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Full text of "Œuvres complètes d'Augustin Cauchy"

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D'AUGUSTIN CAUCHY 


ŒUVRES 


COMPLÈTES 


D'AUGUSTIN CAUCHN 


PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE 


DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES 


ET SOUS LES AUSPICES 


DE M. LE MINISTRE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE. 


I" SÉRIE. — TOME III. 


PARIS, 
GAUTHIER-VILLARS, IMPRIMEUR-LIBRAIRE 


DU BUREAU DES LONGITUDES, DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE, 
Quai des Grands-Augustins, 55. 


MCMXI 


ee 


re 5 
Fr 
RSR & 


ras 


PREMIÈRE SÉRIE. 


MÉMOIRES, NOTES ET ARTICLES 


EXTRAITS DES 


RECUEILS DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES 


DE L'INSTITUT DE FRANCE. 


OŒuvres de C. — S.I,t. HI. l 


243634 


ns 
ALAN 
FE à 


LT. 


MÉMOIRES 


EXTRAITS DES 


MÉMOIRES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES 


DE L'INSTITUT DE FRANCE. 


ARR 


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+ 


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d'or À 


MÉMOIRE 


SUR 


LA THÉORIE DES NOMBRES ‘. 


Mémoires de l’Académie des Sciences, t. XVIT, p. 249; 1840. 


AVERTISSEMENT DE L'AUTEUR. 


Le Mémoire qu’on va lire est l’un des deux que j'ai présentés à 
l’Académie des Sciences le 31 mai 1830. Il renferme le développement 
des principes que j'avais établis dans les £xercices de Mathématiques 
et surtout dans le Bulletin des Sciences de M. de Férussac, pour l’année 
1829 (?). Mon absence, qui s’est prolongée pendant 8 années, ayant 
retardé l’impression de ce Mémoire, je le publie aujourd’hui tel que je 
le retrouve dans le manuserit présnté , le 31 mai 1830, à l’Académie 
des Sciences, et paraphé à cette époque par le Secrétaire perpétuel 
M. Georges Cuvier. Toutefois, pour ne pas fatiguer l'attention du 
lecteur, je supprimerai une grande partie des numéros placés devant 
les formules et, pour éclaircir quelques passages, je joindrai au texte 
plusieurs notes placées, les unes au bas des pages, les autres à la suite 
du dernier paragraphe. Comme quelques notes de la première espèce 
existaient déjà dans le manuscrit, afin qu'on puisse facilement les 
distinguer des notes nouvelles, je marquerai celles-ci, quand elles 
seront placées au bas des pages, pe un astérisque. 


{!}) Présenté à l’Académie des Sciences le 31 mai 1830. 
(2?) Voir le Tome XII de ce Bulletin, p. 205 et suiv. (OEuvres de Cauchy, ATH) 


2 D 


Cdt 
CE CE 


6 | MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


S I. 
Soient 
P=ns +I 
un nombre premier; 
ñ un diviseur de p — 1; 
0 une racine primitive de 
(1) æP— 1]; 
7 une racine primitive de 
(2) arr 
tune racine primitive de 
(3) æP =] (mod.p). 
Alors 
p tn 
sera une racine primitive de 
(4) Di 


et 


une racine primitive de 


(5) æ'=1 (mod.p). 
On aura 
LAC 
(6) Ti ——1, 
ny 
(7) ti =1 (mod.p) 


et de plus, si 2 est pair, 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 7 

De plus, # étant un nombre entier quelconque, nous désignerons par 
m —=1Â(#) 
le nombre #2 propre à vérifier la formule 


k= (" (mod. p), 


en sorte qu’on aura 
kT = pnm = pm — rit&), 


et nous poserons 


(2) = 70 — Fu I(k) — plis, 
P/. | 
Par suite, comme on aura, en vertu de l'équation (7), 
nv 
I(— Le Ré Ts 
on en conclura 
és nm 
— sr et =(—1)9 
CF) 


On aura d’ailleurs évidemmen 


SE) 


Soient maintenant 


G)=G) 


(8) @,—0+ pr0t+ pn00 +... + pp-D AQU 
et 
(9) ; 0,0,—=R, x O4. 


R,, sera une fonction de o de la forme 


Ri,n = 49 + AP + Ap?+...+ an 1p"Tt; 
et, si l’on pose 


= mh (mod.r), 


wc La ’ 12 
on aura, en supposant » différent de zéro et de Le 
4 


Rama = do + ap} + d2 ph + + l'A strate 


8 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et. 
k »\k 
(10) Riu (ns () (:) ’ 


le signe à s'étendant à toutes les valeurs entières de #, e comprises 


entre les limites 1, p — 1, et qui vérifieront l’équivalence 
1+u+v=.0 (mod.p). 

On aura d’ailleurs, en supposant 2 différent de zéro, 

(11) 0,0_;—(—1)""p, Ra =—(—1)5/p, 

et, en supposant À, # ainsi que 2 + # non divisibles par », 

(12) RakR px = pe 

On trouvera, au contraire, 

(13) Haas he — 1, 

Enfin l’on aura 

(14) A0+ A+As+... Han 1 —=p —2 


et, en supposant z pair, 


4. 
(15) A0 — A+ Ao— 3H... — A» —=—(—1)?, 
Par suite, si l’on suppose 
(16) Bi P(P} 
on trouvera ? 
(17) F(pr) = Re | et Pi") (p "nm pe 
si le nombre x est tel:qu’aucune des équations 
(18) SD pr, p'HPERICE 


ne soit vérifiée. On aura, au contraire, 


(19) : F(p"”) = — (— 1)7#Ax0mk 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 9 


si une seule des équations (18) est satisfaite, et 
(20) F(p")=p— 2 


si les trois équations (18) subsistent simultanément. 
Soient encore 2, #, l trois nombres entiers propres à vérifier la 
condition 


(21) h+k+l=o (mod.n). 
On aura, en supposant ces nombres tous trois différents de zéro, 


Ph Dur 02 0: 


0,0,0,—(— 1) — (— = (— 1)54 —_— 
etat ) 0,4 , 07 ï 1) 
et, par conséquent, 
(22) (+ DR (— ER EE (— tt PTT 
Soit maintenant s une racine primitive de 


(23) ai = 1 (mod.n), 


le nombre étant supposé premier, et faisons 


(24) 9, OO... = É(p) (73: 

on aura 

(25) 0, 9: O;:. à On — F (ps) 

et, de plus, | 
Pi la = dpt ee Sp), 
(5) = F (ps) = # (°°) — — Ÿ( a+) 


Donc (bp) sera de la forme 


(26) F(p}= co+ cp + pH pt +. + p5" 7) ce (pt + pt +. pt) 


# É 
.(1) Nora. — s étant une racine primilive de la formule (23), on a 
LL 
S-A1—i= 0 


sr-rE y mod.n 
Fe sg SI SHS +... += 0 ( » 


et c'est ce qui permet d'établir la formule (24). 
OEuvres de C. — S. I, t. HI. 2 


10 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


ou 


2 Co — Ci — Co Ci, — 


Ca s «3 s3 sms sr 
; à cr CE SE OR AE | 


Sp} = 


et, comme on aura 


n—1 
2 


S ? =—1 (mod. »#), 


p + + pH. + pp — 1, 


n—1 


(p— pS+p—p+... + pp Pi) ? on 
on trouvera 


Se) (= (PRÈS) Dr n(s—a), 


ou, ce qui revient au mêmé, 


(27) &fo)Sp) = Que ee (1) ra a), 
ou bien encore 
(28) (6) É(os) = (co— A} + (Co-— C2) (C1 — C2) + are ten 


Lorsque n est de la forme 4x + 3, l'équation (27) ou (28) se réduit à 
(29) &#(p) É(pS) = (200— C4 — Ca) + RC -- C2) 
ou bien à 


(30) F(p) É(p°) = (Co — C1) + (Co — C4 )( C1 — Ca) + —— (Ci — C1)? 


a 
2 


Au contraire, lorsque z est de la forme 4x + 1, alors, étant pair, 


la formule (24) donne simplement 
TO ETES 
et » disparait de l'équation (26), qui se trouve réduite à la forme 
F(P) = Co 
Revenons au cas où 7 est de la forme 4x +3. Comme on aura 


n—1 


$(b)É(p)=p *, 


e 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 11 
l'équation (29) donnera 


n—1 


4p ? =(20o—Cc;— CC) + n(c— cs}. 


. Donc on résoudra l'équation 


(31) Lp% 5e Ari RE 


en prenant 
X = 2 Co — y — Ces Y—=c— ca. 


Mais ces valeurs de X et de Y seront généralement divisibles par p. Il 
reste à trouver la plus haute puissance de p qui les divise simulta- 
nément. : 

Soit vu un nombre tel qu’on ait simultanément 


n—1 n—1 


vu ? æ1 et (i+u)s =! (môd. 7 ). 
On trouvera 


0, 0: O1. , Os LT ®, us. ° Os RE 0,., Oiiiu)s. . O(i+v)sr-: 7 f(p) 


et, par suite, 


O, 0, 0: Os: O,n-: Os: 
6,., Okiv)s Oiu)sr-s 
(33) F(p°) =Rw Ress. ce Ron gone 


(52) $(p) Rs — R,v0Rs vs. ; Ron-s yon, 


Si » est de la forme 8x +7, on pourra prendre u —1, puisqu'on 
LÉ 


aura 2 * —=1, et les formules (32), (33) donneront 


/ É(o) es R;;: Rs à: ‘ Risrs s, 


(34) 
\ ( F(p°) =RasRs ns... Rions nm. 


D'autre part, comme on aura 


F(p) = Co+ Cp Hp + Hp) + Ca (pp + Hp), 
F(P°) = co+ C1 (p°+ pe + PT) cp + pe + pi), 


KT 


12 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


on en conclura 


| X=20—0—0=53(p)+$(p"), 
F(p)— (ps) 


(35) | die de +. Lo 


ni — 2 
0 
i 
n—1 


= (— 1) ? A(p — pf+...— ps" *)[# (bp) — (p°)]. 
Soit maintenant 


1.2.3...[(A+4k)5] 
(1,2:8... A)(i.2,3. 0 


(36) LL PU 


et supposons chacun des nombres k, # renfermé entre les limites 0, n. 
On aura 


(37) Il, ,= 0 (mod.p) 


si la somme À + # est renfermée entre les limites » et 2n; et, au 
contraire, Il, ne sera point divisible par p, lorsque À + #Æ sera 
compris entre les limites o, 2. D’un autre côté, en supposant 


h+k<n et n—h—=k=1, 
en sorte que la condition (271) soit vérifiée, on aura 


1.2.3...(N—1)=[1.2.3...(h+ k)o][(—1)(—2)...(—/w)] 
={1.2.3...(h+k)ml(—:1)6(1.2.3.../D)=—:1, 


I 


da L SRE 
1.2.3...(hk + K)æo —(—1)5+ tte 


et, par conséquent, 


(— 1)/5+1 


(38) DRE FREE DCE 0 | IPF OMNIeTR 


Enfin, si l’on pose comme ci-dessus 


Rai F (p » 
on trouvera ; 


( 39) F(r) = — | à FREE Re 


Cela posé, soit p' la plus haute puissance de p qui puisse diviser simul- 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 13 


tanément X et Y. On aura, en vertu des formules (35), 


X :4(p) L Cp) 


mi Pi Pr 
Ds ftp) #(p°) 
ER F s? 07 sr—2 p 3 p° : 
ee n(p—p+p mes rt NL FES 7 P* 


et, comme les seconds membres des formules (40) seront des fonc- 


tions symétriques de p, 2°, ..., p"-t, ils devront rester équivalents, 


: FE A EL 
suivant le module p, à — et à —; quand on y remplacera p par r. Donc, 
P P° ; 


alors, l’un et l’autre seront entiers, et l’un d’eux au moins sera non 
divisible par p. D'ailleurs, si, dans les seconds membres des for- 


P 
Ra.22 


mules (34), on remplace R;, par » toutes les fois que l'indice À 


4 nn 


: 


est équivalent suivant le module x à l’un des nombres 1, 2,3, ..., — 


on en conclura 
#(e) =p"œ(p), 
(41) : n—1_,, 
l J(p°)=p *  x(e)=?P"x(P) 


v' étant le nombre de ceux des indices 
D RS rt 
‘ qui sont équivalents suivant le module 2 à l’un des suivants 


LE Vire A À 


(42) ARS CARE DORE ‘ 


2 


et v” étant déterminé par la formule 


tandis que o(r), y(r) ne seront équivalents ni à zéro ni à - suivant le 


module p. Donc, si l’on prend pour À le plus petit des nombres v’et y”, 
les seconds membres des formules (40), quand on y remplacera 9 
par r, ne deviendront point équivalents à l'infini suivant le module p, 


14 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et l’un d'eux au plus sera équivalent à zéro. Donc À sera l’exposant de 
la plus haute puissance de p qui divise simultanément X et Y. D’ail- 


leurs, si l’on fait 
: X=p>, Éeply, 


la formule (31) donnera 
à 
(43) 4pT =st+ny! 


et comme on trouvera, en posant À = v’, - 


n—1 : 


et, en posant À — 


nc} Ve (inf 
en te 


il est clair que la formule (43) pourra être réduite à 
(44) kpb= 2 + ny}, 
la valeur de u étant 


5) (ee) 


2 ? =—1I] (mod.p), 
Bus... Ouon-s — O5 Os... On: — F(p5), 


0! 0; ins __ [F(0)F 
2 


R Re Se. n—3 Un LE psaass D 
1,1 ; R; £ 0, O, 2 O, ,n— F(p°) 
R;; Rss. . Ron, s"—3 — Las )] 
F(p) 


[Sp 7 

F(p°) = p* o(p); 

ÉTOILE “ dé = =v 
FPE à Xx(P)=Pp (0); 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 15 


puis on en conclurait 


(46) | CFO =p + Le(p)l x (0), 
[Ces = pt" p(p) [x(e)l. 


Donc alors on devra prendre pour À le plus petit des deux nombres 


en sorte qu’on aura 


Donc alors on vérifiera l'équation 
(47) &p#= a+ ny 
en nombres entiers si l’on pose 


4v'— (n—1) 
F À 


(48) Wocr 


: à : SR is LT 

Dans les formules (45) et (48), w est toujours inférieur à A, et 
v' représente le nombre de ceux des indices (42) qui sont racines de 
l’équivalence 


Ja, 
æ ? =1 (mod.n). 


Les autres étant nécessairement racines de l’équivalence 


n—1t 


æ ? =—1 (mod.n), 
on en conclut 
[ s n—1 
nd. re CR à PU UE 
RPC ( ) 
(49) + , (mod.n). 
| SAÉTNE Em ES PE DRE 1) 
ve 2 Le: 2 
On a d’ailleurs 
n+1 1 —. n 
nt. a er —1 —53y—1 -3v-1 
Phi eur) AU Une NE RS 
1— e:v-1 221 5391 
e ? — €? 


16 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et, par suite, 


sin — 
ace à 1 
I COSZ = C08923 5... COS sn I — ; 
sin —z 
(50). 
- n 3 ñn 
COS — 3 COS = COS 5 
. . PERS I 3 2 I d. 2 
SIN 3 + SIN23 +-...—+ sin He RCD mr | = — - 
2 2 2 re 2 da 0e 
SID-- SIN — 
| 2 2 
. ; . . nr . Li Roeet | . x 
Si, 2 — 1 étant impair, on différentie —— fois par rapport à z la pre- 
2 
mière des équations (50), on en tirera 
n—1 
us — oem fm nm —1 
-(—1) * [sinz +2 * sin2z+3 singe +... | L ) sin M 
n-1 see à 
I "6 2 me. 
RTE 2 #n—1 I ? 
gs ? Sin — z 
d 2 
tandis que la seconde donnera 
n —1 
n —3 n—1 Er 
Sean è RUE CS 5 En LE 
(— 1) COS 3 + 2 COS23+..,+ S cos rs 
n —1 s COS — 3 
d cot— — - 
sin = 
RÉ p 2 
RÉ nt 
dz.? 
On conclura de cette dernière, en posant : — 0, après les différen- 
tiations, 
ñn=1 S É 
ni + line 07 
n—3 ni ” d (coi — — coséc = ) 
; e SA A = : mod.) 
(51) (—:1) 1492 +... + L = ni ( SE à 
ds; 


D'autre part, si l’on désigne par 4, le nombre de Bernoulli qui cor- 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


respond à l'indice 2, en sorte qu'on ait 


J 
4 — ho + 3 — 42° 
on trouvera 


3 5 


RM De AN à 
ang 2 [à (2 PP US at M tisse 


et l’équation (51) pourra être réduite à 


6 n—t1 n—1 — n+1 dd? {lang — 
PNUUON SES nr". re 7 A 
142? +3? +...+ = (— 1) ——— 


2 


On aura donc par suite, en supposant impair, ou = de 


forme 4x + 3, 


n—1 n +1 
n—1 R—1 RE USE n+i1i = 
Vo" VE LD | 
bhat 137 + + ( entr 
€ PEN OS VER 
(52) : n +1 
net (UT : 
=(—1) : Er dis 
2 ? : 


Enfin, comme on trouvera : 1° en supposant 2 de la forme 8x + 7, 


n—1 


2 ? =] (mod. » ); 


2° en supposant z de la forme 8x + 3, 


2 ? =—1 (mod.n), 


l'équation (52) donnera, dans le premier cas, 


ni nt tu nai 
1+2°? +3? ++ ( ) = (—1) * 24,1: 
1 2 4 
et, dans le second cas, s 
n—1 
ni APRES NoniN nr 
1+2 ? +3 °? ++ ( : ) =—(—1) * 6%,,:. 


OEuvres de C. — S. 1, t. IL. 3 


17 


la 


RE: MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


On aura donc : 1° en supposant » de la forme 8x + 7, 


_— eo me ES (—1) Ÿ 2441  (mod.n); 


EH 


Il 


2° en supposant z de la forme 8x + 3, 


v—(n—1 Lara 
eee 


H 


Par conséquent on aura, dans tous les cas, 


(53) — +de 


4 


On pourra done vérifier l'équation (47) en prenant pour y le plus 
petit nombre entier équivalent à 


ms db ste 
4 
Exemples. — Soit nr — 7. On trouvera 
a Ne I (mod.7), 
H =I 


On vérifiera donc alors en nombres entiers l'équation 
PRIT 

et, par conséquent, l'équation 
P=+7Y. 


Soit encoré n — 11. On trouvera 


. 42 21 


- " : A , . 
et, par conséquent, on pourra vérifier en nombres entiers l’équation 


&p°=x? +117? 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 19 


Soit 2 — 163; 2 sera une racine primitive de l’équation 
aW=rt, 
en sorte qu’on pourra supposer 
ST 2: 


D'ailleurs, les puissances successives de 2, divisées par 163, donne- 
ront pour restes : 


1; 2 4, 8, 16, 39 64, —35, —70, 23, 46, 
92, 21, 42, 779; LÀ 10, 20, ANT 6:53; 

— 6, —12, —24, —48, 67, —29, —58, —47, —69, 25, 

50, —63, a 74, —15, —30, —60o, 43, 86, 9, 


6, IT, 22, 44, 88, 


3, —17, —34, —68, —27, 


18, 36, 72, —19, —38, —7 
ra, 26, 52, —59, 45, Ÿ: 
—54, 59,602. 57, —49, 65, —33, —66, EL, 62, 
— 39, —78, HÉTOtA, 28, 56, —51, Gr, —41, 81. 


“1 bc . 163 
“Les restes positifs et inférieurs à —= — 81,5 étant au nombre de 48, 


on aura 


Re + (2, 2) = 3 (06 — 81 25, Ms 


On pourra donc satisfaire, par des valeurs entières de æ, y, à l’équation 
p°= x? +163 y°. 


Revenons aux formules (10) et (16) desquelles on tire 


a mr (5) (5er DE) (SE) 


Si l’on y remplace » par r, on trouvera 


F(7r:) == — D ne. rs em)ok 


= (—1)04. A DT do 
ie [1.2.3...(n — h)m|[1.2...(h+k — n)x] ane 


(55) (mod.p); 


a 


20 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et, comme on à 
F3.3..(n Ke 


= (—1)/4#+00#11.2,3...(an7 —h—k)w 


nD=—I,  _1.2.3...k0 = 


I 
1.2.3...(A+k—n)s 


on conclura de la formule (55) 


1.2.3...(2n—h—k)w 


(6 EU ere [r.2.3...(n— h)w]{1.2.3...(n —k)w] = une; 


ce qui s'accorde avec la formule (39). 
Si, dans l'équation (39) ou (56), on remet pour I[,_;,-x sa valeur 
tirée de l'équation (38), savoir 
D A 
[1.2.3...(n—h)w][1.2.3...(n—kK)w][1.2.3...(n —l)w] 
=(1.2.3...hm)(1.2.3...k4m)(1.2.3..,/o)(—:1) 7H, 


I, n-x = RUE 


on trouvera 


É F(r)=(—:1)6(1.2.3...ho)(1.2.3...4o)(1.2.8.. 10) 
(57) (mod.p). 
= (—1)%+00(1,2.3...hw)(1.2.3...km)[1.2.3...(n—h—k)5] 
Il est facile de trouver des nombres équivalents, suivant le module p, 
aux valeurs de æ, y qui vérifient la formule (44) ou (43). En effet, 
soit toujours p? la plus haute puissance de p qui divise simultanément 
X et Y; on aura 


(58) dns pe _ ps: ææ “ + pe (mod.p}, 
| + fs (p° 
pen rpg pe) [TR - 0 
(59) eee : ; (mod.p) 
= (4) L'an ai “ei FO je sé 
P P 


D'ailleurs, on déduira sans peine des formules (32) et (33) les valeurs 
des rapports LP Es 
tr): Fr) 

FR 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 21 


ou plutôt la valeur de celui qui n’est pas divisible par p. En effet, on 
y parviendra facilement en remplaçant chaque facteur de la forme 


R k,k 


P 


KR » toutes les fois que k + #Æ sera renfermé entre les 
n—h,n—k#% 


par 


limites 0°, », et remplaçant ensuite p par r. 


S Il. — Applications nouvelles des formules établies 


dans le premier paragraphe. 


Supposons maintenant que Z soit un nombre composé et prenons 
n = &Y, 
y désignant un facteur premier de ». Soit encore 
UD — d. 
On aura 
pP—i=nS = vY. 
De plus, si l’on désigne par $ une racine primitive de 
&"=1 
et par x une racine primitive de 
e D nimes 0 
on pourra prendre 
== a: 
Cela posé, soient s une racine primitive de l’équivalence 
a'=1 , (mod.p) 


et u une racine primitive de l’équivalence 


æ-1=1 (mod.»). 


22 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
Les nombres entiers 
IS DUR CS RSS, OR — I 
seront équivalents, suivant le module », aux divers termes de la suite 
És TNT RS ITS ee MR Met, 
(o—i1)væ+1, (o—i)v+u, ..., (o—1)v + uv; 
et l’on aura 
Oy—0+pr0t+ pag, + pin QU 


— 0 + ançh Qt + ah DE EE œtP-D hp RQ Ÿ, 


Supposons d’ailleurs les nombres y, w premiers entre eux, et faisons 


| Et 


I 
(mod.w); 
on trouvera 
QuHPV (Lun) — œ, GR TRENCITART ee 7 

Oum+uvci-u") = 0 + ace” gt + Aer” ; Let VS +aP—sç(p—t)u” ge” 

et, si l’on pose 
r Æ 
(1 ) 0, Own) os... On) = ( XL, S) Ov 
2 


on aura encore 


m Ex L'eyectt AtP 72 
(2) Oymiovn-u”) One k-u") —=.0 + tas H+...+atr VA Rd , 


(3) (a, 4) — F(«, “us — (a, PP * = F4, last À 


et, en supposant À impair, 


/ : RE 3 
(4 ) Oiovch—1) O,wvtn-u) …. Os onu) = (æ”, s ) v. RE 
2 


(5) f(œ/; $) LA F(æh, ce") (0, 7) — * BR-arars (ah, Cafe D 

(6) PS 0 O_u_vn-ut) dé Op hu) — F( — 7) O. sr 
‘Le 2 

{ F(a/, 71) = (ah, 6) 


(7) | — f(x he) = à f(a-* gr) — ga #5) 
sys 'y ne , — 6 k 
F(a*, s) (ah, ç71) 
(8) Se O,ovch-1) 6, 0 .… Os otn-u-s) Ov onu) k 
Pole dt 1, 


r 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 23 


Le second membre de la formule (8) se réduit toujours, soit à 


soit à 


Exemple. — Supposons, pour fixer les idées, w = 4. Si v est'impair 
et de la forme 4x + 1, on pourra prendre 


PT. 
Par suite, la formule (8) donnera 


nu 9, }.e Our-sivih ns) Os nu) 


(93 #(a%,c)Flart,st) = 


V — 


FR à RE ù : : SEE L 
D'ailleurs, si l’on suppose 2 impair, ainsi que ——; on trouvera 
a 


O,,n—1) O_;_,n-1) — (— PP Ne (es 1)7p;, 


Ounivh-ut) Ov n-u) — (— PTE as (— 1)7p;, 


(10) 


Donc la formule (9) donnera, pour des valeurs impaires de 2, 


v—3 


(11) É(at,s) (at, 1) — p 5e 


On trouvera, en particulier, 
4 £ V—3 
(12) ineNta ce jp. 


D'autre part, « devant être une racine primitive de 


DER 


on pourra prendre 


24 . MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Ajoutons que l’on tirera de l’équation (4) 


0, Ov u) O,svi-nt) .. Ou) 


CMIPENTE 


2 


(13). :  Se6)= 


Supposons maintenant 
YVES ou Has 00. 
Les formules (12) et (13) donneront 


(14) É(a,s) (a, 1) =p, 


O, 0,501 u?) 
2 


(15) as 
10 
u étant une racine primitive de 
z*=1 (mod.5); 


et, par conséquent [à cause de u?=1 (mod.5)], 


0,0, 0,0, 


6 ( ne a mes 
(1 )) É(æ, s) CM CM |: te 
(17) (act, RUE Fe | OP dns | TR 
Donc 
Rio Rio, = p:. 


De plus, l'équation (4) donnera 


0,:0, 
0,0 


(18) F (a, she let, S}= Rime; né À 


Donc la formule (14) pourra être réduite à 


p=f(a,s)$(at,e) = F(V—1,6) É(— V5, 6). 
On trouvera de même, en remplaçant & par $* et & par «= a°!, 
p=$(a, ç*) (at, ch 


et l’on tirera des formules (16), (17), (18) 


(a, dia ER. ses 


an, F(œrt, ')= Rs,33 — Ris = f(x, s°), 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


© 
[S 14 


en sorte qu’on aura encore 
Rs, Ris,13 = P. 
On trouvera donc, définitive. 
= Rio Ris X Moi £(æ, ç) f(æ, s') X (at, s)#(x!, ce}: 
et comme, en posant 
28 (a, 5) = XV + pr + QUE pr) — + 6 — 6), 
on en‘conclura 


2f(a,8) = V4 pr (M p'VTT)(s— 1 6 E 6), 
2(ant,s) = —pV—i+ QU pV—r)(s— 6 + 65), 


FE EN ; 
2$(a 1,6) = Up QU — BV) (s— ss — + çt), 
on trouvera encore 


hp=4ñ(a,s)#(at,c) 4, 65) (at, 64) 
a CL Ce ot Mae DO aa Ft 2 A ait tom EE 


IN iemere he) LE Mfer dl + ç+)7 
et, par conséquent, 
(19) kp=X?+u?+5(%?2+ pu"), AA——p'p". 


D'autre part, si l’on nomme s et a les racines primitives des équiva- 
lences 


(20) 


8, 
Il 
$ 
Il 


(mod.p), 


on aura, pour déterminer À, &, À’, &’, les formules 


V+p'a+(l+p'a)(s—s— s+st)=uf(a,s) =—o2ll,,,=0 

V+ pla —(W+p'a)(s —s— s5+ st) =2f(a,s) —=—I[,, 
V—p'a+(W+u'a)(s —s—s+ st) =oÿ(a t,s) =—oIlL,, Ste 
N— pa —{(N+ p'a)(s — 8 — 584 55) = 9of(a-t,s)=—oIl,,,,=0 


Œuvres de C.— S. 1, t. IN. n 


26 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et, par suite, 


I > 
ss +rr 


l V—p'a=z— nm, A — ua au IL, ÿ 


TS ee Some 8 5° 


| \'+u'a=—1IT, ;, d'+ p'a—= 


tai (mod.p), 


les valeurs de IT, ,, IL,, étant 


10G(10® —1)...(70 +1) 
149,4. 028 è 


IL, ; = 
(22) 
10G(10® —1)...(9® +1) 


ES — - 
re 1:23, 0:.:9 


Appliquons maintenant à un cas particulier les formules que nous 
venons de trouver et supposons 


Fra | 


pE Ur, RES 20, ss, nr Li ÉmemR E 


On vérifiera les formules (20) en prenant 


et l’on trouvera 


Hi, 20.19 


= 10.19=—0.3=— 15, 


LAON AOAS IT ICO TTS 


À à PR cn = m6 18,108 10 
” 1:2:3.4.5.6 7:19 6 
l+ua=—:15 À —u'a=15 À'= 0 ROLE 
Î ras 1), BH 4=19, pr Vu FH = 9 ais ’ 
L : 
: FE Pis 77 4 es 
20 3 p N 7. EME ir du 
s—s—s+s 2 2 7 7 
l'+p'a= 22.19 = 2, l'—p'a=22.15 = 02, 


Donc l'équation (19) donnera 


Gp= + 


nc AR 


ki=6+5.12= 36 + 5. : 


ou 


Effectivement 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 27 


Soit encore 


P—I101. 
On trouvera 
ms, 
90.49.48.47.46 2 
À à FN Pier —10.49.2.47.46 =— 18, 

FA 45.44.43.42.41.40.39.38.37.36 3.47:38.41.43 | 
one) 6.7:8:q110.11.12.13.14,15 ne 7 Lo 
Par suite, on trouvera 

ru 0, u'— 0, 
À! 2 e H\e 
ue 00) 
2. 2 
On aura d’ailleurs : 
MIE 10 
et 
\'= LEE = IL, , = — 18, : =— 9. 


Effectivement 
101 — 81 + 5.4 — 9? + 5.2?, 


En général, lorsque, v étant impair et de la forme 4x + 1, on sup- 
pose : 
oO 4, 
on peut prendre 


fl (se VEN 
et l’on tire de l'équation (4) : 1° en supposant k — 1, 
(23). Ou ed Ou. Out urs) = (VTT, DLIPENTE 
_ 2° en supposant À — — 1, 
(24) 6,_, Ou vitut) Ou virut) .… Ou _viru) — f(— V—i1, DCENTENS 
On a d’ailleurs, dans cette hypothèse, 
Et — F(V— 1, 5") 
ne =. = (5,6), 


(25) . ee 
| DO 
= (= Ven) = CVS, 60). 


28 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


On trouvera de même 


; È 
Ov) Ov) .. Ov) — F4 an ")O,v—13 
; 2 


… Ou-viru) Ou-virur) s Bu vu?) = f(— V—1, ç“) ® y(v—1) 
et | 2 
{HV e) = (V5, 6°!) 
| = #(V—1, ç) ei À = #(V— 1, ç“T), 
(27) 


RS 
| f(— V—1, cu) = É(— 5, s) 
= V5, 6) =. = (rs 9). 


Dans ces diverses équations, u désigne une racine primitive de léqui- 


valence 
æVTi= 1 (mod. »), 
en sorte qu'on aura 
fa "est 
u ? =—1 ou 1+u ? =0 (mod. »). 
Cela posé, on trouvera 
pe TE LE te, 2e AE à SP Gi vu y — O_ym_y(1-u") 


D Pa Dr Oum+vçi-u”) O_ym_y(1-u") 


— — + mb ee | = — 172 


y—1 
Oymsyi-ut) O,m+ nn 


et l’on tirera : 1° des équations (23), (24), 


DV(V—1) V—1 v—1 


: ; : 
0e : re ae (— 1) P ee P : 
(28) S(V—:1,5) ( V— 1,6) O,(v—1 O viv—1) O,(v-10 @ viv—1) 


2 2 2 2 


2° des équations (26) et (27), 


V1 


gt 
(29) ÿ( 1,6) VE = AR 
2 50 2 


On aura done, par suite : 1° en supposant v de la forme 8æ + 5, 


v—1 


Bu Te v—3 


2 


rs 0 


ST ,s) Vs) 22 


TOR ee PE 


30 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 29 


2° en supposant p de la forme 8x + 1 et, par conséquent, 


8,1 —= = — 1, 


F(Y— 1x, s) f(— V— 1,5) =pT, 
n—1 
F(V— 1, sv) FC V5, sv) = p ? 


D'autre part, en posant À = 2, w — 4, £— — 1 dans la formule (2), 


(51) 


on trouvera 


(3 ) O,.,, Ov2-u) |: ROPATEIRERT .. Ou-ivça- uv) — 0, Ds) 
2 


| re O,_: Or o+u) Ou vçarut) pre Ou _yçatu—), 
®(<) désignant une fonction de £ et de ÿ— 1 à coefficients entiers; et, 
comme on aura 


vi — L 
O ,m+1 Fe PROD 1 = Oymsyçorur) 


on tirera de la formule (32) 


V—1 
p * —8,®(s) 
ou 
vy—1 
D(s)——p * 
On trouvera de la même manière 
; v—1 


AU ee LE 
On aura donc 


v—1 
(33) | O,., Ov ut) Os va ut) .. Ov nv) — P : 


\ — O2) G,ssvça-u) Ousivo-us) .. O2 0); 


et, comme 2 sera nécessairement de l’une des formes 


u?m, um, 


on aura encore 


0, Oaurrevi-u?) Oaussavrie-ut) .. Oau-avti 0") — P , 
v—1 


Ds 4 
\ Ouu+avi-0) Ous+avc1 0) Ouus+evci—u5) .. « ruv-+avr1—0—2) — P e 


30 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Si maintenant on combine l'équation (23) avec la première des for- 
mules (34), puis la première des équations (26) avec la seconde des 
formules (34), on trouvera 


. V—1 
Fe 2 AE 
(35) [$ (y Es s)] Free Ris Run), n2+v(1—u?) - : Royan), 34 (1 us) EE — 
V(Y—1) 
2 
et 
| v—1 
æ 2 4 
(36) [f (V ms ç")| — Ropvitsn), mevti si TE, Roi n2) n—3+v(1 ut) _ 


2 
YIv—4! 
2 


On aura, au contraire, 


Vi 1 


| k — \p p * 
(37) [5 (— V— l, s)] — Rav, 10 Ruï-v(i+u?) u°—v(1-+u?) .…. Ro vieu) nv (itu) D 


VV —1) 


et 


Ve t 


+ 


(38) [3 Lee V— 1, y | — Ru-vearn), u—V(i+tu).e: Ru vu), u—?Vy(1+ un?) CE 


v(vV—1) 
2 


D'autre part, on aura : 1° en supposant » de la forme 8x +7, 


O1, — 0 viv-1 = 00 = —1 
2 2 


et, en supposant v de la forme 8x + 5, 


TDV(V—1) 


Ov = 8 vin = (—1) Re Et À 


2 


Donc les formules (35), (36), (33), (38) donneront, si v est de la 
forme 8x +1, | 


—1 


+ 
4 2 FH vu 
[5 (V RE s)| — P à Ris Ravçu), 240 (102) ….. Rain) vint) 


v—1 
ÿ 2 FER 12 A AE 
( 30) É (ÿ— 1, çu)| —p Réunions maN(tn) .. Roy uv), u'TEEN (LT) 
v : . VA 
LÉ Er DER . 
an — P 1—2V,1—2V Muy(1+u) ,u—v(ituet) eo (qu) ut +u)s 


Let ÿ 
tes À Re, 
Pb 4 
\ [F(— V— [, ç")| — P RÉ +u),u—V(i+u)..: Run) m3 vin 


de, 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 31 


et, siv est de la forme 8x + 5, 


— à 


L r> 2: Ds 
| [y TS s)| — P : Ru Russvtiut) n4v(1-u?) ..… Ron) n-3+vç us) 
l 


V—i 
PT ag : © | 
/ F( Mrs s")| — P R u+-V(1—u),u+V(1—u)" ee Ron) nv) 
(40) FR 
Ares 2 BE 
[#(— ÿ— F, s)| = P : Ri-2v,1-ev Revu) w°-v(1-Eu7) .….. Rs v+u) nv (i+u), 
V—5 
Æ 2 sy * 
[5 (= TE ç")| — P : Ru-vçi+u),u—vti+u) re Ron) uv vint) 


Observons encore qu’en vertu des formules (25) on aura 


| F(Y— 1,6) = bo+ Co V—1 # (bi + CAT SE) TOR PERRET (b» + Co A Ce MORE Ldhes 
(41) | __206—bi— b,+(20c0—0ci— 02) V—1 bi bat (oies) Vi u 
“ 2 ë 


à — çu+ M —...—ç4") 


et, par conséquent, 


| Et = fo + go V— 1 + (fi gi V— (se — çM + on, Gus Ge), 
(42) 2$( 1,6") = fo + Lo Vi (hits: V—1)(s— + M, qu qu), 
4 { Me ere au RE 

| 2 —V— 1,6) =fo— go V1 + (fi 8 VR EME OL — port cu) 


ai, = fo — go Vi — (fi gi V— is — + 68. eu ça), 


os Los Ji &, désignant des nombres entiers. De plus, on aura 


v—1 


“4 : CHEN GR CN 1 Qu ré À 
(43) | 


(S— su qu, Gus — ENTREE 1) ? y ni 
En combinant les formules (42) avec les équations (30) ou (31), on 


trouvera : 1° en supposant y de la forme 8x +7, 


v—1 


(44) hp =fo+vfi+gi+vgt,  folit+So81=0: 


2° en supposant y de la forme 8x + 5, 


V—3 


2 


(45) 4p* =fi+vfi+si+vst fit ggi—0. 
D'ailleurs on vérifie la seconde des formules (44) ou (45) en supposant 


» (46) de 0; Lo—= 6E,. fi Ye, gi= yd. 


32 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
On aura donc, si v est de la forme 8x +1, 


VA 


. (47) Gp = (6) (0e) 


et, si vest de la forme 8x + 5, 


< 
[ 
CA 


(48) &p ? (+ vp)(+e). 
Enfin les formules (42) donneront 

2F(V— 1,5) (8 +ey—1)8+y(s— 68... 6) VTT], 
Pret = (84e V—1)f6— yes — et Et, 


| NON ete CE ED 
af v—1,e)e (0: V—=1)I8+yts—<+: . LE PONT 


(49 


Il est bon de remarquer encore que, les valeurs de /,, go, fr, &, étant 


fo = 205 — bi — b:, = di Ds 


So — 200 — Ca — Cos S1— Ci — Cas 


f, sera toujours pair ou impair, en même temps que /,, et g, pair ou 
impair en même temps que g,. Cela posé, si des deux nombres 6, y 
l'un était pair, l’autre impair, il faudrait, en vertu des formules (46), 
que à, e fussent tous deux pairs. On aurait donc alors, en supposant y 
de la forme 8x +1, 


v—1 


æ een) ()] 


/ 


et, en supposant » de la forme 8x + 5, 


des deux nombres à, € l’un était pair, l’autre impair, 6 et y seraient 
nécessairement pairs, et l’on trouverait : 1° en supposant y de la forme 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 33 


8T+I, 

AR. /8\2 /y\2 
a pale) les 
2° en supposant y de la forme 8x + 5, 


der. /8\2 y\° 
(53) p? =|(<) +(1) Ju+e), 
2 2 

S #2 : : ; ; : ; ae ge 
5°: étant deux nombres entiers, l’un pair, l’autre impair. D'ailleurs 
on ne peut supposer les nombres 6, y, à, e pairs tous les quatre, 
puisque le second membre de la formule (43) serait -alors divisible 
par 16, tandis que le premier est seulement divisible par 4. 

Si 6, y, 9, e étaient supposés impairs, l'équation (47) se décompo- 
serait en deux autres de la forme 


Cet 2ph=6+vyt, : ap 4e 


Or, p étant de la forme 4x + 1 et 6?, ÿ* de la forme 8æ +1, la pre- 
mière des équations (54) aurait un premier membre de la forme 
8æ—+2 et un second membre de la forme 8æ +6, si v était de la 
forme 8x + 5, ce qui serait absurde. 

Donc, lorsque v est de la forme 8x + 5, les deux nombres 6 et y, ou 
les deux nombres ©, e, sont pairs et l'équation (43) se réduit à l’une 
des équations (51), (53). 

Au reste, lorsque y est de la forme 8x + 5, alors, en écrivant 26 
et 2y au lieu de # et y, ou 28 et 2e au lieu de à et de e, on réduit la 
formule (51) ou (53) à | 


V—3 


(55) | PT =(E+vy)(8+ et), 
tandis que les formules (49) deviennent 


F(V—1,6) =(è+ey—i1)[8+ y — +... — ee) VTT, 
F(V— 1,6) (Hey 1)8—y(s— +... se) V5], 
F—V— 1,6) =(2—ey—5)[8— y(s— +... — ee) V5], 
FC V5, 6) = (8 — eV 1)[8 + y(6— +... — eu) VS]. 


OEuvres de C. — S, 1, t. I. 9 


(56) 


3" MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Ajoutons que, dans ces dernières formules, on peut toujours sup- 
poser à, € premiers entre eux, attendu que, si à, e avaient pour facteur 
commun une certaine puissance de p, on pourrait évidemment faire 
passer ce facteur dans les quantités #, y. Cela posé, si l’on nomme @ 
et s les racines primitives des deux équivalences 


(57) L'=1 (mod.p), 
(58) x'=1 (mod.p) 


et p* la plus haute puissance de p, qui divise à la fois 4 et y, À devra 
être tel que des quatre rapports 


F(a,s). S(a,s"). É(—a,s)  F(—a,s") 
» 


2 , : 
p} P} no. Ws 


(59) 


l’un au moins soit équivalent, suivant le module p, à un nombre fini 
. , , ÿ ; . \ I 
différent de zéro, aucun d'eux n'étant équivalent à = De plus, en 


posant 
__v—3 


(60) : P= — — 2À, 8 = plz, Y=PAY, 


on tirera de l'équation (55 

(ba): ph=(+e)(x?+vy). 

Si u se réduit à l'unité, alors æ?+vy? étant > 1 ('), il faudra que 
l’on ait 

(62) He —1, a+ vy}= pt 


et, par suite, 


oo, Rate ou Di, Rs 


Quant à la valeur de À, on la déduira sans peine des formules (40). 
Soit, en effet, y’ le nombre de ceux des indices. 


63 1, dy ut), ut +v(i— dt), +, UV + v(1— u3) 
, 


(1) Voir la Note II à la fin du Mémoire: : 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 39 


qui sont équivalents, suivant le module 2, à l’un des suivants : 


TES 


Es 3, ….., 5 ) 
et y’ le nombre de ceux des indices 
(64) u+v(i—u), u+v(i—ut), ..., uS+y(r— uv): 
qui remplissent la même condition, 
hr ree 5) 


Mi 


FA 


sera évidemment le plus petit des quatre nombres 


< I 1 /v—1 É,. T/v=1 
(65) —vl, —v')], —v", —- — y" |, 
E+ 2 2 2 2 2 


Application. — Soit 


On pourra prendre 
#2, = 4, uÿ= 3 


et les formules (23), (24), (26) donneront 


0,6, 


Far ne 0,,0 
F(V— 1, s) == CS — R,9, F(V—1, ç) De a. — Ri3,15 
(66) 
2 + 6,,0 PAS 0. ©. 
f(— V1) = = Ru (= V5, s°) = D. — Mon 


De plus, si l’on pose 


Ri,9— 20 + &p + AP +... Has pl — a0+ A6 W— 1 — 25 — 236 W—1+..., 


alors, en ayant égard aux formules 
FV—1,s) =, 65), F(V—1,s) = (V5, si), 
f(— V—1, s) es f(— 'ÉREER à. st), f(— V—1, ç?) + f(—- V—1, s), 
on trouvera 


A3 — A9 — — (Ag — As), dé As = — (4e — Aie), 


A1 — A1 — Ag — Aygo A3 — 13 — A7 — A7 


36 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
et, par suite, 
R,9— A9 — 10 — (A2 — A2)(s+ st) +(a;—a)(s + st) 


+ [as — ai5— (a3— a13) (8° + $°) + a a)(s+s')]V—1. 


On tirera d’ailleurs, de la formule (19) du paragraphe 1, 


É(—1,s)—=—1, (1,5) =—1, 
et, par suite, 
A0 — As Toul; das io FT ls 
A1 — A6 + Ay1 — A6 — 0; A+ A6 + Au + dy — 0; 
A3 — A7 + A2 — y — 0, A2 + A+ A2 + As = 0, 
A3 — Ag + A3 — A8 — 0, A3 + 8 + A13 + A8 = 0; 
A4 — A9 + A1s — Ayo — 0; A, + A9 + A4 + jo — 0; 


puis on en conclura 


A0—— 1 — dos A11— — À» A2 — — d2y A3 — — À3s A1, — — À 
A5 — — À» 16 — — 6» A17 — — d7s A18 — — Ag A9 — — A9; 
Rio9=1+ 200+ A9 — A — (a+ a, )(s — °° — + ç') 
L[aas+as— a+ (a—a)(s—s—s+s)]V—r. 


Enfin la formule (55) donnera 
(67) p=(8+57)(à+ et) 
et, comme 6? + 5 y? surpassera l'unité (‘), on en tirerä nécessairement 


der,  p=6 +57. 
(1) 62+ 54? pourrait se réduire à l'unité si l’on supposait 
62=1, yi= 0. 
Mais alors la formule (67) deviendrait 
Bt e2 — P 
et l'on tirerait des équations (69) F 
4p = 4(0+e) = I,olls,7, 


ce qui est absurde, puisque ni I, ni I3,; ne sont divisibles par p. Donc la supposition 
que 62+ 57? se réduit à l’unité doit être rejetée. 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 37 
Donc, tout nombre premier de la forme 20x + 1 est en même temps 
de la forme 6*+ 5+?, en sorte qu’on peut satisfaire, par des valeurs 
entières de æ, y, à l'équation 
(68) | p=2+5y. 
Quant aux valeurs de æ—6, y = Y, elles pourront être déterminées 


à l’aide des formules 
Runo=(—V—i,s)=(0—ey—1)[8—y(s—<— +6) — if, 
Ris F(V—1,e) =(+ey—1)[8—y(s—e +) Vi], 
Ris = (11,5) =(d+ey—1)8+y(s—s— +6) —i], 
Ris = rs)=(8— ei) +y(s— 5684 6) V1], 

desquelles on tire 

Rio Ris 2(0 + eV —1)6, 


(69) , 
R;,7 + Ris,1o = 2(0— € érear 1)8 


et, par suite, 

(Ri,9+ Ris) (Ras + Rio) = 4(9+e)8—46?, 
puis, en remplaçant o par r, 

46 = IT, ,1L,; = 4x?, 
(70) | = PALINL LES | 
Comme on aura d’ailleurs 
dE 0, SE ou EH Lt, Ed 
on tirera des formules (69), en y remplaçant p par r, 
(71) + IL, = IE, :. 
Exemples. — Si l’on prend p = 41, on trouvera 


IL,;=—1L,=1:5 (mod.4i), 


38. MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Effectivement 
Liz 00 4.552645. 12, 


Si l’on prend p = 101, on aura 


Effectivement 
101 = 81 + 20 —9°+ 5.2? 


Si l’on prend p — 61, on aura 


=, 
30.20.28 
= I = — 27 = 34, 
ne 27.26.25.24.23.22 ,, 
Br or 4.5.6.7.8.9 et 


a=— 17 = — 289 = 16 = — 45. 
Effectivement 
61=16+45=4t+ 5.3, 


Soit encore p — 181. On trouvera 


D — 0, 
Rs 90.89.88.87.86.85.81.83.82 11.3.5 70: 1T-19314-27 7 : 
des 1.2.3.4.5.6.7.8.9 RU 102,0: 0,0,9:8109 0 en 
l je, 
* #=-5pet(i)eti=r 180 
Effectivement 
181—=1+180 —1?+ 5.6? 
Seconde application. — Supposons 
VE TS 
u sera racine de 
u=1 (mod.13), 
et l’on pourra prendre 
FE 2, 
u=1, u =, = 4, u3= — 5, ut = 3, uÿ = 6, 
u$=—1, uT= — 9, u8= — 4, u= 5, u0= — 3, ut1=— 6 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 39 
Cela posé, les termes de la série (63) seront équivalents, suivant le 


module 4.13 = 52, aux quantités 


rs k—39=17, 3 — 26 = 29, — 1+ 26 = 25, 
—4 +65 = 9, —3+52= 49, 


dont quatre sont renfermées entre les limites o et 26, tandis que les 
termes de la série (64) seront équivalents, suivant le même module, 
aux quantités 


2 —13 = 41, — 5 +78 = 21, 6 — 65 = 45, — 2 + 39 = 37, 


I 1 /y—1 j 1 /V—1 
— y! — 2, _ — = 1, ne fs _- — v"]—2 
2 a 2 CRUE 


et, par suite, 


1 Y—5 | poil 


pers de frere lt À 1 im —3À=D— 4 —=i, 


Donc on pourra résoudre en nombres entiers l’équation 
(72) p=(#+e)(z+137?), 


et comme æ°+15y* surpassera l’unité (‘), attendu qu’on ne peut 
supposer ÿ — 0, y — 0 (‘), on aura nécessairement 


(73) 2?+13y?= p, 
02 + Et 
= D re eg ou À tan so PA ta 


(1) Si y s'évanouissait, les formules (56) donneraient 


FV— 1, €) = É(V— 1, «2) 


40 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


On tirera d’ailleurs des formules (23) et (26) 


Je 0, 0,- 0, 0,; 0, 0 
F(V—1, s) = à" _—* = pRi;,s5 Ro ,17 Roa9,59 
(74) 
= 0, 9,, 0,; 0,, 6.60 
f(V re ç") = 8, 77 a = PR Rois Rasss 
et, par suite, 
Û f f(a,s) 


Il 


. d.p) (a), 
= (mod.p) (4) 


ce qu'on ne saurait admettre, eu égard aux équations (74), en vertu desquelles on a 


f(a,s) 


É(a, su) 


=0 (mod.p). 


(«) Il est bon d'observer qu'on doit entendre ici par 


ce que devient le rapport 


quand on y substitue a au lieu de ÿ—1 et ç au lieu de s, après l'avoir transformé à l’aide de la 
formule (12) du paragraphe I, de manière que ces substitutions ne rendent pas le numérateur et le 
dénominateur simultanément divisibles par p. Sous cette condition, la remarque qu’on vient de faire 
est exacte et pourrait être exprimée dans les termes suivants : 


L'équation 4 É 
F(ÿ— 1, ç) = F(v— 1, ç” ), 
jointe aux formules (68), donnerait 
R; 25 Rs Ro 49 = Ras 1 Rai s R33,45 ; 


puis, en ayant égard à la condition 


P p 
Rx me k D 


—h;—k : h,n—k 


qui subsiste quand aucun des nombres k, 4, h + k n’est divisible par n = 4v = 4.13 = 52, on en 
conclurait 
2 Re R9,49 ne Rs R3,25 Rss Rss,45- 


Enfin, en remplaçant dans la dernière formule ÿ—1 par a, « par s, et généralement R,, par 
— I # On trouverait 


n—h,n— 


PT,5 3,3 = M 25 lo 15 Dis 11 io (mod. p). 
ce qui est absurde, puisque aucun des nombres 
I 25 DER LLPERTE 5,1 
ne sera divisible par p. Le rapport entre le premier et le deuxième nombre de la dernière formule est 


T(a,s) 
ES Ver 


précisément ce qu'on doit entendre par l'expression 
J(a,s*) 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. A 


puis, des équations (24) et (26), 


Le \ RE 5) = PR;:,27 R;3,35 Los, 


(79) s: 
; f(— V Lan Ro Riu 


D'autre part, 0? + €? étant réduit à l’unité, les formules (55), (56) 


donneront 
p°=é+13}?, 


h62— [F(V— 1, 5) + É(V— 1, s")] [(— V—1, 5) + f(— V—1, s“)], 


0 


ou, parce que 6 — pæ*, on trouvera 


apte (HV, 5) + V5, (= V5, <) + SC V5, 6) 


— P'Ri,25RourRa9,0 + Ra, Rois R33,s5) RssorRusas Ras + Ris Rats Ruo,7) 


ou, Ce qui revient au même, 


9 1 /Rio5 Ro 17 R,5 ) ( R3,23 Ris Rour 
MNT NE nette obs 2 : re - : 
A Ross PRiasRion) N° Raashour Roans ) 


ou bien encore 


So R9,40 Rss Ross Ro5,51 Ross . Rai 
Mar À di + pe — |: 
4 27,51 R35,45 Rai R9,49 Ras Ras 


Si, dans cette dernière formule, on remplace 9 par r, on tirera 


IL, 511; 0 If, ,; IL ;: 


I 
D : Sp 5 (mod. p). 


Comme on aura, d’ailleurs, 
F(V— 1, s)=+s(— re la ç"), (—V—1, )=+ES(V—:, s“), 


on en conclura 
4 ÿ IL, 5 [TER PAR IL, 511 > 


ET Les IL; 2; 
et, par suite, 


+ [2 Mesllus|* 
(77) #æx (: ES 


Œuvres de C. — S. I, t. II. 6 


2 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES 


On aura de plus 


NOMBRES. 


26&(26® —1)...(25æ +1) 
? 


SRG ERA 


| EL, 5 — 


( 8) { IE 5 — 


SI 


PSE RET 


26&(26® —1)...(23æ +1) 
y 


26&(26m —1)...(17© +1) 
IL, ;: — 


\ , f:9.9 00 


Exemples. — Supposons 


VE pv. 
On aura 
D —=1, 
Il 26=— - 
RARE AN PMR 
26.25.24 L'1,4:9 
IL, 3 — =—z; ——5 =, 
1:2,3 pi 
[l : 26.99.24.23.29:231.20. 19.18. 3 7.9.11. 
MAN 1,2:8.4:9.6.700 “tot 4.010, 
I sois 3 
OR 2 
D pe 
Effectivement 


33 —1+I2—=1+13.9?. 
Supposons encore 


P =197 
On trouvera 
mes, 
Il NT TO IT E AUS 5 
RTE GE nn ATEN Genie 
IL, ;; 1 19.21.23.29.27.209.31.33.35.37.39.41.43.45.47.49.51.53 
ss 21° 10.11.12.13.14:19.16.17.18.19.20.21.22.53.24.25.96.99 : 
___ a 29.3r.33.35.37.39.41.43.45.47.40.51.53 à 
TT a 10/11,19.19114.29010:17.18.20.22.24,96 à 
4 RUN M à. es Lis 
2 IL; 64 me 
r'=t(22) =+t13 = 144 
Effectivement 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


S IL. — Suite du méme sujet. 


Reprenons les formules (4) et (5) du paragraphe IT. On en tire 


£ ar 29 “e V2 
| PIN I CE I A EN) SUR an Em (ah, ch!) 
(1) Fr noté Minis Gite ut : .. Ou-siovth-uv) : 
À: (0) V(Y—1) . 
w ——— k 


et l’on trouve de la même manière 


| (an, s) ta”, c#°) — f(a#, ce) =, = #(a#, ee) 


(2) 4 Je Oio(h-n) O,sov(n-n) Os hu) ses Oisovçnn—) 


| $ O viv—n 
2 


k 


- 


On aura d’ailleurs, en vertu de la formule (2) du paragraphe I, 
Oum pvtn-u") — Girsnths ton) 
Enfin, comme, en supposant y premier, on aura 
u ? =—1] (mod.v), 
on trouvera, si v est de la forme 4x + 1, 
(3) #(an, 1) = fan, 87) = g (a, +) 
et, si y est de la forme 4x + 3, 


(4) * (an, hp Cu en) = (a, çv). 


k3 


Supposons mainténant que & soit un nombre premier et nommons @ 


une racine primitive de 
(5) ; NTI = 0 (mod.w). 
Si l’on prend 


(6) Fa, s) F(a%, ç)... (a, ç)— o(a, s), 


We MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


on aura 

(7) pa cn a eh... = pas" ",c), 
(8) (as, ç) (as, ç)... (a, ç) — pas, ç), 
(a) pie OT ele moi”, ç) 


On trouvera de plus 


a ? =—:1 (mod.w). 
Cela posé, si w et v ne sont pas tous deux de la forme 4x +1, on aura 


p(a,s)= a +b(a+as+...+aT) He (at+ a+... + a) 
+[a + b'(a+oat+.. + QT) HE c(at+ a+... Ha )](s + +... + GMT) 
+ [a'+ bo + a+... + at) LE c'(at + a+, + a) T( SU + +... + GT), 


ou, ce qui revient au même, 


2q(a,s)— 2a —b —c+(b —c)(a— a+ at... + a a) 
+[aa —b—c+(b—c'\(a— + a —.. + a Qt )](S HG... + cu) 
it [2a"—- D'— c'+(b"— c')(x RNA L'an eE As à + QT a) ] (su + gu+. < Le), 


ou enfin 


4o(æ,s)—2(2a—b—c)—(2a — b'— c') — (2a"— b"— c") 
+ [(@a— b— c)—(20"— b"— c")](S — + GE GT GUN) 
+ [2(b — ©) — (b'— 01) —(b"— ce) ](o — Qt + D. HD ae) 


+[(b'— c')—(b"— cs — + — GT) (ou — na +, — aa), 
Si l’on fait, pour abréger, 


A—o(2a—b—c)—(2a —b—0c) — (2a"— b'— c"), 
B—2(b—c)—(b'—c)—(b"— c"), . 
C—2a—b—c@—(2a"—b"—c"), 


D—(b"—c')—(b"— c"), 


les quatre nombres A, B, C, D seront tous pairs, ou tous impairs, et 
l’on aura 
hko(a,s)—=A+B(a—at+...— 017) + C(s—ct+...— 67) 


(10) 


+ Da Me ee MR) ( ges Et Re get), 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 1) 


Si y et w étaient tous deux de la forme 4æ + 1, alors l'expression 
ACOETICET ES) 


se réduirait à une puissance entière de p, et l’équatjon (10) prendrait 
la forme 


(11) | hp(a,s) = À, 


en sorte qu'on aurait 
50, Lise, te À 


Lorsque w et y ne sont pas.tous deux de la forme 4x + 1, le produit 
p(æ, S)o(aTt, 7) 
se réduit à une puissance entière de p. On a d’ailleurs généralement 


PA (a—at+...— x") —=(— 1) ? w, 


v—1 
(S—çt+.. — Gt) —(— 1) ? y. 


De plus, on tirera de l'équation (10), en y remplaçant successivement 
x par œ*et $ par 6“, 


hqla,s") —=A+B(a— a+... — a") —C(s=ç+...— 6") 
—D(a—at+.. — a )(s— qu...  — GT), 
4p(at,s) —=A—B(a—at+...— a) + C(s— +... — 67) 
Ct9Y À … 6 
—D(a—at+,,.— at J(S—çt+...— 6 ), 
Gp(ar, A B(a—- a+... — 0") 66H... — 6") 
+D(a— a+... — 2 )(c— cut... — cu); 


et l’on trouvera : 1° en supposant w et v de la forme 4x +1, 
pass) =p(at, s)—p(a, st) = p(ar!, 7°); 

2° en supposant v de la forme 4x + 1 et w de la forme 4x + 3, 
p(as)=p(as"), par, s)=p(a, 7); 

3° en supposant y de la forme 4x + 3 et & de la forme 4æ+1, 


glasc) réa eh  éE) =ptet !); 


kG MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


4° en supposant v et w de la forme 4x + 3, 
o(aa, cu) = part, st). 
Done, si l’on fait généralement 
(14) pa, s)p(art, 71) = pi, 
on aura : 1° en supposant y de la forme 4x +1 et w de la forme 4x +3, 
(15) p'=g(a;s)o(at,s)—o(a, s") (a, s*); 
2° en supposant y de la forme 4x +3 eo de la forme 4x +1, 
(16) p'—o(a,s)p(a st) —a(at, s)p(af, s*); 
3 en supposant v et w de la forme 4x + 3, 
(17) ph= gas) p(at, st) = o(a, s") pa, s). 


Si maintenant on substitue dans les formules (15), (16), (17) les 


valeurs de 
Q(a,;,s), Q(ar,s), Q(a,c"), Q(a, ç") 


tirées des équations (10), (13), on trouvera, en ayant égard aux for- 
mules (12) : 1° en supposant v de la forme 4x +1 et w de la forme 
4x + 3, 


(18)  16p#= A?+ wB?+%C!+wvD!, AC + © BD — 0; 
2° en supposant v de la forme 4x +3 etw de la forme UE rs 1° 
(gr: 16p#= A?+ wB?+ vC1+ wyD?, AB + »CD = 0; 
3° en supposant w et v de la forme 4x +5, | 
(20) … 16p#= A+ ©B°+ vC?+ wyD, AD=/8GE 0 
On vérifie les équations (18) en prenant 
Ace e bts € Ce 0e 0200 
et, par suite, 


(21) 16p#— (9+ we?) (62 + vwy?), 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


ou bien 
et, par suite, 


(22) 


À = w80, 


On vérifie les équations (19) en prenant 


et, par suite, 
(23) 


ou bien 


et, par suite, 


(24) 


A — 60, 


Enfin, on vérifie les équations (20) en prenant 


et, par suite, 


(25) 


À == 60: 


B 6e, C=— Ye, D — y 
Fe 3 agree Gr + E)(@62+ vy?). 
B — y, C—— 6e, D = yo 
16pl= (824 ve°)(82+ my), 
Bay, rnb D — yd 
16p* = (vd + e?)(v82+ wy?). 
Dre, C= y0, D = ye 


16p*—=(d + we)(87+ vy?). 


Applications. — Supposons, pour fixer les idées, 


L'ehe NX di 3; QV = 15; 
on aura 
I I 
= -=-—— 1 mod.3); 
a ( ); 
F Pere À a = 9; ES rer (A uw = 4, 


u+ py(h— um) —=um—5(h— um) —Gu"—5h, 


Sa, 5) = A(ah, gt) = 


5 0 
f(a!, s) = F(æ#, si) — 12+5/ 


O:_;; O,,-:n 


== 


aa Or O,_; h 
) 


0102 


O_,64. 


O,5_5» RS O,:_57 O,_;, k 


30-102 


0. 10/2 


7 


(mod.5); 


(29) 


(30) 


#8 


on trouvera par suite 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


6,0 0,0, 
x — x, rs nm LR à 
o(x s) (œ s) 8_, 0; 1,4 
0_,9_ 
(a, s) = 4 (a, = à Re Run 
(26) l | ke 
2 2 0:0.; 
(a, s?) = fac") — FETE. = R; 13, 
5 
pas) f(a,)= M ER, =R, 
—5 


Cela posé, on aura 


ph=p(a,s)qla?,s) =p(a, s!) plat, 6?) = Ris = RrnsRas=P 


KR = 1! 


et la formule (21) ou (22) donnera 


(27) 16p —(d9+3e)(6 +157°) 
ou 
(28) 16p —=(E+30)(362+ 57?) 


Revenons aux formules (10) et (13) et supposons v de la forme 


Aæ +1eto de la forme 4x + 3. On trouvera : 


1° en prenant 


A = 66, 


ko(a, s) — [0 + e(x — x% + 
| 4p(æ, s") — [d + (a — a+ 


4 


| ho(at,s) —[d—e(a— a+ 
ho(at, st) — [d — E (a — à + 


\ 


B = 6e, C—— we, D — yo, 


Lou Q09)][8 + y (6 — +... — G) (a — at +. 
Lou a) ILE — y(s— gi... — 50) (a — a+. 
..— aa +)][6 — y(s — +... çut)(a — a+. 


oo 2) ][6 + y(s— +... — (a — a+. 


Si l’on prend, au contraire, 


A = w60, 
on aura 


| 4o(x, ç) 
kp(as 6") —[E — (a — œ4 + 


= [e — d(a — at + 


hou, s) —TE + Ê(x — x + 
ko(at, st) = T[e + d(a — at + 


Bebe, C—— y, D — , 
02 7)][ 6(a—at+.. — Qu) — y — +... — 
— AN] (a — a+... — 007) + y(s — +. 


me A T)]L— 6 (a — a+ — D) — y (6 — "+. 
00) ][— 6 (a — a+ — Da) y (T — su +. 


..— a *)], 
.— at)], 
me) 


.— aa%7)], 


“pdt à © 
AGE CR 5 À 
— 5), 
es RE 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 49 


Dans les équations (29), (30) on peut toujours supposer €, à premiers 
entre eux et faire passer les facteurs communs qu'ils pourraient avoir 
dans 6 et y. De plus, si les quatre nombres A, B, C, D sont impairs, 
6, y, à, e devront l’être aussi, et l'équation (21) se partagera en deux 
autres de la forme 


(31) 4p" = à? + we?, 4p*"= 6? + vwy?, 
ou l’équation (22) en deux autres de la forme 
(32) 4p"'= E + w0?, 4 p#" = w6? + vy?. 


Si, au contraire, À, B, C, D sont pairs, 6, y seront impairs et Îles 
équations (21), (22) se partageront, ou comme on vient de le dire 
lorsque à, € seront impairs, ou dans le cas contraire, ainsi qu'il suit : 


+ ee ere /8\? y 2 
(33) P* = 0" -+ we", 4p" = (2) + (2) ) 
» : à 6\2 l'y 2 
(34) Ddion pt =w(:) +(2) 
Ajoutons que l’on déterminera facilement p*” en cherchant la plus 
‘haute puissance de p qui divise simultanément les deux produits 
pass)p{ta,s*), pa, s) (a, s*), 
qui se réduiront, si l’on admet les formules (29), à 
Ll 
alè+e(a—at+...—x1%)] (6:+ vwy?), 
I 
-GL° —e(a—at+...— a 7)[(6+ vwy?), 
et, dans le cas contraire, à 


he Be ee etat y) 


— Le o(a— A+... .— aa) 1 (082 + vy?). 


Supposons, comme ci-dessus, 


OEuvres de C. — S. I, t. II. 7 


50 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


on aura 

R;:5 
, 

Ris 


R::, 
p(ar,s)o(axt, s") — Riou Rs =? ac 
013,7 


"pa, s)o(a, st) —=R;, Ris =p 


Donc alors £’— 1, et comme on a trouvé Æ — 1, on aura nécessaire- 
ment £ — o. Par suite, la somme 


0° + we? ou E° + w0? 
se réduira nécessairement ou à l’unité, ou à 


&=i+o=ir+3 


et les nombres 6, y vérifieront l’une des formules 


D'ailleurs, les seconds membres de ces dernières formules seraient 


divisibles par 8 si 6 et y ou Set L étaient impairs, tandis que les pre- 
LS ER 2 

miers membres sont divisibles seulement par 4. Donc 6 et y ou = et ’ 

doivent être pairs et l’on peut résoudre en nombres entiers l’une des 


équations 
pP=2+15y},  p—=3x+5y. 


Or, comme on a généralement 
z?= +1 (mod.5), 
on en conclut 


32? +57 =+t 2 (mod. 5). 


Donc p étant de la forme 15æ +1 ne pourra être en même temps de 
la forme 34° + 5y?, et tout nombre premier de la forme 15æ + 1-véri- 
fiera la formule 


(35) p= x +195 7y. 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 51 


Il reste à trouver la valeur de x.  * 
Or, d’après ce qui vient d’être dit, On aura : 1° si l’on suppose 


+ WE? = 1, 
16p—6+15y"—16(x? +157), 


JR ne PAS s 
== + we), = (0 + we); 


20 si l'on suppose + we? = 4, 


kp=6t+15ÿ —=4(x?+15y?), 


De (RS st) 2 L(+ we?) 
#0 SC TT: ; 
D'ailleurs, on tire des formules (29) et (26) 


p(a, s) p(at, s*) — (+ WE?)[6 +y(s—s"+...— se T)(a— a+... — a TPE R Re, 


Li 4 Le] » an. uw —2 2 
nano )= (to) y. 6 )Ca—attre— a Ras, Rousse 
On aura donc, par suite, 


I e LA 
°! (Ris, Rois 7% Ris Rs)=2— OvY= æ'—19y", 


puis on conclura, en remplaçant p par r, 


L 


æ'— 157 = = IL, (mod.p) 


et, comme on aura de plus 


Ld'H+1IdY= 0 (mod.p), 


on trouvera définitivement 


32 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Exemples. — Supposons p = 31. On aura 


WE== 2, 


L'on ens (AR E0,09  . ; 
IL, — 1,2:3::00 RTE Ne 


10m(10®—1)...(8m +1)  20.19.18.17 
IL 5 = resR 


f-9.8:.:20 RS JA = 5.19.3.17 =09, 


Done 
pP= 2 +197 —=16 +15 = 4 + 15.71. 


Supposons encore p = 61. On trouvera 


m4, 
I, , = et = D.19.3.17=—0.7 =— 35 =— 2, 
RS 
x? = zu i= : ‘ = — Pæmis60 
Effectivement 


61=p=1+60—1 +15. 


En général, v étant de la forme 4x +1, w de la forme 4x +3, et 
N , ’ . \ 
0, € étant supposés premiers entre eux, on conclura des formules (31), 
(32) ou (33), (34) qu’on peat satisfaire en nombres entiers à l’une 
des deux équations 


(36) : 4p*"= X?+ vo Y?, 4p*"= VX? + 6 Y?, 


et comme les seconds membres de ces dernières seraient divisibles 
par 8, si 

V0 ou LT Vo 
étant eux-mêmes divisibles par 8, les deux quantités X, Y étaient 
impaires, tandis que les premiers membres sont seulement divisibles 
par 4; on aura nécessairement, dans cette hypothèse, 


ER D. VEN r 
(37) pP'= XI EME ou  pé—=vX"?2+ 0%". 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 53 


Dans ces diverses formules p”” est la plus haute puissance de p qui 
divise simultanément les deux produits 


(38) pa s)p(a,s"), o(at,s)p(ax, ct). 


Soit d’ailleurs p” la plus haute puissance de p qui divise simultané- 
ment les quatre expressions 


(39) pæs), pas"), p(a,s), p(a, st). 
X, Y seront divisibles par p'; et, en posant 
X=piz, Y=p\y, 
= #k"— 02), 
on tirera des formules (36) 


(40) 4p#= x? + vo y? ou &ph= vx? + w y?. 


D'ailleurs, p étant de la forme vwx + 1, la seconde des équations (40) 
ne pourra être vérifiée qu'autant que l'on aura 


vat= 4 (mod.w), 
OY= 4 (mod.») 
et, par suite, 
eo —1 
v ? =1 (mod.w), 
© ? =] (mod. 1) 
ou, ce qui revient au même, 
Es 6) 
_— az es Se 
G) y 


Donc, si l’on a 


QG) 


(41) 


y 


on ne pourra satisfaire à la seconde des formules (40) et l’on aura 
nécessairement 


(42) 4p#= 2? + vw y?. 


Application. — Soit w = 3. Alors, si v est de la forme 12x + 5, on 


54 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


TT gun 


et, par conséquent, on pourra vérifier, en nombres entiers, l’équa- 


st, 
tion (42). Mais, si y est de la forme 12æ + 1, on aura 


et l’on pourra seulement assurer que l’une ses équations (40) est 


résoluble en nombres entiers. 


Exemple. — Soient 


1” mme N VITE œv — 51. 
On trouvera 
Uu=x 8, a=2, 
=, Le Eéansg: à U=—8, =—7, ui =—4, uÿ =5, LR 
uw =— 3 u= 8 utt= : ul?= ut=— 5 utt= 9, 


_ ei Le Lt (mod.3), 


UM + py(h — ut) = um is (Ah — u") =i8u"— 13h; 
0,5 17h 0,_ 17h 0, 17} O,5-15n O3 172 O,5_15n O,1-157 0; 172 


Fun e) — . 


3—17h O5 152 0, 39— 17 O,:_ 17h O,5-172 O5_15n O,,_7 0, 17 
2 


0. 
$ ah, u\ — 
ie CA 
puis on en conclura 
0, 0,, 0,3 0, 0, 8; 9, 8 CHANCE 
or ns = Rite Rs .25 Rise Rose 
7 


(o] (œ, s) run 

| O;; : 
PA 3 Le 

ir R,16 Rus,25 Ri3,4 Rio 10 95, DEME Re Ri5,5 R33 R,0,19P Ris,irs 


0, 0,, 0. 0,, 0,, 0.6, 0, 
St ° TRE ARS Roo,u6 Rosso 95, 


ed — 
Aie C 
= R;s,s: Ro, R2,46 Rs,40P Ri: 17 


p(æ,s) — R;0,25 Rs,26 Ross R,52 PR 


pa, = R,:,20 Ru Rs Ros,11 P Ras 


x 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


En d’autres termes, on aura 


R,3.25 Rs0,19 
» 
R0,35 Rs,s7 Rau,se ; 
Rss R.56 R2s.10 
) 
Rss Ks,ss 
R0.35 Ras. Rss 
os 
R,3,25 R9,19 
R, LL R L L 
1,4 34,3 
(x, s*) = p* k en R. : 
37,31 129,46 128,40 


p(ass) —p" 


p(æ, st) —p° 


(43) 


o(æ,s) —p° 


55 


Or, la plus haute puissance de p, qui divise simultanément les expres- 


sions (43), sera p*. On aura donc 


A 
De plus, les produits 


(a, s)p(a,s"), o(a,s)op(x*,ç") 
seront l’un et l’autre divisibles par p'. On aura donc 


Vs 
k'— 7, 


p= K'— 2 =5—6—1: 
et l’on pourra résoudre en nombres entiers l'équation 
(44) Dons 
On trouvera d’ailleurs, en raisonnant comme plus haut, 


I ° PURES IL, 20 19,5 [3 11 IL 6113, 1L; 1: 
a — 91°) = — 


2 IL,; IL; ;> IL: ,26 IL ,32 
ESS: IL, 20 9,5 5,11 16 ss 
À 2 IL, 15,26 IL 2 
et, par suite, 
(45) a =—51y = LLORTALENTS LORTE LITRES LITE 


IL, 11, 1,36 


En général, lorsque w est de la forme 4x +3 et v de la forme 
4x +1, on peut décomposer l'équation (21) en deux autres de la 


56 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


forme 
(46) 4kp == à + we?, kp#"= 6? + vowy?, 
ou l'équation (22) en deux autres de la forme 
(47) 4p*= wd? + e?, 4 p#"= w6? + vy?. 
Car, chacun des binomes 

0? Pet w0t+e, 6°+vwy, w6?+ vy? 


sera nécessairement impair ou divisible par 4 et, si l’un d’eux était 
impair, les deux termes de l’autre binome dans la formule (21) 
où (22) seraient pairs et divisibles par le facteur 4, qu'on pourrait 
évidemment faire passer dans le binome impair. Ajoutons que l’on 
pourra toujours supposer à et € premiers entre eux ou n'ayant d'autre 
commun diviseur que le nombre 2. 

Cela posé, soit toujours p? la plus haute puissance de p qui divise 
simultanément les expressions (39). p“” sera la plus haute puissance 
de p qui divise simultanément les produits (38). Ou aura d’ailleurs 


kK=k— #7, 


et l’on pourra résoudre l'équation 


(48) : Gp = a+ vo y}, 
ou 
(49) A an — w &? + v y?. 


De plus, on tirera des équations (29) 
16[p(æ, s)p(at, 6) + p(a, ç") (a, s)] = 2(07+ we?) (6° — wvy*) 
= 8 p#' + (r? — ovy?), 


16[p(x,s)p(a, 5") +o(as, ç) p(at, çt)] = 2(0— we?)(6?+ wvy?) 
= 8p""(0?— we?); 


’ 


\ 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 97 


ou, ce qui revient au même, 


p(a,s)o(at,st)+op(a,ct)m(axt, sc) 
p#+?} À 


RE Vo YEE a 


(50) 


S p(a,;s)p(ax, ss") + p(at,s)p(axt, ct) 


d? — we? P 
P” 


En opérant de la même manière, on tirera des formules (30) 


PPT RARE AC 1 lem A Ce RAS À 
Go > Fe 
E — nt à PRAIRIE RER DIEU). 


Si, dans les équations (50), (51), on remplace 9 par r, on déduira 
facilement des formules ainsi obtenues et des équations (46), (47), 
(48), (49) les valeurs de æ, y, à, e. 


Exemple. — Soient toujours 


On aura 


o(æ, S)=R;x p(ax, )=Riu:ss (x, MP Rs p(as, os EE à CR 


| md PA Kia o, RE À 0d 
et les formules (50) donneront 


T° — 19? — 2 (Ris Rs + R:,13 Ras), 


(22) Mid Reis Rs Ris 
P 


De plus, les formules (46) et (48) donneront 
(53) d+ 3e — 4, +15 Y?— 4p. 
Enfin, on aura 


RisRisu—=p;, Rs Ris,7 = D; 
OEuvres de C. — S. 1, t. U. * 


58 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et, par suite, les formules (52) se réduiront à 


/ 2 
5 = 2 (Ronan Re h 
14,11 


R 5 R 
R; R;: 
d? PES 3 nn ( 1,13 + mnt), 
< 2 Ris R;,:3 


Si, dans ces dernières, on remplace p par r, on trouvera 


a—10} =2Il IL, 


LA : 5 (mod.p); 
—— 
IL $ Te) 


(54) 


Ô? — 3e? =( 


puis, en combinant les formules (54) avec les suivantes, 
d + 3e — 4, +19} = 0 (mod.p), 
on trouvera 
at=—15ÿ =, ,IL, (mod.p). 


Ajoutons que la première des équations (53) entraine l’une des sup- 


positions 
0—= 4, né 
d'El; Sr, 
en vertu desquelles 
d2— 3e? 


se réduit à 4 ou à — 2. Donc 


IL, , Æ IL à 
IL s IL; 


=2 Où —1 (mod.p). 


Quant aux valeurs de +, y, elles doivent être paires pour que la seconde 
des équations (53) puisse être vérifiée. 
Prenons, pour fixer les idées, p = 31. On aura 


IL, IL, 4 FRE TM 
M (mod. 31), 
ot; Want, 
2 2 
+ = 15% —=16=—15  (mod.31) 


31—=164#15 = 4t-H15:4, 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 59 


Prenons encore p = 61. On trouvera 


Il, ET 2, IL, => (mod.61), 
IL, He 9 a | 
RE ES 
22 y? 
— =—15==1=— 60, 
n n 


Gr1==1-E 601139: 


Supposons maintenant que w soit de la forme 4æ +1 et y de la 
forme 4x + 3. L'équation (23) sera divisible en deux autres de la 


forme 

(56) | kp*'= à + ve?, 4 p#"= 8? + wvy*, | 
ou l'équation (24) en deux autres de la forme 

(57) 4kp*' = vd? + &?, 4 p#"= V6? + wy, 


à, e étant des nombres non divisibles par p. Si d’ailleurs p} désigne la 
plus haute puissance de p qui divise simultanément 6 et y, alors, en 
posant 

6—px,  y—=PY 


on réduira la seconde des équations (56) ou (57) à 


(58) 4p#' = 2° + vo y? 
ou bien à 
(59) | hp = vx? + © y?. 


Enfin, au lieu des formules (29) ou (30), on trouvera 


Rola,c) —[a—e(s—çr.. NTI +y(aat+... — a) — "+... — 67)], 
(60) A PR me — Ge J(e— "+... — S. )h 
&o(at, s) De [d — e(s — GU+H,.. — me à [6 — y (ot —HT+H,,,— tie À À mn Gi çuv—+)], 


hp(as, ç) = [d + e(s — st... — 60 ")][6 + y(a— a+... — a) — +. — 687) 


Lu 1 PA C ME 
60 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
ou bien 
| 4o(x, ç) = [e + d(s— GM+. — e)][— 6 — cm qu) ya ut. — ge), 
(6) joe =[e—d(s— "+... — 6 )]T 6(e — +... — 607) + y(a— a+... Last), 
hp(at,s) =[e+d(s— +... — MIT — 86 — +. — M) — (a — a+... — aav)], 
ko(at, su) —[e—d(s— çsu+...— ç)]| G(s—st+..— GT) — y(a — a+... — x) ]; 


puis on en conclura, dans le premier cas, 


p(a,s)p(at, st) + pat, s)o(x, 5") 
p#'+?X s 


| d'a GVY?}= 2 


(62) 


fau 2 A2(85)9a +) + pla st) ga, ct) 
\ R° à 


et, dans le second cas, 


/ Co) Ce] [4 À uw a = 2212 
Wy?— vx? — 2 p(a, s)o(at, ç ) + o(x > S)p(a,s ), 


a 112 a [12 
n --ugr amp ES Dp(at, st) 
Exemple. — Supposons 
&' TD, V4 
On trouvera 


unm+pv(h—u")=um—;4(h—u")—=1Su"—1hh 
at Léa 


O,s-1un O_;_ 7 O0 157 
, 
O_,n 


On On Oo-15n 
) 
Or 


(ah, F4 


Fa, she 


p° R;3,%0 
y 
R;,10 R,,18 R31,96 


Rs,10 Ross R1.26 


Ri3.29 


p? R,,32 R:6.23 $ 
R33,13 LPPRE 


Rs 3R 
pat, = Rss Ris RosirRo yes = p° TT 


pas). Ris Risir Rao Ri5,29 — 


D(a, st) = Rare Ross Roçs1 Ross = pP ) 


p(at,s) = R;,20 R;,,5 Rss R26,23 = 


R34,22 KR6,23 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 61 


et 
k = 6, RE LT, À = 1. 


On aura, par suite, 


R34,10 R, : a R31.26 R; ,32 R6,23 re 


TL? — wvy? ou opt vat= 2( ne D 
R3,20 R33,13 Rasoir . j 
: R4.10 Ross R31.26 R3s,3 R: \ 
a es fe FT SRE" | MES 34,19 Dos,18 31,26 33,3 Do7,17 +pix.. ): 
Ri3,59 R;:,92 Ro6,23 


puis on en conclura 
2 LEADER PE IL, 310 2 
IL,6 IL, 2 [18 


IT, ,610,, IL, IL, 3: [18 
IL, IE, 31 12 


x? — 35 y? ou Dy?—7x= 


d— Je? ou E? — 70 = 02 


On aura d’ailleurs, en vertu des formules (56), 
d + Je ou E + 70 —4p, 
æ?+ 35 y? ou 5Y?+ 7x = 4p. 
D'autre part, p étant de la forme 15x + 1, on ne peut supposer 


57° +7a=#4p, 
puisqu'on en tirerait 


/ 2 \? Ÿ 
7r= 4, 7=(à) ) 7=I1 (mod.5), 


tandis que 


Donc, on aura simplement 
(64) d?+.7e — 4p, a+ 35y? = 4p, 


les valeurs de 
MS hs 0e 


pouvant être déterminées par les formules 


IE, 61, IL LLPMELLPRE 
? 

IL, LE, 9 114,18 

* PR LLPRTE LITRES IL 11,4 


d = 7e 
\ IL; IL, 311 12 


a= 35y?= 


(65) 


62 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Si l’on eût pris, au contraire, 


Lies, Pres fs 
on aurait trouvé 
ua, dus, 
v=z=3 (mod.7), 


uM+ Oy(h— ut) —=i5h—rqu", 


F(œ, &) = Os7_15 Oisars 
O0 


; [o) (0) 
F4 se 15h+7 152-717 
F ( œ”: ee) — ; 


6,02 
Q, 6, 0, 0, 6,, O, L 
à a = ie À RssR pe 
p(æs s) 6,,0;:0;; RME Rave Roues. 
6, 0, 0, 0, 0, 0,;, R 18 
ot, Fi e - - = R 9 R. 9 R Ch, + LE ALL RTS AT 
p ( ç") 0,, 0: 0; 22,8 L2,23 32,18 — P AUS pes 


pie tr Ras,6 Rio,o6 Rossi 
ee Rise Russe 


@ ( aa D) — 
| R3,18 


ESS Mens EST ES 
(66) kp= x +35y?, kp = d+e?, 


/ II 
dr de 3.17 
2'= 35} = ni Lolo, - 
22,8 2,23 
Li 


EL SI È 
2, 2,23 : 
Tu IL, 906,911, 


| 
on 
m 
[0 
| 


Il est important d'observer que les équations (65) peuvent être pré- 
sentées sous les formes 


= 35y°= —[o(x, 6") (at, 6) + o(a, 6) p(at,s")] 


6e 
HR 0, 0,, 0,, 0,,0,,0,, 0,, 0, 0;, 0, 0: 0; 
Ste = | 0,, ®; 0,0, +.) 
2 Suites 0, 0,, 0,, 0,,0,, 0,, 0,, 0,,0,,0,,0,,0, ) 
ar P° ( 0, 0; 0,, 0, Fo 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 63 
On tirera, au contraire, des formules (67) 


I : 
Za Le (a, 6%) (at, 6) + pla 6) (ar, s")] 
Pi ie 0; 0, 0,,0,; O6 O;; 0; 0, 0, O, 0, 0; He ) 
de 0; 0, 0, 0,0 0; 0; ; SR 


» 


AE 


(69) { 
d.= qe SAT AURAS MURALE s“)] 
San (“+ 0,0 0,, 0, 0,, 0, 0,, 0,, 0; 0,; 0,:0,; +.. : 
\ 0: 0: 0» 0;,0,, 0: 


Or, la première des formules (68) coincide évidemment avec la pre- 
mière des formules (69), attendu qu'on a 


P Os 9: Ou 01, = p° = p?6; 0,0 020 030 O5 O5. 
Quant à la seconde des formules (68), elle fournit des valeurs de à, & 


distinctes de celles que fournit la seconde des équations (69), et si, 
pour plus de commodité, on désigne ces dernières par 


CEE 
on aura 
9? me Ci ns 0,:,0,0:,0,, p° NT | 29 R? Il 
4 E* (95 010 020) (Ou PRiie 27007 00 
Ainsi les équations 
(70) à D +ve — 4p, d?+ 7e {4p? 


seront vérifiées simultanément de manière qu’on ait 
€ * 

(71) <<, (mod.p). 
Exemple. — Supposons p = 71. On aura 


n=6+7=8+pt=(8+ V—i)(8—7 V5), 
pu (8+ Vi) (8 — 75)" 


met 4% in 
= (57 + 16.7 V1) (57 — 16.7 V1) — 57° + 7.16?, 


€ 
— = 8, ARE. Tr = 57; 8 


64 MÉMOIRE. SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et l'équation (71) donnera 


à : 
(2) =16=II:,, (mod.71). 
Effectivement | 
7 = 8.16 (mod.71) 


et, de plus, 


= 15D©(15®© —1)...(10ù +1) _ 30.29.28.27.26.25.94.93.99.01 
s,10 ET 


1.2...00 1.2.3.4.5.0.7.8.9.10 se 


Supposons enfin que w et y soient tous deux de la forme 4x + 3. 


Alors, en posant 
A — 60, B = 6e, C= yd, Dev 


on tirera des formules (10), (13) 


[hp(a,s) —=[d+e(a—at+...— a) +y(s—çs+...— 6#"7)], 
à on =[d+e(æa—aut+..:— a") —y(s—çs"+:..—6#7)], 
tn Dos —[d0—e(a—aut+...— a 7)][6 + y(s—st+... — 7), 
hg(at,gn) = [D — (a — a+... — a0)]6 — y(é — cM+...— cu] 


De plus, comme, dans la formule (25), 8? + we? ne peut être impair 
sans que 6, y deviennent pairs l’un et l’autre, et qu’alors on peut faire 
passer dans £? et e? le facteur 4 commun à 6? et y*, on pourra toujours 
partager la formule (25) en deux autres de la forme 


(73) 4 p* = d+ we*, 4p*=6? + vy°. 
On pourra d’ailleurs supposer à, € non divisibles par p; et, si l’on 


nomme p? la plus haute puissance de p qui divise 6 et y, alors, en 
faisant 
6—=pr, V=PY, 
on trouvera 
(74) api A = x?+ vy?, 
D'autre part, il est clair que p*” sera la plus haute puissance de p qui 


divise les deux produits 


p(a,s)p(a, cs"), (at, cs) o(at, cs"), 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 65 


et p* la plus haute puissance de x, qui divise simultanément les 


expressions 
p(a,s), p(aæ,cs"), p(at,s), pat, s*), 


et l’on tirera des équations (72) 


o(a,s)o(at,s)+op(a, st) pat, ç*) 
pErraà 3 


L— VY} = 2 
(75) 
pla, s)p(a, st) +op(at,s)p(ar, st) 
P= 


0? — DE? — 2 
Exemple. — Prenons 


On trouvera 
ST, LES, 


1 
V=-=I (mod.w), 
uM+ py(h—u")=u"+g(h—u") =7h—6u", 


O, h—6 0; h—12 O;r118 
) 


œ k cé 
f(ah,s) — 
s) O,1r 
0 [0] [0] 
$ xx, cu _ 7h+6 V7h+19 V7Th—18 
O,; s 
6,0,.0 
LS 20 0 SE = ph, =pR;16 ARS: 
0,.0,0 
o(æ, "= de ee = PRio,13— PRis,10 = P Rio:1os 
21 
0,0, 0 
p(æ,s) = + —=pR;,s = PR —=PR:11, 
0,, 0; 0; 


gi cr = + di =phR,:s = PRs17 = PRaour. 


Ainsi l’on aura 


. 
pas): = #£i…, o(æ, st) =pRiso, 
R0,17 


P° 
FE 
er. RE =8, KE pe | 
OEuvres de C. — S.1,t. LI. 9 


o(æ?,çs) = (a, ç4) = pRo6,115 


66 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et, par suite, 


(76) k=8+3e, - Gp=r +9}. 
= — 79" = R;3,59Roo 7 = IL Il, ,, 
(77) PO D UN er 


R0,17 Ri3,19 IL, IL s 


Supposons, pour fixer les idées, p = 43. On aura 


Li Rem 
Mie Nr > — de je 
ER TEE M Ce Le 
ZU—8#)=—7— =, 


et, par suite, 


Effectivement 
43 = 36 + 7 —6+7.1?. 


Il est bon d'observer qu’on aura encore, en vertu des principes 


établis dans le paragraphe I, 


(78) ne. 
Donc 
(79) I, = 11,1L .. 


Effectivement, si l’on prend p — 43, on trouvera 


gi dre de Rides 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 67 


On aura d’ailleurs, en vertu de la premièré des formules (75), 


"RSR DE P? 0, 0,0,, 6,0,0,;, 0,0, 0,; 06,,0,, 0;; 
4 79 Et 2 ( O,, O;; ji O;, O;; } 
PRE PT 0, 6, 0,, x 0, 0,0,, + p° » 


tandis que les principes ci-dessus rappelés donneront 


2 2 Es 2 Q? O2 P° 
FINE (O8 + prb) 


En général, on vérifie l’équivalence 


(RE — 


. (mod.w), 


lorsque w est premier, en prenant 
l'An sait 
Donc la formule (1) peut être réduite à 


(80 ) F( œ, ç) ss O,,,0-17-1) Oursvo—t (nn?) ….. Orion nv) : 


(0) 


1 Ÿ—1 
l'UE | 


et la formule (2) à 


2 0 w—1 at [0] 3 w—1 SENS à .0 V2) VU—1 A es | 
(81) d (x, ç“) ea u+V (h—u) Tu+v (A—u*) uT?+V (A—u ), 


; (0) 


yu—iY Zi} 
2 

Par suite, les divers facteurs que renfermera le numérateur de la frac- 

tion équivalente à 9(x,<) seront de la forme 


Orne gum _ jam) S 


De même, les numérateurs des fractions équivalentes à 2(x, <“), 


o(ax*,s), o(x*,<“) auront pour facteurs des expressions de la forme 


Orm+, jo (qom _ yam+s) , 
2 pe , 
O 2m +Vv® "(ar +1 u?7t)s 


, PA 
Om _ yo 1, gum +12 +1 ) . 


6$ MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Cela posé, il sera facile de déterminer les nombres ci-dessus désignés 
par 


si l’on parvient à trouver combien il y a de nombres entiers de chacune 
des formes 
u?" Le yw—I (arr Se: ue), u2n+i pie VO gr sur RS 


u?" *as yw—1 (ares ue u2n), u?2+1 Le yw—1 Ÿ edit — uni ) 


Er n 
entre les limites 0, —: 


S IV. — Suite du même sujet. 


Supposons, comme dans le paragraphe IT, 


n = Ov (> étant un nombre premier), 


p—i=n® =v, d = ww, 


et soient 
D, 0% 6 


des racines primitives des équations 
4 mme de PERTE Hélas D 
Soient encore 0, + des racines primitives de 
LOT E, mr 
et 4, s, u des racines primitives des équivalences 


æP-l=;  (mod.p), æ'=1  (mod.p}), ges 


Il 


1  ‘(mod.»). 


Soit enfin 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 69 


On aura 
” < “4 ue cu uv 
1F(x#, s) JC, çu = Ha, çu ) —,,,—ÿ (@”: çu" ) 
A GO, ,(n-1) O1 v(h—u?) Ouuh-ut) . O-stovthn—) 
c (0) v(Y—1) 
CRRRASEEET < 
2 
2 3 2 Æ ve 
É(a!, s") — ÿ (a, çu ) — ÿ ton: se) —,..—=f$ (æ#, çu” ) 
FE Oh Ouh u) Ouh) . O3 onu?) ; 
da à PEN 
PRES REA. 4 ue 


2 


Si w est un nombre premier, on pourra prendre 


D VUE 


Soit d’ailleurs a une racine de l’équivalence 


x®—I= 1] (mod.w) 
et faisons 
PAT (d s)ar,s) (a, c). (a, s), 
ACT é}— o(x, s) (a, ‘Sa8 
On aura 
X(Cæ, 6) = o(x, s) (xt, (4 AC ç"), 


var, s)— pat, spa, s") —=y(a, ç"). 


Observons maintenant : 1° que a et u vérifient les formules 


8 
LL 7 
Il 
| 
nl 
Paume. 
5 
© 
F2, 
& 
LL 2 
Il 


—1  (mod.») 


GO) — I V — | Fe . “ « 
et que » seront pairs ou impairs, suivant que w, v seront de 
+ 2 2 : 


la forme 4x + 1 ou 4x + 3; 2° que, dans une expression de la forme 
Oymivoiçam um) ue Olive )ymevuiqn, 


on peut remplacer w”* par un nombre équivalent à w”*, suivant Île 
module y, et a par un nombre équivalent à a” suivant le module w. 
On en conclura sans peine : 1° que chacune des expressions 


POLE TRE ur Me es 
pia,s), p(at,s), p(a,s"), p(as,c'") 


70 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
se réduit à une puissance de p lorsque y et w sont tous deux de la 


forme 4x + 1; 2° que les expressions 


pia;s) par,s')=y(a,s) = yes, cE), 
p(ast,s)p(a,ct) yat sizyle, ct) 


se réduisent à des puissances de p lorsque v et w sont tous deux de la 


forme 4x + 3. Mais si des deux nombres w, y l’un est de la forme 
4x +1, l'autre de la forme 4x + 3, ce sera seulement le produit 


ACZ GS) Ya, s) 


qui se réduira à une puissance entière de p. Alors, si l’on fait, pour 
abréger, 


G—GU H Gt —,, , HE GT — QUE — À, 
A — AH M —,,, + ga — ga —© À}, 
on aura 
À —1 k A+: 
ES PE ET — SU. SA IPS QT Lee 
a wW—3 A'—1 3 w—2 | A+ 1 
DATE HS ERT ne QTH QE RH = —* tp 


et 7(x,<) sera une fonction entière et linéaire des polynomes 


C + çu* AS Eee er, ç“ ut ç LT CEE en, 


AH QUE. HS, DL a, + aa 


qui restera invariable, tandis que l’on remplacera simultanément « 
par <“ et x par &* (!). Done 2y(x,<) sera une fonction entière et 


(1) Il faudra que l’on ait 


1, s)=f+gl (x + a+... Haas )(e He +,..+ cu) 
Æ Carr APP e07)( 60 Ce ET 

+ À (æ HA +... + aa )( cu EU, + qu) 

+ (a+ a. + avi) (< + qu, +cu)] 


RS : l 
= f+ £ (aa +0 + = (1— A4"), 


fgh étant entiers. 
24 (a, yes 2 +g +h + (g— h)AA 
ou 
(a, c) = À + B AA’, 
A, B étant de même espèce. 


“Éa 
e < 
48 
Le 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 71 


linéaire de A et 4’, qui ne changera pas quand on remplacera simulta- 
nément À par — A, A’ par — A’. On aura donc 


(1) 24 (&,s) — A + BAA'; 
A, B désignent deux quantités entières. On trouvera, au contraire, 
(2) 2yY(x%,ç) — À — BAA' 


et, par suite, 
44 (a s)x(x%, s) — A?— B?A?A'2— A: + VB? 


ou, ce qui revient au même, 
(3) 4p°*= A+ vwB? (!), 


A, B étant deux nombres de même espèce, c’est-à-dire tous deux pairs 
ou tous deux impairs. 


Exemple. — Soient 
On trouvera 
4&p?= A?+15B?. 


Cette dernière équation ne peut subsister, quand A et B sont impairs, 
puisque alors A?+ 15B? est divisible par 8. Donc 
A2 %X, D'EHSE 
(4) pi= X2+15Y?. 
D'ailleurs p?, divisé par 8, donne 1 pour reste. Donc X doit être impair 


et y impair. Donc 
Y'— 4x}, 


(2) p°— X?= 607? y?, 


Enfin p—X, p+X devant être pairs et Par, Rex devant être 


(1) La, c) et y(2%, c) sont des produits de plusieurs facteurs de la forme Rz,»: dont 
le nombre est nécessairement pair ou de la forme 24. 


72 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


premiers entre eux, puisque leur somme p est un nombre premier, 


l'équation (5) ou 
p—X p+X _., 


12 x° y? 
2 2 Y 


se décomposera en deux autres de la forme 


PrRe PRE en 
2 2 
ou 
PER TR nt . TT 
: D “RU En D À 


Mais, dans le dernier cas, on trouverait 


p=3x +57}, 3x?=1 (mod.5), 


I 


==? (mod.5), 


ce qui est impossible. Done, le premier cas est seul admissible et l'on 
aura 
(6) p=a +197, X = 2x —157?. 
En général, l’équation (3) peut s’écrire comme il suit : 
(7) (2p*— A)(2p*+ A) = vo B?. 


Soit p? la plus haute puissance de p qui divise simultanément À et B; 
on pourra faire 


(8) A = piX, B—plY, ek—2À—2pu 
et l'équation (7) deviendra 


hp = 4 p= X2+ vo Y? 
ou 


(9) (2p#+ X)(2p#— X) = wv Y?. 


Alors X et Y seront premiers à p et, comme tout diviseur commun des 
facteurs 


(10)  Japt4 X, 2p#— X 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 73 


divisera nécessairement leur somme 4p', ces facteurs ne pourront 
avoir d'autre commun diviseur que 2 ou 4. Cela posé, si les fac- 
teurs (10) sont premiers entre eux, on vérifiera la formule (9) en 
prenant 


(11) 2pP+ X=vx", 2pPh— X —=.0 y? 
et, par suite, 
(2) Epb=va+ op", ? 
ou bien en prenant, 
(13) MX, 2p#— X — vw y? 
et, par suite, 
(14) hph= a+ vo y? 
Si les facteurs (10) sont pairs l’un et autre, X sera pair ainsi que Y_ 
et, en posant à 
Aa, +297, 
- on tirera de la formule (9) 
(15) Cp#+ X°) (PE — X°) = wv Y"? 


ou 
pr= X'2+ vo Y'?. 


Dans cette dernière formule, le premier membre, divisé par 4, donne 1 


pour reste, IT doit en être de même du second membre, ce qui exige 


que X’ soit impair et Y’ pair, puisque vw, divisé par 4, donne 3 pour 
reste. Donc, on ne peut vérifier l'équation (15) qu’en supposant 


ph+ X'=vz,  ph—X'—=0yt 


et, par suite, 
2pPb= VX? + w y?, 


ce qui est inadmissible, puisque 2p*, divisé par 4, donne 2 pour reste, 
tandis que vx? + wy? ne peut être pair sans être divisible par 4; ou 


OEuvres de C. — S. 1, t. I. 10 


7h MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


bien en supposant 
pé+ X'= x*, p—.X'= wvy?, 


2 ph = L°+ wWYY}, 


ce qui est encore inadmissible pour la même raison, attendu que 
x?+ wvy?, en devenant pair, sera toujours divisible par 4; ou en 
adoptant l’une des hypothèses suivantes : 


ph+ X'= 2vx?, p— X'=2w7y?, 
(16) pPh= va +owy*; 

ph+ X'= 2x, ph— X'—=2uvy?, 
(17) ph= x? + wvy}. 


/ 


Done, en définitive, on pourra toujours satisfaire par des valeurs 
entières de æ, y à l’une des équations (12), (14), (16), (17). 

Comme p est de la forme vwæ +1, les équations (12), (16) ne 
peuvent subsister qu’autant que l’on à 


væ'=3 ou À (mod.w), 
ox?=1 Où 4 (mod.v) 
et, par suite, 
@ — 1 : sr LÀ 
vi? = (mod. >) @ ? =1  (mod.v) 


on ne peut admettre que la formule (14) ou (17). Si, de plus, 1 + vw 
est divisible par 8, on ne peut admettre que la formule (17). 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 75 
Observons encore que l’on tire des équations (1), (2) et (8) 
; A=p'X=—y(a,s) +y(a,s). 
Donc 


x — Aa) + xt, s) _ pla, s) paf, ç)+ (as 6) pa, sn). 
de p?} ee p} 


D'ailleurs, on tire des formules (11) 
2X—Yx? — wy°? 
et des formules (13) 


TXT — vo V?. 


Dônc 


p(a, s)o(at,s) + p(a,s")p(at, st) 


vT? — w y? ou L'—VOY = 2 : 
Pr 


A l’aide de cette dernière équation et de la formule 
kp#= vx? + w7y° ou zx? + vo ÿ?, 
on pourra déterminer æ et y. On aura, en effet, 


p(a,s)p(at,s)+o(a,çcs)o(at,çc") 


VAL = = D Y° = a 
(18) « ou (mod. ph). 
= vw y — o(œ, s) o(ax, ç) + (a, s*) o(a, ç") 


#” 


Ces dernières formules offriront le moyen de déterminer æ et y 
lorsqu'on aura w — 1. Alors, en effet, il suffira de remplacer dans ces 
formules x et & par les racines primitives des équivalences 


‘ æ®æ=r (mod,p), a'=1 (mod.p). 


En vertu de cette substitution, l'expression 


: —h—k & —h—k —27—h1—-k 
LL eu =[——) +pr[ +] +. + po [EE ; / 
h+k P ::1 P 


=[] nl + pren EU, 
P Pi F RES 


76 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


dans laquelle on suppose 


ee kK+h+l=o (mod. x), 
deviendra: 


(t+1)O+ rl +) Se. + re (T4 PS 
— (1 7 [)/0 + c#S (x D t)YBS +. Une tP-9A0 (1 FA Us pere} 


— (p— 1), pin x : (mod. p), 


la valeur de IT, 4 étant 


II RS RE Fo es (A+k)S 
eve (ER RO... «5 ) 
Soit maintenant . 
(19) Rx = 40 + &p RE. pas pes 


On aura identiquement 
A9 + AP + AP +... + an-1p! 
14 l p-27l 
— [| + 0! +] +... + pr = | 
4 P P 


A+ ATT+ATO +... +a, 7-00 


ou 


— 7/01(2) LL RhS A4) D + ttP—-2)ho OP), 


Si, dans cette dernière formule, on remplace 7 par {, on aura 


a+ a+ a UT +... + ant ts 


(20) (mod. p). 
= (1+1)S +40 (1+04)S +... + PDA (; + pe) 


Soit maintenant T une racine primitive de l’équivalence 


xPl= 1 (mod. pl). 
Je dis qu’on aura 


89 + a TOPÈT + a TOP LE, + an ete DG PET 


mod. pb). 
=(i+ L)BPE LE VAS PE (1 TyoP#— asp TD ASE (1 + Tryo ( P#) 


(21) 


En eflet, £ étant une racine primitive de l’équivalence 


&P-l= 1] (mod. pp), 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 77 


on pourra supposer 
T=t (mod.p) 
ou 
T=t+pyr, 
et l’on en conclura 


Tr (+ py)PT = PET E pY 
ou 
Tr = 4PÉT (mod. pt) (1). 


De même, si l’on a 


: {i+t)'= tv (mod. p) 
on en conclura 


a+Ti)Y=(i+ti)=tui—=T/  (mod.p) 
ou 
(+ T) = T/ + pz, 
et, par suite, 
Ce FORT (TA 4 pa jet TPE pr Z 
ou 
(+ Tete T/Pe (mod. pé) (?). 


(!) En effet, une équivalence de la forme 


æ=y  (mod.p'), 
pouvant s’écrire comme il suit, 
T=Y + p'z;, 
entraine la formule ‘ 
xTP=ÿP+ pitiz +... 
ou 
xPæyP  (mod.pi+t). 
Donc l’équivalence 
T=t  (mod.p) 
entraînera les suivantes : 


Træir (mod.p?), Tæt# (mod.pi), ... et  Tr“'=ætP#" (mod.ph). 
(2) De ce que l’équivalence 


({i+ti)= ti (mod.p) 
entraîne les suivantes, 


(1 + té JpBt = tip# = (mod. pt) et (a+ Tir = Tipkt (mod. ph), 
résulte immédiatement que l’équivalence 


ho (i + ti)s = 44m (mod. p) 


78 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Au reste, l'équation (20) entraine encore la suivante : 


à + à | batfés Tire + An—1 EUR 


(22) (mod, pH). 


| ie (1 ane J)/BPET LE thSpk(} e 1 dt si de. «Fe tb HP R0pE de PTE )IEPPT* 


Il est bon d'observer que, pour obtenir le premier membre de la 
formule (21), il suffit de remplacer, dans R,x, : 
D''R ETT, 
qui est, ainsi que T7, une racine primitive de l'équivalence 
mai. (mod. ph). . 
D'autre part, comme on aura 


Tr-i= 1 (mod. ph) 
et, par suite, 


. Tree Très, . = T'=T (mod. ph), 
la formule (21) pourra être réduite à 


ont an POP... a ET 


(mod. ph). 
| — (1 ee 1)/Gpt" GE LE(S re FORT SE ER=AS ENT Frs yep" 


(25) 
Il est facile de trouver un nombre équivalent suivant le module p* au 
second membre de la formule (23). En-eflet, on a 


lo pt- RAT ls ptet (loplei— 1) THR ii 
I : 1.2 


(+ Ty 1 + 


et, par suite, 


D Te ARE aa FEAR 
I À 


A+ FRET Ep LR 1.2 
ZSTAS (1 Tien — ST L lo pt STIASH) LE ., 
. 1 
entraine les suivantes : 
th pat (I de t)S pr = {kw pat (mod. P#h ; 
T'2S pr 1 (1+ Ti ya pit = [AD pi (mod. Ph). 


Or, en vertu de ces dernières formules, l'équivalenec (20) entraîne à son lour les équi- 
valences (22) et (21). Ù 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 179 


le signe Ë s'étendant à toutes les valeurs de 7, renfermées entre les 
limites o, p — 2. D'ailleurs, on aura 


21° = () (mod. pH) 
lorsque # ne sera pas divisible par p —1— A5, et 
Z2T—p—1i=nvs (mod. pt) 
dans le cas contraire. Donc 
(24) ZT (1+ Te yon = (p—1)(U ptit nn + Inn pttenon +. ..), 


la valeur de Il, 4 étant 


(29) Mir = 


EP PONS CESSER DES AG) 
Cela posé, on aura ; 
Il #5 A REVERS (lp) j 
a Lld si (n—h)w][1.2..... (pBi+hk—n)s] 
(po) (lphtes — 1)... (ph nn) +1] 
Fe. 4,442 (n—h)®, + vo 
lpv—1 
RE * 
nl  (pltas) (pts — 1)... (ph +h—on)s +1] 
2n—h,1p# \+h-2n — : 
‘ 1.2.3.....(22—h)w 
(lpbtæ) (lp — p) 
— . p# 
DS (mod. pb), 
= Cpéo) (pl? — 1) 
ur 1.(2272—h)w 
pô to) (ph tes — 1)... (pb + h—3n)z +1] 
|: 75 LA == (PP 
fans 1.2.3.....(3n —h)w 
lpb=1 Iph—1æ — 1m — : 
a va CPE ee PICBE we 2p) (noi ue); 


p-2p.(3n—h)w 


LL Cpétm) (pl — 1) (ph? — 2) 
1.2.(3n — h)w 


Il 


PR RER RER RER Rs ed se bsleest nec eo mses te suc Er Sent Te ble de de sé 7e 6 6 6 oo se 


80 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Généralement, on aura 


Do ne mr 1)...(pBm—iti) 


Un rpt—4 in = (— 


1.2.3.....(2—1)(in —h)w 
(26) (mod. pt). 
ds U (leo —i)... (pm —i+i) 
mi RTE É2,9,.-. (lt) 


Lorsque y. surpasse 2, la formule (26) donne 


H: h IDUL h oin = b—1 . 
in—h,lp#Ti+hin P ÉPRNE 


Lorsque à — 2, elle donne 


l Cm —1)(m —2)...(m—it+i) 


ion pen = (3) P LE re À RUES: SONT (i—1) 


Pour montrer une application des formules qui précèdent, suppo- 
sons 72 — 3. On trouvera, en prenant = 1,k#=—1,/=1, 


É [HT 1+é I+e 
Ri1= à0+ 8,2 + a2p?— j- + p : + 0? : +..., 


fi Fe 2 L 2 t? 2 
Ris = a5+ ap? + asp — | —| +# [=] + [= | Ms 


(27)  Ap=(2a—a—a)+8(a—a) —2x+3y}, 


CRI R2=(1+1)5 + (1+c) + ÉT(1+ 2) D S 
M HP PL PPT CRE PPS 


=(p—:1)ll,:. 


D'autre part, en ayant égard aux formules (21), (24), et prenant 
u = 2, on trouvera encore 


 - = XTOP (1 Tijor + STSr (1 + Tiyo 
29 


(p ts 1)(IL + + IL, 5 + IL, 5 +. #: NL IE, :,-; Fa IL, p— en AE : }4 
Enfin, la formule (26) donnera 


(G—1)(® —2)...(m—i+1) 
JÉ—A 1:2,93...(t— 1) 


(mod. p?}. 
ni co ; 2P (25—1)(25—2)...(25 —i+1) 
ir aptiui (1) 31— 2 142,9. :3(8— 41)": 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. sl 


Donc, on tirera de la formule (29) 


a=(o—n|- £ + L— Fa pente D sn 
(30) 


2 2D 2 — I 3 2m —1)(2® —2) 
D Pme 2 ii 


-ILest important d'observer qu’en prenant 


hk—=n—1 et EE ——— =D +1, 
on obtiendra une valeur de 
TL p,rpo—+ in = M, pt p 
déterminée, non plus par la formule (26), mais par la suivante : 


(dpt )(lphtes — 1}... (lp lo — po +1) 
CR UE PS. 


ÎLE, pt) p = 


de laquelle on tirera, en supposant 2 — 3, u —2,{— 2, 


\ 


2p@(2P©—1)...(pPT +1) ) 
(31) PR ps. RE (mod. p?). 
: Comme on a d’ailleurs 


(Gi+ pæ)(2+pæx)...(p—1+px) 
MER dc =D +pa)(r+ PE (ie LE + si ) 


3 RE I 
= KP EE PAST (p —1) parti gt + 


(mod. p?) (1), 


(1) En effet, les divers termes de la progression arithmétique 
; UN diese, D 


seront équivalents, suivant le module p, si l'on fait abstraction de l'ordre dans lequel on 
les range, aux divers termes de la progression géométrique 


RÉ R ie der, PTS 
d’où il résulte que les divers termes de la suite 
Ts 9 9 +) —— 


Œuvres de C.— S.1,t. I. II 


82 . MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


on en conclut 


(t+px)(2+px)...(p—i+px) ; 
RS (p—1) cie ne à }, 
et la formule (31) peut être réduite à 
Il __2p©(2p© —p)...(pw©+p) 
PP = | 
P.2pP...pTD 
(32) (DOUTE 
__2m(250—1)...(@+1) er 
ci RER HN o] He 


D'ailleurs, dans la formule (29), les quantités désignées à l’aide de 
la lettre IT étant égales deux à deux, à l'exception de - 


IL, = H,, (mod. p?), 
on trouvera 


æ=(p a lu de 2 (To + I, +.: RSR) 


2 2 


+ 20 251 + op +... + IL,_:,p+3) l 


seront équivalents, abstraction faite de l’ordre suivant lequel ils sont rangés, aux divers 
termes de la progression géométrique 


I Û I 
—) — CR] 
ARS PU ne 


Et | TEE à 


tp—2 
ou, ce qui revient au même, aux divers termes de la suivante : 
DEN IDE PRE Us de 


D'ailleurs, la somme de ces derniers termes, savoir 
tP—t 
t—i 


HELP +: HP = 


sera, ainsi. que la différence #?—1, équivalente à zéro, suivant le module p. On aura 
donc aussi 


she ie ln 0 (mod. p); 


I 
1+ - + 
2 , P—1 


puis on en conclura 


et 


14:93 ( [fi s(i+i ++ PQ. )| 
RER PASON Ge P: à «SARA EE (mod. p?). 
=1,.2.3.....(p—1) 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


83 
ou, ce qui revient au même, 
5) ep pee) (no) 

m + 2 
I I D—I 1 (G—1)(m —2) a I Pere) 2 ) 

DPI) PSS ar Ph 1.2 Fe 4 | (æ — 2 
rip] ES FAR ( : ) 

2 20 — 1 2 (2®©—1)(2© — 2) ___.. 2: (2®0—1)...(D +1) 

—ap(p=0 [2-7 1 on L.2 DRPAES Nr. de ne. = | 


Ainsi, par exemple, on trouvera, en prenant p = 7, 5 — 2, 
| sl D.) 
= 6.6+16( 2422 )= 364162: ne. 
en prenant p Sihts4, 
2 = 12{1L,s + 2 (bu + M8 + Is + IL ,22 + IL; 19 + Tou)] 
=12[70— 26/55 +27 : 6—7)| 


(mod. 13?). 
12 [70 + 26 (2 - ;) =12.70=(13—1)(13+1)) =—0 


84 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


NOTE I. 


PROPRIÉTÉS FONDAMENTALES DES FONCTIONS O,, @, 


n étant un nombre entier quelconque et w, v deux quantités entières 
positives ou négatives, nous disons que « est équivalent à v, suivant le 
module n, lorsque la différence u — 6 ou 6 — u est divisible par >, et 
nous indiquons cette équivalence, nommée congruence par M. Gauss, à 
l’aide de la notation 

u= (mod.n) 
emplovée par ce géomètre. De plus, p étant un nombre premier, nous 
disons, avec Euler d’une part et de l’autre avec M. Poinsot, que r est 
racine primitive de l’équivalence 


CAES (mod.p) 


et o racine primitive de l’équation 


Fr sde | 


lorsque r” est la plus petite puissance de 7 qui soit équivalente à 
l'unité suivant le module p, et 2” la plus petite puissance de 9 qui se 
réduise à l’unité. Dans cette hypothèse, les diverses racines de l’équa- 
tion 
DES 

sont les diverses puissances de o, et comme deux puissances, dont les 
exposants restent équivalents suivant le module 7, sont égales entre 
elles, il est clair que ces diverses racines peuvent être réduites à 


. SR —1 
Li OR es DU 


De plus, » étant une quantité entière, on peut affirmer que la somme 


nee Hèt 


LH OT pm +. + DURE PT 


NOTE I. 85 
se réduira au nombre » ou à zéro, suivant que 7» sera divisible ou non 
divisible par 2. Enfin, si x est un nombre pair, on aura 


n 
2 


p ire Le 


Pareillement, si l’équivalence 


 æMÆ=I (mod. p) 


offre » racines distinctes, ce qui arrivera si z est diviseur de p — 1, 
ces diverses racines seront les diverses puissances de 7, et comme 
deux puissances, dont les exposants seraient équivalents entre eux 
suivant le module », resteraient équivalentes entre elles suivant le 
module p, il est clair que ces diverses racines pourront être réduites à 


CHRRS PAPE 2 OM EP SRRE date À 


De plus, » étant une quantité entière, on peut affirmer que la somme 


NN 
PTE pme, MoRgers rta—1)m — £ 


ro — 

sera équivalente, suivant le module p, au nombre x ou à zéro, selon 
que » sera divisible ou non divisible par 2. Enfin, si 2 est un nombre 
pair, on aura 


=—I (mod.p). 


Ces principes étant admis, les propositions rappelées dans les pre- 
mières pages de ce Mémoire et relatives aux propriétés fondamentales 


des fonctions 
0, Oz, 


pourront être facilement établies de la manière suivante. 
Nommons : 


p un nombre premier impair; 
0 une racine primitive de l’équation 


* LP Re 


86 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
+ une racine primitive de l'équation 

de Reed 
et 4 une racine primitive de l’équivalence 


æPri= 1 ‘(mod,p). 


Comme les diverses racines de cette équivalence peuvent être repré- 
sentées par les divers termes de la progression arithmétique 


Be MR os Der 


ou, si l’on ne tient pas compte de l’ordre dans lequel elles sont rangées, 
par les divers termes de la progression géométrique 


NOR 7, 
“ 
l'équation 

1+0+04+...+0P-1= 0 


pourra s’écrire comme il suit : 
(1) 1H OL 4 0 0, 


On aura, d'autre part, 
Pa 


et 
ITA + rm +. + TP Om D— ] 


ou bien 
| RON CE AL AE rm D SRE te r(p—2)m — 0, 


suivant que 2 sera divisible ou non divisible par p — 1. Soient d’ail- 
leurs k, # des quantités entières et posons 


O,—0+ TDt+ rh O0, + TP) AQU; 


il est clair que @,, O, seront égaux lorsque h et Æ seront équivalents 
entre eux suivant le module p — 1. De plus, l'équation (1) pourra être 


présentée sous la forme 
0, = -- 1. 


NOTE 1. : 87 
Enfin l’on aura évidemment, quels que soient A et #, 
(2) | 0 ,, 9, — S(riA+ik Gi+t), 


le signe S s’étendant à toutes les valeurs de # et de 7 comprises dans la 


suite 


© 
w 
— 
] 
2 
© 
v 
= 
D 


Les valeurs de z et de j qui, dans l’équation (2), rendront, sous le 
signe S, l’exposant 0 équivalent à zéro, suivant le module p, sont celles 
qui vérifieront la formule 


ti+lÎ=0o (mod.p), 
de laquelle on tire 


oo sta 
tii=—j;=1t ? (mod.p) 
et, par suite, 
D —1 


2 


TRS TE 


ou, ce qui revient au même, 


DR qu 


le signe supérieur ou inférieur devant être adopté, suivant que z est 
es 
2 


inférieur ou supérieur à - Donc, dans l'équation (2), exposant 


de 9, sous le signe $, deviendra équivalent à zéro, suivant le module p, 
pour p — 1 systèmes de valeurs correspondantes de z et de 7, la valeur 
de z pouvant être un quelconque des termes de la suite 


Me NU 1... Pr 1! 
et, dans la somme que représente le second membre de l'équation (2), 
la partie correspondante à ces valeurs de £ et de 7 sera 


HT 
S(Tit+i#) — s(ctne 2 ) = 


ou, ce qui revient au même, 


(— 1)# S(Ti4+#)) — (— 1)#(1 Se Th+k D r2(h+k) RAA mp2) (+8), 


88 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Donc, en vertu de ce qui a été dit plus haut, cette partie se réduira 


simplement à 
$ (—1#(p=n=(-:1)(p—r) 


ou bien à zéro, suivant que À+# sera divisible ou non divisible 
par p — 1. 

Considérons à présent les systèmes de valeurs de z et de 7 qui, dans 
l'équation (2), rendent, sous le signe $, l’exposant de 0 équivalent à 
l'unité suivant le module p. Ces systèmes seront ceux pour lesquels 


l’équivalence 
; ti+tizr : (mod.p) 


se trouvera vérifiée. Or, cette équivalence, présentée sous la forme 
1 ti, 


fournira une seule valeur de 7, comprise dans la suite 


pour toute valeur de # qui, étant comprise dans la même suite, ne 
rendra pas nulle la différence 


ue. EL 


et, comme la seule valeur : —.o fera évanouir cette différence, 1l en 
résulte que l’équivalence dont il s’agit se vérifiera pour p — 2 systèmes 
de valeurs correspondantes de z et de 7, chacune des valeurs de 7 étant 


un terme de la suite 
HR ns D 0. 


Cela posé, concevons d’abord que la somme L + # ne soit pas divi- 
sible par p — 1 et désignons alors par R,,4 la somme des termes qui, 
dans le second membre de l'équation (2), seront proportionnels à la 
première puissance de 0. La valeur de R,x, qui sera déterminée par la 
formule | 


(3) Rai DER), 


NOTE I. 89 


jointe à la condition 
(4) EE (mod.p), 
se composera seulement de p — 2 termes de la forme 


h+jx 
Tia 7 ! $ 


et, comme chacun de ces termes sera nécessairement égal à l’un des 
termes de la progression géométrique 


> 
æ 2 > 
RE TR tes LU 


il est clair qu’on aura 
(5) Re A0 + 417 + AT +... + ap 2 TPTE, 


Ag» As -.., 4,2 désignant des nombres entiers dont plusieurs pourront 
s’évanouir et dont la somme vérifiera la condition 


(6) A+ A+ A+... + ap 9 D — 2. 


Soit maintenant »2 l’un quelconque des nombres entiers compris dans 
la suite 
PC PO Re cree à 


La somme des termes proportionnels à 
dans le second membre de la formule (2), sera évidemment 
gt” SÉrPrIE), 


pourvu que l’on étende le signe S à toutes les valeurs de z et de 7 qui, 
n'étant pas situées hors des limites o, p — 2, vérifient l’équivalence 


i+ti= te (mod.p). 
Or, cette équivalence pouvant être présentée sous la forme 
CE 2 ES (mod. p), 


si l’on étend le signe $S à toutes les valeurs de ? — m et de j — m qui 
OEuvres de C. — S.I,t. II. 12 


90 MEMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


la vérifient, on trouvera, en faisant usage de la notation ci-dessus 


adoptée, 
R, Ph S ( Ce Ur RE) 


ou, ce qui revient au même, 


R, 2 Tr n(a+k) S(ririk), 


et, par suite, 
S (réh+ik) a RTE), 


Donc, dans le second membre de l'équation (2), la somme des termes 


proportionnels à 
[LA 


sera généralement 
R, A (A+X) ge”. 


Donc, la somme des termes qui renfermeront des puissances positives 


de 0 sera 
R, k S (ro CrE) Ph 


le signe S s'étendant à toutes les valeurs de » non situées hors des 
limites o, p — 2. D'ailleurs, on aura évidemment, sous cette con- . 


dition, PR 
a rh La d 


et, par suite, 
di S (rca rE) sait À 


Ainsi, dans l’hypothèse admise, c’est-à-dire lorsque À + # n’est pas 
divisible par p — 1, la somme des termes qui, dans le second membre 
de l'équation (2), renferment des puissances positives de 0 se réduit 


simplement à 
R,x02+x, 


et comme alors, d’après ce qui a été dit ci-dessus, la somme des autres 
termes se réduit à zéro, il en résulte qu’on a 


(7) 0, 0; — Rx 0 ,,x;, 


la valeur de R,4 étant déterminée par la formule (3) jointe à la for- 


NOTE'T. 91 


mule (4), ou, ce qui revient au même 


(8) CRE OENtT IE), 


pourvu que l’on étende le signe S à toutes les valeurs de r'et de 7 qui, 
étant comprises dans la suite 


vérifient la condition (4). 

Passons au cas où la somme 2 + # est divisible par p — 1. Alors, 
d’après ce qui a été dit ci-dessus, on devra remplacer l'équation (8) 
par la suivante : 

0, 8; — 08,4 S(T4E) + (—i)(p—n), 
que l’on pourra réduire à 

0,0_;—— ST) L(—i){(p —1), 
attendu que l’équivalence 


h+k=o ou K=— h (mod.p —1) 


entrainera les formules 


rt ot oi LT Oz+x > 6, ne 


Donc, si l’on suppose la formule (5) étendue au cas où la somme 4 +4 
est divisible par p — 1, c’est-à-dire si, en choisissant R;, de manière 
à vérifier dans tous les cas cette formule, on pose 


(9) O, D LE Ra, Oo 


on aura 
Rama S(T A) (ir) p — 1). 


Dans le second membre de cette dernière formule, le signe S doit 
toujours être étendu aux valeurs de # et de ; qui, étant comprises dans 


la suite 
OR 4 EN 0 ST eAUTES 3 


“ 


92 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


vérifient la condition (4) ou, ce qui revient au même, à toutes les 
valeurs de ë — j qui, étant comprises dans la même suite, vérifient la 
formule 


ii = tri) (mod.p — 1) 


et, par conséquent, à toutes les valeurs de ? — 7 distinctes de la valeur 


| LÉ TS 


2 


qui donnerait 
ti — 1 (mod.p — 1). 


Or, comme en admettant cette dernière valeur de # — 7 on aurait 


généralement 
S(r-22) — 0, 


on trouvera au contraire, en l’excluant, 


p1 
S(r-Dh)— 77 A, 


et, par suite, la valeur trouvée de R,_, deviendra 
(10) R,-»=—(—1)"p, 


pourvu que À ne soit pas divisible par p — 1. Alors aussi l’équation (9) 


donnera 
(11) 0,8_,—=(—:1)tp. 


Si 2 devenait lui-même divisible par p — r, il serait pair et, comme 
on aurait 


(—1)}= 1, Th= 1, 
la valeur trouvée de R,_, se réduirait à 


P—2—(p—1)=—-1. 


Au reste, on peut conclure immédiatement de la formule (7) : 1° que 
la valeur de R, 4 ne varie pas lorsqu'on fait croître ou décroitre 2 ou # 
d'un multiple de p — 1; 2° que R,4 se réduit à — 1 dès que l’une des 


NOTE I. : 93 
quantités À, & est divisible par p — 1. Ainsi, par exemple, si l’on sup- 
pose # divisible par p — r, l’on aura 

0,— nu En | 
et, par suite, la formule (7) donnera 


(12) Pas T1! 


Si, dans la formule (7), on change les signes de À et de #, l'on 


trouvera 
ini |: PS 


4 


puis, de cette équation combinée par voie de multiplication avec la 
formule (3), on tirera, en ayant égard à la formule (11), 


(13) | HA ERLX + D. 


L'équation (13) suppose évidemment k, # et À +# non divisibles 
par p — 1. 

Les équations (7), (10), (11), (12), (13) coincident avec les for- 
mules (9), (11), (13) et (12) du paragraphe I de ce Mémoire lorsque 
le diviseur de p — 1, représenté dans ce paragraphe par la lettre 5, se 
réduit à l’unité. Dans le cas contraire, pour passer des unes aux autres, 
il suffira de remplacer 


k par w, k par wk#, 
* puis d'écrire, pour abréger, 
9, aulieu de 0; et R,4x aulieude Rox,wk- 


Lorsque dans la formule (11) on pose 


Ne Pre) 
2 


elle fournit un théorème, très remarquable, de M. Gauss et se réduit à 


P=i 
(14) 83: —(—1) * p 


2 


94 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


ou, ce qui revient au même, à 


ee 
(14) (E— GOLD DE, GO QU 1) Ep, 


Cette dernière équation coincide avec diverses formules du Mémoire, 
par exemple avec les formules (12) du paragraphe HT. 


NOTE IT. 


SUR DIVERSES FORMULES OBTENUES DANS LE DEUXIÈME PARAGRAPHE. 


, 
: 


Il est facile de s'assurer que la formule (61) du paragraphe I 
entraine les formules (62), non seulement, comme nous l'avons 
avancé, dans le cas particulier où & se réduit à l’unité, mais généra- 
lement et quelle que soit la valeur de &. C’est ce que nous allons 
démontrer. | 

Lorsque » sera de la forme 4x + 1, les termes des suites (63), (64) 
étant eux-mêmes de cette forme, puisqu'on a généralement 


UM y(i— ut) it (y —i)(1—u*) et Y—I1=0 (mod.4), 


seront équivalents, suivant le module x = 4v, à certains termes de la 


suite 
1, 5, 9, ..., 4v—1r1, 4v—7, 4y—3. 


D'ailleurs celle-ci renfermera : 1° un terme égal à v; 2° y — 1 termes 


premiers, non seulement à v, mais encore à 


n= 4 Y, 


et qui, étant en même nombre que les termes des deux suites (63), 
(64), devront être équivalents, les uns aux termes de la suite (63), 
les autres aux termes de la suite (64). Parmi ces y — 1 termes, ceux 


NOTE: IT. 93 


qui se réduiront à l’un des suivants : 


étant précisément 


seront en nombre égal à 
Vs) 


les uns, dont le nombre sera y’, étant équivalents à certains termes de 


la suite (63) et les autres, dont le nombre sera v”, étant équivalents 


à certains termes de la suite (64). On aura, en conséquence, 


er: 
v'+ = 


Observons maintenant qu’en vertu des formules 


v—1 
uw? +1Z=0o  (mod.»), Y—1=0  (mod.4), 


on trouvera, quel que soit le nombre entier 7n, 


V1 V—1\ 7 
ee e— 
[unr+y(i—un)] + Fa 2 + se HS )| = 2y (mod.n = 4y). 


Donc, chacune des suites (63), (64) se composera de termes qui, pris 
deux à deux, pourront être représentés par des nombres de la forme 


h, 2»—h, 


auxquels 1ls seront équivalents, suivant le module x — 4v. D'ailleurs, 
si l'indice k se trouve compris dans la suite 

15,095. D y -2V0, .2V-—H,: av, 
on pourra en dire autant de l'indice 2v — 2 qui sera distinct de 2 si 


h diffère de v. Donc, chacun des nombres désignés par v', y’ sera pair 
et. 


96 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


seront entiers. Enfin, comme on aura 


v' + v' V—I 
er , 
2 4 


on peut affirmer que, si v est non seulement de la forme 4x + 1, mais 
aussi de la forme 8x + 5, les deux entiers 


sera impaire elle-même et ne pourra se réduire à zéro. 
A l’aide des observations qui précèdent, on peut ramener à une 
forme très simple les valeurs de 


F(V— 1, cs), É(V—1, c") 


fournies par les équations (23), (26); et d’abord, puisque les diffé- 
rents termes de chacune des séries (63), (64), pris deux à deux, 
peuvent être censés de la forme 


h, 2%—h, 


les équations (23), (26), combinées avec la formule 


0, 0:,_, — R ,av-n O;,, 
donneront 
A V1 
cd 6, 4 
Æ se DRE de V 
f(4 ri € 4) ÆE Kit Ru (vtu « AS R,_, 5 RÉ APES O er Q= 
Û V(Y—1) 


2 


n 


À y—1 
0, ; 

2 i 2v 
F(V— 1, su) — Are R _ Se. 
, V—V—L' ua, V4 (Vu ce —— — 

y V—(V—1})u ? ,V+(V—1)u ? |: FAP 
2 


v— 5 e 
— sera un nombre pair 
4 


Si d’ailleurs v est de la forme 8x + 5, alors 


N 


NOTE II. 97 


et l’on aura, non seulement 


8,,=0., . 0,90, —0i,—=(—:1)"5Sp—p, 


mais encore 


b L 
Le ÉÉRREE rn, : PP CR RE PE : 
La ; ; 


2 


ce qui réduira les formules précédentes à 


— 5 


y 
f(y FES s) + Pl Riov—1 Rv- (nu v+ (tu + :-R — EL 


V—(V—1 ré ? ,V+(V—1)u 


V— 5 
s( Free s“) EE € : Ro u +01 ARS = es 


y 
V—(V—1)u ? ,V+(V—1)u ? 


Ces dernières équations et les équations analogues, qui fourniraient 
lès valeurs de 


LCR Var ne E F(—y—=x,<"), 


coincident, comme on devait s’y attendre, avec les formules (66) 
- lorsqu'on prend y = 5 et avec les formules (74), (35) lorsqu'on 
prend y — 13. 


. : . VV — I + . 
Si y était de la forme 8x + 1, alors, —— étant un nombre pair, on 
$ + 


aurait 


L 
8,5 = 0% = 0 =—1, SSP ; 
2 


ce qui réduirait les formules précédemment obtenues à 


Y—1 
f (y ES s) = — P < Rev 1 Rytpu ve (vu ce: 


» 


v—1 
F(y 20. ç") ep” RE 00 ve LA : + —. 


V— 3 
V—(V—1)u ? ,V+(V—1)u À 


nt] Lo PA 
V—(V—1)u % ,V4+(V—1j)u 3 


Dans tous les cas, en divisant la valeur de f(ÿ— 1,4) par celle 


de #(ÿ— 1,6“), on trouvera 


e > Y—s y 
(4 ere ç) FER Kay Ron a v+o-ne se Ré ie o-dieT 
d HE # ; Y—Aa vs 

f(V — 1,-ç* Ro u,ve (su . SE TU PEU ne 
OEuvres de C. — S. 1, t. I. 13 


98 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Si, dans cette dernière formule, on remplace 


Rx par Fe Le 


SPC 


toutes les fois que L et Æ sont équivalents, suivant le module r = 4v, 
à des nombres compris entre les limites 

0, 2, 
on en tirera 


É(V— 1.) _ p? ftp) 
É (Test MR 7 
#(\ UE, p? f(p) 


fe) et (eo) désignant des produits de la forme 


Rz,2v- 1 Rav .. 
composés de facteurs | 


Ron R,2v-x 
dont aucun ne deviendra divisible par p lorsqu'on y substituera r à p; 
. ' > , VA 
puis, en ayant égard aux formules (49) ou (56) et représentant par . * 
| RE RE : * “ 
la valeur du rapport à réduit à sa plus simple expression, l’on trouvera 


successivement 


6+y(s— +... —cw"")V= x -p'f(p) 
B—y(s—çé+...— cut) V1 - 


p? {(e) 

et 
BH eme) Vi p°}p). 
D—y(s—ç+...—ç*)V/— 1 p?f(p) 


On aura d’ailleurs, en vertu de la seconde des formules (43), 


Le + yes. — 0) Vlr y +..— 7) Vi] = xt + y] 


et, par suite, on trouvera encore 
æyts— +...) V—ilfte) =p + (a +0y)J{p), 


Vu y" 


—y(s—s"+...—) Vif jte) =p 7 (+ vyt)f(p). 


NOTE 11. : 99 
Si, dans ces derniéiés équations, on remplace © par r, on dévra y rem- 
placer en même temps $ par s, ÿ— 1 par a et le signe = par =, le 
module étant le nombre p. On trouvera ainsi 
one 


[x+(s—s"+...—s""#)ayFf(r) =p ? (a+ y?) f(r) 
(mod.p). 


« vu y! 


[æ—(s—st+...—s")ayPf(r)=p ? (x +vy?)f(r) 


Observons à présent que æ et y, n'ayant pas de facteurs communs, 
ne peuvent être simultanément divisibles par p. Par suite, on pourra 
en dire autant des expressions 


æ+(s—s"+...—s"")ay, æ—(s—s"+...—s"")ay, 


qui ne peuvent devenir simultanément divisibles par p qu'avec leur 


somme 
2X 


et leur différence 


2(5—5#+...—5s")ay, 


par conséquent avec x et y, attendu que les quantités 
S—st+..,.—s"" et. a 
sont racines des équivalences 
æ'=y  (mod.p), æ'=1  (mod.p). 
Cela posé, comme f(r) et /(r) ne seront pas non plus divisibles par p, 
il est clair que, des deux produits 
[tg+(s—s"+...—s#"")aylPf(r), [x —(s—s"+...— SM )aylf(r), 


lun au moins sera équivalent, suivant le module p, à un terme de la 


suite 
CURE PES PR PROS D 


Donc, en vertu des formules obtenues, on pourra en dire autant de 
l’un des produits 


V'— vr VU y! 
———— Keane 


DEC ENER PCT EE VPT. 


100 MEMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


D'ailleurs le binome 
a? + vy?, 


étant diviseur de 
62 + vy?, 


devra, en vertu de la formule (47) ou (48), diviser l’un des produits 


v—1 v—3 


et par conséquent 1l sera, ou de la forme 
P+ 
si l’un des deux nombres +, y est pair, l’autre impair, ou de la forme 


2 pl 


L] 


si æ, y sont tous deux impairs, attendu qu’alors æ? + vy?, divisé 
par 4, donnera 2 pour reste et ne pourra devenir égal à 4p#. Or, 
comme les produits 


V'— v" V'— v' 


P 2 (z?+vy?), P 2 (x? + vy?) 


se réduiront, dans le premier cas, à 


V'— y" Et 


devra être égal à zéro. Par conséquent, st, en prenant pour u. la valeur 
EN À 


r UT v! 
numerique de la différence 5 — ,? 0h pose 


NOTE II. 101 


on pourra satisfaire, par des nombres x, y entiers et premiers entre eux, 


à l'une des formules 
Ph= 2? + vy?, 


2pb= x?+ vy*, 


savoir, à la première, par deux nombres entiers, l’un pair, l'autre 
tmpair, ou à la seconde par deux nombres entiers impairs. Mais la 
seconde formule ne peut subsister lorsque y est de la forme 8x + 5, 
puisque alors, pour des valeurs impaires de æ, y, æ?+ vy? est de la 
forme 8x + 6, tandis que 

2p—= 2(4v5 + 1)4 


est de la forme 8x + 2. Donc, st v est de la forme 8x + 5, des nombres 


æ, Y, entiers et premiers entre eux, vérifieront la formule 
PE +vy", 
pourvu que l’on y suppose u égal à la valeur numérique de la diffe- 


I I s 0 
rence —Y — -y", par conséquent 
2 2 


ÿ! — y! 


res 
rs 2 


D'ailleurs, la valeur précédente de x est précisément celle que fournit 
la première des équations (60). En effet, les expressions (65) se 
réduisant, en vertu de la formule 


Y — 1 
VE = 


y 


aux deux suivantes, 


; ; È RTS PR 
si l’on égale l’une ou l’autre à la différence À — dre on aura 
Ve e5 


2À — e 


ou y 


et la première des formules (60) donnera 


pa + -n)= + (5 -n)=£— à 


4 4 2 


PASS DANS 


102 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. : 


Pour établir les propositions ci-dessus énoncées, nous avons eu 
recours à la formule qui fournit la valeur du rapport des expressions 
imaginaires 


FV— 1,6), (V1, 6 


et nous avons transformé la fraction qui représente cette valeur, de 
manière à mettre en évidence tous les facteurs égaux à p, soit dans le 
numérateur, soit dans le dénominateur. On pourrait faire subir une 
semblable transformation aux valeurs mêmes des deux expressions 


imaginaires 


Frs) V1, 6) 
ou bien encore les deux suivantes : 
HV), SV, €). 
Concevons en particulier que, dans les valeurs précédemment trouvées 


de f(V— 1,6) et de f(V— +, <“), l'on remplace 


P 
Rs par Rss sr 


toutes les fois que 2 et # sont équivalents, suivant le module r = 4v, 
à des nombres compris entre les limites 


(ORNE à À 


On trouvera, si y est de la forme 8x + 5, 


vV—5 v' 
8 


(=, <)=p + *To(p), A —1,")=p + Ty(p), 


en désignant par 
Cp) x(p) 


deux fractions qui auront pour numérateurs et pour dénominateurs 


des produits de la forme 
Rinr Renx: ., 


composés de facteurs dont aucun ne deviendra divisible par p lorsqu'on 


w 4 PA 
Ébe 

ÈS 

Te 

f 


- NOTE Ii. 103 


substituera 7 à p; puis, en ayant égard aux équations (30) du para- 
graphe IT et à la formule 


on trouvera encore 


V—S v' 


NC Ep TER SCT) pe 


Si y, au lieu d’être de la forme 8æ + 5, était de la forme 8x + r, les 


valeurs de 


Frs) Vis), SV), CV, 51) 


seraient semblables à celles que nous venons de trouver, à cela près 
que, dans les exposants de p, la première partie 


se trouverait remplacée par 
verte: 


Dans l’un et l’autre cas, on aura 


F6) F5, €") VS) _ CNE), 


p?o(e) P° 1(e) rs) poor 


puis on türera de cette dernière formule, combinée avec les équa- 
tions (49), 


D Mn. 40 .. 
BEN St JV re)  f(— Vanp is 


et, par suite, 


(O+ey—1) —(d+e) a 


GENRE Ie 


Si, dans ces dernières formules, on remplace & par r, on devra rem- 


10% MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


placer en même temps ÿ— 1 par a et le signe — par le signe =, le 


module étant le nombre p. On trouvera ainsi 


(Ô+ea)=(+e)g(r)x(r) 


(mod.p). 
(O— sa} = (d+ Aer 


. , + ms 2 Re | : 
Donc, puisque &(r), 4(r) ne sont équivalents ni à zéro ni à =; suivant 


le module p, la somme 
9? + €? 


ne pourra devenir divisible par p qu'avec les deux binomes 
0+ea, Ô—Eea, 
par conséquent, avec les deux nombres 


AN 
RER 


D'ailleurs,.il est permis de supposer que les nombres à, € sont pre- 
miers entre eux, attendu qu’on n’altère pas les équations (49) en 
transportant dans & et dans y les facteurs qui seraient communs à à 
et ae. Donc, cette hypothèse étant admise, $?+ £? sera premier à p; 


. . #4 . : 
et, si l’on nomme comme ci-dessus L la forme la plus simple de la 
: 6 s : £ ; 
fraction “ l’équation (47) ou (48) entrainera, ou les deux suivantes : 
OhEtt, t+vy?= pl 


si des nombres æ, y l’un est pair et l’autre impair, ou les deux sui- 


vantes : 
+ e?— 0, æ+vy?= 2pl# 


si les nombres æ, y sont tous deux impairs. Dans le premier cas, on 
aura 


ou 


par conséquent 
(d téa)Ÿ = Hit (mod.p) 


NOTE II. 105 
et 
o(r)x(r) =+i 


Footer: (mod.p). 


Dans le second cas, qui ne se présente jamais lorsque y est de la forme 


8x + à, on aurait 
ie ur Ÿ STE 


Ce HE à 


par conséquent 
(dtsa) = tag (mod.p) 


et 
(mod.p). 


Pour déduire de ce qui a été dit plus haut la valeur du produit 
pCr)xCr), 


il suffirait d'observer que les deux expressions 


y' 


p'o(p), p?4(e) 
renferment tous les facteurs de la forme 


Rav — Ry,n+2v-h Ras, 


h désignant un nombre distinct de y et compris parmi les termes de la 
suite | 
1, D, 9 ..…, 4v—i1, 4v—7, 4v—3, 

Comme d’ailleurs, pour mettre en évidence les facteurs égaux à p, il 
suffit de remplacer 

E Le 26 


Ron 4V—h,2v+ 


R,,2v-n par 


lorsque 2 est renfermé entre les limites o, 2v, on trouvera 


Rav, sv—s Rav sv 7 RES, 3V—2,3V+2 


p(p)x(ep) — 


Rois: Rov+s vs …. Rav_s,sv+s 


Il y a plus : comme on aura généralement, ainsi qu'il est facile de le 


OEuvres de C. — S.I,t. I. 1{ 


106 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


prouver, 


2 sx 
R2v- ed LA l R 2V—R,2V—/h5 


-on trouvera encore 


Rov+sov+s Rois, 2V+-7 - 


LUE 


Le(e)x(e)P— 


Si maintenant on remplace 9 
devra remplacer généralement 


R h,k 
par 
g : RATES 


et l’on aura, par suite, 


1 RE) à ES Se 
o(r)x (Tr) LA ri mr EN pee 


IL, . I, 


Rosv+1, 2v+1 Rovss, 2V+5 + 


_eÎ8,,, +. ne 


Ris 


arret le signe = par le signe =, on 
P 


(mod.p). 


IL,_3 0-3 


LLC TT 


HE —+,V— RP Le 


. | + SE ,2V—1 


En joignant cette dernière formule à celles que nous avons précédem- 


ment obtenues, on arrivera immédiatement aux conclusions renfer- 


mées dans le théorème suivant : 


TaéorÈmE. — v et p étant deux nombres premiers, l’un de la forme 


4kx+1 et l'autre de la forme 4vx +1, supposons que la suite des nombres 


1, D, 9, ..., 2V—09, 2v—5, 2y—1 
offre y’ racines de l'équivalence 
Ms 
æ ? =1 (mod.v) 
et y’ racines de l’équivalence 
vV—1 
z ? =—1 (mod.v) 
on aura 
; Y— 1 
D —- V2 
et, st l’on nomme 
É 
la valeur numérique de 
y! cr A y! 


NOTE II. , | 107 
on pourra salisfaire, par des nombres x, y entiers et premiers entre eux, 
a l'équation 

+ vy° = ph, 
non seulement lorsque y sera de la forme 8x +5, mais aussi lorsque, 
y étant de la forme 8x + 1, le rapport 


I, 
IL 2,3 1 2, Re : 2,v+2 


sera une des racines de l’équivalence 


2 


T 


= 1 (mod.p). 


Si le même rapport cessait d’être équivalent, suivant le module p, 
à + 1 ou à — 1, il suit de ce qu'on a dit qu'il deviendrait racine de 


l’équivalence 
= — 1] (mod.p), 


etalors on pourrait satisfaire, Le des nombres +, y entiers et premiers 


entre eux, à l'équation 
a? + vy} = 2ph. 


Au reste, nous n'avons pas encore trouvé d'exemple dans lequel le 
rapport dont il s'agit ne fût équivalent, suivant le module p, à +1; 
et, si l’on démontrait qu'il en est toujours ainsi, on en conclurait 
immédiatement qu'on peut satisfaire, par des nombres æ, y entiers et 
premiers entre eux, à l'équation 


2 + vy}= ph, 


non seulement lorsque v est de la forme 8x + 5, mais encore lorsque 
v est de la forme 8x +1. 

Il nous reste à montrer comment on peut déterminer directement la 
valeur du nombre 


Parmi les termes de la suite 


Hd QU Li V0 AV D, ‘20 1, 


108 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
plusieurs, en nombre égal à y’, vérifient l’équivalence 
æ?æI (mod.»); 
d’autres, en nombre égal à v”, vérifient l’équivalence 
æ? =--1 (mod.v), 
et un seul, savoir le terme y, satisfait à la condition 
æ?=0o (mod.»). 


Cela posé, il est clair qu’on aura non seulement 


ve 1 


vl+ v'— ; 
mais encore 
aus ren vrA 
y! — y! — 2 + 5 2 + 9 2 se 
V=1 + +5. RER 
+ (2V— 9) ? +(2v—5) ? +(ay—7r) ? 
par conséquent 
v—1 
Fa 
y! — y! — —; (e + He +,,, + el2v-9)3 LE (2V—5)3 eCvENs) (mod. v), 
dz ? 


pourvu que l’on suppose 3 — o après les différentiations effectuées. 
On aura d’ailleurs 


k ï é e(2Y+3)2 __ 63 et nl 
CHE He NE (eV — 5) 
ee — 1! e?z — eT?z ez + eT= 


et comme le facteur 
e?Yz — 


ainsi que ses dérivées relatives à z, devient, pour une valeur nulle de 3, 
équivalent à zéro suivant le module y, on trouvera, en définitive, 


Ro M: 1 
V—VE= ——(— =) (mod.»); 


bic: 


NOTE II. 109 
par conséquent 
v—1 
ae Er 2 z* 1 
Gi mor +) (mod.») 
et 
v—1 
t AT z? zt —1 
md pris) (mod.»), 


z devant être réduit à zéro après les différentiations; puis on en 
conclura 


| Y— 1 
EU de Cor 


2 serrer 1.2.3.....( f + g +...) ( I ŸY)"-) lv) 


4 M HO e AT NT 


le signe S devant s'étendre à toutes les valeurs entières, nulles ou 
positives, de /, g, ... qui vérifient la formule 


Pos 


f+2g+3h+...— 


4 
et chacun des produits 1.2..... PAR ETS g, ... devant être remplacé 
par l'unité lorsque le dernier facteur /, ou g, ... se réduit à zéro. La 
valeur de l’exposant 4 se trouvera ainsi complètement déterminée, 
puisque d’ailleurs cet exposant doit être positif et inférieur à 


ST ES STLé VS 
Ni . » 


Si l’on prend successivement pour y les différents termes de la suite 


do te ED A" ty 53 01, ..., 


on trouvera successivement, pour y — 5, 


pour v = 13, 


Il 


be er € + )=+s, B=—1; 


4 2 F:2:9,4 1L9:314: 250 


110 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


pour = 17, 
B— 2, 


NOTE II. 


SUR LA MULTIPLICATION DES FONCTIONS 9», Oz, 


Les principales formules auxquelles nous sommes parvenus dans le 
précédent Mémoire y sont déduites de la considération des produits de 


la forme 
6,,86,0;.... 


Lorsque, p étant un nombre premier impair, on désigne par 
: FRET 
des racines primitives des équations 
TPE, Éd ee 

et par { une racine primitive de l’équivalence 

XPI= 1 (mod.p), 
alors la valeur de @;, déterminée par la formule 

0,—=0+Th0t+ rh. Lorna gUT 


ne varie pas quand on fait croitre ou diminuer 4 d’un multiple de p— 1; 
et l’on a : 1° en supposant À divisible par p — 1, 


6,=0,=—17; 
2° en supposant 2 non divisible par p — r, 
06,0_,=(— 1)" pe 
Si, au contraire, en nommant 2 un diviseur de P — 1, on pose | 


— } 
se LÉDX p= TT 
LA 


NOTE III. 111 
et, de plus, 


(1) 0,—=0+ph0t+ phO LE... + ptp-nA gt, 


LA 


alors @, sera une fonction des racines primitives 
0, p 


des deux équations 
DT, PA TP 


qui ne variera pas quand on fera croître ou diminuer 2 d’un multiple 
de »; et l’on aura : 1° en supposant 2 divisible par », 


(2) == —-:1; 
2° en supposant À non divisible par », 
(3) k- Si (— 79 p — 0, 6,. he 


Ajoutons qu’en vertu des principes établis dans la première Note, si 
l’on multiplie @, par O4, on trouvera 


Car 0,0; = Rx 0x, 


R;,x désignant une fonction qui ne renfermera plus 0, mais seulement 
la racine primitive 9 = 7° et ses puissances entières. On aura d’ailleurs, 
lorsque À + # ne sera pas divisible par , 


(5) Rx S(pfn+ik), 


le signe S s'étendant à toutes les valeurs de z et de 7 qui, étant com- 
prises dans la suite 


MR Re us DA) 


vérifient la formule 


(6) | CES (mod.p). 


Soient maintenant 


112 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


des nombres entiers divers. On trouvera successivement 


0, MS R,,x Or, 
0,90; 0, —R;,,:0»:x 0, = RyrxRyrxt Ont 


Donc, si l'on pose généralement 
(7) LPS LPS. PRE Ris Qurbits. 


Rx, Sera encore une fonction de p déterminée par une équation de 


la forme 
Mani, My shit us: 


Il est bon d'observer que, si 


R+k+l+..., 
n’est pas divisible par x, on aura 
(8) Pair: S(PFERRCERS 


le signe S s'étendant à toutes les valeurs de £, &’, &”, … qui, étant 
comprises dans la suite 


vérifient la condition 
(9) CHU HUE, = (mod.p). 


Ajoutons qu’en vertu de la formule (3), l'expression 


0,9;:0,... 
Retro "Di 
h+k+l+.…. 
sera, comme le produit 
0,0,0,... 


et comme l'expression 
Onsrr+... = 0 + plpkp!...0+ DrhOtk Del QE + pie) p(p=2)Ek jbl, Or ?, 
une fonction entière et symétrique de 


! 
107% p*, p!, ss 


NOTE III. 113 


par conséquent une fonction linéaire des sommes 


o! + p# + p! +..., 


pt + p(r— NE ptit ER, ss 


dans lesquelles les coefficients seront des nombres entiers. 

Les équations (2), (3) et (7) entrainent les diverses formules que 
nous avons données dans le Mémoire, et particulièrement celles qui 
changent le quadruple d’un nombre premier p, ou d’une puissance 
entière de p, et quelquefois ce nombre lui-même en expressions de la 
forme 

: x? + ny?, 
ñ étant un diviseur de p — 1. 


) — ] F 
Le » la racine 


D'abord, si l’on suppose 2 = 2, et par suite 5 — 


c 


primitive o de l’équivalence 


sera simplement 


et, en posant À — 1, on tirera de la formule (3) 


p—1 


ou, ce qui revient au même, 
PES 


(10) D PR Mt) pi 


On se trouvera ainsi ramené à la formule (14) de la première Note. 
Concevons maintenant que z soit un nombre premier impair. Alors 
les diverses racines primitives de l'équation 


(11) æ'=1 


seront 
P; p?, pÿ, tue Ds pre, er she ; 


et si l’on prend successivement pour À les divers exposants de 9 dans 


> 


OEuvres de C.— S. I, t. II. 19 


11% MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
ces racines primitives, c’est-à-dire les divers termes de la progression 
arithmétique 
PS9 es AR h  Rra,, Met 
on obtiendra pour valeurs correspondantes de O; les expressions 


O;, 0, O;, ex |: PRE FER |: FORTE 


lesquelles, eu égard à l’équation (3), vérifieront la formule 


6,6, ,—-0,8,:—=...— 2 FAUPS PR Ee d 


par conséquent la suivante : 


n—1 


(12 ) pi — 0, 6, 6... . à. rs 6, |. FES 


D'ailleurs, les divers termes de la progression arithmétique 


PUS 8 56 0 0 A 4 D RER OR RS 


‘peuvent être censés représenter les diverses racines de l’équivalence 


(13) æTi= 1 (mod.n). 


I y a plus : si l’on nomme s une racine primitive de cette équivalence, 
les termes dont il s’agit, abstraction faite de l’ordre dans lequel ils 
sont rangés, seront équivalents, suivant le module x, aux divers 
termes de la progression géométrique 


—? 


et, par suite, la formule (12) donnera 


n —1 


(14) p? = 6, 0, 0 à. É .O;"-: O,n-2. 


Observons à présent que l’équivalence (13) se décompose en deux 
autres dont la première, 


æ ? =1 (mod. ), 


NOTE III. 115 


a pour racines les puissances paires de s, savoir 


ARE POS CAP ENS védlel” 
tandis que la seconde, 


x . æ? =—i (mod.n), 


a pour racines les puissances impaires de s. Donc le produit qui 
constitue le second membre de l'équation (14) peut être décomposé 
en deux autres produits de la forme 


0, 0: 0: .…. On — Ri,6,s,.., sn Oiissss.. +on, 
0, 0: O;: ….. On — Rss. ons Osssyss... +523 


et comme on aura 


sr—1 I 
FH St SE 5 Rs — pe ra — 0 
(mod.n), 
S PA ns RUES 
SH + SE, D pu es A ape uerg a =D 
FLE 
par conséquent 
Os, 4 — 0,— SRE 
|: PPIPONE PRE en = 0, = —:1 , 


il est clair que les deux produits 


B,0:0n...Osns, 0,010... On 


se réduiront, le premier, avec R, 2,4 


..,% 


symétrique de 
4 À sn—3 


D M Ne 


le second, avec R;,s,5,..,,"+, à une fonction semblable de 


p°, ds p”, sn sup 


les coefficients étant des nombres entiers. D'ailleurs, une fonction 
entière et symétrique de 


ç4 sn—3 


Pr Pr Pr vs P 
sera simplement une fonction linéaire des sommes de la forme 


sn—3 


pr + ps? ps, Lau à a” : 


116. MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


m désignant un entier inférieur à 2: et une semblable somme se 


réduit toujours à 
sn—3 


p+p°+ p+...+p 
ou bien à 


sn—? 


RH PHP +... Hp, 


selon que #7 est équivalent, suivant le module 7, à une puissance 
paire ou à une puissance impaire de s. On aura donc, en désignant 


par cs, Ci, ©, des quantités entières, 

0,00... = c+ co +0" +... Hp) + (os + p +... + ps”), 
puis on en conclura, en remplaçant o par p°, 

8,0 Os... Bin = Co + Cp + p +. + PT) + Ca(p HP +. Hp). 
D'autre part, les expressions 


s ga? 
D» 2° RER p , 


fre 


. . \ , Al S 
qui coincident, à l’ordre près, avec les suivantes : 
I, P; p?, “4 Ag 
représentent les diverses racines de l'équation 


PET 


et offrent une somme nulle; en sorte qu'on a 


DH pH pH Hp = —r, 
Ce n’est pas tout; si l’on pose 
p—ps+p—...—ps""— A, 


on tirera de l’équation (10), en y remplaçant p par 2, 0 pars et £ pars, 


(15) PP ee 


NOTE III. “LIT 


Cela posé, on trouvera 


p +pŸ+... + ps" —= — 


PS+pŸ+...+p _— — 
et, par suite, 
8,8, 0...0,—— (A+ BA), 


0,0: Bs... On: — = (A— BA), 


ou, ce qui revient au même, 


20, 0,0... sn: — À + BA, 


(16) 
| 26,0,:9;:...0,- — À — BA, 


les valeurs de A, B étant 
(17) A—92Co—Ci— C3, B—c;—c;; 
puis on tirera des équations (16), combinées avec les formules (14) 
et(15), 
4p ? —A?— BA? 


ou, ce qui revient au même, 


n—1 n—1 


(18) AD As ps apr 
les valeurs numériques de A, B étant deux entiers qui, en vertu des 
formules (17), seront de même espèce, c'est-à-dire tous deux pairs ou 
tous deux impairs. 

Observons encore qu’en vertu de la formule 


S? =—1: (mod.n), 
l'équation 
O0, Gi p 


pourra s’écrire comme il suit : 


(19) @:@ ,.n-1=p  (mod.n). 


118 . MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


D'ailleurs, si l’exposant » est un terme de la suite 
rt D does Mes 


n — 1 , : œ # 
soit lui-même un terme de cette suite, 


Dour que l’exposant m + 
Ï 


il suffira de réduire le double signe + au signe + ou au signe —, 


ASTRA Re : 
. Enfin, dans la for- 


selon que #7 sera inférieur ou supérieur à 


mule (19), les exposants 
JDE 


m, mm 
2 


seront évidemment de même espèce, c’est-à-dire tous deux pairs ou 
tous deux impairs si z est de la forme 4x +1; tandis qu'ils seront 
d'espèces différentes si x est de la forme 4x + 3. Donc, si » est de la 


forme 4x +1, chacune des expressions 


B,0:O...Bn—, 0,0, 0. .Osn-: 


se composera de facteurs qui, multipliés deux à deux l’un par l’autre, 
fourniront des produits égaux à p. Donc alors, les formules (16) 
devront se réduire à 


n —1 
0, O0: O:. . ROME =pP 4 * 


n—1 


6, 0: O;. ñ O2 — P % 


et l’on aura, en conséquence, 


. . , C1 Eerendé Ve . 
Si, au contraire, » est de la forme 4x + 3, alors étant pair, 


l'équation (18) donnera 


n—1 


(20) hp ? =A!'+nB: 


et si, en nommant p? la plus haute puissance de p qui divise simulta- 


NOTE III. 119 


_nément À et B, on pose 


be — eg 2 À, 
on verra la formule (20) se réduire à 
(21) hpt=a+ ny? 


Si, pour abréger, on désignait par la notation 


5 


le produit 
0,0: 0,:...0;"-: 


composé des facteurs de la forme @, qui correspondent aux valeurs 
de À propres à vérifier la formule 


et par la notation 


le produit 
0, 0,5 0:5...0 7 


composé des facteurs de la forme @; qui correspondent aux valeurs 
de À propres à vérifier la formule 


n—1 


x? =—1 (mod.n), 


les équations (14), (16) se présenteraient sous les formes 


pr =Hll-1}, 
2[1] = À + BA, 2[—1]—=A—BA 


et les deux dernières se réduiraient, lorsque x serait de la forme 
4x + 1, aux deux équations | 


120 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Concevons maintenant que rx soit un nombre composé, en sorte 


qu’on ait 
nn — VO 


et supposons d’abord les facteurs 


v, © 


premiers entre eux. L'un d'eux, v par exemple, sera nécessairement 
impair. Si d’ailleurs on nomme ç une racine primitive de l'équation 


Fees | 
. . dre ? “ 
et &« une racine primitive de l’équation 


0) — 
DRET, 


on pourra prendre 


puis, en supposant qu'un nombre entier donné À soit équivalent à x 
suivant le module y, et 7 suivant le module w, on trouvera 


ph— ciai. 
Par suite, l’équation (1) donnera 
(22) 0, = 0 + ça 0t+ ia Qt, + Qi gtp-2)i QU, 
Pour abréger, nous désignerons par 
O; ; 


la valeur de @, que fournit l'équation (22). Cela posé, on reconnaitra 
sans peine : 1° que la valeur de l'expression 


6; ;, 


complètement déterminée pour chaque système de valeurs de z et de 7, 
ne varie pas quand on fait croitre £ d’un multiple de y ou 7 d’un mul- 
tiple de w; 2° que l'équation ; 

; 


0, — 0, ; 


RS M CPR 


NOTE III. 121 


entraine la suivante : 
O_,—0 ;.;; 


3° que les nombres À et : seront de même espèce, c'est-à-dire tous 
deux pairs ou tous deux impairs si 


Vu) 


est un nombre impair, puisque, v étant impair et p —1 pair, 5 ne 
pourra devenir impair que pour des valeurs paires de w. De plus, on 
tirera des formules (2) et (3) : 1° en supposant à la fois z divisible 
par vet 7 par w, 

(23) @;,;, = G,0——1; 

2° dans la supposition contraire, 


(24) 6; ; Qi) ee (— 1)7/p — O; ; D ru 


Si w est impair ainsi que y, alors & étant nécessairement pair, la for- 
mule (24) donnera simplement 


(25) LPS: AP REG ont À 


Pour montrer une application de ces nouvelles formules, consi- 


dérons d’abord le cas où ; 
Gr: e60"v 


seraient deux nombres premiers impairs. Soient, dans ce cas, & une 
racine primitive de l’équivalence 


(26) x'l= 1 (mod. v) 
et a une racine primitive de l’équivalence 
(27) CEE | (mod.w). 


Les diverses racines de l’équivalence (26), en nombre égal à v — 7, 
pourront être représentées indifféremment, soit par les divers termes 
OEuvres de C. — S. 1, t. HI. 16 


122 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


de la progression arithmétique 
UE PORT: PRE EC PR LE À 

soit par les divers termes de la progression géométrique 
OR SNS MOT NS res. Sue 


et pareillement les diverses racines de l’équivalence (17), en nombre 
égal à © — 1, pourront être représentées indifféremment, soit par les 


divers termes de la progression arithmétique 
PO PU NE D MOES RE D 

soit par les divers termes de la progression géométrique | 
M RSS PR ee 


Or, parmi Les valeurs de 
0, — 0; ; 


que fournira l'équation (22), celles qu’on obtiendra, en supposant À 
premier à », ne différeront pas de celles qu’on peut obtenir en prenant 
pour z une racine quelconque de la formule (26) et pour j une racine 
quelconque de la formule (27). Donc elles coincideront avec l’une 
quelconque de celles que présente le Tableau suivant : 


0, ;, 6,,.;; Or, sec O,-2:,, 
@,., LL | FO ve de O1 0 
(28) O4, O4’, Cire, APR O2 0, 


.. …...s ss 59 se +. à , 


Oiaur, Ouavr, Ourau—r, ..., Our aus, 
et leur nombre N, déterminé par la formule 
N—=(v—1)(0 —:1), 

ne sera autre chose que le nombre des termes de la suite 


PRE COURS CORRE T TRS De 


NOTE III. 123 
inférieurs à 
n = 6), 


mais premiers à 2. D'ailleurs, l'équation (7), combinée avec la formule 


Oprrin.. = 1 


et réduite ainsi à la forme 


Dame. = Ris. 


fournira pour valeur du produit 
0,0,0,... 
une fonction entière et symétrique de 
Ron Ar Ps 
par conséquent une fonction entière et symétrique, non seulement de 


TO ARCS 


mais encore de 
ah, ak, a!, 


si la somme 
HER CRS, 


est divisible par 
n = Y, 
c’est-à-dire, en d’autres termes, si cette somme est divisible à la fois 
par v et par w. Or cette condition sera évidemment remplie si l’on fait 
coincider 
0, O;, O,, 


avec celles des expressions de la forme 
O;, 


qui, dans le Tableau (28), offrent pour premier indice une puissance 
paire de w et pour second indice une puissance paire de a, puisqu'alors 


la somme 
h+k+l+... 


12% MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


sera équivalente, suivant le module v, au produit 


6) — 1 à er GW —1 li — 1 
(+ ui+... + US) — = = 0 
2 2 TE 


et, suivant le module w, au produit 


V— I ; VTT 
(1+a+...+ as) — = = 0. 
2 2 LEA 


D'autre part, en supposant 


2 6; 
et, par conséquent, 
i=hk  (mod.v), J=h  (mod.w), 
on en conclura 
SE c: a! — ai, 


Donc, en vertu des remarques précédentes, le produit 

(O; : OO: nr Os :)(O, 0: O,:,#1. . Our: 4). . .(O, 40: Our av-s. .. Os aus) 
sera en même temps fonction symétrique de 

LR ET RE Lee 
et de 
CPR NS ME NON UE à aie : 
Concevons maintenant que, pour abréger, on désigne par la notation 
Lr, 1] 

le produit dont nous venons de parler, c’est-à-dire, en d’autres termes, 
le produit des valeurs de @;, correspondant aux valeurs de À, qui, 
étant premières à 2, vérifient les deux équivalences 


(29) æ?=1 (mod.v), æ ? =1 (mod.w) 


Désignons de même par 


[r, —1] 


le produit des valeurs de @;,, correspondant aux valeurs de À, qui 


NOTE III. 125 


vérifient les deux équivalences 


(30) æ ? =1  (mod.v), æ Y æ—1 (mod.o): 


par 
E 1; 1] 


le produit des valeurs de @,, correspondant aux valeurs de À, qui 
vérifient les deux équivalences 


V— 1. o—i 
(31) #: æ7 41" (00%), æ ? =1 (mod.w); 


enfin par 


Er] 


le produit des valeurs de @,, correspondant aux valeurs de 2, qui 
vérifient les équivalences 


niet. save 
(32) æ ? =—1  (mod.v), æ ? =—1  (mod.w); 
on aura 
(33) Es 1] pereum (6: : On: s.. Os : }(@,, «2 0, +. . Ou-,4). . (Ou Our aus. . Ou: av), 


(34) [r, RE 1] — (ei: + FC . Or: à) ( O1 Le PORC .. O4) CAR ( O, à: Os: a: fret O1 a ) 
(35) [— 1, 1| — (6, : 0, : un 0»; ) (0,0: LL FORCE . Os): .. (Ou,av-s Ou av. .. O2 0-3 ) 
(36) Lu Fe 1] es (Ou,a Ou .e O1 à) (Ou,a! Ou,’ A, LPS) CC (Ou,av-2 Où:,av- ve Ou: av), 


et, d’après ce qu’on a dit ci-dessus, le produit 
(,1] 
sera une fonction symétrique, non seulement de 


; S ri “né one as 
: mais encore de 


Ÿ ‘ 


"POS A PURE US: Lord 
Pareillement, on reconnaitra que le produit 


Lr, 3] 


126 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


est fonction symétrique, non seulement de 


Ss e#” “28 3919 
mais encore de 


que le produit 


4,21 


est fonction symétrique, non seulement de 


ca: nt ct, RES “su pie 
mais encore de 
ds MU ie ete 
enfin que le produit 
tt 


est fonction symétrique, non seulement de 


uY—2 


ce, rit SNS ç 
mais encore de 


aw—2 
. 


a a3 
APS NT à es 7% 


u ? =—1  (mod.v), x ? =—1 (mod.w), 
l'équation (25) pourra s’écrire comme il suit : 


1 


(37 ) Ov a” O,**. Put nn — P» 
et il est clair que, dans cette équation, les exposants 


V— I 
m, ME - 
2 


seront de même espèce, c’est-à-dire tous deux pairs ou tous deux 

impairs, si y est de la forme 4x-+1, mais d'espèces différentes si 
. * 

vest de la forme 4x + 3. Pareillement, les exposants 


; FR D 
2 


NOTE III. 127 
seront de même espèce si w est de la forme 4x + 1 et d'espèces diffé- 
rentes si w est de la forme 4x + 3. Cela posé, si les nombres 


V, w 
sont tous deux de la forme 4x + 1, chacun des produits 


OR Biek til: {1,1 


l LAN FR 
composé de facteurs de la forme @,,;, en nombre égal à +, se réduira 
A | 
évidemment, en vertu de l’équation (33), à 


x 
2: 
On aura donc alors les formules 
N 


N ? X 
[1,1]=p?, Et) ps  [—-1,1—=p!, Css nn à Er 


œ[z 


qui entraineront l'équation 


w|'Z 


(38) P'={rs1]l1,—1][—-11]{-:1, —i1], 


analogue à la formule (14). 

Si les nombres y, w sont tous deux de la forme 4x + 3, alors on 
tirera des formules (33) et (36) ou (34) et (35), jointes à la for- 
mule (37), 


’ 


l 


N N 
(39) [i,1][—1,—1]=p", [r,—1][—-1,1]=p", 


et l’on déduira encore de ces dernières l'équation (38). 

Enfin, si des nombres y, w, un seul, y par exemple, est de la forme 
4x +1, l’autre, w, étant de la forme 4x + 3, alors on tirera des for- 
mules (33) et (34) ou (35) et (36), jointes à la formule (35), 


N 


Se : 
(40) [r,1]{r, —1]=p", [—1,1][—1,—1]=p", 


et l’on déduira encore de ces dernières l'équation (38). 
L'équation (38), analogue à (14), conduit aussi à des conclusions 


128 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


du même genre lorsque les nombres 


y, (A) 


ne sont pas tous deux de la forme 4x + 1; et d'abord, supposons qu'ils 
soient tous deux de la forme 4x + 3. Alors, dans le second membre 


de l'équation (38), le produit 
Lr,1][1, —1] 
représentera une fonction symétrique, non seulement de 


u? =UY—3 
Ss S » gen ee s , 


mais encore de 
CAS US RARES URS ad OUT ie 
par conséquent, une fonction linéaire, non seulement des sommes 


EE ee OT ee De ne M 


mais encore de la somme 


RH UE He QUE DE LS de DE 


Or, comme cette dernière somme, qui comprend toutes les racines de 


l'équation 


QD 
Fier R à 


à l'exception de la racine 1, se réduira simplement à — 1, 1l est clair 
qu'en supposant v et w tous deux de la forme 4x +3 et désignant 
par c,, €,, ©, des quantités entières, on trouvera | 


[r,1]f[r, —i1]=c+c(s ++. + GT) Host gun 4 UT), 
puis, en remplaçant & par 6“, 
[—r, 11, —1] = co+ (gt gi + ut) LE es(s + gt +... + 67), 


On pourra d’ailleurs présenter les deux équations qui précèdent sous 
une forme analogue à celle des équations (16) et alors, en les multi- 
pliant l’une par l’autre, où obtiendra, au lieu de la formule (20), la 


NOTE Ill. | 129 


suivante : 
(41) 4p?= A?+%B?, 


les valeurs entières de A, B étant toujours déterminées par les for- 
mules (17). Enfin si, en nommant p? la plus haute puissance de p qui 
divise simultanément A et B, on pose 


A=plx,  B=pty, 


nn : = 2}, 
on verra la formule (41) se réduire à 
(42) kpb= a+ V y. 


On pourrait encore, dans l'hypothèse admise, c’est-à-dire lorsque 
y, w sont tous deux de la forme 4x +3, décomposer le second membre 


de la formule (38) en deux facteurs égaux, non plus aux deux produits 
if —i} [oil 1), 

mais aux deux produits 
AO à Pont PAU OO EP à À nent st à À 


et alors on se trouverait conduit, non plus à la formule (42), mais à 
une équation de la forme 


(43) 4kph= x? + © y?. 


Considérons maintenant le cas où y serait de la forme 4x +71, © étant 
de la forme 4x + 5. Alors la formule (41) se trouverait remplacée par 
les formules (40), en sorte qu'on aurait simplement 


N 


A = op}, B 0: 


et, en conséquence, la formule (42) cesserait de fournir la transfor- 
mation d’une puissance entière de p, multipliée par 4, en un binome 
OEuvres de C. — S.I, t. HI. 17 


130 


de la forme 
L+Vy". 


Mais la formule (43) continuerait de subsister 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et l’on pourrait au reste 


déduire une nouvelle formule de la décomposition du second membre 


de l'équation (38) en deux facteurs de la forme 


[r,1][—1,—1], [r,—1][-—5,1]. 


Alors, en effet, le produit 


[r,1][—1,—1] 


serait une fonction entière et symétrique, non 


PRE RE RE “is. 
et de 
É Uye 
PR de oorit on 
mais encore de 
CRÈRS RP RT  ENE VE 
et de à 
CES OS Ne da 


seulement de 


qui ne serait point altérée quand on y remplacerait simultanément 


PAT: 


x par «”?, 


les coefficients numériques des différents termes étant d’ailleurs des” 


nombres entiers. Par suite, le produit 


[r, {6 1] 


se réduirait à une fonction linéaire, non seulement des sommes 


(HS +... + GT) L'(cu LG +, 
(a+ a+... + at) H(at+ at +.. 


mais encore des sommes 


(a +a+. 
+(at+ at +. 
(at+ a+. 


Ha +aÿ+.. + 2) (gt qi + 


+ a) (s Hs +.. 
«+ a) (su + SU +, 
+ a" )(s ++. 


…. Li a ee}, 
É + aa? } 


; + “Re 
NE me à 

HE") 
ME mn We r 


NOTE IIT. 131 
Or, des quatre sommes qui précèdent, les deux premières se rédui- 


ront à — 1, puisqu'on aura généralement 


CHE HER. HR QU RE QU —— 7, 


2 —3 W—2 __ 
AH AH QT HE. HR QU HE AT — I, 


et, quant aux deux dernières, comme, en posant pour abréger 


G— He. + çu — QU — À, 
€ — A+ QE —, + QE — 4% — À, 
on trouve 

2 PT RER vie TVA ENG À uw ui Re 2e TT: er dus PEAR +A 
S + +...+s = * GE HG D, + SG cs ce 
! ! 
a? QU 1— A a as CORP 1+A 
A+HAT+,...+ a pas rt ATIHAT +... + x ans Te 


elles pourront être représentées par les expressions 


RE. CE DE FH AT Tr A 1 A4’ 
Es Ee 


LS jm } 


2 2 2 2 2 
FA 1 À 14 À 1. AÛ 
a vu ses . 
2 2 2 2 2 


Donc, dans l'hypothèse admise, le produit 
[1,1][—1, —:1] 
se réduira simplement à une fonction entière et linéaire des rapports 


tr AA pr AA’ 
ELA CR QUE LR FETE à 


2 2 


les coefficients étant des nombres entiers; en sorte qu'on aura 


Fr, 103, == dote PE + ee 


Co Ci» CA désignant des quantités entières. Si l’on pose maintenant 


A —92Co+ Ci + Css B=—c;-—0c, 


132 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


la formule précédente donnera 
(44) 2[1,1][—1,—1]=A+BAA, 


les valeurs numériques de A, B étant deux entiers de même espèce, 
c’est-à-dire tous deux pairs ou tous deux impairs. D'autre part, si, 
dans la formule (44), on remplace & par é*, sans remplacer en même 
temps + par x*, alors, au lieu de cette formule, on obtiendra la sui- 


vante : 
(45) a[1,—1][—1,1]—=A—BAA, 


puis on tirera des formules (44), (45), combinées avec l’équation (38), 


WI 22 


(46) hp? = A? — B?A?A°, 


De plus on aura, en vertu de l'équation (10), 
V=? 
(s — ç* ae çu° + tue cure SR 'Scbér La — — 1) 2 y, 
o—2 


(a — a+ me, + QT — ga = (—1) ? © 


ou, ce qui revient au même, 


4 


®@ —1 


4 
A A'—=(—1) ? w. 


A—(—:) 
Donc, lorsque y sera, comme on le suppose, de la forme 4x +1, 
w étant de la forme 4x + 3, on trouvera 


AT, A=— vw 


et la formule (46) donnera 
N 
(47) 4 p? = A°+ vo B*. 
Enfin, si l’on nomme p? la plus haute puissance de p qui divise simul- 
tanément A et B, alors, en posant 


A = piæ, B=—p}y, 


#1 
H=——2à, 


NOTE III. 133 


on verra la formule (47) se réduire à 
(48) &pt= 2° + vo y* 
ou, ce qui revient au même, à l'équation 


(49) 4p#= 2 + ny}, 


la valeur de 2 étant 


Il est bon d'observer que, le nombre y étant supposé de la forme 
4x + 1 et le nombre w de la forme 4x + 3, le nombre x sera de la 
forme 4x +3, dans l'équation (49) aussi bien que dans l'équation (21). 
On peut ajouter que 2, étant le produit de deux facteurs premiers 
impairs, y, &, ne pourra être de la forme 4x + 3 que dans le cas où 
un seul des facteurs sera de cette forme. Effectivement, si y et w étaient 
tous deux de la forme 4x + 3 ou tous deux de la forme 4x + 1, leur 
produit 


= VO) 


serait évidemment de la forme 4x + 1. 

Les diverses formules qui précèdent s'accordent avec celles que 
nous avons établies dans le premier et les deux derniers paragraphes 
du Mémoire. Elles peuvent d’ailleurs être facilement étendues au cas 
où 2 serait le produit de plusieurs nombres premiers impairs 


Ainsi, en particulier, supposons 
R=VYV, 
v, v’, Ÿ désignant trois nombres premiers impairs, et représentons par 
[1,1,1] 


le produit des diverses valeurs de @, correspondant aux valeurs de À 


134 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


qui, étant premières à », vérifient les équivalences 


(50) æ ? =1 (mod.v) æ ? =1 (mod.v'), x ? =1 (mod.v’). 


Soit encore 
[—1,—1,—1] 


le produit des diverses valeurs de @, correspondant aux valeurs de x 
qui, étant premières à z, vérifient les équivalences 


v—1 v'—1 v—1 
(51) æ ? =—1 (mod.y), æ°?=—1 (mod.»)}, x ? =—1 (mod.r), 


et concevons que l’on emploie, dans un sens analogue, chacune des 


huit expressions comprises dans la formule 

ERREUR EEE 
de sorte qu'à un changement de signe opéré dans le dernier membre 
de la première, ou de la seconde, ou de la troisième des formules (50), 


doive toujours correspondre un changement du signe qui affecte la 


première, la seconde ou la troisième unité dans la notation 
LEE 


Soient d’ailleurs respectivement 


des racines primitives des trois équivalences 
a'-1=1 (mod.v), æ"'-1æ1  (mod.v'), a*"=1æ=t  (mod.v’) 


et 


des racines primitives des trois équations 


À ea AN À, Has À Le 
Enfin posons 


(52) g— + + Gun çu = À 


NOTE 111. 135 


et nommons 4’, 4” ce que devient A quand on remplace v par v' ou y. 


Chacune des huit expressions 


( Fest, 1} fi,—3,-1h [=ti, il [ir], 
Ti AT SUR à [—1,1,1], [1,—1,1], [1,1, —1] 


ou 


sera une fonction entière et symétrique, non seulement de 


(53) 


TS PCT ro 
ou de 
| çu ge” : RL RteUe 
mais encore de 
à ee ç'u® , uv 
ou de 
c'e (à u'3 s € u'—2 
et aussi de 
d Sa FC SE 
ou de 
ce”, eur, ne ENT ”. 


les coefficients numériques étant des nombres entiers. Par suite, on 
pourra en dire autant des produits qu'on obtient en multipliant l’une 
par l’autre deux ou plusieurs des expressions (53), et chacun de ces 
produits, ainsi que chacune de ces expressions, sera non seulement 


une fonction linéaire des deux sommes 


Ho REG. , qe Le 
2 2 


2 


CHU +. + = — 


par conséquent des deux rapports 


É-- AÀ 1 + À 
D 2 


? 


mais encore une fonction linéaire des deux rapports 


1 — 1 + A' 
dr 2 


et aussi une fonction linéaire des deux rapports 


in A? LE A’ 
| L 
2 +2 


136 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Done chacune des expressions (53), ou chacun de leurs produits, 
multiplié par 2°=— 8, deviendra non seulement une fonction linéaire 
de 


1— À, 1+A, 

par conséquent de A, mais encore une fonction linéaire de 
1—A', 1+ 4, 

par conséquent de A’, et aussi une fonction linéaire de 


Rx 4", ia: à 


par conséquent de 4”, de manière à offrir généralement huit termes 
dont l’un sera constant, les sept autres termes étant respectivement 
proportionnels à 


A, À!, A”, AA, AA’, A' A", AA'A" 


et les coefficients numériques étant toujours des nombres entiers. 
Ajoutons que de la première des expressions (53) on peut déduire 
successivement les sept autres en y remplaçant séparément ou simul- 
tanément ? 

À par —A, A' par — A, A" par — A”, 


c’est-à-dire en changeant le signe de A, ou de 4’, ou de 4”, au moment 
où, dans la notation 


LE I, 1], 
on change le signe qui affecte la première, la deuxième ou la troisième 
unité. Cela posé, si l’on considère en particulier les deux produits 


rs, 1][1, —7, —1][—i,1, —1][-1, —5,1], 


(54) 
(fre, Sie Aer 1][1,1, —1], 


il est elair que chacun d’eux restera invariable, tandis que, des trois 
différences représentées par 


À, A À: 


NOTE III. 137 


deux seulement changeront de signe et que, pour déduire le second 
produit du premier, il suffira de changer à la fois le signe de A, celui 
de A'et celui de 4”. Il suit de cette remarque, et de ce qui a été dit 
plus haut, que les produits (54), multipliés par le nombre 2°— 8, ne 
devront renfermer aucun terme proportionnel à une seule des diffé- 


rences 
TRE VPN à 


ou à l’un des produits partiels 
AA’, AA", A'A’ 
et devront se réduire à deux binomes de la forme 


a + bAA'A", 
a — bAA'A", 


a, b désignant deux quantités entières. On aura donc 


AO Ft hell till 1,1, 11-00 6AA 
( S[—1, —1,—1][—1,5,1][1, —1,1]{[1,1, —1]—a— bAA'A. 


D'autre part, chacun des produits (54), pouvant être considéré comme 
une fonction entière des rapports | 
IA 1+A 1—A  1+A  15—A" 1+A 


» ) , ? ) ) 
2 2 2 2 2 2 


dans laquelle les coefficients numériques sont entiers, se réduira, 


au signe près, à un nombre entier si l’on y remplace chacune des 


différences 
A, "A7 


par un nombre impair; par exemple, par l’unité. Donc un tel rempla- 
cement doit rendre le premier membre et, par suite, le second membre 
de chacune des équations (55), divisible par 8. Donc les deux binomes 


a+b, a—b 


seront divisibles par 8; d’où il suit que leur demi-somme a et leur 
OEuvres de C.— S.1,t. II. 18 


138 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


demi-différence b seront divisibles par 4 ou de la forme 


HA, tb, 
A, B étant des quantités entières. Donc les formules (55) donneront 


2{1,1,1][1, —1,—1][—1,1, —1][—1, —1,1]= A +BAA'A, 
(56) 
oof—1,—r,1][—a,1,1]{[1,—1,1][1,1,—1] —A—HBAA'A, 
les valeurs numériques de A, B étant des nombres entiers. 
Observons à présent que — 1 sera une racine de l’équivalence 


(57) z? =1 (mod.v) 


Mrs 


;— estun nombre pair et 


si, v étant de la forme 4x +1, le rapport 


sera, au contraire, une racine de l’équivalence 


(58) x? =—1 (mod.v) 


gras | 


si, y étant de la forme 4x + 3, le rapport est un nombre impair. 


Donc, par suite, des deux quantités 

h, —h, 
l’une sera racine de l’équivalence (57) et l’autre racine de l’équiva- 
lence (58) si v est de la forme 4x + 1; mais toutes deux seront racines 
d’une seule de ces équivalences si v est de la forme 4x + 3. Pareille- 


ment, les deux quantités + A, — À seront racines, l’une de l’équi- 
valence 


(59) æ? æit (mod.v'), 


l’autre de l’équivalence 


(60) æ?=—1 (mod. v') 


si v'est de la forme 4x +1; et toutes deux, au contraire, seront racines 


NOTE III. 139 


d’une seule de ces équivalences si v est de La forme 4x + 3. Enfin, 
les deux quantités + k, — À seront racines, l’une de l’équivalence 


v'—1 
(61) æ (mod. v”), 
l’autre de l’équivalence 
0 v'—1 
(62) Et = 1 (mod. y") 


si v’est de la forme 4x + 1; et toutes deux, au contraire, seront racines 
d’une seule de ces équivalences si ’est de la forme 4x + 3. Cela posé, 
il est clair que les deux monômes 


oO, , 9_ h 


appartiendront, comme facteurs, à une seule des expressions (53) si 
les nombres 


sont tous trois de la forme 4x + 1; et, comme le nombre des facteurs 

compris dans chacune de ces expressions est égal au huitième du 

produit | 
N=—(v—1)(#—1)(v"—0), 


qui représente le nombre des termes premiers à x —vyy’ dans la suite 
UC COR PNA P HER 


on aura évidemment, dans le cas dont il s’agit, eu égard à la formule (3), 


N X N 
LF, 511 pie, Li, —1, —1]= pt, er -r]= pt, [—1,—1,1] 
N 


(63) x 
[—s, —1,—1]=p", [—1,1,1] = pl, [r, — 1,1] Ce Ur [1,1,—1] 


Si des nombres 


deux seulement, par exemple v, v', sont de la forme 4x + 1, le troi- 
sième, v’, étant de la forme 4x + 3, alors les monômes 


O,, O_ 0) 


140 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


appartiendront comme facteurs, non plus à une seule, mais à deux 
des expressions (53) qui ne diffèrent entre elles que par le signe de la 
troisième unité, et l’on trouvera, par suite, 


: £ 

[r,1,1][1,1,—1] — p#, [—1, —1,—1][—1, —1,1]=p"!, 

(64) ; : 
H=nuil, -5-=1=2#, [LEUR -=pt 


Pareillement, si des nombres 


un seul, v par exemple, est de la forme 4x + 1, les deux autres, v’, v”, 
étant de la forme 4x + 3, les monômes 


O,, O_, 


appartiendront, comme facteurs, à deux des expressions (53) qui ne 
différeront entre elles que par les signes de la deuxième et de la 
troisième unité. On aura donc, par suite, 


N N 


en Jet -det Gus dcr 


z 
Six 


Hé rilu net [—i,1,1][—1, —1, —1] =p 


Enfin, si les trois nombres 


sont tous trois de la forme 4x + 3, les monômes 


0, O_, 


appartiendront, comme facteurs, à deux des expressions (53) qui 
différeront entre elles par les signes des trois unités, et l’on aura, par 
suite, 


j N 
LEE [—1,—1, —1]=pt, [r, —1, —1] [— 1,1, ne F 
N 


lt =allr, 1,1] =5p", [—1, —1,1]fr1, —1]=p 


œ12 


(66) 


x 


(67) 


P 


w12 


NOTE III. 141 


Il est d’ailleurs évident que, dans tous les cas, les formules (63), 
ou (64), ou (65), ou (66), entraînent la suivante : 


—[1,4,1]{1,—1,—1] 1,1, 1], 81], —i, if, 1,10, —ia]fri, ai]. 


Comme, dans le premier et le troisième cas, on tire des formules (63) 


.ou (64) 


N 


fat, alfr, —2,—a){—1,1,—1]{—1, 1, 1 =p", 


[—i,—1,—1][—1,1,1][1, —5, ler pr: 


(68) 


il est clair qu’alors on doit avoir, dans les formules (56), 


. 


ND", B — 0. 


Au contraire, dans le deuxième et le quatrième cas, on tire de 
l'équation (67), jointe aux formules (56), 


N 
(69) 4p?= A'— B'4A2A/2A"1, 
On trouve d’ailleurs, dans le deuxième cas, 
AY, A—Y, A—-_), 


et, dans le quatrième, 


Av, AY, A'i—— y). 
On aura donc, dans l’un et l’autre cas, 
AAA y = n;: 
et, en conséquence, la formule (69) donnera 
(70) 4p?= A+ nB°. 


D'ailleurs, parmi les trois facteurs premiers de », ceux qui sont de la 
forme 4x + 3 seront en nombre impair dans le deuxième et le qua- 


142 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


trième cas, et en nombre pair dans le premier et le troisième cas. 
Donc le deuxième et le quatrième cas, auxquels se rapporte l’équa- 
tion (70), seront précisément ceux où le nombre » est de la forme 
AXx + 3. 

Au reste, des raisonnements, semblables à ceux qui précèdent, 
s’appliqueraient aux cas où le nombre entier n serait le produit de 
quatre, cinq, ... facteurs premiers impairs 


et alors, en désignant par N le nombre des termes premiers à ? qui 
seront compris dans la suite 


Éd cu tee, 


c’est-à-dire en posant 
N—(v—1)(V—1)(#—1)(v"—1)..., 


on se trouvera de nouveau conduit à la formule (70), A, B étant deux 
quantités entières dont la seconde sera nulle, si ? est de la forme 
Aæ +1, mais cessera de s’évanouir, si » est de la forme 4x + 3. 

Si maintenant on désigne par p* la plus haute puissance de p qui 
divise simultanément A et B, alors, en posant 


Apr, B=ply, 


on tirera de la formule (50) 
(91) &pV= zx?+ ny? 


Dans ce qui précède, nous avons supposé le nombre r composé de 
facteurs premiers impairs. Supposons maintenant le nombre z pair et 
composé de facteurs dont l’un soit 2 ou une puissance de 2, les autres 
étant des facteurs premiers impairs. Si l’on suppose d’abord ceux-ci 
réduits à un seul facteur premier y, 2 sera de l’une des formes 


2v, 4v,: 8, 


‘ 


NOTE 111. 143 


Or, en supposant 2 divisible une seule fois par 2 ou de la forme 2, on 
retrouvera des formules analogues à celles qu’on obtient quand on 
pose simplement n = v. Mais, si l’on suppose 


n = 4, 


v étant un nombre premier impair, on obtiendra des résultats dignes 
de remarque. Soient, dans cette hypothèse, 


Æ, Ss P 


des racines primitives des trois équations 
Fr Mt, DAS 


on pourra prendre 
pr A: 


Si d’ailleurs l'indice À de @, est équivalent à #, suivant le module v, et 
à 7 suivant le module 4, on aura | 


peu, 
ce qui suffira pour réduire l'équation (1) à l'équation (22); et, si l’on 
désigne par 


0; ; 


la valeur générale de O, que fournit l'équation (22), les valeurs parti- 
culières de @;, qui correspondront à des valeurs de À premières à », 
seront celles que présente le Tableau suivant : 


0, :, ER ES 6,»., PA 11, 
\ 6, ;, 0,3, 6, CRE" O,s-1,3, 


u étant une racine primitive de l’équivalence 
2YTl= 1 (mod. »). 


Concevons maintenant que, dans la formule (7), on fasse coincider 


0, O,, O,, 


144 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


avec celles des expressions de la forme 6; ; qui, dans le Tableau (72), 
offrent pour premier indice une puissance paire de w et, pour second 
indice, l'unité. Il est clair qu’alors la somme 


h+k+l+..: 
sera équivalente, suivant le module 4, à 


Ver: 


) 
2 


et, suivant le module y, au produit 
Vi } 
Es u? +. Re a NE Rois ME 0, 
U” "1 


Donc, cette somme sera divisible par 


RS 
ou seulement par 
I 
-hR = 2Y, 
2 
ou enfin par 
I 
re Ent 
4 4 Ù 


suivant que y — 1 sera divisible par 8 ou par 4, ou seulement par 2, 
c’est-à-dire suivant que v sera de la forme 


8x+1, ou 8x+5, ou 4x +3. 


On aura donc, dans le premier cas, 


Or. Sri, 
(73) 6,0:6,...—— Rs, 
dans le deuxième cas, 
Or; — @,, = 0», 
2 
(74) 0,040, =Ri kr. 08 


et, dans le troisième cas, 


|: A PI — 6, — O,, 


(7) 0,0:0,...—=R;,;; 


NOTE Hi. | 145 


pourvu que 
0, Ox, 0; 


remplissent les conditions ci-dessus énoncées, c’est-à-dire, en d’autres 


termes, pourvu qu'on fasse coincider les indices 


avec ceux qui vérifient simultanément les deux équivalences 


v—1 


(76) æ ? =1  (mod.»), æ=1 (mod.i) 


. On prouvera d’ailleurs facilement : 1° que, sir est de la forme 8x +1 
ou 8æ + 5, l'équation (33) ou (74) s’étendra au cas même où l'on 


ferait coincider les indices 


(77) M er  (Nod.v), æ=3=r;;(mod;4), 


ou les deux équivalences 


(78) x ? =—1  (mod.v), 2 =, (mod.4}, 


ou bien encore les deux équivalences 


v—1 
(79) æ ? =—1  (mod.v), æ=—1 (mod.4); 


2° que si y est de la forme 4x +3, l'équation (75) s'étendra au cas 


même où l’on ferait coincider les indices 


avec ceux qui vérifient simultanément les équivalences (76) ou (78), 


mais devra être remplacée par l'équation suivante : 


(80) 0, 6:0,.::— R,4,1,... 0, 
‘OEuvres de C. — S. I, t. HT. 19 


146 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


si l’on fait coincider les indices 


avec ceux qui vérifient les équations (77) ou (79). Done, si l’on désigne 
respectivement par les quatre notations 


Cr,al Li, —1], [—1,1l, [—i,—-1] 
_les quatre produits formés par la multiplication des valeurs de 


0, 6;, O,, 


correspondantes aux valeurs de 


qui vérifient les formules 
(76), ou (77), ou (78), ou (79), 


on pourra, dans l’équation (73), lorsque v sera de la forme 8x + 1, et 
dans l'équation (74), lorsque y sera de la forme 8x + 5, remplacer 


successivement le produit 
6,0,9,... 


par chacune des quatre expressions 


[r,11: 26, 6:08... 0,6, 

(81) Cr Ex 1] me O:, Ou; O3. : Ou, 
| br 1; 1] — 0, 1 0: O,; : A Ou 1, 

Êe As 1] Fa. ®, 3 O3 O,; 3. . 0, 1,3. 


Mais, lorsque y sera de la forme 4x + 3, alors on pourra remplacer le 


produit 
6,09,:09,..., 


dans l'équation (75), par chacune des expressions 
[1,1], [r,—1] 


ou, dans l'équation (80), par chacune des expressions 


[i,—1], [—:, —a]. 


NOTE TITI. 147 


Observons à présent que — 1 sera une des racines de l’équiva- 
lence (57),'si v est de la forme 4x +71, et de l’équivalence (58), si 
v est de la forme 4x + 3. Donc, par suite, les deux quantités 


hi, —k 


satisferont, l’une aux formules (76), l’autre aux formules (75), ou 
l’une aux formules (78), l’autre aux formules (79), si v est de la 
forme 4x +1; et, au contraire, ces deux quantités satisferont, l’une 
aux formules (76), l’autre aux formules (79), ou l’une aux for- 
mules (75) et l’autre aux formules (58), si v est de la forme 4x + 3. 
Donc, en vertu de la formule (3), on aura : 1° si v est de la forme 
8x +1 ou 8% + 5, 


v—1 —1 


(82) PA SEAT, [—1,1][—1,—1]=p*?; 


2° si v est de la forme 4x + 3, 


1 


vy—1 — 


(33) Es iil=m al p tr, [r,—1][—-1,1]=p °?. 
Dans l’un et l'autre cas, les formules (82) ou (83) donneront 
(84) pVi=[r,1fr, —1]{— 1, 1][—1, —31]. 


D'ailleurs, comme, dans chacune des formules (73), (74), (35), (80), 


l'expression 
EN EN 


représentera une fonction entière et symétrique de 
Ps PF Ps 
par conséquent une fonction entière et symétrique, non seulement de 
Ch Ur Sais 
mais encore de 4 


h 
HET d'A SOEUR 


les coefficients numériques étant des nombres entiers, il est clair 


148 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


que, si v est de la forme 8x + 1, le produit 


[z,1]{:, — 1] 


sera, en vertu de la formule (73), une fonction entière et symétrique, 


non seulement de 


mais encore de 
' #, 


par conséquent une fonction linéaire, non seulement des deux sommes 


uY—2 


Gi + GT GE Gt GT, 


mais encore de la somme 
a + œi. 


Or, cette dernière somme étant nulle, en vertu de l’équation 


2 


A —— 1, 
à laquelle doit satisfaire la racine primitive «à = ÿ—roua=— "#1 
de l’équation 
À came ES 


il en résulte qu’en supposant v de la forme 8x +1, on aura 
[1,1][1, —1]=co+a(s+ +... + ST) Host + Gé +. + Gt), 


Co C1, C2 désignant des quantités entières. Si, dans l’équation précé- 


dente, on remplace $ par £“, on trouvera 
[—1,1][—1, —1] = c+ Ci ("+ SH. HT) Eos +++ M); 
puis en posant, pour abréger, 


u ue? uY—3 aUV—2 
G— +. HT A, 


A—=92Cy—C;— C2, B—c,— c>, 
on réduira les deux équations que nous venons d'obtenir à la forme 


PINOT es qu BA, 


(85 
d | 2[—1,1][—1, —1]= A + BA. 


NOTE: TL. 149 


Si le nombre y était de la forme 8x +5, alors on devrait à l’équa- 
tion (73) substituer l'équation (74) et, par suite, en ayant égard à la 


formule 


on obtiendrait, au lieu des équations (85), les deux suivantes : 


21,111, —1] —(A+BA)p, 


(86) 
2[—1,1][—1,—-1]=(A—BA)p. 


Enfin, si y était de la forme 4x + 3, on devrait à l'équation (73) sub- 
stituer l'équation (75) ou (80) et, par suite, en ayant égard à la formule 


0, 8_,—— p, 


on se trouverait de nouveau conduit à deux équations de la même 
forme que les équations (86). Observons d’ailleurs que les équa- 
tions (86) peuvent être censées comprises elles-mêmes dans les for- 
mules (85), desquelles on les déduit en remplaçant les deux quantités 
entières À, B par deux autres quantités entières pA, pB. 

Les résultats que fournissent les équations (82), (84), (85), (86) 
sont analogues à ceux que nous avons obtenus en prenant x — y; et 
d'abord, si v est de la forme 8x +1, on tirera des formules (82) 
et (85) 


Si, au contraire, v est de la forme 8x +5, on tirera des formules (82) 
et (86) 
; VC | ÿ 


A a0 t, Bo: 
Enfin, si v est de la forme 4x + 3, alors des formules (84) et (86), 
jointes à l'équation : 
A = — y, 
on {irera 


(87) Gp SE A?+ vR?: 


puis, en nommant p? la plus haute puissance de p, qui divise simul- 


150 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


tanément À, B, et posant 
A = plz, B =phy, 
= Y— 3 — 2À, 
on trouvera 
(88) Gph= a+ vy4, 
Considérons maintenant les deux produits 


[r,1][—1,—1], [1,—1][-—:1,1] 


que l’on déduit l’un de l’autre, en remplaçant par &“, ou « par au — xt, 
Chacun de ces produits sera une fonction entière de x et, de plus, une 
fonction entière et symétrique, non seulement de 


Gr Sr Oo. 
mais encore de 


u3 


At ç ; 


les coefficients étant des nombres entiers. Comme d’ailleurs chacun 
de ces produits ne sera point altéré, lorsqu'on y remplacera simulta- 


nément 
6 Dar 2 et nt D à, 


il devra se réduire, non seulement à une fonction linéaire de 
ES 
et, en même temps, à une fonction linéaire des deux sommes 
on ie D re MSN ve Gun (an XV 0 


mais encore, évidemment, à une fonction linéaire des sommes 


o (+ +. + GT) (SU EG. HE Gt), 
(SH +... + ST) + & (+ st +... + + 


Or, en vertu de la formule 

A — 1, 
on a 

ai — — à, 


“EE 


NOTE III. 151 


et, par suite, chacune des deux dernières sommes se réduit, au signe 


près, à 
a(s—çt+ç—...+ç"7"— 67) — ad. 


Donc les deux produits 
{rs clfæi, it, Dal] 
se réduiront à deux fonctions linéaires du monôme 


a À 


qu’on déduira l’une de l’autre, en remplaçant & par à — — « ou, ce 


qui revient au même, en remplaçant 
aAÂ par — «A. 
D'ailleurs, chacun de ces produits aura pour facteur 


0, = p 
si vest de la forme 8æ +1, et 


06,9 ,——p 


si v est de la forme 4x + 3. On aura donc généralement 


[1,1][—1,—1]=A+Baa, 


8 
de | [1,—1][-—-1,1]=A —Baa, 


A, B désignant deux quantités entières qui seront divisibles par p si 
y est de l’une des formes 8æ + 5, 4x + 3. Ces principes étant admis, 
si l'on suppose y de l’une des formes 


8r+1, 8x +5, 


alors des équations (84), (89), jointes aux deux formules 


A —— 1, FR | 
on tirera 
(90) pe RS + vp?. 


ra 


Si, au contraire, v est de la forme 4x +3, on tirera des équations (83) 


159 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
et (89) 


L’équation (90), dans laquelle A, B sont divisibles par p, lorsque 
v est de la forme 8x + 5, mérite d’être remarquée. Si l’on désigne 
par p} la plus haute puissance de p qui, dans cette équation, divise 
simultanément A et B, alors, en posant 


À =pr, B=— p}y, 
m=v—1—2à, 
on trouvera 
(91) PPT LES 
Il est bon d’observer que, dans le cas où l’on suppose 


! 4 Pire 4, 
le nombre N des termes premiers à » et compris dans la suite 


HORS URLS VE 
est précisément 
2(v—1). 


Donc, alors, l’exposant de p se réduit à È dans les formules (84) et (90), 


aussi bien que dans les formules (38) et (47), (67) et (70). 
Dans le cas particulier où, y se réduisant à l’unité, on a simplement 


on à aussi 


x désignant toujours une racine primitive ÿ— 1 où — ÿ— 1 de l’équa- 
tion 
Eee 
Alors on tire de l’équation (3) 
0; — p, 6, 6, — (— D 
et de l'équation (4) 
8: —R;:6;, Où —R;,3 0, 


NOTE I. | 153 
puis de ces dernières combinées avec les deux précédentes 
(92) P=Ri:R3,3 


Dans cette mème hypothèse, R,,, se réduisant à une fonction entière 


de «, sera de la forme 
R;: HeRs À + B Ts 


A, B étant des quantités entières, et l’on aura encore 


Ris A + Ba 
ou, puisque a? = — 1, 


R;3:—=A—Ba. 
Par suite, la formule (92) donnera 
p=(A+Ba)(A—Bax)=— A?— Ba 
ou, ce qui revient au même, 
Gi BAUER. 


Donc, alors, la multiplication de @* par Of, ou plutôt de R,,, par R,;, 
fournira la décomposition du nombre p en deux carrés, c'est-à-dire, 
en d’autres termes, la résolution de l'équation indéterminée 


(94) p=x+ y, 


dans laquelle p désigne un nombre premier de la forme 4x +1. 
Si, au lieu de supposer 2 — /4y, on supposait 


HN, 


v, v', … étant des nombres premiers impairs, on se trouverait conduit, 
en raisonnant toujours de la même manière, à une formule analogue à 
l'équation (90). Supposons, pour fixer les idées, que, le nombre des 
facteurs premiers impairs étant réduit à 2, l'on ait 


n = 4u'. 
Alors, en nommant toujours N le nombre des termes qui, dans la suite 


5 2 se AR, 


OEuvres de C. — S. 1, t. HI. 20 


# 


15% MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


sont premiers à 2 — /{4yv', on trouvera 
N=—2(v—1)(v—:1). 


Cela posé, en étendant l'usage des notations (53) au cas où, dans le 
produit 


= w'v; 
on remplace le facteur impair v” par le facteur 4, par conséquent, au 
cas où l’on remplace les équivalences 


v"— 1 v"—1 
æ ? =1  (mod.v), æ ? =—1  (mod.vy 


par les équivalences 


æ=1  (mod.4), æ==—1 (mod:4) 
et les sommes 
FES. VA | 1 + À" 
" VATUES LA TS p apr PRE Hu” Hu"s Hu 3 — La 
Fes AE DRE à TAC lon ob = a SAS OS ion T0 “ 
par 
ct et Ai— — à, 


on obtiendra, pour représenter les produits (54), non plus des fonc- 


tions linéaires de 
1— À’ 4 A" 
a ’ 2 


) 
mais des fonctions linéaires de 
a, —a, 


lesquelles, d'ailleurs, ne cesseront pas d’être en même temps fonc- 
tions linéaires de 


Fo iA TE 
a : 2 
et fonctions linéaires de 
1 — À’ 1 + À’ 
2 à 2 ; 


Donc, alors, au lieu des équations (55), on en obtiendra d’autres de la 


NOTE III. 155 


forme 


hfr,1,1]{r—1,—1][—1,1,—1][-—1,—-1,1]=a+ baA, 


ee) &[—1,—1,—1] [—1, 1, 1][1, —1, FR: I, —1]=a—baaA, 


a, b désignant des quantités entières qui, comme les produits (54), 
seront divisibles par p?, c’est-à-dire par le carré de 
6? oude 6, 6, , 
2" 5" 


si le nombre 


n’est pas divisible par 4. Comme, d’ailleurs, dans chacune des équa- 
tions (95), le premier membre, ou le quadruple de l’un des pro- 
duits (54), devra se réduire au quadruple d’un nombre entier, si l’on 
remplace A, A’ par des nombres impairs tels que l’unité et x par un 
nombre pair ou par un nombre impair, par exemple par o ou par 1, il 


est clair que 
a et a+b 


devront être. des multiples de 4. Donc a, b seront divisibles par 4 ou 


de la forme 
A 4À, “b= LB 


et les formules (95) donneront 


: ROMEO mr Een ill, 1,5] = A+BaAA, 
(96) | [—1,—1,—1]{[—1,1,1]f1,—1,—1]{1,1, —-1]=A—-BaxAA, 


les valeurs numériques de A, B étant des nombres entiers qui seront 
certainement divisibles par p? si le nombre 


N ES De DS 


8 2 2 


n'est pas divisible par 4. D’autre part, on reconnaitra sans peine que 
les formules (64) sont applicables au cas où, dans le produit 


n = 4’, 


156 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
les facteurs impairs y, v sont tous deux de la forme 4x +1; les for- 
mules (65), au cas où un seul de ces facteurs impairs, v par exemple, 
est de la forme 4x +1; enfin les formules (66), au cas où les fac- 
teurs y, v sont de la forme 4x +3. Dans les trois cas, les for- 
mules (64), (65) ou (66) entraineront la formule (63) et, dans le 
second cas en particulier, les formules (65) ou (68), jointes aux 
équations (96), donneront 
N 

A =p?, Bo, 
Mais, dans le premier et le troisième cas, on tirera de l’équation (67), 
jointe aux formules (96), 


Là 


(97) p?= A?— B'a?A?A'— A?+ B’A2A": 
et, comme on aura, dans le premier cas, 


A? y, MEN, 
dans le troisième cas, 


A= — y, - A — y, 


il en résulte que, dans le premier et le troisième cas, on trouvera 


AA y 
par conséquent 


(98) p? = A? + vy'B?. 


On peut remarquer, d’ailleurs, que les deux cas dont il s’agit sont 


précisément ceux où le produit 


W=—= — 


est de la forme 4x+71. Ajoutons que les quantités entières A, B seront 
divisibles par p?, si les deux nombres v, v’ sont de la forme 4x +3. 


Généralement, si x est de la forme 
A = uv .., 


v, v', v”, ... désignant des facteurs premiers impairs, alors, en nom- 


NOTE III. 157 


mant toujours N le nombre des termes premiers à nr et compris dans 


la suite 


c’est-à-dire en posant 


N—2(v—1)(V—1)(v"—1)..., 
on trouvera 


ou, ce qui revient au même, 
(99) p°= A+ 7, 


A, B désignant des quantités entières, dont la seconde sera nulle 
lorsque le produit 
n 
RAP 
4 
sera de la forme 4x +3 et cessera de s’évanouir lorsque le même 
produit sera de la forme 4x +1. Ajoutons que les quantités A, B 
seront divisibles par la puissance de p, dont le degré est le nombre des 
facteurs impairs 
si le produit 
V— ir —i Y—i1 
2 2 2 


n’est pas divisible par 4. 
Si maintenant on désigne par p” la plus haute puissance de p qui 
divise simultanément A et B, alors, en posant 


A=phx, B—py, 


p= a, 


on tirera de la formule (99) 


(100) ph=at+ Ty 


Supposons encore 2 — 8. Alors, si l’on nomme « une racine primi- 


158 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


tive de l’équation 
FRS 


les quatre racines primitives de cette même équation seront 
NS JUS MR à 


et l’on aura . 4 
Ferme 0 Ù 


Alors aussi la formule (3) donnera 
Où — p, 0,0;— 6, o— Su en 
et l’on tirera de la formule (4) 
0,0,—=R,:,6,  6,0.—R, 
puis, de ces dernières équations combinées avec les deux précédentes, 
(101) P=Ri:Rsr. 


D'ailleurs 
R; 3 


sera une fonction entière et symétrique de 
a; : 4”, 
par conséquent, une fonction linéaire des sommes de la forme 


3 
ant + 4 Le 


le coefficient numérique de chaque somme étant un nombre entier; et, 


d’autre part, la somme 
ant + ain 


se réduit, pour »m = 1 ou 3, à 


a + a a+ à, 
pour m = 2 ou 6, à 
a?-+ ai = af + xl8— 0, 
pour nr = 4, à 
at + œl2— — 0, 


NOTE III. 159 


enfin, pour »2 — 5 ou 7, à 


a+ at a+ a a+ al—— (a + x), 


L 


Donc R,; se réduira simplement à une fonction linéaire de la somme 
a + oi; 
et, comme on déduira R;,,, de R,, en remplaçant 


a et œ! 
par : 
ai — — x et aT= — ai, 


on aura nécessairement 


( Ris: — A + B(a + œ), 
| R,:= A — B(a + æ), 


: 


(102) 


A, B désignant des quantités entières. 
Si maintenant on combine les formules (101) avec les équa- 
tions (102), on en conclura 


Pp = A— B°'(a + «°)?, 


et, comme on aura 

(a+ a) = ot + o$ + 2 at — 2 œt — — 9, 
on trouvera définitivement 
(103) p = À? + 2B*°. 


Donc, p étant un nombre premier de la forme 8x +1, on pourra tou- 
jours satisfaire, par des valeurs entières de x, y, à l'équation indé- 
terminée 


(104) | PET +17 


On pourrait encore facilement étendre les principes que nous venons 
d'exposer au cas où le nombre n serait de la forme 
1 


NA 


160 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. * 


ou même de la forme 
RENE. 


v, v', v’, .… étant des facteurs premiers impairs. Alors les résultats 
seraient analogues à ceux que nous avons obtenus en supposant 


AIN N:., 


Seulement, en passant d’une hypothèse à l’autre, il faudrait substituer 
aux racines primitives 


œ et ai—— 
de l’équation 
À RE | 
les sommes 
a + a et aÿ+at——(ax+ a) 
ou 
a + a’ et a+ ai—— (x + ax), 


formées par l’addition de deux des racines primitives 
CA. LAURE - PO 


de l'équation 
Er, 


Cela posé, en nommant N le nombre de ceux des termes de la suite 
RURE OT SRE Ut 
qui sont premiers à 
c’est-à-dire en posant 
N—4(v—1)(v'—1)(%"—1)..., 
et désignant par À, B deux quantités entières, on trouverait : 1° dans 


le cas où le quotient 


TR 


serait de la forme 4x +1, 


N 
p?=A?—B'(œ+ a)? A'?A/"2,..; 


4 


NOTE III. 161 
2° dans le cas où le même quotient serait de la forme 4x +3, 


N 


p?= A?— B?(x+ a) A?A'TA"..., 


les valeurs de A?, A’?, A’?, ... étant dans l’un et l’autre cas 


ie +. as do 
A=(—1) ! », At nn 2-v, A"—=(— 1) ? v', PA 


et, comme on aurait évidemment dans le premier cas 
(a+ ai) — a+ a$— 2 —— 0, 


Ÿ— ] Y'—1 Ÿ —I 4 
#4 + +...=0 (mod.2), 


AtA'A", ,.—wlv"..., 
puis, dans le second cas, 


(a+a} = ax + af + 2 —a, 
V— 1 v— 1 v— 1 
+ + +...ÆI (mod.2), 
2 2 2 


AAA, ,— + 1 vvlv", 


il est clair que, dans l’une et l’autre hypothèse, on se trouvera conduit 
à la formule 
N 
p?= A+ avw'v"...B?, 


qu'on peut encore écrire comme il suit : 


N 


(105) p= at+a(s)Be 


Ajoutons que, dans le premier cas, les quantités A, B seront divisibles 
par la puissance de p qui a pour degré le nombre des facteurs impairs 


si tous ces facteurs sont de la forme 4x + 3, attendu qu’alors Île 
produit 


Y— Y—r w—: 
2 2 2 


(1+3) 


OEuvres de C.— S.I, t. WI. 21 


162 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


sera divisible, non par 8, mais seulement par 4, et qu’on aura d’ailleurs 
Os — ï, = P: 
Dans tous les cas, si l’on désigne par p? la plus haute puissance 
de p, qui divise simultanément A et B, alors, en posant 
pe, Bey 
= — — 2} 
ÉD One 
on tirera de la formule (105) 


(106) pi at+a(s)ye. 


Nous remarquerons en finissant que, si le nombre premier p, étant 
de la forme 4x +3, se réduit précisément au nombre 3, les for- 
mules (16) deviendront inexactes. Mais alors, pour retrouver l’équa- 
tion (20), il suffira d'observer qu’on tire de la formule (3) 

0,0, —p, 
et de la formule (4) 
8? =R,;:0;, 6; =R..6, 


puis de ces dernières, combinées avec la précédente, 
(107) P parmi Ri,1 Rose 


Dans cette même hypothèse, si, en nommant o une des deux racines 
primitives de l'équation 


“ mnt À 
l’on pose 
p—p=A, 
on aura, non seulement 
(108) A=—3, 
mais encore, eu égard à la formule 9 + p?= — 1, 
1 — À 1 + À 


NOTE IV. ; æ 163 


Comme on aura, d’autre part, 

Ri1= Co + C1P + C2p°, Res = Co + C1P?+ Cp, 
Cys ©, désignant des quantités entières, on en conclura 
(109) 2R,;—A+BA,  2R:;—A— BA, 
les valeurs de A, B étant 

A —920Co— Ci —C, Due 
puis on conclura des formules (107) et (109) 
. 4p—A!— B?A!, 

ou, ce qui revient au même, eu égard à la formulé (108), 


(110) 4kp = A+ 3B*. 


L’équation (110) est évidemment de la forme de celle qu’on obtien- 
drait en posant r» — 3 dans la formule (20). 


NOTE I. 


SUR LES RÉSIDUS QUADRATIQUES. 


p étant un nombre entier quelconque, on a, comme on sait, 


(1) TR ire et ar h).. 


le signe S s'étendant à toutes les valeurs entières, nulles ou positives, 


de 
fs Li RS 


qui vérifient la condition 


f+g+h+...=p. 


164 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Si p est un nombre premier, le coefficient numérique 


se réduira toujours évidemment à un multiple de p, à moins que l'on 
ne suppose un seul des exposants /, g, k, ... égal à p, tous les autres 
étant nuls. Donc alors la formule (1) donnera 


(2) (T+yY+3+...)=axr+yP+sP+...+ pl, 


P désignant une fonction entière de æ, y, 3, ... dans laquelle les 
coefficients numériques seront des nombres entiers. Done, si l’on 


attribue à æ, y, z, ... des valeurs entières, on aura 
(3) (T+Y+3+...)=xP+yP+ +... (mod.p). 


Si maintenant on pose 


alors, en nommant # le nombre des quantités æ, y, 3, ..., on verra 
la formule (3) se réduire à 


(4) kP=k  (mod.p). 


L'équivalence (4) comprend le théorème énoncé par Fermat et suivant 
lequel la différence 


e 
XP — x 


est, pour des valeurs entières de æ, toujours divisible par p. lorsque 
p est un nombre premier. Comme d’autre part l’équivalence 


AP Le Q (mod.p) 


ou 

æ(xP-l—1)=o (mod.p) 
entraine la suivante 
(0Y, xP-l—1=0o (mod.p) 


lorsque æ n’est pas divisible par p, il en résulte que tout nombre 
premier à p est racine de l’équivalence (5), qu’on peut encore écrire 


NOTE IV. 165 


comme il suit : 
(6) æPTi= 1 (mod.p). 


Si d’ailleurs on nomme 4 une racine primitive de l’équivalence (6), les 
diverses racines de cette équivalence pourront être représentées éga- 
lement, ou par les divers termes de la progression arithmétique 


RS dy DE: 
ou par les divers termes de la progression géométrique 
PROEX AS ON TOR Me 


et, par suite, tout nombre entier, premier à p, sera équivalent, suivant 
le module p, à une puissance entière de #. Ajoutons qu’en vertu de la 


formule 
tPrl= 1 (mod.p) 


on aura généralement 
th= t# 


si l’on suppose 
kh=k (mod.p — 1). 
Donc une racine 
Le 


de l’équivalence (6) ne devra -point être censée altérée lorsqu'on y 
fera croître ou diminuer l’exposant À d’un multiple de p — 1. Enfin, 
comme, en supposant p impair, On aura 


p—1 p—1 
Le A À ute : M 


l’équivalence (5) ou (6) se décomposera, dans cette hypothèse, en 
deux autres dont la première 


ou 
(7) x ? =1 (mod.p) 
aura évidemment pour racines les puissances paires de #, savoir 


2 k —3 
BR OT TS, 


166 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


tandis que la seconde 


ou 
Pr=1 


(8) æ ? =—1 (mod.p) 
aura nécessairement pour racines les puissances impaires de #, savoir 


La 


RS UE RO T pér- 


LM Re ect pres : 


représentant les restes ou résidus qui peuvent provenir de la division 


Q # “ — I , + ° 
d’un entier par p, les uns, en nombre égal à Ê—, seront équivalents, 


suivant le module p, à des puissances paires de z, par conséquent à 
des carrés parfaits. Ces termes, dont chacun est le reste ou résidu de 
la division d’un carré par p, se nomment, pour cette raison, résidus 
quadratiques, aussi bien que les nombres équivalents aux mêmes 
termes suivant le module p; et comme, dans le cas où l’on prend p 
pour module, tout nombre premier à p équivaut à une puissance 
entière de 4, le carré d’un tel nombre équivaudra nécessairement à 
une puissance paire de 4, c’est-à-dire à une racine de la formule (7); 
d’où il résulte que tout résidu quadratique, différent de zéro, sera une 
semblable racine. Donc, les racines de l’équivalence (8) qui sont 
distinctes des racines de l’équivalence (7), mais, comme elles, en 


4 « — ] A > . . . 
nombre égal à 2, ne pourront être des résidus quadratiques sui- 


vant le module p. C’est ce que l’on exprime en disant que chacune des 
racines de l’équivalence (8) est non-résidu quadratique suivant le 
même module. 

Pour abréger, nous désignerons, avec M. Legendre, par la notation 


NOTE IV. Le 167 


p—1 
le reste de la division de Æ# 7 par le nombre premier p. Cela qe on 


Fe 


si £ est divisible par p, et, dans le cas contraire, 


He = [f-- 


suivant que # sera résidu ou non-résidu quadratique. Comme d’ailleurs 4, 


aura généralement 


étant une racine primitive de l'équation (6), ne pere vérifier la for- 
mule (7), on aura nécessairement ee 

p—1 
(9) t?=—: (mod.p), 


pr 
et comme £ ? sera évidemment une puissance paire ou impaire de £, 


suivant que p sera, de la forme 4x + 1 ou 4x +3, on peut affirmer 
que — 1 sera résidu quadratique dans le premier cas et non-résidu 
quadratique dans le second. Enfin, comme, d’après ce qui a été dit 
plus haut, la progression arithmétique 


49, Liu pri 


renferme autant de résidus que de non-résidus, on aura nécessaire- 
ment 


eo (BB 


Généralement, si, une suite de nombres entiers 


RE Gus t 


étant composée de x termes différents premiers à p, on suppose que, 
dans cette suite, les résidus quadratiques sont en nombre égal à 7’ et 
les non-résidus en nombre égal à 2”, on aura, non seulement 


(11) n'+n'=n, 


168 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


mais encore 


a b c l 
(12) nw=|£$|+[5l+fél+.+ ft] 
F À d 5 F 
et, par conséquent, 
pi PA pri tx! 


(13) n—n=at+bt +et+...+Ùt (mod.p). 


On peut d’ailleurs écrire l’équivalence (13) comme il suit : 


pt 
d ? (e2= + el: + PACA ER RT es) 
Pi 
dz'3 


(mod.p), 


(14) n'—n'= 


la variable z devant être réduite à zéro après les différentiations effec- 
tuées. 

La formule (14) offre un moyen facile de déterminer la différence 
n'— n",et par suite, eu égard à la formule (11), chacun des nombres »’, 
n" lorsque, le nombre n étant inférieur à p, la suite 


ES Dis st 


se réduit à une progression arithmétique 
h, h+k, h+ok, ..., h+(n—1k. 


Alors, en effet, la somme 


etz + ebz LH ecz + ,,, + elz 


devient 
enks 


1 Fe 7 
eh2(1 + el + ethz D, RE LD à En à on er , 
ê—T 


et, par suite, la formule (14) se réduit à 


Ë d ? etkz =} 
(15) n'— n"— e"z —— . 


Concevons, pour fixer les idées, qu’on demande le nombre n' des 


résidus quadratiques et le nombre »” des non-résidus inférieurs à £, 


NOTE IV. 169 


c’est-à-dire compris dans la progression arithmétique 


Alors on aura 


et, par suite, 
| PR. 
d ? e ? re 
HIS D £ 
(16) n nr — | ee —] ) 


D'autre part, la différence entre le rapport 


‘ 


et celui dans lequel il se transforme, quand on y remplace p par zéro, 


est 
PRIS ue Pre. EE 
5) e ? —e: et — ef 7 4 
J — 28 
7 et — 7] et — 1] e? — 1; 


et sa dérivée de l’ordre 


nee . * . 
Ê —> relative à x, se composera d’une suite de 


termes dont chacun sera proportionnel au facteur 


ou à l’une des dérivées de ce facteur. Or, comme ces dérivées s’éva- 
nouissent avec le facteur lui-même quand on y remplace 3 et p par 
zéro, comme d’ailleurs on trouvera 


OEuvres de C.— S.H,t. II. 22 


170 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
il suit de la formule (17) qu’on aura, pour une valeur nulle de z, 


pra PH = 
HT Tee ne _—. 
se . Propre FR (mod.p}), 


ETC A € 


par conséquent 


p—1 D pa se / pra Ka É, 
d ? e ? —e: d ? Le? —e: 14% e* —e * 
: _ ‘ = — ; = (mod.p) 
ARRET E= et—1 FRS dE. Que es 
ds? da ? ds ‘e +8” 


Donc la formule (16) donnera, dans l'hypothèse admise, 


Ro 
A > Are e 
RS AE BEN 1 
dz * et +e * 


(18) n—n'"=— (mod.p). 
Enfin, z devant être réduit à zéro après les différentiations, on pourra, 
sans inconvénient, remplacer z par 3 Ÿ— 1 dans la formule (18), qui 


se trouvera ainsi réduite à 
1 ÿ 
(19) n—n'=(—1) * -————  (mod.p). 


& 


Ajoutons qu'en vertu de formules connues, la valeur de tang > sera 


généralement fournie par l’équation 


Br" s AS DES GS FE 2— 7 3° 
ur =a(à 2 1.2 30 23 1.2.3.4 
(20) 
| 1:98 7 Lu 
re 2. 1.9.3 40 se }. 


que nous désignerons généralement par 
:, eos 3, “.., 


sont ce qu'on appelle les nombres de Bernoull. 


NOTE IV. 171 


Pour appliquer la formule (19), 11 convient de distinguer deux cas 
re | 
2 


suivant que est pair ou impair, c’est-à-dire, en d’autres termes, 


suivant que p est de la forme 4x + 1 ou 4x + 3. Dans le premier cas 
on à, pour une valeur nulle de z, 


Pr 
d ? lang 


EIN 


p=i — O0, 


dz ©? 
et, par suite, la formule (19) étant réduite à 
n'—n'=0 (mod.p), 
on tire de cette formule, jointe à l'équation 


DE 
nel, 


(mod.p), 
par conséquent, 


(21) Mn 


Au contraire, lorsque 2 est impair et p de la forme 4x + 3, alors, 
2 . 


en ayant égard à l’équivalence 
2P-1= 1 (mod.p), 


on tire de la formule (20), pour une valeur nulle de 3, 


0 


p—1 
FR. % A 
d ? ns EE AE ‘ ( p—1 
— put==A\2 0 +) À I 
ne [a re o p+1i—= 4 2 2 ). pH (mot «P); 
F PU p+r . — ÉSE 
ds” 2 ? : ’ 
et, par suite, la formule (19) donne 
p+i Dix 
(22) n'—n'=(—:) * Hs . les (mod.p). 


4 


D'ailleurs, lorsque p est de la forme 4x + 3, il est nécessairement de 


172 : MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


l’une des formes 8x + 3, 8x + 7 et, comme on le verra tout à l'heure, 


on a : 1° en supposant p de la forme 8x + 3. 


p—i 


2 ? =—1 (mod.p); 


2° en supposant p de la forme 8x + 7, 


DUR SN € 


Done, la formule (22) donnera, lorsque p sera de la forme 8x +3, 


Ù n'— n" 
(23) n'—n'=—6À;.:, a = — 3AÀ)+:, 
p 


% 


et, lorsque p sera de la forme 8x + 7, 


! 4 
n'—n 
(24) n'— n'=924p+1, 
4 4 k 


== bp his 


Ainsi, lorsque p est premier et de la forme 4x + 3, la demi-différence 
entre le nombre des résidus et le nombre des non-résidus inférieurs 


“ane | y . . é “ . 
à -p est équivalente, suivant le module p, à un nombre de Bernoulli 


ou au triple de ce nombre pris en signe contraire. Cette proposition 
remarquable a été, pour la première fois, énoncée et démontrée, 
en 1830, dans le précédent Mémoire dont un extrait a été publié dans 
le Bulletin de M. de Férussac sous la date de mars 1831. 

En joignant aux équivalences (23) ou (24) la formule (11), ou 


D — 
Re La due (mod.p); 


— 3Lp+1, nm 
: 


2° lorsque p est de la forme 8x + 7, 


D 1 
(26) nr / ’ + Aop+1, PE 
A 


NOTE IV. | | 173 


Au reste, les formules (11) et (15) fourniraient, avec la même 
facilité, le nombre des résidus et le nombre des non-résidus quadra- 
tiques compris dans une progression arithmétique dont les termes 
seraient positifs et inférieurs à 


IS 


> ou à 5 ou à 


Concevons maintenant que, p étant un nombre premier impair, on 
demande la valeur de 


ou, ce qui revient au même, le reste de la division de 277! par p. Pour 
y parvenir, il suffira, comme on sait, d'élever à la puissance du degré p 
l’un quelconque des facteurs imaginaires dans lesquels peut se décom- 
poser le nombre 2. Or on a évidemment 


EC Ver (Ve 1) 
ou, Ce qui revient au même, ; 
2—=(1+a)(1— «), 


« désignant une des deux racines primitives Ÿ — 1, — V— 1 de l’équa- 


tion 
a — Tu 


D'ailleurs, on tirera de la formule (2) 
(27) (t+a\r=r+ a+ pl, 


P désignant une fonction entière de x dans laquelle les coefficients 
numériques seront des nombres entiers, et comme on aura, d'autre 
part, 


A——1, (1+ a) — 2x, . 
par conséquent, 
p=LpEt 
(LRO = at a 
« et 
 lpres. ŒAS eva 
(FRET Fa) 


17% MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
la formule (25) donnera 


Fr D Le 
2? x ? (1+a)=1+æ+pP 


ou, ce qui revient au même, 


PA » 
pie) 1+ xp E 

4 — nee a + 
(28) 2 TRES sd F p—1 


&æ ? (1+ax) ax * (1+ ax) 


Enfin, comme on aura : 1° en supposant p de la forme 4x +1, 


IH API + a, 


2° en supposant p de la forme 4x +53, 


1+a—=a(i1+ ot) —a(i1+ a), 


pi p+1 pP=—tp+A 
dr Met mme 


on en conclura, dans tous les cas, 


(p—1)(p+1) 


1 + œP ER Er A RAE 6 
=(—1) ; Ne 


ps 
aæ ? (1+ a) 


ce qui permettra de réduire l'équation (28) à la suivante : 


Pari PEL PA C 
2 es Connt  LEDEs nee . 
(29) (1) a+) 


En vertu de cette dernière équation, le produit 


P P(i— ar) 
P PET 


1 + ap » 


sera égal, au signe près, à l’un des nombres entiers 


? Lee : pi 


ST PO NOR en 


NOTE IV. 175 


£t comme l'expression 
P(1— œP) 


sera nécessairement une fonction entière de « dans laquelle les coefi- 
cients seront entiers, cette expression, en devenant indépendante de « 
ne pourra se réduire qu’à une quantité entière. Donc le produit 


PP» ae) 


et sa moitié 
P(r1— œP) 


2 


_ seront deux multiples du nombre premier p, et la formule (29) donnera 


p=-1 PSP +1 


(30) 22 =(—1) 2 + (mod.p) 


ou, ce qui revient au même, 
2 12-tp + 
(31) LE ]=1x . 


On tirera, en particulier, de la formule (31) : 1° en supposant p de la 
forme 8x + 1, c’est-à-dire de l’une des formes 8x +1, 8x + 7, 


lee 


‘2° en supposant p de la forme 8x + 3, c’est-à-dire de l’une des formes 


Bl-ev-- 


Ainsi le nombre 2 sera résidu quadratique pour les modules premiers 
de la forme 8x +1, 8x + 7 et non-résidu pour les modules de la 


SELS, 8215, 


forme 8x +3, 8x +5. 
Observons encore qu’on tirera de la formule (31) : 1° en supposant 


Be 


p de la forme 4x +1, 


(32) 2 


Rd a = PEN, ppp) 


176 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


2° en supposant p de la forme 4x +3, 


Ces deux dernières formules sont précisément celles que, dans les 
deux cas dont il s’agit, on déduirait immédiatement de la formule (28). 
Il résulte de la seconde que, le nombre premier p étant de la forme 


pr 
4x + 3,2 ? sera équivalent, suivant le module p, à + 1 si ce module 


est, en outre, de la forme 8x + 7 et à — 1 si le même module est de 
la forme 8x +3. 

Comme la démonstration de la formule (30) ou (31) repose entiè- 
rement sur le développement de la puissance p du binome 


1 + @, 


« étant une racine de l’équation &æ? = — 1, on arriverait encore à la 
même formule en développant immédiatement, à l’aide du théorème 
de Newton, l'expression 


Te ANT ANT ue 


et ayant égard à la formule 


4) = EE ou (te ÿ 1) = at 


Effectivement, on trouverait alors : 1° en supposant p de la forme : 


4X +1, 


‘ Le ANS PEL 
— a _ptp=n_ pp=n(p=s). PP Due ) 


2 — ( _— 2 
mA 1) ae 4 1.2 1.2.3 


2° en supposant p de la forme 4x + 3, 


1.2.3.....(2— 


NL 


2 12,9 8 


NOTE IV. ; 17 


Eu 


Ainsi, en particulier, en prenant 
Rd DS, Dh DeTE: 
on trouvera successivement 


2 ——(1—5), 

22—— (1+ 0 —10), 
28—1—7—21+ 3, 

2—— (1 — 11 — 05 +16 + 330 — 462), 


Une méthode semblable à celle que nous venons de rappeler et par 
laquelle on obtient la valeur de 


peut servir à trouver généralement la relation qui existe entre les deux 


(| 


ou, ce qui revient au même, entre les restes de la division de 297! 


« 


expressions 


1 AC | PAC R : “+ : u 
par p et de 277! par g, p et q désignant deux nombres premiers impairs. 
Effectivement, pour obtenir une transformation de l'expression 


É = p4—1 
[£]=? 


il suffit d'élever à la puissance p l’une des racines carrées imaginaires 
de + p. Or, d’après ce qui a été dit dans la Note 1, si l’on désigne par 0 
une racine primitive de l’équation 


(34) “ æP—1, 


alors, en posant 


(35) BRL, D OT A 
on aura 

| pi 
(36) A—(—1)? p. 


OEuvres de C.— S. 1H, t. IH. 23 


178 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


D'autre part, g étant un nombre premier impair, il résulte de la for- 
mule (2) que l'équation (35) entraînera la suivante : 


37 AT — Qu — Gui QE Ga Ga 40, 
q 


4 


gQ étant une fonction entière de 0 dans laquelle les coefficients numé- 
riques seront non seulement des entiers, mais encore des multiples 
de g; et comme, £ étant une racine primitive de l'équation (6), on aura 


évidemment 


à 


O9 — Ont + Qu. QU Qu H (D D OM, , + QU QU) + À, 


le double signe devant être réduit au signe + ou au signe — selon 
que le nombre g sera équivalent, suivant le module p, à une puissance 


paire ou impaire de #, c’est-à-dire suivant que l’on aura 


[2] =: ou [E] =, 
UE P. . 


l'est clair que l'équation (35) pourra être réduite à 
(38) ar—|1|a+ 0. 


Enfin, comme 


A7—(9— 04 9%—,,.+ gg )1 
sera évidemment une fonction entière et symétrique, non seulement de 


2 4 dE 
DE RS 

mais encore de 
ST de 


par conséquent une fonction entière et linéaire des deux sommes 


p—3 


0 40/4 07 DLL 06 
Qt OP MER SE OT 


et même une fonction qui changera de signe lorsqu'on remplacera 0 
-par 9°, par conséquent lorsqu'on remplacera la première somme par la 
seconde, on peut affirmer que A’ sera proportionnel à la différence de 


NOTE IV. 179 


ces deux sommes, c’est-à-dire à A, le coefficient numérique de A étant 
un nombre entier. Donc, puisque, dans le second membre de l’équa- 
tion (38), le premier terme se réduit à + A, le second terme 


qQ 


sera encore proportionnel à A, le coefficient numérique de A étant un 
nombre entier multiple de g. Cela posé, l'équation (38), divisée par A, 
donnera 


(39) ee [2] (mod.g). 


De cette dernière équation, combinée avec la formule (36), on tire 


pig 1 
[1|= (0 pr  (mod.q), 


par conséquent : 


É (= 


Telle est la loi de réciprocité qu'a trouvée M. Legendre et qui sert de 
base à la théorie des résidus quadratiques. La démonstration (‘) que 
je viens d’en donner, et que j'avais déjà exposée dans le Zulleuin de 
M. de Férussac de septembre 1829, est plus rigoureuse que celle 
qu'avait obtenue M. Legendre et plus courte que celles auxquelles 
M. Gauss était d’abord parvenu. 

Si le nombre # est le produit de plusieurs facteurs a, b, c, ..., 
l'équation 

Fsabc... 


entrainera évidemment la suivante : 


RAI 


(1) Dans la troisième édition de la Théorie des nombres, qui a paru en 1830, M. Le- 
gendre présente cette démonstration comme étant la plus simple de toutes et l’attribue à 
M. Jacobi, sans indiquer aucun Ouvrage où ce géomètre l’ait publiée, et dont la date soit 
antérieure au mois de septembre 1829. 


180 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


En d’autres termes, on aura généralement 
II 
CSM E ARR RE 
On trouvera de même 
M IEGT 
RASE 


On peut voir, dans le Bulletin de M. de Férussac déjà cité, comment 


les mêmes principes peuvent être appliqués à la théorie des résidus 
cubiques, biquadratiques, etc. 


NOTE V. 


DÉTERMINATION DES FONCTIONS Rx, ... ET DES COEFFICIENTS 


QU'ELLES RENFERMENT. 


Si, en désignant par p un nombre premier impair, par 0, 7 des 
racines primitives des équations 


RP ae 
par 4 une racine primitive de l’équivalence 
æP = 1 (mod.p), 
enfin par 2, # des quantités entières, on pose 
(4) O,—0+ TD RQ, rip EU, 


il est clair que la condition 


> 
Il 
D 


(mod.p — 1) 


entrainera les formules 


NOTE V. 181 
en vertu desquelles on pourra toujours, si l’on veut, réduire lexpo- 
sant À d’une puissance entière soit positive, soit négative de 7, ou 
l'indice À d’une expression de la forme O,, à l’un des nombres 

DE ROME Li, -Dema: 
La 
D'ailleurs, ainsi qu’on l’a prouvé, on trouvera : 1° en supposant 4 


divisible par p — 1, 
(2) O,—= 0 ——1; 
2° en supposant À non divisible par p — +, 
(3) 0,0_;—(—1)"p. 
Donc, si l’on pose généralement 

0,0; =Ry+x 0244 


ou, ce qui revient au même, 


(4) NE & 


on aura : 1° en supposant 2 ou # divisible par p — +, 
(3) Ris; 

2° en supposant À non divisible par p — +, 

(6) Rs,-s——(—1)"p; 


et, comme on trouvera encore 


04 0_,0 ; 
APPLE “ Lo 
x + ER OL 


on en conclura, eu égard à la formule (3) et en supposant 4, #, ainsi 


que À + #, non divisibles par p — 7, 
(7) Ra,kR xp. 


Ajoutons que, si 4 + # n’est pas divisible par p — 1, on aura [vorr la 


182 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
formule (3) de la page 88] 


(8) Ru,xz S(T'A4 76), 
le signe S s'étendant à toutes les valeurs de : comprises dans la suite 
CN PRET MINES PR" 


et les valeurs correspondantes de #, 7 étant choisies de manière à véri- 
fier la condition 


(9) + =: (mod.p). 


Concevons maintenant que, dans le second membre de la for- 
mule (8), on réduise l’exposant de chaque puissance de 7 à l’un des 


nombres 
OT 2 0: nos DENAURE 


Ce second membre deviendra une fonction entière de 7 du degré p — 2 
et l’on aura identiquement 


(10) STE) —a + aT+aT +...+a) 2:77 ?, 


As js As +, 4» désignant des nombres entiers dont plusieurs 
pourront s’évanouir et dont la somme, égale au nombre des valeurs 
de #, vérifiera la formule 


(11) do + A++... + np 2 pP— 2. 

Cela posé, l'équation (10) donnera 

(12) Rx = 40 + AT + ATH... + ap 2 TP, 

D'ailleurs Si, dans l’équation (10), on remplace = par 7”, on trouvera 
(13) S(TÉRLIRE) = a QT Tr +... HA) etre, 


Done, si le produit 


m(h + k)= mh + mk 
n'est pas divisible par p — 1, l’équation (12) entrainera la suivante : 


(14) Ram 004 7 + QT... Ha, 2r(p-2m, 


NOTE V. 183 
Sip — 1 divisait le produit 

m(h + Kk), 
alors on trouverait : 1° en supposant 724, mk non divisibles par p — 1, 
(15) DOTMRRME) — y, 
par conséquent 
(16) do + AT + ave Put I 47 pt LE 1 ; 
2° en supposant 2h et ##?#£ séparément divisibles par p — 7, 


(17) D'ÉTHRARME) —=p — 2, 
par conséquent 
(18) Do A1 TH Ne, HA TPM D — 2, 


[est bon d'observer que, dans le premier membre de l'équation (18), 
les seules puissances de 7, qui se trouveront multipliées par des coef- 
ficients positifs et distincts de zéro, seront les puissances qui offriront 
des exposants divisibles par p — 1 ou, ce qui revient au même, celles 
qui se réduiront à l'unité. Donc le premier membre de la formule (18) 
se réduira identiquement au premier membre de la formule (11). - 

Un moyen fort simple d'obtenir, pour des valeurs données de 4, 
et #, les coefficients 


40: js A2, at à p—2 
est de résoudre l'équation (9) par rapport à 7 et d'en tirer, pour 


chaque valeur de #, la valeur correspondante de 7. Concevons, par 
exemple, qu'on prenne p = 5. Alors 7 sera une racine primitive 
V—r où —Yÿ—1 
de l'équation 
Pare 1, 


tandis que { désignera une racine primitive de l’équivalence 


L'=1 (mod.5). 


184 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
On pourra done prendre 


et en effet, aux valeurs 


de l’exposant # correspondront des valeurs essentiellement distinctes 


et non équivalentes 
ad 8 = 3 (mod.5) 


de la puissance ot, D'ailleurs, si l’on attribue successivement à & les 


valeurs 


les valeurs correspondantes de 


1—9= 9/ (mod.4) 
seront 


1—2= 4, 1— 4 = 2, 1—8=1—3=3 (mod.,5) 
et, par suite, on trouvera, pour valeurs correspondantes de y, 


MERS DE À 
Cela posé, on aura 


S(Tih+f#) — Th+2k LD T2h+ hi T(A+#) 
et’ de cette dernière formule, jointe aux équations (8) et (10), on 


tirera : 
Pour A=1,#—=1,hA+4— 2, 


Mimet ar: d9 = 0, A0, MES, Mes 7: 


Pourh=1,k#—=2,h+#k—=3, 


Ris T+T+T=I+ 27, do — 1; A1 — 2; 42 — 0, 43 — 0; 
Pour A=3, 4=53,h+k—6—=2(mod. #4), 


Rss=27 +Ti=T+or, = 0, A: 9; Qué, A3 = 0, 


I serait facile d'exprimer les valeurs des constantes positives 


do; ds à; “tr A p—2) 


NOTE V. 185 


comprises dans les formules (ro) et (15), en fonction des sommes de 


la forme 
S(zir+if) ou SÉRIE), 


En effet, si, dans la formule (13), on prend successivement pour »2 
chacun des termes de la suite 


DES dd us Dir 
on en tirera 


[ Ao + Ai + de Me PEd D ue — Ho 
A+AT +aT too sobre Mb TP = SRI 
(19) { A+AT +aT* HE aa tie DES CPUROMNEE 


| do—+ ATP + QT PU LE... Ha, ar) — S(rip—D RHIN)... 


Or, comme, en désignant par 2 une quantité entière positive ou néga- 
tive, on aura généralement, si 2 est non divisible par p — 1, 


(20) 1+ Th rh... + ro 

et, si 2 est divisible par p — 1, 

(21) DH Th rh TD p — 5, 

on conclura des formules (19), respectivement multipliées par les 


facteurs 


—m 2m æ—(p—2 
RU D Aus DR, 


puis combinées entre elles par voie d’addition, 


\ (p Hs DE Pet SV em S(ritriF) 
a) 


TE Tr?" S(r2tA+/2)) SUP ER r—(p—2)m S(TtP—2)(ih+jR)) 
ou, Ce qui revient au même, 


3 (p—2)an—=p—2--TP-2m 6 (rii+iK) 

2 

( ) + rÜP—3)m 6 (r2téh+ik)) ch 5 NAT S(rP-AGh+Sh)), 
Ce n’est pas tout. Si, en attribuant à z et j deux valeurs correspon- 


Œuvres de C. — S. 1, t. WI. 24 


= 


186 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


dantes, propres à vérifier la formule (9), on a 
h+jk=l (mod.p — 1), 
l désignant l’un des nombres 
8 
ΠLL TE SU Des 
on en conclura, non seulement 
Tih+ik — t!, 
mais aussi 
tih+ik—= yl (mod.p). 
Donc la formule (10) entrainera la suivante : 
(24) SH) = a +at+altt+... + ap all (mod.p) 
et la formule (13) donnera pareillement 


(25) S(cimhtimk) = a, + a na lnt., Ha, tpm (mod.p). 


Si, dans cette dernière, on prend successivement pour »# chacun des 


termes de la suite, 


0,6, 0 Se es COTE 
on en tirera 
A+ . + +... + dp = p — 2 
dot Ait —+asl +. +ap-a = S(ciA+IE) 
(26) A+ 4,6 +at +... ape) = SU A+JN) (mod.p). 


EE 


| A+ A PH a ÉUPO E,, + RS À dr = S(4(P—2 R+GR)) 


Or, comme, en désignant par À une quantité entière positive ou néga- 
tive, on aura généralement, si 2 est non divisible par p — 1, 


(27) it ph+.. +4P%h=0o  (mod.p) 
et, si 2 est divisible par p — 7, 


(28) 14H UE, HUP hp (mod.p), 


NOTE V. 187 


on conclura des formules (26), respectivement multipliées par les 


facteurs 
+: En, he Le HP 


puis combinées entre elles par voie d’addition, 


| (p SR 1)a»= pP Les ele LU S (tia+J#) Re tn Seau +/6) RSR 


(29) | ce t-(p—-2)m SCPI ER) (mod.p) 


ou, ce qui revient au même, 


An = 2 — t(p—2)m Saints) — ptp—s)m SEAT )— Dire 


(30) | (mod.p). 


Pre S ( ttp—2)(ih+jk) ) 


La quantité positive a,, devant être, en vertu de la formule (11), 
inférieure à p — 2 pourra être aisément déterminée à l’aide de la for- 
mule (30), si l’on parvient à trouver des quantités équivalentes, suivant 
le module p, à des sommes de la forme 


S(4A+IE) ou S(UNREIMRT, 
Or concevons que, dans la somme 
BUCPREIRT, 


h et Æse réduisent, comme on peut toujours le supposer, à deux termes 


de la suite 

DUR RE Ve is Pr, 
Alors, si l’on a 
(31) 1 h+k—=o, 


ce qui suppose À — 0, # — o, on trouvera évidemment 
(32) S(r##7#) = p — 2, 

par conséquent, 

(33) S(eiRHIE) = — 9 (mod.p) 

et, si l'on suppose 


(34) h+k=p—1, 


188 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


on trouvera 
S(rihr/6)—S(rd-) = rpm... + ep 


ou, ce qui revient au même, 
(35) S(TP#/E) = — 1, 
par conséquent, 
S(EMtIE) = SUN) = GE PR... + Pt (mod.p) 
ou, ce qui revient au même, 
(36) S(éAHIk) = 1 (mod.p). 
Si À + £est renfermé entre les limites 0, p —1,en sorte qu’on ait 
(37) P—i>hk+K%>Oo, 
on trouvera, en vertu de la formule (9), 
(38) S(4h+Ik) = S[Ha(1— #)#]  (mod.p) 
et puisque, pour { — 0, on aura 
1— li 0, 


ilest clair que, dans le second membre de la formule (38), on pourra 
étendre la sommation, indiquée par le signe S, ou comme dans le 
premier-membre, aux seules valeurs de : comprises dans la suite 


1} hrs sony DA 
ou bien encore à toutes les valeurs de z comprises dans la suite 
LPS Pa FRS. PARA SAT 


D'ailleurs, dans cette dernière hypothèse, on aura, en vertu des for- 
mules (27) et (337), 


SIN) 0, See), me S(LitA+E)) = 0 (mod.p); 
et, par suite, après le développement de 


G— 4) 


NOTE V. 189 
suivant les puissances ascendantes de t, le second membre de la for- 
mule (38) se composera d’une suite de termes dont chacun sera équi- 
valent à zéro suivant le module p. Donc la condition (37) entraînera 


l’'équivalence 


(39) S(éir+i#) = 0 (mod.p). 
Supposons enfin 
(40) h+k>p—1x. 
Alors, À + k étant renfermé entre les limites p — 1, 2(p —1),s1 lon 
pose 


(41) h—(p—1) —, k—=(p—1) —k, 


la somme 
h+k—2(p—1)—(h+k) 


sera renfermée entre les limites o, p —1, de manière à vérifier la 
condition 
(42) pis h+k So. 
Alors aussi on aura | 
S(uh+ik) = S(E-i-/x)  (mod.p); 
puis, en posant 


(43) J—izt (mod.p) 


ou, ce qui revient au même, 


J=Ei+t, 
on trouvera 
S(LA+Ik) = SEK p-ih+k) ) (mod.p). 


D'ailleurs, comme, en vertu de l’équivalence (43), la formule (9) se 
réduit à 


(44) Ei=i+ tt (mod.p}) 


190 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 

on trouvera encore 

(45) S(cih+ik) = S[ek(r + et)h+k] (mod.p). 

Dans le second membre de la formule (45), la sommation indiquée 
par le signe $ doit s'étendre aux diverses valeurs de {‘ qui permettent 


de vérifier la condition (44), par conséquent aux diverses valeurs de t 
comprises dans la suite 


BTS TN DRE Ra Mr, 


mais distinctes de la valeur 


pour laquelle il ne serait plus possible de vérifier la condition (44), 
réduite à la forme inadmissible 


tÂ=, 


I / 
et comme, pour !: = » On aura l‘—=—1, par conséquent 


P — 
2 
i+it= 0 (mod.p), 


il en résulte que, dans le second membre de la formule (45), la som- 
mation indiquée par le signe S pourra être étendue sans inconvénient 


à toutes les valeurs 
PA PE PR RE 


de l’exposant t. Or, dans cette dernière hypothèse, en développant 
(1 + £yh+k 


suivant les puissances ascendantes de #‘, puis ayant égard aux for- 
mules (25), (28) et (42), on tirera de l'équation (45) 


EDR PRES (hb+k) 
(1.2... hi, k) (mod.p) 


S(##+t)= (p—1) 


ou, ce qui revient au même, 


(46) S(tA+ik) = II, (mod.p), 


NOTE V. 191 
la valeur de IL, étant 


(47) Il, , = 


Ilest bon d'observer que la formule (46), dans laquelle 2,4 et h,k 
sont liés entre eux par les équations (41), s’étend au cas même où la 


somme 
h+k 


redeviendrait inférieure à p — 1 et se trouverait comprise entre les 
limites 
0, pP—I. 


Alors, en effet, comme on aurait 
(48) h+k>p—: 


et, par suite, 
I, CT: PM (b+k)=o (mod.p}), 


l'équivalence (43) donnerait évidemment 
(49) I: = Oo 


et, en conséquence, la formule (46) se trouverait réduite à la for- 
mule (39). 

Observons encore que de la formule (46), jointe aux équations (41), 
on tire immédiatement 


(50) SUAHIE) = TE, pp 1x (mod.p). 


Dans les formules qui précèdent, chacune des lettres 2, # repré- 
sente l’un des nombres 


Qi: V4 ee, Pa 

et, par suite, chacune des lettres h, k représente l’un des nombre 
Le Gui pee, 

Pour rendre les notations facilement applicables au cas où 


J ARUNC peus : OR | 


192 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
représenteraient des quantités entières quelconques, soit positives, 


soit négatives, nous désignerons généralement par 


EL, x 
ce que devient le rapport 


quand on y remplace les quantités entières 


| RES. in 


par les deux termes qui, dans la suite 
CRE MORE. CIRE VON EPL PS 


sont équivalentes à ces quantités, suivant le module p — 1. Cela posé, 
la formule (50), étendue à des valeurs entières quelconques de 2 et 
de #, donnera généralement, si À + # n’est pas divisible par p — 1, 
(51) S(cin+ik) = 2 IE, 4 (mod.p). 

Ajoutons que, si À + # devient divisible par p — 1, la formule (51) 
devra être remplacée, ou par la formule (33), ou par la formule (36); 
savoir : par la formule (33) lorsque p — 1 divisera séparément 2 et # 
et par la formule (36) dans le cas contraire. 


Concevons maintenant que, dans les formules (33), (36) et (57), 


on remplace 
h par mh et k par mk, 


m étant un terme de la suite 
ds 14 2:06 SN pores 


Alors on trouvera : 1° en supposant #4 et mk séparément divisibles 
par p — 1, 

(52) S(emtih+Jk,) = — 9 (mod.p) 

2° en supposant que p — 1 divise la somme 


m(h+k)=mh+mk 


NOTE V. 193 
sans diviser ses deux parties nh, mk, 
(53) S(EMGh+IN) =— 1 (mod.p); 
3° en supposant le produit #2 (4 + #) non divisible par p — 7, 
(54) S(emR+IN) = TL 5 mx (mod. p). 
En vertu de ces dernières équivalences, la formule (50) donnera 


| Am—=2 + Hs tR-UR 


(55) (mod. p) 


| + one PE M D 0), —(p—9)4 lt 
ou, ce qui revient au même, 
(56) a,=2+ 1, 6 + pop + HE on (po) Pt (mod.p), 
pourvu que, : désignant l’un quelconque des nombres entiers 

NE ous Dr 
on ait soin de remplacer généralement le coefficient £”", savoir 
IL; © 


1° par l’unité, quand p — 1 divisera la somme des produits 1h, 1# 
sans diviser chacun d’eux ; 2° par le nombre 2 quand p — 1 divisera 
séparément chacun de ces produits. 

Lorsque, à l’aide de la formule (56), on aura calculé les valeurs de 


do dj; À; MRER A p—25 


correspondant à une valeur donnée de £ et à des valeurs de 2, # pour 
lesquelles la somme 2 + # n’est pas divisible par p —1, alors, pour 
obtenir la valeur de 
Rs 
il suffira de recourir à l'équation (12). 
Pour montrer une application de la formule (56), considérons en 
particulier le cas où l’on aurait 


pr. 


Alors, si l’on suppose, comme on peut le faire, { — 2, la formule (56) 
ŒEuvres de C. — S.N,t. HI. 25 


19% MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


donnera 


Am= 2 + [42% + IL 422 + Ip 3x2% 7 (mod.5). 


Si d’ailleurs on prend 
: ne FE 


on trouvera 


Am = 2 + IL, ,2"+ IL, ,, 22° + IL, , 25” (mod.5) 
ou plutôt | 
am=2 +, ,2%+ ot" TITI, ,oim (mod.5) 


en remplaçant, comme on doit le faire, 
IL, 

par l'unité, attendu que p — 1 — 4 divise la somme 
2-2 


des indices placés ici au bas de la lettre IL sans diviser séparément 
chacun d'eux. Comme on aura d'ailleurs, en vertu de la formule (47), 


et, en vertu de la formule (49), 
Il,,; = 0, 
on trouvera définitivement, dans l'hypothèse admise, 
An = 2 + 2%+1 LE 92m (mod.5), 

ou, ce qui revient au même, 

Am=2+(—1)"+ anrt (mod.5), 
puis on conclura: 1° pour des valeurs paires de 7», 

An=—2—+ 27#1; 

2° pour des valeurs impaires de m, 


AS et NM 2n+1 
et, par suite, 


l 
© 
il 
Il 
© 
1 
[ep] 
l 
I 
Il 
A 
8 


NOTE V.: 195 


Donc, puisque chacun des coefficients 
dos As A2, À3 


doit être nul ou positif et ne peut surpasser p — 2 = 3, on aura néces- 


sairement 
RÉTEOS Ai — 0; As — 1, As. 


Cela posé, la formule (12) donnera 
Hijetihar, 


On se trouve donc ainsi ramené à l’une des formules que nous avions 
déduites directement de la formule (8). 

_ On pourrait remarquer que l'unité, par laquelle nous avons rem- 
placé le coefficient 


LA Fa DE ET ANS 
IL: (1.2)(1.2) 4 


est équivalente à ce coefficient suivant le module 5. Mais on se trom- 
perait si l’on supposait que, dans le cas où p — 1 divise h + k sans 
diviser h et k, on a toujours 


IL, = I (mod.p). 
Effectivement, en prenant comme ci-dessus p = 5, on trouvera 


1.2.3.4 


nus 1.(1.2.3) 


—h4=—1  (mod.5). 
En général, si p — 1 divise h + k sans diviser hetk, alors hetk, 
étant réduits chacun à l’un des nombres 
2 D — à 
fourniront une somme précisément égale à p — 1, en sorte qu’on aura 


h+k=p—1i=—: (mod.p), 
=— h—: (mod.p), 
et, par suite, 


(k+1)(k+2)...(k+h)=(—i)r.2.3..... h. 


196 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Or, on tire de cette dernière formule 


Go DONNE Sas CPR PAS (k+h) 


par conséquent 
(57) I,;=(—:1)" (mod.p); 


et 1l résulte évidemment de l’équivalence (57) que, dans la for- 
mule (56), on peut laisser à £*”*, pour coefficient, l'expression 


Lux, 


lors même que p — 1 divise la somme 1h +1k, sans diviser «h et k, 
pourvu que th et1k offrent des valeurs paires. 

Une conséquence importante à laquelle on se trouve immédiatement 
conduit par la seule inspection des formules (8) et (51), c’est que, 
dans le cas où la somme h +k n’est pas divisible par p — 1, l’ex- 
pression 

IL, x 
équivaut, au signe près, à ce que devient la fonction entière de = 
représentée par 

R,,e, 


quand on y remplace une racine primitive 7 de l'équation 
APE 
par une racine primitive { de l’équivalence 
æPrl= 7} (mod.p). 


Cette dernière racine { doit d’ailleurs coïncider avec celle que renferme 
la formule (9). 

Lorsqu'on veut appliquer à des cas particuliers les formules ci- 
dessus établies, toute la difficulté se réduit à trouver, pour des valeurs 
de h et de k positives, mais inférieures au module p, des quantités 
équivalentes aux expressions de la forme 


NOTE V. 197 


c’est-à-dire aux coefficients numériques que renferme le développe- 


ment de la puissance 


du binome 1 +4. Le calcul direct de ces coefficients devient assez 
pénible lorsque le nombre £ acquiert une valeur considérable. Mais 
alors même des quantités équivalentes à ces coefficients, suivant le 
module p, peuvent être assez facilement obtenues par lune des mé- 
thodes que nous allons indiquer. 

D'abord, si, en désignant par £ une racine primitive de l'équivalence 


tP—l=1 (mod.p), 
on nomme éndices des nombres entiers 
I, 2, S;, 4, 


les diverses valeurs de l’exposant #, pour lesquelles la puissance 1° 
deviendra successivement équivalente à ces nombres entiers suivant 
le module p, il est clair, d’une part, que deux nombres seront équiva- 
lents, suivant le module p, quand leurs indices seront, ou égaux, ou 
équivalents suivant le module p— 1, d'autre part que l'indice d’un 
produit sera équivalent à la somme des indices de ses facteurs et 
l'indice d’un rapport à la différence des indices de ses deux termes. 
Cela posé, si, en se bornant à considérer des nombres entiers et des 
indices plus petits que la limite p, on construit deux Tables qui 
offrent le nombre correspondant à chaque indice et l'indice corres- 
pondant à chaque nombre, l’addition successive des indices placés à 
la suite les uns des autres dans la seconde Table fournira les indices 


des produits 
ECS RES RES. 


et dès lors il deviendra facile de calculer l'indice du rapport 


par conséquent une quantité qui soit équivalente à ce rapport suivant 


198. MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


le module p. M. Jacobi ayant effectivement construit les Tables dont 
nous venons de parler pour toute valeur de p inférieure à 1000, il en 
résulte que, pour une semblable valeur, on obtiendra sans peine un 
nombre équivalent à IL, suivant le module p. 

= Ilest bon d'observer qu'au lieu de réduire chaque indice à l’un des 


nombres 
FL PRES PUR AIR. Se RUE 


on pourrait le réduire à l’une des quantités 


PRÉ RL PR DOC: MR ARE Are ; 


Supposons, pour fixer les idées, 
PS7. 


Alors en prenant, comme on peut le faire, £ — 10, on reconnaitra 
qu'aux nombres 


OP ES PS PEL PE à RE r PL e DORE rc MES © OA à ME À M | M9 Ro 


correspondent les indices 


0; 6, 29, 4, 7; 5, a Jan be 29 6, 1; —5, TES — à, 3, 2, 8. 


Or les sommes formées par l'addition successive de ces indices seront 
équivalentes, suivant le module 16, aux quantités 


” » 
O0, —-6, 5, —7, 0, 5, —2, —4, 9, 3, o, —1, —5, —2, 0, 8. 


Donc ces dernières quantités représenteront les indices des produits 
de la forme | 


RARE PI PAR PR EE) CRE» PORC: CAE: RUES LRU à HER) TRÈS L'eUR ss qi TA 


NOTE V. 199 
Ainsi, en particulier, quatre de ces produits correspondront à l'indice o 
et seront, en conséquence, équivalents à l’unité suivant le module 17; 
tandis qu'un seul produit, ayant 8 pour indice, sera équivalent à 16 ou 
à — 1, suivant ce même module. Les quatre produits équivalents à + 1 
seront ceux qu'on obtiendra en prenant pour h un des nombres 


et se réduiront à 
ORNE 


1.2.3.4.5.6.7.8.0.10.11, 1.2.3.4.5.6:7.8.9.10.11. 12.13.14. 15, 


tandis que le seul produit, équivalent à — 1, sera, conformément à un 
théorème connu, le produit de tous les nombres entiers positifs infé- 
rieurs au module 17, savoir : 


1.2.3.4.5.6.97.8.9.10.11.12.13.14.15.16. 


Il sera maintenant facile de calculer les valeurs de 
IE,,x 
correspondant à la valeur 17 du module p et à des valeurs données 
de h, k. Ainsi, par exemple, en posant 
| Em kiss h+k—s8, 
on trouvera pour indice des produits 


1.2,9:4,:1.2,3.4.5.6.7.8 
les quantités 
773 — 4. 


Donc l'indice du rapport 


1.2.3.4.5.6.7.8 
 (E2:3.4)(.3:3:4) 


sera 
—4+9+7=10=—6 (mod. 16), 


et, en conséquence, ce rapport sera équivalent, suivant le module 17, 
au nombre 2. Pareillement, si l’on prend 


Hin d A0; h+k=S, 


200 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
on trouvera pour indices des produits 
1.4 Se 6 “eh: 1.2.9.4.9,0.7.8 


les quantités 


Donc l'indice du rapport 


sera 


et, en conséquence, ce rapport sera équivalent, suivant le module 17, 
au nombre 11 ou, ce qui revient au même, à la quantité négative — 6. 

Au reste, sans recourir aux Tables qui fournissent, pour chaque 
module, l'indice correspondant à un nombre ou le nombre correspon- 
‘ dant à un indice donné, on pourrait, à l’aide de simples additions et 
soustractions, obtenir facilement des quantités équivalentes aux di- 
verses valeurs de If,,, c'est-à-dire aux nombres figurés des divers 
ordres. En effet, d’après les propriétés bien connues de ces nombres, 
on peut les déduire par addition les uns dés autres en formant ce 
qu’on appelle le tr'angle arithmétique de Pascal. Il suffira done, pour 
arriver au but qu’on se propose, de calculer quelques-uns des termes 
que doit renfermer le triangle arithmétique en réduisant chacun d’eux 
à un nombre inférieur au module donné ou à une quantité dont la 
valeur numérique ne surpasse pas la moitié de ce module. Entrons à 
ce sujet dans quelques détails. 

Supposons les deux nombres h, k inférieurs au module p ou même 
à p — 1. I suit évidemment de la formule (47) que les valeurs de 


IL,,4, PES IL, x 1 


seront respectivement égales aux produits du rapport 


VE PE PMR (h+k—1) 
LENS PS (h—1)][(1.2..... (k—:1)} 


par les trois nombres 
h+k I d 
DK ES 


NOTE V. 201 
Or, comme le premier de ces trois nombres est précisément la somme 


des deux autres, nous devons en conclure qu'on aura 


(58) Lx = Mix + xs 


De plus, il est clair qu'on aura, en vertu de la formule (47), non seu- 


lement 
(29) Hess In 


mais encore 


(60) EE, = h +1, IL, = Kk +1. 


Cela posé, imaginons une Table, analogue à la Table de Pythagore, 
dans laquelle la première ligne verticale et la première ligne horizon- 
tale renferment les valeurs de h, k positives et inférieures à p ou même 
à p — 1, c'est-à-dire les nombres 


‘ / 
RS be ous Dr R 


et concevons que, dans la case correspondant à des valeurs données 
de h, k, on place une quantité, non seulement équivalente à I,,, sui- 


vant le module p, mais, de plus, renfermée entre les limites — £, + £. 


Il résulte des formules (Go) que, dans la Table dont 1} s’agit, chaque 
terme de la seconde ligne horizontale ou verticale sera équivalent au 
terme correspondant de la première ligne augmenté de l’unité, et de la 
formule (58) que, dans chacune des autres lignes horizontales et ver- 
ticales, un terme quelconque sera équivalent à la somme des deux 
termes antérieur et supérieur, c’est-à-dire des deux termes qui le pré- 
cèdent immédiatement, lun dans la même ligne horizontale, l’autre 
dans la même ligne verticale. Or, ces remarques fournissent un moyen 
très simple de construire la Table que nous venons d'imaginer et qui, 
dans le cas où l’on suppose p — 17, se réduit à la suivante : 


OEuvres de C. — S. I, t. NL. 26 


202 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Quantités équivalentes aux nombres figurés suivant le module p = 17. 


I 2 3 4 5 6 7 8 Le D A 2e 20 MESSAGER à Pa D es PA ET à 
——_—— ne te ne ee ee ue eee ennemie mens ms ns Te cesse 
I 2 3 4 6 ÿ 8 |—8 |—7 | —6 |—5 |—4 |—3 |—2 |-1 0 
2 3 6 |—5 |—2 j | —6 2 | —6 4 |—2 | —5 6 3 I o 
L Las À ? A — PR + —— ASTM, Lo ee — —— 
3 4 |—5 3 I 5 0 I 5 L 3 7 4 l 0 
4 5 | —2 I D = 6 gi 2 I |—2 5 1 0 
5 6 4 5 7 |—3 3 |—7 |—5 | -4 |—6 | —1 0 
6 7 |—6 | —1 6 3 6 |—1 | —6 Fi I 0 
FOROSS PAM APR BORNE 'EPNRRS es 
8 2 [ 5 |—5 |—i | —2 | —8 |—1 0 


—7 4 |—1 1 |—4 7 |—1 o 
1O —6 |—2 |—3 | —2 | —6 il to 
(6 SU Ronde D P: Del o 
12 | —/ 6 |—/ I (o 


14 1—2 I oO 
19: 1 0 
16 (e) 


Dans la Table précédente, on s’est dispensé d'écrire les quantités 
auxquelles IE,, devient équivalent, lorsque la somme h + k est ren- 
fermée entre les limites p, 2(p — 1); attendu que ces quantités, en 
vertu de Ja formule (49), se réduisent toutes à zéro, comme celles qui 
correspondent au cas où l’on a 

h+k = p. 


Quant à celles qui répondent au cas où l'on a 


h+k—=p—1, 


NOTE V. 203 
elles se réduisent alternativement, en vertu de la formule (57), à +1 
ou à — 1, selon que h est pair ou impair, et occupent les cases situées 
sur l’une des diagonales de la Table. Les cases situées sur l'autre dia- 


gonale renferment les quantités 


qui représentent les valeurs de 
IL, 
correspondant aux valeurs 


du nombre h; et, dans les cases symétriquement placées à l'égard de 
cette autre diagonale, on trouve des quantités deux à deux égales entre 
elles, conformément à l'équation (59). Ajoutons que les quantités 
écrites dans la partie du Tableau comprise entre la première ligne 
horizontale, la première ligne verticale et la première diagonale, sont 
encore, dans chaque ligne horizontale ou verticale, égales deux à 
deux, au signe près, à distances égales des extrémités de chaque ligne. 


Or, c'est ce qu'il était facile de prévoir. Car si l’on nomme 
URSS 


trois quantités entières, non divisibles par p — 1 et choisies de ma- 
nière à vérifier la formule 


(61) h+k+l=p—1 

ou même, plus oralement, de manière à vérifier l’'équivalence 
(62)  h+k+1=0 (mod. p—1); 

on aura, en vertu de l'équation (3), 


1:00 = (— 1P 
h+k 1=(—1) o, 
el, par suite, 
0, 
x ra 1) 


R, k — 1 8,0,6: 6, 6° 
P 


Or, cette dernière équation devant subsister, ainsi que la for- 


204 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


mule (61) ou (62), lorsqu'on échange entre eux les nombres 


on en conclura 


0, 0, 0, LB 


63 
(63) ; 


(— 1) Rx (— 1YRin= (— 1) Rixe 


On aura donc, dans l'hypothèse admise, 
(61) Re (I) Rin= (— Rx; 
et, en remplaçant 7 par /, on trouvera 
(63) 1 iz(— 1" hyz(— 1x  (mod.p). 
On tirera d’ailleurs de la formule (65 ) 
Hi=(—1) x (—1)" x (mod.p) 
ou, ce qui revient au même, 
(66) 1, 10 x= (1) (mod. p). 


Il serait au reste facile de déduire directement la formule (66) 
de l'équation (43), par un calcul semblable à celui qui nous à con- 
duits à la formule (57). 

Les formules (49), (57), (58), (59), (6o), (66) offrent le moyen 
de simplifier la recherche des quantités équivalentes à IL,,, et la con- 
struction de la Table qui les renferme ; et d’abord il résulte des for- 
mules (49), (57) qu'on pourra se borner à calculer, dans cette Table, 
les termes correspondant à des valeurs de h, k, pour lesquelles on 


aura 
(67) h£ikS pr: 


De plus, eu égard à la formule (59), on pourra supposer que h est 
le plus petit des deux nombres h, k, lorsque ces deux nombres de- 
viennent inégaux; et, en admettant cette supposition, on tirera de la 
formule (63) 


Dr 


(68) h < 


NOTE V. 205 
Ce n’est pas tout : en vertu de la formule (66), on pourra se borner 
à calculer celles des quantités équivalentes à IL, pour lesquelles on a 


kK£p—1—h—Kk, 
par conséquent, 


DM ER GE 
(69) k © E—; 
et, de la condition 
h<k 


combinée avec la formule (69), on tirera 


he. 


(70) 


On pourra donc, dans la Table ci-dessus mentionnée, conserver 
seulement la première ligne horizontale et la première ligne verticale, 
avec les cases correspondant aux valeurs de h, comprises entre les 


limites ù 


RTE, h== 


et aux valeurs de k, renfermées entre les limites 


Lopoi—h pe P — 2 kK 
77 2 2 


en à fe k 


Ainsi, en particulier, si l’on suppose p — 17, la Table dont il s’agit 
pourra être réduite à la suivante : 


Quantités équivalentes aux nombres figurés suivant le module 17. 


I ee  à 6 F, 
I a 3 4 Gr" 6 7 8 
2 6 |—7 |—2 4 |--6 2 
> 3 I 5 |—1 
4 2 7 6 
5 —3 


206 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Pour construire cette dernière Table, il suffit de placer dans la pre- 
mière ligne verticale les valeurs de h inférieures à 


savoir 


savoir 


puis de remplir, pour chaque valeur de h, les cases correspondant 


aux valeurs de k comprises entre les limites 


AN, 
pi Mr Lo 


en opérant comme il suit : 


Pour obtenir les termes 


qui devront composer la deuxième ligne horizontale, on ajoutera 
l'unité aux termes correspondants de la première ligne. De plus, 
comme des formules (58) et (59) on tire 


(7 1) + A 211, _;», 


il est clair que, dans chacune des lignes horizontales qui suivront la 
deuxième, le premier terme conservé devra être équivalent, suivant le 
module 17, au double du terme immédiatement supérieur, et chacun 
des autres termes conservés à la somme faite des deux termes placés 
en avant et au-dessus de celui que l’on considère. 

En opérant de cette manière, on trouvera pour termes de la troisième 
ligne horizontale, les quantités 


6— 2.5, — 9 = 6 +4, —2—=— 7 +), k—=—2+6, 
—6=4 +7, =—6+8; 


NOTE V. 207 


pour termes de la quatrième ligne, les quantités 


a+, Ge 13 
enfin, pour terme unique de la sixième ligne horizontale, la quantité 
— 3=2.7 (mod. 17). 


A la seule inspection de la Table construite comme on vient de le 
dire, on obtiendra immédiatement les quantités équivalentes à IT,,, 
pour des valeurs de h et de k non situées hors des limites 


(72) his; h= À; k—h, : Ke ASIE 


IL, ,= 2, IL, ,= — 6 (mod. 17). 


Si les valeurs de h, k, n'étant plus situées entre les limites (52 
étaient néanmoins des valeurs positives propres à vérifier encore la 
condition (67), on devrait joindre à la Table construite les for- 
mules (59) et (66). On trouverait ainsi, par exemple, | 


(mod. 17). 


Enfin, si les quantités h, k acquéraient des valeurs quelconques 
positives ou négatives, mais non divisibles par p 1, on devrait d’abord 
les réduire, par l’addition ou la soustraction de p — 1 ou de ses mul- 
tiples, à des quantités positives, mais inférieures à p — 1, puis, après 
cette réduction, on aurait recours soit à la formule (49), soit à la 
formule (57), soit à la Table construite et aux formules (59), (66), 


208 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


suivant que la somme h + k serait supérieure, égale ou inférieure au 
nombre p — 1. 

Il est inutile de s'occuper du cas où l’une des quantités h, k et, par 
suite, l’une des quantités 2, # deviendrait divisible par p, attendu que, 
dans cette hypothèse, on n’a plus besoin de recourir à la formule (56) 
pour déterminer la valeur de R;4 qui, en vertu de l'équation (5), se 
réduit à — 1. 

Un moyen fort simple de prévenir et de reconnaitre les erreurs qui 
pourraient se glisser dans la construction de la Table ci-dessus men- 
tionnée, consiste à introduire dans chaque ligne horizontale un terme 
de plus. Effectivement, en vertu de la formule (66), si l’on fait entrer 
un nouveau terme dans une ligne horizontale correspondant à une 
valeur donnée de k, ce nouveau terme devra être égal au terme précé- 
dent, pris en signe contraire, ou à l’avant-dernier terme de la même 
ligne, suivant que la valeur de 2 sera un nombre impair ou un nombre 
pair. Donc si, au moment où l’on parvient à l'extrémité d'une ligne 
horizontale, il arrivait que la condition dont nous venons de parler ne 
fût pas remplie, on devrait recommencer le calcul des termes compris 
dans cette ligne. En opérant comme on vient de le dire, et supposant 
par exemple 2 — 17, on obtiendra, au lieu de la Table trouvée plus 
haut, celle que nous allons transcrire : 


Quantités équivalentes aux nombres figurés suivant le module 15. 


LT ANT 2) dy 
ere RERO REUTE RS COMPMNTS  CMMMEUNS CORNE MCE SAME LUN 
I » 3 ni ) 6 2 8 |—8 
SOUS DS ÉARPENE | LAN rte 
2 | 6 |—7 |—2 4 | —6 3.16 
5 se hs es 
3 3 1 5 |—1 Il 
BUS Ds 
f 2 g 6 ki 
) —3 5 


Si l’on supposait au contraire p — 19 ou p — 29, on obtiendrait les 
Tableaux suivants : 


NOTE V. 209 


Quantités équivalentes aux nombres figurés suivant le module 19. 


L 2 3 4 5 6 7 8 9 
hi iile sale 
ca 6 sa 2 9 | —2 7 ia 
DR Doi ihtlalels 

4 7 Pa rt halx 
. Les 5 6 |—6 4e 
a an 


Quantités équivalentes aux nombres figurés suivant le module 29 


1 : < 6 7 8 OF SIOR ET 12 ESS T4 
| me | me | me | me | | | | | ns | mme = 
[ 2 3 A JS O0 7 8 GI: HOP-ETE-VEST 19 14|—14 
2 ire 10 |—14|—8 |—1 ns à NE, 4 
D hahaha. 
nt ne 12| 10 7 a ao t 2|---7 Hs 
5 We 9 II Fl—13/—11| nr 
6 ot riens 4l— 9|. 4 
7 .. 10 |— 3 ie 
$ 4 sus 
. Es ie 


Lorsque, dans la formule (56), on substitue les quantités équiva- 


lentes à 
Il,» IL »,x; dE He) Atra)4 


déterminées par l’une des méthodes que nous venons d’exposer, on 
obtient une valeur de a,, qui dépend évidemment de la valeur attribuée 
OEuvres de C. —S. I, t. HI. 27 


210 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


à 4. Or, « désignant une des racines primitives de l'équation 


xPi=t  :(mod.p}), 
si l’on pose 
de à PA 
:étant un nombre premier à p — 1, {sera une autre racine primitive de 
la même équivalence; et comme, dans @,, le coefficient de 


gt" gr gt” 


sera 
Tite, 


ilest clair que, remplacer dans O,, £ par #’, revient à y remplacer + 
par +”. Donc, substituer à la racine primitive 4 la racine primitive 
d={, c'est, en d’autres termes, transformer @, en @,;, par conséquent 
O, en O», et 


R, 5 0, 0, 
: 0,4 
en 
R Rec 0,,0,4 
th tk — à “ 
((h+k) 


Ainsi, par exemple, comme, en prenant p = 5 et 


=>), 
on trouve 
Ri1i=T +2, Rss T° +27, 


si l’on prend, au contraire, 


t—3= 2 (mod. 5), 
on trouvera 


Rii=T+or—=T+ar, Rss T+tor=r +. 
Donc, substituer à la racine primitive 2 la racine primitive 


= (mod. 5 ), 
ce sera transformer 
R;:: en R,; 


et réciproquement 
R;,3 en Ron R; 1. 


NOTE V.: 211 
Les diverses formules obtenues dans cette Note se rapportent au cas 


où la valeur de @, est donnée par l'équation (7). Si, en désignant par 2 
‘un diviseur de p — 1, et posant 


(75) P—Ii—=nS, 


on nommait 
Br 


des racines primitives des formules 
NE et <= 1 (mod.p), 
on pourrait prendre 
pr, r= IS (mod. p). 
Alors, en remplaçant 
h par ©, k par ©æ4, 
puis écrivant, pour abréger, 


O0, au lieu de 0,», 


Rx » Roc 


Il, x » ETATS 


on obtiendrait, à la place des formules trouvées dans cette Note, des 
formules analogues obtenues dans le Mémoire. Ainsi, en particulier, 
la valeur de @, serait généralement fournie, non plus par léquation (1), 
mais par la suivante 


(74) 0,=0+phôot+pth6f+t.. + png, 
et l’on aurait : 1° en supposant k divisible par », 

(75) 0 0 ——1; 

2° en supposant À non divisible par 2, 


(76) 9,0 _y—(—1)74p. 


212 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


De plus, en posant toujours 
0,0:= Rhrôns 


ou, ce qui revient au même, 


0, 0; 
Or 


2 


(77) Rss 


on trouverait : 1° pour des valeurs de 2 ou de # divisibles par 2, 

(78) Ras —1; 

cd pour des valeurs de À non divisibles par ñ, 

(79) | Raa=—(—1)9#p; 

3° pour des valeurs de X, de #et de À + Æ, non divisibles par 7, 

(80) Roi sen 

Ajoutons que, si + # n’est pas divisible par 2, l’on aura 

(81) Rx S(pl#4/#), 

le signe S s'étendant à toutes les valeurs de z comprises dans la suite 
1: LA di es Dre 


et les valeurs correspondantes de #, 7 étant choisies de manière à véri- 
fier la condition (9), c’est-à-dire la formule 


+ ti=: (mod. p). 


Concevons maintenant que, dans le second membre de la for- 
mule (81), on réduise l’exposant de chaque puissance de 9 à l’un des 


nombres 
5 RS POSE VOS. UN GE C4 


Ce second membre deviendra une fonction entière de 9, du degré 
n —1;et l’on aura identiquement 


(82) Split) — a, + AP + Ap?+e.. + apr, 


NOTE V. 213 


os As A9 ce. An désignant des nombres entiers, dont plusieurs 
pourront s’évanouir, et dont la somme, égale au nombre des valeurs 
de &, vérifiera la formule 


(83) do+ di + A2t+... + An = P — 2. 
Cela posé, l'équation (81) donnera 
(84) Ra d0+ &p +ap+...+an1p"T!. 


Concevons d’ailleurs que, pour se conformer aux conventions €i- 
dessus adoptées, l’on remplace 


h par oh et kK par wk, 
dans le second membre de la formule (43). Cette formule, réduite à 


1.2.3...[w(h+k)] 
(1.2...üh)(1.2...50k) 


( 85 ) IL, x — 


fournira la valeur de IL,,, dans le cas où les quantités h, k se réduiront 
à deux termes de la suite 


UE PO PE IPN 
et, dans le cas contraire, IL,, représentera ce que devient le rapport 


à 1.2,3...[&w(h+k)] 
(6,2.3.:40h)(1.2.3...0K) 


quand on y remplace les quantités entières h, k par les deux termes 


de la suite 
FÉERIES 


qui sont équivalents à ces mêmes quantités, suivant le module ». 
D'autre part, à l’aide de raisonnements semblables à ceux par lesquels 
nous avons établi les formules (19) et (26), on prouvera que les 


valeurs de 
CPE d1» 2, ses A n—19 


renfermées dans les équations (82) et (84), vérifient non seulement 


21% MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


les formules 
ce Mnr, 7 2 Hess An = p — 2, 
do ap + ap? +... +anuptt =S(pihrik), 

(86) ! A0+ A0? + a,0* Hs Ans pt) — S(otik+in, 
Ag + ap" + apr, Ha, pr S (pteouR+7m), 


mais encore les suivantes : 


Ao+ à: + de +...+ A» = p — 2 (mod. p), 
A+ ar  +asr”? Hs eh 8, PTE ie SPAS, 
(8;) “ da r? + de r* hi ib ass r2(r—1) =: SE ie ihs À 


Mr ee res» sum 'e N'e,se ee taie ee SU sas iv ae eds Dole Lie Vo oi DRE 


do + A: rai re ar (RT7A +. + A» rtai-1)? — SÉRIE), 
et de ces dernières, respectivement multipliées par les facteurs 


mm — 21m n—(7—1) 12 
T, / , r , 7 c ) » 


°, 
puis, combinées entre elles par voie d’addition, l’on conclura 


na = p— 2 as rmS(rihriF) shine: 2 mien La ES LE 
(38) be (mod. p). 


ses r—(r—1)mS ( in ER) 


De plus, si l’on remplace À par &4 et Æ par &# dans les premiers 
membres des formules (52), (33), (4), on tirera de ces formules : 
1° en supposant 724 et n£ séparément divisibles par z, 


(89) S(rAURTIN) = — à (mod. p); 

2° en supposant que « divise la somme 
m(h+k)=mh+mk, 

sans diviser ses deux parties m4, mk, 

(90) S(r#CR+Ik)) = 2 1 (mod. p); 

3° en supposant le produit »(A + Æ) non divisible par z 


(91) S(rmh+Sk)) = HLéris (mod.p), 


NOTE V. 215 
attendu que l’on devra, en vertu des conditions admises, écrire sim- 
plement Il,,,x au lieu de Hgsmor. Donc la formule (88) donnera 


—RAm=2 +  : SERRE JM + IL, or "+ AA 
(92) ; De a (mod.p), 
( ax | | PAT ARRET 7e a 


ou, ce qui revient au même, 
(93) —nam—=2+ 0, 47 "HT on RE nn) 0e (mod.p), 
pourvu que, : désignant l’un quelconque des nombres entiers, 
PU COR. RODLOPPSS : RP 
l’on ait soin de remplacer généralement le coefficient de r‘”, savoir : 
Leu 


1° par l'unité, quand x divisera la somme des produits 12, 1Æ sans 
diviser chacun d'eux ; 2° par le nombre 2 quand » divisera séparément 
chacun de ces produits. Enfin, comme on tire de l'équation (73) 


ND =— 1 (mod.p), 


il est clair qu'en multipliant par & les deux membres de la for- 


mule (93), on la réduira immédiatement à celle-ci 
(94) An=\( 2 à ds LUPRTARE LS EVE URL EPRREES | PARU PT SELS L 0) (mod.p). 


Pour appliquer à des cas particuliers la formule (94), on devra 
d'abord rechercher des quantités équivalentes, suivant le module p, 
aux nombres figurés qui représenteront les diverses valeurs de IE,.. 
On y parviendra sans peine à l’aide des méthodes précédemment 
exposées, en commençant par réduire chacune des quantités h, k à un 
terme de la suite 

ES PURE. CORRESP E 


Après cette réduction, si lon a 


h+k=> 2, 


216 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


ou 
h+k—n, 


on en conclura, dans le premier cas, 

(95) IL,x= 0 (mod. p), 
et, dans le second cas, 

(96) I,,=(—1)9" (mod. p). 


Si l’on à, au contraire, 
h+k< An, 


on pourra, eu égard aux deux formules 


(97) Un = 1 x 
et 


(98) IL, ;_x_n = (— 8 dei | (mod. p), 


ramener la recherche d’une quantité qui soit équivalente à IF,, suivant 
le module p, au cas particulier dans lequel h, k représenteraient deux 


nombres non situés hors des limites 


(99) Dons, h= >; k—h, = 


D'ailleurs, h,k étant deux nombres de cette espèce, le terme équivalent 
à IL,,, dans la Table que nous avons appris à construire, sera celui que 
renfermeront la ligne horizontale, dont le premier terme est sh, et la 
ligne verticale, dont le premier terme est 5k. 

Concevons, pour fixer les idées, que l’on prenne 
DIET. EN 


On aura 
P —1 16 
D = — = — = 
: T + 
et par suite le terme équivalent à IL,,, dans la Table de la page 208, 
sera celui que renferment les lignes horizontale et verticale, dont les 


NOTE V. 217 


premiers termes se réduisent au nombre & — 4. On aura donc 


IL, = 2 (mod. 17). 


Si, en supposant toujours p — 17, on prenait 


on trouverait 


et, par suite, le terme équivalent à IT,, dans la Table dont 1l s’agit, 
serait celui que renferment les lignes horizontale et verticale dont les 
premiers termes se réduisent aux nombres 


On aurait donc alors 
Soit encore 


On trouvera 


et le second Tableau de la page 209, joint à la formule (98), donnera 
He, Iu=-6, M,,=1l,,=—7  (mod.a9) 


On aura d’ailleurs 
I 


es 0, IL ; 2 O, IL. =:0, 


Enfin, si, en nommant : une racine primitive de Péquation 
Feng D 
l’on pose 
His A0 + a,0 aie a P° La ie a3 0° + a, 0 + a 2° + aç0°, 
la formule (94), jointe à celles que nous venons d'obtenir, donnera 


Am=4(2+12r7"— 6r"— 773") (mod. p), 


r étant une racine primitive de l’équivalence 


71 
[l 


æ'=1 (mod. 29). 


(o 


Œuvres de C. — S. 1, t. II. 2 


218 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


D'autre part, 
l'E TO 


étant une racine primitive de l’équivalence 


a æl (mod. 29), 
on pourra prendre 


r—=b—b=— 5 (mod. 29), 
ce qui réduira la valeur trouvée de a,, à 
Am=4[2+12(—5)"— 6.5" 3(— 5)3»] (mod. p). 


Si, dans cette dernière formule, on attribue successivement à m les 
valeurs 


on trouvera 
d=A,=A;= 4, A= 0, &=A:= 6, CPE (mod. 29) ; 
et, par suite, puisque chacun des coefficients 
do Air des Ass À À5, À6 
doit être nul ou positif, mais. inférieur au module 29, on aura 


A A, — à; — 4, ai — 0; a — à3— 6, a — 3 


Riu 30° + 4(1+ pt + p5) + 6(p? + p3). 
Si maintenant on substitue à » l’une des puissances 
Ps Pr Pt Ps Pr 
on trouvera immédiatement 


Rs 3p5+4(1+p +95) +6(p°+pf), 
Rs 30 + 4(1+p5+p) + 6(p5+p?), 
Ru 399 + 4(1+ p?+ 96) + 6(p + pÿ), 
Rs 5p°+ 4(1+ + pt) + 6(p?+p), 
Ri6—3p +4(1+p°+p?) +6(p5+ pt). 


48 


NOTE V. 
Si, en prenant toujours 
P — 29; n = 7, 
on supposait 
Ris = 20 + 412 + &0°+ a3p°+ ap" + a:05 + api, 
alors de la formule (94), combinée avec les suivantes : 


L,=32, IL = IL , = 2, À IL, 4 = Il, , = IL, , = 2, 


IL ,6= 0, IL; 10 = IL; ;= 0, IL; 2 = IL:,: = 0, 


on tirerait 
an = 8(1+ "+ rm rm) (mod. 29), 


do =8.4 = 32 = 3 (mod, 29) 


dé 8: 

puis, en prenant r = — 5, on trouverait 
panne Pépamrd à PA nr he Pret | PR de 

et l’on aurait par suite 

Ris = 3 + 6(p + p°+ pt) + 2(p8+ p5+ pi). 
Comme on aura d’ailleurs 

PHP Hp + pH p+p=— 1, 

si l’on pose, pour abréger, 


pHp+p=p—p—p=A, 
on trouvera encore 


ina nine 


2 


PRES 


2 2 
et par suite la valeur de R,, deviendra 


R;: RS D 2A. 


En remplaçant successivement dans cette dernière formule 9 par cha- 


cune des puissances 
x: p?, op, n°, pÿ, of, 


. 220 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


on en tirera 


Ro =R=R,s=—1—+ 24, Ra,6— R5,10 = Rs,12 = — 1 — 24, 


0 


ou, ce qui revient au même, 
|: Roi Rii=— 1 + 2A, R3,6 — | Rs, — —".! — 2A. 


Nous remarquerons, en terminant cette Note, que, dans le cas où 
l’on suppose la valeur de @, déterminée, non par l'équation (1), mais 
par l'équation (34), la formule (63) doit être, eu égard aux notations 
adoptées dans la seconde hypothèse, remplacée par cette autre formule 


ee = (PR (— 1) Rin= (— 1) Rx 


qui, pour des valeurs paires du nombre 5, se réduit simplement à 


0,0,0 
ie = Ri1— Rin — Rx 

P 
On doit d’ailleurs, dans ces deux dernières formules, prendre pour 


LAS AS 


trois quantités entières, non divisibles par », et choisies de manière 
à vérifier non plus la condition (62), mais la suivante : 


h+k+l1=o (mod. n). 
Si, pour fixer les idées, on suppose 2 — 7, on pourra prendre 
ren 3 | oem D À Lo 
ou bien 
hs, Hd: red à 


attendu qu'on aura, dans le premier cas 


h+k+1—7, 
et dans le second 
b+k+1=14— 2.7. 


NOTE V. 221 


D'ailleurs, le nombre r — 7 étant impair, le nombre 


BU LR) as 
n 7 


devra être pair ainsi que p —1. Donc, en supposant 2 — 7, on 
trouvera 


O, 0, 0, 0, 0; 0; 


— Hi Mi R;,1 — LA PR R;,3 — Ro,s; 


ce qui s'accorde avec les formules déjà obtenues. Comme on aura 


d’ailleurs, dans la même supposition, non seulement 


0° [OX 
; RG ? | PP 5’ 
“, 2 , 
mais éncore 
0° (SE 
ur = S 
er 


on en conclura 
Ris Re R,,: — 0,0,0,—pR;. 


Or, il sera facile de vérifier cette dernière formule, en prenant p = 29. 
Alors, en effet, en vertu de la formule 


REPEREP TP EDR 


on pourra réduire les valeurs précédemment calculées de R,,, R;2, 
R,,, à celles qui suivent 


Rii=2(p+ pt) —(p°+ 4p), Ris 2(pt+p°)—(p5+ 4p°), 
Riz 2(p +p5) —(p°+ 4p*); 


et l’on aura par suite 


RiRR,i=— 25 + 62(p + p?+ pt)—54(p5 + p5 + p°) —— 29 + 58A — 29R;. 


292 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


PE à 
NOTE VI. 
SUR LA SOMME DES RACINES PRIMITIVES D'UNE ÉQUATION BINOME, 


ET SUR LES FONCTIONS SYMÉTRIQUES DE CES RACINES. 


m et x désignant deux quantités entières, et © leur plus grand 
commun diviseur numérique, on peut toujours, comme l’on sait, trou- 
ver deux autres quantités entières 4, #, propres à vérifier la formule 


mu — NV = G. 


Donc toute racine commune des deux équations binomes 


LICE, Fées D 
et par conséquent des suivantes . 

ER fs LV — F, 
vérifiera encore l’équation binome 


1 Apr 
puisqu’en supposant 
mu — NV — 0), 
on en conclura 


xnu 

— mu—nv 
To — VA RP AO 
wA 


Si d’ailleurs, z étant positif, on a pris pour æ une racine primitive de 
l'équation 
Tiets 


ou, en d’autres termes, si +” est la plus petite puissance positive de æ 
qui se réduise à l'unité, © ne pourra différer de 2; et par conséquent 
m sera divisible par z, en sorte qu’on aura 


m= 0 (mod. »). 


Cela posé, 2 étant un nombre entier quelconque, nommons p une 


NOTE VI. 223 
racine primitive de l'équation binome 
(1) Li TE ard P 


et 


les entiers inférieurs à »2, mais premiers à x. D'après ce qu'on vient 
de dire, 2 ne pourra représenter une valeur de +, propre à vérifier une 
\ 
équation de la forme 
amh — t 
que dans le cas où mA, et par conséquent m», sera divisible par ». Or, 
la plus petite valeur positive de »# qui remplisse cette condition 


est nm — n. Donc 
on? 


sera la plus petite puissance de 2* qui se réduise à l'unité. Donc 

pi, pf, a 
seront autant de racines primitives de l'équation (1). Ces racines seront 
d’ailleurs distinctes les unes des autres. Car si l’on avait 


= px, 
on en conclurait 


pit, et Ah 0 (mod. n), 


ou, ce qui revient au même, 


kK=h (mod. x), 


et par conséquent 
ro, 


h, k devant être tous deux positifs et inférieurs à ». Ajoutons que les 
seules racines primitives de l'équation (1) seront les puissances 
entières de 2, dont les exposants, premiers à x, pourront être réduits, 
par l'addition ou la soustraction de ?z ou d'un multiple de x, à l’un 
des nombres 


224 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


En effet, si »m représente, au signe près, un entier qui ne soit pas 
premier à », alors, © étant le plus commun diviseur de » et de n, le 
produit 


sera le plus petit multiple de », qui devienne divisible par 7; et, par 
suite, - 


mn 


0 œ 


sera la plus petite puissance positive de £”* qui se réduise à l'unité. 
Done, alors 2” représentera une racine primitive, non plus de léqua- 
tion (1), mais de la suivante : 


a 
(2) trees © 
Si m devient premier à ?, on pourra en dire autant des produits 


MA, ME: MES 


Donc alors 
pe, pes, pe, 


seront encore des racines primitives de l’équation (1). D'ailleurs ces 
racines seront encore distinctes les unes des autres. Car on ne pourrait 


supposer 
ph — omk, 
Î Î 


sans en conclure 
per} m(k—h)=0 (mod.n), 


par conséquent 
k—h=0o, k—=h (mod.n») 
et 
REA, 


h et # devant être tous deux inférieurs à 2. Done, si » devient premier 
à 2, les diverses racines primitives de l’équation (1) pourront êére re- 
présentées, soit par les termes de la suite 


NOTE VI. 225 


soit par les termes de la suite 
one, on, pré ee 


qui coincideront avec les termes de la première, rangés dans un ordre 
diflérent. 

Si, au contraire, » et z n'étant pas premiers entre eux, w désigne 
leur plus grand commun diviseur, alors ceux des termes de la suite 


Fe Mk pré: on, sais 


qui resteront distincts les uns des autres, représenteront les diverses 
racines primitives de l'équation (2). 
Supposons à présent que le nombre x soit décomposé en deux 


facteurs 
D, 7%» 


premiers entre eux, et nommons 


des racines primitives des deux équations 


(3) æ?—1, 
(4) CT Eur à 
Les puissances 
ee, ni", 
et, par suite, leur produit 


à sir (enr 


se réduiront évidemment à l’unité, si » est divisible simultanément 


par © et par y, ou, ce qui revient au même, par le produit 
DY 27 Fes 


Donc on vérifiera l'équation (1) en posant 


À be 
OEuvres de C. — S. 1, t. LU. 29 


26 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


LÉ 


I y a plus : si» est choisi de manière à vérifier la condition 


(Et 
on en conclura 
(Enter, 11? — . 


par conséquent 


mo =0  (mod.y), m=o  (mod.y), 


et 
CENIPLST, hd Sem À 


par conséquent 
my=o (mod.o), m—o  (mod.o). 


Donc, pour que la puissance »° du produit £n se réduise à l’unité, 
il sera nécessaire que »2 soit divisible à la fois par y et par ©, ou, en 
d’autres termes, que 7x2 soit un multiple de 2; et, comme m» = 2 sera la 
plus petite valeur positive de 77 pour laquelle cette condition soit 
remplie, nous devons conclure que le produit £n de deux racines pri- 
mitives, propres à vérifier les équations (3) et (4), sera une racine 
primitive de l’équation (x). 

Enfin, chaque racine primitive p de l’équation (1) ne pourra être 
formée que d’une seule manière par la multiplication de deux racines 
primitives propres à vérifier les équations (3) et (4). En effet, conce- 


vons que 
Ë,s fn, 


désignent encore deux racines primitives de ces équations. Si l’on à 


Fa 


ns: QUE 
on en conclura 

(Enfers 
par conséquent 


et, comme on aura d'autre part 


nLsnrest. 
par conséquent 


NOTE VI. 297 


è ; 1 jé « k 
il est clair que le rapport æ devra être une racine commune des équa- 
À 


tions (2) et (3). Or, 2, 4 étant par hypothèse premiers entre eux, leur 
plus grand commun diviseur w sera l'unité. Donc la racine commune 


dont il s’agit sera la racine unique de l’équation 


et l’on aura 


Ë,—&;, 1,= A: 
En conséquence, on peut énoncer la proposition suivante. 


Taéorème I. — Si le nombre entier n est le produit de deux facteurs 2,7 


premiers entre eux, on obtiendra les diverses racines primilives de 
l'équation 


1 salée 6 


et on les obtiendra chacune d'une seule manière, en multipliant succes- 


sivement les diverses racines primitives de l'équation 
AVI 
par chacune des racines primitives de l'équation 
ÆKk = 1, 
Le théorème que nous venons d’énoncer entraîne évidemment ceux 


qui suivent. 


Taéorème Il. — Le nombre entier n étant le produit de deux fac- 


Leurs ®, , premiers entre eux, désignons par 


Ps P,s Ps 


228 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


les diverses racines primitives de l'équation 


5 41 Le mm à TN 


puis nommons 


Ë, F, En F2 et f; LE MN,» 


les diverses racines primitives des équalions 


Po furet et 7 Pur 
on aura 
(9) (PHptpite.)=(G+E+E +...) +n Ham...) 
TaéorÈme IT. — Le nombre entier n étant le produit de deux fac- 


leurs ©, y premiers entre eux, si l'on désigne par 
N'@6,: x 


le nombre des racines primitives successivement calculé par chacune des 


trois équations 
ŒREEUNS AVS, KES 
on aura 


(6) N — ®X. 
Comme ces trois théorèmes sont évidemment applicables non 
seulement au nombre », mais encore aux nombres 2,7, facteurs de 7, 


ou même aux facteurs de 9, lorsqu'il en existe, etc., et ainsi de suite, 
il est clair qu'on pourra énoncer encore les théorèmes suivants : 


THÉORÈME IV. — Si le nombre entier n est le produit de plusieurs 


facteurs 
Re Ÿ, 


premiers entre eux, on obtiendra les diverses racines primitives de 
l ‘equation 


(1) M Hé D LES 


el on les obtiendra chacune d'une seule manière, en cherchant d'abord 


NOTE VI. 229 


les diverses racines primitives des équations auxiliaires 
(7) AT, AÂTEN, Fr CP ous 


et formant tous les produits, qui ont chacun pour facteurs : 1° l’une des 
racines primitives de l'équation x? = 1; 2° l’une des racines primitives de 


l'équation x! —1 ; 3° l'une des racines primitives de l'équation aŸ—1, etc. 


Tuéorème V. — Le nombre entier n étant le produit de plusieurs 


facteurs 
Ps X 


premiers entre eux, désignons par 
Ps Ps Pus 
les diverses racines primitives de l'équation binome 


x" ER É 
el soient respectivement 


k, ta ee, (4 . 1"; n,s UPE #4 +5 (s Ge 28 
les diverses racines primitives des équations binomes 
D 5 er DA DRE fe aŸS= +, is 


la somme des racines primutives de la première équation sera le produit 
des sommes séparément formées avec les racines primitives de chacune 


des autres; en sorte qu'on aura 
(8) p + p, + Pate (E +Ë,+E,+...)(n F n, + Nye)(S 2e LE Gyoco)se.s 


et, par suite, si l’on nomme 8 la somme des racines primitives de l’équa- 


tion (1), l’on aura 


(9)  S—(E+E, HE, +...)(n+n bte.) (EH ++.) 


Tuéorème VE — Le nombre entier n étant le produit de plusieurs 


facteurs 


230 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


premiers entre eux, désignons par 
LES Fe Qi) à 


le nombre des racines primitives successivement calculé pour chacune des 


équations 

MEET, à gt à LE Du 2 xŸ=1 . 
on aura 
(10) Ne Qu 


Soient maintenant 


les facteurs premiers de n, dont l’un pourra se réduire à 2. Le nombre n 
sera de la forme 


(11) | Ut NE Lt 


a, b,c,... désignant des expôsants entiers, et, si l’on veut décomposer n 
en facteurs premiers entre eux, on pourra prendre pour ces facteurs les 
quantilés 


dont chacune est une puissance entière d'un nombre premier. 


Cela posé, les théorèmes que nous venons d'établir fourniront le 
moyen d'obtenir facilement, dans tous les cas, la somme 


O2 


des racines primitives de l'équation (x) et le nombre 


N 


de ces racines primitives. C’est ce que nous allons faire voir. 


Si d’abord on suppose le nombre 2 égal à 2, l'équation (1), réduite 


à la forme 
RE 


NOTE VI. 231 


offrira une seule racine primitive 


: P—=—1I; 
et par suite on aura 
S—=— 1, |. Mer 

Si x est un nombre premier impair, les racines primitives de 

l'équation 
LEA 
seront les puissances entières de 2 correspondant à des exposants 
positifs, mais inférieurs à 7, savoir 
CA p°, p, Li] ge 

On aura donc 


Arr A 1 — 
—p+p+...+pri— À se É, 


ou, ce qui revient au même, 
S——1, 
et de plus 
N=—= nu —1:1. 
Si x est une puissance de 2, les racines primitives de l'équation 


BP TI 


seront les puissances entières de 9 correspondant à des exposants 
impairs et inférieurs à 7, savoir 
P; pi, p5, ue gr, 
On aura donc 
S—=p+p + HET = —_——— ; 


ou, ce qui revient au même, 


et de plus 


On peut encore observer que dans ce cas on a 


de RE 
Ts Te : 
D 0 =—pl; 


232 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


d’où 1l résulte que les diverses racines primitives seront, deux à deux, 
égales au signe près, mais affectées de signes contraires. Leur somme 
sera donc nulle, comme on l’a trouvé. 

Supposons à présent que z soit une puissance d’un nombre premier 
impair y; en sorte qu’on ait 


(RE Le 
Alors, pour obtenir les racines primitives de l'équation 
E sgrmrnte 1 


il faudra, entre toutes les racines représentées par les termes de la 
suite 
Ps Pr Ps: ace PT 


choisir celles dans lesquelles l’exposant de 5 est premier à 2, et non 
divisible par y, en laissant de côté celles où l’exposant est multiple 
de y, savoir 


a°, 0", DS ah a AE 


ou, ce qui revient au même, en laissant de côté les racines non pri- 
mitives 


… n : 
Or, ces dernières, dont le nombre est 5 n'étant autre chose que les 


diverses racines de l'équation 


leur somme totale sera nulle, aussi bien que la somme des racines de 
l’équation (1). Donc la différence de ces deux sommes, ou la somme s 
des racines primitives, s’évanouira elle-même; et l’on aura d’une 
part 

(me 1 # 
d'autre part 


ñn 
NERE 5 
V 


z C FANOTE ME. Fi LS 233 


ou, ce qui revient au même, 


N=n(i—;) = "(à re 2) 
V Y 


En résumé, si x est, ou un nombre premier v, pair ou impair, ou 
une puissance v“ d’un tel nombre, on trouvera toujours 


(12) N=n(i-i), 
et l’on aura de plus 


(13) S——1, 


ou 


(Vo) 


(4) 


= 0, 


suivant qu’il s’agira de la première puissance ou d’une puissance 
supérieure à la première; ce que l’on pourra démontrer dans tous les 
cas à l’aide des raisonnements dont nous avons fait usage, lorsque x 
était une puissance d’un nombre premier impair. 

Passons maintenant au cas où, » étant un nombre quelconque, sa 
valeur est donnée par la formule (11). Alors le nombre N des racines 
primitives de l'équation (1) et la somme s de ces racines se déduiront 
immédiatement des formules (10) et (12), ou des formules (9), 
(13) et (14). En effet, pour décomposer x, dans ce cas, en facteurs 


g, X 
premiers entre eux, il suffira de prendre 
gr) s'ÉR A rs 
Cela posé, on aura, dans la formule (10), 


di), X=vo(i— à); wave à) 
\ y y v 


OEuvres de C.— S. 1, t. Ill. 30 


234 MEMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et par suite cette formule donnera 


| N— verve. . Se pre à). 
(15) y y! y! à 


= yat yb—tyle1, (y —i)(v— 1) (0 —1)..., 


ou, ce qui revient au même, 


(16) N=n(i—i)(5)() 


De plus, en vertu de la formule (9), la valeur de 8, correspondant à 
l'équation (1), sera le produit des valeurs de 8, correspondant aux 


équations 


Va NL PEUR HR 
Rae 4 Ne Pi À him (es RE 


et dont chacune se réduira simplement à — 1 ou à o, suivant que le 
nombre a ou b ou c, ... sera égal ou supérieur à l'unité. Par suite, 
si x est un nombre composé, pair ou impair, qui renferme deux ou 


plusieurs facteurs égaux entre eux, on aura toujours 
(17) $ — 0. 


» 


Mais, si 2 est un nombre premier, ou un nombre composé dont les 
facteurs premiers y, y’, v’, ... soient inégaux, en sorte qu'on ait , 


. (18) Le Rreres » À HV À 


alors on trouvera 


(19) SCT, 
savoir 
(20) S——1, 


quand les facteurs premiers v, v’, v’, ... seront en nombre impair, et 
(21) Le 


quand ces facteurs premiers seront en nombre pair. 
Ainsi, en particulier, la somme des racines primitives sera —1 


NOTE VI. 235 


pour chacune des équations 
MISE, AE ms, MSI, æMia, Pret, 
zéro pour chacune des équations 
À rer 24 nt À MT, LE, at, MST, 
et + 1 pour chacune des équations 
=! PET. ide À À Lio À D hgfere hi À dut Food 


Soit maintenant 
f(p) 
une fonction entière d’une racine primitive o de l'équation (1). On 
pourra toujours, dans cette fonction, réduire l’exposant de chaque 
puissance de o. à un nombre entier plus petit que », et poser en con- 
séquence 


(22) L(P) = ao + 810 + à0°+...+ an _1p""t, 


As Ayo dos se. A, désignant des coefficients indépendants de p. 
Supposons d’ailleurs que, dans la fonction f(0), les différents termes 
se transforment les uns dans les autres, quand on y remplace la racine 
primitive o par une autre racine primitive p”. Alors f(p) sera ce qu'on 
peut nommer une fonction symétrique des racines primitives de l’équa- 
tion (1), ou, ce qui revient au même, une fonction symétrique des 
puissances 

PP Pr Ps 
h, k&, [, .. étant les entiers inférieurs à » et premiers à 2. Or, en écri- 
vant successivement à la place de 9 chacune des racines primitives 


pr, pf, pl -.., 
on reconnaitra que, dans f(p), ceux des termes de chacune des suites 
a a p!, 35 


a p°#, D" Fes 


ps, | a p3!, 


936 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


qui sont distincts les uns des autres, doivent avoir les mêmes coefli- 
cients. Mais ces mêmes termes se réduisent toujours, ou aux diverses 
racines primitives de l’équation (1), ou du moins aux diverses racines 


primitives d’une équation de la forme 


% 


(23): 1: MT, 


w étant un diviseur du nombre », qui peut devenir égal à ce même 
nombre. Par conséquent, dans une fonction symétrique des racines pri- 
mitives de l'équation (1), les racines primitives de l'équation (28) devront 
toujours offrir les mêmes coefficients; et une telle fonction se réduira 
toujours à une fonction linéaire des diverses valeurs que peut acquérir 
la somme des racines primitives de l’équation (23), quand on prend 
successivement pour w chacun des diviseurs du nombre », y compris 
ce nombre lui-même. Si, par exemple, 7 est un nombre premier, 


alors, les entiers 


inférieurs à », et premiers à 2, se réduisant aux divers termes de la 


progression arithmétique 


et les racines primitives 
0, p#, p!, 
de l'équation (1) aux divers termes de la progression géométrique 


'ÉRRE ON DISC NUS ur 


on aura 
| A1 — A2 —...— An! 
et 
(24) F(P)= a+ a(p+p+...+ pt). 


Donc alors une fonction symétrique des racines primitives de l'équa- 
lion (1) sera en même temps une fonction linéaire de la somme de ces 


racines. 


NOTE VI. È | 937 
Comme nous l’avons déjà remarqué, si l’on désigne par 9 une racine 
primitive de l’équation (1), et par 


les entiers inférieurs à 2, mais premiers à z, les diverses racines pri- 
mitives de la même équation pourront être représentées, non seule- 
ment par les termes de la suite 


pl, p', pl 
mais encore par les termes de la suite 
pe, pe, ce, Tsiue 


pourvu que 77 soit lui-même premier à ». Il est essentiel d'observer 
que, pour passer de la première suite à la seconde, il suffit de multi- 
plier par m les divers exposants 


qui se transforment alors en ceux-ci 


mh, mk, mil, 


Si l’on multiplie de nouveau ces derniers par », une ou plusieurs 
fois, on obtiendra encore d’autres suites qui seront propres elles- 
mêmes à représenter les diverses racines primitives, savoir : 


pu”, pres a" 

pur, | Me Be", 

RNA Te 

Concevons, maintenant, qu'avec les termes correspondants, par 
exemple, avec les premiers termes de ces différentes suites on forme 


une suite nouvelle 


2, pes, l'as pa, RER 


Cette nouvelle suite, dans laquelle les exposants de o forment une 


238 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
progression géométrique 
PONS TMS Li VO. dd, one 


offrira autant de racines primitives distinctes qu’il y aura d'unités dans 
l'exposant : de la plus petite puissance de 77 propre à vérifier l’équi- 
valence 


(25) m'=1 (mod. n). 


En effet, la valeur de : étant choisie comme on vient de le dire, et la 
progression géométrique étant réduite aux seuls termes 


4 2 —1 
h, mkh; n°h, 5, m4, 


la différence entre deux termes de cette progression ne sera Jamais 
divisible par 2; et, en conséquence, les deux puissances de p, qui 
auront ces deux termes pour exposants, ne seront jamais égales entre 
elles. Donc, alors les divers termes de la suite 


(26) p*. pré, on, cu on 


seront tous distincts les uns des autres. 
Si x est un nombre premier impair y, ou une puissance d’un tel 
nombre, tous les entiers premiers à x vérifieront l’équivalence 


(27) "Et, 


la valeur de N étant donnée par la formule (12), ou 


N=n(1— :) 
y 


Alors, si l’on prend pour »2 une racine primitives de la formule (27), 
on trouvera 


“Res à À 
et la suite (26) deviendra 
(28) pi pe pr Æ ‘he 


Cette suite se réduira même à 


(29) CAGE AE NE CP RS AU 


NOTE VII. 239 


si l’on pose, comme on peut le faire, À = 1. D'ailleurs, N étant préci- 


sément le nombre des entiers 


inférieurs à 2 et premiers à 2, ilen résulte que chacune des suites (28), 
(29) comprendra.toutes les racines primitives de l’équation (r). 
Si » se réduit à un nombre premier, alors, la valeur de N étant 


N=n—:1, 


les suites (28), (29) deviendront 


(30) p#, pee, p'®, PNR ni 


sn -3 


(31) ANT AE NES l'on HDI 


et ces deux suites, dans lesquelles les exposants de p croissent en 
progression géométrique, offriront chacune, à l’ordre près, les mêmes 


termes que la suite 
Pre Pre Pas PTS 


dans laquelle les exposants de 9 croissent en progression arith- 


métique. 


NOTE VIT. 


SUR LES SOMMES ALTERNÉES DES RACINES PRIMITIVES DES ÉQUATIONS BINOMES, 
ET SUR LES FONCTIONS ALTERNÉES DE CES RACINES. 


Soient toujours p une racine primitive de l'équation binome 
(1) met) 


et 


les entiers inférieurs à » mais premiers à », dont l’un se réduira sim- 


240 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
plement à l'unité. Les diverses racines primitives de l’équation (1) 
pourront être représentées, soit par les termes de la suite 
Ps Ps ps ete 
soit par les termes de la suite 
pu, gt pm, 


« 


m étant un nombre quelconque premier à n. Or, on pourra généra- 
lement, comme on le verra ci-après, partager les entiers 


en deux groupes 
Ron s RE TE et AE A CPE 
et par suite les racines primitives 
pr, pf#, p! 


en deux groupes correspondants 


, 


A pl à pl à LA et pl, ns p', Le 


de telle sorte qu'après la substitution de #” à », les deux derniers 
groupes se trouvent encore composés chacun des mêmes racines, ou 
transformés l’un dans l’autre. Ainsi, par exemple, si l’on suppose 
ñn — 5, les quatre racines primitives de l’équation (1), ou 


S 
L'LET, 


* formeront les deux groupes 
| Pr Ps RL Pr 
qui deviendront respectivement, après la substitution de £? à p, 
PC Pis CS 
après la substitution de p* à p, 


RS RAR PPT Te 


NOTE VII. 241 


enfin, après la substitution de p* à p, 
DR et FRE 


Or, ilest clair que, dans le premier et dans le dernier cas, les deux 
groupes resteront composés chacun des mêmes racines, tandis que 
dans les deux cas précédents les racines du premier groupe se trans- 
formeront en celles qui composaient le second, et réciproquement. 
Les racines primitives de l'équation (1) étant partagées en deux 
groupes, comme on vient de le dire, de telle sorte, qu'après la substi- 
tution de £” à o, les deux groupes restent, pour certaines valeurs 
de m», composés chacun des mêmes racines, et se trouvent, pour 
d’autres valeurs de », échangés entre eux; il est clair que le nombre 


des racines * 
p*, 7; M 


du premier groupe devra être égal au nombre des racines 
Mrs 07 


du second groupe. Done, si l’on représente par N, comme nous l'avons 
fait dans la note précédente, le nombre total des racines primitives ou 
des entiers 


inférieurs à 2, mais premiers à 2, on verra le nombre des entiers 


HN He: 


. » 
ou de racines comprises dans le premier groupe, et le nombre des 
entiers 


ou des racines comprises dans le second groupe, se réduire sépa- 
rément à; i suppose N pai 
rément à —; ce qui suppose N pair. 

Cela posé, concevons que l’on ajoute les unes aux autres les diverses 
racines primitives de l’équation (1), prises avec le signe + ou avec le 
signe —, suivant qu’elles font partie de l’un ou de l'autre groupe. On 


OEuvres de C. — S. I, t. NI. 31 


242 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


obtiendra ainsi une somme algébrique dans laquelle on pourra faire 
succéder à chaque terme précédé du signe + un terme correspondant 
précédé du signe —. Cette somme algébrique pouvant être considérée 
en conséquence comme composée de termes alternativement positifs 
et négatifs, nous la désignerons sous le nom de somme alternée. Donc, 


si l’on pose 
(2) D=ph+ ph +ph +... — of pr ph —..…., 


® sera une somme alternée des racines primitives de léquation (1). 
Lorsque, dans une semblable somme, on remplacera la racine primi- 
tive 2 par une autre racine primitive 2”, les différents termes se trans- 
formeront, au signe près, les uns dans les autres, et deux termes, qui 
se déduiront ainsi l'un de l’autre, se trouveront toujours affectés du 
même signe pour certaines valeurs de 77, mais affectés de signes con- 
traires pour d'autres valeurs de 2; par conséquent, la substitution de 2” 
à 9 laissera invariable la valeur de la somme, ou la fera seulement 
changer de signe. Supposons, pour fixer les idées, que des deux 
groupes 
AS AT CRE DS UE DE An 

le premier renferme l’exposant 1. Alors la substitution de 2” à p 
n'altérera point la valeur de la somme alternée @, si l’on a pris pour 


un des nombres 


et la fera seulement changer de signe, si l'on a pris pour »# un des 
nombres 
k, k, k, 
Si, par exemple, on suppose 2 — 5, la somme alternée 


PE Au A Eee 


changera de signe, quand on y remplacera 5 par 5? ou par £*, mais elle 
ne sera nullement altérée quand on y remplacera 9 par 0". 
Il est important d'observer que, dans le cas où la substitution de 9 


mn 


NOTE VII. 243 


à o laisse invartable la somme alternée ®, les termes 
op! et pee 
par conséquent les termes 
pal et LR ARTE 


doivent se trouver affectés du même signe dans cette somme, / pouvant 
désigner ici l’un quelconque des nombres 


RS NE M 2: Hu ki 


c'est-à-dire l’un quelconque des nombres premiers à ». Done, dans le 
cas dont il s’agit, le même signe doit affecter tous les termes de la 


suite 
(3) pis ps, D node rs 


: étant l’exposant de la plus petite puissance de #72 propre à vérifier 
l'équivalence 


(4) m'=1 (mod. »). 


Mais, si la substitution de 92” à 9 fait varier le signe de la somme 
alternée ®, alors les termes 


o! et pe 


devront y être affectés de signes contraires, et l’on pourra en dire 


autant des termes 
pers et De 
ou 
te et pes 


Donc alors chacun des termes de la suite (3) sera, dans la somme 
alternée ®, précédé du même signe que 9° ou d’un signe contraire, 
suivant que l’exposant de 2 contiendra comme facteur une puissance 
paire ou une puissance impaire de »#. Dans tous les cas, 


£s ét: -Un 


244 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


étant deux nombres premiers à », 


pr 


- : FE » T 
sera précédé du même signe que p/. Done, si l’on a pris l'unité pour 
l’un des nombres 
VUE | RO, KES PO 
p”* sera précédé du signe +, ainsi que p; et, par conséquent, le groupe 


J 


A, HT 


renfermera tous ceux des nombres 


qui sont équivalents à des carrés 
LED NE 


suivant le module , c'est-à-dire tous les résidus quadratiques relatifs 
à ce module. | 

Supposons maintenant que x soit un nombre premier impair, ou 
une puissance d’un tel nombre. Alors les entiers 


ARE Dr Ke ee 
inférieurs à x et premiers à 2, vérifieront l'équivalence 


(5). æ\=1  (mod.n), 


RE Se , : . 
les uns, dont le nombre sera 3” étant résidus quadratiques suivant le 
module », et racines de l’équivalence 


N 
2 


(6) ME 1 (mod. » ), 


T 


N / 4 e 
les autres, dont le nombre sera encore > étant non-résidus quadra- 
tiques, et racines de l’équivalence 


, N 
2 


(7) at =} (mod. »). 


à 
7 

| 
#2 
4 
À 
î 


NOTE VIT. 245 


19 


D'ailleurs, si, dans la somme alternée ®, le terme » est précédé du 
signe +, on pourra en dire autant de toutes les puissances de p, qui 
offriront pour exposants des résidus quadratiques; et, comme le 


nombre de ces puissances sera précisément =; les autres puissances, 


qui auront pour exposants des non-résidus quadratiques, devront 


toutes être affectées du signe —. Donc alors 
RO. JUS 

devra représenter la suite des résidus quadratiques, et 
ROUTE nt, 


la suite des non-résidus. D'ailleurs, si l’on prend pour m» une racine 
primitive s de l’équivalence (5), les diverses racines primitives de 
l'équation (1) pourront être représentées par les divers termes de la 
suite 

res, Pare ts 


et, parmi les exposants de 9 dans cette suite, ceux qui représenteront 
des résidus quadratiques, relatifs au module », seront les exposants 
carrés 
s\—2, 

Done, si le terme 5 se trouve précédé du signe + dans la somme 
alternée ®, la valeur de cette somme, dans l'hypothèse admise, ne 


pourra être que la suivante : 


SNA 


(8) D np ppt ps 
s 


Il est au reste facile de s'assurer que, dans le cas où » se réduit à un 
nombre premier impair ou à une puissance d’un tel nombre, le second 
membre de la formule (8) représente effectivement une somme 
alternée des racines primitives 


s\— 1 
25 


i 


pr, pr +. P 


de l'équation (r). Car, si, dans ce second membre, on remplace p 


246 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


pars‘, chaque terme se trouvera remplacé par le suivant, pris en signe 
contraire, le dernier terme étant remplacé par — 9. Or, de cette seule 
observation, il résulte que le second membre de l'équation (8) restera 
composé des mêmes termes, tous ces termes étant pris avec des signes 
contraires à ceux dont ils étaient d’abord affectés, ou tous étant pris 
avec ces mêmes signes, si l’on y remplace la racine primitive 9 par 
l’une des racines primitives 
sv-1 


2 
PR Pr pen is 


ce qui revient à remplacer une ou plusieurs fois de suite p par p°. 
Dans le cas particulier où z se réduit à un nombre premier, on à 


N=—=n—:1, 


et la formule (8) donne simplement 


(9) D = p— PS + ps — pH... — ps *, 
s étant une racine primitive de l’équivalence : 
(10) an 1= 1] (mod. n). 


Alors, aussi, en vertu de la formule (14) de la Note I, on aura 


n—1 


(11) (pp hp pp) = (ir) 2, 
par conséquent 
(12) Bet U CA, 

Donc, x étant un nombre premier impair, on aura 
(13) D?— n, D —+Vn, 


si ce nombre premier z est de la forme 4x +1, et l'on trouvera, au 
contraire, 


L 
(14) Di=— n, D=+En?V—1, 


si » est de la forme 4x + 3. 


NOTE VII. 247 
Si l’on suppose, par exemple, » — 3, on trouvera 
D=p— p, 
Ps 0 représentant les deux racines primitives de l’équation 
x? — 1=0, 
ou, ce qui revient au même, les deux racines de l'équation 


L+L+I—=O. 


Or, ces deux racines étant 


il est clair qu'en supposant » — 53, on trouvera 
1 ho 
D V—r où  E—=—3 V—:1, 


suivant que l’on prendra pour 9 la première ou la seconde racine. 
Lorsque, 2 étant une puissance entière d’un nombre premier 1m- 

pair v, On aura 

NEUVE, 

Ÿ Al . , , . . ; 

eta > 1, alors, d'après ce qui a été dit ci-dessus, deux monomes de la 
forme 

QC 
seront, dans la somme alternée @, affectés du même signe, st les 


nombres /, l', premiers à x, vérifient la condition 


l'= m°l (mod. n»), 


m? étant un carré premier à z, ou, ce qui revientau même, si le rapport 


ne 
l 


} 


étant équivalent suivant le module z à un carré, vérifie par suite la 


248 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


formule 
=I (mod. 2). 
Or, c'est évidemment ce qui arrivera, si l’on a 


(15) l 


l (mod. »). 


Car, en élevant plusieurs fois de suite à la puissance y les deux 
membres de la formule (15), on en tirera successivement 


PV pv (mod. »), 
pemæ  (mod.») 
PNE TT m OT (mod. v4), 


par conséquent, 


l' vai 
(3) =I1 (mod. »); 


puis, en élevant les deux membres de cette dernière formule à la puis- 


5 Ÿ—I F # . 
sance entière ——; et ayant égard aux équations 


pa D re SIT nn EU 


on trouvera définitivement 


L 
(5) =] (mod. x). 


Donc, lorsque À représente le carré, le cube, ou une puissance plus 
élevée d’un nombre premier impair v, le même signe doit affecter, 
dans la somme alternée ®, toutes les puissances de 9 dont les exposants 
sont équivalents, suivant le module y, à un même nombre /; par con- 


séquent, le même signe doit affecter, dans la somme alternée ®, tous 
les termes de la suite 


4 \ 
" REC — Fe 


l+-n—Vv 
2 LA 


Or, la somme de ces derniers termes, savoir, 


- =" p" 
p'+ PV PNR, pr rares à 


NOTE VII. 249 


étant nulle avec la différence 1 — 5“, il est clair que, dans le cas dont 


il s’agit, la somme alternée © se composera de diverses parties séparé- 


ment égales à zéro. Donc, la somme © s’évanouira elle-même; et, 
lorsque x sera le carré, le cube ou une puissance plus élevée d’un 
nombre premier impair, on aura toujours 


(16) (5 POS À 
Si 2 se réduisait au nombre 2, l'équation binome 
pre! 
n'offrirait qu'une seule racine primitive 
O——1, 


avec laquelle on ne pourrait composer une somme alternée. C'est au 
reste le seul cas où la formation d’une somme alternée des racines 
primitives devienne impossible, et où le nombre N cesse d'être pair, 
en se réduisant à l’unité. 

I n’en sera plus de même si l’on prend pour r une puissance de 2. 
Concevons qu’alors on réduise toujours l’un des nombres 


k, h', h", 


à l’unité. Si, pour fixer les idées, on suppose r = 4, on trouvera 


et 
(17) D —p — p° 


sera une somme alternée des racines primitives de l'équation 


M e Es 
Cette même somme, égale à 
Te Vs, 
vérifiera d’ailleurs la formule 
(18) Pr=— 4 
OEuvres de C. — S. 1, t. II. 32 


250 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
Si l’on suppose » = 8, on pourra prendre 
Mt, MS, dt re 


ou bien 
h=1, h=5,, k=3  k=y, 


ou bien 
RE: Nes, + Me Le S 
et obtenir ainsi trois sommes alternées des racines primitives de 
l'équation 
Lsbt À 

De ces trois sommes la première, savoir 
(19) CD=p+p—p—p 
vérifiera la formule 
(20) D?=—— 8; 
la seconde, savoir 
(21) DEPLREETPS 
se réduira simplement à 
(22) Dire: 
et la troisième, savoir 
(25) DR pe FT 
vérifiera la formule 
(24) D? — 8. 

Enfin, si 2 est une puissance de 2, supérieure à la troisième, alors 
en posant 


(29) l—l+—, 
2 


et choisissant le nombre entier d de manière à vérifier la formule 


ld = 1 ou -=d (mod. n), 


NOTE VII. 251 
on trouvera 
E n n 
n 


EH si =d (mod. »), 


ou, ce qui revient au même, 

ñ::,\ 
7=(1+74) (mod. n), 
l 4 


attendu que, z étant divisible par 16, 


n 3 n 
ES — 2 
(ra) = sd 


sera divisible par 2. Donc alors la valeur de /’, déterminée par l’équa- 


tion (25), sera équivalente, suivant le module », à un produit de la 
forme 


(+4)! ou ml, 


m étant premier à », c'est-à-dire, impair; et les termes 


n 
+ — 


Ne 
seront généralement affectés de signes contraires dans une somme 
alternée © des racines primitives de l'équation (1). D'autre part, 
puisque, pour des valeurs paires de z, l'équation (1) se décompose en 
deux autres, savoir 


(26) M LI, 
(27) æ 


et qu'une racine primitive 9 de l’équation (1) ne peut vérifier l’équa- 
tion (26), on aura nécessairement 


n 
2 


p?——1 et pl = p!, 
ou, ce qui revient au même, 
p+p'=0. 


Donc, si r est une puissance de 2 supérieure à la troisième, une 


232 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


somme alternée @ des racines primitives de l'équation (1) sera com- 
posée de telle manière, que les termes affectés du même signe se 
détruiront deux à deux, en fournissant.des sommes partielles égales à 
zéro. Donc alors, la somme &@ sera nulle elle-même, et l’on aura 


DE 6. 


En résumé, si z est un nombre premier ou une puissance d’un tel 
nombre, la somme alternée © sera nulle, à moins que » ne se réduise 
à / ou à 8, ou à un nombre premier impair. 


D'ailleurs, lorsque © ne sera pas nul, on aura toujours 


Pat 
savoir 
(28) RSA; 
si 2 est de la forme 4x + 1; 
(29) D?—=— n, 


si 2 est égal à 4, ou de la forme 4x + 3; enfin, si » est égal à 8, 

(30) Di= An ou D'—— n, 

suivant qu'on placera dans le même groupe les deux nombres 1 et 3, 
ou r et 7. 


Concevons maintenant que, » étant un nombre entier quelconque, 
on pose 
(31) TRE ut RE UE 
v, v', v’, .. étant les facteurs premiers de », dont l’un pourra se 
réduire à 2. Alors, comme on l’a vu dans la Note précédente, une 


racine primitive 
P 


de l'équation (1) sera le prôduit de racines primitives 
Ë, 1; GS Te | 
propres à vérifier respectivement les diverses équations 


(32) EU Er ENS 1S AV, 


NOTE VII. 253 
Alors aussi on obtiendra les diverses valeurs de » et on les obtiendra 
chacune d’une seule manière, si dans le second membre de la formule 


(33) p— 


fx 


GR 


on substitue successivement les divers systèmes de valeurs de 
ë, M 6 


combinées entre elles de toutes les manières possibles. D'ailleurs, 
£ étant une des racines primitives de l’équation 


is 


chacune des autres racines primitives de la même équation sera de la 
forme ; 
Et 
L 
L'étant un nombre entier premier à v. Pareillement, 1 étant une racine 
primitive de l'équation 


chacune des autres racines primitives de la même équation sera de la 


forme 


LL 


l' étant un nombre entier, premier à y’, ete. Done, si l’on désigne, 
comme ci-dessus, par 


certaines racines primitives, propres à vérifier respectivement Îles 
équations 


a 


Pers D Me 7 RES ts dé 
les diverses racines primitives de l’équation (1) se trouveront repré- 
sentées par des produits de la forme 
EtnlE"..…, 
l'étant premier à v, là v', là v’, .... Cela posé, considérons une 


somme alternée © des racines primitives de l’équation (1). Comme les 
différents termes de la somme ® se réduiront à de semblables produits, 


254 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


pris, les uns avec le signe +, les autres avec le signe —, cette somme 
sera évidemment une fonction entière de chacune des racines primi- 
tives 
ee MR 

On arriverait, au reste, à la même conclusion, en partant de la for- 
mule (33). En effet, la valeur de », que détermine cette formule, étant 
une racine primitive de l’équation (1), la somme alternée @ sera néces- 
sairement une fonction entière de p, et par suite une fonction entière 
de £, de n, de €, ... Or, concevons que, dans cette fonction, on écrive 
à la place de £, une autre racine primitive de la première des équa- 
tions (32). La somme alternée ® devra rester composée des mêmes 
termes, tous étant pris avec les signes qui les affectaient d’abord, ou 
tous étant.pris avec des signes contraires. Donc, chaque somme par- 
tielle de termes qui ne différeront les uns des autres que par la valeur 
de 5, et par suite la somme & elle-même, seront proportionnelles à la 
somme de toutes les valeurs de £, ou à une somme alternée de ces 
valeurs. On prouvera pareillement que ® est proportionnel à la somme 
des valeurs de 1, ou à une somme alternée de ces valeurs, à la somme 
des valeurs de £, ou à une somme alternée de ces valeurs, ete. Donc la 
somme alternée © renfermera, comme facteur, ou la somme ou une 
somme alternée des racines primitives de chacune des équations (32); 
et sera proportionnelle au produit de divers facteurs de cette nature, 
correspondant à ces diverses équations. D'ailleurs, si l’on développe 
le produit dont il est ici question, le développement offrira, au signe 
près, chacun des termes que renferme la somme alternée @, et deux 
termes devront encore être affectés du même signe ou de signes con- 
traires dans le produit, suivant qu'ils seront affectés du même signe 
ou de signes contraires dans la somme @. Donc la somme alternée @ 
sera égale au produit obtenu, comme on vient de le dire, ou à ce pro- 
duit pris en signe contraire. 

Réciproquement, si l’on forme un produit dont les divers facteurs, 
correspondant aux diverses équations (32), représentent chacun la 
somme des racines primitives de l’une de ces équations, ou une somme 


NOTE VIH. 255 


alternée de ces racines, il est clair que ce produit développé sera com- 
posé de termes égaux, au signe près, aux diverses racines primitives 
de l'équation (1), et pourra être considéré comme une fonction entière, 
non seulement d’une racine primitive p de l'équation (1), mais encore 


de certaines racines primitives 
£, UE a PIS EEY 


propres à vérifier respectivement les équations (32). D'ailleurs, dans 
ce produit, on verra évidemment reparaître les mêmes termes, tous 
pris avec des signes contraires à ceux dont ils étaient d’abord affectés, 


ou tous pris avec les mêmes signes, quand on y remplacera la racine 4 


par une autre racine primitive de l'équation 


ou la racine primitive 1 par une autre racine primitive de l'équation 
a""= 1, ET 


par conséquent aussi quand on effectuera simultanément plusieurs 
remplacements de ce genre, ce qui revient à remplacer la racine pri- 


mitive 


de l'équation (1) par une autre racine primitive de la même équation. 
Donc le produit, formé comme nous l’avons dit, ne pourra être qu’une 
fonction alternée des racines primitives de l'équation (1), dans Île 
cas où il ne se réduirait pas à une fonction symétrique de ces racines. 

Il est bon d'observer que la somme des racines primitives de 
l'équation 

dont, 

étant égale à — 1, a pour carré l'unité, et que la somme alternée de ces 
racines primitives, quand elle ne s’évanouit pas, offre pour carré Æ v*. 
Une pareille observation pouvant être appliquée à chacune des équa- 
tions (32), le produit de plusieurs facteurs, dont chacun sera, ou la 


somme, ou une somme alternée des racines primitives de l’une de ces 


256 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


équations, devra toujours, quand il ne s’évanouira pas, offrir un carré 
qui soit égal, abstraction faite du signe, au produit des nombres 


1b " 
4 0 Le 
VF NM ER ARR E 


ou de plusieurs d’entre eux, par conséquent à 2, ou à un diviseur de 7. 

D'ailleurs, comme nous l'avons prouvé, le premier de ces deux pro- 

duits peut représenter une somme alternée quelconque ® des racines 

primitives de l’équation (1). Donc, si une semblable somme ne s’éva- 

nouit pas, elle offrira pour carré + x, ou un diviseur de + n. 
Observons encore qu'on aura toujours, ou 


(34) DES 
ou 
(35) D E+ n; 


si chacun des facteurs du produit qui représente ® est une somme 
alternée. Au contraire, si l’un de ces facteurs est la somme des racines 
primitives de l’une des équations (32), ®?, en cessant d’être nul, sera 
généralement de la forme 


(36) Br, 


w étant un diviseur de 2. Alors aussi, ®, considéré comme fonction 

des racines primitives des équations (32), sera, pour une ou pour plu- 

sieurs des équations dont il s’agit, fonction symétrique de ces racines. 
Pour qu’on trouve en particulier 


Mis A, 


il sera nécessaire que, dans le produit propre à représenter ©, chaque 
facteur se réduise à une somme alternée différente de zéro. C’est ce 
qui arrivera lorsque, dans le nombre composé », les facteurs premiers 
impairs seront inégaux, le facteur pair, s'il existe, étant précisément 
/ ou 8. 


Soit maintenant 
f(p) 


NOTE VII. 257 


une fonction entière de la racine primitive 2 de l'équation (1). On 
pourra, dans cette fonction, réduire l’exposant de chaque puissance 
de p à un nombre entier plus petit que », et poser en conséquence 


(37) f(p)= a+ ap +ap+...+ a, pt, 


A6 Ays dos +, An, désignant des coefficients indépendants de 5. Sup- 
posons d’ailleurs que, dans le cas où l’on remplace la racine primitive p 
de l’équation (1) par une autre racine primitive +” de la même équa- 
tion, les différents termes contenus dans f(9) se transforment, au signe 
près, les uns dans les autres, et que deux termes, qui se déduisent 
ainsi l’un de l’autre, se trouvent toujours affectés du même signe pour 
certaines valeurs 


du nombre », mais affectés de signes contraires pour d’autres valeurs 
k, k, kr, 
du même nombre; en sorte que, sous ce point de vue, les entiers 
AT NES CARPE P 
inférieurs à » et premiers à 2, se partagent en deux groupes 
D AO SSL. el FRÈRES SE ae 


Alors, dans f(e), les coefficients a, s’évanouiront nécessairement, 
et f(2) sera une fonction linéaire de chacune des sommes algébriques 


| ph pAT SE pt pl ph D 

2/ { 2A" 2 2x" 4 

(38) PR Pre MR ne 
| P9h EE ph DORE DRE DE QUE, 


chacune d'elles étant censée ne renfermer que des termes distincts les 
uns des autres. Sous cette condition, les sommes algébriques dont il 
s'agit se réduiront toujours, ou, comme la première, à une somme 


alternée des racines primitives de l’équation (1), ou du moins à des 
OEuvres de C. — S. 1, t. I. 33 


238 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 

sommes alternées des racines primitives d'équations de la forme 

(39) EPS, 

les exposants ou les valeurs de w étant des diviseurs de ». Cela posé, 
dans la fonction f(2), aussi bien que dans chaque somme alternée, les 
termes précédés du signe + seront évidemment en même nombre que 
les termes précédés du signe —; et, si à un terme que précède le 
signe + on fait succéder un terme correspondant que précède le 
signe —, on pourra obtenir, pour représenter la fonction, une suite 
de termes alternativement positifs et négatifs. Pour cette raison, nous 
désignerons sous le nom de fonction alternée la fonction f(2), formée 
comme il a été dit ci-dessus. Il est clair qu’une semblable fonction 
pourra seulement acquérir deux formes distinctes, et deux valeurs 
égales au signe près, mais affectées de signes contraires, si l’on y 
remplace une racine primitive 2 de l'équation (1) par une autre racine 
primitive 2” de la même équation. Ajoutons qu’en vertu des relations 
établies par la formule (33) entre les racines primitives de léqua- 
tion (1) et celles des équations (32), toute fonction alternée des racines 
primitives de l'équation (1) sera en même temps, ou une fonction 
alternée, ou une fonction symétrique des racines primitives de chacune 
des équations (32). Il sera maintenant facile de trouver la forme la 
plus simple à laquelle se réduise, pour une valeur donnée de », une 
fonction alternée f(2) des racines primitives de l'équation (1); surtout 
lorsque 72 représentera un nombre premier ou une puissance d'un tel 
nombre. Entrons à ce sujet dans quelques détails. 

Supposons d’abord que le nombre x se réduise à un nombre pre- 
mier impair v, où à une puissance de ce nombre premier, en sorte 
qu'on ait 

À nant) a 
. 
l’exposant & pouvant se réduire à l'unité. Les divers diviseurs du 
nombre 2, y compris ce nombre lui-même, ou les diverses valeurs 
que pourra prendre l'exposant w dans la formule (39), seront respec- 


tivement 
Vi ENST OS CN RERO 


NOTE VII. 259 
et les sommes alternées des racines primitives de l’équation (38), qui 
correspondront à ces diverses valeurs de w, seront toutes nulles, à 
l'exception d’une seule, que nous désignerons par A, et à laquelle la 
fonction f(p) deviendra proportionnelle; en sorte qu'on aura 


(40) f(p)—aa, 
a étant indépendant de p. La somme A dont il s’agit sera d’ailleurs la 
somme alternée des racines primitives de l'équation 
ANSE Le 
qu'on obtient en posant, dans l'équation (39), w — ». 


Supposons en second lieu que le nombre 72 se réduise à une puis- 


sance 
24 


du nombre 2. Alors, pour qu’on puisse former avec les racines de 
l'équation (1) une fonction alternée, il sera nécessaire que cette équa- 
tion offre plus d’une racine primitive et qu’on ait en conséquence 

a >I. 


Cela posé, x pourra être l’un quelconque des termes de la progression 


géométrique 
OUR 


et, les valeurs de w, dans l'équation (39), devant aussi se réduire à 

des termes de cette progression, la somme des racines primitives de 

l'équation (39) ne pourra cesser de s’évanouir que lorsqu'on prendra 
dE ou (Bras » À 

Donc alors une fonction alternée (2) des racines primitives de l’équa- 

tion (1) renfermera tout au plus deux termes qui ne s’évanouiront 


pas, ces deux termes étant proportionnels, le premier à une fonction 


alternée des racines primitives de l'équation 
(41) æ'—1, 
le second à une fonction alternée des racines primitives de l'équation 


(42) Laden mt À 


260 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Or, évidemment de ces deux termes le premier subsistera seul, si l’on 
a n —/, et alors la fonction alternée f(2) sera encore de la forme 
indiquée par l'équation (40), la valeur de A étant 


A—p—p=+taÿ—:. 


Si x devient égal à 8, on aura trois cas à considérer, suivant que le 
second terme deviendra proportionnel à l’une ou à l’autre des trois 
sommes alternées 


(43), 4p+p—ps—p, p+p—p—p=o,  p+p—p—p\. 


Or, quand on fait successivement coïncider avec chacune de ces trois 
sommes la première des expressions (38), savoir 


ph + p'+. .— pE— ph —. ee 
on trouve que les valeurs correspondantes de la seconde expression 
ph. .—p#—..., 


réduite à ne contenir que des puissances de 9 non équivalentes entre 
elles, deviennent respectivement 


(44) 0, pt—pt=tay-1r, 0 


Donc, » étant égal à 8, le second des termes dont nous avons parlé 
disparait lorsque le premier subsiste, et réciproquement; en sorte que, 
dans ce cas encore, la fonction {(2) est de la forme indiquée par 
l'équation (40), À désignant une somme alternée des racines primi- 
tives ou de l'équation (41) ou de l'équation (42). 

Au reste, ces conclusions doivent être étendues au cas même où 7, 
étant une puissance de 2, deviendrait supérieur à 8, puisqu'alors la 
fonction f(9), dans laquelle tous les termes disparaitraient, à l’excep- 
tion des deux termes ci-dessus mentionnés, pourrait encore être con- 
sidérée comme une fonction alternée des racines primitives de l’équa- 
tion (42). 

Revenons à des valeurs quelconques de 7, et posons de nouveau 


NE MY, 


NOTE VII. 261 


v, v’, v’, .…. désignant les facteurs premiers de 2, dont l’un pourra se 
réduire à 2. Comme nous l’avons déjà dit, une fonction alternée f(o) 
des racines primitives de l’équation (1) sera en même temps ou une 
fonction symétrique, ou une fonction alternée des racines primitives 
de chacune des équations (32). Occupons-nous d’ailleurs spécialement 
du cas où f(2), considéré comme fonction des racines primitives de 
l’une quelconque des équations (32), est toujours une fonction 
alternée, jamais une fonction symétrique de ces racines; ce qui sup- 
pose » impair ou divisible plusieurs fois par le facteur 2. Dans ce cas 
spécial, d’après ce qu’on a vu tout à l'heure, ou la fonction f(p) 
s'évanouira, ou elle deviendra simultanément proportionnelle à divers 
facteurs 
FRS. AS PRES 

qui représenteront des sommes alternées, respectivement formées 
avec les racines primitives des équations 


ft) E pds 1 F berdt d MUST 
’ 


si les facteurs premiers 


sont tous des nombres impairs. Donc alors f(2) sera proportionnel au 


produit 
ne à .::, 


qui représentera une somme alternée des racines primitives de l’équa- 


tion 

(46) PARTS | 
ou 

(47) æ®—1, 


la valeur de w étant 
(48) à de a 
et l'on aura en conséquence 


(49) f(p)—aAA'A".….., 


262 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


a désignant dans f(2) le coefficient d’une racine primitive de l’équa- 
tion (46). Si, parmi les facteurs 


le premier v se réduisait à 2, on devrait remplacer la première des 
équations (45) par l'équation (41) ou (42); et par suite on devrait, 
dans la formule (49), prendre pour A une somme alternée des racines 
primitives de l’une des équations 


(50) Ph de à MSA, 


Alors le produit 

VE UNE 
serait une somme alternée des racines primitives de l'équation (47), 
la valeur de w étant donnée non plus par la formule (48), mais par 
l’une des deux suivantes : 


(51) DES DNA. GI SVT 


D'ailleurs, en supposant x impair avec chacun des facteurs 


on trouvera 


V—1 vV'—1 v"—1 
2 


CE EC) 1%, DRE) SNS A"2—(— 1) 1 vw, 
et, par suite, : 


Vi . V'=1  v'—1 
5 a ee me ee 04 à 
(53) A?A'A"?, ..—(—1:1) ? 2 4 VW LA 


ou, Ce qui revient au même, 
o 1 


(54) AAA", ,.—(—1) © w—=+0, 


la valeur de w étant donnée par la formule (48). Si au contraire on 
suppose y = 2, x étant divisible par 4 ou par 8, la première des for- 
mules (52) se trouvera remplacée par l’une des équations 


(55) A——4, A—+8, 
et la formule (53) par l’une des équations 


(56) UE CS At of D Je MAFAT. SET: 


NOTE VII. 263 
par conséquent on aura encore 
(57) AAA"... —+ 0, 
la valeur de w étant donnée, non plus par la formule (48), mais par 


l’une des formules (51). Dans l’une et l’autre hypothèses, on tirera de 
la formule (49) 


(58) Cp) = wat. 


L’équation (58) se réduira simplement à 


(59) HoiP = a, 
si l’on a 
(60) HR. 


Or, pour que le nombre w, déterminé par la formule (48), ou par l’une 
des formules (5 r), devienne précisément égal à À, il est nécessaire que 
les facteurs premiers et impairs de x soient inégaux, le facteur pair, 
s’il existe, étant 4 ou 8. 

L’équation (59) se réduira en particulier à 


(61) [Kp}PÆ na? 


si, les facteurs premiers et impairs du nombre 2 étant inégaux, ce 
nombre est de l’une des formes 


kx+1, 4(4x +3), 
ou bien encore de l’une des formes 
8(4x +1), 8(4x +3), 


pourvu toutefois que, dans ce dernier cas, on place dans le même 
groupe ceux des entiers 


inférieurs à x, mais premiers à 2, qui, divisés par 8, donnent pour 
ñn à . . . A 
restes 1 et 7, quand + est de la forme 4x +71, et ceux qui, divisés 


par 8, donnent pour restes 1 et 3, quand S est de la forme 4x + 5. 


264 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
Enfin l'équation (59) se trouvera réduite à 
(62) [f(p)P=— nat, 
si, les facteurs premiers et impairs du nombre » étant inégaux, ce 
nombre est de l’une des formes 


kæ+3, 4(4x+i), 
ou bien encore de l’une des formes 
S(4x +1), 8(4x +3), 


pourvu toutefois que, dans ce dernier cas, on place dans le même 
groupe ceux des entiers 


inférieurs à 2, mais premiers à 2, qui, divisés par 8, donnent pour 


I » « . 
restes 1 et 3, quand + est de la forme 4x + 1, et ceux qui donnent pour 


restes I et 7, quand à est de la forme 4x +5. 


Nous observerons en finissant que, dans le cas où l’on à z =, et 
où la formule (58) se réduit à la formule (59), le produit 


AA... 
renfermé dans le second membre de la formule (49), se réduit à une 


somme alternée © des racines primitives de l'équation (1). Done alors 
la formule (49) pourra s’écrire comme il suit : 


(63) f(p)—a®. 
Or, en élevant au carré chaque membre de cette dernière formule, et 


ayant égard à l'équation (535), on retrouvera, comme on devait s’y 
attendre, l'équation (59). 


EL RE Te A CARE AT Do, AC To OEUFS éd Ta ND ST, * 7 VS RS GR des 
; a. ÉRTER re Si ES H * #4 a 


NOTE VIII. 265 


NOTE VIII. 


PROPRIÉTÉS DES NOMBRES QUI, DANS UNE SOMME ALTERNÉE DES RACINES PRIMITIVES 
D'UNE ÉQUATION BINOME, SERVENT D'EXPOSANTS AUX DIVERSES PUISSANCES DE L'UNE 


DE CES RACINES. 


Soient, comme dans la Note précédente : 


a un nombre entier quelconque ; : 
h, k, l, ... les entiers inférieurs à », et premiers à n ; 
N le nombre des entiers , #, L, ...: 


o une racine primitive de l'équation 


én 3; 
et 
(2) D = ph + ph + ph pl — 0 DE... 


une somme alternée des racines primitives de cette équation, les 


entiers 


étant partagés en deux groupes 

US M IR PC. CRT AN DES de 
de telle manière qu’un changement opéré dans la valeur de la racine 
primitive p puisse produire un changement de signe dans la somme ®, 


sans avoir jamais d'autre effet sur cette même somme. Enfin, supposons, 
pour plus de commodité, que le nombre 1 fasse partie du groupe 


y RE ED 
Si le nombre » est premier, il sera en même temps impair, et l’on aura 
N=—= n—1. 


Alors aussi, d’après ce qui a été dit dans la Note précédente, les 


nombres 


Oluvres de C: — Si I, + I 34 


! 


266 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


seront résidus quadratiques suivant le module », et racines de l’équa- 
tion | 


(3) LT =! (mod. »), 


en sorte que chacun d’eux vérifiera la condition 


(4) 


Au contratre les nombres 


seront non-résidus quadratiques suivant le module », et racines de 
l’'équivalence 


(5) x? =—1 (mod. n), 


en sorte que chacun d’eux vérifiera la condition 


(6) r] ee 


D'ailleurs, pour chacune des équations 


n—1 n—1 
À ee 25 D LA, Sms 


ne 


la somme des racines se réduira toujours à zéro, lorsque sera un 


nombre entier supérieur à l'unité; et, par conséquent, pour chacune 
des formules (3), (5), la somme des racines sera équivalente à zéro, 


suivant le module x, lorsqu'on aura 


PE IS De À 


Donc, » étant un nombre premier supérieur à 3, on aura toujours 


(7) hihR+ RE RSR PA ie 


La formule (7) comprend évidemment un théorème qu'on peut 
énoncer comme il suit : e 


THÉORÈME Î. — n étant un nombre premier supérieur à 3, st, parmi les 


NOTE VIII. 267 


entiers inférieurs à n, mais premiers à n, on distingue les résidus quadra- 
tiques 
MOT PRES, 


el les non-résidus quadratiques 
k, k', k", 


.. 


la somme h + h + h"+... des résidus et la somme k+k+k" +... 
des non-résidus seront l’une et l’autre divisibles par n. 


Ainsi, en particulier, on trouvera, pour x — 5, 


=, nr À h-Sh=5—=0 (mod. 5). 
FE k+4#—=5=0 (mod. 5), 


pour A — 7, 


ASE, k = 2, =, h+h+k= 73=0 (mod. 7), 
+, FN LES. k+KkK£LF=ÿk=0 (mod. 7), 
ete. Mais, si l’on prend 
1 Pme À 
on aura 
nes à ee à 


et la condition (7), qui cessera d’être vérifiée, se trouvera remplacée 


par la suivante : 
h=— k=:1 (mod. 3). 


On pourrait démontrer encore le premier théorème comme il suit. 
n étant un nombre premier impair, nommons s une racine primitive 


de l’équivalence 
aNTI= 1 (mod. 7). 


Les entiers inférieurs à 2, mais premiers à n, seront équivalents aux 
diverses puissances de s d’un degré plus petit que z — 1, savoir, les 
résidus quadratiques aux puissances paires 


PORT nt HE NU be 
et les non-résidus aux puissances impaires 


3 5 2 
SR de Si or bien en 


268 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


On trouvera, par suite, 
SEL ST 


h+h+h+...=s+s+s +... .+sT= ET mme = 0 (mod. »), 


sd CT 
kK+kK'+k +... =s+s+s+.,,,+st?= —— =0o (mod. nr), 


excepté dans le cas où, x étant égal à 3, on aurait non seulement 


s"—1=1 (mod. »), 


mais encore n — 1 — 2, et par conséquent 


S'=1 (mod. n). 


Supposons maintenant que » devienne une puissance d’un nombre 


premier impair y, en sorte qu'on ait 


NT VE 
Alors on trouvera 


N=w-ty—)=n(i— 2) 


Alors aussi 
k MMS 


seront résidus quadratiques suivant le module », et racines de l’équi- 


valence 

N 
(8) æ?=1 (mod. x), 
tandis que 

k, k"° 


seront non-résidus suivant le module », et racines de l’équivalence 


N 
(9) : t'=—1 (mod. »). 


Donc, si, en nommant / un nombre entier premier à n, on désigne par 


(x | 


ee] 


le reste + 1 où — 1, qu'on obtient en divisant par » la puissance 


w|2 


ê, 


0 


NOTE VIII. 269 


chacun des nombres , k', k”, ... vérifiera encore la condition (4), et 
chacun des nombres #, #', #", ... la condition (6). D'autre part, 
chacun des groupes | 


pouvant être décomposé (p. 248-249) en plusieurs suites de termes 


de la forme 
U, tv, l+ov, ..., ln —v», 


et la somme de ces derniers termes étant égale à 
n HV 
ré (e Se ) ? 
y 2 


j M yes A4 > # . k . , : 
par conséquent divisible par = =; il'est clair que, dans l'hypo 


thèse admise, la formule (7) pourra être remplacée par la suivante : 
(10) h+h+h"+...=k+k'+<kK"+...=0 (mod.w=?). 


Ainsi, en particulier, on trouvera pour r = 9 — 3}, 
Ari, = hi, h+h'+k=12= 0 (mod. 3), 
Het, 9, A ESS kK+Rk'+kK—=15= 0 (mod. 3). 
La formule (11) renferme un théorème qu’on peut énoncer comme 
il suit : | 


TaéorÈME Il. — y étant un nombre premier impair, et n — v* une pus- 
sance de y dont le degré surpasse l’unité, si parmu les entiers inférieurs 


a n, mais premiers à n, on disungue les résidus quadratiques 


CRR R Ce 
et les non-résidus 


la somme h+h +h'+... des résidus et la somme k+k+k" +... 


des non-résidus seront, l’une et l'autre, divisibles par v*—' ou, ce qui 


: [1 
revient au méme, par ne 


270 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Au reste, on pourrait encore établir le théorème IT de la manière 
suivante : | 


Si, en supposant 
REV et N=v2-1(y—:1), 
on nomme s une racine primitive de l’équivalence 
xt (mod. »), 


on trouvera, par des raisonnements semblables à ceux dont nous avons 
précédemment fait usage, 


S\— 
R+h+h+.. =i+s+s+... + sv? De. (mod. n), 
$ SN\— 1: | 
kK+k+k" +... =s+S LS... + ses PER (mod. 7), 
el, par suite, 
(S—1) Ch +R +R += ser So  (mod.n), 
(St —a)(k+k+k +... )=s(S—1:1)=0o (mod. » ). 


Donc chacun des produits 
CS) CA ARR RS ON AR DR ER RTE 9) 
sera divisible par 2 — v*; et, dans chacun d’eux, le second facteur 
h+h+ht+..s ou k+k+k"+... 
sera nécessairement divisible par =", si le premier facteur 
S°— 1 


ne peut être qu'une seule fois divisible par v. Or, c’est précisément ce 
qui arrivera. Car, si le facteur s°? — 1 était seulement divisible par v?, 


on en conclurait 
S'—1= 1 (mod. w), 


et, par suite (vorr la note placée au bas de la page 81), 


sY(v-1) 


Il 


I (mod. »), 


VEN), = (mod. v*), 


NOTE VEIT. 271 


Donc s vérifierait la formule 
CRE (mod. v*), 


ou, ce qui revient au même, la formule 


N 


s'=1 (mod, »), 


et ne pourrait représenter, comme nous le supposons, une racine pri- 
mitive de l’équivalence 
2 = 1 (mod. n). 


Lorsque y est de la forme 4x +1, et n de la forme y*, l’exposant a 
étant supérieur à l'unité, alors 


. . Rare : . . “4 
est, ainsi que ——;> un nombre pair; donc, par suite, la quantité — 1 


vérifie l'équation 


et représente un résidu quadratique suivant le module ». D'ailleurs, 
let m étant premiers à 2, les deux nombres 


b: mil 


sont toujours en même temps ou résidus ou non-résidus. Donc, dans 
le cas que nous considérons ici, 


Let —7 ou n—1I 
seront en même temps résidus ou non-résidus, et la somme des résidus 
RÉ RS N, 


se composera, ainsi que la somme des non-résidus, de termes qui, 
ajoutés deux à deux, donneront des sommes partielles égales à ». En 
conséquence, on peut énoncer la proposition suivante : 


272 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
Tuéorèue IT. — y étant un nombre premier de la forme 4x +1, et 
F4 Eibmssran 
une puissance de y, dont le degré a surpasse l'unité, st, parnu les entiers 
inférieurs à n, mais premiers à n, on distingue les résidus quadratiques 


LACS ER 7 
et les non-résidus 
LRU 


la somme h + h + h" +... des residus et la somme k+k+k"+... 


des non-résidus seront, l’une et l'autre, divisibles par n. 


Ainsi, en particulier, on trouvera, pour x = 25 — 5?, 


R+h+R+..  —=i+H4 +6 +9 +rr +14 +16 +19 +21 +24 
=I+4+G6+g+ir—-11— 9— 6— 4— 1=0 
(mod. 25), 
K+Rk+Kk +... =2+3 +7 +8 +12 +13 +17 +18 + 22 + 23 
=92+3+7+8+12—12— 8— 7 — 3— 2=0 
(mod. 25). 


Aux théorèmes I, I, HT on peut évidemment joindre le suivant : 


TuéorÈme IV. — 7x représentant un nombre entier supérieur à 2, la 
somme des entiers inférieurs à n, mais premiers à n, sera divisible par n, 


de sorte qu'en désignant ces entiers par 


RES RE À 
on aura 


(11) h+k+l+...Z=0 (mod. n). 


Effectivement, les entiers inférieurs à z et premiers à 7, étant deux 


à deux de la forme 
ln — 1, 


fourniront des sommes partielles toutes égales à ». On doit seulement 
excepter le cas où les nombres 


ln —l 


NOTE VIII. 


D 
=!" 
QS 


pourraient devenir égaux, en restant premiers à 2. Or, l'équation 
l=n—t!t 
donne 


1 
Pen 
2 , 


j . + . + N . . 
et pour que —n soit entier, mais premier à 2, il faut qu'on ait n = 2. 
2 


Avant d'aller plus loin, nous présenterons une observation impor- 
tante. La somme alternée @ étant déterminée par la formule (2), et le 
groupe des exposants 

ni: MER 


étant supposé, dans cette somme, renfermer lexposant 1, enfin, le 
nombre / étant inférieur, ou même supérieur à 72, mais premier à 2; 
si, dans la somme alternée ©, on remplace 9 par 0°, alors, suivant que / 
sera équivalent à l’un des nombres | 


ou à l’un des nombres 


cette même somme se trouvera multipliée par +1 où par —7, c'est- 
à-dire que les termes précédés du signe + s’y trouveront échangés ou 
non contre les termes précédés du signe —, cette espèce de multipli- 
cation ou d'échange ayant lieu dans le cas même où » renfermerait des 
facteurs égaux, et où, par suite, en vertu des propriétés de la racine p, 
la somme alternée @ s’évanouirait. D'ailleurs, si» est un nombre pre- 
mier où une puissance d’un tel nombre, on aura, dans le premier cas, 


]= 
GT 


Done, alors, changer, dans la somme alternée ®, p en £° revient à mul- 


dans le second cas 


S ? à : £; 
tiplier cette somme, ou plutôt ses divers termes, par | 


OEuvres de C. — S. 1, t. HI. 39 


97h MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Concevons à présent que x représente un nombre impair quel- 
conque. Il sera le produit de facteurs premiers impairs 


élevés à diverses puissances; et, si l’on désigne les exposants de ces 


puissances par 


4, b, C, , 
on aura 
(12) EE où ÉS ANSE ES 
(13) N=—vya-tlylé-1"e1,, (y —r)(v'—1)(w—71).. 

£ 1 1 I 
=a(i—; Le ER | A 

Soient d’ailleurs 

Ÿ £: T1; a 


des racines primitives qui appartiennent respectivement aux diverses 
équations 


(14) OST, PRÉ D + mere ES et 


On pourra prendre 
(15) Pr. 


Soient, de plus, 

A, A’, À? 
des sommes alternées, respectivement formées avec les racines pri- 
mitives de la première, ou de la seconde; ou de la troisième, etc. des 
équations (14), et de manière que la racine | 


AA | LS ee DE 


représente l’un des termes affectés du signe +. D’après ce qui a été dit 
dans la Note précédente, si la somme alternée ® est en même temps 
une fonction alternée des racines primitives de chacune des équa- 
tions (14), non seulement cette somme @ vérifiera l’une des condi- 
{ions 


(16) D 
(17) Be CA, 


NOTE VIII. 275 
mais en outre le produit 


LT. vs 


sera égal, au signe près, à la somme @; et comme, dans ce produit, 
aussi bien que dans la somme ®, le terme 


Ent... 
sera évidemment affecté du signe +, on aura nécessairement 
(18) ® — AA'A".... 
Il y a plus : les divers termes compris dans la somme @ serontles pro- 
duits partiels qu’on peut former en multipliant les divers termes de 
la somme A par les divers termes de la somme 4’, puis par les divers 
termes de la somme 4”, et ainsi de suite. Cela posé, on pourra facile- 


ment décider si un entier /, inférieur à x et premier à 2, fait partie du 
groupe 


ou du groupe 
k, K!, , 


En effet, pour y parvenir, il suffira de savoir si, dans la somme ®, les 
termes précédés du signe + se trouvent échangés ou non contre les 
termes précédés du signe —, quand on remplace 


Dent par parer 
ou, ce qui revient au même, quand on substitue simultanément 
- CPE Cet Pa CAE, 


Or, de ces diverses substitutions, la première équivaut à la multipli- 
cation des divers termes de la somme A par 


É 
rt 2 
CR 


la seconde à la multiplication des divers termes de A’ par 


276 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


la troisième à la multiplication des divers termes de A” par 


a 
v'e |? 

etc. Donc, en vertu de ces substitutions réunies, les divers termes 

du produit AA'A”...ou de la somme © pourront être censés multipliés 


ll 


Donc, en définitive, / fera partie du groupe 


ar 


RS ER, «7e 
ou du groupe 


suivant que le produit 


Mr L:- . 
sera égal à + rouà — 1. 
Si, en supposant toujours 
RENARD LES LS 


on se sert de la notation 


pour représenter le produit 


DIS 


on déduira immédiatement des principes que nous venons d'établir la 


proposition suivante : 


Tuéorème V. — Soient n un nombre unpair; v,V,V',... Ses facteurs 
premiers; a, b, c, ... les exposants de ces facteurs dans le nombre n; 
l'un des entiers inférieurs à n mais premiers à n; et s une des racines 
primitives de l'équation (1). St une somme alternée ® de ces racines est 


en méme lemps une fonclion aliernée des racines primitives de chacune 


NOTE VII. 277 
des équations (14), les deux termes 


l 


Psp 


seront, dans la somme alternée ®, affectés du même signe ou de signes 


contraires suivant qu'on aura 


[- 
(19) | A ou |; me 


Ilen résulte encore que, dans le cas où, comme nous l'avons supposé, 


: 


le groupe des nombres 


hi, 


renferme l'unité, L fait parle ou non de ce même groupe suivant que la 


première ou la seconde des formules ( 19) se vérifie. 


Supposons maintenant que, x étant déterminé par la formule (12), 
et / désignant l’un des nombres entiers inférieurs à », on nomme 


Ask À 


les restes positifs qu’on obtient quand on divise successivement l'par 
chacun des nombres | 


y, v'é, re à 
L'équation 
DS ENS 
donnera non seulement 
p'— Etnt£l.. 
mais AUSSI 
(20) pl= An. ….; 


et pareillement la formule 
j: 
n. 

entrainera la suivante : 


Éra | = {4 


278 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
D'ailleurs les diverses racines primitives de l'équation 


PA 


seront les diverses valeurs qu'on obtient pour 


TA 
s ? 


en prenant successivement pour À tous les entiers inférieurs à v‘ 
et premiers à v*. De même les diverses racines primitives de l’équa- 


tion 


seront les diverses valeurs qu’on obtient pour 
4 A 


en prenant successivement pour À’ tous les entiers inférieurs à v° et 
premiers à v?; etc. Donc, en vertu du théorème IV de la Note VE, 
les diverses racines primitives de l'équation (1) seront représentées 


par les diverses valeurs du produit 
Ame, 


correspondant aux divers systèmes de valeurs que peuvent acquérir 
les exposants 
PR ue Ve 

quand on prend pour À un entier inférieur à y‘, mais premier à y, 
pour À’ un entier inférieur à v?, mais premier à v?, pour À” un entier 
inférieur à v’*, mais premier à v“, etc. Donc, puisque les diverses ra- 
cines primitives de l’équation (1) peuvent encore être représentées par 
les diverses valeurs qu’on obtient pour 


. p!, 
en prenant successivement pour / tous les entiers inférieurs à 72, mais 
premiers à ?, on peut affirmer non seulement qu’à chaque valeur de / 


correspondra, comme il était facile de Le prévoir, un seul système des 
valeurs de 


NOTE VIII. 279 


mais, réciproquement, qu’à chaque système de valeurs de À, X, À”, 
correspondra une valeur de... 

Il est bon d'observer encore que, le nombre r étant impair, la 
somme alternée ©, déterminée par l'équation (2), ne pourra, en vertu 
des principes établis dans la Note précédente, vérifier la formule (17), 


ou 
= A, 


que dans deux cas particuliers, savoir : 1° lorsque x sera un nombre 
premier; 2° lorsque, » étant le produit de facteurs premiers inégaux 


F D Un rie, 


® sera une fonction alternée des racines primitives de chacune des 
équations 


(22) PT num D AV, mire 


Ajoutons que, dans l’un et l’autre cas, on aura 


dr à 


si z est de la forme 4x + 1, et 


si 2 est de la forme 4x + 3. 

Jusqu'à présent nous avons supposé que dans l’équation (r) l'expo- 
sant 7 était un nombre impair. Concevons maintenant qu’il devienne 
un nombre pair, et supposons d’abord qu'il se réduise à une puissance 
de 2. 

Pour qu'on puisse former avec les racines primitives de l’équa- 
tion (1) une somme alternée 


D = ph + ph pl — ph ph PET. 


il sera nécessaire que la puissance de 2, représentée par », soit une 
puissance supérieure à la première, par conséquent un terme de la pro- 
gression géométrique | 


280 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
Alors, on pourra supposer, si 2 est égal à 4, 


® — p —"p#; 


et si x est égal à 6, 


D=pHrpi— pipe 
ou bien | 
D=p+ pi pi pi 
ou bien encore 
D=p+p—p—p", 


etc. Alors aussi la formule (15) ne pourra être vérifiée que dans trois 
cas spéciaux, savoir : 1° lorsque, » étant égal à 4, on aura 

D = p — p*, ®D?—— /; 
2° lorsque, z étant égal à 8, on aura 


D=p+p—p—p,  M'=—8; 


"3° lorsque, n étant égal à 8, on aura 


D=p+p—p—p,  D'=S. 
Or, de ces trois cas le dernier est le seul dans lequel les sommes 
h+hk+..., k+k!'+... 


deviennent divisibles par 2. En effet, on aura dans le premier cas 


par conséquent 


dans le second cas 
h+h=1+3—=4, k+k=5+7—=1, 
par conséquent 


h+h=k+ki=-n (mod. n); 


D | = 


et dans le troisième cas 
h+h=1+17—=8, k+k'=3+5—=8, 


par conséquent 
h+h=k+k = n. 


L 15 sit 


NOTE VIII. 281 


Concevons maintenant que », étant un nombre pair, ne se réduise 


[4 


plus à une puissance de 2. Si l’on nomme v, v', y’, ... les facteurs pre- 
miers de ?, dont l’un, v par exemple, se réduira simplement au 
nombre 2, on pourra supposer encore la valeur de » déterminée par 


l'équation (12), et la valeur de 2 par l'équation (15), 
& M, À 


diésgnant des racines primitives qui appartiennent respectivement à la 
première, à la seconde, à la troisième, etc. des formules (14). Il y a 
plus : si l’on nomme 

CE Re. 
des sommes alternées respectivement formées avec les racines primi- 
tives de la première, de la seconde, de la troisième, etc. des équa- 
tions (14), et de manière que la racine 


É'oeon où © 


représente l’un des termes affectés du signe +; si d'autre part on 
nomme 

AN: À 
les restes qu’on obtient quand on divise successivement par chacun 


{ 
des facteurs 


va, y't 


h NU 
L y , 


un entier / inférieur à x, mais premier à 2, on se trouvera de nouveau 
conduit aux formules (18) et (20) : et l’on conclura toujours de la 
formule (20) qu’à chaque système de valeurs de 


PAS CUS 
correspond une seule valeur de Z. D'ailleurs la formule (18) fournira 


encore le moyen de décider si un entier /, inférieur à 7, mais premier 
à n, fait partie du groupe 


! " 
M AR", 


qui par hypothèse renferme l'unité, ou du groupe 


Œuvres de C.— S. I, t. I. 36 


282 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


En effet, pour y parvenir, il suffira de savoir st, dans la somme @, les 
termes du signe + se trouvent échangés ou non contre les termes pré- 


cédés du signe —, quand on remplace 
RENE. DAT Dm es 
ou, ce qui revient au même, quand on substitue simultanément 
ARR. DIN SEE 


Or, de ces diverses substitutions, la seconde, la troisième, ..., simul- 
tanément effectuées, changeront ou ne changeront pas les termes pré- 
cédés d’un signe en ceux que précède le signe contraire, par exemple, 


les termes affectés du signe + en ceux qu'affecte le signe —, suivant 


Mr ke l 


sera égale à + 1 ou à — 1. Cela posé, en passant du cas où la lettre n 


que l'expression 


désigne un nombre impair au cas où cette lettre représente un 
nombre pair, on obtiendra, au lieu du théorème V, la proposition sui- 


vante : 


LE 


TaéorÈme VI. — Sotent n un nombre pair, 


ses facteurs premiers, 


les exposants de ces facteurs dans le nombre n, l'un des entiers infé- 
rieurs à n el premiers à n, el p une des racines primitives de l’équa- 
lion (1). St une somme alternée © de ces racines est en même temps une 
Jonction alternée des racines primitives de chacune des équations (11), 
el a, en conséquence, pour facteur une somme alternée À des racines 
4 


primitives %, €, ... de l’équaiion 


(23) dre à 


NOTE VIII. 283 


les deux termes 
4 


Pr» pP 


seront, dans la somme alternée ©, affectés du même signe : 1° lorsque les 
termes 


LE 


étant affectés du méme signe dans la somme alternée À, on aura 


l 
Vide | — 


ou, ce qu revient au même, 


L 
(24) is 
— n 
“ 27 
2° lorsque les termes 
E El 
CCS 


étant affectées de signes contraires dans la somme alternée À, on aura 


a l 
| ati MY FR 


Ou, Ce qui revient au même, 


(25) : = — 1. 


mat À 
24 


Considérons en particulier le cas où, n étant pair, la somme @ vérifie 
la condition (17), savoir : 


(Her ten, 


Dans ce cas, en vertu des principes établis dans la Note précédente, 
@® sera nécessairement une fonction alternée des racines primitives de 
chacune des équations (14), et, de plus, on aura, d’une part, 

sn =, 
ou 


: ÉD ati: 
d'autre part, 


PEER PUS Sn 1,1 
Ds BEST + S HI v:. 


284 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
Or, supposons d’abord 
24 — h. 
Alors on trouvera 
ne EL RPM A—p—pi=pt—pT, 


et le théorème VI entraînera le suivant : 


Taéorème VIT. — Sorent n un nombre pair divisible par 4, 


. An , . . op . 
les facteurs premiers Fes SuUpposes 1mpaurs et INESAUX , l'un des entiers 


inférieurs à n, mais premiers à n, et à l’une des racines primitives de 
l'équation 
DEEE 


St une somme alternée © de ces racines vérifie la condition 
D ts, 


non seulement ® sera une fonction alternée des racines primitives de 


chacune des équations 
(26) a = 1, L'EE, Lg tres PA D Le 
mais de plus les deux termes 

P» p° 


seront, dans la somme alternée ®, affectés du même signe quand on 


aura simulianement 


f FEU RE 
l=1 (mod. 4), RES as 
: Lx 4 
(27) ; / ou vien 
= 
l=—:1 (mod. 4), ot 
ee 


NOTE VIII. 285 


et affectés de signes contraires, quand on aura 


fe / Chan EL 
ER | (mod. 4), 7 —— ll, 
+ n 
FA) 
(28) Ç ou bien 
: - = 
l[=—1 (mod. 4), ee Le 
| jé 7h 
4 D 


Supposons, en second lieu, 
248, 
Alors on aura 


ras d' 


et, si l’on veut que la fonction alternée © vérifie la condition 


(PE A, 
on devra supposer 
A=p+pt— pi— p5, lorsque x sera de la forme 4x +1, 
et 
A=p+pi—p5— p1, lorsque » sera de la forme 4x + 3. 


Au contraire, si l’on veut que la somme alternée @ vérifie la condition 
q 


D—=— n, 
on devra supposer 


A—=p + p—p5— p1, lorsque » sera de la forme 4æ +1, 
et 
A=p+pl—pi— pi, lorsque x sera de la forme 4x +1. 


Cela posé, le théorème VI entrainera évidemment les propositions 
suivantes : s 
TuéorÈme VITE. — Sotent n un nombre pair divisible par 8; | 
PR RATS ge. 
les facteurs premiers ‘de 4 supposés tmpairs el inégaux; l'un des entiers 


inférieurs à n, mais premiers à n ; el o une racine primitive de l'équation 


tree Le 


286 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
Enfin, supposons qu'une somme alternée ® de ces racines vérifie la con- 
dition 

Din. 
Non seulement cette somme sera une fonction alternée des racines primi- 
tives de chacune des équations : 


(29) Ts, À Ada 4 Ds, 


mais de plus les termes 


P» p° 
seront, dans la somme ®, affectés du même signe : 1° st, & étant de la 
forme 4x +1, ona 
l=1 ou 7, Ë se ES di 
cs 
(30) ! ou bien 
Fe 
l=3 ou + A = — 1; 
é 
PE 1 RE 
2° 48, g “ant de la forme 4x + 3, on a 
[= 1: ou 3: se re Fe 
l 
2. 
(31) ou bien 
l=3 ou 7, Fe = — 1. 
AUS 
THéorÈME IX. — Soient n un nombre pair divisible par 8, 


+ n PA : Un ; 
les facteurs premiers de g supposés impars et inégaux, l'un des entiers 
inférieurs n, mais premiers à n, et o une racine primitive de l'équation 

F5 He at 8 


Enfin, supposons qu'une somme alternée ® de ces racines vérifie la con- 


NOTE VIII. 
dition 
Hey 


287 


Non seulement cette somme sera une fonction alternée des racines prt- 


muitives de chacune des équations 
(32) ape À Éns 


mais de plus les termes 


seront, dans la somme alternée ®, affectés du même signe : 1° st, 


de la forme 4x +1, on a 


(33) } ou bien 


An 


29 $ë, 3 étant de la forme 4x +3, on a 


[= 1: ou 7, se oc j 
&! 
(34) | 0u bien FRS 
Re ds 
1= 3 ou à s = —I 
4e 


Revenons maintenant à la formule (3), où les nombres 
Pie JSUAE | PAUL ou RS UN ai 


représentent les exposants des termes affectés du signe + 


7! étant 
8 


ou du 


signe — dans la somme alternée ©. Il suit des théorèmes F et IT que 


cette formule se vérifie : 


1° quand z est un nombre premier impair, 


supérieur à 3; 2° quand » est une puissance quelconque d’un nombre 
premier de la forme 4x + 1. J'ajoute qu’elle se vérifiera encore, si n est 


un nombre composé qui renferme plusieurs facteurs premiers, l’un de 


288 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


ces facteurs pouvant être le nombre 2 élevé à une puissance. dont le 
degré surpasse l'unité, et si, d’ailleurs, la valeur de » étant donnée par 
la formule (12), la somme alternée @ est une fonction alternée des ra- 
cines primitives de chacune des équations (14). En effet, supposons 
d'abord x impair. Alors, en vertu du cinquième théorème joint à la 
formule (21), les valeurs de / qui appartiendront au groupe 


RER ST 
seront celles qui vérifieront la condition 


(35) ÊE: 


ou 


és IEEE 


par conséquent, celles qui vérifieront ou les conditions 


5" L VE 1’ 
sr ORDER 


ou les conditions 


À À À” 
om Be BB 


Or, le nombre des valeurs de / qui vérifieront la condition (35), ou, ce 
qui revient au même, le nombre des systèmes de valeurs de À, W!, 
À’, ... qui vérifieront la condition (36), sera 


I I : 
=N= RME Es Ë .(v — 1) (v' _— 1)(Y— 1). . 


aussi bien que le nombre des valeurs de / qui vérifieront la condition 


ou 


NOTE VIII. ; 289 


Pareillement, on reconnaitra que le produit 


Lyb-iyrent, .(v'— 1) (7° 
2 


sx: 


exprime le nombre des systèmes de valeurs de 
54 À" 
Mer en 


qui sont propres à vérifier, soit la seconde des formules (33), soit la 
seconde des formules (38). Donc ce dernier produit, que nous repré- 


]J Là 
sentons par —%, en posant, pour abréger, 
(39) JC = v'é—1yle 1, (y —r) (y — 1)... 


, 


exprimera le nombre des valeurs de /, qui, étant comprises dans le 
groupe 


seront équivalentes, suivant le module v*, à une même valeur de à, par 
laquelle la première des formules (33) ou (38) se trouve vérifiée. 
Donc la somme des valeurs de /, comprises dans le groupe 


k, h', h', 
, \ see , 
c’est-à-dire, en d’autres termes, la somme 
PR RUE pi en 


sera équivalente, suivant le module ÿ*, au produit du nombre 


 « 
2 


par la somme des valeurs de À, qui vérifieront l’une des formules 


Or, comme chaque valeur de À satisfera nécessairement à l’une 
des équations (40), il est clair que la dernière somme comprendra 


toutes les valeurs de À, et sera, par suite, en vertu du théorème IV, 
OEuvres de C.— S. 1, t. WI. 37 


290 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
divisible par v*. Donc aussi la première somme 

R+h+h+... 
sera divisible par v*; et, comme elle devra être, pour les mêmes rai- 


sons, divisible par v?, par v, ..., ilest clair que, dans l'hypothèse 


admise, elle sera divisible par le produit 


n —=vyvayéye, 


On pourra encore en dire autant de la somme 


PAUSE Que EN 


puisque, en vertu du théorème IV, la somme totale 


RAR RAR RER ARE NOEL 


devra encore être divisible par ». Donc si, 2 étant impair, la somme 
alternée ® est en même temps une fonction alternée des racines primi- 
tives de chacune des équations (14), les deux sommes 


h+h+h +... kKEREÆR +... 


vérifieront la formule (7). 
Supposons maintenant que, dans l’équation (12), l’un des fac- 


teurs 


se réduise au nombre 2, mais se trouve élevé à une puissance dont le 
degré surpasse l'unité. On prouvera encore, non plus à l’aide d’une 
seule formule (21), mais à l’aide des formules (18) et (28), que la 
moitié du produit %, déterminé par l'équation (38), exprime le nombre 


des valeurs de / qui, étant comprises dans le groupe 


RARE ERS ETS 


sont équivalentes, suivant le module y*, à une même valeur de À. 
D'ailleurs, parmi les termes affectés du signe + dans la somme ® que 
détermine la formule (18), on en trouvera qui auront pour facteur un 
terme donné quelconque, affecté du signe + ou du signe — dans la 


NOTE VIII. « 291 


somme À. Donc la somme 


RTE EEE A 


sera encore, dans l'hypothèse admise, équivalente, suivant le module y“, 
. I 
au produit de =, par la somme totale des valeurs de À. Done, cette 


dernière somme devant être, en vertu du théorème IV, divisible 
par v*, on pourra en dire autant de la première, qui devra être divi- 
sible par chacun des nombres 


! " 
va; y ë: y Æ 


et se réduire, en conséquence, à un multiple de ». La somme totale 


ER LR D LE EE ABS 


devant être elle-même, en vertu du théorème IV, un multiple de n, 


il suit de ce qu'on vient de dire que les deux sommes 
h+h'+h"+..., k+k'+k "+... 


devront encore vérifier la formule (3). 


En résumé, on pourra énoncer la proposition suivante : 


THÉORÈME X. — 7 étant un nombre composé qui renferme divers fac- 
teurs premiers v, v', V', ... el ne puisse devenir pair, sans être divisible 
par 4, si l’on suppose que, la valeur de n étant fournie par l’équa- 
tion (12), la somme alternée ®, déterminée par la formule (2), soit en 
méme temps une fonction alternée des racines primitives de chacune des 
équations (4), on aura 


h+h+h'+...=k+<k'+<k"+...=0 (mod. n). 


ILest bon d'observer que, dans le théorème précédent, les exposants 
de tous les facteurs impairs pourraient se réduire à l'unité. 

En vertu des principes établis dans la Note précédente, pour que la 
somme alternée vérifie la condition 


DE A, 


292 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


n étant un nombre premier ou composé, pair ou impair, déterminé 
par la formule (12), il est nécessaire que les facteurs premiers impairs 
de » soient inégaux, le facteur pair, s’il existe, étant 4 ou 8, et qu’en 
outre ® soit une fonction alternée des racines primitives de chacune 
des équations (14). Cela posé, les théorèmes I et IT entrainent évidem- 
ment la proposition suivante : 


Tuéorème XI. — Lorsque la somme alternée ®, déterminée par la 


formule (2), vérifie l'équation (17), savoir 


Hi Russe: 
les deux groupes d’exposants 
PRESS PRE à : 
k, L'an #"; 


vérifient la condition (7), savoir 


h+h+h'+...=k+<Kk +R +...=0 (mod. x), 


à moins loulefois que le module n ne se réduise à l’un des trois nombres 


On peut d’ailleurs observer que la condition dont il s’agit est véri- 
fiée, pour le cas même où l’on suppose 7 = 8, lorsque ®, étant réduit 
à la somme alternée 

PAPE P SE 
vérifie l'équation 
, Di=8 a; 


mais cesse de l’être lorsque ®, étant réduit à 
EPP #0 


vérifie l'équation 
®D=—8—— n. 


NOTE IX. 293 


NOTE IX. 
THÉORÈMES DIVERS RELATIFS AUX SOMMES ALTERNÉES DES RACINES PRIMITIVES 
DES ÉQUATIONS BINOMES. 
Soient : 
ñn un nombre entier supérieur à 2 ; 
h, k, 1, ... les entiers inférieurs à 72, mais premiers à 7; 
N le nombre des entiers 2; #4, L, ...; 
o une racine primitive de l'équation 


(1) MAS: 


enfin, supposons les entiers 


partagés en deux groupes 
.. PAS: LT OPEL et RÉERS: RSS Dai 
de telle manière que l'expression 
(2) D = pl+ pH pl, — ph DE DE —., 
représente une somme alternée des racines primitives de l'équation 
(1), et que l’unité fasse partie du premier groupe 
Hi: h": 


Alors, la quantité m étant équivalente, suivant le module 7, à l’un 


des entiers 
j: PRESS RS PRÉC R 
les produits 


mh;, mh;:mh; 


seront équivalents, à l'ordre près, soit aux termes du premier groupe 
k, ke: kr, sans 
soit aux termes du second groupe 


! [/4 
Le LOS VER 


294 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


selon que 72 fera partie du premier ou du second groupe; et, au con- 
traire, les produits 


mk, mk', mk, 

seront équivalents, dans le premier cas, aux nombres 

Rs Rs Rss te 
dans le second cas, aux nombres 

EURE | VOB | A 
Donc, l'étant l’un quelconque des entiers inférieurs à 7, mais pre- 
miers à », le nombre / et le produit #2/, ou plutôt le reste de la division 
de rl par 2, appartiendront ou non au même groupe, selon que la 


quantité »# deviendra équivalente à un terme du premier ou du second 


groupe. Ainsi, par exemple, 
let —1, ou plutôt n — l, 


appartiendront ou non au même groupe, suivant que la quantité 


0 


— 1, ou plutôt n —1, 


fera partie du premier ou du second groupe. Pareillement, si le 
nombre z est impair, 
Let: 501 


appartiendront ou non au même groupe, et par suite les produits 


VE SET 


seront équivalents, à l'ordre près, aux nombres 


LP RE, 
ou aux nombres 
RS be HITS 


suivant que le nombre t fera partie du premier groupe ou du second. 
Des principes que nous venons de rappeler il résulte encore que, si 
l’on remplace 
p par 7 


NOTE IX. 295 
les deux groupes des racines primitives 
o!#, p#!, ph”, al et pt, p#, p#”, 
resteront composés chacun des mêmes racines, où se transformeront 


lun dans l'autre, suivant que 2 sera équivalent, suivant le module n, 
à l’un des nombres 


ou à l’un des nombres 


Done, si l’on nomme 
LE Éd 0 
une fonction symétrique des racines 


Fr s a, où, Ac 
et 
RM NT UE ES 


ce que devient la fonction I, quand on y remplace 


i 


p#, pl « n/e ; 
par 


la somme 
I+J 


ne changera jamais ni de valeur ni de signe, et la différence 
I—J 


pourra seulement changer de signe, en conservant toujours, au signe 
près, la même valeur, lorsqu'on remplacera la racine primitive 5 par 
une autre racine primitive 9”. Donc alors la somme 1 + J sera une 
fonction symétrique, et la différence 1 — J une fonction alternée des 
racines primitives de l'équation (1). 

Si le nombre n est tel que l’on ait 


(3) RH, 


alors, en vertu des principes établis dans la Note précédente, ce 


296 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


nombre sera de l’une des formes 
PE à 


EX 4 Lo 
VIDE Ne CUS T SN SES TES 


v, v', v’, .… désignant des facteurs impairs et premiers, inégaux entre 
eux: et, si d’ailleurs z ne se réduit pas à l’un des trois nombres 


on aura 

(4) h+k +h'+...=k+K+k"+...=o (mod. x). 
Ajoutons que l'équation (3) pourra se réduire à 

(5) En | 


dans le cas seulement où, les facteurs impairs de x étant inégaux, 
n sera de l’une des formes 


hæx+i, 4(4æ +3), 8(2x +1), 
et qu’alors chacun des nombres 
RS LOU Se 


vérifiera : 1° si n est de la forme 4x +1, la condition 


dé ne 


. . Mine 
»° si = estentier et de la forme 4æ + 8, les conditions 
4 


(7) —|=: h=1 (mod. 4), 
7An 
Là 

ou 

(8) — ED h=—1 (mod. 4); 
ae 

30 si est entier et de la forme 4x + 3, les conditions 


8 
h_ 
(9) [| rent S h=1 ou 7 (mod. 8), 


NOTE IX. 297 


ou 


(10) —— | = — 1, k = 3 ou o (mod. 7); 


PAS : : . « ER 
4° si g (stentier et de la forme 4x + 3, les conditions 


4 
(11) — SF h=1 ou 3 (mod.8), 
ou 
Fra à 
(12) scie h=5 ou 7 (mod. 8). 
Far 


Au contraire, l'équation (3) pourra se réduire à 
(13) ; D?—=— n, 
dans le cas seulement où, les facteurs impairs de z étant inégaux, 
n sera de l’une des formes 

kæ+3, 4(4kx+i), 8(2xæ +1); 
et alors chacun des nombres 
MR, LE, 

vérifiera : 1° si n est de la forme 4x +3, la condition (6); 2° si 4 
est entier et de la forme 4x +1, les conditions (7) ou (8); 3° si 


. est entier et de la forme 4æ + 3, les conditions (9) ou (10); 4° si 


g est entier et de la forme 4x + 1, les conditions (11) ou (12). 


Si l’on désigne par 


les facteurs premiers de n, et par 
a, b, C, 


les exposants des puissances auxquelles ces mêmes facteurs sont 
élevés, l'équation 


(14) n =vyby"e, 


OEuvres de C. — S.Ï, t. II. 38 


298 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


entrainera généralement la suivante : 

(15) N—va-1y01ye1 (y 7) (ur) (v/— 1)... 

Si l’on suppose en particulier x impair, et composé de facteurs impairs 
inégaux 
alors l'équation 
(16) me DS AE 
entrainera les suivantes : 


(17) N—(v—1)(v"—1)(%"—1)..., 


so EAST 
ss E-HBEI 


D'ailleurs, v étant un nombre premier impair, l'expression 


E-c 


se réduira simplement à + 1 où à — 1, suivant que y sera de la forme 
4æ +1 où 4æ — 1. Donc, en vertu de la formule (18), l'expression 


pat à 

Fr 
sera égale à + 1 ou à — 1, suivant que les facteurs premiers de >, de 
la forme 4x — 1, seront en nombre pair ou en nombre impair; et, 
comme le nombre » sera, dans le premier cas, de la forme 4x +1, 


dans le second cas, de la forme 4æ — r, il est clair que l'équation (18) 


pourra être réduite à 
- n—1 
— ] 5 

(20) | (D *: 


De plus, y étant un nombre premier impair, l'expression 


NOTE IX. 299: 


se réduira simplement à + 1 ou à — 1, suivant que v? sera de la forme 
16æ +1 où 16æ +09. Donc, en vertu de la formule (19), l’expres- 


I 


sera égale à + 1 où à — 1, suivant que, parmi les carrés 


sion 


19 


RS LRO SALUE 
ceux qui se présenteront sous la forme 
16æ +9 


seront en nombre pair ou en nombre impair. D'ailleurs, le produit 
de deux facteurs de la forme 16% +0 étant lui-même de la forme 
16æ +1,ilest clair que le carré 


n?= v'y2y"2,.. 
sera dans le premier cas de la forme 16æ +1, dans le second cas de la 


forme 16xæ + 9. Donc, par suite x sera, dans le premier cas, de la 
forme 8x + 1, ou, ce qui revient'au même, de l’une des formes 


8tT +1 ou 8x +7; 


dans le second cas, de la forme 8x + 3, ou, ce qui revient au même, 
de l’une des formes 
8x +3 ou 8x +5; 


et l'équation (19) pourra être réduite à 


(21) É = (er) 


Supposons maintenant que, les facteurs impairs de » étant inégaux 
et représentés par 


Ci 
v'v", sou 


a renferme, en outre, un facteur pair représenté par 4 ou par 8 ; alors, 
eu égard à la formule (20), il est clair que l'équation 


(22) RE BN VTT e 


300 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


entrainera la suivante : 


(23) — |=(—1) À, 


ou que l'équation 


(24) n—SVY 


entrainera {a suivante : 


(25) (0 
7e 


8 


Des formules (20), (23), (25) jointes aux conditions (6), (7), (8), 
(9), (to), (11), (12), on déduit immédiatement les propositions que 


nous allons énoncer. 


Tuéorème 1. — Soit à l’une des racines primitives de l'équation (a) ei 
Supposons les exposants des puissances diverses de o partages en deux 


groupes 
PET RS RRQ ENST aan 


chaque exposant étant censé appartenir au premier ou au second groupe, 
suivant que la puissance correspondante se trouve affectée du signe + ou 
du signe — dans une somme alternée ® de ces racines primitives. Les 


deux exposants 
1 -BLT ET ou n —I 


appartiendront au même groupe, si la somme ® vérifie la condition 
DEN 


et à des groupes différents, si la somme © vérifie la condition 


Par suite, {étant premier à », les exposants 


Ü et —71 ou n — t 


appartiendront au même groupe, si l’on à ® = n, ce qui suppose que 
D) 


NOTE IX. 301 


n soit de l’une des formes 
kr +1, 4(4x+3), 8(2x +1), 


et à des groupes différents, si l’on a = — nr, ce qui suppose que » 
soit de l’une des formes 


hkx+3, 4(4x+i), 8(2x +1). 


On peut aussi, de l'équation (21), jointe à ce qui a été dit plus haut, 
déduire le théorème dont voiei l'énoncé : 


Tuéorème Il. — Le nombre n étant impair, soit p l’une des racines 
primitives de l'équation (1), et supposons les exposants des puissances 
diverses de : partagées en deux groupes, chaque exposant étant censé ap- 
partenir au premier ou au second groupe, suivant que la puissance cor- 
respondante se trouve affectée du signe + ou du signe — dans une somme 


alternée ® de ces racines, qui offre pour carré + n. Les deux exposants 
ou plus généralement 


appartiendront au même groupe, ou à des groupes différents, suivant que 
le module n sera de l’une des formes 
8t+I, 8t+7 


ou de l’une des formes 
8x +3, 8x +5. 


Le deuxième théorème entraîne immédiatement la proposition sui- 
vante : 


Tuéorème IT. — 7 étant un nombre impair, et : une des racines pri- 


mitives de l'équation (1), sotent 
RÈN QUE RSR et l'PÈRS CPCRE P 


les deux groupes d ‘exposants de 0 dans une somme alternee ® de ces 


racines, qui offre pour carré + n. St n est de la forme 


8æ+I1 ou 8x +7, 


302 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


le groupe des exposants 
HS RE, 


pourra être remplacé, dans la somme alternée ©, par le groupe des expo- 


sanis 
GR RS TAN: 


qui seront, à l'ordre près, équivalents aux premiers suivant le module n, 


el le groupe des exposants 


par le groupe des exposants 
ak, ak, ak 1.4 
Si, au contraire, n est de l’une des formes 


8xæ+3, 8x+5, 
le STOupE des exposants 
URSS M 1e 


pourra être remplacé par le groupe des exposants 
AR OR T AR 
et le groupe des exposants 
Re 9 
par le groupe des exposants 
2h, 2h, A, 


Supposons maintenant que, l'équation 


= n 


étant vérifiée, n représente, non plus un nombre impair, mais un 


nombre pair. Alors x sera de l’une des formes 
PES, CN a 


[4 


v', v’, ... étant des facteurs impairs inégaux. Or, si l’on 


suppose 


ç  <ké 


NIFTE TEE. 303 
d’abord 


et à 4e TIR 


un nombre / inférieur à 2, mais premier à 7, fera partie du premier 


groupe 
ne Fr ee 
A MT 


si ce nombre /, pris pour À, vérifie les conditions (7) ou (8), et n’en 

fera pas partie dans le cas contraire. Par suite, deux nombres impairs 
ÉST, 

inférieurs à 72, mais premiers à », appartiendront l’un au premier 


groupe, l’autre au second groupe, si ces nombres vérifient la condition 


(26) es Fr , 
sans vérifier la suivante : 


en sorte que l’on ait, non pas 


l—[=0o (mod. 4), 
mais, au contraire, 


(27) l'—[l=2 (mod.4). 
Or, les conditions (26), (27) seront évidemment vérifiées si, / étant in- 
PES s. 7 
férieur à —; on pose 
2 
(28) rats, 
2 
puisque alors on aura 


li = = av", =: (mod. 4), 


Supposons maintenant 
HE BV TS 


f' 


V,v”,... étant toujours des facteurs impairs inégaux, et la valeur de 


304 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


©? étant + n. En vertu des conditions (9) ou (ro), (11) ou (12), deux 


nombres impairs 
EE 


inférieurs à x, mais premiers à 2, appartiendront nécessairement, l’un 
au premier groupe, l’autre au second groupe, si ces nombres vérifient 
les deux conditions 


is l 
(29) PR DR fruits À 
e” “de: 


(30) l'—1=, (mod. 8). 


ROUE . . . ; . > 2 , A 
Or, c’est précisément ce qui arrivera, si, /'étant inférieur à 5° On sup- 


pose la valeur de /’ déterminée par l'équation (28), puisque alors on 
aura 


LA 
| 
— 
| 
| 
Il 
es 
L 4 
+ 
Il 
pas 


(mod. 8). 

Observons maintenant que la formule (28) entraine immédiatement 
la suivante : 
(31) 2l'= ol (mod. 7). 


Donc, lorsque, n étant pair, le carré de © sera + x, on pourra, aux 
termes du premier groupe 


de manière que l’on ait, par exemple, 
2h=2k, 2h'= 2k", 2h"=2k", Eva (mod. n). 
En conséquence, on peut énoncer la proposition suivante : 


Tuéorème IV. — à étant un nombre pair, et o une des racines primi- 


tives de l'équation (1), sotent 


MONTH PR De PRET « 


- 


TR TER 


NOTE: IX. 305 
les deux groupes d'exposants de 5, dans une somme alternée ® de ces 
racines, qui offrent pour carré + n. Les nombres 


2%, 23h, 2h 


e 


seront équivalents, à l'ordre prés, suivant le module n, aux nombres 
TRES MÉCE 1 ot RRT 


Le nombre total des entiers 


inférieurs à 2, mais premiers à 2, étant représenté par N, et la somme 
alternée © renfermant toujours autant de termes positifs que de termes 
négatifs, il est clair que dans chacun des groupes 


MR KL Ph 


is A / \ N Ÿ # dy # , ’ 
le nombre des termes doit être égal à à - Cela posé, l’unité étant censée 
faire partie du premier groupe 


! 4 
MS REIN", 


he, 


nommons £ le nombre des termes qui, dans ce groupe, sont inférieurs 


s A 


. . n 
à—, et le nombre de ceux qui surpassent —: On aura 


: 


(32) +J=— 
2 
’ . . je , A + . È 
D'autre part, Z étant un entier inférieur à =; mais premier à /, 


ne 1 


£ re LS RRTR Fi x : à 
sera un autre entier supérieur à 6 mais inférieur à n, et premier à 7. 
Done, les entiers inférieurs à 2, mais premiers à », se correspondront 


x nm 
deux à deux, au-dessus et au-dessous de => le nombre des uns et des 


N : : 
autres étant encore —+ Donc, ceux qui feront partie du second groupe 


4 


ñ , S 
seront, au-dessous de —; en nombre égal à 


{= 
2 J 


Œuvres de C. — S.1,t.II. 39 


306 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
et au-dessus de _ en nombre égal à 


— — —=i 


2 
I y a plus : deux termes correspondants, c’est-à-dire de la forme 
4, n—1l, 


seront, en vertu du théorème 1, deux termes qui feront partie d’un 


même groupe, si la somme alternée © vérifie la condition 
D?— n. 

Done, alors, à l'équation (32) on pourra joindre celle-ci 

(33) ΗJ; 

et l’on aura, par suite, 


(34) RE Re 


On peut donc énoncer la proposition suivante : 


Tuéorème V. — Le nombre n étant tel que la somme alternée ®, de- 
terminée par l'équation (2), vérifie la condition 
Din; 
chacun des groupes d'exposants 


Ms AS et KR PRS M 


. : . + FE s. 1 
offrira autant de termes inférieurs à — que de termes supérieurs à —; le 
2 2 


SAS HE N 
nombre des termes de chaque groupe, inférieurs à -; étant =: 
5 s: À 


En terminant cette Note, nous joindrons ici quelques observations 
qui ne sont pas sans intérêt. 
Si, dans le cas où n représente une puissance d’un nombre premier 


impair, et / un entier premier à », on désigne par £ 


NOTE IX. 307 


comme nous l'avons fait dans la Note précédente, le reste + 1 où — 1, 
qu'on obtient en divisant par 2 le nombre entier 

N 
é, 
alors on devra, dans les formules (20) et (21), supposer, ainsi que 
nous l'avons admis, le nombre » non seulement impair, mais composé 
de facteurs inégaux. Car, si l’on supposait, par exemple, 


Age, 
on trouverait 
de 
2 


et les expressions 


cesseralent d’être égales aux quantités 


TG NE 1, PAL es 


Toutefois les formules (20), (21) continueraient d’être vérifiées, si, 
dans le cas où 2 représente une puissance v* d’un nombre y premier et 
impair, on désignait, avec M. Jacobi, par la notation 


non plus le reste +1 ou —:1,qu'on obtient en divisant par » le 
nombre 


mais l'expression 


Alors aussi l’on pourrait étendre à des nombres impairs quelconques 
la loi de réciprocité qui existe entre deux nombres premiers impairs ; 
en sorte qu'on aurait généralement, pour des valeurs impaires des 


LD A ne TA : F f 5 le NC D ET ET re Le + TV Te SHC EUR 
ï à ; *- £ de 2 MS et S FN 
- pe 


308 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


nombres entiers mn et n, 


NOTE X. 


SUR LES FONCTIONS RÉCIPROQUES ET SUR LES MOYENS QU'ELLES FOURNISSENT 
, L] , 
D'ÉVALUER LES SOMMES ALTERNÉES DES RACINES PRIMITIVES D UNE ÉQUATION BINOME. 


f(æ) étant une fonction donnée de la variable +, on a générale- 
ment, pour une valeur de æ, renfermée entre les limites æ,, X (vor le 
IXe Cahier du Journal de l’École Polytechnique, et le Tome II des Exer- 
cices de Mathématiques, p. 118), 


SAR 
f(x) — = f [ ertæ-uW1((u) du dr, 


ou, ce qui revient au même, 
LTÉE 
(1) Ka) =E f f cosr(æ— u)f(u) du dr; 
| 0 es É " 
et pour une valeur de æ, située hors des limites æ,, X, 


e nÀ 
o=— f feu ru) du dr, 
PE EN Es 


oœ% xol 


ou, ce qui revient au même, 


æ X 
(2) or | à cosr(æ—u)f(u) du dr. 


Ainsi, en particulier, si l’on suppose 


Mo; LES) 


NOTE X. 


la formule (1) donnera, pour des valeurs positives de æ, 
(3) f(x) = = f F cosr(æ—u)f(u) du dr; 
Le 0 re 
mais on conclura de la formule (2), en y remplaçant x par — x, 
(4) 0 = — L | cosr(æ—u)f(u)du dr. 
To +0 


Comme on aura, d’ailleurs, 


COST (x + u) = CosrxCosru —sinræxsinru, 


COST (x — u) — Cosrx COsru + sinræsinru, 


on tirera des équations (3) et (4) 
(5). = f f cosr æ cosru f(u) du dr, 
À ÿ Le 0 Ce 


(6) (z)= [ F sin rx sin ru f(u) du dr. 
FA 0 


309 


De ces dernières formules, données pour la première fois par M. Fou- 


rier, 1l résulte que, si l’on suppose 


g(æ) = (2) fra teyan 

on aura réciproquement 
(8) f(æ) = (2) fleosrz gran 

et que, si l’on suppose 

(9) Y(x)= (EP sinreraar 


on aura réciproquement 


(10) : FHÉRESE CE Lire d(r)dr. 


On voit donc ici se manifester une loi de réciprocité : 1° entre les 


fonctions f et +; 2° entre les fonctions f et 4, de telle sorte, que 


chacune des équations (7), (9) subsiste, pour des valeurs positives 


310 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 

de æ, quand on échange entre elles les fonctions f et #, ou f et 4. 
C’est pour cette raison que, dans le Bulletin de la Société philomatique 
d'août 1817, j'ai désigné les fonctions 


f(æ), o(æ) 


1 


sous le nom de fonctions réciproques de prenuèére espèce, et les fonc- 
tions 


f(æ), (x) 


sous le nom de fonctions réciproques de seconde espèce. Ces deux espèces 
de fonctions peuvent être, ainsi que les formules citées de M. Fourier, 
employées avec avantage dans la solution d’un grand nombre de pro- 
blèmes, et jouissent de propriétés importantes, dont je rappellerai 
quelques-unes en peu de mots. 
D'abord, puisqu'on a généralement, pour des valeurs positives 
de w, 
Le cosr x dr = —*— fer sinræ dr = —© 
0 


WE 2?” 5 À w?+ x?° 
il en résulte que la fonction 
(LERRCE NT 


a pour réciproque de première espèce 


1 
3h" :@ 
Z)=(-) ———— 
?(æ) (2) w1+ x?” 
et pour réciproque de seconde espèce 


De 


X 


tee 


On a donc, par suite, 


æ L2 
() T r À T 
(11) ns COST L dr = ee, —— sinræ dr = -e"", 
PRET je CA de 2 OT 2 d 


On se trouve ainsi ramené à deux formules données par M. Laplace. 


a 


“hi 


NOTE X. 311 


Lorsque, dans là dernière de ces formules, on pose & — 0, on retrouve 


la formule connue 


(12) 


ÉSSRLET 
l F 


T 
AP =) 
2 


LE 


0 


qui subsiste seulement pour des valeurs positives de la variable x. 


Il résulte encore de la formule connue 


a o? x? 

_— T — ——! 

(13) JL e *cosrædr——e LE 
0 


que la fonction 


se confond avec sa réciproque de première espèce. 
Soient maintenant z une variable, dont le module reste inférieur à 


l'unité, et a une quantité positive. Si la série , 
f(o), sf(a), 3*f(2a), 


est convergente, on tirera des formules (8) et (10) 


(14) fo) + za) + stftaa) += (2) [7 ri ie o(r) dr 


1—% 3 COSar' + 5° 


et 


» 
2 æœ z ç1 . 
(15) af(a)+ 3 f(2a)+...— (2) . a (r dr. 
j ; 


Fr 2 COSA FES" 


Si, d’ailleurs, on fait converger 3 vers la limite 1, le rapport 


1— 3 COSar 
1— 2ZCOSar + 3°? 


s’approchera indéfiniment de la limite . à moins que l’on attribue à r 

des valeurs peu différentes de celles qui vérifient l'équation | 
COSAr == T, 

Or, les racines positives de cette équation seront de la forme 


r= #40; 


312 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


ñn étant un nombre entier, et b une constante positive liée à la con- 


stante a par la formule ; 
(16) ab=ax. 

Cela posé, on reconnaitra sans peine [voir le 2° Volume des Exer- 
cices de Mathématiques, p. 148 etsuivantes (*)] que, si s s'approche in- 


définiment de la limite 1, l'intégrale renfermée dans le second membre 
de la formule (14) aura pour limite, non pas l'expression 


EU 2(2) f(o), 


comme on pourrait le croire au premier abord, mais cette expression 
augmentée de certaines intégrales singulières dont la somme sera 


T 


«a 


Loto) +8 (0) +etab) +... | 


En conséquence, on trouvera 


LA 
2H 


(13) = f(o) + f(a) + f(2a) +...— (Æ) ÉFOPOETCE | 


a 


ou, ce qui revient au même, 
1Ë 1 
(18) a [2rc) +f(a)+f(2a)+.. = b? ÉOEU + p(2b) +.. je 


Ainsi, lorsque la série 
f(o), f(a), f(2a), 


est convergente, l’équation (18) subsiste entre les fonctions réci- 
proques de première espèce désignées par les lettres f et +, pourvu 
que les nombres a, b vérifient la condition (16). 

Il importe d'observer que la série 


o(o), 9(b), w(2b), 


peut quelquefois se réduire à un nombre fini de termes, et qu’alors 


(1) Œuvres de Cauchy, S. I, t. VI. 


NOTE XX. 313 
l'équation (17) fournit immédiatement la somme de la série 
f(o), f(a), f(2a), 


C’est ce que nous allons montrer par un exemple. 
Comme on a généralement 


sinr(o+æ)-+sinr(o—x) 
2 
2 


Sin @ 7" COST X — 
} 
on en conclura, eu égard à la formule (12), 


*siner T 
(19) Cosr x dr = — 
- 6 r 2 
ou 
Re 
sin@7r 
(20) f cosrrdr = 0, 


suivant que + sera inférieur ou supérieur à w. Donc, si l’on pose 


as hier 
on aura 
à 1 
2 2 
k o(x) — (£) ou o(x)=0, 


suivant que la valeur de æ sera inférieure ou supérieure à la constante 
positive w ; et alors, pour réduire l'équation (15) à la formule 


1 
r\* (0) 
— f(o f f(2 Rs De 
LC) + (a) + fa) +... (5) 2502, 
par conséquent à la formule 
no ; sin24w Sin3au T 
(21) 5 49 +Sinao + : + 3 nn une 


il suffira de choisir la constante a, de manièfe à vérifier la condition 


o << b 
ou 
AOL AT. 


La formule (21) était déjà connue. Lorsqu'on y pose a — +, elle donne, 
Œuvres de C. — S. I, t. HI. 4o 


314 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
pour des valeurs de w, renfermées entre les limites 0,27, 


I S Sin 2 6 Sin 34 T 
(22) — & + SINO + cu +... —: 
2 2 3 2 


St, dans la formule (18), on pose 


ta) ze 
elle donnera 


(23) #(L+e 2+e Je (te ?+e LL 


% = _ 
les nombres a, b étant toujours assujettis à la condition 
db= 37: 


Si, dans l'équation (23), on remplace a? par 2a4?, et b? par 24°, on en 
conclura 
% 


è 1 
EU RE 
(24) a° e + er + etai 'er E., \ om: \g (: + el'+ et ce, 


\ 


les nombres a, b étant maintenant assujettis à vérifier la condition 
(25) ab =". 


J'ai signalé les formules (18) et (24), avec la méthode par laquelle je 
viens de les reproduire, dans le Bulletin de la Société philomatique 
de 1817 (‘), et j'ai développé cette méthode dans les leçons données 
la même année au Collège de France. La relation établie par la for- 
mule (24) entre les termes des deux séries 

(26) LR RENE en TR VE 


é =b3 LebES AR 2 
(27) I, ex nt es 


parut digne d'attention à l’auteur de la Mécanique céleste, qui me dit 
lavoir vérifiée dans le cas où l’un des nombres à, b devient très petit. 
Effectivement la formule (24), que l’on peut écrire comme il suit, 


1 T° Lidl 
L : 3 rt. * cor ÿ 
(28) aires rer...) =ri( +e +'e +. ), 


D | = 


(1) Œuvres de Cauchy, S. W, t. II. 


NOTE X. 315 


donnera sensiblement, si a se réduit à un très petit nombre x, 
1 x ‘ 
«(= + ee ++...) rl A {EN 

2 2 


et, pour vérifier cette dernière équation, il suffit d’observer que, d’après , 
la définition des intégrales définies, le produit 


Q(i1+ + et, ..) 
a pour limite 


L 2 + 
(29) f dr = 2. 
0 


La formule (18), avec la démonstration que nous en avons donnée, 
peut être étendue, ainsi que la formule (24), à des valeurs imaginaires 
de a, renfermées entre certaines limites. Ainsi, en particulier, la for- 


mule (24) continue de subsister, comme l’a dit M. Poisson, quand on 


y remplace a? par a ÿ— 1. Elle subsiste même généralement, quand 
on prend pour a? une expression imaginaire, pourvu que les parties 
réelles de & et de b soient nulles ou positives ; et l’on peut retrouver 
aussi une autre formule, déduite par M. Poisson de l'équation (18), 
dans un Mémoire sur le calcul numérique des intégrales définies. 
J'ajouterai que, pour arriver au cas où la partie réelle de a s’évanouit, 
il convient d'examiner d’abord celui où la même partie réelle est infi- 
niment petite, mais positive ; et qu’en opérant de cette manière, on peut, 
de la formule (24), déduire la somme de certaines puissances d’une 
racine de l’équation binome 


(30) NES, 


ñn étant un nombre entier quelconque; savoir : la somme des puis- 
sances qui ont pour exposants les carrés des nombres entiers infé- 
rieurs à #. C'est ce que nous allons expliquer plus en détail. 

Nommons $ une racine primitive de l'équation (30). On pourra sup- 
poser | 


(31) D envi, 


316 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


la valeur de w étant 
(32) 11. à ter pres , 
et alors les diverses racines de l’équation (30) pourront être représen- 


tées par celles des puissances de 9, qui offriront des valeurs distinctes; 


par exemple, par les termes de la progression géométrique 
(33) L — ps", p!, p?, pi, M per. 
Si, dans cette même progression, l’on remplace les exposants 


D, em: ee 0 +1 
par leurs carrés 


DER QU: (n —1}, 
on obtiendra une nouvelle suite ; savoir : 
(34) J, p; d; p, CRT RE CURE, 


et, si l’on nomme Q la somme des termes de cette nouvelle suite, on 


aura 

(35) Q—1+p+pt+p9 ++ pin, 
ou, ce qui revient au même, 

(36) Di ele etwyT LE, ,, + etn-1oTt, 


Cela posé, Q sera évidemment ce que devient la somme des » premiers 


termes de la série (26), quand on y remplace a? par — © ÿ—r, c'est- 


à-dire, lorsqu'on prend 


(37) RENTE PM 


Or, dans ce cas, la formule (25), ou 


donnera 


(38) it 
2 


y 
É. 

; 

14 
Eu” 
# 

ñ 


NOTE X. RE 


et, en adoptant cette valeur de b?, on verra les termes distincts de la 
série (27) se réduire aux deux premiers, c’est-à-dire, aux deux termes 
du binome 


On doit donc s'attendre à voir l'équation (24) fournir une relation 
entre la somme représentée par Q@ et le binome dont il s’agit. Or, 
effectivement, pour obtenir cette relation, il suffira de supposer, dans” 
l'équation (24), | 


(39) +. 


1 


x? désignant un nombre infiniment petit. Dans cette supposition, 


* \ ARMES PTT x y: 
a? différant très peu de — 4-1, 6? devra très peu différer de 


HRSESST . 
es ÿ— 1. Done, si l'on pose 
nt 
(4o) b— 6? + Ver 


6? s'évanouira en même temps que æ&?; et, comme la condition (25) 
donnera 


FE ARR HEVA —— 
a262+(—-ax— 6 }rÿ—1=0o 
Me k 


ou, ce qui revient au même, 


n?o? 


on en conclura sensiblement 


(41) = 1; — = I. 


Concevons maintenant que l’on multiplie par n« et par 26 les sommes 
des séries (26) et (27), en ayant égard aux formules (39), (40), et 


318 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


supposant #,6 infiniment petits. Comme chacun des produits 


I ! 
na(= Here pe LE, 


n a [er + PR ons ot PRES + 


na fete RE a PR 
] £ £ 
28(7 Herbe L.. . 
2 


26[e-+e-+,,.] 


se réduira sensiblement à l'intégrale définie 


[ cdi -7, 
2 


0 


on trouvera, sans erreur sensible, non seulement 
[1 2 La? L 3 MT, 2 Rs à 
A He He +... | = as (i ReOVTE er) &y1), 
à 


ou, ce qui revient au même, 


I Sn 
na(= TT péter 0 ) ire 


mais encore 
Pau 


1 1 > JT 
LE Leger...) = (rte . j 
‘ 2 
uis, on conclura, eu égard à la seconde des formules (4r }, 
Le] 


+ e—Ÿ + ete + e À + AE 


D | = 
Le) 


I ; S 
à + et? —+ et? —+ ee Pare 1 + 


D'ailleurs, en vertu de la formule (24) ou (28), le premier membre de 


l'équation (42) sera équivalent au rapport 


à | ape 


Donc, en supposant que les valeurs de a?, b? déterminées par les for- 


mules (35), (38), c'est-à-dire, en faisant évanouir & et 6, dans les 


NOTE K,: 2 


formules (39), (40), on trouvera 


S 3 
Q FROM 
HET a ; 
1+e *? 
ou, ce qui revient au même, 
| ; ne — 
T° un 

(43) ge : ). 


Mais alors de l'équation (37) présentée sous la forme 


Donc la formule (43) donnera 


L n TT" 
4) a Gen tre sr) 


En conséquence, l’on aura: 1° si z est de la forme 4x, 


(45) + SPA 
2° si x est de la forme 4x +1, 

(46) Q=—n?; 
3° si 2 est de la forme 4x + 2, 

(47) : = 0: 
4sin est de la forme 4x + 3, 


(48) Vue, 


319 


Ainsi les formules (44), (45), (46), (47), (48) que M. Gauss a éta- 
blies dans l’un de ses plus beaux Mémoires, et dont M. Dirichlet a 


(1) OEuvres de Cauchy, S. 1, t. I. 


320 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


donné une démonstration nouvelle en 1835, se trouvent comprises, 
comme €as particuliers, dans l'équation (24) de laquelle on déduit 


immédiatement la formule (44), en attribuant à l'exposant — a* une 
" s ; k £ ; 27 ;— 
valeur infiniment rapprochée de la valeur imaginaire —4V— 1, ou, ce 


qui revient au même, en réduisant l’exponentielle 6 * à une racine 
primitive 2 de l'équation (30). 

Il est important d'observer que, dans les équations précédentes, la 
valeur de Q, déterminée par la formule (35), peut encore s’écrire 
comme il suit 


n—1\?: 
(49) BE a A à EE 


puisque, / étant un entier quelconque inférieur à ; 7; On aura généra- 
lement 
(n—l}=® (mod. ). 
Nous avons supposé, dans ce qui précède, la valeur de 9 déterminée 
; \ 
par la formule (31). Pour savoir ce qui arriverait dans la supposition 
contraire, il convient d'examiner d’abord séparément le cas où » est un 
nombre premier impair. Dans ce cas, si l’on nomme 
RENE 


les résidus, et 
NS AN RO 


les non-résidus, inférieurs à », les termes de la série 
ph, ae pes 


se confondront, à l’ordre près, avec les termes de la série 


(=) 
, 9 2 ; 
D, D', P , PR 0 H 


i 
et, par suite, on aura non seulement 

1+ ph + ph + ph +. + pi pl pi = + p+p+.. + pl 0, 
ou, ce qui revient au même, 


1+ph+ ot + ph — pp — pt —,.., 


i 


NOTE X. . 321 
mais encore 


n—1\ 
Du À 3 Ro 


Cela posé, la valeur de Q, donnée par la formule (49), deviendra 


(50) Q—i+a(pt+pt+pl +...) 
ou même 
(51) Q—=ph+ ph+ ph +... — pl pl — DE — 


D'ailleurs, le second membre de la formule (51) est une fonction 
alternée des racines primitives de l'équation (30), et si, dans cette 
fonction, l’on remplace o par p”*, m étant premier à », elle changera ou 
ne changera pas de signe, en conservant, au signe près, la même 
valeur, suivant que 72 sera ou ne sera pas résidu quadratique (p. 232). 
Done, si » est un nombre premier impair, la valeur de Q déterminée 
par la formule (35) ou (49) ne sera autre chose qu'une fonction 
alternée des racines primitives de l’équation (30); et la substitu- 


tion de £”* à p, dans cette fonction, n'aura d’autre effet que de faire 


: , [mn . 
varier la valeur de Q dans le rapport de 7 à ee]. Donc, puisqu’en sup- 


posant 


rt 
pe" 2 


on a, en vertu de la formule (46) ou (48), 


/ 


n—1\? 


(52) EN (rie, 


si l’on suppose au contraire 


(53) peer, 


m étant premier à x, on trouvera 


. o= [#47 


n 
Si m cessait d’être premier à 2, c'est-à-dire, s'il était divisible par z, 
alors la férmule (35) donnerait immédiatement 


(55) GA, 
OEuvres de C. — S. 1, t. HI. 41 


322 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Supposons maintenant que » soit le carré d’un nombre premier y, 


en sorte qu'on ait 
nd 
alors ces deux entiers 


1, 2, 3, NET AUT A Re 


qui seront divisibles ‘par v, et dont le nombre sera y, offriront des 
carrés divisibles par y? ou 2. Donc, dans le second membre de la for- 
mule (35), y puissances de o, qui offriront ces carrés pour exposants, 
se réduiront chacune à l'unité. Si d’ailleurs on continue de nommer 


! [14 
hr ah", ke", 


4 


les résidus quadratiques inférieurs à 2, on obtiendra, au lieu de la for- 


mule (50), la suivante : 
(56) Q=v+a(ph+ pt + pl...) 


Enfin, si o désigne une racine primitive de l'équation (30), et si, 
O 
parmi les résidus quadratiques 


RS S'en 
relatifs au module 


on considère ceux qui sont équivalents à un même nombre, représen- 
tant un résidu quadratique relatif au module v, ces résidus correspon- 
dront à des puissances de 2, dont la somme sera nulle (p. 248-249). Il 
y a plus, pour que cette somme s’évanouisse, il ne sera pas nécessaire 
que p désigne une racine primitive de l'équation (30), mais seulement 
une racine distincte de l'unité. Donc par suite si, À étant le carré d’un 
nombre premier impair y, 2 diffère de l’unité, la somme totale des 
diverses puissances de p, qui offriront pour exposants les divers rési- 


dus quadratiques, s’évanouira, en sorte que l’on aura 
PP RES, 0: 
et l'équation (56) donnera simplement 


(57) M 


1640 0 


L 


NOTE xX. 323 
Si 9 se réduisait à l'unité, la même équation donnerait 
un: À 
et l’on se retrouverait ainsi ramené à l'équation (55). Au reste il est 
facile de reconnaitre que l'équation (57) se trouve elle-même comprise, 
comme cas particulier, dans la formule (54), lorsqu'on attribue géné- 


ralement à la notation Es le sens que lui donne M. Jacobi, et que l’on 


pose en conséquence 


Supposons enfin que » soit une puissance entière d’un nombre pre- 
mier et impair y, en sorte qu’on ait 


HV 
Alors, par des raisonnements semblables à ceux qui précèdent, l'on 


prouvera encore que l'équation (54) subsiste, pour des valeurs de 7x 


premières à 7, pourvu que l’on pose généralement avec M. Jacobi 


m| _|m Li 
Ye ER V 
Effectivement, m étant premier à , posons 


vya—ti 


p ES 
s sera une racine primitive de l’équation 
MES 


et l’on reconnaitra sans peine : 1° que, dans le développement de Q, la 

somme des puissances de p dont l’exposant est divisible par une puis- 

sance de v d’un degré inférieur à a — 1 s'évanouit ; 2° que la somme 

des autres termes se réduit, pour des valeurs paires de &, au nombre 
1 

tt ( 

et pour des valeurs impaires de &, au produit 


a—1 


EE En 0 ei Me nt See EUR 


324 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Or, comme on aura pour 9 = e° 7! 


2K — 
AS AE 
ç—e" , 
et pour p = e”*""7" 
2mT fa 
ç—E€ + , 


il en résulte que la somme 


1+s+gt+...+ Gi 
se réduira pour 


v—1 js 


es 


1 à y? Vaux DE 


et pour 


— ) 


PCI à É | I0=n\ER, 


Donc, par suite, pour des valeurs impaires de a, le produit 


a —1 


LR PS 


se réduira, tant que »*7 et » seront premiers entre eux, à l'expression 


(GE), 


qui ne différera pas de la suivante, 


(a Non Ne. 


en sorte que la formule (54) se trouvera encore vérifiée. Par des rai- 
sonnements semblables, on déterminera généralement la valeur que ” 
prend Q, lorsque, la valeur de z étant 


PEN" 
m cesse d'être premier à » ; et l’on reconnaitra que, dans ce cas, Q est 


le produit d'une certaine puissance de y par la valeur de Q qu'on aurait 
obtenue, si l’on eût substitué au module n le dénominateur de la frac- 


, Moi re ; : SA ; S 
tion — réduite à sa plus simple expression. Si l’on supposait »# = y", 
n 


LR TÉl ee 2 Sa! re mr + " TG ve *z 1 age L 
LA : : : 2 ; 
M Es % et M & £ 7 LA 


NOTE X. 325 


on trouverait 


pet, 


et la valeur de Q serait précisément celle que fournit l'équation (55). 
Il est facile de vérifier sur des exemples particuliers les principes 
généraux que nous venons d'établir. Ainsi l’on trouvera, pour n — 5, 


Qi+p+p=:+ ap. 
Donc alors, en supposant 
Dent, D ——) 


ou, ce qui revient au même, 


2T .f—.. 27 I — 
: pos +V—rsin se —— > + V1, 


on aura 
1 
Q—3V—1, 
tandis qu’en posant successivement 


p = eV — — 


D | = 


et 


nest, 


on trouvera, dans le premier cas, 


Li ai: 0 
= Vi | 5 |# vx, 


et dans le second cas 
Q — 3. 


On trouvera de même, pour z = 5, 
Q—i+p+pt+pt+ pr +a2p+apt. 
Donc alors, en supposant 


AS A RE E EL — , 2T 
p—=e = COS + V— 1 sin) 


326 MEMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


on aura 


Dir 


! À ER 
Q—1i+4cos — — à?, 
5) 


tandis qu’en posant successivement 


= am Les pers, ptet, bP=I, 


on trouvera, dans le premier et le second cas, 


LT : 67 Fr 
p=i+hcos —1+ 4 cos — —=— 5}, 


ou, ce qui revient au même, 


dans le troisième cas, 
1 


ST 2T 
p—i+4cos— —1+ 4 cos — 5, 


ou, ce qui revient au même, 


et dans le dernier cas, 


De même on trouvera, pour æ = 9 = 3?, 


as 
Q—=i+p+p+p+...+pfi—3+a(o + pr+ p7) :=3 + 28  — 3; 


pe 


et, par suite, 
1 


Sr — 9, 
à moins que o ne se réduise à l'unité, et la valeur de Q à celle que donne 
la formule 
Q= 9. 


n 


Si au contraire l’on prend æ= 27 = 3°, on trouvera 
Q—i+p+pt+... + p— 3 + Gp+a2p(i+p+ ...+ pt); 


et, par suite, en supposant 
27H — 
—1 


= DO YU 5 27. 
PRET Re * 


NOTE X. 327 


on aura 
Q—3(1+ 2p°), 


ou, ce qui revient au même, 


2. DA te oo. 
FR JF Verte ms 


tandis que, si l’on pose ’ 
p — emwy—T, 


m étant premier à 3, l’on trouvera 


1 1 
Q = 8 (14 2 cos “= V1) _ LE Jr 1, 


+ 
ou, ce qui revient au même, 
RARE 
Lo ee] 27 — 1 
Si 2 cessait d’être premier à 27, alors on trouverait : 1° en supposant 
divisible une seule fois par 3, 
GQ— 3 + 69° . 9; 
2° en supposant » divisible par 3? = 9, 
G—3+6+2.9— 27. 
Passons Mint au cas où le module se réduit à 2 ou à une puis- 


sance de 2. 
Lorsqu'on a précisément » = 2, l'équation 


de 
offre pour racines | 
| —1, +1; 
et par suite la valeur de 
G—1i+p 


se réduit à zéro où à 2, suivant que l’on prend pour p la racine positive 
ou la racine négative. Dans le premier cas, on retrouve la formule (55). 
Lorsqu'on suppose æ = 2°? — 4, l'équation 


PERS 


328 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


a, pour racines primitives, 


et 


Alors les valeurs de Q que fournit l'équation 
Q—i+p+pt+p—=2(1+p}) 
quand on y pose successivement 


p=V—r  p=—V—i, 
sont 
Q—2(1+V—:1), 
Q — 2(1—V—1). 


La première de ces valeurs est, comme on devait s'y attendre, celle 
que fournirait l’équation (45). Si l’on prenait pour p, non plus une 


racine primitive de l’équation 
done Be 
mais l’une des deux autres racines — 1, 1, la formule 


Q—2(1+0p) 


donnerait, pour p= — 1, 


et, pour p= 1, 


Lorsqu'on suppose x = 2° — 8, l'équation 
Ca 
a pour racines primitives les expressions imaginaires 
e® vrT, e°® + e5® V1, e7® +. 


’ ’ 2T T . + à . : . 
arc w étant $ “jou, ce qui revient au même, les expressions Ima- 


de 


NOTE xX. 329 


ginaires 


et, si l’on prend alors pour » l’une de ces expressions, la valeur de Q, 
généralement déterminée par la formule 


Bitp+p+p+ pt pit pi + pi a(i+ap+pt), 


se réduira simplement à 
1 
bp ix 1). 


Lorsque, dans ce dernier produit, on réduit chaque double signe au 
signe +, on retrouve, comme on devait s’y attendre, la valeur de Q 
fournie par l'équation (45). Si l’on prenait pour 9 une racine non pri- 
mitive de l'équation 


NE, 


c’est-à-dire l’une des racines 


V—1, — V—1, mes T, 


qui vérifient l’équation de degré moindre 
# 
MT, 


la valeur de Q, réduite à 
40 +Pp), 


serait évidemment double de celle qu’on aurait trouvée en supposant, 
non plus 2 = 8, mais » — 4. 

On obtiendrait avec la même facilité les valeurs de Q correspondant 
2-2 = 10h 1 #02, ec, 

Concevons maintenant que », cessant de représenter un nombre 
premier ou une puissance d’un tel nombre, désigne le produit de plu- 
sieurs facteurs premiers 


élevés à des puissances entières, dont les degrés soient respective- 
OEuvres de C. — S. 1, t. WI. 42 


330 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


ment 

a, b, C, , 
en sorte que l'on ait 
(58) n == veu'byre 


Alors, en vertu du théorème IV de la Note VI, si l’on représente par 5 
une racine primitive de l'équation (1), p sera de la forme 


(59) Ce: OR 


chacun des facteurs £, n,%, ... désignant une racine primitive de la 
première, ou de la seconde, ou de la troisième, ete. des équations 


\ v'b ’ 
(60) MS FM à at, RSS 


et les x racines de l'équation (1) seront les x valeurs qu'on obtient 
pour 2’, en prenant successivement pour / tous lés entiers 


0, a EUR lune Di 


les restes qu'on obtient en divisant successivement l’exposant / par les 


divers facteurs 
" ve, v'é, v'e, 


de l’exposant 2. Comme les valeurs de À seront en nombre égal à v*, 
les valeurs de À’ en nombre égal à y”, les valeurs de À” en nombre égal 
à v’*,..., les systèmes de valeurs de À, X’, À”, ... seront en nombre égal 
au produit 


véy'ogté en; 


c’est-à-dire, en même nombre que les valeurs de £. Donc à chaque 
valeur de / correspondra un seul système de valeurs de à, \’, À”, ..., et 
réciproquement. Ce n’est pas tout. Comme les formules | 


[= À (mod. v7), l=N (mod.v'?), [= (mod.v"<), 


NOTE X. : sh 


entraineront évidemment les suivantes, 


=  (mod.w), =)". (mod.v*), = "1 (mod.v/'*), nb 


quel que soit l’entier désigné par :, on peut affirmer que l'équation (59) 
entrainera non seulement la formule 


(61) plus Enr OM 
mais encore la suivante, 
(62) . pl EX men", 
Donc, en posant, pour abréger, 
En ÉRRR ir FRS" gs -à \PATESS RE À 


on aura non seulement 


(63) DER PRET mp 
=(IHEHELHE LR. HER) (14 on +++... +ntt)..., 


mais encore 


IHp+pt + +... +pu—i) 
(6%) di CS ICRPE Map | LUE) 


| De CR n Ent. LE ne): 


Ainsi, en particulier, en prenant : = 2, on trouvera 


DS D QUE D A 2 hpieril 
(65) = (HÉÈ+HE HER EU) 
l X(1+n+n+n+...+nan).... 


De cette dernière formule, que M. Gauss a établie comme nous venons 
de le faire, il résulte évidemment qu’une valeur de Q, correspondant 
à une valeur donnée du degré # de l'équation (30), est le produit de 
divers facteurs dont chacun représente une valeur de Q@ correspon- 
dant, non plus au degré donné » et à l'équation (30), mais à l’un 
des degrés v®, v°, ve, ... et à l’une des équations (Go). Done, puisque 
nous avons appris à trouver la valeur de Q correspondant au cas où 


332 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


est une puissance d’un nombre premier, la formule (65) offrira le 
moyen d'obtenir la valeur de Q dans tous les cas possibles. 
Considérons en particulier le cas où x est un nombre impair com- 


posé de facteurs impairs inégaux 
Ve No NUIT TR 
en sorte qu'on ait simplement 
ei ...— 1, 
Alors les équations (60) deviendront 
(66) PES Lens Pa L'an 6e ie 
par conséquent, la formule (65) sera réduite à 


| 140 + pt + p +4 of 
{= (HE HE HE +...+E0-10) 
OX G(+n+n+n+...+n0-0r..., 


(67) 


et l'on conclura de cette formule que la valeur de Q, correspondant à 
l'équation (30), est le produit de facteurs dont chacun représente une 
valeur de Q correspondant à l’une des équations (66). D'ailleurs, d’après 
ce qui a été dit plus haut, le premier, le second, le troisième, etc. 
de ces facteurs représenteront des sommes alternées des racines pri- 
mitives de la première, de la seconde, de la troisième, ete. des équa- 
tions (66). Done, le produit de ces mêmes facteurs, ou la valeur de Q 
correspondant à l'équation (30), représentera une somme alternée 
des racines primitives de cette équation ; et, en raisonnant comme à 
la page 276, on reconnaitra facilement que la formule (52) entraine 
encore, dans le cas dont il s’agit, la formule (54). 

Pour montrer une application de la formule (63), supposons en 


particulier 
ER À Des Dee M 


Alors on trouvera 


Q—i+p+pt+p+...+ pt 
=1+40+4o0t+ 2p5+ 209 + 2p10— (1 + ap) (1 + 206+ 20°); 


à NOTE X. 333 
et, par suite, si l’on pose 
Le #4, D pf, 
on aura 
QG—(i+2Ë)(1+on+ant), 
ou, ce qui revient au même, 


Q—(1+é+é)(i+n+n+n+nts), 


attendu que, p étant racine de l'équation 


E — p'° sera racine de l’équation 
MT; 
et n = p° racine de l'équation 
Faro st À 


Si, pour fixer les idées, on suppose 


pa = 08 — + ÿ— 1 sin 
on trouvera 
= = = 
Esce à v=<e" ; 
s £ 
1+2È—=— 31, 1+2n+an —— 5! 


et par suite on aura, conformément à l'équation (52), 


” à 


A mn FE me 


334 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


NOTE XI. 


MÉTHODE SIMPLE ET NOUVELLE POUR LA DÉTERMINATION COMPLÈTE DES SOMMES 
ALTERNÉES, FORMÉES AVEC LES RACINES PRIMITIVES DES ÉQUATIONS BINOMES. 


Soit 


une racine primitive de l'équation 
(1) ARE, 


# 


et supposons d’abord que z soit un nombre premier impair. Les di- 
verses racines primitives de l’équation (1) pourront être représentées 
par , 
D, 0°, 2, RS TE 
ou par 
Dr, Et ps FER DUT, 


m étant premier à ». Soit d’ailleurs ® une somme alternée de ces racines 
primitives. Cette somme sera de la forme 


(2) D = ph+ ph + ph +. — ph DK — pE—,.., 


les exposants 


étant ainsi partagés en deux groupes 
M RS NS 06: et RS RTE 
dont le premier pourra être censé renfermer les résidus quadratiques 
D 6 


et le second les non-résidus suivant le module ». Si l'on suppose en 
particulier 7 — 3, on aura simplement 


Op pp", 


en sorte qu'une somme alternée ® pourra être représentée, au signe 


NOTE XI. 339 


près, par le binome ds 
o! SA: | A 


ou plus généralement par le binome 
pt — pue, 


m étant non divisible par 3. Si x devient égal à 5, les binomes de la 


forme 2” — 5" se réduiront, au signe près, à l’un des suivants, 
p—pi=pt— pt, pr pi—p— pt, 
ét le produit de ces deux derniers binomes, savoir 
(p!—p*) (p?°— p*) pt Pi —p el pt, 

représentera encore, au signe près, la somme alternée 

BR per pi pt 
qui pourra s’écrire comme il suit : 

RE PR Re 


J'ajoute qu'il en sera généralement de même, et que, pour une valeur 
quelconque du nombre premier x, la somme alternée @ pourra être 
réduite au produit ® déterminé par la formule 


(3) L—(pt—prt)(p—p3)...(p7-— p—tn—2)), 


Effectivement, ce produit, égal, au signe près, au suivant, 


fn 01 de LE (ae pri 


changera tout au plus de signe, quand on y remplacera p par 2”, attendu 
qu'alors les termes de la suite 


0; Ce pi, RE ue 
se trouveront remplacés par les termes de la suite 


pr, pr, per, die DPF Um 


336 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


qui sont les mêmes, à l’ordre pfès, et chaque binome de la forme 
pl — pT+ 
par un binome de la même forme 


ml _ h—mli 
P Fos 


Donc le produit ® ne pourra représenter qu’une fonction symétrique 
ou une fonction alternée des racines primitives de l'équation (1). Done 
il sera de l’une des formes 


a, a, 


a désignant une quantité entière positive ou négative, et son carré @? 
sera de l’une des formes 
Comme on tirera d’ailleurs de l'équation (3), non seulement 


P— pi+3+5+..+(n—2) (r op?) (= p=$). UE + prtin-2)), 


ou, ce qui revient au même, 


‘n—1 


g= NT) (i— pr?) (1— pr—6)...(1 — pt), 


mais encore 
nas, =) 
E(—i tp 2 /(1—pt)(1—p6)...(1— pt), 


et par suite 


PB (1) TE (1 PP} PC UE PE PE 
(a) (—p)(i— pt} (Et pet) 


=(—1) *? n, 


il est clair que @&?, n'étant pas de la forme a?, devra être de la forme 
a°®?. On aura donc 


n—1 


(4) (1) Tan = at®!, Peas, 


Or, ®* ne pouvant être qu'une fonction symétrique de p, p?, ..., p"71, 


NOTE XI. 337 
et par conséquent un nombre entier, la seule manière de vérifier la 
première des équations (4) sera de poser 


n—1 


AVE, Diz=(1) 2.2. 


On aura donc 


par conséquent 
(5) É—+Q: 


et toute la difficulté se réduit à déterminer le signe qui doit affecter le 


second membre de la formule (5). Or, si, dans la somme alternée 


D = ph + où + ph+...— pi — pf — ps 


ol par I 
' It 


cette somme sera remplacée elle-même par la suivante, 


el+fsl+.- ]-[+ —,..=R—IZ=—-I (mod.A), 
ni ; ñn EL LU 


tandis que la somme alternée ® se changera en 


on remplace généralement 


—(n—1)=1 (mod.n). 


Donc, pour décider si, dans la formule (5), on doit réduire le double 
signe au signe + ou au signe — , il suffira de chercher la quantité en 
laquelle se transforme le développement de ®, quand on y remplace 


l : s Ta 
chaque terme de la forme 2° par Ê et de voir si cette quantité, 
/è 


divisée par », donne pour reste — 1 ou + 1. Or, comme le développe- 
ment de ® se composera de termes de la forme 


+ pHiti+iE... 
Les , 


le signe qui précède 2 étant le produit des signes qui, dans l’exposant 
de 5, précèdent les nombres 1, 3, 5,..., la quantité dont il s’agit sera 
OEuvres de C. — S. 1, t. IN. 43 


338 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


la somme des expressions de la forme 


+Hi+3+5+ 
% um er En D MN à Me 
n 


le signe placé en dehors des parenthèses étant le produit des signes 
placés au dedans. Elle sera donc équivalente, suivant le module », à la 


somme des expressions de la forme 
n—1 


(6) ÆTÉRLLIEIS Elsa. 


Ainsi, en particulier, elle sera équivalente, pour 7 = 3, à 
—(—1)}—=2=—1 (mod.3); 
pour ñ — 5, à 


(+3) +(—i1—3—(—1+3)—(1—3) =4=—-i: (mod. 5). 


D'ailleurs, si l’on suppose le nombre dés lettres a, b, c, égal à m, 


la somme des expressions de la forme 


(7) tab EE, 5 


développées suivant les puissances ascendantes de a, b, c, ..., ne 
pourra renfermer aucun terme dans lequel l'exposant de a, ou de b,ou 
de c, s’évanouisse. En effet, comme, dans cette somme, deux expres- 
sions qui ne différeront l’une de l’autre que par le signe placé devant 
la lettre a, présenteront, en dehors des parenthèses, des signes con- 
traires, elles fourniront deux développements, dont les divers termes 
se détruiront mutuellement, à l'exception de ceux qui renfermeront 
des puissances impaires de a. Done, chacun des termes qui resteront 
dans la somme dont il s’agit sera proportionnel à une puissance 
impaire de a; et, comme il devra être, par la même raison, propor- 
tionnel à une puissance impaire de ec, ..., il est clair que, dans un 
terme conservé, ces diverses puissances, dont les exposants auront 
pour somme le nombre », devront toutes se réduire à la première 
puissance, et chaque exposant à l'unité. Done, les seuls termes qui ne 
se détruiront pas les uns les autres, seront les termes proportionnels 


NOTE XI. 339 


au produit . | 

abc..: 
de toutes les lettres @, b, ce, ...; et, puisque chacune des valeurs de 
l'expression (3) offre dans son développement un semblable terme, 
précisément égal au produit 


2. Do LA D HE 


il suffira, pour obtenir la somme de ces valeurs, de multiplier leur 
nombre 2” par ce même produit. Donc la somme des valeurs de l’ex- 


pression (7) sera 
AI. m)abc:, 


Si maintenant on remplace 


par les nombres 
Pi Di ni rs TM — 
le produit 


amie. 8.-3M)4abE.., 
deviendra 


AE ES MT 5: l(am 1) 1.043861 2m. 


nn —1 


Donc, en écrivant au lieu de »#, on reconnaitra que la somme 


des expressions (6) a pour valeur le produit 
1.2.93...(R7—1)=—1 (mod.n). 


Donc @ se transformera en une somme équivalente à — 1, si l’on y 


pe! par re : 
ñn 


d'où il suit que l'équation (5) devra être réduite à 


remplace généralement 


(8) PB — D. 
En d’autres termes, on aura 


(p'— p71) (p8— p-3).. (pr? p-tn-2)) 
= op! + ph + ph'+. $ — pé— ph Dur, + 


(9) 


310 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


h, k', h",... étant les résidus quadratiques, et À, k’, K”, ... les non- 
résidus quadratiques inférieurs au module 7. On se trouve ainsi ramené 
à la belle formule que M. Gauss à donnée le premier dans le Mémoire 
intitulé : Summatio serierum quarumdam singularium, et qui convertit 


la somme alternée 
D = ph + pl + ph +. — ph + ph Hp"... 
dont le carré @? vérifie l'équation 
(10) D (—1) ? n, 
en un produit de la forme 
(PE RP PT Re 


Or, cette conversion une fois opérée, il devient facile, comme l’on sait, 
d’assigner, dans tous les cas, la valeur exacte de la somme alternée ®. 
On y parvient, en effet, comme il suit. 

Observons d’abord qu’en vertu des formules 


prier — (p?— Hé ? pt —  Hale- tn — — (p°— ph TA 


le premier membre de l'équation (9), ou la valeur de la somme &®, se 
réduira : 1° si 2 est de la forme 4x + 1, à 


(11) = (1) 7 (pp) (p— pr). (e —p à ) 


2° si » est de la forme 4x + 3, à 


Lo DL) © ep RD T_), 


. . . Er RE 
attendu que le nombre des entiers pairs, et inférieurs à -n, sera 


2 


A1 ne 1 " he si ot 
_— ue i st pair 
27.9 No . jade 
et 
A A MR Are L n TI ; : 
_ —1]=——; si est impair. 
2 2 4 2 


D'autre part, si l’on pose 


(13) sue? ë 


NOTE XI. 341 


on en conclura généralement 


pat Mn TT: 
(14) p—p"'= 2 sin — VENT 


. . . PA \: + . 
etilest clair que, pour toute valeur de / inférieure à = », le coefficient 


de ÿ — 1, dans le second membre de l'équation (14), sera une quantité 
positive. Enfin, l’on tirera de l'équation (14) : 1° en supposant > de la 
forme 4x +1, 


| Fr Se res — +) 


(13) { n—1 


A 2T Ar 3 œ 
| DÉCOR d ain sin sin; 
/ n n 
2° en supposant z de la forme 4x +3, 
( Meter te) - 
À te pt)(p— 2). (o 0 r) 
; L » I — 1 
(16) { na de ne Po 
—=(—1) * 2 ? sin — sin—... sin————1. 
| ) n n n V 


Donc, si l’on attribue à p la valeur que détermine l'équation (13), on 
2 
tirera des formules (11) et (12): 1° en supposant de la forme 4% +1, 


M 1} 


2, 07. Ar F 
D— ? sin—sin—-..sin L 
(17) n n e 
2° en supposant » de la forme 4x +53, 
HR" 
_. 2% . ÔT — , 
4 . ire . . PPT 
(18) WE 2: sin — sin". sin V—1 


Or, en substituant l’une de ces dernières valeurs de la somme alternée 
@ dans la formule (ro), on en conclura que le produit 


1 pme | 
AT | AT 2 
2 ? sin —sin —:--sin 
LL) 12 n 


n—1 


a pour carré le nombre n. Donc ce produit, qui ne renferme que des 


342 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


1 
facteurs positifs, sera lui-même positif, et égal à n°. On aura donc, quel 
que soit le nombre premier x, pourvu qu'il surpasse 2, 


n—1 

n—1 / T 1 

RAR 2 ST à 2 3 

(19) 2 *. SIN — Sin"... SIR——— = #, 
A /è nn 


et, par conséquent, les équations (17), (18) se réduiront, la première 
à 


(20) D = A; 


CARS 


la seconde à 
AREAS 
(21) D=n/—:1; 


en sorte que l’une et l’autre seront comprises dans la formule 


(22) DEMO EDS S. 


Si maintenant on veut obtenir la valeur de ® correspondant à la 
valeur de 2 que détermine, non plus la formule (15), mais la suivante, 


Ld 2mT 
(23) p=er 7, 


m étant un entier quelconque non divisible par », il suffira évidem- 
ment de remplacer, dans la valeur de © que fournit l'équation (22), 
o par p”, ou, ce qui revient au même, il suffira de multiplier cette 
valeur par 


| 

k ed 

n 

Donc, lorsque la valeur 5 sera donnée par l'équation (23), mt étant 
premier à 2, la valeur de la somme alternée © deviendra 


(24) D — + | OT ji 


Les formules (21), (24) s'accordent avec les formules (52), (54) de 
la Note précédente ; et cela devait être, puisqu’en vertu de la formule 


NOTE XI. 343 


(51) de la même Note les sommes désignées par Q et par @ sont tou- 
jours égales, quand, » étant un nombre premier impair, désigne une 
racine primitive de l'équation (1). 

Il n’en serait plus de même si, dans les sommes Q et ®, on rempla- 
çait » par la racine non primitive de l'équation (1), c’est-à-dire, par 
l'unité, puisqu'alors évidemment la somme Q se réduirait au nombre 
n, et le second membre de l'équation (2) à zéro. 

Les formules (22), (24) une fois établies pour le cas où n désigne 
un nombre premier supérieur à 2, il est facile de les étendre au cas où 
n désigne un nombre impair composé de facteurs premiers inégaux. 
Ainsi, en particulier, soit 


RAT 
Him 


et supposons que, 5, n étant des racines primitives des deux équations 


(25) MI, MT 
l'on pose 
(26) prete 1 0 


e sera une racine primitive de l'équation (1); et, si l’on nomme 
1 NE: SON: 


trois sommes alternées, formées avec les racines primitives des trois 


équations 
an es l'hmel PA AT ES, 


de telle manière que, parmi les termes affectés du signe +, on trouve 
dans la somme alternée @ le terme °, dans la somme A le terme Ë, dans 
la somme 4’ le terme », on aura, en vertu des principes établis dans la 
Note VIT, 


(27) D AA’. 
Soit d’ailleurs »2 un nombre entier, premier à y et à v’, par conséquent 
premier à 2 ; et supposons que, dans les sommes alternées 


®, À, A’, 


344 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


on remplace 
Ps En 
par 
op". Eee n". 
Les valeurs de 
D, 4 0 
ne cesseront pas de vérifier la condition (27) ; et, comme, en vertu 


des principes établis dans la Note VITE, les valeurs de 


À, :4 


se trouveront multipliées par les quantités 


m m 
"ARS ? ie & , 
2: Fe y 


dont chacune se réduit, au signe près, à l'unité, la valeur de ® se trou- 


vera multipliée par le produit 


FÉES ET 


Donc, la substitution de 2" et 5 changera ou ne changera pas le signe 
de la somme alternée ®, suivant que le nombre »2 vérifiera la première 
ou la seconde des conditions 


ee (= 


Concevons, à présent, que l’on pose 


l'équation (26) donnera 
AA oc 
feat 


et, comme on aura, en vertu de la formule (22), 


v—112 


En MR ee 


on conclura de l'équation (27) 


V—1\ :/Y—1)\? 
RL D 


(28) D — rê (VE) 


NOTE XI. 345 
ou, ce qui revient au même, 


V—1 V'—1 1 v—v'\? 
a 0 


(29) D—(—1) 2 7 ni(ÿ—1) 


attendu que l’on a identiquement 


DEN RANCE VAT RS AE 
—+- cui ras . 
2 2 2 2 at 


Il y a plus : comme les nombres 


v — v! VV — 1 
A 


2 3 » 
dont la somme 
(vy—1)(v'— 71) 


2 


est divisible par 2, seront tous deux pairs ou tous deux impairs, on 
aura 


n—1\? 


V5 D É 


Donc la formule (29) pourra être réduite à 


Ve VV'—1 
2 


NE de 


pe Qi mers DE APRER PRE À (==) 
(30) Ste) 1 ne (ÿ—1)\ HT 
Cette dernière équation suppose que, dans la somme alternée ©, l’un 
des termes précédés du signe + est 


9 \ NL 
bte t OU n 
p—e 


Si à la valeur de ®, fournie par l'équation (50), on veut comparer celle 
qu'on obtiendrait en prenant pour l’un des termes précédés du signe + 
la valeur de 5 déterminée par la formule 


on conclura des observations précédemment faites que chacune de ces 
deux valeurs de est le produit de l’autre par l'expression 


VTT [u+v] [ou y! I 
n Me vy! pa PL v. ne à et 


OEuvres de C. — S.1,t. WI. 44 


346 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Donc, puisque la première valeur est donnée par la formule (30), 
la seconde sera fournie simplement par l’équation 


Cr. 
(31) (EX 
et si, au lieu de poser 
à 2% j— 
— ÿ—1 
p=e"  ;, 
on pose plus généralement 
2mT 
DES CT _ 


on devra multiplier par | le second membre de la formule (31), 


qui deviendra 


(32) o=|#]|" mr) EE 


Les formules (31) et (32)ne sont autre chose que les formules (22) et 
(24), étendues au cas où » est le produit de deux facteurs impairs et 
premiers y, v’. Il ya plus: les raisonnements dont nous avons fait usage 
suffisent pour étendre les formules (22), (24) au cas où 2 est le pro- 
duit de deux facteurs impairs quelconques, pourvu que ces facteurs 
soient premiers entre eux, quand on suppose ces mêmes formules 
séparément vérifiées pour des valeurs de x représentées par chacun de 
ces facteurs. Donc, puisque, 


étant des nombres premiers impairs, les formules (22), (24) se véri- 
fient quand on prend 


M V: Hs NV LS 


elles se vérifieront quand on prendra pour x le produit vy’ de y par y’, 
ou le produit vv'v" de vy' par v”, ..., et par conséquent lorsqu'on pren- 
dra pour 2 le produit de tous les facteurs premiers v, v', v", .... 

En résumé, si, 2 étant un nombre impair, et le produit de facteurs 
premiers inégaux, ® représente une somme alternée, formée avec les 


NOTE XI. 37 
racines primitives de l'équation (1), de telle manière que l’un des 
termes précédés du signe + soit la valeur de » déterminée par la for- 
mule 


per 
et si d'ailleurs la somme @ est une fonction alternée des racines primi- 
tives, non seulement de l'équation (1), mais encore de chacune des 
équations que l'on pourrait obtenir en remplaçant successivement 
l’exposant 7 par chacun de ses facteurs premiers, on aura :.1° en sup- 
posant 2 de la forme 4x + 1, 


(35) D — n°; 


2° en supposant z de la forme 4x + 3, 


1 
(34) RSR. 


Mais si, dans la somme alternée ©, l’un des termes positifs est celui 
que détermine la formule 


2m + jun 


Sr a 
pr ; 


on aura : 1° en supposant z de la forme 4x +1, 


1 
(35) ® — 1e rE ; 


mn 


2° en supposant z de la forme 4x + 3, 
MTS ue 
(36) [ré 


I sera maintenant facile dgdéterminer complètement, dans tous les 
cas possibles, la valeur d’une somme alternée ©, formée avec les 
racines primitives de l'équation (1). Considérons particulièrement le 
cas où la somme @ est une fonction alternée des racines primitives, non 
seulement de l'équation (1), mais encore de chacune des équations 
qu'on peut obtenir, lorsqu’après avoir décomposé l’'exposant » en fac- 


teurs premiers entre eux, on remplace successivement par chacun 


348 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


de ces facteurs. Alors, d’après ce qui a été dit dans les Notes VIT, VIT, 
IX, pour que la somme @ ne soit pas nulle, il faudra que, les facteurs 
impairs et premiers de z étant inégaux entre eux, le facteur pair, s'il 


existe, se réduise à l’un des nombres 


4, 8; 
et l’on aura, ou 
(37) D=n, D—=+kn, 
ou bien 
(38) D?=— n, DR EUCT 


les formules (37) devant se vérifier, par exemple, quand » est de lune 


des formes 
hkx +17, k(4x +3), 


et les formules (38), quand z est de l’une des formes 

4x +3, 4(4x+i). 
Nous avons d’ailleurs donné (p. 296, 297) les conditions auxquelles 
doivent satisfaire les exposants 


ARCS ER 
dans la formule 


D = pl + pl + pl. — ph pl DE, 


lorsqu'on en déduit les formules (37) ou les formules (38), et que le 


groupe des exposants 


renferme l'unité. Or, de ces conditions on déduira sans peine, à l’aide 
de raisonnements semblables à ceux dont nous venons de faire usage, 
les conclusions suivantes : 

D'abord, si l’on suppose 2 impair, et 


la seconde des formules (37) se réduira simplement à la formule (33), 


NOTE Xi. 349 


et la seconde des formules (38) à la formule (34). Alors aussi, en pre- 
nant, non plus 


mais 


et supposant » premier à 2, on obtiendra, comme on l’a dit, non plus 
l'équation (33) ou (34), mais l'équation (35) ou (36). 

Supposons à présent que, le facteur pair de » étant le nombre 4, on 
désigne par v le nombre premier ou non premier +; par 


y Ss P—AS 


des racines primitives des trois équations 
enfin par 


des simmes alternées, formées respectivement avec ces racines, de 
manière que, parmi les termes précédés du signe +, on trouve dans la 
somme À la racine «, dans la somme A’ la racine ç, dans la somme © la 
racine 9. Si l’on pose 


° v=i = v—1 
” tt à : Ce ; 
on aura, non seulement 
2F 
— (V+4) Y=T 
p—e" , 


mais encore 
ue 4 — (>) 
A=a-@—ayr, A'— vu (V— 1) 3 


et par conséquent 
1 
(39) A 


Pour savoir si cette dernière formule fournit ou non la valeur de ®@, 


U 


DES 
a He 


relative au cas où l’un des termes affectés du signe + se réduirait à 


2r 
Pre ’ 


330 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


il suffira d'examiner si l’exposant v + 4 doit être censé ou non faire 
partie du même groupe que l'unité. Or, comme l'expression 


ru +4 


I RS U 
— à 


se réduit évidemment à 


il suffira d’examiner si v + 4, divisé par 4, donne pour reste 1 ou — 1. 
‘ . n 

Le premier cas a lieu lorsque v = > est de la forme 4x + 1 ; le second 
+ 


cas, lorsque 2 est de la forme 4x + 3 ; et par suite, en supposant, dans 
la somme ®, l’un des termes positifs réduit à 


on obtiendra pour cette somme, dans le premier cas, la valeur qui 
détermine la formule (39), savoir 


1 U—1\2 1 
D = n° LEE farm, — 1 v— 1, 


et dans le second cas, une valeur qui différera seulement par le signe 
de celle que donne la formule (39), savoir, la valeur 


Done, si le facteur pair de » se réduit à 4, la supposition 


2 — 
pre 


. à c n 
reproduira encore, où la formule (33) lorsque + sera de la forme 
un 


x +1, ou la formule (34) lorsque cs sera de la forme 4x + 3. Quant 
û 
à la supposition 


elle reproduira, pour la somme ®, soit la valeur que détermine la for- 


NOTE XI. 391 


mule (33) ou (34), soit cette valeur prise en signe contraire, suivant 
que l’exposant 72 fera ou non partie du groupe À, k', k”, ..., qui est 
censé renfermer l’exposant 1. 


Supposons enfin que, le facteur pair de z étant le nombre 8, on 


PAU . . 7è 
désigne par v le nombre premier ou non premier +» par 
Œ, Sy P—A 
des racines primitives des trois équations 


Ep D mL, Éd À 
et par 
HA, © 
des sommes alternées, formées respectivement avec ces racines, de 
manière que, parmi les termes affectés du signe +, on trouve dans la 
somme À la racine &, dans la somme A la racine 6, dans la somme @ la 
racine 9. Si l’on pose 


ST ,— IN — 
PSS Cu den 
on aura non seulement 
— (V+8) ÿ—1 
5 Êee ; 
mais encore 
MO TE (2 - 
a À (0 


Alors aussi, quand la somme alternée A différera de zéro, elle sera, ou 
de la forme 


1% 


Me A—a+at—a—ai—a(a+a)=4 cos; +8 
4 


? 
ou de la forme 


L: 
(41) Aa+a—a—aa(at+a) = sinr 18 V5, 


et l’on aura, dans le premier cas, 


(42) i ® TN men 


dans le second cas, 


(43) D = A4 MOE D UE 


352 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Pour savoir si les formules (42) et (43) fournissent ou non les 
valeurs de @, qui sont relatives au cas où l’un des termes affectés du 
signe + se réduirait à 

DT 
Es Ver d 
Dee” Ve : 
et qui d’ailleurs diffèrent de zéro, 1l suffira de voir si, dans chacune des 
valeurs de ©, les termes 5, 2°** sont affectés du même signe, ou, ce qui 
revient au même, si l'exposant 0 + 4 fait partie du même groupe que 
l'unité. Or, d’une part, l'expression 


v+87 [u+s 
I jus es" 


2" 


se réduit évidemment à 


H-ET-[1-c 


et, d'autre part, u + 8, divisé par 8, donnera le même reste que v, 
savoir : un reste représenté ou non par l’un des nombres 1, 5, suivant 
que l'expression 


(V—1)(V—7) (Vi—1) 


Core ee 


aura pour valeur + 1 ou — 1 ; ou bien encore un reste représenté ou 
non par l’un des nombres 1, 3, suivant que l'expression 


(= iV--8) 


(rubis 
aura pour valeur + 1 ou — 1. Done, puisque l’on a 


V?—1 


CPRNENR ru 


ram, 
et 


V2—1 (U—1)(9 —3) 


BUT RD)D TT a 


(vi 


2 


U—1 


Rte 


, 


les termes 
e) et Pr 


seront toujours affectés du même signe dans la valeur de la somme @, 


NOTE XI. 393 


que détermine l'équation (42); mais, dans la valeur de la mêmê 
somme, déterminée par l'équation (43), ils seront affectés du même 


Les 
2 


signe ou de signes contraires, Suivant que sera pair où impair. 


Donc, si, en supposant 


on affecte du signe +, dans la somme alternée ®, toute puissance de p 
dont l’exposant 4 vérifie la condition (9) ou (10) des pages 296, 297, 


n 
on aura, en vertu de la formule (42) : 1° quand v = % sera de la 


forme 4x +1, 


et si, en supposant toujours 


on affecte du signe +, dans la somme alternée ®, toute puissance de 9 
, AR. . 
dont l’exposant 2 vérifie les conditions (11) ou (12) de la page 297, 


ER nt 
on aura encore : 1° en vertu de la formule (43), quand v — + sera de la 
forme 4x + 1, 
1 
DA" V— 13 
n 


ç Sera de la forme 4x +3, 


2° quand vu = 


Des ne 


Si, dans la somme @, formée comme on vient de le dire, on remplaçait 
la racine primitive 


par la racine primitive 


OEuvres de C. — S.H,t. HT. 45 


394 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


m étant premier à», cette somme conserverait le même signe avec la 
même valeur, ou bien elle changerait de signe, suivant que 2 serait ou 
ne serait pas un des exposants À compris dans le groupe qui renfer- 
mait l'unité. 

Il importe d'observer que les conclusions diverses auxquelles nous 
venons de parvenir, en supposant successivement le nombre 2 impair, 
puis divisible par 4, puis divisible par 8, se trouvent toutes renfermées 
dans un théorème général, qu’on peut énoncer simplement comme il 
suit : 

THÉORÈME. — Soit © une fonction alternée, formée avec les racines 
primitives de l'équation (1), et de manière à vérifier la formule 


DEN: 


St l’on suppose que, dans la somme alternée ®, l’un des termes précédés 


du signe + soil la racine primitive 


on aura simultanément : ou 


Win et D = n°, 
ou 


1 
®Q=—n et Q ny 1; 


en sorte que la valeur de ® sera toujours fournie par l’une des équa- 


uons (20), (21) ou (33),(34). 


Exemples. — En prenant 
noi 
RSS pe" : 
on trouvera 
ll 
SUOMI jee r NE rune 
D=p—pi=asinV—iZ V1. 


En prenant 


on trouvera 


1 
D—p—prasins V—1= y. 


NOTE XL. ; 399 


En prenant 


2T LT: y 
EVE vi 
Li Et e À PR LA cr ; 
on trouvera : 
1 
‘ TK 5 
Dpt preper pre 42 = 
ou 
“ CRU : 
GS RARE ERe ND TUE NN 
En prenant 
mer 2e 


on trouvera : ou 


O = p + p5 + pT+ pti pt DIT — DIS — L28 
= (08— 916) (08 + p21 — 09 — 15) 


\ / DS | 1 
RE MS pre T 5 o2 FES an 
= (a sin REV) (ace) = HS ar, 
: 1 


ou 
D = 9 + 05 + pi9 + pg— 07 — ptit — pt8— DiT 


—— (p° — p'$) (p!5+ p*t— p—p?) 


EN | 1 

RE Le . TT y— 2. : 

= (asin V5) (— ain Es) = 8 = agi 
un 


Nota. — Si, dans la somme alternée ©, formée comme on vient de le 
dire, on supposait précédé du signe + le terme représenté, non par la 
racine primitive 


mais par la suivante 


m étant premier à 2; alors la somme alternée @ offrirait ou la valeur 
que fournit le théorème énoncé, ou cette même valeur prise en signe 
contraire, suivant que le nombre »2 ferait ou non partie du groupe des 
nombres ci-dessus représentés par 


Ai RSA 


(voir, pour la détermination de ces mêmes nombres, les pages 296 
et 297). 


t 


356 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Nous terminons cette Note par une observation qui n’est pas sans 
importance. 


Supposons que, dans le cas où l’on prend 
q P 


== 
, p — € ? 
la somme alternée 
(44) D = ph + ph + ph php ph, 
vérifie l'équation 
Met a: 


la même équation sera encore vérifiée quand on prendra 


2mT F pan 


pe", 


si mn est premier à #. Mais, si m cesse d’être premier à n, alors en 


prenant 
2mT + 
ec ai ’ 
on trouvera toujours 
(45) re, 


comme on va le faire voir. 
Pour que la somme @ vérifie l'équation 


Rs TA, 


il est nécessaire, comme on l’a dit, que les facteurs impairs et premiers 
de 7 étant inégaux, le facteur pair, s’il existe, se réduise à l’un des 


nombres 


4, 8. 


D'autre part, lorsque dans la formule 


2nT — 
| Roy 


p=e” , 
m cessera d'être premier à x, o deviendra une des racines non primi- 


tives de l'équation 
æn runs À 


NOTE XI. 357 
Donc alors, si » désigne un nombre premier impair, ou le nombre 4, 


ou le nombre 8, se réduira, dans le premier cas, à l’unité; dans le 


second cas, à l’une des racines 
de l'équation 


dans le troisième cas, à l’une des racines 


RD OT ETES Vel 


de l'équation 
DUT. 


Or, dans ces trois cas, la formule (2), que l’on doit, en supposant le 
terme 9 précédé du signe +, réduire, pour ?2 = 4, à 
Mrs 
et pour z — 8 à l’une des suivantes 
BP br 0 DRE 


donnera évidemment 
@=-"0i 


Si maintenant on suppose 
HN... 

v,v',v’,... étant des facteurs dont chacun se réduise à un nombre 
* æe:° Q , \ , /. 5 ï . . . 
impâir et premier, soit à l’un des nombres 4, 8; alors la racine primi- 
tive 

ER 

AR 


p—e 


pourra être présentée sous la forme 


£, n, &,.. désignant des racines primitives propres à vérifier respecti- 
vement les équations 


Y — V — NA 
PET, 2; giron F4 anne 1° ere 


358 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et la somme ®, formée avec les puissances de la racine primitive o, 
sera le produit des sommes alternées 


FT ONE tou 
respectivement formées avec les puissances des racines primitives 
ANR PR UT 


Or, remplacer, dans la somme alternée 


D—AA'A"..., 
la racine primitive 
2% — 
eg 
Ps 
par la racine non primitive 
2m j— 
v—1 
pre , 


revient à substituer, dans la somme @, le produit 


pre Em né TA 
au produit 


pi. 
par conséquent à substituer, dans les sommes À, 4’, A”, ..., 
ce à Ë, n'" à 1, gm à e os 


Or, en vertu de ces dernières substitutions, une ou plusieurs des 


sommes , 
d 4,4: 


s’évanouiront, suivant que le nombre x cessera d’être premier à un ou 
à plusieurs des facteurs 
donc aussi la somme 

@© = AA'A".., 


s’évanouira elle-même, et l’on pourra énoncer généralement la propo- 
sition suivante : 


NOTE XII. 399 


TuéorÈME Il. — Sorent p une des racines primitives de l'équation 
ŒUSST 
el 
(46) D = ph + ph + pl DE — pi ph 


$ 0 . w fes PA) 
une somme alternée de ces racines qui vérifie la condition 


(OS En ms 1 
[2 


St, dans cette somme alternée, on substitue à la racine primuive © une 
racine non primilive, en prenant par exemple 


2mT 5 ea 


pe” , 


et supposant que le nombre m cesse d’être premier à n, la valeur de la 
somme ®, que déterminera la formule (11), sera 


D== 0. 


NOTE XII. 


FORMULES DIVERSES QUI SE DÉDUISENT DES PRINCIPES ÉTABLIS 


DANS LA NOTE PRÉCÉDENTE, 


Soient toujours : 
ñn un nombre entier quelconque ; 
h,k,l,...1es entiers inférieurs à 2 et premiers à 7 ; 
e l’une des racines primitives de l’équation 


(1) re 
et 
(2) D = ph+ pl ph php DE, 


une somme alternée formée avec ces racines primitives, les entiers 


y AS à 


360 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
étant partagés en deux groupes 


ND RCE Rss et AUS PER We 


de telle manière qu’un changement opéré dans la valeur de la racine 
primitive 9 puisse produire un changement de signe dans la somme ®, 
sans avoir jamais d'autre effet sur cette somme, et que l'unité fassè 
partie du groupe 

hs 7 


, 


Enfin, considérons spécialement le cas où la somme © vérifie la con- 
dition 


(3) QE An: 


ce qui suppose les facteurs impairs de 7 inégaux, le facteur pair, s'il 
existe, étant l’un des nombres 4, 8. Si l’on pose 


(4) pas 


on aura, en vertu du premier théorème de la Note précédente : ou 


(5) == A et D n*, 
ou 
1 
(6) D—=— n et D = V— 1, 


les équations (5) étant relatives au cas où n» est de l’une des formes 
4z+1, 4(4æx+3), 8(4x+1), 
et les équations (6), au cas où 2 est de l’une des formes 


4x +3, 4(4kx+i1), 8(4x +3). 


D'ailleurs, en vertu des formules (3), (4), la seconde des équations (5) 


donnera 
1 
2hT ?T 2KkT 24'T ‘ 
cos + COS —- — COS — cr à V2 
112 PL) ñn 
(7) ; 
. 2AT à ; kT 2k'T 
sin + Sin ———© +,..— sin — — de, 127 08 


NOTE XII. 


et la seconde des formules (6) donnera 


2hT 2h T 2kT 2k'T 

COS —— + COS +...— COS — — COS —,..—0, 
n n n n 

I SRE 2h'T RE Li ES: 2 

SIN — + sin +...— sin —— —sin EE een : A 
n n n 


I ya plus: si, » étant un nombre impair premier à 7, on pose 


2mT Pnau 


(9) “ame” à 
alors, en désignant par t,, un coefficient qui se réduise à 
+: ou à — 1, 
suivant que le nombre 2 fait partie du groupe 
Re. &", 
ou du groupe 


OS RS PE D 


on aura, en vertu des principes établis dans la Note précédente 


k 
(10) Der Ar 


et, par suite, 


2mhT omhT 2mKkT 2mk!r 
cos + COS ——— +,,,— COS — COS —— — ,,, 
n 
(11) 
. 2MmAT . 2mhT . 2MmKT . 2mk'r 
sin + SID —— +,,,— sin — Sin ———— — 
n n n n 
ou 
: ASF 
(12) D=tmnt V1, 


et, par suite, 


2MAT 2mhT 2mkT 2omk'Tr 
cos + COS —— +, ,,— cos — a 
/t 
(13) 
omhT . 9mh'r . omKkT omk!'T 
+ SIN © +,,,— Sin ——— — —— — ,., 
n n n 


OEuvres de C. — S. 1, t. HI. 


361 


OÙ” 


362 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


On aura d’ailleurs : 1° si x est impair, 


7 fe 


2° sin est divisible par 4, mais non par 8, 


(15) Un == L) £ HEC 4 


3° si x est divisible par 8, et de la forme 8(4x + 1 }, la valeur ® étant 
fournie par l'équation (ro), ou de la forme 8(4x + 3), la valeur de ® 
étant fournie par l'équation (12), 


m2—1 


(16) Me te) 2 ES 


4° enfin, si z est divisible par 8 et de la forme 8(4x + 3), la valeur 
de @ étant fournie par l'équation (10), ou de la forme 8(4æ+ 1), la 
valeur de @ étant fournie par l'équation (12), 


(m—1)(7—3) 
pes met D 


(17) Un =(—1) "a 


a 


8 


M. Gauss est parvenu le premier aux formules (11) et (13), qu'il a 
données en 1801, dans ses Recherches arithmétiques |S 356], pour le 
cas où À est un nombre premier, mais sans déterminer le signe du 
coefficient 1, dont la valeur numérique se réduit à l'unité. C’est dans 
le Mémoire intitulé Summatio serierum quarumdam singularium que le 
même géomètre, en reproduisant les formules (11) et (13), les a dé- 
duites d’une méthode qui lui a permis de fixer le signe de 1. 

Si, dans la valeur de », que fournit l'équation (9), le nombre 
cessait d’être premier à », alors, en vertu du théorème II de la Note 
précédente, la somme alternée ®, que détermine la formule (2), se 


réduirait à 


© 


(18) 


= Oi 


NOTE XII. 363 


et, par suite, on aurait simultanément 


2mAT omhT 2mkT omk'T 
S + COS — +,,,— co F0 OS eee Tu 20 
I 
(9) . 2MmAT . omhrT . 2mkT DR TE 
sin + SIN ——— +..,— sin RM eme + + Et Qe 


Donc, si l’on veut étendre les formules (11) et (13) au cas où les 
nombres 7» et x cessent d’être premiers entre eux, il suffira d’ad- 
mettre que, dans ce cas, la valeur du coefficient représenté par +, est 
nulle et vérifie l'équation 


(20) t3T Q 


Avant d'aller plus loin, nous rappellerons ici qu'en vertu des con- 

ditions énoncées à la page 296 et à la page 297, les deux nombres 

1, RA—I—=—I (mod.n) 
et, par suite, les deux nombres 

lL, n—l=—1!l (mod.n), 
l'étant inférieur à x, mais premier à », appartiendront à un seul des 
deux groupes 

D DNS te ER he 

ou l’un au premier de ces groupes, l’autre au second, suivant que la 


somme alternée ® sera déterminée par la formule (10) ou par la for- 
mule (12). Done, si l’on représente par 


ND : (PI | ES ou par CRU LES se 


1 


s je Fe : 
les seules valeurs de À ou de # inférieures à 52, alors, dans la somme 


alternée © que détermine la formule (ro), le système entier des valeurs 
de À pourra être représenté par 


RS RS oh, RAR n = Rh, 
et le système entier des valeurs de # par 


AS RS NS ae Monk Re OR 


364 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


mais, au contraire, dans la somme alternée ® que détermine la for- 
mule (12), le système entier des valeurs de 2 pourra être représenté 


par 
h,_hl, 7, Si R-K Reki Des 


et le système entier des valeurs de Æ par 
HR OR D hr Mol Remi. 

Comme on aura d’ailleurs généralement 

put pl, 


il est clair qu’à la place de la formule (2) on obtiendra, dans le premier 
cas, l'équation 


(21) D = ph + ph + ph pp pp pr, 

et, dans le second cas, l’équation 

(22) ® — ph — oh + ph'— ph +. TRE pÉ + pk — pk + pr —, tés 

Par suite, on pourra facilement constater l'exactitude de la seconde 
des formules (11) qui se trouvera remplacée par une équation iden- 
tique, comme la première des formules (13), tandis que la première 
des formules (11) se trouvera réduite à | 


omhT omh'T 2mkT omk'r I : 
+ COS — +,,,— COS COS sd tm ll 


23) Cos 
( ) ñ "2 ñ 


et la seconde des formules (13) à 


CTES 


AT : amMmAT . 2mkT . 2mk'T I 
+ Sin ———— 1 ——— 


AC 
(24) sin ii cl OEM. 


2 


Des observations que nous venons de faire on déduit encore une 
conclusion qui peut être aisément vérifiée à l’aide des formules (14), 
(15), (16), (17); savoir, que l’on a généralement 


(25) Lit Cm — ms 
quand la somme alternée @ satisfait à l'équation (10), et 


(26) ti —— Lis lm—— tm) 


NOTE XII. 365 


quand la somme alternée @ satisfait à l'équation (12). On peut aussi, 
à l’aide des formules (14), (15), (16), (17), s'assurer facilement que, 
si l’entier m» est décomposable en deux facteurs premiers ou non pre- 
miers &, &', l’équation 


(27) mp 
entraînera la suivante 

(28) ; bn = lyture 
Pareillement une équation de la forme 
(29) m— pp"... 
entrainerait la suivante 

(30) : tm = tutu'lu".... 


Soit maintenant N le nombre des entiers 


inférieurs à 7, mais premiers à 2. Ceux d’entre eux qui ne surpasse- 
I Là « N Le . 
ront pas = # seront en nombre égal à —; et, parmi ces derniers, les uns, 


dont nous désignerons le nombre par £, seront ceux que représentent, 
dans les formules (23), (24), les lettres L, '..., tandis que les autres, 
dont nous désignerons le nombre par 7, seront ceux que représentent, 


dans les mêmes formules, les lettres k, k', .... Cela posé, on aura néces- 
sairement 

31 LH] = —: 
(51) RS 


D'autre part, dans la somme alternée ®, le nombre des termes affectés 
du signe + est égal au nombre des termes affectés du signe —, par 


conséquent à la moitié du nombre total des termes ou à — N. Or, comme 


l 
2 
la somme alternée ©, lorsqu'elle vérifiera la formule (10), offrira une 
valeur déterminée par l'équation (21), on aura nécessairement dans 


366 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
cette hypothèse 


AN SON 
nr 7. 
et, par suite, 
N 
3 nl Dm EE 
(32) re 


Des formules (11) et(13), ou (23) et (24), combinées avec les équa- 
tions connues qui servent à développer les fonctions en séries ordon- 
nées suivant les sinus ou les cosinus des multiples d’un are, on déduit 
aisément divers résultats dignes de remarque, et en particulier ceux 
que M. Dirichlet a obtenus, à l’aide de semblables combinaisons, dans 
plusieurs Mémoires qui ont attiré l’attention des géomètres. Concevons, 
par exemple, que l’on combine les formules (11) et (13), ou, ce qui 
revient au même, les formules (10) et (12), avec l'équation 


| nt(e)= f f(u) du + a f cos EU) f(u) du 
(33) { 0 0 : 
| jen 


\ ft. | 


que l’on déduit de la formule (37) de la page 357 (‘) du deuxième 
Volume des Exercices de Mathématiques, en v remplaçant 


a par A, Æo par 0, X par a, 


et qui subsiste, pour des valeurs de a inférieures à n, entre les limites 
æ—0,æ—a de la variable +, dans le cas où la fonction f(x) reste 
continue entre ces limites. Comme, en prenant 


(34) w = 7, 


ñn 
on aura généralement 


ie 2MT(X—U) 
n 


= COSMO(X —u) =COSMOXCOSMOU + SiINnMwXSINMoOU, 


(1) OEuvres de Cauchy, S. W, T. VIE p. 410. 


NOTE XTJTI. 367 
si l’on suppose la quantité a positive et supérieure à » — 1, mais infé- 
rieure à ?, on tirera de la formule (33) jointe à la formule (10) ou (12): 
1° en admettant que la somme alternée @ soit déterminée par la for- 


mule (10), et que l’on ait en conséquence 1, = 1», 
{ I 1 
= LLC) 2 CRT) + PCA) — PCA) —...] 
(35) { ue coswu f(u)du +u f cos2ouf(u)du 
0 0 


a 
+4 f cos3ou f(u) du +... ; 
0 


2° en admettant que la somme alternée © soit déterminée par la for- 


mule (12), et que l’on ait par suite 1, — — 1, 


CR RE TUE) RU 


7% 


(36) if 


Le 


sin a Fu) du + ta f sin 204 f(u) du 
0 
+ u f sinsouf(u)du+.... 
0 


Les formules (35) et (36) supposent, comme les formules (11) et(13), 
que À, k', h",... représentent les diverses valeurs de A, et #, #4, #", 
les diverses valeurs de k, renfermées entre les limites 0, ». D'ailleurs, 
en vertu de l'équation (20), on doit, dans les seconds membres des 
formules (35) et (36), remplacer par zéro le terme général :,, de la 
suite 
Lis Las Las Éoos 

toutes les fois que le nombre entier »# cesse d’être premier à ». 

On peut remarquer encore que l’on a, pour des valeurs quelconques 


de w, 
«a . a 
sin Ma 4 I— COSMGA 
(37) cosmoudu = ———, sin mou du — — È 
: ma 6) k mo 


Or, de ces dernières équations, différentiées / fois par rapport à ©, on 


368 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


conclut : 1° pour des valeurs paires de /, 


ET sinmoa 
L de ur ÿ D!, 


m! nm 6) 


(38) 


l 


1— COSMWA 
| f° a! sin mou du = — T pe, ; 
0 
\ 


mt 6) 
2° pour des valeurs impaires de /, 


1 [— COS 


«a ; ; 
rie) 
+ ul! cosmou du — — Do 
m 
0 


mu 
(39) +1 
a ETS . 
: —1)° sin M 6€ 
+ u! sin mou du — ) D, » 
À m Im 6) 


la notation D, indiquant / différentiations relatives à w. Cela posé, on 
pourra aisément faire disparaitre les signes d'intégration contenus dans 
les seconds membres des formules (35), (36), toutes les fois que f(x) 
représentera une fonction entière de æ, composée d'un nombre fini ou 
même infini de termes. Si cette fonction entière est de plus une fonc- 
tion paire de æ, on tirera de la formule (35), jointe à la première des 
formules (58), 


1 
n°? 


LÉCA) + LCA) +. — CH) — LCA) —...] 


na 


(40) { = (DE) ES + Hu Lo) race 
+ sin3wa 
do A ne 


ou de la formule (36), jointe à la seconde des formules (38), 


+ L3 


\ 


= né [I(A) D CT DE PS 1 SU UE DU CRE 


(41) en. LT DD) + es  — 


26) 


+4 Da) Re + 


3 0) 


NOTE XII. 369 


Si au contraire f(x) est une fonction impaire de x, on tirera de la for- 
mule (35), jointe à la première des formules (39), 


| 


ni ES SLT D PSS LT DRE dr 2 EU 


RE ei nee La r(tno) PRIE 


20) 
PDA ns F9 in 
3 3 


‘ 


ou de la formule (36), jointe à la seconde des formules (39), 


us 2 VTT (4) Hf(h)+...—f(k)— LCA) —..1 


: Fe — sin © & Tex sin26a 
(43) Meet re LE s)srane 
Lu f(V—: sin30 a 

3 (E ») e Me ne 


Au reste, les formules (40), (41), (42), (43) sont comprises comme 
cas particuliers dans celles que nous allons établir. 

Si, dans le second membre de l'équation (35), on transforme les 
cosinus en exponentielles imaginaires, on tirera de cette équation, en 
prenant pour f(æ) une fonction entière de x 


r[f(A) + AE AO) 


= uf(° V— De) f onTau+ut( no) f e-tou TT qu +. 
0 0 


2 


+uf(—V= De) f mFdu+ut(— ne) f e vu du +... 
0 0 


et, par suite, 


r[É(H) ip LCR LS PTE) 2: 


__ p—way-1 } are 1— e—2way—1 
mu f 1 Do): ( Fr ue ve 
(44) ui É( ÿ—1 ie ae PR ur + taf s Do tes _ 
waÿ—1 __ Line, 2Oaÿ—T __ 
du US Vas rDo) ete $ : +af( 21 pu) 8 Sr +... 
SOUL T: 2 2G V/—1 


OEuvres de C. — S. I, t. IN. pr 


370 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


On tirera au contraire de l'équation (36) 


1 


— n[f(h) + CR) +... — (4) — CH) —...] 


nee | 


= uf( V1 Do) f go du + a ( mr eou-1 du +.. 
0 0 


2 


PTE | ques V1 Do) f cou du — | — ns) f eut qu —... 
0 0 


et, par suite, 


1 


RÉ [ÉCA) + PCR) +. PCA) —(#) —...] 
(45) en e FC SÉRPÉ CS PP ne) = 


LT CNE Dal De — Fam eatf- 


On ne doit pas oublier que les formules (40), (42), (44) correspon- 
dent à l'équation (ro), et les formules (41), (43), (45) à l'équa- 
tion (12). Dans ces diverses formules, la quantité «a doit être non seu- 
lement positive, mais supérieure à 2 — 1 et inférieure à 72. On peut 
même supposer qu'elle atteint la limite », et, dans cette hypothèse, 
après avoir effectué les différentiations relatives à w, on verra le pro- 
duit wa se réduire à 27, et les exponentielles de la forme . 

e—mway—1 ou emway—i 
à l’unité. | 

Pour montrer une application des formules qui précèdent, concevons 

que, 27 étant un nombre entier quelconque, l’on pose 


f(x) —— ET, 
et faisons, pour abréger, 
(46) Au=hm+ mL... — km — kim — 


On tirera des formules (40) ou (41), pour des valeurs paires de 2 : 
1° en supposant D? = 7, 


m 1 


Gin) nf pra D8 (a 


Sin & 4 & Sin20a 3 Sin3wa 
CURE" 3m 3 ne À 


* 


NOTE XII. 371 
2° en supposant ®? = — 2, 


m 1 


(48) Ct Eran =D (4 RE + hou n'as SE MAN 


1— COSOA ly 1— COS204 t3 1—COS30a 
om 2 6) 31 3 0) rise 


On tirera au contraire des formules (42) et (43), pour des valeurs im- 
paires de 77 : 1° en supposant ® =, 


m—1 1 


PETT I— COSWG lo 1— COS20 4 l3 1—COS30€ 
a) 7 LA D (RE ES SE +. À, 
2 2 2 6) 3 36) ; 
2° en supposant ®° = — 7, 
2: /_sinoa  U Sin2oa y Sin3wa 
2 UAH + z = 3.7 x 
(OU ET) + A, = Dé Cu Re À ANS RL ) 


D'ailleurs, Q désignant une fonction quelconque de w, on aura géné- 
ralement 


m(m —1) 


m ; 
DS(u71@) = QD 0 + = DOQDE wi + DSQDE ot +..., 


et, par suite, 


1.2.3... 
or+1 


 - ALL 4 
D (w-1Q) —(— 31)" (e-$n,0+ Dis 080). 
I 9 MODS. IR 


Donc, en désignant par / un nombre entier quelconque, et posant, 
après les différentiations, 


ah, D— —) ARE 21 


on trouvera, pour des valeurs paires de m, 


3 re 
D” sin lo a Le si 2.3...Mm, 4.5...m M dom ns 
w mn m1 rer \2 
x (27) (27) (27) 
m1—coslwa DOTÉ TE: 78 à AR AE He ES 
—— — nn — +... + — 
w U) (ar)! (2T)"—3 27 , 


et, pour des valeurs impaires de 7, 


. / 
D” sin/{oa D si8i. im Na ARLON DFE DES Et Ph 
wo 6) (2T)" ET LS vob a NA ÉENEES 2T ? 
+4 / ù 
D” cos/wa en jt ;__ 9.6...m D RE ui 
[Q se m—1 m—3 HORE 4 2 : 
6) (27) (27) (2T) 


372 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Done, si l’on pose, pour abréger, 


L: L L { 
Hu + He. But State. vie 
et généralement 
ne Hi La La L, LE 
(91) Pa UT Den 9m À Am am dire 


on tirera des formules (47) et (49), en supposant @? = 7 : 1° pour des 
valeurs paires de 7», 


1 
5 Ji Sade à m (m—92)(m—1)m D A CPR : 
(52) An=2n (27): , ta (2T)* LR se ee es er LE He 
2° pour des valeurs impaires de 
é J 
; 
___ m+4i[ m (m—2)(m—1)m CAE Re | 
(53) à,=9n EPS RTS ES Ve nt m-2|; 
mais, en supposant D?=— 7», on tirera des formules (48) et (50) : 
1° pour des valeurs paires de », 
m+sQ (m—1)m SH: : 
(54) An=—2n Ho. Do etait m1 |; 
2° pour des valeurs impaires de »2, 
1 
de m+>l (m—1)m 2.3.4...m 
5p) Ap—=—on À — 5, +.. + ——————— : 
LR (5 ART Ce à 


Ainsi, en supposant ®°=— 7, on trouvera successivement 


- 33: 
(56) = 0, 70; bn, A3= - — n°, à 
. ÿ ; sad 4 : 
tandis qu’en supposant @? = — », on trouvera 
3 5 
M r Mis 


NOTE XII. 373 


Comme on a d’ailleurs 


0—= AH ROR,.  — KO KO... 
A=h+h+...—k —k —..., 
b=hRte SE. Hs ka... 
A3=h+RS+..  —k— kB ,.., 


il est clair que les équations (56) ou (57) feront connaître les diffé- 
rences qu'on obtient, quand du nombre des valeurs diverses de À, ou 
de la somme de ces valeurs, ou de la somme de leurs carrés, de leurs 
cubes, etc., on retranche le nombre des valeurs de #, ou la somme de 
ces valeurs, ou la somme de leurs carrés, de leurs cubes, etc. On 
conclura en particulier de la première des équations (56) ou (57), 
c'est-à-dire de la formule 
D == 0, 

que le nombre des valeurs de 2 est toujours, comme nous le savions 
d'avance, égal au nombre des valeurs de #. On conclura en outre de la 
seconde des équations (56) que, dans le cas où ® vérifiera la condition 


tn, 
la somme des diverses valeurs de 2 équivaut à la somme des diverses 


valeurs de k. C’est au reste ce qu'il était facile de prévoir, puisque 
alors les valeurs de 2 étant deux à deux de la forme 


l, n—1l, 


la somme de ces valeurs doit se réduire, en même temps que la somme 
des valeurs de #, au produit 


Ainsi, par exemple, si l’on prend x = 5, on aura N — 4, 


DRM PETER ES 
h+h'=:1+ 4, kKk+k'= +3, 


h+h=k+k!— 


374 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Pareillement, si l’on prend r = 21 = 3.5, on aura N = 2.6 — 12, 
7 


D =p+pt+ PS + pis + pt p20— p2— pô — pl pi — D — Do, 


h+h+...=1+4 + 5 +16 +17 + 20, 
k+k!'+...=2+8 +10+11 +13 +10, 

12.21 
h+bhE,. kB Su as 


Il importe d'observer que, parmi les valeurs de 5,,, les seules quan- 


tités , 
Vas dy d6, 


entrent dans les seconds membres des formules (56), et les seules 


quantités 
ds 3 d5 


dans les seconds membres des formules (57). Il en résulte que les 
diverses valeurs de A, c’est-à-dire les divers termes de la suite 


A;, À», A;, A,, HS PA 
sont liés entre eux par des équations de condition que l’on obtiendra 


sans peine en éliminant 


entre les formules (56), ou 


di, Ja 


entre les formules (55). Ainsi, en particulier, si l’on suppose ®° = 2, 
on trouvera, en vertu des formules (56), 


Fe 3 
(58) LP 5/4; 
ou, ce qui revient au même, 


BE Re Sn (RE RE RER). 


On trouvera, par exemple, pour # = 5, 


D=p+p—p—p?, 


NOTE XII. 375 


pour ? = 8, 
- D = p-E pr pp 


A—1+7— 3 5— 16, = po 3 5 192 — 3.8 D; 


DOUT A = 12, 
D=p+pli— p5— p1, 
Ait 5— 748, B=it+i—5— 7 864 —3.12—; 
pour r = 13, 
GER tr EE PRE PR EDR ne pin pe 
A =i+ + + +10 + 122 — 22 — 52 65 — 72 S— 11 — 5), 
si + 8 49 rot pat 98 58 67 D 10 1Ë = 3.13 À; 


pour nr = 17, 


@® =p+p}+p"+p+p+ pti PIS + PE — pi — p5— 06 — 0710 DU DIR Die, 
2—=1+2%+ 44 8+ 0H 13 +524 16—3—52— 6572 102—11—122— 142 = 136, 


A3=1+25+ 4548041358 168335563535 108 — 11 — 123 — 14 3468 — 3.17 ne 


pour n — 21, 


D =p+ p* + p5 + 016 + pl + p°9 — p? — p8 — p10 — Dit LI — DIS, 
A=i+ + 5 16% + 172 + 207 — 22 — 8 — 102 — 11 — 132 — 19° — 168, 


168 


A3—1+ 4 + + 168 + 179 + 208 — 28 — 8 — 108 — 118 — 135 — 199 — 5292 — 3.21 — 
2 
etc. 
Si l’on suppose, au contraire, ®*— — nr, on aura, en vertu des for- 


mules (57), 
(59) h=n A, 
ou, ce qui revient au même, 
PRE SU UE UE) PO LOl RN 


On trouvera, par exemple, pour r = 3, 


Lens 0 
—AÀ,—=2—1—71, — À —=2?—1—3.r; 
pour 7 = 4, 
App 


—A,—=3—1—2, — A,=3—1—8—4.2: 


136 


) 


376 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


pour 2 —7, 
DE pr petpies pmpie pis 
— ÀA=3 +5 +6 — 1 —2 — 4 —7, 
— A + HG — 1 — 22 4 49 — 7.7; 
pour nr — 8, 
St re er « Aie 
— A,—5+7—1—3—8, — A=5+7—1—3—64—8.8; 


pour n = 11, 


D = p + pt + pt + p5 + p9 — p2— p6 — 97 — p8 — pi0, 
—A=2 +6 +9 +8 +10 —1—3 —4 —5 —9 —=xr, 
— A — 2 +6 +74 8+ 10— 3 — 32 — 42 52 Q—i21— 11.11; 


L 


D=p+p+ pt +08 pr pli pi bis, 
A7 tir Hi ik 102 4 —8. — 30, 
— A7 + +8 4 5 — à — 42 — 8? — 450 — 15.30; 


pour 2 = 19, 


D = p +pi+o5+ 05 + po + P° + pi + pt8 + pi 208 08 DO DIS Dé DS DS, 
—AÀ,=2 +3 +8 +10 +192 +13 +14 +15 +18 — 1 —4 —5 —6 —7 —9 —11 —16 —17 —19, 
—A,=2+3 +8 + 10 +124 13 +42 152 1 82 — I —14?—5?—6!? —7 —9° ne | 12—10—17— 361—19; 


pour 2 — 20, 


D= p + ps + pt + ps — pli pis DIT pis, 
— Ai=11 +183 +17 +19 — 1 — 3 — 7 — 9 —4o, 
— A,—=i11+18 +17 +19 — 1 — 32 — 7? — 9? — 800 — 20.40; 


etc. 

Il est bon d'observer encore que la valeur de 5,, est positive’, et même 
ordinairement renfermée entre des limites qu'il est facile d'obtenir. En 
effet, cette valeur qui, en vertu de la formule 


(60) a ES 


peut être réduite à 


L L 
(61) nt + de pe 


NOTE XII. 377 


sera évidemment comprise entre les limites 


I I I 


LR has FE et l—— ——— —..., 


qm 
ou, ce qui revient au même, entre les limites 


Li I I I 
PSM AN ue 2 (it tm) 


Or, comme, en prenant » = 2, on a, en vertu des formules connues, 


2 
i. 


J L 4 I I 13: Hg De 
DR AR AR A Po TRE Tu nu, 


il en résulte que 5, et, à plus forte raison, 3,, 3,,... sont positifs et 
renfermés entre les limites 


1,0449... et 2 —1,6449:..—=0,3551.... 


Comme, d'ailleurs, les nombres de Bernoulli 


I I I 
2: La 
vérifient les équations : 
SARL. ne 1 27° 
. 3 6 1.2? 
mi æ Ars Sr : au 
I Dr ne 
+ 3* 30 1.2.3.4 
LR I o I RAS I À je: 
CRUE AORE 42 1.2.3.4.5.6 


il en résulte que les quantités 


ee à 


#9 


de 
sont respectivement supérieures aux produits 
LE 6 I 1% 


25 
6 1.2 30 1.2.3:4° 42 1.2.3.4.5.6 
OEuvres de C. — SA, t. WI. 48 


, 


378 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et inférieures aux différences 


1 27° I L Ve 2 I CE 
din D — —— D — — - …... 
6 1.27 30 1.2.3.4 42 1.2.3.4.5.6 
Quant à la quantité 
L L L, 
62 rt Eee 
( ) 1 2 3 4 , 


on peut seulement affirmer qu’elle sera nulle ou positive. C'est ce qu’on 
démontrera sans peine, comme l’a fait M. Dirichlet pour le cas où z est 
impair, à l’aide d’une méthode de transformation qu'Euler a exposée 
dans le Chapitre XV de l’Zntroduction à l'analyse des infinis, et que nous 
allons rappeler. 

Puisque la formule (29) entraine généralement la formule (50), 1l 


est clair que, si l’on nomme 
%, ©, Ÿ» 


ceux des nombres premiers qui ne divisent pas le module », on aura 


Lo L: L Ly2 te Lea 
| = (++ +.) (++ te) 


HPNUE ie \”* PA RC 
RS “, TES LUE Ra 
\ œ \ 4 


Or, cette dernière formule, subsistant toujours, tant que la série com- 


prise dans le premier membre est convergente, ou, ce qui revient au 
même, tant que » surpasse l'unité, quelque petite que soit la différence 
m — 1, pourra être étendue au cas même où l’on a mr — 1. On aura 


done, pour toutes les valeurs entières de », et même pour m = 1, 


ba g \! ty \T! 
6 de =) Le PA: EE 
( 4) m (: ds (: .) (: 23 ; ? 


u, 6, y, ... désignant les facteurs premiers qui ne divisent pas #2. Or, 


comme les facteurs, que renferme en nombre infini le second membre 

de la formule (64), sont tous positifs, il en résulte que la valeur de 5,, 
AT ue 

donnée par cette formule ne sera jamais négative. Elle ne pourra donc 


NOTE XI. 379 


être que positive ou nulle. On a vu d’ailleurs que les valeurs de 5,, 
étaient toujours positives pour des valeurs de »2 supérieures à l'unité. 
Lorsqu'on a obtenu des limites entre lesquelles se trouvent com- 
prises les quantités 
Dai Mes der os 
on peut en déduire d’autres limites entre lesquelles se trouvent ren- 
fermées ou les différences 


A, A;, A,, ns 


ou des fonctions linéaires de ces différences. Ainsi, en particulier, 


dans le cas où l’on a ®@ == 2, on peut affirmer non seulement que la 


valeur de 5, est renfermée entre les limites , 
e et D R 
6 6° 


que la valeur de la différence 
A ht. ki Ep... 


est renfermée entre les limites 
RE — à, _ 
cs Va et 0,035...n? Vn. 


à ras | 
Donc alors la valeur de A est toujours inférieure à à 7? Va. 


Ainsi, par exemple, on a, pour n — 5, 
1 EE ex 
R=h<e go v5. 


Les formules qui précèdent sont, pour la plupart, déduites de l’équa- 
tion (33) qu'on peut encore écrire comme il suit : 


a $ «a a 
2TX 27 U 4Tx 3TU 
nf(e)= f F(u) du +2 008 EE [| COS — fu) du + 2 cos V2 [| COS — f(u) du +... 
/è 
0 0 “C0 


x 4 a 

. 2TX , 2TuU . ATX . Tu 
: +2Sin — sin —— f(u) du + 2sin sin Caen f(d) DSC 
nm ; Lee / à nm 0 nm 


380 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et en vertu de laquelle la fonction f(æ) ou 2 f(æ) se trouve développée 


suivant les cosinus et les sinus des multiples de l'arc 


2T TL 
[1 


Or, on peut démontrer que, dans le cas où la quantité a ne surpasse 
. . nm . ; . 
pas la limite =, les deux parties du développement, savoir : la somme 


des termes qui renferment les cosinus des arcs 


et la somme des termes que renferment les sinus, sont égales entre 


elles, par conséquent égales à la moitié du produit = f(x). On a donc, 


. PRIS , FE | 
pour des valeurs de a inférieures ou tout au plus égales à =», et pour 


des valeurs de x renfermées entre les limites o, @, 


a a [14 / 
Uee 2TX 2TU TZ 4ru, 
(65) Lnt(e)= f (Cu) du +2 cos 2€ f cos LT ((u) due + 2 008 LEE cos —f(u) du +... 
} u 
, 0 0 


«a a 
1 STE . QTu  URE SR 
(66) CRT) 2 sin 7 sin LEE ru) du + a sin EE f sin = {(«) du M à 
2 / 112 7 
0 0 


et, en effet, pour obtenir les formules (65), (66), ilsuffira de remplacer 
dans les formules (109), (110), de la page 364 du deuxième volume 


des Exercices de Mathématiques (*), 
Jè 
a par — L.: Dar: ;0; X par a. 


Or, de la formule (65) jointe à l'équation (23), ou de la formule (66) 


jointe à l'équation (24), on tirera : 1° en supposant ®? = 7, 


PEU 
He 
(6) / ul. cosw'u f(u) du + t3 | cos 2 6 u f(u) du 
£ 0 0 
| +8 f cos3œu f(u) du +...; 
0 


(1) Œuvres de Cauchy, S. IH, T. VIF, p. 418. 


NOTE XI1. 381 


2° en supposant @°— — 7, 


né LÉCA) + SE TN Ne en 


(68) ; =u f sin a f(x) due + ta f sin2ouf(u) du 
; à 0 0 


7 « 


+4 | sin2ouf(u)du +..., 
0 


pourvu que la valeur de w soit toujours 


2T 
D = —) 
[22 


et qu'en tenant seulement compte des valeurs de 2 ou de # inférieures 
| . . n . . Je 
à; a, On place a entre la limite = et le nombre entier immédiatement 


inférieur à cette limite. Les équations (67), (68) ne sont évidemment 
autre chose que les formules (35), (36) étendues au cas où l’on sup- 
pose les quantités 


jé IQ PAS D ON A 


\ 


. RES . x . 12 Cr 
inférieures, non plus au nombre », mais à la limite e. la dernière @ 


pouvant atteindre cette limite. Or, de ces formules, par des raisonne- 
ments semblables à ceux dont nous avons fait usage, on déduira encore, 
dans le cas dont il s’agit, les équations (40), (41), (42), (43), (44), 
(45) ; et par suite, si l’on pose dans le même cas 


(69) Om = RM M, pm fm, 

c'est-à-dire si lon représente par à,, la partie de A,, qui renferme des 
. KL % 

valeurs de 2 et de # inférieures à = », on trouvera, pour des valeurs 


paires de » : 1° en supposant ®? = n, 


m à : : 2e 
un) (ten) EG Ns 2 Sin20a a Done.) 
2 \ 6) 1730 Pr se ; 


382 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


2° en supposant ®° = — 7, 
Pare 1— COSOA to 1— COS204 l, 1— COS 
e Re dE Ua DL ä + RP AL € te Ex DUT re 
(71) (—:1) SA du == D me nn ne: - ï +.….). 


On trouvera au contraire, pour des valeurs impaires de.» : 1° en sup- 


posant ®° — 7, 


m—1 


1 / 
me I1— COSW a lo 1— COS204 l3 1— COS30AQ 
72 —1) ? no =D ——— mn ere Pre: Brie ire arers mhe » « 7] $ 
CRE na FAX 6) TZ 2) 3m 30) j 
2° en supposant D? — — 2, 
1 sin © 4 lt Sin20a l ind \ 
pa SLR - Sin FN 5 PA 2 sS 
(73) ( 1) “a Pts il (a om Rare Ton PAR So ….) 


On ne doit pas oublier que, dans ces dernières formules, tout comme 
dans les équations (67), (68), la quantité a doit être renfermée entre 


EE À 


ns . te nm . . 
la limite supérieure a qu'elle peut atteindre, et le nombre entier 


n . HRRT . ne 5 . . 
ou — — 1 immédiatement inférieur à cette limite. 


4 


Concevons en particulier que l’on prenne 


en substituant cette valeur de a dans les expressions de la forme 


D” sinoa pr Cosioa 
[o) 4 u) 
G) 6) 


après avoir préalablement effectué les différentiations relatives àw, l'on 
trouvera, pour des valeurs paires de »2, 


Fe 


sin/wa n\mri as; OGM m 
D See (y (2) ( Ho. pH), 


6) Tr! T m—2 


LA 


nd m+1 2 / 
p’ 1— Cos/oa à: # 1.2.3... en. 1:59.3,..m ie 3.4...m N. 1 pm 
6) 2 ; T'i+i Tr'+i ri! T : 


NOTE XII. | 383 


et, pour des valeurs impaires de 7, 


" 


n m+1 ?- J 
pannes) ñn 2.3...m, 4.5...m SAN Les 
e A) roi TT"! Tr"! RCI CT ra , 


2 —? 
pr 1 cosloa _ ONE ie RE __ 3.4...m p+.. sim) |. 
G) > r'#+i $ Tri T1 Tr? 

Donc, si l’on pose, pour abréger, 

h=u—2+3— é L=u—++s— ; : 
et généralement 
(74) lu 2 + oE — . ; 


on tirera des formules (70o)et (72), en supposant ®? = n:1° pour des 


valeurs paires de 72, 


sl FER Hire Ë E I, PE Le 
(75) du—=—(—) ME (m—a)(m—t)magEs Es. me : 


2° pour des valeurs impaires de 7», 


1 
n\” >: L 1, Lm+1 + 9 
(76) = (2 im —(m—2)(m—i)m—+.,.Æ1.02.8.,.m rt 
2 T° T* r't+1 


mais en supposant D? — 72, on tirera des formules (71) et(73) : 1° pour 


des valeurs paires de 7», 


1 23 
ENT 2 in I; Env S n+1 
(77) = (2) J [mom Her 3.. meme | 


T 


2° pour les valeurs impaires de 2, 


(78) - à = (2) Le om Es E 
# m— / à pur ET A eg à m2 |. 


3 5 
2 2 2 9 
SU var VE n°, gt vs a. n”, .… 


I 
7 0,0 d—=— — 
(79) 0 ’ L 2 T° a 7? 


384 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


tandis qu'en supposant ®? — », on trouvera 


AS Il à) È é L ÿ 
(80) d= An, dir, Dis ee) n? 


(him 25e î 


Comme on aura d’ailleurs, en tenant compte seulement des valeurs de 


. L . « I 
k et de Æ inférieures à A, 


do = A+ RO. KO HO, —i— ÿ, 
RER MR HER ES, 
= A+ RE TR pe : 


il est clair que les équations (59), (80) feront connaitre la différence 


1 — 7, et celles qu'on obtient quand de la somme des valeurs de L infé- 
* À , 

rieures à > Ou de la somme de leurs carrés, etc., on retranche la somme 

. PRE s “5 

des valeurs de # inférieures à 5 

, 


» où la somme de leurs carrés, etc. La 
première des équations (79), c'est-à-dire la formule 
à, à ou Ηj —=0, 
s'accorde, comme on devait s’y attendre, avec l'équation (31). 
Avant d'aller plus loin, observons que les quantités 
k, L, | FAN AOR 
ou les diverses valeurs de [,,, sont liées aux quantités 


dy V2 V3 TT 


c'est-à-dire aux diverses valeurs de 5, par des équations qu'il est 
facile d'obtenir. En effet, comme on aura généralement 


à Lam — Valms 
et par suite 


2 « te É 
om M jm EL qi | Gr Ter 


on en conclura 


| t 
(81) 1, = (#5) dm 


dr 
Ée 


NOTE XII. . 385 


On aura donc 


(82) h—(1—1%)5, PR (i—2)s. h=(1-%) V3 


2 
Ajoutons que, !,, se réduisant toujours à l’une des trois quantités 


— 1, 0, +i, 
les valeurs de 


seront, en vertu des formules (82), des quantités positives, tout comme 


les valeurs de 
9, d39 , 


Quant à la quantité I,, liée à 5, par la formule 
L—(1—71,:)9;, 


elle sera ou positive ou nulle, ainsi que 5,, et pourra même s’évanouir, 
sans que 5, s'évanouisse, avec le facteur 1 —1,, lorsqu'on aura 


n 

DTT, 

1) 

ce qui suppose 7? impair et de la forme 8x + 1 ou 8x + 7. Supposons 


en particulier » de la forme 8æ+ 7, et composé de facteurs impairs 


inégaux. On aura 
D?—=— n, 


et comme alors I, s’évanouira, ainsi que 1 —1,, la seconde des for- 


mules (80) donnera 
= a 5 


On trouvera, par exemple, pour nr — 5, 


O2 


i=1+2—3—0, 
pour n — 15, 


d—=I+2+4—7—0, 


Revenons maintenant aux formules (79) et (80). Si, dans ces for- 


mules, on substitue les valeurs de [,, E,, EL, ... fournies par les équa- 
OEuvres de C. — S.1,t. WI. 49 


CE SORT à LS 1:87" Le ro nee er e c: us Ares 


386 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


tions (82), on trouvera, en supposant P? — n, 


3 5 
(83) 0.0, = (1-7) A=— (1-2) se 


(84) &=(a—u) Arf, d— 


2 
etc. 

Lorsqu'à la première des équations (79) ou (83) on joint la pre- 
mière des équations (79) ou (84), on arrive à cette conclusion remar- 
quable que la différence 


d ou Ê— 7 


est toujours nulle ou positive. On peut donc énoncer la proposition 


suivante : 
TuéorèmEe. — Supposons que, p étant une des racines primitives de 
l'équation 
Het BR 
la somme alternée 
[EA) ——— ph + ph +. rs pi — br, 
vérifie la condition 
®O=xEn 

el que le groupe d’exposants 

Ru RS MT, 


renferme l'unité. Si les entiers inférieurs à n, mais premiers à n, sont en 
nombre égal à i dans le groupe h, h', h", ..., et en nombre égal à j 
dans le groupe k, k', k", ..., la différence 


LS 


sera toujours nulle ou positive, et ne cessera d’être nulle que lorsqu'on 


aura 
(Dr he 
Les quantités 


sont évidemment liées non seulement entre elles, mais encore avec les 


NOTE XIl. 387 


quantités 
A;, A», À; A;, RU R É - 


par des équations de condition qu'on obtiendra sans peine en élimi- 


nant 
do, dy 


entre les formules (56), (83), ou en éliminant 
d1, d3, per fe 


entre les formules (57) et (84). Ainsi, en particulier, on tirera des for- 
mules (56), (83), en supposant ®? — n, 


(85) M _— s ns 
48 
ou, Ce qui revient au même, 
(86) à, 7 — nd, AS ——ù A, = 2 nA; 
et des formules (57), (84), en supposant @? = —n, 
(87) = + _—_ ns UGS R 


ou, ce qui revient au même, 


ee So RO 
Ni jh A, =—A : > A, n1-7J . 
2 — le 2 F roms La Br Le 


Dans l'application de chacune des formules (83) et (88), on doit 
distinguer trois cas correspondant aux trois valeurs 


—1, O, 1 


que peut acquérir la quantité :,. Ainsi, en prenant pour x un nombre 
impair, on tirera de ces formules : 1° lorsque x sera de la forme 
8 + 1, 


/ 
(89) di 7 nd A=— Snô, ÀA,=— 92n0;,; 


388 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


2° lorsque 2 sera de la forme 8x +3, 


Mise ribe es, 
(90) = An 1 A=—n +, A=— n° 1; 
3° lorsque z sera de la forme 8x + 5, 

; 3 6 
(91) dr LUE A=— à, As=— nd; 
4° lorsque n sera de la forme 8x + 7, 
(92) do, - A,=—n(i—7;), A, —— n(i— 7). 


Au contraire, en prenant pour » un nombre pair, divisible par 4 ou 
par 8, on tirera des formules (87) et (88) : 1° lorsqu'on aura D? = n, 


3 
(93) d= dr A, —— nd, he LUE 
2° lorsqu'on aura ®? = — n, : 
en A 
(94) : = A es A, —=—n 4, A, —— n? — 


On vérifiera aisément ces diverses formules dans les cas particuliers, 


et l’on trouvera, par exemple : pour x = 17, 


À —— 6, d=— 84 = 7 du 136 À 3, 
A, = 3468 ——2n°0;; 
pour #2 — 11, 
nn à LE, l—j = 5, Ed =i, 
i — AR "HE, 
== nr, A, —=—11=n +, A—=—121—=— n°? ': 
pour nr — 5, 
3 L 
Ts RER et M | db —=4=—>n0,, 
3—= 30 — — a Ô,; 


NOTE XII. 389 


pour n — 7, 
: ER a) 
dj —=6, A=—5——n(iÎi—};), A3=—49——n4(Η 7). 


On trouvera pareillement : pour x = 13, 
di —=— 5, re NÉ OR 
D J 
6 
3= 1014 =— z 01; 


pour nr — 1 — 8, 


DONC n CS h 7, 


| /, 
nd,  A—168—— + n0,, 


d—=— 10, 0 = — 126 — 5 


OÙ © 


A, = 5292 — — D ntà. 


Si l’on attribue à x, non plus des valeurs impaires, mais des valeurs 


paires, on trouvera : pour 7 = 4, ©? = — 4, ® —=p —p*, 
er à FE 0 l—j —=1, 
bin A=—-2——n- "1, A—=—8——n 7, 


pour 2 =8, D? =8,®—=p+p"—pΗ 0", 


: di —=— 2, dD=—8— "0, A,=16—— nd, 
A3—=192—— -n°0;; 
pour n= 8, D= —8,D=p+p? —p° — p", 
re = 0 l — 2 RE 
==2, J — 9; J = 2; : ST, 


390 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


pour n — 12, 


À —=— 4, D —=—24 = 01 A;=48=— nd, 


à 3 
A, = 864 = — —-n°0,; 
pour 72 — 20, 
Ê— i— 
Te J — 0; En ee ds æ — 2; = 
d=20=n 7, RS PR HE 1e FRA RE" Lin 
4 2 2 


Les diverses formules établies dans cette Note comprennent les for- 
mules du même genre trouvées par M. Dirichlet. J’ajouterai que les 
équations de condition par lesquelles se trouvent liés les uns aux autres 
les termes des deux suites 


peuvent être démontrées directement, et d’une manière très simple, 
comme je l’ai remarqué dans un Mémoire que renferment les Comptes 


rendus des séances de l'Acadèmuie des Sciences, pour l'année 1840 (1°" se- 


mestre, page 444) (). 


NOTE XIIT. 


SUR LES FORMES QUADRATIQUES DE CERTAINES PUISSANCES DES NOMBRES PREMIERS, 


OU DU QUADRUPLE DE CES PUISSANCES. 


Soient : 
p un nombre premier impair; 
n un diviseur de p — 1; 
h,k,1,...1es entiers inférieurs à », mais premiers à n; 
N le nombre des entiers k, #, L, ...: 


(1) Œuvres de Cauchy, S. 1, T. V, p. 142. 


NOTE XIIL 391 
eo une racine primitive de l'équation 
(1) MPCR I 


et supposons les entiers 


partagés en deux groupes 

RÉ RE ic et SES PRE. 
de telle manière que la somme alternée 
(2) ET EE ARNO 
vérifie la condition 
(3) À mm vod { À 


Soient encore : 


0 une racine primitive de l’équation 

(4) : TP 1; 

£ une racine primitive de l’équivalence 

(5) xPl= 1 (mod. p), 


et de plus 
0, 0, O,, 


des expressions imaginaires déterminées par des équations de la forme 
(6) = 9 + p'0+ pu. pr Qu, 
Aux deux groupes 


ANS NE. Ho yo 


correspondront deux groupes 


0, Or, 9, RS et 9,, O;, Or, 


392 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


entre lesquels se partageront les expressions imaginaires 


+ 0, 9, O;, Sen 
et, si l’on pose 


(9) 1—0,0,0,"..., J —=0;:0;0,..., 


alors, en vertu des principes établis dans la Note précédente, les deux 
binomes 
+3, E— J, 
considérés comme fonctions des racines primitives de l’équation (1), 
seront, le premier, une fonction symétrique, le second, une fonction 
alternée de ces racines. Il y a plus, comme la condition (3) suppose 
que les facteurs premiers et impairs de x sont inégaux, le facteur pair, 
s’il existe, étant 4 ou 8, la fonction 
La 


I—7J 


sera, dans l'hypothèse admise, de la forme indiquée par la formule (63) 
de la Note VIT; et l’on aura en conséquence 


(8) 1+J—A, I—J—BA, 


A, B désignant ou des quantités entières, ou des fonctions qui renfer- 
meront seulement les racines 


0,: 01,07, 
de l'équation (4) respectivement multipliées par des coefficients 
entiers. 


Observons maintenant qu’en vertu de la formule (3) de la Note I, 


on aura 
| 0,0,0,r...— R,,r,n". On+n+n"+…. 


(9) | et 


0: 0, Or. = Ryx x. Ours, 


Rx et Ry,x,x… désignant deux fonctions entières de la seule 


variable 5. D'autre part, si la condition (3) se vérifie sans que 7 se. 


NOTE XIII. 393 


réduise à l’un des trois nombres 
AE Pi 
on aura (voër la Note précédente) 
(10) hR+h+h+.. =k+<K ER +...=0 (mod. n), 
et, par suite, eu égard à la formule (2) de la Note IH, 
(11) Ohinans.. = Grrrsra.. = 00 = —1. 
Donc alors les équations (5), (9) donneront simplement 
(12) ER. J——R;,,x..; 


et comme, en vertu des formules (12), les fonctions I, J deviendront 
indépendantes des racines de l'équation (4), ces racines n’entreront 
pas non plus dans les coefficients 


AR 
qui se réduiront nécessairement à des quantités entières. 
Si l’on pose pour abréger 


(12) m1? , 


LL 


alors, en désignant par / un quelconque des entiers inférieurs à n, 
mais premiers à ?, on aura, en vertu de la formule (3) de la Note II, 


(14) 0,9_,— (— À ait à pans, 0,0,,-;. 
Si le nombre & est pair, la formule (14) donnera simplement 
(15) Dir S ph 


Si, au contraire, & est impair, » devra être pair, ainsi que p — 1 = no 
et, par suite, le nombre /, premier à », étant impair, la formule (14) 
donnera 


(16) 8,0,-1=— p. 


Cela posé, on tirera évidemment des formules (7), dans le premier 
OËuvres de C, — S. I, t. IN. do 


394 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Cas, 
N 
(17) Hp" 
et dans le second cas, 
N ON 
(18) 1J —(—1}° p?. 


Mais, comme dans le second cas, x étant pair et de l’une des formes 
RE RME CS 


N ‘ SES * 
— ne pourrait devenir impair que pour la seule valeur 
2 


n— 4, 


dont nous faisons ici abstraction, il est clair que la formule (18) se 
réduira elle-même à l’équation (17). 
D'autre part, comme on tire des équations (8) 


(19) 21—A-+BA, 2J— A — BA, 


par conséquent 
413 — A? — B'4*, 


il est clair qu’en ayant égard à l'équation (3) et à la formule (3), on 


trouvera 

(20) &p? = A! B'A— A+ nB?. 
Pour que la condition (3) se réduise à 

(21) D'— 7», 


il est nécessaire que les facteurs premiers et impairs du nombre n 
étant inégaux entre eux, ce nombre soit de l’une des formes 


"4x+1, 4(4X +3), 8(2Xx +1). 


Mais alors, en vertu du théorème 1 de la Note IX, / désignant un 


quelconque des entiers renfermés dans les deux groupes 


hs NS oct LR ce 


NOTE XIIL 395 


les deux termes 
dE 2T COS SET À 


appartiendront au même groupe. Donc alors, en vertu des équa- 
tions (7), jointes à la formule (15) ou (16), on aura 


N 
(22) ER Eu Qi 
savoir 
(23) ind, 
Fe N £ ; 
si l’un des deux nombres &, 7 est pair, et 
N 
(24) Emi pt, 


N AT ; 
si les nombres & et — sont tous deux impairs, ce qui suppose n = 4v, 
un 


v étant un nombre premier de la forme 4x + 3. Alors aussi l’on tirera 
des formules (8) et (22) 


N 
(25) AH ap, BR 0: 


Ces dernières valeurs de A,B satisfont effectivement à la formule (20). 
Pour que la condition (3) se réduise à 


(26) D = — n, 


il est nécessaire que, les facteurs premiers et impairs du nombre n 
étant inégaux, ce nombre soit de l’une des formes 


4xX+3, 4(4x +1), 8(2x +1). 


Nommons alors p? la plus haute puissance de p qui divise simulta- 
nément À et B. On aura 


(27) APe By 


æ, y désignant deux quantités entières non divisibles par p ; et, en 
posant 


(28) = © = à, 


396 . MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


on verra la formule (20) se réduire à la suivante 
(29) 4p#=x?+ ny? 


Il s’agit maintenant d'obtenir les valeurs des exposants À, &. On peut 
© i 
y parvenir à l’aide des considérations suivantes : 
Comme nous l'avons observé page 112, on a généralement 


Risr- = Rn Rae 
en sorte que les formules (12) donneront 


(30 ) I = — R,,» Rain,» Rasn+n",n". 5» 
= — Reg Resee Res kr 

Or, dans chacun des facteurs qui composent les seconds membres de 
ces dernières, on peut immédiatement réduire les deux indices placés 


au bas de la lettre R à des nombres 


10, SE Mr le 


On pourra même, en vertu des formules (10) et (12) de la Note I, 


remplacer le facteur 


par + p, lorsque la somme des indices /, ! sera le nombre n, et 
par — 1, lorsque l'un des indices s’évanouira. Ce n’est pas tout, lorsque 
hk, }', étant positifs l’un et l’autre, offriront pour somme un nombre 
différent de », on aura généralement, en vertu de la formule (13) de la 


Note I, 
ReR 7 — P; 


ou, ce qui revient au même, 


(31) RirRh is r—=P; 


NOTE XIIL 397 


et, comme des deux sommes 


L+l, (n—l)+(n—l)=on—(l+ 0), 


renfermées entre les limites o, 27, il y en aura toujours une comprise 
entre les limites o, », l’autre étant comprise entre les limites 2, 2n, il 
résulte des équations (14) et (15), jointes à l’équation (17), qu’on 


aura toujours 


(32) I=p Jp 
‘Ou, ce qui revient au même, 
(33) [G—pfF, JF — p8G, 


f, g désignant deux nombres entiers propres à vérifier la condition 


et F, G des produits composés avec des facteurs de la forme 
R;,r 


dans chacun desquels on pourra supposer les indices 4, / tous deux 
inférieurs à », et leur somme / + / renfermée entre les limites », 2n. 
Si d’ailleurs on substitue dans les formules (33) les valeurs de I, J 


fournies par les équations (19), on aura identiquement 

(34) (A+B®)G—2pfF,  (A—B@)F— pr, 

ou, ce qui revient au même, eu égard aux formules (23), 

(35) Pr+y®)G=2pfr, pl(x—y®D)F —2prG. 

On aura donc par suite 

(36) pi-"(x+y®)G—=2p/-"F, pin (x — yO)E — pe", 


m, m' étant deux entiers que l’on pourra réduire, le premier au plus 
petit des nombres 


TON É 


398 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
le second au plus petit des nombres 
à, g, 
afin que chacun des exposants 
À—m, f—m, 1—m, g—m 


soit nul ou positif. 

Avant d'aller plus loin, nous ferons une observation importante. Les 
formules (33), comme toutes celles d'où elles sont déduites, et par 
suite les formules (36), offrent chacune deux membres représentés, 
par des fonctions entières de £ qui sont identiquement les mêmes, 
quand on réduit l’exposant de chaque puissance de 5 à l’un des en- 
tiers 


ou qui du moins peuvent alors être transformés l’un dans l’autre à l’aide 
de la seule équation 


Qt D PA Pie PU de ed: = + 


Donc, après les réductions dont il s’agit, la différence entre les deux 
membres de chacune des formules (36) sera le produit d’un nombre 
entier par le polynome 


(39) Gt D 0 DA DIM, LES pe 


D'ailleurs, réduire, dans une fonction entière de 2, l'exposant de chaque 
puissance de 2 à l’un des nombres 


0, ls D vie Me 


ou, ce qui revient au même, remplacer 


07, ne. pr ee par ER À 
1 +4 1 3 1 
ha * 0 n+ à _p n+ ; Évr par p; 
n+2 2n+?2 37n+2 2 
0 ET RUE MU T SN OPE Le par D”, 
s SR PR Te OL RE ; 


pr, Re Ces par ps 


NOTE XITI. 399 


c’est ajouter aux divers termes de la progression arithmétique 


3 1 3 2 
2" our, pere, TEA ps a, a it ti pen, p n+ : p n+ à 


les différences 
L pr, HS pat p? — pure, ERP 


"HR ne, 0 Eire D p? — et À rs 


3 3 2 
pe px, p PES per, p°— are RAS 


respectivement égales aux produits 
ED, p(i— pt), pr p"}, .…..s 
Ep, p(i1— p?#), p*(1— p°*), Aa 


E—pr, pren"), nt er), ar 


qui tous ont pour facteur le binome 
I—p—(1—p)(i+p+pt+...+ pt), 


et par conséquent le polynome (35). Done, en définitive, dans chacune 
des formules (36), la différence entre les deux membres sera toujours 
une fonction entière de 2, Qui, avant réduction, aura pour facteur le 
polynome ; 

Ma. 


a D où le ve OU ve Mr FR 
i 


Donc, si dans ces formules on remplace la racine primitive pe de 
l'équation 
Pet 


ar une racine primitive r de l’équivalence 
P 
a= I (mod p), 


les deux membres de chacune d'elles offriront pour différence une 
fonction entière de 7 qui aura pour facteur le polynome 


rt: 


LOS A A des En ma et — 0 (mod, p); 


FA 
et comme dans cette différence les coefficients des diverses puissances 
de r seront des entiers, elle devra, ainsi que le polynome 


LR UE Tr LP, 


400 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
être équivalente à zéro, suivant le module p. Done, si l’on nomme 
0, #, Ç 


ce que deviennent 
D, +05 


quand on y remplace 2 par r, les formules (36) entraineront les sui- 
vantes 


(38) p-"(r+yd)G=2pf-"$, pi-m(x— yo)f = 2p£8—"G (mod.p), 
dans lesquelles on devra, eu égard à l’équation (2), supposer 
(39) d=rh+Hy RE, rh pe, (mod.p). 
D'autre part, l'équation (26) pouvant s’écrire comme il suit 
CPU + pl + — ph ph. —— n, 
on tirera de cette équation, en y remplaçant o par r, 
(rh, ré rh, J=—n (mod. p}, 
ou, ce qui revient au même, 
(40) d=—n (mod. p). 


Donc le nombre entier à sera premier à p; comme, dans l'équation (29), 
les quantités x, y ne sont, ni l’une ni l’autre, divisibles par p, on 
pourra en dire autant de la somme 2n et de la différence 2yè des 
deux binomes 


æ + yd, æ— yd. 
Donc de ces deux binomes l’un au moins sera premier à p. Concevons, 
pour fixer les idées, que ce soit lé second æ — yà qui remplisse cette 
condition. Comme, en vertu des principes exposés dans la Note V 
(p+ 196 et suiv.), les deux quantités f, G seront elles-mêmes pre- 
mières à p, 1l est clair que, dans les deux membres de la seconde des 
formules (38), les exposants de p, savoir 


À—m, g—m' 


ne pourront s'évanouir l’un sans l’autre. Or, c’est précisément ce qui 


NOTE XIII. 401 


arriverait si, les nombres À, g étant inégaux, on prenait le plus petit 
pour valeur de #1. Donc, lorsque æ — yè est premier à p, la première 
des formules (38) entraine la condition 


DER 
Mais alors, en posant, dans la première des formules (38), 


Hire, 


on en conclut 
_f—g—=o ou : f—g>o, 

suivant que le binome 

æ + yÔ 
est ou n’est pas supposé premier à p. Donc, si le binome 

æ — yÙ 
est premier à p, les formules (38) entraineront la condition 

les. 


Pareillement si le binome 
> æ+ YyÔ 


était premier à p, les formules (38) entraineraient la condition 
RS SE 


| 4 
Ainsi, dans tous les cas, À devra se réduire au plus petit des deux 
nombres 


J 55 
et comme, en vertu des formules (28), (34), on aura 
(1) = [+ g— 21, 
ilest clair que w devra se réduire à celle des deux différences 
e Fêrr 8 


qui sera positive, par conséquent à la valeur numérique de la différence 


OEuvres de C. — S, 1, t. I. DI 


402 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


f — g. Au reste, cette différence elle-même peut être, dans tous les cas, 
facilement déterminée comme il suit : 
Posons pour abréger 


(42) PRasRer en. Cm Rs Rey 


ou, ce qui revient au même, 


0:06}... 0207... 
3 pi à. DREAM 
(43) A: TÉ TRES 


On en conclura, eu égard aux formules (7) et(30), 


P l 6,:0,,... 


ae LS a DE 

(44) D OR. 
OU. * 

(45) PQ — p*. 


D'ailleurs, en vertu des théorèmes 3 et 4 de la Note IX, on trouvera : 


1° en supposant z de la forme 8x + 7, 
LE Pr PA ere # 0, 0:.:.—= 0:00, = 73; 
2° en supposant x de la forme 8x + 3, 
6,,0.:...—0;:0:.. 1 0,0, :—010 1: 
3° en supposant À divisible par 4 ou par 8. 
On Gin. = 0: Our... 


Donc les formules (43) et (44) donneront : 1° si x est de la forme 


EX + 7, 


P | 
/, | PTE P.#f — _e 
(46) PE QE, He 
2° si nest de la forme 8x + 3, 
l J' P 15 
pa Lure ue Spa 
(47) ; k re J 6 L” ER | 


3° si » est divisible par 4 ou par 8, 


(48) | GK 


D 


NOTE XIITI. k03 
Concevons maintenant que, parmi les entiers premiers à 7, mais infé- 
rieurs à = ñ, on distingue ceux qui appartiennent au groupe 
LAURE LS | APRES 
et dont le nombre sera désigné par ?, les autres, dont le nombre sera 
désigné par 7, formant une partie du groupe 


k, k!, k', 
On aura évidemment 


site 1 NN 
(49) PR Te 


et, par des raisonnements semblables à ceux dont nous avons fait 


usage pour établir les formules (32), on trouvera, eu égard à l’équa- 
tion (45), 

(50) . P—pitr Op 

U, V, désignant des produits composés de facteurs de la forme 


R;r, 


dans chacun desquels on pourra supposer les indices /, l’ tous deux 
inférieurs à », et leur somme /+/ renfermée entre les limites », 2n. 
Or, les formules (32) et (5o) donneront 


(51) ROIS RE EVA 
| Fe À PV 


D'autre part, si l’on désigne par 
L25 


comme dans la Note précédente, une quantité qui acquière la valeur 


— 1] ou I ou 0, 


suivant qu'on aura 


2 3 
É ——} ou =] er: ou n = 0 (mod.2), 
n LL) : 


40% MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
les formules (46), (47), (48) donneront | 


RER 
(52) Q a * EM 
la valeur de € étant 
(53) E — 2 — 12. 


Cela posé, les formules (51) et (52) donneront 


2€ 2 
p° 8) Éa == LL 4 
€ 


LE V: ) 
ou, ce qui revient au même, 
(54) pEg-e) FEV? pi-i G?EU?; 
et par suite ; 
(55) p°{-e)-m 2e V2 — pi-j-m (2e U?, 
m étant un nombre entier quelconque. 


Imaginons maintenant qu’on remplace 5 par 7 dans les deux mem- 
bres de la formule (55), et soient 


> 


ce que deviennent alors U, V. Les quantités ©, © seront non seulement 
entières, mais premières à p aussi bien que #, G; et de même que les 
équations (33) entraînent les formules (38), de même la formule (55) 
entraînera la suivante : 


(56) pef-e)-m fete pi-i-mGO!  (mod.p). 
Or, dans la formule (56), comme dans chacune des formules (38), les 


deux exposants de p ne peuvent s’évanouir l’un sans l’autre ; et, puis- 
qu'on peut réduire l'un d'eux à zéro, en prenant pour 7» le plus petit 


des nombres 
AE Mere. Ü— 7, 


il faudra que ces deux nombres soient égaux et qu'on ait 


(27) ne NO À À 


FTP CN NE PS 


NOTE XIII. 405 
par conséquent 


D'ailleurs e, toujours positif, se réduit à 
1-4 ou 2, 
suivant que z est de la forme 
4x+3, 4x +1 ou 4x, 


et, en vertu de ce qui a été dit dans la Note précédente, la différence 
1—7, quand elle ne s'évanouit pas, est toujours positive. Donc, la dif- 
férence f— g ne pourra jamais devenir négative, et l'équation (41) 
donnera toujours 


: ne 
(59) ot pe 2; 


_ 


En conséquence, on peut énoncer la proposition suivante : 
Théorème. — Le degré » de l'équation binome 
ed 
dont p désigne une racine hote, et la somme alternée 
D = p# + ph ph — pr pl pt, 
étant supposés tels qu'on ait 
D? = — n; 


. . \ . . su FRE | 
si les exposants de 2 premiers à », mais inférieurs à ; se trouvent en 


nombre égal à z dans le groupe 


et en nombre égal à ; dans le groupe 
ER 
on pourra satisfaire, par des valeurs entières de +, y, à l'équation 


hp#= x?+ ny?, 


406 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


pourvu qu'on prenne 
es 


quand » sera de la forme 8x + 7; 


quand », sans être égal à 4, sera divisible par 4 ou par 8. Sin se rédui- 
sait à l’un des nombres 35, 4, alors (en vertu de ce qui a été dit dans la 
Note IV) on aurait simplement 


B—1I. s 


Pour vérifier l'exactitude du théorème qui précède, dans le cas par- 
ticulier où l’on prend pour x un des nombres 5, 4, il suffit d'observer 
que l'équation 

kp=x +ny?, 
réduite alors à la forme 


&p=x +3}, 
ou à la forme 


2 
4p =2°+4y? ou p=(ze) + ÿ?, 


coincidera, pour x —3, avec la formule (110) de la page 163, quand 
on posera æ = A, y —B, et pour # — 4, avec la formule (93) de la 
page 153, quand on posera æ —2A, y — B. 

Si, dans le théorème qui précède, nous n'avons pas fait une mention 
spéciale du cas où l’on aurait 


| rem. À D?=—— 8, D = p + pÿ— p5— p7, 
et où la condition (10) cesserait d’être vérifiée, c’est qu’en vertu des 


principes établis dans la Note IT on peut encore, dans ce cas, résoudre 
en nombres entiers l'équation (29), en prenant & — 1, et que cette 


NOTE XIII. #07 


dernière valeur de & est comprise dans la formule 


En effet, dans le cas dont il s’agit, l'équation (29) réduite à 
4p= ax? + 87}, 
ou, ce qui revient au même, à 
PR (2)+ 2) 
coincide avec la formule (103) de la page 159, quand on pose 
Ne. d -2À, x= D: 


et, comme alors aussi l’on trouve 


on en conclut 


Il nous reste à indiquer une méthode à l’aide de laquelle on peut 
faciliter le calcul des valeurs de x, y qui sont propres à résoudre 
l'équation (1). 

L'exposant & étant supposé plus grand que zéro, ainsi que € — 7, la 
différence / —g sera elle-même supérieure à zéro, et, en vertu des 
équations 

AS, . e(f—g)=i—J, 


les formules (38), (56) pourront être réduites aux suivantes : 


( 
(60) T+yYÔ=0, æ—yè=21 (mod.p), 
5) 
4 G\2Æ _/Ÿ)\? 
(61) (4) = (5) (mod. p). 


Or, les formules (6o) donneront 


(62) æ=—yÔ= (mod. p), 


AIS 


L08 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et ilest clair que cette dernière équation fournira immédiatement le 
reste de la division de æ et de y par p, ce qui facilitera le caleul des 
valeurs de x, y et suffira même à la détermination de ces valeurs, dans 
tous les cas où elles devront être, abstraction faite des signes, infé- 


. s s g . . d'A x 
rieures à - p. Quant à la détermination des quantités #, G, ou ©, Ÿ, elle 


s'effectuera sans difäculté. En effet, en vertu des principes établis dans 
la Note V (p. 196 et suivantes), pour déduire # de F, et G de G, il suf- 
fira de remplacer p par r, dans les divers facteurs de F et de G, ou, ce 


qui revient au même, de remplacer chaque facteur de la forme 
| R,, 
par une quantité entière équivalente, au signe près, à 
_ Uoyn-rs 
la valeur de Il, ; étant donnée par la formule 


(63) be 1.2.3...(1+ 5 


1.2.3...10.1.2.3...0© 


La formule (62) n’est pas applicable aux cas où » se réduit à lun 
des nombres 3, 4, 8 et doit alors être remplacée par celles que nous 
allons indiquer. 

Les valeurs de P, Q, fournies par les équations (42), sont évidem- 
ment, ainsi que [, J, des fonctions symétriques, d’une part, des racines 
primitives 

pe. De pers 


et, d'autre part, des racines primitives 
DPI ps Re 


Donc la somme P+Q sera, comme [+ J, une fonction symétrique 
des diverses racines primitives de l'équation (x), et la différence P — Q 
sera, comme [ — J, une fonction alternée de ces mêmes racines; d’où 
il résulte qu'on pourra aux équations (8) joindre encore celles-ci 


(64) P+Q—A, P—Q—5#0, 


L 


NOTE XIII. 409 
À, 3 désignant des quantités entières. Cela posé on tirera, des for- 


mules (45) et (64), 


2P—A+5®, 2Q—24—5#®, 
4PQ = 24? — #:®?, 


N 


Ap?= A — #20; 


et par suite, si la condition 


est vérifiée, on trouvera 

(65) : hp=#+ n8, 

Or si l’on substitue l'équation (65) et les formules (50) à l'équation (20) 
et aux formules (32), alors, par des raisonnements semblables à ceux 


dont nous nous sommes servis pour établir le théorème énoncé plus 
haut et la formule (62), on prouvera qu'on peut satisfaire à l'équation 


en posant généralement 
B=i—) 


et prenant, pour æ, y, certains nombres entiers qui vérifieront la 
condition 


(66) Z=— y = (mod. p). 


Considérons en particulier le cas où l’on à # — 3. On trouvera, dans 
ce Cas, 


à mt à l'És ee 2 eh CR emet EN 


et par suite on pourra prendre 


© = 0, V=—-H 
OEuvres de C. — S. TI, t. II. 5) 


ee) 


k10 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Donc, p étant un nombre premier de la forme 3x + 1, on pourra tou- 
jours satisfaire à l’équation 


(67) kp=x+37y, 
en prenant pour æ, y des nombres entiers qui vérifient la condition 
æ=—yo=—I].. 


Il'importe d'observer que, dans cette dernière formule, la valeur de 


II, , sera 
1.4:9..20- (GO #7...19 
Li T — 
RSA) 1,25 0 


2 


la valeur de & étant 


et que d’ailleurs on aura 
Ô=r—r?, 


r étant une racine primitive de l’équivalence 
Li= 1] (mod. p); 
par conséquent 
r ={9 (mod. p), 
t'étant une racine primitive de l’équivalence 


æPrl=1 (mod. p). 


Cela posé, en ayant égard à la formule 


d2= — 3, 
de laquelle on tire 
Fr 0 
+ 
on trouvera 
(68) = — Il, ;, 7=— 31,0 (mod. p). 


D'autre part, comme on aura, en vertu de l’équation (67), 
4p 
PSP: 7 RE 


les valeurs numériques de +, y seront respectivement inférieures aux 


NOTE XIII. h11 


nombres 


. . Fe EE | £ 
dont le second au moins restera inférieur à = p, pour une valeur de p 


égale ou supérieure à 7 ; le premier remplissant lui-même cette condi- 
tion dès qu'on supposera p supérieur à 16, par conséquent à 7 et 
à 13. Donc les formules (68), ou au moins la seconde d’entre elles, 
fourniront immédiatement la résolution en nombres entiers de l’équa- 
tion (67). On trouvera, par exemple, pour p = 7, 


bete /. 
P —1 | AR à 


3 à 1,4 
et comme 3 étant une racine primitive de l’équivalence 
xi=1 (mod.7), 
on pourra prendre 


r=3— 0 (mod.7); 
par conséquent 


les formules (68) donneront 
æ=—6—=1, p=k=—3 (mod.7). 


On a effectivement 
her ri 3.8, 


Prenons encore p — 13. On trouvera 


5.6.7.8 
DE, RE ET = 70; 


et comme 3 étant une racine primitive de l’équivalence 


Lt=1 (mod. 13), 


on pourra prendre 
r=3t= 3, d=r—1r =3—9—=—6 (mod. 13), 
les formules (68) donneront 


LE — 70 = — D, Y =10 =— 3 (mod.13). 


— 


12 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


On a effectivement 
4.7 = 5?+ 3.3. 


La valeur numérique de x remplit déjà, comme on le voit, pour les 
‘ “ui For . nr RE 

valeurs 7 et 13 du nombre p, la condition d'êtreinférieure à =p. Donc, 

d'après ce qui a été dit ci-dessus, cette condition sera toujours rem- 

plie et, pour résoudre en nombres entiers l'équation (67), il suffira, 

dans tous les cas, de recourir à la première des équations (68). On 


trouvera, par exemple, pour p = 19, 


3 8. 9.10.11.12 
56. I, = 2 2 1.3.6 =7.11.12=12 (mod. 19), 
TE=I2=—7 (mod. 19), 
L—=—7 


On a effectivement 


Dans les exemples précédents, la valeur de y est constamment divi- 
sible par 3. On peut démontrer qu'il en sera toujours ainsi (voir les 
numéros des Comptes rendus des séances de l’Académie des Sciences, pour 
l’année 1840). 

Les formules (68), jointes à la remarque que nous venons de faire, 
comprennent l’un des théorèmes énoncés par M. Jacobi en 1827, dans 
un Mémoire qui a pour titre De residuis cubicis commentatio numerosa 
(voir le Journal de M. Crelle, de 1827). 

Au reste, après avoir résolu l'équation (67) à l’aide des formules (68), 
on pourra toujours obtenir immédiatement deux autres solutions de la 


même équation, en ayant recours à la formule 


2 DANS 
kp=zxt+3y= (=) +3(27) 


On trouvera par exemple 


NN 11 +39 EPS verre, 
h19=9+3.8= 750 an os, 


CR 


NOTE XIII. 


#43 


Considérons maintenant le cas où l’on a 2 — 4. On trouvera dans ce 


Cas 
MR rap 
fer mnt ÉTÉ, ÉAEO: 
PR-RS Q=R;,:, 
LR LS | PE 


et, par suite, on pourra prendre 


4 Enr R Ÿ—— II, .. 


i—j=1, 


Donc, p étant un nombre premier de la forme 4x + 1, on pourra tou- 


jours satisfaire à l'équation 


(69) kp=x+k4y. 


en prenant pour +, y des nombres entiers qui vérifient la condition 


æ=—y0=— Il, .. 


Dans cette dernière formule, la valeur de IT, , sera 


8:20: : (4 1)::.38 


IL, ,— = 
na. dr Éd. 
la valeur de & étant 
HR 
D = ——— ) 
4 
et l’on aura d’ailleurs 
d—r— r3, 


r étant une racine primitive de l’équation 


&'=1 (mod. p), 


en sorte qu'on pourra prendre 


FE, 


u 


{étant ce qu'on nomme une racine primitive du nombre p, c'est-à-dire 


une racine primitive de l'équation 


æP-l= 1 (mod. p). 


h1% MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Cela posé, en ayant égard à la formule 


=—/ (mod. p), 
de laquelle on tire 


on trouvera 


1 


(70) æ=—II,;, Y=— 7h90 (mod. p). 


D'ailleurs, pour que l'équation (69) soit vérifiée, il est nécessaire que 
æ soit un nombre pair; et alors, en écrivant 2x au lieu de æ, dans cette 
même équation, on obtient la suivante 


(71) P=L +7, 


à laquelle on devra satisfaire par des valeurs de +, y propres à vérifier 
les formules 


(72) =— IL, = ; IL, à. 
D'autre part, comme, en vertu de l'équation (71), les quantités x, y 


devront offrir des carrés inférieurs à p, et des valeurs numériques 
| 


inférieures à p, par conséquent à 


1 
attendu que p, au moins égal à 5, vérifiera la condition p° > 2; il est 


clair qu’à l’aide des formules (72), ou seulement de la première de ces 
formules, on pourra déterminer complètement les valeurs entières de 
æ, y qui vérifieront la formule (11). On trouvera par exemple, pour 


; 
p=5, 


On a en effet 


NOTE XIII. 415 


Prenons encore p — 13, on trouvera 


Le 
Der à + Pme te 3; — 20 (mod.13), 


[— 2 — 
LT=—I0 = (mod. 13), 
Rs à 


On a en effet 
13 px RES 22, 


Prenons encore p = 17; on trouvera 


DR 
Der à A Mu er op ee = 2 (mod. 17), 


PR (mod. 17), 
TE I, 
On a en effet 
179—=1+ 4°, 


Prenons enfin p — 29. On trouvera 


G.9: 104 11414,28 14 
D — 7; | APE = à 
à ES De 


/ 


D'ailleurs, il ne sera pas nécessaire de calculer la valeur exacte de 1148 
et l’on pourra se borner à déterminer, par l’une des méthodes exposées 
dans la Note V, une quantité équivalente à IT, ,, suivant le module 29. 
Cette quantité sera immédiatement fournie par le tableau de la 
page 209, et se réduira au nombre 10, renfermé dans les deux colonnes 
horizontale et verticale dont les premières cases offrent le nombre 7. 


On aura donc 
H,,=10 (mod.29), 


, 


= — ÿ (mod. 29), 
LT ——5 
On trouve en effet 
29 = 9? + 22, 

La première des formules (73) fournit précisément le beau théorème 
énoncé par M. Gauss, et relatif à la résolution de l'équation (71) en 
nombres entiers. 

Il est bon d'observer que, dans le cas où l’on suppose, comme on 


vient de le faire, 
P=&4S +1, 


#16 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


l'équation connue 


donne 
(1.2:9,..2w) = —1:; 
A 
Donc alors on vérifie la formule me 
: d = — 4, 
en prenant 


0=3(1.2,3. 208 


et la seconde des formules (72) peut être réduite à 


Ainsi, par exemple, on trouvera, pour p — 5, 
Y=—IL,=— 2 (mod.5), 
par conséquent 
= —2; 


pour p — 13, 


Y=—3.4.5...60,,=418 , = 80 = 2 (mod.13), 
dr À 


Considérons maintenant le cas où l’on a n — 8, 
D = p + pi— ps — p7. 


Dans ce cas, on ne peut plus se servir ni de la formule (61), ni de la 
formule (66). Mais les équations (7) donnent 


1=60,06,—= R, :9,, 3-0,06.7 R;,:0,, 
et les coefficients de ©, dans ces formules, savoir : 


R;,s R;,7, 


représentent des fonctions symétriques des racines primitives 


Par suite, la somme 


NOTE XHIL WA7 


et la différence 
R, ; — KR; 


seront de la forme 
Ris + R;:,:— A, R3— R;,7— BE, 


A, B désignant des quantités entières ; et, comme on aura d'autre part 


on trouvera définitivement 
kp = At— B?@®*; 


puis, en ayant égard à la formule 


on en conclura 
kp= A?+8B*. 


Dans cette dernière équation, À sera nécessairement pair, et en posant 
And By, 
on la verra se réduire à 
(73) MR Sd 
Ajoutons que, si l’on remplace 9 par r dans les deux formules 
Ris + Rs 22, Ri: — R:,: = 7Y7®, 


on devra y remplacer @ par 2; et comme alors R,,, se trouvera remplacé 


par zéro, et R;,; par 


on aura définitivement 


de laquelle on tire 


CEuvres de C.— S. 1, t. WI. d3 


418 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
on trouvera 


(74) =— Il, y=— 311,0 (mod. p), 


la valeur de IT, , étant donnée par l’équation 
,3 P 


2,3: 4m __ (35 +1)...4w 
(1.2..:0)(695 28) AR SE TE RU 


Hs 


et la valeur de & étant 


Quant à la valeur de à, elle sera 
d=r+ri—rs— y (mod. p) 
r étant une racine primitive de l’équivalence 


L' =! (inod. p) 


en sorte qu'on pourra prendre 


r=t9 (mod. p), 


étant une racine primitive de l’équivalence 


æPl= I] (mod. p). 


Les formules (74) suffiront à la détermination complète des valeurs 
de +, y qui vérifieront l'équation (73), attendu que ces valeurs devront 


être, l’une et l’autre, inférieures, abstraction faite des signes, à p’, et à 


# 4 I A k / 4 
plus forte raison à - p. On pourra même se borner à déterminer la valeur 


de æ, à l’aide de la première des formules (74). On trouvera, par 
( 7 


exemple, pour p = 17, 


7.8 
D =— 2, IL ,> 4— =, 
[1.2 
x =—14 = 3 (mod. 17), 
dre À 


On aura effectivement 


NOTE XIII. 419 


On trouvera pareïllement, pour p —41, 


des LÀ Pen TR 15 17.819 = — 6 (mod.41), 
x =—3 (mod. 41), 
x = — 3. 
On a effectivement | 
ki 3° + 2.4, 


CRC MON SN IR RTE Eu 


La première des formules (74) fournit un théorème donné par 
M. Jacobi, en 1838, dans les Comptes rendus des séances de l'Académie 
de Berlin. 

Revenons maintenant au cas général où x désigne un entier qui 


vérifie la condition 
®?=— n, 


sans toutefois se réduire à l’un des trois nombres 


Alors les valeurs entières de +, y, propres à résoudre l'équation 
4p#= a+ n}?, 
vérifieront la formule (62) ; et, comme on aura d’ailleurs 


d—=—n (mod.p), 
par conséquent 


1 Ô 
Fe (mod.p}), 
on trouvera 
< EF ne 
(79) “air À ar | (mod. p). 


Avant d'aller plus loin, il est bon d'observer que, dans la formule 
&p#= x + ny?, 


le second membre devra être pair tout comme le premier, et qu’en 
conséquence les deux termes 


420 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


seront tous deux pairs ou tous deux impairs. Donc, si » estimpair, les 
deux carrés 

FAR. ie 

seront en même temps pairs ou impairs. D'ailleurs, si les carrés æ?, y? 
sont tous deux impairs, chacun, divisé par 8, donnera 1 pour reste, et 
par suite la formule 


donnera 
1+n=4ph=4 (mod.8), 


ou, Ce qui revient au même, 
(76) n = 3 (mod.8). 
Donc, si 7, supposé impair, et de la forme 4x + 3 afin qu'on ait 


®°— —n, ne vérifie pas la condition (76), c’est-à-dire, en d’autres 


termes, si l’on a 


(77) n=7 (mod.8), 


L] * 
æ?, y* seront pairs l’un et l’autre. Alors, en écrivant 2x au lieu de x, et 
2y au lieu de y, on obtiendra, au lieu de l’équation (29), la suivante 
(78) p= a+ ny, 
à laquelle on satisfera par des valeurs entières de æ, y, qui vérifieront 
les conditions 


Ô 
3, nes . (mod. p). 


I 
(79) ee" 


Enfin, si z est un nombre pair, divisible par 4 ou par 8. il est clair 


que, dans l'équation 
hph= 2x + ny, 


æ lui-même devra être pair. Alors, en écrivant 2+ au lieu de +, on verra 


cette équation se réduire à la suivante 
j ni 
(80) pPP=r+ sy, 
4 


et l’on pourra satisfaire à cette dernière par des valeurs entières 


NOTE XIII. 421 


de +, y, qui vérifieront les conditions 
(mod.p). 


(81) 
Pour montrer quelques applications des formules qui précèdent, 


prenons d’abord pour » les nombres premiers qui, étant de la forme 
4x +53, et supérieurs à 3, restent inférieurs à 100. Parmi ces nombres 


premiers, les uns, savoir 
43, 59, 67, 83, 


IT, 19; 


seront de la forme 8x + 3, les autres, savoir 
AB 0 "T1, 70 


seront de la forme 8x + 7; et pour chacun d'eux, on obtiendra facile- 
ment les valeurs des résidus quadratiques 
AT ARE M LÉSUE 


n—1, 


en cherchant, dans les Tables construites par M. Jacobi, ceux des 

nombres 
FOOT 

qui offrent des indices pairs suivant le module 2. Ainsi, par exemple, 


comme, pour 2 = 7, les indices des nombres 
do rs 6 


1, 


sont dans ces mêmes Tables 
Cr OSEE RME PET VRbRe HUE 
on trouvera, pour x —7, 
hat ha het 


SÉPARER pop pe 
En opérant de la même manière pour les diverses valeurs de 7, on 
inférieures ou supérieures 


reconnaitra que les quantités 2, k', k”,. 
, nn - . op: . . 
à = le nombre zou j des unes ou des autres, et la différence t — j sont 


422 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


respectivement, pour 


1, 2, 3, 4,6, 8,9 
12,13, 16,18 


É , 
1,2, 4, 5, / 8,9; 10, 14; 
16, 18, 19, 20, 2), 28 


1,4:6, 0/10, 10613, 14,19, 10,17,91, 


\ 
( 

n=13 L ; 
23, 24, 25, 31, 35, 36, 38, 40, 41 
| 
| 24, 25, 27, 28, 32, 34, 36, 37, 42 
| 
| 
| 
| 


1, 3 By 0570 12,19; 10,19 
35, 36, 41, 45, 46, 48, to he 53, 57 


36, 37, 38, 4o, 43, 45, 48, 49, 50, 54, 57, 


1, 2, 4, 35 8, 0, 10, 13, 13, 16, 18, 19, 20,21, 23, 23, 29, 26, 31 , 32, 36, 38, 
ne 42, 44, 45, 46, 49, 50, 51, 52, 55, 62 | 64, 65, 67, 72,74, 76 


1,3,4, 70,10, 11,12, 16,17, 21, 23, 25, 26, 27, 28, 20, 30, 31, 33, 36, es ho, 41, 


1; 2, 3, 4, 6, 7: 8 9, 12; 14, 16, 17) 18,21, 


28, 60, 64 


» 19, 20, 21, 22, 25, 26, pate 29, 


1, 4, 6, 9, 10, 14, 15, 16, 17, 10, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 29, 33, 
35, 36, 37, 39, 40, 47, 49, 54, 55, 56, 59, 60, 62, 64, 65 
1, 2, 3, 4, 5, 6, 8,9, 10, 12, 15, 18, 19, 20, 24, 25, 26, 27, 29, 30, âa, 


4, 48 49, 81, 59, 61, 63, 64, 65, 68, 69, 70, 75, 77; 78; 8: 


Donc les valeurs de 


Mi j; 


Sais i—j=1, 
J—=I 

Ed À $ 
F1 i—] 3, 
FEU LS 
es i— 7-3, 
As, 6x MT 

à t I—]=S 
i=4 | 70 
iQ RS 
PER l—] =9, 
to FEES 
=9 | i— 7 —=3, 
14 DE 
179 

CRE De l Fe 
Ferre ( FIST 
i—18 = : 
F1 | Je 
ts l i— ji 
Ve h | 

rap 7] =, 
A7 

19) ; ie 
Je 16 TIR 


qui permettront toujours de résoudre en nombres entiers l’équation 


seront respectivement : 


Pour 


et les valeurs de 


pb= a+ ny, 


DT EE À LA 

RS PER. ? 
FR 

p= +, 


qui permettront toujours de résoudre en nombres entiers l’équation 


kpb= x?+ ny, 


NOTE XII. 423 
seront respectivement : 


Pour MAIS OS NS 0 07, 93, 
RARE RAT PURE MORE NO à 


De plus, on aura, pour nr — 7, 


ES __.,. 6.8; 0;0, 
1—06,0,6, — 6, ’ J — 0,0;,0,—p O,, ? 
ou, ce qui revient au même, 
l=pRia= pp J=pRi,s, 
6,5 Ê 
— 
f=2, & —1I; J—g—=i- TL =p. 


et par suite, on pourra prendre 
21, G—=—IL, 
Donc, en vertu des formules (79), on pourra satisfaire à l'équation 
(82) RATS, 
par des valeurs en libres de æ, y, qui vérifieront les conditions 


1 Ô 
(83) æ=—-IL;, SET le (mod. p), 


L4 


la valeur de IT,,, étant donnée par la formule 


h | LAS O0 J'en; 


(ÉD) (LA... 20) CR PR 


dans laquelle on aura 
PE I 


D — 


? 
a 
et la valeur de © par la formule 
à an D NES Tr? ris Fe PES À rs; 
dans laquelle r sera une racine primitive de l'équation 


= 1 (mod. p), 


h24 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


en sorte qu'on pourra supposer 


A je 


Létant une racine de p, c’est-à-dire une racine primitive de l’équiva- 


lence y 
xPrl= 1 (mod. p). 


On trouvera, par exemple, pour p = 29, 


Ne PT FOR R Q.10.11.12 
(3 pue Mu — - - mets - —0.9.11= 2 mod. 2 
&, Ma (1:23. (1:2.3::.0) L, 35920 9 (00:29 
T=—I (mod. 29), 
L—=—I 


On a en effet 


Au reste, la quantité 2, qui, dans cet exemple, est équivalente à IF, ., 
suivant le module 20, se trouve immédiatement fournie par le tableau 
de la page 209, et se réduit, comme on devait s'y attendre, à celle que 
renferment à la fois les deux colonnes horizontale et verticale dont les 


premières cases contiennent les deux nombres 
D #4 25 — 8. 


M. Jacobi, dans son Mémoire de 1827, avait déjà indiqué Îles for- 
mules (83) comme pouvant servir à la résolution de l'équation (82). 
Pour arriver à ces formules et à d’autres semblables, 11 avait suivi une 
marche analogue à celle par laquelle M. Gauss lui-même a établi la 
première des formules (32), et il avait eu recours, nous a-t-il dit, à 
des considérations qui ne diffèrent pas de celles que j'ai exposées dans 
le Bulletin des Sciences de 1829, c'est-à-dire à la considération des 
fonctions ci-dessus désignées par @,, @;, @,, .... 

Si, au lieu de supposer » — 7, on prend successivement pour z les 
nombres premiers 

FEV. QT 07: 


pour lesquels on à aussi u — 1, il suffira de recourir aux formules (75), 


NOTE XII. h25 


ou du moins à la seconde d’entre elles, pour déterminer complètement 
les valeurs de +, y propres à vérifier l’équation 


kp=x+ny?. 
D'ai | 
ailleurs, on trouvera, pour 7 = 11. 


Le Rhiniss Se Es Ris, Risses,s Risssssse, 


PP AR 5) > . 
bus R0,8,7,6,2 = — R:0,8 Ro+s,7 R0+8+7,6 Rio+8+7+6,2 ; 


par conséquent 


hs: 
1=pRis Rss = pe —, 
PEU, “+ ti D RSR. 
J=pR,s sR; Rs = pos Ris, 
Fe Re 
ARLES : 
ES £& —2, f—g=i= Ep, 


F= Rss GZ Rio,s R,7, 
et l’on pourra prendre 


æ j 
S—— IL ;, ( = KI, 


4,4 


Donc, en vertu des formules (35), lorsque p divisé par 11 donnera 
pour reste l'unité, on pourra satisfaire à l’équation 


81) kp =x'+117y? 


vx 


par des valeurs de x, y propres à vérifier les conditions 


A nm Nr Go, 


—— a ———— , = s 


En sas. 
EL y TI IL 4 


les valeurs de IT, ,, IE,,, IL, étant données par les formules 


_ (35ü+:)...40 __(45& +1)...8® (6© +1)...8w 
IL Re IL, — Éd on. BL Vos 20. 


dans lesquelles on aura 


OEuvres de C. — S. 1, t. WI. 


Qt 
= 


o 


426 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Si, par exemple, on suppose p — 23, on trouvera 


“e __ 7.8 ‘19 0-1 MAS 16 60,10 LS 44519; 40 
Der AE 1,23 00.0 Had 1:0.3.4 


IL, , = 28 = 5, I,,=9.10.11.13 =—10, IL, = 13.14.10 = 3, 


? 


(mod.23). 
x=—-=— "7? = — 9 (mod.23). 


Le carré de x? devant d’ailleurs être inférieur à 4.23 = 92, on ne peut 


supposer que 
T0. 


On pourrait opérer de la même manière pour les trois valeurs de » 


représentées par 
19/42: DT 


Mais il est bon d'observer que chacune d'elles, divisée par 3, donne 
1 pour reste. Or, quand cette condition est remplie, ou, ce qui revient 
au même, quand, z étant premier, 2 — 1 est divisible par 3, on peut 
ajouter, trois à trois, les nombres renfermés dans chacun des groupes 


RH NE et TE WORE ARE Tee 


de manière à obtenir des sommes divisibles par ». En effet, soit s une 
acine primitive de l’équivalence 

anTl= 1 (mod. »). 
Les nombres renfermés dans le groupe 

K #2 

seront équivalents, suivant le module 2, aux divers termes de la pro- 
gression géométrique 

ESS OT TER 
et les nombres renfermés dans le groupe 


k, k!, k", 


NOTE XIHHL. h27 
aux divers termes de la progression géométrique 
BONE his PT 


Comme on trouvera d’ailleurs, en supposant x — 1 divisible par 3, 


n—1 SNS 


Ru a KT sed sut; 
IHS Ÿ +s Ÿ = —0o (mod.n), 
il est clair que, dans cette hypothèse, on aura 


h+h+h'=0o (mod.n), 
si l’on prend 


n—i\ 
h = 5", NES 2 de "+ O : 
m étant un nombre pair, et 


k+k'+k!= 0 (mod. »), 
si l’on prend 


k=s", k'=s j k'=Ss \ 


m étant un nombre impair. Par suite, chacune des fonctions représen- 
tées précédemment par I, J pourra être censée résulter de la multipli- 
cation de divers produits de la forme | 


0,6,0;, 
dans chacun desquels on aura 
l+l+l'=0o (mod. x). 


Or, on trouvera sous cette condition 


0,8, 
6,9, 0, pyse 0,9,0,,;—p ae — /? R;,r, 
+ 


[, l'pouvant être deux quelconques des trois nombres 
SE RS dé 


ar exemple les deux plus petits, lorsqu'on aura 
P q 


l+l+ ln, 


123 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


et les deux plus grands lorsqu'on aura 
l+l+ rm — 2h. 
Donc, dans l'hypothèse admise, chacune des fonctions 
k:: 4 


pourra être censée résulter de la multiplication de _ facteurs de la 
forme 
PR; 
ce qui permettra de calculer facilement les valeurs de #, G. 
Concevons, pour fixer les idées, qu'on ait 7? — 19. Alors, si l’on 
prend s — 10, les nombres qui, étant inféricurs à 19, seront équiva- 
lents, suivant le module 19, aux quantités 


fs LE TRS 2NS HCASES de: 


9 LA 
0, 1; 2; 9) 4) », 
6, 50: SPOE SEE 


AE D AS © PAS Le PRE À: A Pr 


seront respectivement ceux qui se trouveront contenus dans les trois 
premières lignes horizontales du tableau 


POS D ME Po D PRES | À 
de 1 19,7 Lang TE 
Lee. RL et, 

19,38; 98: :38,:210 79) 


les trois nombres renfermés dans une même colonne verticale pouvant 
être censés représenter trois valeurs correspondantes de £, /', l’, dont 


la somme 
lit | 


toujours égale soit à z — 19, soit à 2n —38, se trouve placée au-dessous 


NOTE XIII. k29 


de ces trois nombres, dans la quatrième ligne horizontale. Donc, 
n étant égal à 19, I pourra être censé résulter de la multiplication des 
trois produits 


0,6,,0; —pR;;, 0:0,:0,,— pR;sr, 0,0,0,—p Ri6; 
et J de la multiplication des trois produits 
0,005 0:13 — PRus,15 0,:0,5 053 = p Ri2,18, 0,0,,0;, — P Rs; 


et l’on aura 
Ri6,17 ) 
Rio,18 Ras,15 
Rois Rins 
Riçr 


: l — 
=, g = À; f—g—=1— =, 


FE = Ris: G = Ris Ris,15; 


D P° R;;: Ri6,17 R;,6 = p° 


J = pPR;s,15 Rio,18 Ras = p* 


en sorte qu’on pourra prendre 
$—=—IL,,, G = 1; IE, 6. 
Donc, en vertu des formules (75), lorsque p, divisé par 19, donnera 
pour reste l’unité, on pourra satisfaire à l'équation 
(87) &p= x +197"; 
par des valeurs entières de +, y, qui vérifieront les conditions 


ie IL, IL, à E 0 IN, IL, 
(88) fe Er PT 10 Ïl, (mod.p). 


On peut remarquer qu'en vertu des formules (88) la quantité æ est 
équivalente, au signe près, suivant le module p, au rapport 


IT, Il, 
LB 


dont le numérateur et le dénominateur ont pour facteurs les trois 


valeurs de 
Il, , 


correspondant aux trois colonnes verticales du tableau (86) qui 


k30 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


offrent des valeurs de £, /', L’ dont la somme est x — 19 ; chaque valeur 
de 
Il, ;, 

devant être considérée comme facteur du numérateur ou du dénomi- 
nateur, suivant qu'elle correspond à une colonne verticale de rang 
impair, ou de rang pair. Or, il est facile de prouver que cela devait 
arriver ainsi. En eflet, soient Z, /', l’trois nombres renfermés dans l’une 
des colonnes verticales, au bas desquelles se trouve placée la somme 
n — 19. Si la colonne dont il s'agit est de rang impair, ces trois nombres 
correspondront à des indices pairs, et par suite 


2 


P 
PR E—— 
| 


sera l’un des facteurs de I. Si, au contraire, la colonne dont il s’agit est 
de rang pair, une autre colonne de rang impair, mais au bas de laquelle 
on lira la somme 2n — 38, renfermera les trois nombres 

n—t, n—Ù0, n—7, 
et par suite 

PRai,n-r 

sera l’un des facteurs de I. Donc, dans le premier cas, R,_/,_ sera un 
facteur de G, et — Il, 7 un facteur de G, tandis que, dans le second cas, 
R,_n-r Sera un facteur de F, et —Il,, un facteur de $. On peut ajouter 
qu'à toute colonne de rang impair, terminée par la somme 2n — 38, 
correspondra une colonne de rang pair, terminée par la somme n= 19. 
Donc, pour obtenir tous les facteurs de $ et de G, il suffira de consi- 
dérer les colonnes terminées par la somme 7 = 19; et chacune de ces 
colonnes fournira un facteur de la forme 


= Nyr 


gi. 
soit au numérateur, soit au dénominateur du rapport 2 suivant qu'elle 


sera de rang impair ou de rang pair. 
La remarque que nous venons de faire donne le moyen d'appliquer 
facilement les formules (75) aux cas où x se réduit à l’un des 


NOTE XII. 431 


nombres 43, 67; et d’abord, si l’on suppose r — 43, s = 28, alors, 
en vertu des tables construites par M. Jacobi, les nombres inférieurs 


à ñ — 1 et équivalents aux quantités 
RS Me iii D 
c'est-à-dire les nombres correspondant aux indices 


GE RE SE ER SE AO QT ME EE TX, 18, 
os 10 10 UT 18,7 10-29 97 29 al '4% 29 A6: 27, 
5 M MN 01. 10-84 ‘M b5. 36, JU AO, «tt; 


seront ceux que renferment les trois premières lignes horizontales du 


tableau 
HO OPUS 14, 9. 01r, 7, ; 44, PT ADS 90 2h 
DD 11, 2, dl 00, 29, 43. 19, 34 at, ao. 38, : 32, 
PNR D 19 0.18, 51 8, 9, 2, 4 26, do à, 13, 20, 
63, 86, 43, 43, 86, 43, 43, 86, 43, 86, 86, 43, 86,. 86, 


les trois nombres renfermés dans une même colonne verticale pouvant 
être censés représenter trois valeurs correspondantes de 


L, r, l, 


dont la somme x — 43, ou 2n -- 86 se trouve placée, dans la quatrième 
ligne horizontale, au-dessous de ces trois nombres. Cela posé, les 


»“ 


valeurs de 
Il, 7, 


correspondant à des colonnes terminées inférieurement par la 
somme 43, seront 


IL, ;, IL6,16; IL :s, IL; 4, IL 11, IL, 5, IL, 12 


et parmi ces valeurs, quatre, savoir 


IL 5, IL,6,16; IF, 11, I, ,:5, 


correspondront à la première, à la troisième, à la septième, à la neu- 
vième colonne verticale, c’est-à-dire à des colonnes verticales de rang 


132 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
impair, tandis que les trois autres, savoir 

LLERTE IL; s, I, 2, 
correspondront à la quatrième, à la sixième, à la douzième colonne 
verticale, c’est-à-dire à des colonnes verticales de rang pair. Donc, en 
vertu de ce qui a été dit ci-dessus, si le nombre premier p, divisé 
par 43, donne pour reste l’unité, on pourra satisfaire à l'équation 


(90) &p=2 +43} 
par des valeurs entières de æ, y qui vérifieront les conditions 


UE, 610,16 9 11 OL, 15 


TT = — 
LL, ,° I, , IL ,. 
! s ra mod.p). 
(99 | M PU RP 
à DES : AE M | 


Supposons, en second lieu, nr — 67, s — n. Alors, au lieu du 
tableau (89), on obtiendra le suivant 


1, 19, 10, 53, 33, 61, 6a,::9.0105 408 :86,.804 20) Postes M0) LD : 41, 23, 8 

| 20, 23, 22, :63, 19, 927, 96, 3, 2h, 00,130, 06,00, 07, 14, 08 0:09, 00, 50, 64, 54 
(92) 1 37, 42, a 18, 1), 46, 16, 58, 26, 44, 59, 38, 54, 4, 4, 48, 40, 11, 65, 43, 47, 28, 
Le 67, 67, 134, 67, 134, 134, 67, 67, 67, 134, 134, 134, 134, 67, 134, 67, 67, 134, 134, 134, 65. 


Or, les valeurs de IT; correspondant aux colonnes verticales qui, 
dans ce tableau, se trouvent terminées inférieurement par la somme 


n— 067, sont respectivement, pour les colonnes de rang impair, 
IL, o, IL,6,; IL;;,10, IL,;23, H,,,;, IL; 21, 
et pour les colonnes de rang pair 
[LFERFS IL, ;, IL; 0; IL; :;, IL 8. 


Donc, si le nombre premier p, divisé par 67, donne pour reste l'unité, 
on pourra satisfaire à l'équation 


(93) kp=24+#+ 0679? 


‘NOTE XII. 33 
par des valeurs entières de #, y qui vérifieront les conditions 


| ÎLE, 9 16,22 5,19 3, ÎLE, 14 

) LUPENES LEE LERTS 1 PPTE L AET 

| STE à ÎLE, 29 0,29 15,10 5.9, LL, 1, I 0: 
Nr: 0 LUPERES LANCE I PETS L'ERTE I PRTS 


(mod.p). 


Si maintenant on prend pour x, non plus un nombre premier, mais 
un nombre composé, pour lequel on ait 


®? = — n, 
on trouvera, au-dessous de la limite 100, trois nombres de la forme 


8x +3, auxquels les formules (75) seront applicables, savoir les trois 


nombres 
39 — 3.7, DST, LÉ PS 


et cinq nombres de la forme 8x + 7, auxquels les formules (39) seront 
applicables, savoir 

it 08:19), SH dE, 87 = 3,19, 99 = 9.19. 
Si, pour fixer les idées, on suppose x — 15 —3.5, on trouvera 


de p + p?+ pi + bp — pr pli pli — pts, 
1— 0, 6, 0, 6, =—R;;: Rio, Rio = pRi» R::; 
Er 0,,0,,0,,0; — Ke Ris,is Riga Risristi,r — PRiuis Rio,ni, 


ou, ce qui revient au même, 


I J—pR;,,13 Rio: ; 


ep Los ; 
Rss Riou 


par conséquent 


Éd Fat 125, g—=!; f—g=i—]j =), 
Fit, Gz Ris,13 Rio; 


. e À 
Lens) F; (e = NH... 


Done, si le nombre premier p, divisé par 15, donne 1 pour reste, on 
OEuvres de C, — S. 1, t. HI. 59 


h3 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


pourra satisfaire à l'équation 
(99) p= x +19 y? 
par des valeurs entières de æ, y, qui vérifieront les conditions 


Ô 
(96) x = 2 Les v=— IL,  (mod.p). 


\ 

Or, comme en vertu de l’équation (95) les valeurs numériques de +, y 

seront inférieures à p, il est clair que les formules (96), ou au moins 

la seconde de ces formules, fourniront le moyen de déterminer com- 

plètement les valeurs de æ, y. 
Supposons, par exemple, p = 31 : on aura 


».6 9.10.11.12.13.14 
5 —2 IL, — —— — 3.5 ne L mo UP UT, 
À RAD LE ; __ 1.2:58350 7 
et 
d=r+me ph ps pt pit pis pie 


r étant une racine primitive de l’équivalence 
| æ'5=1 (mod. 31), 
ou, ce qui revient au même, 
D DT, PCR | À RPM, LINE | Gen: | er e?8, 


L étant racine primitive de 31. Cela posé, les tables de M. Jacobi don- 
neront 

010 +7 +18 + 14 — 20 —19 —9—28 =—}4 (mod.31), 
et l’on tirera des formules (96) 


y=—20x=—S$8 (mod,31). 


Donc, puisque la valeur numérique de y devra être inférieure à p et 


même à —Z-, on aura 


19 
Ve rh 
On trouvera effectivement 


31?—1?+ 15.8? 


NOTE XHLT. 435 
Si 2 cesse d’être impair, alors pour vérifier la condition 
®?—— n, 
il devra être de l’une des formes 
&(4xX +1), 8(2x +1), 

les facteurs impairs étant inégaux. On pourra, par exemple, prendre 

ñn 
pour + un des nombres 

A 


No ARS 17, US 00 9, 27, hi, 


n 


ç un des nombres 


ou pour 
M O0 D ht, NN 19,19, rQ A1, 


» à | 


c'est-à-dire qu’on pourra prendre pour » un terme quelconque de 
l’une des deux suites 


M 07 O0 AL, #10. 198, TA RTE 


04. 40,50. 608 ,:104: 190: 136 98 0 


. à 15 à . UE 
Si, pour fixer les idées, on attribue successivement à + les valeurs 


4 


représentées par les nombres premiers 
M 4h 11). 210, On, ‘ét, 
on pourra déterminer facilement les valeurs des nombres 
PUS Va 


par conséquent celles des trois quantités 
Le À ul 


à l’aide des principes établis à la page 300; et l’on trouvera successi- 
ment, pour valeurs de z, les nombres 


pour valeurs de 7, les nombres 


Dog ON 10, a, 


436 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
et pour valeurs de &, les nombres 


2, 2, 4, 6, 2, 8. 
D'ailleurs, en vertu des formules (81), on aura : 


ñn em 
Pour - = 5, 2 = 20, 


4 
z=—"I,,1lL,=+ "1: AA (mod. p) 
= on atmnat- Ga PE 2 *P); 

Pour = = 13, 2 — 0, 
4 
Li LOS LEP ONE LIPRELLERT Re ler - Se Ô 
COR ao PL 
ete. 


En terminant cette Note, nous ferons observer que si l’on veut obtenir 
directement, dans tous les cas, non plus seulement des quantités équi- 
valentes aux quantités entières +, y, qui vérifient l’équation 


h pére a+ ny?, 


mais les valeurs mêmes de x et de y, il suffira de recourir aux équa- 
tions (35), desquelles on tirera, eu égard aux formules À = £, 
D] 
D?= — 7, 
va | G 
œ + SOS ANT Etes z—y®=3% 
J 4 


et par conséquent 
(97) z=£ … fe 
97 ES AE du 


Ces dernières valeurs de y pourront toujours être calculées ainsi que 
les facteurs de la forme 

R,,r, 
compris dans F et dans G, à l’aide des principes établis dans la Note V. 
On pourra d'ailleurs, si l’on veut, déduire des formules (97) les valeurs 
exactes de x, y, en remplaçant dans les seconds membres le signe — 
par le signe =, et la racine primitive de l'équation 


M ETT 


NOTE XIV. 1237 
par une racine primitive r de l’équivalence 
T'=1 (mod. p”) 
2 . . , ,. 
m étant un nombre entier assez considérable pour qu'il ne reste aucune 
incertitude sur la valeur de æ ou de y. Dans le cas particulier où l’on 
a — 1 OU —2, on peut déterminer complètement y, en supposant 


m1. D'ailleurs, cette dernière supposition réduit les équivalences, 
qui doivent remplacer les équations (97), aux formules (75). 


NOTE XIV. 


OBSERVATIONS RELATIVES AUX FORMES QUADRATIQUES SOUS LESQUELLES 
SE PRÉSENTENT CERTAINES PUISSANCES DES NOMBRES PREMIERS, ET 


RÉDUCTION DES EXPOSANTS DE CES PUISSANCES. 


Soient, comme dans la Note précédente : 


p un nombre premier impair ; 

ñn un diviseur de p — 1 ; 

h, k, 1... les entiers inférieurs à à mais premiers à n : 
N le nombre des entiers 2, #, {,...: 

e l’une des racines primitives de l'équation 


(1) DEL, 

et ; 

(2) D = ph + ph + ph + — ph DE D, 

une somme alternée de ces racines, les entiers À, #, 4 ... étant ainsi 


partagés en deux groupes 
PM ARS MURS et RUN Me vit 


dont le premier sera censé comprendre l'unité. Enfin supposons que, 


parmi les entiers 


k38 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


. . , . Et I à Là “ " 
ceux qui sont inférieurs à ; Se trouvent, en nombre égal à z, dans le 


groupe k, 4’, k",...et en nombre égal à 7, dans le groupe #, #, 4, ... 
Pour que le module » vérifie la condition 
q 


(3) G=—n 
il faudra que ce module soit de l’une des formes 
4x +3, 4(4x+1), 8(2x +1) 


et qu’en outre les facteurs impairs de » soient inégaux. Alors, en vertu 
du théorème établi dans la Note précédente, on pourra toujours satis- 
faire, par des valeurs entières de æ, y, à l'équation 


(4) 4ph= a+ ny", 


dans laquelle on devra poser généralement 


m=i—) ou U=—*. ou Hs 
suivant qu’on aura 
n=7 (mod.8) ou n—=3 (mod.8) ou n—=o (mod.4). 


On doit toutefois observer qu’il y a deux exceptions à faire à cette 
règle, et qu'on aura : 1° pour nr = 5 


B=I—}—=1 au lieu de u = —#* 
2° pour ñn — 4 
=i—] =: au lieu de FR Bu” à 
Ajoutons qu'on pourra réduire l'équation (4), si À divisé par 8 
donne 7 pour reste, à la formule 
(5) ph= zx'+ ny, 


et, sin est divisible par 4 ou par 8, à la formule 


(6) ph a+ Ty 


NOTE XIV. 139 


En calculant, dans la Note précédente, les valeurs de l’exposant 
correspondant à des valeurs données du module x, nous avons tou- 
jours obtenu des valeurs impaires de &, quand z était un nombre pre- 
mier, et des valeurs paires de &, quand x était un nombre composé, 
supérieur à 4. On peut affirmer qu'il en sera toujours ainsi. En effet, si 
nous prenons d’abord pour 7 un nombre impair, ce nombre sera de la 
forme 4x +3, et l’exposant 4 représenté par la valeur numérique de la 
différence Ro 

E— fs 
ou par le tiers de cette valeur numérique, sera pair ou impair avec elle, 
suivant que la somme 


er N 
PAT 


sera elle-même paire ou impaire. Comme on aura d’ailleurs, si r est 


un nombre premier, 
NN 


et, si r est le produit de plusieurs nombres premiers impairs v, v',..., 
N—(v—1)(v—1)...: 


li Parts 


il est clair que y sera impair avec » si 2 est un nombre premier 


2 


de la forme 4x + 3, et pair avec le rapport 


(y —1)(v— 1)... 


2 


) 


si » est un nombre composé de la même forme 4x + 3. Dans l’un et 
l’autre cas, d’après ce qui a été dit dans la Note IX, 


AS AS A" 


seront ceux des entiers inférieurs à » et premiers à 2, qui vérifieront 
la condition 


u 
— rh: 
LA 


Supposons maintenant qu'on prenne pour », non plus un nombre 


AA) MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


impair de la forme 4x +3, mais un nombre pair divisible par 4. Ce 


nombre devra être de la forme 


VASTE ERERER 


v, v, v’, .… étant des facteurs premier impairs, inégaux entre eux, et 


9 


dont le produit soit de la forme 4 x + 1. Alers aussi les nombres 
MR 1: 
seront ceux des entiers inférieurs à », et premiers à », qui vérifieront 
ou les deux conditions 
h 
— | =s h=1 (mod.4), 
Ce MEL À 
ou les deux conditions 
h 
I 


—n 


n 
On peut en conclure que, dans le groupe 
LUN 
L 3 L d, L “ n \ æ 
les nombres entiers inférieurs à — seront deux à deux de la forme 


h, rh 
2 


& 


Donc, dans l'hypothèse admise, é sera pair, et, comme l'équation 
N—2(v—1)(v—1)... 
entrainera la suivante 
+j= = (1)... 


on peut affirmer encore : 1° que À + j sera pair et même divisible par 4; 
2° que sera pair avec £ eti +7; 3° que la somme 


sis, 


L 
_ + 
2 


NOTE XIV. 41 


sera paire elle-même, et qu’on pourra en dire autant de la différence 


; 
2 
Supposons enfin qu'on prenne pour z un nombre divisible par 8. 
Ce nombre devra être de la forme 
SYVN.. 4 
v, v', v’.. étant des facteurs impairs inégaux; et les entiers 
 ROUET : AO | 


PE à | . PSM 
seront : 1° si + est de la forme 4x + 1, ceux qui vérifieront les deux 


conditions 


+, h=1 ou 3 (mod.1), 


ou les deux conditions * 


—. 1, h=5 ou 7 (mod.8); 


M 2 


8 
2° si < est de la forme 4x + 3, ceux qui vérifieront les deux condi- 
tions 
k 
— | =1 h=1: ou a (mod.8). 
rh 3 


ou les deux conditions 


h 
ï 
=n 


8 


On en conclut encore que, dans le groupe 


IÈN DE gén 
4. ee. Ê 
les nombres inférieurs à = seront, deux à deux, de la forme 


n 
h, ——h. 
2 


OEuvres de C. — S. 1, t. HI. 26 


h42 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
Donc x sera pair, et, comme on aura 
N—4(v—1)(v—1)..., 


‘ ‘ 2 
FE TR 


—2(v—1)(Y"—1)..., 


la somme 7 + sera non seulement paire, mais divisible par 4. Donc, 
par suite, 
et 


Ainsi, en résumé, l’exposant 4 sera, dans l'équation (4),(5) ou (6), 
un nombre impair ou un nombre pair, suivant que le module x > 4 
sera un nombre premier ou un nombre composé. D'ailleurs, dans 
le dernier cas, on peut, à l’aide d'une méthode souvent emplovée par 
les géomètres, réduire, comme on va le voir, la valeur numérique de 
l'exposant u. 

Prenons d’abord pour 7 un nombre composé de la forme 8x +5. 
Alors l'équation (4) pourra être remplacée par la formule (5), dans 
laquelle 4 sera un nombre pair ; et, comme par suite pŸ sera un carré 
impair, c’est-à-dire de la forme 8x + 1, æ* devra être un carré de la 
même forme, et y? un carré pair. Cela posé, les deux facteurs 


F 


u 
p°—x,; P°+æx, 


wIE 


dont la somme sera 2p°, et le produit p* — x? = ny?, auront évidem- 
ment pour plus grand commun diviseur le nombre 2; et, pour satis- 


faire à l'équation (5), on devra supposer 


ÿ — 


1% (ss 
p—x—aau?, p°+æz=26r?, 


par conséquent 


(7) p=au+ 6, 


NOTE XIV. kh3 


«, 6, u, e désignant des nombres entiers qui vérifieront les conditions 


(8) = An, 


(9) Sburer, 


Il y a plus : comme le produit «6 — n» sera diviseur de p — 1, on aura 


el | 


et par suite la formule (7) entraînera les conditions 


(= (e 


auxquelles les facteurs «, 6 devront encore satisfaire. Enfin, comme 
on l’a dit dans la Note IX, la loi de réciprocité comprise dans la for- 
mule 

(in) nn fecrT(e] 

ra 6 

est applicable au cas où l’on représente par «, 6, non pas seulement 
deux nombres premiers supérieurs à 2, mais encore deux nombres 
impairs quelconques ; et, comme, z étant de la forme 4x +3, l'un des 
facteurs x, 6 devra être de la forme 4x + 1, il est clair que, dans l'hy- 
pothèse admise, la première des conditions (10) entraînera la seconde, 
et réciproquement. Donc : lorsque n sera un nombre composé de la forme 


8x +7, l'équation (5) entraînera la formule (7), dans laquelle x, 6 


devront vérifier les conditions 
, 6 
(12) = n, É ti 


. Supposons, pour fixer les idées, 2 = 15 —3.5. On trouvera pour 2 
h',...1les nombres 


AA MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
et l'équation (5), réduite à 

p=2x?+15y, 
entrainera la formule 

p=aut+ 6v?; 


«, 6 étant des entiers assujettis à vérifier Les deux conditions 


ax6 —15, Ë Fe 
(e4 


Or, de ces deux conditions, la première sera vérifiée si l’on prend pour 
x, 6 les nombres tr et 15 ou 3 et 5. Mais comme on a 


la seconde condition nous oblige à rejeter les nombres 3 et 5, en pre- 
nant pour «, 6 les nombres 1 et 15. Donc, p étant un nombre premier 
de Ja forme 15x + 1, ou, ce qui revient au même, de la forme 30x +1, 
la considération des facteurs primitifs de p fournira la solution, en 
nombres entiers, de l’équation 


p=u +156. 


Supposons, par exemple, p — 31. On trouvera d’abord (voir la Note 
précédente) æ = — 1, 


PISCINES. : 
puis on en conclura 
(31+1)(31—1) —=4.15u?v?, 
le produit wv devant vérifier la condition 
ue? = 4?; 
et, comme des deux nombres : , 


31— x —=31+1— 32, | 31+æx—31—1:= 30, 


c’est le second qui se trouve divisible par 15, on aura, dans le cas pré- 


sent, 
eh PR Gr, 


31+1—=2u?, 31—1—=2.15p?. 


NOTE XIV. k45 
On vérifiera effectivement les deux dernières équations, en prenant 
UV=x hs, ri: 


et, par conséquent, il suffira d'attribuer à &, 6 les valeurs numériques 
4 et 1 pour résoudre, en nombres entiers, l’équation 


31= u°+ 15 p*. 


Prenons maintenant pour 2 un nombre tomposé de la forme 9x +3. 
Alors on pourra vérifier en nombres entiers l'équation (4). De plus, 


les deux facteurs 
u n 


2pP?— x, 2pP?+ x, 


: | 
dont la somme sera 4p° et le produit 4p#—2x?=ny*, resteront pre- 


miers entre eux, si æ?, y* sont des carrés impairs. Donc alors pour 
satisfaire à l'équation (4), on devra supposer 


p. u 
2p?—x—au?, 2p? + x —=6v?, 
et par suite | 
s 
(13) kp°= au? +6v?, 


«, 6, u, v étant des nombres entiers qui vérifient les formules 


GO — N, uv — y, 


avec les conditions (10). Si, dans le cas que nous considérons, æ°, y? 
étaient des carrés pairs, on pourrait, comme dans le cas précédent, 
réduire l’équation (4) à l’équation (5), et l’on arriverait à la for- 
mule (7), qui peut être censée comprise dans la formule (13), de 
laquelle on la déduit, en remplaçant w par 2u et 6 par 26. On peut done 
énoncer la proposition suivante : 

Lorsque n est un nombre composé de la forme 8x + 3, l'équation (4) 
entraîne la formule (13), dans laquelle u, & doivent vérifier les condi- 
lions (12). 


Prenons maintenant pour x un nombre composé, divisible par 4, 
mais non par 8. Alors, on pourrasatisfaire en nombres entiers à l’équa- 


kh6 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 
tion (6), sir 
blables à ceux dont nous venons de faire usage, on prouvera que l’équa- 


tion (6) entraine l’une des deux formules 


est de la forme 4x +1; et, par des raisonnements sem- 


Le 

(14) p'=au?+6v?, 
La 

(15) 2p? = au?+ 6v?, 


«, 6 désignant des nombres impairs assujettis à vérifier la condition : 
(16) no r 


et u, e des quantités entières qui vérifieront l’une des conditions 
aUV = y, up == 4%, 


D'ailleurs, le produit 
étant de la forme 4x +1, 


seront tous deux de cette forme, ou tous deux de la forme 4x +3; et, 
comme l'équation (14) entrainera les formules (ro), en vertu des- 


quelles la formule (11) donnera 
6—1 


(17) Éns rer, 


il est clair que, dans l’équation (14), x, 6 ne pourront être tous deux 
de la forme 4x +3. Ils y seront donc l’un et l’autre de la forme 4x +1. 


Quant aux valeurs de «, 6, renfermées dans l’équation (15), elles 
devront vérifier les formules 


6 2 a à: 
(8) El es 
desquelles on tirera, en les combinant avec les formules (ro) et (16), 


Gt 


(19) | 5, | =(—n 7 7; 
Le 


NOTE XIV. h4T 


et, comme w?, #? devront être impairs dans l'équation (15), cette équa-. 


tion donnera encore 


(20) 2=4+6 (mod.8). 


Or, en vertu des formules (19), (20), les entiers 


as: 6 


devront être tous deux de la forme 8x + r, ou tous deux de la forme 
8x -+ 5, SI 7 est de la forme 8x + 1; et l’un de la forme 8 x + 3, l’autre 


de la forme 8x + 7, si : est de la forme 8x +5. On peut donc énoncer 


la proposition suivante : 


Lorsque n est un nombre composé divisible par 4 et non par 8, l’équa- 
uon (6) entraine ou les équations (14) et (16), ou les équations (15) 
et (16); «, 6 étant deux nombres impairs qui devront étre tous deux de 


A 
n 
8x+1, et l'un de la forme 8x +53, l'autre de la forme 8x + 7, sir est 


la forme 8x + 1, ou tous deux de la forme 8x + 5, si — est de la forme 


de la forme 8x +5. Ajoutons que x, 6 devront encore satisfaire, si l’équa- 
on (14) se vérifie, à l'une des équations (10), et, st l'équation ( 15) se 


vérifie, à l’une des équations (18). 


En appliquant, au cas où » est divisible par 8, des raisonnements 
semblables à ceux dont nous venons de faire usage, on obtiendra la 
proposition suivante : 


Lorsque n est un nombre composé, divisible par 8, l'équation (6) en- 
traine la formule 
#4 
(21) pP=au+266?, 


2, 6 étant deux nombres impairs assujettis à vérifier la condition 


(22) ; : a = à È 


k18 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


avec les deux suivantes 


È El (-E 


desquelles on tire, eu égard à la formule (11), 


Ér Mana ÊES Ms ! I—I4{4+I 
— —=- — — (mod.2); 
2 2 2 2 2 
ou, Ce qui revient au même, 
(24) (a—1)(a—26+3)=0o (mod. 16). 


En vertu des diverses propositions que nous venons d'établir, l’ex- 
posant de la puissance de p renfermée dans l'équation (4), (5) 
ou (6), peut être réduit, lorsque z est un nombre composé, à l’expo- 


sant Ê. Ce dernier exposant, s’il est pair, pourra souvent lui-même être 
réduit à P; et cette nouvelle réduction sera particulièrement applicable 


aux formules (7), (13), (14), (21), si dans ces formules, « se réduit 
à l’unité. 
Pour vérifier cette dernière observation sur un exemple, supposons 


n=68 = 4:17. 


Alors, parmi les entiers inférieurs à 17, et premiers à 68, ceux qui 
feront partie du premier groupe, savoir 


1,1 045006 Os AE 
seront au nombre de 6, et ceux qui feront partie du second groupe, 
savoir 
- SSEEE. À: 


seront au nombre de deux. On aura donc par suite 


6, L —, = Ga —4, 
2 2 


NOTE XIV. 149 
et l’on pourra, en supposant que p, divisé par 68, donne l'unité pour 
reste, résoudre en nombres entiers l’équation 

p'=e +177 
Or, celle-ci entrainera l’une des formules 
p=u +17, 2p?— u?+ 17°, 
dont la première à son tour entrainera l’une des suivantes 
p=s +296, 2p—s? +17 /?, 


s, t désignant encore des nombres entiers. Effectivement on sait que 
tout nombre premier de la forme 68x + 1 peut être représenté par l'une 
des formules 

+273 +183 — (y +3) +173? 
(27 +35) + 174 


2Y° +25 +93 — 2 


POST-SCRIPTUM. 


La note placée au bas de la page 179, et relative à la loi de réciprocité aui 
existe entre deux nombres premiers, se réduit à cette observation très simple, 
que la démonstration empruntée par M. Legendre à M. Jacobi ne paraît pas 
avoir été publiée par l’un ou l’autre de ces deux géomètres avant 1830. Je suis 
loin de vouloir en conclure que cette démonstration n'ait pu être découverte 
par M. Jacobi à une époque antérieure. Dans le Mémoire de 1827, intitulé : 
De residuis cubicis commentatio numerosa, M. Jacobi, avant d’énoncer les 
théorèmes relatifs à la résolution des équations indéterminées 4 p = x? + 27y?, 
p=2" +7}, dit expressément : {x fontem uberrimum indici, e quo inter 
alia et demanare sequentia theoremata vidi. La source féconde dont M. Jacobi 
parle dans ce passage est, comme lui-même me l’a déclaré depuis (voir, dans 
le Bulletin des Sciences de M. de Ferussac, le Mémoire de septembre 1829), 
la considération des propriétés dont jouissent les racines de l’équation auxi- 
liaire, qui sert à la résolution d'une équation binome, c’est-à-dire, en d’autres 
termes, les fonctions ci-dessus désignées @,, @,, …. Quelques-unes de ces 

OEuvres de C. — S. 1, t. Il. 97 


450 MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


propriétés avaient déjà conduit M. Gauss aux importants résultats que con- 
tiennent les dernières pages de ses Disquisitiones arithmeticæ, et à son 
théorème sur la résolution de l’équation p — x? + y*. Ainsi, les recherches de 
M. Jacobi sur les formes quadratiques des nombres premiers, et l’on doit en 
dire autant des miennes, peuvent être considérées comme offrant de nou- 
veaux développements de la belle théorie exposée par M. Gauss. J’ajouterai 
que, les propriétés des fonctions de la forme @, étant supposées connues, il 
devient très facile d'obtenir la démonstratiou ci-dessus rappelée. Il est donc 
tout naturel qu’à une époque renfermée entre 1827 et 1830, M. Jacobi ait 
trouvé cette démonstration et l'ait communiquée verbalement ou par écrit à 
M. Legendre, Mais quelle est la date précise de cette communication? C'est 
un point sur lequel je n’ai aucun renseignement, et je m'en rapporterai au 
témoignage de l’illustre géomètre de Kœænigsberg. 


FIN DU TOME III DE LA PREMIÈRE SÉRIE. 


TABLE DES MATIÈRES 


DU TOME TROISIÈME.. 


PREMIÈRE SÉRIE. 


MÉMOIRES EXTRAITS DES RECUEILS DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES 
DE L'INSTITUT DE FRANCE. 


MÉMOIRES EXTRAITS DES « MÉMOIRES DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES ». 


MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DES NOMBRES. 


Pages 

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S II. — Applications nouvelles des formules établies dans le premier para- 
PAR DL T ANS RANSRESSRRAON EN RES EN ee TE AU UE PRE 
CU mnt de ENS PT PEU 0e CPC 43 
DU: — Suite OMR EUiel. ....:..:.......44..,.2he0aus DR idees: 68 
NoTE I. — Propriétés fondamentales des fonctions 8, 8x.................... 84 
Nore Il. — Sur diverses formules obtenues dans le deuxième paragraphe... ... 94 
Note II — Sur la multiplication des fonctions, 84, 8x....................... 110 
US NT ous quadratiques..;..:..441. 2 4... 163 

Nore  V. — Détermination des fonctions R;,#, ... et des coefficients qu’elles ren- 
ne da aa ee CR nd onu su e 180 

NoTE VI. — Sur la somme des racines primitives d’une équation binome, et sur les 
fonctions sym triques de ces racines... .. SEAIE AT ERA 222 

Note VII — Sur les sommes alternées des racines primitives des équations 
binomes, et sur les fonctions alternées de ces racines........... 239 

NoTe VII. — Propriétés des nombres qui, dans une somme alternée des racines 

primitives d'une équation binome, servent d’exposants aux diverses 
puissances de l'une de ces racinés…..:........................ 265 

Note IX. — Théorèmes divers relatifs aux sommes alternées des racines primi- 


VOR:008 CARE DINOMOS EL rat désert ss nan ee. dé 293 


452 TABLE DES MATIÈRES. 


Pages. 


Nore X. — Sur les fonctions réciproques et sur les moyens qu’elles fournissent 

d'évaluer les sommes alternées des racines primitives d’une équa- 

don HMS: issue Na aise NRA A SAS ot 308 
NoTe XI — Méthode simple et nouvelle pour la déterminalion complète des 

sommes allernées formées avec les racines primitives des équa- 

tion Phones. 5... 1 ess ii UE se LS Este 334 
NoTE XII. — Formules diverses se se déduisent des principes établis dans la Note 

précédente; RL TR UNE NE ns es Se de pe de 359 
NorEe XII. — Sur les formes quadratiques de certaines puissances des nombres 

premiers, ou du quadruple de_ces puissances. ................. 390 
Nore XIV. — Observations relatives aux formes quadratiques sous lesquelles se 

présentent certaines puissances des nombres premiers, et réduc- 

tion des exposants de ces puisgances..........,..,,...,...:... 437 
sn ns x de Se dE RER dire 149 


FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES DU TOME III DE LA PREMIÈRE SÉRIE. 


40804 Paris. — Imprimerie GAUTHIER-VILLARS, 55, quai des Grands-Augustins. 


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