace pour com-
battre de nouveau l'ennemi du pays. Il eut alors
pour antagoniste Robert Bruce, qui dévasta ses
domaines et emmena captifs sa femme et ses
enfants.Lui-mémednt capituler à Irvine, le 9 Juil-
let 1297, et plus tard se livrer en personne aux
Anglais pour n'avoir pas pu remplir les clauses
de la caiûtulation. Il mourut en prison.
DouçLAS (Jacques), surnommé the Good
sir James, fils du précédent, mort en 1330. De
1306 à 1319, il seconda vaillamment Robert
Bruce dans la lutte de ce prince contre l'Angle-
terre. Il osa même tenter une invasion dans ce
pays , et pénétra jusque sous les murs d'York.
Lorsque Robert Bruce termina, en 1329, son hé-
roïque carrière, il chargea Jacques Douglas de
porter son cœur dans la Terre Sainte, snivint on
▼cni qu'il avait fait. Douglas se mit en mesure
de se conformer au désir <le son souverain, et
partit avec le cœur de Robert pour la Palestine.
I taisant, il débarqua à Séville, où il apprit
DOUGADOS — DOUGLAS W
que le roi db Castille» Alfiwin XI^
contre les Manies; il oOirttalon Mi
ce prince, et péril dans
les Maures, apiè*cvoir déployé
la plus éclaUnle bnToofe. Em
tant de services reodos, le ptii
Gordé,eB 13U, à la fimOUedeoB :
vivanoe du trône d*É^oeae.
Doocu» ( Guitlaumet aonw
de iÀddêsdaUh fiitMtiiral éB
sassiné ea 13S4. n héfit» <le U
de la loyauté de son père. Lete dellnigbi
des Anglais en Écoaie, aoM Édeawl Mh^ ^
fxntiliîitlil tliilK>nl «utjirt' mi\ .
Il irimïii'^ii' **n iTlOo, il fui rtiinH'n*- pn^nawr»
r\\U ^-T\ààï\\Am\ nnii-ucjïplii(ï>. A iwÉesM
Il n^n'lij k la \\ÏH*ûi' i|u'il «« tn^ivi
ii'trvi tit h uiif* Action <;ngAai^ itii* le
iJ hjlîjiikmrfi, enlrïî If* «ilfJat» du
ût namur, ^t unt^ \mû\wi d^^jr^vm^ île h tm^^
myale; te prétït^Haat alon du liauidesoiû^^
du Prntlanil « i\ ottT^InA If «uceès 4t mi aafi
IHotc^ D'Âutr<*« i^vplîWU fl|pialfail mmiÈÊ m
carri^n: * b prisse d« U fort^WM ée XWÊmr
t^L* l't rfUe du iib&li32ux à*tMirlbam%^ MU |«
liiimii^r^i Ut. (itarieuK! jutifor^ri, la f i»4i«ft^
\a1iejr di* LicIdi^dAle m*ciilacb«« dakr 4f ff v^
JudïA>ti-IUvlent>tbuFiii»qpi'gnlitotw^^p'
li^viit A titm de i«r, cillr
proruridénwat Eïouilas, ipd û*mBà il
tVartm'-i. de? Eautjuiy devint Km
.sahi d'iuHi ba&ileiniiÉe» tt eUe illaqt ft
\fsn n^trosay çht mm lii^ de iopà BÊrmk.
pu»& le rofidui<uit à tfiTTT» boli et mlMin j»-
qii/à fton rhÂltviu Mlitaln? dn) L*B«rfli9^i^
jcla ûm.% un cadml, et 1> tabua oipiÉe IM^
les eaaibtflcim, « la toir, à le ÛÉe^ >^"i^Tf
lUmsa^ n'tol 4 cnastier qœ k» ^ém !■ *''
ch«ppaieot è travert le piisdber ^^mt ^
|ilAe6& 4u-df»iutdelnl Jn^lhce ^*«i&S *^
ml d'^uiicineiit Lûût d*êtim fMItf fer W «<^
DaviiK i« mifiirtrier oieiiH de le MUsiir Af »
|iriuue 1^ d»At4^u dt* B4iibw|ii« ^1 flfliiA^
idU diptité àt ûntïU,4xfwm ivi^prli
u^fX de Nt TidJPie, Adetcrde IMÂ le
Diiugljuidc t4dde»dile r iwiifcellW oiai
muMt» U% àM^ÛÊÙBi a fui M
UnÀ [^tM àiibilAidi*"
*„....* ,... i| fifitsfbril * dé^HH «* r^-' ^
I I Était à le eiieai* êa^^
qiilrtaplà
I,....--. '^l
iirt uutiUumt. Le» liActile de
(lUctrrrr Im nIonEnl,
fftlit fin Imfiqyç.
tlDtcijyi ( ArdUàoldK irife di
685
DOUGLAS
im
loort en 1333. n hérita des domaines et des litres
de sa faraflle. Nommé général en chef da^ ar-
mées écossaises en 1333, il repoossa le préten-
dant Balliol , et défendit TaillamroenI Berwtck
contre les Anglais ; mais ayant attaqué à Halî-
don-HiUrarmée ennemie, supérieure en nombre,
il y perdit la vie avec la fleur de la chenalcrie
écossaise, dont les chroniqueurs portent \% nom-
bre à plusieurs milliers d'hommes.
DoccLAS ( Guillaume IV, V comte de ), ÛU
du précédent , mort en 1384. Instruit dans
Tart de la guerre en France, il revint en Éi^osse
après la bataille de Devilscross, et tout au^Mtm
il fit la guerre aux Anglais, qu'il chassa de plu-
sieurs places. Il ne déploya pas moins de râleur
lorsque, en 13ô5, Edouard 111 dut abandonner
eofia rÉcosse, qu'il avait ravagée ; ce fut à grami*
peine que le roi d'Angleterre ne tomba pas alora
aox mains de Guillaume Douglas. C'était Iq
cinquième tentative d'Edouard pour s'emparer
de TEcosse. Le roi David récompensa les sei vices
de Douglas en lui donnant, en 1366, le titre de
eointe. Ce titre et les mariages successiCi^ de
Douglas avec les héritières de Mar et d'Angus
ki assurèrent une influence que peu de sei-
gKors pouvaient t>alancer.
DoccLAS ( Jacques //, II* comte de ), ûH dm
précédent, tué le 6 août 1383. Il éleva d'abord
des prétentioos au trône d'Ecosse, après la rrK»rt
le David ; mais il y renonça lorsque Rubert
■■art lui eut donné en mariage sa fllle Isahrlle.
■ prit une part active à la guerre contre l'An-
Ipelerre, rallumée en 1 378. Dès la premièrf^ an-
pée de cette guerre, il vainquit Musgrave, *."*jTri-
AiDdant de la garnison de Berwick,et aprè% i^:s
prodiges de valeur, qui le rondiiisirenl jusqn nux
pMies <lp la vill»' d'York, il périt jilorioiisein nt,
lus la journée dite d'Otterburno. Blessé à luos t»
lirait dit à roux q«ii l'entouraient: « Cachez mttn
Mpas : relevez ma bannière, faites retentir mon
■j de bataille, et veniiez-rnoi ... Sa voix fut eîilen-
lÉe. Les Écos<iais reeornrnenrèrent l'action ^vet:
pM d'acharnement, tt le surcés de cette bat.iille,
Imt Froissart donne les détails, fut assuré <mv
HoccLAS (Guillnumc)^ seij;neur de Dninî-
IMk et de Queenberry. II fut le fondateur de
pgBe branche des I)ou;zlas.
0OCCLAS ( Arcfiilxiht ) surnommé the Gnni
li Furieux \ mort en liou. Il était frère de
peines II comte de I)()u;i:!as, et porta d'abortl te
Mi de baron Galloway, Ku i:{Ht, il alla i^ïi
wle a la ronr de 1 ranre. Il fut mule adx
, de son pays avec l'Angleterre. 11 fivait
IJW prisonnier a la bataille de Poitiers, et était
à sV'chapprr.
CLAS ( Archibald), tné le 17 aoAt \\'^.\,
, avec quelques autres la perte du dur dr^
ây, héritier présomptif <lu trône. Ils ^iir-
1 an vieux roi David l'ordre d'incarcérer ci*
rihee, sous prétexte d'ime prétendue violene*^de
" p; mais, (oinmc il arrive to!«jours, on alla
plus loin, cl l'on tll mourir d^ fmm letnalheureui
lïothsaj. Ce meurtre resta impuni, au mgins judi*
ciairemciïttmalRrié an semblant d'enquête, qui n'a-
boutît h rien. A Teitpirayoû d'une irôve conclyc
avec l'Angleterre, Doogîas alla prendre pari à la
guerre allumée à la frontière et faire oublier aioâl,
s'il était possible, le forfait qu'il avait commis. Lo
destin des batailles ne lui fui ps favorable^ et
si nombreux fur«?nl les écluHis qu'il éprouva qu'on
lui donna le surnom de Tmeman (iHoînmc
qui perd^. En U02| U fut fait |jriM>nmer à b ba^
lai lie de Urimildoo par Percy^ avec lequel tl s*m»l
ensuite contre le roi d*Aiigleterrej Henri iV, En
1403 il fut encore prh à Shrew&burg. Plui lartl il
viut au âeeatirs du roi de France, Clkirle^ VU, ce
qui lui valut de ta part de ce prince i'oclrtù du
duché de Touraino. tjntlu une firemière fuïâ de-
vant Crevant, tion loin d'Auierre, le 1^ f août 1 4ï3^
il fut défait ensuite par Bedford souj^ las mur»
de Vefneail^ le 17 août 1424, «t perdit la vie dans
cette affaire»
ùotCL.is {Archibûtd iii^ duc de Touraine,
ctïmtc de )» fils du précélent , moH h Sfl juia
H 38. Il fut un deâ diefs qui vinrent en E'rantc
en r420av«cun corps aoiiliairc de fcpt rniiie
hoînmeSy et obtint du roi d« France, en ré-
coinpeiïise de sa valeur, le Gonnié do Lon^e-
ville. Eï^ I #34 il alla en Angleterre, avec lévèque
d'AMdeen et Guillàuriïe Hay d'ErroU potiry né-
gocie r Ja lit)erté du roi Jac*|oes I*^ Il réussit
dauN cette migâîon. Aussi noa inilucnce fut-^lk
pr^ponrléranle podant la rainoiiîé dri prince
qu'il avait contribué à faire monter fiur le frône*
LVpitaplie qui Jul fut consacrée résume sea
titrée et s& vie : Ifkjacet Àrchtbaldm nou-
^laji, fitij" de Tourenia, cames de Doubla» et
Ijyfiffomiie , iMmhntJs Gaiiovàdias^ Wigtonlx
ci Annandt^, loatm ientns regUScùHm. Otiii
7.Ù tti e m ens is j un i i 1 4 M*
Douglas ( Guillattmej, fils aîné du précédent»
né eu 142 à* décapitée tMimtwnriç, en 1441, U
étart à peine Âgé de qufitone ans quand II fut
appelé A recueillir riiérita^^e patertieL II mëditait
de W gouverner avec vr|;ocur lorsqu'un des en-
lîe^mïsde son pi-re, ledianeelier Criehton, l'in-
vita avec sou frère à une entrevue an chàt^u
du même nom. Les invités acceptèrent ^ve<î la
conlikiuce de la jeunesi^e -, k peine furent'i|$ entrés
«lan* là n^àideflce du chancelier, que leur vue fut
t^^^^f^, .le l'emliièrne de la mort, en Éoosie In
t^te d'un taureau noir. Ils furent en effet en-
tralnéi ilii la salle du festin vers un tribunal rn*-
titué pour les €^)nilamner plutôt que jwur les
jth^fTj lîe qu'on leur repr^Miliail, c'était linir puis-
^anee. Au^si furenl-ih décapitée dauft la cour
lîn cïjâti'iiu et leur.i ctirpa jetés h U voïric,
Ooifa*-^ ( Jiirq ttex^diî te Gros ) , onde du prê-
ter! ent. IL héTiti*! en partie des domaines de «on
neveu , et ne iiKirqua fia carrière, plut paittbie
que celle des autres nfiembres de $a famille, par
rien de saillant Quant au\ autres portioni de la
ïieignenfie, elles passèrent à la «ccur de* vie-
687
DOUGLAS
times de Criehton, Marguerite, samommée ia
jolie fille de Galloway.
Douglas (Guillaume) ^ poignardé aa châteaa
de Stirling, le 13 récrier 1452. Son mariage arec
sa tante Marguerite le rendit propriétaire des
domaines de sa famille , qui étaient passés dans
la branche féminine. Sa puissance devint si
grande que Jacques II le nomma chancelier.
Cette faveur dura quelque temps ; quelques exac-
tions féodales firent changer la face des choses.
Des excès de ce genre, commis par les vassaux
du comte, portèrentle roi lui-même, pendant que
le comte voyageait à l'étranger, à lui ravager
ses terres et même à s*emparer de celle de Dou-
glas. Revenu dans sa patrie et témoin de la ri-
gueur déployée par son souverain, il feignit de
se soumettre, alla en An^let^rre, où, dît-on , le
portaient des projets de trahison. A son retour
en Ecosse, il chercha à recouvrer son influence
perdue et à balancer celle de Crichton, cet en-
nemi déjà ancien de sa race. Quelques vengeances
particulières commises par le comte portèrent
an comble l'irritation du roi. Conseillé par Crich-
ton , Jacques II fit semblant de rendre à Don-
glas sa faveur. On résolut de Tinviter à venir
dans la nuit du mardi-gras au ch&teau de Stiriing.
Il s'y présenta avec ses cin(i frères et une escorte
nombreuse. Convié à un dtner avec le roi lui-
même, il accepta sans réflexion. Dans la soirée,
une altercation s'étant élevée entre Jacques et
son vassal , le premier enfonça son poignard dans
le cœur de Tautre; et un seigneur ennemi de
la victime, qui avaitdes griefs personnels à venger
vint Tachcver avec sa hache de bataille. La
veuve de Douglas épousa Jean Stuart, comte
d'Athol, demi-frère du roi.
DoccLAS {Jacques ) , frère atné du précédent,
mort dans le couvent de Lindores, le 15 avril
1488. Uni à ses quatre autres frères, il résolut
de venger le meurtre de Guillaume. Il marcha
avec eux contre Stiriin;:, qui avait été le ihéAtre
du forfait , et y mit le feu ; mais le succès ne se
déclara point pour les coalisés. Un de leurs alliés,
le comte Crawford fut battu par Gordon, le 18
mai 1452. Un armistice fut conclu en 1454. Les
liostflités recommencèrent ensuite, plus violentes
que jamais, entre Jacques H et le comte, que des
échecs multipliés obligèrent de se réfugier à Lon-
dres, où Edouard IV lui fit le plus grand accueil
et le nomma chevalier de la Jarretière. Jacques
Douglas fit de nouveaux et derniers efTorts pour
rentrer victorieux dans ses domaines ; il se ligua
avec un autre proscrit, le duc d*Albany. Us furent
défaits tous deux, le 22 juillet 1484. Douglas
dut se rendre. On le fit conduire dans le mo-
nastère de Lindores. « Quand on n'est plus bon
à rien, dit le comte, ondevient moine. » U mourut
dans cet état, et ses domaines furent confisqués.
Douglas ( Georges), comte d'Angus. En 1339
il hérita du comté d'Angus, et épousa, en 1397,
Marie Stuart, fille du roi Robert III, dont il eut
deux fils , Guillaume et Georges II.
DotocLAS (Giciltetmi« ) , denfèmeconlt^'Ai*
gns, fils do précédent» rooonit f I437> €■*!■
des marches de tefroiitièrp» il dcttptétdePi-
perden , en 1435, Robert OiPe» qyi Bfait M «e
irraption en Éoosae.
Douglas (àTchUnUd)^ comte «TAqRM, mt-
nommé le Grand Comle cl maaA tkê BeU CW,
mort en ,1514. Il rappela ptr ai poinaMi el »
valeur les andent Dooglas. Unila aea
actes ftrtdeprwidrepartàlaiMMrfiiiiai
tenue dansl'^isedeLander par leapiMlSyaMftle
roIJacqoes m, à reflet de soppriBMr ka afam d
surtout de foire sévir contre Ica broria el pvti-
culièmnent contre Maorer Oochnoe, caHia 4e
Mar.U arriva, pendant laconféraBoe,qmiaHGiaf
fit allusion à ce trait de la bUe oè, pav laew-
nattre les chats* les souris afalem aomi à kv
attacher on grelot « Excellente Idée, canim k
lord, si on l'eût miseà eiéentioo ; malB I ne «
trouva pas one souris qol oaAt attacher à « dit
le preinier grdot « Eh bien» oa aem WHâ ^
l'oserai », dit DougUo. A pdneeàt-BpraMnBécn
paroles, qui lui valorent le aamoa île Mf (4f
Cat, que Cochme, comme a*l y eMëê tf-
pelé, entra dans rasaembiée. DoaiPH rAip»
courut à Inly et lui arracha le eer ^ chm»
qu'il portait : « T^ aa trop _
an mal ! » dit-il an bvori. DoaiiBâ in b
chaîne à laquelle le cor
et dit qoll lUIait à
quelques minutes plua taid le ftKfori etaeses»
pagnotts furent pendna aar le pont Dmihi
d'Angus ne déploya pas BMh» lie «dvmrdhm h
conspiration qui entrataa la moil 4e Jaefam K
Ce malheureux prince ayant en rhnpraÉmmdi
révéler à Douglas lea deaaeiBa centa Im Mlhi
conjurée, ce dernier leur réftfU
sa récompense ; lorsqae Jaeqs
Douglas fut préposée lipidi diaaiihaiiili
chancdiar» et en 1513 a aohrflla nlJBB|mi iV
dans sa campagne
terre, n fit tous ses cflbda pnnr «vlriHr II la-
taille de Flodden. « Si nmanwm
Angns , hii répondit alun le vai,
vous ». Le comte ae rattn ea i
deux fils. U mort de r^ié M
qui le conduisit an tombeaa.
DocGLAS ( 6oi on
du précédent, h
1522. 11 passa M» p
litude du doltiey etin
son retour dans aan
et se filMentét*
tique. En 1514 II r
baye d'Aberbralb -
après rarchevêchh
av de son '
p 1. Il I
de I
Il I «s
in r u rb.
DOUGLA
rm
étaient en voie tle conférer de la paix
Hamilton chez Beatoa, archevêque de
, Gav^iD Douglas, «'adressant au prélat,
ait de s'unir à lui pour réconcilier les
ties. « Rien ne les peut empêcher d'en
; mains», dit alors l'archeTèque en met-
nain sur le cœur, pendant que Douglas
t résonner sous le yètement de Beaton
: de mailles. » Ah ! répliqua Douglas,
résonner votre conscience. » Lorsque,
Alhany fut rappelé de France, les Dou-
tes d'Angus,se réfugièrenten Angleterre,
ooglas fut du nombre ; Henn Vili l'ac-
ït lui tit une pension. Gawin Douglas
]e la peste. On le considère comme le
de l'Ecosse. Il traduisit VEnéide de
1 vers héroïques écossais avec le XIII"
laplieus Vegius, sous ce titre: The XII i
f Eneados 0/ the famous pœt Vïr-
iiMto/ed, etc.; Londres, 1553, in-4'*.
oatre de lui : The Police of Uonour ;
1553, in-4**, et Edimbourg, 1579, hi4* :
«Dt de Warton, ce poeroe est une sorte
morale dans le genre du Tableau de
- De Remedio Amoris , œuvre de la
de l'auteur; — King Hart, publie
m manuscrit, dans les AncienC Scotish
lePinkcrton; 178C.
I*. Brit. - Wartoo . Hlst. of Poetry ; iWo,
it. <— Iniag , Uves 0/ the Seotith foeU.
ài (Jeanne) f fille de Georges Douglas,
6 de Gawin Douglas, brûlée en 1540, à
rg. Devenue l'épouse de lord Jeau Gla-
08 tard d'Archibald Carnpbell de Kep-
le fut condamnée à être brûlée, connnje
d'avoir tenté, par des prati(|ues rnagi-
donner la mort à Jacques V, l'ennemi
Cs Douglas. La sentence fut exécutée
ate-forme <iu chûteau d'Edimbourg.
AS {Archibald, seizième comte d'AN-
it-fils du dernier comte, frère de la pré-
BOrten 1667. Il épiiusa, en 151 '1, Mar-
'Angleterre, veuve de Jacques IV, et jouit
• d'une grande inlluence en tcosse.
1 1628, par suite d'intrigues de cour, il
nder un asile au roi • l'Angleterre,
U. En 1542 il tenta une invasion en
t foi défait. Revenu danâ sa patrie à ia
Jacques V, en lôi3, il y recouvra ses
Mi titres. Sa lille unique, Marguerite
^ajant épousé en premières noces, contre
•00 oncle Henri VllI, Thomas Howard,
Itoonée à la Tour avec son mari, qui
tyle 1" novembre 15:i7; elle se maria
fOcBlatthieu Stuart, comte de Lenox, et
|BSr à Henri Stuart Darniey, qui épousa
■ft. Le titre de comte d'Angus passa à
mfm d'Archibald.
IS (Jacques) y frère de David, exécuté
,1e 2 juin 1581. Il épousa Elisabeth
i âa treizième comte de Morton, et
joetilreen 15'j3. Il était avec Ar-
gylt' et Glencaîra à la tëledeb noblesse sigoalaire
du patte d*aUianc^^ dilcfii Seitjncur, éin^tonire
k Korivemement, le 3 décembre ï 557. A ton retour
iVAneJl^ileïTe, oii il était allé ensuite, U futoommiê
chanteUer, et ne pf^rdit ricii île son înjlu^nce ,
môme depuis leniaria|î;e de la reJné d'Écoasc avet?
Damlfiy. Sa complicité avec ce dernier dans le
meurtrede Riïïio Tobligea d'aller se réfugier dan*
le t^ortliumberland . Un retuur delà fortune le fît
remonter au |ioiivoir et lui conférer, fin 1 j72, la
ré^^ence, qu'il exerça avct une autorité pri*st(tie
ahfsoïue. Âccnàé ensuite d*avoir été un de ceux
qui consptfêrettt la loort de Damley* peut^ètn;
nmm prce f^ue l'on connaissait ^& tromenaes
richesses, U fut condamné â mort, et *?xéctaUî a
Édlmtioun?. Le peuple remarqtia que l'ext^cdlion
eut lieu à Tarde d'une machine (if)peléi>t i» jeituc
fttte I espèce de i^uilloline ), qu'il rtvait t'Ait vimlr
d'IMîfax^ pendant sa régence, fwurmre nnaîni-
ment <le<% euDda[nnation<t capitales. Son ciulnvre
fut porté dans le cimetière de» criminef^t, Aurun
de ses amis n'osa lui rendre les demïers ilevolrs.
Son neveu Arclilbald, qui lui «succéda danji 1«
comté de Morton, mourut siiii* laisser d'eufauts.
Pour tQit^ tel E>9U||Ui : Btimtf mt Goilteroft^, Uiit, «f/
Dau^Uti, -- ErmEli ci Umbcr, Miç* f^arycL — Aolx^rl-
t»oi'GLAs (..,.), bot^isle éco^»iiis, né à
Scone, en 1799, mort en 1133, Il ar-coriipîipji
le docteur flooker.protf^îïseur de botanique^ dan^
se* excursions, et Taida à colliger U Fiùra Sco*
tfm. Envoyé en lH2â âanà le^ Étatt-rnU d'A-
mérique par la Société d'Horticulture, Il enrichit
de planles rare^et d'arbres fruitiers nrjtjveaiix lefl
collections de cette Société. L'année suivante, il
fut chargé d'exploiter les richesses botaniques
des contrées voisines de la Colombie et celles
«lu sud vers la Californie. Après avoir traversé,
en 1827, les terres qui s'étendent depuis le fort
Vancouver jusqu'à la baie d'Hudson, il revint en
Angleterre, en compagnie du capitaine John
Franklin et de quelques autres qu'il avait ren-
contrés dans ce dernier voyage. Il rapportait des
graines des espèces nouvelles de plantes et
des objets d'histoire naturelle. Dans l'automne
de 1829 il retourna dans la Colombie. Un acci-
dent mit lin à ses jours : il tomba dans un piège
pratiqué par les naturels des lies Sandwich pour
prendre des taureaux sauvages. Son nom se rat-
tache à toutes les plantes rares venues de l'ouest de
l'Amérique dans ces dernières années. Douglas
avait été membre de la Société Linnéenne et des
Sociétés Zoologique et Géologique.
Rose. New. bioç. Dict.
DOUGLAS [Jean) , chirurgien anglais, vivait
dans la première moitié du dix-huitième siècle.
Il fut lithotomiste de l'hôpital de Westminster,
et eut une réputation méritée d'opérateur. U
restaura en 1719 l'opération sus-pubienne, que
Ton ne pratiquait plus depuis le seizième siècle,
et que conseillait son frère Jacques. Jean Douglas
était aus^i bien un savant qu'un chinirgien ha«
DOUGLAS — DOUJAT
M
bile. On a de lui : Lxthotomia Douglassiana,
icith a course of opérations ; Londres, 1719,
in-4°; — An account of mortifications and
cfthe surprising ef/ect of the Bark in put-
ting a stop to their progress ; Londres, 1729,
1732, in-8*; — Remarks on a late pompons
work ; Londres, 1735 , in-8° ; — Short Account
on the State o/Midwi/ery in Lottdon ; Londres,
1736, in*8°. Douglas y demande que les femmes
seules soient chargées des accouchements ; —
Dissertation on the venereal Disease; ibid.,
1740; fauteur se montre partisan des purgatifs
«lans les maladies Ténériennes, par le motif qu'ils
détournent la salivation qu'exciteraient les pré-
parations mercurielles.
Éloy, Dictionnaire histori(tué de la Médecin;
DOUGLAS (Sylvestre), lord Gle:<beryib, hom-
me politique anglais, né à EUon, en 1743, mort
en 1823. Après avoir étudié à Aberdeen , il passa
quelques années sur le continent. A son retour
en Angleterre, il embrassa la profession d'avocat,
oii il acquit une grande réputation. En 1789, il
épousa la fille de lord North ; en 1793 il fut
nommé chef du secrétariat du comte de Wes-
moreland , lord lieutenant d'Irlande ; plus tard
il remplit d'autres fonctions , et siégea dans les
parlements irlandais et anglais ; cependant, en
1799 il se prononça en faveur de l'Union. Dou-
glas fut nommé payeur a<ljoint de l'armée et di-
recteur des foréts'en 1800. Il obtint à la même
époque le titre de lord Glenber\ie.
Son fils, FrédériC'Sylrestre'yoKm'DovGUiS,
mort en 1819, a publié : Essatj on ccrtainpoints
of resemblance bctween the ancient and mo-
dem Greeks; 1813, in-8''.
Rose , ^eu: Biog. Dict.
Dor iLLO?i ( Claude- A ntoine - Éléonore ) ,
publi4:i>te français, néà D6le,le 21 février 17SG,
mort à Vellexon, le l^f novembie 1825. Il était
contn»fait, acquit une charge de notaire à Vellexon,
i>t fut éhi maire de sa commune. Après la cliute
de Napoléon, il se distingua par ses sentiments
royalistes ; mais ses infirmités rempêrhèrcnt dVn-
trer dans l'administration. On a de lui : Juliette,
ou le saut de la pucelle , nouvelle; IMle, 18i3,
in-8*; — La Chute de V Etranger; Dù\e, 1814 :
c'est un pamphlet contre Napoléon ; — Cantate
en l'honneur de Monsieur (depuis Charles X);
Dôlc, octobre isi4. Il a laissé manuscrits des
Dialogues critiques.
(.>uérard, M France littéraire.
*DoriNS DE LAVES.\RS, trouvère du trei-
xièine siècle. Tout ce (pi'on sait à son égard, c'est
qu'il a mis son nom à un [)etit |K)ëme ou fabliau
de longue haleine, qui ne contient pas moins de
trois mille vers, quoiqu'il ne soit pas tenniné.
C^tte production bizarre, conseriée panni les ma-
nuscrits de la Iiibliottiè<]ue impériale, est une suite
de récits, souvent foit cyniques, et dont le but
(•\ident est d'avilir, de ridicidiser un seigneur
ft^Mlal. Parmi Iteaiiroup d'indecooce* , d'absur-
dih's, d'e\pre^>ious «grossières, que Tusage ré-
proQTait alon béen moïM tét
jourdliui, oo ranarqw dau cet ëott et ni-
Tentioo et de U Terre; fl eit pea ila paiMi4i
moyen âge dont le style aoit mmj pitloiwfw n
aussi dair. Un vUain, Dommé Trabert^etf b
héros de cette histoire, dont 3 aélé paUiéJV
sez longs extraits. Il l'y anrait pat BOf« de il»
primer sans sopprimar da nwhi'au paai|Bi
G.B.
nutoin lUtérmin es te ftmÊt»^ L XU, p.l»>«'.
DOUJAT (/eau)» juriicoDinila cl MMev
français, né à Tooloose, €■ ia09» BMCt à Puis
le 27 octobre 1688. Dîme fiuMiladeantfinK
il étudia le droit, se fit rceeroir avocal émk u
YiUe natale en tô37, et à Paria en lê3i,d u
distingoa UentAt coninM
Il derint membre de 1\
1650. L*anDée soifante, an dira de
Doojat, dans le seul but d'aoqnérir rkifeMe et
parler en public, serendit à Bcafgea panr dhprtv
une chaire miscaa oonoonra. Il oHhthalBi
année la diaire de droiteaoon
et devint, en 166&, doctenrrésoiAdnli
de Droit de Paris. BOs an nooabra daagv di
lettres chargés de donner an da^pkân kipR-
miers éléments des sdeneea, ■ M
de l'histoire, et reçot le brevet
de France. Doc^at s'était aeqnb H
par sa modestie, son
bité; U était fort savant, ctconMlMri^eiktk
grec et le latin, les principales iHiVMidtflHVt
11 laissa on grand nonbra d*nnvnps dMlln
principaux sont : IMclienjinire é^ In
Toulousaine ( anonyme ) ; 1838,
saire se tronre à la anMa dea
des poésies de Goodonli ; —un ^MrtdtJNvei
Moritms et rébus ge$iis ; Paria, ittl, M*;-
Specimen Juris eceiesia$liek lyiitf C§Um «a i
reccpti; Parts, 1671, 1 tqL In-lt. La tal fl.
cootenant le tablean dea évécMi^ ÉHqa^ d
maisons religteusea dea dilliéranla «dÉv.id
publié séparément, aona en tira : Mm €W ^
grand PouilU de Ptemce; M#l, b-tt;-
Abrégé de rHUiotre MoamUm m Cinaini,*
partie traduit de VetUim MfvoAiiktf fl
partie tiré des meiiiemn «■fewn « ta^
quitéf pour suppléer cefni aW pÊSÉ^é
cet auteur^ aeampmfmé ttwÊm eàtmeÊi^
accommodée uu sufti; Farii, IfiO^ ^^^^
1708, 1 TOI. in-11 (dédK m '
moires de Vétai eatekem ei
Lorraine , tirés de la
et politique de J. D. (.
in-4*;--SyNflf»it ~
Patrum^ Ponl^/tacns,
ris, 1674, in-12; —
nique ; Paria, 1«77, in-11 ; —
avilis Romanorum; Pirim0%iMl|M^
au chancelier BOebd Lrtrilhr); — JMlii^
jiMiii cantmieanem Mièwi mamm$ W^»
1687, inV; r édîL, idi, tW.IHrs dM**
autre Instoiie du draîl
DOUJAT - DOUJ^IERC
ma
m or ouvrage de Tautear. Doujat a publié
u a : J.'P. Lanceloti Institutiones Juris
i; Paris, 1670 et 1683, 2 vol. io-12;
1740, 2 Yol. iii-l2; — Joannis Dar-
j. i canonica, avec rie de ce juris-
; Paris, 1656, io ; — Francisci
m ra J idica^ a une vie de ce
I , 1679, in-4*;
,, i/ao, z voi. rj Venise, 1763,
i — TUi Livii Hisiutiunim Ltbri, etc.,
rwtci yretatione et notis illustrati; Paris,
679, 5 tom. en 6 vol, in-4*; Venise, 1714,
vol. in-4°. £. Reckard.
Tslsand . Le» fies des plus célèbres Jurisconsultes.
Journal des Savants, février 1689. — hibl. hist. de
I France (édlL de Kérret de Funtette). — Catalogue de
I M6I. imper. — Camus, Lettres sur la profession d'à-
KOL
•1 ( -Claude),
14 août 1722, li •
ic zx mai 1782. Il Tul i< a<
à \ 1747
je 1 i-ui 11 I c
ijuurS sav
uc ) lOur
■ cil parcv i{u 11 lu
Mx;uanha à «lose vumiti ci le
i ta dose d'un gros répétée nuis uu <
s la péritonite des femmes ».
i œ An tonus parliiim a s?
17^/ 1° ; — Mémoire sur la : u
, en différents temps, «c«
cvuc/^s , à V hôtel' Dieu de Puns;
âM-4°. L'auteur pense que la fièvre puer-
n'a aue quelques rapports grossiers avec
ide bas-vmtre ordinaire, et que la
, ifs iMjissons rafraîchissantes, Cont por-
teinps précieux pour le traitement de
icvre.
iphir médicale. — Qncrard, Iai France lilter.
'L.CE.T. Voyez PO.NTLCOLLANT (De).
ETSCUAH {Ben-Ala-ad-Doulet ben-
jfi al-Gazias-Samarhandi), bio};ra-
, florissait au neuvième siècle de l'hé-
:iemc de l'ère chrétienne). Il vécut
» dans la dissi()ation et l'oisiveté ; mais
'de cinquante ans il fit un retour s:r lui-
,«. voyant (ju il n'avait encore rien fait d'u-
^oncut un vif re<4rct, et résolut de mieux
reste de ses jours. La plu|)art des
taienl fermées, à cause de son incx-
ju de son à;:e avancé; il fut réduit à
f la vie contcmpi.itive. Mais l'état d'i-
nécessaire à la m«(litation ne tarda pas
de l'ennui, et c'est j»our se distraire
u>a le Tidzkiret As-Schnâni (Mé-
es Poètes ), di>pose i)ar ordre chrono-
kchevf en sy) ( i i87/. Il contient des
, souvent trop peu complets, sur
p(H.'tes fMT>ans et dix poêles ara-
juvra;:e, «lit Silvestre de Sacy, mé-
» traduit : il jetterait beaucoup de
stoire litlcraire de la l»ersc; il faut
convenir cr^peDdanique rauteur a iotif êiit «tluptij
des récits fabulenv et qu'on n* tient lui iicmrder
uaeiMme cri tique. ^ Divers rra^mcnt» dd 1l>ou-
LetMLL-)lk ont été traduiU fa français pur S. do
Sacy dans le l, IV âm NoticcJi rfr-î ManuscnU ;
ils ont été i ilitéâ par Wjlkfin, à Ju fin des inxtiiii^
t io n es mîjan datm ntti Lin j? «,r Pei\s ica^ , Leip-
zig, i»Oô, in'»"* , ft put^iés avec une tra^l. Uklian
[mr VuHen; , sous le titre de : Viiâ^ PfiHfirum
Prrsicorum, €S Dûultichahh MisioHa Pneta^
r#mfj^cer/jf,K;Giefisen, fasc, I, 1839, in-R". On
trouve une traduction turque du TtdMrHûimi,
Le Vûisfimu dn Poëies^ imprimé au Caire en
1243 ( 1^27 ). La Bibtiotlvèque imjiérJate possède
cinq manuscrite de cet tHivrng«* E. E^AtJVorfi.
lUf fiammcr. f.fuchirhtf der lu^hAnm lirâthUmU f*ifr~
iit-nâ. p. lia, - Klrk|t3irLrk, IntrtutticHun to tfHf /lut"
fvrtt q/ tfy Pettian Pmt§, dmit le* ^feii> Muitie 3Éittet-
iujues* CaliiiiUii t'ftS» la (<*.
* fiotJLiOT ( Jean'Pauf)t In^éMmT tran^h,
né à Avipnon, le 24 février 17I4IÏ, mort dan» In
mCrne ville, le 7 novembre 1834. Orfïtïeliu à
quinj^fî m^^ Il fut d'ûtjord ouvrier; tnaià il se
livra à l'étude avec tant de goùl et de hUtxè»
qu*en iai9 il fut nommé profesfteurnftdjoint h
récolc des mathématiques de Paris, et en 1321
professeur d'ardu lecture et de coniilniclioa h
TÊcoïe de Dessin. On a de lui i Traité spécial
de la Cùupe dex Pierres; Paris, 182â, 2 voL
Jii-4'', dont un de cent pUaclie*; — Cour M élé-
ment aire théorique et pratique de Cr>ïW/ruc-
/ion; r* partie: Mathàmfii*qms; Paris 187 ft^
in4% at^eccinq p!anclï*>s ■ 2i? partie: Charpi^nitî^
m Bûheten Fer; Par!», iStà^t vol., dimt un
de cent vingt-cinq planches ; — Traité spécial
de la Stabilité des Édifices: 1835, in-4"; —
Cours de Dessin industriel, avec Normand
filsetKrafrt; 2* Paris, 1842, in -8% livre accompa-
gné de trente-quatre planches,
Barjavcl. Dictionnaire historique du Faucluse. —
— Louandrc et Bourquelol, La Littérature, contemp.
DOULTRE.MAN. Fo^e^ OULTREXAN (D').
*DOUMERC {Jean-Pierre, baron), général
français, né le 7 octobre 1767, mort en avril
1847. Entré à l'époque de la révolution dans un
régiment de cavalerie, il devint ( 1804) colonel
du y' répment de cuirassiers, et se trouva à la
bataille d'Austerlitz. Successivement général de
brigade (31 décembre ISOG), et baron de Tempire
( 1808), il obtint le 30 novembre 1811 le grade
de général de division. Désigné pour faire partie
de la grande armée, Doumerc, qui commandait
la 6" division des cuirassiers du maréchal Saint-
Cyr, combattit à la Dwina, ainsi qu'à la Béré-
sina. Les campagnes de Saxe (1813) et de
France (1814) lui fournirent encore Toccasion de
rendre les plus éclatants services. Ayant adhéré
au sénatus-consulte qui prononçait la déchéance
de Napoléon , il reçut de Louis XVIU ( 1*' juin
1814) la croix de Saint-Louis, et fut nommé
inspecteur des 9«. 10^ et lie divisions militaires.
Rentré sous les drapeaux pendant les Cent
Jours, Doumerc fut nommé (avril 1815), ins-
^95 DOUMERC - DOURIS
pectear général de la ire dîTlsion militaire.
Mis en nôn-actîTité par la seconde restaaratioDi
il ne reprit du service qu*cn 1830, époque à
laquelle le nouveau gouvernement lui confia le
commandement de la 18* division militaire.
Promu (4 mai 1832) au grade de grand'-croix
de la Légion d'Honneur, Doumcrc fut définiti-
vement admis à la retraite en décembre sui-
vant. Le nom de ce général est gravé sur Tare
de triomphe de l'Étoile, côté nord. A. S... .y.
Jrchives de la Cue.rre. - ^iet. des FrançaU. - Bull.
4ê la Grande Armée, t. III, p. l«i ; IV, toi.
* Douif OT (...*), jurisconsulte et mathémati-
cien français, né à Bar-le-Duc, dans la seconde
moitié du dix-septième siècle, mort vers la fin
de 1640. Les biographes ne donnent aucun dé-
tail sur sa vie. Il est auteur de la plus ancienne
traduction française complète des Éléments de
Géométrie d*Euclide. Elle a été publiée, avec des
notes pleines d'érudition, sous ce titre : Ias Été-
ments de la Géométrie d'Euclides, Mégarien,
traduits et restitués à leur ancienne breveté,
selon Vordre de Théon, auxquels ont été
adioustez les quatorze et quinziesme d'ip-
sicles, Alexandrien ; le tout par Dounot de
Bar-le-Duc, docteur es droit, et piv/esseur
en la divine mathématique aux académies
du roy ; Paris, 1610, in-4° ; 2* édit , ibid., 1613,
in-4". Cette traduction n*est mentionnée ni par
le savant Lacroix, dans son article Euclide de
la Biographie des frères Michaud, ni par Pey-
rard, dans ses Œuvres d' Euclide en grec, la-
tin et français. Dans la préface, Dounot émet
ridée remarquable qu'Euclide, en composant les
Éléments, se proposait de mettre le lecteur en
état de comprendre la Philosophie de Platon,
pour la partie géométrique. — On saiten eflet U
place importante qu'occupent les cinq corps ré«
guliers dans la cosino};onie de Platon , et l'ou-
vrage d'Euclide a iwur but d'établir les pro-
priétés de ces cinq corps. C'est le résultat final
consigné au Xllle livre. Les XlVc et XV* ne sont
pas écrits dans le même esprit. On doit encore
a Dounot : Con/utation de Vinvention des lon-
gitudes ou de ta Micrométrie de Vaimant;
Paris, 1611, in-4n. Dounot était très-savant,
et Descartes, qui Tavait en grande estime, exprime
des regrets sur sa mort dans une lettre du 8 janvier
1 64 1 , adressée au P. Mersenne. E. Rec:< ard.
Catal. de la Hibl. Impériale. - Dncirtes, OEutrei,
L Vlll/p. SM et 43f ( ediL de M. Coattn; Paris, 1SI4 lUt).
—M. TerqueiD, Bull. de. bibltog , d'kUt. et de Moç. ma-
tkéwi,, dsas le« Nouvelles Annales mathématiques^ zm-
née I8ts. — Jœchrr, Allgemeines Gelehrlen-Uxicon.
i>OL*7ior8-co!iiBRS Voycz Combes.
* DorRRAVLT ( Richard oe ), poëte normand,
vivait en 1280. On a de lui : I^ Coutume de
Normandie, en vers de huit syllabes. Il donne
lui-même la date de Tannée où il composa son
ouvrage, dans un prologue qui se trouve en tête
de quelques manuscrits :
MU au deux eeot qoalrr fois vingt
Après ce q«e J^sos Ctuist vint
Et MMM 4oaBer le ^rUkt
QoeA«aMDOMtolltt)»«ta.
QmmI 4c ««avals vcnla tat rn^t
Fetat Richard de Doarte•l^ ce Une
Bo rimes, en mleai qoPU s«rt.
ro«r propre et comaM aalaL
Houaid a l^it Imprimer cette pièce de nn à
la suite de soo DlctUmnakre dm DnU iler*
mand; Rouen, 1781, iii-4*.
Chaodoa et DeUndlM. Oteglawtrw
*DOIJaGA-SlSHA,^
d*un commentaire sur le Cdlcmlra» oa CùUf^
*- Cerf
A.L.
•vkAM-
isn. B
grammaire attribuée an dieu
aussi le nom d'un astronome.
Colebrooke, MémMr^ IL
* DOUaCADASA,!
dn Dhâtou-Dipica,
toupatha de Vopftdéva , et dHa i
taire intitulé SùubodhinU Soo r
rouvrage de Vopadévt a été 1
1831.
Colebrooke, jrAnoIrct, II.
• Docai ( Frémin ), t __, _
airs, latiniste français, néà Pi8sy(!
en 1512, mort à Rouen, le 14 «l. __
commença ses études à Rouen, et «tat ht!»-
miner à Paris, où il seperfedioaBa dHsInl»
gués latine, grecque, et bébraiipc. llapftl^
lement les mathématiques, la méatalBe^ k**.
les belles-lettres et U phOoeopUe, et .
parmi les hommes lesplns lavaataJenal .
Il professa longtemps la phfloioplie à MK"
collège de Boocour, et rerlnt à BoM m IM
il entra alors dans les ordres, et daffit—< *
Saint-Cande-le-Jeune. Il coaDposa plarfnn fi*-
sies latines : on a de lui des tfadacliiBS d'irv-
tote, de Cléomède et de Galiai, 0»#t
ouvrages sont mentionnés dMS as nmM W-
tulé : Le Tombeau de /i?ii^jt>>s—s tf W-
tueuse mémoire , aiallra FfémÊH
des premiers pMosapàn «t ftm
hommes de son temps , cmrê êê Mal , -
à Rouen^ çravé d^épUapkm ti twmm et
lusieurs amas, en vert ei em f^
ytiM , etc.; Paris, 1578, liH4»
Moréri, Crtmà Dtttttmmmin M , — — ...
Mémoire ftéoprajiàlffMt jur toàMMiMBMSV*
* Douais DB n là
grec, frère de Lyaeée , BD T
mort vers 270. 11 rapn
cendaH d'Aldbiade.
éUit probaU e p
fille du c^ I
à Samos Pb » w «« al
baliita - sa
par d
daasl .«SI
do roioe
gire,pend«AC
Ona
s - )URai-EFENDI
6M
ui
1 . uc m Mcic uc juia
«e M diaiue uc iiris. vainqueiii au pii-
àns la des t. La est
as. et 11 î que
a TÎCtC mrauuc tes i^allrieD.S. ( i-
ie, ¥ înt si . u ]
tout Ln
, oiii De a uaïc uc «
et ique scuiciiicui 4a'elle fut
lu rciuur des Samiens dans leur lie. i/ou-
dul y rentrer avec eux, n'y resta pas long-
et se rendit à Atliènes, où il suivit, ainsi
i père Lyncée, les leçons de Théophraste.
ur à Samos, il s'empara de la tyrannie,
l'on sache par quols moyens ni combien
DS il ;arda. On connaît les titres de
ouvrages, savoir : 'Icrtopiai (Maxe-
CAAr.vixd) ; — Ta nept 'AYoeOoxÎLia (Ai-
— SaiJLÎtov wpoi; — Flepl v6tJ,a>v; —
»v ; — Ilepi TpaYVÎia; ( rièpl Ev-
*au loçoxXéou; ) ; — ITêpl Ça>Ypà?cov ; —
lixixfiz- Le plus important de ces ou-
toire que les critiques anciens
ic u le Macédon iques et à*Hel-
1 ;ur cummencait son récit à la
ce de la 102* mniade ( 370 avant
: oui it le Leuctres,
: , s, \ de Philippe,
rui <ie Ld e, «i Jason, roi de
ic sait ju^qu uu oilait cette histoire ;
nt î^«' rapporte à la mortdcLysi-
(1 ^a i)atailUMlo Corupt'diiim, la qua-
îdcla 12'i''()lyinp. (281 avant J.C).
\jc fut, d'après Justin, le dernier combat
es lieutenants d'Alexandre, c'était une
pour l'ouvre de Douris. Peut-être
récit allait-il jusqu'à la mort de
i»ce peu de mois après celle de Ly-
iidlleman pense que l'ouvrage entier
liuit livres. Douris ne semble
JOUI comme historien d'une grande
ni les anciens. Cic<^ron se con-
fier « un écrivain historique assez
rnn iti hisforin safis dilïgens)»,
J' Icarnnsse le sij;nalc comme
.ams qui soi<:n:iient peu la forme
. Piutarque , en plusieurs
; véracité de Douiis. L'his-
lus >rfnl)le en effet, comme la
;ciivains deson temps, avoir manqué
ivoir çx^iV' trop souvent à l'esprîl
crits, lorsqu'ils étaient intacts,
ucoup de faits curieux, et les
lous en rcî-tent offrent encore de
et été recueillis par J.-G. Hulle-
lii Qitœ supcrsunty Utrecht,
C. Millier, dans les Histori-
\ni Fragiur:if i , publiés par
*♦ «' L. J.
riûljrquç, Jtcib.^ n. /'rrfci,», Drmûtih., H; Eu-
titrji., i. - Ps«4KanLii, VI, n ^ AtMùp*, IV, TtlY. —
DIodAFc deS^cttr, XT, ««. - l^Ffivs il-RjIlcfinuiSP. Ùê
Lompoi. vtrii , t. — Circrnn, A A ML^ Vi. i. - punr.
Si Ut. fiai., VIIJ. *o, - KalnicVBi, mùtiotfuca flr^m.
^ VmïIih, tkf fUttûfirif L*itiMt. - CriHPrt, mUar^
^nart€ta^ p tj^ - liroitriX Celé*, rt îfatAftjkî. ^te*.,
p. 871. — W, Scrmildt, fm f'mtUmi tH. avet. *a «Mir^
r&né* erptdit a fiaUu in Mtoeed. êi Cm^. gHKtptit^
p. il. ~ panafiM. Hfi SàmtorvMt p. M.
DOUms D'àtiB (àfÂtpK 'OatnîOt poète
ercc, né à Élée, en Étoile, viTait vers 3^0 avant
J.-C. On a de lui une épigrainme sur fa ville
d^Éplièfie, insérée dans VAnihûIogie grecque
( Jîp 50 h elle mrtotfft qull vivait sous le rè^e
de Lysiiiiaque. CV'st tout ce qu'on sait sur €<)
personnage, qu'il ne faut paâ GoaTondre avee le
précéileut.
• DorRLR!VS ( M™' Chance de), pofle fr^n-
çalse, viçait en 1700. Malgré les éloges ijue font
de cette dame Verlron, le père lîouhoun et
Titon ilti Tillet, on u trén fw^u de renât^^^némenlft
biogr.ipliiqucs sur elle. Ses ou^Tages sont peu
connus ; ct*penilaîit, oq imt que rAcadéiuio d'Ar*
les àViUit propoï^é (HMir âujel du priii àts poésie :
Les prrmtèrcs conquéie^ du dauphin^ H ta
sait. y/oc (ton de louis XIV d^a^ir ttn fiU
digne de Im , M™^ de Dourlciïs envoya les vers
suii -r 1^
Il attaque an |Mjt, aoMltôt 11 le prc^d.
Que de vigueur ! que de courage !
Pour louer ce coup éclatant,
Cbaron veut foire on long ouvrage;
Pour mol, Je dit tout ilmplement :
Il est le flU de Louis le Grand ;
Qu'un autre en dise davantage.
Verlron. La Pandore. — Du Tillpt, Pamaiu français.
— i.e pèrp Bonheurs, Recueil littéraire. — Frudbonime,
Lê$ Femmes célèbres.
* DOURRi-EFFE3iDi (>4//;/îcd), diplomate ct
écrivain turc, né à Van, dans Teyalet d'Lrzeroum,
mort en 1135 de l'hégire (1722 de J.-C). Il était
président du bureau des comptes de la capitation
(DJiziyë-Mouhassebessi) t lorsqu'en 1720 il
fut élevé au rang de defterdar et envoyé comme
ambassadeur en Perse. Les principaux objets de
sa mission étaient de déclarer au schah qu'il se-
rait pourvu à ce que les pèlerins persans ne souf-
frissent plus d'uvanies ; qu'il serait mis fin aux
invasions des Curdes sur le territoire persan;
que le diwan s^entcndrait avec la cour de France
l)our régler le passage de-s marchands se rendant
en Perse ; que la prohibition de faire sortir des
États du grand -seigneur des lingots d'or «t d'ar-
gent ne s'appliquait pas aux espèces monnayées.
Dourri-Effendi resta trois mois à la cour persanne^
où il se fit remarquer par sa facilité à s'expri-
mer dans la langue du pays. A son retour, il
fut nommé président du bureau prindpal des
comptes (Basch mouhassebe). On a de lai Ja
Relation de son ambassade, écrite en turc. La
Bibliothèque impériale en possède, sous les
n** 40 et 99, deux traductions manuscrites, ac-
compagnées du texte. La première a été faite par
690
DOURRI-EFENDI - DOUVEN
700
Étieune Legraad, l*autre par un anonyme. Celle-
ci a été publiée (par Laoglès) d'abord dans Jt
Magasin encyclopédique , 1808, V , puis sépa-
rément, Paris, 1810, in-8**. Le jésuite Kni-
sinski en a donné une traduction latine , sous le
titre de : Prodromus ad iragicam vertentis
bellipersici historiam, seu legationis aful-
gida Porta ad regem szah Hussein, anno
1720, expediiœ authentica Relatio (Léopol.,
1734 ). Le texte autographié de la relation a été
publié par M. Bianchi, Paris, 1810, in-8*; par
M. Jaubert, Paris (1824), in-4**; — un Diwan;
— plusieurs pièces de circonstance, parmi les-
({uclles on trouve des chronogrammes : ce sont
des poésies dans lesquelles il entre un mot dont
les lettres prises comme chiiïres donnent la date
d*un événement. E. Beautois.
Ilainmer-Pun^tall, Cesehickte der Otmanitchen Dickt'
kunst, V. IV, p. 111 : — Hammer, Histoire <f« i'Empirê.
Ottoman. — Lettre du Sadri-Jaxem à tltimad ed-
Vouiet, à la On de la Relation. — M. Rrinaud, Cata-
iogue Inédit des traductions orientâtes manuscrites de
la Bibtiothique impériale.
DOfTRXiGNÉ. Voyez Gazon. ^
* DorssiN-DUBRECiL {Jacçues-Louis) ,
médecin français, né à Saintes, en 1762, mort à
Paris, en 1831. 11 fit ses premières études sons
son père (1), qui jouissait comme chirurgien d'une
réputation méritée. U vint ensuite à Paris, sedé-
Clara l'un des premiers en faveur de la vaccine,
à laquelle il soumit ses enfants dès Tintroduction
flecette salutaire pratique. En qualité de membre
de la Société centrale de Vaccine, il émit l'idée
de dépôts de vaccin sur tous les points de la
France ; mesure qui contribua à arrérter les effets
de répidémie varioliquc. Doussin-DubreuU fut
fondateur de la Socû^^ royale académique, dis-
soute en 1826. Il concourut en outre à l'établis-
sement de la Société d'Encouragement pourTIn-
dustrie nationale et de celle dite Société Galva-
nique. On a de lui : Des Glaires , de leurs
causes et de leurs ejftts , et des indications
à remplir pour les combattre; Paris, 1794
et 1799, iii-8*'; la dixième édition est de 1839.
L'auteur a cru reconnaître dans la matière de la
transpiration un acide auquel il attribue un rôle
particulier. Selon lui, cet adde, en refluant sur
les viscères, y coagule la matière de la transpi-
ration et produit les glaires» sources de presque
toutes les maladies ; — De VÉpilepsie en gé-
néral, et particulièrement de celle détermi-
née par des causes morales; Paris, 1797 et
1800, in-S**; — Lettre à Lalande pour Vin-
riter à expliquer Vinfiuence de la lune dans
la production de Vépilepsie; 1798; — De la
iionorrhie bénigne ou sans virus vénérien et
des Flueurs blanches; Paris, 1798 et 1804,
in-8^ ; U cinquième éditioo est de 1814 ; — Let'
très sur les dangers de Fonanisme , etc. ;
Paris, 1813, in-8*'et in-12; Chateaaroux, 1825,
(1) Jaeqoei-Leoia Domain, oé A Soobtoe, vert ITM, !■•
Teotrur de quoique* loatrumeoU de chlnirgW, et fooda-
leur, en IT» , d'onc dcole chlrargtcaif * Saintes,
i in-12; ^ Nouveaux Aperçus sur les couses
et les tJfeU des Glaires ; Paris, 1816, h^";
^ Delà Pulmonie, de ses cauMes Um phst cr-
dinaires, et des moffens d'ex prévemir to
funestes effets; Paris, I824,iii-12 i-^AwàMems
jeunes mariés f ou de 1^ identité de deux «cte-
dies trop souvent considérées camwÊe le frv-
duit d'une conduite irré§utière^ ou de là me-
ture et des causes de la gomârrhie MifW
et des flueurs blanches; Paris, 1$2&, ii-13;
la quatrième éditkn est da 1030; — iHr la far-
ciTie et de ses heureux résultats ^ démaaim
par des visites faites au domkUe des iaéi-
vidus décédés à Paris par la suite de le
petite^role en 1825, avec la i
et Charment; Paris, 1826,iii-r; — JDinJ
^0115 de la Peau et des maladiee §ramipà
résultent de leur dérangemeui ; Mii ItT,
in-12; — Des Égarements eeereU 9 emé» fO-
nanisme chez Us personnes dm acst; fsri^
1828 et 1830, fai-18 ; — Hil
tuiteux, et de Cidentité des 1
et hémorrhmdal; Paris, 1830, j
BiograpkU médicale, — Qotrari, Mm
raire. - P.-O. lUlnfaec, Bêogrmpàig m
Heurlon, jinnualrê ^wgrmpàéqma, I, «Bk
* Dousaix (Louis^ose]^),
dramatique français, firèrp
Saintes, le 25 septembre I/o/,
bourg, en mars 1851. n exciça
fession de libraire, pois, 1
conservateur de U bîhliolliè(|iia lia 1
décembre 1844, U mit en ordre r
oonnay les manoicrîls àt don
a de Doossin : Estelle , t
in-12 ; — Vatel , drame i
Poitiers, 1815 : — i^e Fvmu «» .
de Vatel ^ i Us ».
vaudev! le, a ^
Chansons, .; » !< 1
P.-D. nalosucv. BiPIfrmpmmi wm m^
* DOUTRBrOXT. TOfCS
DOCTEX (Jean-Framçois). \
dais, né à Roermont (Clèîrea), 1
mort à Praipie, en 1710.
en lui le goût délai
Teuve, le plaça cbea G
liégeois. Lorsque Doa
tre. Il reooootra 00 pr
la personne de doo I\
tendant des fioaoees d^* <
gne. Ce seigneur le i
ses études d'après
grands artistes. T
Douven fbt ap «
Neuboans, et fi» ms |
gneors de sa oonr. Il m»
h Vienne, et ▼ exéeola,
portraits de I nerenrl^
Éléonorc de
paaxM «
en I680 « a^ist p
.CÉk
ILa
DOUVEN -
don Pèdre II, et sa femme, Marie-Éli-
>phie de Neubourg ; il en fut richement
isé. Il revint à Vienne, où Léopold le
on premier peintre* Douven fit encore
it de Marie-Anne de Neubourg, reine
». Il quitta ensuite Vienne pour Du3-
i»t passa quelque temps auprès de Phi-
ame , électeur palatin. Il reçut ordre
Danemark, peindre la princesse Char-
, destinée à épouser l'empereur
Il y peignit aussi le roi Frédéric IV et
Louise de Meckleinbouig. Il revint à
)mblé de présents, et fut envoyé à Mo-
• y faire le portrait d*Amélie, princesse
re ; il la peignit en pied, puis en petit,
aux ordres appelèrent Douven en Tos-
il fit le portrait du grand-duc Côme III
'« Cùme honora Douven de la plus
il demanda son por-
ta galerie, parmi ceux
^ (jiua su'es. De retour à Dus-
uvciâ le p rait de Tarchiduc
prend n )nne d'Espagne,
V riuue de Brunswick,
iiicc. Cl ceux (l'un grand nombre
3 de distinction; on peut appeler
irouven le peintre des têtes couron-
<raprès nature trois empe-
Irices, cinq rois, sept reines,
i\x9 souverains. Il excellait dans
la ressemblance en même temps
ic la belle peinture.
' tes des Peintres hollandais.
éK. {Jefin-lînptiste)^ naturaliste et
nçais, n»'.i Ilainljve ( Manche), le 1 j
,niort vers 18:i7. Son go lU pour les
ianifesta a la lecture des explorations
qui Piarquerent le comnienconient
in rii i»e j)arent l'ayant noinnic
ersel , il put satisfaire à son
iiufninaiite. Il visita successive-
, i'Apnrii|iiiMhi £11(1, puis l'Asie:
Jnde, le (aclim^r, le Kliorassan, la
ua à Trél)iz()n<le, et débarqua
. En lS7(i il revint à Paris , et
recevoir inenibn^ <le la Société
Il s'eniharqua au Havre, le G août
née, à lion! «lu JulcSy en j>ar-
lOS-Ayres. Le 2') octobre , Le
s la l'iata , bîcxpiée alors par
•ssayant ilenfreindre le
r en face de la capitale
icïi I lions antérieures avec
)rocui»:rent à Douville une c\-
jrs ofticielles. Apres un court
) , il fut (lirij;é sur Huénos-
iirces s'étant épuisées durant
, il essaya de les rétablir en
s opérations commerciales.
■'t fait à propos d'un billet
iccusé d'avoir pu falsifier,
inent; mais il était
DOUVILLE
70)
dégoûté da séjour de la Plata , et après aToir
épousé une Française, dont il avait ^ Tassocié y
Mlle A. Labois.<ûère, il partit pour Rio-Janeiro
( 12 août 1827 ). Le 15 octobre suiyant il s^aoï-
barquait avec sa femme pour le Congo ; à partir
de ce moment, on le perd de Tue pendant prèa
de trois ans. Quelques lettres dagoaTemeor g^-
rai de Loanda, Castillo-Branco , prouvent seule-
ment que Douville s'était enfoncé dans Tintérieur
de l'Afrique , qu'au i^' mars 1828 U Tenait d'arn*
ver dans le Golungo , qu'il croyait avoir trouvé du
sel de nitre à Calolo, et qu'il sedirigeait sur Ambae-
ca on Pungo-Audougo ; qu'en avril il demandait
des porteurs pour pénétrer chez lesMolouaSy c&
que le gouverneur ne pouvait lui accorder, « oe
pays étant si éloigné, qu'à peine si quelqu'un
de Loanda y avait jamais pénétré >». £o 1831
(13 mal) Douville débarqua au Havre, très-
souffrant, ayant perdu sa femme par les fièTre»
d'Afrique , et s'empressa de se rôidre à Paris ,
où il - présenta à l'examen de la Société de Géo-
graphie la relation de ses découvertes eo
Afrifi^e. An premier coup d'œil, le résultat était
saisissant. Avant lui, le Congo n'était connu que
par les relations des Portugais , travaux inco-
hérents et très-pauvres comme géographie ma*
thématique. Si le littoral était ^en connu du
cap liopez au iô* parallèle sud, les notions dana
rintérieur ne dépassaient pas les établissements
de Las Pedras, d'Ambacca, et San-Salrador : c'est-
à-dire du 13* au 15^ de long, est de Paris. Au
nord toute certitude cessait vers le 4* parallèle
sud, à Sandi. Ces limites, la relation de DouTiile
les portait d'un bond à 2** au nord de l'équa-
teur, et à 25° de longitude : il avait découvert des
royaumes nombreux, presque tout le bassin du
Couango (Zaïre), cinq ou six fleuves plus impor-
tants, comme parcours , que le Rhin (Cuzuila,
liankora, Riambige, etc.) , enfin un grand lac, le
Couffoua, no'ud <le tout cet immense système
hydrographique. La Société, éblouie du résultat,
lui décerna sa grande médaille pour la plus
grande découverte géographique ( 26 mars 1832 ).
La relation parut presque aussitôt après ( Voyage
au Congo et dans V Afrique équinoxiale, 4 vol.
avec allas), et valut à l'auteur des encourage-
ments de toutes sortes et une grande faveur dan»
1»^ monde savant. Toutes les cartes d'Afrique pu-
bliées a partir de 1832, les meilleurs précis de géo-
graphie , prirent le livre et la carte de Douville
pour bas^ de leurs descriptions du centre de l'A-
frique australe. Mais une réaction se préparait :
un recueil anglais, le Foreign Quarterly Review
nia d'une façon absolue les découvertes du voya*
^eur français: celui-ci y répondit par une défense
assez médiocre, et l'accusation d'imposture prit
une consistance très- grave. Une nièce de Dou-
ville, M>ie Audran, qu'il allait épouser, avertie
par une lettre anonyme que son futur allait être-
démasqué dans un article de Revue, et « écrasé
sous le poids de l'opinion publique >*, perdit la
lête, cl se suicids. L'article annoncé parut trois
703
DOUVILLE — DOUZIECH
704
seroaines après (1" novembre 1832) dans là
Bévue des deux Mandes : il était d'un écriTain
qui aTait tu DouYille à Buenos- Ayres, Th. La-
cordaîre. Cet article, vif et serré, dépassait le
but: après avoir montré les erreurs et les in-
vraisemblances du roman de Dou ville, qui
pénètre dans le haut Congo avec une armée, li-
vre des batailles, incendie des villages, etc., il en
venait presqu'à nier que Douville eût jamais été
au Congo , et il déclarait qu'à l'époque où ce
Toyageur prétendait être dans le Golungo Alto,
il l'avait vu ( mars 1828) commerçant à Buénos-
Ayres. En tous cas, l'opinion revint brusque-
ment contre Douville ; celui-ci , accablé de 1 ac-
cusation, et de la mort de M»e Audran, envoya
un cartel à Lacordaire, qui le refusa ; du reste,
le 15 novembre ce critique revint sur sa pre-
mière allégation, et convint que Douville avait
voyagé dans les possessions portugaisesdn Congo
et d'Angola. Le voyageur, désireux de sortir de
ce mauvais pas par des découvertes réelles, se
rembarqua pour le Brésil (1833), et s'enfonça
dans l'intérieur par l'Amazone; on ne sait ce
qu'il est devenu depuis. On dit que les noirs qui
l'accompagnaient, tentés i)ar l'appAt de son ba-
gage, l'assassinèrent et jetèrent le cadavre dans le
fleuve. En tous cas, ses derniers manuscrits,
toml)éft à Baliia, entre les mains d'un voya-
geur, M. S. Rang, ont été remis par ce dernier à
M. Ferdinand Denis, qui a bien voulu nous don-
ner ces derniers renseignements. En somme, la cé-
lèbre mystification de Douville est aujourd'hui an
fait indiscutable, depuis surtout que les récentes
découvertes dans l'Afrique australe ont donné
de si cruels démentis à l'explorateur du haut
Zaïre. La plus importante des impossibilités
qu'on lui a objectées est celle-ci : les dépenses
nécessitées par son immense escorte devaient s'é-
valuer, au minimum, à 240,000 fr. : il est prouvé
qu'il n'a jamais eu à sa disposition dans ses
voyages une somme approchant de ce chiffre.
Ses erreurs en histoire naturelle sont très-graves ;
nous laissons ici parier un écrivain fort compétent,
M. Ferd. Hoefer (Afrique australe, p. 422) :
« L'auteur (Douville) décrit entre autres un animal
semblable à un épervier, muni d'une corne sur la
tète et servant à crever les yeux aux singes. Cet
animal doit être rangé à côté du phénix ei de
l'hippogryphe. Quoi qu'il en soit, Douville parait
avoir visité une partie du Congo, sinon la tota-
lité des contrées qu'il indique. Quelques-nns pré-
tendent, mais sans pouvoir fournir des preovet
positives, que Douville, qui s'était établi an Brésil,
faisait partie d'une compagnie de négriers. Un fait
certain, c'est que sa relation offre plusieors res-
semblances frappantes avec les récits des an-
ciens missionnaires, et particaKèrement de Ca-
vazzi. • En effet, si l'on a prouvé que Douville n'a
pas pénétré dans le centre de l'Afrique, ilestau
moms hors de contestation qall a pa travailler sur
des docoments portugais inédiU: des critiques très-
compétents, et parmi eux M. Ferdinand Denis,
pendieot ver» cette hypothèse, i
pluaiears géographes estimés cb
bénéôce à DooTiUe, co adoplut I
dn pays dn Cooflboa: les ods
comme Balbi 9 Stieler, :
avec des réserves, en indiqnMit per des ^pses
ponctuées le résetabjdrofrâfhiqoe de Doevfls.
Ainsi le Voffoge au Coupe R*e pes
d'un seul Dom la liste te (
graphiques en AfHqae, et ee Mmg Inwale'a
abouti pour sœ eutear qu'à me (
ritée. G.;
DovvtUe. Jm IH^iMaff Paris isa. — U I
Deux Mamâm, i* «IS
la Société dM C4ofr«9M« ; — P.
AMtL, Saat VOnimn fUttMrmym —
•u BrttUiWK^),
DOVTILLB. Kop. OmnuB (DO-
DOUTEE ( Thomas bb ), priM«|W% iW-
gine françaisey né à B«yen,CB 10l7,aHCai
1100. n était trésotferdela
lorsque GniUanme le
1070, rarcfaerèché d'York,
cathédralede cette ville» et
chant, qui fnt adopté par
ressuscita la querelle âefée Jadis
ges d'York et de Canloriiéry, mmtAêsh
prééminence, et fl porta, cmeomEHNil anc
son adversaire Lanfrane, le^U|psdevMllif*|a
L'affûre revint devant
en fkveur de Cantoiliéry. ce lOTÎ.
Un autre ThooMS de Doovna. IMneci mm^
précédent, fut arcbevtxjiivtiïurkë^iliilllli
Rom, New MOf. met.
DouTEiEE (Lmïs ), émai ilaetiÉ, rf m
Languedoc, mort k ràiSp e» litik lASdi
famille noUe, et se dt
et son savoir. Il avait bbo
composer les derlses et lia
Douvrier que Loeia XIT dtft
ribus impar, plaoée as
brillant Doonfer
Operarius; e'est ee qid
quelques éarivafais avec ~
CamoaMt. Méimrnftt ém
DOUXDBCLa¥BB(l
*DOVZMB!nL(^,
à Paris, CE 1777. Œ i
lettres pour msvét à
MU0 de VEmOM,
quekfoes
Clia«a«i d
Qii«rar«.I«
ToiihNise,eE 1741,
snivi la earrilea 4,
traité braque la
senrkse dans réHA-a^sr, il
nommé pèserai des ^BnÉn
DOUZ
du
e '^ncitoycns, ci lUi •'•••
des forces de la
i/ui nu I co I
a l'a Cil D
11
les
saïut:
d . u;
tUCttUX i
traduii (icv it;
is. Tut con
ses aiucs uc
, Cl dui*^:?» leS y
90. il 1 IlUIII ifA
lue Cl
voir r j
Il de
;, tri DOUZK
ilationnaire ue
; Sevennes,
juin 1793.
'nulousaine.
Jean- Joseph f abbé), poète fran-
», le 7 février 1796. 11 fit ses étu-
* d'Avignon, et fut ordonné prê-
L Douzon fut successivement
I «-lettres pendant deux ans ;
jb Aiuiité-des-Monts à Rome, curé
onne. professeur de rhétorique au
. vi à Cavaillon, et curé à Au-
mtre, chevalier de TÉperon
iK i Institut d'Aix, de TAcadénue
uc Rome, etc. On a de lui : Élégie
Temple ; Modène, 1 834 ; — Des-
.. f mirent inx ; poëme en disti-
à Grégoire XVI ; Rome, 1834 ;
Je Borne antique et moderne ^
i;ardinal Bemetti; Rome, 1836;
» |X)cmes liiàtoriques et reli-
A. J.VDIN.
\iionnaire fustonque de k'aucluse
l Charles ), poêle français, ne à
(Maine-et-Loire), le 23 juin
lovembre 1829. Son talent pour
B^ela au collé};»" de Sanrnur, où il
»; et un prix de vers français
lui dans cet établissement. Ses
ni à Poitiers pour étudier le
en délenmt au vœu de sa fa-
K>urtant point ses travaux poé-
7 il adressa au Mercure de
s de ses productions, sous
iselle Pauline A., ces pièces
succès. Dovalle vint à
^.puolic ne lui l'ut |>as moins
'CJire ne l'avait été a made-
A. En dépit des travaux (jn'il
pour subvenir aux besoins
; n'en fut pas moins un
L Lrratotre du Jardin sera
maiT les littérateurs comme un
Iwn gortt. Iléran^er, à qui
ué une C/tansan sur la
citations, et lui rap-
iieni Colle, qui fut, ajou-
dans notre bazoclie - .
a rédaction de plusieurs
Cl'.MK — T. \fV
w _ DOW im
petits journaux, t**!* qii* le Wiqam d le Trïlby ;
il allait publier i^r?s iio^tes, lorsqu*^, entr-ilu* par
ta fougjue de âon CArûciëre, il lit paraître uq
artîctedû Apetiactes^ danalequd M. Mira^Rm*
uH, directeur d^m théâtre ^ vit une insult«
puiïr lui, et le protoqua en duel. On pruposa
une r<^tractation à Dovalle^ qui la ri>fusi; il IVillut
fve ballre, et le ieune ]mUi M atti^itrL d'une l»ilti«
au ctrur. i^ne liouscription fat ouverte fiaur
élever un mcinument à fa mémoire. L>tju*> d'un
ardent amour pur la |K*é*rc» a la cultiva avei:
rent1iou<ti^i]i« qui prmiuit 1^ grands hiintincK,
et eU«' fut pour lui l'objet d'un véritabJf! éulte,
Sejs amis ne vtiu lurent |»oiot que st» trarr^k
re^la$$ent dan« Toublt. MW. CartJller, Yatilaut
1*1 De«noyer* les ont fuit paraîtra en 1830;
M. Louveî y a mis une nnf «ce hiof-raphique, H
M. Y= Hui;o, dans une lettre qui se trouve m
teie de ruuvragt, n'a point dédaïKné de fair^
l'éloge du jeune f»uéle. Parmi ses pîèc^i», ou re-
marqne une fiharrtiaiite cltauftonuette întlIuléfT :
le Cm^ de Meudon , et qui [il us tard était ap-
pelée iï un ^^rand $u€cèi^, f^n fowiiisjïâot Tidi^e
d'un Joti vauileville représenté au PalAWKuydl^
sotis le titre de Rahéitikn, Le* Œuvra ée /fe*
vtiile ont Hé publiées à IMri^, J83o, in-a"*.
B, FRESSE-MORTrAL
Ùio&rephif ttta tmUmperetùu.
ooTiïli. V0^, Elus.
iM>vt» ou nriYizto. Vn^ez Biaikma.
uow ou Dorw ( Gérard }, célèbre |Msiiitr«t
IxiUaudâî^, né à Leyilf, i'ji Le 13, et rmirt daniklji
même ville, en lûSÔ- C'est k;peinlre l« f^utvi^,
le pluâ e\act et le plui( minutieux ditu» TimllA-
tion de la nature. Sou père, (|ui èlait vihiei, lui
fit apprendre à dessinerchez Bartbéleini Dolendu,
graveur, et peindre sur verre cbez Pierre Kou^-
boorn. Après avoir travaillé pendant quelque
temps à colorer des vitraux d*éfilise , il entra,
Tort jeune encore, dans Tatelier de Rembrandt.
Après trois années d'études chez ce maître,
(pii lui suilirent pour devenir habile, il le quitta,
et ne consulta plus que la nature. Le portrait
1 occupa d'abord ; mais sa lenteur minutieuse
au travail ayant fait fuir tous ses modèles,
il se borna à peindre en petit des scènes domes-
tiques. Soigneux à l'excès, il prenait des pré-
cautions infinies pour préserver de la pous-
sière sa palette et son ouvrage ; à l'instar de
Léonard de Vinci et des peintres antérieurs à ce
grand homme, il ue se reposait que sur lui-même
du soin de broyer et de préparer ses couleurs :
de là sans doute la belle conservation de ses
tableaux. Il avait l'habitude de travailler seul.
L'exactitude, la servilité môme d'imitation est
telle chez lui que ce n'est qu'à Taide d'une loupe
qu'on peut apprécier l'étendue de sa patience et
l'adresse admirable de sa main. Sandrat Ta
entendu dire qu'il avait passé plusieurs jours à
peindre une main , ou un simple accessoire, tel
(|u'uii manche à l>alai. Le dessin de Gérard Dom,
n'est ni noble ni correct ; mais il n'a rien de tri-
23
707
DOW — IX)XAT
vial, et H'acconleavec le style de ses composition<i ;
ses expressions ont beaucoup de naturel Ce|ieJn-
Pn ressemble à RembFUidt par rharmonie de la
oHdeur, par une entente admiraNe du clair-obs-
<*\kr ; coiiiine lui, il a souvent éclairé ses sujets
<ren haut et avec des lumières étroites ; mais ce
ifut diiïérende le maître de Télève, c'est la tou-
che parfois heurtée jusqu'à TafTectation du pre-
mier, et te pinceau délicat , fin, précieux à l'ex-
cès qui distingue le second. Rembrandt calcu-
lait TelTet de ses tableaux sur la distance né-
cessaire entre la peinture et l'œil du spectateur :
Gérard Dow Youlait que les siens gagnassent sur-
tout à être vus de près, et il a atteint ce but.
Quelque achevé qu'en soit le travail, les parties
sont toujours subordonnées au tout, et l'on
n'admire pas moins l'accord, la justesse de Ten-
seml)le que la finesse et l'exactitude des détails.
Mais Rembrandt a cet avantage sur son élève
que parfois il est plein de poésie, tandis que Gé-
rard Dow n'est le plus souvent qu'un patient et
laborieux imitateur d'une nature immobile ou
faiblement animée. Excepté sa Femme hydro-
pique du Musée du Louvre, si bien gravée par
Clâessens, et le plus con^érable comme le
plus étonnant de ses ouvrages, par le nombre de
figures, la justesse et la variété d'expression, la
diversité des accessoires, l'eflet magique de la lu-
mière et l'immensité du travail qu'il a nécessité;
excepté encore son Charlatan ^ passé de Dus-
rfetdorf à Munich, autre chef-d'œuvre de pa-
tience, mais non fl'invention, ni de caractère, ni
d'esprit, on ne peut guère dter de lui que des
tableaux d'une ou de deux figures au plus , re-
présentées dans des actions insignifiantes, comme
sont VÉpicière de village, La Cuisinière hol-
landaise^ V intérieur d'un Ménage, où la nnère
de Gérard Dow lit la Bible à son vieil époux ; Le
Médecin aux Urines, V Arracheur de Denis,
Le Joueur deViolon, et beaucoup d'autres sem-
Itlables, répandus dans les galeries souveraines
de l'Europe et chez quelques riches amateurs ;
car il faut être riche pour posséder des ouvrages
de ce peintre , dont les productions ont tou-
jours été payées au poids de Tor, mâme de son
vivant La Femme hydropique avait coûté
30,000 fr. au roi de Sardaigne; VÈpicière du
Musée du Louvre s'est vendue 17,000 fr. chei
le marchand de tableaux Le Bnm; Le Dentiste,
romposition de huit figures, qui a élé submergée
dans son transport en Russie, avait été payé
14,000 florins. Selon le marchand 1^ Bnm, une
figure à mi-corps de ce maître vaut 12,000 fr.,
une composition un |>eu riche 42,000 fr. A la
vente des tableaux du ducde Berry, avril 1837,
le portrait de iiérard Dow, peint |»ar lui-m^ne,
a été adjuge piHir la somme de 10,700 fr. [ L.-C.
SoYER, dans VISncgcl. des G. du M. ]
Nairl«r, Jffu^t AUn. KUtuU -Ijeike. — CtaariM Rlanc,
HUi. det itintrrs
»ow (Alexandre ), orientaliste anglais, natif
dcCrieff, mort en 1779. Il fut gouverneur de
Bencoolen «lans les Indes orientales ,
. grade de lieutenant-euiooeL On a de
Historg oj Hindoslan, to tkedeaik
from ihe prrsian of Fensthta; I
3 vol. ; — The Taies qfimetultah c
1768, 2 vol.; in-S*.
ChalrocTt. Cen. Mogrtph. DUt.
DOWAL (6*tit//oujiie Mac), dipton
sais, né en 1&90, mort à Londres, à m
inconnue. En 1014 il alla étudier le di
ningue, y fut reçu docteur, et fut att^cl
avocat à l'armée du comte de Xassau.
et en 1635 Q fut envoyé en mission i
Chartes W, pour défendre la liberté lU
aux harengs. Otaries \*r le nomma nu
conseil d'État écossais. DowaI fcntia
lions sous Chartes II, H fut envoyé en
en qualité d'ambiss»1ew.
ance, A«r. biof. Met.
DOirwBLi. Voyez Honu.
DOWDALL (Georges), théologien
mort à Londn^, en I&58. D'abord lo
d'Irlaa^le, il fut nommé arctevèque d'Ai
Henri VIII, en 1:43. Cette nominatioa i
confirmée par le nape. Comme 11 nje
la liturgie du roi Edouard VI, le tilre <
lui fut enlevé et donné à Brown, arrlu
Dublin. Dowdall se réivgB i U
resta Jusqu'à l'aféncment db m s
le rappela.
Rom, A'em biogrmpà. Mtt.
DOW!f ES ( >4ndFé), henémue «glafc
le Shropsidre, vers 1550, mnrt à CMon,
fut nommé professeur à GmhridjBe. Oa
le discours Sur le meurtre ttErutosi
Lysias; Cambridge, l593;»ledtoeo«
mostbène Svr la /Niis; tftll;— Desaa
au saint Chrysostone, éditloa àt Sa
Ro^r, Kfetc biotnpkie. MeC
«DOXARÂS (. ffiofei, I ne ;
deme, vivait < ir i la
tième siède. u lei <? ■
services remarquables ann ^ ■
guerres contre les Tttrca. m
grandes peintures sur le Êmom*
Saint-Spiridion À Corta.
moderne le Traité sur Im j
de Vind et autres on?
traductions forment un U«^
dessins à la plume, nui mi
bibliottièque de Sa u
Son fils, Meoia»,
plusieurs de seatra'
de Zante et de Sainw ■
IHIXAT, aeipievr Ac
anv \
rai suisse, néàYw»-
-. Il
mort vert 1740. 11 nu
■
Hioùix ra
il entr.
la^ n
09 DOXAT
00 oncle ; troix ans plus tard il revint continuer
ans sa Tille natale ses études de mathématiques.
n 1707 il entra dans la garde de Télecteurpa-
itin.
Knrlaabeo, Histoire militaire de I» Suisie.
DOXIPATBR ( Ao^'Trotpo^ ] OU nOXOPATBR
/ean ), (ijammairien ou rhéteur byzantin, vi-
ait prot>ablement vers la fin du onzième siècle
e Tère chrétienne. Nous avons sous son nom
n commentaire étendu sur Aphthonius ; il a été
npriroé pour la première fois par les Aide, en
S09 ; on le trouve aussi dans les Rhelores Grxci
e Walz; Stuttgard, 1832-1836, t. II. Ce corn-
MBtaire porte le titre d**0(ii).iai et; 'Açdovtov ; il
it e\tréroement dilTus et occupe plus de 400 pa-
es. n est plein de longues citations de Platon,
e Thucydide, de Diodore, de Plutarque et des
'ères de l'Église. Les explications de Tauteursont
npmntée^ à d'anciens commentateurs d'Aph-
iMimis. — On a aussi sous le nom de Doxipater
■ oorrage du même genre, intitulé ITpoXe-
«lova Tii^ ftîTopixiî;- Comme Tauteur y fait men-
}m de Teropereur Michel Calaphates, on peut
srtgnder comme postérieur à l'année 1041. Ce
rêté a été imprimé dans la Biblioth. Coislin,
K S90, dans Pancienne édition de la Bibliotheca
Brarco de Fabricius, et dans les Rhetores Grxci
b Walz, t. VI. Enfin, on a de Doxipater un Corn-
mMiatre sur le Traité de V invention, In-
érédans les Anecdota Oxoniensia de Cramer;
IttT, ia-g*, t. IV.
Wtfx, ProUçomena ad vol. Il, p. il , et toI. VI.
••TAT {Jean de), et non pasDoYAC, homme
Ittal français, né vers 1445, au château deDoyat
(Anvergne ) , mort en 1499. 11 entra d'abord au
Ifefiee du duc de Bourbon, Jean II, qui lui ac-
iMdi une grande part dans sa confiance ; mais
1 te laissa attirer par les pratiques de Louis XI,
P le lit t)ailli de Montferrand , et procureur
1 au parlement de Paris. Le roi de France
sOr de connaître les secrètes inten-
I de Jean II, dont il redoutait les talents et la
En 1 '*80 le duc de Bourbon devint
I roi , qui le soupçonnait avec raison
des relations avec la maison de
Doyat fut chargé de surveiller son
maRre, ti réussit à éventer ses manœu-
I ne se borna pas à dévoiler le projet
I depuis longtemps par le duc de se rendre
nt de la couronne de France ; il profita
en! de sa fwsilion pour attaquer
findre ses droits souverains et limiter
lions. Il fit traduire en parlement le
' du «lue, son procureur général , son
des ganles et ses principaux officiers,
accusant d'avoir conspiré contre Tauto-
11 osa faire tenir à Montferrand les
rs é* Auvergne par une commission
i d'un président et cinq conseillers au
I, chargés de réformer les abus dans le
ais, le Nivernais, le Fore/, H» Beau-
- DOTE!» 7fO
jolaîs, le lyonnaÎ!^ et la MArcUè. CHaU menf^
directement au pouvoir ilu duc et chercher ft d<^
truire rattachement héréfHtaire que îur portaient
se* vassaux, Jean prit vivement la défcns» ilo
se« iifFîcters , nîsista de tout boa pouvoir auï
entreprises contre son autorité^ et après un ]ou(*
proeèi , il obtint du parlement la ret:ûnnaJssanr;H
de let dfoiU et celle de L'umoceneo de ses olH-
tiers. Doyat n"*^ ftit pas moins récompensé par
Louis XI , qui lui accorda une faveur auRsi Intime
qu'à Olivier h Daim et la rectîïnmanrla en mou-
rant à la prût*^lion de mn fils , Charles VTIL
MalftTC Ift seri!>ent solennel que celui-d prêta,
le^ conseillers du jeune roi et surtout ta dame de
Biîiiujeu» qui tenait à so concilier Jean tt, cru-
rent devoir faire condamner Dojat comme ca-
lomo^àle^l^, pour avoir atlcnt^ à Hionneur du
due de Bourbuo. Il fut fouetté dans les c-arre-
fours de Paris j et après avoir eu une oreille
coupée et la langue percée avec m fer rouge, U
fut rernU â la justice de son aucltm sm^eraJu,
Celui-d le lit condiiir*.» à Monlferrarid, où on le
fustigea de nouveau iipn^â lui awir nm\é Tautri^
oreille; pub II fut banni du loyaume ainsi que
ses frères. Charles VI 11, à sa mAiorilé , âéclnrn
que Ton avait abusé de son nom pour conimrl
trc ces actes de violence, qui ctianj^eaient là
justice publique en ven^^eauce particulière; il fit
réviser le protx*» de Da y at , et âpri>s son «Cipiit-
iemeot, ordonna sa réhabih talion et le remît en
poseess^on d'une partie de ses Meus. A. nr. L.
mi^nt.,ïiK, tV, ita.-Gûgtï\n,CaMptni4iMm, ÎU». XUf^1«ï
'^ BflleTor^ti, Ntuoire ds* mu/ roiM ûs France fui <■«£
porté te nom de Càartes. —■ SUinondlj Miêt&irêdtM trûn-
Duci de Bourbon, II. ISS ù 164.
DOTE?r (Gabriel- François)^ peintre fran-
çais, né à Paris , en 1726, mort à Saint-Péters-
bourg, le 5 juin 1806. Fils d'un tapissier, il ré-
fusa, quelque désir qu'en eût son père, de lui
succéder dans la charge qu'il exerçait au garde-
meuble de la couronne; il était né pour être
peintre, et il voulut l'être. Le père céda donc, et
le plaça , à douze ans, chez Carie Vanloo, le
peintre le plus célèbre de l'époque. Ses études
prirent aussitôt une direction favorable , et bien-
tôt il étonna son maître et ses condisciples par
des compositions pleines de verve, de génie et de
science. A vingt ans il obtint le prix de Rome.
Arrivé dans la capitale des arts, il 8*y hvra avec
une ardeur sans égale à l'étude des beaux ou-
vrages d'Ann. Carrache dans la galerie Famèsc,
de Lanfranc à Saint-André della Valle, du Cor-
tone an palais Barberini. 11 se passionna à tel
point pour le célèbre plafond du dernier de ces
maîtres, qu'il en exécuta, sur une toile de sept
pieds, une copie complète dans toutes ses par-
ties, même les dorures. Toutefois, sa prédilection
pour le Berettini ne l'empêcha pas d'appréœr
le grand goAt de dessin, la force d'expression
de Jules Rondin, de Polydore,de Michel- Ange
surtoid, dont la chapelle Sixtine, la
S8.
711
DOYEN —
fois qu*U la vit, Tavait \i\ong^é dans une extase
indicible. Après avoir recueilli à Rome une ann-
ple moisson d*étades, Doyen alla à Naples, h
Venise, à Bologne, à Plaisance, à Parme; et
lorsque! passa par Turin pour revenir en France,
le roi de Sardaigne tenta vainement de le fixer à
sa cour : l'amour de la patrie le rappela dans
sa ville natale. II avait alors vingt-neuf ans.
Mais quelle fut .sa douleur quand il y vit son ta-
lent méconnu et bientôt dénigré par une école
intéressée à feindre de ne pas le comprendre!
Trop ami des saines doctrines pour les sacrifier
au goût de ses contemporains, trop fier pour
solliciter des travaux qu il ne voulait devoir qu'A
son seul mérite, Doyen résolut <Ie vaincre sa
mauvaise fortune par un ouvrage capital, capa-
ble d*éclairer la multitude et d'attirer sur lui la
protection des Mécènes. C'est alors qu'il exé-
cuta celte Mort de Virginie, si riche de com-
position, de style et de dessin, où la physiono-
mie du peuple romain est si fidèlement rendue,
mais qui excita de telles clameurs à son appari-
tion , que Doyen, après deux ans d'études et de
travaux sans fin, s'imagina s'être véritablement
trompé et avoir fait un ouvrage ridicule (1);
il fut rassuré par son ancien maître , Vanloo,
qui, ému jusqu'aux larmes lorsqu'il eut enfin
consenti à voir son tableau , se jeta dans ses
bras en lui disant ces seuls mots qu'il pût pro-
férer : « Je suis content, mon ami ; comme on
m'avait trompé! » Dès ce moment tout diangea
de face pour Doyen ; les amateurs qui avaient
témoigné le plus d'indifférence pour ses ouvra-
ges devinrent ses plus ardents admirateurs;
chacun voulut posséder quelque chose de sa
main. Le grand tableau de Sainte Geneviève des
Ardents, qull exécuta en 1773 pour faire pen-
dant, dans l'église Saint-Roch de Paris, au Saint
Denis préchant la M dans les Gaules, par
Vien, mit le sceau à sa réputation. Cet ouvrage,
de 22 pieds de haut sur 12 do large, étonne par
rénergie de la composition, un heureux clioix
de contrastes, des caractères de tète bien choi-
sis, où l'expression de la douleur est aussi variée
que profondément sentie, enfin par une science
de dessin et d'anatomidn d'autant plus louable
qu'elle était rare alors. Sans doute à côté du ta-
bleau de Vien celui de Doyen parait plus systé-
matique que vrai , plus Ûiéâtral que naturel ;
mais ces défauts n'empêchent pas de le placer
au premier rang a^rès celui de l'illustre précur-
seur et maître de David. Après la mort de
C. Vanloo, Doyen continua les travaux de l'é-
glise des Invalides; la cliapclle Saint-Grégoire à
été peinte à l'huile d'après ses sept esquisses,
tant vantées par Diderot dans son examen <lu
salon de 1765. Outre ces ouvrages capitaux,
l'oeuvre de Doyen compte encore : le Combat de
Diomède et d'Énée, commenté également par
Diderot dans sa Correspondance avec Grimm,
(Il Ce tablean. de M pieds de proporttoo. ■ été acquto
par U cuur de l'afiDc.
DOYERK
et dans lequel, après avoir ^mire
mouvement et U poétie, H bUne, oomi
mi contraste trop proooooé, la prteoee
nue et parée de tous les diarroet de I
au milieu du sang et des armes des
tnnts;— une Adoration des Mages, di
de liaut, connue par reaa-forte exécoU
elle par Le Carpentier, son élève et S4
phe; — le Triomphe de TMis; — Pt
pieds d'Achille, qu'on voyait jadis au
Versailles et dont la place serait ao
f^uvre, où Ton ne voit aucun ouvrage i
— la Mort de saint Louis pour l'EcoU
de Paris; — et cette suite de paotnn
V Iliade qui a servi de modèle an& t
dcH Gobdins. Quoique sa première
ait été négligée. Doyen D*en fut pas moii
elle par Diderot, D*Alembert, Ducis,
Colardeau, Bailly, Mariette, Cliardio r
avec lesquels il vécut dans riDtimilè. S
sation était animée, son esprit vif H et
tile en saillies heureuses; 3 discos
beaucoup de facilité et de proToodeui
art. Doyen, qui depuis 1776 élait pn
l'Académie de Peinture et de Sculptu:
la France en 1791, au moment des tr
vUs, et alla s'éteblir à Saint-Pétanboorp
été invité par Catherine If, qui lui coaii
tion de son Académie des Beaux-Arts <
bla d'honneurs et de réeonpeuses. Sn
en Russie sont disséminés dans les pai
riaox et dans les galeries de quelques r
gneors. On dte eomroe paitieulièremfi
quables ses plafonds de la grande sal
Saint-Georges, au palais dHivcr, cl de
thèque de L'^rmiti^Be, ainsi que d
leroent dignes de sa réputation, I
lerie de Pavlofski, rautre àam» m a
coucher de Paul 1^, an palais MiUiaii
SoTCK, Enc.desG. du M.}
Oiarte» BUae, HUt, ég$ ^iimtrm,
DOTKH {GuiUentme}
né à Chartres, vers 1740.
sions d*avocat et d'arpenw.—^
quelquefois le titre de aé ^^^
tientes et utiles • met .
ville natale, et Suc
de droit et de géomcu i m
trie des Arpenteurs i i . k
in-8* ; — Recherckes ti nim
loisféodaUs^ sur Us ■timu «
des habUants du «illct «f rfes cm
leurs possessions eltarstfr«kCf;Pa
in-8*; — Bistékf es U wHln es C
du pafs ckartr^àm ei à» la Mtmma
1786, 1 vol. in-f.
Qoérard. Im Ftmmm HHewIiiu
;DOTKmB (lMUM\^m k
àS J
PrunaM a I ei
sailles ir% • i^toAc < a
turcs, y a publié r
713 DOYÈRE —
tomie et la physiologie de l'homme et des animaux
tupéneure ; Toici les titres les plos importants :
Sur Paccroissement des os, en commun avec
M. Serres; Acad. des Sciences, février 1842; —
Sur les dangers de Véthérisation et les moyens
de les prévenir; dans la Gazette médicale
ie Paris, 1847 : Tauteur y décrit un appareil
qu'il a inventé, et à Talde duquel on peut doser
la quantité d'éther inhalé \ — Sur la respira-
tion chez Vhomme sain et chez les choléri-
fues : dans le Moniteur des Hôpitaux, an. 1 854 ;
— Notes sur quelques points de Vanatomie des
insectes ; Annales des Sciences naturelles; 2* sé-
rie : — Mémoire sur les Tardigrades de Spallan.
umt : ces singuliers animaux possèdent, comme
H rotifères, la propriété de revenir à la vie
M contact de Teau, même lorsqu'une dessioca-
ioo complète les a fait paraître tout à fait inani-
nés; — Le lait considéré au point de vue
physiologique et économique ; dans les An-
taies de V Institut Agronomique;-- Mémoire
mr faiucite ; dans les Annales de V Institut
îçronom.; — Mémoire sur Vensilage ; âàns le
fommal d^ Agriculture pratique, 1843. A ces
ravaox il faut ajouter : une traduction de la
wéoiogie du ly Buckland; Paris, 1838, 2'vol.
m-iT, ctdes Leçons d'Histoire Naturelle d'après
e Dooveau programme de l'université du 4
«plemhre 1840; Paris, 1840, in-8°. D.
g>9e.partU.
• •OZAINTILLB ( Baptiste- Pierre Daadri,
■l)y acteur français, né à Paris, le 16 octohre
1758, mort dans la même ville, le 2 nivôse
■ xrv ( 23 décembre 1805 ). Ses parents étaient
nrrhands orfèvres. Dozainvillc avait joué loDg-
Imps en province avant de venir à Paris; ce
l'ert qu'en 1793 qu'il lit partie fie la troupe de
!■• Monlansier. Il passa ensuite au Théâtre-
Loovois; (jiioiqu'on ne le chargent encore que
4e rAles mé<liocros, et qu'il fût dans l'obligation
ie jooer tour à tour, et quelquefois en une môme
Mirée, la comédie, l'opéra et jusqu'à la tragédie,
i trouva moyen de se faire remarquer. Après la
■Mt de Trial, la direction du Tliéâtre-Favart
ÉlilesypuK sur Dozainville pour remplacer l'ac-
IHrde talent qu'elle venait de perdre, et Do-
pÉÉlivine débuta sur cette nouvelle scène. Deux
Ë, de caractères bien opposés, celui du pol-
I Thomas , dans Lp Secret ^ et celui de l'oncle
dans Le Jocfiey (1706), qu'il rendit en
I consommé, le firent enfin appréciera
i valeur. Depuis ne moment il marcha
^ en succès, et les auteurs de ce Uiéâtre
reot plus que pour lui. liaillis, financiers,
tirent partie df son emploi. Le Château
• il Mfmtencro^ id Maison isoltc , Le Tableau
)fitÊ$tihines^ Le JiKjementde MulaSy Les Deux
}srs et la L/uli(rc, lui durent surtout la
! que f4*s ouvrages obtinriMit. Dozainville
lli figure anî:ul«'use; il était grand, maigre,
l'il paraissait eu s<vne, le rire circulait
ih salle entière, loute sa per^^onn*' offrait,
DIIÂBICIUS
Îi4
dit-on, une analogie complète aviic aâlt de Po-
tier, re\ce:iefti comique coQtemporain. Comme
f c dernier, DoïninvîJle avait uno voix faible et
fiilî^uée, qui dénotait le délabri^nif^nt de sa poi-
triue. Ausf-l vti-ù^ à une affûctiou cliromquo
de cet organe qu*tJ iuccoîriba, à pcioe âgé dequa-
riijile-Bcpt ans« E, de MAHine.
.Hmanach dis Specta^iêâ. — Mûrevrâ é* rr^nic*. —
Joitmai du PnrU, - Courrier 40* S^totAttU.
D(i2ii»:f£ ( Pierre), tUéologSea français, né
à Alcnçon (Orne), en ïfi&a, mort le tUjanfiiT
1728. Il ajiparteiiait à la Société des Jésuite», et
y âvail ie grade d'assistant de France. On a de
1 u h panégyrique s ut le mariai e d§ lou U XI V,
tmprtmé dons lE^Selêclix^ oratlonei pnnegyricm
Putrum Socitiatis Jesu; Lyon, IGBT, 3 vol.
in- la; — panégyrique à Louis XI Vf pour I0
féliciisr de fi&iwerntr lui-méirie; même re-
cueil; — La Morale de Jésus-Christ; Paria ,
iûSC, itt*4'; —La Divinité de Ji&us-ChriH
par ses œuvres; Paria, lû8S, 10-4"^— Vérités
nécessaires pour inspirer la haine du vice H
l'amour de ta vertu; Paris, 1703, et 17S0^ In- 12,
Journal drj Sunantf^ nttatrUv^; - aiclurd etGl*
rïud. Bibiothi(jti0 Mdcrèe, ^ Rarbii?r, Er^mon é*M IMe-
Umnatt*» ftittariquef. - Queritrd, La Franae titti-
retire,
l DOIT ( Eeinhart ), orieotaUste néerlsndaii,
né è Leyû&, le ai février 1130- Il appartient h
une famille Trançaise réAig^ée en HoUanite aprè«
la révoejtian *\& Véâlî de Fiantes. Ed. |fl37 û ct^m-
mença rcs études pttilolQgtqii es et biatfiriquea;
il s'appliqua Biirtout m% îaûgues de TO rient. En
ISlïO il fut nommé professeur d'hi&toric à Lefde,
Ses prînriiiaux ouTrag*^ Èont : Dictîmmaire
détaillé des noms des vêtements chez les Ara-
bes ; Amsterdam, 1845; — Historia Abbadita-
rum; Leyde, 1846-1852, 2 vol.; — Uistory 0/
the Almohades; Leyde, 1847 ; — Commentaire
historique sur le poème d'Jbn-Abdun ; Leyde,
1848;— Recherches sur V histoire politique
et littéraire de l'Espagne pendant le moyen
âge; Leyde, 1849, 1 vol.; — Catalogus codi-
cum orientalium Bibliothecx Academix Lug-
dunO'Batavj^ ; Lejde, 1851, 2 vol.
Conversât,- Lexicon,
DRARicius (Nicolas), illuminé allemand,
né à Stras.snit7., en Moravie, en 1587, exécuté à
Presbourg, le 16 juillet 1671. Fils d'un bourg-
mestre, il étudia pour devenir ministre; reçu en
cette qualité en 16 16, il en exerça les fonctions
à Drahotutz . Obligé par suite des édita de Tem-
pcreur contre les protestants de chercher un
asile à l'étranger, il se retira à Lednitz en Hon-
grie, en 1629, se fit marchand de draps, et exerça
cette profession avec le concours de sa femme,
dont le père exerçait le môme commerce. Il
fit plus : il engagea les autres miuistrea à Timiter
et à embrasser une profession mondaine. « Il
adopta les mœurs de la sienne, et devint, dit
Bayle, un des bons buveurs du quartier, et se
crut permises toutes les actions des laïques. »
C« Ue conduite lit scandale, et fut signalée par
715 DRABICIUS
les tninistrf» tes cotirrères à leurs sapérieurs.
Un arrêt du synode , tenu eo Poh>gne, ordonna
que DrabkiiM serait suspend ii de ses fonctions,
et que sMl ne s'amemlait, il serait iiassible des
peines disciplinaires édictées par TÉglise. U se
sunrellla alors, et se conduisit avec plus de pru-
dence. Le ministre marchand de draps se prépa-
rait à son râle de prophète.
Dans la nuit du 23 féTrier 1638, il eut une
première vision : « elle lui promit, en général,
raconte Bayle, de grandes armées du Septeo-
tricm et de Vorient qui opprimeraient la maison
d^Autriche ». La nuit du 23 janvier 1643 fut
man|uée par une autre vision, qui annonçait à
Drabicius que Ragotski commanderait Tarmée
d'Orient, et ordonnait au prophète de prédire à
ses frères leur prochaine délivrance, leur rétablis-
sement dans leur pays, et la nécessité de se pré-
parer par le jeAnc et la prière à ce grand chan-
gement. Ordi-e lui fut donné d'écrire ce qu'il
avait appris et de commencer par la formule
consacrée : « La parole du Seigneur est venue
jusqu'à mot ijactum est ad me verbum Do-
mini). «> Il n\ eut d'abord que des incrédules.
D'autres révélations suivirent ; une d'elles pres-
crivait la communication de sa teneur à Coine-
nius, qui se trouvait alors à KIbing eo Pnisse.
Au mois de janvier lù^k, nouvelle vision, qui
lit connaître h Drabidus que les troupes impé-
riales épargneraient les réfugiés. Klles ravagèrent
les terres de Ragotski, livrèrent au pillage la
>ille de Lednitz, et en assiégèrent le diàteau.
Drabicius s'y enfenna, et ne se contenta pas de
prier ; il se tint près des canons que l'on tirait
tiur les assiégeants, et mit la main à l'œuvre. U
faillit être blessé à cette occupation. La flamme
lui sauta au visage, et il risqua de perdre un «ril.
La place, assiégée deux fois, fut enfin pri.se.
Quoique compris dans la capitulation , les réfu-
giés essuyèrent toutes les horreurs du pilhige.
I':nvek>ppé dans cet insuccès, Drabicius continua
néanmoins son métier de prophète. Il vint signi<
fier à Ragotski au mois d'août 1645 que Dieu
voulait de lui la perte de la maison d'Autriche
H du pape ; que si cet ordre n'était pas exécuté,
il attirerait, lui Ragotski, sur sa propre maison
une ruine générale. Ragotski ne traita pas Dra-
bicius avec la déférence due à un propliète:
il brûla la copie des révélations que ce <iemier
hii avait adressée. Quant à l'ordre intimé et
imHé |iar Drabicius on personne, il lui fut ré-
pondu qu'on venait de conclure un traité de paix.
I<a mort de Ragotski, survenue au mois d'oc-
tobre 1647, causa au profdiête un rliagrin ex-
trême. Il eut une consolation dans larrivi^» de
Coinenius, qui vint en Hongrie en 1660. Partagé
entre les instances opposées du DraNcau^, qui le
polissait à la guerre avec l'emiiereur, et de s^
mère, qui l'engageait à faire U paix, le nouveau
Ragotski (Sigismond) w. vit point d'autre parti
à prendra que de se recommander aux prières .
du prophète et de Coinenius; pui?* il se tint dan-i ■
- DRAGON
716
rinaction jnsqu à aa mort, tfnrvenoe le 4 fenirr
1652. Le 20 juin I6&4, Drabidna raHn 4m
ses fonctions de miniiitre. Fur In aoiM 4c C»-
meniut, ses prophétiet forent d'abofd knpnw»
sans être diatriboéot, aona ee titon : Lêm ia U-
netfris. Les visions de DraUcios vnnA Jnifi'a
l'année 1666. Ses attaques contre la méhs
d'Autriche amenènil sa fin tn^qÊ^ànikk
Presbowf, en 1671» a tàiôéOÊftÊé la Ift jhM.
après avoir eo d'abonl la nain MU|rfe U im
de ses prophéties Art Uvrédu&OaMncs. V.E.
Bayle,iMet - AraoM, Mirtàm mm4 Ki
* DUkcm {PierreU
vivait dans la
siècle. On a de lui : JDtt Motf o Icyeatfi
turas in Minque Jwrê; ia-làl. ; — JUi nad
jede det Bekekê Onfntiiifen» immmiémr§iU»
BuU tmd Abtekieâem elc (Les
de l'Empire avec la Bulle d*Or et antm»
par ordre, etc.) ; Spire, 1517.
stniTc. BiU. Jv.
* DAACWTJBBrr (/cafi-/MM«), isr
nieur allemand, né à Hall^ le U nntllfiia» wrt
le 27 juillet 16W. il étudia à léan et à
berg, fut avocat à UaBe en 1«50,
seillcr en 1659, fhamhellan en l&M. Il
ouvrage sur la FortiioatiQn
DnacE, amiry
(Francis).
DAAGO (iMtif-ilfiinNK jariMMdk |i^
montais, né à Nice, vhaft an tttL tlm fl
ami d Aidât, tt devint cuMeflkran p^ft^^
de Nice. On a de hn : Blewwmim JtuU cWla.
ou InstiMicnei Hnpcrinfos te cnr«« «a-
lmc/«f;L%on, 1531,i»4*,cl IMI,i»M;b»
vain, 1552, in-8*. Gel aMiidaa/ulMa*
Justinien ne diffère ptèn d^ne ptmm/Ê^
Quoique réimprimé pinsienre igii» 1 «ildi^
tràhrare. L*«dition de Lonvate ml wâriÊ^m
sylve intitillée t DeJwréai^niéÊÊitÊmWÊtÊÊd
justitix iawUkus el daa AMllMteMi ^
Gaïus.
UorérUCrmnâOietii iiiili i HmiiUm
* DAâCO ( Piem), al
sicilien, né àP é
le 8 novembre loti.
gation des Jésoitei,
torique, et gouverna ■
Sainte-Marie «fi #lfmor«, •><
a de lui : Briem Ci n
B. Luigi GonsofO. ^ n
éditions.
Movsttore, «MWâ. Aorie.
DnaCOH (ApdBMv), I
mait vers 630 a J.-C
premier code de Km vc
les appelait aieiiaî. nn»^
de Sokm). Ce o(
pour les »
sacri «t Rs rc. 4
inadt
DRACOiN —
nme , mais d^ua dragoa ( Spaxw'^ } ^ r«u*
illes étaient écrites avec du sang, et non
Tencrc. Lui-même justifiait sa sevi^rilé
t que les petits délits méritaient la mort^
Tavait |>as trouvé de peine plus dure |HJur
ids crimes. Selon Aristote, Dracua ne
rien à la constitution des AtlLt^nieii^.
dit qu'il voulait que tous les citoyens
it dès leur plus bas âge une i ^Ttainti
n; et PoUux nous apprend qui) créa
ieft , juges auxquels on appelait de Ja
; de l'archonte- roi dans les cas <i1iO!nï-
rolontaires. Les lois de Solonfireùl \mT\-
désuétude celles de Dracon; pcturtant,
r>unes de ces dernières étaient eDi.4]re em
k la fin de la guerre du Pëloponni <û, par
la loi qui dans le cas de Oagrant délit
re permettait au mari de tuer ramaat
nme. On place la législation de Dracon
9* olympiade, 621 avant J.-C. On ignore
nstances qui la firent naître. Selon Thiri-
pentla regarder comme unepre^mière
i de la démocratie sur Tantique fjouvoli
itrides. Ceux-ci, en eiïet, avaitnt été
k en possession de rendre la ju&tjce au
droit coutumier, qu'ils conservaient
tk>n et qu'ils interprétaient suivant leurs
on code écrit, que chacun pouvait con-
étudier, leur enlevait ce priviléjzp.
t.Solon, 17. - bloir^ne Lsercr. I, w fitM
Méiuffe ). - élieo. Far. Hut.. Vltl, h , ««^c
NiiBoalu4.— Suidas, .iiiv motx Apàx&JV, Wi-
ifurYCifopLsvoi , 'Axp65pua. — Arutots,
M; Polit . II; F.lhica ad Nieom., VF, 1», ^
,D€ Mfst. — F>chlnc, (ont. Timarc^um.^
\Ordf Ernt. — Pinsanbs. VI, il . I\. M —
, jépud Àthfu., Mil. — Deiiioithéne, <^'onfr.
. — Aulu r.plle. M, 18 - FabrIrliK. Bïblio-
00. — Thiriwall , Hiitory of (.reece, I, 11. -
asU Hellen.
IM DE STRATOMCE, riiétcur ftrec ; il
rs le coinmenceinent du second siècle
chrétienne; il en est fait mention dans
d'Apollonius Dyscolus. Il existe sous
on to'aité De Mctns poedcis^ qui n'est
ligne d'attention , mais qui a subi plus
■ part des copistes dos interpolations,
f est parlé d'auteurs qui n'ont [)aruqu'a-
K|ae où fleurissait Dracon. Le célèbre
G. Hermann a donné en 1 8 1 9, à Leipzi;;,
re édition de cetouvraj;.\ (jue M. Hase
I ans auparavant fait connaître en dé-
H on manuscrit C()n>rr\r a Paris dans
llèqae impériale. On a r«proclié à Her-
t'étre lx)rné a !i\rtr a riinpriiucrie la
( Bast avait faite du n.inu^crit, sans
S texte et sans v joindiv de notes.
G. n.
tUeêS et cTtraitt cU t Vannsrnts . t. VIII .
W-TT.— Beck, y4rtii Snntn^irii philnloçici t.ip-
,p, JTT et «« — Sclupll. Ihitoire dé la lÀttt-
nm, i. V. p. s3
«es ou DnicoxTir.s (.Saint), né en
rltait en 3:'>0. il était iDoine, et relu.NA
Hermopolis, dans la ( raiule de.<* per>c
DRACOiVimS 7 ta
untioojâ qii'eikerçaicjil les ^rîtms (.ontri* le^ v\m-
Ut^u urtliu4lo\(.<J!i. Saint Alluinast' |i* reprixiuinda
* Vivcnieflt de sa prudi^nte, c'I le di^idij ii acceptiT
! la ûéifL^ épi&copal. Les prevUioiis di< Urdcmiff?
ne tardèrent pas a m tU\^v, th 35û, rt'injiercur
Constaiice lo rel<!^ua au cMleau de TkuUift
dans le désert de Cly^^rna, hw% Ifji bonli^ de U \mr
Rouge. Cet e^il valut a DracoïK^c d'iïrc iKinori^
comme saîalle ^ t mai, avec ceux doA m\\x^ criD-
, resseura égipliem qui ont soufTcrl m lutUnt
I contre i'aiiani^ne.
fUIllfl, r4«t 4^ J««iifi« II, %% mal. - Ulclutfd f| t;i-
' URACdlTltTâ, poète laliti chrétien , ^i?AÎt
, dans la preinière partie du cinquième siècle d^
l'ère citrétknne. Sa ^ie naii* est inconnue ; on
' sail seuletnent qn'il était praire en \Lh\*9^m et
qu'il mourut vers k^. f^a prlndpali^ proiluction
I qu'il nou* re^le de lui est Inlilidéo i iîexQfm^'
rûtit seu ùpm acx dienttn, catmàn^ hçrokù;
1 elle comprend cinq cent soixanle^quinze vers, et
I contient une d*'JcHptïon fké m% jom's de la créa-
tion. A la BU! te du poème ^ trou vo nu fragment en
cent quatre-vingt-dix-liuit vers él^aques adi^v
sésàTl^odose le jeune. L'auteur y demande par*
don à Dieu dci erreurs que conlienl Vliexn-
emeroN , et &'eKcu»e auprèa de remper^ir de
n'a?oir pa* encore Mébré i»es e^Lplcuta, Bifin
que VHexiiemfron no soit pas aURolumefit t\é-
pooTTu de mérite, et que l'auteur imile c|Hd(ipe*
fois avec succès leapoélea de raniiqui lé classique,
on ne saurait cependant souscrire au iogeineut
d'Isidore de SévîUe. Selon cet historien, ■ Dra-
con tins oimposa en vers liéroïqoi'jj un Hej^a-
emm^QU de îa création du momie, et il écrivit
cette œuvre d'une manière claire et élégapte ».
( Dracontius composuit heroicis versibtis
Hexaemeron creationis mundi et luculenter,
quod composuit, scripsit). Si par tuçulenter i|
faut entendre clairement, jamais éloge ne fut
moins mérité. Rien ne caractérise plus cette piè('«
que l'obscurité de la pensée et rembarra dq
style. Ces défauts sont poussés si loin, que Bartli
a reproché avec raison à Dracontius de ne pas
toujours s'entendre lui-même.
Nous avons aujourd'hui Y Hexaemeron sous
deux formes diiïérentes. Dans sa forme primi-
tive, il fut publié pour la première fois 4Tec la*
ffCwèie de ClaudiusMarius Victor; Paris, 1560,
in-8». Il a été réimprimé dans le Corpus chris-
fianorum Poetarum , publié par G. Fabricius,
liàle, ià64,in-4*'; etavec les notes de Weitz,
i rancfort ,1610, in-8° ; dans la V partie du Vie
>olume de la Magna Bibliotheca Patrum, Co-
N)iyie , 1618, in-fol., et dans le vm« volume de
la Bibliotheca Patrutn, Paris, 1624, in-fol.
Dans le cours du septième siècle de rèrechrë-
tii^nne, Kugenius, cvéque de Tolède, entreprit,
par l'ordre du roi Chindasuind, de revoir, de
«orrii;er et de perfectionner r/Tej^iemeron. Non
(ontcnt de réparer et d'embellir l'ouvrage de
iM.icontius, iJ voulut combler ce qu'il regardait
719
comme uue lacune , et ajouta le rédt da Mp-
tième jour. Sous cette forme nouyelle VHexa-
emeron, ou plutôt VHeptaemeron, contient six
cent trente-quatre Ters. Il fbt publié parle P. Sir-
monda¥eclesOpt45CK/95d'£ugenius; Paris, 1619,
iii-8*. Dans le deuxième volume des cecvres du
P. Sirmond (édit. de Venise, 1728), on Ut à la
page 890 une lettre d*Eugenius à Chindasuind ,
par laquelle le prélat s'engage, sur la demande du
prince, à remanier TcEUTre de Draoontios , et à
la page 903 on trouve Télégie adressée à Théo-
dose. VHexaemeron avec les changements et
les additions d'Ëugcnius a été réimprimé par
Ri vin, Leipzig, 1651, in-8° ; par F. Arevali,
Rome, 1791, ln-4'*; et par J.-B. Carpzov, Helm-
stàdt, 1794, in-8*. On le trouve aussi dans la
Bïbliotheca Maxima Pafrum , de Lyon, vol.
IX, p. 724.
On connaît encore trois Dracomius, qu*il ne
faut pas confondre avec le précédent, savoir :
un Dracoictius à qui est adressée une des lettres
de saint Athanase; un autre Dracoioius, que
Pallarlius appelle iv8o(o; et OavffAoro; , et enfin
un DRACormus évéque de Pergame , mentionné
|)ar Socrate et par Sozomène. L. J.
Isidore de SéTllIr, De Seript. eeet., c. t4. — Honorim,
/> Script, eeet., III. c. t8. — lldefonte. De Script, eeei.,
c. li. — Manden, HistûHa eritiea dé E$pa1ia, — Fabii-
ciu«. liibliotheca eeclesituttca. — Sraltb, DMionary of
i.rrek and Roman Biographff.
DR.«:sEKB (Jean-Henri-Bemard) , théolo-
gien allemand, né à Brunswick, le 18 janvier
1774, mort le 8 décembre 1849. Il étudia dans
sa ville natale et à l'université dllelmstaedt, et
devint successivement diacre à Mœlln en 1795,
pasteur à Ratzebour^ en 1804 , ministre à Brème
en 1814, surintendant général h Cobourgen 1821,
conseiller ecclésiastique en 1828, premier pré-
dicateur à la cathédrale de Magdcbourg en 1832,
enfin surintendant général de la province de Saxe
et évéque évangélique. Il se démit de tous ses
emplois en 1843, à la suite d'un désaccord avec
le magistrat de Magdebourg au sujet du minis-
tre Sintenis. Drapseke eut une grande réputation
œmme orateur sacré. Les protestants Pont sur-
nommé le Jean Paul de la prédication. On a de
lui : Predigten fur denkende V^rehrer Jesu
( Sermons à Tusage des adorateurs réfléchis de
.fésus) ; Lunebourg, 180i-12, et 1817-18, 5 voL;
— Glaube, Liebe und Hoffnung (Foi, Amour,
Kspérance) ; Lunebourg, 1813 et 1834 ; — Deui-
.scfilatids Wiedergeburt , eine Reihe evangei,
Heden (La Renaissance de rAllemagne; une
fiérie de discours cvangéliques; Lubeck, 1814;
Lunebourg, 1818 ; — Predigtenttcùr/e veber
frète Texte ( Projets de Sermons sur des textes
libres) ; Brème, 1815, 2vol. ;— /^rerfiî^/tfn ueber
itie ietzten Schicksale unser.i Herrn (Sermons
n\v la destinée dernière de Notre-Seigneur) ; Lune-
bourg, 1816;— Btickeindie letzten Lebenstaçe
Jesu,ein Erbauungsbuch (Coupd'fpiljetésurles
derniers jours de Jt^us ; livre de consolation, |NHir
f.iire «lile h louvnige pri^ié<lent ; 1 82 1 ; — Chris-
DRACONTirS - DRAGHE7TI 720
tusandastSuehieehtdleserZeUiCtuiakhp-
nérationdecetemps-d) ; Loneboiiiig, 1819;ifec
trois suppléments (Zugaben ); lUkL, itM; -
Gtmaelde aus der heUigen Sekïïift (Podraii
lires de PÉcriture Sainte); Lmeboaif, lt2l-28;
— Vom Rekh Gâtées : BetrttektumgtM nack
derheiUgenSehrifiilktTojmnté^mmi^
servations fondées sur PÉcritawlIaiito); BMm,
1830, 3 vol.; — NœkgeioMseme ^niêgU»
(Sermons posthumes); Mayiebowg, 1IS0-$1,
publiés par son fils.
: DmjEiLn.HAvnD (CAorte-Ai*-
nand), littérateur allemand, né àLenbmciGrf-
lide, en 1806. U étudia le droit à Pn«K, «irib
l'Allemagne, b France et l'Angletorre, flt MMia
successivement à Mdningea elà IViKlMt-Hr-
le-Mein. Aujourd'hui il demeure à DhmM
où il rédige la Gazette de AvautaA d éa
Rheinisches Taschenbuch (l'dlmMift et
Rhin}. Ses prindpanx ooiiagit» «mI:^ i»-
manzeny Lieder und Sametiem (Bmmmb,
Chants et Sonnets); ->/)irMeJi(nkri^pi];
Eriingen, 1839. Parmi ses aooTdteiM Mifr
raans, on dte : Grttppem umd Puffm (Ctm-
pes et Poupées); 3 vol., Leipi%» 183t;— Jers
und Ehre (Cœur d Hounor), S vd.; -
Sonnenberger Reden und Sagem (lédb dlto-
ditions de Sonnebefg ). Pinni tes pnéda^ ém
lesquelles le genre sentimcnlil pnSdoaiK, m
disthigue : Die Tkrdne ( La Lame); Dm Drue
(La Croix); Der Kranke(hbUtlMt}iàMMi^
iter^ (A Rdckert). &
GOâidLe,Dtmtsekia»és Dtekt^ M» tM Ib «t. -
CoiioerMfiaa*-£«xtooii.
* DftAGBBiM {Jean'BenjawMUl
allemand, vivait dans ta i
huitième sièdc. On a de loi :
Romanortan; Rottodi, 1735, liht*; — 8h »
tires de-Perses tnduftn, avec nalet tf Ih*B
tin; ihid., 1725, in-8*.
AdeloBff. Soppléa: h JAdMr. tngtm n*aif ft
" DEACBBTTA ($ylrec<r«). M^pifÉfi*-
t nais, né en 1676, mort en t73i« te a ésU ■
, Vita del gran servo di DIo Gin.-Mlr. *cd
i cati, cappuccino; Hilaa, t7», IbJP; — IV
I del P. ign. Corcani; iW., 1711. I^T;-
i Vf ta del P. Gius. de CarabÊmtu; Hl, ITT,
in-8'*; — VUa di Pra PtumOB Jaf. JMi;
ibid., 1733, in^; — Fi/a rftf JL Smf- *
Monte Granaro; 1738 ot 1730» i
fiel B. Fedele da Sigwmsim§m^
in- 8*; — Vtta di S. Geaena, «
ibid., in-8*.
A^^etatl. MN. J
• DRA«Hnn {àndrmmy ■
lien , vivait en 1773.
physique à Braada. « «■
Spécimen ; Milan, 17 / 1 . i
nés séries i
quées à rédirile i
les idées de l>ni|hHti,4awfli
I DRAGHET-n
ta Draghetii délia Compagnia di Gesù,
lie Legge di ContinuUà nella scala musi-
le; MilaDy 1771 ; Draghetti y répondit paf
Ma Legge di Conlinuità nella scala musica,
plica alla Riposta del P. don GUnfenale
eehi ; Milan , 1772 , in-8° , avec planche.
.'«aerta letttraria di Milano , an. im, n* M. —
tmat dê$ Savants, janvier 1T79. p. ISI. - Fétis, Bio-
9*4« univtnêiU de» Musicien*.
' DRA«HBTTi (fy-ancejco), littérateur italien,
seizième siècle. On manque de renseignements
r sa Tie. Il est auteur de deux petits poëroes
lins devenus fort rares, dans lesquels il re-
ce le bonheur âes nouveaux mariés ou s'api-
e sur le sort des' époux malheureux ; Vfforto
îitioso delli Sposi novelli, et // Labirinio
' mal Maritati , parurent tous deux à Bo-
ipe» en 1621. On doit encore à Draghetti une
tite comédie, écrite entièrement en patois bo-
lais et tellement rare qu'elle a échappé aux re-
erehes d*Allacci , qui s'était proposé de signa-
dans sa Drammaturgia (Venise, 1765)
Iles les pièces composées en Italie ; celle-d a
■r titre : Lamento di Tugnolda Mnierbi,...
iùtto a modo di commedia; elle a pour sujet
désespoir d'un paysan auquel on a volé sa
vae. C'est une de ces pièces, nombreuses en
ie, dont le fond est bien futile, mais qui offrent
rfntérèt, parce que l'auteur y jette les idio-
nes lespius piquants d'un dialecte provincial
les proverbes qui lui sont propres. G. B.
mmwÊgmis inédits.
^mUGHC {Antonio) f compositeur drama-
■e italien, né à Fer rare, en 1642, mort dans
BHêroe ville, on 1707. Il commença à composer
t jeone , et fit exécuter son premier opéra en
13. Il demeiJFd vingt-cinq années au service
la eoar de Vienne. Peu de musiciens ont eu
e lécondité égale à la sienne. Dra^hi mérite
ir cela une place remarquable clans This-
n de la musique. On a de lui : Aronisba;
13; — Alcïndo; ibid.; — Cloridea; 1665;
Muzio Sccvota; 1666; — Ercole acguisita-
* éella immortalitn ; 1667; — Atalante ;
ii; — Leonida in Tegea ; 1670; — IJide ;
L;— Pénélope; ibid.; — La Prosperità
Uio Sejano ; ibid. ; — Cidippe; \67\; — La
fÊUà di Midà;\h\A.\ — Gara de' Genni;
ti^Gundelberga; i(i7 2; —La Stdpizia;
L; — i Atomi d'Epicuro ;ibid. ; — Provare
rmtm recitare, divertissement; 1673; — La
mtÊkmica ; 1 673 ;— Im Lanterna di Diogene;
4; — Il Hatto délie Sabine; ibid.;— //
we^eierno cxistodito dalle Vestali ;ibid. ; —
79; 1675; — / Pazzi abderiti ; ibid.; —
1676; —Scleuco; ibid.; — // .Si-
é'Arpocrafe ; 1677; — Adriano sut
t Casio; ibid.; — Chelodina; ibid.; —
ne; ibid.; — La Conquistà del Vélo
1^1578 ; __ Flaminio; 1679 ; — Jialdracca;
II* — La Paztenza di Socrate con due mo-
$; IWO; — Temistocle ; 1681 ; — Achille
— DBAGOWa]?IO
Î51
in Tessalia; Md* ; ^GH SitFaiagemidt BUfntê;
1682 ; — La Chimtrn ; ibid. ; — ijt Lira d'Or-
feo; iûSS; — le Sciocçagpni de'jîi PsilH;
1686; — Z0 Studio d'Âmare ; ibid. ; — La Vm*
deita delV Onesià; I6S7; — H Mariîo ama
piiif la Mogiie orna meglio; I6ë8 ; — I Péa*
nHî tenigni; 1689; — La Heg^nade* Volsel;
\mO; " H Hingiovenito ; 169* ; — Âa VatUià
dl foriuna in Lucio Giunm Bruto ; Ibld» ; --
Il Merito uni forma î Gmi ; ibid.; » FedfMû
€ Generosità; 1692 ; — Amorein Sogno; l«y3;
— Le Plante délia Virtû t deiia Forîuna ;
ibid. ; — £c Piu fîcche gemtne; ibid. ; — Pe*
iopidût Tehano , In Tûsmgiia ; 1694 ; -^ VOi-
êequio ddla Pûesia e detla Storini ibid*; —
LeSmedeit AveniUio; ibid.; — La tJàioma
di Bérénice; 16%; — La Finta Ceeità d^An^
iiûcco grande; ibid.; — i^ [nduifrie amifrose
de' rfigazzr dt ÏYacia;MÀ,; — La Mnrtntrt^
nimiià di Fabrizio; iû%; — La Tiranmda
(ibbaiuta dnlla viriiii IG07; -^ — Àfàace,
fonda tore deW imper ù de Parti; 169*; —
U Fm€:Lze dcll Amici^ia e dtlV Onore; 1699.
On a aussi de lui des Messes , des Motets
et quelques Oratorios, Panm cefi dertiierif
on retnarquie Le Càngue Plùghe d% CrUta;
1677.
r*ti*. Biographie nnÉptrffiri* tf*j ^ifftf^ii
* OftAfi^Bi (Giot^nni-BatUsta) ^ peintre ita-
lien, néàGéiie§, mort à Plaisance, eu 1712. Il
(ui élève de Domenico Piola ; mais il ne lui em-
prunta qop sa manière exftédilive , di^iiiandiint à
lïludedes TiiAlIres les autres qualités du ftfjjttre.
Drar^hî habita Plaisance, où il a laissé un a»st^
{rranil n«mlir« lie peintures historiques , tant k
r huile qu*à fresque. On reproche à cet artlàtc dia
la n<^igenc« i*t àe, rincorTeclion ; mais son eu*
loris a tant de charme, les contours da ses ti|;ures
tant de douceur, qu'ils lui font pardonner »ei
d*^rautjs. ïi. B— pr,
D KA coiici so ( G îom n n i*Bn 1 1 isto ) , poète
italii^n, vivait au eommencement du seizième
nïècle* La vogue était alor» aux livres de dieva-
lenej le public eu demandait aux libraires, les
libraires en demaiidaimt aui auteufK. Dragoû*
ciûo voulut reperdre à ce besoin; il eompoM
une épopée iotilulée : Innumoramenti} dé
Giiirfow SelvaggWf ehe/ufigliuolodi Rinaldo
da Mùtttatbano ■ Milan^ 1 jl6, ïtïA'*; il en exifiti?
plu^eors réimprea&ioiisi tailc* à Veniàe, à Trévise,
à Bologne, en 161£^ 1637^ 167 a. Uansfotl poémç
en qiiatonEe ehaala Marfisa ètztîrra, Veoisa,
Jâ3K iii*8^, Dragoiidao célébra lea hauts faiU
et les aventures d'une hérume ijui api^sartieût ^um
à la cour de Cliarlemagne , et que l'Arélin avait
entr(^pris de chanter dans une (épopée dont U
n'écrivit que le débot. La Marisa bi^rra fut
fort bien acc4]eill]e du public; dnqou 8i\ édilion^^
trouvèrent amateur». Ou ixiiukail deuv autre*
fietit^ ouvra^^eA en veradu iiiéme auteur : yl^to-
rosû Ârdore et Vit a del So la envole BuraC'
723
DRAGO.NCINÛ -- DRAGUT
chio, Jlgliuoio di Margate; 1536; U n*« paru
<iae le premier chant de ce poëme tMirlcsque, très-
l'are. G B.
tteizl, Mblioçn^a dH tU>manU o Poêmi catia/|«rtc-
ۈi itatiani / MUan, 1838, tn-8* .
DaAGO!«BTTi (Giacinto, marquis degl*),
jurisconsulte napolitain , né dans TAbnizze Ulté-
rieure, en 1738, mort à Naples, en 1818. 11 fut
d'abord avocat , puis successivement membre de
la consulta de Sicile, président de la cour royale ,
du tritninal de commerce et de la commission
ff^odale de Naples. Parmi les ouvrages de ce ju-
risconsulte, on dte : Le Virtii ed i Premi^
pour faire suite au traité Dti Delitti e délie
Pêne (de Beccaria ) ; trad. en français, par Pin-
gcron; Naples, 1767, in-8% et Paris, i768,in-i3;
— Dell' Origine de' Feudi in Sicilia; in-4':
cet ouvrage contient des recherches historiques
très-curieuses.
Amaury Du val, jédditUms à r Histoire dé ffaples du
comte Orloff. — Barbier, Examen dê$ DUtUmnaire*
klsioriqyes. —
* DRAGON I ( Giovanni'Àndrea ) , composi-
tear italien, né à Meldola (États de l'Église),
vers 1540, mort à Rome, en 1598. Il était élève
de Giovanni-Plerluigi de Palestrina, et fut nommé
maître de chapelle de Saint-Jean de Latran en
juin 1576. On a de lui : Quatre livres de Ma^
ffrigali à cinq voix; Venise, 1574-1579, et
Vicence, 1 594 ; — Molelli per tulti i sanH delV
anno, à cinq voix ; Venise, 1578 ; — MoleUi à
trois voix; Venise, 1580; — Madrigaii à six
voix; Venise, 1583; — n/toJi6//eàdnqvoix;
Venise, 1588 ; — Madrigaii à six voix (second
livre); Rome, 1600.
Abbé SaotiBl. Cmtaioço deUa raecolta, etc. — Félli,
Bioffraphit umiverêêlU des Jkiusieienê,
DR AG IJT , fameux rait (capitaine ) ou corsaire
turc, né en Anatolie (on ignore l'époque de sa
naissance), dans le saodjac de Mentecha, district
dcSerulus, tué au siège de Malte, en 1565. Dragut,
(fue les historiens ottomans nomment Torgbo» ,
était fils de parents chrétiens. Jenne , il le fit
remarquer par son adresse à tirer de Parc , sa
vigueur à renverser ses rivaux. Il prit de Umne
heure du service dans les armées turques , et de-
vint promptement capitaine des troupes de ma*
rine. Son premier ooup d'essai comme pirate ne
lui fut pas favorable. Ayant tenté , avec treize
vaisseaux, une entreprise contre U Corse, qui
alors appartenait aux Génois , il fut pris sur la
côte de la Giralate par le célèbre André Doria,
i^t demeura en esclavage à Gènes pendant plu-
sieurs années. Le célèbre Barberoosse , son con-
temporain et son émule , le délivra en payant à
Ooria trois mille écus de rançon. Dès lors, recon-
naissant de ce service signalé, Dragut s'attacha
à l'illustre corsaire, et soutenu par lui, avec
vingt-cinq vaisseaux distraits de sa flotte, il en-
vahit la mer Tyrrhénienne , s'empara de Castel-
Uiiiarc , ville du royauDH^ de Naplet , enfin ca|H
tura une galère maltaise, expédiée k Tripoli avec
;o,fK>Oducats. Ces exploits lui valurent l'honneur
d'aller à CoMstantiaople [
au sultan Soliman II. Il nçaX ai i
son mérite et d« iod couraffa It
d'une province. Lee eepitiioee de'ecpldee Mi-
inents qu'il commandait nçamâf evee h tni-
tement quotidien de 70 à 80 eepreei «i niiifei
de guerre à commaïkler et le droit «Tâcvcr m
fanaL Quelque tempe eprèe cette espédito,
Dragut commandait quaiinle eqit velMMi et
infestait les côtes de la réfMKB 4e I^Mie. H prit
aux Kapegnolit Suea, Uiiitii et le M 4i
Mebdlji, que roo croit étfe MehediB. U ceM
chassé par lee (brees comiiieéM de Deiie d ée
Tolède, géeéral en «enriee de GhMlaMML
Alors Dragot, qui voulait Un de «a paeiBs k
centre de ses opéretieM BMrHiaMe , ee nin
dans rue de Dscberfae (Dferbe.M iiMl.
eu fond da golfe de Qibie. AttM|eé de iwii
dans ee repaire, fl iiaedeetnÉiqièBMeDiHiHi
dont 8*éteit servi MehooMt U , es I
tanthMple, pour trenepoilv dee
Bosphoine dans on dee porte di
tendent des renforte de Mie
pouvoir attaquer l*lle lor loae
saisir du pirate. Dn«Dt à Mde deei
desesdaves de eee plètee, Jt
planches qa'on trotte de
derouleenx, lee
peee d'cnviro* traie
Tarat, Jusqu'à l'extréndté
que le feu dee betterie*
flotte impériale,
ne s*apàrçQt de eette
où un grand TiiHew, cl
Sicile, lui epporteiU ém ^.^^^w..,
presque sooa eee yeux par ~
succès et d'écletaotsierviûii ^%
gouvemeroent» Drapt M
du sultan. A la mort de
refusa le gonvcmimeel 4\
peiM 8*il obtint odai de
Doria, avec den eeiils m
d'expulser Dreget de Êêm
nie de Zerbi. Il j perel dM I»
jours de mara de VêÊmée ll«, «| to isdl«
mois le prindpel fhUtf de Ile m w^^é
de nouveaux oeiiegtA tami #ndi fV^
mettre en état de défiBBse, Gi eentoW^^
durée. A U vérité, ee ne M fe» il
la gloire de reprandra le <Mleiii|i
autre corseira rrfitgliFr
Le roi d'Eepafne» PlOIffÊ S,
de la perte de UM.mm '
plus inkportMteadel»GAIe#Ajkiiv,
à s'en dëdomaufer per la
point fortifié. U pite ^i "mJ^iiTifr^
Uoôted'A(iriqDe,cnfce»de
réeaumoied'eoMlM*.
per sept galèiee aelîoiii
chargé de mareheiritoei pMt It
tèrentSolmian, qui idvM êm
grand coup. Se fille, le
DRAGUT — DRAKE
cesse la conquête de Malte comme
se importante au point de vue poli-
ïutagréableà Allah. Le 1" avril 15«5
tinée contre Malte sortit du port de
pie ,sou8 les ordres du capitan- padia
! flotte, qui portait environ 10,000
de 17,000 hommes de troupes irrégu-
imposait de cent cinquante galères,
lits bâtiments appelés fentes, et de
aisseaux, dont l'un était chargé de six
de poudre et de treize mille boulets,
itifs annonçaient la résolution de ne
ant aucune difticolté. Malte en effet
lue par la nature aussi bien que par
tadelle principale passait pour être
; elle était protégée par les intrépides
qui, plus d'un siècle auparavant,
courageusement défendu l'ile de
tre les armes de Mahomet II, et qui
lorieusement succombé devant celles
II. Après la prise de Rhodes par ce
irles-Qoint leur avait accordé l'île de
r avaient transporté le siège de leur
s serviteurs, leurs richesses , et aussi
raditions de bravoure chevaleresque
du leur nom si populaire en Europe.
I 1565, les forces parurent devant
occo, au sud-ouest de l'Ile, et le len-
gt mille hommes débarquèrent avec
anons, contre l'opinion de Piale, qui
d'attendre l'arrivée de Dragot. Aus-
lehée fut ouverte et le canon fut pointé
liteau Saint-Elme, qui , situé sur une
HPie , entre les deux ports , les proté-
deux. Kn face se trouvait le château
. Cinq jours après arriva LMiidschali,
ilèresd'Alexamlrie, et le 9 juin parut
gt avec treize galères portant treize
nés et ses jialiotes, sur lesquelles se
huit cent dix soldats. Quoiqu'il
laque sur Saint-KIme, toutefois il jujîea
t déshonorant d'abandonner l'ont re-
nencéc. Il fit élever une seconde bal-
le la pointe du port Muset il fou-
(TaNer avec le canon de ses galères.
Bl-Elme essuya le feu des vaisseaux
S-tK pièces du côté de la terre. Après
Btativf s, Dragut conduisit en personne
rigoureuse attaque, lue pierre qu'un
rit fait éclater du château Saint-Ang€
à la tète. Le .>anîi jaillit en ab^)U-
«arines et des oreilles. Le comnian-
ImT des troupes de débarquement.
pBCha, ordonna<iu'on le couvrît d'une
^«Ifwitavecleplus grand sang-froid In
IV^été si fatale à Dragul. Ainsi périt
HB|l de bataille Uragut. Ses resle.--
isportés à Tripoli. A. nt: L.
icr^ 0lst des ottomans, Irad. de l'allemand
», — Fondation dr la rrgrncr d'.4l'jer, 11%%
IfWrgmif, chronique arabe du seiziem
par MM. Un<ler-r.;mK' et 1 cnlin.in.l Drm^
l^voL tn-S". aTcc plan et ixTlrails. - l'.iw
736
fl«oclo 4c StodMtl, If Ultrta r iUcècê «• Ut Flém ém
EmptrmdùT Cmrlot Ff PanpeUine, 1M4. s voL lo«
f jl. - Braotome , Fié dé DrafMi, - Rleber, FU
à? André Daria, tM, ti4, IM, tM-tSf. - PolMore TlrgUe.
fJisL — Van TtùÊt, HMoin §émérmU éê la Mmrimê»
tl, 19. - RoUUer, Hùtolrë ds la Piraitrksdans la JM-
éitrrrsnée-
* DEAi» ne sArmuBftOM ( Baron ), sy]%icuU
teur et ingénieur badoift» fiJa d'un bon juriscon-
sulte, mort à CarisruiiCt le 12 décembre 1851,
il fut longtemps di recteur ^éuèr^l des tamix et
forêts du grand -fluché de Bâde, lyt est connu
jMir plusieurs ouvrages estimés sur r<ïcoiiomle
forestière. Il est Tinvenbeur de peiites voilurei
méGajiic|iies nommé» draismes et m françati
vÉiocipèdeii. La dr^tUine C4*nsistait dans un
banc mon lé sur tleux ruucs plaeées Time k \ê
^aite de Taulrtî d n'ayant qn'noe seule cirnîère ;
elle était U^nm en équilibre [>ar S4>n condueletir
placé à caïifouTtliOB sur îiî banc , lequel se pous-
sflut en avant au raajeîi du mouvement alternatif
du ses deux pietls ai tmiroâit en ro^roc tetnps la
roue d'avanl-trdin dans la dlreclbn quil voulait
suivre en appuyant sur un mécanisme ou pédale
adapté à la roue. La première draisine parut à
Tivoli , à l'éfioque où ce jartïïn , dUîé rue de
ClitUy, réunissait Télite de la société parisienne,
S^n iûVMiteur *"fn servait avec une a^Ulé éton-
nante. Ce n'est véritablement qu'an jouet ou nn
Instrument de gymnastique, d'un emploi imposa
sible sur les terraina irféguMers, dimcileà clmn^er
de direction, et*trè»-pénible à conduire par Vac-
Uon constante des pieds sor la terre et des n»ains
sur les leviers* De|iuls, les drâéfines ont ftubi de
nombreuses modificatitmr* tnnt en Franr^e qiiVn
; Alleroagne; Knighties a perfectionnées eoAngle-
I terre sous le nom de hoby^horses. A. de L.
I Conversations Uxicon, DocuiMnts particuliers.
I DRARE ( Francis , sir ) , navigateur anglais ,
né à Tavistock ( Devonshire) , en 1540 (1), mort
en mer, le 9 janvier 1595. 11 naquit de parenU
pauvres ; et quoiqu'il fût filleul de Francis comte
de Bedford , il ne parait pas que son noble par-
1 rain lui ait jamais donné aucune marque d'af-
fection ou de protection. Il était encore enfant
' lorsque son père se fit protestant et abandonna
sa petite propriété pour se réfugier dans le
comté de Kent. Sans moyens d'existence , Drake
|)ère lit de la cale d'un navire son habitation ; ce fut
aussi le lieu de la naissance de la plupart de ses
douze garçons. Longtemps il gagna sa vie à
lire la prière aux matelots ; il fut ensuite or-
donné diacre et nommé vicaire d'Upnore sur la
Medway. Son indigence le contraignit à confier
son fils aîné, Francis, aux soins d'un patron
(le barque, son voisin. L'intelligence et le bon
naturel de Francis Drake lui concilièrent telle-
ment l'alfection de son maître qu'en mourant il lui
légua son petit bâtiment. Drake, quoique bon
matelot, n'avait encore aucune des connaissances
théoriques nécessaires pour faire un capitaine.
iP i;i non en issv, comme l'ont écrit prcs<|uc Ion* Ica
l.h'j^raphcfc préccdcDls.
727
DRAKE
Un de ses fMàrents, tir John Hawkins, se chargea
de sou éducation nautiqne,et le mit en peu de temps
à même de gouverner un bâtiment. A <iix-huit
ans Drake Tut reçu en qualité de munitionnaire à
bord d'un nav re marchand destiné pour la baie de
Biscaye, et deux ans plus tard il fit un voyage à
la côte de Guinée, en qualité de lieutenant
chargé du détail. Kn 1665 son caractère entre-
prenant le décida à hasarder toutes ses écono-
mies dans une expédition aux Indes occiden-
tales , entreprise de concert avec le capitaine
John Lovel. Mais le succès ne répondit pas à
ses espérances; arrivé à Rio de la Haclia, il vit
tout son chargement injustement confisqué par
les Espagnols. Vainement s'adressa-t-il à la
cour d'Espagne pour obtenir ju.stice : on n'eut
aucun égard à ses réclamations. Poussé par la
vengeance et par l'espoir du gain, il vendit sa
barque , et vint s'enrôler en 1568 au service de
sir John Hawkins, qui préparait une exp4-<1ition
au Mexique. 11 obtint le commandement de La
Judith, et donna des preuves de la plus grande
bravoure dans le combat désastreux que les An-
glais, attaqués à Timproviste, eurent à soutenir
.-outre les Espagnols dans la baie de Mexico.
Des six bâtiments que commandait Hawkins trois
tombèrent aux mains des ennemis, et les vain-
queurs souillèrent leur victoire par les plus hor-
ribles cruautés envers les prisonniers. Drake re-
vint ruiné, mais non découragé. Il se mitau service
de divers armateurs, et lit deux nouveaux voyages
aux Indes occidentales, le premier en 1570 avec
Le Dragon et Le Cyywc, l'autre en 1571 , avec Le
Cygne seulement : il employa ces deux cam-
pagnes à prendre une connaissance exacte de
ces parages, afm d'y naviguer plus tard avec sû-
reté. Désormais, confiant en ses propres eiïorts, il
résolut de tenter la fortune sur une plus grande
échelle et de mettre à exécution ses plans de
vengeance. Pour cet eflet, il acheta et anna deux
navires, le Swan, de deux cent cinquante
tonneaux, qu'il monta lui-même, et le Pasca,
de Plymouth, de soixante-dix tonneaux, dont il
donna le commandement à son frère John
Drake. Les équipages sVlevaient à soixante trois
hommes. Drake prit des provisions et des muni-
tions pour un an, et embarqua trois pinasses en
pièces et construites de manière à pouvoir les
ajuster et les mettre en mer à l'occasion. C'est avec
ces faibles moyens qu'il osa attaquer l'Espas^ie au
crptir même de son commerce. Il n'avait point de
lettres de commission pour justifier sa conduite;
mais il nSinait alors peu d'accord entre l'Es-
pagne et l'Angleterre ; d'ailleurs, il se croyait suf-
fisammont excusé par la spoliation dont il avait
été victime et peut-être aussi par la licence géné-
rale des temps. 11 partit de Plymouth le 2) mai
1572. Le 28 juin il arriva en vue de laGua<Ie-
loupe, et le 12 juillet il jeta l'ancre dans le port
Pliaistint. Il lit aussitôt ajuster ses pinasses.
Ia» jour suivant le capitaine James Rawse, de l'Ile
de Wijiht, entra dans la Nie aver une barque,
738
a offrit
une caravelle ci une dialoupc à i
son concours à Drake, qui Vm
furent prêtes le 20 juillet I linint tes lÉvire»
à l'ancre, Drake se dirigea vers riftknn de Ùè-
rien,déJxirqiiaà Rio-Fnuicisco afeccat cin-
quante hommes, et marcha sur la nUe 48 !loiBlife-
de-Dios. 11 s'empara du fort tans coup firir, y
laissa soixante-dix bommeSp et t'avança avfc le
reste sur la place du naich^ Il fit ùàn tmt dé-
charge et sonner de la trompette ; oeax da fart
lui répondirent. Ce bmiteî&aya lea hafailioli,
qui se sauvèrent dans les monlagias. Les As-
glais pillèrent la TiUe, et se dispouioit à li re-
traite, lorsque quime oo TÎngt des hyaids, n-
venus de leur terrear, rentrèrent dans te vile. U«
firent fen sur les Anglais, et tnèrant lenr tna-
pette. Le bruit des arquebMCS fut «tada et
fort; mais la trompette ne répondsBl pla^ m
supposa que Drake et tons les dnsaraial Hp
tués, en sorte que la garnison se w
les vaisseaux. Drake i
fort de le trouver é o: p «
de ses ennemis • A
lui-môme était lna»e « m jaiuHaa: u i^ft
son butin , se jeta à la nage^ m* pi-
nasses, après av en on b fpC
blessés dansce .1 i i^kf
le trésor royaiue b-«Bc ■ laHl
trois cent soixante umuca c
somme beaucoup plus oons ia m
nayé. Pour se consoler de aos i
s'empara d'un navire àh mm-
nraux et chargé de Tiii; p»—u ■ i
nie de liastimientes. MécontCb» » w
Rawse, il se sépara de lui le 7 a
pour Cartbagène. Le 13 .
place , et se saisit dei x\
le lendemain il se jeta Mirinm^ ■ »»
il prit les vivres et les mn Jt %» •
brûla le Swan . de f
de ses aut i i
havre de leuc i *
jours. Il rentuuu
symerous (1), qui lui i
sage de trois reooes on <
d'or et d'arsent, se rendant de - )
de-Dios. Des'
bAtimcnt fron m
cinquante h » ci ■
fia put chamer iiijqu^k wm
l'argent, il en enfouit opifaqi
reste de l'or, dans une
jours après, il lia ii i
tua six ou »
essayé de se oéle , a
contenant la va ru<
ducats (3). n
(I' Oa appeUe alMl les CKtofl*
leannallm.
(1) Maium et tm C>oir. rtcta m
Mir Ir Chagro.
M- Kntiroa doit mtlltiam et ta
DRAKE
no
A en deux parts égales, arec les Fran-
rayaient aidé dans cette pénible et dan-
xpédilion , le trésor qu'il venait d'em-
u t)out de quinze jours, il envoya un
en! pour reprendre les richesses qu'il
fouies ; mais il avait été prévenu par
^ols, et on ne retrouva que trente
trgent et quelques lingots d'or, qui furent
^. C'est dans cette expédition que
perçut du sommet d'une montagne la
>ud. 11 poussa un cri de joie en pensant
u'il pouvait faire aux Espagnols dans
;es, et résolut d'y faire passer les prc-
sseaux anglais , résolution qu'il accom-
tard avec autant de courage que de
près quelques jours de repos , il partit
j^eterre, où il arriva le 9 août 1 573. Son
eût été complet s'il n'avait perdu deux
hrea dans cotte campa;;ne.
i de l'inaction , il prit la détermination
MT sa fortune au service de sa patrie. Il
les frais trois frégates, et seconda Walter
, comte d'Kssex, dans ses entreprises
Irlande ; mais le comte étant mort en
ike revint en Angleterre. Sir Christophe
rice-chamhellan et conseiller de la reine
, le présenta à cette princesse. Drake
A son projet de pénétrer dans la mer
or y ravager les possessions espagnoles,
aecueillit cette proposition, et acconla
eor le commandement de cinq navires,
le Hind^ de cent tonneaux, amiral
rake ; V Elisabeth y de quatre vingt, ca-
¥tnter; le .S'jra/J, flihot de cinquante,
Chester; lo Mnnqold, bar<|ne de trente,
John Tliomas; v\ le Chnstophery pi-
quinzo, ( apilaiiic Moon. Les équipages
ottille s'rU'vaieiit a cent S(»i\antf-qualre
élite. L'amiral quitta IMyinoutli Ie5 no-
577; mais assailli |)ar une violente tem-
fut obligé de rentrer au port après avoir
elques (ioinn)a;:e>. Il reprit la merle 13
, et le 27 il atterrit à Mogador il;, et lit
) une seconde pinasse ; lors(ju'cHe fut ter-
nitàla voile, et suivit la cote <rArnque.
icembre il prit plusieurs bateaux pù-
fMgnols; il tomba peu après sur trois
\p dont il s em|>iu'a ain^i (pie d'un vais-
qoarante tonneaux, aucrè près du cap
21 janvier il desci'ndit dans l'ile Mayo,
Iberté ses [)ris()nnit'r.>>,aux(piels il aban-
Ckristopher. Canonnèlei:{ janvier par
• Santiago, il priten leur vue un navire
, qoll réunit à sa flotte , et plaç<i sous
ndement du capitaine John Ooughty ;
il'éqiiipage portugais, moins le capitaine
ylvây qu'il retint {K)ur lui servir dépi-
ta inooilla ensuite a l'Ile del Fuego, et
arer ses marins a eban;ier de climat ,
Mtoas lui-même. Le » avril il arriva
'Ne sar let côtes du Maror, devenue cek-bre
ter^eneot des I-raneais eu is.«.
mr \t% c^tea du RréàiJ, par Its 33" tir hitlliipiM
méridjonate, et le ?& il L'iitni d^ns le ITouTc
nomme BÏJ^de la Plaïa; mais il niîs> «irétaiia*,
vi après avoir débarqué auriez oOtf* di^ lu l*j\t!i-
gonie d^ns ïa Baie dm Phoques , il prit Inrre
le 10 juin, au port Saint- Julien, tl y trouva iioo
|K>tenc«drej^e jadi» par Mag«?Jliin ( ija^ , ce nmn )
t K^if r exéiîute r quelque s-an â de m^ roiiti'Ju 1 Si . Draitio
s^^ vit dan« la i)éceâ<iité d'en faire u^rtgc. Il y
M pendrfi le capilaine John Puugthy, tM»n
mûriD , mais d'im caractère turbulent et aa'ust*
d'avoir cjoosplré contre la %îe à\i ramîrnL O»
rivait prop^K^e à Uoiiglhy for^tion i»nlr*î \%
bandtm sur Le rivcige, h tran'^portâtion en
Angleterre pour y ^tre jugé , on l>xé(ulîi>ii
au lieu même du jugement, quel qu'il fftl ; tl pré*
fera le di-roier parti» et fui CJ^ndamné li mort
par une assemblée de quarante i^minUpàJrriii ,
{'hoii^i^ dans l(!à divers équipagei;. DouRtliy %v
souuiît courageusement h son sctrl. Il communia
le matin de mn exécution avec Draine et \Am-
ni^m^, oTfiders» dîna à la même taille qu'eut» et
leur dit adîeu en iMivaitt h leur sanl^. Le repsi»»
iini , il se leva ave^t feriîiet(\ e| ir^archa au iiii|>
j plîce sanà émolion. On conviJit qu'il éXmi cou»
pablf*^ maii on ajouti qui! Urakt* nV^ait imi
I ÎM\é de se défAÎre d 'un i*mule rwlontaWe. ■ C'rsI,
«lit liarri^ , 1 action la plu* liîàmable et la plui
I Itinéraire que faïniral ait couHruse daus sa vie, ••
i Le n Drake qiiiJtii le piïrt Saînt-Jwlim, et le 21,
1 |« prexiiicr aprèa Magellnn , il etitra diiii:» le iU-
Irfiit. Le T), \\ eut m\ demfilé fort vif av(?f. lea
! Patagons, qui lui tuèrent un matelot et un of-
I licier nommé Gunner. Il constata que ces sau-
I vages n'étaient pas de si haute taille que le*
' Kspa-^ols le prétendaient : « U y a, <lit-il , de*
Anglais plus j^rands que le plus haut d'entre ces
sauvages. »» Drake traversa le détroit en seize
I jours. A peine se trouva-t-il dans la mer du
Sud qu'un ouragan le fit dériver d'environ cin-
I quanle myriamètres au sud-ouest Ce fut dans
' rettc tempête qu'il perdit le Marigold » capi-
! laine Thomas. Déjà il avait abandonné ses
I deux plus petits bâtiments, parce qu'ils faisaient
' eau et ne |)ouvaient plus sup|)orter la mer.
I Drake observa que la partie du ciel la plus voi-
sine du pôle méridional n'était parsemée que
«l'un petit nombre d'étoiles de la dernière di-
mension ; trois seulement étaient d'une certaine
grandeur. Il aperçut deux petits nuages de la
même apparence que la voie lactée et pou éloi-
gnés du pôle. Les matelots les nommèrent les
.Suces de Magellan. Drake mouilla dans une
belle baie, |)ar le 57° de latitude méridionale.
Il > avait plusieurs Iles dans cette baie; on y
trouva de bonne eau et des herbages. Les nom-
I breux habitants de cette contrée allaient nus.
Leurs canots étaient faits avec art, et ils les
dirigeaient avec beaucoup de dextérité. Ils
ne tirent aucune difficulté d'échanger de tontes
les productions de leur pays. L'amiral sortit
de cette baie le 3 octobre, et, tirant ver» le
731
DRAKE
nord y il rencontra trou Iles dans lesquelles il y
aTait une quantité incroyable d*oideaa\ : il
nomma la plus grande Ile Elisabeth. Le 8 oc-
tobre le capitaine Winter se sépara de Tamiral.
Winter reprit sa route par le détroit, et arriva en
Angleterre le 2 juin de Tannée suivante. C'était
le premier navire qui frtt revenu par cette route.
Drake, réduit à son seul vaisseau, fut rejeté de
nouveau jusqu'au h7° de latitude sud. Il jeta
Tancre à l'extrémité d'une terre que Fleurien
suppose être la partie méridionale de l'Ile ap-
pelée depuis Cap Hom. Drake donna à toutes
les lies au sud du détroit le nom (VÉlisabé-
thïdes. Ce ne fut qu'à grand'peine qu'il attei-
gnit rile Moclia, le 29 novembre. Étant des-
cendu à terre avec dix bommes, ils furent atta-
qués à coups de flèches par les naturels, qui les
prirent pour des Espa^ols. Deux matelots
furent tués et tous les autres atteints plus o«
moins grièvement; Drake lui-même reçut une
grave blessure au dessous de ra>il droit. Il ne
voulut point tirer vengeance d'une ofTensc qui
était le résultat d'une méprise, et s'avança sur
les eûtes du ("hili. Un pêcheur indien l'informa
de la présence d'un vaisseau espagnol richement
chargé dans la rade de Villa-Porciso ou Val-
liario (I). Drake s'empara du navire, dont il
tira plus de quatre cents kilogrammes d'or, 1770
botijas ou cruches de vin de Chili , des pierres
précieuses et quelques marchandises. 11 descendit
ensuite à terre, et pilla l'église d'un village voi-
sin. Continuant sa route, il débarqua à Coqnim-
bor; mais attaqué par cinq cents Espagnols,
il dut chercher un autre mouillage , dans une
baie par 27** 55* de latitude sud; il y séjourna
jusqu'au 19 janvier suivant. Ce temps fut em-
ployé à réparer son vaisseau , à armer celui
qu'il venait de capturer et à construire une pi-
nasse. 11 descendit ensuite à Tarapaxa, où l'on
trouva un EsiKignol endormi sar le rivage, à côté
de trente barres d'argent de la valeur de quatre
cent mille ducats. On enleva l'argent, et on laissa
rEs|>agnol contmuer paisiblement son sommeil.
Non loin de là, des gens que Drake avait en-
voyés chercher de l'eau rencontrèrent un Espa*
gnol et un Indien qui conduisaient boit moutons du
Pérou ( lamas ) , grands comme des ânes et charges
de huit cents livres d'argent; on soulagea ces
animaux de leur fardeau, et Ton Uissa en liberté
les conducteurs. Drake entra le 7 février dans le
port d'Arica, où il trouva trois barques à TaBcre.
Il s'empara de leurs cargaisons, consistant en
cinquante -sept lingots d'argent, du poids de vingt
livres chacun, et en diverses marchandises de
prix. Il vint ensuite au Callao ( port de Lima ) ;
le 13 février il enleva sur douze vaisseaux qu'il
trouva en rade un coffre de féaux et quinze
cents barres d'argent. Il fit couper les câbles
de tous ces navires, et les abandonna aux flots.
Il aborda ensuite un brigantin, auquel il enleva
(Il ValparaKo.
<1uatre-viQgU lîTresd'or et des pierrespm
Ayant appris à PayU qu'an Tiimi cbp
richement chaiigé, le Caeo-Fwogo. ëlrit m\
pour Panama, il se mita b du de ce
ment, promettant sa chaîne d'or •
percevrait le premier; ce fut son i*civ
! Drake qui mérita cette réeompeMe. On e
la hauteur da cap San-Frandaou; après
reçu trois bordées, le Cfico-/W)90aincaa I
I Ion. On y trouva, outre one grande quanti
. perles et de pierres précieuses , qnatre- vi
\ livres d'or, vhigt-six tonneanx d'arignl a
I gots et treize caisMS d'argent mooniy^. (
\ prise fut évaluée à quatre-vingt-dix mille I
j steriing. Drake dirigea sa eoarae an nord,
j cenditle 15 avril iô79 sor la cMe do Meûq
; Agnatnleo,appeléaut8iGaatoook»o«Giiatrii
, y prit des valeurs oonsidénblM, rt inooid
ville.
Après avoir conquift des i
I élevé sa réputation nu I i ,i
! les injures de son pny» «ami », I
songea à retourner dans sa pilkw. Orai|
avecraisond*étreattaqué|inrleiEif b
le détroit de Magellan (2), il ^
passage par le nord de W
cecôté, et parvint jnsqu*aia ^ nv ci
Mais ne rencontrant qu'on iniid «»««■«,
nuées épaisses, et de vaites efltaCMncrti
neige, quoiqu'on ne fAt qu'an nooiBeneai
juin, il redescendit à la I b de
jugea convenable de rie 17i«BaB
de U CaUfoniie, d ndfel àfl
donna son nom (3). ua
l'aocneilUrent fbrtlioqtn %mmf
AéoA, ou roi, vint visiter w IM
oorlé par une gardede oent U
remarquable, lesquels portk ^
sent; venaient ensuite dei wm^ «
avec des panierset d^a sacs i i ■
appelée tahak (4), de
poisson grillé. Le roi i
panle un manteau db|i«M — mi
UnerSi t de CanOClMMI en nmmmm
meset eldeinn ,U
raes> y I D ta wU\
femnicBpui lU
les et à la o »v
diens m v
fardeau A «fuc troi« ■
(I) TUect poftëaWwHMCt
Gwuet), ritaéi varia* W Im. m
(t) Sa effet, le Tfae-ral ém Mraa .
Tole4o,avaU cRvtyé aaw !• i
deGaabM (Mf. ctaaala
dre de eafCwcr Drake à •■■ i
(S> l--f
iMMMaée, rq ITTS» par
MNi€olàm
de irnodes qnMet S cctit
ou deviat en
(S) Tve«-
plji* «ppHieai CMMe aa|i
1 V a un uuu udi Acrvaii a
ue minée. Ils cou-
ur «ies n i ue jonc. Le roi mit sur
! Drâk< xiDUchon de (ilet^lui passa
r*ou une formée d'os , le salua
ùohf el lui dudndonna ses droits au
voisin et à ses habitants. Quoi qu'il
Drake prit possession du pays qu'il
etP'Alhion, a cause de la ressemblance
'ocbes blanches de cette côte et celles
rre. Il lit creuser la terre en plusieurs
et crut y découvrir des traces d'or
L'expérience est venue confirmer
«u^e mit à la voile le 23 juillet, et le len-
aborda à des Iles qu'il nomma Islands
mes (I). Ayant renoncé à chercher un
n nord de l'Amérique , le 29 septembre
voile ' les Moluques. Le 1.^ oc-
ut rs Iles situées au 8^ de lat.
vinrent au-devant de lui sur
is, d'une profondeur considéra-
nt; cocos et de fr . Ces canots
i Si :e de bois avec
; r x)mme de la
ei uis du uchurs de coquilles
louIcuis. Ceux qui les conduisaient
e de l'oreille fort allon-
its qu'ils y portaient.
a uc laisser croître leurs
«{Ue c'était pour eux une
c. t^ui » dents étaient noires comme
eur <lonnaient cotte couleur en mâ-
uetel. Le 18 octobre, Drake découvrit
s Iles, qui lui parurent peuplées. Il
I Taquioda, Zelon et Zewara. Les
«s Iles faisaient avec les Portuj^aiî:
lerce de cannelle. Le 14 novembre
d Te te ( iles Moluques), dont le
iccueil très-jiracieux. Après
il "ia^na une petite Ile au sud
. Il ) lemarqua des arbres hauts,
n >, a l'exception d'une belle
x*uronne la cime. Les feuilles
u une es|>èce de mouches bril-
►Siiient en telle quantité, que
kwiaissaient ^tie en feu. Il y vit
•souiis aussi grosses que
^crevisses (jiii se cachaient
des lapins : elles étaient si
îH-ulc suflisait potir le dlnei de
8. Drake lit ensuite n)ute au
I 1580 il échoua sur une roche, et
iC remettre a flot de jeter a la
uinon et une ;^r:uFle quantité
ne c rier il arriva à Baratène,
M^iu. H trouva les habitants
fiî^ire et d un rarnrtérc ai-
y, ce sont les iles tm rocJirr^ (Je Fn-
IKE ÎS4
inaMe. JU m pkfiMieflt ifune prubité iiagulièri:
dan^lcur» étlinnp^s, Lrur Ue pn^diii^art fnaUjii-
ilancéderorf dt; l'argent, du cuivre, du MiufrL%
de la muaca^ÎP , du fiti^embre; du (liment, de$
limons, de« ooncoiubrËSi d^DooKi, des fngus,
de^ ."^agous el plusieurs «aîim frnits , racines i^l
Mgunirs que Ton pouvait mAïiîîen £fi quitlanl
celle île fûrtunée , Draktf^ mouilla à Java'MAjtU',
ou it fut lii^k^eiï a^u [lar Ira dnq rctj)s qui ge
îjartaf^eui&nt Tiji*. I^e inal vénénen y était cma*
mmy «hee leji ivatrireb. Ils le giiéri^^édienl m
excitant une transpiratiun abuudafite dann ImilKH
les P»ii1ie* de leur ciorps, A t^et eifel, iln &'C5X-
pti^aient nus pémlanl quelques Uetires à V^t^
ileur du »A4eil« *^ dont les ni y on» suhtiî*. rap-
|K)rM^ Urrtkf^i t^uvrent Ica |Mire>i et dunni'ttt pur
fx: itioy^^'ii r^i tilirei (laîki^afïL^ k V^mh^Da dnà
j>anï€MW%nm^ïU\M ». AyanI appris qu'il y avûit
pJusi^îtiim grrtndfl vaisîvseaux a Taiicnî dans uii
havre |j«u dui;^, Drake jui^pa prudent év hi
éviit-r, vi forçant de voiles^ i] arriva au ca,p du
lionne- F^péraoce iï«ti& le» iirernirfi* juurs fie
juin. IJ l'ijâimlra cinnmrs le plui^ bain pniifHia-
toiri^ qn'û efll encore va ; mai* n avant pu y tivïu-
ver cle sources, il en nqiartil le is, i*l i**iirn>t4 à
Sierra- Leone (li, ou il lit de ïmM d du bcd^. U
y ajifrçyi un fïrsnd iioiiitirv d'éléphanlii. ï] leva
l'anctie le 22 juillet, et arrivi^à F*l)n)«ittli h* a no-
vembre làSû, (iprèi un vo>ug^ de Irob an»nki»ln«
quelques jourii.
Le soccèi *le reûtreprise de Drake, les H-
ches8e» immenses qu'il apptirlaitT excit»*renl J Vn-
TJe. Se«enocrut& le traiièrent de piraté, m rniMMi
de« liostibtés el des dèjirédatiuns qu'd avait
exercées contre les Espagnols, avec lesquels l'An-
gleterre n'était point en {(uerre. Bemardino de
Mendoza, ambassadeur d'Espagne, se plaignit
hautement , et demanda qu'il fût puni selon le
droit des gens. Mais la reine, par une démarche
solennelle, mit lin aux récriminations générales.
Le 4 avril 1 jSl elle se rendit en grande pomiie
à Deptford,où le bâtiment de Drake était mouillé.
Llie dina à son bord, l'admit à sa table, et le
créa chevalier, donnant ainsi publiquement son
approbation à tout ce qu'il avait fait. Elle ne s'en
tint pas là. Le vaisseau fut placé dans un bassin
particulier, comme un monument de la gloire
anglaise et de celle de l'aventureux capitaine (2).
Drake prit à cette occasion pour armes un glot)e
terrestre avec la devise : Tu primus circumde'
disti me, et en légende : Divino auxilio.
Kn 158'), Elisabeth, prévoyant une rupture
prochaine avec Philippe II, roi d'Espagne, or-
donna l'armement d'une Hotte de vingt-trois bâ-
timents, sur lesquels on embarqua deux mille
trois cents soldats ou marins. Drake fut nommé
commandant en chef, ayant pour vioe-aniiral
Martin Frobisher, pour contre-amiral Francis
(i) Qa*li nomme Rio Grande en NeçreiatuL
,t' Plus tard, lorsque ce valMcau tomba en Tétasté, OB
ût avec son bordagv an rauteuil, qui se voit encore d
l'uniTersit*' el'Oiford.
965
DRAINE
Knolles et pour commandant des troupes le lieu-
tenant général Christophe Carlisle. Il appareilla
de Plymouth le 15 septembre, et après afoir lait
quelques prises sur les côtes d'Espagne, il se
dirigea vers les lies du Cap Vert. Arrivé à San-
tiago le 16 novembre suivant, il y fit débarquer
mille hommes, sous les ordres du général Car-
lisle. La place ayant été sun^rise, elle fut mise au
pillage et incendiée : le butin qu'on y fit fut con-
sidérable. Drake fit ensuite voile pour les Indes
occidentales, oU il mit à contribution Saint-Do-
mingue et Carthâgène. De là il fit route pour la
Virginie, qu'il côtoya jusqu'au 30" de lat., qu'il
atteignit le 28 mai. La garnison du fort Saint-Jean
se retira à l'approche des Anglais, qui s'emparè-
rent de quatorze canons et de deux mille livres
sterling. Drake détruisit les forU Saint-Antoine
et Saint-Augustin sur les c^jtes de la Floride, puis
mouilla le 27 avril 1586 à Roanoke, siège de la
(K^lonie anglaise. Le gouverneur, sir Ralph Lane,
découragé par les hostilités des naturels, résolut
d'abandonner le pays avec les débris de la colonie.
Drake les embarqua le 18 juin, et opéra son retour
à Portsroouth le 28 juillet 1586, après une cam-
pagne de dix mois, pendant laquelle il avait fait
éprouver à l'Espagne des pertes évaluées à envi-
ron six cent mille livres sterling.
En 1587 Drake reçut le commandement d'une
autre flotte de trente vaisseaux. Le 16 avril il se
dirigea sur Cadix, força rentrée de la baie, dé-
fendue par six galères, et coula on brûla environ
cent b&tiroents qui se trouvaient dans le port
De là il fit voile pour le cap Saint-Vincent, dé-
truisant tous les pécheurs qu'il rencontrait sur
la côte, et s'avança jusqu'à l'embouchure du Tage,
où il présenta le combat au marquis de Santa-
Cruz, amiral espagnol, qui ne jugea pas prodent
de l'accepter. Drake couronna sa campagne par la
prise du San-Felipo, galion de douze cents ton-
neaux, venant de Tercère avec un riche char-
gement.
En 1588 Drake fut nommé vice-amiral, com-
mandant une des divisions de l'armée navale
d'Angleterre réunie sous les ordres de lord Ho-
vrard d'Effingham pour s'opposer à la fameuse
armada espagnole. Il prit une grande part aux
défaites des Espagnols, auxquels il enleva deux
grands vaisseaux de guerre, le premier monté
par don Oquando, vice-amiral, l'autre par le
brave don Pedro Valdez. Les Anglais furent ré-
compensés de leur courage par un butin de dn-
quante-dnq mille ducats.
En 1589 Drake et le général Norris proposè-
rent à Elisabeth d'armer à leurs frais une esca-
dre destinée à rétablir le roi Antonio sur le trône
de Portugal. La reine y consentit, accorda six
vaisseaux de premier rang et soixante mille livres
steriing. L'expédition ne comptait pas moins de
quatre-vingts bâtiments et de onze mille soldats.
Drake appareilla de Plymouth le 15 avril, s'em-
l»ara de La Corogne, et captura un grand nombre
de bâtiments ennemis. Les troupes de Norris s'a-
vancèrent jusqu'à Liabonae; aiait m n^fé
arriver les secours promit par remperc
Maroc, et tes Portugais ne ae décfanrHil po
faveur de don Antooio, dlea le v«ailian|i
sans combattre. £a se e in
Vigo, pois il rentnà PI à
armement fut attribua «
s'était élevée cotre l'amarw v^ m a
terre.
En 1594 Drake et aoo «ini air John Ht
proposèrent à Elisabeth de tenter nne oo
expédition contre let poiieitioni fiptfnh
Indes ocddentatet. La rdne oonacalil tm
fournir six vabaeanx et une pnrtie des
Les deox amiraox sortirent 4e Flynootli
août. Leur flotte ae eonipotait do m^
vires montés par denxniUe cinq ( fa
Elle arriva aux Canariet, le 17 :
ayant fait une tentative infh ewe «m
principale de cet Uet, fit ToOe pmT la Dom
où elle arriva le 29 octobre. Le 12 i
1595 elle attaqua Porto-Rieo;maKcyi
poussée après un combat opiniilre. Le i
jour, sir John Hawkiotv malade depaâ r
reçu devant les Canariea, aMmnit dn d
que lui causa cette nouvdle dHlrile i
route pour le continent, cl abeida 4
Hacha, le 1er décembre IM&. <
port qu'en 1565, aa < e
avait été mmé par let ■» ^ c
trente ans plus tût il av m«i i a*
allumé ta haine ; O ne i« \ n
ville malgré l'offre d tam «e i
mille ducats. 1 »
même sort. L« «v il
Nombre- de -Diot : aw» «mJ —
souvenir ao vindie u e. celle
'duite en cendres avis tov* lee ■■«
trouvaient dant le p
sept cent cinquante ■
sir Thomas BatkertUN, >» ■«
pour attaquer Panaosa; nak i*
résistance si Tigoureute qn*l ■■ <
rembarquer le 2 i IM6^ • ■
passer à nie d*l le i i
mais atteint d'n m
la traTer8ée(l);aMaai
cœilde pkMnb etielé i fs
nord et 81* 51 de hM^V^. 4 m»
Plymouth an mois de mai <
Drake, t t «il mè
maittrèt-1 m »i
letyenx i •«»
ce; tet [et
{%) De Paw. éMt Mft AwamAMpaflMaeMiH
^wkériemiMê ( c. I, Mia la p. aiai. i
mort de Drake. « Ce uv|t«teerffai
des Cnbetet AaMvw, n 7 Ml a I
ces Mtaw«x; ftelea'M m i
• I»
tacet , let plw BfMts eot rio <
loi 4
terre*, «Il
37
DRAKE
7m
\ éCail naturellement éloquent , et il exprimait
vec crAœ et clarté ce qu'il concevait. Son
noar de la gloire poussé à l'extrême le fit ac-
naer de Tanité et de forfanterie. D*une loyauté
cmpnlenâe envers ses armateurs, il ne fut ja-
lab cmel pour ses ennemis , s'il en faut croire
s biographes anglais. Cependant, on peut dire
ne U vengeance et la haine ont dirigé U
lus grande partie de ses exploits. Jamais l'Es-
•gne n*eat un plus terrible adversaire. La gé-
érosité et la bravoure de Drake le faisaient
bérir par tous les marins qui servaient A*ma.
» ordres; aussi n'épargnait-il rien de ce qui
iMrrait contribuer à leur bien-être. Il était ii»rl
wlmit, non-seulement dans ce qui regardait sa
rafescion, mais dans toutes les sdenres i]yi }
vaicnt rapport. Il n'y avait point de firncH^^Ds
iw tm vaisseau dont il ne fûten état de s'acquît-
sr, sans excepter même celles de chirurgien. Ce
wà prouve son habileté, c'est que de tous les
nadt voyages entrepris jusqu'à lui, aucun de-
ris M*yil*" n'avait été courouné d'un succès
irian sien. On peut ajouter que Drake éveilla le
firie de U navigation dans la nation anglaise.
lit peo de découvertes, ou plutôt négligea de les
éri^MT d'une manière exacte ; cependant, il a un
In à la reconnaissance étemelle ; c'est à lui
MrEarope doit l'iromense bienfait de l'im-
■rtHîoB des pommes de terre , jusque alors in-
riHHKs dans nos climats. 11 siégea dans deux par-
WÊteÊÊÊj et fit un noble usage de sa fortune, soit
i fci consacrant à des expéditions destinées à
ater la puissance de son pays et à com-
! celle der£s{>agne, soit à des constructions
Bru, parmi lesquelles un aqueduc de vingt milles
t longueur, qu'il fit construire pour donner de
nn à Plymoutt). Lorsque cet immense travail
il tenniné, Drake en fut si joyeux qu'il plongea
■imanteau dans les premières nappes d'eau qui
i jaillirent. Il serait à souhaiter que Drake eût
pil hiî-même Thistoire de ses voyages et de ses
tes. Il parait, par la lecture du petit
i de SCS lettres, qu'il était aussi propre à
flPHBettre la mémoire de ses actions qu'aucun
^Mx qui ont consacré leur plume à ce sujet.
de Sylva, capitaine portugais, que Drake
llllliyt prisonnier en 1578 aux îles du Cap Vert,
IpH^eonserva comme pilote, donna le premier
M iciation du voyage autour du monde de
pake; elle est insérée dans Ilackluyt, tome
||iaM de ses Voyages ; 1600.
j$^ Alfred de Lacaze.
True and pcrfect Nttcs of the uonrthy
■I exployts perjonned by the valiant kntgfit
, Drake, Londres, 1587, In-;». - FlUtJcffry. Sir
, etc.; Oiford. I6W. — Voyage curieux faict
ie par t rancis Urach, udmtral d'An-
j» Paris l«*i. in-lî. — (hrke ( Samuel ), Ltfe and
1^ Uke vaiiant and renowned sir Fr. Drake ;
t«7l, ln-40. — Prince, ff^orthtet of Deion. —
, Peiçrimes. - Ledlard. y a val f/ist. - U. Vo
, Croniet dsl Peru. — Stowc, Anna 1rs. -
, — t/nir. Hist. - Van T«-nar. Hist. çen. de li
, II. — Dcsborough-Cowler, (.cn.llist. - Frrut
, Le Génie de la ^av\rJation. — Sjint Jnhn,
^OCV. BIOCR. Ct>ER. — T. \(\.
unAHH ( /Vôrtri* ), c.Uimt^im ot «ntJf|tmînî
an^^jAïSj mi>rl en 1770. Au rapprl dt* CoU^, il ïuî
un de* nuli'ur» dt* l'ouvratîtf mlitulL^ t Tht Pur-
hametiiftrtj Hhtorifttftftyiftndi tli^i^ 24 vol,
in-S*", On lui attribue à tort 1*^ fnaj^iliJUK^ outrage
intitulé : Eboracum, or iht^ Nestor tj and AnÛ"
qitUiesaf the City fl/K</r*, tna^niaquc la-fo),
r.lMLiurf i, Cetu iiivçr, JHécî. — Ito»?, Atm bief. JVieio-
« oiiâiiR ( Guillaume}^ médmn anglaii^ né
k York, en 1GS7, moil eu îim, Uavml étudié à
Oxford. IJ ie Ûl coiinattre par Ti^nvragiî sui*
tant : Eùofdcum , or tftf^ Htsiûfff ami A»it-
^ui/(i?.« of iheciii/ of Yurk^/raiti Um oii^irt
^0 itic preseni time; York, i736^ in4oi; —
des articles nombrcuii tiaiis i'ArehtjeGloQia.
DE4ILE {Jacques }t médecin anglais, né a
Cambridge, en 1607, mort eu mars J707| à West*
niiosier* A di\-»ept ans, il tit st-s étotie.» à l'unh
^ersitédc sa ville nii talc, Ëît WJ^ il^e rendit a Lon-
dre^, m il â'ûppliqua a la tnédedue, et fut tfça.
ducteur i^ iGUti, Il écrivit beaucoup |>tutt qu it
ne pratiqua. Il &'occU|»a aiissî de Jiiiilirf'Tiïs [loli-
lique^. Cité di^vaut la chambre baute eu l70:^,
|)Our un passade injurieu^i u La miinuirt; du roi
Guiilauiiif dauâ son Uistuite du deriiUir p&ti^-
meut ( Tfie ilistor^ 0/ ia.^i Parhan^ttt , Lon-
dres, 1701, in-â", il TuL acquille, b*; jdit ûm\h W^
parti opposé a là cour, y-l écrivit a\ec l'oïi^y k
Mémorial de TEglisu auglîeaoe ( Jhè Mrmmuû
of t/(é Chitrcà 0/ B^gtandt etc* ; Lotiiiras,
l70'i,Sii~S'')- Ce pâinpbM non signé, dirigi^oûn
tre les whLp et tes di^sîdenb^ liil bnllR par la
main du bourreau, à la requête du grand jury de
Londres. Quoique demeuré inconnu comme au-
teur, Drake fut traduit devant le Banc de la Reine,
au commencement de 1706, à Toccasion de
quelques articles publiés dans son journal le
Mcrcurius politicus. L'information fut annulée;
mais l'acharnement de ses ennemis fit une telle
impression sur Drake, qu'il gagna la maladie
qui le conduisit au tombeau. Outre les ouvrages
cités , on a de lui : Dissertât io de Febre in-
tenmttcnte; Cambridge, 1690, in-4°; — Dis-
sertât to de Variolis et Morbitlis ; Cambridge,
1694, in-4" ; — Dissertatio de Pharmacia ho-
dierna; ibid., 1696, in-4'»; ces trois disserta-
lions réunies |»ar E. Melward , Amsterdam ,
1742, in-4"; — yew System ofAnatomy; Lon-
dres, 1707, 2 vol. iu-8" : la plupart des planches
sont copiées de Cowper ; -- Hïstoria Angle-
Scotica; Londres, 1703, in-8*; — The Sham
lawyer, or the lucky extravagant , comédie ,
jouée en 1697.
Biographie médicale,
; ^KkKWL{ Frédéric) , sculpteur allemand , né
à Fyrmont, le 23 juin 1805. Il aida de bonne
heure son père, qui était mécanicien ; mais réduit
à une grande pauvreté , le jeune Drake employait
i^es loisirs à sculpter le bol» et l'ivoire. A dix
l'4
739
DRAKE — DKAPARNAITD
740
Mpi ani il suivit à Casscl le mécanicien Breit-
liaupt. Après quatre années de séjour dans cette
ville, il projeta de se rendre à Saint-Pétersbourg.
Pendant qu*il se trouvait à Pyrmont, où il était
retourné pour s*y munir des papiers nécessaires
à ce voyage, il s'y rencontra avec un marcliand
d'antiques, qui fut si frappé d'une tète de Christ
sculptée par le jeune artiste, qu'il lui en paya un
prix considérable. Dès lors Drake résolut de sVn
tenir à un art qui s'annonçait si bien pour lui.
11 alla étudier à Berlin, à l'école de Raucli, dont
il devint l'élève favori; bientôt il put se dire
maître à son tour. 11 exécuta d'abord en marbre
une Vierge à Venfant^ qui fut acquise par l'im-
pératrice de Russie. Cette œuvre fut suivie du
Guerrier mourant, surmonté d'un Génie qui
lui présente la couronne d'honneur. Dans Tin-
tervaile Drakc s*était exercé dans la statuette.
C'est ainsi qu'il avait exécuté celles de son maître
Jlauch, de Schinket, des deux Humboldt, 11
sculpta ensuite pour le palais de Berlin, en 1S44,
les buit figures colossales représentant /e5iVti//
Provinces Prussiennes, puis les deux statues
colossales du roi Frédéric- Guillaume lil , en
marbre. Drake réussit surtout à saisir le moment
précis où son modèle présente à l'art quelqu<i
intérêt. En 1 852 il fit la statue colossale de Havch,
en marbre. Telles sont les productions imitor-
tantes dues au ciseau de wi artiste.
CoHeertat.-Lexicon,
DBAKBifRORCH (Arnold), philologue hollan-
dais, né à Utredit, le i" janvier 1684 , mort le
IG janvier 1747. Il fit ses premières études à
l'école dirigée par Samuel Pitiscus, qu'il quitta
bientôt, parce que ce savant s'occu|)ait moins
de ses élèves que de ses ouvrages. Après trois
années d'études dans un autre établissement,
il fut destiné par son père à la carrière du droit, et
se rendit à Leyde, où il puisa aux cours de Pe-
rizonius et de Jacques Gronovius le goût des
études philologiques, quMl poursuivit avec ardeur,
même après avoir été reçu docteur en droit à
Utrecht en 1706, à la suite d'une thèse soutenue
avec éclat et qui avait pour titre : D'sputatio
de imperaloria dignilate prrfectorum cas-
trensiumapud Romanos; Utrecht, ITOG, iiM".
Cette thèse était le développement d'une pre-
mière, soutenue à Utrecht on 1704, sousce titre:
f>e prœ/ectis urbis. C'est à Utrecht qu'il fut
assez heureux pour avoir des maîtres tels que
(iras vins, Burmann, Van Eck. Il revint ensuite à
Leyde, et à son retour à Utreiht il obtint le grade
de docteur. Drakenborch visita la France avec
Burmann en 171 5, et succéda ensuite à ce maître,
on commun avec Duker, dans la diaire d'histoire et
de rhétoriqiiro. Leyde voulut se l'attacher comme
elle avïdt fait de Burmann ; mais Drakinhorch
refusa de quitter sa ville natale, qui au\
marqnos d'vstiinc qu'elle lui avait déjà don-
nées ajouta le titre de bihliothocairo. Ainsi que
Bunnann, Drakouborch se lit un juste renom
comme érudit. Il se fit cuiinaltro par do< é litions
ectimées de dassiqucft latint, Icb qm lite-LiTt
et Silius Italicus. On loi a reprocbé de micî a
quelque sorte aoa «otair Mot dm iols 4t da-
tions et de rapprochcmcnta, iniiiflUM fnÊL
réel pour PexpticatioB. U ÛMt «vomt oMii ^m
son savoir était plus âeoda que sa crili^M ■ c-
tait profonde. A part cet débat»»
sont d'ooe grande valenr. Il a<
l'édition de nte-Live^ qui est to« dMM'mine.
cent-treize éditioot et damiiato HMatcrite; b
base de son travail est celni de GroMmw. QméC
à son édition de Silius Italicut, elle eoaiieitdA-
cellentes et savantes recherebet ; l'ofiiioa ^H s
exprimée au si^et de cet anieiir» à tavsir qa'd
n'était pas connu an quatonièaie iîède et f»
l'on ojoyalt jusqu'en 1416 ses écrit» penlas, c4
aussi celle de M. de La Bastia (ifte. A rilo^.
des InscripL ei Bellu-UUru^ t XlV).<Mre
V"-^"^ir ^fjl mrifinnni'i_nn i rlr ITrii fhiiifi
Oratio inauguralu de miiUiaU et fiweU
qui ex humanioritmê dîteiplùùê te aaar f^
nus honUnum ei <ioclrteana»
ibid.,1716; — 5i/iatf iloiiciis, CM
gris Âiodii, BarihU ei Dom, ei Aàc i
ruM; ibid., 1717, in-4* ; — OraHa/Mféw •■
Franc. SurmoMUM; ibid., 1719, i^^*» *
Uvtus, cum nctis integriâ VaUm^ SaMfio.
Hhenani; Amsiccdam. 173t-17U, 7 liL M'i
— ThojmoM Magisier^ es dH^màkmm Me
Blancardi, cum notis Jumii^ aie. ; Lqd^ 17S7.
in.8«. V. I.
StrodtBau. GêiOrtn Bmt§m. - IBMb m uma.
AUg. Ene. — ASetaHi^ IlippW. S Jtcfew. 44P^
C4tekrt-Ltne. - tetactt» OraUa ikuMlL la «Mt a»
Unk.i Ulr.. iTiS.
DEAM. Foyes Lnaaa ( Hawi-
DRABisPKUi (Jusie ta), en md,
né en 1633, mort en 1714. >
fessa à Tunivc de ( ■-
leur, a publié i u««
cipanx sont : m ai
fedensi revivis m ■
dtti Antiquitait» ÊtÊKtmt »«vj.
QnedlbiboiirK, I' I . a
quelques célébrib» '^
dromus n m «im-
^emi) i i • ^
etproyr\ <a> M
luti q%i 9 : ,
fut édite I K oe «i^ iiT. "^
feld a an ■oane aaa •
vrages de vascUas aa
édition du traité d1
bemdarum epUUdm m
de Chrétien Salvador
même sujet. Toot cet i
le titr^ de : Episioi»,
GroTRC KtcolM KriCSh. i
Urrimi dici JmMi m ,
JOchrr. Attç. fitt.'ÊdiHc.
DaâPAafli (Ja
mnnd *
M!
DRAP ARNAUD - DRAPÎflZ
m
n joio 1772, raortia 1" fëfrier 1805. De«tioé
1 la jurisprudence par ses parents , il préféra
a médedoe et surtout l*histoire naUirelle, quH
nseigna ainsi que la physique et la chimie au
ollége de Sorrèze. Deux ans plus tard, il fut
fipelé à professer la chimie générale à l'école
eotr&lederHérautt. Il y accepta ensuite la chafa^
rtiistoire naturelle, devenue vacante. Professeur
le ta même science à TÉcole de Méffecine de
loutpeUier en 1S02, et nommé conservateur du
MMée , il se fH recevoir docteur. Il renonça à
CD emploi en 1803, et mourut deux ans plus
ird. Outre plusieurs Mémoires scientifiques,
ta a de lui : Histoire naturelle des Mollus-
mes terrestres et fluviatiles de la France;
»aris, 1805, in-8«. M. Bory de Saint-Yincent a
lipelé, du nom de ce savant, drapamaldia
m seore de plantes de la famille des algues.
MIAPARHAUD ( Victor-Marc-Xavicr), poète
lançais, frère du précédent, né à Montpellier,
B 3 décembre 1773, mort le 4 octobre 1833.
appelé an service militaire lors de la réquisition,
it drfcnu secrétaire du quartier-mattre du ba-
ailloo de IHérault, dont il faisait partie, il prit
oa état en dégoût, et alla à Nice avec un brevet
TaïQudant général , de sa façon. Mis en arres-
rfkia au sortir du théâtre et condamné aux tra-
çai forcés comme faussaire, il réussit à fuir
k bagpe et à se rendre en Espagne, où, déjà
I France avec une femme qui avait de-
1011 divorce d*avec lui, il convola lui-
, et se Gt donner la naturalisation espa-
pnle. A Barcelonne, où il se trouvait en 1808,11
léBODça le projet d'empoisonner les farines des-
liées à la garnison française; nonobstant ce
wioe, il Tut reconduit et déten<) en France jus-
pi'CB 1813. En avril 1815 il seconda la duchesse
riagouléme dans les efforts quelle fit pour ré-
Irter à Napoléon , revenu de Hic d'tlbe. Après
taeeoDde restauration, il passa quelques années
km une retraite studieuse près de Montpellier,
tai à Paris en 1820, et pensionné du gouver-
■Mot pour son zèle et ses services, il composa
l^aMobreux ouvrages. Outre des Odes de cir-
Hrtuee publiées de 1814 à 1825, on a de lui :
k Proconsul, àrume en prose; Paris, 1797,
►iP; — Le Prisonnier de IS'ewgnte, drame en
101; 1817, in-8*;— Savoir et Courage, co-
éÊtt en trois actes et en vers; Phris, 1822 ; —
mâ$ le Débonnaire, tragédie; ibid., 1822; —
^Journée du duc de Vendôme, comédie
l**!»; ibid., 1822, in-s"; — Maxime ou
imê livrée, tragédie jouée à l'Odéon, le 10
li ftt3, publiée en 1824 ; — La Clémence de
tragédie avec dfs chœurs; 182.'>; —
et Préjugé, drame en vers; 1820,
— Thomas Monts , ou le divorce de
r/// , tragùiie; 1825, in-K"; — V École
fis Jeunesse, comédie en vers ; 1828, in- 8".
BHHIMC, Joumiil de la l.ihratnc. — l.csur, /;wi.
DftAl^En ( William, tir), général aD§laJ«, né
h Bristol, en 1721, mort à Bath,' le S janvier 17H7.
Il étudia à Éton et à Cambridge, entra eni^ufli*
dina la carrière militaire, et devint colonel m\
Indfj orientales. En I7flt, lors de IWpédiiûHi
contre lkUe*îste, il fut nommé brigadier, et m
I7G3 il marclia avec ramiraiComi^K contre Mi-
nîlle, La place fut prise, mais le gouvernement
espagnol .ie refiiîîa à payer la rançon de qu^lrt^
mîliîtï&s qyj avait été consenlie par le gouver-
neur ; de sorte que les vainqueurs perdirent U*
fruit de leur succis. De part et diantre la ques-
tion fut lungtcrnpft uébaltue; cependant de»
raî&4ina d'État restée.^ inconnues portèrent h?
gouvernement anglais & rc-noiicer k ses droils;
seulement !îi prise de ivianilte valut à Draper 1«
titre de chevalier de Tonire du liai a. En I76t> il
fut engagé dans une controverse avec le célètifw
Junius au nnjet ftu marquis de Granby. Le myiî-
térieux pseudonyme r*^poodlt à Di-aper avpc l'es-
prit et le mopflàïit qu'on lui connaît, et Hraper,
sous le nom de ModeslttSt répliqua à son anta-
goniste. Au mois d'octobre 1769, il se rewliten
Amérique, et m i77î) il fut nommé lieutenant-
gouverneur de M inorque. Lors âf. |,i réduit ior?
de cette ptstee, U ^Ipva ton ire k ftouvemeirr-
comrnandautf Murray, divers griefs, qui fureitt
reconnus injustes, tl se retira alors de la vie
publique.
H<T^p, AVtt^^iifH/. /Ji*^ — 'VïjiiinaeT, Thebi/^. Trtatutif.
- ChnliDfr!!, €*>«. biofj. UitU
ORAPËA I ÉHsabeth)^ f*-mme auteur angjaiie,
native de Bombay, vivait dans la seconde moi*
tié du di\- huitième ^èdQ. C*eat à elle quji
Steme adre^^éa sea lettres d'FnriA à Éli^tÀ;
mais on considère comme apocryphes les ré-
|)onses d* Éliza à Yorik. Il est question de
mistress Draper dans l'ouvrage de Raynal.
sterne , tForkt. — Raynal , Histoire phil. des deux
Indes.
DHAPIF.R ( Gui). Voyez DRAPPIBR.
DRAPIER ( Hoch), jurisconsulte français, né
à Verdun, en décembre 1685, mort à Paris, le
20 juin 1734. II était avocat au parlement de
Paris. On a de lui : Accurata institut ionum ,
ou Primorum Juris Elementorum D. Justi-
nianiExplanatio ;accedunt nonnulladejurr;
— Recueil des principales décisions sur tes
matières bénéficiâtes; 1719, in- 12, et 1 732, 2 vol.
în-12; — Recueil des principales décisions sur
les dimes, les portions congrues , les droits
et charges des curés primitifs ; 1730, in- 12,
et suivi d*un Traité de Champarf, par Brunel ;
1741,2 vol. in-12.
Chaiidon et Delandlne, Dictionnaire historique.'-
Dictionnaire bioçraphique et pittoresque.
l DRAPIEZ (il.),naturaliste l)elge,né vers 1790.
Professeur à Bruxelles, il a publié : Coup d*œH
minéralogique sur le Hainaut; Bruxelles,
1823, in-A°;— Résumé d* ornithologie, etc., avec
une Iconographie de 48 planches ; Paris, 1829,
ir,-.(>; — Iconographie des Oiseaux, etc.,
cfdsscesuirnnt la méthode de Cavier; Paris,
24.
743 DRAPIKZ — DEAUSIN
1829, io-13. Gel ouvrage complète le précédent ;
-* Métallurgie pratique^ ou exposition détail-
lée des divers procédés employés pour obte-
nir les métaux utiles , précédée de V Essai et
Préparation des Minerais ; in- 12, avec plan-
ches.
Lonandre et Bourqnclot, La Litt, fr. conUwip.
* DRAPpàSyCbef senonais, vivait au premier
siècle avant l'ère chrétienne. II fut un des ad-
versaires les plus redoutables de César dans les
Gaules. Durant la campagne qui se termina par
la prise d*Alesia et par la soumission de Vercin-
gétorix, il s'était mis à la tète d'une bande d'es-
claves fugitifs, de patriotes bannis, et avait causé
de grands dommages aux Romains. Lorsque des
cliefs intrépides *( SI ans av. J.-C.) excitèrent
leurs com|>atriotcs à une nouvelle tentative et
à se coaliser de nouveau, Drappès eut sur cette
coalition une grande inHuence. Après les défai-
tes successives des Camules, des Bellovaques
et des Andes, Drappès rallia 5,000 hommes, et
se jeta avec Luctère, ami de Vercingétorix et
chef des Cadurces, dans Uxellodunum. Cani-
nius vint bientôt les assié^^er, et Drappès, atta-
({ué, vaincu et fait prisonnier dans une sortie, se
laissa mourir de faim, iMur écliapper à un plus
cruel supplice. Dans le môme temps, tous les
autres cliefs furent tués ou se soumirent, et,
après huit ans de guerre , llieureux Gésar
acheva la conquête de la Gaule.
Cé^jr. Cowiment. de BcU.Cal.
DRAPPIKR ( Gui ), canoniste français, né à
Beau vais, en 1024, mort dans la même ville, le
3 décembre 1710. Il fit sa théologie à Paris, et
y devint licencié. En 1657 il fut nommé curé de
Saint-Sauveur, àBeauvais. Ses ouvrages sont es-
timés, quoique accusés de jansénisme. On a de
lui : Traité des Oblalions, ou défense des droit s
imprescriptibles des curés sur les oblalions des
fidèles; 1C85, in-12;-— Tradition de V Église
touchant l' Extrême-Onction, où Von fait voir
que les curés en sont les ministres ordinaires;
Lyon , 1699, in-12 ; — Traité du Gouverne-
ment de f Église en commun par les évéques
et les curés; Bâle, 1707, et Nancy, 1708, 2 vol.
in-12; — Défetue des abbés commendataires
et des curés primitifs. « Drappier, dit Moréri,
n'y prend que dans le titre la défense des abbés
commendataires; l'ouvrage est réellement faitcon-
treeu\,etconticnt une mvective continuelle tant
contre CCS abbés que contre les curé» primitifs »;
— Fnctum contre le chapitre de Saint-Vast;
in-12. L'auteur y combat avec force le druit des |
ruff^s primitifs. On attribue à Drappier plusieurs !
*»rrits fails en faveur dos Réflexions morales du !
père Quesnel, et contre la bulle t'nigenifus. I
Le père Qnisnel adressa à Drappier une lettre le '
1 5 janvier et le 22 février 1715.
IVeuvrllfs ht/erairet^ VI. in. — MorfrUCrand Die- !
tionnaire kiUortqHe. - Gougct. BiblHAhitpie frunçaue. '
DRArD, en latin DRAiTDirs (Georgrs \ litté- ?
rateur et Mhliograplie allemand, néà Davemheim, '
744
dans la Hesse, le 9 jaBvier 1&73, mort à BoU-
l>ach,en 16d0,ou,seloiid'aatret, en tG3&.FIsd'u
ministre lotbérieR, Il ae desttei à kcvrièrt
ecclésiastique, et (tt set étudea à llariioarg. U
fut d'abord prote oa coimtenr d*<|irants a
Francfort-surle-Meta et à Bile. PemiaRl um
séjour dans la première de ces Tîttet» il il pa-
raître une traductiun lalin«y laileairiDevenHi
allemande, de deux ouvrages îtilieaft deftotero .
De illustrium staiu et poiiiia, et D$ Oriyiar
urbium, earum exeellâiiia , êi am§adi ra-
tione : Strasboung, 1602, Ir^. U poUia fmmi
après: C. JuliiSoliniMemoraMêm Mmdi^.
' aucta notis atque annoiatkmiàns ; RwcCort,
1G03, 3 vol. in-4% éditioo pea i illRinii n»»!
prend sur le titre de ae» oavr te df
citoyen de Francfort. Il ftH
pério<ie detrente-aix aaa, k« nm xm-
ben, à Ortenbcr}! et eR derhicr KMp m «n-
heiin, que les m ors de la ^Mm de
Ans l'obligèrent m qv lonr MvHiMrà *-
bach. Les autres éc uc h
mentionnés ont pour i «w
sica^ Francfort, 1611» kii-*'i i
162à, 2 parties en 1 vol. iR-4S ] r
titre ; BiblMheea elassiea , aiva • ^
ficinalis, in quo sinauU 9im$tiim
tatumac profession fiM, Mk n
fere Hngua exstant..., a t f
censentur, usquead am
diéeaux professeunderi
Get ou\ rage, qui contient mmm w «i ^
est encore consulté» mi Mm s
erreursquîledéparent;— it smi
Germanitorumelassieafr ,
de7ô9 pag. chilTréei;— i i^;
Francfort, 1625. in-4*; — i h
phicusexper i/Ii^iwhu >^
dus, cum prxctpm »
rum cum priwUs m m
lucem prodeuniiM .«■■ i
librorum imprimerm < ■-
demque exposition
Francfort» 1625» iR-« ,
Jdchcr, Mlgem, Cet, Ma^^^jl -^^ J»-
tonco-potUieopkUtlêfkm cwNMm*»-' • "^
uiprir, ris, l»a^ -castai. meêm é» i. i
o<iMrict'C
DRArSI2C OU MM 1 L |
DRACSICS,!
Soissons»né m^^am w^
6 mars 675. u* I
rbilde. Ses |
de saint AnSciH;»ci«
au nombre de aea CRns»«i i
en 652 ardi :re de S
f^ le é| .».
v« I . tac lés
D ui iMur ■ ■
toiKu;|ires C I
gouverna , &
p«)ur les », rt I
han, le h»
DRAUSIN —
L'Église IMionore le 5 mars.
.MMnU. —Richard et Glmad, Biblio-
DREUNCOURT
746
rT< :hel). n
né à
isâed*^ laiu".-- -jxti
ii
r y inortenitjJl. 1 ^
au
uds ses d« : -e
.iUv
> . j ani il be <
MIS |u II eu
;u ic
r f^n as9C£ graod iiuiiiO; •••>
, rmnQie ; mais, co
1
ic l'époque uai a* di»
TTMP CeDCl 1
de
a ut; i^idv :
uur ( ,- 1 £ , icimprimée
loûs h c de hwlorals ; — J *
— i j VsheroicalEpisiies;^'
oj u eofNormandy;—Ma'
iji iMï plupart de ces ouvra-
s la m6me époque; — Po-
loij, lozz;— Baille o/Agincouri^
./ en Margaret ; Court of Pairies ;
uU2,Elegies; The Moon'Cay;\eU)ut
io27; —The Muses Elyzium; 1630,
«a res complètes de Drayton oat été
1/18, in-fol., et 1753, 4 vol. ilI-8^
- Imerit, Gen àioç. Dict.
{^ Corneille Van), physicien et
dais, né à Alcmary en 1672, mort
i( .Ses connaissances scienti-
la faveur du roi d'Angleterre
Cl ues t'mpereurs Rodolphe et Fer-
II |K)S'iCMlait une remarquable apti-
l'invenlion des machines ; cependant,
ssible d'ajouter foi à tout ce qu'on
— lui. Il fit, dit-on, présent à Jac-
be de verre dans lequel il pro-
ie iiiuyen des quatre éléments, le
perpc'tucl inconnu depuis Arclii-
lès les mêmes récits, Drebbel imi-
;ert % machines, la pluie, le lon-
, contrefaisait le froid de l'hi-
i )romptement une rivière, un
cit. «1 L,es personnes judicieu.ses, dit
nt la possibilité de quelques-
eilles, ne manqueront pas de
comme une pure charlatanerie. »
i Drebbel l'invention du micros-
3pe et (lu thermomètre, et de
en écarlate ; mais ses titres sont
». DrebM a laissé deux traites
ord en tlamaiid, puis en latin,
ae Tractatus duo : De iS'atura
quinta Lssentia; accedit
t. monar. Jacobum de per-
tnventione ; Haml)ourg, 1621,
m latine est de Lauremberg.
parurent en fran(,ais; I^aris,
î» pour tcrvtr a l'fiiifoire hUerairs ,
ta Chimttt t il, p. 131.
lïitRLiM€0[jRT, fEiinlIle française, qui eompt»
tniifi pénératîoDji dt» théoïogien* et de médijcin*,
dûDl iroici le& princi[>aux ;
DKisLtKcorAT {Charks), célèbie mimUrB
protcstanl, né k Sedan, le 10 juiUd lâ95, et mort
à Tarn, le 3 novembre iùù9. A près a voir fait seïi
éludes dans ^a vïUû DaUk et à ^aumur. Il
exerça deux ans son ministère aux environs dis
Lacgres. En 1620 U fui nommé pasleurde Clia-
rentun. Il se ût bienlût connatlre comme un prô-
dicatiiur de tnértte. Elles trailéfl deeontrovi^^r&a
qu'il publia étendirent sa répotalion {uirml &efi
eoreilgiounaires. Dans se* sermons il i'iàttadia
plus que ses dcTanders à développer son lente
Eioiis le point de Tue pratiqite. Jusque nlors les
prédicat^ftifg réformés avaif»! diss^rti! en chaire,
presque comme on l'aurait Tail dans une école tle
théulopf. Ch. Drelipcourl , no dcj premiers ,
s'appUquÉi à faire naître des émotions relï(;ieuses
dans le wKur iJe ses audiletir*. S'il ftiicrilm par-
fois dans ses dîseotirs au mauvaii^ goùï de l'éiio-
que par des anUllièses et des comparaisons m-
cherctiée» , U est juste de reconnaître qu'il ra-
ebète ces défauti par un sage emploi des text^
de rÉcriture et surtout i»ar ronclion, qui est jia
qualité dominante. Quelques-uns de ses èerils
d'édtikation ont eu un grand sucd^, et sont tm-
core en ui^aj^o partni les proteslAoU. Ontre
un très-i^ranii nombre d'ouvrage de contro-
verse^ dont on |YOut voir la liste complète d&na La
France pi^festtmie, et trois voluoM^â de ier*
nions, on a de Ch. Drelincourt^ CatéchUme ou
/fts£iucimi JatntUère sur Us principaux
points delà religion chrétienne ; Paris , 16ô2,
in-8° ; plusieurs édit. ; — Les Consolations de
V Ame fidèle contre les frayeurs de la mort ;
Paris, 1G51, in-8** , écrit traduit en anglais , en
allemand, etc., et qui se réimprime encore do
nos jours ; — Les Visites charitables pour
toutes sortes de personnes affligées ; Cbarea-
ton, 1669, 5 vol. in-12.
DRELlîicoimT (Laurent), fils de Ch. Drelin-
court, né à Paris, en 1626, et mort à Niort, en
1681. Il fut ministre d^abordà La Rochelle et en-
suite à Niort. 11 passait pour un bon prédica-
teur et pour un savant tliéologien. Il avait sur-
tout la réputation d'avoir fait une étude appro*
fon<h'e de la langue française. On prétend que
Conrart le consultait souvent sur les difficultés
qu'elle présente. Drelincourt avait, dit-on, com-
posé un précieux recueil d'observations grammati-
cales. Ce recueil n'a jamais été publié. En outre de
plusieurs sermons, on a de lui : Sonnets chré-
tiens sur divers sujets^ divisez en quatre /i-
t /es; Niort, 1677, pet. in-S". Ces sonnets, qui
sont fort peu remarquables comme œuvres poé-
tiques , mais qui édifiaient les coreligionnaires
de l'auteur, ont eu un très-grand nombre d'é-
ditions ; celles qui ont été faites depuis 1723 con-
tiennent de plus que les précédentes U traduc-
DRELlKœURT
747
tiuii m vers J«* se|)t Psaumes de la Pénitence,
Dreliwcourt ( Henri ), fils de Charles DreUn-
eourt, et frère du précédent , né à Paris, Tere
1030, et mort en 1683. 11 fut d'abord avocat et
ensuite ministre à Gien, puis à Fontainebleau.
On a de lui un recueil de Sermons,
Michel Nicolas.
Bayle, Dlet. kiH- tt crUiqve. - MM. Ilaaff. tji Fntnc*
proteiUtnU,
DREUficofJBT ( Charles ) , médecin français,
troisième fils de Cliarles et frère de Laurent
etd*Henri, né à Paris, le !« février 1633, mort
le 31 mai 1697. Il commença ses études à Paris,
et alla les terminer à Saumur, où il se fit re-
cevoir maître es arts et docteur en philosophie
le 24 septembre 1060. Jusque là il s'était destiné
au ministère ; mais quelques maladies et la déli-
catesse de son tempérament l'ayant engagé à
recberdier les remèdes et le régime qui pou-
vaient lui être utiles, il prit du goût pour la
médecine» Tétudia à Montpellier, et y obtint le
grade de docteur le 28 août 1654. Il fut l'année
suivante choisi par Turenne pour son médecin
particulier, et bientM après nommé premier
médecin des armées françaises en Flandre. 11
s'acquitta de cet emploi jusqu'à la paix, en
1659. £n 1563 Drelincourt devint médecin or-
dinaire du roi, et se maria à Paris. En 1668 il
fut appelé à Leyde pour professer la médecine
et l'anatomle ; il fit voir dans ses cours une sa-
gacité et une dextérité admirables. Dans la suite
il fiit plusieurs fois élu recteur doyen de l'uni-
versité de cette ville. Il devint médecin de Guil-
laume prince d'Orange ( depuis roi d'Angleterre )
et de Marie sa femme. H accompagna cette
princesse aux eaux d'Aix en 1681. En 1689,
lorsque Blarie quitta les Provinces-Unies pour
prendre possession du trône d'Angleterre, Dre-
lincourt fut chargé de la complimenter au nom
de l'université de Leyde. Il avait Tesprit très-
omé , était éloquent, savant dans les langues
latine et grecque , et habile en médecine. Ses
t^.rils sont justement estùnés; on n'y trouve
aucune nouvelle faivention, mais les découvertes
du temps y sont bien déduites et bien appriî-
(Jées. On a de hii: Clarissimum hlonspeliensis
^;w//iiiM5taditfm; Montpellier, 1C54, in-24,
et Leyde, 1680, in-16. Cet ouvrage contient les
traités suivants : An omnibus putridis febri-
bus venat. sectio et purgatio ? An arthritidt
thernue? An apoplexix venularum sectio?
An in febre biliosus humor expurgandm
nltquando anie icticoaiJiov? An a/fectioni Ay-
pochondriacx chalifbis usus? Oratio docto-
ralisMonspessulOy^ua medicosjugi Deiope-
rum consideratione atque contemplaiione
permotos, cxteris hominibus religioni ad-
.Urictiores esse dêmonstratur ; atque adeo
fmpieiaiis crimen in îpsos jaetatum diluitur
atque propulsatur ; ces traités sont suivis
d* Assertions, de Problèmes et de Paradoxes
nouveaux. — De par tu ocfimestri vivaci Dia-
7111
triba; Paris, 1662,10-1); Lyoa, liM.li-r.
Leyde, 1668, in-lS. L'anteor combH In cnyau
que les enfants qni viennent à hait anisMvi-
▼ent point, et dte de Bombran MU à r^fiiai
ses assertions; — La légende émGmaeem^ m
lettre à M. Forée sur la méikodê préÊeadm
mmvelU de tailler de la péerrt; viala, IIU»
in- 8*; Leyde, l674,ln-lS.Por6e,médMiiiMa-
nais, ayant écrit à DreHnocNirt qa'w fvUUICi
Normandie la CanonisaiUm d'mm mêai m»
veau, qui guérissaii dîvImewÊmH de la plerfe^
lepriadelnien fldre ia légmde. BnÊauwnm
le refusa pas, et doMâ eflèdttcnMBi In Ma*
légende à sa lettre, qui «t da • ékmkn
1663. Il y découvre les impoitant et m fié-
tendu saint C'était on o|iéfalenr WNHii iMn,
né àCanvi8son(Baa-LaDgDete)p^tAIUW
et rautre sexe sua prépiinllMi d «MWr II
malade assujetti. Le plôs «MVMt I «fpMril
l'extraction de fiinsaea piemt à cen frt fti*
sait semblant de tailler. CtyiiMt kn|il
opérait, ce Rmox wbMH In ■BÉttiiii dnOdi^
avecqoelqnetmodiflcitiooi. La ligtnieia f ■
con est suivie de deux UUrtié fUWpfv»-
miermédedn durog;dkM imÊsMmm^mÊm
sujet ; — PrxlwUum Ammtomiamf Ugdr.
1670 et 1672, lD-12; ooy tram émmdlm
anatomiqnes bien détiilMw nr In ernnm^ k
larynx, les ronadei de la lapK» émymoL^ém
Oreilles, et prindpalenmtnrki gfaiMdiMi
parties; — Apologia Miedkm, pm éÊféÊÊm
ilta calumnia miMoee iOMtant mmài Bima
exsulasee; Leyde, 1672, Ib-IS. <
ponse à l'écrit de r
RomamUfienm*^
^1». Onalîiitmiei
medica, sons ee litre : LtpMi .
ferraiensit RespeealoaA ii>ififiifiaW|
Leidensis grcco-la/iai de F
Romanorum, ei det'
curtianis, quilnu '
seritur medieastrU ,<
ipsiquemedicommi . _
tavi, maximU it^furtls «IfM OMrfiaHHt^f
Jfcitmlicr; Leyde» lifciMitwi tM», iMf;-
LibUinm Tn^keea^pneetÊtiûmifpmmpmm
academUos deponeni: Lifin, MM» i»'-
L'anteara dépensé daas an ItiaiaaBM!^ A-
mditionpoar proom aaadtaa iHÉbin»
piredeto roortaor les hoaHMi. OidkHant
été traduit eaflraaçait par Jmb* MÉtar, 10
le titre de Trophées delà JMrf.-Uiii. I fi-
nit contre les iMtésuÊ 1>*pkmm waffiib M-
polUulum ordinii jMsjpfcaaftai tfa JMtoi^
iianu iÀbUinm n^opÊuei» /mâutmmjfl g^
une pièces
tiones extemparamataiê
lincurtio liàélUUB, mac imb i
(I) Elle est I
Niceroa. tiem
m€$iUmitr9iémm$9ef
DKEUNCOURT
Ityâe, 1680, in- 12. DreUncourt répondit
^pendtx ad Libitïnx Trophxa, avec
is le titre de *£09Y)pLi(r(ioi Cardiaci contra
s calumniatorum morsus; Leyde,
16 ; — Expérimenta anatomica ex vi-
ectionilms petUa ; Leyde, 1681 et 1684,
retÎDCourt, ayant fait ses expériences sur
is vivants , a intitulé les dix-sept cliapi*
iC ouvrage Canicidium primum, Cani'
tecundum,e\c.i un Appendix conii&aX
traités suivants : De Sefnine virili ; De
nuliebri, intus et extra suum semina-
0 Fœmineis ovU, vel in ovario, vel
*arerga super iisdemovis; De Utero;
u Uteri; Parerga de Tubis Vteri;
ia deHumanoFœtu ; — De Fœmina»
\3, tam intra testiculos et uterum^
ira; Leyde, 1684 et 1C86 in-12 : l'aa-
\ni les œufs sous les diiïérents états, sui-
D les remarque dans les ovaires, dans les
et dans la matrice ; il déclare que la
» œufs est incontestable, et que c*est
loe les femmes contribuent à la repro-
e fespèce humaine. Cependant il avoue
gé des ovaires des femmes par analogie
K des poules ; — De Conceplione Ad-
; Leyde, 1685, in-12. L'auteur combat
systèmes publiés avant le sien sur la
1 du fœtus ; — De hutnani/œtus mem-
tffpomnemata. Ma.; — De Tunica
Uantoide'meletemata ; ibid. -L*auteur .
pie cette membrane ne se trouve que
animaux ruminants ; — De Tunica
inimadversiones ; ibid.; — De Alem- '
eius agnina Castigationes ; ibid.j —
um Pileoto sivegaleOy ibid.j —Super j
fœtiu umbiUco; ibid.; — De Con-
weeptuSf quibus mirabUia Dei super
mani/ormatiuuCynutritione, atque
[0 sacro veto hactenus tecla, syste-
ici reteguntur ; ibid. : 1 auteur déve-
I cet ouvrage son système sur la géné-
- Homencus AchUlcs y etc.; Leyde,
4, 16yc, in-4". Cet oinrage est plein
II et de recherches;— De Vanolis at-
Wé<; Leyde, I7u2, in-12; — Dedivi-
t hippocialem Uogmatis , dans les
I i)re/twcwr/H,LalIaye, 1727, ia-4".
rt que D'Argomie, dans ses Mélanges '
0 et de Littérature y tome 11, p. 37, at-
^tiarles Drelincourt une vie de Jean
Soèrliaave l'ut un des élèves de Dre-
Durtentun fils du nom de Charles, qui
Imeat la carrière médicale; il fut reçu
ï 3 février IC93, et se distingua dans
ktà. On a de lui : Dissertât lo Anato-
tika deLienosis;LeydCy 1697, in-4",
% et 1727, in-4".
le Baaval. Histoire des Ouvrages dei Sa-
eritSS. — Bo(?rtiuavi>, thscuurs preltmiuatre
Oftueuia Medica Ureltncurtii. - Bjyk.
TfCfiKflii*. - .>jccron, Plctnunes, XV, de
- DIIEPANIUS
7b9
iTf a IM. - MflBjei, mmvthêca Seripturam mê4m'v-
Fum, tV. - m<ff, Oittitmmtim hUtitrutu* dt âttOéein*
— Uto^raphia utfaicai*.
i»fte»GOT, ciiet d'aventnriert nomiaads,
tu6 à Cannes [Italie}, \e î*r octobre J 019, tl ëtaït
jKJsst'sseuf en Non nandi« d'un ftet dontonignort^
la pusilîon eiûcle, et sootpnait, selon J 'usage du
tt?mps, une guerre adiarn ce contre un de «es voi-
sins, lorsque plusieurs de ses corapalriotes, r«ve-
nant de Terre Sainte^s'arrétèrent dans sonchâteiatî,
Ib M firent 1p recît de lenrs exploits en Italre, m
ait Dombre de quarante senlemcnl ib avaient
débloqué Salenîe et chassé le* musulmans dû
territofr*.' de Gnaimar III , |irinM de ctltc parti©
ih ntaîie, llA revenaient d'ailïeura chargés de
riches présents, létnoigoagf^i; de leurstactles ex-
[>bits et d« leurs éclatants IritJïnpUes. Drtngut,
auquel des querelles ioce^sanle,^ rendaient te
séjour de la Pformandfe peu a^^réable, se laissé
séduire, et résolut de raâre un pèlerinage au
royaume de Naples. Quatre de fie» frèfiït^ leur*
feuilles et ^fueiques aventuriers normands se
rangèrent sous son j>cnnoo ; et lorsque les pèle-
rins arrivèrent an mont Garigano, terme appareil
île leur vayage, ils fomiaient une truui>e de cent
lances. Melo, citoyen de IJari, l'un des pJua
rictus seiineurt de la Fouille, vint les trou ter,
et lenroiTrit une solde considérable s1ls voulaiejit
IViider h détJTrer ses c<>ocJtoyens du joug cj^
Grecs: Il leur promit en ni^ine temfis le» plu«
inagnifii|ues récompenses s'ils étalent victorieui.
Le tMit do pèlerinage des Normand* se trouva
ai^si atteint, tl* étaient lenus pour comlMillre lei
Sarrasins infldèîe^; ils ^omliEittJrent fi*H Grvc%
scliismatiques, et remportèrent trois victoires con-
sécutives ; mais à la tin, accablés par le nombre,
Drcngot et la plupart de ses chevaliers Turent
tués à Cannes. Le petit nombre de Normands
qui échappèrent au désastre se réfugièrent au-
près du prince de Capoue, et sons la conduite de
Rainolfe, frère de Drengot, fondèrent plus tant
le comté d'Averse. Alfred nB Lacazb.
Lùon d'Ostic Chronic, Mon.-Càuint Ilb. Il, cap.
XXXVII , p. S68. - GuilUamed'Apuile. Oc Bebmt Nor-
mannorum, V, Ilb. I, p. tSS. - GeorgM Cédrene ,
ilistoriat p 8ôS. — SlMooadt, hUloire des Hépubliqueê
italiennety l, 156.
DREPA?iius ( LatinuS'Pacatus ) , poète et
panégyriste latin, vivait vers la fin du quatrième
siècle de Tère chrétienne. 11 parait avoir été
très-célèbre en son temps ; mais il n'est connu an-
jourd'bui que par quelques vers d'Ausone et par
un Panégyrique de Tbéodose, inséré dans la
collection des Panegyrici veteres. Sons Dioclé-
tien et sous ses successeurs immédiats, les mu-
nicipalités provinciales et particulièrement les
cités de la Gaule, pays qui passait alors pour
très-fertile en orateurs, avaient pris TbalMtude
d'envoyer de temps en temps à la cour des dé-
|)ulationà chargées de complimenter Tempereur
^ur les événements heureux de son rè^ne^ de le
I emercier de ses bienfaits et d*en soUieitcr d%
nouveaux. La mission de haranguer Temperem*
751
DREPAI9IUS
7U
apparteDait naturellement aupluâ brillant rhéteur
de la cité qui envoyait rambassadc. Onze de ces
harangues solennelles sont venues jusqu'à nous.
Elles ont été publiées sous le titre de Duodecim
Panegyrici veteres, Lo discours de Pline en
rbonneur de Trajan ouvre la série et com-
plète la douzaine. Quelques éditeurs y ont aussi
ajouté le poème de Corippus à la louange de Jus-
tin le jeune. Quant aux onze discours qui for-
ment réellement la collection des Panegyrici
vetereSf ils appartiennent à plusieurs auteurs. Le
premier porte le nom de Claudius Mamertin ; le
troisième , le quatrième , le sixième et le sep-
tième, sont attribués à Eumène; le neuvième
est Touvra^e de Nazaire, qui parait avoir aussi
écrit le huitième; le dixième appartient à un
Mamertin difTérent de Claudius Mamertin; le
onzième, enfin, est Vœuvre de Drepanius. On ne
connaît pas Tauteur du cinquième panégyrique,
prononcé à Toccasion du mariage de Constantin
avec Fausta, fille do Maximien en 307.
Dans ces harangues vides et pompeuses, com-
|)osées d'après les règles de la rhétorique en
usage au quatrième siècle, il ne faut chercher ni
sincérité, ni vérité, ni inspiration. Les panégy-
ristes semblent n'avoir eu d'autre but que de ras-
sembler en quelques pages le plus grand nombre
possible d'hyperboles, de pointes, d'antitlièses,
de métaphores, etc.; de rassembler, sans aucun
souci du bon goût et du bon sens, des mots so-
nores et harmonieux et de les combiner dans
tlts périodes habilement arrangées. Il serait
absunic de voir dans de pareilles œuvres des
sources d'information historique. Les succès
des empereurs y sont démesurément grossis,
leurs revers dissimulés ou transformés en vic-
toires. Leurs amis y sont loués avec une em-
phase ridicule et leurs ennemis calomniés avec
non moins d'exagération. Les faits y sont telle-
ment travestis au gré de la politique des empe-
reurs, qu'à peine découvrc-t-on çà et là quelque
trace de vérité. Sans doute les Panegyrici
contiennent sur certains personnages des détails
qu'on ne trouverait pas ailleurs ; ils offrent aussi
parfois d'assez curieuses études de style, mais
c'est peut-être en somme ce que Tantiquité nous
a légué de plus misérable.
Drepanius, qui clôt la série des panégyristes an-
ciens, était Gaulois, comme Maniertin , Eumene
ot Nazaire. Lui-même nous apprend qu'il est né
" dans cette partie des Gaules où les rivages de
l'Océan servent de lit au soleil m. Cette élégante
périphrase désigne TAquitaine. Drepanius fut
intimement lié avecAusone, qui était plus âgé que
l'ii, et qui l'appelle son fils. H cultiva la poésie,
it Ausone le place au-dessus de tous les autres
l»oètes , à l'exception de Virgile :
(^iiem plurU tirlaat onTem torores
Quain cuDCtu» alio\ Marone drmpto.
Ce compliment ne veut point dire que Dre-
panius fut un grand poète , ni même un pœti»
passable, mai^tout simplement qii'l faisait des
iliMr-
▼ers, et qo^ m fefsatt à la
loi rendait la pareille. On trouva
respondaneede Symmaqoetrob
à Drepanios. Cdoi-d se rendit à Son» pi«fe-
lidter au nom de ses compatriotei TÙadaïc,
vaiaqpenr de Maxime» et prononça pwhahhnHl,
dans l'automne de 391, le panéfcyriqne doi^Mai
avons parlé. Si nousajuntona qnV M wtÊim
proconsul , et qa'U deseendiit d%m pèn qri pir-
tait le même nom que tari,
en œqnioonoenie Drepndns
d'information.
Le panégyrique de niéodcae, sans
des dé&uts qui défignrent tons ka uninpi de
ce genre, contient on pen moina dlffrt»-
liques extravagiuices. Si, eomme laaatfta. lot
écrit dans une langue hybride» qni n*flilridili
prose ni de la poàe» il offire dana ladkliM ■
éclat et une abondance fleurie qui nwdollei
grâces de l'école asiatique. Enint cfcM lÊtmt
chez on rhéteur, on y trouve des peméeL Vm-
teur semble diviser son panémJuna m dn
parties. Dans la première, il kme la via priver
de Théodose ; il vante dans la aeeoaia ea ^ a
prince a fait depuis son élévation à ta0ia.Gi
discours contient plusieura
surtout en ce qui concerne la
Drepanius fait des cruantéa do cet
une description vive,
d'exagération. Comnoe Jea
dens contre les Prii
toutes récentes et
Gaules, Drepanina crut
le fit avec noblesse. Il se
contre une peraécution qpM Isa
ment encore. Voîdca reoHvqnfcla pofl^p di
Drepanius; nous cmpruniona la Iwfcafcn dn
Bénédictins : « Pourquoi, dit rontar, b^
rêterais-je à parier de lamort do tHi dlHMi^
Je n'ai pas oublié que la cmaolé «kaliajMirt
répandre le sang des fenaea, ol ^ ta •
exercé les dernières
l'on épargne dans les
sant an crime des évêqnea»
et de ses aséodés, qui a? iImI poonM il
mortdeces malbeurenx, DnpoHlBacMlHa:«B
qu'est-ce que dea évêquea
obfecterde plus criminair Car oa
Ton vit cette nouvelle espèeo éê M
qnes de nom , soldais et
contents d'avoir ~
reux des biens de leurs aneêtna^fti
encore des prétextes pour hur Mr la vlu.
Circonstance encore plus odIouauS afrtaui*
assisté à cca jugBmfiita crimlHla, tf iHff'
leurs mains dans le sang dea ouppHIltlli^
laient avec ces mêaa
oflrir le sacrifice, et
térieurement des
position intérieure avaioal d^à
L'e<1itioo prina^
àlMllFlv
751 DaEPAWlUa
tffTff**^ édition iD-4* , tans indiotian de lieu ,
de date, oa de nom d'imprimeur^ e^irtten^t les
dôme diflcoon seuls, parait ètr« de Yem&e^
1499. Les plus atiles éditions uml celles de
Sdiwan, Venise, 1728, in-4*; de iiEger^ arec
me BOQTeUe recension du texte ^ un excelk^nt
commentaire et le' poème de Corippus , Nurem-
berg, 1779, 2 Tol. in-8*; de Arnlzêiiiua^ aicc
de très-nombreuses notes, Utrt^Ut, J 790-97,
2 Tol. in-4*. L'édition publiée à Pam, i&'U,
io-J2, avec les notes des commentateurs, porltj
le titre de XIV Panegyrici veterest parce (lu'oa
j a joint les Panégyriques d^AosoEie et d'£ii*
■odins. L. J.
: apolUnalre, Epist, VIII, it. - Aujone, f*rm~
fat, Epiarmmm.; Lud. sept. Sap.; TêChnapagn. f Gra-
wmtàeama^Jé^n., VII. - Symmaque, EpUL, v|ir, u;
IX, m, M. — T.-G. Walcb , Diuertatio dé i^àiK-^pr-Jeli
rëUnim,\tàu, ITtl. lii-4*. - T.-G. Har\ia. Ùe PmkfffM-
rid» ^slemm Proçramma; Noremberti. ilaa, rti-*', ^
■eyse, Cfnstira Xil Pemegf/ricorum wterum^ ûtïM nés
OjpMCKla aeadëwuea , vol. VI , p. 80. - HUt0iF« iuic-
rairt ém France, 1. 1.
PAHIIJS FLORIJ8. Voy, FlorCS.
i {GeorgeS'Léonard'Bernard ne ) ,
jariseonsnlte allemand , né le 20 mar$ J7Sâ , à
Forchlieim, dans le duché de Bade, mort en
1836. Il étudia la jurisprudence , la plùLosiophie
it llieloire à Wurtzbourg et à Bîimberg, et At
m 1S08 des cours publics à runiveraité d« Uei*
En 1823 il fut nommé profesa^'tir de
I à Landshut , et en 1826 il pa«^ en la même
\k Munich, où comme député de Tunl-
ï fl contribua puissamment, dans ta sci^âion
ii 1831 , à faire restreindre la liberté de la pressa
■ Bavière. On a de lui : Ueber dte Dauer der
Voiàsvertrdge (De la durée â*.% traitât des
niions); Landshut, i SOS ;— Stjstemûiische
Êmtwickelung der Grundbegri/fe tins Pnt'ti('
Maats-und Vôlkerrechts ( Dé velu lapement s^$-
lÉMUique des idées fondamenlaU'.'i du droit
prifé , du droit politique et du dr«>it de& gea^ ) -
Hddberg, 181(M7; — Ueberstcht der ait-
pmeinen polUischen GeschiM^ (Aperçu de
flUlioire politique en général) ; WVitnar, 3 roi. i
— Mhber die Anspriiche der Jttden ttuf das
WÊr§errecht ( Prétentions des Juif& au\ droite
P'dloyen); Tnbingue, 1816; — Veber dte
\iaaten des europdischen Staafctt Srjx-
(Des principaux états du système ftoti-
I de TKurope) ; Tubinj^ue, 1817 ; — Œ//ent-
Rêcht des deutschen Bundts (Droit
de la Confédération germanique); 1820-
1, 2 vol.; — IS'attirrecht (Droit natoreî);
1822; — Baierisches Staatsrecht
I politique delà Bavière); Ulm, 1B23; ~
Vs Geschichle der Deutschen, fort^f-
c. (Schmidt, Histoire d'Allemaj^ne, runli-
,),tome 21-57; Ulm, 18^î-30; — ,1^^^
en au s verse hiedenen ThfUen dts
I (Traités sur différentes parïreâ dadmiti ;
1830. \V. lîc S.
Mont-Lextkoii. hnij;. Lnr^ficfap. pîtiL ixit.
— DRESSEL n4
lïKE€a8l.RR (Wûifymç), M&îomn alle-
mand^ du leitième siècle. 11 c:$t cauiiu |tar un
Ckronkon Rertim Saraçtnicarttm^ leu de Sa-
racenU ei Turch; Bile, 1507, io-foL, cl Leip-
vg, leag, i ml in-r, avec des notes de fédi*
ttnifr Jean Rei«ke.
Jucher» MUf€wi. Gtlfkrt.'LtJfieûn.
ORECIiSLEK ( t^kiierl VO^, DAlSflLEa,
niiECHSLER {Jean*Gubriei)^\t\éQ\?i^mpm^
tej&tant aUemamlf natif de Wolkea&téin, l'U Mts-
nie, mort ie 20 octobre 1677, Il prufesaa la phi*
loâfïpïiieà Halle. On a de loi i ManudurJio ad
poesin àebraicam ; ^ C0mpen0t(m chrmwio^
gieo-hisioricum. On lui attribue enconâ : iM
Larms nataiUttschrisimnonttn ,: Leipzig^ I68J,
«ou s Tanagramniti de Chres$uldêr. Cet ouvrcigo
eut un oertaiïi retealïMement* W. ce S.
* tliiissSM ( Àdam)^ musicien allemand, mort
h Amstadt, eti 1718. Il fut maître di^ chapelle à
la eoiif do duc Bernard de Wetmàr. En t6ëQ il
adopta la doclrioé des piétistes, et se retira quel-
que temp* du monde. Devenu maître de t ha pelle
à Amstadt, il \ mourut. On a de lui t Alternant
den ^ Coura n fen, Stira ùanden , BûlUtien (Al le-
mande», Courante*, Sarabande^s, BalleLs, etc.),
F* partie; léna, 1673, în-fol; — Ver»c/îtifdtnÊ
Kirckenitedtr (Divers Chants d'église),
Wettcl, lUftwrdichter, t. IM.
D RESi G (Sigmmnd- Frédéric ) , érud ît alle-
mand , né te 1"^° octobre 1700, mort le U jan-
vier 1741. Il fut recteur de Fécole Saint*Tl»o-
mas à Leipzig» où il professa longtemps. Il se
suicida, dans un accès de misantliropie. Sea
principaux ouvrages sont : De usu atàorum
calcuiorum apud veteresi Leipiig, 1731,
iix^5 j — Oratio de meritis Gmtavi-Àdotphi
tn Bccles. luthêr.;iUd,f 173% io-4' ; —Vin-
dicix dissertationis de laiiniâmis ; ibîd,, I73î,
in-***; ^~ B€ USU iiigmatum npud peieres;
ibid., 1733, iû-i"; — Dt Cieuia , Aihenien-
sium patna publtca; îbJd, , {734, iii-4*- ^*
De Ehnp$odis^ von aiten Mcistersaengern
( De* Kluï|>MHlev« et des anciens Meistersa^ger ) ;
îbid.j 1734, iii-4' ; — Palsrphatus^ grwcc; ibid,,
1735, in-8";— Episiolù dt u^<tre muù marito
domina; ibid., 1736, in-4' ; — De PrxctpUa^
mn€, Romanorum pœnQ publiùa ; ibid,, 1737,
in-4" ; — Animadversiones in fhbri ihesmi-
rum ; -^ /Uiiinuê loeis quibusdam emênda-
£uê; ibid., 1738, in-4*;— ^pwlofci de cûftee-
toribus ImperH Romani ; ilMd., 1739, iB-i"; —
Cofnment^ de verbiê medils; ibid,, 17ïA, în-»*.
AdFlQDK, SiifrpLi'niêSit à ja«berp JUg. Gtt.-U^ic.
DRESSEL (M€otm-Guillaumt}, juriseon-
suite allemand , vivait dans la première moitié
du dix- Iniitiëme siède. On a de lui : Commrn'
tfiiio mi ^^gnopsin JurU primii J.-J. Schirp-
fera : léna, 1717, in-4*; — Bîfputatio de nd-
wtcatiâ etfrujnque numerù restringtndo : iNd ,
1717, in-4**; — De acîionibm adjecidiarttm
fitmhtaium earumque usu kodiêrnoi ibi*!..
765
DRESSEL — DHEUX
IX
ticui ad Pandectas; ibid., 1719, in-4*;— De
Delinquente conviciOy licei non con/esso^
pœna ordinaria a/Jlciendo ; ibid., in-4*.
Adelaog, Sappl. à JOcher« JUçewi. Ctleàrtm'LexUon.
DRBSSBN OU DRESDBN ( Pierre DB ). Voffez
Pierre.
DRESSER (1) (Mathieu)^ érudit allemand,
né à Erfurt, le 24 août 1536, mort le 5 octobre
1607. Il étudia dans sa yiUe natale et à Witten-
bcrg, où il suivit les leçons de Mélanchthon et de
Luther. En 1560 il fut professeur de langue grec-
que à Erfurt, en 1574 professeur d'éloquence
et d'histoire à la place de Juste-Upse à léna ,
recteur de l'école de Meissen en 1581, et profes-
seur de langue grecque et latine k Leipzig. Il eut
le titre d'historiographe de la cour électorale de
Saxe et fut cliargé de continuer VHistoria Saaco*
nica de Fabricius; Leipzig, 1606, 2 toI. Il se
montra opposé aux doctrines de Ramus, et
professa ouvertement celles de la confession
d'Augsbourg. On a de lui : Rheloricm tnoen-
tioniSy dispositionis et elocutionis lÀbH /K,
quam plurimis exemplis Ulustrati; Leipiig,
1585, in- 8*"; — Progymnasmata lÀtieraturx
Grxcx, cumexempliSy etc.; Leipzig, 1585,
jQ.go ; _ Isagoge historica per milUnariot
distributa; Leiioig, 1587, in-8'; — DeFestis
diebus Chr%stianorum,Judxorumet Ethni-
corum; Wittenberg, 1584, iii-8», et 1597, même
format; — Historia Martini Lutheri; Leipzig,
1598, in-8''; — Sûchsisches Cfèronicon (pour
continuer celle de Pomarius de 1588 k 1596);
Wittenberg, 1596.
Bajle, DicL hUt, — AdaoB, ru, BrudU.
* DRKS8LBR ( Emest'Christophe)^ poète et
musicien allemand, né à Greussen, en 1734,
mort le G avril 1779. U étudia k Halle et k léna,
et s'appliqua particulièrement k U musique, qui
souvent fut une ressource pour lui. £n 1756 il
eut de l'emploi k l'opéra de Bareuth; en 1763 il
obtint le titre de secrétaire et moaiden de cham-
bre à la cour de Gotha, en 1767 celui de direc-
teur de la chapelle du prince de Furstenberg;
enfin, en 1775, il devint musicien de chambre à
Cassel. On a de lui : Meine Lkeder (Mes Chan-
fions) ; Leipzig, 1755, in-8*; — Angeneiime Beff-
trxge zur GeschichtejetzigerZeiten\Ji(Ai»ik'
téressantes pour servir k l'histoire des temps pré-
sents ) ; Hof, 1761, in-8'' ; — Fragmente einiger
Gedanken des nmsicalischen ZiacAauerf , etc.,
(Fragments de quelques pensées d'un auditeur,
amateur de musique); Gotha, 1767, itt-4*;
— Angemerkte Kleinigkeiien die wahre Art
dos Theater xu bessem betrtffend (Observa-
tions de quelques détails concernant l'améliora-
tion de l'art théâtral );WetzUr, 1770, iD-4<»; —
Melodische Lieder/ur dos sch€Bne Geschleckt
( Chants mélodiques k l'usage du beau sexe ) ;
Francfort, 1771, ixt^"*;^ Freundschqfi und
(1) Bt BOD Dr€ti€M. cttmmt récrit par crrcnr la Bioç.
unipentUê ûtt tttttt Mkbaiid, bout. cdiL
lÀêbeinmêMiMektnUedmrmlàmÊm^mÊÊé
« chants méiodiqRM) ; Noranbeqt, 1774, IM*;
— TheaienehuU fiar dê« J^enlactei (terii
1778, in-8*; — FencMetftM àltUmê Uth
genheitssehriflen tmd Gûdicktê (Hvcnéaii
d'occasion et poémet).
Sirtoder, Hêu, §êL Ciaci.
DRBSSLKR. FoySS DRBCBHJnu
DREiJiLLBT lÉUtabeik^Tàûmom^ wêê 4i
MoNTLAim, femme), poMe ftRRçiiiB, aétàlto-
louse, en 1656, merle è Seeiai, CB JriM 1731.
EUe était àla foU jolie, ainMble,Clikht;Ilra«>
let, président à mortier an pwt— iitdeUR^
louse, oMfait sa malR. PeaMftn lR*B*«i
cœur ne suivit pat cdui d6 m
dans on ««^fiff dont Lovlt XIY
àP» I>reoillet dit de ce i
Je l'BlMrai, ■'■■ralt-tl fM Ib I
lieff
On amie à croire qu'en
M"*« DreoUlet se laiasaR m
chant poétiqoecIqii'elleisMfaibi
fioe. Ondoit égrièkReat npfRMT qaea
letne sacrifia qn'tmLiBRlni, ht !•■
mari l'ayant MMhw Uire, fiUe iM à
ami, Jean Domu d'AyguÂw, la |_
la duchesse dn MaiM, qfàJmÊÊt àl
véritable cour. W
la princesse qn'cBe devM •• <
raUe jasqn*à sa nortp (^ cal Hr m mmm
de Sceaux. M"« DreoUlet «fa* «MaiM f»
etenl710leptixdaré^ay Ml Iwiii— .
On a pen de choie d'elle; 1» fltoat hi |to
faitéressaDtes sont restéet «Imr ki pqiMiili
duchesse du MaiM, cl B'oBl fM M iHfflMft
On dte cgiendant Le Pkémê», «aiÉ^ — A*
mène, églogoe; --aet Ckmmwmm^ etHlni|i^
sies légtevs , éerilBt «f«e benoMp MVpvi il
cipaleaient dans r^iKMoflff tMtaili AHril
de vert ehcUit; U Baya, I71&. â. !■■.
DRBiix(CointeaRB),
tèrent le^ meoLbra
qni remoalÊ m
furent:
DaEim (Robert I^fAt
1 1 octobre 1 188. Ué
le Gros, et obtiot le
père,eB i U2, iottdeaoR!
Eu 1147, Robert
mais il fut UD é
de France apiès la
et son retour 6it Mfrl
qui ne todaleot àrfa
férer la counaDe.
Jean d*\'pT«s,
ont préCm lu ipiece ^
et que son fii^ Taviit
DREUX
7â9
Ate de faiUesfte d*etprit. CetU incapacité
e ne Payait pas empêché cependant d*é-
a Teave de Rotroo II,c«)inte da Percbe,
re à son apanage le douaire de sa remme,
i signaler, soit en Terre Sainte, soit de-
1 retour, comme un brave cheTalier,
i*U en soit , il avait déjà tenu une cou-
sez équivoque avant son départ pour la
!. Parmi les mécontents qu'il rallia à son
Igorèrent le fils de sa femme, Rotrou^
u Perche , la comtesse Alix de Bourbon ^
s Cahors, chancelier du roi, et quelques
lignitaires de l'Église. Mais Suger» par sa
s, fit avorter le complot, et Robert resta
is dans le devoir. £n 1152 il s'allia au
firère pour attaquer Henri n, duc de
die. L'année suivante il fonda la ville
son nom , fut appelée Brie-C!omte-Ro«
raka Comilis Roberti), En 1169, tandis
is le Jeune défendait en personne la vilki
ouse contre Henri II Plantagenet , de-
i d'Angleterre , le comte de Dreux et
B frère, évéque de Beauvais, opposèrent
ne résistance à Thibaut V, comte de
le Champagne, et franchissant à leur tour
Hères de Normandie, y portèrent le fer
L Ce fut à la même époque que Robert
à la ville de Dreux une charte de com-
fbuda vers le même temps l'église Saint-
ÛQ Louvre , à Paris. Protecteur des lét-
al que l'époque le comportait, il voulut
M dÉns cette église un h<)pital pour les
pauvres , sous la direction d'un maître
B présider à leurs études et de pourvoir
itretien. Vers la lin de sa longue car-
ibertle Grand cala le comté de Dreux
I aîné, liobert II ( 1184 ) , et dès lors
pins que le titre i\eco7nte de Braine. 11
ris laseif^neurie de cette ville, ainsi que
Père-en-Tardenois, de Mesle et d'autres
r son mariage avec la veuve du comte
nr-Seine. On j;rava sur la tombe de
' ce distique :
pt Boberlu» mira pirtatc rofcrlu»
Met : beu ! noll pliira ro^'arc , tacet. >
( Philippe DE ) , évêque de Beauvais, |
cèdent, mort dans son diocèse, en 1217.
■eux prélat passa deux fois en Terre
178 et 1190) pour combattre les infi-
rata la deuxième fois captif à Bag-
m retour, il porta les armes contre les
tomba entre leurs mains près de Milly,
II fot jeté par Richard dans une étroite
I pape Célestin III, ayant eu pitié de
t inlarpuser sa recommandation auprès
Jjl^etefre pour sa délivrance : dans ses
r^lpelait son cher fils ; mais Richard
écîtl eo quelle ocx\ision Tévêque avait
illai ayant envoyé sa cotte d'arntes,
avec ordre à celui (|ui la
Ide dire, comme Jacob : « Voyez,
, ai e'eat là la tunique de votre iih, ^
/e pape n'eut outra cl^ie à répliquer, sinon qu^
! e traitement qu'on faisait à ce prélat était Juste,
puisqu'il avait quitté la milice de Jt%Qs-CbHil
pour suivre c«lie du monda. Philippe ayant enfin
été délivré, eo 1202 , n'en continus p^ moins à
guerrojejf. En tîio il se croisa contre les albi-
geois i mms plus scrupuleux ou pïus circonsp'Cct,
rJ ne voulut plus vider lei^ canons de Ti^Use, et
on le vil déjiormajs combattre, non avec l*épée,
mais àvec la tnàssue ; il di^t « qu'as^mmef
n 'tétait pas répandre le sang ^. Ce fut en effel
armé d'une massue qu'il parut aux chatups de
Uouvioes ( 1314 ), où il fut un des héros de U
journée.
DK^uit (Jîofrer^ /f, comte de), frère du
précédent, mort en IÎI8, U partit poor la croi-
sade en IISO; devançant les laitêurs de P\û-
lippe-Anguete I il conirtbua beanc^nap à la prise
d'Acre en lïyi, el «e trouva en 1204 au siège
de Houen. En niJ il se croisa contre les al-
lijgeois, et fournit à Simon de Muntfort, qui ^tait
à la tète de cette croisade , un rcuforl ojnstdé-
raNeï deux ans après, il se signala, ainsi que
i'évèque &on frère , à Bouvinies, H eut poijr me*
censeur Robtfrt III, son Uh al**é. De Pierre
MaticierCt son deuxîèitie fils , descend la d<^
nière maison des ducs ût Bretagne ( lojft^ Tar-
ticje d-has ).
Drwx ( Robert iUf comte dk), surnommé
Gâieblé (i), mort ea 1234. H détt-ndlt Kantea
contre Jean, roi d'Angktcrrej qui le fit prison-
nier, mais lui rendit la liberté en m 4. Bobert in
se trouva au siège d'Avigiion en 12Î5, Il le dé-
chTii d'à bord cofitre la ré^enw d« la mère de
Louis IX ; mais il ne tarda pas à faire sa soumis-
sion. Sa mort fut pour Blanche une perte véri-
table. 11 avait à plusieurs reprises fait TofBce de
médiateur entre cette princesse et son frère Mau-
clerc, duc de Bretagne.
Dreux ( Henri de ), frère du précédent, mort
le 18 juillet 1240. Il fut nommé archevêque de
Reims, en 1227. S*étant brouillé avec le roi saint
Louis , au sujet des franchises des bourgeois de
Reims, il tint en 1235 un concile à Saint- Quentin,
et excommunia le monarque français. Celui-ci
arrangea VafTaire en rendant à Paris, en janvier
1236, un jugement par lequel les habitants de
Reims payeraient dix mille livres parisis à leur
archevêque.
Dreux ( Pierre de ) , surnommé Mauclerc,
duc de Bretagne et comte de Richemont, frère
des précédents, mort en 1250. Philippe- Auguste,
devenu l'arbitre de la Bretagne après la triste fin
d*Arthuret ses propres victoires sur Jean sans
Terre, fit épouser en 1213 Alix de Thouara^soear
d'Arthur, à un prince de la maison de France»
Pierre de Dreux, surnommé MauclerCf petit-
fils de Louis le Gros. Le roi imposa à son parent
des conditions qui avaient pour but de placer dans
une étroite dépendance vis-à-vis la couronne de
M) Il tirait ce surnom de ee que* daai «on Jeone âgt
Il avait fortuilfiDf at fàté qaclqucs niolMOiit.
769
DREUX
76)
France le duché, dont il n*aarait pa s'emparer
directement. Il lui fit jurer de le servir fidèle-
ment envers et contre tous , et de recevoir les
hommages des Bretons, avec cette clause : sonnf
la fidélité au roi de France, notre sire. Le
nouveau duc s'engagea à s'en rapporter, dans
ses conflits avec ses propres vassaux, aux dé-
cisions de la cour du roi ; son frère, Robert III,
comte de Dreux , se rendit caution de ses en-
gagements, et consentit à ce que le roi saisit ses
<iomaines si le duc de Bretagne manquait à ce
qu'il avait promis. Pierre de Dreax avait d'abord
étudié pour entrer dans l'Église. Son savoir, sa
dextérité lui avaient valu le surnom que l'his-
toire a consacré. Il était railleur, peu sincère,
inconstant dans son amitié, remuant et n'écoutant
que les conseils d'une ambition intéressée et
jalouse. Sa vie se passa dans une agitation perpé-
tuelle et en guerre avec Philippe-Auguste, avec
SCS propres sujets, ou avec les infidèles. D'abord
il eut à repousser les attaques de Jean sans
Terre , et contribua au snccès que le jeune Louis,
fils du roi de France, remporta sur les Anglais
au combat de La Roche-au-Moine ( 1214 ). L'es-
prit entreprenant et inquiet de Pierre Mauclerc
se tourna ensuite contre les privilèges ecclésias-
tiques ; la lutte qu'il engagea de ce côté lui valut
une excommunication (1217). Cette hostilité
intéressée envers l'Église ne l'empèdia pas de
prendre parti pour elle contre les albigeois ; lutte
qui pouvait offrir à son ambition plus d'un côté
favorable. Après avoir réprimé une révolte de
quelques seigneurs bretons, il amena au roi
Louis VHI un renfort pour assiéger La Rochelle.La
puissance dont jouissait l'Église en Bretagne était
telle qu'il songea , pour y mettre un frein , à di-
riger contre elle l'esprit des nobles. U tint à
Nantes , à cet effet , une as^mblée générale de la
noblesse ( 1 225 ), et y rendit quelques ordonnan-
ces contre le clergé. La croisade contre les albi-
geois, ranimée par le zèle emporté de Louis YIII,
appela encore une fois le duc de Bretagne, qui
suivit le roi au siège d'Avignon; mais ses intri-
gues pour supplanter le comte de Flandre le
mirent bientôt en mésintelligence avec Louis,
dont la mort suivit de près la prise d'Avignon. Un
nouveau champ s'ouvrit alors aux projets am-
bitieux du duc. La couronne passait sur la tète
<run enfant, Louis IX, et le pouvoir tombait aux
mains d'une femme. Blanche de Castille : c'était
une occasion de rejeter les dures conditions de
dépendance -que Philippe-Auguste lui avait Im-
|)osées. Il se ligua avec les <x>mtes de la Marche et
de Champagne, et ces trois seigneuis refusèrent
d'assister au sacre du jeune roi. Mais Blanche sut
détacher de la ligue le comte de Champagne , et
Pierre se vit contraint de consentir à un accom-
modement (1227). L'année suivante , l'insurrec-
tion féodale recommença , et Pierre Manderc ne
manqua pas d'y figurer; toutefois, la tentative
^houa de nouveau, et il en fut quitte pour sol-
liciter un second (tardon ( 1228 ). Bientôt pour se
venger du oomtt àti
ment pour la régeote avait Cail avorler acs dtt-
seins , Pierre de4>reQx ae jotâ sor les tamda
comte; mais Louis IXaoooamtcBliitepClledK
fut forcé de se retirer ( 1229). Apiét u mmnm
traité, Pierre Mauderc, irrité de tMt d'cflèrt»
infructueux, se tourna du eôté de VÂM^^âent^
se rendit daiis ce pays, et a'eii§«9eâ ca leacla
conduire le roi Henri lil eo BrctagM. OetteMe-
velle trahison fut découverte ; LodalX ftia^pir
le coupable, qui , n'ayant oeé oonpenttif^ H
condamné à perdre aea terrée d'A^joa. Ptont ré-
pondit à cette aeotenoe en cavojiat iBckevaitf
déclarer qull ne te teaait ptat pov I
du roi, et qu'il le défiait Loois ae nril mi
gne, et fit , an coeur de l'hiver, le ri^dt |É^
sieurs places de Bretagne; eafio, n ■eatew ja-
geinentdédafi Pierre déchu de eQodadié(t33() .
Mais les secours qu'ilavailaoUlcHéftderAi^rtcm
lui arrivèrent à temps, et Look, ém^ ïwmet
était travaillée par des dirlaioM «t te BéBM-
tentemeots» fut contraint de irtumiÉi G^
pendant, après l'expiralion d'nne tiAteàlifHlt
il avait consenti, le roi de Fnnee mhbHi de
nouvelles forces, et maicha iteliBnl coiIr
son vassal. Celui-d ne Ji^pn pas à pnpM de
l'attendre; il le randll à Paria, «t m wmmk
haut eibask tout ce qn*ex%BaaQanMnii.Gi
nouvel acoord durajasqu'en lS3ft; Haia M»
clerc ayant marié son flli Jean «fee ndrittlR de
Navarre, tenta une noavella
roi ; mais l'amfaitienx prioea
ment od il devait, suivant lai
trat de mariage, résigner U
n'était que dépodtaire darwl la
filsalné. Le fiUd'AUxda
duc, sous le nom de /emi t^^H lapin aa^
lifia simplement Pierre de JnaiM, dMola.
Dans la nouvelle tUuÊiàom ék cet éwdiai^ k
pUça, il 1 liiiiUmin w liiUflaBiw^ éuU
nommer chef de la craiMda ea 1331 1 la dbavii
se mit dans l'expéditioa ; une pailla airiaMiftp*-
sista dans l'entreprise et alm4a cnMHlBk Dt
ce nombre ftit Pierre llaactee;iaB oaMl M^
rent de Ptolénait pov Wra la d%i 4a Bto»
Pierre agit en homoM décidé à caHlr hi aa»
tures et à ae dédenanefer da h piili di m
duché par la coogaHa A
les ennemis du
rapporte qu'ayant élé
sait un grand convoi da iMsafrà Oiaaitol^
du camp sans brait, et i
un choc asaei rade; ■
dans une place oèBi le idi^^lnal«lapihd
passa au iil de l'épée loala la
ces proœsset ahuiitlnl à
et à la captivité dn plai pai
en France , l'ancien dneda
activité en femêlaal à dliaiMi iiiijpa^i
mis^, antaatqull pal, daaa ha rfUHi*^
Bretagne, et ama eonlae ha êagiÊÊê^wm-
breux oorsairea. Eita, h CNindi dfldk ^
761
DREUX
7€3
le France Ait le chef ( 1249) offrit une nouTelle
arrière à son esprit aventareux. L'issue de
^Hte expédKioa eût été peut-être différente si
es avis de Bfaoclerc eussent préralu. Il avait
Mireft le oooseil de s'assurer d'abord d'Aiexan-
Irie. Son expérience de la guerre, la connais-
■née qu'il avait acquise précédemment du pays,
la genre de guerre qui pouvait y réussir, don-
nicnt de Tautorité à ses avis; mais l'impatiente
râleur du comte d'Artois l'emporta^ Mauclerc,
nalgré la prudence de ses vues avant le combat,
le s'épargna pas dans l'attaque. Il suivit le comte
Pilrtois à la Massoure, et exposa courageusement
a vie. Il sortit du combat blessé au visage et
wrdant le sang par la bouche en abondance.
WnviHe lui rend ce témoignage qu'il le trouva
revenant de la Massoure bien te maintenant , et
ri M^rii assez poursuivi et chassé de près. 11
ijonle que toute sa bataille (1) était composée
lackevaliersde son lignage. Pierre MaucleiC
i la captivité du roi , et mourut après sa
j en vue des eûtes de France. Il eut deux
I, Alix de Bretagne, qui mourut en 1221,
it Marguerite de Mootague. Il laissa deux enfants :
lean 1**, qui devint duc de Bretagne en 1237,
il Yolande , mariée au fils du comte de la
■arche.
MÊÊtMe, CMron. — Durhe«ne, HUt. de la Maison de
iwi. " StaDondl . Hist. des Pr. - Henri MarUn, Hist.
t^Fr.^ Mlebelet, aist. de Fr., II. — U Bat, Diction.
\émhs Frmnce.
Dbbux (Jean /^ de ) , fils atné de Robert HT,
Bart à Nicosie (Chypre) , sur la fin de l'année
DIS. Sa postérité mâle , dont l'histoire ne pré-
Mile rien de saillant, posséda le comté jusqu'en
I34d, on mourut Pierre , frère et successeur de
fmm ///. Les préflécesseurs de Pierre, depuis
tem V, avaient été :
Mobert IV ( 1249-1282);
Jean II, le Bon ( 1282-1309) ;
Mobert V (1309-1329);
Jean III (1329-1331).
TSerre laissa une fille et une sœur, toutes
pnooinmées Jeanne : elle$ lui succédèrent l'une
MÉa l'autre : Jeanne F' mourut en 1346, et
pbijie // en 1355 ; celle-ci laissa, de son mari
Ipiia, vicomte de Tbouars, un fils nommé Si-
HlM, qui fut tué dans un tournoi, en 1365, le
» da ses noces avec Jeanne d'Artois, et deux
Péronnelle et Marguerite de Thouars,
I partagèrent le comté de Dreux. Ces deux
i\e vendirent, en 1377 et 1378, àChar-
If^ qoî le réunit à la couronne.
savait aussi des vicomtes de Dreux, dont
> est peu connue et n'oiïre aucun intérêt.
, Hisf. de. ta }faison de Dreux. — yért de
dates, l" part., l. XXI.
•BRÊZÉ. Nom d'une famille dont
remonte, dit-on, par une filiation non
t%i Id dit pour corp< de trocpes ou r«ca-
i;(t corps que coraraandalt Maucicrc était rntière-
d« «a (amUlt et de leurs vasMui .
fnierrfrtupoe, jusqu'à Pierre de Drr>ui. Elle
ajouta à Dreux Ïiî mnn dt^ Urété è partir du
f1ii-&ep)tîètne siède» brsdi* réch^tni^e ipie fit »\€v
le graDd Cond^ du niarquif^it âe, la (F^liRBûn^
uière, |M)ar la terre de Btéiê , Thumas de Dreu%,
conseiller au parlcmenl d«! Paris » etc. ; il s'ap-
|ïela dès lors tnarquis de Bft^^é ^ la terre «le t«
nom ayant ékémm faveur érigée en marquisat
pur letti^s d'août KîS5, eurçgifttrècs en la cJiam-
bre dej4 comptes et au fiarleraent de Paris les
:I3 jiitllei et 5 aoM IQSe.
La famille de Bréxé proprement dite e&î au-
jourd'hui éteinte; ses membres les plu» C4>nnui
furcïjl les iulvants :
lîMÉïÉ (Jean oi), seigneur de La Varenne,
mort en 13âL
lîRifjré ( Pierre /oeqttrs i>e), Vo^et Uni /A
BwtiÈ {Louis HE}, ûh de Jacques vtvajt
dans la première moîlîé du seiiième, siècle. Il
fut grand- veneur de François I"', »yiii le tréa
dievalierà la cénîmcitiie de Compiègne, k lourde
Saint-Mîcliel tbtl. Il épwisa en premières tioces
Calherîae de Dreux » dont fl u eul poiot d*en-
fanti , et ensuite Diane de Poitiers (fo^,), ile-
imh duchesse de Valcfitinoia, Deui GUes naqui*
rent de cette union» FTançoise de Bréïé, miiriée
h Bobert de La Marck , quatrième du myrii, duc
de Bouillon , maréKlial de France, et Louise «le
lîr4'xé,qMÏ épousa Claude de Lorraine, fluc d*Au-
rudle, fils puîné de Claude» duc de Gufte.
Btiéié ( Gaston de ) , souche de^ seigneurs de
Planne*, dUuvridier et de Plainbose, fr^re du
précédent et tnïisièmc fila de Jacques. Il était
rifnnV'Ital d<^ Nf^nn m'In-. n»'T>'^iïi^ri M^in^d^-fV-
risai ; de ce mariage il eut Louis évêque de
Meaux (dont Tarticle suit)'; Catherine , mariée
à Nicolas de Dreux , vidame et baron d'Esneval,
de Pavilly, de Pierrecourt, etc. ; et Françoise ,
alliée à Gilles Le Roi, seigneur de Cliillou.
BnézÉ (Louis de), fils du précédent, mort
le 15 septembre 1598. Il futévèque de Meaux et
trésorier de la Sainte -Cha|)elle de Paris. Le
i" juin 1550 il fut nommé grand -aumônier de
France, à la sollicitation de la duchesse de Va-
lentinois. Il assista au concile de Trente.
Dans la branche collatérale des Dreux-Brézé
on distingue :
Dreux-Brézé (Michel de), marquis de
Brézéy né en 1699, mort en 1754. Il fut colonel
en 1720, brigadier d'infanterie en mars 1741,
lieutenant général en mars 1744, commandant
pour le roi à Toumay en 1745; gouverneur de
Loudun , grand-maltre des cérémonies de France
en 1 749 ; prévôt et maître des cérémonies des or-
dres, et commandant en chef des provinces de
Flandre et de Hainaut.
Dreux-Brézé (Thomas na), fils du précédent,
connu sous le nom de marquis de Dreux, mort le
20 mars 1749. Il fut lieutenant général, gouver-
neur des villes et ch&teaux de Loudon, du Loodu-
nois , des lies Sainte - Marguerite , Saint- Hono>
rat, etc., et grand-maltre des cérémonies,
763
DRKUX
lU
depuis mars 1701. H était gendre iu roiDistre
Chamillart.
BRézé (Henri-Évrard, marquis de Dreux
BT de) , mort en 1829. Il était fils de Joachim
de Dreux, frère cadet de Michel de Dreux, et
avait épousé AdéJaide-Philippine de Custine, fille
du général de ce nom (voy.). Nommé dès l'Age
de seize ans à la cliarge de grand-maltre des
cérémonies de France, dont sa Tamille était en
possession depuis plus d'un siècle, le marquis de
Brézé fut chargé , peu d'années après son entrée
en fonctions, de pourvoir aux préparatifs des
états généraux. La t&che était difficile, parce
qu'elle le mettait en contact avec les hommes les
plus marquants et les plus impétueux de la repré-
sentation nationale , contre lesquels il était sou-
vent obligé de lutter pour soutenir la prérogative
royale; cependant le grand-maltre déploya dans
les circonstances les plus épineuses une sagesse
et une fermeté qui auraient fait homieur à l'ex-
périence la plus consommée. Il délmta dans ce
r61e délicat le 20 juin 1789. Ce jour avait été
choisi par la majorité des membres du clergé
pour se réunir aux députés du tiers état. Pour
prévenir cette réunion, la cour ordonna la fer-
meture des salles d'assemblée des états, sous
le prétexte de préparatifs à y (aire pour une
séance royale indiquée au 22; et le 20 juin an
matin le marquis de Brézé dut faire au président
Baflly la notification de la décision du roi. Cet in-
cident amena la fameuse séance du Jeu de Paume.
Cependant la séance royale , fixée d'abord au 22
juin, fut remise au 23. Le marquis, qui avait si-
gnifié cet ^oumement à l'assemblée, eut encore à
supporter le mécontentement des dépotés du tiers,
blesisés du peu d'égards qu'on leur témoignait
en leur assignant pour lieu de réunion une ga-
lerie de bois servant de vestibule à une porte
détournée, et en les laissant longtemps exposés
à une pluie battante avant de leur permettre
l'entrée de la salle , dans laquelle les représen-
tants du clergé et de la noblesse étaient déjà
commodément assis bien avant qu'ils fussent
eux-mêmes introduits. La déclaration impérieuse
par laquelle le roi venait de clore l'espèce delitde
justice pour lequel les trois ordres avaient été
convoqués avait révolté l'assemblée et déposé
au fond de tous les eceurs un méoontoitement
et une indignation qui se révélaient par un morne
.^ence. Les dernières paroles du monarque
étaient une injonction formelle de se retirer im-
médiatement. Toute la noblesse et une partie du
clergé avait obéi ; mais lesdépatés des communes
et l'autre partie du clergé étaient demeurés à
leur place, dans une immobilité froide et résolue,
lorsque tout à coup Mirabeau se lève, et, dans
une impro\i8ation entraînante, propose la mo-
tion de ne se séparer qu'après avoir donné une
constitution au |>ays. En ce moment le grand-
maltre des cérémonies parait, et s'adressant au
président : « Monsieur, lui dit-il, vous avez en-
«« tendu les onires du roi? — Je ^ais prendre
« ceux de l'asaembiée, répMd Bailf ; db^ol
« ajournée après la léaiica royale, et Je m pai
« la séparer ninii qnVIln m ail iMiMrt Dt
« ce là votre répoiiie, et piiia-j0 «■ Mn p«t m
« roi?~Oui,nioDflicor. »PiiieaelenHMlfm
les députés qoi l'enloiinieDt : «Jecnkp^Hb
« Bailly, que la nitfoii inemblée MpHi n»Mir
« d'ordre. » CefoteiofsqBe MiraheiB,aWM(Mt
verslemarquity hiiadreaaali fineve a^eHnpk
sur laquelle OR a fiit taal 4e TariaMtai (1).
Si^et fidèle, le raarqniide Bréié s'il
pas, quand ille vit dans le melhear, lep
il avait partagé la Ibrtne; JMqa'à le j
du 10 août, il resta ""— ^^—mni aapiéidBsi
personne, et ce ne fat que do mamaà^kàét'
sespéra de pouvoir le aerrir cb FtoMee frt ni-
vit le cours de rémignAioB
férence pour les ordra de
était allé rejoindre à Vérane,
patrie. 11 véeni daai
A la Restauratk»,!! reprit lee
martre des oéréroooies, qà*fà
mort. U avait été appdé em lftl& à le
des pairs. [ Sne. dtsG.dm Jf. ]
Voy. poor let Dntu el Drms e>r»iiL Aeal
- SiMiM»dl,iSrùt. 4e9 Ftmifmiê. - HcmI-Bi
de France. — DodiéM. BUMn tf « fe 1
Drtmx.
DaEDX-Bnéz«(Sc<p
précédent, homme c
Andelys,le 13déc
1845. Uétndiaà i ".
fit enqualitéd'i a
l'Empire, il tes ti
que lorsqno m piu^ iiii a
permission de reprendre mm
an moment même oÉ aoQ|
de Loms XVin. Attaché m
qualité d'aide-de-camf, il
comme simple voêiwiaiie.
retraite de Loi T \i
tempe après h ;
).
(0 u Térliable tnlaetea éiéalp^ -
«k
ib Béne da Mrqib, flH 4m mim
se
cl»BbretfctMn9«MslitteMteB
II*
hm
« manlèfe pu» M Mla« tona »•«»«
1
«recoar d« roi LmH X^IU, r
_ •
• prince tal SeMMa émwNmi ,_
H
• à u TolMté. irélaal ptaft MtaBB pv >- •
1 ^^
*""
• l'a
■ attoooidarot De graeiM iH
-àMviiezoaWerta 4m m i
9 icfou iaiia>qf*t âlMB
n VAéVL poUit : AHM *«à \
* noms MMMf Ici par 9ê wmm éê i.
■ wmteriêile wait ^Mirrail ■•■• fk^
■ Mon père prit alon la fiwlsk «1 ""-*
R Je ne poto rrcoanalire, MHI^ ta
. k dépoté du mwm r Aib d i
I KMibiee. Pah II te latHa ^arteHS l
■ alla rrndre cmapte am rai ea oailHH
- triBcnt, Bie«aie«n« caaaaaft las c^-*
* J'en appeUe «ai aanvcaHm ea i— ^
■ tire qal Urgeaicat alan eaaa I
DREUX
7f4;
ne dan» If premier régiment de cuiras-
la garde royale, il se retira en 1827
ce militaire, avec le grade de lieote-
oel, et hérita en 1829 de la charge de
itre des cérémonies et de la dignité de
rance. Dès les premiers pas qu'il fit dans
rière nouvelle, le marquis de Dreux-
lonça les talents qui lui ont assigné au
I pairie un rang éminent. Après la ré-
le 1830, il se rallia an nouveau gouver-
« parce que, disait-il, dans la position
», c'est le seul moyen de contribuer an
A patrie u. Mais il conserva ses sympa-
ses regrets pour la dynastie dont il
tapprouvé les derniers actes. Défen-
stamment les principes de la monarchie
onnelle, etcomtyattaot les tendances dé-
les que le mouvement de Juillet avait
^, il se signala par une opposition
mesurée. Ses nombreux discours pro-
la chambre des pairs respirent un sen-
iquis des convenances oratoires.
htl\e, hitt det Deux Rest. - UroarUne, HitU
. - Louis Blanc, HiiU de Dix Âm. — Monit.
nn 1M6. - Éloge funèbre de M. de Dreux-
moncé à la chambre det pairs^ par le duc
c
I ( Pierre- Lucien- Joseph) tWitémieur
Dé à Tours, en 1766, mort dans la
le, le 14 février 1827. U était fils d'un
neçut une bonne éducation, et écrivit,
e eocore, plusieurs pièces de poésie qui
1 succès. Plus tard, il passa en Bel-
devint rédacteur de L^ Esprit des Jour-
•eTue qui s'imprimait à Liège. Dreux
is cette ville la Société d'Émulation. 11
suite secrétaire intime du ministre Ver-
En 1820 Dreux fut nommé hibliollié-
ta ville de Tours. On a de lui : Essai
loiir, suivi de Poésies diverses; Amsi-
1783, 178G, et Paris, 1802, in-18; —
I divers genres de littérature et de
'corset Paris, 1801), in- 12, et 1819, in- IG.
pque dans ce recueil une Épitre à De-
M comédie intitulée La lecture, ou le
mm poète.
raphie de la Touraine. — Quérard, La
têruirr.
us {Pierre- Anne de) , architecte fran-
à Paris, en 1763. Élève de Percier et
, il obtint le prix de Rome, voyagea en
j^ fon retour à Paris fit succxîssivement
vetfoofl suivantes : le presbytère et la
4ê la Vierge de l'église à SaintFran-
lÉ; le château de Pont-siir-Seine, pour
Pirrier; le château de Lormois-sur-
mt M. Paturle; une chapelle gothique
AdeCondé, prés Meaux; le Thédfre-
fBTle boulevard <lu Temple, etc. Knlin,
■nr d'un voyage en Italie, en Istrie,
'Meo Asie .Mineure. (1. nr V.
mêéet Beaux- ytrts
l. Voyez DRor.r».
n^EV% DC; KADISE { Jtan-FrançaU ) , \i^
téfdteur français, né h CiiAteauiîeuf^eii'Thime-
nii^f le to mai 1714, mort dans la même vîJb,
le l'^mar^ 1780, D'abord avocat» puis lieu tenant
partirulier <tu bailliage or sa villa natali;, il m
déririt dû eetlp fontztinn itididairr^ pour êo livr^rr
entièrement h U ttiUiirc d«s letir*:*. Historien,
[KM?tc, jaumaliste et traducteur, Il a fait paralln^
un "j^nâ nombre d'ouvra^t^a, rJunt leti principitiu
sont : Étages kuforiffifê det hmitm^^s tlittitres
de la province du Thtjmenih^ mfc un cûia-
lûgué raisonné de Irurs nuvrfitjrx; Paris, 1749,
ïn-12; — BittUothèqu9 hisiorique H criilqttf
dn Pmlou; Paris, I7j4, b vol. în-12, wuvragnj
e*<timê; nmt. éîiL, conUnuéc Jusqu'en 1840,
I^iort, |S4l, 3 vol. Tfl'Jl'*;— Eisai /léAfriri^/np,
criliqtiP^ phiiùmphique^ potitiqitt'^ mufitt H
galani sur iu lanterne.^ ; l>(Me (Paris), n&â»
itî-n. Celte fafêtîe^ à laquelle ïMirt-nt part le
(loctfur Le Camus, Fabbé Lebeuf H Jamct la
jeune, a Hé rep^odu^t^ sous le titre <VEs$aê mr
ïrs Lmtternrt, iUTii le înm^ Xt de* Œuvras àa*
dines comptèm du comte de Cajlut ; P^jriii ,
17S7, n vol, in-8"; — V Europe iUuit ire, ctm-
i enfin i fw vies ah'égées des xomernins^ éf%
princes , etc., depuii le qtdrtzième siècle «m-
pris Jusqn*àprHfntj avec leurs p<>rt rai fn i;ra-
vé» par Odietjfre; Paris, 1755; ibid. 1777, a
Tul., très-grand în^S". Les exemplairi^ |mrtant
la data de 1755 contiennej!! les premièrr* ^pr^u-
vcs des grarure^i j — Anpcdofes historiques et
littéraires mr Philippe i}esportes; 1757,
în-tS;^ lettre à M. Jamei le jenne j mr
Gilles Durant de la Bergerie; 1757, in-8«, pu-
bliée sous le pseudonyme de Thémizeray^ et
réimprimée dans le Journal historique sur les
matières du /emps ; juillet 1757, pa». 44 et
suiv.; — Lettre à M. L... T... (l'abbé Trublet)
contenant la généalogie de Corneille; 17&7,
in- 12 : cette lettre a pour but d'établir les droits
de François Corneille, qui se portait héritier de
Fontenelle; — Tablettes anecdotes et historié
ques des rois de France , depuis Pharamond
jusqu'à Louis XV; Paris, 1759, 3 toI., petit
in- 12 , publiées sous les initiales D. D. R. ; nour.
(3c) édit., Paris, 1781, 3 vol. ln-12; — Table
générale, alphabétique et raisonnée du Jour-
nal historique de Verdun, depuis 1697 jus-
qu'en 1756; Paris, 1759, 9 vol. in-8"; — Mé-
moires historiques, critiques et anecdotes des
reines et régentes de France; Paris, 1763,
7 vol. in-12; 4' édit, Paris, 1808, 6 vol in-8°;
— Récréations historiques , critiques, morales
et d'érudition , avec Vhistoire des /ous en
titre d'office; La Haye, 1768, 2 vol. iii-12; —
Satires de Perse, traduites en vers français
et en prose latine et française, avec le texte^
des variantes et un discours sur la satire et
les satiriques latins et français, des remar-
ques critiques sur les traducteurs et les en-
droits les plus difficiles du texte; 1772, ln-12;
— Conférence de Védit des présïdianx du
7«7 DREUX
mois de mai 1777, avec les ordonnances,
édits et règlements sur cette matière; Paris,
1780, in-18. Haillet de Ck>oroDne a publié le Ca-
talogue des ouvrages imprimés oti man userais
de ai. JJreua: du Undttr (ràligépar ce ilemwr);
RûoeOp 776^ in- ï^ tiré à gohimte exemplaires.
Il rontient i^inf^t-âept ouvrages ou opuscule» »
soixante dissertiitioD^ iaAerée.4 dao.^ le^ jûurnaux,
et vingt ouvrages manuscnt^î. E* REGHàrm.
Erseh. La France littéraire. — Catalog. de la BibL
imp.
l DRBTBS (Lebrecht), né à Hambourg, en
1316, U fit aai humanités ctans sa \ille natale, et
éludja de 1 836 à 1 $38 ledruit àlma et àlleidel-
htrg. Â mû retour à Hambourg, il suivît le bar-
reau comme aTocat et rédiRéa un journal iotîlulé t
Neue Ifûmburgmhe BtàUer {^ou^ùUûm tmU-
tea de llatn bourg). Tout eu se livrant aox tra-
Taux de sa [profession, il s'adouna avec assez de
succès à la culture des lettn»^. Ou a de lui plu-
sieurs [KiésJe.^ lyriques une comédie t)er Le-
bensretter (Le Sauveur de la vie) Lytiaclie
ilii*/âw^c(Acccnl5 lyriques Allen bourg, 1837
— Vigilien, nnchmche Lieder Vfgpl^^ Chants
nocturnes); Bonn, 1839 Sthlichte Lieder
(Simples Chants) ; Hambourg, Si3. On lui at-
tribue en outre les lieder eine^ Hansmtm
(Ciiants d*uD membre tfe la bap,^ ^Ye^d, 1843.
Parmi ses autres iHjé$ie^ on distingue : Drei
Freunde (Trois Amis), et Alexander.
W. DE S.
GOdtfcfî, Dêuttekiimdt Dichter van isiS bis 184S.
DhEf^&T (Pierre)» graveur français, né k
Sainte-Colombe ( Eteiipbroé ) , en 16ft4, mort à
Paris, 1739, il était élève de Germain Audran,
A'atlodia parlîculbèremant au genre du portrait,
et se distingua par la pureté de son burin. En
1707 il devint membre de l'Académie des Arts.
Personne jusqu'à lui n*aml m bien réuni la res-
semblance des traiti, l'élégance dr« délallf et
la suavité de *evëcutioo. Ou doit placer Pierre
Drevet au premier rang des graveurs Trançaiâ,
Panai ses exctUftutts iilanches, on cite i
Louis XfV^ en pied, d'aprfat H. Higaudj —
Louis XV, mr son Xrùtie^ faisant pendant au pré-
i^ent et d'après |e même peiotre; — Le prince
de Conii^ en pied, d'at>rès le méim; — Le comte
de Ti>uimtse; id,; — De BeaumUf ûtcM-
vé^ne de i\arùonne ; id. ; — îSicolas Boiteau-
i^espréûux; Ul; — La duchesse de Nemours ;
Id,; ^ Uturdmtd de Flmrjf^MmA û^m un
faut««iU id.i — Le martckai de iiUars ; \à.\
— tfiiucinihe Hiqaud^ le peîatre; id,; ^
m^ m§md, inèmdu précédent; ~ et lea por-
traita ftuiîtnlji, d'aprè% natiiT» : Le éamphin ;
— U Cêrdmal de ^oailtm; — Le tardmal
de Ho&mt; — drardm^ h «culfrtetir; — le
«WTfKii de Bançemt; — pkiUppe V\ rai
— l* duc du MMHi^ Titvn dm
m du Parnasse Jfhmçms ; —
TU
— DREVIN
Pernetty. Ui HfommU éifmeê éê ....«,
- Batan. DictUmMoire éee CroMmn. — U iMu
naire encffcl de la Framet.
DftKTBT {Pierre)^ graveur famg^msés
précédent, v,à ^ TiirU, tn iui^:, r - b
tnême ville, en 739. tl était élért pin.
qu'il aurjvassa sotirent poir k clkAr.i.*, :. «.-^
eate^se ei la finisse du trait H nt if faofM|«
au portrait* et aborda avec iu«GÈ« lu a^Éi^
toriques. Quoique mort jeime cmbh^ mi mm-
ductioui^ »ont fort nombr^sei, ear ÛÈm f% #
trei/e ans il exécutait d'une manlÂr* tvm^
ble. Son cher-d'f^vre eit le portmlt m fW à
Bossïtetf qoe les cooiiâi&aettr« appedmâ ltel#»
d'ceuvre de la gravure. Les piaidièfw Éftmm
de cette eslam[>e sont tort rarts^ amI» tefcl
distinguer p rim primeur a^aal, ipièi ifa^ffi
rage de cent exemplaire» liante ga pÉÉÉ ^rii
les mots //^nei^^Aiti HigmidpÊsamiMmm^
rachetée r doit ob^rter si m oo fluÉm 4i
ces points ïfoul pn^ m gratlÀ* Om^wmf
de Drevet les portraits du ^ntf^mal CrflIpM
l>uhfm, as^ts, d'^prè-^t H, B^iid ; «^*Ml
inapecteur des bâtimentâ rojaux^ il"
— d«jir«< Lêeûuurmur ^ >*iif*ft*^
^k ; — de Samml Bernard, usês^é'^mw. B^
gaud ; ^ de SaiMte-M^^Ue; - et m^i
— de Vahbé Pucelle^ cmmM
diaprés Ripud, fie Pmiâ %m
gravés par le m^me«rtiili,«ftf««niiHÉBls
IM Présentation au iemptê^ ^_^
Boullonpe; -> Adam et Émi €^Ê^Otf^i
— Louis XV, dans sa jrumm»9^ cmÊêm fer
Minerve au temple de ta fUire , d^^m k
même; — Bébmeoi il ; ^ jv* J| Jnpwi
aux pieds de kt Wiv§Ê, vsivv p^ *
charme; — La Pri^ rrr /--* - .^n - -
d'après Restout; e*ert le éenàm mam *
Drevet.
Btun, Dietiammatrê ém Ormmmr^ —Ai &■■»
digneâ d# iii^noir#, ||, tli.
iiiiETK¥ ( Claudt } ^ ^mwnr _
du précédent, né k Lym, ru 1710,,
en 1781. n se fit reRiarqu«r pm It -^p„^ ^-
dâicate^ae desou bario. Oto dia deW te|«
traits £(u vanta :X# fômliuf iT iapiTi^. ^,
d'aprè» Rigsud ; — Be rmêmuU^^mdmÊfm
de Paris ^ d'aprèi lé mèamt * U eemt^ é
mnzerdorf; ïài^M^i^ Mm^ m CmâiH
iuan, £Heti0mmmif9 dm C^w&mmwk — Pm^ti ^
l»auuij dê^mm émmSmwlrm^ «^«a^
wm% la ItQ du qninii^iie tààiJsL mm v«» i
Il «nbfaMa avec anlifir II
des LutkériÊm , eftiemu ée
Ê^Um€ at wwmit turiupims.rte^dêt^ m^wd!^
de Genêts tt autres; Pifia, ^k^iéi. m^;
-- Lt^mentaiUm de mirt ms^w tm MmaÊÊ
fgruf sur (et mmirum&imm ém mm^.
Parti, isnt âêîiÊ, In-r. tt U
r69
DREXELIUS — DHEYSCnnCK
TÏÛ
DRBXBLllJS ( Jérémie ) , |>rë<liratcur et écri-
rain allemand, né à Au^^sUnir^, rn 1581, et
inort à Municli, le 19 avril 1C38. 11 entm dans
a Société de Jésus en 1598, et se distingua telle-
nent comme prédicateur que l'électeur de Ba*
rière se rattacha en cette qualité. Il remplit ces
boctions jusque yers Tan 1621, et, malgré sa
laoté débile, composa en latin des ouvrages as-
aétiqiies qui jouissent encore d*une certaine es-
tfme. La première édition (Anvers, 1(V43) était
oomposée de plusieurs petits yolumes in-24, or-
lés de figures. On les a réunis plus tard en deux
rohiroes in-fol., et depuis on en a donné d'au-
tres éditions, la plupart partielles. Dans Nicélas,
m Vtncontinence victorieusement combattue ,
Dreielius trace un éloquent tableau des maladies
si des misères de toutes sortes occasionnées par
» Tice, et termine en suppliant ceux qui s*y lais-
Mot entraîner à le combattre par la pensée des
nppNces inremaux. C'est dans cet ouvrage quil
i*e(lorce d'expliquer et de justifier la sévérité de
Dira au point de vue de rétemité des peines.
Leilioîtz loue beaucoup son argument.ition à ce
hitirt. >iiii* :ivouMiî-i, i[i(ant a nous, qu'elle nous
pi!^t plier* k ; il la ! i^,^jmp en ces mots : ^ec
méfum dftmnatoH seiftp^r tt^rqueri : continue
UaMphtmant , et Aie gmis] peccant semper,
rnfff pletififtittr. Syn livre sur VEnJer est rem-
pli 4'iiîiA>y>i cftrîiyftnte^, li^întïérées par des ré-
IrxIooA pmiseit. il en t^X do môme des Consi-
§iÊmttùHÊ $ur t*ÉitrnUér traduites en français
pir le père Colomme, C'est dans ce dernier ou-
ifi|i& qu*tl ditnnfî de rétfrnlté cette définition
hwus« t « Qu'cst'C+> que rétemité et quelle en
al la itraiiiJeur? Simgei à cent mille années,
Im ii*avei rncori; sont^é h rien eu égard à l'é- i
tmiité. Sotif^'i à dix fois rcnt mille ans ou plu-
III 4 «ni mille sjètl«>.i, venis n'avez rien retran-
Éé encore de rétemilé. SLingez à mille millions
IliMiÉe^'it et ï'elï'rnîlé resile encore tout entière.
; à mille eubcs île millu millions d'années,
^,ùm, ooo, 000, oufï, ùùf}, (îoo, ooo, ooo, ooo,
ai fjiit mille milU* milîf! mille mille mille mille
^tniîiernilliiTsil'anit^e^, Lliose aussi terrible
que facile ^ écrire, et songez que cet
\ de temps, quoique duablc, triplé, centu-
plas encijre le eomriiencemenl de l'é-
WmSÈk Soingez à autant de millions de cubes
ptfHl a de prtcîtte^d'eAU 'fans la mer, vous n'é- [
m f^à^ avure parvenu au commencement de
, et let^îrïiité reMe lnut entière pour le i
r 4e«iafntâ et ftàur les tourments des ré-
, O mon Dieu ^ ayez [Hliéde moi I »» Drexe-
liersit pu a Ars millions i^t à ses millianls
' d'AUtrv miUiaTtliï et centaines de milliards
\c &tn\ mot ^teniitê n'en dit-il pas au- 1
■il«l ilifaul^jfceH3n distingue i)armi les autres !
«lilavlr llrtidiyA : V Htiiotrope^ou delà con- I
wrmUt d^ la vetonlé humameavec la volonté 1
fwimg ; — Ue la BroUun* tf Intention ; — Le *
'ifmnâje ée Patience ; — VAntigraphcuSyOu '
l^ipi^éïK^itfMËf ; ^ Salomon : ouvra{;t> assez bi-
/îirTï* tt iaitfi ^riîitïhAui, drvhé eji drux p.irlre.4 t
Sutomon fus/m , li Sfikmuut jttifttis rt Jla*
gttktSîiH, Soîi livre *le y^jfr, (pii+t'itie fcti|jédt*Mr,
ne rappelle eii rien k* In^autl^H jiniîidbaes iUï
rorigmal. Citons enror*^ sa Vif! (t'îiîtmf'êi/i (/#f
Lorrtîhtp^ femmft de rétccteur de lÎÉivîère ( en
allemand). Le» écrits de Drexelius ont de Tont^-
tion et de la chaleur; mais, quoi qu'on en ait dit «
iU manquent de prorandeur^et U forme beureuM
souâ laquelle il enveloppé souvent 5es pcji^k-ii
n'en ^uraJI cacher la piiuvreté réelli\'
Alexandre ili>»niijiu«
«ne h el Grativrp afpj. Euetc. — Enc^ct. rathaiitint^
nBEven (Jefin-Matfiia$), Htlératcur alk^
maii<], né à Hambourg en 17 1(», ^i mort datis
t4^tte ville, en iTtiO, Il mi se faire redouter par ms
épl^rammesi mai^i il n'eut pas le talent iJ arque-
rjr de la fortuue. Quoique sa poésie ne briLïe ni
[tîif rédat ni par la verve, cetJencUnI on i*e sm-
rail Itn conleitc*r un cerl^u catliel d'origjnalik* ;
i'i> quï tîxpllcjue la vogue dont Dféyer a joui 4U
dtx-buîttème sièdi^ H dont la IradUictnsV^lencfjtA
c«^n&t?f?ée à llaiidniiirjï* hi'sï poé*îea furent pu-
bliées a^itè* ^ irtiirt, h Alloua, lyi *77i, sun.^ (r*
tare de Vorzitylnk^ti* l^utsch^ Gtttic^itf
(JVindpai» Poésies allemandes ). Il ttit kcïm-
i;^rin en voir brûlei do la mnin ilu bourreau
un ouvraiîB rempli d'obscjénitéSj fit mtilft injuel
lors de son apparilii»n les mini slrej de i'Ivvauaile
avaient lanc^ leurs foudreis du baut de l^i cîiuin'.
Cet ouvraeiî, r«cuell de loasts rinv*-* *!iilreméli^!i
de buis, parut 8*>us le titre de schùm Sptft*
iPtrke beim ^rfiw, Pumeh, Bisvko/ nml
hyftmfmmf.mll (ieuxd*esp''iti»|ïTéaliles aux Im^
veurs de vin, de puncb); Hambourg, 1769,
in- 12, ouvrage très-rare. W. de S.
JOrdcns. Uxicon Deutscher Schriftsteller.
DREYHAUPT {Jcan-C/iristopfte de), topo-
graphe allemand, né le 20 aotU 1G99, mort le IK
décembre i768. 11 fut juge, échevin et conseiller
à Magdcbourg, et se lit connaître |)ar un ouvrage
intitulé : Pagus .\eleticus oder lieschret-
fmng des zum Herzogthum Magdeburg gehor^
rigen Saalkreises ( Description du Cercle de lu
Saale dépendant du duché de Magdeboui-g) ;
Halle, 1749, 2 vol. in-fol.
Adflung, Suppl. à Jôclicr. AUgem. Celehrlen-Lexicon.
* DREYSCHAERFF (Benjamin), diplomate
allemand, vivait dans la seconde moitié du dix-
septième siècle. 11 fut chancelier à Stoiberg, et
laissa : Bibliolheca illustris; léna, 1691, in-fol.
AdclunK'. Suppl. :• Jôcher. All<jem, GeUnrttn'I^xicon.
*DRBYSCHOCK ( Alexandre), musicien bo-
hème, ué à Zack, en Bohême, le 16octobrc 1818.11
anuonça dès l'enfance une grande a()titude pour
le piano. Alin qu'il pût cultiver ces heureu-
ses dispositions , il fut envoyé à treize ans à
Prague, où il étudia pendant quatre ans, sous la
direction de Tomascheck. L>e 1840 ^ 1842, il sé-
journa en Russie. A son retour dans sa patrie, il
S4' remit à voyager, et donna desœncerts à Lon-
di (S, lîrnxclles et Paris, et visita d'autrescontrées
7«7 DREUX
mois de mai 1777, avec les ordonnances,
édiis et règlements sur cette matière; Paris,
1780, in-lS. Haillet de Couronne a publié le Ca-
talogue des ouvrages imprimés o a m o n useras
de M D^'&ux du Radier (rédigé par c^ dernii^ïr) ■
Kouen, 776, în-lï, tiré à somante evtimjilairtâ*
Il cotitienl viniiïMept ouTrag«i cm opuscules ^
soixante cli&scrtatiooâ iù&éréeA dans les journaux,
et Yingt ûuvmgea manuacrit^. E. Regnard.
Ersch, La France littéraire. — Catatog, de la BibL
imp.
l DRBTBS (Ubrecht), né à Hambourg, en
ISIS. Il litres humîiiiitéâ daji^ sa Tille natale, et
étudia de 83$ à ^3S h droit h Utm et à Heidel-
bcTf, A mû retour à Hambourg, il suivit le bar-
reau comme avûcat et rt^i^ea un joumaliDlitulé
Neuû Mamburgi&che Biàlier { Nouvelles feuO-
Iês de Hambourg). Tout eu se livrant aux tra-
vaux de sa Tiroressjon, il a'adouiia aT(% assez de
succès à la culture des lettres. Ou a de lui plu-
Aieors \toeaUtii lyriques une comédie Der Le-
bemreiiér (Le Sauïeur de la fie);— IjftMte
Ànktange i Aùc(iaî»iynque&) ; Alteabourg, 1S37 ;
— Vigiîien, nàchllkche Xietfer ( ?ljple?t, Chants
nocturnes) ; Bonn, 1839; -- SdiHchU L'tedtr
(Simples Cbants) ; Hambourg, s4a. On lui at-
tribue en outre les Utdtr cints Bameuitn
(Citants d*unmembred(Uabatisê); Wesel, 1843.
Parmi ses autres poésies ou distitipe : Drei
Freunde (Trois Amis) , et Àtexonder, i
W. DE S.
GàilU^DeuttehlandM Dickter von I8lt bU IMS.
UREtET (Pierre), gmTeur français, né à
Saint&ColoTubc (Danphiné), en leG^, luurl à
Paris, 1739. Il était élève de Germain Audran,
fi^altfltha particulièrement an genre du portrait,
et se distiD^ua par la pureté de sou burin. En
1707 ti devint membre de l'Académie des Arts,
Personue jgs^o*à lui n'avait si bien réuni U TiiA-
semblance de$ trailSj l^éii^g^nce de^ détails et
la suavité de l'exécution. On doit placer Pierre
I>revet au premier rang dm grafeurs fraoçaU,
Parmi ses exoellenlea plancher, on ctte .
Louis xn\ en pied, d'aprè« H. Hljpnd; —
Louis XV, mr ma trône, faisant pendant an pré-
cédent et diaprés l«! même peintre; — Le prince
deConiif en f»iod, d'aprèa 1* même; — Le comte
de Tmttmse; id.; — De iîeauvau, arche-
vêque de ^arbonne U\. Mcûlijs BoiteaU"
fHspréms id. La ducheue de Aemours ;
id.; —le cardinal de Fleury , asAÎs dans un
fauteuil; id.; — le mtitrc^iai dtf Ki//arj ;id.;
Npacinihe nigaud le peintre id.; —
a*^ Bigaud, ir^redu préce<ientj et les por-
traits suiTanto, d'après nature : Le dauphin;
— Le cardinal de Aoailles; — Le cardinal
deRolian, Cirardon, le sculpteur; — Le
marquis de Dangeau; — Philippe V, roi
d'Espagne; — Le duc du Maine; - 7Ti/o« du
Tillet, aiitimr du Parnasse français; —
M^ de* Lambert; - Mme de Serre ;^ M-^de
LAubespine, etc.
— DREVIN
TU
Pcraettj . Lu Iffonttah dituéM Me
naire emcfcl. Oe la Irinrt.
DRKTBT \ Pierre)^ graveur fria^k^ m,ék
précédent, né à Plii, en im?^ r.
même TîIIe, en 173», n ^Fl âè^rv - pot
qti'j] inqïââsa souvent pour k cImim^ htf.
cate^^ et la Jînesse du Irait. Il ne ■• kMMpv
au portrait, et aborda avec kucc^ j^^^Hi.
tûHqye^. Quoique mort Jeune iriinijn^ wmw^
duction*; sont fort n .si îm- i^t^^m^
treize an» W éxéawi i (Taae < '-rvi^Mf».
ble. Sou chef-d'œuvre etX le |Mir trait a pM te
Mxsuef^ que 1c4 connat$!^4Hii^ off^lW ^ ^^
d'ceuvre de la grmmre. Le<i pfcakièiÉt ^fmim
de cette estatîjpe aont fort rsm^ mte tete i
dislifi^iter l'i m jrrituciir ayante i|Hte dÉMiri'
rage de f ent eiiemplair«ii ^jooli oa poM iprti
les roots ifyfiHnthuâ Higmid pàgtxêi;^i^a^
Tachetenr doit obst^rve/ si un ou (iniagii -^
ces points n'ont pa$ ^té graltéi. Qb dÈt ^m
de Dreret 1^ portraits du cardinal Q^Êimm
Duhoin^ m^m, d'après H* il%)«il; — itCMÉ;
inspecteur des bâtiuienU ni|wii. Ca^littAM:
— de M^^ lecùuvftur , aelri«e, ^^s^ Cm^I
ila ;-- de Samuel #«rii«nf ,afiilt,d'^9te|. H^
pud; — de Saànte^Mùrihf; *- M B^;
— de VùIjM Pitcdie, mtmm
d'après Rigaud, etc. Pannî lis i
gravés par le niàmearljite,uiif
La PréseniatîGn au iempiê^ '•^— «-^
Boullongncï — Adam H Ém; ^tpmCmpi,
— L<mâ XV, dans ta >«nyi«nê, emâmi pF
Minen^è au temple d€ ta ftoirv. 4^m k
fnétne; — ttébec^ûi là,; '- M* ^M ft^m
aux pieds de tn Virrar. cwvrarm wism À-
cbarme; — £41 jPrMreov
d*après Restout; c'ètt le éenÊÊt mimi *
Drevet.
ORRVifr €t4mâe K pamir I
dnpréeédeiit,iiéàLyoi. '-n I7iù,i
en 1782. D se fit numyr^ jm kj^am ^
traita suivants £« c
d'âpre Rigarud i** i .M^inmtt*r ^ «^'wwtv^w
de Paris, d'après le enlsic; _ u fvmd» ^
7Àn%enâorf: id. : -- M**^ i^ pr*/ ^ i .^^;d
B 11411, tHttymnatr^ ém fih
Lgommmu éigaes 4a mimain,
DRBT» (< ),
▼ers la fin do If ni
Il embrassa avte «
liqnes eootre les ii>i
opuscules, d
des Luthétm .
de Genève ei Ani j
— Lamentatéùm «v
Église sur les cmi
Paris, sans date, !»-•-.
l»aVerdler,MM.A«iif.
r69 DREXELIUS —
DKBXBLUTS ( Jércmte ) , prë<liratciir ot écri-
rain allemand, né à Au^^sUnir^, on 1581, et
nort à Munich, le 19 avril 1638. Il entra dans
a Société de Jésus en 1598, et 8e distingua telle-
nent comme prédicateur que l'électeur de Ba-
rière se l'attacha en cette qualité. Il remplit ces
'Qortioos jusque vers l'an 1621, et, malgré sa
laoté débile, composa en latin des ouvrages as-
ïétiqoes qui jouissent encore d'une certaine es-
ime. La première édition (Anvers, 1643) était
aoinposée de plusieurs petits Tolumes in-24, or-
lés de figures. On les a réunis plus tard en deux
rotomes in-fol., et depuis on en a donné d'au-
^M éditions, la plupart partielles. Dans Nicétas,
m Vincontinence victorieusement combattue ^
Drexelias trace un éloquent tableau des maladie»
!t des misères de toutes sortes occasionnées par
» TÎce, et termine en suppliant ceux qui s'y lais-
mt entraîner À le combattre par la pensée des
igpplices infernaux. C'est dans cet ouvrage qu'il
^efforce d'expliquer et de justifier la sévérité de
Mea au point de vue de rëtemité des (leines.
Lotmitz loue beaucoup son argumentation à ce
njel. rVous avouons, quant à nous, qu'elle nous
parait puérile ; il la résume en ces mots : Nec
wtimm damnalos semper torqueri : continue
Hasphemant , et sic quas\ peccant semper,
tryo plectantur. Son livre sur V Enfer est rem-
pi dima^^es effrayantes, tempérées par des ré-
Inioiis pieuses. Il en est de môme des Consi-
itraiions sur l'Éternité, traduites en français
pv le père Cdommc. C'est dans ce dernier ou-
m^ qu'il donne de l'éternité cette définition
hflMuse : « Qu'est-ce que l'éternité et quelle en
Ht la grandeur? Sommez à cent mille années,
MMM n'a\ez encore songé à rien eu égard à l'é-
tenrité. Songez à dix l'ois cent mille ans ou plu-
ttt i cent mille siècles, vous n'avez rien retran-
gké encore «le r»Hernilé. Songez à mille millions
IVanéeâ, et l'etemité reste encore tout entière.
laagez à mille cubes <le mille millions d'années,
1600, 000, 000, 000, 000, 000, 000, 000, 000, 000,
It qui fait mille mille mille mille mille mille mille
liflte mille milliers d'années, chose aussi terrible
lytBser que facile A écrire, et songez que cet
roe de temi>s, (|uoique double, triplé, centu-
■'eat pas encore le commencement de l'é- |
Mrilé. Songez à autant <le millions de cubes
jffBj a de gouttes «l'eau <lans la mer, vous n'é- I
il pM encore parvenu nu commencement de
" é, et l'éternité reste tout entière pour le |
' des saints et pour les tounnents des rc- 1
a. O mon Dieu, ayez pitiedemoil » Drexe-
Jt pu a ses millions et <i ses millianis
r d'autre milliards et centaines de milliards
i; le seul mot éternité n'en dit-il pas au- |
libTantagePOn distingue parmi les autres ,
■tfli^ Drexelius : L ntlwtropc.ou delà con-
^HtÊÊéde la volonté humatncavec la volonté '
f; — De la Droiture iUntentton ; — Le ^
t de Patience; — LAntigvdpheus^ ou
ÈgimCoKiCience ;— Salomon . ouvrage assez hi-
MOVT. Bior.K. OI.Mh. I \;\
n[tP:T,s<:uo(:[v
m
Sfilfmttift jmhtHj vî Sftkmimi taiuUA ft Jhi-
fjifit^m. Son livre di.* /-fi/ij ^iiiuliitip sirpériinif,
ne rappelle en rieïi le h iRvnuté» griuiditise* «h^
Toriginal, 0totis enrorf un Vie (VElè^tfjhefU th
Lorraine, femme de l'électeur de JîAvièri* (ahî
allemand), tes écrits de Orexeliu5 ont di^ \\\\xi-
tîon et de UcJitl^r; roais, qaoî qu'on i-n oit dit ,
ils manquiml de profondeur, cl là forme heureu««
mm laquelle il cnveloppn^ souveiit m<» [K;n!iéej«
D'en saurait cactiGr la [>«Luvrelâ réelle*.
Alexandrie BtiKif^Ati.
0IBYEII (Jcmt^Mùtitias), littérateur A\k
mand, né à Harnbutjrg, en 1710, et tnort daui
cetle ville^cn tTGO. U sut se fidre redouter [>ar ât**4
éjiisrammes; mai;* il n'eut |ws Jetaient d'acqwé-
rir de \n fort'Uie Quoiqut^ sa poésie ne bHll«t fit
farTétlat ni par l*j vervi*, cepéntlant on ne mm-
r.iït lui conleàlcr un cerlaiii cachet d'oHgmalil«^ ;
ci^ qïji e'ipliqu^ï Ift vo^^e dont Drcyt-r n joui m
d I X Imillème stècli^ r t d<3ut bv t l'iiditùm *'c&t entore
conservée à Hîimbinirf». hesi poésjics fuitnt pu-
bliées aprèâ sa iiiorf, A Alloua, en j77I| sou a k
tilrc de Vorzûtjtkhstr Deutsche GetUcfiit
( l'rindpalei Poé$i«s ^dlemamien). U eut le? cJi»-
i;rrn iIb voir brùlt'r de la niftjrï An Imurn^iin
un ouvrage rempli d'obscénilés, et eonlrc linpii-l
lors de «son appArdkm lei ministres û** VhvmfUjiiei
«valent lancé leurs foudre* du lia ut de la dîulri»
Cet ï>uvra|^fi recueil de toast* tÏuwa etitretïi^léâ
de htth^ parut soub le titre de schtme SpiH*
v^erk^ beun tfein, PunAch, rnsc/iv/ umi
Kramànmlntli { Jernt d'esprit agréiihîeja iimc tui-
veurs de vin, de puncb); Hambourg, 1769,
in- 12, ouvrage très-rare. W. de S.
JOrdcns, Lexicon Deutscher Schriftstetler.
DREYUAUPT {Jcan-ChristopUe de), topo-
graphe allemand, né le 20 aoiU 1699, mort le IH
décembre i768. il fut juge, échevin et conseiller
k Magdebourg, et se (it connaître |)ar un ouvrage
intitulé : Pagus yelelicus oder Besckrei-
bunrj des zum Herzogthum Magdeburij gelia^
rigen Saalkreises ( Description du Cercle de la
Saale dé|)endant du duché de Magdeboui'g) ;
Halle, 1749, 2 vol. in-fol.
AdeUiQi;, Suppl. à Jôclier. JUgem. Gelehrten- Lexicon.
* DREYSCHAERFF (Benjamin), diplomate
allemand, vivait dans la seconde moitié du dix-
septième siècle. Il fut chancelier à Stolberg, et
laissa : Bibliotheca illustris; léna, 1691, in-fol.
AdcluRK', Suppl. a Jôchcr. yJliyein, Gelenrten'Ijexicon.
*DRBYSCUOCK ( Alcxandrc), musicien bo-
héme, néàZack,enl^ohéme,le Ijoctobrc 1818.11
anuonça dès l'enfance une grande a{)titude pour
le piano. Afin qu'il pût cultiver ces heureu-
ses dispositions, il fut envoyé à treize ans à
Prague, où il étudia pendant quatre ans, sous la
direction de Tomascheck. De 1840 i 1842, il sé-
journa en Russie. A son retour dans sa patrie, il
se remit à voyager, et donna des concerts à Lon-
(Ii «s, r.ruxellcs et Paris, et visita d'auti-escontrées
2â
771
DEŒYSCUOCR — DRlËSCUE
77Î
de rfUiropc, telles que la Hollande, la Hongrie, |
l'Antriche ; partout il eut le même succès comme
pianiste.
l DRBTSCHOCK (Raymond), Yioloniste bo-
hème, frère du précédent, né à Zack, le 30 août
1824. Il entra au conservatoire de Prague en
1 834, et devint, grâce aux leçons du professeur
Pixis, un des meilleurs violonistes connus. En
1844 U fit en Allemagne, en Belgique et en
Hollande, avec son frère Alexandre, un voyage
qui étabUt sa réputation de virtuose. U revint
à Prague, et il alla donner des concerts à
Brunn, Olmutz et Vienne. En 1850 il fut nommé
professeur au conservatoire de musique de
Leipzig.
ConversationS'Lexieon.
DRBTSSiG (GuUlaume-Frédéric), médecin
allemand, né en 1770, mort le 13 juillet 1819.
Après avoir (ait ses études médicales, il entra au
service de la Saxe, et fut pendant plusieurs
années médecin de la garnison de Kœnigstein.
En 1807 il fut nommé professeur à Tanivertité
(le Charkow. On a de lui : Handbuch der Pa-
thologie der sogenanntenchronUchen Krank-
heilen, etc. (Manuel pathologique des mala-
<Ues dites chroniques, etc. ) ; Leipzig, 1796-98,
2 vol in-8'*; — Handbuch der medicinisehen
Diagnostik , etc. (Blanuel de diagnostic médi-
cal, etc.); Ertart, 1801-1803, in-8"; traduit en
IrançaisparRenauldin, Paris, 1804, in-8*'; —
Uandwœrterbuch der medicinisehen Klinih
oder der praktischen Arzneykunde ( Diction-
uaire manuel de Clinique médicale, ou de science
médicale pratique) ; Erfurt, 1806-1807, 2 vol.
Bioçraphut médicale.
DRIA9fl>ER OU DRTAXDBR. Votf. ElCUMÀNM.
URiuoBXS, en latin dribdo (J^an), théo-
logien M^^t, né à Turnliout, mort à Louvain, le
4 août 153Ô. 11 fit ses études à Louvain, y de-
vint docteur en tliéologie, et en 1499 il y pro-
fessa la philosophie , au coUégi* du Faucon. Plut
tard, par les conseils de maître Adrien Flo-
rent (depuis pape, sous le nom d'Adrien VI), Dri-
doens se consacraà la théologie, et se fit remar-
quer par son zèle contre les réfonnatcurs. Il
était alors chanohie de Saint-Pierre et curé do
SaintrJacques de Louvain. On a de lui : I>e
Scripturis et dogmatibus ecclesiasiicis, qua-
tuor libi-i; Louvain, 1533 et 1550; — De Gra-
tta et libero arbitrio; Louvain, 2 vol. 1547;
— De concordia libert arbitrii et prxdes-
tinationis divinx; ihid.; ~ De captivitate
et redempiione generis humant; Louvain,
\ 552; — De Libertate christianay très libri;
ibid. On trouve le compte-rendu détaillé des
•Mivrages de Dridocns dans la Bibliothèque i
sacrée de Richard et Giraud, t IX, p. 349. |
r<MMvtn. jépparatus $aetr. - Foppeos, BibUotkÊCa I
Beigica, pan secuiuU, 610 ; - BeUMtmtiï, De Scriftoribms
eedsOoêtUU. - Ératme, EpisL Coéêêcat. - RIch.
MMou, Histoire niiitue. - Dupln. TabU dês Jvteurt
fccUMkuUfmeê du seizième siècle. - Rire. Ckaue otcx
IHblio§rQphes.
* dribx (GuUlaum^)^
çais, né à Aix eo ProTcaoe, vers lS10,aMtwn
1570. 11 s*aoqait one eertaiae répoMitR pv w
connaissances en utronomiB. Oa • et W t
Le Tabulaire astrmumiqmÊ^ om cuiiRdrtfr
perpétuel^ auçfuel UaretamieÊmtmm ittyri»
àpauxpasuiges tœUduVieUpmémMÊmÊÊm
Testament; Lyon, 1561, lm^f;^U SpÊàn
du monde sueeimciemeMt ëéctmr
figures^ tous les eeretêi rm 0fiè$ Cm
mis, réduite à quatre Uwrmi à^iff^em,
date, in-16. M. &
u Crob dB Matoe cC M f«rttar» MMLI
raiBacB(G^roftl,eti
Vax DER), natif de Oolo^a, vinilteilipR-
mière moitié du dix-MUèna ëtato. ■ «h»
pagDR CQ 1719, coqoililé dt McriMi^taÉw-
sadeor impérial prêt il SobBnM Mli^ «I Mikt
eo Allemagne CD 1720. Ob • 4i M :
lioiiesora/oris ;ViflRRe» 17lt, !»«•;-
citationespoetiese;ien I719JB-It ;^ J
magnœlegaikmisau§uetm mai
nàcam; Vienne, 1721, kk^%Qtktffm^ 17S1^i»r.
AdcfaMfcSoppL à iodwr, .il» rrf fii
nmiBSGHB (JMmVAR Rai)»CB IlÉiHi-
SIUS on DEIBSGHII», H^^éMé b^« lé à
Oudenarde,le28jaàil&50,wiitàU9iiylllllft-
vrier 1616. n fit se» étodei à Gmé il M IMh»
phie à Louvain, pnitil aDa^cB IM7, i^rinfeiai
i)ère, réfqgié ea Angklem poiir OHedtinl»-
tantisme. Dricadie apprH P
Le Chevalier, et ea 1571 il
seur de langues nrislalei à OitoL fk VHh
il >iat étudier le drail à LoBiata. pdi HlHM
à Londres, et revint» atec mm \
Pay»-Bas. U 20 Join IS77 i
lirofesseur de lingwi nrlmtiliB à TmkmÊkét
Leyde. 11 épousa dsM celta vOi^ li Ui
l560,Marie Vander Vanat^d
il eut on fila, Jean, etdeu Mi
Lea étate de Frise l'appelèraBl à Ahéb^ Il M
juin 1585, pour
U 8 février 1616 lei otOÊÊÊn ée 1
de Leyde le :
Sibrand Lnbbat, qfi^om wm i
les anciens d*avnir dH « fM la aMMiAriBa
M créée (Prov. VUI) "'
que les aiicieas devaioïC
cnsé d'arminianisnc^et <
vint Lnbbert; n iiiliM i liiii ■■iin,<iHM< il
chagria, trois jounipite.OBa4iMs imHÊÊmm
Davidis vetentm Gree€entm^lm§mÊtÊÊÊi âa-
vert, 1581, ia^*^, f^tiiiiWtf BUPlM^a
libri III; 1583 et lUi^ l»*»;^^
stoaes, UbH II; Uyda» Iftift . f»«i— > i
tiones inEstherami uii;~/
cmncM JAscdloma; litl^ te^l « i
QroHusuUiettm H%
Leyde,1589,ia^;^J^«e«tl«
suivi des SemtemiUe SÊlammâÊi \
— Apopkthe§maia Mm
cum scholiU; 1591 d IMI, todP; -> i
DU I ESCHE
;< . XVJ; Francker, 1594 ; —
tts 1 )/am ; Franeker, 1595,
lyi ftcs et Notx in Jesum
pt^r-^.oi 1596, in-4°: — Pro-
n ïDy/. in-4*; — T
I 2. >-j —
••u . » ffioprio;
. ck . i/u/ ; c dernière
ae Joseph
nn> • —
M !.. ïn05,
— o«;cr»
ncnloires ; , » ; — i
Gnom«v;F 1°: — fyi
^Oi^yi; Loi«*« loiz ; — j
in luinentwn, OU P e-*
I A; mil et 1618, in-4°; —
tT^QvMoscheh Vechaleb), libriii^
in Ruth ; — An Ruben fnan-
t:—De Patriarcha Enoch;
;/i ad loca di/ftciliora
idl., III V; — Hexapla Ori-
1713. Driesche a écrit encore
> . dont le catalogue se trouve
lioiheca Belgxca.
•ler, yua Joannlt Drutii; 1618, ln-%*. —
'mstcrdam. 1698, lo-8<». — Scaligerana
iroùf Mêmoiret, XXII. 57. - Bayle,
an), en 1 DRUSirs, linguiste
>récë< oé à Leyde, le 26 juin
;r {A\ rre), en 1609.
a^c de cinq ans à apprendre
et hébraïque; à sept ans il ex- \
lier hébreu assez couramment.
B 11 savait lire l'hébroii sans points,
iblement le latin et l'anj^iais. A
Kjsait en hébreu, en vers et
-sept ans il haran^^ua en latin
. au milieu de toute la cour an- '
i de vifs a[)plaudissements.
le la pierre, à vingt- et-un ans,
tmas, doyen <le Chichester.
, l'esprit vif, le jugement
ire et une ardeur infa-
c. » a de lui : Momenclator
luxta ordinem alphudeticnm I
n digestus, et grxcis dxctio-
t*. Une version latine du Scco^lrf '
lire de HeujanUn de Tudèle
.s. ,1
ce d« Ânnntationrs in IVovum
ligerana iecunda. — Baylc, /)ir-
II, «7î, note N. - NicéroD. Me-
' Willem va.n), peintre hol- i
ùTj. Il était élève d'A- I
iiidi» au lK)ut de quelques
ière de ce maitie, et devint
le JttinBoth. Cependant,
jr naturelle et la laci-
« inni |>cintre. - DrilN^nbur^,
it laborieux; il ébauchaii
— ninvME 774
en lilverà la diundelle de prtlLs 1ah1f«iux, qu'il
linisîMit t<! jour. Il f>t3Ît quelquefois un hwi»
HhUih Rorlir; innb ïc»rsqutt *!i'llo vit* iétjenbir^
l'ennuyait, il «'halitlkil. ei*tr3iit d*infl le premlfr
cabaret, et restait Tj*jeb(i»<*r«>îH iroîn ou quatr*
jfiurs sana rentrer cIi^^k lui* j» Kn tûtjti il ItaM-
tait Dùrtlrecht, et Huuhraknn ^lAit «on éMi^%\
mnis on le perd de yuc k luirÛr d<* tclù* ^(iof|ii9,
Dtacampfl.'f'i^ 4êê Peintre* MUantliikiMi, ir„ ttl.
* 0I1IPT { Laurent yah), Uiédosteo néer-
landsiiàf de l^ordre des BènéilicUnSj n^h Veûloo^
en t&33| mort à P^euham, le 27 avriï 1686. Il
entra dans raii!'ayp de Gladbacli^eji ifij^» et
devint prélro en lf.;>7. tl prûfcs^ [^ndant plu-
sietirs année* la Ihê^dojTie k Corbie et k Gbd*
bach. Appelé à i<i cour de révêcfue de Pader-
tiom en qualité de prédicatair, il obtiot tle tt
prélat le titre de vicaire géném]. On a de lui i
AnH'Deculogm theûlo^m-politicuM r^r-
mtitus , cum appmïdice r^iaicHa T^mdvri
Rctnking, etc.; Cologne, 1672, m-lî;— Vtnjfi
Uîuretdiiû ; Ncuhàus, l ft73, in-â* ; — SprcM i tem
archidiacùnûlêf iim Pra^iM o^^i tt vUHu-
tmnu arehidiaconaiiSf etc.; Nculiiisuit, 1670 ; —
Cmitio Jttdicialés pTŒlalorum^ rccleximtko-
rnm ei rçgtitarinm^ etc. ; ibld-^ IfiM» in-ê*»
tlanlvp^m. mtH Cût.
0KITÊEB (JéTémhe), eo latin omvRitiim,
TRI VEHiriiet BRACBKLitriKniiklccin et phyei-
rten belge^néà Bi^eckel, prèâ Gratnmoiit (Flan-
dre), en 1 M)^ , njort à Louvain, en déc^snhre I a&4.
ft fit ^ ptd)(iM)plue à Louvain, et fut re^u mem*
hffîde fa Fa'^i^fï^'^ ^1"^ \rM lo ri M^'Vi^mhn* }Vis .
Il y étudia ensuite la médecine, et obtint le grade
de docteur en cette faculté le 6 mai 1637. En
1543, les chaires de médecine de Louvain, occu^
pées par Arnold Nootet Léonard WîUeroaers,
ayant été réunies, cet unique professorat fut ac-
cordé à Drivère, qui g*en acquitta pendant onze
années. Il mourut d'une maladie de langueur.
Il avait épousé Anne Walravens, dont il eut
j)lusieurs enfants. Selon Paquot, Drivère était
un médecin fort capable pour soù temps ; « il
raisonnait et jugeait solidement ». On a de lui :
Dïsccptatio de sectirissimo victu, a neote-
ricis perperam prâcscripto; Louvain, 1531,
in-4°; — De Afissioyie sanguinis in pieu-
ritide, ac aliis phlegmonis, tant extemis
quam internis y ornnibuSy cum Petro Brissoto
ne Leonnrdo Fuchsio, Dïsceptatio. Ejusdtm
Commentarius de victu àb arthriticis^ etc.;
Louvain, 1532, in-4'*. Jusqu'à cette époque la
pratitiue des médecins était de faire saigner dans
la pleurésie les malades, non dn côté où était le
mal, mais du cAté opposé. Drivère soutint, d'a-
j)rès les Arabes, qu'il fallait pratiquer la saignée
>ur le bras du côté malade. Il répondait alors
i\\ partisans de Denys, médecin du roi dePor-
tu<;al , Emmanuel , lequel Denys s*appuyait sur
tlippocratc et Galien. Sur ces entrefaites, Char-
I s 111, duc de Savoie, étant mort d'une pleuré-
sie, quoique saigné d'après les principes d'Ilip-
25.
775
DRIVÈRE — DROGOIH
pocrate, de Galien, de Deoys, etc., le triomphe
de Drivère fut complet. Cependant Léonard
Fuchs, médecin suisse, crut devoir publier : Apo-
logia, adverjtus Jeremiam Thriverium, in
iniernit inflammationibus, pleurilide prx-
seriim, e directo partis affectx sanguinem
miltendum esse; Bâie, 1534 et 1540, in-4<*.
Drivère y répondit par De Temporibus mor-
borumt et opportunitate auxiliorum, etc.;
LooTain, 1535, in-4''; — In très libros Galeni
De Temperamentis et unum Deinaquali tem-
perie, CommentarU quatuor; LouYain, 1535,
in-12;Lyon, 1547,in-12; trad. en français, avec
les Aphorismes de Jean de Damas , Lyon, 1 555,
in-16; ^ In primum Aphorismorum Hip-
poeratis libriêm, Commentarius ; AnTers,
1538, in-4'* ; — Corollarium super missione
sanguinis in pleuritide ; Angers, 1541,in-12;
— Paradoxa de vento, aere^ aqua, et igné ;
intercessit his obiter censura tibelli De Fia-
tibia, qui hactenus dictus est Hippocratis;
Anvers, 1542, in-12 : le livre De Flatibus, attri-
bué à Hippocrate , parait avoir donné naissance
à la secte pueomatîqae ; — Disceptatio cum
Aristotele et Galeno super natura partium
solidarum, etc.; Anvers, 1543, ln-12; — Ad
Studiosos medicinx, Oratio de duabus hodie
medicorumsectis, ac de diversa ipsarumme-
thodo; Anvers, 1544, in-12; — In Artem Ga-
leni, clarissimi Commentarii ; Leyde, I5k7,
in-10; ^ In Polybum aut Hippocratem, de
ratione victus idiotarum aut pr^vatorum,
Commentarius ; Lyon , 1 548 , in- 1 2 ; ~ Va-
ria Apophthegmata ; Lyon, 1549, in-12; —
Commentarii Aphorismoinm Hippocratis ,
in septem libros; Lyon, 1552, in-12; —
De Sanitate tuenda Aurelii Comelii Celsi Li-
ber, etc. ; Leyde, 1592, in-4' ; — De Arthritide
Consilia; Francfort, 1592, in-8»; — Vniversx
Medicinx brevlssima absolutissimaque Me-
thodus; Leyde, 1592, in-8*. Ces trots derniers
ouvrages furent publiés par les soins de Denis
Drivère, fils du précédent, né à LouTain, où il
avait pris ses degrés en médecine. Il pratiquait
àZiriczée (Zélande).
Van der Unden, Fitm iilusMum Mtedéeorum. — Le*
mire, Eloçia Belgiea, lit. — Vernolz, jieademia Loto-
nimuis, 164. — FoppcD«, BiblMMeca Belçiea, SSS. -
Nlcéron, Mémoires, XVI. m. - Paqaot, Mémoire*,
VU, 17». — Êloy, Dictionnaire AiiC. de la Médecine. -
— Archive» de Louvain.
* DROBiscH (Mat<rice-Gui//aum« ), philoso-
phe et mathématicien allemand, né à Leipzig, le
10 août 1802. Il étudia successivement à l'école
Nicolaî de sa Tille natale, et à celle des Princes, A
Grimma. Il revint à Leipzig pour y suivre les cours
de Tuniversité en 1820. D*abord attaché à la Fa-
culté de philosophie, comme proft*sseur particu-
lier, en 1824, il devint agrégé en 1826, et profes-
seur titulaire de mathématiques en 1842. Ses prin-
cipaux ouTrages sont : Beitraege sur Orientimng
ueber Berbarts Sif stem der Philosophie (No-
tes pour servir à s*orienter dans k système phi-
m
•finoii-
losophique d*Herbart ) ; Leipzig, 1834 ; •
Zûge der Lehre von den hoekern \
Gleichungen ( Traits prindpMx de II
des équations du phis haol degré) ; 1831; -
Neue Darttellung derùogik ( Roontn jAm
de la Logique) ; Lapzig, 1846 et 1851 ;— Gmtf-
lehren der Religionsphilofopkiê (Sctane to-
damentale de la PhOosoplile di la RdIgbB ;
Leipzig, 1840; — EmpirOekê Hfeàologie
(Psychologie empirique); Lel|idg» 1642;-
Erste Grundlehre der maikemaiUekem fry-
chologie (Premières Théories fnndmwHlii ér
la Psychologie roathémattqne ) ; Ldpi%, 1850.
Concerîatiomt' Lêxicvm,
DROSSIC. Fojf» DaESIC
DROGOX, prélat tnaçÊh, mort en 8&5 ei !&:.
n était, dit-on, fils Datord de CfaBrioM^tt, c«
devint, en 820, abhé de Loxeol, okiilinrir
les sciences ci les arts Ubéraos. b •» 8 fat
nommé évoque de Metz. Il Toolnl dès Isra, dV^
les lettres obtenues par lui do pipe Ba^ II.
se faire reconnaître pour vicaire wfmÊÊÊi^àm
les États de Chartes le Cbasvc; arii ki Mr
cultes qu*U rencontra le foicèieH à nMW a
SCS prétentions. H se noya daM «M diMn ta
s*y livrant à la pêche.
Salnte-Martbe, CûUtmekrUi. '
DftOGoir, doe de Bretagae, aart mKII
était fils d'Alain IV, dtt Aori
de Vannes et de Rantea» et de
de Thihant V, comte de
core entant, soooéda à son pèn^ «Btl^ mmIi
tutelle de son onde ThibanI 1*. Ct cMb^aA
remarié Gerfaense à Foulqnea 11, dB li JMt
comte d'Anjou, remit à eeU-d latrie diDio*
gon, avec la moitié des ran— s di la Urii-
gne, se réservant les droits MnmniH «r hi-
tre moitié, qnll avait cédée àGiMnl*tâl*
Tors, comte de Rennes, et à fM^M dt Dd.
Drogon rooomt Tannée snivjiile» '
trop chaud, préparé par aa mmnk
historiens accnseid Foid^Hidi li i
prince.
Mezeral, Jkré§ê éo < Mrv #• Mmb.!
DRIMSOXOO
à BeauTals» le 21 anu v
BeauvaisenlOSO.!
aux monastères de aut-
de Saint-Panl pour dei
Germer de Fiais. En
de Saint-S n
donte en Cm \^
roi de France B i-.
mes, le qualifie i
tus mancioaiuê* u te
lettre d
nom n'co» N|iia
que cette iuiuèle iea «
dom Rivet y vnii \«
Quoiqu'il en Dr ii
Texcoff
qoia I
DROGON -
trop sévèrement cette sorte de oou-
tjKlu/. Reçum Franeorutn^ II, p. itti —
B. jinnat. Ordinis S. Henedicti, lib. Lvn,
- Sainle-Mjrtbe, CalUa Chrittiana rrt.,
- ^iret. Histoire f^'^'aire de la France^
tard et Giraud, olhèque sacrée.
comte de P e. » A ri-
land. eu u
uuiJl
ii.il. Il é
. gentil nui II
e avec sou i
meni a
Cl ftiit eu
Lu 1U-40,
^Ouiiu
on
ne fo
i r
uic de ce qu 11
*u j* XMiqu
▼a I nt jj
le pan ivec les am
^es désuni qui acc
nt i ^u
it: pdpe L.éon lA. b
ire» contre le» a
nd lui-même, il eut
le au protecteur ru
e ie VÉQlise, Le b
n c iDpr
c, c rue
* t le»
le» oiec». r
Î8
e c<
eiu AH
er
lea ^
)ai»
1 ALI
ids,
uéraj I
comme II»
accorda
lormèrent
ee le. Léon ia s'adressa
lereiii c Constantin Mono-
c|ue ia jiuirrc qu'il entreprenait
\ conduirait liii-iinHiie son armée
fc ttrait avpc lui. Les Apuliens,
Q», les habitants des Marches, sou-
ines, se joignirent aux Allemands
Léon IX, avec une armée fort
lença son expédition par un
-Cassin, fKiur ohtenir la béné*
« 1051 il passa dans la Pouille
avec le |)atrice Argyre. Tout
pour mettre le ciel dans
ic -père et h; patrice ne dé-
u ()lover des armes peu
[Plusieurs Normands
a.^sd^^inf•r les principaux
nation. Cette noire trame
le seigneurs normands succom-
3 ie leurs perfides compa-
^fut poiunardé dans i'é-
I fiornme Rise, dont il
«Mits baptismaux. Dro-
«le Richard, comte d'A-
. aussi nomme Richard ;
w w lande, cefiit Humphred
fik de TancnMe, qui
Cl le vengea. A. df L.
"•fc-a Montis Cnsstni, II, c f,.\vri
•««lirl. /Jittnr.. STT. - M.,i'..n.]|*
• ilallenncs, i. *':i
DROLLINO 7tg
• OROCOïl ou OAACOY, hagbftfaplïe n^ttumâ,
né à Bergues, mort wra ton. Jl embram fort
jeune encore là vie monastique, à l'abbaye de Berg*
Saint- Wïnok, et fut ordonné prêtre. On connaît pm
ie^ détAîls de sa fie ^ on sait seulement qu'il a ¥oya«é
m Danemark, à Hambourg, et dans k nord de
J'Altemai;ne. On a de tuf ; m Viia S. Winùci
pr^célé d^une Préface. Cet oumge, composé en
1067, a été imprimé fUm ïm Acta Sanclorum
Ordinis Sanctè Benedicti, Uï, p. 3 J5 à 327. Dom
Mabdton y a ajouté un appendice, qui conliejitde^
détails sur leâ fêtes de Saint- Wiook , sur la con-
frérie qui porte le nom de ce paint, llmioire du
monastère et le cataloRuê des abbés do Saint*
WinoUdepoin inao jusqu'en im2;^nta,mir<Ê^
cuia, ac tramlatio sanet.T Eeminje^ virtf^ et
martffris, etc.; impn'méedanarouTT^ede« Bd-
laxidisles. aa î4 juiitet, p. 608 à 672 ; — Vita U
pmsiQ smcH OsvntdU régis, imprimée dans le^
Siècles àénédi€£lnjt ;-- deuxstrmonx sur ïa vie
de saint Oswâld, Ge^ner, Posseiin, Vaïère-An-
dré, Voss, Oudin, Vepè^, Du Pin et un grand
nombre iVaulrea écrivains eodé.'^iastique.i ont
confondu Drogtin moine de Ilerg-Saint-Wmok ^
avec Drogou évéqtje de Térowanne et Drugoa '
reliRîeiJi de Sainf^André de Bruges : il faut so - i
garder de suif re cette erreur.
..T^PJ!°^' If-Î! ^^^'^-^^t « J"iUrt. ^ nom m.
*et ifiMtain fiftérsire tte ia France, Vïir. il, - Mo*
ffh. Cranfi Dict. hitt. ^ Rtchar^S et (Jlfmd, BikOù-
théqué lacrw. '
DBOGO.t, cardinal et tliéologien franf^îs, né
I en Champagne, mort m UM. Il fit prife^sioa
ilans Tordre de Saint-Benott, devint prieur de
Saint-Nicolas de Reims, et en 1128 fbt élu abbé
de Saint-Jean de Laon. Le pape Innocent II
t -ippela à Rome en 1 130, et le fit évéque d*Ostie
rt cardinal. On a do Drogon plusieurs traités
rmpnmés dans le tome II, page 565, de la Bi-
Miotheca Patrum ; Paris, 1 644. Parmi ces traités
on distingue ceux Sur VOffice divin, Sur les Sept
Dons du Saint-Esprit, Sur la Passion , Sur
In Création et la Rédemption du premier
fif^mme, etc.
Oom lue d'Acticrf, SpieUeçium vetêmm Seriptorum
Smedictinorum, ilb, MI. cap. xxir. - GuU>ert de No-
tent, Catul. ^bbatum Saneti-Joannis-Loduni. - Sainte-
M.rihe. GatHa christiana. - Clénaenl Oudin, Comment.
'!■ Scriptoribus ecclesiasticis, II,it9.
DROLLixG (3/ar/<w), peintre français, né
à Oberbcrsheim (Haut-Rhin), eo 1762, morte
Paris, en 1817. D commença Tétnde delà pein-
ture ciiez un maître obscur de Sclielestadt, puis
il Tint à Paris, et suivit les cours de TAcadémie
deâ Beaux-Arts. Parmi ses nombreux tableaux
ou remarque : Jeu d'enfants interrompu par
nne femme gui leur jette des pommes (SaJon
de 1 793 ); — Deua; petits intérieurs ( 1795) ; —
Portrait de femme avec son enfant, à unefè-
nrùe de prison ; — Un Enfant à une croisée,
ff>^ant un panier de fruits ;-- Un Aveugle
■ iluit par un enfant; — Jeune Femme à
rat f fenêtre donnant la liberté à un oiseau
i"9^); In jeune Homme et une jeune
779 DROLLmG •
Femme f aperçus pur une fenêtre, se disposant
à faire de la musique; — Une jeune Fille à
une fenêtre, rinçant un pot au lait; — VÉ-
ducation ; — Le Refour à la Vertu ( 1799) ;—
Maison à vendre : ce tableaa faisait partie de
la galerie de la duchesse de Berry (1800); —
Le Musicien ambulant; — Jeune Homme li-
sant la Bible ; — Jeune Femme faisant sécher
des plantes (1802); — Dieu vous assiste
( 1804 ) ; — VÉcouteuse aux portes ; — Scène
familière ( 1806); — Femme lisant la Bible;
-^ Cuisinière récurant un chaudron ; — Le
Messager, ou Vheureuse nouvelle (1808) : ces
deax derniers tableaux sont à tort portés, au
livret de l'exposition do 1806, au nom de ma-
dame DroUing; — Le Petit Commissionnaire;
La Réflexion inutile (1810); — Le Prince
Chéri; — V Hospitalité ; —Les deux PetiU
Frères (1812); — l/n Marchand forain (XSU);
— Une Laitière ; — La Marchande d'Oran-
ges ; — Sapho et Phaon chantant leurs
amours dans une grotte ; — Une jeune Femme
portant des secours à une famille malheu-
reuse; — Dites votre Mcaculpa;— Le Ver-
glas (iSn);— L'Intérieur d'une Cuisine (i);
— L'Intérieur d'une Salle à manger; — La
Maîtresse d'école du village. Parmi ses nom-
breux portraits , on remarque celui de Branchu
en gladiateur, dans Topera d'Hécube. Les ta-
bleaux de DroUing se font remarquer par un
);rand charme de couleur et par un cachet de
v<^rité puisé à l'école des maîtres flamands et
hollandais. A. Sauz\t.
Ârehivti de* Nutiet impériaux.
« DBOLLIRG ( Michel-Martin ), ûls du précé-
dent, peintre dliistoire et de portraits, né à Paris,
le 7 mars 1786, mort dans la même YUle, le 9 jan-
vier 1851. Successivement élève de son père et
de David, il se présenta au concours de peinture
en 1810, et remporta le premier grand prix. Le
sujet du concours était La Colère d'Achille.
Pendant le séjour que DroUing fit à Rome , il
envoya à Paris le tableau représentant La Mort
d'Abel. Les qualités éminentes que renfermait
cette onivre valurent à son auteur les plus grands
éloges de la part de Girodet, rendant compte
( séance du 5 octobre 1816 ) des ouvrages envoyés
l»ar les pensionnaires de Rome. Un début aussi
brillant ne fut que le prélude des nouveiax
succès que l'artiste remporta dans tontes les ex-
|K)sitions auxquelles il prit part. On doit signaler
l>anni ses œuvres : (Salon de 1817) Fm Mort
d'Abel (cabinet du comte de Sommariva ) ;— Or-
phée perdant Eurydice. Ce tableau, qui avait
valu ( 1817 ) à son auteur la médaille d'or de
deuxième classe, fut exposé de nouveau en 1819,
**t lui mérita la médaille d'or de première classe.
Ce tablcan est gravé par Gamier (1822 ) ; — /^
Bon Samaritain : au Mu.^-e do Lyon ( 1824) ; —
Saint Surin, évêque : à Vv'^xMi Saint- André «le
iliCr tAbloau. |rra»i» p^r Filtr»» tomr II. pi. ri, fa*l
r-irllr (lu .Miu^Uii Lomrr.
DROMGOLD
7»
Bordeaux (1831); — U Cardimai de Btekt-
lieu mourant présente à Louis Xiil ta tftat-
lion de son palais : ce tableau, qni frisait fuHk
de la g9letie du Palais-Royal, a M éttmUn
1848. M. DroUing succéda à Guériaà Vàe^
mie des Beaux- Arts, dont û defiH mmkn k
31 août 1833. Outre les rnnnMnifii àÊks H
on grand nombre de portraits espofét an 4ifr*
salons, il existe eneore da DnÉUng : ta Cm-
munion de la reine Marte-ÂmiaimUê : k h
chapelle expiatoire de la rorkipilii {îÊkm
fait en 1817); — Le Pkffimd de la aaUe in
Dessins au Lawort (andanaMUt nli as
conseil d'État), Mtaa 1827» et imifiualMl la
Loi venant sur la terré éiakiir mmmiflnti
répandre ses hiatfûUs; — tamU Xil pro-
clamé Père do peapla amm étaU éê Êku
(1829) ;— Jésus aMmUiemdmdûHmmt{}m\-
ce tableau, qui a 10 pieds aor npiedlfpti-
ces, se trouve dans le dNeor daré||toade IMr^
Dame-de-Lorette ; — La Farm et Mm Pïïwémtt,
dessous de porte, et enfin La CammÊMmtt§mt
après la bataille de Mareapa^ la Ift Jata II».
Ces trois derniers oorn^çes fbal partit de «Mff
de VersaUles; La etmvertkm éê atÈÊfPml,
La Prédication dn nêoM adH, et Ip pWM
de la cbapdie qui loi eal dédiée à n^ et
Saint-Snipice. A. Savar.
ÀreHvn ét$ Muaem impàftmu.
DROLLiXfiBR {Charte» - Finéiinc) /p»-
consulte et poète aOemaBd. aé àlMi^l»
26 décembre 1688, mort le !« jala IHl. lest
à la soUidtude de son père oMédHÂa pa«^
dniaire. A dix-sept ans, il alla éladhr iajHivn-
deooe à Bftie; en même tea^ts laalimftli
culture d'autres sdenesa, à rUaloin^ à lipll»'
Sophie, aux mathématiqnea, à MiMnHMk.
Docteur en droit eo 1710» I M aHméM I7i;
Inspecteur de la 1
médailles et du musée de paiilMe éê I
En 1722 il obtini le titre de
et d*archiTiste paît
consacra ses loisirs à la 1
d*Ho(lm«m,de Waldaa nliiIrtMiMhJ a
donna leur niaaéère paar wê
propre fonds. BleatAI I aa (
sans inspiratioa qoi Tifaêsaftà lai
On peut lui rcproi'
peut-être polissait-apwlrap m i
destie Tempêcha de | ~~
quesdesoa ▼ifaBl;4
sa mort, sous eeUtre :
dazu gekœriçêm StiUtêm, Âu (Viiriaéi
Charies-Frédërie rtnnhgnf.aïai <i<N"i"
morceaux s'y rappertMl, da^hMÉa. I?lii
teur français, d u i
1720, moirt dans m n
iTHt. Il descendait d*taw
dai*;4ï n'-funiée a Frapi*, i
cftld dut au rardiaal 1
781
OROMGOLD -^ DROSEY'
7es
oonuM booreier an edlléf^ de Navarre. A peine
igé de Tingt-deax ans, il mérita d'être nommé
professeor de rhétoriqne ; il rectifia plusieurs pas-
sages an poème -de Voltaire sur La BaiailU de
Fontenoffy^qaàttà renseignement pour s'attaeher
an eomle de Clermont, dont il fut tanUVt le se-
crétaire intime et tantôt Taide de camp. Aprèfl
la goerre dite de Sepi Ans^ Dromgold était
efaeralfer de Saint-Louis et mestre de camp. En
1762 , il suirit le doc de Nivernais dans son
ambassade en Angleterre, et se fit remarquer par
H» érudition et son éloqnenée. Fins tard, Drom-
gold ftat nommé commandant de l'École Militaire
française. Il se démit de ces fonctions , reçut «ne
peosîoo Importante, et termina sa vie dans la cul-
Inre des belles-lettres. On a de lui : Rëfiexions
tmr un imprimé intihilé Là Bataille de Fonte-
ioy, ^oème, dédiées à M. de Voltaire; première
êMkm, considérablement retranchée; Paris,
1745, iii-4''. Cette critique a eu plusieurs éditions ;
- Charles et Vilamr, idyUe; Paris, 1772,
in-8* ; — Ams aux vivants, au sujet de quel-
ques morts ; Amsterdam et Paris; ibid. ; — La
Gaiiéf poème ; ibid. Dromgold a laissé en mou-
rant plosieurs ouvrages esquissés, entre autres :
rie de saint Louis ;'Traité sur V Éducation
publique : — La Philosophie de Platon, etc.
trfonir, BM. kUÊ&riqtiê d€ la France, II. n* t4M7. —
A. Birbier, Bxame% cnUque de* DUUonnaUrti, tes. -
laenrd . La France UUtraire.
«miomicbAtès (A()o|iixaîtT)c), roi des Gè-
iHy vivait vers 300 avant J.C. Contemporain de
Lyvnkaqoe, roi de Thrace, il n'est connu que
par la victoire qu'il remporta sur ce monarque.
Il vainquit d'abord et fit prisonnier Agathocle ,
■s de Lysimaque ; il le renvoya sans rançon, es-
pérant gagner ainsi la faveur du roi des Thraces.
Lynmaque, cependant, envahit avec une nom-
Mue armée le territoire des G^tes ; mais il ren-
mlra bientôt de nombreuses difficultés, et finit
Ér être fait prisonnier avec toutes ses troupes.
HwBicbétès traita son captif avec beaucoup de
iflérosité. Lysimaque obtint la liberté à condi-
fm de donner sa liJie au roi des Gètes et de
il reodre les pays situés au nord du Danube,
raconte le même fait d'une manière
Selon cet historien, Lysimaque ne
■ifen pas aux mains des barbares ; son fils seul
Mli prisonnier, et conclut la paix avec les Gètes
■i conditions mentionnées plus haut. Les États
InDromicbétès s'étendaient dans la vallée du bas-
iMvbe jusqu'aux monts Carpathes.
^Marcde Sicile. Excer. Peiretc, \1i\,Excer. yàtic,,
^30m — Strabon. vil. - Plularque, Demftrius, 89, tf. — l
ill^aa, VII. ts. - Memnon. c. S. ta. Orelll. — Paata-
IM^lyt. — H\ebahr,. Kleine Schriften. — Droyseo,
. jtUx.
■OCLIDE, orateur athénien, contem-
\ de Démétrius de Phalère ; on sait qu'il
induenci' imiK)rtante sur les événe-
MIÉi politiques de Tépoquc , mais on manqup
Il MmU sur sa vi<>. G. V,.
, fie dt' 1)1 iintrius.
10.\IOCiliDi-:s, autnir i^ici, «jur noii^ ne
, connaiBsons que d'apn>$ l^ lémoi^Aj|« ik Fui-
l^ence ( èiytholoyia^ il, 17 >, qui die iin« TAeo-
tjcmie lie sa composilicm.
Fabflchit, &ibiiutkt^a tirmca.
1>I10UON (Apo^ûv), po^le comique aUiéniOn^
vivait dans le quatrième biècle avant J\*C. Sa vie
n^jus est abscilument inconnue, et tl ne r^stc de
ses ouvrages que deux fragment* dtéa par Athé-
née. DâDB^ le premtcr, il e^t question du parasite
TitbjTnaJlos , mention né aussi par AJe\i* » par
Timoclès et par AntJphane, tous trois (loetes de
la cflmédie rooy**jitîe. Dromon appartvaaït pro-
tiablemeot Ma même période. Les fragments oon-
Sf^rTéspar Athénée sont lif^s d*wne pièce intitulée
TàiTpta; une pièce attribuée A Eu M os porte te
même liée.
** DRoocii-suioT (J.-C^ ), et non unoocii^
LooT, peintre hollandais, né à Gûîicudq, vers leoo.
On a t>eu de détails sur la vie de ce peintre, mais
se* ouvrages sont connus. lin rejïri^scutcnt tous
des Vues de HoUnnd^^ des Kermesses ( fêles
lie village) ou des Foires. Le^ »ites y sonl îréê^
f^xactement représentés et animés par de nom-
breux persttonai^câ. La couleur j c^t bonne, mm
i] y n trop de séchereA^e dân& k& figurer. Les
toiles de DroocJi-Sîool ^oiil rares ; où eu f oyait
en lt^3 deu\ à Rouen; l'uae représentiiit une
Fé(s de VlUage, et Tautre Un ViiUise pitié par
des Soldais, La galerie de Vleuae possède un
«ujel représeulant ou duel qui eut lieu près ik
Boija-ie-lJiK, en février 1600 , entre le capitaioe
hoUaudaîs Abraliam G^mrd, dit Lekerbeljen, et
TEspa^rnol Brlante-Si chacun accompagné dti tingt
cavaliers. Sur ce tableau est écrit •* J. C. Drooch-
Sloot/ecit, 1630.
Detcamps. fies dès Pelatru hollandais, lU US,
* DRON (François), antiquaire fVançais,
mort à Paris, en 1702. U était prêtre, devint
aumônier de l'archevêque de Paris Péréfixe,
puis chanoine de Saint-Thomas du LouTre. Il
avait une^grande connaissance des médailles, et
en possédait: une> riche collection, souvent citée
dans les écrits de Toinard, Rainssant, André
Morelle, Rigord, Vaillant et autres antiquaires
de ce temps. C'est à Dron que Toinard a adressé
sa réponse De Galbx Numismate jBgyptiaco,
1689, in-4**. Dron a laissé un recueQ de lettres
et de nombreux manuscrits contenant de pré-
cieux matériaux.
Morért, Grand DietionruUre historique,
DaoPB ( Jean ), médedn anglais, mort à Bor-
rough, en 1670. Il étudia à Cambridge, et se fixa
à Borrough pour y exercer la médecine. Outre
des poésies, quiKbrent assez goûtées, on a delui :
0/ Fruit' Trees, a short and sure guid in prac-
lice ofraising and ordering them; Oxford,
lGGl,in-8%etl672.
Wood, jéthen. Oxon. - Bioç. Med.
* DROSKT (Jean de)> seignair de Sainte-
Marie-en-Auge, humaniste français, vivait au mi-
lieu du seizième siècle. 11 enseigna le droit dans
r.s3
DROSEY — DROSTE
ru
runÎTersité de Caen. Il ■ joignit à la connais-
Aancedestois celle des lan;;ues hébraïqiie,grecque,
latine et française. Outre un ouvrage élémentaire
sur le droit romain, Droscy a laissé une gram-
maire polyglotte, intitulée : Grammaticas qua-
trilinguis Partitiones ; Paris, 1544, in-4'. C'est
un livre rare et curieux. M. G.
La Croti du Slnlne, Bibliothèque française. — H net.
Origine dti Caen. — Bruoet, Manuel du Horaire.
DROSSANDBR {André), médecin et physi-
cien suédois, né à Upsal, en 1648, mort dans
la même Yille, en 1696. Il fit ses études dans sa
ville natale, se rendit à Leyde, puis à Paris,
pour se perfectionner dans la médecine. 11 se fit
recevoir docteur à Reims, et revint dans sa pa-
trie après avoir visité l'Angleterre. £n 1673 il
fut nommé professeur à Upsal. Ses compatriotes
lui doivent la connaissance de la macliine pneu-
matique, du baromètre, du thermomètre, de l'hy-
gromètre. On a de lui : De Àula Mentis; Up-
sal , 1678, in-8" ; — De Actione , Passione et
ResistentiOf deque earum viribuSf et unde
xstimari debeant; ibid. ; — De cxteris Cattsis
variationis motus corporum, nimirum con-
sistentia, figura, asperitate , Ixvitate^ rari'
taie, densitate, et situ ; ibid. ; — De Terrx
ortu et incremento, ex hypothesi nostra se-
cundum leges naturx possibili, deque ele-
mentorum vitlgarium ortu et secretione;
ibid.; — Cogitationes physico-medicx de
humore melancholico : Upsal, 1684, in-8*; —
Propagatio Plantarum botanico'physica,eX'
perientia et rationibus stabilita, figuris
xneis exornata et huic nostro climati adcom-
mo(/a^a : ré(>onse à 01. Rudbeck; Upsal, 1686,
in-8*', avec vingt-deux planches; — De Augmen-
fatione in génère, et de generatione lapidum
metallorumque in specie; Upsal, 1687, in-8';—
De Shle volatili ; ibid. ;— Z)c Spiritu aninuili ;
i:psal, 1689, in-8*; — De Phosphoris; Upsal,
1601, in-8**; — De Prxsagiis physico-medi-
vis ; ibid. ; — De Sudore ejusque speciebus
fn.swf^is; Upsal, 1692, in-8»; — De Moiu
musculari ; ibid ; — De Vrinatoribus ; ibid.;—
De Balœna ; Ui»sal , 1694, in-8°.
Hiographie médicale.
* DROST (***), [leintre flamand,vivait en 1670.
11 était élève de Rembrandt. Un assez long séjour
à Rome le perfectionna dans le dessin. On cite
de ce peintre, dans la galerie de Dresde : Mer-
cure endormant Argus, et Un Vieillard qui
fait lire un jeune garçon; mais le chef-d'œuvre
de ^Drost est Saint Jean-Baptiste prêchant
dans le désert. Ce dernier tableau est digne
des plus grands maîtres.
Houbraken, ^iesde* Peintres ftamanéu - DfManps.
ries des Peintres flamands^ rtc. II. tl9.
t^mosTm{Clément-Auguste de lk'LsiioFF;'(i),
(1) Draste, nom d'une andcnnr noble famille, qui rc
tubdlvi^c en dent brancben, Droste %u HUtskn/f et
fh-oMte zu yischertmg. Le nom de Droste ett U forme
ron»raetee de Truehsns ( ^oirpr tranchant \ dlirnfte
4«itrrrr»h licr^dltalrr dioit cctU (imillc.
jusrisconsulte allemand, 06 à Coeiftld^ WcÉ-
phaiie, le 2 fôvrier 1793, cC mort à '
le 13 avril 1832. Après avoir
Hermès la philosophie et h
attaché de 1814 à 1817
gymnase de Mimster. llaift, 1
positioa pour se livrer
do droit canoniqae, fl te
ment à Beriln et à GoctliRgpe. 1
en droit, il remplit one
à Yienne, et revint ensuite à
professeur à Boon,en 1833» fl pu
solvants: UeberdasNatwreekiaUHnêi^lt
des Kirchenreehts (Dr Droit wlRral cibw
source du droit canoniqoe); BOBR/ ltn;—liAr-
buch des AaturrtehU und der PkîïmpMr
(Manuel du Droit naturel et di li PMlMffeit);
Bonn, 1823; — Binieitung to dm i^iftck
Criminalrechi (IntrodoctioaaaDnItaiRiiri
de rAllemagne); Bonn, 1826. Daoscalfiibh"'
leur se rattache aux doctiJReade il— èi;»»
l'ouvrage qui eut le plus de relenliHeBeRleA :
Grundsàtze des ifemeinen KinàmndUsétr
Katholiken und EvangeUicken, « nedttck-
land (Principes du Droit
des catholiques et des
gne), 2 vol. en trois parties; Mi
La seconde édition parut tm ISXI» et M eali'
nuée après la mort de ranteor p» Bnhr; UU
et suiv. W. as. &
Conrersat.'Lexie.
* DROSTE (Annelie-ÉUi^tUkf^KÊÊmÊn
IIQLsaopp), femme poêle allenaRda.RÉBcnl7ll,
au chAteau de HulshofT, pfès da 1
le 24 mai 1848. Elle excelle r-**-
le récit poétique. Tout cn<
tingué parmi les femmes aa
conserva le caractère et la HmidNé dai
a su A 'aflranchir des exeentricHés 4
à d'autres personnes qui. cntrilRés ^
cité fiévreuse, propagent les Idées IH ]
Itères sur les réformes aodakt elpÉ
moode, qu'elles se croleat appdtaài
Madame Droste passa la plôs «nall
sa vie au milieu de toUBctfai éê
d'antiquités, et moonità Eppiiha■Hi^
Ses poésies parurent à MtaalvffB II
publié ses oravresposthnnesà L — ^
sous le titre : Dos GeUiOekêM^i
Anhangreligi6serGedleki€(!L*àmâ
accompagnée de Poésies nBÎpnnB);!
1802.
GS4Ve. Deuttektmaât i
versât.- Ijtrie.
* DROSTE TISCBEUSQ (Ci
DE ), prélat allemand, aé «■ cMIhb da 1«^
belm, près de Munster» la Stfanlv tm^w^
dans cette ville, le I9 odobva IMi. VM di
temps après avoir tennÉJié aaa dHi^ 1 j<
nommé chanoine de la cÉMdnli éê WÊÊâm.
et reçut la prêtrise en I79S. VtaainfiiiHi*'
puis 1805, H fut appelé k rMkevMdérO»-
;V n
K m tic t
,
ur.
ic CoiiiuiuiiiiS conclu
004 uU
loia
devenu
Il
Oar ipiion
de cer-
««1,
lies > qui di
lisse
le pape, il débuU i
rai
o « l*»s A f
OU
•
c
»t s. 11
'»
ri-
h
le riiii"«»o
K^*^
^i^i^hrift ^miusopnic
X
he :
>li ^' -. 1837 il
« iuVi » u nciiucsy
C
V
. **( a de 1
'o
sa 1
■eia
de
»et;uiicrc. ua uius ue
i|uc a des mari mixtes au-
ntement déjà soulevé contre lui.
: i)re 1837, il prétendit que le
c lie 3 et protestants était
» 1 de 1830, à moins d'un
tic faire élever les enfants
I ruiiiuine. Poussé à bout par le
I oi chevêaue <rc\écuter ses engage-
le s'al lir <le ses fonctions jusqu'à
f q 1 par la cour de Rome,
ic m conduire et détenir à
:viiipiumis avec la cour de Rome
t pour coadjuteur Tévêque de
lors de l'administration spiri-
wB« de Cologne. Autorisé en 1841 à
lOgne, l'archevôque n'y séjourna que
s, et vint se relirer à Munster, où il
-Isxic. — l.csiir, Ann.^ hist.
trre- Lambert). Voyez Ledrou.
i Hubert), peintre français, né à
ndie ), en IGD'J, mort a Paris,
I/o/. iJ était lils d'un peintre; mais
•auvTC, qu'elle ne put lui payer
j'à Paris. Drouais le lit avec
,iia sur la route. U devint élève
«nploye par J.-li. Vjh Loo, Oudry
fOais excellait dans le portrait en
dssait bien dans la miniature.
aadlne , Dictionnaire /nstorique. —
...Moresque.
Henri- François)^ peintre fran-
Jent, mort en 177ô. Il suivit la
>ère. devint membre de l'Aca-
premier peintre de Mon-
i jvVlll, frère de Louis XVI.
réputation par ses portraits.
graphique et pitt.
f Germain), peintre fran-
les précédents, i\é à Paris,
j, mort à Rome, le 13 fé-
son père pour î)rcinier niaitre.
lussi en miniature. Ses parants
aisanc*.' Iionora!'!»' , rt liuir
DROUAIS im
maison était fréquenléii par tout ce qu'il j avnjt
de di^tiURué dans les arts. U pèredï» iimqâtji
recxinnul bient«Hle<^ rares rlisposi lions dv »on HU.
» Siie ne craij^nai'i [»aA , disait-il un jiiur, IV
veof;kiX!ient dti la prévention patenirUe^ je
préiiirais que cet enfant deviendra un Ra-
pluuH ». U cncunlia la culture a Hr«3ii*t, peintre
d'Iustoire, qui avait ée bons principi*»* l^ 1780,
David, étant revenu d'Halie^ ouvrit unt école 4
Paris; Drouaii y entra. Se» prûgi^s fureat^
rapides et soutenus. L'austère ensef^^nement
d'un tnatlre formé sur Tantiquité classique con-
vînt au disciple. Drouais pa.s»ajt 1^ journéai
à peindriî et une partie des onitâ I d€â«iner, à
faire dt^ lectures^ à se rendre familière la eon*
naissance des costumes et des mùmimenls. Edi-
tant avec soin toutes distractions , il se renfer-
mait d:tnâ ton atelier, el tra taillait sans relâelie
pondant des semaines entières, n'ouvrant sa porte
qu'an pourvoyeur de set repas. Un jour, on
avait obtenu de lui la promesse de descendre
au salon en toilette; il avait méme^ consenti h
livn^r na tête au eoifTeur; mais, entrevoyant
tout à coup les i^nséqucnces de cette conces-
mm [MiiiT la sotte Je «es Iravaui, il change de ré-
solution, prend descis^zkut, eoufie la boude déjà
frisée, et fie rend iiiijjossible pour ktfiglemps
toute apparition dans le monde. Il était doué
d'une VOIX agréable; et comme il avait aussi
un i;oAt oalurel pouf ta mu^ique^ on lui concil-
iait de rapprendre : ^ ?iori, dlt4l, je veuï être
jMîintre f H je n'ai pas trop de tonte ma vie
pour Je devenir. » Une telle fartJî de volonté pré-
sageait de f^rand^ «>uceèi3 ; mais die inspirait de
vives craintes h sa fkirniïle, â ses amis. David lui
prêchait aussi la modération dans la seule chose
dont il Ht abus , le travail ; mais il était dévoré
par la passion de la gloire. Vaincre ou mourir
était sa réponse, et il ajoutait : « U Otut que je
sois peintre ou rien. »
Son premier tableau fut le Retour de V En-
fant prodifjue. 11 n'avait pas dixrueuf ans lors-
qu'il le peignit. C'était le siûet proposé pour le
concours du grand prix de peinture en 17S2.
Drouais, quoiqu'il ne concourût pas, voulut le
traiter suivant toutes les données du programme,
dans la vue de se préparer à la lice académique
avant d'y entrer (1). L'année suivante (1783),
Drouais concourut pour le grand prix. Le sujet
était Iav Veuve de I^'aim. La veille de l'exposi-
tion publique, après avoir «regardé les peintures
du concours, il revit la sienne sous la préoccu-
pation d'une infériorité relative, et dans too
premier mouvement , il déchira la toile, pais il
en porta tristement les lambeaux à son maître,
n Qu'avez- vous fait ? lui dit David ; tous aves
cédé le prix à un autre. » — Vous êtes dooc
content ? » reprit Drouais ; et sur la réponse affir-
(i) M'"" Droaab a fait présent de ee tableau àféffUte
s»mt-noch; on l'y volt eDCore aajoard'hol. Ce eoap
<\'r^%»\ hit di^Unfruer dans ploslears de set partiel la
[ormclc rt la maturité d'un inaUre.
T8T
DROUAIS — DROUET
matiTe : «< Eh bien, j'ai le prix! poureumt ré-
lève consolé ; votre suffrage est celai que j'am-
bitionnais le plus; Tannée prochaine je ferai
mieux. » Drouais s'était rois hors de concours :
le taUcao lacéré fut réparé avec soin ; il appar-
tient à M. Valois, parent de Drouais et l'un de
nos habiles statuaires.
La Cananéenne aux pieds du Christ fut le
sujet du concours en 1784. Drouais traita ce
snjet Cet ouvrage d'un élève occupe une place
éminente au Musée du Louvre, parmi les chefs-
d'œuvre des maîtres. Toutes les qualités du
peintre d'histoire s'y trouvent réunies, et per-
mettent de le comparer à une page du Poussin.
Le prix fut décerné à l'auteur, d'une voix una-
nime, par les concurrents aussi bien que parles
juges. Ses camarades le couronnèrent de laurier
et le portèrent en triomphe dans les rues de
Paris, depuis TAcadémie jusqu'à la maison de
sa mère, puis de là chez son maître; l'ovation
ne se termina qu'à la lueur des flambeaux. Les
journaux retentirent de ce triomphe, et les poètes
le chantèrent : ceux-ci disaient que le vainqueur
était de ses rivaux et Vexempte et Vamour,
Mais tant de succès n'enflèrent pas la vanité du
lauréat : Drouais se conserva toujours modeste,
toujours simple. Il partit pour l'Italie avec David,
qui avait résolu d'aller pehidre Les Horaces à
Rome.L'aspect des chefs-d'oraivre rassemblés dans
la métropole des arts lui fit éprouver l'impression
qu'il doit toujours produire sur l'artiste qui sym-
pathise avec les maîtres; la présence du sien
ddt encore fortifier cette impression en l'éclai-
rant. Il y avait entre eux un échange continuel
d'observations utiles. Voici ce que David écri-
vait de Rome : « Je pris le parti d'accompa^er
« Drouais autant par attachement pour mon art
« que pour sa personne ; je ne pouvais plus me
«c passer de lui. Je profite moi-même à lui don-
« ner des leçons, et les questions qu'il me bit
« seront des leçons pour ma vie. » Toutes les
men'eilles dont était entouré le jeune artiste
avaient d'abord attiré ses regards; mais bientôt
il ne vit plus que l'antique et Raphaël. Le Soldat
blessé f figure de grandeur naturelle, qui orne
aujourd'hui le musée de Rouen, fut pdnt sous
ces nouvelles influences ; on applaudit an senti-
ment du guerrier romain qui brave son ennemi
en succombant sous ses coups et chez qui la
lierié triomphe de la douleur.
A Rome, Drouais se levait tous les jours à
quatre heures du matin, et travaillait jusqu'à la
nuit, quelquefois sans avoir pris aucune nourri-
ture pendant tout le jour, d'ordinaire n'ayant
mangé qn'un morceau de pain, afin de ne pas
interrompre la séance du modèle. Fidèle à la
maxime de l*école d'Apelle : IS'ulla dies sine
tineoy il avait toujours le crayon à la main ,
provoquant l'inspiration par le travail. Ce qu'on
a réuni de ses dessins, croquis, esquisses, pre-
mières |>ensérs jetées sur le papier, remplirait
plusieurs porioft^uillcs, i»t tout est du genrr le
plos âevé. njoiguit àwite
fadlité pour tout apprendre.
Un nouvel ouviaga de
IfinftifTtd, excita m
Gœthe,qni était alors à
miration avec laqoeUe ftat
1^ égal dans plusievf partiee, ditl^
« des ffcraceSf snpérienr
« unes, et qoi n'est nilé
« qnedantledeasin. «Le
l'idée de sa pranièra
Drouais devint popniaira; oa
second Dnirid. MaDienranMaHAl
dans rUê de
cations contre im dimuf tA m t
tare. Il en piéptitlt
chus sortant de sa
ses amis, pour aller
ilpérU. La compoeilion étâi
fixé SOT la toile, leei
Mais l'excès <
de Dnwais et allumé eon 1
titntion fût des pina rolMHtee^ «M iînil*»
matoire se dédara ; ta petOe vénli if^ Mpi
il succomba, an bont de «|M^■«J«■l|«lrt
l'avoir accompli sa vingl-cinqnièBi sêêêê, 9m
camarades lui érigèrent OB to^en AÉi nipK
par le sculpteur Mkhfllonp roB
en une ilèlesuiinontéeiln
médaillon, au-deasoot
qui représente la FeiMimre,
VArchUeduro
talité. PerMnoe ne fiit ph
àU perte de Drouais. U
seul de ses disdplet
pris entièremei^ le seul
sent capables de
s'écriait : rat
dans r^nc. desG.êaiMi
Itafficr, iRMMEi^ll. jr«
tnortà Paria, en 103e. Jl dMInn
tion, et a
quaUea : un Poigée groe il kital
Suétone, in-fol. ; ~ ubj
- rBuckarisilemm de
CbMaooH
DieUtmmmbrtbiofrmffkipmmi
DEOUR ( ÉHaum-Firmat^)^mm^m'
çaia,neàParis,legnnMiiitmyiifc— !*■
Iamémeville,leii:
au parlement de Pen»| et (
ta biMiolhèqne den nvneita. ■ «M ms^
membre de ruriiKnii CJtanm il * Il »-
ciété littéraire de BanagiB. OaMMlJii»
nés 61itiona des unimii mémÊi^tUÊÊmd
Dietioniudn imreri|ne éillMjjaitell AT
eeclésiatUgue* d% Wkmfl ftoi^ VÊk4lfi^
7 vol. in-11; — ta CMiefttaw AMvffa^*
Hniry ; Paris, 1711, in*»; ^ li Mmatiét
DROtlET
700
e des Français en AUcmagne, avec
ou théâtre de la guerre^ de Rizzl
Paris, 1763, in-A"; — le Manuel des
, de Chanvalon ; Paris, 1 764 , in^l 2 ; -* la
pour étudier (a géographie^ de Bar-
[*a Bruyère ; Paris, 1 768, 10 vol. ;— Ré-
former un avocat^i\e Mcrville; 1778.
r» '^'•ndlne. Dictionnaire historique ; éû\L
mnaire Moçr. et pitt. — Qoénird,
-«, aux DoniA des aateun.
( i ), ^'•J né
u io70. n
ic : 1
ic-
iiu ne a i
•— m ;i/ l
l- , uaus le COU 1
. — Son dIus bel out
e D ue
la même église u tuo
uet: :elul r. ae
c
ti i - .
le «a 1
ip t»
iu;k, CMiui
toulousaine.
( Jean -
ae p
D^is/e), conventionnel
tiould , le 8 janTÏer
de cette ville, mort
lia I XHit, s'est rendu smrtont
i qa'il a prise à rarrcstalion de
a s. A dix-huit ans, il s'en-
c ref;imcnt des draftons de Condé,
-rndant sept ans, en qualité de simple
il revint dans sa ville natale, où il
I iJiricer la poste (\e son père. Ce fut
es qu éclata la révolution fran-
.1 j 1791, à sept heures du soir,
a >a porte deux lourdes voitures,
courriers : les relais avaient
C9 n I avance, et l'on avait échelonné
des troupes destinées à protéger,
voi d'un trésor considérable. Tout
is quelque temps en éveil les po-
s, et des bruits alarmants
I r de bouche en l)ouche.
■Taii >ii la reine, quand il était
reconnaître dans la dame qui se
pi la baronne de Korff , et ses
nt en certitude quand ayant
«jr figure qui était à la por-
K uv son evtrAme lessemblance
Ms Louis XVI, répandue partout,
deux physionomies, à l'aigle d'un
h la main ; |)lusieurs curieux
; r Rpie. Aussitôt les ofli-
2» rtSSc pnt , et Drouet s'offre
ri v/lermont. Sans perdre
ik.«...e à cheval , accompagné
Guillaume, imrien rlragon
Reine; t«»us -Iriix ^o j.'tfent
ilanft des sentier» 4e tiaverM, sériés de prèx
[lar un tn^récM des lo^is (t)., à qui eu dépiirt
précipité avait donné de» soupçons; rn^», ixhj-
najssant â fond les Umx , il^ |>arTmr«>nt é. lui
échapper. lia avaient d'abord pris le citcïnïn de
Ck'rmont ; mais ayant rrncontré prè* de cette
ville \m {to^Ulkmn^ qui reveuaient, et qui knr a»'
noncèr^t q'Où les voiture» avaient eooliaué kur
marche s.m Var^nnes , ils s'y dir%èretit m taule
hÂte, et parvinrE'Ht à les devancer M t|0«slques
minutes. QuHqn^ jeunes ^eus ri^uni^ à Tuifatif^
du Qna d'Or, dans le haut de là ville, nllaîmt
m séparer, quand its entendirent, à ori3ie bcun^
et un quart du Jioir, deux cbevnuiL Lancés au g^-
lop s'arrèU'r tout A coup à la porte. Ûruuet
entre , effaré; il annonce que le rtii s'est enfui do
Paris et qu'il le suit à. très- peu de di!>.tanûe. Sans
perdre unâ miaute, on prend les mesures né*
cessajfes : les jeunefi gifjit vc^nt frapper k imU»
les ptirtes, et d'abortl, eo l'absence itu m^re ^
qui élatt député à T Assamblée natbnalL% iU vunt
réveiller Sauce, procureur de la commune,
Ijôidiarrnne qui ce )oiir-là devint célèbm h miu
t'orps di^fttndanL Peu à peu les hali^tontâ s'fts-
&t"mtiîeiit. Prouct j qui s**njivr*jde son rûJe, dirige
avec activité les prépratif^ ^ et l'on ^'iK^cupâ d'a-
bord de barricader le pont,, unique pêâ4tij^ qui
Joi^tt la ville bauto A la ville baâ^e et permit
au roi de continuer sa route, Ci'pËodaAt les foi*
ture» étaient arrivée* à l'extrémité topéiiÊure de
la ville : on n*> triiuvail pas le rdai, pri^par^
daiîs une aut»t*rÊe du lias , de Tau En» cm du
[mnl ; les |iu<vtjlbni lelïisatent de fiitr^ un pas de
pliîs, rî 1 ^ |. s ilu corps en étaient réluiU h
aller de maison en maison, pour s'enquérir, avec
le plus de prudence possible , de ce relai , sur le-
quel on ne pouvait leur donner de renseignements
certains. Enfin, les postillons, gagnés parles pro-
messes des voyageurs, se décident à continuer
leur route; mais au moment où ils s'engagent
sous une voûte étroite qui touchait à l'auberge du
Uras-d'Or, ils trouvent au bout Drouet et quel-
ques hommes armés de fusils, qui leur crient
d'arrêter, et demandent le passeport. 11 était au
nom de la baronne de KorfT, se rendant à Franc-
fort pour affaires, accompagnée de son valet de
chambre et de quelques dames de compagnie.
Sauce l'examine et le trouve en règle; mais il
déclare, fort poliment, qu'il faut attendre au len-
demain pour, le viser et le soumettre à la muni-
cipalité du lieu , ajoutant que du reste il était
dangereux, surtout dans des momeolsde trouble
comme ceux-là, de continuer sa TOiÂi^ de nuit,
par des chemins peu sûrs. Après de longs pour-
parlers , la famille royale se décide à descendre
et à s'acheminer chez Sauce, qui demeurait à
(1) T^inehc. homme de cnnflance do doc de Cholaeul.
Le commandant du déUcheroeot de dragona poalé n
Sainte-Moncbould avait voulu, aprèa le départ dea roi-
turcs, faire monter sa troupe à cheval ; mais II en avait été
niip/rhé par la (farde nationale ; Uffachc fut le seul qui
pir»tnl à sYchapper.
791
DROUKT
quelques pas. La maison du procureur de la com-
mune, chandelier de son état, n*était pas un pa-
lais : elle existait encore il y a quelques années,
telle qu'elle était à cette époque, et l'auteur de
cet article a vu bien des fois ce pauvre et étroit
logis , qui se composait de deux chambres ao
premier étage et de deux pièces au rez-de-chaus-
sée, en y comprenant la boutique. Mais du
moins c'était un asile plus convenable qu^une
auberge. On conduisit les royaux fugitifs dans
la chambre haute sur le derrière. Cependant le
tumulte croissait à chaque instant; la foule s'a-
massait avec bruit dans la rue, on entendait
sonner le tocsin et battre la générale. Le procu-
reur de la commune avait envoyé ses enfants
crier au feu par la ville, pour réveiller plus vite
les habitants , et déjà les villages voisins arri-
vaient par masses , armés de tout ce qui leur
était tombé sous la main. Quand on se vit en
force , on déclara qu'on avait de bonnes raisons
de croire que la ville de Yarennes était assez heu-
reuse i>our posséder son roi. Louis XVI se récria ;
mais la reine, impatientée, finit par trahir indi-
rectement le secret, et le roi lui-même fut posi-
tivement reconnu par Destez, juge au tribunal
du district, qui avait eu occasion de le voir sou-
vent à Paris. Louis avoua donc, en se jetant dans
les bras df ceux qui l'entouraient et en implorant
leur générosité en faveur de sa famille. Sauce
conserva toujours les manières d'un sujet res-
pectueux ; pour Drooct , dont la tête s'exaltait
de plus en plus , il sentait l'importance qu'il ve-
nait d'acquérir et voulait pousser son rôle jus-
qu'au bout; aussi se montrait-il trancliant, peu
mesuré , arrogant même dans ses paroles. Le roi
demandait avec instances <]u'on le laissât conti-
nuer son voyage, promettant de ne pas dépasser
Montmédy; mais la municipalité, assemblée en
permanence, voulait attendre les ordres de l'As-
;embléc nationale, vers laquelle, dans le pre-
mier moment, un messager était parti en toute
hâte. On n'avait négligé aucune précaution : des
barricades avaient été dressées par tout où il en
était besoin , et des pièces de campagne étaient
braquées à l'extrémité de la rue étroite et rapide
où logeait le roi , pour pouvoir balayer d*uiie
d(k>harge ceux qui tenteraient de l'enlever. Le dé-
tachement de hussards cantonné dans la ville,
et que Goguclat , aide de camp de Bouille, avait
posté sous les fenêtres de Sauce, et distribué
sur divers point<( de Varennes , pour favoriser
la fuite, ftitgigné par le peuple. Vers six heures
du matin, arrivèrent les ordres de l'Assemblée
nationale, portés par deux courriers, dont l'un
était aide-de-carop de La Fayette. D'après ces
ordres, le roi devait reprendre le plus tôt possible
le chemin de In capitale. Après de nouvelles pro-
testations et de nouveaux retanis , abrégés par
l'impatience des liabitants et de la municipalité,
la famille royale se mit enfin en marche, ac-
coTiiiMignée d'environ quatre mille hommes de
1.1 ):nn*(> nationale. On sait quelles furent les
conséquences de cette arrestation (t).
^int lui-même à Paris, faire à la
l'Assemblée le récit de son aelk» : i
dès lors en homme important l
accorda trente mille francs de g
il parait certain qn*Q reftisa e
trouvé dans le regMe det i
nicipales de la commune de i
épc^ue, que les habitanta de c
avait également décerné des reonm
niaires, d'importancediferse, m
(lui avait eu dix miUe firai|C8, ks
de même, en toot on en partie, u
après, fut nommé dépoté toppl ■
blée législative, et en teoteftrim: a
de la Marne à laC b: il I
pelé au comité fœ
gement de L A.vt Q v
appel et sursis. Il u
rangs les |nus avancés de m
titij^a snrtont par ranimoeite if »
plus constante contre les Gi
en particnKer Lanjoinait à
violence et une grossièrelB «
une part très- Iva à la jonteao «■
proposa, le 2u et 1793» de em
mort tous les A etnw
et le S sept e, ue c i
tionnaire , et ue fendre
sur leur vie de tons le» |n:
fut ce jour-là que, dans un amm
digne de tout le reste de son diao
« Oui , c'est le mom de véh»
Qu'avons-nons 1 où i
Kurope? Soyons u i
pour le bonheur dn i» i.
Afais ces paroles efTraja
citèrent des murmures
lents démagogues. Pour le
sa motion. Quelque temps
l'envoya remplir les
l'armée du nord, il mm
du siège de cette p^lC]
voyant la place sur le
saya de se faire jour à
79)
Dnacl
et
IB
ffdfs
mis, a la leie ne c m; ■
entre leurs mains. « i il
m
du Spielberg : ce i
; m
popularité; les J«» ■
martyr, et l'on pr n i
renouvelé de Bi^jatn es ou «
on le tenait enchaîné d à
m
faut croira que i
lé-
valent rien de .
r
_-P
rrctu dea UméImÈ ocbWphw Mi
riM
connervce û%m U vMr. La plapav. i
1
raconté crt épintft Mat to«Ms ««H ^- •«
•
nr dinaatt p»% l« Mm. 04 i*
drt pla« «acU. M. TWcfi, UK p _ |
titrir du roi, rt net Saai bk vlBt tant k t
,^^
qurUe eMc fut irrMcc.
m DROUKT
lêdièrent pas de faire, le 6 juillet 1794, une
entative d^éTasion, en brisant les barreaux d'une
oétre, el en s'aidant pour franchir un espace
le deux cents pieds de liauieur, d*une espèce
le paracbote qu'il avait fabriqué avec les draps
le soo Ut et une arête de poisson qui lui senrait
rbignille. Mais il se cassa le pied , fut repris et
esta en prison, jusqu'à ce qu'il fut échangé, en
iecmbre 1795, contre la fille de Louis XVI,
insi que Camus, Quinette, Lamarque-Bancal,
ommûsaires de la Convention, et Beamonville,
linistre de U guerre, qui avaient été livrés
■X Aotriehiens par Dnmouriez.
Son retour fut une ovation. Il avait dû à sa
ipChrHé d*étre compris de plein droit parmi les
ooTeotîoonels qui entrèrent an Conseil des Cmq-
loits ,* où il eut un succès d'enthousiasme, en
Montant pompeusement à la tribune tous les
Mmnents qu'il avait endurés. On déclara qu'il
fait biea mérité de la patrie, et on le nomma
aoélaire de l'Assemblée. Bientôt il se lia avec
st dâvîs des terroristes, et entra chaudement
ÉBt la conspiration de Babeuf. En conséquence,
M décrété d'accusation et renfermé à l'Ab-
«je. Il devait comparaître devant la haute
•R nationale de Vendôme ; mais il s'échappa
Éna la naît du 18 août 1796, peut-être avec la
fiiirinrr du Directoire, qui ne voulait pas frap-
m le liéroa de Varennes, et publia deux jours
prtty dans un journal , les détails de son éva-
ïm^ qu'il prétendit avoir exécutée par un tuyau
i choninée. Il se trouva encore mêlé à quel-
pm antres mouvements ; puis, jugeant la cause
■ Jacobinisme définitivement perdue , il se ré-
Igiaen Suisse, s'embarqua pour les Indes, et
i aux Canaries. C'était le moment où l'a-
Neison voulait s'emparer de Ténériffe :
!t, toujours aventureux, et se souvenant de
métier de dragon, se joignit aux ha-
poor combattre les Anglais, et les força
tTCBoncer à leur entreprise. Ayant appris alors
rt venait d'être acquitté pour l'affaire du corn-
bl de Babeuf, quoique coutumace, il rentra
I.Fïmce, peu après la révolution du 18 fructi-
Wm Le moment était favorable; aussi recouvra-
S Uen vite la position qu'il avait perdue , et
M commissaire du nouveau Directoire dans
S département natal. Maii> après la journée du
Ikranaairc , ce fougueux démagogue qui , mal-
fà les périls et les revirements de l'opinion
Mfc|ne, n'avait jamais voulu se relâcher en
IB de ses opinions terroristes , parut se lasser
ni à coup de ce rôle. Il accepta franchement
aonveae régime, fut nommé sous-préfet à
iritoJf enehould , et garda c^'tte place, qu'il
■i|Mdn reste avec sagesse et modération, jus-
A le in de l'empire. Décx)ré de la main même
^iifOléoo, en 1814, il se battit, à la tète d'une
iipnde partisans, contre les alliés. Dépossédé
t iti fonctions à la chute de l'empereur, il
■in dans la vie publique durant les Cent
mn, et fut nommé <lé|uito «îc la Manie à la
Éril
794
rhambne des r<*prés*^nknts. Aprèi le retour d^s
ïtourbon», il fut attirât par h M snr k^ ré^i^
ciik's et farté de quitter h Friuu^e. Il y rrntni
néanmoin^fr secrètement quelque tCTnp^ après, *!t
aïla sv cacher à Mâcon, on, SiOiis le mirn di» M for-
ger, il niL-nait h vie la plus Aolit;iire H m^um la
pluft pieuse. Il mminildcin* les scnlimeut-* du pÎM»
prorond rt^pentir, et ce fut seulement alors qu'on
apprit que cet homme de mœurs si fuii^iMi'ïk H
si édifiiintes n^était autriî que le convcnlkuifiri
Dmuet. Victor Foobeiël (de Varennes )*
llKfçvmsnîi mufiutcriti tint dri arckiPiH 4* lu ^^m-
mmne df! ytirenmt. - Thirrs ^ ftist^iirêt d# ta tlév^tu*
tlon franfàiêe, — &iograpAigî t^mUmpor^tniM^
]| on or ET {Chariex ) , naturalislr* et archflo-
Irtgue français, né au Ums., li? 22 avril 1779-
Il fut lûngtef«p« maître de forera, et dit vint tneni-
bre du conseil généra] de la ^rtUe. t>n tiiî *Mi
Hntroductîon dans le Maine de h eullum du
seîgk mufticaule. Parmi aej^ nombreux trav:iu\
scientîfïnu*'-'! , on cite î Mjîe^ont et obstriHi'
fions mr f/mer de 1S12 ; Le Mans, 1 832, In-r ;
— IVoiê sur le Mméum du Mam ; Mû.\ —
Mémoire sur un nouveau genre de coquiile
i Nelthée)t de la/amllte des Arcacées^ ai des*
crtptiûîi if une nouvelle i'$pit€ de Modft^fejm^
site (Mtxiiyla Stri.ita); Paris, J 854, in^S', avec
plartrUe* On tr^ïuve à ta suite de ce Mémoire
une Iule de trente-sept fossiles â\i grés rm^
obiicrvés dans ïs^ coUmes des environs dti Mans».
C'est avec quelques espèces rossilcâ de Pelgncfi ,
fîont le boni cardinal offre , comme «Jons les
Arcires, des deota séftales ^ que Tau leur b pr«»*
[ni*>é la format ion du genre XéHhée. Maiâ ces
cociuilîes n'ayant qy'uiH^ uah îïnpr*:s^[fjn mus-
tolaire, M, Desba>'es a pensé qu'an i u d»>it tout
.u fîlus former une sous-divîsiyn di*s I^ei^nes;
— Ol/seri'(i t ïon s faites en ièw à Sa ini- lu r t' i n
( Liiirc-lnfèFifluriî ï îut tç €holern*Morhm ; La
Mans, iS3n in-S'"; — Mé^noUe swr îa tempé-
rûtitreetiu vérfHfitmi de Tfiwcr de lê'M dnn$
ff di^partement de la Sarthe ; LeMan&, 18.14,
ia-8" ; " Nntiee sur des mmmmes franco he s
t't des mi*dailtes romaines dt couvertes dans
le depurtemeni de la Sarthe pendant t^année
1 837 ; Le Rïans , 1839» iu-8*, avec planché ; —
Des t^pes te^ plm haHtueis des médiiUîcs
gauloises; Le Mans, ia39 et 1843^ in-a^, aveti
planiihe- — De la culture du seigle mutti*
eau le et de ses avantages; Le Mans» 1841 ,
ÎD 8* i souvent réimprimé. L'auteur j ransiate
leâ boni n^ullals de la cuîture du iey© niulîr-
caule dans les terrains sablonnenit ; ^- Notire
sur la découverte de neuftomt^aux ou snrco*
phufjes en pierre y /aile le & décembre iBii ,
dans la commune d*Àll<ynn€S^ près le Muns ;
\^n, in-8** ■-= Notice êur les thermes gaUo-
r orna ins découverts àÀltonnes^ etc. ; Le Masït,
lëH, in-8%avec figures; —Notice sur l'Êphe
mère Diptère; et quelques autres tnéfuoire&, pu*
bÎTé'i dans dîveri r^^asdls scientili^îiies qu écrits
pcriudiqucs.
705
DROUET
VdnMdt Cénoman. I8II, 79 et ict. — Jnnale* de la
SoeiéU iÀnnunnÊ, I8t4, 18S à IM. - Enqfclopédie mé-
thodique «•111 , 613. - Bulletin de la Société d'Agricul-
turt, des Sciences et de» Arti du Afaiu,;aDnéeM 18S9. 1840
et iSM. — Cartier et La Sauua je. Revue de la NumUma-
tique française y années 1U7, p. 301, et 1840 . p. 67. — L0
601191^ scientiM^e de France, 1, p. 49 et 360. - Li
Courrier de la Sarthe, )uln 1840 et Juillet 1841. — UJmi
des Lois, jula 1840 et JuUlet 1841. — La Constitmtiommet 9
iin»teiiii»re 1841. — Le Journal des Onuusissanees usuel-
les, 1841.
DROUET y comte d'ERLON { Jean- Baptiste ) ,
maréchal de France , né à Reims ( Marne ), le
29 juillet 1765, mort à Paris, le 25 janvier
1844 (1). 11 8*en(sagea simple soldat au riment
de Beaujolais en 1782, et devint aide-de-camp du
général Lefèvre ( 14 avril 1794 ); il se trouva aux
sièges de Valenciennes, du Quesnoy, de Condé,
et contribua à la déroute des ennemis, obligés de
se retirer derrière la Roër après avoir abandonné
les rives de la Meuse. En 1797, sous Hoche , il fut
employé au Uocus d'Ëbrenbreitstein, qu'il força
de capihiler. Nommé général de brigade (25 juil-
let 1799), il combattit à Zurich, à fattaque du
pont de SchafTouse, ainsi qu*à la prise de Cons-
tance, que défendait Tannée de Condé. « Cette
« Journée, dit le maréchal Drouetd'Erlon, est tou-
«( jours présente à ma mémoire. Sous runiforme
« russe battaient des cœurs français, c'étaient
« des compatriotes. J'eus le bonheur d*en sauver
« beaucoup , et si quelques-uns d'entre eux exis-
« tent encore, ils doivent se rappeler le général
« Drouet, qui fit tout pour rendre leur sortsup-
« portable. » Les services rendus avaient d'au-
tant plus de prix alors, que les lois contre les
émigrés étaient encore dans toute leur rigueur.
Après avoir vaillamment combattu h Ulm, à
Hohenlinden et à Steyer, Drouet, qui avait été
élevé au grade de général de division (27 août
1800), profita de la paix de Lunéville pour
prendre quelque repos, à Reims. Il servit suc-
cessivement aux armées de Hanovre et d'Alle-
magne. Par une manœuvre des plus habiles,
il compléta le succès de la bataille d*Iéna en
achevant la délaite de la colonne prussienne
commandée par le maréchal-major de Trcscot.
La part brillante qu'il prit tant au siège de Dant-
zig, dont il arrêta et signa la capitulation, qu'aux
batailles de Morungen et de Friedland, où il fut
grièvement blessé au pied gauche, lui méritèrent
(29 mai 1807) la croix de grand-officier de la
Légion d'Honneur et le titre de comte d'Erioo,
avec une dotation de 25,000 francs sur le domaine
«le Danneberg (Hanovre). La guerre de la Pé-
ninsule fournit encons à Drouet l'occasion de se
(1) Ceat à tort q«e plualeura bloirraphlea. entre antret
celle éditée par iea frèrea Baudouin, lut donnent pour
père Drouet de Varennea. Cette erreur, répétée en 1881
par iM ÇmMdiemue, qui ecpcndaut, plu» aodcale, ae eoa-
tenuil de dire : « La ooate dErlon est U parent «fm
komtme que rarrestatUm dsLauU xnarendmsi tris-
tewÊemt eeUàre d F'arennes », a été déioeuUe tour a tour
par M. Gmivln«aoeleD aecrétalre du nareclial ( Moniteur
du 17 noveabre I88I } et par le marediil luUndne. qui
daniaa notice écrit positlrmicnt: •• J<> ne sub ni pareot
ui allié de U (aniille Drourt de \arcnnr5
!■■ .d
signaler, tant eu Estramadure , oii il kiltîl la
•troupes anglaises oommandécs |ar le gteéni
Hill, qu'au Col-de*IUya, qn*U «mmfU ( Utijfik
1811). Pourvu par U pranièn
commandement de U 16*
confirmé dans le grade u-co 1
Légion d'Honneur qui a
duc de Berry à Tépoquc ué «mi pw
Drouet AU nommé présidenlda €oa
qui acquittais général EicehnaM oa
près des Boaftwoane fut pasdeloofM
accusé d'avoir trempé dans leoompIoL w
Lcrèbvre-Desnoueltet, dont le rée
être de s'emparer de la buille ro k.
son affinnatk» (1) quH igporail i
le but de cette cooapintioa» DnM
( 13 mare 1815), par ordre du doc taj
nistre de U guerre. Le» éfénfeuii ■
qui surgirent alort le firaot k
et UreprUà Lille le<
vision militaire. Crée d im i
léon en juin 1815, On 1
cxMnbattu à Fleurai^ an wtvm 1
Waterloo. Vim a a
20,000 hommes. 1
moment dédaif «
reur d'avoir eomrniua 4
française (2). Repoua «
maréchal d*£rk«» toi» « Usam
tion dans laquelle il r
preuves les frius fu p 1
ne devait être ail e
dictoires qui hii a^i
le but d'éviter les rigRamiSmi
du 24 juillet 1816, qui tradal m
seils de guerre les Kéuéraok n^ 1
battu pour le réIabliaaenMSl de
néral Drooel p i^ m] «
puis à Munich, uu u
en France par suite uo 1
sacre de Charles X (28 II "v^aa-aa
la retraite ioian'à la révui 1
éixxnie. i
I Ht IZ~
Ou U ac tmu à l'ciwimiw im
chcsse de Btrry. Lac
circonstance et lesserviuvB 1
lui valurent un vase d*an
fit sculpter ses armes. Il
vemeur général (1834) des BQ
dans le nord de l'Air»
(9 avril 1843).!
triomphe de l'Éli v m a
(r ^VoUeuéerltepirltgir'
It^U M^wmrtsaéaf '
p. «>,<
(S) otu
meai dl^entAe el éeiilrcto Snn
et pubOe par n f8»lle, ri
Ircleur. ^
DROUET —
t Im guerre. — Pmstes de la Légion d'Hon-
9 iur la vie militaire du maréchal Vrouet
, écilte par lul-in^'"* ^t publiée par sa
, G, Barba. lAU. br
t l.
I]
s, *" IV
uic ud ITt.
uo Bi» onc
e
5 de
il
i».
kl'
Il uassa
C A •( U
1 <a /^o
j 1701 lis; —
la me Cie « AÔboyt ue Stpt^
1 / ui. 1 2 ; — Sen /im^n^s d*tf »
rA/ (71 véritable amour de
i 71G, in-12; souvent réim-
"^1 générale des Goths, jus-
es, vaincu var Bélisaire,
i 1 , 1703, m-12 :
err ae compositioo,
— j ées tiennes et mo-
^ \ évangile ; Pàvig,
! uv lU sainte Église de
ta vie et les actions remar-
*vâquesqui en ont tenu
lun oz jusqu'en 1708, «^tc. ;
.elle, 1711 , in-4"; — Les Véri-
tés Martyrs y trad. du latin de
; Lyon, 1708, 2 vol. in-8";
i/oo, 2 vol. in-12; réimprimés
; — De ia /(jusse licligwn ,
î; Avij'uon, 1710, in-12;
" un frère Arsène de Jan-
stfmlMTj^ ), trad. de l'italien
1 711 , in-12; — Les Arentures
histoire satirique y trad. (tu
; Anvers, 1711 , 3 vol.
â/12, 3 vol. in-12; — Le
r entre les deux sexes;
Jin/» ique ; Bruxelles ( Lyon ),
- tire sur la forme des
sique ; inséré dans les Mé-
\ ann. 1724, p. 215 3 220;
r« criques y trad. du latin,
hc faible , où l'on repré-
'es dangers auxquels elles
commerce fréquent et as-
Nancy (Vienne), 1714;
historique de la France, I,
Quérard, La trancr littéraire.
»issiXT (Jean) y
'i la première nwititi
yjit <i de lui : Ans au
DÏIOUUET fim
Kmj, ptiitr âter le moifêti dn mnire faire ki
mmmates et de rogner ei diminuer k^ ifonnes ;
Paria, 1631, m-S*; — D^^cQurs au Rm mr le
surfiamsement des mùnmieâi ibid., iftaô*
m-â"; — Ci^ntmuaiiùn des mémùirm précê*
dmis sur les monnam ; Ibid., icao, in-r; ^
la France guerrière j mt moyem iissurtis pour
irouter autant et plus de gem de guerre quf
le roi n*e.n désirera soudoyer H cntreimir
sans augmentatwn de satde ei d'appùinte-
mcnU;ïM., vers Î04Î, m*4".
Ltïoug, ffibUathàgua hutoriqtta dit la ftattû^.
OBOiTUET (Jean ) , ajîOthicaire et poète fran-
çais, vivdit au dix septième aiède, à Saint-
M^ihi^at (Poitou ). Il pfi^cob, en lOGl^ à h l^M
Hart^DM de UaDCini^ nièce du cardinal M^izâriu,
qui venait d'épouser le duc de U Meijlerayc , uit
t>oeme tn patois potCcTia , d'enriroQ quatre ceot^
vefs, cl uttc comwim sioguïière, ëcrlle dan» le
même langage; 1c tout précéàé â'jmn épttredédi-
catoire fort orÎKiuate » dons laquelle l'apotlitçaire
Saint Makenbj El déetar^aviiir coEi^posé ses vers
n pre foire rire et e&baudJr la gronde et regroodi;
duches&e ». Le poème est îûïitulé : ijs Mairie
de Sen*Moixent, o les vervedé de tretouie Ir^
autre {La Mairie de Sala t*M aliment, oii iJ e»i
pnr\ù dû toutes les autres ). Ce&l la descnfition
d'im fesUn où Drouhet proate qu'il sVntendait
en cut^inc aussi bien qri'en po^j^ïo ei pu Âpûtlii*
Cciirerie- Dreux du RaiJIer prétend !if«l«?rois quHl
n y a pas on grain de id dans un si î^rand repas.
Lii comédk eit en cinq actes, et a pour titre :
La MiznUle à Taun*/, toute àirol^e de nouvea
et frêdicmùnt immolée { La pgeure do Taimy,
toute t)ariulée de nouveau [pleine de choses nou-
velles] et fralctiement imprimée). Tauny, le hé-
ros de la pièce, est un apothicaire, comme
Drouhet. Il soutient à Georges, le maréchal-
ferrant, que la foi seule dispose à la justifica-
tion ; Georges prétend qu'il faut ajouter à la
foi les bonnes œuvres, et gage son enclume contre
le mortier de son voisin. Un verset deTÉvangile
décide en sa faveur: il veut emporter le mortier;
Tapothicairc s'y oppose: Ic$ ministres arrangent
l'affaire en le condamnant à donner vingt francs
au maréchal. Mais quel orage ! sa femme se fâche
et salante le déshérite. Les ministres heurcose-
ment sont encore là , et la tante du pauvre Tauny
revient à de meilleurs sentiments. Tel est le sujet
de cette comédie, qui doit tout son mérite à la
naïveté du langage. La pièce est accompagnée
d 'arguments en français et de l'expUcation des
mots les plus difficiles. C'est un raoreeau véri-
tablement précieux pour l'étude du patois poi-
tevin, dont la connaissance est si néeesaaire à
ceux qui s'occupent de commenter et d'éhwider
le style, souvent obscur, de nos vieux écrivains
français. La Mairie et la Mézaillê ont été
réunies en un vol., Poitiers, chez Pierre
Amassard, 1G61. On trouve aussi dans ce re-
cueil un dialogue, une ode, des stances, des
epigramines. Drouhet fit encore imprimer^ eq
799 DROUHET —
1664, Lb gros Fromage d'Hollande^ et La Dé-
^onse des en/ons de Sen-Moixont contre les
railleries do gens de Poetey (Poitiers)^ qui
étaient alors et qui sont encore aujourdliui très-
irréférencieax à Tendroit des Saint-Maixentais.
Alexandre Bonneau.
Ureai du Radier, Bibliotkèqué historique «l critiqué
du Poitou, " Mâopolnt, Bibliothèque des Théâtres ( cet
auteur appelle à tort Droubet Doutet). — Briquet, His-
toire de Niort,
DEOViiv (Nicolas)^ sculpteur français, né k
Nancy, en 1590, mort en 1649. Après avoir étudié
à Paris, il revint dans sa patrie, qnll enrichit
d*un nombre considérable de sculptures, dont les
plus remarquables étaient le mausolée du cardi-
nal Charles de Lorraine de Vaudemont , dans
réglise des Cordelicrs , et un tombeau de la fa-
mille de Bassompicrre, dans Téglise des Minimes
de la place royale. £. B. ~k.
Maran Sau^aln, Les euriositex de Paris, tn et tiO.
DEOUix (René- Hyacinthe), théologien fran-
çais, né à Toulon, en 1C82, mort à Ivrée (Pié-
mont), en 1742. Il entra dans Tonlrede Saint-
Dominique, se lit recevoir docteur en Sorbonne,
et enseigna la théologie à Paris. Envoyé à Cacn,
il y devint syndic de l'université. Force de quitter
la France, par Tinfluencc des jésuites, il |Kissa à
Chambéry, fit un voyage à Padoue, pour y voir le
père Serrii, son onde, revint professer la théo-
logie à Verceil, et se retira à Ivrée, où il mourut.
On a de lui : De Re sacramentaria , contra
perduelles hxretieos , eic. ; Venise, 1737 et
1756, 2 vol. in-fol. ; Paris, 1775, 9 vol. in-12.
Histoire des Uomvus illustres de la Provence..^ Bl-
cbard et Giraud. Bibliothèque sacrée.
DEOCiN ( Vincent' Denis), chirurgien fran-
çais, né à Saint-Paul-Trois<:hàteau\ ( Dauphiné),
en 1C60, mort à Paris, le 14 avril 1722. II était
cliirurgien major dans les hôpitaux militaires,
fut reçu dans la communauté de Saint-C^me , à
Paris, et nommé chirurgien major des gardes du
roi , puis chirurgien en chef de THôpital-général
et des Petites-Maisons. On a de lui : Description
du Cerveau; Paris, 1691, in-12, et plusieurs
Observations, insérées dans le Journal des Sa-
vaîits.
KIojr. Dictionnaire historique de la Médecine. — Bio-
graphie médicale.
DROUINKAU (Gustave), littératt'ur fran-
çais, né à La Rochelle , le 20 février 1800 , mort
dans la même ville, en janvier 1833. Il entra
d'abord dans une étude de notaire ; mais il prit
ensuite la carrière de renseignement , et était en
1822 professeur au collège de Civray ( Vienne).
Il se dégoûta vite de ces fonctions, et revint
à La Rochelle, qu*il quitta en 1824 pour faire
son droit à Paris. Bientôt il devint plus assidu
aux représentations du Théâtre-Français qu'aux
cours de jurisprudence, et comprit que la litté-
rature était sa vocation. 11 débuta i>ar présenter
an Théâtre-Français Fiesqitr^ <lraine en cinq
actes, imité de Schiller; mais C4*tte œuvre fut
refusée : Ancelot avait présenté à la même épo-
que une tragédit! ayant le même titre. Drouineau '
DROUINEAU MO
sVdix^sa ailleurs : il lit repré«ciiter le JO jjarirr
1826 auTbéitre de TOdéon RieHZi^in^pbett
cinq actes, qui obtint im siiooè* nérilé. CMte
pièce Alt même trailuite en ui^imdLvt^fhakt
sur le théâtre de Covcnt-Ganicfi, m toute.
Dfouineaa oomposa avec MenriUe VÉerùÊu
publie, drame qui fut en 1823 tgèmylMriiàh
Porte-Saint-Martin; il fit panttrc en 1829 ■ n-
man, Ernest, qui eut une oertiinn w^jm diMi
dans son auteur on véritable takatdVihMndiM.
Les productions de Dronineia ae Mwctfèmt
rapidement; lear genre d*esprit détint II but
d'une nouvelle école Uttënirc , le iiéi-fiMfM-
nism«. Drouinean prit une pnrt adifie A liiiéT>
lution de 1830, et Alt nommé le njotUBcM-
bre de la cnmmiarion miinJrinnle. Il i
ensuite à la h
traitait les qu ns > i
politique ; il i
cueils littéraire», une tiw|f g i
gua ses organes inteUectuela» c% h
s'égara tout à fait 11 mounit à La
dans le sein de sa famille. \ i
productions : Épitre à * h.
sur ses ouvrages; Paris. is23.
tre à quelques poètes pa\ ■
1824, in-8'* ; — Rienzk, iriÊ, wd
gédie en cinq actes et en ' i
1826, in-4* ; — Trms A'niw
ris, 1826, in-8'*; — VI i
en trois actes, avec 11 (j
tin); Paris, 1828, ti ^ m
travers du siècle; i , 18St» "-
Tauteur attaque dan» u> n
universitaire, qu'il trouve !■««— n
les institiitious Arancaisen. Il
d'instruction ne f le i •
pédants ou des
qu'on appelle mm uc
dans les id
jetant tOu» aca ca|nai» àâUk m
en leur donnant à tons In Mi
a produit renoombrement < ■
dans les diflerentes e %m
très ; — L'espion, drwe. |
tan et Léon llalévy; ] .
Françoise de R ni, it.
vers (Tliéàtre-f )i i
Le Soleil de la mm/v
1830; — U Mamu
1832, 1833, 1834,2
Paris, 1833 et 1834, 2.««. ■
plusieurs éditions: t*i a eoal
lions, il a réuni a des i
Omltrages, e
in-8*, avec fi^un» i ^
V Ironie; Paris, 18m, 2 >
sions poétiques; Fuis,
Maison de la rue de FÉi
deMarat),
Cent-el-MM, et
DoemwmU
^, _
DROUÔT
ÈÙ2
T (Le comte Antoine) , Rénéral fran-
imé , par Napoléon , le Sage de la
z wiliée, né à Nancy, le 11 janvier 1774,
i24 mars 1847. Il était flls d'un boalanger.
pauvres, et g à la
r 11.. ut 1*»^ vens t
lami il au cou
il , se % avec eur à « c-
U4ue8. i s le i# h yt-
iK. U (leH .a VA II u'i
iii< iil r le ' e ue Lki j ;e , ii
m es avec ic e de second
iu 1 lent d'aï à
oye à ■•-e uU nord ; ii assi
à la bd de Flcunis (26 i/.«y,
J( an le prince dv^iu A
»c i Trebia (1799), u-o ua-
Buv mi une partie de l'ar-
i, I icicat d'un jour entier la
reni..-.ui , et défendirent l'arrière-
^ :donald. L'année suivante, à
•u M\i urouot , devenu capitaine , prit
, ai «e Hohcnlinden, où l'armée fran-
ée par Moreau défit l'armée
libre de la Légion d'Honneur,
, urouot fit , en qualité de major,
lac e\i>édition navale, et assista à la
r (21 octobre 1805). En 1808,
iiu|0r de l'artillerie à pied de la
« 11»^ là l'attaque et à la prise, de
.^ 1 j;iorieuse (|u'il prit aux batailles
^D juillet 1809) et de la Moskowa
1812) lui valut la croix d'officier,
je commandeur de la Légion d'Hon-
intr^'|)i(lité au combat de Posema, à
»Je Lut/en, où il commandait Tartille-
drde, auxcnml.ilide Hisrliofswerda, de
et a la liataiilc «b" Hantren. où l'ar-
^prussifunc , (om'uandtS' par lempe-
andre en pprsonnr, fut complètement
alut !«' ;^rade de ^riK rai de division
JÎ1813 . Le 1 f) octobre suivant Drouot
ombatdr Wacliau, et quelques jours
sa l«' corp^ <l*'s bavarois en avant
[>oleon , (|iii avait nommé le gé-
b uaron do l'cinpiivdès 1810, le cboi-
aide-de-camp (1813), et lui confia
•e là garde avec le titre d'aide-major.
•ampa^^ic de I8i'i, Urouot s'illustra
de La Rotlnère, de Champ-Aubert,
. de Vaijouan ; au diMilé de Vaucle,
vre des plu-^ balnk"^, il foudroie
iiorte la terreur et la mort dans
es force à re( nier. La France, au
jpasne, fut étonnée d'a|)prendre
depuis longtemps le premier
î de rr.urope. Après l'abdica-
'au, Drouot, toujours fidèle a
»-i au drapeau de la patrie, le
; il en fut nommé jiouverneur,
sivement d'administrer le pays.
:)rojet de l'empereur de re-
CR. C.istM. — T XIV.
ti>umt*r e» rraace , il en téinoigrt;) bautemcnt ii
dé^'^pprobAlicm ; tïé^moîjiâ, il ot)éît, el di.^b&ri}tii
avec ?îflpak%H, le l*"^ mars IHIj, au golfa do
Juan, où ilada^àa, avec les Aaliie« oftider»
ses cjJtnpagQonis une prodamatkm à riirmér^
Placé à ravaut-gHTxie de Temperejur, U fîàiémi
Drouot tnardia vers Parist et fut nommé pair «le
France par un décret impérial du l\%im 1815,
II étAit aux cèléi lie Nai>ûîéjn k la lù^m^ hft-
tailk de Waterloo , ot y déploja autant dp mu*
rage que de sang- froid* Malgré ce désastre ^ !w
général Drc^uot, ne déj;es|iériit)t \iA^ du JUiJut
du pays, court au Luxembourg, ou les pain»
étaient réunis , nïont« à là Inbune» H retraçai
diuis uùG maj^uîïtque improvisation, \t% irtalbeunt
ci les espérdocesde la patrie, ^n langage» t^ibni;
vi plein de noblesse, produisît une profondu ïm*
pression et ranima le courage de rassemblée
Nommé le jour mfrne commauiiant tUî la |;arde
impériale par I A coin mis slûi) provlature qui avnit
! iWé mim à Iji lùt« du gouTerncnient , Drouot rii^-
I jiarda comme le premier de ^m devoirs dâ ne
<té¥Ouer entièrement k m patrlf , H n*^ r^LUla de-
vant aucun AâcrifJce pour cuniriboef à %Qn Mlut.
Dans cetle position djlBcile, iwi conduite ta^e d
prudeule épargna a h. Franco de» malheurs
dont les suiteâ eu^s^t été Ineaktiliiblea.
Compris dan« rordonniftct; dn pr^iseriplioa
du 2i juillet 1815, î« Réuér^l Drouot t]uïltA l'âr"
mée de b L«jire, se rendil à Paris, et s*i constitua
prisouitîer. Le 6 avril 181Q il fut traduit devant
un conseil de guerre, cauime prévenu tfavolr
trahi le roi avant le 23 mars, d'avofr atUiqué
la rrance à main arm^c^elde sVl. - ' dn
|)OUvoir avec violence ; mais il fut déclaré non
coupable à la majorité suffisante de trois voix
contre quatre. Apri's son acquittement , Drouot
se retira dans sa ville natale, et, dans la crainte
de se voir rappelé à l'activité, il refusa la demi-
solde et le traitement de disponibilité que
Louis XVIII lui fit offrir. 11 n'accepta pas non
plus la proposition qui lui fut faite par le duc
d'Orléans de la place de gouverneur de son
i fils aîné , alors duc de Cbartres. Lorsque éclata
j la révolution de 1830, sa présence au sein de la
commission municipale de Nancy et les me-
sures qu'il fit prendre contribuèrent efficace-
ment au maintien de l'ordre , et assurèrent la
tranquillité de la ville. Au mois d'août suivant,
il fut appelé au commandement des 3* et 5« divi-
sions militaires ; mais l'état déplorable de sa santé
le mit dans l'impossibilité d'accepter ; il refusa
également le cx)mmanderaent de l'École Poly-
technique et la dijiuité de pair de France; néan-
moins, le roi Louis-Philippe, voulant lui décer-
ner au nom du pays une récompense à laquelle
il ne pût se soustraire, le nomma, le 8 octobre
1830, grand'croix de la Légion d'Honneur. Mem-
bre de l'Académie de Stanislas depuis 1817, et
d(*1a Société d'Agriculture de Nancy, qu'il pré-
sida même pendant plusieurs années, Drouot
participa à leurs travaux aussi activement que le
26
803
DROUOT — DROUYN DE LHUTS
m
lui permit sa mauvaise santé. Atteint depais
longtemps d'une cécité complète, et accablé dln-
firmités , le général Drouot s'éteignit lentement ,
ayant accompli sa soixante-treizième année. Dès
son enfance animé d'une piété sincère, il la con*
serva pendant tout le cours de sa vie, et pratiqua
constamment les deyoirs de la religion* Son nom
a été donné à une des rues de Nancy, ainsi qu'à
une de celles de Paris (l'ancienne rue Grange-
Batelière). Bientôt sa statue, œuvre de David
(d'Angers) s'élèvera sur la place du débarca-
dère du chemin de fer de Paris à Strasbourg,
à quelques pas et en face de la modeste maison
qu'il habitait depuis 1815. Napoléon se sou-
vint de la fidélité de son aide-de-camp , et par
son testament il lui légua cent mille francs ; mais
par suite de la déduction des legs, Drouot n'en
reçut que soixante mille, qui furent entière^
ment consacrés au soulagement des malheu-
reux. On a de lui : Happort sur un mémoire
de M. Callière , intitulé : Des réserves de blé,
par des prêts à V agriculture au taux le
plus modéré; — Rapport sur une charrue;
— Rapport sur les forces motrices qui doivent
être appliquées aux charrues avec ou sans
avant-train, d'après des expériences faites
en 1825, 26 et 27 ; — Rapport sur le Cours de
culture et de naturalisation de végétaux
de M. A, Thouin ; — Rapport sur un ouvrage
de At. Temaux Vaine intitulé : A'o/ice sur
Vamélioration de4 troupeaux de moutons en
France ; — Rapport sur la balance de M. Ga-
rez, pour Vachat et la vente des bestiaux
destinés à V engraissement. Ces divers rap-
ports ont été insérés dans Le Bon Cultivateur,
Journal de la Société d'Agriculture de Nancy,
années 1824, 1825, 1827, 1828, et 1831.
Ch. IIÉQUET (de Nancy).
Henrt I^e PaRC.Lf général Drouot.— Ju\e» Noilet-Fabert.
Biographie dugenérat Drouot. — Lacordaire, Êlogo 4u
général Drouot; Paris, 1847, ln-8«.
*DEOUTif DE LHUTS (Édouord), homme
politique et diplomate français, né à Paris, le
19 novembre 1805. Son père, mort en 1850, était
receveur général à Melun sous la Restauration.
Le jeune Drouyn fit des études brillantes, et ob-
tint en 1823 le prix d'honneur de l'université
de Paris. Il se destina à la carrière diplomatique,
et débuta en 1831 comme attaché à l'arobassado
de France à Madrid. Le comte Gérard de Ray-
neval (père de Tambassadeur actuel à, Rome),
alors ambassadeur près de la cour d'Espagne,
prit en affection le jeune attadié, et jusqu'en
1833 il en Ht pour ainsi dire son confident et
son collaborateur. Rappelé par le duc de Broglie,
M. Drouyn <lc Lhuys fut envoyé à La Haye en
qualité de chargé d'afTaires pendant les grands
événements qui ont 8é|)aré la Belgique de la
Hollande. Malgré les diflicultés de la situation,
il sut captiver la confiance du roi des Pays-Bas, et
contribua à rétablir les bons rapports entre les
cours des Tuileries et de La Haye. A cette oc-
casion , le prinee de Tïileyniid, <|Bi loifil à
Londres, en qualité d'ambasêadcor, b tBÊÊbamÈ
relative anx affaires hoUando-bdgety tÊàn ci
relations avec M. Drouyn de Lhojs, et leonh
naissant dans le plus Jeone des <WpH"rtfi fr»-
çais un esprit propre aax ph» graiiilet <
il le signala an doc de Broglie <
fixer l'attention du gooreruement
En 1836, les grands (Tninfmfli qoi cmm-
glantèrent l'Espagne domideot à M. de Bi}»
val un surcroît de trarail aiMiad •» eaaléipnAii-
dément altérée, ne pouvait suffire; ■dnâidiaa
ministère le secours de M. Droayn de Ukijs, ftt
le duc de Broglie s'empren» de Mre nptrlir
|x>ur Madrid, avec le tilre de preDivaeeiiliire
d'ambassade. Aprèa la mort de M. de lavKial,
le secrétaire devint diargé d'aflUret, rt impit
ces fonctions pendant les longs et wmAffm ii*
terim qui suivirent les «mbeMedes de M. ^
Latonr-Maubourg, de M. deRuMpy, este
de Fézenxac, etc. Ce qd lUsait à IMrH h
supériorité incontestée de M. DraofBdsU^i»
c'était, de l'aven même de M. do ~
grande connaissance des lionMnos t
de l'Espagne, et son aptitude à s*«
ractère espagnol. En 1843 il M Ai i
la chambre des députés ptr le '~
Seine-et-Marne ; c'est alors qoi i
M. Drouyn de Lhuys nne en i
Depuis 1840, il avait
giers comme directeur
ciales au ministère des aflUras i
travaux de sa place le
contact avec M. Gniiol» dont In [
était pas sympathique. Préwiyt wm OlMI»*
phe, il travailla d'afeord à k €o4«r àkclM-
bre par une oppodtioE comtStitimmÊÊià fÊm
cicuse; mais bientôt, en IS45,nyl,fg«swli
solennel, prononcé un liUme ««te II ffM|M
du gouvernement, il IM destMné CW An
que U rupture édite à In tribsM^ an Itm iiii
M. Guizot etM. Drouyn de LtejtnrlHlBBi
de ropposition. La réponse de IL DlHfB *
Lhnys à M. Guizot fut eoMidéiéi mmê m
brillantdébut oratoire. Tooldbis, m tnll m k
fit pas sortir delà rterve qnll éVUtiifMie*
riant que moMÉU miis SM(
ëhi
mW
la chambre, n'y parlant
une grande ndtelc, et iv ki
avait approfondies. Menlsra de
soutint les propositions de
et le gouvernement ayant ~
douzième arrondissement, 1 ali^li
déposée par M. O. BamI pavlialH
sation du ministère.
U révolution île 1848éGtaln;tlil
présentant parle ~
et nommé membre dn
gères. L'avènement dn
à la présidence de In
dij^iie au torrent des
Dans la constitution de aoa
le prince-président
>5 DROUYN DE LHUYS -
i poiieTeiiille des afTaires étrangères, ayant pour
llègues MM. Odilon Barrot, Léon Faucher,
Tracy, de Falloux, etc. Cette administration
t à soutenir au dc<lans des luttes parleroen-
res opiniâtres , au dehors l'expédition diri-
e contre la révolution romaine et la guerre
Ire le Piémont et TAutriche. L'élection d'une
avelle chambre amena bientôt la nomination
in nouveau ministère. Alors M. Drouyn de
loys fut nommé au poste éminent d*ambassa-
or à Londres. Là, il eut encore à traiter les
aires de Rome, puis celles des duchés de
hlesvng-Holstein. Après ce début dans la car-
;re d'ambassadeur, M. Drouyn de Lhuys
rint à Paris ; mais il dut bientôt retourner à
odres pour traiter rafTaire qui donna lieu à
« sorte de rupture momentanée entre la
ance et l'Angleterre ( l'arfaire Pacifico de
èce). Enfin, toute mésintelligence disparut;
arrangement honorable s'opéra entre les deux
issances, et l'ambassadeur français , qui avait
quitter son poste pendant la rupture, retourna
Umdres une troisième fois, pour y cimenter
tUance dont il avait toujours été l'ardent pro-
iteor. Cette mission terminée , il revient à
ris, oà, comme preuve de dévouement au pré-
leal de la république, il accepte de nouveau le
rleiniiUe des affaires étrangères jlans le cabi-
t de transition, qui dura du 10 au 24 janvier
M et fut renversé par la chambre.
alors il reprit sa place à l'Assemblée natio-
je^ct y siégeait parmi les conservateurs. Après
sle du 2 décembre, auquel il n'avait point été
pelé k prendre part, il fit partie de la com-
Mkm consultative, puis il entra au sénat, et
Ib, le 28 juillet 1852, le prince président lui
lia une troisième fois le |H)rtereuille des af-
na étrangères. Ce fut pendant ce ministère
I ftit proclamé l'empire. M. Drouyn de Lhuys
; chargé de le faire reconnaître par les puis-
l0Bt europi'ennes. Bientôt éclata la grande
dn d'Orient, sur laquelle il écrivit les docu-
■It diplomatiques qui {Mrtèrent si haut le
b de te France et la n^putation du ministre,
Itrfirent constamment de base à toutes les
Ipditions ouverte* dans la guerre contre la
■ie. Au mois d'avril I8jô, les conférences
ipar les l)ons oflices de rAulriche pour
dosion de la paix ayant paru près fl'a-
iir, M. Drouyn de Lhuys partit pour Vionut',
Tarait préa-flé le ministre anglais, lor I John
MeD. Là il soutint la nécessité de limiter les
BIS de la Russie dans l'tluxin ou de rendre
la mer neutre; mais les diplomates russes
■t décliné cette altemnlive, les conférenros
lèKBt, et M. Drouyi) de Lhuys se disposait à
ir. Ce fut alors que l'Autriche fit une contre- '
^MMion de paix, qu'elle s'en^^ageait à faire i
flfkt par la Russie si les puissances alliées
MMient leur adhésion. M. Drouyn de Lhuys
Mftift proposition discutahle, et la rapporta
iillle 30 avril; mai<^ va démission, insérée |
DROVETTi nm
m ^iiiniieiir |K'u de jours aiirés, fil catnpr^tnJrfi
i^ue nA^ti opinion sViatt trouvée iecilée ûam b r4i-
binel auquel ctle avait élé soumise : le 7 mai il
fut ri^mplacté par M, le comte Colonna WidfWblii.
— M, Drouyn de Lhuyft est membfi* du «énat
et grand-cordon de la Légioa d'Honitinir, Il n
épou^ M^>*î de Sairtl'Criq, p^'tîle-fille du comtr
de Salnt-Criq, nilmslre du cointiienct? ^ou^ la
Rf^'itiiu ration. J. M, CAtLEitv.
DftOrr?IOU tlBClVl^îDË BfiLE3ri»R«>IT(/1r?-
nie(% littérateur rraii<:ais, né h Loudim , ver»
lâr^O, mort à Paris^ vers 1610. On a Fort pc-u
de particularités sur &a Tte ; on ml êewlement
qu'il servît la cause royale duranl leA tratiUle*
qui ensanglantèrent la France à cette ép4X|tie.
On adetui ; i^ f^evfrrsde F^rlune^ iraituni
de VinstabitUé de.% choses mondaintj ; Paris ,
1587, in-8% — Lb Miroir des RebtUuJrm-
tant de rexeeUence de la majesté rotffite tst
de ta puniiion de cmt^ qui ab s&M éliréM
eonireiceile; Tours, 1592, m'È*; — UM Ven-
gea rtces ditHtie^ de Ui tra mqiTMmn det xaîntm
ordonnances de Dieu, poème ; Paris, 1 5f>4, îtt-4**,
le recueil de chaïisoiiid*âmour; Paria, liTri, iù*l6,
et quelque* autres pièce* en vers françjiiji.
U CraU ûa BiaLne ci D» Verillcr, mbliotMnutâ fram-
• DitO¥ETTi ( Bernard In ), diplomate Tran-
çais, né à Livourne, en 177 a, mort aux co vi-
rons do Turin, m ÎS52* U occupait le grade
de liéuteDant-cotoneJ pendant la cam pagine d'É-
Rvple, el il out une main mutîléf* dans une
an'aire où U &aiiva, dît-on, la vLc â Mural. S^u^
l'Empire jusqu'en 1814, et sous la Restauratioo
depuis 1820 jusqu'en 1829, il remplit les fonc-
tions de consul général de France en Egypte.
Amateur de débris de l'antiquité, il profita de
son séjour dans le pays où ils se sont le mieux
conservés, pour en former deux magnifiques col-
lections. La première, bien supérieure à l'autre,
tant parle nombre que par le choix des objeta,
fat acquise i»ar le roi de Sardaigne et déposée à
Turin. La seconde fut achetée en 1826 par ordre
deCharlesX,au prix de 2D0,O00fr.; elle forme la
base du Musée Égyptien du Louvre ( anciennement
Musée Charles X). En 1824, Drovetti donna
au musée de Lyon huit tableaux ^ptiena sculptés
sur pierre; en 1825 et en 1826, il fit hommage
au roi d'un sarcophage et d*un sanctuaire mono-
lithe. U n'a pas seulement contribué au progrès
des arts; la géographie lui doit aussi quelques
nouvelles notions sur la vallée de Dakel et l'oasis
de Syouah. Protégé par Hassan-bey, qui soumit
ce dernier pays en 1820, Drovetti put par-
courir toute l'oasis et visiter diverses contrées
dont rapproche avait été interdite à Caillaud.
Ses notes el ses remarques ont servi à M. Jo-
inard pour la rélaction du Voyage à Tooiif de
Sijoiiah; Paris, 1823, in-fol.; — Le Journald'u»
Voyage à la vallée de Dakel, précédé de Vlli-
ncratre de Syout à Dongolah, forme le clu-
26.
807 DROVETTI
pitre III du Voyage à Voasis de Thébes , rédigé i
et publié [>ar M. Jomard; Paris, 1821, in-fol. |
Drovettl ayuit acquis une grande influence au- !
près de Méliémet-Ali, à qui il suggéra quelques |
réformes. En 1820 il fut nommé chevalier de la .
Légion d*Honneur, en récompense, dit le Mo-
niteur, « des services qu'il a rendus aux scien-
ce et aux arts pendant son séjour en Egypte i
et du zèle avec lequel il a secouru dans ses
fonctions et postérieurement tous les Français
que le sort a conduits dans ce pays ». En 1824 ,
la classe d'histoire et de philologie de TAcadémie
des Sciences de Turin le choisit pour associé
correspondant. Vers la fin de sa vie , il était
tombé en démence, et c'est dans une maison de
santé qu'il termina ses jours. £. Bkauvois.
Rabbc, Biographie des ConUmpêrains, - MtmUoir.
■o. 1819, p 1049} an. 18U, p. lOl»; ao. iSli, p. SC7 et
I lU ; an. I8t6, p. t68 ; an. 1818, p. ÎM et SU. — Cbâteaa-
brland, Itinéraire. — Chainpollion le Jcane, Lettres
écrites d'ÉgypU et de NuMe en 18S8 et en I8t9, p. »,
U. W f t Ml. - Retué Encyclopédique^ t XXII. p. 767 ;
t. XXXVli, p. SU. - Bulletin des SeUnees, tous la dl-
recUon da B. de Fénissac, Histoire , ÂnHimUés, etc.,
1. 111, n» 181 : t. V, n«* 393. sis cl 890; t. VI» n* Si.
* DEOTN (Gabriel ) , écrivain français, vivait
dans la seconde moitié du seizième siècle. On
manque de détails sur sa vie; tout ce qu'on
sait , c'est qu'il est l'auteur tt'un petit volume
imprimé à Paris en ICI ô, et intitulé : Le royal
Sirop de Pommes, antidote des passions
mélancoliques. Cet écrit bizarre est recherché
des bibliophiles; il met à la torture les biblio-
graphes, qui ne savent dans quelle classe le ran-
ger. Sur la foi du titre , on Ta placé parmi les
Uvres de médcdnc; d'autres auteurs l'ont re-
gardé comme un livre de morale ; de fait, c'est
l'indication d'un remède imaginaire qui sert
de prétexte à amener de vives déclamations
contre les horoscopeurs , les songe-crettx, les
philosophes métalliques , les composeurs ou
écrivains inutiles , les scientifiques ou savants
livrés à des études sans profit et sans résultat. |
Droyn était un médecin, qui trouva dans ran
prétendu Sirop de Pommes l'occasion de lancer
des critiques, souvent curieuses et fines, contre
les ridicules de son époque ; il y entassa une
grande érudition an sujet des préjugés populaires
et des erreurs relatives à l'astrologie et à la phi-
lologie. Malheureusement tout cela est écrit sans
ordre, sans méthode ; et pour lire en entier ce
petit volume , il faut un courage bien rare.
G. a
Viollet.Ledne, BibliotMégue poétique, L 11. p. i«. .
Bulletin du BibUopkUê, 18M. p. U%.
DEOTBi ou DEOUTX ( Maître Jehan), littéra-
teur français, né à Amiens, mort après Ià07. 11
prenait le titre de bachelier en lois et en décret
II n'est connu que par les ouvrages suivants :
L'Histoire des trois Maries, réduite en prose
françoite de ia traduction en rimes fran-
çfHses de Jean de Venette, etc. ; Paris, sans
date ; Rouen, 1511, in-4° ; gothiques, sans lieu,
1544, in-4*'; et Troyes, sans date, in-8*». « C'e^t,
— DROYN
M
dit Prosper Marchand, mi de tes mauvais i»>
mans, prétendus dévoU et pienx, doal vm ir-
paissait antrefoit noa bona aieox, et oè Itai-
tnre était avilie par une infiaité de eoBleft fiArian
et ridicules dont on U farcUsait • Oa tnait
plusieurs dtationt enrieiites das IVoif Mvm
dans Goujet, Bibliotkèqw /miçoéM, O.
p. 148; — Le Régime d^Mammemr, imslste
de latin en prose Jrançoise; Lyon, IM7,ifrr.
Pour avoir une Jotta idée de cet ouvrage, i srfH
d'en connaître VÉpihçMê; il est aiMi i
Qoasd à la table t« aena,
Vksalfe foytmM ta aana.
Leael daeooteaa tm prcii4raa.
Ne demande que naascna.
Ce qu'a» otie ne àetnaaénm ;
If OTae et qoereUe y IMree,
Tea Menbrea toua ûnnu ta l
Happe blaocbe ta — iatkadtei.
De Boodier, eradier, t!i'
De c« qoe «anfca SeoM
Ton aoreeaa aa plat mt i
F4 modéréoMOt ta l
•49 WÊ-
Pela irteea à Mea la i
— La Ntfdes Mles^ seUm las daf i
ture,composée selon CÉntmgUêdêu
Sainet Matthieu des ekmq 9ker§m fai m
prinrent point d'utile aweeqm eeiMpm
mettre en leurs lampes. Ce in« «al Mmm;
onlitàlafin: « Cy linist ce piéail ■in.âaifc»
La Ntf des Folles, hnpfteé MsaritaMBl a
Paris, pour Jehan lYepperei^ Uènlnie fV-
niversité de Paris, desmmrwmî en Ja rar
Sainct-Jaeques, à remeifwaSnincI- Immrmt,
teXXVjour de mnrs^ Fam mlieèm^emel
ung, » Il lorme on in<-4* de i
caractères gothiqaes,
grotesques, aasesf
il fut réimprimé A Lyon,i
15H3, in-4*, avec les mènes Igam^tf ^«p«
additions do traaslateor. (Taal wm fentattm *
la Natieula stulttfera, sem
mulierum cirea sensms fuÊmpse i
fraude navigantium, <
(Jodoeus Badims)i\
1502, fn-4*. U ^
très-irrégnUère : ses vers aont iHÉIIdi M if^
labes, tantôt dedix, aanveatcaiRHMsdiW»
de trois, de ipwtre syDabas. ^sMUemmm'
cernent d'invitation bUe an Friimffiri ilHif
éperduiment les odeurs ( laa ca^p») :
VeMt, fonea. I
Qolad
Bt pMtoca 1
loèbca 4e ditcnea cooln
Veoca, appartci voi oSiS
m faapaaMfcaatvMHi
Veœi, Mca booM
SalUei iMtaaattasc
Géaoavaaeaeffvila
Goojet, dans sa
tomeX^ pages «M
mentsurlA/ In
la mail i
n
(N
ni
c II trique rr
, p. i\y.
.. Prosprr MarcluDd, at sapra. — Abbé d'Ar»
moires. VI, tS7. — U Croix du Maine, Bibli»-
amçai" I. 488. — Ou Verdier. Bibliothèque
'. IV.
( Jean-Gustave }, historien ai-
ne a rreptow,Ie6jnillet 1808.11 étudia
1 et à Berlin, et se voua ensuite à Ten-
ent.Nommé professeur d'histoire à Kiel en
prit part à la polémique qui s'agitait alors
i des affaires du duché. 11 rédigea fa-
de Kiel, adoptée en 1844, et concou-
re signée par neuf professeurs
Kx : :yiaats und Frhrecht des Herzog-
\chle$wxQ l Dr et droit pu-
;; iviei, 1846. Le 24
fo. i jye et Francfort par le gou-
piu%isuiie des duchés oour v in-
nui de di
d u
le Ci C
uu paru cun ji
L* du comité de cun uva. i>t-
1851 professeur d eà :
rages sont : i
1 832, 2 vol., »4i.2-ea.;
c 11 iVAristopi 1835-
:nie Alexandefs ut» (j7V5Ac/i(liis-
ndre le Grand ) ; Beriin, 1833 ; --
des Ifellenismus (Histoire de l'Hel-
mbourp, 1836-43; — Vorlesungen
t'fscliichtcder FreiheitskripgeiLcc-
stoire de la guerre de l'indépen-
I84C; — Lcboi des hcldmorschnlls
: von W'nrtcnhurg ( Vie du feld-
»mte York de Wartenbour;;) ; Berlin,
,Jeber Preusscn und das System der
*e ( De la Prusse et du système des
ces ) ; — Acienmaessige GC'
tmenisvfien Politik (Histoire de la
i; Hainhourg, 1850.
Françoïs-yïcnlas-Eugcne ), magis-
teur français, né à Pontarlier, le
mort à Saint-Claude, le 13octo-
j avocat, il exerça d'alxjrd la
*"Mi père. Devenu conseiller au
vc sançon , il consacra ses loisirs
es historiques au\<juelles il s'é-
ivec ardeur dès sa première jeu-
par le ministre Bertin de
% lo lion (lu (lejMH des chartes
Il » occupait de la continuation
stiann, lorM|ue la révolution
3 ses tra>au\. Il était secrétaire
«, . xiCadémie de Be>aii(;4)n. On a de
Vhisto\re des hourgenisies du
5 et des villes de In Frnn-
in, 1760, in H ; — Memotrc
— DROZ niù
pour servir à VàiMÊoire du tailhage de Pt^n*
îartier; Besançon, 1760, in-a*i — Hé flexions
sur les inconvënienis ei ies dangers des non*
veaux systèmes d'administraiiôn relatwe-
ment à ia province de Franch(^'-€omlé ; Be-
sançon, 17»8 , io-»'^; -- Mémoires pour servir
à Vhismre du droit pubUc dt la Franche-
Comté, principalemeni en maiière d*admi-
nistration ei d^ impôts i Besançon, 17K9^ in-H'';
— 3Iémoiresur famntage du Tétabtisxement
des acfidi'mies; He^nçon^ 1804, m-8^'. Droï
â publié le Eecueildes édUs et ordonnances
de kl Fnmch^-Comté^ depuis ta conquête de
cette province jmqu'en 1771 ; Besançoo, 1771,
et années suiv., 6 vol. in-fol. Il a pria |iart A Té*
dttion d© la Bitîhothè^ue hïiîoriqut de lis
France, donnée par Fevret de Konttftie et Bur-
beau La Bruyère. Là liste de ses nombreux écrib,
dont nous dlons seulement les priBdj»au?t, «e
trouve à la suite de V Éloge tiistorÈque de Droï.
— VÉtoge de Vabbé BuHett par Droï , est m
tète âeV Histoire de t Éioblissement duCàriS'
t tan istne ; Cknnont-Ferrand , ï a i 4 ^ in- 8* ,
Ë. RËCiuaJi.
daffs le iitagaiin ft^c^ci^pediqut^ iwo^e IKTÏ, lame IL,
V tfii. - Mttmoim dt rjeaéémte eetttqm*^ totn. IV.
pair, kiû eL iilL - metkm hm., trit, ft bittiùs,
D&CI2 ( françùii^Xavier-Jùseph)^ littérateur
françaJM, parent du précédent, né à Besançon, le
31 octobre 1773, mort le 4 novembre 1850* Son
goOt pour leâ lettres se manifesta de bonne beurg
par Te^sat , habituel ibns Icâ t^ollége^i , d'une Ira-
gédie. Venu à Paris le i 1 août 1792, il s'y trouva
^u moment des maââûcrcîi qui eureut lieu le mok
suivant ; puis il retourna à Besançon, où à Tépo-
que des enrôlements volontaires, il fui élu capi-
t<iine par ses camarades. Il servit ensuite trois ans
à Tarmée du Rhin sous Sclierer et Desaii. Envoyé
en mission à Paris par le premier dece« deux gé-
néraux , il fut reçu par Carnot, qui lui permit
de séjourner une quinzaine dans cette ville. Les
excès de l'époque n 'affaiblirent point l'amour de
Droz pour la liberté. « 11 ne faut point imiter,
disait-il judicieusement, ces peuples anciens qui,
dans l'effroi causé par l'incendie de Phaéton ,
se mirent à demander aux dieux des ténèbres
éternelles. » En 1795 il se trouvait au camp de-
vant Mayence, où, selon ses propres expressions,
'< les gardes vivaient en paix en attendant l'ordre
de s'entre-égorger,* et faisaient des échanges sem-
blables à ceux que font entre elles des peupla-
des amies. Ce spectacle me causait une émotion
profonde : en voyant des hommes encore bons
sur un sol bouleversé et teint de sang, j*ai soa-
veut eu peine à retenir mes larmes. » Faible de
santé , il obtint, après avoir prouvé qu'il savait
se battre pour son pays, un congé définitif en
l'an IV ( 1 796), et dès lors il put se livrer aux études
qu'il aimait. Nommé professeur de beUea-lettres
a l'école centrale de Besançon , il pubUa d'a-
l)ord un Essai sur VArt oratoire (1799), qui
annonçait ce qu'il serait un jour, u Une douce so^
811
DROZ
•Il
lennité de ton , qui sera désormais le riiythme
habitiiel de sa pensée, s*y fait sentir, » dit
M. Sainte-Beaye. Un pea plus tard, Droz fit
paraître ses Observations sur les maiirises, sur
les règlements, les privilèges et les prohibi-
tions (l801),ooTrage où il se montre partisan
d'une sage liberté. Après la suppression des éco-
les centrales, il Tint se fixer à Paris, où il con-
mt les hommes célèbres d'alors, tels que Tracy,
Cabanis, etc. « Vous voulez, lui dit un jour ce der-
nier, pid)lier un ouvrage de morale, un ouvrage
sérieux, commencez plutôt par donner un ro-
man. S'il échoue, cela ne tous fera aucun tort,
s'il réussit cela vous fera connaître. » Droz sui-
vit ce conseil. Ainsi parut £t/ia (1804), roman pas-
toral et épistolaire. £n 1806, Droz fit paraî-
tre ï Essai sur Vart d'être heureux, un de ces
ouvrages honnêtes, louables, qui prétendent ré-
duire en art ce qui ne saurait être soumis à des
règles précises. Droz', dont la vie coulait
douce comme le ruisseau, ne comprenait pas
l'impatience de ceux chez qui elle se précipitait
comme un torrent. Aussi son ouvrage donna-
t-il lieu à des critiques animées, auxquelles il ré-
pondit dans la Décade, \*' juillet 1806. En 1811
il obtint une médaille au concours ouTert pour
V Éloge de Montaigne etdont M. Villemain rem-
porta le prix. « Enlisant Montaigne, dit M. Sainte-
Beuve, M. Droz a été surtout séduit par le cdté
riant, familier, humain et affectueux de l'auteur
des Essais. >• En 1815 Droz fit paraître les Étu-
des sur le Beau dans les Arts. Un instant il
aTait occupé un emploi dans Tadministratioo
des droits-réunis, dirigée par un protecteur des
lettres, Françaisde Nantes. Il renonça à cet emploi
en 1814, pour ne plus s'adonner qu'à la culture
des lettres. Sous la Restauration ( 1816-1820 ),
il émit, dans les journaux auxquels il pre-
nait part, des opinions conciliantes. Il publia en
1823, en collaboration avec Picard, Les Méinoi-
tes de Jacques Fauvel. « C'est, dit M. Mignet,
une sorte de Gil-Blas, moins spirituel et plus
honnête que celui de Le Sage : il aurait pu
égayer et toucher, si Picard n'avait pas cherché
quelquefois à y être sentimental et Droz à y
être comique. » Quelle que soit la part de cha-
cun des collaborateurs, l'ouvrage n'est pasd*une
haute portée. L'année suivante, 1824, Droz
obtint le prix Montyon pour son traité : De la
Philosophie morale, ou des différents systè-
mes sur la science de la vie, et en 1825 il en-
tra à l'Académie Française. Il publia dans la
même année les Applications de la morale à la
politique, ouvrage où il y a plus de sentiment
que de rigueur philosophique. En 1832, une autre
classe de l'Institut, celle des Sciences morales et
politiques, s'ouvrit devant Droz. Quelques an-
nées plus-tard, en 1839, il publia, son ceuvrela
plus considérable, V Histoire du Règne de
l/suisXVI, Quoique peu préparé par son carac-
tère à décrire cette époque, d'où la lumière ne
84>rtit qfi'A travei-s la tempêto, il fit un livre esti-
mable. « Lesaiyetsqa'aav^tniltft.dttàci»
jet Rossi, ne loi avaiesl ptt àimà Xmtok-
«ion de nous montrer des éteta ii ]
des vues si âevées, an jngMn— ^ ^ \
senspolitiqoe si exquis et li jmte. » LeI
volume de VHisUàre du Bègne ê» imiM XVI
ne parut qu'en 1842. L'ouvrage eitpvéeédMM
Introduction, qui résume ITUstoiri ^ FkiM
depuis Louis XIY jusqu'à raiéMmoC de
Louis XVL Lt manière doat cet kMorioi pis-
losophe passa ses denièrea améci pcH en
considérée comme un autre et âoc|naiteoHMi-
talre de ses ouvrages. « Elles s'éooalèmt* A
M. Mignet, dans les médHatîoBS de la t^pte
philosophique et dans les oeuvres de la paUqÊt
chrétienne. » A rapproche durnooseil aaprtae,
« Il prit, continue M. Iligpet, «i tf ilnuMgf ilf
ses amis et deses cufiuits, «
ineflable sérénité et la douceur des i
péranoes: ilu revoir. Peu de 1
lence de sa respiration » ou s'apèffuî ^aîaoA
cesséde vivre. » C'est à Dnn que feapuit pi-
quer le mot de BuflToo : « La il|lr art dr
rhomme(l).> 11 y a de llioniM diM liai ki
écrits de I^n», qui ont eu eOèlli ■«■•^Mi
caractère doux et paisible» qui M ^mà pMi
s'élever trop haut Outre lea oufiagaa «M^ « a
del^miBxtraUdêdbMn*
et modernes; 1796, ln-11 ; ^ J
droit pubUCt prommeé à fdeulac
départemefU du Doubê la le j
Besançon, 1802, in-r ;^n
ou prin^pe» de la idemcêéeêf
l829,in-r; — Pnudei avrlai
preuves desa vtfrM;Paria» 1141, 1M4. kl»
vres complélea de Dras onftéli liillaiàMik
1826, 2 VoL fal-«*. ▼. BhbMMB^
Beadiot, Josni. atls£ar.^-aQiM^aHi|Blki^*
remdMê U rjemâémkÊ ém 5c «cr.fll ffMjvM
et Verre. — Salale->Baiw; rmmwÊhm Ai ~
nUew Univ.. aov.iMa.
DEoz ( Pierrû^0eamU )> m
né à la Chaax«de- à {
juillet 1721, mort à j
1790. Il fit ses études à
carrière ecclésiastique,
mille, il s it avec
desessoB
lQgerie,«piu mjm
|)er exchisi cm de
difTérentes |matiesdn inuu
trouva moyen d'ijoutcrv
munes, des carillona. àék
d'orgue, de . ]
le profa uu EBi I
àc I B M
tuci
eÛtUln;!
Btfée
•dfviasaii
(1) l.*aatear «e r»rtMe lovi
a partelteseattfUbB «w c^Ml 4
quent philosophe a tmH cette i
iiD ailnmr.
^f^ ^
DROZ
8f4
reà 1
eV,
I et
lUVCUbCui (1).
plus re-
ivain. Les
et se
I à I I
Incuid eiisiuic Unt; iiiécAll
ble : c' ! )mate <
un t ii«i^;a
es u une i^iaiiuc n . Le in<
ui «lonn te mouvemeiu
If l'automate. Druz le-
im Ail santé s'ai «ou» i c\
,1 ndant ii c\écutdiiciiix>re unepeu-
ruduuuque très-curieuse lorsque la mort
it.
es des Inventions et Découvertes.
i ( Henri- Louis- Jacquet ) , mécanicien
lu précédent, né àlaChaux-de-Fond,
Huure 1752, mort à Naples, le 18 no-
1791. Il eut son père pour premier ins-
ier les mathématiques à Nancy,
1 / o8 , dans sa famille, oratiauer
et ta mécanique. En 1774. l
.il avait déjà pi
. parmi s jeAsiuaicui
leslleuia Ci u dutica es d'une
i idé»use ; : I ine
i Hà' 1,
f ei uc m Mi le'
LII^MJUC IC lllUlCeaU et .C iOé. AjC
1 La Re a
I d'un UK ,
(JC lul en fabriquer u ix iciic»,
au la mécanique , et la exécuter
e ouvrier, nommé Lescnoi ; il réus-
•létement dans son entreprise, que le
t i;e>nière put dès lors pourvoir sans
df ici vie ordinaire. Vaucanson
« âuin jtion à la vue do ces deuxchefs-
ae science et d'art , et dit à l'inventeur :
liomme, vous commencez par où je vou-
» Droz rendit ainsi les membres à
s onnes qui en étaient privées. Il
londer une fabrique d'horlogerie
s sa santé le for(,a à chercher un
umix. Kn 1784 il vint s'établir à
uu on lui anorda le droit de bour-
îl 8*y maria, et y fut admis dans la Société
Mit des Arts, à laquelle il
a II Dires sur l'horlogerie et sur
uertiiuiil. Atteint d'une affertion
, ri crut trouver un soulagement
eu adant d'abord aux iles d'Hyères,
;mais ii mourut <lans cette dt'rnière
Je trente-n«'uf ans. Les aiitoma-
.Uiicux de;» Dro/. |H're et fiU sont de-
"lopriété de s|»é( nlatriMS américains.
Histoire nitrruu; d, (.rni->,-, \\\. srtS.
Pierre- Je (in ) , graveur <\ii monnaie et
ler frère*. (1<^ li rt)Ti\-.lc Kond. ont .-jussi
_IS une prndiilc .» mnii\ .-irient pcrpi^luel ;
^.eoUon olfre j»en <]c r^ccorU avec ci-lle de
latilote.
mécanicien siiisÂCr pi^tmi des précédents , né h
laCbaux-tJe-Fond, en 1746, mort le î marR 1S13.
tl vint h Pari fi dès rage de f in^t ans, et ce fui en
fréquentunt Ifts aleliers de Jaçqtiet Dm je qu'iï m
forma dans Tart du TtiécanJcien. Cette éludi*, Jans
liiquelle il fit rapidement de |;ran4s prcisgrès, ne
J'eni(iêcUa pas d'alïorcler les détaUs le.^ plus déU-
C4ib tîe la gravure en médaille, qui devait ^surtout
ri 1 lustrer. Porté par Tensemblé de ses étude» vers
le perfectionnement des procédés du monnayage,
Il présenta, en 1786, à de Calonne, préoccupti
alor» exclusivement de la réforme des raounaiei,
un projet d'éru de sli livres, frappé sur la Iran*
che et tes deux face>i d'un seul coup de tvalan*
cïer. au moyen de la virole brisée. Il imagina
âusfii, à la inéme époque, une ttiain mécanique,
f|ui place le flaii sous le balancier. I) est m^û
k remarquer que dôs 1789 J.-P. Dro/ em-
ployait pour moteur la pompe à feu, à laquelle
il apporta de grands perfectionnements. Un an
auparavant il inTentait la méthode de multiplier
la gravure des coins de monnaie, avec autant
de précision que de célérité. Grftce à ce moyen,
la multiplication de la taille^ouce dle-roéme est
I réduite à la simple opération du monnayage. Les
I événements politiques n'ayant pas permis au
ministre de réaliser ses projets, Watt el Bool-
ton obtinrent de De Galonné la facalté d*eni-
mener Droz en Angleterre, et le mirent à li tête
de la fabrication des monnaies anglaises, dont
ils avaient le monopole. Ce Ait donc par les pro-
cédés de ce graveur qu*U y eut à cette époque
dans les trois royaumes unis une émission de
I monnaies dont Texécution est très-remarquable.
Pressé d'un côté par ses amis de revenir en
I France, retenu de l'autre par Boulton, Droz ar-
riva trop tard à Paris pour prendre part au
nouveau concours des monnaies que faisait
frapper la république ; ce nVst que le & Tcn-
démiaire an xi (septembre 1802) que nous le re-
trouvons occupé de nouveau de monnayage et
' de mécanique. Le jury Ini déceraa la grande mé-
daille d'or, et s'exprima ainsi à son sujet « Les
« machines que cet artiste a inventées et qu'il a
« perfectionnées sont calculées et modifiées avec
« un succès auquel on refuserait de croire si
' t Ton n'avait les faits sous les yeux. » Appelé déjà
sous le Directoire aux fonctions d'administrateur
de la monnaie des médailles, et confirmé le
Kr vendémiaire an xu (23 septembre 1803)
par l'empereur dans cet emploi, avec le titre de
I conservateur du Musée monétaire, Droz prit
part en 1810 au grand concours ouvert pour
la gravure des monnaies de l'empire, et remporta
le prix ; il avait alors soixante-quatre ans. Ce fut
lui qui grava les belles monnaies d'or connues
sous le nom de napoléons. Les travaux exécu-
tés alors par Droz furent innombrables, et sans
négliger la mécanique, à laquelle il fit faire de
véritables progrès, il multiplia les médailles,
qui lui ont valu une si juste réputation. 11 s'en
faut bien (]ue Molard, qui a inséré l'éloge U«
815 DROZ —
Droz dans les Mémoires de VlnstittU , et qai ce-
pendant a consigné les faits avec soin, ait donné
la nomenclature complète de son œu?re. Parmi les
portraits qu*il exécuta d'après natare, on remar-
que ceux de Louis XVI, de Bonaparte général^
de Bonaparte empereur^âe lord £//io^, gouver-
neur de Gibraltar. Les traits de plusieurs con-
temporains célèbres nous ont été consen'és par
cet babile artiste. Ses médaillons du Dr Guillo-
tin et du pasteur Marron , entre autres , sont
d'une exécution excellente, et se font remarquer
autant par leur vérité que par la distinction du
style. J.-P. Droz unissait au caractère le plus
aimable les qualités sévères de Tadministrateur.
Ferd. Denis.
Prony, Rapport fait d l'institut, classe de physiqv et
de mathématiques, sur les travaux de J.'P. Droz; tn-4*.
— Molard, de (l'InstUal). Notice biographique sur J.-P.
Droz; ists. tn-i». — Moniteur, tablet4ivret de PErposi-
tion de fructidor an XI.
\ DROZ (Jules- Antoine), statuaire français, fils
<iii précédent, né à Paris, en 1807, élève de Car-
tellier et du baron Regnault. On a de cet artiste
distiiiguédenombrcux travaux. Nous citerons par-
ticulièrement Le Génie du Mal, marbre de grande
<iimcnsion, placé au château de Compiègne; —
L'Hiver, L'i^/^, deux grandes statues; exécutées
également en marbre , ornant Tintérieur du palais
du Luxembourg; — L'Ange du martyre, grande
statue en pierre qu'on remarque dans l'église
de Saint-Sulpice à Paris; — Matthieu Mole,
figure exécutée en pierre et placée dans l'une des
niches de la façade de l'hAtel de ville ; — Le buste
de D, Uenrique, surnommé le Navigateur; et
celui de Camoe/t«, exécutés en bronze, pour
dona Maria, reine de Portugal; — une statue
de grande proportion en bronze, avec quatre bas-
reliefs, consacréeà la mémoiredn physicien Conté
par la ville de Scez. — La statue de l'arclii-
t(>ctc Chambiche, placée dans la cour du Louvre ;
— Un grand fronton pour le cliùteau de Sa-
vcme, prèsStraHbourg;— une figure en marbre.
Le Lierre, étude déjeune fille, exposée en 1853;
— Le Chant religieux, statue {iacée dans l'é-
glise principale de la ville d'Hyères ; — plusieurs
grands bustes en marbre et en bronze.
Ferd. DE.*fis.
Documents partie.
* DRUET ( Charles), homme politique suisse,
originaire du pays de Vaud, né vers 1800,
niorl en 18ôd. Livré de bonne heure à letutle
<lu droit, il visita, pour compléter ses connais-
sances, les universités allemandes. A son retour
en Suisse, il compta bientôt |>arnii les chefs du
parti progressiste. Lorsque .^«'agitèrent les ques-
tions ou plutôt les luttes politiques et religieu-
ses dont le canton de Vaud fut le théâtre, il
rédigea une pétition ayant fiour objet «le faire
accorder aux femmes le droit de participer i«
ladministration de l'église, et, ce qui était plus
i-éalisable, il demamla que la profession de foi
religieuse lielvétique ne fiU plus «iWIgatture
comme dogme et que l'élei-lion des pasteurs eût
DRUAIEL 816
lîett directemeot par let oommmiBL D lAMËk
faire passer dans 11 légitlatkMi l*aM^«s4e-
mandes : en verto de la M «odéiiMiiiwdB BMi
de décembre 1839, l'obUstfkNid*e
forroéroent aux Saintea-Éeritarea IM i
à celle de la proTeasioii de foi i
tique. M. Draey ftiteuidteappciéà Wnpatii
du con8end*État, et «11841 il AiC WMHié prr-
mier député de aoo canlM à la dièto fUMe.
Ayant renoncé à la difeetton à» tÊUnk, fm
suite d'un diasentinicnt catn loi et la mijmW
du grand conseil k l'ooeaaloD de laqnertjuate
couvents d'Aiigovie, il déviai chef de Vu^fÊéêiB,
et au moyen de rilsioeialfoii pairiùhfm I
exerça bientM on grand asoendant anr aa en-
citoyens du canttm de Yand. D'aboid epfaié à
l'expulsion des jéndtet , il ae pnwwti piar
cette mesure extrême quand U fk que c'élât le
sentiment de la majorité du pKj%. A la «fet
de la tenue de rassemblée pofMlBinaarlaMBl
Bcnon, près de liausanne, en 1S4S^ et kndeli
démission du ocmseil d'État, M. Dra^y fol ifpdft
à la présidence du gouTemeneal |
plus tard, à ediedu eonscil d*Étati
participa aux travaux préparatoinada laa»-
velle constitution démocntlqoe da chIhi 4»
Vaud, ainsi qu'à Tadoption et à la aha A oé-
cution des décrets tendant 4 PexiinUaB dai jé-
suites du territoire suisse» la disaoMindn S»
derbond et la réalisation des rtfann« fM-
tendait la constitution fédérale. Dqnls la mi»
en vigueur de la constitniioa Booffle^dalifl»-
fédération helvétique en 1848, M. Draïf a *
deux fois appelé à ùin partie da la dîlla. tf
enlSSOàpr^iderc
plusieurs années l'un des seiil i
seil fédéral, lorsquH noarat, à la «fcdte
courte maladie.
Conversaliom- Lcxiems,
« DRCHLB(/.),8ei8ncarde CnuU, paBilw
çais, né à Toulouse, y vivait f«a la fadi Ai-
septièroe siède. Il brigiia et wttpurtadlÉ—
aux Jeux Floranx ; Q pabUi iB Mm^Ai dr
nmmactdée eoneepikm d$ la i
Toulouse, 1884, in-4*. Un aeaMlafewf «
dauphin , triste et indolent fla daLoÉbllî.pf-
dit àce prinoa qoH aérait le Bfaéralavdeliiint
et de la Grèce, et qne les aalioaa da IMirt K-
connattraientsonautorité.OettepvMMha^BHW
en général celles des|»8les,Mflm^à«a**
quence. Dnihle étaitmcmbra de F JaadMidv
Z^ffraes» société tUténriic fri takaB dn
dans la capitale dn Langnedac» at fri «ni fw
insigpe une étoile avec ceUe diilea: Mmmm »
aocfé; elle décernait chaqaa aaaiaM|ikai
meilleur sonnet à la lonasie da lal I
rimes qu'elle avait fixés. M. 1MtaiiaH»ii
adonné dans le BMetim é
une notice sur rAeadénîe êmUÊnâÊÊt,
BiograpMe toistomtmttÊ. 1. 1
*deOhbl (/eaii-ffeMnl),4
né à Nuremberg, le il anfl I7i7, ■■! A 1
70
désuni
à
uoouig. £.11 1730.
(
1 nui Cfc
r" • 'Oi, Il lUt Cu-i
-«
lu'en 1742 . eiK
ri
uO
1
. SOU! f le
e m kisuuuucy • «^'i il <
(Ur <ju gymnase.
755, il fut n lé con; ae
puis pr 9 ie ui
ue Salzbc
!* Entwurf einer utotrcx
rr* u%uiischen und Profan-Scrwtn
! iten GeschichCen der Babylonicr,
Scythen und Perser ( Essai
î de» écrivains bibliques et pro-
•••^'histoires des Babyloniens , des
uc! des. des Scythes et des Perses ) ;
« i/j9, i° ; — Neu eingerichte-
'J r Weg, die Lateinische
r su j'assen und iu schreiben
I veau et infaillible de bien apprendre
le ; ibid., 1741, in-8";— Fer-
nmuichen historischen Ausfuh-
lie Russen , von den Araratensern,
en y'olke nacfi der Sundjluth her-
j Ti démonstration historique
le id4 ; Il résulte que les Russes des-
Kraruuens, le premier peuple formé
fre); 1744, in-»*; — Von deni Erzdo-
tsfer im lUftniscfien Reiche (On
îdrs rninos dans rKinpirc Romain);
j — yen enifjenchtefe FAnleitung in
^Kunst ( Nouvelle introduction à l'artdc la
:)rrj!, 1 74"J, iu-S'* ; — Programma
urum poliora Jata atque migratio-
Clodoveum commentattoue prima
nit.;\n-{i)\.;^Deministerialibus
175;}, in^*" ; — Lexicon manuale
nicnm, etc.; Hatisbonne, 1763,
.UT vus legum et consuctudtnuniyetc.y
gno risque ad Aurcam liullam;
;/j7, in-4".
C.el.-Ijrxic.
, famille écossaise, orij^inairc,
ie et <lonlquel<jues inemlires
stoire. Voici les noms des
{Maurice) vivait <lans la se-
lu onzième siècle. LlaMi en Au^le-
ie ce [)ays eu Hongrie, pour les
riipeanc^ des Normau'ls, la prin-
rfil» de cette |)ri»cesse, Kd^ar Atlie-
tiue et Marguerite. Lor.s(iue
rtc eine d'Ecosse, par son ma-
nu, elle reconnut les services
ce , lui permit de prendre le
Vague), en souvenir <le l'Iieu-
uu'elle aNait fait avec lui, le
DRUMMOND SIS
nomma sénéchal de Lenox, elhii fit épouser me
femme du pays. Il fût la souche de la fiunille de
son nom.
DRVHHOiiD {Jean)f desooidant da précé-
dent, mooniten 1519. 0 fut créé lord Drommond
de Stobballen 1471. DeTenagrand-ja8ticîer,Usut
maintenir dans le deroir les grands da royaume
qui prétendaient Tooloir Tenger la mort de Jac-
ques m, tandis qu'ils ne cherchaient qa*à sus-
citer des troubles. Jean Dmmmond était d'autant
plus fondé à maintenir le trône à Jacques IV»
qu'une des filles quil ent de son mariage aTce
Elisabeth Lindsay défait épouser ce prince et loi
avait même été fiancée secrètement Mais elle
mourut avant l'accomplissement du mariage, em-
poisonnée, dit-on, par un ennemi de sa lamille.
Après la mort du roi, en 1513, Dmmmond fut
mandé devant le parlement pour s'expliquer au
sujet des fiançailles de sa fille, peut-être aussi
pour y répondre du meurtre de Walther Murray,
abbé d'Incbaffray, qu'il avait brûlé avec l'église od
cet ecclésiastique avait cherché un refuge, à la
suite d'une de ces querelles féodales si fréquentes
alors, et qui avait été occasionnée par une ques-
tion de dlme. Condamné principalement pour
avoir donné un soufflet au héraultqni était venu
le citer à comparaître devant le pariement,
Dmmmond fut condamné à la perte de ses biens ;
mais les services qu'il avait rendus firent rappor-
ter cette sentence.
DEUMMOXD (C^i/totime), poète écoHais,
fds de Jean Dmmmond de Hawthomden, né
le 13 novembre 1585, mort en décembre 1649.
Il étudia à Edimbourg et à Bourges le droit,
qu'il abandonna ensuite pour la poésie et This-
toire. Retiré sur son bien, à Hawthomden , il y
eut le malheur de perdre une jeune fille, miss
Cunningham, qu'il allait épouser. Il s'exila alors
de sa patrie, et passa huit années à Rome et à
Paris. A son retour, il épousa Elisabeth Logan,
par cette seule raison qu'elle avait de la ressem-
blance avec la fiancée que la mort lui avait ravie.
L'exécution de Charles 1*^ occasionna chez
Drummond une si amère douleur, qu'elle le
conduisit au tombeau. On a de lui : Cypress
Grove ; Flowers of Sion; 1C30, in-4°; —
History of Scotland, or annals of the reign
of king James I-V; Londres, 1655, in -fol., et
1681 , in-8°. Il a paru une continuation de cet
ouvrage ; Londres, 1700,in-4° ; — Poems; Edim-
bourg, 1616, in-4°, et 1711 , in-fol.; — Polemo
nuddinia, poème burlesque ; Oxford, 1691,
in-4'' ; — Irène, the LoadStar address to the
noblemen.
Iliog. hrit. — Clbber. lÀves, I, 8M. — Chalœen, C€n.
binrj. IHct.
DRUNMOMD (Guillaume), quatrième vi-
comte de Slralhallan, mort le 14 avril 1746. Il
participa aux deux rél)ellions de 1715 et 1745,
et fut frappé mortellement à la bataille de Cui-
loden.
1 i> R r M M o !« D ( /ar^ MM ), troisième comte de
819
DRUMMOND — DRURY
Pcrtti, mort à Saint-Germaîa-en-Laye, le 10 mai
1716. Il fut chevalier de la Jarretière, conseiller
d*État en 1670, lord grand-juge en 1680 et lord
chancelier en 1684. U se convertit au catholi-
cisme par suite de l'impression qu'avait produite
sur lui la lecture de papiers émanés de Char-
les II. 11 fut placé en 1686, avec son frère, le
comte de Melfort, à la tète de l'administration.
U essaya en vain de rallier à la cause du roi les
presbytériens, et lorsque la nouvelle de la dis-
persion de l'armée anglaise et de la faite du roi
fut parvenue en Ecosse, il voulut se retirer ; ses
collègues du conseil lui firent comprendre que
sa qualité de papiste le rendait inliabile à siéger
avec eux. La multitude fit proclamer au son do
tambour la trahison du comte Drummond, et mit
sa tête à prix. 11 voulut alors gagner la mer ; mais
on le poursuivit, et il fut gardé prisonnier pendant
plus de quatre années. Rendu enfm à la liberté, il
vint à Rome, où il se fit remarquer par sa grande
piété, puis à la cour de Jacques II, qui le créa duc
(le Perth. 11 fut chambellan de ce roi , gouver-
neur du prince de Galles et chevalier de Saint-
Georges. On a de lui : Lettersfrom James, earl
Perth, to his sister, the countess of Errol ;
Londres, 1845 ; ces lettres ont été publiées par
la Camden Society,
DRUMMOND (Jacqufs), pctit-fils du précé-
dent, duc de Perth, mort vers 1750. Il fut on
des plus courageux partisans du prétendant
Charles-Edouard. Après avoir fait des prodiges
de valeur aux batailles de Preston-Pans, en 1745,
et de CuUoden, en 1746, il parvint à gagner le sol
de la France, où il mourut, quelque temps après.
DRUMMOND DR MRLFORT (/;oilt5-^eCfor,
comte de), général français, né en 1726, mort
h sa terre d'Ivoy-le-Pré, au nnois de novembre
1788. lient le commandement de plusieurs régi-
ments , fut inspecteur général des troupes légères,
lieutenant géÎMîral et commandeur de Saint-
Louis. Aid^e-camp de Maurice de Saxe, il
montra, durant les guerres de 1740 à 1763, qu'il
avait su profiter des leçons de ce grand capitaine.
Pendant la paix, et grâce à l'intermédiaire de
son oncle, lord Keith (lord Maréchal), il pat
aller étudier en Prusse la tactique du graiid Fré-
déric. Le résultat de ce voyage fut son Essai
sur la Cavalerie légère.
DRUMMOND {Alexandre), diplomate et voya-
geur écossais , mort en Angleterre, le 17 août
17C9. Nommé consul à Alep en 1744, et ne pou-
vant, à cause de la guerre, s'y rendre par mer, il
prit la voie de terre, par la Hollande, l'Allemagne,
le Tyrol et ritalie septentrionale. Un moine hol-
landais le conduisit de Venise à Zante. Le 16
mai 1745 il arriva à Alexandrette. Ayant enfin
attemt le but de son voyage , il marqua son sé-
jour (le plusieurs années à Alep par les voyages
qu'il entreprit dans les provmces voisines pour
balancer rhifiucnce délétère du pa>A où il se
tnmv<iit retenu piir srs fonctions. Se.^ Voyages
en Alkmagne, m Créer, m .isn\ «'te, ont clc
pobHés k Londres, 17S4, 1 «dL kk-VLûàmtm^
vent aossi dans la coUectioM des Fdftmtmw-
demes, tndaito de rMiJiit pv WWm;Pii-
ris, 1760-1764.
FoiBteiii. Promet et tk twJMHiR MigM^
DRUHHOHD(Sir WUUam)^ mUmim d
diplomate éoo6Stiiy mort 4 Boom, Ir îlf
1828. U fat plosienn ftiis de 179* à IM ■»-
tamment, menibre da periéneol. Il aie «Mirit
à Naplea en qaaUté d'envoyé mÈtmriÊÊÊÊn, d
représenta en 1801 le BniiïfiRiiRMt m^
pi^ la Soblime-Pode. Eb 1806, élMl maéÊH
comme ambassadeur à la eoar de Mmm, I
prit part à une tentattre de eeeoBiir la n^fen
d'Espagne, qui, poor seoener leJo^gdaUtaHe,
s'était jetée dans les bras dn piine Léipsll di
Sicile. Ce projet fol pea fpoAlé, il«pBiidfi>
tion fîit Gritiqnée. On a de M ; il Jtoiisv if
the Gc/veruments qf Spm'Jm
1794, in-8*; -^rkêSaOrm €f
lated;i79Bi —
in-4**; — Herculanetuim^ût
andPhilùlogical IMsMrfalieiu;ltll,M*t«
collaboratioo avee Robert Waipele; — iMf
on a Punie ItueripiêmJmaÊdêmiàÊiÊki
Malta; 1811, in-4»; —
in-4»; — Origime$ or A
o/ several Emplm, Stmtm
1824-1826, 3 VOt iR-f. CM Ir
vragede DninuBond*
drvrt (ito6«rl),ve9a9HrHi|rfiyirtèlii>
dres, CB 1687, mort fers 17S6. ■
l'âge de qnatofie ans pow U
paootiBe d'one valeRr de cal InwîiiA^I
revenait en 1701 aveeaaapetttotafemRiaikli
sud de Madagnear : Ir plmpaiipAii
l'équipage Alt misiicrtî
réduits en caclai ags et
do pays. Drary peRdaat frine mÊÊB H
employé k gurderles besHim «tàlMÉteàk
terre. Dorant ee temps il
tre dans plosienn
d'eflesU
époosa. I>égoOté d'alerte
dureté de
iirésohitdes' . .
femme à le snifie, I pmîft «JÉ, tfljp^lv
bords de la mer après dWUHH i^piLl
retomba en eselavage; WÊtiêpmUmÊ^ë^
de ses compatriotes, qik RiSRmrflariftHp^i
put ftûre parvenir de eeRaHwrikiàMlifl^
Son père cfaai||ea «i eapttrtRti^priidiba*
cbeter, oeqoi n*entlieR<|R%RjHslvllfi3BT
avait presque onbié sa lavgnmMMÉi^ii^
tellement safai netlniaeR êm ^êêêê^ iM*
prit À peine pour «I
relâche à la ~
débarqodi en Ai
lui laissant qudqnee faieia. fl ImiMi^
corc une campagne k MndepRSVv^'
DRURY -
le Ses opérations furent
1 / z I il revint se fixer dans
9 y tu service de la Ckimpagnie
, Ci pbuiia la relation de ses aventures
tre de : Madagascar ^ or journal du-
years of captivUy on that island;
1729, et 1808, in -12. Cet ouvrage con-
locuments précieux sur les mœurs des
es. A. DE Lacaze.
, Gen. bioç. Dict. — Gentt. lUagaz., IX.
BiEKi . OU DBUZBiEKi (Gaspard) ,
1 polonais, né en 1687, mort en Posim-
ivril 16C0. Il entra dans la Société des
i 14 août 1609. Il fut deux fois provio-
>ologae et deux fois envoyé à Rome
rocureur de cette province. On a de
aratio memoralis exorbUantium et
t Àcademtx Cracoviensis inter ordi'
ibuti; — De Passione Jesu-Chrisliy
; — Fasciculus exercUiorum et con-
de prxcipuis virtutibus chris-
; — Sol in virtutc sua, sive Jesus-
tnSDlendoresuarumexceUentiarum
is ; icovie, 1660. La vie de Gaspard
i écrite par Daniel Paulowski.
otheca Societatis Jesu. — Uupin, TabU
clesiastiques du dtx- septième siècle.—'
lud. Bibliothèque sacrée,
i Voy, TORRIGIANO.
«Â (Livia). Voyez Livie.
«A, princesse romaine, fdie de Ger-
à\ , morte vers Tan 40 de
1.1ICIUI élevée dans la maison de
ne Anlonia, avec son frère Caius
devint l'objet de sa passion inces-
33, l'empereur Tibère la maria
Loni;inus; « mais plus tard,
, c la lui enleva, et la traita pu-
son épouse le^iitime. Dans
[u II ui, il l'institua beritièrc de ses
l'empire. Lors(|u'elle mourut, il lit
î toutes l«'s afiaires ; et ce fut pen-
urés dii deuil de l'empereur
I «|iie (l'avoir ri, de s'»Hie baigné,
avec ses parents ou avec sa
i. » Il la lit enterrer en
A) Ta une statue il'or sur
iiL- l'adorer sous le nom de
irndre les m»^mes honneurs
uc ^rnateur Livius (ieminius prt^-
ni Drusilla monter au (iel, et il
1 de sesterces en hm ompense de
Ha, sv. - Dion Cnssius. I i\. n - sr-
-d Poly'K, 36
•A {Jultri^ , princes^;»' romaine,
ar Caius Cali;;ula et de Cesonie,
iC l'ère rhretie:ine, morte eu «1.
ant Sueton<', le jour mrriie du
, ou, C4>mme le pKlcnd Dion
uurs plus tard. F.e jour d.- y i
.erelaporladiiis f.m^ l.>trii)j.lc<
DRUSUS 8»
des dieax, et la plaça sur les genoux de IfiRerre.
Si on en croit Josèpbe, Ca^snla dédarail <|o'il
ignoraitleqneldehiioadeJopiterétaUleTérilBbltt
père de Jnlia DrusiUa. Cependant il reconnaissait
sa fille aux preares de cmanté qu'elle donnait
déjà, car elle essayait de déchirer arec ses on-
gles le Yîsage et les yeux des cnfiuits qui jouaient
avec elle. Julia Drusilla fut tuée le jour de la
mort de son père, lorsqu'elle n'avait encore que
deux ans.
Suétone, Caliçula, il. -> Dtoo Caastat, UX,».- Joaè-
pbe. Antiquit. Jud„ XIX,l.
DECSiLLA, princesse juive, fille d'Hérode
Agrippa r'^roi des Juifs, et sœur d'Hérode
Agrippa n, née vers l'an 38 après J.-C. Elle n'a-
vait que six ans lorsque son père mourut, en
44. Elle avait été déjà promise en mariage à
Épiphane, fils d'Antiochus, roi de Ckmimaf^;
mais cette alliance n'eut pas lieu, parce qu'Êpi-
phane refusa de se faire juif. Azoze, roi d*Eroèse,
accepta cette condition, et obtint la main de Dru-
silla ; mais celle-ci le quitta pour épouser Félix ,
procurateur de la Judée. I>eux motifs l'engagè-
rent à cette seconde union, les belles promesses
de Félix, et ensuite les persécutions de'sa propre
sceur, Bérénice, qui était jalouse de sa beauté.
Les Actes des Apôtres disent qu'elle était présente
lorsque saint Paul prêcha devant son second
mari, en 60. Félix et Drusilla eurent un fils
nommé Agrippa, lequel périt dans une éruption
du Vésuve.
Selon Tacite, Félix épousa Drusilla , petite-fiUe
de Cléopàtre et d'Antoine. Cette Drusilla, si
elle a jamais existé, devait être fille de Juba et
de Cléopâtre Séléné, car les noms et le sort des
autres descendants de Cléopâtre et d'Antoine
sont connus. Le récit de Josèphe en ce qui touche
la famille de Drusilla s'accorde mieux que celui
de Tacite avec Tassertion des Actes des Apô^
très. Quelques critiques ont pensé que Félix
épousa successivement les deux Drusilla, et cette
conjecture n'est pas invraisemblable, puisque Sué-
tone appelle le procurateur de Judée « l'époux
de trois reines », trium reg inarum maritus,
Jost^phe, Ànt. Jud., XIX, 7; XX, 5. - Acta Jposto-
lorum. XXIV, îV. - Tacite, Hist., V, 9.
DRUSirs (Jean). Foy. Driescbb.
DRi sirs. Voy. Droys (Jean),
DRrsrs, nom d'une famille distinguée de la
geris Livia. D'après Suétone, « le premier Livius
Drusus reçut ce surnom, qu'il légua à ses des-
cendaiits, pour avoir tué, dans une lutte corps à
corps, un général ennemi nommé Drausns. On
dit au.<:si qu'il rapporta de la Gaule, où il avait
été envoyé comme propréteur, l'or qu'on avait
donné autrefois aux Sénones lorsqu'ils assié-
geaient le Capitole, et qui ne leur avait pas été
repris par Camille, comme on le croit. » On ne
sait rien de précis sur la date de ce premier Livius
Drusus, smonque M. Livius Drusus, tribun du
p< uple avec C. Gracchusen 122 avant J-C, était
-.n nOufpns. Ce mot, qui signifie littéralement
823
DRUSUS
petit-fils du potitpfils, veut peut-être dire dans
le texte de Suétone tout simplement un descen-
dant, de même qa*atavtu dans l'ode première
d'Horace a le sens d'ancêtre en général. Sai-
vant Pi{;hius, le premier Livius Drusus était fils
de Marcus Livias Denter, consul en 302, et il
acquit le surnom de Drusus dans la campagne
contre les Sénones sous Cornélius DolabeUa, en
283. Ses descendants remplacèrent leur surnom
de Denter par celui de Drusus. Cette conjecture
est fort protnble, si on adopte sur Torigine du
nom de Drusus Topinion de Suétone ; car les Sé-
nones furent si complètement subjugués par Do-
labella et Domitius Calvinus, qu'ils cessèrent
de compter comme peuple indépendant et qu'on
ne les voit plus figurer dans aucune guerre
contre les Romains. Dans ce cas, M. Livios
Drusus, s'il ne peut avoir été Vabnepos du
premier Drusus, en était au moins Vadnepas ,
c'est-à-dire le fils de Vabnepos. Aussi Pighius
propose-t-il de lire dans le texte de Suétone
adnepos au lieu ô^abnepos. Mais l'assertion du
biographe romain ne parait pas être fondée.
Bayle (ait à ce sujet des réflexions très-judicieu-
ses : « Ceci , dit-il , a tout l'air de ces mauvaises
et fabuleuses traditions qui se conservent dans
les anciennes familles, et qui attribuent l'origine
du premier nom et celle des armes à quelque
fait chevaleureux. Si la branche des Drusus avait
dû son nom à l'exploit rapporté par Suétone, on
aurait su en quel temps et en quel lieu cela se
passa, et contre quel ennemi ; et Suétone n'en
parlerait pas d'une façon aussi vague qu'il en
parle. Ajoutez qu'il fait mention d*un Claudius
Drusus, qui a vécu avant la première guerre Pu-
nique, ce qui prouve que ce surnom était
connu, ou avant que le premier Drusus de la
famille Livia tuât le prétendu Drausus, ou du
moins indépendamment de ce combat : car qui
oserait dire que parce qu'un Livius vainquit
Drausus, un Claudius fut surnommé Drusus.' »
L'alliance des Drusus avec les premiers empe-
reurs jeta un lustre létrospectif snr cette famille.
L.J.
Suétone. Tib., II. - PIrWus jénnaUs, I. p. *0«. —
Baylr, Dtctionnatre hlst. et erit. -SmUb, DtctUmarff qf
f;rffk and Roman Biographe.
La famille Drusus a produit un grand nombre
de personnages éminrnts; les principaux sont :
DRUsrs {Caïus Uvhis), jurisconsulte ro-
main. L'époque où il vivait est assez incertaine.
On ne sait même pas bien lequel du père ou du
fils du même nom fut jurisconsulte. Cicéron
mentionne avant Cn. Aufidius , qu'il dit avoir
o)nnu, un Drusus dont il ne parle que par ooî-
<lire ( accepimus ). 11 y a cela de certain qu'il
y out un Drusus jurisconsulte renommé qui
dans un âge très-avancé , et lorsqu'il était frappé
de d'xité , donnait encore à la foule empressée
des consultations juridiques. Il y en eut aussi
un, le même peut-être que le précédent, qui
composa des ouvrag(*s «lo droit à l'usage des
tu
wÊmkmmi
tiomié dans le finpMit de Pompa
De Origine Jwrii. D'antre ptrt,
sage do Digeste, Celte rappelle pQV 1
une dédtk» sur Uqnelle il eoMtile taëwi di
Drusus et d'iElios, et qui avait pow eliUdte-
corder pour la gude de Vétlifi ^
eni
suite
Dt9ê$te, XIX.- CMna, Tmâê, QmwÊt., ▼•an-art
rUmJwrUemumitm'. - GatL OrollM, Ae rêL Mrm
suttor, " Malaiwe, J4 XXX /«
rUt0m,
DEuaui (M. IMict)»
vivait dans le
élu tribun en m, loraqna C
bun pour la seooiide Me. Le
progrès que biialt ee '
people, lui opposa, poor
res et pour iJÉlaneerseB
Drusus, qoi était MUe,
populaire. SareertaiMslois
chus, Dmsas mit son folo,
raison ; mais 11 se servit, c»
plus perfide, plus dêUmné
chaque propoàtioD de sea
une plus libérale cneofe, M
vint ainsi à persuader à la
pas de meilleurs amii qm
socoès de celte
surnom de palro» ém
avait demandé
Livius proposa d\
citoyens diacnne. Le
une rente anmnlle po«r le
tribuéesaux pauvres; Ufiw la
avaH donné le droit de cMé H
de verges. Dans son adMM,
tait de toutes les niiBiiisiiai
trésor pour les travaux qaV
les dirigeait ~
mêlant à tout.
se tenir aux stricts devdvt dnan
réserve , cette probité, qsl m
ner prise même an pna Mi^v
tlon ou d'avidité, danoril la
aux contrastes, ctcoait à
Fatigué de cette
portaient sur hé, Osina
mille colons romaiBB à
imprudemment prokMpla
laissait le champ ttn à
montrer aux
perdre dans
loi agraire; àlapUtel,
en repoussant les MMaa «airil
people romain. OaHa ~
résuKatla ~ ~
U
n'est pas saM
DRUSIIS
êtù
la même magistrature. Il est difûcile de
sr ce qoi dans les passages des aatears
te rapporte aa patron du sénat ou au
or des Italiotes. Dans les cas douteux,
obable qu'il 8*agit du fils , car la mort
de celui-ci , suivie de la guerre Marsi-
t de Tannée de son tribunat une époque
oire romaine.
s fut élu consul en 1 12. Il obtint la Ma-
pour province, et fit la guerre aux Scor-
peiiple d*origine celtique établi sur les
de la Thrace, au confluent de la Save et
ibe. Florus les appelle les plus féroces
les Thraces , et dit qu'ils alliaient la ruse
âge. « La disposition de leurs forêts,
•il, et de leurs montagnes favorisait ces
Non-seulement ils l)attirent et mirent
Karmée que Caton conduisit contre eux,
) qui ressemble à un prodige, ils Ta-
nt tout entière. Didius les ayant trouvés
et dispersés sans ordre pour piller, les
I dans la Thrace. Drusus les chassa plus
leur interdit le passage du Danube. » A
lur, Drusus fut comblé d'honneurs. II
•Me qu'il obtint le triomphe ; mais ce
i attesté par aucun auteur ancien. Bayle
6 que le passage de Pline cité par Sigo-
désigne pas Drusus. Plutarque parle
Btos qui mourut pendant qu'il était cen-
Tagit probablement de M. LiviusDrusns.
de sa censure dut tomber en 109,
c'est à cette date seulement que, d'après
wes du Capitolo, un des censeurs mou-
lant sa propre magistrature. L. J.
Bei. Cil., I. î3 — Si;-tonp, Tih., 8. - Pliitar-
'^cchut, n-\]. —Uct'ron.firutus, 28; De Fin.,
Flonis m. ;. - Tilc-Llve. Fpit., LWll. -
Aq», Frûgm. Petresc, 93. - Flularquc, Quxit.
V9 ( ^farcus Livhis ) , homme d'État
fils du pr(^cé(lent , mort en 91 avant
Ml caractère ambitieux se manifesta par
rlté précoce. l)«'s l'enfance il ne se donna
le jour (le fête; avant d'avoir pris la
île, il fréquentait le Forum, assistait aux
Hy et exerçait sur les juges une certaine
U Ses mœurs étaient pures, son caractère
oo ne pouvait reprendre en lui qu'une
peat-être exagérée de son propre mé-
rsqu'il était questeur en Asie , il refusa
Bf Ie« insignes de sa charge, parc4? qii'il
tàt, disait-il, avoir sur lui rien de plus
que lui-même. Voici d'après Vellcins un
lilqui peint ce caractère : a H se faisait
t cet historien, une maison sur le mont
ao lieu même où l'on voit encore celle
itint jadis à Ciceron, puis à Censorinns,
ceape aujourd'hui Statilius Sisenna.
rarêhitecte lui promettait de la disjK^ser
sorte qu'elle fût iinp^-nètrahle à tous les
■ Ao contraire, lui répon<lit-il ; si tu es
bile pour cela, construis ma maison de
que chacune de mes actions puisse être
vue de tout le monde, - Plutarque rapporte la
même réponse on tk^ termes un peu ditîérejils,
et il i'attribiîc à Atouio; Ap^Q'^q; ô Sn(iaTftoTf4s,
c'est-à-dire à Livîiis Drusus le tribun du iwu-
ple, Erasmi^ en traduisant ce {la^hi^iii^e di* l^b^
lArquÊ lut 'JoOXiK (Jules], au lieu de At^io^
(Livî».^), et rendit le mot grec S^nfuztuYoç par
Publicùta. Celte fausse ioterf^rétaliôu ayant é^é
^éDéralement adoptée, les belles i>arp1eii du tri-
bun DniSDS forent mises sur le rompte d'un
Jules Drusus Publicola, personnaise imaginaire,
souvent confondu avec Tantique consul Valerius
Pubïjrxjïa, Depuis longtemps, liajle a fait voir
l'erreur d'Érasme.
Ceitendanl, û on en Crôît Aurelîus Victor,
louti^s le& actions de Dru sua n'étaient pas de
nature k ^e éù\étA aux y*?u\ du (lublic* Son
[*ère lui avait laissé une fortune considèrahli»; il
la dk^jp pour s'asiiurer une (^raadâ importance-
politique. Alors, dans le bot de se procurer de
Targi^nt, il s'aïtaisink i^ fh houteu^â pîAtîqUfA,
Ma{4ulsa, prince de Maurilaaiey a 'étant rdwgiè h
Rome pour écUapper au n'.s&i'utimciit de lloc^*
clins, Drusus le livrai ce deroler pour um? forte
Komme d'^irgi^ut, et rinforliiaé Mai^^ului [lérit
dans un supplice crueL Quand Ad|jerl>£il , tth de
Micipsa, roi des î^umides, s'enfuit à Komc, Oru-
m% le retint ptif;onmer chez lut, dans Tcspoir de
tirer une rançou de Mieir>$a, Ces deti^ assér-
lions ue se rt^uconlrent dai»s aucun autre âu*
leur; et la seconde peut h peane Sf? coacilier
avec te récit de Salluste. D'après le métm Au-
rr^hvi V^r\!-.T^ Drusus fut ^]\\r r! fîn-Tn rii-R jryx
magnifiques. Comme Remmius , son collègue
dans l'édilité, lui suggérait quelques mesures
utiles à la république , il répondit d'un tou sar-
castique : « Que me fait votre république? »
Cependant Pighius et d'autres historiens, consi-
dérant que Marcus Di-usus le fils mourut pendltat
son tribunat, magistrature qui précédait ordi-
nairement l'édilité, pensent qu'Aurelius Victor a
confondu les actions du père avec celles du fils.
On voit dans Cicéron que Drusus était l'oncle
de Caton d'Utique et le grand-oncle de Brutus.
Cette double parenté venait des mariages suc-
cessifs de sa sœur Livia. Nous pensons avec Ma-
nuce , contrairement à l'opinion commune, que
Livia épousa d'abord L. Servilius Cépion, dont
elle eut une fille, qui fut la mère de Brutus, et
qu'ayant divorcé d'avec son premier mari, elle
devint la femme de Marcus Porcins Caton et la
mère de Caton d'Utique. Ce dernier fut élevé
dans la maison de son oncle Drusus avec les
enfants de Livia et de Cépion , lequel vivait en-
core et survécut même à Drusus , tandis que
Livia mourut avant ce dernier. Caton naquit en
03, et Drusus mouniten 91 . Si on adopte l'opinion
commune sur les mariages de Livia , il faut en-
tasser dans le cours de quatre années les évé-
nements suivants : 1° la naissance de Caton;
2" la mort de son père ; 3** le second mariage de
Livia ; 4*^ Ta naissance d'au moins trois enfants
827
DRUSUS
813
issus de son second mariage ; 5" sa mort; G*^ l'in- ;
troducUon de ses enfants dans la maison de !
Drusus ; V la mort de Drusus.
L. Ser^ilius Cépion fut le rival de Dnisus ,
par la naissance , la fortune et Tinfluence. Us
Airent d'abord grands amis. Cépion ayant épousé
Livia, sœur de Drusus, celui-ci prit pour femme
Senrilia, sœur de Cépion. Les deux beaux-frères
ne tardèrent pas à se brouiller, soit pour des
querelles privées , soit pour des questions poli-
tiques. Leur haine alla si loin que Drusus déclara
quMl voulait précipiter Cépion du haut de la
roche Tarpéienne. Drusus se posa d*abord en dé-
fenseur du parti des optimates, ou plutôt , s*il
nous était permis d'emprunter au langatse politique
moderne une expression triviale, mais expressive,
nous dirions qu'il continua la politique de bascule
qui avait si bien réussi à son père. 11 s'agissait
d'arrêter la dissolution de la république et d'em-
pêcher une lutte imminente entre les deux partis
extrêmes qui divisaient le peuple romain. Caïus
Gracchus avait essayé, en donnant aux chevaliers
une grande influence politique , de créer une
classe intermédiaire , un tertius ordo. 11 était
mort avant d'avoir achevé son oeuvre , mais elle
lui avait en partie survécu, et les chevaliers
étaient restés investis de tous les pouvoirs judi-
ciaires. Ils avaient fait de cette immense préro-
gative un abus déplorable, se permettant toutes
les violences, toutes les malversations , s'accor-
dant à eux-mêmes et à leurs agents une scanda-
leuse impunité , et frappant arbitrairement leurs
adversaires. La condamnation de Tintègre Rupi-
lius Rufus venait de mettre le comble à llndigna-
tion du sénat et au déshonneur des chevaliers,
lorsque, en 91, Drusus fut nommé tribun du
peuple, sous le consulat de L. Bfarcius Philippe
et de Sex. Jules César. Le mocQent était venu
pour Ini de réaliser ses projets politiques. Il vou-
lait se servir du peuple et des Italiotes pour for-
tifier le sénat, et obtenir du sénat de grandes
concessions en faveur du peuple et des Italiotes.
11 renonça à la combiq^ison de CaJius Gracchus,
au ter lias ordo, et rendit le pouvoir judiciaire aux
sénateurs. Pour tirer le peuple de son abaissement
et de sa misère, il promit à tous les pauvres des
distributions gratuites de terres en Italie « en Si-
cile, et à tous les alliés le droit de cité. Malheu-
reusement ces lois mécontentaientàla fois le sénat,
qui repoussait l'adjonction des chevaliers ; Tordre
équestre, qui ne se consolait pas d'avoir perdu
lesjugeroents ; la plèbe, qui préférait l'oisiveté et
la licence de Rome à la vie agreste et pénible des
colonies; et tous les Romahis enfin, qui voyaient
avec horreur élever à leur niveau les Italiotes ,
leurs anciens sujets. Drusus était d'un caractère
violent et opiniâtre. Los obstacles qu'il rencontra
rirritèrent au lieu de le décourager. Voyant que
Rome lui manquait, il résolut de s*appuycr
d'autant plus fortement sur les Italiotes. Parmi
les alliés mêmes, beaucoup s'alarmaient des co-
lonies promises au peuple de Rome, et qui ne
pouvaient être fondées qu'à leurs
Étrusques et les Ombriens, plus |
menaoés, se souciaient moUis du titra de dloyn
qu'on leur offrait qat des tems qi*«i lar
voulait ôter. Les antres Italiotes, sa nÊM^ÊA
à Drusus, comme à leur àenîèn cspénvr,
accoururent en foule autour de lui ■ y srt
des réunions secrètes, un plMi «rMé, «e
conspiration véritable, dont DruMs M VèmtH
dont Pompedius Silo ftat la nda ^êêUêêêê H
toujours prête k frapper. La tmaa sié
bientôt sur le Sanuduoiy sur la I nrarifi. ssr lu
provinces du sud et de l'est de la |
même jusqu*anx portes de Rome ; <
villes latines avaient été gaulées, et la i
soupçonnait rien enoora. Le i
fit prêter aux ooqiurés i
jouait lui-même dans cette
la traduction de oe serment^td^'Hcririitei
un f^agflMut de Dindon de Siefla : • ftr Jk-
piter Capîtelia» par les dieux péMtea da Imi^
par Hercule, soa protecteur, par te aM il la
terre, par les dend-dten fiMdateHadaaHi m-
pire, par les héros qui l*oataaen,JaiBafMjt
n'aurai pas d'autres amis <|M teaaâiiida Hmm,
pas d'autres ennemis que aea aHHii; ^ J*
n'épargnerai rien, ai bmm |ite«^ irfi
ni ma vie, s'il le fiwt, pour 1*^
et de ceux qui ont juré te i
deviens citoyen par te loi de 1
Rome pour ma patrie ci j
grand des bienfaiteurs. Etcai
jurer au plus grand nomfaro dai
sera possible. Si moi-miaMj^
tout me soit prospère; que timt— arila
si je le fausse. »
Un i t
l'émou jc» j
blée, Li s lui I
Onrempui^ « n
neinis prétesui %
ptlepsie; lui-roèuM» 8« «o»
empoisonné. Parmi les ]
fut générale : ite â*cmcnK w^
demander te umàé ^
leur proteu u
se prépara k |ir«i ■■■
conférait le droit ue m tel
conjurés ne sedisf
contreftdans tehwuouH
du petit peuple une TÎve — p
table opposition. 1 s
de l'cmiiJoi des i
siner les deux v n
Drusus recute dcv*!»
avertir le consul Pliîlipi^ m
on r rque dans te e
cei hé a. n e
de M» il LoLV «..
avait I «Ml
conn«innÉinje du ■
signal d*uael «|«
DRUSUS
830
le sénat , le oeuDle et one
s il et Ton i (i. D
! Ùl
cmi. ija I 11
1 de i< uc
u passait Suus Uu porti({uc
« acatit tout à coup frappé au bas-
n avait fui, et la blessure était
B inùuQ expira en s'écriant : « O
|uand la république trouvcra-t-eHe
ui me ressemble ?» On ne rechercha
t i de Drusus, et les chevaliers,
i. , semblèrent saisis de vertige,
u le espagnole, Varius, leur créa-
ucs recherclics contre tous c«»nx
urisé les alliés, et contre t
imiscerait dans les affaires de j
rs, Cotta, Bestia .
» , Memmius furent b
iuius lui-môme, prince du oci
|Nir Varius. On ne sait où se
s Q. ime t I
9> vcuaii uc cuiuiucAoci . i es
c ï'urieuse, qui mitolusieuiaïuis
vôhcjh me de 1 ne , le sénat
v^* c t de donner
ce se trouve
» |uc ue Dru La ro-
l'aurait pas porté aux privi-
ic 1 une atteinte plus grave
ei m loi Plautia-Papiriay et
a me les dangers et les horreurs
:iale. L. J.
•, De f^ir. illustr., f6 — St-nèquc, De
_ «-"</., VI. 3v. - Ciceron, De ()//., |, 30 ;
o ne, 7; /'ro lîahirto; Pro Planco,
IL., -, 1. — Vellelu» Palerculus. II, 15. -
*• grrend. frœcep., \\\ Cato Minor,
•J?c, Êpit , lAX, lAXI. - Sallusle.
rus, III, 17. — Dion <:3s«|ii«. Frag-
r„ ..0.— Diodore dp Sicile, XXXVIf. ii.
Vei. Civ., I, W. - Tacili-, annales, 111,17.
iVol., XXV, SI, XXVlii, 41; XXXIII. 18.
I»e, IX, 5. — Aillu-Gcilc. XVII, 15. - Me-
f^wnaine. -^ hayic^ Dicdonnairr hixtort-
— De Brosse*, A i^ du consul Philippe,
...rtt de V Académie des Inscriptions,
[Livitis Drusus Claudianus) ^
ice Li\ie, mort ni 42 avant
à la rjciis CldUiiKl, cl fut
AjiviuS l)ni<^iis. C«' fut i;ràr«^ à
les Drusus se trt)uv('r(^nt
►érialo. Drusus, apnvs la
usa la causo de T.rutus et de
de la bataille de iMiilipprs,
luuii. comme presque tous les
J. Octave, «jui avait pros-
îusuite sa lille Livie ( voijez
»* • **. — Velleius P.itcrciiliM. II. 7i.
' Claudius), prince romain,
ï Rome, en 38 avant J.-C,
mort en Tan 9 avant J.-C. Les historiens mo-
dernes rappellent quelquefois Drusus raneéen^
pour le distinguer de son nereu, fils de l'emperanr
Tibère. Il porta d'abord le surnom de Decimus,
qu'il changea plus tard pour celui de Néron.
Après sa mort le sénat lui donna, ainsi qu'à sa
postérité, le surnom de Germanicus. Né de Livie
(Livia Drusilla, plus tard Julia Augusta) et de
Tiberius Claudius Néron, il appartenait par son
père et par sa mère à cette noble maison des
Claudius qui n'admit jamais dans son sein de fils
adoptif ; tandis que par son grand-père maternel,
adopté dans la famille des Drusus, il représentait
légalement une autre illustre maison. Il était le
frère cadet de Tiberius Nero (Tibère), depuis
empereur. Auguste étant devenu amoureux de
Livie, la fit divorcer d'avec son mari, et l'épousa.
Drusus naquit dans le palais impérial trois mois
après ce mariage, et l'on crut qu'Auguste était
plus que son beau-père. De là ce vers sati-
rique :
Toïc eÙTvxowi xal Tpi(iif)va wouîia.
( Lrs heureux ont auul des enhnU au bout de trob
mois).
Auguste renvoya l'enfant à son père, Claudius
Néron. Celui-ci mourut bientôt après, et, en
mourant, il confia à Fempereur la tutelle de Ti-
bère et de Drusus. Ce dernier, en grandissant, se
fit bien plus aimer des Romains que son fVère. Il
semblaitque des qualités et des défaots qui carte-
térisaientà un sihantdegréla maison Claudienne,
il eût pris les unes pour lui et laissé les autres
à Tibère. « Ce jeune prince, dit Velleius Pater-
culus.réunissait toutes les vertus que peut donner
la nature et que peut perfectionner l'àlucation.
On ne peut dire s'il montra plus de génie dans
la guerre que dans les charges civiles. On vantait
surtout la douceur et l'amabilité de son carac-
tère , et la grâce inimitable avec laquelle il savait
maintenir entre lui et ses amis une noble égaUté.
Pour les avantages physiques, il ressemblait
beaucoup à son frère «. Ce dernier trait est une
flatterie pour Tibère, car Drusus était fort beau.
Son affabilité et ses qualités physiques n'étaient
pas son seul titre à la faveur du peuple. « Il ne
dissimula jamais, dit Suétone, le dessein de ré-
tablir un jour, dès qu'il le pourrait, l'ancienne
république «. D'après le môme biographe, il
voulait même contraindre Auguste à déposer le
pouvoir suprCme, et il écrivit dans ce but une
lettre à Til)ère, qui la montra à l'empereur. Malgré
celle dénonciation, restée probablement secrète,
les deux frères continuèrent à se témoigner une
tendresse qui selon Maxime n'avait d'égale que
l'amitié de Castor et de Pollux. La vie privée de
Drusus était exemplaire. 11 épousa la belle An-
tonia, la plus jeune fille de Marc- Antoine le
triumvir et d'Octavie, sœur d'Auguste. L'atta-
chement mutuel des deux époux, la fidélité sans
tache de Drusus à ses devoirs domestiques, de-
vinrent, à cette époque de mœurs corrompues, le
sujet de l'admiration publique. Pedo Albinovanus
831
DRUSUS
Ht
y fait aUusion dans ce vers de son beao poème
sur la mort de Drusus :
Ta coneetrat amor, tu solai et oUlmat lUl.
Tu requin fesio graU UborU eras.
( Tu éuU ton amour légitime, aa aeole et dernière af-
freUon i tu «tait le gracieux délassement de ses fatigues ).
Drusus, mort à trente ans, s'était marié jeane,
puisqu'il eut plusieurs enfants qui moururent
avant lui, outre Oermanicus, Li?ie et Claude, qui
lui surrécurent
Il débuta de bonne heure dans la ?ie publique.
Le sénat lui donna, en l'an 19, la permission
d'exercer toutes les magistratures cinq ans avant
l'époque légale. Au commencement de l'an 16, il
présida avec son frère un spectacle de gladiateurs.
Lorsque Auguste, partant pour la Gaule, emmena
Tibère, alors préteur, Drusus resta à Rome pour
exercer à la place de son frère cette importante
magistrature. L'année suivante, il fut nommé
questeur et envoyé contre les Rhétiens (Grisons),
accusés d'avoir commis des déprédations contre
des voyageurs romains et contre des alliés de
l'empire. Les parties montagneuses de cette con-
trée étaient habitées par des bandits qui levaient
des contributions sur les pacifiques habitants des
plaines, et pillaient tous ceux qui ne leur payaient
pas tribut. Drusus les attaqua, et les mit en dé-
route près des Alpes Tridentines, au moment où
ils s'apprêtaient à envahir l'Italie. Bien que celte
victoire ne terminât pas la guerre, Drusus en
fut récompensé par le titre de préteur. Les Rhé-
tiens, repoussés d'Italie, continuèrent à infester
la frontière de la Gaule. Tibère se rendit alors
auprès de Drusus, et les deux frères réunis défi-
rent quelques tribus des Rhétiens et des Vindé-
lidens, tandis que les autres se soumettaient sans
résistance* Un tribut leur fut imposé; la plus
grande partie de la population fût transportée
hors de la Rhétie , et les habitants qu'on y laissa,
à peine assez nombreux pour cultiver le sol ,
étaient incapables de se révolter. Ces exploits des
deux fils adoptifs d'Auguste ont été célébrés par
Horace, dans une de ses odes les plus brillantes.
En l'an 13 Drusus fut envoyé dans la Gaule, qui
avait été poussée à la révolte par les exactions
de Licinius. Ce gouverneur romain, pour aug-
menter le produit du tribut mensuel, avait divisé
Tannée en quatorze mois. Drusus fit faire un
recensement général de la population et des pro-
priétés pour servir de base à l'établissement de
rimpôt. Cette mesure ne fit qu'augmenter le sou-
lèvement, et il fallut pour le réprimer toute Té-
nergie du jeune prince. Les Sicunbres et leurs
alliés, qui s'étaient rendus à Lyon sous prétexte
de faire des sacrifices à l'autel d'Auguste , fo-
mentèrent la désaffection des chefs gaulois, et
profitèrent des troubles pour passer le Rhin.
Drasus les rejeta dans les lies Bataves, et les
poursuivit sur leur propre territoire, qu'il dévasta
en grande partie. 11 descendit ensuite le cours
du Rhin, s'emltarqua sur l'Océan, et subjugua
les Frisons, auxquels il n'imposa qu'un tribut i
nig.iÉ^ll
modéré; ses vai&aeaox donènot mt te ki-
fonds, et t'écbooèrait n pwrialàlei
à floCy grice à rasiâstanoe anieris àm
L'hiver approchait; DniSM pirtil par Um,
et fut nommé préteur lutiia M fM 11. lin
le premier géoénl romaia qd
qu'à rocéan gerroanique. D ▼<
à la fob scientifique et militaire,
cMes d'une mer ineoi
laquelle couraient des
« On a dit, écrit TacHa, «{u'i ê*f
core des ookMkMt d'Hercule,
ait été, soit que, d'un oonnuB Moôii» bmib-
mions à grossir sa gloire de teul mfâm
contre de menreilleui. L'aodaoe m mam^
à Drusus Germaaicus ; mais IXleéa m n
livrer ni ses sécréta oi ceux
les tribus soumiset ou plutôt iimtoflll—
étaient sujettes à de ftéqMDtaa alpiiv, I
est imposable de ftxer avec pvéeiÉhi kl p^i
que parcourut le jeune enM|uiniL Ou pnv
qu'y joignit le Rhin à l*TaMl tmrm^amàiWkm
Drusiana ) , quli ji^m^irii tUiu
manique en traversait le lajéeaM
longea les cMes de b Gerniioie^iqil
chure de l'Erot.
Drusus ne fil pu uahi^rtiwailst-Ofa
le commencement du prlnlaapi» fl luiltf m
Germanie, sntijugMA k* i;4lfèlai, l0mm§m
sur la Lippe, envaUll h paji des ihaaàtm,^
s'avança à travors Ui bervil^rv jea Ckâm^m
jusqu'au ViiurgU ( Weser}^ 0 ami ^ mm
le fleuve tmat trouv rr d'uppuMH pnâ ta
Slcamhres,quî étaicnl abrs
leurs forces dans am lutle
mais le manque de «itrei, TaffiVElHif Hm
et de ncbeux préu^r « le «l^totnÉreii 4i «•
expédition. PtoèémAe|iari«dtf^pé«aalp«i i
qui, dit-il, ftirent (^ierU m le- 4»' 4f ta|M»
et au &r 45' de latHude, €mk à êm piidniÉi
aux bords du VftÈcr,
traite, fut ph» d'âne Tda mil m'émm pm N
stratagèmes des hsitani^ d pcÉ» Si '
faillit périr avec louSe mb annÉt. La
indisciplinée des Genaataâ le maim. Dss-a • f
talent, par aniîcipalîonf iUftiii m éipa^tia
Cbénuquea avaient çfcniil lat ifcif»m, l
ves l'or et l'aident, et leaSiomèras les
niera. Refludant !«» tiwnshii OÊmm m
sacrifiée vingt ecnturvaM^ et aa
désordre sur lenn fsaciniii ii i
avec perte, et ae tinrrnt dêa Imi a w *^
avoir bâti aux bt^* dt la Uppt^diiH»
quelques chiteaiii focla furur mamm ^ *■>"
quillilé du paya eonifulii D^Ma iib IBi^l^
ver à Rome. Le aiuai lui éÉevMa Tmi^Ê^
les iniignea dn triamffai « al
de sa prélnre H norrrail la
laire ; mais AqgMle mt }m
k
DRUSIÎS
&34
}erator, que les soldats lui avaient
champ de bataille,
lisante (an 10 ) , nous retrouvons
royant sur les bords du Rhin. Les
înt d'abandonner le territoire qne
leur avaient assigné. Après avoir
efusé de se joindre aux Sicambres,
li par faire alliance avec eux ; mais
éunies ne purent résister aux armes
) fot probablement dans cette cam-
usus bâtit une forteresse sur le mont
retourna à Rome avec Auguste et
taient venus à Lyon dans la Gaule
ésultat de la campagne de Germa-
consul à son arrivée, et entra en
L calendes de janvier de Tan 9. Il
ester en paix à Rome. Ravager et
Germanie semble avoir été presque
tt de sa vie. 11 quitta donc encore
le, et battit les Cattes, les Marco-
rsa le Weser, et s'avança jusqu'à
1 ne passa point ce fleuve. Une ap-
térieuse Tarrêta. « On prétend, dit
>rsqu'il poursuivait ses victoires de
lans se vouloir fixer nulle part, une
^ande que ne sont les hommes, et
façon des barbares, lui apparut et
à en latin de s'arrêter. ^Suétone et
de cette aventure ; mais Dion a
irquer que ce spectre parla latin,
me circonstance capitale , et qu'un
et n'écarterait jamais de sa narra-
rait. D'un autre côté, Suétone a ou-
mstancc qui n'est pas moins essen-
point dit que cette femme, après
J Drusus de ce qu'aucune conquétb
t contenter , lui déclara qu'il eût à
qu'il mourrait bientôt. Si Drusus
semblable vision , je ne m'ëtonne-
eût rebroussé chemin et qu'il fût
bientôt dans une maladie mortelle.
les guerriers les plus ardents qui
l'bui au monde , de quelque religion
ppose, seraient à l'épreuve d'une
NL Quel bouleversement ne devait-
faire dans l'âme de Drusus, qui
arier à Rome que d'auspices, que
qoe de génies bienfaisants on
foid, d'après Dion , les paroles du
isatiable Drusus, où tends-tu ? Il ne
OBOé par le destin de voir toutes ces
Ire-toi, déjà est proche le terme de
el de ta vie. >» Qui sait , ajoute
kllemands n'eurent point l'habileté
1er en femme quelque homme de
li parUt laUn et qui fiU d'une taille
I y et de l'engager à se produire
lectre sur le chemin que Drusus
doute point qu'on n'ait eu recours
là OB pareil stratagème. » Drusus
l'Elbe et la Saaie. Son rlieval s'étant
, et lai ayant casse la cuisse, il ne
lUOCR. crM^n. — T. \iv.
survécut que trente jours à cet accident. Tibèrr,
qui se trouvait h Pavie , fit deux c»^nl milles ro*
mains, dans des |Mys d'un «eoès diUOcilé et pé*
ri lieux, snnâ s'nrretcr ni jour ni outt, et arriva
à temps pour fermer les yeux à son frère. Celui-
ci, quoique prêsd'expirer^ eot asseï de présence
d'esprit pour ordoncer de recevoir Tibère avec
tes honneurs dus à tm consulaire et k un impe-
rator, La place oii Drusus élaîtroort ftiteppetéfs
Scelerafa ( maudite; ), son eorps fut transporté
h Mayeûci% dans les quartiers d'hb*'r de TanFn?**
du Rhint et Tilière ne cessa de murL-her à pied
^a tétc du cortège funèbre. Lei^ ^ild.its aur^ieiït
voulu célébrer â Majenee les funérailles do
leur général, mais Tibère ramena le ooip* im
Italie, 11 fut brûlé sur le Champ de ^ïan , el ses^
ceaArm furent déposées djins le mniisolée d*Au-
l^uste. Celui-ci composa lui^mil^mif rdpitaphc qui
fiît mise sur le monument sépulcral de Drusus,
et ik^rivit en prose une histoirie de sa vie. Dans
Torarson funèbre qu'il prononça an cîrqtio Fla-i^
minien, 0 s'écria : ^ Je prie les dieux, de rendre
mes ÊJs adoptifs Caïus et Lucius semblables h
Drusus, et de m'accorder une mort auiist glo^
rieuse que li sienne. » L. J*
Dfôn ritilQr. XI.VDt, U; LIV, IS, It, M. 11 — V^U^Mii
PatrfGiilDi, H.«î ïV,tî. -Suélûne* 4ftgmtU Sti iVniad.,
] ; Tiber„ 14 - Tacite. Jnnaf.. I. SS. i« . H, 1^ VJ, &J;
^1i, f»; SiLUI, tli fiiêior , V, Il : G^êrman,^ 14. ^ %Mtàre
Hitlmt, V, I. - Slrttbfti). IV, Vil, U. - Florm. |V« t%,
-* TIlP'Lifc. Êpitùme, mijMk - Pllnt, Hist. Nar, IV^
n ; XI. 1« i Xltf ». -- Jiiiei Qh9«qiiênji, 1, tM. - fiùlt^
iijéf, it, il. — Meuali Cûrftnqi, j?f An&. Pr&i,^ 39 —
rif(5*f . rv, ti, - EDlropc» tf, il* - S*iie<liiiî, ComoL^
art fiottfK th. - ïîpriMj Carm., ÎV, *, t*. - ^da Al-
blnnvanui , 4d Uoiam Juç. de moH* Oruti. — Encti
undi Gruger, En£if€lopàdie, — WilheïiD„ Pis fftâtttQê
d^i I^fro ClaudiuM Ùruatu ffi dem Nérél. Deuttckitmdi
Huile, 18)6.
DBUsrs ( César) , prince romain , fils de Ti-
bère et de Vipsania, né vers Tan 10 avant J.-C.,
mort en 23 de l'ère ctirétienne. Il descendait par
sa mère d'Atticus, simple chevalier romain, et ne
pouvait lutter de noblesse avec son cousin Ger-
manicus, petit-fils du triumvir Marc-Antoine, et
petit-neveu d*Auguste. Il épousa Ltvie, soeur de
Germanicus, après la mort de son premier mari,
Caïus César, fils adoptif d'Auguste ; mais celle-
ci n'était ni aussi populaire ni aussi féconde que
Agrippine, femme de Germanicus. Elle eut trois
enfants : deux fils jumeaux et ane fille. Des deux
fils, l'un mourut peu après son père; Tautre,
nommé Tibère, fut tué par l'ordre de l'empereur
Caligula. La fille, appelée Jolie, fut d'abord ma-
riée à Néron, fils de Germanicus, et après la
mort de son mari, elle porta le noble sang des
Drusus dans la famille des Rnbellius en épou-
sant C. Rubellius Blandus. Tant que Germanicus
vécut, la cour fut partagée entre les deux jeunes
princes, et Tibère tint entre eux la balance égale,
en ayant soin de ne pas indiquer lequel des deux
serait son successeur. Malgré un aussi paissant
motif de jalousie, Drusus ne cessa de témoigner
a son cousin la plus cordiale amitié, et après
la mort de celui-ci , il fut le protecteur de ses
27
835
DRUSUS
enfants. Pison crut que le crime dont on Taccn-
sait le ferait bien accueillir de Drusus, qoe la
mort de Germanicus délivrait d'an concurrent ;
mais celui-ci lui répondit, d'après Tacite :
<c QuMl serait son plus mortel ennemi, si les im-
putations étaient fondées ; mais qu'il souhaitait
qu'on refit calomnié , et que la mort de Ger-
manicus ne devint funeste à personne. H lui tint
ce discours publiquement , évitant de le voir en
secret ; et l'on ne douta point que Tibère n'eût
dicté les réponses de son fils , qui , ayant d'au-
teurs l'indiscrétion et la légèreté de la jeunesse,
montra dans cette occasion toute la circonspec-
tion d'un vieillard. » Si Drusus n'avait pas la
dissimulation de son père , il en avait l'impu-
reté , l'ivrognerie et la cruauté. Il fut nommé
questeur en Pan 10 de J.-C. En 14, après la mort
d'Auguste, dont il prononça l'oraison funèbre, il
se rendit en Pannonie pour réprimer la révolte
des légions. 11 ramena les soldats à l'ordre, en
saisissant avec adresse l'instant où les esprits se
trouvaient effrayés par une éclipse de lune; alors
il leur parla en maître, et punit de mort les chefs
de la révolte. A son retour à Rome, il fut nommé
consul pour l'année 15, et il donna, au nom de
Germanicus et au sien, des combats de gladiateurs
auxquels il présida. « Sa joie à la vue du sang
fut remarquée, dit Tacite , et quoique ce fût un
sang vil, le peuple s'en alarma : on dit même que
son père lui en fit des reproches. » Dégradant
la dignité de consul par son goût excessif pour
le théâtre et le cirque, il encourageait, malgré
les règlements de son père, les turbulentes fac-
tions des cochers. Dès l'année suivante, Tibère
l'envoya en lUyrie, non-seulement afin qu'il y
apprit Tart de la guerre et se conciliât l'affection
dos soldats, mais aussi pour l'enlever aux plai-
sirs de Rome. Dnisus fomenta les dissensions
des Germains, et parvint ainsi à détruire le pou-
voir de Marobode. Le sénat lui décerna les hon-
neurs du triomphe, l'éleva une seconde fois au
consulat on 21 , et l'admit en 22 à partager avec
son père la puissance tribunicienne. n C'est,
dit Tacite, le nom qu'Auguste donna à la puis-
sance suprême , poqr évitOT de prendre celui de
roi et de dictateur, et se réserver toutefois un
titre supérieur aux autres dignités. »> C'est par
ce titre (|uc ses successeurs comptèrent sur leurs
médailles les années de leUr règne. Il rendait
le pouvoir d'intercession et l'inviolabilité sacrée du
tribun compatibles avec une naissance patricienne.
Le ccnférer â Drusus, c'était le désigner claire-
ment pour héritier de l'empire; les événements
en décidèrent autrement. Séjan, qui trouvait en
lui un obstacle à ses desseins ambitieux, résolut
de le faire périr. Il était encore animé par un
désir de vengr^mce, car, au rapport de Tadte ,
dans une querelle avec Drusus il en avait reçu
un soufllet. « Séjan, dit Tacite, cherchant tous
les moyens de se venger, et surtout les plus
prompts, jeta les yeux sur Livie, femme de Dru-
tiis Klle était wnr de Germanicus. D'une figure
peu agréable dans le premier âge, die éfril d^
venue la plus belle penonne de mb tenpt. 8é^
ian, par les appareaees dVme pnilnn Tlnim,
l'entraîna dans Padultèrey et, Payant ne ftii
engagée dans ce premier crime (car mr fr— i
qui a sacrifié son boimeiir n'a frint rfcn à rAh
ser ) , il ramena h l'idée de l'^pouer, dtepcr
!'empireet d'assassiner son marL... IlmftAifli»
nlot Eudemus, ami et médecin de lifle. TûptU
qn'il n'y avait plus à dinérer, fl choM an priM
dont l'action, lente et inacnriMe, Mm lis |w-
grès d'une maladie naturelle. Oe poiioa M
donné k Drusus par 1*eonnqoe LyyiM. > Cd
événement se passa en 23; fl -flit omh Waai
plus tard, grAoe aux rérélalions d*ApiEili,
femme de S^an, et aux aveu anacMapvhtM^
ture à Eudemus et à L3nsdas. Lea taénSv et
Drusus furent célébrées vwtt la pkêpmàt
pompe, et au milieu des apparennea i^màm
leur générale; mais le sénat et la pMpliie i^
jouissaient an fond da ooeor de voir kiciÉrti
de Germanicus rapprochés da trtna fv cdk
mort. Quant àTibère, Usopporta Irpoleéi
son fils avec nue indillérenee qni i' '
la fermeté du caractère qne f
sensibilité natnreUe. I.. I.
Ttdle. Jnmaies, SV-ta. li ; III, i. ?•• ■^. a • •• ;^-
«7. — DlM Catflos, LVll. tt. ik - S H. ! :, e>
■te ^
Ei.eti
DRiJsrs, pnnce
et d'Agrippine, rt
tienne, n prit la v
de solliciter la quca
gai. Suétone
créé augure. H
méchant caractère, et >
Séjan contre son < ■
ractère foogoeux e^ •-
donnait noint la pH
pinepc l9éron: «pm
johite il I H a I
sntre frèn», la
flattait de 1 «s n u .
atné. Tooteaun , S m
ment Dmsos, qn u ne ak;
l'avenir des moyens da le ■
savait trop que ses emp
facilement anx coups qn ■
odieuse trame eut poor p
sèment dn
de la pertA de
femme, 1 I
par le se Ti
soin l'opDo à Se
impét Buu ic «>
son r ^ire, fl sa <
laisssu» iiÉOorir di i
gea sa vie jus wn
la bourre qui ;
de Tibère, dît
après sa mort, ii !«■
inf&mes, de l*iciian
1 JSUS —
ne )îacable contre réu lue ^ «
e s et de
r , i Y vu.
Ui ic Ctiiiiolc I airi , u
*S' années entici^rs oe :»
1 . A p
ju "C lire,
rrcur» ;
'\ de raffraucui ) kjsiuvcs :
lient jusqu au nuiu ucs cm. » qui,
u voulait sortir de son apparte-
W rei> lient nar des menaces ou par
L.e a rapportait même avec
<ic in insultes barbares et
uuMuuccs ue l'agonie de Drusus,
a. ! délire simulé, hasarda quel-
Ti! e, et qui enfin,
r ''ui B les imprécations
i c -e le prince qui avait
M liiu, tHin ucv ses petits-fils, qui
li de mei res tuuie sa maison, et lui
le é& L à ses c Les
1 n fois (
rs V
« 1 ei ncni. Ou uc ce ;v pas
at'uciuis si attentif à cuuvin ses
euses obscurités, en fût venu à
;, qu'ouvrant pour ainsi
iou palais, il osât montrer à
&UU petit fils frappé par un cen-
des esclaves , implorant pour sa
; ics plus viiîi aliments, et les implo-
vain. »
auparavant, on 31, le bruit courut
fils (le (iernianicus, avait paru dans |
4. On (lisait «lu'il s'était échappé de i
I allait n'joindre les léj^ions de son
■ l'h^iyptc et la Syrie. Cette af-
im avoir de graves conséquences '
Jde Poppapus Sabinus, qui décou-
osteur était le fils de M. Silanus,
ainsi son prestige. Tacite déclare
^voir ni l'origine ni le dt^nouement î
î. L. J. !
IV, 4, €0; V, 10 . VI, 23. Sk, 40. — Dlon
T.
Chresftcn) , grammairien fran-
I Aquitaine, vivait en 80 ). Il vint
I se rendit célèbre i)ar son savoir,
i iabl)aye de Corbie ( Picardie), où
les vœux monastiques. De Corbie,
î à S(ablo , puis à Mahnedy,
L^se de Liège. Il y fut chargé
des novices. On a de lui un
oar l'Évangile de saint Mat-
If lôli, in-fol. ; llaguenau,
: ivre est tns-rare; — Vn frag-
jire sur C Évangile de saint
a iuite du précédent. Ce mor-
espèce de renton mal assorti,
nui*e, ni suite, ni presque de sens ;
DRYAPJDER gSfl
il diffère «i t:p*a du Cùmmêntahe mr mint
MaUhifu, qtit est mm\ claîr qtic couds ; — Uû
Commentaire sur VÊvangilc de suini Lue î
une partie de cet ouvrait à été imprimée avec
les précéiletîts , et Ton y r^ nmrquc toutes le^t
împerfectiooi qui enlacboit h Cominnitairê âut
saint Jean. Les CommL'ntairi's de t>nitl)m3roa|
été im|*rimé» dân* lu liibtmth^tca Patrum ; Pa-
riii, 1639, et Lyon, mi, tma. XV. Wkin suppote
qu'il y a plusieurs HûméHu de Cbi^tieii Drutli-
inardaiiâ la laljliQihèquê eu Uomàtïeâ, C*e«l ap-
paremmeot qtielqui*à moreeaoït déla^ba* de î^ea
Cùmmmîuires et tiave^tla m homélies,
~ Cat Pt HUloTia titt^rarfa Striptorum e^eieéi^tiêit*
rum^ lift.— J'abrtclu*» £tiiiUfAhêC& Ijâiina, etc. — UbI»,
iiH^tint^sa nacta, Mb. VI, lit. ^ ArnoM Wlon^ Li^mum
fitift^HLj lUï. tu <ï*p. tiiT, iio. ^ Dom ai^el» Ifiitoirv
iiit^raire de ia fr^nce^ V, p. 8*4 w.
l»RU¥S (Jean ) ou drus i us ^ eonomslebtlgjii
né à Cumptich, prèii TîrleTimtit, eu tâGS, mort à
Bruxelles, le 7b imra Jii34. Il fit ee* éludes à
Saiût-Trùnd, à Lîé^e et à Namur^ puis sa pUilo-
«iophie à LouViiin« H fil prolV^sion lo 29 rmi
1 5HSjdajï!S rabkiïfî du Parc, près LouvaiQ (ordre
fie P remontré ) ; U profûs&a ensuite la lltéolc^e
ilaiia son couvent. En 16Û^I1 élaît drputé aat
états de Brahïint, el Vdiméù suivante vicaire dm
drcffncjïie Cralmnt et de Frise, L'orcbùioc Albert
cliargea Jean Druys de plusieurg miâ^ioas rela-
tives à la discipline ecdésiasllquc observé* dauft
lescoufenti du Brabant. J&in Druys fut nommé^
en 1630, circarius en Espagne ; il se rendit dans
ce pays , et fit des efforts inutiles pour réunir
certains ordres monastiques. De retour en Bra-
bant^ il Tut fait conseiller d'État, et mourut quel-
que temps après. On a de lui : VisUatio almx
universUatis Lovaniensis ;Lo\iyaiBf 1617, in-4*;
— Exhortatio ad candidi Ordinis PrœmonS'
tratcnsisprovincUe Brabantiœ Religiososy^,;
Louvain, 1621, in-12; — Statuta candidi et
canonici Ordinis Prxmonstratensis rénova'^
ta, etc. ; Louvain, 1628, in-12.
Parchcns, Chronologia EeeletUe, de 419 i 417.— Pro-
mond, Laudatio funebrit D. J. Drusil; LouvalQ, 16W,
tn-it. — Bibhotheca Betgiea, — Paquol, Mémoire» powr
servir à VHittoire littéraire de» Payt'Ba», XVI, de 116
à S67. — Richard et Glraud, Bibliothèque ioeréê.
DRTA!f DER ( François et Jean ) , théologieDS
espagnols. Voyez Encinas.
DRYANDER. VoyeZ ElCHMAMf.
DRTANDER (Jonas\ naturaliste suédois,
né en 1748, mort à Londres, en 1811. Il fit ses
études à Lund, où il soutint sur la botanique une
tbèse intitulée : Funcjos régna vegetabili vin^
dicans ; Londres, 1776, in-4''. Il publia ensuite,
dans les Mémoires de TAcadémie de Stockholm,
la monographie du genre de plante appelé Val-
buca. Le talent et les connaissances de Dryander
lui valurent l'emploi de gardien de la riche col-
lection scientifique de Joseph Banks à Londres.
Il profita do ct'tte position pour se livrer II d*u-
27.
839
DRYANDER — DRYBEN
M
tiics travaux. Outre de nombreux roénwires sur
riiistoire naturelle, insérés dans les Philoso-
phical Transactions et les Transactions oj
Linnxan Society^ on a de lui : Catalogus bï-
bUothecx historico-naturalis Josephi Banks ;
Londres, 1796-1800, 5 Tol., ouvrage rare.
£rscb et Grnber, Atlg. Ene.
DRTDBic (Jean), poëtc et critique anglais,
né à Aldwinkle, près de Oundle, le 9 août 1631,
mort le 1er mai 1701. Il fit avec succès, à l'école
de Westminster, ses premières études littéraires,
et en 1650 il se rendit à l'université de Cam-
bridge, où il obtint un 5c/k>/ar5Ai/), ou place do
boursier. Son talent poétique s'annonça de bonne
heure. Il était «ocore au collège lorsqu'il tra-
duisit la troisième satire de Perse et composa un
poème sur La Mort de lord Hastings. Les
traces de mauvais goût qui s'y trouvent ne lais-
saient pas trop pressentir l'homme qui devait
o(u:uper dans les lettres anglaises un rang si
éminent On en jugera par récliantillon cité par
Johnson. Lord Hastings était mort de la petite
vérole : le poète ne trouve rien de mieux à Taire
que de transformer les pustules d'abord en
boulons de rose , ensuite en bijoux , enlin il les
range parmi les étoiles. On voit par là qu'on peut
devenir un grand poète et débuter par des vers
de mauvais goût. En 1658 Dryden prit un
essor pins élevé; la mort de Cromwell lui
en fournit l'occasion ; il publia alors un pocme
intitulé : Heroic Stanzes on late Lord Pro-
tector. Mais si son talent grandissait, la di-
gnité de son caractère ne suivait pas la même
progression. Au retour du roi, il publia son
Astrma redux , où il chantait les bienfaits de
la restauration. Il est vrai que l'on a essayé d'at-
ténuer le triste effet de cette versatilité, si com-
mune en temps de révolution; mais la suite dt
la vie de Dryden ne rachète |>as ce début de sa
carrière. En 1660, nouveau poème et nouvel éloge
de la royauté rétablie. Johnson relève dans
cette oeuvre des preuves de mauvais goût, des
métaphores vicieuses, qui témoignent que Dryden
retombait parfois dans les exagérations de son
temps. Le même commentateur fait remarquer
qu'il n'estpas facile de fixerrordre chronologique
des ouvrages de ce poète, « lors même, dit-U, que
l'un d'eux est susceptible d'être offert à quelque
puissant protecteur, il néglige le plus ordùiai-
rement de dater sa dédicace. » Les premières
éditions de Dryden, très-rares aujourdliui, ne
nous apprennent que peu de chose sur la date
de sea ouvrages. On peut fixer à l'année 1663
I époque où il commença à écrire pour le théâtre.
Sa firemière comédie, The wild Galtant { L'A-
mant volage ) eut peu de succès, et n'annonçait
|)as l'auteur qui devait captiver le public pen-
dant un assez grand nombre d'années. En 1664
il publia le premier de ses drames en vers ri-
mes, The. rival Ladies, qu'il fit suivre de The
Indian Queen (La Reine des Indes), tragédie
également en rimes, faite en société avec sir Ro-
l)ert Howard. The Indian Emperor, taghXk
écrite en vers de la même forme, ptnta itfT.
Pour expliquer que celte pièce était iepawlwHi
la précédente, Dryden eotreooiirt àooeiHioffilîBi
qifi produisit un certain émoî dans le poUk: I
fit distribuer des programmes à la perte de b
salle de spectacle (1). On rappela ce délai tei
la pièce intitulée : The Mehêonai, qaà wtÊLfm
ofcget, comme un sait, de tourner Uiyàm a ri-
dicule. C'est dans VlndioM £mpenr ^ ic
trouve cette description de la RoU, t
tée, et qui rappelle les ph» i
ceanx de l'antiquité en ce genre.
En 1667 Dryden pabUalUnnni «iraMif,
adressé à sir Robert Howard, atee F
trouvait engagé dans i
au sujet de la question des drames i
putation croissait, et en 1668 fl
poète lauréat à William DavenanL 1
Cliaries I*' cet emploi rapportait i
cent livres sterling et one pièce de Tli de Xnèi.
Le bien-être que ce rerenn asMoatt à Oiyda
contribua sans doote à la pabUcilion ^ art
lieu cette même année de TEssal sar h Mm
dramatique (Essay on d Ue à iI.m
les modèles des Grecs, < rr
théâtre anglais sont c û itar
leur y suppose on enticucn •-
ciiteurs. Critès, l'un d'eux, < .« ■ i
du théâtre grec et de la oom n v
trouve ces fameuses i -n
appellent les trois wc,
que Corneille a notumod la ■ n ^
A quoi un autre interioo ir «|ip
ciens et même Térence n aai
la règle des unités. On
tion du goût français, a
avec peme la prédoi s. 9
missant sur ce fiût %nfu «a
çais d'observer les n », «w
l'intrigue, de ne pas n rleo
tique et de ne pas tm
Enfin, il approuve toi r « p
tragédie française. 1
évitent snr le th > m
sommes e lés en A —cm 1
sentationscie s. de
qui rendent n
Quoi de plus rmiknm ntgm
avec un tambour et 01
ou de voir nn dnel, «» <
avec nn on dcuxeonns
observé que,dansto mm ■
ne pouvait 1 i
sont à moonr: « 1
de toute la pièok:. li j a
peuvent étroit icsdaiial
entre autres, Chi..
romain pou
scène, quanù, tm i
0) Ainil.e'caàU, ^
cet luage, dcrcaa fTaénla^
DRYHE??
ellementParce motif, il vaut mietix
!|irésenter.... » Cet interlocateur féli-
!, a\joute sensément M. Yillemain,
Trançais de ne jamais fmir les pièces
isques conTersioQS, ces changements
sans motifs « communs au théâtre
le n'avoir ni scènes superflues ni per-
nutiles. Enfin, il vante leurs vers
ne bien préférables aux vers blancs
. » (Villemain , LiU, au dix-hu^
le.)
suivante vit paraître deux nouvelles
léâtre écrites par Dryden : une tragi-
tcret Love, or the maiden queen, et
e, Sir Martin Marr-all. The Tem-
de 1670, et faite en société avec Da-
une variante de la pièce de Shakspeare.
a renommée dramatiquede Dryden se
ancée par celle de l'auteur applaudi
•ettle) d'une tragédie intitulée : The
/ Marocco. Cette rivalité lui fut
asdtée par les ennemis de sa gloire,
crivains se firent une de ces guerres
iomme cela s'est pratiqué de tout
li les lettrés ; mais Settle n'était pas
se mesurer contre son antagoniste.
ling's LovCy or the mock astrologer,
de 1671 , est précédée d'une préface
e de Corneille ou de Racine et comme
ficrivit pour beaucoup d'autres pièces ;
I est question ici « contient, dit John-
«llentes recherches sur les pères du
tels ». The Conques t of Granada by
trdSy iTA^-coméiVic en deux parties ,
678, est une des nieilleures du répcr-
fden ; — T/ie Spanish Fryar, unti des
«ivirent, et datée de insi, eut cela de
qu'elle était écrite contre les papistes ,
yantpasenrxjre abjuré, lui 1G7(1 parut
îi^. Celte nouvelle œuvre «Iramatique
e également des autres par un mérite
: die est écrite en vers rimes, et Dry-
t ravoir travaillée plus que ses autres
1 dit avoir composé pour lui-même
M pour le public une tragédie intitulée
ve, or the u'orld wctl lost (1678),
dnsion, ayant pour prémisse l'amour
wur Cléopùtre, tend à établir qu'An-
ï Cutde perdre l'empire du monde pour
oe de la reine dK^^pte. Don Sebas-
de 1690, compte encore parmi les
lilctîon3dramati(pi<^sde Dryden; il s'y
en effet des morceaux dignes d'être
ideniière pièce, jouée en 1094, avait
lave triumphant , et fut signalée,
pronièrc, par une chute. Celte longue
imatiqne fut marquée par plus d'un
ncténstique dos mœurs du poète et de
«•contemporains : jo plus célèbre e.st
IJW^C qui lut f.il. .le la personne
2«» wus le nom do fimjcs, <lans la co-
Mthearsal, compun-e , n 1671, avec le
843
concours, dil^oUjde l'auteur d'^tiefidmj, Butler,
de Martin Clîflbrd et du docleur Sprat, Un autre
^enre d'attaque, plus brutale M la bastomtatie èà-
mimsirée au grand p^k^ anglais par len ^tm de
Hocbeâter et de la duche<i$e de l^ortsmouth, qal
se prélendâietït diffamés par Inî dans une œuvra
ayant pour titre : in Eua^ on Satire, mais al*
tribuée à tort à Dfydon. On a prétendu, sani au-
cune preuve, qu'il aur^t éprouvé un traitement de
même nature de lu part du duc de Buckingham.
Tout en écrivant pour le Uiéâtre , Dryden n«>
laiasa pas de s'exercer aiiâ&i dans d'autn^a
lïerircfl, et sa réputalroo acquît de telles propor-
tft>ns que son nom était comme le passeport
obligé de tout otifngCp quej qu'il fût, en vers
ou en prose. C'est ainsi qu'il donna nue vie de
Pol^bc en tète de la traduction de cet historien
par Heur; Sbeers; une vie de Luclenf une aulrù
de Pïutarque, pour sernr de préfaces à des ver-
stons de ces auteurs. Il traduisit 1c premier Ijvru
de Tacite. En 1680, il écrivit en forroo de pré-
face , f\ pour servir à une trâducUon des Épltri^
frOvide, un discours eur là manière de traduire.
Il mit le comble à ftâ vogue par «a satire à^Ah-
salon and AchUop/iei^ publiée en iGâl, et
dirigée contre la faction qui avait te duc de Mou*
mouth pour chef. Le succès M immense et tné-
rité, selon Jolinsi>n, par l'harmonie et Téléi^ançe
lîe la poéàie^ et mm^ comme le fait remarquer
A dd ison f par I 'aU rait que trouve toujours 1 b pu t4 te
k recliercbtîr une chose çaclu?«. Des écrits de
Tiuïiiidrp^ imporlancc vinrent ensuite grossir le
l«.u;)L:oltlténïîr^. d^^jàsî confiidérable, de Dryden.
« Ènumérer les titres , fixer les dates de quel-
ques fragments de traduction ou de quelques
poëmes de cii constance, dit Johnson, serait une
l)esogne aussi ennuyeuse qu'inutile. Dryden était
guidé le plus souvent dans son travail par un
motif personnel ; il lui arrivait rarement d'écrire
sur quelques-uns de ces grands sujets qui offrent
toujours un intérêt général. » Le mobile qui
dirigeait sa plume était peu digne d'un si grand
talent , et sans doute le grand acte de sa vie, sa
conversion à la religion catholique sous le roi
Jacques H, n'avait pas eu d'autre fondenuînt,
quoique l'on ait prétendu (1) qu'elle avait été
sincère. Parmi ceux qui soutiennent la thèse
opposée, on doit citer l'historien Macaulay, qui
raconte fort spirituellwnent cette phase de la
vie du poète. Selon cet historien, le roi, qui te-
nait plus à l'argent qu'à la poésie, avait donné
des ordres pour qu'on omit dans les nouvelles
lettres p^Unle^ octroyétïs è Utfàtn oommti
poète lauri^al, la rnP.ntion du don anuud
d'une barrique de vin de Xcrès, C'ét«il man-
quer de reconnaissance envers un Ivomme qui
avait rendu pervice à ta royauté, - Dryden ^tail
13auvre,^oui© M. Macanlay, let souffrailun
onl omis et LSr upUUWî in»l* ^^f* F'«pr« ilt.fïHc..'* —
Iillqucs ou rrliBifUWi 49\if^t iVOlf
titon.
839
DRYANDER — DRYBEN
M
tiies travaux. Outre de nombreux ménwires sur
riiistoirc naturelle, insérés dans les Philoso-
phical Transactions et les Transactions qf
Lxnnxan Society, on a de lai : Catalogus bi-
bliothecx historico-naturalis Josephi Banks;
Londres, 1796-1800, 5 vol., ouvrage rare.
Krtch et Gniber, jéllg. Ene.
DRTDBic (Jean), poëtc et critique anglais,
né à Aldwinkle, près de Oundle, le 9 août 1631,
mort le 1er mai 1701. Il fit avec succès, à l'école
de Westminster, ses premières études littéi'aires,
et en 1650 il se rendit à l'université de Cam-
bi'idge, où il obtint un 5c/k>/ar5Ai/), ou place do
boursier. Son talent poétique s'annonça de bonne |
heure. Il était «ocore au collège lorsqu'il tra- j
duisit la troisième satire de Perse et composa un j
poème sur La Mort de lord Hastings. Les ;
traces de mauvais goût qui s'y trouvent ne lais-
saient pas trop pressentir l'homme qui devait
o(u:uper dans les lettres anglaises un rang si
éminent. On en jugera par l'échantillon cité par
Johnson. Lord Hastings était mort de la petite
vérole : le poète ne trouve rien de mieux à Taire
que de transformer les pustules d'abord en
l)oulons de rose , ensuite en bijoux , enfin il les
range parmi les étoiles. On voit par là qu'on peut
devenir un grand poète et débuter par des vers
de mauvais goût. En 1658 Dryden prit un
essor plus élevé; la mort de Cromwell lui
en foomit Toccasion ; il publia alors un pocme
intitulé : Heroic Stanzes on late Lord Pro-
teclor. Mais si son talent grandissait, la di-
gnité de son caractère ne suivait pas la même
progression. Au retour du roi, il publia son
Astrœa redux, où il chantait les bienfaits de
la restauration. 11 est vrai que l'on a essayé d'at-
ténuer le triste effet de cette versatilité, sî cooh
mune en temps de révolution; mais la suite dt
la vie de Dryden ne rachète pas ce début de sa
carrière. En 1660, nouveau poème et nouvel éloge
de la royauté rétablie. Johnson relève dans
cette oeuvre des preuves de mauvais goût, des
métaphores vicieuses, qui témoignent que Dryden
retombait parfois dans les exagérations de son
temps. Le même commentateur fait remarquer
qu'il n'est pas facile de fixerl'ordre chronologique
des ouvrages de ce poète, « lors même, dit-il, que
l'un d'eux est susceptible d'être offert à quelque
puissant protecteur, il néglige le plus ordmai-
rement de dater sa dédicace. » Les premières
éditions de Dryden, très-rares aujourdliui, ne
nous apprennent que peu de chose sur la date
rie sea ouvrages. On peut fixer à l'année 1663
l'époque où il commença à écrire pour le théâtre.
Sa firemière comédie, The v^ild Galtant { L'A-
mant volage ) eut peu de succès, et n'annonçait
pas l'auteur qui devait captiver le public pen-
dant un assez grand nombre d'années. En 1664
il publia le premier de ses drames en vers ri-
mé*, The rival Ladies, qu'il fit suivre de The
Indien Queen (La Reine des Indes), tragédie
également en rimes, faite en société avec sir Ro-
liert Ho^varfl. The Indian Emperor, tagrdk
écrite on vers de la même forme, ptnta itfT.
Pour expliquer que cette pièce étaitieparfwt^
la précédente, Dryden eot reoonrs àmeiMonfiai
qifi produisit un certain émoi dans le poUk: I
fit distriboer des programmes à U perte 4e b
salle de spectacle (1). On rappela ce délai tei
la pièce intitulée : The Behêtarsat, qaà wAfm
ofcget, comme un sait, de toarner Uiyàm a ri-
dicule. Cest dans VlndiaM £mpenr ^ m
trouvecetle description de h Hait,
tée, et qui rappelle les plw
ceanx de l'antiquité en œ genre.
En 1667 Dryden pobUa lUimiif «iraMif ,
adressé à sir Robert Howard, atee leqMll se
trouvait engagé dans une pniémiipM
au sujet de la question des dnmes
putation croissait, et en 1668 fl
poète lauréat à WflUam DirenanL
Cliarles P' cet emploi rapportait
cent livres sterling et one pièce de TlBdiXB*i>
Le bien-être que ce rercnn anoiatt à Oiydn
contribua sans doute à la pabUolioa ^ Ml
lieu cette même année de rEisal inr h Mm
dramatique (Essay on dramaUc iM)rf],M
les modèles des Grecs, des Francabelda «tan
théâtre anglais sont comparés ciftm en. Vm
teur y suppose on entretien en
ciiteurs. Critès, l'un d'eux» oéMbn II
du théâtre grec et de la oomédia Utat I y
trouve ces fameuses règlka que tasHnairii
appellent lu trois unités , et oMIi aMn ^
que Ck>nieille a nommée la HriiMi êmmÈms-
k quoi un autre interiocotenr
ciens et même Térence n*Mt
la règle des unités. On aborde matÊn II fM-
tion du goût français, dont les àa^fiin «qfîlHl
avec peine la prédomfaunoe. Sadky, Mrt ■ i^'
roissant sur ce ûût trop certain, liaihi
çais d'observer les niilés, de m |H
l'mtrigue, de ne pas mêlor léeiMifMlftliliA^
tique et de ne pas mnttipler Ih Mhmi^
Enfin, il approuve karéciti dont «rt paMBii h
tragédie française. Parla, dML In
évitent sur le théâtre le
sommes exposés en
sentations de duels, de
Quoi de plus ridicule que da ipnrvt m^
avec un tambour et ciBqoo ah haHBMdaBi^
ou de voir un duel, ei Vvm dea «MMMbM
avec un ou denxconpa d*Mi ■■■Mil ImMLM
observé que,dansio«teaw» ta _
ne pouvait s'empêcher de riva §■■! le
sont à mourir: c'est rcodnR le ptai
de toute la pièce. H y a ~
peuvent êtreinoitées dMialei
entre autres, est nne ch
romain pouvait tenlnndra aa MMHlMtk
scène, quand, an Ueade lIMfcr MdilijHa;'
(1) AlRil.e'caàl
cet iiiage, dcfcaa ffaénla
Ui
DRYDErî
»4î
la faisait réeUementParcc tnotir, il ^^ut vnmix
ne pas la rqurésenter.... » Cet latertocutcur fcll-
âte encore, ajoute sensément M. Yillemârn^
les poètes français de ne jamaïâ unir les pièces
par ees brusques conversions^, ces diADgerneiits
Je volonté sans motifs , communs au théâtre
ngiats, et de n'avoir ni scènes superflues ni per-
MMmages inntOes. Enfin, il vante leurs vers
rimes comme bien préférables aux vers blancs
les Anglais. » ( Villemain , Utt. au dix-hu^
ftème siècle.)
L'année suivante vit paraître deux nouvelles
{Nèoes de théâtre écrites par Dryden : une tragi-
soroédîe, Secret Love^ or the maiden queen, et
me comédie. Sir Martin Marr-all, The Tem-
9est, datée de 1670, et faite en société avec Da-
pcnant, est une variante de la pièce de Shakspeare.
Un instant la renommée dramatique de Dryden se
ïonva balancée par celle de l'auteur applaudi
Elkaaah Settle) d'une tragédie intitulée : The
Kmpress of Marocco, Cette rivalité lui fut
m partie suscitée par les ennemis de sa gloire.
Les deux écrivains se firent une de ces guerres
rialentes comme cela s'est pratiqué de tout
iemps parmi les lettrés ; mais Settle n'était pas
k taQIe à se mesurer contre son antagoniste.
An Bvening's Love^ or the mock astrologer,
lièee datée de 1C71 , est précédée d'une préface
ria nanière de Corneille ou de Racine et comme
Jkfàm en écrivit pour beaucoup d'autres pièces ;
MedoDt H est question ici « contient, dit John-
Mi y d'excellentes recherches sur les pères du
kane anglais ». The Conqvest of Granada by
Atf SpaniardSy tragi-comédie en deux parties ,
Laodres, 1678, est une des meilleures du réper-
otrede Dryden ; — The Spanish Fryrrr, une des
rièoes qui suivirent, et datée de ICSl, eut cela de
Mfticulier qu'elle était écrite contre les papistes ,
H7den n'ayantpasenrx>re abjuré. En 1G7G parut
hureng-Zeb. Cette nouvelle œuvre dramatique
• distingue également des autres par un mérite
■rfienlier : elle est écrite en vers rimes, et Dry-
)m semble l'avoir travaillée plus que ses autres
limes. Il dit avoir composé pour lui-même
Imi plus que pour le public une tragédie intitulée
ftt for Love, or the world wcll lest (1678),
iHtla conclusion, ayant pour prémisse l'amour
Rlaloine pour CléopMre, tend à établir qu'An-
rfM abien fait de perdre l'empire du monde pour
IfOMession de la reine d'Épypte. Don Sébas-
IMI» daté de 1090, compte encore parmi les
tHMBtproductions dramatiques de Dryden; il s'y
ÉHOota^ en effet des morceaux divines d'être
MÉHM. Sa dernière pièce, jouée en 1694, avait
ipr titre Love thujnphont , et fut signalée,
t b première, par une chute. Cette longue
dramatique fut marquée par plus d'un
i caractéristique d«^s mœurs du poète et de
; àt ses contempt^rains ; le plus c<*lèbre est
I b parmlic qui tut t.iite «le la personne
lÉMade Dryden sons Icnoindp /?r7^r5, dans la ca-
i The Rehcarsal, composée vn 1 07 1 , avec le
rancours, dit-on, de VantmTâ^ffudébras^ Butler,
de Martin Clifford cl du ducteur Sprat Un aulj*?
genre d 'attaque, plus bmtaljut la bastûnoade ^-
minîatrée au gr^nd poète anglaffî par l&s gens de
Bochester et de ta durbes^ <le Portiiimoulhr qui
se prélâmîaient diiïartiés par lut dan^ une Œuvre
ayant pour litre ; An Es$ay on SaHre^ niaisat*
trjbuée à tort à Dryden» On a prétendu, ^am au-
cune preuve, qij'ïl mmi é[ynmvé un tniitementde
même nature dû la part du duc de Hucking^am.
Tout en écrif ant poiir le Uiéfttre , Dryden ne
\m^ jma de s*exercer aussi dans d'autrei*
gpnres, et sa réputation acquit de telles prof*or-
tion» que «on nom élatt comme le paastfport
obligé de tout ouvrage, qmû qull fût, eu ver»
ou en prose^ C'est ain^îi qu'il donna utie Tie da
Pol^be en tète de la Iraduttion de cet iiiatorien
par Henry Sbecrs; une vit de Lucien, une autre
de Plutarqtie, pour Bcrvir de préfaces à des ^ùt*
»iôns de ces auteiirs. Il traduisit le premier lirrc
de Tacite. En IflSO, il écriiit en forme de pré-
face, et pour servir ik une tradoction des Èpltres
d'Oviilc^ lin discours siiria manière de traduire.
II mit le comble à aa vogue par sa satire û'Àb*
salon and Achilophei^ publiée en iCSl, et
dirigée contre la factbn qui av<tit te duc de Hûn*
moutb pour cbe^ Le sucras fyt immense et mé-
ritt^ selon Jolins^n, par l'bannonîeet Télégancc
de la pc»éâief et Ahim, comme le fdit renur^uer
AddlM»n,part'attrait que trouve toujours le puUic
à rechercher une cbo&c cacbr-e. Des écrits de
moindre importance vinrent ensuite grossir le
liagage littéraire, déjà û considérable, de Dryden,
I ■= Énumérer îes titreii , fiiter le;* dates de qocl-
qiifs ff-isments de traduction ou do que]i]uc&
j ïw>L'ine^ deciiconslance^ dit Johnson ^ serait une
lieso^ie auivsi enauyeose qnlnutile. Dryden était
fluide le plus souvent dam son trarail p!ir un
motif personnel; îl lui arrivait rareme&l d'écrire
Kur quelques-uns de ces grands sujets qui offrent
toulourii un InU^rËt général, » Le mobile qui
<1irigeait sa plume était peu digne d'un si (;rand
lal^nt t et saoiï doute le grand acte de ia vie, sa
eonv-er&ton è la relipcm catholique rous le rut
Jacques 11, n'avait pas eu d'autre fondement,
quoique: Ton aît prétendu (1) qu'elle avait été
Mncère. î*annr ceux qui iaïUiennent 1* thèse
opposée» on doit citer l'historien Mdcaubi, qui
raconte fort spirituèUanicnt cette phmn de là
vi«* du poète. Selon cet historien, le roi, qui te-
nait plui à Targent qu'à k poé^îe^ avait ilomié
des ordres pour qu'on omit dan$ Icft nouvelles
lettres patente» octroTées Ik Dryden eomma
l>oete lauréat, la mention du don miniiet
d*une barrique de \m de Xerè&. C'était man-
quer de reconnaJâsance envers un homme fjui
avait rendu service à la royauté. « Dr)'deu él^it
pauvre , ajoute M. Macanlaj » et âoutfnut im^
ont riuto eeite iit>lJi1>«i î nul* Itrafn ^ropm iiïirlHon pi»>
lili<|iir« 041 Rl'tfieuift ûqiJtnt at$lr IsQiMi tttr IttUT o^
iiUin.
/
8<I3
DRYDEN
M
patiemment sa misère; il ne s'occupait guère de
religion, et n*y attachait aucune importance ; mais
s'il avait un sentiment un peu arrêté à cet égard;
c^était un sentiment d'aversion pour les prêtres
de toutes les religions, lévites , augures , muftis,
docteurs catholiques, presbytériens ou anglicans.
Sans élévation naturelle dans le caractère, il
s'était, en outre, livré à des occupations qui ne
devaient donner à son esprit ni délicatesse ni
dignité... Voyant que, comme protestant, ses
services demeuraient sans récompense, Dryden
prit ie parti de se foire catholique. Aussitôt la
parcimonie royale se relAcha : Jacques lui ac-
corda une pension annuelle de cent livres ster-
ling, et Dryden reçut Tordre de défendre en
prose et en vers sa nouvelle religion. » (Ma-
caulay, Hist. (VAngl., II. ) Un argument puis-
sant que Tait valoir le même historien , c'est
que la plume de Dryden fut aussi immorale
après qu'avant et pendant sa conversion. Dans
cette f^se nouvelle de sa Tie, il fut employé h
traduire Y Histoire de la Ligue par Varillas; on
trouve aussi son nom en tête de la Vie de Fran-
çoiS'Xctvier, écrite en anglais. En même temps
il publia un poème de controverse intitulé : The
Hind and the Panifier; the Hind (la biche)
ligure l'Eglise romaine , et la panthère n'est autre
que l'Église anglicane : ces deux smguliers inter-
locuteurs discutent sur les questions religieuses.
Il faut convenir que c'était là une pauvre donnée.
Aussi les attaques et le ridicule ne firent-ils pas
faute. Une nouvelle révolution changea le destin
de Dryden, et il avait fait du dévouement en pure
perte : un papiste ne pouvait rester poète lauréat ;
la place fut donnée à Shadwell. Selon Prier, le
poète destitué fut dédommagé par lord Dorset,
signataire de la mesure, au moyen d'une pension
annuelle prise sur la cassette de ce ministre.
Pour subvenir aux exigences d'une situation
devenue difficile, Dryden, ne voyant pas poindre
un événement qui la pût changer, fit représenter,
de 1690 à 1C94, outre .Don Sébastien, quatre
autres drames. Dans l'intervalle, en 1693, il
avait traduit Perse et Juvénal, le premier de
ces deux poètes en entier, et les première, troi-
sième, sixième, dixième et seizième satires du
second. Une traduction de L'Art de la Peinture
parFrcsnoy est datée de 1694, ete4i 1697 parut
celle de Virgile. Ledemierdesouvragesde Dryden
est un recueil de fables, qu'il fit en vertu d'un con-
trat avec son imprimeur, et aux tenues duquel il
s'engageait à composer dix mille vers moyennant
la somme de trois cents livres sterling (l). C'est
dans ce volume que se trouve l'ode sur la (èUi
de sainte Cécile (Ocfe on S^ Cecilia*s Dag),
qui a eu un si grand retentissement. On trouve
dans le même recueil une traduction du premier
cliant de V Iliade , comme spécimen de celle de
tout le poème grec.
Perclus depuis quelque temps de ses membres,
<i) On Toit ^e Irn achats d'naTnirrsji Uot la ligne re
aofltent au dfla de Rpoqae actacik.
Dryden succomba à la tiiited*taoe
jambes. Une scène de désordre, foicitéèpv Je ik
delord Jeireriea et qoekiMS jeaiKt Cdoi, dgMbtf
retarda, ditron,8oaenterreiMot Eofiii Ghaiei
Dryden, fils du défunt» chercha-t-il à «foir nina
de cette injure, lord JeflieTiei sol tiMqMn M
échapper. Dryden repose «^rdliai à Wcrt-
minster, au milieu des antres écriviiuqni «niai
déjà été jugés dignes de eel booneiir. Le dK de
Buckingham fit placer sur li tooibe dn pocle
un marbre avec cette senlefnscriplioB: Dr^dn,
M. Villemain, dcat le goOt est siciipris,pari
d'un trait le talent dramatiqoeda poète smlw:
« Dryden, en rusomiant avec finesse, ditfi, nr
les procédés de l'art et en admirtHt avseciftss-
siasme le génie de Sbakspesn^ m pvsl psi
avoir en le sentiment de œ natml dnaalfBC;
de cette vérité des canctères qni peat se it»
trouver dans tons les systèmes, daas %mÊm ks
formes de oompositioB, ci qoianiainii ssml
l'admirable élégance de Racioe, esans dr
éclate dans une poésie pins teraMn et pi»
rude. Dryden est nn artisan de beM& «m,
qui les applique où fl pent, sus fsites CSM^
lions, sans émotions profondes; fl art étaié et
cette imagination qui invente des paMMif»
ou les ressuscite d'après rhisteire. U aiift m
l'appelaient les noms sonores cl les ^mIbi
images, Monte/nma, Cortès, UeoaqnMtdi Gre-
nade, don Sébastien. Mais tonlesles
qu'il met sur la soène sont
c'est la même abondanee de méÊt^kam, ki
mêmes sentences k fleor d*âme, sms riai ^
touche et qui pénètre. » Ce jn^encMI est OM^U.
et donne tonte la mesure de Dijdsi cbhk
poète. Ses œnvresdrsmatiqoes o«l Hé pMw
par Congrève, sousœ titre : ne dmMtfUTtfii
o/John Dryden; Londres, t73&, • fri-M*.
Ses onivres complètes ont été éditées pirVag
Scott , sous ce titre : Tkt cam/ÊÊU Werfa V
John Dryden, wUh A'oles «ulXf/bjUi*».
1808, 18 vol. Blalonea MpHUIra Crmmlud
miscelianeauM />rose- WérÈM de Ikjém; t»
dres, 1800. Enfin, Joseph WwtsandBHÉ»»
œuvres poétiques, PoeHeai Wùrài; Lmà».
1811,4 vol. in-8*. VIelor ■«— wiH
abber, Uctê of tke BitgUik f^MÊr - ■ "M" '«■¥
tkê Ençlisk FoêU. - Mortlacr, A -
Btrrh, Hettâs ttfikê Uhutr. Êtrm . .-«■»
~Viile«aUi,7a*l.4rle£tft.«B«l»-* -««k*
Wacliler, Uamdkmek éer Gnck^ÊMén . «iv-
DRTDcr ( Charies ^ «
duprécédent,natirde(
étudia à Westminster ci a
admis en 1683. L*année
vers latins, qui furent
on iranslaied verte
ils étaient adressés;
poëme latin pour la «
publié à l'occasion de U n ■
avait mis en vers angPste m^m '
Juvénal, faite per son p
poète romain, cl Ans m »
DRYDEN
trouve un autre
ui. .1 i\^ni les jardins
} en en 1692, il de-
lu imue Innoc Kll, C'est à
et H intitulé :
iiKitrKu .iii>iy qui parut
irth my de son
ee 169o de son
i» 4)1
tr<i%
11 m;
près
? la if M
ed ce u i d
. ^.«n. Woy. iî/cc.
( John)y littératear anglais, frère du
et fils puiné de Dryden Tancien , né
1668. mort en 1701. Après avoir
, à Oxford et sous la direo
bi ^idiker, qui inclinait Ters le
il ï Rome en 1692, et obtint, grâce
tnpioi dans le palais pontifical.
'Angleterre, il avait traduit pour
uc M>n père la quatorzième satire
. A Rome il écrivit une comédie qui
le bien édifiant : The Husband his
/.Elle fut jouée à Londres, et publiée
p e de son père. On a en outre de
»n d'un voyage qu'il avait fait
r.. Sicile; 177G, V.
X'Eras ;, irère des deux
ei ir du poète , né le 2
le 4 3 1710. Comme
11 i à Roi , ou u devint capitaine
pape. V. R.
om. w»v{7. Dict.
t?i , pliilo<oplio pytliafîoricien. Il est
B i^r Jarnliliijiii' ( De Vit. Pythag.j
t tout cr y\\\c nous en savons.
Dry mon e^t si;;nalt' (Liisèlx*, Prépn-
]élifjue, I. X) parmi les écrivains
1 a Honièro; mais on n'est pas sûr que
De soit pas corrompu, de sorte que
de cet auteur reste assez douteuse.
G. B.
Bibliotheca Crxca, I. 89.
jurisconsulte français. Voyez Doua-
iFTi 'Ois- Marie-Guillaume), poéto
i rais, néà Saint-Malo, le 27
îi/^/ it a Paris, le 31 décembre
iijcilix-liuitans quand il adressa
« lA nach (les Muses, dont il fut
le ce moment l'un des plus abon-
rs, ce ^pii faisait dire a Rivarol :
te^ SCS lui doit la rie. Duault,
iron seize ans dansTarimi-
iimuiie, fut renfermé, sous la
maison d'arrêt de Saint-Malo.
I allait i^tre transféré h Paris
Ire compajinons de c^iptivité,
le poignanl.LegeAlier, accouru
-a. sans (onnaissance et bai;;né
xjC fer ayant été arraché de sa
elé à la vie , et rendu à la li-
- DUBAN 846
berté, après le 9 thermidor. Au mois de mare
1795, il rédigea sur des pièces authentiques et
sor les témoignages des Malooins, un récit des
crimes commis à Saint-Malo pendant la ter-
reur, Tédt qui fut adressé à la Convention na-
tionale sous ce titre : Précis du proeonsulat
exercé par Le Carpentier dans la commune
de Port'MalOf rédigé^ par F.'M.-G. Duàult^
le \^ germinal an lil; Port-Malo, in-8*.
Il fut ensuite attaché au ministère de la marine,
comme chef de bureau , puis à celui des aiïaires
étrangères, et nommé cheralier de la Lëjgion
d'Honneur. Il s'était acquis une certaine aisance
à force d'ordre et d'économie pendant dnquante-
cinq ans de travaux et de services publics.
Duault mérite d'occuper une plaoÎD parmi les
bons poètes élégiaques. Ses Poésies ont été pu-
bliées, Paris, an u, petit in- 12, avec cette épi-
graphe : Et in Aroadia ego. Un nouveau titre,
celui &Àthénaïde, ou les amours, les sai-
sons et autres poésies erotiques^ a été fait, en
1807, pour la première édition de ce recueil, le-
quel a été réimprimé à Paris, chet F. Dklôty
en 1823, sous le titre primitif et dans le même
format avec six pages de musique. Les senti-
ments vrais et naturels, l'expression élégante
et simplequ'on remarque dans ce recueil, ont filt
de son auteur un digne émule des Pamy et des
Bertin. On doit encore à Duault une tra-
duction du Vicaire de WakeJUld^ et une
traduction de V Homme sensible, d'Uenli Mao*
kensie, sous ce titre : Le bon Jeune Homme;
Paris, F. Didot, 1818, in-18. U a heureusement
reproduit les deux auteurs anglais.
P. Levot.
liioçraphie bretonne. -^Doannents inedils.
DUBiis. Voy. Ddbois.
* i)i7BA?i ( Félix- LouiS' Jacques ), archi-
tecte français, né à Paris, le 14 octobre 1798.
Il fut élève de M.Debret, son beau-frère, suivit
les cours de l'École des Beaux-Arts, et y remporta
en 1823 le grand prix d'architecture. Il partit
pour ritalie, où il séjoui:na de 1825 à 1830, étu-
diant les chefs-d'œuvre de l'art antique et de la
renaissance. Il coordonna les résultats de ses re-
cherches, et en forma un corps de doctrine, qui
communiqua à ses études un caractère de géné-
ralité, il envoya à cette époque une Restauration
du portique d'Octavie, qui fut justement regar-
dée comme une œuvre hors ligne. Après son re-
tour d'Italie, il exposa au Louvre, en 1831, une
nestauratïon d'une maison de Pompéi, et en
1 833 une Salle d'une ville antique, ainsi qu'une
suite de dessins composés en société avec
MM. Duc, Labrouste et "Vaudoyer ûls. Cette col-
lection représentait la filiation architectonique
dos monuments les plus remarquables, depuis
l'antiquité jusqu'au quinzième siècle. On ne fut
pas moins satisfait du rapprochement en vue
duquel ce? dessins avaient été reproduits que
de la belle exécution de l'œuvre entière. M. Du-
ban exerçait alors les fonctions d'mspectair
847
DUBAN — DUBARON
(l«s travaux de TÉcole des Deaux-Arts. 11 s*aD-
nonçait comme an architecte éradit et attentif
aux détails de romementation. Vers 1834, le
gouveraernent lui confia, en remplacement de
M. Debret, la direction supérieure de TachèTe-
ment de TÉcole. M. Duban s*acquitta avec zèle
de cette mission; il agrandit beaucoup le projet
primitif, et donna à Téditice toute Texteosion
dont il était susceptible, en le rattachant à Tan-
cien Musée des Petits-Augustins. Quelques cri-
tiques ont contesté au monument les qualités de
solidité que doit posséder toute construction. Ce
défaut serait cause que la salle du rezHJe-chaus-
ftée, destinée à receroir les moulages des statues
antiques, est restée inoccupée, le plancher de la
salle supérieure n'ayant pas été jugé assez solide-
ment établi. L'ensemble de l'édifice est d'ailleurs
sans grandeur et sans harmonie : les cours inté-
rieures sont d'une morne tristesse et l'unité mo*
numentale se perd dans un assemblage de motifs
incohérents. Mais ces défauts résultent peot-étre
des plans primitifs, de la disposition et de l'ex*
position des terrains.
On doit en entre à M. Duban l'érection,
dans la cour de l'École, du charmant por-
tique du château d'Anel et la consenration de
Tare de Ch&teau-GaiUon. En juin 1845, la res-
tauration du ch&teau de Blois inl fut confiée;
il s'en acquitta fort bien , et se montra à la
fois artiste plein de science, ayant le culte
du passé, et antiquaire d'un goAt exquis. Il
sut recruter des ouTiiers soigneux et habiles,
lit réparer ou refaire toutes les sculptures en-
dommagées, et njeunit complètement le château
sans en altérer le caractère. Il fut ensuite chargé
de faire enlerer et de réédifier les restes délicats
arrachés à la démolition de l'anden hâtel de
La Trémouille, situé rue des Bourdonnais. En
1848, le gouvernement de la république nomma
M. Duban architecte du Louvre, et lui accoida,
par une loi en date du 12 décembre 1848, deux
millions applicables aux embeliissements de ce
palais. M, Duban réussit menreiUeasement dans
la restauration de la galerie dite & Apollon , et
rétablit dans toute sa beauté Tomementation
tracée par Le Brun. Il fut moins heureux peut-
être dans la décoration du grand Salon et dans
celle de la salle des Sept Cheminées. A la même
époque, M. Duban restaura avec une rare ha-
bileté la façade extérieure du Louvre du côté
du bord de l'eau, et prévint une affreuse catas-
trophe en redressant les murs de la grande ga-
lerie , dont les planchers disjoints offraient des
écartements considérables; mais il échoua dans
ses essais pour la décoration intérieure de la
cour. En janvier 1854 M. Duban a donné sa dé-
mission d'architecte du Louvre ; mais il a été
nommé peu après inspecteur général des bâti-
ments ci vÙs.n est en outre membre de la commis-
sion des monuments historiques, de celle des arts
et des édifices religieux, etc. Alfred de Lacaze.
IHetiotm, 4c la Convers. — Documents particuHen.
* DVBAMM, missiomiMre c
en l710yàSon8orol(lleftPdioà). m
d'une fkmille française ixée daat li (
et entra de bonne heure dans hOoiip^pliie
Jésus. Dmanifetti un ardent dMr d'Aï |m-
înger la Ibi cathoDqne dMit les eoBtiteMml-
lement découvertes, et Ait envoféàflrtcMàli
mission des Philippines. Aprtn wm tftfin et
phisieurs années dans ces flic», à aViÉlif , k
15 novembre 1710,âvec un de tweoiifHikkP.
Cortil, sur lenavfaeespegnol h SMln-MiiM
capitaine PadiUa, pour aller ptéctar Tbm(ft
aux habitants du groupe de PeHM (1)^ ad»-
nement découvert par des Bevigilove cvpVfK
mais demeuré presque
jours de traversée, on déooaviildeBi
est, que Dubaron ei Cortfl
4n(fr^, du nom de la fête do Jov (Q. <
barques se détachèrent de la tene; di
assezbien constraHe», portaJait di»^elBsi<i-
nés et avaient des cootiepoida fil Ira mfh
chaient de tourner. Chacie d'eBea MM wêêêh
par huit boumeSy qui appRMsUraril«
chantant eten rêvant la j
mains sur leurs 4
MapiaîMapial (bonnea geM!),el<
aux Espagnols qudqnes eoeoa» dm priMB m
et des lierbes fraldiee. Un Palaoa (hril^}.
qdavait étébapliiéà ManBe el ae toiml à
bord comme faiterprèle, sfenlieBit aiae i, H
leur fit comprendre la mliilnii dca denjéarf-
tes. « Les naturels^ dit SooMn, en f
beaucoup de joie, et la t
senties Pères, qui a*e
religion et leur firent \
sus et de Marie ; ce «inlbl
très-alfectneuse. > r
de corps et d*u
raissaientc
grand en voyant les i
pipes allumées à leurs lèvica et i^riv hl
de leur poitrine. Ha frisaient pwl «adfeftr.^
en demandaient 8anaeeasa.IMaM ilavfll-
lègae tentèrent iuntUeoMnt da ralBlrfid^
des naturds; seoleawnt eea denrinliir 4*
rent que IHe avait dcn Boaaa ildwiij'
qui vivaient de ooeoa» de potanM il dto-
bages. PadOla eaïaia yiëiÊmmk di ^^R»-
cher de la terre ; partout rHMM i
fond de roche et i
chassait le navire vers la I
louToyéjusqu'au4 4
la passe qui sépare les dans iv^dllMn»
maintenir sous voOea. LeaPP, MlMB tfO*'
tu fonnèrent le deaaein da deMate è Iffi
pourj planter ona cnfau taMatffiril"*
pameoeeMeatale Scriff«M>< ^mCrnSSIlm^^t^
par •• ir <• M. Mra «t fis» nr éilns, i*
<t) oa ■ roUtnA à Mtnci It UMB la^itai isJI^
rot, CiBt«fa le*
aasdili
■idiJê-
UPr
DUBARON
leur représentèrent les dangers qu'ils
à redouter, ne connaissant pas encore le
e des naturels et le vaisseau étant ex-
le Tent venait à manquer, à être jeté au
» misfiionnaires persistèrent dans leur
, et atterrirent dans la chaloupe avec le
oaltre, renseigne des troupes de débar-
ty le Pilaos interprète, sa femme et ses
Aussitôt leur départ, la Santa-Trini-
entraînée par le courant, et malgré tous
tsdu capitaine, après une lutte désespérée
jours contre le vent et les flots, forcée
her à Panlog ( lie éloignée de cinquante
s Sonsorol ). Dès que le gros temps eut
Padilla retourna aux lies Saint-André
informer du sort des missionnaires. U
core trois jours en croisière sans trou-
mouillage et sans qu'aucune pirogue se
: un vent violent le força de s'éloi-
Kmveau. L'année suivante, le P. Serrano
son tour pour aller à la recherche des
■ron et Cortil ; mais au troisième jour de
m y un ouragan brisa son navire ; deux
et un Espagnol échappèrent seuls au
L Plus tard, un bâtiment espagnol, pas-
•du groupe dePeliou, fit prisonniers quel-
ifaûres. On demanda par signes aux cap-
l'étaient devenus Dubaron et Cortil. Ils
oit de même par signes que leurs oom-
\ les avaient tués et mangés.
Alfred de Làcazk.
«ter, dans 1rs Lettres édifiantes, ^ G.-ï.. Do-
lleazl, Océanie, dam l'Univers pittoresque,
iMWLk^ ( Barbeau ), homme politique
, né dans le village de Barran , près
rerslTôO, mort à Baie( Suisse), en 181 G.
ibre de la Convention nationale par le
lentdu Gers, il devint, en octobre 1793,
du comité^ (le sûreté générale, et pré-
iociété dos Jacobins. Dans le procès de '
1, il avait voté la mort du roi. Le 9 ther-
se prononça contre Robespierre et ses
ly en proposant de liûter leur exécu-
irmé pour lui-même des progrès de la
il s'efforça do justifier la conduite des
Mmbres du comité de salut public, et
«vec énergie à leur mise en jugement.
iTêtrerun des auteurs de l'insurrection |
«irial an ni, il fut arrêté , condamné à
ition, et renferme au cliAtcau de Ilam. '
e de brumaire an VI (179:, ) lui rendit la I
Alt compris en IHio dans la loi de ban-
tdes régicides, dite loi (imnnistïe.
a, fie. Bioç. vniv. et port, des Contem-
- Arnaull, Jouy, Biographie nouvelle des
■IM.
RAT (Comtesse). T'oyei Barry (Du).
KWk% {Guillaume nt: Sa liste). Voyez
Do).
r«T. Voyez AiBF.r.T.
(Paul)y mé<K'(iii fraiirai^ <iii di\-
BÎècle. Sa vie est tout a luit incuiuiue.
- nUBEUX %m
On a de luj % Traclalus de Mlnera^ium Àqua^
rum iXtiiurai pr.rscrtim de aqtta mimraii
fonltâ Escariisamnif t:ulsfo des E£tliarlj8,
prùpe 3Iûntargium ; Paria, lui g, hi-H''; ^
Histoire de deux Enfants mnmtru^ nés dmi$
la parome de Sept- fonts ; Paris, HbO^ jn*a» j
— Medicrnse theareHcs^ MeduHa^ sttu mtdé*
cina corp&ris ei finimi; Paris, îG7i, in-i2^
le .Médecin ci le Chirurgien des Paurre»;
Paris, J672,in-ia,
CirrèTty (jsti&loçve r&isrnmt d«t ùtivraçes mut mit 0té
puàti^M fur ifs «au miTiêràtêi. - Brune t, MaHUet du
Liùrairt*
* Dtr BEC (Philippe)^ arcb«vêque de R^ims, '
né en 1524, mort en tflOS. Il était ÛJs de Char-
les Du Bec, de c« vifîe-amiral de France qui, dit
Pierre de Castelnau dan» ses Mémoireji, iVun
coup de soleil devint m un instant àu&&i notr
qu'un nègre , sans que son teint ait janiaiEi re-
pris &a couleur nîiturélli*. C'est de celte fa-
mil (le que de^Ëêtidalt le EQarquis de Vardi^,
courtisan de Louis XIV. lïu Bec fut nonuîi^
êvêqu*! de Vannes en 1559; aIx ans aptH il
passa à TéTèché de Nanteâ. Il fut un de* phr-
iat^ qui tiorenl la place de pair» eccléstastiqui*!^
au sacre#de Heni! JV, en 1S&4. La mùmt* anuée
il Tut appelé au tié^c arcliiépiseopol de Beliui^
et l'année univantc il reçut le cordon di* com-
mandeur de Vofàîû du Saint-Espril. Mii* Ira
bulteâ ne furent expédiées que irms nm apr^, h
cauAe des difTérends de Henri IV ai'ec l.t aior
de Rome. U a laissé un recueil dû Arrniiins et
une trailuction française du Traité de^ Veuves
de Mint Arnbroiée- Paris, 1590, in-8". M* G.
Du Verdier. tibt. franc., avec les notes de La Moonoye.
DU BEIXAT. Voyez Bellay ( Du).
* DUBERRY, auteur dramatique français,
mort en 1750. On manque de renseignements
précis sur cet auteur. On sait seulement qu'il fut
comédien au théâtre de La Haye, et que c'est en
cette ville qu'il fit jouer et imprimer les ouvra-
ges suivants : Les Comédiens en divorce^ co-
médie en un acte et en vers, avec divertissement ;
La Haye, 1736, in-8°; — Vlsle des Femmes,
comédie en vers libres, en un acte, avec pro-
logue et divertissement; ibid., 1736, in-8" ; —
Les Rivaux indiscrets , comédie en deux actes
et en vers; ibid., 1738, in-S". H. M.
Quérjrd, La France littéraire. — Laporte cl Cbam-
fort. Dictionnaire dramatique.
uiTBET ( .4... ), naturaliste français, né à Cliû-
teauroux, vers 1730, mort dans la seconde partie
lu dix-huitième siècle. On a de lui : La Murio-
matrie, instruction nouvelle sur le ver à
wie; Lausanne, 1770, in-8». Le livre de Dubct
à été critiqué parBuffel, intendant des manufac-
tures du Languedoc , dans un ouvrage intitulé :
Réflexions critiques sur La Muriomatrie ;
Paris, 1775, in-8°.
Querard, La France litt.
l DUBEUX (£owi5), orientaliste, né à Lis-
bonne, <le |>arents français, le 2 novembre 1798.
i:o 1816 il fut nommé employé à la bibliothèque
861
DUBEUX — DU BOCAGE
SU
royale de Paris; il remplissait depuis 1835 les
fonctions de conservatear adjoint lorsqu*en 1848,
obligé d'opter, il quitta cette place pour celle de
professeur de turc à l'École des Langues orien-
tiles vivantes. M. Dubeux sait le persan, Thébrcu,
et parle ou lit tous les idiomes néo-latins. Il est clie-
valierde la Légion d'Honneur, membre du conseil
de la Société Asiatique, et correspondant de l'A- |
cadémie royale des Sciences de Turin. On a de j
lui : Chronique (VAbou-Djafar Mohammed Ta- \
bariy traduite sur la version persane d*Abour
Ali Mohammed Belamiy fils de Mohammed^
fils d'Abdallah; Paris, 1836, in-4*» (imprimée
aux frais du comité des traductions orientales
*i\e Londres). La première livraison seule a paru.
Il est très à regretter que ce travail, exécuté, au
jugement de Silvestre de Sacy, » avec un soin
consciencieux et presque religieux » , n'ait pas
été continué; — La Perse; Paris, 1841, 10-8';
dans la collection de V Univers pittoresque; —
IM Tartarie, le Béloutchistan et le Sépaly
en collaboration avec M. Valmont; Paris, 1848,
in-8°, dans la même collection; — Les Lu-
siadeSf poème épique de Camoens, traduction
française de Milliéy revue par L, Dubeux;
Paris, 1841, in-12; — Lettre sur un article de
M. E. Bore, relatif ^^^ inscriptions pehlvies
(le Kirmansdiahf trad. par M, Silvestre de
Sacy; dans le Journal Asiatique de Paris, an-
née 1843, tome 1 ; — Lettre sur le sens donné
par M. Quatremère aux mots Talmud et Mis-
clina, même journal, t. II; — x\ote sur un
passage du 244' chapitre de la Chronique ca-
talane d'En- Ramon Muntaner; même jour-
nal, an. 1849, t II; - Notice sur les Researches
in philosophical and comparative philology
i]Q Roeîirig; même journal, année 1850, t. Il;
— Compte-rendu du Dictionnaire et de la
Grammaire Hébraïques de Vabbé Glaire, dans
Le Correspondant ; ociohre 1843; — Compte-
rendu de la discussion sur la découverte
du cœur de saint Louis; même journal, jan-
vier 1844; — Compte-rendu de Vouvrage de
M. Franck sur la Kabbale; même journal,
novembre 1845; — Kotice sur Loiseleur-Des-
longchamps , en tête des Lois de Manou,
M. Dubeux a été un des principaux oollalK)-
rateurs de V Encyclopédie du Dix-neuvième
Siècle , de la Nouvelle Revue encyclopédique
et d'autres recueils. £. Beauvois.
Documents particuliers. — Loaandre et Boarqaelot,
La LÂttérature française contemporaine. — ArUcle de
?>live«tre de Sacy Kur la trad. de Tabari, daQS le Journal
fies Savants, an. 1837. p. 180-191
DUBLAXC. Voyez LCBLÀ5C.
DUBLiouL. Voyez BUOUL (Du).
l dCbsibr (Frédéric), philologue français,
d origine allemande, né à Hœrselgau, le 21 dé-
(-.t>inbre 1802. Il fit ses premières études au
i!>mnase de Gotha, d'où il alla puiser à Goettingue
l'instruction universitaire sous .Mitscherlicli, Dis-
bou, liecren, O. MUlIcr et Krause. De 182û à
1831, defCDQ maître à too tour» i ]
gymnase de Gotiuu En même teni» fl écriii
des articles dans la BibUolbèque critfqw (IM>
tische Bibliothek) de Seebode, daat h G«dk
universelle des Éoolea (AUgemelMê Scftalu*-
tung ) de Zimmermaïui et dana les Âmwalmét
Philologie de Jahn; enfin, 0 a*oeeipa éèê bn
de la publication de sa savante édilioB A Jas-
tin ( 1831 ) et de celle de Peise (lt3ft apcif i
gnée du Commentaire complet «te OMaaha.
Bientôt il se démit de ses lonctioBS dHi r«-
sdgnement pour ponvoir Uke mi ^
dition en Italie, où fl se prafioaail dai
et de comparer les manoscrUs ntetfbai psAtt
comiques anciens. Il se dispottA à «a nyar •
quand il répondità l'appel de teBriMeUma
Didotde Paris, qui lui proposa de traiaB«a«t
MM.de SinneretFix à U pabiOtfaB da Tte-
saurus d'Henri Kstiwe. La dheelto di crfk
grande entreprise atyanl été CHrite OHfiii s
M. Dindorf, M. D&bDer, tout fli aaaBHMlày
coopérer, apporte ses soins à mm afltoapaaii
publication de U même os
des Auteurs grecs. Il a fooni à <
thèque , entre autres tnmus,^ tes MenUe tl
les fragmente de PlatarqjM, les Œamas d'ir
rien, de Maximie de ly*, d'i
mente de qoelqoes épiqaes; k Cà
et autres drames chrétiena, tes flaaliB d'i-
ristophane et de Tkéoerite. M. Mtarapn
part aux éditions parlsienDea de smbU Carpes-
tome et de saint AngutUm date MÎMteDi
Latïna de Panckoocke. Oobv tel ntes ^1 •
donnés à cette sérte de grandes pnfeJUiHi»
l'érudit et infatigable phUoteipM % «te an jw •'
un nombre considérabte d'otflaa ddMw» éichi
siques destinées à teJeoMsae;-* KgÊiÊÊÊem-
tUa ad Fr. JaeoMmm; Paris, ISM : «Mt
aux fables de Babrins ; — des aifldaidVnflhB
dans te Revue de PAilol^te, fMb* IM»'
1847, dans te Rense de tStSB^Ii^Êtmmi é
dans le Journal générai êe ttminMmft
blique.
ConversaUan LÊXtesm,
* Df MlAnP
dien fnuica». A
1755.11 Al, -r
Polyeucici%iK iku>
ne pot jamais acieveh «u-i
des confidents, ainsi aa*OB i
rdlesqu*Qcréa.
tragédie de Fi r^ <
riagefailet tv
ChantreUe Dn U
talent que hd.
Ijenaiurler. Cmimie
Thtetré'rrtmçmii,
DIJBOGA4 ii
hydrographe ■
169ft. Il exéo la
Iterfleur,etcki
mières écluses an
1
• I
OUT
DU BOCAGE
i d'hydrogra-
es : Le Cer-
et 9un wutfc.
71. .de la France.
iK ( Georapjt 1 ye), ingénieur
le , ju |jrecédent, né au
i717. Il aida son père
Cl iui succéda dans ses
<i uc lui : Observations sur le
reflux, insérées dans les Mémoires
ides Sciences f année 1710.
71. Hist de la France.
iGKDEBhtyiiLhE (Michel- Joseph),
français, né au Havre, en 1676, mort
ic€ a marine royale
me leu uc vaisseau, et mé-
5 c .11.11 1707 il fut envoyé
1 «JU rciuu. 11 partit du Havre en
c rendit directement sur les côtes
», accomplit sa mission, puis demeura
îs à commercer pour son propre
a Chine et les Indes. Il découvrit
lans le grand Océan, entre autres
isiofi, située par 4* lat. nord et 28*"
^ avoir fait le tour du monde, Du
France en 1716; il y vendit
riche cargaison qu'il rame-
j< rie sa fortune, se retira du
a ÛaM'^ >n.
A. DE Lacaze.
L«genlll, Nouveau Voyage autour du
.„jé Prévoit, Histoire générale des f^oya-
jer, CoUeeiion de tous les rtnjanes autour
— Gutbcrt, Mémoires bwjrapUiques de la
ntre.
kGE Dr MiA.wiA.i: ( ^[ir/ir!-Josrpfi ),
ït savant tram nis, lils du jjn'ccilent,
, le ô inai 17»JT, mort le ^J juin 1700.
I la carricH' «lu ctiinmcnc. vi la suivit
îe succès (jut' de juillet 17iO à juillet
lia pour la liaiice ou l'itrariger
1 b.\tiiiu*nts. L'importance de ses
i empêchait [las de cultiver les
rature. On a de lui : La Prin-
; lAïf et le pnncc Ilonlion^ par
[a anime <le Du liocaiie); La
I. /; — Mcmon'cs sur le Port y
, et le Commerce du Havre;
i/o3, in-S"; — Observations dhis-
» sur (/uelques particularités
t^ti Havre-de-iiràce ; Le Havre,
i observations traitent 1"' d'un
trouve à un quart de lieue
de la cote de la Hùve, où il
1 ?\\v denviron 800 toises;
ifcs ne fer, eaux iiiin<'rales et
îinéralogicjues et métallurgiques
: 3^ sur le Cancre ou Hernard-
« ontaine petrilianted'Orcher
— iraite des haux minérales
de Iil( ville; — Mémoires
nts d^antiquifc^ découverts à
(pays de C'au\ . Ces Me-
— DUBOIS S64
moires ont été imprimés dans les recuetis desacft*
demies de Paris et de Rouen. A. db L.
Ltloag , Bibliothèque hUtoriqme de la France, I,
n« nis. et III, o« aiSSl. — Qttérard, La France UUérmire,
— DlctiornaUre bloçrapklguê et pitt.
DU BOCAGE (Mane-Anne Lb Page). Voyez
BOCCACE ( Du).
Hi^BOiSj nom commim à un grand DOtnbtB
de pereotmagéîi françaU» qm nouï* a von* dh^)u^?*
cMe&sous en trois catégories : P i>ttùois àtm
quinzième , adzième et dix-st'ptiiHne fiièclt*^*^ par
ordre chronologique ; T Dubois du dU'hulti«irna
siècle, [wr ordre alphabétîcjue des prÉ^nums, H
suïvii des Diiàois conlemp* crains ou liiaata ;
S* Bubois suivi» d'un nom do liai ou de no-
blesse*
L Dit^it det quinzième , teitièmû H dix^êtjiliàwta
uvmois:iJacques)t co Ntîïi stltiu», méde-
cin françaL«i, né h Amiens, en 1478, ™<>Ti a Paris,
le 1 3 janvier ihhS^ Il fil ses ^udex À Pariis, soui
François Sylviu», êonMre, et apprit à tJêXte toîe
un ïatin beaucoup plus purqaec*ltM des savants
de s^n temps. Il possédait aus$î des connais*ao-
c^^ élenilues en hébreu «t syrtoot en «rec Hrp-
pocrale et GaU«n étaient ses auteurs favoris.
Srtn admiration pour c**s di^nx auteurs déve-
loppa son goût i*ouf la m^klectne ; tnals lorsqu'il
Touïiit rnm^igjicr celte s<ienei% U é(ïFouva des
difficultés de la part de» ir^i^rlf^cln* de Psria»
^ qui, selon Bajle, trou v^r^ntrortmAufaisqu*uii
homme qui n'avait rrru niilli^ t^trl li* ;;iâiJe de
sîorteur en mt''dh"dn^ eiitreï>rit 'feîi'^eîîiiii'^r cette
science dans la première vill« du royaume ». Il
se rendit à Montpellier pour y prendre ses de-
grés; mais n'ayant pas voulu payer les frais
d'examen et de diplôme, il revint à Paris sans
le pradc «le docteur. Il fut reçu bachelier en mé-
decine an mois de juin 1531, et il remplaça en
1550 Vidus Vidius dans la chaire de professeur
de médecine au Collège Royal ( maintenant Col->
lé4>e de France). Partisan déclaré de Galien,
Dubois en adopta même les erreurs ; mais il
sut s'élever au-dessus de son maître et de son
siècle en se déclarant contre l'astndogie judi-
ciaire. Comme tous les hommes qui jouissent
«l'une grande réputation, Dut)ois fut en butte à
la médisance et peut-être à la colomnie. On
l'accusa d'une sordide avarice. « Il vivait , di|
Hayle, de la manière la plus mesquine du monde;
il ne donnait que du pain sec à ses gens, et il
passait sans feu tout l'hiver. Deux choses lui
servaient de remède contre le froid : il jouait au
ballon et portait une grosse bAche sur ses épau-
les du plus bas de sa maison jusques au grenier.
Il disait que la chaleur qu'il gagnait à cet exer-
cice faisait plus de bien à la santé que celle du
feu Buchanan avait fait un distique en forme
«l'épitaphe après une terrible leçon où Sylvius
voulut qu'on chassÂt deux pauvres écoliers qui
ne l'avaient point payé. On prétend que le Jour
de ses funérailles ce distique fut afQché par (]uel<
8S5
DUBOIS
qucs-iins de tes auditeurs à la porte de TégUse;
le voici :
Sylvias hic tUosett, i^raUs qui nll dedtt anquam,
Murtaus, et greUs qaod legtoUU dolet.
C'est-à-dire, selon la version de Henri Estienne :
Id gtt Sylvlot. anqnrt onc en n vie
De d«nner rien gratis ne prit aacune envie.
Et ore« qa'il est mort, et tout rongé de Yen,
Encores a dépit qu'on Ut gratis ces Tcrs.
On fit une autre satire contre lui , que Morean
attribue à Henri Estienne, et qui lui reproche assez
plaisamment son ayarice. Ce libelle était un
dialogue intitulé : Sylvius ocreatus ( Sylvios
botté), dont Tauteur prenait le nom de iMdO'
viens Arrivabentu Mantttanus, D était Trai
que SyWius, peu ayant sa mort, s'était fait donner
ses bottes pour s'asseoir auprès du fen, et qo*it
avait rendu TAme tout botté. L'auteur de la
satire feignait que Sylvius avait mis ses bottes,
afin de traverser l'Acbéron sans se mettre dans
la barque, et sans qu'il lui en coûtât rien.... Un
de ses disciples, nommé Jean Melet, se dégui-
sant sous le nom de Claudius Burgensis, ré-
pondit à cette satire. »
Les ouvrages de Dubois furent recueillis après
sa mort par René Moreau et publiés sous ce titre :
Jacobi Sylviif Ambiant ^ Opéra Medica^jam
demum in sex partes digesta , castigata , et
indicibus necessariis instructa. Adjuncta est
ejusdem vita et icon , opéra et studio Renati
Morxi , doctoris medici Parisiensis ; Genève ,
1 030, in-fol. Ce volume contient un assez grand
nombre d^opuscuies publiés du vivant de Dubois;
on en trouvera la liste dans Kicéron. Outre ses
ouvrages de médecine, Sylvius publia aussi quel-
ques opuscules grammaticaux, recueillis sous ce
titre : In Linguam Gallicam isagoge , una
cum Grammatica Latino-Gallica, ex Ifebrxis,
GrxcisetLatinis autoribus ; Paris, 1 531, in-4''.
René Morrau, f^ita Sglnii. en' tête dr %e^ nruvres
rnmplétes, et dans un ouvrage Intitulé; lïe iltuêtrilnu
MêdieU ParUiensibys. - Buyle . IHcUonnaire kUto-
riqm 0t crUique. — Nlcéron, Mémoire pour servir d
rkittoirê des hommes illustres, t. XXIX.
* DUBOIS ( Jacques ), iittératctjr français du
seizième siècle, né à Péronne. Il est auteur
d'une Comédie et réjouissance de Paris sur
les mariages du roi d'Espagne et du prince
de Piedmont avec Mesdames, princesses de
France; Paris, 1559, in-8*. Cette pièce de cir-
constance contient des épitbalames chantés par
les trois filles de Paris, la Cité, la VUle, et l'U-
niversité, et ces épitlialamcs offrent parfois une
crudité d'images et d'expressions qui montre
combien à cette époque on était peu difficile en
fait de bienséance. G. B.
BMiotkéque du Théâtre FromçaU . 1 1, p. IM.
DUBOIS (Jean), médecin français, né à
Lille, dans la première partie du seizième siècle,
mort à Douai , le 5 avril 1576. Il s'appliqua dans
sa jeunesse aux beJles-lettres, ot se livra ensuite
à la médecine, qu'il |»aralt avoir étudiée à Ix>u-
vain, où il pronom.^, en I5j7, im discours latin
intitulé ; De Lue venerea Dniuwmhù ; I
1557. DnboispntkiMilaniéteiBftàVal
nés, et fot nommé priwdpal da eolé«i 4t Siiitf-
Jean. Cet emploi ne Tempêdis pss éê «s^Hr
aux devoirs de sa profeatioa ; et ft •*« ififitti
avec tsses de suoeèt pour éln Manié pn!»
seor de médedne à l'talferiilé ûê Vmâ, fri
venaHd'ètrefoDdée p«r Philppell, fliliiL Qi
a de Dubois : Da CvrofloRe MtnH orttarivtt,
traetatui giMteor; Anven» 1&57, ifitt^iM* »i-
rtim <fia ^MOMteM ; Dooii, IMSp te4*. CM
un poème en T«n héniiqBM ; — Mate M«^
macorum; Anvcn, tUê, Ib^P;— MêtM p^
pularUer gras$aniU Prmtm islli «f CtnÊb
ex nualme parabUàHu rMMAif ; Lamii,
1672, in-T; — De SimUeeenm §i m
qui earporis exereUMntêèiu
sunt, tuenda taiêhtdlme^ Uêrii
1574, iii-8*.
FoppMt, ^.
SeripL tMé. ^ Étey, mrtttmmmk
DUBOU (SiMéOB)» (
Tius, émdit ftioçtit, né à 1
mort dans la même irùle, ▼«» UM. i
appris le grec et le Istin à réeolBds l/DHriU 1
étudia la jurispradenee à Boofgn, ■iF.PMWi:
« Des savantes leçons de rn» dttiaéirii éi
Sainte-Marthe, ilapprit àrandnh JnlMài»
concitoyens, parmi letqndsfteuvinlipMirihc
charge de jodiealnre; ctpsr issfeÔMitaiÉ»
tiens de Tantre, Il entrcprildt CHHHrtff Iv
épttres de Clcénin à AttlBas. » Ln Mrtdite-
boU fut prématurée; droBcnll^ M»
potsonné. On a de loi uns éÊttem «ÉBétAs
Lettres de Cioéron à AlticBS : mwrti yi
toîx ad T. Pomponium ÂUkmm^njfÊê »-
tustissimorum codieum fmméatw^ abÊÊeë
opéra Simeonis BosH^ prmierU MmmÊêmtlÊ,
cum ejusdem anJniflrfpgrrtswéiMg UÉHpk
1580, in-T; Anvers, l&t5,iB^.'0Barilpi
le même Siméon Dobois ( «mm Mrial
traduisit en françsis le oowMaMM ds ■■*
Ficin sur le Am^imT ds Pinta ; Mta^ IM
in-8».
Scévole de Sitate-lbrtfeCh Mta^, OmL CML WL^9ê
Verdicr, mbnttkipm/î'mmttâu. *
Mm
»»
I DUBOIS (/Mm),
. soniommé
i né vert le
, août 1S1«. Après svoir éift
gienx céleaUn, d sinir
j skm de sortir de eel
armes, et s*y distiscsn si mv»
Henri m, qd le f wililéfriUM^r
nsirement remperem- 4êê flNÉMB. h
la gnerre dvfle , ft
son ordre, pnisqoV
on 1605 U prend Is tili«
(Cœiesiimui Inftfnimsis). A<
tbeologiqnet étcndnss I
biri
met
i IV
bUUj
« et
k )Uit pc
LA ï\ t
;« eto iJ
il précua |ii
d ainsi Tinic
Avant Ml i
(U ou 11
ic ses |jci^M;r"i , ic
t>tint, si non né eu
doucissemeni ae sa |iciae.
adouciss dit P
w * se I E
« Il
us
uc se
I
er sae I s
ai } de
1 B «Il
e de sou uicn^ et luuui ut
d de Jean Dubois : Floriacen
meca, Benedictina. Sancta, «-
, Cxsarea , j .F
i605, in-8°. «
îsnoy, est & s.
cuiâ auteurs ei muftit^iiis
Il e de saint Ben est n
< hée, parce qu ne
personnes « ; (/ratio w
i uphini Olivarii; 1 . i6iu,
f , rirait royal de H %n û
Ce fut cette oioîson
c 9ng emprisonnement ue .
Journal. — Victor de Rossl ( Mcioj £r|f-
^.nacotheca. — NiC(^ron, Mémoires pour ter-
oire des hommes illustres, XVI. — Prosper
Dictionnaire historique.
I vpc ), helléniste fiançais, né à
lecoiuniencement du dix-sep-
n a Paris, en 1675. Nommé pro-
i, au Collège de France, vers 1645,
chaire jusqu'en 1668. On a de lui
irers grecs h la louange de Si-
I "ées dans les Simeonis Ma-
ue 5, Opéra omnia; 1650,
Are historique et littéraire sur le Col-
Jrance.
I plutôt DU BOIS, voyageur fran-
675. Il s'eraharqua à Port-Louis
la sur 1^ c/5te d'Afrique, et
i\- le 2 octobre. 11 y fut cm-
.---.V ..dire «le Chamargon, l'un des
iements français dans le ca-
tii avril 1671 , la santé de Du
:hancelante, par l'influence
i u"i M'signer ses fonctions et se
jrbon. Après avoir séjourné
u lau 4 septembre 1672, il se
France, et se rapatria à La
lef 1675. On a de lui : Voyages
r I). /?. aux /les Dauphines
et fiourbon ou Marcarenne y
/O, 7 1 , 72, dans lesquels il est
DUfiOIS 858
le ses t'iirieusfmeni ivùHidu cap Verf, de tn viUtt
de SuriUe , tic^ lies de SmiUe-Hétène t£ de
L'Àstension , emtmbiû les mmurâ , reH^iun ,
forces f ^Qtivernemeni et coiiumes des HtM-
tanis ûesdHes iles, mec Vhisttyire niituretie
du ptiys; Piris, 4674, m-l2. Le récit de Du Ums
est citHné ptnr soo tfxaetihide. A, m L.
l^bniî, BiMiatAàniài hùtortijut 4* ta Fritnè* , |1| ,
n* as, *M..
DrBâlS iJeQn)f «culptetir français, né à
Dijon, en ifiM, mort ûmê la même ville, h 39
novembre 1&94;(1). IJ fut clM>isi par DeHarlay,
aîorsOesJî) ialrnidant de Bourgogne^ pour e\é-
tulcr le buste un c/mncelkr Bmeherai. Le
nu? rite de ion œufre ûxa tous ks regards^ et le
cUaûcdier Tit tous sc^ eHorts potjr h retenir
dans la capitale ; mûîa Dwboîs, riche de [Milri-
moîneeiplûs désireux de bonbeiirque de lîtoiri",
lui répondit î n Je demande à Votre KiiCi-llmcA*
la permï&sioo dejooîr du repos que Von giifito
ordlnaJf émeut dans sa pairie, au milieu d«
m famille : « et reprenant a us li tôt la roule de
Dijon f il rentra daos ta F^inptuitu^e lifitiilalba
qu'il s'dtaït fait construire rue Saint-Phiiiberli
Aitr remplacement de Tancien hù^el âf? Kotlielin ;
il conUDua d'enrichir de ses nombreuses produe-
tioiis les églises de Dijon et plusîeurâaWjayesde
liourgo^pic. Sans entrer ici dans la dcs<*ription
des dAûrroant^ terres cuilea qui, eédéca en 1818
par les héritiers de J, DuliolSy se trouvent aujour-
il'hiil au Musée de Dijon, nous Kigoalerons
dans régîîse Notre-Dame de Dijon i le içroupe
de VAs^ompnmî de la Fiérj?e» en pierre de
Tonnerre, l{^ iitaitre outel et \e% bas-relief du
rhanir; — Dans l'église Saint-Michel : le MaU'
solée en marbre blanc et noir de Fyot de la
M arche y ancien président au parlement de
Bourgogne ; — le Cénotaphe de F. -Cl. Jehan^
nin, célèbre avocat, surmonté de son buste ; —
La statue de Saint Yves;— dans l'église de
Saint-Bénigne : les bustes des Douze Apôtres^
les statues de Saint Jean et de Saint Thomas,
provenant de l'ancien couvent des Jacobins de
Lyon , le Tombeau d^' Elisabeth de La Mare,
provenant de Téglile des Cordeliers, le Mausolée
de Marguerite de Valois, etc. Cet artiste, qui
eut pour petit-fds le poète Alexis Piron, fat en-
terré dans l'église de Saint-Philibert. A. Sauzat.
De Chennevières-Pointel, Recherchée sur la vie et Us
ouvrages de quelques peintres provinciaux, t. III,
p. 43. — 0. Jolimont, Description historique des Monu-
ments de la ville de Dijon,
Dinois (Girard), historien ecclésiastique
français, né à Oriéans, en 1629, mort à Paris,
au mois de juillet 1G96. Il entra dans l'Oratoire,
(n 1650, et y enseigna pendant plusieurs années
les humanités et la rhétorique. Il employa ses
loisirs à l'histoire sacrée et profane, surtout à
celle de France. Chargé par ses supérieurs de
1) Le portrait de cet artiste, dû au pinceau de Gabriel
Te vri , et ciposé au Musée de mjon, le représente la
ii'sin paiiche appuyée sur une tête sculpter, tandli que
Il droite trace un plan d'architecture. Mal;{ré cette
cuuble attrlballon, Il n'est cuunu que eommc sculpteur.
859
DUBOIS
M0
faire lies leçons publiques sur l*histoire ecclésias-
tique , d'abord à la maison Saint-Hoooré , pois à
Saint-Magloire , il s*en acquitta avec assez de
succès pour que l'archerêque de Paris, De Har-
lay, lui confiât le soin d'écrire Thistoire de TÉglise
de Paris. La mort empêcha le P. Dubois de
terminer ce grand trayail. Il publia le huitième
volume des Annales ecclésiastiques de France
du P. Le Cointe ; Paris, imprimerie du Louvre,
1G83. Ce volume est précédé d'une préface con-
tenant la vie du P. Le Cointe par Dubois. On a
de Dubois : Uistorxa Ecclesix Parisiensis; Pa-
ris, 1G90-1710, 2 vol. in-fol. Le premier volume
{Kinit seul du vivant de Dubois; le second fut
publié quatorze ans après sa mort, par les soins
des PP. La Ripe et Desmolets. Ce dernier y
ajouta des tables et un long en-ata. Le premier
volume contient l'histoire de l'Église de Paris,
<lepuis l'introduction du cliristianisme dans les
Gaules jusqu'à l'an 1108; le second finit à l'an
13G4. Voici sur ce savant ouvrage le Jugement
du P. Xicéron : « L^auteur a mêlé l'histoire
civile (le France avec l'ecclésiastique; et si ses
digressions ont rendu son ouvrage plus long, elles
y ont répandu aussi plus de variété et plus de
clarté. Ce qui a encore contribué à l'augmenter,
ce sont les savantes dissertations qu'on y trouve;
<'ar si elles prouvent sa profonde érudition, elles
ne prouvent pas moins son admirable sagacité
|x>ur le discernement du vrai et du faux , et
ixnjvont servir l)eaucoup à ceux qui écrivent
l'histoire. Il écrit parfaitement bien latin. La
beauté, la noblesse du style, Jointes à une grande
exactitude et à des recherclies très-curieuses,
relèvent infiniment le mérite de cette histoire. »
Nicéron , Mémoires pour servir à l'histoire des Aom-
wus illustres^ t. v.
DUBOIS (Guillaume), prélat et homme
d'État français, né à Brives-laGaillarde, le
<> septembre 1656, mort à Versailles, le 10 août
1723. Venu à Paris à l'âge de douze ans, il étu-
dia au collège de Pompadour ou de Saint-Mi-
chel, en même temps qu'il faisait l'office de do-
mestique auprès du principal de cette maison. Il
devint ensuite précepteur du fils d'un marchand
du Petit-Pont, nommé Mauroy, dont il fit plus
tanl son courrier; puis il entra en la même
qualité chez le président de Gourgues et chez le
marquis de Pleuvant, ob il connut Saint-Lau-
rent, diargé de l'éducation du duc de Chartres.
» Saint-Laurent s'en servit, dit Saint-Simon ,
pour l'écritoire d'étude du prince. Quand Saint- j
Laurent mourut, comme Dubois était en pos- j
session de donner la leçon, le chevalier de Lor-
raine et le marquis d'EfQat le bombardèrent
tout à coup précepteur. » Dubois eut bientôt
toute la confianc« de son élève, dont il orna l'es-
prit , mais qu'il laissa se dépraver. A cet é<:ard,
s'il n'y avait pas déjà trop de preuves, le témoi-
gnage de la mère du prince serait à lui seul |
accaNant. <t J'avais de l'attachement pour l'abbé 1
Dnbois, écrivait-elle (8 novembre 1719), parce '
que je croyaift qa*fl ahnait
fils et qu'il ne cherchait en toot qw ta lia
et son avantafse; mab qnaml fU v« qw Ma
un chien perfide, qoi ne chentail («ir) ^w
propres intérêts, qui nesongerit MritaMilàHi-
gner l'honneur de moo fils, nuit qpri le prtefp-
tait dans la perte étemelle^ tm te UmmI m
plonger dans la dAtuciie . tin» ùÊrt mmÊÊm
de s'en apercevoir, toute mao iitlnii pmrmfÊÈ
prêtre s'est changée en népcit (1). »
La fortune de Dubois ciowiib— gi wmÊÊtt A
jour (1892) où il décida bûh Aèvei^MMrt^*
Blois, unede8filletl^#ttiiieiii»ii*irr,
qui le récompensa par le éc» Ai Mi^té
Saint-Just. Dès lorson k rit mÊlâ à tortvln
affaires; il paya même de si pei«iaMteihi
camps. A Steinkerqoe, It prit parla fitfn ; «I
vaanfeucoDiroeonsKaiàrficrt > 4MI#lrife
maréchal de Luxembourg On Ml lippigii
qu'au milieu de la bataîUe, Di^iii Jl^*
son élève- an acte d'hnma^tf : iiqMIfvli
prince était ému des
« Envoyez, loi ditil ^ vos
« malheureux. » A4ioint
sadeur de France à Loodret, I ^hi it Tm
brage à ce diploaiate qui ^ cnipifll éi rt^
pas maître des négodatiûiift à oMiftei^Mt
tropactif, lefitrappdereart«e^*^A«^
« c'est que d'avoir de respfi, lil itlâiAIP;
« on ne saurait aller par le mamàÊmmUw^
« ritequevousaveXySaasMbkiAsAta/
Cependant le voyage de Luttai m
solumeot sans résultat pour W ; i
lord Stanbope, avec kqoti 1 ai|p
l'alliance anglaise. Retenu i^iii êiâmé
Chartres, plus tard doc dXMén^laMppi
ce prince en ItiUe; mai* U^* 4»Ih^fi^
redoutait, mit obstacle à ie fil iMiari «
Espagne. Deux ans ap^ In MKtiiI^Ilt
il fut nommé eooseillef d'Éttlprlii^i^i
bientôt U eut la direelià«éa IMtaJS^fei^
Le grand acte de sa ^ ai b d^^Ml ^
effectua dans la pollttqoe
malgré les princes, miil|$ré ht
tiques de Louis XIV, ma^ré
sonnel du roi George poor It
Alberoni, fl léusstt à eoMtonli Wifli *fe
triple allitmce, entre rAnUdvi^hBitafr^
la France; ce traité fat sj^ à ta Hf^hli»»
vier 1717. « Tal slf^ ^
iu régent ; vous voilà I
de peur. » L'ordre de i
de France et d*An||M
traité conformément à i
la France dot piusuhte les
et le canal de Mardyck, c<nu#lreit«i9l^^
lM>ur tenir lien do port dr
val4|ie«,ttMtt
par le bm cl le
DUBOIS
862
uil. C it en loul le conlre-pied de la
« du • a II ( Dubois) yU
j iiiey, la nation amie de
:e t «e ent ennemi du régeot;
ns 1 A teric la nation ennemie de la
mais L .Si intéressé à devenir Tarai du
Eln effet, la ressemblance devait les rap-
. » Diplomatiquement, quant à l'Ës-
le négociateur français reconstruisait les
, que Louis XIV pensait avoir suppri-
1 voulait opposer à Philippe Y, au cas de
ématuré de Louis XV, les droits du duc
is appuyés par TAngleterre ; mais ce
e saurait assez condamner avec Saint-
ce les complaisances et l'oubli de
onale dont le ministre français
c ua cabinet britannique : « L'in-
isiie, dit Saint-Simon, ne pensa plus
iiiter de la cx)njoncture ; faire en effet
t «nviendrait à l'Angleterre, le faire
qu'à lui seul elle en eût toute l'o-
lui bien faire sentir ses forces au-
»un rnaltre et faire son marché aux dé-
réc et du royaume. 11 n ignorait pas
ice était la partie la plus sensible
V. Il ne pouvait pas ignorer sa ja-
u I re. Il l'avait déjà bien servie en
ant au réi do laisser tomber la ma-
t m sic au roi George. »
tj une lettre de Dubois à
e. ( avait demandé pour lui la
< in- «l'État, donne trop raison à la
qiic lui ifn[)rime Saint-Simon : « Je
is jusqu'à la \Am'v que j'occupe, dont je
avec pa<^ion de faire ui^a^je selon votre
à-<lire [)<)urie service de Sa Majesté
, dont les intérêts me seront toujours
•» «"'tobre 17 KS;. >■ A la suite du traité con-
i ve, la lutte se (l«'clara entre l)uI)ois et
se lirent <ial)or(l une guerre dintri-
on>piralions { roy. Cn.L.vMxiu. . Pen-
e premier Niipjuiyait sur l'An^ileterre,
espa;:nol es^.i\ail de tenir en su>pens
holla^<l.li^e; en rn«''iMe temps, les
is ineenli lient les ports espagnols
attaquaient les frontières d'I'.s-
«iler devant ces efforts ac-
Mî reorer 'les afl'aiies. Philippe V
liple allinnf e, qui prit alors le nom
pie (illnnicr.
Hh la po-ition , Dulx.is se Ii\ra aux
(le son ai'il.ilion personnelle.
des aHaire*- étrangères, il voulut
hevéque et (aulinal. L'arclje\è(tié
lait vacai.t, p.ii la mort «lu cardinal
lie; |)nl)oi>, «jui n'avait que la ton-
ce Nie;:»', «lont le rr\rnu était de
Il lit SI (It'iii.tnde en racontant
rc*u être ar( !ic\t' jtie de (ambrai,
heNéfjue <!.• Cambrai! s'écria le
u es un sade, et (|ni e>t l'aiitie
ra te sa* rer^ ~ Ali ! *^'il ne tient
ilu'à C€la , reprit vivemcait l'abbé ^ rafliiire est
faite i je mua iÀm qui me Mcrefi (l); Il n'est
pas loin dUci. ^ Il n'éUît pm lob en effet; il
ét^it diiii.<i rziDtJchiimbre. î^ r^ent ne savait
pas reflls^?^; d'ailleurs, le roi d* Angleterre ïui-
nn^mc avait soÉlidté pour Dulxii*, rt cebi-d ob-
tint ïe iîéi^i où vivait t?ntH)r*î lo fjua venir Je
PéïKion. Après avoir reçtj tooft If* ordrcn le
iïj^riir joor, il fut êmvA \v tj Juin i7^o, av^ une
iTui^niiicênct! pre^quf* inouic. iiauf le carditiîil de
>"i>ailles, qui n^fuia l<? dtmiîwoîr** tnaîs qui fut
supplt^ ta celle oôeèaliHi \mT rurdievèque 4e
Jloiiea, les {irélati qut i« Irouvak-îit alon I P4-
ris conlribuèiNînt par Inir fvrt^scncc à VénM do
la Ëjéréroonie. Le cjirdina! de Kohan, révèquu de
^antei,€t Massitloo luiniiéine, qui venait û*ètfti
numiné à Tévôclié de Clerrttuiit* forent les évê-
que* con&â^ralenj»* CfHîtiue RirJieliiH» H Mata-
rm, Dubois voulut avoir ia diap'jui de CnârdJûAl*
Onoîqu'il eût 3C4:ordé aux eitit*ffncc8 dp la rour
iW. Kome I 'eor<?fiji4lrrmmtdt* la t>uU<* l/iï^^rn if (i^,
il n'avait ce|t4'ndant cntr>re oblifnu du pafie Clé-
ment XI que des promesses ; umh apri^s la tiiort
tir ij* [>ontife, rintluence du r**s^eîil,el dea »ommita
çonsiiliTablPB (3) que Von pri'lrud u^mr éié ili^
Irihui"!^ à piuaie*iri4 titcfnbre* d<* f4>ïw.lave, jkarti»
ciilièrement an cardinal Conti, qui fut ^lu papo,
suu«i \ei nom iVînniitml XI tJ, >tii u^.^urèrvnt «n-
lin la vkLjire (1721) i'Ji}, Lnlîn, uu imiii d'aodl
1 T3Î, DtiboÎÂ oiptïnl le titr<* di? ptimitmi itii-
académiques ; il y atteignit , et à sa réception ,
Fontenelle fut Torgane de Tillnstre compagnie
fondée parRicbelieu ; les Académies des Sciences
et des Inscriptions l'admirent comme membre
honoraire. Entin, le cardinal ministre fut nommé
f)résident de l'assemblée du clergé de France.
Pendant que Dul)ois était ainsi livré aux soins
de son ambition personnelle, TÉcossais Law rui-
nait la France, en l'inondant de valeurs fic-
tives, la peste décimait la Provence et le duc
d'Orléans s'endormait dans les plaisirs. L'autorité
restait ainsi abandonnée aux mains du cardinal ;
les affaires intérieures, les affaires étrangères lui
étaient renvoyées. Il sut éloigner du régent
tous ceux qui lui pouvaient porter quelque om-
bra;;e. Cependant, son administration ne fut pas
dépourvue de fermeté , et des actes utiles la si-
gnalèrent. Il fit sortir un nouveau système finan-
(I) Dubois parlait de l'évéque de ?iaotes, Ljvergne de
Tressa n.
(f) On en porte le chiffre à huU milUoos.
(S) I^s vers salvaals, qui coururent A l>poqiie de retin
noininaUon, presque scandaleuse, donnent une Idée u«
rimpresslon qu'elk* produisit .
Jr ne troure pas étonnant
Que i'ott/a^se un ministre
Et mOme un prélat Important
D'un maquereau, d'un cuistre;
Rien ne me surprend en cela.
Eh ! ne s.ilt-on pas conae
De son cheval CaUinila
Fit un consul de Rome?
Correspondance de Mme la dmekeue €OrUanâ^ pa-
blirr pjr M. Gustave Dninet. )
8G3
DUBOIS
8M
cicr (Tes ruines de celui de Law, prépara Tégalité
des contributions en faisant éTalaer les terres ,
sous prétexte du service des ponts et chaussées,
et fit planter les arbres qui décorent les routes
de la France. £n même temps, il eut Tidée de
se faire rendre compte de l'état du royaume par
<lix agents suprêmes envoyés dans les provinces,
inconnus entre eux , chargés d'étudier l'esprit
public et de veiller sur les fonctionnaires. Même
a l'extérieur, et vis-à-vis de l'Angleterre, sa con-
duite politique ne fut pas toujours dénuée de vi-
gueur, et R n'alla pas, dit Lemontey, jusqu'à lui
sacrifier les grands intérêts de l'État ». £n effet,
c'est sous son administration que l'on prit posses-
sion au nom de Louis XV de l'Ile de France
et que ri le Royale fut fortifiée pour garantir les
pêcheurs français des insultes des Anglais. Pres-
que septuagénaire, Dubois ne cessa pas d'être in
fatigable ; il s'empara de la feuille des bénéfices, et
dépouilla Torcy de l'intendance des postes, sous
prétexte « que l'emploi où il était des affaires
étrangères exigeait qu'il eût les postes » ( Saint-
Simon). Cependant ses travaux accumulés i'épui
sèrent : la solitude s'était faite autour de lui ; il
se crut perdu : « Mille furies, dit Lemontey, as-
saillirent son âme ; quelquefois dans des écrits en
désordre il déposa les terreurs dont elle était
bourrelée. » Atteint depuis 1716 d'une maladie
chirurgicale (un abcès à la vessie), qui l'avait
obligé dès lors à une vie cliaste et sobre, il n'ap-
partenait plus qu'au travail et à l'ambition ; il mîé-
flitait de se faire nommer chancelier à la place de
D'Aguesseau, et songeait à faire revivre en sa fa-
veur les droits souverains des archevêques de
Cambrai (1) , quand la maladie, qu'il avait long-
temps dissimulée, éclata avec tant de violence que
les chirurgiens lui annoncèrent qu'il devait se sou-
mettre à une opération. Il s'em|N>rta, jura contre
les liommes de l'art. Cependant, il fit venir un
récollet, « avec qui , dit Saint-Simon , il fut seul
environ un quart d'heure. Un aussi grand homme
de bien et si préparé n'avait pas liesoin de da-
vantage; il évita la communion, sons pré-
texte qu'il ignorait le cérémonial usité en cette
occasion pour un cardinal. » Pendant l'opération
chirurgicale il fit entendre les vociférations les
moins canoniques. Vingt-quatre heures plus tard
le cardinal premier ministre n'était plus. Saint-
Simon, qui ne l'aimait pas, fait de lui un portrait
que les autres témoignages contemporains ne
contredisent point: « L'abbé Dubois était un petil
homme maigre, effilé, chafouin, à perruque
blonde, à mine do fouine, à physionomie d'esprit.
Tous les vices, la |)erfidie, l'avarice, la débauche,
l'ambition, la basse flatterie combattaient en lui
à qui demeurerait le maître. Il mentait jusqu'à
nier effrontément étant pris sur le fait. Malgré un
bégayement factice, auquel il s'était accoutumé
pour se donner le temps de pénétrer les autres,
sa conversation, instructive, ornée, insinuante,
(f ) Il enploja u la reclirrchc de re^ druiis l«<i Pim Da-
nlrl et Tourociulnc.
l'aurait fait rechercher, si toot cda ii*eAlélé«ès-
cnrd par une famée deCunaeté qui kâ tortrit^
tous les pores et faisait qne.sa pitÊé aOiiML •
A ce coup de pinoesn de SeJPt-glwoo» eipei
joindre comme pendant PoptarfoQ de k aèndh
régent : « Si l'abbé Dabois, dit-elle, mfe»
tant d'honnêteté et de rdigiMi qali ad'ei|rii,tt
serait un excellent sujet; mais tt ne crattita, m
respecte ni les mœon ni la vérité. 0 «1 Irti-
instmit ; il a instroit mon fts» mais Je fwMi
pourtant qu'il ne reAtJamaisTB. » EtaMemcl»
ajoute :« 11 ressemble à on Jeune lenaid » h tei-
seté est peinte dans ses yeox. » 4iauiéBiMli
conseiller du régent était pcn raspeclBllt;Hii
à quelques égards il Tabit mien qwea éfspe:
H avait de l'altitude aux afbiKS et, qaoi fi*m
dise Saint-Simon, cette suHadaMlea Utefri
fait les hommes d'État On ne sanrit «miIi*
trir la cupidité dont fl fit prmwt, <
vêché de Cambrai, i
jouissait de plus de deux i
compter le millioa qall
l'Angleterre (1).
Les haines qall avaK i
à ce cardinal d'être parfois le I
ventions ridicules. C'est ainsi qi^ai a |
sans aucune preuTe, qnlt avait éift i
le Limousin, et que, panrcnn an Ma ém p^
deurs, il avait expédié dans •
agent chargé de supprimer lai
thentique de ce mariage.
! l'écho, et dans les termes qui Mi
de cette double asiertlony dont r
{ ne saurait échapper à i
La conduite de Dubob, i
tements étaient sans doute i ^
de l'Église; cependant à sa mort I
clergé lui rendit les bonnenn InMHik I il
enterré à Paris, dans Téglte S^tMÊUmà,^^
célèbre Coustou lui éc%0a na MMria la !*>
ritiers eurent le bon §oèt éa M i
m
Peoiloii de premier i
Sartotendaoee é— $9tÊm, ,
U pesiiM S'AatiBicm. •
Sans compter la
EtMwl-liateldevnit
Bt un brevet de retesM St S
« Il avaii en Mire ■■• ca.
iMlle vabâHIe d'arscat «t «•
blcwenl tratalllee; et ptaa i
rares MJoax de tootea aartca ai
de tous pay«, et ém ataaMMpO
était eiqatie et Hiperke ca
iMen lea '
nature et par ttgtmt. •
DUBOIS
iOG
: Solidiora et slabiliora bona,
uwi f precare, V. Rosenwald.
Mém. $eer«ts tur Ut réçiut de Louli XI f^ et
rr. -Saint-Slmoa. Mém,, XVll à XX. - Cwr-
i princesse Palatine, publiée par G. Brunet —
Miit. des Fr., XXV U XXVllI.- Sévelinget.
'. et Corretp. inéd. du eard. CuUi. Dubois, etc.;
».
)lf du dix-huitième ttècle, contemporaimt
ou vivants :
»is ( Antoine, b ). c a
le IC 1756, a Ml
le oarsl837.
du ( ue Ca-
i«c«|iiuiic« t: ,
;s icdauurces péCODiaiics &-i# es.
jirre : il donna des leçons ai re
( copia ( ts chez un i r.
M» i s. Il îhilo le -»•
•t
t
Cl <t ^c I <tiuu;i u
eic. Ce fut le COmiucuCcuicui uo
t de sa fo ne. Reçu docteur en uo-
1 r I ie. ensuite pre' le
. u eiait 1790.
I» ruydi <t 1 1 ue
quoiqu'il n'eût |iu
luc considéré comme l'uu uc» |»rc-
ccins de l'Europe. Ce qui le distin-
c' un admirable talent dedia-
M uu :. II lirait sur les traits des
"ctiuiis dont ils étaient atteints,
quriqijefois longtemps d'avance les
^u'il» «levait nt ([(rouvcr, et l'on cite
iJ»* r.is ou r» \» ixirirnt conlimia ses
s < (' fi;t surtout rornnie [)rofe.s-
li»' (hirii!,.!( 1 »' vi <r.i(coi:( liL'rnent
i», jxi. liant tr. n!»' ans <l'on;ii|>alions
mi>u«'<, a rt nlii! irnirirn-i-s M'rvic«*sa
•et a l'«'n-» i^infiix rit. Ln effet, il réu-
une sa'^ai ;t<- r.ir«' lx.-iiiiriiij[) «li; <Jt'x-
depre.Mi,. .' «i'."-;-! il, qn ililrs anssj né-
au cli!riir_'if II <;u j I an ourht'ur, une
letlete ii'.-\; <- l'i'.u. .;tn i«; rrn-lait par-
proi)r.' .» tr
.■:!1-
îii.'ttr
• Sf-
> ( onnals-
:ien (nr-'l -
'U»
toiit,
mai-
(.rdticie.'i
:i pliilanttiM
!"■.
Dut).
;> (
••nian<l.iil
[•es, "et liii-ri
.■•'li
• Il n
rn <■
IM. lait;
uebon> ♦ j. \. ^
i .1
(un,,.
^ 'iui ont [tro-
doflrint's <! m>
'i
• UfV
1 r- i
\ ♦•'Tit> !
ï d'Acrourli'î! .
A.
! .ii> 1
f:i,.
;;<• ii ^ur-
îBa.i!.-%
;i •
. .♦
OiJ .1 fit
r -î ,' T
i \ï-.
r
jn'i.t i :i
n.r. Ir.
.!•
-■; J'
^-f.r
iriM-'. iiii-
)flW l\»'- • t
Iv
; ;
ira!]^;-.:-
fcU\. Lalr !
:'.«.:i
■!.^
ÏM.yjr^
!. iK'liii; '
■ \
< r: i.t
:i t
:i rh.'-f .!.•
.n j.-r. et
. .!.• ['..
r A'-
• fi<
• 'e rit.i::.-
,H'sjn<,
/>
■ : ;
I.
ii.f- r.-ur
■'- . dont i\ ■:•
-1 ;
• (.
r («aj-.on
-1 t.•^
,'.•.
-•»:!
■•■':-
•o.- 1-, .r
Du bob une haute cttiinf « d tl lui m Juims iiii«
[ïpciive trianiretile hrê de l'nrcfntc^hïMiïisit di^ Hm*
jHTatricc MariG-Lotti^^^, m ronHhnt à hoê «dnt
la naissance de Tcnfimt »ur Iî^wX 11 fornbiit mn
espoir.
Daujs l(*s circonstancr* poï(ti*ïyc« (|ne Diiholn
traversait fut toujonr* Rrave cl dJRm^. I)i^%l^tu4^
en IS23 par un acti^ Arbitrais*, il fut rsipprJé m
IS29< La rérululion de tnim Vnj&alpliÈaéf:mamn
dofen à la tète d«? TÊoul* de M<**!i?«liie^ It «ta
démit de ses fonctîoB» «u bont dp neuf moi*,
à l'occaiifoa d'une opération qu'il dut fiuNr ; i\
demantli et obtint doux m% npr^i »a r^tr^tlle dti
professeur. El est mort dan* na t|uatre-viiïj*f'
unième année. Dut¥>k a fourni plu «leurs articl<*s
remarquables au Dictionnaire dtsSriencejtmé^
dilates, années J!}| 2 et suivante*. {Enc^ct. 4n
G. (fil M., avec àrWit, )
\ Dmoii ( nmil), m/^leda fhmçaiii, fd h
rarii,fa nsà.etlU» d'Anioïne iJohoî». En litll
It fut reçu docteur à Pari», où il avait étudié, «t
étirivrt potîr Tobt^ïntioa dc^ ce uraib* dei Propô'
iiliGnA de médecine, th rhtrurrjie et d*acfrfti'
€/iement. Eu 1823 il fut mtiniT^ i^9^é à la ¥ê*
eulté de PtriSf apr^ avalr »ciulriiQ nos h&Sa»
îh^ Sur la Fisiuie tmr^mak. En Ii34 fl
ardvi [m concourft & ta dbén é^ dingue û*ûù^
tGwhemmit qu'il ocmipp mcMift Diijonrd'hul h
llidpltîil des ditiique» de la Facullép où c*tt«
thAtn! a été Iranifiirée de La Blalemiy. La thèâc
riue M. Duboiii a âoàtifttte ^ifii ce «oaeonrt eat
un n-riiarf|uable travail ^ et fâtt aytorité sur la
matière ; elle a pour titre : Dans les cas de ré-
trécissement du bassin, que convient-il de
/aire? — M. Dubois s'occupe exciusifetneot
d 'obstétrique; il sait présenter tout ce qui a rapport
à cet art avec une clarté et une simplicité qoi
font que ses leçons cliniques siint extrêmement
suivies. Outre les tlièses que nous avons men-
tionnées, M. Dubois a écrit un mémoire sur lea
Causes en vertu desquelles V accouchement
se /ait de pré/érence par la tète; inséré dana
le Bulletin de V Académie de Médecine; 1830;
— un mémoire Sur V application à la pratique
des accouchements ; dans les Archive* gêné'
raies de MéMecine, 1832; — De^ articles impor-
tants dans la nouvelle édition du Dictionnaire
ou Répertoire des Sciences médicales; tels que
Accouchement, CéphalœnuUome , Opération
Cf^sanenne ; et enfin il a fait paraître en 1649 U
f:reTniére partie d'un Traité complet de l'Art
des Accmichements, qui doit fomier 2 fd. ia-tP,
Ce que l'on connaît de cet oorrage ea dooae
une liaute idée , et fait viremenl déiircr d'en
^oi^ la continuation. Si M. Dubois a peu écrit,
i>i\s leçons ont fourni les matériaa\ k çèaê d*ifli
ifaité daccoucbemenf , tiosi qu'à on graad
nombre d'articles de dinique dans le* jofinMax
le médecine M. Dubois a succédé à M. Bénrd
lins les fonctions de dojen de b Facallé; H,
<omme autrefois loo père, û cat aaiocrdlMi
867
chirurgiea aocouclieur ii%
DUBOIS
M. rimpératrice.
Sr.
D*" DUCBAUSSOT,
Doemwunts particuliers.
^ DUBOIS ( Àugus te- Élnile- Edouard ) , jI^
risconsulte français, né à Valendennes, le 30 jan-
Tier 1810, mort dans la même Yîlle, en 1853.
Après avoir suivi les cours de TÉcole de Droit
à Paris, il fot nommé, en 1836, notaire dans sa
patrie; en 1843 il entra dans la magistrature;
en 1851 il devint juge titulaire au tribunal civil
de sa ville natale. L*étude de l'histoire et de
l'anden droit du pays, at)sorl>ait ses loisirs. Eo
1841 il publia, sous le titre d* Essai sur Vais*
toire municipale de Valendennes, un travail
estimable ; en 1849 il mit au jour un savant
mémoire Sur Vorigine de la communauté; et
revenant sur ce sujet, qu'il tenait à approfondir ,
il fit insérer dans la Fevue critique de Législa-
tion et de Jurisprudence ( tome. III , p. 796 )
un travail riclie de faits «t d'aperçus judiciai-
res : Sur Vinfluence des lois abolitiues de la
féodalité sur la communauté de biens en
Hainaut et à Valendennes, Quelques notices
sorties de sa plume se trouvent dans divers
journaux littéraires. G. B.
Arekkvtt hUtorlqueset littéraires du nord de la
France, S^scrle, t. IV, p.tt.
DUBOIS ( François- Noël' Alexandre ), bota-
niste et polygraphe français, né à Orléans, le 9
septembre 1752, mort dans la même ville, le 2
septembre 1824. Après avoir professé pendant
plus de dix ans les mathématiques et la physi-
que au petit séminaire. d'Oriéans , il fut nommé,
es 1787, chanoine de la cathédrale de cette ville.
Il traversa ?ans être inquiété l'époque révolu-
tionnaire, et partagea son temps entre la place
de démonstrateur au Jardin dos Plantes et la
direction d'un pensionnat. Il a publié une dixaine
d'ouvrages ; les moins insignifiants sont : 3fé-
thode éprouvée avec laquelle on peut parve-
nir facilement et sans maitre à connattre
les plantes de Vintérieur de la France et
en particulier celles des environs d'Orléans;
Oriéans, 1803, in-h". « Cette flore, dit la Bio-
graphie de Rabbe, dans laquelle la méthode di-
diotomique est alliée pour la première fois h la
méthode natiirelle, est d'un usage très-fadle, et a
inspiré à l)eaucoup de personnes le goût de la
botanique ; néanmoins, malgré son titre, loin de
contenir la description des plantis du centre de
la France , elle ne renferme pas même, à beau-
coup près, toutes rellos des environs d'Orléans.
L'auteur donne comme nouvelles des plantes
qui avaient déjà été décrites, et d'autres ne sont
pas déterminées sous leur véritahlo nom. Enfin ,
il a eu le ttrt de négliger entièrement la syno-
nymie et de ne donner d'autre description des
espèces que celle , tout à fait insuflisante, qui ré-
sulte du travail de l'analyse » ; — yotice his-
torique et descriptive de Vvglise cathédrale
de Sainte-Croix
■éi
Rabtie, Bomolta H
des ContempormiMi.
DUBOIS (^.-JV.)f
Rouen, dans la teooode moitié
siède, mort en 1750. n était SToea dMi it Hk
natale. On a de loi : Histoire dê8 iwtsnii
infortunes d'Abélard et <f Aéloift; firaulei
( Rouen), 1707, in-11 ; _ Mistoére Meerék da
femmes galantes de VmUiqtÊàié ; Pnrit, 1 73S«.
6 vol. in-12. L'ahbé Yart fit rar cet omy
l'épigramme soîvante :
Ce Uvre etthMom «crMr,
SI •eerèCe, qae poar kctew
Bile s'est qae Ma twprfear
Et MoMlevr fUiboli 4M rk ftfta.
Qoérarë, iM Franea mtenUra,
* DUBOIS ( Frédérie)^ Mtarriiile etnj^a
suisse, néle 28 mai 1798, àMolkn-'taEvn.Hrt
le7 mai 1849.Aprèa sfoirtUtdeboBBMékiik
ii se rendit en LitbnaniecD
dans une famille noble; U A
voyages en Pologne et dans leapifa^affi
il sëjoama denx ans à BerUa, oè tt mên^^mm
la direction de M. deBoch, à deséMm fiiiip-
ques qui donnèrent lieu à lapnhHcattoBdaMspw-
mier ouvrage: ConehgliotogOJài^IêtmÊfÊÊVt
géognostiqut desformaOùms dmpfnîtmmlkf-
nien-podolien ; 1831, iB-4*. De m à tfU i
exécntadelongueaet périlli uiii luwBÉa iwl»
contrées qni entoorent la mer Iloiie,élcnai^
le fruit de ses pérégrinatkios daas sa fff^pf
en Crimée, en Colchide, e» Çéor§t9 MmBlm
duCauease, chez les TekerkêMseseilmMkÊt
ses. Après être retourné à Berihi fom pMÉc
un peu de repos, il se rendit duu m flti»»^
en 1843 il fut nommé prolèMear d^HchMvt
k l'académie de Neuchàtd. Sa aMM, aMa f
les fatigues, ne résista pas à des
mittentes dont il avait oontradé le
les régions malsaines de la
Frédéric Dubois avait pour ï\
véritable, et il avait réotfl
d'Orléans; 1818, in-S** ; — i
Plan d'instruction publique; Orléans, 1823, ! Hollande. On a «r
«•«•• Là Haye, 1763, in u —
Tort étendard. La botanique, h
tiqujtés l'avaient surtout
manuscrit des travaux
prématurée ne lui permit paad'j
Compte-rendu de im SaeiéSt keiadUm
naturelles; Aaraa, IIM, p. Ul.
* DUBOIS ( God^fnàd ). n
né en 1700, mort le 17 i
la médecine à Harlem, et |iiv»
fanatomie, la médecine et la v
ker. On a de lui des diKooon mt
lières scientifiques,
utilttate et neceuitaie
àSy etc.
Vnemot. SerUs Pr^fi
Dvmois{ J.-p.-J, ).
vait en 1763. U
logne, et aooc ^ <
une amba
I
iilM»
aai
fi.&
DUBOIS
870
'M ( boUandais ) des Indes orieniales,
ibréçé de l'Histoire des Établissements
ais; La Haye, 1763, in-^** ; -- Belation
de Corse, ou journal iVun voyage
tte île, suivi des Mémoires de Pascal
rad. de l'anglais de James Boswell; La
769, iii-8^. Dubois était l'on des rédac-
V Histoire générale des Voyages ; La
747 à 1780,25 vol. in-4^
1, La France linéraire.
iois (Vàbbé Jean-Antoiney, mission-
loçais, Tun des directeurs du séminaire
iions étrangères, membre des Sociétés
es de Paris et de Londres, et de la Société
e de Madras, né en 1765, à Saint-Remèie
e), mort à Paris, le 7 février 1848. Vers
se rendit dans le Mysore pour y prêcher
ianisme ; sa principale r^idence était à
[>rès Seringapatam. Cet homme vénérable
it toutes les qualités nécessaires au soc-
a mission ; il s'était plié aux usages des
s, parlait leur langue, et avait gagné leur
par sa charité et ses vertus ; il avait
^aods soins et une grande patience à les
I , et avait même composé pour leur ins-
Jes traités élémentaires, regardés comme
* par des prolestants. Ses eflbrts res-
éanmoins infructueux * ses six ou huit
iroissiens n'avaient de chrétien guère
m. Après trente-doux ans de séjour dans
;, il revint en Euro[)e avec la ferme con-
que , dans Tëtat actuel des choses, la
Ml des Hindous est impossible. Cette
qu'il omit dans ses Lctters on the State
tioniftjin fndin , Londres, 182 5, in-8**,
iglelerre robjet de vives attaques. Deux
i anglicans, James Uou^h cl U. Town-
èrent, le i^rernier: A Rcply to the Lct-
he (ihhv Duhois on the State, etc.,
182i, in-8" ; li' ^e( ond : Ail Afiswer to
i Dubois, Londres , 1824, in-8". L'n
e Calcutta, T/ir Fricnd oflndia, 1825,
une réfiitati-in des Let(*'rs , à laquelle
ibois réfMindit par une lettre jileine de
ice et de modération. Klle a rt*' ius^Tée
Bulletin des Sciences ^ mai ls?j,et
iatic Journal, is,:,, t. I. Outre sesLet- !
de lui: iJr.^rripnon of fheC/inracter, '
and Cusfotiis ()/' the l'mple of In-
of thetr vishfffhons rch'/inus and
Nidres , 1811., iu-é'. («t ouvrajie lut
,000 francs par l.i lnr:i|)ai:niedrs Indes ,
à ses frais; lauttur m d»»nna une edi-
aiseau{^tlent«■e, s.)u> ietitre de,l/rri<r.ç, >
ons et Ctrcnionics des Peuples de
•aris, 1825, 2 vol., iii-8' : c'est un des
meilleurs et les plus < omplets que l'on
urcesujet ; — I-:xp"sr de (fuei(/ues-uns
Hpaux Articlc'i dr la Thcogonie des •
, contenant la de>fiiption de l'.bsMa- .
sacrificedu cheval, lori^int' et 1rs pran- ;
Gange, l'histoire du trînple de Gava , i
les principaui Avaruras <3u iuc^raatîona d«
Wichnou , extrait H traiiuJt de^ mciilisuri origi-
naux écrits dans les ïaûg^«s du pays; Paris, t&S%
ïn-8* ; — le FantcM-Tanira^ ou les cinq ru-
ses ^fables de Wiûhnfm-Sarma; Avmitircs de
Paramarta et autres cùnies ; le îùut iradnU
pour la première /ois sur Us originaux in-
difns; Paris, 1826 , in-a^ L'abbé Du bob était
tm des collaborateurs du Bulletin des Sciences ^
pour la septième section (Histoire, Antiqui^
t^?^, etc. }. Ë. r*E4tfvoii,
Cimtfmp. lômi 11 dlffct. (3e fVat»br. — Journ^t titi Su-
Vfititt^ BU. 1SS6. - iitâtietifi dvê Sûirnrtt, t)u baran ûo
Kéry**»c^ «Fpltéme «rctlDit, L IV, o" 41 ^ L V, ri" •••»
.4 1 iatic Jvvmal arut Mmtihlf RtgitUrt an» HH^ L îj
p. iW-U7 ; an. ibm, t 1» p.iMi t. tJ. p. m 5 &«. m»,
i. ir. ]>. SGB; m. itn, r_ I, p, 76i.
* DU BOti f Louis- François}^ litt^alcur fraa-
cjiîft, né h Lisiiiux, le Irt novembre 1773, murt â
Mi'snii- Durand, le djaiilet i^hb. U avait ialld«
fortes études lor&que h révolution édat». En
1799 11 obtint au concours U (ilace de bibliotlié-
cniris de l'fxole ccjilrale de rOme, deTfnt s*ccé-
Inire du préfet en (Ses , ot passa eo l«lî an sit-
crétariat tU la préfecture du Trasimène. i^n
i^U il se rvltra en Nom candie , oomptisa de*
ou V rages variée, ifiouLm beaucoup de ftsn'eur toï^
t*-tiriennG et d'eitallatioD polilîque, fut nommé
Sfiiis-pTËret de Beraay en. 1830, de Vitré en t&33,
ei de Châteaiilîn en ii39, rel^tsa d'aller à eetto
lésîilence, et ne tarcii paa à a« retirer à si terra
du M^^ûihDurdDr), ou U le Ufxa t?6C ardeur à
avant sa mort. De ses 60 à 80 Toluines et bro-
chures, nous ne citerons que les suivants : Notice
sur Du/rische de Valazé; Paris, 1802; — Du
Pommier, du Poirier, du Cormier, des Ci-
dres, etc.; Paris, 1804, 2 vol., in-12 ;— Contes
en vers ; 1805, in-8» ; — Des Melons, de leurs
variétés et de leur culture; 1810, in-t2; —
Geneviève et Sifjrid , roman; 1810, 2 ▼oK,
in-12 ; — Pratique simplifiée du Jardinage;
1821, in-12; 6« éd., 1846, in-lS; — Histoire
civile, religieuse et littéraire de La Trappe;
1824, in-8*'; — Archives de la Normandie;
rr vol. 1824, 2" 1826, in-8'; - Résumé de
r histoire de Normandie; 1825, in- 18; — Cour»
complet et simplifia d'Agriculture et d^écono»
mie rurale et domestique ; 1825, 6 vol. in-ll;
2*^ étl., 1830 32, 8 vol. in-12 ; tome 9*, Sfippl^-
ment, 1843; — Histoire de Normandie, par
Orderic Vital ; traduite en français , âenê la
collection Guizot des Mémoires sur V Histoire
de fYance, et tirée à part, 1826-27, 4 vol. in 8*;
— Itinéraire descriptif, historique et monu-
mental de la Normandie; 1828, 3 toI. iii-6*;
— V Amateur des Fruits, etc.; 1829, in-lS ; —
liecherches nouvelles sur Jf«M ((^ Sévigné;
1838, in-8"; — Charlotte de Corday; 1838,
in-8" ; — Essai sur l'Histoire de Vitré; 1839,
in 8*^ ; — I^'otice sur la ville de la êmertke;
1839, in-8*; - Recherchée eur Us OmUlome;
18.
871
DUBOfS
m
1843, 111^8*; — Recherches archéologiques,
historiques, biographiques et lUtéraires sur
la Nomumdie; 1843,r jn-s*; ~ Histoire de
lÀsienx et de son territoire; 1845-46, 1 toI.
iii-8* ; — Économie ruralede Columelle, dans
la2*8érie de la Bibliothèque lat.-fr.de Panckoocke;
1846, 3 Tol. iji*8** ; — Notice sur la Mar-
seillaise: 1848, ia-8''. L. Dubois a publié de
bonnes éditions de BasseUn, des Fables de La
Fontaine, des lioèls Bomguignons, de» Lettres
de Dnpaty, des notes au Voltaire de W^ Per-
ronneau, etc. Fondateur d*nn Annuaire de F Orne
et de plusieurs journaux, il a laissé en porte-
feuille des ouvrages en prose et en ven,
parmi lesquels on remarque V Encyclopédie aes
Amateursdu CaSé; 1 vol.;— Oii^ee/ifi^/oire
des Religions chrétiennes; 5 vol. ; — Diction'
naire des Patois normands» L'impression de
ce dornierouvrage est commencée et s'achèvera;
Caen, Haidel, 185*, in-8®. Julien Travers.
Qaénrd, La Fnmeê lUL — Lonandre eC Boorquelot,
La lÀUéraL conUmporatM.
PUBOis (Paul'Alexis), général français,
né en Auvergne, vers 1754, tué à rafTaire d*Alla
(Tyrol) , le 4 septembre 1796. Sous-officier de
cavalerie avant la révolution, il dut un avance-
ment rapide plus à son intrépidité qu*à son ta-
lent. Élevé au grade de général , il Gt les cam-
pagnes du Palatinat, passa à Tannée de Samhre
et Meuse, et commanda la cavalerie à la bataille
de Fleurus. Par suite de reproches que Jourdan
et Kléber lui avaient adressés à l'occasion d'une
charge intempestive, il quitta l'armée, et revint à
Paris, n s'y trouvait à l'époque ( 20 mai 1795-
l'^prairial an m ) où le faubourg Saint-Antome
marchait contre la Convention nationale. Le dan*
ger était imminent, et pour arrêter les factieux
U fallait leur opposer un homme de courage. Sur
la proposition d'Aubry, Dubois fut appelé à
prendre le commandement de la cavalerie pari-
sienne, et bientôt les succès qu'il obtint lui ga-
gnèrent la confiance de la Convention, etattirèrent
sur lui la haine du parti vaincu. Après s'être si-
gnalé à Haguenau, ainsi qu'à la prisede Charleroi,
il passa à l'armée d'Italie, et se trouva à la bataille
de Roveredo. Chargé, comme général de cavalerie,
de porter le désordre dans les rangs autrichiens ,
qui commençaient à plier, Dubois tomba mor-
tellement blessé au moment où, par une charge
des plus brillantes, il venait d'aitsurer la vic-
toire. A la nouvelle de cette mort, le général
Bonaparte vole auprès du blessé, et reçoit ses
dernières paroles : « Je meurs pour la réfiubli-
que; faites, général, que j'aie le temps de sa-
voir si la victoire est complète. » Et il expira.
Le nom do ce général est gravé sur les tables
de bronze du palais de Versailles ainsi que sur
l'arc de triomphe de l'Étoile , côté sud.
A. Sauzay.
>r«*iMt d« Im guêrrt. - DM. det SUg^ et BataUUt.
MM» {Philippe), érudit fhmçais, né à
Cboaain,dans le diocèse de Caen, vers 1636, mort
à Paris, le 17 février 1703. Birtwnnaêbi^
hcnr6 l'état efflériattigae, fiatéladieràPaiÉ,cl
s'y fit recevoir docteur « théologie. Apièsav*
été qoehine tempo princ^ da càéfB do 1
Gerviis, il fut cfaûigé do girdcr la I
de Le TelUer, archevèqw do Rdno, cC I ci
dressa le Catalogne. Il ont beo«eoBy do pat à
l'édition deo œuvres do Miliioait (Jouais
Maldonati^ Soeiêtaiis Jens , pntiyieri m
theologi prsgstantissimi , qpera Mfte f Airis-
gica; Paris, 1677, ia-lbl. ), «tpobli loipofiMi
de Catulle, de Tttmllecldo Prop«o(C.r»
lerii CaMli, Albi TkbMk H Sectt àtmÊà
Propertii Opéra; interpreianome et aaMi il-
luHrapit PhUippus SUvius^ >«fs« CArMo*
nissimi Régis in usum Ser. Dtipkhd;M$,
1685, 2 vol. iB4*). « L*édttear, dH llfeéni,aai
soin de retrancher dMi eetio édttoa loi c
trop libres qol se troQvwt dsM cet trait a
qu'on regarde onnmo loi faluiiflndo f
On a encore de Dubois : Bibiioikêem ]
sive catalogus libronm NMntlmr Cmwi
Mauritii U Tellier, arekiep. émcti Ahhmé,
Paris, 1693, in*fol.
Huet. Orlçimês 4e Caen. - 5leér«i, MÊÊÊÊmgm
tenir à rkiOatre ëes kamwm Utathm^CSn.
DUBOiè (...), com
mort en 1775. Il dékww i mm
d'Andronie, et joua eosoiie ac&s
Hippolgte, etc.; il ftit roca ; néi
débuts. Lekain, dans m
Française, le qualifie le pn» ma
neurs ; et soo nom a i
srand scandale -^ ■
e Ue 1
IH» U limO P«r MM «■ M
co II i. 11 I do
i(i;ré la protectitm «u tuBO Ùa I
laieur passionné do la beoaté di
sa fille. h.
DUBOn (MUc), <
du précédent , née < w«v.
Elle débuta an ' w >
rôle de I^om, i»-Mi «m
Mercure de ProHce^ ■■
ces le plus éclatant EL» i
ron, mais nédiocre •
dernière. '
ses M -t». *■ Ml
asi I
r I
• dus m
u nOb» vOVODO
puiOpcul éloges a
motion. Pendam
créa différents i j
sabeth, dans fi ftck^
ramond ; Hir imOS £i»
autres, mais pn»qiio 1
se retira dn théâtre eDt#.
LeaMurlcr, Galirif
tn-PramçoàM, —
873 DUBOIS
; orsois ( Frédéric), méàmn tnaçâh, né à
ânmcns, le l*' féTiier 1799. Après avoir coni-
Bowé SCS études iDédicales dansTécole iirépan-
lotrede cette Tille, il Tint les oontiniier à Pute,
9à il prit le titre de docteur en 1828, et fat
•ommë professeor agrégé en 1831. Pea après,
V. Dnbois entra à TAcadémie de Médecine, où
1 se fait reroarqnerpar son émditioa et le senti-
nent des coo?enanccs académiqnes. En 1847 il
mooéda à M. Pariset dans les fonctions de se-
notaire perpétuel de l'Académie. Chargé en cette
loalité de faire Téloge des académiciens décédés.
If. Dakwis sait donner chaque année à cette
ncDpoeition littéraire un charme puissant, qui
■eus parait surtout résulter de la façon laiîgo
kwt il trace les portraits, combinée à on hàa-
rtax emploi du récit anecdotique ; les éloges de
Broossais et d^Ant. Dubois peuTent être cités
Mffnme des modèles du genre.
M. DuIkms a renoncé à Texercice de la méde-
cine pour se lîTrer entièrement aux dcToirs de
m position scientifique. Il publie dans le Bulletin
it r Académie toutes les communications faites
m séance académique, et rédige la partie histo-
rique des Mémoires de cette société. M. Dubois
I en outre composé un grand nombre de traTanx,
loat Toid les titres : Mémoire sur Videntité et
Es» différences de l'hystérie et de Vfnfpth
dbomdrie, couronné par la Société de Médecine
Ib Bordeaux; 1830; — Dissertation sur le
mmiââinnent , considéré sous le rapport se-
méioiogique; in-S*', Paris, 1832; — Histoire
^àUosophique de VHypochondrie et de VHyS"
\6ne ; in-S" , Paris, 1833, in-4"; — Mémoire sur
Tlnstinct et les déterminations instinctives
Mém, deVAc. de Méd., tome II, 1833);— A'oïi-
wUes Inductions applicables à l'étude de VI-
Hotie et de la Démence ( Mém. de l'Ac. de
Wéd., tome V, 1836); — Traité de Pathologie
générale, 2 vol in-8^; Paris 1837; — Traité
Icf Études médicales^ ou de la manière dV-
litfier et d'enseigner lamédecine; 1 vol. in-8*,
hvis, 1838; — Préleçnns de Pathologie ex-
périmentale; 1 vol. in-8'', Paris, 1841 ; — flis-
lire (Kadémique du Magnétisme animal
î en commun avec M. Burdin ); 1 vol. in-8*,
1841 ; — Mémoire sur les progrès ré-
Mfffs de la médecine comparés à ceux, de la
Mntrgie; in-4° {Mém. de TAc. de Méd.,\0'
m XI, 1846); — Psotice historique sur /« ou-
Wmges et la personne de M, Charvin; in-8",
^iris, 1845; — Examen des doctrines de Ca-
iamitf Goll et liroussais; 1 vol. in-8°, Paris,
WÊê; — l: loges de M. Pansety BroussaiSf
tàMne Dubois y Anthelme lUcherand ^
§Êiié, Boger, Or fila. Desormeaux, Capuron, \
r, Baudelocgue : ces quatre derniers col-
Dent ;in-4", Paris, 1847, 48,49, 50, 51,
8# ft3, 54 ; — Documents pour servir à Tffis-
iHrede l'Académie mgn/e de Chirurgie (Mém.
ÛfAcad. de Méd., tome \\\) ; Paris, lS5t . Ce
iM qu'un extrait «1 un»* histoire complète de
celte Ècaâévm, â laquelle M. DiiboÎA triivsiilliï en
ce rïtomeiit. M. l>uboi$ Tit»t d'être désigik^ par
le mmistre rie finstruction publique poar la di*
rectîcm du cl3sti*îïienl des (irres de méil«ciaê,
*Jc chirargie cl de pharmacie h k BIMiotlilqtM
ifnp*!riate. Ost on liav^il eonsklérablr^ dont
Je^ âm\ premièr^â parfis sont 4é}h publiées et
acrvent di* rèate an rematiicrnenl qui 5'opère en
ce moinenl à cette hcUe bibUotljèqyc (iwf.
HappffrîA adressée à Af , te mimisfre de rinstme-
i ion pu biiq ut^ 1 «â6 } . W D w:nAt?*soï.
/kicttm^nlM fmrtitumrâ. - LiwindTe cl BoDriqiielot.
l i»rBoia ( Pierre}^ horbfier fruçaii^ né k
15 décembre I80Î, à ChlHUiliialt (Tknnt«), |]
entra dans les ate^iere de Lfepiole, et faurttit à
fUver» recodis «dentliiqne», paiikulièrcmait
à foûvrage intitulé : Ltm^ à^t et la Re-
naissiince^ûmiLnyi^^^^mx sur rimHiiïgfrif^,
Ces artJdej i^rmX tentât Miivi$ d'ttn ouirrafté
important ayant pour lilri' i H%stekfe de Vitor*
togme ancifnm H moderne, précédée 4^
Recfierefies mr la mesurt^ du Umpi dam
tantiquifé^et tuivie de la Biographie des tfor*
logen le* plm cétèàre^ ée t Europe ; Parii^
184D>A0. in^^ Mfc 300 jftTVrta l«T l»mil*
If'rcaléo^ tlatiA tf trxte, l>a a fa ontrtdi» M. Eki-
M* ; lA Tnhmf ^hr^rîtimHr^u^^ imirnil «pé*
cÎ4l, intprnHn|Hi ft toI fir, iivR'*,nm*d<'%urei);
— Des F^hriqutA d'mrlù^erie de la Svm« «f
tfe la France ; l*4Ti*, iSAS, In-lft; — écê «fil»
ûe*^ tetatlfji à lltortagvrli^ , <tani La PattU^ la
Magasin pittoresque, t'tc. ¥. Uom,
m. Dub^iMpar- «fer* i* mam$ émbln^ éf Htm em
lit na^Utm, *te.
Dir«ois iiUi«9(iEMicT)t (Dànitli^ hhhirieft
ffimçais^ n^ en Niïi'intDillivtii4 à Violie, m inil^
Il vinl ieuoe à Pjim, H K'nttaèbft k ^yUurvxin,
qui le lit fntrfr au lèrtic^?*!^; GaMtfnJaXrL' du roi
l^uts KUI. t Dubois, dit Mofi^n, t^Uill tin Imintne
eAlrémemmi Un H atlrcMt , o^iH^nil^t imuivâii
ù>urti*ân. •* Ayant f«c*i*jr« b ili*mrAi#<li^à»*tôn
pour a'étre rendii aaoK mti i>r(lrc im i\ége de Im
Rochelle, Û alla chercher eu Italie tinis oceanioii
de 9e $i|înakr. Il fut tu^ rn ilud à Vmi^, pir
un gentilhomme françêii, nooimt^ Ruvfgtit. Ihi-
bols liijwa deii méinQÎrt!« publîéi t^m le titre
âe : Mémoires d^un Famrà de ion aiiettê
royale Monsteftr te duc d'Orléam ; Leyde,
iùù*^ în-l2; réimprimé» à Am^tenlam, tn 1703;
on leitfooïeiossi à l4 suite des Mem^îrmd*An^
gmàlême^ d'Estréu et de Déageant; P«H»,
liSOp k toi, in-lî. Lf» Mémfvires de [>iibofi
rontiennent t'bistJïira 4e Gattûn d'Ori^ns drpaii
^ natiSAnc«, en 1008» jusqu'à la mort du mania
de Cbalâîâ, en Ifiio.
I i'ti?n«, mMtoikêqHê kiâiuffitfuw 4é ta Frmmm.. — Bifl*
Çjùrrfîpondane*. -* Hot*ti. i^rané iiUHon. ktitor^
nvKmnnvmfkin { imis^Thihault, oomtf),
homiûc politique françâià^ né à Cèml>femer(Sli»-
871
DUBOfS
m
1843, iii^S*; — Recherches archéologiques,
historiques, biographiques et liUéraires sur
la Normandie; 184d,riii-8*; ~ Histoire de
JUsieux et de son territoire; 1845-46, 2 vol.
in-a* ;^ Économie ruralede Columelle, dans
la2*8ériedelaBibliothèqnelat.-fr.dePanckoacke;
1846, 3 Tol. in-a** ; — Notice sur la Mar-
seillaise; 1848, iii-8''. L. Dubois a paUié de
bonnes éditions de BasseUn, des Fables de La
Fontaine, des Noèls Bourguignons, des Lettres
de Dopaty, des notes an Voltaire de M">« Per-
ronnean, etc. Fondatear à'vmAnnuairedeFOme
et de plusieurs journaux, il a laissé en porte-
feuille des ouvrages en prose et en ven,
parmi lesquels on rexnarqaeV Encyclopédie aes
Amateurs du Café; l yo\.\'^Origineet Histoire
des Religions chrétiennes; 5 vol. ; — jnction"
naire des Patois normands» Limpression de
ce dornier ouvrage est commencée et s'acbèvera;
Caen, Haidel, 185*, in-8®. Julien Travers.
Qnénrd, La Fnmeê lUL — Lonandre eC Boorquelot,
La UUéraL eoHtemporatne.
PUBOis (Paul'Alexis), général français,
né en Auvergne, vers 1754, tué à rafTaire d*Alia
(Tyrol ) , le 4 septembre 1796. Sous-officier de
cavalerie avant la révolution, il dut un avance-
ment rapide plus à son intrépidité qu'à son ta-
lent Élevé au grade de général, il Gt les cam-
pagnes du Palatinat, passa à Tarmée dé Samhre
et Meuse, et commanda la cavalerie à la bataille
de Fleurus. Par suite de reprocbes que Jourdan
et Klâ)er lui avaient adressés à Toccasion d*une
charge intempestive, il quitta Tarrnée, et revint à
Paris, n s*7 trouvait à l'époque (20 mai 1795-
l'^prairial an m ) où le faubourg Saint- Antoine
marchait contre la Convention nationale. Le dan-
rr était imminent, et pour arrêter les factieux
fallait leur opposer un homme de courage. Sur
la proposition d'Aubry, Dubois fut appelé à
prendre le commandement de la cavalerie pari-
sienne, et bientôt les succès qu'il obtint lui ga-
gnèrent la confiancedela Convention, et attirèrent
sur lui la haine du parti vaincu. Après s'être si-
gnalé à Hagnenau, ainsi qu'à laprisede Charlerol,
il passa à l'armée d'Italie, et se trouva à la bataille
de Roveredo. Chargé, comme général de cavalerie,
de porter le désordre dans les rangs autrichiens ,
qui commençaient à plier, Dubois tomba mor-
tellement blessé au moment où, par une charge
des plus brillantes , il venait d'a^tiiurer la vic-
toire. A la nouvelle <le cette mort, le général
Bonaparte vole auprès du blessé, et reçoit ses
dernières paroles : « Je meurs pour la républi-
que; faites, général, que j'aie le temps de sa-
voir si la victoire est complète. » Et il expira.
Le nom do ce général est gravé sur les tables
de bronze du palais de Versailles ainsi que sur
l'arc de triomphe de TÉloile , côté sud.
A. Sauzay.
Jreki9u de te gmrr: - Dieî. de» SUpts et BataitUâ.
TOBOU {Philippe), érudit ft-ançais, né à
Cboii8hi,dans le diocèse de Caen, vers 1636, mort
à Paris, le 1 7 février 1703. 0 Cirimin M hMi
hcnr6 l'état ffriédaitigne, vit étadieràP>ih,tf
s'y fit recevoir docteur «Ihéoloile. Apièsmir
été quelque temptpriiic^dB càéfBde 1
Gerviis,il fistcfaûigé degirdcrlar
de Le TelUer, ardievèqne de Wifcin , cC I ci
dressa le Catalogne. Il eut bcn«eoBy de patà
l'édition des œuvres de IfaddoMt (JoauH
Maldonati, Soeiêiaiis Jesm ^ praiftÊti m
theologi prsutantissimi i Optra Mfte Itols-
giea; Paris, 1677, is-foL ), ctpabli leipiéMi
de Catulle, de Tttmlleclde Pro|»Oi(C. ra-
leni Caiulli, Albi TièmlU «f Sactt Mtnk
Propertii Opéra ;imUrpr9iaUosm€iweilsU'
luHravU PhUippus SUvèUê, jUMMU CArM»
nissimi Régis in usum Ser. Dtipkhd;ftâ^
1685, S vol. iB4*). « L'édtteor, dH llfeéni,aai
soin de retrancher dwu wtte éJÊkm 11
trop libres qol se troQvwt dMW cet tnii
qu'on regu^ comme lei trimifindil
On a encore deDuboit : AdItolAaM r
sipe catalogus librorum NMntlmr Cmwl
Mauritii U Tellier, arddep. émcti Êmmâs,
Paris, 1693, fai*fol.
Huet. tMginM de Cat», -
i«r9ir à rkùMrt eu i
DUBOIÀ (...), comédia I
mort en 1775. Ud
d'ilit(froiiic, il
Hippolgte, «c; u Hu I
débuts. Lekain, dansim i
Française, le qualifie le tàm ab
neurs ; et soo nom ter i
grand scandale < ac
quela retrelte de « \
pos d'un serment p i
connu faux. Il Ait m
malgré la proteetioii «m uhb et
ratenr passionné de la be
sa fille.
DUBOIS (Mii«), e
du précédent,»^ ir«w.
Elle débuU an : m
rôle de Dufon. %
Mercure de F w •»*—
cèsleplusé tu&.K
ron, mais jiOi re. \m
dernière, |nu
ses Mémoires.
répntation • tedrt
montel, non» vOfoot
pompeux éloges dant m
motion. Pendant m
créa dUTérents rftlet: i
sabeth, dans M ^tek.
ramond; Ifina.
autres, m i
se retira «ai
LeoMMiier, Gfelirif
nifnlM.
m
DUBOIS
$14
; oiTBOis ( Frédéric) y médecin français, né è
imiens, le I*' février 1799. Après avoir com-
Beooé ses étiwles médicales dansl*école prépara-
Nrede cette ville, il vint les continuer à Paris,
è il prit le titre de docteur en 1828 , et fut
ommé professeur agrégé en 1832. Peu après,
I. Dubois entra à l'Académie de Médecine, où
! se fait remarquer par son érudition et le senti-
lent des convenances académiques. En 1847 il
accéda à M. Pariset dans les fonctions de se-
rétaîre perpétuel de TAcadéroie. Chargé en cette
oalité de faire l'éloge des académiciens décédés,
I. Dabois sait donner chaque année à cette
onposition littéraire un charme puissant, qui
ous parait surtout résulter de la façon Urge
ont il trace les portraits, combinée à on heo>
en emploi du récit anccdotique ; les éloges de
tninssais et d'Ant. Dubois peuvent être cités
omme des modèles du genre.
M. Dubois a renoncé à l'exercice de la méde-
iDe pour se livrer entièrement aux devoirs de
i position scientifique. Il publie dans le Bulletin
^e r Académie toutes les communications faites
■ séance académique, et rédige la partie histo-
kfoe des Mémoires de cette société. M. Dubois
en outre composé un grand nombre de travaux,
md void les titres : Mémoire sur Videntité et
» différences de l'hystérie et de Vhypo-
homdrie, couronné par la Société de Médecine
• Bordeaux ; 1830 ; — Dissertation sur le
wmiuiment , considéré sous le rapport 5e-
^fioiogique; in-8% Paris, 1832; — Histoire
Mosophique de V Ilypochondrie et de VUys-
fh€ ; in-S" , Paris, 1833, in-A"; — Mémoire sur
Instinct et ics defenninotions instinctives
Uém, deVAc. de Méd., tome II, 1833);— ^Voïi-
tUes Inductions applicables à Vétnde de VI-
Mie et de la Démence {Mém. de VAc. de
Ud., tome V, 1836) ; — Traité de Pathologie
iMérale, 2 vol in-8°; Paris, 1837; — Traité
n Études médicales ^ ou de la manière d'é-
itfier et d'enseigner lamédecine; 1 vol. in-8**, I
iris, 1838; — Préleçons de Pathologie ex-
értmentale; \ vol. in-8", Paris, 1841 ; — Ilis-
lÉV académique du Magnétisme animal
iBe en commun avec M. Burdin ); 1 vol. in-8**,
■ity 1841 ; — Mémoire sur les progrès ré-
WH$ de la médecine comparés à ceux, de la
Umarçie; in-4« (Mém. de l'Ac. de Méd., to-
it XI, 1846) ; — ISotice historique sur les ou-
h»pei et la personne de M. Charvin; in-8*,
É&9 1845: — Examen des doctrines de Ca-
WHh^ Gall et lîroHSsais; l vol. in-8°, Paris,
— Éloges de M. Pariset y BroussaiSy
Dubois t Anthclme liicherandy
, Bayer y Orfila^ DosormeauXy Capuron,
t, Baudelocque : ces quatre derniers col-
nt;in-4°, Paris, 1847,48,49,50,51,
îik^ 5^'f — Documents pour servir à VlUs-
ir^der Académie royale de Chirurgie (Mém.
kfAead. de Méd., tome XV!) ; Paris, lS5t . Ce |
Mqn'nn extrait d'une histoire complète de
aftle acadéiviaf h laqudlt: M. Dubotâ travaille ^n
ee motiiétit M- Dotxjis vî<mt d'filre désigné par
le mifiiatre de rinstniction publique pour b di>
rection du daa^ement àm livrer de médeeioe,
de chirurgie et de pharmacie à la Bibllotlièque
impériale. C'est un travail oonsidérablc, dont
les deux première;! parties sont déjà pahlJée$ et
servent de rè^le au remanîanenl qui s'opère en
ce moment à cette riche bibliottièque {t^ô^t
mpports adressés à MM ministre de nnstrue^
t ion publique jîûâ^), D' DccJUtsaor.
DûfUTfieniM particuliwrt. - Lotuodri et BattrqaeloU
La LUt€rât. émttmporaihe.
; Drnois ( Pierre ) , horft^r français , né le
15 décembre tBOî, à Cbfttellerauït (Vienne). H
entra dans les ateHent de Lepaute, et fou mit k
divers recueils sclenUfi^iues , particutièr^nent
à Ton V rage Intitulé : Le M¥ Age et la Me-
naissance y des articles spéciaux sur rhorloflerie.
Ces articles forent bit^ntÀt suivis d'un oovraj^je
importent ayant pour litre : mstoire de (llor-
togerie ancienne et moderne^ précédée de
Recherches sur la mesure du temps dans
rantiquitéj et suivie de la Biographie des tioi^
logers les plus célèbres de t Europe; Pariip
1640-50, în-4°, arec 300 graTurti sur Iwis, in-
temilées danft le teite. On a en outre de M. Du-
bois : la Trilfftne chronoméirique, jminïal apé-
cia), Interronnpy (1 ^ol fr. în-A\oméde %urea};
— Des Fabriques d'Horlogerie de la Suisse et
de ta France ; Pari*, 1B53, in-is ; — de* arti-
cles relatirs à niorlogsrie , dans La PaMe, It
MiîgasiH pittoresque, «te. K. Dckm.
Ùœumentt pariietiiliri.
III. Dubois par ordre de noms doubles, de lieu ou
de noblestef etc.
DUBOIS iPaknbmets (Daniel), historien
français , né en Normandie, tué à Venise, en 1827^
Il Tint jeane à Paris, et s'attacha à Puylaurens,
qui le fit entrer au service de Gaston, frère dn roi
Louis XIII. « Dubois, dit Mor^ri, était un homme
extrêmement fin et adroit , cependant roanvais
courtisan. » Ayant encouru la disgrâce de Gaston
pour s'être rendu sans son ordre au siège de La
Rochelle, il alla cherdier en Italie une occasion
de se signaler. Il fut tué en duel à Venise « par
un gentilhomme français, nommé Ruvigni. Du-
bois laissa des mémoires publiés soos le titra
de : Mémoires d'un Favori de son aUeuê
royale Monsieur le duc d^ Orléans ; Leyde,
16G7, in-12; réimprimés à Amsterdam, en 1702;
on les trouve aussi à la suite des Mémoires d^ An*
gouléme, d'Estrées et de Déageant; Parla,
1756, 4 vol., in-12. Les Mémoires de Dnboia
contiennent l'histoire de Gaston d^Orléana depola
sa naissance, en 1608, jusqu'à la mort dn comte
de Chalais, en 1626.
Ulonir. DibtMhèque kUtoriquê dé te Fnmeê, — Bayld
Correspondance. — MorérI, Grand DietUm, ikiffor.
D€BOisDUBAi8 { Louis-ThUHiult, oomte),
homme politique français, né à Cambrrâier(Ilor^
875,
DUBOIS
876
inandîe) en 1743, raort le t*' novembre 1834. Il
était chevalier de Saint-Louis et capitaine de ca-
valerie dans la maison dn roi an moment où s'an-
noncèrent les premiers symptômes de la révo-
lution, pour laquelle il témoigna des sympathies.
Dès 1789 il publiait une brochure dont on a dté
avec raison la sagesse. Elle avait pour titre : Mon
opinion motivée, ou le vœu(Pun gentilhomme
normand à la noblesse normande. En septem-
bre 1791 Dubois-Dubais fut nommé député à
KAssemblée législative, et au mois de septembre
1792 il alla siéger à la Convention nationale.
Lors du jugement de Louis XVI, il demanda le
renvoi au peuple , convoqué en assemblées pri-
maires ; puis , devant se conformer aux termes
passés dans la délibération pour la position des
questions, il vota la mort dans le cas d'inva-
sion du territoire par les armées étrangères; il
se prononça ensuite pour Tappel au peuple et
pourle sursis ; en un mot, il vota tous les moyens
dilatofres. Pendant la durée de la session de la
Convention, il alla trois fois en mission, et sut al-
lier l'humanité à l'énergie. Revenu à Paris, il fit
après le 9 thermidor rendre à la liberté les cul-
tivateurs emprisonnés comme suspects; il dé-
fendit Ton des proscrits du 31 mai, Henri Lari-
vière, obtînt la suspension du décret d'érection
d'une colonne infamante à Caen contre les fédé-
ralistes, demanda la réintégration du général
Kellermann, fit adopter, après l'avoir proposé, un
projet sur la police militaire. Devenu membre du
Conseil des Cinq-Cents, il fit voter des fonds pour
le payement des veuves et des enfants des mili-
taires invalides, et présenta des vues utiles sur le
recrutement de l'armée. Au Conseil des Anciens,
où il passa en 1798, il se prononça contre l'im-
pôt du sel, et s'éleva contre les dilapidatcurs des
deniers publics. Après le 18 brumaire an vtri,
il fut envoyé en qualité de commissaire dans les
quatre départements de la rive gauche dn Rhin.
A son retour, il fut nommé sénateur, et plus tard
devint comte de Tempire, commandant de la Lé-
gion d'Honneur et titulaire de la sénatorerie de
Ktmes. En 1814 il se prononça pour la forma-
tion d'un gouvernement provisoire et , quelque
temps après , pour le rétablissement des Bour-
Iions. n signa ensuite l'acte additionnel anx cons-
titutions de l'empire, mais sous la condition que
l'on y introduirait les changements indiqués
par l'opinion publique. Retiré à Bruxelles par
suite de l'application qu'on lui avait faite, à tort évi-
demment, de la loi du 12 janvier 1816, relative à
ceux qui avaient voté la mort de Louis XVI, il fut
rappelé en 1 818. Depuis il a vécu éloigné de la car-
rière politique. On a de lui : Observations jus-
tificatives sur les votes conditionnels dans la
malheureuse affaire du roi Louis XVI; in-8o.
Cal. hist. des Contemp. — Arnaait, Jooy, etc., ifow.
Bktgraphiê dei Conttmporains,
Drsois DE CRAXC#: ( Edmond -Lmtis '
Alexis), général français, né h Charieville
(Champagne), en 1747, mort k Retliel, le 29 juin
1814. Il servit qnelqiie tempi dus In
quetaires dn roi , puis devint Heutcn»! àe%
maréchaux de France. Éhi, en i7a9,dé|NiléM\
états généraux par le tiers étal do biilliiiBe de
Yitry-le-Français, il demanda l'or^Miisitioi ée
la garde nationale, sdlidtd le radial desdraîb
féodaux, et obtint rétabUsscmeot d'm jwy pov
juger les délits de prane. L'initiative qit% aivi
prise dans tontes les questions milîlaires. If
fit nommer, à la fia de la sessioa , narécU
de camp ; mais ne voulant pas senrir nom I»
ordres de La Fayette, fl entra simple fQwde »-
tional dans le bataillon de la sectloB d» Bbict-
Manteaux. Il fut ensuite appelé ( nplMfcw
1792) à la ConventîoD parle départanol de»
Ardennes. A peine entré, il se fit mnirqiwrpif
la violence de ses opinions démomliqnest dcM
qui s'était opposé è ce qoc le roi cJianurM la fibe
de roi de France en cdoi de roi tfet i>npni.
celui qui qndques mois anptnfMl la%ii
« d'exécrable dtoyea qateonqiie duntiiai fK
la constitution ne faste le bonlieHr dn pe^le rt
du roi, » prit plusieurs fbislapnralftdnslêp»-
rèsde Louis XVI, d oondot an rqet detapH *
peuple par ces mots : • Vengeons Mbe fdnt
du tyran qui a voulu l'assenrir. Pisunit— alfaa
peuple : Faites voler nos têtes sar Téâatad,
nous rendrons grAœs aux dient, nias amsi
sauvé la patrie (léancc dn 31 éèanàn ITK)- •
Après avoir appuyé de font son pomair h pns*
cripUon prononcée contre les Giroadtas. I U
choisi pour marcher contre la v9e daLfaa,^
refusait de souscrire aux ordres éa liOMih
tion (1). Dès le 24 août Dninis éa Onnd, fd
(I) Um reetHIattM ett
■lége mémorable. U Bt9grmpHê MMhp'
dit : « Ke poQ? aat licM obteair ae «■ 1
eihortattotit ni par owoae** tt (Da.
réaolat d'fs tlilre le Mffe. d rcair le
maoQ, quf eommaodalt lae t..
roencfr le* altaqnet ; naît ert
mlfHT A PeiécatUm det roe«Rt- ^ ■■
employer; H prMeiU «m m prttu
poar repomacr rcancml qtk mtman
retooma A ion armée. ■ Batre aatr..
lanérées aa MfomUeur ( ■ avril, SS et a
docomentii proaveot q«e. Ma ae rtlÉit. ,
drea de la Conveatlon, KrUomami p*** "
à ce sl^r, oà II comouada «epak h
(i avril) ]in<|«*aall «epteaArc, t^H
le ««aérai Doppet. — MmMÊmr as Ma
tkm faite ft ta ville de Lyaa • •- *- —
• avril ntS. — lloofi, Fnoçofe Map^
iréBéral de« armée» de la tépaS,^ '^^
dant en cbK eellea des 4lpca H
répoMIqoe françalae, oae et ti ■ « .^
voir qae m'a conféré la Caav i ■
réonWltlon dei repréM«taaCa pi
Alpea, )e flomme Ira caoyeaa ae r^
dam le délai dhine hcare à Tan
•entaat« dn pcnple, et me B«r . ■
ville. d*y recevoir 1«MtM lia t ■
qve. etc.... Fante par Ica r""t Ji
mettre ft U loU Je dédaw fi ■
Im... Je meU aooa lenr rcapc
qnl ponrralcttt en KialUr. ■ ^
deoi pièce* nlvanlea Moal.*» %
pré* la menace : « QaaHlei -féaiial
vnn« envoie cf-folat, eHoytaa tffffii
de l'armée devaat Lfaa. Vaaa wmwm
.J^a.
m
.a
DUBOIS
87t
arrivé dcTant Lyon que le 12 , annonçait
termes les succès obtenus par les répu-
i : « Le feu a commencé hier à quatre
du soir. Après trente heures inutilement
à la réflexion, les boulets rouges ont in-
le quartier de la PorteSainte-Claire ; les
i ont commencé leur elTet à dix heui*es du
I n'a pas été conséquent juiqu'h minait ,
cette heure il s'est manifesté le plus ter-
cen<lie vers le quai de la Saône; d'im-
magasins ont été la proie des flammes ,
ique ce bombardement ait cessé à sept
l'incendie n'a rien perdu de son activité
ce moment, qu'il est cinq heures du soir :
ire que Bellecourt , l'arsenal , le Port du
, la rue Mercière, la rueXupin et autres rues
tes , sont totalement incendiées ; on peut
la perte de ces deux nuits à deux cents
s. » Malgré ces résultats, Dubois de
, accusé de modérantisme , fut appelé à
de la Convention, et même arrêté, mais
ienU^t remis en liberté. Il fit alors cause
ne avec les jacobins ; et, ne voulant pas
e société se trouvât mélangée, il proposa,
»e d'ironie (Monite^iràu 2 janvier 1794 ) ,
a Société autorisât son président à faire
oestion à l'homme qui se présente pour
iré : Qu'as-tu fait pour être pendu si la
Solution arrivait? » Certains sentiments
isie qu'il avait contre Robespierre con-
st à le jeter bientôt dans le parti de Tal-
*n aida puissamment dans la journée du
ildor. Il ne rompit pas cependant entière-
rec les jacobins; mais voyant le régime
Teur min<^ <i»» ()Ius pn plus, il se prononça
MX, et jMirta une accusation contre Mai-
eroanda IViarî^isscment des prisonniers
•es sous le r(''fîirne de la terreur, et enfin
l'arrestation de Robert Lindet, qu'il ac-
Tétre l'auteur principal des malheurs
à Lyon « pour avoir, disait-il, exagéré
ilté de salut public la situation poli-
cette \ille ». Devenu membre du Con-
Cinq-Cents, Dubois de Crancé défendit
5 sa force la cause du Directoire contre
ni de cassation à l'occasion du procès
lieiot de La Viileurnois, qui était accusé
organisé une inspiration pour le réta-
tfe la république bombardent cette rillc avec
tjeoe doute pas que tn^s-lnccssaramenl Je poor-
fprendre U roildition de celte ville rebelle. —
lltraiann. • — • nullrtin de l'armée devant
DU tf août. — I.fs Ijjrirrips du camp de Cal-
CMBBencé à tirer a t^nuleis routées dans la
\wm n. Le feu a Cte tr^s-vlf... le feu a éclaté
llMn maUons du quartier Sainte-Claire... Les
m ptaeés à la Cuillotl^re aiii batteries des
, mtàtùH par le succès de leurs camarades et
cat4'éDalaUon, tirent jouer leurs redoutables
, qol oe lardèrent pas â allumer un Incendie
Cet «accès doivent nous réjouir... »» Signe
BM. ■ Pw le rapprorWeiiient des dates et dM
t CKlIe de .se convaincre (j ic le siège fut com-
prciqae lermln<* par Ki ilermann, qui ne fut
ff«r te général Doppel que le 2" septembre.
' hli s^^emeni de la royauté. Sorti ilii CooseU ea 1 707,
il fut succeiji^ivemtïtil appelé AVi% fonctions d'îji«-
pecleur géniTal d'iarantcrie ( L798}, et enfin { 14
Bcptembré iTOy) il celles de ministre delà guerre
en remplacement de Bernadoite. Diftgfradé à la
suite du ta brumaire, nuquel il â'étalt opposé d«r
tout son pouvoir, Dulwii de Crancé rentra dans
Irt tie priv^éf, La Biographie des Cùniempù-
rainx raconte ainsi cette disgrâce : « Dubois de
Crancé n'ayant pu reavers*sr Ici pmjet* du ^ént-
ral Donaparlet ne mantiua pas de lui rendre ses
bom mages, — *i Je croyais que ifous m'appor-
'< tîez votre portefeuiUe, » — répondit le premier
coDHit. Celui' ci comprit ce qu'on eiigeiii de lui,
et donna sa démission (Il notembre 1799)* >
Dutkoi&dc Crancé a publié plusieurs ouTfagea
politiques, tels que i E^iamen du Métn&lre du
^rem^er mijïiâtrêdes finances, lu à T Assemblée
nationale le fi mars 1790; — IsHre à mes Com»
mettants , ou comple-rendu des iravaux ^ des
dangers et rfài obstaciei de VAuembUe nalto-
nale ; il^Gi^Entmdons-fimisldiaicçtw entré
deiir jacobins ; — A ÂIontesqtsif>Ufen réponse à
son iibetU prétmdujusii^atifdesa cmiduitû
dcrnni Genève; 179t; — Observai wns mr la
eonstitution militaire , ou t^ases du trmjad
proposé au comité miHiaire: 1783); -^ /Jif-
cours stir notre situation polUiçue^ prononeé
mi^ Jacobins le 27 nlt^aean Ji; — Opinkyn
sur ijomâ XV f; ~ Opinion sur les mot/ens de
restauratimi du crédii pubOc; 7 ventôse an ir;
— Rapport sur le traittmtmt des invalides
de VHétel des Inmiides détachés d« cetue
reiirés avec pension de sofde et demi-solde;
1 79 1 ; —- Réponse à mes improbateurs ; — Se-
conde Lettre à mes Commettants sur Vorgani-
sation des gardes nationales ; 1791 ; — Rapport
et projet de décret sur la situation des ar-
mées; 18 pluviôse an m; — Réponse aux in-
ailpations de mes collègues Couthon et Mai'
gnet, T" et 2* partie; 1793. D'après Ersch, Du-
bois de Crancé a trafaillé à la rédaction de VAmi
des Lois. A. S4UZAT.
Archivée de ta çuêrre, - Erach, Fr. UtL
DUBOIS-FONTANELLE ( Jean-Gospord ) ,
littérateur français, né à Grenoble, le 29 octobre
1737, mort dans cette ville, le 15 féTrier 1812.
Après avoir terminé ses études d'une manière
brillante , il vint chercher fortune à Paris, où,
grâce k la recommandation de rat>bé de Mably,
son compatriote, il fut employé, dès 1754, à la
rédaction de Y Année littéraire de Fréron. £o
17C2 et 17G3 il fit jouer au TbéÂtre-Françaiâ
deux comédies. Le Connaisseur et Le Bon
Mari, qui n'eurent aucun succès. Il écrivit en-
suite des contes, des traductions, de la philoso-
phie, etc.; mais ces ouvrages, pour la plupart
commandés |>ar les libraires et composés à la
hâte, passèrent inaperçus : le nom de leur aa-
teor était même demeuré à peu près inconnu,
lorsqu'un drame fort médiocre, Éricie, ou la
vestale , qu'il voulut donner aux Français , le tira
87d
DUBOIS
tout à coup de Tobscurité en oocasioimaiit ont
grosse affaire. Le censeur chargé, sdon Posage,
d'examiner la pièce s'eiïraya de la hardiesse da
sujet; il y trouva des choses si fortes contre les
couvents et les religieuses, qu'il se crut, en cons-
cience, obligé d*cn réTérer à rarcherèque de Pa-
ris. Celui-ci, scandalisé au plus haut degré , en ré-
féra à son tour à la Sorbonne : or Yom, d'après
Bachaumont, quel fut le résultat de cet examen :
« Les yestales , dit-il , sont tellement déflorées
et polluées par ces sages maîtres qu'il n'y a
plus moyen de les présenter au public dans
l'état de turpitude où ces yicux docteurs les
ont mises. M. de Fontanelle prend le parti de
remettre son drame dans le portefeuille. » On
était alors au plus fort des querelles philoso-
phiques soulevées par les encyclopédistes /et les
scrupules de la censure firent grand bruit dans
le public. De toutes parts on voulut lire la pièce
de Dubois-Fontanelle ; on en fit courir des copies
manuscrites, que chacun s'arrachait avec avidité,
puis on l'imprima clandestinement. En juin 1768,
elle fut jouée sur le théâtre de Lyon : les spec-
tateurs la reçurent avec les plus grands applau-
dissements; mais là, comme à Paris, elle devint
une question de religion , et le prévôt des mar»
chands de cette ville, pressé par ce qu'on appelait
alors la cabale des dévots, en défendit la repré-
sentation. Le pouvoir ne s'en tint pas à ces ri-
gueurs : pende mois après, il fit condamner à la
marque et à cinq ans de galères trois malheureux
colporteurs coupables d'avoir débité La Vestale.
Cette affaire, dont le retentissement fut grand ,
attira pendant plusieurs années l'attention pu-
blique sur l'auteur, que l'on appela dès lors
dans le monde littéraire M. de Fontanelle, tont
court. Il publia encore plusieurs autres ouvrages
aujourd'hui oubliés, mais qui eurent dans le
temps un certain succès, gràee à la réputation
de La Vestale. Outre sa collaboration à VÀnnée
littéraire de Fréron, il prit part à la Gazette
de Deux-Ponts, de 1770 à 1776, et rédigea la
partie politique du Mercure de France de 177S
à 1784. Au commencement de la révolution, il
M retira dans son pays natal, où il devint profes-
seur de belles-lettres à l'école centrale, bibliothé-
caire de Grenoble, et enfin doyen de la Faculté de
cette ville. On a de lui : Le Connaisseur, comédie
ondeuxactesctenvers; LaHayc, 1762,in-8'; —
Le Bon Mari, comédie en on acte; Paris, 1763,
ÎD-s*"; — Aventures philosophiques; Tonquin
(Paris), 1765, hi-12; — Nouvelle traduction
des Miftamorphoses d: Ovide; Paris, 1766,
2 vol. in-8*; souvent réimpr. : la 1'* éd. est ano-
nyme, celle de 1772 porte le nom du traducteur;
— Pierre le Granrf, tragédie ; Londres (Paris),
1766, in-8''; — Naufrages et Aventures de
P. Viaudi Bordeaux et Paris, 1768, in-12;
réimpr. sous le même titre, en 1770 et 1780, et
sous le suivant, en 1768 : Effets des Passions,
ou mémoires de M. de Florîcourt ; Londres et
Paris, 3 vol. in-12; — Êricie, ou la vestale.
dramecn troisacles ; L<Midre^l7G8, i»r ; I
réimpr.; — j5:ssai sur U/êH taeréêi mtks
Vestales; Amsterdam d Puii» 17G8, i^T;-
Vie de P. Arétïn et de rassom ; 176t, ii-ii;
— Anecdotes qfiriealmet; Pirit, 177&, ii-lS;-
Vézins, drame eo trois ictet; BoiJtai, 1779,
in-S"*; — Nouveaux Mélam^ eur d^fftmb
lUjets, contetUMt des euait dnmeHqm,
philosophiques et lUtéreAree; ITwéBm, iTti,
3 vol., in-8*; — Thédireei Œwfree pièim
phiques, égayés de contes nouveaux, ieuftu
d:un genre; Londres et Paris» 1715» I nL
in-8«; — Anna , ou rkériHère fûlhêse, M.
de l'anglais de miss Bemielt; Vuk, 17H,
4 vol. in-12 ; — Clara ei ErnsneUne, m k
Bénédiction matemeUe^ tnd. da VeH^k
miss Helme; Londres et Paris» 1781, S nL
in-12 ; — Contes philosophiques et menés;
1779, S voL iii-18; ^ StaC aOuH ée TAb-
pire Ottoman, traduit dalIttgWs ^ikesdif^
ris, 1792, 2 vol. in-8*: — Comnée »âkh
Lettres (ouvrage posUrama); Paiii» MIMM
4 vol. in-80. A. Bodua (dte Dis).
A. RocliM, BlOfrmpkU âm flsi^lStf. - Mawi
prononcé rar te tombe de Paboit PwrtMMa^ |«0»-
polllon-FlgeM; dant le Jomrmml ém tfri^arlMMt *
riÈire, namtro do si férrlcr tltt.— Qiiw^to mmn
li(tfra<y«. - BBehaanmil. MémmirwB» mmÊmnSktm
et 1771. - Satotler, Les SUOêê i
DCBOIS-COIBACB 01
(PhiUppe). tradudaii
en 1626, àPa .«---
il apparte a ■•
ses étu< , « P«n»
celle du violou, et s> fit re -^
11 fut introduit eo e
Guise, qui s'attacha «ni
de ne vouloir pu d' b
mettre en état de i i
boisentleooaragBu okiann
ans , les âéments d« m
dans cette éCada di i ■«
de Port-BoyaL A p
dnc deGuise, qoe
et-on ans (1671);
à traduire les OQvi %%m^
gustin. n Tôt recu « Va
12 novembre 11. k w
Lettre de M. km . camikm
1666; — l^scours j
cal ; Discours sur ms m
Ifoise; Paris, 1673, ixs
sont imprimés avac le» j u
cette édition aC dans las ■
pris le nom de Êhibois dfaM<
livres de saint Auqu i
des Saints et Du . kam j
quelques lettres, i
1676, in-12; — las
Delà Manièred^ens
religion chrétienne •«•«■
encore instruits ',a»ee tes fn
nence. De la :
881
DUBOrS
sm
Contre le Mensonge, traduits en français ; Pa-
ris, 1678, in- 12; — /les Lettres de saint AU'
çustin, traduites en français sur Véditian nou-
velle des PP. Bénédictins , oit elles sont ran-
gées selon Vordre des temps, revues et corrigées
sur les anciens manuscrits et augmentées de
quelques Lettres; Paris, 1684, 2 yoI. in-fol. ,
6 ▼ol. in-8** ; — Les Confessions de saint Au-
gustin, traduites en français; Paris, 1686, in-S*;
— Les deux livres de saint Augustin De la
Véritable religion et Des Mœurs de VÉglise
catholique, traduits en français avec des notes;
Paris, 1690, in-8**; — Les Sermons de saint
Augustin Sur le Nouveau Testament, traduits
en français; Paris, 169'i, in-8*. « Dulwis, dit
Ificéroo , mit en tète de cette traduction une
longue préface , où il s'efforça de prouver que
kt prédicateurs doivent renoncer à l'éloquence ,
qoe la chaire ne souffre point de ces figures qui
s*einparent de Tiinagination , ni de ces tours qui
remuent les passions ; et que TÉvangile, dont la
feimplicité a tant de charmes, doit là-dessus ser-
vir de règle à ceux qui l'annoncent. » Amauld
rélbta cette sévérité excessive , dans un ouvrage
hlHnlé : Réflexions sur V Éloquence des Pré-
Heatettrs ; Paris, 1095 , in-12 ; — Les Offices
de Ciceron, traduits en français sur la nouvelle
tfition de Graevius; Paris , 1691, in-12 ; — Les
fkrres de Cicéron De la Vieillesse et De TA-
Wtiiié, arec les Paradoxes du même auteur,
Wnduits sur V édition , latine de Grxvius ;
Pam, 1691, in-12.
L'abbé D'OIivet , Histoire de l'académie Française.
- Klc^on , ytf moires pour servir à l'histoire des
ïmmmes illustres, l. \\\.
DUBOIS DE LE BOË (François), en latin
nn-Tll'S, TTîôdeciii hollanlais, né à Hanau, en
1614, mort à Lpydo, en 1G72. Sa famille était
■Iginairc <le Cambrai, et portait le nom de Dm-
IéIs. De le Hoc est une corruption germanique
Il ce nom , et Syluius en est la traduction la-
Im. Dubois lit ses (^tudes mé<ïicales à BAle, où
tiai reçu docteur à IM^e de vingt-trois ans. Il
berça successivement la médecine à Hanau , à
0f^, à Amsterdam, et succéda en 1658 à Al-
lirl Kyper dans la chaire de médecine pratique
kl l'université de Leyde. Il fut élu recteur de
Mie oniversité le 8 février lfiG9. « Ce médecin ,
IIÉtoy, adonné l'idée de conduire les écoliers
\tÊ» les h<5pitaii\, de leur expliquer la c^usc
tmaux qui afili^ent Thurnanité , de leur en
( observer tous les symptômes , et de les ins-
hire encore par rouvertiire des cadavres , sur
Hti des organes qui ont éfé le siège de la ma-
lÉfe. Cette pratique est excellente pour mettre
lijeones gens au fait de l'observation. De le
lilfet Ini-méme la cause du peu de progrès que
iMlt le» disciples dans c»'lt(! partie. La théorie
Ifta faasse i'égara dans la pratique; comme
i-flnit établi l'acide pour cause générale des
il ne s'occupa «pie du dessein de le
» par les renn^-les alcalins, tant (i\es que
volatils. Il réuflsii mieux dans ranatomie, qu'il
ffiltiva avec beaucoup d'ardeur; il acheva en-
core de mdtre la iihîmie m réputation , par les
le<ftn!*qu*ii dk\à dans lesécoks de Leydiî a un
:iu«htûirr toujours nornl>rpu\. CeprtifesMîur prit
kliement à tâche fraccrédiler cetti^ w^i^itce,
quij ne œ^^H foixte sa vie d*en vanter rutiiit*^ ; et
son éloquence, son «^iteiuplfï , mti autoriti^ tirmt
touturîïiipre/^ijiionqull pouvait attendre, UpciusJia
^4*|:^^udaI^t împ loin ses idées à r#t é^ani : h
nutur^ cïevint toute dJmbte entre se^ trtaius ; tl
la ftin;a même h liHre d^ns s«s «ictîons |i>â \ïlm
feimplei). MàU il soutint «ne meillpur** <yiu»<e en
déft'^ndant de to'it sfin pouvoir la déoju verte du
célèbre Har^ey touchant la circulation du Ming*
CTomme la vérité passe quelquefoi» pour yn pâ>
radoxe chez les eiprits prévettuSt cette déoon-
verte que le médcdn an^ais avait aEUloncé» en
ifiî» était encore r*-jelé« comme nm îmii^imi-
tîon chimérique par la plupart des proies seur»
de r Europe , lorsque De le Boë moula tin cliolra
en 16^8. Les preuves qu'il amt-i-ii^i |K>ur eu ata*
blir Vi\xithmB M réussirent fJ bit\n , qu'il *^iiî
la gloire de Ta voir le premier en assignée et dii-
uionlrée dans t'université de Leyde. « On a de
Dubois i De Biîis et Hepaiis Usu ; Leydc^ |&$û|
in-rj — Disputât ionum medtcarum D^featf
primarias eorporis humani fnmtioneë nain*
roiet ej- anutomim, praûiieiê ei duméas
ejTpfrimeniis dedueias çomplrctent ; Atiifttt^r-
dîim, I6fi3,in*lî!;— Opuseutfi variai Amsler-
dan*j Ieft4, iiï-24; — CoUegium m^tiicihprae^
ticttm^ dictafum an no tOGO; PrJiin^r<»rt , ifM^
lOril'y^EpistolaapologeticacontraAntonium
Deusingium; Leyde, 16C4, in-12 ; — Praxeos
Medicxldea nova, liber primus ; Leyde, 1667,
in-12;— Index Materiœ Medicœ ;hey de, 1671,
in-12 ; — De affectus Epidcmii 1669 Leidensem
civitatem depopulantis Causis naturalibas^
Oratio; Leyde, 1672, in-12 ; — Novissima Idea
de Febribuscurandis ; Dublin, 1687, in-12. Les
œuvres de Dubois ont été recueillies sous le titre
de Opéra medica, tam hactenus inedita,
quam variisformis et locis édita, nunc certo
ordine disposita et in unnm volumen re-
dacta; Amsterdam, 1679, in-4''; Genève, 1080,
in-fol. « Il y a, dit Éloy, une édition des œuvres
de De le Boë publiée à Paris, 1671, 2 vol. iD-8°,
dans laquelle on trouve deux traités qui ne sont
point dans les autres recueils des ouvrages de
ce médecin. Le premier est intitulé : Institu-
tiones Medicœ, le second De Chymia; mais De
le Boë les a toujours désavoués. »
ÉI07. DUtionnaire historique de la Médêcime, — Pa-
qaot, Mémoires pour servir à l'histoire littéraire des
Pags-Bas., t. !•'.
DUBOIS DB BIAVCOCBT { Nicolas), histo-
rien français , vivait vers le milieu du dix-sep-
tième siècle. Conseiller d'État de Charles IV,
duc de Lorraine , et intendant de ses années, il
fut envoyé en Espagne en 1655 avec le marquis
du Châtelet, pour solUcitcr la mise en liberté
883
DUBOIS
m
de ce prince. On a de lui : Histoire de Vem-
prisonnement de Charles IV y duc de Lor-
raine; Cologne, 1688, in-l2.
Dom Calmet» DMMhèque de Lorraine.
UOBOIS DE SAINT-GELAIS {LOUiS-Fron-
çois ), littérateur Trançais, né à Paris, en 1669,
mort à Cires-lès-Mello, en BeauYoisis, le 23
avril 1737. Chargé de Téducation des enfants de
Deiaunay, directeur de la Monnaie, il obtint
de celui-ci la place de contrôleur des rentes de
IMiôtel de ville. Il devint ensuite secrétaire de
l'ambassadeur d'Espagne au congrès d'Utrecht,
et profita de ses fonctions diplomatiques pour
visiter les principales cours de l'Europe. A son
retour, il se livra en amateur distingué à la cul-
ture des arts et des lettres, et fut nommé se-
crétaire (le TAcadémie de Sculpture et de Pein-
ture. On a de lui : La P/iHis de Scire, traduit
de ritalien de Bonarelli; Bruxelles, 1707, 2 vol.
ln-12; — Histoire journalière de Paris pen-
dant Vannée 17 iù et les six premiers mois de
1717 ; Paris, 1717,2 vol. in-12;— Voyage au-
tour du Monde par Gemelli Carreri , traduit
de l'italien; Paris, 1719,6 vol. in-12 : cette
traduction est de Lcnoble, mais elle a étérefue
par Dubois-, — Description des Tableaux du
Palais-Royal f avec la vie des peintres en
tête de leurs ouvrages; Paris, 1727, in-12.
Dubois fut aussi l'éditeur du recueil intitulé :
État présent de CEspngne (1717), dans lequel
on trouve de lui un Mémoire sur le rang et
les honneurs des ducs et pair^, présenté par le
duc d'Arcos au roi Philippe V.
Mercure de franre, mal 1757. — Mor^rl, Crand
Dictionnaire historique. - Quérard , /-a France lUlé-
ralre.
DUBOIS DR JAXCiG^iT {Jean- Baptiste )y
savant et administrateur français, né à Jancigny
(Bourgogne), le 22 mai 1753, mort à Moulins,
( Bourbonnais), le 1*' avril 1808. Il étudia à Paris
ledroitct les sciences naturelles (1) ; recommandé
auprès du roi de Pologne, Stanislas Poniatowski,
il partit, en 1775, pour Varsovie, y enseigna le
droit international à rf:cole des Cadets, et devint
promptemcnt conseiller de cour. Il publia pen-
dant son séjour 'à Varsovie VEssai sur fins-
toire littéraire de Pologne, par D***; Beriîn,
1778, in-12. Durant la même année, il revint
sur ce sujet, et il exposa nettement son but dans
im opuscule intitulé : Réponses aux critiques
sur r Histoire littéraire de Pologne, S .S.; 1 778,
m-W*. Ia vive afîTection que Poniatowski por-
tait au jeune conseiller ne put retenir celui-ci
«>n Pologne; an séjour de sept ans dans ce pays
avait altéré profondément sa santé. Il revint
on France : Testime et la sollicitude du roi l'y
suivirent; mais ce fut à ses propres efforts
qu'il demanda la possibilité de continuer d'im-
portants travaux. Mis en contact par une com-
(1) Dès l'année iTTl II arait publié : Tableau annuel
dê$ progrès de la physique, de l'hittoire naturelle et
des arts,- Paris ln-9«. Chaque année devait rotr pa-
raître on Tnlumr de r-t utile recoetl.
munaulé d*étiides avec on des plus puÀ» o-
ractères de cette époque» il t'ïtflacha à Mal»
herbes, et se voua à réducatioo de SM ptfil4hfe
Lepeltier de Rosambo. J.^ Dvboii detiil le
biographe da sage niagistrit; a moÊktt^qâft'
rut en 1788, fut réimprimée^ tow k titre de :
Aotice historique sur ia vieeOei Irwnur
de Ch.'G. Lamoignom de MÊaiak^ètt; Um-
sièroe édition, ooosidérableneat aa^Mlèr.
Paris, 1806. Cette brodiore est préeédAii d*He
Lettre à François de N k^iiam* i i
tourmente révolntio; o. : it
Géré avec son ami et pr h »;
il échappa miracalen « la ■■. tf
ce ne fut qu*après le v uk kH «t""
prendre le cours de aes éuwvS. 1^ * ■
cette p^iode, si agitée, de ta
par on important travail
nomiques; il est intitulé s smênmm kb u
Feuille du Cultivateur, comtenaniiei mn
expériences f méwioireM. obsenai
nonces, extraits des l r
teurs, renfermés i uai rI ^
ture qui a été le ffcrme dtf v da ^
teur, 2* édition^ augmentée^ emuul
Après avoir été suocesaSvemeut i
oommissUm executive ducon
ture et desarts (en 1795)» ■«
ministère de rintérieur (i/w>-
sairc du gouvememeul en miiiMi,j.
fnt clioîsi par le premier oomnl bow
le département du Gard, pr
roier préfet. On lui doit le rem k
tranquillité et du mouven Ibbi
département 11 réo u
fit débUyer les A
Carrée. Appelé (l6v«/ « m
réunis dans le départ m a^
de Jancigny quitta, non MU» >
Moulins , où une rooit nrtiih.,.^.»
famille. Ontreiesouv l tm i
nuel des DroïU-r ■
— Du Commerce jn ^
V Europe, on oteo «mImmm .
de la France en lîal^^ «Ib. «■
Russie, deau lu r irt,
commer^aledts cm o«t tfv •
ment réunies à i
lesamélioratknu %um%
Paris, 180A, in-8*; — m
Miés dans le Rficuem im
culture de la S «I
V Agriculture de m
travail inédit! e ■
bois a aussk i «v
traités li w
De COrwgusft um nav,
ticulier, . « a
desr
M. Rave £«a x«w
1
Documents pmrtiemUen.
DUBOIS
mn
tois DE JAKCIGXY ( Adolphe- Pkili-
liploroate et orientaliste français , fils
^ent, est né à Paris, en 1795. U prit
dernières campagnes de l'empire. Mis
li-soide lors de la seconde restaura-
ïrofita d*iin congé que lui accorda le
de la guerre pour repasser en Orient,
dnaicnt les tendanc>es de son esprit et
nirs récents d'un voyage accompli au
! sa carrière. M. Dubois de Jancigny
t en France qu'en 1829. Pendant ce
our aux Indes orientales, il avait
:mpire Indo-Britannique, qu'il entreprit
de mieux faire connaître en Europe,
la ni'cessité d'appeler l'attention des
d'État et des économistes sur le gou-
it de la Compagnie et l'avenir probable
tination anjUaise dans l'extrôme Orient,
ftts de famille ramenèrent M. Dubois de
dans l'Inde Britannique en 1830, et
ars inattendu de circonstances le dé-
à entrer au service du roi d'Aoude,
id-dlne-Iïydcr. De l'assentiment des
mcnts de France et d Angleterre, il fut
plusit^urs années aide-de-camp de ce
I, qui lui cxinCm en 1834-1835 une im-
mission en Europe. Il obtint de faire
«• en France sa position militaire, et
lé en 1840 au ministère des aflaires
s. Ses écrits dans la Revue des Deux
yant attiré l'attontiondu gouvernement,
gé en 1841 d'une mis<;ion qui le conduisit
o6 il assista à la lutte de l'Angleterre
Iestc-Einpire,otd(''ren<litavec succès les
Jiï commerce français jusqu'à l'arrivée
I^agrenf^e. Il reçut ensuite Tordre de se
IX Indes mkMlandaises et d'y étudier
tion ainsi que les ressources de la co-
Ja?a. Cette exploration, importante
a point de vue de la statistique et du
î, le retint dans les possessions liolian-
iqn'à la fin de 184'». Depuis son retour
5(1846), M. Dub<^is de Jancigny a pu-
soltats de ses recherches sur plusieurs
îxtrême Orient. On a de lui : /^:fat actuel
% anglaises ; Affaires de VA/ghnnis-
pédition anglaise au-delà de Vin-
Vindus; Jj' Smdh; L'Hmdoustan;
10 Chine; Paris, 18'40, gr. in-8' (extr.
uedes Deux Mondes ) ; ~~ Progrès de
neeanglaise en Chine et dnnsV Inde ;
il, gr. in-8°; id.; — /«(Yc (dans la col-
Inivers ) ; Paris, Didot , 1 84 j, in-8«. Cet
imprimé durant la mission de l'auteur,
oé par M. XavicT Raymond, attaché
lade de Chine; toute la partie icono-
!, 81 carieuse, a été exécutée sur les in-
de M. Dubois de Jancigny ; — Ja-
O^Chine, Empire lîirman (ou Ava),
nnam ou Coc/unchinr, etc., Cn/lnn ;
dot, 1850, in-S" (dans la collection
); — Études s:ir les Indes yiccrlan-
dûiîes eiiur Akhar^ dam Ia Btvuê des IHnx
Mondes (année ia5:J et J8M). M. r>ubois de
Jancigny ejst un des cdbbârÂleum di* VEncycla-
pédle du XIX' siMé et de ta Biographie pê-
nêraî€. On y remarque de lui \m arlîcïeji A^ain j
ArniflGZEii,élc. Ferdinand Dëi«iï»
Dfimmfnti pariicuUèFi.
:BrBOis,dit de la LQm-lnféréeurr (Paul*
François), pubïkiste français, né in 2 Jïi*n
1795, h Rennes, tï Gt m^s études au \ycée im-
périal d^^ sa vitle natale. En 1812 11 eiilr«
comme élève à TÉcûlc Konuale, et fut notnrni
en I5ii régent de mathémaUques au coiléjÇB
de Guéraniîe (Loîre-Inférieure), il occujiait oc*
ftinctions quand l'empereur revînt de llkHi'tJbe ;
H , biVn nu'ïl eût refusé de prêter stftuenl à
racle afldîîïurtnei m% constitutions Je reruplre,
il m fut L-n aucune matiièriï îiiquiélé àanf, sa
position. M. Dutiois s'etirAla alor» Tdontoire-
inent dans la fédération bretonne^ dont Vor^
ni&atîûn avait été eanctionnée par CanMit , tni*
nistre de l'intérieur, et prit part à h tkUm%^
lie Guéraufle, jîltaqtié» jmr leâ rtiyali^stes* l^tt
fie la seconde rentrée des Bourbou!^, M, iHilxïi*
fut révoqué de £eï fonction*. Maîi cetl*? ilingrâca
fut de ajurte durée, car dèà le mijjs de notcra-
bre Jgi3 il fut nommé régent de iaogue grec*
que^ puis Ûq rUétorlque, au euUége de Falaïic*
Kn ISIS il de^nt prort^B^or de ^ec^jode au lyoée
<fe Umoges; puis, en octobre 1819, fiforeàwof
I de rîiétûrique au lycée de îk&ançon, et d'éje*
queuce française à la Iticulié diii lettres dô a^tto
n>éme ville. En 1820 M* Dubois fut apiioiéii Ta-
ris en f|ualilé de proresseur de rhctoriquc au
lycée Charlemagne. Il n'y resta que jusqu'en
mai de l'année suivante, époque à laquelle U se
I vit, pour des motifs politiques, suspendu de ses
fonctions. Le professeur dis^i^racié consacra aux
I lettres les loisirs que lui faisait TuniTersité. Déjà
il avait cx)llaboré au\ Jablettes universelles , et
fourni plusieurs articles au Censeur européen.
i II entreprit alors une publication plus impor-
I tante, celle du Globe , qu'il fonda avec le con-
' cours de MM. Lachevardièrc et Pierre Leroux,
et dont, avec lui, les principaux rédacteurs furent
MM. Duvergier de Hauranne, Cave, Dittmer,
I Ch. Magnin, Armand Carrel, Jouffroy, Damiron.
I Le 15 février 1830 Le Globe devint journal
I quotidien, et ouvrit cette nouvelle phase de soq
, existence par la publication de l'article intitulé
La France et les Bourbons en 1830, pour le-
I quel M. Dubois, qui en était l'auteur, fut appelé
en cour d'assises. Il plaida lui-même sa cause»
I assisté de M. Cli. Renouard, et se vit condamné à
I quatre mois de prison et 2,000 francs d'amende. Il
{ ne tarda pas à obtenir sa translation dans une
I maison de santé ; et c'est là que le 27 juillet ses
amis viirent lui apporter la nouvelle des ordon-
nances de Juillet et de l'insurrection qui s'en
suivit. De graves intérêts (>taient engagés dans la
publication du Globe. C'est pourquoi, dès le 27
au m\t, M. Dubois crut devoir se rendre dans let
887 DUBOIS
bureaux de ce journal et en reprendre momenta-
nément la direction. La distribution à domicile
étant devenue impossible, Le Globe parut ce jour-
là sous forme d'affiches mais le 30 juillet recom-
mencèrent les publications régulières, et M. Du-
bois conserva jusqu'au 14 août la direction du
journal. Des dissentiments étant survenus entre
les fondateurs du Globe, la liquidation s'en
suivit , ainsi (lue la retraite de M. Dubois , et
M. Pierre Leroux fut alors le rédacteur en chef
et le gérant du nouveau Glohe^ qui devint l'or-
fiane de la doctrine saint-simonienne. La consé-
quence de la condamnation de M. Dubois en
cour d'assises avait été sa radiation des cadres
universitaires. Il s'y vit rétabli en octobre 1830,
avec le titre d'insi)ecteur général des études.
En juillet 1831 il fut élu député par le collège de
Nantes. A partir de ce moment, il siégea pen-
dant dix -sept années à la chambre des dépu-
tés, où il fut constamment envoyé par le même
arrondissement. Dans cet intervalle j il fut
nommé, en mai 1839, conseiller titulaire de l'u-
niversité, et, en mars 1840, «lirccteur de l'École
Normale sui)éripurc : il avait remplacé dans
ces deux empl<»is MM. Villcmain et Cousin, de-
venus ministres. Pendant r^llc i)ériode de dix-
sept années, M. Dubois fut secrétaire de la
chambre durant plusit'urs sessions, fit partie
«l'un grand nombre de commissions, et prit |>art
c*i d'iini)ortants travaux. Les événiunents de fé-
vrier 1S48 vinrent mettre fin au mandat législatif
de M. Dubois. Cette même année aussi il quitta
la chaire de littérature française, qu'il occupait
à l'École Polytechnique depuis 1834. M. Du-
bois conserva au conseil de l'instruction publi-
que ses fonctions universitaires, et continua de
les exercer sous les ministères successifs de
MM. Camot, Vaulabelle, Freslon , de Falloux,
de Parieu, de Crouzeilhes, Giraud, et pendant
les premiers mois de l'administration de M. For-
toul. En avril 1862, la dissolution de l'ancien
conseil de l'instruction publique eut pour con-
séquence la retraite de M. Dubois. Outre les tra-
vaux cités, on a de lui, dans la Collection des
Mémoires sur V Histoire de France ( année
1 824) la traduction d'un volume ayant pour titre :
Église de Reims sous Flodoard,
C. Mallet.
RnueignemenU partienU
DUBOIS. Voy. BRETTEYILLe.
DUBOIS {Jérôme). Voy. Bos.
DFBOIS dit CRBSTIK. Voy, CrESTI!!.
DUBOIS (L*abbé). Voy. Limon.
DUBOS ( Charles-François ) , écrivain ecclé-
siastique français, né près de Saint-Flonr, en
icni, mort à Luçon, le 3 octobre 1724. Il était
grand -vicaire de l'évéque de Luçon et doyen
du chapitre de la cathédrale. On lui doit la
aintinoatjon des Conférences de Luçon , dont
l'abbé Louis avait donné 5 vol. en 1C85, et qui
forment aujoardliui 26 vol. in-12. On a encore
— DUBOS m
deld : VU de BariiUm ^ éoêquê dêlmfmt;
Deift (Rouen), 1700, iii-12.
Morért, Crmmâ Dtetlmnmif kUtwrifmu
DUBOS (Marte 'Jeanne BtiUBmp tew),
femme graveur» net à Paris, Ttraft eo 1710.
Elle était élève de C. Dopin, dont die HmA a
I Imiter rexécutioii. On dte d*cHe difcn «irti
j d'après Robert, les doioisdtet Rosdbs, Bhk-
• porte et qudques antres pefaitnt. La plBseow
i de ses gravures est Une Jeune Fiite careueMi
\ ttn lapin f d'après W^ Basseporle. IT** Dates
a anssi (Eravé plosieiirs sqiels dans VenaiUa
immortalisé; Paris, 1710, l^oL iB4*.
Bann. Metionnalr^ eu Cmptwv. — DiMm/mn
htograpkiqmê «t pittorm^mê,
DUBOS (Jean-Btqttitie)^ UsIoriaB tf cri-
tique firançais, né à Beaarait, oi déeeBhn ISJO,
mort à Paris, le 13 mars 1741. Fils 4^ mt-
chand , éciie?ia de BeaiiTals, 0 il émê «Se
Tille ses premières étndes , et tisl les ashcicr
à Paris. Après avoir été nça hachiig ds Sk-
bonne en 1691, il entra dans les taonnftdBitf-
faires étrangèressons M. de TMCj.Oe alÉMRiv-
connut le mérite de Tabbé Dnboa, ctladta|H*
misstons auprès de diverses «mus dt VEmefn
en Allemagne, en Italie, en ,
lande. L*abbé Dubos s*cn i
habile, et prit une part i
conclus à Utrecbt, à Bade et à RadadL Ufa
d'Oriéans et le cardinal Dobob Ira* di ni
talents le même nsage qneToiCf etaveeli ate
succès. Ses services furent i
bénéfices et des pensions, et <
de Notre-Dame de Resions |irès dalBoBirikl
fut reçu en nn H ririiiriiiln riÉBçaiw. ilw
plaça, deux ans après, Dader
crétaire perpétoel. Il mourut k la i
maladie longue et dooloiiraue. (
avant sa fin il répétait ees naoli dte'
« La mort est une loi, et Boa ibs pdBk > I
ajoutait que trois dioaes deiwt bmb cnalv
de la perte de la rie: «Les amis fseasaïaiiB
perdus; le peu de gens d|pet dilmaMi^
nous laissons après Bona; k saamslr de s»
L'abbé Dobos joi^iatt à ob
obligeant des fflnnainaBCW
On a de loi : Bittaire éet
protinée ei Uiusirée par te
1095, ln-ll.Onn*sdn
' Gordiens. Dnbos aootfait avee
i ditioo qu'il ycna en quatre.
' doxale essaya plosieurt réftMl
; Dnbos répondit de son Bdoi^dîi
pro quatuor Gorék
1700, in-11; — Le$ MniérMe âa T
mal entendus dans Im $merrÊ
terdam, 1704, in-11. «Geln%
Dnlresnoy, fut fort %
fit pas beaucoup dlnpmdoa «r In
Cependant Dnlns enaençÊÊt ub Ml fÉl
compli soixante-dii aaa
DUBOS - DUBOSC-MOr^TAM>R£
«M
i américaines de leur mé-
ce livre d'autres préilic^
au nt le l'Aiigleterre; eUt^ uc
pas *^Ali . et OQ a dit que pour ré-
k prophète il suffisait de
au 1 ne Min livre quatre mots x L&ê
de ij rre mal enlendut par
>é Dtiàw i — Manifeste de Maxàmi-
leur de Bavière , contre Léop&ld,
d'Allemagne; 1705, in-8'; — Hu-
«a ligue Jaite à Cambrai entre Ju-
pape t Maximilien /"', empereur^
II, roi de France, Ferdinand 1', roi
• fit tous les princes d'Italie contre
ue de Venise; Paris, 1712, a toK
. Ki ions critiques sur la Poésie et
c; I i. 1719, 2 vol. in- 12. « Tous
a f^'^ t' 3, dans son Siècle de
f r . le IV ec fruit; c'est le livre le
icrit sur ces matières
I LIS tic TEurope. Ce qui fait
ue cci ouvrage, c'est qu'il n'y a que
«urs et beaucoup de réflexions vntes^
i et des. Ce n'est pas un Uvre
lue. . I auteur pense et fait penser.
K)ur pas la musique; il n'atralt
I : de > Cl s, et n'avait pas un tableau ,
•il beaucoup lu, vu, entendu et réflé-
ire critique de Vétablissemmi
française dans les Gaules;
j yoi. in-4". Ce livre, le plus itù-
de l'abbë Dubos, repose sur une
i>|M>tl»étiiiue, mais babilemcnt pré-
tutlacieiisoinent défiMiibio, «savoir que
•r: possession dos Gaiili's par les Francs
lissoinnit pacifniue, et non pas une
1 que ce système soit tout juste le
ériléjil a cependant ren<lu service
Historique en suscitant la réfutation
Ml. Voici comment c»'lui-ci ju'^e le
lauué 3S : « C^t ouvra^'C a séduit
s, jiarce qu'il e.->t écrit avec beau
ii.i; qu'on y supi>osc éternellement ce
ition ; [)arce que plus on y man-
câ. plus on y multiplie les proba-
ie qu'il a douté, pour com-
I :. i^i.113 (juand on examine bien,
.olosse immense (|ui a d.s [)ie<!s
licst parce que les pieds sont d'ar- |
X>1ns<;e est imiiu-n^e. Si le ^^^lème |
l)os avait eu de bons fonde- ,
it pa.^ été ol '.'^e de faire trois '
pour 11' prouver, il aurait tout
son SUjt t ; et sans aller chtMclier
j ce qui e!ait trèv-li.in, la r.iison
;erait charité de placer celte ^♦•-
ift des aulrts vérités. ï/lu*N!oii-e
lui'aient dit : • Ne prenez pas tant '
ron^ lemoi^na;;e de vou-,. >.
complète <lu >> stème de l'ablM? J
Augustin Thierry, Hi cifs mérn-
, ». ». a encore de labb-j Dubos la !
trarluetioQ û^a trois preratèresi scènes du Cafon
û*AiidiM(in. Cflte tradiielioù a été îiuprinuk;
<lan* les I>ioui>eHes itiieraires de ia A/a^* d'oc-
tobre 1716.
Dieiiùnnmre àlitoriqut. — Qaétttû, £4 ftAnn* mtê-
raire.
* Di7BfiS (Mathieu), pampUlétair» de ré-
jpoqm de la Fronde. On trouve dans la multitude'
des écrits coimus sous là nom de Mfizarinadfê
sept pièces de sa composition , tiiut ru InXin
qu'en français, soit en pro,^^ jiûit en vers* 1^
mdlletire a pour titre ^ Icon tt;ranrii in Intec^
tiva cQfitra Ma:^rénum fTprmfi, FJIfj est
d*un« bonne laUnlb\ et ne manque n\ de vigiiwif
ni d*élégance. Les Mémoires du r^ardftuïl de Hctï
portent que le marquis de Vartle^ fil coupeur la
nez h Dubosc-Moufïindré, autre piîtnplilètàînr de
répoque, pour avoir insulté §a m^tr^ la inar^*
chiiÏÊ df* Guébriant ; mîii* Ips soiiTf*nin^ du cjir*
dlnal, qui écrivait vingt ans& aprè^ rérénem^ii,
le trompent ; c'e^t euntrf? Malbi4?u Dubojt qut fut
comniis, eu IdM, cet jm?U» di> Wehe et cruelle
f engeance, et It mirquis Ycngeiiii ime injure
personnelle. Loret^ qoip dans «<m journal en Terii,
raconte jour p:ir jour ee qvi m pASs^dl à Paris,
explique qui^ k» laquai* du niarqut& et saisirent
du libciliste, et
CftUp*reot A trpupa de AiCAtl
Son irèjuinf^iriutiié nBv<Éii^
On l^rnore l^^ attires drcanfttuiee« de ta vie de
Mathieu Duboà.
Moreau, Bibliographie des Maiarinadet.
DUBOSC. Voyez Bosc (Du).
DUROSC-MONTANDRÉ, écrivain politique,
vivait dans la première moitié du dix-septième
siècle; il fut un des plus féconds pamphlétaires de
la Fronde. Ayant été maltraité par ordre du prince
de Condé, qu'il avait déchiré dans un lit>elley il
jura de se venger. Le prince en fut averti; il ju-
gea à propos d'adoucir par quelque prévenance
la colère qu'il avait excitée, et la plume vénale
de son «intagoniste lui fut acquise. Tel est le
récit qu'on a souvent reproduit, et qui reposa
peut-être sur une méprise; quoi qu'il en soit,
quarante à cinquante pièces publiées en 1650,
1651 et 1G52, forment l'œuvre de Dubosc-Mon-
tandré : toutes sont destinées à louer et à dé-
fen<lre le prince de Condé ; elles sont écrites avec
une facilité déplorable, et, dans la chaleur de
l'arf^imientation, l'auteur s'emporte à des excès
sanguinaires odieux ; il n'hésite pas à crier :
« Point, point de Mazarins! point de MazarinsI
))oint de Mazarines ! main basse sur cette maudite
engeance ! point de quartier ! tue ! tue ! tue ! »
Dans un libelle intitulé Le Point de VOvale, et
remar(iuable par l'exagération des idées démocra-
liipies, on remarque des phrases dans le genre de
celle-ci : n Faisons carnage, sans respecter ni les
grands ni les petits, ni les jeunes ni les vieux, ni
les mâles ni les femelles , afin que même il n*en
reste pas un seul pour eo conserver le nom. »
€91
DUBOSC-MONTANDRE — DUBOUCHET
De pareils excès ne pouvaient rester impunis;
le parlement condamna plusieurs de ces terribles
pamphlets à être brûlés par le bourreau, et dé-
fendit de les vendre, publier ou débiter sous pdne
de mort. C*est encore chez Dubose-Montandré
qu'on trouve une assertion reproduite avec éclat
un siècle et demi plus tard : « Les grands ne
sont grands que parce que nous les portons sur
nos épaules; nous n'avons qu'à les secouer pour
en joncher la terre. » Il avance un principe que
n'aurait certes pas désavoué Danton, et qu'on
croirait sorti de la bouche de Saint-Just : « En
matière de soulèvement, on n*est coupable que
d'avoir eu trop de modératiod. » Malgré tant
d'emportement, Dubosc-Montandré ne voulait
une révolution qu'au profit du prince dont il
avait embrassé la cause; il jugea prudent de
quitter la France avec lui en 1652. En 1656 il
dédiait à Messieurs du chapitre de Uége une
Vie de saint Lambert. II rentra avec le prince
après la paix des Pyrénées , et se mit à publier
des ouvrages historiques , tels que la Suite des
Ducs de ta basse Lorraine; 1662; — V His-
toire et politique de la maison d^ Autriche;
1670. La cour continua sans doute de redouter
son humeur tracassière, car en 1667 ou 1672 il fut
mis à la Bastille. Dans ses derniers jours, il était
réduit à composer des sermons pour subsister,
et il mourut dans une grande indigence.
G. Brl'net.
Saiut-Aulalrc. Histoire de la Fronde. — Morrau, Bi-
bUographie des Mazarinadts.
DU BorcHACiB { Fraîiçois-Joseph de Gra-
TET, vicomte), homme d'f.tat français, né à
Grenoble, le 1*' avril 1749, mort h Paris, le 12
avril 1821. Il entra à quatorze ans dans le corps
de l'artillerie. 11 était iwurvu du titre d'iuspec- j
teur général depuis le l*' juillet 1792, lorsque, i
cédant aux instances réitérées du roi et de la j
reine, il accepta, le 21 du même mois, les fonc-
tions de ministre de la marine. Quand, le 10
«août, le conseil fut donné à Louis XM d'aller
se mettre avec sa famille sous la protection de
l'Assemblée nationale. Du Bouchage combattit ce
projet avec une chaleur qui ébranla un moment
le roi. L'infortuné monarque ayant fini parcé'ler.
Du Bouchage lui prouva une dernière fois son
dévouemeut en donnant le bras à la reine et en
tenant madame Royale par la main. Depuis cette
journée jusqu'à la seconde Restauration, Du Bou-
chage resta étranger aux affaires publiques, bien
que son ancien ami Decrès, qui voulait le (aire
enti*er dans le service des fonderies, auquel iJ
était très-propre, lui eût plusieurs fois fait offrit
sa réintégration. Chargé, du 24 septembre 1815
au 23 juin 1817, du portefeuille de la marine,
il lui porta, pendant les vingt-et-un mois de son
administration , des coups répétés dont elle fiit
longtemps à se remettre. N'écoutant que son
zèle monarchique et instrument passionné des
tendances réactionnaires de l'époque, il frappa
de proscription, avant l'âge, des ( fBciers dont
les services oommandaint k ■'•Mlf^ d Inr
sobstitoa d« penonnes qui, i
ment dans nnoorpsi _
vingt-dnq ans, n*y nfnniKiit qae poar i
une apparence de légitimité aou
qu'elles obtinrent aa pr^odion da
avaient versé leor ssQg pour I» Ftoune. Le cbîîi
de certains oommandants impropiii à toi
fonctions et la dislocation da dkwn imto,
réprouvés par cela seul «pilla aa detaiiat pv
leur création au Doorean pnnfmiaiiBl, n'M-
tcstent que trop ehes Du Bnnrh^ m c^ril de
réaction. A sa sortie da miniitèfe, ÛMéktik
^ pairie. p. Uro,.
^rekiM* de ta Mmrùu. — rwhi ■•pSUmi.. «m-
eùurs dé M. le wmr^imiM éra§r^mmUiÊ m à
de» Pain, le it Jnllel ISU.
; DU BOVCHA«B (GoMel GUATCT,
homme politique français, né à rrranlfc, le i
juin 1777, neveu da précédeoL Hb d^ m-
den préfet des Alpes-Maritiittes aaos Itefor,
U fut député de nsèreen 1815 el Itit. Hkét
France eu 1823, fl s'y posa ca adfmike dfs
opinions libérales. Sons le roi f ïïiIi flii^iii. i
fit entendre un langage oppoaé. Depris la rtv»
lution de février, M. Du fînirli^ «al iMM Am
la vie privée.
Pascalet. U Biog. miv. - DUt, « Mn.
«DCBOUGHETf *Jul)- âl
RIE, littérateur fran néai ■» \
vers 1650. (Tétait, ». Im.
qui passa du sein ùc» un i
retraite. On sait peu de
sa vie ; mais il a xnniH
ouvrage, deux foia » ^ *« j
sa fondation et jrtmcte^ aà .
tées au vif les fortes co/emu* m m
son éditée, par de très-beilet .
rées de divers st^eU; I^urfii,
16i2,in-l2, aveedes
h'ppe Varin.
ADurt, BMUML titUr. ^ B.
Maine, t. IV.
DrBorGHKTCPjerrr»
çais,roort vers 1825. Médecin i
élu à la Convention naf , oi
Louis XVI. Envoyé au a di
le département de la . fl»
par im goût pour la ^amn
le costume des autres ■
Il s'opposa à une aimu
casion des insurrectloiia »
combattit aussi le pm
les colonies en 1795;
plutôt de diriger les hn oc
TAngleterre. Betiré de la nte i
à l'exercice de sa pra
teint par la loi du n m
quitter la France.
Anuiilt, J0117. «te, BfiiL MOT. 0m
àitt. des Coml€mp.
Draoucnr {FlorîmamëL
LiXCLOIS
DU
UCHET —
. Voi ri
ILLE ( ).
( c
i, de
H . Ci
aw;iri i
\ », le o
icF 16oa. j
le id uAïupe de
1 de E 0-
16 des bonnes
ue i>on
1 tiftUe,
•tuui
la BeaucbAteau :
itnef elle a de l'esprit comme an diable.
Observations de Scudéry sur
cette pièce elle créa le rôle de
créa aussi celui de Camille dans
Nrp, dans V Impromptu de Ver-
la manière outrée et emphatique
i la scène avec Curiace :
tière Ame ? et ce f aoeste honneur
X dépens de tout notre bonheur? etc.
COE
lest
c
X VI
rai
et
lUUuS; 1
uie vers loyo.
H. Malot.
historique tur L'Impromptu de Ver-
urler. Galerie historique de» Acteurt
%çai»,
r. Voy. Boulât (Du) et Favier.
{Jean-Armand)f controTcr-
né à Montpellier, en 1652, et
». le 5 août 1720. Après avoir
< à Puylaurens, il fut ministre
ou son père exerçait aussi les
»ns. Obli;;é (le quitter la France
assa en Hollande, et s'attacha à
u'il suivit en Ani;leterrc et en Ir-
înort (le son protecteur, il fut
î franraise de Savoie à Londres.
Ltttrc ilc M. icvèque de Con-
réponse de M. Duhourdienfils,
ermon du mesme sur le bon-
s V/c/v/r ; Arnst«'rdam , 1G81,
irailez d'un docteur romain
emcnt de la coupe, etc., avec
mes et sohJes par r l'cr 1 1 ure ;
12 ; — Sernum prononcé la
Traînes de la reine Marie ; \ms-
i*» ; — Dissertation liistoriqne
«* \ rtf/re de la U^gwn Thé-
jii'e du martijre de cette lé-
c uùuint Eue fier, érvque de Lyon
imaizeaux ^ ; Ainslcrd., ITOj, in-
j ,e faite sur le manuscrit <le
pdni, en l(i!>r. ; — L'Orgueil
, abattu de la main de
iJOlt in-H"*; — Sermon contre
— nparaison of tlte pénal
:i si Protestants inth thèse
M sis ;\.()iv\., l717,iM-12;
année, selon Qnérard ;
ucd vcitus chrétiennes, oti le
, traduite de l'ani^Iais de
1719, in-S**. Dubourdieu a
DUBOURG-BUTLER $M
donné une édiiïm de-i* A vtnturei dt Télémaqur,
avec des noies crUiques et historiques; Bol-
terdam, 1719, m- 12 - rechercb^ dea biblio-
philes et deveiiue très-rare. Lca note* contitnnent
une explication particulière de oet ourragt^ alté*
gorique. Micbe] Nicolas.
Jovmai âa Savùmti de 1709^ ^ Morérii, Grunâ Mc^
ftonnsire âij/<ïri|ifd.
DIT BorKO ( Anne). Votfa Borrac (Dv),
* DU EOiTKG {Léofnorc'Marie nu Maine ^
Cùmif)f maréchJLl de France, né ïe 14 septembrû
icjj, niorlle l^janTieriTm Page de ]a grand»
écurie on ]57Uti entra au i mousquetaires en
1673, et suivît le roi auï sié^^es de Mttè&tricht
et de DÛÏc. Capitaine de cavalerie an rëgîmcnt
de Cervon en IG75, il coopéra à la prise de
Coodé» Ainâi qu'au st^ge de Vaiendenne^. A^ant
obtenu (aa afril 1077 ) le grado de colonel du
rtgiment Rojal-eaTalerie, il prit une part très-
active aû\ prises d'Ypres, de G and et de Keiil,
où» à la l^te de sa cayalerie, Q repoussa une sortie
entreprise par Je comte de Mcrcy, qui comman-
dait dans Strasbourg pour Vempcreur, et força
ainsi le fort de L'Étoile àe capituler. Après a^oîr
succès si vetnent combattu ^u^ les maréebâui
d'Huinièr^ et de Créquy, tant aujt mégm de
riauiboor^ et de Bitche (1679) ^lu'à Tamiée de
Flandre (10^3)» il fut nommé brigadiisf ( io mars
1 ËOO), puis inspecteur général de la cavalerie le
1 1) avril ftUivinL SVtant àémh de son iasp^tiQn
générale , il ^t nommé maréeba) de eanip ( 3Q
innrs 1693), et employé en Alleuia;ïsoe aous les
rr>arH:h-iiîK de Lorces et de Chofi^Mil. Lt s ïier-
vices qu'il avait rendus en Allemagne sous le ma-
r(^clial de Tallard Payant fait élever ( 29 janvier
1702 ) au grade de lieutenant général des armées
du roi, il œmmanda la tranchée au siéj^e de
Kelil, sous le maréchal de Villars, prit part à la
victoire d'Hochstett (1/03), et vainquit complè-
tement les Impériaux au combat de Rumersheim,
en ITOU. Il reçut pour ce fait d'armes le collier
des Ordres du roi, et fut élevé à la dignité de
maréchal de France ( 2 février 1724 ). II mourut à
l'ilge de quatre-vingt-quatre ans. A. S.... t.
rinard, Chron. tnilit.
* DURorRG-BrTLER (Comte Frédéric)^
général français, né à Paris, en 1778, mort en
juillet 1850. Il était élève de marine au commen-
cement de la révolution. Il n'en adopta pas les
principes, et se distingua dans les rangs de
Tannée royaliste de l'ouest. Atteint gravement,
il tomba entre les mains des républicains. Il
attendait le sort destiné aux révoltés, lorsqu'une
dame s'intéressa au jeune homme, et lui donna
les moyens de se soustraire à la mort ; elle le
cacha d'abord, puis le fit parvenir jusqu'au
fiencral Bernadette, commandant alors l'armée
de Touest, qui le mit régulièrement en liberté.
Dubourg entra aussitôt dans les rangs de l'armée
ré(>ublicaine. £n août 1809, il faisait partie de
l'etat-major de son lil)érateur, devenu prince do
Ponte Corvo. Lorsque Bernadette fut appelé ao
895
DUBOURG-BUTLER — DUBOURY
trône de Suède, Dubourg le suivit ; mais Napoléon
ayant rappelé les oRiciers français qui aTaient
accompagné le nonveau roi, Dubourg rerint
en France, et lit la campagne de Russie (1812)
en qualité de chef d'état-major d'une division
polonaise. Blessé et fait prisonnier en décembre
de la même année, il fut envoyé à Saint-Péters-
bourg, n rentra en France à la suite des armées
coalisées, et parvint sous la première Restaura-
tion à reprendre le grade de chef d*état-roajor
au ministère de la guerre. 11 suivit Louis XVIII
dans sa fuite à Gand (20 mars 1815), et fit la
connaissance de Chateaubriand , avec lequel il
rédigea plusieurs numéros du Journal politique
de Gand, Dubourg rentra en France quelques
jours avant les Bourbons ; et quoique, au rapport
de ses contemporains, il eût servi la cause
royale avec chaleur et adresse , c'est-à-dire en
se liant aux personnes du parti contraire qui
exerçaient une certaine influence sur les aflaircs,
son zèle parut suspect, et décida une disgrâce
dont rien ne put le faire sortir. On ignore
comment Dubourg, sans fortune, passa les quinze
années de la Restauration ; mais on comprend
rirritation que devait lui causer l'ingratitude du
pouvoir auquel il avait doux fois consacré ses
services. Aussi la révolution de Juillet le trouvâ-
t-elle disposé à accepter tout parti qui lui pro-
curerait la vengeance. M. Louis Blanc raconte
en ces termes la première api^rition de Dubourg
dans la lutte qui allait renvoyer une troisième
fois les Bourbons dans l'exil : r C'était dans la
nuit du 28 au 29 juillet. Un incx)nnu aborde une
troupe de citoyens sur la place des Petits- Pères.
— Le combat recommence demain ; dit-il, je suis
militaire : avez- vous besoin d'un général .' —
D'un général? répond l'un d'eux : en temps de
révolution, il sudit «l'un tailleur ! — Vous voulez
être général ; ajoute un second ? eh bien, prenez
un uniforme, et courez où l'on se battra. — Le
lendemain, Dubourg avait suivi ce conseil, et le
])euple criait : « Vive le général Dubourg ! ».
Surpris par sa fortune révolutionnaire, mais ré-
solu à en profiter, il se rendit à l'hôtel de ville.
Là le pouvoir était vacant, et appartenait au
premier qui savait le prendre; Dubourg y
trouva Évariste Dumoulin, l'un des rédacteurs
du ConslHutionnely qui déjà s'occupait de régu-
lariser l'insurrection et cherchait surtout à lui
donner un chef militaire; ils s'entendirent faci-
lement. Les pouvoirs qui s'installent avec la
victoire ne manquent jamais de courtisans. Le
général Dubourg trouva à l'instant autour de lui
des aides de camp et des secrétaires ; l'Kcole Po-
lyttThnique lui fournit un ctat-major habile,
actif, intelligent, et il trouva dans lui-même la pré-
sence d'esprit et Pénergic qui donnent l'auto-
rité au commandement. Déjà il avait dicté des
ordres du jour concernant les soins à prendre
des morts et des blessés, les devoirs nouveaux
des municipalités, la garde des monuments et des
éfabKssements pubÙcs, quand l'arrivée d*un
raiTerter a rayvrié di
autre général Tint
quelques heures. DoboQi]g le
de La Fayette, et loi
criant : « A tout seigneur,
tard, c'était à Li Fayette de
supnftme an doc d'OriéuM,
général du royaume. Le prfaiee
voir les embrassements da ^feox gteM tf
d'agiter le drapean tricolore ~
lorsque Dubouiig s^faaçt, et i
la place de Grève oonverte d
de canons et de pavés cneore
adresse ces mots : « Prince^ v
honnête homme, Je ' le cr « t
de prendre des ei nts cui
vous connaisses bu» u i» ■«■■ m
les oubliez jamais, car vc p
rait qu*on ne viole pis fabii
ment. » La réponse da doc ou ■•
été conservée ; mais dès oe — u m m
révolutionnaire Ait frappé
disgrAce. La gène et la doi
veau assaillir Dnboorg. id3d
maison de santé du docteur 1 I.
domestiques augmentèrent Bo^* ■ <«,
et cédant au déoooragem , » %
le terme d*une carrière si imt i •
tique en avalant une fi) h % u
gouvernement répoU wé iimA i É
à Dubourg la pensiou un rctr ma
grade de maréchal de >. pi^
écrits politiques de drooo i r.
Dubourg : Lettre d'un Àn^wmm^ - «mI i
en Angleterre d'un voyage Ht.
d'août 1814, fier le :
trad. de l'anglais, r
servir à r histoire u« yei
In-S* ;— De la nécessité cie m < wm/a
Vépuration de Varmée qme étm i wmà
gales , et Moyens dejormer mm \
qui offre à la nation des yarWÊHêî
Paris, 1815, in-S*": cet éc
radmmistration de Clarke, oac oi
ministre de la guerre; —tel i*-
dopter un système stabU »
dépenses publiques^ ei ^
rétablir ; Paris, 1816, ii^ ^ — ^ ,
constitutions militaires, éL qi
sur Tart militaire, o6 IVmi ra
vues. m. ^
Moniteur mnUteraet <■ •» Mit — '^^^
biiand, Memoim d^Omtr§ •'^ « . "
de ta liettaurattoM, V|l|, i^ — |
toire de dix ans. — NapoMM. . ^
naire de la Comvenmtitm, ~ £ n ji
DUBorB^KiAu Voy I 3
DUBOVRT ( Louis-, w p l . i
veur hollandais, né à i
dans la nnème ville, ■//».
Jean Lairesse et de
de Bernard Picari, dtei
sesgravures.] lioetwc
sujets historié] i »•
r DUBOURY -
!té. n s'est distingué en peinture par des ta-
lax de boudoir qui sont recherchés pour leur
ce. n a décoré aussi plusieurs plafonds arec
^t incontestable. Obligé de travailler ponr
re, Doboory mit souvent dans ses œuvres nue
cipitatioD qui en diminuait la valeur,
igler, Hëuet jâllçem. EûnstUr'Lexieon, — Baun,
twnm. dې Graveurs.
IVBOT DB LATBRNB ( Philippe-DanUl) ^
Df^raphe et orientaliste français, né près de
XI, en 1755, raort le 13 novembre 1802. Ne-
I de dom Clément, qui se chargea de son
cation, il fut d'abord attaché au directeur de
iprioaerie royale du Louvre, Anisson-Duper-
f et lui succéda à l'époque de la révolution.
is des temps si difficiles, son lèle intelligent
ta cet établissement au plus haut point de
Biideur ; ce fut lui qui réorganisa la typographie
sntaie» Ce fut sur ses instructions que la
le collection des caractères étrangers de la
igrégation de la Propagande fut conservée et
uportée de Rome à Paris. Enfin, ce fut encore
ciui en peu de jours forma Timprimerie fran*
te, grecque et arabe, devenue si utile à la
ttique et aux lettres pendant l'expédition
«rpte.
Neutre de Sacy, tVotiee fur Duboy dé Lavem^, dadi
fagasin encyclopédique, hulUème année, U IV.
DiJBRAYirsou DUBRAYUs (Roderick),
iaeoasulte bohémien, mort le 3 août 1545. On
e lai : Wlasta^ œuvre mi-parlie prose et vers,
il raconte rhistoirc des aroa/ones bolié-
mes; — Opusculum de componendis épis-
U; Leipzi?, 1337, i.i-s"; — Vit a et enco-
KTli Bohusldi de Loh/:oinfz; Prague, 1570;
Jura et constitntioncs rcgni liohcmiœ,
rrage que lui altrihihnt Fahricius et Posscvin.
ilbin, D'^hrinii ihi. !'i. — r.ib. itlii-i. IHbl. niel. etiij.
■t:, VI, HT. — Il lin, H'P'.rtor. bib.ion., II, 2^o.
IIJBRAW iJcfin ), hi.^toricn bohémien, né h
len , vers la tin du (iiiin/iiMnc siècle, mort le
lepternbre lô;')3. Son nom de famille était
ia. Ayant ol.t.-nu «les lettres de noblesse, il
t cdni de Dubrmcslà (en latin Dubravius)^
M d'une ancienne fa:nille de Moravie. Après
ir fait ses etude.^ en ILdie , il eiilra dans lo
MB de Stani>la^, ( vt\jiie d'Olmut^, qui Tein-
!• à diverses négociations. 11 fut pourvu
Même de l'evcclié' d'OImiitz après la mort
EiBbeck, snccesrurde Stanisla>, et obtint la
Olltfion «l'un [)rrl;it pi 'ii\ et éclairé. Ses fonc-
H épiscopalt'S n*' rcniiiéclièrent pas d'être
deiir d»' rtidin;)!i(! I'"" en Siiésie, puis en
C, et président d^' la chambre établie pour
% le prcjcès au\ i.lhli.'s (]iii avaient pris
Ira la ligue de Smalkalde. On a de Dubraw
I Mitioire de lUihnnc en ;;3 livres, écrite
plieailCOupdVxactitiide. La pri niière édition,
piteéeaux frais de lanteur, a Prostau, IjjO,
fliaànn petit noiid)ro d exemplaires, est de-
■^tlès-rare. Thomas Jourdain et Craton en
Dt une nouvelle, a T.àle, i:7:», in-foi., en
VUistotrc de lio/i^me d'Kneas Svl-
junrw. Bioci; cl^lh. — t. mv.
DUBRETON 89»
Tiu.q. TreliiiT iniéra ces deu^ lilâtoires dans sei
Scripiûres Rfrum J3oh4mifsrum ; Hanau,
I603i iQ^oL, eteile» furent réJmpnmée^ à Frano
fort» I6B7, in- 8^. Les autreâ ouvrâ|i-^ de Du-
braw fïont : CrmumtUariui in Psaimi^m V
David i&^ — Hpisioia de ŒConomia h'<xUsiJif;
^Oraiiù/imebrU in Sigismundum^ rt^$m Fo-
ionijs ; Proatau, 1519; — De PisanUf iibri V;
Zurich, îri-8'; .Nuremberg, 1596, m*»"; — dés
notes ^ur Martiantis Capella.
Bort», Mfjtgiet nnsrmm rruif. Bohmnix. -- Jovrnat
âtM Jm'anUt IJûLBrl4<r I^IS. — Telsilrr, tto^et été tt^m-
* iilTBitSTOSi ( Jean- louis ^ baron), général
français, né â Ploérrad (Uretjigne)» le ïS jan-
vier 1773» mort à VersaUIes^ en juin '«55» En-
gai;é volontaire ( l«f mars 1790) éù.m Ic bafitîîoa
auxiliaire des cotooicis , U devint k 12 avril
fini vaut lieutenant des gardes-côtes. Après avoir
s^JC^:PâSîveracIlt obtenu le& j^rsule^a (U Rous-lîetite-
nant ( 15 septembre 1791 ) , de ïiftutenant (f oc-
tobre suivant) an 78* ri?.^ ruent (î'mriateric, d*ail-
jiifîant-major ( l& mars 1795), il fut noraxné capr-
tanie de grenadiers au 1* batallloa ào h 143* dmnî-
briga<îe { 23 septembre 1795), h cause ducouragie
qu'ïi avait montré tant à l^armée du nord qu'à
celîe d« la Vendée, tient passé dans la 52' demi-
brigade , il fit la campagne d'Italie, où û obtint
(19 septembre IBOû) Iê ^radc âtt chef de bataillon
h la suite du pasâH^e do ïltjiidi>, où il Alt griève-
ment blessa. Ayant fait partie de TcipédiSon de
Saint- Dominj^ie sous les ordre* du général hc-
rkrc, il fut nommé {17 mari 1803) chef de
biv^iie de la 1*'^ df mi-brigade. Fait pnsonnit^r
far If s An^sîs k h »oite de rêvncaalign de Plie
i 4 di^cL'mbre 1803), il rentra bk-ntM en France,
nti il i>rît { l« octobre 1 804 ) le comm&Ademeiit
d(j 5'*r**;^imi?ntj à latttc duquel il lit b f^mpagoe
<)c Hollaode et d'Allejn^goc. Général de brii^û^ïe
(nnoût IStl ), il sprvit en Espugni», et mit rn
fniïe Ips gut^rjlhs r\m^ sous les ordrtî de Porlierp
le Mfirf^ïtrsUo^ cl de ÂïendÎEabal , déttolaient la
proviac^ï de Sant-Àndf r. Créé haroo del'appircî en
r^comppnF,e dca taleûts qti'il déploya lors de la
défende d«^ Gorgo&, où arec lpî>00 homme» il op-
posa pendant treiite-troiê jonn une résistance
irisumiontable à me armét* entière comman-
dt^e fjar Wpllioglon,il fot piwiTu (33 décem-
bre 1811 ) au prade de génénil de division ,
pas^ïa 0313) à la ^raodi nmiH d*Allemi|5nep
{^t se dktîni^îiia d^une mAm^i'e tnule partieuïièrB
au l'ombat de linmii. Nommé (S juillet 1S14)
tbe\fi1ier de Tordre royal d<^ Saint -Louis, il
raçut (19 uovembr*!) le commandement sopé-
ririir de îa places de \ ak'iickuru-s» qo'rl dut re-
mcltre { i>S mars 1^1^} entre Ip& matas du eo>
Umd Marbot, qui venait eo prendre pos^emion
au nom de Napoléon. A ta secomle rnsiUurBtÎQn ,
le général Dabreton, élevé ( 3 to:iJ Î81&J au ^îmde
dt? cornmaiîdeur de rordre de-Saint-I^JuiFi, rf'i;ut
(21 juilli't 18|â) le commâiïdemenl de là r»'' dl*
vision miltlaîfe (Strasbourg) ^ et fut cnnnafi--
29
899 DUBRETON — DU BREUL
pelé (5 mars 1819) à la dignité de pair de France.
A. Sàuzay.
jirehiveM de la guerre. — Dictionnaire de$ Batailleâ.
— De Courcelles. Uist.dei Généraux fronçait. ^Jour-
nal de$ Débats du U Juin 18S8.
* DU BRBCiL {Guillaume) , jarisconsulte
français, natif de Figeac en Quercy, d'une famille
honorable et riche , mort après 1344. Ce juris-
consulte, omis par la plupart des biogiaphes, com-
posa yers 1330 un ouvrage en quelque sorte
classique jusqu'au seizième siècle, et intitulé :
Stylus curix Par lamenti Francix. Outre qu'il
fut souvent cité, quelques-unes des doctrines
qu'il renferme sont entrées dans les ordonnances
des rois Philippe de Valois, Jean le Bon et
Ciiarles Vil. Une nouvelle édition du Stylus Par-
lamenti a été donnée par Ch. Dumoulin; on en
a aussi une traduction française. La Bibliothèque
impériale possède, sous les n° 4641 A et B, 4642,
4644 et suppl. iat. n*" 90, des manuscrits de cet
ouvrage. En 1325 Du Breuil était avocat du roi à
Paris, etnous le trouvons portant la parole au par-
lement dans une affaire considérable , et prêtant
son ministère au lils atné du roi d'Angleterre,
Edouard II, lorsque ce prince, qui fut depuis
ï>louard 111 , vint à Paris jurer hommage et
fidélité au roi de France pour le duché d'Aqui-
taine et les autres domaines de France. Jusqu'à
la fin de sa glorieuse carrière , Du Breuil prit
une part active aux débats du parlement de Pa-
ris. Sa fortune grandit avec sa réputation, et il
parait qu'elle prit un développement extraordi-
naijre. Cependant les dernières années de sa vie
ttttaï agitées et peut-être malheureuses. Par-
tisan des libertés gallicanes , aurait-il été soup-
çonné d'hérésie ? L'absence de documents rend
cette question à peu près insoluble.
Sa fille, devenue son unique héritière, épousa
Bertrand de ChAteaupcrs , et en secondes noces
roessire Alsiasde Sevérac, dont le (ils,Amaury,
joua un rdle éminent sur la scène politique de
son temps ( voy. Amaurt ).
I.e Bas, Dieu encfclopédigue de la France.
DVBRBUIL (Jean) y littérateur français, né
h Paris, en 1602, mort le 27 avril 1670. 11 entra
dans la Société de Jésus, et devint directeur du
noviciat de Dijon. On a de lui : La Perspec-
tive pratique nécessaire à tous les peintres ,
graveurs^ etc. ; Paris, 1642«1648, 3 vol. in-4'';
— VArt universel des fortifications ; Paris ,
1665, in-4*.
Frllrr, Biographie univertelU , «dU.de WelM.
DrBRBUiL ( Joseph ) , jurisconsulte français,
né à Aix , le 1 2 juillet 1747 , mort dans la même
villp, le 6 juin 182'i. Après avoir suivi le bar-
roau , il fut assesseur et procureur du pays de
Provence. Après 1789, il exerça des fonctions pu-
bliques. En 1 806, époque de l'institution de l'école
de droit.d'Aix, U fut membre du conseil de disci-
pline de cette école. Maire de la ville d'Aix durant
les Cent Jours, il l'administra avec une pmdeDce
qui la sauva des excès d'abors. Rentré dam U
vie privée, il oompoMi
du droit des oomlSn ettiméft. Od m da !■ ;
Observations turquelqwes i
de Provence reeueUHs par Jm» éê
Aix, 181^ iii-4*;— AJtaljfM raiMMBéi ét'U
Législation mut tes Basa; 1817, i»4^ — Oft-
servations sur le ra^ort ées dMÊê^àUpsr
le père à ses enfants, réelamé par lot 1^-
taires de la guoiiié disptmMei Ul, lin,
in-S».
BcDcbot, Jemrnai de la iMrmtriÊ,
DCBRBViL (Pierre) t prédkilev pnkf-
tant, d'origiM française, né dinaliirwjnprti
du quinuème siède» mort à Toomi, le tt fr»
▼rier 1543. Ses prédieatkM» Mièrait Jet m^
trats de Tournai, qui ocdumèiMKde fîvrtlv tf
firent fenner les portes de la ville poar M Mv
tout moyen de fuite. Dans la m da S Kfikr
1542, ses amis essayèrent de le Crin iloitiwin
au moyen d'nneeorde le long dn wmfKtiét
Tournai; mais il se cassa la nrititr, et Inéi
entre les mains de ceux qui le chenkakiL iprii
une année de détention , U fut brtlé vit
De Thou , Uitt. wl tewtf,
DUBBBCiL (Pierre), histMtogpiphe km-
çais , vivait au dix-septième siècle. On a delà :
Histoire ample des peuples JkoMte Éa
trois bourgs du Riceif ; Paris , 16^
Lelong . Bibliothèque hiOoriqm éêimr
* DC BBBUL (Bertrand),
et de Montbarrey, diplomate >—
l'isle ( Bngey ), en 1509, mort k
Issu d'nne ancienne maison dn ■•
rigine remonte à 1300, et qui ^ ■
aujourd'hui en Franche-Comté, — i
la cour de Chartes m, doc or ut
prince ayant été dén de 1
çois V, envoya
du monirque français, i|iu < p
ses États an duc oourm on h
en personne et c de r
de l'empereur.
venue ^ cette é|iui|Mc,
effet. Quelques années k|in»
Philibert, voulant la renouer,
en France, auprès d*l H^ «.
d'ambassadeur. « Ses ■
réussirent si bien I i ^
son prince avec m«
roi , et par ce moyeu n
et du Piémont » g^ ^
rtirw 4* u ckmmhn dm etmmim ^ --*^
cbenon , HisUire é» mttm «I 4b k
p. n. rt contlaMUoB ëeta IU« partie ,
* DU BBBVL (Antaime), iMm
Cerdon, filsdn \itéMaA^ h §■«
sien, né vers 1 540, mort k '
Emmanuel l"» doc de Sk
d'État par lettres da 6 1
tentqoe c*est pour leiH?
services et notables «fi»
Provcoce , aox siégea de
et d'Kssilcs, et même i^vmm
01 DU BREUL
eias forméft contre sa personne. ^ Uien qm tous
» courtisans de la coar de Savoie s€ fussenÊ
grandis en biens, loi seul, écrit Guicbatton,
ut beaucoup de peine à coiii>erTér son patn-
Boine, ayant plutôt butté à acquérir de l'iioa-
cor que des biens. » Il avait épouâé, le !!9 atrtL
&71, Claire Griraaldi, filJû de Jacques Gri*
laldi, comte de Sanpietro ïq Are^a, palrice do
iéneS. £. DE ClUnHAGE.
TUm de la chambré de» compta dé Turin. — Gul-
bcDon . HUtoirc de Bresse et dv Bug^.
DUE»RCL (/{ic7Me«), historien etantiqaaîre
rançais, né à Parisien 1525, mort âam Ja
léme Tille, en 1014. H était relîgUHii de Tab-
ayede Saint-Gerrnain-des^Prés et abbé de Saint-
Jfire de Clerrnont Ses ouvrages ont pour
très : Vie de Charles de Bourhùn ^ onde dû
fenri IV; Paris, 1G12, in-4*; — Les Fasiêâêi
miiquitez de Paris; Paria, imht ^0-^°; réimp.
ma le titre de Le Théâtre de^ ÀntiguHcz^ de
^aris; Paris, 1613, in-4° (dédié au prince de
oati) ; — Supplementum Antiqmtatttmurbis
wrisiacx^ quo ad SS, Germùnï a Praiis
Mauri FossatensLs cœnohiai Paris p IGU»
-4*. Une autre édition du Théâtre , Paris ,
\3l9f in-4*, est augmentée d'un suppléini^ut de-
éi 1610 par D. H. I., en cent quatre fiages.
ifin , il existe une édition du mérue ouvnj^e
•s ce titre : Les Antiquité:^ de In viiie de Paris
■l^neotée par Cl. Malingre); Paris, 1A40, in-
t Oo a encore de Dubreul ; L{;s Aniiquitez et
mtes plus remarquables de Ptiris^ recueiî-
m par Pierre Bonfons , f / mi^iienléts par
Ire Jacques Dubreul; Paris, lOOS, petit
lif, fig. II a publié comnif édilÉur : Sancfi
kiorif Hispnlcnsis episcoi» , ûpna omnla quci^
9iunt; Paris, ICOl , in-f^ïi, ; oonv. edil.^ i'o-
pe, 1617, in- fol. 11 a laissé manuscrite une
\itoire de V Abbaye de Stiini-G^rrnain.
E^ BcGisAHn,
MÊÊOg. Bibl. hitt. de la Franre. éû\K de Fcvfet dt^
HMlIff — Mablilon. Mnnal. Oriinis ÀarKti Hentdi^i,
i^p.M. — Brunel, Manuel <îi t.iàruire. — Catai,
\f^ém la bibl. Sainte-Ceneviévtf.
PUBAUEL (Pierre- Joseph )j homme poli*
|i» français, né àRignac(Roucr^uo), vers 1765,
|||«D 1828. Juge à Ri(;nac avant 1 7 SO, ri adopta
Cudpes de la révolution, il fut nommé juge à
et administrateur de son district so\ïs la ter-
ITr^t^ot élu aux Cinq-Cent.^, en 179Ô. Duhfuel,
Hlle nom figure sur les rc^i^tres d'acceptation
Ift eoostitation de 93 et (hf celle de l'an m, se
de ses idées révolu lionnaires après le 0
, et ne cessa au Consfil des Cinq-Cents
ler des mesures d II JEiiiinittf envers les
et les prêtres. Il condjaltit, amenda et
nne foule de projeta ri^lattl^ aux pros-
il eot souvent une innui-nce louable sur les
de la majorité ; il fut un des députés les
du Conseil. 11 écli^ppa au L8 fructidor
iptiou des dépnt>?s royiiliâtt^ , et
Cinq-Cents en \:*}^â. M^mtïre de la
et juge de pai\ th Rignac, il vota
— DUBITFE oei
pour te coasuliit el Tempire ^ et figura en liOâ
et 11^12 sur la liste d^ candidats au Corps lï^ia-
latîf. Vers 1813, il fut Dommé provî^urdu lyéée
de Marscîïle, et quelques aanées api-èi proviscnr
du collège de VeriîaiNeij. A la ptemLère restau-
raUoïi ij obtînt de^ lettres de noblesse, el au
20 mars il refusa de recotmaitre Napoléon. Élu
député à la cliambre de I8lû, il Yota conv^
tamment avec la minorité. Ami do CUuiçl diî
Couâsergucs et grand ailmi râleur Ûjs De Bo-
nald, ses compatriotes, i\ suivit leur [l^\e fie
conduite politique. Réélu, en 1 Ml, par lo col-
lège électoral de ViUefrancho , qu'il préaida, 11
monta quelquefois à la tribune, notamment pour
récl&mer un dégrèvement d'impOts en faveur du
département de Ta veîroo et pour demander la re-
vision des peaiious accordées au\ mlUtaires de
Fempire, Dajis la session de i8t7, il déposa sala-
meui^e proposition i^ur la puisâan&e paternelle ^
qu'il déTeloppa exi cotnité secret dans un long
discours : prétendant que raffaiblis«emeot du
pouvoir paternel avait amené les plus grands
désordres , il fixait la majorité des enfants à
vjnpt^cjnq ans , et le.'* mettait sous reiiUèrtî dé-
pendance du pière. Celait le déveiopptîmentd'un
cûté des théories absolutistes de DeUonald. Piise
Hi considération par la chambre» cette proijosilion,
longtemiis discutée dans les bureaux et au sein
d'une comtiâsston dont Bubruel f^iisait i^artie^
fut rejetée après un examen de irois années.
Réélu en 1824 et 1827, il fit de nombreux rap-
pc^rts de pétitions » fut élu questeur de la cbam*
bre en \B7Û et 1827, et mourut au commence-
ment de la Èe&ahti de 1828* Il était lùspcctcur
des études et commandeur de la Léj;ton d'Hon-
neur. Ouhruel avait la conscience très-large en
politique ; il vola (»our six constitutions et re^
connut sept gouTcrnemcnts diftérpnts, Sim air
bénin et fies lïtccurs douces ont fait dire à un
biographe ^ que le collège de Vei^sailles ( dont
Du bru et était proviseur ) n'avait pas eu d'écolier
ptus sage que lui sur son banc de Icgistaleur ».
H. C.
S^01trapMie éet CQUt^mfMimlni.
ùVBVkT-nàMÇkT. Vùif. Bdjit (Du).
»r BC^c. Foy. Bec (Du).
iBVBVwm i Claude- Marie), peintre fran-
çais, né à Paris, ter» 1790, Entré très-jeune dans
l'atelier de David, il peignit depuis ISIO un
l^rand nombre de tableaux liistorîques, qui ont
rarement obtenu les sympattûes des connaÏMseurâ
cl des critiques. On lui a itouvent reproclié de
vi?ï«r à réléi^ance et de ne rencontrer que la fa-
deur. On a attaqué aussi l'iac^rrection de son
rle$:iin et sa touche molle H plate. Cependant il
faut reconnaître diei ce peintre une grande pro-
preté d'exécution , ti>eaucoup de soin ilans les dé-
tails, et un coloris gracieux. Quoique secon-
daireSp ces qualités ont placé H. Dubufc au ran^;
des |)orlraitistes français les plufl en voi^ue.
•< Pourquoi ce succès ? demande un critique. CVi^t
que M. Dubufe sait voiler jusqu'aux moindre
29.
»03 DUBLTK -
401 OHÉu cftwnttflttf UD UsDt de lU «t <i« raie
|4to, qa'it k» lAbiU^r <et kk debkubîUe oofiaBDe
la piM ftSTMle eucitHriefe. On m trvire d*aA-
l«un daoft ie» Uit* iiucua camcUïnr , iuooam mm-
Ufoenl du t]rpe Miw'yinfA, * Q(kn qu'il «a foît,
|i«tid«it vinjEt am îi } ^t peu 4e f^raedeft éuatM
titi h iiobteHe ood« h Boaace qui ne ToolAtMaft
a%'>r leur p^rtnût;>eîA/ p<xr Dubnft. Cet artiste
• oUeou ui Mlf^ 4e tUl uoe médaiUe 4e pre-
mière liuwï, et * ^ iMimm^ r.be«-alier 4e la L6-
f^io 4'H'Xjiiettr le î> ao6t l^:)?. Parmi seiiMiB-
tir»ru*#4 prr^udWmt rt<Mi« cîter«ja« : C'a AooMifli
«e Uiutaht mwnr de faim plutM que de Um-
€fur a «Il 4<<p4^ d'ar^tmt qui lui a été ecm/fé
' Mkin 4e 1810 > r coi:>f«o«tk« aca4<fniqoc aass
««ençie, un» beauté ; — Achille prenami Iphi-
9énteêt0UM $n prottctton (I812>; — Jésu»*
éihrut apaisant une tempête ^819) ; — t'ne
Mefte 4e f^syctié fiH'zlj ; — ÀpolUm et Cfpa^
ruse: tableau a^^Ue, qui eut 4u sueeèset fut
«iiet^ par le icouvemeineot ; il eit ao mosée 4o
lAixemlKiurK; — JHm-Christ marchant $ur
la mer ( lH2i ; : ce tal4eau 4écore l'églifte Saiot-
f^i, a F^rît; — ta iMlivranee de saint
t*itrre (îHilfi '^*'** r^iw Saint- Pierre de
(.tihtiUÀ; — Sf/ta entré et Regrets (1827 / : ces
dfiji fiirure» 0{*t si'^i'ii» uoe ^rentable popularité
a l<:ur auteur; <:«; Mii.tdeun fcinioe^ coudiées «i
a «Iwfii ijue» ; r«jri<: tieut un portrait, et le coDî>i-
fter«r 4irM; umi\nii\ -nMut ; l'autre éloi^oie ce rnéme
(iortrait a%H; Uilére et douleur. C'e«t le iniina
|K:n^ifiua;!e dait^ fi*njx situations 4ifrérentes ; la
(^(juli-ur en «'ht a^-.irz brillante, iiuiis die n>st
(^49» t/itij'furs vrsiic ; le 4esi»in n'est f>as \iut. Le
«^nfflere d«fs tAt<^s manque d'élévation ; c'est une
(fri<»<;ttc (/luti'it qu'une firrniue du inon'le que Par-
fUt*: a Uï\*4t en M>ene Mais les nus, la Mtuation,
IVkiireSMou «Mit is6iuit te fiublic; aussi la fira-
vure et la liilio^ersphie ont^les r'-prrjduit sous
fouteH les Tonnelles iien^lants de M. Dubute; —
Le yid n 83 1 / ; — //i Mésange { inéme salon ; :
Ai\u\é fur M. le ornte de l'erref&aox; c'est à
f:r>i|.os iW. ces toiles qu'un écrivain qui passe
(l'jur u:i ;u;!e a la foi^ Mîvëre et cooscieocieox
( M. (;ij=»U\e Planche» s'est écrié : « Ce n'est
jns in'^ni*' de U mauvais*; |ieln1urc » ; — les por-
traits de /j)uis' Philippe ( 1837 ) ; — De l/iuise
trorif^ans, reine fies lielges { luéxr.»» salon ) ; —
De yicolas hfrchlin, députe (thii;; — De
Aimmt-rmann, compositeur (lHkl); — La Ré-
publique (1*49); — Une jeune Villageoise
0852); — Des Animaux (inéme salon;, etc.
A. DE L.
nfrtir enrfclopédique, wntt ltf7, XXXVII, M4. —
/nrtttmnaire de ta Conttrsation. — jtrehtvet dm
.Mutfe.
^DrnrPB (Edouard), peintre fraD(.!ais, fils
du* pn^XNlrtit , né à Paris, vers 1818. Élève de
S4)u pèro , il a los qualités et les défauts de son
maître. Cependant on doit lui reconnaître une
lOttcbe plus ferme et peut-être plus <le bonlieur
L»rM:T»:»>
bovir;— Les
'IM€ ;âeJPiv#viL
4eli CùSÊiamQ.em
rmute Gatsm
trict Ewpente ^ liai .
a été sscÊMÊUt cb iff^â
Jrchàam Cm Km
»x r w
tnreliilefimçû. Ht '3^
mort 4asft la nêsne j
était ibanMàem t «
cine àerrjâ. \»f^\'< k tc» m
dliî^toire Ba!sr«fie. \ ^h
susped. 3 fat iac n
Ixsial rérok^oaita : mms i
rotMervatÎDBder
son était ira boofaK pKin
cune, qui d'aiSears Be s'oe
et dont les traTaBi Bovnair»
à la patrie ». 1
après dcspeittaw ■
cabinet dlustotre hrojAr ^k
temps nsfiré usMeki
af^réaHerneiiK
après celui de r«ia n
nant retrihutioo. n
Muséum d'flislottc « Ji
un rapide accr ■ •
put créer <
ranx qui ■ m
sea nomlirroset «:&|i
Nantes, il décuorritcbuvr^nra»
l'émenode , la gramm r
le titane silickKaka «
pyramidée, Ueae et «c
saient dans ses lo ■
ressantes de*cripti<— , <
méllMMle parfaite dans \b ^
litre : Essai d'urne i
traité abrégé des i
Cet essai , sui I
les Annotes gi ■ -^
f/es Pags-Bas^ • v^as
statistlqiie de la*pn
DUBUISSON - DUC
HOO
la ^flle de Nantea. » La ville de Nantes
noyennant une rente yiagère de 1,200
cession queDiibuisson lui ayait souvent
son cabinet. Une grande partie de sa
manquait au Muséum de Nantes, qui se
lAî presaue doublé, buisson a décrit
as ilre me leCataloaue
ti p.i néoQno
ae ta ix;irc-. (
\a i de 1 , Ttvi ;»
b . A. I WHfCi J, Afilé
d uwiogtquf. uc ce ( n nt;
c in-8°. Le ivcructiiunt a con-
c 1 aaroinistrs a m i I
le ce tra
u c de
,1 its J w- «tco
«'» inillii uc i-uuiiuOUeU i — Ict
oat ;—Note{ns&eiéie îi
yuuiCances minérales décou\
rons de Nantes. Honoré
ino Lac<^pè{lc, Cu
S - , etc., « re
x)rre^|. e i le, s u-
> '.é Acai ue iioiiics, dont
du ues ^ondalcul^, tt Correspondant
cnne et de la Société d'Histoire
uns. buisson a reçu en outre
1 n< me : le conseil municipal
son buste dans une des
î ville. P. Levot.
r.'ii-^. uuuui'ison. clc. par M, Plhan-
'«'^r^ tttr le Mttieun d'Histoire !Vatu-
(if y<intfsi ; par M. le F), ilc RoslaingcJe
tu .sociclc Acwlcm. de IS'autes, t. VII
^{ PiU(l-rtrirh)^V\[[crîiWuT fran-
».aval, t'ii ITiO, mort sur IV'chalaïul
ire, le 23 mars 179 1. L'Iiistoiro de
i est presque tout entière dans les
»cs livres. Écrivain très-mé<liocre ,
de la j;loire , il publia de nom-
» , o<cup(î tout le jour à composer,
Ml h char;;or de malédictions I« pu-
ainnait, les acteurs qui se révol-
, les journalistes qui se
^ >e vulgnire et fanfaronne.
« 1 dris moins d'applaudissc-
;s , il quitta la France, et se
^uc, puis en l{el;;iqne. Il revint
ics années avant la révolution ,
on de la liberté s'éveilla dans
l ré;;léo, elle la remplit de
il faut (pie la raison tempère
»x ciitraicemtnts ; et Dubuisson,
fut un républicain sans mesure.
e parti d'nélt.rt , de P.onsin,
îtz, il les suivit dans tous
iur triste sort, quand ils
c iJiuunal révolutionnaire. La
ocS ouvrables originaux et de ses
ici trop (le place. Nous
ses ouvres principales :
Abrégé de la Révitlutim de tÀméripui un-
glaise; Paris, 1778, in-n; — Nouvel (t^ coj*-
sidéraiions mr Saint- Domingut^; Parit, ÉTao,
tn-S* î — Nadir ^ ou Thamas^ikouli* Kon^ tr**
giklie; Paris, l7ao, ia-8^ ; — le Vietij^ Carçon,
comédie; Paris, l7Jà3, iti-8°; — LêiiTts criti*
fjves et politiques adressée à Af . Rainai ( nvrc
la ooltaboratlon de Dulracq ) ; Pans, 17Sâ, Ui-U ;
-^ Scander ùeg , Iragjédie ; Paris , l/ftô , îfl*«' ;
— Le Nouveau Sorcier^ etmiédle; AmRlcrrLini,
1787, ïtt-8^; — Le Direetettr dam temùarrai
imaûqm de Paesftdlo), opéra-CDmtquiî; ITSU,
Ju-S** ï — les Curieux indiserels ; 1 700 1 — Les
Trais Maria/^es (musique de Paeaidlo) j 1701 ;
— Laureiie (musique de Haydn ); 17§1 ; — Zif-
/ifl(ratiSiqoede Deshajes)? 17ÎÏ1 ;— * Thrfuims
tt Tfii'agène , tragédie ; 1707, in 8*, B. H,
pM« du Msiiniu — Q. tlâuréâii, ^Ut. Uitér. àa JUsfMi
* DrntnssoTf { Michel- François ), anllfiâilre
français, né à Enock, près de llûuîogne, en I71û,
wort le 17 noTembre 178G. Apr^a avulf ^^tudié
d.ms uu séminaire et «Toir exercé (m pptit enm-
rni^rce, il fut nommé, eu 1760, à Totlke dliuis*
I .Mi^r-audieudcr au sîége da l'amirauté il<* Bou*
lh%n(i^ place qu*iî oecupa jusqu'à sa mort, U a
l.iisjté d«* nombreux ourraRes restés manuferit»;
le plaâ important a pour titre : les AntijuH/i
du Boutanais. ' C. IL
Jpchivti historiçitff ft iifUrMrrt dit eif>r.i iff ta
frmttt, !• léhe, t. iv; ^
DUBY ( Pierre Ancher-TobUsen ), archéolo-
gue suisse, né en 1721, à Housseau, dans le
canton de Solcure, mort à Paris, en 1782. lient
la cuisse emportée à la bataille de Fontenoy,
où il faisait partie d'un régiment suisse au ser-
vice de France. Admise PHôtel des Invalides, il
se livra tout entier à Tétude des lettres et à celle
I des langues du Nord. Ses connaissances spé-
• cîales lui valurent le titre d'interprète à la
Dibliotbèque du Roi. On a de lui : Recueil gé'
néral de pièces obsidionales et de nécessité^
gravées d'après l'ordre chronologique des
événements; Paris, 1786, in-fol. , avec 31 pi. ;
— Traité des Monnaies des barons, pairs ^
évoques, abbés, villes et autres seigneurs de
France; Paris, 1790, 2 vol. grand in-4% avec
122 pi.
Chatidon et Dclandlne, Dictionnairt hist, * Le Bas,
Dict. encyc. de la France.
DUC (Filippe), jeune Piémontaise, mal-
tresse du roi de France Henri U. Elle vivait
en 1 ô38. On ignore sa naissance, sa condition et
' les circonstances qui la rapprochèrent de Henri U ;
toujours est-il que ce prince oublia quelque temps
I pour elle Diane de Valcntinois. Filippe Duc devint
en 1 iiliS mère d'une fille, que Henri, par une sin-
gulière réminiscence, nomma Diane; il la légitima
' plus tard {voyez DixyE OB France). Le conné-
table de Montmorency a.s8urait à Henri U « qu«
c'( tuit la seule de ses enfants qui lui rcssamblAt »•
Filippc Duc se retira dans un cloître aussitôt son
907
DUC — DUCA
accouchement ; elle y prononça ses vœux, et de-
meura inconnue depuis lors.
Brantôme, Femmes galamUê, VII. — Pradhonine,
Biog. dei Femmes célèbres. — Sbmondi. Hiiioirê des
Français^ XVil, so«.
DUC (Frortoii du ), en latin dvgacs, théolo-
gien français, né à Bordeaux, en 1558, mort à
Paris, le 25 septembre 1624. Il entra dans la
Société de Jésus. Après avoir professé dans plu-
sieurs collèges de son ordre, il devint, en 1604,
bibliothécaire du collège de Clermont à Paris.
Isaac Casaubon ayant inttpiré à Henri IV la
pensée de faire imprimer les manuscrits de la
Bibliothèque royale, le clergé de France confia
aux Jésuites la révision des écrits des Pères
grecs. Fronton fut le premier chargé de ce soin ,
auquel il consacra le reste de sa vie. On a de
lui : V Histoire tragique de la Pucclle de Dom-
remy f autrement d'Orléans, nouvellement dé-
partie par actes, et représentée parpersonna-
tjesy avec chœur des enfants et filles de France
et un avant-jeu en veri, etc.; Nancy, 1581, in-4® ;
opuscule rare et curieux. On trouve sur cet ou-
vrage une dissertation spéciale de M. le docteur
de Haldat , descendant <le Tun des frères de la
PuceUe,et diverses notes ou développements dans
les Mémoires de V Académie Stanislas; Nancy,
in-8", années 1850 et suivantes; — Sancti Gre-
gorii, episcopi Nysseni, Opuscula; Ingol-
stadt; 1690, in-8**; — Inventaire des/auUes^
contradictions, faulses allégations du sieur
du Plessis, remarquées en son livre de la
Sainte Eucharistie, par les théologiens de
Bordeaux; Bordeaux; 1599-1001, 2 vol. m-8';
— Réfutation de la prétendue Vérification et
réponse du sieur du Plessis; Bordeaux,
1602, in-S*" ; — Laudatio Sanctorum omnium
qui martyrium toto terrarum orbejunt pas-
si; Pàm, iù06, iU'A**', — S. Joannis Chry-
sostomi Opéra omnia, nunc primum grœce
et latine édita. Front. Ihicxus variantes
lectUmes ex mss. codicibus erutas seUgit,
veterem interpretationem editarum olim ko-
miliarum recensuit, aliarum novam addidii,
Htramque notis illustravU ; Paris, 1609-1624,
6 vol. in-fol. Cette édition est fort estimée, et
fait le plus grand honneur à Fronton do Doc ; —
Bibliotheca veterum Patrum, seuscriptorum
ecclesiasticorum quœ varios Grxcorum auc^
torum libros, antea latine tantum, nunc
vero primum utraque lingua éditât in ht^ i
cem, etc.; Paris, 1624,2 vol. in-fol. On trouve dans j
Niceron la liste des Père-s grecs contenus dans •
cette précieuse collection ; — NicephoH Cal- ■
listi Ecclesiasticx Historix libri XVIII,
grxce nunc primum editi : adjecta est laiina '
interpretatio Joannis langi a Frontone '
Ducxo, cum grxcis collata et recognita ; Pa- '
ris, 1630, 2 vol. in-fol. Cette édition, préparée
par Fronton du Duc d'après un manuscrit de la
bibliothèque de Vienne, ne parut qu*aprèt sa '
mort.
£logê du P. Frenton 4m Duc; dan le Mnxm de
France. - Dapia. ffiWtotMfftwtftt jtmlemrr '
«MM. — Nleéraa, MdÊtêimpmsr eenêr à .
kewumet iUutimdelm H^wàUjmdâi tettr^
IM.
DUC DB lA cauKLLB (Anne-J
eal-Chrysostome)^ âttranoDie Gnnçi
Montauban, le 27 levier 1765, mort 1
bre 1814. Il se i i Paria en 1788
lesleçonsde] mbreasiOG
1itatdèsl795,uii Sllmaii
tauban, ^ se dhuu^um i admi
prévoyante et éclairée. • m
française, au traité au tystrsme ;
décimal à Vutage du département
Montaubtn, 1807» in-T ; et dmt I
cuM de PInstUui (leetioe des Sera
siqoet et mathématiqiiM) ; — Mémoii
distance solstieiaie du Soieil au sém
le tropique du Cancer en 1796-1797
la diminution séculaire de roMiquù
eliptique (t. IV, 1803); — Oàsert>i
solstice d'été de Van MX, faite à Moi
avec le sextant de Fabbé LacaiUe ( t f
^ Mémoire sur Pappulse de ta Mm
planète Mars le 13 tkerwUdor an V
1804).
Metmoire» de rtnstitut (cIhm ém Sdneei
tiques), de IIM à ISM.
DUC (La). Foy. Lem
* DOCÂ (Laurent), a
dans la pronière moitié u« uu-
On de loi : Arte aulkoa^opera i»m
Corn. TacUo; Femm. 1601» in-r ;
; i615,in.8«;-irtAitloriM,«ii9inii
! laudablliter historîm seribendx p
! traduntur,sedetiamnobiiiore$kistm
minantur; ibid., 1604, im^\
Adduff. SoppL à Jôdwr. . tm. •
1 A (Giao MLj.
1 .Do !
b» ■itcte.
IMI |NSU lO p ^ tas
pendant le tom»cHi u j
de-Lat . ComoMi ar ,
beaoo la m«»«vcKp
a ja c
nui CI B «h
polo uO 1 cg^iav ^ k^
bel édiiioe de s»^
ouvrait des poil » i
moins tingnUer. i«« a w
milieadelaCKade
anCapit i««0
àquelp nttl'oiN
Parmi k» «ukra ..
DOQS dteroos k: y I
taine de Trevi. oo\i
dellicbel.A U,
longtemps ] au
Tare de DoU» i
foné de doonn t
aussi travaillé k i
>09 DUCA — DlîCANCÈL
lanssa patrie, où il fat nommé ingénieur en dief,
KNUieiir qu'il paya de sa vie ; il fat aasasainé
MT aa de ses ri? aox. Il a laissé qoelqœs poésies
Dédiocres. £. B— n.
Mlltala, âtonorte dtçU Jrehitetti antiekt et wtodërni,
- Ocoffaara. Storia délia SeoUura. — OrUndl, JbbêCê'
laiio. — Tlcom, DizUmario. — Ptstolezl. De$eriiion»
U Ê0ma. — Qoatreinère de Qalncy, Diet. ^architêe-
oro
»u €ikMP (Théodore- Joseph) fdûTm^eafno'
;aiSy né à Bordeaux, le 3 janyier 1793, mort
I Paris, le l*' avril 1824. Il fit ses premières
Indes à Bordeaux. CoramiAsionné comme chi-
nrgîen militaire en 1809, il fut successivement
jiargé de divers services de ce genre aux hôpi-
mx de Strasbourg, et du Val-de-Grâce, à Pa-
is. De 1813 à 1815, il fut attaché au service de
laté de la garde impériale , puis de la garde
ijale. Docteur de la Faculté de médecine de
âris en 1815, il présenta, en 1820, à l'Académie
I Société de Médecine de cette ville, un instru-
cnt ingénieux, propre à replacer le cordon om-
iicsl prématurément sorti. Cette invention va-
il à Fauteur un rapport favorable du célèbre
eneux et l'admission du jeune docteur parmi
s membres de rAcacléraie de Médecine. Du
imp consacra avec anleur un génie inventif, un
re talent d'observation et une dextérité prodi-
BDse à l'étude, eDcore neuve, et au traitement
m maladies de? organes respiratoires et des
fies orinaires. L'un des premiers, il perfectionna
I néthodes et les appareils, alors très-insufli-
■Is et très-im|)arraits, pour guérir ce dernier
■re d'affection. L'un des premiers il imagina de
iiir les calculs dans l'intérieur de la vessie, au
SB de fendre les crj^anes extérieurs à l'aide de
périlleuse opération que présentait la taille
t la pierre. Los brillants succès que Du Camp
Fait atteints par ses écrits et par sa pratique
Weot conduire rapidement le jeune chirurgien
b réputation et à la fortune , lorsqu'il vint à
•orir subitement. Les principaux ouvrages de
iCamp sont : Des Polypes de la Matrice et du
K, thèse inanjiurale; Paris, 1815, 10-4° ; —
Tches pratiques sur les désordres de la
^Ifflroiion , traduit de l'anglais de Robert Brée;
iHiy 1819, in-S"; — Peut-on rapporter les
mfidmes de V asthme périodique aux ané-
'§fmes du cœur ? ( Lxlrait du Journal général
r Médecine, octobre) ; 1819, in-4* ; — Des Ef-
tBéitla. compression, etc. (Extrait du même
■EBil, septembre ) ; 1 820, in-8" ; — Réflexions
fitêfmes sur un écrit de M. Chomel ; Paris,
Éip te-S" ; — Encore deux dictionnaires des
limées médicales ( Extrait <ïu Journal de Mé-
K, février); ls21, in-S*^; — Traité des
)ons d' Urine ; Paris, trois éditions in-8° ;
hkiitaUèreest de 1822. V.
PiimMII/« particulifn.
^JKF CA.\ip {Maxime), pnbliciste français,
péi précédent, né a Paris, le 8 février 1822.
Mi «voir terminé ses «tndes, il visita, en 1844
riSêSy l'Asie Mineure, la Tunjiiie d'Europe, la
Grèce, ritalie et PAIgérie, De retour en Fniiî«:i*,
v\ [lubùa la relation de ses excursion»» mn^ le
titre de Souvenirs et pû^su^ts ^Orimt^ Ce fui
son d^but dans ]a carrière littéraire. Aux inn-
fïlante^ journées de juin I84§, jt combattit dans
les raiL^B de la pnle nationale, fut blessé, ti
reçyt des mainâ du f^éuénLl Cavaignac la croix
de la Légion d Honneur. De 1849 à 186t| Du
Camp entre[irit une nouvelle âériti de Yoya^ i
û parcourut L'Egypte, la Nubie, la Palestine, la
Syrie, La Cardmaaie, CLiypre, ïlliôdes, TAsic
Mineure, Je Pékiponnèse , rAlbame^ etc. Cette
nouvelle eïpéflition lui fournit ta mutière d'une
élé|;ante et somt>tueuse publication, îîJtituldc i
Ègi/pte^ Nuùie, Palestine^ S^riû^ un volunm
in-folio, accompagné de nombreuAes planche!»
phoLographiéefl, d^aprèâ de» clichés ou né^ai^i
pris iur ta nature même. Ce bel ourrage, oij
l'art in f enté par Dagoerre salbàil pour la pre-
mière fois »ur uue large édielle à celui de Gu-
f eiiberg, ^jeut élTe cuosidéré comme on incunable
de la bîblioj^raptiie photographique. Il parut «A
ii^îf"^. L'auteur fut promu ofnder de h Lé|;ion
d'Honneur le i"jaaTier 1853* M. Du Campa
IHîbtîrt depui» cette éjioque le Ùvre pmtàume»
ùu Mémoires d^un Suicide; 1S53» în-H; — £e
Ai/, ifUrêixur VÉg^pit et la JSubie; l»54,
in-nj— lef Chants modernes ^ poésies; i§â5.
In «'*. Au mois d'octobre ISat^ M. MèUme Du
Camp fonda avec MM. Arsène Hou9.*aye, Tliéo-
plùle Gauthier, Louia de Cormenin el Laurent
fichât, la nouvdlc Rtfvue de Paris. Y.
Documents partlculUn.
DUCAifCBL (Charles-Pierre)^ auteur dra-
matique français, né à Beaovais, en 176C, mort
près de Clerraont (Oise), en 1835. Fils d'un
chirurgien , il fit son droit à Paris. £n 1789 il
adopta les nouveaux principes, et fut d^abord un
<]es membres les pins ardents du club des Jaco^
bins ; mais il ne tarda pas à reculer devant les
excès qui déshonorèrent la révolution française.
Il se réunit alorsaux/etii//an^5, ou partisans de
la monarchie constitutionnelle; plus tard en-
core, il devint partisan prononcé du gouverne-
ment absolu. Dès 1795 il manifesta son change-
ment d'opinions par une comédie satirique m-
titulée : L'Intérieur des Comités révolutionnai'*
res, ou les Aristides modernes , pièce qui eut
alors un grand succès. C'était une critique
énergique des terroristes, dont le règne venait
de finir. Cet heureux début dans la carrière
littéraire encouragea Ducancel, qui fit succes-
sivement paraître un grand nombre de produc-
tions dans divers genres ; il ne cessa pourtant
pas de pratiquer la jurisprudence : il plaidait
quelquefois , rédigeait des mémoires et donnait
des consultations. £n 1808 il acheta une étude
d'avoué à Paris ; il la revendit avantageusement
dix-huit mois après, lorsque le nombre des
charges d'avoué fut diminué d'un tiers. Un
riche mariage compléta sa fortune» et loi permit
de se retirer dans ses propriétés. £a 1814 il re-
91 î DUCANCEL - DU CAKGE
prit la plume, en faycur de la Restauration, et son
zèle fut récompensé en 18 lô par la sous-préfec-
ture de Clermont ; mais en 1816 il fut destitué
par le ministre de l'intérieur Laine, pour avoir
voté avec les royalistes purs contre les candi-
dats ministériels. Depuis lors Ducancel n'exerça
aucune fonction publique ; cefiendant, il conserva
ses opinions, et ne négligea aucune occasion do les
faire prévaloir, soit par ses écrits, soit dans les
élections. Il avait été l'un des fondateurs de la
Société des Bonnes-lettres. Nous citerons comme
ses principaux ouvrages : L'Intérieur des Comi-
tés révolutionnaires^ ou les Ahstides moder-
nes, comédie en trois actes ( Théâtre delà Cité);
Paris, 1795, in-8°, et 1797, in-2i ; — Le Hâbleur,
ou le chevalier d* industrie, comédie en trois ac-
tes, en vers, avec prologue; Paris, 1795, in-8*;
— V Intrigante, comédie; Paris, 1795; — Za
iv-pw/^wrc, comédie (Théâtre Montansier); Paris,
1797 ; — Les Deux Morts supposés , comédie-
vaudeville, UB acta; Paris, 1800 ; —Mémoire en
faveur de J.-P. Lesueur, inspecteur de
renseignement du Conservatoire; Paris,
1802, in-8°; — La Constitution non écrite
du royaume de France, et les preuves qu'elle
«'a jamais cessé un seul moment d'être
en vigueur depuis Clovis jusqu'à ce jour;
Paris, 1814, in-8°; — Le Cordonnie/r et sa
Commère; Paris, 1814, in-8' ; — La Biblio-
thèque royaliste, ou recueil de matériaux
pour servir à l'histoire de la restauration de
la maison de Bourbon en France en 1814,
1815, etc.; Paris, 1819, 3 vol. in-8°; — Ques-
tions sur la loi des élections du 5 février
1817; Paris, 1819, in-S**; — Esquisses histori-
ques, politiques , morales et dramatiques du
gouvernement révolutionnaire de France,
aux années 1793, 1794 et 1795 ; Paris , 1821 ,
in-8°; — Arons-noiu des institutions? ou
quelques réflexions sur le renouvel Cernent
septennal; Paris, 1824, in-8**; — Ducnneel
{C.-P.)en 182i et années suivantes: Première
lettre à M, de B***; — Indemnité aux com-
munes pour leurs presbytères et aux fabriques
pour leurs biens-fonds aliénés pendant la ré-
volution; Paris, 1824, in-8**. A. Jadix.
liingraphie universelle des CojUemporains. — Docu-
ineiUs part.
DU CANGE (Charles nn Frcs.ne, sieur),
historien et pliilologue français, ué à Amiens, lé
18 décembre 1610, mort à Paris, le 23 octobre
iftSS. II appartenait à une famille honorable qui
se trouvait depuis longtemps en possession de
charges importantes dans la province de Pi-
<rardie. Son |)ère exerçait les fonctions de pré-
vét royal à Deauquesne. Le jeune Ihi Cange fit
les études au collège des Jésuites d'Amiens. Il
se distingua de l)onnc heure parmi ses tondis-
ciples. A la sortie du collège, il alla faire son
di-oit à Orléans, et <le là il vint »\ Paris, où, au 1
mois d'août 1 63 1 , Il fut reçu avocat au piriiment.
Dès cette éiH)<iue, il se livra avec ardeur aux i
913
études historiques. Rientôt sa passioB pour Inr
recherches d'éruditioa fut si grande, quH ab»
donna le barreau pour se donner tout «itMr an
occupations qull chérissait 11 revint d*abonl à
Amiens, où il épousa, en 1638, après la mort^
son i)ère, Catherine du Bos, fille d\ni trésorier
de France. Sept ans après , quand, en tùk\ il
acheta pour lui cette même charge de trésurier,
ses occupations ne Tempéchèrent point de con-
tinuer ses études et ses rccberdieft sar llûrt^iirr.
Au moment où une rioleate épidémie, en IG68, ra-
vagea la ville d'Amiens, il vînt à Paris. La U
trouva une foule de livres impriinét, de earinx
manuscrits, où il recueillit abondamment pour W
grands ou vra^^es d'érudition qnî devaient oIm Uni
lui donner une si grande renommée. DÛ Cap.
comme Raluzc, Mabilkm et qudqaes autir»
érudits, a produit et rois au jour une iMileiriia-
vrages qui témoigoent non-ieulemal de fap-
plication et de la patience de Pautenr, mm «■-
core d'une grande puissance d'inductlM etd*Br
immense iwrtée d'esprit. Ses diiHrtitiMi H
sas savantes préfaces, qui se distinflMnt pu me
érudition profonde et variée, attwtenl anwi y
celui qoi les a composées était doué da t^ot Ae
la généralisation et d'un génie vraiment ijtAh
sophique. La grande entrqnise de faire w
entièi-ement deux langues intcmédUm. i
on était loin de soupçonner Timp ee
et le latin du moyen Âge, ne poa m ^
par un esprit vulgure. ] cbr «*
idées que tous les littén ^
à leur éducation ciassi<| ■ i
P. Yavasseur, oélèlnre par m kn»
les plus élégants écrivains de la vmh* k
Jésus. Il disait du Glossaire de ta
nité : m II y a soixante ans < je •
ne me servir d'aucun dM m i
laborieusement par M. i » nm «^
lui-ci, loin de heurter de i i Icim
temps, il disait avec
par goût le cAté le plus i
Du reste, son style ne se i
dcnce littéraire des époonet
curieusement étudiées. Il
l'antiquité, et avait | m
sur l'histoire dam ck pn
connaissances qui le pboeat ii ta
de son siècle; car il était
les langues, dont il savait le n»
dans la géographie, < b
l'art héraldique , la
et dans toutes les m i
la paléograpliie greo
manuscrits de to ■ i«
ses deux Glossakic»» i» ■«•
historiques et généal (m» dir.
nombre presqui ^ .à In
avec la durée c
DuCangeaété
son abord ÎÊdàte , mm i
ciease, qui lui fit ai
(\\
l I
ae f
I UQ Uf, il
, c lutH?, uuui r exéc 11 i*-
(voy. ï)om uouquet;.
|Kiii, niais fort bien constitué ei
lïgure ; le travail d'esprit et la marche,
t«rs qu'ils fussent, ne lui causaient au-
. Pour tout le reste il avait la modé-
id sagesse, soutenue par une solide
iSL quatre enfants, auxquels Louis XIV
; oensionde 2,000 livres, en reconnais-
vaux de leur père. Tous les ouvrages
e sont des chefs-d'iEUvre de sagacité,
et de haute critique. Les principaux
ufïl ses deux Glossaires : Glossarium
tores Medix et Infimx Latinitatis;
78, 3 vol. in-fol., dont la 4* édition a
1 par les liénèiictins, qui l'ont portée
5, en 1733; puis doin Carpentier,
T a njouté quatre volumes de supplé-
lot ont donné une nouvelle édition
uuvrajie, par les soins de M. Hens-
is, 184'i, 7 vol. in-4''. Indépendamment
nomhrp ( H'iiorations dues au sa-
it'Adelung, et autres, un
\ r »s d<; cette édition est d'a-
\ tumplélé la table des mots tech-
» |>ar ordre des matières^ en sorte
mot se trouve dans le dictionnaire
alphabet Kinc; le vaste répertoire
ainsi actTii 'les travaux de ses
.. , rst iirit' vciil.ihit' encyclopédie du
M. l'ar.l;s-iî^ a simial.' le, inerite de
dans h' Jdi'rndl il<s Sdvarifs ; —
ad ScrijJans Mn'ut (t injiinx
; l^aris, 1()SS, '?. vol. iii-fol. M. Arn-
1 Didot v\\ prépare iint* non \ elle
— nistoria JifjKnidna dtipikï corn-
illustrafa y ci-mplicd ns /innilias
wolttanas^ tminralorum ('(nislufi-
rtiin juunisnuitd et descnptio-
^onstandnojiolis ; Paris, KiHu, iri-
ra;;<'s sont la clef de la liyzan-
Du Caii;;»' a publie les auteurs
- ^uunnis Cififidnii Iltstoriarum Li-
mitent tant iJrscnptioS.Sop/uœ,
'p/ionun lînjeniuum.AtDuim
CiJinaininn; 1G70, iii-fol. ; —
: Annales, cuni notts; 1087,
fiicon Pasc/iale sive Alexan-
lotis; 1G88, in-lol. ; — Cyritli,
uitorunu/ue veferum Glossaria
I }r:t co-Latina: 1 t\7\)j in-lol. ; —
a Conque te de Constant inapte y
Geoffroy de ViHc.-llardomny
see par Phitippe Mouskes;
A ce» deux derniers textes Du
•écit complet de tout ce qui se
r des Français dans l'empire
ni celte socon<Io paitie i\ la
CANGE 914
cfii nor premièfc , «out U titre de : Histoifé du nsm*
pire lie ûonstantinùptê xom ies empereurs
françoiâ; — Histoire de saint Loaii^ /A* du
nom, roy de France^ écnte en françoiâ par
Ji»an, sire dé Joinville^ avec des ùti^^aiêtmÊ
e£ dissertaiitms hàiiorlquûs^ iflûs, Infol; —
Le Traiië historique du eh^f de saint Jmn*
liapttstii; ÉtîûS» m-^**, n'est i>as muittj* fs-
iimé^ etc. Mais ces lîvrr^ imprimés m; foriiiiîut
^uè)Y quif! la indtlé dea oeuvres compkYlv» tb Un
€uu^f^, qui a laki&é en tnanu^cril mw tntiM
nna mom^ hnpa^ïa^ite d'ouvragcâ cunâitnréA à to
liibliotbèi|iieiunpériali% etdomitmpfiiiiany plôi
d une foi» ré£olue^ n'u pm tmem 116 «ukiAki» ,
Otitre [es plmê M ptUMienrM trUTtUt téof|%<
phiqnes, luâ toriques H ^i^MMQiji^um^ »mompÊr
^nés de kurs înucHtibrâlittâit inaiâiftm tcml pté-
paréi*, kl fc'j trouva ik*t ouvrage* Rntièrt9D«nt
achevée : tels qu'au Vuluma intriujé Qallia ; nn
autre, ptmcipaut(*3t d*ùutre'mcr, <tu/tmiiilri
d' Orient i une dùot€IIi> Lilitrun d« Viîle'Iliirdtiuui,
entièrement rcmimstîi'; un gmod nurribre de
lettres, ile dissertatitm» des plui varii^ft »ur tv%
m^f^U les plus ImporliinLi di! rhistmrr, [ liicitr«iEft
dr? Xr¥B£Y« dQj]ir£4t de» Q. du M*, itvoe iddit ]
fcrr=tiiH. ÉtitetidvM kitmmft iîtmitrfM. - JmtmatdêÊ
Summun ttoïritibrp tê$* u — Ltttrt 4*Êtimf)4 if<aê
é Ettiéfft Hmtiudiit jwr ^m Can^e^ en iètp du ('Itrmi*
nm i*iàtehiitr. — Diuin, Bkbii&tkè^tm û^ duietirï weeiém
nmHqM*$. — ri 1^(1 fi »n, Htmf^ir^ payàr êtfi^ir a i'hÙM>
ttnne dti hanimn ifttfttréi\ t. ViU , — Mor*^r^ f.rftn4
thi'thntiatti A^fôfiçTi*'. — Raron^ Éto^f de ihàrieM
Dv rrûtnfltuCitnçr^' iraient îl»*, in-ll.-lnirreiJie4l*àii'
Uany, Mfiml-r* hitt'Wiijur pour tertUr û ràiëtmr* ilf
Chtirieit Ziii Frcmt i)H i'an^r. — Mémoire mut in ma*
nutrrltt 4* J|. fît* i'jm0. — f^otiéf iur Du Cuh^, d»»Sf
jnnviiT et février 18;7. — Hardouln, Estai sur la lie et
.'ur tes ourraçcs de Du Can(je\ P;irls, 18*9. — Loon Feu-
'A'-Ti', Etudes sur Du Cdivje, dans le Journal de lins-
trurtion piiOUque ( mars, avril, 1882 ).
DiCAXcii (Victor- Henri- Joseph Brahaw),
romancier et dramaturge français, né à La Haye
(Hollande), le î?'i novembre 1783, mort à Paris,
le 15 octobre 1833. Fils d'un secrétaire d'ambas-
sade, le jeune Ducange reçut une instructioa
soignée, que complétèrent des voyages en diver-
ses parties de l'Europe. En 1805 il obtint un
emploi dans l'administration du cadastre, et
passa ensuite dans celle du commerce et des
manufactures. Ses fonctions ayant été suppri-
mées par la Restauration, il résolut de s'étaiblir
en Angleterre ; mais il ne put s'habituer à ce
pays , et il rentra en France. Ducange ne possé-
dait point de fortune, et ses opinions l'éloignaient
du gouvernement existant. Il songea alors à
utiliser ses connaissances et son goût littérai-
res : il avait déjà fait au théâtre qnelqnes essais
peu importants. Son premier ouvrage fut Agathe^
on te petit vieillard de Calais, 2 vol. in-12,
publié en 1819. Deux ans après, il fît paraître
Vatentine^ ou le pasteur d'Uzès, 1821, 3 vol.
in- n, roman qui fut poursuivi sous la prévention
d'outrage à la religion et d'atteinte à la morale pu-
bliijue. Ce livre est une peinture vive et animée
dos scènes d'horreur commises dans le midi de
915 DUCANGE
la France par les bandes royalistes et catholiques nUssionnaires
en 1815 et 1816. Il s*y mêle quelques tableaux
où la liberté du style se maintient dans des limites
qu*ont souvent franchies d'autres écrivains du
même temps que Ton n'a point songé à incriminer ;
mais c'était la tendance politique du livre que l'on
poursuivait : on prétendait d'ailleurs que dans un
des personnages du roman Ducange avait voulu
représenter la duchesse d'Angouléme. Cette im-
putation, qui ne fut pas produite officiellement,
paraît avoir déterminé la condamnation de l'écri-
vain. Ducange eut à faire six mois de prison , et
son livre fut supprimé. Rendu à la liberté, sans
avoir été corrigé de ses opinions libérales , Du-
cange prit la direction d'un petit journal, appelé
Le Diable rose; un nouveau procès Tobligea d'y
renoncer. 11 retourna alors au roman. Thélène,
ou V amour et la guerre, publié en 1823, amena
de nouvelles poursuites. Toute la France s'indi-
gnait alors de l'ignoble traitement infligé à un
jeune écrivain, Magalon, qui , condamné fiour
délit de presse, avait été transféré de Paris à
Poissy, accouplé avec un forçat. Ducange re-
douta une pareille ignominie , et passa en Bel-
gique, d'où il revint , en 182â, pour purger la
condamnation prononcée contre lui |)ar défaut.
Depuis lors la justice politique le laissa tranquil-
lement continuer ses travaux littéraires. Ducange
a publié de nombreux romans. Son style est fa-
cile, animé, spirituel ; sa plaisanterie a sou-
vent une allure trop libre pour le goût d'aujour-
d'hui ; elle est cci)en(lunt plus retenue que dans
d'autres ouvrages du même genre, de Pigault-
Lebrun ou de Paul de Kock. Ce qui a soulevé
contre Ducange les colères de certains écrivains,
r.*cst sa persévérance, on peut dire aussi sa har-
diesse à attaquer l'esprit d'intolérance des fana-
tiques de son temps et à défendre les idées libé-
rales. Cette couleur politique se retrouve dans
tous ses romans. La plupart de ses productions
sont aujourd'hui négligées ; quelques-unes cepen-
dant méritent d'être connues , notamment LéO'
vide y ou la vieille de Suresnes; Les trois
Filles de la Veuve ; Le Médecin confesseur ; La
Luthérienne, Ducange a en outre travaillé pour
916
2 TOI. in-is, 1810; — r«^.
tinefOulepa$teurd^Uiès;Z%^ iB*IS,im;
réiroiffiiiié dans z;ef Aomojif ilIntMi, CB 1849,ft
saisi 60 yerta de l'airlt de 1811 ; — £émMr.
oti la vieille deSwretnei; 5 toI. ia-ll, 1823;
réimprimé dans £ef Semant Ulmstré$t 1849 ; —
Thélène, <m Farnow ei la guerre; 4 vol. ii-it,
1823; — La Luthértennê, on la femilU ■»-
rave; 6 vol. io-12, 1815 ; — U Médêdm em-
fesseur,ou la Jeune émiffrée;tynA. fai-ll, IBSi;
réimprimé dans Les Romans Uiustrés » 1849 ; -
Les trois Filles delà Veuve ;6 voL itt-ll, 1836;
réimprimé dans Les Romans iUusiréSt 1849;-
VArtisU ei le Soldai; 5 vol. fai-11, 1817;-
Jsaurine et Jean-Paul ; 5 vol. in-ll, 1830; -
Ludovica, ou le testament de Waterêoo ; t ni
in-12, 1830 ; — Mare Lorkoi^ au U pdU
clouait (/e 1830; 6 vol. in-ll, 1831. — f
posthumes : Les Meeurs, oooles el i
2 vol. in-12, 1834; —Joasimm. ou lui !■
prêtre; 5 vol. io-ll, 1835. i
outre, dans £eJUrre(feiCefu-c»^ mÊà-
velles : Un Duelf et Une Demo^
Théâtre : Palmerin. ouïe» w«
lesy métodrame, tr : ibiJ: — i
mondy ou Centrée ucarm <
mél., trois actes; 1813 ;^liojn m&
ou la bague de fer f drame, ;
— La Maison du Corrégidm, vm rwmet
lice, coméd., trois actes; 1819;— It^
vénUien,ou le fis geôlier^ nâod., ■
(avecM. DupetitMéré); 1819;— 1«
rier^ ,vand., un acte; 1819; — Ca
troisacte8;i8l9;— TA^rèsepMirto ■
Genève, mélod., trois actes ; Il — »
et le Soldat, ou la loi mUlUan.
actes; 1820; —La SuédoUe, ■- i
1821 ; — Élodie, ou la vietm «s
mélod., trois actes, avec i ; ij^
Diamants , mélod., trt ki -
bethy ou la fille du Umumn
actes ; îBlZi — MaeDoweU^ À
1826., — Trente Ans, ou ia mmm
(avecl ).i i..t j lu/s-
Fiancec ue a or» s.
le théâtre; il a donné en 1827 Trente Ans, ou ta 1838; — Potucr^vm «e 9
vie d'un joueur ^ drame en cinq actes, fait en ' (avec Gi
collaboration avec Dinaiix , pseudonyme qui ca-
chait le< noms de MM. Beudin et GoutMux. Cette
pièce, qui rompait avec les habitudes tradition-
nelles du drame, et qui a d'ailleurs des mérites
réels, fit en son temps une espèce de révolution
dramatique et eut un succès qui dure encore.
Les travaux littéraires enrichissent rarement;
Ducange ne fit donc point fortune avec ses onivres.
Peut-être aussi y eut-il dans sa vie im peu trop
de l'insouciance habituelle aux écrivains. 11
mourut ne laissant à sa famille qu'une honorable
réputation littéraire, un peu trop déprédée au-
jourd'hui. Les ouvrages de Victor Ducange sont :
Romans ; Agathe, ou le petit vieillard de Ca-
lais ;TI\qI. in-12, 1819;— i4/ôerr,oii/« amants
Goilbert de Pi
actes; 1828; — Xe/énHMr ^*
conrt), drame, tirédes TVoit ]
troU actes ; 1830 ;— raiMa» o
nin), féerie, deox actes; 1831 1 —
anSf drame, trob actes ; 1831 : —,
j ducationet lenaiwreifé
: — La Vendetta, ou la^
trois actes; 1831; — ^! ■«imi
Femme, drame, Hmi ado; 11
a été en outre oo ir
Rubeo pour Les. km
M. Anicet Bourgaim pi
Heures, MacbeUi, CÙi''
nington et Plus de /m
J. Jasis. daw il I
M« itss. — Biographie des Contemporains.
La France littéraire.
kSBL (André Coltèe),
h à Greenwich, en 1714
S. 11 eut de très-b
;K>ur Tarchéologie ei ic»
(. Aorès avoir fait
ani
d']
i^ ,
uc
' de»
Hiruii
u
les
0
une pic a
igna, ucdX àua
s un OUY < a
1767, SOUs lo tiii~e de itnt
n i la cari
PilYS I l
c u Oui cc^M; ue le '6 leS
reli^eux d'uuc pru ju iis
de tous côtés les tr. (
n'ont cessé d'exisicr uc
te \ le 1 rd e B ica
^ Cl iiun Son
> du détr
aes obsen duim»
)nnaitre depuis Iuicau e
i de ses assertions, son livre i 51
éc ofl ucuies
iients pic . Ile
>C9 ouvrases la uc&cripu
ïnts qui uui
eu i755 officiai de m
i ue l'église collégiale de Saïuic-
ci Cil 1766 officiai de Cantorbéry. Il
17j7 nipinbre de la Société des Anli-
uc Lontlrcs, tt m 1702 membre de la
povale. En 17G3 il fut char{;é, avec sir
i ^, de mettre en ordre les papiers
'bail. 11 mourut Agé <le soixantc-
uvait espéré de sa constitution
ue poursuivre plus loin une carrière
science : « Si j'ecbap|)e, disait- il
i accidents fortuits ou à une at-
sie, je jetterai un coup d'œil
uivant. »» Voici la liste de ses ou-
e de plus de deux cents mé-
w-galliqucs ou normandes et
ies anciens rois d'Angleterre^
fUr seize planches gravées, et
douze Lettres ; \7b7, in-4'*; —
wn-Willis l'antiquaire; 1700, -
-J^'orman Antiquities^conside- <
through part of Aormandy; '
. in-fol. Cet ouvrage a été traduit 1
Lécbaudé d'Anisy , membre 1
li î royale de Caen et mem-
ics Anticpiairesde Normandie; !
I in-8°, avec appendices, et une
isserie de Baveux , traduite
er, 42 planches; — IIis-
i il de it:jli$e de Sainte-
, in-4", avec <les planches ;
fille f V Église et le Palais ar-
DU GANGE - DUCAS 0I8
chiépiscôpal de Crotfdon ; lim^ , 1783 ; — //éj-
toire e£ AnHquUéi du Palais urchiépùcrtfmt
de Lamlmh i J78S ; — plusieurs tn<imoifes dans
les Philosophical Transamom, C. IJiPPKAtr.
,4ikeciiotet de Bowycr. — OuOioer*» Cefiâral 3i9-
*orcARLA-ii03tiifà!i (Marc), plivfticfen et
liltérateur français, né à Vabre, en 173», mort
le ïû avril iSlë, à Villeseuve dii-Trau, U passa
dans la retmtte Uk presque totalité d'une tangue
vie^qu^ii consacra auxiiciencet^Son prt'mierécrH,
Des grands Mouvemfnts de ta Manière, pariii
CQ I775,î0-i2> En 1779 il publia à Genève, Aous
le titre de Cosmogonie, neuf mémoires réo-
nîs en trois vol urnes io-i», d roulant mt le» oo-
mèlei , la lumière ïodiac^le , le système plané-
taire , etc. Il y avance que iwtre uniTer* n'est
qu'une province de Tespace , une simple mm-
felktîon, qui se meut dans rimmenaîté de l'éten-
due. Cette idée, alors neuirtî et bardie, est âi^o(u>
d'hui admise par les astronomes Lesplu!ïcé]èliré&.
0e 17ë2 à 1784, Ducarla ins^*ra dir nombretui
arlides daiiâ le Journal de Pàt/slçttCf dan& le
JùurMal encyehpédiquû, danâ le Jeurnat rfç#
Savants; un de sesouvrageSp Du Feu complet^
fut imprimé en I7i4, 9U% fhiii du Mus^ée de
Paria. Parmi %m papiers, fl laissa un manuscrit
d'un autre fienre, intitulé * Mademoiurttr dt
Jiomans ; c'est une lilstoire romane<iquf* , dont
une des maltressea de Louis XV c^t l'Iiérome,
G. B-
N«iraU Biograp&ip et c^roRi^utt i^mtrQimt, u It,
p. 111.
DUCARNÊ DE BLANGT ( Jacques -Joseph) ,
agronome français, né à Hirson, dans la Thié-
rachc, le U décembre 1728, mort vers 1803. Il
s'occupa particulièrement de l'éducation des
abeilles. On a de lui : Méthode pour détruire
les taupes ; 1770, in-80; — Traité de V Édu-
cation économique des Abeilles; Paris, 2 vol.
in-12; — Trois Lettres à M. de Voltaire ,
par un de ses amis^ sur Vouvrage intitulé :
L'Évangile du Jour; 1771, 1772, 1773, in-80;
— A la Nation française, ou moyens propres
à saxiver les équipages d'une partie des vais-
seaux qui viennent échouer et périr à la
côte, ainsi que la meilleure partie des mar-
chandises ; Paris, 1801, in-8o.
ChaudoD et Delandlne , Dictionnaire universel.
DUCART (Jsaac), peintre hollandais, né à
Amsterdam, en 1630, mort en 1697. Il acquit une
grande célébrité par le fini de ses tableaux et la
légèreté de sa touche. On recherche surtout ses.
peintures de fleurs sur satin.
Chaurton ei Delandlne, actionnaire universel, —
lloubrakeu. f Ici des Peintres, etc.
DUCAS (Constantin), Voy, Co!fSTA:mif.
DrcAS (Alexis). Voy. Alexis V.
DiTCAS (Michel) (\Uyar{k à AoOxo;), histo-
rien grec, pelil-îils d'un autre Michel Ducas, qui
vivait sous le règne de Jean Paléologue le
jeune , tlorissait dans la seconde moitié du quin*
zième siècle. 11 descendait de la famille impériale
915
DUCANGE
916
la France par les bandes royalistes et catholiques
en 1815 et 1816. Il s*y mêle quelques tableaux
où la liberté du style se maintient dans des limites
qu'ont souvent franchies d'autres écriyains du
même temps que Ton n'a point songé à incriminer ;
mais c'était la tendance politique du livre que l'on
poursuivait : on prétendait d'ailleurs que dans un
des personnages du roman Ducange avait voulu
représenter la duchesse d'Angouléme. Cette im-
putation, qui ne fut pas produite officiellement,
parait avoir déterminé la condamnation de l'écri-
vain. Ducange eut à faire six mois de prison , et
son livre fut supprimé. Rendu à la liberté, sans
avoir été corrigé de ses opinions libérales , Du-
cange prit la direction d'un petit journal, appelé
Le Diable rose; un nouveau procès l'obligea d'y
renoncer. 11 retourna alors au roman. Thélène,
ou C amour et la guerre, publié en 1823, amena
de nouvelles poursuites. Toute la France s'indi-
gnait alors de Tignobie traitement infligé à un
jeune écrivain , Magalon , qui , condamné fiour
délit de presse, avait été transféré de Paris à
Poissy, accouplé avec un forçat. Ducange re-
douta une pareille ignominie , et passa en Bel-
gique, d'où il revint , en 182â, pour purger la
condamnation prononcée contre lui par défaut.
Depuis lors la justice politique le laissa tranquil-
lement continuer ses travaux littéraires. Ducange
a publié de nombreux romans. Son style est fa-
cile, animé, spirituel; sa plaisanterie a sou-
vent une allure trop libre pour le goût d'aujour-
d'hui; elle est cependant plus retenue que dans
d'autres ouvrages du même genre, de Pigault-
Lebrun ou de Paul de Kock. Ce qui a soulevé
contre Ducange les colères de certains écrivains,
r.'est sa persévérance, on peut dire aussi sa har-
diesse à attaquer l'esprit d'intolérance des fana-
tiques de son temps et à défendre les idées libé-
rales. Cette couleur politique se retrouve dans
tous ses romans. La i)lupart de ses productions
sont aujourd'hui négligées ; quelques-unes cepen-
dant méritent d'être connues , notamment Lio^
vide, ou la vieille de Suresnes; Les trois
Filles de la Veuve ; Le Médecin confesseur ; La
Luthérienne. Ducange a en outre travaillé pour
le théâtre; il a donné en 1827 Trente Ans^ ou la
vie d'un joueur, drame en cinq actes, fait en
collaboration avec Dinaiix , pseudonyme qui ca-
chait les noms de MM. Beudin et Gout>aux. Cette
pièce, qui rompit avec les habitudes tradition-
nelles du drame, et qui a d'ailleurs des mérites
réels, lit en son temps une espèce de révolution
dramatique et eut un succès qui dure encore.
Les travaux littéraires enrichissent rarement;
Ducange ne lit donc point fortune avec ses oni vres. •
Peut-être aussi y eut-il dans .sa vie im peu trop
de l'insouciance habituelle aux écrivains. Il
mourut ne laissant à sa famille qu'une honorable
ré|H]tation littéraire, un peu trop dépréciée aa-
Jourd'hui. Les ouvrages de Victor Ducange sont :
Romans : Agathe, ou le petit vieillard de Ca-
lais ;5 vol. in-12, x^i^,^ Albert, OU les amants :
fnissionnairts ; 2 toI. in-f S, ISiO; — F«Im-
tint,oultpasî9Mrd^U%è$tZy^. iB*lS,l82i;
r6iro|ffiiDédan8Z;ef Aomojif illwMiyCB 1849,fC
saisi eo verta de l'airlt de 1811 ; — LéoMe,
ou la vieille deSwremet; 3 toI. iB*ls, 1823;
réimpriroédans Les RomoMS iUmstrés^ 1849; -
Thélène, ou V amour et la guerre; 4 vol. ii-i^
1823; — La Luthértmne, on la famàlU w-
rave; 6 vol. in-12, 1825 ; — Le MédêOm o»
fesseur,ou tojeiaieéiiii$Té0;6niL fai-12, lltt;
réimprimé dani z;ef AmnoiM UhuirH^ 1819; -
Les trois Filles de la Veuve :tTeLkt'll^ 19»;
réhnprimé dans Les Romans iUusirétf iBn;-
L'Artiste et le Soldat; 5 Tol. iB-12, 1827;-
Isaurine et Jean-Paul ; 5 Tol. iii-12« 1830; •-
Ludovica, ou le testamenl de Waterloo; ênL
in-12, 1830; — Mare Lorkot, au U put
chouan de 1830; 6 vol. in-12, 1832. — Oivntei
posthumes : Les Mceurs. oonlet el mtméss:
2 vol. hi-12, 1834; — / m. o« te ilb
prêtre; 5 toL in-12, 1859. i
outre, du» Le Livre des Ceuê
vfXksiUnl>iielfeiUneDem mm.
Théâtre : Palmerin. ou leunMman
les, mélodrame, tr • 1813: ^ i
tnond, ou Centrée uc* Mm i
mél., trois actes; 1813 ;— i« ^
ou la baguede/er^ drame, iw«.
— La Maison du CorrégUlm, «■ ■»
/Ice, coméd., trois actes ; 1819 ;— JU «7«OT
vénitien, ou lefU geôlier^ nétod^ ii
(avecM. DupetitMéré); 1819;— 1«
rier, ,vaud., un acte; 1819; — Ca . -,
trois actes; 1819 ;—rA^rdsepOiii «f
Genève, mélod., trois acte» ? «890; ^am td
et le Soldat, ou la loi lire. b. i
actes ; 1820 ; —La Snéaoue^ i ■.. «^
iS2i ;— Élodie, ou la vierpe mm •
mélod., trois actes, avec pral ; i;—
Diamants , mélod., trois ki : •
beth, ou la fille du laba^\ •
actes ; 1823 ; ^ Mac AnmII, «
1826., — Trente Ans, au ta mm
(avecDinanx) l..traiiJ is :*«*
Fiancée de L or. ■
tS2B; — Polder, vmwo^ i
(avec Gaflbert de P i.
actes; 1828; — LeJamun |i-
oonrt), drame, tirédes fV
trois actes; 1830;— £' «bv*
nin), féerie, deoi ; ;1831i— '■
aN5, drame, tr ic 1831:-
ducationet le\ »,«
— La Vendeitu, vu la,'
trois actes; 1831; — Le m
Femme, drame, dan actes;
a été en outre col v ob
Ruben pour Les j/ i
M. Anicet R
Heures, Mocvc^m, cicso» mm •
nington et Plus de JeudL
DU GANGE
I. — Biographie des Contemporaint. —
ance littérMre,
IKBL ( André Coltèe), a:
^ à nreenwich. en 1714, t a j
de s-boime ucure juui
M \ 01 et les r » hift-
hvOm ue ses
1*] 11 <
utus ui er» uc J»
au*u ui en No
le lo a sa
u , le
» }uv s, QUI a
uuu l/o/y is le 1 il/IC#*l/-
« Anttu unies. Luuvrail h
uaires de son p<iy» •
u cessé de Tisiter et de in:
L f province ou re-
de i c les t 38 dei>
leS qui u : d' la
Je Guillaume le oâtaru e les
\ et normandes. Sou uu?
uoies du < • î écale i
ob on» m\
r ue lu Clitudc uc
sucac: ÎFi s, i uVrft H st
iécoiimic ottiani
s préc . 119 lie truu
i»uv Si ue n et l<^
XllU.
iui uuiiuuc eu 1/90 ' ut
«iéc de l'éinlise cou e de a
B. ei 1756 officiai de vantor . il
17o/ membre de la Société de» Aiili-
uc Londres, et en 1702 membre de la
•oyal^v tu i7o.{ il fut chargé, avec sir
I . de mettre en ordre les papiers
'hall. 11 mourut Agé de soixantc-
avait espéré de sa constitution
uc poursuivie j)lus loin une carrière
la scieuce : « Si j'échappe, disait- il
i, aux accidents fortuits ou à une at-
laralysie, je jetterai un coup d'œil
Clivant. »• Voici la liste de ses ou-
e de pliis de deux cents mé-
j-galliques ou normandes et
o des anciens rois d'Angleterre^
tur seize planches gravées^ et
ans douze Lettres ; 1757, in-4*; — ^
'wn-Willis iantiquaire; 1700, ■
t-JS'ormayi Antiquities^conside- >
through part of Mormandy ; '
ol Cet ouvra^^e a été traduit i
Léchaudé «l'Anisy , membre ]
. «•■^toemie royale de Caen et mem-
les Antiquaires de Norman<lie; !
i°, avec appendices, et une
le M »serie de Baveux , traduite
cuilier, 42 planches; — IIis-
et de li:jlm' de Saintc-
, I è", avec des planches ; —
filicy V Eglise et le J'alais ar-
— DUCAS gii
chiépiscopai deCro^^don; în-4*, 17*3 ;— //**•
îùire H Antiquités du Palais archiéptscopat
de Lambelk; 1785 ; — plaaieuri m^molir^ dans
les Phiiosophicai Transaciiom, C. IIiipfeac;.
^««dfrfci 4* Bûwyef. — Cbtlnen, Ctmtrat *!»-
'»VCkKi.k~uo%iVà% (Marc}^ pliyskiea et
titt^ïrateur rrançais» né à Vabre, en l'^a» tuorl
le itt avril igiG, à Villmt-uve diwTraii. U passa
dans ta retraite la presque totalité d*une longue
vie, i|ii1l ooii»acra aux aeienc^. Sgn pRînïerfkrît,
Des grnnds MùuvemenU de la Matière^ parut
cil t77â, in-i% En 1779 il publia À Genève, iout
k litre de Cùsmogonu, neuf roérooïrea rétt-
rIs ea trois volumes m*S*^, et roulant «ur les uo-
mèteà j la lumière ZiOdbcale , le système plané-
tairL' , etc. U y avance que notre uni vers D'est
qu'une proiinoe de Tesiiaec , une simple coiis-
tdbtlon, qui se meut ilans l'immensité de reten-
due Cette idéi*, alors oiîuvt; i;t bardie, est aujou^
d'bui admise jiar les astronomes les plu» célèbres»
Dtï t7s2 à I7S4, Dïimrla Inséfii âe uoinbrctti
articles dans le Joufntîl de PhifSiqHf, d^ns iû
Jùurnal encifclùpédiquef dans la Journal d^
Savants; un de sesouvraf^, Du Feu cùtnplei,
fut imprimé en 17^1, aux trais du Uosée de
Paris. Parmi ses papiers, il laissa un manuscrit
d'un autre Renre, inliiulé : MademQhetle ilç
Homans ; c'est ane bistoire ronianeRiiiie , duoi
une di^ maltrcÂses de Louis XV est rbéromc.
îl. U.
Narrai , Bioffraphis tt ekt&niqtim cattraiiêÈ , L II.
p. lit.
DUCARNÊ DE BLANGT (JacqueS-JosCph),
agronome français , né à Hirson , dans la Thié-
rachc, le 11 décembre 1728, mort vers 1803. Il
s'occupa particulièrement de l'éducation des
abeilles. On a de lui : Méthode pour détruire
les taupes ; 1770, in-80; — Traité de VÉdu-
cation économique des Abeilles ; Paris, 2 vol.
in-12; -- Trois Lettres à M. de Voltaire,
par un de ses amis, sur Vouvrage intitulé :
L'Évangile du Jour; 1771, 1772, 1773, in-80;
— A la Nation française, ou moyens propres
à sauver les équipages d'une partie des vais-
seaux qui viennent échouer et périr à la
côte, ainsi que la meilleure partie des mar-
chandises ; Paris, 1801, in-S».
ChaudoD et Delandlne , Dictionnaire universet.
DrcART (isaac), peintre boUaodais, né à
Amsterdam, en 1630, mort en 1697. Il acquit une
grande célébrité par le fini de ses tableaux et la
légèreté de sa touche. On recherche surtout ses.
peintures de lleurs sur satin.
( haudon et Delandlne, J)ietionnair« universei, —
lloubrakeu. f^ies des Peintres, etc.
DiXAS (Constantin). Voy. CoifSTArrnii.
DrcAS (Alexis). Voy. Alexis V.
DrcAS (Michel) (\\\yoLi\\ ô AoOxo;), histo-
rien grec, petit-iils d'un autre Michel Ducas, qui
vivait sous le règne de Jean Paléologue le
j<une, llorissait dans la seconde rooitié du quin*
zième siècle. Il descendait de U famille impériale
919 DUCAS -
den Docas, et lui-môrae occupait probablement
une haate position à la cour de Constantin XII,
dernier empereur de Constantinople. Après la
prise de cette ville, il se réfugia auprès du priacc
de Lèsbos, Dorino Gateluzzi, quilui confia diver-
ses roisi^ions diplomatiques. SousDomenico Gate-
luzzi, fils et successeur de Dorino, Michel Ducas
continua de remplir les fonctions de négocia-
teur. En 1455 et en 1456 il porta à Andrinople
le tribut des princes de Lesbos et de Lemnos,
et un peu [)lus tard il accompagna à Constanti-
nople son maître Domcnico, qui allait rendre
hommage au sultin Mahomet II. Dorino et Do-
menico, parleur pnulenœct par l'habileté de leur
ambassadeur^sauvèrentrindépcndancede Lesbos;
mais, après la mort de Domenico, sou fils et suc-
cesseur, Nicolas Gatoluzzi , excita la haine de
Mahomet, qui s'empara de Lesb«)s, cnl462, et réu-
nit cette Ile à l'Empire Ottoman. Ducas survécut
à cet événement, mais le reste de sa >ie est in-
connu. Il parait qu'il se retira alors en Italie, et
que dans sa vieillesse il écrivit l'Histoire qui nous
est parvenue. Divisée en 45 sections ou chapitres,
elle commence par un abrégé de chronologie
universelle , et ne devient dt-taillée et véritable-
ment instructive qu'à partir du règne de Jean
Paléologiie I**" ; elle se termine brusquement, au
milieu d'une phrase , par le récit de la prise de
Lesbos en 1402, et il ne serait pas impossible
qu'on trouvât un jour dans quelque bibliothèque
la fin de l'ouvrag'.^ qui man(îne dans nos édi-
tions. Cette histoire est écrite d'un styl« incor-
rect et môme barbare. Non content de faire
usage d'un très-grand nombre de mots turcs ,
l'auteur emploie des formes grammaticales tout
à fait étrangères au génie de la langue grecque.
C'est le plus difficile de tous les historien'^ by-
zantins, et il semble n'avoir jamais étudié les
écrivains grecs classiques. On ne peut guère re-
procher à Ducas que <]es défauts de style ; pour
le fond, c'est un historien grave, judicieux, pru-
dent et impartial. Son exposition des causes qui
amenèrent la ruine de l'empire grec est pleine
<le sagacité et de sagesse. 11 est malheureuse-
ment sujet à de fortes méprises relativement à
l'histoire de rEuroi>e occidentale. Sans remédier
entièrement à l'insuffisance des liistoriens by-
zantins en ce qui concerne les premières con-
quêtes des Turcs en Asie et même en Europe ,
Ducas n'en est pas moins un annaliste précieux
pour les règnes de Jean Paléologue (13j5-
1391), de ses trois successeurs Manu^M, Jean
et Constantin (1391-1433), et pour rhisloirc
des Iles de r.\rchipel à la même éjKXiue. L'ou-
>Tage de Ducas a été publié pour la première
fois par Ismael Boulliaud ( Ilistoria Byzan-
tina, a Joanne Palxologo I ad Meheme-
iem 11. Accessit chronïcon brève (xpovixôv
auvTopLov) ; Paris, 1649, in-fol., avec une version
latine, des notes et une chronique grecque con-
tenant la relation sommaire des événements qui
se sont passés en Turquie jusqu'en 1523 ; ce vo-
DUCàSSE 9»
lume a €(é reproduit à Ycoîie en 1739. Hmn b
nouvelle édition des historiens byMMiius qoi pt-
ratt sous les aospioes de F Académie lapàt de
Gerlin, Duras a été réimprimé à Bonn, en Ift34,
in-8*, d'après une réfision entreprise par M. Eai-
roanuel Beltlier; oe stfint heUftrfste y a ^joilé
une tradoctioa italienne dnteitagreCytraaféei
Venise par M. Léopold Baniceel bile an qaia-
zième siècle sur on manuscrit plna eonpkl qm
celui dont s'est servi BouUiaud. 11 oista ansn
une traduction française de Docas : eHa est dn
président Cousin. [lUsa» dans Tim^iel. du G,
du Af.f avecaddlL]
FabrtclQi, BibliotMeea Grmem, -» BuUh. Serl/L
DgsarU. — Hamuier, Cêtckiektê ém Otmun. aririn.
DUCAS-VATACB(/eail). FOf.VAXACB.
DUCASB ( FrançoU ), canoniste français, né i
Lectoure, dans la première partie du dfai^eplièm
siècle, mort en 1700. D*abord granl-TicaiR d
oflicial de Carcassonne, il derint ensoite dia-
noine-archidiacrc et oflicial de Condott» où 9
termina sa yïe, dans un âge avanoé. 11 était pro-
fondément versé dans l'Écriture y les SS. Ften
et les canonistes anciens et modemea. On a de
lui : De la juridiction ecelésiastiqm caatah
tieuse; Agen, 1095, in-4*;~ Delà /sPltfMioi
volontaire; Agen, 1097, in-4*.Cea t
ges ont été réunis en un seul, soure
sous le titre de : Pratique de la Jrnidktm
cccUsiastique , volontaire, gracàeuee ei coi-
(m tieuse. On ede la sixième éditîoo« TtoulDaïf,
1702, in-4^
Chaadon «t DeUodiDe, iHctêaamair* maêfmmL
Di'CÂSSB ( Jean - BaptUie ) , céièbn Marii
français, f^uvemeur de Tîiîiit Dianlipa, ar
dans le Réam, mort dans un flge atancé, ast
eauxde Bourbon-rArcharobanlt, ea JaBet I7ts.
Il alla fort jeune chercher fortune ior nier.Oisi
d'une grande énergie, il se fit [
marquer des directeurs de la
Sénégal, qui se le donnèrent poor c
voyé en 1678 à Saint-Domin^ne» «
la Xraite pour le compte de eetia a
fut très-mal accueilli par les eoloaa,
hendant de trouver en Inl un ban
posé à les rançonner qn^ les pratri
les armes pour le contraindre à ae i
Mais U fit téteà rorage, et est Hmé
persuader que Tintentioa da ni c
de la Compagnie étaient de tmi
menter les ricbeases de la i
sant un plus grand nombre <
d'ailleurs protesté de i
viléges locaux, les colona ae <
ment. La Compagnie, «MmMtft da i
lui confia le commandement de «
Bannière^ chargé de triBUiwIu i
Sénégal à Saint-DominsDe. W^fêi
sa destination par une
relâcher en Angleterre, où i
retint quelques mois. Il ooain
son second, qui lecondoUI à I
DUCASSE
022
(fDocasse ne put revenir à Saint-Domin-
'après être , à deax reprises , tombé au
des Hollandais , qui chaque fois lui firent
ne forte rançon. Un combat qu'il soutint,
1 second voyage , contre un fort bâtiment
ais dont il se rendit maître à l'abordage
ar lui l'attention de Louis XIV, qui le
, en 1691, gouverneur de Saint-Domingue,
•rivée dans la colonie , Ducasse la trouva
. état d'anarchie et d'abandon qui l'expo-
.re aisément la proie de quiconque l'atta-
Dans l'année qui suivit son entrée en
is, il appliqua les ressources locales aux
tions et à la construction d'un hôpital.
>rs services publics devinrent de sa part
de saches règlements, et le premier il
les curés à tenir par année, et en double,
istres réguliers des baptêmes, mariages
. A la faveur de l'ordre et de la tranquil-
griculture prit un développement qui
celui du commerce d'exportation. At-
i tempérer les rigueurs de la guerre, il
vec humanité les prisonniers espagnols
lis, et par une kttre du 5 février 1692,
le plus grand honneur à la droiture cl
3lessc de SCS sentiments, il convia, mais
ccès, le gouveriieiir de la Havane et ce-
a partie espagnole de Saint-Domingue à
un terme aux barbares traitements qu'ils
t subir aux prisonniers français. En même
K faisant d'utiles auxiliaires de ce qui
âes fiibiisliers, encore redoutables, mais
1 il parvenait un peu à discipliner, il les
I soit à ri^pou>.r,i'r les atla^fues des cnne-
it à aller < Ik /. eux |-ar des descentes réi-
auser a leur coiumnce de graves préju-
.'exiK'<lili<.n qu'il 'iiri;;ea lui-nième contre
lïque, en UVJi, ayant amené la destruc-
,fortilicaii,wi:> lie liK^et procure un grand
u'il avait , < n pran ie jiailie , ahan^loimé
tders et aux n.aîin^ «les liàtinienl.s, il fut
par le niinisîrc «i'.ivoir ainsi assimilé
rins franr.iis aux fi:l)usli(M-s. La cioi\
it-Louis lui lut maninoins confirée,
le pension rev( isiliu' sur la tcle de sa
Lorsque, an mois de juin de lannée
B, les Espagnols « t I.\s Anglais vinrent
r Saint-Dominguf avtc <K'S forces consi-
I, Ducasse, mal secon le, ne put l»\s em-
de s'empanrdii Cip, o»' Saint-Louis et
^C-Paix. I\'i;l-rt:r même la colonie en-
r€lle tomlu-e ru l.'.ii pouvoir, si leur mé-
fBOce ne les avait aHaihlis et amenés à
Bf. Lorsqu'il re* !;t rordre de seconder
Pointis dans son < ntreprise contre Car-
, il manifesta liautcnu^nt dans sa iettre
istère (4 fcvrirr IG'JT ) sa désapproka-
ce projet, et il lit ressortir l'avantage qu'il
t eo à attaquer de prrtVrence la partie
le de Saint-Domingue , ^ dessein qui
lait la gloire, l'utilité, la mortification
Miarchie espagnole et la clef de toutes
lc3 Indes #. Quoi qu'il ^n soit, îl pn^ra teâres^
sources nécessaires à Pomlb jet ne tenant aucun
compt*;des mativai* proç4^dé5 du chef de l'expédi-
tion, homme capable, mais liautain, il %e plaça
sous se* ordres, et cul la pluii lyande part, le
1 2 avril, à la prise dn fort de Boca-Chica, canal
étroit qui Dimie T^Mitrée de Carlhaiçènc, Encore
Siiurffîint de la blessure qu'il avait reçue le 3o
avril, il dirigea l'attuque do fort de Hîhinïàni, sur
lequel il arbora le premier le paTÎiîon Irançais. Le
2 mai , àpiH lin fiiéftê meurlrirr d^ trois Èemai-
nes» Carllmgène capitule, et Ducasse, k qui i^
gouvernement en fut confii^, se retira presque
aussitôt dans le fort de Hibimaai, par Kuile di; se*
nmiveaux démêlés ai^ec Pointis, qui se refu^ajl à
accorder une part f^unisante du butin aux (Wbm-
tiers, ptu!^ spéctaternent placés souf les ordres du
gouTerneur de Saint* Domin^ue* Oîs forbans
avaient essenlreilement contrit)ué à la pri&e de la
ville; mai» Pointis tûulaît le* écarter, sous pré-
te\te qu'il» s'étaient livrés lora du sac de la viiJe
aux [>lus û<iïeu5cs nlrocilijii, Afécontent de l'ip'
égatilé dfi partage, Durasse menaça de venir en
France lîenîander justice au roi. Quant aui fli-
bu3>dcT»,aui(]iit>U [1 avoit eu la prudt^nce de cacher
la décision de Pointis, il alLiit lf<i faire embarquer,
lorsqu'ils apprirent cc:iminent il* É-laient trailéR*
NVïcoutaat iiucune df^s rcpré&*'n talions de Du-
casse , qîii leur prometlaît d'aller plaider leur
cause auprèfi du toï, ils rctoumèrenl à Cartha-
pùne , el de tous Im brlpndage» qu'il» y commi-
ii'nt , le moindre fol la rançon qults inipoiîèrent
h h miilheurwi^e ** ille, rani;nn qui ne procura pas
moins de trente mille piastres h chacun d'eux.
Pendant ce temps Ducasse regagnait Saint-Do-
ruinj;ue, d'où il faisait obtenir aux flibustiers une
indemnité «le 1,400,000 francs, accordée par le
gouvernement, à la seule condition qu'ils resti-
tuassent les vases sacrés sur lesquels ils avaient
fait main-basse à Carthagènc. Durant les trois
années suivantes Ducasse appliqua tous ses soins
au rétablissement de la culture a Saint-Domigue
du sucre et du tabac, et déjà il avait obtenu des
succès marqués, lorsqu'il fut envoyé, en 1700, en
r.spagne pour y régler des affaires intéressant
celte puissance et la France. Sa mission ter-
minée, Plulippe V lui confia, en 1702, le com-
mandement d'une escadre de six vaisseaux,
chargée de convoyerà Cartbagène huit l)Âtiment8
portant le nouveau vice-roi du Mexique et des
troujH's espagnoles. Il eut à soutenir, du 30 août
au i" st'plembre, avec quatre de ses vaisseaux
seulement, cinq condjats acharnés contre sept
forts vaissiaux ant;lais aux ordres de l'amiral Bem-
bow, (]u'il maltraita et dont il parvint à se faire
abandonner. Arrivé à Cartbagène, il reprit la route
de Fiance, et le T*^ mai 1703, jour de son détiar-
(juement a La Rochelle, il fut élevé au grade de
cbef «l'escadre et remplacé dans son gouverne-
ment de Saint-Domingue. De nouveaux et bril-
lants services, rendus pendant la guerre de la
succession d'Espagne, lui Urent obtenir le grade
923
DUCASSE — DU CAURROY
m
«le lieatenant général ; c*est en cette qualité qu'il
fut chargé, en 1714, d'investir, avec trente et on
bâtiments, la ville de Barcelone, que le maréchal
de Berwick assiégeait par terre ; mais ses infir-
mités TobKgèrent bientôt à résigner ce comman-
dement et à quitter le service. Aussi prudent que
brave, Ducasse ne se laissait jamais abattre par
les difficultés. C'était un homme droit, qu*on
aurait tort de juger d*après ses seuls rapports
avec les flibustiers. Ces écumeurs de mer avaient
encore de son temps une puissance qu*il eût été
impossible et impolitique de songer à briser;
le tenter c*eût été mettre à leur merci les posses-
sions français d'outre-mer, insuffisamment pro-
tégées par la métropole. Régulariser leur action ,
en refrénant leurs brigandages, c'était le seul parti
à prendre ; c'est ce que fit Ducasse, et sll ne put
toujours maîtriser ses féroces et indomptables
auxiliaires , du moins parvint-il quelquefois à
atténuer les maux qu'ils causaient. Sous ce rap-
port, il servit la cause de l'humanité dans la li-
mite du possible. Sa fille épousa le marquis de
Royc, de la maison La Rochefoucauld.
P. Levot.
Archives de la marine. — Le P. CharleToU, HUt. de
Saint-Domingue. — Moreau de Salnt-Mérjt Hist. de
Saint-Domingue, et iMix et Constitutions des cotoniet
françaises de FAmérique sous le vent. — Van Tenac.
Histoire de la Marine. — Arcbenholti, Histoire des
FUtnutiers. — D'Aspect , liUtoire de l'Ordre de Saint-
Louis.
DUCASTRL {François- Baptiste-Louis), ju-
risconsulte français, vivait à la fin du dix-hui-
tième et au commencement du dix-neuvième
siècle. Après avoir été avocat au conseil supé-
rieur de Bayeux de 1771 à 1774, il vint exercer
sa profession à Pans. La jalousie de ses confrères
le lit rayer du tableau, comme ayant plaidé aux
conseils supérieurs établis par Maupcou. Il se
retira à Rouen , et siégea comme député de la
Seine-Inférieure à l'Assemblée législative, dont il
fut élu président, en octobre 1791. On a de lui :
3fétnoire sur les dimes pour le clergé de Aw-
mandie, contre les cultivateurs de la même
province; Caen, 1772, in-S".
Diet. blog. univ,et pitt., éd. Aimé André.
* DU CAVRRor ( François- Eustache), sieur
de Saint-Frémin, musicien français , né à Ger-
beroy, en 1549, mort à Paris, le 7 août 1609.
Ses parents le destinaient à l'Ordre de Malte;
mais son penchant pour la musique et la répu-
tation qu'il acquit bientôt les déterminèrent à lui
laisser suivre la carrière qu'il avait choisie. 11
entra alors dans les ordres , devint chanoine de
la Sainte-Chapelle et prieur de Saint-Ayoul
de Provins. Il était en 1568 maître de la cha-
pelle du roi, et il conserva ces fonctions pendant
quarante ans, sous des rois qui ont laissé le
souvenir dliabilos amateurs, Charies IX et Hen-
ri IV. Il remporta en 1575 le prix de musique
fondé par les habitants de la ville d'Évreux.
Henri IV avait créé en sa faveur, en 1599, la
place de surintendant de la musique du roi
n reste de Du Caomj oM meiM de Itfvtea
intitalée : Missaproé^funetU^quin^mmem.
« Cette messe, qui n'a jamiis élé pébhÉa^ <t
M. Fétis, et dont le manmcrit ae tnmwt à h
Bibliothèque du Roi, fut juaqq'aa mwaiau
ment dn dix-hoitiènie tiède la aeale qa'oa
chantait aox obsèques des rois de FtaBce k
Saint-Denis » ; — Pmeet ecdetiaUêcm ai m-
meroi musiees redaetx^ Kb. 1, à cinq fiix;
Paris,i609; ^Prteum eederiatfkana» £ià.//;
in-4% 1609; — Mélanget de Mmifmê^ cmé»-
nant des chaosoos, d«i pMinfiSy des mAi;
in-4^ 1610; — Fùniaisiei à Crois» fwCrc,
cinq et six parties ; iii-4% 1610. n e <
aussi la messe exécutée am C
le jour de rétablissement de roidre de
Esprit Plusieurs aateors le iǤudsaly et wm
pensons que c'est arec nkom^catHmêtmàm
de Talr deUchansoQ : CtUvmamêê GmkrkBe.
Fétia. Biogr» mU9trmUt 4m ■fiiiIrlMM — U ta.
DMionMttin me§elùpédlpm éê ta FlrwMib
dé i
DrCAVESOT m Uk
rie), jurisooGSolte I
mandie'), le 5 juin i/oo.
28 juhi 1850. n appartei
famille de la Normandie. Sou »
Ducaurroy de la Croix . avo
Paris , lieutenant géo u
mai 1777, maire de e
révolution, sous-pré â n
mort en 1602 , s*ét o
risoonsulte par sa «
de Jurisprudence àv uujva.
Paris ses premières études : i
ayant été compr i par u
il allait renoncer 1 3#
tinait , lorsque I iiroicsai
Faculté de Droi» uc raris, tIiiI
son aide, et lui fit ks
étudiant. En 1809 fl dei I
puis avocat à la eoof i
1811 il obtint le graào ue ov
alors aux luttes dn berrean, si
des aflaires; mais la natore de ;
tait surtout vers lésai »■!
donna d'abord au publie mm u
pereur Justinien twuvi
augmentées i*des Ifott bsim
plusieurs extraits des mureêCê
modifient les Insiiiutes;
gard; Paris, 1813. in-lt: W»
in-8^. Ducaurroy
méthode routinièn: m m p
du droit romain. « Jb mJ laa
il, la comiaissanee
naissance des les tx
que toutes les », i
étudiées sur l'o il. > £■
s'élant ouvert <W«— it b 1
une chaire de dr
Blondeau.Du
et
n a
uuuvC V Ji
à i; iMîï z ica în^i\
i m expliquées
DUCAURROY
s suivante. >Ia-
de]
- DUCIÎALALS
im
s uc,
is, lo/z-
La huitième < m, conte-
IV des titres , le texte et
a pour titre : InS'
t jtisiMucn Tn/uvrillement traduites
nées; Paris, 1851, 2 vol. in-8". Adoo-
éttimle de Vin . V comn
! J ive«
0 qui iB
Il : ue SOu uuviaKC. y
uateurs et i i uutf «Anctro
i de la : r.
1
» « raris en 1821, et les i« Icmu
en 1823, il s'empressa de it» corn-
s ses leçons. Il se réunit même à
. son collègue, pour faire imprimer les
'^e Gaïus dans le volume intitulé :
Ecloga; Paris, 1822, 1827, in- 12.
;, il les inséra , ainsi que les Frag-
B^-.ana , dans le Juris avilis Enchi-
1844, 1849, 1851,in-18. Onlui
Êjtttre d'un ancien Rédacteur de
\ Laboulaijc j sur V Histoire du
184C, in-18; — Commentaire
5* pratique du Code Civil; Paris,
ou avec un nouveau titre, Paris,
j I, in -8" (on société avec MM. Bon-
). Cet ouvra;;e, continué par les
4 Ki\i Ducaurroy, doit avoir six vo-
rroy venait (io corriger l'épreuve de
luières livraisons du second volume,
it au Luxeinbouf';, lorsqu'il éprouva
'S du mal auquel il succomba
f>. Il avait été l'un des rédac-
ncvite étrangère et française de
de Jurisprudence et d'Fconomie
f et il avait fourni des articles à la
Législation et de Jurisprudence.
E. Regnahd.
. Notice sur la vie et les ouvrarjes de
»" léte (les Irist. de Justinien nout-el-
iq. — Bcucliot , Journal de la Li-
[Joseph) , médecin italien, vivait
moitié du di\-liuilième siècle.
lecine à l'université de Pise,et
des plus zélés partisans de la
. On a de lui : De' Jiagni di
w( ^o-medicn; Lucques, 1711,
liuitato sopra la natura de'
po umano e delV animale ;
12.
li*. — iL\oy, Dictionnaire historique
i.'vsEu.NA OU nrccio de
irchitectc siennois , lloris-
lalt dû 1282 à 1339. On âiiît qu'il eut \m\f m^y
im Segna , habile \m%\ltt nîennois, dont m% ne
cunimit ciuc li^ nom. Duccio (leijpiit en truis ait*
ntm un très-grantl tabteau de^tioéau injtitrivautel
diî la cathédrale de Sienne , H pl:M:é aujourd'hui
dans, nnti chapf ik. Ccî tûbl*'au^ qui fait é|Miquc û^m
ridstoirederart, egt peint de^dtstix dsXè^ ; À l>i ftit^
on voit en graml la Vier^^ et plusûurx saints^
et au revers une foule de petits Rujeta évaniçéli-
ques. L'or et Toutremer y saut prodigut^s , H la
mfltiii^rfi grec^ioe y domine; c'est c^ptsiidsint (a
composition la plus rictm tn lîgurc£ el pt'ut-
élre la meilleure de l'époque. Duccio a donné en
outre les dessins de quelques-ciiig de^ sujets du
fameux pavé de la calhàlrale et d'une tno^que
représeatant Samson el ks PhiU$t^ns. Ducdo
était aussi architecte, et on lui attrilHiait la fa-
çade de ranciennc église de Saint- Paul , tians*
furmée au)ourd"hai eo CaAinod^^s Nobles. Celte
façade n'on^re presque plus rien du de^ftSA prioiî-
lif, a^ant été enlièremeot changée en 1763» par \û
chevalier Foga. K. B— S,
llpUa X^ile ^l^îiere Xfjneti - Va m ri, **ite. - Baîrfl-
fiucci, JVoHzM. - Ijïftti , M«na pitforica. - JicutU .
t}iiwnario. ^ fiomaeaûU^ Ctnni f^ri^-Hurliilifi ^|
SUna.
DC cEncEir: Vi}*fez Ceuceau (Du).
DUCUArPAULT, To^ff S Cï»AFr*ULT (Dv).
DUCHAt (Jacques}^ théolop^irn non conibr-
miste irlandais, né à Antrim,cn IG97, mort en
1761 . Il commença ses études sows ie cé|èl>re dw*
leur Abi-rnclhy, «t lea acheva â Tunl vérité de
Glascow, où il futreça docteur, \] devlnl {wm
après pasteur de la Congrégation de Cambridge ,
d'où il passa en Irlande, et succéda à Abernethy,
d'abord à Antrim, puis à Dublin. On a de lui :
Tfie Praclice of Religion recommended ; Cam-
bri(l<»c, 1728, in-8°; — Arguments for the
truth and divine authority of the Christian
religion , in ten sermons ; Dublin, 1752, in-8".
Dans les dernières années de sa vie, Duclial
écrivit sept cents sermons, dont une partie seule-
ment fut publiée; Dublin, 1764,3 vol. in-S\
R(rtc, ^ew biographical Dictlmiary,
* DrcHALAis {Adolphe ) , archéologue fran-
çais, né à Beaugency, le 11 janvier 1814, mort
le ?.o aoiU 1854. Destiné au notariat et venu à
Paris pour y étudier le droit, Duclialais s'adonna
bientôt exclusivement à l'archéologie. Après avoir
débuté par des notices sur l'église d'Arcueil et les
«lonjons de Baugcncy etdeMontIhéry, il s'occupa
spécialement de l'étude des monnaies mérovin-
giennes. Abordant plus tard la numismatique du
moyen â^e , il y montra encore plus de perspi-
cacité que dans ses recherches sur les monnaies
antérieures au neuvième siècle. Il distingua le
premier dans les monnaies carlovingiennes celles
qui émanaient du pouvoir royal et celles qui
avaient été émises par les premiers ateliers féo-
daux. Élève de l'École des Chartes depuis 1840
et archiviste paléographe, Ducbalaii fut attaché
aux travaux historiques de M. Augustin Thierry,
927 DUCHALAIS — DUCHAT
et entra au cabincè des iné(]aille& de la BibKo-
thèque impériale. Sans abandonner la numis-
matique du moyen âge , il dirigea ses recherdies
\ers l'antiquité. La mort l'enleva prématurément
à des travaux qui l'avaient déjà placé parmi les
archéologues les plus distingués. On a de lui :
un grand nombre d'articles sur l'archéologie,
l'histoire et la numismatique, dans \esSIém.des
Antiquités de France, dans la Bibliothèque de
V École des Chartes , la Revue Archéologique
et la Revue Numismatique ; — Description
des Médailles Gauloises du cabinet de France
(mémoire couronné par l'Académie des Ins-
criptions et Belles-Lettres); Paris, 1846, in-S".
Duchalais a fourni aussi de nombreux articles
au Dictionnaire historique de la France
qui fait partie de V Univers pittoresque de
MM. Didot.
Bibliothèque de l'École des Chartes, 4« série, toI. I.
«DUcnAND {Augustin- Jean- Baptiste, ba-
ron), gc^néral français , né à Grenoble, le 11 mai
1780, mort à Paris, le 3 janvier 1849. Il fut
nommé en 1798, à sa sortie de l'École Poly-
technique, lieutenant en second dans l'artillerie de
marine. Attaché onsuitc au 3° régiment d'artil-
lerie à cheval , il prit part aux opérations du
camp do Boulogne, servit en Italie et en Espagne
de 1808 à 1812, à la grande armée en 1813 et
1814 , et fit la campagne de France en qualité
de colonel-mnjor <lc la garde impériale. Major
d'un régiment (rartillerie à Valence, en mars
1815, il se prononça énergiqucmcnt pour la c^use
<le l'empereur, lors de son passage en Oauphiné.
Le 9 avril 1 8 1 5 il donna sa démif^sion, et resta sans
emploi pendant toute la Restauration. A la révo-
lution <le Juillet on le réintégra sur les cadres de
l'année : il fut nommé maréchal <lc camp au
corps d'artillerie, le 4 septembre 1830, et, suc-
cessivement, commandant des Écoles d'Artillerie
de Metz et de Vincennes , membre du comité
consultatif <i'artillerie (6 novembre 183G), lieu-
tenant général et inspecteur général d'artUIeric.
Un décret du 17 avril 1848 1e mit en disponibi-
lité. A. Rocuàs (de Die).
Jrrhives du départ, de la guerre, — A. Roc hast, Dio
graphie du Dauphine.
* DrcHAXtiK (Gaspard ) , graveur français,
né à Paris, en 1602, mort en 17âG. li fut élève
d'Audran. Son talent se caractérise par un faire
lar;:e , par un travail <le chair tn>s-moelleu\ ; il
excella surîout à rendre le Corréjîe. Ou a do lui :
Jupiter et Léda,v{ /ir/w^c, d'après le Corrége ;
— Jexus-Christ au tombeau, d'après Paul
Veronèse; — quelques pièces de Y Histoire de
Marie de Mcdicis, d'après les tableaux de
Bubens ; — Ae Repas chez le Pharisien ; — Us
Vendeurs chassies du temple, d'après Jouvenet;
— Tobie recouvrant la vue, d'après Antoine j
roypel; — divers sujets d'après Le Sueur, Noël '
Coyi>el, Nicolas Berlin et autres.
Basan, Dietiontiaire des Crareurs.
;dixbapt {Ckiude-Théophile),]\avKi(m' '
suite et poUidste fraaçab, oé à BofgBt, le S
juillet 1802. D*Bbard kwocêX aa Imiiim de oÊk
ville, oonseOler de préfectnrey finie Joge eo M>
bonatdvil,eiifineoiiseillcrà 11 eoorieipâEWi^
il est entré dani rarèue littéraire par le fw
de la presse. Ses premiov éGrils oit tm ftm
objet des questions d*ectiialité |ioBM<|M âkâ
Tirent le joar les denx brochuree eaifaîfM: lef-
tre du père Vtneertain aus élec/eMn/Beer-
ges, 1827, iii-8*; — Lettre de Jmcfwee Xiieirf,
petit électeur, aux éleeiewrs de 1830, pdlts ei
grands ; Boorges, 1830, iii-8*. La pWeseMi
alerte et le moquerie fine Tîennait y aipiMrle
raisonnement, et sont eomme le ceredAn êêIêêêè
de récrivain. Il a fait perattreensei, àdie iekt^
valles plus on moins repproehéSy nne eérie di
dissertations sur des points de droit el des ges-
tions litigieuses, travaux graTes» où eeteoMniHil
des appréciations solides en même tenys qele-
génieuses. La plupert ont été rcptodeHaeparfci
journaux de jurisprudence de Paria. Denée
ces dissertations ont pam à part : VwÊtt dkr k
pénalité à appliquer aux dueiiàstm ; BeaffM^
1837, in-S"*; l'autre Stfr ia prijte ap^ikÊèk m
crime dHncendie des édifices mm AoMféfd^
pendant d'une maison cTAnM/n/jon; Boa^^
1847, in-S**. La Jurisprudence de fo Cenr et
Bourges , qu'il a rédigée de 1837 à lËlki, M
doit un grand nombre d'études snr te mi^
analogues. Dans ses moments de kdrir, M. Oe-
chapt a cultivé la poésie. H adomécn leM^iW
le voile de l'anonyme: UltreàrabàééeLtmBh
nais par un homme-potence , oè^ loal eana-
dant hommage au grand talent de nUailinilé,
il combat énergiquement rexagéniien diM
doctrines. Cette pièce a été réinipftaée *i a-
fcnso au t. III des Supercheries iUt, éêstiÊÊm
de Quéranl. En 1850 0 publia à Binipi m
rocueil de tables, dans lesqoellea aheadiil II
trait spirituel , le vers élégant et f
ai
Qu^rard. Svperekeriêi UtL à
Les Fabulistes populaUm.
dccbât (Louis- François U),paSi i»
V^is , né à Troyes, TivaH daaa le ecfatat dUs.
On a de lui : Prxljtdïorum iààri êrm. Ml*
1054 ; imprimé dans les DeUcèm Pseêm ■■ f ■<
lorum de Gniter, t. T'; » JlfflMHHit^
{Zédie, traduite deSénèqne, à laeritedeli|Mlli
se ivouvoni Y Histoire de LmerèsÊfinn 9 m
vers lyri(]ucs , traduite des FastêS d!tHiiib d
Y Idole vengeur^ traduit de !
U Croix do MaIdc .
DCCiiAT (YveshE),
même famille, vivait an ww
septième siècle. On a de Iw
Guerre entreprise par les 1
conquête de la Terre Si
Bouillon; Paris, 1620, ■
Rupellenses bello damif .
cum versione laiimm;
Lfloug, BibttttkijmêMtÊm fé
DUCHAT —
T i Jacob Le ) . ^ it fran . né à
3 1658, 2:
ic ur
18 u avOCJii li&ua sa
Kl lucut OÙ la révo ne
iiicd c i le Lu 1
â ' ,c, « il na
ionir i , ' T' rance uuc
I 'fe le» piuic uu» A au
ctiiser là Beiiiu, OÙ. /<
iiuc asses a la '^
et l'année c 11
1 b<t II. buuuc
i uvt cuanne la
de
un
I «: c I î piu: ;,
I pre à i<i u
1 o e de I sur
i de te tquc. ic-
ivecs 01 »*»desloiii iispr
.ctuebiw intlesajii is < ti
ifictua ou des s neu c de
troubles uc gi es ci
u a i puur ) 12
Ûc 1 rc a
qui I lu &e3 gOliia pOUr
S Cl a jcici d'ailleurs quelqne
juc de ce siècle , et il édita , en les
de rques plus ou moins éten-
du» \ vants : Recueil de di-
ts, . X l'histoire de Henri III;
. ui-i/, de 717 pages : les princi-
sontle Journal de LEsioile
m uc Sancy : ce recueil eut plu-
s cditions, revues et augmentées ; —
nippcc de la vertu du Catholicon
tel de la (en ne des tltats de Paris en
^IÎru\L'lles;, 1G9G, l vol.in-12:
ms, dont la plus belle et la plus
celle de Ratisbonne ( Bruxelles ) ,
in-8" ; — Œuvres de maître Fran-
iwuiSj publiées sous le litre défaits
léant Gargantua et de son fils
c la l'rofjnostication panta-
I, £,pitre du Limousin y la Crème
et les deux Epitres de deux
urs et d'huiïieurs différentes ,
ton, où l'on a ajouté des re-
riques et critiques sur tout
vrai portrait de Rabelais, la
ois, le dessin de la cuve peinte
vues de la Devintère , mé-
(1); Amsterd., 1711, 5 vol.
u a été contrefaite deux fois à
\ à Paris; — La^s Quinze Joies
imvrage très ancien , auquel
m des fausses amours, le
, et le Triomphe des
i mi ; uàUiiyc, 1726,in-12;
9 du baron de Feneste par
I et sur les phnches (^ui y 5ont Joln-
Le Duchal à /iayie.
R. f.rNMR. — T. \IV.
DU CHATEL mù
Théfxî. Afrippct d'AuMçné; Cold^t (Univfl<
les)» I72ft, 3 toL in-Ji'* : cette éditîofi, piïhlirV
pitr Françoî» Fûppen» , libraire do Bnjvdlés, Cit
pleûie d# rrtiile^, dueâ à llncapacité th cetui f|uî
fut chargé d'un diriî;er Pi m pression, î*« Dticliiit,
trés-raéconlent de ccrlte piiblic*iUotï , cîmrgi'fi m
exemplaire d'une tnoUiludc ile TOrrcctions ih%'
Unée» à une oouvelk» édilioti, qwi n'a l^imm éU
exécutée; — V Introduction au Traité tk^t
Merveilles ancienne» comparées avec les mù-
dêmes, outrmlé p réparaii f à fopft htjir pûut
iférodotê par Itmri Mienne; La Hayt-,
1733, 3. vol. nl-a^ On lui doit encore li^claiTcU-
scîmiits sur âatx pmiage.i dês Mémoires d§
BrantémÉ^ dans le 3fj^ toI. de la B^biiothèqm
gcrmaniqm ;-^ Leltreà Bayiê^dan^ U*ë lettres
de Bmjle; Anisterdam, 1729, t. lîl, p. ^^\A\m\
— Ducatiitnû, ou remarqms de /tu iV* le
Ihtckat sur divers stgeit cT histoire ei$d«i Ht-
(értàiur€f reçucUtîes duns ses manuscrits ei
mues en ordre par M^ F. (Formcy) ; Amster-
dam, 173S et 1744, î Td. in*r. Il ft fourni A
Bayle un grand nombre de nolos pour ^on die-
lioniiaire , et quelques reniarijiie» |M>ur l'édtUop
de V Histoire rfo De Thou, 7 vol. in-foL Les
livres cboLsIa et curifeux qui composaient m bî^
hliolhëque étaient chargés de notes de èa main ,
qu'on aurait pu utiliser puur doîiîier des édttiûas
de qndque* antres nncicn&oiivfîigcsï on «'est
seulement serri de celles Inr Tilbn, dans Tiklî*
tii>ti de* CEuTres de ce pocte; La Haye^ 1742»
in-ë^ On attrihneauilsi à Le Ducbat une comédie
en patois messin, inlîtnlt^ : ta FfimiHe rirfl-
cw/c; Berlin, (1720) in-8». Michel Nicolas.
h ormcY, Éloge de l£ Duchat , dan^ ta Biblioth. çer-
tnnn.y t. XXXIV, et dam les Ëloçet des yicadémiciena
de Berlin, t. II. - Ut très de Baffle. - Nlcëron, Mé-
moires.
♦ DU ciiÀTF.L en latin castellanus (Gtii/-
laume)y guerrier français, né vers le milieu du
quatorzième siècle, mort à Darmonth. lssud*une
famille noble et ancienne du pays de Léon, en
Bretagne, il fut chambellan du duc d'Orléans
frère de Charles YI, et se distingua dans plusieurs
rencontres. Il fut un des tenants dans la joate
guerrière que Barbazan, à la tâte de six chevaliers
français, engagea le 19 mai 1402, près de Bor-
deaux, contre sept chevaliers anglais , joute dont
l'avantage resta aux Français et où Dn Chàtel
tint tète à deux Anglais qui l'attaquèrent la hache
h la main. Après avoir, en 1403 ou 1404, fait par-
tie d'une expédition commandée par lui et les
deux sires de Penhouët, et avoir livré aux An-
glais , à la tête de trois vaisseaux, un combat
où mille d'entre eux furent pris ou noyés et
mille faits prisonniers, Dn Cbâtel obtint le com-
mandement d'une nouvelle expédition , qui prit
et pilla Jersey, Guemesey et Plymouth. Revenus
chez eux chargés d'un immense butin , les Bre-
tons furent bientôt attaqués à leur tour par les
Anglais, qui leur firent essuyer de grands dom-
mages, et exercèrent de sanglantes représailles.
Afin de mettre un terme à cet état de choses. Du
80
931
DU CHATEL
W
ChÂtei fut dépoté vers les princes français qui goa-
veinaient pendant la maladie du roi Charles VI,
et après avoir obtanu , non sans peine, leur as-
sentiment à une nouvelle expédition contre les
Anglais , il arma trois cents bâtiments et y em-
barqua des troupes considérables, dont il par-
tagea le commandement avec les sires de Cha-
teaubriand et de La Faille. Le défaut d'unité
dans le commandement empêcha le succès de
l'entreprise. L'attaque de Darmouth avant l'en-
tier débarquement des troupes expéditionnaires
se fit contre l'avis de Du Ch&tel, et eut pour ré-
sultat la déroute des Français. Do Châtel, mor-
tellement blessé, fut porté à Darmouth, où il ex-
pira pendant qu'on posait le premier appareil
sur ses blessures. P. Levot.
Chronique du religieux de Saint-Denis, trad. de
M. Bellagaet. t. III, p. los,iil. 171 et. 179. — D'Argea-
tré, Histoire de Bretagne, Ut. X.
DU CHÂTEL ( Tanguy), généralement appelé
Tanneguy , par suite d'une prononciation vi-
dense de son véritable nom de baptême, guer-
rier (français, frère cadet du précédent. Il s'était
déjà signalé par d'autres prouesses, lor^ue ap-
prenant le désastre de son f^rère devant Darmouth,
il vint avec quatre cents hommes attaquer cette
ville, qu'il mit à feu et à sang. Non content de cette
vengeance, il ravagea les côtes d'Angleterre, d'où
les Bretons revinrent deux mois après cliargés
d'un immense butin. A quelque temps de là, les
Anglais, ayant débarqué dans les environs de
Brest, Tanguy contribua à les repousser, en se
frayant un passage jusqu'à leur chef, le comte de
Beaumont, qu'il étendit à ses pieds d'un coup de
hache d'armes. Entré peu après au service du
duc d'Orléans, en qualité de chambellan , il se
plaça, après l'assassinat de ce prince, en 1407,
sous la bannière du duc d'Anjou, Louis II, quil
accompagna en Italie lorsque c% prince essaya de
reconquérir son trône de Naples , et revint avec
lui en France. Nommé prévôt de Paris lorsque les
Bourguignons en sortirent en 1414, Tanguy dé-
ploya dans l'exercice de ses fonctions une énergie
qui lui attira la haine de la faction bourguignonne,
et ne fut vraisemblablement pas sans influence
sur les accusations auxquelles il fut en butte quel-
ques années plus tard. Le dauphin Louis , duc
<le Guyenne, pour le récompenser de ce qu'il
avaitassuré à Charles Yl la conservation de Paris,
lui accorda de grandit biens, et le fit, l'n 1414, ma-
réchal de Guyenne. Tanguy, qui s'était trouvé à
la bataille d'Azincourt, en 1415, et qui avait déjà
déjoué plusieurs complots des Bourguignons , fit
avorter en 1416 one nouvelle conspiration, dont
les chefs, bourgeois de Paris, expirèrent dans les
supplices. L'année suivante (1417), il reprit
Montlhéry et plusieurs places aux ««nvirons de
Paris. Les dauphins Louis et Jean étaient morts
de poison, à quelques mois d*inter\'alle. Il ne re^- j
tait plus à la France qu'un liU de son n>i, le dau- ;
phin Cbaries ( depuis Charles MI ), quami un |
complot Kvra Paris à la faction bour^^uignonne, •
dans la imit du 28 mai 1418. Averti da i
par les cris de triomphe do parti
Tanguy vole à lliôtel du Petft-Mnte, où le 4»
phin dormait tranqiiaieiiMnt» l'eaychppe de «i
draps, l'enlève dus ses tm, le ~
son cheval et va le déposer à li
Antoine. Après «voir mis le àm^
à Melon, il rassembla on corps de ssitt eab
hommes, et se hasarda à poniier om itt^se
jusqu'à l'hôtel Saint-Pani, d'où il espérait crimr
le roi; mais son attente ftit trompée. Toyail fil
ne pouvait reprendre Paris, il se décUs à akr
rejoindre le danphfai à Mdoi. Do ChMd Aâl
alors le véritable chef des Inospari B poittft
le titre de capitaine ei HemiemMi^ dt fm'
monseigneur le dauphin , de Um tu pop
de PraneCy Champagne » Bria ei êe fsv In
pays de autre la rivière da Seine. Itasl ée
l'ascendant qoH exerçait snr le jeve prive, i
lui consdlla U paix. Elle était dérirée das don
partis, qo'épnlsaient également U gpMsio dfli, li
famine et la peste, et qol Mfllaieit eaÊâ k
besoin de s'onir pour ehuaer les àagtiê^ et-
venus maîtres de la Normandie à la hi—dei
discordes intestines des VnmçiÊ», Itn^f «
rendit dans ee but près de Jean sans Pbv, dac
de Bourgogne, an mois de mai 14tt; etlsiod^mr
première entrevue, dans laqueUe le dnpHi il
Jean se jurèrent allianoe et amMé , I M em>
venu qu'ils en auraient une seceade. Ob ail Ira
le 10 septembre suivant, an pont de!
et Jean sans Peur y fut I
seils on même avec hi parBdpatiea de OnOlkl,
si l'on doit croire av
Monstrelet , Saint-Rcmy, et les i
bourguignons, qui prétôdent ^at 1
d'abord consdDé et préparé ee i
l'aurait ensuite exécirté en portant
tout au moins le second conp de î
vers témoignages, comme les T
témofais, sont longuement distnliiJMs me
dissertation insérée t VI, p. &7« dMiv^ dr
V Histoire' de France du P. Daaid. Urtm
démontre que tous les historiens da tBfS ^
ont raconté le meurtre do dnede Mmgp^tn
ont altéré les principales dreanataMas» et fat
les témoins du fUt, entialnis par tapril di
parti, sédnits ou comprimés daw ks m^ÊÊ»
qui fbrentfUtesdcsdenxeMés,ae«lrikntia>mi
confiance douteuse. Sainle-Mx (AmI èêê^
rlquesur Paris, I.V,p.2Mel8alf.)ClTeMe
( Œuvres , t. XVIi. p. r>l, édR. 4a Md) jW-
sitaient pas, de leur cMé, à âkuÊper Thi^. ^
leur npiniou n*a pas été wlufilia da MS jsv*
par MM. deSismondIelde BeranlB. ■ nelMIp»
perdredc vue queœs dem lerififeisaaaHiP>^
que exclusivement inspires dea aaaraeillnil^
gnonnes et n'ont tenu anemi eomplada la mtf*
tante dénégation de Tngay : da a paaifcat^i
grande valeur, Rurtoot qnand aB-fctappNdM^
la omduite qu'il tint après réfénoBanl. ib ^
fet, quand Le BonlcMery la Tioamla dï 3
.CM«-
DU CHATEL
934
et d*aatres seigneurs français attachés
Tanguy au parti d'Orléans se glorifiaient
frappé le duc de Bourgogne, regardant
aat du pont de Montereau comme une
naturelle représaille de celui de la rue
(, comment Tanguy, nécessairement imbu
rit de son temps , fort large en matière
jation du juste et de l'injuste, aurait-il
la responsabilité de cet acte , alors sur-
1 se serait exposé à se Toir démasquer
complices ? Comment aurait-il osé non-
nts*en faire excuser auprès du fils de la
( Philippe le Bon ) , mais encore défier
r? aliers qui soutiendraient sa culpabilité ?
■éfléchit (|ue nul ne releva le gant, à une
>ù les duels judiciaires étaient un moyen
t obligatoire pour tout homme de guerre
iccusait un autre , on sera porté à con-
e les écrivains bourguignons ont exagéré
en ce qui concerne Tanguy ; que le plus
tégociateur de la paix entre le dauphin et
i Bourgogne n'aurait ni conseillé ni oon-
m crime qui pouvait ranimer les hoitili-
rdre ainsi la France; et Ton conviendra
« quand une déplorable collision s'eo-
vn de Tentrevue du 10 septembre, il put
borner, comme il le prétendit toujours,
r le dauphin de l'enceinte de la conférence,
tragique événement, Tanguy, partageant
ee du dauphin, déshérité par son père. Tac-
m dans le midi de la France , seule partie
une où il pût trouver un asile. Le meurtre
le Bourgogne n'est pas le seul qu'on ait
I Tanguy. On a prétendu, sur la foi de
• (Recherches de la France^ liv. VI,
if p. 452) qu'en 142i, jaloux du crédit
icliard, dauphin d'Aiiverpne, comraen-
âr auprès de Charles Vil, Tanguy aurait,
opre main, et en plein conseil , tué son
Chronologie des comtes d'Auvergne par
(Origines de Clennont) prouve que
' a été rnal informé.
DOte de Richemont ayant reçu l'épée de
lie le 7 mars 1425, ne l'accepta qu'à la
I que plusieurs des meurtriers du duc de
ie et Tanguy lui-même seraient éloignés
or. Charles VII hésitait à se séparer d'un
r qu'il appelait son père ; mais Tanguy,
qu'il était un obstacle au rapprochement
e, supplia le roi de lui acconler, comme
me de ses servîtes , la permission de
iooor. Charles VII, cédant à ses ins-
le nomma sénéchal de Heauc^ire, où il ^
tar, lui conserva le titre et les ^ages de
I Ftris, avec «les pensions et une garde
B archers ap[>oi niés par le roi. Kn 1446
nilenomma grand-sénéchal et gouver-
\ ProTence. Le P. Anselme ( t. VIII,
Ht que Du Châtel alla à Marseille p')ur
rà réduire la ville de Gènes dans l'o-
sda roi, et qu'en 14 *8 il fut envoyé am-
r à Rome, près du pape Nicolas V. Quel-
tyiiés auleurtif se fondant snr snn Hge, très-avaikcép
ont pensé que ces deux mission» auraîi^nt été
confiées à son neveu, que Tid entité de nom» âu-
rnit fait confondre avec loi. D'Argentré ne parle
}5^à fie ces missions , et Bayïe conclut do ce si-
lence que Tanguy n'en fut pas diixrg^, Tangny
mourut à l'âge de quatre - vin |ît-<Ux ans, à
Reaiicaire, avec !a réputation d'un grand ca-
pitaiiie t\ d'un habile politiqrie, sans laisser de
postérité de son mariait arec SibyUe Le Voyer,
P. Lèvot.
Vifatahrë dé f rŒUrti de*
DU cnlTEL» (TVîn^tr^), neveu du précédent,
viccfmte de La BelUère , par ion mariage avec
Jeatirif* , vicomtesse de La Bellièrc, chevalier de
KOrfire du roi , son chaîiibt^llan et grand -tHiuyer
de France , til& potné d'Olivier et de Jeanne ûi&
Plœuc, mort en 1477. 11 iuçcédaàla faveur de son
oncle auprès du rot Charles Vfl. U fut ausaî lieu*
tenant du mmXf^ du Maine dans le g^TOineiiienl
du Languedoc, et ^n cette qualité il demanda wbsl
états de îa Provence, en 14&4 , 145^ et 146fl, les
atigmentationa d'impôt» que les clrcunatances roi-
d aient nécessaires. Son oncle ie complut à lui
enseigner Tart de la guerre et left devoirs do la
chevalerie» A la mort de Charl<^s VU , il montra
comment U le« comprenait Tous les courtisans
Avaient déserté le palais, empresséft d'aller pré-
senler leur* hommages do nouveau roi, Louis XI»
qu'ils avaient ^\ ^ouvi^nl desservi prèâ de mn
pt^re \ Tiïiguy fut \^ îiHtil qui ne qaitia point le roi
ilfirn^il^ iMMf U>- \-i\\ viv^nl : \\ r»^^ta i^'id prt^ du
corps de son bienfaiteur; et comme nul, pas
môme Louis XI, ne songeait à lui rendre les der-
niers devoirs, seul aussi il se chargea des frais
de ses funérailles, pour lesquelles il dépensa
30,000, écus qui ne lui furent remboursés que dix
ans plus tard. C'est par allusion à ce trait
de dévouement qu'en 1560 on mit l'inscription
suivante sur le drap mortuaire du roi François n,
dent les funérailles étaient négligées par les
Guises : OU est maintenant Tanneguy Du
Châtel ? ( DeThou, jBTii^, liv. XXVI), et après lui
plusieurs historiens ont attribué à tort cette con-
duite au prérôt de Paris , mort douze ans avant
Charles VIL Aprèft avoir accompli ce devoir,
Du Châtel vint en Bretagne, et le duc François D,
qui le nomma grand-mattre de son hôtel , ob-
tint par ses ambassadeurs une surséance à la
reddition de ses comptes comme grand-maltre
de l'écurie (grand-écuyer) du feu roi. fin 1463
le duc le choisit pour un des commissaires char-
gés de régler en son nom les différends qn*li avait
avec Louis XL Malgré les services importants
qu'il avait rendus au dncFrançojsII, Tanguy en-
courut la disgr&ce de ce prince pour avoir es-
sayé d'empêcher la dame de Villequier(l)des*im-
(1) Antoinette de Mal^aelalt, reave d'André de vuie-
qiiler, successivement maltre«e de Charles VII, roi de
France, et de Fraoçola II. doc de Bretagne (voy. Viu-
LKQUIRR ). V. D« V.
30.
935
DU CHATEL
M
miscer dans les affaires de TÉtat. Obligé alors
de se réfugier en France, il y fat bien accueilli
par Louis XI, qui , malgré son antipathie pour
les anciens sereiteurs de son père» s*eropressa de
s'attacher un homme si utile. Dans ce but Jl lui
rendit la charge de grand-maître des écuries, et
le comprit, en 14C9, dans la première promotion
de Tordre de Saint-Michel. L'année précédente
il l'avait nommé gouTemeur de la Cerdagne et
du Roussillon, que le roi d* Aragon avait cédés à
Louis XI moyennant 300,000 écus d'or. S'étant
concilié Tamitié des Navarais par sa justice , sa
modération et sa douceur, il s'en fit d'utiles
auxiliaires |)our faire rentrer dans le devoir les
Espagnols révoltés , et par ses procédés envers
ceux-ci, il sut en faire des alliés fidèles de la
France. En 1470. il fit partie d'une ambassade
envoyée en Angleterre pour conclure une alliance
entre Louis XI et Henri VI. L'année suivante,
il fut un des conservateurs , c'est-à-dire des
garants de la trêve convenue entre Louis XI et le
duc de Bourgogne, Charles le Téméraire. Le roi,
pour le récompenser de ses services dans ses
diverses missions, lui accorda, en 1472, une assi-
gnation de 24,000 écus avec 2,000 livres de pen-
sion, et lui transporta, le 14 juillet 1474, les clia-
tellenies de Châtillon-sur-Indre , Paci-sur-Eure
et Nonancourt ; mais cas domaines neconstituaient
à vrai dire qu'un gage du remboursement des
sommes payées par Tanguy pour les funérailles
de Charles VII , puisque Louis XI sti|>ula la con-
dition de rachat à 36,000 livres , et que , retirés
des mains des héritiers de Tanguy, ils firent
retour au domaine royal. Employé ensuite par
Louis XI dans d'autres missions de guerre ou de
paix , notamment dans la négociation qui eut pour
résultat la trêve conclue en 147ô , il justifia cons-
tamment la confiance de ce prince soupçonneux.
Se trouvant au siège de Bouchain, au mois de
mai 1477, il y fut tué, suivant Moréri; mais H
semblerait , d'après dom Lobineau ( UisL de
Bret,, t. I*% p. 730), qu'il survécut quelque
temps à sa blessure , puisque, par un acte do
28 août 1477, le sire de Derval donna à loi et à
ses descendants la l)aronnie de Derval avec d'au-
tres terres. Du ChAtel, quoiqu'il eût commandé
des armées et gouverné des provinces, mourut
si pauvre, que par son testament, du 29 mai
1477, il fut réduit à prier le roi de pourvoir ses
filles, de payer ses dettes, et d'empêcher qu'on
ne vendit ses meubles, dont la valeur n'excédait
pas 5 à 6,000 livres. Louis XI le regretta sinoère-
nient,prit soin de ses obsèques ^ et voulut
qu'il fût inhumé dans l'églLse Kotre-Dame de
Cléry. On conserve à la Bibliothèque impériale
plusieurs lettres de Louis XI au vicomte de La
BelUère(l). L'abbé Lenglet-Dufresnoy en a publié
(1) Tanguy Du Châtel, Ttcomte de La Belllére, eUit ami
des lettres, il possédait daiu «a bU>llotbéqDe no exem-
plaire oiaDnvsrtt. l'an des meilleurs qui soient restés de U
<irandeCkrnniqu9 de Saint-Denis; ce manuscrit se fon-
•er»e à la Bibliulhdque tiopérlalc, sous le n» U6f, Satot-
quelques-uaes dans son édttk» dat Mémmnsèt
Comines. Le portrait de tMogxj a été gravé fu
Odieuvre, in^"*. P. Liror.
* DU CHÂTEL (GMiaume)^ frère da piéoé-
dent, n fut écuyerdadtophîD^ploataidLoBiiXI,
et se signala par sa valeor à la déteaa 4a Saint-
Denis contre les Anglais, et aa siège 4a 1
oùilfut tué,en 1441. Charles VU le fit <
à l'abbaye de Saint-Denis.
* DU GBÀTBL ( #ya]i(!oU), frère alaé de Gai-
laume et de Tanguy , <^nf»thtffa b pealéfUé ds
sires Du Cbâtd, Leslea, Lesonmi, Foaknk, L»
ooa, etc. Cette branche apiès a'ttre aabdMséa ai
plusieurs rameaux , tels qœ eeax de OoMaBgan
et de Coëtdez, s'est peniétoée 10893% BoaiBan
en Bretagne, où die a rnrnrci dra np^aiidirt
BUtoiret <fa FrmtCBttdi Brwtmg^Ê» — MÉrCH» CraM
Dictionnaire historique. - Mémairm éa HarrêésN-
nin, pobUét par U Socuu de raisloln et nmn, ¥tr,
In-t-. p. 1 it et soiv. - SluiODdl, HitMn ém FtoatmL
t XII, p. sn. - M. de BanDlc tÊMMin ém Bmt *
Bourgogne, t. IV, p. 44S-MT.
dughItel, en latin CAnvuLâXOt (Mnv).
prélat français, natif d'Are, daaa le BanaiSi Mit
le 2 février 1552. Son père, i
était venu s'établir en Bouimpaa. La j
chAtel perdit dès r«0e le pins I ~
de ses jours; envoyé par ses luUti à ]
pour y faire ses étwles, il apprit la 9«e si
autre mettre que sa propre appHerfian» al 1
ans plus tard U se trouva en âat de 4
classe. Pierre Tnrrell, |
tégea particulièremeat Doebâtel, qid à 1
années de là, lorsque son protartear aat à 1
une de ces accusations si fl
que, celle de sortilège, n'eut riea de 1
que d'aller défendre Tnncilà D^ett. 1
fense fut sans doute éloquente, |
fut acquitté. Pour c
chfttel se mit à voyagô* : Il riaila VàMÊÊÊÊ^m ^
la Suisse, et vint à Bàle, où tcMM, daal la i«^
pntation l'attirait dans celte i9n, la fil mÊm
comme correcteur chei Flrabn. « tmna t'm
trouva bien, dit Bayle,icar aar ka avb d» ûs-
tellan il corrigea plosienre fralaa ^ aaierii
seraient demeurées dans ses auimia ■ Bi^Bl*
tèrent Bftie en mêflae tnapi, a^iès fal
culte catholique dans cette rila. I
en France, àDyon,oùflildeel
sur le texte grec de l'Épure da 1
Romains, etsil 1 ~
Galland» il y eot etf 1
ture de jeunesse, dont le i
lui aurait donné lafiOedeaoaMIiel^
frère se serait c
l'Italie le détenaina à y aaliiuriitpif ■— w,
siège. L*i
Rome ne fut rien 1
qn*lratoadB«i
Gerraala. latli
France, tom. Ill,p. IM.CI U
.Véatoim âe rAcméêmtt Ém
très, ton. XV, p. iii^
%m^
937
DUCHATEL
i^%n
MandaHsé des imeors quMl eut sous les yeux.
Ycao ensuite à Venise, et de là dans l'Ile de
Chypre, U y ensagna pendant deux ans le grec
ft le latin, aux appointements de deux cents
écos. n Toulat voir aussi TÉgypte et Constanti-
Bople,oà l'ambassadeur de France, La Forêt, Tac-
eoeOlit et le recommanda h François r% auprès
dnqnel Q fat appuyé en outre par le cardinal Du
BeÛay. Dès lors commença la fortune de Duch&-
té. U fut d'abord attaché à la personne du roi,
qn le foisait causer pendant ses repas : Duchâtel
parlait fort bien; il lui donna ensuite le titre de
lednir. Cet emploi porta Duchâtel à étudier avec
pbB d'ardeur que jamais, afin de pouToir répondre
anx nombreuses questions que le roi aimait à
bire. « Il l'endormait tous les soirs, dit Bayle,
par Teii^cation de quelque auteur. » C'était
nw «tonte ce qu'il y avait de plus facile dans
la tâche de DuchAtd. On l'accusa à tort d'avoir
frit des efforts pour supplanter son prédécesseur
Cofin ; œhii-ci était tombé en disgrâce parce que
le rot le trouvait insuffisant : Colin ne savait
qne ee qu'il avait lu, tandis que Duchâtel ajou-
liit à son érudition ce dont il avait été témoin.
La faveur croissante du lecteur royal lui suscita
te jaloai, qui cherchèrent à le perdre dans
roprit de François I*'; ce prince s'en étant
a^crçQ fit prévenir Duchâtel par le dauphin de
M prendre à ce sujet aucune inquiétude. En 1 539
liit nommé évèque de Tuile, et en 1 &44 il passa
èfévêché de Mâcon. A l'avènement de Henri II,
■devint grand -auinônier, et en 1551 il abandonna
révêcbé de Mâcon pour celui d'Orléans, voisin
te lieux de plaisance où le roi s'arrêtait de
préférence. Frappt* subitement de paralysie un
jour qu'il prêchait, il vit sa maladie dégénérer
promptement en une apoplexie, à laquelle il
•accomba. — La ligure de Duchâtel 8e détache de
eettesde ses contemporains, à cause du noble usage
qoH fit de sa position et des sentiments de tolé-
! qu'il ht éclater.dans sa conduite. U arrêta
i lonçîtemps qu'il lui fut possible les rigueurs
teit étaient menacés 1rs Vaudois, se montra
ipposé au supplice des huguenots , quoique
Mn-d tinssent peu de compte de son indul-
l^tt. Il proté;;ea aussi de son mieux Robert
iitienne, tout en cédant parfois à la pression
fi'eierrait la Sorbonne ; mais sa générosité na-
'lireUe reprenait le <l«s5;us ; enfin, il ht une pre-
* Wièn fois cesser la détention d'Klienne Dolet. Il
laria aussi de rendre a une vie meilleure les
■as de mauvaise vie, et purgea son diocèse
te prêtres ii^norants et vii^abouds qui menaient
ÉM vie scandaleuse. Ducii.Mel Ut convoquer
Iteemblée de Meluu en 1545; quoiqu'il sentit
liBécessité de faire disparaître les abus, les
teoidres qui nuisaient a l'Flglise, il s'efforçait
liBMintenir dans le giron le roi de France; il
llrit même jusqu'à adrn»'ttre la nécessité des
I^Mteurs, qu'il a<^stmilait a d'utiles chiens de
ppde. On n'a de lui que le Trépas, Obsèqrics
M Enterrement dr Fmnçofs /c' , et deux Ser-
mons funèbres au sujet de ca prini^, imprimés
dans lit Vif a Cmt^liitni de Gallatid, éditée par
Balu^e, ie74, ia-S^. l>a Sorboune fut, dit-on» fiur
ïe point de fuîre le procès à la mémoire de Du-
châtel pour avoir dit doni cet éloge funètïre iJo
François 1" que l'âme de ce souveraîn entrerait
lf)i)t d'abord en paradis. Elle pensa que l'orateuf
avait omis à dessein la purgaloipe, et des dé*
pulés furent chargés d'aller porter plainte sur c©
point au roi hon suctesseur. Anivéâ k Saint-
Cermi^in, ili furentreçus par un maître d'hôtil do
roi, appelé Meadma, qui les accueillit, les fît cïl^
uer, et leur conseilla de se désister de leur plainte.
«^ J'ai eotmu, h;ur dit-t), Thumeur du feu roi ; U
ne s'arrêtait père en un même lieu ; et sll a
passé par le purgatoire» ce n'a été que pour j
boire U cotip iît Véititr. v Ce raisonnetiient
convainquit, à ce qu'il paraît, les docteurs , c»r
Us ne poussèrent pas plus loin.
DUC BAT EL {Qmpard)^ homme politique
français, né à Thouars (Poitou), en J766,
mort à Paris, le 31 octobre 17D3. îîotDrné député
k îa Confeniion par le tléparlement des" Deux-
Sivres, Il se ilL^tingoa par son énerigle è dé-
fendre Louis XVI. Dans on diacmifs IrèsH^oura-
geux , il s'effor^ de prouver qu'on ne pouTait
exiger de ce prince que son abdication. Le jour
du jugement, Duchâtel, alors malade, se lit fwrler
à i'assenibléc , et y vota, en Ijonnel de nuit, pour
le hannissement. CeTote ravorable à LouiiXVl
souleva centre Duchâtel la haine du parti mon-
tajçnard. Bientôt , sous prétexte qu'il entretenait
des correspondances avec les royalistes de la
Vendée , il fut décrété d'accusation avec les dé-
putés de la Gironde. Il s'enfuit à Bordeaux ; il y
fut arrêté , conduit à Paris, et livré au tribunal
révolutionnaire. Il fut exécuté le 31 octobre, avec
les autres députés girondms.
Rabbc, RoisJollQ, etc.. Biographie unicers. et port, des
Contemporains.
dcchJItel ( Charles - Jacques - Nicolas ,
comte ) , homme politique français, né en Nor-
mandie, le 29 mai 1751 , mort en 1845. Il entra
d'abord dans la carrière des finances, et il était
à Bordeaux directeur de l'enregistrement et des
domaines lorsque la révolution de 1789 éclata.
Appartenant à Tancienne noblesse, il eut d'abord
quelques f)ersécutions à subir ; cependant, après
une courte incarcération, on le rclùcha, et il ne
sortit de la retraite que pour se charger des fonc-
tions d'administrateur du département de la Gi-
ronde. En septembre 1795, le môme département
l'envoya à Paris pour le représenter au Conseil
des Cinq-Cents. Il s'occupa particulièrement de
matières de ûnances, et fut l'un des principaux
rédacteurs et le rapporteur de la loi sur l'enre-
gistrement encore en vigueur aujourd'hui. A l'ex-
piration de son mandat (mai 1799), Duch&tel fut
nommé l'un des administrateurs des domaines
et (le renregistrement. Napoléon l'appela en 1800
939
DUCEÀTEL — DU CHATELET
au conseil d'Etat, qu'il venait de créer, et tûentôt
le nomma directeur général de Tadmimstration
dans laquelle Duchâtel avait déjà rendu des ser-
vices signalés. Il resta dans cette haute position
pendant toute la durée de Tempire. Il fut créé
comte en 1808et grand-ofQcicrdelaLégiond'H<Hi-
neur en 1811. L'année 1814 vint mettre fin à
cette brillante situation : sous les Bourbons»
le eomte Ducb&tel fut rayé de la liste des con-
seillers d'État et remplacé comme directeur gé-
néral de l'enregistrement. Cependant, en 1828
il obtint le titre de conseiller d'État honoraire,
après son entrée à la chambre des députés,
où l'avait envoyé en novembre 1827 le grand col-
lège de la^Charente-Inférieure, et où il siégea au
centre gauche. Il fut réélu en 1830 et en 1832.
£n 1833 (ordonnance du 25 janvier), il fiit
nommé pair de France, et Ait toujours en grande
faveur auprès du roi Louis-Philippe.
Monlt. univ., iMl, 18S8. 1848. — Dite. pron. à la
chambre des pairs par le comte Roy, 8 Juin 1848. —
Rakoguet. Biog, Saintonç.
l dcchItel {CfiarleS'MarU'Tanneguy,
comte ), fils du précédent, homme d'État fran-
çais, né à Paris, le 19 février 1803. Il prit une
part active à la rédaction du Globe avant 1830,
et aborda avec prédilection les questions finan-
cières et économiques , et se fit connaître en 1827
par son ouvrage sur le Patipérùme, qui concou-
rut pour le prix académique. Nommé conseiller
d'État après la révolution de Juillet, il ne tarda
pas à entrer dans la politique militante. A peine
avait-U atteint l'âge parlementaire, qu'il fut élu
député par le collège électoral de Jonzac, en
remplacement de son père. Il fit son début parie-
mentave à la session de 1833, dans la discussion
du budget des dépenses, et traita à la tribune
plusieurs questions importantes, notamment,
en 1834, le projet relatif à la cféance des ÉtatS^
Unis (les 25 millions). L'issue de cette discussion
ayant amené la retraite de plusieurs membres
du cabinet du 1 1 octobre, M. Duchâtel fut nommé
(4 avril) ministre du commerce. En cette qualité,
il eut à proposer et à soutenir diverses lois d'un
haut intérêt : il suffira de citer celles qui concer-
naient les douanes etles caisses d'épargne. Quand,
au 22 février 1836, le cabinet du 11 octobre se
retira, M. Duchâtel quitta le pouvoir; mais il
fut rappelé la même année, et fit partie du cabi-
net du 6 septembre, avec le portefeuille des
Finances. Il traita à la cliambre la question des
fonds espagnols, celles des attributions munici-
pales et des fonds d'amortissement alTectés aux
travaux publics. A Tavénement du cabinet du
15 avril , il sortit du ministère ainsi que M. Gui-
zot, dont il partageait les opinions politiques.
En 1837 il fut nommé vice-président de la cham-
bre , honneur qu'il avait déjà obtenu l'année
précédente. Entré dans le ministère de transac-
tion du 12 mai 1839, comme ministre de l'inté-
rieur, il travailla à raHier les conservateurs,
éparpillés après les élections. Le cabinet du
1*^ mars 1840 replftça M. DwliAM MT «m kv
de député, où U diacata U loi d« nerat il b
budget Enfin, à U chnte de ce cibiBil (29 o^
tobre 1840), U reprit le ponefeaOB 4e nuérior.
Parmi les dilTéreati pn^ de loi pi npiiift t
soutenus à la tribune per M.
comme ministre da eonuDeroe el
que comme miniatre de l'iatériev, n
le projet tendant à oonrertir en loi ki <
nances rendues en matière de deMMe(183t);—
les projets relatifs aux cyaice d'épM]^, an
travauji pubUcs, an moMotfoM à lalndriR
au Code Forestier, à réiabiiteemcrt de dnm
chemins de fer (1837); — iee pnjel» lelitifr à
l'érection d'an monument à Molièny ws 4lai-
gers réftigîés, à l'orynitatioa dee «RMvce pe-
bliquc8(l840); --lesprejeb rdali&àromvlm
d'un crédit pour les suites de b tmuiilin dis
cendres de l'empereor Rapoléea el'povlipaii
de la statœ de l'eoipaeDr nr 1» coIflMe de b
grande armée, à BoQlo^e(1841); —I
relatife à la demande d*ia <
ces de divers essab IflégrmiilqBei de i
transit, à l'importatk» de b ~
gèreen France (1842) ; «> b pnjet deMper-
tant demande de créditi dcetbée à I^Hqririte
de l'hôtel de Chmy et de b ooDecflni di M. Dn-
sommerard (1843); — les prajeb Rtaiibànii-
blissement des cliemina de fier de PariiàBi^
deaux, de Paris à Lyon, de Ptria à laiBi» dt
Paris à Strasbourg, de Towe à RMbi;dis
chemins deferdunoidetda€flnin(lM4}; —
le projet relatif à réfabHucwcBt d^HHlfiidt
télégraphie entre Paris et LiDe (lMe),«k^«k.
M. le comte Ducbftlel eel meaàn ib rbUi-
tut ( Académie des Sdcnoee lortbe il fsi-
tiques) depuis 1842» et en 1846 i lefil de ni
Louis-Philippe les insiffeee de ^mJt cnii et
la Légion d'UoBneor.DeiNde IMSMittdwb
retraite. P.
M.
M
fhmçais, frère du précédent, Bé en UM.
successivenient cepibine d'ébA^n^w»
préfet des Basses-Pyrénéei fli dnb~
ronne.En 184& U fat neoMié fiir de
en 1848 il rentra dans b fb priidi^ m
temps que son fkèie.
Lesnr. jttM. kUL
DucBATBi. (Pau ). . P
dughItblbt (1 #
femme de lettres, née à 1
1706, mi 3 an p i dei
1749. ] ébit fik» m
trodi i mmm
i w
, UUUfc l|l
cuiuiervés. &UUC
investigateory i
DU CHATELET
042
ui plas haot degré eélte curiosité d'ap-
d'assimiler que rien ne fatigue. « Née
éloquence singulière, a dit Voltaire,
lence ne se déployait que quand elle
objets dignes d*elle. Ces lettres où il
it que de montrer de Tesprit, ces pe-
les, ces tours délicats que Ton donne
ées ordinaires, n*enfraient pas dans
é de ses talents. Le mot propre, la
la justesse et la Torce étaient le ca-
son éloquence. Elle eut plutôt écrit
iscal et Nicole que comme madame
î. Mais cette fermeté sévère, cette
«oureuse de son esprit ne la rendaient
»sible aux beautés de sentiment. Les
e la poésie et de l'éloquence la péné-
jamais oreille ne fut plus sensible à
. Elle savait par cœur les meilleurs
pouvait souffrir les médiocres. » A ce
gieux, il est curieux d'opposer comme
es portraits que madame du DefTand
(re mademoiselle Delaunay nous ont
la marquise : on ne saurait déchirer
le haine et d'esprit.
u marquis du Châtelet-Lomont, d'une
aciennes familles de Lorraine, made-
le Breteuil , jetée dans le grand
«va le moyen de faire marcher de
aipation et l'étude. Organisation aussi
Bssi fougueuse que son intelligence
ty elle n'essaya même pas de résister
ODS de l'exemple, et n'eut guère de
mœurs que les femmes de son temps.
s ont été trop célèbres et ont eu une
B influence sur sa destinée pour être
iS silence. M"" du Châtelet fut l'une des
létes du maréchal <le Richelieu, qui de-
ftroi. Voltaire, qui avait rencontré ma-
ie Breteuil chez son père, ne la retrouva
;elle avait alors vingt-sept ans; il en
-neuf. Madame du Chûtelet était alors
i duchesse de Saint-Pierre, qui avait
t le comte de Forcalquier. Les deux
alsaient accompagner du duc, et al-
leer le poète dans l'appartement qu'il
ne de Longpont, en face de Saint-
. En 1734 Voltaire et la marquise se
Monjeu, près d'Autun. Maislapubli-
Leitres philosophiques contraignit
s*éloigner. Circy lui fut ouvert par
telet, et bientôt la marquise vint l'y
jtmr intimité, tolérée par le monde ,
^ un mari, qui était plus galant
i bel-esprit, ne pouvait avoir d'autres
ceux que soulevaient les caractères
imants. Bien que leur attachement,
r le temps et une estime réciproque,
loère, le ménage était très-souvent
• les violences de la inaiviuise et les
te poète. Longchainp et madame de
de foltairc, l t, p 5;t9.
Groifigny racontent à cet égard des anecdotes
qtii étonnent quand elles ne déâiilusîaiim'nt pas
lin peu sur ces deux e^pritÀ émtnents, qui à
leurs heur^ ont toittcs les faiblesses de Thu-
loaniCé. Mais ce^ nuageiî dts^ipé^, ces violences
enrôlées, tout rentre dans rordre, TaRfection
renâtt^ et l'un et l'autre retombent sous le
dianntï qu'iïs cxerci^nt et eubiftftenl épkmcnL
Les leltrf s de madame du Cliitelet à d'ArgetiîaJ
témolfpient d'une tendresse profonde^ passronnée
pour Voltaire, qui, tout dévoué qu'il calait k son
Mille, ne njpondalt qu Insuffisamment à Tamonr
de la docte Emilie, Elle se plaint paifoiâ avec
ainériiiine de n'avoir pas toujours la première
place dans ses préoccupations, et des anxiétés
que lui inspire cette organisation nerveuse, în-
qtiiète, à laquelle une coquetterie de Frédéric su f-
liâoît pour tourner la tÉte. Au reste, le travail p
Cil prenant une bonne pattie de leurs joui^iée«,
ne leur laissait |;uère [)our être i^nsemble qufi li^
beures des repas* C'est à Cirey que Voltaire a
composé le Siècle dû Louis XiV, Mérope, At-
tire , Mafiomet. La marquise, de son côté ,
avirte de s'instruire, se plQn<>eait dsns lefl
études les plus abstraites avec une ardeur qu'é
calait seulement sa faciUI^. En 173B madame
du Châtelet concourait pour le prin de i'Aca^
dérnie des Sciences, qu'elle ne manqua que de
quelques voiit^. Le âujet était de détermlnt^r la
nature da feu, Deu\ ans après elle poblluit \cs
InstitutionM de Pfiysiçue , auxquelles die joi*
gnait une anatyise de la philosophie de Leibnitz.
C'est en ce môme temps qu'elle entrait ou lice
avec Mairan sur les farces vives.
Cirey avait été embelli et était devenu un
séjour charmant, que les deux amants ne quit-
taient que pour Paris ou Lunéville. Madame du
Châtelet et Voltaire faisaient de fréquentes ap-
paritions à la cour de Stanislas, qui les ac-
cueillait à merveille. Ce fut durant leur séjour à
Lunéville en 1747 que la marquise rencontra
pour la première fois le marquis de Saint-Lam-
bert, alors capitaine au régiment des gardes
lorraines, que commandait M. de Beauvau. Ma-
dame du ciiâtelet ne fut pas insensible aux qua-
lités brillantes de cet officier bel esprit, qui eut
rétrange fortune d'être le rival heureux des
deux plus beaux génies du siècle, de Voltaire
et de Rousseau. L'imprudence des deux amants
devait inévitablement amener une rupture, une
crise tout au moins, entre la docte Uranie et l'au-
teur de Mérope, Voltaire se répand en injures, et
ne veut rien entendre. Madame du Châtelet ,
décidée à empêcher un éclat h tout prix, se
rend chez lui, et cherche d'abord à nier; mais
Voltaire était trop sûr de la trahison de la dame.
Toute c<îttc scène , racontée par Longchamp , est
(Kune naïve crudité. Saint-Lambert avait trente-
etun ans, Voltaire en avait cinquante-quatre : le
philosophe fmit par convenir avec bonhomie que
dans de telles conditions il ne pouvait être que
le vaincu, et il en prit son parti. Dans le premier
ON» traité 4e I
Et d'un malhe .
lequel des deux dom Vm rmtttf
8ar ee funerte éfdocaeot
Qoelle oplnlM devoM-aoat mI*
8aiiit>LiBiib«rt t'es pmda« i
VolUlre dtt que eaU t
^4» pu CHATELET — DUCHATELLIER
transport, il avait adressé des paroles outragean-
tes à Salnt-Laml>crt, qui s'était rois à la disposi-
tion de son rival. Madame du Châtelet obtint de
son a»nant qu'il ferait une démarche près de Vol-
taire. Le lendemain soir il se présente chez lui,
et balbutie quelques phrases d'excuse. Voltaire
ne lui laisse pas le temps d'en dire dayantage;
îl lui serre les deux mains, l'embrasse : « Mon
enfant, s'écrie-t-il, j'ai tout oubUé, et c'est moi
qui ai eu tort. Vous êtes dans l'âge heureux où
l'on aime, où l'on plaît; jouissez de ces instants
trop courts : un Tîeillard, un malade comme je
suis, n'est plus fait pour les plaisirs. » Et ft
dater de ce moment Voltaire abdiqua franche-
ment les droits de l'amant pour n'être plus qu'un
ami dévoué et indulgent.
Cette liaison avec Saint-Lambert devait être
funeste à madame du Châtelet : elle devint grosse.
Ses rapports avec M. du ChMelet étaient tel??
que ce dernier ne pouvait se méprendre sur ta
paternité inattendue. Il fallait faire face à c<>
malheur, et Voltaire , dans ce péril pressant, fut
consulté par les deux amants. L'on a bon besoin
de se reporter à la dissolution des mœurs de ce.
siècle étrange pour croire à la possibilité de
l'inqualifiable comé<lie qui se joua, et dans la-
quelle le mari donna tête baissée , avec une
candeur qui eût dû inspirer des remords aux cou-
pables. Cola est presque impossible à raconter,
quoique Longchamp l'ait retracé avec des dé*
tails singuh'ers. C'est à Lunéville que la marquise
fît ses couches. Il était nuit; la marquise était à
son secrétaire , et fut arrachée à son travaU si
soudainement, que le nouveau-né, qui était une
petite fiUe, fut déposé, faute de mieux, sur un
in-quarto qui se trouvait là (i). Tout laissait pi^
sager les plus heureuses suites, quand une im>
prudence de madame du Châtelet vint roalhea-
reusement changer l'état des choses. Un verre
«l'orgeat à la place, qu'on eut la faiblesse de lui
donner durant les ardeurs de la fièvre de lait,
produisit un effet aussi désastreux que rapide.
Des étouffements, des suffocations ne permirent
pas la moindre illusion sur l'état de la malade, qni
expirait le sixième jour après son accouchement,
le 10 septembre 1749, à l'âge de quarante-deux
ans et demi. Voltaire, qui l'avait tant chantée
et sur tous les tons, faisait quelques jours après
ces vers, qu'il écrivait an bas d'un portrait de son
amie :
l.'unfvrrs a perda la sabllme émille.
EUe aima les plaUln, les art», la rérilé :
1^ dieux, en lui donnant leur ârae et lear génie,
N avaient ifardé pour eux que rimmortaUté.
Madame du Châtelet n'était que médiocrement
année; elle fut médiocrement regrettée. Voici
l <?pitaphe que l'on fit courir alors sur cette
mort, qui eût dû être à l'abri de l'épigramme :
M
Madame dn Cbâtdel a
sur la nature et la pnpagaikm étfm;
Paris, 1744, bkS»;-- Doutée 9ur kg reàikÊi
révélées, adressés à Voltaire, «m^ i»
thume ; Paris, 1792, in-T (1); ^ AfflMtai
de Phygique; Paris, 1740, em AHNtaidML 1741,
i^''\— Lettres UMUee data mmpàmée
Chaslelet à M. le comte d^ArgeÊUêt, sM»
d'une dissertation sur rtriitmee de Jtg d
de réflexions sur le honAmars Paris, ISM,
in.l2; — Princ^teswkttkémaUpuséelÊfià'
losophie naturelle, traduetkm paetàmm ù
Vanglais; 1756; — Réponu de JfMt m. ^i^
lettre que M. de Mairan M a écrite, k il
février 1741, sur la question dajénmvisu;
Bruxelles, Foppens, 1741, i»^, àe 4ft bmbi.
Madame Lonise Golet a pabûé daM la Mam
<-I-rU qui perdu la vie
Dana le double enfantement
tr^.ri^'Lt:^?^''^ "' •" "«rqulid'Argenson. tontes
iroii a la date du 4 «epicinbre it*p.
des Deux Mondes, 1845, ,
dites de madame do Chlleiet «I de os^tm^
bert, assezcorietisea au poiat ib ToeUs^alilK.
Madame du Châtelel avait eott îTtlmtk,
qui mourut en 1794, sur TédiaiMd léfiWbe-
oaire; c'était le comte OiqNiis. due dtCUÉK
qui fut ambassadeur en AntiUhe et m ftito-
gai, et ookMKl da régimoit dee 0udeB iacin
en 1722 et 1729. Q fut pènd'AdAedtCUÉK
général dans les armées de b i^pvbiMiL si I
fut blessé grièvemeoL Arrtié '" '
oant an parti girondin, fl s'ol.
prison, après plosSeors mois de
GostSTe
Corrttpçmémeêdê ■^^»*^
iur roiUUr*, - Madam Se CfaMf r . fWfff *
i\xmoi$ à arê9. -> 'ffmtfmuSm UmâSâ m
CkâteM MPC é^jirgnami, pi/rfaia ^'^m aMte m
Hoebet. - Carmfimàmmm AMfldMwdkAtfM
Portrait de wtadamê du CAdMM: - L*MÉÉ«1tf-
aenon , Jneedeim HtMrwirw. - "
uries ém hmdi, L IL — J«ta, ,
dans La StwuUmê, itM, p. m. .
CorrespométOÊM de mmdmm» ém rflff<if tf *
ijsmbert, dans ta Mevm été r
i:i«sDolrerteiTes, roittOrû ekm -m^m
il tos u ilsTM d« ^«if, isiaavlw tt i«
; DDcaATBLUBB f irmtmd Bêhj) Wk-
r«n français, né à Qaiiii|Nr» m 1717. dfeade
Im les ouvrages sohmla: DmCtÊmiÊnÊHét
lAdminutratiom, ou coiqp tfW jvbMV
t^eoti sifstèmeeomwurdai iff rjMlifciii.^
1826, in-6»; » Bxcunkmi âmSt^mim
du Sud, esquisses et eomoemên; ItH^h-ri
— La Mort de Louis zri, '
J â2â, in-a*"; — i;a Jferldk «.,
historique de la Bévolmtimi't
ouTrage forme la denièB* §mlk in pÊt^
dait; — Essai sur Us ^mimWu MJÊeMtéi
• 1) Cet ouvrare eit It
qu'on antre portaat le mi
dePivU:0aifUcatg
\é vaais «Hil
DUCBATELLIER — DUCHESNE
ation da 1800 a 1830, demande d'une
i la Chambre da Députés: 1830,
Ann€Ues Bretonnes; 1832, 8 llyrai-
; ^ Recherches Historiques sur le
ent du Finistère; 1835-1837, in-8«; —
de la Révolution dans les départe^
Vaneienne Bretagne, ouvrage com-
tes documents inédits; Nantes et Pa-
ft Tol. iii-8° ; — Du Pays de Galles
ulques'unes des origines de notre
1839, iii-8<>; — A quoi tiennent les
nistérielles et Pinstabilité du gou-
\t; 1840, iD-8«. M. DnchateUier est
de la Société d'ÉmoIatioa de Quimper
X>ndant du ministère de rinstniction
ponr les travaux historiques.
GUTOT DE FÀRB.
M det Cent de Lettres, — Journal de la JÀ-
: DE ▼ A?f CT (Joseph- François) fàutear
le français, né à Paris, le 29 octobre 1668,
s la même Tille, le 14 décembre 1704.
4)ine Duché, gentilhomme ordinaire da
crétaire général des galères, il reçut
lente éducation, et se fit bientôt con-
' quelques opuscules en Ters ; mais son
raina vers la poésie lyrique. II composa
,wire plusieurs opéras , qui eurent da
, devint membre de l'Académie des 1ns-
et Belles-lettres. Il suivit en Espagne le
>ailles en qualité de secrétaire; pendant
t il composa un divertissement, qui fut
éà LusifCTian, pour la fête du roi d'Espa-
ppe V. De retour à Paris, Duché obtint
I dans 1rs aides, et M™* <le Maintenon
oir la place et la pension de Racine,
poser des pi^ces sacrées, destinées à la
royale de Saint-Cyr. Duché mourut
avait l)eaucoup d'e.s()rit (ît de savoir; il
commerce agréable, et sa conversation,
facile, le faisait rechercher partout. Il
; avec Ix^aucoup de poùt, et avait toutes
es qui constituent un excellent acteur.
J.-B. Rou>sr,iii a conjpo^e nn sonnet
ort prérnatnrr*' i \ ). Parmi les ouvrages
,ondislin;;ue: .1 'j>7?/o«,lrn;;»^die sacrée ;
fonathns, tra;i.'(ii»' vac ife ; 17 1 i ; — De-
gédie bibIi<|M.' ; ro\\o pi.Ve obtint un tel
ic la ducbr>M' (!»• ilour^ofine et le duc
1 en jouèrent les princi[»au\ r«Mes à Ver-
I 1712; — Crrhale et Pmcns, tragé-
oe; — Z.f\ /V7rx (jnldntfs^ Itallet; —
ragédie ; — Ifi'nqmir m Tauride^
— Odcsnr V Imimirtcltto de l'Ame;
ur le Jwjeivj nf dcruirr ; — Para-
u psaume : r.itiîs vir <pii non abiit
a impiorurn, ♦•te, rtr. Ses pot^ies ont
méesdans le Hrcucd de La Haye, 1715.
Duché; dan<r//».tr'ir/' de i ^taUm^f dft Bel-
, tome 1^'- - Mcrcurr çuiant. f'-vrlrrrit -
OSmvrei de J ■ P Moufco'i
fùràtret.
94e
fraiîvais, né à Provins^ mort en 1563, Kl é^%
lils d'un graveur en caractères, et prit VtUï de
âOQ pÉre ; rnuis il s'attadiâ particulièremunl à It
Uravure et h l'impression des caradères de ïn*H
sique. Il a publié % Hecueil de Càamons ipl-
riiueîles.ikvec air» notés ; Pari*. 1554 ; — L'Art,
Science et Pratique de Plaine Musique ^ et de
nnsUtuHon musieaiê , irès-ulUe^ profitable
ft familière; Paris, !55^î, in- lit; — Mis$^
modiilatm; Paris, 1S58, in-8'* : c'est un recueil
(le me&âeâ composées par Goudimel, Orlandu
Lassus , Philippe «le Mena et autreâ maîtres ; —
Psaumes mU en musique^ etc. Tous les oavrar
ges de Dnchemta sont très-rare^.
Cb'iKton et DfUndlne, Dietismutire hiit. hM».
DIJC0BA ( Gilbert ) p plus connu sous le nom
deVcLTOET, érudit françaU, né vers là fin duquin*
lÈème sîèrJe, à Aiguepcr^, petite viïle de la Li-
magne d'Auvergne, mort vers 1538, Oo a de lai
une édition ùu Commeniaires de C/sar; Piriji^
1523, InA"; — une édition de MarUai; Part»,
ia2ft; " Epigrammaton Lihri duo; Lj^m,
1538» in-8°, La seule pièce de ce reiruejl dont
on ait prdé le souvenir est une éialgraiume
contre Joies ii. La Yoid :
In gatlofli, nt fioia est, beUam gestonHacerbuni,
Armatani edadi iiiniit orbe mairaiB.
AcdoetosglMllo, cteTes lo Tybrldlt aBoeiB
Projldt. et mvm Ulia T«rbt ftett :
Quum Pétri nihll efflelant ad prsUa claTca,
Anxlllo Paall fonlun enait ertL
Breghot, Jfottee iurDueheri dans lea Jrchivu du
Rhône.
DUCHES!* By nom commun à un grand nom-
bre de personnages français, appartenant tons
aux seizième, dix-septième et dix-huitième siè-
cles : ils sont rangés ci dessous par ordre alphabé-
tique de prénoms ; les vivants sont mis à Ja fin.
DrcHBSXB (André), historien français, né
à rile-Rouchard (Touraine), en 1584, mort en
1640. Il commença ses études à Loudun, et tes
acheva à Paris, sous Jules-César Boulanger. Le
jeune Duchesne s'adonna à l'étude de l'histoire
et de la géographie, et acquit bientôt des COD*
naissances profondes dans ces deux sciences. A
l'âge de dix-huit ans, il dédia à Boulanger un opus-
cule qui témoignait déjà d'une érudition très-va-
riée. A vingt et un ans, il compow pour la jenne
personne qu'il recherchait en mariage , et qnll
épousa trois ans après, un ouvrage savant Sur les
béantes, parures et pompes du corps féminin.
t^npeu plus tard, il traduisit en français, en les
accompagnant de notes, les Satires de Perse et de
Ju vénal. Son zèle pour l'étude, ses travaux et ses
cxinnaissances variées lui firent des protecteurs.
Le cardinal de Richelieu , n^ à peu près dans le
même pays que Duchesoe , rappelait soo boD
voisin, et lui témoignait beaucoup d'estime. Nom-
mé snccessiveroent gà>grapbe et historiographe
du roi, Duchesne périt écrasé par une charrette,
en allant de Paris à sa maison de campagne
0^7
DI3CHESNE
de Verrière. Ses ouvrages, qui lui oat mé-
rité le titre de Père de V histoire de France,
tout tous très-estimés ; en voici la liste : Sgre-
giarum seu selectarum lectionum et anii"
quitatum Liber ; Paris, 1602, in-12; — - /a-
nuarixkalend3B,seude solemniiaie anni, tam
ethnica quam chrisiiana, brevis Traetatus;
Paris, 1602, in-i2;— Les Figures mystiques
du riche et précieux Cabinet des Damer. , du
sont représentées au vif tant les beautés,
parures et pompes du corps féminin , que les
perfections, ornements et atours spirituels
de Vdme; Paris, 1605 ; — Satires de Juvénal,
traduites en français avec des notes ; Paris,
1616 , in-8° : cette traduction est fort rare ; —
Les Antiquités et Recherches de la grandeur
et majesté des Rois de France; Paris, 1609,
in-8**; 1621 , in-rol. : traité curieux et rare; —
Les Antiquités et Recherches des Villes, châr
teaux et places remarquables de toute la
France, suivant l'ordre des huit parlements ;
Paris, 1610, in-8^; 1614, 1622, 1629, 1631,
1637, 1647, in-8*»; 1668, 2 vol. in-12; cette der-
nière édition, donnée par François Duchesne, est
la meilleure ;— Les Controverses et Recherches
ntagiques de Martin Delrio, traduites et
abrégées du latin; Paris, 1611, în-8"; —
Histoire d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande;
Paris, 1614, in-rollo;— Bibliotheca Clunia-
censis collecta a Martino Marrier, publiée
avec les notes d'André Duchesne; Paris, 1614,
in-fol. ; — Histoire des Papes jusqu'à Paul V;
Paris, 1616, in-4*»; —Pétri Abxlardi et He-
loissx, conjugis ejus , Opéra nunc primum
édita ex mss. Cod.; Paris, 1616, in-4*'. Beau-
coup d'exemplaires portent le nom de François
D'Amboise, comme éditeur, au lieu d^André
Duchesne. On ne sait comment expliquer cette
anomalie. « S'il était permis de conjecturer,
dit Nicéron, on pourrait croire que, par quelque
motif secret, et qu'on n'a pas jugé à propos de
transmettre à la postérité, Duchesne aurait cédé
la gloire de son ouvrage à D'Amboise, qui était
alors en état de reconnaître un sacrifice de cette
nature »; — Histoire de la Maison de Luxem-
bourg; 1617, in-8**;— Les Œuvres de M. Alain
Char lier, contenant l'Histoire de son temps
et du règne de Charles VU, depuis 1402 jus-
qu'en 1460; Paris, 1617, WL-k*,-- Alcuini, ab-
batis, Opéra, édita per A. Duchesne; Paris
1617, in-ioX.,— 'Dessein de la description du
royaume de France ; Paris, 1617, in-4'' ; — Bi-
bliothèque des auteurs qui ont écrit Vtùstoire
et la topographie de la France; Paris, 1618,
in-4° ; 1C27, in-4'' : cette seconde édition est ti^
augmentée; — Histoire des Rois^ Ducs et Comtes
de Bourgogne, depuis ^OS jusgu*en 1350 ; Paris,
1619-1628. 2 vol. in-4'';— Lettres d'Etienne
Pasquier; Paris, 1619, 3 vol. in-8"; — His-
toriœ \ormannorum Scriptores antiqui; Pa-
ris, 1619, in-fol.; — Histoire généalogique de
la Maison de Chétillon-sur-Marne, avec les
généalogies et lênamutdaUimitrmJiÊÊÊàUm
de France et des Ptsg^Bae^ Utfmiîn ma
été aUiées aux ChdtUhn; Parii, Idlp MU.;
^ Généalogie des Seigneure de MabéÊMnU;
Paris, 1621, în-4*; — BUtoira f rfarfiliHf
de la Maison de Monimaremcf et éê JMtf;
Paris, 1624, in-ToL ; — HifMrv Gémémîtfiym
de la Maison de Vergi; Piris» iea$^ MU.;
— HUtoire des CoaUes d^Alèom rtHwptlii
de Viennois; Paris, 1638, iB4*; ^ Emun
généalogique des Moiâone de QuinUf €àr-
dres, deGandetde Coueg iFÊOM^te^t^fÊMi
— Séries auetotmn ouuUuu^ çvf de Jhn-
corum historia et de rékus Frmmekitt em
ecclesiasticis, ium seeularibuM, db
regni ad nostrausque tesnfon^ dB^ \
editionem pollieetur Andréa» "^
Paris, 1633-1635, In-fbl. Cail le \
l'édition des historiens françait qoa'
préparait, et qui devait avofr t% toL I
Historim Francorum Seriptùree; Paii, MM»
1649, 5 vol. in-foL Les trois demian vriBMi
furent pohUés par lea aoios dm Vamqdn Oa-
cbesne, fils d*Aiidré. Ob a CMBva Maèe
Ducliesne plusieurs histoires ^énéda^fMS. 11
avait commencé VHUîeHre des Cmrdltmt
français, par ordre ds canfinal dm Bkhdka;
son fils en a publié deox hJihm, Flm,
1660-1666, in-fol. L'oQTFaga «tfer dawfc wuk
quatre volumes. On loi doit aasai PMiMrc
des Chanceliers et Garde» de» Semmg 4t
France, publiée par Françoîa D«ebflat;Vaik,
1 680, in-fol. ; et les Vies dee eaimiê de Fiwmot,
publiées pour la plus grande partie par to
soins de Nicolas Camusat, dm BeUÊmdÊÊÊm,
du P. Labbe et du P. MoMIam. Vmkmt
avait composé une Histoire dee JfiaMrw di-
tat depuis le roy Hobert* Le P. hâemggem
que c'est peut-^tre le même iiaiiap qea Mi-
toire publiée par Ch. Combaolt» tena#â
1642, 2 vol. iii-is. Outre I
mes et manuscrits, DnchesMl
vol. in-fol., tons écrits de sa i
des recueils de pièces , des <
ou des observafioos, remarqnea, gfaàiÊÊyfaa,U
fils suivit les traces du pèie. (Fof. IM-aaif.)
Lelons, mbIMképm kUttr^m éê *t^yM>, m-
unir àVkJMMn eu himmu lUmgim» L ftt, fi M.
DUGHBSHB (^tOllfOit), tllllaiiw ll(J^.
fils du précédent, né en 1616^ aart en icn.1
fut aussi historiographe de Yïïmm, llfilli
plusieurs ouvrages de son pèra {m§.
DucBEs.fB). Ona dehn JSrisMrn dmi
Paris, 16S3, 2 vol. io-foL; TrmMé <
qui composent te ConeeU tfAM; 1
hi-4'».
LeloDf , JiMiott. MKtrlflW * as A«W|, L Ut IL n-
oroiBsiiB lÂntoéne-meetm), mémM
français, né à Veraaillea, le TneUn 17ir«vat
à Paris, le 18 février 1SS7. Ri dTAÉhlM li-
chcsne» prévôt des bêHnnii éa Ni» ■ 9tgâ
91»
PUCBESNE
050
«M exoeDadte édocttioB, et joignit à la connais
saace des langues anciennes et modernes un ^-
Toir étendn en inathématiqnes , en histoin^ na*
tnrelle et même en droit. II devint professeur
dlûstoîre naturelle à TÉcole centrale de Seinc-Ët*
Oise, pois au Prytanée de Saint-Cyr, et enfin cen-
•eor do lycée de Verdailles. On a de lui : Ma-
nuel de Botanique, contenant les propriéiéi
tiet plantes qu'on trouve à la campagne au^
environs de Paris ; Paris, 1764 , in-i2 ; — ilis*
Uàre naturelle des Fraisiers; Paris, JT^tv,
iii-13; — Le Jardinier prévoyant j almanadi
imprimée Paris, de 1770 à 1781, 11 vol. ia^m
— Notice raisonnée des graines qui se ven-
dent chei M. Vilmorin-AndrieuXf et Cainto-
gue des meilleures espèces d'arbres fruitiers
de cet habile pépiniériste ;V9n&, 1771, in-rj
— Considérations sur le Jardinage; pjm&,
1775, in-8° ; — Sur la Formationdes Jardins;
Paris, 1779, in-8»; — Le Portefeuille des En-
fants; Paris, 1784 et années suivantes ; 2^ ca-
hiers in-4<*; — Barème métrique , suivi de
l'Instruction sur les nouvelles mesures et le
calcul décimal; Versailles, 1802, in-lî; —
Le Cicérone de Versailles, ou VindictUion
des curiosités et des établissements de cette
ville; Versailles, 1804, in- 12; Duchesne a ré-
digé V Annuaire du département de Seine-ei-
OUe, de 1802 à 1822.
Sllrestre, yotice tur Dackenu; dans tes Méatoir^M d«
la Société d'agriculture^ année 1817, t 1.
DUCHES5B (Cfiarles), médecin français,
vivait vers la iio du seizième siècle. On a de
lui : Récit véritable de ce qui s'est passé au
voyage du roi Henri l\\ à Dieppe, juv/u'à
S7n retour, depuis le décès du roi Henri ///;
imprimé dans le t. IV <1u Journal de llenrt I V,
par L'Kstoile, La Haye, 1741 , in-8°. « Quaique
court, dit le V. Lelon;;, ce récit mérite attentiiui
pour le grand nombre de faits im|)ortants qu'il
contient , et dont l'auteur a été témoin. 11 a
conservé des circonstances qu'on ne trouve que
dans sa relation , qui sert d'ailleurs à cx)rnger
quelques fautes des Mémoires du duc d'Ait*oiî*
lème , avec lesquels elle s'accorde parfaitement
do reste. »
Leloog, Bibl. hitt. de la Francr, édit. Fonlellc*
DrcBESNE {Henri-Gabriel), littérateur ^t
natoraliste français, né h Paris, en 1739, riKirt
dans la même \ille, le ?1 d<'eembre 18?.:>. lï ebil
en 1774 chef du l»ui eau de l'agence pnérale, et
f&t nommé plus tard ;;arde des archives du
clergé de Franee. La i évolution ayant supprimé
son emploi, Durliesue se consacra à la littéra-
ture. Ses premiers e^sai> ne furent pas heurenx :
un Éloge de la I.\bertc, (juil présenta en 1799
au concours pour le prix de poésie décerné par
rinstitut, ne fut pas couronné, et I/i Rvconeilia'
lion filiale, conieill.', traduite de VHeautonti-
morumenos , d»* Icrenc e , fut refusée par le
Tliéâtre Lou>ois. Plus heureux dans l'adminis-
tration, il obtint en l^(>7 une place de conseiller
référendaire à la>cour des comptes, place (]u*»l
conserva jusqu'à sa mort. On a de loi : Manuel
du Naturaliste, ouvrage utile aux voya-
geurs f etc., avec Macquer ^ Paris, 1771 et 1737,
iiî-S" ; — La France ecctësiastiquû ; Paris,
ï 774 à 1780, 16 voL 10*12 î ouvrage pértodiquot
que Duchesîie dirigea seiîie années j — Diction-
naire de rindustrk, ou coUcction raisonnée
des procédés utiles dans les sciences ei dans
Us arts, avec Macq\ier et B. de Préfort; Paris,
1776, 3 vol. iii-s% Cl 1801 , B voL in-S« ; — No-
tice historique sur la vie ei tes omragis de
J.'M. Porta; Paris, ISOt, ia-B^; — Comédies
de Térence, trad.en vers français; Vm», 180«,
2 vol in-a". Trois «atlemeiit de ces oomédici
â:mt Tcruvre de Duchesne ; ce sodI VHeattton^
tim&ntmenos, Phormion et iïécyre; le* autres
sont de La Fontaine et de Baroo. Cet ouvrage
est suivi de VÉpUre à la Liberté. Duchesne a
fourni dm articles au Noumùu Cours d'Agri'^
culture et au Dictionnaire des Sciences «a-
tureîies. il a aussi laissé un extrait, formant
2 foL in foL,de tous les ûuvragiïs du P, Ktrcher,
sur toutes les briDcbes âm connaissances bu-
tnaines,
QQ#r*rtj, iM Franc* tUtérair*. * Dtei. biogr, et pî^
«DircnEsiiE {Jean)f iconographe françaU,
fils d'Antoine'îdcoJas, né à Versailles, le a» dé^
c-embre i779,Tniirlà Paris, le 4 imrs 1*55, Entrd
lit 2S juillet 1705, oomme employé, au cabinet
des e^lampcs de la Bibliothèque nationaltî, il
en rtevint, au raûh (I*ftOût IS39, conservateur,
et il occupa cette place jusqu'à sa morl. Left
prîncipaui ouvragei de Duchesne «ont : Étog§
his torique de Pierre Pugei ;VAri% lso7, în-8'î
— Notice des Estampes e-^posées à la Biblio^
thèque du iîoi, contenant des recherches his-
toriquet et critiques sur cts estampes et ,ttir
leurs auteur$; précédée d'un Essai sur Tori-
gine, Vaccroissement ei la dispùiHion met ho*
digue du Cahinet des Estampes; Paris, îM%
în-ft* î 4* éililion, sous ta Uît^ de DrscripUon
des Estampes exposées dans la çaUne de la
D i bltothèq ue i mpérèa le , etc . ; Pari « , le > s ,
îû-80 ; ^ Essai sur Us Nielles , gravures dê$
or/évres/lorentim du quknzit'me siècle ;PûHftf
IS26, in-fio I le mot frauçaia th nielle (ileTitap
lien nietlo), créé par Ducbe«ue, ext maintaMit
ndniiti'^ par rAradCmie; — Voi/n§f d'un ÏCOfl^
pmie : revue des principaux cabinets d'es'
lampes, bibliothèques et musées d^ Allemagne ^
de Hollande et d* Angleterre; Paris, 1834, in-S»;
— Jeux de Cartes tarots du quatorzième au
dix-huitième siècle, représentés en cent
planches d'après les originaux, avec un pré'
cis historique et explicatif; Paris ^i^l 844, in-
fol. ( Publication de b Société des Bibliophiles
français, tirée à 132 exemplaires). On a en ootre
de lui , dans \e' Magasin encyclopédique, année
1805 : Notice historique sur la vie et les
ouvrages de Jules-HardotUn Mansart; dans
951
DUCHESNE
•U
le Moniteur universel du 5 Juin 1824 : Comp-
te-rendu au ministère de Vintérietir d'un
voyage fait en Angleterre pour y examiner
diverses collections d'estampes; — des notices
qui accompagnent le Musée de Peinture et de
Sculpture, par Réveil; Paris, 1828-1834, 16
vol. in-80. Le Dictionnaire de la Conver-
sation lui doit on grand nombre d'articles.
EnGn, il a fourni aux Annuaires de la Société
de THistoire de France : Éphémérides de
Vhistoire de France avant 1789 (1837); —
Observations sur les Cartes à jouer (ibid.) ;
— Éphémérides de V histoire de France depuis
1789 (1838) ; — Tableau des Jours Fériés chez
les Romains (1841);— État des Souverains
de V Europe (ibid.). E. Regnàrd.
M. Pinlln Paris. Notice sur Bf, Jean Dueheme, en
t£le de la Description des tSstamp. exp.^ etc. — Rabbe, etc.,
Bioçr. univ. et port, des Contemporains. — > Loaandre et
Hourqwlot, La lÀtt. franc confemp. — M.J. Uesooyera,
Eapport sur les travaux du Comité et les publica-
tions de la Société de t'Hlst. de France; daoa le Bulletin
de cette Société, Duméro de mal 18U.
DUCHES2IE (Jean-Baptiste PinupoTEÀu),
controversiste français, né en 1682, au village
de Sy, dans les Ardennes , mort à Dijon, le
24 janvier 1755. 11 entra en 1700 dans Tordre
des Jésuites. Après avoir enseigné avec succès
dans les villes de Metz, Verdun et Strasbourg,
il fut nommé professeur de philosophie à Reims
en 1724 et 1731. Les ouvrages qu'il publia con-
tre les jansénistes lui firent une certaine réputa-
tion. En 1741, on le choisit pour présidera Té-
ducation des infants d'Espagne, fus du roi Phi-
lippe V. Le dérangement de sa santé ne lui
permit pas de vaquer à ces fonctions pendant
plus de deux ans. Il revint en France , et passa
à Reims les derniers jours de sa vie, consacrée
tout entière à la piété et à Tétude. On a de lui :
Jlispania partim suorum fide , partim Phi-
lippi virtute, ex clade sua triumphans; Stras-
bourg, 1711, in-80;— I« Prédestinatianisme^
ou les hérésies sur la prédestination et la
réprobation, où Von expose la naissance, les
progrès , les révolutions , les dogmes et les
sectes diverses des prédestinatiens ; Paris,
1724, in-4'*; — Histoire du Satanisme, ou de
V hérésie de Michel Baïus, avec des notes hiS'
toriqttes, chronologiques, critiques^ suivie d*é'
claircissements théologiques, et d'un recueil
de pièces justificatives ; Douai, 1721, in-4''. Ce
livre, mis à l'index en 1734, fut attaqué par le
cardinal Orsy,dans son Liber apologeticus pro
Soto contra Duchesnium ; Rome, 1731 , ln-4% et
par le père Uilluart , dans V Apologie de Pierre
Soto , Avignon, 1738, in-12; — La Science de
la jeune Noblesse; Paris, 1729, 3 vol. in-12;
— Abrégé de V Histoire d'Espagne; Paris,
1741, in-12; — Abrégé de l'Histoire ancienne
des cinq grands empires qui ont précédé
la naissance de J.-C. ; Paris, 1743, in-12.
JkxiUiot, Biographie Ar-lennaise,
DrcaKSXE ( Joseph * , soigneur de La Vio-
LETTR , connu aussi toiis les noms iattaifléi At
Quercetus, A Quercu et de QÊiereetamm$t toé-
decin français , né yen 1544 , à EsIdr ( Ann-
gnac ) , mort à Paris, en 1009. Après afoir étadé
en Allemagne les sciences natnrdleSy Dachene
alla prendre le grade é& docteor en méàttÈÊf à
l'uni versité de Bâie, et de là se reoéKt à Gcaèfc B
reçut le droit de bonigeoisic dans celle Tite m
1584, et entra aaConsefldes DenCcaIsci 15e7.
En l589,ilfntenToyéiQprèsdellll.de9aery«t
de Sancy, ambsssadenrs de Frsnee en SiisM^sfe
deleurdemsnderdesseconfsetd'Hnpêcheriipsh
que les Bernois voulaient cothue Tfptrfttwr»
avec le duc de Ssvole; en 1592 il contittw à h
paix que la république fit STec ses toUb. Es
1593 il se rendit à Piris, et Ait nomoé WÊÊêrtM
ordinaire d'Henri IV. Par ses soeeès et sa mAé
il excita la bainede seseonfrères. Dntliwt panit
avoir employé le premier en nKWfctoe cealre ki
maladies vénériennes le meram àma, tons le
nom de panehimagoçue; il em ftlMtt des pi-
lules, qui portèrent le nom de PfMai dis JT. d^
La Violette, Voici les titras da sea «maffs :
Ad Jacobi Auberli VatdonU De orftg M en-
sis metallorum, contra Ckemkorwm e^hem-
tionem, Brevis Respoiuio; hjmt, 1571» i»r ;
— SelopetarHu , sive de cmra»dl$ wmJmrlÈëi
quœ sclopetorum îeiiHu acektmusii; IijrM.
1576, in-s"";— La McrocotmU^ em de fa/Me,
vanité et inconstance du wumdê , em corf sc-
tonaires, avec deuxehanU doHqmtM da Fa-
mour céleste et du stmveraUt btem; Lyon,
1583, in-4'* ; — L'Ombre de BeaiOer SimifiÊ-
cher , tragi-comédie sur FaillameeperpauÊik
entre Zurich et Berne; Genève^ 1584, in-i*;
— Le grand Mirouerdu Monde; LfOB, 194(7,
in-4* ; — Larmes , ou chants fiaMre» eur ks
tombeaux de deux kommes iUmttree et Mi-
puissants princes du Stttni^Bmftn et é$
trois fleurs rares de notre ftaMS^ferlo
précieuses de notre temps ;Genèf«» 1591» f94*;
— De priseorum pMosopkontm uetm \
cinx Materia , prxparatUmis i
curandis modis prxstantiat item pset
mediea de arthritide^ de eatcmt»^ \ _'
lue venerea ; Genève , 1603» in-9*; — dtf wehh
tatem hermetiess méefleiJUf, es
veterumque décrétiez œtk
vivx rerum anatomim eapeyasi, i
turx luce statHliendam,
anonymi pkantaswuUa » .
1G03, in-8*; — DuHeticou
Paris, 1606, in-a*; — Tetrm\
totius capitis qffèetmum^ ex
medicorum viçiliis et
brata, cum ingénie
mero ;Marboarg,1606yin-a^; — J
dogmaticorum restituta; Paria. Ii07« l»T;
— Pestis Alexkaeus; Paris, IfOS, I9-4A. tm
çruvres de Dnchgwe ont dtfveenaBaaaiaili
titre suivant : Quereetamme radMfW, «flitf>
medico'hermeOca, es QuereetemtetkftH^
933
DUCHESM
0H
gesta opéra Johan. Schrodi; Francfort, 1648,
3 vol. m-40.
Bayle. Dict. - Balllet; F'ies des Savants. — Senebler,
Histoire littéraire de Genève. - Éloy, Diet.hiêt, de Us
Médecine.
DI7CHES5B { Léger) ^ en latin LSODBGARirs
A QUBRCU, philologue français, Tivaitao sei-
7ièine siècle. Il était professeur au Collège royal
C Collège de Frauce ), et se fit remarquer par ses
invectives contre les calvinistes. Il mourut en
1 588. On a de lui : Flores epigrammatum qui-
busdam auctoribus excerpti; Paris, 1555; •—
PrsHectionum et Poematum Liber; Paris,
1 559, in-8» ; — Farrago Poematum, ex optimit
quibusque poetis excerpta; Paris, 1560,
3 vol. in- 16; — In Adriani Tumebi obitum
Epicedium; Paris, 1665, in-4«; — De Inter-
necione Gasp. Colignœi et Pet. Rami, ad re-
gem Carolum IX; Paris, 1572, in-4** : dans ce
dernier écrit, Duchesne célèbre la morjt de Coli-
gny et celle de Ramus , et exhorte Charles IX à
exterminer ce qui reste des huguenots.
Goojet, Mémoires sur te Collège de France.
orcHES^ïE ( Z^n5-/renri), économiste savoi-
Men,né à Voirons (Savoie), le 17 novembre 1737,
décapité à Paris, le 12 novembre 1793. Étant venu
chercher fortune à Pans, uù un de ses parents était
garde du dépôt des minutes du comte de Saint-
Florentin, il entra dans la maison de la comtesse
de Provence ( vers 1774), d'abord en qualité de
secrétaire, puis comme intendant. A Tèpoque
de la révolution, la nature de son emploi et ses re-
lations avec le service de la cour le firent ranger
parmi lessuspe( ts. Arrêté vers le milieu de 1792,
il resta plus d'une année en prison, et comparut
enfin devant le tribunal révolutionnaire en no-
vembre 1703. Coinino on avait trouvé chez lui
des portraits, des rnniaillcs et un ^rand nombre
d'autres objets qui temoipiaient de son attache-
ment a la famille royale, l'issue de son procès ne
pouvait <^trc douteuse; aussi connaissant d'avance
ort (|ui rattemlait, il se répandit, dit-on, en in-
«c es contre les ju;;es, qui le condamnèrent à
n. Voici une liste de ses opuscules plus com-
Q toutj's celles données |>arles biographes :
r i uficlmnustrahon remis à M. Turgot^
nd il fut nommé contrôleur général, et
nté dans rassemblée des notables en
1/0/ ; in-S'J (anonjniei; — Premiers Principes
(i ; bonne Administration et causes de la
udence d'un royaume; in-8o , signé à la fin
de y.; — rmjf't pour libérer l'État sans
vrunt, sans innovations et en soulageant
veuples, par f). dr V. ; in-H" (anonyme); —
valions sur le Mi moire de M. ISecker lu
jtx iblce nationale le li novembre 1789;
inynie); — Projet d'imposition juste
fOtite, propre a suppléer au déficit qu'oc-
nerait d(in<i les menus du roi la sup-
fnr9inon des traites ej terirures , des gabel-
ieSfdu tabac, »'tc ; i"H«», in-s<)^ signé à la (in
L. II. I). <'c V.; Prnu'f d'emprunt beau-
mup moins onéreux à VÊtùi qu9 ctniJ^ nul
sont usités jusqu*à c^/ot*r, H propre à être
substitué à ceiuide septembre dernier; in-^*,
èigné à la An l. B. Dde V. ; — Mémoire d'oà-
scrvoiiom sur te privilège accordé à M\ dn
Fer; in-8« ( anonyme} ; — Obsermimns sur lu
finances de la France comparées à ceites 4* an*
gletërre; uh§(^; — Mémoire stârraTnrUorGÙon
de r agriculture en Savoie; 1790, in-ao,
âd. RocuM,
Grilkct. DIcf. Aif ( , mtéraireet ftaitttiqïu dte Atpar-
tfmehtM tf u Mant-ffianc et 4u iAman , l$Cf?« ln*i«. ~ |jitG>
rard, ija A^raj^r* liU, — Doctimmts inedUê'.
DUCBESMË ( Pierre- François), pubLiciftte
français, né k Romans (Drôme), le g octobre
1743, mort à Grenoble^ le 31 murïi 18 ï 4. Il était
avocat au pariement de Daupbîné an commence-
mi^ntde larévûluUoû. Il alopla avec clialfur l<?*
idées nouvelles, et acquit une grande influence
daJts les sodétéâ populoinîs de Grenoble, ^omn^é
en 1797, par Je département dû la Drrtme, député
au Conseil des Cinq Cents, il prit une puj't active
m\ dlacussionâ de ta tribune, i^t sêsign^da ntitam-
ment par $0Q op[>oâition au coup dlJ<tl du lA bm>
m.iîre. Il p^ssa néanmoins au Tribunal, où Muta-
ient a oratoires lui ncqiiirenl une cerlamp (nflufjicp,
tt le firent élire pré^idtnl ( messidor m \%i\)*
Parmi le^ nombreux discal urs pronont"é» par lui
daoA celle dernière assemblée, son npinitm «ur
I îc projet de loi relalif à rifi*tr action ptjbîiqijo
pro^Juîsit une vive sensafioo dans le public : ij
y repmchait au Kouvf*rnem*^Dt de riilrèfir !e rjtt-
de des lumières, afin de maintenir les classes
pauvres dans Tignorance. Lors du vote relatif à
la nomination du consulat à vie, il se prononça,
seul avec Camot, pour la négative, et donna peu
de temps après sa démission motivée sur TiU^-
lité des actes anéantissant la constitution de
l'an VIII. Duchesne se retira alors à Grenoble»
où il reprit ses fonctions d'avocat. Sous Tempire,
le collège électoral de la Drôme l'élut candidat
au sénat ; mais Napoléon empereur, se souvenant
de l'opposition faite par ce député à Bonaparte
premier consul, refusa de le présenter aux suf-
' frages des sénateurs. A sa mort Duchesne était
bâtonnier de Tordre des avocats de Grenoble.
On a de P. -F. Duchesne un grand nombre
d'opuscules et de discours qui n'ont été men-
tionnés par aucun bibliographe. Voici rindica-
tion des principaux : Opinion sur la formule
du serment républicain {àa v ); in-8*; — Opi-
nion sur les rentes foncières; Paris, an t,
m-8"; — Opinion sur les transactions entre
particuliers; Paris, an v, in-S*; — Rapport
sur le ménne sujet ; Paris, an yi, in-8*; — Opi"
nion relative à l'exclusion provisoire des ci-
devant nobles de toutes fonctions publiques;
Paris, an vi, ln-8** ; — Rapport sur la révision
des matrices des rôles de la contribuHonfbn'
cière; Paris, an yi, in-ft*; — Opinion relative
à la durée des fonctions des présidents... des
trilninaux criminels; an n, te-8*; — 0pini<m
955 DUCHESNE —
sur le droit de sueeessibilité des errants na^
turels ; an ti, in-8o ; — Rapport svr les rentes
viagères; an ti, in-8«>; — Opinion sur la ré-
clamation de la famille Ànisson-Duperron
contre la vente de la manufacture deBuges
faite au citoyen Léorien-Delille; Paris, plu-
Tîdse an vu, in-8o; — Discours concernant
les communications respectives des autorités
chargées de concourir à la formation de la
loi; an "viii, in-8o ; — Opinion sur le projet
de loi organique du Tribunal de Cassation ;
an viu , in- 8-* ; — Opinion sur le projet de loi
relatif à la division du territoire de la ré'
publique; an "viii, in-8o; -— Opinion sur le
mode d'éligibilité ( Paris ) ; an ix, m-8o ; — Opi-
nion relative à l'organisation de IHnstruction
publique; an x, in-8o.
Son fils, Antoine - Louis-IIippoïyte , né à
Grenoble, le 27 février 1781, député de Tlsère
pendant les Cent Jours , a publié quelques bro-
chures politiques de circonstance.
A. Rochas (de Die).
A. Rochai« Biograph. du Daupnine. — Biographie w%o-
deme, — Rabbe. etc., Biographie untv.etport. detCon"
temporaiiu, — Delacroix, itatisttqne de la Drame,
DiJGHBsaB (Simon ), mathématicien français,
né à Dôlc, vivait dans la seconde moitié du sei-
xième siècle. Il embrassa le calvinisme, et poui
éviter la persécution religieuse, il se retira à
Delft. où il eniicigna les mathématiques avec dis-
tinction. Après de longues recherches, il crut
avoir résolu le problème de la quadrature du
cercle. 11 publia à ce sujet l'ouvrage suivant,
dédié au prince d'Orange : Quadrature du
cercle, ou manière de trouver un quarré égal
au cercle donné; et, au contraire, un cercle
é^al au quarré proposé, avec la raison de la
circoriférence au diamètre; Delft, 1584, in-4o.
Paquott MéwMires pomr servir à l'histoire littéraire
des Pats- Bas,
DUCHESSE ( Vincent), mécanicien et histo-
rien français, né à Besançon, vivait au commen-
cement du dix-huitième siècle. Il entra dans
Tordre des Bénédictins. Habile architecte et mé-
canicien, il fournit les plans et dessins d'après
lesquels furentconstruits l'abbaye de Saint-Pierre
de ChAIons et le monastère de son ordre à Mo-
rey en Franche-Comté ; il inventa aussi un pro-
cédé pour scier le marbre. 11 enseigna à Louis XV
à écrire en trois heures de temps, en lui montrant
que toutes les lettres de notre alphabet consis-
tent dans un Cet un J, retournés en divers sens.
Il existe une estampe qui représente ce foit Au
bas de Testampe, on lit les mots suivants, écrits
de manière que les lettres capitales forment en
chiffres romains Tannée 1716 :
D. Vincent DVChetne près DV rot ( DDDCCVWI).
Duchesne a laissé des Mémoires sur la Fran^
ehe-Comté. Boulainvilliers en a donné un long
extrait dans son État de la France, t. IV% édit.
de 1762.
DirfionnMre historique . édit de im. — Uloog, Bi-
biioth^me historique de la France,
DU CHESNIER
; DCcaBssiB lÉdouard-Âdotpke)^
français, né à Paris»ea 1804. Ea 1830 Fj
royale de Médedne lui déoeroa le piarier prit
pour un Mémoire sur le maU; OM p/têk
ce mémoire a été insérée daw le t H te IM-
moires de F Académie de MédéeiMe. D apriié:
TraitéeompletduMàU; ISM.Bi-r ;— Iteto
utiles et Plantes vénéMeuses dm gleèê; UM,
in-8°; — Histoire statUUçue Ai CkoUn^mr-
bus dans le onzièime armèdiMsemeiitdehrk
pendant Pépidémie de 1849-1851; M^-
De la Prostitution dans ta vUU é^JU§er éf
puis la conquête, 1853, iii-8*. G. M F.
SachalUe, Lee MédêHm» de Parti. - OmiCilNH;
StatUtique des Cmu ée UUfU.
^DUCBESSIBDB CIIOBS (JeOJk-WqKlÊf'
Joseph), peintre français, né à Gieoit {Un\
le 8 décembre 1770. Vena à Piris dtes tavi
heure , il commença à se Aire ooMribe à Ai-
position de 1804, ci devint iont b Wedtm^
tion peintre en titre de MamàBor, Mn Ai
roi, de la dudiessede Berry elde'
En 1840 , il Alt diaigédeeenliniier
du Louvre la ec^lection d'énMn
par Petitot II exécota dans i
(tortraits de la floniUe royale»
il faut remarquer surtoot eenx de IsbUFM
lippe et de to reine Marie-ÂméUe^ aslMl^
ment dans les cartons dn Moaée , Ai U ■•
peuvent sortir qa*après la mort de km ariV'
La révolution de 18481'enpêdinde Juiii*»
à ce grand travail, que seul en Fmea^da fine
de tous les artistes, il était OffeMeét MMrk
fin d'une manière digne de son
Il a porté très-loin la dâiealesaa,
en même temps Téneiigie et le
peinture sur éfnaD.
Ses ouvrages sont
qu'il mettait à les adiever. Les
ceux que j'ai déjà
tures : Napoléon I^r^La J3mekmie€Âa§mÊÊêtt,
La ducheue de Berrf^ son dwM^Bnm.a*
Ton admire une savante hannonie de ei^ll»
une puissance de modelé et nn éeM «■pna*;
— le Com/e cfe Poriset son frin; —IbMmi
Philippe de Wurtemberg «i|/tel,
ayant entre les mains la atataslti dn
d'Arc, cravre de sa mère, la
— le iftic I>es Cors et M. Coiyril; ^
bert Lefèvre et le portrait en piai diai
Jules Lefèvre. Dans ses «nana jnnn
coup quil exécota d'après acn pnpmaMi
d
dili
M.W.
On remarque sortoot la série ^rti
la reine Victoria, d'après les I
Ross; le portrait de Idoipold, mil
et celui du {eone due de GmlHerm^ frt Bk
Tàge de qoatre-vingt-den awy et qai^i
est regurdécDoune on de seij
Doeuwtentt ^orNevMtrt.
DU cbbssiibb ( Ctafde
dit), officier ffndécB,Bél
957
DU CHESNÏER — DUCHESNOIS
Uê
n était fils d'un avocat, et servait dans le 3* ba-
taillon de la Charente-Inférieure, qu'il déserta en
1792, pour passer aux Vendéens. Il se trouva à la
prise de Saumur, à celle d'Angers, et fit partie de
l'eipédition d'outre Loire comme officier supé-
rieur d'artillerie. Après la destruction de l'année
vendéenne, Chesnier-Duchesne se joignit aux
chouans du comte de Puisaye, pois anx insurgés
du Bas-Poitou. Devenu aide-de-carop et adjudant
général de Cbarette, ce chef lui confia plusieurs
missions délicates, et l'envoya en Angleterre.
Chesnier-Duchesne n'était point en Vendée lors-
que Charette fut pris et exécuté ; à son retour,
il refusa de se soumettre, et passa en Espagne.
Lors de la rupture du traité d'Amiens, il se con-
certa avec Forestier et Cens , agents des roya-
listes en Angleterre, et fut envoyé en France pour
être l'intermédiaire entre les comités monar-
chistes de Nantes et de Bordeaux. En juin 1804
il parcourait la Vendée pour y préparer une
nouvelle insurrection ; mais ayant appris la dé-
couverte du complot et l'arrestation des agoits
nantais , il prit la fuite , et fut condamné à
mort par contumace, en 1805. Cependant, il ren-
tra quelque temps après, et put séjourner tran-
quillement dans son pays. En 1815, il reparut en
Vendée, où il prit le titre de major général des
années royales de l'ouest, et protesta aux Her-
biers, le 27 juin, contre le traité de pacification
obtenu par le général Lamarque. Depuis cette
époque Chesnier-Duchesne ne joua aucun t6\q
politique apparent. A. de L.
Bloçraphie moderne.
DrciiESXOis ( Catherine-Joséphine Rafin ,
Jite), célobro traj^édienne française, né à Saint-
Saulves l(Vs-VaIencienncs, le 5 juin 1777 (et non
91 17801, morte le 8 février 1835. Elle fut succes-
Hvemcnt couturière à Paris et domestique à Va-
endennes. Elle prit du poùt j)our la carrière
hamatique en jouant dan.«^ une société d'amateurs,
St parut pour la |)rernière fois, le 10 janvier 1797,
Mr le thèi\tre |)ublie de Valencirnnes , comme ac-
rice salariée ; cil.; obtint un double surcès, dans la
ragédie et dans la comédie. Klle joua le person-
lagede Im Pais dans une pièce épisodique com-
«sée par un habitant de la ville, et remplit avec
>eancoup de succès le rùlcde Paimyre fleMaho-
Utf lors d'une représentation donnée en 1799, au
éoéfice desindijients. r.ientôt,cédant àunenlral-
ement irrésistible, elle quitta furtivement Va-
aiclenncs,et se rendit «le nouveau a Paris. Vouée
ésomiais au culte de la muse trafique, elle se
t admettre à un cours de déclamation professé
ir Florence, très-mediocre acteur <lu TbéAlre-
rançais. Ce fut là (jue le poète Vijrée, avant eu
Dcasion de l'enten-Ire, s'intéressa vivement à
["• Duchesnois, ainsi (jue I,e,iouvé', dontellere-
it des conseils ; ce fut par la protection de ces
mx portes, et I appui «Je .M'»p de Montesson
)
FIN DU QUATORZIÈME VOLUME,
qu^en juillet 180» elle débuta jitcc beaneoup dM^
cîat, pfir ie rùï-^ de Phèdre. Le & noiremlife twii-
vaot die li^rmîQâ ses débuts, et M cj^uronnée sur
laac^ae inème^ malgré l'oppositiou de la pïupart
de ses eamaradeâ^ qui , pour M faire c^xpinr en
quelque Mïrte mn triûmplte, la relbreut éîcjlgiiâ»
pendant près de trois mois, pour fi^ire occuper m
place par une rifale, Mii<î Duchesnoig «irait «ne*
cessivement joué les rùkn de Hoj^m^ de Senti*
rumiSf de Ùldon Hà'fffrmionf ;h i*c\wptîoii
de ce deniîer, aucu» de ces rAles ne lui avait
été aussi fïif orable t^ue celui de PMdre. Bientôt
it »'éfeva une lutte de rivalité euira les parti sann
de cette actrice et cent de ta nouvelle- venue,
Mi*e Georges Weyroerj lutte qui pondant
trop loogtcmpâ (it du parterre de la Cooiédle-
Fruncai^e uibs arène d<î puiçilaU et dont Geor
ffoy, le fatnein criti^iyc, &'éïàit dédan^ Ir cbrX
en faveur de cette deriîièreactHce.Mal^résîi su-
périorité réelle éwr sâ concurrente, M»* Dudi«?»-
nois aurait vratscmblablemenl snccomhé nani
rmlerventioQ de limpénitticeJosépUmn, qui fit
ordonner sa récppUoa. Celte actrice fut donc re-
rm s<)ciélaire, le 12 luara i604. Ce ne UiX qu'a-
près la fuite de M^i'- George* en Huasie, que
M'icpuctteânolseut enJln le cMinp libres mai a
il lui àTait fallu beaucoup de résignatioa pour
résister amx Tcxations que ne ce^j^aient de lui
susciter ses envieux. On raconte qu'à Vmu&
d'tme repré&eiitatio» â'Iphifiénie en Àulide^
M'it^ RaucQurl^ qui patronal t M'^^ GGOT%<m^ tyajit
élé accueillie par un iifï]t»t, ratlributà^H^Aite;
elle voulut sVn veiïiier h Ibne tjuverte^ tï il fal-
lut arracher de ses mains M^ic Duchesnois, qui
n'était nullement de taille à lutter contre la
colossale Clytemnestre.
Les rôles établis d'origine par MH^ Duchesnoli
sont peu nombreux. Ceux où elle a laissé le
plus de souvenirs sont Marie Stuart , dans
la tragédie de Lebrun, et Jeanne d^Arc, dans
la pièce de D'Avrigny. Le premier coup d^cell
n'était pas favorable à Miic Ducliesnois, et sa
taille, bien qu'élégante, manquait de majesté.
Son organe était doux et sonore à la fois, et
il se prétait facilement à l'expression des senti-
ments tendres. Cette tragédienne a été jugée fort
diversement par les critiques contemporains; il
est certain qu'elle ne fut pas sanA défauts, et
que son débit particulièrement était accompa-
gné d'une sorte de hoquet dramatique, fafigant
pour les auditeurs; mais elle avait de l'énergie
et de la sensibilité. Elle fit ses adieux au public
le 30 mai 1833, dans une représentation donnée
au bénéfice de M^e Dorval , sur le théâtre de
ropéra , et moumt deux ans après.
Ed. DE MANIfE.
Journal de Paris, 180». — Court de Uttiraturt dra-
matique de Geoffroy. — Archives du Dép. du Nord.
- A. DlDiui , Notice bioç. sur MUt Duckesnoit; Va-
lenclcnnes, i8S6. lo-8«. — Documents inédits.